et dl dl + “EL re : "RS À ù RENE. 1e a JPA TP) : { Le he ee CT td # f £ à A ERRT UTS ù au Tr ca “ ÿ ÿ ñn # À R ns * + FT a Le À . : ‘ NT Paraît tous les Samedis. TROISIÈME ANNÉE. N° 1. — 7 Janvier 1899. s 46104 v ES LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES BUREAUX : 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES % _ Po fe cérausenem ROSIERS Catalogues gratis et franco sur demande; port de lettres 0,25 ctms, cartes ca À 0, 10 ctms ponr le Lu xembourg. CATALOGUE DESCRIPTIF SUR nan ie . 12 francs | Unan ..... 15 ! tiges, demni-tiges Fe) he mois . ... 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IE La Rose The sweet little Queen au and 4 ds, | CIE | N En | \ E) F | \ de C; Les Fougères en arbre, “+ 4 — Lente Oriidées 5 Cultures à Pporppee Pertes pe ee, À 6 Îles ou rares. 8 Les Tydaea ou bib 8 \Cornus florida 9 | Les insectes nuisi jtd Li 10 Lä culture des fruits en Californie sb aie LS JO Noëveautés Le DR LU eu Muuit a 10 { D NA is Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe <== PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d’affaires directes avec l'Etablissement Prière d'adresser les lettres et FARM à Messieurs LUCIEN LINDEN & Cr, 117, Rue Bezrrarp — BRUXELLES. ï igs. L. …. calyculata 2. Anëromeda floribunda . * 3. Andrèmeda japonica . . 4. Dicksonia SE prince è 5. Aster grandifloru . 6. Cyathea De 7. Cornus florida 5 où ON Ur À À OM OV OV Y “v GAND,IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN, Mo.Bot.Garden, 1901. 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Les adhérents sont, dès à ment nombreux, et nous ne ons assez engager les industriels et les commerçants qui désirent participer à a cette ÉrPAN DONS à pis re leurs inscriptions à bref dé Il ne faut point perdre ge vue qu’à l’Expostion provinciale de Gand sont admises, outre les maisons de la PrONInCEs toutes celles du pays et nt un agent ou un représen- présent, excessive- le. Les intéressés peuvent obtenir, à ce sujet, tous renseignements désirables aux bureaux position Provinciale, boulevard Léopold, 47, Gand. Grande Exposition internationale d’Hor- ticulture à Mont-St-Amand-lez-Gand, 30 avril- 9 mai 1899. — Le programme définitif de cette Exposition placée sous le patronage de Son Altesse Royale le Prince Albert de Belgique, mentionne les récompenses allouées à chacün des 858 concours, dont plusieurs d'une réelle importance. Il ne renferme pas moins de 76 con- cours réservés aux Orchidées Det seront attribués douze œuvres. d’art, un riche service complet de se se pour vingt- ae couverts et dix médailles d’o Nous a pa sous peu sur cette Exposi- tion qui sera organisée dans l’ancienne propriété de M. Alfred Van Imschoot. kimmia. — né gp à l'automne, les jours deviennent sombres oroses, on recherche, parce que les fleurs se ne et se flétrissent, les grandes plantes, arbres ou arbustes, chez lesquels les fleurs sont remplacées par des baies colorées. De ce nombre «st le Houx, type populaire en tout pays où la Noël est fêtée à la mode anglaise ou allemande. Le Skimmia aussi, avec ses ‘baies de riche couleur, jouit d’une grande vogue depuis que 1 hansioy ire est parv à amélio orer l’es- les Skimmia d' ailleurs sont jolis, toutes, est celle la Royal pra and Se de Londres. ichement colorées et d'Ananas, de Palmiers-D s, quelques spé- cimens de Cherioÿas, de Jujubiers et d’autres arbres tropicaux. La plus importante de toutes ces cultures, c'est celle de l’ Oranger. Il y a quinze comtés où l’on s'y livre, au point de vue com- mercial, sur une superficie d'au moins 40 hectares dans chac cun d’eux; il y a huit comtés où les plantations d'Orangers dépassent Re 200 hectares. Parmi ceux qui sont le mieux se à ce point de vue, nous _citerons ES de Bernardino : il n de mo FRE 15,300 hectares de vergers où on cultive l'arbre du Jardin des Hespérides; celui de Los Angeles en exploite bien près de 5,000 ; le comté d'Orange (un nom prédestiné) en offre 2 2,170, celui de Butte 1,070, celui de San Diego 600. Au point de vue des Oliviers,. la liste que nous venons de dresser change : à la première place, se trouve encore San Dérnafdiaé, avec rs tares ; puis viennent San Diego, avec 430, Barbara, avec 350. On voit que la Lite à de l'Olivier est encore aber peu secondaire, mais elle n’'e e importance réelle. Quant à . poires des Pepe elle est plus modeste, mais ce n'est point une superficie négligeable que 390 hectares à Los Angelos, à peu près autant à un Barbara, 150 à San Bernardino, 120 à San e “# considérer l’ensemble de l'État, on voit que, d’après les statistiques les plus récentes, les cul- semi-tropicales en exploitation couvrent une superficie de 36,600 hectares, dont 25,750 rien Le mais "0 que pour les Oranges, 3,710 pour les Olives, 4,960 pour les Limons et le reste co les Figues. compte, fait re- marque dans 4 Nature, des petits vergers destinés à la consommation domestique. Bien entendu, on est encore un peu dans la période d'initiation, et ces cultures sont loin de donner ce qu’elles pourraient fournir. Après avoir indiqué l'importance de la culture des Pêches, Prunes, Abricots, Poires, pores Cerises, etc., le même auteur concl Ces cultures sont très rénumératrices, et la preuve en est qu'un verger de 280 hectares a fourni, en 1890, 1,400,000 kilogrammes de fruits ‘divers qui se sont vendus 420,000 francs, et tout ne produit pas encore! On compte sur 5 millions de kilogrammes au moment où tous les arbres rapporteront. Il est certain qu’on est pa ar AA stupéfait quand on visite la Californie et qu'on voit sui- vant quelles méthodes decirciNales à se s'éohdtié la culture des fruits. Les agriculteurs et horti- culteurs ont à lutter, non seulement contre les animaux qui dévastent leurs v n cite notamment le Mytilasprs pomoruit l’Aspi- diotus pre Lecanium Armeniacum, etc. me insecticide fumigations. On avec Kg ouvriers cehsieunt la pratique des ns. VD: NOUVEAUTÉS MM. Lemoine, de Nancy, ont mis récemment au commerce de nouveaux ‘Begonia re rens à fleurs doubles qui paraissent appelés grand avenir. Voici les descriptions qui en sont données par M. Werdmäüller, de Nancy, dans le Gardeners Chronicle : B. Boule de Neige. — Feuilles d'un vert vif. pi er doubles, blanches prenant une teinte osée en plein air. Étamines et pistils d’un jaune tr où moins foncé. B. Gloire du Montet.— Feuillage vert en serre devenant légèrement bronzé en plein air. Les fleurs, qui sont d’un joli rose foncé, sont très doubles, et prennent, une fois ouvertes, une teinte un peu rougeûtre. B. Nancy. — L'une des plus belles variétés, qui a le feuillage vert, les fleurs d’un rose un peu plus tendre que celle du B. Gloire du Montet, très bien formées et bien doubles. Les bords des fleurs sont légèrement plus foncées que le centre. Cette variété fait de belles plantes buissonnantes. B. Triomphe de Lorraine. — Feuilles vert ’un rouge carminé foncé, qui devient dur clair quand elles passent, ainsi que sous ver art la variété Nancy, ces ri ont encore, d'après M. Werdmüller, le défaut de ne pas se ramifier beaucoup, et elles devront être améliorées dans ce sens, VD. set. AS OR I PS (Garantiede 25°], defl à À de fer belge, » n° 2 SAMEDI, 7 JANVIER 1899 LUS GRANDES CULTURES FRANÇAISES KE. SCHMITT, TE LOU. à a Begonia à feuillage ornement a bo. > variétés Croton. collection rem pl «b le. 150 variété 1 2S plus pi er À fleurs donbies . 180 v Œillets ants ). 250 variété &. grandes cultures Bouvardia iliron AS variété Pelargonium à ctérdes te Me: no ié de $ adi ium àte nibas we coloré, 400 variétés. Rosiers remontants Mrbritee. Thé, vo ©1500 var. É AT OoCuUrS SUR DEMANDE. 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Éd Nelly 7 17 Eremurus robust 17 Quelques D ét à ièurs. 18 L'arbre à beurre. 18 Frais d'exploitation dub Pabs. 20 La fraude des en grais ; 20 Culture des plantes par te ouvriers. 20 Fig. 8. Eremurus robustus IT » 9. Avenue des Péiers royaux LÉO Pot pris) ardin botanique de Buitenzorg. » 10. Fougères arborescentes au Jardin botanique de Buiten 15 Le à à me à de re au NS Java botiaique de org - 17 + 12, Ml Sue var. Miss Nelly Ware à 19 RS GAND,IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute | | provenance ROSIERS Immenses quantités hautes t mi-tiges et rez-terre en 2,500 variétés y ps a toutes les nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING À Pr er (GRAND-DUCHÉ) e Lux mega rpm um Brent, et dx Comte de Flandre CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 14 Janvier 1899 CHRONIQUE Begonia Président Carnot Un abonné demande à la rédaction de son température pour 70° (degrés Fahren- heit — 16° 2/3 à 21°c.) e je remarquai qu'ils dépérirent rapidement. Je les plaçai ap dans une température de à 16° 2/3 ©) et de nouveau ils dépérire oici la réponse ni “lui fut faite : e Begonia hiverne dans une température de t hs est trop basse pour maintenir la plante dans de Es conditions pendant l'hiver. Dans certains endroits, spécialement dans ceux où les brouillards sont fréquents et ceci s npprine par- ticulièrement aux environs de Londres, beau- de Begonia de cette catégorie perdent pres- que toutes leurs feuilles, mais celles-ci repoussen abondamment au printemps. Quand le “Ed quelquefois enrayer le m plante dans l'endroit le plus sec de éviter soigneusement de seringuer le feuillage. Le rempotage des plantes peut quelquefois être un bon moyen pour arrêter l'affaiblissement et tude. Si le sg" des Begon gorie commence à dépérir, il est sans doute facile de l'arrêter Pendant l’époque la plus rigoureuse de l'hiver, mais les renseignements fournis ci- dessus aideront à surmonter les difficultés jusqu’à ce que la période de végétation soit arrivée. La température interne des arbres Il est d'actualité aujourd’hui de rappeler les expÉIenes que M. Prinz à faites pendant ne période de A neuf mois à l'Observatoire De de Belgique, à Uccle, sur Fe variations de la température à “ intérieur des arbres. Ces expé- riences démontrent que la sève contient d'assez grandes quantités de gaz qui s’'échappent avec un bruit parfois très marqué, rappelant le bruisse- ment de l’eau gazeuse fraîchement versée. Ce bouillonnement est parfois assez intense Ro être perçu à une distance de deux pas. Il n SAMEDI, 14 JANVIER 1899 11 température interne d'un arbre et celle de l'air décroître, la température interne de l'arbre des- cend jusqu'à un degré voisin du point où l'eau de végétation + À à quelques dizièmes de degré au- dessous ” zéro ximum absolu de la température inté- par suite de l’action directe du soleil printanier et de l'air sur l’arbre privé de feuilles. Durant les fortes chaleurs, dans le courant de l'été, la tem- plus, même quand les variations thermiques de Fig. 8. — Eremurus robustus (voir p. 17). l'air sont exceptionnelles. Un gros arbre est, pendant les années ordinaires, en moyenne plus chaud que l’air dans les mois froids, et un peu plus froid que l’air dans les mois chauds. C'est à la suite d’un naufrage que se développa et se naturalisa sur les côtes de l’île de Guernesey, une belle fleur cross sous le nom d'Amaryllis de Guernesey (Ner sarniensis), qu'y avait amenée un vaisseau ve- u Japon, et rapportant des caisses pleines d'oignons de cette Liliacée. re] p La dessiccation des graines Ce phénomène bien CAR ne doit ‘pes être attribué à une action pureme poration, mais à une action RÉ ne t physique, l’ évas véritable transpiration. On a placé mu graines fraîchement cueillies dans une atmosphère sa- turée, c'est-à-dire dans un milieu où il n'y avait pas d’évaporation possible,etily a eu néanmoins diminution de poids. La lumière pe une influence certaine sur cette transpiration L'histoire de l'introduction à la Nouvelle-Calédonie d’une plante ten es & la famille des ARR ES est bien curieuse; elle fut racontée à rouzier, missionnaire & la Nouvelle-Calédonie. Un gendarme venant de Tahiti, apporta un oreiller rempli des poils soyeux qui surmontent les graines des Asclépiadées. Le brave gendarme, ne trouvant pas son oreiller assez doux, le bourra ae A ae C2 d2. AVE x A; A d’excellent coton et jeta au vent le premier vers Malheureu urieuse, cet plante favorite d'un papillon dui Montrouzier. L'insecte et la plante se sont déve- loppés parallèlement et sont devenus une sorte de fléau pour la contrée L'évorcianent des debit er ne présente pas les avantages qu'on lui attribue généralement, notamment celui de fournir un bois plus dense et plus résistant à la rupture. Il préserve les bois de la vermoulure et permet de 12 LA SEMAINE HORTICOLE les er sans qu'il en vi de trop fortes gerçur un commencement de pourriture, une ge laquelle l Éxpfhitint se trouve toujours placé quand il ne peut débiter ses arbres presque aussitôt après l’abattage. Dissociation d’un Canna Un Canna hybride a produit récemment un cas de dédoublement assez curieux. La hampe florale portait des fleurs de trois sortes : des fleurs jaunes légèrement te de rouge, qui étaient celles du C. ria, des fleurs rouge écarlate jaunâtre, s eurs feuillage était identique à celui du Canna Par- Les fleurs étaient disposées sur la hampe dans re nope; deuxième paire, une fleur de Parthenope, et une fleur Pt gr ; enfin troisième paire, une + d’ Esp une fleur mi-partie. e Gard, ours Chronicle, qui a publié la des- ortrait de cette dutiosité, la tenait de l'excellent journal horticole indien, Indian Gardening. Les Agaves comme plantes défensives M. Naudin a rs lors de la prise de Tom- n d'arrêter les incursions des sert de rs lieux habités par des plantations d’Agaves, à travers lesquels ils n’oseraient pas s US L'Agave commun pourrait rigoureusement y suffire, mais il en est une autre, l'Agave HEnich (Agave applanata), bien autrement armée et qui semble avoir été créée tout exprès pour décou- rager les brigandages. Qu'on se figure une plante de la taille de l’Agave d'Amérique, dont les feuilles, dressées, raides comme du bois, sont ies, de chaque côté, de solides crochets et terminées à leur sommet par un dard ri aigu et presque aussi dur que du . capables d’éventrer hommes, chevaux et chameaux. Il est de toute évidence, pour qui % connaît, qu’une ceinture de cette Agave, sur deux ou trois e ai S, 1 sine asméda Pour y faire une trouée, il faudrait de l'artillerie et les Le ip du désert ne traînent pas d'artillerie avec € Ces AS défensives nous rappellent un n autre côté, les Annales de la Société gt de l'Aube rappellent que la sciure de s peut servir très avantageusement pour a sr boutures des plantes herbacées. Mise dan les terrinés à la place de la terre, elle facilite de egonia, Coleus, Héliotropes, Achyranthes, Alternanthera, Lan- ja splendens, Fuchsia, Œillets et ucoup d’autres plantes. Il est nécessaire de bassiner chaque . car il faut que la sciure soit constamment e. La réussite est bien mieux assurée au moyen | de la sciure de bois qu'avec la terre de bruyère 5 Len | @ "2 a À ta @ Variétés de choix de Dahlia-Cactus exposées à hp le 22 septembre 1898 : Can nell-Ge rora, Gloriosa, Starfish, Royal Georges, "afirese ‘Arnold, Mistress Kingsbury Foster, Prince of Orange, Blanche Heith, Fu- sf io En Peart. — Parmi les fours aux nes et + Lena dont les semeurs ice t à obtenir de petites fleurs, notons : Simdird Buste, Alfred hey, Keynes White, Britannia, Primerose dame, Ayachne, Mary Service, Kingfisch “ Maladies des Rosiers Les Rosiers sont sujets à beaucoup de mala- dies ; on les désigne communément sous le nom e Blanc ou a ou une variété de Perono- spora sparsa. Un autre champignon pullufe dans les années de sécheresse, c’est la rouille. Toutes ces maladies réunies à la fois sur les Rosiers, sans compter différentes espèces d'insectes, font le désespoir des amateurs et des jardiniers. Le journal La Maison de Campagne “ess 1898) conseille d'essayer la solution suivante : Fair dissoudre un kilo de sulfate de cuivre en vingt litres d’eau, ajouter à cette eau deux kilos de chaux éteinte et un kilo de fleur de soufre; faire res pendant 40 minutes en agitant constam- ment, on obtient ainsi un liquide vert er Un Hs de cette composition sera suffisant pou dix litres d’eau. Le Saintpaulia ionantha convient tout particulièrement pour de petits pots où il se comporte mieux que dans de grand ses. La multiplication se fait aisément par boliutes de feuilles, c’est-à-dire des feuilles avec une ou deux coupures, à travers la nervure molle [0 La Revue des Sciences naturelles racontait il y a quelques années un cas curieux de dissémination des plantes, qu ’on peut SE De l'influence de l’ivrognerie sur la dissé des plantes. n'existait autrefois que dans la région occidentale du Cap de Bonne-Espérance, et qui infeste main- tenant tous les pâturages de cette région. Lorsque la partie orientale vint à se développer, les Boers importe érent une portèrent de village en village. Pour caler les tonneaux exposés à bien des chocs sur les routes défoncées de la contrée, ils employèrent des bottes de « l'herbe à rhinocéros. » À mesure que les tonneaux étaient vides ou vendus, ils jetaient au hasard le long des chemins la litière devenue inutile. C’est ainsi que s’est propagée, dans le pâturages, cette np qui rend le travail de la charrue difficile. Dictionnaire d'Horticulture illustré par D. L me: livraison de cette utile Rubis éditée par la maison Paul Klincksieck, de Paris, vient de paraître; elle nous conduit jus- qu’au Sciadophyllum, nous donne le portrait de Jean Robin, un rie intelligemment concentré du genre Rosa et u Rosier, un excellent article sur les Saluia, te SYaSEN Se, etc. Asparagus Sprengeri Dans le compte rendu, forcément sommaire, de notre visite à l’usine de MM. G. Truffaut et Cie, nous avons omis de parler des intéressantes expé- riences a SR Lg poursuit M. Georges Truffau r la cultu e RASE DSS plantes à l’aide de “différents en certain nombre chacun avec un PA tr ou un mélange PAnErRies un lot cultivé sans engrais sert de témoi Il y a relativement peu de temps sp l'expé- rience est commencée, et l’on ne saurait porter dès maintenant un jugement sur les résultats qu’elle donnera, quoiqu'il y ait déjà des diffé- rences assez appréciables entre Lies lots. Le lot témoin est sensiblement moins avancé que la plupart des autres. Nécrologie chemin conduisant ET un couvent is au _bout duquel on aperçoit la est, des deux côtés, nes - ces Fa dre | ! Nous ignorons pourquoi l’on a choisi cette espèce aux épines menaçantes; serai - être pour rappeler aux ete que le chemin de la vertu n’est pas semé roses, mais bordé d'épines ? Emploi de la sciure de bois en horticulture / La sciure de bois est un PRES précieux qui n'est pas assez utilisé. Le Journal de la terres dité et à leur Lot : une douce taltiour. Elle pour la confection des ” temps. ‘Pour le paillis, surtout pour les fraises, la sciure de bois entretie nt la fraîcheur au pied de la plante. centrale ; on les fiche à à la surface d'une terrine ou lon ongue, un bourrelet se forme là où la coupure a a été faite et de là surgissent de petites plantes. Une tablette bien humide dans une serre chaude est une place idéale pour cette miniature si flori- bonde. Tomate greffée sur Pomme de terre Les deux sujets (Pofato Pierremont, semis, et Tomato Perfection) furent plantés côte à côte dans un pot de 35 centimètres. Quand ils étaient bien établis, ils furent greffés d’ après le système habituel et restèrent ainsi jusqu’à i dizaine de jours, lorsqu'o coupa la racine de la Tomate, ainsi que la tête de la Pomme de terre; les deux plantes grandirent comme n’en faisant qu'une. Il y avait une belle récolte de Pommes de terre et de Tomates. Le Garden du 3 dé- cembre 1898 qui publie cette note de M. Walter Brydon donne en même temps la photographie de ce produit d’un greffage peu ordinaire. Le D:. -Alexandre+Laboulbène, membre de ‘l'Académie de Médecine et membre associé de la Société Nationale d'Agriculture, est mort à l’âge de soixante-treize ans. Durant la carrière brillante qu il a parcourue dans les sciences médicales, il s’est adonné aussi avectalent et succès aux études entomologiques, et particulièrement à à celle des parasites de l’homme, des animaux et des plantes. cultivées; on lui doit des études appréciées sur un certain nombre d'insectes nuisibles à l’ culture. Il avait été élu membre associé de 1. Société Nationale d'Agriculture, dans la section hors cadre, en 1891. M. Chouvet, secrétaire LE. adjoint de la Société Nation: ale d’'H e de France, est mort prématurément le 16 nbre dernier, à ’àäge de 48 ans. M. Chouvet, dont les fonctions consistaient à seconder, et au besoin à suppléer M. Chatenay dans ses absorbantes et délicates occupations, jouissait de la sympathie et de l'estime générales... Il est vivement regretté. 2 ee map té ie pre pertes np ne ne ES REZ PAT ess PRE PERTE es SMOHÉEES LE. JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG A L'ILE DE JAVA Le plus grand, le plus intéressant et le lui cé- lèbre jardin botanique des tropi ques est celui que le gouvernement hollandais créa, le 18 mai 1817, à Buitenzorg, à l’île de Java, pour la culture des plantes et les essais agricoles. Ce jardin bota- nique proprement dit fait partie du Jardin des Plantes de l'État, à Buitenzorg, qui comprend . SAMEDI, 14 JANVIER 1899 des ne de botanique et de chimie où l’on fai es expériences sur le tabac e Deli, s: te besanlos de zoologie agricole, où les maladies des plantes causées par les animaux sont étudiées. Un grand laboratoire où les naturalistes étran- gers se livrent à leurs études, complète les installations, grand jardin de culture, au bout duquel le labora- toire de chimie agricole où l’on s'occupe égale- 13 Ces quelques marre nous ont paru néces- saires avant d'entamer les rs ere dans le jardin botaditfusr à la suite de M. le Dr J. C. Ko- ningsberger, auteur de l’intéressante étude pu- bliée sur le jardin dans l’« Aarde en haar volken » (La terre et ses habitants) publié par la maison HD. Tjeenk Willink, de Haarlem. Une remarque toutefois encore a sa place ici : contrairement à ce qui se voit dans les autres jardins Lodiisene des tropiques, nous trouvons ici une classification systématique des plantes, e qui n'empêche que l’ensemble aimé un carac- tère artistique bien déterminé. Une dame connais- sant bien certains jardins similaires re tropiques, Fig. 9. — Avenue des Palmiers royaux (Oreodoxa regia) au Jardin botanique de Buitenzorg. trois grandes sections : le jardin botanique, dont la surface occ upe 60 hectares, situé au centre de la ville et joint à la résidence du gouverneur; le jardin agricole de Tjikeumeuh qui a 70 hectares et le jardin forestier avec réserve prise dans la forêt ans une autre construction se voient encore ment d'études concernant la préparation du thé et l'analyse du sol dans l'intérêt des cultures de café État. Un laboratoire de pharmacologie, ée, un bâtiment où l’on étudie la flore orties: atelier de photogr aphie, le bureau bibliothèque, etc., complètent ici les installatibots scientifiques Nous avons ensuite le « Bergtuin » (Jardin de la montagne) de Tjibodast, situé sur le Gedeh et couvrant une surface de plus de 31 hec- tares et destiné à la culture des végétaux qui sont mal à l’aise sous le climat chaud de Buitenzorg. Derrière ce jardin s’étend la réserve de la forêt d’une superficie de 280 hectares. [er après une longue promenade en celui-ci, poussa une exclamation qui en fournit une preuve évi- dente : « But this garden is rather a scientific garden! » L, La porte d'entrée franchie, le visiteur se trouve dans la « Kanarielaan » (Avenue des Canaries), plantée de grands Canarium commune L contrairement aux endroits ouverts où règne une chaleur torride, il fait frais ici, puisque les rayons brûlants du soleil tropical sont arrêtés, en haut, par les cîmes arbres, sur les côtés, par les gigantesques plantes grimpantes et 14 LA SEMAINE HORTICOLE volubiles qui y forment un épais rideau. Parmi ces dernières, nous remarquons de suite les nombreux Freycinetia qui cachent entièrement le tronc des ilodendron, notament le Philo- omb., reliés par des S. Téautres Philodendron, rappelant le feuillage découpé et perforé des Monstera cultivés en Europe. De beaux exemplaires de Pothos aurea, à une certaine hauteur, développent leurs feuilles dans toute leur beauté et dans tout l'éclat de leur coloris, et laissant, en attendant qu’un coup de vent les aide à s attacher à à quelque tronc, pendre Er tree vigoureuses longues de plusieurs Dust loin, du côté du grand étang, s'élèvent deux hauts Araucaria qui font penser aux Pins uses ici, comme e partout, les de teintes vives, les Acalypha d’un rouge vineux, forment un ensemble comme il ne s’en trouve peut être nulle part ailleurs. Rentrant dans la « Kanarielaan, » nous y apercevons un exemplaire d’une espèce d’Epi- premnum luttant avec un Philodendron tripar- titum Schott. pour couvrir au mieux le tronc de l’arbre qui leur prête son appui; puis, des Philo- dendron, des Rhaphidophora, des Freycinetia, etc. Une mention spéciale au Philodendron qe natifidum Schott. et nous voici en face d’une plante ee l’Arbre des | ph ‘ss nala madagascariensis Sonn.; son s'aperçoivent quelques repré- ants du he Gnetum dont les inflorescences feraient songer à quelque plante dicotylédone, u'il appartienne au groupe des gymnos- Pétrons à à présent dans l’« Aie des Pal- miers royaux » (Oreodoxa regia H. et K.) dont notre gravure 9, p. 13, représente toute la saisis- nombre eprésentants les he un de - famille irinéihe e du règne ; De dites ‘côté dé cette avenue, s s'étend une des parties les plus jolies du Jardin botanique au point de vue architectural : de magnifique pelouses, au milieu de l’une d'elles un groupe circulaire de Ares Palmiers; à l'arrière-plan, un rideau de Muscadiers avec leur élégante forme pyramidale, et les couronnes pointues de quelques jeunes Dammara. À l'avant t-plan de cet ou e feuilles, tandis que des ee nine nées RP au bord du artère principal e du Jardin des plantes Il. as nous trouvons à présent dans la roseraie ù des milliers . fleurs remplissent l’air de leur doux parfum. L'idée de réunir cette quantité de roses en un seul endroit est heureuse, car, quelle que soit la peine qu’on se donne aux Indes pour la culture de ces plantes, on ne san obtenir rien de comparable à à ce qui se voit sous les cli- mats tempérés. Il est vrai cependant que les plantes portent cn 2 à de fleurs presque sans interruption, mais les fleurs et les plantes sont moins grandes et moins jolies. Au milieu de la roseraie, s’élève le modeste monument érigé en l’honneur de Teijsmann qui a rendu de si signalés services au jardin de Bui- tenzorg. Poursuivant la À ge rage le regard est attiré par la masse verte des plantes volubiles, les arbres de haute futaie se les feuilles élégantes du rotang sont agitées par le vent. Une partie du Salak apparaît aux yeux, et l'on se demande avec effroi quel serait le sort du beau jardin, si, un jour, le feu toujours couvant, toujours en activité dans ses profondeurs, se frayait un passage au Suivant les méandres de la petite rivière ui serpente à travers le jardin, nous avons l’occasion d'admirer les fines espèces de bambous, les fleurs odoriférantes ou les fruits élégants de nombreuses espèces végétales. Les espèces de Connarus brillent entre toutes avec le rouge feu de leurs capsules qui éclate dans cet entourage de belle verdure. Un exemplaire de Bactris, au coin de la grande route carrossable, nous arrête un moment. Bien que les Bactris habitent pour la plupart dans les Cortédes basses et préfèrent le sol marécageux et saumâtre, cet exemplaire-ci s’est développé vigou- reusement et appartient aux plus jolies formes des Palmiers nains. Sa tendance à former des stolons explique que dans beaucoup de contrées tropicales de grandes étendues de terrain sont couvertes exclusivement des plantes de ce genre, ui y forment des forêts inaccessibles aux hommes et aux animaux de quelque envergure, car non Fish les troncs sont rapprochés, mais aussi couverts de piquants. À côté des Bactris, on titre dans les pays ges : . espèces analogues, les Bambus 1 a Rxb., dans les Indes; les Acacia, sf l'Amérique tropicale, par exemple; ut forment ce qu'on appelle la végétation des m Vers la partie basse du Jardin à Diasat Entre beaucoup de choses remarquables, signalons les arbres appartenant à la famille des Légumineuses, les Amherstia nobilis Wali., qui laissent pendre _ leurs magnifiques gp de jolies fleurs tout he du sol et dont les fi feuilles, comme beaucoup cette. d ésente | eoatité que a -Ÿ jeunes feuilles pendent comme des grappes flasques et parcourent, pendant leur période de développement, une série de teintes qui conduisent du jaune pâle en passant par le ge et le ro brun au vert clair de la ra adulte. Autre ere tout à me les fru d'un arbre, le Saraca declinata Miq., ni n le même AA apstes sa les feuilles de l’'Amherstia. Les végétaux curieux ou intéressants foi- sonnent dans cet endroit; le Brownea erecta L., dont la tige droite et svelte s'élève à quelques mètres au-dessus du sol et porte à son une is couronne de LE fuies pennées, a l'aspect d’un gigantesque plum Suseetpies excelsum V LASER si la futaie environnante ; ces arbres, dans leur jeune âge, sont peut-être plus élégants que les nes arborescentes avec imaueiles ils ont alors ressemblance fort Un groupe de Calliandra qui, toute l’année, dd de jolies fleurs, ressemblent, à à cause d , de la famille des Polygalacées, avec sa couronne régulière, dont les branches inférieures ren vous invite au repos. De ce banc, la NS PE au genre Citrus et, reprenant notre P. 15). Avec quelle élégance chacun de ces thus déve- loppe-t-il ses frondes multiséquées, dont la masse est pareille à un grand parasol, et qui tient le sol frais et humide. Cependant combien l'aspect de ces arbres est-il plus beau quand la vue les domine ! On les trouve en quantités au sud de Buitenzorg où ils prospèrent au bord des ruis: aux -et-des rivières.et-s’élèvent au-dessus-des SE environnants. Plus belles encore, ces Fougères, plus haut dans la montagne, où elles M offrent un coup d'œil ravissant quand le regard plonge dans les ravins. iliacées sont ici press par des , des Drac caena et des par om petileé tories (fig. 11, p. 17), dont la plus grande est celledu Pandanus furcatus Rxb.; nous remar- ons à nouveau le phénomène bien connu de la PS ss tronc qui, peu à peu, est supplanté, dans se se par un grand nombre de racines aériennes. Au sortir ch groupe des Pandanacées, l’on se trouve en face d’une grande étendue de terrain jadis ingrat, depuis peu transformé en un magni- fique ensemble d’étangs, de pelouses, de chemins et de sentiers. La surface des étangs porte des haea dont les fleurs blanches et rouges m £ prêtent au paysage de la vie et de la couleur. Plus loin, les feuilles de Nelumbium sur leurs longs ques groupes luxuriants de Cyperus papyrus L. Retournant au terrain élevé, nous admirons à nouveau le haut Pandanus furcatus qui se dessine sur un ciel clair avec ses form ne majestueuse. Ce spectacle était particulièrement rt lorsque, aux mois d’avri al o#yp, A 1114 le- ait en | fleur; l'impression ressentie à cette vu était d’un grandiose impressionnant, celle d'un phénomène appartenant aux plus puissants du règne La Les fleurs blanches attiraient des rmes d'insectes bourdonnants et ont ace à un nombre considérable de fruits allongés et fertiles. Depuis, le puissant arbre est condamné par la nature, il ne fleurit qu’une fois et meurt Quelques cenpiises du Phytelephas macro- carpa K. et , ournit l'ivoire végétal, des Corypha dont les feuilles sont percées. de grands trous situés sur une ligne droite et occa- sionnés par des coléoptères qui se nourrissent de préférence de jeunes feuilles encore à l’état de préfoliation, des Livistona très sveltes et des Phoenix sylvestris Roxb.,conduisent à un escalier de pierre qui monte vers le chemin carrossable. (À suivre.) RENÉ CaJEU. NE © Éaienga te di af Cie, a: dla Æ RASE “Ces Sie L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉES Lenouvel Odontoglossum hybride de M. Jaco», t non seulement à un point de vue plus général, à cause du choix des plantes qui ont servi à le produir Il est hors de doute que les hybrides d’Orchi- dées, déjà très nombreux, ne sont plus considérés lus ou moins délaissés. Les semeurs met veulent pi “sr donner de bons pe re mais cela se produira une fois sur cent ou sur mille et franchement, surtout lorsqu'il s "agit des Or. us une fois adultes, ur. emeurs doivent agir suivant un plan bien arrêté, Cnbse les divers types en s’efforçant de les améliorer, de prendre à chacun les qualités qui le distinguent, et d'arriver, par un choix judicieux, à éliminer les défectuosités. Cela ne P Li suite, pour ‘arriver à un résultat vraiment notable. n outre, nous voudrions eme sur deux 2 d’une grande importance : o Ce serait une erreur de. croire qu’il faut par l’autre deux variétés très remarquables de Cattleya Mossiae ou d'Odontoglossum crispum, par exemple, on aura des chances d'obtenir un certain nombre de plantes très remarquables, tandis qu’en croisant deux espèces très différentes on aurait peut-être obtenu un résultat médiocre. Il serait facile de citer des exemples à l’appui de cette remarque : ainsi l’'Odontoglossum de M. Jacob, dont nous parlions en commençant est issu de l'O. crispum et de l'O. Pescatorei, espèces très voisines assurément; mais les variétés prises comme parents rage très belles, me l’un des du croisement du grandis tenebrosa et du Cattleya bicolor: le coloris des pétales et des sépales tire à peu près sur les mêmes tons dans cés deux espèces ; il est devenu dans lhybride une superbe nuance qui n'existait pas jusqu'alors dans les Cattleya et Laelkia, De même encore, un amateur qui féconderait avec son propre pollen une plante très belle et très rare, telle qu'un Cattleya blanc ou l'Odon- toglossum crispum Rayon d'or, par exemple, pourrait espérer d'obtenir des merveilles. SAMEDI, 14 JANVIER 1899 15 2° Il ne faut pas rechercher exclusivement pour la fécondation croisée les espèces les plus brillantes, celles qui font le plus d'effet. Une petite fleur insignifiante donnera parfois de plus aux résultats, si elle possède les qualités qui uperbe comme le béllétielitt a été quelquefois gâtée par le croise- ment avec d’autres plantes très belles, et a produit des hybrides inférieurs aux deux parents. Une éspèce très secondaire, telle que le C. java- nicum, o les mains d’un semeur judicieux et réfléchi comme M. Bleu, des hybrides remarquables. Le Laelia flava a con- tribué à produire des plantes superbes, et d'autre de fécondés le Cure à aurea par lui-même? (1. labelle est court, étroit, presque panduré- -oblong, re b ondulé, avec des dents extrémemen t s. La crête rappellé beaucoup l Vs rer risiatim Elle porte six dents de chaque milieu en avant, deux lamelles ue en scie, x” tout jaune pointillé de vermillon pourpré. La partie antérieure du labelle est brun sépia. ette plante fleurit an mois d'octobre ou novembre généralement. ‘’Brien mention- nait dernièrement dans le Gardeners’ Chronicle qu'il en avait reçu une fleur lija Ashworth, le grand amateur anglais. Cette fleur, une excellente nn S ve 7 1/2 centimètres de diamètre. M. O'Brien la déerivait comme ayant beaucoup de la Me ge k Ce D 4 parer et de la couleur de l'O. triu fleurs ont un agréable Het d’ aubé épin L'O. crédéthil, avec lequel la plante dont nous parlons a des affinités évidentes, et auquel Fig. 10. — Fougères arborescentes au Jardin botanique de Buitenzorg (voir p. 14). PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Odontoglossum cristatellum Cette plante rare fut décrite par Reichenbach en 1878. L'orchidographe allemand la considérait comme issue, selon toute probabilité, d’un croi- sement à l’état naturel entre l'O. cristatum et uelque autre espèce telle que l'O. friumphans et l'O.epidendroides. Elle est d'une floribondité assez remarquable. Ses fleurs ressemblent beaucoup à celles de l'O. cristatum, mais elles ont les pétales hastés. Ses segments, ainsi que les sépales, sont jaune clair avec quelques taches brun sépia. Le elle est rapportée comme variété par MM. Veitch dans leur Manuel, est une espèce "es assez ont les pétales et les sépales brun-marron avec la base et la pointe jaunes; le labelle a jaune pâle, ou quelquefois blanc, avec une ule marron au sommet et quelques autres petites sur les bords. Laeliocattleya X epicasta Cet hybride, issu du rare dt . . Laelia pumila, fit sa première appari x: à le Londres en 1895. Il était rade à Paris 22 décembre dernier. LA SEMAINE HORTICOLE CE On peut dire, selon la formule, qu'il est inter- médiaire entre ses parents, mais l'allure des sépales et des pétales rappelle plutôt le Laelia pumila. La fleur, toutefois, est un peu plus eaucou gigas. Son coloris est un beau rouge pourpré, du rouge particulier au C. gigas. C'est en somme une très jolie fleur, à laquelle on reprochera toute- fois d’être petite, aujourd'hui que l'abondance des hybrides permet d’être difficile. Lee SERRE-FENÊTRE par l’adjonction d’une serre-fenêtre; cet inconvénient, c’est la néces- sité de renouveler fréquemment les plantes en fleurs qui y seraient placées. L'inconvénient n’est pas bien grave, à ce qu’il nous semble, dans les grandes villes, où l’on trouve aisément à acheter des plantes en fleurs de saison. Dans les jardin, dans lequel on peut préparer les plantes nécessaires pour décorer la serre-fenêtre. Mais conformons-nous au désir de notre cor- respondant, et cherchons, selon ses indications, a serre-fenêtre qui n'ait pas besoin d’être renouvelée trop souvent. Les Orchidées sont tout indiquées pour jouer riches, les ntoglossum froids, l'O. grande, précieux par sa floraison _automnale ou hiver- nale, le Cypripedium insigne et divers autre représentants du genre Cypripedium, si précieux pour la longue durée de la floraison, les Masde- vallia, les Sophronitis, les Pleione, le Coelogyne crisiata, diverS Laelia tels que pumila, majalis, anceps etautumnalis,albida,Cattleya citrina,etc. p d’Oncidi onia, d’Epiden- drum, de Maxillaria, plusieurs Dendrobium, etc. Maintenant, il n’est nécessaire de garnir la serre-fenêtre uniquement de plantes fleuries Si l’on désire ne pas avoir à s’en occuper sou- vent, et y laisser très longtemps les mêmes sujets, on pourra obtenir un effet décoratif excel- lent en employant des plantes à feuillage orne- _ Mental ou coloré, ou même des Palmiers, si la erre-f à une certaine dimension. Pourvu que l’on ait soin de les arroser, de les nettoyer _£t de maintenir les feuilles propres et souvent _humectées, beaucoup de Palmiers se prêteront admirablement à cet usage; ce sont notamment le Latania borbonica, le Corypha australis, le Kentia Belmoreana, le Cocos Weddelliana, le Phoenix rupicola, les Areca Baueri et lutescens, les Phoemix tenuis et reclinata, le Chamaerops excelsa, le no racilis, . si élégant, le Thrinax elegans, le Rhaprs flabelliformis, le Cocos flexuosa;, etc. Parmi les autres plantes ornementales, les A ger1, l'A. procumbens, etc. feront un effet ravis- sant, leur légèreté contrastant avec l'allure plus massive des Palmiers et autres plantes, et leur fin coloris avec les nuances des fleurs d’Orchi- dées. Beaucoup de Dracaena sont incomparables pour cet usage, les D. Goldieana, australis, Lindeni, et une foule de variétés bien connues. Le Nidularium fulgens, les Vriesea et autres Bro- méliaciées conservent leur beauté très longtemps; les Croton méritent d’être cités aussi en pre- mière ligne, il en existe des variétés merveille- ment colorées. Les Bambusa nigra, B. falcata sont fort gracieux. L'Ananas, Ananassa sativa, produit un bel effet décoratif. Enfin l’on n’aura que le choix entre les plantes suivantes : Pan- danus, notamment le P. Vestchi, le Phrynium variegatum, Tradescantia, Fittonia, Aspidistra, Maranta, Fougères variées, Ophiopogon, Nertera depressa, Phormium, Pourretia, etc. Les Hy- drangea méritent également d’être utilisés, surtout en petits pots; l'H. hortensia variegata produit un effet charmant grâce à son feuillage panaché. Enfin, l’on peut garnir un ou deux côtés de la petite serre de plantes grimpantes légères, telles que celles dont M. Albert Truffaut, à Versailles, montre si bien la valeur ornementale, le Medeola asparagoides et le Lygodium scandens. LA ROUILLE DES CHRYSANTHÈMES Si mes souvenirs sont bien exacts, c'est vers 1871 qu’apparut en Europe la rouille des Mauves : Puccinia malvacearum; J. Therry avait signalé sa présence dans le Lyonnais en 1872. Durieu de Maisoneuve la trouva aux environs de Bordeaux en 1873. Elle est originaire du Chili. Des Mauves mmuniqua aux Roses-Trémières dont elle renditla culture fort difficile, sinon impossible. es Chrysanthèmes seraient-ils menacés d’un sort semblable à celui des Roses-Trémières ? Un des lots adressés à l'Exposition de Chry- santhèmes, tenue récemment à Lyon, avait la face inférieure de ses feuilles littéralement cou- L2 . 4 . ui. À © [ur] S. appartenir au même genre qui produit la rouille ä des Mauves. L’exposant avait prié, en faisant sa em nde ant E 1 Si 2 V4 q * « Cette maladie commence, disait-il, par de petites taches jaunes de la grosseur d’une tête ‘épingle, puis cette tache devient châtain, en- suite elle se boursoufle, et finalement crève en issant échapper une poussière noirâtre qui retombe sur le dessus des feuilles. Une plante vigoureuse, atteinte par cette maladie, est mé- connaissable quinze jours après, la floraison est arrêtée, les feuilles rabougries n’ont que des couleurs ternes. Le soufre, la nicotine, rien n’a pu arrêter le fléau; en serre, elle se propage comme en pleine terre. Les plantes qui n’ont eu aucun engrais sont atteintes commes les autres ; en un mot, je ne puis m'expliquer la cause, car j'ai vu dans le pays des Chrysanthèmes bien Sains et Sans aucune maladie, » Les mycologues nous apprendront sans doute sous peu si c'est au genre ÜUredo ou au genre Puccinia, du reste extrêmement voisins, qua ils ne sont pas question. Les Puccinies, les Urédos et les Æcidiums sont des, champign ; nd que des états différents d'une même espèce, qu’il faudra rattacher la rouille ef | celles que jai vues, cette « maladie» ne s’est pas “ encore montrée. Il est à désirer qu’elle ne s’y montre pas, car si elle y apparaissait, il paraît probable qu’on ne reverrait plus d'aussi beaux spécimens que ceux qu’on pu y admirer récemment. a rouille ne tue pas les plantes, mais elle en appauvrit singulièrement la végétation. es précautions ou traitements préventifs à observer. pour se préserver du fléau, sont les suivantes : : 1° Changer les cultures de place si la maladie a fait son apparition ; 2° Brûler toutes les tiges et toutes les feuilles des plantes atteintes de la rouille ; ° Secouer la terre attenant aux racines des à donner des boutures, puis sul- fater les jeunes pousses au fur et à mesure qu'elles se développent. Si des feuilles appa- raissent tachées, les ôter à leur apparition. Il serait préférable de ne pas prendre de boutures sur des sujets envahis. C’est, en résumé, jusqu’à ce que des traitements efficaces, suivis pendant une saison, aient été indiqués, les seuls conseils que l’on puisse donner à l’heure actuelle. . (Lyon-Horticole,) S. GRYPHE. SCIENCE ET. TRAVAIL _ Sir Joshua Fitch, parlant récemment à la istributi lle.des#prix et certificats au connaître les propriétés, dont il ignore l’histoire et dont il ne connaîtra jamais les multiples usages sans avoir d i ques. Il à ajouté qu'il était charmé d’avoir pu constater que le peuple anglais a compris qu'il est de toute nécessité de posséder des connais- sances scientifiques belle FEES RU DE AU Fa ns PE Le EF Re res hi. 5 Primula Sieboldi var. Miss Nelly Ware Voir fig. T2, p. 19) Le nom que porte cette variété rappelle celui de son obtenteur, M. Th. Ware, d e très gracieuses. Le Primula Sieboldi de: une très jolie espèce qui n’est pas aussi appréciée ni aussi répandue qu’elle mériterait de l’être. Elle fleurit aux mois de mai et juin, et donne de grandes et nom- ant SAMEDI, 14 JANVIER 1899 Le P. Sieboldi est une plante des plus pré- cieuses pour la décoration des jardins PE et les variétés naines, comme celle que nous figu- rons ici (voir fig. 000), peuvent aussi tree de grands services pour la confection de bordures et de plates-bandes d’un bel effet. Si certains culti- vateurs l’abandonnent, cela tient peut-être à ce qu’ils ne savent pas lui donner les soins qu'il réclame après la floraison. La plante perd ses feuilles, et il ne reste qu’un rhizôme traçant que ‘on abandonne trop souvent à lui-même. Le Ter traitement consiste à la rentrer sous châssis ou dans un endroit ombragé et frais; on arrosera avec précaution de temps en tem mps; pour éviter que les racines se dessèchent à l'excès, mais il faut se garder de donner trop d’eau, et un bon drainage est indispensable. L’atmosphère doit être maintenue suffisamment humide. Au 17 mériterait d’être plus connue. C'est la seconde espèce de ce genre, fondé #7 Bieberstein. Elle fut introduite en 1873 du < espèce, l'E. spectabilis (E. tauricus, E. sibiri- cus, etc.) avait été découverte vers 18 L’'E. ne: est resté longtemps très rare, mais il se rencontre aujourd’hui dans un certain nombre de parcs (voir notamment notre photo- gravure dans le 1° volume La Semaine br 4 ; pag e 152). La maison Th. Ware, de , Londres, à l’obligeance de laquelle nous vous le cliché ci-joint, n’a pas Ar con- tribué à faire connaître cette superbe plan Le port de 'Eremurns < ages est snhlotes à A d'un Tritom Asphodèle gigan- tesque. Ses racines | Meituies sont fusiformes charnues; les feuilles . radicales, linéaires, ont une longueur de 80 centimètres à 1 mètre et une | Fig. 11. — Groupe de Pandanus au Jardin botanique de Buitenzorg (voir p. 14). minces et transparents, et il est à souhaiter que d’habiles semeurs, tels que M. T.Ware, exercent une sélection attentive en vue d'améliorer le Primula Sieboldi à ce point de vue; au point de vue du coloris, il y a aussi bien des progrès à faire encore, maïs ceci est une question de temps surtout, et nous ne doutons pas que l’on n'arrive à obtenir, dans cette espèce comme dans d’autres, des nuances foncées dans la gamme violette et tirant sur le bleu. mois d'octobre enfin, l’on rempote les plantes comme les Primevères de Chine, et on leur fait passer l’hiver sous châssis froid à l'abri des gelées. Eremurus robustus (Voir fig. 8, p. 11) Tous les Eremurus sont des plantes remar- attir r port; véritablement très ornemental, et sa beauté largeur de 10 surtt environ. L L'inflores- cence forme un pompon spiciforme, rappelant _, Ps Jacinthes considérablement atteint une hauteur d pétales bientôt “réfléchis, d'un é très tendre, que l’on peut comparer à - couleur fleur de pêcher, avec une ligne plus foncée au milieu. Les anthères très saillantes sont rose orangé ou brunes, et l’ovaire j jaune très vif. Les fleurs ont un parfum très agréable La floraison se produit vers la fin de l’été; elle dure cinq à six semaines. On peut se faire une idée de sa beauté en ont que l’épi occupe la 18 LA SEMAINE HORTICOLE moitié supérieure de la hauteur dæ & hampe, soit une longueur de 1"20 à 1"50 environ. La plante est vivace et rustique. Il est bon cependant de la mettre un peu à l'abri des vents glacés, et de protéger les racines en cas de e pa donc hs ‘un sol bien drainé, et point trop compact. Le meilleur moment pour la plantation est le commencement d'octobre, comme l’écrivait M. ru pat éraés Toutefois, lorsqu'il s’agit de plantes qui ont été cultivées en pot, on peut les transplanter dans le courant et même à la fin de l'hiver. G2 16 QUELQUES BONNES PLANTES A FLEURS Centradenia rosea Lindl. Cette espèce est très recommandab sait que la famille des Mélastomacées nous offre une série de magnifiques plantes, qui nous ra- vissent par leur belle forme et leur riche floraison. Et cependant il y a des sujets de cette famille, dont la beauté est méconnue et dont la culture est négligée d’une manière incompréhensible. Il suffira de rappeler à ce propos les ravissantes espèces de Monochaetum, et les jolis Centra- d le. Chacun nies. La plus belle espèce de ce dernier genre est et charmante, comme pour son feuillage rouge et élégant. Elle forme une touffe dont les branches pe de poils fins sont teintées d’un ncé, et les feuilles lancéolées de paitut différente sont vert foncé par le haut et teintées de rouge par le as. Le principal attrait breuses fleurs roug réunies en une grappe terminale portée par les branches élancées, souvent même SAREr culture réussit bien dans pérée, dans un terrain bien it pas trop mis et dans des pots de grandeur moyenne. ne Le Lindi. : à les ÿ plantes a sont en outre un matériel de a confec- tion de bouquets et de délicates œuvres Made cerne le nom, cette plante en rs plusieurs. En dehors du nom susdit, elle se rencontre sous la dénomination de Parachites î : Gray, Maluctia asiatica Sieb. et jas diet air dans le sud de l'Angleterre; enfin, le minoïdes. Quoiqu'il en soit, ce qui est certain, ‘est que nous avons affaire à une plante, qui mérite d’être plus cultivée et qui peut être intro- duite aussi bien dans les serres froides que dans les serres chaudes. Le Rhyncospermum Jasminoïdes appartient à la famille des Apocynacées; c'est une plante DR toujours verte, originaire de la Chine et du Japon. Quoique l’on puisse la cultiver en pots, elle atteint cependant son plus grand déve- loppement et sa plus ge valeur quand on la plante en pleine terre dans une serre où elle dé- veloppe ses belles fleurs VE. de la plus suave odeur. Aussi, elle a une grande valeur à cause de sa AS FA hivernale. Pour la cultiver comme telle, froide et pu en plein air pourique’le bois puisse bien müri ae que les pousses se sont bien déve- loppées, on cesse un peu de les arroser; mais de manière que les racines n’en souffrent pas. Au commencément de l’automne, vers la mi- ou la fin de septembre, on remet les plantes dans la serre froide et finalement, à la fin d’octobre ou la mi-octobre, dans la serre chaude. Le plantes préparées de cette manière t déjà à fleurir à la Noël ke fournissent et de srl fleur La mulinltetos se fait facilement au moyen de boutures qui prennent vite racine. Pour ce qui concerne le terrain, cette plante préfère un mélange de terre de bruyère, de terreau à parties égales, mélange auquel on peut encore ajouter un peu de vieil argile et de sable. Des exemplaires ri en pleine terre atteignent à la longue 2 à 3 mètres et même plus, tandis que cultivés en pots et bien taillés, ils se développent en un arbuste élégant et touffu. oumise à un air sec et à une haute tempéra- ture, la plante est bientôt attaquée par l’araignée rouge; c’est pour cela qu’on lui donne un empla- cement un peu humide. Si d'autres insectes nuisibles A recourir aux fumigations gi Tate primitive ci-dessus, il existe encore une variété à feuilles jaunes ou blanchâtres, qui possède va mêmes qualités et peut être employée aux mêmes 7 que la pre- mière, mais que l’on rencontre moins; ensuite, e R. j. angustifolium à “feuilles | plus petites et Plus ue que dans le type, moins florifère, ussi par. Rp: _— dont les feuilles sont pana- chées de blanc, mais cette variété h moins vigoureuse que ses congénères. Celui qui veut cultiver des plantes de Rhynco- Spermum pour les exposer fera bien de choisir un globe en fil de fer, sur lequel la plante se ee loppe merveilleusement et présente le plus aspect, quand les fleurs blanches ressortent sur le feuillage vert. ®, Mandevillea suaveolens ne des meilleures plantes grimpan elle est bien cultivée bien entendu — qui het chez nous dans la pleine terre d’une serre froide, st le Jasmin chilien, les Mandevillea suaveolens Lindl. (syn. Echites suaveolens D. C.). Pourvue de belles feuilles ra cordiformes et de fleurs blanches de la plus suave odeur qui sortent en gros épis des aisselles formées par les . que la corolle et d’une couleur brun foncé. _dentelée un peu au bord, est feuilles, cette plante a quelque ressemblance avec le Séephanotis floribunda, ce qui caractérise suffisamment sa beauté. Une terre de gazon mêlée de vieux fumier de vache et d’éclats de cornes à laquelle on ajoute à peu près 1/3 de terre de bruyère, est le compost le plus propre sa culture. En été elle demande beaucoup « 4 en hiver peu, mais toujours un fort ur avoir beaucoup de fleurs, il est néces- saire de laisser les pousses se développer aussi complètement que possible, attendu que les fleurs, apparaissent aux extrémités de celles-ci es années suivantes, il suffira de couper sou: vent les pousses qui se sont développées sur les premières. Pour la culture en pots, ils est nécessaire d’en prendre de grande dimension. n été on peut aussi mettre les plantes en pleine terre, contre un mur tourné vers le sud. Sa mul. tiplication se fait le plus facilement par des bois t N dé 6 Fuchsia excorticatä “ Le Fuchsia ges cn f., que M. Nicholson ne mentionne pas dans son Dictionnaire et qui fut introduit en Angleterre, en 1821, de la Nouvelle-Hollande, A certes fort peu connu et certes une des espèces de Fuchsia les plus inté-« ressantes. La corolle 2 de est au fond brun . | verdâtre, les extrémités e vertes. Le s étamines sont up plus longues « La face inférieure de la feuille mis et ee | A £ Il est très probable que par x" croisetielt de. | cette espèce avec d’autres, on pourra obtenir de très intéressantes couleurs chez les Fuchsia, c’est pour cela qu’elle mérite nôtre attention et qu'il À faudrait la cultiver. F. MEuris. L'ARBRE A BEURRE A côté de ses plateaux Rides et dénudés, le … Soudan possède d’assez riches cultures, et sur- | tout de très belles forêts de haute futaie, notam- … ment dans les solitudes du Natiaga, du Barinta, … du Bétéadougou et du ng, où le sol est couvert d'une net aussi touffue que luxi- … ri nte. À SET les essences forestières très variées de -tégion,.apparaissent,: le, Citronnier , le . pe le Berre, le Dimb, le Dingouton, le ; Timanoi; dont les this ou les ains fournissent … une nourriture excellente, le Caïlcédrat, le Khor, - u miers; enfin, le plus précieux peut-être des arbres soudanie ens, le Cé ou Karité, ou « arbre à (Bassia Park}. qui, comme produit comm Er est assuré d'un avenir immense, … lorsque les voies de communication seront deve- : nues plus faciles. Le Karité est très commun dans la vallée du Haut-Niger et dans celles du Baoulé et du Man- ding, où il atteint des proportions colossales, et ex ® on en rencontre d'immenses forêts dans le Fou- ladougou et le Guénié-kalari. C'est un bel arbre, à feuilles oblongues et frisées; son fruit, de la grosseur d'une noix de Dauphiné, est enveloppé d’une coque assez mince, recouverte d'une chair savoureuse et excellente au goût. La noix ou plutôt le noyau, de forme ovoïde, résente une chair blanche compacte, servant à la confection du be urre végéta ‘arbre a été souvent décrit, mais la manière d’en extraire le beurre n’a été expliquée d'une manière précise et CORTE que par le capitaine Binger, qui a eu aintes occasions d'assister à cette opération mr son voyage au pays de Kong. La récolte des noix commence à la fin de mai ebasses, remplis de fruits abattus par le vent. « On les verse, dit le com- mandant Gallieni, dans de grands trous cylin- driques creusés çà et là au milieu des places et des rues. Au fond de ces trous, les fruits perdent leur chair qui pourrit pendant de longs mois; on dans l’intérieur des cases. Elles sont ainsi séchées au feu et légèrement grillées. Dès qu'elles sont bien sèches, on casse les enveloppes, on écrase après et DL pour la conserver, dans des feuilles d’arbr Le soit Binger complète ainsi ces rapides indications : « L'écorce verte étant enlevée et la châtaigne bien séchée, s à la fumée, soit simplement cuite à l’eau, est cotée) lavée dans plusieurs eaux et exposée au soleil. « L'amande est ensuite pilée et réduite en n bonne odeur rappelant le HR Cette pe a ensuite pu èps entre deux pi afin d’éc les grumeaux qui pourraient ns 7 9 puis elle ol bouillie dans de l’eau. On écume la graisse qui à la surface et on la triture avec les mains une fois refroidie. Puis elle est recuite sans eau e des calebasses de grosseur variable suivant le poids du pain que l'on veut obtenir, en ayant soin de laisser au fond du chaudron les corps étrangers. a graisse refroidie est d’un blanc un ee verdâtre, de la consistance de la cire; on l’e balle dans de grandes feuilles d'arbre et le Min est ficelé à l’aide de fibres d’écorces d’arbre. Son suffit de jeter un peu d DORE pour faire oasis tout mauvais > ” Toutes ces opérations, très longues avec les moyens rudimentaires des nègres, se font ordi- nairement pendant la saison sèche. Le beurre de karité, dit « de Galam, » est d’un usage constant parmi les | ranagies __. et malinkés du Haut-Sénégal et du iger; il sert pour la cuisine, pour les ne lampes SAMEDI, 14 JANVIER 1899 du pays et pour la préparation du savon. Cette graisse est souveraine pour les douleurs rhumatis- males est les courbatures; on en frictionne les parties malades, après l'avoir fait légèrement chauffer. Les noirs ne manquent jamais de l'em- ployer, lorsqu'ils ont éprouvé de grandes fatigues, et le gouverneur déclare s'être toujours bien trouvé de les imiter en pareil c Les Dioulas en exportent une AA aan ers les rivières du Sud, surtout vers les rivières Mrerprenr Ce produit trouverait nn un ; 4 DE 2:13 = Le LCA LL? Fig. 12 large emploi en Europe, tout comme l'arachide, à énormes s e magnifiques forêts de karités n’attendent qu'une exploitation facile et commode pour être mises en œuvre et fournir un objet d'échange, « peut- être 4 précieux que l’arachide, » au dire de Gallie . — Primula Sieboldi var 19 Le général Faidherbe peris que le karité fournirait par incision un suc qui pourrait rem- placer la gutta-perc Dans le Delta du Nice, on ne trouve pas un seul de ces arbres, si abondants dans le Nupé, et rappelant vaguement le Chêne d'Amérique. Les Anglais désignent le karité sous le nom de « Shea-butter, » arbre à beurre; les Français l’appellent Chabota. énéralement, on Chabota. L’ échange du sel contre du L'exportation se fait par milliers de Va ÿ NC Le . Miss Nelly Ware (voir p. 17). barils. Egga et Chonga sont les pays du Chabota excellence; les femmes l’apportent dans des pots en terre et le vendent au poids; le prix moyen est d’une livre et demie de sel fin (ou un article équivalent comme prix) contre une livre de Chabota. Pour 150 francs de marchandises, majorées, on obtient facilement une tonne de beurre de karité. Tel chef de factorie a échangé une tonne de chabota contre douze bouteilles de genièvre, une dame-jeanne de rhum, un sac de sel, deux couteaux et une douzaine de petits LA SEMAINE HORTICOLE miroirs, dont la valeur totale ne dépassait pas 68 francs; comme on le voit, pendant les deux bonnes saisons de ce commerce, il est facile de réaliser de gros bénéfices. F. Morans. FRAIS D'EXPLOITATION D'UN PARC Dans un journal qui n’a rien de technique, ou s fournis pa fais d . du Parc de Versailles. Ces ren- eignements, puisés à une source autorisée, pourront intéresser nos lecteurs : roduisons au Parc National de Ver- sailles, écrit M. Bellair, 120,000 plantes par an, destinées à la décoration des corbeilles et par- terres «Le matériel employé se compose de : Une serre à : Pelargonium, étimées 44 +, fr. 10,000 Dh Lea 000 e serre à multiplication . da ie Se UMMS SO0U potes le iQ te OR » . 6,000 « Le tout installé sur une surface de 4 ares. « Cette production entraîne les dépenses an- nuelles suivantes : MAIN-D'ŒUVRE mme d’un chef nie à bn 2 : ” pa _ «pe e de trois ouvriers Salaire d’un apprenti à fr. .—. Pre + Te ts sn CHAUFFAGE 6000 kilos de ne sc d’Anzin à 3 Ie #07 200 € DOIS »> 200 100 mètres mb de Pb PO couches à ‘si fr. le mètre >: 500 DIVERS Poterie, enviro He +. Ta 0 207 20 mètr dnbes de terre de bruyère . tn, MER IS0 a mètres cubes de bide "5e. he 60 Réparation et entretien de l’outillage . . . . >» 3500 « Si les cultures SLR T à u particulier au lieu d’étr il fau drait ajouter aux dépens prb ce de l’exploitant, environ per du sol et des bâtiments d’habita- n : » 2,100 * Total des dépees és : + 13,510 » 4,000 M. Bellair ajoute que les 120,000 plantes pro- duites valent 13 francs le cent en moyenne; que l RE qui les Sun naître dans les condi- tions indiquées créera nc une valeur brute de néfic 8,090 francs, ce du 23 00 pau un capital de 35410 francs. Il ne reste plus qu'à xt des 8,090 rie de recettes l’amortis vs etc.) et 1 . rt se faire une idée exacte du résu DE. . ce ne sera plus du 23 °/,! sage, dans la région de la Souterraine, de voyageurs qui offrent des engrais pour toutes cultures au prix de 17 francs le sac de 100 kilo- rammes. J'ai sous les yeux, en écrivant ces lignes, une feuille de vente ue de l’un de ces messieurs. _ ce que j osage He Engrais contenant 2 à 3°/o Sn organique de matières animales, 3 à 4 °, d'acide phosphorique soluble au citrate d’ammoniaque correspondant à 7 à 8 °/, de phosphate soluble et assimilable. » Puis suivent noms et adresse du vendeur, noms et adresse de l'acheteur, la quantité achetée et le prix de dix-sept francs par 100 kilos, ainsi que les conditions de paiement, 30 jours 3 °jo. Examinons la valeur phusé principes fertilisants contenus dans cet engrais Voilà un monsieur qui nous garantit 2 3 °/ d'azote organique et 3 à 4 °/, d'acide phos- phorique; croyez-vous que sp 3 kilos d'azote et 4 kilos d'acide phosphorique qu’il va nous livrer? Evidemment non, puisqu'en ne donnant que 2 kilos d'azote en 3 kilos décidé lg: il se trouve avoir rempli les condi- tions de son marché. Mais je veux bien encore admettre les quantités de 3 et 4 kilos. a mercuriale de cette semaine nous donne comme valeur de l'azote organique fr. 1-20, et de l'acide le Vu soluble au citrate fr. 0-40 l'unité, gare de Par La valeur de 100 kilos de cet engrais sera donc: DR fr 120 Fr2,04 Toi 5 fr 520 8 Et l’on a pu constater combien j'ai été gé- néreux dans mes appréciations de quantités et e prix. Vous voyez qu’il est facile dans ces conditions d’expédier franco en gare de La Souterraine et Res 17 fr. payables à trente jours, 3 Le d’e mpte, une marchandise qui, en réalité ne és me. cinq francs vingt centime Agriculteurs du Centre, “ani of bichpochets ! Prenez garde aux voleurs CULTURE DES PLANTES PAR LES OUVRIERS M. Soland, président de la Société d’horticul- ture de Douai La au journal Le Jardin une _ lettre adressée à - l'auteur d'un des as couronnés au Congrès horti- cole de Paris, en 1896, en réponse à la question concernant la Culture des Jleurs par les ouvriers et les enfants. Nous croyons utile de reproduire cette lettre et souhaitons que nos abonnés vou- dront bien en prendre rs a « J'ai n son temps, le mémoire sur la “sn eu des fleurs “té les ouvriers cu Les enfants, dont vous avez bien voulu ei re hommage à la Société d'horticulture de Dou Mettant à à profit le conseil F ws vous y donnez, j'ai proposé à notre Conseil d’ Administration, qui l’a accepté à l'unanimité, de faire une distri- bution gratuite de plantes 2 à des ménages ouvriers, u mois de mai, à notre assemblée générale Héhotrope de taille, les en han: à les bien cultiver et à les rapporter à l'assemblée du 2 octobre, pour con- courir à des récompenses s'il y avait lieu d'en ac ont apporté leurs trois pots. Après examen des lots, par un jury de cinq m sociétaires, il a été attribué une médaille d'argent, cinq médailles de bronze et cinq diplômes de mérite. es concurrents sont repartis avec leurs Di Fra es les conserver pour le printempss procha e pe: concours avait créé une véritable. de culture et les engrais qu'ils employaie nt. inous récommençons l’an prochai sera plus quatre-vingt-dix pots qu'il nous faudra, mais au moins deu Le x cents. L'été prochain, nous visiterons les 2 il ouvriers dans la ville. Par suite du démantèlement et de l'agrandill sement de la ville, il s’est fondé une Société d'habitations ouvrières ; chaque vrier a sa maison particulière et son petit jar FE La Société” distribue gratuitement quelques graines à ses locataires. Nous encourageons donc ces horti: culteurs. Une Société de jeunes gens est en train dese fonder sous l’égi r ouvriers à passer leur dimanche dans leur jardinet « au grand air et par suite les arracher au cabaret, plaie de nos pupulations ouvrières du Nord. Là aussi, nous distribuerons des encouragements et des récompenses et, probablement même, de graines, au printemps prochain. Vo vez eu raison de pousser les Sociétés : onu dans cette ro) a : Mi Ée Dinansie dernier, 2 octobre, 16 concurrents membres pris parmi les s aux autres leurs proCAeS | ain, ce ne k mesure de ses moyens, doit coopérer à la mora- lisation de la classe ouvrière. classes bei Ceux qaui habitent Les villages environnants, maçons, plafonniers, cou: vreurs, etc., qui deviennent tous propriétaires de? Ils. leur petite maison et d'un petit champ. partent de chez eux avant le jour et n’y rentrent | qu’à la nuit close; mais, le dimanche, ils,se% rattrapent et travaillent à leur jardin et à leurs. cultures (Blé, Pommes de terre, Betteraves, etc), … dès le point du j jour. Ceux-là ne vont au cabaret . que le Snchs soir PAIE causer des af de la commu Les ou vriers de la ville vont, au Do au « cabaret presque chaque jour et y passent le samedi soir, le dimanche et souvent même aussi le lundi. Il y a donc là preuve évidente de la moralisa: tion par la culture de la terre Veuillez agréer, etc. » E. SoLAND. oïlà un nouvel exemple, joint à ceux que e La ro Horticole a signalés déjà, qu'il est à souhaiter de voir suivre partout. LA SEMAINE HORTICOLE COMMENCERA DANS SON PROCHAIN NUMÉRO « UN INTERVIEW » AU SUJET DE ru d’'Horticulture | e Mont-St-Amand LES A TT EE) SG te dd ET Op NS RS TRE EE PNR FOR Vis pt Sr. 0 PSE it SAMEDI, 14 JANVIER 1899 PLUS GRANDES CULTURES FRANÇAIS | PLANTES POUR MASSIFS, LIVRABLES EN ARAUIS OU EN GODETS _ Re Éooa à J FA? PULVERISATEUR - à air comprimé | Cet appareil léger et gracieux, très résistant, d’une marche régulière et d’un entretien facile, vaporise, c’est-à-dire qu’il gore en re d’une extrême La de Se ou tout autre non en cours d'arrosage ou 1 de dispersion de lidaide: Ééihéreit cils une demi-heure sans être obligé de pomper. Prix de l'appareil complet en tôle d’acier eue avec Le FOND ON CUITS. 41.77 EURE 8 fr $ Sphagnum vivan Fibre de polypode, ext Tout en cuivre . . ad les cent kilos, 20 fr.; par LA fr. 0,3 la dés . osé pe sp INSECTICIDE TE ALL DE G.-H. 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Mariesi. 29 Une Plante EE 29 Plantes RASNRE thstiques.… : Li hé Ra 30 Fig. 13. Un exemplaire fleuri de Grammatophyllum speciosum Bl., au Jardin Botanique de MOHPNZOID. + ne AR se + à + 2 » 14. Exposition Universelle de 1900. — Palais de 2 — Vue d'ensemble prise du Quai d'Orsay . . 25 ÿ Fo Expo dl brocte de soit —— “palis de l'Horticulture. — Plan d'ensemble . 5 » 16. Abcdel £grandiflorum Mariesi . 27 GAND ,[IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTEÈNES, rune de toute provenance ROSIERS Immenses quantités hautes tiges, demi-ti 3 re en 2, ar variétés y compris toutes Le nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPE dr et NOTTING A ph 7 (GRAND-DUCHÉ) Fourn de Luxembourg, Hollande, Suède, Fi sil, et du Comte de Flandre. ges ge gratis et franco sur demande 0,25 ct Se Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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Analole DE COUK, Secrétaire de la Société, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DO SO Ait El AU: 9 : MAT 1899 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, s'adresser à la Ligue Horticole < L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. F®* Spéc® de POTS A FLEURS er POTERIES POUR L'HORTICULTURE E. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Medaille de rermeil à l Expos. d'Horticulture à Paris. — Méd. d'argent à l Expos. univers. à Paris 1878 et 1889 SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbri 000 graines 50 > aus à Petunia hybride grandiflora flore plen 900 graines fi > 5 °/, de fleurs doubles très grandes, frangée s) Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et ere im to DESAIDE GRAVEUR ÉDITEUR . (G Br». Alp. Prix par correspondance pour de plus grandes quantités à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs. s'adresser à M. 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Cette importation comprend de nombreuses plantes, bien distinctes et très belles, et nous pouvons assurer que parmi ces CATTLEYA TRIANAE on trouvera plusieurs formes. et. variétés exceptionnelles de beauté. ous recommandons donc tout particulière- ment cette magnifique importation de CATTLEYA TRIANAE qui possèdent une très grande valeur tant comme Orchidées pour la décoration que pour la fleur coupée. la première de la Nous les offrons aux conditions suivantes : Belles recrue la pièce ‘7 fr. la douzaine TO » ris belles ref la pièce 10 ». la douzaine 100 » RE UR Hntse choisies, /a pièce 13 » » » la douzaine150 » SAMEDI, 21 JANVIER 1809 21 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 21 Janvier 1899 CHRONIQUE Produits coloniaux D'après les qaratiques officielles du mouve- ment commercial de l’Angleterre avec les pays étrangers pendant le mois - novembre 1898, les importations de Café ont subi une diminution de 1,725,000 Îr.; Es le Cacao, il y a eu augmen- tation de_1,207,600, fr.; le coton présente une ,905,300 francs; la laine tion de plus de 93 millions de kilogrammes, représentant une valeur de 10,455,000 francs. Nous parlons du Mais provenant de la Répu- blique Argentine et des États-Unis. Les différences mentionnées ci-dessus s’en- tendent par comparaison avec le mois de no- vembre 1897. La Société royale d’horticulture de Londres a vu le nombre de ses membres augmenter de 600 pendant l’année 1898. C'est la preuve d'une prospérité vraiment remarquable, qui va toujours croissant sous l'habile direction de l'éminent amateur qui est à la tête de la Société, Sir Trevor Lawrence Les effets de la sécheresse M. A. Worsley, 4 Isleworth (Angl pra communique au Gardeners’ Chronicle d’intéres santes observations sur les effets de la terrible sécheresse qui a régné depuis le milieu de juillet jusqu’au milieu d’ ‘octobre. En voici la partie essentielle. - « Les seuls Mois vivaces à feuilles persis- tantes qui ont s cette saison sans donner des signes de datrése sont les Cèdres en général, le Pinus excelsa, les Ifs, les Houx et les Gyne- nées dé vent continuel, de neige et de NES la fin de mars, ont perdu les Abricots et endommagé wigia aussi ont eu une floraison très maigre cet été, et le seul genre qui ait réellement bien pros- péré a été l'Amaryllis. BR EU Amaryllis ont fleuri le long d'un mur de jardin, non exposé au soleil, quoique j'aie souvent entendu dire qu'ils ne fleurissent pas en Angle- terre dans ces conditions, sauf sur la côte sud. brill magnifique Crinum, allié au G nee, a fleuri pour. la. première fois, ais je trou e des difficultés à cultiver les plantes de toute cete section (la section ornatae d'Amé- rique, dont le C. scabrum peut être pris comme CDS Entre ss Crinum rares, j'ai eu en ucifiorum et le C. fimbriatulum. Le Placea récré s’est bien établi et a bien fleuri. L'Haemanthus puniceus a passé l'hiver sans abri au pied du mur de la serre, en dehors, et a très pe fleuri vers le milieu de l'été, eux TE eu bulbes SES réintro- dus à à Kew de l’Uruguay ont aussi fleuri cette année, le Brodiaca (Triteleia) rt et l'Her- bertia puiche < Parmi vs FORT 7 j'ai constaté que les espèces du Vieux Monde supportent plusieurs degrés de froid de plus que celles du Nouvea Mon €, Pa des mêmes Pt Cette aissé le Crinum deux espèces Hippeastrum aulicum, en époque avancée, et alors que leurs fleurs Étaivnt épanouies, les plantes ont HS tr o° la nuit (température de l’air) sans que s fleurs ouvertes à ce moment fussent aucune- pate endommagées. Je crois toutefois que c’est à peu près la limite, car dans d’autres années j'ai vu des Brunswigia en fleurs tués au ras du sol par une très légère gelée, et des Crinum Moorei également. Le 23 avril, des Cinéraires en fleur en plein air n’ont pas souffert d’un froid de 1° au-dessous de zéro, la nuit. » Exposition Internationale d'Hortic. de St-Pétersbourg, 5/17 mai 1899 M. le Président de la section étrangère de la Société Impériale d’Horticulture Russe nous crie Le : vro nous déférons avec empresse- ésir pe nous exprime M. le D: A. F Fischer } Waldheï 1. Les exposants étrangers ne paient rien pour la place occupée à l’Exp 2. Les exposants peuvent être en même temps membres du Jury, mais seulement des concours où ils n’exposent pas. 3- Les Fe exposés ne paient pas de droits P: t délai de deux mois après la clôture de l’Expo- sition. 4. Les objets à exposer passent la frontière sans arrêt s'ils sont munis d’une étiquette avec l'inscription transit-Exposition. Ils sont trans- portés gratuitement de l'Exposition à la mêm station de la frontière russe, par laquelle ils sont assés. 5. La Société Impériale Russe d'Horticulture envoie à tout exposant autant d’éti iquettes pour le passage à la frontière que nécessite le nombre de colis. 6. Les petits envois peuvent profiter des trains-courriers pour arriver plus vite ; tandis que pour les grands transports qui ne se gâtent pas en route, le plus court chemin serait de Lubeck par vapeur. Naturellement les exposants peuvent choisir les moyens de transport qui leur paraissent les plus convenables. «| La greffe de la Tomate sur Pomme de terre, . dans le vide ou bien rapportée par le Garden du 3 décembre dernier, dont nous avons parts dans notre Chronique du 14 janvier, pen Pre eve. Un lecteur nous fait es . Annales, de la Société a de} Are 1829, SA une opération analogue faite par un M.Fou RE la greffe était faite en coupant la LE es pieds de Pomme de terre au point où la tige avait acquis une Sn garer sous- mor en y pratiquant ; une fente et en taillant la lame de couteau : les plantes déinérent une pts abondante de fruits et de tubercules, eux-ci se développant pendant que les fruits ctétisisene, Nil novi sub sole. Fleurs et fe Door Chacun sait On sait moins que certaines Fe et ré pro- duisent des lueurs phosphorescentes. C’est Linné qui, le premier a signalé ce fait étrange. u observe le fait sur un pied de Capucines communes. Un naturaliste suédois, Haagren, fit des observations suivies sur les que la phosphorescence se produisait après les journées de soleil et cessait par les temps plu- vieux. Les lueurs se produisaient surtout dans les mois de juillet et d'août et apparaissaient une demi-heure après le coucher du soleil pour s’éva- nouir à l'aurore. Il examina les fleurs au micros- f être lumineuses, et le phénomène persiste, même après qu’on a séparé la feuille de la plante-mère, La Fraxinelle l'emporte en intensité lumineuse sur les autres plantes de nos jardins. s les pays tropicaux, nombre de plantes sont lumineuses Le en a Ds sont également phosphorescents. Aux virons de Dresde, se trouvent des mines de pr es où pullule un agaric lumineux qui ta- pisse les bois des puits et des galeries. En France, un agaric lumineux couvre souvent les troncs des Oliv viers. # plusieurs botanistes, la SA rh de ces ere disparaît si on les met dans une en- ceinte ne renfermant que des S gaz irrespirables, On en a conclu que la lumière émise était due à une combustion lente d’une pr in existant dans les tissus de la plan Camellia sasanqua rubra À propos de ce Camellia dont nous avons parlé hs qe qu'en 1822, un horticul- avait payé, chacun, cinq livres sterlings ! Ce que vaut une petite herbe On sait que la gentille petite Graminée dont les touffes plumeuses desséchées servent d'ornement 22 LA SEMAINE HORTICOLE porn de et Stipa pennata L.,croît à l'état da à Hongrie. Cette plante de si maigre valeur dan ces régions, est devenue un excellent article de commerce, Avant la Noël on en importe des quantités considérables en Angleterre. M. J. G. Baker, le botaniste bien connu, conservateur de l’herbier ew, prend sa retraite, 1RYe DS atteint la limite d'âge fixée par les règleme M. Baker est un fravalleur infatigable et un langue française, grâce à la collabor voulut bien donner assez souvent à L’I Uustration Horticole. C'est, en outre, un homme du carac- tère le plus courtois, d’une obligeance extrême, fort appréciée ee les ARnBress travailleurs qui ont eu l’occasion de recou rif 1 ses Jurnières ou aux Se dont il dispose. Le Gar deners’ Chroniele ‘éroit ‘savoir que le successeur de M. Baker sera M. emsley, et exprime la conviction que sous sa dréction il sera tenu compte de la façon la plus large des vœux de l’horticulture, sans que les intérêts de la bota- nique soient aucunement sacrifiés. Un arbre à tronc multiple A l'entrée d’un parc sur la route de hearts dans le Massachusetts (États-Unis), se voit u arbre dont la partie inférieureaun triple tronc. Ces troncs multiples forment une arcade au-dessous de laquelle on passe comme à travers une porte. se sont greffés naturellement en se rencontrant au-dessus du sol, en formant cette arche sin- gulière ; les autres croient qu'il n’y a qu'une racine ayant donné les trois | EONCSe Quoi qu'il en , la soit d de ces estu curiosité naturelle qui attire naturellement Pie. tion. Cet arbre est fort célèbre dans la contrée a il se trouve, et il constitue une porte tout à fait originale pour l’entrée d’un jardin. Nous regret- tons que la publication américaine à laquelle nous e document ne nous dise pas quelle espèce il appartient. Le pain sanglant Dans eriaines parties de l’Amérique du Nord, ES . États a un singulier : phéno- 1 en AV AE pas sous le nom de Saigrement du pain, s'est produit durant les chaleurs SH de le a de 1893. Sur le pain fraîchement coupé, sur les pommes de terre bouillies et le riz cuit, RD EE répandues à à Rrofosions, de très nombreus ses taches rouges rês- sembla s'y méprendre à des gouttelettes de sang. Ce hénomène, très rare du reste, faisant sa première apparition en Amérique, a produit une profonde impression sur le peuple qui y a vu des preuves évidentes de la colère céleste. À un tout autre point de vue, les sociétés savantes s’en + 2. à 3: i] 5 où 8 4! ntes pont où il fait son «rai C’est à présence de ce même Champignon que doit , dans l'autre, des Convolvulus, des Pois à 194 gti rares et précieux se rattacher le phénomène bizarre dont, à maintes reproes, dans M ae ge. copie des fidèles a été frappée : nous voulons parler des hosties sanglantes, cohéidéréés avtrefoie comme l'indice précurseur des plus grandes calamités humaines. Le désert occidental australien Un correspondant du Gardeners Chronicle raconte qu'avant de commencer à travailler son terrain, il croyait qu’il se serait trouvé dans l’im- possibilité de faire pousser un brin d’herbe sur cette terre de rocher et de ciment, plus dure que le roc; lorsqu'il voulait enfoncer une pelle (il n’y a pas de bêches A dans le sol, il ne put l’y faire pénétrer à plus de 2 ou 3 pouces de profondeur, ce qui l'obligea à se servir de la pioche. Il bécha d'abord son jardin de forme hexagonale, de 18 pieds (5"40) de diamètre, à une profondeur de 2 pieds (0"60), y sema, dans une moitié, des Haricots, des Pois, des Épinards, 4 PE des Broccoli, des Endives, des Radis, des Navet des Choux, des Carottes, ‘des Lies du Pereil: Ecru ér Rd avec des gousses de 3 à Pouce et Nemophila sont en pleine floraison; les autres fleurs s ‘épanouisse Les gens arrivent de nice illés d’ alentour demander la permission de voir le jardin et s’en vont surpris que de, pareils RDAUEER puseRns croître et avoir un tel air de santé dans un pays où il n’y a pas d'eau et pas de terre, où LA soleil ri varier la température entre 15° C et 40°C, mbre; mais en économisant l’eau pour les bains et l'eau pour le m métee et en faisant des réservoirs pour la server, peut faire on beaucoup : le tout est 53 savoir et de vouloir. Le bois d’Ébène à Madagascar e commerce des bois d’ Ébène, rapporte | *Écho de l'élevage, est tout nouveau à Ma; ajunga, car, sous la domination hova, la loi malgache inter- disait l ‘exportation des bois. es are 56 rtteer ont été faites en il est c ere que. le la grande île pre: de l’extension. Actuellement, c’est surtout sur Hambourg que les expéditions de bois d'Ébène sont faites ; il ya encore peu de demandes en France. La sortie mensuelle de Majunga est d'environ 20 tonnes par mois. Le prix en est de 230 francs la tonne. Jusqu'à ce jour, on n’a commencé à ex- ploiter les bois de Palissandre et bois de Rose, nombreux dans le pays. Cependant, il faut noter les exportations de bois de Santal et de Palé- tuviers faites par les Indiens, Une plante introduite au Cap par de la laine M. Layan, consul anglais à la colonie du Cap, raconte dans Science Gossip, qu'entre 1855 et 1860, un navire venant d'Australie et chargé de laine fit naufrage sur les côtes de la colonie. Une commerce de bois. endra bientôt” * . | _— 1 grande quantité de balles de laine furent sauvé et étendues sur le sol pour sécher. La 1 laine. vendue aux enchères et adjugée à un négociants près de Cape- es fut de nouveau séchée à l'air libre, et on ne tarda pas à voir se développer autour de ete ville la Lampourde ( Kant spinosum), une Composée assez semblable # notre Barbane, dont les fruits sont bien connus des gamins qui s'amusent à les jeter sur les vête: ments des passants où ils restent accrochés. Cette tachées à leur toison, les graines si crochues du Xanthium spinosum. Errata. Un lapsus nous a fait dire (page 6, colonne 3) que pour faire pousser les Orchidées e en étéil lecteursauront certainement rectifié d'eux-méméss ce passage. autre part, puisque nous sommes revenus sur l’étude de M. Leclerc du Sablon et surlà citation que nous en avionsfaite dans le précédent, volume, il nous paraît utile de faire remarquer. qu’un membre de phrase a été oublié à passage doit être intercalé à la + ligne dé la page 508; le voici : « … t de la végéta tion produit des variations Lheidérs ba dans a. la faible hydratation des bulbes à l’état de repos. e Les Citrons à Menton. Le Citronnier, à Menton, dans la région privé légiée des Alpes maritimes, y trouve en plein tér en tout temps des fleurs et des fruits aux ar états de maturité. La récolte annuelle y g"| estimé à quarante millions de citrons. Les caisses appelées lyonnaises contiennent environ ra cents citrons et ne sortent guère de Franc hi es flandrines, contenant environ quatre cents citrons, nt expédiéés dans l’Europe sep trionale. Enfin les messinoises, qui ne renferment | trois cent cinquante citrons environ, sont sol piéces en Améri rique te LA EUR FF . et les ruines des temples de Philée C’est le dattier qui, aux ruines des temples de Philée, donne au paysage, qu'embellissent ces. et une corniche gigantesques, les au tronc élancé, aux palmes verdoyantes dt ondoyantes, viennent rappeler la vie univer et opposer à la Le hi et à la dé radatio. des œuvres me, la beauté et l’é sternelle jeunesse de la uiiers (Les Palmiers.) t LE JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG A L'ILE DE JAVA (Suite, voir p. 13) Nous voici en présence des beaux exemplaires de l’'Evia borbonica Lam., qui projettent leur ombre sur les cultures étendues de la collection d'Orchidées. Des centaines d'espèces de t famille si riche en formes croissent ici sur des Plumiera acutifohia Lam., mais quelle que SAMEDI, 21 JANVIER 1899 raient se comporter comme il le faudrait. Il y ici beaucoup d'Orchidées terrestres, notamr nent des Phajus et des Calantha. Une Broméliacée s'y montre dans tout le luxe de sa belle inflores- cence rouge; c'est le Bilbergia pyrammdalhs Ludb Nous passons dans la section des Gymno- spermes où de forts Araucaria alternent avec d'élégants spécimens de Podocarpus et Juni- s ce sont les Dammara qui attirent particulièrement notre attention; leur couronne dépasse les arbres environnants, leur tronc est massif et la forme pyramidale de l'arbre est d'une grande pureté. Quelques Pins se voient un plus loin, entre autres le Pinus macrophylla fois celle du jardin botanique de Leiden, nous remarquons les fleurs brillamment colorées du Caesalpinia pulcherrima, Sw., représenté par trois variétés, le Calotropis gigantea KR. Br., de a famille des Asclépiadées; cette plante, dont toutes les parties renferment une grande quantité d’un suc laiteux blanc, lequel à la moindre bles- sure, s'échappe en grosses gouttes et est employé, dans tout l'archipel indien, remède à toutes sortes de m Ce qui offre un aspect tout à fait remarquable né "h fruit mûr au moment de scence; on s'imaginerait difficilement quelque ne de plus fin que cette masse floconneuse, argentée qui se pré ésente alors à la vue. Elle se compose de poils très fins, —s ig. 13. — Un exemplaire fleuri de Grammatophyllum speciosum B1., au Jardin Botanique de Buitenzorg (voir page 24). soit l'époque de l’année arrive ici, n'y trouve relativement restrein en pendant laquelle on puis, beaucoup viennent d’altitudes plus élevées que celle du jardin botanique, et, par conséquent, ne sau- Ludb. qui excelle par sa puissante végétation. an ù Pontederia d’une puissante He ra et des Ficus élastica, ces géants monde végétal, dont les troncs, à leur basé: D une ciéonféréncs de plusieurs mètres. IX, s une partie créée, il y a à peine quelques années et dont la superficie équivaut à quatre luisants, dont l’ensemble forme l'aigrette des graines Dans les carrés de plantes DT prb ie il faut mentionner : Jsotoma longifiora dont le feuillage serait mortel r les chevaux; sa) fruits orangés du Solanum coron | les minées : Euchlaena mexicana Schr., a H tum Ruppelii __— récemment cité dans la 24 LA SEMAINE HORTICOLE Chronique de notre journal, et enfin, dos 08 squarrosus L., une es èce riveraine, dont les inflorescences épineuses, après la fructification, sont roulées par le vent, ce qui fait penser à la fameuse Rose de Jéricho. Dans la section des Amaryllidées, nous remar- quons deux espèces de Zephyra anthus, une blanche et une rose rougeâtre, qui jé ms le Crocus hollandais, et, chez iacées, un exemplaire fleuri de Gloriosa shporbr Lr3 pendent, comme des dite d nv rouges, deviennent à la fin d'un rouge fo Une nouvelle avenue des Canaries, plus longue hauteur moyenne ri 5 à 6 mètres. Parmi beaucoup d'espèces variées, nous trou- vons près de cette avenue, des masses de Lan- tana qui fleurissent toute l’année en différentes … très embarrassante. Vis-à-vis des Lantana voient une couple d” mi es richement fleuris du Clerodendron Thomsonae Balf., pendant que plus loin, de grands Mérice déroulent leurs masses de jolies fleurs bleues. A l'extrémité d’une autre avenue, se montre, tion cules Le Ep fleurs d’un rouge lilacé du Mimosa pudic e paire de Melastoma, le Séachy- abheta rm Vahl. et quantité d’autres plantes en fleurs encadrées de Fougères variées et de jeunes Bambous : spectacle d’un charme péné- trant et inoubliable. Les jolis Jasminum sont en fleur; les fleurs blanc . neige de certaines espèces sont très notamment celles du asminum mieux de ies pas fleurs d'un tendre lilas bleuté. D'autres belles espèces fleuries sont les Allamanda , dont grandes fleurs jaunes nous attirent et nous charment par leur aspect riant. IV. Un mot à propos. de la barres des Bam- emière v _étonne … $ qui, ’Europée: : des tre : de haut avec des chauméts aussi riures que le fer, voilà ce Ha ous ne sommes guère habitués. L’élégance du Bambou est généralement appré- ciée ; avec le Cocotier, il ne manque dans aucun habitées du sud-est de l’ Asie, mais aussi, dans les forêts inhabitées, il pousse vigoureusement le long des rives de toute petite rivière de la mon- -tagne. Ajoutons que le Bambou est un des arbres | les ra utiles du RE et que les indigènes en tirer de multiples partis. est cette ar de Bambous, encore des Pamiers : diverses espèces des gemees Caryota et Martinezia par d cn re forts; surtout le Martinezia caryo- disti CRE, + a 3 À : Ze ir) Go PO ES 5 à { ” à “ : . = er RS Le À 73 ARS D tn es H ) L ? k k 1 ] d& AL À 24 du || Æ = 1 M" uH ' ? / DA LME NL bi HAAUIE E e.! 2 LA le 0 UE" u , ‘ k L Q 4 © 3 ’ LE l:| { } j' ER à 14 à "A f} L'OLUR 74 | nT £ e ; & ! . 7 à | (EU | ; Une 8 | ! 4 [ MAULIERE PEN m4, + e: ru es L LI RL [R 1] " E. k = p Ë Re Se CRT A # 5 5 Nje : | si 2 TT £ P—— h. } ‘ ‘ 4 * à o ] 2 Ce] à a o a + Ê ï è + G e . a Ê 4 a For ges Sid EL > de. Me De © % La \ " " s * Re, % ne NA Ua NA 2 D un HORS MORE + HN Mer + D 4 " + À | SERGE dr | Cr] CE] CRE] . se 4 : Z 7 , : Ê 4 OUI 4 “ile Coeurs. da freine RS 2. 2 me du Fig. 15. — Plan d'ensemble (voir p. 24). 26 LA SEMAINE HORTICOLE premier, dans une note qui a été reproduite journaux, donné les dimen- sions, sont absolument symétriques et sont en pes: ie en encorbeillement sur le quai de la Sei Elles comprennent un grand vaisseau central, terminé par une rotonde à laquelle on accède par deux galeries latérales un peu plus élevées que le jardin, dont on pourra ainsi apprécier tous les vs 8. erre adossée du fond, destinée à remplir le vide “1nisé par le jardin séparant les deux grandes serres, tout en augmentant l’espace déjà à peine puisse s’harmoniser avec celles des deux autres. Par raison d'économie, l'architecte a dû peine à faire deux étages, mais il couronne le mu fond avec des ornements en treillage dont la DUR cipale raison d’être consiste à parer au manque d’élévation de la serre. Nous reviendrons en détail, sur cet intéressant projet, au fur et à mesure de l'avancement des avaux. En attendant nous faisons des vœux — c’est la saison — js sacrifiée et Le ressources do besoin pour Dtettèr rl sa vitalité ne lui soient pas marchandées Calla Elliottiana Il y a quelques temps, nous apprend M. J. C. Tallack dans le Garden, je vis cette plante pous- sant par Rp toutes ayant leurs spathes ouvertes ou peu u s’en faut. Pour moi, ce spectacle était Ron nr car je ne me rappelle pas avoir es douze de ces plantes en fleurs. seignements contradictoires sur la culture ont été fournis, que je crois qu'il intéressant pour certains #4 EE du Garden d'indiquer ès che LR andes lignes, les soins indispensables qu exe ia plante pour arriver au résultat que je viens de signaler ; ; je ferai voir en même temps que ce qui a été considéré comme une plante printanière ou plutôt comme une plante à floraison estivale, peut aussi fleurir l’hiver, l’époque de sa floraison é d’ailleurs incertaine; elle est belle sous tous ses napscts, avec ou sans fleurs. La p citées plus haut, étaient des de 26 mois et fleurissaient pour la po fois dans des pots de 12,5 cm. Les fleurs avaient à peu près les 2/ de de la dimension de la fleur dont le portrait colorié a figuré dans le Garden du 24 novembre 1808 ; leur coloris était d'un jaune ne tendre. D’autres plantes étaient plus ciennes et avaient de plus grandes ve que cts de la planche coloriée, mais je m plus aux jeunes plantes, vrais types de bonne culture ayant des feuilles comparables à celles des Caladium et bonnes pour tous les usages de décoration arroser en pero Miope. Plus tard, les plantes - chez beaucoup seront transportées dans une serre froide, et baignées autant que possible dans la lumière du soleil. De cette façon, elles restent en l’état de endant environ . cinq mois, puis elles sablonneuse poreuse et dans lequel le terreau de feuilles entre pour une quantité importante ; elles sont alors replacées dans la chaleur pendant une nouvelle saison, après laquelle il sera procédé de la même façon. En octobre de la seconde année ou environ 25 mois après avoir été semée, la plante com- mence montrer ses spathes et celles-ci se succèdent Lors pendant longtemps. Les pis e la première floraison sont, comme no l'avons déjà dit, prises individuellement, Dub petites que celles de plantes plus anciennes, mais elles ne sont pas les moins belles et une masse de j jeunes plantes, en pleine terre, comme celles que j'ai essayé de décrire, est une révélation. s PLANTES ÉCONOMIQUES Eucalyptus diversicolor Des essais de pavage avec le bois du Karri, ou Eucalyptus diversicolor, ont été faits l'Atiiiée Alger, dans la rue d’Isly. Il faudra pour pouvoir € d’après les précédents, il y a tout Fi de penser que ces résultats seront satisfaisa Le D' Trabut, le distingué président de la Société d'horticulture d'Alger, donne les ren- seignements suivants, dans la ne og horticole de l'Algérie, sur cet arbre précieu « L’Eucalyptus diversicolor ire son nom de sa feuille qui, contrairement à ce qu’on observe de ses Per re une face supérieure vert foncé et une face inférieure sto- matifère vert pâle. Les jeunes sujets ont des feuilles Er larges, rapprochées deux par deux. « L'arbre d’abord très touffu, se dénude en nat 4 les rameaux feuillés sont alors portés sur de longues branches nues, ce qui donne un aspect très particulier à cet Eucalyptu « Le tronc est lisse par suite de l’exfoliation des couches anciennes du liber. Les fleurs sont en ombelles de sept à onze, l’opercule est hémisphé- rique très obtus, les fleurs ouvertes sont blanches, les nombreuses étamines sont remarquables par sommet - Aussi ces fleurs sont très visitées os les abeilles, le fruit mûr est à peu près pyriforme, tronqué au sommet et contracté à ù orifice, de le grosseur d'un poi « Le Karri nopattia l'Australie occiden- tale où il forme des peuplements très importants; il est considéré comme un des étbtée pouvant atteindre une mt AE ser A on cite un sujet dont le tronc tres de hauteur à la naissance des premières branches, En massif serré, le Karri e les autres Eucalyptus, près de our les voies tb Ver t « Il se développe très vite dans les bonnes ee son bois est dur, pesant, très résistant à a flexion, il est rouge et a, quand il est vieux, ane ce de ressemblance avec l’acajou. « Depuis longtemps déjà, nous faisons des efforts pour réhabiliter, en Algérie, quelques Eucalyptus qui, nous en sommes convaincus, rendraient un jour les plus grands services ; mais on à accusé ces pauvres Australiens de tant de méfaits que la tâche est devenue difficile, et il faudra des démonstrations bien convaincantes bien négligées depuis une vingtaine d'années. ‘examen des pavés originaires d'Australie permet de constater que les couches d’accroisse- ment sont très minces, de 1 à 2 millimètres; les bois qui ont fournis les pavés sont certainement rapide, delà une très grande différence de qualité. Le bois des Eucalyptus algériens est beaucoup trop jeune, les on lui trouve pro- viennent de son âge. Un Eucalyptus doit être âgé d'au moins 40 0 ans pour donner un bois ayant les qualités propres à son espèce. » Les Agave Ces plantes, qui ne sont connues de beaucoup e personnes dans notre région qu’au point d vue ornemental, rendent de très grands services dans leurs pays d’origine, et pourraient faire LS d’une exploitation industrielle très fruc- rs et énormes, de 4 à 5 mètres de diamètre et d’une … hauteur égale. n sait que diverses espèces, notamment VA. Salmiana, fournissent aux indigènes du Mexique une pe Poe dont ils font une consommation. On en tire également par gra la distillation une Heu te connue sous … | le nom de mecsal ou « mexican gin. On emploie beaucoup les Agave, en n Ali ainsi qu’en Espagne, à former des haies impéné- » rables. ; On tire Agave, notammen savon, connu t de l'A. Lech Mexique sous le nom d’Amolé, u est très mousseux, paraît-il, et possède les mêmes qualités que le pr de Panama. fabrique Î fe van coerulescens, univittata, etc. Enfin l'A. Si , très cultivé en Floride et dans dévehecs autres régions, fournit une matière textile de premier ordre, le chan ne mr aient gr être utilisés à aucune autre superficie de 6,800 hectares en cultures dans les mêmes îles, sur 30,000 hectares appartenant au gouvernement. On estime qu’en plantant environ aussi un savon végétal de quelques ' uguilla. Ce. On rin végétal avec diverses : espèces de taille sl À telles que les À. hete- 4 k 2000 plantes à l’hectare, nombre qu'il est préfé- SAMEDI, 2t JANVIER 1899 rable de ne pas dépasser pour ne pas trop Serrer les plantations, on peut obtenir près de 1 kilogr. de fibre par plante, ce qui représente environ 1860 à 2000 kilogrammes par hectare. L'A. Sisalana, ou À. rigida var. Sisalana, qui constitue la principale culture desîles Bahama, est également très répandu dans la Floride et quelques autres parties des États-Unis. Il y a aussi une autre espèce décrite par M. Baker sous le nom d'A. decipiens (faux Sisal), dont les feuilles plus courtes et plus étroites « sont presque sur les bords, de sorte qu'une ayant la forme de la lettre U. » La fibre extraite de cette espèce manque de rigidité. On estime qu’une feuille pèse en moyenne si l’on employait des machines plus perfectionnées on travaillait avec plus de soin; mais nous obtenus dans la Floride et les îles Bahama. L'Agave vivipara, espèce américaine importée dans l'Inde anglaise et aux Philippines, fournit également une matière textile qui est désignée t t dans cette dernière région sous le nom de « fibre d’Agave de Manille, » et qui se vend de Londres 350 à 400 francs la es. 11 est certain que le procédé de préparation mentionné ci-dessus est très rudimentaire, et que . ü e “ seignements très intéressants. n voici un extrait : « Une plantation de Sisal dure environ quinze hauteur de 45 à 50 centimètres. Le Sisal planté dans un terrain fertile produit une fibre plus longue ét plus fine, mais il en donne une moins grande quantité. « On connaît ici sept espèces d’Agave, mais n’en cultive que deux, qui sont faciles à distinguer et décrites par leurs noms indigènes : « Sacqui, » ou chanvre blanc, ainsi nommé parce (1) Mesure espagnole qui équivaut à un peu plus de 17 mètres carrés. (Réd.) que ses feuilles vert clair paraissent argentées aux rayons du soleil, et [axqui, >» ou ÂAgave à i est l'espèce contre qu’en petite la région de l’est. Les autres espèces connues ne sont pas exploitées, parce qu’elles ont les feuilles très petites et produisent peu de fibre. « Quoique l’on fasse constamment de nouvelles plantations, on estime que la superficie cultivée, qui est actuellement d’environ 260 hectares, ne s’augmentera pas, car les vieilles plantes meurent à mesure. Elle ne pourrait s'accroître que grâce à l'immigration, maïs cela est extrêmement diffi- —— Fa TS“ = =. se | y à) as cile, étant donné la chaleur excessive du climat. On ne pense pas que la production maxima du Yucatan puisse dépasser 400 à 450,000 balles de 160 à 170 kilogs. « Il faut savoir que la plante cultivée ici a les feuilles longues et volumineuses, garnies d'épines sur les deux bords, et formant au sommet une pointe aiguë. « On peut multiplier les plantes de graines, mais ce procédé n'est jamais employé ici, à cause de son extrême lenteur. On emploie toujours des œilletons. » (A suivre.) LES PARFUMS. DES FLEURS M. le Dr Cartaz, dans un article qu’il publia naguèrr: sur les parfums des fleurs dans La Nature, rapporte quelques détails qui seront lus avec plaisir par nos aimables lectrices à l’inten- tion de qui nous les reproduisons d’ailleurs. des parfums pénétrants, plus les conditions de température sont élevées et plus faciles peuvent Fig. 16. — Platycodon grandiflorum Mariesi (voir page 29). être les cas d'intoxication. Dans les forêts des régions tropicales, on est saisi par ces émanations l'homme et des végétaux tombés sur le sol. « L'histoire du Mancenillier qui a permis de Le meil ainsi que le trépas. » Sans causer des dangers aussi sérieux, les 28 LA SEMAINE HORTICOLE parfums des fleurs ont pour certaines personnes des inconvénients fort désagréables, et je ne parle ici que des fleurs les plus simples, les plus connues et non pas des espèces usitées en phar- macie et dont les exhalaisons provoquent des démangeaisons, des éternuements intenses, de véritables éruptions. La Violette, la Rose, le Lilas, . Un militaire tombait en syncope à l’odeur d’une Pivoine. Une jeune pérsonne ne pouvait sentir une Rose sans éprouver un véritable accès de coryza aigu; une autre éprouve dans les mêmes conditions tous les signes d’une ophtalmie. L'influence des fleurs sur la voix a été signalée et l'opinion presque unanime a été que les fleurs amènent des troubles très prononcés. Ne croyez pas qu'il s’agisse de fleurs bien particulières ; les plus soupe Ks plus répandues sont, à ce point de vue, les plu: La Violette, les Lis, : la Jacinthe, le Mimosa at parmi les fleurs tanés produits par le parfum des fleurs. Madame Richard, de l'Opéra, proscrit les fleurs chez ses élèves ; ‘Gabrielle Krauss redoute les fleurs et tout particulièrement la Violette. Me Isaac sup- orte la Rose, mais a des troubles vocaux, si elle respire le Mimosa, la Violette, le Lilas. Dans la réponse qu'elle adresse à M. Cabanès qui avait fait cette enquête, Mile Calvé dit qu’elle a éprouvé quelquefois des vertiges et de la congestion en es laissé près d’elle, aux heures de travail, es Tubéreuses et du Mim Il m'est arrivé une fois Sr eo ct de prendre part àun concert où j'étais pa mp 2 n voix; à la fin d'un de mes morceaux, on m'a offert un bouquet de Lilas blanc que j'ai longuement respiré tout en causant et qui a amené chez moi une aphonie complète qui a disparu une heure après au grand air. » Parlant des effets fâcheux que les parfums des fleurs exercent sur l’organe olfactif de certaines personnes, le D' Cantaz fait remarquer que les névropathes et les personnes très impression- nables seront peut-être plus disposés que les autres à ressentir ces effets. « On connaît, pour- suit-il, à cet égard, à histoire amusante de cette can Ros : Amérique + coryza des FO s de coryza des Roses. Toujours perd que cette jeune femme vient consulter le D' Roland ces accidents et la renvoie au lendemain. A peine entrée dans = cabinet, : ms présente une Rose ; -la malade est prise au: de sa crise habi- Jeu Le rap se mt à me et lui conseilla n traitement puremént nerveux; la Rose était AVIS IMPORTANT. -— La Semaine Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les medis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- ent un retard que dans sa réception son _ de le signaler au nos du journal. Odontoglossum Coradinei L'Odontoglossum Coradinei est un des Odon- toglossum qui figurent dans toutes les collections choisies. Il fit sa première apparition en 1872 et fut décrit la même année par Reichenbach. Une variété nommée grande fut figurée dans le premier volume de la enia La classification précise Le l'O. Coradinei ne é. On à peu près sans hésitation que c'est un hybride naturel, et la plupart des auteurs sont de cet avis; ilest plus difficile de déterminer sa parenté. Delheo biais en le décrivant, exprimait l’opi- nion qu’il pouvait être issu de l’ Od. triumphans et de l'O. odovatum. MM. Veitch, dans leur Manual, le rangent dans le groupe del O. Lind- leyanum, en lui assignant une origine hybride, même PR le nom de la plante pour lui donner celui d’'O. X Lindleyano-crispum. Il apprécie autrement la variété grandiflorum, dont nous parlions plus haut, et qui, selon de paraît ressembler beaucoup à 4 0. excellens D'autre part, nous exprimions la même opinion dans le précédent volume (page 384) au sujet de la variété Moortebeckiense qui est bien un véri- table O. Coradinei, mais qui constitue en quelque sorte un chaînon intermédiaire entre ce type et l'O. excellens. a conclusion de ce qui précède, c'est qu’en somme l'O. Coradinei, comme beaucoup d’au- tres, est très variable et qu’ après quelques géné- rations de fécondations croisées, il est devenu à issues de l'O. Lindleyanum ou de l'O. ligulare. Il y a sans doute des variétés d’O. Coradinei qui une parenté assez proche avec ces deux der- nières plantes; ce sont les variétés à segments étroits et peu maculés. Mais il y en a d’autres qui sont amples, d’un coloris plus vif et portent des macules plus nombreuses, et qui présentent bien le cachet reconnaissable de l'O. #yiumphans, comme Reichenbach l'avait discerné. Parmi ces quelques-unes ne manquent pas d’ana- logie avec l'O. Wilcheanum, et ïl n’est pas béanr à ee nous que certaines formes rangées sous ce nom proviennent du croisement O. cris- Spum XX X triumphans, et non pas O. cris luteo-purpureum. ro me © PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Le genre Cattlaelia une causerie qu’il a faite à la Société Dans Royale de Londres le 14 décembre, le professeur enslow a signalé les rapports étroits qui pt St entre les genres Cattleya et Laelia, et la facilité avec laquelle ils se prêtent à la fécondation croisée. Il a exprimé l'opinion que l'existence de quatre pollinies dans un cas, de huit dans l’ autre, ne suffisait pas à justifier une distinction géné: rique dans la classification. On nous permettra de rappeler ce que nous uisions à ce sujet l’année dernière, et d’y insister de nouveau. Hybrides stériles On croyait autrefois que tous les hybrides étaient stériles; des exemples indiscutables ont prouvé que c'était une erreur. Dans le cas des Orchidées, beaucoup SoHd, hui que tous les hybrides sont féconds: est tomber probablement d’un excès dans ’autr Il paraît certain qu’il y à des hybrides qui ne se fécondent pas, ou qui sont très difficiles à fé- conder. Il serait très intéressant de recueillir à ce sujet le plus grand nombre possible d’observa- tions, Chaque amateur qui a fait des semis a pu avoir l'occasion de remarquer au moins quelques cas, s’il y en a peu jusqu'ici qui possèdent une grande expérience, Ce Un semeur qui est Sans doute le plus expéri- 1 menté de tous en ces matières, au moins sur le continent, M. Alfred Bleu, nous disait récemment qu'il existe à son avis des hybrides d'Orchidées qui sont stériles, d’autres qui sont très difficiles à espèces parentes, mais qui le sont par le pollen d’une espèce différente. Cypripedium x barbato-Charlesworthi Cet hybride nouveau sera sans aucun doute le premier d’une race nombreuse; il y a un peu plus de cinq ans que le C. Charlesworthi fit sa pre- mière apparition; on voit que les orchidophiles n'ont pas perdu de temps pour lui créer une descendance. Son premier produit, qens le pese a été le C. barbatum Warner ianum, V e fleurir chez M. W. H. Lumsden, ne nr la description qu’en ARE O'’Brien dans le Gardeners’ Chou « C’est une fleur das gentille, qui rappelle le PE LOL par son aspect Rs mais dans laquelle on reconnaît, à l'examen, des ca- ractères LUE intermédiairés JE ceux des deux parents. « Les feuilles, que je n'ai pas vués, sont, dit-on, semblables à celles du C. Charle PRET mais avec la panachure du C. barbatum. La hampe est pourpre et pubescente, la bractée verte tachetée de pourpre, et à peu près moitié aussi x longue que l'ovaire. de personnes admettent Ce RO RS TT Rte A EE PTS CCD, © ue es Ne Us EX 22 RCE ER» : A e— « La fleur a le sépale dorsal étalé plat, avec les bords légèrement i PEN] (récurvés ?). La moitié inférieure est d’un pourpré vif, avec des rieure lavée de rose. Les pétales sont légèrement défléchis (beaucoup plus horizontaux que dans le C. Charlesworthi), Son aen ciliés au bord érieur et moins bord inférieur, sans de plus foncé, et lavé de pourpre brunâtre en avant; le staminode DV CET est ag pâle, avec une côte jaune verdâtre au cen « pr À n’est pas une nouveauté à sensation; néanmoins la vivacité de son coloris spi assure node blanc brillant, qui semble être ‘en porce- laine, fait un effet très gracieux. Les staminodes Le staminode constitue un trait important de métis le « sang » de te organe si curieux mériterait donc une étude approfondie Le staminode du Cypripedium X Chantini- ciliolare, un bel hybride de M. u que nous avons décrit en détail l’année dernière, est très remarquable. Il rappelle un peu, très peu, celui du C. insigne Chantini, qui est l'un des parents, mais il possède un cachet particulier que nous n'avons observé dans aucun autre. D'abord il est brillante. Cet organe produit un effet assez nt quable et contribue à la beauté de la fleu su Le staminode du C. a . as charmant, et son coloris si curieux a bien une part aussi dans la beauté de la fleur. Il ne s she pas transmis, le C. X Leeanu tères d’une excellente variété de C. X Leeanum; mais le staminode n’a pas varié. Laeliocattleya x Vedasti Ce t hybride est un des produits dûs au regretté M. Perrenoud, de Paris. Il est issu du Catileya |: raison eut lieu au mois de novembre 1880. Il fut décrit peu de temps après sous le nom de Cait- leya X Vedasti. En Angleterre le même croise- ment a reçu le nom de Laeliocattleya Aurora; nous avons vu cet aus en fleur chez M. Doin au mois de septem La plante est Dhreneus naine, pousse lente- avait servi au croisement), les lobes latéraux rdés de rose pourpré clair en ses et le disque assez pâle avec des veines pourpre ; le nom ampanula g SAMEDI, 21 JANVIER 1899 29 Odontoglossum X triumphans-crispum Sir Trevor Lawrence a présenté à la Société Royale de Londres, le 13 décembre dernier, un hybride obtenu artificiellement dans ses serres, et dont la parenté n° a pas été nager mais est m ci-dessus. Ses aus sont jaunes, avec de rte macules ; le labelle a la même forme que dans l'O. crispum. Il serait intéressant de comparer cette plante, d’une part avec l'O. excellens, d'autre part avec l'O. Wilckeanum. G,. TG. PLATYCODON GRANDIFLORUM VAR. MARIESI (Campanula grandiflora er Cette belle plante, dont le portrait (fig. 1 p. 27) nous est communiqué par M. Th, W a de Tottenham, fit en apparition en Angleterre vers 1883. Le journal The Garden, de Londres, qui en publia une planche coloriée au commen- cement de 1885, racontait son histoire dans l’article suivant, dû à la plume de M. lrwin Lynch, du RES botanique de Cambri ge « C'est sous c m qu'a été mise a merce la belle Rate représentée sur FR litho. graphie, et qui est beaucoup plus rustique, plus naine et plus brillante que le type, ie les renseignements fournis par M. ]. H. Judge, qui a eu l'obligeance de m'en envoyer des graines. rvenues sous le de Veitch me font isouelle il ils donnent le nom ne connaissent pas le nom désignation doit donc être abandonnée, et celle indiquée ci-dessus doit être conservée, en l'hon- neur du collecteur, M. Maries, qui a envoyé en Europe tant de belles plantes du Japon « Cette Campanulacée est une plante de port compact, qui fleurit abondamment avant d'avoir atteint une grande taille. Certaines de ses fleurs mesurent plus de 7 1/2 centimètres de diamètre, et leur nuance bleue est analogue à celle du P. grandiflorum ordinaire introduit par Fortune. ct Fe [=] [el @ mn @ [# mes (a) o® a TV [2 [e 4 po D &.0 [= o® — © rattachent plusieurs formes. Le P. grandifiorum fut introduit pour la première fois en 1782, et fut figuré _ e pt Mara zine, t. 252, sous da tr il y est dit que PR nu jeune avait exprimé des doutes sur la question de savoir si ce n'était pas une variété du C. carpatca. Le rédacteur ajoute : « Les fleurs de cette pente quand elles sont bien épanouies, sont très grandes, presque le double de celle du C. carpatica; d'où le nom de gran- iflora. » dog de s'ouvrir complètement, elles essemblent un peu à un ballon; c’est pourquoi la plante a été pArIDIS désignée : sous le nom d « plante-ballon « Le genre Patyedos diffère du genre Cam- panula surtout par le fruit, mais aussi par la fleur, agi Fa plus largement ouverte et moins campanulé ra variété la plus distincte rat le ve PES CURE connu aussi sous le no P. chinense, ntiinite de la Chine et du JS Elle diffère du t type par une taille plus haute, atteignant 90 centimètres; par ses feuilles plus étroites, mais plus rapprochées; par ses fleurs 2 » [a] plus petites, mais plus nombreuses, distribuées à peu près régulièrement le long de la moitié supé- rieure de la tige. Il y a une forme bleue double, une blanche nommée album, et une autre semi- double, nommée semt-plenum. iverses formes ont été FA sur le e en A can des fécondations croisées et des semis, il est facile certainement d'obtenir des nuances variées, et il est probable qu'il en vaudrait la peine, comme le prouve la belle variété dont nous nous occupons. Le coloris qui forme la base d l'espèce ordinaire. Elle a terrain léger et sableux, des a portant plus de vingt fleurs. < CULTURE. — Certaines personnes considèrent comme délicates les formes généralement culti- vées; cependant, au moins dans les terrains légers et plutôt secs dont j'ai l'habitude de haut, mais plus généraleme Une terre riche de gazon bien drainée est ce qui convient le mieux, et la variété Mariesi y réunit ra. Les rom + ordinaires ont souvent besoin du support de V3 200 1e mais pas toujours, et La être la Eariété Mar en a-t-elle jamais Le semis est la nhstiloure manière de éntiolier la plante, car la division des souches présente quelque aléa. On peut la pratiquer cependant au printemps, et des boutures longues à 8 cen- timètres, faites avec de jeunes pousses, s’enra- cineront. « La variété fleurit, comme les autres, de juin peut-être jusqu’en août. Une Plante précieuse d'Afrique Les journaux coloniaux se sont occupés beau- Cette plante, le Kinkélibah bre ns norum) est un arbrisseau de 3 mètres de haut, feuillage dense et ramassé en tête; elle foisonne an parielièrement abondante sur le parcours de la voie ferrée de Saint-Louis à Dakar. Cet arbris- tout blanc et se reconnaît dès lors très facilement. Le Kinkélabah est un arbre des plus précieux, en ce qu’il est actuellement le seul remède connu contre la fièvre bilieuse hématurique, ce terrible fléau qui décime les troupes ou les colons euro- péens dès leur arrivée dans les pit tropicales : à cet effet, on emploie seulem t les feuilles rvir de la feuille sèche ou fraîche d Kinkélibah, on en met dans une bouilloire Eftant de fois 4 grammes qu’elle contient de verres d'eau. On couvre bien et on laisse bouillir quinze 39 minutes. La tisane ainsi obtenue doit être amère et jaunâtre. Si e prenait par l’ébullition une coloration brune, c'est qu’elle serait trop forte et il faut prolonger l'ébullition. On filtre la décoction et on fait prendre au patient un verre de 250 gr. dès les premières atteintes de la fièvre bilieuse hématurique, puis après dix minutes de repos un demi-verre, ensuite repos de dix minutes et troisième demi-verre. Les vomissements carac- téristiques de la maladie se produisent alors, mais s au réveil pendant toute la saison pluvieuse au moins. On voit l'importance du Kinkélibah pour les colonies. Nicholson, dans son remarquable Dictionnaire d'Horticulture, cite plusieurs espèces de Com- bretum ou Chigommiers de la famille des Com- brétacées. Plusieurs Combretum, dit-il, sont de fort jolies plantes. La meilleure manière de les onner d Lorsque leur floraison est terminée, on raccourcit et on éclaircit fortement les branches, et on lave même temps à l'éponge celles que l’on conserve; on les palisse ensuite définitivement et ils n’exigent guère d’autres soins jusqu'au printemps suivant. On peut les multiplier par boutures herbacées ou sub-ligneuses que l’on enlève avec talon; on les plante ensuite dans du sable, sous cloche et à chaud. es fleurs des Combretum, réunies en épis Le Rp ou géminés, axillaires et D * pourpre foncé chez le C. comosum Don. Sieeen Leone, 1822), jaunes chez le C. elegans La rs wo «! 2 N T'Afrique, dar PLANTES GRIMPANTES RUSTIQUES (Suite, voir page 541, 2° vol.) Dans notre précédent article, nous avons men De. d’après M. A. Rehder, le Smilax ob - _ Une autre espèce du genre; le S. aspera, que LA SEMAINE HORTICOLE les Anglais désignent volontiers sous le nom de Lierre épineux, est également rustique. Il arrive parfois que sa US aérienne est tuée par un froid a plante repart du pied. Ses gracieux épis, re e répandent une agréable odeur. Ses feui Îles Co- riaces, luisantes, sont un peu épineuses sur les bords et à la face inférieure le long de la ner- vure a GE elles sont parfois maculées de blanc variété mnaurilanica se distingue par ses feuilles ovales cordiformes non épineuses; ses fleurs sont vert jaunâtre ; ses baies rouges forment de pr grappes d’un effet ornementa assiflores sont au nombre des plus belles Ne pa A EE La grande majorité d’entre elles ont besoin de l'abri d'une serre sous nos climats; maisle P. coerulea, l'un des plus beaux, peut parfaitement vivre en plein air pourvu qu ’on l’adosse à un mur bien exposé au soleil, et qu'on le recouvre au pied pendant l’hiver. Il faut des froids très rigoureux pour 1e tuer, car même 1 mmagé ses bour- couvre vite une grande surface, et produit une abondance de fleurs superbes. Ses fruits orangés sont également très décoratifs. Les pétales sont d’un blanc tirant légèrement -sur le verdâtre; la couronne est formée de rayons -pourpres à la base, blancs au milieu et bleus au sommet. “qi styles, disposés comme les bissec- trices d’un triangle équilatéral, sort pourpres. Le Vaotis barbarie formera un excellent compagnon pour la plante dont nous venons de parler. Cette superbe vigne, dont le feuillage et les fruits sont si décoratifs, n'est pas aussi ré- pandue qu’elle devrait l’être. Elle est rustique sous nos climats, mais il est bon de lui donner une exposition chaude si l’on veut avoir beaucoup de fruits. Elle est originaire du Jap Les ee les plus Ress à sont celles connues sous les noms de purpurea, Her 4588 et variegat pe dernière, ppt ois délicate. cultive souvent AE 7 Fo la serre froide. Le variété Rnb (à “feuilles de Houblon) est plus profondément lobée que le type, et a les fruits d’un bleu turquoise. s Clématites sont connues de tout le monde, et pourtant on ne leur donne pas la place brillante à laquelle elles auraient droit. Il y a parmi elles un grand nombre de plantes décoratives au plus haut point, certaines extrêmement florifères, et resque toutes résistant parfaitement à nos nn avec ou sans une légère protection. L rmi celles qui sont complètement rustiques, le Ce. Fackmani et les nombreuses variétés qui se rattachent à ce groupe, le C. montana, le C. Gt et quelques dut » ont bien connus. Le C. montana, dont le feuillage lui-même est très élégant, et dont les tiges s'élèvent à une grande ape produit en mai une abondance de fleurs. Le C. Yackm nsidéré tantôt comme un hybride du mr Deatitst comme bleu intense plus ou moins violacé ou pourpré et velouté, et fleurit pendant deux ou trois mois à partir de juin environ. Il a contribué à produire un grand nombre de été. horticoles magni- fiques. atite des haies ou herbe aux gueux, États (vha/Ba; ne saurait être négligée ; ses tiges poilues garnissent les arbres jusqu’à une grande hauteur, et ses fleurs parfumées, blanc -—loin en loin, la me grimper. —_—# crème ou un peu verdâtres, Hs + de nom breuses panicules d’un bel effet. Les touffes* poilues qui la recouvrent lorsqu’ ‘elle est en graines ont un cachet assez curieux Le C. viticella, à fleurs bleu violet, pourpre rouges ou roses, parfois doubles, est a connu et a contribué, par la facilité avec :laquelli il mürit ses graines, à produire une foule de variétés horticoles qui ps rendu les Clématites. populaires ; les C. me. Furtado Heinejé Ga Edouard André, etc., en sont issues. e C. patens ou coerulea, qui a servi de type à . un groupe important, a aussi de très belles fleurs bleues bien ouvertes et à segments étalés . | d'où son Fi Il a produit beaucoup de semis remar La EN à Cette plante, dont la fleur, sim curieusement conformée, est représentée dan ‘beaucoup de traités de botanique, est originaire 1 du Chili, mais vivace et rustique dans nos régions. Grâce à la rapidité de sa croissat s à la durée de sa floraison, elle peut être utilisée. | avec avantage à orner des treillages ou mais traînante, et l’on peut, en la fixant de Les fleurs sont. d’un rouge brique ou orangé. | Le Calystegia re est également une de jardin. Elle n’est pas précisément grimpante, À ouble petit celles des Œillets. Les tiges s’élèvent jusqu cu 1®50 environ, parfois 2 mètres. La plante se en | tiplie avec une extrême facilité ds le sectionne- ment des rhizômes; il est même un peu sa par cette asp de l’extirper d’un endroit où. elle s’est bien établie. 4 Le Tecoma PE ou Jasmin de Virginie, un bel arbrisseau sarmenteux grimpants, abondance de fleurs de grande taille, longuement tubuleuses, d'un rouge orangé lavé de rouge plus | oncé, formant de belles grappes Lonicera, ou Chèvrefeuilles, ont de nom- breux représentants dans les jardins. Le plus. répandu de tous, le L. caprifolium, est connu. de tout le monde. Ses fleurs très nombreusesis très parfumées, durent longtemps. Elles ont le tube rose pourpré, le limbe bilabié jaunâtre, ets sont disposées en verticilles. La plante a une végés ation très précoce, et son feuillage même produit. irons. 1 Le: L. ee hmtéroise ou Chèvrefeuille des bois, fleurit a ps et ordinairement un“ seconde fois à Adi a Sn fleurs sont plus petites que celles du L. caprifoluwn, coli peu près de même, et réunies en bouque s ter minaux. Les feuilles sont légèrement rc et ARRET Su pra es. : L L. a, qui fleurit au mois de juin, 4 Les fleurs d’un PARU vif, parfumées. Quelques autres espèces sont également ru# tiques et mériteraient d’être mieux connues. (À suivre.) GT: Engrais G. TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or Grande Prnie ue Gand, Avril 1898 Paris, Juin 189 tr Résultats y STLULTEERSE (] Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix! La terre de bruyère devient extrêmement chère ! Profitez de la précieuse découverte des Engrais Truffaut pour économiser vos frais et avoir de belles culture Avant de transmettre vos niet demandez la Brochure qui renferme les attestations des résultats magnifiques obtenus par vos confrères qui en ont déjà fait l'expérience. Elle est envoyée gratuitement à toute per- sonne qui en fera la demande. Pour tous renseignements el commandes ‘adresser à ARTHUR AMEYE, Horricereur Sa ffelaere-lez-Gand. 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Princesse PAS Ji À 134 Plantes économiques sus sv * 2 Traitement de la Vanille D NE Sins ER ET Le Clianthus Dampieri. L’Exposition joéon asie d Horti mire F4 Mori. Sn dad rende. us À Le 3 JV ere à: 38 Nouveautés . Hits 40 Ornementation végétalk ils Cons} PRVEES . 5.0. + 49 Fig. 17. Groupe de Cactées au os botan'que de Buitenzorg, . s:133 » 18, Cattleya Mendeli var. is cesse Clémentiné CL > 19. Clianthus Dampieri (eur » 20. Cliantaus Dampieri Hoche avec feui files et fleurs) dm Vie UN + à AT » 21. Balsamine extra HUE Rs ne Li) 2 » 22. Canna variegata 39 > 23 . Dianthus H: héte: pee Réige a Paié Bas GAND,[MPRIMERIE.EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES. nouveautés de toute provenance CROSY Aîiné ROSIERS z-terre en 2,500 variétés y compris toutes 1 souvoti til pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et share ua A à ME (GRAND-pu 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Léon olante ie Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand É du Ce de Flandre Prix et Médaille d'Or Catalogues gratis ancn sur demande; port de lettres 0,25 0 à & Ales ne à 8 “0, 10 ctms pour le L uxe mbourg CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. Has quantités hautes tiges, demi-tiges 5 PIN ELERE SPÉCIALE DE SERRES Serres chaudes, tempérées ou froides à Orchidées et autres par procédé du’able et économique HENRI LEROUX. 503. Chaussée de Wavre, Bruxelles. 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Analole DE COCK, Secrétaire de la Société, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DU 80 AVRIL AU © MAI 1899 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, s'adresser à la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. Fa Spéc® de POTS A FLEURS er POTERIES POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Meduille de vermeil à l’ Expos. d’Horticulture à Paris. — Méd. d'argent à l' Expos. univers. à Paris 1878 et 1889 SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbri 000 graines 50 prurpr Petunia hybride PRE flore plen: graines fr. 1:50. (Garantie de 25°], d bl g ,[rangées) Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d'Horticulture Alp. DESAIDE GRAVEUR-ÉDITEUR Prix par correspondance pour de plus grandes quantités à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs. S'adresser à M. Francesco Bulleri, jardin. 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Cette époque de l’année étant reconnue comme la meilleure et la plus propice pour établir les CATTLEYA TRIANAE, les acheteurs ne manqueront pas de saisir cette occasion pour acquérir un choix de ces fameux types de Linden dont le stock est très restreint. Cette importation comprend de nombreuses plantes, bien distinctes et très belles, et nous pouvons assurer que parmi ces CATTLEYA TRIANAE on trouvera plusieurs formes et variétés exceptionnelles de beauté. Nous recommandons donc tout particulières ment cette magnifique importation de CATTLEYA TRIANAE qui possèdent une très grande valeur tant comme Orchidées pour 1 décoration que pol la fleur coupée. la première de Nous les offrons aux conditions suivantes : Belles ae . « la pièce ‘7 fr: la douzaine ‘70 » Très belles Re la pièce 10 » » la douzaine 100 ” Portes dents choisies, la pièce 15 ” la douzaine 150 » SAMEDI, 28 JANVIER 1899 LA SEMAINE HORTICOTES ET REVUE DES CULTURES COLONIALES : Samedi, 28 Janvier 1899 CHRONIQUE Importation de plantes en Bulgarie L'importation de plantes vivaces, à l'exception des Vignes, est permise de tous les districts qui ne sont pas infestés F4 RU ra cependant la sanction du Ministère de l'Industrie et d'Agricul- ture Bulgare doit d’abord être obtenue. Les im- portations peuvent seulement être faites dans les villes et ports de Tsaribrod, Sofia, Harmanty, Varna, Burgas et Routschouk, et elles doivent être accompagnées dans tous les cas d’ ne décla- ration de la contrée d'origine disant que Phylloxera en est absent. Une pareille RES se aussi exigée pour les fruits et légumes im- L'importation de Pommes de terre et ROignons, ainsi que celle de n'importe ques Vignes est défendue, tandis que le transit de ce produits = pertes si durée du Ministre est obtenu l . Toutes les plantes, à l'exception % A sg doivent être débar- rassées de leur terre et être liées en paquets et peus dans des caisses ou dans des paniers. D 1pateneie de l’Université de Genève La science Fatnntape vient d’être cruellemen RTE. par la grande perte des célèbres Fe biers et des SA collections de botanique, anéantis par le feu et par l’eau, lors du terrible incendie qui a détruit, dans la nuit dé- cembre 1898, l'Université de Genève CRE Tout le fameux herbier personnel de M. le professeur Chodat, directeur du Jardin botanique, il récoltées par le botanist herbier de J. Huber, des plantes de toute la région méditéranéenne, "+ herbiers complets des plantes de l'Australie, du Caucase et de la Sibérie, l’herbier Haute sa la ville de Genève, une collection de Crucifères, propriété du Musée impérial de Vienne, ainsi qu'une collection Êe Polygalées, propriété de l'herbier royal d Bruxelles, trésors prêtés par ces HT es des études en publication, puis lés collections prêtées également dans ce but par les Musées de M. Drake del Castillo à Genève, sont devenus malheureusement la proie des flammes ou ont été détériorés par les flots d'eau qui ont été répandus sur le foyer de l'incendie. Ce sont des pertes irréparables qui privent la science botanique d'importants documents très utiles et nécessaires à la publication de plusieurs ouvrages scientifiques de grande valeur. Mesures contre le Pou de San José (Aspidiotus perniciosus) Le Gouvernément français, br l'exemple déjà donné par l’Allemagne et ollande, vient, sur le rapport de M. le Ministre de T pe Rene de rendre un décret interdisant l'entrée en des végétaux provenant d'Amérique. 31 L'hiver de 1898-1899 En visitant le 21 décembre per le domaine “ Dave par Namur,raconte M. Fréd. Burvenich ère dans le Bulletin # arboriculture, j'y. ai ois, dont les tiges fraîches et in À avaient un mètre d hauteur et étaient en pleine floraison. Dans la gare de Dave plusieurs pieds de Cobaea scandens couvraient une grande surface de la façade sous simple pts et étaient littéralement couverts de fleur Aires à ces remarques cette agréable constatation que la Compagnie du chemin de fer Nord-Belge encourage l'ornementation florale dans les gares. Les inspecteurs de la ligne tiennent note de l'entretien des petits jardinets de gare. Sur le rapport de ces fonctionnaires, les chefs de gare les plus zélés et les plus habiles en fait de PREAIRAEe reçoivent des primes d'encoura- gement de o ou 25 francs. Un exemple à soumettre à ‘attention des LEP de nos chemins de fe œ Arbres à écorce colorée Rien n’est plus brillant dans le paysage, l'hiver, que la belle écorce des arbres et arbustes, et bien qu'il y en ait beaucoup, tels Japon, sr Spirées, aucun ne peut égaier en éclat 4 écorce des Saules rouges et jaunes et des variétés de Cornouiller (Cornus Htiño et C. Aerjuss Po syn. alba). Les Saules sont connus sous les noms de Salix cardinalis et S. rubra, les Saules rouges, et S. vitellina, date teinte jaune. Ceux-ci peuvent être cultivés entre de grands arbres, et font le plus d'effet Aro ils sont plantés entre les Coni- res et arbres étêtés, sur les rives des cours d’eau et des étangs, et comme buisson dans les par- terres. Ils préfèrent un sol pro ofo nd, pas trop riche, mais parfaitement drainé. Les arbres étêtés seraient coupés tous les cinq ans et les buissons chaque troisième année; on les propage par des rameaux et des branches de toutes grosseurs, qui s'enracinent très facilement et très rapidement. Bien arrosés au printemps, ils prennent bientôt racine et croissent entre les. buissons et les arbres. Les Bouleaux ne devraient pas être oubliés, n l'Acer pennsylvanicum Gras de le Peuplier de Canada, le Tulipier, Gymnocladus canadensis, et les Bignonia (Catalpa). Des Éobitere. les deux variétés Cornus sibirica et C. stolonifera se comportent le mieux, plantés en groupes et en massifs. ]ls doivent être taillés une fois en trois ans. C'est le jeune bois qui produit l'écorce de belle couleur; le C. stbtrica a l'écorce de couleur cire à cacheter rouge; une position choisie, face à l’ouest, sera préférable, puisque les jeunes ar sses peuvent être endommagées par les gelées printanières. Sa propagation ne peut se faire que par marcottes et le meilleur Re Le cette opé- ration est septembre. Le C onifera (syn. alba) est beaucoup plus butte rs être Aro au bord des taillis ou dans les boi is. L’écorce de celui-ci ressemble à la couleur du aise Henri Facoby; il faut le planter dans des places choisies, où il peut jouir du soleil. Cette variété peut être propagée facilement; on coupe les branches en boutures de 30 centimètres de long et on les plante en lignes; elles ss: rs x être transplantées la seconde ann Ce sa n'aime pas un sol qui retient trop l humidité ; î ne veut pas non plus être tenu sec. Avec son boi on fait des paniers-suspensions et on peut l'uti- liser comme l’osier pour lier les gerbes. Diaspis Amygdali nouvel insecte nuisible aux arbres frui- ’inquiét é menaçait nos arbres fruitiers d'un grand danger, n'est pas encore calmée que, de nouveau, on nous apprend l'introduction d'un nouvel insecte nui- sib e, encore originaire cette fo déjà introduit en Angleterre au mois de janvier 1898 avec un envoi de Prunus Pseudo-Cesarus. Cet insecte, qui paraît ne pas souffrir du change- ment de climat, se répand avec une telle vitesse que les moyens ordinaires employés à combattre ao sont restés inefficaces et que le seul en de PARIS consiste à détruire les na 4 attaqu D'après le ; ps Fat Chronicle, ce nouveau kermès peut être détruit par l'emploi de son s Crimson's Rambler Le Gardeners’ Chronicle a publié récemment une photographie de cette Rose si connue pour son extraordinaire floribondité. érès ce por- trait, une haie de 12 mètres de Sr péca est ormée de seize fortes branches. Chacune de ces branches a porté l'année Le : ae 50 bouquets de fleurs. Admettons, qu’en moyenne acun de ces bouquets était formé de 40 fleurs environ, et on arrive au chiffre fabuleux de 2 0 oO est également recom- mandé pour sa rusticité. Le nouveau Mina cordata Le Mina lobata, originaire du Mexique, connu depuis une cinquantaine d'années, puis tombé dans l'oubli et réintroduit depuis une dizaine d'années, est actue Ppent très répandu dans les jardins. C'est l’année écoulée, s'est mise à fleurir vers le mois de septembre. Cette nouvelle espèce, Mina cordata, ment a sur un rang sur un nets bifurqué en une sorte de scorpioïde qui paraît un peu plus longue et Fnd recourbée que chez le Mina lobata corolle de 2 1/2 centimètres est jaune à la ‘moitié infé- rieure et striée de rouge-magenta dans la partie supérieure. La floraison en France a cornet trop tard pour que les graines aient pu arriver à maturité; mais quelques boutures bien Fr es permet. tront d’ ACSHPAIRE cette belle plante dans l’Europe centra Le Phormium tenax et ses fibres Le Gouvernement de Nouvelle-Zélande a institué une prime de 2000 livres ou 50,000 fr. pour celui qui lui procurera le moyen de mieux dissocier les fibres de es rt soit par un procédé chimique ou un n mécanique, que cela ne se fait actutii de la méthode primitive de Maori. » grâce à une méthode plus perfectionnée, d'e en arriver à des. résultats remarquables et de thai offrir le lin néo-zélandais à meilleur marc 32 Anoiganthus breviflorus Baker C'est une bonne plante qui fleurit en plein hiver en pleine terre et que cependant on ren- contre rarement. C’est une Amaryllidée qui, lors de l'apparition de la spathe avec ses deux valves lancéolées, ressemble assez bien au Vallota pur- purea; mais lorsque les fleurs jaunes apparaissent, est aussi grand que celui du Séernbergia ma- antha. Une si i quatre, en forme de lanière, naissent en même temps que les fleurs. Cette plante mérite d’être mieux connue; elle a été introduite du Cap en 1882; elle est décrite aussi sous le nom synonymique de Cyrtanthus brevifiorus Harv. Musa japonica Il est certain, lisons-nous dans The Garden, que de tous les Bananiers, la variété la plus vivace est celle connue sous le nom de Musa Japonica où Musa Basjoo, qui vient du Japan. Dans l'Index Kewensis le terme Musa japonica n'est pas renseigné comme synony le vilain ë approprié de M. japonica. soit généralement accepté, il n’en est pas moins vrai que le Bananiér japonais est une plante très gracieuse et rare, se distinguant de ses congénères non seulement . se trouvent également quelques très grands spé- Henonis, mesurant en- pendant l'hiver; elles n’ont jamais eu ceintures de foin LA SEMAINE HORTICOLE | « se —— liées autour de leur tronc. Bien qu'il n’y ait, en Angleterre, que peu de localités aussi abritées que ce jardin des Cornouailles, et, les endroits où ce gracieux Bananier peut grandir avec succès en plein air durant toute l’année devant nécessaire- ment être très limités — il est certain, néan- moins, que le Musa japonica, grâce à sa rusticité, distancera rapidement ses congénères du même type, plus anciens et mieux connus. La fleur à la mode à Paris La reine des fleurs, à Paris, est en ce moment, paraît-il, le Mimosa bleu. Un horticulteur de la banlieue qui a eu le bonheur de créer cette teinte artificielle, voit affluer chez lui les dames du grand monde parisien. Combien de temps cet engoûment durera-t-il? Jusqu'à ce qu’un concur- rent ait réussi à dénaturer, par un artifice quel- conque, la couleur normale de quelque autre gracieuse fleur ! Maladies sur les Asperges en Amérique Les grandes exploitations d’Asperges du Mas- sachusetts, du New-Jersey, du Maryland et de la Caroline (États-Unis), sont en ce moment la proie eux maladies qui, d’après la Revue horticole, causent des pertes considérables. L'une d'elles est bien connue : c'est la rouille de "Asperge (Puccinia asparagi), Champignon de la famille des Urédinées. L'autre est une sorte d'antrachnose dont les caractères spécifiques ne sont pas encore déterminés. Le seul remède ficace qu’on ait trouvé jusqu'à présent contre l’action combinée de ces deux fléaux est l’arra- chage des plantes et leur destruction par le feu. si Fructification à Marseille de la Barbadine(Passiflora quadrangularis) M. Éd. André consacre, dans la Revue Hor- hicole, un article à ce fait intéressant de la fructi- fication du Passiflora quadrangularis dans les serres du Jardin botanique de Marseille, dont M. le Dr Heckel est le directeur. M. Davin, chef es enu ce résultat en pratiquant la fécondation artificielle des fleurs. L des fruits mesurait 20 centimètres de longueur Pluie ou beau temps à volonté Les Américains, en gens pratiques, lisons- nous dans le Moniteur d’'Horticulture, viennent de former, aux États-Unis, une Société pour la production artificielle de la pluie OT 731 SOTRES x | gnie s'engage à produire une quantité déterminée de pluie pour un prix uni- forme de 500 dollars par Comté. Il est entendu que l’acheteur de pluie ne paye rien s’il ne pleut pas. s lauriers de cette Société empêchant d’autres inventeurs de dormir, on parle sérieuse e la formation d’une nouvelle Cie and Co pour la production... du beau temps. Fumistes, va! La production du Thé à Ceylan Thé est, depuis quelques années, la richesse de Ceylan. Il est cultivé sur une étendue de 70,000 acres (un acre, environ 40 ares). Cette culture, dit la Quinzaine coloniale, fait vivre, soit it indir directement, soi irectement, bien près de 900 personnes. En vingt-trois années, la production du Thé s’est élevée de 23 livres à près de 115 millions de livres. ; Aujourd'hui, toute l’activité des planteurs se tourne vers la culture du Thé. Les autres produits. sont négligés et sacrifiés et les plantations de Thé s'étendent de jour en jour davantage. . 1 Les branches de Sureau l employées comme tuteurs. S1 vous voulez un tuteur solide, économique durant plusieurs années, je vous conseille d'en ployer les pousses du Sureau qui atteignent par. fois, la même année, 2 à 3 mètres de longueur, is est nécessaire de les décortiquer si l’on veut leur. donner un bel aspect; cette opération les empêche. de pousser, cette essence s’enracinant très vite, On peut encore enlever leur vitalité et, parce fait, prolonger leur durée, en les sulfatant. L’Araignée rouge he À L’Araignée rouge a causé beaucoup de dégâts aux Conifères pendant l’année écoulée. Il est. connu qu'elle a causé aussi, depuis le mois dés juillet, beaucoup de dégâts aux Pommiers, ainsi u'aux Cerisiers. Elle aime également les arbres L A On dissout la naphtalines dans l'alcool, à cette dissolution on ajoute les 128 autres matières. Décorations. Parmi les promotions et nominations faites au : commencement de l’année dans l'Ordre du mérite agricole, nous relevons les suivantes, qui inté-. ressent particulièrement l’horticulture : Officiers : MM. Aussel, horticulteur au Golfe } Juan; Avenel, président d'honneur de la Société” d'horticulture de Bongival; Balochard, pépinié- f riste à Farcy les Lys; rbot, propriétaire à. Blaslay (Vienne); Christen, horticulteur à Ver- sailles; Henri de Vilmorin, horticulteur-grainier … à Paris; Montel, horticulteur à Marseil e; Patry, ancien jardinier-chef au Jardin d’acclimatation; Raquet, professeur départemental d'agriculture à Amiens; Renaudin, jardinier-chef à l'Asile d’aliénés de Clermont (Oise); Vacherot, jardinier en chef au service de la ville de Paris; Viennot, “ horticulteur à Dijon. ; valiers : MM. Baudrillard, grainier à Mé-« zières; Billiard, horticulteur à Fontenay aux. Roses; Bonfils, horticulteur à Nice: Champy, jardinier à Sceaux; Coudray, sous-chef jardinier 1 au Luxembourg (Paris); Crémont, primeuriste à … Sarcelles ; Foucard, horticulteur à Chatou; Fu- mard, horticulteur au Perreux. td do EEE D Le Comité des Orchidées à posé pour 1899 de la façon suivante : | : Doin; Vice-présidents : … MM. Galpin et Cahuzac; Secrétaire: M. Maron; rétaire-adjoint: M. Lesueur fils; Déléguésàla » MM et Régnier; Délégué au conseil d'administration: M. Lesueur ; Délégué à la commission de rédac- tion : M. Léon Duval. LE JARDIN BOTANIQUE DE BUITENZORG A L'ILE DE JAVA (Suite, voir p. 23) V. Une autre section encore de ce phénoménal jardin botanique renferme toujours des essences +:des espèces et variétés de Nephelium à la fin de l’année, d'une riche mois- un aspect très ornemental. Le grand étang est occupé par r la Victoria regia Lindl., prend ici naturellement des dimen- végétales se suivent san des forêts l’U rashiare giganteun Miq., le Ter- minalia microcar n.; puis de splendides fleurs des Apocy nacées Nous Tabernaemon- tana), ensuite le célèbre Tanghinia venent- inaire de Madagascar, dont les graines emprisonnées sont avalées par les in- sont autres que les plantes dont le latex desséché fournit le fameux gutta-percha. Entre ces Pala- quium, nous voyons uneautre Sapotacée, Achras Sapota L., dont les fruits sont exquis, les P. 7a- vense Brck., et P. Beauvisagei Brck., dont les produits cependant sont prés à ceux d’autres espèces, notamment du A présent, les essences ri la feuille des Ebéna- nacées a Ebenus Spr., par exemple plu- sieurs espèces du genre Diospyros qui fournissent le bois d'ébène. Le Styrax gare Dry., le se Farine BI., dont le tronc mince ‘élève à des hauteurs vertigineuses, quelques Phrases très hauts aussi, le Durio Zibe- thinus L., dont les fruits sont, pour les uns, de la plus raffinée En pour d’autres, l’objet de . Les Sterculia et Diptero- sylvestris Houtt. type, u né g : 7 pans L., dont les fruits délicie nt connus au-delà de leur patrie, l Urostigma religiosum L., l'arbre boudhiste des masses d'autres essences ysage. On aperçoit un espace relativement restreint uelques Cactées nalaps ab ét ae ., l'espèce originaire des Camphriers de Pornéo et de Sumatra. Plus loin, diverses espèces de Dustiiss. dont pas une seule cependant ne rappelle le Chéne d'Europe, ni par son feuillage, ni par sa Var es présent la section des Palmiers, avec ureux exem- plaires ya Haras fabeliformis …. ice Jam- bosa et yzygium et un gra mbre de variétés .. Cocotier dinities un ges Thrinax argentea taire avec ses admirables feuilles en éventail, quantité d'espèces enix et un élégant mn \d Oncosperma fasciculata Thw., qui se distingue par la couleur foncée des feuilles et le tronc armé d’épines qui le différencie exté- rieurement de l'Oncosperma filamentosa BI. qui se voit un peu au-delà. De grands Attalea, des Oreodoxa et ensuite un nombre si prodigieux d'espèces palmiques que nous ne saurions en reproduire la liste. SAMEDI, 28 JANVIER 1899 VE Une dernière ei sr dans cet incommen- surable jardin e Java nous conduit au groupe des Euphorbiacées, où nous rencontrons Fatropha Croton et des Codiaeum press des Eusi- deroxylon Zwagert . ou arbre de fer de LR plus au sud, n des Lauracées, enfin, des Cinmamomum 7 lonicns Nees, ou le D oibe de Ceylan, le Cinnamomum Cam- phora Nees et Eberm. ou 1460 iphrier du Japon, et nous nous trouvons sous les Casuarina dont l'aspect fait songer aux Larix. Longeant la ri- vière, nous y trouvons le genre Artocarpus repré- senté par un grand nombre d'espèces, dont la pre- mière est le nangha, Artocarpus integrifolia L., et une des dernières. l'Artocarpus incisa L. f., 33 dont les fruits connus sous le nom de goyaves, sont estimés dans toute la région tropicale, des Bertholetia excelsa HBK., des Piments, etc. Ici, des Anona Reticulata L., squamosa L. et sur rtout le muricata Dun., le « nangka wolanda » ou « zuurzak » (poche à Rp , pressé et mélangé avec du vin rouge et du sucre, fournit un des Er ET les plus recherchés sous les tropique Le Solalis album L., dont le tronc forme le fameux bois de Sandal, les Magnoliacées, une famille riche en fleurs odoriférantes, dont le Michelia champaca L., où « tjampaka » est bien remarquable : lorsque sa couronne étale sa splendide floraison, toute la c d'un parfum agréable ; des Rubiacées, là-bas, avec les diverses espèces de Coffea, à savoir : Coffea arabica L. et le caféier de Libérie qui en sont les principales et les plus estimées. — Les Gardenia, avec leurs fleurs odoriférantes, nous conduisent à — Groupe de Cactées Fig. 17: le fameux arbre à pain dont lés grands fruits, gènes. Le Ficus Riedelii T.et d : grappes de fruits ligneux, attire mr rame de même que le Liquidambar altingiana B., qui, dans les hautes régions, peut a atteindre des hau- teurs colossales et fournit un excellent bois de charpente, un petit Cecropia, et nous sommes arrivés de nouveau au terrain sec et stérile près duquel un grand nombre d’essences remarquables nous retiennent, mais que nous passerons sous silence pour nous arrêter aux Palmiers, tels que le Lodoecia Sechellarum Labill., des Metroxylon, notamment umphair Mart. et M. Sagus Retb., qui fournissent le sagou, l'Elaeis gui- neensis L. ou Palmier à huile. Toute la famille des Myrtacées à présent : des Eugenia mA AE AS Thbg., dont 1où boutons séchés sont les clous de girofle, des Melaleuca Étieurie L.et M. minor L. des feuilles et des tiges desquels on extrait l'huile de cajeput, des Punica granatum L., cultivés aussi dans l'Europe méridionale; puis, des Jambosa au Jardin botanique de Buitenzorg. deux autres arbres qu'il nous faut regarder d’un peu ms . Le premier est le Cecropia cyrtosta- chys Mig., appartenant à un genre qui a fait parler ne de lui, depuis que fut découverte celle des espèces américaines qui sut lutter si ingénieusement contre les Due des fourmis. Le second arbre, un vrai géant quant à sa lon- gueur, est un Dipterocarpus trinervis B1., dont les fruits, d'un poids considérable, sont munis de deux ailettes qui devraient l'aider à disperser ses gr dans les diverses sections de ce très remarquable et riche jardin botanique de Buitenzorg. Nous n'avons pu, naturellement, qu'extraire de ces belles et poétiques descriptions que quelques notes incolores, mais telles qu’elles sont, elles permettront au lecteur, comme déjà nous l’avons dit plus haut, de se faire une idée de cette admi- rable création scientifique du Gouvernement hollandais dans sa florissante et riche possession des Indes orientales. RENÉ CaJEu LA SEMAINE HORTICOLE PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES ET x Veitchi Hybride ge va obtenu par M. ar la fécondation croisée de l'A. ae et de l'A. eburneum. Voici la description qu’en donne Garden : a un peu du port dressé de l’A.eburneum, avec la forme et le coloris bleuâtre des feuilles de l’A. sesquipedale. La hampe florale avait environ 30 centimètrés de longueur, et portait trois fleurs. Par leur forme et leur couleur, larges, les premiers blanc verdâtre pâle, les pé- tales blanc d'ivoire pur; l'éperon est notablement raccourci et d’un vert pâle. » e Comité des Orchidées de Londres, à qui he plante a été présentée le 10 janvier, a dé- cerné à M. Seden une médaille d'argent « Flora, » et à l’hybride un certificat de re classe, récom- penses bien méritées assurément, car il a dû falloir de longues années de soins attentifs pour élever un tel semis; il est probable que V4. x Veiichi n'aura pas les fleurs aussi grandes que celles de l’A. sesquipedale, mais qu’il en por- tera un plus grand nombre sur chaque hampe. est, s aucun doute, le premier hybride artificiel d’ Angraecum qui ait été obtenu dans les cultures. Il existe un hybride naturel supposé, mais celui-ci appartient à une catégorie moins brillante. Sophronitis Rossiteriana Cette plante, connue depuis l'année dernière, a reçu un certificat de mérite à Londres le 10 janvier. C’est une Due jaune du S. grandi- Jlora. Les sépales sont jaune pâle, les pétales un peu plus foncés; le labelle porte quelques lignes orangées. Epicattleya x Mrs. J. O’Brien Nouvel hytee issu du Cattleya Bowringiana et de l'Epidendrum X O’Brienianum.Ce dernier, comme on le aie, est lui-même un hybride de l'E. evectum et de l'E. radicans, qui a déjà une re nombreuse. Les deux parents pos- sèdent des qualités très remarquables qui les ont fait ser fréquemment dans l'hybrida- tion, une grande floribondité et un coloris très intense, et il était très intéressant de voir ce qu’ils donneraient ensemble. L’hybride — sensiblement Sr entre les rs ts, tant au ému de vu s comme Laeligcattieya + Cappei site présenté à Paris le 12 janvier me ill nabarina dans certaines des plantes introduites. par MM. Cappe et fils. Il est indiqué comme issu du Laelia cinnabarina et du Cattleya gigas; le premier parent est très aisément reconnaissable, mais on ne soupçconnerait pas l'intervention du second. La fleur est assez grande; les pétales en forme de losange allongé sont jaune Ftirant un peu sur l’ orangé, ainsi que les sépales étroits. Le labelle est très curieux; en avant du disque, le lobe antérieur a les bords Nice en dedans, et semble former ainsi un onglet étroit; puis il s’élargit en un limbe ondulé de petite taille. Tout cet organe est jaune, mais le lobe antérieur est lavé de rouge velouté au centre. Laelia X nigrescens Hybride du Laelia pumila Dayana et du L. grandis tenebrosa, présenté par M. Maron à une allure différente, les deux tiers de leur longueur, puis rétrécis en pointe près du sommet, le labelle plus allongé, clairs sont nuancés d’une teinte brun jaunâtre. Le labelle est rouge pourpre foncé, avec une étroite ligne blanche au milieu et une fine bor- dure rose pâle tout autour. Cypripedium »x Leeanum-Salieri Cet hybride, obtenu par MM. Cappe et fils, a la même origine que le C. X Charlesianum de M. Madoux. Il est niiraiabie par le joli coloris de son pavillon, qui est moins replié en arrière que dans le x Lecanum, et assez large même à la base. Laelia crispilabia Cette curieuse Orchidée fut décrite par Warner, après avoir fleuri pour la première fois dans la célèbre collection de Mrs. Lawrence, à Ealing; de là vient qu’elle a été souvent désignée sous le nom de awrenceana. Elle est rangée par MM. Veitch comme variété du L. cinnabarina, avec lequel elle présente de grandes analogies de forme; mais elle en diffère totalement au point de vue du coloris, et comme le coloris spécial du L. cinnabarina est tout à fait caractéristique, à tel point qu” il lui a valu son nom, nous serions plutôt porté à établir entre les deux plantes une ligne de démarcation très nette. Le coloris du Le crispilabia est un rouge améthyste pourpré, analogue à celui du L. lobata; le labelle est plus foncé, et porte une macule blanche sur le disque. du labelle diffère eurs du L. cin- Le L: A arts est très rare, et nous croyons que le nom de LZ. donné dans l’horticulture Cattleya x flavescens Hybride présenté par M. Maron à la réunion e Paris d du C. Trianae; c’est d’ailleurs le même hybride que nous avions décrit dernièrement (page alors S que sa parenté n’était pas rar Suppo- 6 é du lobe antérieur du lab elle ; mais l'influence du C. luteola fournit aussi bon l'explication de ce caractère, et nous ne voyons aucune raison de douter de la parenté ci- -dessus, rouge sur le labelle; mais il a eu la discrétion de céder le pas au C. Trianae Sin la forme générale = de la fleur, et c’est fort heureu C'est le second hybride, à notre connaissance, qui provient du Cattleya luteola (ou H olfordi). Cette espèce un caractère intéressant ; elle est aussi très flori- fère d’horticulture de New York, cités par MM.Veitch, elle fleurit à peu près toute l’année dans la région de Para. C’est donc un parent fort utile; malheu reusement ses fleurs sont très petites, mais NOUS défaut peut disparaître Fe venons de voir que ce dans la fécondation croisée. Cattleya X adonis- a une couleur jaune qui constitue Fu: et d’après les comptes-rendus de la Société | sie 4 Ce nom à été donné en Angleterre, il yau an passé, à un hybride de C. Mossiae et de œ “ question ressemblait plutôt de C. gigas : Maron, l'infatigable semeur français, à présenté au Comité des Orchidées de Paris verse du premier, rappelle surtout le C. Mossiae. On pourrait presque le prendre pour une variété de cette espèce. L’allure des pétales, op À est différente, et le labelle, qui porte des deuxcôtés de la gorge deux macules blanches a le igas, a aussi sur le lobe antérieur un coloris C. gigas s ne don résultat bien remarquable ; d’une façon générale, d’ailleurs, cette espèce si belle ne paraît pas bien marquer son influence dans sa progéniture. G. T. GRIGNAN. Le Cattleya Mendeli var. Princesse Clémentine Notre planche 18 reproduit les traits de cette variété idéale du Catlleya Mendeli, un des types . aires et les plus justement recherchés lesplus parmi les Cattleya qui comprend cependant de si superbes beautés. La variété que nous figurons aujourd'hui. était en fleur en juillet dernier, dans les serres de Moortebeek, au moment de la visite de Sa Majesté LéopoldIl. Le Roi s'extasiait devant sa délicate élégance et la rare distinction de son coloris. Aussi est-ce à cette occasion que cette surprenante ti fut dédiée à la fille cadette “4 sr. la toute gracieuse Princesse Clément Voici ile edA pb qu’en fit La Semaine Hor- hicole du 10 septembre 1898: « Ses fleurs, de très grande dimension et d’une superbe forme, sont presque entièremeht blanches. Les pétales sont élégamment frisés. Le labelle est grand, très ondulé sur les bords, mien blanc, à part une petite macule rouge au sommet, fondue des deux côtés en rose lilacé. Le disque est jaune pa igas. Toutefois, d’après les comptes rendus des principaux journaux anglais, la plante en. d’ ge et se dégrade sur les côtés en jaune plus Aa à une variété pâle. péat nid tés ds E 4 Fig. 18, — Cattleya Mendeli var. Princesse Clémentine (2/3 grandeur naturelle) (voir p. 34). FWYLANDS LA SEMAINE HORTICOLE PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 26) Les Agave Voici les sr ER que donnait le rap- port de M. Pierce relativement à la culture de l'Agave dat Le procédé de Cite est très simple. Le plantations sont constituées au moyen d’œilletons on laisse des sentiers, et généralement dirigées de l’est à l’ouest, ceci par routine plutôt que pour une raison quelconque connue. On compte quatre- vingt-quatre a su par mécate de 17 mè- tres carrés. On avait la coutume autrefois de n’en mettre que dde sur la même superficie, mais on a augmenté le nombre lorsque cette industrie nomb e les plantes poussent bien et que l'exploitation soit facile. Comme on l’a vu plus haut, un terrain rocheux est celui qui convient le mieux pour cette plante. La seule préparation qu’on lui fasse subir avant de semer les Agave, consiste à le débarrasser des plantes et des arbres qui s’y trouvent ; on fait du charbon de bois avec les arbres. Une fois que le sol est nettoyé, on y sème d’abord du maïs, à cause de la rapidité de sa croissance; pendant la végétation, le M a le temps d’enclore son terrain, et en s Agave viennent après le maïs. Les ché, do ce pays, sont séparés par des murs en pierres, la pierre étant très abondante. Dans la plupart des est ona ra tatifs système Decauville. Il en est venu aussi beaucoup de Belgique; les rails et les traverses combinés reviennent à fr. 4,30 le mètre environ (1). Dans la plupart des exploitétionts on nettoie le trois fois ; cela dépend du terrain, des ressources u planteur, etc. La rapidité avec laquelle les herbes envahissent le sol, surtout pendant la saison des pluies, gêne plus ou moins la croissance du Sis In "y. a pas de règle bien déterminée relative- ment à l’époque où “l'on doit couper les feuilles, et l’on ne saurait indiquer sur ce point des prin- cipes certains. Les opinions varient, et il semble que les Ouvriers indiens sachent seuls juger le Quant à la façon de les couper, voici comment ‘on procède d'habitude : La première année de production, on prend quelques ae sur chaque plante, en commençant par la base; par la suite, on en prend environ 24 sur ins pr Si le _ planteur est sr faute de personnel, de couper un AUS grand nom ombre de feuilles à la fois sur _ chaque pied, il n’en cou jamais plus de r2. Quand on coupe trop, on fait mourir les plantes en peu de temps. D'autre part, on ne peut pas laisser les Agave sans couper leurs feuilles quand les sont mûres; lorsqu'on les coupe, les plantes t Dès que la plante émet à son centre une longue hampe, on la détruit, car elle ne donnera plus de feuilles. La hampe fleurit, les fleurs sont suivies de graines, mais celles-ci ne sont jamais utilisées. Afin de renouveler les plantations sans frais spéciaux, et de ne pas modifier leur forme, on a coutume de placer au pied de chaque Agave, lorsqu'il est arrivé à peu près aux trois quarts de son existence, une petite plante, qui est en âge de produire vers le moment où l’ancienne est épuisée. Quelle est la meilleure manière de planter les œilletons? Les avis sont partagés sur ce point. Généralement on les recueilles dansles anciennes | afp et on les met en place immédiate- ns les plantations nouvelles; toutefois on a es de laisser les œilletons, avant de les replanter, passer deux mois environ en tas à l’air libre, en les disposant de telle façon que la base des plantes, qui a la forme d’un hi à et d’où naissance les racin donné des résultats satisfaisants. Au mettre les œilletons en place, on detioe le tuber- cule, on supprime toutes les racines mortes, et l'on arrache toutes les feuilles sèches. Les œilletons ainsi traités semblent avoir beaucoup souffert, et pendant les deux premières années ils ont un aspect pitoyable; on croirait qu'ils sont complètement desséchés. Mais à partir de la troisième année ils se remettent à pousser avec une telle vigueur qu'ils dépassent ceux qui ont été plantés tout frais, c’est-à-dire qui ont été transportés directement de l’ancienne plantation à la nouvelle. Ils produisent alors un plus grand nombre de feuilles, et des feuilles plus grandes et plus volumineuses. Les planteurs qui n’ont pas de plantes âgées pouvant leur fournir les œilletons nécessaires les préparent en réservant un no es pour de petites plantes ou de semis; les plante en lignes, à 8 ou 10 centimètres d'état eten art: un espace 25 à 30 centimètres entre les lignes, selon la force des plantes. En repiquant les plantes de semis, on sectionne les racines. De même que dans le cas mentionné plus haut, il est bon de laisser les jeunes plantes de semis ex- posées une ou deux semaines au soleil avant de les planter. Il est utile de les arroser de temps en temps, mais seulement autant qu'il faut pour empêcher la terre de se dessécher à l’excès. Une fois que les plantes ont atteint une grandeur suff- sante, on les em pie à former de nouvelles plan- tations productive achines enpioyées | te ‘rendement. — L'ap- pareil qui ct le plus généraleme ur extraire la re circulaire de Death et Mood: de Leicester, complétée par diverses autres parties; mais depuis quelque temps les planteurs n achètent t que la pièce prin- cipale, la râpe, qui a 1 mètre de diamètre, 20 cen- timètres de largeur de face, et 37 millimètres d'épaisseur. L'industrie du chanvre de Sisal ayant pris une grande extension, les planteurs ont été obligés de chercher des procédés plus tr pour extraire la fibr re désavre fait défaut. Mais quoique l’on se soit beaucoup occupé de remédier à cet inconvénient, il n’y a que les planteurs importants et dis avec un petit détibte dobore La râpe circu- laire dont nous parlions plus haut, desservie par deux ouvriers, peut traiter environ 9000 feuilles nt employé ici DGSE EEE par jour; elle exige une force d'environ un cheval- À vapeur et demi. is peu de temps, on emploie dans les très M grandes exploitations les machines Prieto, Vil« lamor et Thébaud. Voici un tableau comparatif des résultats obtenus : an "v le) O e n (e) Te) n £ 5 © Si 8 (2) 25% Si à : no à oû ES à Ÿ = m (e] 4 un EE 8 O Q Le] £ 8 Ne *é 8 S} "+ 1 ji oo Q = + en O > 4 ch } Q © O un L'el (e] n oO si PL M 8 Oo ” ë CR: 3 | > 5 24 mn v « © ne 6 .E " © = Q n mn m Q Q [e) 5 © 8 le) A & e Ces < £ é Rendement en chanvre de bonne qualité (0/0). Rendement en déchets, ou qualité inférieure (0/0) Prix de la machine rendue, fr. Frais d'installation, fr. Force nécessaire (en chevaux-vapeur) Nombre d'ouvriers nécessaire, Nombre de feuilles traitées en 10 heures . Perte de fibre, d’écorce, etc. . : La fibre fabriquée à l’aide de la machine Stephens ou Thebaud se vend aux États-Unis de à 10 centimes le kilogr. de plus que celle . obtenue jusqu'ici avec n'importe quelle autre | machine La fibre SH de en à ou mal nettoyée se vend de 25 à 50 °/o m cher 1 Dépenses naires de: loitation, indépen- | damment du système de machine employé. — Un ouvrier qui coupe les ie (200 par jour) est payé 25 cents par jour, soit 0,95. Pour transporter les feuilles depuis la planta- tion jusqu'aux machines, on a recours à des mulets ou à un tramway. Quatre hommes, pay és. chacun fr. par jour,. peuvent transporter 1,98 120,000 feuilles par tramway (wagonnet). Un mur- let peut tirer un wagonnet portant 3000 feuilles, et fait en moyenne cinq fois le trajet par jour, selon la distance. Le mulet coûte 75 centimes environ de nourriture par pue Il faut un cocher qui . gagne fr. 1 45 _. s hommes qui s'occupent du séchage de la - fibre après trhétion et qui transportent la fibre . sèche aux presses pour l'emballage, ont les gages . suivants : Si is service est fait par tramway, il faut un . hom pour 20,000 feuilles, et son salaire . otre est de fr. 1,90. On ‘emploie de petits . wagonnets tirés à la main 4 Quand on emploie des porteurs à la main, on . peut charger de ce service des gamins et des . hommes incapables de faire un travail plus dur; on compte alors 10,000 feuilles par ouvrier, Et . chacun est payé 95 centimes par jour. Le travail . se fait alors beaucoup moins vite. L'ouvrier qui enlève les résidus, poussières, etc. gagne fr.1,45 par jour. L'homme qui dirige le fonctionnement de la machine gagne 76 à 152 francs par mois. Dans les grandes exploitations, il y a de plus un chauf. feur, qui gagne 1,90 fr. par jour. Le chemin de fer portatif, d'une largeur de voie de 50 centimètres, et du poids de 5 “kilogrammes au mètre, coûte environ 5,350 francs posé, Un wagonnet pouvant charger 3000 feuilles coûte à peu près 575 francs. La fibre est comprimée en balles à l’aide de presses, fonctionnant à la maïn ou par la pression hydraulique. Ce procédé tend à se répandre partout. Les balles pèsent 160 à 180 kilos, parfois jusqu’à 200 kilos. Elles ont en général un volume de 600 décimètres cubes environ; à la presse hydraulique, le même poids ne représente guère que 550 décimètres cubes. Dans la plupart des plantations, le pressage se fait à part, et se paie s presses à vis coûtent de 950 à Amérique. Les presses hydrauliques, fabriquées en ñ Angleterre, coûtent de 11,500 fr. à 22,000 fr., selon la grandeur. Les cordes qui attachent les balles sont faites ur place, généralement avec des fibr e qualité inférieure, et les hommes qui les font sont payés de 0,95 à 1,90 par jour. Il faut 30 à 35 mètres de corde pour chaque balle, dont le poids est ainsi augmenté de 2 kilos environ. Le A er employé ou contre-maître ga 115 à 230 fr mois. Les frais d’ ximiisratin de la Fear tr sont mg à 190 à 380 fr. pe selon son importanc mme combustible Sos la machine, on ctiploie du bois, que l’on trouve sur place. Pour l’arrachage des herbes, on paye sur le pied de 0,75 fr. par mécate. (A suivre.) TRAITEMENT DE LA VANILLE Le Bulletin des Jardins Royaux de Kew publié récemment une note d’un grand intérêt sur un nouveau procédé employé pour faire sécher les gousses de Vanille destinées au commerce. e traitement a une importance considérable, car les gousses re ont été séchées dans de mauvaises conditions se conservent pas et perdent sou- vent la cr grande partie du parfum qui fait tout leur prix. Dans le procédé dont il s’agit, la dessiccation est opérée à l’aide du chlorure de calcium. Voici brièvement l'analyse de la note dû Kew Bulletin. ©œ == ®œ n D ee @® e] + [ad © GC + — œ [= er : pe) Lan | = ® il ne faut pas attendre qu’elles le soient trop, car elles se fondilleraient. On les fait sécher dans un four où on les dis- pose en rangées assez serrées, et où elles sont chauffées à l’eau chaude ; on les retire et on les expose quelque temps à l'air, puis pendant deux ou trois jours au soleil, mais en les recouvrant de laine. On opérait autrefois toute la dessiccation dans des fours ou sur des claies à l’air libre on opère maintenant : On fait art les gousses de Vanille dans des récipients s contenant du chlorure de calcium. Cette eabataeée est, comme on le sait, très avide d’eau et dessèche rapidement l'air. Les récipients em- ployés sont des caisses en fer galvanisé, contenant SAMEDI, 28 JANVIER 1899 plusieurs rangées de claies superposées; la claie du milieu et celle du bas contiennent du chlorure de calcium, qui est placé dans un double ae» métallique ; le plateau intérieur est percé de trous pour laisser égoutter le liquide. Les gousses de Vanille sont disposées sur des claies en bois, en Fig. 19. — Clianthus Dampieri (fleurs). plusieurs couches. Il est bon de ne pas employer A 3 ® [3 @ E mn n ® 7 lu] A a | a œ A - n On vérifie tous les deux ou trois jours l'état des gousses, et on renouvelle le chlorure de calcium Fig. 20. — Clianthus Dampieri (Branchette avec feuilles et fleurs). chaque fois que c’est nécessaire. Au bout de vingt-cinq à trente jours, la Vanille doit être bien sèche. On la retire et on la laisse séjourner plu- sieurs re dans de petits cadres, dans un endroit aéré, puis on la loge dans des boîtes en fer re où elle reste plusieurs semaines; il faut avoir soin de l’examiner de temps en temps, 37 pour éviter qu'elle soit attaquée par la moisissure. Enfin on la lave pour enlever les poussières et les traces de moisissure. Elle est prête alors à être mise au commerce. G. T. GRIGNAN. LE CLIANTHUS DAMPIERI C'est une de ces belles plantes connues depuis longtemps, mais délaissées bien à tort dans ces derniers temps. Ses fleurs bizarres (fig. 19) (1), à corolle longue de 6 à 8 centimètres, d’un rouge écarlate intense avec une très large tache ou grand œil noir brillant vers le centre, sont réu- nies au nombre de six à huit en couronne autour au PTE d'une tige, haute d'environ 30 centi- mètres. Les couleurs vives de. ces belles fleurs se détachent malo ins sur les feuilles se blanchâtres, a ar sées-imparipennées, à folioles ovales (fig. 2 Le Clianthus Dampieri se prête ne à la plantation de corbeilles; espacée 70 centimètres sur un fond de plantes ts: ou rampantes, les plantes produisent un effet mer- veilleux. Ajoutez à ces bonnes qualités que la plante est d'une culture facile. Semée en février-mars sur une couche chaude, les jeunes plantes ne tardent pas à lever; on les repique dans des petits pots bien drainés aussitôt la germination. Ainsi repi- quées, les petites plantes sont placées en serre ou seringuer les jeunes plantes, mais uniquement de mouiller la terre. Le Clianthus Dampieri redoute l'humidité, on devra donc le semer dans un sol léger (terre : bruyère) reposant sur un bon drainage. S'il r doute l'humidité, il ne faut pas en déduire qu ‘ pige facilement la sécheresse, loin de là; ne lui est plus nuisible qu'une sécheresse prolongée, car sl plante une fois fanée se remet très difficilem Qu'on ne 0 pas de vue non plus que la jeune plante du Clianthus a une racine pivotante presque dépourvue de radicelles, ce qui explique a le repiquage ms se faire immédiatement après t à mesure de la levée de celles- ci; si l'on tarde et qu de us prendre un peu de développement à la jeune plante, la . de- vient incertaine pour ne pas dire imposs Semé comme a été dit ci-dessus, le rue fleurit de m n juin, on peut obtenir une floraison en etre en semant en mai sous c _ x qui redoutent cette floraison de peu ati 2. mois de juillet, et de Lis à feuilles le noéciées (Lilium lancifolium) varies, fleurissant en août- septembre, et ils auront une succession de florai- pr qui ere fera le plus grand p laisir. Les Lis, à use de abraitblemient pour ces entreplantations et se développent sans nuire en aucune façon à la végé- tation et à la floraison des Clianthus es derniers, même dépourvus de fleurs, contri- bueront agréablement à rendre la corbeille plus touffue, et cacheront ainsi les tiges trop grêles des Lis. H. De Marzy. (1) Nous devons les clichés de nos deux figures de Clian- thus Dampieri à l'obligeance de M. Ernst Bernary, d'Erfurt., 38 L'EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE de Mont-Saint-Amand, lez-Gand L'Exposition quinquennale de la Société Royale d'Agriculture et de Botanique de Gand, l'an dernier, a été diversement j jugée par la pressé horticole et par amateurs. cependant furent d'accord sur un point : l’ - arr faisait un tort considérable à la vog erce des Orchidées exo- reines des tropiques avaient été, il est vrai, ex- posées dans de fâcheuses conditions L'année passée, il avait non | seule ement peu d'Orchidées, mais les collections présentées étaient inférieures à ce que leurs propriétaires avaient coutume d'exhiber. En outre, les prin- ce qui causa un réel étonnement chez tous ceux qui . ist pas au courant de la politique horti- col « Casino. >» Cela n'en eut pas moins fl de conséquences et devait notamment faire supposer que les Orchidées avaient baissé considérablement sur le marché horticole. Aussi ne fûmes-nous nullement surpris, se à l'ouver- ture même de l'Exposition de agiter la questive d'une tape revanche [en ® printemps de 189 siège de la nouvelle er. d'Orchidé Ce projet, né, comme on voit, dan de es cir- constances particulières, devait bientôt recevoir une extension aussi inattendue que vaste en ses proportions. Une nouvelle Exposition interna- < tn allait être mise sur le chantier par une ouvelle Société composée d'horticulteurs sous P nom de « Ligue horticole L'Union. » Ce titre semble par lui-même indiquer une levée du moins d’aucuns le comprirent évènements ne devaient pas tarder eur donner raison. C'est dans ces circonstances qui ne pouvaient manquer d’ es tout au moins la c varie monde horticole, que La Semaine Hor jugé opportun d'entretenir ses lecteurs de ces Aid nts. Nous nous sommes adressé au président de + 1/Unisol à M. Ch. Petrick, pour lui demander à se laisser interviewer sur la à emière concernait la fondations même de la Société de Mont-St-Amand. n d'en bien comprendre la genèse, il Spa faut, se = suite de notre rs re er de quelques années dans l’histoire du Les ss horticole gantois. La convention phylloxérique de seras) me- naçait gravement les intérêts et même l'exi de l’horticulture gantoise. Il eût été du Pa de : Société sir d'Agriculture et de Botanique , avec l'autorité et le prestige qui ren à son nom, de prendre en main la défense des intérêts du commerce n le Casino ne bougea point et 2e devait pins donner signe de vie qu'aux occasio + traditionnelles. uelle était la cause de cette inertie, de cette ence d'un grand corps vis-à-vis de ces et de deg dreucss ucaria. LA SEMAINE HORTICOLE captage d’existences commerciales gravement compromises, dont tout naturellement cependant il semblait désigné comme le défenseur com- pétent et autorisé ? Cette cause réside dans l'esprit même qui, de tout temps, a animé les LE SEEN du Casino : l’omnipotence de l’une ou l’aut personnalité, seule “iii des destinées de la ociété. L'idéal a et est encore aujourd’hui, l’inamovibilité des oc ons supérieures ! C’est cette inamovibilité cependant qui est la véritable cause de la décadence du prestige du Casino. A l’époque donc de la mise en vigueur de la convention phylloxérique, le Casino était régenté par son PR dont les fonctions rm à assurer é financier de la Société. La convention dé se ne, qu'avait-elle de commun avec l'existence et la Pr ser du Casino! Aussi ne fallait-il point s’en préoccupe Tel n'était pas l’avis des horticulteurs me- nacés par cette même convention. Aussi, ne voyant point arriver de secours du côté de la grande Société, dÉSidèront.ile, de se constituer en Chambre Hione pour la défense de leurs inté- rêts immédiat ette création fut saluée par la Revue 7 P Horticulture belge et étrangère en ces termes : ésormais, la sauvegarde immé- diate * l'industrie horticole mains d'un corps légale convaincu d placer l'intérêt général au-dessus des questions de personnes et des efforts des coteries. » Nous avons toujours pensé que si, à ce moment, un président soucieux des intérêts du commerce horticole gantois avait dirigé le dépar- tement de dans le cénacle du Casino, la création de la « Chambre syndicale » eût été inutile et que, “Plobablemert, d’autres évènements subséquents ne se seraient pas pro- duits. Mais hélas, il ne devait pas en étre ainsi. Arrivons à la dernière Quinquennale. Qu'a-t-elle été? Qu’aurait-elle pu être? Aux yeux des profanes, cette Exposition a été magnifique, parce _ 'on avait, poussé par les évènements, s! soign né céd : yeux des initiés, elle n’était pas ren de l’horticulture gantoise, elle n’offrait pas, comme déjà nous l’avons dit plus haut, de lie à saisis- sant d’une culture prospère arrivée Belgiqu à un très haut degré de perfectionnement, che des Orchidées. Bien des étrangers ont exprimé leur étonne- ment de ne pas rencontrer à cette Exposition les produits des cultures À sg corde “raies dites, à l'exception toutefois de ands exemplaires de plantes nenbatiles, un Azalées ; ettables absten- tions de s: firmes ou MA abibrs sérieux Cette Exposition n’a pas confirmé non plus la bonne entente entre les membres de la grande amille des horticulteurs et des amateurs. Chacun sentait qu'il y avait du mécontentement, une lassitude qui devait fatalement amener une défec- tion en masse. is, La cause principale de cette sourde agitation ne datant pas d'hier — mais que hier encore on aurait pu conjurer et qu'aujourd'hui il sera extrémement difficile de calmer — réside dans le caporalisme qui règne au Casino. La dernière Exposition quinquennale — elle n'est pas la seule toutefois qui se se trouve dans le même cas — n’a pas été préparée par l'élément horticulteur. Bien que cet Sens seul ne doive pas régler le tout, il aurait aussi solennelle circonstance, avoir L droit : faire entendre sa voix. Il a pu fournir les éléments el l'Exposition, après les avoir préparés de longue main et travaillé pour la réussite, mais là se. bornait son rôle : aucune reconnaissance of cielle n’est venue affirmer les services rende Gand, nous dit M. Petri ti e dans l'intérêt de l’horticulteur, mais pour servir de tremplin à quelques ambi: ent actif a été, ‘ me en co la Chambre Synticale des Horticulteurs belges qui, certes, n'a pas eu à se louer des procédés du Casino après le concours efficace et fructueux. qu'elle lui a prêté. Le Casino, au fond, n’est pas, quoique soi titre de « Société Royale d'Agriculture et de Bo tanique » puisse faire supposer le conte une société. horticole proprement dites elle te peut-être parmi ses membres, une otaité toise. Voilà pourquoi l'âme de l'élément travailleur ne saurait être avec le Casino! S'il en est ainsi ma. : depuis He jamais cette situation n'a été. : plus accentuée que de nos jours. Nous en sommes à l’époque des revendications sociales, chaque L asse de la société désire occuper la place qui lui revient; le travailleur veut occuper la sienne et ne plus être traité en paria par ceu x que d'anciennes traditions, démodées aujourdhui, semblent appeler à gouverner et à régenter ma ; pour ne pas avoir compris cette de pourtant si simple que le Casino voit, l’une l’autre, de nouvelles Sociétés se fonder, nouvelles grandes expositions surgir tantôt dans l’un, tantôt dans l’autre faubourg de Gand. Et pourtant, nous devons à la vérité de le dire, lors de la nomination du président actuel, nous avions entrevu une ère de réformes et d’ amélio- rations sensibles, devant conduire l’horticultufe gantoise à son apogée de gloire et de prospérité. Les brillantes qualités dont il est doué, sa vive intelligence, sa grande érudition uisanté éloquen nce, son beau talent de publicise, et, né l’oublions pas, la très vive opposition que j avait faite lui-même à la direction mn du ut fit naître des espérances dl malheureusement l'avenir n’a pas confirmées complètement Combien beau cependant eût pu être le rôle d’un président tel que a an) dirige aujouf d’hui les destinées du Cas Il aurait pu, par une sain = EE x 24 < nu CS pa membres de plusieur : centaines, Il aurait pu, sinon éviter la création e® portes du Casino pour y organiser leurs expo- N'’a-t-il pu ni voulu agir dans ce sens, nous l'ignorons, mais ce que nous savons, c'est que le prestige presque séculaire du Casino est battu brèch et que de nouveaux organismes se créent et prospèrent. Fig. 21. — Balsamine extra double (voir p. 40). De ce nombre est la « Ligue horticole L'Union, » dont la création, après ce qui vient d'être dit, ne paraîtra plus surprenante. Ses membres appartenant à toute une partie de la banlieue gantoise et de la province de la Flandre orientale, se sont ligués pour la défense de leurs intérêts propres et pour relever précisément cet élément, exclu ailleurs, composé des « petits. » Ici, M. trick nous fait remarquer que toute l’horticulture a intérêt à mieux ouvrir les yeux à ces soi-disants petits qui ne sont pas bien au cou- aires. Afin d'attirer la clientèle, ils offrent, à à droite et à gauche, de la marchandise à des prix ridicules. Si, grâce à une entente plus raisonnée des affaires, ils comprennent mieux leurs intérêts, s'ils ont plus de facilité dans le placement de pa s produits, ils augmenteront leurs prix, à r avantage personnel et à celui des grands établis. S. La « Ligue horticole L'Union, » entend faire naître di relations de plus en plus confrater- eue Je tous les hortic ulteurs, sans négliger le concours des amateurs ni celui des autorités, mais si AL -Ci ont contribüer à à la réussite de son entreprise en lui apportant le concours de ss lumières et de leurs finances, l’horticulteur ui-mê partie tous les ri cherche jusqu’à un certain point à réaliser ce que M. Wright a si bien développé dans les colonnes du Gardeners’ HR et que notre collègue, M. G.T. Grignan, à sa suite, a développé dans ce journal, Que sera l'Exposition de Mont-Saint-Amand? ‘abord, nous l’avons déjà dit, la revanche des orchidophiles. Le président de « L'Union » nous assure que cette partie de feutre aura une importance capitale. Nou mptons au nombre de nos plus chaleureüx colabormtélts: nous dit-il, des Jules Hye, des Madoux, des SAMEDI, 28 JANVIER 1809 Vuylsteke, pour ne pas en citer d’autres, qui nous feront de superbes envois. Nous avons un programme où les Orchidées occupent une place importante; pas moins de concours sont affectés à ces plantes; nous comptons, au nombre des récompenses, des œuvres d'art de 500 fr. et de 250 fr.; un service de table pour vingt-quatre couverts d’une grande valeur, Soyez certain, poursuit M. Pétrick, que les Orchidées n'auront jamais fait plus brillante figure que cette année, à l'Exposition de Mont-St-Amand. Indépendamment des Orchidées, nous aurons toutes les cultures gantoises représentées par des spécimens de culture. Nous attachons une impor- tance s aux dimensions des s quelles que soient ces dimensions, Vous verrez à Mont-St-Amand les produits de tous les cultiva- teurs affiliés à notre Ligue; il y aura une unani- mité qui surprendra c Tous ces produit. æ feront d’ailleurs valoir dans un cadre don s pourrez juger la valeur par vous-même. ces n'épargnerons aucune peine pour te grand et beau, plus grand et plus beau qu'on n'a jamais fait. Nous its l'étranger. Nous inviterons _nos cultivateurs ; Belgique y possède. L'exposition étant organisée pour favoriser l'expansion horticole et faire connaître nos produits, nous lui donnerons une grande nn ce qui d'habitude ne se fait pas à Nous Ferre une réclame systématique. Notre ExpDÈrE td la force des choses, offrira tant d'intérêt au public, que celui-ci affluera Al Pr notre Expod fait tant de bruit que les intéressés sauront bien qu'ils y trouveront ce qu'ils ont toujours cherché. Quand le public s’apercevra de l'intérêt que om une extrême facilité, puisque le Fr ve fenrane s'arrêtera devant la porte de l’Expos D'ailleurs, Ci faut envisager la question à un rangers nous 0 Ne faudrait-il pas, dans l’intérêt du commerce — en passant pour le moment sous silence d’autres considérants — tâcher de faire aimer les plantes l'Exposition; l'enfant, voilà l'élément dont nous avons surtout tenir compte, parce que c’est a enfant, nous aurons sûrement par la Maison Laporte et Cie d'Anvers; vous voye n'y a dans les motifs de cette œuvr que eurs et des plantes et rien que cela! Tout à l’horticulture, tout à la fleur Outre notre pr 98e amme, dont un | supplément paraîtra sous un fort tirage, nous avons tous les journaux Hobbit du monde qui ont 39 parlé et PRES encore de notre Exposition ; de sérieuses réclam t été, depuis longtemps, insérées dans les pas nan de plusieurs grandes maisons horticoles. On saura, n'en doutez point, qu'il y aura de chose de grand et de nou- veau à Mont-St-Amand. to ons l’augure avec d'autant teur de la réputation belge. Nous savons à quoi nous nous exposons en rééditant ALES de sez abreuvé de s Lee chacun s'incline avec respect, n pas reconnu que cette exposition était une bye pour la Belgique ? Est-ce que, récemment encore, un personnage important de l’horticulture n’a pas repris nos Ll- pus pour Son compte en pré- sence même de certains des organisateurs? C'est par la force des choses même que la vérité se fait jour. Nous avons eu, à tort d’après d’aucuns, l'audace grande de dire ce que nous pensions, nous continuerons néanmoins à le faire, quels que soient les désagréments auxquels nous nous Exposons. En face du danger, nous ne compton pas imiter l’autruche qui se cache Ja tête sous l'aile. C’ M. le président de « L'Union » et que n nous avons consigné dans cet article, avec notre appré- ciation A pop ce qu'il nous a appris, en même t e les TA que d’au- tres perébi si ine s ont fournis, Nous accueils avec cons éé les obser- Fig. 22. — léun variegata (voir p. 40). vations qu'on aurait à nous faire à ce sujet et des opinions émises à ce propos; nous n'avons d'autre but que de servir les intérêts de l’horticul- ture et de seconder tout mouvement qui tendrait à en accélérer la marche (1). (x) ge rar Horticole est une tribune libre. Notre ré- cteur, Bosschere, vient de rapporter à nos lecteurs les ge ie la « Ligue Horticole L'Union » Sociét ino. ‘espérons que celle-ci leur fera connaître les argu- : à opposer aux ux déclarations de M. Petrick. ments qu Nos es lui sont ouvertes, ainsi qu'aux _ inté- essés. G. pe B. NOUVEAUTÉS La maison Benary a mis au commerce quel- ques nouveautés la description et le portrait grâce à l’obligeance e cette firme connue si avantageusement dans le monde horticole, Balsamine extra double à très grandes fleurs rouge saumon vif Les fleurs de cette excellente variété (fig. 21) sont d’un rouge saumoné brillant, nuance tout à fait nouvelle dans le genre. Cette no ouveauté est d’une beauté égale sous tous les rapports à la va- riété blanc pur que la maison d’Erfurt a introduite l’année dernière et même supérieure en fait de la magnifique lui a valu l'admiration ds toutes les personnes qui, au moment de la floraison, sont venues visiter les cultures de M. Benar Canna variegata, Balisier à feuillage panaché armi un groupe de plantes à rss orne- mental is: à Hambourg par M. Sander au printemps 1 D + n beau Canna à feuilles pana- chées (fig. 22) attira beaucoup l'attention géné- y a acquis la plus grande partie du stock RU en bulbes et il est maintenant à même d’ ape des graines de cette excellente plante d'orneme vert clair largement maculé de jaune et de rouge, avec des raies ae de ces mêmes cou- leurs et marginées A Ms Aer Il ue, sous cer apport, so aspect décoratif rivaliserait avec celui de l'Heliconia ilustris rubricaulis. actuellement et Cette description s ire vu confirmer pleinement eur n'a pas une grande M. Crozy et d’autres semeurs ont produit des variétés bien supérieures à cet égar. mais ce Canna, par son magnifique feuillage, joint à vue par l'observation. La fleu valeur, un port nain et qui PC à Fo un M À PES digne d de fleurer à, Dé den. . à teuillage Ur _ peut n naturellement aussi : mettre en éh pleine _ terre, où, sous l'influence du soleil, sa panachure devient plus claire et contraste d’un. façon remar- quable avec les autres variétés de Canna. Dianthus Heddewigi albus, Reine des Pays-Bas (Benary) Il a manqué jusqu'ici dans le genre Dianthus à fleurs blanc pur et à d'obtenir cette couleur en fertilisan FE LE iancée avec du pollen de son Œiüllet flamand ais Von peut compter que les deux tiers des semis donneront des fleurs blanches splendides à bord uni. uni. Un certain nombre. des fleurs montre une LA SEMAINE HORTICOLE mais cela n’en diminue en rien la beauté. Inutile d'ajouter que cette nouveauté fera un très bel effet dans le jardin et qu elle sera en outre très utile comme fleur coupée. (À suivre.) Ornementation végétale Cours pavées Belle thèse, ma foi, que celle de soutenir, envers et contre tous, qu’on doive permettre à la végétation herbacée de recouvrir la nudité de nos cours modernes ! Quand j'objecterai que ces cours ressemblent à ceci ou cela, qu'est-ce que j'arriverai à prouver, puisque la mode veut que ces sortes d'espaces soient unis et propres comme la glace! J'aime mieux en appeler à l'observation et à l'expérience, qui sont bien supérieures à la plus subtile dialectique. Fig. 23. — Dianthus Heddewigi albus, Reine des Pays-Bas. e monde des pee fait sentir, quand même, sa suprématie. Il faut Partout et en tout, s’infiltre, s'établit et règne la matière végétale, en proportion croissante, depuis l'arbre jusqu’au microbe, le potentat de toujours. CS ere dl, 5, Sr Tnussa -Wiresénñt « gramina . PAPE NE PT ee Géorgiques de Virgile, \iv. 1, v. 55. « Et les herbes verdissent, sans qu’on leur commande. » Sans vouloir hyperboliser, avec Pline le natu- raliste qu «on a pri s omm , lorsque, tendre encore, Le le Re te les arbres pour l’'éprouver Capti jam sunt cervi, hedera »o Aorerser < viridente ex attritu arborum, ut in aliquo , teneris, dum nn. nu: Liv. VIII, L. 32. RE J Nous rappellerons pes ces vers du s dans leur dédain des chos u ouai des cimetières. « Un méprisable et stérile figurier suffira pour | date ces monuments eee car les sépulcres eux-mêmes sont sujets à la mo uæ Au ad Lie « dits valent stérilis mala r robora ficu ‘ « Quandoquidem data sunt ipsis Line fat sepoi Ye Sat. X, v. 145. Après cette diatribe, comment ne pas pensé à ce monument, à cette pyramide vivante, À c& Briarée du règne vépéni. qui, Tee: son triple nom, j'allais dire, triple cuirasse : Seguois gigantea des Français, Washingtonia gigantenu des Américains, Wellingtonia gigantea des an glais ;— «que vouliez- vous qu’il fit contre trois? à — ravagé par la hâche et la fAammeë;, estd à disparaître prochainement de la Californie! A contraire l’humble herbe, en dépit des sarclages fréquents et de la malédiction sempiternelle di cultivateur, qui la considère comme sa honte repousse de plus belle, avec cette progression potence, en lui prétant un dialogue avec César Néron, devant qui tout pliait : « Je te détruirai soit par le fer, soit par le feu, et que te restera-t-il2=« « Le temps, » répondit la pauvrette. Aussi nous doutons fort que l'herbe ne croissait plus partout où le cheval d’Attila, le fléau de Dieu, a passé. 5 1 mieux avisés sont les artistes qui, à l'instar du regretté Garnier, ont adopté devise le : « Sequere naturam ducem » — « Préfiés uide ; >» conseil que Raspail art et la science ne sont nées, on aperçut un ae ss qe : . “installé sur l’un des ’entabl raçontaient les journaux de Le (1895). Lui, était resté frais et vert, pendant les chaleu® desséchantes de l'été. On alla trouver le maîtré pour décider du sort de celui sur lequel les pro À criaient déjà : haro! Le grand_architecté ie gardez-vous bien de le détruire. platanes décrépits du voisinage, » comme M abri, comme les citoyens romains près des statues. de Laocoon. N'est-ce pas le cas de se rémémoréf | les paroles de Fontenelle : « pour trouver la vérité, à faut tourner le dos à la multitude. Et nous, horticulteurs, nous g recon” naître que c’est ss Q 7h | Ce] FA PS Es p 6 a Lu @ uw ee | et = : Los | a La © @ [te] (a? © Li 5 rs 0 [e] = à © & sant ainsi que nous le verron : On, à (À suivre.) J. F. LEQuET* RE ST Pme Ve de En G. TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or Paris, Juin 1898 Grande médaille d'or Gand, Avril 1898 pie Résultats 2 LR Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix! La terre de bruyère devient extrêmement chère ! Profitez de la précieuse découverte des Engrais Pruffaut pour économiser vos frais et avoir de belles cultures. Avant de transmettre vos ordres, demandez la Brochure qui renferme les attestations des Féanttats masnliques obtenus par vos confrères qui en ont déjà fait l'expérience. t envoyée gr ue ment à toute per- sonne qui en fera la demande. Pour tous renseignements et commandes ‘adresser à ARTHUR AMEY “3 HorriceuTEUR affelaere-lez-Gand. 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PAPAS 12 we ju + ANSE) 15 francs Six mois 7 e1rs Trois mois. . 4 » Trois mois . 5 » Les abonnements partent du premier dechaque ‘ mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 5 Pages Chronique, Ne ie Les nouveaux Bédoi® Pa dec e sv 43 dr éconprsin s sed RES SE PAERSS 43 de-sujét-s se es ruree#4 Le repos des Orchidées 44 Petites notes ét itadé dOrchidées . * ‘45 Nouveautés M Vie OURS ds. 45 Le système pr rot entsts ; 46 Chrysanthèmes faibles et Chry sanhègies Séhblis : 47 Quelques bonnes plantes à fleurs 48 Perce-Neige automnales " 49 Un germoir simple et ga 5 NE “ 49 Lettre de ande 49 PS rviem a Pégéle des cours Éatéci] . ne) Correspond e “+ (A Lrdise Fig. 24. Begonia hybrida marmorata « Der Schmetter- ling » x 43 » 25. Begonia hybr. Pigänt, « < Mammut >. ». 43 » 20. Begonia. Vernon à grande fleur rouge vif . . » 27. Reire- et tre rite Mignon fre blanche (Be x. 20 Thlashi PSE bris Uberis coronaria a prints Ben ry). 48 40 » 29. Aster vivace nain dE. HER 47 > 30. Aster de Chine à grande her bi Adi 47 LES CANNAS FLORIFÈRES (CREATION. DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de dre 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. PEINTURE SPÉCIALE DE SERRES Serres chaudes, tempérées ou froides à Orchidées et autres par procédé du'able et économique HENRI LEROUX. 303, Chaussée de Wavre. Bruxelles. 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XXVI LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi CPE NE On demande pour Ia France un jardinier célibataire, connaissant la culture des Orchidées pour entretenir une petite propriété de 20 ares et une petite serre à Or- chidées de 8 mètres. S'adresser sous les initiales T. L. au bureau du journal. DEMANDES Jeune allemand, 20 ans, cherche place pour le 15 mars dans un établissement d’horticulture. Prendre adresse au bureau du journal. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Horticole » E = La meilleure et la plus large publicité æ- Y] Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s’intés essent de près ou de loin à l’horticulture ee Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. 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Anatole DE COCK, Secrétaire de la Société, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DU SO AVRIL AU © MAI 1899 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, s'adresser à la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. Fe Spéc' de POTS A FLEURS er POTERIES | POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Medaille de vermeit à l’'Exrpos. d’ Horticulture à Paris. — Méd. d'argent à l Expos. univers. à Paris 1978 et 1889 SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbriata 000 graines 25O centimes. Petunia hybride grandiflora flore pleno à D D graines fr. 1.50. trè g les, rangées) [4 L) . A LI Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d’'Horticulture (Garantie de 25°/, defl Alp. DESAIDE GRAVEUR-ÉDITEUR Prix par correspondance pour de plus grandes quantités à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs. 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Cette importation Compréh de nombreuses plantes, bien distinctes et tré belles, et nous pouvons assurer que parmi CCATTLEYA TRIANAË on trouvera plusieurs formes et variété “exceptionnelles de beauté. ‘ ous recommandons done tout partieulèl ment cette magnifique importation de CATTLEYA TRIANAË qui possèdent. une très grande valeur comme Orchidées pour la décoration que po la fleur coupée. 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Assimilation des nitrates par les plantes Demoussy a émis, il n’y a pas longtemps, l'hypothèse que les nitrates sont retenus en na- -montre que c'est l’immobilisation des nitrates dans les cellules vivantes qui détermine leur assi- milation. En cultivant différentes plantes dans des solutions étendues d’azotate de potasse, il a nitrate que n'en contenait la quantité d’eau fixée, circonstance qui ne peut se produire que si le sel est immobilisé dans les tissus. L’absorption des nitrates régie non du besoin que les végétaux des graines privées de leurs cotylédons, par consé- quent d’une grande partie de pen réserves, ont absorbé dix fois moins de nitrate que des maïs Provénant de graines norm Pelargonium zonale à floraison hivernale Pour produire une grande quantité de fleurs au mois de novembre et pendant les mois d'hiver, le correspondant d'un journal anglais ne connaît, qui cultivent cette variété. C'est tout simplement de mettre en pots 4 vieilles plantes quan es de terre à l'automne. Elles sont d'abord taillées ps celles qui n’en valent pas la peine, sont rejetées. Elles sont alors empotées dans le compost ordi- naire et placées sur couche chaude, taf de faci- liter la reprise; c’est ce qu’elles font rapidement; elles forment alors une quantité de nouvelles pousses qui fleurissent rapidement et continuent de même tout l'hiver. — Daphné est une autre variété également très floribonde, quand elle est traitée de la même façon. On nale et hivernale, mais aucune ne abondamment et ne donne autant de satisfaction que les deux variétés nommées plus ver À pes elles sont traitées de la manière indiqué Les forêts et l’humidité du sol Dans un district forestier du Gouvernement de Je- katerinoslaw, comprenant des reboisements dans les steppes, eurent lieu, il y a quelques années, des expériences sur l'influence des forêts. Il résulte de déterminations faites le 13 mars 1897, que, à la profondeur de 44 centimètres, le degré d'hu- midité du sol s'élevait à 22,72 pour 100 pour le sol forestier et celui situé au voisinage immédiat de la lisière des bois, tandis qu’en plein champ, il il n’était que de 14,67 pour 100. La couverture de neige correspondait, le 20 février, à une couche Se Pa 1507 en fort, et de 48"m2 en plein ch 1891-1892 rie les mêmes rapports. En terrain dé- couvert, le froid pénétra jusqu’à 50 centimètres dans le sol, tandis qu’en forêt, sous un massif de vingt-cinq ans, il ne se fit sentir qu'à 15 centi- mètres. En été, la couche du sol qui se dessèche le plus fort est la couche supérieure en terrain découvert, la couche profonde en forêt. On trou- vera, en eftet, dans le sol, les quantités suivantes d'eau en pour-cent du poids À 9 centimètres de ter dans un massif de 25 ans: re En Avril. Juillet. Août. Septembre, 24:34 14,57 16,89 16,88 A 71 pe de profondeur dans un massif de25a i. Juin 22,46 16,14 18,45 18,22 14,42 12.63 13,18 15,92 En plein champ : 15,02 17,41 15,92 14,30 13,85 13.08 L'action des arbres est donc celle d’un drai- nage. Il ne faut pas o PRES ajoute le journal Ciel et Terre, auquel nous empruntons ces ren- seignements, que la forêt établie dans les steppes préserve le sol contre les effets directs des rayons du soleil et des vents, mais utilise presque toutes les eaux tombées. L'exi stence et l'accroissement des massifs dépendent des eaux venant du dehors. Les eaux de fonds sont trop profondément si- tuées pour que, dans les boisements des steppes, elles puissent profiter à la végétation ligneuse. Begonia manicata Là où l’on désire une variété poussant bien pendant les mois d’hiver, nulle ne conviendra 41 mieux que le Begonia mamicata. Grâce à sa croissance caractéristique, il se prête à souhait à la garniture des vases, qu'il enveloppe facilement de son ample et gracieux feuillage; une telle plante a sa place tout indiquée dans la décora- tion des salons. Nous conseillons de la cultiver dans des pots très profonds s, afin que la plante puisse se développer à l’aise dans tous les sens. Polygala oppositifolia On rencontre quelquefois dans les jardins des exemplaires bien établis de cette espèce qui sont remarquables par la fleur et l'aspect général de la plante. Celle-ci n’est pas rustique, mais convient carène vert jaunâtre Fr disposées en grappes co- rymbiformes: les feuilles sont opposées, cordi- formes, ovales et aiguës. L'arbuste atteint habi- tuellement de 1 mètre à 1"20. Il produit tous les ans des pousses robustes à sa base qui conviennent parfaitement à sa multiplication. Chasse aux limaces Le Bulletin de la Soc horticole du Lotret signalait dernièr ement u édé expérimenté avec grand succès. On pe: des planchettes enduites sur une face au moyen d’un corps gras, tel que du saindoux. Ces planchettes peuvent nduite. voisinage nt attirées et Fleet prises. On fait la Hi le matin et vers 6 ou 7 heures du soir, Ce «RREER a l'avantage gretre aussi simple que Le beurre de Cocotier ie nous dans la Chronique de notre confrère ardin, est en train de détruire le beurre d’ ne animale. Des syndicats agricoles algé- riens le recommandent instamment aux consom- mateurs. Il est, dit le prospectus, plus digestif et plus salutaire que le beurre de vache, ne rancissant jamais, et les deux tiers font le même usage que les trois tiers de l’autre. De plus, il est bénit, s’il faut en croire le dit prospectus, qui recommande ph abbé X..., directeur pis rte à X..., et qui nous apprend en outre « sans religion, la société serait un enfer, Valraire et Rousseau l'ont reconnu. or r Solovtsov, dont le père a été l'initiateur de cette culture, possède une pro- priété de 60 hectares qui lui est entièrement consacrée. Depuis 1897, le Thé, qui, auparavant, restait par suite d’une fermentation incomplète, intermédiaire entre les Thés noirsetles Thés verts, est d’ Rene qualité et ne laisse plus rien à dé- sirer. Le bénéfice, qu’on est susceptible de retirer de léxploïtation de l'arbre de Thé, est de 12 à L7/D.0. 6 pourrait s ‘élever jusqu’à 30 p.c. Oncom- mence à espérer qu'un jour, relativement prochain, la Russie produira tout le Thé qu'on Ë consomme. Centropogon Lucyanus Cette plante de serre froide ne semble La obtenir la même fav veur que jadis. Il y a privés et, longtemps durant l'hiver, ces plantes étaient attrayantes. À présent, on ne les rencontre 42 plus qu’occasionnellement. Ses fleurs de forme tubuleuse sont d’un très beau rose carminé; elles nai en das à l'extrémité de courtes ramilles latérales. Les rameaux presque retom- bants de cette espèce la recommandent pour la garniture des suspensions, Culture de fleurs en pots Concours organisé par la Sociêté d'horticulture en 1898, entre les divers élèves des É ournir au Bureau de la pots de m après avoir opéré ces distributions, a fait repré- senter à deux reprises ces pots de fleurs pour constater les soins qui leur avaient été donnés et n nombre de points, donner à ces élèves des récompenses qui ont consisté en de belles plantes en pots. Toutes les plantes cultivées ainsi par élèves de nos écoles, salle où se . la séance, une vaste ‘édibeslte du meilleur aspec La Gatiotission a constaté que, règle générale, les petites filles ont apporté plus d'attention et de ar (0) faisant ; les jt étaient de culture facile : Geranium et Fuch La Société se ER | de continuer ces concours qui sont de nature, en faisant pénétrer dans les populations le goût des fleurs, à y intro- duire par analogie l’amour du beau avec les idées d'ordre et l’ amour du foyer. La La Chambre Syndicale des Horticulteurs Belges se A en assemblée générale, le dimanche 3 février 1899, à 11 1/2 heures du matin, au local e la Société Royale d'Agriculture et de Bota- pie (Casino), à Gand, avec l’ordre du jour suivant : 1° RAD du Comité permanent sur la situation et les travaux de la Chambre pendant née 1898 et sur ceux du Bureau du Conten- tieux: 2° Rapport de M. le Trésorier : Compte pra et Budget 1899; 3° Rapport de la Commis- sitions horticoles Manriés, à méme Jour à 10 /à aura lieu a: | elle pour r l'appréciar * tion n des produits de l’horticulture MM. les Membres de Ja Chambre Syndicale rs un banquet, qui ï aura lieu immédiate- ment après l'assemblée érale, le dimanche 5 février, à 2 heures de relevée, à à l'Hôtel de la Poste, Place d'Armes, à Gand, à MM. E. Be- dinghaus, Fr. Crépin, Rom. De Smet, À. Hoste, J. Hye de Crom, P. Nicaise, E. Pynaert, H. Van Hulle, Ch. Vuylsteke, tous membres de la Chambre SHÉLA ayant obtenu en 1898 des distinctions ARRAUENES pour services rendus à lhorticultur Pour combattre la maladie dés arbres pra appelée mé qui a fait de grands progrès dans les provi cr le Ministre de Pacte] "dr du ; Royaume de Prusse a recommandé des moyens LA SEMAINE HORTICOLE de destruction dont, d’après l'examen du D' Franke dans le Gartenflora, il faut retenir és suivants : ° L’enlèvement et la destruction par le feu des Pot mortes; 2° le seringage des arbres fruitiers malades par la bouillie bordelaise ; 3° la désinfection du sol sous les arbres fruitiers par l’arrosage avec la bouillie précitée et le répan- Avant tout on doit Fleurs jaunes un charmant article où M. Fréd. Jeanson, La lé Bulletin MAR agricole et apicole, défend la fleur à la ur ridiculement mise à l'index, nous ones une liste de ces fleu nous croyons devoir résumer : le P Pourpier cuts d’or, le grand Iris Flambe et l'éclatant Caltha palustris, dans les étangs, sur le bord des eaux ; l’'Hémérocalle à fleur jaune; porte calyct- num où Millepertuis pour animer les sous-bois ; la Rosed’Inde dans les terrains secs : l'Œillet d'Inde dans les corbeilles de fleurs; l’ Helianthus ou Soleil pour former des te au milieu de grandes pelouses de gazo dans les lointains; ee Ée PRR ifornie qui semble rapporter les paillettes aurifères de son pays natal; comm ste vivaces : a ou Souci, le Fumaria corydalis, V Arnica montana, le Trollius, le Verbascum ou Molè aussi pour les plates-bandes ou bordures des massifs d’arbustes ; les Calcéolaires herbacées et autres espèces encore, notamment le Gnaphalium oriental ou Immortelle. Les distributions du Muséum de Paris D’après le tableau statistique pour l’année 1897-98, qui vient d’être publié par le service de culture, les envois s'élèvent au total à 25,296 sachets de graines, à 21,945 spécimens de plantes vivantes et à 231 greffons d’arbres ou d’arbustes. Les envois faits dans les colonies portent exclusivement sur des espèces rares et d’un très grand intérêt pour les pays auxquels ces végé- taux sont adressés et pour lesquels ils sont spé- cialement choisis, u 1° octobre Du ue au 4 octobre 1898 le (cu 68 de n a été fait notam- scie dates, tant par la poste que Tres Vos N+ par nie ux et par serr nisie ; 19 en aux Anéilles: 0-à à la Il a été délivré en outre 33,946 DS de plantes vivantes (fleurs, rameaux, feuille 8, etc.), dont 8,153 aux établissements d'ensei ignem ment supérieur et 25,793 aux étudiants, artistes et dessinateurs industriels. Un cadeau princier Pr she 2, te à Mad la douairière Boxman - Win kiler , d’ Utieche. pe de l’orchidophile renommé dé. pèces de Cyp edium, 51 d'Odontoglossum, 4 de Cattley 35 de Dendrobium, 33 d’Oncidium, 22 de Lad, 20 de Masdevallia, 16 de Vanda, 9 d Epidendru . 6 de Lycaste, etc. Ce Jardin est donc à pré en possession d'une belle collection d'Orchidé, comprenant, outre celles qui font l' objet de ced toutes les plantes qu’il avait déjà réunies dansg serres. Peu de jardins similaires possèderont collection aussi variée et aussi belle que clti Rotterdam Décoration M Voici la suite des décorations de Chevalier pote agricole : Genêt, propriétaire-horticulteur à Fi, ie les- Châlon; Geslin, pépiniériste au Th chet (Sarthe); Jonas, rosiériste à Grégy.(Seises ne Lagrange, horticulteur à Oullins (Riot biniériele: viticulteur à Len à Mézières se Hellegarde (Loiret) ; Ler Lo, A e ; Lauol, ete à Chauny (Aisne); Maille, Fatal teur à la Neuville-les-Amie or culteur-pépiniériste à Pémies ; Marcel, taire-horticulteur à Vence Perrot, jardinier en chef du Jardin d'Acclinit tion di Bois de Boulogne; Petit, professeilh l'École nationale d'Horticulture de Ver AE à FU eli jardinier ä and, hocticultÈl à Bo Colombes; Vallez, NE t de la d’'Horticulture de Montmorency : Willamme/l ticulteur à Fourmies. L Enfin, à l’occasion de la pose de la pre pierre de l’École d’Horticulture d’Hyères s (V ai) le Ministre de l’Agric ulture a remis la déco a du mérite eme à notre excellent collabo M. François Nardy Exposition de ci La Société Royale d’ te “ de Bo nique de Gand 14 0 vembre 1899, sa 164€ Exposition horticoles L our le programme, s'adresser à M. Ern Fierens, secrétaire, Coupure, 1 35, à Gan PRE RER TR GE : Es & ES EL LL CU See CS ee : SAMEDI, 4 FÉVRIER 1899 LES NOUVEAUX BEGONIA La race des Begonia est sans contredit une attiré l’attention blanc pur au rouge foncé, $ fois encore, par un feuillage très déve- loppé orné de bandes et de marbrures variées. Fig. 24. — Begonia hybrida marmorata « Der Schmetterling. » Aujourd’hui nous nous occuperons plus spé- cialement des Begonia qui nous charment par leurs vives et éclatantes couleurs et ee fleurs très développées, ainsi que de ceux qui, par l'abondance de leurs petites fleurs et pA port trapu des sujets, conviennent plus particulièrement pour former bordures aux cr ou pour être PR dans la formation de mosaïques. s premiers sont les Begonia En, les que) nous nous sommes proposé est d attirer £ at- annoncées par les ar ad ment on a Ob- tenu le Begonia tubéreux hybride erecta cristata, forme des de crète frisée très originale et présentant toute la riche gamme des coloris du Be egonia tubéreux. Re année la maison Heinemann, d’Erfurt once deux POS dont la valeur est in- cotetable L'un «< à c e:} une » parait être belle : ve originale dont le sonia a parfois d’un jaune d’or cp se détache très bien de la bordure rouge plus moins large. L'autre, le Begonia res: marmorata « Der Schmetter- ra Vus Papi g.24)est le point de départ d'un ro nou velle; le fond de la fleur est ou ian den cramoisi vif ou bien d’un carmin brillant sur lequel les taches blanches irrégulières se dessinent admirablement. Cette nouveauté qui s'est produit dans les cultures de la maison sus- dite, y a été l'objet, pendant plusieurs années, des meilleurs soins et, par une sélection des plus soignée, on y est parvenu à fixer la race. Ajoutez à ces belles qualités celle d’une croissance vigou- reuse propre à la classe des grgantea et des fleurs d'une dimension respectable et vous pourrez vous faire une idée de la beauté de cette nouvelle race, Une autre nouveauté dont nous trouvons portrait dans plusieurs catalogues, est le FE hybrida gigantea crispa à fleurs dont les pétales sont frangés comme dans les Prime- généralem du crispa sont enroulés d'une façon si originale, lors de l’épanouissement, qu'ils ressemblent à des ous trouvons encore le Begonia hybrida pepe Pom La (fig. 25) dont les fleurs, les feuille e port sont d’une forme très jolie i obihiée Hu Mic dansle Begonia tub. hybrida gigantea. Les fleurs cramoisies sont entre autres si grandes et si bien arrondies qu’elles : le ES semperfiorens er p. compacta Bijou des sis Lepichhomingin des Allemands. Toutes deux se re andent p late à centre jaune d’or, tandis que celles de la seconde ont les fleurs d’un rouge sang. Une cor- beille plantée de ces deux variétés entremélées et bordée d’une plante naïîne à feuillage jaune ou blanc serait d’un effet ravissa ous ces Begonia semberflorens sont à petites feuilles. Une nouveauté qui est appelée à un grand avenir est le B. semp. à grandes fleurs (Re: 26, Cette nouvelle race est sortie 5 Vernon. Sa floribondité égale celle du Ly6é et par conséquent on peut dire, que, grâce à ses grandes belle et la plus recommandable de la catégorie des « toujours fleuris, » Cette nouveauté ne dépasse guère 30 centimètres et forme des touffes buissonnantes composées de nombreux rameaux , très compacts, à feuillage vert frais glacé et abondamment fournis de fleurs de dimensions beaucoup plus grandes que dans les autres variétés. Absolument remarquable par la générosité, le coloris et la grandeur de ses fleurs, cette nouvelle +3 race ne peut moins faire que de se recommander d'elle-même pour la décoration des massifs, cor- beilles et plates-bandes ; associée avec les Begonia semperflorens précités et formant, par suite de sa taille plus élevée, le centre d'une corbeille plantée meilleur effet qui Er assez bien le B. ver- saillensis. Haut de nti graines, ce qui augmente sensiblement sa valeur au point de vue de la culture. H, DE MarLy, PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 36) Eucalyptus marginata Jens avons as parlé de l'E. diversicolor ou Une autre espèce est également apte à Ps un bois de charpente très précieux pour certains usages ; c’est l'E. marginata ou Jarrah. x Mammut, » Fig. 25. — Begonia hybr. gigant. Ces bois, d’une dureté extrême, résistent es bien aux intempéries. pe part, ils sont $. et leur transport d'Australie à nos ports | es fort cher ; d'autre part, ils A difficiles à travailler. Les personnes qui dintércssent: à à l'emploi de ces bois tronvéraient des renseignements utiles 44 dans un rapport de M. Allen Ransome publié à Londres en 1887 à la suite de l'Exposition colo- niale et id pures dans cette ville l’année précédente. La maison Ransome et fils, Stanley Works, à Gtiélsea; défait fait des études pratiques sur les services so pouvaient rendre les princi- paux bois de cha L'Eucalyptus marginale est un arbre qui atteint une hauteur de 30, et parfois jusqu’à 45 mètres, et . habite la partie Sn phente à e l'Australie. Le Baron von Mueller, dans rapport sur les ressources forestières del Australie lorsqu’ est choisi spécialement dans des s régions montagneuses, qu'il est abattu au moment où la e est le moins active, et ensuite séché avec disait que des bat Jarrah, sans este métallique, _n encore bon état au bout de des résultats analogues, et les ingénieurs qui ont examiné les pilotis au bout de sept ans ont déclaré que ce bois pouvait être considéré comme indestructible. Influence du greffon sur le sujet Dans notre compte rendu du Congrès horti- aris l’année dernière, nous avons blanche, et qui a provoqué la formation sur le sujet de plusieurs in et commandes r'esser ARTHUR AMEYE, Horriceureur Saffelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande N.B. — On est prié d'indiquer si on désire le texte rançais où flamand. Maison ?S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. Quai du Louvre. 16, Paris GRILLAGES GALVANISÉS RONCES, FIL DE FER CLOTURES FER ET BOIS. 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Pne ÉgAauE à la suite de mg ilsen mâchent de um quan- tités ; macération à froid, ils l’employent contre la constipation; en infusions Va. ils €n usent contre les fièvres paludéenne Lorsqu'ils sont atteints de disttéd"! ra prenhent des macérations de Chou-palmiste ce qui est fort rationnel,car le Chou-palmiste contient une assez grande quantité de tanin ; ils ne se serve ati Dans l'em bärras gastrique, ils ne connaissent pr en grande quantité jusqu'à ce qu’elle pro- vomissements. Ils se servent contre les tiède. Contre la céphalée, ils Considèrent comme souveraine l'application sur Chaque tempe d’un cotylédon d’une sorte de me à indigène, graine del’Ambovade (Casanus 1Ca). Erianthus Ravennae L'American Florist a publié sur cette plante Un petit article auquel nous srmpruntons les détails qui suivent L'Erianthus Be est originaire de ‘qui accompa l'Europe méshopale, ce qui nous indique que, durant les mois d’hiver, un peu de paille ou de feuilles lui est RARES à moins que la ptante ne se trouve dans un endroit abrité, On lui don nera le plus de soleil possible et le meilleur ter- rain pour qu'elle prospère est le sablonneux bien comme bordu hardie plaît à l'œil et particulièrement en automne, parce que, à ce mo de l’année, ses panaches de plum pe ag par des tiges solides se balancent au de la brise et Ra a au paysage es de la vie et du ouvement. "Nulle graminée, autre que l'herbe des Pampas (Gynerium argenteum), celle-ci malheureuse- SAMEDI, 11 FÉVRIER 1899 51 fleurs prit naissance sous le règne de Louis XIV. C'est dans sa Cour fastueuse que l’on commença à orner de fleurs les salles à manger et les salles d Î Jacinthes, Anémones, Narcisses, Crocus, Tulipes, Primevères. Le forçage des Roses Le forçage de la Rose ne s’imposait-il pas chez les Romains, demande M. George Gibault dans son mémoire sur les origines de la culture forcée, puisque, pour eux, les festins eussent manqué de charmes s'ils avaient été privés de Ja fleur que la coutume générale de l'antiquité prodiguait comme un ornement obligatoire dans tous les repas. D’après Suétone, à un festin donné par un ami de Fig. 31. — Burchellia capensis (voir p. 54). ment pas rustique sous nos climats, ne peut lui être comparée. Avec un bon ds HA l’'Erian- thus Ravennae peut atteindre 3 mètres de haut et même davantage, comme le br ss figure e texte du di américain où la taille d’une personne placée à côté d’un beau spécimen d'un an, sert de point de repère. Il fleurit dans la première semaine de septembre et souvent même en août, ce qui est un avan- tage, puisque la plupart de nos graminées orne- mentales ne eu leurs plumes que très tard dans la saison Culture forcée des fleurs M. G: Gibault nous apprend dans ses Origines de la culture forcée, que la culture forcée des Néron, en hiver sans doute, les Roses que l’on y employa coûtèrent seules la somme de 4 millions de sesterces (un sesterce équivalait à à 20 centimes de notre monnaie). Pour satisfaire à cette énorme apprennent qu il existait, en outre, à Rome, une certaine is forcée de la Rose. Dans le même mémoire, nous cueiïllons encore ce propos on philosophe morose de l'antiquité : fomentation d’eau chau cielle, de l'hiver, faire éclore la fleur du prin- temps? » 52 LA SEMAINE HORTICOLE Tableau d’une forêt en TES (Extrait de Ouire-mer, de Paul Bourget).« Dan ces grandes forêts de Géorgie et de Floride, La nègres ont l'habitude de prendre la résine aux Térébinthes en les entaillant. Cette entaille est si profonde qu’un passage de vent un peu fort suffit ensuite à casser l'arbre, et une véritable tempête s'était déchaînée sur la région pendant deux fois RSS heures. « Les noirs appellent ces troncs dénudés, de ouragans, » me dit le colonel en m'’expliquant cette jonchée panvaiten a elle-mème, m'’ex- pliquait les anciennes, ce pourrissement dans le soudain hors de ce tapis de larges feuillages plats, eo de ces grands Chèvrefeuilles en fleurs, me j'en avais déjà jrs l’autre après-midi, Lt mêlés de rose et de blanc, un rose si LIEN et un blanc si tendre. De db de Jasmins jaunes s’enlaçaient aux arbres. Des Violettes s NT ans les herbes, larges comme des Pensées. » École d’Horticulture de l'État de Wageningen Une récente visite nous a permis de constater que les serres à plantes d'ornement sont confiées à un chef de culture capable; les espèces de plantes, fort nombreuses déjà, y sont représentées par des exemplaires bien cultivés et bien soignés. Primula Forbesi Voilà assurément une espèce floribonde qui ne e lasse point de produire constamment de nou- voilde ombelles composées de ces jolies et gra- cieuses fleurs rose lilacé pâle à gorge jaune, petites, ayant à peine 1 cm. de diamètre ; ces ombelles sont portées sur des hampes de 40 à 50 cm.., grêles et flexueuses; le calice est court et farineux, ses divisions sont aiguës. imula ; i l’Yunnan, POUR de qui re dors répandue ; d’ailleurs aussitôt qu ’elle sera connue comme elle le mérite. Elle n exige pas de soins Le pe sauf celui de la protéger, au moyen d’un verr vitre, contre les pluies constantes. Elle produit des graines en abondance et se cultive aussi bien en pots qu'en plein air ; on aura soin de placer les pots aussi près É2 possible de la lumière. Les graines se sèment vril-mai dans un sol siliceux et humeux, et en Pres ou en pépinière, puis on met les j es plans u godets, et finalement en , qu’on obre ou au commence- ment de vsvesilée. Feuilles géantes Quels sont les arbres qui possèdent les plus grandes feuilles? Un botaniste rien nous apprend que c’est à la famille des Palmiers qu'appartiennent les arbres à d0e t les plus fortes feuilles. Le Le premier, il faut citer le Palmier des bords de nor e, dont les feuilles > mesure moins de 1 axé étés sur 3 mètres et are Be de ne Certaines feuilles du Palmier . (Livistona, Licuala, Prit- _ Chardia ou Sabal?) atteignent 6 mètres de long | avec une leur She jones de 5"40. Les in ’en servent pour se faire des tent Vient ensuite le PulosteCocouer dont la feuille atteint couramment 9 mètres de long. En ne do Le 2 de Ceylan pousse des feuilles si vastes qu’une seule peut servir parfois d’abri à à quinze ou vingt personnes! Une de ces feuilles, apportée en An- gleterre comme échantillon, mesurait près de 11 mètres de large. La plante dont les feuilles. atteignent les plus grandes dimensions dans les serres de nos climats tempérés, est la Vic loria regia, dont nous avons dEceriment encore entretenu nos lecteurs Production des Prunes séchées en Bosnie Il résulte d’une communication d’un consul général 2 à AL à que les pre- hée saison ont fait paraît-il, d'excellente qualité. On estime quantité disponible pour l'exportation s'élèvera à environ 400,000 quintaux métriques. Les prix varient actuellement entre 12 et 26 florins par charge de 126 kilogrammes. Jardins suspendus vait pas encore trouvé, jusqu'à ce jour, oi la haine cunéiforme, aucune mention des fameux jardins suspendus, par lesquels le nom de Sémiramis est devenu célèbre. M. Bruno Meissner vient de découvrir sur un bloc assyrien conservé dans une cave du British Museum, au milieu de richesses encore peu étudiées, une représentation de ces jardins. Elle se trouve sur un bloc d’albâtre, provenant du palais d’Assur- banipal. On y voit figuré ce paysage : à gauche sur une colline, s'élève un temple orné de hautes et nombreuses colonnes. A gauche du temple se dresse une idole, à laquelle aboutit un large sen- tier, montant de la plaine et passant près d’un autel. Tout le côté droit du paysage est occupé par des jardins suspendus. Les arbres qui y croissent paraissent être des Peupliers ou des Cyprès et de la Vigne. Les jardins mêmes, [an © On croyait jusqu’à présent que l’inventeur des jardins suspendus avait été le roi Nabuchodo- nosor. en aurait ordonné la construction pour plaire à sa femme, une Mède d'origi ne. M. Meissner estime que N abuchodonosor n’a fait que remettre en honneur les jardins suspendus après la destruction de Babylone, en 648. Ils auraient été nombreux dans cette ville, bien avant cette date. Lilium rubellum L'apparition d’une planche coloriée de ce joli Lis dans un récent numéro du Garden rappelle à q « Quand je les reçus, dit-il, ils étaient dans une condition très critique et restaient si longtemps Les tiges étaient plutôt minces, mais cela t sans doute à ce que les bulbes avaient tant souffert durant le voyage. Ils fleurirent tous les deux, lorsqu'ils eurent atteint environ deux pieds de hauteur. La couleur des fleurs était d’un riche orangé pâle tout à fait différente de n'importe quelle autre variété de Lis cultivée ici. Les fleurs elles-mêmes étaient, quant à la forme, semblables à celles du Lilium candidum ux beaux nouveaux bulbes se sont formés, leur croissance et leur floraison sont attendues _violacé à la gorge. L'Odonto avec à Se grand intérêt pour la saison prochaiï « és même personne m'envoya également des graines d’une très jolie variété rampante ou grim- pante qui fleurit en un espace de temps relative- ment court après qu’elle fut sortie de terre sur chaleur de fond dans une serre. Les fleurs étaient petites et représentaient exactement la forme d’une étoile à cinq branches, colorée d’une riche teinte de laque. Après avoir fait des recherches dans de nombreux ouvrages horticoles et consulté en dernier lieu le Dictionnaire de botanique de Nicholson, je constatai que cette variété offrait sauvage au Japon et en Chine; il fut très content e la voir fleurir en Angleterre. » Meeting de la Chambre syndicale des Horticulteurs belges du 5 février 1899 Au nombre des présentations les plus intéres- santes, il faut, en tout premier lieu, citer la charmante collection de fleurs coupées de Cy- Gt AE de M. Draps-Dom, de Laeken- . Ses fleurs accompagnées de verdure ant attiraient l'attention générale tant autres, plus franches, plus séduisantes. Quant aux coloris, il y en a qui empruntent aux soies et aux velours les plus chatoyants et les plus doux leurs ineffables nuances d’une gamme aussi riche que variée, ou, mieux peut-être, quels superbes soies et velours que ceux qui reproduiraient fidèlement tous les incomparables tons de ces splendides Cyclamen! M. Draps-Dom s’est vu. trap rapidement recherchée. Le gracilis a des folioles plus étroites, des feuilles plus élégantes que le type. Le Crinum Laurentie, une espèce du orales courtes et solides; la fleur blanche n'offre rien de remarquable. 4 | d diverses plantes ont été présentées par M. Pynaert. Cet Andreanum hybridum de M.C. Petrick a une spathe d’une grande beauté mar. moréenne, des feuilles d’un sérieux caractère ornement L'Odonto glossum . cariniferum, sans être une brillante espèce, a les segme un brun oli- vâtre et un labelle blanc avec deux taches ro. lossum ramosisst- mum a deux fortes tiges florales avec de très. grandes belles fleurs. Ces deux km so des serres de M. L. De Smet- Ts Scherzerianum, hybride obtens par M. Louis D e plante de culture. Il faut en. dire autant d’un fort joli sujet de Citrus sinensis panaché appelé Gloire de Mont-Saint- Amand! ne nous mnt malheureust ment par le nom de l’exposan a ne VDEE * ae 2-5: héhtf db Lui "Suns EEE SAMEDI, 11 FÉVRIER 1899 53 PHASES DE DÉVELOPPEMENT DE LA VICTORIA REGIA La Semaine. Horticole, “rl les deux derniers numéros de son second volume, a donné des in- ls détaillées sur l'histoire Fa les essais de culture de la Reine de l’Amazone, is d’eau ou la Rose d’eau, comme on File dans le lan- gage poétique. Aujourd’hui, nous complétons ces données par des renseignements sur les phases de développement de cette plante, observées et notées au Eh botanique de Leiden par M. Th. Witt Le 3 janvieé 1897; on sema plusieurs graines. Ces graines Ge: 474; 1) ont à peu près les dimen- sions d'un pois, sont de CODE noire ou vert foncé et pas très dures. On les sème le plus fré- TR . une cloche remplie de terre de e, rte d’une couche d’eau d'environ nn ittee. Loue cloche est tenus aussi chaude e la température 1 la première feuille neo pren ayant la forme d’un fil, se montra; en même temps se développa aussi une radicelle qui est dirigés verticalement 474» 2. guère longtemps, car bientôt apparut la seconde petite feuille, qui est de forme lancéolée aiguë. Cette seconde petite feuille avait terminé sa crois- sance le 7 février et la plante avait alors l’aspect que montre la figure puisque, en même temps que les feuilles, s'étaient développées aussi plus large que la précédente; le 12 février, lorsque cette troisième feuille eut atteint sa croissance demeurèrent sous eau et ne montrèrent pas la moindre envie de flotter La petite plante était à présent devenue assez n zinc d'environ un mètre carré de superficie et 30 cen- timètres de haut. Ce bac fut rempli à moitié avec de la te pots qu'on désire élever de plantes, les remplit de terre de dragage chauffée, y place les jeunes plantes et enterre alors les pots dans le grand bac, de sorte qu’ils se trouvent environ à 10 cen- timètres sous eau. Si cette opération se fait avec prudence, la petite plante ne souffrira nullement de l’opération. pe fut d nue le cas ici; la jeune Victoria poussa immédiatement, et, le 18 février déjà, la nr e feuille Pre complètemen nt dé- veloppée. Contrairement aux feuilles précédentes, celle-ci n’était pas de forme hastée, mais ovale acuminée, de 8 centimètres de long et 4 centi- mètres de large. Elle se déroula sous l'eau, mais le pétiole se développa si rapidement, qu’au bout d'une couple de jours, il flotta sur l’eau. La quatrième feuille de la tre était, et est restée, la première qui eût une form arrondie et qui flottät à à la surface de l’eau. La date entière avait la forme indiquée par la figure 474, 5. Le développement d’une jeune plante de Vic- toria est certes un des plus beaux exemples de métamorphose foliaire; il montre comment une forme se TEE “ la suite de l’autre et com- ment on arrive, ellement, de la feuille filiforme, Le les Billes lancéolées acuminées, lancéolées élargies et ovales, à la feuille ronde ou circulaire. M. E. Th. Witte ne pense pas que les formes des jeunes plants de Victoria regra soient géné- ralement connues; c’est pourquoi il a joint la figure 474 au texte de son article et que nous avons pu la reproduire, grâce à l'obligeance de M. . Wolters, de Groningue qui nous en a prêté le cliché. Une fois que la Victoria avait formé une feuille ovale, elle continuait à en produire qui devinrent de plus en plus rondes; les bases des feuilles se quirentet dont le on est inséré juste au milieu du disque. La cinquième feuille était EE déve- loppée le g mars, de forme ovale, ru e de La sixième feuille avait terminé sa croissance e 18 mars, était un peu plus ronde, 13 c cm. La septième feuille, arrivée le 25 mars à son parfait développement, avait une Jongueu r de 14 centimètres et une largeur de 11 centimètres. La huitième feuille était achevée le 3 avril, elle avait 19 ctm. de long et 16ctm. de large. La neuvième feuille était presque ronde le 11 avril, lorsqu'elle avait terminé sa croissance; elle pré alors 23 ctm. de long et20ctm.de large. xième feuille avait à peu près la même forme, avait fini sa croissance le 17 avril, 26 cen- timètres de long sur 23 centimètres de large. La onzième feuille, enfin, était de forme ronde ra et avait, le 23 avril, 31 centimètres de diam pr re re que les j jeunes feuilles se développent, les plus anciennes, au bout d’un temps relative- ment court, meurent, de sorte que, le 24 avril lorsque la plante fut plantée dans le grand bassin de la serre à Victoria, elle n'avait que quatre feuilles, Act ga plus grande avait un diamètre de 31 centimètres. C’est précisément pour faciliter cette plantation finale, qu'on cultive le jeune sujet d’ __. dans un pot, ce qui facilite la trans- plantation. Jadis on plaça les jeunes plantes drecitient dans le dragage, ce qui, au moment du rempotage, fut cause que les racines, trèr fra- giles, furent endommagées. Cela n'empêche que E court intervalle toutefois, ce qui se voit sans peine à la faible croissance du diamètre de la feui M. Witte annota ES exactement quand les feuilles étaient complètement formées et ser soin de les faire mesurer séaièe rement. ue la plante a atteint toute sa croissance, dla devient difficile; les feuilles apparaissent par intervalles de trois à cinq jours, et il leur faut de deux à trois semaines pour terminer leur développement com- plet. Cela explique qu'il y a alors peu de feuilles autre, éloigner les plus vieilles pour donner aux plus jeunes un espace suffisamment gran e 28 août 1897, la Victoria comptait seize feuilles 134 & Péaean à | ss 127 :) 2 Fr F Fr u ont la plus grande avait un diamètre de 2 mètres avec un ARS relevé de 15 centimètres. Un tableau donnant des détails circonstanciés sur le een de la Victoria regia accom- pagne l'étude à laquelle nous empruntons les détails ci-dessus; de l'examen de ce tableau ré- sulte qu’en février quatre feuilles se sont formées, en mars, quatre, qui, de 11 centimètres arrivèrent à 19 centimètres de diamètre. Au mois d'avril, cinq feuilles se développèrent, avec un diamètre , de 1 dnètres: en juillet, cinq feuilles Mes -230 cen- timètres; en août, cinq feuilles de 230-214 cen- timètres, et en septembre, quatre feuilles de 214-209 centimètres. Il résulte de cette compa- raison que la plante avait atteint sa plus grande vigueur en mai, lorsqu" elle forma it le même mait sa première fleur, ce qui exigeait des forces cale bles ue la lumière exerce une grande influence sur la piantes résulte de ce fait que, l'accroissement 1a -du ètre, en juillet, était déjà at qu à gui tet petit que le mois précédent, et, qu’en septembre, les feuilles en formation ere: plus petites, ce qui se serait certainement ac- centué si on avait laissé la plante vivre plus longtemps. s On croit généralement que les feuilles de la Victoria ne grandissent plus, quand la plante va fleurir. M. E. Th. W. fait remarquer que, pen- dant plusieurs années, il a pu constater que c'est une idée erronée; en cette année 1897 aussi, leur admettre, en général, qu’un sujet d Lorie a regta, bien cultivé et poussant bien, atteint RE plus grand développement vers le milieu de juillet Souvent aussi l'on s’est demandé comment il se fait que, chez cette plante, la vieille feuille eut continuer à à pousser vigoureusement, alors que, après elle, il s'en développe trois ou quatre plus jeunes, lesquelles cependant, chacune pour soi, exigent aussi une grande somme de force de la part de la plante. La réponse à à cette question est bien simple quand on sait que de la base de chaque feuille naissent une Sr #e racines qui sont placées sur deux rangs serrés. Chaque feuille apporte gs ses s prapres aies: à mesure que le nombre de entraver la croissance de son successeur. PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 43) Le Savonnier Il existe, on le sait, plusieurs plantes, qui ren- ferment de la saponine; la Saponaire doit son nom à cette particularité; le bois de Panama est bien connu et très fréquemment utilisé grâce à la même qualité. apindus sont susceptibles de rendre des services analogues, et il nous paraît intéressant de citer une étude très complète que le D' Trabut, le distingué gr ent de la Société d’horticulture d'Alger, leur a consacrée l’année dernière dans la Revue horiiile de l'Algérie. « Parmi végétaux introduits en Algérie par la pépinière du Gouvernement, écrit M. le 845. Cet arbre, qui provenait des pi du 54 LA SEMAINE HORTICOLE ral Muséum, s’est rapidement développé, et en 1859, des jeunes sujets étaient déjà mis en vente sous le ne de Sapindus indicus 1867, M. Hardy, Sur une très intéressante ra à la Société d’Acclimatation, appelle l’at- tention sur la fructification abondante des Sapin- dus élevés à la pépinière du Gouvernement au Jardin d'essai. n . À. Rivière, hrs Le ns à ême S. emarginatus, « arbre originaire de l'Amérique centrale, produisant des fruits dont l’enveloppe remplace le savon pour le blanchissage du linge nd les autres éditions du Catalogue du Jar- din d’Essai, le Sapindus qui nous occupe est nom de S. emarginatus où S. inalus. Le Savonnier est un arbre d'avenir en Algérie; il a été PR longtemps méconnu ; il est donc im-: t d’être fixé, sur sa détermination exacte, sur sa valeur comme plante industrielle, et il est temps.de vulgariser un arbre qui donne en abon- re My à Alger, depuis 1857, un fruit mi a une valeur considérable dans la droguerie M. Trabut entre alors dans des considérations botaniques que nous ne reproduirons pas ici; il fait ip que le Sapindus d’Alger est totale- ment di t du S. ones de l'Inde, du s ce on S.indicus), du S. manatensis u S. acuminatus, et ant être considéré, mie l'avis de Radikofer, comme une variét Makorossi, la variété qui porte le nom ei ® _ © ra Le) + » P- 48, nous croyons être SAMEDI, 11 FÉVRIER 1899 55 PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Culture des Orchidées dans le terreau de feuilles Un correspondant du Garden de Londres, M. Cornhill, revient sur cette question dans une courte note qui concorde assez bien avec > lea remarques que nous avions faites ici même « Je doute beaucoup, écrit M. Cornhill, que le de premier choix. Cette matière est beaucoup plus lente à s’aigrir que les feuilles de Chêne par- tiellement décomposées qui forment la base du terreau de Me de notre pays. de districts du continent, il cu périence que j jamais v avaient été obtenus avec de tout petits morceaux cultivés dans du sphagnum pur. » Cattleya x Octave Doin Cet hybride, Fe par M. Maron à la séance de Paris du : nvier dernier, est issu du C. Mendeli et du C. aurea. Il est d'une beauté remarquable. La plante, déjà forte, portait deux - hampes florales dont l’une avec trois fleurs. Les fleurs sont grandes et d’une allure extrêmement élégante. Les res semi-dressés, et rappelant bien ceux du C. aurea, quoique peut-être un peu trop rapprochés l'un de l’autre, sont très ondulés et frisés, et d’un coloris rose clair. Le labelle a la gorge jaune d’or striée de marron, et porte de chaque côté une macule jaune tendre. En avant se trouve une macule rouge vif; le reste du lobe antérieur est rose. Il est assez curieux de constater que ce croise- r qu'il produirait un . Le magnifique Cattleya Leo- pold II, dont la Lindenia publia le portrait il y | gine analogue, mais il a les sépales et pétales blancs, et le labelle rad plus rouge, d'un pourpre es rappelle le ux hybrides attificiel mr curieuse, a tient sans site à ce qu’il ne se croise pas we volontiers avec toutes les espèces. Les seuls hybrides que l’on Hardyana et le C. saiana, descendants du C. gigas; leC. < Mohtins, qui provient du C. Bowringiana; le C. x Em- a ess Frederick, du C. Mossiae; le C. X Cham- erlainiana, C. Leopoldi; le C. x Kie- nashana, du C. Luddemanniana ; le C. x fr ps C.Gaskelliana ; le C. x Mar ont, u C. velutina, et enfin le C. X massiliensis _. on attribue avec doute l’origine Tri nae X aurea. Le croisement avec le C. Mendeli ss bien de donner des fleurs ayant les pétale rar blancs; il n’en a rien été, mais s nl pa plusieurs plantes du même semis, il est possible que parmi elles se révèle une variété de ce coloris. uant aux Laeliocattleya issus du C. aurea, ils sont assez nombreux déjà. Lord Cypripedium x Souvenir de Chouvet Hybride issu du C. insigne Chantin: et du C. x Éts ou Fupiter, ou Bragaia- Fig. 32. — Nicotiana syluestris. num. Sa fleur est remarquable par ses propor- tions EE carga son ampleur et son coloris très agréable et pe et gr c le bord supérieur jaune crème tirant sur le verdâtre, et des lignes de points bruns. Le sépale inférieur est très long. Les pétales défléchis, puis arqués grands et Ce bel hybride a été obtenu par MM. Cappe et fils, du Vésinet, et présenté à Paris le 26; res dernier G: “E: NICOTIANA SYLVESTRIS Le Tabac ornemental a jusqu'ici été l’objet de beaucoup de soins pour obtenir un beau dévelop- pement du feuillage très décoratif. Une des plus belles variétés est certainement le Nicotiana co- lossea, remarquable par sa vigueur et son feuillage imensions vraiment colossales. Ajoutons que sa variété à feuilles panachées est tout aussi re- être mélangées à des massifs de plantes diverses au feuillage ornemental. Si l'on s’est Fapesees occupé de la section à guet feuillage, la section des Tabacs à fleurs emental té laissée à l'abandon. Dans cette section, be rencontrons le Nicotiana longi- flora n1s, tous deux sont à fleurs blan- ches ou gr jaunâtre, tandis que, dans la RtIQU rose : clair, rose foncé etpourpres. PET, REP ee semeurs n ‘ont- ils pas encore _tenté d'opérer rrnicamant Pise que la lecture de ces quelques lignes RS l’un de ceux-ci à tenter no DRE ons sidér ations nous ont mené assez loin du Nils sylvestris, dont nous voulions CRPAARIE nos lect province de Salta (République Argentin ne) à alt itude de 1600 mètr tres. Mis à l'essai l'année mation sur les pelouses de groupes très décoratifs ou simplement en disséminer quelques pieds dans les plates-bandes. Le Nicotiana sylvestris, étant une plante an- nuelle, est d’une culture des plus facile. On le sème en avril sur couche, en terrines ou en pots bien de bruyère tamisée ; on repique les j jeunes plants en godets, pour les livrer ensuite à la pleine terre. Il faut surtout se garder de laisser 534 trop de développement aux jeunes semis ou de laisser sortir les racines des potées; dans ces conditions la transplantation fatigue beaucoup le Tabac et nuit nécessairement à son développement et par conséquent à sa rer H. DE Mary. EA GREFFE DU CHATAIGNIER La Société Nationale d'Agriculture de France, dans sa séance du 28 décembre, a entendu une communication de M.Naudin et des Sbscrtiticus de M. Maxime Cornu ce présentent un grand intérêt. En voici le résumé F2 148t M}: Loverdo (Agriculture N, ouvelle n sait à combien de méprises donne lieu la 56 LA SEMAINE HORTICOLE genre du bois du Châtaignier avec celui du Chén . Naudin, dans aus d'utiliser cette raté, songea à marier ces deux essences en les greffant. L'opération faite à à la villa Thuret donna des résultats tellement satisfaisants, que M. Naudin n'hésite pas à préconiser cette greffe communication. ces deux * re entre Châtaignier et Chêne : nombre de ses tentatives ne l'ont pas plus servi que la diversité de ses combinaisons quant au système de greffage. Les rares reprises qu'il a pu constater étaient toujours suivies, au bout de dent fort singulier qui montre après un long contact, ces réunions entre Amen- tacées sont superficielles. Il y a quelques années un violent coup de vent ‘ébranla vivement toute une forêt dans le bassin parisien. Les arbres de pleureur ane à LU dans un lugubre cra- uement s e de soixante ans, pendant que sa robuste “éerpeste allait écraser de tout son tige plongeait dans le corps d’un Chêne décapité qui a cédé. Malgré les Pt de la greffe en fente, les cœurs de ces deux cousins avaient refusé de se Halonides ét seule la légère soudure de leurs écorces avait réussi à donner, pendant de longues parer les apparences d'une union réussie. M. Cornu conclut en considérant comme une exception unique le beau Châtaignier greffé sur Chêne que possède l’heureuse ville de Dijon. PLANTES DE SERRE Sous cette ge rl nous À re une série de notes sur les plantes es plus cultivées en ce moment, en nous bornant rouefois aux € is e serre tempérée ou tempérée-chaude. Nous les class ns par © ordre alphabé- , afin de faciliter Le les recherches qu’on pourrait avoir à faire dans cette nomenclatur Remo rEnN eatyphe Acalÿpha: Godseffiana. Ge: nouvel - Acalypha a dés feuilles ovales-lancéolées, cordées, acumi- “ “à © 6 centi- s de large, vertes,avec de longs poils qui acntiént à la face! supérieure une nuance crème ; les sont marginées se crème également, ce qui donne à la Fe RS e un cachet orneméntal. Acalypha M Résa: Feuillage vert bronzé, hé d’orangé foncé et r rouge brun très foncé. Acalypha musaïca. Cette espèce a les feuilles d'un beau vert bronzé, panachées d'orange et de rouge : sombre. Elle est de la Poly- nésie d où elle fut introduite en 1877. ypha obovata. Feuilles rte, bordées de ant rosé, à ranger parmi iles plantes à feuillage ornemental; c’est une très belle variété. Po- lynésie, 1 Atéphe. Sanderi. Cette espèce a les tiges érigées et fermes, les feuilles vertes alternes et ement Es de chaque feuille ce en grappe cylindrique rouge-Carmin vif à reflets soyeux et écarlates. Elle a fait de D à la dernière Exposition Internationale de Les Acalypha, res famille des Euphorbiacées, se développent le mieux quand on les traite comme plantes de serre chaude ; elles réclament produisent des feuilles avec un b prononcé. On les multiplie en avril, par boutures sous cloches, en serre chaude et en terre sableuse. Un horticulteur ee réussit parfaitement la , nous tk rem et contenant une bonne pie de terre franche, même argileuse; quant aux autres variétés, il n’a réussi à leur donner un beau développement qu’en les cultivant dans une terre relativement légère. Adamia Adamia Diag: versicolor. Son feuillage est vert foncé, oppos nement denté. L’inflo- rescence est en omibelle terminale. La floraison a lieu au printemps et a une longue e durée. Les fleurs sont petites et réunies par 25 à 40, d’un coloris blanc légèrement bleuté à l’épanouisse- ment, fonçant au bout d’une couple de jours au point de devenir légèrement mauve. On la cultive en terre de bruyère légère et la multiplie facile- ment de boutures sur coupe tiède, au printemps. Aglaonema Aglaonema commutatum. A le port de l'A. ictum, des macules grises sur du feuillage vert luisant: il ee mr ve que l'A. Site il nous est ve 1863, des Philippine A glaonema ee rer Cette plète n’a pas de tiges aériennes, mais un rhizôme indéfini; ses feuilles simples partant chacune séparément du rhizôme, sont d’un vert foncé très luisant, couvertes d’une quantité de petites macules du plus beau blanc d'ivoire. Les fleurs sont iden- tiques à celles de l'A. pictum Aglaonema pictum. Cette ‘Aroïdée de Bornéo a la spathe jaune crème pâle, roulée de telle façon qu’elle paraît globuleuse, oblongue, ouverte au sommet ; le e spadice est blanc et proéminent. Elle fleurit en août. Ses feuilles sont elliptiques, acuminées, vert tendre, irrégulièrement maculées de taches grises, assez grandes et anguleuses. La tige qui atteint de 30 à 60 centimètres est grêle et dressée. À sicolor.- Cet. ma a le même port et le même facies que la précédente espèce, il n’en diffère que par la panachure. Les macules ici, au lieu d’être toutes grises, sont quelques-unes, d’un vert jaunâtre plus ou moins foncées les unes que les autres; elles sont même parfois absolument j jaunes. Cette e espèce, à moins que ce ne soit qu'une variété de l’A. pictum, est plus belle que celui-ci. On prétend que la culture des Aglaonema est la même que celles des Arum, Cal adium, Alo- casia, etc., de serre chaude. Cet avis n’est pas partagé, par de très bons ent. En effet, ces trois genres ont des rhizômes demandent la culture des Éibutsit Alocasia Alocasia gigantea (syn. de A. longiloba), feuilles grandes » Sagittées, SX dans leur partie supérieure, ertes, à nervures blanches. Cette } Rod. De tous les Alocasia, celui-ci est certes un des plus beaux et des plus cultivés. Ses feuilles, longues de 20 centimètres t glabres, vertes, en dessus plus pâles en dessous,ovales, cordiformes longue: ment acuminées à la base, à sinus grand, trian- gulaire ; les pétioles sont blanc ou blanc-verdâtre, de 25 à 30 centimètres de long et 12 à 18 mili- mètres d'é épaisseur, dressés, arrondis, canaliculés, amplexicaules, à gaîne décurrente sur la moitié de leur longueur L’A. Lindent paraît plutôt un Hamäalonenii è dont il a le port exact, surtout du uwbescensi en tout cas, il ne réclame, pas plus que ce dernier, un repos relatif l'hiver. Cela ne veut pas dire qu'on doit le tenir constamment en végétation, par plus que n'importe quelle autre plante, mais il est certain que la culture, à ce point de vue, diffère absolument de celles des autres Alocasia: . Linden: ne donne jamais de petits tuber cules comme ceux dont nous avons parlé plus È hant; c’est même ce qui, pour certains botan nistes, a été le point de départ pour prouver que cette plante n’est pas un Alocasia. ; Alocasia metallica (syn.de À. se FR | peltées de 30 à 45 centimètres de long, teinte pourpre bronzé en dessous. Bond 1860. casia Pucciana, feuilles vert foncé en des sus; nervures blanc pur, entourées d’une zone" blanche argentée; pourpre brillant en dessous; … c’est un hybride horticole obtenu en 1887. Alocasia Putzeisi, avec des feuilles vert foncé, 4 à nervures médiane, primaires et secondaires, bordées de blanc, ainsi que les sie la face inférieure est pourpre foncé. Sumatr 1882. Alocasia Reginae. Feuilles à à Dose ondulés,… un peu charnues, glabres en dessus, excepté sut les nervures an atérales: pourpre brunâtre sombre e é L très grossièrement concassée; on y ajoute une bonne proportion de nr rt et de fibres de Polypode et un peu de sable blan Lorsqu’ on les rempote, il faut he le fond des pots jusqu'aux deux tiers de leur hauteur avec de bons tessons concassés, bien propres, puis erre et placer la base de la planté couvre ensuite d’une bonne couche de sphagnum ou de fibre de noix de coco; cette dernièré. substance excite beaucoup l'émission de nou velles racines. 2 faut arroser beaucoup et donner de legal au bout é végétatio lie Sedeni. Feuilles sagittées, vert bronzé, 1 pourpres en dessous, à nervures distinctes, plant d'ivoire. See un hybride entre les À. Low a . Cu He Thibautiana. Parmi les variétés. les plus cultivées du genre A dessus, parcourues de nombreuses nervures S condaires, blanc-gris, pourpres en dessous. a né0, 1878. On considère l'A. Thibautiana comme la plus belle espèce du genre Aralia Aralia Mo LE Cette élégante espèce a les feuilles digitées, à pétioles allongées, vert hétbiés la plante un port très gracieux. La tige est AE et dressée. Elle provient des îles de la m r du Sud d’où elle fut introduite en 1873. On la cultive en serre LC et l’emploie avec succès dans les garnitures de t Aralia monstrosa. . Même origine que la pré- ment marginées de blanc crémeux et maculées de gris. Anthurium Les Anthurium peuvent se diviser en deux grandes catégories; les uns sont cuitivés pour leur feuillage ornemental, les autres pour leurs fleurs qui sont en général des plus remarquables. des espèces les plus distinguées et qui, de ce sig sont le pins cultivées. re CATÉG — Anthurium cultivés pour Due faillagé ornemental. nthurium acauleSweet. Les feuilles sont d’un dont les vx p odorantes, a été introduite des Antilles e un oo Cette nouveauté datant np à | or alimum Lind. et André. Les feuilles andes, ovales; cordiformes, acu- men rs vert brillant velouté, à nervures principales élégamment rubanées de blanc cris- tallin ; les feuilles sont violacées quand elles sont jeunes : les ont une forme arrondie. atteint 60 centimètres de lon ng. La tige est très courte, dressée. L'espèce fut introduite de Bonaventure en Anthurium Hookeri Kunth. Cette espèce a des feuilles obovales-spatulées, rétrécies- a ar ; luisantes, ces tropicale en 1840 et connue aussi sous 1 msde ÀA.Hu el Shot et À. Lolboi el. TA Lauchea Anthurium per Sind Les feuilles sont SAMEDI, 11 FÉVRIER 1899 profondément cordiformes, ovales, brusquement acuminées, à larges lobes basilaires arrondis ; les pétioles quadrangulaires sont munis de stipules ovales- de ngues ; l'A. magnificum est originaire de la bie Anéhriuon regale Lindi. Les grandes feuilles sont cordifor acuminées, de 30 à go centi- mètres de vs d'un vert métallique terne, à ner- vures blanches; les jeunes feuilles sont teintées de rose, les pédoncules sont longs et lisses. Cette Un IN 8o centimètres, sa plus grande largeur 50 centimètres ; le pétiole atteint 70 centimètres. Cette nouveauté, non encore au commerce, Sera bien ra et bien vite recherchée; le portrait que nou toute Be beauté décorative. dans les serres de l’obtenteur un certain nombre de jeunes sujets qui nous permettent d'avancer que cette nouveauté obtiendra les suffrages de tous les amateurs et horticulteurs; c'est pourquoi Fig. 33. — Anthurium Rigoutsi. espèce introduite du Pérou en 1866, est rpg pour la décoration des serres ou mé des fenêtres pendant l’été Anthurium Riou Cet Anthurium nouveau est un hybride obtenu par M. er Rigouts, de Meirelbeke, lez-Gand, par le isement de l'A. crystallinum par l'A. bare ses feuilles d’allure superbe et d'un beau vert bronzé, sont coriaces et épaisses, comparables au cuir Cordoue; le limbe, depuis le point d'insertion du pétiole jusqu’à sa pointe extrême, mesure 65 cen- timètres; sa plus grande longueur est de aussi nous n’avons pas hésité à la comprendre dans notre ve . plantes de serre le plus géné- ralement c nrbntisn V'eitchi Masters. Les feuilles de cette espèce sont ovales-oblongues, très allongées, vert gai, ment enfoncées, ce qui donne au limbe u curieuse apparence ondulée. Cette espèce, belle LA SEMAINE HORTICOLE mais rare, a été introduite de la Colombie en 1877. Anthurium Warocqueanum. Cette espèce, in- troduite de la Colombie un an a dente, a des feuilles allongées, rès la prédé- d’un très beau spadice d'environ 8centimètres de long, jaunâtre, avec une large bande re blanche ; la spathe orme, coriace, rouge- à 10 centimètres de diamètre sur 5 à 20 centimètres de long, irrégulièrement chagrinée. Les noms des variétés de cet Anthu- indiquent suffsa rium mment leur caractère spécial. Anthurium Dechardi Hort. dont le vrai nom est Spathiphyllum cannaefolium , ott. La fleur de cette . a spathe blanche, lancéolée ou elliptique oblongue, de 15 centi- mètres de long et 5 centimètres de large; le spadice est blanc, es 12 centimètres de long et 8 centimètres de large. Elle est LE a e du Vénézuéla, de la ae et du Bré est cordi- sé e long. +4 :ferriense est un hybride entre Fa PE 4 huriun “Jeodiense est très voisin de l'A. . LT qui est un hybride entre les : À. Andreanum et Veitchs. Il a la spathe cra- Hot grade et cordiforme; le spadice est ha em ornatum. Cette espèce du Véné- haute de 70 centimètres, a la spathe linéaire-oblongue, blanche et parsemée de points blancs disposés en spirale, de 12 à15 centimètres de long ; le pr est violet, de longueur à peu près égale ; e pédoncule est vert et arrondi. AnthuriumScherzerianum et ses ee M variétés, telles que grandiflorum, Duvivier um, Wardi, tm *Rothschildia. M à grandiflorun j'etc: : 56 FA type, si connu, a le i j la base des pétioles; la spathe est ovale, oblongue, rouge écarlate brillant et intense; la spathe est orangé, Cette espèce naine, très Éopacte, toujours verte, nous est venue de Costa-Ri Culture des Andréa. — La culture des s plus aisée. Tous réclament la serre Sa à l'exception toutefois de l'A. Scherzerianum et ses variétés qui peuvent se contenter d'une bonne serre tempérée. Ils exigent à peu près 1e même compost que PISE toutes les Aroïdées de serre chaude. u prin- s du re on aura soin de éveloppement rapide et vigoureuse de la e. La multiplication se fait par séparation, par semis, ainsi qu’au moyen de tiges 1. gi dans la mousse et sous châssis; de jeun ousses se développent rapidement, elles seront véturéèe dès qu’elles auront développé quelques racines. (A suivre.) * FEct E,00:; Les inoubliables et grandioses fêtes qui ont salué l'événement de la jeune reine Wilhelmine, ont permis à tout un peuple de montrer sa joie E son ardent patriotisme, qui ont étonné et charm les étrangers accourus pour être témoins de évtié explosion populaire. Ces fêtes resteront dans les annales du peuple néerlandais, comme une page brillante et glorieuse entre toutes. Pendant que de toutes parts, en ce beau et intéressant pays de Hollande, le peuple se livrait à de bruyantes manifestations, le) Le) + [a ‘et a) 5 £ @ De a visite que nous avons faite, le 27 avril 1897, à la résidence d'été de la famille d'Orange « Het avons pu y consacrer et que nous aurions voulu prolonger. Nous avons fait, à pied — la journée s’an- aperçoit tout , tant cela est coquet et -cossu, subit la bienfaisante influence du voisi- nage de la résidence ; la large et superbe avenue ouble rangée de Hêtres Palais et croyons voir sa fort grand, pe bâti par le prince Guillaume I et achevé 1688 ; si l'extérieur a conservé son aspect Crimitif. # s'en faut, nr apprend- -On, bi soit même de l'intérieur. Nous contournons le Palais pour nous D Er En par une Loo » des détails fort intéressants que nous reproduirions volontiers si cela ne devait nous mener beaucoup plus loin que ne le comporte la place dont nous pouvons disposer ici. Nous aimons mieux relater incomplet que sera la description, elle aura au moins le mérite de l'exactitude et de la sponta- néité. Voici d’abord de beaux exemplaires de Segwot Fig. 35. — Begonia gracilis (voir p. 59). RRUOA fiers de 20 mètres de hauteuf nviron. Ces Conifères, dans leur ensemble, croissance qu'en raison de leur aspect seau. s Conifères nous conduisent à la grande .. és près de l’ancienne ferme où noW° PE CT un ot loi Eu MU US SE CSS 1 Re 59 SAMEDI, 11 FÉVRIER 1899 ouvons un grand nombre de plantes de la one Hollande et du os la Fe n de À set NOUVEAUTÉS lection de feu le roi Guillaum A ee Le] - A des Chorizema ee Fe diversifolium avec rt ravissantes grappes orangé, des Boronia Pr Lo ge, des B rampanté de la Nouvelle-Zélande avec ses petites fleurs dressées, dont le tube est jaunâtre, réfléchi fortes dimensions, le Fusticia velutina ou | Faco- binia Pohliana A avec ses fle automne jusqu’au printemps, des Shkimmia el ce tant joli arbuste lorsqu'il est couvert de ses fruits rouges, etc. En sortant de cette serre dont le contenu nous À: R: Alexandre des Pays-Bas, le 28 novembre 1876. es bâches sont remplies d’'Erica que la Reine Emma affectionne particulièrement et dont le service de Sa Majesté fait une ample consomma- tion. Nous traversons le grand fleuriste situé devant le palais ; lorsqu'il est, en plein été, dans notre ee Sr pu juger que d’après les contours, mais que nous l'avons vu, il nous a vivement re Des arbres fruitiers modèles, puis le magasin des graines, que Guillaume III appelait « la phar- macie des fleurs » attirent notre attention. Dans cette « pharmacie, » M. ij montre, placé es dans un vase, des feuilles de Palmiers qui ont orné le char es aux funé- railles du dernier roi des Pays-Ba Voici la serre aux Orchidées 0 où nous remar- quons surtout les espèces cultivées pour la fleur coupée. Il nous faut faire remarquer dès à présent que la famille UE aime passionnément la fleur coupée don les pre des palais sont or fret ment ; la culture ici, au « Loo », est donc Mactsetent dirigée dans le sens qui convient pour fournir la masse de fleurs nécessaires. Pour bien juger du contenu des serres, il faut ne pas perdre de vue cette par- ticularité. Dans la serre aux Orchidées, nous voyons des mMaryllis odorants obtenus par le chef des cul- tures royales, des Begonia tubéreux à fleurs énormes, de beaux exemplair ‘un si précieux concours dans la Confection des garnitures florales. (4 suivre.) EE Ca. D. B. Begonia gracilis blanc Vilm. Encore une nouveauté à ajouter à celle que ae RS M. H. de Marly, signale otren Sr du 4 février, page 43. nouveau coloris fera un agréable pendant au B. gracilis à est rose que nous annoncions l’an dernier. D'une hauteur de 20 à 25 centimètres, ce Begonia est appelé comme lui à figurer avec avantage dans la décoration des bordures, cor- beilles et massifs. Ses fleurs, légèrement rosées à leur point d'insertion, arrivent, en se dégra- ra nt, à prendre une teinte absolument blanche à V extrémité supérieure des pétales et font un effet charmant (fig. 35). Fig. 36. — Eremurus, Chrysanthème des jardins double nain jaune Vilm. (fig. 34) De la série des Chrysanthemum coronarium, cette ar variété est de forme compacte et bien ramifiée ; elle est à fleurs très doubles, se reproduit assez franchement de semis, et se plaira dans tous les terrains et à toutes les expositions. C'est encore une nouveauté de la maison Vil- morin-Andrieux. Eremurus Nous avons, dans notre numéro du 14 janvier dernier, publié le portrait et la description + MM. de Vilmorin disent des Ereniürus dans catalogue de nouveautés pour 1 L’Eremurus qui, pour li prédit fois, a fait son apparition aux Halles de Paris en août der- nier, y a causé une grande surprise, et c'est pour cette raison que nous croyons intéressant de lui nn ici une place. C'est de l'Asie centrale que. nous est arrivée cette af curieuse Liliacée vivace, dont le dessin ci-contre (fig. 36), donnera une idée plus exacte que n'importe quelle description. Au milie eu d’une touffe feuillue d’un beau vert portant une agglomération de fleurs insérées sur des pédicelles étalés qui occupent le tiers supé- rieur des tiges. n ne peut mieux comparer cette plante qu’à une Jacinthe de dimensions phénoménales, à M tiges, qui, suivant les sujets, portent inflorescences blanches, blanc : osé ou carné, Nous ajouterons que les Eremurus robustes, ne redoutent es le froid et ne datent, seulemen T e devra s'effectuer, autant que possible, de bonne heure au printem Nous croyons utile de prévenir que les Ere- murus étant à végétation lente, leur floraison n'a souvent lieu que plusieurs années après le semis, mais leurs hampes florales mn si jolies, si curieuses, qu'elles dédommagéront les derrière elles les Gyne plantes de même ordre employées jusqu'à présent pour la décoration des parcs et grands jardins paysagers. LES SALVIA Les fleurs pourpre foncédu Salvia Hoveyis’har- monisent bien avec les Salvia rouges et le carlate et ses variétés Bruanti, rouge écarlate plus vif, he aitu Clavenad, à forai ison plus précoce que celle du type , sont fort utiles en automne là où les fleurs à l'éclat brillant sont demandées. Le S. Bethelii, une variété horticole M. ]. Crook dans 4 Garden du 10 décembre 1808, il ne convient là où le bleu clair est nécessaire. Cette es espèce est très bonne, lorsqu'elle provient de vieilles racines ou lorsqu” e a des racines semi-tubéreuses ; elle doit être plantée dans un h u sera de placer, pour y prendre racine, ‘quatre ou cinq boutures 60 LA SEMAINE HORTICOLE dans un pot de 10 cm. à la fin de juin. Lors- qu'elles ont pris racine, elles seront empotées ensemble et leur végétation ne sera point arrêtée. En opérant ainsi, on obtiendra des plantes d’un pied de haut. Les divers Salvia que nous venons de citer, n’offrent aucune difficulté de culture et continuent à fleurir pendant longtemps. Ils peuvent être enlevés et déplantés en automne. m du S. Hoveyi, que nous avons désigné serre froide qui a été figurée dans la Flore des erres et des Fardins(IX, 1853-54, p.73, pl. 884) et décrite dans le Gardeners’ Chreniole IXV, p. 145). Elle a été introduite en 1850; sa patrie avec certitude. Elle appartient, pubérulente, ainsi que les feuilles; de ià, l’o particulière de cette espèce qui rappelle celle du Ballota nigra. Ses nombreuses grappes de fleurs se développent à l’automne, dans des contrées plus chaudes, en juin déjà; ses grappes se com- posent de grandes fleurs au calice de forme cam- panulée, à deux lèvres ; la corolle, qui mesure de 4 à 5 centimètres, est tubuleuse à deux lèvres : la supérieure bifide, l’inférieure à trois lobes ovales arrondis, plus ou moins étalés ou concaves. Les bractées sont ovales, acuminées, colorées. naisons; CO donner naissance à des groupements fort har- monieux. ' Ornementation végétale Cours pavées (Suite, voir p. 50) effet, dans l'intervalle des pavés, comme avoir été découpées et plissées par les doigts d'une SA PEU QE trémières. aux corolles un peu tôt-bellâtres que belles, décorées: du titre trop F mbdeyese de passe-roses, comme si jamais rien pouvait détrôner la Reine des fleurs; des Œnothères boat dont tous les solette re «ts Aa u loin une odeur D dan ranger.— Aux ut urs de merveilleux, es est bon de rappeler que l’épanouissement de ces fleurs s ’opère brusquement, en faisant entendre un léger bruit. Cette er curieuse me fut révélée il y a une vingtaine d'années par u _ mien Dopoee feu le Dr Josse, qui de. archi sourd; e ne parlait guère du micro- phone; — a Gaiïllardes vivaces, aux grands __ yeux bruns, cerclés ‘Es et remplis d'audace : et le _ large feutre d de pied à un tiples fleurs jaunes. » mais tonte par son irrita- bilité. A l’aide d’une baguette, assénez un coup brusque à la base de la tige et vous ne tarderez pas à voir les fleurs tomber les unes après les autres, parce qu’elles se détachent spontanément à la suite du choc Et plus humbles dans leur port, mais aussi belles dans leur ensemble, se faisaient admirer d’autres espèces telles que des Giroflées ou Violiers, l'avant-garde embaumée du printemps, qui ne pouvaient se résoudre à exhaler leurs derniers soupirs; des Mufliers, auxquels les enfants, par des pincements successifs, font faire les plus drolatiques grimaces. — ] . Rousseau, de evenu misanthrope sur la fin de sa vie, disait me Delessert, en lui décrivant beau galbe mime à ravir les plus riches Cattleya des soucis : « une visite à ceux-ci, me disait le voisin, fait dissiper ceux de l'âme; » des Hélio- tropes d'hiver ou Tussilages odorants, qui, automne arrivé, se dépouilleront complètement de leur verdure, pour permettre, à la livrée peu apparente de leurs capitules, de parfumer la bise hivernale, de ses senteurs de vanille Et contre les murailles des Kerria japonica, cette rosacée, dont la ténacité à produire des fleurs pré Le 2 La. Ste les taxono- mistes, qui gèrent parmi les Corchorus, dans la famille Hs. Liliacées : Errare humanum est! En attendant, la souche, que nous voyons étroitement serrée entre deux pierres, lançait, au lieu de cris déchirants, des flots de rosettes dorées ; et des vignes-vierges, ces parts végé- taux, qui laissaient retomber les plus gracieux festons : et des Rosiers sarmenteux dont les fleurs charmaient plus par leur beauté native que par une richesse conventionnelle e plus délicieux fouillis, où l’art a été de cacher l'e art : ars est celare artem: et avec des petits sentiers bien propres, des vrais chemins du Paradis. Le tout respirait la santé et la liberté. ophe, pourraît exprimer convenable- ment et cntih echo Le J'avais là devant moi la preuve éclatante que l’homme, par son goût, son courage, sa patience, pee à côté des œuvres les plus raffinées de l’hor- ticulture, posséder les: fac-simile des sites les plus sauvages. Seul, en somme, il a le pouvoir de dompter la nature brute, de l’embellir, de la faire plaire et de la mettre en Sssteee avec ses + ” mieux établie (4° su J. F. LEQUET. CORRESPONDANCE Nous recevons la lettre suivante : Gand, le rer février 1890. ine Hor 117, rue Belliard, Bruxelles. MoxsIEUR L Fat me DÉLÉGUÉ DE La Sema cole, Retour d’un voyage d’une dizaine de ; Jours, trouve votre honorée du 24 janvier, par A vous m'annoncez que vous avez élar argi l’article sur notre interview et que vous n’avez pas eu le ————_— — temps de m'en prévenir et de me soumettre une épreuve. Dans cet article et principalement dans le de ps on parle de griefs de notre Ligue c pas été question de griefs, qui, du reste, n'ont" jamais existé entre les deux Sociétés, — il serait” donc peu logique d’en parler d'autant plus que la | Ligue Horticole L'Union n’a Lis eu l’occasion d'entrer en relations avec le Casin î otre Société a été fondée ds le but 4 travailler dans l'intérêt de nos membres sur ce point, je vous prie, Monsieur le Rédacteut en Chef, de vouloir insérer cette lettre dans votre prochain numéro. Recevez mes sincères salutations. C. PETRICK, Président de la Ligue rares L'Union. Lorsque notre rédacteur M. Ch. D. B. a écrit honorable correspondant qu’il ressort de pr | ee ar signées par os que le Casino® « dans le temps» de grands sr l Rorthgtiuré mais qu’il n'en est plus de m à présent, que cette Société n’a rien fait Lors la convention phylloxérique a menacé l’existentt de l'horticulture gantoise, que les expositions quinquennales organisées par ne SO as l’image de ceite horticulture, que les idées ds anciens dirigeants étaient trop étroites, 2 Mur Aujourd’hui M. Petrick nous dit qu’il n admettre qu’on parle de griefs !! S’ilen est ainsi, nous nous empresserons de dire que les déclarations que notre correspondant a faites à notre rédacteur M. Ch. D. B. sont autant de compliments à |’ adresse du Casino, et n'ayant à pren nds art i ni pour ni contre per sonne. Mais alors l'opportunité de la créationdt la nouvelle « Union » pourra paraître probléies tique à d’aucuns! G. DE BRANDNER, sis _Administrateur de La Sem, Hortk… RECTIFICATION. — La lettre adressée il) journal et publiée dans le numéro co urant l'a été par suite d’un malentendu entre M. Fes et moi. Lui ayant demandé, le 3 février, lettre en Fe RORÇAE être publiée en 4 » M. P. a cru qu'ils ‘agissait de celle É | avait adressée, te 1® courant, à M. l’administf® cd et dont JIBROrENS en ce monté Cu. D. B: CP CE BOITE DU JOURNAL | g. P. — Le pr or de LE r Bye 2 in de Sas péersboëtg vous parvie M. Gust. R., Louvain — Merci de de votre envoi; rai Pre dans le prochain numé M. J: K. B., Utrecht. — Vous écricai la semaine °° Mlle Jeanne B. — € Un souvenir » Fe ds avec ses naissance et sera er ru avec € Reçu lettrés : AR CI v. d.W: PRE RE à Engrais G. TRUFFAUT & c* Grande médaille d'or Paris, Juin 1898 Fe Résultats 7, TS. Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix ! La terre de bruyère devient extrêmement chère ! 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 7 Pages Chronique : 61 Un jardin d essais dont en al Ê 63 Le Cerisier d'am 63 De influence du Dr sur tie sujet. . 64 Petites notes et nouveautés d’ Orétilées 64 Sparmannia africana 65 SPrimevères de China ‘ 66 Richardia africana . 66 « Het Loo » . à 67 Les engrais tint ; 68 Nouveautés $ À 68 Plantes économiques ‘ 69 Correspondan | Boîte du Fi 70 Fig. 37. Ageratum Prinzessin Pauline . 61 » 38. Chrysanthemum maximum filiforme . 62 » 39. Solanum pseudo-capsicum nanum. . .°. : 63 » 40. Sparmannia africana 08 » AT. Sparmannia nee (ranch Hoïcié) : 6 » 42. Gazania hybrida * 43- Giroftée d'hiver naine à site fur rouge 69 > 44. 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On laisse ensuite Le : antes dans Ë demi-repos p ue mA st Le les arrosages aprè s mois d'hiver. 11 2 centimètres ' diamètre; les pétales et LT sont blancs ave pointe améthyste pou | Belle plante . . . . /a pièce 5%. 2 la douzaine 50 » DENDROBIUN THYRSIFLORUN es plus charmantes et dé plus ot she jour té d'Exposition. Dh L dans à sont blancs et le labelle jaune orangé. P 5 oupe d’autres Orchidées en fleurs, @,. espèce produit un à pes et lui donne un cac d'élégance tout partic Belle plante DENDROBIUM WARDIANTM NT La meilleure variété de toutes celles connues els la grandeur des fleurs. 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Exposition universelle de 1900 à Paris Le Yardin AN la note suivante dans son numéro du 5 «Un dune se de nos lecteurs nous ont déjà demandé comment il se faisait que le pro- gramme de l’horticulture à l'Exposition univer- e nous nous emp ire, ne provient nullement du ie des bureaux des comités d’ad- is plusieurs mois, en effet, ceux-ci dépendu d'eux, pas plus que du Ministère de l'Agriculture, que tous ps programmes n'aient été publiés en temps vo uoi qu'il en soit, on but espérer que, dans e la date re) jusqu’à laquelle les Lande seront admise IL est inadmissible, en effet, que les dates d'admission pour les Pelargonium zonale Mrs. Gordon Cette variété obtenue de semis par M. Pearson de Chilwel, est une plante naine, trapue, archi- floribonde ; ’un rouge ; le pédoncule droit à Jette-Saint-Pierre; nous ne s rions assez recommander ce Pelargonium pour la culture en pot comme pour la pleine terre. SAMEDI, 18 FÉVRIER :899 Vignes de huit cents ans Elles existent dans les environs de l’ancien prieuré. Elles sont presq sauvage, Pendant ed années de chaleur, donnent encore des raisins. elles Andromeda japonica cultivé en pots Cette plante n'est pas assez cultivée. Elle se couvre RAT rer a l'hiver et au printemps, de grappes de fleurs blanches longues dé ro à 15 porno qui pe quelque peu à celles du mieux encore à celles des Clethra us. Ces “leurs. conviennent par- faitement pour la Les Andromeda se traitent comme les Azalea indica. L'hiver, on les conserve dans une serre roide bien aérée; au printemps, ils sont mis dehors de bonne once. Vers la mi-mai, on les place en pleine terre dans un carré d'Azalea. Ils réclament, ‘été, d'abondants arrosages. rempote milieu d'octobre, dans une serre froide où ils fleurissent en février-mars. La fièvre africaine Un correspondant de Berlin écrit à son journal: ME me de l'Empire, sur la mala och a entrepris, see dernière, aux ois d’août et de septembre, un nouveau voyage décédés en Italie avec les Lors Pfeiffer et Kossel, et c'est sur les résultats très remar- quables de ces études qu'il vient de renseigner a science. « La cause de la malaria est découverte ; elle provient d'un parasite re est parfaitement parvenu à distinguer, et € e même parasite qui provoque la ol Érine à laquelle tant d’Européens ont dû « Koch est plus dus jamais convaincu que le red est introduit le plus souvent dans le sang par les moustiques, qui ie transfèrent d'AGMIE à homme ou d'animal à animal par leurs piqûres « Il est donc probable que la fièvre africaine cesserait pour ainsi dire ES gr si on parvenait à supprimer les mousti « Koch fait observer ns son rapport que Rome est situé au milieu d’une contrée infestée par la malaria; pourtant en ville même, au centre surtout, la fièvre n'existe pas. Ce phénomène, dit-il, toutes études faites, ne peut être attribué qu'au manque de moustiques à l'intérieur des murs, tandis qu'ils abondent à la campagne. « Là où commence la végétation commencent les moustiques et commence la fièvre. » L'usage de garnir les appartements avec du Gui au moment de Noël, n’est plus guère en hon- 2pues Rare dans les familles anglaises appar- ’aristocratie, Mais mode subsiste Fam Le milieux bourgeois et ne paraît pas près de disparaître, si l’on en juge d’après la pue que nous apportent les journaux londoniens. On 6 , la pagnie des London and South- Western Raïlway Steamers en importait 8,944 caisses; en 1896, 9,996; en 1897, 11,340. On ne connaît pas encore le chiffre exact des caïsses de Gui impor- ompagnie, à l’occasion stmas; mais il sera, dit-on, pe apt à celui de l'année dernière. Les chemins [en ® tr [e) =] ex = @œ a (es) es) (ee L= 8 .—+ © pe] ® Ca di [er @ Ft [e C> + ®œ on | E- sur le marché de Londres. Bref, il en vient de partout. On peut donc justement répéter au sujet du Gui l’exclamation célèbre de Pierre Dupont à propos du vin :e Ils n'en ont pas en Angleterre! » Une végétation de cimetière M. Paul Bourget, dans son bel ouvrage « Outre-Mer » donne la jolie description que voici d'un cimetière privé en Géorgie : e Nous entrâmes des “Chèvrefeuilles, des Narcisses y poussaient dans le plus glorieux pêle-mêle. Des Glycines montaient aux arbres, et des Roses jaunes, de Fig. 37. — Ageratum Prinsessin Pauline (voir p.68). ces miniatures de Roses que l’on appelle des banksias, grimpaient par larges toufies le long es noirs Des pierres apparaissaient, rongées de vétusté, dans ce jardin de je douces fleurs pour déchiffrer les épitaphes.. » Le Bois de Jarrah Le bois de Jarrah, dont on neceRe depuis quelque temps, est le produit d’un arbre de la fa- mille des Myrtacées, l'Eucalyptus mar nait. Par sa couleur rouge, il se rapproche b de l’Acajou, ce qui le fait a ras ce as és le nom d'Acajou d'Australie. On n’a peut-être jamais vu de bois qui réunisse autant de qualités (1) Nous avons, dans. notre es numéro, p. 43, publié sous le titre de « Plantes économiques, » un article sur cet Eucalyftus marginata ; ro d’ aujourd hui est em- prunté à La Nature et complètera le premie 62 peu loyer avec avantage non seulement dans l’ébénisterie, mais encore dans la menui- se t les constructions naval Les Euca- LA SEMAINE HORTICOLE Nouvelles de Russie M. le D: A. Fischer de Waldheim, directeur du Jardin Impérial de Botanique de Saint-Péters- bourg et président de la Commission étrangère de l'Exposition Internationale d’Horticulture de cette ville, vient d’être nommé vice-président de S programme de l'Exposition Internationale d'Hor- ticulture ; il mentionnera les nouveaux concours ouverts et les prix supplémentaires : quatre objets d’art, quatre prix de 100-150 roubles, quinze mé- dailles d’or et quatorze d'argent Banquet offert à M. Charles Joly Comité s’est formé pour offrir à M de lui prouver la considération et l’estime dont il es à la Société Nationale d'Horticulture de Franc Le prix du banquet est fixé à 12 nés et la par- Fig. 38. — Chrysanthemum maximum filiforme (voir p. 68). ét sans se briser, comme Île roseau de la Fable. Enr on emploie depuis longtemps le bois rs à faire des meubles, des planchers, des cri traverses de chemin de fer, des pilotis, Li poteaux télégraphiques, des chälets, des vannes de bassin, des bateaux de plaisance, des navires volumineux, etc. Depuis peu, on igu ou du moins l'est fort peu. C est donc un produit | sans équi Loi yes à ds de l'objet à offrir à 5 fr. sous “4 présidence À “pere de M. Vi Les souscriptions à ce banquet et à Lee tion de l’objet, qui sont indépendantes, doivent être ER sans retard, au trésorier du Comité : M ault aîné, 30, place de la Madeleine, à Paris. ous croyons que beaucoup de nos compa- triotes fifièront qu'il est de leur devoir de parti- ciper à cette manifestation organisée en l'honneur de M. Joly qui rame" en Belgique, de nom- breuses et chaudes amit Un res de l'hybridation La Société Royale de Londres organise pour le 11 et le 12 juillet … un C consacré à l’hybridation. Ce congrès, qui coïnci- dera avec une exposition, promet d'offrir un très vif intérêt. Non seulement il permettra de passer en revue les résultats déjà obtenus grâce à l'hy- bridation, mais il donnera lieu à des études qui pourront guider les semeurs et leur éviter des mémoires qui seront lus à cette occasion M. Thiselton Dyer l’'éminent directeur des Jardins Royaux de Key, a été nommé récemment Chevalier de |’ Ordre de St-Michel et St-George. Il a été reçu le 30 janvier au château d’Osborne, où Sa Majesté la Reine lui a remis elle-même les insignes de sa nouvelle dignité. Begonia Gloire de Lorraine M. Hemsley, dans le Gardeners Chronick, dit à propos de ce superbe Begonia est remarquable qu’une plante capable de produire une telle abondance de fleurs sans beaucoup dé français, il me répondit qu’elle ne pouvait abs lument pas être utilisée-en France: -Néaänmofis, après avoir vu un lot assez important de plantes en fleurs, il se décida à en essayer, et depuisil en a acheté quelques centaines « Quoiqu'il soit tout à fait exceptionnel de voi même, je crains fort qu’elle ne donne rien de boñs À propos des difficultés de culture que signäk . Hemsley, rappelons que Truffaut, & Versailles, a montré à Paris, à l’ automne dernief, demande beaucol? de ce côté; mais cette plante ravissante, et d'u. floribondité merveilleuse, mérite bien quelque frais de chauffage. Congrès d'agriculture aux îles Barbadë Un congrès d'agriculture vient d'avoir lie dans le courant de janvier, aux îles Barbadé rs auquel ont pris part des délégués officiei de la Jamaïque, de la Guyane anglaise, de ik de la Trinité, des‘îles Leewart et Windward,f des Barbades. L'objet du congrès était 'étudeit questions agricoles et commerciales intéressi les Antilles, l’ organisation d'échanges rapides économiques de graines et de plantes entre K divers jardins botaniques, et d’études chimiqié et culturales en vue d'améliorer le rendement” a canne à sucre, l’enseignement agricole, € Exposition de Chrysanthèn® La grande Exposition automnale de la Soi Nationale d'Horticulture de France aura lieu mercredi 8 au lundi 13 novembre. Le prix d’une Orchidé Van Wassenhove, de pr a vendu! g décembre 1898 chez Prother Morris Londres, un Cafileya labiata candavensis té jolie variété, pour la somme de 3412 francs: voit que le vrai beau se paie toujours des som importantes. - SAMEDI, 18 FÉVRIER 1899 UN JARDIN D'ESSAIS COLONIAL EN FRANCE Un décret, rendu sur la proposition du Ministre l'œuvre accomplie jusqu’à présent par M. au Museum, de fournir aux colonies françaises les produits culturaux dont elles ont besoin, et les renseignements relatifs aux cultures de plantes économiques. Il ne nous appartient pas d'émettre dès main- de l'Agriculture. Les s pe es qui compo -le Conseil d'Administration offrent les plus hautes garanties de c com é accomplie d’après leurs indications et sur leur avis. Il est malheureusement certain que la nouvelle entreprise devra débuter dans les condi- tions les plus modestes, sans crédits suffisants ; nous sommes bien loin assu ss des modèles existant à l'étranger. s attendons le com- mencement d'exécution. Dans une œuvre qui débute si modestement avec un horizon si large devant elle, la person- du directeur devra forcément jouer un d poses le Jardin d'essais qui lui est confié à naissance, si les m PP d'action mis à sa Site sont suffisan Voici le texte du Fa À en date du 31 janvier, qui, sur la proposition du Ministre des colonies, a décidé la nouvelle Dr ation : ja: 1. — Il est c à Vincennes, sous le m de « Jardin se = TAMTE » un service pm pour objet de fournir aux Jardins d’essais des possessions françaises les produits culturaux dont ils pourraient avoir besoin, ainsi que tous les CORNE AReREn ES les intéressan Art. Le Jardin d'essais colonial est säminitré par un Conseil d'Administration de inq membres nommés par le Ministre des co- onie Le président du Conseil d'Administration est choisi dans le sein du Conseil par le Ministre. Le Conseil d'Administration délègue à un de L c le directeur du Jardin d’essais colonia Art. 3. — Les FEDE tien du budget du Jardin d'essais colonial se composen 1° Du produit de subventions et des dons et egs; 2° Des revenus et des produits de l’exploitation des biens. Les budgets et les comptes sont délibérés par le Conseil d'Administration et approuvés par le inistre des colonies. rt. 4 dons et legs dont le Jardin d'essais pourrait être appelé à recueillir le béné- - fice sont acceptés par le Ministre des colonies. Par arrêté du Ministre des colonies, en date du 30 janvier, M. J. Dybowski, directeur de l’Agri- culture et du Commerce en Tunisie, professeur de cultures tropicales à l’Institut national agro- nomique, est nommé directeur du Jardin colonial de Vincennes Le Conseil d'Administration du Jardin est com- posé ainsi qu’il suit, pour une durée de trois ans : Président : M. Tisserand, ancien directeur au Ministère de r Agriculture. embres : MM. Max. Cornu, professeur au Muséum d'Histoire Naturelle ; De Guerne, secré- taire _généra tionale d'Agriculture; H. de vice-président de la Société nationale d'Horticul- ture ce France; D. _ , professeur à l'Ecole d'Agriculture de Gri nfin, par arrêté dé ‘29 janvier, le Ministre des colonies a constitué un conseil de perfe ec- tionnement des jardins d'essais coloniaux qui est ainsi compo ‘ Président : M. Milne-Edwards, membre de l’Institut, directeur du Muséum d'Histoire Natu- é. | œ = Membres: MM. Paul Bourde, ancien directeur de l'Agriculture en Tunisie; Bureau, professeur au Muséum d'Histoire Naturelle ; Chailley- Bert, secrétaire général de l'Union coloniale française ; Maxime Cornu, professeur au Muséum d'Histoire Naturelle ; André Deloncle, professeur à l'Ecole d’ Horticulture de Versailles ; Godefroy-Lebeuf, général des stations agronomique Conseil supérieur de l'Agriculture ; Grandidier, membre de l’Institut; Baron de Guerne, secré- taire général de la Société d’Acclimatation ; Camille Guy, chef du service géographique se des missions au ministère de colonies; Lecom professeur au Lycée Saint-Louis, ancien che f de er sg ani de la evue & ee 2 Ti teur au ministère de 1 fesseur à l’ Instilut national agronomique; H. de Vilmorin, vice-président de la Société nationale d'Hort icultu ure, et Daniel Zolla, professeur de l'École d'Agriculture de Grignon din d'essais de Vincennes aura deux annexes : l’École pratique de culture tropicale, qu'organise actuellement le Département de la Loire- -Inférieure à à l’aide de la fondation Durand- fils de chefs de colonies françaises qui y appren- dront le sm et les éléments de culture me tique; les fonctionnaires coloniaux y feron également un roses LE CERISIER D'AMOUR Voilà assurément une plante . dans toutes les classes de la société; son nom verna- culaire Cerisier ou Pommier d’ RS l'indique d’ailleurs suffisamment, mais ce n’est pas le seul 63 sous lequel il est connu; on le désigne aussi sous celui d'Oranger du savetier! Des deux, nous e s filles, mais Oranger du savetier est si Quel que soit votre choix, nte est des plus généreuse et des plus reconnaissante des moindres soins qu’on lui prodigue; elle ne boude même pas si on la néglige quelque peu! elle nous a toujours paru un ares en végétal — non végétarien, remarquez la ui prend la vie comme elle est et se plat aussi bien à la fenêtre du savetier — qui sait, si pas dans le riche pété de La plante est trop connue pour qu'il soit néces- saire de rappeler que la couleur de ses fleurs est blanche, que ses fruits globuleux et luisants ont la grosseur et l'aspect d’une petite Cerise, se colorent de rouge, quelquefois de jaune et, chose précieuse, persistent longtemps. Le ty connu depuis 1596 . nous est venu des îles Madères; c'est pourquoi, en- pays and, on le connaît généralement sous le nom de pres Kers (Cerise d'Espagne). Il en existe plusieurs hybrides et variétés, notamment celle que nous figurons grâce à l'obligeance de RE Fig. 39. — Solanum pseudo-capsicum nanum. ; . Heinemann, d’Erfurt, qui nous en a prêté le cliché : le Cerisier d'amour nain (Sola- num pseudo-capsicum nanum Hort.). Comme son nom l'indique, cette variété se fait remarquer par sa taille courte, ne dépassa ve 50 centi- rt et par son “ plus ramifié et plus touffu. C en même temps quelques dr à tige du crie nie < et quelques sujets buissonnants de la variété nanum; rangez-les sur l'appui de la fenêtre en alternant les deux formes, vous aurez ainsi une très jolie garniture. F. M. AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Hor- ricoLe est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. 64 Influence du greffon sur le sujet Dans l’article que nous avons publié sous ce 4), à propos de la disjonc- Néfier de Bronvaux, nous hi. Sg roduits ; et moyen de provoqu certains cas, une se d’hy bridation analogue à celle obtenue par le semis; mais nous savons que beaucoup d’ hybrides de semis ne sont pas aptes à donner naissance à une race, ime ne sont pas stables; les individus se dissocient parfois, ou bien leur descendance ee ere un retour carac- téristique à l’un des paren En serait-il de même . hybrides de greffe ? l'occasion de citer à plusieurs reprises les remar- quables travaux. Voici ce que nous a répondu M. Daniel : «Dans les pe herbacées, les hybrides di e greffe sont assez fréquents, mais je n’ai moi, si cette 55e PR est plus faible, cela tient peut-être à la durée plus courte effe, comme cela peut tenir au petit nom- bre d'expériences qui ont été faites sur la greffe des plantes herbacées, comparées à la greffe des pe ligneuses. n greffe depuis la plus haute antiquité les nes fruitiers. Or, les cas d’hybridation sexuelle par la greffe sont extrêmement rares dans ces arbres. Il est possible que des hybrides aussi complets soient rares aussi dans les greffes her- bacées, mais l'expérience seule peut le dir « Tous les cas d’hybrides directs ou indirects de greffe que j’ai obtenus sont décrits avec détails dans un ouvrage assez ne intitulé : « La variation dans la greffe et lhérédité des carac- tères acquis » que je vais publier dans les Annales des sr naturelle a question a une ‘haute importance nee phique, dt elle ne le cède en rien comme impor le roxeR de RETÉPSHQUAR systématiquement les la un sens donné re l'avoir provoquée chez les Le mere Retanent résistantes à la vanatione ma. À Dans la lettre ci-dessus, M. Daniel fait Rpsoe ‘à la greffe des Tomates. Voici un extrait d’u “note Re de la Société scientifique et mit. ‘cale de l'Ouest, ae estre 1895) dans laquelle a its compte de ses expériences à ce sujet. « Au mois de juin dernier, j'ai EPiés au Labo- ratoire de biologie végétale, où j'ai diverses cultures, ge Aubergines js sur la Tomate commun ‘3 H «Ces Hattcs appartiennent à la famille des | , dont les différentes espèces se greffent facilement entre elles. . < L'Aubergine a un fruit très allongé, à sur- e unie et d’une couleur violet foncé. a: | téauiiq creusé de sillons ne na t défleuris; 1 _ da SEMAINE HORTICRLE - pasian des surtout vers la base, et d’une couleur mp Fast quelques greffons d’ Aubergine, jai Sbrvé seulemen de es fruits normaux, à form allongée comme à l'ordinaire. Mais un A4 reffon possédait à Le fois des fruits normaux et re s fruits modifiés. Ceux-ci se présentaient eux- mêmes sous deux formes différentes : les uns avaient cette forme ovoïde lisse que l’on voit dans le Solanum ovigerum (poule aux œufs); les autres rappelaient à s'y méprendre le fruit de la Tomate sujet, dont ils possédaient à la fois les sillons profonds et la forme globuleuse; mais tous ces fruits avaient conservé la couleur violet foncé de l’Aubergine. « Ces modifications des fruits étaient tellement nettes et tranchées que, pour quiconque les a vues, elles fournissent une preuve irréfutable de Y influence directe et progressive du sujet sur le greffon. Nous voudrions insister sur les applications -pratiques si importantes que M. Daniel a dé- duites de la greffe herbacée. Voici notamment, en ce qui concerne les Choux, -un extrait d’un mémoire publié par lui dans la Revue générale de Botanique : « On sait combien les hortieulteurs SPORE de difficultés à conserver pures, par semis, leurs diverses races de Choux. Ces plantes s rent en effet avec la plus grande facilité sous l'in- fluence des visites des insectes, du transport du réréé par le vent, etc. es . de Choux contiennent-ils nel urs un n plus d’hybrides, st pis Tee dégénérés, que l’on rejette au moment de la plantation. C’est une perte sèche pour le jardin. Si quelques-uns de s plante avec l'espoir d'obtenir une belle récolte, et le terrain est oc- cupé sans fournir les produits attendus « Il suffit de choisir comme sujet un Chou de la ordis à reproduire, semé en août. Ceux qui sont restés en place valent mieux que ceux qui ont été replantés, parce qu'ils sont moins et moins avancés ; la greffe reprend plus facilement. « On greffe en fente un bourgeon à fleurs très jeune de la même variété; on opère à l’étouffée, en prenant les précautions que j'ai indiquées dans diverses notes... Un retard d’un mois au moins a oœ TD Fe Q [en 8 Las [en ee D Lo) Cy ue] © 4 RS \ @ "© r ‘© ot LL 8 3 © 3 @ | ‘4 s Choux non greffés laissés comme Fe AE lhybridation est donc im ible, e.J " dit à dessein qu'il faut prendre comme sujet une plante appartenant à la variété à repro- duire. De cette façon, on sera sûr que l'opération e aura le minimum d'influence sur les griben. considération qui a son importance dans plantes variant très facilement sui- si plu e des bourgeons à à fleurs du Chou peut aussi . faire plus commodément si l'on a eu soin de placer les sujets dans des pots à fleurs correspondant à leur taille. On peut ainsi re ment déplacer les greffes et les mettre progress vement en rapport avec des quantités A lamière de plus en plus grandes, en attendant leur mise à l’air libre et en pleine terre. » ns encore une autre nd que M. Daniel a déduite de la il a exposée dans le comme pour un nn Bulletin de la Société scientifique et pe de l'Ouest, 2" trimestre 1897). Il s’agit d’un moyen pratique d'obtenir la graine du Chou-fleur « On sait que le Chou-fleur est une variété de Chou dont les inflorescences sont atrophiées, et« produisent cette boule blanche savoureuse &M prisée des amateurs ii r, Lg le fait même de l’atrophie des info. rescences, la floraison n'a pas lieu. Dans ces RER He tout Chou-fleur qui présente toutes ses qualités potagères ne fleurissant pas, il es fort difficile d'obtenir la graine. | « Il faut, en effet, recourir à des procédés assez éompli qués (mise s ous châssis, culture spéciales) pour DR RAA la floraison, que l'on n'obtient pas toujours « Le prix d'une : graine étant en raison directe. de la difficulté qu’on éprouve à se la procurer, on conçoit qu'il y ait intérêt pour le maraîcher à. produire sûrement et facilement la graine 1 Chou-fleur. « J'ai trouvé le moyen d'arriver. à. ce nl | Lorsqu'on greffe en approche le Chou: fleur sur une autre variété de Chou (Chou vert, Cho rave, etc.), on voit que la boule blanche nes produit plus aussi bien. Les branches s’allongent, restent plus vertes, l’inflorescence se développé, la floraison se fait et la fructification se produit Chou ordinaire. Les graines sont non seulement nombreuses, mais encot. bien AU ons donc un moyen re d’ obtenir Éeent la graine du Chou-fleu PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉE Laelia furfuracea Cette espèce, que l’on ne voit pas très souvent dans les collections, est originaire du Mexique et fut introduite par M. Barker, de Birmisgies vers l’année 1838. Elle a une assez grande an# logie, à plusieurs égards, avec le L. autumnals mais elle a les pseudobulbes plus petits, les fleurs plus petites et plus compactes. Les sépales sont. lancéolés aigus, les pétales largement elliptiques le labelle trilobé a les lobes latéraux dres arrondis, et le 1ob Four oblong acurniné, réfléchi au sommet. Toute la fleur est d’un 10% pourpré assez vif ; le fobet ShtétieuE du labelleëst plus foncé et les lobes latéraux plus pâles ar. le reste. Les feuilles sont très coriaces. La hampe do. rale atteint une longueur de 25 à 40 centimètres. La floraison se produit à la fin de l'automne & au commencement de l’hiver. Une plante de cet espèce était présentée au Comité des Orchidées panier rs Le. du vitrage est celui qui lui | Cypripedium x Gertrude Hollington et C. x Olené PR Ces deux beaux hybrides sont issus du C- 04 latulum et du C. ciliolare, et peuvent être FPE de 0 Sd orders À ec 2 Éd ds très peu le second parent. Il a Séance de Paris du 2 rer prétende discuter la parole de dérés comme A db ggs pa résultant de croisements inverses, Car acun est assez variable, et 4 ligne de tee ation entre les deux serait bien difficile à tracer i . Olenus qui fut variétés qui ont fleuri par la suite, la variété burfordiense notamment, ont montré une beauté remarquable. hybride e Lan beaucoup le C. bellatu Lu par son port et la forme d avec noirâtre; le pavillon est ligné de rouge vineux pourpré, et le ne pourpre bronzé f Le C: trude Hollhington a les pétales striés et maculés de pourpre foncé sur fond blanc crême, et le labelle rose pourpré à la face anté- fieure. Son feuillage large et vigoureux rappelle les Phalaenopsis. Cypripedium x Chamberlainiano- Harrisianum ici un nouvel hybride du C. Chamberlai- mianum, et qui n’est pas de nature à rehausser beaucoup l'estime dans laquelle cette espèce est tenue depuis un an comme parent. C’est toujours la même chose; les fleurs sont petites, les coloris ternes, et le feuillage peu gracieux, raide et mal tenu. faudra bien attendre deux ou trois Pre pour tirer parti de cette bizarre espèce, dont le seul mérite en somme est de produire des fleurs nombreuses en succession sur une tige raide garnie de bractées courtes et disgracieuses, et ne portant jamais qu’une fleur à la fois. Le nouvel hybride est BE Pa à notre avis, le plus méritant de ceux présent de cette origine. a foncé; le sabot est d'un rouge fbrillant tirant sur le violet lie de vin; le pavillo on a la moitié infé- rieure d’un brun pourpré très foncé et brillant ; m meilleures formes t hybride a é été présenté par MM. Cappe et fils, du Vésinet, à la séance de Paris du 26 janvier. pp diet X Lawrenceano-Chantini M. CA. Blei eu a présenté à Paris le 26 j janvier un hybride dont le nom ci-dessus indique l'origine. même croisement a déjà produit le C. x Eucharis 6 Umia “ ser et avec d’autres Variétés le C. X Act e C. x Four- nier dent qui tous sont très tir du nou- u semis Celui-ci tient énormément du C. Lawrencea- um, mais il a le pavillon très large et très épais, Prèsque coriace. Toute la fleur a un coloris brun Pourpré très sombre. Cypripedium x Chantino-Regnieri Cet hybride de M. Bleu, dont nous api ee parlé dans ce journal, est issu du nsigne Chantini et du.C. concolor or Regniri et rappèlle présenté à la de ce ne serait pas la première fois que des SAMEDI, 18 FÉVRIER 1899 étiquettes auraient été changées par un ar soi ou que des grai nes se seraient envolées d'u terrine à la voisine. On a parlé du droitéaenit C. insigne X Boxalli ou ee X villosum, c'est-à-dire du croisement qui a donné le C Sallier:. Les différences sont appréciables, cepen- dant, et il est difficile d'affirmer en matière de semis 65 données dans les cultures, ou sont à me dans nr à prints d'établissements offci Sparmannia eine L. (fig. 40, p. 65) est _ ce nombre tte charmante Tiliacée. bien connue des vieux en née se rencontrait, il y a des années, parfois en très grands exem- plaires, dans des collections d'amateurs et aussi dans les expositions horticoles. Moi-même, je Fig. 40. — Sparmannia africana. Sparmannmia africana L. La recherche de nouvelles plantes est cause que beaucoup d'anciennes introductions, ja méritantes à tous points de vue, ont été aban e souviens encore de sa vogue comme plante décorative; et en feuilletant l’autre jour un cata- logue donnant la gravure de cette belle plante, je.me décidai à la rappeler à à l'attention des hor- ticulteurs et aussi des amateurs. rticulteurs sont, n peu cause de oubli dans lequel ts fm est 66 LA SEMAINE HORTICOLE tombée; ils l’ont négligée, sous prétexte qu’elle umère des plantes trapues présentant trois ou quatre bouquets de fleurs. Dans ces conditions, c'est une plante d'appartement de premier ordre, car elle résiste fort bien à l'atmosphère sèche de celui-ci. Non fleurie elle est encore une belle plante orne- mentale qui produit toute l’année un charm effet par la couleur vert tendre de son feuillage et ses grandes feuilles cordiformes, velues et dentées. Le Sparmannia est dans ces conditions une très belle plante ornementale et peut être em- t l'été comme plante + La floraison du Sparmannia commence au mois de mars ou avril, d’après la température dans laquelle il a été cultivé, se ane 1 ’en mai-juin. Les fleurs inies, Com le montre si bien la fig..41, p. 67, en un ns bouquet au sommet des branches, sont blanches et les étamines d’un beau pe à la base et rouge pourpre foncé vers le so . La fleur isolée a quatre sépales, entre Sep les pétales blancs s'étendent gracieusement. La culture de cette plante est très simple et, quoiqu’en pensent les ras val assez lucra- tive, puisque les jeunes plantes se mettent à fleurir dès la première année. Fin mai, après que la floraison a eu lieu, on procède à la multiplica- tion par boutures; celles-ci s’enracinent facile- ment et au bout de trois semaines, elles sont bien enracinées. Les plantes poussent vigoureu- sement dans un mélange de deux parties de terreau de fumier de couches et une partie terreau de feuilles; lors d’un rempotage ultérieur, ces proportions doivent être renversées, car le e une terre forte pour Lorsque les jeunes Dtles auront poussé quatre ou cinq feuilles, on coupe le bout, afin d'obtenir une belle ramification; un pincement ultérieur n’est pas à recommander, attendu que le bois ne peut plus suffisamment aoûter, ce qui nuit à la mise en bouton. Les Sparmannia supportent fort bien la taille et repoussent facilement sur du vieux bois. L’hi- vernage se fait dans une serre froide bien aérée ou dans une chambre à la température 5-8° Réau- mur (6-10° C.). Ces plantes réclament beaucoup d’eau et par conséquent il est prudent de ne pas les tenir op secs renseignements su JL. cale. comme di au 4 lime es figures qui nnia comme e lui de temps à autre de l’engrais. Cultivée de … façon, cette plante peut fournir des buissons _ de 2m50 de hauteur et des feuilles de 25 à 30 cen- timètres et plus, qui s'étendent horizontalement en tous sens. Pour tres rer l’effet désirable dans cette culture, il fa endre annuellement ‘de jeunes Gouthtés, ts: Milles plantes ne don- nant pas des feuilles ni des fleurs d’un aussi grand développement qu les jeunes sujets. H. DE Marzy. Les Primevères de Chine Nous avons eu, dans le courant de janvier, la bonne fortune de trouver dans les serres de M. Du Pré, à Jette-St-Pierre, une culture et une floraison de Primula sinensis qui dépassent notablement ce qui a été obtenu, en l'occurence, . Ce beau résultat, auquel le jardi- Jules Lorge, est arrivé, prouve ce que peuvent l'intelligence secondée par l'amour du métier et la persévérance dans la poursuite d’un idéal. Si, par le semis et les croisements artificiels, on veut arriver à créer.une race nou- velle de plantes, il faut, avec une rigoureuse minutie, savoir faire le choix des porte- graines et des fleurs dont le pollen servira à la féconda- tion. Ces fleurs doivent réunir de multiples qualités dont celles que l’on veut voir prédominer ES le nouveau produit, doivent être les domi- antes. Ce choix jui fait, il reste bien d autres sélections à faire dans le cours des tenta- tives successives et ce n ’est qu’au prix de persé- vérants efforts qu’à la longue, on Évoi poindre le jour où l'idéal pourchassé sera enfin atteint L’est-il bien alors pour de bon? Nousen on surtout après avoir entretenu M. Lorge de ses heureux essais, de ces chères M Vies. A peine a-t-il obtenu ces grandes et superbes fleurs blanches portées par des plantes naïnes, trapues, robustes, au feuillage si décoratif, qu'il lui faut des nuances variées, .. dès à présent, le rose tendre commen se dessiner, «< Toujours mieux, » me dit il, ‘ telle est ma devise; je ne veux point démériter, je m’applique sans cesse et saris relâche à perfectionner ce qui déjà peut nt qu’elles forment de fortes ns. tant il est vrai ue la valeur de la plante ne dépend pas du récipient dans lequel on la cultive, mais de la valeur serge de la terre utilisée. e nous a complaisamment indiqué le mode de tar e que depuis de longues années, il suit avec un succès persis stant. Selon l'époque des semis, la floraison s'obtient depuis le premier novembre jusqu’en avril-mai, ne de nos meilleures plantes Si, chaque année, on fait choix pour porte- graines de quelques plantes portant les plus belles fleurs, on est étonné de la ss de Le celles-ci atteignent; je ferai remarquer sant que c’est pendant les mois de décenibeé et Fauviée que les fleurs sont les plus grandes et les mieux col à cette époque qu’on doit orte-graines pour les féconder au premier jour de soleil. Les semis se font gp en quatre fois, à partir du 25 mai, et ois en trois semaines, 6e d’avoir une succession de plantes fleuries pendant toute la morte saison. Les graines sont semées en terrines dans un Re de vieux terreau et de terre de bruyère sableuse ; on les place dans un coin à l’ombre de la sa froide le plus près possible du verre. La germin que les jeunes plants ont développé leurs cotylédons, ils sont repiqués dans le même com- post à 3 ctm. de distance et, aussitôt qu'ils se touchent, on les empote en godets de 7 ctm. de à la suite de l'empo- tage ; il va de soi que pendant les nuits froides, il faudra couvrir les châssis de paillassons. A partir du re octobre, les plantes provenant commencent à montrer leurs possible du verre; la température la plus conve nable est de 8 degrés Réaumur. Les plantes | seront d'autant plus cute et trapues, que l'on aura aéré plus abondamment. L'air ambiant set. plutôt sec qu’humide, car REX les serres humidés les feuilles pourrissent v vite. La terre que j sis pour cette culture est composée comme suit : 1/3 de terreau de feuille 1/3 de terre de bruyère sableuse, 1/3 de terreal… de fumier de vache, à défaut de fumier de vache, on pourra suppléer + la végétation par des arrosements d’urine de vache. j s à ces Minatitalts indications quel ous avons vu des serres bien tenués, d'une propreté modèle, mais nous n ’en avons d'existence, alors qu’elles datent de 1863! Tout cela est à l'actif du jardinier et du maître qui, lui, doit comprendre l'importance . ce mec culeux entretien, dont nous ne saurons jamais faire ressortir suffisamment toute l'importancé. Cu. D. B. Richardia africana Lors d’une visite que nous avons faite ah ; . van Swiet ten-Tuinbouwschool (Écok “ Horticulture G. Frele p Le | p se] Cd p = De © Le] Len à © © < [e] @ ue A © S 8 nr @ A #4 a + façon dont cette plante est cultivée en vue l'obtention de grandes fleurs, à 1 École de Fred® riksoord, rer soit dit en passant, P ourrail odèle à des institutions “vi ge”) and Aprè en mars-avril, n01 où tenons ses plantes plus sèches, avant de les fait j plaçons d'abord en un endroit abrité. De mi-m. jusque fin-mai, elles sont plantées en pleine teff” dans un carré bien préparé, dans du t ter mélangé de terre de bruyère. En les déplantant, nous enlevons toutes les pousses latérales — reusement. Elles demandent alors beaucoup d'eau et de temps à autre de l’engrais liquide. Vers la fin de septembre ou au commencement d'octobre, elles sont redevenues des exemplaires i feront alors rapidement leur apparition. Aussitôt que celles-ci apparaissent, on fera usage d’ iquide. soin aussi de ne jamais leur laisser manquer d'humidité. Il faut les arroser abondamment au moins une fois par jour. Si on fes tient trop loin du vitrage, elles filent trop. On leur donnera de préférence une température de 45 à 50° F. (7 à 10° C.); tenues plus chaud, elles ee vite attaquées par la vermine. Traitées de cette manière, les Richardia afri- cana produiront régulièrem des fleurs de 20 à 25 centimètres de diamètre. » S. BLEEKER. Het:-L00-; (Suite, voir p. 58) ne grande serre à présent avec de beaux spé- e Libonia, Boronia, Helichrysum et première serre, ces représentants d’une flore spé- ciale, ces souvenirs d'un engouement perdu, on d 0: temps où le Roi Guillaume III s’y intéressait Eater: sive sut le retour de la mode vers ces SE de la flore de la Noneler House et du Cap! and de serre x Palmiers ses espèces, je rops ‘Hoyibr ab deux superbes Euphorbia Nadie cette espèce de serre chaude qui nous est venue de ent, e trouvent peut-être bien un peu à l'étroie dans cette serre, de belles dimensions Pourtant. De nouveau en plein air, dans ce parc sécu- ine, un grand nombre de en avions Che c qui, de l'Europe centrale et de la Sibérie, s’est répandu dans le SAMEDI, 18 FÉVRIER 1899 “ reste de l'Europe à partir de 1746 et dont lons aussi le rocarya caucasica, arbre très décoratif de la famille des Juglandées, trop peu répandu dans les jardins et cependant d’un aspect si décoratif; il pousse dans son pays natal, le Caucase, dans les endroits humides; l'exemplaire qui orne le parc royal est de toute beauté. Nous pénétrons à présent dans « Het Oude Loo » (le Vieux Loo) fondé par Marten Van Ros- sum; au XV: siècle, c'était déjà une seigneurie importante; plus tard, il devint la propriété du Prince Guillaume III, un chasseur psg qui le choisit comme lieu de séjour favo Le « Oude Loo, » le pavillon de chasse de jadis, bâti au commencement du 16° siècle, avec 67 petite laiterie dont la princesse Wilhelmine avait la direction et dont la je Reine se préoccupe robablement encore. Plus loin, le pigeonnier et le poulailler de la jeune descendante de la vieille maison d'Orange, et, là bas, ce infiniment, il co Reine. La construction est charmante : un corps château. Des plantes garnissent l'intérieur, pemni pendant la bonne saison, est orné de plantes fleuries. Un petit aquarium achève la cr installation de la charmante petite serre, comparable à quelque royal joujou. Le temps que nous pouvions consacrer à la Fig. 41. — Sparmannia africana (branche fleurie) (voir p. 66). ses tourelles et sa porte basse, fait bien cr des on d'un vieux château seigneurial En nous promenant, nous passons devant le banc familial ong de 6 mètres qui se trouve là depuis plus d’un demi-siècle. La vue d'ici est superbe : un grand étang avec sa belle nappe d’eau et son pittoresque entourage, la belle avenue sombre qui se profile au-delà, expliquent vis Po le vieux Guil- laume Ier, séjournant au « Loo » avec ses enfants et petits-enfants, se haisaie à venir s'asseoir sur ce ba c sa famille, pour mere : spectacle 5 ke dé e maison bâtie par la jeune Reine, lorsqu’ elle était encore une enfant et égayait ses augustes parents de son adorable babil dans lequel « Vader et Moeder » (Père et Mère) prenaient un accent si divinement tendre. À côté de cette maisonnette se trouve une visite du domaine royal ne nous a pas permi s de voir et de noter davantage; nous l'avons sincère- ment regretté, mais le peu d’instants que nous y avons passés, nous laissera un précieux souvenir. que les cultures du « Loo >» pendant le règne d’une PA à la fleur de l’âge, et qui est, comme la fleur, li image de toutes les aspirations élevées, de toute poésie, de tout idéal, prennen vel et brillant essor et que l’amour d d'en haut et se nait toujours davantage [S toutes les classes de son peuple, afin de contri- buer à son bien-être et à son bonheur. Quoi de plus touchant, de plus attendrissant qu’une jeune Reine aimant et cultivant les fleurs, ces vivantes émanations de la plus idéale des poésies ! C . . . 68 LA SEMAINE HORTICOLE Les Engrais chimiques Toute étude sur les Engrais, faite au point de vue agricole et horticole, peut adopter comme point de départ la « Loi du minimum de Liebig, » qui proclame que toutes les plantes ont besoin des trois éléments nutritifs suivants : azote, potasse et acide phosphorique. La production de substance végétale se règle d’après celui de ces trois éléments dont il existe le moins dans le sol. Les deux autres n'exercent leur effet sa pour autant que le troisième n’est pas épuis “5 n ir donc de pire gaspillage que celui de fumer uniquement avec un engrais en négligeant les deux autres; ou de fumer abondamment ms cles ou parcimonieusement avec les deux au N bide jamais que la plante ne vit pas d’un ement besoin ori tion de la loi du minumum de Liebig que nous trouvons dans l’Almanach agricole de 1899. Nous pouvons, d’après le même grand chi- miste, ajouter ces vérités bonnes à méditer : « Le Fumier est le pain de la terre. Sans Fumier, pas 6 Re terres; avec du Fumier pas de mauvaises. ser intention n’est pas de rouvrir en c moment le débat sur la valeur des fumiers natu- rels; nous désirons plutôt attirer l'attention des sur les e teur qui n’emploie que le fumier pour la fertili- sation de ses terres finit par les laisser s ‘épuiser, arce qu'une partie seulement ia Be prélevés dans le sol lui sont rendus ue tous les éléments emportés sous forme ri de lait, de fruit, de laine n’y retournent pas. P suite des exportati s occasionnées r n récoltes et les animaux, par suite des dé perditions subies par les umiers, On n'arrive j amais, moins de circonstances exceptionnelles à des rendements élevés, et le sol, loin de gagner par la succession des cultures, marche insensiblement vers DE de sa fertilité. » rôle des Engrais le cpl consiste à nser ces pertes ‘età eT, outre, un surcroît we Fame qui permettra d ‘atteindre les forts ts et d’arri pp em « bé fumier ne ‘constitue qu’une simple resti- tution, puisque, reflet du sol, il manque précisé- ment des éléments qui font défaut au sol et dont au fumier, complété, par des engrais chimiqu appropriés à la terre et aux cultures, qu ‘elle doit Lo telle est aujourd'hu ee Dsse de toute agri- vraiment € pre Nous ajoutons : De ss tr de celle de la plante d'agrément, des légumes, des arbres essences forestières, etc. C’ Semaine Horti- ë pourquoi nous créons, dans La cole, une sarique. spéciale : Les Engrais chi- tous. les et toutes les communications ra sur cette matière tous les jours plus importante. loi des engrais ch S impose, il mais sûre- _tures, surtout parce que celles-ci, dans toutes les divisions, se spécialisent chaque jour PRES Cela dit, nous commencerons par La valeur du Nitrate de soude en horticulture En horticulture on emploie presque exclusive- t le fumier d’étable; cela est-il rationnel ? Certainement non. P° agner, dans son ouvrage : « L'emploi des engrais artificiels pour e la Sole des fruits et légumes, des fleurs et « plantes de jardin; 3° édition entièrement revue «et augmentée (Berlin, Paul Parey), » a dé- montré combien il est irrationnel de n’employer ue le fumier d’étable pour une des jardins, des arbres fruitiers, vignes Wagner ne rejette nullement “np d’étable, au contraire, il le considère comme de toute déc composition continue; tout cela sont des qualités indispensables à la terre d’un jardin, et ces qualités ne s’obtiennent que par un engrais- sement abondant et répété au moyen de fumier Toutefois, par l'emploi exclusif de fumier d’étable, on n'obtient nullement cette prompte et riche nutrition nécessaire aux plantes pour atteindre en peu de TS le développement complet de toutes leurs partie Il est reconnu que le Plnier d’étable contient tous les éléments nutritifs dont les plantes ont es substances nécessaires à l’engraissement, telles que : l’azote, l’acide phosphorique et la po tasse. Seulement dans le fumier ces substances se trouvent à l’état non assimilable ; le fumier doit d’abord se décomposer dans la terre par la fer- mentation avant énéralement trop de temps; les plantes ont eu dans l'intervalle pénurie de substances nutritives, surtout d’azote. Les plantes croîtraient bien plus rapidement, se développeraient plus sainement, donneraient des fruits meilleurs et plus abon- dants, si le fumier contenait de l’azote prêt à être assimilé. Existe-t-il donc un moyen de donner aux lantes une nutrition prompte d'azote fabtethont assimilable? Oui, ce moyen existe : les cultiva- teurs le connai issent depuis longte ; il s’en emploie annuellement non pas des milliers, mais ph 20 millions de quintaux; c'est le re de So me Ne du CU} 100 ie de oi a. fournissent aux plantes non moins de 15 1/2 kilos rpg aussi efficace dans son action que facile à absorber. Cela équivaut à peu près à la quantité que das à un engraisse- ment de 3,000 kilos de fumier e passé l’état assimilable seulement ei bien des années Ceci pris en considération, on ne sera plus étonné de l'extension qu'a pris ce mode de famure si surprenant en ces effets, même déjà peu de jours après l’em On s’étonnera He PS de ce que cet engrais, avantageux entre tous, soit encore si peu en usage chez les jardiniers. ependant l'explication en est très simple. Les cultivateurs ont des champs d’expériences, de écoles, des conférences, des professeurs d’agri- p* culture, des revues, des livres, des brochures, + ils ne peuvent se De à l'influence science l’enseignement et du 0 di en matière d' engraissement. Fariaibre et maraïîchers doivent s’instruire eux-mêmes, parce que pour eux l’enseignement n’est pas aussi accessible qu'aux cultivateurs. Dans la conviction et l’espoir de rendre un grand. service aux jardiniers comme aux ama- indications pratiques concernant l’engraissement par le Nitrate de Soude. Tous ces renseignements et avis sont basés sur le savant travail du D' Wagner mentionné ci-dessus. (A suivre.) NOUVEAUTÉS Ageratum Prinzessin Pauline Cette nouvelle variété obtenue par M. Wilhelm Pfitzer, s'est parfaitement comportée l'été der- nier ; la plante atteint de 12 à 15 centimètres de haut, est de croissance compacte et d’une florai- son riche et abondante. Les fleurs d’un coloris tendre sont d’un bleu de ciel clair avec le cœuf blanc. | Ë 22e dei ir seen Chrysanthemum maximum filiforme (fig. 38) connu Leucanthemum marin Le PA mr maximum Ram aussi sous le DGC:,-est, élevées dès m , haute de 504 60 centimètres, à tiges dressées, à feuilles chaï: nues, fermes et cassantes, Les PEU ne parfois près de 6 centimètres de dia a maison Wilhelm Pftzer fai Stutti annonce et figure dans son catalogue pour 1899 une variété, dire, dont les pétales sont fine- ment découpés ; elle conviendra surtout pour les bouquets er les gerbes auxquels elle préterala grâce de son élégance et de sa légèreté. Gazania . bybrida nb Depuis longtemps, nous ne possédions dans les cultures que Ga vari sieurs. variétés sont venues s ‘ajouter à ces deux ; leur coloris varie du blanc crème. La maiso certain nombre, dont Ernest Benary qui est dt nuance blanc crème, orné au centre de taches. noires; c'est une variété de premier ordfe: M. Bruant, de Poitiers, signale deux autres no veautés, le Gaz nivea à fleurs blanches, € larges pétales , blanc soufré disque jaune foncé à revers violets. Giroflée d’hiver naine à grande fleur rouge esse ROLL Oui nf ML COLLE Variété distincte de ce qui existait jusqu'à peée sent dans les races de Giroflées here celle se rapproche assez d'une Giroflée E mais elle est franchement naine, d’un port I PT et nn SAMEDI, 18 FÉVRIER 1899 69 ramassé et encore plus compact. D'une floribon- dité remarquable, elle présente le caractère très particulier d’avoir, comme dans le Rosier Banks, par exemple, les fleurs disposées par et et en boule, ainsi que l'indique bien rameau détaché, du dessin ci- pm ar nous devons aux diet MM. de Vilm C'est une plante très récoiindtdde pour et qui sert à fabriquer une substance tinctoriale écarlate très estimée. La pâte faite avec cette pulpe est mélangée au beurre, peut-être comme substance colorante en même temps que comme aliment; elle est mélangée au chocolat dans divers pays de l'Amérique tropicale, et les brési- liens notamment en font une consommation importante Fig. 42. — Gazania hybrida (voir p. 68). plates-bandes et massifs; sa petite taille et son port compact la désignent aussi tout particulière- ment pour bordures et jolies potées. Nemesia d’Afrique nain compact à grande fleur varié De cette curieuse Scrofularinée, que la maison 8 outre, enrichie de tons pourprés rosés, AHÈSRE orangés, nee. qui constituent un ensemble floral tout à fait surprenant. PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 53) Le Roucouyer On désigne sous ce nom deux plantes origi- naires de l'Amérique tropicale, le Bixa americana et le B. orellana, de “ famille des Bixinées. Ce s verts, dont t 5 à 6 mètres de sas dizaine de mètres. Leurs fruits en une pulpe rouge à laquelle on don oms d Roucou, Urucu, Arnotto, Terra PTE etc., Les Agave (suite) Nous avons déjà parlé de l'exploitation indus- trielle des Agave. et spécialement de l'A. rigida sisalana, pour l'extraction de la matière fibreuse. dans de grandes ssag ne étude publiée à ce sujet dans le Fe Bulletin en 1892. « La culture du Chanvre de Sisal a pris un depuis trois ans. Le G Shea, a su exciter en faveur de cette culture un intérêt général si vif, on peut dire un tel enthou- siasme, que la culture de cette plante textile est devenue actuellement l’une des industries nou- velles des tropiques qui ont le plus d'importance. Ona souvent adressé des demandes de renseigne- ments à Kew au sujet de la plante qui fournit les elenses qualités de chanvre de Sisal et des établissements publics ou autres se sont informés de la < rare ts de cultiver cette plante dans d’autres « LAdertittration de Kew a étudié avec soin les diverses variétés et formes de l’Agave rigida, espèce d’où l’on pense que sont issues les diverses sous-espèces et variétés qui me le chanvre de Sisal, et les collections des Jardins Royaux ont été enrichies See pre vivants de ces lantes; à ce point de , les collections de nt nues. mean hui les plus complètes du monde. Les îles Bahamas sont particulièrement favorisées au point e vue de la production d'excellente fibre, à laquelle leur sol et leur climat sont très propices. Elles ont aussi le grand avan- tage de posséder sur place, d'énormes quantités e la meilleure variété connue pour nouvelle industrie dans les îles est bien près d’être un fait accompli. Il ne UE plus actuellement qu'une chose, c'est une mac ermettant aux planteurs d'éttdiré la fibre dun des conditions commodes et économiques. Faute de mieux, on a un appa- reil assez grossier et rudimentaire employé depuis longtemps dans le ba avant l'apparition d'une machine mieux appro- prié... renseignements sur l’industrie du Sisal dans le ens des divers Agave cultivés au Yucatan pour l'extraction de la re. L'Administration es Kew a reçu en mai 1890, es de M. A. Baker, consul z, une grande plante avec une haute tige et une rs florale. La plante sions sont les # rue longueur de la tige (au- dessous des feui ” se - circonférence de la es feuilles revêtant Pr as feuilles, 1"20 environ; largeur des feuilles, 89 millimètres; Fig. 43. — Giroflée d'hiver naine à grande fleur rouge brillant (voir p. 68). longueur du pédoncule, 4"20. La panicule rami- fiée est arrivée incomplète, mais la hauteur Pat de «. am telle qu’elle est actuellemen d'environ 7"20. Le poids de la plante UE à l'état fie ne devait pas être inférieur à 127 à 152 kilogr: . Les feuilles sont munies de l’ épine terminale caractéristique noire, et toutes garnies de petites dents noires distantes de 25 millimètres environ. 70 LA SEMAINE HORTICOLE Cette plante appartient probablement à variété À. rigida elongata. Il est évident qu'une n fait la gr la pointe épineuse et le bord épineux de la feuille, de sorte que celle-ci est prête à être envoyée à la machine. » S'il s'agissait de feuilles non dentées comme celles de la variété sisalana, il suffirait de couper F épine terminale. n voit donc que la variété sisalana tout en fournissant une fib que leur récolte exige moins de temps. En outre de la grande plante ci-dessus, nous avons reçu deux lots de petites plantes. Le PRE arriva le 31 mai 1890; il paraissait être compos de cinq espèces différentes. La AT des biantes étaient des fer igida type, et un certain nombre d’autres < e « variété sis4- lana. Le reste était composé de formes assez ci Fig. 44. — Nemesia d'Afrique nain compact à grande fleur (voir p. 69). éree à déterminer vu leur petite taille. Une e en a été: ù> les plan tes pue, déterminées plus tard. Les autres ont Yucatan est arrivé à Kew le 16 décembre 1890; il y avait, à la réception, Eten mortes et viv es étaient si été soumises, qu’il ne t pas possible de les sauver. Cette tentative Rte assembler à Kew un tplecsion complète ‘échantillons ‘d'Agave du Yuca ds “ngalèrement dépit des Fa dohend qui y farent a lle remarquer qu vil n'y a rida, sa pe à de l'industrie textile 2 Yucatan, qu'un vice-consul non appoint, qui n'est que partiellement sous l'autorité du Lien à: ARE à Vera Cruz... » CORRESPONDANCE Nous recevons, — par ministère d’huissier, s. v. pl., — la sommation d'insérer la lettre sui- vante : « Mont-St.-Amand, le 8 février 1899. « M. LE RÉDACTEUR EN CHEF DE La Semaine Horticole, À BRUXELLES(1), «< MoxstœEur, « À la suite . L Den ar ra article signé Bet < G. D.B., par s La Semaine rare e = dd: janvier, « le Conseil d'Administration de la sa _ « L'Union, » de « Mont-St.-Amand, s uni d'urgence et à l’una init de « ses salt s, à pris os rule % sors de la façon la rti il d'Administration, Se 5e ie a te _. de cette planter ou combattre Ris nb « Sociétés horticoles, « L'Union > de Mont-St.-Amand dé- « clare vouloir vivre avec e elles sur le pied de la Les frielie «.cordialité, de la plus sincère fraternité. n vouloir à la Société Royal du a patrie. horticole reste fidèle à ses pre 7. n’a pe le sens frondeur que d’aucuns t y donner; point de levée de bouclie » Ne vous semble-t-il pas FR amas le cliquetis des armes et ttes guerrières ? dd boucliers !! >... il est vrai de seringues serait us ferons remarquer à gin ne se trouvant que rarement dans le commerce, I paraît que la note signée G. D. B. est que l’article de M. De urtant cette Fret n'avait d'autre portée que d inviter le Cas et se nombreux partisans à répondre s’il Ke jugeait nécessai C est le mot grief qui a mis le feu aux poudres! Déjà M. Petrick nous avait écrit une lettre (1) Nous prions nos ie 227 de prendre note que M. Lucien Linden n’est plus, depuis le 1er janvier dernier, red ef en se de ms Le | Semaine Horticole et d'adresser, à avenir, leurs co F ations re autres, à L'Atéintentinrde 1 j Sa 7 Louis (N. D L.R.). Re pour nous dire qu'il n'existait aucun grief exfre « L'Union » et le Casino : ce qui ne nous étonna pas vu que les griefs existent RÉ contre quelqu'un | Or, nous répétons pl il ressort clairement des er Un de M. etrick, que le président de | L'Union » ne avoir des griefs — des rchPoe si MM. Ch. Vuylsteke, J. De Puis seleer, Dom. ét et réte Schatteman le préfèrent — contre la Société du Ca asino..., | déclarations « vues y rod ées » par le même * M. Petrick que nous retrouvons avec stupéfac.« tion parmi les signataires de la lettre dessus Un président qui s'exécute lui-même n’est pas ordinaire ! Les étrangers qui sont venus à la Quinquen: nale de Gand l’année dernière se rappelleront … certainement comment les « ligueurs » annon çaient leur « grrrrande » Exposition concurrente de et trouveront certes de grandes analogies entre l'article « inqualifiable » de M. Ch. D. BB et les « griefs » d’alers..….?? æ Nous tenons d’ailleurs à répéter que franc parler et jeu ne s’en suit pas ae doive épuiser ses opinio . ou ses querelles, L'Administration ‘du journal a toutou été pour l'entente, et a peu compris la nécessité . d'une Exposition concurrente, dans le genre de celle de Ledeberg — ce quien fait trois. — Alors surtout que celle du Casino, qui, comme le disent fort bien nos dix-neuf correspondants gloire de Gand et la première Société horticole de la patrie, » paraissait suffire amplement. M. Petrick disait à M. Ch. D. B. : «Iln'y a pas à s'agiter an le Conseil du Casino : il nya qu’un maître Le sr a a parfois du bon Ce qu'il faudrait, pour assurer ja réussite de l'Exposition de « L'Union, » c'est précisément un président, un Maître, comme celui du Casino. devant la compétence et l'autorité duquel ee s’incliner même nos dix- neuf correspondan Si nous étions, nous, à la place du Srésiden du Casino, nous répondrions aux griefs qu aui d br et voir à l'œuvre leurs promoteur n tous cas nous souhaitons à « Li Union» dé. son EX POM OR obtienne par elle-même, par 50! d organisation, et même par son banquet, un succà - égal à celui qu'ont remporté les Expositions À son aînée, et surtout la dernière. En terminant leur lettre, nos dix-neuf corréé pondants nous assurent de toute leur estime! inutile de leur dire qu’ils ont toute la nôtre, nous avons toujours trouvé intéressant de suivit les efforts des « petits » pour arriver à égaler les < grands. » Seulement il nous semble qu'il n’était P* nécessaire de se mettre à dix-neuf pour pe ni & adresser la lettre que nous reproduisons, grever dé treize francs et quarante centimes pour la Si fication d’un exploit d’huissier CD ANDNER giimétser de la Semaine Horticle 2 Re BOITE DU JOURNAL : W.- Pf. LS clichés sont arrivés, remerciements. pots M. D. Bois, St. Mandé. — Reçu votre envoi, félicitalo® Stuttgart. 7 | SAMEDI, 18 FÉVRIER 1899 Engrais G, TRUFFAUT & C' Grande médaille d’or Grande médaille d’or in 1898 Gand, Avril 1898 Paris, Juin Fe Résultats 27, ATEN * Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix! La terre de bruyère devient extrêmement chère ! 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RU UTA Petites notes et nouveautés d’ oublie De TA Les Eucharis RER ET EX LL 7 Le Réséda « Blenerck : d-3 us 6 La culture des plantes par le: ss 77 Le Rudbeck ; PM pee: : 78 La Minihorrhée à à fèches de r Ansralie L'h CTI SCOR Nouveautés 5 Et reve ar byme r mme La Cymbalaire : k 79 L’Industrie du bois de ect au Siam : Ornementation végétale des Cours pavées. 80 Boîte du Journal . . . . . #4 Er vob: Fig. 45. — FOUT PPS ST Ta ul + JE » GGkrohpe d'Encharis:s;h vreses onbusr . 75 » 47. Risd « Bismarck >. . us D > 48. Pentstemon hybride node . 79 > 49. Primevère de tré terre, hybride à gr. és 79 GAND ,[MPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) LES CANNAS FLORIFÈRES | CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance ROSIERS Immenses quantités hautes ti rez-terre en 2,500 variétés y potes toutes les nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING À 3 à À or tin urg, me rEge Suède, Brésil, et de are sa ‘Fla ndre Ste gratis et franc o sur de ee Lei eh . | 0,25 t )0t e Latemix ou CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de HT 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. PEINTURE SPÉCIALE DE SERRES Serres chaudes, tempérées ou froides à Orchidées et autres par procédé durable et économique MENRI LEROUX, 303, Chaussée de Wavre, Bruxelles. 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Les récompenses offertes à titre de subvention par les pouvoirs publics, comprennent une sub- vention de mille francs accordée à la Société par M. le ministre de l'Agriculture, au nom du gou- vernement de la République française ; une sub- vention de cinq cent francs a été attribuée par le Conseil général du Département du Nord et deux pa les d’or sont offertes par la ville de Lille, m de Rameau, es perpétuer le souvenir de la péri. du Pa lais Rameau par ce dévoué protecteur de |” pt Pour le programme, s'adresser au secrétaire général, M. J. Pironon, à Hénin-Liétard (Pas-de- Calais). Un catalogue horticole bilingue Le catalogue de MM. G. Denaiffe et fils, culti- elgique, pour être intelligent n’a pas besoin d’être démontré. Fruits du Cap Le Cage vd Chronicle annonce que le navire Scot d Union Steamship Company » a re He caisses de pêches et 59 caisses de s de pêches et 44 c caisses de prunes étaient re pour le Häv Une Exposition d'art floral Albe t Maumené, le distingué chroniqueur et 1 re du Yardin, an m s. a fleur sottrèé aurait un grand s 8, e ir RRRUR si de nombreuses pr eee étaient re s par des fleuristes à tous leurs clients. Cette exposition aurait un caractère essentiellement colle et il n'y serait distribué aucune récompen ous ne pouvons qu’approuver Ra idée qui, si elle se réalisait — elle se réaliserait si certains fleuristes mettaient de côté la question de concur- rence — offrirait un spectacle vraiment réjouissant ét serait une excellente leçon de choses. Ce serait un véritable enseignement et ainsi serait donné tous le moyen de voir et de comparer la façon dont chacun des fleuristes comprend l'art décoratif Depuis que j'ai vu à Hambourg une OPARRe Exposition de compositions florales, où galerie était consacrée à l'Exposition d'u une cinquantaine de fleuristes dont certains étaient venus du Sud de l'Allemagne, véritable mani- pub de l’art floral allemand, je ne ouhaiter une semblable manifestation de l’art floral français. Une manifestation où les ama- teurs du beau iraient admirer un ctacle attrayant, comme Bernard de Pelissy le faisait dans son « jardin délectable. » Moyen de prolonger la floraison de la Glycine de Chine La Glycine est incontestablement l’un des plur remarquables ar grande longueur, habiller de vieux arbre Si on veut prolonger la floraison de la Gly- cine, ou, suivant l'expression consacrée, la faire « remonter » au cours de la belle saison, voici un procédé que donne le Lyon horticole; je 1 signale aux amateurs qui pourraient ne pas connaître : TAILLE D'HIVER. Tailler les coursonnes, en- lever le bois mort et supprimer les branches dites gourmandes. TaïLLE D'ÉTÉ. Tailler les nouveaux rameaux, qui se sont développés, à environ 10 centimètres e leur point d’attache, ce qui oblige la Glycine à «re efaire, » c'est-à-dire à fleurir pendant toute la belle saison. Sa floraison d'été est peut-être plus jolie que celle du ny je a cette raison que les grappes qui se forment dans la belle saison émergent de la Judures de semble ainsi former un cadre naturel à ces gracieuses inflo- rescences. Le ver des Poireaux Nous lisons dans le Fournal d'Agriculture : Depuis quelques années, les plantations de Poireaux sont, dans le cours de l'été, attaquées par des vers, ou plutôt par une Des de petite chenille qui ronge les feu u point que la plante devient souvent inutilisable, parfois des Après avoir essayé bien dés moyens de ‘combattr cet insecte, je suis arrivé à obtenir des say satisfaisants. Faire dissoudre 40 à 50 grammes de savon noir par litre d’eau et asperger les Poireaux avec cette dissolution, en prenant soin de diriger le jet pulvérisateur sur l’intérieur des phantes pour que le liquide descende dans le Les larves seront foudroyées sur-le- sh uoique cette dose de savon puisse paraître veler l” RPÉRHRR: La première étant faite soigneu- sement, il est rare qu'il soit nécessaire de la renouveler N’ opérer que quand il n'y a pas d'eau dans le cœur des Poireaux, car cette LA ou la rosée, diminuerait la force de l'insectic Je répète que j’ai fait a 5 ‘autrefois que l'eau de savon noir détruit toutes les espèces de chenilles, mais, contre les grosses espèces, il faut atteindre | a dose de 100 grammes de savon par litre d'eau. Toutefois, ilne 5 jp pas dépasser cette ose de 100 grammes, u delà, on endom- magerait les plantes. Etre les chenilles de Choux, il faut 75 grammes de savon par litre 'e au, [en ‘On peut réduire la dose de savon en ‘ajoutant du pétrole à la solution, soit: 25 grammes de savon et grammes de pétrole our les petites chenilles, ou 50 grammes de savon et es de pétrole par litre d'eau pour les très OR chenilles, Un souper de Roses ! Notre excellent confrère du Yardin, M. P. Hariot, publie dans sa dernière chronique la note que voici : « Combien poétique ce souper de Roses qu'un clubman de Londres a fait servir ré- cemment! Quarante amis, triés sur le volet, Fig. 45. — Gesneria robusta perfecta (voir p. 72). étaient invités à ces agapes que la plume de Petrone seule pourrait décrire, La salle du ba quet était occupée en son milieu par une bntae. d'où Jjaillissaient des flots d'eau de Cologne. Plu* sieurs milliers de fleurs de Roses mt attachées table. ritable part erre CE Roses. Chaque verre, eu spéciale ie vait la forme d'une Rose. Comme Et remets mars on servit des feuilles de Roses onfites. Ce souper peu bangi, coûta, paraît-il, la bavtite lle de 75,000 francs Une Exposition d’horticulture et d'objets Laits se ADN à l’horticulture sera or- ganisée, du 10 au 15 mai, par la Société d'Hor- 72 LA SEMAINE HORTICOLE ticulture de la Basse- Alsace. Adresser les de- mandes, avant le 1° mai, Wagner, 49, route du Polygone, à Strasbourg (Alsace- Lorraine). Gesnera robusta compacta 4 D: 22; it le cliché nous a été prêté Scenes Heinemann, d’Erfurt, montre tout l'effet décoratif que peuvent pro- duire ces plantes qui faisaient jadis l’objet d’une grande culture et dont on s'était très engoué. Ce Gesnera se fait. remarquer par ses feuilles amples, ornementales, teintées à la fois brillamment de rouge feu, de jaune et de blanc es fleurs réunies en grappe ou cymes oppo- sées forment un thyrse terminal; leur couleur est très variée et se détache toujours élégamment sur le feuillage. Lilium Takesima Le vrai nom de ce Lis est Lilium longiflorum Takesima Sieb. et de Vriese. Cette variété est Les Pentas de l’Afrique tropicale et de Madagascar Ces Pentas sont ee Rubiacées de serre chaude allongées. Le calice a quatre- -six lobes; la corolle a la forme d’un entonnoir, à tube allongé et à imbe à quatre-six lobes ovales-oblongs, étalés. Les feuilles pétiolées sont ovales ou obovales- ancéolées. Le Pentas carnea Benth. a des fleurs dispo- sées en grandes et nombreuses cymes, ornant la plante presque pendant toute l’année. Ces fleurs font bel effet sur le feuillage d’un vert gai qui au bois cette espèce : le P. car yssinie, plus floribond et plus beau que le type, et le P. carnea. kermesiana des fleurs rose carminé vif, teintées de violet à ia gor Rire onde espèce est le P.parviflora Benth., es fleurs couleur de feu; elle est originaire Fe r ae tropicale occi cidentale, tandis que le P. carnea appartient à la flore de l'Afrique australe. Ce Pentas a été introduit en 1842, l’autre espèce en 1846. Ce ne sont donc pas des nouveautés. Un arbre à chandelles C'est le Parmentiera cereifera Seemann, ginaire de l'Amérique c remarquables anti ri couleur PIS rs fauve, sont assez conformes . formée e À 1 Le shine edule Reinw. +. L'étude pt tte plante a prouvé gun de pme pr ts de la transformation éléments constitutifs est le bleu de Prusse él ande Poinsettia pulcherrima Grah. Chacun sait qué les feuilles de cette espèce ri fleurs. avec la visite des insectes et la favorisent à un Mint degré ; cela peut s ‘observer surtout, dans les pays d’origine, chez les Poinsettia pulcherrima, t les heures ensoleillées du matin, quantités de grands et de petits papillons, des abeilles et des mouches. Leschenaultia formosa B. K. Cette espèce de la famille des Goodenoviées, a des feuilles linéaires et des fleurs écarlates pen- d plantes ligneuses de serre froide. Pour les obtenir dans toute leur beauté, il faut les traiter avec RER qu'avec beaucoup de discernement on ne doit employer pour cet usage que de ess douce et ayant la même température que la serre Une composée japonaise Il s'agit du Ligularia Kaempferi Sieb. et ucc., connu aussi sous les noms de Farfugium grande Lindl., Adenostyles japonica Sieb. ; Tussilago japonica L.; Senecio Kaempferi DC.: ce ne sont donc pas les noms qui lui manquent. Cette composée, et plus spécialement sa variété aureo-maculata, a de grandes oies orbicu- laires-cordiformes, vert foncé, gla i santes, irrégulièrement maculées de. gore bruyère. On la multiplie par division des touffes, à, l'automne ou au printemps, Lie elle produit des graines. et par semis Les fleurs dans les manifestations nationales Ce n’est pas d’aujourd’hui, fait remarquer eurs M. Gibault nous apprend que « pour fêter les souverains dr et leurs entants, en décembre 1518, à l’occasi n aux ambassadeurs a Angleterre env és a u roi François # _ cour de la Bastille avait ae tte. e de banquet. Depui n niers avaient Ier des mâts garnis de Lierre qui portaient ans des cercles de bois doré, le tout orné de branches de Buis artistement arrangé. En outre, une voûte faite de Buis et ei Lierre couvrait le pont d’un art merveilleux L'entrée de " Bastille était aussi ornée de Buis. Comme on le voit, on faisait un abus de cette décoration hivernale es principaux invités, avait été dressés au milieu de cette salle. On y accé- RE dait par des degrés et l’entrée était agrémentée e colonnes chargées de trophées; les côtés | | | garnis de drap d’or avaient toujours la parure dem Buis et de Roses phnces a rouges. Une voûte confectionnée avec ces mes fleurs couvraïit entièrement la tribune Réale. Le Manettia bicolor On rencontre dans presque tous les établisse ments horticoles, fait remarquer M. E. Mulnard, | et nous avons cité déjà le fait dans notre journal cette charmante Rubiacée grimpante, dont l'in: | ane ers Rx Brésil, dans les cultures euro" péennes, remonte à près d’un demi-siècle, Le cad bivdior se comporte très bien en serré florales que l’on fait si bien aujourd’hui aveclk Medeola au feuillage si frais. Le Potager d’un curieux. | Histoire, culture et usages de 250 > plantes comestibles peu connues où inconnues, par A. Paillieux et D. Bois. — Troisième édition. Nous avons, à plus d’une reprise, montré pain des exemples extraits de cet ouvrage, quelle haute ’érudition etle RE ps travail Ad avait coup plus accentué que la première, qui n'en était pour ainsi dire que l'ébauche; mais, i encore notablement augmentée — le volume comprend à présent 678 pages et 80 figures das le texte — aurait fait si tôt so M. diner gp “er He auteur, assistant dé la Chai e de Culture au Muséuth d'Histoire naturelle “dé aris € c à Rédacteur de la Société Nationale d’Horticultu®, de France. À Comment obtenir trente grandes fleurs | de Chrysanthèmes sur une seule tig® Sous ce titre, M. Anatole Cor donnier a Le | une jolie plaquette de 24 pages qui 10 centimes. C’est une très heureuse fée & chercher à vulgariser de la sorte une culture qu qu ci Se grands “are soient les progrès accom À perf Gn| es ca au Chbreutt thème. : L'Ordre du Chrysanthè® La décoration la plus élevée au Japon est cell du Chrysanthème. Le Mikado vient d'env oyer à ce propos que le Chrysanthème figure | ment sur les pièces de monnaie de ce pays etat ke timbres-poste japonais représentent le C nthème héraldique d'or encadré d’une fre guirlande de Chrysanthèmes RATES à feuilles | È ER SAMEDI, 25 FÉVRIER 1899 PLANTES DE SERRE (Suite, voir p. 56) Aralia Aralia elegantissima. Cette espèce a les feuilles digitées, à pétioles allongés, vert foncé, marbrés de blanc: les folioles, au nombre de sept à dix, sont filiformes et un peu pendantes, ce qui donne à la plante un port très grac La ti ige est Aro et dressée. L’A. RE est ori- ginaire des îles de la mer du Sud; il convient pariulièrement pour la garniture de table. putin. La ante connue sous ce nom se mmerc l’A. Veitchi gracil- lima, Fa LE feuilles sers étalées, ont des folioles. inéaires et légèrement ‘rétrécies aux deux extrémités; la nervure médiane est blanc d'ivoire et proéminente. Elle a un port élégant et est une des meilleures plantes pour les garnitures de table. Originaire des îles de la mer du Sud (1876 Aralia Guilfoylei. Cette espèce de même pro- venance que la précédente, a les feuilles pinnées à pétioles longs, lisses et arrondis; les folioles sont elliptiques, oblongues, pers obt tuses, au a val de trois à sept, ayant de 5 à 8 centimètres e long, bordées de blanc crémeux, quelquefois ie de ge sur la face supérieure. Iles de la mer du Sud (1876). Ar alia Kerchoveana, à feuilles digitées, presque circulaires dans leur p ur ; à sept-neuf folioles étalées, elliptiques, \itsolées, tbithett den- pee pourra être ée également dans les un ures. ae leptophylla. Feuilles copies, Po tant souvent sept ne ou plus, un peu pen dantes, d’un vert fon Aralia monstrosa B. ee Williams. Les feuilles dentées e blanc crémeux et maculées de gris. Encore des îles de la mer du ralia rotunda. Cette espèce de la Polynésie bru st jeu pâle. Les feuilles siens simple foliole étalée, lat re à à la e, bordée de dents à pointes blanches; quel- quefois et surtout lorsque la plante atteint son complet développément, les feuilles sont tri- foliées, à folioles arrondies et dentées, la termi- nale du double plus grande que les latérales. Aralia Veitchi. Cette espèce de la Nouvelle- Calédonie s 1867) a la tige grêle, dressée, et est plus commandables pour les garnitures. Elle a les feuilles digitées, à environ onze folioles filiformes, rar né vert brillant en dessus, rouge foncé en dessou Aralia Veitchi robusta. Une amélioration du type cat % 5 PRG explique la nature. Cuz ES ARA — Les Aralia se culti- vent {é. a tireur M en terre de bruyère ou ien dans un mélange de terre franche siliceuse et de terre CENTRES auquel on ajoute. un peu de nes de feuilles et une quantité de Dice suffisante pour rendre le compost PPS se multiplient par greffage sur l'A. refic lata ; celui-ci se propage facilement par ss #e8 tures avec deux ou trois feuilles. La greffe se fait toutes les autres variétés de serre tempérée ou aude. Les variétés suivantes se multiplient très faci- lement par boutures, soit des têtes, soit par por- tions de tige avec une ou deux feuilles, si l’on désire en avoir de grandes quantités : À. mons- hosa, Vichoriae, Guilfoylei et rotunda. Asparagus Asparagus nor nanus. C'est une jolie va- ses del” mosus qui nous est venu, en 1876, du Sud de Pare: elle est plus naïne que le type, comme d’ailleurs le nom l'indique. Ses tiges sont touflues, grêles et élégamment arquées; comme le type, cette y provient aussi du Sud de l’Afrique, mais elle ans plus tard. l'usage qu’on en fait dans les garnitures. Asparagus Sprenger:. Une jolie espèce orne- mentale à ge ri planes, linéaires, fasciculées r une à quatre, presque e droites ou légèrement falciformes, de 2 à 3 centimètres de long, mu- cronées, piquantes. C’est du Natal qu’elle nous est venue en 1890; depuis, elle s’est répandue un peu Fat son emploi gagne tous les jours de l'extension. Ces Ft Asparagus se cultivent en serre haude ou en serre tempérée, dans un compost fertile et très léger ou plus simplement et aussi avantageusement en simple terre de bruyère. On les tient ombrées et constamment humides. La multiplication se fait par la division des greffes et par le semi Ataccia Ataccia (Tacca) cristata. Cette plante de la Malaisie n'est pas une nouveauté puisqu ‘elle a été ins d’être chaudemen feuilles sont lancéolées-oblongues, de 30 centi- mètres de long sur 12 centimètres de la arge, toutes radicales, très entières, fortement veinées, à pétioles allongés, des et détitic ulés. Le rhizôme qui produit ces feuilles est tubéreux, conique et produit de petits latéraux. Les fleurs, d’un pourpre brun noirâtre, sont nombreuses, réunies en ombelle iitételé et pen- dante, entremêlée de nombreux et longs pédi- celles stériles et pendants; l’involucre se compose de quatre folioles, dont deux de couleur pourpre; a hampe est robuste et dressée; la floraison a lieu en été. Les inflorescences de cette espèce sont bien singulières : une ombelle longuement pédonculée de fleurs sombres, brun noirâtre, entre lesquelles pendent, comme de longs fils, les pédicelles de fleurs ane on pourrait parler ici d’un carac- tère médus Cette Dlaté se cultive en terre de bruyère ou en un compost de terre franche, de terre de bruyère et de sable. Pendant leur période de Re 1 il faut les arroser avec beaucoup de modé- ration. Leur multiplication peut s’effectuer par division des racines ou par séparation des rejets; leur traitement général est celui des Aroïdées. (À suivre.) Conservation du feuillage de Chrysanthème Le Es a 8 est une fleur de plus lus à la mode; chaque ne voit éclore 3 Ro valisant entre elles oo l'ampleur des fleurs et x brillant de loue color Mais, pour un amateur de bon Soit; un admi- rateur de la nature, il ne suffit pas, pour qu il admire une plante, que ses fleurs soient grandes et belles, il faut qu'elles soient bien portées et M 197 parfaitement par un feuillage sain et v Une variété qui ne réunit pas cette se 2 qualité ne peut ee era dans une collec- tion, que comme seau de passa l'a a- teur, pas plus que le épi) ne peut admettre cette imperfection. Malheureusement un certain de bonnes variétés sont affligées de cette imperfection, et Louis Boehmer serait encore le roi des collec- ons si son feuillage avait une rusticité suff- nte ml « 'Le feuillage des Chrysanthèmes succombe à une invasion parasitaire due à un champignon inférieur qui désorganise les feuilles à la mode du mildew de la Vigne; cette invasion se fait dans le courant de la belle saison et dès que les plantes sont mises à la pleine terre; il faudrait donc les préserver par un traitement préventif. enre de pla nous avons arrosé le feuillage de certaines variétés délicates avec différentes solutions à base de cuivre, etc. Seuls, les composés cupriques se sont montrés d’une efficacité réelle, et les meilleurs sont les solutions à 2 °/, de sulfate de cuivre et 1 °/, de chaux, ou bien encore celle à l’ammoniure de cuivre ou eau céleste, à 2 °/, également. ant teicC re -à-dire, pour nos juin à fin août, en les échelonnant de vingt-cinq à trente jours environ. L’aspersion des solutions se fait à l’aide de pulvérisateur à Vignes avec jets divisant le plus possible le liquide; quant à la quantité à em- ployer, elle varie de8à1 5 litres à l’are, suivant la quantité de feuillage que portent les plantes; est urgent qu’à chaque + pe tout le feuillage soit mouillé par la solutio Nous engagerons fortement té les cultiva- teurs de Chrysanthë pourront leur être st germe utilité, beaucoup e ces plantes ayant, au cours développement, leur feuillage désorganisé par des maladies cryptogamique (Le Fardin.) L. Bonnet. Nous avons vu employer, avec succès également, l’insecticide ap XL ALL _ nous recommandons non Chrysanthèmes seulement pour le feuillage des pour presque toutes les plantes. AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Ras est mise à la poste réguiremens . rs medis à midi, à f consta- Pen un retard que: “qu pr ss ge. réception sont priés de le signaler au bureau du journal. L'HYBRIDATION ORCHIDÉES M. C. C. Hurst a publié dernièrement dans la revue anglaise Nature une assez longue étude sur «les curiosités de l’hybridation des Orchidées. pen que no celle de Le fécondité dei hybrides Le page 3 : ÿ « « La be de la fécondité des hybrides, qui étudient l’évolution. Je crois po de récents essais dans V rite des Orchidées ont enrichi sujet. « L'une des prinipales objections que l'on faisait à la théorie de Darwin sur l'origine des espèces était basée . la stérilité générale sup- posée des hybrides « Darwin se rendait PE compte de la st de cette objection, et après avoir étudié avec soin et de la façon la pie complète la question d. Thybridation, il arriva aux conclu- sions suivantes : « Les premiers produits de croisements entre res suffisamment distinctes pour être classées comme espèces, et leurs hybrides, sont très gé rs ralement stériles, mais non stérilité comporte tous les degrés » (Origine dj species, 6° édition, p. 262). Et encore : « La stérilité des espèces distinctes, à leur premier croisement, et celle de leur descendance hybride, varie graduellement par un nombre presque infini de degrés de zéro (cas où l’ovule n’est jam une capsule de graines) jusqu’à la fertilité com- plète. Cette fertilité à un d 3). Une nzai an tard, le Dr Alfred Russel Wallace formulait son ion dans des termes assez analogues, mais plus pese js écrivait : « L'une des plus fortes, pt ne me peut-on dire la plus forte ob- jecti ue ss empêche dé trouver dans la dore de la sélection naturelle une explication pleinement satisfaisante de l’origine des espèces, c’est la différence remarquable qui existe au point de vue de la fertilité entre les variétés et les NE elles sont var Sp que leurs métis sont fertiles se épi 2-2 re croise entre les espèces distinctes, ressem- FA Srnites dans les cultures. Il existe actuelle- ment environ 500 hybrides. primaires distincts n 300 hy- brides secondaires et tertiaires issus de parents qui étaient eux-mêmes des hybrides. « En présence de ces faits, il est * difficile de istinc VOPLE , » et plus difficile de DéCERRE que « leurs sont absolument stériles. » Et + qui est LA SEMAINE HORTICOLE vrai pour les Orchidées est vrai également pour d’autres plantes horticoles qui ont été soumises à l'hybridation, par exemple les Roses, Rhodo- dendron, Dahlia, Chrysanthèmes, Œillets, Bé- gonias, Pensées, etc.; les superbes variétés que l’on voit aujourd’hui dans les jardins sont toutes des hybrides de plusieurs générations, on sait qu’elles proviennent toutes de plusieurs espèces, et elles donnent toutes des graines fertiles. Darwin paraissait attacher beaucoup d’impor- tance aux différents degrés de fertilité des hy- brides, allant de la fertilité complète jusqu à la stérilité absolue. Nous n'avons jusqu’à présent aucun moyen de nous rendre compte de la ferti- lité des Orchidées hybrides comparée à celle des espèces, d’abord parce qu’on a fait dans les cul- tures très peu de croisements entre variétés de la même espèce, et aussi parce qu’une seule capsule contient des graines par milliers, ou plutôt en innombrables. P mateur passionné de Cypripedium, j’ai pu établir certaines statistiques concernant la ferti- lité relative des hybrides « Les notes volumineuses recueillies par M. Reginald Young portent sur une période cinq ge environ ; je les ai choisies spéciale- ause de la réputation dont jouit ce omme observateur attentif et précis. Sur les 577 croisements effectués par M. Youg, portant sur 30 espèces distinctes et 53 hybrides distincts du genre nouveau Paphiopedium, il n’y a Ë ® tiles parmi les croisements entre espèces seule- ment, et 71,8 °/. fertiles dans les croisements auxquels avait pris part un hybride. « Ceci semble prouver que les croisements entre espèces distinctes donnent des + (en admettant que ceux-ci aient une fertilité absolue, représentée par 100 °/.); tandis que les croisements dans lesquels intervient un hybride, tout en présentant un degré élevé de fertilité, sont cependant notablement moins fertiles que les produits de croisements entre espèces. En étudiant de plus près les chiffres, on constate que les espèces fécondées par le pollen d’hybrides ne donnent que 56,7 °/, de graines fertiles. Ceci nous amène à conclure que la légère décrois- sance ss dans la fertilité des hybrides est due ande partie à la diminution. d'activité re le pollen des hybri ment se fait que l'élément mâle dans les Fay est si inférieur à l'élément femelle ? C’est ce que je n’ai pas la prétention d’expliquer. L'évolution des espèces par l’hybridation naturelle « La démonstration expérimentale des hybrides naturels prouve manifestement que les espèces s’entrecroisent dans la nature beaucoup plus fréquemment qu’on ne le pensait autrefois ; et la fertilité relative de ces hybrides naturels doit avoir pour eux une HpporARge vitale au point de vue de la lutte pour la la « Si, comme il paraît ee probable d’après les expériences ci-dessus concernant les Orchidées, c'est le pollen des hybrides qui est seul affaibli, et que l’hybride conserve à peu près intacte. la faculté de produire des graines quand il est fécondé par le pollen d’une espèce proprement dite, il est Fa ad évident que l’hybride RE Ce naturel a un . à jouer dans l'apparition de nouvelles espèce e L’ hybridatiét tend à accroître Ja variabilité, divtété au-delà de la première génération ; et, naturellement, plus le rejeton est variable, plus apable de s'adapter à des conditions d'existence modifiées. « Si les circonstances se trouvaient modifiées régulière des espèces parents, qui étaient adaptées spécialement à la vie dans les anciennes condi: tions. On pourrait dire de cette façon que quand les conditions dé milieu sont modifiées, de noi plus rapide des procédés que la nature met Ca œuvre pour produire ce résultat. pe NOTES NOUVEAUTÉS D’ EU Masdevallia X Curie Curlei Cet hybride, a date déjà de quelques annéss, a reçu un certificat de mérite à la R. de Londres le 31 fade dernier. Il est issu du . macrura et du M. tovarensis. Ses fleurs Oi la consistance cireuse de celles du M. macrulh et sont assez grandes; le filament grêle qui pli longe le sépale dorsal a 10 centimètres de lo. gueur, et ceux des sépales latéraux sont presql aussi longs. Les fleurs sont entièrement blanches e semeur à qui est dû le croisement, Es M. Curle, de Melrose, dont cet hybride porte le nom ; à ndres, le mois derniét l'exposant à Lo était sir Trevor Lawrence. Epidendrum caibètat Nouvelle espèce qui a été présentée à sas le 31 jncuiee dernier et a reçu un Certificat ét mérite. Elle les fleurs grandes, vert pâle, ee en cle pauciflores. Il est à remarquer que le no om d’E. umbellathth été et re comme une pes d’énigme. Lorsqué MM. Linden le nommèrent à son apparitions & que le Yournal des Orchidées publia quelqué notes à son sujet, on supposa qu’il était Issu du C. villosum. et du C. oenanthum superbum à des connaisseurs de ce pays considérèrent he: hypothèse comme exacte; certaines pe cependant pensèrent, vu 1 consistance épaiss des fleurs et d’autres caractères, qu'il possible que leC. FA A AAA fût l'un des parentsi si son mnnpe n'était pas visible, cela pouva à ait que le C. villosum avait ms Cypripedium *x Lu icienianu® Voici une contribution intéressante à l’ histoiré de cet hybride. C’est M. James O'’Brien qui écrit dans le Gardeners’ Chronicle ce qui suit : « Cet hybride certainement élégant a toujour arrive généralement pour le Zygopetalum Mar kay1. Ce qui donnait du poids à cette opinion, c'est que l’obtenteur avait s affirmé les parents étaient v:/losum et AT « La question se trouve soulevée J. Leemann, Heaton Mersey, qui nous envoie une dans la Lindema, pl. 362. . Leemann dit dans sa lettre : « La plante don je vous envoie une fleur, en même temps ge gage autres semis du même lot d’hybrides, & obtenue en Angleterre, et l’obtenteur, de qui : tiens ces plantes, est absolument affirmatif Sur ce puint que le porte-pollen est leC.bellatulum et non pas le C. X oenanihum ; sur mes cinq plantes, trois étaient en fleurs lorsque j je les ai de nouveau à un très ciao C: p le propriétaire de la belle collection d’Orchidées de West-Bank House, à fleur à peu près semblable à celle du C. Lucienianum figuré foncé SAMEDI, 25 FÉVRIER 18099 achetées. fleur qui nous villosum, nombreuses lignes de grosses taches pour Fig. 46. — Groupe d’Eucharis (voir p. 76). Toutes étaient belles, quoique différant jusqu'à un certain point les unes des autres. » La a été adressée peut être comparée dans sa forme générale, mais elle a le sépale dorsal beaucoup plus grand, jaune verdâtre à la base, portant é, qui passent au rouge rosé en atteignant la large bordure blanc pur. Les pétales et le labelle “] on C.X oenanthum (Harrisianum X ue Maulei) aurait été l’un arents, car l'hy aurait reçu par le C. orrisrontitlits ide infusion du sang du C. villosum, et dans le C. insigne le staminode a une forme très analogue. Adoptant cette manière de voir, Hansen, dans son livre sur les Orchidées hybrides, émet l'avis que le C. Lucriemianum est une forme de C. X mitens, ce qu'il n’est pas. Peut-être quelque lecteur sont jaune blanchître, lavés de pourpre, qi ms la surface de la fleur est très luisante. Le stami- node, que j’aicomparé à des formes de C. RÉ avr et de C. Boxalli, paraît différer bien peu de celui du C. villosum type; il est grand, charnu, jaune, avec une côte saillante à pointe verte qui s'étend du milieu à la partie antérieure. C’est le résultat auquel on pourrait s'attendre dans le cas où le pourrait-il litige. » fameux Londres le 31 nier Cet hybride est intéressant nous renseigner sur le point en Calanthe X Oakwood Ruby Hybride pui par M. Norman Cookson, le semeur anglais, et présenté par lui à produit resemé pendant p les LA SEMAINE HORTICOLE à plusieurs titres, et nous conrore ra de citer ce re en n dit le Gardeners’ Chroni ’est un exemple da ep Sc à ie ce qu’on peut “gr par la sélection persévérante; car i le C. vestita rubro-oculata, avec lequel le semeur He commencé, il y a des années, a été modifié d’une façon remarquable : partant d'une fleur blanche avec une macule rouge sang foncé, l'on est arrivé à her une fleur tout entière d’un riche coloris rouge s avec une petite macule centrale blanche, c Me. -à-dire l'inverse du coloris primitif. Voici sa généalogie : d'abord C. vestita rubro- oculata X rosea, croisement qui a donné le C. x Veitchi variété d'Oakwood: celui-ci, croisé à son tour avec le C. vestita rubro-oculata, a donné le C. X Alexandri, qui a été de nouveau croisé avec le C. vestita rubro- oculata, et le lusiéurs années, les formes plus foncées étant toujours sélec- tionnées pour le semis; c’est ainsi que fut obtenu le remarquable produit dont nous venons de ve: de Vus croyons devoir insister sur la méthode suivie en cette circonstance, parce que le résultat confirme ce que nous avons dit en plus d'une occasion. Nous voudrions aussi appeler l’atten- Co ee orchidophiles du continent sur les grands s horticoles du genre Calanthe, et surtout du ouh vestita et Veitchi, si riche en belles CESES ESA a LS M à LED L vd à | + 1 # Les Calanthe offrent cet avantage de pousser très rapidement va graines, de sorte qu'on peut ns de semis en cinq ou six ans. ces plantes d'élite si peu tie en Bel; ique et en France, alors que les orchidophiles anglais en possèdent déjà un grand nombre d’hybrides superbes. Cattleya x Hislopi Hybride issu du Lawrenceana u Se Ernesti et Éetrs par S. Leon n,. de Bletchley, à la séance de s du 31 janvier. Il est dédie à M. siobs chef de cultures de M. Leon. Ses . qui tiennent surtout du premier D ; roses, pe le labelle plus foncé. On a éstiihé à en ct u’il était difficile de juger ce nouveau semis sur : première floraison. Zygo-Batemania Mastersi Nouvel hybride bi-générique obtenu à a Hor- TICULTURE INTERNATIONALE, à , par le croisement du Zygo pee rini re avec le Batemania Colleyi. Ï a une forme bien intermé- diaire entre les deux eux parents, et a les éalon et les pétales verdâtres, avec des dessins pourpres, et le labelle blanc, avec He callus ÉRNE Zygopetalum là “sacindent Hybride FRERE à € à Paris le g février, et in- diqué comme issu du Z. Machayi et du Z. cri- nitum. Les fleurs _ très petites & peu SRE et si elles ne s’améliorent pas l’année proc l’hybride sera bien inférieur aux pr opus qui d’ailleurs diffèrent bien peu l’un de l’autre. Phalaenopsis x Wiganiae Hybride issu du < Schilleriana et du P.Stuar- Hana, et présenté ar MM. Hugh Low à Londres _ le 3r janvier. La Acus a les pétales et les sépales b: ; 's, avec Île centre rose brillant, et la moitié + des : Lt _de téraux tachet rose foncé ; le labelle est blanc, tacheté de rouge, et e disque jaune. Cet hybride paraît avoir une assez grande ana- logie avec le P. X Amphitrite, qui est issu du P. Stuartiana et du ana. Celui-ci, d’ailleurs, est considéré comme un h turel entre le P. Aphrodite ou n P. amabilis et le P. Schilleriana, et comme il est très variable, que ses fleurs vont du blanc pur au rose plus ou moins tacheté, et ont parfois les sépales latéraux marqués de la même façon que dans le P. Séuar- hiana, on comprend qu'il soit parfois très difficile de distinguer entre eux ces hybrides naturels ou artificiels. Cypripedium insigne Luciani Cette superbe variété a été exposée à Londres le 31 janvier gps “Hor TICULTURE INTERNATIO® . e Gardeners’ Chronic la juge en ces es : une varié de la même catégorie que le C. on Sao. mais d'un jaune plus foncé. Cypripedium X Harrisiano-Dayanum Nouvel hybride présenté à Paris le 9 février, et qui ne manque pas de mérite. La fleur a une forme assez élancée, et le pavillon, qui a quelque analogie avec celui du C. X Lathamianum, est fortement coloré à la base d’un rouge brun pourpré très intense. Cattleya x Astraea M. Maron a montré, à la séance de Paris du 9 février, ce ares hybride, qui date déjà de quelques années, e Lie est issu, comme on sait, du C. Loddigesi et du C. Skinneri. Ses fleurs sont assez bien intermédiaires au point de vue de la forme, mais les pétales et les sépales sont d’un rouge lilacé clair à reflets satinés qui rappelle certaines belles formes du C. Harrisoniae, et qui fait un effet superbe. Cypripedium x Wiertzianum Ce bel hybride, que nous avons décrit l’année dernière, et dont le portrait vient d’être publié dans la Lindenia, a reçu un certificat de mérite à la séance de la R. H e Londres du 31 jan- vier, Où il était présenté par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, de Bruxelles. Cypripedium x Miss Louisa Fowler —— 2 ——— Encore un hybride du C. Chamberlainianum: mais celui-ci a pour se Pa parent une variété de.G: insigne. H-a ét é “le 31 janvier par M. ]. os urney-Fowler, et a reçu un certificat de mérite. Sa fleur est très agréable; le sépale dorsal est vert pâle, avec des li grosses taches pourpres, plus ire sur les côtés; mme dans le nt run pourpré; le labelle est rose violacé vif; le staminode est jaune, et de la me forme à peu près que dans le C. Cham- pre ne Cattleya Trianae memoria Lindeni Superbe variété art par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE à Londres le 31 janvier, et qui a reçu un certificat de Mérite Elle a une assez grande analogie avec la variété Imperator, et, comme celle-ci, le labelle d’un riche coloris rouge brunâtre pourpré. Cypripedium x Leeano-Chamberlainianum - On ne reconnaîtrait guère dans la nouvelle à l’at es de Sarniture de vases de prix et de luxe. forme exposée à Paris le 9 février l' hybride que nous avons décrit l’année dernière, Non seule- ment la fleur est notablement plus grande, mais elle a une allure toute différente, à ce point qu'il est difficile de croire que la parenté est la même. Cette fois, le SFr est très pme la fleur est beaucoup plus grande que dans le amberlainianum, le pavillon Na bien étalé, d'u un coloris crème légèrement verdâtre brillant et très agréable, avec des lignes de points brun clair, les pétales assez longs, très ondulés « et ciliés sur les bords, d’un brun pourpré, modé rément foncé | Si le premier hybride «ae sous le même nom sortait bien du croisement, il est impossible de ne pas me: surpris de la différence Re qui s'est révélée entre des plantes d’un même semis. Peut-être serait-il préférable, à cé, Éboint de vue, d'attendre quelquefois la se: conde (Horaïson d'un hybride avant de le montres. HN. T0 re Re | om Les EucxaARis “ u de plantes ont été, à leur apparition, ue les l'Eucharis grandiflora Planch., plus connu sous le nom synonymique d'Eucharis amazonic Lind., est une des espèces les pie recherchées. Elle fut introduite, en 1854, à l'Etablissement | de Jean Linden par le te ctoue natural j M. Porte, de la province de Para, sur le cours LH de l’Amazone, Sa valeur ornementale st grande, à cause de son port superbe et des. hd es ue magnifiques fleurs d’un blant nt une suave odeur de Tubé largement ovales, sont acuminées, canaliculées, légèrement ondulées et plissées. L'ensemble de la plante en fleurs est d’une réelle beauté. La planche (n° 46) que nous pr grâce à l'obl geance bien pee de ig Müller, donner une idée du parti qu’on peut so de cette Am ryllidée quand elle est cultivée avec soin et int ligence. Nous donnerons, dans un prochain k numéro du journal, le mode de rc suivipaf un hortiuiteur- spécialiste, M. ]. C. Schmidé | d'Erfurt, qui l’a réussit dans la perfection. Ê En. aéendant PUS salons 4 Eucharis amaz n des s de fleurs belles Ca . me dt D bciient: si admirablement à lt à re LE RÉSÉDA « BisMARCKk Quelle est la fleur la plus sat ? Voilà uné question qu’on nous posa il n s bien long temps. Sans hésiter, nous ésairähes que Réséda est la fleur populaire par excellence. il effet, s’il partage avec sa rivale « la Rose, » ”. goût du public, c'est que, comme celle-ci, il po sède une odeur des plus su aves ; ap il a * tablette Aie fenêtre, peut rendre la gaité 4 une famille laborieuse, perchée sous les vos d’une misérable habitation. La Rose, elle, dé ; mande des soins multiples, une exposition P pie aérée, un sol convenable, et, pour ces raisons, elle est absolument bannie des demeures dans les quartiers populeux d'une ville. Réséda, cet emblème de la modestie, paraît vouloir jusque sous ge FAR agen main- tenir vis-à-vis de vale, la , Sa réputation de modestie. en voyons-nous en effet : une aussi voyons-nous annuellement se produire une ou deux nouveautés dans la forme de la plante uet de fleur, ou dans la teinte de Cette année-ci on nous annonce une nouveauté qui, en elle seule, réunit la triple amélioration que préférée de tout amateur de jardins aura atteint son apogée par cette nouvelle variété. Réséda « Bismarck » (fig. 4 7) dépasse autant le Réséda Reseda odorata grandiflora. 11 descend du Ré- séda « Mochet, » mais les bouquets de fleurs ont au moins le double de la force de la variété dont il est issu, ils se portent sur des tiges fortes dépas- sant un feuillage fort vigoureux, vert foncé un peu ondulé. La végétation est, dès le début trapu et vigoureux. Les touffes atteignent en moyenne e l’obligeance de la maison horticole W. Kliem, de Gotha. H. be MarLy. La culture des plantes par les ouvriers Comme suite à l’intéressant article publié par . Ch: De Bosschere, dans La Semaine Horti- cole du 17 décembre r898, je crois utile dé faire connaître aux lecteurs, ce qui a été fait à Louvain dans cet ordre d'idées. Il y a cinq ans, la Société Horticole de Louvain fonda le « Concours floral ouvrier. » Aïnsi qu’à u. aque concurrent reçoit donc une collection identique. Aucune fraude n’est pos- Sible, car les pots portent les initiales S. H. de la 6. Au s de septembre a lieu une exposition RAA à caauene tous les ouvriers-amateurs prennent Des prix nnéthag consistant en meubles et SAMEDI, 25 FÉVRIER 1809 vêtements, sont décernés à ceux qui ont le mieux telles que Géranium, Fuchsia, Héliothropes, Ca- pucines “rit le Tropacolum rt etc. Le urs est divisé en trois catég a) Cénéarrdtits disposant d'une cour ou d'un petit jardin; b) Concurrents dont l'habitation est dépourv ue d'air et de lumière, étoufflée dans les impasses insalubres, comme il en existe malheureusement encore quelques-unes à Louvain c) Concours d’ Roiheut réservé à ceux qui ont obtenu un premier prix dans un concours pré- cédent. Une commission spéciale visite plusieurs fois dans le peer de l'été tous les adhérents. Elle donne à ceux-ci les conseils nécessaires à la bonne réussite de leur culture, les encourage par quelques bonnes paroles à aimer et à cultiver les fleurs. sur une chaise boîteuse, les deux plantes La malade les régarda a avec ad le lit, hose qui la se rm encore ici-bas, Fe page comme un miroir dans lequel se reflétaient sa jeunesse "A sa beauté. Elle avait entendu parler de ces plantes, que son père cultivait et elle voulait, avant de mourir, et cependant ces modestes fleurs lui ont apporté espoir et consolation. Comme leurs mignonnes er elle mourra jeune et belle; l'éphémère du s fleurs lui ont fait comprendre que la vie TP qu un songe, et, consolée, elle gi avec la poétique vision des fleurs tant aimée est-ce pas là un fabien digne d'émouvoir les cœurs les moins sensibles ? Les fleurs s jo ouent un grand rôle moralisateur. L'ouvrier qui cultive quelques modestes plantes Fig. 47. — Réséda « Bismarck » (voir p. 76). à différentes reprises, fait partie de cette commission € et plus émotion d combien la fleur peut soulager certaines misères. ‘était dans une impasse insalubre et bien malsaine. Deux plantes manquaient à la collec- tion : Un Héliothrope et un Fuchsia. Nous fimes part de notre étonnement à la ména- gère et elle nous conduisit par un escalier étroit et tortueux à e mansarde éclairée par une lucarne répandant dans la chambrette une lumière blafarde. Sur un lit était couchée une jeune fille, les joues pâles et maigres, les hagards, la respiration haletante. Tout dénotait que ses jours étaient comptés et que tout espoir de guérison était perdu. Une larme perla à notre paupière lorsque nous aperçûmes, placées devant s'attache à son foyer. Quel que soit l'abaisse- a par les aimer. Cet am toutes les lois répressives sur l'ivresse. er que e Bosschere, j'ai constaté que ceux qui tent leurs plantes avec le plus de soin, pos- mi qui mérite mis de l’horticulture et de tous les hommes de cœur. La Société Horticole de Louvain est arrivée à un résultat superbe, ses efforts ont été couronnés de succès. L'exposition du + Concours floral ouvrier » fait tous les ans l'admiration de chacun. Aussi la distribution des prix revêt-elle un caractère de solennité, à laquelle assistent les autorités civiles 78 LA SEMAINE HORTICOLE et militaires de la ville. Les administrations publiques ont tenu à témoigner leurs encourage- ments à cette œuvre philanthropique. Et c'est, je crois, le résultat le plus appréciable atteint par la Sociét Monsieur le Ministre de l’ SE VUS l'Admi- nistration communale, la Société ‘Union Commerciale » allouent tous les ans un subside pour pm 5 Ti de ce concours. Bureau de Bienfaisance reconnaissant com- bien la culture des fleurs est moralisatrice et mérite l'attention des pouvoirs publics, apporte concours moral et qu’elle si soit distribuée uniquement à secouru Par de exposé, les lecteurs de La Semaine Horticole pourront se rendre compte du dévelop- pem . les concurrents, mais aussi les voisins; stimulé par: la fraîcheur et F éclat que quelques fleurs procurent s ouvrières, 1ls Oo t égale ment leurs fenêtres, garnissent leur étroit logis. Aussi n'est-il pas rare, à Louvain, de rencontrer b ison, des ruelles 0 parfums, y jettent une éternelle note de gaïeté et donnent aux habite la rue entière, un voudrontpas rester en arrière.Ils ne voudront pas que le pauvre, l’indigent et l’ouvrier professent à un plus haut degré qu'eux, le culte du beau et des fleurs. Et nous verrons u RS puissant s'’empar des plantes. Les modes te fleurs de l'ouvrier coudoieront à nos expositions les précieuses collections des riches. Le deux collections for- meront une puissante attraction et pour le bota- niste et pour le philanthrope. eurs rempliront ainsi vrai- procureront plaisirs internes et purs qui leurs étaient inconnus. GUSTAVE ROSSEELS. Nous xoyons. 2 ar l'article qui. prés. qu'elles sont déjà plus qu'on ne pense, les _ Sociétés pour. lencouragement de la culture des fleurs dans les . Nous sommes _ heureux de on ve 4 re nous n° 'ignorions pes il est vrai, qu'à Louvain notamment, les vrais philanthropes, bienfaiteurs de l'ouvrier, ne i ent pas. Ailleurs aussi l’idée fait des progrès, à Liège, Turnhout, Borgerhout, Lille, Valenciennes, Abbeville 1ibrai, etc. À Lierre, a Société « Dodonaea » ‘a organisé, dans le cou- rant de janvier, une fête à laquelle ont été invités tous les ouvriers et enfants qui ont, depuis la fondation de la Société, remporté une distinction te la culture de plantes ou à l’exposition de provenant de leurs cultures. Cette fête, qui a eu lieu au théâtre de la ville, comprenait une partie musicale à la Société de symphonie avait prêté son bienveillant SRRSRRÉS une conférence avec projections lumineuses distribution Frais Ja d’une cinquantaine “de Yéprqne- Tout en favorisant bien abritée pour me tre e le goût des cultures, la Société a donc contribué même temps à faire aimer une précieuse P qualité, pour l’ouvrier surtout, mi de l'épargne. Car D: 8. © LE RUDBECKIA Cette composée dédiée par Linné aux deux frères O1. Rudbeck, célèbres botanistes suédois du XVII: siècle, est une des plantes vivaces les plus recommandables pour les jardins. Dans les jardins de peu d’étendue, on peut utiliser les différentes espèces et variétés comme « isolé » sur les pelouses ; dans ceux de moyenne étendue, Pour plus grandes quantités, prix par corres- pondance. Chez L. J. DRAPS-DOM 26, Drève Sainte-Anne, 76, LAEKEN-BRUXELLES. 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Pre 82 Odontoglossum rR cn US à 84 Les Agaves lite 04 Petites notes et Rp d Orchidées . hot 05 Nouveaux paniers à Orchidé . su À 86 Le Jardin botanique de RTE ue. “ 86 Le Caoutchouquier du Mexique ou de Pinlon : 87 Les Passiflores . 88 Nouveautés . 89 régale des Éviirs Ltée: 90 Boîte du Journ Mi. Are “ir +15 sd D Fig. 50. Primula Cashmeri à 2 » 51. Groupe d’Agaves dc une Des taille - 85 » 52, Passiflora « Impératrice Eugénie > 87 >» 53. Violette La France. + :08 > 54. Primevère obconica à rie doué bisaé pur . 89 » 55: Reine-Marguerite Faponaise : 3; . 1109 GAND,[MPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance : rt | ROSIERS Immenses quantités hautes tiges, demi-tiges et rez-terre en 2,500 various y compris toutes les nouveautés pour 1899 en plantes superbes, ete. 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Analole DE COCK, Secrétaire de la Sociélé, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DU: 30: A VE AUTO INMAT 1899 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, s'adresser à la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. Fe Spéc' de POTS À FLEURS et POTERIES POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Medaille de vermeil. à l Expos. d'Horticulture à Paris.— Méd. d'argent à T Expos. univers. à Paris 1878 et 1889 SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbriata 1000 graines 30 re amas Petunia hybride AR gr flore à a te a frangées) Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d’Horticulture (Garantie de 25°], deft Alp. DESAIDE GRAVEUR-ÉDITEUR Quai des Orfèvres, 56, PARIS. Prix par correspondance pour de plus grandes quantités à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs S’adresser à M. 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Il est la propriété de la ville et non celle de l’Université; il est placé sous la direction de M. Briquet et contenu dans un bâtiment distant de plus de 450 mètres de l'Uni- versité où le feu éclata. Celui-ci s'était déclaré dans l’aile gauche de l’Université et détruisit un local dans lequel se trouvaient des collections, es rapports sur la flore at. furent également détruites, ainsi que des instru- ments de physique qui appartenaient à de Saussure, Crinum asiaticum Originaire des parties les plus tropicales de l'Asie, cette espèce est un géant parmi les plantes bulbeuses. Les énormes hampes florales mesurent environ quatre pieds au-dessus du sol et portent pareilles plantes pourraient être coder augmentées si on leur donnait de l’e liquide, ce qui contribuerait beaucoup aussi à l'élégance du feuillage. des principaux caractères de cette plante est l'abondance de sa floraison; celle-ci, du moins, est telle,quand les plantes ont le domaine, occupé par les racines, limité, ou que les bulbes sont arrivés à une certaine maturité. Laquelle des deux _hypothèses est l’exacte? C’est là une question à résoudre, Le Jardin impérial de la Tauride de Saint-Pétersbourg La IIIe Exposition Internationale d’ Horticul- en 1884 — aura lieu dans le Jardin impérial de la Tauride dont La Semaine Horticole a publié, l'an pee la page 100, une courte notice, à 103, une grande planche pen une ne intérieure d’un des jardins d'hiver de ce a a avec le portrait de M. de Siesmayer, le directeur, une des personnalités les plus en vue et les plus distingués de l’horticulture russe, et ancien élève de M. Auguste Van Geert, de and. Ce Jardin de la Tauride est actuellement la propriété S. autrefois . Éd. André dans « Un mois de Russie, » de ce fastueux prince Potenskine, dont le prince e Ligne disait » que son esprit contenait des mere d'or et des steppes, » et qui aurait dépassé en splendeur, pour recevoir l’Impératrice Cathé- rine, les fêtes données autrefois à Louis XIV par le surintendant Fouquet. u mois de mai, la Tauride mise gracieuse- ment à la disposition des organisateurs de l'Expo- sition par S. M. Nicolas II sera 'ARACEAE, nous apprend-on de Saint-Pétersbourg, en un sua ensemble de splendides salons Faites t là-bas, au pays des Tzars, de grands Déarstife pour donner à ces floralies jubilaires — la Société fête le quarantième anniversaire de sa fondation — un éclat inaccoutum Le Petit Jardin, par D. Bois e deuxième édition celle-ci! Encore un volume intéressant, utile et bien fait, compre- style clair et concis, des notions les sur la création et l'entretien du bouturage, la taille des arbres, le jardin d’agré- ment, 1 din fruitier, le jardin potager, les travaux m ar mois, les maladies des plantes et les ana nuisibles. — Deux cents figures intercalées dans le texte donnent à ce charmant volume un fort coquet aspect, augmenté encore par la façon vraiment charmante dont la maison J. B. Baillière F fils Fe ie a su l'habiller. p de qui s'intéressent à la culture des fleurs et que gumes et les fruits ne laissent pas indiffé- La question des Engrais en Horticulture et l’opinion du public Autre plaquette émanant également de M. A. Cordonnier et qui se vend au même prix modiqu de 10 centimes. Elle comprend 32 pages remplies d’attestations A Abe l'efficacité des engrais « Papillon » et « Grapperies » et l’excellence de “ méthode pus ré ea livre Le Gps grande fleur Les Violettes odorantes fleurs modestes au parfum universellement estimé et recherché se sont cette année ouvertes dans la serre la plus vaste qu’on puisse concevoir, plus tôt que de coutume; dès la seconde moitié de février, on a pu en cueillir dans la gigantesque serre dont le fond est fourni par les couches de terre RES le toit vitré par la voûte céleste; le chauffage par l’astre du jour. Cette serre est à tous ; les fleurs qui y éclosent sont à chacun; en valent-elles moins pour cela ? Arbres et arbrisseaux de quelques bonnes pre pour leurs fruits persistants M V : le Cratacgus Pyracantha ou Buiss v be aux Gueux, l'Ilex Aquifolium ou _. etle Synphanicantes racemosus ou Sympho Pour leurs feuilles persistantes, on cultive : Lierre, Thuya et Ligustrum ou Troëne, Branches de Lierre Une branche de Lierre posée dans un verre d'eau, non seulement conserve longtemps la belle teinte vert foncé de son feuillage e ugmente la valeu Pourquoi ne recourrait-0n pas plus généralement à cette superbe verdure pour garn vases qu’on veut orner de fleurs ? Elle s'associe naturellement avec toutes les cou- outre très variée comme les dimensions, ce qui permettrait d'en tirer énormément d'avantages. Celui qui s’occuperait spécialement de la culture ormes et qui pourrait en livrer de longues branches, ferait probablement une bonne affaire. Le Lierre est l’emblême de la fidélité; associez-lui certaines fleurs —. et vous aurez de quoi charmer les dames Ouvrages de culture d'arbres et d'arbustes d’ornements, etc. A la demande d'un de nos abonnés, nous don- nons ici une liste d'ouvrages dans lesquels il y a quantité de renseignements très utiles sur les plantes auxquelles il s usé particulièrement: Le Bon fardinier. Almanach horticole par MM. de Vi im et ds gens compétents, — Librairie agricole de la Maison Rustique, 26,rue Jacob, Paris e Nouveau JFardinier, revu et corrigé par de la Den À. Goin et Vauvel, — Auguste oin, agi xs d'Agriculture, 62, rue des colles, Carrière et Naudin Dendrologie. Bäume, Sträucher et Halb- sträucher von Karl Koch. — Éditeur : Ferdinand Enke, Erlangen Deutsche Dendrologie, systematische Ueber- sicht, Beschreibung, Kultura anweisung und Ver- wendung der Bäume und Sträucher, von W. Lauche. — Verlag von Paul Parey, Verlags- handlung für = 1er Gartenbau und Foen. Berlin Arboretum muscaviense Ken E. Petzold und nes er. — Verlag W. Opetz, Gotha. Handbuch der SEE PA ÉAR von Pb. L Beissner. — Verlag von Paul Parey, Berlin. Gärtnerisches Zentral-Blatt Referierendes und og as ur für den gesa pe Gartenbau, für Nomenklatur und Pflanzenkunde, e, Pfansènernährung und Pflan- M erbliches und Hygienisches, ee nlerichtswesen u. Lg dent redigiert von lin N., Weissenburger- ren ph Un nouveau journal horticole mensuel nous arrive sous ce titre de l'Allemagne du Nord. La première livraison forme une jolie brochure de 82 LA SEMAINE HORTICOLE 64 pages et yen Ur, grand nombre d'articles clature et Botanic que, ‘Atmosphère et Eau, = Industsre et Hygiène, es ES Revue des P'antes, Littérature, etc. Le cadre du journal est vaste, et, à en juger d’après les articles de cette augurer de son avenir. Le rédacteur, M. Andreas Voss, est le traducteur des ouvrages renommés de MM. Vilmorin-Andrieux et Cie souhaitons à ce nouveau confrère une cordiale HEdte et un franc succès. Destruction des vers de terre M. G. Page publie En Le Je Nord Horticole l’intéressant article que voic En horticulture, les marrons peuvent être uti- lisés, avec avantage, pour détruire les vers de terre, gros et petits, causant r leur présence, tant de dégâts dans les cultures de plantes en pour les racines des plantes traitées, même pour celles des plus délicates et l’on peut arroser, soit au goulot, soit à la pomme, sans craindre d’abîmer le feuillage. Lorsque l’on a des plantes en godets ou en ots à enterrer sous châssis, il est utile de mouiller préalablement fortement, avec l’eau de marrons, le terreau dans lequel les plantes doivent être placées, de manière à détruire les vers qui s'y trouvent toujours en grand nombre et qui, si l’on n’avait pas cette précaution, remon- teraient dans les pots. Depuis longtemps, nous employons ce pro- cédé : nous traitons, lorsqu'il y a nécessité, les plantes les plus diverses, les Crotons, Dracaenas, c : nous avons toujours été satisfait des résultats obten Il est GE bon db ramasser, chaque automne, ure quantité de marrons suffisan te pour pouvoir done ee récolte de l’année suivante, On met Fig. 50. — Primula Cashmeriana. u de plantes de pleine terre. Il arrive souvent que, peu de temps après un rempotage, les vers naissent et grossissent rapidement, puis retournent la terre et la décomposent au point que, parois, un nouveau rempotage devient nécessai Voici, nié de quelle manière les marrons peuvent être employés pour procéder à la destruc- tion des vers : . On fait tremper dans un baquet les marrons, écrasés au préalable avec un maillet ; on en met environ huit par litre d'eau et on laisse séjourner pendant vingt-quatre heures. On se sert ensuite de cette eau pour arroser les antes que l’on doit avoir soin de mouiller copieusement de manière à ce que tous les vers soient atteints. Au bout de quelques minutes, les vers re- montent à la surface de la terre, se débattent et meurent; ceux restés à l’intérieur périssent dans les mêmes conditions; un seul arrosage suffit pour produire cet effet. Il n’y a aucun danger ces marrons dans un bocal, au sec, de manière à les conserver os pere td employer au fur et à mesure du bes e procédé, que nous recommandons pour la destruction des vers de terre, a non seulement l'avantage d’être simple et pratique, mais encore celui de n Ge. ‘A aucune dépense et d’être complètement efficac La Lindenia s 5% et 6m livraisons du 14e volume de te publication unique au monde viennent de de belles Orchidées : l'Odontoglossum crispum Lindl. var. « La Mer- veille » L. Lind., qui a fleuri au mois d’août dernier, à à l'établissement Lucien Linden et Cie, à Moortebeek; — l'Habenaria re R. Br, qu’on trouve sue # l'Himalaya tropical, la Bir- manie, montagnes du aya, Rey Ty Khasia, la pésinsule de Decan, à Java, en Chine: les fleurs de cette espèce peuvent den citées M. Wilh. Kliem, horticulteur à Rues parmi les plus remarquables de Ja 1 Orchidées ; — le Laeli Luciani Grign., riche variété connue; — le Wiertzianum L. L'ind ., issu Fa rene num Lo par le C. Rothschildians sa fle est gra et remarquablement b elle; Dendrobiuin nobile Lindi. pds une de planche fournissant les portraits luteum, majus, A gts splendides excellens : S; — le Cattleya Mendeli Lind Princesse he L Einf ont La Semi Horticole a donné déjà le portrait en une gt planche, mais dont celle-ci, grâce aux couks fait ressortir toute la BRACRE beauté; le M tonia vexillaria Benth. ind., b regretté Jean Linden, dédicace d'autant js justifiée que le M. vexillaria fut introduite Europe grâce à lui, et que les plus bill variétés connues de cette espèce ui de —_ PRIMULA CASHMERIAM MM. Vilmorin-Andrieux et Cie, après cité dans leur ouvrage Les Fleurs de Pleinetm seize nn ee Primevères rustiques depls terre, — dise I te. on surtout dans les ja d’ san de plantes alpines dont elles nèMt pas l’un des er, et en LA P; ana, calycina, ru ica, Cash minima, Peas, Palinuri, pallida Nous consa acrerons aujourd’hui quel à l’une ra ces espèces, notamment au Pit Cashmeriana, Royle, originaire de l’Himal où on le D à une altitude qui varie dej à 5000 mètre Parmi les itunes espèces et variétés! Primevères, le P. Cashmeriana est une feuilles longues et profondément nervées, dont} face inférieure est très souvent richement polf* e jaune. y Sa floraison précoce est de longue durée: e La gravure n° 50 qui ac scompa gne et dont nous devons le cliché à v plantation irrégulière dans la pelouse; à la st et sur le talus qui descend d’un or”. ‘arbu# ces plantes produiront plus d’effet actère # ême tem posté tistique du jardin dans Prin 3 on es: a dis de cette façon. H. Mano SAMEDI, 4 MARS 1899 Les Plantes Alpines Les Saxifrages Une collection fort intéressante à composer, lorsqu'on s'occupe de plantes alpines, est celle que forme la réunion des Saxifrages. Il n'est pas possible de trouver une famille où les divers membres qui la composent soient plus dissemblables; et, à moins de les connaître à fond, ou d’ être botaniste, il est difficile de ranger ans la même classe des plantes aussi différentes d'aspect ” les Saxifraga Aizoon, muscoides, sarmentosa, etc. Habitant, en général, les montagnes, les Saxi- frages se rencontrent dans les fissures de rochers calcaires ou granitiques, en plein soleil ou sous le couvert de som , même sur le bord des t ts. Aussi aya une et un habitat si différents, il n’y a rien de à ce que leur port s'en ressente. Mais, qu'ils vivent sur les monts de l'Europe Centrale ou de la Sibérie, ou qu'ils viennent du Japon, tous sont dignes des soins qu’on leur consacre. eur emploi est, selon leurs tempéraments si divers, approprié à tant de places disponibles, que, même à Ps d'ornement, il faudrait en avoir quelques Ils sont d’une pi va x facile, presque toujours; mais il y en a cependant de très re ebelles; ceux ir prospérer ces nombreux Saxifrages, il faudra, nero au moins deux rocailles: une très aérée, inondée de soleil; et une autre abritée au contraire soit par des grands arbres, soit par un mur. Quant toutes mignonnes espèces citées plus haut, ns sont très peu accommodantes, et à moins d’ en faire l’objet d'une attention toute spéciale, mieux vaut ne pas les essayer, si l’on bi ute les mécomptes. ne me risquerai pas dans la description bo- ad de chaque genre; je m'en tirerais, j'en ai j'y prends sont si leurs termes s r le moins, le fil CE ane pour s'y retrou uver. - Jugez-en. Je cherche par exemple, ce que disent mes 1 Sur le Saxifraga Aizoon Le premier dit de la éd ‘qu ‘elle est blanc- verdêtre ; mu» : second dit qu’elle est blanche ponctuée de cr Guise la Pre blanche, également, mais ponctuée de :2° Sur le Saxifraga caesia ; ; En parlant de la rosette, le premier m'apprend que les feuilles en sont courtes, petites, épaisses, linéaires, courbées, un peu ai Le deuxième annonce des feuilles oblongues rapprochées, obtuses, convexes, glauques, cré- etc: 10 N'y ail .pas de quoi faire fuir, et plus haut js vais, tout simplement, donner une descrip- tion beaucoup ra, savante des Lee divers qu’il est intéressant d’avoir, ne faisan ans ma nomenclature que les Nous, ou, du oœ ou | moins, une parte don différentes espèces, que nous cultivo La SES “ensoleillée recevra la série des Saxifrages imbriqués, ayant pour type le Saxi- raga Aizoon. Des rosettes composées de ous dures, plus ou moins allongées, souvent d'un aspect grisâtre, et bordées d’une sorte de petite met #4 font de suite reconnaître des plantes saxatiles Formant en peu de temps des touffes com- pactes, elles donnent naissance à de jolies pani- cules de fleurs, blanches presque toujours, poin- tillées de rouge ou de jaune (ainsi le dit le livre botanique). Le roi parmi eux est, sans contredit, le splen- dide Saxifraga DES (Pyrénées), dont la rosette ne donne généralement pas naissance à d'autres Lors et grandit unique dans une fis- sure de rocher. Du les de cette sets sort une tige, de près d'un mètre, qui se une multitude de fleurs blanches, et se * mél avec une inex- primable grâce, suspendue au-dessus d’ un torrent, ou jaillissant comme une cascade fleurie d'une petite excavation sur une muraille abrupte, où nul ne peut aller la cueillir. Mais, hélas! l’orgueil, une fois encore, est puni; car la plante, pour fournir la sève à cet immense panache, a tout donné, et, la fleur une fois flétrie, la plante épuisée meurt aussi, Et rien ne reste de ce royal rameau que d’imperceptibles graines qui, sur une corniche dénudée, vont mous sa èce. De ce groupe aussi fait 37 : rare et un peu légendaire Satitie a florul Originaire des Alpes Maritimes, " y est cepen- dant fort peu À: et s’est réfugié dans des endroits inaccessibles Ses fleurs sont d’un rose vif; chose peu com- mune chez ÿ- imbriquées. Et, à part le Saxifraga dans aux pa- nicules rose La e, et le Saxifra ta, aux fleurs jaunes, toutes, je le répète, plis blanches. Cette dernière espèce, le Saxifraga mutata, fait bande à part non seulement par la couleur jaune de ses fleurs, mais aussi par les soins qu'il sers l'humidité plus grande qu'exige sa végétat sg encore quelques variétés : les Saxi- fraga carinthiaca, cochlearis, Hostii, er cana, lingulata, pyramidalis, Portoe, _etc., don les rosettes, plus ou m Dans la deuxième série, nous tro éens de mignonnes espèces aimant aussi le plein soleil, ressemblant s pos: aux précédentes, mais ré- clamant plus d Ces petits Saxfrages, si petits, si menus que, de loin, sicen nt leurs fleurs blanches, on les confondrait, Fe pi teinte grise, avec des lichens. Une po e a rs coesia est à omposant peine grosse C e un s fleu l’opulente grappe ER FAR Aa lia. Rien n'est aussi charm que ces petites plantes re sur le rocher, Peas faire corps avec lui, et, s’il faut monter haut s au moins) se a a de chef d’ œuvre, on ne rep pee la cour: flora. ore alpine, à 2 autre pareille, Ts doux souvenirs elle évo e vingtaine d'espèces que ge trouve dans 83 les Pyrenées, dans les Alpes, dans les Balkans, dans les montagnes de Grèce, sont toutes plus jolies les unes que les autres Les fleurs sont ou blanches, ou rosées, ou jaune pâ e. ut cultiver, en les mettant autant que possible “hs une position très inclinée, presque verticale, et dans un mélange de rene de bruyère et de gros sable, les Saxifrages suiva Saxifraga diapensoides, sancta, FE ca DANONE Tombeauensis, arctioides, patens, Burseria Ces derniers n'ont pas le même port. Leurs rosettes sont plutôt une réunion de petites feuilles étroites, dures, pointu Le Burseriana surtout est un joli bijou. (A suivre.) . DaïGRer, PROCÉDÉ RAPIDE MULTIPLICATION DES BOUVARDIA u moment où l'on va 5 pd à multiplier les Sont je viens, dit M. eas dans le Jardin, 5 hé t Ah vous +R ge méthode qui, je crois, n’est assez connue ue j'ai vu employer du à un horticulteur de Vienne (Autriche). Voici comment cet horticulteur, M. Matz- netter, opère : u mois de février, on prend tous les Bou- vardia qui ont passé l'hiver en serre e nd œ œ Lead © = [e) © S n°) œ [ad © = œ a & an 7 [el LL] LE be. +Æ œ a + B o _ ë a serre à Le chers Pour en- ie 4 un ea les racines, on les tasse légèrement avec une petite planche, qui unit en même temps la sciure et on bassine fréquemment en les tenant rester jusqu’à ce que les yeux, se développant, les soulèvent. Alors, on les retire, puis on prend de la terre excessivement fine mélangée de 2/3 de terreau de couche et de 1/3 de terre franche très sableuse, qu'on répand sur environ 0"005 d’é iron 0"04 au-dess Bouvardia. Cette nu couche de terre pra faciliter l'émission des racines. Quand les jeunes Bouvardia atteignent 0704 à o"05 de longueur, on les découvre tout à fait et on resème era une autre couche de terre de omOI enviro Plus tard, us les boutures ont atteint o"10, on dépose une couche, a sible, dans un mélange par de terreau de couches et de terre int ssbleuse, on plante les Bouvardia que l’on a soin d’ombrer pour les protéger du soleil. On les laisse sur cette couche pendant six # procédé, on élève ces plantes plus vite que par als bouturage, mais il n’est pas _—— au Bouvardia corymbi Quant aux plantes auxquelles on a supprimé les grosses racines, il n’y a plus qu’à les mettre en végétation par les procédés ordinaires. LA SEMAINE HORTICOLE ODONTOGLOSSUM HYBRIDES Certains Odontoglossum, qui rentrent dans le groupe de ce qu’on est convenu d'appeler les hybrides naturels, sont très difficiles à classer. Nous avons parlé récemment (p. def Coradinei, et, à propos de lui, de l'O. excellens et de l'O. Wilckeanum. Un connaisseur - d'Angleterre, M. De Barri-Crawshay, vient de traiter de ce dernier dans le Curdeien Chronicle à son tour les difficultés qu’on d on veut établir une ligne de démarcation entre cet hybride naturel et diverses formes voisines. Voici ce qu’écrit M. De B. Crawshay : Qu'est-ce exactement que l’ ire Wilckeanum M. Rolfe a décrit récemment un Odontoglos- sum qui avait fleuri chez M. R. Brooman White, à Arddarsch; sa description soulève de nouveau une question qui avait été traitée dans le Gar- deners’ Chronicle en 1896, et ensuite par M. Rolfe dans l’Orchid repré mars 1897. Le nouvel Odontoglossum d e M. Brooman White mettra j' à ni les doutes qui peuvent subsister dans l'esprit de nos « connaisseurs. » C’est : « Sépales et pétales jaune serin pâle, sans taches. Labelle plus foncé, sur toute sa surface. Au-dessous des dents du milieu de la crête se trouve une toute petite tache brune, et l'onglet formant canal au- dessous de la colonne: porte quatre ou cinq paires de lignes d’un brun délicat. La colonne est blanc ment contractés au tr tiers avant le court apiculus raide du sommet. Le caractère botanique important est la crète. Les dents du milieu sont jaune vif, courtes et à pointe aiguë; les trois premières paires de fila- ments s'étendent au-dessus du p æteau, quoique d'O. Wile a- num maçulés, ce qui est naturel et à quoi l'on d ttendre, parce que l'O. crispum est ar pour plus de la moitié dans la produc- tion de cette varié » comme le prouve l'absence totale de taches. Si j'avais le 28 décrit cette variété je l'aurais nommée ; qui aurait ru. de macu tous les Wi ou moins jaunes ; mais M. Rolfe, qui la décrit, conserve le nom de variété donné en 1880 (Gard. Chron., XII, na et 232) par Reichen- bach, qui si A tort cri flaveolum. Par la suite, la plante eu M. George Hardy fut représentée dans VOrchid album, pl. 43, et l’on peut voir qu'elle a les pétales et les sépales immaculés, mais trois ou quatre petites taches es sur le labelle. Comme certains lecteurs : a+ "à « Odontoglossum Wilcheanum flaveolum. Il y chid album, Odo je écrit sous le nom d'O. crispum s0eOLUM Rchb. f. Une forme très analogue a sum fleuri dans la collection de M. R. Brooman White, d'Arddaroch; en la comparant toutefois avec les nombreuses formes d'O. Wilckeanum, on trouve tant de points de ressemblance que l’on ne peut guère douter qu’elle rentre dans le groupe de cet hybride polymorphe. Si elle a été considérée comme une variété jaune d'O. cris- pum, cela tient sans doute à ce qu’elle a une ressemblance d'ensemble avec cette espèce et qu’elle n’a pas de macules; mais la forme du labelle, les dents latérales de la crète, les ailes plus denticulées de la colonne, enfin la forme et le coloris des pétales et des sépales, tout cela révèle une tendance à ni rapprocher de l'O. luteopurpureum. En fait, la plante est plus voisine de l'O. Wzlchkeanum _… de Rei- chenbach que de l'O. crispum, et je soupçonne As tout ce qu'on appelle La jaunes Lie 2 crispum sont d’ origine hybride. Ici M. Rolfe est précis dans sa nbdüeile défi- nition des O. Walchkeanum, alors même qu'ils ont «une ressemblance d'ensemble avec l'O. crispum et une absence totale de macules: » et je suppose par conséquent que ape il classerait peut-être comme Wazlc forme de « ce qu’on appelle variétés à jaunes de crispum, » qui s’accorderait avec cette nouvelle définition, et aurait en outre un grand nombre de taches et de macules. Il admet aujourd’hui tardivement, quoiqu’en ayant l’air de présenter les choses comme s’il n'en avait jamais douté, ce que j'ai “us les journaux et ailleurs depuis des années, et que M. Rolfe a ro — contesté FA) l'Orchid Review. Même aujour- d’hui, il ne fait que le « Soupçonner. » Il lui a fallu près 8 deux ans ps arriver à ce oi après avoir nié qu fortem maculée, ft un O. W ilckeamurh (Orchid Rivie: mars 1897), de constater qu'il n'y à guère de doute qu’une forme; Jaune non maculée en est un. Quand sera-t-il convaincu que toutes ces formes mr et maculées sont des O. Wzlckeanum ? En discutant ” ne Golden Queen (Orchid eview, mars 1897), et en contestant mon opinion que c'était un iéchdeant, il disait : « Il y a des formes à la fois jaunes ét maculées dans lesquelles je ne puis pas découvrir la plus légère déviation de l'O. crispum type dans ses caractères essentiels. » A en uger par ces mots, M. Rolfe estimait évidemment à cette époque que le coloris n’était pas « un caractère essen- tiel. » 11 juge évidemment d’une autre façon ES hui, puisqu'il dit, à propos de la planche à de l’Orchid album, que « si elle a été considérée jaune de l'O. crispum, cela tient sans Hoatc’à à ce qu elté e aune ressemblance d'ensemble avec cette espèce, et qu’elle n’a pas de macules. » Inversement, il résulte de ce qui précède que M. Rolfe ee * Pot aujourd’hui l'O. Wilckeanum comme caractérisé par « une couleur de fond jaune, >» même sans macules; peut-être sa certi- tude sera-t-elle complète avec addition des ma- cules. On peut en conclure qu'il « soupçonne » aussi qu’un vrai crispum n’a pas de macules. Comment a-t-il pu être amené à modifier sa définition et à « soupçonner que tout ce qu’on appelle des formes jaunes d'O. crispum sont d’origine hybride? car il disait à à propos de la variété Golden en : « À première vue, je l'avais prise pour une forme “0. Wilcheanum, reum vien paiéh ie maintenant, après un nouvel examen attentif, à cette conclusion que eut particulièrement _ hybrides nétafl la variété Golden Queen, qui a le fond jau dents latérales de la crète aments sont beaucoup plus prononcées dam variété Golden Queen que dans celle de M. Br ite; et 1 d’après la fleur sèche dont j'ai parlé, que dans, figure de l'Orchid Review (avril 1897). D On dit souvent qu’il n’y a qu’un botanisteg r une plante elconque, et “. « formes; » mais si le botaniste ou | procède de cette Li nous ferons tie C sé, e) m sérieuses. Je disais Me déjà il y a treize amk chose est devenue mille fois plus nécessi” aujourd’hui. ;.! 1 LES AGAVES 1 C'est en Italie que se voient de magn spécimens de ces gigantesques Liliacées | modées chez nous. Ainsi, en ce radieux pays ciel toujours bleu, au Jardin botanique deh lerme notamment, une fort remarquable € tion d’Agaves fait. Posnhement de tous , visiteurs. Les plus beaux spécimens, paraît-il, se voi dans la villa Sofia dont le parc est un des remarquables de la Sicile. Ailleurs ces plantes sont pas rares non plus, surtout l'A gave} cana L., qui est partout très commun en où il entoure les champs d’une ceinture profét trice d’une sérieuse efficacité. Cette plante estf reste dans ce pays la merveille de tous les jafüi et parcs, surtout lorsqu'on l’y rencontre en gra nombre et en exemplaires gigantesques. Elle ct ronne les murailles et les ruines; le cultivateli dans quelque métairie perdue au loin, la plant sur le toit plat de sa demeure. Le pauvre citadi cherche un vieux récipient quelc are: y empa son Agave de prédilection, le dépos sur Sû balcon ou sur le bord de sa fenêtre, où elle pots sans soin avec les herbes de croissance 1 rante qui lui procurent de la fraiçhe verdure tit riantes fleurettes.… k me à Naples, nous raconte M. 4 6 est érraérag la plante des hurbless ho le signale sur tous les balcons et à toutes LE fenêtres, sur is toits, dans les boutiques, s, parte où les soins font défaut, où le froid et le chaud# succèdent sans ordre et où la plante est péf di des mois privée d’eau, l’Agave représente à seul, pour le déshérité, toute la flore, le rattad à la nature et lui donne l'illusion de la vie da delà des étroites limites de la ville où does toute une végétation d'Agaves entremélés d'A® A] Acacia, den Oléandres et Geranium: es] le côté s x succulentes qui accompagnent les Agaves dk en grand nombre. Ces jardins font penser natu- rellement aux fameux jardins suspendus de pis one s Agaves se rencontrent sur le littoral de la Méditerranée et partout en Italie, depuis les ilôts de la côte jusque dans les grandes îles, dans les provinces romaines et napolitaines et toutes les contrées méridionales ; dans la Calabre, dans les cendres volcaniques. Ils semblent affec- tionner spécialement la mer où resplendit le soleil d'Italie et d’Espagne, ils SAMEDI, 4 MARS 1899 hampes levant haut la tête et dont quelques-unes affectent la cu de fusées, se trouvent en la société du prince des végétaux, le majestueux Palmier avec son superbe Soins d'élégantes frondaisons Chez nous aussi, dans les pays du Nord, dans les grands parcs, les Agaves sont encore employés pour leur effet décoratif qui tranche avec succès sur celui plus dégagé et plus varie de nos futaies. L'essentiel, ici, est de savoir les utiliser avec talent en leur assignant la place qui cadre le mieux avec l’ensemble des plantations. RENÉ CaAJEU. 85 ressant de le comparer à un hybride récemment présenté à Paris par M. Bleu, et qui a intrigué beaucoup d'orchidophiles; nous voulons parler du C. x Chantino- -Regnieri. Le C. X Orion a une (4 deners Chronicle, sont jaune particulière, avec les pétales Hé et ondulés. La plus grande partie de la fleur est parsemée de toutes petites taches rouges, particulièrement apparentes sur le sépale dorsal, qui porte aussi des ee pourpres sur le tiers supérieur, qui est blan | Fig. 51. — Groupe d’Agaves dans une villa italienne (voir p. 84). bravent les vents et les tempêtes et prêtent au passage le pet très caractéristique de leurs feuilles menaçante Ce cachet, ils le procurent aussi, dans le izarres, un caractère d'une nature toute spéciale sous ce beau ciel d'azur. Notre gravure N° 51, dont nous devons le cliché à l’obligeance inlas- sable de M. Ludwig Müller, montre l’aspect d'un coin d’un de ces jardins où la rosette de feuilles Charnues et armées d’épines aiguës comme des sabres, les inflorescences portées par de fortes PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cypripedium *x Orion Cet Bybriée a reçu un certificat de mérite à la R. H.S. de Londres le 14 février mar Il n’est pas tout à fait nouveau, car sa prem ère appa- rition date, croyons- nous, de 1893; mais si nous le mentionnons ici, c’est parce qu'il sera inté- Dendrobium »x domicassio Hybride du D. x Dominyanum et du D. x Cas- siope, présenté à Londres le 14 février par M. E. Ashworth. Ses fleurs ont la même forme que celles du D. X Cassiope, mais elles sont plus grandes et ont les segments lavés de rose aux pointes. Phaiocalanthe *x Niobe ybride du Calanthe X gigas et du Phaïus Pre 2 AS présenté par y Veitch, à Londres, le 14 février. La plante, qui rappelle beaucoup le P. grandifolius, a une allure vigou- nom eux en bile, ar du ne aureum, celle layanum sont déjà 66 LA SEMAINE HORTICOLE reuse; les fleurs sont blanches, avec la partie antérieure des segments et du labelle rose vif, … Cet hybride a reçu un certificat de mérite. Laeliocattieya X Warnhamensis var. Hypatia Cette variété est supérieure au type par l'éclat de ses fleurs et la forme mieux étalée du labelle. Elle a reçu un certificat de mérite à Londres, où elle était présentée par MM. Charlesworth. Ses parents sont le Laelia cinnabarina et le Cattleya Trianae. Phalaenopsis x Mrs. James Veitch Hybride du P. ee et du P. San- deriana. La fleur a les sépales et les pétales étroits, jaunes, tachetés de rouge vermillon, le labelle blanc avec le disque jaune et des taches rouge pourpre. Cet hybride a reçu un certificat de mérite à Londres, le 14 février. Masdevallia x falcata Cet hybride, qui date de quelques années, est issu du M. coccinea (Harryana) et du M. Veit- chiana. Il a les fleurs presque aussi grandes que celles du second parent, avec un ge coloris orangé. Sir Trevor Lawrenc résenté à Londres, le 14 février, une belle “pitié pie sept fleurs, et qui a reçu un certificat mérite. Dendrobium hybrides A la séance du 14 février de la KR. H. S. de Londres, Sir Trevor Lawrence présentait une belle série de Dendrobium hybrides, qu'il nous paraît intéressant de citer ici, car ces belles Or- chidées à floraison hivernale ne sont pas, à ce qu’il nous semble, sufisamment connues sur le continent. En voici l’'énumérat DK Juno (Wardianum-Linawianum). D. x dulce mere ere 2 D. X burford Fr he (Wardianum - -splendidis- D. qe Thalia D. x endidissimun ptet e). S'il est certaines espèces de Dendrobium qui semblent plus ou moins Mittaires à à la fécon- dation artificielle, on voit que d’autres s’y prêtent AA EHESS Les D rer de ce genre sont déjà erre, et la famille du D. #0- du D. Find- s étendues, jusqu’à la troisième rar Mc ad plusieurs cas. Cypripedium x Calliope Hybride issu du C. x Lathamianum et du C. callosum, et obtenu par M. Walter C. Clark, de Liverpool. Ses fle able. Le épais do replié en arrière, vert brillant bordé d blan sommet, avec une bande pourpre De au milieu et quelques autres lignes pourpre plus clair forment un Léer réseau des deux côtés. Les » d’un ert jaunâtre, avec une ligne au milieu, sont réticulés de vert foncé : itié supérieure est ss : rose âle. Le t est d’un blan M un plateau bilobé ressemblant à une paire d'oreilles d’éléphant. Les feuilles sont vert pâle, avec une réticulation serrée de vert foncé. 2e À on ee > LEOpAr AR centrale est pourpre, et le bord blanc avec des marques rose pourpré. Les pétales, dans lesquels apparaît nettement l'influence du C. Argus, sont jaune vif; les moitiés supérieures sont lavées de pourpre rougeâtre sur les deux tiers à partir de la base, et portent aussi des macules brun chocolat foncé. Le sabot est jaune verdâtre, lavé en avant curieux mélange de C. Argus, de C. villosum et de C. insigne. Nouveaux hybrides Les Orchidées belges ont remporté un succès remarquable à la séance de la Société orchido- phile de Manchester et du Nord de l'Angleterre, d remier était présenté par M. Th. Statter, le second par M. Briggs-Bury. Le Cypripedium insigne Lucian, présenté au meeting par M. Statter, a obtenu également un certificat de 1r° classe. Signalons également à la même réunion la présentation par M. Statter , “e nouveau Den- drobium hybride, le D. X DATE issu du D. x Leechianum et du D. y Ein (?) d’après le Cardiré Chronicle. Nouveaux Paniers à Orchidées La maison Tissot et Cie, de Bourdonnais, à Pari connaissent b rue des tantes qui existent pour la fabrication et la vente des outils, i et de culture, vient Faune de nouveaux modèles de paniers idées qui nous paraissent appelés à rendre oi services. Ces paniers nn SRE en gros fil métallique galvanisé; ils comportent toutes les formes usitées pour les nues en bois. No les yeux les modèles suivants : panier carré; panier cylindrique vertical; panier cylindrique horizontal, que l’on peut comparer à une bûche vidée avec une large PETRES carrée; panier en tronc de cône; enfin grande Feu ayant également la forme d’un À de cô Ces paniers ont des avantages que r on aperçoit aisément : ils sont plus élégants que les paniers vulgaires de bois, et aussi légers; ils laissent ir plantes épiphytes; enfin ils ne risquent pas d’en- gendrer comme le bois la moisissure si funeste illim aux SE et ils ont une durée pour. ainsi dire TT , Gongora, le Maxillaria Sanderiara, ete: I arrive souvent, lorsqu'on se sert de paniers.en bois, que des hampes restent arrêtées dans le compost est bien aéré et bien sain, et les hampes pendantes peuvent aisément se frayer un passage | au dehors. Les paniers, sont construits de telle façon qu’on peut à volonté les suspendre ou les > | sur une tablette, et dans cette dernière position le fond ne touche pas la tablette, ce qui permit à l’eau de s’écouler et à l’air de circuler au-dessous du récipient. G. T.. LE JARDIN BOTANIQUE DE GRONINGUR s La Semaine Horticok, avions déjà eu l’occasion d'appr écier la compté: tence. Son nom d’ailleurs n’est pas un inconnl dans la presse horticole belge, car, à plusieurs reprises, dans différentes revues, nous avonspl lire des hip de notre distingué confrère hollandai Le Ja atdin de Groningue a ceci de commun avé celui d'Utrecht, qu’il n’est pas beaucoup plus grand, mais tout aussi bien a R Depuis nos éa te nous y avons remarqué, quitte à compléter. je à être un jour ce pe notre relation pourrait senter de lacune Cela dit, commençons par le commencement | la méthode qui, en tout temps, a été considérée comme la plus simple et la plus pratique. Tout contre la demeure — un peu u primitive celle-là — de l’hortulanus, nos regards s re sur un Fagus sylvaticus L. var. pendula d'unè belle Ar a kr nous fait songer à son célèbre congénère de | L'arbre Mo nous nous trouvons danse | jardin proprement dit, jadis, nous apprend M. Fiets lat, Se rd'hui mouvementé, grâce aux t€ provenant du creusement des Monet tite de botanique dont nous auro parler plus loin. Cette modification de la dispr < se a, + ® à" = um. © ÿ + ® a E oo LE qu. =: ee 4 + ge. S ® ES E + é p © LE =] + ee ua sise: LT Pen Se Een n. suite que son travail a fort bien réussi et loi ja honneur. : Un grand parterre trilobé, si ce terme peu SAMEDI, 4 MARS 1899 s’'employer pour désigner un parterre à trois pans arrondis, est planté de Begonia Due dont l'exubérance de floraison éblouit les yeux. A droite et à gauche de ce massif aux ER vifs, quelques arbres plantés sg Jen par 5 ou e cela se mment avec Nous passons le Home S dos de chien) garni de cailloux etutilisé en partie, sur la pente, lantes Re. ur effet # meñtètie oi an dés aux amateurs de belles ot : Pen re ves n rocher en voie de construction est destiné à recevoir toute une collection de plantes alpines; à en juger d’après ce que nous en avons vu l'an dernier et étant cs la RL ee de l’hortu- lanus, nous pot les pantes et fleuries d’une vieille espèce de Verveine, le Verbena Maonetti: ses fleurs roses sont mar- quées d’une croix blanche ; son feuillage est fort joli; ajoutons que la plante est très floribonde, c'est plus qu’ à l’ x la culture des plantes aquatiques ; déjà, nous y voyons quantité de Ranunculus linguae dont les masses de fleurs jaune vif produisent un effet charmant. D'un autre côté du rocher, le talus est garni de plusieurs variétés de Papaver nudicaule, dont nous n’avon réunies en cyme rameuse ; cette très belle espèce subligneuse à la base est vivace et rustique et des plus recommandables Voici une partie forestière sauvage comme on l’appelle là-bas, où, sous la ramure d’arbres qui peuplent les bois des tn du Nord, on laisse pousser où intro outes sortes de plant es de y Mpitier en pleine floraison des mps, ce sous-bois rar égayé par les FA re blanches rce-Ne eige, x Primevères, Fo res à leur tour, cédèrent < devant les Tulipa sylvestris. L'idée qui a amené cette création de coin champêtre, de floraison agreste, nous semble fort heureuse, même au point de vue des simples visiteurs du Jardin Le Doronicum Pardalianches que nous trou- vons en fleur, présente cette précieuse qualité de ERA longtemps ; ses capitules jaune pâle, de lus de 4 centimètres de large, ordinairement réunis par trois-cinq sur chaque tige, la recom- mandent pour la garniture estivale des jardins. Sérait-ce vrai cependant qu’elle est vénéneuse ? Contre le mur du nouveau bâtiment de l'In- stitut botanique, situé au nord, mn une large plate-bande est occupée par de vigoureuses plantes d'Aspidium Filix-Mas etreméiées de Lailium croceum couverts de nombreuses fleurs. t est on ne peut plus joli, d'autant plus quand on réfléchit combien ilest rare que le côt nord d’un jardin offre pareil tableau fleuri. Signalons le Sanguinarta era avec son joli feuillage, qui, au printemps, se couvre litté- ralement de fleurs blanches; le Salvia hormienes s fleurs p locaux du nouvel Institut botanique dirigé par M. le professeur Dr. Mo t nous nous occuperons dans un article mie eu égard à l'importance de cette belle créat Voici les plantes d'orangerie lits dans un grand groupe, mais classées systématiquement : Dicotylédones, Monocotylédones et Conifères sont réunis en groupes distincts, de sorte que 87 fleurissent en plein air et restent l'hiver dehors et ça ap trois an Un coin de Brayané à à présent avec des Orchi- dées de pret terre et nous pénétrons dans les serres peu SAP pe il est vrai, mais supé- rieurement tenues. (A suivre.) C&:D°B: Le Caoutchouquier DU MEXIQUE OU DE PANAMA (CASTILLOA ELASTICA) Rapport adressé à M. le Marquis de Salisbury, Ministre des Affaires So ET Pres » M. Henri Nevill Dering, traduit par À. Godefroy-Lebeuf. Le is Cale elastica. de Cer. vantes, uitl des Astèques s, hule à contre à l’état sauvage le long des deux côtes, Fig. 52. — Passiflora < Impératrice Eugénie >» (voirZp. 88), l'étudiant et le visiteur puissent plus facilement faire les rapprochements et les ge indispensables ou désirables. Encore un massi avec divers Rosiers sauvages et Er Rosiers hybrides ; enfin, l’école de botanique proprement dite renfermant toutes les espèces exigées par les études botaniques de l’Université. Il y a ici aussi un carré fort intéressant et très et les défauts qui engageront ceux-ci les acquérir. Tout ce qui d’ailleurs peut être de quelque utilité au point de vue botanique ou cultural se rencontre ici dans ce jardin c onfié aux soins éclairés de M. Fiet. C'est ainsi qu’un coin reçoit à ne pas tourbeuse y autres les sineis j'en du Canada qui y au-dessous du 22° degré de latitude nord, depuis le niveau de la mer, jusqu’à une altitude de 12 à 1,500 pieds et principalement dans ki plaines qui avoisinent les cours d’eau. Les régions du Mexique les plus favorables à la végétation de cet arbre de grande valeur, quoiqu il n'ait été ue fort peu cultivé jusqu’à ce jour, sont les plaines de Pochutla, Oaxaca, entre l'Océan paci- fique et la base de la Sierra Madre Cordillera, de même que les bords de la rivière Copalita; _ le Soconusco, le Chiapas, on le trouve au-des des régions des caféiers; dans le Pichu Là dé Mezcalapa, le long de la ‘grande rivière Grigalva juste au-dessous de Tabasco, dans les vallées de a sa Lo et de Tuxtepec ris as des onto et Quiotepe es régions que étdént la côte du golfe de l The il couvre de 1,100 milles carrés, sur laquelle il se montre en quantités fabuleuses, au milieu de forêts qui avoisinent les rivières de Connie: 88 LA SEMAINE HORTICOLE cos, Uspanapa, Coachapa, Chalchijapa, Del Corte, Chichihua, Malatengo, Sarabia, Jumuapa, Jaltepec, San-Juan, Trinidad et Colorado (1). eu nombreuses sont les plantations qui existent actuellement dans la république du Mexique, la principale, connue sous le nom de la Esmeralda, Juquila, comprend 200,000 arbres de calco Chiapas, qui contient 10,000 arbres âgés de sept ans. L'Ule, qui appartient à la famille des Urti- cacées, atteint 15 à 18 mètres de hauteur et ne se couvre de branc rtie supérieure. longueur, elles a PRE: lisses, vert brillant, vernissées en des La forme en RerAEee du faîte de l'arbre le P Le meilleur terrain pour la culture de ce caoutchouc est une terre franche riche. C'est celle que l'on rencontre sur les bords des rivières symantionnées et au pied des collines des montagnes de la Ce caoutchouc La ue ES tropical , aussi réclame-t-il un climat chaud et humide. La température la plus favorable à sa croissance vigoureuse dépasse 3o°(1) et la quantité d’eau qui lui convient est d’au moins 60 à 70 pouces par an; toutefois, l'air salin ne l’affecte en rien. Il est préférable, pour établir une plantation, de choisir un Se dans le voisinage des forêts, où cette espèce croît en abondance. Dans ces conditions TEA l'arbre poussera plus rapidement, sera plus eo produira plus vite et plus abondamm les arbres se ren- aut à l’état de j jeunes plants, aussi en qu'en sujets de 40-à go centimètres de diam L'arbre se propage seul à l “ra de ses graines, qui germent en tombant sur le sol. Les jeunes Fig. 53. — Violette La France (voir p. 90). des parasites et des animaux. Il existe huit caoutchouc dans cette région, mais le Castilloa elastica est la plus répandue -elle recherchée pour sa s d'arbres à et la meilleure, aussi est-e sève et sa propaga (1) Il est bon d'ajouter que le Castilloa se rencontre en énormes dans espace occup: en faveur un tentatives d’acclimatation dans 1 ; rte ODEFROY- LESe Or. ed Ces fanlles sont non pas lisses mais velues GODEFROY-LEBEUF. ines de l’Equateur, par cette espèce est un RTE contrées plantes conquièrent peu à peu leur place au milieu de la végétation variée des tropiques. Si le terrain choisi pour établir une plantation est couvert d’arbres, ces arbres doivent être abattus et les sous-bois défrichés seulement aux endroits où les jeunes arbres doivent être mis en place, si on ne veut pas associer d’autres cultures à celle du caoutchouc Cette opération doit être pratiquée aux mois de mars et avril, et immédiatement après on doit semer du maïs à 40 centimètres en tous sens (x) . d, à des nds 15 à 20 degrés pen: . une cause d’insuccè altitudes plus setie. un Go a: rar LE. ren gr le Castilloa dans des régions moins t plus au Su t quelques jou jou n nebit dans les endroits découverts. On sème en faisant | simplement un trou dans le sol, quelques grains pied. Si le planteur désire adopter un système b en a en Pa un mais du coton, des bananes et du æ : Toutes on ne doit tenter la culture du café d'Arabie qu'à des altitudes supérieures à 1,000 pieds au-dessus de la mer. Ne pas planter en ‘plaine ni où la tem. pérature dépasse 30°. s de plantations mixtes, il faut arracher les souches et défricher les sous-bois et les brüler avant de semer le maïs. On tracera es des lignes que l'on jalonnera de 5 en 5 mètres. Les péons employés à ce genre de FE La une longue corde de 25 à 30 mètres sur laquelle ils marquent des divisions avec de 1 pioche, laissant un piquet dans chaque trou. L'adoption de pareille distance assure le déte loppement des arbres et une plus grande récoltes sur la plantation quelques arbres avant de d. fricher pour ombrager les j jeunes plants contrelss | rayons brülants du soleil, jusqu’à ce que & plants aient atteint 3 à 4 PAHER de haut et pé sentent une apparence prospèr C'est ce qu'il ne faut pas PAT - car ls plantes souffrent beaucoup de la transplantatiol, même quand cette opération est faite dan s lé meilleures conditions. Mais si les jeunes plants proviennent d’endroits découverts, ou d'u nière établie en plein soleil, is seront plus fortes et plus robustes, et n’exigeront aucun Off brage. Elles s'accroîtront plus rapidement et pli Pre aureserens que si elles étaient ombragées (A su LES PASSIFLORES Les LR élégantes des plantes grimpantes sont sans doute les Passiflores qui possèdent toutes les excellentes qualités de ce Fr ge Folantesé sont répandues par tout le globe n de n0û breuses espèces. L'Asie et |’ Fe PU sont les UP indigènes à causé de leurs fruits com en ont propagé la culture; en Europe, nous ne possédons aucune espèce. Bentham et Hooker én comptent 120 espèces dont le plus grand nombre sont des arbust® RE ppAnts, quelques- -unes des plantes annuels dont certaines ne re guère le regar | dont beaucolh. d'espèces se parent des nuances les plus ee tantes, 1 Dans le Midi de l’Europe, où tant d'ept sont parfois devenues complètement na “es ; dans les jardins, ces plantes sont d'u résistent aU* ; rigueurs des hivers de ce pays et fleurissent t sai | SAMEDI, 4 MARS 1899 discontinuer pendant tout le long été caractérisé par de fortes chaleurs. M. C. Sprenge qui forte plante de Passiflora London ni couvre les colonnes et les murs, grimpe jusqu'au toit, et les Fig. 54.— Primevère obconica à grande fleur blanc pur. orne depuis le mois de mai jusque tard en hiver de ses longues guirlandes des plus belles fleurs, et auxquelles cet cn fruits qui mürissen e du P. quadrangu- rougeâtre, dont la pulpe douce et farineuse enve- loppe les graines de sa chair pourpre. La Passi- flore bleue grimpe sans Secours, lance des tiges dans tous les coins où elle trouve seulement le plus léger appui. Elle enveloppe de pittoresque fa açon les couronnes s des arbres de taille mo yenne, damment et facilement, mais fruc- tifie seulement alors qu’elle peut, à sa guise, émettre des sarmants et croître librement sans être liée ni pali ssée. tte espèce a produit un grand nombre de variétés qui méritent d’être nt notamment : P. caerulea L. var. grandiflora Une variété de croissance vigoureuse, avec des pousses annuelles très longues et sveltes, des feuilles profondément découpées, vert foncé et- des fruits plus gros que le type. Les fleurs sont à peine plus grandes, mais plus belles, la coronule est d'un bleu plus clair, plus intense. Elle fleurit la seconde année du semis, les graines sont colorées d’un mees A ou di et percées de trous comme un tami P. caerulea L. var. multiflora Fleurit plus richement avec des fleurs plus pâles que le type P. caerulea L. var. hederaefolia Très belle forme fleurissant tard avec de andes fleurs; ses feuilles sont moins profondé- ment découpées et font songer au Lierre d Écosse. P. caerulea L. var. vitifolia Cette forme est née dans un jardin de Portici avec de grandes feuilles ressemblant aux feuilles de la Vigne et des fleurs d’un coloris intense. P. caerulea L. var. blanda Une forme ancienne avec une coronule blanche. P. caerulea-racemosa Un hybride entre le P. caerulea et P. race- mosa; il produit des pousses élégantes, qui, cha- D limitées par du blanc de neige. FartihE onne à la fleur un aspect des plus gai. Le fru Séssettiité à un petit œuf de poule et est légère- ment odorant. P. caerulea L. var. Colwillei Cette variété a des fleurs blanchâtres, à pétales teintés de bleu ; la coronule extérieure est pana- chée de pourpre, de blanc et de bleu. Les feuilles ont des lobes oblongs- LU np les pétioles sont biglanduleux a La Passiflore bleue croisée avec cle Passiflora quadrangularis a donné naissance a Passiflora « Impératrice Eugénie » que nous figurons eus 52,p | ane geance de M. Heï nn, d’ Erfar , qui nous e a prêté bicesitans, le cliché. Italie, on l’appelle aussi Bijo et Madonna. Cette Passiflore ses semblent ponees à du P. caerulea. demeurant pourpre rougeâtre vers la base. Les feuilles sont Las 2 trilobées, à lobes légèrement mucro Toutes ces arte se à mul nbént par le marcot- de jolies petites plantes qui se vendraient proba- blement fort bien au marché (A suivre.) NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 79) Primevère (Primula) obconica à grande fleur blanc pur Lorsqu'il y a quelques SAR en mettant au commerce le Primula obconica à grande fleur, MM. de Vilmorin avançaient a réer race leur LE ME de nouvelles surprises, ils ne se trom- paien s : leurs prévisions se trouvent au- jourd” hi justifiées par l'obtention du joli coloris qui vient d'en sortir. n effet, la variété à grande fleur blanc pur (Ge. s 54) qu'ils annoncent ici ne le cède en rien aux variétés frangée et à cées précédemment. Sa floraison, pour ainsi dire perpétuelle, et ses larges, et be Île s fleurs d’un blanc de neige la recommandent ane nt, sans qu'il soit utile d’en dire davantage sur son compte. mmes persuadés d'avance du succès qu'elle obtiendra. Reine-Marguerite Japonaise chamois Fee rose cuivré, rouge, rouge Cuivré, violette (fig. Les succès ébilus avec les Reines- gt at leurs fle et recourbés, ont décidé MM. de Vilmorin à tra- vailler cette race d’où viennent de sortir les cinq coloris ci-dessus qu'ils offrent pour la première ois. CE > PÉCES Fig. 55. — Reine-Marguerite Faponaise. Nous c SEoTOES | ess ajouter que ces nouvelles variétés, obtenues à la suite de patientes sélec- tions dans les pers de Massy-Palaiseau, sont remarquablement fixées, aussi bien sous le rap- qui sera encore réservé à cette nouvelle série 90 composée de sujets de tout premier ordre, aux tons très variés, qui trouveront leur application comme fleurs coupées, bouquets et garnitures, et seront non moins précieux pour la culture en pots. Violette « La France » e public qui s'intéresse aux expositions hor- Pa où cette nouvelle Violette a déjà figuré et obtenu plusieurs médailles, a pu apprécier ses mérites, qui nous ont engagés à la placer ici pour la faire mieux connaître (fig. 53, p. 88). Elle se fait surtout remarquer par ses fleurs qui, lorsque la plante est bien cultivée, sep atteindre 3 1/2 ou 4 centimètres de diamètre pétales énormes, arrondis, d’un bleu violet à reflet métallique et portées par de longs pédoncules ‘fermes, érigés et bien dégagés du feuillage, qui en rendent très facile la mise en bouquets. Ces nombreux avantages constituent un en- çait il y a quatre ans. C’est, en outre, une très bonne plante pour la culture forcée. (A suivre.) Ornementation végétale DES Cours payées + 1 + 1 Les p plantes SAxiCO nitrate de potass ec, a} ne Fr salpêtre grossier, se comportent à à merveille dans les entre-deux de des cours pavées, telles que Œillets, Corydalis lutea, Saponaria ocimoïdes, Centranthus yuber, Pavots A er à ‘hdi ou Res prodigue à foison es fleurs vertes, qui, avec celles de la vigne, ne les seules de cette couleur e odeur; et le Calystegia e sol ou volubiles sur une ficelle tendue, imitent les roses d’une façon saisissante ; et l’angélique sauvage Heracleun Sphondylium dont la beauté D . n'est pas assez mise s butio ent parce qu'elle n'est- Er us pas u neeté. Toute cette Mans de plantes forment des franges vivantes aux parties mortes de la maçon- nerie ; a plupart déssilient leurs brillantes corolles ainsi sé des paupières et parmi elles, quelques NES ES SE tac frappeut l'aie l'air, non de bruit discordant, mais des essences aromatiques qui les impré Certaines autres, même plus sudcieues, dé- testant la couche arable et « creuse » viennent jusque sous nos pieds. Elles aiment à développer leurs premières radicules sur un sol bien tassé, myek, raffermi, « rassis; » c’est dans ns condi: tions que j'ai souvent admiré de belles touffes de mere grandiflora, chez un de mes col- . J'ai constaté le bien fondé de la recom- tion de MM. Vilmorin, ces maîtres ès-cul- pavés des cours ; et, en ce qui concerne le LA SEMAINE HORTICOLE charmant Zpomopsis elegans, aux corolles d’un rouge écarlate, qui déguerpit si facilement ei les cultures. S'échappe-t-il des graines de c sentiers battus, il en surgit des individus vigou- reux. À l'exemple de la nature, semons-les donc en terre ferme et San ou dans les joints de briques, arrosons peu n'ennuyons pas de nos soins ces Eu gr un El rustres. ne pas mentionner aussi ces « Hype: ricum pdesriamum, fleur cocasse s’il en fut ui il faut piétiner pendant une journée Ces fleurs, c’est plus beau que tout, plus beau que tous les poèmes, plus beau que tous les arts. » C'est l’avis et c’est le langage d'Octave Mirbeau ! uelque vingt ans, j'avais rapporté d’une herborisation faite à St-Valéry-sur-Somme, la cimetière qu’on appelle un herbier. Je lui choisis u lacement analogue et elle me donna pleine satisfaction. Elle est près d’un chemin où je passe souvent et chaque fois je serais presque disposé à la saluer, parce qu'elle me personnifie un pro- fesseur de botanique, qui n'a pas peu contribué à me faire aimer les plantes, le regretté Dr Richer, grand amateur de Begonia tubéreux, à qui M. Crousse a dédié un de ses plus beaux gains à fleurs doubles. … Entrée donc aux plantes rudérales, qui vivent dans les pierres des routes, dans les rues, sur les toits, dans les décombres, les éboulis, les ruines, les rocailles, les glacis, les crêtes et les fentes des murailles ! N'oublions pas la réponse qu'Henri IV fità un jardinier qui se plaignait de pouvoir rien faire venir dans les terrains de Fontainebleau : « Semez-y des gascons, » dit le roi, en regardant le duc d’Epernon, qui était à côté de lui « ils poussent partout. » — « La Vigne du Béarn, dont le jus donne tant d'esprit aux gascons, pousserait mieux encore, » répondit le duc d'Epernon « C’est une idée, » s’écrie Henri IV, qui ordonna au jardinier d’y planter quelques ceps de Ju- rançon. Telle est l’origine de cet excellent raisin de Chasselas de Fontainebleau. Oui, la Vigne, la bonne Vigne, croît partout et toutes les petites cours des ouvriers devraient héberger cette Liane accommodante. Quelle fête, le jour où l’on cueille la première grappe! Les enfants ont été sages longtemps d'avance et les parents en sont heureux po à seu éussir--avec- toutes. les plantes qui font Tobieta te cette note et pour mener à bien ce genre de décoration, il n'y a qu’une méthode, Rom c'est de s’y prendre, comme la nature le fait _ses- rev ou le vent : semer sur place. Héne de là, pas de sujets forts, aux racines pivotantes, allant puiser slohdérione leur nour- riture, ni de sujets qui ne rechignent pas, qui ne chôment pas dans le travail d'accroissement, qui surtout ne marchandent pas leurs fleurs. Car il " à remarquer que presque toutes les sortes, qui aisent ainsi dans les interstices des pavés, se crient cars des plantes qui supportent mal le repiquage; mais par contre, si elles n’aiment pas le Er quand elles germent spontanément, elles sont si peu difficiles sur le substratum qu'elles pousseraient sur un crâne chauve. Aussi cette SÉROAUe furibonde se traduit ulté- rieurement par chappées que les cisailles doivent respecter, d'autant plus qu’une excuse se trouve souvent à l'extrémité des branches : une fleur ou un fruit. Et sans aller jusqu’à prétendre monarque... qu'on transforme sa cour en bosquets s, où les issues seraient inextricables et où l’on COurrait risque de subir le sort d' Absalon, on peut affirmer que rien n’est plus agréable qu'une brindille qui, en passant, vous caresse de sa gentille fleur où vous tend un fruit rafraîchissant. Avez-vous jamais lu la supplique que le comte de Charney, détenu politique, adressa à l'em. pereur Napoléon, pour la conservation d'uné Ravenelle qui avait poussé dans la cour del prison. Saintine, inspiré par cet épisode, ena composé un chef d'œuvre littéraire, où il montre. cette fleur, devenant pour le captif, dans ce désert muré, le seul être qui jette quelques charmes!sur sa vie, puis un sujet d'études douces et conso lantes, et finalement rompant son orgeuil, puis. que, pour 1 il se jette suppliant aux pieds du. « L'infortune n'est pas difficile en amis. » Les pauvres, qui n’ont qu’un pouce de terrain y entassent des fleurs; et les riches, dans immenses arpents, y laissent croître les a vaises h2rbes, et ils se plaignent que la vie | traverse les propriétés mondaines. On a ph dix milles francs pour avoir, dans l’obscurité son salon, une toile de giro oflées, morte et sans} parfum, et on paye encore ses domestiques pour arracher celles que la bonne Nature a misessuh votre mur avec la vie, le tremblottement et! le effuves célestes, éclairées par le soleil et & ur sur le fond bleu du firmament. Pau human Heureux ceux qui aiment, es fleu He Je sais bien que ce que je viens d'écrire né sera pas crû, encore moins pratiqué. Le penser, fait du moins Re qu’on ne doit pas dite. « amen » à tou . F. Lequer fils. D BOITE DU JOURNAL Mrs M., à M. — Merci de l'envoi, l’article sera. inséré. Quant à l'Exposition d'Anvers, veuilleé vous adresser directement au secrétaire de la. Société organisatrice; je ne fais plus partie de Conseil d’ Administration. : D; B\ MM. O. Warb. et F. Wohit., à Berlin.= Reçu les deux numéros. Vous envoie-nu parus de L. S. H.etR. C.C. M. Jules P. — L'Exposition d'Anvers “du 9 avril sera autant une va artistiques qu'une exhibition horticole. Tel, du moins. était le projet res Mme V. d. w. ‘Les ects donl vous nous parlez, sont De AP autumnalis. Baronne de L., à M. — Pris bonne ot votre obligeante recommandation, J::D.:—: Ant, Defr. —RK. de la R.— Cre deBi — RS. M. Mesplon. Paturages.— La brochure coûté 10 centimes. Adressez vous à MM. Anatole pr donnier et fils, à Bailleul (Nord). M. Ern H. Les renseignement fournis sont accueillis avec reconnaissance. + M: J.K. B., à M. — Reçu lettre; elle paraît le 11 courant. Ordre a été Mess de vous envoyé tous De numéros parus. de la Cie Ti pee est édité pa la maison .. Doin, de Paris Engrais G, TRUFFAUT & C' Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Grande médaille d’or Gand, Avril 1898 «il Résultats 2, HLLTNR Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix ! La terre de bruyère 4 pi extrêmement chère «x Profitez de la précieuse découverte des Engrais Truffaut pour éeonontiser vos frais et avoir de belles culture Avant de transmettre vos Code. demandez la Brochure qui renferme les attestations des résultats magnifiques pren par vos confrères qui en ont déjà t l'expérience. Il envoyée LEP à toute per- sonne qui en fera la demande. Pour tous De + el commandes r'esser ARTHUR AMEYE, PR Saffelaere-lez-Gand. 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LA SEMAINE HORTICOLE RP DES. GULTURES COLONIALES BUREAUX 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER Tr 12 1 2 Un an .. 15 francs Six mois 7 ix mois. ... 8 » Trois mois. . 4 » Trois mois .. 5 » Lesabonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 10 Pages Chronique 91 Les ions alpines 93 Les Passiflores . 93 Odontoglossum Éybtide . 94 Le Caoutchouquier du Metique ou de Panama ’ 94 Lycaste Skinneri Re RU Ni ei et. L'Astræmère Liuto . . ec Nouvelle toile à ombrer . 96 Nonveaux che 97 antes : + 98 “et de pomm es . 98 Trois nouveautés de gratte Elite éd 99 ande ns 99 Les En ngrais chimiques , É 100 Boîte du Journal . . CPI Fig. 50. Fraisier remontant à gros fruit Saint-Antoine de Padoue AE A RE à » 57. Pomme de terre Grenë Chañcriter f 2 » 58. Lycaste Skinneri en fleurs dans le fhdin cas de L’HORTICULTURE INTERNA- TIONALE, à Bruxelles 95 > 59. Creliéé me fontaine arélioré à large feuille . 97 » 60. Haricot nain extra hâtif Prince noir ? 97 > 61: Laitue à forcer de è +07 > 62. Radis rond écarlate du Pamir 07 » 63. Canaigre Rumex hymenosepalus … + 09 > 64. Blé hybride à gross ï >. 0 » 65. Solanum à fleurs en grappe . 100 (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute | f| rmmenses quantités hautes tiges. demi- provenance LES CANNAS FLORIFÈRES Î[ ] rez-terre en 2,500 v és y compris toutes ne non TENTE: pour 1899 | pes plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING À LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ L Luxembourg, eg Suède, | Brésil, et pr Comte de Flandre CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESGRIPTIF SUR DEMANDE. ge goal gratis et franc: o sur dem ane ; at de qe 0,25 ctms, PEINTURE SPÉCIALE DE SERRES Serres chaudes, tempérées ou froides à Orchidées et autres par procédé durable et économique HENRI LEROUX. 5053. Chaussée de Wavre. Bruxelles. 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M _— 22 108 Dies SUR UE » TL . . > 4 — Chorguensis, 4 à 6 bulbes. | re é » a 1 | DL us Pérparats, ” à : bulbes : , ) } — — ne de , : 8 = 8 à 10 bulbes . : * = — les F Res à ie 2 . , + 0 F — grandis tenebrosa, 4 à 6 bulbes . ? À = au 5 les 6 : # jé med pe +S les 12 . 2 Lycaste Skinneri, 3 bulbes - : n — "| Jle46 : j les 12 . Des offres spéciales et listes d'Orchid” sonnes qui en font la demande. > Nous invitons les pe ssonnts fe s'occupent d'horticulture à nie nos Cl ji tures. Nos collections — dont la rép est universelle — sont les plus in je u Commerce el n'ont jamas été aussi qu'actuellement. Entrée libre ns les j es de 7 gt au ms à 7 heures du so SAMEDI, 11 MARS 1899 gt LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 11 Mars 1899 CHRONIQUE Lourya campanulata Le Gardeners’ Chronicle publie deux figures e de Cochinchine décrite par fe feu meeting de la Société Royale Londres. Son aspect général est celui de l'A distra, mais l’inflorescence _ plus allongée. Le périanthe ressemble à celui du Muguet, mais t:” “ qui le rend supérieur à ment par excellence. cette plante d'apparte- Grammatophyllum speciosum Les journaux horticoles anglais ont relaté la à fait remarquable de cette Or- jardin en 1850, provenait d’une île de l’Archipel malais ; il se compose aujourd’ hui de vingt-quatre pseudo- bulbes ns age qui sont plutôt des tiges, d'une longueur de m20; ces dernières sont garnies de deux raoiéaé de feuilles très rap- prochées et engaînantes, longues de 50 à 60 cen- timètres et d’un vert glauque. La circonférence + me de cette énorme touffe est d'environ 13 mè Ce s spécimen du Grammatophyllum Speciosum de Blum a développé, à la base de ses dernie seudo-bulbes, six majestueuses inflorescences érigées de plus de 2 mètres de hauteur, qui sup- portaient entre elles près de 500 fleurs d environ 15 centimètres de diamètre; leur couleur était d’un jaune abricot et elles étaient maculées de brun; leur labelle, relativement petit par rapport aux sépales et aux pétales, était pourpré et strié de brun Cette merveilleuse espèce, la plus gigantesque reste, été signalée qu’à de forts rares exceptions dans nos diverses grandes collections. La AR Horticole, dans son numéro du 14 janvier, a reproduit, à la page 23, le portrait d'un Grammatophyllum speciosum ayant fleuri au Jardin botanique de Buitenzorg. La v spécimen complètera ce que M. Otto Ballif nous apprend dans la note ci-dessus, parue dans le Moniteur de l’Horticulture. Un mariage au milieu des Roses Nou + Ba avec plaisir les fiançailles de Mie Léonie Lam a charmante fille de l'im- P e, M. directeur du journal : Rosen ont: et rosié- riste en renom à Trèves-sur-Moselle. Production des vins La production des vins de France en 1898 s'élève, paraît-il, à 32,282,359 hectolitres, dont 28,494,000 tirant moins de 11 degrés; 2,703,000 1,086,000 tirant plus sucre : 1,751,596 hectolitres. Vins de raisins secs : 12 5 hectolitres. Pi- quettes : 1,462,019 hectolitres. Si maintenant nous relevons les ventes des 1,200,000 fr, de ce précieux tubercule ; et lorsque tous les champs truffiers, dans quelques années, tare peut donner tige 3,000 fr, de truffes, et à 2,000 fr., on est bien Quant aux truffères réputées les moins bonnes, on leur attribue encore un revenu de ntes. Fig. 56. — Fraisier remontant à gros fruit Saint-Antoine de Padoue (voir p. 97). Le cours public et gratuit d’arboriculture fruitière institué autrefois par la ville de Paris, et or jadis par M. Du Breuil, vient d’être rétabli e confié à un ancien élève de l’École de Versailles, M. A: mblot, gendre de M. es u, l’im- portant initie de Bourg-la-Rein Les leçons théoriques ont lieu le uaneté de 9 à 11 heures du matin à l'École mu nicipaie d’ar- boriculture, 1, avenue Daumesnil, à Saint-Mandé ée). Li (Porte Dor La Truffe M. Coirat a fait récemment à la Société cen- trale d'Agriculture, lisons-nous dan ournal des Agriculteurs, la communication suivante sur la culture de + ss e. ..Je connais mmune du canton de Martel, dont la arrete ne dépasse pas mille habitants, qui vend annuellement cent mille francs de truffes d'excellente qualité. Or, Mes- sieurs, vous savez tous que le büdget normal, en France, atteint 3 milliards ke ss et oblige les 38 millions de Français à payer par ss 100 francs d'impôts directs et se ru Eh bien dans cette commune, l'agriculteur, tout en s sé frant une dinde truffée, voit sans terreur appro- cher le terme de ses psg -e7s largement assuré par ses truffes. Heureux pays! truffe obtenue dans cette région est d'une er qualité, c’est la Truffe noire du Péri- gord, celle dont on parle toujours quand on dit simplement la Truffe. Aujourd’hui, on l’achète aussi cher que celle de la Dordogne, qui autre- fois passait pour la meilleure. Ce département en produit pour plus de 1,600,000 fr., tandis s que celui de Vaucluse en produit pour 5 millions ; mais cette dernière est de moins bonne qualité, et, pour la faire rer on la mélange avec la truffe noire du Péri I ne faut sa s efrray er de ces fortes produc- tions. Que 1 de 300,000 kilogrammes ou de 3 millions de francs. Eh bien! en présence de ces résultats extra- ordinaires, qui ne laissent a moi, je me crois en mes compatriotes à imiter au plus vite un si exemple. Nouvel arbre fruitier M. André a parlé récemment à la Société Na- tionale d'Agriculture du Feioja selloviana qu'il a rencontré dans la République Lie «ça et qui ést précieux dans certaines ré s à cause de ses fruits de la grosseur d’une sa au parfum 92 LA SEMAINE HORTICOLE d’Ananas. La multiplication en est facile par des . aériennes ou le bouturage à l’automne sous châss Conservation des fruits Pour la bonne conservation des fruits que l’on garde en cave ou dans un local quelconque, il est bon, rappelle le Ÿourna et l’on verse dedans de la fleur de soufre ou du soufre en pain, puis on ferme rapi- dement toutes les ouvertures. Au bout de deux ou trois jours il faut avoir soin d’aérer le local convenablement en laissant grandes ouvertes fois les fruits emmagasinés il faut les priver de lumière et de courant d’air et les maintenir à une température aussi égale que possible. Quand il fait LRO il faut en profiter pour changer l'air rapidement. Pour combattre l'humidité, on place pr “v. des sé de la chaux vive ou du chlorure de calcium Schismatoglottis zonata Hallier f, M. J. J. Smith, de Buitenzorg (ave) donne, dans le numéro du 25 février dernier, landsche Tuinbouwblad, quelques Le œ _. : à la catégorie des plus belles plantes à feuillage de serre chaude, qu’on ait appris à connaître dans ces derniers temps Le Schismatoglottis zonata, au point de vue du mode de croissance, correspond aux grandes espèces de ce genre, comme latérales, cependant pas en aussi forte mesure, de sorte que les feuilles ne sont pas réunies en touffe et que le port est plus élégant. Les feuilles d'un exemplaire qui se trouve au Jardin botanique de Buitenzorg, en pleine terre à un endroit ombragé, ont des pétioles d’une lon- ueur de 4 1/2 décimètres ; les limbes largement cordiformes mesurent depuis le sommet jusqu'aux extrémités des lobes de la base, 32 centimètres et dessin des feuilles est fort joli; elles sont d’un gris verdâtre pâle mat avec, le long de la nervure mé édiane, une large bande gris verdâtre foncé; une même bande.dessine les bords, et, entre les deux, de chaque côté et parallèlement au bord, se voit une pareille bande, mais moins large. Ces bandes sont toutes limitées très irrégulièrement, comme cela se présente souvent chez les Ma- ranta La description ne permet guère de donner une bonne idée la couleur de la feuille; elle cor- respond assez bien à celle du S. pulchra, bien connu de beaucoup de lecteurs. Fig. 57. — Pomme de terre Grand Chancelier (voir p. 99). détails sur cette plante qui, lors de la première expédition de Bornéo, en 1893-94, fut récoltée par M. le D: H. Hallier dans les forêts intermi- nables couvrant l’intérieur du pays et envoyée au Jardin botanique de Buitenzorg. La division des rapidement un Pa ra es arrivèrent à l’état vivant et, pour cette son, il est bien surprenant que l’on n’ait nulle rt encore fait mention de cette nouvelle espèce. ne 0 e appartient, sans aucun doute, De toutes les espèces de Schismatoglottis connues jusqu'à ce jour, c’est de beaucoup la plus pre À À Buitenzorg, sa culture n'offre aucune difficulté Asparagus Sprengeri panaché Le Wiener Illustrirte Zeitung annonce que ? l’an dernier on a mis au commerce une vari été . Nous n’avons pas connaissance ah & présence de pareille variété dans les cultures e TS Epinard Goliath Cette nouveauté introduite par la firme Fried rich Spittel d’ Es a des feuilles st jusque 30 à 32 cm. ongueur et 2 de largeur, lorsqu’ elle est semée au me emps: elle est plus productive que les autres variétés. Droits d'entrée en Allemagne pa TO On se souviendra que 5,000 intéressés, en les produits horticoles. Cette pétition arriva trop tard à destination. Le 11 janvier dernier, il yeut une nouvelle réunion à Berlin où il fé décidé, par les 1400 personnes présentes, d’insiste | 4 auprès du Gouvernement pour qu'il établisse des droits d’entrée, alors que les traités existants né seront abrogés qu’en 1904. Les chefs de ce mou: vement cherchent à imprimer, dès aujourd'hui, un caractère S généralité qui lui donne beaucoup de force. Cet état de Dtuies a ému nos voisins du Ko qui vont étudier les moyens de défense éventuel pour sauvegarder leurs intérêts. Expositions en 180 Anvers, 9-13 avril. — Exposition Internatit nale à l’occasion du 3° centenaire de la naissant de l’illustre peintre Antoine Van Dyck. Mont-Saint-Amand, lez-Gand, 30 avril-g mai — Exposition ee organisée par li Ligue horticole « L'Uni Strasbourg (Alsace), + 10 au 15 mai. Saint-Pétersbourg, 17-27 M ai. — 3° Exp Internationale organisée par la Société rune d'Horticulture Russe. -29 mai. — Exposition générale. “cé novembre. — Exposition de Chrysaï thèm kg précoces; jeudis 27 avril, 22 ste 23 00 vembre, Concours spéciaux d’ Orchid es d'Agriculture et de Botanique de Gand. Nécrolog® ous apprenons le récent décès qui font actuellement l’ornement de nos Red phages, d’où il a réussi à importer en Europé superbes espèces de Dendrobium, de PhalaenoP sis, d’Aerides, ainsi que le charmant et 2 Thrixshpermum Hart qui lui a été dédi par feu Reichen le L’Inspecteur a Ts botanique de Wür burg, M. Karl Salomon, éditeur de plusieu® eh d’horticulture, est décédé le dern M. his av À. Su de Lichtenberg ler Berlin, est mort le février ; re perte * dont il était un des représentants les plus autori A 7 FETE SAMEDI, 11 MARS 1899 Les Plantes Alpines (Suite, voir p. 83) Passons, maintenant, à la rocaille ombragée, où nous trouverons des sections aussi différentes que possible des autres. Ici, des feuilles, de vraies feuilles, remplacent ces sortes d’ écailles rudes, d'aspect grisâtre, du groupe précédent. Ces petites feuilles, plus ou moins finement découpées, forment en peu de temps de larges touffes, qu'il faut malheureusement refaire tous les deux ans, au moins, parce que, dans la plupart des espèces, la végétation se porte à la circonférence de la touffe au détriment du centre, qui se dénude. Les fleurs, fort abondantes au printemps, sont jaunâtres ou blanches ponctuées de pourpre ou de jaune, et les grappes en sont plus ou moins élevées, n la variété, mais sans jamais excéder quelques centimètres. Une des plus charmantes espèces est le Sax:1- Jraga atropurpurea qui forme un gazon vert brillant, se couvrant de fleurs du rose le plus vif, ce qui le fait rot si nettement avec les autres plantes de cette sectio en variétés FR ont rustiques et jolies : : axifraga canaliculata, É Mo - Pme, capitata, S.mus- coides, S. Sternbergii, S. HR à on les voit en Espagne, dans nos APE en Suède C'est du reste un groupe nom breux, où, mal- heureusement,des erreurs d'étiquetage se glissent quelquefois, car pren se Hip a ge On les désigne souvent sous le n e Gazon turc. dos ce nom? Mys tar ère! À l'ombre, encore, se placeront les espèces PRES qui n'offrent aucune analogie avec les précédent Elles ne forment pas un frais gazon qu ’un oiseau abîmerait en se posant dessus; au contraire elles émettent des feuilles entières, =, plus ou moins grandes, mais toujours basses, e qui ont une consistance plus épaisse, charnue Leur couleur est d’un vert foncé, et elles se réunissent souvent en une rosette large, étalée sur le sol. même, nous voyons des fleurs ou blanches ou rosées s, dispos sées en grappes, mais qui sont d’une légèreté si idéales qu’elles ont valu à Le ee le nom de: Désespoir du sert xifraga apennina,S.Geum,S.umbro cméÿoha sont des plus communs dans les Alpes. oupe suivant peut se sidi quant à là nr du moins, au dern e port même des Mantes: qui le composent, Sans être tout à fait semblable, s’en rapproche plus que de celui des autres sections. Nous trouvons les Saxifraga repanda, S. obihée folia, etc., aux feuilles dentées, aux panicules blanches ou rosées. Ils sont originaires de nos montagne Toutes ces variétés demandent de ia terre de bruyère et de la fraîcheur. Qui n’a admiré, dans ses courses alpestres, - les charmantes touffes roses qui couvrent quel- quefois les rochers, et dont les feuilles, très es et dures, disparaissent presque complète- ment, au moment multitude de fleurs, ANS plus élevées qu'elles, et d’un rose vif. Elles font partie des espèces les plus ravis- Santes, mais aussi des plus capricieuses. e la floraison, sous une Elles sont peu nombreus Les sont les Sax:fraga ht folie, bifiora, retus Il ee faut aussi beaucoup d’ Re, un peu de soleil, et une bonne terre de bruyèr On les rencontre dans les Alpes Il y aurait encore une infinit ité de variétés différentes, telles que le Saxifraga aspera aux fleurs blanches, le Saxifraga Bisoides dont les font sont jaune-orange, et qui habille gaiement pe alentours des sources ou les moraines, le Saxifraga Hirculus, à “nb jaunes, le Saxi- fraga tenella à fleurs b es On ne peut terminer AT nomenclature sans citer encore d’autres espèces, plantes beaucoup plus ei pp je Fencir sont amples et d'un beau vantage inappréciable, Jde d&à Fa ANS grappes de fleurs roses, vigoureuses, alors qu’au printemps, les autres plantes préparent à peine leur floraison. e sont les Megasca, rustiques presque tous, sauf le Sesifrers ciliata, aux feu illes couvertes dé poils rudes, et aux fleurs rose-pâle. Ce ne sont plus des plantes alpines proprement Mr es Saxifraga ligulata, AR ciliata, Hide ne se s dans nos Alpes, mais bien en Sibérie et dans T ‘Hima laya. On peut les regarder comme plantes vivaces, et, dans les plates-bandes du fleuriste, ils peuvent tenir ee place honorable. Saxifraga peltata, qui se plaît dans un Pre très humide, presque marécageux, est une singulière variét De grandes sole peltées, re prets s'élèvent à près de o"50 ou om60; et, intemps, une tige énorme, plantureuse, ae élevée encore que les feuilles, épanouit à son sommet une ombelle de fleurs pourpres. Trois espèces enfin nous viennent du Japon. Elles sont généralement assez connues, et peuvent former de jolies suspensions, en serre froide ; ce qui ne les empécherait pas de pouvoir, au besoin, résister à certains hivers « rai- sonna Ce sont les Saxifraga sarmentosa et eh Leurs feuilles élégantes, arrondies, rouges à l'envers, veinées à l'endroit de teintes Hot Du centre de la touffe s'élève une panicule de fleurs blanches légèrement rosées Puis des filaments RRRPrEmErS de la plante- mère, à Peu desquels se développe bientôt une autre petite touffe, qui à son tour émet d’autres filaments donnant encore naissance d' autres plant es. . Quant à la troisième espèce, le si petit Saxz- fraga cuscutaeformis, on ne peut imaginer plus jolie miniature. S'il est placé, dans la serre, en petites cor- Dstien LAMPE nPAN tenues bien humides et près du vitrage, on voit ses mignonnes feuilles se Me Ci alors de blanc LE argent, formant con- traste avec l'envers r le her peu répan Voilà une bien longue RE et, cepen- dant, bien loin d’être complète; mais l'on ne peut tout nommer. ous en } A Dee quant à nous, plus de cent espèces, non pas de ces hybrides, dont quelque- fois le nom Sur est différent, mais des variétés bien tranchées. Elles sont disposées en plusieurs rocailles, soit à l’air et au plein soleil, soit protégées par de parts Peupliers Les plus fragiles enfin poussent dans de petites rocailles appropriées. 93 Ces dernières, principalement, nous inté- au printemps, ils montrent leur quantité de fleurs, ils forment une collection des plus agréables. J. Daicrer. LES PASSIFLORES (Suite, voir p. 88) Ces plantes fournissent un chapître très inté- ressant sur l'importance de l'entière liberté de croissance des plantes. Nul n'ignore combien de plantes sont abimées par l'usage irréfléchi de la serpette et des ciseaux, leur croissance est en- travée, leur floraison affaiblie et leur fructification pas de fruits. À quelques mètres de distance du mur couvert ainsi, se trouve une fenêtre dont la Est-ce le hasard ou le penchant de la plante, je l’ignore, mais peu de temps après, la Passiflore poussa plus vigoureusement de ce côté, continua és; ce fut un spectacle réjouissant que a 4 voir vi ces pousses vigoureuses et puissantes se retenaient partout au moind même. — Pendant un hiver froid et pluvieux, mes autres Passiflores perdirent leur feuillage, mon treillis cependant resta feuillé et vert et me consola de la nudité de mes arbres. Cette expé- rience m'en a spre long sur la façon de conduire les plant Les re sont hivernées on sérre chaude, rus t l'été en n plein air; celles-ci seront mieux à leur place dans une serre froide bien aérée et recevant le plus de soleil possible. De jeunes plantes se- ront placées en serre pro re srposr traitement convient même au P. quadrangularis, si de prime abord, on “à ‘tâché de ri Le _. ire rulea et ses variétés, bien qu'originaires pt chaude du Pérou et du Brésil, Reine e serre froide bien aérée, où ils ne s 'affaibliront 94 ODONTOGLOSSUM HYBRIDES Nous avons cité (p. 84) les remarques de M. De Barri-Crawshay au sujet de l’'Odontoglos- sum Wilckeanum. M. Rolfe répond à ces re- marques dans le numéro du 25 février, et rappelle en ce qui concerne l'O. crispum Golden Queen, qu'il avait fait lui-même l'observation suivante : « Il est parfaitement possible que ce soit une forme du variable O. Wilckeanum dans laquelle la forme de l’O. crishpum est presque exactement reproduite. » En ce qui concerne l'O. c. flaveolum, M. Rolfe écrivait en 1893 : « Il est très proche voisin de l'O. Wilckeanum elegans et de l'O. W. sulfureum, et a les seg- tères de l’Odontoglossum Wilchkeanum et les résumait dans les termes suivants : « A consi- dérer cet hybride dans l’ensemble, l'étendue des variations qu'il présente est remarquable. De même que dans le cas de l'O. glorioso-crispum, il semble que |’ espèces parents. Le port robuste, l’inflorescence _ ramifié de l’O. avec lé coloris de fond blanc de l'O. crispum, et avec l’abondante maculature du premier, ou Malheureusement, en supposant même qu ces tentatives soient couronnées de succès, il faudra en attendre longtemps le résultat ! outchouquier DU MEXIQUE OU DE PANAMA (Suite, voir p. 87) ir nu se Si on peut obte plantes d des boutures à quelques milles de la plantation, il est référable de les acheter 2 dollars 50(1) par cent plutôt que d'attendre un an les plants de semis élevés en pépinière. fe. pl ue l'endroit où on pourrait obtenir les _ Plantes et les boutures est trop éloigné, la dépense _ pour les t: + 3 PE pél £ t les plants souffriraien ent qi t impropres à plantation qui serait fort risquée. La méthode LE &S 22 1t 1:1 2 est de fr. 2,75, LA SEMAINE HORTICOLE la plus pratiquedans ce cas est l'installation d’une pépinière. À cet effet on doit choisir une terre riche argilo-siliceuse. On dresse des planches arges de 2 mètres, longues de 5 à 7 mètres, sé- parées par un chemin de 0"65 à 1 mètre, Les graines sont semées à o"20 de distance en rangs espacés de 0m25. On opère au commencement de Juin, quelques jours après l’apparition'des pluies. Pour semer, on fait simplement un petit trou de 2 à 3 centimètres de profondeur, on y jette la graine et on recouvre avec du terreau. Au bout de douze mois, les semis ont atteint 0m60 de hauteur et sont bons à planter. On doit enlever à la main avec soin, les herbes qui se développent sur les planches, apparaissent, et on doit arroser, de préférence ‘après midi, quand la terre des planches paraît èche En "= À la fin de mai ou au commencement de juin, quand la saison des pluies commence, les plantes de semis, les jeunes plantes et les plantes de boutures sont transportées sur le terrain entre les les jeunes plantes, le plus de terre possible autour des racines, d’après le système d’arrachage dit : en motte. On doit creuser les trous suffisamment pour pouvoir placer les plantes à la même pro- fondeur que celle qu’elles occupaient dans la pépinière, et on doit presser la terre autour des racines de façon à ne laisser aucun vide autour de l'arbre. Les parties de terrain plantées en caoutchouc doivent être inspectées de temps à autre de façon à voir comment ils se développent, et à remplacer les plantes souffreteusescu mortes. En juillet-août il sera nécessaire de nettoyer les maïs, de désherber, et après avoir récolté le maïs, on plantera les bananiers à 175 de distance entre les rangs de caoutchouc. A Chiadas et à Tabusco on plante des ca- caoyers à quelques pieds des Castilioas âgés de 2 à 3 ans, qui servent à ombrager les cacaoyérs, au lieu des Erythrines utilisées à po) à cet effet. On peut attacher des vanilles après les cacaoyers (1). Ce procédé fournit au planteur trois ou quatre récoltes simultanées. e plus, on peut élever des abeilles sur place pour féconder la vanille et obtenir un grand re- venu tiré du miel et de la cire. Si le planteur ne désire pas cultiver diverses plantes associées, il pourra faire paître avec grand profit des bestiaux dans la plantation dès que les arbres auront atteint 6 à 7 mètres de hauteur. La plantation faite, les seuls soins à apporter consistent à tenir le sol propre. En ce qui concerne les dépenses et le prix de revient, on calcule que mise en cul tretien d’un in pe t5 exploité, réclamera les soins d’un ouvrier tra- aillan 1 ouvriers travaillant une à ce que le terrain puisse être cultivé, demandera jou la récolte des graines et des bou- tures, par 193 arbres, une journée 3/4; 21 /2 jour- nées pour la plantation des boutures ou le des graines. piochage et le jalonnage deman- deront 2 jours; le semis du maïs # 1/2 jour ; la récolte 1 3/4 journée; la plantation des rejets de ananiers, 2 1/2 jours ; l’établissement de la pépinière, un jour; le nettoyage pendant 5 années exigera 12 journées. En estimant chaque journée RP AS (1) Je n’oserais recommander ce système de culture, la vanille doit nuire au développement des Cacaoyers. DEFROY-LEBEUF. [ex (2) Acre — 4,046 mètres. acre (2) de . à 50 cents (1 fr. 38), on verra que les 193 arbres nécessaires pour planter un acre de terre auront coûté au planteur, au moment où ils seront prêts à être transplantés, moins de 12 cents (o fr. 3 pièce. Pour planter 100,000 arbres, il faut 5174 529 acres (soit un peu plus de 200 hectares) (1€ la dépense, au bout de 5 ans, non compri 0 S eg nl [er] p Qu à un a: TT © Far Le | en [o) (ep) Le) [eo T. + © Lé] mA ES FE F récolte des bananes coûtera 3/4 à 1 cent. (0,024 0,027); la récolte, le séchage, la mise ensacs des cacaos, 1 1/2 cent. par livre; la récolte etlà préparation des gousses de vanille, 5 dollars (13,75) par mille. “al n un mot la dépense totale pour une plants tion de 100,000 arbres ne dépassera pas 25,00 dollars (68,750 fr.). : E sions à la partie inférieure du tronc et à collecter la sève qui s'écoule dans des vases d'argile placés contre le tronc. D’autres font une encochetf , récolter plus tard. Mais le système à préférer, et le plus sage, € de faire des incisions à la partie inférieure di tronc. LS Ces récoltes peuvent être répétées chaqué année pendant 25 ans et plus, surtout si I blessures sont recouvertes de cire ou d’argik, Après vingt-quatre à trente-six heures, on laiss® écouler l’eau par le fausset. Ce lavage est continué jusqu’à ce que le caoutchouc devienne blanc. = en autres matières ont été éliminées par l'évapo ration. , Les arbres plantés dans les régions offrant uf sol, un climat et une altitude propres à ge * 22 2 kil. 718), de latex dès la première année d’e ploitation, et cette quantité équivaut à 2 livres (x kil. 08) de caoutchouc pur. Ce rapport augmentera chaque année pendan! les quatre ou cinq années suivantes, et k Caoutchouc se vendra un 1/2 dollar la livre 0 DR (x) L'auteur, qui à recommandé la plantation à 5 mêètr® tous sens, estime à bres à l’acre. Ets 06 1 ns le rang, donne 202 ares qui est plus près du chiffre indiqué. 517 acres à 4,046 m donnent 209 hectares. (t fr. 375) (1) pris sur place. C'est ainsi que 240,000 livres (108,000 kilos), produit des 100,000 arbres à la première année de récolte donneront au planteur 120,000 dollars ou 320,000 fr, en dehors du produit des cultures dérobées, fournis par le maïs, la vanille, les abeilles, le cacao, les bananes et le profit net de l'entreprise après avoir déduit les frais d'achat du sol, et les autres dépenses jusqu’à ia première année de récolte, s’élèvera à 95,000 dollars (261,250 fr.) et chacune des récoltes suivantes donnera pendant 25 à 30 ans un revenu moyen de 100,000 dollars, soit 275,000 fr. SAMEDI, 11 MARS 1899 article dans lequel M. Lucien Linden faisait remarquer qu'on n'avait peut-être jamais eu un spécimen pareil, d'autant plus intéressant qu'il avait fleuri dans ce pays de froids rigoureux quest la Russie, La splendide plante prove- nait des cultures d'un orchidophile distingué, M. ]. ]. Noeff, de Moscou. Aujourd'hui, nous sommes heureux de pouvoir Fri nos chers lecteurs le portrait d’un autre spécimen assurément remarquable, ayant fleuri dans le jardin d'hiver de L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE. La photographie rend parfaitement le bel ensemble de cette masse de superbes fleurs “ offrir à 95 former un ensemble d'une grande valeur artis- tique. Le Lycaste Shinneri est bien connu et géné- ralement apprécié; la fleur, pour d’aucuns un peu massive, manquant de cette élégante légè- reté qu'on admire chez certaines autres Orchi- dées, se distingue surtout par la grande valeur de son coloris. « Les pétales ovales, dit M. Lucien Linden dans « Les Orchidées exotiques et leur culture, » recourbés au-dessus la colonne, avec les extrémités seulement redressées, forment une sorte de gorge avec le labelle proéminent, tandis que les sépales très amples, également EP SR | Fig. 58. — Lycaste Skinneri en fleurs dans le Jardin d’hiver de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles, | Lycaste Skinneri La Semaine Horticole, dans son numéro du 27 Mars 1897, a publié la photographie du por- trait d’un Lycaste Skinneri, accompagnée d’un (1) Le prix de t fr. 37 la livre est bien inférieur à la valeur réelle de ce caoutchouc. GODEFROY-LEBEUF. reproduites, chacune, avec une finesse étonnante. agnifique bouquet est encadré de l’ample et décoratif feuillage de cette ravissante Orchidée et abrité sous la masse de frondaisons d’un gigantesque Phoenix tenuis. Tout autour de cet incomparable bouquet se dessinent, en leurs ité jolis massifs, d’autres, élevées sur des colonnes et des piédestaux, toutes présentées de façon à faire ressortir leurs mérites et à eoncourir à l’arrondissement belles variétés; on en a obte hybrides auxquels La Semaine Horticole a con- sacré un article dans son n° du 17 septembre 1898. ! | | recourbées en harmonieux rence étoilée et quelque peu géométrique, sauf £ es be. connaît, de cette Orchidée, quelques fort nu aussi d’intéressants LA SEMAINE HORTICOLE L'ASTRŒMÈRE LIUTO MM. A. Paillieux, membre de la Société na- tionale d’Acclimatation, et D. Bois, assistant de la Chaire de Culture i de 700 pages 82 figures dans le texte, l’histoire, la culture et les usages de tous ces produits. Nous extrayons du livre le chapitre consacré à une Alstræmère qui fera suite aux articles que, l'an dernier, nous avons publiés sur e Amar yildées et qui sera lu avec un vif intér Tiges, les unes té es: hautes de 20 à 25 cen- timètres, terminées par une rosette de es les autres, trois à six fleurs, hautes de 30 à 40 mètres. Feuilles petites, lancéolées, SAT celles des rosettes spatulées, oblongues. Fleurs grandes, penchées, comme bilabiées, disposées en ombelle simple. Pédoncules plus longs que les feuilles florales. Sépales externes blancs F3 de rouge. Sépales internes écarlates, im- aculés. Racines fasciculées, arrondies, épaisses, revétues d’une écorce brune, un peu noueux. e plante croît sur le bord des ruisseaux, au re et au Chili. Dans ce dernier pays, elle se nomme Ltuto. «L’Alstræmère Liuto paraît être celle a i donne le véritable Chuño, fécule que l’on e s di délicat. Elle vous tout Cauquenis et de Concepcion. » (Clau dans les HP vs o Gay, - 85). présente note est dans les renseignements qui nous avons récueillis sur gs précieuse fécule du Liuto. Nous ne changero pas une syllabe aux réponses qui ont été faites aux questions que nous avons posées. Liuto pousse nr dans les terrains sablonneux et humides, à température tem- pérée, semblable à celle du département de la eine. Une seule con- sommation ee Il s’en fait un grand commerce _au Chili. Ils’en e e peu. Le Chuño n en fabriqué ni dans des usines, ni dans des familles. Les pauvres gens arrachent les racines. Les es s'occupent exclusive- Fa ra la fabrication, qui se fait en mars et t au fur et à mesure, sur le marché, 1e a y de leur travail. n demander au Chili et en rece- * re une a anti. Il se vend à la mesure : 10 à 12 francs le décalitre. Il se conserve parfai- tement. pion de M. le docteur LE sur la huño de Liut, au Chili, où il jouissait de la plus P coloris les plus brillants et les plus variés, supporte Il habite maintenant me et nous lui avons été présenté par u n de nos rand Rropriétaire au Chili. Voici pa résumé de l’entre- nous avons eu, au sujet du Chuño, avec l’éminent praticien. « Le Chuño est un i ins riche peut-être que certaines autres fécules, mais léger, de digestion très facile, très utile aux enfants et aux conva- Ra Fi On en fait des pâtisseries très estimées. « M. A... a poussé l’obligeance jusqu’à nous apporter du Chili des racines ulo et une certaine Aer DE de Chuño qui, à la M A a répondu à l'opinion que nous nous en étion faite, et a PE à M. le docteur Mène de D senter le 10 1885, à la cinquième section de la Société d’ Action. un rapport dont nous extrayons ce qui suit : « La petite quantité de huño que j'ai reçue, et qui provient d’un don de M. Pains à la Société d’Acclimatation, ne m'a pas permis de faire de nombreuses expé- riences, et je ne puis donner des conclusions complètes sur la valeur de ce produit ; mais les résultats os j'ai obtenus sont très bons. Comme aliment, le Chuño est excellent en potage, A au gras, soit au lait; une cuillerée à bouche pour un bol de bouillon ou de lait; on délaye à froid et l’on verse pendant l ébullition, on laisse bouillir pendant quatre ou cinq minutes. Le Chuño épaissit peu par la cuisson et forme otage sans grumeaux, laissant a quelques petits grains transparents, comme tapioca et donnant seulement au nr ou au lait une consistance un peu plus épaiss « Très agréable au goût, il tonte un n potage hinient délicat, très facile à digérer. « Je l’ai fait prendre à des convalescents, qui l’ont digéré sans aucune peine et m’en ont rede- mandé comme leur ayant été agréable au goût et les ayant bien soutenus. ’en ai donné à des enfants de six à u lait; les parents ont été très emandé s’il était possible e s'en procurer de nouveau, les enfants prenant ce RES avec plaisir. hez de ades atteints = mere ge et dose très difficilement, le a été bien toléré, sans occasionner les renvois p jé onfie- ments d'estomac auxquels ils étaient sujets après l’ingestion de presque tous les aliments. 1 à l’extérieur sous forme de cata- plasme, dans un cas de commencement d’inflam mation phlegmoneuse du dos du pied et dans un orgelet de la ponpière supérieure, il a produit un soulagement marq « Employé en lotions avec l’eau tiède (une uillerée à bouche pour les deux tiers ah bol 4 eau) suivies de: application de Chuño en , il a amené un prompt tenté dans un cas d'érythème de la jambe. < Il peut aussi remplacer la poudre de riz pour atténuer le feu du rasoir quand la barbe a été ras Nous n'avons besoin de rien ajouter à ce qui précèd ur que l’on apprécie les services que rendrait le as " l'on pouvait en pratiquer la culture. Le climat n’y apporterait sans doute AT RRRREE à Sue à table. On sait que HR Aline ères se montrent rustiques sous le climat de P nous avons eu pendant p années une touffe de À pelegrina L. qui résisté, sans abri, aux hivers . L’A. versicolor Ruiz et Pav., qui pourrait être cultivé comme lante d'ornement pour ses curieuses fleurs aux tenant le plein air dans l’école de botanique du Muséum merce une toile nouvelle, dite « kaki, » Nouvelle toile à ombrer Le choix d’un bon ombrage pour les serres est une des questions les plus importantes qui s'im- posent à l’attention des amateurs de plantes ét des horticulteurs. Il faut préserver les plantes des rayons brûlants du soleil, mais il faut leur laisser une clarté suffisante ; en hiver, on couvre souvent les serres pour empêcher le rayonnement, et ga rantir les plantes de la gelée sans trop de chauf: fage artificiel, mais même dans cette saison, ilné faut pas plonger les serres dans l'obscurité, et les païllassons ont ce grave inconvénient. Enfin, il faut que les abris, souvent exposés aux intem- péries, ne pos pas ou ne s’usent pas trop vite, et qu'ils soient faciles à mettre en place ou à enlever, selon que le soleil donne sur les serres ou qu'ile M | Tissot et Cie, les grands fabricants Fu siens d'articles de jardinage, mettent au çom- » que nous avons pu examiner d’une façon approfondie, et qui satisfait à tous ces desiderata. Comme les lattis, qui sont d’un usage général, dll ! ee passer beaucoup de clarté tout en empêchant les feuilles de brûler, car les lignes alternées d'ombre et de lumière se déplacent continuellement, et le soleil ne chauffé jamais longtemps la même place ; mais elle a sur les lattis cette rai supé- riorité de pouvoir s’enrouler ou se dérouler très rapidement, de sorte qu il ne faut qu’un instant au jardinier pour couvrir ou découvrir une serre; et elle dure à peu près aussi longtemps qu'eux; car si le bois peint a une longue durée, les fils de fer qui forment la charpente des lattis se dé: orment, se rouillent ou se brisent au bout deux ou trois ans. La toile grossière que l’on emploie assez fé ‘humidité ou de la gelée, des rétrécissements paf ES qui la déforment et la mettent bientôt ho usage; elle est aussi trop légère, et le vent la soulève aisément si elle n’est pas solidement ‘ fixée; enfin elle se déchire et s’effile chaque fois qu ’elle rencontre un clou ou un obstacle quék ue. “Ha toile de kaki, au contraire, est extrémement résistante, et n’est endo ommagée ni par la pluie, ni par les gelées. Il résulte des essais faits depuis assez longtemps qu’elle dure quatre à à cinq 4m sous nos climats; et ce n’est qu'après avoir vérifié sa qualité à ce point de vue que la maisson Tiss0! a décidé de la lancer sur le marché français ce À européen, quoique le nouveau produit Jui fût re ommandé par un ingénieur qui a séjourné al Indes et a pu se rendre compte des services qu rend dans ce pays. La toile légère dont nous parlions plus haut 1 peut être employée qu’en été; la toile de kaki, 4 rm ra aussi ee l'hiver que pendant l? belle saison; grâce à la nature ere de la substance dont elle ct fie au traitement qu sa forte te exture, non seulement elle Hoi à à l'humidité et à la gelée, mais, tout €? laissant passer la clarté, elle s'oppose au refroi 8 a ‘ dissement des serres; elle permet ainsi de réa vite une somme importante, en Franc et paie le _ d’achat de la toi a même toile peut servir à faire d'excellents tabliers de pie pour les jardiniers; elle presque inusable et ne se déchire pas, et n0U | | | avons vu de ces tabliers qui, au bout de trois ans de service quotidien, étaient absolument intacts. Une longueur d’un mètre suffit largement pour faire un tablier. La nouvelle toile d'ombrage que MM. Tissot et Cie mettent au commerce a encore un avan- tage que l’on ne saurait négliger; c'est qu’elle est élégante, et ce point a bien son importance dans les châteaux et les installations d’amateur. La toile grossière, ou toile d'emballage, produit un effet très disgracieux ; les lattis laissent à à désirer peut servir au besoin à Pets do stores, emi-housses et ornements pour meubles des ntle tions d'été. Nouveaux Légumes “ Nous donnons à cette place le portrait et la description de quelques nouveaux légumes mis Paris, qui a su s’acquérir, en cette spécialité, une réputation universelle, c’est assez di ire que ses nouveautés peuvent être = fi ' éserve aucune. Cresson de fontaine amélioré à md. dd _—— notable vs La variété ous annonçons aujourd’hui (fig. 59) est, en “effet, à feuille beaucoup plus Fig. 59.— Cresson de fontaine amélioré à large feuille. large que l’ancien Cresson de fontaine; elle est en outre plus es plus tendre, et possède une saveur très piqua S maintenant on commence à la rechercher aux Halles de Paris de préférence à la race SAMEDI, 11 MARS 1899 97 ordinaire, car ses feuilles très larges la recom- Pass tout particulièrement pour la garniture des plat Fraisier remontant à gros fruit Saint-Antoine de Padoue Quoique le Fraisier ne soit pas un légume, nous n’hésitons point à signaler ici ce nouveau Fraisier qui trouvera sa place tout indiquée dans le Jardin potager. C'est encore à M. l'abbé Thivolet que l’on doit l'obtention de cette remarquable Fraise remon- tante à gros fruit. Issue d’un croisement du Fraise Saint-Foseph avec la variété anglai ise gros fruit Royal fr #4 la Fra Antoine de D dnde (fig. essentiellement par +" étoffé, à dégagées du ms ses fruits, mineux que ceux du Fraïisier Sais. -Foseph, sont de forme oi | AS quelquefois un peu en crête, d’un goût excellent, fermes et de bonne conser- vation. Cette nouveauté constitue donc une amé- lioration incontestable du Saint-Foseph dont l'éloge n’est plus à fai Haricot nain extra-hâtif Prince noir (Vilm.) (fig. 60) Excellent Haricot nain, très bien fixé, possé- dant la précieuse qualité de se montrer excessi- Fig. 60. — Haricot nain extra hâtif Prince noir. vement hâtif. Dans les essais comparatifs que nous en avons faits, il dépa que la petitesse de son grain mière ligne pour la cueillette en filets a petite taille et s pour le potager de l'amateur et la culture en vue de l’approvisionnement des marchés. Laitue à forcer de Milly (Vilm.) (fig. 61) Cette Laïtue qui, à première vue, présente une certaine analogie d’aspect avec l’ancienne Laitue à bord rouge, en diffère sensiblement té om plus volumineuse, bi C'es var Laitue à ebhase, fait l'avantage d’être beau- , le mettent en pre- coup plus grosse que les anciennes variétés. En outre, elle réussit fort y faite de printemps et même comme Laitue d’é Semée à l'automne et AR sous cloche ou Fig. 61. — Laitue à forcer de Milly. sous châssis, elle peut se consommer en même temps que les Laitues hâtives d'hiver Gottes et Crêpes. C'est donc une excellente variété, recom- mandable à tous les points de vue Radis rond écarlate du Pamir (Vilm.) Joli radis d'hiver, de forme sphérique, d’un beau rouge écarlate vif, à FE lanche, ferme, et de saveur piquant 62). e même que le Radis rose d'hiver de Chine, Fig. 62. — Radis rond écarlate du Pamir. dont il se rapproche du ce par la couleur et par sa culture, on pourr: ndant agréabl ouleur le fera rechercher pour la décoration de la table LA SEMAINE HORTICOLE publiera la semaine prochaine : Une LETTRE DE PARIS DE M. G. T. GRIGNAN. LA SEMAINE HORTICOLE PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 69) Schimmelia oleifera M. E. M. Holmes a présenté récemment à la Linnean Society de Londres des échantillons d’une nou- velle Rutacée originaire du Venezuela, et dont le bois fournit une huile essentielle connue dans commerce sous le nom d’huile de Santal des Antilles. La plante n'avait pas été décrite jusqu’à présent ; elle a ser vi à ae un nouveau genre, qui est dédié à M. Schimmel, qui a distillé l'huile et fourni des Nes pour la description botanique. Les Agave (suite) A la suite de l’article que nous avons cité récemment (p. 69), le Bulletin de Kew reproduit d : rocédé employé dans le Yucatan pour cueillir les feuilles destinées à la fabrication du Sisal : ... « Ce sont les Indiens pe A nus, font : culte des feuilles, d’un coup de coute n ou .machete; la production est 2000 2,500 feuilles par jour et par ouvrier. D nère) l’Indien qui coupe les feuilles, Laos une femme indienne qui, armée uteau, enlève la pointe épineuse et les Lords PE des feuilles, afin de les préparer pour la:machine. Un contre- maître disait que les frais sont d'environ 38 cents S 45) pour set bats coupées, préparées amenées à la machine. Dans toutes les grandes Ééiterions que nous avons visitées les champs étaient traversés par de petits chemins de fer, sur lesquels circulaient des voitures traînées par mules ou des bœu ufs, qui transportaient les feuilles d’Agave jusqu'à la machine, et enle- vaient les résidus. Une plantation d’Agave textiles A être installée suivant un plan bien combiné, et pour qu’elle produise des bénéfices il faut qu Le occupe une superficie assez importa on l’a dit à propos des cultures de ne Rat en Floride, les petites plantations ne sont pas rénumératrices. Pour produire la fibre dans des conditions Nintidime, il faut avoir à a de grandes étendues de terrain, de façon pouvoir occuper le Piseel M state & dant la plus grande partie ‘année à couper les feuilles et à expédier les Abe. Le poids des feuilles vertes est très considé- table par rapport à la quantité de fibre qu’on en extrait ; il en résulte que le transport des feuilles, EE d’endroits très éloignés de la brique, > e ( ÊE | ea ‘œuvre € " 6h admet, exempl e, que feuilles vertes per: environ 2 1/2 à 3 1/2 nd, qu il reste une énorm _ Ja fabrique et dont on aura à tirer parti le mieux _ possible quand on le pou = Il est donc nécessaire d'é établir les exploitations n se métallique pour faire tes dre la fabrique. _ les plantations de liquer, d’une antations de Chanvre de comme dans les autres, et de frais. Ë 100 tonnes de : _tonnes de fibre sèche prète à être mise au com- l’avantage restera finalement aux re Le dans lesquelles on peut réduire les frais au minimum, de facon à pouvoir faire la concur- rence au produit de pays tels que le Yucatan e les Philippine Le South HE Fournal dit que la plus bre de Sisal produite dans le Yucatan est expédiée à New-York, et que l'exportation s’est développée considérablement. En 1875, la valeur totale des exportations du Yucatan, ‘à après les documents de la douane, ne dépassait pas 710,124 dollars; à partir de cette doublé, et voici le montant La exportations d'année en année jusqu’en 18 1878 1,166,504 dollars. 1879 1,287,375 >» 1880 1,495,467 >» 1881 2,284,389 » 1882 2,072,107 » 1883 3,311,063 » 1884. 4,165,020 & 1885 .. OCT d 3988,791 a. 54 1880 TE 2020116 >. 1887 + 3:901,628 » 1888 . 6,229,460 » 1889 6,872,593 » Un fait curieux, c'est que la valeur marchande de la fibre à New-York a été en augmentan presque propartionnellement à l'accroissement des exportations. Nous vofobe dans les statistiques américaine de MM. Crocker, citées dans la M onthly Gineihe de MM. Ide et Christie du 15 janvier 1892, que le total des importations de Chanvre de Sisal aux États-Unis pendant les années he à 1891 s'est élevé aux chiffres suivants : 1889, 237,736 balles; en 1890, 230,800 Éauess. en 1891, 237,700 balles. Sur ce dernier nombre, 10,006 balles ont été réexpédiées en Angleterre. L'Angle eterre a importé, d’après MM. et Christie, un total de 20,296 balles, par Londres et Liverpool. On voit d’après ces chiffres que d'inletie du Chanvre de Sisal tient relativement peu de place sur le marché anglais. n ce qui concerne le Chanvre de Manille, les résultats sont sensiblement les mêmes; ainsi pendant rs i total 316,697 balles, Fe directement, soit par l'entremise de l'Euro Si l’on calcule en bloc la production de Chanvre de Sisal et de Chanvre de Manille, on voit AUÉ les PRRANL en ont consommé environ Angleterre-293;377+ - ie suivre. se Le Café aux Indes anglaises D’après le Ceylon Observer, l'exportation de café des Indes en 1897-98 ne qu’à 225,008 CWt. (12,937,000 k°s) et la consomma- tion locale, 150,000 cwt. (7,650,000 kss), Cette quantité a été produite par 290,000 acres (117,334 Ha), de sorte qu'un acre ou 4,046 M? ne produit pas encore 1 1/2 cwt. La culture du Caféier aux Indes et à Ceylan se répartit comme suit : Bengale, .25;:. 147,158 acres é Sons de ir 660 Jidvancore nn … 43283 > COVER 2. 18,000 » VARIÉTÉS DE POMMES Belle-fleur de Brabant Syn. : (France); Winter Belfleur (A nee 6 Appel (Limbourg); Enkel Belfleuring flamand). Bon Pommier (prov. wallonnes); Belle-fleur s ee. nvers); Sérieping (Flandre), Gr, Cette variété de pommier a sa place marqué) dans tous les vergers. Forme de la pomme. — Le fruit est moy en, ovale arrondi, tronqué aux deux bouts, renfé vers le centre, parfois tout à fait rond, calice 2 demi-clos, pédoncule court. Couleur. — Son aspect est lisse, luisant,ÿà rosé à l’ombre, fortement coloré panaché de stries rouge Carmin au soleil, boi Maturité, — Elle de rouge cs , -moelleuse; ;eau abondante, ni | ner d'un parfum agréable et un peu fram é | se conserve tout l'hive | mais peut être livrée à la consommation dà « À novempDre. Croissance de l'arbre et culture. —- La Bdk. fleur de Brabant se fait remar uer par une belk végétation et une fertilité assez régulière pr | tous les vergers où elle se trouve. Gardons-nous bien d’ adopter dans nos vert des pommiers Belle-fleur qui auraient été grefés en tête de sauvageons sur le collet des racines du franc de semis. Court-pendu de Tournai , mais bien à ras dé sol, Syn. : Reinette d'Orléans (France) ; Dobbel LH Gra nd). uwe corpendu (pays flama Cette des plus heureux gains pour les vergers. IL est permis de la proclamer sans rivale parmi court-pendus pomme est réputée en Belgique, M l'un les Forme de la pomme. — Fruit assez gros, plis large que haut, se rétrécissant vers le somm calice ouvert, large, et pédoncule court. ouleu et, a peau est. d’un jaune grisâtré UV. — lavé Me Mc rougeâtres du côté du soleil. hair. — La cha fine, sn 7 cassante, juteuse, d'un 80 sucré, suave, citron superfin. aturité. — Cueillie le plus tard possible | air est d’un blanc créé matique, relevé, d'un légtf conservée dans un lieu frais, elle peut ed ba h nos tables jusque fort avant au printem sai in, vigoureux, fertile sans alternance et il à l’œil par ses belles proportions. Ce dois trouver place dans tous les gers; mais qu'on ait soin surtout de le planter. …Croissauce de l'arbre et culture. — L” cd dins es bien at On a souvent prétendu que cette variété est un erreur : nous avons à _—— ion een et dont le fruit est tellemen! bea us le dénommons encore, übe dobbel corpendu. La Mère des Pommes Syn.: Rambour rouge d'automne; Rambour "Kool Appel; Roode Kaniel (pays flam M L'arbre de cette variété est aussi fertile # vigoureux que le fruit est beau et bon. Il à je jt ses preuves dans la plupart des vergers de tous es pays. Forme de la pomme. Fruit énorme,arrondi, fortement déprimé aux deux pôles et rétréci vers le calice; il est bosselé sur toute sa surface, et de côté vers le calice qui se trouve dans une cavité profonde et est très évasé. Le pédoncule est gros et court. Le fruit, malgré son volume, tient bien à l’arbre. Couleur. —La peau fine, lisse, est d’un rouge très intense du côté du soleil, panachée de même du côté de l’ombre, lavée de rouille autour du pédoncule, et ponctuée sur toute sa surface de points fauves très apparents. Chair. — Chair assez fine, d'un blanc ver- dâtre, demi-cassante, eau sucrée, acidulée, par- fum assez agréable. Quoique de qualité inférieure, comparé aux bonnes pommes de jardin, ce fruit est recomman:- dable pour les vergers et de première qualité pour la cuisson. Maturité. — L'époque habituelle de sa matu- rité est de fin-octobre et novemb no avo nservé jusqu'en janvier. Croissance de l’arbre et culture. —— Cet arbre est très vigo x. Son mode de végétation part des autres variétés. Vu sa grande vigueur, il est de toute nécessité de le greffer rez-de-sol, sur franc de semis. Ép. MicHieLs, Chef des pépinières, Montaigu. TROIS NOUVEAUTÉS DE GRANDE CULTURE plantes plus souvent que cela n’a été le cas Jusqu'à présent. Cela dit, voici la Pomme-de-terre Grand Chancelier (fig. 57, p. 92) ble. a belle apparence la fera certainement re- chercher sur les marchés, e ê son fort rende Particulièrement pour la grande culture. — La Chaïr en est jaune pâle. Canaigre Rumex hymenosepalus (fig. 63) Nous croyons devoir appeler de nouveau l’at- tention sur cette plante originaire de l'Amérique du Nord, en raison du bruit que son apparition à causé dans les milieux industriels et des essais qui, depuis, en ont été faits dans plusieurs ré- ions. Comme il est maintenant établi que la Canaigre à une réelle valeur à cause de la sub- Stance tannante que renferment ses racines, il SAMEDI, 11 MARS 1899 nous semble utile de chercher à la faire connaître le plus possible. Algérie, dans les terrains légers pourvus d'azote et un peu humides, on est arrivé à ob- tenir de cette plante des rendements assez élevés, tels que 18 à 20,000 kilogrammes à l’hectare en racines fraîches. En France, la région du Sud-Ouest se rappro- chant assez du climat et des conditions générales de notre Colonie, on ferait bien de l'y essayer en culture d'automne dans les terrains frais et assez riches. Nous croyons que cette plante réussirait également dans les départements du Centre, dans es = ) (/ Fig. 63. — Canaigre Rumex hymenosepalus. l'Ouest et même dans d’autres régions de la France, car on l’a vue résister, sans paraître en souffrir aucunement, à des températures de 7 degrés au-dessous de zéro. Blé hybride à grosse tête (fig. 64) Obtenu dans nos cultures de Verrières croisement e porter sans des rendements en grain de 45 à 50 hectolitres à l’hectare. C’est un très bon Blé d'automne que nous recommandons surtout r les terres mo s Paris, il sera bon de le semer entre et le 10 novembre. VILMORIN-ANDRIEUX et Cie. le 20 octobre 99 LETTRE DE HOLLANDE Utrecht, le 28 février 1890. Nous commençons cette lettre par l'annonce d'une excellente nouvelle, nomination de M. W.H ind aux fonctions de chef de culture tion faite par S. M. la Reine, est bien accueillie M. Wind ayant montré, par la parole et par le fait, être quelqu'un d'un déve- loppement intégral entre les mains de qui les cultures ne sauraient que prospérer. M. Wind succède à M. J. M. Kraaïjenbrink, qui a reçu, avant son départ pour Baarn, lieu Ê Fig. 64. — Blé hybride à grosse tête. de sa retraite, un joli service à thé en argent de S. 1 ine-Mè ndus au domaine royal et à Sa Majesté en personne. A son arrivée à Baarn lui a été offert, de la part de S. M. la Reine à thé en ar, ipti > ainsi que le portrait de S. M. en toilette de la fête du couronnement et signé de sa main Notre Gouvernement sait en général recon- naître les mérites d'un simple ouvrier; il en a, dernièrement encore, fourni une preuve verdijk comptait, le 1° février dernier, Leiden et reçut, ce jour, pa médaille d'honneur en bronze de l'Ordre d'Orange- Nassau. En outre, ce travailleur âgé de .83 ans, toujours encore à son poste, se vit octroyer encore différents témoignages de reconnaissance. Si, l'an dernier, nous ne pouvions, en notre pays, compter aucune exposition de quelque exposition nationale de plantes et de fleurs, puis, nous aurons la « ’s Gravenhaagsche Tuinbouw- vereeniging, » section de la Société Néerlandaise de Botanique et d'Horticulture, qui organise pour la mi-mai, si je ne me trompe, une exposi- tion coopérative, comme celle qui se tiendra en mai à Meppel. La section Enkhuizen désire montrer dans le courant de septembre avec quel Malheureusement, il s’en rencontre déjà aujour- d’hui qui se vantent qu'ils n’enverront pas une plante à l'exposition! Si l'on voulait, à côté de la fleur PERS cuves l’Union, nous ferions des miracles Il nous est difficile de terminer sans faire men- tion d’une charmante coilection d'amateur d’Or- chidées que nous avons vue la semaine der- nière chez le propriétaire et cultivateur. M. le “ Dr Clinge- -Doorenbos, à Bussum. seulement que les espèces soient choisies avec soi (Suite, voir p. 89) Solanum à fleurs en grappe . Seaforthianum) Le Solanum dont il est ici question (fig. 65), _est originaire des Antilles, et mérite d'occuper le espèces de genre recher- ur la couleur et l'élégance de leurs fleurs. C'e est une très jolie plante sarmento-grim e flétrir ui un at Fes, très dotée. ant toute sa floraison. Ces grappes, d’un ton ss ou ___ chair très frais, pendent gracieu- LA SEMAINE HORTICOLE sement le long du feuillage et sont d’un très bel effet décoratif. e premier ordre pour garnir les treillages et les berceaux ou couvrir les murs, il feta aussi très bon effet placé isolément sur les pelouses, à la condition d’être maintenu par une légère arma- ture en fer. C’est à la fois une plante de serre et de plein air, qu’il convient de placer au Midi, dans un endroit abrité; en raison de son origine, elle est surtout recommandable pour la région méditerranéenne et les pays à climat tempéré. Les Engrais chimiques (Suite, voir p. 68) LE NITRATE DE SOUDE 1. — À quoi reconnaît-on l’action du Nitrate de Soude sur les plantes? Il est très facile de démontrer d’une manière simple l’action du Nitrate de Soude dans la cul- ture des plantes: On fait dissoudre 10 grammes -. Fig. 65. — Solanum à fleurs en grappe. (né cuillerée) de Nitrate de Soude dans 10 litres d’eau : la couleur des plantes deviendra Br foncée, les fleurs prendront dés teintes plus u a surprenant de voir combien l'action du Nitrate s’est manifestée. des plantes potagères et des es fruitiers est-il lucratif? us donnons ici la réponse de Wagner : avec la vents de Nitrate de Soude nécessaire pour 2. — L'emploi du Nitrate de Soude dans la cui arbr cette meilleurs résultats. récolter 100 kilos de betteraves à sucre, deb raves fourragères, de foin, de tr èfles, etc., on. peut récolter également 100 kilos de Choux, de raves, de choire fleurs, de choux- verts, de petits pois, flageolets, de salade et d’ autres légumes fins. Demandons-nous après cela si la valeur de 100 kilos de ces derniers légumes n'est pas bien. plus élevée que celle d’une même quantité ®. betteraves, de foin, etc.? La réponse ne se ff pas attendre. Puisque, avec u de est encore aucou vs Rte au a OUR qu’à l’agriculture — .AÀ quelle époque de l’année doit-on employer le Nitrate de Soude? Voici la réponse à cette question : on n'em| ploie le Nitrate de Soude ni en automne es hiver, le printemps et l'été sont les plus favo. rables à son usage. Le Nitrate employé aomne se perd en hiver : les pluies et les'fèees e font pénétrer si Darren que cién M | es plus être absorbé pe se trouvent en pleine vécétation, d'est lorsqu'il leur faut le plus d’azote. C’est là le grand avantage, qu’au moyen di | Nitrate de Soude ont est à même de donnerai plantes une nutrition immédiate d’azote au et à mesure que leur développement le tél nécessaire 4. — De quelle façon doit-on POS Nitrate de Soude? On peut employer le Nitrate de Soude cultiver, B laissant pénétrer dans la terre par la pluie. c) En le faisant dissoudre es l'eau et ë | arrosant les plantes de cette solutio La manière indiquée sous la Li A) si e menser les parterres, et dans les plantations dl printemps et de l'été. our la fumure répétée des plantes durant l'été il est suffisant de répandre le Nitrate sur la te n veut se donner la peine de faire de À le Niteate dans l’eau et d’arroser les plantés® solution, on verra que ce procédé donne La solution la plus efficace est celle qui conti 20 centimètres de nee (À suivre). ee BOITE DU JOURNAL M. G.T. G, — A notre très grand regret a fallu remettre à la semaine prochaine, La PF blication de votre très remarquable lettre. M®e C. de M. de M., à St A. — ous V5 répondrons dans le plus prochain numéro. Engrais G, TRUFFAUT & C* Grande médaille d’or Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Gand, Avril 1898 et Résultats 0 RCI * Soignez vos intérêts ! Les plantes baissent de prix! 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SOMMAIRE DU NUMÉRO îïi1 Pages Chronique . ner 6 UT Ge SL CEUL Encore l’Ery Ts ou u-Bréhos sétér à 103 PPaveautÉe à + > 193 Les Anémones 104 Plantes économiques . 105 Re Anti n Ni. users. © « «+ 106 Plantes de Serre . 107 Lettre de Paris à 108 Les Engrais chimiques . 109 Correspondance 3 110 Doté du nina Se uuaud MES, où is UN Fig. 66. Dahlia Cactus Madame Vanden Daele . IOI » 67. Dahlia Cactus nain Étoile de Neuville . . 103 » 68. Dahlia simple Perfecti 104 » 69 . Anemone japonica « Kéniin Charlotte: von Wäürtemberg » ee . Begonia ee DS cgans. jee 200 Lobelia Gera ve . Zinnia du HR thé . GAND, [MPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. 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Anatole DE COCK, Secrétaire de la Sociélé, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DU 30 AVÉRID AU MAL 1595 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, s'adresser à la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. Fe Spéc' de POTS À FLEURS er POTERIES POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Medaïlle de vermeil à l Expos. d'Horticulture à Paris. — Méd. d'argent à l'Expos. univers. à Paris 1878 et 1889 SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbriata 1000 graines SO centimes. Petunia hybride grandiflora flore pleno 500 graines fr. 1,2 O. trè l rangées) Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d'Horticulture (Garantie de 25°], de fl d Alp. DESAITDE GRAVEUR-ÉDITEUR Prix par correspondance pour de plus grandes quantités à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs. S'adresser à M. 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Les « miasmes, » c’est là un mot un peu empi- ces mares stagnantes que se développent les larves des moustiques. Roses nouvelles Le Garden a publié le 5 novembre dernier une u comment on apprécie les dernières obtentions en Angleterre. Parmi celles de 1898, il cite : Adine est robuste et es La forme et la texture sont bonnes. La couleur est variable, mais cg plaît; coloris orangé foncé, nuancé de or, “ah ent un mélange de jaune, blanc et carmin brillan Ar over sera une bonne Rose pour garnir des colonnes, des supports, etc.; cramoisi foncé nuancé de marron. Paraît floribonde. couleur est ms Se D tr nuanc ne trouve dans aucun Grand Duke Enest FRE. obtenu par le croisement de Maréchal Niel et Général Facque- Minot, et nous procure ce que nous avons s attendu si longtemps en vain, an Maréchal Niel rouge. e qu'on Sa croissance est celle de cette dernière avec un feuillage un peu plus foncé; elle a le coloris du Général Facqueminot, avec F Fast et la texture du Maréchal Niel. arney, boutons longs, pétales grands et de belles fleurs. Couleur chair blanche avec du rose pâle et saumoné. L’Innocence prendra une bonne place parmi les blancs purs. C’est une nouveauté d’une crois- sance vigoureuse et érigée, les fleurs sont grandes de di i oyenne; croissance vigoureuse, nan de fleurs abondante Souvenir de F.-B. Guillot, jaune orangé foncé et rouge shit À et cuivre luisant. Pour par ge autres bals elle était ue Le €, Épsds de t Lé pepe Ê pes endre s si beau! es de n jou cou aronnaient = tête, SE s asouipalat la Veille en une fête Se fanèrent dans un tombeau Fr on nous rende ces fleurs entourant d’une poésie pépins, cette terrible chose qui ee la mort, le retou néant de c que aimons et qu’au moins leur départ soit entouré de pensées gracieuses et douces au cœur de c qui restent. Les exportations de nitrate Pendant l'année écoulée les exportations to- tales du Chili se sont élevées à 28,044,005 quin- ne espagnols de 46 kilos, contre 23,441,613 en 1897 et 21,945,834 en 1896. Pour la Belgique Fig. 66. — Dahlia Cactus Madame Vanden Daele (voir p. 103). Ni fleurs ni couronnes C’est une mode nouvelle adoptée par les fa- d ter ses sentiments de condoléance. Nos lecteurs se souviendront que nous en avon déjà parlé dans La Ses ine Horticole. Eh bien franchement, en dehors du tort qu’elle cause à jeune fille sans la poésie gracile des fleurs, Li ou race à . mg le cercueil dénué de fleurs, les « Fan » de Victor Hugo chantent à notre oreille? . Elle est morte à À opt ans, belle, heureuse, adorée, ous deuil. La mort aux froides mains la ri ee arte: Pour l’endormir dans le il a été exporté 1,520,535 quintaux, contre 1,029,428 en 1897 et 472,200 en 1896. Distinction honorifique Nous relevons avec plaisir, parmi les nouveaux titulaires des palmes académiques, le nom de . Opoix, l'habile jardinier en chef du Jardin du Luxembourg, à aris. Nous adressons à M. Opoix nos sincères féli- citations. sim 6: Floraison de Pancratium Un correspondant du Gardeners” Chronicle signale ce fait intéressant qu’à la date du 1° fé- grands pots, contenant chacun plusieurs bulbes. Dictionnaire d’Horticulture illustré D. Bois. — La 35° livraison de ce Diction- naire fort bien compris a paru; elle renferme, 102 LES LA SEMAINE HORTICOLE comme toujours d’ailleurs, des notes fort intéres- santes, notamment sur les Scolytes, les Sedum, les Senecio, les Serres, ce dernier article est surtout intéressant, les Smilax, le Sol, etc., et se termine par les Sophronites. Der Aligemeine deutsche Gärtnerverein de Berlin (L'Union Enr des jardiniers alle- mands), dans son rapport sur le mouvement de la bourse du travail pendant le mois de j janvier, em emploi Rue au nombre de La Société d'Horticulture d’Abbeville (Somme) Nous extrayons du procès- -verbal de la dernière de nature peut rendre des services, quand ses admi- nistrateurs sont animés du sincère désir de servir ms PRET la cause de l’horticulture et du progrès ocial. Voici ce passage : « Le président énumère, en les commentant, les divers travaux de la Société pendant l’année aui finit. En dehors des œuvres ordinaires déjà signalées les années précédentes telles que les cours publics professés par M. Jourdain, le distingué professeur de la Société, à vences aux asse ur les amateurs “Hp des écoles, re et te) des plantes en pots et à ceux de ces élèves qui ont soigné intelligemment ces plantes, les ont dépotées et représentées en bon état. Le conseil d'administration de la Société a été féli- cité pour. ce. nouveau concouts, dont le but, en temps de développer chez eux l’ esprit d'ordre ét le goût du beau. Soixante-cinq élèves des écoles ont reçu des plantes de la Société et l'on a l'espoir de voir ce nombre plus élevé en 189g. La Société, dit encore M. Gontier, a en outre na pour la première fois en 1898, un concours l'ornementation Ne de Les des gares et accordé, ‘année médaill d'argent à M. le C ét de station ds Qu le-Montant, qui, depuis plusieurs ann s’est iculièrement fait remarquer et a attiré agréablement l'attention des voyageurs, par l’élé- gance des massifs en gradins de plantes diverses et par les rire isolées qui ornent le dessous et les abords de érieure de la gare. “A propos de cours public, M. Gontier, vice- président, p dit qu'à la suite d'un avis adressé par. he Sr à M. le andant d'armes nt un certain nombre de militaires ont su co ces militaires ont donné lieu à un éonktits pécEr à à la fin du cours, et un certain nombre de récom- penses : médailles et Éyrés leur ont été attribués. . n 7 a lieu d'espérer, ajoute-t-il, que l’an prochain nombre des militaires suivant les cours de la é sera re élevé qu’en 1 La gourme du Melon Mathieu, maraîcher à Arques, signale dans le Bulletin de la Société d'Horticulture de l ay- rondissement de Diepp pour parer aux inconvénients de connue sous le nom de gourme du Me Vous savez que cette maladie est due à l'arrêt brusque de la sève, déterminée par les tailles ie mières; la sève se concentre sur le pied, à bifurcation, issue du premier pincement, y sé- journe, s’y décompose et forme un dépôt putride, capable d'entraîner la mort du végétal, Mathieu gratte à vif à uns P contact de l’eau des arrosements. Dans ces condi- tions, la sève circule suffisamment, la maladie est enrayée, et on a la récolte possible d’assez beaux fruits. Les jardins ouvriers Une œuvre d’une portée morale très remar- quable vient d’être inaugurée à la fin d’octobre dernier à Nantes. Un Comité s’est organisé dans le but de distribuer à d’honnêtes pères de familles un petit jardin à cultiver aux heures de chôm mage. Six parcelles ont été attribuées le 24 octobre à de braves gens que cette distribution rendait tout joyeux. « Au lieu d’un secours pécuniaire dont le moindre défaut est d’être toujours insuffisant, cette œuvre, dit le Fournal de la Société natio- nale, confie à l’ouvrier, que de nombreux chô- mages vont réduire à la misère, quelques ares de jardin. Ce jardin, soigneusement cultivé, rappor- tera à son heureux possesseur des légumes néces- saires à sa famille. Les résultats obtenus partout sont fort appréciables. Un jardin d’une valeur locative annuelle de 5 francs assure un revenu d’un franc par semaine. » e notre côté, ajoute la Société d’Horticulture d’ ‘Abbeville, heureux de signaler e œuvre excellente à l'attention des sociétés d’ moe à ure. C'est une œuvre saine et vraiment démo Semane se ss nous sommes absolument du même a 30,000 dollars pour un nouvel Œillet M. Peter rs de Ellis (Mass) nous raconte M. J.K.B. dan RE Tuinbouwblad, i s'est ac cquis un dans la culture des Œillets et qui a obtenu Skis d’une ie té a vendu, ces jours derniers, au banquier Thomas W. Lawson, de Boston, son nouvel Œillet Mrs. Thomas W. "Lawson, pour la somme de trente mille dollars. Qu'on veuille bien remarquer que cette somme colossale, qui n’a jamais encore été payée pour une plante nouvelle, a été ps à plus d’une plante; d’après une communication de Taunton au Gardeners’ DRSA A stock se compose de ntes. M. Fisher trouva, il y a quatre ans, cet Œillet dans un carré de semis et le cultiva depuis avec soin. À plusieurs reprises, on lui en of des prix forts qu’il repoussa toujours, parce qu il se propo- sait de le mettre au commerce l’année suivante. Il succomba cependant devant l'offre de 30,000 dollars et, à présent, l’'Œillet est entre les mains de celui dont la fleur porte le nom de la To œ se perd naturellement en conjectures pou savoir ce que le banquier fera de la fleur, Mbre qu’on est d'accord qu’il n’y gagnera pas un sou. ——— 2 Cet Œillet remontant qui, au marché, & vendit comme CPP Eoppée le triple des autres variétés, est d’un rose foncé, le calice est trx solidement bâti 4 ne crève pas portée par un pédoncule vigoureux Lorsque dans le temps l'horticultesi améri. cain Bennett vendit la Rose Her Majesty pour 10,000 dollars, on ne se douta point qu’un jour record serait battu. Serait-ce le cas de dire que tout arrive ? Adenophora Patañini Une nouvelle plante introduite par Haage et | Schmidt d’ Erfurt. Elle appartient à la série des La fleur et” clochettes, de 3 centimètres de diamètre, d'un un beau bleu clair. C’est une excellente acquit pour les plantes vivaces de jardin R: 7 Concours de Chrysanthèmes, plantes à feuillage ornemental et fruits, en 180 La Société d'Horticulture d’ Abbeville QU | Pntess à snlige ornemental et fruits diven et la date exacte de ce Concours seroil. fixés Tres et indiqués aux intéressés par la voie du bulletin, par l'affichage et parls journaux. Exposition universelle de 1900 à Paris Le Bureau de la Société d'Horticulture d'Abbe: ville (Somme) porte à la connaissance des hot culteurs et pe que le Conseil d’administfé tion, dans e récente séance, a décidé que Société de l Rd es d’Abbeville prendrait part, par des lots collectifs, à la grande Expo sition de 1900. Il fait appel pour cela aux profes. sionnels, aux amateurs et aux TE * beaux lots de fruits, grands ou petits L'effeuillag® aucoup de cultivateurs ignorent que rent considérées c nous dit Le Lyon Horticole, il ne faut primer les failles tant qu'elles cé leurs fonctions. Ainsi il ne fa ; Couper les feuilles des Poireaux sous prétexte de les faire grossir; plus tôt enlever les feuille» des Choux de Bruxelles pour faire grossir leur petites pommes; effeuiller les Betteraves, ls Obicurées Wittloof; couper les tiges d'Asperg® quand elles sont encore vertes. Il ne faut pas n01 plus effeuiller la Vi t le Pêcher trop tard couper les feuilles de sp après les récoltes: ni effeuiller les Tomates sous prétexte de fair grossir les fruits Tous les organes des plantes sont utiles à leu végétation et à la reproduction de l'espèce. Begonia Paul Bruañt Il nous faut à nouveau attirer l'attention re RnatiieNe des soins qu'on lui prodigue que ce Begonia Paul Bruant. ENCORE L'ERYTHEA OU BRAHEA EDULIS C'est au Jardin ñ l'école polytechnique de Lisbonne (1) que no i sujets à la fois, deux voisins relativement j jeunes encore. Ils élèvent seulement à 2"50 environ, la cime de leurs feuilles centrales. Mais celles ‘du s ine Horticole et pour DE ie âgé et re plus haut, fructifiant dpi deux ans chez M. Hippolyte Dellor, à Hyères (Var) Fins l'Erythea edulis conserve encore toutes ses feuilles ee la base quand celles de la qu'en ont mis les fruits du sujet d'Erythea edulis dont nous avons suivi la re chez M. Hippolyte Dellor, à Hyère Cherchant le motif de a qualification edulis donnée à ce Brahea, nous avons goûté à cette enveloppe brune enveloppant la graine, enve- loppe qui est alors relativement tendre ét parais- sant mûre. Quoique quelque peu coriace, elle peut être mangée, et sa saveur est douce et assez agréable. Chez les. deux sujets qui nous occupent ici, celui qui porte un régime avec fruits, comme son NE nouvelles chez l’un et premières chez l’au L'Erythea cuis st donc, nous le répétons, un Palmier que l’acclimatation a complètement () L'Erythea edulis ne sera-t-il pas aussi, sous ces cieux privilégiées, une plante — nous le Croyons quant à nous — à élever en quantités, en vases, pour l'exportation au pays des piments et pour y garnir et orner les serres et les appar- tements? Il est et sera Ps ces usages, non moins ornemental, et bien plus rustique surtout que le Livistona SABLES fm: Hot bvs Ed et les Corypha australis et Gebang Narpy père. ee Dans de em ro nous passerons en revue les nombreuses et r ses végétales, exotiques sur- tout, we _ développement déjà magnifique: qi Pen tant dans nique 8 ce jardin. Il fut créé, nous le rappelions déjà ici, il y à quelques vi vingt ans, par notre savant collègue et bon ami Jules Daveau, et à cette heure, il est dirigé par Cayeux, un autre et savant botaniste-horticulteur français, jeune et d’avenir. SAMEDI, 18 MARS 1899 NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 100) Nous extrayons de la « Liste des Nouveautés » publiée par MM. E. H. Krelage et fils, de Haar- lem, la série de nouveautés que ces Messieurs recommandent à la sérieuse attention des ama- eurs et des cultivateurs : Acalypha hispida (Sanderi) Aucune plante n’a obtenu un tel succès légi- time et universel cette année que velle espèce d'Acalypha qui fut la première fois à l'Exposition d’horticulture de Gand. En effet, avec ces longues inflorescences en « queue e chat, » d’un carmin luisant, qui se tiennent pendant des mois, et son beau feuillage, cette plante de culture facile en serre tempér mérite d’être répandue universellement. Le Lead . ®s o = Glyceria spectabilis fol. var. Glyceria spectabilis est une plante indigène assez commune qui croît spontanément aux Lire des eaux. La nouvelle forme que nous avons l'avantage d'offrir, a le pee strié jaune a or, et du plus joli effet. Ce n belle plante vivace, encore une belle plante d'appartement, qui se tient rs et n’exige pas de soins extra- ordina Helenium autumnale un sa côté des Aster d'automne aucu de 2 mètres et sont couvertes de fleurs pendant plusieurs mois. Incarvillea Delavayi Cette Bignoniacée, répandue à pe le com- merce par des graines Me 1893, est ma nant reconnue com ne mélleures addie tions aux stations de plant rs. La rosette des feuilles “fait ressortir des rales d’un mètre de longueur à fleur carmin rosé rappelant celles d’un Gloxinia. La p a obtenu des certificats dans tous les lante centres Dcaticlitt importants. Lilium rubellum Les amateurs de Lis ont été surpris l’année passée de l'introduction d'une nouvelle espèce inconnue, alliée au Lilium Krameri bien connu, mai reuse. Les. fleu d’un joli rose, e unique dans le ue des Lis, et répandant une fine odeur suave Tigridia Pavonia immaculata lutea Hya quelques années nous avons offert pou même genre à fleurs jaune Er sans taches ou macules à la base des pétales Watsonia iridifolia Ardernei Le Watsonia blanc pur, introduit du Cap de nouveauté est une amélioration méritante à trés 103 longues hampes ramifiées, d’une hauteur de 1"50, et dont les nombreuses fleurs blanc pur, qui suggèrent celles des Glaïeuls, sont excellentes tant pour la décoration que pour les bouquets. Crocosma aurea imperialis Le Crocosma aurea imperialis que MM. lage et fils avaient présenté pour la première os à l'Exposition pe de Paris en 1889 n donc pas une plante nouvelle, mais elle a acquis 3. “a au commerce pile la dernière y universelle, ces Messieurs sont heureux d'en d'un orange brillant, l'effet du coloris est encore rehaussé par la poudre d'or qui semble couvrir chaque pétale. Les tiges sont hautes d’un et plus, elles sont nombreuses sur chaque plante et se ramifient en plusieurs hampes. La floraison à EN À PP mm = — LC rite Jassérrol © = RS Fig. 67. — Dahlia-Cactus nain Étoile de Neuville (voir p. 104). continue pendant plusieurs semaines, la flori bondité semble parfois inépuisable: en er il n'est pas rare - compter 50 fleurs et boutons sur re seule ti C'est sans cn une plante qui mérite d’ dre. culévée et appréciée partout où on s’est borné jusqu'ici aux Montbretia et Crocosma communs. Dahlia Cactus Madame Van den Daele (Chrétien) M. Pis ne a obtenu déjà de si belles va- riétés de Dahlias Cactus, et notamment l’inimi- table Perle re Ta Tête-d'Or, a eu la main non moins heureuse en produisant étie variété qui est, sans contredit, une des plus remarquables qui existent. Fleur grande sans être lourde, coloris d’une fraîcheur extraordinaire. Les ligules extérieurs Chine frais nuance amarante pâle; jaune verdâtre. Une description ne peut rendre la fraicheur de ce coloris. En somme, soit par sa forme, soit par son coloris, cette de Me est certaine de conquérir une rapide célébrit Lies de mérite de re classe à Se Ce so M. Rivoire père et fils, de Lyon, à s sommes pr cliché de ce Beat qui nou Dahtia Cactus (fig. 66, p. Dahlia Cactus nain Étoile de Neuville plante, dont le cliché nous a été prêté par ls Ph as , MM. Rivoire père et fils (fig. 67, 3 e dé épasse guère 50 centimètres de be ce PA la rendra précieuse pour corbeilles LA SEMAINE HORTICOLE nous avons mesuré dans nos cultures maintes variétés ayant 18 et 19 centimètres de largeur et cela sans culture spéciale. Quant aux ph ils se sont beaucoup per- fectionnés aussi, et nous possédons maintenant une collection os hors ligne et bien supérieure à tout ce qui existe dans le commerce. LES hybrida gigantea elegans Ce Begonia (fig. 70, p - 106), que nous figurons grâce à ü amabilité de MM. ivoire père et fils, FA issu d’un croisement entre le B. Haageana, le B. Pictavensis et le B. metallica. Les feuilles sont plus étoffées, plus grandes et plus poilues, les pédoncules floraux beaucoup plus gros et également plus poilus que dans le B. Haageana. Fig. 68. — Dahlia simple Perfection. et pour border les autres variétés de Dahlia, De plus, ses fleurs, rouge velouté brillant, sont TRÈS PETITES Le At bé les FER En + à £ ge; L 2 1 1 Æ + À UE. | et rigides our les bouquets. Nous considérons cette variété comme de and'avenir en raison de toutes les qualités que nous venons d'’énumérer brièvement. LE elle sera donc 4 o Dahlia _ —— C (fig. 68) que MM. Rivoire se et fils, de Lyon, É i rapide et a partout emplacé les anciennes variétés dont les fleurs ent petites. Lorsque, en :1894, ils lancèrent ce genre, ils disaient que les fleurs étaient très grandes, car les cARcrqEr jusqu’à 12 et 13 centimètres de tre. Aujourd'hui ces dimensions qui pa- net si fortes sont bien loin de la réalité, car apparents. Les fleurs restent quelquefois plusieurs mois avant de s'épanouir et c’est ainsi que la masse des fleurs est plus belle et plus décorative. Lobelia Gerardi hybrides Depuis bien des années peu de plantes nou- velles ont autant fait de bruit à leur entrée dans le monde que le Lobelia Gerardi que MM. Ri- voire ne et fils ont mis au commerce ; ous sommes donc très Mébeix de pouvoir, cette année encore, annoncer de nouveaux hy- brides qui se distinguent par des coloris remar- à er et produisant beaucoup d'effet (fig. 7r, P- 107 RS Zinnia du Mexique hybride varié "2 "TE Varié Modification du Zinnia du me (Hu geana) obtenue par hybridation de Vi. » par lew. aspect, rappellent beaucoup celles de cor Gaillardes, Chrysanthèmes à carène, etc. | Ce Zinnia forme de belles toufes compact feuillage d’un vert intense, sur lequel re sortent bien ses jolies et nombreuses fleurs à toi chaud; et variés. i C'est une très bonne plante pour l'ornemx. tation des plates-bandes et des corbeilles: dansk” composition des bouquets, ses fleurs, seules a mélangées avec pts produisent aussi ui très agréable effet (A suivre.) Les Anémones | Le genre Anémone appartient à la grandeh mille des Renonculacées et ne compte pas moi de dix-sept espèces distinctes, dont les unesils rissent au printemps — en général les espè indigènes en Belgique, la BE et l'Itale= d’autres en été, plus spécialement les variéé alpines, d’autres encore en automne: c'est que nous rencontrons l'espèce japonaise ab suce nous voulons aujourd’hui consat# quelques lignes dans l’espoir que les amateufsit belles fleurs s’intéresseront à cette piepis pé cieuse pour la floraison d’arrière-saison jusqu’en novembre, buissons fleuris et touffus d’une élégance ext. tionnelle qui les rend propres à l’ornementalil des jardins pittoresques où elles produiront bear coup d'effet, « arbustes ou qu’on lesutil* pour la plantation de corbeilles; elles peut} aussi rendre de grands services dans l'ornemer tation de ces grands parterres dans la comp tion et l'exécution desquels excellent nos voisi d'Outre-Rhin. Les différentes nuances et formes de fe connues jusqu'à ce plantée de l’Anemone Lise bert et les rayons de A. jap. Brillant; pourrait, si on dispose d’u entreméêler quelques plantes ‘feurissant au temps et d’autres en été, en ayant soin des espèces ne prenant pas un trop gra voif loppement. Pour atteindre ce but, on peut TéCOUrS aux Anémones qui fleurissent au A temps et se borner à planter quelques Ch et se bor t de plantes annuelles pour la floraison des de ; pare uillet met $ Anémones du Japon sont excessive cé | faciles au point de vue de l'emplacement; Se TS SAMEDI, 18 MARS 1899 fleurissent aussi bien en plein soleil qu’à mi- ombre, RPAETA qu'elles aient une terre meuble et légèr Les CUS et variétés d’Anémones du Japon que nous sommes parvenus à réunir sont les suivantes : Anemone japonica, fleurs à longs pédoncules d’un rouge ou rose carminé à l’intérieur, un peu ps. PAS à l'extérieur, re de 6 à 8 centi- mè ras japomca var. Honorine Fobert, à fleurs blanches. Anemone Japanese: hybrida, fleurs rose pâle de plus de 8 : Anemone He « Brillant, » fleurs rouge Anemon de cette Anémone Hentes récente e jap. « Coupe d'argent, » les fleurs mesurent Blanc pur lors de l'épanouissement, la couleur asse au rose tendre. Anemone jaf. semi-duplex, variété nain une double rangée de pétales. Anemone Ja Lady Ardilaun, » nouvelle variété issue l'A. : Di Fobert, est très ET à par ses grandes fleurs de forme parfaite d’un blanc pur luisant Anemone Ja. irlwind. » Introduction américaine à LS semi-doubles blanc pur, com- posées de plusieurs rangées de pétales et dont la floraison dure beaucoup plus longtemps que celle de l’espèce-type Anemone jap. « Couronne virginale, » à fleurs blanc pur relevé de rose formées de quatre rangées de pétales Anemone jap. « « Collerette, » plus belle de forme, de couleur et de duplicature que l’À. 7. Coupe d'argent, les étamines sont jaune d’or. nemone jap. « Vase d'argent. ». Les grandes fleurs presque oubles de cette. variété se rap- prochent des Dahlias faqtns. La couleur est blanc pur, rose clair au revers; la fleur présente 5-7 rangées de pétales de belle forme. Pour Fsminer: see liste > songne et variée, nous citeron ouve ue par Wil- helm Pfitzer, dr Étitigert à à 'obligeance duquel nous devons le cliché de la figure ci-contre : L'Anemone japonica « Künigin Charlotte von Würtemberg, » que la figure n° 69 reproduit en relle, a une ui se dressent au-dess ssus ERA feuillage bien fourni de nu vert fonc H. DE MarLy. PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 98) Les Agave (suite). — En Floride On sait que c’est le D' Perrine qui introduisit ze plantes de Sisal en Floride en 1836 et 1837; est rle R. Dodge donnait des renseignements détaillés sur la distribution des plantes de Sisal dans la la Floride, et citait des faits peu connus et inté- ressants à ce propos M introduit pour la première fois du Yucatan en 1836 et 1837; quelques plantes furent envoyées en même temps au Jardin Botanique de Cuba. Lorsque ces plantes eurent commencé à se mul- tiplier, les fonctionnaires de Fort Dallas, à l'em- bouchure de Miami, récoltaient souvent les jeunes rejetons et les envoyaient dans le Nord pour la culture en serre, et dans d’autres postes où ils étaient cultivés comme plantes d’orne- 105 trace d'autre culture ancienne a disparu depuis ange ns les emAEnUes du Dr Engelmann, FT À, la forme « Yaxci, » Agave rigida var. sisalana est décrite d’une façon si complète qu'il n’y a aucun doute sur l'identité de la plante dont il traite. Le D' Pary, qui fut botaniste attaché au ministère de l'agriculture, a trouvé la plante en pleine floraison à Key West et dans les îles adjacentes en février 1871, et il décrit les feuilles comme étant « vert pâle mais non glauques, longues de 1"20 à 1®80, larges de Fig. 69. — Anemone japonica « Kônigin Charlotte von Wäürtemberg. » ment. L'un des résultats de cette façon d’agir fut que la plante fut introduite dans beaucoup de nouvelles DEEE de la Floride, où elle ne tarda pas à s’im . Les plantes anse à Indian D se muliplièrent très Pr L’ Agav rigida ainsi Atoduit dans la Floride s'y int promptément, surtout dans la partie centrale du pays, où les premiers colons de la Floride le plantaient souvent dans leurs jardins, principaleme ent comme ornement. « Il nous paraît intéressant de mentionner ces faits parce qui ‘ils montrent que le Chanvre de Sisal continue à pousser et se répand de que en plus, en dépit des incendies, de la végétation spontanée et du manque de soins, alors que toute 10 à 15 centimètres, à bords généralement lisses, mais ayant pores ae dents inégales, quefois très forte aiguës. C’est re piante qui fut np 4 en | Fléride par le errin pour la production de fibre, et que le D: En * À mann considérait comme le plus utile des Agave textiles « C'est cette forme que j'ai rencontrée crois- sant sur toute la côte méridionale de la Floride, récente inspecti Canaveral sur la côte Est, jusqu » D Harbour sur Le côte Ouest ou côte du Golfe, y compris oup des petites îles. « L'explottation la plus intéressante que J'ai visitée sur cette partie de la côte se trouvait à la 106 LA SEMAINE HORTICOLE pointe, peut-être à un mille au-dessous de la couvertes de fleurs. A Juno, à 10 milles environ ud, en haut du lac Worth, j'ai vu une autre belle exploitation comportant peut-être 100,000 plantes, appartenant à M. A. M. Fields, qui est passionné pour cette industrie. Il y a bien 50 °/, de ses plantes qui ne sont pas des Agave sisalana, mais une espèce qui a été ren- contrée par la suite sur beaucoup de points le long de la côte orientale et de la côte occidentale ainsi que dans les petites îles, probablement l'Agave mexicana… « ddison Landing, près de Cutter, dison estimait le nombre d 15,000 envir n descendent, selon lui, des plantes relativement peu nombreuses qui se trouvaient à cet endroit à M. Ad- A 2 Fig. 70. — Begonia hybrida gigantea elegans (voir p. 104). l’époque où il occupe le terrain, il y a vingt-cinq ans « La première plantation fut faite, dit-il, par M. Charles Howe, qui était associé avec D" Perrine. Il avait des plantes de la variété épineuse et de la variété lisse, mais il paraît que cette dernière se propage beaucoup plus rapide- ment que la première. En effet, j'ai remarqué sant jusq pper, Mettecombe Key, ai remarqué quelques-unes des plantes les plus superbes que j'ai vues au cours de ma ée. Dans un fourré où il était presque impossible de pénétrer, si ce n’est en déchirant ses vêtements et en s’écorchant la peau, j'ai vu des plantes magnifiques dont le sommet dépassait de 60 cen- _ mètres la taille d’un homme... » Aux Bahamas Dans un rapport de M. James M. Rae, repro- duit en octobre 1891 dans le Bulletin du Dépar- tement botanigne de la Famaïque, on trouve d'intéressants renseignements sur la culture du Sisal, sa multiplication, les procédés d’exploita- tion, etc. À cette époq Rae évaluait le s’augmenterait de deux millions environ dans les six mois suivants, grâce aux œilletons dispo- nibles. Voici quelques extraits de son rapport : « Les habitants d’Abaco, Harbour, Island, Long Island, Bum uma et Grand Bahama, îles dans lesquelles on cultive le plus le Sisal, ont depuis de longues années l’habitude de fabriquer une petite quantité de corde, pour leurs usages domestiques, avec la fibre qu'ils extraient des feuilles de Sisal par l’ancien procédé qui consiste à broyer les feuilles et à les faire macérer. « Le quartier central de cette industrie se trouve à Abaco; ainsi, à Hole in the Wall, M. J. J. Johnson possède 81 hectares contenant 130,000 plantes, dont certaines ont été plantées il y a deux ans et ont des feuilles longues de près d'un mètre. M. Johnson a aussi deux autres cultures à Abaco, l’une à l’East Creek, Little arbour, contenant 21,000 plantes, l’autre Witch Point, contenant 31,200 plantes. On y cultive le coton entre les rangées de Sisal. « La Bahama Fibre C°, dont le directeur est pi plantes à Broad Creek, et une de 62,000 à Joc Cree « La Munra Fibre C°, dirigée par M. T. Trumble, a commencé à planter en 1889, et elle possède actuellement 654,000 plantes à Cocoa Plum Creek, et 7000 à Black Sound... La com- pagnie a aussi une usine à Black Sound; cette t que le rendement en fibre nettoyée était de 4 °/,, mais je n'ai pu m’em- pêcher d’être surpris en voyant la quantité de fibre qui est gâchée par ce procédé. Il est hors doute que quand on aura des machines per- fectionnées, que l’on ne tardera sans doute pas à inventer, car le besoin s’en fait bien sentir, le rendement en fibre propre sera beaucoup plus important. » (A suivre.) Le Réséda odorant Le Réséda est une plante fort peu décorative, que personne n’a recherchée pour la beauté de ses formes ni pour son éclat et qui n’en joue pas moins un rôle très important dans l’universalité des jardins, dans ceux du pauvre comme dans ceux du riche. Elle a sa place dans les parterres les plus somp- tueux; vous la retrouverez même mélée aux merveilles de la flore exotique dans les serres qui leur sont consacrées, et vous ne la revoyez pas moins dans les humbles plates-bandes du jardin de la chaumière, et sur la fenêtre de la plus modeste des mansardes. Cette vogue, le Réséda la doit, non à la beauté ou à l'originalité de son extérieur, mais uniquement à la douceur exquise de son Linné l’a com à Ë @ p : impossible de nous être fait une Opinion sur la vérité de cette similitude. Si nous avions à trouver une odeur dont la senteur du Réséda se rapproche, nous pencherions pour | celle de la vanille; moins persistante, moins vio- lente, elle est encore plus suave; elle est du petit nombre de celles qu’on ne se lasse jamais de respirer. « Nous avons rencontré un jour dans un cime. tière, écrit M. de Cherville dans Le Temps, une F À avait trop*présumé de ses forces, ne put soutenir | le terrible spectacle qu’il eut sous les À cette a mort s'était hâtée d’accomplitu mener, puis le voyant disposéà s'éloigner, il lui tendit le bouquet, que le pauvit amant n'avait pas eu le temps de saisir et quil avait lui-même ramassé. « Emportez-le, lui ditil car si nous avions été surpris, il eût pu no coûter cher à vous comme à moi. » Un cettai nombre de fleurs du paquet de tiges de Résédi s'étaient changées en capsules contenant les &# ne ueillit les graines, les sema et, malgré leur séjour préalable dans la terre et l'ht: midité, elles germèrent parfaitement et les Ré sédas grandirent et prospérèrent si bien que quan le gentleman vint à mourir à son tour, il décidi que les descendantes de ces fleurs de la tombé seraient l’unique parure du tertre où il rept: serait. » D'après les anciens, ce serait l’égypte et l'Orient, is il ne paraît pas qu’on connaisse une seul localité où il croît spontanément. Il a été indiqué c trouvant en Syrie, aux Indes Orien Quoiqu'il en soit de l'incertitude qui part exister sur les pays d’origine du Réséda, cette plante est généralement cultivée comme la plu donner complètement l'ancien type. Cette lioration d’une race ancienne qui s’en éloigne P4! la vigueur et la direction dressée de ses tiges, paf la grandeur de ses feuilles un peu ondulée et plus épaisses, les inférieures entières, les supérieures ou florales parfois bi- ou tri vage, est devenue aujourd’hui l’objet d’une cul- ture étendue. C'est probablement du R. grandiflora qu'est sorti le KR. pyramidal à grandes fleurs amélioré R. pyramidal. Le R. Him aotir À Machei, à fleurs bp (ere très odorantes et en épis gro et encore plus courts ue dans le R. HPEMÉREE: la plante s’en distingue par son port trapu, très ra- mifié et un peu plus nain: SE est des mieux adaptée à la culture en potée Le R. nain compact, très RÉ fe par son à \ odeur très suave; la plante “ar très propre à former des bordures et des poté est connu que les Ati due produit les plus rétiataabies variétés de Réséda odorant, Parmi lesquelles Le, blan ueen, jau Hybrid Spiral, blanc ; ne ra White, blanc; Ces Victoria, rouge f + ang avons, à la page 76, donné la description d'un nouveau Réséda, le ismarck, don notre collaborateur, M. H. arly a fait la Per en et qui mérite FA re de prendre Pla (A suivre.) SAMEDI, 18 MARS 1899 PLANTES DE SERRE —- Caladium La eo du Brésil. hybride excessivement beau avec g feuilles blanches, délicatement teintées de rose, à nervures vert Caladium REERE ri vf — Feuillage é e. à l'attention de» amateurs, les Caladium AE e, Calypso, Eucharis, La Nacre, der splendidum, Com- tesse Ferd. de esseps, et ous ces Caladium soit des hybrides, princi- palement du C. bicolor. Voici ce que leu, l’habile semeur Be ces belles plantes, conseille pour leur cultur « Le Rp Dicbtoh qui est essentiellement de serre chaude, doit, pour sa mi végétati Premiers ts de juillet. Éviter soigneusement de prendre de trop grands pots; les faire tremper au moins un quart d’ heure dans l’eau avant de ne ba est chaud et l’ MAR sèche. Com- ncer à donner de l’air en ouvra deux châssis du haut, dès que la ÉApératute extérieure atteint 18° à 20°, puis les fermer et en ouvrir ’autres. « L'époque de repos arrivée, ce qui a lieu au commencement d’oc tion. Tenir ensuite, pendant l'hiver, les pots rès au dessus ou au-dessous des tuyaux de chauffage. » Carludovica palmata Ruiz et Pav. Cette Cyclanthacée du Pérou Em en Europe en 1818, a des pétioles de 130 à 2 m. de long, arrondis, lisses, munis de feuilles d un beau 107 vert foncé, en éventail, de o"60 à 1 m. de dia- mètre, plissées, partagées jusqu’au pétiole en trois-cinq lobes div de tiges d'une vieille plante que l'on a coupée. Ces tiges développent de nombreux yeux que l'on enlève dès le développement de quelques coReies- s Carludovica PrPR PE macropoda et HE sont tout a ux et se cultivent de la même façon. La multiplication se fait de la même manière, sauf p e C. palmaefolia. Her -ci ne forme pas & taties, il se développe toujours avec une tige saiques les feuilles sont distantes de 5 à 8 cm. tige donne de nom- reuses racines FRERES Le seul mode de multiplication à conseiller est celui-ci : marcotter la tête ou simplement la couper et la placer sur couche chaude après l'avoir mise en pot avec ses racines adventives; conserver le pied en serre ‘on n'aura jamais que des plantes excessivement faibles. Fig. 72. — Zinnia du Mexique hybride (voir p. 104). Crossandra undulaefolia Salisb. (Syn. C. infundibuliformis Nees). Cette plante de serre chaude, de la famille des Acanthacées, originaire d ndes orientales (1881), est très décorative, ses feuilles sont pé- tiolées, ovale-acuminées, fortement rétrécies à la base et ondulées sur les ‘bords : les fleurs, dispo- ‘108 LA SEMAINE HORTICOLE sées en épis compacts et de sont d’un beau rouge orangé, très ornemen La multiplication se fait SNdAE doute l’année, par boutures qui s’enracinent facilement dans du sable et à chau (A suivre.) LETTRE DE PARIS ‘Le Concours général agricole et l'horticulture.— Concours d'Orchidées du 2 mars. — Les tra- vaux de la section des Chrysanthèmes. Le concours _général agricole, qui est en ce de l’agriculture, l’un des principaux events du printemps, et nous y avons vu des plantes choi- sies et précieuses exposées, dans un local d’ail- leurs peu favorable, par des amateurs distingués coutume, et l’horticulture a partagé le sort commun. Cela tient principalement au manque d'espace. a raison peut paraître singulière quand on connaît la fameuse Galerie des Machines, d’une ampleur et d’une longueur si remarquables ; mais les animaux tiennent de la place, et puis un vaste espace, à peu près le tiers de la Galerie, est occupé par des palissades en planches q pent en deux le concours: ce sont les Le leg de l'Exposition de 1900, qui bouleverse en moment tout Paris. Il en résulte que l’exposition horticole a été réduite, et franchement les intéressés n’ont guère le droit de aindre; songez qu'ils ne sont en me.ici que des invités, des étrangers que l’on accueille volontiers en temps ordinaire parce qu'ils apportent au concours la note élégante et le public mondain, mais qui cette année pre- naient une partie de la place assez chichement mesurée. Car le Ministre de l'Agriculture, pré- voyant l’encombrement, avait dû prendre un ‘arrêté interdisant aux exposants à ae plus e deux animaux dan ect l'aménagement un peu dispersée, l'exposition “d’horticulture a été très appréc éciée. Du côté de di de Su _Suffren, au voisinage d’une colon- ou d or: rieux et Cie, les oletts de M: Millet, les *Hellébores de M. Dugourd, les plantes vert MM. sr Croux, Defresne, les Clématites et les Lilas Boucher, les Paillet et Defresne, et enfin, un peu dispersés, les arbres fruitiers de MM. Croux, 1 Bruneau, Gau- tier, D cn Carn de de plantes ché. les _ Et en quittant té Cid agricole, nous vons l'impression d’un adieu probablement déf- un an, tout le cadre que nous avons sous les yeux sera arte la foire du monde absor- bera toutes les activités; l’horticulture aura son palais spécial, où elle nothré organiser, dans un cadre digne d'elle, des expositions fréquemment renouvelées ; elle n’aura plus, sans doute, l’occa- sion de se rencontrer avec le Concours agricole. Tout le monde s’en félicitera Puisque nous parlons d’ agriculture, signalons en passant la nomination récente d’une commis- sion chargée d'étudier le RO de la loi sur les accidents du travail dans la matière, on peut d’industriel qui n’ait à se préoccuper de fé RER sabilité qui lui incomberait en cas d’accident, et es responsabilité est parfois considérable, Nous aurons à nous occuper de la loi nouvelle dans un article spécial. La Société Nationale d'Horticulture de France avait reporté au 2 mars sa séance du 23 février, supprimée à cause des obsèques du président de la République, et le ES d'Orchidées qui devait avoir lieu à cette séance a été fort RE Le Concours d'Orchidées a été remarquablement brillant, et a réuni un certain nombre de lots de valeur. Ici nous n'avons plus à signaler seulement des plantes déjà connues, et plus ou moins bien cul- tivées, mais encore des raretés méritantes et des hybrides nouveaux, dont quelques-uns de tout premier ordre. . . En première ligne, trois hybrides de M. Maron, qui décidément rivalise avec les meilleurs se- meurs d'Angleterre : un superbe Laeliocattleya X callistoglossa, très grand et très brillamment coloré; une variété n L. x H hyb mmé Laelio PH. X HORS issu 4 Cafilaya Per RENE et aelia flava, et qui a excité l’admiration générale. Cet hybride était représenté par deux variétés, que nous superbe ss AE et l’on peut dire que M. Ma é dans la famille Le Orchidées des races ER à fait cRpRse avec le Laelio- caiteye a us d'Oreta X Ernesti. . Maron_ exposait aussi un me variété de pr L ER scens, le Lacliocatleya x Sal- lieri, le L. X re REC: un petit Cattleya Eldorado alba, e Parmi FR Sa “Orchidées intéressantes que nous avons remarquées à cette séance, signalons le Pi hr tie < Harri-Chamber, de M. Cappe, le C Madioti, du même exposant, issu du 4 Chamber tanianun et du C. villosum, à re très grandes, le C. x Souvenir de Chouvet, e C. & GûRe qui rappelle beaucoup le C. or- nu e C. x Boxalli-Salhieri, à +48 remarquables rappelant de près le premier parent par leur forme, mais ayant un pre très jaune, e C. X Harrisianum superb urpureu d'une couleur rouge mt inti dorsal, et très étÉtantes aus l'ensemble ; ; l’autre, exposé par M. Cappe, fortement tacheté de noir et à peu près identique au C. X Adrastus d'An- gleterre ; le parep maculé de rouge pourpré, Mentionnons encore en passant le C, Spécorianin et le C. x valloso Pavoninum, dont nous donnerons ailleurs la description. s divers Comités de la Société Nationak d’Horticulture de France, de Paris, fournissent chaque année un rapport sur leurs travaux, rap port 4 est publié dans le Ÿournal de k Soci Celui de la Section des Chrysanthèmes, "| par M. Clément, secrétaire, offre cette année un intérêt particulier. Le Comité a procédé à à la revision on des M rents groupements de variétés de Chrysanthèni, pour cela, il a consulté bon nombre des chrys. nous signalerons la classification a 1° les 20 plus telles variétés duveteuses; 2° les 30 meilleures variétés très précoces pol formation de massifs en Pers air, et fleurissai du 1° a gré au 100 ° les 50 meilleures variétés naines à grands fleurs, FR MitR toufles basses 100 HICIIENEES VaHétés pour culture à très | BPAUSES fleurs ° les 30 on ére les plus tardives, fleurissait du ee novembre au 20 décembre; ° les 20 vérins se prétant le mieux à la @il ture à tige formant tête 7e Je 10 HFAIQRES variétés pour être a tivées en spécim Enfin le pÉRA Den une liste des variété qui ont obtenu des certificats dans l’année, avt le détail des points obtenus, et cette façon à juger, sur laquelle nous avons déjà appelé] l'attet: tion de nos lecteurs, offre un très vif 1 ntérét Nous avons déjà expliqué comment elle fourni notre avis, un moyen d'apprécier Îles dives Réborts de la façon la plus équitable. En out l'indication . notes attribuées à chaque plante renseign e les ateurs et cultivateurs Pi mérites pariuliers à cette plante. Nous € rons un exemple : à La sed Jules Bernard, présentée M. Auguste Nonin le 10 novembre, a reçu certificat de 1'° classe avec FER cN a tops Voici R détail des notes qui lui avaient été décernées Coloris un MM h Le tableau PÉEEE en outre la description den. variété : Japonais amarante, revers argen é. Voilà un exemple qui pourrait GE ni ave grand profit dans beaucoup de Soci G; Ti Re BARRE AVIS IMPORTANT. __ La SEMAINE Hi TICOLE est mise à la poste régulièrement, per samedis à midi, à Gand. Les abonnés L igée & fo teraient un retard quelconque dans Sa a récél sont priés de le signaler au bureau du j04 Les Engrais chimiques (Suite, voir p. 100) LE NITRATE DE SOUDE 5. — La fumure des arbres fruitiers par le Nitrate de Soude? Les arbres fruitiers sont généralement très STRTS LE on ne les engraisse pas et c’est un Un bre fruitier bien nourri se développera plus fortement et résistera d'autant mieux aux intempéries des saisons, à la gélée et à la chaleur, à la sécheresse et à l'humidité; il né sera atteint u mois de mars on engraisse l'arbre fruitier au moyen de 50 grammes de Nitrate de Soude par mètre carré, on bêche et on retourne la terre en enfonçant tant soit peu le Nitrate, la fumure doit se faire tout autour de l'arbre à une Re mt de 50 centimètres de la couronne de l'ar n fera bien de renouveler cette aber dans les mois de mai à juillet, En arrosant l'arbre, on ajoute un gramme de de Nitrate à chaque litre d'eau. 6. — La Poe des plantes d'ornement, stes, rosiers, groseillers, plantes utiles et vignes par le Nitrate de Soude. La fumure donne le même résultat que celui pen pour les arbres fruitiers. r le Nitrate peut être augmentée, tandis que dans le cas contraire on peut en dimi- nuer la quantité. — La fumure des Carottes, Navets, Radis, Scorsonères et plantes semblables par le Nitrate de Soude. Au moment de semer ces légumes, il est à recommander de leur donner 20 grammes de Nitrate de Soude par mètre carré et de ratisser ensuite légèrement la terre. Deux ou trois semaines après la levée des graines, on donne la même quantité de cet engrais, et on renouvelle cette opération après un nouvel intervalle de trois semaines. 8. — La fumure des Pommes de terre par le Nitrate de Soude. On donne aux Pommes de terre, au moment encore comme surplus 15 grammes, un peu avant le premier sarclage de la terre et la même quan- tité un peu après le second sarclage. On donnera aux Pommes de terre d’espèce forte et de très grand rapport de 20 à 30 grammes pour chacun de ces deux derniers emplois. 9. — La fumure des Comcom t des Oignons par le Nitrate de de poutre Avant de semer, on engraissera la terre avec 10 grammes de Nitrate de Soude par mètre carré. Quinze jours après la levée de la graine, on don- Lu MARS “1899..1 SAMEDI) nera encore la même quantité dé quinzaine en quinzaine. Après fin juillet on n ‘engraissera Les les Oignons, pour ne pas nuire à la maturi 10, —— La fumure de la Laitue par le Nitrate de Soude. La Laitue est fort sensible à la fumure du ER il est donc à conseiller de donner seule- nt 10 grammes de Nitrate par mètre carré, au mn de planter la salade. Quelques semaines après le repiquage, on répandra la même quantité et on renouvellera de trois en trois semaines, même de deux en deux semaines par ün temps favorable, 11. — La fumure des Fraises par le Nitrate de Soude. Au mois de mars, lorsqu'on nettoie les Fraises, on répand 10 grammes de Nitrate de Soude par mètre carré, et on l’enfonce tant soit peu avec le rateau. Après la floraison, lorsque les fruits sont noués, on arrose plusieurs fois avec une solution d’un 1/2 g on peut encore répéter la même opération. 12. — La fumure des Asperges par le Nitrate de Soude. On donnera au lit d’Asperges, après le temps de la co upe, 50 grammes de Nitrate et on intro- duit celui-ci dans la terre au moyen de la bêche ou du rateau; quatre semaines plus tard, on peut encore donner Tr 30 ou 40 grammes du même engrais. 13. — La fumure des Pelouses par le Nitrate de Soude. e manque d’azote se fait remarquer dans presque toutes les pelouses. Au printemps seule- ment les pelouses sont vertes, s ont pénurie Désire-t-on, l'été durant, une pelouse touffue, d'un vert magnifique et d'une végétation superbe, il faudra faire usage du Nitrate de Soude. On donne à la pelouse, au mois de mars, une fumure o grammes de Nitrate par mètre carré et on la renouvelle toutes les trois semaines immédia- tement après la coupe. On répandra le Nitrate régulièrement, mais on aura soin de ne pas le répandre sur un gazon humide (après la rosée ou la pluie). Qu'on ne le répande donc pas le matin, mais bien vers midi, après que la rosée s’est évaporée. Si cependant on répand cet engrais sur un gazon humide, il faudra immédiatement l’arroser à l'eau. Un arrosage abondant et pénétrant après l’'épandage est toujours à recommander. [en œ 14. — La fumure des fleurs et plantes de jardin par le Nitrate. que, par l'emploi de Nitrate de Soude, on obtient une pelouse de couleur foncée et une végétation luxuriante, de même il est possible de donner aux fleurs par cet aides une couleur plus intense et une grande richesse de production Il est à recommander de mélanger le Nitrate à la terre à raison de 40 grammes par mètre carré, 109 lors de la péparation des parterres au printemps et de renouveler cette fumure deux ou trois fois durant l'été, selon l’espèce et la végétation des plantes. Les plantes fortes et élevées, telles que Roses, cet y surtout lors de leur plus grand déve- loppe a mu d'été et les arbustes dont la crois- sance est moindre, comme les plantes à fueillage bas, se contentent au contraire d’une fumure plus faible. 15. — La fumure des plantes en pots par le itr Les plantes en pots s ‘appauvrissent lorsqu'elles engraissées. La quantité de terre manque d'azote en est la cause Il est recommandable de donner en été aux plantes en pots (en hiver on ne les fume pas) un arrosage d'un 1/2 L'roee R de Nitrate de Soude dissous que un litre d'eau. Les plantes à végétation rapide, telles que Fuchsias, “rss nium oses, Héli aussi souvent. Veut-on observer soigneusement les plantes É l'action de la fu r à l’autre. De cette façon on apprendra Re à connaître le besoin de chacune d'elles, et on pourra dans la suite faire la fumure d’une façon régulière. 16. Une fumure exclusive de Nitrate est-elle en tout temps suffisante pour la nutrition des plantes ? (C‘att st di 1 Lorsque nous disions précédemment qu'on peut donner aux plantes qui se développent dans une bonne terre de jardin, une plus belle et plus (e) on peut, en tout temps, atteindre la plus grande fertilité d’une terre en la fumant uniquement par l'azote que donne le Nitrate. La fumure continuelle par le Nitrate de Soude seul appauvrirait la terre en acide LE Es 298 0 et en potasse, de telle façon que le Nitra n'aurait plus d'effet, vu qu'il y aurait nie complet d'acide phosphorique et de e potasse. La terre doit continuellement contenir de la po e la chaux, si l’on désire que le Nitrate os le résultat voulu. Il est donc à recommander de préparer en sin gt on veut donner le Nitrate de Soude comme en En automne on donnera à 4 terre de jardin LA SEMAINE HORTICOLE une fumure de scorie de déphosphoration et de sulfate de potasse. La scorie (scorie Thomas) contient de la chaux nutritifs importants, sans lesquels un engraisse- ment au Nitrate de Soude ne pourrait donner le résultat durable Il est très avantageux de répandre environ plantes en pots, 5,1 ammes de scorie (scorie Thomas) suivant la dimension des pots en mélangeant un re la scorie avec la terre supérieure. Toutefois on ne peut employer beaucoup de car la ous | suffira d’ arroser ces plantes trois ou quatre à l’aide d'une solution d’un 1/2 gramme de sulfate de potasse par litre d’eau. CORRESPONDANCE A Mne C. ve M. DE M., A St A. La seule et sr RE cause de l’insuccès que vous éprouvez, Madame, dans la culture de vos Kentia Belmoreana, réside dans l’arrosage avec ment puissant dont nous n'oserions jamais pré- coniser l'emploi dans la culture des plantes de serre, même à dose très faible. Les racines de vos Kentia ont été brûlées, il n’y pas lieu d’en dout l'usage de l’engrais est e cause de la déperdition et de la mort de vos Si, par impossible, ce ne dé pas la cause de la mortalité de vos Palmiers, il nous serait fort difficile de vous dire que cela tient à telle ou telle cause, sans a façon dont e nous vous s disons Se nd une demandent de nombreux seringages sur leur feuillage e une empérature re ive- ment élevée pour se dév dans de bonnes conditions. Le K. Belmoreana peut être cul- tivé sa a LEE de serre chaude et un air humide € le développement du thrips et de la grise, deux ennemis avec lesquels on a souvent à compter dans la culture de cette Nous pensons qu'il conviendrait de n’utiliser, comme engrais animal, que de la bouse de vache qui peut être viplaeil pat le jardinier le ss inexpérimenté. Quelle que soit la dose ad ni , les racines ne en souffrir, dun l'engrais le plus doux que l’on connaisse Une température de 12° C. suffit la nuit, mais le jour elle peut atteindre aisément 20 à 25° C. et même davantage par les journées de soleil; surtout n'épargnez point les seringages La terre de bruyère, mélangée d'un peu de terreau bien décomposé et d’une petite partie de terre franche argileuse, forme le compost le plus ap} Fa la culture des Kentia. des _ T7 &"assu Quant à la destruction de la mousse, dont vous nous entretenez également, Madame, notre colla- borateur, M. H. de Marly, fait remarquer qu elle peut s'opérer de différentes façons. Voici d’ailleurs ux et dans leu remarquable traité pe + ps pro Fr disent ce qui suit : « Lorsqu'un gazon devient vieux ou se fatigue, « pour enlever la mousse aussi complètement « que possible. L'’herbe quoique couchée et, en « apparence, à demi déracinée par cette opéra- « tion, n’en so bañre pas en réalité. On se trouve « bien ensuite de chauler ou de répandre sur le « sol des cendres de bois ou même de tourbe, ou « d'employer comme engrais le phospho-guano, «le chlorure de potassium, le phosphate de « chaux mêlés à de bonne terre qu’on répand en « couverture. Mais souvent aussi il y a lieu de « regarnir le gazon en semant de la graine dans « les places où la mousse aurait détruit ou trop « éclairci l’herbe. On emploiera, dans ce cas, des « plantes plus résistantes pour les points où les « clairières ont é « dessus la graine, puis rouler ps places ainsi « traitées, si l’on n’est pas à même de le faire « pour toute la pièce. On peut bresnie SAR « ainsi, par des réssemis partiels, arriver à réta « blir parfaitement de porn pièces de gazon été désagréable et coûteux de re- « des Lee c'est-à-dire dès que la terre est « aux petites pièces situées tout près des habita- « tions, le meilleur moyen de les avoir toujours « parfaitement fraîches et garnies, est de les « labourer, de les fumer et de les ressemer tous « les ans, s’il y a lieu. « On a conseillé aussi l’usage du guano, du « sel ou de la chaux contre la mousse, mais l’un « des meilleurs moyens de s’en débarrasser est urément dem er le sulfate de fer à la « dose de 4 à 600 AE per hectare, selon que oisissant un ch «temps pluvieux. Le sulfate de fer n rames) « que la mousse et ne nuit en rien aux plante « de la pelouse. Il faut se servir de fer Rnbpret « pulverisé et le répandre aussi régulièrement « que possible. Si on le répand en dissolution, ce «qui donne beaucoup plus de travail, on met « 5 kilos de sulfate de fer par hectolitre d'eau; is nous avons aussi pu constater que ae du sulfate de fer a une indien Ôt après que la ne morte a été grattée et enlevée de la pelo Les succès obtenus avec le sulfate de fer ont agé quelques savants et des agronomes à Re, a her cette substance pour la destruction. mauvaises herbes q prairies ou pelouses. Nous nous proposons dé recueillir les documents nécessaires afin de mettre sous les yeux de nos lecteurs les moyens dé détruire la plus grande quantité des mauvaises herbes sans endommager l’herbe elle-même, Dans les essais que nous avons faits, now avons employé par hectare la dose précitée de 409 à 600 kilos de sulfate de fer finement pulvérisé, Au bout de 48 heures, la mousse avait acquisune teinte brûlée, signe non équivoque de l'effét produit par le sulfate. Après quatre ou cinq jours, la pelouse a été soigneusement ratissée et la mousse enlevée. Ceci se passait dans la premièr quinzaine du mois d'avril, moment le plus favo rable dans nos contrées septentrionales pot l’'ensemencement des pelouses d'ornement, graine d'herbe fut donc D dans lp portions voulues et couverte d’une couclé&. terre arable et fertile, Site RTL La | ainsi traitée offrait en peu de temps l'aspect ce que moment favorable actuel et de faire l'essai; nou avons la conviction qu’en suivant les indication ci-dessus, ils obtiendront un bon résultat, & qu’ils sauront gré de leur réussite à | H. pe Mary. LA SEMAINE HORTICOLE ET | Revue des Cultures colonialé publièrs : LA SEMAINE PROCHAINE : | PLANTES MÉCONNUES par Mme J. Daicrer , Un nouvel article sur L’hybridation des Orchidés et de nombreuses Apart) d’ Orchidéts Le Jardin de l’École polytechniqu de Lisbonne, etc. BOITE DU JOURNAL M. A.K.,à A. — Transmis votre réclamatiol | à l’ PART CAES M. Br. P., à C.— Vous écrirai sous Péb 5 fournirai renseignements demandés. M. de B., à I. — Reçu la brochure, re | nerai et publierai note. : M. G.S., Univ., Gand. — Merci de 1 m'en occuperai. A: B.— Mie Zoé V, — J.S. — Rd SAMEDI, 18 MARS 1899 bin , TRUFEAUT & C'* Maison S. CHARLES ÿ MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. Grande médaille d’or Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Gand, Avril. 1898 Quai du Louvre, 16. Paris AL ten, GRILLAGES GALVANISÉS RONCES, FIL DE FER LXV L'ÉTABLISSEMENT D'HORTICULTURE r. (Fo ses el His, à bus À CATALOGUES SUR DEMANDE. KW CLOTURES FER ET BOIS [l [| INR ON LEMANDE À ACHETER S0inZ VOS intérêts ! Le premier Volume Les plantes baissent de prix! DE La terre de bruyère devient ir + N LT -) HE; Ds "# A. extrêmement chère ! ‘Pr ofitez de la précieuse déc ‘ouver te des S'adresser AU Bureau du Journal. Engrais Truffaut pour économiser vos frais et avoir de belles cultures. 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RS A M ee: L’hybridation des Orchidée L 114 Petites notes et nouveautés à Orchidées : 115 Art floral. ’ 117 Le Jardin pe l'École poriechique à à ÉiebOh hé: 117 Nouveautés ‘ és EE Plantes é poste + 119 Plantes de Serre . he 120 DORE OUI PTT SU id EN D Fig. 73. Thuy opsis NON io, : : : 114 » 75. Calla hope € Poe von Stuttgart » GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CANTINE nouveautés de toute enance Immenses Serge hautes tiges, demi-tiges et n 2,500 variétés y compris mp les sbaventés. pour 1899 en plantes superbes, SOUPERT et NOTTING À LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ HOoBY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de ne 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESGRIPTIF SUR DEMANDE. PEINTURE SPÉCIALE DE SERRES Serres chaudes, tempérées ou froides à Orchidées et autres par procédé durable et économique HENRI LEROUX, 303. Chaussée de Wavre, Bruxelles. 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Nos collections — dont la répu 2} est universelle — sont les plus importe U Commerce et n'ont jamais été auss? qu'actuellement. Ze j} Entrée libre tous les jours de 7 heures du 2 | à 7 heures du soir. us e mA tr piquées Adieu ‘Farleyense, répandus à SAMEDI, 25 MARS 1809 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 25 Mars 1899 CHRONIQUE Fraser d’horticulture à EIRE nent d'’êtr oncourss NOUVEAUX vie hauffage, en action, un pour le rs es lot d'Orchi dées d’une nets ou variété, un pour le système le plus pratique d’ombrage de : serres et: bâches, et our le meilleur groupe de Théo- phrastées des genres Theophrasta, Clavija et Curatella. Le Mae des Finances de Russie a . isé l'entrée en franchise de droits de douane objets étrangers destinés à figurer à otre Expo- sition qui aura lieu, ainsi que nous l’avons déjà annoncé, en deux périodes, du 5/17 au 15/27 mai et au mois de septembre 1899, à la condition que ces objets seront réexportés à à l'étranger dans le délai de deux mois après la clôture de |” Exposition. Le droit de douane sera perçu su visite des colis sera effectuée, dans le local même de |’ DE drop par un em mployé des douanes pré- posé à cet effet; mais les feuilles d'expédition arr eh nddHtiONAEE la destination spéciale des objets et leur envoi en transit par les douanes des frontières. Décoration florale à un grand dîner Le Gardeners Chronicle fournit des détails i in- téressants sur la décorati ndres, à soixante-quinze ses collègues de la Chambre des Lords. « La table avait été PE ornée par rman, jardinier en che u premier mi- nistre, d'après, la mode actuelle qui veut qu’on n’emploie qu'une sorte ou un très petit nombre de sortes de fleurs. « C’est une règle bien établie, dans les diners s cacher les uns aux autres les convives situés face x “ . Fe . à face, et cette règle avait été rigoureusement observée dans la présente occasion. Des bassins n diamètre de 50 centimètres environ. Partout, l'étémen t prin- cipal ‘ornementation était des grappes de Calanthe X Veitchi, d'un coloris rose foncé; elles étaient enfoncées dans le sable humide qui rem- plissait les soucoupes, et retombaient ae À sement. Çà et là, quelques hampes florales de Coelogyne cristata, de ae insigne eurs côté. Le fond était pate par des à profusion, étalés sur la nappe à une épaisseur we 15 centi- alanthe o Delavi Billiard, Hibile Boullet, a] D mètres au-dessus me st ÉLIRE et les cachant complètement à la « Dans les se “ mer circulaires, on avait utilisé des feuilles de Grevillea robusta avec les frondes d'Adiantum; à la partie la plus élevée se i Cyperus, avec des Muguets. Pour minante, des tiges d'Asparagus plumosus étaient piquées parmi les grappes de Calanthe. L'effet d'ensemble était charmant. D'après les renseigne- ments qui nous ont été fournis, toutes les plantes et fleurs provenaient des serres de Hatfñeld (le château de Lord Salisbury). Institut colonial international L'Institut colonial international tiendra sa pro- chaine session à Bru le 5 avril et jours sui Fra: Voici les questions dont la discussion figure à l'ordre du jour : ER ain-d'œuvre aux colon B. Les chemins de fer aux aies et dans les pays neufs ; C. Le régime des protectorats. La discussion des questions suivantes a été plus spécialement réservée pour la session de 1900, mais elle eue pars être entamée si l’assemblée le déci Rapport Éneiciet entre la métropole et les colonies. . Dans quelles conditions l’émigration doit- elle être reconnue désirable au pris de vue de la colonisation des territoires occupés ? . La codification des coutumes indigènes est- elle un ge De d'amener l’assimilation des abo- rigènes D. #3 régime foncier aux colon Questions secondaires à rites ‘éventuelle- me - A. Quels sont les ss ess les plus pratiques à adopter robe bts introduction des cultures uvelles dans les colonies et amener leur déve- Pi . La baisse de l'argent at-elle été favorable ou (l'Inde anglaise jusqu'en 1893, les Strait-Sett- lements, la Cochinchine française, la Chine, etc.) qui ont gardé le métal blanc comme étalon me pr pour: amen s à continuer à se l’agricultu me a améliorer et à étendre leurs cul- tures ainsi qu nas l'élève du bétail ? Les séances ER présidées par le colonel Thys. ivrer à Le Syndicat central des horticulteurs de France a procédé au renouvellement de son ta qui L] rétaire-gé- néral, M. Henri Theulier fils ; Secretaire adjoints, MM. Brauit et Lapierre fils; trésorier, trésorier-adjoint, M. Debai ; archiviste, M. Victor er; membres du Con eil, MM. Bignon, avid, Four- dorge, Maxime Jobert, Moynet et œ nier, te Tissot. Préparatifs de l'Exposition de 1900 Notre confrère le Fardin sé à ce sujet les intéressants renseignements que « Au Champ de Mars, les A 6 da « On fait les Vins ligne TII ment des jardins se continuent sans interruption. « Les grands végétaux à feuilles caduques étant plantés, on exécute, en ce moment, la mise en place des jeunes arbres dits « Fa Vista > a pour la plupart, sont appelés, ongé- nères de grandes dimensions, à former le fond des massifs de végétaux ligneux de la partie paysa- gère de ces jardins. « Le Jardin français central, près de la tour Eiffel, est presque termin par la régularité de leur forme ou la bizarrerie de leur port. « On opère, en ce moment, la plantation des arbrisseaux et arbustes à feuilles caduques et per- sistantes, devant former-les massifs, ainsi que 3 s. usage, a cette plantation, de tous x d'ornement suffisamment rustiques sous le das de Paris. « Les plantes ainsi employées n'appartiendront pas à moins de : 350 espèces ou variétés d’arbris- seaux et arbustes à feuillage caduc et 150 espèces ou de im arbrisseaux à feuillage persistant. t de planter au pied des gros arbres des Le hr ato également ligneux, sarmenteux ou grimpants, de grandes et petites dimensions, qui rendront au tronc de ces arbres l'aspect agréable qui leur fait défaut « Ce ne sera certainement pas l’un des moindres posés, retomberont en festons tout autour de l’arbre Mes de support. 100 espèces ou variétés ont été uü- lisées pour ‘édtté plantatio « Le règlement des elsuvis est très avancé et le semis du gazon sera fait prochainement. < Aux Champs-Elysées, par suite de la modif- cation du nivellement du Cours-la-Reine et du quai de la Conférence, entre les ponts des Inva- lides et de la Concorde, les plantations d’aligne- ment qui existent en cet endroit doivent être entièrement remaniées. Les arbres, sur certains ne rt relevés de plus de 2 HE foi e travail difficultueux est one, 1. s date en prenant toutes les précattions pos- sibles de manière à ce que les arbres qui subiront ce déplacement peu ordinaire n'aient pas à en Ce remaniement général produira certaine- ment un excellent effet sur ces vieilles plantations périclitantes par leur sol usé, leur manque d’air et qui, après cette opération, vont se trouver dans un sol tout à fait neuf. Il est bon d’ ajouter que les arbres dont il s’agit ont été plantés à à 5 mètres seulement les uns des autres, c’est-à-dire beau- coup trop près pour leur permettre de végéter convenablement; aussi en étaient-ils arrivés à s’étouffer a terre végétale qui remplace le sol ancien nécessaire os cette opération est d'environ 4,000 mètres cubes. « Après le reneniaraent en cours, les arbres se trouveront à une distance moyenne 2e pi qi : sera plus favorable à 48 dévelo Un Mébsécé di ihiééoits Nous ne savons comment caractériser autre- ment que de vandalisme l'acte commis récemment 112 LA SEMAINE HORTICOLE par des jardiniers à la suite d’une vente publique de Houx (Tlex aquifolia) et de Buis (Buxus sem- pervirens) et qui nous devons plaindre le plus, ou le jardinier ou les arbres maltraités. En effet, des Houx à feuillage Sp ar hauts de 7 à 8 mètres et ayant par conséquent un déve- loppement de tronc à la base d'environ me centi- mètres de diamètre, furent arrachés, afin d’être transplantés, avec des racines de 30 à i mètres de long, dont plusieurs grosses co bras, étaient fendues par la pression exercée sur elles pour renverser le sujet. Par conséquent, non dont quelques- uns avaient 3 mètres de hauteur, on opérait de la même façon ; après avoir coupé avec la bèche Îles ra- cines à 15-20 centimètres de distance du tronc, on arracha les sujets en les secouant avec vigueur jusqu’à ce — la moindre parcelle de terre fut _enle ame Nationale d'Horticulture Après cette jolie opération, les Houx et les .Buïis furent entassés sur un chariot non sans que eme bran " ke ce qui restait des racines furent cassées, onduits à... (ne divulguons pas = localité) ue ation pour y être plantés et re it de leur feuillage persistant l’âpre Les fruits du Cap en France M. Buisson écrit dans le Ÿournal de la Société e France : On sait que nous sommes tributaires du marché de Londres pour l'importation des fruits exo- tiques. Le 29 janvier, il a été vendu à la criée des Halles Centrales le premier arrivage de fruits du Cap venant de Londres : vingt caisses contenant chacune vingt Pêches ont été adjugées de 25 à 53 francs; six caisses de 24 Prunes de 20 à 3ofr. Ces fruits, enveloppés dans un papier légèrement plucheux, puis emballés avec de la frisure de bois, communément appelée Prune-Abricot, mais ayant la forme et l’aspect du Brugnon C'est à tort que les pessimistes ont pu faire croire que ces fruits nuiraient à la vente de nos fruits forcés; les frais occasionnés par l’aména- gement des appareils frigorifiques, soi pers" ou et les intermédiaires ne peuvent être support que par la Pêche et le Brugnon; les ds que l'on obtient sur le marché de Paris pour les autres fruits du LD: Ven Faire, ie ne sont t pas : por porte È Se be L'arbre à bougies L Extrait de: la us du Le - L'arbre à bougi est bien le nom . ae peut donner à \ 'Allanblackia RÉ tty ae d , du Gabon ’Ogooué où les a béni la nt sous le nom de Bouandja. Le pro- _ fesseur € Heckel, de ang qui nous a révélé : au point de vue de la per FA 4e matière grasse u’elles récèlent nos colo- s'occu se ob 1. L'analyse lui a montré que les i graines sont arte sat spas et que leur ns l’industrie, renferment et de sa blancheur. Le traite- n par le sulfure de carbone a donné un beurre pre pas moins de 95 °/, d'acide stéarique. Dans l’Allanblackia Stahlmani ou beurre de M'Kani, la quantité de stéarine est moindre, mais dans les graines de l’ Allanblackia FO des du Zanguebar, qui fournit le beurre de Kanyé, la proportion de matières grasses et la composition chimique sont sensiblement identiques. La Section d’Horticulture du Comice agricole de Cambrai organisera pour la fin de juin de cette année une Exposition inter- nationale de Rosiers, Roses coupées, plantes fleuries et d'ornement — pour les 8-12 novembre, une Exposition de Chrysanthèmes. Le « Lierre de Salon » Le « Lierre de Salon » qu’en latin on appelle Mikania scandens, est une de cependant sa culture facile et son prodigieux et rapide développement en font une des plantes les plus précieuses pour la garniture des fenêtres et balcons, ornementation actuellement à la mode et encouragé dans presque toutes les grandes illes. Le Mikania scandens se distingue en outre par une précieuse qualité : la couleur tendre de sa verdure, à Santtintre: de ce que nous constatons généralement chez d’autres plantes, conserve toujours une égale fraîcheur même en vieillissant, à tel point qu’à l’arrière-saison, quand tous les feuillages s’assombrissent, celui- -ci nous fait en- core songer aux premières verdures du printemps; il est aisé de se figurer quel agréable contraste des fenêtres ou balcons et même des treillages garnis de cette plante, doivent présenter à l’arrière- saison, quand on compare leur juvénile verdure avec celle des plantes, arbres et arbustes de nos jardins. Cette ES ie grimpante appartient à la famille des dentales ; on l’a trouvée même dans l'Afrique Mé- ridionale et notamment au Cap. Ses tiges nue sont très faibles et nécessitent par conséquent u support; elles se ramifient très bien et Sheet, en un été, à plusieurs mètres de hauteur, en se couvrant complètement d’un feuillage angu- laire se mas san de la feuille du Lierre (Hedera), son nom de « Lierre de Salon. » Les EE composées de huit à dix fleurs jaune d’or et d’une odeur suave ten hiver La culture est très simple. De bonne heure, au first on coupe les boutures des plus vi vigou- e la plante-mère; on pique rss par douzaines dans des pots de moyenne grandeur remplis de terre de bruyère sablon- neuse, qu'on place dans une serre tempérée. Après trois à quatre semaines, les boutures sont suffisamment enracinées pour entreprendre la di- vision et la pr rh de chaque bouture en- racinée dans un godet de dimension suffsante qu’ on remplit d'un bon terreau de couche un peu de sable; bit. tion à ne ure il est recommandable de leur donner le même terreau, qu’on aura soin doréna- au sommet des branches inales res, plus particulièrement aux plantes d'appartement exposées au levant et au midi. vant de garder constamment frais par de coll arrosages,et qu'on tiendra même humide pendan les fortes chaleurs de l’été pour que la puisse atteindre son maximum de dév velop Quelques-unes de ces plantes seront Re l'automne et mises en propres à tous usages ; au printemps, on en pri À les boutures nécessaires Rem. — Une sil espèce de Mikania vie d’être introduite par la maison Sander : isa & pourpré. Si cette nouveauté pou 4 ment que l'ancien Mtkania scandens elle de tiendra rapidement un succès complet. Exposition générale avt des produits de l’horticultie. La Société d’Horticulture du, Rhône orgatn une Exposition générale des produits delhoën culture et des objets d’art et d'industrie quiit rattachent, et qui aura lieu du 3 au D à vembre 18 | Cette Exposition coïncidant avec le Re Congrès de la Société Française des Chrysantié un Concou rs international position du Jury rogramme des Concours est dès jourd'hui à la disposition des personnes qui e | feront la demande à M. G. Chabanne, s général, Palais des Arts, à Lyon. . La réduction de 50 °/, sur le transpo en chemin de fer accordée les années précédents sera demandée à toutes les Compagnies. Office colonial à Pats 7 15 RSS Le Journal Officiel a publié le 16m décret instituant à Paris un Office colonial qui pour objet 1° De centraliser et de mettre à la disposti oute nat concernant l’agriculture, l commerce et HE urer le fonction national du commerce extérieur; du directeur la Banque de l’Indo-Chine et de l’agent centri des Banques coloniales Le décret porte, en outre, que les gouverne et fonctionnaires coloniaux en congé en PP se tiendront, suivant un roulement et aux ju heures qui seront publiés chaque mois, ps: disposition de négociants et colons, pour donner tous les renseignements qui leur Dei utiles sur les colonies fran La biblio thèque de rome colonial se ouverte tous les Jours e _. heures à midi ét de une _—_— à cinq heu 1e coste, ancien ont de la Lozère M. nommé Poe de l'Office colonial. SAMEDI, 23 MARS 18099 LES MÉCONNUES! LES PLANTES GRASSES L'Exposition florale du mois de mai offre annuellement à Paris un ensemble splendide, uné profusion de rs qui embaument; de Roses multicolores; des plantes vertes majes- oublié de laisser apercevoir leur feuillage, tant est “brillants leur magnifique floraison); des Orchidées en très grand nombre, des Fougères, des plantes vivaces, ce qui est bièns des collec- tions de Fra alpines, ce qui est mieux. Tous s’y sont donnés rendez-vous pour charmer De. yeux. Mais, comme dans les contes de Fées (n' est-ce Cependant, je crois que pas un visiteur ne passerait deva nt un ensemble varié de plantes grasses sans ve arrêter un regard, surpris d’abord, charmé Ft un massif de Phyllocactus, aux tion ces merveilleux Phyllocactus, ne pourrait- on aussi exposer ces plantes bizarres entre toutes ? te n’y a pas à dire, rien ne plaît aujourd'hui parmi ces mille espèces, si variées, et par cela même, si intéressantes. Ne sont-elles pas jolies ? Que si! Et ce ne sont pas les plantes qui manquent, mais bien les amateurs qui fon aut. Les plantes Frases appartiennent, pour la plupart, aux Liliacées, Amaryllidées, Euphor- biacées, Crassulacées, Composées, Cactées et Asclépiadées. Parmi les Liliacées, les Aloès sont assez n ajestueux, et leur té robuste, les font supporter dans les serres, quitte l'hiver, sur le h e dins, là où rien ne voudrait pousser ; et les malheureux, comme s'ils avaient conscience de leur infériorité, se contentent de ces places peu enviées, et se FRERE, 3 printemps, en parfaite s anté. L’Aloe ciliaris a un aspect très barticalier : : mince et rampant à l’état de nature, il peut aussi, Pourvu qu'on lui donne un sai convenable, s'élever, parfois, à Phones mètre asteria se rattachent aux Aloës. Leur taille est plus modeste, En feuilles, fort épaisses, es d’excroissances sembla- me. he fines sur du velours ns Éoncé Et, avantage très appréciable, leurs pointes ne sont pas , Comme chez les Aloès, de ces rudes piquants qui apprennent durement qu'il ne faut pas les approcher de trop près. Il est vrai que la de prévoyante comme toujours, a mis le Fier ôté LCA mes et qu'il tériaue qu’ de la feuille, de T'Aoë LOS Upaté © 5 ment, écrasée sur les légères blessures qu'ont sr aux Haworthia, plus mignons encore, ce t, Je vous assure, de jolis bijoux qui ne pas guère, par exemple, à leurs grands frères les Aloès Ils sont tout : à fait appréciables pour les pro- priétaires de serres de petite taille. Les Haworthia retusa, transluscens, radula sont réellement charmants. es différentes plantes se contentent de la serre froide, et, leurs feuilles épaisses étant l'indice de leur tempérament sobre, il leur faudra peu d’eau pendant |’ Citons aussi 'Hauworthia tessellata, dont la beauté n'a rien à envier, même aux Anoecto- chilis, et, parmi les Margaratières, l'Hawortha subulata qui est ravissa Les Agave, de ress smnblent Aloès, appartiennent pourtant à Amaryllidées e sont, dans leur pays d'origine, le Mexique, d'immenses plantes, dont la hampe florale n atteint pas mo oins, chez certaines espèces, de un peu à la famille pcs ment que les malheureux récipients étroits, où ï nous faut les tenir, empêchent une ér pays septentrionaux, regarder par le petit bout de la lorgnette. Très rustiques, en revanche, ils supportent même quelques degrés de froid; ce qui ne veut pas dire qu'il les leur faille, mais, simplement, qu’ils peuvent accepter la serre froide. Pour les Euphorbes, il y a du bien et du mal à en dire Quan nd, à la suite d'une légère éraflure, elles laissent écouler un liquide blanc, d’ une apparence laiteuse, méfiez-vous : le règne végétal ayant voulu dérober aux humains un de leurs plus vilains défauts, la perfidie, les Euphorbes ont imaginé de donner à leur sève cette douce appa- rence, mais c’est, dit-on, un dangereux poison qu’il faudrait éviter de mettre sur une écorchure. Maintenant que nous voilà prévenus, passons aux qualités de ces étranges végétaux Oh oui! bien étranges ! D'énormes masses, des bras sans nombre, armés de puissantes épines. Voilà, dira-t-on, de singulières pee Âtten- dez, nous parlons ici des Eup idens, alcicornis, coerulescens, dont l'effet Éécoratif est incontestable. aintenant, si vous n'êtes pas botaniste, ou, si vous ne connaissez pas ces petits rameaux ronds, sans apparence de piquants, qui se dressent, rigides, chez le funalis, ou qui tombent olle- ment et paresseusement, chez le pen salé, il vous sera impossible de reconnaître en eux des Euphorbes, bien qu’il fassent aussi partie de cette famille. L'Euphorbia jacquiniaeflora nous offre, en hiver, les plus ravissantes fleurs ro ouges qui puissent orner des cheveux bruns, aux jours de bal. "Euphorbia splendens, aussi, donne des bou- quets rouges, mais toujours ce terrible suc laiteux, au mauvais Ps C’est, du reste, un poison très en D dans gros romans où tout le monde m rass en premier lieu, les Crassula, qui ont donné leur nom à la famille et dont certaines variétés sont tout à fait décora- tives : Tels les Crassula Bollusii et Cooperi, rs la taille n'excède pas quelques mr t qui se couvrent de fleurs roses e “ils ne prennent que bien peu de SRE. et les petites terrines, qui leur ont été offertes, sont un très rh ad ornement pour la serre froide. es Cr cé lycopodioides, prhhagirrst de foi Été sont aus ultiver. Mais ils n'ont pour e ne leurs singulières tra, car leurs fleurs sam insignifiante Plus importants sont les Cot led Chez quelques-uns, les feuilles épaisses, Fi nues, d'un reflet argenté, sont marginées d’un fine ligne rouge. Ils se parent de fleurs PRES rouges aussi, en formes de clochet Ils arrivent très ne à former de belles touffes, magnifiques d’ampleur et de santé, tout à la fois. Encore aux Crassulacées PPPAT ENS les mrbuer. qui, eux, sont un peu plus connus. a mosaïculture fait pa d cas de certaines variétés naines. Il ne faut certainement médire de rien, mai vraiment, s'il est Dire que, au cours d'une de nos promenades botaniques, là où la De s'était présentée à nous sous l'aspect grandiose, divin , de la Enr et belle forêt, il nous fallut admirer en passant un joli motif de mosaïculture ! Sous les initiales, du propriétaire sans re se prélassait un Pa ue éléphant, en Echeveria, dont la trompe balayait Éiudeinet de pauvres Alternanthera! ais, plusieurs de ces Echeveria se refusent à pareille besogne ; Le migno lancifolia, l'Echeveria coccinea, “etc. ont de joli ; l'Echeveria farinosa et l'Echeveria Puluerulenta sont recouverts d'une fine poussière blanche, qui les fait de suite remarquer Quan and aux Ficoides, ou plutôt Mesembryan- themum, inutile de soutenir leur cause, puis- qu'elle est gagnée d'avance out le monde les connaît et les aime ces déli- m, aux feuilles charnues. Quelle prodigalité de formes! (A suivre.) J. Daicrer. LA SEMAINE HORTICOLE donnera dans son prochain numéro LES PORTRAITS DE Far SUPERBES NOUVEAUTÉS pes de Président Jules Lefebvre (Anat. Cord. et fils) Madame pics ar Wibaux Anat. Cord. et fils). THUYOPSIS DOLOBRATA SIG -ET LUC, Ce bel arbre rustique habite diverses parties ce pays le éltirént pour ses qualités décoratives. Il tire son nom spécifique, fait remarquer C. Kirwan, de la forme de ses feuilles qui ca celle de la hachette, dont se servent les tonneliers pour unir le bois, sous le nom de dolabre ou doloi €. LA SEMAINE HORTICOLE foncé et luisant en dessus, blanches argentées en dessous. Les branches sont verticillées, écartées, dressées, pendantes au sommet, à rameaux bi- anguleux, très nombreux et alternes. ette espèce a donné naissance à plusieurs va- riétés,entreautres le T'. d. laetevirens Hort., dont les feuilles ainsi que les ramilles sont très petites et d'un vert clair et luisant. La plante est buis- sonnante, dressée, très régulière, dense, dépas- sant rarement 1"20 à 1750. n la connaît aussi sous le nom synonymique . Thuya dolobrata Spach.; — le T. nmidifera Hort., variété à ramilles plumeuses, datant de 1890; — le T. d. variegata Hort., une forme dont une partie de ses ramilles porte des feuilles d’un jaune pâle. Fig. 73. — Thuyopsis dolobrata. “ Le Thuyopsis LoPor ss atteint de 12 à 15 mètres ; ses fleurs sont monoïques, en chatons sistantes, suborbiculaires, concaves et cun néi- formes à la base: les graines sont pourvues d’une aile membraneuse. Les feuilles sont dispo- sées sur ee rangs; rouam tormeAs étroitement $ Dot culées au mileu, vert Le ‘imbriquées , larges, épaisses, arrondies au som- mbriqué Les Thuyopsis se cultivent comme les ns ; ils sont peu délicats et prospèrent à peu prè partout, mais les terrains profonds, fertiles ne frais sont ceux où ils viennent le mieux. Les Thuya, fait remarquer M. S. Mottet, se multi- plient facilement par semis; on sème les graines au printemps, en pépinière abritée o ou en terrines air et en pépinière, puis successivement une ou deux autres fois au fur et à mesure qu'ils se gênent; on les met enfin en place entre la troisième et la cinquième année. Toutes ces transplantations doivent toujours, et de mé au variegata introduit en 1861, des jardins de Yeddo, par Robert Fortune, se multiplie facile. ment de boutures que l’on fait avec des branches: elles poussent très vigoureusement et forment D SE EN des têtes. a Arte dolobrata Sieb. et Zucc onnu aussi sous les noms de Thuya dolobra Thunb. et cadet dolobrata Spach: L'e fut introduite en 1852 au Jardin botaniquede renommés de la Hollande, MM. Jac et fils, de Naarden. L'HYBRIDATION DES ORCHIDÉK Les personnes qui s'occupent d hybridation sont souvent portées à croire qu’en opérath fécondation artificielle entre deux plantes on doit Fu > + en Le) (el ee [er = @ @ . A en (a) © S bo | n Ne = ‘> « La curiosité la plus singulière peut-être l’on rencontre dans l’histoire de l’hybridationdés Orchidées, c’est la prédominance remarqu uable du genre Zygopetalum sur les trois gén Odontoglossum, Oncidium et Lycaste, autant qu'on peut en juger par les essais qui Ont tété faits jusqu'ici. Le Zy opetalum Mackayi a été croisé a quatre espèces distinctes d'Odontoglossums À savoir : O. Pescatorei, O. crispum, O. gran utre d’Oncidium, l'O. unguiculatum, et une es de Lycaste, le L. Skinneri, par plus d’un semeuf; le résultat a toujours été le mr c'est-à-dire le Zygopetalum Mackayi pur et simple, sans trace de la structure particulière du porte-pollen dans aucun cas, Ce résultat est très surprenällh et extrêmement difficile à expliquer. Il n'est possible de s'appuyer sur la parthénogénèses es semis issus de la même capsule de gr différaient entre eux de coloris et par d'autf” caractères secondaires, ce qui n’aurait gu uère pue produire s'ils étaient issus de germes dévelophé sans fécondation. D'ailleurs le Z. Mackayi n’a pas une infuen® naturellement prédominante quand vec caf génériqié (1) Il convient d'ajouter le nouvel pee bi- Zygobatemania Mastersi, récemment obtenu à Hem es SAMEDI, 25 MARS 1899 Comme dans le cas des croisements auxquels se conservent à l'état latent dans les genres plus récents, d'où il résulte que quand on croise ces derniers avec le premier, le mélange des germes- plasmes fait dominer ces caractères primitifs, ce qui provoque un retour au type ancestral, le Zygopetalum Un fait assez intéressant qui a été publié récemment donne QE Er Piemnant de la vrai- : 1l paraît que les obtenus premiers mois de leur croissa avéc le fait connu que les êtres vivants tendent àressembler à leurs ancêtres pendant les premiers temps de développement n autre fait curieux relatif aux croisements deux genres sont actuellement connus, et l’on en a élevé un assez grand nombre de plantes, mais jusqu’ à présent, toutes se refusent absolument à fleurir (1) malgré tout ce qu'on a pu faire pour les décider ; à celle de la plante mère, au point de rique, spécifique et Salé: on ne peut pas être absolument CSA que le croisement avait été réellement effec Parmi les cos plantes, beaucoup (j'en ai plusieurs dans ma collection) sont: nettement intermédiaires par leur feuillage et leur port, et portent visiblement la marque de l’origine notée. Hybrides secondaires et tertiaires Sur les 800 hybrides distincts dont nous avons é, il y a environ 270 hybrides secondaires, c'est-à-dire des hybrides de seconde génération, un hybride te des hybrides de la rise ème génération, nes n'ont pas fleuri encore. n’est plus " u ayant obtenu des fleurs d’hybrides de cette Ébrie dont nous avons parlé l’:nnée dernière. (1) Les Éryraénr de La Semaine Horticole savent que ceci Bleu J'ai dans ma collection six hybrides de la quatrième génération, âgés de cinq ans, tous issus de la même capsule, et dans l'ascendance desquels figurent cinq espèces distinctes et trois hybrides distincts ; il y aura donc dans un avenir prochain des matériaux abondants à la disposition des chercheurs qui étudient l'hérédité, pour élu- cider cette question ; et l’on aura ici un avantage important, c'est que les Orchidées étant des plantes de valeur, leur filiation est notée avec soin et d’une façon méthodique, tandis qu'on ne peut malheureusement pas en dire autant de la grande majorité des hybrides horticoles. hybrides primaires au point de vue de l’étendue de leurs variations. Comme nous l'avons déjà vu, les Bus sie ybrides secondaires varient d’une façon beau- coup plus étendue ; ils se rapprochent souvent de l'un ou l’autre de leurs parents, et parfois même ils retournent complètement à l'un ou à l’autre. Prenons, par exemple, la forme la plus simple d’un hybride secondaire, c’est-à-dire un hybride Nous trouvon façon générale, très variable ; quelques individus a. à l'espèce parent, ‘d’autres à à l’hybride rent, mais la grande majorité se compose de Rte intermédiaires se rapprochant de l'un ou l’autre, de sorte que l’ensemble forme une série utre. En présentent des variations Lace: plus étendues que les hybrides primaires Hybrides naturels Autrefois, il y avait des botanistes qui consi- déraient. l'existence d'hybri des naturels comme fortement improbable, sinon absolument A sible. Mais aujourd’hui que l’on a produit dans les cultures des plantes qui sont le fac-simile exact d’hybrides naturels supposés, en croisant les deux hybrides croissent à l’état naturel, on ne peut plus les considérer comme de simples hypo- thèses; ce sont bel et bien des réalités vérifiées. Le nombre des hybrides naturels reconnus dans la famille des Orchidées seule est aujour- d’hui considérable, et il en est résulté que beau- coup de formes intermédiaires et douteuses ont été enfin rangées à la place qui leur convient, comme hybrides naturels. M. Rolfe, de Kew, ile en apportant un commence- ment d'ordre méthodique dans le chaos des hybrides naturels d’Orchidées. Et C ’est ainsi qu'il supposait devoir introduire sion dans la botanique syst devoir, par une ironie ses des faits, fournir n vraiment digne de foi de tirer la ta prétendre ignorer les hybrides artificiels. » G. TOURRET-GRIGNAN. SAVE IMPORTANT. -— La Semaine Hor- coLe est mise à la poste régulièrement tous mr à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- feraient un retard quelcong ns sa re ré sont priés de le Signaler au bureau du journal. 115 PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Floraison de Calanthe Un amateur de Great Baddow, Chelmsford St some écrit au ag ad of page qu'il ses Calanthe en fleur s Je milieu d are es e "à la A7; ge su. hs ine de jan- plantes en question étaient principalement des C. X Veitchi, avec quelques exemplaires de C. vestita luteo-oculata et rubro-oculata, qui faisaient un beau contraste avec le riche carmin des premiers. Les C. eitchi portaient de 42 fleurs épanouies en même temps, et James Machar, dit avoir belles, soit au point de vue au point de vue du coloris. e la grandeur, soit Cypripedium x Lucienianum Une transposition qui s'est produite à l'impres- sion a rendu inint eligible e commencement de notre article consacré à cet hybride, e: 74 Il faut intercaler avant la dernière ligne de la colonne treize lignes qui ont été placées sous le titre Epidendrum umbellatum, depuis la ligne 6 jusqu’à la ligne 18 de ce dernier article. La hybride certainement élégant a toujours été considéré comme une sorte .. tc. emarquons encore, à propos du C. x Lucien ianum, que M. Tate, de Lies out a exposé à Londres le 9 novembre 1897 un hybride iss également du C. vsllosum et du C: idee et auquel il a donné le nom de C. X allertonense Nous n'avons pas vu de description détaillée de cet hybride; il pourrait servir à une comparaison intéressante. Cypripedium x Madioti Cet hybride, Ban par MM. Cappe, du Vési- £ ésenté l’année dernière à Paris . X vtlloso- Chamber tainäarun, qui indique sa Ha RNE I ncours des Orchidées du 2 mars va es om ci-d nes pluriflores, produimant des es fleurs sont remarquablement grandes plus amples que celles du C.vi/losum. Le pavillon est jaune verdâtre, avec une tache brune peu étendue à la base. Le sabot est jaune brunûtre, légèrement lavé de pourpre pâle, et les pétales horizontaux, ondulés sur les bords, sont d’un gitudinales brunes. En somme, cet hybride est de as à relever notablement l ne dans mens us are la descendance Cham claimianun. Iles très probable Hat ’on finira es hoses même avec lui; nes n irait pas été plus court de s'a adre sser à d’autr and ils vont affluer, seront beaucoup plus At éseinte . 116 LA SEMAINE HORTICOLE , Laeliocattleya X Ernesti un crispum jaune. Cette variété a reçu un certi- tout à fait différentes, ayant le pavillon d’un joli ficat de mérite. vert clair, largement bordé de blanc au sommet, et portant seulement des lignes de petits points Cypripedium x Haynaldo-bellatulum très peu visibles. Forme très distincte et très agréable. Cet hybride, qui a été présenté à peu près simultanément à Londres et à Paris, a été très ad- miré dans les deux grands centres orchidophiles ; c’est incontestablement l’une des obtentions les Cet hybride, issu du C. Haynaldianum et du Enfin 1 Le plus remarquables qui aient fait leur apparition C. bellatulum, a fleuri pour la première fois au | HS ag P % ") > qui se trouvait dans uis un certain temps. mois de janvier dernier dans la collection de ES ÉEIR À es "1 présentait ts ssez parents sont le Catileya Percivaliana et M. Walter C. Clark, à Liverpool, et a été décrit CRRMRRIRNEIS ANS 0e C. x Andrastus, mais avait le pavillon plus grand et plus long, portant un grand nombre de macules assez grosses plutôt rouge-brun pourpré que noirâtres, et à peu près disposées en lignes longitudinales. le Laclia ava, et il est intéressant de constater par M. O’Brien dans le Gardeners’ Chronicle. Il quels beaux résultats M. Maron a obtenus avec a le sépale dorsal long de près de 6 centimètres cette dernière espèce, que beaucoup auraient et large de 5, d’un vert jaunâtre, avec le tiers su- dédaignée, à cause de la petitesse de ses fleurs. périeur et les bords blanc pur, le tout recouvert, Elle a déjà produit deux chefs-d'œuvre, le sauf une étroite bordure blanche, de lignes de pe: er x Etoile d'Oretle L. X Ernesti. petits points pourpres. Les pétales ondulés et Cypripedium X villoso-pavonintm fleu ce dernier sont bien à peu près tordus d’une façon particulière, qui rappelle le Hybride présenté au concours de Paris & ane hs que celles du C. Percivaliana, premier parent, ont 75 millimètres de longueur , mars par M. Mottet, fleuriste, rue du Bac. Si mais elles ont pris le coloris jaune de l’autre et 25 de largeur, et sont d'un blanc crème, avec arent. 11 en existe déjà trois formes, dont voici un résau de stries et de macules pourpres sur Tue s toute leur surface. Le sabot, comprimé latérale- feuillage vert pâle marbré de blanc est charmant; manquant un peu de couleur. L'i ce ar. Princess Olga, présentée à Londres ment, est jaune très pâle, délicatement lavéet € Dillos mr spparai de z nettement dan et récompensée d’ un certificat de 1'° classe. Le tacheté de rose sur la face antérieure. Le stami- pétales et celle d us NA calé Chronicle \a décrit en ces termes : node est jaune, avec quelques lignes pourprées général qui est bruiétre aid "Co omme on pol: vait s’y nat cet Apnce rappelle de prèsle LA ezianum, mais il n’a pas cette nuance < Fleur ñ une Les été extraordinaire; la plante vers la base. rappelle par son allure le Laelia flava; les fleurs sont presque aussi grandes que celles du C. Per- Cypripedium x surprise jaune ie donnait GS d'attrait à à ce dernier. civaliana, mais ont les segments plus étroits ; les Cet hybride n’est pas tout à fait nouveau; il fut sépales et les pétales sont jaune de chrome vif, exposé à Gand en 1895, en même temps que dix “angers A le labelle frisé est orangé à la base, et a la partie autres semis issus du même croisement, et por- Cypripedium X oeno-Spicerianum centrale marquée de rouge brunâtre vif. La plante tant des noms différents, ce qui n'’alla pas sans ême mé a déjà donné le C.X portait deux hampes, chacune Ne Fron fleurs, et causer quelque Fa dans le monde des orchido- F1 ieBro etle €. Tibyus. Mais le semis ui cu nomenclateu figurait dans le NS de M. Cappe au concours 2° Var. E. Fleurs jaune serin se Labelle het a cye C. Sallieri Hyeanum et le de Paris mérite une mention pour son élégante, rappelant un peu la forme de celui du Lacha €. Lens . La fleur est grande et belle, et Son pavillon, très ample et doublement plissé ai flava en grand, et très frisé sur les bords, mais présente rer analogie avec un C. insigne sommet, est blanc avec un pointillé très rougt portant à la gorge et sur le lobe antérieur des jaune, rappelant le C. Spicerianum par des modi- très fin, formant des lignes PR et uné taches et des Ces da brunes qui font penser fications de forme, notamment dans le pavillon, bande pourprée le long de la nervure médiané, au disque du a Percivaliana. et ayant une large bordure blanche au sommet les pétales sont jaunes, et le éboe volutiiis 3° Var. F. Dr d'un jaune foncé intense de cet organe. est très rouge. tirant sur LOAPRE et rappelant le coloris de Cet hybride a été présenté à Londres le Er à 7 RE : er cha ht a Eos pra 28 février par M. Jules Hye, son obtenteur, et a Cypripedium x Cybele nouvelle s les Orchidées. abelle est un : : : : : PR on nine tiardué dé. b däne la Variété reçu un certificat de mérite. : ; Cet hybride, qui figurait au concours du 2 maïs pe NE 00; REUN QUE Gens FACV Comme nous venons de le dire, on peut lui anse lot de M. Duval est issu précédente. rartacher de nombreux synonymes; le plus connu Er: D PIANOS est le C. X aureu entree a, trévots nous, ce De CEE AC. Lewrenceonss } : ñ ttrayant et possède un cachet très distinct, li attle a ermedio-flav $ pe / pee Laeliocattleya X int edio- 4 nom qui doit avoir v priorité. rappelant assez bien la Fase du C. Druryi M. Maron a présenté à Paris le 2 mars une Nous avons pensé en le vo nouvelle variété de cet hybride, dans laquelle Odontoglossum x Cookeanum (voir rt dont Poe pourrait bien être les fleurs sont lavées de jaune, plus foncé sur les Cette plante, qui a reçu un certificat de mérite très a bords des segments. pour la seconde fois à Londres le 28 février der- x nier, exposée par M. le Baron Schrüder, est Cypripedium x Boxalli-Sallier! rm du X Sonata ré °3 considérée comme un hybride naturel de l'O. Hybride à belle et grande fleur de forme à péi . M. Maron présentait également à eines en friumphans avec une espèce douteuse, soit l'O. près intermédiaire, remarquable par un colo temps que les hybrides précédents, une &/070sum, soit l'O. blandum. Elle a les fleurs G'ensemble très jaune. Il fl urait di concours de variété remarquablement belle de cet hybride étoilées, jaune foncé, avec de petites macules Pyris. dans le € group é da es 7 Cappe et fils. déjà bien connu. La fleur était d’une grandeur marron sombre, le labelle blanc avec une large , PP ptiont avait le labelle d’un rouge mMacule marron vif avant de la crète, et ; | pourpré intense. quelques autres ui plus petites vers les Eulophiela Peeters bords. M. Cahuzac avait envoyé au concours dt Laeliocattieya x Henry Greenwood La plante fit son apparition ily a quelques Paris du 2 mars une hampe florale de cetit ds “avons dé pari a de cet hybn de; années chez M. S. Cooke, de Sen | Hull, qui magnifique espèce, qui a été vivement admiré® de MoN t dans son groupe exposé à l'avait reçue sous le nom d’O. bla La hampe est dressée, les fleurs nombreustÿ Parisle 2 m Pen nié hoivehe variété extrémement ART … Srandes, de forme analogue à celle des Lis® belle, à fleurs très grandes, d’un rose clair, avec Cypripedium x Leeanum-Boxalli chilus, et d un beau coloris rose. ds le tube du labelle jaune pâle, un peu plus vif vers Ce croisement était RE cr fr au concours Le Jury n'a malheureusement pu acco le sommet, et le lobe antérieur rouge pourpré d’Orchidées du 2 mars à Paris, par cinq plantes {ne Técompense à cette présentation, le sé très vif. différentes et obtenues par trois semeurs diffé- réglement de la Société ne permettant Pas pe” - rents. La comparaison était fort intéressante. °° ser les fleurs coupées. D'autre pañt Odontoglossum x Wilckeanum, MM. Cappe et fils, du Vésinet, avaient deux °'4it bien difficile de faire faire un long voyagt ,: plantes, dont l’une était exactement la forme à une plante de serre chaude dans une sais0! variété de « The Dell» nmée en Angleterre x Adrast t Somme celle-ci; le thermomètre descendait Nouvelle variété exposée par M. le Baron Sir l’autre, à fleurs plus grandes et plus élancées, 8 C. depuis plusieurs nuits, et le j0 eint H. Schrôder au meeting de Londres du 28 février. portait sur le pavillon des taches plus petites et concours encore la gelée avait presque af rs ont un coloris jaune serin vif, et, plus nombreuses. M. Cahuzac avait également la même intensité, le Gardeners” Chronicle, ressemblent à deux plantes de la même origine, mais à fleurs * G. T. GRIGNAN: SAMEDI, 25 MARS 1899 ART FLORAL A la très belle et tant artistique exposition de meau de Lille, ete ont dans plusieurs de se un rare bonheur des ps éléments fournis ri la plante de Chrysanthème . Nous présentons aifourd'hui à nos lecteurs FA avec une sr A arr à nos aimables ectrices, un i de grosses fleurs de anti DT Dante et de Cypripe- Florence Davis est d’un blanc table crinière de longs pétales, bouclés et tordus. Le Cypripedium insigne a des fleurs au pavillon vert pomme parsemé de nombreuses macules brunes et entouré d’une bordure blanche, tandis que les autres parties de la fleur sont jaune ver- dâtre clair. Remarquons d’abord combien est heureux le choix de ces deux fleurs au nuances, c'est le vert blanchâtre qui domine, mais que de variations délicates Chrysanthème et Cypripedium n'apportent-ils pas dans cette gamme de tonalités tendres! Puis, la forme des moyennes sim pantoufle. L'opposition d’ailleurs se poursuit à bien des points de vue encore et c'est précisé- cette œuvre, M. John. Maass, de Hambourg, a le sentiment de l'esthétique florale développé et affiné Les fleurs sont relevées par de la verdure empruntée aux Crot blanc, à l’Asparagus et à l' feuillage le vert domine comme du reste cela est de règle. Nous ignorons quelle variété de Croton le fleuriste aura choisie, mais cela en sera süûre- ment une dont la panachure ne détonnera point dans l’harmonieux ensemble. La feuille de Croton est actuellement utilisée sur une grande échelle t où agus et d Adiantum ; du Croton, permettent de jeter, dans une com- position florale, une note aussi franche et aussi éclatante qui rivalise avec les éblouissements de la fleur ou réussissent à mettre l’une ou l’autre Ééinte corolle bien en évidence, à la faire sortir Carr. LA du c Ce qui nous plaît en ncore dans le choix des feuillages, c ee l'emploi du Lierre panaché; ses branches retombent si gracieusement autour du vase, ont un tel t de solidité et de durée que l’ensemble tout entier doit par là-même gagner aux yeux de chacun. Ce vase est arrangé avec un goût sûr, une distinction rare et une sûreté de main remar- quable. Nous sommes charmé d’avoir pu en offrir la photogravure, n° 74, à nos lectrices, grâce . Olbertz, d’Erfurt, le dis- consacré à Die Bindekunst. Nous le remercions chaleu- reusement de cette marque de bonne confra- ternité. CH: DR pagné par notre savant et excellent ami, Jules Daveaux, le créateur du jardin dont nous parlons, jardin alors encore sous sa direction, nous avions, plusieurs fois, pu admirer là des acclimatations et des développements végétaux, bien peu com- Dans ces lignes de préface nous rappel- des végétaux loppement d'alors déjà, nous frappèrent le plus, un sujet de Chorisia sheliss. A cette heure, ce Fig. 74. — Vase fleuri. LE JARDIN DE L'ÉCOLE POLYTECHNIQUE A LISBONNE à dix ans de date, nous venons de consacrer r plusieurs, et tous ren 4e plein air et pleine terre. D’aucuns ont attei cette heure, un développement que l’on ue steps pas ailleurs en Europe. Nous le voulons remarquer aussitôt, et à l'avantage du très doux climat hivernal de Lisbonne, Prat de la végétation du rs nous avons visité, nous a bien aff: dote: que l’est la région de Lisboriries Déjà il y a dix ans, nousler répétons, accom- grand arbre, du Brésil, mesure 5 mètres de hauteur, et, à 1 mètre au-dessus du u sol, son D n’atteint “ha moins de 2"50 de circon- ére Nous partagerons en deux articles, que nous voulons ici donner du Jardin tel École olytechnique de Lisbonne, après la visite atten- tive que nous en avons faite, et dans ana ms E bien voulu, etavecle plus aimable em nous per rev et guider, le directeur scaubl u ne parlerons, dans ce premier article, que é Patient, Cyéadéss et quelques autres ones. Dans un second article nous tylédones. ee ns d’abord, et pour mémoire, les beaux Érythea edulis ou Brahea edulis, en fructification, dont nous avons parlé déjà en de a arr mr à Fo seuls consacrées. chilensis ou — le Cocos Es eubile. rohé lequel se refuse à 118 végéter là convenablement — sont plantés en sujets très nombreux, et il en est beaucoup de remarquablement forts. Le Cocos flexuosa et ses variantes, horticoles probablement, appelées Romanzoffir, datyl, etc., sont HÉRARQUE en sujets isolés et aussi en plantes groupées sur des sur- Le PApnplan tés GL Chaise As Fe pour couvrir le us avons toujours recom- s en groupe. cos flexuosa , isolés ou en van RE et fructifient abondamment ombreux aussi est planté le Cocos australis s de 4 fr C. Bonneti, Figioes jose PA ocos australis possède entre deux qualités 2% précieuses, celle d'être très ornemental, celle de’ donne rencontré à Anduze (Gard), au pied des Cevennes, y ayant bravement supporté, sans souffrir, un abaissement de la température à moins 10 centi- grades sous zéro A propos des multiples formes que présente ce Cocos, nous avons quelques doutes, que d'au- reproduction de caractères sinon, peut-être, d’une espèce, mais bien d’une race se perpétuant par les graines de ses sujets. M. Cayeux a, à ce propos, appelé notre attention sur deux forts _ sujets de la forme de Cocos appelée Blumenavia. Ces deux plantes montrent, comme de lu us que les fruits ont atteint eur grosseur Fe vont mürir. Ces trois caractère n no t aussi, et avec raison, plantés les Pritchardia Phfers et P. ou Washingtonia . De ce dernier nous notons un bien beau a «Les s 5 à in T dans tu hors de la Société Ch. ss CR à Hyères. Ce ne de plus actif dévelop- = et PR plus larges têtes que le P. ou : 4. 1; cas + _ naires -mpérature hivernale est, par excel- lence, et presque à l'égal du Phoenix canariensis, un arbre éminemment propre, sous le climat de l'Oranger, à à planter les places publiques et les avenues. M. Cayeux nous a montré un Pritchardia nou- jun. dénommé P. Gonorae. Les semences de ce hardia ont été répandues dans le com- e horticole, il y a seulement trois ans, par les. maisons Des 540 dur a 4 et Schmidt d’Erfurt talie, Le sujet qu e t M. Ca ayeux, il y a trois ement, a. dé éjà émis quinze feuilles larges LA SEMAINE HORTICOLE et belles pour les supérieures, er s'élèvent déjà à Lie d’un ro À légal P. ou W. robusta, le nouveau ve u porte ses “feuilles solidement dE or mais semble-t-il, plus étalées. Tout en attendant que l’avenir dise les mérites réels de ce nouveau Palmier, s’il en montre de bien caractérisés, nous croyons devoir, surtout en raison de sont très actif développement, en recommander l'essai à l’ horticulture, et spécia- lement à celle des régions où fleurit |’ Oranger, et élégantes et solides feuilles. Vo en superbes sujets le Kentia Belmo- tion de ce Kentia, présentent, en leur accomplis- sement, des s particularités curieuses su sur les- quelles nous essaierons de revenir un jou FE cola. Que seront-ils, e plantes de plein air? evons dire que le premier semble déjà intéressant avec ses feuilles grandes et solidement érigées, hautes de 2 mètres. Bien joli le Phoenix rupicola. Mais sa taille reste trop petite et nous doutons qu il devienne, sérieusement, un végétal de plein air et de pleine terre, agréé pour l’ornement dans les ‘jardins au climat de l’oranger. Très planté le Brahea Roezlii ou B. glauca. Beaucoup de sujets déjà forts et très forts de ce Palmier si justement estimé pour sa vigueur et sa rusticité et pour la belle et vue couleur de son feuillage. L sont aussi plantés en certain nombre, et, sit cuns, sont déjà très forts. Nous tenons que, e rs ce Palmier, 2 rustique cons n'est pas assez lant Le vert noir de son feuillage fait bien ete le vert tendre des feuilles du reed chinensis (Latania borbo- nica) du Corypha gebanga, de VE Erythea ou Brahea dés celui de couleur plus tendre en- core des Pritchardia et celui si glauque du Brahea glauca Le Corypha australis et le Livistona chinen- sis, le premier surtout, sont en grand nombre et urissent et fructifient en abondance. es très serrées, très ornées. à à la base, d'épines très Hortes et longues, ous no épéter à l'adresse de + science botanique une question que nous avons déjà plusieurs fois is posée, et à laquelle — que nous sachions du moins — il n’a encore été fait aucune réponse Les Canaries qui parce qu'on y trouve | pr Phoenix dont nous parlons, ont valu à ce Phoe le qualificatif de Canariensts, sont-elles bien 1 patrie originelle première de ce P à serait-il point, à ce que desrenseignements dignes de valeur, reçus des Canaries > (2) a [en 4 5 [el 5 le 2 > p w Lo D > læ, ,: ® "2 © Cl p Fe) L. 2 Ce] [= oœ © + Me T É fut répondue, Re Le Phoenix appelé sylvestris et improprement. | sergglensse — ce dernier noms ‘applique en | un Phoenix, très différent, réellement sénépalien ph nous, très moins fournies, la teinte glauque de féutloh, et la couleur rouge amar f par HE et qui semble pouvoir être, sinon peut-être, une espèce, mais au moins, une | race fixée, a-t-il une patrie spéciale? Estiil pe: | ment une variante fixée d’origine climatérique. ou autres du Phoenix appelé nr enr 4 Qui pourrait ou voudrait répondre ? FE noms qu’il nous semble inutile de reproduire, En voici la raison : : Nous soupçonnons quelque peu ces Phoeni tenant tous du canariensis et de n’être quedes. sans fixation assurée, en vases, des centaines de milliers dé Ph. can riensis pour l'exportation au centre et au ie de l’Eur FOR - En quantité, Cycadées en beaux sujets, et des plus belles variétés, entr'autres : Cycas cir irons de 180, Zamia horrida, Encephalartos cafa de 1m8o, E. Phamanni, de 1"50, etc. Parmi de nombreux fort beaux sujets d'Agave, nous signalerons seulement une planté & doublement remarquable. C'est un À. attenual | ons tronc de 1 mètre de hauteur supporte la me | rosace aux feuilles glauques. Et d cette rosace s’élanceune magnifique inflorescentt a Er longue de deux mètres, mais dont nt la artie supérieure est ne ot vers le sol Suf une longueur de 1 mètre, la moitié de celle ; totale de l’inflorescence. Nous n avions * e rescences du grand Yucca filifera ou canaliculal À . Nous terminons le présent article par tion, dans le jardin où nous promenons, du plus - la plante est haute de tre au-dessus du sol, le tronc atteint plus de 1 mètre de diamètre. C'est un colosse végétal à saluer. Narpy père, Horticulteur-paysagisté (A suivre.) SAMEDI, 25 MARS 1899 119 NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 103). Calla aethiopica « Perle von Stuttgart » (Pftz.) . Wi Thelm Pfitzer, l'horticulteur bien connu tenue Calla (actuellement on préfère le nom de ÆRi1- k opt von Stuttgart » 7 e ne d passant pas 40 centimètres de hauteur. La plante est très flo- ribonde et de croissance Re Les fleurs ont les dimensions du C. Devomiensis, mais sont 7 nuance d’un agé plus pur. Ce remarquable ga sera recherché comme plante d'épphteraene ét our la fleur coupée. Il a obtenu à la dernière Exposition pes de Gand le prix de la nouveauté, une gra orge d'argent. Le C. re (Godf .) est une nouveauté qui se distingue de tous les autres Calla par sa fl raison dre Sans être forcée, elle commence à fleurir dès le mois de novembre avec des MES d'un beau Blue pur. La plante atteint 40 centimètres de hauteur, est vigoureuse et très floribonde et convient parfaitement pour les bouquets et les compositions florales. (À suivre.) PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 105) Les Agaves (suite) c Rae cite une plantation de Sisal qu'ila 47,000 œilletons, et il en restait encore au moins 25,000 à détacher. De petits Cotonniers étaient plantées entre les lignes de Sisal. Multiplication. — La plante se multiplie de deux façons, au moyen de jeunes plantes fournies par le tronc Cabas et au moyen des rejetons tio produit nouvelles plantes se montrent à leur tour, As longueur de 5 à 10 centimètres, et au nombre d 1000 à 2500, parfois davantage. On les recueil alors, et on les plante e séparément sur couche e les espaçant de 20 à 22 centimètres. En six mois ils atteindront une hauteur de pousse de 20 30 centimètres, et pourront Reg être LOUE en pleine te p Les rejetons qui se développent sur le système radiculaire des plantes se produisent au bout de ouze à dix-huit mois quand le terrain est propice. À partir de cette époque jusqu’à la troisième ou quatrième année, il en apparaît un grand nombre; beaucoup de plantes en produisent jusqu’à 20 ou 30 pendant cette phase; puis il en vient de moins en moins, et finalement leur production cesse. our ce qui concerne la récolte et la plantation des rejetons, je crois devoir appeler l'attention quand on veut recueillir un rejeton sur la plante- mère, au lieu de couper ou de casser le rejeton seulement, on déracine entièrement toute la partie rhizomateuse blanche à l'extrémité de la- quelle il se développe, et on la coupe aussi près que possible du tronc-mère. On constate que ce rhizome forme des nœuds comme une canne à sucre. Une fois le rejeton détaché, on la coupe en morceaux, en laissant chacun muni de deux ou trois nœuds, et l’on plante ces morceaux sur couche; ils ne tardent pas à produire autant de pousses qu'il y a de nœuds. Ce procédé a le double avantage de fournir rapidement un stock de nouvelles plantes, et de débarrasser la plante- mère des PR qui D RrPRAPES de la force. Plantation en plein es planteurs ont de sf Sétadole appliquent ride Fig. 75. — Calla aethiopica « Perle von Stuttgart. » méthodes. Il y en a qui plantent à un intervalle aussi faible que 1"80 dans tous les sens, d’autres à 2m10 dans tous les sens, d’autres à 2" 10 X 2"40, à 2"10 X 270, à 240 dans tous les sens, Fee 270 dans tous les sens. La Munro Compan ; Abaco, plante trois lignes espacées de 2"40, avec un intervalle de 2"10 entre les plantes, et Le : Hemp Company plante quatre lignes dé suite avec un espace de 2"40 dans tous les sens, puis un intervalle de 3"60 avant la cinquième ligne. Beaucoup de pe plantent autre SR entre les rangées , de la vesce, du du coton, etc. Ce APTE paraît donner détail lents seras et l’on ne saurait trop le recom- man la condition que ces cultures auxiliaires ne on pas trop serrées. L'ombre légère qu’elles produisent semble être propice aux Agaves pen- due leur jeune âge, et tend à empêcher la crois- sance des plantes spontanées, ce qui diminue les frais de sarclage, tout en fournissant des récoltes rémunératrices. Il faut éviter de planter des pa- moins tant que les cachent 27e les Agave, et retardent leur développem I nfluence de la Sd s du sol et de l'exposition. — J'ai lu et entendu dire d'une façon u eu trop ne prétends pas dire qu'il faille nécessairement un bon sol très fertile pour réussir dans cette culture, mais je ne voudrais pas laisser croire que la plante réussirait dans du sable et aride, ou dans un endroit rocheux eve À terre végé- tale. Les champs d'Ananas ou de plantes co- mestibles, une fois épuisés, paraissent convenir la culture du Sisal, et la plante pousse admira- blement sur les sols accidentés et rocailleux for- s M re = terre ordinaire noire ou rouge. Produc — On peut Moi #4 qu'il faut quatre ans à Sue de la plan n pour pouvoir faire la première récolte de feuilles. Cela dépend beaucoup de la force des sujets que l'on plante, mais quand ils ont la grandeur voulue, soit de 30 à 37 centimètres, il est certain que l’on aura des feuilles d'une longueur de 1"20 à 1"50 et bonnes à couper avant même le laps de temps que je- “viens d'indiquer. J'ai vu des milliers de plantes ayant des feuilles longues de 60 à go centimètres, et qui n'étaient cultivées que depuis Er ans ; j'ai vu aussi des plantes qui, ait-on, avaient trois ans, et auxquelles on asia déjà coupé des feuilles our le mom ent, on ne peut que faire des hypothèses sur le rendement à l’hectare dans nos alcul avec une exactitude D'après le nombre de feuilles qu’on a coupées sur nombre de plantes de quatre ans et au-dessus, te feuilles sat plante, avec un poids moyen de 680 grammes par ir etun ie ee rte He qui s'élève le En compta de 1480 Haies l’hectare, et de quarante fe feniiles par plante, on aura un rendement de 60,2 os de feuilles, et par conséquent de 2,400 kilos de fibre nettoyée. e Sisal des Bahamas (ou Pita, comme on Y lle dans le pays) est identique à celui de la Floride et des petites îles Eater entes. C'est l’Agave rigida var. Sisalana Iles Turks et Caïcos Ces îles faisaient partie autrefois du groupe des Bahamas, auquel elles se rattachent géographi- quement. Elles sont maintenant sous le gouver- nement de la Jamaïque, rt sur une eigf ms à l’île de mmissaire l’île Turks r Bourbarra, situé à 4 miles environ, et en route je visitai les plantations de Pita qui ont été établies fred Stubbs, de Cocburn Harbour. Ce Monsieur, dont le é grand: père était le dernier propriétaire d’esclave aux Caïcos, ne possède pas moins de 2800 à 3200 hectares dans l’île Grand Caïcos seule, et il en consacre petit à petit des portions à la culture LA SEMAINE HORTICOLE ee des plantes textiles. Son système est le suivant : il loue le terrain aux fermiers (ou planteurs, selon le nom qu'ils se donnent) au prix de 2 dollars par acre (une acre vaut 40 ares 46) à la condition qu'ils planteront tant d’Agaves chaque année. A mesure que le EAU se garnit, les planteurs se transportent plus loi « Par ce procédé, il est arrivé à posséder déjà o centimètres à 1"20. J'ai vu dans des jardins du village des plantes qui avaient reçu les soins voulus et étaient beaucoup plus belles. Leurs feuilles étaient volumineuses et d’une bonne cou- eur, et n'avaient pas moins de 1"35 de longueur. « Les plantes à fibre qu'a fait établir M. Stubbs celles que l’on voit dans de Floride et les Ba- hamas. Elles n’ont qu’un qui se trouve au sommet de la feuille. Elles proviennent toutes de plantes importées a là beaucoup de personnes très dési- reuses PRE + culture du Sisal pour leur compte, mais je ne saurais le leur conseiller tant que je ne serai pas parvenu à leur trouver un écoulement pour leurs feuilles, car bien entendu ils ne pourraient pas acheter des machines pour - décortiquer eux-mêmes. Depuis lors, l'industrie de la fibre s'est déve-. loppée assez activement. Le Kew Bulletin signa- lait en 1890 la fondation d’une Société de culture, dont le directeur avait déjà 200,000 œilletons prêts à être plantés. (A suivre.) PLANTES DE SERRE (Suite, voir p. 107) Croton ou Codiaeum Ces magnifiques plantes à feuillage ornemen- tal si brillamment coloré, tacheté, strié, maculé, pana aché de toute maniè font aujourd’hui l’objet d’une culture qui s’étend considérablement de plantes sont plus u es garnitures ‘appartement et particulièrement pour les sur- _ Lapropagätic tpar semence ou bouture, en employant la Hémière méthode quand il HS fus %e table que ces ravissants Codiaeum. _ s’agira de nouvelles variétés. La pousse d'au- _ tomne est préférable, mais des un ana- _logues s ras de la = ré ntanière. Le grand a FR automnale étant que a plantes, si felles ont été bien soignées l'hiver, offrent de jolies touffes dès le commen- cement de février et sont prêtes à être remises en! uhè l'a tén de racines ; ‘breuses ; lape nouée et on met en pots de 10 à 12 cm. diamètre d'après la grandeur des pe en les SR dans une chaleur minimu 260. 2x 9 C. pendant plusieurs ]; jours. De PR manière a jolies plantes peuvent s'obtenir en très peu de temps et sans risquer de perdre leur feuillage. Les plantes, dont on a coupé les têtes, pourvu qu’on les tienne bien sèches aux racines, re- prennent d’elles-mêmes et offrent des boutures que l’on pourra utiliser au printemps. Le mois de février est l’époque la plus favo- rable aux boutures devant fournir des plantes en automne. Un bon habitat pour les Codiaeum pendant leur croissance, serait une serre dont le grand axe se trouverait dans la direction du Nord au Sud; le toit serait couvert de larges vitres, peu épaisses, laissant Pendant la saison de croissance, tous les moyens de ventilation possibles seront employés dès qu'ils n’abaissent pas la tempéra- ture à moins de 25°, On fermera la serre très tôt dans l’après-midi en y maintenant une humidité constante. Malgré que toutes ces conditions soient remplies, les « Thrips » et les Araignées brunes qui attaquent EE les plantes de serre trop peu chaudes. ’Araignée rouge est signalée sur les plantes, l'usage régulier de la seringue avec eau de même température que la serre les a excepté si elles sont très nom- dans cas, on méêlera à l’eau une grande quantité % fleurs de soufre. Las Thrips succombent par la fumigation au papier tabac d les pas trop mouillées, Pntolie Fouler peut être utilisé (1). Pour détruire les punaises de farine, on Le projeter de l’huile de pins au moyen de la seringue, ou plonger les plantes dans ce liquide à à 90°. La terre à utiliser pour les Codiaeum doit comprendre : deux par- ties de riche terre pour une de bonne tourbe avec une quantité de sable blanc suffisante pour lui donner la porosité nécessaire. Pour obtenir des plantes spécimens, ces éléments ne doivent pas être très réduits et on fera bien d'y ajouter morceaux de braise. Si les plantes croissent librement, on peut toujours user d’un engrais artificiel et si l’on n’e end pas un trop fort, le résultat sera toujours avantageux. S'il y a dans la serre des pots pour F de àS on doit y mettre de l’engrais liqui conseils sont extraits d’un sil que L'Illustration Hor! icole à reproduit naguère d'après le Gardeners’ Chronicle; un horticulteur gantois qui réussit la culture des Codiaeum dans ection, nous fait remarquer qu’il est abso- lument nécessaire d'empêcher les Étoton (il y en aura toujours qui poussent malgré tout) de or Rise la saison d'hiver, de novembre f Le Croton, pour être beau, doit avoir pu ‘développer sa panachure à son maximum qui ne saurait se faire en l'absence du soleil. Malgré tout ce que l’on tentera, il sera toujours impossible d’avoir des pousses aux feuilles bien panachées sans le secours du soleil. A cet effet, en novembre, dès qu'une pousse est achevée, on (1) Nous nr qu’on pourrait également tenter avec en vaporisations à l'insecticide XL AL de G.-H, ich: une serre pius chaude, car du moment que u! Croton se met à pousser, il est toujours néces. saire de lui faire développer ses feuilles dans le moins de temps possible. e même horticulteur nous avoue qu'il préfète bouturer ses Croton au printemps, dès que la ; après | ? 4 les avoir coupés en automne, ils se mettraient. de suite à faire une nouvelle pousse, celleci serait verte ou à peu près et généralement 14 faible. Le compost que cet excellent praticien ep est une terre très fertile, il ne mé Nous faisons suivre une première liste compre nant les meilleures variétés pour la grand culture et formant le plus facilement de bonté. plantes : 1 Alice. Var. naine se ramifiant es facilement, feuillage vert foncé teinté de brun, 15 cm. 6-8 de large, ovales, se Era vers lé sommet, largement maculé de jaune orangeët de rouge sang Amiral Cuveroille. nr à ample, ovale, 5 X 10 cm., d’un beau jaune citron, mail de taches vertes Andraanum. Feuillage us 30 X 10cm, ovale, vert é, fo rterh nt maculé, strié dé jaune ornés Netvütes Hdiane et primaires orange erron Une des meilleures variétés pour la grande cu Aureo- ponts à feuilles linéaires, obtuses, [#5 La la grande culture; elle se multiplie facile: ent et fournit de mignons exemplaires pour les QUE es. Baron Fames de y ts Feurere 25 X 8 cm., vert foncé, teinté de strié et maculé de j jaune, teinté de rose ht Le; jeune ra “pl tard du plus beau rouge carmin, à nervures d'un carmin roro plus foncé. Bonne variété pour la grande cultu ar | Nathaniel de RONA Feuillage ample, X 8-12 cm., fortem ondulé, vert foncé blé ri maculé de jaune nee plus où moins foncé, nervures d’un brun acajou PE Czar Alexandre III. Feuillage ample, 25 X (e] rouge cramoisi foncé, maculé & taches vert brun foncé. Grande culture. em (4 suivre.) BOITE DU JOURNAL M. P., à B. — Reçu votre honorée; tiendrons bonne note de la recommandation. Madame J. D., à C. — Ignorons nom ét adresse de la personne dont vous nous entretentZ: M. G.T. G, à La V.— Reçu épreuve E mardi matin à la première heure. à: U::-« Des fecteurs nous demandent des renseignements sur la femmé dans l’horticulture, en Hollande. SAMEDI, 25 MARS 1899 Engrais G, TRUFFAUT & C' Grande médaille d’or Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Gand, Avril 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable pour les plantes, cest L'ENGAAIS TRUFFAUT Horticulteurs! C’est le moment pour faire vos com- mandes d'engrais‘ n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, tous vos confrères qui l'ont employé, vous diront qu'il s’agit ii dEngrais sérieux qu donnent ab splendides ré- sultats et conservent les plates intactes ct vigou- reuses, Pour tous renseignements el commandes ‘adresser à ARTHUR AMEYE, Horricezreur Saffelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande Maison S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 13 Pages Chronique . 12 Les méconnues! . 123 Les Bégonias . 123 Deux nouveaux Chrycanthèmes ; 124 Le Jardin de l’École polytechnique à Lisbonoë. 124 Petites notes et nouveautés d’Orchidées . . 126 Bibliographie . k 126 Nouveautés . 128 De la taille des be 128 Les Engrais chimiques 128 Le Réséda odorant 130 Boîte du Journal . 130 6. Begonia is Clara Pftzer (Pftz.). . Bégonia tu à fleurs doubles An Zeppelin . Begonia riens hd tee ra . . Chrysanthème Président Fules DR (Anat. Cord. et fils .… Carysanthème Loe Stéphane Pins (An et fils) : . . Essais de Lo sur Choux Cabas tiinés et Betteraves fourragères. : Essais de fumure sur Carbktés . » 82. ÉTRANGER Gap, (uprimerte EUG. VANDER HAEGHEN. 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LA 19 Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » Pour le Programme, INMAT 1899 à Mont St Amand, lez-Gand s'adresser à la Ligue Horticole <« L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. | Fe Spéc” de POTS À FLEURS er POTERIES POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS | Médaille de rermeit à Expos. d’'Horticulture à Paris. — Méd. d’ argent à l Expos. univers. à Paris 1878 et 1559 ‘| Prix par correspondance pour de plus grandes quantités SPÉCIALITÉ DE PRES Petunia hybride glandiflora fimbri 1000 graines 50 + 2 mis Petunia hybride grandiflora flore 500 graines va 1,50. l 1 “angées) Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d'Horticulture Ailp. DESAIDE GRAVEUR-ÉDITEUR tie de 25°. d \ 7 10 fl = LA à MM. les Marchands-Grainetiers et Horticulteurs S'adresser à M. Francesco Bulleri, pre Instituto Tabachhi AFATI ([rALIE). Quai des Orfèvres, 56, PARIS. 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Analole DE COCK, Secrétaire de la Société, 215, chaussée de Malines, à Anvers GRANDE EXPOSITION INTERNATIONALE D'HORTICULTURE DU SO AVEII, AU. OS MAT'AS9S Organisée par la Ligue Horticole « L'UNION, » à Mont St. Amand, lez-Gand Pour le Programme, me s'adresser à la Ligue Horticole < L'UNION, » à Mont St. Amand lez-Gand. Fe Spéc” de POTS A FLEURS er POTERIES POUR L'HORTICULTURE EE. WIRIOT Fournisseur des Jardins nationaux 29, Boulevard Saint-Jacques — PARIS Medaille de vermeil à l' Expos. d'Horticulture à Paris. — Méd. d'argent à l Expos. univers. à Paris 1878 et 1889 : SPÉCIALITÉ DE PETUNIA Petunia hybride glandiflora fimbriata 000 graines 50 AE BE Petunia hybride grandiflora flore ple Médailles, Diplômes et Insignes Pour Sociétés et Expositions d’Horticulture 500 50. (Garantie de 25°/, de fleur s doubles très gr andes fra angées) Alp. DESAIDE GRAVEUR-ÉDITEUR _ Quai des Orfèvres, 56, PARIS. 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R° Instituto Tabachhi à SCAFATI ([rauxe). : LXXXII Fu SEMAINE AE FOOSE ESTN D EF NPA L Horticulture Iterratin ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES LINDEN) Publication mensuelle in-folio 8, TUE Wiertz (Parc Léopolil Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées BRUXELLES PUBLIÉE PAR Spb Change Te OFFRE SPÉCLAUBE 117, RUE BELLIARD, BRUXELLES >= :« Le pius beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées » Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit : 1 Volume, 1r° série (épuisé); 2e volume, 1925 fr.; 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr. : 5° volume, 80 fr.; 6° volume, 75 fr.; 7° volume, 70 fr: 8° volume, "70 fr.; 9e volume, "70 fr. a sde a em 2. 2 a w- “me fes 5 3% 2700 — for te 0 40° volume, "70 fr.; 11° volume ou 1® de la seconde série, 65 fr.; 12° vôluifié ou 2° de la on Æ fast, cs pousses . $ série, 60 fr.; 13° volume ou 3° de la seconde série, 65 fr. ; 14° volume, abonnement courant, _ +5 À +") 60 francs ashburtoniae, : pousses. . » À : _ » Ù Les treize volumes pris ensemble : 875 francs : % bellatulum, É D pousses , Le 22 a WW RS ES Sum + om ee SON Re EE ON S’ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL, 117, Rue Belliard, BRUXELLES. es Fr très forte plante , TE — . forte plan : . — Cardinale, 3 pousses : . 45 E. FROGNEUX, à NEUPONT — Boxe, ponte LE LES | Il EVE AAPPRIS ER ” Chdholanhml 24 oies ÿ : | | |) [SPHAGNUM ET TERRE FIBREUSE Li : L'MSÉRS 0 F9 po . DE TOUT PREMIER CHOIX 4-5 ‘ au. MP D ww ve MES Prix très modérés et par correspondance. Se Harrisianum, ÿ pos. LEUR CULTURE EN EUROPE EN SRE — oenanthum, pous PAR Cu - Léa à 45 : LUCIEN LINDEN SHRES CINCES TL... Parishl, 3pouses . à 4 À or — 4-5 ; TRAITÉ COMPLET, consacré à la uveautés. ra ui à itt Le AEaURE : ti culture des Orchidées Suoibles em beau SA ui A rer — Sedeni, 4-5 pousses . . : 3) us HS = F £vahs-franer pe — Schlimi, 3-4 pousses . . L'ouvrage, comprenant 1000 p. in-8° et de nombreuses 22e Lg Eee a: Æ nés de, : : LA Leeanum, 2-3 pousses gravures, est mis en vente au prix de férié lab rt B TUANL. P Ci ) LR superciliare, 2 pousses . à à a Poitiers (Vienne. — hybridum, 2 pousses. 25 francs l’exemplaire broché, _ venustum, 3-4 pousses . - : richement relié : 30 francs. — Hate ri DURIE, Rue qu Noyer, Bruxelles de seen - > ES bd we PV wi RME ne we NT MERUNS ee on ee ” — forte plante. {48 FABRIQUE DE POTERIES LE : 0] r 1e | | SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES | Des offres spéciales et listes d'Orchidé® | | Terrines, Soucoupes, etc. rares ou populaires, en exemplai® PRIX SUR DEMANDE. établis, sont adressées à toutes les pe” LES VOLUMES D à 1 sonnes qui en pee demande. Re LL ERSRRE TION RRRFIGUEE POUR LE PRIX DE Nous invitons les personnes 1 qui s'occupent d'horticulture à visiter nos CU Les années 1882, 83, 84, 85, 86, 94, 95 et 96, tures. 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Presque toujours, la première fleur qui s'ouvre sur les boutons du Poirier est celle de la base du bouton; ce sont celles-ci qui, sauf quelques variantes, ont le plus de chance de donner les plus beaux fruits; alors, par consé- rs du centre du certaines rami- ouvrent toujours, lorsqu’ ss existent, qu’ Et toutes les fleurs du bouton. es : es Pommiers, c’est l'opposé à faire dans le choix des fleurs, car c’est la fleur du centre du bouton qu'il est indispensable de conserver, et ensuite les plus près placées de celle-ci. Il faut toujours, dans l’un comme dans l’autre sujet, ne conserver que des fleurs bien consti- tuées ; toutes celles atrophiées ou piquées des e de fleurs à supprimer est très variable : il peut être du tiers, de la moitié et quelquefois davantage, si le sujet sur lequel on pratique est eaucoup mieux et grossissent plus leurs débuts, parce qu ils sont mieux rri et profitent aussi beaucoup plus dans la suite. Chrysanthèmes pourpres Ces Chrysanthèmes ont été beaucoup amé- livrés ces dernières années et beaucoup de tons plus foncés et cs brillants qui ont été intro- duits en assez grand nombre. De même que les cramoisis ont eu Due toujours un revers doré, pen variétés pourpres et amarantes ont habituelle- ent un revers argenté, contraste qui fait beau pue d'effet et est très le. Les om RE tons p pourpres e arantes, ont à leu une très sr sélection et er obtentions on peut mentionner M”* Robert de et Es une ne forme RE très fine et qui court la chan enir favorite, Congrès de Bo can enest une autre, Souvenir de M"° Ro- sette et Werther sont également très bonnes. Deuil de Fules Ferry, une très jolie couleur qui semble fanée. Toutes ces variétés sont des intro- Reine hé rt est plus fleurs sont des semis provenant des cultures de M. Ernest Calvat. Certaines nouveautés australiennes sont de tons plutôt plus foncés, par exemple M. E. Car- rington et Australie, mais elles sont très grandes. Orgueil de rm est plus er re et plus riche et a d s le mérite des dimensions. M Eté PTE est majestueuse dans sa teinte bre veloutée et on n’a qu’à la regarder pour 1'Adénites, C’est également une nouveauté austra- i hite-Pophan appartient à un type plus pâle, très grand et bon pour les expositions. Barringion est une nouveauté américaine du type incurvé, mais les ligules sont trop plates pour en ES une belle fleur. 7. Bedincope est bien con I ncore bien d’autres variétés dans les rate AA pâles de lilas-mauve et lilas-rouge, mais celles-ci, seulement très luisantes et claires, sua Jeeye pour obtenir “pont chose de vague et perdent vite de leur effe La plantation des Pommes de terre Fou le ee sait que, D ai les Pommes de terre se propagent au moyen des M Ar que l'on plante RER ou après les avoir divi en fragments. ne donnent nent la arr procédé, parce qu'il p Eau ules à une hrs de l’année Pommes de terres sont chères. faites jusqu'ici, la préférence doit être accordée à la pla station des tubercules entiers. rés enr: les pr récentes, il faut rdobtatitids surtout celles . Aimé Girard, ancien professeur à |’ toctisnt national agrono- mique de Paris. Et non seulement Girard a fait de nombreuses expériences, mais il a associé à ses recherches plusieurs centaines de cultivateurs M dispersés dans un grand nombre de dép ents et opérant d'après ses instructions. Rudi dans des conditions variées de sols et de climats, ces expériences possèdent nécessaire- ment une grande valeur. Or,toutes ont donné des résultats favorables à l'emploi des tubercules entiers. xpériences faites dans sept départements différents, il résulte que l’excédant le moins favo- rable en faveur du procédé a été de 1,000 kilogr. à l’hectare; dans les autres essais, il s'est élevé LL L' (° o® Lu * Q © © Ep H a "1 ans de bonnes conditions culturales, dit M. G:i- rard,les autres dans des conditions défavorables, établissen t nettement la supériorité des planta- tions faites au moyen des tubercules entiers, et la conclusion en sera plus nette encore quand j'aurai spé que l’un me mes collaborateurs les plus rne, de Monceau-les-Mines, distingué . Duv ayant ue cinq nes. deux en tubercules entiers et trois hectares en fragments de tuber- cules, a, sur les deux premiers, récolté, 37,000 Diligramiser à à Lecture, alors que sur les trois v 131 autres, il n'a obtenu que 31,750 kilogrammes. Les dangers que présente la plantation en tubercules coupés, ajoute-t-il, ont d’ailleurs, cette année, été mis en évidence par un accident par- ticulier. À la suite des pluies de juillet, on a vu, en certaines localités, des plantes provenant de tubercules coupés que cette maladie s'est manifestée, » M. Girard insiste, au surplus, sur l'influence nuisible qu'exerce cules dans les années de séchere culture complètement ruinée par 1 ce système. Il rapporte le fait suivant, qui s'est produit dans ses cultures de la ferme de la Fai- sanderie, à Joinville-le-Pont, sur une pièce de 25 ares plantée en Géante bleue, variété qui avait été recommandée comme se soumettant parfaite- ment à ce mode de plantation N'ayant aucune confiance dans le résultat pro- mis, il fit réserver au milieu de la pièce une ban de de 4"20 de large sur 59"50 de longueur, représentant, par conséquent, une surface de 2 ares 50, et sur cette bande, au lieu de dostih comme dans À rs de : pièce, il fit planter des segments provenan la fragmentation en quatre de gros pets Le nombre des paquets plantés de la sorte était de 798. Sur ce nombre, il obtint au total 38 levées. La rar fut de 46 kilogrammes, soit 1,800 kilogr. à l'hectare, alors que sur le reste de la & rm le rendement s'éleva à 26,000 kilogr. Mais, envisagés sous le rapport de leur volume, quels sont les tubercules qui méritent la préfé- rence pour la plantation? Sont-ce les gros, les moyens ou les petits? n c'est aux tubercules moyens qu'il faut avoir recours. Nouvelle maladie des Dracaena colorés et des Croton M. J. Chifflot signale, dans L’Horticulture nouvelle (10 février 1899, p. 46), une nouvelle maladie fort grave, qui tend à se rer enr ns dans les serres des horticulteurs qui élèvent des Dracaena et des Croton. Cette Rares ve due à un Champignon microscopique, le Dendrophoma Convallariae Cav. Elle a été signalée la première fois par Cavara, en 1889, sur le Muguet vivant à l’air libre ou forcé en serre. Ce parasite attaque principalement les feuilles en produisant sur elles des taches rousses-brunes, allongées dans le ssen des spires chez les Dracaena, moins a ongées sur io em ” sie Quoi qu ‘il en soit, dit M.C mures te es sont toutes maculées. En prenant les mesures suivantes, il sera facile aux horticulteurs de se débarrasser de ce parasite dangereux : r° Isoler les Dracaena et Croton malades; 2° Prendre des boutures sur des saines et les placer « sur des couches différentes et en des points éloign 3° Sulfater les boutures aux bouillies ou au lysol ; 132 LA SEMAINE HORTICOLE 4° Enlever les feuilles malades aux plantes adultes et les brûler, puis sulfater énergiquement avec des solutions faibles de lysol, de 1 à 2 °/o, qui ne tachent pas les feuilles, plutôt qu'avec des bouillies qui nécessitent un seringage quelquefois long et dispendieux au moment de la mise en vente ; 5° La stérilisation de la terre de bruyère employée comme compost paraît nécessaire à M. Chifflot, mais malheureusement, dit-il, cette opération est peu pratique. La phytopathologie en palgiaue Il sera bon, pensons-nous, de résumer ce qui s'est fait en Belgique depuis quelques années dans cette voie : En 1 la Société royale de botanique de une commission de phytop c'est le Dr Nijpels de Liège seul, qui donne des consultations. PER M. Marchal (botanique) et M. Paskin oologie) donnent également des je a ME nt convient de rappeler que l'ad- ministration de l’agriculture a créé à l'Institut agricole ns l'État un laboratoire de phytopatho- logie ar M. Marchal, ainsi qu'un labora- toire ce si og . sous la direction de M. le professeur Poski C'est le « Kruidkundig Genootschap Dodo- naea » à Gand, qui a fait le plus pour familiariser notre population . et horticole avec la science nouve elle, En effet, cette Société s'occupe depuis longte ce endant, c'est Loose à partir de la fin de- 1892, qu’on a donné plus de publicité à ce fait, que l'on pouvait s'adresser à la Société, pour obtenir des sg cégRur gratuits sur toute question, rela- tr ies des plantes. Le nombre des Leuiatoie est relativement grand; dès l’année 1894, il dépassait la centaine. Là ne se borna pas l'intervention de la Société Dodonaea; dans les différents cours publics, qu’elle a organisés à Gand, à Alost, à Turnhout, un certain nombre de leçons furent réservées aux s des plantes. En 1894, elle créa même un cours public et gratuit, ne s’occupant que de phytopathologie. Ce fut l’auteur de ce mémoire (M. G.'Staes donc), qui a été Éigé du service phytopathologique et de ces différents cours. Enfin, en 1895, la Société Dodonaea créa, de commun accord avec le « Phytopathologisch Laboratorium » d'Amsterdam, une revue : Tijd- = schriftover Pécnrnaichées (1), sous la rédaction de M. le professeur Ritzema Bos et de M. G. Staes, Cette revue en sera-bientôt à sa Li année ; A muy par an en livrai ait partie du programme des cours. Mais aux écoles d’horticulture et d'agriculture de l'État, l'étude des animaux nuisibles et des maladies ap est tout à fait insigni- mue Pendant l’année 1887-1888, j'étais, fait uer M. Staes, maître d’ étude provisoire à VIT d’ d'horticuture ” ou nd et alors jai été autorisé à d urs S s les Para nuisibles et utiles à pee ne À ‘Après mon départ, ce cours a été supprimé. (x) La Semaine Horticole en a, à plusieurs reprises, -Nous Ra F nstutlition, Les Sociétés de jardinage et l’initiative privée en Angleterre En Angleterre, les Sociétés qui s'occupent, soit d’horticulture, soit du bien-être des jardi- niers, bien ARE n'étant pas sous la protection du gouvernement, n'en sont pas moins dans un état des plus Asreants. Ces Sociétés, qui ne doivent leur existence et leur prospérité qu’à l'initiative privée et au dévouement de leurs fondateurs et de en SET ne laissent rien à désirer. mme exemple la Gardeners” établie pour venir en aide aux jardiniers qui, malgré leur bonne con- duite, se trouvent atteints de quelque infirmité les mettant dans l'impossibilité de travailler. Au mmencement de l'année 1898, la liste des pen- Rs aire pour 76,500 francs. Il est bon de faire remarquer que cette institution n’est pas simplement une Société de secours mutuels entre jardiniers. Elle a l’avan- tage de posséder comme trésorier, un homme d’une grande énergie et d’une philanthropie peu commune, M. Harry Veitch, qui depuis l’année 1886 se dévoué entièrement à cette excellente œuvre. L'affabilité bien connue de son re 8 a assuré à fre institution l’appui moral et fina e bon nombre de personnes OA U à à l'élite horticole PHP Les services qu’elle rend sont immen Bouturage du Begonia Gloire de Lorraine C'est le moment de songer au bouturage de ce superbe Begonia qui jouit actuellement, en Angleterre surtout, d’une vogue bien méritée. C'est, en effet, en avril et mai, que cette opéra- tion se pratique avec le plus de succès. On soignera pour une bonne chaleur humide de fond. Aussitôt enracinées, on les empotera dans de petits pots pour les placer dans une serre chaude ombragée dont l'atmosphère sera tenue humide. On rempotera la plante une couple de fois et lorsqu'elle se mettra à boutonner, on la transportera dans un milieu moins humide et de température plus fraîche. Un nouveau journal hollandais MM. E. H. Krelage et fils, de Haarlem, ont entrepris la publication d’une feuille mensuelle illustrée en langue néerlandaise dédiée à la flori- culture et intitulée : « Krelage’s Bloemhof » (Ee Jardin des fleurs de Krelage). Ces messieurs distribuent cette feuille gratui- tement à leurs clients des P: qui leur font é d une certaine importane ce et offrent de faire l’envoi gratuit à x de leurs clients belges qui leur ont acheté — une somme de 30 francs dans le courant de l’année . Cela ne nous paraît pas mal combiné. En outre, chacun peut s'abonner à raison de 3 fr. Le premier numéro que nous avons sous les, vivaces ; quelques notes , etc.; une rpg e aux questions complète ce numéro. Nous souhaitons à ce nouveau confrère une cordiale basis | un succès et longue vie. Le Congo français. Le Président de la République Française. signé des décrets relatifs à la mise en exploitation. du Congo français. Le texte de ces décrets vien de nous parvenir et nous en résumons les articles pour nos compa atriotes qui s'intéressent au 4 loppement de la colonie africaine voisine eh nôtre. t Le principal décret ne vise que les concession, de vaste étendue. Il établit en principe 2 ces plus, le siège msi de ces sociétés devra ê être ! territoire fran Sa toute terre mise en exploitation, mais il aura k droit de reprendre à n'importe quelle époi ù les terrains concédés, ceux qui lui seraient saires aux besoins des services publics des Ét ou de la colonie, ainsi qu’à tous les travaux lité publique qu'il jugerait convenablé d' nn | de faire exécuter. Ces rétrocessions se ferih à titre gratuit si les terrains réclamés ne sontfii devenus propriétés privées, et dans le ca traire, moyennant une indemnité représental de la valeur du sol fixée à forfait à ing fa par hectare. ans l’un et l’autre cas, si ces prenaient des établissements commerciaux, A coles ou occ 1] our la partie de ces établissements ou plant tions restant dans la concession ou dans la priété. : Les Sociétés concessionnaires devront si | gion et organisation des populations indigène Les bre non indigènes de ces Sociétés part èmeannée de Lo css É. Faigais: ROME, celles-ci pourront except nellement, lorsque l'intérêt de leur exploit: -: l’exigera, ‘employer des étrangers, mais Se condition expresse qu'ils seront munis .S lément d’une autorisation du pu pour une année et renouvela 1 Toute cession partielle ou tatsle de la Œ sion, toute modification apportée à l’organ de la Société, devront être soumises à arges Co nombre d'articles Haiti à l'obligation fa concessionnaire de mettre à flot, dans à : te, La ianes à caout bouc. SAMEDI, 8 AVRIL 1899 133 LES ORCHIDÉES DE M. RAGOT La collection de M. Ragot, à Villenoy, près Meaux, offre à l'orchidophile qui a la bonne for- mis à la visiter un intérêt très vif; à la fois très choisie, très variée et très au étant des dernières nouveautés, soit comme introductions, soit comme hybrides our ce qui concerne ces derniers, disons tout d'abord que M. est grand amateur des croisements artificiels, qu’il en a effectué déjà un grand nombre et qu’il en effectue encore chaque jour ; les produits qu'il a bien voulu nous montrer sont à toutes les phases de l'existence, depuis r simple germe à peine développé dans ces graine qui ER TE) à DU et à se gonfler, jusqu’au la X présenté à Paris pour la première fois ARS dernière, et qui, notable- ment grandi, donnera certainement une floraison plus abondante ce mois-ci. Chose remarquable, voilà deux ans que cet hybride forme deux pousses par année, l'une au début de l'été, l’autre à la fin de l’automne, ce qui n'empêche pas, bien entendu, chaque bulbe d’être notablement plus grand que le précédent; dans ces condit moins remarquable, c bulbes consécutifs viennent à fl temps, au mois d'avril. D'autres hybrides présentent tous les degrés de développement, et plusieurs pourront fleurir dans quelques mois. Ces hybrides appartiennent à un certain nombre " genres différents, et nous pour- rions citer parm des parentés sensation- nelles, s’il Rétit fâcheux de déflorer ainsi le plaisir de la surprise. La descendance du Cypri- pedium Charlesworthi s'y trouve représentée, et nous ne serions pas étonné que M. Ragot fût le premier à faire fleurir un hybride dé cette ravis- sante espèce. Nous avons vu aussi des rejetons du Cattleya Rex et de diverses Orchidées très rares, variétés d'élite, br dont cette collection est richement compos A propos d’ kbbidation., M. dt nous racon- tait une histoire assez curieu t qui mérite d’être citée pour l'édification Mes chi Htes: eur en même graines sur le compost de la plante mère avant de semer les autres à part. Quelque temps Le de jeunes plantes apparurent sur le compo elles furent repiquées en temps voulu et sur- veillées attentivement; leur en ie PA était plus avancé que ce lui des autres, et M. Rago attendait avec 18 sur lequel il comptait beaucoup. Enfin la floraison se produisit, et sa stupéfaction fut grande lorsqu'il n’y retrouva aucune trace des deux parents qu il den choisis. La fleur de l’hybride paraissait tenir D tas dk et du C. Lowi, et en se re- Dre au portrait du C. X Dallemagnei, publié dans la Lindenia, M. Ragot constata qu’en effet l'identité ne faisait aucun doute; il d Dallemagnei se trouvaient sur le compost d’une plante que M. Ragot avait reçue de B den Dans la plupart des cas, on peut dire que les Cichitées bien soignées ne souffrent pas de la production de graines, alors même que les cap- sules mettent douze eu treize mois à mürir; M. Ragot nous en montrait des exemples un peu dans tous les genres. L'un de ces exemples es particulièrement curieux. Un Milto onta Warsce- a + produit néanmoins cette année une belle grappe remarquablement fournie ; mais, chose singulière, elle a remonté en même tem mps sur la pousse an- térieure, et une ou deux fleurs se sont déve- loppées à l’aisselle des anciennes sur la hampe de l’année dernière, où elles font un effet imprévu à + de la | capsule presque mûre. M. Rago est aener parun C ypri storrk Rotshidianum, une supérbe variété à fleurs nte départs; n ae vote mer deux ans, ce qui est normal dans cette espèce, mais les Héraidütié sont alternées, de sorte qu'il y a des fleurs tous les ans. Seulement, une année il y a trois pousses qui en donnent, l’autre année il n'y en a qu'une; de sorte qu alternativement, la plante porte trois hampes, puis u Pendant que nous parlons de cariodtés, men- tionnons encore celle-ci. Les lecteurs de La Semaine Horticole se rap- pellent sans doute que M. Ragot ré mn dans ce journal, il y a deux ans (vol. I, ) l'épa- nouissement instantané des fleurs Pise Gongora, mène dans une brusque modification de la tempé- rature re S autres conditions ambiantes, le G. atr rea ayant l'habitude d'ouvrir ses fleurs & une ie l’autre assez lentement, dans un délai d’un ou deux jours, parfois même davantage. Or, le même phénomène s'est reproduit ges tement l’année dernière ; seulement ayant cherché à vérifier d'une façon plus lets l'identité de sa plante, a constaté que ce n’était pas : G. atropurpurea, mais le G. scaphae- hor Il p possible que ce mode d’ épanouissement des fleurs soit constant chez cette espèce, qui est peu connue; d'autre Le gr ne gré par « un abonné » peut av néanmoins une art d'exactitude, car . tél se la féisinon s’est produite à 9 heure au moment où les rayons du soleil sshasnt: la plante. En outre de ce Gongora très rare, nous remar- quons chez M. Ragot plusieurs autres espèces, et bien d’autres Orchidées que l’on ne rencontre pas chez beaucoup d'amateurs : d’abord les superbes Catasetum, qui sont tenus ici en grande estime; des Stanhopea, des Bulbophyllum variés, des Cirrhhopetalum, charmantes plantes pour les- quelles la mode est bien injuste, 2 Masdevallia très choisis, etc., voire même de simples curio- sités, telles que le Physosiphon Lallhs. Cette rai belle collection offre, à notre sens, un attrait d'autant plus vif qu’elle est infiniment vari les plantes, anciennes ou nouvelles, qui attirent notre attention, citons : le Cym se 4 Li lis eo Lo hicaria et belles dans toutes les _collections !) l'Acineta colossea, qui commence à montrer une hampe florale, le Coelogyne elata en fleurs, le rarissime an- derae, espèce assez analogue au C. Cu uni ngt, ayant le labelle rangé sur les bords et une crète ès étendue, orang etée de brun; l'Odon- L6phissse Edwardi ei fleurs, le Maxillaria Lindeniae, le Coelogyne ge à e Phalue nopsis x leuc orhoda, le Van arishi Mapript: hana, le Lycaste er rh par plu- sieurs plantes, dont la ir PER pur et une e labelle ro quipedale en fleurs; des An Ca sms Ansellia “bus, nr eya ‘violacea, Pescatorea, Laelia g trepia, Spathoglottis, San pete To num, ge ten Zygopetalum, Vanda coerulea Sande a perle d'une collection, telles que le Caftleya Skinneri ras à Cattleya Rex, représenté par plusieurs exemplaires, le C. Lawrenceana, le Cypri dB “ab des variétés blanches de Cattleya Mossiae, le superbe ; si par bella- rymertana, une variété supérieure de Cattleya Percivaliana, un hybride de C. Wal- keriana et GC cette énumération Share très sommaire, pro- duiront, entre les mains d’un semeur éclairé et passionné comme l'est "M. Ragot, de très belles choses que nous ne tarderons pas d’ailleurs à voir apparaître. G ARALIA ELEGANTISSIMA es Aralia elegantissima sont de serre chaude, fi de des îles de la mer du Sud et introduits n 1073. Les feuilles “ee digitées à dre allongés, vert foncé, les folioles au nombre e sept à dix sont filiformes ss un peu rep ce qui rien à la plante un port très gracie es plantes décoratives F3 très répandues, conviennent très bien, non seulement pour l’orne- mentation des serres, mais aussi pour les garni- tures de table et des ame Elles son it très voraces et demandent beauco (e] pot drainage, car ils ne supportent guère l'humidité stagnante. Un mélange de bonne terre de bruyère fraîche et de terreau de fumier bien décomposé leur convient très bien. Les plant es demandent des Re abondants et craignent les cou- rants d’a des arrosages d'engrais liquides répétés. C'est ici que les capsules comprimés de M. G. Truffaut remplissent vraiment leur but. Les résultats, que j'ai obtenus Pas dernière chez M. Éd. Pynaert à Gand, avec des capsules ns, étaient vraiment merveilleux. (Composi- tion °/, de ces capsules n° 1 : Das azote; 3,85 acide phosphorique; 7,65 pota sse.). | Si les plantes sont destinées à la garniture des . appartements, il faudra les préparer par transi- tion à empérature ri car le brusque . changement les ferait dégarnir Les Aralia elegantissima se R = uturent très difficilement ; on les greffe soit sur l’A. reticulata et, à défaut de ce dernier, sur l'A. monstrosa 134 LA SEMAINE HORTICOLE s vigoureuses et d’une végé- Les greffes sont faites en placage ou en demi- fente, à “ étouffée et reprennent facilement. CHARLES CHEVALIER, Prof. à l'École d'Horticulture de Genève. ART FLORAL ESQUIF FLEURI Les Allemands ont Ru rot passion pour n les fleurs, il leur des masses dans leur modeste jardin ou leur parc aux d taes propor- coiffures, aux guirlandes, à où la fleur conserve sa supériorité, € où elle forme l'unique ou principal objet de la composition, l'Allemand sait façonner des choses exquises ou cette inoubliable et incomparable exposition de mbourg,en1 Du moment que la fantaisie s’en mêle — et croirait sérieu- Fig. 83. — Esquif fleuri. tions ; les promenades publiques en foisonnent, les demeures en regorgent. La fleu r coupée, en ce pays, est élevée à la hauteur d’une institution, ce qui saute aux yeux d’ailleurs, quand o parcourt, fût-ce la moindre petite ville ; partout on grandes et petites, riches et pauvres, il s'en faut de le goût qui préside aux arrangements floraux en un rien de temps, assemblait si finement, si délicieusement deux trois Roses ins M La composition dont nous offrons aujourd’hui s la photogravure à nos chères lectrices (lg. 8 n'appartient pas à cette dernière catégori esquif, tel que nous le montre la gravure, le si peu, esquif ou bateau ou barquette, Oh maisi peu; ce serait un vulgaire panier ou une mo corbeille, que cela en vaudrait tout autaut; | serait toujours possible, ne vous semble-l ps, chère lectrice, d'y planter une hampe pour: flotter les couleurs chères au cœur de nos vois de l'Est Faisons donc, si vous le voulez bien, absté tion de l’esqu f pour examiner la composit florale toute seule Quelles fleurs M. Theodor Hübner, de Ba — t le nom du fleuriste qui a comp pas — a-t-il employées ? Des Sureaux, des Muguets, des Eucharisae zomca, des Roses Marie Van Houtte, des Dm drobium nobile. Quels feuillages ? Celui de l’Asparagus plumosus et du Crotm. c'est assez. de la soie enveloppant la ue Toutes ses fleurs s les déi: ieur, au nom des abonnéesiié Ole. ons La Semaine s ortic Cr: D. 1 LA SEMAINE HORTICOLE et Revue des Cultures Colonialé PUBLIERA LA SEMAINE PROCHAINE : Les accidents du travail. Les Plantes Alpines. Arbres géants. La colonisätion en Tunisie. Le Soudan égyptien. Nouveautés. PLANTES ÉCONOMIQUES an Suite, voir p. 119) Les Agave (suite). — A la Jamaïque Comme on pouvait s’y attendre, des essais sérieux ont été faits pour introduire le chanvre de Sisal à la Jamaïque et l'y acclimater. Le gouver- neur Sir Henry Blake s’est beaucoup intéressé à e de fournir sg” œilletons en grandes quantités aux nes i désireraient entreprendre cette "N'y a dans les plaines de la Jamaïque de grandes étendues de terrains plats et pourvues de ces | dérniérs temps pour la fibre blanche à cordage, et ils auraient recueilli leur part des bénéfices qui sont échues aux habitants du Yucatan. Maintenant les Ke mme ne sont plus les mêmes, il aut, et il est probable que M. Fawcett a raison de dire qu'il faut bien ré- fléchir avant de s ‘embarquer si tardivement dans Le rapport annuel du Département botanique de la Jamaïque pour l’ année 1889 donne les ren- e Jap d'exemplaires de l'espèce qui ést généralement cultivée (Agave rigida var. elongata). « Une autre variété (4. rigida var. sisalana) qui a les bords des feuilles PCT de dents, est cultivée depuis quelques années Floride. Un échantillon de la fibre a été présenté à l'Exposition des Colonies et de l'Inde, en 1886, par S. E. Sir Henry Blake, alors gouverneur des Bahamas. D’après un essai ou ue effectué aux SENTE du Sa de fer L. Macki nnon que toutes les autres qualités de fibres essayées jusqu Br et qu’en outre elle exigeait moins de is EE JE les feuilles n'ayant pas les bords ut d'épine « Le CobVerhétene des Bahamas a interdit l'exportation de cette plante mn sous le nom de pita) pendant une période d is ans, mais heureusement on a pu se part plus de SAMEDI, 8 AVRIL 1899 20,000 plantes à l’île Turks, et créer une plan- tation au Hope Garden. « On espère parvenir à importer une asse dévds quantité d'exemplai recevoir dés œilletons. que le prix du tavte de sisal a baissé récem- ment de près de moitié, il faudra réfléchir avant d'engager des Capitaux dans cette entreprise. Pour ma part j'hésitérais à conseiller la culture du Sisal dans tout terrain qui ne serait pas propice à cet usage, _ en même temps impropre à une autre culture. Enfin le ét du Département botanique annonçait € u d frais, ou en grandes a p pour jeter m. basée d’une exploitation future Dans le Honduras britannique n peut le supposer, étant donné la abondantes dans le Honduras britannique. On a déjà fait quelques essais de plantation dans le nord de la colonie, aux environs de Corosal, où le Pr est très analogue à celui du Yucatan. Tout récemment, sir Alfred Moloney, avec cet esprit ‘d'initiative dont il a toujours fait preuve pour tirer parti des ressources des colonies dont il était chargé, a envoyé à Kew des échantillons de feuilles de deux sortes de Sisal et de la fibre fabriquée dans le pays avec ces feuilles. Les échantillons étaient étiquetés Yaxci ou Henequen verde (Agave vert),et Sacct (Sacqui) ou H enequen bla anco (Agave at q humide, parce qu’elle avait été emballée dan les feuilles vertes, qui avaient fermenté pendant le trajet. Néanmoins, le rapport que lui consa- crèrent MM. hristie, en date du 17 dé- cembre 1891, est favorable : « Nous ne faisons pas grande différence au point de vue commercial, écrivaient ces Messieurs, entre la sorte ere et la verte. Toutes deux constituent une fibre P'erchilehée qualité, tout à fait analogue au Chanvre de Sisal, et se vendraient facilement, en ce moment, à Londres, 20 à 21 couleur, ce qui permettrait d'en retirer un prix un peu plus élevé. La couleur a une certai importance dans ce qu’on appelle les « chanvres blancs. » Le marché de Londres n’a reçu jusqu’à présent que de petits lots du Sisal des Bahamas, mais en général leur couleur et leur re. étaient era et les producteurs du duras ique devraient, eux aussi, rer anse ces deux points. » A Trinidad Le rapport annuel du Directeur du Jardin Royal Botanique de Trinidad pour 189r fournit les 135 renseignements suivants au sujet de l'introduc- tion des Agave textiles : « Pendant l'année, nous avons reçu MM. Reasoner frères, de Manatee Mine 10,000 bulbilles d’ Agave rigida sisalana, et 2,000 d'une autre source. Sur cette quantité, 7,700 plantes ont été distribuées à diverses per- sonnes qui en Ér fait la demande. Le reste est encore au | jar eTt “e À | a réquisitionnées pour Tobago et 2000 ébarr u Dé nvicts. « Les plantes sont arrivées en superbe état; ce sont des bulbilles, c'est-à-dire de petites plantes s autres pour les commodités grande échelle aux Bahamas, gra sur lesquelles on fonda de si grandes espérances. » Aux îles Windward Le gouverneur général, sir Walter Huly- Hutchinson, s’est vivement intéressé à l'introduc- tion de plantes de Sisal aux îles Windward. À la station botanique de Grenada, le chef de culture, dans un un daté de septembre 1891, mentionne qu'il y a 80 ares environ plantées de Sisal. Les Agave ont été “ral d'après la mé- thode de Stoddart, c’est à dire avec un espace ment de 3"60 entre les lignes et r 3 mètres Gate date du 8 que « deux mille plantes de Sisal ( A Pre d'Agave rigida rage, e été reçues de la Floride. Cent trente été reconnues inutilisables à la réception, à roi ont été distribuées. Les 270 autres ont été gar- dées au jardin botanique, où les plus grandes ont été mises en place dans le terrain le plus approprié dont je disposais, et le reste sur couches, pour être Berry plus tard. » A propos de l'introduction des plantes de Sisal à St. Vince ent, on peut noter qu'au mois d'août 1890, M. J. H tion botanique = St.-Vincent, en rigida. La plante était munie d'épines et fournissait d'excellente fibre. Des exemplair: nt 45 à 60 centimèt ueur. Par son Par Lg plante rappelle beaucoup FA. excelsa de Jaco tant donné Fe ses feuilles sont courtes et 136 LA SEMAINE HORTICOLE munies d’épines, il est vraisemblable que cette St-Vincent a été signalé aussi à l’île Barbade et doit se trouver également dans d’autres îles des Antilles On lit dans le rapport du chef des cultures de Dans le Midi de l’Europe On rencontre diverses variétés d’Agave AC te dans le Midi de l’Europe, et spécialement à Riviera. Elles y sont surtout cultivées comme plantes ornementales, mais il n’est pas douteux qu’elles pourraient fournir de grandes quantités de bulbilles et de rejetons, si l’on le désirait, pour distribuer dans d’autres pays. Ces plantes ont été étudiées sur place par M. J. G. Baker, de Kew, Fig. 84. — Fuchsia Mary. ee Station botanique de Ste-Lucie pour 1890 que ur favoriser le développement de l'industrie Le mises sur couches, rire se green pr d’être mises en place. 700 de ces plantes ont déjà été vendues, et d’autres commandes ont été ues, l'une de 1,000 plantes, l’autre de 600. » qui a publié à ce sujet la note suivante dans le Kew Bulletin : « Agave rigida. C'est le plus utile et le plus ssrable de tous les Agave. Il est très ode viera, où il se trouve comme chez lui Heure abondamment. J'ai eu l’occasion d'étudier ses caractères et l'étendue de ses variations mieux que je n'avais pu le faire précédemment, et de voir plusieurs formes que je ne Se ermr pas encore. Celles qui sont les plus communes à la Riviera ont les petites dents er distantes, Gare noires, et se rapportent par. falierifent à ce décrit sous Wie noms d'A. Txtli et À. Lioides (Bot. Mag. pl. 5803), Dans le parc du D' Hern, situé juste sur le ver sant français de la frontière à St. Louis, Æe une forme ayant les feuilles beaucoup pli épaisses qu’à l'ordinaire (38 milite à té base) et formant une rosette moins compacte. es plantes connues à la Riviera sous les noms Floride, J'ai vérifié que l'A. og n'est qui sisalana non développé, et il en est de mêms d’une plante nommée À. loevis. Un Fanili Todaro (non brevis, comme l'indique le Han book of a dire dont il a vu une plait à La Mortola, est probablement l’A. rigdaum. sisalana. L'A. Bu Todaro devra peit être, après examen approfondi, être ramenéà "A. rigida var. elongata. (A suivre.) Les Fuchsia Le Fuchsia de la famille des Onagrariées ei une plante dédiée au botaniste bavaroiïs, Léonaïl Fuchs; le nom dérivant de la langue allemand, doit être prononcé Fouxia et non Fuscisil comme le font et l’écrivent certains amateuf. Les Fuchsia sont originaires des hautes mof# tagnes qui s'étendent du Mexique au Chili Mét: dional où ils habitent une zone généralement comprise entre 1000 et 3000 mètres d'altitude Quelques espèces sont propres à la Guyane, al Antilles et au Brésil; d'autres, mais en pell BR eie appartiennent à la Nouvelle-Zélande. Quant à la détermination botanique de & genre, nous pensons inutile d’insister, tout ( monde connaît actuellement l’arbrisseau à cl chettes, comme on appelle tee k Fuchsia dans la classe ouvrière. Qu'il nous suffit de dire que les botanistes ont fait LS grandes divisions parmi les nombreuses s espèces, savol : 1° les Fuchsia néo-zélandais, caractérisés parleu® feuilles alternes, ce qui les fait distinguer du PIé 2° les américains bréviflores, chez lesque partie tubuleuse du calice est moins longue ot peu près de même longueur que ses lobes; À 3° les américains longiflores, dont le tube du calice est deux ou trois fois plus long que les loù® ou sépales. la première catégorie appartiennent deux espèces qu'on Sn raremen Loan les coller: deux sections : les brachystémones, dont les js mines sont incluses ou à peine plus lon CRE 1 la corolle, et les ocre où elles exertes, c’est-à-dire notablement plus longues | qu la corolle. La troisième catégorie a les éta exertes, tandis que la corolle est très réduite) € peut même faire entièrement défaut. amie | rs SAMEDI, 8 AVRIL :89g 137 Le F. triphylla appartient à la deuxième sec- tion de la deuxième caté “one f americains brévi- fiores macrostémones) et ymbiflores à la troisième catégorie ( américains mg ifiores). Le F. Mary étant, d'aprè Kliem, de Gotha, à l’ obligeance RS nous Fr le cliché de la figure 84, une amélioration du F. tr iphylla- corymbiflora, il s'en suit que celui-ci est Je même un hybride pate les deux espèces citée Le F, est une remarquable : notable amélioration = F. triphylla et se distingue de celui-ci par sa croissance vigoureuse et rapide, ainsi que par une grande résistance à la maladie Les feuilles sont rouge brun, la face inférieure gueur de 20 cen RÉ sr La fleur isolée est d’un gi roug, sos a forme correspond avec tipo. Fys amateurs de Fuchsia start heureux qu'une aussi belle espèce que le F. triphylla nous est conservée par une nouveauté encore plus belle que le type. Si l'oc- amateurs, dit M. Wil iem, conviendront que ette nouveauté surpasse de beaucoup tous les hybrides des dernières années. Les groupes de F. Mary, plantés à l'Exposition de Gotha, en 1898, démontrent efficacement l'avenir réservé à antidiluviennes, la seconde période au contraire se distingua par ses chaleurs torrides pendant le jour, tandis que les nuits qui succédaient étaient d’une désagréable fraicheur. Nonobstant ces con- ditions défavorables, le F. Mary sans abri ne fut des dégâts causés. Il fleurissait et se développait d’une façon repense à la grande satisfaction des visiteurs i nous avons donné quelque développement au préambule de cet article, qui en définitif avait ie but d’ appeler l'attention des amateurs sur le F. Mary, c’est afin de faire comprendre à nos lecteurs que celui-ci n'appartien et le grand nombre d'espèces ) 4 al contient, in- diquaient d’ croiser et à donner des hybrides ou des. rare _ D'un autre côté, la grandeur des organes de la reproduction et leur situation, qui les met en évi- nce et les rend faciles à saisir, devaient natu- rellement inviter les horticulteurs à essayer du croisement pour obtenir des nouvelles races ; aussi ont- ils rs usé le. se moyen, # he il est hierh ro rte de rattacher rs innombrables variétés de Fuchsia à telle ou telle espèce botanique, joutons pour terminer os tous les Fuchsia peuvent être cultivés en été en plein air à une si- tuation un peu ombragée — ils craignent le soleil t — et que l’hivernage en serre froide et ur ceux qui l'ignorent, gens ajouterons qu'il y a même deux ou trois es qui sent l'hiver dehors si l'on a soin de abriter d’une couche de feuilles mortes. H. DE Mary. Des semis printaniers de la pleine terre Mars, ce réveil printanier permet aux cultiva- teurs les premiers travaux de la pleine terre; en effet, c'est avec lui que sous notre climat tempéré s 'effectuent les premiers semi Semer n'est pas chose difficile Mais semer dans de bonnes SAN OS permet- tant une prompte germination, une le aussi brève que possible et une réussite certaine deve- nant par la suite une production hâtive presque de sert 8 fortement rémunératrice, c'est tout autre chose Les semis printaniers de culture _Potagère qui tb so d’être étudiés rs us près de la part du ed teur, d'ailleur us en verrons, plus loin, les conséquences r . avantages qui en découlent, lorsqu'ils sont effectués dans de bonnes conditions et d'après les règles et les formes voulues et exigées de l’époque À propos de la germination des lé voici t Naudin dan « vie pendant laquelle la jeune plante contenue à « l'état d'embryon dans la graine commence à « vivre de sa vie propre en puisant dans le monde « extérieur la matière de son accroissement. Pour « que ce phénomène s’accomplisse, SEE con- « ditions sont nécessaires, ce sont : 1° wne Lem- « pérature convenable qui varie Des chaque : « espèce de plantes, se ui est générale page « * CORP ER entre 5 et 3 grés centigrades essus de 0; 2° une re dose d'humidité; « . enfin l'accès de l'air dont le rôle est d'agir « chimiquement sur le contenu de la graine. « Lorsque ces trois conditions ne sont pas réunies, « les graines tantôt pourrissent par. excès d’humi- « dité ou par tout autre cause, tantôt au contraire nservent presque indéfiniment sans germer « si toutefois elles sont à l'abri des agents atmos- « phériques qui pourraient les altérer, » Plus loin, au paragraphe SEMis (même tôme, p. 504) en parlant du sol où doit s'effectuer la germination, ils disent : « Mais le rôle tout phy- « sique qu'il joue relativement à ce phénomène « est loin d’être sans importance puisqu’en défi- « nitive 1] est l’excipient des agents excitateurs « de la germina nation. Le.sol devra.donc être per- « méable à l'air, doué d'une certaine humidité et « posséder le degré de chaleur requis br l'espèce < de la graine qui lux est confiée... Toutes les présomptions et tous Ge préjugés possibles et imaginables que l’on applique ou peut appiaues aux prétendues influences quelconques u imaginaires sur les semis doivent être écartés pi ve le lu de ces quelques lignes ci-dessus, et il ne doit plus subsister aucun doute pour le lecteur sur les actions des phénomènes md de la d ET .. En ni iopé doi cer les preniiers beaux jou s HUE à nos graine semées. par l'internédiair DU SOL qui les él tent : 1° une somme eur requise; 2° une humidité convenable, et So sn 3° ne les enfouir que d’après des règles dévolues afin de re aux agents atmosphériques de parfaire l’œuvre A surtout à cette époque de l’année où la terre est encore refroidie et porte encore les traces du manteau hivernal qu'elle vient de quitter et où encore les rayons solaires sont si pauvres de calo- rique à transmettre? De plus, les moyens arti- ficiels dont on dispose sont trop onéreux et trop dispendieux pour le maraîcher qui sème sur une très grande étendue. Que de verres lui faudrait-il s'il voulait activer tous ses premiers semis de la pleine terre ! Malgré Ru ces objections; il est encore facile cependan e donner un surcroît de chaleur au sol et c'est Fa sur le moyen de fournir i sans emploi de main-d'œuvre supplémentaire, ns dépense additionnelle et même sans aucun M à artificiel ni factice. Il est et reste simple, naturel et. pratique tout en restant encore à la portée ous. D'ailleurs il sera facile de le Pnenroir, peurs nous aurons fait ressortir les av reçou- vrement dans la pratique des semis en À ie» ou en paquets. Seuls les semis à la volée font exception à la règle et ne peuvent bénéficier ouvertement de ces avantages ; cependant nous ne les passerons pas sous silence voulant au moins leur faire obtenir quand même une petite part des avantages de ce stratagème pratique qui permet à la terre d’ ‘acqué- rir sa sd calorique nécessaire à la germination des graine Pour c # semis printaniers, la préparation du sol reste toujours la ni À en tant que labour, fumure, etc., seul un petit soin est à apporter dans le tracé des planches et des rayons, Ils devront Le rt être dirigés autant que faire se ourra de l’est à l’ouest, afin que une fois l'opéra- tion du recouvrement de la graine terminée, ils .S “fussent exposés au midi. Ce recouvrement ré fort simple puisqu'il con- siste x simplement en l'ablation du côté de rayon se trouvant au É en laissant persister celui du côté nord de cette façôn on forme et on a mprovisé contre les intempéries froides et ce faible abri à le voir d’intercepter au passage, tout en les accapa- rant au profit de sa base,les moindres rayons solai Fe pen subit le.même mode de recouvre- aissant ment végétatif de la graine des plantes que l’on ème, Comme pièce à l'appui venant confirmer nos avances ci-dessus sur l'augmentation calorique e la terre située à la base de ces petits abris ormés pe » M nord persistant du rayon ou du us donnons ci-dessous un relevé d'espérance aites en fin de février-comm pe ment de mars 1898 au moyen de thermom Fe ex dar sur le sol (thermomètres pe et ne le ea à une profondeur de 1, 2 et 3 centi- mètres (thermomètres piquets dits thermo Sema de couche). + es relevés ont été pris en des rayons gradués . ndo 10 centimètres de profon- 138 LA DRE RQ HORTICOLE Par des journées de soleil sans vent, nous avons relevé des moyennes variant 6 degrés centigrades suivant l’heure de la journée. ar les journées de soleil avec vent (ce dernier généralement froid vu l'époque), les thermomètres accusaient des variations oscillant entre 1 1/2 à 4 degrés centigrades En temps ordinaire sans vent, les moyennes sont moins appréciables : 1 1/2 à 2 degrés centi- grades. En temps ordinaires avec vent,on n’a plus que o à 3/4 et parfois 4 degrés centigrades. Et,enfin, par les temps très couverts, nous avons encore et quand même observé des variations e o à un bon tiers de degrés — ces dernières Rare de variations LÉ probable- nt de la réverbération du sol. 1 En ans les relevés des expériences des thermo- mètres piquets, l'écart se maintient, mais plus faible. Alors, nous basant sur ce qui précède, nous ferons obser ver dès maintenant au semeur qu'il toutefois aller jusqu’à l’excès et ne recouvrir que légèrement sa graine. Quand la levée est opérée, on butte progressi- vement ses plantes suivant et d’après les besoins de celles-ci. Enfin, comme dernier ressort aux pièces à l'appui, nous relaterons que d’autres expériences pratiques très concluantes et probantes nous ont n qu èm sion de forficules par une prompte et hâtive levée (etc.)... Le semis à la "volée peut néanmoins s’appro- cher de bien près de ce bénéfice en le pratiquant ainsi : former de larges rayons plats dans le fond, les rapprocher le plus possible et recouvrir ceux-ci de la même façon que le rayon or inaire. À lé claircissage du légume semé, il ne reste plus qu’à disposer ses plantes un peu partout sur les rayons, si bien qu’au bout de quelque temps, lorsque les légumes 0 ont acquis une certaine force, on a peine à reconnaître si le semis a été pratiqué comme tel... La profondeur des rayons ou des paquets ‘raison du ie à cultivé. .… sr t 6 à 8 centimètres _— de ceux-ci en temps et heure voulus. le semis ou plutôt la plantation en paquets. C es et toutes les autres graines fines deniandent vie moins. Dans ceux-ci l’ablation des rayons se fait généralement au moyen des arrosages successifs donnés par la suite dans les soins culturaux . POTRAT. La guerre aux insectes Sur ce sujet si important, M. F. Decaux, _ membre de la Société HER de France vient de publier dans le Youwrnal de la Société Nationale hobiséuliré de France un travail très r. quable sur lequel nous croyons devoir appeler l’attention des intéressés, c’est-à-dire de tous ceux qui cultivent des plantes. Le titre de ce travail le résume et en indique l'esprit; le voici : Destruction trdtiblle des insectes qui attaquent les arbres fruitiers par l'emploi simultané des insecticides, des insectes auxiliaires, et par la propagation et pe de leurs ennemis naturels : « les parasites. M. Decaux signale d’abord l'imour bise ” 1 aurait, dans l'intérêt de l’agriculture et de l’hor , mœu sont nat: et le moment précis pour les combattre : « On estime que les insectes prélèvent chaque année 300 à 500 millions de francs sur les pro- duits de Des agriculture et de notre arboricul- sont restés sensiblement les mêmes er dois ans; faut-il en déduire A vas lutte est impos- sible ? Heureusement, il n’en est pas ainsi. Nous avons déjà fait ru l'utilité de diriger l'instruction entomologique agricole donnée aux élèves des grandes écoles d’agriculture et d’hor- ticulture vers un but pratique : l'observation des mœurs des insectes, en liberté et en captivité, sur des plantes recouvertes d’une cloche en gaze. Ces élèves, devenus d'habiles agriculteurs, sont tout désignés par leurs aptitudes, et mieux placés qu'aucun autre observateur, pour étudier jour par jour ces ennemis de leurs cultures, et surtout pour se servir de tous les auxiliaires que la nature met à leur disposition pour les combattre. » M. Decaux insiste particulièrement sur le parti que l’on + Jens tirer de ces auxiliaires, et son étude renferme sur ce sujet des faits trop Du connus Le La un grand intérêt prati us les insectes phytophages, écrit. il, sont péri à être dévorés par d’autres insectes que l’on nomme des parasites. Ce sont particulière- ment les Ichneumons et les Chalcides, hymé- noptères désignés vulgairement sous le nom de mouche à quatre ailes. « Dans les circonstances normales, ces para- ss ; mais si, par suite de cire constances favorables, V espèce exposée à servir de RE à leurs larves se trouve partout à sa portée, le parasite femelle ne laissera guère perdre de ses œ œufs. La multiplication des parasites débit énorme dans l’espace de deux ou trois anné diminué. Mais, voilà les parasites, à leur tou ht trop nombreux, d’après la théorie mise par Goureau, Boisduval, Emile Blan- (3 éhard et beaucoup d’autres entomologistes qui suivent leur enseignement (1). (1) Des observations plus gars montrent que ce ras modifiée. Les sav rs ant : Les parasites é. En effet, Arr cles s parasites s pars son samment multi er menacer une espèc dite nuisible, d’anéanti complet, les pue du pr ne à leur tour, et c e ils t les plus nombreux ge Nous avons trôuté la co: rpg dom re _ rasitisme au tro de dt ombrables écosions que nous avons obtenues en captivité es trente Du mire « Ces parasites, ne trouvant pas assez de che. nilles pour déposer leurs œufs, meurent en fo sans avoir pu assurer le sort de leur postérité, Quelques chenilles ont échappé à la destruction: les papillons éclosent au printemps suivant; leurs pontes ont lieu comme à l'ordinaire, les nouvelles chenilles naissent, peu exposées à être détruites par les parasites devenus rares ; une année encor, et les chenilles dévastatrices, qui un instant sem. quées sans être com secours peut se faire attendre parfois plusie années; et alors, que de dégâts, que de pi subies si l’on attend tout de la provides se l'aider ! » sd Le moyen de l'aider, c'est de faire unésorte. d'élevage des parasites, de les multiplier, et de | les répandre dans les cultures, où ils détruiront… les insectes nuisibles. M. Decaux cite ur à exemples de ce qui a été fait el e sensen Amérique, et par lui-même en France : « A la suite des recherches de M. Kacbele (18 une LE so RS la Vedalia ca nalis, fut a ée en nombre dans les verger. californiens Ed eh protège actuellement contre l'Icerya Purchasi, appelée en Amérique la Gall, blanche. « Le Rhizobius ventralis, d'Australie, ace ma até en 1892, par M. Cooper, débarrasse Citronniers , les Orangers et les Oliviers di. nur oleae, en Californie; cet horticulteur a pu en expédier par milliers à ses confrères dès 1895. autre coccinelle, Sentilea Mises, suivante, pr « Ces divers modes de gique méritent d'attirer ateéution des à teurs et des naturalistes françai s. Le obtenu avec les parasites importés en Calfori s ne cessons l démontrer depuis : l'importance des parasites naturels + l'utilité dé les propager pa des éclosions en captivité. « Plus heureux Américains, nous PS ee et autres larves. On peut se procurer ces parä$! a en passant un filet en toile sur les luzerness avril. a beaucoup exagéré en France les aégis édniés. par certains insectes aux arbres fruitiers: ment qu’un très petit nombre de dangereu* Lt Î conscience, n’aura plus à craindre ces appare D menaçan rss | Qui a . sels nr d’ une conterana, 600 à 3,000 mètres carrés, mis à ma depuis trente ans, pour faire mes observations : à Neuilly, à Puteaux, à Suresnes, à Cayeux- sur- Mer (SSnime etc., dans lesquels j'ai toujours les arbres fruitiers n’ont eu à souffrir des limaces, vers gris, vers blancs, charançons nocturnes, sans ailes : otiorhynchus, livèches, diablots, péritelus, etc.; e femelle de hanneton vienne à tomber d'un arbre, pendant le jour, nt o n cachette, saisir le hanneton, lui ouvrir 1 es mandibules et se repaître de l’intérieur. » Voici encore deux exemples parmi ceux cités par M. Decaux; ils AE Ut £ donner une idée des résultats pratiques obte Phyton cis L. REA 1884,les Rumex s. e en Dee nous la vim coque soyeuse ajourée ; vions à un RTE le Phi ion vhs rumicis L., vit ordina nt dans les marais sur divers mes PRE AA TE DT etc. Ces plantes n'étant pas rares dans les marais environnant et qu'il s'était propagé à l’abri de ses ennemis naturels. Il y avait là une expérience à tenter. Dès le dans les chacune d mis jardins contaminés. Ils s trois années ont suffi pour rendre les dégâts inappréciables Blastophagus piniperda F.(). — L'admi- nistration des domaines de |’ État, voulant fixer ne times ; à insectes pendant plus de peu à ans. ns maritimes, andes, vint relâcher à Saint-Valery- sur-Somme; ces Pins étaient contaminés mes un charançonss & Dane Piniperda F. Cet ant à sa portée des arbres chétifs s Rest dé n avec une ayants rapidité, en quelques années; les mr mouraient chaque année par plusieurs centain Parmi les nombreuses Parent d'insectes que j'obtiens chaque année de di es essences de ois, se trouve un col optère, le e Tillus formi- Carius RE" vivant en parasite aux dépens des insectes xylo CpoRges " Pass ces insectes au commencement d'a es port ai sur les Pins, à Cayeux (z00kilomètres): ils s’y sont développés rapidement; j'ai pu constater que la femelle ondait un œuf dans la galerie de ponte du Elatohhases, que la jeune larve dévorait suc- cessivement toutes les larves du charançon avant e se métamorphoser. En supposant la ponte d'une femelle de Tillus à cinquante ou soixante œufs, elle peut anéantir cinquante familles de (1) Le Naturaliste, 1er et 15 mai 1891. SAMEDI, 8 AVRIL 1899 Le MAO en outre, le Tillus, à l’état ecte, ne dédaigne pas le Blastophas gus pour se nourrir. J'ai eu occasion de visiter cette plantation astophagus existe encore, mais » des parasites, que deux jours. Il suffira, pour faire ce laboratoire, de séparer dans un hangar ou remise une part ie de 5 à 6 mètres carrés, et le matériel sera in- signifiant. En outre des parasites proprement dits, l'au- teur de cette étude recommande aussi la propaga- tion de divers auxiliaires, dont la plupart sont bien connus des cultivateurs, mais ne sont pas toujours appréciés comme ils De l'être : les carabes, dont diverses espèces sont très com- munes ; "le ver luisant (Lampyris noue) et le Dribus flavescens ; le crapaud, qui chasse toute la nuit et peut dévorer chaque nuit de 100 à 150 et 200 insectes, PR le cinquième ou le quart de son poi « Les Ent de il vient d'être parlé, dit 139 Fuchsia, cinq Petunia et cinq Gueules de Lion où Antirrhinum La terre employée était une terre sableuse très maigre. L'engrais chimique fut mélangé avec la terre et le mélange mis dans des pots qui furent remisés sous les tablettes d'une serre où ils se conser- vèrent à sec. On attendit quelques sr afin que l'engrais m nt pût se mélanger intim avec la terre; les plantes, toutes de s dimensions, furent empotées le 1° juin pop des pots de même grandeur; la terre dans laquelle elles se trou- vaient primitivement, fut autant que possible secouée. Trois pots ne reçurent aucun engrais et furent marqués d Dans les pots marqués de I, la composition d'engrais chimique suivante fut mélangée, par litre de terre : 1/2 gramme de nitrate de potasse 1/4 » 1/ de 2 dédie de sas de chan (blanc d'Espagne). Dans les pots marqués IT; les mêmes engrais, mais le tout en quantité double. Fig. 85. — M. Decaux, sont connus depuis très longtemps; les carabes figurent dans toutes les expositions horticoles parmi les insectes utiles; comment se fait-il que les ouvriers des champs les détruisent contré d'exemple en verras années L'horticulteur se plaint, avec raison, d nombre d'insectes qui menacent de plus en ‘plus ses cultures; à qui la faute? qu’'a-til fait pour arrêter cette propagation ? » ous ne saurions trop recommander ces obser- vations à la méditation de nos lecteurs. Les Engrais chimiques QUELQUES ESSAIS M. O. J. Quintus pr dans le Tijdschrift voor Tuinbouw un artic r des essais faits avec des engrais eintaues dans la culture des plantes à fleurs, d'après les indications de M. K de Vrieze, professeur à à l'École d’agriculture de Groningue. Il prit comme sujets d'expériences, cinq Fuchsia. Dans les pots marqués III, par litre de terre : SU ciRrae xd pota ER a soude. " : e carbonate de magnésie, 1/2 > de superphosphate. 1 >» de carbonate de calcium. Dans les pots marqués IV : les mêmes engrais que dans ceux marqués IIT, mais sans le carbonate de magné Le 2 juillet, on répandit encore sur la terre des pots I et II une petite quantité de nitrate de potasse et sur III et IV autant de nitrate de soude. Les photographies ci-jointes (fig. 85, 86 et 87) et dont nous hs rs clichés à l'obligeance de la maison J]. B. ers, de Groningue, ont été prises le 24 juillet. L'influence de l’engrais se fit sentir très rapidement, les plantes dans les pots n i restaient en arrière. s le pot marqué O, les Fuchsia et les Pet gagnèrent de petites feuilles jaunes et de Détites fleurs, l’Antirrhinum n’acquit pas de force et produisit peu de fi Le Petunia marqué I est une plante trapue vec des feuilles d’un vert foncé. Les Petunia marqués II, III et IV devinrent des plantes vigoureuses, qui fleurirent abondamment. Les Fuchsia marqués I et IV devinrent des 140 LA SEMAINE HORTICOLE plantes avec des feuilles d’un vert foncé, vigou- reuses, ainsi que les fleurs, dépassant II et Ul. Les ‘Antirrhinum, marqués I, Il, III et IV ont plantes ornementales dans une serre tempérée ou même dans les appartements ou jardins d'hiver, les Antirrhinum forcés produiront toujours un Fig. 80. poussé vigoureusement et fleurirent plus tôt et Ï non engraissé qui ne donna que peu I teurs, encore DDR à Es en fait d’en- exercé une influence favorable sur la végétation des plantes. Que coûtent maintenant les engrais employés pour les douze pots? — La somme de « dix centen, » vingt centimes. ANTIRRHINUM MAJUS Le Muflier, aussi connu sous la dénomination de Gueule-de-lion, est une plante trop longtemps “ e nous nous attardions à en faire 4 e dire qu’on t la cultiver comme annuelle, SERRE ou vivace et géné LEUR. ultivée pour la culture forcée. Ajoutons que cette culture est des plus facile et demande peu de effet il ne faut aucune préparation ou semis spécial ; à l'automne on enlève les pates qui Fr orné les corbeilles et on les em n oin de conserver une petite motte LE terre Let des racines et on enlève celles qui les dépassent ; les pots ne doivent pas être trop grands et propor- tionnés à la taille de la plante. On les place ensuite, selon les besoins, dans une serre tem- pérée, près du vitrage et au dessus du chauffage. À une ET de 12° R, les fleurs paraîtront bientô a culture très simple donnera une réelle jouissance aux amateurs de fleurs. Mélangés aux — Petuna. bel effet, tant par la grande diversité des nuances que par la forme originale et bizarre des fleurs. H. DE Marzy. Fig. 87. — Antirrhinum. CORRESPONDANCE Plantes grimpantes amateur nous demande de lui indiquer des die gopantes ‘él faire pousser à l'abri d’une véranda et J'orner; « car ce né sont là, nous ditil, ni des Sautés grimpantes de serre, ni tout à fait des plantes grimpantes rustiques, de sorte que les deux séries d'articles publiées sous ces titres dans le journal ne me satisferaient plei- nement n1 l’une ni l’autre, » Bignonia ch Nous allons essayer de donner satisfaction à notre correspondant; nous l’aurions fait en tous cas dans nos irottes sur les rustiques, comme il le verra par la suite, pour tout cequ’iln "aura pas trouvé dans nos articles sur les plantes grimpantes de serre. Il y a véranda et véranda, en effet, el, question est de savoir quelle est l'exposition de celle-ci, # si elle est plus ou moins ouverte. S'il n'y a ne ouverture d'un côté, il est facile de la ER es quand vient le froid, soit au moyen d' châssis mobile, soit au moyen d’un store ou d'une toile assez Girte comme celle de Kaki. On peut aussi couvrir la véranda en hiver, et l’on se trous à peu près dans les conditions de la serre froide, le froid, vous suaveolens, le Tecoms grandifiora, les Passi coerulea, Newmanni, etc., des Chèvrefeuilh l’ Ampelopsis Veitchi, Buddleia globosa, Car thus Gloire de Versailles et autres, des variées, Coronilla glauca, Rhynchosérmun jasminoides, etc.; pour garnir les piliers ét &@ lonnes, des plantes telles que Pyrus japonics loneaster macrophylla, Escallonia macrantha. r orner une véranda chaude ou petit jardin d'hiver dans lequel les plantes passent seulemént leurs tiges, les que se RE parte pleine terre au dehors, vous pouvez employetli Plumbago fione ” Pants D Lerere, RE CORRESPONDANT. — Le Maréchal Nic! est un des meilleurs pour ce sous vitrage, ei qu’en plein air il ne réussi pas aussi certaines autres variétés. Le M ré ha Niel doit être très peu taillé, BOITE DU JOURNAL M. D.S, à T. — I] faut une. autoristh spéciale que nous demandons à qui de droit: Mie L. V. H. à G. — Les loisirs nous © fait défaut jusqu’à présent. Baron de C. à R. — Vous tro prochain numéro la réponse à la pe Vous nous posez. uverez dans k estion du Engrais G, TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or Gand, Avril 1898 Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable pour les plantes, c'est L'ENGRAIS. TRUFFAUT EHorticulteurs! C'est. le moment pour faire vos com- mandes d'engrais; n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, tous vos confrères qui l'ont employé, vous diront qu'il s’agit ici dEngrais sérieux qui donnent de splendides ré- sultats et conservent les plantes Intactes et vigou- reuses, Pour tous ? ‘enseignements et commandes adresser à ARTHUR AMEYE, Horniceureur Saffelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande . PASTEYER, Succ. de Mr: SAMEDI, 8 AVRIL 1899 Maison S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu. B. S. G. D. G. Quai du Louvre, 16. Paris GRILLAGES GALVANISÉS RONCES, FIL DE FER CLOTURES FER ET BOIS LXXXITII L'ÉTABLISSEMENT D'HORTICULTURE V. LEMOINE et Fils, à Nancy est spécialement consacré à la pr mi ‘tion des nou- veautés en plantes de serre et de ple eine terre, telles que Pelar hi Lemoinei et Nanceianus, Montbret CATALOGUES SUR DEMANDE. ON LEMANDE À ACHETER Le premier Volume ÉNPRENEFA S'adresser au Bureau du Journal. Mr. JOHN CARDER 34, Park Avénue, Wood Green, N. LONDRES : EPIDENDRUMS, LONDON RECEVRA PROCHAINEMENT UN, GRAND ENVOI D'ODONTOGLOSSUM CRISPUM (Carderian type) PRIX SUR DEMANDES. Télégrammes EFIOUETTES EN TOUS GENRES POUR HORTICULTURE ET BOTANIQUE CAFFENNE Membre de Ja Société Nationale d'Horticulture MÉDAILLES de Bronze, Argent et Or ÉTIQUETTES en 4 cire mat. ÉTIQUETTES en Aluminium. ÉTIQUETTES sous verre pour cave Encre du jardinier ineffacable Vernis du jardinier pour la conservation des étiquettes ÉCHANTILLONS FRANCO 58, Quai des Célestins. — PARIS. 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"PONS EN à Le: Jardin botanique de Groningue. . +. . . + . 145 Plantes grimpantes rustiques . . « . : . . . 146 L'ÉCRAN 4 SU ss ns. de. 47 Nouvéantes "is CUS hd de ee or ES] Le Soudan Égyptièh..s {4 0 UT 0 "14 La.culture des -Fucharis.ss ss; vus "sas 4 ue 149 Les Plantes Albines 5 Le ds ei vis 150 DOTE D POULE © ne Ou à + + dns Fig. 88. Latanie +: 14 » 89. CS (Polspdiun) Rénaardti: VV. 0 ». 90. Kentia Forsteriana. . HR 46 » O1. Kentia Belin EAN LIN COF, 548 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance CROSY Ainé 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition et E lle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESGRIPTIF SUR DEMANDE. ROSIERS | Immenses 7. ités hautes tiges, demi-tiges et rez-terre en 2,500 variétés y compris toutes les nouve ma pour 1899 en plantes superbes, ete. 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Van Geert ‘se sont dit qu'il n’est pas en Europe de ville d’une certaine importance qui ne possède actuellement dans son enceinte ou dans ses environs un lieu de promenade de grande étendue où les citadins vont passer leurs heures de loisir à leur grand à ieurs se so Cambre, à Bruxelles, de Bois de la Haye et celui de Haarlem, les parcs d'Amsterdam et de tant de villes allemandes, Dresde, Cassel, Darmstadt, pee Hanovre et _. d’autres encore. Et ils ont conçu le projet réer un parc qui cébérrait au Sud de la ville, parallèlement aux fortifications actuelles, depuis le Dikke-M priés dans ce but formeraient un immense parc public et, pour diminuer les charges financières, l'autre partie serait Dre et vendue pour la construction de villas Le Parc ne serait d'ailleurs pas banal; promoteurs se proposent d'y planter de nombreux exemplaires d'essences peu connues ‘mais aol matées, de façon à former des collections d'arbres et d’arbustes que les amateurs d' arboriéulture et les dendrologues verraient | se ie DES PE dans d'excellentes conditions. Quant aux villas ils ait séiaarér que” Ja prospérité de la ville d'Anvérs’afatteint un’ assez élevé pour que le. besoin de jouir de son bien-être se fasse sentir dans une partie de À seu enplus nombreuse: de la population. In 3 stiti à _ ahies par les icitadins qui : vont cherchéri"envété: l'air! pur vét de Migemans ue, oùl'on peut se mouvoir ns gêne. T\ > r rouver la campagne e courte er or de Fe ville, dans des sites incomiisnte- ment plus at s que né sont les champs et des’: sispinibeee ‘de. la province, constituërait un ‘avantage qui certes à Or séspter enr Mers ‘Population aisée j 8e Unitram éléctrique” retidrisihe der pre: dia vite: to parcourrait les: avénues principales \dans ‘Iles déux: directions'et ‘constituerait ‘un! moyen ‘de communication rapide infiniment supérieure à ‘celle que les: chemins de fer ou les trams vicinaux forment : ‘pour les communes en pure É noi} istrsit. 41199 $:908089 968% fill JIST {109 Société royale d'horticuiture | aiuqeC I tip iSoeiéié - Toni le dimanche pa et had 20 at 1899, -au:-Kursaal;-à :Namur; Sa SAMEDI, 15 AVRIL 1899 5e Exposition, plus spécialement réservée aux Chrysanthèmes, Cyclamen et Œillets remontants. Pour le programme, prière de s'adresser à M. Ad. Dupont, secrétaire général de la Société, rue de Fer, 36, à Namur Société agricole et horticole de Fontaine-l'Évêque Cette Société organise pour les 17 et 18 sep- une exposition de floriculture, de secrétaire de la Société, fourniront aux intéressés tous les renseignements désirables sur cette exposition. L'organisation du service phytopatho- logique en Allemagne et aux Pays-Bas par pers Staes, préparateur à l' nom de se AE 26: , qui n'est d. — Sous ce ti inc os er sam a a publié une intétestanite dites da laquelle, après avoir science nouvelle, dans deux de nos pays voisins et aussi chez nous. Nous engageons beaucoup nos lecteurs que la chose intéresse à se procurer ce travail d'un jeune savant qui lui-même s’est acquis déjà une grande réputation avec ses études sur cette science « qui, comme il lé dit dans la préface de son opuscule, s'occupe des maladies des plantes, et cela quelle que soit la cause de la m parasites cryptogames et phané- rogames des végétaux ; — les dé par les animaux, grands et petits; — les effets nuisibles des conditions atmosphériques et clima- tr telles que le froid, la chaleur, la séche- resse, la fumée, etc., — le . développement anormal des plantes, dû aux défauts du sol, tels que l'humidité, l'imperméabilité, le manque ou la surabondance engrais, ettant d’autres causés éncoré, qui ont une in uenee (éRyopable sur Ja croissance des végétaux _— tous ces sujets HAE Ve au domaine de Ja Phrtope logie gâts occasionnés da; var atibive res s CHampigrions j LITE TENTE sv RERO chimique, et: la, valeur nutritive des.C FAFIERRNS Rp$ été; dsniéess rapporte le AIR Ch 3: endel, dans T'American: of. RS ainsi que dans l'Ayne- viçan Gardening.;; janvier, 21. Une douzaine d'espèces environ. £ ont'été examinées. et dans la plupart des ças on a trouvé qu'ils. renfermaient. de 48 à 94 of, d'eau; Ja Morel esculenta a à peu.près a même proportion. On,a remarqué que la pro- téime digestible dans chacune de ces espèces était relativement fBi pepe: quantité, à tel point, qu'en qua 6 FAPPOE } ‘tité d' eau, les SPAS par ux- -mêmes sem- :blent n'avoir qu'une faible Etage nutritive; En fait, ilsen, ont, RERARE que les Carottes, les Choux . PE autres k du même genre. De ce, côté de ’Atlanhque . avons. appris. Je. contraire et quelques-uns de nos, pignons; Blain ont été favorablement, comparés avec le ros . L’Aspidiotus perniciosus. Sas ose a | pre Feuille’ pe ra ions du ministère de lagriculture:de France annonce que la présence de l’Aspidiotus perniciosus ou San-Fose Scale a été de nouveau constatée sur des fruits prove- paie ntdes États-Unis, x PHLEse et à Stettin. -D'après-les:journaux allemands; des:cargaisons +0 -de Cactus, de Rosiers, de P 141 de Poires sèches de Californie, de _Brugnons, de Pommes fraîches de Newton, ont été immédiate- ment saisies, et on a ordonné leur réexportation sous la surveillance administrative. Le gouvernement allemand a interdit, l'an dernier, l'importation des fruits _ de prove- nance américaine, attaqués par le San-Tose Scale; mais il est difficile de découvrir dans une cargaison composée d'un grand nombre de caisses les quelques fruits attaqués par l'insecte. La récolte des Oranges, des Mandarines et des Citrons en Italie La récolte a gs A cette année. Elle s'élève à. 4,912 1,250,000 RS à d'environ 625,000 quintaux à moyenne. une récolte _— de Begonia et Serre e dans le numéro de mars Bulletin de l' bad #3 de floriculture et re culture maraïîchère l'intéressant articulet que voici Parmi les een portées à l’ordre du jour de la dernière réuni nd der Hofbouw- werkers » à Gand, il; y avait entre autres celle de la pourriture des jeunes semis de Begonia et G 7e t qu'il n’est pas rare de voir apparaître des oies de champignons qui envahissent par- ois en un ou deux jours toute la terrine et com- promettent ainsi des cultures entières. Le même uent la cause du des sera trop abon- dants. Il paraît que c'est à t . Léon de Loof, jardinier des.plus bobiné mA porteur du certificat d'arboriculteuride première classe, nous explique le procédé qu'ilemploie pour le prévenir. Il ne se contente pas de brûler ou de bouillir la terre de feuilles, comme celà est généralement conseillé, afin de tuer les graines de mauvaises herbes et les spores il arrose ensuite les sémis uniquement avec de l’eau stérilisée, c’est-à-dire ayant bouilli au préalable; on évite ainsi de répandre les spores que l’eau pourrait contenir. Unede ces terrines a été, à titre d'expérience. tellement arrosée que les jeunes plantes nageaient presque dans la boue et, pes celà, elles sont dans l’état le plus sain poss Nous. ne prétendons pas que ce procédé soit nouveau, mais beaucoup de jardiniers négligent de l'appliquér, c’est pourquoi noüs pensons qu'il est utile de le rappeler. Nous profitons de l'occasion pour engager les de Begonia doubles et simples, de Dahlia à fleurs ivoines, eétc., toutes er ét Variétés | UE qui sont cultivées chez Hévalier erick dé Theulegout, à CNED où tr ami De Loof est chef de eng | Ficus elastica “cu ate! biere est, sans contredit, une de celles i conviennent ls mieux à à l'ornéfiétitation des ents. C'est. +: Me NÉ dit la Wiener He be “Gartenz qu'on Va cultive à eil Iplusieurs Pons osé de Palmiers ‘lui. fout übe rüdé: concür- rence: Ju squ'ici: on :a eu letort de vouloir la ren :ekémplaires d'une is tige. Dans 142 LA SEMAINE HORTICOLE plusieurs localités des États-Unis on la cultive maintenant sous forme de buisson très ramifié. Sous ce nouvel aspect, le Ficus elastica est appelé à une vogue nouvelle Nicotiana greffé sur Pomme de terre r du Bulletin d’arboriculture, de que l’un des tabacs les plus élégants est le Nico- tiana colossea, à feuilles panachées, dont le bouturage est quelquefois difficile et dont la multiplication par voie de semis ne donne pas positif, La maintien de la panachure et la conser- vation a bouture jusqu'au jour où elle peut vivre Fr ses propres racines. Eucalyptus urnigera D'après une communication faite à la section botanique de la Société d’acclimatation de Fig. 88. — Latanier. France, cet arbre résiste à des gelées de 12°C. et plus , ce qui s’explique par son habitat ordi- naire sur les montagnes de Tasmanie où la neige séjourne huit mois de l’année et où la tempéra- ture descend à —20°. On sème en godets ; la site passe le premier hiver en serre, à l’automne on la met en pleine t en ayant soin de couvrir le pied pendant l’hiver suivant. Fe l’incendie de l’Université de Genève De M. H. à dans la Chronique du eme de laS. N. ré « Nous avons eu, le 25 décembre dernier, à istrer un désastre suaisie par suite, croit-on, d’un accident survenu aux fils conduc- teurs de l'électricité, l'aile gauche de notre Université a été en partie incendiée. Le cabinet de physique a été anéanti et avec lui les instru- ments de physique de notre célèbre concitoyen, .-B. de Saussure. A l’étage supérieur se trou- vait une salie dans laquelle M. le Dr Chodat, professeur de botanique à l’Université, avait réuni d’abondants matériaux d'herbiers : des collections de plantes sèches prêtées par les herbiers de Bruxelles, Paris, Vienne, Berlin, Genève; l’herbier particulier du D: Chodat; celui de son assistant, le D' Huber; enfin une quan- tité considérable de dessins, planches coloriées et autres, faits par M. Chodat pour ses cours et ses leçons publiques. Tout cela a été dédruit. Notre sympathique professeur est inconsolable. » 0 Une grande halle pour la vente à la criée des produits sa à sera probablement bâtie à Amsterdam. confrères du Nord escomptent le succès de ue nouvelle création. Nous donnerons sous peu quelques renseignements sur le plan et l’éco- nomie de cette innovation. Z © La colonisation en Tunisie M. Daniel Zolla, professeur à l’École de Grignon, a fait récemment devant la Société de Géographie, à Paris, une conférence sur les compte rendu sommaire dont nous extrayons le passage suivant : La Tunisie est peu peuplée; elle possède de grands espaces inhabités et non exploités, éloignés des centres, où il est difficile de se pro- curer les matériaux de construction et les denrées nécessaires à l'alimentation. Dans ces régions, on doit développer la grande culture TRE à y créer des voies de communication, y commencer Y exploitation du sol, y amener un commencem ent de vie et y préparer, pour plus tard seulement, OU de la petite culture, qui doit actuelle- nt se borner à s'établir près des centres. ar colon tunisien doit se proposer tout d’abord la culture des céréales, qui convient très bien au sol du pays et qui a pour compléments naturels 'aevage du bétail et la production des fourrages. Ces fourrages qui croissent bien pendant la saison des pluies manquent pendant la saison chaude, il faut alors faire des provisions de foin n, comme doit en outre csve la vigne, qui permet d'ob- tenir des profits s rémunérateurs, souvent supérieurs à 10 °/0. L'Olivier croît aussi admira- blement dans la plupart des régions tunisiennes, et il Du au producteur des profits également tros er omme, la culture bien faite en Tunisie est téhiuriétettiéle et il est à souhaiter que les capi- taux français émigrent vers cette colonie et que des Sociétés se formen le choix de régisseurs compétents, bien initiés aux choses de la culture. Depuis quinze ans, une surface de 450,000 hectares à été livrée aux colons français. C'est là un progrès manifeste, indice de la prospérité de cette colonie. : Les Palmiers dans la demeure Nos figures 88, go et gr dont nous devons les RE clichés à l’amabilité de M. Jacq. C. Groene ewege d'Amsterdam, l’horticulteur- fleuriste ti montrent combien un joli P L « Elvire » a 75 cm. et le Kentia Forsteriangat déposé dans un cache-pot du même genre que le précédent. La figure 91 nous montre le cache-pot « Tulipe » encore de la faïencerie de Hasselt} à la mode aujourd’hui et fort FE le Kent Belmoriana y fait la meilleure almiers avec le comme d'énormes éventaih aux bords laciniés ou semblables à de qe plumes aux séduisantes ondulations. La pr de ces décoratives plantes dans un salon remplissent les coins de leur belle verdure s férentes qualités ou pour en faire mieux a appris les plus délicats mérites. Il importe que dans ces conditions le cachent et le support soient, comme la plante, en h# monie avec les objets environnants. C'est ain qu’à côté des modèles que le hasard des clichés nous permet de montrer, il y en a tant et dei beaux et de si vraiment artistiques ! Ce sera ici, maîtresse de maison auront à des accessoires que les Palmiers ou d’autres détt ratives plantes exigent afin de pouvoir, dansk plénitude de leurs moyens, faire valoir le cît esthétique de leur facies et celui du milieu oùik sont placés. Les plantations de Thé à Jam Sur le plateau de T jikadjang et sur les per chants déboisés de Tjokoraï, à une altitude de 1200 mètres, s'étend à perte de vue un immen# tapis vert auquel on accède à travers des buisson | fleuris de Roses et de sombres sapinières. Cesoi les plantations de Thé. Les arbustes, hauts 15 centimètres, sont plantés en lignes et € | à un mètre environ les uns des autres, . nn recevoir la lumière de tous côtés et à p , plus de feuilles possible, On peut faire pes Me ; tous les quarante jours. Les feuilles, étaléessur i des claies, sont placées sous des hangars oùele, se fanent. Lorsque, en les pressant fort | die. ne font és entendre . craquement; Of À n’e ce à proprement parler, qu pu pe des » 5 mas de la feuille, qui se colore en rouge nde fois. ture de 77 à 87 degrés C. Sorties de là, ne | passées au tamis, sien et emballées | au Lantatiol cette P jour e. est de espace à Depuis, la culture a cet arbuste a pris rs jour une plus grande extension. C’est à l'ou l’île, à une altitude de 450 à 600 ho, obtient les meilleurs résultats : la prod Tjikadjang est satisfaisante. SAMEDI, 13 AVRIL 1809 “ L'Horticole Coloniale , Sous ce titre vient de se constituer à Bruxelles succès, en Belgique, réunit dans un seul orga- isme : — « L'Horticulture Internationale, » Pare Léopold ous partout comme l'établisse- ent m t les merveilleuses collections vont encore se he y cas Serres de Moortebeek » (Lucien Linden et Ci) universellement connues pour leurs cultures d’Orchidées et A collections marchandes de belles Koh sans rivales x n vaste établiss ment Solbalai en décoratives nouvelles et nus ppécniement celles du Congo. On sait que n qui dirige les explorations de l'État 8 ARE aux rais de celui-ci, et que toutes les découvertes, graines et plantes, datiennens la propriété de « L'Horticole Colomiale. La Société nouvelle sera dirigée par M. Lucien Linden dont la compétence HS ah qe le gage le plus certain de sa réus Des contrats de longue rés ne avec les principales sociétés coloniales, assurent dès à présent la vitalité de cette vaste RONA qui repose sur les éléments les plus sérieux. n sait que beaucoup de pays nie no- tamment l’État Indépendant du Congo, dans un esprit de prévoyance éclairé, n’accordent de con- cessions qu’avec l’obligation de planter annuelle- ment une quantité déterminée du terrain concédé. Une institution telle que « L’Horticole Colo- niale » devenait une nécessité ne une question de vie même pour les colon Les établissements qu’elle Ra rss dont la réputation est universelle, lui permettent d'élargir considéra lement le cadre de ses genres : il ne s’agit pas, en effet, de se borner à la prépara- tion des graines et des plantes nécessaires pour les colonies, mais encore d'utiliser les produits végétaux de celles-ci, d'introduire dans tous les pays tropicaux toutes les plantes utiles deman- dées pour les plantations et, enfin, se introduire en Europe les plantes ornementales ou à fleurs nou- velles bien supérieures à celles nltieées actuelle- ment et qui seront d'un rapport considérable. graines et les plantes coloniales et autres qui lui sont nécessaires. = De plus, les personnes habitant a colonies et qui disposent de PRgAuE à x ue de lui offrir, par vente o masi les graines ou les plantes dont st RARE disposer. Nous relevons parmi les noms des principaux Rire mars Société Anonyme d'Études de Planta- tions et d'Entreprises aux Colonies, qui a étudié spécialement la création du département colonial ; Mne J. Linden, veuve du célèbre totaniste, à qui l’horticulture de ses principales introduc- tions, tant en Orc s qu'en autres plantes ; M. Lucien L n, qui est intéressé person- nellement pour le quart dans le capital de la Société ; « Le Comptoir de la Bourse de Bruxelles,» le puissant établissement financier à la tête du- quel se trouvent MM. eau et Dietrich; 3-0 directeur de L' Étoile Belge et | grand orchidophile bien connu . Gustave Joris, avocat à Bruxelles; La Banque Bleichroeder, de Berlin, une des premières institutions financières de l'empire allemand ; MM. Paul du Toict et Ch. de Hèle, les grands industriels ; M. de Lansberge, ancien gouverneur général des Indes néerlandaï « L’Africaine, » Baniue d'Études coloniales, dirigée par M. Alfred Roose dont la compétence coloniale est très appréciée et qui représente le Trust colonial et plusieurs Sociétés coloniales; Le comte de Villeneuve, ancien ministre du Brésil à Bruxelles; e comte Adrien d’Oultremont, ancien Commissaire (Génér al du Gouvernement belge aux Expositions Universelles de Paris et de Bruxelles ; «La Compagnie Générale Coloniale » pour # pp 4e nt du commerce et de l’industrie u Congo, er pes par M. Alexis Mols, admi- rteteut der MM. Amédée ra Wargny; du Trieu de Ter- donck ; R. Martin Cahuzac, de Bordeaux; Dallemagne, de Rambouillet ; Boutemy, de Lille ; E. Gibez, de Sens; D. Treyeran, orchi- dophiles réputés ; «La Compagnie Industrielle de dre parle Mre ve A. Warocqué; MM. t R. Wa:- DT Ne e Brandner, administrateur-délégué de la « Société Anonyme sin cp de Plantations et d sp aux Coloni e Crédit Pi Congolais, » d'Anvers M. J. “ Borchgrave, membre de la Chambre des Représentants; Le baron Félix Bethune, conseiller provin- cial ; La « panpesenr ponte van Lint- hout, » etc. On conçoit qu'avec le concours des éléments dont elle dispose, la Société nouvelle a devant elle le plus bel avenir, ce qui explique la faveur dont ses titres sont déjà l’objet. Nous mratrens dans un prochain rip sur le programme que s'est tracé « ticole ] , Elle amènera certainement rare culture à pouce de la renommée et du succès, et aidera puissamment, en tous cas, à son développement. Nous a savoir qu'une ou deux places de chefs-vendeurs sont ouvertes à « L’Horticole pente » sr. de se Serra sans les onnaïissances nécessaires et les références les pi sérieuses. On nous informe également que M. J. Van Mol avait cessé, depuis janvier dernier, de faire partie du personnel de L'HORTICULTURE INTER- NATIONALE. Arbres géants Une intéressante publication, éditée par la maison Hachette, les Lectures pour tous, donnait dernièrement des renseignements sur qu pos arbres géants du monde; quelques géants sont bien connus, tel le chêne d’ Allouville, l’orme de la maison des sourds-muets, à Paris, le fameux Dead Giant d'Amérique, dans le tronc uquel on a percé un tunnel sous lequel peut passer facilement une diligence attelée de pe chevaux ; d’autres sont moins connus, et nou signalons à nos lecteurs cet article, qui est accom- mbreuses photogravures. En voici quelques se ages : « Les arbres géants des États-Unis se divisent en deux grandes espèces : les Redwoods, dont le nom scientifique est Ps | sa ne et les ne À Trees ou pers gigan s Redwoods, qu'on ni oths le long de la ss sont toujours verts, ressemblent quelque peu au cèdre, et ont un feuillage rare, en aiguilles; leur écorce, assez poreuse, atteint parfois jusqu'à pe centimètres d'épaisse Les Big Trees ne se trouvent que sur le ver- sant occidental de la Sierra Nevada, du comté Placer au comté roots à une altitude qui varie de 1,200 à 1,800 mètre Bien qu'il y ait soie actuellement huit can- tons qui possèdent des Big Trees remarquables, les districts les plus intéressants sont toujours ceux de Calaveras et de Mariposa qu'avait visités M. Simonin. L'accès en ch rene surtout lors- qu’on Lo de San Franc C'est en 1841 qu'ont été ijourerts les Big Trees : he gr gs Bidwell, qui faisait alors partie d'une troupe sp) aperçut un de ces géants au cours d'une partie de chasse. Mais on parla peu de cette découverte qui fut oubliée jusqu’au moment où elle fut renouvelée en 1853 par un autre chasseur, Celui-ci conta sa trouvaille à ses camarades, et comme ils ne voulaient point F croire, il réussit à les amener à l'endroit où il avait vu ces arbres géants, en leur affirmant qu'il avait tué un ours monstrueux, un Grizzly. Arrivé au pied d’un des Big Trees: «Voilà mon Grizzly,» Et ce nom cr que” Giant est resté à cet énorme Sequo un . arbres les plus éton- nants qui Ent caler vivants aux États- Unis. Il se trouve dans le groupe de Mariposa, et 27 mètres et demi, dessus du niv 20 mètres. Certains Big Trees sent d’ailleurs de dimen- sions beaucoup plus colossales encore. Il en est qui atteignent jusqu’à 122 mètres de hauteur et o de dia mètres environ, au- eau- re sol, elle est encore de souvent et décrépits, ils ne jouissent pas de cette verte vieillesse qui est si remarquable chez le nt. Dans le seul groupe de Mariposa, on compte tu de A solidement l'arbre sur ses racines. On a donné à un grand nombre arbres des noms propres, le plus souvent des nom nn est riques, et ils méritent vraiment que leur célébrité 144 LA SEMAINE HORTICOLE soit ainsi consacrée. Voici par exemple, le Was- hington, qui a 26 mètres et demi de circonfé- rence; puis le Father of the Forest (Père de la Forêt), qui est aujourd’ hui abattu, après avoir succombé sous le poids de l’âge. Il mesurait 187 mètres de hauteur et 36 mètres et demi de tour ! Quand le Père de la Forêt a succombé,on que son écorce se soit détachée, son diamètre à la base était encore de 10 mètres à peu près; enfin, la Beauté de la Forêt, dont la à 91 mètres; les Deux Sentinelles, qui atteignent chacune 97 mètres. Sur le tronc d’un de ces arbres, scié à la base, on a bâti un kiosque a intérieur duquel peut être dansé un e Sequoia sur laquelle on put installer un bazar et donner ensuite un bal. Dans un tronc pourri intérieurement, celui du Mo- narque tombé, on peut s’avancer à cheval et par- courir ainsi une trentaine de mètres. ….M. Simonin a affirmé avoir trouvé à Mari- sa un colosse couché par terre, dont la circon- férence était de 40 mètres, et qui, debout, devait s'élever à une hauteur de 150 mètres ! .….Les visiteurs de l'exposition de Chicago ont pu admirer une section du General noble, Sequoia PRES . plus de gr mètres de haut qui avait été coupé à 6 mètres du sol sur une lon- gueur de 10 mè en pour être exposé à la Foire du monde.Cette section fut partagée en quarante- six parties, pour le transport desquelles il fallut onze wagons. leur arrivée à Chicago, les segments furent réunis; on reforma le tronc, et, bas, on y installa d’un toit ne le mettre à l'abri des intempéries des saison Le née d'histoire naturelle de. New-York a voulu posséder un specim disparition de cette race a géants. Il a fait abattre celui que l’on connaissait sous le nom de ark Twain, fût immense de 14 mètres de dis mètre à la base; les premières branches du Mark Twain étaient à 91 mètres du sol. L'arbre tout 11,326 stères de bois. On P trouver place sur la souche. Tout autour de cette même plate-forme, pouvaient se grouper en cercie les pre ue: ouvriers "à avaient abattu le Mark LR et 100 mètres de hauteur. Le plus grand de tous, le Big Ben, comme on l appelle, a 122 mètres de haut et plus de 17 mètres de circonférence. On a estimé qu'il devait être âgé de plus de 2500 ans. » Les Cyrtopodium Le genre Cyrtopodium se compose de plantes représenté plus fréquemment dans les collections. C'est un peu une question de mode, et cela tient un peu aussi à ce que ces plantes tiennent beaucoup de place, avec leurs feuilles longues et écartées, et leurs pseudobulbes atteignant 90 centimètres à tre de hauteur. Ce n’est pas cependant une difficulté insurmontable, çar il ne manque pas, parmi les Orchidées de serre chaude, de petites plantes telles que Bulbophyllum, Cirrhopetalum, Aerides, Saccolabium, Cypripedium, plusieurs Phalaenopsis, etc., qui s’accommoderaient par- faitement de vivre au-dessous de l’ample feuillage des Cyrtopodium, et garniraient l'intervalle entre deux ou trois plantes de ce genre espacées dans la longueur d’une tablette. Les trois espèces les plus connues du genre >yrtopodium sont le C. Andersomi, le C. punc- tatum et le C. Aliciae. - Le C. Andersoni est l'espèce la plus ancienne, et c’est aussi l’une des premières Orchidées exo- tiques qui furent cultivées en Europe. Introduit en Angleterre par M. Anderson, dont il rappelle le nom, il fut d’abord désigné sous le nom de Cymbidium Andersoni, puis Robert Brown lui assigna son appellation actuelle, en créant 1 genre Cyrtopodium, dans l’Hortus Kewensis, en Le Il est originaire des Antilles. Ses pseudobulbes fusiformes allongés, hauts & 60 à go centimètres, sont utilisés, dit Lindley, PE les cordonniers des Antilles pour fabriquer e sorte de colle ou de poix. Ses fleurs très nom- Méta disposées en panicule au sommet d’une a 1 mètre à 1M50 de hauteur, ont à peu diminuant de grandeur vers le sommet; les pé- tales et les sépales largement ovales, obtus, sont d’un jaune clair, parfois un peu lavé de vert au sommet ; le labelle trilobé est d’un jaune plus vif et porte un grand nombre de petites macules rouges sur la crète. Le lobe antérieur est un peu concave. SEE AE 2° “dans les terre, pe: tran et 6 mètres de Saba et see e pèse de 30,000 kilos; il a: fallu, ‘ati l'emporter rs de la forêt, la ux plus petits, qu'on a soigneusement achetnblés après leur arrivée à New-York. Malheureusement la disparition de ces arbres merveilleux devient maintenant de plus en plus apide. + à photographie annexée au même article représente une tranche de Sequoia sempernirens que M. W. Astor, l'américain milliardaire, envoya en Angleterre il y a quelques années. « Il avait ‘a gagné, de trouver en érique se Eucalyptus. « M. Charnay raconte quelques-uns atteignent 3 m. 60 de diamètre cultures le C. An- & | dersoni sous le nom de €. Encre nom qui fut créé par Lindley en 1849, maïs qui ne peut a ve onsidéré que comme un synonyme du pré- De . punctatum a une dispersion beaucou articulière- xique, les Antilles, les divers états de l'Amérique centrale, et aussi au Paraguay, de sorte qu'il est représenté à peu près dans toute l'étendue des deux Amériques où se rencontrent les Orchidées de nos serres. Il fut décrit en 1762 sous le nom d'Eprdendrum punctatum, par Linné qui l'avait reçu de Cuba; Swainson l’envoya du Brésil au Jardin botanique de Glasnevin, ee il fut cultivé en 1835. Les plantes que M. Saint-Léger ii au Paraguay en 1878 et envoya en Europe, où Reichenbach leur donna le nom de C Cyrtopodium Saintlegerianum, ne différaient en rien de ]a doit être considéré comme un simple Synonyme, Par ses caractères généraux, le C. p est assez voisin du C. Andersoni ; i port majestueux, les longues inflorescences rami- fiées ; ses bractées sont d’un vert jaunâtre tacheté” de rouge brun, surtout à la base; celles am sommet, qui accompagnent les fleurs, sont plus petites, d’un jaune vif maculé de rouge, exacte dressés, rouge clair tirant sur le rouge brique;l lobe te semi-circulaire est jaune bordée taches ro Le Cprrobodinns Aliciae est beaucotp pli récent que les précédents et fut introduit par. L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, à Bruxelles, vers la fin de l’année 1891. Il est originaire du Brésil. Ses fleurs sont un peu plus petites que. celles du C. Anderson: et du C. punctatum; elles ont à peu près la même forme, mais elles ontlis segments blancs à la base, verts au sommet, tachetés de rouge. Le labelle a tés lobes latéraux qui accompagnent les fleurs sont verte es, zébrées de rouge. Les pseudobulbes en fusiformes, tr renflés un peu au-dessous du j Le Cyrtopodium hiseins, introdiil en 1893 par L'HORTICULTURE INTERNATIONALE, ESt se rare, et n’est représenté en Europe que par un très petit nombre d'exemplaires. Ses eut. 4 centimètres environ de diamètre, et ont une certaine analogie avec celles du C. À ersom.… Les sépales et les ur bien pee lar Fee es qui ne sont pas sentées dans les da tr et dont la plupart pe viennent du Brésil. Les Cyrtopodium sont des Orchidées M qui réclament un compost assez substantiel:! les cultive en serre chaude, en pots assez 14 car ils forment une grande masse de ae À ont besoin de AR d'humidité Le F. végétation. Comm mpost, on em e de terre fibreuse ane d’un tiers envir FE à franche et de terreau de feuilles, et l'on donne i pendant la saison de la plus grande act quelques arrosages à l’engrais. PETITES NOTES Neber ne D’ Sao Lycaste Skinneri se À | Cette remarquable variété appa a MM. Cappe et fils, du Vésinet, chez qui avons eu le plaisir de }’ examiner de près ment, après l'avoir aperçue à une expos" Paris. Elle a les pétales et tés sépales blanc qu et le labelle tacheté de couleur saumon | SAMEDI, 15 AVRIL 1899 une rareté tout à fait re gage et plus rare encore que la variété a Dendrobium x Cybele Cet hybride, dont la roma apparition re- monte à une douzaine d'années, a pour parents le D. nobile et le D. Findlayanum. M. N.C. Cookson a reproduit le même croisement en pre- nant une variété distincte de 2). nobile, la variété burfordiense, et il en a présenté à Londres, le 28 mars dernier, quatre formes différentes : l’une, la plus voisine du type, avait les segments blancs avec les pointes roses, et le labelle maculé à la base de brun chocolat pourpré; une autre avait les fleurs pre me} blanches avec les armin elle maculé d'orangé sur 11e disque, avec une y Miiulé brun marron pourpré; la troisième était très pere: macule ne du avait le même coloris clair que le typé, mais les fleurs beaucoup plus grandes. Laeliocattleya x Étoile d’or Cet hybride de M. Maron, que nos lecteurs connaissent bien, a été présenté à Londres le 28 mars par M. Jules Hye et a reçu un certificat de 1re classe. Dendrobium x Euterpe Nouvel hybride issu du D. nobile et D. Wardianum, obtenu et trie te par Sir Trevor La hauteur de plus d'un mètre. Elle a reçu un certi- ficat de mérite. Odontoglossum %X cirrho-Halli Cet hybride a reçu un certificat de mérite à la séance du 23 mars de la Société à Orchidophiles de Manchester. On se rappelle qu'il a fleuri pour la première fois en 1897 à à L’HorTICULTURE IN- TERNATIONALE, où le croisement avait été effectué. e num ligrinum € Ruc Ets Re 344; ont obtenu des certificats de _ clas FOX Golden Queen, VO. Andersont ficuratum, l'O. luteopurpureum splendens et VO. intermedium Paie Victoria ont recu des certificats de mérite. LE JARDIN BOTANIQUE = DE GRONINGUE (Suite, voir p. 86) Les serres sont au nombre de sept; deux se arti trouvent dans la p d'entrée. Les deux premières ont été bâties sous la direction de M. A. Fiet et sont de bonnes es que ‘les autres, plus vieilles, sont disgracieuses et lourdes, avec de gr y a apport exigences actuelles, vu qu’elles sont trop basses, trop étroites, et, à cause de la masse considérable ët, ides et froides Commençons en la visite par la serre à multi- plication, une petite construction basse, bien aménagée, pourvue d’une espèce d’antichambre ou portail, d'un réservoir d'eau d'arrosage, de errines pour la multiplication et de minuscules rres au même usage ; ces dernières servent au bonttisigé des grandes plantes, telles que des têtes de Dracaena, Dieffenbachia, etc. Cette serre mesure 2"25 de haut, 8 mètres de long et 3 mè- tres de large. Le chemin central a un peu plus lus de 1 mètre, chaque tablette 1 mètre environ. Puisqu'il s agit ici, à l’'Hortus, non pas de cultiver produire toutes sortes de Ca [er [e] © = # Fig. 89. — Goniphlebium Nous y voyons de gp Dracaena, Dieffen- bachia, Croton, Maranta, de fort jolis exem- plaires de la orne ons Desmodium gyrans, ra les folioles, à une certaine tempé- ent d'un mouvement de bas en tort en bas; des Marcodes ares à jeunes D etc. Ils y trouve aussi un terrine remplie aemaria Are qui SHrefit ’attention : ces tés fleurissent annuellement en décembre, chacune avec des trente à quarante grappes de ire blanches. La nouvelle serre ou serre de culture est éga- 145 lement une serre à double versant, longue de 15 m. et large de é: Elle se compose de deux compartiments, l’un chaud, l’autre tempéré. Dans ce dernier, on aperçoit tout de suite une Fougèr (Polghdient) Renard dont nous “publions une PE em (n° 89) que nous avons fait aire d'après une photographie que l'hortulanus a bien voulu nous envoyer et qui représente l’exem- plaire à 1/16 de sa goes naturelle. L'exem- mbre de frondes, dont s de 3 res de long. À qu uelque (Polypodium) Reinwardtu. (D'après une photographie de M. A. Fiet.) les frondes touchent toujours terre et sont e. L'été, quand elle peut être transférée dans une rs pre des bn mus, pe re Hood ici également une mr convenable. (A suivre.) Ca. D. B. pee 7°" Fignço. sr 146 LA SEMAINE HORTICOLE PLANTES GRIMPANTES RUSTIQUES (Suite, voir p. 30) Aristoloche Sipho. Cette plante grimpante si populaire, dont le nom botanique exact est Aris- tolochia macrophylla, est l'une des plus vigou- reuses et de celles qui font le plus bel effet, grâce à l'ampleur du feuillage. N otre confrère Deutsche un partie du remarquable ces _ M. A. Rehder qui accompagnait cette gravu « Pour garnir les berceaux et nets: iln'ya guère de meilleure plante grimpante que cette fait rustique et à Aristoloche tout à à croissance Li : Kentia. Forsteriana oi p.142). vigoureuse, dont les grandes feuilles d’un vert frais forment une toiture de feuillage si dense qu’elle ne laisse gens a un rayon de soleil, ni un regard curieux. Il n’est pas nécessaire de dé- crire cette plante, que ge plupart des ochsies c issent depuis leur enfance, pour avoir exa- ent pee toujours à se développer dans nos pays, e les fleurs ne peuvent pas se féconder sans à l'aide des insectes. L'espèce proche voisine À. fomentosa est moins recommandablé; son feuillage n'est pas aussi beau ni sa croissance aussi vigoureuse, et elle n’est pas non-plus toimblètésnaat rustique comme n dehors de ces deux espèces, le genre Aris- tolochia ne renferme pas d’autre plante grim- pante rustique. Les autres sont de serre chaude, ou, en moins grand nombre, de serre froide, ou ce sont des arbrisseaux de plein e terre L'A. macrophylla existe nee les cultures depuis la fin du siècle dernier environ. Lorsque M. Rud. von Gottschal, dans son roman L’acétin et sa maison, représente le feuillage de l’Aristo- loche comme utilisé en Italie dès le deuxième quart du seizième siècle, c’est-à-dire relativement peu de temps après la découverte de l’ Amérique, il se trompe ; à cette époque on n'avait pas encore introduit cette plante. orsqu’on ne connaît cette Aristoloche que comme plante de berceau, c’est-à-dire en quelque sorte à l'état domestique, on ne se fait guère idée de la beauté pittoresque à laquelle elle atteint lorsqu'elle est abandonnée à sa végétation natu- nous des forêts vierges. Ses tiges grêles, volubiles, analogues à des co rdages, enlacent le tronc et les branches d’arbres d’un réseau compact,s ’allongent en guirlandes d’une nche à une autre, re- tombent et se en. me fournissent souvent à d’autres rameaux un point d'appui qui leur permet de grimper, tandis qu’une partie des tiges trainent sur le sol et s’y contournent comme des serpents _enroulés. Une ombre épaisse règne sous ces arbres enlacés de Lianes, et ajoute encore à l'impression si spéciale produite par ce coup- -d’œil. C’est une forêt vierge de ce genre que sos l’Aristoloche au Jardin botanique d’Iéna; au milieu se trouve un grand Quercus pubescens; en a contribué. Près de là, un Pin grêle, déjà menacé par les approches de la mort et, lui aussi, enlacé Les tiges minces de la plante grimpante, enroulées de cent façons, couvrent le sol c e un de cordages emméêlés. D’autres, qui ont été dirigées artificiel- lement, s'élèvent du sol aux branches des arbres, et s’y enlacent, ajoutant beaucoup au pittoresque de ce site. Il est difficile de dire quel est exacte- ment l’âge de cette plante, mais c'était déjà un exemplaire imposant il y a quarante ans. 1 n’y a guère d’autre jardin botanique alle- mand dans lequel on pourrait trouver un sem blable pied d’Aristoloche; pourtant cette plante mériterait que l’on essayät plus souvent de la cul- tiver ce cette façon, étant donné l'effet si pitto- elle produit. Naturellement, on ne leur fait du tort et finit même par les tuer com- plètement, ce qui d’ailleurs ne nuit pas à la beauté du coup-d’œil, mais le rend au contraire plus intéressant. Il est bon de ne pas planter l’Aristoloche tout à fait contre le tronc de l'arbre; il est préférable d'attendre que la plante ait formé des tiges déjà assez longues et fortes, et d'en conduire alors quelques-unes directement du sol jusqu ’aux branches ; elles offrent alors un soutien à d’autres jeunes pousses, qui mpent à leur tour. En plantant d'emblée un buiet assez fort, on obtient un excellent effet au bout de quelques années seulement. Azara microphylla. Ce n'est pas précisément une plante grimpante, mais un arbrisseau qui, palissé le long d’une muraille, atteint une hauteur nn de 3 ou 4 mètres et produit un effet superbe, Ses petites feuilles distiques, obovales, dentées, d'un vert foncé brillant, sont très rapprochées et gar- nissent élégamment les tiges. Les fleurs blan- châtres sont disposées en corymbe et Sont suivies de petites baies orangées. Elles se produisent au commencement d'avril ou même à la fin du mois, ce qui augmente le prix, et elles exhalent un parfum délicieux, analogue à celui de la Vanille, qui embaume le Jardin à une assez grande distance t'es Pcraph ne peut pas être consi s il résiste bien à des gelées faibles. En lui cho sissant une bonne exposition et en le protégeant un peu pendant l'hiver, on est assuré de Ses feuilles palmées, vert tendre, produisent un effet élégant ; ses fleurs en grappes, d’un rouge pourpré sombre ou vineux répandent une odeur délicieuse. Les tiges privées de vrilles s'élil sur les murs ou les troncs d'arbres, d’où elles re: tombent dom EUR La plante demande une terre très fertile, s bien drainée; elle craint l'excès humidité On la multiplie facilement Fo aps ou par bouture de tiges ou dé ra L'Akébia lobata, qui est d'introduction relati: vement récente, est moins ornemental, mais mé rite cependant d’être cultivé avec l’espèce précé- dente, à laquelle il ressemble beaucoup. Il provient à peu près de la même région, et est aussi re ses fleurs sont un peu plus petites, ses tiges plus ligneuses et moins aptes à s’élancer autour dés troncs d’arbres # lydrangea | petio olaris. Nous avons publié l’année de riêre la description et le portrait de cette belle plante grimpante, ainsi que celle du Lierre à feuilles digitées { Hedera Helix digitata). M. A. seiller “Spath, cp ois. Ceci, à vrai dire, semble presque eX4ë sé car il faudrait réellement que la plante eût pol à vue d'œil. est, en tous cas, bi convient merveilleusement pour garnir €n peu de temps d’un élégant feuillage les tonoele railles, treillages, colonnades, etc. On P introduité I “ remarquable que cette are ? Morte en France dès l’année 1878 par an hinie Lien SAMEDI, 15 AVRIL 1899 147 qui l'avait reçue du Japon, ait attiré si peu l'at- tention jusqu” à présent. Il est vrai que ses fleurs n'ont rien d’absolument remarquable, car les thyrses de fleurs violet pourpré sont assez clair- semés, et ne se montrent guère qu'au sommet des pousses, souvent cachées sous les feuilles, mais ces défauts sont largement compensés par la beauté du feuillage et la vigueur de la végé- ation. Le Pueraria Thunbergiana(Syn. Pachyrhizus Thunbergianus et cape v a les tiges a ues de cils l’état béne à Les feuilles sont revêtues sur les deux à l’état jeune, d’une villosité jaunâtre à reflet soyeux; plus tard elles sont glabres et d’un vert foncé à la face supérieure, d’un vert plus pâle et velues à la face inférieure. Les fleurs violet pourpré, longues de 1 5. millimètres environ, lavées de jaune à la base, apparaissent en pt .tembre et octobre en longs thyrses de 15 à 25 ce timètres à l’aisselle des feuilles à la partie hs à rieure des tiges Au Japon, cette plante est nommée Kudzu. On retire un excellent amidon de ses grosses racines charnues. Les jeunes pousses sont re- commandées comme aliment pour le bétail. En laissant même de côté, pour ce qui concerne nos vigueur de la végétation. Malheureusement elle paraît être difficile à multiplier, et le seul procédé sûr pour cela paraît être le marcottage. Les Accidents du ATARE Dans notre dernière Lettre de Pari us avons dit deux mots de la question des a dar du travail, _question qui s we Rutur à latte sa me mise Fou ndustriels employant un perso r, et qui ne saurait laisser . Lcmticaitonits indifférents. Tout patron, en effet, peut se trouver exposé, en cas d'accident, à des responsabilités pécuniaires considérables, à T égard desquelles il est prudent de prendre des précautions pendant qu’il en est temps encore Les gouvernements anglais s, français et belge se sont préoccupés dans ces derniers temps d’as- surer une certaine mue) aux ouvriers vic- times d'accidents à l’occasion de leur travail, problème que Alenidens mit résolu longtemps auparavant par l'assurance offcielle obligatoire. Nous nous occuperons spécialement ici de la France et de la Belgique En France, la nbuvelle loi sur les accidents du travail a été promulguée le 9 avril 1898; toute- fois, aux termes de son article 33, elle ne sera applicable que trois mois après la publication des décrets d'administration publique qui doivent en at l'exécution. Ces décrets doivent être soumis en d’une commission dont, précisément, rs are la nomination récemment. . Telle qu’elle a été votée, cette loi a donné lieu a Lu pratique, car la commission qui doit en régler les détails d’application n’aura pas une tâche aisée. n peu de mots, les dispositions essentielles de cette loi sont les suivantes : les ouvriers et em- ployés qui sont victimes d'accidents survenus par le fait du travail ou à l’occasion du travail et ayant occasionné une interruption de ete de plus de quatre jours ont droit à une indemnité, laquelle incombe au chef de l’entreprise. Cette in- demnité varie selon la gravité et la durée de l'in- capacité de travail; en cas d'incapacité absolue et permanente, la victime a droit à une rente égale aux deux tiers de son salaire an nnuel. En charge de la victime ont droit à des rentes qui varient selon les cas; la rente est de 20 °/, du salaire pour le conjoint survivant et pour chacun des enfants s'ils restent orphelins de père et de mère. L'ensemble des rentes, toutefois, ne peut re our 40 °/, du salaire si les enfants ont encore ur père ou leur mère, 60 °/, s'ils sont orphelins. bte ouvriers étrangers ont les mêmes dro its que les nationaux; mais dans le cas où ils quit- teraient le territoire français, ils recevraient pour toute indemnité un capital égal à trois fois la rente qui leur a été allouée; leurs représentants it à aucune indemnité si, au moment de l'accident, ils ne résidaient pas sur le territoire français. Le chef d'entreprise supporte en outre les frais médicaux et pharmaceutiques et les frais funéraires. Lors du règlement de la rente viagère, la vic- time peut demander que le quart du capital néces- saire pour la constituer lui soit remis en espèces. La créance de la victime de l'accident ou de ses Lg est privilégiée conformément à l’art. 2101 du Code civi Enfin lorsqu'un chef d'entreprise cesse son industrie, soit volontairement, soit par décès, liquidation judiciaire ou faillite, le capital repré- sentatif des pensions à sa charge devient exigible de plein droit. n a élevé contre cette loi de sérieuses objec- tions, dont nous dirons quelques mots. On a fa it remarquer qu'elle engagerait les industriels à employer de bb ir ouvriers célibataires ou étrangers, pour avoir moins de charges en cas de décès ; que l'obligation à de SALLE" un capital de garantie des indemnités et rentes écraserait beaucoup d'’industriels, étant donné surtout l’abaissement continu du taux de la rente; enfin que la distinction entre les ouvriers qui ont droit à une indemnité et ceux qui n’en ont pas serait quelquefois très délicate, et en tous cas assez ie = ed dernier point mérite d’être examiné de près. Aux termes de la loi du g avril 1898, ont droit à une indemnité en cas d'accident « les ouvriers et employés occupés dans l’industrie du bâtiment, les usines, manufactures, chantiers, les entre- prises de transport, de chargement et de déchar- mines, minières, carrières, n outre, dan partie d'éxpioita rai dans laquelie il est fait usage d’une machine pierre une ne autre que celle de l’homme o des Les établisse re d’ on rentrent-ils dans cette catégori La répon uteuse dans certains cas. Il est fort gene que l’on devra y comprendre ments qui sont munis de M dohes: etil cho évident que ceux qui sont munis d’un petit moteur pour élever l’eau dobts ée aux arro! ront sous le coup de cite loi. Or, il faut bien remarquer que ce aura des indemnités à payer, mais pour tous les accidents survenus dans son exploitation. Supposons qu'un charretier qui transporte des betteraves reçoive un coup de pied de cheval; s'il es . employé un simple stiaheer des cham droit au bénéfice de la nouvelle Wie m tivateur possédant un moteur, il aura droit à toutes les indemnités prévues pour lui et sa famille. On voit donc que l’horticulture et les are qui s’y rattachent peuvent tomber sous le coup de cette loi, et les sociétés et syndicats qui ont la CONS de ses intérêts Ée Pre pas tarder à e préoccuper de la situ u moins pour la faire élucider par la commission chargée de ré- diger les règlements d'administration. GT. G: NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 128). {. V. Lemoine et fils annoncent dans leur catalogue n° 1899, les nouveautés suivantes : Canna Albatros. ones émettant des tiges florales jour. La hauteur est d'un mètre, les feuilles d’un vert clair Habrorhamnus hyb. Corallinus Variété issue de l’'H. fasciculatus croisé par l'H. Neweli; longues inflorescences ramifiées, court, très renflé au met, eau coloris corail brillant; floraison À D bad à mars en serre tempérée Pelargonium à grandes fleurs Deuil de Félix Faure. Fleurs très grandes et parfaites de forme, cinq grandes macules noires, bordées de lie de vin. Grenadier. Fleurs grandes, rose pourpre, énormes macules noires. Incandescent. Pourpre feu vif avec cinq grandes macules cramoisi noir. a nuit. Fleurs grandes, cinq grandes macules noires, bordées de rose. Parure. Larges fleurs ondulées, rouge cerise, grand centre blanc Terre de feu. Forme parfaite; ps foncé, cinq SAS macules noires, variété à effet Voltigeur. Marron brillant oi de pour- pre, large bordure rose clair. Anemone Japonies Mont-Rose. Nouveauté d’un mérite excep- tionnel : les fleurs sont ndes, perte : mt mp et form e quatre ou cinq rangs de es un peu spatulés, et gracieusement cbilés sur les bords; elles atteignent une lar- geur de 8 à 9 centimètres, et leur couleur est d’un beau rose fran c, légèrement rx 54 aux revers. Cette encécé est, à notre avis, la plus belle de toutes les doubles, tant par la vigueur que Le la couleur et par la forme de ses fleurs Delphinium Alchimiste. Longues hampes, fleurs grandes, semi-doubles, turquoise mêlé de mauve au centre. 148 Célimène. Tiges compactes, fleurs très gran- des, doubles, larges DEP e extérieurs ciel clair, ceux du centre rose m Colombine. Fleurs très grandes, doubles, im- briquées, étape bleu azuré clair, à reflets mauve, mouche n Nautilus. HER nues imbriquées et ondu- lées, bleu de ciel clair à reflets rosés au centre. fique bleu de roi, pétales du centre violet pourpré, légère mouche blanche. Dodecatheon Lemoinei atropurpureum Fleurs CP RTS ur LAS URE ; un D vice, TUTEURS EN BAMBOU IMPUTRESCIBLES an de 1220 Se le _—— due * 0" . pe (Spécial pour Chrysanthèmes|, » m Nous ge de CE que nos tondeuses sont à 5 lames au lieu $ 150 LT k& re t L ; â 4 1 de 4 comm I toutes les tondeuses américaines. » ; j Re tn PULVÉRISATEUR à air comprimé Cet appareil léger et gracieux, très résistant, d’une marche régulière et d’un entretien facile, vaporise, c’est-à-dire qu'il réduit en brouillard d’une extrême de l’eau ou tout autre liquide avec efficacité, sans dé p en cours d'arrosage ou de dispersion de liquide. L’ appareil marche une demi-heure sans être obligé de pomper. Prix de “BR EE aReR en tôle d'acier ARE avec fond en cuiv 8 fr. Tout en cuivre . . É FR 0T Sphagnum viv Fibre de polypode, extra rouge les cent kilos, 20fr.; par FFT fr. 0,3 la botte de 50 sur 30, fr. 1,15 INSECTICIDE SL ALE DE G.-H. RicHARDS |! 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M dense ES Culture fruitière ; 150 Un groupe de Yucca Drécésis: its 157 Un nouveau procédé chimique soie “4 ration 1 eaux devant servir aux arrosages SPRULTE NES Lettre de Hollande: #1... . . “+24 Les engrais chimiques 160 Boîte du Journal . 160 Fig. 92. Couronne funéraire dite « Corona > 93. Aie de Yucca Draconis à un jatdin erme. : 1" 152 > 94. Récolté (Beteraves ce Rolle : 159 *. 95: » ne 160 > 06. » és de dit par bétigte ; 160 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. ATION DE L'ÉTABLISSEMENT) LES CANNAS FLORIFÈRES | CERYSANTHÈMES. nouveautés de toute provenance ROSIERS Immenses Se y hautes tiges, demi-tiges et rez-terre e variétés y compris toutes à 4 nouveautés ps 1899 en plantes superbes SOUPERT et NOTTING À LUXEMBOURG venus e Luxembourg, pates Suède, Brésil, et Fe, Comte gt Flandre Catalogues gratis et franco sur dnntsdi port de lettres 0,25 ctms, cartes postales 0,10 ctms pour le Luxembourg. 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S’adresser à J. M., à Housse (par Wandre). Les Ines Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS La meilleure et la plus large publicité æe- Ÿj Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ————— cr} —— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. 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Les plantés achetées seront emballées avec la plus grande précaution par les soins du personnel de E°IHKort iculture Internationale et expédiées par celle-ci suivant les instructions des acheteurs. CATALOGUES ENVOYÉES SUR DEMANDE => MM. les Amateurs, Horticulteurs, ainsi que toutes les personnes qui s’occupent d’horticulture, qui viendront visiter l'Exposition d’horticulture de Mont-St-Amand, dont l'ouverture a lieu le 30 avril, sont invités à assister à cette venie qui leur donnera une excellente occasion d'acquérir à bon compte les meilleures Orchidées. LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES . Samedi, 22 Avril 1899 CHRONIQUE Chrysanthèmes bleus Dans la _—— de marc per de l'Association provinciale h e Hanovrienne, nous appren le Gärinerischés sh “Bla, le sieur Capelle pareille à celle dans laquelle on cultive les Hor- tensia, ou bien la fécondation avec une plante de la famille des Chrysanthèmes et se mme des fleurs bleues. . Capelle croyait avoir trouvé cette plante en fleurs au-dessus de certaines espèces de Chry- santhèmes blancs dans une place bien close, afin d'obtenir ainsi la fécondation désirée. Pour être certain d'arriver à un bon résultat, on ferait sécher un peu les Bluets avant de les suspendre. Nous ferons remarquer qu’ une bonne féconda- tion du Chr) le pollen du Centaurea Cyanus est complètement impossible et nous nous éton de forte terre des prairies, d’un peu de limon et mélée d’une petite quantité de limaille, ilest possible de gagner des espèces de Ch santhèmes bleus, et cela quand on emploie des espèces nouvelles jouant facilement. Dans ces conditions, une future hérédité par la semence pe ’est si totalemient impossible. Les ste vicient-elles Fe ou purifient-elles l'air? Le célèbre botaniste, prof. C. Von Nägeli, répondit négativement à cette question, il pré- pan que dans l'atmosphère d’une place plantée His plus d'oxygène que n ville, ou dans un désert où il n’y a pas de ME Les courants et la diffusion provoquent un échange rapide des gaz dans l’atmosphère. ‘aérage des chambres est cent fois plus impor- tant pour un . re le maintien de places Plantées de verd a a io : ma note fu Nous avons vu duris les serres de M. Ragot, à Villenoy, un intéressant hybride issu du croise- SAMEDI, 22 AVRIL 1809 ment de l'Anfhurium Hookeri avec l'A. ferrie- rense. La plante, déjà assez forte, n’a pas encore fleuri; son huile picile surtout l'A. Hookeri, is est plus longuement pétiolé, et il nous a it n vert plus clair. ‘est la floraison surtout qui sera intéressante, et il est à souhaiter qu’elle ne le beau co- loris de l'A. ferrierense. Remarques générales à propos des gelées Les fortes gelées qui nous ont surpris en mars prouvent qu ‘il est nécessaire de protéger certaines plantes qui sous ce climat ne sont pas tout à fait rustiques en couvrant les extrémités et en jetant de la terre au-dessus des racines. Les Roses Thés qui sont connues comme étant plutôt délicates, pourront être recouvertes avec des feuilles sèches ou de la paille. Des herbacées vivaces récemment plantées seront recouvertes avec du terreau de feuilles à la profondeur. d’un pouce. Pendant les fortes gelées, alors qu’on peut pa véhicules sur des plates-bandes, pelouses qui en réclament ; on posera des . dessus pour faire rouler le véhicule. S'il a beau- coup neigé, il faudra immédiatement en “débar rasser les branches des Conifères, etc... avec d e pr de perches à l'extrémité dcrpuétiée 5 on aura lier en forme de sé ule un amas de , afin de ne pas causer de dégâts à l'écorce qui pourrait être gelée. La neige est facilement gs en soulevant les branches leur imprimant nsuite un doux mouvement de haut en bas. OA le temps est doux, le sol qui entoure le pied des Œillets, sera raffermi. Les Œillets hivernant dans des serres ou dans des couches froides alors que l’état de la terre empêche de les planter, auront les racines couvertes d’une litière chaude ou bien de terreau de feuilles. Les plantes arri- vées gelées seront placées pour dégeler dans une place froide et légèrement arrosées d’eau. A cette saison les tas de feuilles disposées pour pourrir seront retournés et les matières bien mélangées au tamis et reaux, le restant sera bien ee et jeté sur un tas pour continuer à pourrir Crataegus Plusieurs espèces peu connues de ce genre peuvent être recommandées comme étant très décoratives, lorsqu'elles sont en fleur ou en ruit, spécialement le Craiaegus punctata ou pine à fruits tachetés. Comme il fut introduit de l'Amérique du Nord en 1746, un spécimen est sans aucun doute peu rare. Un bel arbre d’une quinzaine de pieds de haut que je vis récemment, avait une apparence très ornementale. Ses grands fruits étaient en une telle quantité que l'effet produit était très Leslie Ils Sont écarlate brillant ou rouge corail, avec de nombreuses petites taches blanches et sont pénbilenient produits en grappes de quatre à six fruits. Ils sont à peu près aussi gros que les baies de Rosa rugosa, mais en diffèrent comme forme. L'arbre fleurit pendant les mois de mai et juin. Les fleurs sont d’un blanc pur et à gra me cette neige odorante seule, ce Crataegus arbre ornemental de valeur. Le Rislie ie pa à fait distinct de 151 celui de l’Épine commune, étant obovale et n forme de coin, vert, glabre au-dessus, et den- telé le long des bords, variant de trois à quatre pouces. og Crataegus sont a multipliés r greffage sur l'Épine commune. sieurs variétés qui diffèrent de port et de colora- tion des fruits, mais tous valent d’être notés. Le rubra cramoisi. Il est plus étalé que le type et atteint une hauteur de 20 à 30 pieds. Jeune, il a de formi- dables épines. C. p. r. stricta a aussi des fruits cramoisi et des fleurs blanches, mais son port est plutôt fastigé qu'étalé, toutefois très ornementa aurea diffère de toutes les autres variétés : e fruits jaunes couverts de petites étalé, comme le C. tiges des Fi sont plus longues. Fleu ches e rande abondance durant ré mois e mai. C. p.b a an très distinct, grands fruits, rouge cé oncé. PI autres ; toutefois on le san quelquefois sous forme de petits arbres dans les établissements et jardins botaniques. or forme qui mérite d’être notée : Épine de Douglas, C. Douglasii. Pousse sous forme dérbnes ou arbuste élancé, dépassant rarement 15 pieds. Fruits pourpre foncé, ronds, produits en quantités énormes. Feuilles varient de forme : de l’ovale à l’ovoïde, profondément déntelées. Vertes et vont vers le pourpre avec l’âge, très glabres sur la face supérieure. Éga lement origi- noire de l'Amérique du Nord et, à en juger les sr ga que j'ai vus,-c’est un arbre très décorati Le froid dans la Floride us sommes tellement habitués, lisons-nous ts le Gardeners’ Chronicle, à nous lamenter ‘brusques variations de notre climat, qu'il n'est pas mauvais de constater que ces variations ne se rencontrent non seulement che de l'American Florist, est intéressant à cet égard. « Durant les jours et les nuits des 12 et 13 fé- « vrier, nous avons eu à subir un temps sans pré- « cédent ; jusqu'ici chez nous. La température est « na jusqu’à 6° au-dessus de zéro; la plus « basse que nous ayons eue les autres années « était de 15° au-dessus de zéro. « L'état dans lequel se trouvent nos jardins est « indescriptible. Ce ne sont pas seulement les « jardins privés qui sont dévastés, mais les horti- « également, pour la plupart Roses Thés, sont rtes À ss Fi igu eur différents Magnolias et des iens, sont dépouillés de leur mix canariensis, qui a résisté à « tous les Lines étions, mourra probable. 152 LA SEMAINE HORTICOLE < ment ou sera, pour le moins, fort endommagé. « Le Chamaerops semble avoir résisté le mieux. « Beaucoup de commandes vont être faites pour « remplacer nos pertes. Vente publique d’Orchidées Nous avons sous les yeux le catalogue de la vente publique d’Orchidées qui sera tenue Bruxelles de « Surplus Stock, » caps et 00 Orchidées les plus populaires en plantes établies, demi-établies ou importées. Cette vente aura li les rer et 2 mai 1899, à 11 as nt À : précise, à L’HORTICULTURE INTERNATIONALE, 79, rue Wiertz (Parc Léopold), à \ Brux el. Les Orchi- dées mises en vente doivent faire place aux A importations d'Orchidées et de plantes nomiques pour le compte de la nouvelle Société « L'Horticole Coloniale. >» Le catalogue forme une re brochure de , Comprend 2250 numéros et la descrip- tion des belles variétés mises en vente. Lès stolons des Fraisiers Le Gardeners Chronicle rend compte d’expé- riences très intéressantes qui ont été faites der- ièrement en vue d'établir l'influence exercée sur la fertilit Fc Fraisiers par l'enlèvement des ee dè pas les Pour tra cher la question, M. Duerkopf, de Wolfenbuttel, a fait les expériences suivantes : il a planté au milieu Fr ce 1897 trois cents jeunes plantes de la variété américaine Sharpless, en six rangées, NTI E de 50; toutes les plantes étaient de rima pieds. À partir de cette date, 5 septembre, on enleva les stolons de la rangée 1 toutes les se- maines, c'est-à-dire les 5, 12, 19 et 26 septembre, 3, 10 et 17 octobre; à la rangée 2 tous les quinze jours, les 5 et 19 septembre, 3 et 17 octobre ; à la rangée 3, toutes les trois semaines, c'est-à-dire les 5 et 26 septembre et 17 octobre, 4 ainsi de suite en retardant d’une semaine par rangée, de sorte qu’à la sixième rangée, les étalons, n'étaient tobre 1 qu’il ne se produisait plus de nouveaux stolons. Au commencement de j juin 1898, les nouveaux stolons commencèrent à se montrer. Le 5 juin, ils furent supprimés LE toutes les plantes; puis chaque rangée fut de nouveau soumise au même EN tioent que l'année p ES jusqu’au g juin. Pendant la Î u 25 juin, l’on compta le nombre de feuilles de hampes et de fruits que portait chacune des 300 plantes. Le résultat fut le suivant : Les plantes de la rangée 1 portaient ensemble 1175 feuilles, 177 grappes et 916 fruits; celles de la rangée 2 avaient 1137 feuilles, 159 grappes et 841 fruits; celles de la rangée vaient 1139 feuilles, 167 grappes et 860 fruits; Acte de la rangée 4 avaient 1009 feuilles, 127 grappes et es fruits; la rangée 5 avait fourni 970 feuilles, 5 grappes et 618 fruits; la rangée 6, enfin, par aire 73 grappes et 482 fruits. visant ces résultats par le nombre des plantes, on constate que chacune avait produit en moyenne : FEUILLES | GRAPPES | FRUITS | Rae ir SU 23,5 3,54 18,32 D Re pie ae 22,74 3,18 16,82 Tr Base lo 22,78 334 17,20 ME unies 20,18 2,54 12,56 Dre eat eTe 19,40 2,10 12,36 SEL MO IUT ANS 18,56 1,46 9,64 Sauf pour la rangée 3, ces résultats montrent qu'il est plus avantageux d’enlever les stolons le plus souvent possible. En ce qui concerne cette rangée 3, ‘expérimentateur suppose que 1 sultat a pu être modifié par quelque particularité du sol. Les remarques relatives à la maturation des fruits sont RER Le 21 juin, il y avait comme fruits mû 1e rangée 53 US sur dé =" 5,78 p. c. 2e 59 S4t —= 707 >» 3° >» 36 > 860 4,18 » UE AUS. > 628 == "8,75"; #57 >" 618 —"12,62 > 6e » » AS2 == "#%1,20 0 Les Oranges de Tahiti L’Oranger fut introduit du Brésil dans les îles de la Société, lisons-nous dans La Nature, par le navigateur Cook; plus tard, les premiers mission- naires l'y apportèrent des colonies australiennes. Les deux variétés, d’origine distincte, différaient peu ; aujourd’hui elles ne constituent qu’une forme unique. Hawes, consul à Tahiti, décrit l’Orange comme ayant une forme variable, tan- tôt ovale, tantôt allongée, ou même aplatie aux extrémités. De dimension moyenne, elle est pe- sante, juteuse, douce et parfumée. Son écorce, d’un jaune citron pâle est fine. Les arbustes des régions basses produisent des fruits inférieurs à ceux des hauteurs. Mais d’un accès plus facile, ils fournissent les premiers fruits à A tu 2 L’'Oranger croît maintenant à l’état sauvage s l’île. Les principaux agents qui aident à sa Ses pagation sont les Rongeurs. Grâce au climat doux et humide, les graines germent facilement. L'Oranger croît à Tahiti généralement parmi les des lieux découverts, il prospère mieux. Pe n’est pee certain de l'avenir des Oranges à marché des Oranges à la PR EG et tenter d'acquérir celui de la Californ Exposition coloniale à Haarlem Une Exposition Coloniale réservée aux Indes Néerlandaises Occidentales (Surinam), s'ouvrira dans quelques mois à Haarlem. Cette Exposition, d'après le programme que nous avons sous les yeux, sera des plus in ntéres- quelles l’attention est rarement attirée. Elle sera divisée en trois groupes, portant les titres respectifs de : Nature de Surinam; Es tation et Culture; enfin, Chasse et Péche merce “e Rev, Statistique et Mouv commerc Le premier groupe comprend la Re la miétébrdibge, la topographie, la géolo flore, la faune et l’anthropologie. On y are de nombreux herbiers renfermant toutes les plantes utiles ou intéressantes de la contrée; qui se rapporte à l'exploitation de l'or et des autres minéraux, du phosphate, du pétrole, etc. La deuxième classe de ce groupe est réservée aux produits végétaux, bois, plantes textiles et ns plantes HE vernis, omm t présentera un compartiment réservé aux Pros de l’industrie de la balata. Ellecom- prend aussi des plantes tinctoriales; les-fruits,les plantes era pur et vénéneuses et _— tion des n ce nc concerne les cultures, trois départe- ments principaux sont consacrés au sucre, au cacao et au café. Le groupe III fera voir les instruments de chasse et de pêche des indigènes, leurs travaux et leur industrie, ainsi que les produits manu- facturés par les colon Nous reviendrons Hu tard sur cette exposition qui présentera certainement un grand intérêt. Société française des Chrysanthémistes Le bureau de cette Société, qui compte plus de 550 membres, vient d’être renouvelé. Voici sa composition : Président, M. de la Rocheterie; vice-présidents, MM. Calvat et Duval ; secrétaire- général, Ph. Rivoire; secrétaire-adjoint, M. Brossy ; membres du Comité, . Ch. Albert, Chantrier, Maxime Cornu, Délew vier, Lyonnet, Chifflot, Joubert, Morel, de Reydellet, Villard, Bonnefond, Lemaire et t Rosett M. Viger a bien voulu ee la présidence d'honneur. Le prochain congrès aura lieu à Lyon le 3 no- vembre, en coïncidence avec une exposition. Concours de jardins scolaires La Société d'horticulture d'Orléans et du consiste à jardins et surtout à rattacher les populations des campagnes a La Société a pensé de le use moyen de faire réussir ce nouveau concours était d’y inté- esser les instituteurs, ne mere et leurs élèves. Cette année, quinze instituteurs ont demandé Lu, AVIS IMPORTANT. __ La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous nr à midi, à Gand. Les abonnés qui const” LE CHRYSANTHÈME MADAME MARIE GUÉ - Nous extrayons du (Catalogue général de M. Bruant, horticulteur à Poitiers (France), l'article suivant concernant « le Chrysanthème et la culture à la grande fleur, » que nos lecteurs liront avec intérêt. Quelques mots sur le Chrysanthème et la culture à la grande fleur L’engouement du public et des amateurs pour _ le Chrysanthème, loin de décroître, s'accentue chaque année; c’est la fleur à la mode, et jamais mode ne fut mieux justifiée. Partout, non seulement en France, mais dans e entier, des pays tristes et brumeux aux riants et chauds pays du soleil, on organise des Don spéciales pour cette « reine de l’au- tomne, » pour cette « jolie orientale, » qui nous À l'illusion as x prolongation de l'été, en parant nos jardin maisons quand les nos autres Ses ont été ne par les premiers fri C'est la réalisation du vœu de Théophile Gautier si bien exprimé par ce vers charmant : « Une rêve de soleil par une nuit d’hiver! » Aussi, le nombre des amateurs chrysanthémistes qui rentrent, à l’automne, ces plantes sous verre ou sous un abri quelconque, pour jouir de leur floraison tardive, s’accroît-il chaque année. Quiconque a vu, l'hiver, le merveilleux éblouis- sement d’une serre ornée de Chrysanthèmes en pleine floraison rêve d'en établir une semblable chez lui, dans la mesure de ses moyens. Aux riches personnages, la belle véranda, le grand hall, où les magnifiques “pians des Chry- flamboient, soleil, sous ue de no aimables clientes traite de cette luxueuse façon nos modestes obtentions); aux simples amateurs, souvent les plus passionnés, l’élémentaire abri composé de quelques châssis soutenus par une nte légère -L'é 5 de floraison du Chrysanthème est Pour beaucoup dans son grandiss sant succès, les fleurs d’arrière-saison étant toujours recherchées : + exauise ! » est plus qu’une q « Une Rose d’aut “At Agrippa d'Aubigné. ement pour Ja « fleur ds » à les semeurs; les variétés ont s culture s’est améliorée, n plus spécialement et que Tous nous efforcons de répandre dans le monde horticole, Nos études et nos semis sont orientés de ce côté depuis déjà un certain nombre d'années, non _ Soins piusa -Pou SAMEDI, 22 AVRIL 1899 193 seulement pour le Emattinn mais pour Br: cel d’autres plan Il est, en effet, des _. qui donnent d'éton- nants Mer entre les mains des spécialistes, que l’on admire aux expositions, qui sont notées, carnet en main, par des amateurs peu expéri- mentés, lesquels nous écrivent ensuite leurs doléances et leurs Rires ! s donc trop mettre en garde nos fidèles pa contre quelques-unes de ces grandes coquettes qui nous « font de 1 vie commune sera plus tard insupportal Celle-ci veut qu'on réserve son prem she ton couronne, la voisine ne donne de eus pt ms qu ‘avec le deuxième! Telle autre ne condescendra à montrer ses grâces que si vous entourez de on « bouton terminal » celle-ci il faut l'azote, mais pas tro n'en faut, ou gare à la pourriture des pétales ! Pour celle- là, enfin, n’allez pas bouturer après le mois de décembre ou janvier, ou vous n'aurez que des pe fleurs, — si vous en avez — Que sais je encore?,.. C’est ainsi que l’on risque de décourager les “Édâles de cette royale fleur. Sr vous avec les autres si vous aimez difficu Pous jen de om ra avec les variétés qui s’y prêtent et de laisser, après le pincement, tiges sur chaque pied, les plus belles . rh. mieux disposées, pour onserver ensuite qu’un unique bouton à l'extrémité des rameaux : Bouton couronne si vous savez le « prendre » à sa date, car celle-ci varie avec certaines variétés capricieuses qu’il vous faudra étudier, si vous les avez dans votre collection. (D'une manière générale, c'est dans la prise Eu nzaine d'août qu'il faut opérer.) Vous z sans doute qu'on nomme bouton couronne per que l’on voit apparaître dans le cours de l'été, unique à l'extrémité de sa tige, d'une forme coronaire, entouré de bourgeons foliacés. Si vous ne réussissez pas avec ce bouton, qui donne ordinairement, i term ns u’il se présente à l'extrémité =" la tige; il est entouré d'un certain nombre de boutons secondaires qu'il faut supprimer avec soin au fur et à mine _ leur formation. — L'a blatio on des tits bour développent à l’aisselle des feuilles Soit être ne faite sans endom- mager les feuilles de la Les spécialistes font pd opération de l'ébour- geonnage de préférence le matin et le soir, car il a été constaté qu’à ces deux moments de la journée les bourgeons et les boutons se rompent très facilement, sous la simple pression du pouce ou de l’index. Par conséquent, il est entendu qu'il ne restera | sara avec un unique bouton à l'extrémité de chaque Reste la ni de l’engrais à additionner à la terre du rempotage; chaque spécialiste vante le sien. Un de nos clients amateur obtient des résultats vraiment surprenants dans des pots ne ns pas 17 centimètres de diamètre. Il nous ué nos clients, avec son autorisation; indiquées ets notre précédent catalogue du printemps (n° Voici, après ps nouvelles expériences, la com- do nné l'automne dernier les cendre de bois, de préférence cendre de tige de pra on ajoute par chaque kilogr. de ce mélange Au 1er rempotage : 30 gr. de score de déphosphoration. r. scor1 Au 2e rempotage | 3 gr. nitrate de e pot 3 gr. sulfate d’ thimethau: Avec quelques arrosages à l’engrais liquide : 3 gr. carbonate de potasse par litre d'eau pour la première période, 2 gr. phosphate ou mieux phos- phate d’ammoniaque après la prise du nr (en s'arrétant lorsque les fleurs commen diamètre (1 mètre de tour!) sur 12 à 15 ce mètres de hauteur, c ’est-à-dire « massives et pro- fondes, » suivant l'express semblables résultats sont évidemment fort rie - ; ils font honneur aux artistes cul- tivateurs, au point de vue de la difficulté vaincue, mais nous nous permettons de répéter, qu'à notre avis, on arrive par l’exagération et l' extravagance à produire des monstres sans grâce, et la princi- a gra de la fleur, n'est-ce pas la grâce ? e larges fleurs certainement, mais pas de fleurs déformées, gavées d’ engrais: la De es envahissant le Chrysanthème, lui en- lève mme la graisse à la Vénus Callipyge, toute 5" pero toute grâce, tout charme, toute ‘Dès qu'on a commencé en France la culture à la grande fleur, je me suis écrié et j'ai même osé n'était pas déni de tout le monde et je me suis fait conspue Mais de rs deux ans, la grande presse, à la suite des expositions parisiennes, a exprimé la même opinion, la Revue horticote s'en est faite l'écho; mes craintes s'étaient justifiée Et notre Président de la Société eh chrysan- thémistes, sous une forme spirituelle et humo- ristique, a tenu le même langage au dernier banquet des membres du Jury, à Par aris, sans qu'aucun de nous ait protesté; c’est un signe des temps ! Encore une fois, j'aime aussi les grandes fleurs, rm appartient à la grosseur, nous n'avon détrôner la Rose pour introniser le so Faisons plutôt apprécier la poésie, le charm propre, la mélancolique beauté de cette fleur magnifique, chantée par Confucius cinq cents ans 154 avant l'ère chrétienne, qui “thé encore et qui doit rester le plus bel ornement de nos jardins pendant l automne, lg plus belle rites florale de nos maisons. GEORGES BRUANT. LES ORCHIDÉES QUI FLEURISSENT EN MARS Il y a moins d’une dizaine d’années, on admet- aspiraient ardemment aux grandes floraisons SE À i Depuis lors, de nouvelles introductions et de nombreux hybrides ont enrichi considérablement la liste des Orchidées qui fleurissent au mois de mars.Cependant, en parcourant la liste ci-dessous, on constatera qu’elle comprend aussi bon nombre de plantes déjà anciennes, et qu’en cherchant un peu, parmi les espèces dont on ne parle p beaucoup ou dont on ne parle plus, il serait facile de réunir de quoi embellir la serre part ce mois, comme pendant tous les autres. Voici donc une liste — qui certes n’est pas ee complète — d’Orchidées fleurissant en D n LAde aurantiaca. Aerides crispum. More era Ellisi, fastuosum, Humbloti, mo- , Mooreanum, odoratissimum nderia- num, +Sodeisis sesquipedale (la variété tardive). Anguloa Turneri. Ansellia africana. Bartholina Émis 3atemania Colle 31 7e naria > Bletia catenulata, hyacinthine. Broughtonia sanguinea. Bulbophyllum barbigerum, . fuscum, odoratis- simum, rc 8 m. Caladeni Calanthe ur TES striata, Turneri, Wil- liamsi Calypso borealis, Camarotis purpur Catasetum : Garnettianum, Cac barba- tum, Rodigasianum, saccatum, discolor. Cattleya se x Cecilia, citrina, L. Chato ata, Fraseri, X intertexta, X miranda, X Ares Schrôüderae, Skinneri déjà et, Trianae encore, Walkeriana. Chysis aurea, bractescens, X Chelsoni, Lim- minghei. - Cirrhopetalum Amesianum, picturatum, pul- chrum. Cochlioda es Coelogyne onferta, cristata, Dayana, elata, elegans, Anbcid, humilis, pulchella, Sanderae, a rente sparsa. Cycnoches Loddigesi. Épbitinl Dayanum, devonianum, X ebur- neo-Lowianum, none grandiflorum (Hoo- keri), Lowianum Cypripedrium — Ici nous ne pouvons songer à DES une liste rss ils sont trop! — astus, X Alice, amabile, Argus, bar- Deer bellatulum, Boxalli, x Bragaianum, X callosum, X concolawre; X calloso-bellum, x Calypso, caudatum, ciliolare, X Clymene, x conco-villosum, D urzeanum, x Greyanum, X Harri- LA SEMAINE HORTICOLE sianum, Haynaldianum, hirsutissimum, Hoo- kerae, X Hookero-Veitchi, X X _insigne-ciliolare, Lawrencean num, wrenceo-insigne, Lind- leyanum, longifolium, X macropterum, X Ma- x selligerum, Schrôderae, Spicerianum, X Talisman, X tesse- latum, X T. . Bond, venustum, X vernixium, X vehilatiain: Hilloeurt X vicidi fonc, Winneanum 1, X Youngianum cippe, X Ainsworthi, x ea, Bensoniae, bigibb X Bryan, Cambrid- geanum, canaliculatum, ‘capillipes, x chelten- hamense, chrysotoxu X Clio, x Cordelia, crassinode, nié Hi cretaceum, crume m m, x Cybele, Dalhousieanum, Dearei, devonianum, X Doris, X Edithiae, x Ebr alus, x Euryclea, X Euterpe, Falconeri, Farmeri, fimbriatum, Findlayanum, X dulce, X specio- Kingianum, X Harold, X Kenneth, Donnesiae, glomeriflorum, x a velutin num, Hil- ie Su Jamesianum, uno, japonicum, x rubens, Jenkinsi, X Mure, Kingi _. FA rm ltdifiorum, moniliforme, cans, nobile, X Niobe, Phalaenopsis, Pierardi, primulinum, X Rolfei, secundum, signatum, speciosum, X Sibyl, splendidissimun; X statius, subclausum, superbiens, superbum, thyrsiflorum, transparens, undulatum, X Venus, Wardianum, Wiganiae, Wiiamimoni: X murrhiniacum, X The Pearl, X'Thalia; X Euné, x melanodiscus. Epidendrum aurantiacum, eburneum, X ele- gantulum, elongatum, Endresi, X Endresio- Wallisi, Imschootianum, O’Brienianum, Stamfordianum, varicosum, Wallisi, X xantho- de, evectum, rhizophorum, xanthinum. Epicattleya X matutina. pe X Veitchi. Eria excavata. Miopeie rutidobulbon - Eulophiella Elisabethae, Peetersiana. Galeandra Claesïi, devoniana, nivalis. Gomeza crispa. Gongora bufonia. Holothrix orthoceras Laelia cinnabarina, flava, glauca, dé x Latona, __—. eyana, X nigrescens, X P cheri, rubes locations callistoglossa, Ernesti, eximia, aywoodi, Henry Greenwood, Impératrice de Russie, Myra, Pallas, Nysa, Thetis, velutino- legans, ensis, Doris. ycaste cruenta, ulvescens, lasioglossa, x 4 Mantini, Schilleriana, Skinn hi aera, coriacea, falca Lindeni, ochthodes, Si: Pourbaixi, Schlimi, Schrô- deriana, À Rats tovarensis, triangularis, trochilus, vespertilio. Maxillaria glumacea, grandiflora, lepidota, luteo-alba, nigrescen s, rufescens, Sanderiana, vanillodora; sanguinea. Megaclinium falcatum. Miltonia X ra cuneata, Phalaenopsis, Rev Warscewiczi. modes ben ‘Hookeri, ie RE Octbréitin Baueri, supraglau Odontoglossum blandum, Cervantens, X cirrho- st pardinum, Pescatorei, pulchellum, ramosissi- mum, Ruckeri, triumphans, Wilckeanum, Rossi, Oncidium ampliatum bol num, Cebolleta, chrysodipterum » Concolor, cristatum ; cucullat flexuosum, Harrisoni, Larkinianum, Lietzei, luridum, macranthum Marshallianum, Phalaenopsis, praetextum rss: saltabundum, serratum, Sprucei, tigrinum, rscewiczi. Pa phinia Ge rares, Lindeni. Phaiocalanthe N Phaius X RE iQie. X Cooksoni, se Joiceyanus, maculatus, Manni, X Marthae, ormani. Phalaenopsis amabilis, X Ariadne, Pa X Cassandra, Hebe, X Hermione, x Jobn Seden, Lobbi, Luddemanniana, X Veitch, rosea, Schileriana, nt tot Veitchi, intermedia, Pholidota imbricata, ventricosa. Physosiphon Loddigesi. Dlatyclinis glumacea, validé. Pleurothallis punctata, scapha. Vestrepia elegans accolabium bellinum, giganteum, violaceum. 'arcochilus Fitzger aldi. cho él te undulata, rosea. culicaria S eelei. obralia Rachel sessilis. ophrolactia lae ophronitis gran ns cernua. pathoglottis a Lobbi. piranthes co CA 5 he Hg à 3 CU CL CA Ca CA CA DU D | À a Amesiana, em coerulescens, cris- tata, * Kimbaliana, Moorei, Parishi, suavis, trico Vanilla planifolia. Zygopetalum aromaticum, crinitum, a gramineum, X Perrenoudi, Whitei. CYTISUS FILIPES we. COMME FLEUR COUPÉE Le Cytisus filipes Webb (Syn. Spartoctins fipes Webb) ou Trèfle filiforme, originaire du Téneriffe, fleurit au printemps. Les br anche orme de verges, élancées et flexibles (chez le Cytisus Linkir oies syn. Cytisus albus L.k., Genista alba L les branches et les rameaux sont dressés) a, guedenpenise ou pentago- nales, vertes. Les feuilles sont petites, au nombre de trois, tombant tôt; les pétioles pe filiformes. Les fleurs naissent, au bre d’une ou deux, de petits boutons nt sur les branches et forment ainsi de longues grappes; elles sont d’un vert tendre et très odoriférantes ; les ailes de la corolle sont de moitié plus longues que la carène obtuse et a Le calice est persist La Le onbisaie à à ” famille des Légumi- neuse Caié gentille plante, qu’il y a plusieurs années, nous viîmes en pleine floraison au Palmengarters au mois d'avril. En An eterre, les | Erppts 4 fleurs du Cytisus filipes (aussi du C. Li très recherchées par les dames sous le n0 « White broom. » ART FLORAL UNE COURONNE FUNÉRAIRE Un inexplicable courant semble vouloir pros- t les cou plus saine d’un usage aussi ancien que le monde, il se sr gs toujours assez de personnes de bon sens et de cœur pour ne point sacrifier à un dune en somme passablement ridicule. C’est à leur intention que nous donnons ici le dessin i » un modèle notre excellent collègue, M. Jac. C. Groene- wegen. Le fond de cette belle couronne se compose de frondes de Cycas, les « palmes de la paix » comme les appellent les Allemands et les Hollandais ; blanches, roses et jaunes et des Giroflées blanches entremélées de légère verdure d’Adian- tum. Les frondes de Cycas serviront aussi d’ex- cellent fond aux fleurs d’Orchidées, par exemple, de l’automne, de fort jolies compositions. Importance du niveau d'eau Et de la puissance d'absorption du terrain par rapport à l’agriculture avons, lisons-nous dans le Güärtne- que le sol aride et sablonneux ne se prête pas non plus à la culture. Il s'agit surtout pour la culture de donner à la plante, la même humidité qu'elle a dans la nature. L'humidité du terrain dépend du niveau d’eau ainsi que de la puissance d'absorption du terrain. Là, où, après une humi dité durable, on n'’atteint le niveau d’eau qu’à une profondeur de 7 5 cm. à Im. » l'humidité du terrain est favorable à la cul- ture et on n’a pas besoin de drainer, ni we poser des conduites d’eau. : niveau Fo favorable pour des terres légères, pour este v nuisible, parce que pendant l'été on devra FE Pour un arrosage artificiel suffisant. SAMEDI, 22 AVRIL 1899 d'absorption du terrain; en outre, on fera bécher la terre en automne, de sorte qu'au printemps on hivernale sera conservée. Pour he péter lourds le labourage brut ne peut être que favor Là où l’on a des sources pour puiser l'eau néces- saire à l’arrosage des plantes en été, on peut se Chaque cultivateur ou horticulteur voyant les changements se produisant pendant l'année, peut aïnsi prendre les mesures que nécessite la situation. Il s'aperceva alors que, dans u ravensteiner, # croissent pas bien et sont exposés à une foule de m 155 sives de er principalement la terre mère, de sorte qu atteigne s que peut contenir une partie de terre avant que l’eau ne s'écoule en gouttes.) PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 135) Les Agave (suite) Dans l’Afrique Occidentale Les Jardins Royaux de Kew avaient reçu en avril 1890 Fig. 92. — Couronne funéraire dite « Corona. » Tandis que pour un niveau trop élevé on peut remédier à la situation par le drainage et en pas la quantité d'eau suffisante, c'est-à-dire mener au moyen de moteurs à vent ou de ahcbiers à vapeur l’eau nécessaire et de soigner our le matériel d'arrosage . on a besoin. veau d’eau . très profond, les couches aupésieur es sont trop po- reuses et laissent pénétrer trop facilement l’humi- dité, ce qui est très nuisible à la Fa alors la surface du sol se dessèche et l’on a avoir soin de briser de temps en temps la ervût qui s’est formée. Pour résumer, quelle que soit la nature du terrain, on tâchera par des améliorations progres- Leone, où il est connu sous le nom assez sin- Elles étaient minces et raides, et d'un coloris vert glauque Ce fait prouve évidemment que l’on a déjà in- de Sisal dans racines gré u semblent un pr à celles du Smilax, mais c’est la première fois que le même nom se trouve associé à une espèce quelconque d’'Agave. 156 LA SEMAINE HORTICOLE Il est possible que l’on trouverait des plantes introduites d’Agave rigida dans d’autres colonies de l'Afrique Rntenie: si on les recherchait ès maintenant, leur présence gi montre à quel poin beaucoup de plantes du Nouveau Monde se BE dans les parties les moins accessibles de l’ancien. Dans l’Inde Les espèces d'Agave qui jusqu’à présent sont ses dans l’Inde à produire de la fibre pour commerce ont été reconnues pour être, soit l'A. americana, soit l'A. a Il résulte des études entreprises depuis trois ans par l’admi- nistration de Kew que la fibre d’Aloès de Bombay dont nous avons déjà parlé) est préparée avec l'A. vivipara (A. Esp Roxb.). Cette fibre est dable à l’époque actuelle et est cotée environ 5 à 1 Ci fr. la tonne. La fibre d’Aloès de Manille (qu'il faut bien distinguer du Chanvre de Manille qui est très connu, et provient du Musa texts) est proba- blement préparée . avec l’Agave vivipara. Elle vaut 17,50 à 20 fr. la tonne (1018 kilogs -) La fibre extraite dé l'Agave americana est pré- parée pour être employée sur place dans l’Inde et d’autres parties des Indes Orientales. Il est pro- bable que l’Agave rigida n’y existe que ça et là en quelques exemplaires dans les jardins, et nous cutta, Madras, Singapore, Ceylan et Maurice. En 1892, un millier de plantes ont été expé- diées de Kew au Jardin botanique de Calcutta, et depuis lors, le Gouvernement de l'Inde a pris des mesures pour se procurer une plus grande quan- tité de ces plantes en vue de les mettre à l'étude dans les différentes parties de l’Inde. Aux îles Fiji Sur la demande du gouverneur Sir John Thurston, qui s'intéresse beaucoup au dévelop- ement de nouvelles industries dans ces posses- sions lointaines de l'Angleterre, des plantes des diverses espèces d'Agave qui produisent de la fibre textile ont été envoyées pour être mises en culture à la Station botanique de Suva. En dépit de la longue durée du voyage via Sidn ney, ces plantes sont arrivées en bon état, et d' ApLès les renseig P ne façon très satisfaisante. Les machines à préparer la fibre Jusqu'à ces tout derniers temps, le seul appareil employé dans le Yucatan était une machine gros- sière inventée dans le pays et nommée raspador. Quoique cette machine soit très rudimentaire, on dit qu'avec elle un indigène peut nettoyer vingt feuilles par minute, s à vrai dire une forte proportion de fibre est gâchée et perdue. Il paraît ue dans certaines plantations le raspador a été remplacé par un autre appareil; néanmoins c'est encore lui qui est employé Frans se très géné- rale, à l’époque actuelle, r préparer les énormes quantités de Chanvre s > Sisal que l’on exporte. On assure qu'une machine desservie par deux hommes Res traiter en moyenne 7000 les par jou har s Richards Dodge foppe la descrip- Son FRS d’une de ces machine « C'est simplement une roue, une- sorte de poulie d’un mètre de mètres d'épaisseur, et portan sur sa circonférence des barres de laiton longues de 15 centimètres, distantes de 30 centimètres environ. Cette roue se meut dans un cadre massif en bois. Lorsqu'elle fonctionne bien, elle fait en- viron 110 tours par minute.On introduit la feuille dans la caisse en bois par un petit trou; elle est maintenue fortement dans une embbîture, et on la laisse tomber en suivant l'entrainement de la roue. Un bloc compact, que l’on peut comparer au frein d’une roue de voiture, et que l’on déplace au moyen d’un levier, applique la feuille contre la roue en marc e seconde, la pulpe est écrasée et jetée dans une caisse placée sous la r on ait le temps de le voir; on SU alors la PIE et l’autre face est fade de la même facço Len Le Bulletin du Dés ioiniahe de la. Jamaïque, dans son fascicule de juillet 1897, a publié un rapport sur des expériences effectuées à la Jamaïque avec la machine Weicher. La ma- chine était mue par la vapeur, et il fallait quatre personnes pour l’alimenter de feuilles et enlever la fibre. Parmi les feuilles qui ont été traitées à l’aide de cette machine, il y avait celles de l’Agave rigida elongata et celles de l’Agave rigida sisa- lana. On peut résumer les résultats de la façon suivante : la machine a préparé en 17 minutes 115 feuilles, pesant 84 kilogrammes, et qui ont produit 9,40 kilogrammes de fibre humide et 3,74 kilogrammes de fibre sèche. Le rendement en fibre sèche par onéée de 10 heures serait donc d'environ 132 kilogrammes. Aux Bahamas, on a fait récemment l'essai d'une machine connue sous le nom de machine Albee Smith. Le Consul des États-Unis à Nassau tionner l’a , parce que le générateur em- loyé était défectueux, que les poulies et les geu ; le fonctionnement de la a été jugé très reg et presque toutes D personnes prése ont été d’avis que, dans de bonnes cinditintes ps pas très facile- ment à la hauteur des mérites qu’on lui attribuait, et qu’elle constituait un très grand progrès sur pa à les autres machines en usage dans 1 colon « bi fonctionnement de la nouvelle machine est entièrement automatique. Elle s'empare des feuilles d’une façon continue, aussi rapidement que l’ouvrier peut les apporter, les maintient so- lidement pendant l'opération du nettoyage, et livre à l’autre extrémité de la fibre parfaitement et superbement nettoyée. Il n’est pas nécessaire de retourner les feuilles, ni une partie quelconque u mécanisme, L’ouvrier n’a qu’à avancer les feuilles, la machine fait le reste. On dit qu'elle est capable de nettoyer 50,000 feuilles par jour, et qu’elle en extrait 1360 kilogrammes de re. » On remarque, ajoute le Kew Bulletin, que ce rapport ne fournit pas de chiffres précis en ce qui concerne les résultats. Ceux annoncés par les constructeurs de la machine sont évidemment de pures conjectures, et si l'on considère les résul- tats obtenus dans Le pratique avec les autres ma- ines à extraire la fibre, on ne peut y attacher aucune ep (À suivre.) Culture fruitière La maturation des fruits et l’art d’entrecueillir Dénoten abala vos c M. le docteur Gerber, l’an dernier, a démontré scientifiquement, fait remarquer M. e Agen bent ce que l’on conn déjà un peu Fos mérissaient Plus vite, beaucoup lus vite que ceux qui y restent attachés. Attaché à l'arbre, nourri par lui, le fruit mesure, un rôle passif. Il emmagasine les pp: duits sucrés, l’amidon, les acides, les sels fabpi. qués ou simplement élaborés par les feuilles et amenés dans le fruit par la sève. En même temps, continue, avec T0 ou hits d'activité, son rôle actif jusqu'au moment où il aura é épuisé, en les oxydant, toutes les substances autres que la nature sucrée, Tout procédé capable d'activer la combustion des acides et des tanins hâtera la maturation du fruit. Au contraire, tout procédé susceptible de ralentir cette combustion retardera la maturation et, par cela même, sera un procédé de conserva- tion des fruits Après avoir ‘établi que les acides disparaissent dans les fruits et que les tanins subissent une oxydation complète, M. Gerber a montré que le rôle des tanins est d'empêcher le blettissement de se produire, ainsi que la formation d'alcools et d’éthers parfumés, puis il a conclu que « 1° Une température élevée, 30 degrés par exemple, accélère fortement la maturation de tous les fruits charnus sucrés, parce qu'elle facilite beaucoup la combustion des acides et des tanins; de plus, elle exalte le parfum des fruits qui blet- tissent, c’est-à-dire qui tournent, subissant une fermentation alcoolique dont l'intensité est fonc- tion de la température ; « 2° Au contraire, une température basse, voisine de 0°, retarde la maturation de tous les fruits charnus sucrés, parce que les acides pe sont pas détruits à basse température; mais, tandis que les fruits qui ne blettissent pas peuvent être née ainsi Lies longtemps (raisins, oranges, aines pommes), les fruits qui bletissent ne … être conservés que pendant aux températures élevées qu ‘ils ont disparu, "7 frui mie dom «Très ben, surtout dans le nord-ouest et l’ouest de la France, on est obligé de cueillir les raisins, les pommes, les sorbes, les nèfles avant . ous _additionnée d'une bonne pincée de végétal ;les diverses ir ainsi préparées seront suspendues dans petite chambre fermée, dont la ternpéeehies A ap sera de 25 à 30 degrés. On évitera tout courant np qui favoriserait le transport des moisissures ur le raisin et déterrhinerait une év aporation à rapide de l’eau de ces raisins. Quant aux Fig. 93. — Groupe de Yucca Draconis dans un jardin SAMEDI, 22 AVRIL 1899 UN GROUPE DE YUCCA DRACONIS Les Yucca présentent cette qualité fort appré- ciable de conserver toujours leur feuillage et, quand ils fleurissent, de fournir des inflorescences 157 Es Zeitung, montre quelles dimensions les cca Draconis L. atteignent à Palerme notam- HENEON la photographie que nous reproduisons a été prise. Elle permet aussi se dre compte du beau quand, comme c’est le cas ici, on sait, formes colossales, associer avec talent des spé- cimens de dimensions ordinaires. Pommes, aux sorbes, aux nèfles cueillies avant la maturité c complète, si on les place dans des cham- dres semblables à la précédente, sur de la paille, elles achèveront très rapidement de perdre leurs acides et leurs tanins. » à l’art d’ entrecueillir, il faut it agir p plus v fruitier que sur l’ arbre, en Mt précisément du rôle passif qu'il a cessé de ; Les fruits d’hiver ut def sur l'arbre le plus jongtemps possible, si on veut : 1° qu'ils ne € rident t pas ; 2° qu'ils se conservent longtemps. d’une grande beauté décorative. La tige florale, droite et rigide, se ramifie dans une large mesure et peut ro une hauteur de 2 mètres et même davantage. Les ramifications sont riche- ment pourvues de fleurs pendantes en forme de HE Fe blanc de ou de cire qui réjouissent longtemps la vue et donnent au jardin ou € plantes majestueuses et pittoresques au plus haut point. Dans le Midi, elles prospèrent admirable- ment et y atteignent des proportions telles qu ’on pourrait presque lesranger au nombre des espèces arborescentes de la contrée. Notre gravure (n° 93), dont nous devons cliché à l’obligeance du directeur du Deutsche à Palerme. UN Nouveau procédé chimique Pour l’épuration des eaux devant servir aux arrosages Par GEORGES TRUFFAUT (1) Certaines villes doivent la réputation de leurs cultures à la bonne qualité des eaux d’arro dont elles disposent, et ce n (1) Extrait du Fournal de la S. N. H.F, 158 LA SEMAINE HORTICOLE deux grands centres horticoles : Gand et Dresde. Le culture de plantes telles que les Ericacées, les plantes de terre de bruyère en général, la cul- ture des Broméliacées, des Fougères et des nantes de serre chaude, est liée à la question de reté des eaux et de ce fait rendue, dans qui circule incessamment dans le sol y jun elle agit comme un dissolvant permet- tant l'assimilation des éléments minéraux par les n i les phénomènes de dialyse. Elle doit aussi être considérée comme me un notable appoint pour la nutrition des plantes Pour donner une idée de la variété de la com- position des eaux courantes, nous RARES 1d lus bas un tableau qui donne la composi résidu fixe trouvé dans un litre d’eau si prin-. cipaux fleuves de France .1°0 BEls2lkElS Es Bass ln : 5 Carbonate de chaux 0,1655| 0 pe M nperi 0,1410 * — de magnésie . . |0,0034|0,0034|0, > ui.) desoudé fa 4 te » |0,0065 6 » manganeux . . > _|0,003 » » Silice. . . : . « . .|0,0244|0,0401|0,0406| » Silicate de potasse : . . » » |[0,0044| » Alumine. . AT, 0,0005| >» |0,0071| » de Lee 0,0025| 0,0031|/0,0055| ‘> Sulfate de chaux . . 0,0269 » 0,0140 de m ie . » » ,01600 — desoude . . : > 0,0053 0,0034| » de potasse . . ,|0,0050! 0, > hr Chlorure de sodi : . |(0,0123|0 pr 0,0048| » — de nésium. . » 0,0010 Azotate de soude. . . .|0,0094| » 0,00 de magnésium. . .|0,0052| » » » Matières organiques . . . » > » |0,0070 Total. . . ./|0,2551|0,1367| 0. 1346| 0,1820 Analystes . . + 2: » DEVILLE BurEAU Tant que le résidu laissé par l'ébulliton à sec d’une eau ne depasse par © gr. 550 par litre, cette tat y trouvent un sms de EN A qui ne peut leur être qu'avantageux. Mais ds le résidu dépasse 0.60, l’eau com- n'être plus buvable sans danger” et son see A pour l’arrosage des plantes délicates est désavantageux . Quand l'analyse d’une eau montre qu’elle con- de carbonate de ou plus de o gr. 20 de sels magnésiens, cette eau doit être épur Il impo rte donc PO mn pratique de connaître x d'arrosage que l'on met à tout cultivateur de déterminer lui-même et sans avoir de connaissances chimiques étendues u es LR | rc [ad £ ao 4 5 ‘5 le) © F 3 2. ct © DS CA @ Ée D o p F Les | méthode, qu'ils ont nommée hyd pose sur la réaction qui a lieu entre une solution de savon et les sels [RE et magnésiens tenus en dissolution dans l’ea Ces sels donnent avec 1 acide gras du savon un précité de savon calcaire ou magnésien insoluble. : se ed _ sa Ainsi, tandis que quelques gouttes d’eau de savon suffisen t pour faire mousser de l'eau pure, la mousse ne se produira avec une eau calcaire que quand on aura ajouté assez de savon pour préci- piter toute la chaux et toute la magnésie. Un appareil en forme de burette et nommé hydrotimètre est gradué de manière à ce qu'étant empli d’une liqueur de savon, chaque division de la ES employée pour neutraliser l’eau jusqu’à c e la mousse rs représente un poids Kutes de calcaï est FT 0 Met d'exprimer ainsi la dureté d’une eau en degrés ou divisions hydroti- métriques. Une série d'opérations très simples donne le degré hydrotimétrique total de l’eau envisagée, puis les degrés successifs représentant l'acide carbonique, puis le carbonate de chaux, le sulfate de chaux et enfin les sels magnésiens. En un mot, un appareil simple permet en quelques minutes de savoir le nombre de degrés hydrotimétriques correspondant à chacun "des sels désignés ci-dessus. Or, on a calculé que : de carbonate de chaux. 0140 de sulfate de chaux. r' . — = à 0125 de sulfate de magnésie. Ainsi, une eau marquant : 10 Pre pars : cabonate de jen — 10 X 0,012 ——Of$E20 6 sulfate de chaux — 6 X 0,014 — 0 094 4 — FE à rss de de 24 070125 —0 050 20 degrés. Total en grammes par litre : : 06254 On voit combien ce procédé est pratique. tant donné que l’on connaît chaque degré hydrotimétrique correspondant aux différents sels qui peuvent être nuisibles, nous avons cherché un nouveau mode d'épuration permettant non seulement de diminuer les quantités de chaux, position ces sels nuisibles en prod aux ps ntes et pouvant être appliqués. comme engrai À d’assez long essais, nous avons trouvé que l'emploi d’une so olution de phosphate de rt répond à tous les desiderata. effet, si nous RME une eau chargée de RE te de chaux et qu versions une solution faible de “phosphate de pere on a théoriquement la réaction suivante Phosph. de potasse + carbon. de chaux — phosph. de chaux (engrais peu mas + pr de potasse engrais peu Sulfate dé chaux + Mas de pot (nuisible) (e engrais peu soluble) -- sulfate de potasse (engrais coluble). Sulfate de one —- phosph. de pot.— phosp. de m (engrais peu ele) “+ sulfate de potasse (engrais stable), L'emploi du phosphate de potasse est donc avantageux dans les trois cas. du phosphate de chaux et du phosphate de fer. e phosphate de potasse RAS contient 35 ‘Jo d’acide phosphorique et 26 °/o de potasse. C’est un hr riche qui vaut environ o fr. 80 le kilogram Au point Éd vue économique, dés des eaux par le Aa rs de potasse est possible et avantageuse même, car l'acide phosphorique et la potasse, SRE en changeant de place dans les mposés nouvellement formés, restent assimi- lables par les plantes Il convient toutefois de faire remarquer. que ce procédé n’est applicable que pour les eaux: d'arrosage et non pas pour les eaux propres à la boisson Les réactions simples et théoriques que nous avons indiquées plus haut ne se réalisent pas en pratique, et en réalité on peut observer deux réactions possibles. PREMIÈRE HYPOTHÈSE. PoiKH? + SoiCa — PofCaH “+ SO4KH Phosphate Sulfate de Phosph. monocal- Bisulfate de hosopottsiqee - cique soluble potasse. PoiKH? + CoëCa — PofCaH + CoïÿKH Phosphate Carbonate Phosph. monocal- re monopotassique + de chaux — cique soluble + de potasse Il se forme soit des bisulfates ou des bicarbo- nates et un He phate de chaux assimilable, 75 , nous trouvons que, pour un degré hydro- timétrique, il faudra CRUE décomposer le sulfate ; de chaux : — 0,014 ou — O gr. 018 136 X 0,014 * 0,014 X 100 3 75 de phosphate de potasse du commerce En raisonnant de même pour le carbonate de chaux, nous trouvons pour un degré hydrotimé- : rique de carbonate de sa il faut o gr. o17 de phosphate du commerc LE il peut se présenter la réaction suivante DEUXIÈME HYPOTHÈSE 2 (Po{KH?) -L2 (SO4Ca)—(Pot2Caë -+ 2 (SO4KH) + SOH® Phosphate ate Phosphate de Bisulfate or de potasse de chaux — pe dupe 8 de potasse + mare gé ux + En reprenant notre calcul, nous trouvons que dans ce cas il faudrait pour correspondre à à un degré hydrotimétrique : AUX 136 k< (e) en 3 X 13 de Srbate de potasse pur ou 08 o12 de — O gr. 009 phosphate commercial comme En pratique, donc, il CinMient de prendre le chiffre le plus élevé de phosphat e de potasse déduit de ces formules, et nous 2 en disant que Un bé en sulfate de chaux nécessite. pee de 2.08 carbonate de chaux o17 de potasse auliate de magnésie. ° ù o18 du commerce 54 grammes dans un Ré Si on avait calculé en reprenant doc de partiel, on trouverait : arbonate de chaux. 20 se dix HER = 0 A a 0,340 co de chaux 1 6 0,108 Acide carbonique onde Sulfate de magnésie . . 3 — —o,018— 0,054 Total. | 32 degrés. 0,502 Soit une différence peu sensible de 4 grammes par 100 litres d’eau à épurer. Si on s'assure que peut don Hulpe Hate par le chiffre 0,017- Au point de vue de la pratique de opération, Supposons que nous eussions à épurer l’eau e nt de l’acide phosphorique et de la tan) il suffira d'ajouter environ us espé otre procédé, très simple comme abbli cata dois en pratique rendre de ons calcaires et de Versailles qui ont actuellement fortune d’avoir des eaux très calcaires et aussi sulfatées et magnésiennes, dont le degré dépasse souvent 30 et 32 degrés, et qui ne valent pas pour la culture Sr ne parlons pas ici au point de vue de l e de se boisson) l’eau qui était distribuée aux « abonnés ily a quelques années, et mé ea ques, et pauvres en chaux et acide sulfurique. LETTRE DE HOLLANDE Utrecht, le 29 mars 1899. LA FEMME DANS L’'HORTICULTURE Je désire, dans la mesure du possible, satisfaire les lecteurs de La Semaine Horticole qui me prient de les renseigner sur la femme dans l'hor- ticulture, en Hollande. Bien que ce ie soit e générale la re suivante : « L'idée a été e dans la plus récente réunion de he section d'Aate rdam, de recom On avait alors principalement en vue les jeunes de la petite bourgeoisie, lesquelles, en Convenable, qui leur permettrait de gagner rapi- ement un modeste salaire ,susceptible d’augmen- chez nous, en gt d'agriculture, n’est pas considéré comme un phénomène étrange. La che connexe de l'horticulture pourra peut-être bien T0 leur réserver une petite place. même proba que, dans certaines branches de l’horticulture, par exem mple la bou- éterie, en un mot, partout où il s’agit de bien D les couleurs et les formes, la femme éra preuve de plus d’aptitudes et de plus de goût ans né que le sexe fort. Il serait superflu de vou- loir plaider ses aptitudes, puisque déjà, en phar- SAMEDI, 22 AVRIL 1899 a ———_— PER voici, à notre avis, la meilleure manière de macie, télégraphie, rares sang etc., la procéder : ntre aussi capa e l'homme. La plupart des travaux manuels exigés dans la pratique horticole, peuvent très bien être confiés des mains de jeunes filles. S'il y a des horti- culteurs qui habitent dans ou près d'une grande ville, qui peuvent fournir à leurs élèves les loisirs nécessaires pour jouir, en dehors de leurs t que dans un avenir peut-être rapproché, il se créera une classe d’horticulteurs féminins qui distingueront m e nos ouvriers horticoles ou de nos jardiniers actuels. Par l'organe de feu le D° Coster, d'Amsterdam, la direction principale se déclara naguère en gé- néral, autant au point de vue Pr ie que pratique, favorable à l'idée, et proposa de se pro- noncer en faveur de /° emploi de jeunes filles À es l’horticulture, puisque, dans certaines subdivi- sions de la profession, ellés pourraient trouver une FRE favorable. L’ém u vœu, après quelques discus- sions, n fus pas d’autre suite, mais les tendances de l'époque voulurent qu’on continuât : recherche de la nouveauté avec ses application K59 de filles; d’après ce que j'ai appris récemment, il y a pétuclienont dix jeunes filles dans cet établissem e connais aussi encore une couple d'horticul- teurs qui s "occupent de la Eacie mais qui, pour différentes raisons, y ont renoncé bien vite. ème que le directeur des LR de Kew, ils considèrent la femm à faire la campagne de | Farm ue Are toute son étendue. Certes, nous sommes parfaitement d'accord avec ceux qui prétendent que la femme est dé- signée par la nature pour la vie de famille et du foyer ; elle ne doit pas être une esclave, mais la reine et la mère. Ses plus belles fleurs sont ses enfants qu’elle élève avec soin et amour, comme seul l'amour maternel sait le faire. Tout cela est bel et bien, mais puisqu'il y a plus de femmes que d'hommes, il s it de songer à celles qui restent. Eh bien, nous est avis que dans l’horticulture et spécialement dans la bou- queterie, il y a encore beaucoup de place pour les i Fig. 94. e grand progrès de l’industrie et de l’art floraux, la création de nombreux magasins de eurs, attirèrent tous les jours davantage l’atten- tion du public sur notre profession. Ce remar quable développement amena naturellement la hé de j x filles qui pourraient rendre des services dans ces magasins, car, bien qu'elles pourraient Alobre, aussi bien et peut-être mieux que l'homme, se rendre utiles, il nous semble que le magasin de fin est le terrain le plus propice où elles ghe se mouvoir et où u avenir leur soit réserv Il va de soi que st où des jeunes filles prati- quaient le côté poétique de l’horticulture avec tant de succès, il s’en soit trouvé qui aient voulu faire connaissance avec le côté pratique, ce qui ne saurait être que BroBtable et lucratif pour la plus fortunées et qui pouvaient se former tant au point de vue théorique que pis Le établisse- ment < Sempercrescens » à Bus à la tête duquel se trouvent MM. Iris Oodies et Richard, s'est occupé depuis plusieurs années de l'éducation horticole aussi bien de garçons que —jRécolte par hectare (Sans engrais.) :"19,300 kilos de Betteraves. sonne! De quelque manière qu’on envisage la question, il est certain que l'offre et la demande règleront tout cela et que dans l'avenir la femme nous apprendra elle-même si elle pourra remplir un rôle Fe l’horticulture pratique e courant qui descend de la montagne ne saurait être D holrné laissons-le autant que pos- sible se guider lui-même, de telle façon, que la vallée ne soit pas inondée, mais se transforme en une contrée fertile. Je partage l'opinion du SREGENr des Jardins de Kew qu’une jeune fille b floriculture dans toute son étendue. Et puis, quelle est la situation sociale et mo- rale de nos jardiniers, sont-ils aptes à fréquenter des jeunes Les . n élevées et souvent à leur servir de m Et RATS est x perspective ? Au c féminin tenu l’an dernier à La s Haye, PE de Leeuw a déclaré que les prévisions étaient bonnes, bien que fournir une antie à ce sujet serait déraisonnab La pratique cependant nous l'apprend autre- LA SEMAINE HORTICOLE ment. Examinons seulement ce que gagnent les ouvriers-jardiniers en général, alors tout ne nous paraîtra pas couleur de rose. des engrais chimiques des récoltes doubles de celles que l’on considère ordinairement comme moyennes. Fig. 95. — Récolte par hectare : 65,900 kilos de Betteraves. Engrais complet par hectare : 600 kgs. de Nitrate de Soude ; 600 kgs. de Scories Thomas; 1200 kgs. de Kaïnite Si ensuite nous considérons l'offre, il ne nous sera pas difficile de reconnaître que la pRnEe est pas riante, à moins qu'on ne veuille inte voi les rôles : « la femme at le petit de et le mari remailler des bas. Mais encore une fois : la ve pour l'existence ticulture et cet avenir doit encore se créer. KB Les Engrais chimiques La fumure des pommes de terre, des bette- raves fourragères, des betteraves à sucre et du maïs. Ces cultures sont Fe la plus haute importance qu’ils ont été faits par de véritables praticiens. Ils prouvent d’une façon indiscutable que l'on peut obtenir par l emploi raisonné et intelligent On obte en Hé CES essais .: 66,900 kilos de tebtaves nee par hectare —— que nous donnons, que le surplus de récolte qu'il peut obtenir par les engrais chimiques vaut largement la dépense qu'il doit faire pour leur achat. Nous ajoutons ici, Ce que nous ne cessons de n'est pas par l'emploi exclusif uniquement par l'application réunie de ces trois éléments. Souvent on a em é et on emploie encore le Nitrate de Soude seul; on obtient alors une ou deux fortes récoltes qui épuisent le sol en acide phosphorique et en potasse. ’on veut maintenir le degré de fertilité de sa terre, on devra toujours lui donner en outre du Nitrate de Soude, un cop phosphaté et sou- vent aussi une fumure potass La saison actuelle est un peu avancée pour ployer le Nitrate pour leurs pommes de terre et leurs betteraves, nous le faisons avec la réserve stricte, que dans les fumures suivantes ils appliquent des engrais phosphatés et potas- me remier succès avec le Nitrate seul ne peut pas Fais faire oublier qu’ils doivent donner une fumure complète à leurs cultures. Aussi nous faisons nous un roi d'indiquer dans la suite emploi du és : potassiques. Que chacun fasse un essai en pet sera vite convaincu et apprendra à in ce qui lui est utile. Fig. 96. — Récolte (Pommes de terre) par hectare : 12,500 kgs. Sans engrais. 16,100 kgs. 200 kilos de Nitrate de Soude. et 24,600 kilos de pommes de terre sur la même “re quand on appliquait une fumure com- lèt Ces chiffres sont éloquents; nous conseillons outre à tout cultivateur de faire lui même un Setit calcul et de constater au a des chiffres 18,700 kgs. 24,600 kilos. 100 k. : x 65 npu 100 k. de ei dde phate double 200 k. 2 Chlorurs 200 k. de Chlorure de de Potassium. Patassiun 200 k. si Nitraté de oude. BOITE DU JOURNAL M. B., à P.— Nous él que les clichés ne poient Lu arrivés à ai in- Bi paie temps. e compte-rendu paraîtra mn Engrais G, TRUFFAUT & C* Grande médaille at Paris, Juin 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indissensable pour les plantes, c'est LENGRAIS TRUFFAUT Horticulteurs! C’est le moment pour faire vos com: mandes d'engrais; n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, tous vos confrères qui l'ont employé, vous diront qu'il s'agit ii dEngrais sérieux qui donnent de splendides ré- sultats et conservent les plantes Intfactes et vigou- reuses, Pour tous renseignements el commandes s'adresser à ARTHUR AMEYE, Horricezreur Sa ffelaere-lez-Gand. Grande médaille d’or Gand, Avril 1898 Agent général pour la Belgique et la Hollande SAMEDI, 22 AVRIL 1899 Maison S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. Quai du Louvre, 16. Paris GRILLAGES GALVANISÉS RONCES, FIL DE FER CLOTURES FER ET BOIS XCV L'ÉTABLISSEMENT D'HORTICULTURE V. LEMOINE et Fils, à Nancy est spécialement consacré à la production des nou- veautés en plantes de serre et de pleine terre, telles que : Begonia. Fuchsia. Pela PA art De phi- nium, Phlox . Deutzia, Lilas doubles, Gladiolus Lemoinei et Nancei eianus, Montbretia, etc UATALOGUES SUR DEMANDE. 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Chamaecyparis Lawsoniana erecta viridis . 103 > O8. Chamaecyparis Lawsoniana var. Wester- manni. 165 99: "ATEN as OR aurea 167 100. Chamaecyparis (Retinospora) pr ir 169 ? 101. Chamaecyparis squarrosa 178 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS | CHRYS ANTHÈMES, nouveautés de toute Immenses __— hautes tiges, demi-tiges et ez-terre en 2,500 variétés y compris toutes les provenance nouveautés pour 1899 en plantes superbés, ete. SOUPERT et NOTTING A LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ) Fournisseurs des ‘ gt de Luxembourg, ape y Suède, Brésil, et du Comte de Flandre Catalogues sols et franco sur den ; port de lettres 0,25 ctms, cartes postales 0,10 ctms er gs L uxembourg CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition eut de ge 4x le de 47 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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Il : id. 70 15° id. 1,15° id. id. 80 1/4 id. 1/12° id. id. 100 15 id. 1/9° id. id. 130 12 id. 1/6 id. id. 180 3/4 id. 1/4 id. id, 270 À volonne andière. ... . : - . … . id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id 270 1 id. id. id. 350 12 id. id. ii id. 525 34 id. id. id .:.2775 À PORT RTE 4. lin nee id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance => Onest prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « La SEMAINE HORTICOLE >» 27, rue du Châtelain, BRUXELLES LA SEMAINE HORTICOLE CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n’oubliez pas que L. DE LANGHE-VERVAENE Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L’'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILIO LL Grand Prix, Exposition Universelle, 7 Hors Concours, Mem ombre du Jury 18. 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Les plantes achetées seront emballées avec la plus grande précaution par les soins du personnel de K”IHKorticulture Internationale et expédiées par celle-ci suivant les instructions des acheteurs. | CATALOGUES ENVOYÉS SUR DEMANDE => MM. les Amateurs, Horticulteurs, ainsi que toutes les personnes qui s'occupent d’horticulture, qui viendront visiter l'Exposition d’horticulture de - Mont-St-Amand, dont l'ouverture a lieu le 30 avril, sont invités à assister à cette vente | qui leur donnera une excellente occasion d'acquérir à bon compte les meilleures Orchidées. LA SEMAINE HORTIGOBE;:. ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 29 Avril 1899 CHRONIQUE Orchidées fleuries à « L'Horticulture Internationale >» La saison propice à la grande NE se t que no guons un Miltonia vexillaria offrant une curieuse particularité ; le même bulbe donne naissance à deux inflorescences, l’une portant de magnifiques grandes fleurs d’un beau rose foncé avec des reflets pourpres, ee ne produit que des fleurs petites et insignifiantes. Cette dernière inflores- cence aura probablement été arrêté dans son développement, d’où ce curieux phénomène. Plu- sieurs belles variétés de Cattleya Mendeli et des Cymbidium eburneum hais les regards. ous passons une serre entièrement occupée par de multiples M ve SR ÉtIR cie d’Anthurium pour nous arrêter dans la serre aux Vanda, où les 22 tricolor et sense recommencent à fleurir, Relevé un beau a Rox burghi et un Vanda £gigantea avec deux able tiges florales. Une serre entière est Ag par des Cypripe- dium Lawren e distinguant par. leur grande v vigueur, leurs si ds hampes bien droites et la belle dimension des fleurs, surtout de leur pavillon. Des masses de Cypripedium se atulum s'apprêtent à donner une abondan moisson de fleurs; une variété aux macules rose De x ne grande délicatesse. s antérieures, les Odonto- aan lan et luteo-purpureum feront l'admiration des connaisseurs. Parmi le s Wilchea- num ‘tants, fes ; he RAS A pallens; parmi les lui aà 4} reum : NILTUM e0-purpure higrinum, f. m, exquisita, regale, superba, Sflendens, nigrescens, spectrum et Conspicua. 1 ( ulus superbum est très beau, l'Od. Rossi majus rubescens fort distingué, à cause du coloris rose lilacé vif des pétales et du labelle, la forme élégante et les bords ondulés et crispés du labelle veiné et strié de rose plus foncé. Les Odontoglossums 5 s DA à nt et abondamm mention spéciale, à segments et du labelle; à distance. on on pen rait ces fleurs pour quelque superbe oxin Hinalons ia Oh OibNé non des Cehitéte. les nombreux spécimens fleuris du bel f1464n- us Lindeni, et, en souvenir de Jean Fr ré la de la plante que le grand botaniste apporta en Europe, en 1838, le ateur r. À Ar ilhcifolia. SAMEDI, 29 AVRIL 1899 lessplus méri- Cry, auosum et 161 Garniture florale d’un dressoir umené décrit dans le és la garni- ture orale d'un dressoir de salle à e bas et au milieu, parmi ile fouillis des leurs fleurs jusque parmi les feuilles des Kentia ; enfin, çà et là, s’échappent des frondes d’ Adian- tum et quelques légers rameaux fleuris, t une garniture à la fois simple et de bon goût, montrant le parti que l’on peut tirer, d'une façon très heureuse, d’un des meubles de la salle à manger. En admettant que l’on n'ait qu’une t prendre comme naïve de son ornementation florale. que par son bon goù ge Exposition horticole de Cambrai Cette Exposition comprendra les Rosiers- Roses, les plantes fleuries d'ornement, les confec- tions florale, etc. Elle aura lieu du 15 au juin: Les récompenses consisteront en prix d'honneur, objets d'art, diplômes d'honneur, mé- dailles d’or, de ra Ro d'argent et de bronze. pes due - ve Rage sera u Jury primes à aux de Me d oiots nellement à l’ pee. de leur apport. Un diplôme spécial de mérite sera décerné e outre aux exposants qui auront le plus Éonttibué à l’ornementation de l'Exposition, et qui auront fait preuve de goût, de mes de d'originalité dans Parrangément de leurs e Les lecteurs qui désirent prendre connaissance du programme de cette Exposition, pourront s'adresser à M. Br se-Pourpoint, ss de la Section d'Horticulture, à Cambra ES > Co M. L. Henry chef des cultures de pie terre au Muséum, de Paris, ë fait une intéressante constatation, nous nt d M.P. Hariot, ST u Ginkgo biloba. sait, ae Lt et, avant l'apparition des fleurs, il e am er les pieds mâles des enry 4 STE que ces derniers perteent leurs feuilles trois ou quatre semaines plus tard que les pieds mâles; les feuilles sont encore vertes et ne tombent que fin novembre ou au commencement de décembre. Chez le Ginkgo mâle, la défeuillaison a lieu dès la fin d’ octobre, au commencement de novembre au plus tard. Les Caoutchoucs L'époque, dit M. P. Hariot dans la Chronique du Jardin, est aux caoutchoucs; on en plante ù les arbres producteurs ont ami © e es © . @ [e] à p 5 © @ ‘ee @ Le] @ k: . D [1] Le) Q ë a 122] @ "+ A .© Led Lau | ms. ë é de mission au Soudan, écrivait ne à au jee du Thiès, au Sénégal, le Manihot Glaziowi du Brésil, où il produit le Caoutchouc de Céara, croît dans des conditions merveilleuses. Un arbre de quatre ans, venu de semis demi un tronc es sseur de la cuisse qui peut fournir annuellement 300 grammes de latex. Gageons [er qu'on ne cherchera pas à acclimater le Manihot au Sénégal et qu'on le plantera en d'autres points du monde où il végètera, pour ne pas dire plus. Jardin botanique des Straits Settlements Le Gardeners’ Chronicle vient de recevoir le « Agricultural Bulletin of the Ma n plantes aux époques différentes de vingt- quatre, trente-huit, soixante-deux et quatre-vingt-trois ta App M Eine Puis on parle du caout. chouc para, d'es e de citrons, d'essence de citronelle, du Cofrea stenophylla, des cham- pignons et des insectes du café. Destruction des insectes . T. Thisselton Due recommande la préparation suivante co préparation. Le lait tourné est aussi efficace que le lait frais. Si on ne dispose pas de lait où si l'on a besoin de trop grandes quantités, on peut le remplacer par une émulsion concentrée de savon. Agriculture et Sylviculture de la Nouvelle Galles du Sud Le Gardeners’ jé a également reçu le rapport de décem auxquelles se rapporte le rapport aïent été parmi les plus désastreuses que jamais la colonie ait eu à Ho la Ne des champs et des potagers n'a jamais été aussi abondante et ce résultat joint dôit être attribué, semble- t-il, à la mise en pratique des méthodes meil- Lutte et plus efficaces, promulguées par le dépar- tement, méthodes qui permettent au producteur de combattre avec plus davantages les intempé- ries de la saison. Cultures coloniales cours de cultures coloniales vient d’être depuis peu de temps prouvent que le gouverne- ment français s'occupe de la mise en valeur des productions naturelles de ses colonies. Parmi ces mesures, il en est pentes dont l'opportunité + ou l'efficacité n’est encore bien établie; mais il était assurément “d'une mx primordiale de créer un Cours s 1 de cultures coloniales. Le as du titulaire de ce cours d’ailleurs qu’il sera éminemment fécond, et %e men a été bien inspiré en le confiant à 162 M. AT Cornu, qui apportera dans cet ensei- gnement une haute autorité et une compétence qui serait difficilement égalée. En Fi ce cours répond à un réel besoin, un certai mbre d’anciens élèves de l’Éco le de Tentes sont déjà partis pour les colonies et un nombre ne tarderont pas à les suivre. Il était d’ tant plus utile de créer ce nouveau cours que, selon la rédaction du Yardin, et er aussi notre avis, les horticulteurs sont plus aptes à rendre des services aux colonies Lo fe agricul- teurs et les agronom Il s’agit, e et, pour l'instant, d’ acédter an les bee colonies changement de climat ; telle est la besogne qu'il convient d'accomplir au plus tôt. N'est-ce pas là le rôle de l’horticulteur ? Meilleures nouveautés de Roses du 5 novembre publie une liste des fleurs, ne fût-ce que pour savoir comme apprécie les dernières Reco en Angleterre. Parmi celles de 1898, il cite Adine est robuste et floribonde. La forme et la texture sont bonnes. La couleur est variable, mais elle plaît; coloris orangé foncé, nuancé de rose et d’or, souvent un mélange de jaune, blanc et carmin brillant. Ards Rover sera une bonne Rose pour garnir des colonnes, des supports, etc. ; cramoisi foncé nuancé de marron. Paraît floribonde. Beryl plaît beaucoup. C'est une fleur ayant un parfum exceptionnellement es, boutons longs, pas très pleins, mais apparence. La couleur est jaune d’or Hbc: dé nuance qu'on ne trouve dans aucune autre Rose. Grand Duke Ernest Ludwig, obtenu par le Eat de Maréchal Niel et Général Facque- inot, et nous procure ce que dde si longtemps en vain, un Maréchal Niel ouge. Se. croissance est celle de cette dernière avec un feuillage un peu plus foncé; elle a du Général Facqueminot, avec la dimension et la texture du Maréchal Niel. Killarney, boutons léünigé) sérates éraisés et de belles fleurs. Couleur chair blanche avec du rose pâle et saumoné. L’Innocence ler be une bonne place parmi les blancs LL. C’es nouveauté d’une crois- sance vigoureuse et PR “je fleurs sont grandes et SN per et portées par une tige roïde. Purity sera probablement la meilleure Rose r garnir des colonnes. Sa forme est parfaite, de dimension moyenne; croissance vigoureuse, production de fleurs abondante. Souvenir de J.-B. Guillot, jaune nasturtium foncé et rouge cramoisi et cuivre luisant. Countess of Caledon, acquisitions en fait d’hybride deviendra certainement popul C'e x un grande fleur bien formée se sf particulière- une des pré 7 Thé et qui à €. a le coloris. EL: SEMAINE HORTICOLE ment bien pour la fleur coupée. Le “pa est Het md d’un beau rouge carmin Duchess Marie of Ratibor est une Rose-Thé de croissance vigoureuse et droite. La fleur est d’un jaune crème, centre jaune cramoisi chaud. Emilie Gonin, fleur très grande, pleine, bien faite, blanc teinté de jaune orangé sur fond plus foncé, chaque pétale largement bordé de rose carmin vif. Emmanuel Geibel, plus foncé et PRE solide que M Falcot, dont elle est un sport Empress A. of Russia, le coloris n’existe basané, mélangé de e exceptionnellement longtemps et fleurit abondamment. Elle fleurit tard dans la saison et sous verre. Frau Geheimrath von Boch est une forte touffe. Le bouton est long et s'ouvre en une belle fleur pleine. C’est une des plus belles nou- veautés de Thé de cette année. La couleur en est or crème, quelquefois tacheté de rouge carmin sur la face inférieure des pétales. Ferdinand Jamin, hybride de Thé, fleur nt PE globuleuse, rose carminé nuancé saum Grand Duchesse Victoria Melita rappelant Kaiserin Augusta Victoria avec une nuance distincte de jaune d'or au centre. Elle paraît aussi de croissance plus vigoureuse que Kaiserin Augusta Victoria, est aussi floribonde, s'ouvre bien et à la bonne saison. C'est le résultat d’un croisement entre Safrano et Caroline Tes- out. e Cadeau-Ramey, fleur grande, pleine, de forme parfaite, portée par un pédoncule ferme ; superbe rose carné n de jaune à la base des pétales dont les extrémités sont bordées de rose carmin. Mr: Louis Gravier, fleur grande, bien pleine, bien faite; saumoné Fee teinté de jaune orange, bordé de rose carmin s. Frank Cant, résultat du croisement de Fr Gabriel Luizet et Baroness Rothschild. Fleur rose clair, nuancé de blanc argent. Elle est plus floribonde que Baroness Rothschild et a le parfum exquis de M"* Gabriel Luizet. Mrs. Rumsey est un sport de Mrs. George Diekson. Elle est de couleur plus foncée, de floraison-automnale. Osk ar Cordel ressemble à à un de ses parents, Merveille de L Lee elle est Fini San brillant plus riche et d’un parfum plus dou Rév. Alan ci, fleur laqué rose à l’inté- rieur et blanc argent à l'extérieur des pétales. Robert Duncan a de larges pétales en forme de coquilles; la forme est bonne. Rose laque brillant, telle est sa jolie couleur. Souvenir de Jeanne Cabaud, pétales exté- rieurs pe cuivré, ceux du centre abricoté car- miné ; fleur grande, pleine, bien faite. Ordre de Léopold MM. Ém. Bedinghaus, Ém. De Cock, F. Van Driessche et E. Wartel, viennent d’être nommés Chevaliers de l'Ordre de Léopold, à la suite de ñe PP | Co QraTiq FAIRE g- 1 du mois d'avril 1898. — Culture des Fraises Un américain, M. Ohmer, nous apprend M. P. Hariot, pratique la culture du Fraisier sur une grande échelle et en tire des revenus respec- tables, en opérant comme il suit : Il emplit un tonneau de bonne terre et y perce quelques cen- taines de trous dans lesquels il introduit des de 100,000 litre à l'heciate. n nes ce qui est certainement un minimu un prix de 10 centimes d5 litre, il arrive à un total de 10,000 francs Société Française des Rosiéristes Le troisième Congrès de la Société Française des Rosiéristes aura lieu à Tours, le samedi 17 juin 1899, à 2 heures de Tue -midi,,dans une des salles de a Préfecture, sous le patronage et avec le bienveillant concours de la Société tourangelle d’horticulture, sous la présidence d'honneur de M. Viger, Ministre de l’ Agriculture. Exposition d’horticulture et de viticulture à Lyon L'Association horticole lyonnaise, avec la col- laboration de la Société de la viticulture de Lyon et de la Société nai des Rosiéristes, tiendra une Exposition générale d'horticulture, de viti- culture et des objets d’art ou d'industrie s’y ratta- chant, sur le cours du Midi à Perrache, du 14au 18 septembre prochain Les horticulteurs, à amateurs ou leurs jardi- diniers et les industriels français ou étrangers, Le n part à cette Exposition. L'Association Rap « lyonnaise, qui es reconnue sr l'Etat comme établissement ut lité publique, a obtenu le concours du Gouverne- ment de la République, du Conseil général du Rhône et de la ville de Lyon pour Sr de cette Exposition. Le règlem adressé aux personnes qui en torone: la écmattés au secrétaire de l'Association à Villeurbanne. Exposition Internationale de St-Pétersbourg, 5/17-17/29 mai mai Voici la liste des membres belges du Jury in- ternational de cette Exposition qui, d’après les dernières AQUVENRS reçues, sera exceptionnelle- ment brillante MM. . Bedinghaus, de Gand; J. Closon, dé - Bosschere, . De rs de Ledeberg; R'D de Gand: Ë. Fierens, de Gand; de Gand; K. J. Kuyk, de Ga nd ; L. Linden, de Bruxelles : à Lubbers, de Bruxelles: A. Maer- tens, de Gand; Massange de Louvrex, de Liège; A. Péeters, de S'-Gilles-Bruxelles ; C. Petrick, de egnier, de d'Anvers; H. Van Hulle, de Gand; G. Vin nt de Bruges; Ch. oi de Loo- christi; E. Wartel, de Gan La Semaine Horticole et Revue des Cultures Coloniales publiera dans son ; prochain numéro des articles sur les Accidents de Travail, les Amaryllis, le Jardin botanique de Groningue, les Orchi- dées, l’Influence des engrais sur la culture du Chanvre, etc. Les Chamaecyparis Les Chamaecyparis sont des Conifères origi- naires de l'Amérique Septentrionale et du Japon. Ce sont des arbres, des arbrisseaux ou des ar- bustes touffus, dont les ramilles sont comprimées, planes, souvent en éventail et garnies de feuilles courtes, rapprochées, appliquées chez les.vrais Cha amaecyparis ; tandis qu'elles sont grêles, cylin- ues, éparses et garnies de feuilles distantes, Japon. Les fruits obiles, sont rondis, composés d’écailles ligneuses, orbiculaires ou anguleuses ; leur maturation est annuelle. La multiplication se fait par graines, par bou- tures et par greffe. Les graines se sèment au printemps, en ter- rines, ou bien en plein air; on repique les plants en pots ou en planches, selon leur quantité ou selon leur rareté. Les boutures se font en octobre, avec de jeunes pousses munies d’un talon : on les place alors sur couche où elles ne tardent pas à émettre des x CR Pour la greffe, on emploie le Tuya ortentalis ou de tee, le C. Lawsoniana. Ces renseignements, tirés d’une étude de te typaris et qui voudraient, À ed exemple, acquérir une des formes suivante Chamaecyparis Bussoniniès erecta viridis (Ag. 97), une variété du Ch. Lawsoniana univer- ns connu; c’est une ch dressée-fasti- giée, conique, à feuillage d’un‘vert plus clair et plus gai que celui du type; elle est très ornemen- tale et très distincte. . Lawsoniana var. Westermanni (fig. 98, grand Misattae ornem D ve (Ralinosper), a dé (Ag. 100, p. 169), ou mieux Ch. filifera longueur inégale. Cet arbre ne Eu re défaut dans aucune collection un peu s \amaecyparis (Reinopere) pm Ge: 101, p. 170). Cetteespèce introduite en Europe € 1843 a des branches grêles, élégamment arqu au sommet ; les ramilles sont nombreuses, étalées dans toutes les directions et fortement rent de feuilles allongées. Elle est un peu sensible, atteint 1m20 de haut, et forme un HAT Fort Où un petit arbre. Mu. Jurissen et fils, dont nous rappelions plus SAMEDI, 29 AVRIL :899 haut les belles cultures, ont envoyé à l'Exposition savoir : gps a verticillata, Abies pinsapo glauca, un spécim on en rencontre taie metit Japonica japonica, très rustique et recommandable surtout comme plante isolée. DE pme 163 plante est certainement connue de bien des culti- vateurs par l'excellent portrait publié dans la Lindema, IX, p.53, mais ce portrait est surpassé ar la fleur que nous envoie M. Warburton, et notamment le vert est remplacé par du jaune vif à la base du sépale dorsal. La fleur est d'un jaune e chrôme foncé ne sauf la moitié Ne et le bord du s péri c'est la largeur des pétales bien éta « Quand on parle de Cypr polis insigne = fl (4 f } L 4/1) 4 149 | MAD 4 #/ / } Fig. 97. — Chamaecyparis Lawsoniana erecta viridis. PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Variétés jaunes de Cypripedium insigne Nous lisons dans le Gardeners’ Chronicle du 15 avril : « Les va ariétés jaune clair du C. insigne sont fort estimées, et l’une des plus belles est le C. i. Luciani, dont M. A. Warburton, Haslingden, nous envoie une belle fleur. La jaunes, on pense toujours au fameux C. £. San- derae, qui est encore la plus belle variété quand rme. Mais de rentes époques, et que ernièrement elle a pré- senté une or à produire quelques macules brun pourpré sombre, légèrement saillantes, sur le jaune de Ta partie inférieure du sépale dorsal. Une fleur de cette variété, envoyée par M. War- burton, présente aussi cette particularité... » 164 LA SEMAINE HORTICOLE Mormodes Hookeri Cette espèce est peu connue; le genre Mor- modés est d’ailleurs un de ceux auxquels on ne rend pas suffisamment deg malgré ‘es réelles qualités. Le M. Hookeri est une espèce at- trayante, mais assez rare. F produit des hampes q diamètre. Les pétales et les sépales sont ovales lancéolés, d’un brun rougeâtre; le labelle large- ment obcordé, rétréci et presque onguiculé à la base, est d’un rouge velouté brunâtre foncé, to- menteux, et a les bords récurvés. Le M. Hooker, originaire de l’Amérique Cen- trale, fut introduit par Warscewicz et fleurit pour de M. atropurpureum; Lind ey le rapporta en- suite au M. barbatum, mais c’est Lemaire qui lui donna enfin sa dénomination exacte, celle re- produite ci-dessus. Odontoglossum x spectabile Nous lisons dars le compte rendu de l'Exposi- tion Dr M Lt par le Gardeners’ Se ar age 23. e M. Vuylisteke a présenté à cette Odontoglossum hybrides à issus déjà une plante de ce nom naturel introduit il y a quatre ans par L’Horri- CULTURE INTERNATIONALE, qui reçut un Certificat de mérite à Londres le 7 avril 1896, et fut figuré dans la Lindenia, vol. XI. Or, cette plante un-violet, 1e. labelle brun- violet à la base et be au somm Il serait donc utile d'adopter pour RS en question un nom différent, et de mmer par exemple O. X crishe-Harryanun : var. Specta- bile. Ce procédé aurait en outre l'avantage d'éviter un encombrement de * nomenclature, car le semis issu de l'O. crispum et de l'O. Har- X Rolfeue, O. % e spectibie et O. X vivicans. Ces synonymies préparent aux orchidophiles des difficultés extrêmes. LE CAOUTCHOUQUIER & MANGABEIRA » Par le Prof. Dr O. WARBURG (1) Le caoutchouc du Mangabeira est le produit du Hancornia speciosa, un arbre appartenant au Sud du bassin de l'Amazone. Il se trouve dans ce qu'on appelle les « Campos ados » et est principalement + aa dans provinces de les prov Bahia et de Pernambuco ; toutefois son habitat n’est pas restreint à ces contrées; il croît aussi en grande quantité dans le Goyaz et dans Minas Geraes et, Tapis Edwall, on y trouve cette (1) Lane du A me ve ere . Tropische TO CR aft. Berlin, U nter den Linden plante en si grandes masses qu'elle caractérise remarquablement la végétation des. « Campos cerrados. » Dans la province de $S. Paulo, si renommée par la culture du café, on trouve l’arbre entre Rio Grande au Nord et Paranapanema au Sud, donc u près jusqu’au Trop pique, mais dans cet SR il semble éviter le voisinage du littoral et des montagnes de la côte, c est- -à- -dire la Sierra avintras, Sao Simua, Ara- quara, Casa Branca, Riberao Preto. Il est probable qu’à l’état sauvage il ne pourra se développer normalement que dans les contrées offrant une période de sécheresse bien caracté- risée, bien qu'il soit possible de le cultiver aussi ans les contrées humides, mais alors il n’attein- drait pas les mêmes dimensions que dans son habitat préfér Ouest, on le trouve dans la contrée qui traverse Matto Grocso jusqu’ aux frontières du Pérou. Même au Paraguay, à à Jacuati, au Sud- Est de Conception, la même plante ou une 12 très proche du Balansa a été trouvée. Un arbre appelé à Guarani, Manga-icé, très répandu tout à Gran Chaco et au Paraguay ob. ment identique au Mangabeira) donnera proba- blement un excellent caoutchouc qui est obtenu, par un procédé primitif, en quantités considé- rables à Villa San Pedro DescriPTION. — L'arbre appelé par les Brésiliens « Mangabeira » atteint une hauteur de 5 à 7 m., donc à peu près celle d’un Pommier; Ds un TT D e es ms y T p er po nt + Ce) [er 3, D + cc @ + D + de) [er ® U 4 N B : courtes nesont feuillues qu’à l'extrémité, les jolies jeunes branches sont brunâtres et lisses, les plus anciennes sont entourées d’une écorce subéreuse. Les feuilles de 5 à ro cm. de SR et de . de largeur disposées par couples Dane RSR éce: de forme elliptique al onÿés: sont aiguës et img à pointe arrondie, elles se trouvent sur re pétioles courts, généralement d’un 1/2 cm 0) ur. ne nervure ‘de la feuille est caractérisée comme suit : À la nervure centrale aboutissent d’une manière mathématiquement droite, plusieurs nervures parallèles très rapprochées, vers les bords du limbe etn ‘aboutissent que tout près de celui-ci. A fleurs qui ont environ 4 1/2 cm. de lon- , et un court pédoncule, se trouvent à plu- sieurs (jusqu’à 7) à l'extHinité de la branche et se composent d’un calice court (long d'environ un sb de centimètre), glabre ou pubescent, > qui se mer ne en cinq nsi gr dune: corolle longue de 3 1/2à 4 1/2 cm., boot le tube long, étroit, cylindrique, garni inté- rieurement vers le milieu de poils plumeux, s'étale finalement en cinq laciniures légèrement recour- bées, lancéolées et n’ gars que la Mestre mn ra longueur du tube. Les étamines sont sonnières dans le tube fe La corolle de de 5 anthères lancéolées aiguës. Le style filiforme porte un Ré ra cylindrique bilobé 2 à l’extré- loges ch mité; l'ov a deux acune de plusieurs CE Quand le fruit mürit, une loge ment, avec quelques semences, est entière- Av développée. Le fruit a à peu près la grosseur d'une prune et sa chair a un goùt agréable. Il contient quelques semences dessiminées dans la chair Lorsqu'il est mûr il est jaune avec des taches et potes Ê de confitures diverses. Le nom du fruit est Mangäba, les indigènes Lie tembii-caté (c'est-à-dire bon à man- ger). On en fait également une boisson ainsi que des conserves. Conditions climatériques D'après les avis de M. S. Woldern, 2 DR anglais à Ceara, l'arbre croît à l’éta gs dans presque tous les districts boisés sol sablonneux; pour la culture il sera le niewFllll le sol sablonneux du pays les côtes. La donné 4,000 à: 5,000 pi ieds au-dessus du nivéau°dé la mer, est inexacte d’après Marval Irmaos, de Bahia ; l'altitude vérftable n'est que de 500 à 600 pieds au-dessus du niveau de la mer Culture Sous ce rapport on ne peut encore rien dire de positif. Dans les grands jardins botaniques de l’Asie et des Indes occidentales l'arbre semble faire défaut pour la plus grande part, bien que déjà en 1880 des démarches avaient été faites par le jardin botanique de Kew pour propager l'arbre ; les semences reçues avaient même levéà Kew, mais quand à leur sort ultérieur nous n'avons É aucune indication. L'arbre a à peine besoin d'ombre. On doit encore expérimenter de quelle manière il pourra le mieux être multiplié. A S. Paulo on multiplie par boutures ou par semis. Récolte Nous sommes également fort peu éclairés our le moment sur la récolte. D'après cer- taines données, l'arbre aura atteint sa crois- sance et pourra être saigné au bout de quatre ou cinq ans, d'après d'autres avis, plus exacts, au bout de six ans seulement, On fait des in- cisions en spirale, ou bien (ce qui est -préfé- rable), tout simplement, des. incisions obliques à à quelque distance l’une de l’autre dans l'écorce, à peu près huit dans toute l’étendue de l’ar En dessous des incisions on place des récipients fixés à l'arbre au moyen d’un peu d'argile humide. Le suc coule pendant environ 1/4 ou 1/2 heure. En moyenne on récolte 1 kilogr. Dans le paÿs des, Paulo, appelé terra-roxa (terre rouge), renommé pour le café, on pourra obtenir jusque 5 kilogr. de suc. La sève laiteuse qui s'écoule a une nuance rose pâle par suite de la résence Une couple de ge à thé de solu par grand réci bouteilles du liquide laiteux, suffit. Le caoutchouc est alors pressé entre les. mains et ensuite placé sur des bâtons pendant huit jours pour que l'eau exsude et s'écoule. Le produit ainsi préparé sous forme de grandes couques (qu'on appelle biscuits) contient encore “ En d’eau et appartient à la catégorie de C£ elle les caoutchoucs mouillés. ent, qui contient deux à trois ; facilité pour bien sécher et donnent par consé- gences pour la purification se produits obtenus de l’arbre dont traite cet article Commerce et vente Les biscuits de Pernambuco sont de grandes copques rectangulaires, brun rouge à l'extérieur, rose vif à l'intérieur. Ces gâteaux, qui sont s Le] . Le caout- chouc:est peu élastique, durcit avec le temps, devient cassant et triturable. On attribue ces phé- nomènes à is ai nce de l’alun dans les gâteaux. Il est du e peu estimé et on l'utilise 2 à cause des jolies bre qu’il contient. Le prix par conséquent n de que la moitié de celui du caout- chouc de Par De bisei: cependant le caoutchouc a de prix, parce que, comme nous l’avons le commerce exige, pour éviter les fraudes à l’aide de pierres ou de fer (pour augmenter de poids), que le caoutchouc soit sous forme de plaques, de feuilles de 1 1/2 cm. d'épaisseur et Ne 60 cm. de long sur 25 cm. de large et qui nom de « chéces | » (feuilles). Tandis que les récolteurs de rm intel- ligents n’ont incisé que les arbres pouvant sup- rter la récolte, les récolteurs d'ÉÉEkATO convoitant de gros bénéfices, ont p é de la Pour pratiquer, dans plusieurs Fat > culture de l'arbre 3,293 nt d'une valeur de # 20,362 furent exportés de Bahia. bn exporta en 1896 54 tonnes d’une valeur de © 1,800. Un peu de Caoutchouc de tra Grosso (ppartenast proba- blement à cette sorte) arrive par le Parag contrées riches, par exemple, celles que traverse Voie ferrée de Mogyana, seront exploitées, et par des personnes venant de Bahia et qui SAMEDI, 29 AVRIL 1899 rempliront parfaitement les exigences de l” exploi- ation, Les possesseurs des contr exploitation retiennent, récolter qu'ils nets. Un travailleur peut produire journellement environ 3 kg. de caoutchouc ; il reçoit des ache- teurs sur les lieux 75 Müilreis par arroba ; l'arroba étant vendu à Londres 200 Miilreis. Dans la première moitié de reset I 6,498 kg. de ce caoutchou voie (voie de Mogyana) pour être expédiées. Les voies de Paulista ocaba traversent également des contrées où toit le Mangabeira. Par conséquent Santos est devenu un centre 165 douane sur Perrot du are mp (ce droit est pour le moment o de la valeur), a chargé le directeur térinais de l'Institut agro- nomique de Campinas, le D" . Uchoa Caval- canti, de parcourir les ACT en question. D'autre part, à la suite du congrès de l'État S. Paulo, une loi a été votée pour la protec- tion et l'encouragement de la flattation de cet arbre (le Mangabeira), qui certainement mérite la plus grande attentio Voici, en résumé, ce que dit cette loi Article I. . Une e prime de 25 Contos de reis (25,000 Milréis, donc environ 20,000 francs) sera allouée à celui qui, en déans les quatre ans, Fio. 08. — Chamaecyparis Lawsoniana. var: Westermanni (voir p: 163). y P d'exportation important pour le caoutchouc et aussi bien là qu'à S. Paulo il existe déjà des firmes qui FAP principalement du trafic du caoutchou Dans l” "État de S. Paulo on commence égale- Ke à attacher de l'importance à la plantation à la protection de cet arbre. Beaucoup de rt de café se mettent à cultiver égalemen le Mangabeira, de sorte qu'aujo Mr il devient déjà difficile d'obtenir de la semence. L'Éta ' qui espère relever ses finances, PRE EUR par la dépréciation du café, au moyen du droit de après la promulgation de la présente loï, prouve qu'il a planté et cultivé la plus grande quantité deux ans, les arbres l’espace nécessaire à leur libre déve- oppement. 2. Une prime de 15 Contos revient à celui qui, en second lieu, aura planté la plus grande an tité. 3. Une prime de 15 Contos revient à celui qui aura rempli les conditions énumérées dans le 166 LA SEMAINE HORTICOLE $ 1, mais à plus de 60 km. de toute voie ferrée. e prime de 25 Contos revient à celui qui, Ph e même laps de temps, et à une distance de moins de 60 km. de toute voie ferrée, aura travaillé la plus grande quantité de Manga- eira, si, en même temps il a enclos le terrain et éloigné pue les autres espèces d'arbres. e prime de 15 Contos revient à celui qui es en second lieu dans les mêmes tyran . Une prime de 15 Contos revient à celui qui aura rempli les conditions du $ 4, mais à une plus grande distance que 60 km. dé toute voie ferrée. $ 7. Une prime de 10 Contos revient à celui qui prouvera que, dans le laps de temps déjà indiqué, il a acclimaté, d’une manière profitable au point de vue de l’économie ni gs une autre espèce d'arbre producteur de houc, par exemple le Manicoba (Manihot Glasioo 1). Art. Il. Une prime ntos de reis revient à celui qui prouvera qu'il KE dans le même laps de temps déjà cité, trouvé le meïlleur mode d'extraction du suc laiteux. Art. III. Le Gouvernement donnera d’ailleurs à part = détails pour les règles à suivre dans l’exécuti Art. IV. Toutes les dispositions contraires sont levées. Quoique jusqu’à présent on ne sait que relati- vement peu de chose sur la culture du Manga- beira, on peut déjà prévoir avec assez de certitude ante, son sol et le climat, la précocité de la récolte, les grandes récoltes par incisions, le fait que l’arbre reste en vie comme arbre fruitier malgré la rude culture des Indiens, enfin la facilité de sa culture, ce sont là toutes choses qui font prévoir un grand avenir pour le Mangabeira. PLANTATION SUR BUTTE DANS LES VERGERS Si le sol est plutôt fort et humide que sec et cette os on recueillera de la terre partout où l’on peut s'en procurer, pourvu qu'elle soit améliorée en cas de maigre qualité : mais dans la plantation en butte le point de jonction des racines et de la tige doit rester à e terre, et, en tout cas, le fond de la terre doit être parfaitement remué. uit d'ouvrir sur ces buttes points sur buttes plus encore qu’en plaine, réclament absolument des tuteurs Lamy enfoncés profondément en terre. sapin de onze pieds de longueur sur 20 à ;e centimètres de circonférence ne L. tuteurs, » il peut servir en mêm mps protège-arbre contre le bétail. SE E DES ARBRES. — Il faut éparpiller soigneusement les racines à la main, TR. des co de terre bien ameublie et riche en terreau, compost ou fumier très court entre toutes les racines, fines et grosses, jusqu” à ce qu'elles soient parfaitement entourées et couvertes ; puis combler le trou à la bêche avec de la bonne terre meuble et riche. On tasse le tout à l’aide du talon, et, s’il n’y a apparence de pluie, on verse quelques litres d'eau à chacun des pieds, pour que la terre pul- vérisée s’introduise sans difficulte entre les radi- celles auxquelles elle adhère plus intimement. Fa çants e e de vieux Sn ns préfèrent ne ler dans aucun ; les autres prétendent que : « On planterait son père, il faudrait lui couper sa tête » Les uns et les a sont ‘trop absolus. Voici, à notre avis, comme nous le disions dans notre livre < Les Prairie. Véreers, » ce qu'il y a de mieux à faire : Si les arbres ont été déplantés et transplantés avec toutes les précautions requises, sans avoir é dérangés, pour ainsi dire, on peut leur appli- quer la taille. Mais, dans la plupart des cas, surtout s'ils ont souffert, soit par ne soit par le transport, il 3 a avantage — con rement à ce qui se fait d'ordinaire — à Er que très peu . branchages, En effet, tailler modérément c’est très bien, mais tailler trop court, c’est jeter à terre les par- ties de ramifications qui devraient se garnir de res de, dont le rôle est d'élaborer une la formation bricotiers i ranches ne se déve- lopperaient plus que fort difficilement. n somme, après la plantation, nous con- seillons de tailler avec modération; nous décon- seillons donc de laisser intacts par la taille les et arbustes traités honanissdar dès la DETTE année un aspec plusriant-et plus Évouarp Micmiers | Directeur des Pépinières de Montaigu. Les Plantes Alpines (Suite, voir p. 150) Anémone (Suite) A.vitifolia. Belle espèce assez rare en Europe. Elle ressemble à l'A. onica, se ee pour avoir été l’u in parents de la e connue sous le nom a ’A. japonica Wlrèa Elle fleurit beaucoup plus tôt.Ses fleurs en panicules lâches sont Fe blanc pur. La plante atteint une hauteur de à go bee! ses feuilles sont duve- és en ete RIMEV . MM. Vilmorin-Andrieux et Cie ont crékanté À àlaS. N. H.F., à Paris, le 2 mars Primevères fort intéressantes: l’une is Primula Der ts repère à fleurs jaunes en verticilles, découve en Abyssinie il _y a déjà se) p es B Less L] =, [à m4 [es ü D” [e) @ D [e © D n le] 4 € ® "4 a #3, « [eo] 4 ® Le variété nouvelle de la Primevère des jardins (P. ‘élabior) qui a les fleurs d’un superbe coloris bleu intense, analo ogue à celui de la variété bleue du P. acaulis, obtenue ily a quelques années, avec un œil assez grand jaune vif. MM. Vilmorin présentniont en même te de très jolies plantes de P. obconica, dont une variété d’un rose très foncé, P capitata, P. den- ticulata, etc. entionnons enfin un PR groupe d’autres plantes alpines bien cultivées, parmi lesquelles le Scilla biflora var. praecox, le gens UN A plusieurs petits Dra an UCOTUM VETNnUM. .Galanthus Elus, pi exemple. Parmi les plantes qui composent ce genre, les espèces suivantes sont les plus recommandables. P. asarifolia. Jolie plante à fleurs assez grandes, d’un blanc soyeux, à cinq pétales contractés en onglet à la base, et portant sur leur face interne LS veines vertes d’un joli effet. Fleurit à l’auto P. Palustris. Espèce se in connue sous le nom de Éet Rene Fleurs blanches presque se Aer “ es verdâtres, plus nn que clles de Fons précédente. Florai- auto VA Mas Fleurs blanches teintées de vert, avec quelques “pe vi pourpres (Amérique Nord). Fleurit en automne. Pi fimbri ata. Hate lanches frangés à à la base. Feuillage élégant. ‘automne. "à nubicola. FRE solitaires, blanches. Flo- raison à l’autom FA" PRE 30 Potses fleurs blanches réticulées de pourpre ou de vert. Pétale sessiles (Amérique du Nord). , à pétales Floraison à Les Roses sur les étagères des fleurs délicates, blanches, LE Au adc aux feuilles lustrées retombant av rre, trempe quelque rose de Variété ordinaire. C'est surtout la no chère à la d'amour, pans « cette merveille pres- que égale à la femme! Peu de litérateurs, mieux que la Baronne sn ont ie avec tant de poésie sur les Roses. Écou 0 Rose! comme l'humanité t’a toujours aimée à travers les âges. La première femme a dû admirer ton tendre éclat et relever sa beauté de la tienne. Le paradis terrestre s'était paré de roses, rs parfumer les cheveux d’Eve la blonde. que l’homme chante ses pensées, voyez om qu'il rend à la fleur parfaite, la place rables comparaisons : « Quand voiles de la nuit, pour faire place au matin, afin d'ajouter à la douceur de cette heure de renais- sance, elle effeuille des roses dans le ciel. » parfume les bosquets olympiens. Vénus trouve en elle son emblème. Les Grâces se reposent sous son feuillage harmonieux. Son baume possède une vertu calmante, qui diminue la souffrance. Aphrodite s ‘lance des vagues écumeuses dans toute sa beauté ravissante et sans voiles, Pallas se lève tout armée du cerveau du puissant Zeus, au temps où la rose exhale ses suaves sen- teurs. Ce poète aimable ne buvait le vin, qu’il a tant célébré, que lorsque sa coupe était encerclée de roses; la liqueur de Bacchus lui aurait paru dénuée de saveur sans le voisinage de la fleur de Vénus. La Bible salue la rose avec un enthousiasme plus mystique, mais non moins ardent que celui des poètes grecs, romains, persans, modernes. Le roman, la légende, l’histoire même, toute l'œuvre écrite de l’homme est embaumée du parfum des roses. On a dit d'un sonnet de Shakespeare «ic'est un chuchotement de roses, » car la rose parle à chaque vers mélodieux. « Mignonne, allons voir si la rose... » chante le Vèux Ronsard à son amie; et, avant lui, le propos et les charmantes choses Aline, en la saison des roses. uel homme à cœur de poète n’a pas parlé d'elles! Thomas Moore introduit, dans un de ses sur l'Orie la Fête des roses (Gul poètes de notre France, et le Dante, Pétrarque, Le Tasse, Chiabrera, qui compare les lèvres de sa maîtresse à une rose entr'ouverte, Schiller, Gœthe, toute la liste. * Lis Que d’histoires charmantes elle a inspirées! Je nter 1 bûcher, les flammes s'élèvent et l’environnent. Et ce ependant, rassurez-vous, elle ne reçut aucune brûlure. Quand on vint pour disperser ses cendres vent, on trouva la jeune fille assise sous un rosier fleuri, et c'étaient les premières roses TEvuEs Sur la terre, depuis la perte du Par adis ter- restre. Mne de Blocqueville en raconte une plus jolie Siperdans les Soirées de la Villa des Fasmns: 1 e Hotte: et les fleurs, en l’écoutant, S ’épanouis- SAMEDI, 29 AVRIL 1899 saient de bonheur. Enivré de l'admiration qu'il inspirait aux fleurs, le rossignol vint à se donner un coup de bec dans la poitrine, et du sang de l'oiseau surgit un rosier dont il se sentit aussitôt tellement épris, que depuis lors c’est à ce beau rosier qu'il chante sa passion. » Cette légende orientale « semble merveilleusement exprimer l'égoïsme de l'amour, qui n’est, en somm le mot hors de soi, » ajoute l’auteur. Malgré la morale tirée du gracieux conte, je l'aime bien autant que celui de la fable Cat bi ut la rose du sang d’Adonis, pleuré énus es roses sont l’attribut de Aisiéés saintes, festins, chez Cléopâtre, et ce tapis avait une épaisseur de dix-huit pouces. « De la douce mort» des roses foulées aux pieds GARE faite « la plus douce odeur. » Qui ne se rappelle d’autres jonchées de roses, celle que ‘à fillettes, vêtues comme des anges, couronnées de roses, faisaient devant le Saint-Sacrement, quand il s'avançait dans les rues, aux processions de la Fête-Dieu. Oh! le beau, l’odorant semage, comme disent les enfants, en quelques pays. Les propriétés bienfaisantes de la rose sont reconnues par la médecine. Belle, elle veut aider la femme à conserver sa beauté et lui fournit Fig. 99. — Chamaecyparis obtusa plumosa aurea (voir p. 163). dans la Légende dorée. Sainte Dorothée les porte dans un panier; sainte Élisabeth les tient à la main; sainte Rosalie et saint Angelus en sont couronnés. C'est des roses qu'on pare la plus sage et aussi la plus belle. Les princesses d'Angleterre ne devaient porter ue des roses dans leur toilette, car c’est la reine du jardin qui sert d'emblême à Albion. Héliogabale étouffait presque ses convives sous les roses, disent les chroniqueurs du temps. On jonchaïit d'un Roll pe pétales de roses la salle des en huile, essences et parfums des cosmétiques adoucissants. — Beauté, bonté. Cette fleur mérite donc l'espèce d’adoration dont l’homme l’a toujours entourée. "est-ce pas que voilà une page d’un charme Er d’une grâce exquise! En voici une autre Pr connue nt que blia naguère dans le Bulletin € d'Horiultre d Epernay et que vous rer er ut-être, Chère Lectrice, à l'ombre de quelque joli rc de Roses dont le doux parfum vous enveloppera pendant que ces lignes NT ES Me: 168 LA SEMAINE HORTICOLE vous feront paysee quelques moments dans le pays des légendes HISTOIRE DE LA ROSE (FRAGMENT) LE CHEVALIER MARGON Les Anciennes Chroniques d’ Angleterre, dans le Roman de Perceforest,montrent la rose comme un gage assuré de constance et de fidélité conju- gale. À nos aimés lecteurs d'en juger par la légende suivante, racontée dans ces vieilles Chro- niques. LeChevalier Margon, d’une condition modeste, mais vaillant, avait épousé la pieuse Lisane, fille d’un des seigneurs les plus puissants de la Grande vellement cueillie du rosier, et tant tiendrait sa couleur. » Rassuré par la possesion de ce talisman mer- veilleux, Margon se rendit auprès du roi Perce- forest, dont il gagna bientôt les bonnes grâces. Mais la faveur dont il jouissait ne lui fit pas oublier sa chère Lisane ; mp bien, plusieurs fois le jour, il se retirait à l'éc , et là il contemplait la Rose mystérieuse et s dues à la joie de la « trouver toujours vermeille.et So €. » Son bonheur ne devrait pas être de longue Deux chevaliers de la Cour PE re Méléan et Nabon, jaloux du crédit de Margon, épièrent toutes ses démarches et < Fan sa conduite auprès du roi; mais quan eut appris de la bouche même de quel motif celui-ci se retirait chaque jour Toin des regards de la foule, il n’en eut que plus d'estime pour le chevalier, a conçut en même RE la grande estime pou A cause de ces ‘dispositions du roi, la basse envie que Méléan et n ressentaient pour Margon ne fit ques celle et, dans leur haine étrange, ils formèrent le dessein de faire nu PES ar là de faveu t honoré. Méléan partit le premier EFeE. se présenta devant À ro comme envoyé par jours p château il crut- le moment venu d'accomplir son infâme projet; Lisane feignait d’é hardis pr opos, mais elle l’enferma, un soir, us ; pr une tour dont elle emporta la clef, après s'être : la fidélité prisonnier, et sur la muraille il lut une inscrip- tion qui le condamnait, par « dans la tour et à y filer « pour gagner son pain. » En même temps il aperçut sur une table une d cette vue le remplit de fureur; mais bientôt, la faim le poussant, il se calma et finit même par se résigner à son sort. pendant Nabon, n'ayant aucune nouvelle se son ami Méléan, se rendit à à son tour au châte isane ; com nitence, » à rester de Margon. Comme Méléan, il fut Sarfaitetiient accueilli par me lui, il essaya de la rs comme lui encore, il fut enfermé dans la tour et obligé de filer pour gagner sa ourriture. Re un an s’écoula de la sorte. anda au roi Perceforest et obtint la permission de retourner dans son château. Arrivé chez lui, a femme n'eut rien de plus pressé que de lui dde des nouvelles de sa belle Rose et de le conduire à la tour où étaient enfermés Méléan et Nabon : là il entendit avec indignation le récit e leur criminelle tentative, de la conduite admi- rable de Lisane et de leur humiliante et dure punition. Margon revint ensuite à la Cour de Bretagne, mais cette fois accompagné de sa femme, qui se vit fêtée et honorée comme la « dame de la Rose qui avait appris au chevalier à filer. » PLANTES DE SERRE (Suite, voir p. 129) Croton ou Codiaeum (Swte) Georges Lesueur. Feuillage étroit 20 X 3-4cm., vert foncé, largement maculé, mais très irrégu- lièrement de j jaune orangé foncé. Variété se rami- fiant très Dnnent. Grande culture M. Léon Duval. Feuillage ample, 25 x 8 cm., vert bonté, nervures médiane et primaires, ainsi que le bord de la feuille, d’un beau rouge orangé foncé. Queen Victoria. Feuilles oblongues-lancéolées, de 20 à 30 cm. de long et 5 cm. de large, jaune d’or, finement pommelées de vert; nervures mé- ne et primaires d'un beau rouge magenta, devenant cramoïisi vif avec l’âge; bords inégale- Fr à rubanés de carmin, s'étendant souvent jusqu’à la sr médiane. Plante rameuse, de taille moyenn Reidi. Une re variétés à feuillage le plus large, 5 X 12-15 cm. Nervures rouge carmi limbe rouge carmin pâle nuancé, maculé strié et pointillé de petites taches x? d’un carmin plus foncé, soit d’un vert clair est une des plus bélles variétés. Thom mpsoni. Limbe ovale, se rétrécissant vers l’extrémité, 20 X 6-8 cm., vert clair, nervures et bord d’un beau ; jaune Gitron, variété se panachant très facilement de facon à présenter souvent un date Len joue. Ave quelques macules vertes “art. Feuilles = driniées. de X 5-6 cm., vert foncé, abondamment tache- tés ou striées de jaune teinté + rose et de rouge plus ou moins ons Mme “Bachi. F Feuillage ample, 35 X 10-12 Cm., vert clair, abondamment strié et maculé de j Jaune ver- âtre e onne acquisition pour la grande culture. Les pétioles et les tiges rouge S- Baron Alphonse de Rothschild. Une des plus belles variétés existantes. Feuilles ovales 20 X 8-10 cm., brun foncé nuancé de its magenta et rouge sang. Nervures rouge sang. Comte de Kerchove. Limbe ondulé vert clair, ne centre une large macule inégale jaune citron clair. Eug. Chantrier. Feuilles de 30 x 8-10 cm., vert foncé, nervures médiane et primaires et bords rouge cramoisi très foncé Famesii, rappelant parfaitement le Citrus au. rantiaca à feuilles panachées, variété naiïne, ra. meuse FES is PRE les feuilles sont ovales, 6 12 de long et 8 cm. l sauge foncé, ge de blanc crème et AMEL à ment nuancées de vert et de jaune M" médiane du côté inférieur est d’un beau rose car- min pâle tranchant sur le vert et le jaune uni- colore de toute la plante. M": Lucien Linden. Une des plus belles ya- riétés existantes. Feuilles énormes fortement on- dulées et gauffrées, 35 X 15-18 cm., vertÆ nuancé, maculé, pointillé de Faune. vert et jaune clair, nervures fines. 110uge sang. imbe,sur sa partie inférieure devient parfois 0 sang Sur les parties exposées au soleil. M iffaut. Feuilles ovales rétrécies vers le bout, 25 X 8 cm., vert clair, larges nervures jaune citron unicolore. Limbe parfois absolument JRDEs maculé de vert gas, Tiges et pétioles Marquise 5 AT Magnifique variété, limbe de 35-40 X jaune d'or pâle k Sunshine, des îles de la mer du Sud, 1887. Les feuilles ont ; 5 cm. de large, sont d’un vert bronzé foncé et maculées, à l'état juvénile, de j jaune passant gra- RE au cramoisi rosé et devenant parfois rouge sang. Trfautiaha. Curieuse ie feuilles at- teignant jusque 60 cm. de long. X 3-4 cm. de larg., retombantes, très gracieuse variété. Limbe vert nuancé, maculé de jaune citron ou d'orange en différents tons. Cyrtodeira C eur _ E piscea ÿ ie maine ra oppo- sée arrond vert bronzé; le long de ti metre es se HOUvE une riheiile rose. Feuillage pren ae duvet donnant un aspect métallique à la pla wa re fulgida Plus jolie que la Lcd dente. Feuillage plus ple, r2 Limbe brun ps cé, nervures médiane “ dé maires vert d’eau brillant tranchant sur le reflet métallique du limbe CULTURE de bruyère légère; serre garniture de rocailles. Multiplication facile au moyen rments que ces plantes donnent En abondan Cyanophyllum magnificum Lindl. Cette espèce est Se une des ment le nom introduite dans les cultures, en 1858, du Mexique- 0 cm. té, à n maires d’un blanc d'ivoire; la face inférieure est PURES rougeâtre, à nervures très proéminentes- 1 faut à cette plante un compost de bonne me de bruyère fibreuse et de terreau de feuilles en quantités égales, et auquel on ajoute un quart de sable blanc. En les rempotant, il faut avoir soin d'établir un drainage parfait dans le fond des pots, car les arrosements doivent être copieux pendant l'été et l’atmosphère entretenue constam- ment humide, afin d'empêcher les feuilles de se déformer lorsqu'elles se développent. Multiplica- tion par boutures que l'on plante dans du sable, on peut aussi les propager facilement ire semis lorsqu'on peut se procurer des graines Dilécisasars Dichorisandra musaica. a plante réunit la u d'azur à de lignes en zigzag, pourpre rougeâtre en dessous. Elle nous est arrivée de Mayana en 6. Haheciatil reginae. Feuillage allongé se terminant en pointe, vert foncé, strié transver- salement de blan âtre gueur de la feuille. Dans leur jeune feuilles ont au centre une large macule violacée très brillante Les Dichorisandra demandent un compost dans un endroit froid. Multiplication par division, par boutures et par semis. Dieffenbachia Dieffenbachia Bausei Regel. Ce Dieffenbachia x-Ci courts rte direction des nervures secondaires, de macules et de taches blanches lame LL: On les multiplie gs * facilement par bouture Les its les plus cultivées, à à part les deux #1 plique sur la peau; il faut en conséquence ae de s’en souiller les mains et surtout de mettr aucun fragment de plante dans la bouche. Dracaena Dracaena C'* de Montecuculli. Feuillage ample, récurvé, d’un brun ardoise. Il est toujours unicolore. C'est une des belles variétés. Il affecte toujours une forme parfaitement arrondie. SAMEDI, 29 AVRIL 1899 Dr. Godseffiana. Une magnifique nouveauté Ne ressemble guère à un Dracaena. Sa croissance est buissonneuse. Les feuilles disséminées par grêles. Feuilles arfois moins. Limbe ovale, vert Pure maculé d'innombrables taches blanc d'ivo gras 11/2 X 20-2 giné de brin” Dr. imperialis. a étroit, mais long, Très serré, vert foncé, mar- Var. atteignante de grandes g IS _——— = — = F nu — nn. 2. È un “ee 169 BOUQUETS ET CORBEILLES Dans les ornementations florales que nous avons eu l’occasion d'examiner au mois de mars, nous remarquions les beaux effets décoratifs que produit toujours l'assemblage des fleurs blanches avec un ER vert vigoureux et forman asse, ou tout au moins ayant de la substance. Les feuilles voit brillant du Troëne du Japon, Fig. 109. — Chamaecyparis (Retinospora) pisifera filifera (voir p. 163). dimensions. Feuillage brun ardoise, les feuilles caractérisées Va brun, strié de brun clair et de brun rouge vi Dr. M" 2 Ch. Heyne. Feuillage vert, fortement strié de blanc ivoire lors de la caractérisation, avant le ét bordé d’une petite ligne blanche. Dr. Prince Monoucq Bey. Très belle variété, à feuillage de 60-75 cm. ur sur 8-10 de large, rouge carmin foncé, strié de rouge cramoisi fon Ce sera un d s meilleures variétés pour la ‘grande culture. Dr. Sanderiana. Ce Dracaena a a feuilles rs lancéolées, engaînantes à vertes et panachées de blanc. Il date de se ‘ par exemple, qui ont l'avantage de durer long- rs accompagnent à merveille toutes les me blanc pur. Nous avons écin garnis de Jacinthes blanches, de Narcisses blancs et de feuillage de Troëne, qui présentaient sant un vase trop décoré, trop colorié, et qui artie de l'attention ou nuit aux nuances CRE des fleurs P mpagner les hampes les plus élevées et Rides un peu l’ensemble des frondes de Cyr- Lo ae d'un Ris foncé et luisant, nviennent parfaiteme oici 1 un autre de Eye qui contraste par sa légèreté avec le caractère un peu massif du Rev unit les l de fleurs qui rappellent en petit celles de l’Aubé- pine, mélangées de S. japonica, de Deutzia, avec quelques feuillages de Geranium et d’ Adiantum disposées d'une main légère. Ce vase faisait un effet charmant. LA SEMAINE HORTICOLE sont entourées de feuillage vert un peu veiné de lanc. Des vases sont remplis de verdure rougeâtre de Berberis, de Mahonia et de Saxifrages à larges feuilles, parmi lesquels se détachent des fleurs jaunes de Tulipes, de Narcisses, de Jonquilles, de Jacinthes, avec quelques longues grappes de Er nudifiore qui donnent à l’ensemble plus de légèreté; les Tulipes sont privées FA Lt feuilles, dont le vert glauque nuirait à l’e zalées, et notamment la superbe tarte he Perle, sont aussi fréquemment utilisées. Fig. 101. — Chamaecyharis squarrosa (voir p. 163). Voici encore ve autres nt der que nous avons remar Des fleurs d’ se reticulata, d’un R pourpré si intense, accompagnées de jeunes pousses de Pervenche panachée, au feuillage vert vif large- ment rayé de blanc jaunûtre. Des coupes garnies de Lierre à petites feuilles très découpées, au milieu duquel sont enfoncés des bouquets de Crocus. Les coloris sont variés d'une façon très agréable : ici, les Crocus jaunes sont associés à du Lierre teinté de rouge et de brun ; là, les fleurs lilacées, pourpres et blanches, Culture fruitière Les fruits véreux indicateurs de la maturité des fruits sains Peu de fruits peuvent rivaliser en excellence avec une poire de qualité, mûre à point et mangée à propos. La même variété se transforme en une sorte de navet srelle est servie trop tôt, ou en une chair pâteuse si on la mange trop tar Quelques-unes, à chair beurrée, sûcrée; fon- dante, délicieuse, passent très vite et sont blettes en huit jours : Acerbes en août, ce sont déjà des nèfles en septembre C’est donc tout une affaire que la cueillette des poires. Une affaire d'importance, Malheureu. et difficile : C’est pour cela qu’on déguste rare. ment une bonne poire dans les restaurants, Il n’y a guère que les pomologues et les bour. geois qui ont des jardiniers tie Rs savent récolter les poires en leur saison et à propos. ment de la cueiilette des fruits à noyaux : cerises, abricots, pêches et prunes, mais il n’en ést plus ainsi pour les poires, dont l'époque de la matw- rité varie : pee les variétés; Avec le terrain où les arbres sont plantés: Et avec les années plus ou moins chaudes, D'autre part, on a remarqué que beaucoup de oires, ini celles müûrissent d'août à novembre, gagnaient à être cueillies éuciollé jours avant leur maturité qu’on leur fait achever au fruitier. Tout amateur de fruit, tout propriétaire à jardin, tout jardinier chargé des cultures d'un maison, devrait donc, premièrement mettre une étiquette à chacun de ses Poiriers, sur laquelle il inscrira à défaut du nom véritable de la variété, qui n’est pas toujours facile à déterminer, l époque de maturité, E 0 par et au gs: me manger des tapées, il aura le plaisir de savourer des Poires délicieusement fondantes. D'’habiles pomologues l'ont dit depuis bien long- mps : « La cueillette des fruits est essentielle- © E 3 5 © + = Lu: p " © = [en @œ cs A œ a ût et de septembre hâteront de beaucoup PA de maturité de la plupart des poires d'octobre et de novembre. Cela s'est Vu onner a question qui aidera les débutants dans leur apprentissage. (A suivre.) BOITE DU JOURNAL e Dr A.F., à St-P. _ Nous avons bien -reçu ae lettre du 22 courant et vous remer- MÈRES des PHRRRRERENtS fournis. Nous écrivons à B. pour J'envoi du Fa RSR .leBadesS., à terminée encore. St-M.— L'analyse n'est pas à C. — gl at les notes dont il s’agit dans les articles se h:.de B.,à EE. sé sont arrivés en parfait état. Mille Anerétripn ts. ; à P, — Même remarque et aussi mille rémerciments 6 Engrais G. TRUFFAUT & C* Grande médaille d’or Grande médaille d'or c 598 Gand, Avril 1898 Paris, Juin 189 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable gour les plantes, c'est L'ENGRANS TRUFFAUT Horticulteurs! C'est le moment pour faire vos com- mandes d'engrais; n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, tous vos confrères qui l'ont employé, vous diront qu'il s agit ii dEngrais sérieux qui donnent de splendides ré- sultats et conservent les plantes iIntactes et vigou- reuses, Pour tous renseignements el commandes ARTHUR AMEYE, Horriceureur Saffelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande SAMEDI, 29 AVRIL 1899 Maison S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. Quai du Louvre, 16. 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LINDEN, de grands amateurs et les principales Sociétés coloniales, par suite du fusionnement des trois établissements horticoles bien connus, possède : 1. — Les « SERRES du PARC LÉOPOLD » (anciennement « Z’Æorticulture Internationale >»), établissement organisé spécialement en Exposition permanente pour la vente de tous les produits de la Société (ouvert tous les jours, entrée libre). II. — Les « SERRES COLONIALES de LINTHOUT, » avenue JEAN LINDEN, LinrHouT, près BRuxELLES. Cet immense établissement est spécialement fondé pour la propagation et la culture en grand des plantes économiques coloniales, Orchidées, Palmiers, Fougères, plantes à feuillage panaché, Aroïdées, ainsi que des plantes nouvelles rares ou décoratives de tous genres, etc. IIT. —— Les « SERRES de MOORTEBEEK » (anciennement Lucren Linpen & C), l'établissement d’Orchidées bien connu, possédant le plus beau stock commercial: de variétés de choix d'Odontoglossum (environ 100,000 en culture) de Cattleya, de Cypri- pedium, d'Oncidium, etc. OFFRES SPECIALES SUR DEMANDES PRIX TRES RÉDUITS gs" Les personnes résidant aux Golonies et disposant de graines ou plantes “x gs utiles, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer 53 Veuillez noter notre adresse : « L'HORTICOLE COLONIALE, » Pare Léopold BRUXELLES (Belgique) LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 6 Mai 1899 CHRONIQUE Un Souper horticole ardi dernier pour fêter la création de le‘personnel de ses trois établissements. sc ur Linden, empêché au dernier moment par une circonstance imprévue, avait prié son Decte ur, Monsieur Pringiers, un ami d die de présider cette fête toute familiale. a plus franche gaieté n’a cessé de régner nr. le Yepas, pese employer, mieux que de coutume, un cliché Directeur Général absent, de sa gracieuse épouse et de ses charmantes fillettes, et à la Lee de la nouvelle Société, en disant pee e n'est pas à mot, nouveau ven di ns < l’horticulture, à vous dar . En faire un mélange sérieux-et un bon broyage au marteau, afin d'obtenir une matière homogène bien poudreusé à conserver dans une boîte en bois et dans un endroit bien sec. Chaque plante reçoit quatre fois 20 grammes à ze jours d'intervalle en mai- du pot et ensuite biner légèrement la surface pour que le mélange s'opère bien avec la terre avant le premier arrosement. Une seconde formule du même : Nitrate à 4. seuls, . ND mnEnes Superphosphate de chaux 25 Kaïnite . 100 » Plâtre:;. +. 100 » Même manière de faire le mélange et de le LA SEMAINE HORTICOLE Ministre des finances vient de réduire, dans la proportion de 25 °/,, le prix de ces jus, qui sont hvrés au publi dans tous les entrepôts et dans tous les débits de tabac, en bidons de cinq litres, d’un litre et d’un demi-litre. Procédé pour activer la germination des graines des graines, germination Pour activer la Fig. 102. conserver. mr dans la même proportion avec e même suc Le jus de tabac en France Sur la demande d’un certain nombre de conseils généraux et d'arrondissement, et d’ associations napaiant l'in emploi pour les besoins ‘de l'agriculture, le — Dragonnier (Dracaena Draco) du Jardin Royal d’Ajuda, à Le Dragonnier et l’Allée des Palmiers au Jardin de l’École polytechnique Lis. bonne. Es M. A. Nardy père nous a envoyé deux belles photographies ‘dont nous nous sommes empressés de faire confectionner des clichés, afin de pouvoir mettre sous les yeux de nos lecteurs la fameux Dragonnier (Dracaena Draco), cet arbre Lisbonne. comme celles du Persil, des Carottes, des Scor- sonères, qui lèvent difficile ment, on les plonge dans une solution contenant 10 JA d'ammoniaque liquide à 22 Un liquide spécial, vendu dans le commerce sous le nom de germifère, contient 100 parties d'eau arties d'ammoniaque, 5 parties de chlorhydrate d’hydroxylamine, 1 partie po- tasse. On utilise aussi le formol, à raison d’un demi-gramme par li phénomène du Jardin Royald’Ajuda, à Lisbonne, et la superbe Allée des Palmiers au Jardin de l’École polytechnique de Lisbonne. À cette occasion, nous engageons nos lecteurs à à revoir l’article que notre excellent collaborateur a consacré à ce dernier jardin dans le numéro os au 25 mars et du 1° avril de cette a . Dans” prochain numéro, M. Nardy as quelques détails sur le sujet de nos deux planches. ss LES AMARYLLIS Les Amaryllis sont, parmi les plantes bul- enes des plus brillantes et des plus somp- tue Les espèces types, telles que À. auli- ee hs cie Reginae, etc., sont ues depuis longtemps à introduction remonte est redevable du premier hybride obtenu et que l'on rencontre encore dans les cultures sous le nom de À. Fohnsoni. Il est intéressant de rap- peler ici que les collections de Miss Willis, de Hurst House, et du Rév. Thomas Staniforth étaient fameuses il y a un demi siècle environ et étaient très estimées des fleuristes de cette époque. Bon nombre des belles variétés que renfer- maient ces collections primitives figurent hono- rablement dans la littérature hor ticole de la pre- distincts, étaient toutes fortement marquées de vert à centre. Ayant atteint le degré de perfection qui, à la culture des Amaryllis commençait à décliner, lorsque l'introduction de deux espèces nouvelles di distinctes de celles alors en culture, que les cul- prenants faisant envisager et laissant entrevoir les améliorations en perspective NE l'avenir ré- servait à ce beau genre de plante Ces espérances ont été réalisées et des variétés encore & nu . Ker et fils, horticulteurs, à Liver- pngh, firent l' acquisition, il y a uelques années et à très grands frais, des meilleures variétés alors s plus imposantes, Pepe essen- tiellement des pieces de la race primitiv A n bon Amaryllis produisait rarement plus : fe tige florale et celle-ci ne portait que deux fleurs et bien rarement trois; aujourd’hui la majeure partie des bulbes des va- SAMEDI, 6 MAI 1809 riétés améliorées produisent deux sue florales portant chacune de quatre à six fleurs. L'amélio- ration produite dans les aps ns n'est pas moins remarquable, car tandis qu'autrefois celles-ci dépassaient rarement 12 centimètres, les e 2 a horticulteurs de Liverpool s'efforcent d'améliorer encore cette belle race de plantes et de produire, par des fécondations faites avec grand soin, les sujets capables de perpétuer leur popularité. C’est durant les mois de février, mars et ne que les Amaryllis fleurissent spontanément, ma avec peu de soins de forçage, on peut faciieinent avoir des fleurs épanouies en décembre et janvier; Fig. 5 et il serait difficile, sinon impossible, de désigner une fleur de plus grand effet et plus attrayante pour la décoration du jardin d’ hiver ou de l’appar- q Leur culture est très simple et peu coûteuse. Aussitôt après leur floraison, les plantes doivent être placées, soit dans une serre chaude, si pos- sible, ou bien dans la partie la plus chaude d'une bonne serre tempérée ou mieux encore dans des châssis sur une couche de tannée ou une couche tiède de fumier, et arrosés libéralement j jusqu’à la fin du mois d'août; complet. À cet effet, ilest bon aussi, vers le com- mencement d'octobre, de coucher les pots conte- nant les bulbes au repos sous les tablettes d’une serre froide. Les bulbes destinés à fleurir en dé- cembre et janvier devront être placés dans une température de 15° à 18° C., dans la première quinzaine de novembre; lorsque leur floraison ne doit avoir lieu que plus tard, il n’est pas néces- saire de les mettre en végétatiou avant la mi- c L'arros toute importance qu ‘il soit fait avec grande m ration au début, c 'est- -à- mn a de la mise en végétation et jusqu e les tiges florales soient bien et suffisamment dérdoppéss, 103. — Fleur détachée d'Amaryllis, variété d’Aigburgh. Le temps le plus propice pour le rempotage des bulbes est le moment où ils sont mis en végéta- tion, à quelque époque que ce soit. Leurs racines charnues ne sont pas difficiles à contenter, mais il faut leur donner un compost assez substantiel pour pouvoir les satisfaire, et un mélange de deux tiers de /oam ou terre de gazon fibreuse décom- posée et d'un tiers de bon terreau de feuilles auquel on pr ie un peu de sable, est ce qui leur convient le mie “ MM. Ker et “êls ont obtenu, l’an dernier, à Gand, ras année, à Anvers, un succès sans précédent leurs superbes gai . vec d'Ama- ryllis. Il sera one agréable à nos asie nous n'en doutons point, de nous voir signaler 174 quelques-unes des variétés les plus remarquables d’entre toutes ces fleurs d’un si puissant intérêt. Les voici : Ajax, cramoisi fon Aphrodite, blanc, ap et teinté de rouge. Apollo, cramoisi brillant, gorge claire étoilée. Aurora, fond clair, Éébraent veiné de rouge. Bellona, gorge claire, veiné de rouge et de anc. Calliope, rouge maculé. Cassandra, rouge, fortement veiné blanc, fee ornées d’une bande blanche sur chaque tale se rouge foncé, veiné plus clair. Claribel, fond clair, veiné de rouge. Crimson Gem, cramoisi. Cupid, fond blanc veiné de rouge. Czarina, fond ra strié et Dointillé de rouge. Dido, rouge clai Eclat, cramoisi vif, ombré violet. Fairy Queen, fond blanc, veiné et pointillé Fineite, Sun Die veiné de rouge. sperus, rouge, étoile verte à la go rge. à lee ioe: écarlate brillant, avec petite étoile aire I mperial, cramoisi le plus foncé. Fuvenal, cramoisi, étoile claire. una, blanc, veiné de rouge. Melpomene, fond clair, fortement veiné rouge vif. Mercury, écarlate orange foncé, gorge étoilée claire. Midas, blanc, veiné Mt ouge. Pardi fond 1 ge foncé, gorge verdâtre, maculé de Sapho, cramoisi très foncé. ue fond clair, pétales supérieurs veinés de Sa King, écarlate “ plus vif. Tantalus, rouge brunâ The Warrior, rouge er veiné de blané, petite étoile verte. Ulysses, rouge pâle maculé. Les cultures d’ ravis de MM. Ker et fils sont connues si avantageusement dans le monde entier que nous croyons opportun, avant de terminer cet article, de reproduire (fig. 104), d'après une de leurs photographies, l'aspect d’une. serre au mo- ment de la floraison des nouvelles variétés hy- rh d’Aigburth d’Amaryllis, la création de ces distingués horticulteurs. Cette gravure permet déjà de se rendre compte, d’une manière conve- nable, de Enapect REEEUR de, us incompa- , espér: largement à je renaître le nes se ces magni- fiques pipes +. trop longtemps et in- justement abandon F. Meurts. Les Accidents du Travail eg voir p. 147) La loi française, que nous avons analysée dans notre précédent article, n’est pas encore en vi: gueur, il est même permis de penser qu'il s’écou- lera encore un certain temps avant qu’elle y soit; mais les contribuables ont dès maintenant une première satisfaction, C ’est de savoir qu’on vient de décider la création d’un nombre respectable de contrôleurs, contrôleurs-adjoints, etc., de 1'°, 2°, pe etc., qui auront pour mission de sur- LA SEMAINE HORTICOLE veiller le fonctionnement des sociétés d’assu- rances contre les accidents du travail. Ces sociétés ropres assureurs, les patrons auront en général intérêt à recourir aux com- pagnies. Le temps n’est plus où Beaumarchais pouvait écrire qu'en France, tout finit par des chansons; mais on voit que tout finit, ou mêmecommence, par des créations d’ emplois et des nominations de fonctionnaires. assons à la Belgique. En Belgique, le projet de loi déposé le 26 avril 1898 par M. Nyssens, Ministre du Travail, n’a pas été discuté jusqu’à présent; et comme # Nyssens ne fait plus partie du Gouvernement, ce projet a bien des chances d’être fort retardé, sinon abandonné. Nous croyons utile cependant de l’analyser et d'en faire ressortir les caractères généraux, ne fût-ce qu’à titre d'indication relati- vement aux tendances qui se manifestent actuel- lement un peu dans tous les pays. Notons dès le début, à l’article premier, la question de délimitation, à laquelle nous avons fait allusion à propos de la loi française. Il est dit dans cet article : «accidents survenus aux ouvriers des entreprises industrielles et commerciales; » et l'esprit du projet est précisé à ce point de vue dans l'exposé des motifs, où M. à‘ sieiiel exprime en ces termes : e projet actuel est la suite M nue, le com- Plat de celui que le Gouvernement a présenté à la Législature le 27 novembre 1896, et qui est relatif au contrat de travail. Il semblerait donc qu'il dût comprendre tous les ouvriers auxquels s’appliquera la loi sur le contrat de travail. Pour- tant le texte de l’article premier, ne parlant que es ouvriers occupés dans les entreprises in- dustrielles et commerciales, exclut les ouvriers au plus tôt, les études qu'il a entreprises afin . régler par une loi spéciale la réparation des dom mages que les accidents du travail occasionnent aux ouvriers agricoles. » Dans laquelle de ces catégories seront com- prises les entreprises horticoles ? Il ne nous parait ES guère douteux que d L'horteuitare belge, qui a une importance si grande dans la vie économique u pays, agira sagement en se préoccupant de du faire bien préciser ses droits lorsque la loi viendra en discussion. M. Nyssens fonde d'ailleurs la distinction, dans le As de l’exposé des motifs que nous venons e citer, sur ce fait que « le risque rte pour les ouvriers agricoles, se présente dans des condi- tions qui s’accommoderaient malaisément “eg plus d'une des dispositions du projet. » Or, en exami- nant attentivement le projet, nous ne voyons que deux points sur lesquels des difficultés pourraient se présenter dans le cas des ouvriers agricoles; ce sont les suivants : 1° Tout accident doit être déclaré dans les trois jours par le chef d'entreprise, et un certificat médical doit être joint à la déclaration. Or Jes grandes exploitations agricoles peuvent se trouver éloignées de la justice de paix et de la résidence d’un médecin, et le délai de trois jours serait peut- être un peu court dans ce cas. Mais ifficulté ne se présentera pas pour lé is ra horticoles o L'indemnité He Lu aux ouvriers M devions est basée sur la salaire moyen l’année précédente. Or cette base de calcul Dr souvent défaut en ce qui concerne les ouvriers agricoles, qui sont engagés pour quelques jours ou quelques semaines pour des travauxtels que la moisson, la cueillette des houblons, etc., qui changent souvent de localité, et ont béauco oup de mortes-saisons pendant lesquelles ils se livrent parfois à des travaux tout diffé Mais cette difficulté ne se orésenihis pas non plus dans 1 “horticulture, et par conséquent nous e voyons aucune raison qui empêche de consi- dérer les entreprises horticoles comme figurant parmi celles auxquelles s'applique le projet de loi du Gouvernement belge. Les dispositions générales du projet belge ont d'étroites analogies avec celles de la loi française. Le droit à l'indemnité prend naissance au bout de deux semaines en cas d'incapacité temporaire; l'indemnité est de 50 °/, du salaire hebdomadaire tielle. En cas d'incapacité permanente, elle con- siste en une rente viagère de 50 °/.,. En cas décès, il est alloué 50 francs pour frais de funé- railles, et une rente aux ayants-droit, conjoint, enfants À âgés de moins de 15 ans, et asc cendants dont la victime était l'unique soutien. Cette rente est de 20 °/, du salaire pour le conjoint, de 5 % du salaire pour chacun des enfants, Pa que le total des rentes servies au conjoint et aux enfants puisse dépasser 30 °/, du salaire quon moyen. Les survivants d’un étranger qui, au momen de l’accident, n’avaient pas leur résidence habi- tuelle sur le territoire belge, ne sont admis à réclamer les indemnités que si les Belges jouissent de semblable avantage dans le pays d’origine de ‘étranger. Les employés techniques dont le salaire ne sont assimilés aux rise Le chef d'entreprise doit an à la Caisse générale d'épargne ou à une c agnie d'a rances agréée par l'État le capte des résiés qui prennent cours en cas d'accident. Le juge peu décider que tout ou partie du capital sera immé” diatement attribué en espèces aux ayants-droit, Si leur intérêt paraît l'exiger. La créance de la victime ou de ses ayants-droit est privilégiée. Les indemnités ne sont pas dues lorsque l'ac- cident a été intentionnellement provoqué pañ victime. L'action en paiement des tte se prescrit par trois ans: es jugements allouant des indemnités tempo" èr raires ou viag res sont exécutoires nonobstant appel. dr. T. G: / | Culture de la Vanille AU MEXIQUE La région du Mexique dans laquelle on trouve la Vanille est le district de Papantla a, au sud-ouest de Tuxpan, à trente milles environ du golfe du Mexique, entre les rivières Nantla et Tuxpan. Elle pousse facilement et sa culture ne présente as de grandes difficultés. Elle croît à l’état sau- vage dans les forêts et sur les collines seu élevées SAMEDI, 6 MAI 1800 sans grande chaleur, et l'altitude est te: mille pieds au-dessus du niveau de la me Le Vanillier est semblable au Houblo on, mais atteint une hauteur plus grande; quant à son dévelop , des boutures de la plante sont qe par tobs, au pied de petits arbres, dans le sol préparé par la bêche ou retourné auprès de l'arbre. Ces arbres sont à huit ou dix pieds l'un de l’autre, la tige du Vanillier les entoure et grimpe jusqu’au sommet, d'où elle est conduite par des perches d’un arbre à l’autre, comme dans une houblonnière, La terre entre les arbres n'est pas remuée, excepté auprès des racines où avec une telle abondance que l'odeur qu'elle arfois. À l’état sauvage elle cueïllie par les indigènes sans aucun frais, si ce n’est ceux de la cueillette elle-même. Une colonie française, _établie sur les bords de la Nantla, s’adonne à la culture de la Vanille dans une large mesure et semble l’avoir améliorée La Vanille se plaît sur un sol glaiseux riche, Sablonneux, ou sur la terre végétale qui n'est pas trop sèche et qui est ombra ée à l’état sauvage _ “pente pendant l’année, sans St froid et on la retourne deux fois par an. La plante ne produit pas la première année et ne donne que fort peu la seconde, mais la oRS amène une récolte complète qui est d’environ 10 à 12 onces pour les gousses de premier choix, et de 10 à 16 pour celles de second choix, La plante dure dix ans. La récolte a lieu du 1°° octobre au 1° janvier. En ramassant les gousses il faut avoir soin de ne pas les froisser et de ne pas les entasser en grande quantité, parce que l’excès de chaleur les gâte gousses sont placées dans les fours à cuire, chauflés à 120 degrés Fahrenheit, pendant vingt- quatre heures; ensuite on les enveloppe dans des couvertures de laine et on les expose au soleil, ou bien, suivant un autre procédé, on les sèche à l'ombre Les gousses sont alors réunies en petites bottes de 50 et enveloppées d'une feuille d'étain. meilleures sont mises dans cylindres d’étain fermés aux deux extrémités, 50 également, d’une livre chacun, sont prêtes à être vendues. Ce sont les Indiens de la contrée qui cueïllent la Vanille moyennant un salaire d'environ 2 fr. 50 par jour (valeur me- xiCaine), sans être ni nourris ni logés : toutefois ce prix varie. généralement [er La Vanille vaut environ 19 francs la livre Sters mexicaine) ; la meilleure coûte beaucoup plus et la moins bonne beaucoup moins. La cul- ture de la Vanille est considérée comme très rémunératrice et comme très facile. AVIS IMPORTANT. -— La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la puste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. LE JARDIN BOTANIQUE DE GRONINGUE (Suite, voir p. 145) Les tablettes Ines es sont occupées par des plantes fleuries de Gesnéracées : Tydaea, Ges- nera, Achimenes, RÉ RE Gloxinia, etc., et du côté sud, par des Aloës (dont il y a ici une jolie collection de jeunes plantes), et des Cactées : Mamillaria, Echinocactus, sc - etc. Eye loin des Euphorbia, Stapelia ; le Cereus gra orus y fleurit tous les ans; le Pilocereus rot: avec sa chevelure grise, y est représenté par quatre exemplaires. Dans le compartiment chaud, nous remar- quons toute une tablette de Broméliacées classées d’après le système Engler et Prantl : « Die natur- lichen Pflanzenfamilien, » ce qui faire un aperçu complet et rationnel. À côté des espèces Se . au point de vue botanique, s un magnifique Ananas panaché (Ananassa * Dindagenats ) en fruit, or tête. Un autre, bel exem plaire, mes ne porte pas de fruit. L'autre tablette de cette serre est remplie de 2. Fougères, comme des Adi iantum, dr m, L/ Dry Ce qui frappe le visiteur, ce sont une quantité sde Platycerium grande cultivés dans la perfection et qui produisent un effet assurément peu banal. Cette espèce ne forme jamais de jeunes plants sur le côté de la plante, comme cela a lieu chez beaucoup de ses congénères; il faut donc recourir au mode de reproduction sexuelle au moyen de ngénères produisent ré- P. grande. ment chez des exemplaires d’un certain d’une grande vigueur. En outre, la culture des spores ne se fait pas non plus sans quelque difculté. Sur la tablette centrale se trouvent de grands importance pour un jardin botanique. Citons les nd gracilis, coccinea, Curtisii, Dicksontana, etc. P Plusieurs ascidies sont remplies d'animaux, des ose rmis, des li _ portes et autres. Ce sont de vrais bacs à ordures que ces urnes. ous passons à présent à côté d’un gr nombre de bâches pour la culture des Peru nium, des plantes alpines, des plantes bulbeuses du Cap; etc.; entrons un instant dans le magasin aux terreaux auxquels on donne ici beaucoup de soin et nous arrivons aux serreS qui se trouvent dans le jardin d’entrée. ét L e serre, assez primi- Noyon ou couleur café, qui répandent une odeur douce, troublante. Une re de Vanda vigoureux, de _effet ; il Palm L LA A ci AIT ECC très grands sa de Coelogyne cristata et quelques autres beaux spécimens pere que les Orchidées se souvent ici à sou La partie centrale de cette serre y M des Musa paradisia) Lu utilissima, quelques plantes de serre chaude, des arbres fruitiers des tropiques, de j” canne à sucre, des Ficus species, etc. Le F ranciscea eximia avec sa riche floraison est représenté ici par deux magnifiques remarque aussi un grand Celle-ci mesure 37"50 de n Un bel exemplaire d'Eugenia Ugni Hook. et Arnott ou Myrtus Ugnt Molina, dont nous RE Bi le facies d’après une photographie de M. A. Fiet (fig. 105, p.177),est couvert de petits fruits comestibles Lg rouge brun; ils ont une odeur et une saveur agréables. Cet arbuste de serre froide a été introduit de Valdivie en 1845. Il n’y a, à notre avis, pas moyen de faire, de . ER quelque chose de convenable, tant donné sa grande longueur et son peu profondeur. c est un bâtiment lourd en briques, fer et verre, humide et froid l'hiver, nous dit l’hortulanus -— nous n’en doutons point — l'été, chauffé trop rapidement, à moins de seringuer e et d'ouvrir les fenêtres. L’éclairage aussi est défectueux. Quant au chauffage, il n’y a pas bien longtemps, il consistait encore en un système de tuyaux à fumée. Un bâtiment à démolir au plus tôt! LA SERRE AUX PALMIERS. — Celle-ci a 16 m. de long et 6m75 de large et sr de grand Palmiers : Latania ta et Latania olive Phoenix, Chamaeë lis, — U us. plantée en pleine terre, fait fort bel y a des tiges ayant l'épaisseur d’un bras d'homme. La plante doit être taillée régulière- ment tous Er .sans cela elle envahirait toute la serre. Celle-ci, à cause également de son peu de col ne produit pas l'effet auquel on pourrait prétendre avec les plantes qu’elle ren- erme Nous y relevons encore un vigoureux exem- plaire de Zamia villosa, tandis que nous remar- quons que de nombreux et très beaux exemplaires de Fougères ne ie ns laissés par les iers. a hirta ou Microlepia cristata, ae ati LE bra- : siliense, aies ARE Polypodium pustulatum EE de 1 mètre b l'usage des terrines dans lesquelles elles sont cultivées; les Fougères ne cherchent pas la ae leurs racines vivent à la surface de la terre et c'est pourquoi l'usage des terrines est ps PRE peut-être aussi pourrait-on agir de me pour d’autres genres de plantes encore. plissent cette serre l'hiver; l'été, elle est garnie de Begonia à VE Gloxinia et autres plantes à fleurs ou à feuillage. _ petite serre n° 7e construite d’une façon lourde et inintelligente en fer et en briques, renferme toutes rar de plantes de serre froide, telles que Isolepis, Tradescantia, Begonia frutescens, Dasylirion, Pelargonium du Cap, Ophiopogon, etc. Ces sept serres sont complétées par seize couches vitrées pour.la culture de plantes bul. beuses et tuberculeuses, " Ur denthd à l’ornementation du jardin Telles quelles les ation horticoles de l'Université de l'État, à Groningue, sont en e ne doutons point que celles-ci ne tarderont pas à être décrétées et exécutées : c'est alors que l'actif et intelligent hortulanus pourra donner, à chères cultures, l'extension et le cachet qu 'il rêve et qui profiteraient largement au progrès horti- cole en ce beau et itéressant pays de Hollande dont nous avons cherché à faire connaître et apprécier ce qu’il présente de plus saillantetde plus remarquable au point de vue de l’horticulture, Cx. D. B. Culture fruitière (Suite, voir p. 170) Les fruits véreux indicateurs de la maturité des fruits sains Il y a lieu tout d’abord de composer une liste de fruits classés suivant leur ordre de maturité habituelle, quand les saisons n’ont rien d’anor- mal. Ensuite on devra savoir que pour Les fruits d'été, l'époque de matu cueillette des poires saines les plus belles ; on continue quelques j Jours après par les autres. On gagne presque toujours à récolter les fruits un e fruits véreux quand même, et chercher à surer si leur chair se ramollit; pour cela on les tâte, et les pressant un peu fort entre le pouce et l’index ; si la chair cède sous la pression, on peu commencer la cueillette des plus Lente et conti- nuer pour les autres quelques jours apr de maturité établi se les ren- seignements puisés dans les livres de pomologie, devra être cons ulté souvent, mais il y aura lieu … mec se de ie produit par la fertilité variable du vo l'exposition et au choix des ra, a dressé de ne des poires par de maturité; malheureusement, cet habile ts 2 logue n’a traité que des meilleurs ha Ê ; arrive souvent dans les jardins qu'on quelquefois le moment opportun de la cueillette. Cela nous est arrivé personnellement pour d’an- ciennes poires et pour des poires de semis de isar. D'après M. ss Met: les poires suivantes arrivent à matu Du 15 as au 15 octo Bonne Louise d’ Avranches ; Fonda nte des Bois, Beurré Hardy, Seckel, Saint Michel Archange, Urbaniste. _ En octob Beurré ps Beurré Capiaumont, Doyenn gris, Délices ne Ke pe Di Soldat Pr pu Octobre et n Délices d'Hardenpont Bon chrétien Na Duchesse d’Angoulème, Doyenné du Van Mons Léon Leclerc, Cor d'Arenber _ de Tongres, Triomphe de JE Beurré pores Epine du Mas . et décembr re : sn omic arbre, si on veut les conserver le plus longtemps possible. Cependant, quand on craint que les très gros fruits soient jetés à terre par 1 le vent, on fera bien cale de Pline, qui a rapport à la conservation des rui Note du livre XV La __ « Page 380, ligne mis auctoribus s dans pratiques nbcretisll telle est celle qui pres- crit d’avoir égard au déclin de la lune pour faire la . des fruits, ou bien encore celle qui ’on enfonce les deux bouts des branches de vigne, thatisel de raisin, dans le bulbe de la il Il en est 1 égard; par exemple, celle qui conseille de cueillir les fruits avant leur parfaite maturité, quand on les destine à être conservés; d'enlever aux raisins Cueillis dans le même but les grains gâtés ou qui menacent de l'être bientôt ; de priver les fruits du contact de l'air, etc., etc. 382, ligne r Exolus omni aere e les soustraire à l’action de la tempé- rature, tantôt trop basse et Rec trop élevée, nsi qu’au contact de l’a les anciens Le ment être l’agent sr qui trie à à déplacer ments des corp et de la ue et à ADM r les fortes ss de les atteindre. Un été sec etichaud, un hiver sec et froid annoncent que les fruits se conserver ront bien. Au reste, il est tant de causes qui a £ La x (1) DE MorriLer, Le Poirier, p. 286. SAMEDI, 6 MAI 1809 L la cendre et dans le millet ; ils trouvent, en outre, qu'il est superflu et même nuisible de les enduire de terre à potier, de plâtre ou de cire, à cause de la difficulté de les débarrasser entièrement de ces enduits qui les salissent. Malgré toutes ces asser- tions contradictoires, il nous semble que + expériences seraient nécessaires pour pouv juger de la validité des moyens proposés par ie asie ei: / PRÉPARATIFS DE L'EXPOSITION DE PARIS On exécute en ce moment, sous la direction de M. Vacherot, jardinier en chef, la plantation des grands arbres verts (Conifères) et lorsqu'elle les oici quelques-unes des espèces ou variétés qui ee utilisées Quatre Cèdres de l'Atlas de 8 à 9 mètres de hadlone: var Sapins concolors de 6 à 7 mètres; Gi HU ee Le Fig. 105. — Eugenia Ugni Hook. (voir p. 176). anciens. C’est pour obvier en partie aux inconvé- nients signalés au commencement de cette n e l’on a proposé de conserver les fruits et les L _— vas les glacières : r i rapproc consiste à pre les fruits au fond d’une élire sur des lits de mousse, dans des pots de grès don l’ bourr. e mouss ent assez bien, mais qu'ils perdent un peu de leur saveur. » (Lyon Horticole.) b. GRYPHE et FÉE. (D'après une photographie de M. A. Fiet.) un Sapin de Douglas de 8 mètres; un Sapin de Céphalonie de 7 mètres; deux Sapins d'Orient de 8 mètres; un Sapin de Cranson, es espèce extrême- ment rare et qui atteint 6 inètres de hauteur; un Sequoia parus de 7 mètres; un CEypee omeria à caria de 5 mètres; un e Nu- midie .. 6 mètres ; un Sapin de Cilicie de mètres Ts: ces gros végétaux, après leur mise en bac dans les pépinières, sont apportés au Champ- de-Mars sur chariots de transplantation. « Aux Champs-Elysées, les travaux de rema- niement du Cours-la-Reine et du quai se la Con- férence sont terminés. UNE REVUE D HORTICULTRE HOLLANDAISE (Tijdschrift voor Tuinbouw) L'éditeur de ce journal nous en transmet un La voici telle que nous l’avions rédigée : Les livraisons 3, 4 et de cet important organe de l’horticulture néerlandaise contiennent, comme les précédentes, des études fort intéres- santes, entr’autres M . Fre Mr Gra- tama sur les Roses orangées; une ribution à. l'étude de la couleur de la Maisoit oaiéé qui RE 3 en pas année As une glorieuse date mbre de oses, citons : The tr little Dies (of H aid : l’auteur es que . R. le Grand-Duc de Luxembourg n° pas jugé utile de baptiser le Se de MM. el i de de à Koningin van Holland » "(La e Reine de Hollande) ; W. À. FR ra po Dana peut-être la rose du plus pur orangé; ame Pierre Cochet (une Noisette); Alister “Stella Gray (hybride de Noisette); Hibbert (Rose Thé); Siéphanie et Rodolphe (Rose Thé) ; Perle d'or (Rose polyanthe); fean André (une Noisette) ; omertir Régis (hybride de Rose Thé). solide et des plus instructive est celle que M. éon consacre à un « Aperçu de la littérature de l’art horticole » ou Architecture horticole. » L’auteu me toire de cet veront. Le petit ouvrage hollandais de J. v. d. Groen, De N ederlandsche Hovenier (Le Jardinier Ne ité à Amsterdam en 1669, est ren- art. Quelques exemples le prou- ment les ouvrages plus anciens qui les ne certainement amenés à dénier aux oir anciens N éerlandais d av LA SEMAINE HORTICOLE jardin d'Armida, il avait sous les yeux, lui u poète de la Renaissance, un jardin en style paysager ou naturel (sic), et qu'il a été un des e l’art qui a suivi son époque, ou de son temps, il y eut des jardins O e Grecs connurent le style paysager, et l’appliquèrent dans leurs jardins, qu Homère, en chantant les jardins des rois Laërtes et Alcinous et la grotte de Calypso, décrivit ai jardin. Que voyons-nous en réfléchissant ? Que les deux descriptions se rap- un jardin potager ou fruitier Le descriptions d'Homère et de Tasse ont une res- semblance qui saute aux yeux Rien n'est plus compréhensible. Tasse est un vrai fils de la Renaissance, l’époque qui doit sa naissance à la grande influence que provoqua artistiques découvertes, de même, les littérateurs subirent celle de l’ancienne littérature grecque et romaine; Homère et d’autres de son école furent leurs modèles. Il nous faut en premier lieu faire remarquer sources sûres, leurs descriptions sont si vagues, que tous les projets de dessins faits d’après ces descriptions, diffèrent entre eux. ne autre erreur des historiens horticoles est de confondre les genres de jardins : ainsi tous les jardins d'avant la Renaissance sont plutôt des à jardins maraïîchers et ee que des jardins di d'agrément propremen . M. Springer continue introduction de son étude en examinant ce qu'i t pour écrire histoire … l'architecture Érécole: il examine ensuite quels sont les écrits et les livres les plus anciens traitant de cet art — chapître qui serait à traduire en entier, tant il offre de Yt intérêt — il se demande quels sont ceux qui par leurs écrits ou leurs dessins ont exercé la plus grande influence qui contribue à donner à cette étude une impor- tance capitale et dont nous félicitons hautement — belle photogravure, sur le développement de la Victoria regia; elle nous fournit de précieuses indications historiques sur la découverte et l'intro- duction de cette majestueuse Nymphéacée, Une seconde planche représente fidèlement les formes germinatives successives des jeunes plantes de la Victoria regia. Un tableau renseigne, pour cha- cune des trente: neuf feuilles d'un spécimen de à laquelle elles avaient atteint plet ; semé le 3 janvier, la première feuille eut atteint tout son développement le 2 février, la dernière, le 1r octobre; la douzième feuille (28 avril) avait un diamètre de 36 centim., (x octobre), un de 185 centim. (5 août), atteint un diamètre de 200 centim,.; la première fleur ft son apparition le 29 juin; Ja vingt-sixième et dernière, le 1 octobre communication , M. Léon A. Springer fournit.la 3° partie de son « ÆEsquisse dendrologique, » dans laquelle il s'occupe spécialement des pépinières. Pour clore ces trois livraisons, M. le Dr H. Bos, de Wageniagen, fournit un article sur les soins de culture comme moyen contre la détérioration des plantes ; il recherche surtout les moyens pré- ventifs et résume son étude en ces règles : « On d’avoir aussi peu: que possible des plantes ma lades. » Ces deux règles sont commentées fort judicieusement. haque livraison se termine par des références et des notes succinctes, avec pagination spéciale. Nous leur avons emprunté déjà plusieurs notes et comptons bien y recourir souvent encore dans l'intérêt de nos lecteurs. CH. D: B: Les Engrais chimiques Influence des Engrais sur la qualité du hanvre Produire beaucoup est bien; produire beau- coup et bon est encore mieux. Nous avons souvent tort de ne considérer que la Re : la qualité doit aussi entrer en ligne ompte L'étude de l'une ne doit pas aller me l'étude de l’autre, si l’on veut être complet et juste. pre. nets Si Éd. André avait cons ciens ouvrages iidstrgs d’architec çaise, il aurait dû reconnaître que ce ss il considère comme du hollandais typique avant le milieu du 7° siècle, était déjà généralement connu en France au 16° siècle; Jäger, de son côté, aurait appelle enfantillages agne I suffit de citer les ouvrages de Peter Lau- ou ce que publia “du FT Roll et où l’on vendier des figures concordantes. Un autre exem On » Nous gré de Te + nos tondeuses sont à 5 sea au lieu ; 1250. » à sci ; 2 e 4 comm que toutes les tondeuses américain » L » d, - 10 » PULVERISATEUR à air comprimé Cet appareil léger et gracieux, très résistant, d’une marche régulière et d’un entretien facile, vaporise, c’est-à-dire qu’il réduit en brouillard d’une extrême finesse, de l’eau ou tout autre liquide avec efficacité, sans dépense d’air et sans obliger à pomper en cours d’arrosage ou de dispersion de liquide. L'appareil marche une demi-heure sans être obligé de pomper. 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ET NII Ve Ur LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 13 Mai 1809 CHRONIQUE Beaux Amaryllis à L’Horticulture Internationale Nous avons, dans notre précédent numéro, publié un article sur les Amaryllis. Nous somme à même, aujourd'hui, de constater que de très SAMEDI, 13 MAI 1899 Les gelées printanières Du 22 au 26 mars, le thermomètre a varié ntre —6° et 10° dans les régions e Sud- Ouest de la France (Bordelais, etc.). < Pareil phénomène, dit l'Agriculture Marek : ne s'est peut- -être pas produit trois fois en mille ans (?). très grand nombre de 12 au 13 avril; la plupart des vignobles compris entre Me et Dijon ont été gelé La région comprise entre Valence et ne comprend les vignobles de 1 n vrai désas ces nouvelles désastreuses ne seront pas confirmées. Les fèves de café et de cacao du Congo français (bassin conventionnel), importées en droiture, | Fig. 107. ER — > M belles nouveautés de ces superbes fleurs viennent aurons l’occasion d'y revenir sous peu — Entrée d’une serre de Dendrobium nobile chinense à « L'Horticole Coloniale » (L’Horticulture Internationale) + Lee vont, par un récent décret, subir à leur entrée une détaxe égale au droit de 6°/, gE valorem, perçu dans la colonie sur les produits similaires d’origine étrangère. Culture des plantes sucrières La Chambre syndicale française des fabricants e sucre a décidé l'établissement de champs 187 d'expériences assez étendus dans toute la région sucrière Une somme de 5,000 francs a été votée. M. Pelletier, à Villers-en-Proyères, par Bourg et Comin (Aisne), est chargé de centraliser les renseignements. On étudiera le mode d'emploi des engrais et du nitrate de soude en particulier, L'association sucrière allemande, de son côté, subventionne la station d'essais agricoles de Bernburg, duché d'Anhalt, ainsi que celle de Halle Dans cette dernière, on s’attache surtout aux essais de ve eye ge du nématode et de protec- tion des plan ava se des champs d'expériences ont donné d' excellents résultats ; ; c'est grâce à eux r prb analogue au phylloxera) et ts à 4 fois poids et richesse. ar une heureuse association ne ciaux, dit 4e one ure Moder avec mêmes variétés de cannes, on feu parvenu à obtenir plus 10,000 et même jusqu’à 12,000 kilo- grammes de sucre à l’hectare spé- ces Un Congrès On sait que l’Association française pour l’avan- 182 LA SEMAINE HORTICOLE cement des sciences tiendra sa prochaine session à Boulogne sur mer, du 14 au 21 septembre Méochafite La section d’'agronomie sera présidée par M. Déhérain, membre de l'Institut. Dans une lettre adressée aux membres de l’Association, il vient de solliciter leur participation aux travaux et de leur demander non seulement de commu- oi leurs recherches personnelles, mais encore d'assurer le concours de personnes étrangères à 'Asdbciation et susceptibles à contribuer au développement de de son œuvre. Les s questions proposées, pour ce congrès, à la ction d’agronomie, sont les suivants : Cultures dérobées d'automne ge qu’elles présentent pour empêcher la ee des nitrates dans les eaux de drain — Influence qu’elles exercent sur la récolte a red uand elles sont enfouies comme engrais vert. — Choix de la plante à semer pour culture dérobée. Es du éravail du sol sur la pénétration de l’e Cire des re rires en lignes : Augmentation du poids de la matière che obtenue à l'hect tare. — Substitution des re ont demi-sucrières aux betteraves four- Disc sur l’épandage des ferments fixa- teurs d’azote (alinite) et des ferments producteurs de arr eu sur les légumineuses (nitrogène). réponses sont reçues, soit par M. Dehé- rain, Lobitent de la section, 1, rue d’Argenson, soit au secrétariat du conseil ‘de l'Association, 28, rue Serpente, à Paris Le Chrysanthème Madame Marie Gué sn “patrtn Chrysanthème Madame Marie Gué (fig. 1 p. 189) est une très belle race à réel beau its, tiges rigides, terminées par de grandes fleurs globulaires dont les très larges ligules incurvées s’épanouissent en se déroulant en spirales L'ensemble du coloris est nouveau et sédui- sant, les teintes mélangées et adoucies rappellent, comme couleur, le fruit d’un bigarreau, le fond pa étant nuancé de rose plus clair et de teintes sau onées. M. Gear a dédié cette nouveauté à la femme de son ami, A. Gué, un amateur passionné du Chrysanthème, l’auteur du dessin que repro- duit la figure 92 et qui a dû malheureusement être réduit pour l'adapter au format du Catalogue de la maison Bruant. Musa Basjo Gaponica) une température de —12° C. La donc, chez nous, rester en pleine terre, l’hiver si on la couvre pour la arantir de l’humidité. De l'Italie du Nord on m’annonce que le Musa Basjo y passe l’hiver en pleine terre sans couverture. Une plante, haute de 34 cm., confiée à pleine terre, il y a trois ans, a pro oduit un exemplaire qui actuellement mesure environ 6 mètres de hauteur. Plantes coagulant le lait Les plantes suivantes ont pour effet de 2 M r le lait : Caille-lait ou Gaillet (Galium verum); Chardonnette, variété sauvage du Gardon; les feuilles de la Grassette (Ping resicll vulgaris), très usitées en Laponie; l'Acan 1 ba sicios barrida, fruit mûr, gros comme une orange, d’une Cucur- bitacée des contrées arides de l’Afrique, connu sous le nom de Varus. Toutes les parties du fruit contiennent le ferment que l’on peut extraire avec de l'alcool à 60 °/,; le ferment se conserve longtemps dans le fruit desséché, mais est tué à l’ébullition; le Withkania coagulans, Solanée de orau certaines parties du Clemats vitalba ; le jus laiteux de l’Aspidoperma quebra- cho, utilisé dans la République Argentine ; le jus eo ES) Ds) S A -p ES à à à C3 °& S S à à à D S 3 É = ordinaire ; le Ficus caric Oseille sauvage ; noir; le Que C Patience. Recouvrir les blessures des arbres C'est le coaltar qui est le plus généralement pels qui nous empruntons ces renseignements (1), à le faire chauffer légèrement et à l’appliquer tiède. S'il paraissait trop liquide, on pourrait facile- m plus vite que le goudron ordinaire et est, dit-on, moins exposée à se fissurer. n peut aussi mélanger au goudron de houille de la poussière d’ardoise ou employer le mastic suivant, très élastique et qui ne se fendille pas n de goront pour l’emploi, chauffer légèrement. à faire à des plaies déjà envahies, on devra “le ever soigneusement toutes les parties malades et recouper jusqu'aux tissus sains ; puis on recouvrira comme il vient d’être dit Fumure de Le EL” asperge est une plante vorace dont les sou- ches s’épuisent facilement par la cueillette des jeunes tiges blanchies; il faut donc qu’elle trouve à sa disposition, aussitôt qu ‘on cesse la récolte — au 15 juin — de la nourriture suffisante pour développer des pousses aériennes vigoureuses et se refaire, se guérir si l’on veut, pour pouvoir, me 2 pire donner une ample moisson de Il rat fait remarquer M. Oscar Detrez dans « L’amateur des Jardins »; appliquer une partie des engrais aussitôt qu on a terminé la cueillette, des engrais cp à facilement assimilables, ou bien de copieux arrosements d'engrais liquides, ou bien encore des engrais chimiques à base d'azote. Si donc il convient, comme Pro sait, de fumer l’aspergerie au printemps, il convient sur- tout de la fumer avant le 15 juin, immédiate ment culture 5 kilogr. de superphosphate et 4 kilogr. (1) Maladies des pe cultivées, par Paul Nypels. — Bruxelles, Alfred Castaigne. de Kaïnite, qu ’on enfouit peu profondément par un se . à la fourche, et aussitôt qu'on cesse Le pois sous-terrain africain Voandzeia subterranea Thon . nn Nous lisons dans le « Tropenpflanzer » du mois Cette légumineuse originale, dont les gousses, au nombre de deux souvent, se trouvent da mais toujours très prononcées. La plante pelle « mpandi » dans Unyoro; « puo » da ans le PRE CA « litlo » dns le district de Shire; « ngangala » à Bornu. A la côte orientale alle- mande on l'appelle souvent comme la noix de terre (Arachide) « njugu » ou « njugu mave, » Dr. Taubert dit à à propos de cette plante dans le « Pflanzenwelt Deutsch Ostafrikas » : « Les semences sont bouillies, — les semences rouge- ES + f, ‘4 +4 8 PHASE 1 brun ou P ] les blanches et les tachetées —— jusqu’à ce Ére3 soient très farineuses ; plus elles seront jeunes plus elles auront un goût agréable. On les bout sou- vent tout simplement et on les rôtit ensuite avec du sel, du beurre liquide ou de l'huile; on en fait aussi de la bouillie; elles ont le même goût que les pois et sont difficiles à digérer. » Le professeur Sadebeck dit dans son nouveau livre sur les grasses, les se gras Lex commerciale. Dar-es- dre eu 7 à de les voir à l'Exposition du rte d’un fruit oléagineux, m d' un fruit de légumineuse por un peu auvre en substances azotées, un peu pe en matières grasses que les pois et les fèv naires, tandis que la siliginosité (teneur en Fécule) est à peu près la même que dans ces produits. L'analyse faite par le professeur Dr. H. Thoms est la suivante : AT Loi. 10,20 9/0 he Dunes : .:: 453 ? Cendr . - 5; re LS Acide © Phosphorque : 0,80 » Matières az ” 11920; MIIOORES a + ss. :40101 ? Considérant la faible quaritité de le ‘p £ e] Ë n'y terrain de le va Hot: des semences gineuses. “ L'Horticole Coloniale La constitution de la puissante Société « L'Hor- ticole Coloniale, >» co mptera dans l’histoire de l'horticulture belge, voire même européenne, au nombre des événements les plus importants. Avec elle, l'évolution chaque jour plus accentuée des cultures, semble avoir brûlé les étapes, tant elle a rapidement atteint un degré inespéré de progrès. En effet, il ne s’agit plus, dans le cas SAMEDI, 13 MAI 1899 r cette création, l'horticulture va se rendre indispensable aux coloni sateurs, aux aux propriétaires de vastes territoires dans les nombreuses possessions européennes et principa- lement aux sociétés qui font de la culture au Congo Déjà, dans notre précédent numéro, nous avons, d'après notre confrère Le Ÿardin, avec lequel nous sommes ici absolument d'accord, fait res- sortir que l'horticulture, mieux que l'agriculture, en diverses colonies, disions-nous, toutes les plantes économiques qui sont susceptitles d'y vivreet d'y prospérer, de multiplier ces végétaux et de déter- miner les meilleurs modes de multiplication et de culture qui leur conviennent. » C'est bien là le 183 M. Lucien Linden, promoteur de l'idée, a rendu à l’horticulture un inappréciable service dont les conséquences se feront jour dans un avenir très rapproché. Seulement, en ouvrant cette voie nouvelle à l'activité horticole, la puissante société bruxel- loise n eg point négliger celles où M. Linden «» Au contraire, les cultures de ces deux magnifiques établissements prendront un nouvel essor, comme nous le dé- montrerons ici. Asus de la direction se portera, plus encore que par le passé, et ce n’est pas peu dire, sur le côté artistique de l’ horticulture trop négligé jusqu’à ce jour, même dans les fêtes spécialement A présent, de spécialisation culturale plus pronon- on absolument nouvelle science, un a i mais qui thalaiti cependant, confinée domaine de l'agrément et du luxe. « L'Horticole Coloniale » en inaugurant, dans un vaste éta- blissement, les cultures dites coloniales, nous fait pénétrer dans un domaine uveau, celui de l'application directe des procédés de LA Re aux mas cr san de colonisation si en honneur € no s jou 108. — Groupe d’Odontoglossum d'élite dans une des serres de « L'Horticole Coloniale » (L’Horticulture Internationale) (voir p. 185). rôle de l’horticulteur, et c’est ce rôle que « L'Hor- ticole Coloniale » assume par la création de son vaste établissement colonial dans la plaine de Linthout. En même temps qu on y élèvera et multipliera, en immenses quantités, des plantes sage sd on y formera les jardiniers au point de vue des cultures dans les pays d'outre-mer, on créera une catégorie nouvelle de praticiens, qui, un jour, et plus t tôt qu'on ne pense, sauront rendre de sérieux services dans l'exploitation et la sépént hi des contrées lointaine: En mettant le ee sur ce nouveau domaine, consacrées à la gloire | des fleurs. « L’Horticole succès dans l’horticulture et qu’il n’y en a meilleur, de plus efficace pour étendre et épurer le goût du public et des amateurs. Le ferme désir de créer des cultures vraiment utiles aux points de vue colonial et commercial, l'idée bien arrêtée aire de l’art horticole un à deux de mm d'amener l’horticulture à l’apogée de la renommée + 184 LA SEMAINE HORTICOLE ste 2 + RM OR CRC OR et du Sa PS et d’aider puissamment à son déve- loppeme Avec la éréation de « L'Horticole Coloniale, » nous fera tôt connaître les heureux résultats. I. — « L'HORTICULTURE INTERNATIONALE » La fusion des trois établissements, « L'Horti- culture ge cer les « Serres de Moorte- & Établissement Colonial » entraîne rie des modifications dans l'orga- exposition "Aer émis un choix de magnifiques plantes ornementales, de plantes fleuries variées et de superbes Orchidées qui transformeront son jar d'hiver, sa galerie centrale et ses serres rie de véritables salons de fleu Déjà, aujourd’hui, la nu. à peine ébauchée, permet à chaque visiteur de juger ce que sera l'établissement, quand le talentueux ue aura accompli son œuvre de FANS artistiqu « L'Horticulture Internationale, » déjà rangée au nombre des principales attractions de la capi- tale, en restera une des pee A ke attendant que nous pui , dans c rnal, décrire les ms Patulibtiéhs com- Fe terminées, nous pensors que nos lec- LE HALL D'ENTRÉE Vous connaissez, cher lecteur, la disposition générale des dépen ndances de l’Établissement; vous ire remarquer de suite d'entrée, composée de plantes variées, surtout de Broméliacées, toutes en parfait état de santé. leurs gracieuses fron- ment ici un gracieux nets Exquisement jolie la petite serre-fenêtre avec ses Odontoglossum cirrhosum et luteo-purpu- reum, ses Cattleya et Cochlioda Nôtzliana, ses AnthuriumS Cher ES ses menues Fougères ni re de “em : un poème d'une fraicheur LE JARDIN D'HIVER Jardin d’hiver a subi une transformation — nous os TT tenté de dire « heureuse, » si toutes superbes plantes qui le décorent. Celles-ci sont toutes bien isolées, placées sur des piédestaux, d’aucunes dans des cache-pots ou de grands vases en porcelaine du Japon, de façon à bien faire valoir la plante SH Sanéme dont la beauté réside bien plus en ses qualités propres que dans ‘les effets qu'elle peut produire dans un groupe. néanmoins un ensemb qui vous Less irrésistiblement dès que vous avez mis le pied dans cet en. Détaillons-en les charmes séducteurs s Kentia Forsteriana, Belmoreana et rupi- Corbis Mer de très grands Latar borbonica, de oratifs Cocos Yatai, des Phoenix en cmt de fortes dimensions, et, de chaque côté de l'entrée, des Chamaerops excelsa dont la cuvelle est gentiment garnie de menues plantes vertes. lels sont, ici, les élé- ments de premier ordre grâce auxquels M. Linden a su ordonner l’imposant jardin d’hiver que nous traversons, non sans jeter un coup d'œil toutefois sur les tablettes garnies de plantes d'appartement à feuillage, entremélées d’Azalea indica aux larges bouquets de fleurs roses ou do, d'Anthurium avec leurs spathes de feu, de Spiraea avec leurs tant légères panicules de fleurettes blanches. Nous attirons votre attention sur la potée d'Haemanthus Lindeni avec les cinq ombelles sphériques composées de see dus fleurs étoi- lées aux distinguées poses at rosé, s’élevant au-dessus du feuilla ample et si décoratif de ces Amaryllidées ; à ce a fbillace est associé celui, léger et plus clair, de quelques Pteris; le tout est placé dans un vase bleu du Jap on qui achève la toilette de cette potée qui ferait si bonne figure dans un luxueux salon. Les jardinières garnies. à gi imberialis et de fougères alternent avec des Araucaria, des pote regale, plantes d' une réelle distinction d'un précieux caractère os one L'ode Phooniz rupicola et autres plantes qui concou- rent à parfaire la séduction du splendide RE LA GALERIE CENTRALE Toujours l’objet de l’admiration générale! Quel charmant _. d'œil dès que vos pas vous amènent à l’entrée ! st dur ré avec ses gr pone langou âce um (Dichsonia Schiede int: ses Li unies vert , de petits Palmiers, et, dans à feuillage, a ombelles de fleurs abondantes, naiss “cela disposé _ art donne à l'entrée de cette galerie un ct coquet, Ds it une recu d’un haie captivant. Vous connaissez la disposition de ne galerie uvementé g t de Piper; ar beauté des plantes d'élite qui le décorent : le Chamaerops arborea, les Kentia, le grand Cya- thea medullaris avec son en snperheg, le Sabal À nsoni, le Was hingtonia robusta, le Seafortha uns le Theobhrasta imperialis. Ne vous semble-t-il pas, froide énumération, que toute la majestueuse grandeur de ces e es flores étrangères se dresse devant vous avec le | mirage des tableaux enchanteurs dont, dans leur pays natal, ils forment l'indispensable élément ? Un regard sur ss gigantesque et célèbre Livis- dE Pr. ee de tona Sieboldi : a has is n grimpe le long du tronc de es xotique me, en nos forêts, le Lierre s’élance sur hs de nos Chênes. Le pied de ce géant plongeant ses racines dans l'énorne cuvelle recouverte de plaques de liège, me qe de pittoresque façon de Pteris, Also- Begonia à feuillage, Piper, Dracaena Ed Corphles australis, Azalea indica roses, rouges, saumonés, Ficus et Âreca, entremélant leur feuillage et leurs fleurs en un artistique désordre. loin, le colossal Cibotium Proc le moins beau Cibotium regale, encore des Cibotiurs Schedei, un massif Pandanus Vite t le P. giga mg SR les Croton, étc., voilà ments de quo er des coins d’un pitto- resque achevé, rie roi d’un charme pénétrant. Encore un coup d'œil sur le fond de cette l'Anthurium Veitchi multiplie ses feuilles com- para ables e gigantesques oreilles d'éléphant, où des Croton, des Begonia à feuillage et des Dieffenbachia complètent l'impression artistique que fait naître l’aspect de ce coin si pittoresque. LES SERRES Passons en revue, en commençant par la gauche de la galerie, les nombreuses serres de l'Établissement en jetant simplement du seuil, up d'œil sur celles où les Orchidées ne sont fleur. L'entrée de la première cn un qui en garnissent l’entrée(fig. 1 . 181 serre est remplie de belles tes de Cattieya; les tablettes sont garnies d’autres grands s fleuris de Dendr leur note gaie cette serre où, en ce mo massif feuillage des Cattleya seul dénote la vigueur et la santé des plantes en attendant que de brillantes fleurs en fassent une merveille. Dans la serre à côté, le premier compartiment est garni d’une profusion d Odontoglossum fleuris offrant un coup d’œil ve GER po et gai qu'on s'arrête étonné et charmé à s devant ce riant et riche parterre aux Le si exquisement découpées et diaprées. À as nous n'avons vu des serres d'Odontoglossum aussi resplendis- santes — le terme n’a rien d'exagéré — que celle où nous nous sm a à prébest et qué les deux qui la su Ici ce sont, sur les hs tablettes, des Odonto- s tons délicats, pour la es O, toglossum se et luteo-purpureum, Hall, vit hosum, Pescatorei, Edwardi et des mignons et rm Cochlioda Nützliana, qui seront de plus en plus les fleurs favorites des es entremélent leurs formes gracieuses et la douceur ou l'éclat je Fous ondayantes inflorescences. an e et.37 ob de une collection de variétés haut appréciées par les connaisseurs, commencent à RE fleurir et promettent d'offrir sous peu une ava- lanche de fleurs aussi délicieusement légères que charmantes de tons. Le troisième compartiment sera une die ass même pour les initiés, telle- ment sera nde la masse de fleurs dont se entr ve Cochlio la Nôtzliana. a troisième serre aux Odontoglossum est, si poss blé) plus séduisante encore que les deux ; elle les dépasse en tout cas comme beauté et valeur intrinsèque; la figure 108, p.183, représente une partie des Odontoglossum de grande valeur parmi lesquels nous notons un . Pescatorer grande, un délicieux Od. Huns wellianum eAper ones un fort joli Od. dir irel ragabes les Mailtonia vexillaria, belle variété roseum, pr La figure 109, p. 185, Fig. 109. — Une serre à Odontoglossum à SAMEDI, 13 MAI 1899 variétés des Od. crispum, des luteo-purpureum var. nigrum, 4 Map formosum, exquisita, regale, superba , Splendens, nigrescens et conspicua, des à sospinidium, des Cochlioda, des Edwardi, Et dans Shätu de ces trois compartiments des exemplaires de choix d'Anthurium aux amples et belles spathes rouges aux nuances infinies jettent dans la moisson des aristocratiques fleurs l'éblouissement de leurs vives et ardentes cou- eurs bien le spectacle, pourtant si admirable déjà, serait-il féerique si, par un coup de baguette de fée, la lumière électrique pouvait, à l'impr ro- viste, les faire resplendir dans la nuit et lui prêter la magie de son éclat quelque peu mystérieux, 185 comme « fypes de Linden, >» don tir hors de pair, la variété grande; des lat à grande fleur avec la très intéressante va roseum, le très beau et méritant Cyf. Sons. stanum, le non moins = rquable Cyp. Go- werianum magmficum, le Cp: Lebaudyanum superbum avec quatre fleurs de toute beauté, et, là, entre tous ces Sabots de Vénus, des Phalaenopsis Sanderiana avec leurs fleurs aux formes si adorablement découpées et leur coloris d’un exquis si suave. Aussi des Cypripedium dans le deuxième com- partiment., Un fort exemplaire de Miltonia vexil- laria var. Memoria Lindeni s'apprête à fleurir avec onze tiges; ce sera, au moment du plein épanouissement, un spécimen hors ligne. () D « L'Horticole Coloniale » (L’Horticulture Internationale). permet de juger du coup d'œil qu'offre cette jolie serre dont le fond est garni d’une superbe potée d'Haemanthus Lindeni. Dans le second compartiment, il vous faut examiner une à une toutes les belles variétés, mais surtout les Od. sceptrumn nigrum, Ruckeri ue Ke Wilckeanum favéolum, illustre t Hrubyanum, Adrianae ornatum, eminense, fuiges A ir mere et te ment rosette; vous vous arrêterez z plein mi- ration Pre la variété Brillant du Cichliode Notes la plus riche, la plus veloutée des va- riétés connues de cette tant a pu DNS n © De + e troisième compartim ce continue la très méritante série des ia Mais ce qui est irréalisable en ce moment, l’ima- gination peut le créer tout d'une pièce et l’imagi- nation est un si puissant bi lorsqu'elle se met au service d’un a nthousiaste ! La grande serre à CAtEya et SE n'offre den de iculier à cette heure, si ce n'est la vigueur exceptionnelle des bstes qui la peuplen 3 Passons donc au premier compartiment de la serre suivante remplie de Cypripedium fleuris Tout un grand “ti À de magnifiques Cyf. Lawrenceanum (hs. p. 187), nouvelles importations de Établissement et connues Des D RÉ Sir bellatulum bien boutonnés occupent le ê La serre suivie a, ; délicate aussi, la jolie variété The Pearl du Caitleya Mendeli. s Cattleya en variétés dont plusieurs en 186 LA SEMAINE HORTICOLE fleurs et. des Cymbidium cburneum, dans 1 Cymbidium 8! ans, dans le troisième compartiment, com- plètent 7 serre Un beau coup ‘d'œil est celui qu'offrent les masses d Denon Ssheneriannie variété y voit toutes les nuances du rouge depuis le plus pâle jusqu'au plus foncé, des saumonées d’un pâle d’une infinie douceur, d’autres pointillées et maculées de ravissante façon; d’autres enfin, et telles la plupart, avec des spathes de grandes dimensions. Les deux autres compartiments de cette serre renferment D Cypripedium, des Anthurium et des Oncidiu rite: serre aux Vanda commence à se parer de la riche et odorante flo- raison dont chacun apprécie la haute valeur. On y aperçoit, en bons exemplaires, des Nepenthes et des Oncidium lanceatwm qui nous promettent, les uns, des urnes en quantité, les autres, des fleurs superbement colorées aux tons veloutés. * * Si, à présent, nous passons de l’autre côté de la galerie, nous jetterons un coup d'œil sur la grande serre aux Palmiersrares et aux Nepenthes, où se trouvent aussi les miniatures de Fougères en arbre et de belles Le d’Anthurium grande et autres espèces et va Dans la serre chaude, ‘quantité de bonnes et belles espèces : Haemanthus Lindeni à a un brillant avenir est réservé, des Aroïdées ranta, Dracaena Goldieana, Pandanus io Philo dendron et Nepenthes qui, même ’éblouissement causé. Re ms touts. provoquent encore un vif in Les serres suivantes déerment encore quan- tité d'Orchidées Catasetum, Cypripedium, Coelogyne, Oncidium, etc., etc.; c n'est pa y reviendrons quand les fleurs y ‘abonderont, car telle est collection qui s’accroîtront sans cesse, que nous aurons souvent l’occasion d’en entretenir nos lecteurs. La vu ane nous avons faite aujourd” hui aux > NOUS. | plus EN encore que les précédentes | etnous a prouvé une fois de plus la supériori incontestable des vastes cultures et des es collections de cet Établissement unique dans son genre en Europe. PETITES NOTES NOUVEAUTÉS . D'ORCHIDÉES Cymbidium devonianum Cette espèce assez rare fut découverte par Gilson en 1837 et fleurit pour la première fois en Angleterre en 1843. Elle a un cachet assez diffé- rent de celui de la plupart des autres espèces ; ses feuilles Eve coriaces, et ont le limbe étroitement 6b-lancéolé, long de 20 à 30 centimètres, rétréci …N a base en un see canaliculé assez long. L'’inflorescence aussi longue que les feuilles est pendante ; aussi est-il préférable de cultiver cette espèce en panier suspendu. Les fleurs sont dis- posées en racème dense, et amerqu elles ne soient pas grandes (un peu plus de 3 centimètres dans leur plus long diamètre) elles font un bel effet par leur coloris peu commun et la forme compacte de la grappe. Le coloris varie ma brun clair ou jaunâtre, ou olivâtre, au brun pourpré. D'après Sir George King et M. Panel la forme la plus commune dans le Sikkim a les pétales et les sépales bruns tirant sur le pourpre, avec des stries longitudi- naes vertes, Le labelle est plus foncé et porte œil pourpre e vineux sur chaque bord en avant de la crête; la Ease est blanche pointillée et mar- brée de rose v La nu se produit en mars et avril. Trichoglottis fasciata Cette plante, qui était récemment présentée au Comité des Orchidées de-Paris, appartient à un genre ambigu, que Bentham rattache au genre Stauropsis, as, que sir J. D. Hooker considère comme connu distinct, le labelle ayant un aspect tout particulier avec sa villosité et les deux appendices étroits et allongés qui partent de sa base. Le T. fasciata est originaire de la région de Manille, d’où il fut introduit vers 1871. Reichen- …. h le décrivit en 1872. Il a la tige mince mme un crayon, les feuilles ct coriaces, 166Ècs de 7 1/2 à 10 centimètres, obtuses par- fois échancrées au sommet florale dressée est grosse et porte trois à cinq fleurs en moyenne. Les fleurs ont 5 centimètres de dia- mètre et ont les pétales et sépales brun-marron clair barrés de jaune, tandis que le labelle trilobé, plus court que les autres segments, est blanc, un peu pointillé de rouge brun sur le lobe antérieur. La colonne a la même couleur que les pétales et les sépales. Cette plante se cultive en serre chaude, comme les Stauropsis et Cleisostoma, auxquels elle est alliée de près. os Anomalies . le Dr Masters a présenté récemment au Comité scientifique de la R. . de Londres une curieuse grappe d’ Odontoglossum crispum ins . dans laquelle toutes les fleurs avai trois, et quelques-unes quatre e étamines au lieu d’une. Cette floraison s'était produite chez M. Young, l'amateur bien connu. Grammatophylum. a Ta concours d’Orchidées de Paris, le 27 av cette plante ap urait non loin de l’Ansellia afré cana, et s remarquions la grande analogie d’allure que Ron ASE + leurs inflorescences. Si l’on n'avait pas vu les volumineux pseudobulbes, on aurait pu s’y méprendre à peu de distance. Les deux genres Ansellia et Grammatophyllum ailleurs proches voisins dans la sous-tribu des de G. Rumphianum appartient au même 2504 que le G. Measuresianum et quelques autres types horticoles dont il n’est pas très facile de déterminer la valeur spécifique. Le rédacteur du Botanical Magazine lui donne comme syno- nymes le G. Seegerianum et le G. Guilielmi MM. Veitch, d'autre part, rattachent le G. See bien qu'il n très variable et otaeble désigne généralement sous le nom de Fee € um Measuresianum une forme à fleurs relativement très grandes, et d’un coloris vert vif maculé et barré de brun pourpré foncé, mais ne différant sensiblement par leur sn du G. Fenzlianum. La plante présentée à P Elle ss bien, d’ailleurs, à celle cr dans le Botanical Magazine. Laelia X Latona inversa Le croisement inverse de l’hybride déjà bien connu, dont les parents «sa le L. purpurataet le L. cinnabarina. . es ment à Paris et à Ses fleurs sont Fe ca et d’un bon coloris. n l’a présenté récem- Cattleya x Louis Chaton Nous avons déjà eu l’occasion de décrire cette plante, qui peut-être considérée comme un grand Lawrenceana. En la présentant à Paris au mois de mars, M. Maron faisait la remarque que c’est la plante la plus florifère qu'il ait obtenue dans ses hybrides jusqu’à ce jour. Odontoglossum x luteo-Halli Ce superbe hybride, issu de l'O. Halli fécondé par l'O. luteo-purpureum, a été obtenu à L'Hor- TICULTURE INTERNATIONALE et y a fleuri pour la première fois à la fin du mois de mars dernier. Ses fleurs ont une forme très élégante, qui rap- DE surtout l'O. luteo-purpureum, mais elles sont d'une grandeur remarquable; le labelle am des à sa moitié antérieure, a beaucoup d’ana- logie avec celui de l'O. Halli et a la crête confor- mée comme dans cette espèce. Il est d’un blanc met; les sépales ondulés portent de fortes ma- cules brun foncé, presque noirâtres par place, qui recouvrent presque entièrement le fond jaune; les pétales, larges et très gracieusement laciniés sur les bords, ont la base jaune très pâle, presque blanche, avec deux courtes stries longitudinales le reste est jaune vif, avec Déilosionant crispum var. Uceni -de Bois- Golomiens présenté dernièrement à Paris une plante trés intétbéennte. mais à peine établie, et que l'on ne e l'année pro- c remarquables par leur coloris jaunâtre tout particulier, rappelant cer taines variétés pâles d’O. excellens. Cattleya x Lafontaine menus el msn Nouvel hybride de M. Maron, qui a fleuri mois déraiér et a été du C. guttata, et rappelle beaucoup ce dernier paï son aspect général, mais il a le port plus bas. Les fleurs ont les s roses, Pointillés de rougeâtre, les pétales veinés et sablés de pourpre sur fond rose violacé. Le labelle bien étalé est rouge carmin ar plus pâle vers les bords, avec la base blanc Le pétales ont 8 centimètres de longueur et 4 de largeur. Cet hybride devra être considéré comme une variété du C. X Harrisi, qui fut décrit par Reichenbach en 1887, et qui doit lui être supé- rieur, d’après la description de l’orchidographe allemand Scuticaria Steelei Nous parlions dernièrement de cette belle Or- chidée dans le compte-rendu de notre visite à la collection de M. Ragot. Nous voulons dire encore curieux; les feuilles cylindriques, analogues à Fig. o ns SAMEDI, 13 MAI 1899 sales brun rougeâtre; le labelle trilobé très ouvert, à lobe antérieur étalé, échancré au sommet, est jaune pâle, avec de d'RéchbER stries rouge brunâtre en éventail sur les lobes latéraux et un peu sur le lobe antérieur. Cette Orchidée, originaire de la Guyane bri- tannique, se cultive en serre tempérée. Croisements fantaisistes M. Hurst, de qui nous avons mentionné der- sidieiont des études sur l’hybridation des Or- chidées, a fait des essais de croisements... para- doxaux dont il à rendu compte dans l'Orchid Review. En voici quelques-uns qui n'ont pas produit de capsules; c'était fort à prévoir, mais enfin il peut être utile de s’en assurer ? 110. — Groupe de Cypripedium Lawrenceanum, type de Linden, dans une des serres de « L'Horticole Coloniale Internationale) (voir p. 183). 187 dans un certain nombre d’autres croisements fantaisistes tels que : Cattleya Mossiae X x graecum sesquipedale, Odontoglossum par drobium, etc. Mais ceci n'offre qu'un intérêt restrein GT: LES ARBRES DES PROMENADES URBAINES et les causes de leur dépérissement La végétation des arbres dans les villes, le long des avenues ou des boulevards où la circu- lation est intéressante, s’accomplit dans des con- » (L'Horticulture celles de certains Oncidium tels que l'O. Fone- 1 très courte portant deux ou trois fleurs, et lorsque a plante est bien cultivée, et porte plusieurs pare comme c'était le cas chez M. Ragot, ce bouquet de fleurs compact le rhizôme, au-dessous duquel pendent un Laelia anceps par Lycaste Skinneri; Epiden- m C formosum et par y drobium Phalaenopsis x Cattleya Leopoldi dé Laelia glauca n’a pas non plus donné ‘de sules après avoir été fécondé par le L. harpo- phylla et par le Sophronitis grandiflora. Dans ces deux cas, par exemple, nous voudrions voir recommencer |’ niet à plusieurs fois avant de dresser un procès-verba arence Il y a eu des datéêtes Fondé partiellement ditions bien défectueuses, quand on la compare mêmes essences dans les On se rend généralement assez mal compte des hero défectueuses er lesquelles se trouvent ce plantations urba ain s et l’on discerne out | . s doiven gences de nos arbres. On s'intéresse à eux ; on 138 LA SEMAINE HORTICOLE! ne demande pas mieux que de les voir vivre ét feste lorsque l’on arrose dans des dépressions -croître et on est disposé :à faire ce qu’on croit situées au pied des arbres. Par ce mode défec- -nécessaire pour cela. Malheureusement on ne les tueux d’arrosage, il se produit une stagnation connaît pas toujours assez bien et on leur prouve d’eau a souche, sta quelquefois l'intérêt ee ’on leur porte en leur fai- tion éminemm é sant beaucoup de to des micro-organismes et des parasites de toute Les arbres qui re particulièrement me sont ceux des avenues et des boulevards qu'il faut examiner à des points de vue bien divers. Le système d'arrosage au pied des plantes doit être laissé à à l’horticulture et à la culture maraî- chère. En ce qui concerne les arbres, il faut s'inspirer des +oneiHoRs ie de la végéta- ion. Ce ne sont pas la souche et les grosses racines qui sbca l’eau, mais bien les radi- celles, et il y a avantage à ce que celles-ci ne se forment pas anormalement près du tronc. L’atmosphère L'atmosphère des villes, chargée de fumées, est beaucoup moins favorable à la végétation que l'atmosphère des campagnes. Cette nuisance des fumées, due essentiellement à leur teneur en “hybride sulfureux, n ’est que Cr connue; dans certains pays, les dommages produits par ce gaz sont considérables, et ont donné lieu à des procès longs et + ve les intérêts lésés étant très défaut contraire et les arbres des boulevards et importan des avenues sont en général très mal partagés en La fumée des villescontient encore habituelle- ee qui concerne l'humidité du Sol. Ils ne reçoivent ment d’autres corps exemple la pyridine) qui ét ne peuvent absorber qu’une bien faible partie peuvent ee à la végétation, mais à un bien de l’eau de pluie qui tombe sur la terre, la ma- moindre jeure partie de cette eau s’écoulant de suite Lan Les différentes essences ne sont pas également les égouts. La compacité du sol à la surface tassement rendent plus difficile la pénétration de l'eau et diminuent encore la quantité de ce liquide qui peut être absorbée par la terre, avant que la déclivité du terrain n'ait amené l'écoulement complet vers les rigoles. a « 42° Versammlung des Si l’on veut avoir des plantations convenables, Sächsischen Forstvereins 1897 on devra fatalement se résoudre à leur donner de particulièrement la plantation du Quercus rubra l'eau en abondance pendant l'été ; c'est le seul dans les districts enfumés. des platanes moyen de les conserver en bon état. sont aussi très peu sensibles et résistent, paraît-il, Il faut chercher avant tout à avoir une terre le mieux aux fumées si nuisibles de Londres. L'humidité du sol et des arrosages La plupart des plantations souffrent plutôt du des rac plus facile la distribution dans la terre de l'air, de l’eau et des matières nutritives ainsi que l’ali- mentation des radicelles. Si l’on répand l’eau dans les parties protégées par des grilles, on amène précisément dans ces parties le tassement que l’on voulait éviter et la compacité du sol peut y devenir avec le temps assez considérable. Il vaut donc mieux renoncer à donner l’eau à la surface et recourir à l’irriga- tion souterraine. Dans les périodes sèches de l'été, l’arrosement du feuillage est également avantageux pour # sé ge r de la poussière qui s’y accumule. ura soin seulement de ne mouiller le Rage ex lorsque le terrain aura été préalablement bien arrosé et que les racines auront à leur disposition de l’eau en quantité suffisante. En effet, les _ feuilles mouillées transpirent davantage et se flétrissent } plus rapidement que les feuilles sas L’aération du sol Pour fonctionner et se développer convenable ment, les parties s souterraines des plantes ont besoin d'oxygène, comme les parties aériennes. Dans les sols mal drainés, où l’eau séjourne et dans les sols trop compacts, Îles racines subissent des altérations profondes ; elles sont le plus sou- vent attaquées et décomposées par les bactéries anaérobies du sol qui se trouvent alors dans des conditions favorables du développement. Dans l'un comme dans l’autre cas, les arbres dépé- rissent et meurent rapidement. L'existence de l'arbre où subordonnée fatale- ment au fonctionnement de son système e radicu- laire, et tout trouble dans le fonctionnement ou le développement des racines aura sa répercution immédiate dans tout le végétal. Les racines fournissent en effet à » l'eau et les matiè nutritives dont il a besoin et dont il ne saurait riv Matières nuisibles dns le sol tre privé. L'aération du sol est une condition indispen- végéta s seules matières nuisibles dont la présence soit assez fréquente dans le sol des villes pour que nous nous en occupions ici sont le ga d'éclairage et le sel. Gaz. — On connaît depuis assez longtemps l’action He du gaz d'éclairage sur les plantes et l’on sait que des quantités assez faibles [æ| el @œ + a n _ un + 2 el [e " ®œ [ex ®œ p E HA, T abondantes, présentent mo pire à l’asphyxie et aux altérations qui en suffisent déjà à nuire à la végétation. ER Sans vouloir nier le grand danger qui résulte Il est Fa toute nécessité de maintenir au moins de la présence accidentelle du gaz dans le sol à protester contre vouloir considérer le o que la surface ainsi protégée mensions suffi- tels que la mauvaise aération du sol, le manque | santes. Ce tassement est particulièrement mani- eau et de nourriture, l’absence de soins appro- priés, les maladies parasitaires — les fuites de gaz ne constituent qu'un facteur très secondaire et dont l'importance a cr beaucoup exagérée, Les caractères auxquels on reconnaît habi. tuellement les fuites de 27 d'éclairage sont la n surtout l'odeur caractéristique conservent très longtemps les racines et la terre. On devra surtout porter son attention sur l’odeur qui persiste longtemps dans les racines tuées, ainsi que dans la terre SEL. — Le sel ordinaire (chlorure de sodium) est nuisible à la végétation, comme l'ont dé. montré de très nombreuses expériences. C'est le sel employé en hiver pour la fonte des neiges qui a causé la mort des platanes de Paris. Il a été employé pendant longtemps couramment sur la plupart des lignes de tramway. On peut donc se demander si cet emploi n'exerce pas une Epérres nuisible sur la végétation des arbres. Cela dé probablement des conditions. Si la voie sur laquelle on répand le sel se trouvait à la même hauteur où plus haut que la terre des arbres ou se continuait avec celle-ci; dans ce cas des quan- tités notables sis ea dans le sol. Lap sodium pourra s'accumuler dans la terre et finir par nuire aux racines. Nutrition, alimentation Un arbre mal nourri est un malade marqué pour un trépas précoce et qui nn misérable- ment pendant un temps plu s long. Il faudra des circonstances Lricuiisiil favo- rables et l'absence providentielle de toute infec- tion pour qu'il atteigne un âge avancé. Quand un parasite ou une influence nuisible fait mourir un arbre de ce genre, on n’a donc pas le se de GE ce Der ou cette influence comme la cause de la mort. La cause était dans l'abbre et datait souvent dde loin, et le terrain était tout préparé; le parasite est venu sim mple- ment compléter la besoghe qui était déjà aux trois quarts faites. L'avenir de la pathologie végétale ne paraît taux, leurs besoins, leurs fonctions, tout ce qui constitue leur vie, hous serons à même de P venir les maladies que nous essayons actu tuelle- ment de guérir, avec un succès d'ailleurs variable. La chute des feuilles La chute des feuilles peut être produite par des parasites s’attaquant aux feuilles elles- mêmes. Plus souvent la défoliation est caus sée tation ; ’ fficaces Nous n'avons pas étudier ici la chute automnale des feuilles, encore assez mal connue d’ailleurs. quant à ses causes multiples, mai plutôt de la défoliation précoce dont le facteur prépondérant me paraît être SR ar pour la feuille de fonctionner, parce q rs sto- ates se ferment lorsqu iris ne ni ti té une quantité suffisante d’e (À suivre.) C#: D. B:- | DEUX NOUVEAUX GERANIUM Un jardinier de St. Maur, près Paris, M. Bon don, a présenté, à une récente sére ps de la Société l'Amicale Horticole de St. deux variétés de _Pelargonium zonale tout à | fait nouvelles et qui méritent d’être hp è reçu le nom d'Yvonne Gaveau, est la variété la plus naine qui soit connue jusqu'ici. La hauteur totale de la plante, lorsqu'elle est en fleurs, ne dépasse pas 20 centi- mètres. Cette variété est, en outre, extrêmement “arr, chaque ombelle se compose d'un grand m ra a sec emarquable par le coloris jaune du feuillage ; Aie certaines plantes, les feuilles sont plus ou moins zonées de brun; dans d’autres, elles sont entièrement d’un j clair qui peut être comparé à celui rose magenta rose saumoné ou rouge, et certaines d’entre elles ont une grandeur superbe. La première de ces deux variétés sera mise au merce à bref délai par M. Poirier, le pins liste versaillais bien connu. Toutes deux attir ront certainement l'attention des pétintiites. Elles font honneur à l’habile semeur qui les a obtenus. Sa PAS PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 155) Les Agave (suite) Nous avons parlé dans notre dernier article de l'on paraît obtenir jusqu'à présent de bons résul- est si tions où elle ne serait pas possible dans les autres parties du monde. De nombreuses améliorations ont été apportées cependant aux machines anglaises et américaines depuis quelque temps, et il y a de sérieuses rai- sons de penser que le crotllete finira par être résolu. Le point dont on aura tout particulière- ment à s'occuper, C d'alimenter continuellement a peut-être ce desideratum, mais il n’a pas ? u'ici pour EN 8 $ Le : + 8 ® 5 + © [42] = + faire sentir d’une façon supérieure hamas d’un procédé satisfaisant or utiliser les SAMEDI, 13 MAI 1899 vastes plantations qui ont été établies dans ces iles pour la production de fibre, et les personnes qui y ont des intérêts devront s'occuper active- ment de trouver ce procédé. A l’île Maurice, on se sert depuis quelques années, pour extraire la fibre de Fourcroya gigantea, d'une machine qui résultats, et qui e Fig... XII. Valeur marchande du chanvre de Sisal Le Kew Bulletin a publié en 1892 un tableau intéressant des cours cotés pour le chanvre : Sisal de 1879 à 1891 a Ce tablea t Christie, négociants en à Londres, Mincing Lane, représente la ché grue des prix cotés sur le marché de Lon- dres et sur celui de Liverpool, mois par mois. — Chrysanthème Madame Marie Gué (voir p. 18g On remarquera que le prix maximum a été obtenu en mars 1889, et a été de 1412 fr. la tonne (de 1018 kilos); le minimum a été atteint en janvier 1886 ; il était de fr. 443-75 la tonne. a moyenne par an est la suivante, d'année en année à partir de 1879 : fr. 600, 675, 700, 700, g75, 525, 475, 525, 825, 925, 1250, 7359» 959 e prix moyen pour toute la période de treize années a été de fr. 712-50. 182). Les cours les plus élevés ont été atteints en 1889, où la moyenne a été de a fr. la tonne. Deux ans plus tard, en 1 es pri x étaient tombés presque à la moitié Er ce chiffre. On que le prix de cette marchandise subit des fa tuations considéra .. Nous avons dit déjà que toute la production de Sisal du Yucatan est expédiée aux États-Unis. Les cours sur le marché de New-York représen- 190 LA SEMAINE HORTICOLE taient une moyenne de 1000 fr. la tonne en 1889; de 700 à tonne ‘em 1891. Voici le tableau mentionné plus haut, et indi- quant la moyenne du prix de la tonne sur les marchés de Londres et HSE : mn RER im © CMS Le VO ÉONSON 10 a de ne diet Ole. O0 D), ICQ 119 ( E] D es De: De, A9 9. LD, 9 IN AN wi) le] RRQ © OO io da 0 QE SN + o NS, US Q CR SE = Cl Le) Co) CRPEN SM. C 0 OO OÙ DO (O GO te tot mi PUR a un. D O0 - O7 and wi FA MORAL A à N oi M M in NN () A D 0 9 Q NN: 4 À À M 4 mn m4 Le al — _ nl _—. LS _ _ mA) c PAUSE. ER OÙ an 0 un N GC nn Of in L'e] © al [Si M En « Cu) Le Es 8 Loi co UN on. Ov 00 00 Le: 0" ro — 4 CA La = = «4. 1 ©. 0" 0: 0) 0 D MON om os © D 8 "E co EE EDR de 0 OO O0: nl + nl puis Sp OT D: AN 00. 09 NN. En 8 (e) Cr) + + a. 0 CO Ov... De] Ce] + ES NO AO O0 (© pr : g SSSTTS ESS %S Le) SR + PET TEE + ue Po. M/S CE ER TO D EE me] D do PES AN. 0 COR ©: 00 00 © a Hi MN Un CURUMNOO Ur A 0) + + D unie Er PERTE S LS Sven ge a Pete te D Or D 0 AO : O0 « win © MN © an o co EM D 5 « + à 8 DU OM OUMELUO N Fa D DUO O0 ON D ES, ME EE Va - H Mi Dour Ur 0 De 0 (OM EE EE. Q Ce] 8 Re NO, ©, D D: à D Po PME ES En 0 (0: © OS LES re (e] « mo un IS VAR Nr (ee) Se 5 MN En 3 oh ONE O0 co CO CNRS EU ur 0 6 0 D © © o ur Ou 0: OÙ © ER Or Dm LR Es CMOS Lol Mi: Mr: © ES. © [si = Le D a0. VU 0 Ua OO: 00.2 © ee nn 0 te 2 _ EE à = L | Du USE A à ENS + g 5 «4 à pt > Oo æm ‘Ù S ” $ ‘3 5 Q © Oo O4 OR À GC. Aie vid OO 2 À Le Palmier Carnahuba 2 “ LA ui pousse à l’état sauvage dans les États de Parahiba, Couté, Rio Grande del Norte, Piauhi nût. _quelques États avoisinants du Drésil, est merveilleux -qu'ik y aïît, — Philadelphia Record. renseignements à on en donne sont presque incroyables. Dans aucune autre région du globe on ne trou- verait un arbre pouvant être on. à des usa rtants. Il résiste reste toujours vert produisent les mêmes effets médicinaux que la separei tiges fournissent une fibre légère et résistante i uiert un luisan su +» €t ent aussi à faire des poutres e t autres matériaux de construction, ou de planches de palis ssade, Avec certaines parties e l'arbre on fabrique des vins et des vinaigres. Il Droditié une Le Gi sucrée et un amidon qui ressemble au ds Re les scie de disette, Re de sécheresses prolongées, les substance utritives rendent d'immenses services aux population. Ses 725 fr. en 1890; de 500 à 512 fr.la en 1868 es Mrs. jee age e Son est Be: longue dE LE ses À: servent à alimenter ee bestiaux. La pulpe a un mande, qui est oléagineuse excellente espèce de liège. On peut en extraire un liquide blanc, analogue au lait de la noix de coco, et de la farine. Avec la paille on fabrique cette paille pour l’Europe, et une partie en revient au Brésil transformée en chapeaux. On utilise aussi cette paille pour couvrir les cabanes. Enfin on en extrait du sel, et on l’emploie comme base pour-la fabrication de savon commun. LE CINÉRAIRE Le Cinéraire est une des heureuses plantes à laquelle la versatilité humaine accorde une longue et prospère carrière. Les services qu’il rend sont tellement nombreux, les différentes races et va- riétés se sont améliorées d’une si étonnante façon, qu'il est et restera longtemps le roi des marchés et le préféré des amateurs. Un feuillage ample et abondant, des fleurs nombreuses et fermes, com- prenant toutes les nuances possibles (excepté le jaune), lui ouvrent largement la porte des appar- tements. Les différentes races de Cinéraire Drovieanent du Cineraria cruenta, originaire des s Ca- naries. Nous diviserons les Cinéraires en trois classes distinctes : 1° La race trrantige caractérisée par son inflorescence, dont les ram alent gra- duellement les uns au PE des Are et forment une panicule plus ou moins régulière 2° La race hybride à grandes us forme des plantes trapues à corymbe court, étalé. Cette race surpasse toutes les autres par l'ampleur feuillage, la ue des fleurs et la diversité du coloris. Par une sélection suivie, on est par- à fixer différents types, dont voici les plus iicantis ‘ C. Hybride à grandes fleurs blanches. . Hybride à grandes fleurs rouges. LE Hybride à grandes a striées variées. C. Hybride naine à grandes fleurs. Cette der- nière variété est le nec plu s ultra de la race La race hybride à fleurs dobles. Obtenu t Schmi Erfurt cipal mérit fleurs et "à tte de leur emploi pour la con- fection des Pgo à S. CULTUR Le Cinéraire se multiplie de semis ou D echits. La multiplication par éclats n’est guère employée et ne se fait que lorsqu'on veut fixer une variété particulièrement méritante, les variétés à fleurs doubles, par exemple. Par le semis, on obtient de plus fortes plantes et beau- coup es florifères. e: 1° dans la seconde quinzaine de NE su obtenir la floraison en janvier-février ; > fin Les Li avoir des plantes fleuries en mars-avril. rnier semis proches es meil- er plantes e semis se fait en terrines sur couche froide à ; mi-Gmibre et à l’ étouffée. chan es plantes auront développé deux ou troi sig on les repique séparément en godet replace ,. à l’étouffée pour faciliter la re- prise, uoi on aère graduellement. pour fruits éviter l’étiolement. Les soins ultérieurs consiste- vitrage. On maintient une température moyenne ‘à qui de droit. Mie volontiers dei. < Sa Dove et un - meilleurs en son gen nt en rempotages successifs dans une bonne fare riche (1/2 terre de bruyère; 1/2 terreaude couche). On place les plantes le plus près possible du verre, on ventile. largement, on de 7 à 12°. midité sera évité, tant dans le compost que sur les feuilles. Avant la formation des boutons, lorsque les racines sensiblement plus forte (2/3 terreau de couche, 1/3 terre de bruyère). vera la température er | de guano nt vigueur. Mon père obtint d'excellents résultats avec les tablettes comprimées n° 5 de M. G. Truf- faut, à raison de 80 BRL rES RS hectolitre d’eau. ; 8.5 acide phos- phorique, 9 potasse). Si on Re avoir une flo- raison hivernale, on transportera les Cinéraires en succession, de 15 en 15 jours, dans une serre tempérée (15 à à 17°); on peut ainsi ga à 7 semaines et avoir des fleurs jusqu'à l'époti normale, c “est- -à-dire en mars-avril. reverdir les plante és: araignée rouge (Tetranychus he se montre fréquemment, elle est occasionnée a sécheresse de l'atmosphère, on la co serin ages d'eau fraiche, Comme cab par des toutes les des soufrages mien préférable d'employer le soufre comme dei car il est . facile de prévenir la maladie que de la guér CHARLES CHEVALIER Prof. à l'École d'Hortic. de Genève. : FÉMNEO Re BOITE DU JOURNAL M. H. de M. -— Vous recevrez les renseigne- ments nécessaires s dans le courant de la semaine. Be de S., _— L'analyse chimique ps: “ senvoyée. __ La fleur signalée est celle de Érysimin puce . . . De B. se rendant en Russie sera absent j jusqu’ à la fin du mois. iz1M — Le renseignement voult - 0 - vous sera transmis à aussitôt que nous l'aurors reçu nous-mêm M. W.B.,ä . — La decide est transmise. mandons . P., à L.— Nous vous recomm sil ñ a Engrais G, TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or Gand, Avril 1898 Grande médaille d’or Paris, Juin 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable our les plantes, c est L'ENGAAIS TRUFFAUT Horticulteurs ! C'est le moment pour faire vos com- mandes d'engrais; n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, tous vos confrères qui l'ont employé, vous diront qu'il s’agit ici d Engrais sérieux qu donnent de splendides ré- sultats et conservent les plantes intactes et vigou- reuses, Pour tous De et commandes s'adresser ARTHUR AMEYE, Hornicezreur Saffelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande SAMEDI, 13 MAI 1899 Maison .S. CHARLES MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. 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De . 198 Le commerce de ne (Abysainie) CS Re ee Le Caoutchouc Ceara au Soudan Dee di ce OU fruits du Caroubier . dé Suere ti 100 Pithecolobium Samman ou RE à es Les Arbres des promenades urbaines et te causes sd no piihacment 5). 1 LI GX Si TER SE Plantes de Serre “a Vos se. sois Les engrais disitqties au ar Lu RC AU EE GR à | Une revue d’horticulture MRSFTTE 2 su Die I Les Roses des Alpes . : SUIS PURE TE 199 En route pour BiPhenboug . dé no +, : O0 Fig. 112. Abutilon hybridum F. Sawitzer . . . . 192 » 113. Canna-<-Ville de Poitiers». . : . . 1935 > .114. Corbeille « La Nationale >». ... . . . 195 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CHRYS ANTHÈME S, nouveautés de toute Immenses quantités hautes tiges, demi-tiges et provenance LES CANNAS FLORIFÈRES | | rre en 2,500 variétés y compris toutes les nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING À PORN RE ere -DUCHÉ) CROSY Ainé 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) F . mbhourg, sp Suède, Brésil, et du c ser. de Fla ndre Exposition à 2 up e de Lyon, 1894, Grand Catalogues gratis et franco sur demande ; port de rage et Médaille d'Or 0,25 ctms, cartes postales 0,10 ctms pour le Luxembour CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de 25» francs ne mr SR à PA broché, richement : 350 francs LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les Volumes 2 à 7 sont encore disponibles pour le prix de 75 FRANCS S’adresser au bureau du Journal. CXVI LA SEMAINE HORTICOLE ———ñ Offres et Demandes d'Emploi MEMANDES Jardinier diplômé, 31 ans, marié, connaissant toutes les branches de son état. Orchidées, serre chaude, foreerie, décoration des tables, etc., demande place, — Bonnes références et certificats. S’adresser K. M., au bureau du journal. Jardinier célibataire, connaissant tous les tra- vaux du Jardinage, ainsi que la culture des Orchidées, demande place. Bons certificats et bonnes références. S'adresser à J. M., à Housse (par Wandre). Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < Ja Semane Horicole > He La meilleure et la plus large publicité &:- Ÿ} Ce journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ee Nous portons à la connaissance des per- sonnès intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que “ LA SEMAINE HORTICOLE » est le plus précieux entre le pro- dueteur see l'acheteur. 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CXVIIT _LA LA SEMAINE HORTICOLE a L'HORTICOLE COLONIALE 49, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES LR SEC LATE DT) ORCHIDEES ÉTABLIES ET SEMI-ÉTABLIES A PRIX RÉDUITS Les Les | Les Les Les six. douze. | Six. douze. six. dotze Cattleya DES £ fr; 22 Cypripedium Leeanum . . . . fr. 10 5 100 | Miltonia vexillaria. . + NT 50 — Gaskelliana . s 15 27 50 — insigne montanum . . . . » 4 22 40 | Odontoglossum as sise dy re 17 30 — granulosa . » 8 45 80 — villosum Le TA NE 22 40 — cirrhosum maximum . . . » 4 2 40 — Léopoldi . #5 27 50 | Coelogyne cristata . |: | . sie PA 22 40 — gloriosum . . “ss sé OR 40 — Loddigesi . > 5 27 50 ocet maxima » 4 22 40 sich ke ne 22 40 SON: 0 > 27 50 | Cymbidium eburne » 10 55 100 Ph que : RER RU AT 2. 27 50 — maxima gigantea >» 8 45 80 | Dendrobium crassinode ES: 22 40 — Insley ie + + sv NO 22 40 = Mende hu ire > 15 80 160 — nobile chinense > 5 27 50 — odorätum ne sr Eee FT 22 40 — Mossiae, AE * 3 17 30 — Devonianu re + 22 40 nr F7: 17 30 Chirguensis Dents 27 50 — rm giganteum sine assé ensure dosnind 22 40 — luteo- purpureum PRE IS 27 50 » . 70 32 60 — Falcone eo NET 22 40 RSS ee à 2 22 40 — nobilor £ 4 22 40 — PE ee UE 17 30 — . Reléphètont LE 22 40 — Schilleriana à » :10 55 100 se thysfionme— : . wav »- + 22 40 RE... ue 17 30 — Trianae. . . 3 © 27 50 + Wine. . FlS:iS à 27 50 Ohciditim AOL à à + à rs à 17 30 — » to », 7 38 70 Laëlia Midas +. . 0. pri 17 30 crispum : * 4 0 40 — Warneri : »h 5 27 50 — anfeps +; . < » à L7 30 Forbesi TA. 50 — Warocqueana ee 4 22 40 muse Mine: À AR » 10 55 100 — Kra » S 427 50 excelsior. RU DT 50 — autumnalis. RS nn 17 30 practeztum. Lis Etes, Co pe 40 repair bellatulum . mue 080 4 22 40 — se, tenebrosa . . 7 311$ 20 55 100 — spilopterd. à 4. . CUS 40 — argus Hair nee PO 22 40 | — Tu ne E7 30 — sarcodes RE MS A 27 50 — barbatum 3 17 30 — Pb nie Idriss na bas us 27 50 — varicosum Rogersi PROS 0. 40 — Boxalli 4 22 40 — pumi A. 22 40 | Thunia Marshalliana . . . . . » 4 22 40 — callosum 3: 4 22 40 — purpurata > 5 27 50 F° Vandi Aaneéians 5 1 1, 174 4 22 40 — crossianum >» 5 27 50 — prae » #4 22 40 — Kimballiana . «F, TE: > APRES 40 Dauthier D'ou Juibs Es 27 50 | Lycaste cruenta »P 13 17 30 — coerulea chinense M. 40:37 38 70 + Mireissimnn. & © 4 À > à 27 50 —— $ se De : + 12 17 30 — suavis he Lo > I0 SR fybridum . . > #7 38 70 | Miltonia Moreliana. ._. . . . » 6 32 60 — tricolor, . . de D ba: 0 80 Toutes les offertes ci-dessus sont fortes et bien sai nes, promettant une végétation vigoureuse et une floraison abondante. us les recommandons tout retnetrealie et nous pouvons assurer aux acheteurs qu'ils trouveront parmi elles ph nombreuses variétés ae ODONTOGLOSSUM CRISPUM (ALEXANDRAE) (VRAI TYPE DE LINDEN) reconnu le meilleur comme forme et beauté, à fleurs bien sy ge pour collections et pour la grande culture de la fleur coupé PLANTES DE CHOIX à RO et L33 fr. pièce. — Les sir : 2828 et SO fr. — Les douze : 1OO ct 130 4 & = De nombreuses autres espèces d’Orchidées sont également nn à des prix très modérés Prix et renseignements sur deman COLLECTIONS LES PLUS VASTES DU COMMERCE SPÉCIMENS POUR EXPOSITIONS — GRAND CHOIX D'ORCHIDÉES EN FLEUR EL ANR DOI VE IL, re PLANTES DE SERRE. D'APPARTEMENT ET DE JARDINS D'HIVER Veuillez noter notre adresse et envoyer toutes les correspondances à « L'HORTICOLE COLONIALE » Pare Léopoll, Bruxelles (Belgique) SAMEDI, 20 MAI 1899 191 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 20 Mai 1899 CHRONIQUE Le Congrès de 1900 Nous avons déjà publié la composition du Co- vice- Era “mb Arr et Albert Truftaut; secré , M. Ern ergman ; secrét.-adjoint, M. Buts Chauré ; RERO M. Lebœuf. Le amme sera envoyé dans le courant de ngrès m seront 2 la Société des et les Lg pourront être mand procès-verbal s nistration de l'exposition, ee les fera imprimer et se chargera de + ex . En outre, il sera fait un compte-rendu détaillé. Des salles de réunion seront mises à la dispo- sition du Congrès horticole dans le palais des Congrès, notamment, les 25 et 26 mai 1900, une salle de 250 personnes, deux salles de 150 per- sonnes et quelques salles de Commissions. La Société Centrale d’'Horticulture de Nancy NES du 29 juillet au 1°" août une PAPSEE générale des produits de l'horticultu s pro- duits RS qui se rattachent à l’ Prhéegat od et de plans de jardin. L’Exposition comprend deux classes, l’une réservée aux établissements qui produisent Ja vente, horticulteurs, pépiniéristes, RE a l'autre à ceux qui produisent pour leur consom- mation particulière, amateurs et jardiniers d'ama- teurs et de maisons hospitalières. : Des prix de valeur, objets d'art, médailles et numéraire, sont attribués aux lauré ts. L'Exposition aura lieu dans le parc de la cv Pépinière, à Nan Accidents du ess n à pu lire dans notre dérnier article consa- cré à la loi française (p. 174) Sr np loi ne serait peut-être pas mise en vigueur avant un cér- tain temps. Cet article était écrit ob Sluiisas semaines, et datait d’une époque où il était breux proposé notamment à la Chrabré: serait décidé. men ces démarches sont restées nr et la loi r les accidents du travail entrera presque cer- arr en vigueur le 1er juin prochain. Il n’est pas improbable toutefois qu'elle soit amendée assez prochainement par une loi nou- velle. De nombreux vaste bn en ont déjà été publiés: nous y renvoyons ceux de nos lecteurs que la question intéresse. Les grandes forêts du globe La. question des forêts est une de celles qui intéressent le plus n de s memb des mémoires sur les principales forêts du globe. L'objet de ces études était de dégager exactement l'influence des forèts sur l'équilibre atmosphé- rique des régions qu’elles habitent. La plus vaste forêt de l’ Améri ique du Nord s'étend sur les pro- vinces de Québec et d'Ontario, au No Saint-Laurent : elle se prolonge au Nord j jusqu’à l'Hudson et au Labrodor et mesure 2,750 kilom. de longueur sur 1,600 kilom. de largeur. l y uoi s’y perdre. Dans l'Amérique du Sud, une forêt de ce genre occupe la vallée de l'Amazone dans le Haut-Pérou et le Nord-Ouest du Brésil : ses dimensions présumées seraient 3,300 kilom. sur 2,000. Les explorateurs du centre de l'Afrique ont tous parlé d'une forêt démesurée, qui s’étendrait entre la vallée du ongo et les sources du Nil jusqu'au Zambèze. & en og: ne peut être estimée, mais sa lar- ord au Sud, mesure 4,800 kilom. Enfin té Sibérie septentrionale présente une immense contrée boisée, depuis le fleuve Obi, pa” Je à la vallée de l'Indigirha, à l st mbrassant les rivières Olenek, Léna et Jana, Le une longueur de 4,800 kilom. et une largeur de 2, mmenses régions sont presque uniquement "free de Conifères, Pins, Sapins et Le Des milliers de kilomètres carrés n'ont s été explorés par les trappeurs les plus rer 4 et les plus audacieux. Il paraît que la parfaite ressemblance que présentent entre 398 Les arbr touchent de si we 7e ‘il est difficile de se glisser entre eux. Ajoutons à ces renseignements que des régions Libres du Brésil ne sont s une immense forêt continue, et que le Crest on ntal des Andes, du Véné zuëla au Pérou, élue une forêt vierge qui se développe sur plus 20 degrés de latitude, c'est-à-dire en de 2,000 kilomètres sans interruption œ Les derniers envois de caoutchouc Le steamer Léopoldville a amené le 6 avril dernier pour à Anvers Caisse eh tpm anversoise. env. 164,833 k. ersoise, » 10,959 Planta ur » 4,934 >» Société anversoise d'agriculture et de plantations au Co > 5,000 Soci qi du Haut-Congo L >» 0,000 » se TO U » 3,500 » Haut Kassa DT es et LIN roe, » 0,000 » dinreri ei et re » 1,500 » Cool “commercial congolais >» 1,000 » Soit, autotal. . env. 206,726 k, contre 146,397 k. péndant le même mois sac 1898. Production du caoutchouc On compte qu'actuellement la production du caoutchouc, dans le monde entier, atteint 50 mil- hons de kilogrammes. En France, en 1889, la consommation de caoutchouc et de gutta-percha était de 2,011,237 kilogr consommation était de 4,630,233 kilogrammes, d'une valeur de 5 713,964 francs. Depuis 1897, a hausse des “PE x a été continuelle, s’élevant jusqu'à 20 ° Une plante arctique en Angleterre Il s'agit d'une Orchidée qui n'était connue jusqu'ici qu'en Norvège, en Suède, en ma et Watendlath, à une altitude de 300 m. environ. Les Champignons « Une chose excellente que nous apporte la saison des age écrit le père Van der Molen, et cela sans aucun travail, ce sont des Champignons délicieux, d une espèce inconnue chez vous, et d'une taille AC a monstrueuse. Père Cam- bier, dernièrement en notre présence, a mesuré le plus grand que nous ayons vu : le diamètre de ce parasol allait à 65 cm. La dimension la plus commune est celle d’une re vu De plus, aucun danger d'être empoisonné, car les s Champignons vénéneux sont rares et d'une forme tout sas Aussi, ju squ' ce jour... aucun journal... de n parages n'a-t-il relaté d'accidents. D'autre jliré, nos gens savent désormais que les blancs mr rm de Champignons, nous apportent les plus beaux, reçoivent en échange des perles de verre, des clous dorés, et tout le monde est =) Ce qu'on ne trouve pas toujours et partout ! Les phosphates du sol M. Duclant présenté une note de M. Schloe- sing fils relative à l'action des acides étendus sur ates d contenant moins de 1 millième d’acide dissolvant les premiers. Les liqueurs suffisamment concen- trées Doom les phosphates de fer. Entre la un CE spécial au nt de vue agricole, car on ne sait encore com pie A est la frac- tion se l'acide phosphorique du sol qui est sable par les plantes. Les Cocotiers à Ceylan La culture des Cocotiers avec des emplois si divers est tout à fait indispensable à l'existence des Les amandes müres FE jou nourriture aux Cinghalai : le ait rafraichissant au moyen d'huile de palme. Les filets de pêches sont tressés au moyen des fibres et des nervures des feuilles de ce Palmier, tandis que le tronc et les feuilles servent de matières premières à la construction de la hutte. L'exportation d’huile de palme de Ceylan était, il y a quelques années, de 83,95 valeur de £ 447,948: l'exportation de l'« était de 140,742 Gallons (1 Gallon — 4, 454 4. £ on ex] es f 771454; fe noix a atteint une valeur de + SvCU, d'une à Arrak» 192 Æ 6,900; celle des gâteaux de Cocotiers une valeur de 0,000. À Trinidad 3,000 acres (à 1 1/2 Morge) de terrain sont plantés de Cocotiers. A la Jamaïque on exporta en 1884 environ 5,500,000 noix de Coco, pour une valeur de Æ 21,000 : Ce Palmier si utile exige des peines et des soins plante régulièrement à des distances de quinze ou vingt pieds. Là on doit les arroser tous les deux jours et fumer à l’occasion. Au bout de douze à quinze ans, la plante com- mence à porter des fruits et le résultat est alors en proportion des peines et des soins prodigués dans la culture. À cet âge un tel arbre représente une valeur de £ 2,10 à £ 3. Le Chêne des Partisans (Vosges) Cet arbre extraordinaire existe à Martigny-les- Bains (Vosges), non loin de la station thermale. déjà être connu et distingué des Français lors de la révolte des Jacques, car c'est de là que lui doit venir son surnom; ensuite il a aussi servi de que se réunissaient les partisans qui guerroyaient contre l’armée royale faisant le siége de la Mothe de 1634 à 1646. Aujourd’hui, la cime de cet arbre majestueux est dépérissante et on voit qu’il a atteint l'extrême vieillesse. Ces renseignements datent d’il y quatre ans; l'arbre vit-il toujours? mètres de hauteur, 13 mètres de cir- conférence à la base et 23 mètres d’envergure. Conservation des fruits M. Witens, l'inventeur du procédé que nous allons faire connaître, se sert de la couche fibreuse de la tourbe, réduite en poudre. Ce corps jouit de qualités remarquables de résorption, de désinfection et ésodorisation. La terre d’in- La propriété antiseptique de la x ar une addition quelconque d’acide, de ipalement, ou bien en augmen- ement, pour préserver les fruits contre toute secousse pouvant les endommager. La production du miel en Europe .: Nos lecteurs savent-ils la quantité de cire et de LA SEMAINE HORTICOLE miel produite annuellement par les abeilles en Europe? On estime, d’après les statistiques les elle de cire est de 15,500 tonnes, représentant une valeur de 33,750,000 francs, et que celle du miel atteint 80,000 tonnes, soit une valeur de 55 mil- lions de francs. Au surplus, voici quelques chiffres intéressants sur le rendement annuel des ruchers dans les pays d'Europe où l'élevage des abeïlles est le plus en honneur : Ruches Tonnes de miel L’Allemagne, avec 1,910,000, donne 20,000 L'Espagne, » 1,690,000 > 19,000 L’Autriche, > 1,550,000, >» 18,000 La France, » 950,000, » 10,000 La Hollande, » 240,000, » 2,500 La Belgique, > 200,000 » 2,000 La Grèce » 30,000, » 1,400 La Russie, » I10,000, >» 900 Le Danemark, » 90,000, » 900 Il y a aussi de très beaux ruchers en Angle- terre, notamment dans le comté de Durham. De l’autre côté de l'Atlantique, le pays où le rende- de 30,000 tonnes. Mais c'est au Canada, près d'une petite ville appelée Becton, que se trouve e plus grand rucher qui existe au monde. Il s'étend sur une superficie de vingt mille mètres carrés environ et contient une armée de dix-neuf millions d’abeilles, donnant annuellement de 35 à 40,000 kilogrammes de miel. L’Abutilon hybridum F. Sawitzer des r plantes qui ait des feuilles panachées. Ses prédé- hilon Souvenir de Bonn a les feuilles larges solides, élégamment découpées et ièrement Pour les corbeilles estivales de pleine terre. L'année der- nière, j'ai remarquer, au Parc Vauban, à Lille, une corbeille composée d’Abutilon Sy l à des Acalypha Subovata, qui produisit le plus charmant effet. Voici la composition de cette corbeille. Partie centrale : Abutilon Sawitzer et 4cg- lypha subovata entremélés sur fond deGeranium ar ower Bordure : Begonia semperflorens à fleurs rouges et Geranium nain à fleurs roses Philémon sur un fond de Fuchsia rampant à feuilles pana- chées Météore. Le nectar des fleurs et le sol ntes espèces. C'est ainsi que la moutarde blanche (Sinapis alba) a donné plus de nectar sur on calcaire ainsi que sur la Luzerne (Medicago sativa). Le Sainfoin (Onobrychis sativa) a donné des résultats peu différents sur les divers sols; cependant, il donne moins de nectar sur les des apiculteurs sur la valeur mellifère de telle ou telle espèce. La Luzerne, le Phacelia et même les Bruyères, par exemple, peuvent étre trs mellifères ou ne pas l'être du tout, suivant la n4- .°s pas passer les insectes, on me au m d’une pipette, le volume du nectar des fleurs de ; n recouvrant les plantes de la enant compte que des plan ayant des intlorescences au même état de déve- loppement. | AR RENSE Les Canna à grandes fleurs Le succès obtenu par cette race est incon- testable, aussi les semeurs s f Ï plus modeste et moins prétentieuse que a brécédente tout en ayant de très grands mérites, soin de décrire sa belle obtention. Voici ce qu’il en dit : « Nouveau Canna Ville de Poitiers (Bruant). Plante hors ligne, nouveauté unique, constituant une race hier ep par sa végétation particulière, la forme, la beauté, la largeur et l'abondance de + une résistance peu commune aux pour la floraison en pleine terre, en première et Ébroiié saison, si on veut leur appliquer cette cultu « La a plante DE. courte, elle produit des AE robustes, très gros raides, au feui conto ès engainante; l’ensem la végétation, tué rigidit des ge es fbtales. rap- pellent à l’esprit certains Strelitz « Ces tiges sont très prolifères, ne produit inflorescences. « Et ces immenses inflorescences compactes sont formées de très grandes fl c rer à-dire que jusqu’à trois et quatre grosses BE: nouveauté de premier ordre, donnant immédiatement l'impression d’une chose t ha nouveautés parmi lesquelles nous en remarquons (1) Voir La Semaine Horticole de 1898, pp. 349 et 379. SAMEDI, 20 MAI 1899 une dédiée à un de nos plus enthousiastes et plus rsois l transcrire ici la description de cette nouveauté digne de porter le nom de l’illustre amateur : . Florent Pauwels (Brt.). Plante de taille moyenne, feuilles vert ent on a « Race parfaite, belle floraison d'ensemble, remontant jusqu'en fin de saison. Superbe hybride 193 Les Canna à ap blanches n'ont pas encore produit à ce jour des fleurs grandes et rondes comme nous en rencontrons dans les autres Plusieurs variétés de Chang à fleurs blanches Fig. 113. — Canna (infertile) rentrant un peu dans ais. nouyels race dont Valle æ en ke le pro Pour terminer re don ons la description d'une ain À alère « Voie lactée. Det de taille moyenne, au feuillage compact, vert glauque, floraison abon- dante se prolongeant jusqu'aux gelées; épis forts et nombreux, les fleurs sont grandes, rondes, d’abord jaune crème saumoné, devenant ensuite blanc pur. C’est ce Canna à fleurs blanches; qui a Les fleurs les plus po à ce jour. » « Ville de Poitiers. » existent déjà;.la variété Alsace, Er nous est venue d'Amérique, peut être considérée comme ke sPrOEEYRR des variétés à fleurs anche ; MarLy. AVIS IMPORTANT. -— La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à La poste régulièrement tous Les samedis à midi, à Gone Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. #1 194 Des Chardons, délivrez- nous, Ssigneër! tel sera, sans aucun doute, le cri que les aimables lecteurs de La Semaine Horti- comme si t auvaise herbe si géné- ralement SAN que le Chardon, Cependant le premier mouvement d'indigna- vous convenez avec moi que belles familles de plantes on rencontre des mem- es que nous considérons comme de la mauvaise herbe, il y a type est connu com ne be, d plantes qui métitesiiet ue notre attention et qui sont de vrais bijoux horticoles Est-ce préjugé, est-ce indifférencé; je ne sau- rais le dire, toujours est-il que les chäérdons orne- mentaux ne se rencontrent que rarement dans nos jardins belges ; nous pensons donc être agréable à nos lecteurs en leur signalant quelques char- dons d’un mérite incontestable et d’une culture plus que facile. n toute première ligne nous avons les Cha- maep Le C RU diacantha qui peut être consi- déré comme le type, a une racine simple et pivo- tante ; les M: coriaces, très élégantes, glabres, vert clair et nervures blanches en dessus, tomenteuses et Hoicbes en dessous ; toutes sont linéaires-lancéolées, penninerv nervure principale terminée par une seule épine : les laté- ce 7 oaee chacune le plus souvent en deux Nous ‘arrêterons ici la description. Les Cha- maepeuce étant surtout cultivés comme plante à feuillage ornemental pour la garniture des cor- beilles de pleine terre, nous n'avons gu occuper de sa floraison, qui ne peut nous rendre aucun service appréciable et n'a lieu que la seconde année de son existence. Le Chamaepeuce à deux épines {C. diacantha) disent MM. ru Andrieux et Cie deos “ rs.de ouvrage « Les gene eTTE, » nous empruntons Fr on qui précède, Sue curieuse par la forme toute particu remière année de son er de n parti en la Mu à sur les ne en bordure, comme le préconisent les re précités, le maepeuce à deux épines produit beaucoup d’effet; une corbeille de Far Worschagfelts d'Achyrantes ou Lèrngtes à feuillage foncé, entourée d’une rangée de an lantée à o"25 de distance dans la ligne, produit certainement au bout fort peu de temps un ravissant aspect, mais un aspect n'est pas Sn fre à celui que produit le Cha LL rl diac. planté sur un fond de À re pit rer vives, soit sur une assez grande, soit dans une espèce de LA SEMAINE HORTICOLE plate-bande ou une bordure dans une mosaïque quelconque. {spRres une porharlle de fleurs guelkon ue d’un centim. de argeur, couverte “& Alternanthers amoena Spec- tabilis et plantez parmi ceux-ci à une distance de 40 centim. des Chamaepeuce diacantha:et vous me direz que rarement vous avez vu une bordure aussi bien réussie. Pour donner à celle-ci tout son éclat, séparez-la de la corbeille de fleurs et azon par une étroite ligne d’ Alternanthera Paratachoides aurea. varier à l'in de MatenbrnRen on fol. var., ou de quelque plante basse quelconque, toujours le Chamaepeuce produira son effet; mais aucune composition nous a donné plus de satisfaction que la prem ière. À côté du Chamaepeuce diacantha nous avons encore le Ch. Casabo couleur brune. Ces quelques indications suffisent pour vous démontrer, chers lecteurs, que celui-ci doit, de préférence, être utilisé avec des couleurs | claires. Il en est de même du Ch. Afra, très belle espèce qui nous est venue de l'Arménie, qui se distingue par un feuillage plus robuste que chez les deux ra d'un beau vert foncé veiné blanc d’iv Le Ch. ps peut non-seulement être employé aux mêmes que les CA. semer et de les repiquer en px et les mettre en place vers la fin du mois de mai pour en ob- tenir des plantes qui se développeront à à souhait. Veut-on obtenir des cure il suffit d'élever quelques plantes en pot, de les hiverner en serre froide et de fleurs purpurines qui produiront une quantité de “graines. L hamaepeuce réclament les sols légers ou très sains et une exposition chaude, on ne devra les arroser que peu ou point, surtout si on les cultivent en pleine terre. H. DE Mary. La culture du Cotonnier AU CAMBODGE Pnôm-Penh, le 22 mars 1890. Le climat du Cambodge convient tout parti- culièrement au cotonnier, qui peut être cultivé avec succès dans toute l'étendue de ce pays... Néanmoins, c’est dans la partie du grand fleuve 4 comprise entre Ba anam et pt lisée rm endant la saison des hautes eaux, Pr ve du fleuve sont inondées sur une profondeur qui . t à certains endroits 400 ; ce son es. berges elées chomcors, qui, fertilisées ie les apports annuels du fleuve, sont consa- crées en partie à la culture du coton. Cette culture a pris … hr extension dans ces dernières années, s la création serre l'île de Ksach-Kandal Me. usine à égrene coton dont nous parlerons plus loin. Cette me M tion remonte à 1891 et la production était alors de 25,000 piculs (1); en 1897 la récolte atteignait 135,000 L PONS pour 9,000 hectares. de’ terr cultivé Ces Jéx 000 hectares sont morcelés à l'infini, car presque chaque famille cambodgienne des bords lu, fleuve a champ de coton es de 1/4 d’hectare à 3 ou 6 hectares comme super- n'y a qu’une seule plantation PortaaieS créée en 1898, d’une superficie de 450 hec tares, eus eus 50 hectetes, seulement » ont été plantés n coton, à cause de l’époque tardive à laquelle HS été commencés les HART Cette plantation appartient à deux Européen Les résultats sont à ts tout le parcours du fleuve ; ils sont Subordonnés à l'importance de la crue : plus celle-ci aura été forte et de longue durée, meilleurs ils seront. ’état atmosphérique à l’époque des semailles u de la récolte, a une grande influence sur le ES final ; des pluies trop abondantes et trop tardives à l'époque des semailles détruisent les x près les mêmes sur ment le rendement. Nous devons ajouter toutefois, qu'au Cambodge ces écarts de saisons se produisent rarement et que le cotonnier a presque toujours le temps de mürir complètement ses capsules de novembre à mars et avri es procédés de culture en usage sont inva- riables pour tout le Cambodge. A mesure que le niveau de l’inondation s’abaisse et découvre le terrain, celui-ci est débarrassé des mauvaises herbes qui y croissent ou des détritus apportés par le fleuve, et ensemencé sans autre répara- mbodge, on sème les graines par po- quets; pour se faire, on rayonne le terrain dans sa longueur et sa largeur, et l'intersection des lignes indique l'endroit du poquet. À cet endroit la terre est ameublie sur un petit espace à l'ai de la houe ou de la binette et à une profondeur de. 12 centimètres environ, Les graines, au lignes est de o"8o lorsque le coton est planté seul et de 1 mètre à 1"20 lorsqu'on y intercale des haricots, ce que font généralement les Cambodgiens. L’ espace entre les poquets, dans les lignes, # de 75 à 80 ed LS graines du coton du Cambodge étant feutrées, il pins nécessaire d’exercer une légère pression sur la terre qui les recouvre pour bien tasser celle-ci autour des graines et faciliter Lies là la RONA qui s etes alors en sept 0 huit jour. Mi ues binages et sarclages sont nécessaires pendant la croissance de la plante et jusqu’à la formation des capsules On sème le coton en octobre et novembre, mais dans les terrains non inondés et bien per- méables, ou en pense douce, on pourrait cOm- mencer dès epier y La ET en mars, environ Six OU huit ps après l'apparition des premières fleurs. Lorsque les capsules sont arrivées à maturité, LH Latin (x) Le picul . 60 kil, 400. — La piastre vaut, à l'heure actuelle, 2 fr. 50. - | Rss Se ER RTE ne ES elles prennent une teinte jaunâtre, l'enveloppe s'ouvre et laisse voir le coton qui peut en être facilement extrait par une simple pression près du pédoncule Lorsqu'elle est en plein 1 atteint une hauteur moyenne de Sur les berges, dans les années normales, la production mcyenne par hectare est d'environ 18 piculs, mais pour des terrains en plaine nous croyons que cette moyenne devrait être ramenée à 15 piculs en employant les procédés we culture indigènes que nous avons décrits plus Pour une exploitation disposant a errains el de capitaux importants, nous verrio sité de prévoir les labours. l’arrosage “a l emploi d'engrais (dont Au la plante e prix de coton brut était cette année de 5 piastres 75 le picul. L'espèce cultivée au Ca “ mbodge est l’espèce herbacée à courte soie (Gossypium herbaceum de Linné) à fleurs jaunes ou rouges suivant la variété. Elle est précoce et d’un bon rende- ment as encore été fait u’à présent il n° dans les capsules en détruirait un grand nomb Ce dire mérite confirmation; ïl est usqu’à présent controversé par un Père laissons naturelle bilité de cette spa n'ayant pu par nous- même nous mpte ni de la quantité ni de la qualité du coton dont il est question. année, un colon a essayé du coton her- bacé d’ Égypte; le 18 décembre dernier, lorsque hauteur et étaient chargés de ges les graines avaient été semées le 18 octo Il serait donc téméraire de se prononcer sur l'espèce à laquelle il faut Feonier la préfé- rence. (A suivre.) (L'Agriculture moderne.) PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D’'ORCHIDÉES Dendrobium d'importation Chronicle signale quelques propos de ec sage importa- e Gardeners’ faits intéressants à tions de Dendrobi his si M More mt l'amateur Fe bien mment se produire parmi des Dent vbiè wBiTs asenatur: une plante absolument identique au D. X Ainsworthi. “ 20 MAI SAMEDI, 1899 Voilà donc. encore un croisement qui a été effectué à l’état naturel et dans les cultures: mais l’hybride artificiel a précédé, de nombre d'années, l’autre. M. Law- Schofield a obtenu sur des plantes importées de Dendebien W ardianum des die énormes, approchant de 12°"50 de diamètre. Si ces dimensions se maintenaient dans la suite, ce serait merveilleux; mais n’y comptons pas trop. Fig. 114, — Parmi les plantes de la même importation, M. Law-Schofñeld a observé de beaux coloris, dont quelques- -uns nouveaux. Une variété avait le disque jaune d’or au lieu d'orangé, et les deux larges macules qui ornent habituellement la a du labelle étuient remplacées par un petit nombre de stries pourpres presque invisibles, juste météo de la colonne. Dendrobium Victoria Regina Nous avons annoncé l’année dernière l’appa- rition de cette nouvelle espèce à fleurs bleues. Un excellent cultivateur anglais, M.Y dinier chez sir Fre écrit dans velle espèce pros aux Cattleya, suspendue dans une partie om- brée. 195 ART FLORAL UNE CORBEILLE DE FLEURS Nous présentons aujourd’hui à nos aimables lectrices, la uction de la photographie d'une belle corbeille de fleurs garnie par M. Jac. — Corbeille « La Nationale. » pe C. Groenewegen, d'Amsterdam, dont déjà, plusieurs reprises, nous avons pu faire valoir %r artistiques productions. ille (fig. 114) est de forme ronde, r le haut et le bas, munie mple anse circulaire. Elle est garnie de grandes fleurs de Chrysanthèmes entremélées du feuillage large et luisant de l’Aspidistra et des feuilles linéaires d’une graminée. Le haut de l’anse est orné d’un bouquet de ces mêmes fleurs et de boutons, de quelque verdure de Fougères et d’un nœud de soie assorti à la couleur dominante des fleurs employées. Au lieu de Chrysanthèmes, on utilisera avec succès, en ce moment, de oses, plus tard des Dahlia-Cactus et toute autre espèce de fleur assez grosse d’ailleurs, vu les dimensions de la corbeille, æ 196 LE COMMERCE DE HARAR (ABYSSINIE) urice Riès, conseiller du commerce M. AS à Aden, vie on commerce et ses ressources. Nous en extrayons le passage suivant : Parmi les produits susceptibles d'être exportés et qui jusqu'à prés n'ont donné li transaction, on remarque le doura (variété de sorgho), le piment rouge, le coton qui est très beau), le kousso, les essences de bois précieux, le miel et le tabac. M. Riès estime que les ressources du pays sont immenses. La fertilité du sol e ne demandent qu’à rendre mence qu’on ettera. Avec son climat (de 10 à 28 degrés) où l’alternance des saisons est presque insensible, sa saison régulière de pluies de juin à septembre, l’étagement à gradins de ses montagnes, et ses chaudes et pro- fondes vallées, qui permettent tous les genres de es territoires de l’Abyssinie méri- dionale, conviennent admirablement à la culture du café. Le coton pourrait être aussi l'objet d’une culture rémunératrice. Au reste, tout est à créer a vent et à eau, brasseries (les indigènes sont ts gourmands de la bière qui es est leur boisson favorite, mais ils n'arrivent à en fabriquer que d’ cernes fours à chaux et à FE magnaneries, poudreries, . Cartoucheries, e Lorsque la ie de chemin de fer qui doit relier Harar à Djibouti sera terminée, Harar deviendra le grand centre d’approvisionnement de moutons, chèvres et bœufs, de la côte Somalie et des contrées de la côte d'Arabie, Les condi- tions du pays sont très favorables à donne une race de chevaux estimée surtout par -mulet qui est- i i mais robuste, La d'une grande résistan : et aux privations; il rend d'inappréciables pays ux et es dans ce à sert à la + monture et Den de bât. On le charge à 100 ans prix d’un bon mulet de 60. thalers (100 fr. en moyenne). Le Caoutchouc Ceara AU SOUDAN & Le Ceara a été _ cette année au Soudan; distributions de graines ont été faites dans ts postes de la colonie, qui offraient, CAE EP LA SEMAINE HORTICOLE au point de vue de la nature du sol, le plus de chance de réussite. A l’envoi de ces graines était Jaue une circulaire donnant tous les détails écessaires à connaître pour la culture de cette sas essence de caoutchouc Presque +2 ve le succès a répondu espérances. s lisons à ce sujet dans la us des Per coloniales n particulier, dans les jardins d’es- sais, les ns de Ceara sont de graines, mises en caisses dans un terreau repiquée une quinzaine après dans ain alluvionnaire bien arrosé pendant tout l'hiver- e, piteusement échoué; cet insuccès est dû en grande partie à la nature du sol et aux termites qui y balilien te Pour donner une Le du degré d'activité de la végétation du Ceara à Kati, il nous suffit de citer les mesures Etats d'un plant repiqué le 26 septembre dernier et qui n'avait à cette dat atteignait ous devons ajouter que ce plant est le plus beau, es autres ont une hauteur qui varie entre o"80 Tous nos plants ont été repiqués à sé mètres les uns des autres, au début du repiquage, on les abrite du soleil, pendant les heures chaudes de la journée (g heures à à 4 heures), au moyen de pail- lassons soutenus à environ 40 centimètres du … ati, ont reconnu que nos produits étaient aussi merveilleux que ceux que les plan- teurs de la colonie désignée ci-dessus, obtiennent, Une très légère coupure faite avec un canif laisse s’écouler un abondant latex blanchâtre. Les fruits du Caroubier Les Caroubiers, qui font l’objet d’un important commerce dan s le i de la France, peuvent être employés à | différents usages. Les Égyptiens utilisent la pulpe des Caroubes pour faire confire des tamarins et divers fruits de conserves. Les mr 2e aie de la farine de ce fruit en la u froment et à l’orge pour faire du pain qu “le : eut dans les années de disette. sert aussi avec succès des Caroubes, dans le Midi, pour engraisser les animaux domestiques. Leurs gousses sucrées constituent l’avoine des hevaux dans le Sud de l'Italie et souvent sur le littoral pr L'industrie emploie également ces fruits dans les contrées où cet arbre croît abondamment; on en extrait l’eau-de-vie et l'on obtient, par une préparation particulière de la pulpe, un succédané du café auquel on a donné le nom de Karouba. Cette substance est saine et économique. dans la pulpe. On en prépare des sirops, des pâtes pectorales, des boissons mucilagineuses, caramels, etc. On peut retirer de l'écorce et des feuilles du a ——_——— Caroubier, du tannin pour la Préparation dés cuirs ; du tronc, de la gomme qui peut servir à divers emplois, notamment dans la chapellerie: des semences, que l’on pulvérise dans l'eau, dé la colle pouvant servir à coller le papier et le carton; de la graine, une couleur jaune éclatante que l’on peut employer dans la teinture des riches étoffes. Enfin les Orientaux prétendent qu'avant sa maturité le fruit du Caroubier contient un suc pouvant guérir les verrues et faire disparaître les taches de rousseur. (D’après la Revue des ré naturelles appliquées.) Pithecolobium Samman: ou arbre à pluie Cet arbre de l'Amérique méridionale, que l'on désigne sous le nom d’arbre à pluie ( produit, d'après Spruce, de he euses g. qui sont recherchées et mangées avec a par les bêtes fauves et même les animaux domes- tiques. À ce su nmann, surintendant du Jardin botanique de Castleton eme adressé au ministère des colon nté porte ici le nom populaire de Guanga ; intro uit du continent où il est des plus appréciés. Très élevé et présen- tant l'aspect d’un Chêne d'Europe, il n’est pas L rosée qui, dans ces pays, tient souvent lieu de pluie pendant des mois consécutifs. Aussi l'herbe pousse-t-elle avec vigueur jusqu’au pied même de l'arbre, qui la protège contre “A ardeurs du soleil. Le fruit consiste en une gousse de 15 à 25 centi- mètres de long, 25 use environ de large et 6 millimètres à peu près d'épaisseur, d'une couleur brun foncé brillant, et d’une nature pul- dilles, et jusqu’à engraissent à l'époque où ils s’en nourrissent, et que ces gousses, mises en réserve à la m aturité, placées dans des tonneaux pour les soustraire à l’action de l'air, constituent un fourrage po dans ces pays où, chaque année, les pâturages sont desséchés par les chaleurs du printemps. Le P. Samman pousse très bien dans les plaines chaudes et sèches; malgré sa croissance age son bois est dur et d'un beau grain. n arbre, sur lequel on a débité bien des fables, n ‘en est pas moins de grand avenir pour nos colonies tropicales et intertropicales. Il sera peut-être intéressant à nos lecteurs de environ ce et d'arbres ou d’arbustes inermes o ules épineuses, habitant les Leone tropicales, principalement celles de l’Asie t de l'Amérique, mais dont quelques-unes se Éd ch l'Afrique et dans l'Australie. : : LES ARBRES DES PROMENADES URBAINES et les causes de leur dépérissement (Suite, voir p. 187) Les blessures et l’élagage e tendance assez générale 2 à couper et € raison d’être; mais le bu atteindre est tout si un poirier conduit en espalier ou en pyramide est beau et agréable à voir; on n’a en vue que production des fruits. Pour Fe promenades urbaines, il en est tout autrem En règle générale, on peut sailer ces arbres, mais on ne devrait jamais les élag Il est souvent nécessaire de tailler is rameaux développement irrégulier ou unilatéral. Cela doit se faire lorsque l'arbre est encore jeune et l’on attend souvent trop longtemps. laguer de grosses branches, au contraire, est une véritable mutilation; c'est enlever pour longtemps et parfois pour ‘toujours à l'arbre une grande partie de son charme et de sa beauté. L'élagage occasionne naturellement de grandes blessures qui constituent des portes d'entrée grandes ouvertes à l'infection. C’est par ces plaies que pénètrent les champignons qui décomposent ir tout l'intérieur des arbres des s protège contre Ltremieemant par les Ent ou les champigno Les parasites uand une maladie occasionnée par les para- sites se produit, il faudra de suite étudier ou faire étudier le mal et Fans aussitôt que possible the mesures rigou ulv Sion Comte CAPES insectes nui- u de matières ja en pulvérisant sur les arbres des bouillies ou des solutions cupriques Le choix des essences Le choix des arbres à planter dans une ville est assez délicat. Aussi ne faut-il planter une essence en un endroit donné qu après un examen judicieux et approfondi. Chaque espèce d'arbre a ses préférences particulières en ce qui concerne le terrain, la chaleur, la lumière, raés nourriture, et l’on s'expose à des insuccès en n tenant pas compte de tous ces stat. "x nus lignes que précèdent sont un résumé fait ux dans une brochure d'un très III. Les arbres des promenades urbaines et les SAMEDI, 20 MAI 1899 causes de leur dépérissement. — Bruxelles, Alfred s de toutes _ personnes qui, par leurs RARE à Le x Provi Communes, ont, soit, à s'occuper des OEM ions des boulevards et des avenues, spécialement dans les villes, ou même de travaux de voirie pouvant, à n'importe quel point de vue, Ps lé moindre rapport avec ces travaux. L'étude de M. Paul Nypels est de celles dont l'utilité est conistble en la qe l’auteur a EE un grand service à la e des arbres au sein de nos tie Ua l'en félicitons cha- EE C8. D. B. Nous apprenons avec satisfaction exemple sera certainement suivi par d'autres administrations communales PLANTES DE SERRE (Suite, voir p. 168) Heliconia Heliconia aureo-striata. Cette magnifiqu lante mise au commerce en 1881, PAR A “ la famille des Scitaminées ; elle se distingue par la couleur vert foncé de son feuillage, transver- salement rayé de jaune; ces feuilles allongées- ovales sont rt à la base; la tige est striée de vert et de jau Cette plante mérite d' être cultivée plus qu’elle ne l’est, car son feuillage est très décoratif. Le meilleur mode de propagation pete dans la séparation des souches au printemps, u départ de la végétation. Il lui faut une terre Po so mais fertile et poreuse, des arrosements copieux et fréquents pendant sa période de végétation. Il ne faut l'ombrer que pour éviter que le grand soleil n’altère son feuilla Heliconia illustris rubricaulis (Iles rural Une des plus remarquables introductions de dernières années, feuillage vert foncé, a mu salement rayé de rouge carmin, la t tige et la “nervure sont du plus beau rouge carmin (même description que la var. précédente). Même culture que celle de l'espèce précédente. Hemionitis palmata L. C’est une bien curieuse ugère de serre chaude, bien ancienne déjà, puisqu'elle date de 1793. Originaire des Indes occidentales, elle a un stipe dressé, les pétioles des frondes stériles ont 10 cm. long; ceux des frondes fertiles de 15 à 30 cm.; ils sont velus. Les frondes de 5 à 1 . en tous sens, sont palmées, à cinq divisions Pre égales, lan- céolées, velues sur les deux faces. Cette espèce se cultive comme les Fougères en général, dans la terre de bruyère Homalomena rubescens Miq. Ce nom généra- lement employé en horticulture est synonymique de H. rubra Hasst. Cette plante nous est arrivée Pa Java en 1870; elle atteint de 30 à 60 cm. de 197 haut et se distingue pe des feuilles cordiformes- sagittées, vert foncé sur la face supérieure, pur- purines sur l'i détours les pétioles sont rouge foncé, c e qui contraste agréablement avec le ton général de la feuille. L' FL Ask phase rubescens se cultive comme les Dieffenbachia et autres Aroïdées ne deman- dant pas un repos complet durant l'hiver. Maranta nd (Calathea) 1llustris Linden. Introduit e l'Équateur en 1866. Les feuilles de cette belle AA sont un peu obovales; leur face supérieure vert pois tendre, rayé transversalement de vert plus foncé ; la nervure médiane est rose, accom- pagnée de macules irrégulières, blanches, par- courant les feu sommet, à cos médiane la face inférieure est d’un pourp re. EE AE Lindeni Rekel, syn: de Calathea roseo “Picta Lindeni. C'est une plante frs, vigou- reuse, très belle, introduite du Péro 1866. Ses feuilles sont oblongues, de 15 à D m. de long, vert foncé, maculées de vert jaunâtre de chaque côté de la nervure médiane; la face infé- rieure est rose pourpré, on y aperçoit par trans- Maranta (Calathea) Vanden Heckei R Espèce très distincte et très belle du Brésil ( Ro A Feuilles d'un vert foncé lustré, nuancées de bandes transversales d’un vert plus pâle ; nervure médiane FRA GAE marginée de blanc d’a deux bandes de m feuille de #4 . se au sommet, à égale distance des bords de la nervure Rene ; face inférieure virginals Feuilles gement ovales, vert clair, nervure médiane blanche; face inférieure vert grisâtre. C'est une espèce naine et compacte de l’Ama- zone, introduite depuis 1857. crie gere sm recommandables : Maranta Makoyana, Warczewiczy, Oppen- jaime, Fratnéfenns fasciata, uinea, viltata, regalis, dé” de 2/3 de terre de bruyère he et 1 4 posé à parties à peu près are de À np Pres de Polypode et sable Au printemps on leur donn on les met sur une couche 1épeféilant tiède. Au bout de peu de temps les j jeunes pousses se déve- loppent. Les plantes continuent à se développer durant toute la bonne saison. En auto ès ments et l’on tient les plantes à a une pe a moins élevée, mais jamais en dessous de 12 racines. On les empote da n CO mpos s logue à celui réclamé par les a 29 Mate et dès qu’elles sont bien enracinées es traite comme celles-ci. Le commencement jx printemps est le moment le plus ordis à la ES Ps (A suivre.) otageet ve 198 LA SEMAINE HORTICOLE Les Engrais chimiques AU JARDIN En arboriculture fruitière, les engrais chi- 1893, rapporte qu’une magnifique plantation de Poiriers s'était subitement chlorosée; tous les remèdes y compris l' FSU du sulfate de fer, furent employés sans suc e fut seulement par l’apport d’engrais biniques, répartis sur un rayon de o"80 autour de la tige, que le mal fut conjuré. Voici une formule très recommandée, de M. P. Wagner : Superphosphate à 15 °/o 50 kil. Chlorure de rl sium à à 50 °/o 20 » Terreau. Oo » A l'automne, on ni 250 grammes à un kilogramme de mélange, pour chaque arbre, suivant sa force et sa vigueur; au printemps, la fumure est ras ae par 40 à 200 grammes de nitrate de so L'arboriculture d'ornement retirerait un grand à des distances vi rapprochée un lacis ne “fouillan t deman- dons encore à ces pauvres végétaux un feuillage agréable ou de belles fleurs épanouies longtemps à nos regards. Cette production ne peut se soutenir que par l'introduction d'engrais miné- raux, et la formule suivante mérite d’être essayé Superphosphate à à à 15 di : ; 55 kil à 50 °/0 . 25 -> Nitrate de soude . : 20 » Il faut répandre 300 grammes par mètre Carré p . Jonas, rosiériste distingué de c succès, en sol calcaire, le mélange suivant sur des plantations de Rosiers. d’ vs A Le gas 30 kil, Nirrate fs RL. 25 >» Sulfate de fer . de mi D 7 Mettre sur le sol, au printemps, 50 grammes par mètre c Les plantes de serre et d'appartement, vivant en pots et très à l’étroit, doivent être vent arrosées avec. des solutions renfermant des utritifs. M. : e pharmacien Fe en appelle l'attention sursa formule : Nitrate de soude. M. 7504. Sp rod ss NO à. 10 » Sulfate de pot: e m: rule: se var rares wi. CPNEOS Ces matières reviennent à o fr. 36 le kilo- gramme; on fait dissoudie 6 à 12 srARDRS du mélange dans un litre d’eau, en tenant c de l’appauvrissement du sol et de la ons de la plante. On arro ux fois par m Les plantes de SRE air se mon ps ent très sensibles à l’application des engrais commer- _ciaux, leur présence influe presque toujours sur la floraison, et c’est surtout l’acide phosphorique qui paraît jouer un "ue important D'après M. Bellair, 1 es expériences entreprises sur des Prepnisn + donné des résultats L'engrais sans potasse a fait développer 54 fleurs. L'engrais sans azote a fait développer 63 fleurs. L’engrais complet a fait développer 81 fleurs. Partant de là, M. Bellair A ma mg l’engrais complet pour les plantes devant fleuri Ce RD à He 0/0. 1 kil, Chlorure de potas I > Mitasée du soude 2 >» Il faut employer 2 grammes par litre d’eau et arroser à volonté, suivant les besoins. Il serait facile de multiplier les exemples; aire une uestion, mais bien plus DIpement Fes l’attention sur l'emploi des engrais minéraux dans toutes les branches de l'horticulture, ces citations suffisent amplement. Heureux si ces quelques observations peuvent être le point de départ de nouvelles expériences bien dirigées, dont le couronnement doit être le succès. Il faut bien se pénétrer, cependant que les formules typiques citées plus haut ne RPARdRnE d’abord, à les modifier ensuite, d’après les consta- tations qu’ils feront, d’après la nature du sol qu'ils cultivent, et aussi suivant le en de produits qui caractérise leur spéculatio L'application des engrais chim Antués étant décidée il faut les employer judicieusement. Le praticien ou l’amateur doivent d’abord se procurer les matières premières en ayant soin de demander le dosage en éléments fertilisants (azote, acide phosphorique, potasse, chaux). Ils doivent ensuite faire maiert leurs mélanges avec précision, car tout excès de ir pour- rait être pe Va Si l’on e par arro- sages, il faut autant que possible, n ne 6 pas répandre le liquide sur les feuilles, à moins de s’être assuré Ces restrictions faites, l’ad- jonction des substances minérales au fumier et au terreau, procurera les avantages spéciaux qui viennent d’être énumérés, en compensant large- ment les dépenses, le temps et les soins que la faible manipulation auront occasionnés. J. TRIBONDEAU, Professeur départ. d’agriculture. UNE REVUE D'HORTICULTURE HOLLANDAISE (Tijdschrift voor Tuinbouw) L'éditeur de ce journal nous en transmet un double numéro avec prière d’en faire la critique. revue, il y a plus de six mois, et qui est restée en portefeuille. La re Lire que nous l'avions rédigée : Les isons. 3, 4 et 5 de cet important organe der guet En néerlandaise contiennent, comme les précédentes, des études out intéres- antes, entr'autres de M. H. n Gra- tama sur les Roses orangées, une aan à l'étude de la Maison d'Orange qui compte en e plus. Au sweet little Queen (of Holland); Vauteur regrette que S. À. R. le Grand-Duc de Luxembourg n’ait pas ll a jugé utile de baptiser le gain de MM. Soupert et Notting du nom néerlandais de : « De ; Koningin van Holland » (La Perle d'or (Roc polyanthe); mél André (une Noisette); Gusiane Régis (hybride de Rose hé). et rs ans Sa est celle un Aperçu de la ie de Vart ortiole ou mieux de l'Architecture horticole. L'auteurfait remarquer, en toire de cet art. veront e petit ouvrage hollandais de ]. v. d. Groën De Nederlandsche Hovenier (Le Jardinier néér. landais), édité à RAR Qe) en 166 seigné par la plupa ouvrage hollandais typique; i e Ed. A dré, H. Jäger et trés) dé citent les parterres qui y sont Égarés, comme Quelques exemples le prou- er aux anciens Néerlan ge d’avoir possédé une direc- tion artistique propr Si Ed. André avait consulté un des he anciens ouvrages illustrés d'architecture fran- hollandais typique en Allema Il suffit, de citer les ouvrages de Peter Lau- DR Rs moe ou ce que publia Salomon de Cans e à Heidelberg, ou le it live re qui déjà un demi siècle plutôt, sinon plus longtemps, ne. dire Das Blumenbüchlein, 1669, de Ti Roll. et où l’on trouve des figures concordantes. Un autre exe mple : t du Tasse ont une ressem- blance qui saute aux yeux. Rien n’est plus compréhensible. Le Tasse est un vrai fils de la Renaissance, l’époque qui doit sa t Romains; d oductions arti ique “ê même, les PARA subirent celle de l’ancienne littérature grecque et , ne Éd DE EE ps il s'occupe spéciale romaine: pes et d’autres de son école furent leurs mo Il nous pers en premier lieu, faire remarquer peuvent être interprêtées de différentes manières ; bien que Strabon, Hérodote et autres soient des sources sûres, leurs descriptions sont si vagues, que tous les projets de faits d'après ces descriptions, diffèrent entre e ne autre erreur des hintoriene horticoles est vant la Renaissance sont plutôt des maraîchers et fruitiers que des jardins d'agrément proprement dit M. Springer continue l'introduction de son étude en examinant ce qu'il faut pour écrire pere de l’architecture horticole; il examine te quels sont les écrits et les livres les plus anciens traitant de cet art — chapître qui serait à traduire en entier, tant il offre de l'intérêt — il importance capitale et dont nous félicitons hau- tement l’érudit écrivain. x" # Une jolie planche coloriée sortant des ateliers de P. W. rap, représente l’Acalypha San- deriana décrit par M. Plemper van Balen. Un autre rédacteur du Tijds ssh voor Turn- bouw, M. C. Claassen, nous fait faire la connaissance de l’ horticulture dans le « pe ares Waard » où, autour du Oud-Beïerland, Numans- dorp, Zuid-Beierland et autres villages ilya rs étendues de terrain considérables où se voient des cultures mixtes d'arbres fruitiers, d’arbustes à fruits et de légumes. Cette étude, très soignée, actuel du Jardin académique e de Leiden. Il nous présente ici une note, illustrée d’une belle photo- gravure, sur le développement de la Vactoria regta; elle nous fournit de précieuses indications historiques sur la découverte et l'introduction de cette majestueuse Nymphéacée. Nous cree dans un prochain numéro de La Semaine Hor- ticole une traduction libre de cette nat de la note de M. Witte. Une seconde planche repré- sente fidèlement les formes germinatives succes- sives des jeunes plantes de la Victoria regia. tableau renseigne, par chacune des trente- neuf feuilles d’un spécimen de cette plante amé- ricaine, la date à laquelle elles avaient atteint de 200 centimètres; la pre- mière fleur fit son apparition le 29 juin; la vingt- sixième et dernière, le 1° re munication, e son « Esquisse dendrologique, » dans laquelle ement des pépinières. Pour clore ces trois livraisons, M. le Dr H. Bos, de Wageningen, fournit un article sur les soins SAMEDI, 20 MAI 1899 de culture comme moyen contre la détérioration des plantes; il recherche surtout les moyens pré- ventifs et résume son étude en ces règles : « On aura soin de fortifier autant que possible le pou- voir de résistance des plantes. — On soignera d'avoir aussi on que possible des plantes ma- lades. » Ces deux règles sont commentées fort titine t, haque livraison se termine par des références et des notes succinctes, avec pagination spéciale. pee leur avons emprunté déjà plusieurs notes et mptons bien y recourir souvent encore dans l'intérêt de nos lecteurs CK.'1. 5. Les Roses des Alpes Quiconque a eu l'occasion de voir ces fleurs dans leur station naturelle, est à m e les rencontre pas plus fréquemment dans les collections de plantes alpines et dans les jardins dont elles feraient, à l'époque de leur floraison, un élément de beauté d’une réelle valeur. eur nom « Roses des Alpes, » fait sur- gir devant |’ imabitation: les pittoresques sites des pay ‘une même couleur courant ainsi des PH à perte de u; parfois, jetant dans un coin d’une avidité désolante, leur note gaie et idétique Et combien ces fleurs sont-elles fééhéretiés avec avidité par les touristes qui en ornent leu chapeaux et en rassemblent des branchettes entières en une grande gerbe, le plus désiré et le plus dpi des présents qu'on puisse faire à une Un” Vévabedr allemand, M. G. Schaedtler, a vit au sommet des hauteurs rocheuses de matt, situé au cœur du pays sauvage et roman- tique dés Hautes ie du Valais. à, au comme rrents Sauvages et dispersées ie loin sur les rochers, si belles, si ravissantes aux premiers rayons du soleil que je n'osais fresque pas les cueillir; et quand même je ne pus résister au désir d'en emporter un bouquet. — En effet les arbustes petits et touffus en de 40 à 60 cm. de hauteur, se Arr ie acieux en leur station élegé à, ils résivesh en pleine lumière solaire dé air bon, pur et frais des montagnes et l'ouragan et rm pluie les mnt cor en arbustes touffus e té pleins de vigueur et de santé. Quand ils dépioitie leurs es. fleurs ouvertes par le te d'entonnoir , ornées d’un grand nombre de feuilles sp Line allongées, sur lesquelles Per si s charmantes fleurs, alors, ent est venu de les cueillir pour les offrir à ie jolie fem ’est une témérité, dirait-on, de voëlgie trans- planter cette beauté, pleine de santé et de vigueur, er en _. soleil et dans l’air vif des mon- tagnes, dan s plaines NhRtRee et de es la ist là où les conditions climaté- riques tout autres ne pétebEn. répondre de sa 199 bonne croissance. Déjà trop souvent on a vu des plantes introduites, comblées pourtant de _ les soins He a périr lentement sans mon même des fleurs, de sorte a rate Bree années tous les soins étaient v Peu à peu on en arriva à ce ei les plantes des Alpes doivent être cultivées à + conclusion que pro- de l’horticulture moderne, trouver dans la semence de ces plantes introduites, le meilleur “rip pour cultiver des plantes capables de fleur Le Jardin d'Acclimatation de dus dirigé de savoir, le docte Rose des Alpes fleurissant sur des rochers arti- ficiels avec la même beauté que dans sa patrie!” Elle couronnait, comme la ind des fleurs des Alpes, le sommet de ces rochers imités avec tant d'art et brillait avec sa couleur rouge carminé qui lui prête tant de charme Pour ce qui concerne la culture de Roses des Alpes obtenues de semence de plantes acclima- tées, il faut tout d'abord s’armer d’une bonne dose de courage et de patience, si l'on veut goûter la joie d’une bonne réussite peut en cultiver d’autres pouvant fleurir à leur tour. De prime-abord on n'épargnera donc pas la peine ni les soins et on s’armera de courag on le sait, les plantes des Rose des Alpes surtout a une croissance très lente. Quand on s’est em de la semence dans une maison de confiance, on la sème l’année même qu'on l’a ébtéñie et encore avant l’arrivée de la gelée, donc à l’automne, vers la fin d’oc- tobre ou le commencement de novembre. Pour porcelain près des fenêtres. Si l’on n’a pas de serre, on peut se servir d’une couche de fumier, que l’on Pere e de la gelée en l'entourant du feuillage n la couvrant. La chose capitale, c’est de conserver toujours les plats à semer un peu es. ‘s' i arrive de la neige sans gelée, il faut mettre les em en pl ein air ou enlever le vitrage de uche jusqu’à ce qu’elles soient couvertes d'une Éboehe suffisante de neige. On répètera ce traitement aussi souvent que tombe de la neige fraîche. Ce semis d'automne à sur celui du printemps cet avantage-ci, c'est que la semence confiée très tôt à la terre, est « stratifiée > comme on dit en termes d’horticu ré Arrive enfin le print semer, alors la LPS confiée à la terre automne de l’année précédente, est déjà bien dé. veloppée et a déjà une grande avance de sorte mps où l’on est petite à que bientôt les germes apparaissent, à la grande joie de l’horticulteur. sant les terrines soigneusement au lement. Aussi souvent que la gelée disparaît, on se RP mE tan un aérage et ceci pour endurcir les jeunes plante Aussitôt he les petites pates BARRE être retirées avec une pincette, on repique dans de nouvelles terrines pour ‘faciliter le développe- ment des racines. Ces terrines contiennent un mélange, avec un peu plus de principes Qc ei composé de 1/3 de terreau, 1/3 de terre de bruyère. Le troisième tiers est formé d'un mélange de tourbe, de la poussière de tourbe, du sphagnum hâché et de la brique pilée. On repique les jeunes avec soin à environ 1 1/2 et 2 cm. d distance dans toutes les directions et l’on soigne dorénavant avec la même sollicitude pour la lumière et l'ombrage et l’aérage, comme pour les protéger contre la gelée Au bout d’un an, les jeunes. plantes auront vigueur et leurs racines seront assez Des pour être rempotées chacune dans un pot. Pour cette opération, on emploie le mélange de terre susdit, auquel on ajoute un peu de vieux limon et de briques pilées, de façon à ce qu’elles aient à peu près la grandeur d’un pois. Une couche froide, remplie au fond d’une terre sablon- petits pots jusqu’au bord par rangées dans cette terre; on a soin d’aérer, d'’ombrager, de tenir les plantes humides et de les arroser comme auparavant. Ce ne gèle pas on choisira, pour mettre les plantes à l'ombre, de légères couvertures, aus de laisser aux sujets Le plus possible d'air frai uand les plantes ont atteint l'âge de trois ans, on peut re mettre en groupes ou en colonies à l'emplacement qui leur est destiné sur les rochers ; on les place alors du côté de l’est et en plein soleil. Pour finir, nous ajouterons que le jardinier doit veiller continuellement sur les jeunes plantes n e pendant les ‘à penser aux es montagnes est d'empêcher, l'été, les rayons du soleil et >ut au m milieu du jour de era les plantes. rs des Alpes aime le soleil dans hauteurs, on doit quand les né e à l'ombre attendu que dans les plaines l’ardeur du soleil est vraiment torride et brülante et doit généralement être modérée. On entourera donc la plantation d’un léger en bois, sur lequel on étendra des nattes a resteront là jusqu’à ce que la chaleur de midi ne (de midi jusqu’à 4 heures de l’après- Eee É idi). Voilà la méthode tout à fait simple pour la culture mA ces FAR ues plantes. Que l’horti- o amateur n'épargnent doac. ni leur LA SEMAINE HORTICOLE temps, ni leur patience pour posséder se beauté des Alpes qui est entourée de poésie e d'amour plus qu'aucune autre fleur des mon- tagnes suisses, Ca dl En route pour St-Pétersbourg Berlin, 11 mai 1800. De Bruxelles à Berlin, il n’y a guère, pour un amateur de cultures, quelque chose de bien inté- ressant à signaler; l’état de la feuillaison ou de A tique et de si divinement jeun une succession de riants tableaux apparus au cours de ce rapide trajet dans le grand express qui roule avec une vertigineuse vitesse vers la capitale allemande.Mais ces tableaux, vers le soir, sous le ciel teinté de gris sombre, s’estompent d’un peu de mélancolie causée par l’appréhension pour le lendemain. n Allemagne, nul n’en ignore, on aime pas- sionnément les fleurs. U fournie à l'Hôtel où nous venons de passer la donnant sur la cour intérieure sont garnies de caisses ornées de plantes vertes; au rez-de- chaussée, le Lierre tapisse le mur; dans la cour, » Dracaena, d'Aspidistra, de plantes fleuries et de petites plantes 2 à feuillage; cela fera un fort joli jardin où fleurs et verdure se marieront à souhait. ami Galesloot, omen nade en voiture une matinée ensoleillée, le parc de Berlin et, ne faisant somm2 tou te, ap: é avec lui, celui de Potsdam, min inioss oi s arbres en sont à étaler leurs fraîches et da es de prin- temps ? Leur feuillage s ‘épanouissant à la chaleur première du soleil, se mirant dans le bleu si pur du ciel qui consent enfin à ne plus nous bouder, tranchant sur le fond, sombre fourni par les troncs des arbres humides encore de la forte pluie de la veille, jouant avec les rayons de ce soleil récon- c cieuse fraîcheur qui inonde le cœur de tendres sensations et fait sourire à ce spectacle toujours jeune, toujours sublime d’une Nature qui se dé- pouille de ses limbes et apparaît radieuse aux ux % eux qui savent l'aimer et la La prendr Le nouveau Berlin est beau, grand et riche. Mais ce qui, plus que ses rues larges, d’une lon- gueur à perte de vue, bordées de superbes con- rs nous séduit et nous captive, c'est l'émeraude de ces arbres qui bordent les chaus- sées, e gaieté de ses façades où, à chaque étage, com- ———— queue RON ASE rappelle la nature vivante. Ils embl que le ms de la grande ville n’a pu séduire. Le luxe des fleurs est fort grand à à Eeriigs les beaux la belle artère connue de tous, « Unter den Linden » et dans la « Friedrich Strasse, » étalent à foison des alors que le renouveau appelle à res, un la ; jeunesse et la joie et l’exubérance de la vie ans ces couronnes figurent ÿL fleurs qui ous surprennent forme insolite! De Rite, belles fleurs éclatantes faisant le meilleur eftet au milieu de toutes celles que nous connais- sons, aux divisions larges, blanc plus ou moins rosé, plutôt moins, simulant d bien étalées, bien voyan une couronne à de quelqu'’être aimé. st-ce le beau temps de cette matinée chaude et ensoleillée qui excite le travailleur, nous l’igno- est-il qu'i déposer sur la tombe us bourg où, à l'heure qu'il est, o fiévreusement à l'installation des produits horti- coles. Allons-y voir. P.S. — Indépendamment de la grande utili- sation des plantes et des fleurs dans les restau- rants et les hôtels de Berlin, il nous faut aussi dans le nouveau Berlin, se trouvent à IRAN et à tous les étages. Quand on à, pendant e heure ou deux, parc FR et rues des nouveaux quartiers, quand fleur maisons et des A particuliers à cinq et SI étages, on en arrive à se faire une idée de Re quant tité de plantes marchandes qu'absorbe ce goût des fleurs. Il serait à coup sûr intéressant de connaître, approximativement s'entend, la quan- tité de pots de fleurs que la capitale de l'Alle- magne exige annuellement, on serait bien étonné stati vesaus à faire, faite peut-être, nous l’ignorons, toutefois s les restaurateurs n’ont pas le goût égale- ui 8 de fleurs srness er res ne saurions l’honorer i nous garantit que Sa prédilection ra artificiel ne le poussera pas un peu notre estomac. (A suivre.) ouru en voiture les larges trop loin et el au grand détriment de LM 6. TRUFFAUT & c Grande médaille d or édaille d'or Grande m Gand, Avril 1898 Paris, Juin 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable pour les plantes, c est L'ENGRANS TRUFFAUT Horticulteurs! C’est le moment pour faire vos com- mandes d'engrais; n'hésitez pas à trans- mettre vos ordres, qui l'ont employé, vous diront qu'il ici dEngrais sérieux qu donnent dd splendides ré- sultats et conservent les plantes intactes et vigou- reuses, Pour tous de s et commandes adresser ARTHUR AMEYE, ne Sa ffelaere-lez-Gand. tous vos confrères s’agit Agent général pour la Belgique et la Hollande SAMEDI, 20 MAI 1899 Maison S. CHARL EP MERCIER, succ. et neveu, B. S. G. D. G. Quai du Louvre, 16. Paris GRILLAGES GALVANISÉS RONCES, FIL DE FER CLOTURES FER ET BOIS CXIX L'ÉTABLISSEMENT D'HORTICULTURE V. 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DES RECOEE CULTURES COLONIALES BUREAUX 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER Un an‘... .: 12 francs | Un an. .: .. 15 francs DEL NOIE 1 7.7» Six mois. ... #8 3 Trois mois... 4 » Trois mois... 5 » Les abonnements partent du premier dechaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse étre présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 21 Pages Chronique . . s 3 dite 201 Les enfants et les fleurs . . nait 20% Petites notes et nouveautés d’ Orchidées . de cui A0 Notes Coloniales . . BE GAIN ES BI 50) & 1206 Les fleurs aux funérailles fa me ps ln 0 et L 3 008 Culture fruitière . ou . 208 En route pour St- Péenfoutg * 209 L’Exposition Internationale d’ silos dé: Saint- Pétersbour. Vi lee UMR SSH" 209 Fig. 115. Musa Ensete à Rose Hill, Falmouth. . 203 * 116. Fougeraie dans le jardin de M. L. Mar- quiit, AORD D 1 >: 117. Odontoglossum polyxanthum . . . . . 207 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance À A me ROSIERS Immenses rs hautes tiges, demi-tiges et te n 2,500 variétés y compris : les nhastauiéé: pour 1899 en plantes super SOUPERT et N OTTIN( G A LIREMROURE (eraxD- -DUCHÉ CROSY Aiîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition Eee + e de TYT, 1894, Grand | bourg, 7 Rat M Suède, Brésil, et Fr sat de Flandre Sn em 8 À gratis et franc © sur demande; port de lettres ),10 ctms a Luxe mbourg. t Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semane Horicole » KH=> La meilleure el la plus large publicité D Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture a ———— Nous portons à la connaissance des per- sônnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- duétéur ét l’Achéteur. TARIF DES ANNONCES : 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. 114: ds PR id. 70 1/5° id. 1j15°. id. id. 80 1/4 id. 1/12° id. id. 100 18 id. 1/9 id: id. 130 12 id. 1/6 id. id. 180 3/4 id. 1/4. id. id. 270 À colonne entière. +. .14. . id. 350 14 de et sur plusieurs colonnes. . id. 27 18 id. : id. 350 12 < id. id. 525 34 id. id. id. 775 1 pagé énfière. . . . . . + . . id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Œ= On esi prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 18839 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES YES (Aube) Collections complètes d’arbres fruitiers, fruits de table ou d'économie domestique et industrielle, pour la distillation, le séchage et variétés nouvelles, etc. La 2e sujets de pépinière et Arbres formés, prêts à fruc — Arbres à cidre et à kirsch, variétés étudiées à à la culture et au Mboratoire d'analyse avenue, gré Ft né arbres et arbustes verts, plants foresti Rosiers Re EE subit té collection. 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LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN | TRAITÉ COMPLET consacré à L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de la culture des Orchidées ei francs l’exembplaire broché, richement relié : 30 francs LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les Volumes 2 à 7 sont encore disponibles pour le prix de 7/5 FRANCS S’adresser au bureau du Journal. nee E. FROGNEUX, à NEUPONT (Luxembourg-Belge) | P. DURIE, Rue du Noyer, Bruxelles FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Terrines, Soucoupes, etc. PRIX SUR DEMANDE. SPHAGNUM ET TERRE FIBREUSE DE TOUT PREMIER CHOIX peu RE se | ie ie Prix très modérés et par correspondance. CXXIV LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICOLE COLONIALE 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXE LLES Nos « Serres coloniales de Linthout, » créées pour la culture et la PER en immenses quantités des plantes économiques coloniales, Seront inaugurées le 1° septe rochaïn. Nous serons dès lors en mesure de faire face à toutes es demandes de graines et dal plants pour les cultures coloniales. Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour exécuter les commandes qui nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous avons établi sur une très vaste échelle. GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT MDERT Es | Castilloa elastica Tree de Panam ma). Dune Le LA Mangifera indica. Hancornia speciosa (Caoutchouc, de Pernambouc). Cara a 2 Myristica fragrans Hevea brasiliensis Diane de Para). Chrysop tn sibidum, Quassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix rimes Ravenala pre pNÉNeErE Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca verrucosa. Smilax co La Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca: Theobrom + Mimusops Balata (Caoutchouc des TT Galactodendron utile. Toluifera Papeiee et Balsamum. Ete. etc. Palaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie) Garcinia mangostan Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). Ilex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. Anona en diverses espèces Laurus en diverses espèces. Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses espèces. Lecythis en diverses espèces. Sapindus en diverses espèces Carica en diverses espèces. Lucuma en diverses espèces. Sapota en diverses espèces Cinchona en diverses espèces Musa en diverses espèces. Spondias en diverses espèces. Cinnamomum en diverses espèces. Persea en diverses espèces. Sterculia en diverses espèces. Coffea en diverses espèces. iper en diverses espèces. hea en diverses espèces. Eugenia en tr espèces. Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses espèces. Etc. ete. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. PFAILMIERS ÉCONOMIQUES : Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rumpbi Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe edulis. &æ> Nous exportons les plantes économiques coloniales dans toutes les colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. Nous prioi ls Sociétés coloniales et ls planteurs coloniaux de se mettre en relations a nous et de nous communiquer leurs desideratas, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous# renseignements qu'ils voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE Be Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes ge économiques coloniales, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer 5 Veuillez noter notre adresse : « L'HORTICOLE COLONIALE » Pare Léopold, Bruvelles (Belritel “ LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 27 Mai 1899 CHRONIQUE Aux Abonnés Nous portons à la connaissance des abonnés ” qui jusqu'ici n’ont pas encore règlé leur abonne- à La Semaine Horticole et Revue des Cul- L'Horticole Coloniale L'Assemblée générale extraordinaire des ac- tionnaires de cette puissante Société, réunie le 27 avril dernier, a formé son Conseil d’admini- stration de la manière suivante : MM. de Lansberge, ancien Gouverneur gé- néral des Indes néerlandaises, à La Haye, Pré- sident ; Lucien Linden, Président de la Société ano- nyme d'Études, de Plantations et d Entreprises aux Colonies, à Bruxelles, Administrateur-délégué et Directeur-général ; Paul du Toict, Administrateur de la Société anonyme d'Études, de Plantations et d'Entre- prises aux Colonies, à Bruxelles: Jules de Borchgrave, Membre de la Chambre des Représentants, Administrateur de la Com:- pagnie Générale Coloniale, à Bruxelles; le baron Félix Béthune, Conseiller provincial, à Alost; ph Brughmans, Ingénieur, Inspecteur au Ministère de l'Industrie et du Travail, à Bruxelles ; rthur Roose, Administrateur de L’Africaine, Banque d'Études et d'Entreprises Coloniales, à Bruxelles. Le Collège des commissaires est composé de : . MM. le Chevalier Amédée de Wargny, orchi- dophile, au château de Blaesvelt près Malines; Jules Mussely, avocat, à Courtrai; J. Stuyck, expert-comptable, à Bruxelles. Un grand succès pour l’Horticulture belge SAMEDI, 27 MAI 1899 Od. 4 pe Gloria, Od. vexillarium candidu- lum et Od. vexillarium vittatum, un certificat de mérite. C'est un excellent début pour « L'Horticole Coloniale >» qui continue les traditions de ses prédécesseurs, de ne lutter que contre les plus orts. Le Congrès de Paris aux mémoires préliminaires; ces mémoires, toutefois, ne nous sont pas encore arrivés à la même date. Voici la liste en question : Médaille d'orà M. Georges Truffaut(8-question : des formes sous lesquelles l'azote est le mieux absorbé par les racines des plantes). G daille de vermeil à M. Léon Duval (5° question : culture pratique des Odontoglossum de serre froide). Grande médaille de vermeil à M. Grosdemange (2° question : de la couleur des fleurs des arbres fruitiers; étude des principales causes détermi- nantes, moyen de la prévenir). 1 Médaille d'argent à M. l'abbé E, Ouvray (8° question : étude des parasites végétaux qui attaquent les R Akebia quinata À propos de plantes grimpantes rustiques, un abonné nous signale un exemplaire de celle-ci qui, planté depuis quelques années le long d’un r exposé au midi, en couvre une grande sur- face et produit une abondance de grappes florales superbes au printemps. Les fleurs femelles ont une consistance cireuse et font penser à celles du Hoya, à ce point de vue. La plante était cultivée dans du terreau de feuilles ordinaire, que l’on additionnait de fumier une fois tous les ans, et ellè, ne recevait pas d’autres soins que quelques ligatures de temps en temps pour diriger les pousses. Elle poussait ad- mirablement et ne perdait généralement pas ses feuilles l'hiver, à moins de grands froids. Il est à remarquer toutefois que le sol doit être bien per- méable, car l'humidité pourrait être nuisible à la plante. Alonsoa incisa Ce bel arbuste très ramifié, de la famille des Scrofularinées, offre u printemps et à la fin de froide, et mériterait d’être cultivé davantage, même pour la fleur coupée; ses fleurs ont un co- loris vermillon écarlate d’une intensité remar- quable, et durent toute la seconde moitié de l'hiver. La plante se reproduit facilement de semis ou de bouture. Floraisons de mars - Divers abonnés nous demandent souvent de leur indiquer des plantes qui fleurissent en plein 201 air de très bonne heure, dès la première quin- zaine de mars. Nous avons déjà donné l’année m és; Cyclamen Coum Corydalis solida; Doronicum caucasicum ithr ulata, vulgaris, pulcherrima, etc.; Polyanthus; Pulmo- naria mollis, azurea, sibirica, tuberosa ; Petasites fragrans; Pensées ; Saxifraga Burseriana, oppo- St rinchium grandiflorum; Scilla bifolia, sibirica, taurica; Viola odorata et tricolor; Vinca (Per- enches). Ajoutons le Daphne Mezereum, les Forsy- thia, etc. Paillassons Les paillassons de paille qui servent à protéger les serres et les châssis pendant l'hiver, sont exposés l'été à i C ces rongeurs, on recommande de faire sécher d'une manière complète les païllassons, dès qu'on ne doit plus s’en servir et de les rentrer en pile sous un hangar en ayant soin de saupoudrer tous les lits avec de la cendre de bois ou de houille, Le zinc et la bouillie bordelaise Ces deux matières ont le grave défaut de ne trou accusée sur le zinc. Aussi doit-on, soit les enlever, soit les recouvrir d'une feuille de papier, es arrosements ou des seringages avec des eaux chargées de sel de cuivre. La fleur orange mexicaine tm gp ee a ana a (Choisya ternata) en pots Mt cotscat de Éatatmereteres dead : pour la décoration des orangeries et des villas. Plusieurs grappe de ; Un assemblage de plu- sieurs pots est du plus joli effet; par des soins bien entendus on peut forcer cette plante en petites quantités et ainsi prolonger la floraison pendant plusieurs mois. La plante est facile à cultiver : des boutures } t rapidement raci dans de petits pots placés sous bâche ou dans une serre bien fe et à l’occasion on peut faire usage d’un peu d'engrais artificiel. Les jardins de Kartoum Les principales essences plantées par M. Dé- ville de Kartoum, x, marindus indica, plusieurs Légumineuses, etc. Une innovation dans le forçage de la Vigne Il est généralement admis, dit le Ÿournal de la Société Nationale d'Horticulture de France, qu’en cultivant la Vigne en serre, il faut faire baisser la température de quelques degrés au moment de la floraison, pour la relever de nouveau plus tard. M. Jean Freimann, de Soudden (à une “ -16 degrés R. (18°7-20 degrés C.), monter à 20 degrés R. (25 degrés C. dr et obtient par ce moyen des grappes plus longues, dont chaque sr est . ausstr. Musa ensete à à Rose Hill. Falmouth . Ce joli RS quite de Musa qe fe 115), le spRAne ‘Abyssinie, croît d e jardin de M. How Fot, à Roschill, voit Les DENIS nt cette plante be furent obli- zeamment envoyées à M. ock des jardins de Hakjalla, à Ceylan. On les sema à la fin. de février en leur donnant de la chaleur de fond. Ea jeune plante leva en juin de la même année 4 à 5 pieds de hauteur lorsque les met gelèrent. Une nouvelle pousse leva en au mois de feuilles pendant cette période. On l’enleva de la serre en mai, pour le ndurcir, et on la planta là où la vue a été prise le 4 juin de la même année Certaines feuilles ont presque 6 pieds de long et 3 pieds de large. Elles sont délicatement frangées de rouge et les nervures centrales sont très remar- quables à cause de leurs teintes de carmin si bien graduées. Elles sont gi de façon à conduire la rosée condensée ou la pluie dans le profond canal à la partie supérieure de la nervure centrale, d’où elle va dans le réservoir qui en- toure la tige à la base de A ssR feuille. Une autre plante, dans le même jardin pro- vient d’une semence plantée en février, levée le uin et qui atteignit en décembre 5 pieds de. A Destruction des mauvaises “ar a où dans les allées du jardin Maint jardinier ou amateur aura déjà expéri- menté combien les mauvaises herbes peuvent devenir importunes dans les allées du jardin bé surtout par un été humide. Le « fameux » été de 1888 nous donna aussi l'occasion de faire cette observation. Il y et des allées, ou par ex. le Poa annua, répandu partout, nonobstant le nettoyage répété des dites allées avec des grat- toirs et des râteaux ne put être anéanti com- Les plus petites plantes ne pouvant enlevées au moyen du grattoir, restaient entre le gravier ou bien il pleuvait tous les deux jours, de sorte que notre besogne était inutile. De même pour le Polygonum aviculare. - longuement pédonculé Las SEMAINE E. HORTISOLE LE On n'obtiendra la destruction complète des mauvaises herbes qu'en jetant sur les chemins une quantité assez forte de gros sel. La quantité assez élevée de chlore, environ 54°/, de ce sel, fait son œuvre; un kilo de gros sel ne coûte qu'environ 8 centimes. Arbres parisiens Les boulevards et avenues de Paris sont ornés de 85,396 arbres, les plantations des squares et du Bois de Boulogne non comprises. Ce sont les Platanes, reconnus comme s’acclimatant le mieux au sol ingrat de Paris, qui composent la majeure partie du boisement de la voie publique; il y en a 25,817, tandis qu'on ne compte que 14,640 Ormes et 14,520 Marronniers. L'entretien de cette forêt éparpillée dans Ia ca- pitale ne coûte pas moins de 330,000 francs. Le Strobilanthes Dyerianus est décidemment acquis à la décoration des jardins pendant l'été, les essais er été concluants, à l'automne il résiste même.-beaucoup plus longtemps _. les Coleus “ee ‘attetites des pre- mières gelées La teinte rose violacée de ses fuites est mer- veilleuse pendant l’activité végétative, on l’a com- celle des Bertolonia et aux bractées C'est aussi une . plante pour la décoration des serres l'été et Les fleurs, d’une jolie teinte bleuâtre, sont un ornement de plus dans les serres, mais à la pleine rre, lorsqu'on utilisera exclusivement la plante pour son feuillage, il vaut mieux les supprimer. Geranium Farandole Brt. ous les amateurs et horticulteurs connaissent incontestablement le joli Geranium Phulémon, si apprécié pour former des bordures rose clair. Par sa végétation, son feuillage, ses fleurs, enfin par l’ensemble de tous ses caractères, il constitue une race distincte. La variété nouvelle, obten mise au commerce par M. Bruant, béstonttésr à Poitiers, a toutes les qualités de son aîné, elle en diffère seulement par le coloris des fleurs demi-doubles, rose carmin vif à centre blanc au lieu d’être rose ae argenté comme chez l’ancien Philém Cette ne. rose carmin brillant, sera fort appréciée pour former de jolies bordures, très régulières et abondamment fleurie Fougeraie dans le jardin de M. L. Marquard, au Cap otre planche (fig. Fix ne un excellent “exemple : La: manière do n_peut. A les 4 faîte d’une ougeraie. au mo Fobebres de rraene espi à de de orne- mentaux, de PO OU, de Ficus stipulata et d'autres plantes grimpante S. ne Fougeraie sers pas chose ordinaire à construire en ce erne son arrangement sa et: res et convenant suffisam- la e des plantes employées, perte constituer une charmante annexe aux 4 avec lesquelles RE serait en com- m n. Deer lampes rt qu'on voit sur la pla nche montrent que a Fougeraie peut aussi être visitée la nuit Le bite géant de Saint-Remy Ce Cyprès mesure 19"20 de hauteur; sa lar- geur, à 1 mètre du sol,est de 520; son feuillage, à 3 mètres de terre, couvre un espace de 33 mètres — et l’on peut mettre à l’abri de son ombre deux grandes charrettes chargées de foin Le Cyprès, étant un arbre très lent à à croître, à cause de la dureté de ses fibres et de son bois imputrescibles, on peut attribuer au Cyprès de Saint-Remy, de 600 à 700 ans d'existence, : Le Cyprès est un arbre connu de toute anti: quité, et il jouissait d’une grande réputation chez les Grecs et les Romains. Les médecins, dans l'antiquité, envoyaient le arbre est très abondant ; 1l passait pour avoir la propriété de purifier l’air par ses émarations bal: samiques. Son bois était considéré commeincor- ruptible, et les grands personnages étaienten. fermés après leur mort dans des cercueil de Cyprès. Végétations bizarres M. Daniel Bellet consacre dans un des volumes "* de La Nature un article aux végétations bizarres. Dans les montagnes du Jura, dit-il, les Sapins s’accrochent et vivent en pleine roche: etau'cok des roches, sur la route du Gros-Boïs au Loche, : tous les touristes connaissent l’arbre qui a poussé … sur la tranche même du roc formant la crête du . ol. Le En haut du porche et Er au-dessus d’un entablement supporté une rangée de tête, de la petite église de enious dans le dépar- ement de la Charente- intérieure. un Pinsÿk vs ayant plusieurs mètres de hauteur, est vent, qui a déposé sur l'entablement une graine d'un ‘des Pins assez nombreux dans le voisin Dans la ville de Norwich (Angleterre) l'éghées de Saint-Benedict possède une tour ronde por- tant une série de fenêtres à sa partie supérieure : de l’une d’elles sort un arbre qui s'élève de sieurs mètres au-dessus de la plate-forme dé tour et qui pousse très vigoureusement. A Bic knoller, dans le Somershire, sur unetour déjà une hauteur de 1"50; fort admiré des touristes ai visitent l'Ouest de | k. D do n peut observer de même un Sycomoré qi s’est implanté depuis une cinquantaine d ‘années | sur la tour de la petite église paroissiale de Saint. | Pétroch, à Clausborougg, dans le North Devon 1 il a enfoncé si profondément ses racines dans maçonnerie qu'il menace la solidité du bâtiment Un cas des plus curieux est bien celui.de den arbres ayant poussé à l’intérieur d’une Ka: au travers du MES Ce phénomène est : dans la vieille église de Ross, dans le Herëlo f) hire. Les deux arbres ont poussé près du dt rires ep Ormes dans sa ville em Quelques après sa mort, on t dû couper pus Ormes plantés devant Y'église, et bientôt se deux pce à soulever le pavage de l'église grandir auprès de l’ancien banc où Kyrle ass ait au Pc div in; depuis on a toujours Jaissé les deux arbres continuer leur végétation. M. Ch. Brongniart, docteur ès-sciences, 4%. tant au Muséum d'Histoire ar 08 de 1 vient de mourir, le 18 avril, beau-frère de H. mologiste ns. M. Henri-Louis Anfroy, d'Andilly, et M. Jean- Baptiste Savoye, président du Comité de flori- culture à la Société Nationale de France, sont décédés récemment. Fixation des variétés Certaines variétés panachées sont parfois difficiles à fixer, soit par semis, soit par bouture ; tel est le cas d’une variété de Giroflée, fort inté- ressante d'ailleurs par son i ée, la multiplication par semis. graines lèvent, mais au bout de peu de temps les jeunes plantes disparaissent ; et notre abonné nous demandait si nous D Pr lui suggérer un moyen de remédier à ce défaut ous lui avons conseillé de croiser cette variété Men sp ps avec uné Giroflée ordinaire à feuilles vertes, en prenant cette dernière comme porte- Il est probable que parmi les semis, capables de vivre et de donner des graines qui les reproduisent exactement. La variété sera fixée. Soins aux arbres fruitiers Il faut avoir soin, à cette saison, de couper les sommets des branches sur lesquelles se trouve- raient des nids de chenilles. Si l’on a négligé de le faire et qu’on aperçoive des compagnies de chenilles, le mieux est de les flamber. Parmi les principaux ennemis du Pommier, un insecte qui cause beaucoup de dégâts est l'Antho- nomé, espèce de petit charançon qui pend: ses œufs à la base des boutons floraux. Lorsque le fruit est noué, le ver qui naît de l'œuf le ronge. Le meilleur moyen de combattre cet insecte dans laquelle les Anthonomes passent | à donner la chasse aux individus adultes dès ai on les aperçoit. O remarqué que, dès que les fleurs sont fécondées, elles ne sont plus attaquées par ho er s par des ruches, parce que les abeilles food les fleurs dès leur épanouis- sement, eron lanigère cause aussi beaucoup de branches, on badigeonne avec de 1 59 gr. de chaux et 15 gr. de savon noir, au litre. Les Solanum à grandes feuilles ornementales comptent certainement parmi les plus belles peut ‘citer le S. Dammannianum et le S. albidum Poortmani. Le premier est une grande et belle espèce SAMEDI, 27 MAÏ 1890 récemment introduite. Dans le courant de l'été la ple ante forme un petit arbre pyramidal, ramifé de 2 à 3 mètres de hauteur, à grandes feuilles lai- neuses, élégamment découpées. A l'automne, des bouquets de larges fleurs bleu foncé à anthères jaune d’or apparaissent à l'extrémité de tous les rameaux ; la plante est alors dans toute sa beauté. e second est introduit de l'Amérique Méri- orale. par M. Éd. André et est incontestable- t le plus beau de tous ceux cultivés pour l'or- hé ea ON estivale; c'est aussi le plus rustique. Ses grandes feuilles, lisses en-dessus, blanches Fig. 115. — et tomenteuses en-dessous, atteignent jusqu'à 60 centimètres de longueur et sont profondément Jabiés comme celles de l’Acanthe. La plante est généralement d’une couleur vert-de-gris bleuâtre, chatoyante, qui tranche agréablement sur l’en- semble des autres végétaux. 203 Les enfants et les fleurs Sous ce titre, le Petit Temps de Paris, a publié un char- mant article que nous nous empressons de reprodui re dans La Semaine Horticole qui s'intéresse vive ner. à la question qui est traitée dans le journal parisien avec talent que nos lecteurs pourront apprécier en lisant ce A suit : C'est bien l’association la plus charmante qui soit, et souvent évoquée par les poètes, par les Musa Ensete à Rose Hill, Falmouth (voir p. 202). peintres aussi, celle des enfants et des fleurs. La ’ Société nationale d’horticulture de France s'en proposées au travail de ses adhérents, figurait ce sujet attirant : « Culture des fleurs par les enfants 204 LA SEMAINE HORTICOLE et les ouvriers (1). » Elle vient de publier une partie e des mémoires qui lui ont été adressés, et, à son tour, l'Agriculture nouvelle -les apprécie Ce plaisir a:t-il son origine dans la vivacité et la variété des couleurs ou dans la délicatesse de la plante que leurs petites mains aiment à touch t nou contenterons de signaler ce fait que tout le monde a pu constater, c’est que, si l’on met les enfants tout jeunes dans une prairie émaillée de fleurs, les bébés cueilleront les plantes fleuries et délais- seront celles dont les fleurs ne seront pas écloses ou seront passées. | Plus tard, quand il aura compris le charme des bouquets, lorsque sa petite intelligence se sera he one À Se. ee ce où il es réuni des plante es de tou t particuli ent celles dont Sa et le rss l'ont le plus séduit. C’est à ce FM . né fleur, de la plante acces- sible aux petites rieuses, qu'il faut rap- porter le plaisir Sue ose les enfants dans un simple pré à la campagne; les superbes jardins l faut, pour les intéresser, des fleurs acces- sibles, d es fleurs à eux. C’est bien mieux encore si ces fleurs, ils les peuvent M eux-mêmes d’une graine confiée à la terre, d’une bouture soignée j jour par jour. « Aussi quelle ne À eux, ajoute notre auteur, de pouvoi obtenir un cc de jardin, s'ils vivent à la pagne, re ques vases remplis de terre, s ils habitent la ville, pour y suivre la transformation du végétal! » Mais ici, nous allons e _brouiller avec l'Agriculture nouvelle : « C'est aux éducateurs de l'enfance et alien it aux instituteurs, qu’il appartient de développer ce goût instinctif des fleurs chez leurs élèves. Par des causeries familières, par des leçons de choses faciles à trouver, en les associant à de petits travaux hor- ticoles dans leur jardin, ils stimuleront leur curio- sité et favoriseront un penchant qui ne peut avoir qu’une heureuse influence sur l'avenir. » Pauvres instituteurs | Leur en 1 demande-t-on teurs qui se nouvelle pour « les éducateurs de-l’enfan pas un n’aurait l’idée de se mettre lui-même à la besogne et d’ Sn Go sur un poi int — celui qui l'intéresse oopération si nécessaire du citoyen à l’œuvre de l’instituteur. En Angleterre, il en va bien autrement ; aussi on y fait ces choses charmantes ‘qu ‘on en est encore à souhaiter ia nous. Et n’en déplaise à l'Agriculture nouvelle, l’idée qu’elle suggère est pratiquée de l’autre côté de la Manche avec beau- — D do nn eg ee ae 1 ae À vtr À de rappeler à cette place que cette AA té portée à l’ordre du jour du Congrès de Paris re vréhar À d'un de nos rédacteurs, M. Charles De Feeh our (N. D. L. R:) les pau uvres âmes i coup de succès. attac Chaque Ce sont des dames qui s’y sont année, au printemps, chacun des élèves d’une école reçoit, dans un.pot de terre une bouture en bonne santé; il l'emporte chez lui, illa soigne pendant tout l'été. Avant les gelées, chacun doit rapporter à l’école, en un jour fixé, sa bouture, devenue plante, ou le pot u ‘de sirop, de quelques gâteaux, le léger lunch de l'après-midi; des prix sont attribués aux plantes les mieux venues, et les lauréats sont fiers tout autant que les plus glorieux propriétaires de Chrysanthèmes monstres au Cristal palace. On chante, on se réjouit, puis on se sépare, chaque enfant remportant son élève, et on se promet de recommencer après les mauvais jours. Certains arrivent à conserver la plante soignée avec solli- citude, et se composent ainsi un petit jardin pour la: traditionnelle fenêtre haut RENÉE, dont l'œil du j Dans tout cela, e rôle de Mastituteur ou de l’institutrice se borne à accueillir la bonne volonté privée ; n'est-ce pas pos pratique que de lui imposer toute la tâche? Aussi, que l'Agriculture nouvelle, et même la Société nationale d'hort ure nous permettent un conseil : elles ont Le ae rie des adhérents; ces lecteurs et ces adhérents ont des femmes, des filles, des sœurs; que ces dames entreprennent elles-mêmes cette œuvre gracieuse, « l’'Œuvre de la fleur; » ce sera une application des ‘bons prin- cipes de répartition des tâches entre l’homme et la femme. Les hommes obtiennent des plantes ; que les femmes les perirats en fassent péné- trer chez tous le goût et la jouissance. La fleur dans l’école, comme en “ets la fleur dans les maisons des pauvres comme à Chicago, voilà de quoi les occuper et les SERA 3 peut-être. Les femmes américaines, si « futiles, » dit-on, trouvent bien le temps d’assurer ce gra- cieux service, la mission de la fleur. La Flower Mission de Chicago se réunit deux fois par semaine à l’Athenæum ; elle y reçoit des paniers envoyés par des adhérents de la ville et de la banlieue; elle répartit cette moisson charmante en autant de parts qu'il y a de maisons de pauvres dans la ville : phare tou asiles tempo- raires d'enfants ou d’infirmes, asiles de vieil- lards, etc.; et chacun sait que le nombre en est grand. Les dames préparent séance tenante des Donghets pour les réfectoires, pour les parloirs, même de minuscules petits bouquets, à mettre dans un verre, pour les chambres des ‘vieillards la moisson*fleurie s'en va solées u petit bouquet placé bien en évidence sur la jo le pauvre vieux répond, sur un ton d’indicible reconnaissance : « Ce sont les fleurs de ces dames. » Des fleurs dans les mansardes, des flébre dans les écoles, des fleurs dans les sieurs de nous, commencé la pratique, mais isolément ; il faudrait la dénéralisét. -Et si l’on este mbarrassé, autour de vous, pour la mise en pratique, les NE A nel heures, l'éducation sociale, 29, T e Richelieu; elles y trouveront l’aide RUE dont elles auront esoin. Maintenant, — car il faut être juste envers idées communes t le sa -ministère de l'i Eeérhction Subhqutii pour cette er profiterait non men -Cattleya (espèce non indiquée) qu triquement dispos -sépales latéraux. Notre confrère publie le portrait ‘sont ordinairement les -dans lequel:les ; NÉpnes lat Fu ; si un visiteur s para | re classe + tout le monde, nous devons dire que noue | avons trouvé cette citation de l'Agriculture nouvelle. dans une. revue dont on ignore trop. dans le public, l’utile existence : la Revue Péda, gogique. Nul ne peut imaginer ce qu'il ans ce recueil,. d'idées pratiques, généreuses, Este Malheureusement , elle a été fon. dée Re pour le personnel cts D s u’on ait l’idée de faire servir cette e lente moisson aussi bien aux pères et aux es — éducateurs de pee ini. eux aussi, et avant | tous 2 autres — qu'aux éducateurs de pro- fession. C'est ainsi qu ‘on lui a donné ce titre dite, rébarbatif, qui empêchera toujours, chez nous, un jeune mari de l'offrir à sa jeune femm une femme, même plus très jeune, de A rm sur sa table. Qne n’a-t-on trouvé un plus aimable vocable pour désigner une chose si utilé? Ilserait pourtant bien efficace, pour la cause du pro ogrès, . de fournir aux parents et à l' nee un même crifice RES que le plus seulement indirecte. à la nation, par l’instituteur, mais directe vs ue, Le citoyens eux-mêmes. Ce vœu est irréalisab Pour + AR hui, l’idée de « la fleur à l’école » ‘est à retenir et, en la signalant à nos lecteurs, nous espérons bien! qu’elle ne sera pas perdue. | A. L. PETITES NOTES ET Ù NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉES Malformations Le Gardeners’ Chronicle signale une fleur de ui était formée simplement d’un pétale, un ré et la colonne, -et une ae, de Dendrobium fimbriatum qui a produit u e grappe ifiée sur laquelle toutes les fleurs, ps trois, avaient trois labelles symé- s, dont deux rem d’une de ces fleurs. * Comme il le fait remarquer, en pareil cas C tales qui sont tran celle du Dendrobium X Cybele a ‘très Se à celui de cet 16 Cypripedium x pe Hybride i issu du C. X Leeanum et du C. Sa lieri, qui a fleuri pour la première fois au mois Ca P d’avril chez ses obtenteurs, MM. du Vésinet, et a reçu un Certificat de mérit à la Société de Paris. Il a le dorsal re pur avec l’e e une ligne médiane violet pâle, les pétales se légèrement teintés de brun, très ondulés SU? Le bords, avec une ligne médiane brun violacé. labelle est jaune, lavé de brun. Le staminode 6 jaune clair avec une dent saillante jaune d'Or: À Odontoglossum polyxanthue Cette belle espèce a été découverte Vers al dans l’Équateur et introduite en Europe en 187. of à LR AT: AS Ré CA Q ‘à 2e 206 par M. E. Klaboch. Elle paraît être peu abon- dante à l’état naturel et est encore rare dans les cultures. Son nom signifie « très jaune » et fait allusion pétales sont moins nombreuses et moins étendues que celles des sépales; le labelle est entièrement brun clair avec une mince bordure jaune fine- ment dentée. L'O. polyxanthum (v. fig. 117, P. 207) est une il habite d’ailleurs dans sa PÈRE des régions ë | : des fleurs individuelles a 10 centimètres de diamètre. Rempotage des Anguloa Toute plante d’ Anguloa ayant fleuri, doit être rempotée sans retard, si le. besoin s’en fai La laisser dans l'état primitif, serait pré) judiciable aux jeunes racines qui es nouvelles pousses et en “rs il y a les racines actives qu'il s'agit de laisse”développer le plus librement possible. Si les plantès n'ont pas fleuri tage annu surfacer la plante pour laisser du champ aux racines. La terre la plus fibreuse et du sphagnum en quantités à peu près égales, conviennent fort bien aux plantes à rempoter, tandis qu’à celles qu'on veut seulement surfacer, un peu d'engrais de vache bien sec suffit. On cultive l’Anguloa dans des endroits frais et bien aérés, mais après et il faut les ombrer MA SN jusqu’à ce qu’elles soient bien établies. Le prix des Orchidées d'é lite, des raretés, des hybrides de choix, se nous, de prévoir l’époque où les Orchidées per- anchester entre autres Les prix seit : Cyhripeiu X “ee d. Hardy, 1,310 fr.; C. X os. H. Veitch, 00 fr.; une autre plante du même, 1,362 fr.; C. insigne Sanderae, 813 fr.; Cattleya Mossiae ge. fr; ttl li 10: sos X ia: erba 1,05 y cattler * He à 207 fr.; Laelia Purpuraa Ha Dune. 472 Fe FA trous x Macfar- La vente a produit environ 28,800 fr. le pre- mier jour, et 21,000 fr. le second jour. Notes Coloniales | Le Baobab Le Baobab ou Adansonia digitata est l'arbre TV + © : o p + © [en Ed nt ® & Le: ep + @, @ © [el L e] Ô É @ s X @œ |] + = dans les vallées que sur les collines arides et n « Le tronc est difforme et volumineux ; Li base il a un diamètre de 8 à 11 m., mais on LA SEMAINE HORTICOLE NS des troncs beaucoup plus épais; c’est 1 qu'À o ans. Il n’est pas rare de rencontrer des arbres qui sesont divisés à la base et qui ont, par conséquent, l'apparence de plusieurs colosses soudés. L'intérieur du tronc et des branches est spon- gieux, de sorte qu'il est très aisé d'abattre ces gros troncs. Par conséquent le bois des Baobabs si toutefois on peut appeler la matière qui les constitue, du bois, est absolument sans valeur pour la construction ou pour le chauffage. Les racines sont entièrement en concordance avec les dimensions de la plante; souvent ces racines sont à la surface du sol. Durant la période de sécheresse, le Baobab est à _peu près entièrement dénudé; toutefois, aussi- tôt les premières pluies tombées, l'arbre se +7 He de feuilles et fait une bone : nr: out pendant la flôraison. Les fle longueur, pétales épais. Elles sont d’un blanc très pur. Le diamètre des fleurs est de 20 cm. environ, elles sont à cinq pans. un pétale pris à à part mesure environ 8 cm. de long sur 12 cm. de rge. ps D à calice a également cinq divisions profon- dent incisées, acuminées, rabattues, jaune duveteux sur la face inférieure, jaune vif et soyeux sur la face supérieure. Le pistil proémine fortement en dehors de la m. de longueur, est bianc, creux à l’intérieur, entouré à sa base d’un cercle dE duvet jaune et soyeux, à son extrémité supérieure il est récurvé. Le fruit est rond à |’ origine, mais il s ET È plus tard et finit par avoir un pied de lon Les indigènes du Congo n'utilisent que le fruit et cela, pour en faire des pipes à opium. Les nee sont laineuses et ne sont pas utilisées. m que les indigènes donnent à l'arbre est « « M'Konde, » ils appellent le fruit « M'Sun- gentum, » les semences « An, » d’une manière générale, l’intérieur du fruit « Dionde, » la pubescence jaune verdâtre « Mike. » + D no) Un nouvel arbre fruitier ndré a parlé récemment à la Société Na- tionale d'Agriculture du Fezoja Selloviana, qu'il a rencontré dans la République Argentine et qui est précieux dans certaines régions à cause de ses fruits de gro ur d'u RL Sr en d'Ananas. La multiplication en est facile marcottes aériennes ou le bouturage à l' cé sp sous châssis. On s'occupe de son introduction dans la Province. Anona Cherimolia Cette plante est hautement recommandable comme plante Éhitière et vaut la peine d’être cultivée. : un fl à laquelle les sont nécessairement rares. Je n'ai moi-même, dit M. Joh. Dekkers, jardinier de ristakes Azarian, Buyukdéré de Constan- tinople, qu’une plante de cette espèce, placée dans une serre avec d’autres arbres fruitiers RE semi-tropicaux et quoique la situation ne soit pas des plus avantageuses, j'obtiens chaque année environ une douzaine de fruits de Ja di. mension d’une poire A côté de cette plante nous avons l'Anona squainosa, l’A. Cherimolia Loxensis qui ont également donné des fruits cette année, L’4. Te D a est généralement b l'A. Cherimolia Loxensis mensions, mais sa au est Déreme él de manière à former de petites épine L'école de culture coloniale de Tunis Dans sa Revue agronomique du Temps de Paris, M. L. Grandeau donne des renseignements inté- ressants sur cette é école à « L'école de culture éolosiaté compte à peine uelques mois d'existence, et son personnel d'élèves est au complet : il comprend 20 internes, 20 externes et autant d'auditeurs libres. 112 can- didats se sont préséntés, en septembre dernier, au concours d'admission : 40 seulement, nombre jeunes gens çaise, ut 5 fils indigènes: 25 dépar tements pia, son vice- président M. 77 in NS et son syndic M. « La cts ti0h ‘ae l’école — dont je me réserve d'exposer et de discuter ailleurs en détail l'ins- tallation, rm se le plan d’études — En l’œuvre de M. wski. Soutenu par l’ardente et généreuse impiition que le résident général, M. René Millet, a imprimée à toutes les œuvres de progrès, depuis qu’il a mis le pied sur le sol tunisien, M. Dybo doter de leur complément 2. amp vices agricoles de la régence. Aucune inetitii x colonies l'emploi d nesse, de leur activité, et à y venir jeter les base F de leur établissement futur. L'école d'agriculture coloniale est située f moins de 2 kilomètres de la ville, sur la route de Tunis à l' Ariana. Die se trouve placée à l'extré- _mité d uartiers de la ville, entre le l’eau de Zaghouan, qui alimente Tunis, et reliée au Sue de la ville par un tramway et parlé téléphon Le fardin d'essai créé en'1892, sous la direct de Paul Bourde, renferme des collections des principaux arbres fruitiers, forestiers et d'ornt- ment des pays tempérés et des régions chaudes, uns là en vue d’une étude attentive dans le but e déterminer les meilleures variétés à propager À côté du verger on a établi une olivette modèle où l’on étudie les améliorations à à apporter à la culture de l’Olivier. quinzaine d'hectares, co rend une a Hi une porcherie et une bergerie ds mieux am nagées. AN “il nu jui j TP LL | | Fig, 117. — Odontoglossum polyxanthum (voir p. 206). | LA SEMAINE HORTICOLE Les champs d’ Rhperes de la station agro- c e les variétés exotiques les plus recomman- dables, des choix de plantes fourragères et indus- trielles, européennes, indigènes ou coloniales. L'école reçoit des élèves internes, des élèves demi-internes, des externes et des auditeurs libres. Le prix de la pension est ainsi fixé Internes: #4 SENS CRE, 780 Demi-imternes..… ae » 350 Externes + ob » Auditeurs libres . >» 1 ù s excursions dans 5 nets exploita- ent l’enseignement théorique et La durée des études a lieu le premier lundi d’octobre. Les vacances com- mencent le premier lundi de juillet. e tions complète pratique donné à l’école. Les Fleurs aux Funérailles Les articles de journaux relatant les Mr faites, n. jour de la Toussaint et celui des Mort aux cimetières des grandes villes, nous PRE une fois de plus quel usage touchant riches et pauvres — les pauvres et les bourgeois surtout — font de la fleur pour honorer leurs chers défunts. C'est ainsi que, dans un quotidien, nous n aurait tort de vouloir proscrire les fleurs, quand il s’agit d’honorer la mémoire des Morts : « Des marchands occupaient le côté de la place faisant face au portail de l’église, et ces mar- chands ne vendaient que des Er LA D et des Immortelles, celles-ci arrangées en croix ou nes. Ces tristes fleurs prenaient une i el gris et comme « Devant les étalages passait une foule re- ae. composée surtout de femmes. Les unes achetaient de grosses touffes de Chrysanthèmes, les autres un bouquet d’Immortelles. Une femme di modeste annonçait la gêne, s pagnée d’une fillette de sept ou huit ans, devant une couronne d’un bel aspect, dont elle demanda le prix. La somme lui parut forte; elle mar- chanda à voix basse, et elle allait obtenir un rabais quand, la “2 par le bras, la fillette lui dit d’un ton supplian « — Ne Pa Pas. maman ; c'est pour Rs ne à ce venir; donna le prix demandé, cinq francs, une grosse somme en effet pour sa bourse de veuve besogneuse. Mais le soir, sans doute, elle aura longtemps usé ses yeux à quelque travail de broderie, satisfaite Res endant de son SACr1 l'enfant, qui n avait pas voulu qu'elle rat dix sous sur la couronne destinée à son papa. » ecture des journaux nous a rappelé aussi le récent article publié, ici même, sous le titre qui est aussi celui de la présente note. Dans cet article, nous avons reproduit la ride des inté- ressés à la défense faite plus ou moins ouver- ement d'employer des fleurs aux Re” voici que nous remettons sur une décou pure de journal où celui-ci s'attache spécialement à démontrer que le clergé a to arler de paganisme à propos de fleurs. Etant d' avis que dans ce quotidien, toutes les opinions doivent pouvoir se faire entendre, nous n'hésitons point me. Aviez-vous cru, jusqu'ic que les fleurs Dont à un caractère VER, ment païen et qu'elles symbolisaient des ten- dances condamnables sous le rapport de l’humi- lité que tout bon ca atholiqu e doit conserver intacte s’il ne veut donner prise aux M infernales ? Personnellement, us ne no bouquets, pût contrarier les traditions chré- tiennes ? Il les contrarie, cependant. Qui le dit? Un chanoine de Notre-Dame. Il s’en est ouvert à un de nos confrères À ae qui avait trouvé bon de l’interviewer à s de la disposition testamentaire de MF sn Heine par laquelle cette fem me de bien, d’ailleurs israélite, recom- ‘après cet ecclésiastique, l'Eglise, qui consomme cepenfsas pas mal de fleurs, voire artificielles, produit ere l'effet d’un accessoire culte de P — Es âtre — pression pieuse et sincère de regret. Les funé- railles de Gambetta, de Hugo et de Carnot furent, assure ce prêtre, une débauche dont le crescendo menaçait de faire dégénérer le moindre enterrement en promenade profane. ents du chanoï es, i l’ostentation dans l'ordontiiés de certains cor- billards : les couronnes, les gerbes de Lilas dis- posées sur aperies des chars funèbres il des donateurs aisant assaut de dépense, que la profondeur de leur chagrin. Mais le service religieux lui-même, fourni par l’église et tarifé par elle, très commer- cialement, les cierges allumés, le nombre des desservants, la longueur de l'office, toutes ces choses proportionnées à La classe de la cérémonie. ne jurent-elles pas avec la majesté de la tombe et le rappel au néant terrestre où nous devons tous aboutir ? « Sans nulle és + nous croyons que si l'Eglise pouvait se faire oyer ie monopole de la fourniture des feure a toutes les solen- nités funéraires, loin de trouver qu’on les gas- pille, loin d’en réfréner la À a elle s’em- ploierait plutôt à à en répai mode et à créer des serres où Fate ge espèces les les is rares et les plus ephbies de coûter fort c « Que vient-on donc nous parler de aurai chez des gens qui lui ont emprunté tous ses rites et ont juxtaposé sur la morale du Christ une infi- nité de pratiques dont l’origine romaine, grecque ou égyptienne ne fait doute que pour les illettrés ? « Proscrire les fleurs, précieux élément de poésie, don gracieux de la terre à qui retourne vers la terre, emblème de reviviscence éternelle, témoignage de ren RP fécondité du sol, c’est assurément aller à l'encontre de toutes les idées admises et nt le deuil à réprouver la forme la plus exquise de sa manifestation. » x" # ‘Voici maintenant une autre Fe empruntée également à un jou urnal quotidie « On sait jusqu’à quel point on ‘pousse le luxe : qui S accentue à on é ————— des fleurs dans les enterrements. Le clergé é pro- teste contre cette coutume qu'il traite de païenne. « Sans avoir le même scrupule, il nous peine quelquefois de voir tant d'argent consacré à des objets aussi périssables que des couronnes en fleurs naturelles. Aux États-Unis, dans plusieurs villes il s’est fondé des ligues pour protester contre cet abus. « Dès que la mort d’un adhérent de leur ligue est connue, les membres vont inscrire leur nom sur une liste spéciale. En m voient jamais ni fleurs, ni couronnes, Oy fait orner de dessins la. ste où se inscrits Les amis du d sa famille qui récoltée sert à lui édifier une tombe ét les deux autres tiers sont consacrés à diverses œuvres de bienfaisance. Le premier compte rendu annuel de la ligue de New-York vient de paraître. Nous y voyons que la Société a encaissé depuis sa fon- dation et de la façon dont il a été dit plus hautà peu près 130,000 fr. Sur cette somme 80,000 fr. ont été |: pe aux indigents et à des œuvres d'utilité publiqu u lieu de distribue de l’argent aux indigents, ne vaut-il pas infiniment mieux leur proeurer du travail ? Cu. DE B. Culture fruitière . Charles rare ; distingué pomologue et publiciste Ni 1 l’Europe, ns le Bulletin d’'Horticulture de Na dé un article que nous croyons dia Le voic Brugnons et Nectarines En France, on donne le nom de Brugnonà toutes sortes de pêches à épiderme lisse, c’est-à- dire ne portant pas le moindre duvet. Les Anglais les divisent en deux sections se Les Brugnons, dont la chair adhère au noyau 2° Fu APORNES, dont la chair s’isole com- PAS dun On c ri que cette dernière section soit la plus recherchée dans la consommation ol Nectarines et Brugnons méritent re ed Rédaction du cultivateur et du cs : sommate L'arbre rs généralement robuste et généreull Le fruit, au coloris violet, pourpre, grenat, JE citron ou orangé, plaît à la vue. Mieux q pêche, il supporte la fatigue de la récéité® Les ipulations qui s’en suivent, l'emballage et le transport. Conservé plusieurs jours, pendant quelques mi Beaucoup de gens s ‘imaginent que le brugno® est le cie d'un croisement de la pêche avét la prune ou l’abricot…. Erreur ! C re tout simplement un écart du genf Plus d’une fois, ce dernier arbre a produit €? même temps des fruits duveteux et des fruits lisses, et, souvent, des noyaux de pêche ont. T Ce passage ne figure pas en italiques dans le journäl, : mais oi nous semble à ce point typique, qu’il nous faut bien à y attirer d’une manière spéciale l'attention de nos lecteur". également fourni des pie à CPS ou à nec- tarines par leur simple sem L'arbre se comporte ue et fructifie en plein vent ou en espalier. A l'air libre, ce sera un bon intermédiaire entre ou restreintes et accepte toutes les opérations de taille d'hiver ou d'été, de palissage de rameaux, d'éclaircissage des fruits, d’effeuillage gradué, etc. ériode de maturiré des brugnons, qui coïncidait, jadis, avec celle des pêches, semblait par | is de leurs noyaux, ont, elles-mêmes, rétabli l'équilibre, en DES naissance À des PRE de Cron- cels, de première grosseur, de prèmière qualité, à chair juteuse, vineuse, parfumée ; l’épiderme amplement coloré de violet purpurin sur un fond beurre frais. epuis, un noyau cette variété a donné naissance à la nectarine ge Baltet, mûrissant dès la seconde non de juillet; chair fine, richement sucré Mûrit encore, au commencement d'août : la nglais, ayant t hautement nice eh par la Société royale d’ d'horticultre de Lont sont donc mo avec ces trois nectarir Une autre variété anglaise, Lora Napier, gros et bon fruit violet marbré, est recherchée pour la es forcée en pleine terre ou en po e observation pour la Balgowa La Belgique choie la nectarine de Fè élignies, et la Hollande la Hâtive de Zellem, à fruit moins teintée de jaune blond Advance, Bronzée de Hunt, Boston, Oldenbourg, Orange Rivers, Ananas, Muffrum, Humboldt, à épiderme pourpré ou Giolacé. puis les nectarines e Pa doue jaune, Blanche, à ont rq par leurs rameaux jaune citron, à la façon de l'Osier j jaune. La Petite Violette, si féconde, nuagée de sep depuis longtemps, les CRE les méttpiont et les propagent largem mel les nacre es, au siècle dernier, comme il a décrit et figuré le Brugnon cerise (une nectarine), charmante miniature sur l’arbre et sur la table. On devrait la posséder aussi bien qu'une Prune de Dre une Pomme d’'Api, une Poire de Rousselet aux saveurs exquises Aux pays d'Albion encore, sont appréciés le brillant coloris et la chair succulente de la pêche lisse ; nous leur devons les excellents E/ruge Ne- win ngton. De Liège arrivent la nectarine dite Z is rable — pourquoi ce nom prétentieux ? — et 1 belle Gatopin, d'un aspect superbe; l’arbre me la produit manque d'action, il convient d'en SAMEDI, 27 MAI 1899 greffer les bourgeons sur un plant hardi en sève, notre ancien Brugnon violet musqué ou le op wick, si joli en fleurs et trop prodigue de se fruits féndillés. La nectarine Victoria, d'arrière-saison, issue, dit-on, de la Grosse violette, a le défaut semblable qu'on regrette en présence de ses tiges délicates, chargées de jolies boules carminées et délicieuses. Le remède consiste à mn der ses bourgeons sur des gourmands ou t d'une char- pente de Apéneil hr ont ge En route pour St-Pétersbourg (Suite, voir p. 200) St-Pétersbourg, 2-14 mai. A mesure que l'on se rapproche de la frontière russe, le pays prend un aspect de moins en moins riant : le sol s enr mr la bonne et productive culture disparaît, les gras pâturages où paissent de nombreux troupeaux de bestiaux, font place à de maigres champs de blé, à des ge entrecoupés de marais et de marécages. Le c d'œil n toutefois, quelque ferme ou Le petit No paré rement Sert en bois se dessine au loin en ‘un massif Délices le Se souvent de Sant et de Bouleaux. Ce caractère est surtout celui de la Russie où, en > Du. parties de l'immense contrée plate e e que nous traversons avec une lenteur Falillvé — étant ea la rapidité 1. i ydtkuh alternent avec des e B le uns contre les autres, pu er æe pra et, à cet effet, s'étirant en de longues perches de dimension médiocre Çà et là aussi, mais très rarement cependant, les champs de Blé sont entrecoupés de grands carrés du jaune si vif des fleurs de Colza, couleur qui ne se retrouve, sur tout l’interminable par- pr ” dans des flaques d’eau ou à la surface : mr sous la forme de Caltha sehetleis ou, sur la berge du chemin de fer, sous celle de la Primevère. Les arbres sont, contrairement à ce que nous avions préver pour le moins aussi avancés qu’en Belgique; la feuillaison du vert tendre, trans- parent, prête au passage ide: et terne le charme de la jeunesse; les Cerisiers et les Poiriers se couvrent de myriades de fleurs et ressemblent à quelque gigantesque bouquet de fleurs de neige. Cela fait songer à cette neige qui couvre le pays pendant un long et pénible hiver et contre la- quelle il faut prendre des précautions. C’est ainsi que, = Pa le long du chemin de fer, on voit sapin ou des cloisons en bois mis en té à ce A époque, pour être alignées à la saison des neiges tout le long de la route, là où celle-ci est en contre-bas des champs qu'i traverse. Elles sont multiples d’ailleurs les S ns en ee A re (fes AC MACHINE ANGLAISE 2 = ST à } 2 4 & 7. extra fine +1 MONTÉE SUR BILLES 4 Longueur des coupes 26 centimètres, la pièce. . . . . . . . . 80fr de Lo PER TUTEURS EN BAMBOU IMPUTRESCIBLES CR er. 1220 min très Le le + 4 30° ; : 4 fr. (Spécial pour Chrysanthèmes), Nous prions de remarquer que nos tondeuses sont à 5 lames au lieu 1"50 gs, le ns. 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D 1 Li 41e Rempotage des Féugèse 7 219 Une révolution dans l’art + ia met. 219 L’Exposition de Pari RE 219 Fig. 118. Aberia Caffra. . . es ränees se 218 > 119. Groupe d’Odont Logldssurs exposé « L'Horticole Coloniale » à l'Exposition Internationale d’Horticulture de Man chester (vue de gauche) 214 > 120. Groupe d'Odontoglossum osé p « L’Horticole Coloniale > à l'Exposition Internationale d’Horticulture de Man- chester (vue de droite) . ‘GES GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS rs hear de toute nce me re my hautes tiges, demi-tiges et z-terre en : variétés y io td À éme les Hpavélusél pour 1599 en plantes s s, etc. SOUPERT et NOTTIN LES A LUXEMBOURG bras DUCHÉ CHROBE Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Fournisseurs a: y s de Lux gd mn Suède, Exposition tnrersult le de Lyon, 1894, Grand sl, et du Comte de Flandre et Méda io d'é ‘Or x “jar put mi et franco sur der ort de apr 0,25 ct es postales 0,10 ctms vers “le L cehboun CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRU XEL LES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES FLEURS COUPÉES D'ORCHIDÉES . r r L"," 3 i==® Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe <= PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d'affaires directes avec l’Établissement Prière d'adresser les lettres et éoasadiihéé à L'HORTICOLE COLONIALE 19, rue Wiertz, Parc Léopold — BRUXELLES. CXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi DEMANDES Jardinier diplômé, 31 ans, marié, connaissant toutes les branches de son état, Orchidées, serre chaude, #orcerie, décoration des tables, etc., demande place. — Bonnes références et certificats. S’adresser K. M., au bureau du journal. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semane Horticole » HS La meilleure et la plus large publicité ZX] Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture re —— Nous portons à la connaissance des per- gonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- dacteur et l’acheteur. ————— TARIF DES ANNONCES : 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. Ur. dt RS Gr id. 70 15° id. TS TRS id. 80 1/4 id. ed Mie id. 100 13 id. LE 1 4 à id. 130 12 id. M id PUR 180 3/4 id. 14 id r. id. 270 1 colonne entière. . . . . . . : id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 id. id. ge id. 350 12 id id. id. 525 id. id. id. 775 1 pageentière. . . . . + + + : id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance es = On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 CULTIVATEURS DE CYCLAMEN Hors Concours, Membre du Jury 1889 n’oubliez pas que BALTET* Frères, Horticulteurs |], LE LANCHE- JERVAENE à TROYES (Aube) Horticulteur ctions com lètes d'arbres te Apr ar 9 or RE rbres | Rue de Constantinople, 150, Bruxelles et industrielle, pour la distillation, le pe amp et variétés EST L’OBTENTEUR DES nouvelles, etc. + rt Le gr de pépniES et Arbres formés, prêts à fructifier. — Arbres à cidre et à kirsch, variétés CYCLAMEN PAPILIO étudiées à à la culture Pa au laboratoire d'analyse 1 “ . d he on 7 d'ornement, arbres et ) a . pr ai depull per 97. ustes verts, plants forestier Rosiers ec superbe collection. 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Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chrysophyllum albidum i a. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). Dipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca verrucosa. Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca. heobroma cacao. Mimusops Balata (Caoutchouc des ça? Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie). Garcinia mangostana. c., etc., etc. pium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). Ilex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. Anona en diverses espèces. Laurus en diverses espèces. Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses espèces Lecythis en diverses espèces. Sapindus en diverses espè ca en diverses espèce cuma en dive espèces Sapota en diverses espèces Cinchona en diverses espè Musa en diverses espèces. Spondias en diverses espèces mnamomum en diverses espèces Persea en diverses espèces Sterculia en diverses espèces Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèces. Thea en diverses espèces. Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses espèces. Etc. etc. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. PFALMNMIHES-HOONOMIQULS : Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga saccharifera, Caryota urens. Corypha umbraculifera, Sagus Ru Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe edulis. Etc. &=> Nous exportons les plantes économiques coloniales dans toutes le colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. Nous pro ls Sociétés coloniales et ls planteurs coloniaux de se mettre en relations av nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous ls renseignements qu'ils voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes 4 économiques coloniales, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer Veuillez noter notre adresse : « L'HORTICOLE COLONIALE » Parc Léopoli, Bruxelles (Belgique) LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 3 Juin 1899 CHRONIQUE Aux Abonnés Nous portons à la connaissance des abonnés qui ré. ‘ici n'ont pas encore réglé leur abonne- ment à La Semaine Horticole et Revue Cul- remiers jours de juin. ue les prions de bien vouloir lui réserver bon a Chrysanthèmes pour petits pots a fin du mois de mai est une bonne époque pour faire des boutures de différents Chrysan- thèmes pour la culture en petits pots, pouvant donc serv ir garnir des sr et être utilisés à des orangeries et dan pots de 5 à 6 pouces pds elles ont pris racine. Il faut bien a tasser, et les placer en plein soleil, dans une position assurant une croissance naine et robuste, Plusieurs variétés à fleurs simples conviennent à cet usage, et lorsqu : : plusieurs des variétés japonaises qui conviennent à cette culture, les couleurs les plus es t le rouge foncé, le blanc pur et le jau 4 ix ans, est également fort appropriée à la céltuse en petits pots, mais elle ne semble pas être ppencat po: 4 aujourd’hui. Nerium Oleander Il n'est pas rare d'entendre des personnes se plaindre de ce que ces bonnes plantes d’apparte- ment ne fleurissent pas, de ce que les boutons floraux tombent, de leur mauvaise croissance. Aussi quelques préceptes suivis dans leur culture en Angleterre, eg être très utiles Une espèce d'Oléandre, le Nerium odorum Ait. (N. splendens Né Hot croît dans son pays d'ori- gine (Indes sec fe au bord des fleuves et lacs environn le sol se compose d’alluvion laissé fs ti eaux d'inondation lors- qu'elles se retirent. L'été est chaud et sec dans ces contrées, l’hive r froi dements des fleuves et cette asse d’ea singulièrement à la vigueur et seine de la floraison. Aussitôt cette saison passée, le sol SAMEDI, 3 JUIN 1899 211 se dessèche et une saison de sécheresse règn pendant un mois. Après cela l'Oléandre achève sa croissance et entre dans la période de repos. Mais à peine les premières fraîcheurs automnales se font-elles sentir, qu'une nouvelle vie se remar- que dans Oléandre et tandis qu'ici, nous avons l'hiver, dans ces lointaines contrées, les boutons floraux se mr urin Notre Oléandre commun, Nerium rtera de même dans des conaitious identiques. Une fois que les bou- tons sont bien avancés, le pot doit être placé dans une terrine remplie d'eau et il faut souvent les asperger le soir, durant les mois d'été, lorsque la chaleur est persistante raison principale pour laquelle l'Oléandre ne fleurit pas souvent, chez nous, c'est le manque de chaleur, lumi t air insuffisants pendant l'été, lorsqu'il montre pr Lors es pousses. Une a ‘est anque d'eau juste au moment où il lui en faudrait le plus, et c'est pourquoi les boutons tombent Il est impossible d’ empêcher les branches ter- minales de filer et d'avoir au bout de quelques années l'aspect dénudé qu'on lui connaît. Par conséquent, il faut tailler la plante. L'Oléandre ne fleurissant que pendant l’année qui suit celle de la formation des branches ter- efois, pour avoir pr aires une belle ie rod fleurie, il suffit d ouper le vieux bois d’une articulation Sttoiot après la floraison. Le s po apparaissent es des boutons Sotsue aussitôt qu'ils se montrent. Toute la force et toute la sève de la plante se portent alors vers les boutons floraux et par # méme, les yeux qui se trouvent en dessou réveillent et éclosent aussitôt Ti > taille des tiges 7 eq donc après la flor L'Oléandre est assez souvent eut par la cochenille blanche, engendrée par un hivernage chaud et qui survient quelquefois en si grande masse que les plantes attaquées meuren mélangée en forte dose avec de la terre grasse et un peu de sable. Petasites japonicus giganteus L'Horticulture Poitevine, organe de l'Établis- sement Horticole Bruant de Poitiers, donne de cette nouveauté la description suivante Petasites japonicus giganteus, le duslificatif giganteus serait plus que justifié, si nous en croyons la description des catalogues de nos confrères japonais dont voici la traduction : « Cette variété géante te des pétioles qui REP une hauteur d’enviro un tr avec diamètre de 4 à 6 nat eu à feuille arrondie qui se développe à Free de ces pétioles, a la forme et la grandeur d’un pa- rapluie, c est “dire quel effet ornemental elle pro- duit. C’est en outre une cer pare les gros péti Hole pouvant être mangés comme lé- gumes après avoir été buts à l’eau Kouiats ou conservés dans le sel ou le sucre. Les boutons à fleurs sont aussi employés comme condiment, ils ont une agréable saveur. Cette est accompagnée de deux scènes champêtres, où Von voit de jolies Japo- naises, cueillir les Pe tasites, pour s’abriter des chauds rayons du soleil et de l'orage qui s’en suit, ais nous nous demandons comment elles peuvent tenir dans leurs fines mains des pétioles de 6 centimètres de diamètre (18 centimètres de de circonférence). ne plante qui est tout à la fois ombrelle et parapluie, et qui peut servir à faire un excellent déjeuner, lorsque ces deux instruments sont hors usage, ne pouvait plus on ro rester confinée dans les jardins japonais, et nous sommes heu- reux de pouvoir la mel à nos s'ibéteurs qui la trouveront dans le commer N'ayant pas encore cultivé ce Petasites, nous ne pouvons dire rom pe il atteindra dans notre pays, si nous avons seulement une belle plante brébuilntide, séla nous suffira, L'horticulture adoucit les mœurs Voici une histoire de testam ue: ca les. journaux politiques français, tquin a paru curieuse; elle montre au ntolté + ta gens qui aiment les plantes sont braves gens : Le Conseil municipal d'Angers vient d'ac- cepter le legs fait en faveur de la ville par un brave homme, M. Hérault. Ce legs est évalué à 1,050,000 francs. Selon la volonté du testateur, la ville devra se servir de ce legs « pour les intérêts Fons civils et laïques de la population Le testament de M. Hérauk contient en outre une curieuse dispositi Après de Per eut hybridations. et de longs essais de sélection, y est-il dit, j'ai créé deux espèces de melons dans un but de progrès utile à la culture maraîchère et à la consommation ublique. Je désire que mes melons, dénommés l’un composite, l'autre fe continuent à être propagés et que des graines pures, autant que possible, de toute hybridation soient mises à la disposition du public et des consommateurs Je désire que les nouvelles espèces de Poiriers que j'ai obtenues par mes semis de À sue hy- brides soient répandues et propagées L'horticulture au cimetière Nous avons eu plusieurs fois l’occasion de nous élever contre la singulière mode, qui tend à s'éta- blir dans certains milieux, de proscrire les fleurs aux enterrements. Nous n'avons pas été les seuls à protester contre cette triste chose, cette viola- tion de toutes les traditions, cette profanation pourrions-nous dire; et notre excellent Bntrère M. Maumené, du Fardi in, d'accord sur ce à ms avec notre collaborateur M. De Bosschere, signa- it avec. un regret bien justifié l'exemple donné tout récemment aux funérailles de Mme la baronne Hirsch, qui pourtant « dut aimer les fleurs, dont ses salons resplendissaient les ; jours = fêtes ; ses jardins étaient fleuris en toutes saisons, et c’est sans une fleur que sa es fut édité à sa dernière demeure !… Voici maintenant un rapprochement curieux. Aux États-Unis, ui journaux d’horticulture, dont plusieurs ont une activité remarquable et parti- cipent manife biée d'une façon intime à la vie quotidienne et familiale de ce peuple si ingénieux, font généralement dans leurs colonnes une part à l'ornementation des ci vu et admi tant des sites pittoresques, de majestueuses avenues, choisies dans ces ps de ds + PRO l’un ême, « ent que nous un peu tudes, a une rubrique Pau une ChromQ 212 des Cimetières, qui est fort bien fournie, dans laquelle nous avons relevé des statistiques de budget horticole des cimetières, où figuraient des chiffres énormes Dans l'espèce il s’agit plutôt, croyons-nou d'architecture des jardins que d'ornementation florale. N'importe; voici l'exemple pays, débordant de vitalité, où le rapprochement qua ant; et nous, peuples latins, plus portés au sentimentalisme, nous qui, dans toutes des amis, à nos nous qui avons fait les arbres de Noël, le langage des fleurs, les bouquets de mariées, les arbres de mai, et même les arbres de la liberté ! ! nous allons proscrire ces douces confidentes à l’heure des derniers souvenirs ! Le Hovea Celsii Un jardinier racontait naguère qu'il se rappe- lait toujours avec plaisir un vieux spécimen de cette espèce n néo-hollandaise conduit sur une LA SEMAINE HORTICOLE des bords du pot comme cela se pratique aussi pour les Leschenaultia. En plaçant les plantes en un endroit bien clair, les boutures se développent uniformémen e Hovea Celsii Bonpl. (nom synonymique de H. elliptica DC.), Aeurit en avril-juin. Il est originaire de l'Australie d’où il fut introduit en 1818. Cette jolie pente reviendra à la mode avec toutes les marquables espèces de la Nouvelle-Hollande 5 Fa Cap, dont on commence à s'occuper à nouveau et FRt MM. Bedinghaus et Collumbien ont exposé de si remarquables collections à la dernière LR TE d'Anvers. Un nouveau fruit à la Noël Cette notice ne traite ni des oranges, ni des Le, fruit, cependant, ne ressemble aucunement à une pomme. C'est en effet, le fruit de l’Aberia be une plante native du Natal et du pays Fig. 118: — Aberia Caffra. À. B. Grandeur naturelle. C. Coupe. D. Coupe verticale et E. Coupe transversale de la graine. di x hauteur. Tous les printemps, cet ex mplaire se couvrait extrêmement de magiques. is élégantes fleurs bleu foncé ressemblan des PAPE Ces fleurs, comme nées s forme, ont quelque analogie avec celles des Cossene souvent elles apparaissaient en une telle masse que la boule ressemblait à un globe bleu Le Hovea Celsii se cultive sans aucune di culté de graines; les jeunes plants fleurissent an la troisième année. Il lui faut cependant des soins; elle souffre de la grande humidité tout autant que de la sécheresse. On ne rempote les vieux sujets que lorsque le pot est devenu visiblement trop petit. Un mé- lange de terreau, de terre de bruyère ou de tourbe avec d leur convient 1 ï our préserve pumiqiéé, on place les sujets un peu au-dessus Lis Caffres 4 est recommandée par le profes- r Maco comme étant une bonne plante SOÉ nec" pl propriétés \ est une plante vigoureuse, noueuse, très ramifiée, toujours verte. Elle a des épines qui ont jusqu’à 6 pouces de long et plus et qui consti- Eee excellente défense As Le les PRE faisants, tant animaux qu’hom On pe RU eat s juger de l’apparence PASIO du Fit d’après la gravure (fig. 118), la couleur et l’exté- sus rappelle l'abricot. Le jus est très acide, mais quand le fruit est un peu trop pa te saveur est moins acide et son arome est délici Peu de pers eat aiment le fruit crû, mais le professeur FRERES a confiture est excellente. Une anne déterminée de « Kei Apple » ajoutée à une aine quantité de tomates ferait, dit-il, une fort bonne compote. Bibliographie botanique Cette Bibliographie qui vient de paraître à Ja librairie ].-B. Baïllière et fils, 19, rue Hautefeuille à Paris (1 vol. in-8°, 160 pages à deux colonnes), contient l'annonce détaillée, la date e n français et étrangers, anciens et modernes avec tables mé. thodique et géographique Cette Bibliographie sera a adressée gratis à tous les lecteurs de ce journal qui en feront la demande _. .-B. Baïllière et fils ( joindre 50 centimes ou étrangers pour mbres s-poste français l Pr eu Ha Un nouvel insecticide Une Société nouvelle vient de se constituer à Gènes pour la fabrication d’un insecticide nou- « veau, Fa au chevalier A. Ambroso. F ort sur les moyens propres 7, battre la “Cochyii dm nete, ou teigne raisin e l'Agriculture en — p ar le be cv culs End ne es Pépinières Royales de vignes américaines à at, il résulterait que parmi les Hcticides les plus vantés aujourd’hui dans le commerce, à la suite d'expériences réitérées, l'Insetticida Uni- versale Ambrosa a eu un percentage utile de. 84,9 °/o, tandis que celui de la Créoline n’a pas. ip 5 %/0 celui de l'extrait phénique du tabac 7 °lo, celui de la Rubina 21 °/,, celui du savo® se 2 re Rognone 24 °/,, et celui de la solutiét savonneuse du Prof. Del Guercio 27 ° À cette puissance, il joint, paraît- de ‘d'autres notables avantages, comme ceux ne contenir d'acides, de ne pas altérer Le goût du ames si nuisibles aux arbres fruitiers, aux du porc, de la brebis, de la volaille et autres para des” animaux. Le « Temple Show » à Lei Au moment de mettre sous presse, une Œ Londres, dont l'ouverture a eu lieu merc dernier. Ë « L'Horticole Coloniale » expose un magni- Ftus lot de 50 nouveaux Odontoglossum fleurs ment la suprématie des espèces et variétés culti vées par cette puissante Société. C’est un succès sans Sp EErS l'Exposition et fait l'admiration de tous les orchidophiles anglais qui la visitent. LE CONGRÉS DE PARIS Les mémoires préliminaires Les mémoires préliminaires adressés à la Société Nationale d’Horticulture de France pour s s dit en annonçant les allons les Pre rapidement en revue, en suivant l’ordre du fascicule. La première question était ainsi | libellée : : Du forçage des fruits ou des légumes au point de vue e la Dr çaise, celle.de | pition étrangère com les fluctuations des cours, et les variétés les plus employées MS le forçage. Le ons des cours échappent à toute analyse. Là 41 diagrammes qui représentent la courbe des prix maxima et minima du Black Alicante et du Gros Colman en décoe 1898 et janvier 1899 sont curieux à ce point de vue. Ce ne sont que zigzags, et re gran presque tous les deux jours. On ne peut y Ave que deux indications re, Es encore n convient-il peut-être pas d'y acher grande importance : les prix du Black Alicante, tout en zigzaguant, ont été en augmentant assez régu- lèrement dans l’ensemble pendant les deux mois opt ceux du Gros Colman ont passé par très cracher e 31 décembre, int de Là 17 francs en deux jo Il est à remarquer ed que la courbe des @ e. Le prix minimum du Gros 7" rt était DORE plus élevé _ 17 et 22 dé- e que le e 31. n peut en conclure, nous sdible- t-il, qu'à cette date, à a veille des étrennes, les très beaux Raisins à à gros fruits ont été fort recherchés, tandis que les grappes moyennes, les fruits qui faisaient moins d'’eftet, ne se sont guère ME qu plus a les autres jours. Citons, d’apr . Buisson, les variétés qui sont les plus Éhnt utilisés pour le forçage. Pour les Raisins, le Black Alicante vient en première ligne ; « il entre pour les deux cinquièmes environ dans le produit de la vente des Raisins forcés. C'est en mars et avril que cette variété atteint son maximum de valeur marchande, alors que seul F Chasselas doré conservé frais lui fait concurren Le Frank vient ensuite pour un cin- quième environ; . hâtif, les Belges nous en Lie dès févri Le Gros Cole ar) tendre que l'Alicante, Paraît encore sur 1 nvier et février. Le Muscat Tr ee recherché lors- rs il est ordinaire. , Chas- Le Chasselas doré serait d'une bonne vente s’il venait plus gros de grain en serre. oici les prix les plus élevés pour 1898 : avril, du Black A canée | s’est vendu à 22 francs le kilogramme. 17- mai, du Muscat noir s'est vendu à 24 francs le kilogramme. SAMEDI, 3 JUIN 1809 e 22 mai, du die Seedling s'est vendu à 22 francs le kilo Le Muscat d’ Alexandrie, qui débutait le 2 juin à fr. 14,50, revint à ce prix en pre à après avoir été vendu 17 francs le 24 ju Le Colman était à 17 francs Le 31 1 décembre. Enfin, le 4 mars 1899, le premier Frankenthal belge se ‘vendait à à 22 francs le kilogramme. FRAISES. — O andonne por PA le chauffage des variétés Marguerite (Letreton), nr à royale, Docteur Veillard, Noble (Laxton), au profit de la Fraise Docteur Morère, qui entre aujourd'hui pour les neuf dixièmes du produit de la vente de la produ “ah Srbes des Fraises. On peut l'obtenir pa grosse; la chair étant ferme, elle ne s’avarie pas ns le ‘transport et se garde facilement huit jours par temps froid. Au concours général agricole de 1899, dans un lot présenté par un primeuriste (1), des Fraises de la variété précitée cueillies le mercredi matin, 2 mars, après avoir été exposées six jours, ont été rnibes en rs mardi 7 mars, et pas une seule n'était La Fraise Général Chanzy pe d'une vente assez 2 rai lorsqu'elle est gros iculteur primeuriste de Lille expédie sur hs) : belles dur rustsd Vilmorin, qui sont adjugées à de bons Fraise Vicomtesse “Héricart de Thury ne fait rien de bon au forçage, elle ne prend aucun + n et est difficile à Des s faits avec la Fraise saisons n font donné aucun résultat satisfaisant. ra Fraises Docteur Morère et Général “me » de grosseur Se a atteignent fr. et même 2 francs pièce, et la Fraise Énals het 1 fran PècHES. — La éco de l'Amsden lui ee une bg ‘place dans la culture forcée d es. La première Pêche au noyau non adhérent est la Précoce Hale, ho la production semble augmenter tous les a Dans le à CHBaRE la Grosse Mignonne est très nice. Parmi les autres ME livrées au forçage, on remarque que la Pêche Sea Eagle ne se vend pas parce qu’elle se core difficile- ment. Le 20 avril, on mA te 20 er une Pêche Amsden énorme, et le 17 m ux Pêches Pré- coce de us pour 28 PRE Bru — On en force diverses variétés parmi cie on remarque Lord N e de Croncels; les fruits de ces deux va- riétés sont assez sucrés pour des fruits forcés, c'est ce qui explique leur vogue toujours crois- FU 28 mai, sept Brugnons Précoce de Croncels pas adjugés 71 francs, il est vrai qu'ils mesu- raient 4 à 26 centimètres de D nt CERISE et CERISIERS. — Le Cerisier en pot n se vend plus; il n'obtient un prix sr que s’il est bien fait et chargé de gros fruits éga- lement répartis sur toutes les branches. Lorsque la Cerise Anglaise est très grosse elle se vend bien ; les Guignes et les Bigarreaux forcés sont d’une vente in mboises, des Groseilles, et enfin l’Ananas, dont | la culture en er . sur : point de “nb re. On ne chauffe guère que la variété Contilil Prescott fond es appelé commu- (1) M. Gustave Crémont (de Sarcelles). + On De rce se Prunes de di- 213 nément Melon Laurent, du nom du premier maraîcher qui le força au thermosiphon Vers fin mai, les beaux Melons s ‘adjugent de 40 à 48 francs pièce. » sx son mémoire sur la coulure des fleurs des arbres fruitiers, M. Grosdemange indique comme causes de ce phénomène, d’abord, et en première ligne, les intempéries : gelées, pluies, brouillards, lès bourrasques au moment de la floraison; puis es maladies et les insectes <-r:6 l'état de pauvreté du sol, l'exposition, e M. Gro osdemange indique + A moyens de combattre ces causes nuisibles, et nous ne pou- ce qui concerne la Vigne, il recommande co mme rep PÉVeENE l'i incision annulaire, le soufrage au t de la floraison, et surtou % . PTE tion pr 2 Il termine enfin e inté- ressante observation faite au Hahn. do de Soissons : « C'est ja raison que dans notre mémoire, a e des causes |: orge See Far la ri grd avons re st d'abord la gelée. En effet, à cet égard, le les 9 au 26 mars, et plus SRE dans la nuit du 2 son. Il est inutile d'ajouter qu’à ce degré de froid, malgré les auvents, ces arbres ont été très saient intactes, c’est-à-dire que la corolle, quoique légèrement brunie, laissait voir le faisceau d’éta- mines bien jeune tra us le style étaient complètement détruits. D'au marques : c’est ainsi que sur le plateau de Laon, l'abaissement de température n’a été que de 7 degrés, et, dans cette localité, des Pécies en espalier en plein midi, sans auvent, sont actuelle- ment chargés de jeunes fruits bien noués. Il y a similitude ici avec le fait observé lors du grand hiver de PE 6 à savoir qu'au printemps de 1899, il a fait de même moins froid sur les hauteurs que Fr les vallées. » * * *# M. Léon Duval, dans son mémoire sur la cultur plantes depuis leur arrivée en Europe et une fois établies, etc., tout cela avec la clarté qui é : est habituelle, Il dit quelques mots, en s de la culture dans le terreau de feuilles, qui per donner de très bon r m u sujet de laquelle il émet quelques doutes, estimant que Fig. 119. — Groupe d'Odontoglossum exposé par « L'Horticole Coloniale » LL HORTICOLE « À ÿ " À Covesatt -E . BRUSSELS FC) } Lrenerl di ei L un Linden Fig. 120. — Groupe d'Odontoglossum exposé par « L'Horticole Coloniale » à l'Exposition Internationale d'Horticulture de Manchester (vue de droite) (voir p. 216) 216 LA SEMAINE HORTICOLE divers autres composts pourraient être essayés é e que quand il aura fait longue période de temps (A suivre.) ses preuves une assez L'Horticole Coloniale à l'Exposition Internationale de la Société Royale de Botanique et d’Horticulture, à Manchester. Nous avons annoncé, dans notre numéro pré- cédent, le grand succès obtenu par le groupe de de pouvoir présenter aujourd'hui à nos de deux reproductions de ce groupe (voir fig. 119 € 120) qui montrent l’heureuse disposition que l’on agnifiques merveilles ; elles ont iteurs de cette Exposition et des journaux anglais qui en ont fait les az grands éloges. Le Gardeners’ le principal journal horticole de Londres publie à propos de cette Exposition la note suivante : « L'Horticole Coloniale (Linden) de Bruxelles, a fait une belle ex re sition d’une cin plantes dont chac L'Odonto oglossum crispum var. « Countess of Derby » était la pièce de résistance du groupe et c'est certainement une fleur élégante, une branche es de l'O. sceptrum. Il y avait de très belles valètes de Miltonia vexillaria, une d’un blanc presque absolument pur appelé candi- dula. Décidément, il n’y a que les Belges ca- pables de nous montrer à cultiver les M. vexil- à l'O. crispum Countess of Derby, et. O. Adria- nae leopardinum. « Des diplômes de mérite ont été donnés à l'O. hybridum var. s'érrst G man prés ueeu Victoria, iltonta xtlla: mets et Le Gardenars” LEE un si ra : t del des, écrit a au sujet de cette même exposit « Une collection gr sr nnelle d ‘Orchidées a été envoyée par « L’Horticole ae gr » de Bruxelles qui a Lt ee médaille d'or. Le groupe contenait un beau choix d’ Déoatozlièe Adrianae, le bel hybride cl de l'O. crispum | é zebrinum et l'attention et il y avait parmi ceux-ci formes très jolies, le plus remarquable était s sum ire triumphans et Ruc s beaux. Odontoglossum Ruckeri Queen Vic- toria a attiré beaucoup l'attention; c’est une variété très gracieuse, de couleur très riche. O. crispum est d’un blanc pur, avec une grande tache rouge foncé sur chaque segment et O. cris- pum Rosetti a de nombreuses taches rose- rouge, tous deux sont des variétés 33 a Une au rrho- tal, é. Une médaille d’or et de nombreux certificats et mentions ont été sde à à l'établissement de Bruxelles. » Et L’'Evening Mail de Manchester dit : « En ce qui concerne les collections exposées, il faut citer en premier lieu celle de « L'Horticole Coloniale. » Cette Société a envoyé une collec- tion du plus haut ns et d'une très grande valeur et, grâce à mballage minutieux (beau- ra e connaisseurs anglais étaient curieux d’avoir des détails sur ce point), les délicates plantes n'ont nullement souffert de leur long voyage. Il a été accordé à cette Société une médaille d’or pour son exposition et des certifi- cats spéciaux pour diverses Orchidées. Les Odon- toglossum sont peut-être le clou de la collection, Rucker: que 1 du nom de Q Victoria. Les espèces Adrianae tigrinum et le Vexillarium candidula (dont la fleur est d’un blanc pur) sont aussi des spécimens extraordi- nairement beaux d'Odontoglossum. » Les Engrais chimiques LE NITRATE DE SOUDE EN SYLVICULTURE par M. Jules Huberty, garde général des Eaux et Forêts. Le Nitrate de Soude Ge du Chili), dént l'emploi en agriculture, en horticulture, en cul- ture maraîchère est si apprécié, Saut rendre à la Sylviculture, dans l exploitation des pépinières, des services importants aux mêmes titres que les autres engrais complémentaires. Dans un mémoire présenté en juin 1886 à la Société des Sciences à Nancy, notre ancien professeur à l’écoleforestière de Nancy,M.Henry, a montré que la production du bois, la seule d' AI en. : des restiers, se trouve immédiatement com- aux hor- pensée par l’activité que mettent les feuilles mortes à accaparer l'azote atmosphérique et que la plus grande partie, pour ne pas dire la totalité de l'excédent d’azote constaté dans les feuilles mortes est d'origine Pr (Grandeau — ss una d omis 45 Las ique quelques vingt ans, Schrôter émettait des que les res Ki ri en azote, faites a sol par ïes eaux météoriques, sont suffisantes pour entretenir la ja rm normale des forêts. En un mot, Le so la forêt se maintient riche en azote, ice à la couche de feuilles mortes, aux eaux météoriques et aux légumi- neuses de toutes sortes (genêts, “rs etc.) qui recouvrent souvent le sol et t les racines garnies de nodosités ont la faculté de fixer l'azote atmosphérique Mais il n’en 1 est pas de même du sol de la pépinière permanente qui est en tout compa- rable, quant à ses exigences en engrais, aux sols à livrés à la ps agricole. . Le sol de la pépinière est en effet exposé sans protection aux influenc ee] p [sd [= = o ä os | > © LE ce) [er La) © a es [el [= # rE 1 = [qi TT "4 : @ "4 æ n annee st de longues années à neux, qu’on exploite tous les deux ou trois ans nécessitent des quantités de matières minérales ien supérieures annuellement, à celles que les arbres eux-mêmes réclament plus!ta tard. » Ainsi, de toute nécessité, il faut fumer les pépinières à la façon des terres agricoles. D'autre part les analyses des terreaux de feuilles ont M permis de constater que ces engrais, d’ailleurs M xtr suffisamment riches en potasse, sont exéréme- ment ne à *. ses (à p en ren- en acide phosphorique. | ferment 0,40 °/ Le terreau de Fe Aslles es et Ps Fins en + ployés purs et tels qu’il est possible de se les | procurer gratuit En ok dans la forêt, sont donc absolument insuffisan Le fumier de ‘we ee sa porosité entretient l’état meuble et l'aération dans la terre de la pépinière qui, couverte de la même récolte (les jeunes plantes) pendant 2-3-4 années consécu- tives, ne reçoit, pendant cet intervalle, que des façons superficielles et insignifiantes. ,* teneur en matières fertilisantes et l’additionner d'engrais chimiques de façon à à le transformer en engrais complet, eu égard à l'état du sol et à la n P d'engrais complémentaires additionnés dans des proportions telles que la masse totale renferme 5 à 6°/ d'azote, tout comme le bon fumier. F uniérs et composts seront enfouis à raison de 6 à 8 mètres cubes par hectare. Tels sont les conseils que nous puisons dans le traité de Sylviculture de Boppe, directeur de de | l’é ne ets . Nan A us verr s loin que c’est au Nitrate de Sonde que ke DEmiérate der la préférer pour fixer dans ses & TES et ses Lerreaux ue _. azote néce: estion de l” nploi des engrais chimiques en diculents a la plus hau n Fra les il importe datirat AP des pépiniéristes (1). Disons un mot des recherches sur la restitution au sol de l'azote exporté par la récolte des plants En 1 871, le De W. Schütze (dans” “Zeitchrif für Forst und Faedrrsen) montrait la nécessi tituer au des pépinières les rs azotés enlevés ne les jeunes plants. Les recherches de Schütze établissent que la substance sèche à 100° on de pin de un an, renferme 3 °/, d’az (1) Consultez : Considérations sur la production des plants orétllers, par E. Parisel. En estimant à quatre millions le nombre de plants par hectare, ils enlèveraient sur cette sur- face : 27 kgs. environ d'azote Par hectare d’étendue réellement cultivée de 3 L'ex sporiahon annuelle en azote dans une pépi mère de pins de un an est donc de 24 kgs. he diere: 3 utre côté, W. Schmitz-Dumont, dans le GR r r Forstliches Fahrbuch, montre qu'en un an et par ets AR production de jeunes pins sylvestres de un et de deux ans exige les quantités d'éléments EE indiquée dans le tableau ci-dessous. Pour entretenir les planches de semis et de plantes agricoles sarciées, le plus souvent : bet- teraves pe carottes fourragères, pommes de terre, tabac, et Ces récoltes korit épuisantes et age dans la pépinière des quantités d'éléments que nous croyons utile mettre en pafattalé avec celles enlevées par les jeunes plants de pin sylvestre. "© re) n n O + Pa . . . à: a. n N (e] = n Sr | à à æ vo © [e] Le) n Lee] [e PE dde. SI © © © 2 7— = dv = = Em 12 [®) S = S Le) mn CFE g ” à LE ESsco a le n (e) LS S E+25 2 [se] + T + ane e L'1 = PET: v # + $ 4-5 8 6 de DL M OU 2 SEPS 7 Fa ERA é © (°] (e) sove e 2 co co (re) + 2 54% 0 G a Si "+ Élus a a GS "ce 2 ñ D + © o 8 Le) (sa) Dm 28 = : ie D = Le) [e) Re] do 5 SR. ae: 0 = Li ô \ + e 2 2 ® À « T # G] pu x = [e) CG A ÿ à S O LS « _ v (re) Le) co x A 2 S Ge) ns S S El & a SI (e) = se a M Si rs LI na . . [A _ " . Ë s = . . T EH E D ; ] É & n é à ; . [nl © % é = : 2 al 2 2 # \Ÿ à o 1 o =) A 2 œ Les) : 50 ee] » + < o êl N © [3] pe] A < CA < O = Les chiffres donnant la composition de ces plantes sarclées sont tirées des tables de Wolff. Ils correspondent à pe rendements de : Bette raves (racines) 60.000 kilos; Carottes art 40.000 kilos; Pommes de terre (tubercules) 25.000 kilos; Tabac (feuilles sèches) 2.500 kilos ; Navets (racines) 25 .000 kilos. Les feuilles des "Betteraves des Carottes, des Navets, les fanes ommes de terre retournent le plus souvent au “an comme engrais vert ou par SAMEDI, 3 JUIN 1899 les spi) Ma Il n'en a pas été tenu compte pour cette rais Ce ss montre que de tous les éléments nécessaires à la vie des jeunes Pins sylvestres, l'Azote est le principal et que le pépiniériste doit restituer au sol de son exploitation, non seule- ment l'acide phosphorique et la potasse, mais aussi l'azote. Quelle est par contre l'importance de l'apport en azote fourni par l’a L'air renferme toujours de l'acide nitrique et del La plui ie, la neige et la rosée livrent au sol une quantités d'ammoniaque et d'acide nitrique qui peuvent être amenées au sol mn les eaux de pluie et de neige. Ces expériences ont été faites en Allemagne, en Angleterre, en Italie, en France, Petermann et Graftiau, en ce qui c faits en recueillant les e x de suite, chaque fois qu'elles étaient assez A ntes. Les eaux météoriques (im. neige, givre) re- cueillies à Gembloux, conti oyenne 1 milligr. 49 d'azote plie né par litre, ce qui, pour une hauteur de pluie de 692 millimètres cor- respond à #4 apport de 10 kgs. 31 par année et par hectare Sur 100 d' azote total, il y a 76 d'azote à l'état ammoniacal et 24 d'azote à l'état nitrique et jte (1). cherches analogues ont éte faites à Rothamsted par Frankla nd, à Bechelbronn (Al- ce) par Boussingault, à Montsouris par Marié se t dire qu une surface d’un hectare reçoit PE er 10 à 12 kgs. d'azote sous forme de pire et d'ammoniaque grâce aux pluies et aux eiges bre Schrôter, cette quantité serait suff- es forêts. Mais de la Cette PRES atteint 93, 67 kgr. dans la culture de Pins de deux ans, ainsi que le montre le Le déficit annuel en azote est donc d 2 k. par hectare, dans l'élevage de sujets d'un an. est de 93,67 —12 — 81,67 kgs. quand la pépinière fournit les sujets de deux ans, ce qui est le cas le plus général, ces plants (un an de semis et un an de repiquage étant actuellement les plus demandés pour les boisements. Il est donc prudent de faire figurer les engrais azotés dans la fumure des pépinières. Nous avons vu que les terreaux feuilles sont pauvres en azote; mais dans bien des circon- stances ils ont l'avantage de coûter moins cher que le fumier et ils ont, comme ce dernier, la propriété d'entretenir dans le sol la quantité d’humus nécessaire. Pour combler Sobs déficits de 12 kgs. et 8 kgs, d'azote par hec n, il nous suffira d'employer, avec k terreau pe nous disposons : 100 ou 500 kgs. de Nitrate de Soude. Ces 100 kgs. (1) Bulletin de l'Agriculture, 1893, tome IX, livraison 2, PP. 139-144. : 217 de Nitrate de Soude gere di 3000 kgs. de umier en pleine décomposition. Le Nitrate de Soude Pr 8 dans 100 parties.en poids, en chiffres ronds : 34,5 de soude et d’ acide nitrique, dosant 15,5 d'azote, ARS 158 tement assimil Evid t les circonstances are façon exacte les doses de oyer. ous ajouterons qw'il n'est pas à conseiller d'employer les engrais dm isolés dans la grrr des pépinières, il convient de les mélanger es composts (Damseaux),. Le pr verra D' Schwappach écrit, après avoir fait connaître ses essais d’ cugrais chimiques dans la pepe d'Ebersw d'avis que la féntité minérale, aussi ribhiette que simple commande e sujet pré- ue les expériences con- er de fumure no entreprises de divers côtés. Les engrais chimiques ont encore d’autres pouvoirs que celui de rétablir la fertilité des sols. On a pu constater que, grâce aux mens chimiques, on sauvait des ; AA semis Fe bé ou gravement comprom nt s de trois ans, très serré, languissait visiblement; un tiers était mort. Dans s ces condi- ndit, au 1e" août à raison de 30, 25, 20 grammes par mètre carré l’engrais chi- mique de G. Ville ainsi composé : 1e 1-satg mupceek v< chaux. st «5 "480,00 Nitrate de pota Ludh Re cc Sulfate de 08 nero portou fe. al 26600 Un mois après, les plants avaient reverdi en partie. Deux mois plus tard, le 1° octobre, les planches de semis ainsi revivifiées présentaient une belle teinte Verte à nifo S Où aucun engrais n'avait été répandu étaient j Pre et desséchées. n après, les planches nos par l’ engrais chimique fournissaient de X plants à raison e 5000 par ru re tadih ue les autres donnaient à peine o plants utilisables. (Essai sur les Rp honte Writer par A. Noël et Revue des Eaux et t. XIV, p. 10 fa ans la pépinière de Groenendael appart à l'État belge et située dans la forêt. de SR PE de Bruxelles. mis de Frêne et d'Orme rer été nière, fit recéper _. p'ants et répandre au prin- temps du nitrate dants rejets, d’une vigueur exceptionnelle tandis que les planches n'ayant pas ri u d'engrais d lon- nèrent des rejets d'une aix ri Bb eq rdinaire C'est là nement un effet fort appréciable à mettre à l'actif du nitrate de soude et -qui 218 LA SEMAINE HORTICOLE suffit pour prôner son emploi dans les pépinières. On ne peut donc que recommander très cha- leureusement aux pépiniéristes de faire des expé- riences avec cet engrais précieux. * CE LE NITRATE DE SOUDE 1. La fumure des arbres fruitiers par le nitrate de soude Les arbres fruitiers sont généralement très mal à l'humidité; il ne sera atteint ni d’oïdium, ni d'insectes, et ses fruits seront beaucoup plus abondants et bien plus savoureux. Au mois de mars, on engraisse l'arbre fruitier enfonçant tant soit pe 1 nitrate; la fumure doit se faire tout autour l'arbre à une distance de 50 centimètres de la bres ue de l’arbre En arrosant l'arbre, on 11e I gramme de nitrate à chaque litre d’ea 2. La fumure des plantes d” ornement, ar- _bustes, rosiers, groseilles, RES utiles vignes par le nitrate de sou ee fumure donne le même résultat que celui indiqué pour les arbres fruitiers. Quand la terre. est pauvre et le développement re dés arbres, arbustes et vignes médiocre, la fumu par le nitrate peut être augmentée, tandis que dans le cas contraire on peut en diminuer la ‘quantité. $ La fumure des fraises par le nitrate de soude Au mois de mars, lorsqu'on nettoie les fraises, on répand 10 grammes de nitrate de soude mètre carré, et on l’enfonce, tant soit peu avec le râteau. Après la floraison, lorsque les fruits sont noués, on arrose plusieurs fois avec une solution d'un 1/2 gramme par litre d’eau et quand les fruits sont cueillis, on donnera encore 10 grammes par mètre carré. Au commencement du mois d’août,on Hi encore répéter la même opération. (Bulletin de la Société d'agriculture, d’horticulture À d'install de Nice et des Alpes-Marit.) de l’autre, sur des insuccès constatés par eux ou autour d'eux, à la sui e l'emploi de ces matières fertilisantes. Pour nes à vai ment les causes des insuccès qu'ils invoquent à tort pour 1e J "2 e Il . t pas nuit de rechercher d’abord comment a pu naître et se propager, dans cer- tains a agricoles, 5 préjugé dont il s’agit. Je suis porté à croire qu'il pourrait bien avoir son origine dans les faits observés, il y a déjà de e l'emploi exagéré du rance, où le calc aire fait défaut. Er vinrent accroissements de rendement parfois extraordi- naires, produits par le Chaulage. On exagéra suc- de chaux et la fréquence des chaulages. “Au bout d'u v e chaux, mais qu’elle décrut ment. De la cobstitanION de ce fait brutal naquit le célèbre dicton : « La chaux enrichit le père et ruine le fils. omment la diminution de la fertilité du sol pouvait-elle coïncider avec l'ap ort en excès d’un aliment des végétaux aussi indispensable que la ignorait complètement en tira la déduction ae le chaulage parti UN PRÉJUGÉ n parti cu- lière et répand dans le public beaucoup, de notions utiles sur ce sujet. Voici un passage d'une de ses récentes études : « C’ we un préjugé trop répandu encore, dit M. Grandeau, que les engrais minéraux épuisent la terre et que leur usage trop répété a conséquence de diminuer la fécondité naturelle £ " u so « Les cultivateur s qui combattent l’introduc- ne mers du nitrate de soude a fumure des ag dhnies qu: dantes récoltes lui ont enlevés pendant une série d'années. « De la discussion attentive de ces deux soie ressort clairement l'explication des faits, en a rence contradictoires, constatés par les prhiciens à une époque où les notion tion des plantes faisait resque e matière fertilisante, loin d’appau- vrir le sol, en son la fécondité. « Il nous sera aisé de démo _—…. sa ns une prochaine causerie, en exposant l’état de nos connaissances sur cette question, À po sin- “ gulièrement trompé, en attribuant à une action défavorable à la végétation et que les diminutions observées dans les rendements, à la suite de l'introduction d’un excès de calcaire dans le sol, étaient dus, non à la présence de la chaux en suräbohdanées mais bien à l'insuffisance des — aliments des récoltes. a discussion dans laquelle nous entrerons à cè sujet, s'applique exactement aux autres en minéraux, comme nous le montrerons, et rien n'est mieux établi par les faits, que la fausseté du préjugé d’après lequel les engrais minéraux appauvrissent le sol. C’est leur application défec- tueuse qui seule sue les insuccès constatés dans leur emploi. DÉPLANTATION La déplantation, sans être difficile, exige, de la part de l'ouvrier, Re attention toute s et un grand respect pour les moi s organes superflus que l'on peut couper et utie à coups de pioche et de bèche; dès lors cette opération ne mérite plus d’être ‘appelée une déplantation, car elle constitue plutôt un véritable arrachage. S'il y a des sections à faire, on cou upéra en biseau et de telle sorte de la partie avivée de la racine pose en plein directement sur le sol; elle ne tarde pas alors à se garnir sur tout son pourtour d'un bourrelet d’où sortent de nouvelles radi- celles. De la plantation Nous devons insister sur l importance de cett e t mpromis par là négligence ou l’inexpérience de l’ouvrier. Il y aurait, par conséquent, tout intérêt à confier au moins la plantation à des ouvriers habiles et consciencieux si + FRS ne peut lui-même re o à ce trav PRÉPARATION DU ous vubp oi ici que les terrains Re été ébibie ou labourés, nivelés, améliorés, engraissés, selon les cas; que dans ceux qui’sont trop humides on a établi des rigoles ouvertes ou drainées pour am es eaux abat some soit à l'extrémité de la pièce, soit dan endroit où elles ne peuvené nuire à la plan à DES TROUS OU TRANCHÉES. — Doit-on faire le trous ou tranchées longtemps de la plantation ou au D où elle va avoir lieu ? 6: une question qui à beaucoup préoccupé les Phtbars” et que l'expérience à résolue mieux que les raisunnements ou les discussions dont elle a fourni le prétexte. Il en résulte que, dans tous les terrains défoncés et ameublis, les trous faits à l'ava succès et que, dans les terrains non amendés par la culture, il est utile d'ouvrir les fosses ou trous longtemps à l’avance, pour que les influences atmosphériques exercent leur action sur les terres qui en sont sobre comme sur leurs ANT ètre ÉLEVÉE DANS LES JAR ae ro les racines des tes uitieé dans les jardins, doivent être maintenues à peu _ ments de pots, il est aisé de le garder SAMEDI, 3 JUIN 1899 de distance au-dessous de la surface du sol. C'est arbres donnent des collet. Il est indispensable aussi, pour le miers de jardins, oculés ou greffés sur paradis ou sur doucin, que la greffe se trouve découverte après la plantation, parce que ces arbres s'affran- chissent aisément, prennent racines au bourrelet et dès lors il ne faut plus en attendre des fruits, mais du bois, des baguettes en masse. Si l’on plante pour espalier, au pied d’un mur, soin cicatrice de la gre D MICHIEL CB S, Directeur des Pépinières de Montaigu. Rempotage des Fougères"? Lorsque des Fougères de différentes espèces doivent être rempotées, il est très mauvais pour la plante de la placer dans le n est tout aussi désavantageux de rempoter pendant la période de repos, les racines ne travaillant pas autant alors, que plus tard, lorsque les jeunes frondes ont déjà poussé de un ou deux pouces. A cette époque, on peut arracher la masse des racines avec plus de sécurité qu'au- Rent parce qu'elles se cicatrisent plus rapi- t et adhèrent mieux au nouveau compost. La SRE des sortes les plus communes d’Adian- tum, de Pteris et de Gym comparable à un feutrage, mais il faut ôter la plante de son pot pour la placer dans un plus broyés, ivient admirablement à ce Pers tremula ct à la plupart des Fougères à crois- sance rapide. De ie ce Pteris aime les fréquents change- dans “A antage pour les garnitures, de petits pee Aie Er commodes à ‘placer que (1) The Garden, 13 sais _comme le petit doigt de 10, de grands. Les vieux pots, bien nettoyés, convien- nent le mieux aux Fougères, mais si l'on en emploie de neufs, il faut bien les tremper avant de les utiliser. Des briques en morceaux valent mieux pour le drainage que les tessons générale- ment employés, mais il faut toujours en placer un gros morceau au-dessus du trou du pot. Si on veut obtenir une croissance rapide, sans s'occuper de savoir si les frondes sont robustes ou non, le compost peut être mis très lâchement, mais si le compost est plus serré, on obtiendra une crois- mencement, les plantes doivent être ombrées, mais cela n’est plus nécessaire, une fois que les plantes sont dans la période activ Une révolution dans l’art de la greffe Sous ce titre, un instituteur en retraite, M. J. Bord, écrit : Devenu propriétaire depuis environ cinq ans d’un petit corps de bien, et amateur effréné des arbres fruitiers, il m'a se l'é laquelle à-dire en mars, n'était pas la meilleu Je me suis dit : Si on greffait en pr ns ou en octobre, alors qu’ il y a encore un peu de sève, la soudure, grâce à ce reste de végétation, et au mouvement latent qui a lieu tout 1 rameau naturel; la réussite serait beaucoup plus assurée, tout étant prêt pour la végétation. D il me semblait que les deux yeux qu'on laisse au greffon n'étaient pas suffisants pour donner un débouché à la sève fournie par le sujet. i le greffon, me hibiee avait une certaine longueur, il pourrait recevoir toute la sève du sujet et l’on obtiendrait presque autant de végé- tation que si l'arbre avait ses ra grande réserve de sève qu’un sève descendante devrait contribuer davantage à la soudure. D’après ces idées, je me suis mis à greffer en septembre, ou octobre, si septembre est trop 1 nt ferait de grands ravages dans les pousses FR er et chargées de fruits. Il faut aussi au printemps et à l'été surveiller le sujet, laisser développer aucun bourgeon. Cela est D. sable. e greffe aussi en fente avec succès des sujets 15, 20 et jusqu'à 25 centimètres, et plus remarqué que si | ‘emploie pour greffer -bout de branche entier, la greffe est plus ie; ù le greffon est épointé, et le jeune arbre est comme s'il avait sa propre tête. Il me paraît même préfé- rable de greffer les sujets tout jeunes, vu la réus- site étonnante que j'obtiens. L'arbre n’éprouve ainsi aucun retard, et le point où il est greffé est magni Il faut avoir soin de recouvrir de mastic, de jours aussi vert que s’il était sur la branche mère. J'ajoute que je n'ai jamais greffé qu'avec des greflons coupés le même jour ou la veille, ou à peu en ux qui ont vu mes greffes ont été vrai- ment Far de l’époque où je greffe, des résul- tats que j'obtiens et de la longueur des greffons que j'emploie, (La Culture.) L'Exposition de Paris L'exposition printanière de cette année est installée aux Tuileries dans les tentes tradition- se agréablement disposée, plus éfganie, et en ce qui concerne les Orchidées, plus ré Da cu ne pièce d'eau avec un jet élevé qui she et donne de la fraîcheur (la pluie, malheureusement, n’a pas tardé à se charger du même office dans les jardins). En avant et en arrière de cette pièce d'eau, de grands et beaux a M. Nonin et Poirier, formant une ligne courbe parallèlement aux bords de la pièce Autour du bronze de Laocoon sont groupées, comme d'habitude, des plantes à feuillage et des Orchidées. Toutes les Orchidées sont disposées en massifs dans les environs de ce groupe de Bosio et jusqu’à l'escalier Beaucoup de lots d’Orchidées sont très inté- ressants. Parmi les plus choisis, nous devons citer d’abord ceux de MM. Ragot, de Phenar et Robert Lebaudy (chef de cultures, ge). FR les plantes les plus saillantes du lot de M. Ragot, où tout mériterait d’être cité, un Phalaenopsis Sanderiana d’un és très vif, pétales très rouges et labelle très jaune ; le Phaius X Cooksonmt; Odontoglossum Hire pal- lens ou à albens, à fond blan Li pictwratum, Cypripedium hirsutissimum, très fleuri; C. re A C.Cham ve m, Cy: mbidiu Brassia Keil RME HR at Epidendrum vitellie num, Oncidium Papilio, Masdevallia bella, etc. e groupe de M. Robert Lebaudy, encore plus considérable, et encadré entre des lots de beaux Caladium, de Croton en variétés et d'Anthurium, faisait un grand effet et a si fort admiré. Il était sh et dominé par un morceau de tronc d’arbre rni de deux ou trois tartes touffes de Laelia maÿalis, portant sept fleurs. La disposition était e, et le mé Vanda tricolor qui, bien qu’un peu éloigné, nous a paru être une très belle variété. Parmi les Orchidées qui figuraient dans ce groupe, nous mentionnerons en première ligne divers Cypripedium hybrides tous obtenus par M. Page; le C: x Lebäudyanum, le C. x Youn- gianum (dont la première obtention fut anglaise), et un autre hybride du C. mg rare et du C Philippinense; enfin et surtout, ariae, issu du C. Chamberlainianum et de C. x Leea- num, représenté par trois plantes, toutes trois absolument distinctes s sont très gra- rappellent beaucoup le premier parent, mais avec plus de grâce. L'une des . variétés, nommée ponte a un coloris très ms et doux ; l’autre, nommée piciuratum, porte su le pavillon des stries longitudinales brun denis d’un joli effet, comme on en voit dans certains hybrides C. oenanthum ; la troisième plante, qui fleurit pour la seconde fois et qui a été prise comme type a été décrite ici l’année dernière ; elle porte sur la moitié inférieure du pavillon une macule allongée d’un brun pourpré et bordé de roussâtre tout à fait particulier. Les autres plantes du À sont : Miltonia vex Sons er en variétés bien fleuries; plusieurs s de M. PS cp pet Epidendrum nai Calanthe masuca, Anguloa Clo- wes , Cymbidium eburneum, Cattleya Mossiae, représenté par trois jolies variétés pâles, Cattleya Skinnerti à fleurs un peu claires, mais de grande taille, Aerides Savageanum, un bon Odontoglos- sum crispum, Cypripedium Lawrenceanum, superciliare, etc. . Duval et fils, de Versailles, avaient deux groupes; l'un composé de douze belles variétés de Cattleya Mosstae, l'autre varié. Dans ce der- nier nous avons remarqué un Oncidium Mar- shallianum à fleurs très gran tleya Warneri à beau labelle foncé, le Cattle eya Mos- siae vestalis, à pétales et sépales blancs, avec le labelle rouge foncé bordé de blanc; un Odonto- glossum en egeriens radiatum remarquable, O. TC Cypre edium grande, Schrô- derae, Sedeni, Masdevallia Veilchi grandiflora, Dendrobium Dalhousieanum, Odontoglossum cirrhosum, etc Deux lots très importants étaient exposés par -k et Be en 4 Er un et très vigoureux, un sellia africana égale- _ ment remarquable par sa are luxuriante, Zygopetalum X Perrenoudi, Cattleya Trianae li a Lae he, purpurata, alba, C.M i, C. Mossi Péxiid Boxalli, Cattleya SRE, Gaskel- liana, intermedia, Lycaste lanipes fulua à fleurs um crispum, Fridiviéé Guilielmi, num et pr rsifiorum, et Le lot de M. Bert, de mn da compre- i, C. Skinnert, SS , Den nobile et Wardianum, Cypri ipedium exul, bella- tulum, Argus, Laelia purpurala et cinnabarina, ge les _pétales. et les sépales Éne SEMAINE FR TIROLE Trichopilia crispa, Brassavola Perrini, Den- RÉ pr thyrsifiorum, Lycaste Skinneri, etc . Maron, de Brunoy, sat sait un petit lot cs ses hybrides. Une nouv y figurait, le Cattleya x Grande Duchesse “Elisabeths issu du C. Mossiae et du C. Lawrenceana, et représenté par trois plantes assez différentes. Les fleurs ont gorge. Le Laeliocattleya k Madame Marie Spe- ransky, dont les parents sont le Catileya Shkinneri et le Laelia purpurata, ressemble au premier en plus grand, avec le labelle plus allongé en avant et un coloris d'ensemble plus pâle, et une zône rouge vif en avant du disque. Citons encore un superbe Laelia X nigrescens, très foncé, un Laeliocattleya callistoglossa à très grande fleur, Berthe Fournier, remarquable aussi ne autre nouveauté était exposée, par M. Sal- lier, croyons-nous. C’est un Cymbidium indiqué comme hybride du C. eburneum et du C. gigan- teum. À la place de ce dernier, toutefois, penserions plutôt au C. grandiflorum. La fleur a beaucoup d’analogie avec celle du C. X ebur- neo-Lowianum, mais elle est plus foncée, jaune brunâtre. M. Piret exposait un groupe de ses Cattleya Mossiae, avec de belles variétés foncées et d’autres plus ou moins blanches. M. Ragot présentait, en dehors du groupe dont nous avons parlé, une plante de son joli Laelia x Ragotiana, que nous avons décrit l’année dernière, et qui, comme nous le disions plus récemment, a produit des fleurs cette année sur le bulbe du printemps et sur le bulbe de l’au- tomne dernier. _ sas Vie un groupe nombreux et us y avons remarqué de bons Care M onde dont une variété portant une large macule rouge au sommet de chaque pétale ; G: Schillbianes ce Mossiae, très bons, C.War- neri, Odontog eos ossum crispum et Pescatoret, Oncidium Papilio, Cymbidium Lowianu: “8% en belle touffe, gp 6 macrochilum, arach- noglossum, ‘Brassavola, fragrans, Mastsoniiie és Demdrobiunt hstioriite et Dalhou- Siantum, à . Ca ab , du Vésinet, avait un. groupe ren- fermant deux formes de Laelia grandis tene- brosa, dont une très foncée et l’autre très pâle, Ép ne sdevallia Veitchi grandiflora, , Ada a, Cy atum, um, Oncidium maculatum, Mas- débats. 3 pr pe Catileya Mendeli, un C. inter- Pres ayant le tube du labelle panaché, Odon- toglossum Rat Ps ras X variabile (Sallieri par Leea u C. x Angelae var. variable représe ps re. vois plantes très diffé- rentes les unes des autres. Un am . Magne, de Boulogne, avait un joli petit lot contenant : Pha laenopsis rosea, mp ianum, un m, très fleuri, O. crispu sait un autre po petit lot où figuraient : Masdevallia ignea, Cy- La Me x Calypso, C. exul, C. barbatum, une belle touffe fleurie de Uaxillarie luteo- sn Laelia se urata, Anguloa Clowesi, Odonto- glossum crispuim et cirrhosum. Enfin égnier, de Fontenay-sous-Bois, avait à côté eaux semis d'Œillets ün petit lot d'Orchidées: plusieurs bons Phalaenopsis grandiflora, le Saccolabium miniatum, Aerides RE et deux petits Laelia purpurata. dées figuraient aussi d'une façon un étaient interc G: sperctiare et Dayanum, d'une forme très Te use coup ‘d’Orchidées avaient été utilisées dans les garnitures florales de exposait notamm nières, notamment, nous avons remarqué les plus DE crane de toute l'exposition. M. Moser vait une superbe gerbe d'Orchidées variées, une superbe gerbe d'Hortensia, des corbeilles garnies de Lilium Harris: avec Bougainvillea glabra, de Medinilla magnifica avec Bougainvillea labra, de Calcéolaires, d'Erica, d'Hydrangea Paniculata, un moulin garni de Clématites, etc., tout cela très réussi. Nous avons vivement regretté l’abstention de M. Bleu, ainsi que celle de M. Albert Truffaut, qui n’était revenu de Pétersbourg que la veille de l'ouverture. Nous ne pouvons énumérer en détail les beaux : les massifs de plantes annuelles, d’Iris, de Senteur, de Calcéolaires, ete. de MM. Vilmorin; les arbres et arbustes de MM. Désiré Brünéan Paillet, Mo les Azalées et Rhododendron M oux Moser; les plantes vertes de MM. Cape, Opoix, Chantrier, Hervé, jardinier chez Mme Cartier, Magne, Pierre Simon, de Malakoff; les magnifiques Begonia de MM. Vallerarid frères et leurs Gloxinia ; les beaux Œiüllets de M. Vacherot; les fruits de MM. Léon Parent, Chevillot, Cordünniér, Michin, etc.; les Pensées de M. Falaise, les Hydrangea superbes de M. Maxime Jobert, les Azalées De- rudder, les Roses de MM. Lévêque et fils, Niklaus, Jupeau, Boucher, les Clématites de les légumes gigantesques, etc. Nous y reviens. drons en détail la semaine prochaine Le salon artistique a été très fréquenté; commê l’année dernière, Parmi les artistes dont nous avons principalement remarqué les œuvres, citons Mesdames Louise Abbéma et Madeleine Le MM. Paul Biva, Thurner (notamment des Orchi- dées et des Roses de Noël dans la neige, Domi- nique Rozier, dont les natures mortes et le cuivre superbe nous plaisent encore plus que ses eurs, Jeannin, Léo Louppe, Grivolas, R. Chré- Com dent de la République, a tenu à l'intérêt à l'horticulture en venant visiter l'exp0* \ sition. Il y a été pi à M. Viger et M. Lockr A l'heure où nous RARE terminer ce bref compte rendu, il ne nou nous procurer la liste des récompenses, que nou 11 heures du matin paf “aurions voulu y joindre comme les années précé- dentes. G. T.G-. # : beaux:Laelia. PE et les plus beaux Odon. risten, as été possible dæ Engrais G. TRUFFAUT & C* Grande Din d'or Paris, Juin 1898 Grande médaille d'or Gand, Avril 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! La seule et vraie nourriture indispensable gour les plantes, cest L'ENGRAIS TRUFFAUT Horticulteurs! 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LES CANNAS PLORIRÈRES | CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute} }| Immenses quantités hautes tiges, demi-tiges et cp rt n 2,500 variété toutes | provenance ra à pour 1899 + A Error sa CROSY Aîné NIUE. et NOTTING 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) D nl À LT Es à Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUX ELLES Catalc ogues gratis et franco sur dem ; port de “nt Brésil, et def 6 Leu de Fla 5 0,25 ctms, cartes postales 0, 10. ctms ponr rw Luxe lier #2 Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES FLEURS COUPÉES D'ORCHIDÉES ie Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe == PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABO! TS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relalion d’affaires directes avec l’Établissement Prière d'adresser les lettres et commandes à L'HORTICOLE COLONIALE 79, rue Wiertz, Parc Léopold — BRUXELLES. 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Carapa guyan Myristica ne Hevea brasiliensis (Caoutchouc F* ara Chrvsophy ann albidum. Dia amara Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). Dipterix Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca Verco | Smilax Le illa. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythrox) | heobron 0. Mimusops Balata (Caoutchouc des Guy Galactodendron utile. Toluifots Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Cao ouc de la Malaisie) Sera es mangostana. » Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Toli Ilex Par: pere | Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Ete. | Mammea americana | Anona en diverses espèce Laurus en Lsnegee espèces. Saccharum en diverses ide ep Artocarpus en diverses bte. Lecythis en diverses espèces. Sapindus en diverses espèces Carica en diverses espèces. Eden en diverses espèces. Sapota en diverses espèces. Cinchona en diverses espèces. Musa en diverses espèces. Spondi n diverses espèces. Cinnamomum en diverses espèces. Persea en diverses ne Sterculia he diverses Ve M à Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèc ea en diverses es Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses FCI | Vanilla en diverses Ppbcc. Etc. etc. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. PALMIERS ÉCONOMIQUES : £ Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga Eat vi Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rumplie Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia ‘cabotpétolls, Na de edulis. Ete | ; &#=> Nous exportons les plantes économiques coloniales dans toutes le colonies en employant un système d'emballage: spécial qui assure Ja bonne arrivée des plants. Nous prion | les Sociétés coloniales et les planteurs coloniaux de se mettre en relations avé nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous 4 renseignements qu'ils voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes ge économiques coloniales, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer A Veuillez noter notre adresse : « L'HORTIGOLE COLONIALE > Parc Léopold, Bruxelles (Belgique) LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 10 Juin 1899 CHRONIQUE Expositions LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DES ROSIÉRISTES, dont le siège FA < Lyon, tiendra son troisième congrès à Tou Rs a Le meilleures variétés de Bengale et Ile-Bou La Socrré TOURANGELLE D'HORTICULTURE organise, à cette occasion, du 17 au 20 juin, une Exposition sed et spéciale de Roses. UNE EXPOSITION GÉNÉRALE ET INTERNATIONALE D'HORTICULTURE et des objets qui s’y rapportent AMBRAI du 15 a 18 juin une Exposition shtérnéti le de Réltaess Roses, plantes en tous genres, arts et industries horticoles, etc. Exposition de St-Pétersbourg En attendant que nous AL la Se et des belles. nouveautés d’Anthurium obten exposées par de la Dévihéaye à à F récente Exposition de St-Pétersbourg, nos lec ap- prendront avec satisfaction ke ce A pr et éclairé amateur a obtenu une grande médaille d'or et la grande médaille de tetes offerte par M. Errest Bena "Erfurt,,.pour le pl Lu lot de plantes de serre chaüde obtenuës de sémis par l’exposant. — Toutes nos félicitations. Congrès international ; de Chrysanthèmes en 1900 Le Conseil ri pi de la S. N. H.F. a décidé l'ouverture d’ ongrès international de Chrysanthèmes en 190% pendant la durée de is spéciale qui aura lieu à l'automne, ans le Palais de l'Horticulture de l'Exposition Uuiseste lle. Le Le Congrès des chrysanthémistes à Pen Voici la RS mure des questions qui seront soumises au Se des chrysanthémistes qui aura lieu à NL s 3 et 4 novembre prochain : + DCR técohdation, — Influence du père et de la mère; 2° Maladies et parasites; 3° Hivernage des vu Mnitnnert #2 : 17 juin. Questions à traiter : classifi. SAMEDI, 10 JUIN 1899 4° Amélioration des eaux d'arrosage ; 5° Engrais et composts ; 6° Qu'entend-on par race en Chrysanthèmes ? ° Quelle est la date extrême du dernier pince- ment permettant d'avoir le bouton couronne ? E tr questions, le Comité du Congrès mettra volontiers à de ps du jour, celles 1 i membres de la tes LI 747: ociété, 16, rue d’Algéri Lyon, avant le 15 octobre prochain. Les Pommes des Antipodes en Angleterre e Grardeners' Chronicle du 6 mai annonce le FOX arrivage à L de Pommes des SHobtée: De Londres, ces Si ne | ont un peu en tous pays. C’est ainsi que les magasins de PERTE, Moscou et Varsovie sont, en ce moment, bondés de magnifiques fruits de cette même provenance. Faut-il retailler les Vignes grêlées ? On a déjà constaté qu'il était avantageux de retailler les Vignes atteintes par les gelées prin- \ tanières, en est-il de même pou contrairement à ce que l’on attendait, les effets de la retaille paraissent avoir été, en g défavorables. Voici les conclusions formulées par la commission, à la suite des observations qu'elle a Fecueri es au cours de son Les Vignes per après la gréle du 21 mai $ n'ont pas donné la moindre récolt te. Au contraire, les Vider non taillées ont müri les quelques Raïsins échappés à la grêle. 2° Les Vignes taillées sur jeunes pousses de l’année ee donn né un bois supérieur aux Aiiats taillées tout à la fois et sur vieux bois et s jeunes pousses de l’année. ° Les Vignes non taillées présentent un bois bien supérieur aux Vignes taillées (quel que soit d’ailleurs le mode de taille adopté). 4° Il est à prévoir que les Vignes non taillées, qui offrent le plus joli bois, donneront l’année prochaine plus de récolte que les Vignes taillées. Par conséquent, on ne doit pas retailler les Jiepes dans le cas où elles viendraient à être grêlée : : Les. rayons Ræœntgen Le professeur italien Charles Marangoni res de trouver une nouvelle application de la pho graphie de l’ ‘invisible. Il s’agit de la recherche dé Ces branches . photographiées 2 à l’aide des rayons Rœ œntgen, on obtient des images sur les- quelles ont voit hélénént les ombres des larves et des She qui sont dans les branches. M. Mara tudie un rome rendant facile la toéMeréte des larve Le directeur du Jardin botanique de Missouri désire appeler l’attention sur ce point que en juin 1893 le Conseil de iii du Jardin a fondé une CE d’or sous le nom de « Médaille Henry w pour l’introduction d’une plante utile » qui doit être accordée chaque année, si possible, pour une nouvelle plante de valeur pour 22T la culture, exposée à St-Louis, comme l’une des es décern l exposition puissent certifier que la dite médaille est accordée pour une plante d'un mérite reconnu pour sa culture, n Nord, et introduit dans le commerce par 1 sant dans le courant de l’année où cette récom- pense ne accordée. mbreuses plantes méritant cette médaille sont chqié année intr com Fleuristes de St-Louis, comme récompense à leur TN annuelle de ne pr nee qui aura à St-Louis du 14 au 18 novembre 1890. W. TRELEASE. De beaux Conifères Nous avons visité, il y a quelque temps, la propriété que 1 de Beukelaer, le grand industriel, possède à à Brasschact, près d'Anvers. Nous ne parlerons pas de ce que nous y avons vu d'intéressant et d’ultra-moderne en fait de culture fruitière et d'élevage d'animaux ce ferme pour dresser simplement la liste des m èr [@) © =] L..2 ER l'importance et de la valeur des spécimens for- mant la collection : Abies Alcockiana EC ec DL M » nobilis glauca . ARS RE AR: > Nbre er 6 » >» Nordmanniana , , , x8 > » + de glauca 5...» » itmanni . 10 > > concolor . 17 >» Douglasi 87 5 » Menziesi ira 105 /:3 » lasiocarpa d > FOR pis 1: D » sance ti Fu bPe BOT À siglauca .. 505$ 3 Retinosport lepéoclada ! 3 0 plumosa Are: var. | A: 50 » 8 > » lycopodio ide 2,50 » > _. Squarrosa Veitchi . QU" lifera . CF; Juniperus drupac “ - if Papa occidentalis Ellangeriana rJ 5 5 . 5 » Lobbi Ne re » Thuyopis borcali ee |: me à dolobrata 5 6 » Wellingtonia gigsntes 3 1 AO. Cupre ni lutea . 0,3 Comes flicoïdes ET 3:50 » Tous ces Conifères indistinctement, et c’est ce 1 arni, o Nous nous empressons d'adresser à cette place des Chtisoné au zélé et habile jardinier de M. Éd. de Beukelaer, M. Louis Henderickx, qui donne des preuves d’un réel savoir dans les diverses cultures qu'il à à diriger et qui, en possède ‘connaissances sérieuses, même au point de vue théorique. PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Phaius *x Phoebe Nouvel hybride issu du ak Dern et du : P. Humbloti, et rue . N. C. Cookson, de Wylam. C'est, dit le PE A Chronicle, le es pr ri Phaius hybrides remarquables élevés pet M. Cookson, et il sur- passe même le superbe P. X Coosoniae, ae du P. her te et d P. Humbloti, ment en ce qu’il a les fleurs Ms. mi grandes. Les nee ge et les pétales presque aussi grands t d’un rose pâle lavé de jaune nankin e Festin sur les er Le labelle est très large, jaune à la base, avec des lignes rouge foncé au centre; la partie centrale porte un callus de côtes orangées € élégantes. La partie antérieure épanouie est rose clair, veinée de rose foncé. Cet hybride a reçu un certificat de première classe à la séance du 16 mai de la K. H. de Londres. Odontoglossum crispum Purity Variété blanc pur avec disque j ee les fleurs mesurent 112 millimètres de diamètr rent de mérite de Londres le 16 mai (M. Haywood). Odontoglossum crispum Raymond Crawshay Belle variété maculée, d’une excellente forme, à pétales frangés. Les sépales portent des ma- cuiés rouge orangé vif disposées en groupe ; les pétales portent Le deux ou trois macules plus grandes de la même nuance. Le labelle blanc porte quelques Detites taches brun clair en avant du disque jaune. Cette variété, présentée par . De B. Crawshay à Londres le 16 mai, a reçu un certificat de mérite. Odontoglossum Coradinei mirabile Cette plante, présentée à Londres par M. le Sir de la plante que nous avons figurée primitivement sous le nom d’O. crispum mirabile, et dont n nous avons comme menté à cette occasion e obscure. Elle paraît être le produit d'un second portent de grandes macules brunes très dis- tinctes. » Voici un nouvel exemple de me FRE natu- rels qui rattachent l'O. Corad à diverses espèces ou formes voisines, et rise nous avons parlé naguère. Odontoglossum Coradinei ous avons essayé dernièrement d’élucider l'origine de cette plante, ou plutôt de préciser LA SEMAINE HORTICOLE son identité, car Île premier point à régler rentes, qu ue n’est pas surprenant que l’on ne s 'entende Re le Gardeners’ Chronicle a publié récemment (p. 315) une gravure représentant une variété d'O. Coradinet, qui nous paraît mériter quelques mots. es variété est très bien colo- , que véritablement il nous paraît difficile de 18: considérer comme un O. Co- ce propos les réflexions suivan Parmi les représentants de. l'O. Coradin cet hybride naturel entre l'O. PS re ie l'O. crispum, on rencontre des variations trè étendnce, de e que dans la plu des Odontoglossum. Les formes ordinaires, à.seg- simplement supérieures à l'O. Lindleyanum ; les variétés remarquables, qui ie sont très rares, peuvent rivaliser avec l'O. ériumphans et d’autres espèces de plus haute date horticole. Dans les bonnes formes comme dans les mau- vaises, la longue colonne raide, suivie parallèle- èr. . Lindle nee Les caractères généraux des variétés ordinaires sont nettement ceux de l'O. Lindleyanum, modifiés par l'O. crispum; les belles variétés, par leur forme plus large, ovale-lancéolée, rappellent l'O. crispum, modifié et : par l'influence de l'O. Lindleyanum.. Nous ne saurions daréadr cette manière de Mu et nous ferons remarquer d’abord que c’est n leurre de vouloir absolument rattacher un hybride naturel à deux espèces bien définies, alors qu'il peut provenir de divers croisements successifs, et avoir dans son ascendance plus de eux espèces dérer certaines variétés d'élite, qui ont les fleurs A "5 plus grandes que l'O. crishum et l'O. Lindleyanum, pour y reconnaître l'influence de l'O. phase Albinos nouveau J. Ragot, de Villenoy près Meaux, a eu récemment en fleurs dans ses serres une forme blanc pur du Laeliopsis domingensis; c’est ar MR une rareté exceptionnelle; et nous ons de amais eu l’occasion d’en entendre parler EURE ’ici ni de la trouver eee nnée dans le Svaes anciens. La or te avait été importée parmi d’autres ordinai Le CHR an domingenss, qui était très rare depuis longtem a été importé depuis Hs: es et s’est répandu dans les collections françaises. On ne peut que s’en féli- citer, car c’est pâle veinées de rose vif, et le labelle rose es veiné de rouge foncé. Culture dans le terreau de feuilles Il est encore trop tôt sans doute pour porter un jugement définitif sur ce procédé de culture, quoiqu'il paraisse à peu près acquis maintenant en outre, il suffit de consi- qu’il donne de bons résultats pour un certain nombre d’ Oncidium. Pour les autres Orchidées, pe à signaler de temps en temps les observations que nous aurons pu faire ou qui nous auront été communiquées n ce qui concerne les Odontoglossum cris. pum, nous en avons vu qui poussaient aussi bien dans le terreau de feuilles que dans | ordinaire, d’autres verte de fleurs, et beaucoup d’autres qui, pl cées dans les mêmes conditions, n'étaient brillantes. Le « tour de main » a son importance quand il s'agit d'un nouveau procédé. D’après ce nous entendions dire récemment par des or. dophiles très compétents, le grand écueil cetteculture, c'e de nou mander d’arroser très rarement. L'une des per- sonnes dont nous citons l'avis disait qu’elle avait obtenu de bons résultats en recouvrant le terreau d’une couche de sphapgnum, et en n'arrosant plus, au cours de la saison, que juste assez pour entretenir ce sphagnum frais. L’humidité con- tenue dans le terreau une fois humecté au début suffisait pass ces conditions. Il est bon, pour la même raison, de ne pas prendre dé Fe de feuilles trop bien décom- posé. Le drainage se fait mieux et le terreau est plus aéré lorsqu'il ÿ reste des débris de feuilles. G. T.#: NOMS DE ROSES : n Simon, chevalier de la Légion d’hon- neur, sr de l'établissement horticolk Simon Louis frère s, à Metz, président de la So: ciété Centrale d’'Horticulture de Nancy, vient de publier, avec la collaboration de M. Pierre Cochet, rosiériste à Grisy-Suisnes, propriétaire- e rédactiit 1: du ‘ournal des Roses, e publier une « mA ns » de tous les noms de R connu dl Cet ouvrage, qui ne comporte pas moins de 10,384 noms de Roses, indique également le section dans laquelle chaque plante est comprise les obtenteurs, l’année de production, les couleurs des variétés et les observations auxquelles elles donnent lieu. vail est un vade-mecum des rosiéristés et de l'amateur de Roses. Une table mess à la fin indique le nombrede mises au commerce par année. | Le record 2 hbie par l’année 1861, quiaw éclore 144 variétés nouvelles. En revanche, ce sont les années 1831 et 1833 qui viennent en queue de la liste avec 4 vañi chacune. né Été les, fne-m à “ot. dd se LE CONGRÉS DE PARIS Les mémoires préliminaires (Suite, voir p. 213) M. l'abbé E. Ouvray, curé de St-Ouen près Vendôme, traite des parasites végétaux qui attaquent les Rosacées, Pommiers, Cerisiers, Poiriers, Péchers, Abricotiers, Pruniers, Cognas- ramboisiers, et des être très appro- fondie ni très nouvelle, son étude rappelle utile- ment aux jardiniers la nécessité de bien connaître les ennemis qui viennent si souvent annuler le tard. C’est a 2° 20 qu'il leur répète une fois de plus : PAIE bsta. Ce n’est pas quand le mal est déclaré, rire on l’a laissé ss os tous les organes délicats, qu’il faut songer à chercher le remède. M. l'abbé Ouvray fait remarquer aussi, une fois de plus, que l’état de souffrance ou de misère de l'individu favorise le développement des ma- ladies parasitaires, u'en fortifiant l’orga- nisme, non seulement on met le végétal en état de résistance, mais on assure sa production et sa santé. PA À propos de l'application pratique de la vapeur à basse pression pour le chauffage des serres, un spécialiste distingué, M. A. ù elles peu nombreuses, et cite aussi l’application de la vapeur à haut ession au Jardin d’Acclimatation du Bois de Boulogne. Il que le chauffage à l’eau chaude paraît enr pour les serres ; et il ajoute : « Nous serions assez partisan des installations mixtes à eau et à vapeur ; l’eau chaude, ee a mise en régime et entretenant la chaleu en temps ordinaire; et la vapeur, mise en service appareil réalisant ces conditions, pour le c age d'un grand jardin d'hiver. La vapeur, fournie par une chaudière multitubulaire à pression, munie d’un bon régulateur de tirage, est distri- buée par des grautr concourant eux-mêmes au chauffage, serpentins renfermés dans deux cylindres à eau formant ni hione. La circulation complémentaire de vapeurest ee en ruban de chaleur et peut être isolée en t emps ordinaire, au moyen de robinets. D'un autre côté, la vapeur à basse ssion se ee pour le chauffage de divers locaux annex Récemment aussi, le nouveau F leuriste de la de la vapeur à très basse pression (150 grammes, Mu 2: en La tés ins par un constructeur allemand qui, chauf- fant des serres par la vapeur, envoyait celle-ci dans de gros tuyaux renfermant des bri m dans les thermosiphons et formaient ainsi le volant que l'on apprécie dans ceux-ci. « Voilà donc, re ent résum les applications par n connues de la “a au auffage des serres. SAMEDI, 10 JUIN 1899 «< Nous n'avons pas, d’ailleurs, la prétention de conclure en l'état actuel de la que « En somme, le chauffage par circulation d'eau est plus doux (la température de l’eau éta aussi plus régulier et Lea facile à conduire, Quant au chauffage à vapeur, il est plus puissant, d'une application, il est vrai, plus compliquée ; mais il répartit et transporte mieux la chaleur, re à la chaleur latente ou de vaporisation. n bel avenir est peut-être réservé à ce der- nier système, ou au moins à un système mixte utilisant les avantages des deux procédés. » #"x a 8° question posée par la S. N. Le F. en vue du Congrès était celle-ci : Des formes sous les- quelles l’azote est le mieux absorbé js is racines des plantes. A la solution de ce problème si vaste, M. Georges Truffaut des amis une _ contribution très intéressante sous la forme d mpte-rendu d'expériences qu'il a faites, Abboi à: mois d'août 1898, sur des plantes d'Asparagus D és auxquelles il a fourni l'azote sous la fo nitrate d'ammoniaque; 2° de uléité ae niaque; 3° de nitrate de soude; 4° de nitrate de magnésie; 5° de nitrate de potasse; 6° de nitrate de chaux. Cha léments nutritifs, était fourni aux plantes sous la forme de comprimés à Sash métallique (nous avons déjà décrit ce procédé de diffusion) ; la dose de chaque sel était calculée de façon à fournir à chaque plante la même quantité d’ Ve sous différentes formes. Un autre lot de plantes était cultivé sans engrais, et un autre avec engrais sans azote. A la fin de l’expérience, écrit M. Georges Truffaut, nous avons pu constater ce résultat très curieux, indépendamment de la différence très grande de rendement dans chacune des séries, que, suivant la forme sous laquelle l'azote avait été donné, les plantes avaient acquis un port tout à fait caractéristique et une allure distincte de végétation, s différences, très difficiles à décrire, peu- veus se constater facile PR sur les trois photo- graphies annexées à ce mémoire. « Au point de vue Dre la série des plan- tes traitées au sulfate d’ammoniaque était la plus remarquable. Les Asparagus avaient là un port dense, les tiges étaient relativement courtes, très nombreuses, garnies de fausses feuilles fines et He espacées, d'un beau vert sombre. a série au nitrate de magnésie tranchait sur la précédente par l'aspect érigé et vigoureux de ses tiges, la finesse et l'espacement des fausses feuilles, d’un vert plus jaunâtre. « Les plantes traitées au nitrate d'ammoniaque étaient de beaucoup les plus volumineuses et oduit ngues tiges retombantes munies de larges fausses feuilles très espacées. « La série ayant reçu du nitrate de chaux avait des tiges très longues, contournées, d’un port caractéristique; au point de vue de la beauté, cette série eh à me psésrren dable, « Les Aspar S au nitrate de soude étüient d’un vert re, + fausses feuilles étaient larges, mais rapprochées sur de courtes tiges retombantes. La série au nitrate de potasse était une des moins réussies. Le port était érigé, les fausses feuilles assez sara mais pas rapproch ntes sans azote, elles tient jaunûtres, les sous étaient épaisses, les épines 223 dures, les fausses feuilles DRE Les plantes avaient un aspect ramass « Les sparagus restés sans engrais étaient de tous les plus petits et les plus jaunes. Les fausses feuilles étaient épaisses et espacées sur des tiges retombantes n résumé et au point de vue général, on pouvait classer à l'aspect seulement les diverses séries HE l'ordre suivant, par ordre de beauté : 1° Nitra rhone pd LS . d’ammo- niaque ; chaux; sans engrais. « Afin Sr de se rendre un poupe plus xact, avons choisi le 5 mars. 1899, dans russ pri séries, les pri plus belles plantes. Nous avons pesé ensemble les tiges coupées au collet et nous avons tiré de ces pesées les résultats suivants : Poids total Différence SÉRIES. 2 4 plant e é pour sent Nitrate d’ammoniaque . . . , | 4.080 gr. 100 Sulfate » Santos 3-120 » 76,4 Nitrate despudes "457.4". r20 7 76,4 ÿ de magnésie. . -. 3-120 » 76,4 5: de potause .","/; 2.820 » 69,2 », 1 dE CHAUX ,! lu tt | 4400 3 60,2 Dhs azote." 75 + . 7, l'O 51,3 Sans engrais ic) 1.500 » 38,2 « Il résulte nettement de l'examen des ae précédents gris dans notre expérience, ême E. d'azote donné sous des formes tennttu a conduit à des différences de rendement aticignint jusqu ’à 40 °/, du poids de la récolte. e qui concerne les Asparagus, on voit que c’est le nitrate d'’âmmoniaque qui a donné de beaucoup : meilleur résultat. » . Georges Truffaut ajoute à ces considéra- tions u ds abstraites peut-être pour quelques que un calcul commercial qui frappe davantage : « Afin de pratique de l'application des divers engrais az ai tirer une conclusion au point de vue azotés ne mettait de calculer à peu de chose Hé le bénéfice brut réalisé dans chaque cas, déduction faite des frais de fumure E 22 £= 2'a [SE [#5/4 | francs | francs | francs | francs | francs Nitrate d’ammoniaque! 0,50 | 3 72 |0,167 | 41,85 Sulfate . . 0,50 | 2,50 | 60 |0o,106 | 29,89 Nitrate de soude . | 0,50 | 2,25 | 54 |o,100| 23,90 — . de potasse. | 0,50 | 2 48 |0,225 | 17,75 Sans azote . , . | 0,50 | 1,50 | 36 |0,040! 5,06 Sans engrais . . 0,50 1,25 30 » » LA SEMAINE HORTICOLE On voit nettement que, quoique le nitrate l'application de la fumure azotée a été nettement La Séance Le Congrès s’est tenu le vendredi 26 mai, et comme les années précédentes, n’a occupé qu'une séance. Les débats ont été fort restreints, et beaucoup de questions n’ont donné lieu à aucune observation. A propos du forçage des fruits au point de vue industriel et commercial, M. Anatole Cordonnier a pris la parole pour résumer un mémoire qu il avait préparé trop tardivement pour pouvoir le présenter au AE et qu'il offre aux assis- mémoire, il fait rapidement l'historique du forçage, chés de fruits forcés (comparaison peu favorable au marché de Paris), signale l’accroissement rapide du nombre des producteurs, et des illu- sions qu’ qui ro de nouvelles installations de forçage suffisamment étudié la question. La considère le droit d'entrée de fr. 1,25 au kilogr. établi en France sur les fruits venant de l’étran- er comme insuffisant. Il ajoute que « les progrès réalisés de toutes parts dans l’obtention des fruits précoces en plein air, dans le Midi, dans le Nord de l'Italie, en Espagne, en Algérie, joints à la nde des transports, dont les rapports officiels vantent les avantages, en faisant ressortir que les impôts n'y atteignent pas la dixième partie des nôtres, ne sollicite pas l'entrée en franchise de ses produits? Or l'écrivain y a vu en décembre dernier des serres à pêches au jardin d'essai de Tunis, où l’on compte obtenir sans rm ni chauffage artificiel des fruits mûrs, fin av Voici la mass Ve du mémoire de M. Cor: donnier : « he ces raisons réunies : la baisse certaine s droits insuffisants, l ce at croissante et se vi des fruits du Cap, les grès de la culture des fruits précoces en plein ar) ne sont pas de hature à encourager les cultiva- teurs expérimentés de fruits de serre et en se tenant sur une prudente r. AR en atiendant en Loi du marché, ni sage- Br Millet formule une critique au sujet du mémoire de M. Buisson, im Quatre Saisons n’a jamais donné de résultats au forçage ; or M. Millet dit que c’est peut-être une des Fraises qui pourraient rapporter le plus. Elle ne se prête pas beaucoup au for ge proprement dit par le chauffage artificiel, et c’est plutôt par le chauffage au fumier sous châssis qu’elle donne des résultats, maïs ils sont certainement rémuné- rateurs. M. Millet, qui a de ce travail une expé- rience de moins de 20 Fes par panneau et le ge s’est élevé parfois jusqu’à 60 francs. La Fraise des Quatre Saisons est très appréciée à Paris et très tp et elle mérite d'attirer l'attention des force LS du fie sont moins bons quand les puce- rons attaquent sérieusement ces Fraisiers et qu’on est obligé de les traiter, parce qu’alors les feuilles et les hampes durcissent et les frnits viennent moins bien; 1l Ft mieux, autant que possible, éviter de les trait Sur la 2° question er coulure des arbres fruitiers), M. Grosdemange résume son mémoire qui a été imprimé et récompen M. l'abbé Ouvray mis sur rûchers dans les vergers. . Charles Baltet traite de l'efficacité de l'incision annulaire et de la fécondation artificielle des fleurs. Il ajoute que l’un des facteurs les plus importants qui empêchent la coulure et assurent la production de fruits nom ‘est le bon ili ; ilne ce qu'il l'utilité des faut pas de Mépéon folle, aqueuse; faut, c’est du M. A as ayant fait allusion dans ses remarques à la parthénogénèse, c'est-à-dire à la Li de graines fertiles sans fécondation, Mussat dit quelques mots sur ce sujet et Fr les longues controverses auxquelles a dioïques, et il suffit d’ observations res et patientes pour que l'on arrive vrir quelques organes mâles. À son +. ce se ’on a appelé la parthénogénèse n'existe pas, du moins chez les végétaux supérieur S. On a remarqué parfois, notamment dans le cas de certaines Pêches précoces originaires d'Amérique, que go °/, ne levaient pas; amandes étaient bien constituées, mais ne possé- daiïent pas d’embryon. M. Mussat a cherché la cause de ce phénomène, etila nn que les fleurs qui produisent les fruits de cette catégorie ne sont pas fécondées, quoique d’ailleurs le pollen et le stigmate paraissent bien conformés, Pourquoi la fécondation ne se produit-elle pas? ques, elles doivent être de l’ “20 physiologique. Quoi qu’il en soit, M. Mussat estime se nu La étendre trop loin la portée de ces hypo- s. Il y a des cas où l'explication se beau- mple. Dans le raisin sans pépins, la + LR de pese fécondation | à lieu, mais le dévelpppement, des ovules s’a CH: “ HénEt fait et art que toutes les tévhés Amsden ne sont pas infécondes, puisque le Brugnon Cusin et le Précoce de Croncels sont issus de cette Pêche. Il y a donc des excep- tions. I yen a, dit M. H. de Vilmorin, président, mais use. sont très rares. sat reconnaît e phénomène est très tes. mais il fait Maries qu'il s’agit ici de croisements, et non plus de la fécondation directe. Il est probable que la fécondation Ses du Pêcher Amsden ne réussit pas sous mats, mais elle réussit fort bien en Amérique n membre ajoute que dans le Var, les semis du Pécher Amsden réussissent aussi bien que ceux des autres variétés. - Jamin et Duval comparent le cas du Ce- risier Reine Hortense, qui ne donne généralement pas ou à peu près pas de fruits quand il est isolé, t qui en est couvert lorsqu'une autre sorte de Cerisier se trouve dans son voisinage. _ SE conservation des fruits), M. Mussat signale les . Gerber, professeur suppléan conservés à une température de 10° C., il y en a qui mürissent LORS et d’autres qui pe müûrissent pas mme müûrit, l'Orange ne mürit pas, les Re étant identiques. Cela tient à la qualité de l’acide qui se trouve ren: fermé dans le fruit. Il suffit de 8 à 10° pour là formation de l'acide malique, celui des Pommes, tandis que l'acide citrique, qui promettent d’intéressantes découv M.H. de Vilmorin fait remarquer à ce su que dans la région du Golfe Juan, la Mandarine ‘1 grossit et se forme en été, mais ne mürit qu'en. décembre-janvier. Or la température moyenne à cette époque ne dépasse certainement pas 10 à 12° C. | M. Mussat répond que les travaux de M. Gerber Mandarine. compte du coefficient individuel de chaque plante. M. Gravier ajoute que la lumière joue iciun grand rôle, et que la Se de la peau de l’Orange d’une part, de la me ne. l’autre, peut influer beaucoup sur la ati MM. re Ste à vw vapeu ques observations dont la conclusion est que ce mode de chauffage est trop brutal et ne convient pas à toutes les plantes; M. Grenthe croit pouvoir annoncer qu ‘il est sur la trace d’un moyen dele régulariser. Le congrès a pris fin après ces re. G. . . LE JARDIN BOTANIQUE DE CALCUTTA (Indes anglaises) occupe incontestablement le pre- | armi les nations européenn nes L tout ce qui concerne la prospérité des colonies. : Le nombre et la richesse des jardins botaniq dispersés dans ses différentes colonies semblent Le amateur de l’horticulture qui avait réuni dans son une pe collection de plantes ms et , et qui, jusqu’ à sa m me en 1793, eut “A haute main sur l'adrin still du nouveau Jardin botanique. En 1793, le gouvernement décida de placer à. la tête du Jardin un directeur spécial; ce pre directeur proprement dit fut le savant Dr W. Rox- urgh, celui qui fut nommé à juste titre « le père de la botanique indienne, » car pendan 226 d’un demi siècle, ses travaux constituèrent la seule classification méthodique de la Flore de l'Inde. Il occupa ses fonctions pendant vingt ans, puis rentra en Angleterre pour y mourir peu de temps après. Parmi ses successeurs, l’histoire conservera les noms du D* Wallich, l’intrépide explorateur dont les expéditions à à de le Népaul, Sylhet, Kumaon, Tenasseri à Penan à Singa- ont cobérableriene enrichi la science, du D' W. Griffith, dont les travaux, publiés après sa mort, attestent la haute valeur, des D'S Falconer, T. Thompson, T. Anderson, qui s’occupa activement d'importer et d’accli- mater le Cinchona dans le Sikkim, de M. C. B Clarke, etc côté des travaux de botanique proprement dite, ts directeurs du Jardin de Calcutta toujours consacré une efforts à économiques qui furent soumises à des é- riences nombreuses en vue de déterminer 1 valeur au point de vue économique et les possibi- lités en" tion. Parmi ces introductions, nous citerons celles du Thé et du Quinquina, qui sont largement cultivés me hui dans le nord de l'empire. Une minutieuse sélection fut opérée aussi parmi canne à sucre des Antilles, grandes rad rate furent apportées à la cbituré de cette pla le lin, la ramier, le taba l’Ipecacuanha, l’Aloës, e paca le Jalap, e Caoutchouc, la Coc amome, le Ta- pioca furent aussi l” ébjet d’ études spéciales appro- dies. Malheureusement cet établissement si prospère asté par d rrépa- rables. Celui de 1842 notamment, puis ceux de nt et 1867 réduisirent presque à néant l’œuvre de Kyd, Roxburgh et Wallich. Il serait difficile aujourd’hui de trouver au Jardin plus d'une cen- taine de végétaux datant d’ avant 1867. Lorsque directeur, v vers 1871 tout e lement A et qui méritent de conserv Le ‘plan FRE fut admirablement conçu, et _pris dans son e, le Jardin botanique est un véritable chef d’ œuvre d MORE Fes cale. Les lacs ont draîné la plai pu i es Éinents qui Le duisent un très pittoresque, toutes les pre ont été etais et drainées avec soin en ue de la saison des pluies. On construisit l’her- Mrs ainsi que trois grands jardins d'hiver, dans lesquels sont cultivées les plantes délicates, et de nouvelles serres de multiplication. Grâce à ces améliorations et à un travail incessant, le Jardin Botanique est arrivé à une réputation universelle. uniformité, * * * Le Jardin Botanique de Calcutta est situé à 5 kilomètres environ de la ville sur la rive droite ‘de l’'Hooghly, large fleuve qui relie Calcutta à la mer. Il s'étend le long du fleuve sur une distance LA SEMAINE HORTICOLE , Pandanu les serres, la multiplication, la spécialement aux Bambous, Palmiers à la floriculture; Ca etc. an + ue sillonnent le sb tous sens, et forment les promenades de pré- dilection du sen. life de ue Elles représen- tent ensemble une lo . Nous allons décrire sommaire- ment les parties les plus remarquables (A suivre.) Florilegium Harlemense Fleurs de Harlem! Mais ce sont, depuis des liorations de races, c’est le souvenir de l’époque où des folies furent commises e rendre acquéreur d’un Semper Augustus, où des bulbes tinrent lieu de titres de propriétés immobi- lières! Fleurs de Harlem! Mais c'est aussi, en la saison printanière, la transfiguration des environs de la célèbre cité des plantes bulbeuses en de n di S gigantesques taches de carrés de pourpre et de violet, c’est l'épanouissement de toute une floraison merveillénéement abondante, d’une griserie universelle de parfums et d’effluves; c’est aussi, en l’huis du modeste ge en le jardinet du pauvre, la possession éphémère de quelque coupe as sr 4 ou dans élite matière précieuse ; t, de nos jours, comme pour toutes choses d'ailleurs, doanoiint de la fleur non plus le patrimoine des gross fortunes, mais la précieuse compagne de toutes les infortunes Le culte des fleurs de Harlem, dépouillé des excentricités des fanatiques du XVII: siècle, s’est humanisé, généralisé, étendu à des milliers, voire même des millions de gens, pour qui la vue d’une récolte éblouissante ou le ces da délicieuse miniature constitue un mom d’apaisement dans les ardeurs et les fièvres Ex la lutte quoti- pin âpre et sans trève @ un C’est pourquoi nous saluons l’aurore de la saison Le fleurs de Harlem et ou , avec u plaisir extrême, le magnifique recueil dont le. titre a en tête de ces - Ce eil comprend sen. de planches énlciées. “état aus rt s bul tuberculeuses, avec descriptions publiées sous tés auspices de la Algemeene Vereeniging voor bloembollencultuur, Haarlem En feuilletant la 5e livraison que nous avons sous la main l Tulipomanie et qui forment l’incomparable col- rer ve « Roi de la Tulipe, » le père Krelage. re e variétés re au poids de l'or, + “Florilegium Harlemense a eu l'excellente idée de figurer, à côté des ootie. de tout pre- mier ordre, des représentants de la grande famille des bulbeuses convenant aux usages généraux. Ce recueil, bien que, de par son luxe de planches coloriées, son texte rédigé en hollandais, en anglais, en français et en allemand et imprimé les mains de tout le monde, n’en renseignera pas moins les bulbeuses et tés tuberculeuses, qui, entre toutes les innombrables variétés, convien- dront le mieux à chacun. Ce n’est pas un mince mérite que celui d’avoir associées, en une mê moins chères d’entre toutes les jolies Jacinthes, ire Narcisses, etc. tte 5me livraison donne le portrait d'une Jacinthe violette simple Haydn, si populaire de (ea! © , Vers 1! M. Michael Roozen, que l'on considère comme l’obtenteur de cette variété lanche réunit trois Tulipes simples : Thomas Moore, d’une couleur très par- tirant fortement sur le rouge brun, et Ophir d’or, dont la teinte est bien définie par le nom qu’elle orte. Les Narcisses doubles ont leur place dans cette même livraison. « L .Pse cissus, et appartient plus positivement à à la variété que Haworth désigne sous le nom de Ajax Tela- monius. Parkinson nous raconte son histoire dans son « Paradisus » (1627). » « Vincent Sion, grand amateur de fleu natif des Paie et demeurant à à Londres, ati depuis bien des années, ces Narcisses doubles dans son jardin, sans qu’il connût leur origine. Ce n’est qu’en ee que ses plantes portèrent les premières fleurs et qu’on ne. que c'était une < es Micen ci inconn » arkinson et un nommé Wilmer furent de ceux auxquels il donna des bulbes, et ce dernier kinson en parlant de cette variété la désigne sous la qualification de : « le grand Narcisse double e M. Wilmer. » L'histoire cependant a rendu justice à la mémoire de Vincent Sion et de nos les horticulteurs dans toutes les monde, comprennent de quelle plante il est question. » « Cette variété est cultivée à présent par quan: Les deux s variét parabilis E pl. Orange phoenix et Sushur is épi ulphur Crown), fleurissant un peu ru se o les « van Sion; » la première, sup- date du commencement du siècle précédent la seconde, de la fin de ce même La belle et magistrale publication que nous analysons à présent est éditée par De Erven- Loosjes, de Harlem, la ds e grande maison qui continue avec succès la publication de la Flora Batavia, ou nous avons fait mention déjà dans ce journ Nous signalons île Florilegium Harlemenst aux amateurs et aux cultivateurs de plantes bul- beuses et tuberculeuses ; c’est un recueil qui leuf sera fort utile, en même temps qu'il sera uñ album de valeur. Cu. D. B. nn Notes Coloniales Fruits du Cap L'attention des producteurs de fruits de Bel- gique, de France et d'Angleterre est fort attirée depuis quelque temps par les import ations de fruits du Cap de Bonne Espérance ; dans la note qu'il a lue au Congrès de Paris, dernièrement, M. Cordonnier lui attribue beaucoup plus d'im portance que ne le font certains un séilés listes Français Voici notamment un passage du mémoire de M. Cordonnier « a premiers pionniers de la mi qe verre en France, n'ignorent pas non plus diverses. Si ces fruits sont moins bons et moins beaux que les nôtres, ils pourront être importés à très bon compte et la modicité de leurs bas prix pèsera encore sur les cours des fruits de serre. » Plusieurs de nos lecteurs nous ont demandé, le Dr see de l’agriculture, et intitulé uel des travaux pratiques du verger au Cap (a 1 Manual “a ASP orchard work at rte ape). Cet ouvrage, préparé par MM. P. Mac an et Eustace Pillans, est Le lecture fiélle et attachante, et constitue un excellent guide qui rendra de grands services aux cultivateurs, à la condition de varier parfois quelques détails d'ap- plication, car le climat varie beaucoup au Cap, et particulièrement de la région de l'Est à la région æ l'Ouest, où les conditions sont très différent Le Caoutchouc au Maïs On Sais de tous côtés un succédané au caoutchou del” industrie électrique, les usages du NS. ssent et les arbres à à re sont loi de se multiplier en proportion. On redoute aie de voir + Le du caoutehoue à bref délai. T, ous promet t t aussi bien. On nous promet Le rnsirtern Pr maï Il est de fait que les Américains es trouvé déjà de nombreuses applications au maïs. poursuivent la culture de cette plante sur Re tr échelle, d’abord pour fabriquer industriellement de l'amidon et du glucose, ensuite pour tirer mn grande proportion d’huile que renferme le Serme après décortication enr L'huile de maïs est légère, transparente, de couleur ambrée, aisément me et facile à purifier, 4 un Sous-produit do eur augmente tous les jours. On se re aux États-Unis ps huile Pour l'éc , pour machines, Pour la fabrication su 44 et per pour assaisonner la salade Ce n’est pas tout, paraît-il, M. le Directeur de l'Office _— du Commerce vi d’ e lettre à la Société icaine donnant des es explications pouvant être fort vs Le procéd ps a coalisdeite, après avoir extrait l'huile de Cia + SAMEDI, 10 JUIN 1899 à la vulcaniser avec une quantité égale de caout- chouc brut. On obtiendrait ainsi une substance qui, pour certains usages, serait égale aux meilleurs caoutchoucs et bien meilleur marché. Comme l'huile de maïs ne s'oxyde pas facilement, le caoutchouc qui est manufacturé avec cette pro resterait souple et ne se gercerait pas, r 8 C mme le caoutchouc qui est fait avec d'autres pr rot its. Il faudrait donc du caoutchouc, mais moitié moins par an. Ce serait déjà bien. Ne concluons pas trop vite En tous cas, la culture du maïs est à recom- mander. Il y a en France beaucoup de régions où il mûrit fort bien et où il pourrait nous fournir de l’huile tout comme en Amérique. Ainsi par exemple, toute la zône limitée au Nord par une ligne partant de l'embouchure de la Gironde, traversant le Berry, le Nivernais, la Champagne, La Lorraine, et aboutissant au Rhin près de Landau. Montagnes Bleues, Jamaïque Les sites les plus pittoresques et les plus sau- vages des Indes Occidentales se trouvent au cœur des Montagnes Bleues de la à Jamaïque. contre de grandes forêts pu US de ce appelle le « Soap od, » (Clethra uimifaha), d’ apr de Sainte- Mario (Calophyllum Calaba), nombreuses cataractes et chutes d’eau, d'un Fe aussi frais et aussi agréable que celui de és ge terre No commencement de l'été. La gravure (fig. 1 rdeners’ Chronicle et jun l'éditeur de ce journal a bien voulu mettre otre disposition avec sa complaisance habi- telle (1), représente une partie d'un torrent de tagne pendant la période de mg ss tn s un sentier conduisant à un défriché pour la culture du Café et du Oiichéne ou peut-être aussi pour les des nègres. Pendant la saison sante, chassant et emportant tout ce qui lui fait obstacle. r ses rives, on rencontre de n breuses Fougères parmi lesquelles se trouvent les plus nes espèces qu'il y ait dans les serres du continent européen. ——_—_———— Les jardins ouvriers Oh! que voilà donc une excellente idée! La Société d'économie sociale de Paris vient de publier en brochure une communication qui lui a été faite, l’an dernier, par un de ses membres, sur < les jardi ns ouvriers en France et à l’étran La brochure doit, dans la la p i intéressante de l'ésistance par le rte Il n’est docti de ceux que soucient ces tions qui puisse hésiter à recommander Vivainadit fée lecture et la diffusion de cet opuscule. il est rempli de faits; il résume un grand nombre d’écrits, il _&@ Les clichés des figures du Musa Ensete et de l'Aberia Caffra parues respectiv. rer rés on ar me Ca 4 Per a mg ensure ent prêtés obligeamment par l’Éditeur du ardeners’ Chronicle, ce dont nous le pr 227 donne l'envie de les rage À il Fe de nature À faire réfléchir et à pousser os lecteurs n'ignorent pas T œuvre entreprise à Sedan par une femme d' initiative Mre Hervieu. ville, quelques pièces de terre, réparties ensuite entre les familles pauvres, proportionnellement au nombre de leurs membres. Outre la terre, l'œuvre de Sedan fournit les graines, Si outils, les engrais. Résultats matériels : Les fa milles qui cultivent ces jardinets se nourrissent en grande partie de leur récolte et trouvent un sup- plément de ressources dans la vente du surplus. Résultats moraux : les assistés ont pris goût à ce e. Enfin, les parents et les enfants travaillent ensemble. D'où e nom donné par la fondatrice à son œuvre : la < Reconstitution de la famille. » Quant À la mise de fonds, elle est minime. Les mêmes sommes, réparties en menues aumônes, n'auraient produit aucun effet appréciable. L'œuvre de Sedan a trouvé des imitateurs. Et M. Rivière recense, avec des détails précis, tout de Soissons, A l'étranger, * Belgique, l'Allemagne (notamm ent à Berlin), le s États-Unis d' Amérique, d'autres pays encore, it marché dans cette voie. tion, qui veulent arriver à constituer, pour l'ouvrier, une propriété thbééible et insaisissable, l’amener à épargner une m% pour ses enfants, à se bâtir . maison. Mais le principe est partout e même : des terres Sr SR de la rat dd bbieité, mises ent même, une tentative est faite sur l'initiative de deux présidents de conférence de St-Vincent de Paul. L'Exposition Internationale d'Horticulture DE S-PÉTERSBOURG (Suite, voir p. 209) Cette eh ou horticole mérite à tous égards que nous y revenions, à prog que le voyage Too es _e t si intéressant de à Saint-Pétersbourg, est un fait pr et äbé nous pouvons, dans le de notre cabinet de travail, passer en Ai dr dr ce qui nous a frappé le plus et dont, anté- rieurement en une fébrile hâte, nous avons voulu NME 228 LA SEMAINE HORTICOLE FonsiEnee les peste les plus saillants. Malheu- reusement, la Société Impériale Russe. d'Horti- culture n eyail a s, au moment de notre départ, publié de catalogue complet, ni surtout de liste des récompenses, ce qui rend notre tâche difficile et quelquefois assez embarrassante. u’il nous soit, avant tout, permis d'attirer fhbention de nos lecteurs sur la cérémonie d'ouverture de cette floralie désormais célèbre, afin qu'ils puissent se rendre compte de l’impor- tance que le monde officiel accorde à Pétersbourg à ce genre de fêtes du travail et du progrès. Nous empruntons les détails qui suivent au Fowrnal de Saint-Pétersbour « Aujourd'hui, à 1 heure après midi, a eu lieu lé vértuse solennelle De IA. LIL Sr internationale d'Horticulture, en présence de S. M. l'Empereur, auguste protecteur de l’expo- sitiôn, et de LL. AA. II. Mers les grands-ducs et og les grandes-duchesses. somptueuses salles et n centrale, transformée en magni- fique pie était dressée la tente impériale. Entre heure se sont réunis au palais les Mer tes du Conseil de l’Empire : MM. le comte N. Ignatiew et Richter, chevaliers de l’ordre de Saint-André, Dournovo, président du Comité des FES de Thôrner, Sélifon- tow, Yermolow, ministre de l’agriculture et des domaines, l’amiral Re l’amira à Royae Es du om de la marine, S. - M. le mte Mouraview, ministre des Rs étran- pères, MM. le secrétaire d'État Das Re le mäître de la cour Tanéiew, gérant de la chan- cellerie particulière de S. l'Empereur, Vs. irecteur des théâtres impériaux, le les aides de camp généraux Hall, c fiew, Kopytow, les maîtres € À de cour Glouk- Saint-Pétersbourg, comte capitale, M. Lélianow, et beaucoup d’autres hauts fonctionnaires, ainsi que les membres du bureau et les commissaires étrangers. grand duc Serge Alexandrovitch et Mr: la grande- duchesse Elisabeth Féodorovna, auguste protec- trice de l'exposition. Après le service divin ont eu l'honneur d’être présentés à l’auguste protectrice de l’exposition les délégués officiels et les membres étrangers du Vers 2 2 héires sont arrivés MM. les ambas- urs de Turquie, de France, d' Italie, see e, d'Espagne et a triche-Hongrie, ; de. de Belgique et de ve manie, les chargés d'affaires d'Allemagne et de coup d’autres membres du corps LACET La ; et diplomatique. Vers la même heure sont arrivés au ne de la Tauride LL. AA. II. Mmes les grandes- duchesses Marie Pavlovna et Hélène Madimi. drovitch et Georges Mikhaïlovitch, MM. l’aide de camp général baron de Fréederickz, ministre de la cour et chef de la maison militaire de S. M. l'Empereur, l’aide de camp général Hesse, commandant des palais impériaux, et le général major Kleigels, préfet de la capitale. Après la AATES en commissaires étran- gers, S. . M. le prin e Dolgorouky, grand- _ maître des N RAM a Débsent té à LE. AA.II. Mgr. le grand-duc Serge Alexandrovitch et Mn la grande-Duchesse Élisabeth Feodorovna le baron de Aehrenthal, ambassadeur nouvelle- ment accrédité d'Autriche-Hongrie, et le duc de Vistahermosa, ambassadeur nouvellement accré- ité d'Espagne. M. l'Empereur est arrivé à l'exposition à 2 heures 10 minutes et a été reçu par les augustes membres de la famille impériale, les ambassa- deurs étrangers, le ministre de l’agriculture, le général-major Spéransky, président de la Société d’horticulture, et le directeur du jardin botanique eim. impérial, S. Exc. Fischer de Waldheï : l'Em pereur, accompagné de Mme la grande- MURS Elisabeth Feodorovna, membres du corps diplomatique, auts dignitaires et les membres suivaient en cortège Sa Majesté Impériale. Après avoir fait le tour de la grande salle à colonnes, dont les murs disparaissent sous des massifs de verdure, cp*En lesquels dominent des Camellia de nsions extraordinaires, en pleine floraison, et at le plancher est sillonné de parterres de fleurs, S. M. l'Empereur a exa- miné la riche collection de Rosiers et les plantes décoratives de France, ainsi que la grande toile Se 5 palais de Livadia, qui orne le fond de la sa Puis S TL Empétet s’est rendu dans la section des instruments et accessoires d’horti- culture. Dans la section russe, S. M. l'Empereur a daigné goûter du cidre et de l’hydromel russe. Le Souverain s’est arrêté devant un étalage de mais müûri dans la province de S'-Péters- bourg (à l'établissement d’ Lomicilque Gratchew), et devant la collection d'instruments agricoles de la Société Rabotnik. Sa Majesté Lnnétiale a visité ne les splen- dides serres des Orchidées et s’est rendue de là dans le jardin, où elle a examiné dés Conifères, les Lauriers et un Pre parterre de Giro- fées, de de et d’Azalée A l'entrée de la section naine où S. M. * a a passé ensuite, le Souverain a été reçu par le commissaire français, M. Martinet, et par les exposants. Sa ajesté a visité en détail cette section vraiment somptueuse et où, à côté de splendides Orchidées en fleurs, d” Anthurium, de Cypripedium, de Rosiers, sont étalés des fruits et des baies (Pêches, Reines-Claudes, Prunes, Melons, Fraises Victoria, de dimen- sions et d’une fraîcheur extraordinaires, etc.), exposées par le syndicat central des primeuristes français. M. reur a examiné également les arbres fruitiers des pépinières françaises. E de erni er lieu, Sa MAIRIE: a visité la section coratives, bouquets, etc. RAT Empereur a FAURE, le palais de la Tau- ride à 3 heures Le samedi, 8/2 20 mai, l'Exposition a été tes avec le cérémonial d'usage, pa ’Impéra- s’est vivement intéressée aux produits aussi variés que ar que contient cette remar- quable Fan Les visites FDértales ont produit, sur tés exposants et les membres du Jury, la plus pee pre impression, _Puisqu ‘elles témoignent élo ment de l’intérêt que les augustes me siibtes de he famille Fsahrpé portent à l’horticulture. * *#. * 7 et ce n’en est pas un es jardins impériaux — le grand-duc Michel Nicolaïévitch sont repré tées par cinquante variétés de plantes décoratives (Aglaonema, Aletris, Anthurium, Aralia , Astelia, Calamus, Dracaena, Fermi Sr are » Pandants, ; Pritchardia, etc.). Celles de S. I. Mme js. s de Krasnoïé- séié nous | montrent des BR artan des Calceolanin celles. du hybrida et des Primula chinensis; vingt-cinq espèces de Palm exem ornemental d’Aroïdée ps Por Veitchs), à de colossaux spécimens de Palmiers variés en. petites cuvelles qui, à juste titre, ont pr6voi : l'admiration générale, etc. ‘ Les serres impériales de l'île de Yélaguine. impériales de Strelna, qui exposent encore des fraisiers, des vignes cultivées en pots, des gro- seilliers et des framboisiers, une collection de 25 variétés de rosiers remontants, une collection : de Begonia en fleurs, etc. Les serres renommées du général Dournowo, un grand amateur, sont dignement représentées par des bin des Palmiers et des Conifères de toute beau Les serres ne de S. A. I. le ral | Dmitri Constantinovitch, outre des Rosiers €t a le) æ] © 3 ro) Cars @ SEA @ + le) ao ÿ [er] o Las [rie] p “+ 2 e) 7 (en © Fe] [= D es “ obtenue grâce à trique se substituant à celle, rébartive en ces régions, du soleil! Sujet digne d’être sensé l'attention des physiologistes. La 431 0 #"# A côté des serres impériales, il nous faut citer avec de vifs éloges le contingent fourni par Le du pittoresque le plus frappant, coin d’une beauté sans égale, bien que, dans ce tableau, n entrent q guère que les nuances variées de la même © leur verte des multiples et parfois curieuss ormes de feuillages. EL Y les apports de cetie f ins es scientifique trouve S. Exc. À. A. Fi dist ARE directeur, nous relevons B1sm4 nobilis Hildebr. de toute beauté, une ci de Nepenthes, un fort beau Heliconia illus dns rt Gunera manicata, des ollections de, P polaires en fleurs, des plantes de serre feuillage panaché ou coloré, une fort belle tion d'Acer du Japon, des Fougères rares ou nouvelles,des Fougères arborescentes — celles-ci surtout prétaient à l’artistique ensemble le charme de leurs délicates dentelles — des Cycadées en grands et beaux exemplaires, de grands Palmiers, des Caladium, des Dasylirion, des Cactées, des Dieffenbachia, etc. Le contingent fourni par le Jardin botanique; on le voit, était important, ajoutons que les plantes Éd étaient généralemerit des mieux cultivé x" x Nous avons déjà fait ressortir l'importance des envois de quelques horticulteurs russes, notamment celle des RARE de M. Freundlich, à Tsarskoïé-Séla, et des Orchidées, Giroflées, Lilas, Lilium Hire et Anthurium Scherze- rianum, de M. Noëff, de Moscou. D’autres m honneurs d'une citation spéciale. Tels sont M. Seetingsohn, de St Pétersbourg, dont déjà nous avons mentionné les jolis Lathyrus odo- yaius, — Abolin, de Staraïa-Roussa, de ebics spécimens de Pandanus Veitchi et St Pétersbourg, qui pré ésente une collection de 25 Palmiers cultivés en cha mbre, méritant bien des éloges étant donnée la très sérieuse difficulté inhérente à ce genre de culture, — M. Koechly, de S' Pétersbourg, qui, en chambre aussi, cultive — M. Eïilers, le grand DArH Eros de St Péters- bourg, dont, entre autres, les Cyclamen à très grandes fleurs suffiraient à établir la réputation, et qui présente en outre de ravissants Lilas fleu- K Cyclame aussi, des Chamaedorea, etc., — . Bekle- mischeff, de S‘t Pétersbourg, d Rosiers vaste empire était bien représentée à cette solen- nelle floralie et que les augustes ni à de la famille impériale, le directeur du Jardin bota- tanique Impérial, les PEER et les horticulteurs ont rivalisé de zèle r donner à la IIIe Expo- sition Internationale SR l'éclat que comportait la circonstance. En notre qualité d'étranger, nous avons été heureux de pouvoir Ssstater de visu l'éclat des Ru les mp | soie de S. M. l'Empereur de toutes les R CH. DE BosscHERE. La Palma Nous extrayons d’une correspondance adressée a r d'Anvers par M. Z. Z. seignements suivants sur les productio u’il appellerait volontiers, dit-il, l’île des fleurs; ces renseignements sont accompagnés de SAMEDI, 10 JUIN r899 réflexions sur la façon de faire des affaires qu'il ne sera pas inutile non plus de reproduire ici : un commerce important avec l'île de Cuba. Elle y importe des oignons, des pommes de A des fèves, du miel, des figues, des vins, du béta faits, d canne à sucre, et tous les fruits d'Europe. On ne saurait s'imaginer quelque chose de plus beau que cette terre privilégiée qui produit, outre ce que je viens d’énumérer, le froment, l'orge et le seigle. Ses montagnes sont couvertes de pins magnifiques, dont un trop grand nombre sont tombés sous la hache du bûcheron pour en faire du charbon de bois. Tout le monde déplore ces actes de vandalisme, mais dan ns un pays comme celui-ci où tout + soumis à la politique, n avec les autorités locales montagnes sont déjà Genre hr ‘à mi-côte. Néanmoins le pays, grâce mpérature admirable et à une fertilité extraordinaire est-il beau au-delà de toute express Il existe à La Palma, ou plutôt dans sa capi- tale, Santa-Cruz, de très importantes maisons de commerce, parmi lesquelles je citerai au premier rang ns suivantes : de mo Martin. Hios de Yan Lozano y Ldalé Ces maisons sont « ce que les Anglais appellent « general merchants, » c’est-à-dire qu’elles pot de tout. Deux d’entr’elles api c Î qui tra r va une émigration constante d'ouvriers agricoles de La Palma, de la Gomera et de Hiena à Cuba où ils sont très appréciés pour les travaux des t pas fait un séjour de quelques années à Cuba. Je re Re e. _ hôtel « The Palma, » mais il a e de voyageurs, les Anglais féetbén bi pis Lu Palma parce que, comme le dit le guide de Samler Brown, « there is no good accomodation for tourists » (il n'y a pas d'établissements 6 le touriste puisse trouver à se loger confortablement). Quand à moi, qui ne oise pas avec tout un fils, je m m'avait recommandée ment tenue. Et en quelques chambres de l'auberge sont fort propres mais encore la cuisine est réellement supérieure et le vin du pays fort agréable. J'ai rencontré à bord, puis dans l’au __. ac mériterait le nom plus ambitieux d'hôtel, voyageur de com- merce français. À ce OBoù quan nd prendra-t-on Po . Belgique d'envoyer à l'étranger des voyageurs de commérce e le font les Français et surtout les Allemands. Les Français font la lingerie et la nouveauté; ne Allemands des tissus, la bimbeloterie, la parfu merie, la quincaillerie, les fers, les bières, etc. et une foule d’etcetera. Ils sont vraiment éton- nants ces voyageurs cer di , re parlent tr Hderisni l'espagnol, se tiennent d'amiti C des négociants du pays, se sentent aux mœurs locales et après un séjour de quelques semaines, ils dr ah en Allemagne, le port-- feuille bourré d'ordre Je suis allé ce tatin visiter la maison Cabrera Martin. J'en connaissais déjà mais encore des tissus, de la quincaillerie, des conserves, des farine es liqueurs. A San Maison Cabrera Martin possède 14 de Dre ra ffaires terminées, m'éta r l’agréable à et en avant pour grand'route (la canetera) part du port et a déjà dépassé El Maso, village situé à 17 kilomètres d'ici. Nous commençons à gravir, pour regagner plus tard la route, des rues escarpées pavées en l'enthousiasme facile, ne put s’écrier : O père, que c’est beau! s'empêcher de Nos bêtes étaient HAN: l' « arriero » tagnes couvertes de forêts de pins, sur des gradins inférieurs des champs de froment, d'orge et de seigle aux épis jaunissants, derrière nous la ville et la rade y au-dessus de nos têtes un ciel d’un bleu inten Nous aiéinés ainsi jusqu’à un endroit appelé San Pedro où notre guide nous dit qu’il allait nous montrer que Ique c chose qui en valait la peine. Voici à gauche, nous dit-il, une propriété et une chapelle; près de là se trouve la « Croix de la Conception » d’où l’on a une vue superbe. Nous tournons à gauche, et prenant un chemin s la chapelle et le roc nu a mule par des endroits inclinés à peu près de 45 d. J'en avais assez pour un jour et nous reprîimes le chemin de la vi Re ce L’Exposition de Paris (Suite, voir p. 219) Il est toujours difficile, étant donné l’afluence des visiteurs e se pressent aux Tuileries le jour u « vernis » de l'exposition d’ gym si populaire à Paris, de voir tout en détail et à 230 prendre des notes complètes pendant les quelques heures qui suivent Rues erture. Notre premier compte en expédié le soir même du premier jour, es ARR incomplet, et nous à Paris, qui avait formé un joli groupe étagé ms de l'escalier mena ma à l'orangérie. Dans ce groupe figuraient : aecum Sesqui- pedale, bien fleuri, [ES SE suauis et fra- grans, Cattleya Mossiae, en bonnes variétés, C: ontermedia, Dendr Fra chrysotoxum, une touffe de Fegiaies bicolor toute chargée de fleurs, Lycaste, Shinneri, Cypripedium: barbatum , Laelia purpurata, etc. e ce groupe se trouvait un moulin à vent e ot de plantes vivaces à fleurs et un lot d’Orchidées rustiques. Quelques Orchidées rustiques assez brillantes dr nt aussi dans le groupes de eds alpines de M. . À. Bel » de Versailles a Christen), avait . M de Versailles, en avait quelques variétés nou- velles. . Nonin, en outre de ses beaux Pelargonium richement fleuris, avait une collection d'Œillets. beaux massifs de Palmiers et d’autres plantes de serre en spécimens. Begonia tubéreux à fleurs simples de M. Plet étaient superbes, et l'énormité de leurs dont nous avons déjà parlé, étaient d’un-choix et d’une culture irréprocha bles. A côté des cr1s- tata et des plus belles variétés simples et doubles, nous y avons remarqué les Begonia à feuillage panaché le long des nervures, qui promettent de si curieuses nouveautés. M. J. Sallier De un joli lot.de plantes de serre,comprenant plusieurs plantes économiques, très RAS ENIER : Piper utile, Jambosa, Arto- carpus Canoni, Coca, Nicotiana, Coffea, puis Morts Dracaena, Asparagus, Araucaria, Pla- ; 2 Anéhiwriunm nervosun,T rariau, e etc. Croton, Pandar nus Veit-. De MY pe et ls, du Vésinet, de beaux Begonia à feuillag e et Crotons. De MM. pee es Truffaut et Cie, de Versailles une série de cultivées avec leurs en graïs tes et ee un dévelappement ou une floraison raiment remarquable. \ e Jobert, un grand massif de perbes Hortensias en variétés d’'Hydrangea panieulata grandiflora, dominé par une rangée ha hispida; remarquons que cette his qui s’est déjà beaucoup répandue en France grâce à sa facile multiplication, ne paraît pas mériter les éloges qu'on en avait faits au début. Citons encure : les Pyrèthres variés de MM. Lapierre et fils, de A gr les collec- tions de plantes annuelles, les Pensées et les _Pyrèthres de MM. Cayeux et re Clerc, les Anco- fleur atteint une LA SEMAINE HORTICOLE lies variées, les PrRren et autres plantes de pleine terre de M. Yvon, les beaux Cannas Senteur, les Zncarvillea Delavayi, les Cannas et les b M. Désiré Bruneau, formant un beau et gran massif où nous remarquons es Iéee. Rhodo- dendrons, Weigela, Spirées, Tai , Choisya, Deutzia, Staphylea, Ecru te Lu EURE Pivoines, etc.; les collections de plantes vivaces grands Put à vivaces, Molènes, Aster due à Armeria, Paalaris, etc., jolie Pensée ondulée blanc pur D: M. Carriat, d'Antibes, de beaux Œillets ea fleurs coupées, de jolies nuances. De M. Vacherot,-une-seute plante d'Œillet, sutrès grandes, d'un beau rose; la Ft hauteur énorme, qui ne permettra guère de l'utiliser que pour la fleur coupée. De MM. Billiard. et Bairré, de Fontenay aux Roses, un lot superbe de Cannas florifères. De MM. Chantrier frères, de Morislantaine une collection de PARÈES de serre, Croton, Dra- caena, etc. e M. Boutreux, en outre de ses Pelargo- nium, Er joli lot de Verveines. . Derudder, de Versailles, une collection hasruss d'Azalées : mollis, pontica et sinensis. De M. Pierre Simon, à Malakoff, un grand groupe de Palmiers, Cycadées, Araucaria et autres plantes de serre dans la galerie conduisant au Salon des Beaux-Arts. Dans ce salon, nous avons oublié de signaler de beaux cuirs repoussés de M. St André de Lignereux, représentant fes feuillage: artistiques; les faiences de M scamps: -Sabouret et de Mie pie Bergerat. ns la catégorie SEE les serres et les fr :s traditionne . Signaloa1s comme nou- veauté la tondeuse américaine Sant à billes, et une triomphateurs accoutumis, MM. Levêque et fils, Niklaus, de Vitry-sur-Seine, qui a des Roses pe anehnn ess belles plus faiéhes (les hés notammant) que celles de one concur- rents, Pape Aug. Chantin, de , qui a milé très heureusement quelques Cattleya et Laelia purpurata en fleurs à ses Rosiers tiges, Boucher, de Paris, Paillet fils, de Châtenay, berg, de Gennevilliers, Veysset,. de Royat, etc. Rosier Crimson Rambler figurait en bonne pie un pen PAGE et paraît devenir rapide- ment populai D comme 2e de la fête, que . Loubet à remis lors d: sa visite, PpSroee déco orations. M. Magnien, jardinier en che Grignon, et M. Tavernier, ont été nommés o off ciers du mérite agricole; M. Nomblot, de la maison Désiré Bruneau, et M. Hoibian, ont été nommés chevaliers du même ordre; M. Allouard, peintre, a reçu les palmes académiques. Gas LA. Roth- AVIS IMPORTANT. A SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la buste Ho tous Les samedis à midi, die és qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le si Ha au bureau du journal. LE DRAGONNIER (DRACAENA DRACO) du Jardin royal d’Ajuda, à Lisbonne La Semaine Horticole a donné dans son n° du 6 mai, d'après une photographie, une figure de cette dise colossale. Nous en relevons ici les dimensions exactes. La tête mesure 13 mètres de deu et couvre, par conséquent, un espace de terrain dont la écontéretios a près de à thôtre es: Le tronc, à o"70 du sol, point % où El les branches charpentières basses de l’arbr 6 mètres de circonférence. Sous ia tête, excessivement compacte, ainsi que La présente la figure qu l’hom me, mêm e'de mener à l'aise. pr cime dé cette plus de 5 mètres au-dessus du sol, ‘emplacement sur lequel vit cette superbe” plante: qui passe pour la plus grande ee son espec:, appartint jadis à un jardin bota- nique, créé et planté vers la fin du 18e rod La tradition rapporte que le Dragonnier, dont -nous parlons, fut placé où il est dès la création du dit jardin. Plus tard, la surface de ce jardin fut. adjointe au parc royal d’ Ajuda ; mais le Dra: gonnier, déjà fort, fut conservé où il se trouvait, et il y est devenu ce qu’il-est aujourd’hui. Il est, au reste, là d’ autres végétaux exotiques, u U tête s'élève ette _. de bien remarquables développements, Nous notons un Schotia speciosa, une Papilio- nacée, croyons-nous. Cet indigène du Sénégal, aux feuilles très nombreuses et très vertes, la forme rappelle les feuilles d’une Sensitive, a ses ! longs et volubiles rameaux palissés, attachés à des supports élevés au-dessus de la hauteur d'un homme. Ces ramzaux forment ainsi une immense tonnelle ronde, au diamètre de 15 mètres, et sous. laquelle, tant est touffue la verte couverture, nul rayon solaire ne saurait percer. Non loin encore du Dragonnier, est, en un exemplaire probablement aussi de force en Europe, l'Orcodaphne factans. Cet cruise es Canaries, au feuillage très abondant et très ‘ vert d'un Laurier, est majestueux dans son déve-. L. loppement acquis. Il a jadis, jeune encore, perdus sa tige primitive. Plusieurs autres se sont déve loppées sur la vi ont grandi ensemble ét leurs branches r es forment, à 10 mètres e ha cm une tête touffue, large de 15 mètres. En raison de sa vigueur et de son mérite orne-. mental, Le Oreodaphne devrait trouver place art remarquable développement d'en Bougéinnitts FR mp Appuyé en plein Midi, au mur de l’ es dépendances du palais, mur mesurant 8 mél de hauteur, il en couvre, par son déve eloppe ement; 70 à 80 mètres superficiels. Et toute cette surface est, à cette heure, éblouissante des fleurs rougé feu de la variété. Leur coloris écrase tout près le coloris, pourtant brillant aussi, des fleurs du D mon jme 28 ss. Narpy père, Horticulteur-paysagiste. ot qq = MREUS 49 JUIN 1899 Engrais CG. TRUFFAUT & ce Grande péseue d or hrs médaille d’or Paris, Juin 189 I Gand, Avril 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! LA RÉPUTATION DES Engrais 6. Truffaut & C NEST PLUS À FAIRE ! 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Georges Mike à st Hhibété 234 pe notes et nouveautés d’Orchidées . 234 ma notes phanologiques faites à Mbäbous (Hollande) 234 béni et l'art floral à r er Saint RTE LI IS SIIOV GLS 123 Notes Coloniales . ENT ele ser 238 D neo ie , , 930 Podophyllum peltatum . . ÉTÉ NT ED La multiplication du Platycerium PAS : Pas + M0 Dole de deurnal sis morue cure “comes: à 480 Fig. 122. L'ancien Jardin Royal de la capitale de Madagascar. 233 » 123. Chute d’ PR dé es forêts d’ À rise 1 à pe car. 3 . 235 » 124. Anona C à 237 » 125. Fruit de l’Anona CRaUGS “deu naturelle) k . 239 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES EATION DE L'ETABLISSEMENT) ROSIERS | CHRYSANTRÈMES. nouveautés de toute provenance Immenses gr hautes tiges, demi-tiges et rez-terre en 2,500 variétés y compris toutes les ton pour r 1899 en plantes superbes, ete SOUPERT cet NOTTING À LUXEMBOURG GRADE ER e Luxembourg, Fons. 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PONT Ts > id 180 3/4 id. EU : : id. 270 HE colonne dre. 7. : 2 . . . id 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 ] id. id. are id 350 id. id. + id. 525 3! id. id. 775 A pageenbière. . . . - . . : . id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par co ce = On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Me mbre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collec tions omplètes arbres iers, fruits table ou d'écon mestique et co es pour la distillation, le me et variétés nouvelles, e ie suis de pépinière et Arbres formés, prêts à fructifier. — Arbres à cidre et à kirsch, variétés étudiées à à la culture et au laboratoire d'analyse stes d'ornement, arbustes verts, plants forestiers een stbérbe collection. Fraisiers, Asperges, e arbr es et Étiquetage garant exact. — Caalogue descriptif envoyé franco. 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CXLII LA SEMAINE HORTICOLE « L'HORTICOLE COLONIALE » 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES HORTICOLE-BRUXE LLES | î | Adresse télégraphique : Directeur Général : LUCIEN LINDEN Nos Serres coloniales de Linthout, » créées spécialement pour la culture et la propagation en immenses quantités des plantes économiques coloniales, Seront inaugurées le 1°” septembre rochaiïin. Nous serons dès lors en mesure de faire face à toutes les demandes de graines et de “plants pour les cultures coloniales. | Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour exécuter les commandés qui nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous avon GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Castilloa elastica (Caoutchouc de Panama) Achras sapota. Mangifera indica. ancornia speciosa (Caoutchouc de Pernambouc). arapa guyanensis. Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Dhrorilinn albidum. i ra. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). Dipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique) Elœococca verrucosa. Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). PA er coca. a0. Mimusops Balata (Caoutchouc des Gu ) Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. alaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie) Garcinia mangostana. te., etc., etc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc. de Tolima). Ilex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. > [=] © [=] ra œ =] ee ay 4 œ n ñ œ mn œ mn a=| D’ (e ® D pat Ed ES F4 S : @ =] e Ze 4 ®œ = mn œ mn œ CA S ©’ © © ma Coffea en diverses espèces. Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. PA LMIERS" HOONOMISG ES Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Aren saccharifera, Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rubi Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe edulis. Etc. | È => Nous exportons Les plantes économiques coloniales dans toutes le colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. Nous pri les Sociétés coloniales et ls planteurs coloniaux de se mettre en relations a nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous ls renseignements qu'ils voudront nous demander. 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Voici quelques m are d'arriver à de bons ré- sultats dans la conservation des fruits, qu'in- 7 se la Gazette Agricole et la Revue Scien- hfiqu FU Fe fruits enveloppés de papier” de soie, se sont parfaitement maintenus jusqu’à la fin de l'expérience; la maturité s’est poursuivie réguliè- rement, les fruits ont CONTES une saveur et une qgprrence irréprochables ° Dans la paille de bois — produit nouveau mposé de minces copeaux très longs et très Atos de Sapin ou de Peuplier — les Poires et les Pommes étaient bien conservées, mais cepen- Œ restaient inférieures à celles du lot pré- 4 Dans la paille d’orge, le fruit n’avait pas de tache ni de saveur désagréable, mais il avait perdu de sa fraîcheur, et sa maturité était moins avancée que dans les lots x et 2; 4° Les Poires et les Pommes conservées dans le regain de fourrage possédaient un arrière-goût de foin er elles se tachaient et pour- Tissaien y La ciure de bois donne très mauvais résultats ; 1e fruits étaient piqu ° Dans la menue Dore de blé, les Poires étaient assez bien conservées; par contre, les flétries ; és : unes et les autres servés; mais, placés dans une chambre chauffée, server les fruits pendant très longtem de les enfouir dans le sable, il est préférable les envelopper dau un papier de soie. Moyen de préserver les semis contre les oiseaux Pour obtenir ce résultat, on mélange aux se- mences de é minium rouge; ce mé- lange se fait el un sac, à raison de 1 MORPE site ire) de graines; on “les graines soient selon la mé- thode ordinaire. Il paraît que ten oiseaux non seulement ne mangent pas les graines ainsi pré- pa rées, mais n 7. même pas les terrains où on les a semée Le _— Les maladies cry ptogamiques commenc montrer en mai et il est indispensable d'e êxé- cuter contre elles les premiers traitements pré- ventifs, Car mieux vaut avoir à prévenir qu'à uérir. Dans la première UE il faut pratiquer un soufrage contre l’oïdium. Au moment même de la floraison un ere soufrage aura les meilleurs effets. On emploiera, par hectare, aû premier soufrage, 15 kilos de soufre sublimé, 30 au second et 40 au troisième tout de suite avant la véraison. Si on use de soufre trituré, les doses doivent être forcées : 25, 50 et 65 kilos par hectare. À quel moment de la journée est-il préférable de soufrer ? La question a déjà été traitée bien des fois et les opinions sont partagées là-dessus, er les points de vue auxquels chacun s'ést plac Il “faût scinder cette question : Est-il préférable de soufrer à sec, quand la rosée a disparu, ou bien de fort bonne heuré, par la rosée ? A quel moment . de la journée le soufrage est-il le plus efficace ? il semble d’abord que l'humidité facilitant l'adhérence du soufre aux oe la pratique du soufrage, quand celles-ci sont mouillées, serait plus rèécommandable. Ce serait exit si le soufre agissait mécaniquement, c'est-à-dire faisait obstacle au développement de l'oïdium; à ce titre, toute matière pulvérulente remplira le même office. Mais le soufre est surtout un corps a et il se transforme, sous l'effet de la chaieur, en a C’est donc au Hbidit où l’action du soufre sera le plus efficace, au moment où l'acide sul- fureux se dégagera le plus rapidement qu'il con- vient de soufrer, c'est-à-dire par un chaud soleil. À ce moment, d’ailleurs, les spores du cham- pignon ont plus d'activité et sont, par conséquent, plus susceptibles d'être ARE, Le soir les spores résistent d'autant mieux aux émanations sulfu- reuses que ces EEE de se dires plus nier ment et ont, par conséquent, moins d’éner nc, soufrez à sec et dans le milieu … la journée, PERS les fois que vous le pourrez. Le | s'applique aussi bien à la e qu'aux Dre végétaux auxquels on devra E quer le même traitement. Watsoniairidifolia Ardernei M. Émile Lemoine a présenté à l'attention de 2 collègues de la Société Centrale d'Horticulture e Nancy une plante nouvelle, le Waïsonia 1iri- Ardernei, variété qui ne manquera pas, , d'être très appréciée lorsqu'elle sera plus Cette espèce est voisine des Montbretia pur, oraison normale est Anglais qui ont été intermédiaires pour l'introduction de cette nouvelle Iridée. Les Hortensias à fleurs bleues pour tous M. Ernest Bar, du Fardin : Tout le monde connaît et admire les Horten- sias à fleurs a het ce que l’on ne connaît Fe bien encore, t la manière de les faire leuir ; aussi les Méca à à fleurs bleues sont- ils toujours rares et recherchés n'a‘t-on pas cherché à employer comme rasage pour obtenir le bleuissement des fleurs de ces plantes : terres provenant d'ardoisières, ardoise pilée, terres ferrugineuses, sulfate de er, etc.; en un mot un tas de matériaux et d'in- grédients qu’on n’a pas toujours sous la main et que l'on ne peut pas toujours se procurer facile- ment, Le compost que je vais indiquer au contraire, à la portée de tout le bé et consiste cp n dans l'emploi de la cendre de charbon de oici, du se, ‘le mélange que j'emploie dépuis cinq ans pour faire bleuir les fleurs de mes Hortensias : terre de bruyère, un tiers; terreau 3 coùche, un tiers; cendre de charbon de terre, tiers. ip obtiens toujours ainsi les Hortensias du bleu le plus pur que l’on puisse rêver. Dimorphotheca Eckloni composée nouvelle d’ orangerie ou de serre tem- pérée ; elle croît spontanément à une altitude de a été me digne d'un certificat de méri est arbuste mi- herbacé, mi- ligneux, à feuilles fusée charnues, à fleurs grandes en forme de Marguerites, dont ligules sont blanches à revers bleuâtres et le disque bleu. En pratiquant un vigoureu x pincement en été, l'été en plein air, ensuite en orangerie ou sous châssis, Plantation d'arbres Nous lisons dans le rapport présidentiel, pré- senté à l'Association pour la protection des plantes, réunies dans le local du Club Alpin Suisse, le 26 avril 1899 : « Dans la région qui domine Aix-les- Bains et Chambéry, on plante Noyers et Poiriers le long des routes nationales avenue est abritée contre l’ardent soleil valaison par une double rangée de superbes Cerisiers qui rapportent à la commune uné bonne somme sg se année. es arbres sont d’ailleurs autant de causes de petits oiseaux et il est rare, très rare, de traverse un village quelconque sans y rencontrer des nids artificiels accrochés aux m Les Allemands ont le sens pratique très Sac À et ils savent que leurs enfants et leur profiteront de cette intelligente fase « Les vieux arbres, an ique témoins d’'âges disparus, êtres vénérables qui semblent encore ceux que la hache de l'ingénieur, du spéculateur, du niveleur menace dans leur existence. » Anomalies Le Cypripedium X Alice, hybride du C. Sto- nei et du C Spicerianum, a produit récemment en Ares chez MM. Veitch, une fleur an or- male assez curieuse. Cette fleur se compose sépale, rappelant beaucoup ceux du C. Stonei, En d’un pétale, ou peut-être plutôt up par les deux pétales soudés, qui est dépourvue de staminode, porte deux an- thères, mais ces anthères, au lieu d’être disposées côte à côte, sont l’une au-dessus de l’ a l’une dirigée vers le sépale, l’autre vers le péta s Le Cypripedium (Sclenipadium) vi MacTo- chilum, qui a pour parents, co ait, D grande et le C. caudatum Lindeni ( U Popd. dium), a produit le mois dernier une anomalie très curieuse et très agréable ÈS voir. À côté d’autres fleurs parfaitement normales, la plante Veitch A node paraît manquer, et c’est peut-être lui qui aurait été remplacé par les trois segments supplé- mentaires. Rotatif-Nayroles M. P. Hariot, dans la chronique du Fardin: L’'Exposition de la Société nationale, qui vient de se clore, avait amené nombreux visiteurs et, parmi ces derniers, lbdiesre cherchaient — — la a public cette Rose aussi légendaire que difficile à O rencontrer. ien cherchée la Rose bleue! ét tous ceux qui se sont occupés de la Reine des fleurs ne sont pas sans ose les nombreux il faut se contenter de la Rose verte. Puisque nous parlons de l'Exposition, signalons, parmi les curiosités aux- quelles elle donnait asile, le Rotatif- -Nayroles : un tonneau rempli de terre et percé de trous dans chacun desquels est planté un pied de Fraisier. Jusqu'i ici rien d'étonnant; c'est le procédé amé- ricain que nous. signalions dernièrement. Mais ce qui constitue l'originalité, c’est que ce tonneau | peut tourner avec la pe grande facilité per- _ mettant ainsi d’e tes les parties d: _ surface au soleil et gere maturité. A9TT ++ 14 sr Le. + ! et d'Agriculture de Laeken organise sous le haut patronage de LL. MM. le me et la Reine des Belges une Exposition Inter- nale d’Horticulture qui aura lieu, à l'École Moyeihe de a rue Marie-Christine, les 24; 45; 26 e 27 septembre de cette année. Le sept sections : I. Floricul- +T:e pr à trs — eurs coupées et Truite. — VI. Due horticole. — VII. Animaux de basse-c Ces sept sections smart 119 CONCOUTS aux- quels sont alloués des médailles d’or, de vermeil gent. Pour le programme on est prié de s'adresser à LA SEMAINE HORTICOLE ‘concours spécial; le Ju Ty le da ville de Nancy ou 300 fran Conseil RE rec M. Louis Slootmans, secrétaire, rue des Palais, 317, à Laeken L’Exposition d’Horticulture de Versailles L’Exposition de la Société d’ TA de Seine-et-Oise s’est ouverte le same quinconce des Marronniers, dans le dr de Ve. sailles. M. Gauthier (de Clagny), président de la So- ciété, recevait les invités, parmi lesquels on re- marquait MM. Lefebvre, maire de Versailles, Couturier, maire de Bougival, les conseillers pig lu de Versailles, etc. La are du 2 27° dragons et la musique de l’école d'artillerie prêtaient leur concours à la cérémo Le pr prix d'honneur, offert par le ministre de l'instruction publique, a été à décerné à M. Albert Truffaut; les autres prix d'honneur à Mre Halphen, MM. Duval et fils, Vilmorin- Andrieux et Cie Trois médailles d’or ont ensuite été attribuées à MM. Levêque et fils, Duval et Levêque. A 5 heures, M. Viger, ministre de l'agricul- ture, est arrivé à l'Exposition, accompagné du préfet de Seine-et-Oise et du général Basset. k nvenue du prési- Après quelques mots de bie dent, M. Viger a parcouru l'Exposition et félicité les lauréats. Après avoir admiré l'Exposition de fruits de l'École nationale d'horticulture, le ministre a remis les palmes académiques à M. Bernard et mmé chevalier du Mérite agricole MM. Heim, Siivéstre de Sacy et Tardif. Puis le ministre et les invités de la Société ont gagné l'hôtel des Réservoirs où un grand banquet était servi. Au banquet assistaient également MM. Hauss- mann .et Marcel Habert, députés, le général Dalstein, etc. Exposition à Nancy Du 29 juillet au 1° sa la Société Centrale d’Horticulture de Nancy organise en cette ville une Exposition générale d'Horti culture. ne sera a établi, pour cette exposition, aucun pourra ainsi récom- penser les lots exposés dans la mesure de leur rite. Les prix d’honneur consisteront en œuvres d’art accordées par M. le Président de la Répu- blique et M. le Ministre des Beaux-Arts; ces prix seront décernés au nom du gouvernement de la République. e grands prix seront mis à la disposition du ury : dise js 4 Un objet d’art, offert par la Société au nom de …: Un objet d’art, offert par la Société au nom du l de Meurthe-et-Moselle ou 250 fr.; Un objet éd offert par la spas au nom des Dames patro Un objet d' art, offert par la Société au nom dés Dames patronnesses ou 150 franc aura en outre des iédailles d’or, de ver- eil, d'argent et de bronze, des mentions hono- rables «e des diplômes d'honneur. es articles du aentaie nous relevons cel portant kr, toute plan te exposée de voir été cultivée par HORS, un mois. Cette Exposition aura lieu du 29 juillet au 1e" août 1899, dans le Parc de la Pépinière. evra l’exposant depuis, au L’Exposition d’automne de la même Société aura lieu du 5 au 8 octobre 1899 dans les galeries de la salle Poirel. Les « marquent » 4 de l’année le, rudiment d'une tête d'Arti sous le châssis une température douce. plantes, fleurs coupées, fruits, légumes tes seront admis. Des médailles d’or, de _vermeil, d'argent et de bronze seront mises la disposition Ps jury, de manière à récompenser tout apport de valeur. Pour prendre connaissance du programme s'adresser à M. Je Président de la Société M. Léon Simon, à Nancy, avant le rer juillet Exposition des produits de l’industrie française et des colonies françaises. i Le Gouvernement de l’Indo-Chine vient & décider qu’une Exposition de produits de l'in dustrie française et des colonies françaises se té dra à Hanoï, en 1901. L'office de l’Indo- -Chine à Paris sera Chargé de l'organisation de cf Exposition. é V3 E Erin ; Page 219, col. 3, ligne 21 du compte- rendue l'Exposition de Paris, au lieu de : au soleil, bre: au milieu. CULTURE INTENSIVE DE L'ARTICHAUR M. Henri Theulier fils, publie sous ce titre, dans le Bulletin de la Société d’Horticulture de Genève, un article fort intéressant que nous reproduisons avec empressemen La culture intensive de l’Artichaut présente, ur la culture à demeure, pour le propriétaireet ds le spéculateur, de précieux avantages; aussi METRE -nous persuadé qu Rage sera appliquée par ous lorsqu'elle sera plus connue, lorsqu' on saura sin elle évite d’abord tous Le ennuis de l'hiver: nage, qui demande une surveillance constante, et qu’ensuite elle donne, avec moins de peine, des produits soit plus précoces, soit plus tardifs. C’est dire qu’avec la culture intensive, il est facile d’avoir, us le potager, des Artichauts pres toute l’an Au fon pe laisser les Artichauts en terre, de les butter, de les couvrir et de les découvrir sans cesse pendant tout l’hiver, sous pers de les voir geler ou pourrir, on arrache tout à la fin ee | saison, un peu avant les éeldde 1° Culture ponr la production de some | janvier (pieds qui « marquent »). cou) cet arrachage, on choisit les Ua c'est-à-dire qui montrent véfs Les pie eds d’ Artichauts qui marquent € sos plantés côte à côte au fond sx Ca ns arrose pour assurer la reprise; en à es châssis sur le coffre. La chaleur produite mi | le verre est suffisa ur fon une con : tion de végétation satisfaisante tant qu'il ne gèle ; pas. à A l'approche des _—… il suffit de Ti tout autour du coffre réchaud de fumier & cheval frais, sortant eo aa pour m (A suivre.) MADAGASCAR La grande île de Madagascar, actuellement possession française, possède des ressources na- turelles inépuisables, surtout au point de vue des productions végétales Après abandon de l'île par les dre les ir oi rer” la colonisation. La première tentative date de 1642. De Flacourt, un de pre- miers gouverneurs, écrivant en 1648, déclare que Madagascar est un pays qui possède tout ce qui SAMEDI, 17 JUIN 1899 cum. Il renferme aussi six planches coloriées, deux d’entre elles représentant l'Angraecum ses- quipedale. Le même auteur fit connaître les sin- guliers Ouvirandra et les Stephanotis. Adanson avait antérieurement décrit les célèbres Ravenala et Sonnerat les figura dans le récit de son Les Anglais aussi avaient été de bonne heure en relation avec ce pays. Richard Boothby, un négociant de Londres, visita l’île vers 1644 et fit un rapport élogieux de ses productions, qui eu pour conséquence une tentative d’ établir une est nécessaire à tous les autres. Dupetit-Thouars et Commerson ont, ne les RS pare des noms bien c s des botanistes. Le dernier fit de grandes CNECHoEE, mais ne publia , tandis que le premier a décrit et figuré maintes plantes curieuses de l’île dans un volume consacré aux Orchidées de Ma- asc Bourbon. Ce volume * Contient gures de plus de cent espèces, Parmi Duslies ri des mn beaux Angrae- la vie et pourrait se passer de Moore à St-Augustin; mais au bout d’une uple d'années de lutte contre les indigènes et É climat, elle fut abandonnée. En 1815, le gou- verneur anglais de Maurice forma un comptoir à Port Luguez dans l'extrême Nord-Est; cette tentative aussi fut malh de temps après cette date, remiers missionnaires anglais AANEERS à Rte ah et depuis ce temps jusqu'à nos jours ils o nué leurs travaux Lee es RO vicissitudes. Ils ne se sont pas bornés à s'occuper de la conver- sion des indigènes au christianisme, ils ont travaillé à leur éducation physique et intellec- tuelle. Ils ont, en outre, fait connaître la flore du pays en envoyant dans la mère-patrie des plantes vivantes et des grai Parmi les re men, one le Révérend W. Ellis, l'auteur de Polynesion Researches, une histoire de Madagascar et autres ouvrages. C'est lui qui le premier introduisit en Angleterre d'Ouvirandra” Jenes- L'horticulture lui est aussi | réte able del’ A ngraé- cum sesquipedale, des Grammatophyllum Ellisii et de im rot autres plantes remarqu : teur d’un pour récolter une ou deux poignées de fèves et un peu de riz cultivés dans la clairière. Notre planche 122 donne une vue de l’ancien 234 LA SEMAINE HORTICOLE Jardin Royal de la capitale de D ei où les Palmiers, comme il est facile de s’en rendre compte, Ann admirablement:; la He N% 1235 De 29 roduit une vue de cette île si fertile dont l'exploitation se fera d’une façon systématique et régulière et qui nous réserve probablement bien j notes que nous do tées au Gardeners’ Chronicle dont l'éditeur a bien voulu nous prêter le, cliché de la. planche, représentant la chute d'Anevoca dans les forêts d'Analamazastra, LES ORCHIDÉES DE M. GEORGES MANTIN A St-PÉTERSBOURG Le grand amateur français avait envoyé à Exposition Internationale de St-Pétersbourg un e contingent de ses plus belles ou plus rable de la peinture des murailles de la salle et un éclairage absolument insuffisant venant d’un seul côté, au lieu d'arriver d'en haut, et le lecteur pee He be en quelle fâcheuse posture devaient et mises en évidence comme elles le méritaient assurément. La place défectueuse occupée par ces Orchi- dées leur a nui au point de vue de sr pren qu ’elles devaient produire sur le public, qui, s’entassant sans cesse dans la salle pour A ces curieuses et bizarres floraisons, enlevait encore, aux mignonnes fleurs choyées, une bonne partie de la lumière qui aurait dû en vivifier les coloris. Mais l’amateur, lui, a pu, malgré ces fâcheuses conditions, discerner ce qu’il y avait re able dans cette collection ne comprenant pas moins de frois cents espèces et variétés. Le Jury, à son tour, a su faire abstrac- tion de tous les éléments, nuisant à l'effet qu'il . fallu obtenir, en décernant à l'intelligent érudit amateur un grand prix d'honneur, dis- périlleuses conditions, un tel assemblage d’Orchidées devant au public russe de se faire une idée de parable richesse de cette bee famille _bien revoir ses chères mais dans d meilleures conditions, à quelqu’autre grande flor. En, attendant cette nouvelle jouissance, signa- lons, quelqu gps des es, pèces ou variétés. les plus.dignes d’intéré En tout je li Lee un BARS MY le Cymbidium, giganteum et le Cymbidium Mas- lerst, dédié à 4 S. M. l'Empereur de Russie sous ‘® le nom de Cymbidium Caesaris. Nicolaï IT. Le nouvel hybride tient des deux parents et se fait remarquer, non pas par l'éclat de son coloris, mais par la souveraine distinction de sa colora- tion; c’est-en tous points une obtention.de valeur qui mérite bien la faveur impériale: dont elle a été l’ obj et. autres. hybrides sont à mentionner : ot dendrun can obtenu. par le. croisement Wallisis, et de l'E. Endresia allie, Lucia NES grandis sorti du L. purpurata - Srandis, Cypripedium madiohs dû à la PR croisée du C. villosum et du C: Chamberlainianum ; tous ces hybrides dé- . possibles, mais qui désire encore augmenter la 1ichesse de ses collections par de savantes hybri- dations. On ne saurait trop le louer de son zèle et de sa persévérance. Ont attiré l’attention, à cause de la beauté de la variété : Selenipedium caudatum, ere Lionetii, Cypripedium X Lathamianum, An- graecum sesqu Let Cattleya Sherians. RL uteo-purpureum, Cypripedium m, Dendrobiun Dalhousianum, a cer Cypripedium Lowi, Selenipedium grande, Cybripedium Heloïstae, Tr Margaritae, Odontoglossum cirrhosum, Aphrys apifera, Cypripedium bellatulum, PP Capartianum, Cattleya A clandiae, . Forbesi, Cochlioda Nôtzliana, Cypriped rgus Mantinit, Milioniopsis D alrenoss Gongora maculata, CH. D. B. PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Epicattleya et Epilaelia La première apparition de dr croisement bigé- nérique date de CAE hi u mois d'août de le aux Pr décrivaient VE pilaelia radico- pur purata, dont le nom indique la parenté; au mois d'avril, l'Epicattleya matu- tina, issu du C. Bowringiana etde l'E.radicans. M. Georges Mantin, en France, avait déjà eu l'idée de croiser l'Epidendrum falcatim avec un Cattlaelia, et avait obtenu ainsi le Laeliodendrum. ou Epilaecha Margaritae, issu du Laelia grandis, qui fleurit pour la première fois au mois de no- vembre 1897. Lonool des deux croisements avait été effectué le premier ? Il n'importe. des Semeurs est le même dans tous les Il était fort intéressant d'essayer la fécondation artificielle entre le genre Epidendrum et les Cattleya et Laelia, très différents d'aspect, t voisins Au point de vue botanique. La fécondation artificielle ne réussit pas dans tous les cas ni entre toutes. les espèces Pr FA mais elle a déjà donné des résultats intéressants. En dehors des trois que nous venons de mentionner et que les hybrides ci- après ont été exposés en France et en Angleterr a HER Ke doper het ) Priaue antin cute drum cochleatum ù Cala Forbes, Mai : cattleya radican grana. Mêm SPORE dhef EX ah rt SOS (M Veitch). - d'être l'un pt mérite: Epicattleya Mrs. F.O’Brien. Issu du C. Bow ringiana et de l’ Eprdendrum x ©. Brienianum. Janvier 1899 (M. Veitc Epilaelia + PF RE Issu du Lan cin- nabarina et de l'Epidendrum radica Epilaelia heatonensis. Issu du Lals cinna- barina et de l’'Epidendrum, x O° Briemianum. s deux Mr x tout réc Enfin l'on ra s-les ne mn deux plantes per 2 La des hybrides naturels, l'Epicatileya en dut t (ancien, Cattle AS Ps s),a assigne comme parents l'Epidendrum Dm et le Cattleya Skin- nert, et l'Epilaelia Hardyana, issu du Laëlis anceps et de l'Epidendrum ciliare. Laeliocattleya x Hyeana s ce nom, MM. Veitch E présenté der- nièrement à Londres un hybride de Laelia pw- Purata et de Cattleya Lawrenceana, qui d’ailleurs n’a pas reçu de distinction. Mais voici une > qui pourra causer des confusions, car un semis d’une origine toute différente avait “agà à reçu le même nom vers 1 Laeliocattleya x Aphrodite Hybride anglais issu du Cattleya Le et du Laelia purpurata, et qui devrait par L. Eudora, ce ns. nom : la va Hye, exposée par M. Le Hye, de and, et la variété Ruth, de M. J. Rutherford: Elles ont obtenu toutes deux des Certificats de , et coloré de rouge sur le lobe antérieur comme dans cette espèce. Luddemannia Lehmanni A la Grande Exposition de mai à Londres (Temple Show), M. le major Joicey présentait un superbe spécimen de cette rare espèce, portant quatre Hamese florales épanouies et deux autres qui © nt à se développe r. Les quatre bre portaient de quarante à soixante fleurs chacune. M. Joicey exposait également une forte touffe d'Anguloa Clowesi avec dix-neuf belles fleurs. M. le major Joicey, dont le chef de culture est M EE orne, a la réputation bien établi meilleurs-eultivateurs d'Orchidées d'Angleterre. Quelques notes phaenologiques Faites à Middelbourg (Hollande) Le situation re Middelbourg à la distance d'une he ure de la m est la cause de l'humidité é “du e jardin n’a aucu du Sud-Ouest, ni con ne ceux Fe Nord Est. Les plantes sont op prié exposées à toutes, les influences du clim Les plantes frs sont des espèces ee | CE TT hp “ y QU Fig. 123. — Chute d’Anevoca dans les forêts. d’Analarmagastra, à Madagascar (voir p. 234). 236 LA SEMAINE HORTICOLE régions tempérées, chaudes et subtropicales, quelques-unes aussi intertropicales, des espèces alpines et des plantes de régions arides. D espèces alpines sont, à titre d’ expérience, cultivées s des Pays-Bas, des espèces aqua- [6] rayons du soleil, sont cultivées dans l’ombre, etc. #" + Acacia armata R. Br. — Le « Kangaroo- Thom » de la Nouvelle Hollande, indigène de HAdkrahe extra tropicale. Cette mp Lee en bâche froide, transplantée en automne en pleine terre et couverte de poussière de Mitbe, est parfaitement conservée. La température mint- mum cet hiver éta o C. La couverture est enlevée le 15 M Periphoca graeca L. — Plante connue, indi- gène du S. E. de l'Europe, la Perse, Transcau- casie, etc.; bois, près de rivières. De deux spécimens de cette nn à un dm vers le Nord, absolument hors des s du soleil, végète très luxurieusement avec ds ra- meaux de plusieurs mètres de longueur, l’autre planté en plein soleil ne mesure que 2 mètres longueur et languit évidemment ; c’est clair que le soleil empêche la végétaton. omis fruticosa L. — Collines de l’île de Crète, de l'Italie du Sud et de la Grèce. Planté dans mon jardin vers le Nord-Est un spécimen de cette espèce ne reçoit les rayons du soleil que é d in à û matin jusqu’à 1 heure du soir; néanmoins cette re he vigoureusement ei fleurit toutes les anné Aloe socotrina. — Originaire du Sud de l'Afrique ; a résisté dans mon (serge à une tem- C. sans souffrir. Le spécimen avait des fleurs en bouton tout l'hiver et mainte- nant (20 avril) la plante est en pleine floraison en pleine terre. Arundo Donax L. — Les tiges de cette plante ont résisté à un froid de —6 1/2° C. sans souffri rir, au moins sans que les tiges soient tuées. Le spécimen planté dans un fossé, pousse vigoureusement ; les tiges mesurent 3”70. Indigofera Dosua Ham. Indigène de l'Himalaya, planté ici à l'ombre, sous des arbres, n'a fleuri que 3 fois en 11 années. L'automne dernier, le spécimen était replanté en plein soleil et à présent la plante pousse rs runus avium L.— J'ai deux pee de cette ps les est planté en es soleil, âgé d'environ ans, hauteur 5 mètres; l'autre té A E à quelque distance d'une rail ssant pas 2 mètres de hauteur, âgé environ fleurit réguliè t semaine plus tôt le ni 6 reum Linn. endroits pierreux, des murailles, toujours des endroits en plein soleil, est cultivée ici TOUT A FAIT A L’'OMBRE , même € n été. Néanmoins C’est un spécimen très fort, Actus et fructifiant e et Japon. température, mais la plante a perdu ses feuilles. A présent (20 be) le spécimen (âgé de 12 ans) pousse de nou Pyrethrum De ritefriion Trevir. — Cette espèce du pays montagneux de la Dalmatie ne survit ici aucun de nos hivers. Sans doute c’est — Un spécimen de cette espèce mesurant 2 mètres, âgé de 7 ans, pente en plein soleil fl depuis 4a Prunus Last EL Cette plante a fleuri dans mon jardin trois cs en 1896, 1898 et 1899. De 1885-1896 je n'ai jamais vu des fleurs. Le spécimen a environ 30 ans et le tronc un diamètre de 20 centimètres; la plante résistait à l'hiver de 1890-1891 (minimum —15° C.) sans souffrir ibn is L. —— J'ai un spécimen de cette espèce ANS fleurissant foute l'année. La plante est R tout à fait à l'ombre. ri. bicolor Turez, de la Sibérie Orien- tale. — Un spécimen à é de 8 ans fleurit chaque année très abondamme Ge mais ne produit jamais des fruits. La plante est qe en plein soleil et fleurit en septembre-octo Cydonia japonica Prs. “Japon. — Un spécimen, âgé d’environ 15 ans, est planté à demi-ombre et ne «reçoit les rayons du soleil que de 4 h. jusqu’à 6 h. du soir (en été). La plante a fleuri en 1889, le de ot À et, en 1895, le 2 mai. Si l’hiver est très doux s fleurs restent jusqu’au nr rh de ete floraison ne résultent. 0 Pendant les autres saisons de l’année, la Me reste tout à fait dans l'ombre. Néanmoins l'indi- vidu fleurit Chaque année; vingt épis de fleurs. Une température de — 10° C. n’a pas pu détruire la plante. Les feuslles épaisses sortent tout l'hiver as sé 4 humide sans pourrir. Rheum officinale B — Indigène des pla- teaux du Thibet, Dee Pinte est cultivée ici resque tout à fait à l'o . Les rayons du soleil ne peuventt te la plante que de 4 heures # fl des épis de fleurs mesurant 3 mètres. Middelbourg. M. BuysMax. L'ARCHITECTURE ET L'ART FLORAL à l'Exposition de S'-Pétersbourg Dan as notre dense du 27 mai, nous avons l’arrangement général de P une conception bien nette l'importance du côté décoratif d’une fête floral ainsi sur h terrain de l’art des garnitures florales. Les deux manifestations ont des connexités évidentes, bien que leur champ d'action diffère beaucoup; dans : première, l’on embrasse de grandes masses, on fait œuvre de décorateur ; dans la A on travaille une matière déli- Le ee VE SES TT cate, on fait plutôt œuvre de ciseleur ou de joailli ler. Dans l’un comme dans l’autre cas, il faut posséder certaines qualités qui ne sont pas l'apanage de tout le monde, il s’en faut de beaucou L’Architecture L'architecture, tout en disposant d’un palais Gand, Dresde, Es Paris et autres grands centres horticole st-ce un a est-ce un mal ? Lorsque, comme c’est le cas ici, une trèswaste salle permet créer un imposant paysage, il # nous semble qu vil y a plutôt avantage à offrir au M public des vues partielles, des grou ne moins vastes où il lui soit loisible de m étudier les plantes et d’en apprécier les qualité. Si, d'un coup d'œil, l’on pese le tout, l'im- pression ressentie sera ment très forte, mais elle le sera au étriment de la connais É on ne verra plus les plantes sance du détail; individuellement , subjugué qu ’on sera par masse. Si donc, on dispose d’une vaste ile et de dépendances, l'architecte devra, comme on dit vulgairement, frapper un grand coup dans la salle principale, réunir les apports d’un intérêt plus es annexes et pratiquer 0 rl que l'intérêt FN soutenu d'un ut | | | x | Lshitecté de l'Exposition de St-Pétersbourg a fort bien compris la chose L'entrée du palais de la Tauride offre au visk teur un coup d'œil charmant à cause des grands | Rhododendrons en massés des deux côtés du vestibule. D’e e donc, alors qu’à l'extérieur, | les arbres sont encore dénudés, que la bise souffle, es bou- | | Puis, nt vaste parterre d’Azalées de l’Inde aux couleurs claires et riantes avec, tout autour de la salle, de des Camellia géants en Chamaedorea, de la e enfin pour T1 Azalées gris de Dresde, ven des serres d'un grand horticulteur, dans.) capitale de la Russie, témoignant de 1 ‘excel es procédé de culture suivi par T. J. Seidel et apportant, à cette sclennelié fé florale, de leurs corolles et la fraîcheur de leur j tape cet même salle s'é élève, dans un Coin ESS pee. d’ “np ho ag a me le g Spéra vendai es fleur y proies É te] ‘ÿ due . Tsriais Slavianl# laquelle, en un autre article, nous se: fournir quelques détails à nos lécte : De cette salle de la rotonde, la de dans le À grande salle rectangulaire dont le go central, splen- e Versailles, qui trônent là en vrais rois de Ke nature végétale. L'architecte de sr 4 SAMEDI, 17 JUIN 1899 237 voulu ici, par l’accumulation T Palmiers, tout ur a masse des fleurs, faire éc clater la por de Russie; il n'aurait su réussir mieu Si né l'entrée de l'Exposition est d’un aspect à la fois riant et imposant, combien davantage le coup d'œil n'a:t-il pas d’irrésistibles charmes, le prétant à ee re quelque chose de mystérieux et d'imprévu au charme pénétrant dont chacun subit la dou et irrésistible influence. Ce charme est rehaussé encore par la m usique de ce célèbre jusque minuit, ne à cette mémorable fête des déure à travers les méandres de ce élégantes visiteuses qui, cessent et à se he nèr à féerique jardin. ’est, comme porté et entraîné par toutes ses séductions et.enivré par les parfums des milliers d’odorantes fleurs , que l'on monte l'escalier du t beauté; c'est bien le point culminant de l'œuvre de l'architecte M. Bruni Et endant que l'œil contemple, ge est rsa au ssin au style régulier, animent le sublime paysage, par des sons harmonieux cop de là haut, sans trève, vous arrivent par flots. Nul tne nous semble gs ps “sait contempler la magistrale salon, parc improvisé où, tout au fond, rer le château érial de Livadia, que celui où, à la lumière électrique, les masses de plantes et de fleurs s’harmonisent en un délicieux décor digne de la plus artistique erie. Est-ce à cause de cet indéfinissable attrait résultant de la combinaison de ces éléments si , Musi- que, lumière douce et poétique, que la fo sb élé- gante n’a cessé d’envahir littéralement l'Exposi- tion? Nous aimons à le croire. . Jamais peut être les Palmiers géants n'apt fait, ce que la flore de tous les pays a de plus gracieux et de plus divin ! Mais aussi quel admirable parti en a-t-on tiré ici? C'est tout à l'honneur du maître qu'est M. Pen a “airisé l'aménagement des sh qui a vu grand et exécuté a œuvre a un réel cachet artistique, la grande pt de l'Exposition a revêtu un caractère de grandeur et de splendeur, ira il nous a été rarement donné d'en voiret d'en admirer. Nous ne saurions la direction de trouvé, en sa personne, un interprète aussi ligent, Re l'harmonie des couleurs est parfaite, Les garnitures florales s la grande salle, des deux côtés du pa- s. Voici d’abord celles de la maison H.F. Eilers, laquelle possède, en la capitale de la Russie, sept magnifiques magasins de fleurs. Faisons remar- quer à cette occasion que les étalages de fleurs à t, Pétersbourg sont en général fort luxueux, surtout ceux de la perspective Nevsky, la perspective Litéiny et la grande Morskaïa : les Lilium auratum, les montants sont cachés sous une avalanche d'Asters dorés enguirlandés d'un ra de soie jaune paille et entortillés de ne s de fleurs jaunes d’Onci mors c'est éovail exécuté avec muy" de goût. Une glace encore, de forme ris celle-ci ; deux colombes sont perchées sur deux an gles opposés, tenant en leur bec un ruban de soie rose qui coupe la glace obliquement. Une gerbe de Roses roses, de Cattleya mauves, d’ Tarn Ré une gra l'Inde; du “côté opposé est attachée une énorme touffe de L slim. Harrisi entremêlés de Roses; c'est une fort jolie compo- sition enlevant tous les suffrages. Fig. 124. — Anona cherimolia en fruits à Constantinople (voir p.239). splendides gerbes de roses et les délicieuses Orchidées y dominent. Ici, M. Eilers a réuni quantité de fort belles compositions : avant tout, une grande glace avec un large cadre plat en peluche ne vert mat de ton fort Pr le coin d’en et de gauche t orné d'u e gerbe légère et gracieux d'élé- per rtf fleurs d'Orchidées , ms y ium et des Dendrobium Dal tanum, une forte touffe, garnissent le coin ds droite et d’en ; la glace ainsi fleurie est P sur chevalet et produit beaucoup d'effet; l’association des formes impeccable. | Une à un des bouts supérieurs, est SE garni des das ser ns fleurs de niment de … De Dans un petit salon spécial arrangé en retrait sur le reste du salon des fleurs et éclairé fort ingénieusement à la lumière électrique, la maison Rempsen et fils, de Pétersbourg, a placé, sur un chevalet, une énorme glace rectangulaire dont le centre disparaît sous le feuillage de Drac E lies is Le ce fond de verdure se profile un mélange de fleurs de Lilium Harrisi et d’Odontoglossum cr ra t-ieflet: : Le re est orné de s de soie verte de deux eu nuances, l’une, claire, l’autre foncée, formant des nœuds et _des tortilles arrangés avec ne vre magistrale est. une gigantesque couronne composée de feuilles d’Aspidistra, Croton, Cycas, £ Palmiers, Asparagus, Begonia, Phormium et 238 LA SEMAINE HORTICOLE Fougères; malgré la grande un des feuil- prononcé. A citer encore, d’un exposant dont le nom figure seulement en caractères russes, Un carré d’une étoffe nuance toile écrue et posée en biais Plus loin, une nacelle char » A Mie se détachant sur les délicates frondes d'Adiantum, les fleurs de Cattleya sont ea à longue tige montée sur des fils de fer ! M. Nicolaysen, de Hambourg, celui-ci pré- sente une à ATHORIÉ de rouge ; des spathes d’An- thurium, des fleurs de Cliveia et des grappes de fruits rouges, le tout sur un carré de velours de même couleur, mais foncée, posé sur chevalet rouge aussi et orné d’un ruban transparant plus clair que le reste. C’est délicat autant que distingué. Ce sont là, dans la masse des compositions florales, les plus en vue. Quelques-unes pêchaient contre le bon goût, telle la mongolfière en fleurs de Jacinthes. Si, à présent, is passons au salon d’ hon- neur de la section se, nous y verrons des à Sa Majesté l’Impératrice- Douairière et à S. à. la Grande- Duchesse Elisa- beth Féodorovna, l’auguste protectrice de 1 Société d'Horticulture, est ee nr mes com- nouveau: un Dracaena S an Mossiae et Pré d’ Odontoglossum crispum, de tout petits Palmiers et de brindilles d'Aspa- ragus. Dans les divers tubes remplis d'eau trem- des tiges d'Oncidium, Odontoglossum, jours délicats et riches, et soulignés rs des de longues branches d’Asparagus Sprenge Rendre l'effet produit par cette HET m'est chose impossible; il m’eut fallu l’aide du photographe pour en montrer le charme captivant et la His princiè ère à précié le grand panier garni de Caladium eleg , de la vaporeuse verdure d’Adian- tum, des rubans verts és de du and Veitchi, des belles feuilles jaune et vert du Lindeni et du feuillage du Goldieana. Charmant encore la Dracaena grande corbeille de ces tant admirés Hortensia bleus avec un large ruban de soie bleu assorti. Ravissant le long vase garni de Lilium Har- risi mélant leur immaculée blancheur à la si attrayante ere des bractées du Bougain- al Sanderiana, le tout harmonisé par verdure recherchée de paire à ee Un vase à très long col, porte ur élégant petit Cocos Weddelliana entouré d’un flot de. saines rouges 2 sie de belles grandes fleurs de Cypripediu wrenceanum et Rothschildia- num, d'Odomtoglesum rar et de verdure d'Asparagus Sprengert. maison expose une très élégante garniture de table dont il nous faut louer la très artistique et te riche ATAORRATÉES mais dont il nous faut à regret, renoncer à faire la description à à défaut de LL. aidant à l’intelli- ence du texte. La maison Delavier de Paris a garni, de fort be Press façon, un panier carré d’Orchidées ariées et entouré le cadre d’un grand portrait de . A. la grande duchesse Élisabeth Feodorovna d’une superbe guirlande d’Orchidées variées. D'autres belles compositions étaient rassem- blées dans ce beau salon d'honneur de la section française dont la création est due à l'intelligente initiative du commissaire général français, M. H. Martinet. #74 Il résulte de ces lignes — nous aimons à le croire — que l'art de l'architecte et celui du fleuriste $e sont manifestés brillamment à l’Expo- sition de St-Pétersbourg. Le public n’a pat caché son admiration pour l’un et pour l’autre; s’il aime les plantes et ms _ il est loin ue Pr QUE à la façon ou moins artistique n les lui Fete, C'est de ce côté que éobsent se diriger toujours davantage les efforts des exposants et des organisateurs, s'ils veulent répandre le goût de la plante, l'amour de la fleur. A St-Pétersbourg, on semble l’avoir fort bien compris. Cu. D. B. Notes Coloniales Plantation d’Arbres et de Lianes à caoutchouc Un arrêté de l’État indépendant du Congo, daté du 22 mars 1899, vint compléter le décret du 5 janvier dernier sur Le se d'arbres et de lianes à caoutchou Art. 1. — Les commissaires de district déter- minent, dans leur district respectif, les étendues de forêts domaniales où les agents de l’État, les agents de Sociétés ou les particuliers, pe ré- coltent le caoutchouc, doivent, conformément à l’article premier du décret eq établir äes plantations d’arbres ou de lianes à caoutchouc. Art. 2. — Le nombre dures ou de lianes à planter par chaque particulier ou Société est calbalé en prenant pour base les quantités de De re àl _. premier du susdit décret. t. 3. — Tout chef de por ue chef ou Mu de rites est ten t d’en- ee au co missaire de detriet pa le 15 janvier de chaqu année, une d ation par écrit, indiquant les quantités de-caoutchouc ré- coltées par son établissement pendant l'année précéden Des formules de déclarations, à remplir par les intéressés, is distribuées par les commis- saires de district. Toutefois, la non-réception d'un ces for ules ne dispense personne de faire les déclarations requises dans le délai pres- crit. Art. 4. — Dans chaque commissariat de dis- trict, il est tenu un registre indiquant, d’une part, les quantités de caoutchouc récoltées annuelle- ment dans le district sur chacune des factoreries ou chacun postes y établis; d’autre part, le nombre global de pieds de caoutchouc dont la doivent être rem -ou d’une de ces nos seuleme l'un des arbres à caoutchouc les plus couramment RS plantation est imposée, la répartition des | de culture, ainsi que re x ment sur la carte du district ou sur la cartétdé navigation du Congo ou de ses affluents. Art e commissaire de district fait connaître aux intéressés, particuliers, conces. sionnaires et agents, soit de ee me. ciétés, le nombre de pieds de nisûter annuellement ; il désigne l'erspla de chaque plantation. Cet t emplacement sera situé, autant que possible, à proximité deséta … blissements en postes de récolte. Toutefois, la non-réception de la notification dont il s'agit, ne dispense pas lesdits particuliers ou concession: naires ou agents d'établir tous les ans, dangles forêts domaniales, des plantations à raisonde 150 pieds minimum par tonne de caoutchouc récoltée et conformément à l’article 2 précité. à pe ho mir 6. — Les plantations effectuées en Vert du décret du 5 janvier 1899, n re aucun cas, avant la huitième année de la rie tation. Art. 7: — Les Reg es ou concession naires, agents de l'État ou de Sociétés désignésà l’a rticle 5, sont tenus déndiquer, dans un registte… fourni par reed le nombre de plants mis en terre, e leur plantation, ainsi que leur nr loemedé exact. Art. 8. — Les agents du service de contrôle visitent, aussi souvent que possible, les planta sur RE sur toutes les infractions s qu ’ils constatent. £ es plantations à l'établissement ét à DARLR desquelles il doit être pourvu d’of- 150 francs par 1000 plants mis en terré;, Y come pris les frais d'entretien. Art. 10. — Les infractions au présent ans sont punies d’une amen 100 à 10,000 fraf et d’une servitude nénale de 10 jours à 6 ms nt. : Arbres à ne Gaston Bonnier a communiqué ière- ment à l’Académie des Sciences … France uñ renha asia, Apocynées seras une css ‘nouvelle qu'il a os ; velut | Le Mascarenhasia velutina est, dit M: Jumelle, fait des incisions sur le tronc de l'arbre la saison sèche; chaque homme récolte ARE ment 1 kilogramme de caoutchouc en une journée. Un litre de « lait» donne en Au ein 415. grammes de gomme, qui est de bonne qualité Cet arbre pousse surtout dans les terrains secs et rocailleux. Il ne dépasse guère 5 à 6 mètres de hauteur. Il se multiplie facilement de boutures, 20 centimètres, est recouvert d’un rhytidome gris blanchâtre qui se détache par écailles. Ces écailles deux parties se rap- t dès qu'on les abandonne à elles-mêmes. poils, épais et courts, donnent à la feuille un fort velouté ui ne disparaît que sur q P q les échantillons à umelle fait remar uer, à propos de cet q Prop partie du caoutchouc de Zanzibar, est un Masca- renhasia, le M. elastica; et Baker a signalé en 1895 que le M. utilis (ramiranja % Madagascar peut donner une gomme excellen L'Anona Cherimolia Les Anona sont des arbustes toujours verts, de serre chaude, à feuilles odorantes, originaires de l'Amérique et de l'Afrique tropicale et de Madagascar, dont plusieurs espèces sont cultivées pour leurs fruits comestibles et ont été répandues dans toutes les régions chaudes. Les fruits se a de caspilles en nombre indéfini, réunis en une masse charnue i comestible, à enveloppe lisse, écailleuse ou réticulée. Ces plantes se plaisent dans une terre franche fertile, mélée d’un peu de terreau. La multiplica- s mÜ Lorsqu'on peut se procurer des graines de Provenance directe, comme le fait « L’'Horticole Coloniale, » on les sème en pots, sur rar ce moyen est assez rapide. Il leur faut une tempé- rature de 15 à 25 degrés, pendant l'été, et 12 à 8 degrés tr l’hiver. Parmi les le re cultivées, figure l'Anona Chétinolis; dont nous gurons, grâce à l’obligeance de l'éditeur wi Gardeners’ Chro- ticle, une plante ayant fructifié à Constantinople et un fruit de grandeur naturelle (fig. 125). La plante porte, en français, le nom de Cherimolier, en anglais, celui de The Cheri moyer. La couleur c Les P fruits les plus délicats. 1l provient de leur pays d’où il fut introduit en 1739 M. ps aies jardinier chez S. Exc. aria NL eq — ne SAMEDI, 17 JUIN 1899 SORRORIENE déclare que le fruit qu'il en a obte t d'une saveur délicieuse ; les plantes n février, à une époque ù les fruits se font rares; ils ont la dimension d une oire L'Anona glabra L. de la Floride et des Indes occidentales produit un fruit jaune verdâtre, conique, obtus, lisse; l’À. longifolia Aubl. de la Gu uyane, a un fruit ovale-globuleux, ponctué et réticulé, à chair colorée; l'A. muricata L., des Indes JS dentaes, donn ne des fruits verts, pointes charnues, les d l'A. pet L., appelés Pommes-serpents, — Fig. 125. — Fruit de l’Anona Cherimolia (grandeur naturelle). Alligator 22 ou Cork-Wood par les Anglais, sont gros, cordiformes, un peu azéolés, odorants: cette espèce est originaire de l’ Amérique du Sud; l'A. reticulata L. du Brésil, a des fruits He otutee réticulés, de la grosseur d’une orange, à chair tendre, jaunâtre, très estimée par - Squamosa L. e l'Amérique le Pommier Cannelle (The Ds Sr fat des fruits oviformes, 439 PODOPHYLLUM PELTATUM Cet article fut publié en 1871 dans ss “apres ans ts la lecture en est utile encore en 1899 co juger aisément : L'utile ou l'agréable sont re deux acceptables isolément; mais quand on trouve ces X qua- lités réunies dans une chose, on die s'émpresser d’en recommander l'emploi. Comme la Revue Ro me paraît avoir précisément pour but la propagation des choses a France, et je crois même dans May apple, où Pomme de mai {Podo- phytium ne ), plante dicotylédone, à fleur complète, polypétalée, de la famille des Renon- culacées. La Pomme de mai croît naturellement et abon- dent dans les États du Centre et de l'Ouest des États-Unis de l'Amérique du Nord, conse- quemment sous un climat analogue au nôtre. Je n'ai vu nulle part en Europe cette jolie plante, que je rencontrais à chaque pas dans le Maryland, la Virginie, le Kentucky, le Tenessée et l'Ohio, et je puis dire presque partout aux États-Unis, bien t des collines élevées que dans les vallons, sur tés bords des rivières. La plante in de très bonne heure au prin- temps. Elle atteint environ un pied de hauteur. La tige est cylindrique, et son extrémité supé- rieure se divise le plus souvent en deux branches ag ues au centre desquelles s'élève la fleur. à une Anémone. Les pétales sont épais, comme ceux d'un Camellia: les éta- mines et le pistil sont d’un jaune d'or. a jamais plus de deux fleurs par tige; elles sont délicates, et la nature, pour les protéger contre les ardeurs du soleil ou les atteintes de la pluie et du vent, a recouvre d’un parasol de larges et belles feuilles d'un vert tendre et luisa _ lante se rencontre par touffes considé- erfici sucrée, ayant un goût Écrits: Les enfants sont très friands de ve fruit, et les grandes personnes ne le dédaignent pas. Les racines de la May apple sont très em- ployées en vétérinaire : à l'intérieur comme drastique très actif, RE violent; et à l'extérieur comme épispastiq . Ainsi qu'o on peut en juger par ce qui pitoide, la comme tant d’autres plantes, arbrisseaux et grands arbres qu'on rencontre en si grande abon- dance dans la belle Amérique du Nord. 240 LA MULTIPLICATION DU PLATYCERIUM GRANDE Nous avons, dans la description que nous avons publiée des cultures du Jardin botanique de GronsEnes mentionné la culture des Platy- . Nous trouvons dans la Revue le reproduisons, il nous rer pouvoir convenir ae AE à nos lecteur ropos de la courte Abies sur la multipli- n [er Gr M p [er à ©. — &-5 + Q D + om © e) Den œ [el @ + (e) É 3 *@ 0 Groningue. Contrairement à son proche parent, le Platy- iccrne, qu’on rencontre souvent dans n cette circonstance a les er qu'offre la lant n les a attachés. Ainsi, on voit quelquefois des colonies entières de plantes réunies sur un même support et regardées comme une seule plante. Il uffit de prendre quelques-unes de ces Sr: plantes et de les attacher séparément un morceau de liège, pour avoir la AbUBbE tn toute faite. Il n’en est pas ainsi pour le Platycerium grande. Autant que je puis en juger, de jeunes plantes ne se forment | jamais à côté de la grande. Il résulte de là que quiconque veut les forcer à se multiplier doit avoir recours aux spores (1), et celles-ci encore ne sont formées que rarement. andis que chez le P. alcicorne, la plante est pourvu de feuilles fertiles qui donnent des spores à des âges différents, mais en tout cas en moins d’une ni c’est le contraire qui est la règle chez le P. grande. Ici, babiételicorcAt: nous ne voyons que des feuilles stériles qui se c coptournent d’une manière _ avoir atteint un é de développement. Une fois ce CURE pes elle en forme en général une autre, chaque année, si du moins ses forces son ffisantes. Car la pro- duction des feuilles fertiles, qui sont de forme : be for nt une feuille fertile, la a plante doit voi certain âge, G) Pour ceux de nos lecteurs peu au courant de la repro- es Fougères, et des différents termes qu'on ores. appareil a lieu, les spores s'échappent. En ge t dansun milieu favorable, meer germent en ru échapper une isqueuse appelée alle. ne qu pparaisent les re mâles lis d’antnéro. sgh fs: et organes sé fee renfermant oosphère. Les jeunes “je an t de la Sobatieton de ro rer LA SEMAINE HORTICOLE superbe, a souvent pour résultat l’affaiblissement graduel de la plante, qui languit et finit par mourir, Si l’on coupe la feuille fertile dès qu'elle remonte, on voit la plante reprendre ses forces et prospérer comme auparavant; on peut, tous les quatre ou cinq ans, permettre à une de ces feuilles de se développer sans que la plante en souffre trop. On voit alors un grand nombre de sporanges se réunir en un so7e formant une grande tache brune à la base de la feuille, juste au-dessus du de ce qu’on pourrait Lorsque, après avoir traité notre exemplaire rande comme je viens de le décrire, une feuille fertile se montra de nouveau au printemps de 1893, nous résolûmes de laisser se développer la feuille à cation spores afin d'obtenir une multipli- a plante dont il est question ici est un exem- pe cultivé de Serra de la même plante- mère, ns. Notre res cette et c'e urquoi alors que se sont présentés de si vigoureux organes reproducteur L novembre os les spores étant suff- dire que nous avons choisi pour notre expérience un espace où ne se trouvaient point d’autres Fougères et où la présence de spores n'était pas probable. Sans cette précaution, il eut été facile à quelque autre espèce d’une croissance “did de prendre la place de notre tam rande. Tandis que la culture des spores n'offre aucune difficulté pour les genres Pteris, Adiantum, Gymnogramme, etc ,il est nécessaire de prendre bien des précautions chez le Platycerium. Nous avons pris un petit pot à fleurs soigneusement nettoyé et rempli du mélange décrit plus haut formant une surface quelque peu convexe et qu’on avait humectée, puis nous y avons semé les spores et couvert le pot tout de suite avec une cloche de verre. Dans un jardin botanique, on n’a presque jamais besoin de cultiver un grand nombre de Fougères à la fois, et c’est pourquoi nous suivons régulièrement, et avec satisfaction, la méthode que je viens de décrire. Nous mettons le pot ainsi apprêté dans une assiette remplie de sable blanc, de telle sorte que la cloche s'enfonce dans le sable par son rebord. Ce sable est régulière- ment arrosé, et il en résulte que l'air à l’intérieur de la cloche reste humide, ce qui nous pere de l'obligation d’arroser les spores. Si, de temps en temps, ceci devient tout de même nécessaire, nous s toutes les précautions possibles pour ur, nes de germes quelconques. Peu de semaines spé on notre œil découvrait “AP à travers la cloche, une légère couche verte, et, armé d’une ae il reconnaissait dis- tinctement les prothalles qui furent, bientôt après, soigneusement repiqués. Dans ce but, quelques pots remplis du même compost, arrosés avec de l’eau pure et couverts aussitôt d’une cloche, étaient préparés. La pointe aiguë d’une feuille d’Agave transplantait les prothalles délicats dans leur nouvelle demeure. Ce travail demande beaucoup de Se mais n’est point difficile en soi, les pro es repiquer n'étant encore que des fetes feuilles plates, sans racine ni tige. Dr. La petitesse de ces prothalles est souvent cause qu'une partie en est placée, par inattention, à l’envers sur le sol, ce qui les fait mourir. Mais tardent pas à se montrer et dès lors le traitement des plantules est tout simple. Les prothalles du Platycerium aire au contraire, restent long- temps sans se modifier visiblement, et c'est Mi. croissance iogts qui les expose, à un haut à la lutte avec rs sorte d’Algues vertes qui tb recouvrent et étouffent. . Rovelli, l re de l’article que j'ai itéà ir ue ns t fraîche, composée du mélange indiqué plus haut; régulièrement, no vons transplanté es prothalles, ce qui les délivrait pour bien peu de . temps des algues, car celles-ci ne tardaient pas à reparaître. Cela dura ainsi pendant tout l’hiver de 1894: 1895, mais au printe si _. petites plantes se mirent à grandir visiblem Le 9 mars 1895, une pe d’entre elles étaient avancées au point de pouvoir être prises entr ee” TV © [er [o) (el + = pi Fe) ee o # © + ” [a Ce à Len; Le pes] + + ps] Q Pa peu de sphagnum et de terre. fibreuse, et le tout fut entortillé d’un bout de fil d'archal, sans que les feuilles délicates fussent t, nous avons réculièretiiii egré, en choisi, dans les assiettes, les plus grandes des … À que les ir qui supportent mal l’humidi ne soient point mouillées. Les diverses conditions qui doivent être ren. plies sont : abondance de lumièr re, chaleu sante racines. Il racines s’enfoncer dans le sphagnu J'ajoute que les jeunes dégee Lt ‘continué à plus grandes atteignent 20 Rise de in se bien développer, et qu'aujourd'hui les plante-mère prospère aussi s : 1897, formé deux grandes feuilles fertiles} à la os, | Une do es jeu exposées à l'Exposition internationale de G en 1898. | BOITE DU JOURNAL M. S. à St P. — Attendons les photographies B, satisfaire à votre + étant: r-stil nes plantes ont a and : — Nous nous empresserons | “ : Re Engrais G, TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or Grande médaille d'or Gand, Avril 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! LA REPUTATION DES me 6. Truffaut & C N'EST PLUS À FAIRE! Tous ceux qui en ont pris à titre d'essai en reprennent par fortes quantités ! C'est bien là une preuve évidente de la merveilleuse qualité de ces produits ! 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À 6 24 LS CS 244 Quelques nouveautés de Léo mes . 245 Le Rapport d’une Plantation de til Castilloa 245 Culture intensive de l’ Artic haut CSS L’Exposition de Cambra 246 Culture des Chante au Fr 248 Le Caoutchonc Kickxi 248 Il ne faut pas nn. à aux es pus d de fruits qu v'ils n’en peuvent nourrir. . . 49 Les garnitures de feuillages 249 Société Régionale d'Horticalnre da Host de. la France. à Lille. 250 Boîte du Journal . 250 Fig. 126. Le Phoenix dactylifera de la place Barow Îla, à Lisbonne 243 » 127. es me de terre « Erfurier Goldkin ». 24 » 128. Haricot « Korbfüller : 247 > 129. Valerianelle ou Mäche < Goldherz s. 249 GAND, IMPRIMERIE EUG. 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LES ORCHIDEES EXOTIQUES ET LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-S° el de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de 235 francs lexemplaire broché, richement relié : 5350 francs LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les Volumes 2 à 7 sont encore disponibles pour le prix de 169. FRANCGS S'adresser au AT Hide: 4 du Journal. mnt E. FROGNEUX, à NEUPONT (Luxembourg-Belge) SPHAGNUM ET TERRE FIBREUSE DE TOUT PREMIER CHOIX Prix très modérés et par correspondance. P. DURIE, Rue du Noyer, Bruxelles FABRIQUE DE POTERIES Se La ts ns ET ap sta se tam LÀ bd gratis. Tan ex LCA \arthèmes SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Bed gues ae use phil de, der, Terrines, Soucoupes, etc. Bruan£ à Poitiers (Vienne) PRIX SUR DEMANDE. CXLVIII LA SEMAINE HORTICOLE txt « L'HORTICOLE COLONIALE » 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES Directeur Général : LUCIEN LINDEN Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour exécuter les commandes a nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous avai établi sur une très vaste échelle. | GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Castilloa elastica (Caoutchouc de Panama). Achras sapota. Mangifera indica. Hancornia speciosa (Caoutchouc de Pernambouc). jarapa guyanensis. Myristica fragrans Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). PE Pa es ra albidum. Quassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca verrucosa. : Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca. Theobroma cacao. : Mimusops Balata (Caoutchouc des Guyanes). Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Cao ouc de la Malaisie). Garcinia mangostana tc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). Ilex Paraguayensis Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. Anona en diverses espèces. Laurus en diverses espèces. Saccharum en diverses espèces Artocarpus en diverses espèces, Lecythis en diverses espèces Sapindus en diverses espè Carica en diverses espèces Lucuma en diverses espèces Sapota en diverses espèces Cinchona en diverses e . sa en diverses espèce Spondias en diverses espèces Cinnamomum en diverses espèces. Persea en diverses espèces Sterculia en diverses espèces Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèces. ea en diverses espèces. ia en diverses espèces. ‘ Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses espèces. Etc. etc. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles” Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. | PFALMIERS ÉCONOMIQUES : Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga saccharifera, Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rumphi Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe etes Etc. : &æ Nous exportons Les plantes économiques coloniales dans toutes les” colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants, Nous pros les Sociétés coloniales et les planteurs coloniaux de se mettre en relations avec nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous le3n renseignements qu'ils voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes SA Be économiques coloniales, sont priées d'ofrir celles dont elles peuvent disposer Veuillez noter notre adresse : « L'RORTICOLE COLONIALE » Pare Léopold, Bruxelles (Belgique) DÉS Supplément à au a N° 29 de la “ | SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTU RES COLONIALES » du 24 Juin 1899. L'HORTICOLE COLONIALE SOCIÉTÉ ANONYME 79, Rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES W== Prière de rappeler les ADA pee ro ann mr for Adresse Télégraphique : LA SOCIÉTÉ POSSÈDE TROIS ÉTABLISSEMENTS A. Les Serres du Pare Léopold; — B. Les Serres de Linthout; — C. Les Serres de Moortebeek PRIX . ACINETA Humboldti, … plante, 4-5 bulbes. . orte plante, 6-8 bulbes . > bulbes. , te plante, 8-10 bulbes - très forte plante, 15-20 bulbes lante spécimen, 25 bulbes AERIDES Augustianum bonne plante, 6-8 fouilles. | ANSELLIA Congoensis, bonne plante, 4-6 ssifolium, bonne plante, 5-6 feuilles . MoaTistiisee, na plante, 5-6 feuilles ' ès belle plante, 7-10 fouilles ë — re plante, 12 à 15 feuilles. Lawrenceanum, bonne plante, 5-7 feuilles. quinquevulnerum, belle plante, 4-6 feuilles virens, bonne plante, 5-6 feuilles _ belle plante, 7-9 feuilles : crassifolium, bonne plante, 5-6 feuilles . ANGRAEGUM eburneum, plante, 5-7 feuilles rès belle plante, 8 à 12 feuilles — jme plante, 17 feuilles ; e, bonne plante, 6-7 fouilles. : 20. : ANGULOA Clowesi, bonne aid 5-6 bulbes belle plante, 6-8 bulbes. unifora, es plante, 4-6 bulbes. te plante, 7-10 bulbes Rubkers, le plante, 4-6 bulbes. — forte plante, 7-10 bulbes bulbes . . aurantiaca, belle plante, 4-5 bulbes très belle plante, 5-6 bulbes . Havrissuni, bonne plante, 4-6 bulbes . forte plante, 7-10 bulbes . 2. BRASSIA me belle plante, 3-4 bulbes , belle plante, 5-6 bulbes BURLINGTONIA Lindeni, très belle plante CALANTHE Veitchi, j Ssaist plante, 2 bulbes. è CATASETUM mac — vestita, bonne plante, 2 bulbes . . . . rocarpum, belle plante, 3-4 bulbes. maculatum, beianes plante, 3-4 bulbes. . splendens, belle plante, 3-4 bulbes . OFFRE DE BELLES ORCHIDÉES ÉTABLIES TRES numéros en faisant la parfailement cultivées, el deux et trois fois plus fee tes que celles vendues généralement ailleurs. # El E ) »… DL È] * Ê] »“ L * # + # 4 ”… | St Je 2e a dE HS % » » 4 BSS commande. RÉDUITS Les plantes offertes ci-dessous sont très toutes de force à fleurir, © bi œ Qt © Et Œ ot SE Land Lud D 19 © © & © bei bi _ BB à rt © OO ES SE © Cr D C pi pd “#_Xl . CATASETUM discolor, belle plante, 3-4 bulbes fimbria nauxi, belle plante, 4.5 bulbes . macrocarpum Lindeni, bonne plante, 2-3 bulbes aureum, belle plante, 5-6 bulbes , — luteolum, bonne pl., 2-3 bulbes . O'Brienianum, bonne plante, 3-4 bulbes . . . saccatum, bonne plante, 3-4 bulbes Te nn album, bonne plante, 4-5 ; bulbes ‘ aureum, bonne plante, 3-4 bulbes . . _ deliciosum, bonne plante, 3-4 bulbes . viride, sn plante, 2-3 bulbes : j CATTLEYA amethystina, Re plante, 5-7 bulbes te plante, 8-12 bulbes aurea, bonne ma Abbas if US is — bonne plante, 5-6 bulbes. . . . . . . bicolor, belle plante, 6-7 bulbes . . . . . . forte plante, 8-10 bulbes. ,. . . . . — très forte plante, 17 bulbes citrina, bonne plante, 6-9 bulbes forte pla : Gaskelliana. es pla toy 1 ‘bulbes; 6 feuilles Lo. s belle plante, 11 bulbes, 10 feuilles s forte plante, 20 bulbes, 14 feuilles gigas, era ri 8 bulbes, 6feuilles, . :+.. — forte plante 10 bulbes 8 feuilles. . -. . . granulosa, bonne plante, 5-6 bulbe 2 guttata L ess bonne plante 5- : bulbes . _ très belle plante 7-10 bulbes forte plante, 11-15 bulbes Hiarriostel: belle plante, 6-7 bulbes. . . : _— forte plante, 8-10 bulbes . . . . . intermedia, forte plante, 8-10 bulbes. .. maxima floribunda, belle plante, 6-8 bulbes . tea, belle plante, 6-8 bulbes Mendeli, bonne plante, 5-6 bulbes, 4-5 feuilles . belle plante 7-8 bulbes, 6-7 feuilles — forte plante 9-11 bulbes, 8-9 feuilles . Mossiae, bonne plante, 6-8 bulbes, 5-6 feuilles . _ belle plante, 9-10 bulbes, 6-7 feuilles . . — forte ire 10-12 bulbes, 8-10 feuilles . HORTICOLE-BRUXELLES saines, s Éd SE sr ss ss ss ss …* F4 s y + * * M4 »% % + pd oui end bei CE" arsroeunuuesorsÈE nt e a Nes 81. ne Mossiae, très forte pl, 12-15 bulbes, 8-10 feuilles. fr. 15 | 157. CYPRIPEDIUM exul, belle plante, 5-6 pousse 82. plante spécimen, 16-20 bulbes, 17 feuilles 158. grande, bonne plante, 2 pousses. 83. — — Araguaensis, bonne plante, 6-8 bulbes , 8 | 159. _ Harrisi ianum, bonne plante, 3-4 pousses 25 84. Fe ss “à belle plante, 8-10 bulbes , 12 | 160. . nigrum, bonne pl. 5-4 pousses 85. Li à se très belle pl., 10-12 bulb. , 15 | 161. es superbum, b°° pl, 23 pousses. 86. — forte plante, 12-15 bulb. , 20 | 162. — Hartwegi, bonne plante, 5-6 pousses . 87. s Stnidbiatn, Bciié plante, 6-7 bulbes . . à A PE. = Haynaldianum, belle plante, 3 fortes pousses 88. = Trianae, rs plante, 6-7 bulbes, 4-5 feuilles . . , 6 | 164. — hirsutissimum, bonne plante, 3 pousses . , 89. — ès belle plante, 8-10 bulbes, 6-8 fuites sata 60. =" belle plante, 4-6 pousses , 90. _ ta plante, 11-14 bulbes, 10 feuilles. » 15 | 166. — insigne albo-marginatum, bre pl., 2-3 pouss. 91. — —— plante specimen, 20 bulbes, 15 feuilles . , 25 | 167. — — aureum, bonne plante, 2-3 pousses , 92. — — quadricolor, bonne pl.,5 bulb., 1 pousse , 8 | 168 — — bellum, bonne plante, 2-3 pousses. 93. — — — bonne pl., 6 bulb., 1 pousse , 10 | 169. — — Chantini, bonne plante, 2-3 pousses 94. = = — belle pl., 8 bulb. 1 pousse , 12 | 170. — — Coloratum, bonne plante, 2-3 pousses. 95. ms très brepL., 8 bulb., 1 pousse , 15 | 171. — — Chrysotoxum, bonne pl. 2-3 pousses. 96: es — — forte pl., 8 bulb., 1 pousse , 20 | 172. = — delectum, bonne plante, 2-3 pousses . 97: Le _— bé. forte pl., 10 bulb., Ipousse , 25 | 173. a — €excCellens, bonne plante, 2-3 pousses. 98. _ 2 + Eee forte pl, 10bulb.,2pses , 35 | 174. uré he gracile, bonne plante, 2-3 pousses 99. — — ès forte pl., 12 bulb., 2 ie 5 40 MTS, — — &randiflorum, bonne pl. 2-3 pousses. 100. — Warneri, nr plante, pe bulbes, 5-6 feuilles . 2.6 76. a — lineatum, bonne plante, 2-3 pousses. 101. — — forte plante, 9-10 bulbes, 7 feuilles . . . 10 | 177. — — MmaCulatum, bonne pl., 2-3 pousses , 102. — — très forte plante, 11-14 bulbes, 9 feuill. , 20 | 178. _ — Maulei, bonne plante, 2-3 pousses 103. — Warpopeess, belle plante, 6-8 bulbes, 4-5 feuil]. su bel A9. ” — maximum, bonne plante, 2-8 pousses. 104, — très belle pl., 8-10 bulb., 6-7 feuill. … 1041 1190: us — montanum, bonne plante, 4-5 pousses 105. — 7 7T—" " * forte plante 10:12 bulb, eee de ee — _ — belle plante, 6-8 pousses D ms (d sax très forte pl., 12-15 bulb.,10 feuill. , 15 | 182. es En Lui forte plante, 8-10 pee 107. En in excelsior, bonne pl., 8bulb.,1p , 8 | 183. — — nigrum, bonne plante, 2-3 pousses é 108. — mai . — très belle pl. 6bulb.,1psse 10 | 184. _ — nitens, bonne plante, 2-3 pousses . : 109. — _— ». . — trèsbellepl.,8 bulb.,1p”e : 15 | 185. —_ — Ppunctatum, bonne plante, 2-3 pousses. J 110. < - ES — forte pl, 10 bulb.,2pouss. , 20 | 186. — Lathamianum, bonne plante, 2-3 pou F 1H. _ — — très forte pl., 10 bulb.,2p*es | 95 | 187. — Leeanum, né plante, 2-3 pousses , . $ 112. _ — très forte pl., 15 bulb. hi » 30 | 188. — superbum, bonne pl., 2-3 pousses. ; 113. du Walkeriana, bonne plante, 6-7 bulbes + 0! 199. ee togiiidiené, bonne plante, 3- e _— es. E 114. forte plante, 12-15 bites Si A0 | 100: 2 nitens, bonne plante, 2 pouss ME ÉTD. CHYSIS aurea, belle Site 3-4 bulbes ; nee Lt ROLE. oenanthum, 2-3 pousses . , si . 116. COCHLIODA Nôtzliana, belle plante, 78 le lbes j » -5:|'192. e superbum, 2-3 pousses EE à 117. forte plante, 10-15 bulbes. : s 18. — Parishi, belle plante, 2-3 fortes pousses k 118. COBLOGYNE niniain, forte plante, 15-18 bulbes . RS À _ forte plante, 4-6 fortes pousses 4 119. — très forte plante, 20-25 . »*. -0:| 195, — pétiite bonne plante, 2-3 pousses . . , . , 0. > — — alba, forte plante 15 bulbes Te or à — Roebeleni, belle plante, à pousses, ’ . : 121. — flaccida, forte plante, 15-18 bulbes . . . . > 10°} 197- — Sallieri, bonne plante, 2-3 pousses. . x 122. — — très forte plante, 30-35 bulbes . » 15 | 198. — Sedeni, bonne plante, 3-4 pousses é 4 123. — Massangeana, bonne plante, 6 bulbes n 15 | 199. — Spicerianum, belle plante, 4-5 pousses 8 OUR 124. — Le belle plante 8-10 bulbes 3» 20%) 200. — — très belle plante, 6-8 puuesos UE SOEUR S 125. _ ne bonne plante, 5-6 bulbes . *: DCI Mi. — su iolare, bonne plante, 2-3 ten « SR d 126. , belle plante » . 10°! 1208. _ venustum, bonne plante, 2-3 pouss 4 127. CYMBIDIUM PS belle planté, 3 tiges . : 10! 208. _ vernixum, belle plante, 3 pousses . . . . s 2 128. très belle plante, 4-5 tiges - » 15. | 204. — villosum, bonne plante, 3-4 pousses » "4 129. CY PRIPEDIUM Aliagas bonne plante, 2 pousses . s.18;) 008. — — forte plante, 5-7 pousses... * 130. , bonne plante, 2-3 pousses » 20 | 1206. — — très forte plante, 8-10 pousses A 131 — argus, bonne plante, 2 pouss » 4 | 207. DENDROBIUM aggregatum, bonne plante, 5-6 bulbes. . PR 132. — — belle plante, 3-4 pousses . : » 5°] 28, _ amethystoglossum, bonne plante, 5-6 bulbes. 5 0 133. — Arthurianum, belle plante, 2-3 poudisé … » 25;:) 20, — chrysanthum, belle plante, 5.6 bulbes s SUR 154. — Ashburtoniae, bonne plante, 2 pousses s' D 20, — chrysotoxum, bonne plante, 6-8 bulbes. + OR 135. su 5 belle plante, 3-4 pousses . .. DT OR — + forte plante, 12-15 D 136. — barbatum, bonne plante, 2 pousses. AO IE, — crassinode, belle plante, 6-7 bulbes , , , , , 4 137. — — belle plante, 3-4 pousses Sul 08. — — forte plante, 10-12 bulbes. FOUR. res bellatulum, bonne plante, 3-4 pousses + + Li — . Dearei, belle plante, 5-6 bulbes PC f 2, 5 | 215. _—. . Devonianum, bonneplante, 5-6bulbes . :_. ” 4 ST a EE — belle plante, ya bulbes . . . + à Ÿ 4. PTE _— Falconeri, bonne . . , . h » "22 M, — très belle plante Ga 4 Et RE “+ HU 0. — — forte dors r STE 10 gr. 66 200. — Farmeri, bonne plante, 5-7 bulbes . . NU =: :10:! 281. — — belle plante, 8-10 bulbes . . . . se * 01] 22, — fimbriatum, bonne plante 6-7 bulbes . . 1 + 19) 22, _ formosum giganteum, bonne plante, 4-5 nine Er A D mu À _ _ belle plante, 6-7 bulbes . As eo . cp — — forte pl, 10-12 bulbes , 10 ciliolare, bonne plante, 2 pousses , 0 + Ni — infandibulum, bete plante 5-8 bulbes. Su Le nee bonne plante, 2 pousses | A Or _ lituiflorum, bonne plante 5-6 bulbes, , . . , D . belle plante, 3 pousses . , . , 6 | 998. — moschatum, très belle plante, 6-7 bulbes . , , 3 158. se | Curtis, belle plante, 3 pousses » 20 | 229, _ nobile, se plante 5-7 bulbes , D 154. — Denisianum, bonne plante, 2-3 pousses . » DO | 230, — — très belle plante, 8-10 bulbes . s + . 15, — Dominyanum, bonne ns 2-3 ne s STE — — —. plante, 11-15 bulbes . . 1 156, — Druryi, bonne plante, 2 pousses, . » 15 | 282, — — bonne plante, 5-6 bulbes + os 23. DENDROBIUM nobile chinense, forte plante, 7-8 bulbe 234. rès forte dr 10- 12 bulb. 235 — Parishi, uns plante, 4-5 bulbe 236. — Paxtoni, belle plante, 5-6 bu ss 237. — suavissimum, belle plante, 5-6 baibes : 238. — ad gens LE plante, 6-7 bulbes. 239. — belle plante, 8-10 bulbes. 240. — — tue plante, 18 bulbes. : 241. — lante specimen, 26 bulbes . 242, — dan, a. plante. 5.6 bulbes . 243. — s belle plante, 7-12 bulbes 244. —- — ps ça bonne pl., 5-6 b. 245, — belle pl., 7-10 b. . 246. EPIDENDRUM Frederici Guilielmi, très bonne pl. e7 bulbes. 247. inum majus, très bonne pl., 8-10 bulbes , 248. forte plante, 12-20 bulbes . 949. EULOPHIA Madagasoariensis, pee plante. . 250. s belle plais te 251. GRAMMATOPHYLLUM Site belle plante, 5- 5-6 Vaibes 252. forte . 7-9 bulbes 253. LAELIA albida, bonne plante, 5-8 are é : 254. — elle plante, 10-12 bulbes 255. — anceps, bonne plante, 5-8 bulbes 296. — elle plante, 9-10 bulbes 251 — — alba, bonne plante, 8-10 RSS 258. — autumnalis, bonne plante, 4-6 bulbes . 259. _ — belle plante, 5-8 bulbes . 260. — cinnabarina, belle plante, 6-8 bulbes . 261. — crispa, bonne plante, 4-5 bulbes 262. — flava, forte plante, 10-12 bulbes 263. — — très forte, 13-15 bulbes 264. — ra tenebrosa, bonne plante, -6 Haies 265. — elle plante, 7-10 bulbes 266. — majalis, 2 plante, 10-12 bulbes 267. — très belle plante, 13-15 tulbué 268. — Poriif, bonne plante, 6-8 bulbes 269. — elle plante, 9-10 bulbes 270. En forte plante, 11-15 bulbes . 271. — Pres bonne plante, 10-12 bulbes. 272. —- forte plante, 13-15 bulbes . 273. — — très forte plante, 20-25 bulbes 274. —— re bonne plante, 5-6 bulbes, 4 feuilles . 213. — belle plante, 7-8 bulbes, 6 feuilles : 276. — — très belle plante, 9-10 bulbes, 8 feuilles. 214: ue — forte plante, 10-12 bulbes, 10 feuilles 1 2178. - plante spécimen, 20-25 bulbes, 20 fouilles e 219. LYCASTE cruenta, bonne plante, 3-4 bulbes . . : 280. — elle plante, 5-6 bulbes . 281. — Skinneri, bonne plante, 3-4 bulbes . 282. belle plante, 5-6 bulbes 283. — — forte plante, 7-8 bul 284. — — très forte plante, 8-10 bulbes. ‘ 285. plante spécimen, 16-18 bulbes, 15 feuilles : 286... MASDEVALLIA abbreviata, bonne plante, 4 feuilles . ; 287. amabilis, belle plante, 20 feuilles . 288. _ Backhouseana, bonne plante, 10 feuilles 289. — Benedicti, belle plante, 10 feuille 290. — forte plante, 20-28 re 291. — Éiers, belle plante, 12 feuilles 292. — Chestertoni, bonne plante, 15 ftillee s 293. — RE belle plante, 10 feuilles . ’ 294. — Backhouseana, bonne pl., 10 of. 1 295. 2 — Roezli, bonne plante, 00 feuilles . 296. = — Wallisi, belle plante, 6 feuilles . 297. — civilis, bonne plante, 15 feuilles : 298. — coccinea, belle plante, 15 fexilles EN 299. — Dayana, bonne plante, 10 feuilles . * 300, — erythrochaete, belle plante, 10 feuilles 30L. _— Gaskelliana, bonne plante, 6 feuilles . 302. — _ belle plante, 10 feuilles . . 303. Pis très belle plante, 12 feuilles 304. Pa —_ en plante, 15 feuilles . 305. + _ tro-purpurea, belle pi. 8 feuill. 306. bass _ , belle pl., 5 feuill 307. ss — atro-violacea, belle pl. 6 feuill 203, _ — coerulescens, bonne pl. 8 feuil!. SON SES LD TON NON NON SON NS NN RS © = «= ss + 2 US ON D à 4 “ …# # Li 1 4 EE ss 3 NOM S OÙ 72 NO dns NO ON 5 0 à = ss » * Le bd pi bd bd pi OS D ot © J Qt © «J Et OC OT O1 © I 00 OC QC Cr Ur el mi D Land Le bi ni nu co œunReSvmpmaSSs LEE 0 8 ve 5 2 @ on vo or vw à à - gran : MILTONIA mp on us plante, 5-6 bulbes Mor . MASDEVALLIA union conspicua, peine plante, 10 feuill. 0. fl ne plante, 6 feuilles. — A, ns pl., 10 feuill. — ignea, bonne plante, 17 feuilles — lilacina, bonne plante, 8 feuilles. — lineata, bonne plante, 10 feuilles -- purpurea, belle pl., 10 feuilles . — rosea, bonne plante, 6 feuilles . — splendens, bonne pl.. 10 feuilles . — superba, bonne plante, 6 feuilles violacea, belle plante, 8 feuilles. “ns bonne plante, 10 feuilles . ionocharis, belle plante, 6 feuilles. eontoglossa, belle plante, 8 feuilles Lindeni, belle plante, 14 feuilles. . ludibunda, bonne plante, 20 fouilles maculata, bonne plante, 8 feuilles macrura, bonne plante, 4 feuilles elle plante, 5-7 feuilles . Saut: belle plante, 10 feuilles . Moo Nycterina, bonne plante, 12 feuilles Parlatoreana, belle plante, 10 feuilles peristeria, forte plante, 13 feuilles. Polysticta, bonne plante, 10 feuilles . radissa, bonne plante, 5 feuilles , Roezli, bonne plante, 6 feuilles . rosea, forte plante, 15 feuilles Schlimi, belle plante, 10 feuilles severa., belle plante, 8 feuilles : : Shuttleworthii, bonne plante, 7 tuiles , spectrum, bonne plante, 6 feuilles . : r aris, belle plante, 10 feuilles . Veitchiana, belle plante, 12 feuilles — forte plante, 25 feuilles . w , bonne plante, ne feuilles Wallisi, forte Dhs, 17 feui : MAXILLARIA luteo-alba, bonne plante, 5 its ae ens, forte plante, 20 bulbes Sanderiana, bonne plante, 3-5 bulbes triloris, plante spécimen, 22 bulbes * MESOSPIN LIT U roseum, bonne plante, 4-6 bulbes. eum, bonne plante, 4-5 bulbes . taste elle plante, 7-8 bulbes : andiflorum, 8-10 bulbes . ana, belle plante, 12-15 bhibes: ru ve bonne plante, 5-7 bulbes exillaria. bonne plante, 2-3 bulbes . . . -- belle plante, 4-5 bulbes . —— très belle plante, 5-6 bulbes . _ plante spécimen, 8-9 bulbes . wiczi, bonne Les à 7 bulbes . ; W. à NANODES medusae, bonne plante, 2-5 t . ODONTOGLOSSUM Ande _- bi etre bonne un 34 re à niense, bonne plante, 3-4 bulbes. . Boddaertianum, belle plante, 4-6 bulbes. cariniferum, bonne plante, 3-4 bulbes Cervantesi, bonne plante, 8-10 bulbes. — forte plante, 15 bulbes , , cirrhossum, belle plante, 4-6 bulbes . . très bonne plante, 7-9 bulbes made: bonne plante, 4-5 bulbes . belle plante, 6-8 bulbes. constrictum, bonne plante, 5-6 bulbes Co ;, bonne plante, 3-4 bulbes , . cordatum, bonne plante, 3-4 bulbes . coronarium, bonne plante, 3-4 bulbes ne bonne plante, 10-12 bulbes . , bonne plante, 3-4 bulbes . . belle plante, 4-5 bulbes . . — très belle plante, 5-6 bulbes — forte plante, 5-6 bulbes . i de énnis v Prix par correspondan Edwardi, bonne plante, 23 bulbes, . 4 L # s # #4 E] # E * 4 » + 4 | RE D SN nn 5 = n 0 VU hu ss nu 4 8 V N ES EN CRU Du S À «à à ss " CN NE y = 5» S 8 ei où ox O1 00 00 © @ or at ei ge or » oc w © & ù et vont O1 © 00 or œ or on À on om Nes N°: 383. TEEN ANS Edwardi, Le plante, 4-6 bulbes. . . fr. 10 442. ONCIDIUM Schlimi, bonne plante, 3-4 bulbes fr “D 384. LE forte plante, 9 bt best 57". 00 | 448. spi ps ms plante, 6-7 bulbes rs ts = 4 385. — gloriosum, bonne plante, 3-4 bts Dot Se EE. ii s belle plante, 8-10 baies ‘ 0 386. _ grande, belle plante, 5-6 bulbes . . + , 4 | 45 — soiédiiluns, An plante, 4-5 bulbes . ‘ "48 387. — — très belle plante, 7-9 bulbes . . , © 446. — varicosum Rogersi, bonne plante, 5-6 bulbes : "0 388. si Halli, bonne plante, 4-5 HA A7. — forte plante, 7-9 bulbes é 389. — elle plante, 6-7 bulbes mn Pr Re L'ÆE PALUMBINA chididé bonne plante, 6-7 bulbes . EE. 390. — — forte plante, 8-10 Ruibes. mr Me l'A: PHSJUS grandifolius, bonne plante, 2-3 bulbes s CEU 391. bi —— très forte plante, 12 bulbes. . . , 20 450. PHALAENOPSIS Sanderiana, belle plante 5" 4 392. — Harryanum, b. plante, 3-4 bulbes. . , 4 | 451. PILUMNA laxa, belle plante, 10-12 bulbes . SRE 393. à hastilabium, belle plante, 3-4 bulbes. . , 8 | #2. PLEIONE lagenaria, bonne Éspe 10 394. 2.4 Insleyi, bonne plante, 4-5 bulbes . NO SE ee culata, bonne plan , ARE 395. — — belle plante, 6-8 bulbes . AO À Les RESTREPIA antonästitit belle er 6-8 feuilles : RS à 396. ide Krameri, belle plante, 5-6 bulbes . . , 3 455. SACCOLABIUM giganteum, bonne Crea 2-6 feuilles . A - 397. pes forte plante, 8-10 bulbes . . 5 | 456. SOBRALIA liliastrum, bonne plante, 5-6 t N A Étndieÿasa; MU, 5.6 bulbes | 3 | #7. belle plante, 7-10 es n. 15 luteo- ee reum, bonne pl., 4-5 bulbes. 5 | 458. 3 re très forte plante . » 29 ù belle pl, 6-7 bulbes. 8 | 459. deni, bonne plante (très rare) . » 100 401. Fes forte pl, 8-9 bulbes. , 12 AGU. ÉAAORTrES cernua, bonne plante . . “Re: 402. es très f. pl, 10-11bulbes , 15 461. grandiflora, bonne plante . 9 403. — Leidéaiit, bonne plante, 4-5 bulbes. . , 4 | 462. a belle plante . mn 9 404. 1 odoratum, belle plante, 3-4 bulbes. 4 | 463. TRICHOPILIA couts: belle plante, 7-8 bulbes , à 52 405. — oerstedi, bonne plante, 4-6 bulbes , 4 | 464. Galleotiana, belle plante, 7-8 bulbes. st 406. Lol belle plante, 7-10 bulbes , 5 | 466. THUNIA mit bonne plante, 3 bulbes, 3 pousses . he 407. _ sailattiin, Boite plante, 6-7 bulbes 5 | 466. belle plante, 4-5 bulbes, 4-5 ne A 408. L i, bonne plante, 4-5 bulbes , 4 467. VANDA Amesiana, buñié plante, 1-2 tiges . - Se PÉA - 409. = de belle plante, 6-7 bulbes. , 5 | 468. belle plante, 3-4 tiges ‘ro 410. ” __—_—— belle plante, 8-10 bulbes. , 3 | 469. — amoena, belle plante s 708 411. o très belle pl. 12-15 bulbes. , : 5 470. — Batemanni, belle plante, 6-8 feuilles ge" 20 412. sr Ruckeri, belle plante, 3-4 bulbes. : 40 471. — coerulea, très belle plante, 7-8 feuilles 2 à 412. ie sceptrum, bonne res 4.6 bulbes . SG LORS — — chinense, forte plante, 12 fouillés: ee Li A4. Ets FE quin: lor, 3-4 bulbes k 8 473. — — belle plante, 6-8 feuilles , . FE 1, A5. : triumphans, bonne sie, 34 bulbes . , © 5 474. — — très belle plante, 7-9 feuilles . Si 416. ONCIDIUM ampliatum majus, belle plante, 4-5 bulbes . 5 | 475. — Hookeriana, bonne plante, 6-7 fouilles, ï Ta. 417. Fe aurosum, belle plante, 5-6 bulbes. JS 476. — belle plante, 8-10 feuilles. - AE 418. AA très belle planté, 7-10 bulbes. $ 5 477. _ Kimballiana, bonne plante, 1-2 tiges BÉRSTS : Dre à D 419. _— Garthaginense, bonne plante, 5 feuilles ARR a elle plante, 3-4 tiges #°t 490. is belle plante, 6 feuilles . KL 8 419. — Massaiana, belle plante, 8 feuilles . 2 421. Le chétroplbestit bonne plante, 7-8 bulbes . 15 | 450. — Parishi, bonne plante, 4-5 feuilles . "00 492. _ rpm es; plante, 3-4 bulbes. . ERA Nu it San trs bonne plante à ÿ 200 493. s belle plante, 5-6 bulbes CORRE RE E belle plante. "70 494. — Etes bonne plante, 5-6 bulbes . : 5 | 483. — suavis, ses plante, 8-10 feuilles . a 10 425. — flabellulatum, bonne plante, 4-5 bulbes : 75 | Æ — s belle plante, 12-15 feuille. Me à 496. — Forbesi, belle plante, 4-5 bulbes (eV Re 8 fire plante, 15-18 feuille "20 497. mi très belle plante, 6-8 it Si 10 436. — 7. se forte plante, 13-22 cils. s 4 493. — — forte plante, 9-11 bulbes , © 15 | 487. ss nte spécimen, 32 feuilles. A de 429. _ , belle plante, 8-10 bulbes GE RS. 5 tvicoioi: dis plante, 8-10 feuilles . FE 430. — Krameri, bonne plante, 3-4 bul : su Dre... belle plante, 12-15 feuilles. . “à 431. — Lanceanum, bonne plante, 3-4 folie A À ot UN bee — très belle plante, 15- oi pe ÿ 20 432. _ — belle plante, 5-6 feuilles . COUPE — — : forte plante, 18-22 feu ra 433. rss forte plante, 7-9 bulbes , 10 | 492. plante spécimen, 34 feuilles ÿ 0 434. — macranthum, bonne plante, : 4 bulbes. + m5 VANILLA aromatica, bonne plan 435. — a très belle plan Re ; 10 #s. très belle plante. Fa D 436. — __ bonne plante Û 4 | 495. WARSCEWICZELLA discolor, bonne plante M Re ar Re D 437. He forte plante. . , > | 496. ZYGOPETALUM crinitum, belle em 4-5 bulbes : . . . D 438. — phymatochilum, is plante, 45 bülbes es A 1 EL Gautieri, belle pla Momie. 210 439. — s belle ae! 7-8 bulbes. , 10 | 498. —- forte Vi dés ‘00 440, : :— pubes, belle sud: 68 bulbes Li 4 LAURE aUR, — dovisbh ii bonne phil: 34 bulbes. du tb 441. _— , bonne rem 46 bulbes. M Te RU Le — Mackayi, bonne > plante, 45 bulbes ." . :, sages à LE AL ns 5 Offre nie et prix sur a Poe ou variétés rares ou nouvelles SPÉCIMENS D'ORCHIDÉES &= Nous POSSÉDONS UN CHOIX IMMENSE D'ORCHIDÉES CULTIVÉES EN SPÉCIMENS PRIX, FORCES ET DÉTAILS PAR CORRESPONDANCE SAMEDI, 24 JUIN 1899 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 24 Juin 1899 CHRONIQUE 1 Projet de création d’un parc public de 453805 mé: avec appropriation du Quartier Sud-Est d’Anv Nous venons ce recevoir une brochure accom- n 4 Hasse et nousinitiant au projet indiqué ci-dessus. a partie de ce projet qui Phérreerait le plus nos Mecteurs, celle laine au plan aillé du parc lui-même, n e pas dans S Frx ss devant faire l'objet d'une publication spéciale; en atten- dant, nous pouvons déclarer en conscience que le projet de ces Ne dou est fort bien conçu et qu’il est surtout très pratique, en ce sens que son exécution, fort probable d’ailleurs, donnerait à tout un quartier de la ville quelque _ ordinaires. A voir le projet soumis à notre appré- . ciation, nous nous demandons comment il a pu se faire qu'en présence Fr tous les grands travaux ole commerciale de la ernière ormation projetée aujourd'hu hui La brochure qui accompagne le int de plan | fournit des explications sur l’économie du dit : post et les raisons qui militent en Ce de son adoption syr » Haye a le Haagsche Bosch, Liége a le Parc de 4 Cointe, Liverpool a le Séfton: Parc, Darmstadt a Je Wi ark, Amsterdam, Dresde, casa et Ltant d’autres villes relativement mo mpor- 4 antes et moins riches qu ‘Anvers, ont rl parcs publics ; _—. seule n'a pas, dans s ses environs, dé promenades importantes où ses habitants | puissent sage Bit heures de loisir et respirer un peu d'air pu La cause de je absence d'un parc conve- nable ? La v voici : « C’est la science qui est cause -qu'Anvers n'a pas de Parc, et la science la plus ke elle, la plus absorbante et la plus envahissante ï de toutes, la science militaire. > Les auteurs du Rrojet visent les fortifications qui vont bientôt d disparaître pour rendre utiles à nouveau les nom- brèux hectares de terrains qu’elles avaient retirés de l’utilisation publique. C’est en vue de cette transformation que . de Bosschere, Guiette £t Hasse ont conçu le projet qu'ils présentent à leurs concitoyens. F Légumes séchés Dans une conférence donnée à l’Horticultural Club, et que publie le Gardeners Chronicle, . Graft ton Salmond a donné d’intéressants ren- nements sur le grand établissement de dessic- n British Preserving erre). appareils perfectionnés sont employés à laver et peler les Pommes de terre, Carottes et autres légumes, écosser et trier les Pois, etc. Le procédé de dessiccation a été particulièrement étudié, car le point essentiel, comme le dit M. Grafton S nd, d'extraire toute l'eau sans brûler ni détériorer les tissus et les fibres dans cette conduite par un ventilateur puissant, et en même temps un autre ventilateur tournant très Fe ei aspire au dehors l'air chargé d'humidité. Pre Pr ue tous les légumes et les herbes se prétent bien à ce traitement; la quantité d’eau extraite varie beaucoup es la sorte de légume. Les peter perdent à peu près les neuf dixièmes _—_— sp: d'autres légumes aban- d’e urée de l'opération varie per Lis morceaux qui sortent de l'ap- pareil sont complètement desséchés et racornis ; on les étale sur des tablettes en bois et on les expose à l’air pour les laisser reprendre un peu d'humidité avant de les comprimer et de les emballer. Le chauffage est poussé Cage roms Ep à une a ges qui varie, selon la , de 45° C. à 75° C. L'opération dure Re: 2 ir à 4 heures. Les légumes qui Fa de cultivés au purin ou beaucoup engraissés se prêtent mal au trai- tement, parce qu'ils PA rare plus d’eau que les autres. De même, les Radis, la Pace le Cresson, qui, une fois séchés, ne peu plus reprendre leur aspect primitif et rs M Le attral L'emploi des légumes séchés offre de grands avantages pour les colonies ou pour l’alimen- tation des armées Veuves des Jardiniers l'Exposition Internati onale tenue récem ment à St Pétersbou sr, la direction de la Société organisatrice a affecté la recette des entrées de e | _—. temps était rat recette a dû être bon Un bon exemple à ee ailleurs qu’en Russie. us est avis que la Une superbe Orchidée Superbe elle l’est, cette Orchidée originaire de la Chine et qu’on nomme Phaius grandifolius. Nous en avons vu, dans la collection d'Orchidées de M. Noëff à l'Exposition. de St Le trois spécimens de tout premier ordre : des grandes, aux sépales et aux pétales d’un do brun difficile à définir; du côté intérieur apparaît une nuance de blanc tranchant agréablement avec cette riche teinte Fe jaune brun; le labelle s n ; la partie devis. mitoblie est rose ont dé de mi Ep ° tout cela, le jeune strié de pourpre du disque vous pouvez vous à une idée pe la ne beauté de la fleur. Plusieurs de ces fleurs se groupent en un racême dés sé qui se détache de l’ample feuillage de cet enfant de la Chine. C'est franchement grandifolius agT Cymbidium Lowianum Cette espèce s'en ch par Wallich au Népaul et d'u croissance très rapide. Une ee Fee en a été fournie, à l'Exposition de St Pétersbourg, par un grand horticulteur de Moscou, M. groupe vu à S‘ Pétersbourg faisait la nes impression Garnitures florales Remarqué dans un grand et beau magasin de rs de |’ « Unter den ser » à Berlin. Un en cristal ramifié vas de Pancra- e et aristocratique assem- ne grosse is de Réséda enveloppée d'un large ruban de soie ma de Réséda avec une fleur de Pis Mossiae et des roses Niphetos : dé. cieu Un Si spi est garni uniquement de Strepto- carpus. cristal contient des Pavots rouges, Or SRE jaunes et blancs, des Amaryllis, de la verdure de l'Adiantum, le tout relevé pis ruban de soie rou Ravissante la _erbe de branches d’Aubé- pines rouges et roses, délicieusement jolis les Iris res Donc la production de la rule année cou- vrira les frais d'installation et payera le terrain. Comme l’on voit, il n’y a pas à en outer, qui la culture du Caoutchouc rapporte ; même le mi- Fig. 127. — Pomme de terre « Erfurter Goldkind. » 5°, 6° et 7° ANNÉES Un nettoyage par année à LOTIR, + à ie à 1/2» 2% à — 9 » — 46 doll. 22 1/2 jours 8° ANNÉE Nettoyage superficiel de l’ar- bre, de plantes grimpantes. 4 jours à 2 doll. — 10 doll. Ensemble . 50 1/2 jours —= 105 doll. En outre 50 °/, de frais dvees ee : SR. les ust siles + 2,5 doll. Total des frais par hectare. . 157,5 doll. Si une pareille plantation était entreprise su un terrain aménagé à cet e ds es frais UE dinaires atteindraient à peine Dans les 50°/, de frais divere je n'ai compté que le ic d’un directeur et les ustensiles nécessaires; les employés de luxe et les autres Rica et l'Amérique Méridio qui est de e montant en or serait 52,30 dollars, ainsi par arbre, y compris le com- mencement de la première année, à peu près de 20 cents en or nimum de production est absolument plus élevé que celui de toute autre plante de culture. plus e même, pour lequel j'ai calculé expressément le minimum, ne pourra admettre une es Det inférieure à mon mini- mum, rrain et un climat convenables. Si les prix sn persistaient, les meilleurs mines d’or ne pourraient être comparées à la culture du Caoutchouc. CULTURE INTENSIVE DE L'ARTICHAUT (Suite, voir p. 232) On couvre le soir, et, pendant toute la nuit, avec des paillassons plus ou moins épais, suivant la température de l'atmosphère. Sous cette Den jorraeqere era les rudiments de têtes d’Artichaut végètent sans interruption produisent de bons fruits en novembre, détenbre et janvier. À défaut de coffres et de châssis, on peut planter les Artichauts qui marquent dans la serre à légumes, ou même dans un cellier où il y ë (2 DST AT. Te Re vas SONT ENIDR ST PR SRE DER D CN EE 0 246 LA SEMAINE HORTICOLE a un peu de lumière et où il ne gèle pas. Les l'hiver des produits satisfaisants. Pour replanter les Artichauts comme je viens de l'indiquer, on ne les œilletonne pas complète- ment; on se contente de détacher ou plutôt de couper quelques œilletons, pour dégager le pied- mère sans trop le mutiler, ce qui nuirait à la ma- turation des têtes dont il porte le rudiment. 2° Culture pour la fist en février-mars (gros œilleton Ces œilletons, ou plutôt les meilleurs choisis parmi eux, ceux qui ont le collet gros, court, e sont pourvus de quelques racines, sont utilisés ae si l'on a soin % couvrir les châssis de paillassons pendant la nuit Dès que les gelées menaçent, on construit une couche tiède, sur laquelle on enterre les œille- dant l'hiver à une température de 8 à 10 degrés C'e z pour entretenir leur végétation et cette végétation lente, mais continue, favorise la fructification. Sur cent pieds d’Artichauts En nés re quatre-vingts aux moins « marquen en février. Si on veut obtenir des Artichauts très pré- coces, il suffit de les dépoter et de les planter sur des couches chaudes, pour obtenir des fruits six é r d secondes primeurs, et enfin le deriies à Hers sera mis en pleine terre et produira encore des fruits très précoces. Quant on a une orangerie à sa disposition, il est très facile d’augmenter le nombre des Arti- chauts de primeur. Il suffit d’œillétonner aussitôt après l’arrachage, et de planter les plus gros œilletons en pots, qu’on place dans l’ Grangerie, où ils ne réclament pendant l'hiver d’autres soins qu’un peu d’eau de temps à autre. Au printemps, ces œilletons ut bien développés et, quand 1 température le permet, on peut les planter à demeure dans le potager. 5 “ s° Culture RE la: rt d'automne ‘ge Men mr ren 19e “(petits æœille ons). œilletons us faibles sont replantés sous un châssis ENS da à dans des p: * acés dans l’orangerie, et sont également mis en pleine terre dans le po leurs têtes en automne. 4° Culture intensive sans châssis ni serre. La culture intensive de l’Artichaut peut encore être faite, avec un certain a is ni serre, et même sans oran gerie. Il Rérarnre y soit égale, peu élevée et qu'il y ait sez de umière. L'absence ce Rapid peut la pourriture des Artic ss use, on œilletonne ra j'me Les avec les soins indiqués Rent et l’on fait deux choix parmi ces œillet Le premier, composé des de pes des mieux constitués, peut faire des Artichauts de première saison. On les plante dans des pots un peu plus grands, auxquels on donne un peu d’eau de temps n temps, assez seulement pour maintenir la terre un peu humide; pas trop : les Artichauts pour- riraient. A défaut de pots, on confectionne, dans le coin le plus éclairé, un lit de bonne terre bien saine, pas trop humide, étés de 40 centimètres en- @ moment de la plantation en pleine Le second choix se compose d’œilletons Le faibles, mais ayant leæollet gros, court, et pour- vus de quelques racines; il est destin Ter la plantation d’Artichauts Fay : est conservé pendant l'hiver, comme le premier hoix. [el Dès que les gelées ne sont plus à craindre, on plante en même temps les deux saisons d’Arti- chauts en pleine terre, avec tous les soins que nous avons indiqué Les Artichauts se ‘plantent aux disthtieus sui- vantes : Gros vert de Laon, 1 mètre; Camus de Breiagne et vert de Provence, 80 centimètres; violet, 7e centimètres. culture intensive comme dans la cul- o resque toujours, car les touffes sont trop fortes, la récolte est D la fois en quantité, en volume et en ; Les plus gros œilletons bent des fruits de mai à juillet; aussitôt la récolte faite, on arrache les pieds et on fait du fumier. La terre est libre; on y plante des Choux-fleurs, des Choux d’hiver ou des Choux de Bruxelles contreplantés de salades; après ces salades, on peut encore ré- colter, entre les Choux, de la Mâche ou de la Raïponce semées en ligne ou à la volée. Dans le courant de juillet, au moment où l’on fournissent jusqu’à la fin de l’automne s'ils ont été suffisamment arrosés. Les pieds sont arrachés à l'approche des gelées, œilletonnés et conservés, comme je l'ai dit, pour les plantations de l’année ons te: s Artichauts d'automne occupent la terre ere His mais on peut contreplanter, entre leurs lignes, des choux ou des choux-fleurs hâtifs et des salades. Rien n’est plus facile que la culture intensive, que tn pourrait appeler la culture inin nter- d plus dremes produits du potager. AVIS IMPORTANT. -_ La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. L'Exposition de Cambrai Sur la Place-au-Bois de la vieille cité de Fénélon, une grande construction en bois — comme d'ailleurs l'exige le nom même de là à place — décorée de petits drapeaux tricolores et dont. l'entrée garnie de draperies en velours rouge, porte, au-dessus du en de la façade princi: pale, en gros caractères, le mot « Exposition, » Tout le monde vous a apprendra, si vous en mani- festez le désir, qu'il s’agit d'une E fleurs, organisée par la section d Comice agricole de Cambrai. A voir l'intérêt que tous ici portent à cette floralie — un ingénieux a place, à dix pas de l'Expo- A et doublement bienven Franchissons l'entrée de l'Exposition Be visi- tons-la avec l'attention que méritent assurémen les courageuses tentatives des chefs de la scsi horticole d’une ville de l’ importance de Cam degré de prospérité appréciable, où les amateurs sérieux sont plus que clairsemés, où, en un mot, tout est encore à faire. C’est donc faire œuvre une Exposition, aïder à atteindre le but visé. Less Journaux horticoles ne sauraient trop seconder et encourager des efforts voulons consacrer, à l'Exposition de Cambrai, l'article que voici et dont l'introduction, peut- eu longue, nous semble néanmoins e partie de l'Exposition est à ciel ouvert; elle est entourée de trois côtés d’une galerie cou- verte; au fond se trouvent les salons des plantes du serre auxquels on accède par un escalier à ou breux visiteurs de l'Exposition, par le choix délicat des morceaux de son répertoire et paï l’impeccable exécution de ceux-ci. Ne la distribution des locaux artie à ciel ouvert est disposée en jardin tee dont la surface malheureusement trop restreinte et dont l'aspect est gâté en. artie par un pavillon spécial ee. par la Société des Eaux de Cambrai, à un mplacement qui em* pêche de donner au tracé épis voulue. C'est dommage, d'autant plus que cet hors-d'œuvré, quelque sérieux et méritants que soient les objets exposés par l'intelligent et ingénieux directeur, M. Bailleux, aurait pu, dans une autre partie V FREE trouver un excellent empaees ans nuire au coup d'œil général. * * *# Nous armi les groupes de plantes EX" posés en in air à 2 Palmiers en grands et beaux exemplaires, dont des Phoenix tenuis di és à droite et à gauche selon les besoins de la décoræ tion du jardin. Ce sont MM. Delmasure et Willem de Tourcoing qui les ont envoyés et qui on t ob- tenu un succès bien mérité. Un grand mu / de ed o , sition, installé un beau carroussel à orchestre nt TT 2 er Er NT pue Le 4 d'Agave et d’Aloès de Mme ve Deveau- Carlier étonne et intéresse à la fois. Les cor- beilles de Pelargonium à la grande fleur, de Pelargonium zonale, d'Hortensia et d'Anthemis, la plate- ande garnie de gracieuse façon d'une foule de plantes à feuillage et à fleurs, le tout à M. Charles Debergue, horticulteur, à Cambrai, le dévoué et méritant architecte de cette Expo- sition ; une mention spéciale est due à ses Pelar- gonium à la grande fleur de culture trapue, large, d'une abondante et belle floraison Sous les galeries s’étalent des centaines de variétés de Roses toutes plus jolies, plus fraîches, plus pimpantes,. plus séduisantes, et, chose im- portante pour les dames, plus parfumées les unes ue les autres. Combien cette riche moisson de se pen fleurs n’eût-elle pas Cactées, tueux du mode de présentation des fleurs coupées pour y revenir en ce moment. Nous savons d’ailleurs, de source certaine, qu’à une prochaine occasion, les Cambrésiens pourront S’attendre à mieux. Cinq grands envois, quatre provenant d'ama- teurs et un d’hort culteur -rosiériste, se sont dis- putés les ds mderiiene les cinq envois étaient tous méritants et composés de Roses des meil- leures variétés. Le prix d’honneur — côûté des ateurs — a été décerné à M. Désiré Thomas, à Neuilly-en-Thelle (Oise), dont les fleurs étaient les mieux épanouies et les plus fraîches. Elles étaient d’ailleurs confiées aux soins délicats et a de Me Thomas qui, nous avons pu s en Richardson, Ge maine Rend, Carmen nr Tillier, Maréchal Niel ordinaire et sa délicate variété blanche; tout va lot de très . rare de cette ancienne mais toujours fort es se — Sunset, Sou- venir d’ Alphonse Ébobilte, en XIII, Coquette de Lyon et toutes les variétés rappelant la ville de Lyon, Fean Ducher, Sofrano, Laurette Messimy, Ulric Brunner, Hans Ma née e 89, M'e Alfred Carrière, belin, Belle Maconaïse, Caroline Testo, M": Abel Châtenay, Reine ei Vicomtesse de Folke jé Duchesse d’ est: Rote Nathalie de ue Marquise de Vivens, Maman Cochet, Homère, Clotilde Soupert, Auguste Guinoisseau, Crim- son Rambler, etc Les fleurs de M. Thomas étaient plus grandes, plus fraîches “té ee ses concurrents. Mme. Thomas nou appris qu'elle mélange à l’eau dans faueiiei céleri les fleurs coupées, une poudre connue sous le nom de « Régénéra- des plantes » et préparée par M. Costille- Debelfort. de Lyon. A nos lecteurs d'essayer à leur tour la vertu régénératrice de cet ingrédient. M. Louis sera à Petit Sat y, a obtenu e méda ille de vermeil grand module L leurs remarquables apports de fleurs de oses. M. ]. Pernet- Duchez, horticulteur-rosiériste, à Monplaisir-Lyon, s’est vu allouer une grande mé- daille d’or pour son très méritant apport de Roses et un diplôme de mérite de 1r° classe pour une nouveauté qu'il a dédiée à la toute gracieuse fille de M. Bersez, député et maire de Cambrai, Mi Pauline Bersez. SAMEDI, 24 JUIN 1899 Voici de très bonnes variétés de Pelargonium zonale à grands bouquets et dont plusieurs d'un coloris fort distingué, à M. Aug. Nonin, horti- culteur, à Châtillon- -SOUS- Bagneux (Seine), et, un des clous de l Exposition, plus de cent variétés Pivoines présentées de main de maître, au point que le jury a décerné, à ù exposant, M. L. Paillet, fils, horticulteur au Val-de- Chtenaÿe (Seine), outre un objet d'art, un diplôme de mérite spécial our le goût et le talen t avec lesquels ces admi- rables fleurs sont présentées Les variétés qui nous ont particulièrement plu, : La voluptueuse, Buycki, Souvenir de V Exposition du hr po he alba, Eugène erdier, Duches : de Nemours, Souvenir du D Mie ibrbe rs Ed. André, Comte . Diesbach, Charlemagne, Boule de Neige, Léonie, Lis or Rubens, Jussieu, ca Hn hp À mon alons, admirons les énormes à Ares naistisons de M. Brabant, les grands et petits vases, les cachépots, les animaux fantastiques, tc., en grès, de MM. Ém. Muller et Cie d’Ivry-Port, près Paris. Le salon central est garni, de toute charmante variées s x partie, . nous, à dispositio Dans je salon à côté, la continuation du groupe cause de son heureuse Cattleya cal pre _ une petite cor- beille de bambou un arc garni d’une grappe d’ Gécniosionais saute et d'un beau De de soie s'harmoni sant dans la He vec la riche couleur des Cattleya. Les deu os de ab étaient orsittis de Roses variées avec ruban de même couleur. A citer avec éloge a grande corbeille blanche, de Roses, Pivoines, Digitales, Lilas, Œillets, avec un simple ruban de soie etunn uage de tulle blancs. Du côté opposé à ce petit 2. cs un autre de mêmes dimensions renferme une très méri- tante collection de Caladium re “MM. Anatole Dauchez, propriétaire à Aubencheul-au-Bac (Nord) en spécimen de très bonne culture. Mais ce FN au point de vue des plantes, pe tout à cette exposition, c'est l'apport de . Cha té ti) horticulteurs, à Mortfon- pr par Plailly (Oise). Il ne faut plus vouloir faire l'éloge de leurs cultures lesquelles, d’ailleurs, à la récente Exposition de ter or des yeux des milliers de visiteurs, des es Ni m des Caraguata, des Dracaena et des Acalypha hishida, mais surtout quelqu es plus t Empereur rente, Liesculsies Madame Lu- 247 me Linden, TT OU Bo Nath. de Roth- child, Carrieri, Alph. de Rothschild, aureus maculat lus, À. Tru ffaut, Eug. Chantrier. — Jn superbe exemplaire de Cyanophy a magnt- ficum et un Medinilla magmñfica bien om plétaient l'envoi de MA antrier got se sont vu allouer, avec les félicitations du Jury, le prix d'honneur consistant en un objet d’art offert par M. Brisse-Pourpoint, vice-président du Comice agricole et directeur de la Section d'horticulture. # "+ Les ouvrages d’horticulture de M. Charles Baltet ont obtenu un diplôme d'honneur ; le très intéressant herbier de plantes indigènes du Cam- Fig. 128. — Haricot « Korbfüller » (voir p. 245). brésis, de M. Paul Boisteaux, de Cambrai, un e iplôme de médaille d’ les Roses du mair d’Anzin, M. le Dr Pottiez, un diplôme de mé- daille de vermeil, ue que les objets d'industrie e M. Ernest Dorléans, à Clichy rix d'honneur de M. le Président de la République a été décerné, pour l’ensemble deses fs à M. Charles Debergue qui a enlevé, en outre, diplôme de mérite spécial pour F ER artistique de l'Exposition. * * * 248 LA SEMAINE HORTICOLE et fn : Les attractions n’ont pas été négligées à l'Ex- position de Cambrai. Outre les délicates extécu- is musicales du quatuor dont déjà nous avons Fr nention, ténnlons les concerts donnés par l’harm e innovation n qui, le soir, a ‘attiré la foule dans le jardin éclairé à la mbinée avec talent par M. l'ingénieur | sont dévouées à tion, MM. Jacq mart, Bablot, 7e Dessort k Pourpoint, qui a € dont le succès Nusrtenaule lui est dû en majeure artie. ; La séance d'oûvetüre a été présidée par le président du Comice agricole, M. le député Macrotte-Ledieu u, et M. Bersez, député et maire de Cambrai. Ces Mine, ainsi que M. Brisse- Pourpoint, ont, en plein air, prononcé des dis- cours que malheureusement nous n'avons pu noter, mais que la foule des visiteurs a chaleu- reusement applaudis. CH. D. B. Culture des Chrysanthèmes AU JAPON . de ga dans. L'Agriculture Nou- ail fournit des ren seignements très détaillés et très pratiques Rs la culture des Chrysanthèmes dans leur pays d’origine, où l’on fait avec ces plantes de véritables merveilles. « Dans les jardins du Mikado, on exécute sur les Chrysanthèm es des fantaisies er mgie e Les spécimens impériaux sont d'énormes bou- quets, gros comme des arbres, dont les D rameaux se trouvent disposés avec la plus par- fois plus longtemps que nos d'Europe. Et cela grâce à la façon très simple Re Le mg yes Japonais conduisent cette cul- u lieu de surmener les souches, d’obstruer isseaux, de gaver les racines, de forcer les bus, ils les’ ménagent, leur évitent une nn moe leur Cons des soins a s. Ils ont aussi à leur D Pate écieux de. fusai ici, :ce sont la terre de camphri er eurs spéciaux. re du Chrysanthème, /a ferre de nourricière que celle-ci par ses aiticides, elle éca rte les vers et les j rch ‘même bte li re une place importante res la culture des fleurs M. de Loverdo donne ie une description très complète du système de culture, traduite de M. Oasma, RURs de l’ancien empereur du Japon. Nous ne pouvons citer tout cet article, mais nous le siaslous à à nos lecteurs, en repro- duisant seulement ce qui concerne la plantation : « Le terrain destiné à recevoir ces jeunes plants peut être d’une consistance quelconque, maïs il demande une préparation préalable. À l’aide d’une r levée. . tapisse le fond de la partie creusée d’une couche de 8 à 10 centimètres de cailloux. Avant d'achever le remplissage, on mélange à la terre qu'on a retirée de l’humus de Creer à raison de 4 kilos de celui-ci par mètre cube de terre; la quantité enlevée sur une surface an 3 ares carrés correspond environ à 1 mètre cube. On projette ce mélange, qui doit être fait très inti- t de la tre ag reste pour remplir un certain is de Sur le sol ainsi préparé, on RE les plants enracinés, en les éspäçant à 40 o céntimètres en tous sens. À une distance de 3 centimètres de chaque pied on enfonce des tuteurs en bambou. (eo) u ur de celle-ci on creuse une cuvette de 20 dires environ. Le but de ces cuvettes est d’écarter les larves, les vers, les perce-oreilles, les escargots et és ennemis aptères du Chrysanthème. Il faut pou cela saupoudrer leurs parois de terre de camphrier pure, et appliquer sur elles les rondelles à chaux ui plus loin. On n'a plus à rédouter que les insectes ailés, Maïs ceux-ci redoutent les aspersions faites avec une solution de camphre. » Le Caoutchouc Kickxia Par Dr RoB. HENRIQUEZ (Traduit de « Der Tropenpflanzer »)(r) Il y a peu de temps, M. le D’ Preuss m'a pu communiquer la découverte du véritable Kichkxia rue Benth, dans le protectorat allemand et. me dans le Hinterland du Cameroon, Une pin expédition, entreprise par lui, de Victoria à Malende, lui a fait découvrir re une série d'exemplaires du Caoutchouquier nommé par les insulaires Offuntum, dont le suc laiteux pourrait être recueilli en plus sun quan ntité. Le anvier de cette année, une bouteille de ce latex me fut envoyée Camerocn. Elle m'est re et j ai “aa Pé pig contenu à une analyse mique trè inu L'é échantillon on cmt jusqu’ au 3/4 une bou- teille à vin ordinaire et était constitué d’un liquide blanc pur, dans lequel Vis une boule de caoutchouc coagulé spontané te avoir brisé le vase, je joe 2 la sub- porn liquide du corps dur, celui-ci était pressé autant que possible, bien lavé à l’eau et puis nn. superficiellement. Le poids de la masse humide isolée était de 102 grammes. Par séchage prudent, d’une préparation obtenue par la section, à une température de 100°, la propor- CR Se Zeitschrift für he red te NW., Unter den Linden 4 n° 6, er tion d’eau fut fixée et on recense qu'elle avait un poids net de 57 gram La couleur de la masse, quand elle nu: encore de l’eau, était blanc, pur, identiquement la même que cellé du latex primitif, tandis que le caoutchouc sec à une couleur brune. Seulement la balle de caoutchouc en séchant spontanément par l’action de l'air, s Lrbten: aussi d’une croûte, d’un brun sale, | ec la substance dépourvue d’eau, je pus par lextription au moyen de l’acétone fixer la pro- là il peut être placé à côté du meilleur caoutchouc brut. Le volume du latex versé, qui sentaiten- core fortement l’'ammoniaque ajouté au lieu d'ori: gine, était de 350 cc. et avait un poids spécifique de 0,987 gr. De 25 cc.de ce latex on retirait 7,2gr, de caoutchouc humide et 4,64 gr: de caout: chouc sec, dont : proc EE en essence était de 3529 0: Dé ans tout l’env il y avait donc + 65 = 122 die de caoutchouc, lavé et dé- pourvu d’eau, ou à peu près 150 gr. de matières! propres pour le commerce. Le volume du liquide frais, non coagulé, aura été de 450 à 500 cc. Vu que Preuss avait ajouté à son latex, environ 15° d'ammoniaque, dans la masse susmentionnée, il y avait environ 400 cc. de latex contenant 31 °, de APP EUR ns sa proportion de coagulation, le latex de Kickxia se distinguait à tous ceux que j'ai eus entre les mains. Tandis que ceux-ci, par l’addi- tion d’un acide ou en es mélangeant à une solu- tion de sel, se coagulaient en partie ce qui ne se produit que par le contact avec l'air. ! Roule-t-on PE ar produites sur un bâton en verre à mesure qu’elles se produisent, alors on peut faire Moi tout le latex. On lave ensuite le produit obtenu et on le fait sécher à l'air. Le caoutchouc ainsi obtenu dans la propres est hs :yse pe haut, ressemble en couleur et autres propriétés aussi, e contient en grande quantité un caoutchouc très pur et très utile. Il est à remarquer également, que d'autres agents chimiques, comme l'alcool et l’éther, C04 On se rappelle, que Preuss avait déjà trous l’année passée, près de Victoria, dans le Cameroo!; Kickxia, ressemblant très fof- tement au véritable, et du suc duquel il ne put cependant tirer du caoutchouc utile. Alors, j'ai entre les membrés d'une même sise pe nera Personne. Il suffit qu'on pense ; Manihot, dont une espèce, Se uilissima Po P Foi, fournit la farine de Ms et le Tapioc qu'une autre, M. Glaziovii Müll. re mr connue comme étant la plante-mère des Ceara- Caoutchoucs e procédé, décrit ci-dessus pour retirer le de l'Amazone. De pe essais, sous tous les rapports fort primitifs, avec le latex reçu m'ont renforcé dans cette idée, tandis que, par exemple, chimique, il s’er.suit que la meilleure méthode de traitement et de travail ne peut être la même pour se 1 sorte Je m e permettrai de dire ici, que tous les essais actuels avec le latex de Kickx ia ne sont pas concluants, vu que celui-ci n’est pas à notre disposition, dans l’état où il s'échappe de ’arbre. D'un côté, une partie du caoutchouc qui y ontenu, s'était température locale dFèrent De" de celles du lieu d’origine. D’ es M ge de Preuss, le latex se ence du soleil tropical, en qu'à quel point la coagulation à un produit que, dan caoutchouc est: hors de présent, soit bientôt fort répandu dans nos colonies ouest-africaines. Il ne faut pas laisser aux arbres plus de fruits qu’ils n’en peuvent nourrir par M. M. pur de la Société ee 7 Vigneronne t Forestière de l’Aub La surabondance de fruits nous inspire la pensée de vo nconvénients t suppression des fruits trop nombreux, ou nuisibles, nous dirons tout d’abord qu'elles’applique plus particulièrement aux arbres à noyau : Abricotier et Pêcher ; qu'elle est moins nécessaire aux Pruniers, et pas du tout aux SAMEDI, 24 JUIN 1899 Cerisiers, qui supportent très bien, sans souf- pa rente, les plus Are + récoltes. re faite sur tous les arbres fruitiers, en obs 7 comme principe, que la sève absorbée par un ps re toujours au préjudice du développem rameau qui le porte, et que le point Éséntiel ah de tenir le degré sa production toujours égal au degré de végétatio Qu'elles qu’en sbient les causes, il faut donc, pour obtenir la grosseur et la qualité des fruits, u ui se trouvent placés sur les rameaux faibles qu il faut protéger, ceux qui sont placés sur les mères branches de p que l’on jugerait devoir hté. En-un mot,-il vaut. mieux cueillir un. beau et bon fruit que deux petits fruits médiocres. De plus, il est certain qu’au point de vue lucratif, la vente des beaux fruits est plus avantageuse que celle de fruits chétifs, qu’il est regrettable de voir Ces sortes de si abondants sur nos marchés. 249 la pénétration de la lumière, et nuisent à la circulation de l'air, on devra les ravaler _complè- te plaies pour éviter la gomme et faciliter les cica- trisations. rs le cas exceptionnel qui vient de nous occuper, il n’est pas nécessaire, pour obtenir des fructifications et une végation normale, de tailler fruitières résistent, sauf les abricotiers qui re- poussent assez facilement de nouveaux bourgeons sur les vieux bois, Nous c complétons cette note, en conseillant de préférence les tailles d’ automne avant les gros froids et mé qui ne sont vraiment motivées que quand il s’agit de modérer la végétation des arbres trop vigoureux. Les taillis d'automne ont un double avantage: 1° celui de faire profiter les branches et les bou- tons conservés de toute la sève qui circule encore Fig. 129. — Valerianelle ou Mâche « Goldherz » (voir p. 245). fruits, laissés trop nombreux sur l'arbre, ne ent t et savoureux; ils sont toujours ce qualité mé- diocre, s’ils ne deviennent mauva C'est vers le 15 juin que doit : se faire la sup- pression des fruits, lorsque ceux qui doivent tom- ber naturellement n’existent plus, que le noyau est formé et qu’ils ont acquis la grosseur d’une 1 Quant à la taille des arbres affaiblis Les branches secondaires, les rameaux à bois et les brindilles, ayant plus de 20 à 30 centimètres de longueur, seront également rapprochés sur de bons yeux, afin d’en favoriser le développement et en obtenir de meilleures productions fruitières. Quant à tous les autres petits bois, bourgeons, dards ou lambourdes, dont la es ne dépasse on aura s de n'y pas si des branc ve se croisent à l'intérieur des arbres, font confusion, empêchent dans les arbres après la récolte des fruits, ce qui les fortifie et les prépare à une meilleure fructif- cation; 2° celui de leur réserver encore toute e elles sont exécutées pendant que la sève est stationnaire. Les garnitures de feuillages Chaque hiver, un parc entourant un château nos environs, rocure, malgré le nu lamentable de ses arbres, un plaisir bien grand. e vieux arbres, hauts de troncs, aux ra milieu de leurs branches, du feuill lage du Lierre arborescent; cette parure leur prête un air de 250 LA SEMAINE HORTICOLE vigueur et de jeunesse qui contraste avec leur vieillesse et avec les autres arbres qui n’ont pas èle ami, l’aide et l'assistance de et nous fait espérer en la prochaine saison du renouveau et des fleurs. e même que ces vieux troncs enguirlandés de feuillages, les murs décrépits, lézardés, où, en fait un plaisir extrême, iques, de cette ruine symbolique qui mettrait en branle notre imagi- nation et ferait naître de mélancoliques idées, Combien jolis, à l'automne, le feuillage pourpre ‘sans cesse, arrivent à leur extrémité et manquent guirlandes et de es feston de soutien, se laissent pendre en de superbes s, quel grâce et quel abandon, quel ravissant rideau de fleurs belles et vivement ee de feuillages rutilants et chauds ! Quel charmant tableau et quel bea modèle pour nos esp, paysagistes, voire même pour nos peintr (À suivre.) È SOCIÈTÉ RÉGIONALE D'HORTICULTURE pu NORD DE LA FRANCE, À LiLLE Exposition de Roses et d’Orchidées et Horticulture générale er 11,12, 13, 14et 15 juin courant le Palais meau, que tout le monde horticole connaît, était transformé en un jardin d'hiver délicieux. . Jamais Lille n’a vu autant d’Orchidées, autant de ‘craignait de voir les roses briller... par é froid, on leu absence. Il y en avait beaucoup; un seul expo- plantes rares! Le mois de mai ayant été " ‘sant en montrait 350 variétés de Bree mier choix. — Les plantes à beau feuillage s'y faisaient remarquer par des exemplaires hors ligne, de eue beauté. s plantes fle uries de tous les genres s’y trouvaient et l’ensemble formait un coup d’œil “Les “Orchidées! de ae L'Horicole Coloniale : Li. occupaient un gro upe 1 très béaux Odonto rlossumm Énis om étaient très remar- qués. Le Catile a Warneri, aux grandes fleurs mauve foncé, attirait tous les rs dans le genre, c'est, certainement, une des fleurs les plus Ales Des Oncidium Marckaitie- um, aux grands et riches labeïles jaune franc, donnaient l'as aspect d’une pluie d’or. Nous avons core remarqué de très beaux Odontoglossum vexillarium aux grandes fleurs ue LS Le comparaient d'immenses ns blanches; de charmants Odontoglassum Pesea torei, dont les tiges mu forment des guirlandes légères et sua un tes hén sujet d'Odontoglossum Rucheri; des Od. Hall et luteo-purpureum et les mignons Masdevallia- Harryana et Veitchi; — un Cypripedium cilio- = en E lare de belle venue; des Catileya Mossiae aux grandes et belles fleurs et au labelle toujours si capricieusement orné; puis l’Od. sceptrum quin- coquet Andersoni, aux mou- quantaine d'Orchidées était déjà une charmante collection qui pouvait faire les délices d'un ama- teur commençant, toutes ces plantes ayant dès fleurs de longue durée. Le j; 2 nd récompensa ce bel apport d’une médaille d A côté, un groupe PE des de M. Vuylisteke, à Loochristy, obtint un objet d’art; plus de cent sortes d'Orchidées figuraient dans ce lot magni- sape où l’on avait ajouté (sous globe de cristal eux bijoux inestimables, le rare LOL 806 Bleueana grandi aux énormes fleu blanches, au labelle énorme et l'unique ao glossum erectuin, un des semis de l'exposant. st le produit d’une hybridation entre le luteo- PEU EU ei = Harryanum, une belles ns de emeur éminent, dont les quinze uns rs semis exposées à Anvers et à Gan ont provoqué dernièrement une admiration géné- rale et enthousiaste. M. VSD ab. de Bruges, avait envoyé 150 espèces et variétés d’'Orchidées, où les plus belles variétés, les espèces les plus distinguées se disputaient la palme. Un objet d'art récompensa ce bel apport qui valut à M. Vincke-Dujardin les plus chaudes félicitations. Un second lot d'Odon- même fut admiré de tous les — Mais, un des ous de cette Exposition où l’art disputait la science, ce fut le navire Columbia chargé d’une cargaison d’Orchidées fleuries, ex- posé par MM. anden Heede et ses fils, de Lille. Ceshorticultents artistes avaient disposé un navire coquet de 2"50, t cordages étaient garnis de fee x dé tre dra- peaux. Le mât principal é é par im- mense Oncidium (enr Les de itliers TS. Ces longues tiges florales s’attachaient aux cordages. "C'était délicieux. Et tout pont couvert d’Orchidées était en plus allégé par des Asparagus et de mignons Adiantum. Le tout reposait sur une mer formée de Carex et d’Isolepis. L'idée plût aux nombreux visiteurs. Il semblait un navire apportant à Lille des Orchidées originaires de la Colombie! — Un prix d’honneur (catégorie des Horacoienrs) fut dé- cerné à ces messieurs, qui avaient envoyé, en outre, une vingtaine de lots et ru iver mi celles-ci, ci le Louis ric fenêtres à la garniture mignonne, des loggias où les obj:ts fleuris abondaïent, un automobile fleuri, oo garni de Roses, d'Œiüllets et de Pivoine Des tes cultivées dans du sable pur où les . saient voir les racines circu- chimiques, très complets, den Heede s'occupe spécialement. Un groupe de Don vieilles plantes, des mêmes exposants démontrait le bien fondé de campagne Ad. Van on, depuis longtemps par en Heede, dans Le Yardin, de Paris, en faveur des délaissées, de ces plantes qui firent les délices de nos anciens! Les nouveautés ne les valent pas toujours! Enfin, ces mzssieurs expo- saient, encore, 100 sortes de Fous 25 de Dracaena, des Palmiers, des Rosiers, ete. et le rare Walsonia iridifolia Ardenei, dont les M belles fleurs pur font penser à un Montbre retia anc! Des plans de jardins de M. Gaston US Heede, un herbier de Fougères du mêm ette ancien exposait le tout sans concourir(i). Le Jury voulut récompenses tout cela par un prix d'honneur. . Bédinghaus fut, aussi, un des plus i impor. tants exposants. Le Jury lui accorda le, Heede au craguene hd Jury; dont M. Bedinghäus était RSR à Il faudrait em pour relever l’horticulture et lui donner le d'amateurs comme h : et de grandeur des temps passés. Fadis on collectionnait chez les horticulteurs; aujourd'hui la plupart ne cullivent ge que des plants d'appartement, en s'appli à donner aux établissements un caractère pre L. ; Mme Pallet-Vernier, de Somme; M. Férard, de Paris, qui nous montrait plusieurs centaines de ces charmantes et si variées plantes vivaces et annuelles de plein air.-C'était encor un clou. M. Cordonnier, de Bailleul, qui avait exposé e fruits superbes ; M. Honoré, d'Esquer: | mes-Li Ryzole, de Lille; MM. Duriez, Hart rtmann, Praet, Arthur De Genet, De Schryver, De Nobele, Dallière. De Smet- Duvivisis Petrick, Boelens, etc., tous de Ces Messie avaient envoyé de beaux échantillons de leurs ctutes La Société Régionale du Palais Rameau & l'habitude de convier les artistes à +. Flore pouvaient admirer les portraits de leurs pupilles. ' Des vases superbes de toutes sortes de tailles de toutes formes, embellissaient encore le-Palai Rameau paré comme pour recevoir un foi. qui est LPS drôle dans une république! En somme, je puis l'affirmer, la réussite plus Éonoléte récompense amples: de la Société Régionale d’'Horticulture du la France, déclarée d'utilité publique, en 18 BOITE DU JOURNAL M. L.S., à N. — Félicitations pour 1 ’excell petit volum: que vous nous avez offert. (1} On remarquait encore da leurs lots, le gouvd 48 lypha Sanderiana, en fleurs, plante ée plus d’un être à hauteur et un Coffea ob (le Caféier) couvert de CN R Engrais G, TRUFFAUT & C° Grande médaille d'or es médaille d'or Paris, Juin 18298 G Avril 1898 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! LA RÉPUTATION DES Engrais 6. Truffaut & C N'EST PLUS A FAIRE! Tous ceux qui en ont pris à titre d'essai en reprennent par fortes quantités ! C'est bien là une preuve évidente de la merveilleuse qualité de ces produits ! Horticulteurs et amateurs! qui navez pas encore essayé, prenez des renseignements au- près de vos confrères et connaissances ; VOUS serez convaincus et n'hésitez plus à adresser de suite yos commandes, afin de pouvoir constater vous-mêmes les beaux résultats fin de saison. ARTHUR AMEYE, Hornicrzreur Saffelaere-lez-Gand. 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CULTURES -COPONINLES BUREAUX 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER Un an ..... 12 francs | Un an . .. 15 francs mois . . » Six mois. ... 8 » Trois mois... 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. -_ LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 26 Pages Chronique : 251 Une bonne hui bites. 253 Dimorphotheca Ecklonis DC. 253 Les Citrus . _ 253 Les Delghieitnn vivaces . . 255 Les garnitures de feuillages-: 255 La culture des Éricacées. 255 Statice Suworowi . RE RTS 250 Stephanotis foribunde Rs De MN er de eus) 257 La coulure 258 Culture et traitement dé Cr pépoluté pour je foitige 258 Tecomaradicans . . 259 Comment on mr dbtenii r une sen Éoolie à Ati Chauts sur le même pied 4°, . : 44 à . | 259 Les Fuchsia rustiques. . . a à 0. me 200 Un emploi nouveau du dci Lit M iv 200 Cottohiite : 45.4 4 hi do DORE ROMANE ee Li... 4 À | 260 Fig. 130. Rose grimpante Carmiñe Pillar . 253 > 131. Delphinium ornatum candelabrum. . . . 255 » 132. Delphinium elatum + ‘267 * 133. Delphinium PAS RE 7. din: 259 MPR ITU Lo GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute provenance ROSIERS Immenses use hautes tiges, demi-tiges rez n 2,500 variétés y compris toutes ent dois pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING A LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ) Aa ps dE pr Suède, CROSY Aiîiné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition en ge de Lyon, 1894, Grand et Médaille d'Or Pr DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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Pl id. d 70 15° id. 115° id. id. 80 1/4 id. 1/12° id. id. 100 13 id. 1/9° id. id. 13 12 id. 1/6e id. id. 180 3/4 id. 1/4 id. id. 270 1 colonne entière. . . . . id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. id. 270 18 id. id. “ “id. 350 12 id. id. id. 523 3/4 id. id. ë id... 77n Etage oibiire. 5 à 0: . . . id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, ae RE mt — TE CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n’oubliez pas que L. DE LANGHE-VERVANE | Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILI( (IL Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collections Se grec es d'arbres fruitiers, fruits de table ou d'é et industr iebe, pour la distlatiqt, le séagel " variétés nouvelles Jnes mie de LAS mg et Er formés, prêts à fructifier. — Arbres à € et à kirsch, variétés ju» io à in culture et au hhorstbire d'analyse venue, ar dat _. d'ornement, TS voeth, Se s fores les a mis au commerce en 189". les a travaillés depuis 1886. ne néglige rien EE les perfectionner, arbres et RER: .—. ontants, ad be collection. Fraisiers, posséx tire e qu vil ya de pit s ce gen Éliquetage garanti exact, — ns le fraueo, sébcräsisél re Sakhalin (Polygonu e fourragère à grand nd ne Cyclamen, Plantes et Graines. M cal ION LE PORTAT Weddelliana, Bromelia USINE A VAPEUR. 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GRAINES FPAENDURR PROCHAINEMENT Castilloa elastica (Caoutchouc de Panama). Achras nn rs | Mangifera indica. Hancornia speciosa Caoutchouc de Pernambouc). Car yristica fragrans Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chryaophyilus ei dr, Quassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix odorata. Ravenala + ve iT dis 9 Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæœococca verrucosa. Smilax salsepari Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca. Theobroma gr Mimusops Balata (Caoutchouc des Guyanes). Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie). Garcinia mangostana. etc., etc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). Ilex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. ammea americana. Anona en diverses espèces | _ Laurus en diverses espèces. Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses espèces. Lecythis en diverses espèces. Sapindus en diverses espèces. Carica en diverses cuma en diverses espèces Sapota en diverses espéc Cinchona en png espèce Musa en diverses espèces Spondias en diverses espèces Cinnamomum en diverses espèces. Persea en diverses espèces Sterculia en diverses S Q Coffea en diverses pt èces. | Piper en diverses espèces. Thea en diverses es ugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses pbesk. Etc., etc. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. | PALMIBES HCONOMISUES : Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga re Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rumph | Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia cariotoefolia, .- edulis. Et Î &=> Nous exportons Les plantes économiques coloniales dans toutes s le “colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. 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Cette variété a fleuri pour la première der pendant l'hiver der- _. L'HORTICULTURE ru dontoglossum Coradine Rchb. f. Moortebeckiense L. orme des plus lé. amples et très fortement portent une entourée de quelques taches plus petites. Le la- belle a le disque jaune vif, entouré de Les taches ; en avant se trouve une très large macule. LE Odontoglossum crispum Ldi. var. ti grinum L. Lind.; comme le précédent, une importation de l'établissement Lucien Linden et Cie tu Moortebeek. Les fleurs ont une excellente forme, et les segments, très larges à la base, se re- couvrent bien. Les sépales, blancs un peu lavés de rose à la base, portent de grosses macules les pétales ont des macules plus petites, etplus nombreuses, S Hi déve également lavée Û rose, est mouc e d'un elle a touré d'une série de 4. Laelia ua Rchb. f. var. Leemanmiae L. Lind.; intermédiaire entre la variété candida ; les Lace: et les tube du petit triangle blanc. La fleur est | Kane et bien re < rare et plus belle, c’est le contraste de Re ren ration avec le blanc des pétales et des sépal 6. Od RE re x Soleil de M M El Lind.; a fait son apparition au moïs de!sep- tembre 1898 ain la collection de M. du Trieu de erdonck, au château de Muysenhuys, à Muysen et provient d’une importation de M. L. Linden. Ses fleurs sont très grandes et d’allure FEneg rar. forme irrégulière ; segments portent une assez large bordure jaune clair ; les pétales orbiculaires acuminés sont légè- rement redressés obliquement, et non hori- zontaux ex Léiia praestans Rchb. f. var. alba oculata L. Lind.; fleurs g bien étalées, entière- disque et la panda. RÉRRe à l'intérieur du tube sont Sue beau jau 8. Cypripedium : se Wall. var. nobilis L. Lind., assurément une des plus splendides va- riétés qu’on ait vues jusqu'ici, tant pour la beauté de sa forme que pour la vivacité de son coloris. Rhododendron decorum de Rh odo oden espèce nouvelle dron de pendant la première semaine de juin. Les plantes de Kew lui furent offertes par le Jardin des Plantes de Paris en 1889 et cet établissement en était re- devable à l’abbé Delavay, qui, à l'origine, trouva ‘espèce à Yunnan. La plante est à tel point sem- blable au À. Fortune, qu'elle ne peut presque pas être autre chose qu’une forme géographique de cette espèce. Les fleurs ont même couleur, même parfum, mêmes dimensions et ce qui té- moigne encore plus de leur affinité, c’est que les deux variétés ont sept segments re la corolle. Les u’à présent, c’est le pédoncule glandulaire du R. E ortunet et le calice plus grand et plus visiblement lobé du KR. decorum. Les feuilles de cette dernière variété sont aussi F4 He col vs 5, rigides que celles du À. Fortunei. Comme aspect et vigueur, la plante est res et “différent en cela de beau- coup de variétés de Chine, elle ne semble pas avoir tant de valeur dans nos jardins. R. Fortune a toutes les qualités du R. un et encore d’autres en Plus. Ce n'est qu’au point de vue de l'intérêt qu'on attache actuellement à la flore de cidentale et Centrale que la première la Chine floraison de la plante doit être mentionnée. Un Bambou en fieurs Une plante de Bambusa vulgaris, le B. arun- dinacea de crains auteurs, mais pas de Will- denon, D: Stapf, fleurit à la station ‘expériences et aux établissements d’horticul- ture de St-Clair, Trinidad. Le Gardeners’ Chro- nicle du 17 juin en donne une fort jolie gravure représentant une branche coupée d'un bosquet chée en terre à l'effet d’être photographiée. dant une période de douze années, dit l’auteur de l’articulet qui accompagne la gravure, je n’ai vu le Bambou en fleurs que trois fois, mais je n’ai pas encore vu de semences parfaites & Plantes sbtrontsnios Les variétés et espèces diverses de plantes appelées subtropicales donnent un aspect orne- mental aux jardins floraux et aux terrains amé- nagés environnant une villa, si les endroits où se de parterres de plantes estivales qui garnissent généralement les parterres, tout ceci si la si- tuation est bien appropriée, bien entendu. IH faut elle manière qu leur apparence. Il faut veiller, dans l'aménage- ment des parterres, à ce qu’un bon drainage soit donné aux plantes, et que le sol, à une profondeur de 50 cm., consiste dans de la terre grasse bien riche avec un tiers de terreau de feuilles. On don- nera à la surface du parterre une forme telle que le centre soit sur un niveau plus élevé que les bords de façon que les plantes puissent mieux être vues que si le parterre était plat, Wigandia, So- Fr à large feuille, Acacia lophantha, Rici- on, Funkia, Rhus, Canna, Azalea, Melianthus major, Maïs variés, pe lors- r vÉ détation parfaite. Acer Négihdo oliis variegata, cultivé e la même manière, contraste avec le se plus foncé des autres plantes. “ à outes ces plantes ’êt et recevront une MR MEL abondance pendant la croissance, surtout celles qui ont de larges feuilles qui empéchent, jusqu’à un certain point, la pluie d’arriver aux racines. Pyrus coronaria L'espèce type, aux grandes fleurs délicates et , est un riétés ornementales qui les fruits qui ont les dimensions d’une reine-claude, dégagent une délicieuse odeur de violettes qui s’étend à grande distance. La variété de Bachtel, le P. coronaria flore leno, fleurit, comme 1 fait le type, lorsqu'il est complètement recouvert de feuilles ; les fleurs sont grandes, ressemblent à une rose double, ont une bonn i # Fa arbres fleurissant au printemps que nous connaissions. Cedrus Deodara Ai Nous lisons dans le Gardeners’ Chronicle du 17 juin : « Nous RE à “nr du Comte que “nesley la vante, accompagnée d'un photographie, BE ni au Cedrus Diodes « ES Cedrus Deodara nivea est très joli en ce moment, étant presque aussi beau que le dit son vertes et deviennent blanches lorsque la crois- sance s’accomplit. » Diervilla praecox L'espèce la plus importante du gr Diervilla (ou Weigelia comme on l'appelle plus cemmuné- . ment) est le D. florida. C'est une plante très variée, et à côté des espèces connues dans les ms pars que amabilis et rosea, il y a encore beaucoup étés autrement dénommées et généralement cultivées par des horticulteurs du continent. De ce nombre, celle appelée Abel Car- 252 rière est des plus belles. D. praecox appartient au même groupe et quoique assez différente pour former une espèce distincte, c'est une bonne plante. Je la vis pour la première fois, dit l’auteur de cet article emprunté au Garden, dans l’éta- blissement de M. Dickson, de Chester. Il y a de cela deux ou trois ans, époque à laquelle la plante était recommandée comme étant à floraison précoce. Elle pere bien le nom de Fe car elle est en avance d’un mois pour la floraison sur les autres Diervilla. Ces derniers sont main- tenant dans la belle période de floraison, tandis que D. praecox était en fleur au commencement de mai. Les fleurs sont d’un rose foncé sur le limbe de la corolle, carmin et jaune dans la gorge, et ont les mêmes dimensions et la même forme que les fleurs EE FR pour Fra 5 en serre. ‘: Pentstemon Newburyi Come plante ne. en mai-juin, celle-ci e variété à fleurs écla- nains, qui compte e si eu de me m plus durs traitements ou plutôt à n + ee quel traitement, sans qu’elle en ait souffer Elle a des fleurs carmin magenta ne brillantes que celles de n importe quelle autre variété de cette section et convient fort bien pour le jardin à enrochements. Les fleurs aux enterrements Dans une conférence qu’il a faite récemment à Rome, rapporte le Matin, le P. Bonavenia, jésuit e, a démontré que c’est à tort que certains évêques condamnent l'usage des fleurs dans les enterrements catholiques Non seulement il est admis dès la plus haute antiquité, par le culte et la liturgie catholiques, mais il est tout à fait indépendant du paganisme. On trouve,en effet , l'usage des fleurs indiqué dans l'Écriture sainte, qui, dans l’Exode, dans le Livre des Rois, dans celui des Macchabées, y fait expli- citement allusion. Il est vrai que Tertullien et Clément d’Alexan- e ont des p pour les chré- tiens, à ce sujet. Mais, dit le P. e Me à on é doit entrevoir sous leurs per Es la nécessi it où l’on se trouvait, à cette le e à l'influence périleuse de cer- mines ressemblances avec le nisme Avec le temps, on a mieux compris les distinc- tions qu’il convenait de faire, et l’on n’a rss craindre des influences pernicieuses; on peut des fleurs sur la tombe d'êtres aimés et qui inté- es prêtres, auxquels il peut être utile d’avoir des ie nettes sur un fait qui attire constamment leur attention. Il est donc certain que l’usage d’orner de fleurs la dépouille mortelle des chrétiens — usage con- déjà par l'habitude que l'on avait de ré- 2. des fleurs sur les corps et les reliques des martyrs — fut regardé par les Pères de l'église comme innocent, comme l’expression dé l’éternel bonheur et du suffra age des saints. Cet usage, conclut l’orateur, répond d’ailleurs à la pensée : « vivas et floreas cum Deo » qui est le plus bel adieu qui ait jamais été prononcé sur la terre, et que l’on trouve répété sous les voûtes obscures des anciennes nécropoles chrétiennes Nous nous étions déjà occupé de cette rare et il nous a paru intéressant de résumer ce a ditle P. Bonavenia, lequel, par one, l’a traitée dans un sens qui ne pourra pas manquer d’être agréable aux fleuristes. Une annonce correcte ! Relevé par le cp Tuinbouwblad, l’annonce que voic 1 MS FAR Horticulteurs et Pépiniéristen Boskoop (Hollande), lez Gouda. Ordonner soi-même à en livrer d'Arbuste Ar- busseau, Conifèr, Aucuba, Laurocerasus, Ilex, Taxus, etc. Florissantte trait planter Syringa, Staphyllea, Deutzia, magnolia, etc. Expositions Dans le courant du mois de juillet s’ouvriront à Frederiksoord et à Haarlem des Expositions d’horticulture. Frederiksoord est situé au milieu des bruyères de la Hollande, mais la Section hor- ticole qui y a son siège, bien que n’existant depuis une des plus vaillantes de la ceci de particulier qu'elle s'organisera dans le arc privé de son président, à « Bosch en Hoven » à Heemstede. Une collection de plantes d'ornement de serre chaude Dans les articles que nous avons consacrés à l'Exposition de Saint-Pétersbourg, nous avons fait mention pe) He is provenant des serres de 'M.SE U Grand Duc Michail Nicolaiewitch. de mette à nos lecteurs de se faire une idée des Pts que renferment ces serres, nous reproduisons la liste des plantes qui compo- saient x collection de plantes SU de serre c e — en Russie s'entend — des serres du Droit Duc, à la Villa Michailowskoja, près Strelna : -Aglaonema mmutata. . Kentia. Belmoreans.- Aletris Fe — Forsteriana. — Lindeni. — Lind . rium Andreanum — __— — Ferreyerense. _— Miaueli. Étant rotund ifolia. Maranta Bachemiana. —- Ver yrtus pimenta. Aralia rte Pandanus gracillimus. lutescens. — javanicus fol. var, Astelia Banksi on olius. ilis. Carludovica palmata. Phiidicntron macrophyllum — atrovirens. — Selloum. Ceroxylon niveum Phoenix PO 4 C ps humilis Pothus Coccoloba pubesc + s Gaudichanvi. Crescentia macrophylla nigripes. Curculigo sumatrana Rbapis is aber — — fol. var Strelitzia Nici Dieffenbachia Parlatorei. Thrinax el Baptista. radescantia gr cochinchinensis. Yucca aloifolia fol. var. Dracsena Rumphi. — recurvata. LA SEMAINE HORTICOLE _ meris, V. niaque de l’eau. De là cette saveur métallique de l’eau de pluie provenant des toitures en cuivréet le ee verdâtre qu’elle produit dans les citernes, On a employé pendant quelque temps à are sa ss plantes du Jardin Botanique de Bruxelles | de l’eau de pluie tombant sur la coupolewertde Srisée des grandes serres ; il a fallu y. sen par suite des effets délétères cette eal, qu l’on envoie maintenant à l’égou $ Le vieux Peuplier du Cana déraciné il y a quelque temps au Parc de dans l’arbre pendant les journées de 1830, vient d’être déposé au Musée communal, placé surum socle de marbre. Dictionnaire d’Horticulture La 37% livraison de ce Dictionnaire illusté, nee par le très compétent secrétaire-r de la Société Nationale d'Horticulture de France, ois, débute par Tétard et finit le com mencement ‘de l’article consacré aux Van ont paru particulièrement intéressants, les a ticles consacrés aux Thuya, Tillandsia, Tortris, EE its iéracote. Tulipa, Ut mus, Vand Echo de l'Exposition de Cambrai! Nous spas avec re. que le Co | mité de c io à des pis institutions d'enseignement de laïques que religieuses. Tous ces jeunes visites | ont dû retirer de cette visite une imp À d’autant plus profonde aa leur âge l’âme estt 1 sensible aux beautés de la nature, aux d\ et au parfum des fleurs. Admettre et | attirer les élèves des écoles aux a ticoles est en outre faire œuvre de pr ropagandt 4 utile. es] Collection d'AS#E, Des us d’ = oeil se rencontrent # de. de mo ac PAR mois . À. J. Abolin, jardinier en che Staraja Roussa Novgoroû}- Scolynus, Ma Imphi, Nissont, latissima imont, cocholaris, atrovirens, vivipara, Salmi À ts pensis, ja ° identaitr" inea, rupicola, gra br rschaffelti, aplanaia, Volia picéis,S8 tifolia hs variegata ‘ UNE BONNE ROSE GRIMPANTE Nous sommes en ce moment en pleine saison Roses, partout où une plante peut, même développer quelques à la règle? N'a-t-elle pas toujours été incontestée des fleurs, celle dont la domination s'étend sur le plus vaste territoire et dont les sujets soumis et admirateurs sont les plus nom- reux Cependant, il y en a, parmi les genres de Roses, ques, éprouver les tion dont elles étaient objet, d’autres qui, à un moment donné, ont pu éclipser des rivales ? Il nous semble que de nos jours, la faveur revient aux Roses grimpantes. Le courant qui nous entraîne vers le séjour à la gneé où ration florale des balcons, “ou auvents, des colon- u duquel s’élève la construction de style ROUE ce courant n’est pas étranger à la vogue dont jouissent les Roses grimpantes. Voyez le succès du Crimson Rambler; on la tr rouve partout _cette généreuse Rose avec sa on de ue u point de leur pardonner, chose à peine croyable, de manquer de parfum! On l’emploie à toutes sortes d’usages, partout et toujours elle plaît et séduit. En sera-t-il de même de la Rose grimpante que nous figurons aujourd’hui, grâce à complai- éclat. Il n’est are, chose précieuse, de voir, sur à que la fleur est simple. N'y aurait-il pas une jolie combinaison à faire avec ses corolles simples ? mur, un berceau, une ou un gra and vase, par exemple, garni de S deux espèces, ferait un merveilleux effet. Cela voudrait toujours la peine d'essayer. DIMORPHOTHECA ECKLONIS pc. . C’est une très jolie me ra encore très rare Jusqu'ici et originaire des pa montagneuses ùT ransvaal, le Di- pa sr qe Ecklonis os à une altitude de 400 SAMEDI, 1° JUILLET :189g s fleurs sont à peu près de la même grandeu Ré à rculies du Chrysanthemum Leucanthemum ns fleurons du centre sont bleu foncé avec un reflet lante ramifie très fortement et a des feuilles vertes succulentes, assez épaisses, alter- nantes, SEP pes de longueur sur 3/4 à 1 1/2 pad ra de largeur, qui sont en partie user ge et en partie bncéciéen ou en forme de raides, produisant au toucher A Exeter, chez M. Veitch, res Dimorphahe Ecklonis est cultivé dans des serres tempérées où il se développe vigoureusement et rodiit. une abondance de fleurs. Ce petit arbuste sera proba- blement assez résistant pour supporter pendant l'été la fnason en plein air. J'ignore, fait re- marquer M. J. Meyer, d'Exeter, dans Die Gar- tenwelt, si l'on a déà essayé quelque chose pour la plantation en plein air, dans t Di or qui se répandra rapidement dans les cultures. Les Citrus Nous empruntons à un spécialiste qui a longtemps sé- journé à Portici, M. Charles Sprenger, les principales d s de cet article qui nous a à demandé par une de onnées nos aimables a ; nous respectons pr la plus large mesure l'originalité de cette intéressante Connaissez-vous le pays, où fleurissent Îes Citronniers et où, entre le sombre feuillage, rou- gissent les Orange Qui ne s’est souvenu de ces mots d’un auteur allemand célèbre, Sacs pour la première fois, il traversa les Alpe qu'il rar haut de leurs somme o: neigeux et brumeux, l'Italie, belle et ensoleillée? Ou bien, préférant la route plus cou rte et plus sûre à sombre il vit à l'extrémité méridionale, les bois d’ Orangers et de sue et qu’il vécut avec eux, qui, je le demande, ne fut pas rempli de joie et ne trouva pas la die satisfaction que donne la D ps quand nous tâchons de la com- prendre que nous la recherchons dans son atelier Paso vert ? beauté les bois d'Orangers, de Citronniers ou de Mandariniers couverts de fruits, de l'Italie méri- dionale. Rien ne peut leur être comparé et aucun fruit n’est plus utile, plus raffraîchissant et plus eau. Notre tâche n’est pas de louer ces jardins, mais bien onner une sèche description de quelques espèces de Citrus; c’est pourquoi nous devons nous garder du moindre écar rt. Jusqu'ici l° mais bien différentes, de LR Elles sont origi- naires de l’Asie et spécialement de l’Est torride 253 et éloigné de cette immense partie du monde; elles sont à présent répandues dans tous les pays chauds de la terre et croissent très bien, partout, jusqu'à 41° L. N. Au cours de leur longue culture, on a obtenu de nombreuses variétés, en partie très actuelles, On ne pourrait dire laquelle des espèces est la plus appris à les connaître en Allemagne, que ce soit par les masses de fruits venant du Sud et qui nous sont devenus indispensables ou bien, par nos Ms rene si soigneusement entretenues. us appartiennent à la famille des Ruta- ceae ere: des Latins, ce sont de petits arbres ou arbrisseaux, à feuilles coriaces et à fleurs Ru isolées ou en grappes ; géné- ralement le fruit est rond ou ovale, la pelure co et la pulpe juteuse : souvent d'un goût très agréable. C’ est dans la verticale. pa me facilément, et même souvent déjà dans la pulpe, sclemlat “elles ne conservent en srabe* pas longtemps leur force germinati omme pour presque tous les arbres fruitiers que toujours sont épineuses, aussi on ne peut 254 LA SEMAINE HORTICOLE avoir de bons arbres qu’en greffent sur ces sujets sauvages. Nous reviendrons sur ceci, plus tard. L'Orange ou la Pomme de Chine, le Portugallo des Italiens, parce que l'arbre fut introduit et ro 12 mètres de hauteur, originaire de l’Asie orien- tale et le plus répandu de tous. I croît très bien dans presque toutes les con produit, dans l’Amérique tropicale, aussi bien qu’au Cap, les fruits les plus délicieux. Il ne rap- porte pas moins dans l'Europe méridionale. C’est un bel arbre, bien feuillu, à écorce foncée, à feuilles allongées, pointues et un pe dentées, à pétioles ailés, à fleurs blanches odori- férantes réunies en grappes _ à fruits ronds, jaune d'orange, sans verrue à la L'Oranger vas est pourvu de épines , Mais pas armé au même degré que d’autres espèces de Citrus. Le Done pis pre en Italie, sont complètement dépourvues d’épine A Naples, ils comm née: en mars, pour finir en juin; en Sicile et à Malte, ils fleu- rissent un peu plus tôt. Les fruits müûrissent en septembre, mais ne sont pleins de jus et le plus savoureux, qu’en janvier. En avril déjà, si on les laisse suspendus aux arbres, ils perdent leur jus et le fruit, jusque là d’une très belle apparence, ressembler à un Citron pressé, et [en moins de graines que les sauvages et plus d’une ne Es A même pas de graines. e de Malte, très juteuse, est la meilleure et à pelure mince méritent la préférence, les autres ose ts grandes ont un noyau plus petit mais très dou Les te rouge ‘de sang à l'intérieur, sont également très dou L'Oranger, comme cu ses congénères, aime une terre grasse, lourde, ni trop légère, un emplacement he bien aéré et, si possible, bien exposé es soleil, En été, il fant l'arroser copieusemen min tla à vince de repos cepen- dant, on ne lui donne plus d’eau, la nature lui en vie joyeuse, verdit, fleurit et embaume délicieu- sement et porte annuellement une grande quan- tité de fruits. Il atteint un âge avancé et son bois blanc est très apprécié. Est-il malade, alors on ne trouvera guère d'autre remède qu’un moyen adical, on le à fruits müûrissent en hiver, sont ronds et lisses, à pelure oléagineuse et à chair d’un goût agréable. ‘arbre, qui a les branches un peu raides et courtes, se reproduit exactement par la semence eu o int. On le multiplie généra- lement en le greffant sur le Citrus vulgaris. inissons ici cette en À qui sort déjà du cadre d'une courte répons LES DELPHINIUM VIVACES La culture que nous avons indiquée dans un précédent article (voir p 244) pourra, à notre avis, ee pere ée également au Delphinium Ornatum ou D. con dont une des belles Variétés est le D. ornatum candelabrum (fg- 131). De même que le D. Ajacis, celui-ci uel, mais il en diffère essentiellement par ri port re _. effet, si le Delphinium Ajacis. cations sur le sommet, le D. 5 ar se ramifie abondam- ment dès la base et ces ramifications s'étendent dans sg les directions, de manière à buiss i plusieurs semaines de rameaux de fleurs. Les Delphinium annuels ont pour rivaux les Delphinium vivaces, dont la floraison se prolonge plus avant dans la saison que celle des premiers. Si la culture des annuels offre quelque difhculté, comme nous l'avons démontré plus haut, les Delphinium vivaces, au contraire, présentent cet avantage qu'on peut les multiplier par la division des souches. A contre, l'espèce le plus générale- ment cultivé, le D. elatum “ ses Tara one un port plus élevé que les premiers et conviennent peu pour la formation de Ébrbeilles dans ps petits jardins ; ils se prêtent dans ce cas à être isolés sur les pelouses, où bientôt ils forme- ront de fortes touffes qui, si le sol leur est propice, Fig. 131, — Delphinium ornatum candelabrum. peuvent atteindre plus de 2 mètres de hauteur. La fig. 132, p. 247, qui représente le D. elatum, nous donne rs e idée de l'effet que peut produire une touffe de cette espèce, garnie de bouquets de 50 à 60 centimètres de long composés de fleurs d’un bleu d’azur parfois nuancé de reflets indigo et métalliques dans le type, tandis que dans les hybrides on trouve des fleurs d’un bleu très pâle Une autre espèce viva est le 1). grandiflorum, qui n’atteint que 50 à 60 centimètres de hauteur et produit, comme le nom l'indique, de grandes fleurs. On rencontre dans ses variétés des fleurs bleu d'azur, des fleurs blanches, des fleurs bleu porcelaine # même des doubles bleues et des doubles violette Ces deux espè ises place en octobre-novembre pour feu: able ue de j Las n août. p. 249, donne le portrait du D: grandiflorum fiore Dleno: lle nt les deux autres, empru runtée à la collection de figures de la maison ivre t odieex et Cie, de Paris, qui s’empresse toujours avec un lo uable désintéressement, de nous prêter ses remarqua- bles clichés. Les garnitures de feuillages (Suite, voir p. 249) Souvent, des feuillages s'égrenant le long de randas; ils mitigent l'effet de x À HE solaire et procurent une fraîcheur délici Mais où les feuillages rendent d RATE rustique ou idyllique qui plaît à ayant l’âme sensible aux vraies bea toute personne utés.On me site DPEPaR que la plante a ainsi paré de son feuillage. Et quelles espèces végétales faut-il charger du soin de compléter l’œuvre de l'architecte ou les desseins du propriétaire ? Citons les Lierres, les Vitis, les Ampelopsis, les Ipomaea et pp Lire re ue dont 2 feuillage n'est pas t urd. e gran bâtiments, tn Arsaochia Sipho et le Tecoma radicans s, dont e et vigoureux feuillage tissera rapide He une épaisse et su- perbe tapisserie encadrant portes, fenêtres et lucarnes. Ce qu'il faut, dans les divers cas, éviter avec un soin jaloux, c'est la lourdeur de l’ensemble; la lumière doit pouvoir pénétrer à l’intérieur, car, en artements, on enlévera à la nds cha dé pittoresques mo odèles, d’éveiller re même Re chez nos PS tes; ce sera une nouvelle source de plaisir, pour lhorticulture un nouveau progrès réalisé. F. Meuris. La Culture des Éricacées La culture des see est peut-être, parmi ommerci P article détaillé sur la culture de ces plantes dû à la plume de M. H. Müssigang, de l’Algemeine Deutsche Ériorbhibeinrs À La multiplication des Érica se fait unique- ment de ût , quoique ke res aussi dans ce même but, recourir au es sujets, qu on ges employer pour la 4 sont s quelque temps sous verre, pour activer un ne leur croissance. Après LA SEMAINE HORTICOLE ne prendra ni des pousses eaux doivent gel lol et retournés ont FÉLEA on e. Au commence- ment on om bie sh Bree avec de la supportent pas une trop g ne peuvent cependant non plus se flétrir. Après 3 © semaines, quand les boutures ont pris racine, on enlève les carreaux et on aère un peu. En automne, il sera préférable de poser les Érica sur des rayons Ar une serre froide, et Au printemps (mai-juin) on plante “à Érica dans des pots à boutures, on les pince et on les transporte dans une serre très près du verre. Un arrosage plus fréquent et, chaleur, un ombrage so pour préserver les Érica d’une trop grande dité. Il est avantageux aussi de lier les plantes à de petits tuteurs, pour obtenir une croissance correcte Pendant l'hiver, on transportera de nouveau - és dans e t en éloignant plantes lus ne we l’autre, on soignera aussi que les couronnes puissent se dé- velopper librement, er les pousses deviennent longues et minces et l’on n'obtient pas des plantes vigoureus es pois sont PE jusqu'aux deux tiers d arterre de sable et restent là pendant tout l'été. On veillera avec le plus grand soin à r e, car une fois qu’une Érica a été trop sec, ce qui est caractérisé par l’affaiblissement pousses, il est condamné. Il en est de même lorsque l'humidité à été trop Ga Bert A Lin cela, par les temps de chaleur, on arro a de préférence plusieurs fois par jour et Era es floraison (des débris de corne et de la farine d'os dissous dans de l’eau, conviennent le mieux à les a rempotés et taillés convenablement. L’hi- vernage se fait toujours dans les serres froides. Se prêtent principalement à la culture en masse : Erica gracilis, E. hiemalis, E. “2 0 Mr. . Vilmoreana, E. cupressina, E. flam E. cilindrica, E. herbacea, E. blanda, E. ns. bunda. PA Cette étude est suivie, dans le même organe horticole, d’une autre de M. Gustav Sixtus, que nous traduisons également : La multiplication des Érica se fait le mieux au moyen de boutures que l’on obtient des plantes- mères, placées vers la mi-juin sous verre, sur une couche à fumier, afin que les pousses desti- nées à servir de boutures se développent bien. Quand, après trois ou quatre semaines, de pousses se sont assez allongées, on passe à trop jeunes ni trop Fete, attendu que celles-ci ne prennent que difficilement racine. Si les bou- tures sont préparées de cette façon, on les mettra sable, en parties égales; on aussi > Rae à que à , toyés. Cette terrine est placée ensuite sur une couche à fumier inaccessible à l'air et on ombra- gera celle-ci attendu que les Érica prennent le plus facilement racine à un emplacement frais et d le: sa boutures sont bien enracinées, même umide, on aèrera, quand le temps le permet et on _. ‘tiendra toujours à une température de et Tr” 2. commencement d'avril, les sujets sont plantés, tout en endommageant le moins pos- sible les racines, dans des pots à boutures, rem- mélange de deux parties de terre de bruyère et d’une Dubé de sable. De préférence on leur donnera alors une couche e Fi da a “enracinées et, peu à durc uellement. RER les pots sont suff- ne ‘resi0li de racines, ce qui a lieu vers ica dans des pots on les pincera en même temps qu'on leur donnera de petits tuteurs, pour TS bien les diriger. Au commencement, on seri guera et on ombragera encore les plantes par id temps de chaleur; on sera cependant très prudent pour l’arrosage, mieux vaut arroser modérément et souvent, vu que les Erica sont aussi sensibles la fin d'octobre, on remettra les plantes dans des serres froides ; si c’est nécessaire, on les pincera encore une is et, pour le reste, on les traitera comme l’année précédente. Au commencement d'avril de l’ année _ le rempotage se fait en pots de 14 centi- mètres et encore dans le mélange L ci susdit, des parterres et toutes les semaines on les en- graisse au moyen de purin n cessera la fumure au commencemint d'août, afin que les boutons puissent se déve: lopper. Pendant cette période, on prendra soin que les racines ne se déss èchent pas complète: son emploi, retourné plusieurs fois au courant dé l’année, afin que plus tard l'on puisse éviter là formation de la mousse qui rend difficile l'éva poration de la masse des racines + exerce ainsi une mauvaise influence sur la cultu Les espèces les Lies recommandables pour la culture en masse, Erica gracilis pr (floraison janvier. février). E. gracilis prés (octobre-janvier). E, mais jo (octobre-janvier). E. hiemalis “rer (octobre-janvier). E. Vilmoreana (janvier-mars). E. persoluta alba (février-mars). core beaucoup d’autres dt x has mais celles-là, méritent cependtit | Mtren Statice SuworoWi 1 Jobé sur la planche 1095 du Garten Flors M. E. Regel donna pour la première Me reproduction du Sfatice Suworowi, la vue cette Rd À db mp d’une peus ner le fais remar . un jour M. je Mol que l'introduction de cette Fee ori gode oi chirait notre flore d’une belle nouveauté: ceux ue et vu en SAMEDI, re JUIL LET 2899 ravis de la richesse et du _ aspect de cette plante. En effet, ce n'est trop dire, que de prétendre que le Statice Estate est une des plus belles mr annuelles. Le Statice Suworowi est originaire du Tur- kestan set rer et fut introduit par M. A. Regel de Descham s Jardin Botanique de St Pétersbourg; elle a cultivé cette plante et on a lancé la semence dans le com- erce. Le Statice Suworowi est une plante annuelle fleurissant tôt ou tard en été, d’après l'époque du emis, février-avril. our que cette plante des steppes croisse bien, feuillage courbé graciensement ee couché et d’un vert frais. Lorsqu e, par man e d’expérience, on ne connaît pas la croissance, les habitudes et les effets de couleurs de ce e ou qu’on voudrait faire des combinaisons de cette plante avec d’autres, on fera bien de réunir d’abord les ne foule de modes s regrettons que nos jardins et nos parcs actuels n’offrent plus, comme les anciens jardins à fleurs, des parterres où l’on n puisse réunir une “ya quantité de plantes de la même espèce et où l’on puisse jouir de la beauté de l'individu. Cette lacune . en outre la propagation de maintes belles plan Pour obtenir de brillante effets de couleur, le Statice Suworowt ne convient absolument pas, la délicate beauté de couleur es quand elle est mise à côté de tons vifs, elle doit être admirée pour elle-même et là, où on la plante avec d’au- tres rat celles-ci doivent être soigneusement choisie 'odte pr et ne d'apprécier la beauté des form ouleurs, ne voudra plus se passer Ke cette belle “Ste une fois qu'elle se Sera trouvée en face d’un parterre de Séafice Suworowi. sn pour igres tard, de belles ch tinnietis et P Stephanotis floribunda Il ya re peu de pr qui réunissent autant de bonnes qualités que la plante grimpante, Stephanotis Ari Sa culture est facile, en outre, la plante porte beaucoup de fleurs et fleurit po Les fleurs de couleur blanche se mo n grappes re conviennent très bien pour la er. de bou blissement on en possède plusieurs, on peut avoir des fleurs de Stephanotis pendant 6 à 8 moïs. En Atpidiene: le Stephanotis est cultivé dans la plupart es établissements d’horticulture et croît très bien dans de la terre de bruyè re comme dans de la terre de gazon. On réussit bien aussi sa culture dans un mélange de terre de bruyère, de terreau, de charbon de bois et de sable. Les jeunes pousses de l’année précédente, quand elles ne sont pas encore devenues trop dures, se prêtent le mieux à la multiplication. En coupant de pareilles boutures, longues de queiques pouces, en les mettant en pots de 12 à 15 centimètres et en les maintenant pendant tout l'hiver à une tem- pérature de 10°à12°R., PE Cr ement bourrelets. Il au printemps, pres Far servir à la multiplication. On les coupera avec une partie du vieux boïs et on les plantera, ue qu'elles Fig. 132. — Delphinium elatum (voir p. 255). auront atteint 20 centimètres de longueur. Si on les traite comme les autres boutures, elles pren- dront vite racine, me plus qu’au printemps on a partout une couche pour la multiplication; on emploie aussi une ouine chaude. ‘après les expériences faites s dans les établis- sements pere et renouvelées a des pots de 10 nat aussitôt qu'elles ont formé leur bourrelet, e leur laisser prendre racine dans ces mêmes Apt On évitera de la sorte un rempotage ultérieur et on ne sir + les jeunes sujets dans leur croissance. À un empérature de 12° la nuit, et plus: élevée de I mi cu jour, elles continueront à pousser vivem Le Stéphanotis est une plante grimpante; on soignera donc à temps pour un tuteur et négligera pas de l’attacher. Quand la péveinieé s’en fera sentir, on éloignera la pousse du tuteur prudemment, parce qu’elle est très cassante et de briserait souvent. sers Fe me les co ont atteint 60 centi- es à re de hauteur, on pincera les têtes pour ne ainsi la cornée de nouvelles têtes. résiste à la | sriod d crois catégorie et beaucoup d'air frais pendant le jour. Il ne se ressent aucunement de ce que l'air de la serre chaude soit un peu plus sec qu'il n'est d'usage dans ces serres e St botanots | supporte bien le soleil, mais il lui faut néanmoins assez d'ombre pour pré- server ses feuilles des brulûres. Aussitôt que les pots seront remplis de racines, on mettra les sujets en pots un peu plus grands. Pendant la période de croissance, on seringuera les plantes l° après dîner, on cessera en septembre et on arrosera très modérément en hiver. Quand on tient la plant e trop humide pendant cette mois de mars porté déjà des fleurs, mais le notre opération est de développer le plant autant que possible, vu que c'est de la grandeur et de la vigueur des branches ns dépend la quantité de fleurs de l’année proc Pendant cette ni is traitement est le même que celui de l’année précédente. On liera soigneu- sement les pousses au fur et à mesure qu'elles se il y a de pousses, plus faci- se trouvent les plantes doivent être assez grands pour les deux années suivantes, quand pendant la HÉHods de croissance, on leur donnera un bon jet de fumier liquide allongé. De plus, un peu avant la croissance, on enlèvera quelques centi- mètres de la terre du pot, et on la remplacera par de la terre fraîch Le Dehors est cultivé aussi en ballon, mais nulle part cette plante n’est plus belle, me semble-t-il, que dans la serre où les pousses sont attachées à des fils de fer, tendus à 20 ou m. du verre. Un parterre de 1 mètre à 1®50 en carré, est assez grand pour une plante. Un sujet ainsi transplanté, désire beaucoup de place pour ses pousses; on soignera donc bien : ven pour que cette place ne lui fasse point é Le Stephanotis a à souffrir le plus du kermès et du puceron lanigère blanc. Contre le premier, je ne connais de meilleur remède qu ue le lavage, contre le second, un fort seringage à l’eau froide. AVIS IMPORTANT. — E Hor- TICOLE esé mise à la poste réquirement. tous les samedis à midi, à Gand. Les onsta- teraient un retard quelc ans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. 255 LA SEMAINE HORTICOLE LA COULURE DES FLEURS On se rappelle que la Société Nationale de des fleurs des bi fruitiers et des moyens de la prévenir ; et nous avons analysé ici l’intéres- sant mémoire rédigé par M. Ch. Grosdemange sur cette Rime té 2 allusion aussi dans l'important vrag nt de publier M. L. Daniel sur La variation Ps la greffe, et quoiqu'il ne oit pas question, dans ce passage, des arbres Éditer. il est intéressant d’ étudier i ici un autre aspect du même phénomène. M. Daniel fait intervenir la greffe; mais les causes qu'il assigne à la coulure sont bien en somme les mêmes que M. rosdemange avait définies de son côté. état de pléthore aqueuse, la coulure des fleurs et leur chute avant l'épanouissement se produiront ee ent. ’ai observé la chute des fleurs dans beau- is de Solanées, en particulier dans la Pomme de terre. La soudure, assez imparfaite, comme dans née de era ntes où les tissus herbacés prédomi n'avait pas permis au greffon d'atteindre da taille normale, et il souffrait du Lien La Horaiiôn eut lieu quand même. les fleurs fruit. Quant aux dernières fleurs d cence, s’'épanouirent même pas, et tombèrent à l’état de boutons. n résultat semblable se FEOENE par un “excès d’eau dans la gre eons à fleurs du Chou, ra on se sert e bourgeons un peu avancés où les boutons commencent à poindre. Cela arrive de même quand on maintient trop longtemps la plante greffée sous cloche dans une atmosphère humide. Dans les variations atmosphériques et l’état du sol ont la plus grande influence sur ces divers RATS et leur intensité. » Culture et traitement dur: c: Cycas revoluta pour le forçage Bien que le Lg revoluta ne soit Lee cultivé upée sur une aussi vaste échelle à — et ce à cause des néré simplement des feuilles artificielles dont Cenpotehiieit a one chose de si bizarre que nous ne nous l’expliquons t—; nous croyons cependant bien faire d'y consacrer quelques lignes. Voici des questions auxquelles a répondu M. Stache, dans le Deutsche Gärtner Zeitung : Que doit-on ds pour le forçage du Cycas bee afin d’avoir de belles et larges feui a ent se fait-il que des troncs de 40 cm. de auteur donnent d'année en année des feuilles de plus en plus petites? Les Cycas doivent-ils être arrosés, ou tenus sec : uelque différents que soient les modes de culture des Cycadées et quelques résultats que l’on ait obtenu par cette culture, je ne puis me dispenser de communiquer ma se de procéder en réponse aux questions posée En arrosant une fois par jour pre Cycadées, les Fougères et autres plantes semblables, on aura l'avantage de gagner des plantes saines et vigou- reuses ; on ne peut pas être trop économe de l’eau et là, où ces plantes sont cultivées, il faudra soigner pour un air toujours ati principale- ment pendant les temps de c Cette humidité s’obtient le prén facilement en On ne pourra cependant pas cesser complètement de seringuer, principalement quand, par un froid continu, l’air est déjà suffisamment desséché par la chaleur du calorifère. € qui concerne spécialement le forçage du Cycas revoluta, j'ai appliqué avec succès eux méthodes : le forçage par le fumier et par la dede. J'entrepris le premier dans ma petite serre à Camellia un peu rehaussée. ec la moitié d’une charge de fumier de cheval, j'arrangeai deux parterres de 3 cm. d hauteur, de façon à ce que les deux Cycas devant être forcés pussent facilement être mis dessus. Les cuvelles furent ensuite également entourées eo © Pendant la première huitaine de jours, l’arro- sage est limité au strict nécessaire ; plus tard, si lors du rempotage on a soigné pour un bon drai- nage, on peut difficilement arroser trop, vu que les jeunes feuilles demandent beaucoup d’eau pour bien se développer. La serre elle-même doit être tenue bien humide et bien fermée. Il est de toute nécessité de tenir les Cycas que l’on veut forcer assez éloignés du verre, afin d’avoir des feuilles le plus long possible, les jeunes feuilles en recherchant la lumière, se développeront plus en longueur que lorsque les plantes sont trop rapprochées du verre. Après quatre semaines environ, les feuilles aient int la plantes quand même encore. quatre semaines dans la NES et dans les mêm o! . Quand les Cycas ont été forcés de cette façon, on aurait tort de remettre les sujets à leur place primitive aussitôt que les feuilles ont quasi cessé de pousser. Après un forçage quelconque des Cycas, on fait ren de les laisser encore au moins quatre semaines à l'endroit du forçage. APS la formation ns filles, on modèrera l’arrosage. H se forme alors une soi-disante tête, qui, dans le cas où eile ne peut se S sas. qu'alors il se form de feuilles et qu celles-ci sont de moindre dimension. C’est pour cette raison aussi, d’après moi, que de grands exemplaires fournissent d'année en année de plus petites feuilles, Plus la tête se développera en longueur et e n grosseur, et plus sa couleur sera rouge-jaunâtre, moins on aura de commencé à pous L'année _ TT difficultés pour le forçage. On ne commencera celui-ci qu ‘au mois de j juin L'année passée, j'ai forcé un grand Cycas dans une serre élevée. Voici, en détail, ma seconde manière de forcer. Dans la serre où se faisait le forçage, se trou: Cyathea, de Blechnum et encore deux Cycadéss, un Dioon edule et un Zamia horrida. À la fin du mois de mai, je rempotai les Cycas susdits en de plus grandes cuvelles. Auparavant, les plantes étaient placées sur des blocs en bois, à Li some je les enfonçai toutes dans la terre &. la couc Les spé ts se trouvant sur le côté de à Après les quatre semaines qu'avait duré ps çage, j'avais la satisfaction de compter Wingt: quatre nouvelles feuilles assez longues et bien saines. La tête, dont j'ai parlé plus haut, était a assez bien développée vers la mi-août, maisil ’écoula quand même encore uelque temps AvORE qu’elle eût complètement cessé de pousser. Je dois encore faire remarquer, que du 4au 17 juin, je seringuai trois fois les plantes avecde l’eau tempérée, généralement on ne seringue et le soir et dans la suite, on les traitera comme les autres. Pour finir, je citerai encore le cas d’un Cycas qui, depuis cinq ans quoiqu'il ait été régulièrement rempoté. Les vieilles feuilles devenant jaunes, furent simultæ nément enlevées et la plante transportée dans, une serre cha magni- fiques feuilles; celles-ci cependant n’atteignaient pas une longueur suffisante, se trouvant tr0p. rapprochées du verre. Le forçage du Zamia horrida se fait dela même façon que celui du Cycas revoluta, tandis que le Dioon edule semble très obstiné. M ” serre très chaude, a subi ensuite le forçage des L Cycas. D a RE ce n’est que plus tard qi passée, in ne posent qu’en ps quoiqu'il eût séjourné longtemps dans ma sefé “ à Ananas Fougères nouvelles ou rares : de serre chaude ou froide Le Jardin botanique de St FR avai exposé à l'Exposition Internationale de cette ville une collection de os compre Gleichenia circinnata Sw abellata Br Hyÿmenophyllum Né Smith., densul à ort., javanicum Spreng., nitens Br, us Fraseri H. et G., richomanes albanense Hoïtr.& er orme EF orst., parvulum Poir. et radio Tecoma radicans Un relevé de culture sur son bouturage d'été Nombre de nos lecteurs se rappellent encore l'article élogieux de Chronique que notre journal a Semaine Darticols a consacré à cette belle nte dans son numéro du 18 sep- te note ainsi que ma plume n'avons plus à prôner la juste valeur déco- rative que s’est acquise à bon droit ce joli arbris- seau que l'on désigne encore le plus souvent sous son nom vulgaire de Yasmin de Virginie. relevé cultura borderons geante; nous nos lecteurs un bon moyen pratique de le mul- tiplier. La notice de Chronique, si nous nous y repor- tons, dit ceci au sujet de la multiplication : « On « peut reproduire le Yasmin de Virginie par « semis, par boutures, par marcottes ; mais il est « plus rapide et plus commode de faire des divi- « sions de racines et c’est ainsi qu’on procède le « plus souvent, » Oui! évidemment oui, avant la mise à jour du sr 28 d'été en plein soleil, c'était à ce der- r mode que nous donnions la préférence vu a F1 était le lui rationnel et le plus pratique en tant que pourcentage à la reprise. Mais depuis que notre collègue et ami d'école, lin des Anciens Elèves "École Nationale d'Horticulture de Versailles (Bulletin de 1890) cès qu enait au Museum d'Histoire naturelle, par le procédé ci-dessus, à lui indiqué par M. Maxime Cornu, nous l'avons, disons- nous, t a division des ra acines) pour la supplanter par le bouturage des tiges sous châssis et en plein soleil. e bouturage ‘quoiqu "extrêmement simple né- ique un éveil constant. Les q on devra RE 2 insister lors de sa mise en vigueur sont les suivants : 1° Ne ne que des boutures ayant le bois ni trop dur ni trop herbacé, les premières s’enra- cinent difficilement et les secondes ont tendance à pourrir, seules celles de consistance moyenne sont les vraies recommandables ° Avoir bien soin de les placer sous châssis, soit sable d'argent de carrière dit sable de Fon- tar urtout empêcher re: dessèchement des feuille Fer boutures. Là est lé siner fortement avec un arrosoir à pomme fine, tous les quarts d’ ne. quand il fait grand soleil. Huit, dix ou douze jours de sacrifice suffisent largement pour obtenir ce que l’on ne peut abte- d de bouturage automnal, c’est-à-dire des Entre enracinées ou plutôt des plants chétiés. On peut et on doit revenir vite de l’aberration SAMEDI, 1° JUILLET 1899 des travaux pressants devant de tels or. pour quelques j jours de sacrifice seulement. our ce qui est de la description pr ie de ce procédé nous a parole à M. Grosdemange en reproduisant Hisobus et in-extenso ce qu'il a bien voulu nous communi- UE nr OAnbee 53 DEL SOU THE PLUS & Voici comment on opère « . boutures préparées à la manière ordi- « naire, sont faites vers le 15 août sous re qe «en ms soleil. Les châssis sont maïnten « absolument fermés. Ne pas donner d'air pos sur- « tout ne pas ombrer et bassiner fréquemment et « plus ou moins selon l'intensité de la chaleur « solaire. « Par les journées claires et chaudes, les bassi- t être répétés tous les quarts opérer à froid, mais il est pré- « Fig. 133. — PA r ee cn flore pleno (voir page 255). « mieux encore de racines et déchets de terre de « bruyère. Le tout étant régulièrement com- « primé de façon à ne laisser sous le verre qu’un « espace libre de o"25, on dispose sur une épais- « seur de O®"10 la terre préparée pour le boutu- « rage et comprenant deux tiers de sable fin de ri- « vière et un tiers de terre de bruyère, additionnée « de terreau. On foule et on nivelle le sol, puis « on ajoute o®os de sable de rivière lavé (1). C'est bo « naison assez grande pour que les D x so- « laires qui leur par « rapproché que possible l'angle AOe et que « les boutures re see nt la plus forte somm « possible de lumière. L'expérience m'a démontré « en effet que és boutures situées dans le haut « du châssis ont été les premières à s'enraciner. .« La chaleur et la lumière solaires étant ici les « principaux agents de réussite, il ne faut pas « attendre trop longtemps pour opérer. La gle aussi (1) À nous l’avons cité dans les points fondamentaux du boutu son défaut on peut prendre et le remplacer tel que FABE par du sable blanc de carrière 259 « Soie des boutures est d'autant moins prompte et moins assurée que la saison devient moins « : déchbhie et le ciel plus voilé et plus brumeux. » eurs, peut indépendamment du pres cad TT. de “ps même façon et à l’instar de ce der es , les Lierres, le Caryo pt nr, 4 dr qu sinense et 1e us- trum Massalangiana, le Lippia ms Pot le Vatis Riparia, le Deus ia pari l'Elaeagnus reflexa s'yag l’Actinidia arguta, la Corolle des Fardins, V'Abelia rap rs Choisya ter- nata, le Rosa Hardyi, le Rosa gallica, etc. Comment on peut obtenir une seconde récolte d’Artichauts sur le même pied Quoi, est-ce un rêve! Récolter deux fois des Artichauts sur le même pied et ceci dans la même année | Allons donc! mon bon, vous êtes un farceur, bagasse, je saisis et j'y suis, vous natif du pays à Tartarin; chez vous, je comprends, dans votre ici, impossible sous notre climat nous allons essa Ho, ci-dessous, ce petit tour de y qui est des plus simples et à la portée de to En culture de plein champ, le cas est plus diffi- . “ps et réussit rarement, ie à cé le PRE où tout est sous la main, le ne devient pas échéant et là on peut Apr harsa faire MES deux fois le même pied d’Artichauts dans la même année, s’il a marqué et est récolté en temps et heure voulus Voici d’ailleurs, rotin comment ïil faut procéder : « Au printemps, à l’œilletonnage des pieds, on a re er l'habitude de laisser et de supprimer par la te, qui ne doit jamais dépasser la première J si ette première terminée, O0 coupe rez-de-terre la tige florale afin de mer , Mais bon es FR ons "5 rs récolte lors des gelées, pourron nt être relevés en grosses mottes et mis, après habillage des feuilles, sous châssis froids; ils achèvent très bien dans cette situation leurs cycles végétatifs avec quelques mouillures. Monsieur, ainsi que vous, lecteurs, oment de l’essayer ! après vous nous direz, s’il y a possibilité. Loc. HorTuL. (1) Lorsqu'on n’a pas élevé des regains à la base des pieds on procède à l’œiiletonnage des bourgeons qu’émettent les tiges florales une fois qu’elles ont été supprimées rez du sol. Loc. HORT. Les Fuchsia rustiques e Fuchsia coccinea Soland, qu'on croit ori- nd du Brésil, est une très jolie plante buis- beaux ornements du jardin. Lorsque les gelées arrivent, on la coupe à 30 centim. du sol, on la couvre d’un peu de feuilles et de fumier ; la gelée ne lui Cause aucun mal; elle repousse vigou- printemps et atteint de 1"50 à , porte beaucoup de fleurs assez bien développées et a un feuillage tendre d’un vert foncé. Le Fuchsia gracilis ou mieux le F. macro- stemma gracilis et d’autres espèces Rene . macrostemma globosa, F. macrostemma Ric- cartoni hivernent également bien sous une Here couverture. Le F. macrostemma Riccartoni, mieux connu sous le nom de F. Riccartom, se distingue par une floraison pe riche il porte des fleurs rouge cramoisi de nan moyenne et a un beau feuillage nt La ue entière a un aspect élégant et léger. Elle forme, tous les ans, des pousses de 1 à 2 mètres de long cétte façon, elle supporte les hivers les plus rigoureux, "Le F. Riccartoni est déjà beau quand on le traite en demi-arbuste, mais il est bien plus beau encore, là, sr il peut se développer en arbuste ou en petit ar 'était, raconte dans le Deutsche Gärtner- we 1e ._promenais à travers les petites villes de Shanklin et de Ventnor et je ne pouvais me rassasier de la vue de ces plantes qui chez nous trouvent une pénible existence dans la serre froide et, qui, ici lein air, sont d’une beauté Le d'une magni- situation plus pittoresque, accolée qu’elle est au _ versant de la montagne et de plus, la végétation _ y était plus belle encore qu'à Shanklin. J'étais arrivé ainsi au bout de la ville et là je trouvai un banc ombragé par un grand F ne _ Riccartoni. Le banc se trouvait devant une hai d'environ 165 sh de longueur et plantée s, magnifiquement tenus et dont les murs disparaissaient sous un épais tapis de Myrtes. le m'assis sur le banc, laissai reposer ma tête entre les fleurs de Veronica et rêvai. Au-dessus de moi des Fuchsia, derrière et à côté de moi des Véroniques et autour de moi, des Myrtes, des Lauriers, des Chamaerops et Rice ne quelles autres plantes encore. Devan magni- fique panorama, au delà de la ville, Tam mer € d'azur re sur Pégase, il m'emportait, haut dans les airs. « Matches, Sir, 2 packets a penny ! » (des rapide, car allumettes, Pre gere à 2 paquets pour 1 penny). Brr une douche bien froide. Saisi, je sautai es Les gracieuses nymphes se changèrent avec la rapidité de l'éclair en com- munes filles d'Eve, le Pégase en un banc, et devant moi se trouvait une femme en haillons, qui m'offrit des allumettes! Toute ma poésie s'était évanou Que le lecteur me pardonne, ce petit écart qui n'est pas à sa place ici, mais qui n'est pas sans un certain rapport avec le Fuchsia Riccartoni, fantaisie ne se sera ise en travail. La chose a d’ailleurs une valeur toute pratique « Qui veut devenir poète n’a qu’à planter des Fuchsia Riccartoni. » UN EMPLOI NOUVEAU DU CACTUS On sait, fait remarquer un journal quotidien, combien fréquents sont les incendies qui ravagent les plantations de Pins dans certaines régions, dans les Landes, par exemple. Aussi, dans ces contrées, on techerché et l’on Moudrait ardem- ment trouver un us moyen d'arrêter la marche du fléau. M. Roland-Gosselin, dans le Bulletin de la Société d’acclimatation, signale un emploi nouveau qui est fait du Cactus dans le Sud de la France, et qui consiste précisément à diminuer les chances d’extension de ces incendies. Dans ce but, on entoure de ie d’Opuntia les pinèdes ou plantations de Pins. Le Cactus est incom- bustible : par la quantité d’eau qui est accumulée dans ses tissus, il est dans PE A de prendre feu, et l'incendie d'herbes aller ravager les herbes situées de l’autre côté. Dans ces conditions, ainsi que le fait observer la Revue rose, il conviendrait, dans les pays où l'Opuntia peut vivre, d'en multiplier les haies dans les régions boisées, de manière à empêcher les incendies de détruire les forêts. En partageant celles-ci en un certain nombre de compartiments, pour ainsi dire, au moyen de haies nombreuses, parallèles et perpendiculaires entre elles, on rendrait les incendies étendus à peu près impos- sibles : le feu ne pourrait détruire qu'une partie très limitée. M. Roland-Gosselin a été témoin d’un incendie où les Opuntia furent naturellement respectés, et il a tenu à voir comment ils supportèrent la grillade qu ‘ils avaient subie. La guérison est très car huït jours après, de nouveaux articles boutons à fleurs s’épanouis- aucune des plantes du ‘sol brülé i i rait donc trouver pour les forêts du Midi une Es d'Opun- é tia très rustique qui pût être acclimatée et abon-. amment plantée. LA SEMAINE HORTICOLE LA SEMAINE HORTICOLE et Revue des Cultures Coloniales PUBLIERA DANS SON PROCHAIN NUMÉRO divers articles sur LES ORCHIDÉES ET LES CULTURES COLONIALES. CORRESPONDANCE MoxsIEUR LE RÉDACTEUR DE « La SEmarye HORTICOLE » Il y a environ un an, La Semaine Horticole (1) fit connaître à ses lébteurs, sous la __ de rre, Un nouveau mode < Multi. : plication des Pelargonium zonale et à éni E qui, selon l’auteur, donne les meïlleurs résultats, Annuellement nous éd bone dans les de la ville aa milliers de Pelargonium zonaleet suit DE POUR L'HIVERNAGE ét la multi) du Pelargonitn zonale et inquinans. En effet, c'est bien plutôt la conservation que la m multiplie cation qui est me ne l’ Li comme à la pres mais également à l’étendre à d’autres genres de plantes. Nous pensons, Monsieur le Rédacteur, en vous de vue du nombre de jeunes dar qu'on paf- vient à se procurer ainsi avec un nombré restreint de plantes-mères. Qu'il nous soit permis de compléter la méthode, indiquant comment il faut empêcher les plantes nouvellement empotées d’être abîmées par les feuilles qui meurent et qui souvent, vu |’ ‘humidité de l’arrière-saison, moisissent et sont cause de la pourriture des tiges. Depuis nombre d'années = la méthode a pour auteur feu mon père — los del’empotage des Geraniums arrachés de la pleine e jaunissent et tombent sans cn | | moindre inflammation à la t H. on Bob Inspecteur des pen commu d’A | PHARES | BOITE DU JOURNAL GT. G. Vous souhaitons prompt rétablissement RAR N. — L'article sera publié incessammelk y (x) No du 2 juillet 1898, page 287. I ee Fe . TRUFFAUT & c* Grande médaille À 4 Grande médaille To aris, Juin 1898 Gand, Avril 189 Économie, Propreté, Résultats merveilleux ! LA RÉPUTATION DES Engrais 6. Truffaut & L N'EST PLUS À FAIRE! Tous'ceux qui én ont pris à titre d'essai en reprennent par fortes quantités ! C'est bien là une preuve évidente de la merveilleuse qualité de ces produits ! Horticulteurs et amateurs! qui n'avez pas encore essayé, prenez des renseignements au- près de vos confrères et connaissances ; VOUS serez convaincus et n'hésitez plus à adresser de suite vos commandes, afin de pouvoir constater vous-mêmes les beaux résultats fin de saison. ARTHUR AMEYE, Hornccureur Safrelaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande SAMEDI, 4er JU IL LE T 1899 LINDENIA ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES Publication mensuelle in-folio Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées LDUCLEN. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 27 Pages Chronique . ds. 201 Un coin de Forêt a Astialie ; 263 Orchidées . k 263 La earrqs aux SH d’ hortituinite À 264 Le Poinsettia pulcherrima . ini. rs 265 Les Parterres en Mosaïculture . 266 L’Alinite et les Engrais azotés . : 266 Une rivière barrée par les jatiittes : 267 L'Aesculus parviflora. 268 Le Pieona . . :: . 209 Les Convolv ulus : 269 Berberis Darw Fa 270 Essai sur la seat eu vaine æ Cénide ee 070) 5. + Fig. 134. Statice Suworowi : 262 » 135. Un coin Be forêt en N Area ” 263 » - Vas tal en en 265 > 137. Bac, têtes de faunes . à 209 » 138. Bac Campanula, en grès | Émile Muller ; 267 > 139. La Jeune Fille à 1a Hotte Jardinière. 269 > 140. Convoluulus tricolor re re is 270 * 141. Berberis Darwini F2 270 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute Immenses quantités hautes tiges, demi tiges provenance LES CANNAS FLORIFÈRES | | n 2,500 variétés y compris vel pas boufrantés pour 1899 en plantes superbes, SOUPERT et NOTTING À LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ CROSY Aîiîiné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) onda net A Li po à Suède, Brésil, et du Comte de Fla Exposition = deb ge de Lyon, 1894, Grand ; on Prix et Médaille d'Or 0 2 pronn nuls nm “0, lc tps demante port de 1 y CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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B., Bureau ü re à Les Annonces Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS La Semane Horticole > ES La meilleure et la plus large publicité Ze Xi Ce journal est ou et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture mn terme Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. HP D: id. 70 15° id. Hit id. 80 14 id. 1/12° id id. 100 15 id. 1/9 id id. 13 12 id. 1/6 id. id. 180 3/4 id. 1/4 id. id. 270 1 colonne entière. . . . . ; id. 350 1/4 de page sur plusieurs volvénée. ï id. 270 1 id. id. ii id. 350 12 M un id. 525 3/4 id. id. id. 775 A psg entre. - . . - .:. . id. 100 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance L CUT prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de .« LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n'oubliez pas que L. DE LANGHE-VERVAENE Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILIO LL SPÉCIALITÉS :- Cyclamen, Plantes et Graines. 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Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que -noUs am) établi sur une très vaste échelle. | GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Uastilloa elastica (Caoutchouc de Panama). nn ar Mangifera indica Hancornia speciosa (Caoutchouc de D Carapa guya Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chrysophy um albidum, Quassia amara Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). Dipterix AE orat Ravenala 1 Madsgascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca réa 4 Smilax salsepar Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca. T F4 Mimusops Balata (Caoutchouc des Guyanes). Galactodendron utile. Toluifera Percire et Balsamum. Palaquium variés (Caoutchouc de la alaisie). Garcinia mangostana. c, etc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). ex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. Anona en diverses espèc Laurus en diverses espèces Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses Dion. 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Etc _les Sociétés case et les EEE Te CS OR TE coloniaux de : se mettre en + 1500) me nous et de nous communiquer leurs deésiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous renseignements êu ls voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE Be Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes “SA me économiques coloniales, sont priées d'ofrir celles dont elles peuvent disposer si Veuillez noter notre adresse : « CHORTIGOLE COLONIALE » Pare Léogolt, Bruxelles (Bet Lee LE CR M Le LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 8 Juillet 18099 CHRONIQUE Une nouvelle Spirée La firme G. Van Waveren et Kruijff à Sassen- heim (Hollande) possède en ce moment, en fleur, six variétés es. re poils appelé - à tort Spiraea, que Messieurs ont dénommé 1, PH. Witte, 2. “Dr Cattie, s. ueen Of Holland, 4. E. W. Gladstone, 5. Washington, 6. Prof. Eur Ce sont des améliorations des Spiraea ou Hofteia poor S. compacta et S. astilboides, qui dépassent en une large mesure leurs prédé- cesseurs. MM. Van Waveren et Kruijff ont obtenu, avec les nouveautés, au dernier Temple Show de Londres, la Banksion-Medal, c'est à dire la plus haute récompense pour ce genre de plantes Les plantes exposées étaient âgées d'un an, prie raient 3/4 m. de diamètre et presque 0"60 e haut. Les feuilles ont à peu près trois fois les dsdions de celles des S. Japonica et compacta Les fleurs sont d’un blanc de neige, les grappes ont 25 à 40 cécthhEr el de long et ces plantes d’un an comptent de 25 à 40 de ces géant de ceux qui ont vu ces nouveautés les ont appelées _— 2 de l'avenir ; elles le eviendront, en ait remarquer le Neder- landsche To SOLE car qui voudrait encore, en présence de ces nouveautés, employer les S. compacta, japonica ou astilboides ? Le Congrès de l'hybridation e de la He importance du sujet, le Chise Chronicle commence la publication d'une série de as dues à à divers écrivains, sur le développement par voie de croisement de plu- sieurs de nos fleurs de jardin, et un certain nombre de portraits des rte pri qui ont contribué à l'amélioration de nos fleurs et fruits par la pratique de es ou hybrida- s son numéro du 1 juillet, le grand journal De ar publie les portraits de MM. ]J. uglas écules, Œüllets, etc.), J. Martin (Caicsolatréte: Gloxinia, Cyclamen, etc.) W. Watson (Hybrides de Kew), J. Heale (Rhodo- “ss. rat ape etc.). ongrès seront tenus à Chiswick va 11 juillet et le jour suivant à West- Hall. minster Town Rose prolifère Messieurs Brayley et fils re au Garde- ners Chronicle un exemple de fleur prolifère dans la Rose. Le pistil est énbétément | sbabitt: les sépales, pétales et étamines sont normaux. Dans Extraordinaire, mais est toujours intéressant en ce qui concerne la structure de la fleur. SAMEDI, 8 JUILLET 1809 Clematis montana Une des plus jolies vues que j'ai rencontrées depuis a pe 7 est celle de ces belles Clema- tet couvrant entièrement la maison d'école et l'école de Lawshall, un village de gg et ue : Begonia, Fuchsia AA ORTICULTEUR 4 Pblox, Deutzia, Lilas doubles, Gladiolus elaere-lez-Gand. Lemoinei et Nanceianus, Montbretia, et CATALOGUES SUR DEMANDE. roduction des nou Agent général pour la Belgique et la Hollande MICHIELS Frères PROPRIÉTAIRES DES PÉPINIÈRES DE MONTAIGU 30 HECTARES Spécialité en Graines pures pour Prairies, Gazons et Sapinières ARCHITECTES ENTREPRENEURS DE JARDINS FARCE., ET VERGERS Montaigu. Belgique ÉTABLISSEMENT HORTISOLE SPÉCIAL pour la multiplication d ASPÉRBES ARGENTEUIL 62 GARANT FRAISIERS 2 200 Variétés “d'Élite mn illustré franco sur demande. VF LÉBEUF A. BELIN S" Es A dns de À à here ON DEMANDE A ACHETER L.e premier Volume LINDENIA S'adresser au Bureau du Journal. L'ILLUSTRATION HORTICOLE Les années 1882, 83, 84, 85, 86, 94, 95 et 96, petit format, et les années 1887, 88, 89, 90,91, 92 93, grand format,94, 95 et 96 sont disponibles. S’adresser au Bureau du Pourar. DALLEMAGNE & L Cultures spéciales D'ORCHIDEES à RAMBOUILLET (Seine-et-Oise) eurs coupées — Belles Variétés Établissement dans son genre Le plus important de France DEREES DDONTOGEQSSUM ET À CATTLENA les plus vastes de l'Europe. CLXII LA SEMAINE HORTICOLE QUINCAILLERIE HORTICOLE La Maison possède tous les Outils et les Accessoires employés en horticulture, les Outils nouveaux où de récente introduction TONDEUSE DE GAZON AYEC 5 LAMES AU LIEU DE 4 soit 4 lames au volant et une à l'appui Æ ne SI S Pièces de rechanges à volonté "& { TS ns Era 1 \ MACHINE ANGLAISE a extra fine / MONTÉE SUR BILLES {4 | Ci CSS Longueur des coupes 26 centimètres, impicer Le lé ST IOL UXLUNSE M Maur he TUTEURS EN BAMBOU IMPUTRESCIBLES Dani qe LEE 1n20 ne mince, le st HUE : r . 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Nr 293 Orchidées fleuries à « L’ Es Coloniale ». . . 273 La fumure des arbres fruiti ë 274 Rapport sur la culture rte: à Gütta- perche et à Caoutchouc à Tjipetir (Java) ; s FT uen 7 Échenillage ONE ONCE RS RP + .!, 297 Fleurs de juillet . . FU NN es 297 Trois plantes pinranies. Bruins , ., 230 La Rose Trémière. + 279 Jubilé de l’École d’ Hortititone + r État, à Ga : . 280 Boîte du Journal . ae 280 Fig. 142. ? 143. Bigarreautier engraissé avec du fumier seul. 274 Bigarreautier engraissé avec 700 gr. Chlo- assium ; 1512 gr. Scories Thomas ; 665 gr. Nitrate de Soude . 275 > 144. Photographies des récoltes cueillies sur un arbre des diverses parcelles. ; 211 »* 145: Thladiantha dubia © . + . . . . : 279 * 140, Thladraniha dub ss mous 2 2: 279 » 147. Thunbergia alata. 279 P x40,:Thunberpie Raid ou se. . à 270 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CHRYS AN THÈMES, nouveautés de toute mr: pb hautes tiges, demi-tiges et z-t 2,500 variétés y compris toutes les provenance mr nôtre pour 1899 en plantes superbes, ete. CARPE RT et NOTTING A LUXEMBOURG rer D-DUCHÉ Fournisseurs 2. " + cs de Luxembourg, Hollande, Suède, el du Comte de Flandre nn, 8 pe et franco sur demande ; port de : 0,25 I ms cer sqs Lutembour LES CANNAS FLORIFÈRES |] | CROSY Ainé 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition ip dre de Lyon, 1894, Grand et Médaille d'Or rate Sstn SUR DEMANDE. 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CLXVI LA SEMAINE HORTICOLE Re < L'HORTICOLE COLONIALE » 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXE LLES Directeur Général : LUCIEN LINDEN Nos Serres coloniales de Linthout, » créées spécialement pour la culture et la propagatith pour les cultures coloniales. di Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour “exécuter les commandes qi nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous avoi établi sur une très vaste échelle. GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Uastilloa elastica (Caoutchouc de Panama). Achras sapota. Mangifera indica. Hancornia speciosa (Caoutchouc de Pernambouc). Carapa guyanensis. Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chratphyt um albidum. Juassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæœococca verrucosa. Smilax salseparilla. 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Nous serons dès lors en mesure de faire face à toutes les demandes de graines et de pli | | | | | pr rt semaines après " LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 15 Juillet 1899 CHRONIQUE Une Rose bleue Nous lisons dans le Nederlandsche Tuinbouw- blad qui l'a rencontrée dans le Handelsblatt für Deutschen Gartenbau qui l'a reprise du Wiener Allgemeinen Gärtner Zeitung, numéro du 22 juin 1899, une nouvelle par laquelle l'horti- culteur Adolphe Chwoïka communique ce qui s uit : La communication de plusieurs journaux vien- nois concernant la sensationnelle Rose bleue qu'un horticulteur russe voudra mettre au com- i n l eur montrait une superbe couleur bleu violet, était demi-pleine, mais avait souffert ucoup du transport, de sorte que les boutons qui montraient la couleur bleue étaient cassés. Nous nous sommes alors — ;i a deux ans — au commerce en 1901. . La plante elle-même est très rustique, solide- ment bâtie, avec des feuilles d’un vert foncé qui montrent sur la f supérieure une teinte bleuâtre. Le jeu pourvu de petits aiguillons rouges, qui tombent plus tard, ce qui inerme. Quelque exacte que puisse être cette nouvelle, garantit nullement que les jardins du XXe siècle pourront être garnis de e bleues. Y aurait-il lieu de le regretter ? Contre la galle des fruits à pépins Cette galle connue sous le nom de Fusicladium dendriticum a fait, dan beaucoup de ravages rinum aux Poiriers. battre cette H. Frank, le directeur de la division biologique, de seringuer les arbres avec la bouillie bordelai , la première fois à l'apparition des feuilles, et encore une fois la formation des fruits. oici, si l'on veu i t la préparer soi-même, la de la bouillie bordelaise d’après les ë SAMEDI, 15 JUILLET 1809 de chaux vive, que l'on trouve dans le commerce. Non analysés, ces mélanges sont bons, quand la bouillie qu'on en prépare est bleue; elle ne peut avoir une couleur verditre. Dans une cuvelle ou un tonneau en bois, on dissout 2 kg. de sulfate de cuivre dans 50 litres d’eau (l’eau chaude hâte la dissolution). Dans un autre fût on dissout 2 kg. de chaux bien éteinte dans de l’eau, puis transformée en 50 litres de lait de chaux. On ajoute les deux liquides en les remuant. Il y a depuis peu aussi dans le com- erce, du saccharate de chaux et de cuivre (kupferzuckerkalkpulver) et du « kupferklebekalk- ; » la bouillie bordelaise préparée avec ces deux substances semble offrir une plus nde résistance à la pluie. On peut préparer soi-même quelque chose de semblable en mélangeant la quantité de chaux indiquée avec à peu près 0,3 kg. de sucre cristalisé ou une même quantité de mélasse. Pour l'arrosage d'un arbre fruitier d'une grandeur moyenne, on emploie environ 13 litres de bouillie bordelaise, donc environ 260 gr. de sulfate de cuivre et tout autant de chaux vive. moyenne des frais pour le sulfate est donc de 18 pfennige ou 22 centimes. Amasonia calycina Hook. f, Cette plante, de la famille des Verbénacées, fut introduite du Brésil en 1825 et dédiée Thomas Amason, voyageur américain: elle ap- partient à la serre chaude et réjouit la vue l'hiver par sa belle et intéressante floraison. tiges et les rameaux sont nus à la partie inférieure, mais arnis de feuilles à leur partie supérieure. feuilles ont de 15 à 30 cm. de long et 4 à 8 cm. de large ; elles sont de forme oblongue-elliptique, glabresen dessus, toujours pubescentesen dessous ainsi que les tiges et les inflorescences. Les fleurs sont portées sur 4 ant deux mois leur ravissant coloris et leur fraîcheur. i naissent deux ou trois fleurs ayant la forme de celles du Fuchsia ; leur couleur jaune pâle tranche à souhait avec la nuance des bractées. L'Amasonia calycina Hook. f. (A. punicea Vahl.) se cultive et se multiplie comme les ndron, Les animaux et la fécondation des plantes De M. P. Hariot, dans la Chronique du ardin : D'ingénieux physiologistes nous ont dé- voilé les mystères de la fécondation des plantes. Les insectes sont les grands ouvriers. Les végé- taux qu'ils visitent sont dits enfomophiles. Les oiseaux rendent aussi les mêmes services que les insectes ; il y a de plus deux groupes d'animaux, qui opèrent comme agents de la fécondation, ce sont les chauves-souris et les mollusques, Les plantes chéroptérophiles —— un mot barbare ! ex- cusez-moi, je n’en suis pas l'auteur — d'après - Burck, qui les a le premier observées à Java en 1892, n t pas nombreuses. On n'en connaît encore que trois; une Pandanée du genre Freycinetia à Java; un Bauh ini et inta à Trinidad a rien de surprenant; on voit en effet fréquemment des escargots réfugiés dans l'inté- rieur des corolles. 271 Concours de Culture organisés par la Société Régionale d'Horticulture du Nord de la France, ille Nous venons de recevoir une circulaire éma- nant de cette société par laquelle elle annonce WP > À ! . F ‘ uve pour les visites des jardi maraîchers, fruitiers et paysagers auquels tous les membres de la Société, domiciliés dans les quatre départements ment inscrits prendre part aux concours culture organisés par la Société régionale d'Horticulture du Nord de la France, rt. 5. — Les concours de culture sont divisés en cinq séries, comme suit : : 1'e série : Jardins potagers ; concours de culture maraîchère (entre amateurs ou jardiniers d'ama- teurs), une seule visite, du 15 août au 15 sep- mbre. 2° série : Même concours entre jardiniers maraîchers, à la même date, 3° série ; Jardins fruitiers: concours d'arbori- culture (entre amateurs ou jardiniers-d'amateurs), une visite, du 15 août au 15 septembre. 4° série : Même concours entre pépiniéristes, fermiers ou cultivateurs et arboriculteurs-mar- chands, à la même date. 5° série : Jardins paysagers et serres ; concours de culture florale et ornementale avec faculté ai aux concurrents d'ajouter l’arboriculture ainsi que la culture maraîchère (entre amateurs et jardiniers d'amateurs); une seule visite du xer eux qui Concourront pour l'ensemble ne pourront plus, à l'avenir, se faire inscrire pour prendre part particulièrement aux concours, soit de la 1re, soit de la 3e série, Pour cette 5° série de concours, il est créé sept catégories, basées sur la superficie et l'impor- tance de la propriété comme suit 1e catégorie : Parcs de plus de 10 hectares. 2° » arcs Ou jardins de 3 à 1ohectar. » de2à 3 » L 4 » 4° » » derà 2 » 5° » moins de 1h. » de 6° » Jardins situés dans l'intérieur des villes et d’une superficie de plus de 20 ares. 7° catégorie : Petits jardins de ville. Art. 6. S concurrents ne peuvent prendre part à plus d’un concours; les demandes d’admis- 1e série: Jardins potagers; concours de culture maraichère (entre amateurs et jardiniers d'hon- neur); prix d'honneur : Objet d'art, non rembour- sable en espèces. 2° série: Même concours entre maraîchers ; même ; série : Jardins fruitiers ; concours d'arbori- culture (entre amateurs ou jardiniers d'amateurs); même prix. 4° série : Même concours entre pépiniéristes et arboriculteurs marchands ; même prix. jardiniers orale et ornementale, avec laissée aux concurrents d'ajouter l’arboriculture ainsi que la cult îchère (entre amateurs et jardiniers d'amateurs). Deux prix d'honneur pourront être accordés dans cette série : l’un pour les parcs et grands 272 jardins (catégories 1 à 4), l’autre pour les petits jardins (catégories 5 à 7). Le Clarkia pulchella fut originairement découvert dans le Nord-Ouest de l'Amérique par Lewis et Clark, retrouvée plus tard dans le Nord de la Californie, le long des fleuves Kooskoosky et Clark, par M. Douglas, à qui l’on en doit l'introduction en Eur 1872. Depuis, cette jolie plante orne rit tout l'été les parterres à l’air libre, de ses grandes et nombreuses fleurs, si profondément et si élégamment découpées et d’un rose éclatant si distingué. Oncidium Cavendishianum Le Gartenwelt du 2 juillet publie une photo- gravure représentant un bel exemplaire de cette Orchidée; la tige florale mesure 1"60 de haut et porte 80 fleurs d’un beau jaune marbré de brun foncé. Une charmante diet debout à côté de la plante, tient de la main gauche la tige florale dont les fleurs semblent choir de haut sur sa ravissante petite té La La grêle Le 16 juin, à 2 heures de l'après-midi, un midi, un terrible ouragan de grêle s’est abattu sur la ville e sont surtout les plantes à feuillage qui ont ro le plus, elles méritent à présent toutes le qualificatif de laciniata. Les parterres de fleurs ont également beaucoup souffert. Quoique les ps is fussent de belles dimensions, les serres semblent avoir subi peu de degâts. La Société Nationale d’acclimatation “ a procédé le 25 juin à la distribution de ses récompenses. Nous remarquons notamment sur le palmarès : M. Paul Chappellier, à Paris, médaille d’or pour Travaux théoriques et pratiques sur le Safran et l’'Igname ; M. P. Mouillefert, professeur à Grignon grande médaille d'argent pour son Traité des Arbres et in ie forestiers, industriels et d’ornemen Le Père Sébire, re du Jardin d’essai de Thiès (Sénégal), médaille d'a Que pour son ouvrage : Les p antes utiles du Sén al; M. Louis Utéza, chef des graines | £t chargé des su météorologiques au Jardin d'essai amm Iger. Prime de 100 francs (fon- dation rm de Germigny). Les accidents du travail (France) + RN on avons s appelé l'attention des intéressés du monde horticole et agricole sur les conséquences que pourrait vigueur de la loi sur les accidents du travail. Les représentants de lagriculture se sont Dréoccupés de cette question, re en sl foi la note suivante, communiq à la « MM. Le Marois et René Lavallée. délégués de la Société des agriculteurs de France, viennent d’être reçus par la Commission du Sénat chargée hp le projet de loi voté par la Chambre ur la responsabilité des accidents agricoles. « Ils ont HEPpoAS et soutenu le vœu suivant, émis par la Société « La Société des agriculteurs de France « Approuve pleinement les dispositions. votées par la Chambre le 8 juin dernier, pour interpréter et SRE la loi du 9 avril 1898, en ce qui av suivant leur nature, jusqu’à l'année suivante, où l’on recom e pour cultiver le Poi LA SEMAINE HORTICOLE concerne |’ D mais, confirmant le vœu précédémment ém ém « Demande qu’ une démarche soit faite auprès de la Commission du Sénat chargée d'examiner cette proposition de loi, en vue d'obtenir la modi- fication du texte adopté par la Chambre sur les deux points suivants : « 1° La loi aurait le titre général suivant : « Loi sur les conditions d'application de Fa loi du 9 avril 1898 aux exploitations agricoles « Le paragraphe premier serait rédigé do: les termes suivants : « La loi du 3 avril 1898 n'est pas applicable 1 i a loi po) = x ® a + © CS pb) [sy © = Leo] ps) CE a Q © CE ® a ea © Le an é ® Cu chine. Ces DS sont à la charge de l’ex- ploitant dudit moteu « Les Pr des délégués de la Société ont été accueillies avec la plus grande faveur par la Commission, qui s’est déclarée pleinement d'accord avec eux sur le fond de la question. » Emploi des pots sans fond pour la culture en pleine terre des plantes de serre orqu” au printemps on livre ces divers végé- taux à la pleine terre, après avoir préalablement préparé le sol suivant la nature des plantes qu'on désire cultiver, chacune d'elles est mise dans un pot dont le fond a été supprimé (pour cet usage, on peut faire faire des pots sans fond, ce qui n’est pas indispensable : des vieux pots dont le fond est quitté, ou même quatre petits bouts de s à l’aide de quelques clous suffisent). Il va de soi que les dimensions du pot sont en rapport avec celles que la plante devra acquérir, afin qu'au moment de la relever la motte soit suffisante pour qu elle n’ait pas trop à souffrir de cette opération. Après la plantation et jusqu’à l’automne, l’on donne les mêmes soins que pour la culture ordinaire, paillis, arrosages, etc., suivant la nature et les exigences des végé- taux qu'on cultive. Lorsqu'arrive le moment de rentrer les plantes, il suffit de les enlever soigneu- sement avec le pot, et de retirer avec plus ou moins de soin, suivant la nature des végétaux, les racines qui se sont enfoncées dans le sol. De cette manière les plantes sont suffisament pour- vues dans la partie supérieure des pots pour, sans trop souffrir, être relevées de la pleine terre et être rentrées ainsi dans les SR M Se serres, u même dans un cellier ou s une ne" rations. C’est c moyen qu’on peut ÉTAT Aa tout éttiéalibehient effet pendant tout l'été, et lorque vont ver tés froids ils subissent l'arrachage sans trop suffrir. Recherche sur la fumure des Arbres fruitiers s avons sous les yeux un ouvrage remar- dHablemont soigné et illustré de nombreuses et belles photogravures concernant un sujet nt ’est plus à démontrer. v mieux que des phrases, fera ressortir li et l'utilité de ce travail. e note que nous trouvons dans la B horticole de 1870 sur la culture des Orchi « serre froide », écrite . Voici ce qu'écrité. feu de Cannart-d'Hamale il y a une troie | d'années : « [1 me tarde de vous dire que je réussis pr faitement bien dans ma serre froide à culture des Orchidées. Les plantes sont du végétation exubérante ; mes Odontoglosn Ê t et ik poussent des tiges à fleurs d’une force exfraot naire. Mes Cœlogyne cristata se présententa des bulbes gros comme un œuf de poule, et émettent jusqu’à deux branches à fleurs à chaque bulbe. Je vous assure que ce genre de culturéets des plus attrayant Les résultats si Re Le cg obtenus parle de Cannart-d'Hamale, fit remarquer ler de la Belgique horticole, bien que contrairesai admises sur la culture ds croît, il présente dans sa végétation deux une de repos relatif, l’autre d'activité en | relative. Or, tenir des plantes toujours renf e température, c’est-à-dire dans ds! conditions identiques, est contraire à ce qui® passe dans la nature; aussi, l'observance dé fait contribue-t-elle très- -probablement puissant ment aux nombreuses déceptions qu’on Éprol 1 ; si fréquemment dans la culture des plantes Ext ques. La nouvelle voie dans laquelle est enff M. Cannart-d'Hamale, qui sera suivie très pro blémept par un grand nombre & es itables am°} progrès modifier pl çà Al ecteurs de jus cette prédiction s’est ner Le Congrès de l’hybridat®, Le Gardeners’ Chronicle, dans son numéro” | 8 juillet, continue son étude sur le Congrès”. ation à Londres et la publication 2! portraits des principaux hybridateurs avc, M cation des genres sur lesquels ceux-ci ont cipalement opéré : C. E. Shea (CHIPS 14 Martin R. Smith, V. M. H. (Œillets), H Robe | (Chrysanthèmes), James M (Fuchsia À sf W. J. James ( +] CD: mi nn (Pommes de terre an Henry Eckford Pois + senteurs À. Bleu (Caladium, Gloxinia, Orchidées, © ME | . T. Druery (Fougères), Jos. O’Br ien, V.M ‘1 (Nérines, etc. cd Anthony Waterep (Rho° | à drons, etc.), R, Irwin Lynch (Cinéraires» j QUELQUES ORCHIDÉES du Queensland (Australie) Ce titre est le sujet choisi par M. J.F. Bailey, quelques passages de c rence. Nous les extrayons du Gardeners Chro- micle : « L'un des Dendrobium les plus communs dans toute la colonie est le D. speciosum var. Hilli. C'est une plante à végétation robuste, qui viron, et portent un grand nombre de fleurs par- fumées, d’un jaune pâle, qui restent épanouies pendant longtemps. Une variété qui pousse ac- tuellement dans les jardins de la Société d' Accli- matation, et qui La men de l’île ira TE a les pseudobulbes courbes, et a reçu le nom de curvicaule. La variété x LORD qui crob! sur le Main Range, a les tiges grêles, hautes de 15 à 22 centimètres seulement, renflées à la base en pseudobu ulbes. Les racèmes ont une longueur de 17 à 20 centimètres, et portent huit ou neuf fleurs blanches parfumées dépassant 25 millimètres de diamètre. Dendrobium fusiforme. Les tiges, comme l’in- dique le nom spécifique, ont la forme de fuseaux ; elles sont sillonnées et de ie in Les fleurs sont assez analogues à ce D. spe- ciosum, mais de substance tue pr et plus parfumées Le D.u indulatum, que l’on rencontre à l'état naturel sur des rochers sur la côte nord-est, a aussi une végétation robuste, produit des ti hauteur et des feuilles couleur bronzée, durant plusieurs semaines et très rustiques, qui résistent à l’eau mieux Le toutes les autres espèces. M. Hugh Dixson, de Sidney, le possesseur de la plus belle re qui portait trente racèmes à la fois, chacun ayant en mp A dé fleurs, soit un total de plus de mille fleu La Vañiité Boumfoldi ne diffère du type que par la forme plus anguleuse “e pseudobulbes et le coloris j Ps serin des fleu Le ohannis a les Pen bathes hauts de fleurs ont assez d’analogie avec le D. undulatum au point de vue de la forme, mais elles sont brunes avec le labelle jaune. Il existe plusieurs variétés, qui diffèrent par la forme et le coloris. Le © Te Hi est une espèce robuste qui rap- pelle le D. undu latum, mais dont les re bulbes portent des côtes saillantes pourpres, es fleurs ont 62 mali. Serre et sont presque blanches, lavées de violét ge Je n’en rvit à la descrip- tion de l'espèce ui Plat envoyée, a pe trouvés A ‘une crique du fleuve 0 e D. Adae, qui se rencontre dans le district de Cars, est une espèce des plus agréables à SAMEDI, 15 JUILLET 1899 cultiver, grâce au parfum puissant de ses fleurs, qui sont blanches Le D. tetragonum, qui a les pseudobulbes tétragonaux pendants, se rencontre un péu par- tout au nord et au sud. Ses fleurs, qui ressemblent à des araignées, sont jaune pâle, lavées de vert et de rouge. La forme septentrionale a les fleurs plus grandes et plus brillamment colorées. Les fleurs apparaissent en août, septembre et octobre. Le aemulum, abondant sur les Buis, a de jolies ads blanches de 19 millimètres environ de diamètre, qui émettent un doux parfum quand elles sont ouvertes depuis un ou deux jours. Ces fleurs, qui s’ épanouissent en août et septembre, durent une quinzaine de e jou , mais quand elles sont arrosées ou exposées à \a pre elles se fanent très vite. Le D. canaliculatum a les tiges courtes, ren- fées en pseudobulbes à la im les feuilles raides, profondément canaliculées en dessus, et produit un assez grand nombre de jolies fleurs tachetées blanc, jaune et pourpre, qui sont assez parfumées. Cette espèce croît généralement sur des Théiers dans le Nord. Dans les cultures, elle produit une abondance ve fleurs la première année, mais elle en donne moins par la suite. Il n’est pas douteux qu'elle Raéitais mieux dans un endroit. mieux exposé qu'un ange . Elle fleurit en septembre, octobre et n Le D, imguiforne ag “66 se ren- contre dans toute la colonie. Dans le district du sud, il croît cénérale sur des Thée ni = mées, mais elles sont nt 4 ne durent w Le Elle se produisen septembre et octobre. Le D. tr folies (Orchidée-crayon), avec ses longues tiges ramifiées ” ses ao : Las forme d'un crayon, forme de grandes sur les arbres. Ses fleurs sont Hasehes et Fes Fo Il existe deux formes de cette espèce; l’une a les feuilles très grêles et moins de fleurs que l’autre, L larney, il y a quelques années; elle a reçu le aureum. La floraison se produit en no- re. Le D. agrostophyllum, espèce à jolies fleurs, a les tiges grêles, garnies de feuilles Fons la moitié de leur hauteur jusqu'au sommet. Les pr qui se produisent depuis août one en oc- Habitat : les: chaînes de s ssez par son aspect au D. teretifolium, mais ses feuilles, au lieu canaliculées sur une face. L:s fleurs de 4 te taille sont produites par paires, au mois il. Le D. Beckleri a des feuilles sillonnées de deux sortes, les plus basses épaisses et un peu fusiformes, celles du Det des tiges tout à fait sommet de la tige. Elles appa- raissent au mois de septembre. (A suivre.) PETITES NOTES ET : NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Laeliocattleya X Baroness Schrôder On désigne souvent sous ce nom un hybride, très beau d'ailleurs, mais qui serait en réalité un 273 Cattleya,et non un Laeliocattleya. Et cette petite te: nae et le la parenté du Fe er a et th ar - est dev do ét 1e Morin Fongheana. n'est guère en u'une form nom de Laelia Fongheana ; de là vient sans doute la confusion dont nous parlons. Quant au Laelia Fongheana, qui est rare, et qui fut découvert par celle du e de sept côtes saillantes orangées, la partie anté- rieure blanchätr ï ordure rose vi sur tout le pourtour du lobe antérieur. Le Cattleya X Baroness er a été ns dans la collection de Sir Trevor Lawrence, et a fleuri pour la première fois en 1 LÉ. Orchidées fleuries à « L'Horticole Coloniale » nombre des belles À L'Hors d'Orchidées s de «L'H Coloniale, » » heure t le M filionie lets dent très bien fleuri avec ses divisions supérieures ’un joli rose, le ra mt d'un blanc très faiblement nuancé de — une autre variété de Miltonia Rp #4 très blanche, avec, à peine, un tantinet de rose à la bas deux sépales supérieurs ; — Odontoglassum Wilchea- num, variété non dénommée encore, fond très blanc, 25h ni sépales nt éent colorés sur presque t ueur de rouge m Caitleya Me del; en ge variétés dont ke io du labelle est richement coloré de pourpre foncé et le cornet d’un ane d'ivoire ; — Eulophia Congoense, plusieurs exemplaires avec des tiges florales de o®75 de long garni mesurant, dans s pe seul a 008 de long sur o"o7 de large ; son coloris cm d'un très beau blanc veiné large- ment de re foncé ; presque nant pourpre PE ciliolare nigrum, le plus foneé des ciliolare que l'on connaisse ; — C pprifdinm Wallisi, superbe exemplaire réunissant en un magnifiqu bouquet dix-sept belles fleurs ; , “Laelia érandis tenebrosa, une cinquantaine d'exemplaires de cette tant distinguée Orchidée orne outée d’une serres ; dans ce nombre, il y a des fleurs ant de grandes différences de colors allant du tits clair à la nuance acajou ; les divisions florales sont, chez beaucoup, d'une bellé à mpleur, surtout le labelle qui, usieurs RES atteint des dimensions “exéeptionnelles. La Fumure des Arbres fruitiers Expériences de Feldbrunnen Les principes fondamentaux de la sue des arbres fruitiers sont les mêmes ceux de toutes les plantes ; ils ont été maintes fois répétés u croissent en grande partie de ce qu’elles tirent du sol et parce que l’on sait en outre que les sub- mr qu pre prennent du sol ne sont pas inépuisables et qu’il faut par conséquent les resti- tuer sous forme d'engrais. sommes restés presqne sénéra'ement à l'emploi des engrais naturels s Plusieurs RH résultent de cette façon de faire. D'un côté on nourrit insuffisamment l'arbre à l'attaque des nancees et des arbre bien nourri; d’un autre t un engrais cher etle cultivateur et l'arboriculteur n’en SPORE ordinairement pas en Sabu sufnsan Mais a utre STE qui mérite une More nn spéciale ; c’est que d’après plusieurs observations, l'emploi abusif et exagéré du purin au printemps pour la fumure des pom- miers est une des principales causes du chancre, maladie dont souffrent si souvent ces arbres. Par l'emploi des engrais chimiques, on est à Fig. 142. — Bigarreautier engraissé avec du fumier seul. Récolte moyenne d’un arbre : Aux engrais naturels, fumier et purin, sont ciés des engrais naturels, et souvent même, ils le remplacent rthéel hr Voilà ce que l’on a reconnu dans la pratique En re ee ‘fruitière par contre, nous en 1,3 Xe. même de donner aux arbres fruitiers une nourri- bo arché eu tant pas les i que nous avons signa- lés pour = pur rie notritifs dont ont besoin toutes fiques sur la nourriture des arbres fruitiers, l’azote LA SEMAINE HORTICOLE est nécessaire au développement du bois et à la co es quatre éléments nutritifs, acide phosphorique, Je et chaux , existent SOUS des formes vari à des prix différetis dans w grand nombre d' engrais chimiques du commerces. Nous serions entraînés trop loin dans ce Court article, si nous voulions discuter la valeur de divers engrais chimiques, qui est d’ai loin d’être ne stabli donner les noms de trois fertile a to dont l'u. lité a été démontrée dans la pratique et quié} servi à l'expérience dont nous donnons lille, tion (voir fig. 142, p. 274; — fig. 143, p# — fig. 144, p.277). Nous nommons le Nitrate de Soude qui fout | l'azote, les Scories Thomas qui contien l’acide phosphorique et la she et le Chloe e Potassium qui donne la potasse, L'emploi réuni de ces ne matières a domé SR à : d'excellents résultats dans l'expérience précité, La récolte moyenne d’un cerisier a été en efkt sextuplée par l'emploi des engrais nommés, influence sur le volume des fruits et sur La crois sance générale de l'arbre. Les trois tas de cerises, représentés près figure 144, p. 277, montrent l’action de la fumut complète (Nitrate de Soude, Scories Thomast Chlorure de Potassium) et l'amoindrissementéé la récolte lorsqu'on néglige de donner de l'ai (Nitrate de Soude). On n'oubliera pas que les expériences de Felt brunnen ont été faites sur de jeunes arbres etqu, par conséquent on doit considérer dans la critiqu des résultats obtenus, non la récolte absol mais la récolte relative, c’est-à-dire celle obtentt | sur l’arbre fumé avec les engrais chimiques com, parativement à celle de l arbre non fumé. } celle des céréales, des plantes sarclées, etc nous indiquons trois engrais chimiques que 04 considérons comme utiles pour cette fumu le Nitrate de Soude, les Scories Thomas et Chlorure de Potassium. Mais, de mandera- t-on, comme quantités et à quelle époque faut-il | emplet engrais ? La réponse à cette question ne peut se d0 car tout dépend æ bien faire en ce sens, de ss généralités sur l'emploi des engrais chimique. de proposer en outre un projet d’un champ L f lecteur aura de cette façon qpelgues mains qui lui permettra de se mettre une année; Lars effet se montre ordinairement la an w. THEME DE Soupe. — Au mois de MEME engraisse l'arbre fruitier au moyen de 50 gr. de Nitrate de Sou n par mètre carré 100 gr. de Does Thomas pt l'on a soin de mélanger à la terre avec la bèche. sers RE D POTASSIUM. — À appliquer au printemps à r de 20 gr. par mètre carré et à enfouir également au moyen de la bêche (P: Nestaal Plan idéal d’un champ d'expérience sur la fumure des arbres fruitiers. | Scories | et Chlorure de Sans engrais | Nitrate et Scories | | Potassium Nitrate | Nitrate, Scories | Nitrate Scories, “hlorure | de Potassium et | chaux | | et Chlorure de et Chlorure | Potassium de Potassium Chaque parcelle aura au moins un are; autant que püssible les parcelles seront séparées par des chemins Dans chacune des parcelles on disposera de façon à utiliser le plus de place possible, des Poiriers et des Pommiers à haute , des Pru- niers, des Péchers et des Abricotiers ; ensuite des rs et des Pommiers en pyramides basses, des Groseilliers et des Fraisiers. PAP CORNE SUR LA CULTURE D'ARBRES à Gutta-percha et à Caoutchouc à TJIPETIR (Java) Traduit du Favasche Courant, par J. VAN KERCKHOVEN (Reproduit par l'Indische Mercuur) de nombreuses raisons pour accorder IH ya plus d'attention qu’on ne l’a fait jusqu’à présent à la culture de Ja Gutta-percha et du dm ché ral, qui accuse des prix toujours en hausse, y engage. là, en effet, encore un vaste champ à travailler. L sement, l'entretien et la surveillance, que pour la récolte et la préparation du produit, il faudra sur a même superficie un personnel plus consi- dérabie. Si l'on voulait traiter les plantations de Gutta- percha et de Caoutchouc de la même manière que les bois de Djati, des désillusions en seraient la suite inévitable. SAMEDI, 15 JUILLET 1899 Il ne semble pas qu’on doive tenter d'obtenir un résultat satisfaisant avec un 2 pres très restreint et avec un minimum de Résumé des travaux de 1897 Comme il a déjà été dit dans des rapports colo- cause du manque de semences d’espèces de Gutta- percha supérieures. Sauf quelques nouveaux jardins établis en 1897, on a dû surtout se borner à la replantation des jardins existant faut encore noter quelques plantations de RL elastica (le Le des ravins) e conti- uation, dans trois jardins de Palaquium, de la Fig. 143. — Bigarreautier engraissé avec 700 gr. Chlorure de Potassium; Nitrate de Soude (voir page 274). 665 gr. Récolte moyenne d’un arbre : plantation secondaire de sg Leerii. L'état veaux jardins est tenu ns les pépinières les travaux nécessaires ont été rte également Notes relatives aux différentes espèces bres cultivées à Tjipetir Avant de parler des travaux restant à exécuter à Tjipetir, nous devons décrire brièvement, au ‘environ Fe ans, se trouvent nt un aspect lan- guissant et maladif et s 'élèvent comme des Pins élancés, avec une petite et maigre couronne, au- Se des herbes et des buissons. où ces arbres, déjà dès le début en triste ont été nes à sr opt époques de é repiqués à PS l'année et n contre l’envahisse- 1512 gr. Scories Thomas; 6,6 kg. mencement, elle a été réputée comme étant de croissance minime. Dans un ges qui, dans ces derniers temps, est nettoyé et arrangé une fois par an, les arbres sont déjà dans un état sd ms rar dans é également du Payena Leerii, la situation ot encore éleute. C'est une preuve évidente de rige favorable de la plantation secondaire avec du Payena Leerii, et la raison en réside cértént dans la cul- ture du sol et l’éloignement des herbes et des buissons qui en sont le complément. L'influence favorable de la plantation de rie a alors dire en quelle mesure le : passons cblongs fol peut sou- tenir la #4 rrence avec cette espèc P. Tre — Dans un jardin “ a main- tenant bm ans, établi d'abord en quinconce de êtres, les arbres ont une hauteur d’'en- superficie de plantation choisie est é trop ét pour cette espèce, dans une plan- atio langée, et on a l'intention d'y a remédier au moyen de plantations intermédiaires ou d’une autre manière. L'aspect du P. Treubri est plus vigoureux que “ du P. Guita, mais la croissance est plus lent P. Treubii par no — Cette espèce pousse mieux, aussi s l'ombre, que le LP. Treubis. Cependant le nel avantage est que ses branches sont beaucoup moins élancées et se M (1) donc beaucoup mieux e te. La plantation de cette espèce a été nettoyée 15 a trois ans et présente aujourd'hui un aspect. favorable. . borneënse. — La hauteur “ps d’une plantation de six ans est de 3 à 3 1/2 mètres. Pour autant que l'établissement a eu lieu sur une superficie d e 3 Sur 1 1/2 à 2 mètres, on voit déjà les rangées formées. ia ra la superficie était de 3 X 3, les rangées ne sont pas encore formées. aussi bien que le P. Gutta; on ne doit pas perdre de vue que la terre, sur laquelle la plantation se trouve, est excellente. ur une partie les rangées sant trop éloignées les unes + autres, #, à 7 mètres. Ici l'on va, comme essa s distances de 10 mètres, planter des Castillon nb e soin P. Gutta. — De toutes les espèces, celle-ci pousse le plus vite. Dans un jardin âgé de treize ans, les arbres ont une hauteur de 12 mètres. Ils sont suffisamment formés (la superficie est de 5 X 5 mètres) et n’ont plus besoin d'entretien ni de nettoyage. est couvert d'un peu d'herbe; les feuille tombent en abondance. Les branches sont étendues, en partie baie le- ment, ce qui favorise beaucoup la formation. (Pes espèces de Palaquium en général n’est pas encore possible de constater par les pan de Tjipétir re dimension Li diffé- rentes espèces . | peuvent atteindre; tenir aux es de petite futate, qui se trouvent dans leur état naturel dans l'ombre des autres g (Palembang), où le P. Gutta est toujours ns asc et serré dans la forêt vierge. Les espèces de Palaquium sont, à en juger par les expérien ces es à Tjipetir, pendant leurs premières , très sensibles à Lx sécheresse. Cela provient ”d'alleare de leur é c'est pourquoi l’on a planté non Se rangées Fasrens Molucana, qui aide en même temps à la destruction de l’Alang-alang et d’autres mau- plus de nettoy. ce trains - une plantation-est formée (en hollandais gesloten, ; nécessite yage. LA SEMAINE HORTICOLE vaises herbes. De plus, elles proviennent, pour autant que l’on sache, de contrées, où à toutes les époques de l’année la pluie tombe abondamment et où l’on ne connaît pas de saison relativement sèche. Il est bien possible que le climat de Tjipetir, pendant la mousson d’Est, est un peu trop sec et c’est peut-être pour cette raison que le Pi oblongifolium pousse beaucoup mieux, entre autre Buitenzorg. Les plantes plus anciennes, do u les racines atteignent l’eau du sol, souffriront moins de la sécheresse que les jeunes. La culture des espèces de Palaquium demande du temps et des soins. Les fruits mûrissent au commencement de l’année, du mois de février au mois de mai. Onles sème ensuite en pépinière et on les transporte dans des terrains à culture, au mt en de la première mousson d'Oue Ho PO sont donc ensemencés lors de la grandes et vigoureuses pour le commencement de la mousson d'Ouest suivante (la deuxième), donc à un âge de quinze à dix-huit mois, pour pouvoir eu ture si la température est anormale ou irrégu- lière emble qu'il serait à désirer de fixer, comme règle définitive, de ne plus établir de nouvelles plantations après le premier Janvier, et si l’on repique du mois de janvier au milieu de février, de ne le faire qu'avec des plantes de plus de deux ans. De la sorte diminueront peut-être les nom- breux dépérissements et par conséquent aussi les repiquages répétés. L'espace le plus efficace pour la plantation, au point de vue de la croissance, paraît être dans les plantations non mélangées : Pour le P. Treubii Pour le P. borneënse 4 X 4 ou “is 1/2 m.; mesure dans laquelle les arbres qu'on ii plus tard par l’espace- ment, peuvent produire. Si l’on pouvait trouver e c e lalang-alang et des buissons, on devrait même recommander, vu la difficulté de la pas (surtout le repiquage répété) un terrain encore plus vaste, par exemple 4x 5 mètres carrés ur le ét et 5 à 7 mètres carrés pour les autres espèce Payena Leerii Dans un jardin de trois ans on RSR du Dadap comme arbre à ombre ; à peu a éloigné le Dadap parce que l'ombre ébuie" Sd nécessaire. La superficie de la pots est de 2X2 mè- tres ; les branches de coté des plantes n touchent pas encore. Le *piquage est terminée. Jusqu'à à la 7° ou la 8° année, ce jardin doit encore être nettoyé quatre fois par an et l'alang-alang coupé tout-à-fait; sous les arbres la mauvaise herbe ne peut être enlevée qu’à la main, pour ne pas abîmer les racines. Après il doit encore pen- dant deux années être nettoyé une fois par an et la 10° année la plantation n’exigera probablement: plus d'entretien. Dans ce jardin on | aussi planté comme arbre d'ombre l'arbre Kap Un jardin de 11 à 12 ans el ici un véritable bois ; un toit obscur et touffu de verdure, presque pas de croissance par terre, grande chute de feuil- les, presque l'idéal d un rebo oisement. Les brans » ? . L’espacement des plantes est de 10 à 12 mè ètre Dans cette Ainiiios dar aan quel. laziovii, nches, et une cime mince et régulière. Ces artres ne semble pas nuire à la plantation de Payena. espèce de bois prédominante, mais mélangée aux espèces de bois plus élancées et plus avides dé lumière, avec une verdure plus ouverte et un tronc plus Il n'est ss possible de dire dès à présent en quelle mesure une plantation si peut influen- cer sur la production de gutta ; cela devra se faire plus tard dans les Sparte du Jardin Botanique National, Hevea brasiliensis Si le Payena présente encore, dans sa crois sance, quelque DA avec les espèces de Palaquium, la plantation de Hevea brasiliensis a un tout autre aspect. | Les arbres de la plantation qui maintenant 2 a plus de 10 ans, en quinconce d’environ 4X4 e de 10 mètres et Les troncs sont droits et dépourvus de brariches, et la cime, qui est petite et très touffue, commen à une hauteur e 4 à 6 mètres. Contrairement à toutes les ii sp gs des cet arbre se nettoie facilement de ses branches. 1l appartient par conséquent aux DS 4 énes, aux troncs hauts, (0) Payena Leer vénients pour la culture est que se pee plantes ont énormément à souffrir. des singes, qui les aiment tout partieulièrement et les tuer ,paräit être en l'occurence le moyen le plus efficace. Pour le reste, la culture . pee PME les à jeunes aRÿra ont déjà,à un âge de si de haute en plein Fi amp. Manihot Glaziovii Cette espèce ne se présente pas pour le moment dans les plantations non mélangées, mais Est les arbres se trouvent ici entré la plantation d de de. Payena, ils sont droits et sans branches, ont u ’ 3 4 hauteur d'environ 12 mètres, une grosseur de : où les Mn ke sont trouvés de bonne x peut-être dès le commencement, entière A e assez r et de vigueur, pour être transplantéét ment libres, le tronc a des agree plus basses et la cime est plus basse et plus ron Cette espèce a encore deux farticalasités, qui, en ce qui concerne la culture et la croissance, la distinguent avantageusement des autres espèces. ord, à Tipetir, elle répand déjà elle-même ses semences, ce qui est un grand avantage pour la multiplication, et, en second lieu, elle est ori- d coup de ‘contrées et de terrains de Java. Elle peut un âge encore tendre on peut déjà commencer la récolte. On ne pourrait encore certifier si elle e capable de former un groupe sans Alang-alang autres herbes nuisibles. En tous cas, on peut la planter en même temps que le Payena, et peut- être aussi en même temps que d’autres espèces. Castilloa elastica arbre a un aspect tout autre que les poreux et couvert de bées; ces dernières se MAR Ts vite humus. Le quinconce de la plantation est de 4 X 1 m. ainsi ire, pour avoir un peu de espèce pourrait très bien être FR par exemple sur 6 Ko . mètres e de la croissance rapide, le mélange avec nt espèces ne paraît provisoirement pas désirable, si ce n’est en quantités très mi- nimes. Il faudra d’ es voir comment l'arbre se présente à un âge plus avancé... Ficus elastica trouve de grands et petits exemplaires de cette espèce surtout le long des ravins escar- gourmandes Indes anglaises, plante beaucoup 70 X 35, c'est-à-dire environ L'arbre e xige un climat pas trop sec et un sol pas trop pierreux. Pour le reste, il pousse parfai- tement et très rapidement et c’est l’arbre indiqué Pour les reboisements des pentes des montagnes. La multiplication par les semences aucoup de semences disponibles du Palaquiun se Hi L'extension des plan- s..de € doit cepen a déjà planté trop et qu’elle pousse le moins bien de toutes. On peut cultiver une quantité presque indé- finie de plants de multiplication (Tjanhoks) de Ficus cast (21 autres espèces, l'extension ant * des FA PE à Tjipetir, et par conséquent encore SAMEDI, 15 JUILLET 1899 ste cap plus à Java, en est assez restreinte, n d'éstension est limitée et i lo iles une ande — à ne pas «pire la carré, s'accroît avec la dimension de la plante. (A suivre.) 277 voisines ce qui s'était passé. Fermiers et fer- mières partirent aussitôt munis de tambours, cors de chasse et autres instruments pour éche- niller leurs arbres. Et, en entendant ce tinta- paye sl cela prouve que les A roue pas bien V'échenilla sont toujours puffistes. En avant la musique! Sans engrais Suns azote Fig. 144. — Photographies des ÉCHENILLAGE RENVERSANT Ceuilli dans Les petits ge du aéersoe À ar M. Ad. Vandenheede dans le Fournal de Société Régionale d iriéoltie du Nord de la France : < Les journaux politiques donnent souvent la note pour rire, surtout lorsqu'il s’agit d’agricul- ture ou d’horticulture. Nous lisions dernièrement, dans un de ces journaux sérieux, l'articulet ci- dessous : « Les Américains ont découvert un rs gere écheniller les arbres. Ce procédé "| est pas seulement commode et peu coûteux, il joint encore l'agréable à l'utile. Voici : « uis deux mois, les Vergers des États Pr + de la Contéléition américaine étaient envahis et ravagés par d uées de chenilles et toutes les tentatives d'extermination restaient infructueuses. Le h vint urs des agriculteurs. Il y a qu nant du cor sous un arbre, c’est à photographier!), lorsque, à sa grande surprise, _ vit des taines de chenilles tomber des branches. « La fe à rmière s'empressa de som à ses D TP Fumure complète récoltes cueillies sur un arbre des diverses parcelles (voir page 274). FLEURS DE JUILLET Des fleurs, il y en a, en ce mois, à foison, pour tout le monde, grands et Dyson riches a pauvres. Chacun peut, tout au ns, en rassembler une botte, en garnir un vase ou conque, s’il ne dispose pas d d’une plate-bande le long de sa maison. Le moe ain oit pas mesurer des hectares, ni mêm menues petites plantes, se former des o éclore des fleurs. onheur que procurent les eurs est en raison directe à l’amour avec lequel on les soigne et non de la somme d'argent vs dépense pour leur éntestio, C'est ainsi re nnaissons une famille qui affectionne les Sous à la folie sans cependant disposer de la fortune d'un re ou . quelque autre milliardaire. _… quoi, un de ces jours, ne décririons-nous pas cu jte? Cela pourrait plaire à nos lecteurs ue ne nuira point à la vulgarisation du goût des plantes. I1 y a donc des nr pour tous en ce mois. Si cela vous plaît, nous passerons en revue, à pré- sent, DRiniounes sa celles qui font le charmeet LA SEMAINE HORTICOLE l'agrément du jardin. Nous n’entrerons pas dans les ! serres, l'air du dehors est si pur, si réconfor- moins généreux. De A np dans cette revue, il n’en faut point, ce sera omme à la promenade, manquer le our trait celà qui éaiite de l’imprévu, le grand machinateur des joies et des divertisse- ments dont le souvenir est si caressant et si doux. Ainsi donc, la première fleur qui s'offre à nos regards, est une de celles auxquelles tant de sou- venirs de notre enfance sont attachés, auxquelles mais un si joli, si velouté, eu peu grimaçant, mais si peu menaçant n peut, sans aucun risque, l'ouvrir et le ie à à volonté; il suffit, à cet effet, d'appuyer légèrement sur ses joues, au même instant, les mâchoires s’écartent, le mufle s'ouvre, le regard plonge jusqu’au fond de la gorge, mais, tout comme le mufñle, . he est jolie ! Oh, la bonne bête de mufñlier es gens an comment voulez-vous nique m ment par pes es couleurs dont brillent nos pro- tégées. Il fera e tête, en . car ces sp sont andre vous 1e savez, et toutes bril- lantes et veloutées, surtout à présent que d habiles semeurs en ont rodigieusement multiplié le nombre et varié les à prend à l'infini. A deux e mignonnette qui nous sait gré si bien arrangé le vilain monsieur qui a insulté les Anéirrhinum majus (les Muñliers), la Lobélie qui, à l’azur du ciel, a emprunté un peu de couleur pour se parer coquet- tement et se donner un air de fête perpétuel; i y en a une qui ouvre tout grands ses beaux yeux pour mieux nous adresser, en un adorable sou- venir, son petit Cértéet de gratitude. 1 # les joues. C’est l’Héliotrope qui nous gratifie de ce délicat régal de l’odorat ! Mais que ce parfum chaud et vivant nous est délicieux et nous éloigne de cette soi disante essence d’héliotrope blanc mais pas ut ; essence, PAIE a bréveté, doit Hoaten mit céder le pas aux effluves qui, en ce moment, _ nous caréssent les muqueuses olfactives et nous En une trente d'un indéfi nissable bie autres fleurs là-bas qui s'amusent en une coter telle ,à se poursuivre ke va du tronc de ce vieux Pommier, à nous sourire, aux moments de répit, à travers le feuillage et à à nous us paraître plus volages et p ont grimpé plus s haut; ce sont “as Ipomées, _des Volubilis parées de leu urs plus coquets atours. Quel luxe de superbes couleurs, du rose tendre, du rouge vif, du violet foncé, de la nuance chair, du pourpre sombre, du ra lilial, prodiguant à ravissantes fleurs en forme de trom l'incomparable charme ri leur vivante fraîcheur. En avons-nous jadis cueillies de ces fleurs et, grâce aux longs fils qui les portent, tressé des guirlandes et des couronnes pour nos jeux enfantins ! Elle ne nous en est que plus chère, cette fleur dont cer. espèces ne dédaignent point se faufiler à à travers les branches emmélées des haies vives pi les parer de tout leur éclat. s Ipomées nous rappellent une antre plante pas une, joli minois que le sien, espiègle et souriant, ne vous rebutant et surtout ne boudant jamais. Vous avez beau la reléguer au second plan, la Capucine ne vous en veut pas; même sur u fumier, elle se donnera un mal du diable pour vous procurer des fleurs, des moissons de fleurs. Vous la condamnez à ramper sur le sol, à tapisser un mur ou un treillis, à s’élancer sur les branches d’un arbre, tout cela lui convient à cette Capu- cine; nous ne connaissons guère de plus géné- reuses créatures que ces vulgaires fleurs. Si vous vous avez un pour les nuances sombres, les Capucines s’en revétiront avec un cachet dont elles semblent avoir surpris le secret aux Espagnoles. Elles n’ont pas non plus de préférence quant au milieu où le hasard de la naissance les oblige à vivre, ie luxe ne les effraie as, la misère ne les décourage point, partout à tous, sans compter, ce que la qui, du Japon, a daigné s’expatrier pour venir nous éblouir par sa majesté, par écles royal de sa superbe corolle teintée d’or et de pourpre, pour nous enivrer de son parfum d’exotique pénétran ce. Ce Lis est le Lis doré du Japon ou ilium auratum des amateurs qui répand, dans nos jardins, les trésors de beauté et de parfum que la Nature lui a si généreusement prodigués. A côté cette œuvre de grandeur et de splendeur, avez-vous encore une place pour le Lis à feuilles lancéolées {Lilium lancifolium), pour cet autre qu'on appelle L. de Harris ( Lilium Har- suave p pourquoi n’auriez-vous pas aussi un regard. pour le Lis tigré (Lalium tigrinum) qui nous est venu aussi, tout comme le Lis doré et le Lis à feuilles lancéolées, de ce lointain pays dont la flore nous a cédé tant de merveilles, le Japon ? Ses fleurs, moins grandes, moins éblouissantes, n’en pré- sentent pas moins d'intérêt : nous aimons leur rouge écarlate orangé, ce pourpre noir dont elles ont perlé l’intérieur de leur couronne, nous nous arrêétons volontiers à regarder les pupilles bru- nâtres dont leur divisions roulées ce ma au dehors se sont enjolivées, nous aimons jusqu ce rouge orangé de la fin anthères ont fai encore du isir à voi orangé ou le safran “6 ré croceum), q -pas le charme q e qui nous on de loin, puisqu’en site pe en Alpes, il charme ontagnards et descend jusque dans la vallée pour mêler couleur safranée de sa robe aux blancheurs parure virginale . plus nobles fleurs, ses ir n de haute ligné Dans les jardins de la ipues autour des fermes et des huttes, fleurit le plus vulgaire des Lis, le Lis blanc ou Lis de St-Joseph, que d'aucuns dédaignent n’aimant que les fleurs de luxe ou les fleurs à la mode ; mais toute personne de goût doit la trouver belle, cette fleur, dans sa robe d’une virginale blancheur, avec son parfum d’une pénétrante suavité se mêlant aux senteurs agrestes et M cc des champs. (A suivre). Trois plantes grimpantes Mina total Ce n'est pas première fois que nous Si alons à l'attention de nos lecteurs le Mina lobata intro. duit du Mexique en 1841 et ten 1 au jardin Et Société Royale d’'Horticulture de Londres, ma le climat anglais ne permettant que diffici la maturité des graines, EG plante disparut sk 5 laissant que peu de traces de son p " comme l’a fait APE jadis Jean Katy rs le « Moniteur d’'Horticulture. » , M. ;hen age et Schm "fortu idt, d'Erfin, retirer un bon parti. Ils la UE merce en 1887 et depuis cett elle fait péniblement sa trouée jrs les Ar til moins est le cas chez nous. 3 D'où cette ConvolvulEés tire- t- elle son nom? Elle fut dédiée à Xavier Mina, d’où son nom Ipomaea, feuilles à trois feuillage abondant s’éc des tiges florales doubles atteint 40 centi- mètres et couvertes d’une quantité de boutons. Ces petits boutons d'abord rouge vif, jaunés a vent jusqu’à la fin de la floraison qui cesse aux gelées, après avoir commencé dès La plante peut atteindre plus de six mètres de hauteur et rend, par son charmant aspect, de très. grands services pour la garniture des berceaux, troncs d'arbres s, tonnel es et entrées de maison. 15 mai, lorsque les froids ne sont plus à craindre; car, il ne faut pas oublier que c’est une plant des pays chauds. Thiadiantha dubis C'est une plante grimpante de la Chine dont tige très rameuse grimpe au : re ou bifides, et pouvant atteindre plus & 6 mètres de hauteur. Cette tige est Sam | feuilles alternes en cœur à la base , aiguës Al sommet et crénelées 11 Le Thladiantha dubia (douteux) (fig. 145) | une plante dioïque, les fleurs mâles porté pl tes pédoncules axillaires ; la corolle de forme came. nulée, dressée, puis un peu réfléchie en ie sommet, est de couleur jaune. Les fleurs pistillé sem mblables à à celles munies d’étamines, sont M + fruits ovoïdes allongés, de la grosseur d'un poule (fig. 146), un peu atténué vers le rés | longs de 6 à 8 cm., larges de 3 à 4. Ces sont d'abord verts, hérissés de poils raides, puis devenant d’un rouge de secs à la maturité et parcourus longitudinalemen pure 8 ou 9 Hg ou bandes très étroites, d’ une couleur plus intense. peux à la façon de certains fruits de Passiflore, avec lesquels ils ont beaucoup de ressemblance, 9 séries ou cloisons longitudinales, et ressem- blant à un petit pépin de pomme. | rage pousse avec vigueur, et produit s fleurs en assez grande quantité depuis j uin- juillet res en septembre. Elle prospère dans ous les terrains, pourvu Lhblce et frais, ma Le MM qu'ils soient un peu is sains. Thladiantha dubia, font remarquer t ê ér Fig. 145. — Thladiantha dubia(x1) (voir p. 278). “ pour tapisser les murailles à toutes les exposi- rnir les terrasses, ar treillages et les berceaux au midi ou a , pour dissi- muler les troncs dénudés des ee ‘etc. Thunbergia alata C'est à l'auteur de flores du Cap et du Japon que le genre Thunbergia fut dédié par Linné dont Thunberg fut un élève; ce botaniste suédois du pe siècle voyagea au Japon et à Ceylan cupa, à son retour, la chaire de botanique à l'Université d'Upsa La plante qui por rte son nom est originaire de l'Afrique orientale et Era d’où elle fut intro- duite en 1823. Elle est annuelle en pleine terre, Mate en re Ses tiges volubiles atteignent o de haut; elles sont garnies de feuilles D éinebite tés ées, aiguës, presque : ha astées, avec un assez ns sinus et des lobes et divergents. Les ge nes sent ifiotés fe g. 147); le calice est à 10-12 divisions _plus courtes que deux bractées der à qui les accompagnent ; la corolle [er Fe] ® e+ 0 ex @œ e Lo | [e] E È = œ je) & ® È (1) Le cliché de cette figure comme ceux des autres prêtés par la Maison Vilmorin-Andrieux et Cie, ose, et du - fleur était ti baie: et n’était guère SAMEDI, 15 JUILLET 1809 LeThunbergia alata(fig.148)compteun certain nombre de variétés se perpétuant identiquement de semis, dont la variété à fleurs blanches uni- colores ou sans tache (T. Backerii), la variété à fleurs blanches à œil noir, la variété à fleurs oranges à œil noir, la variété à fleurs jaune pâle Fig. 146. — Thladiantha dubia (voir p. 278). unicolore LE. alata unicolor) et la variété de Fryer (T. Fryeri), à fleurs jaune orangé ou encore sur couche, en quelques jours ; aussitôt la reprise assurée, on les < es Sd SR @ @ A T4 a pee on Fe }* D Fig. 147. — Thunbergia alata. habitue de plus en plus à l’air ee de la mise en place vers le 15 m l’époque La ROSE TRÉMIÈRE La Rose Trémière, cette magnifique Malvacée qui, dit-on, est originaire de 2e Chine, a été import tée en Europe de Syrie du temps des Croisades; elle n’offrait alors dti que par sa couleur du ne er Pen variée, passant du blanc pur au ouge foncé au noir; la e remar- quable que par sa nuance; mais le port de la plante en était majestueux. C’est vers le XVII: 279: siècle qu'elle fut cultivée en Europe pour la première fois; plusieurs botanistes de cette ; os : couleurs que nous possédons aujourd'hui. Tou fois et pendant longtemps les Roses Trémières ne paraissent pas avoir attiré l'attention, et il faut Les remiers porche en ppé la jan à les cultiver avec passion, et, dose le, avec succès. A partir Fig. 148. — Thunbergia alata. dé ce moment, les Roses Trémières, appréciées comme elles le méritent, ne tardèrent pas, à prendre une place distinguée dans l’horticulture à se répandre à à peu près partout. Disons. toutefois qu’à une époque non éloignée de celle qui vient d'être indiquée, un Anglais, M.C. Bar. amateur passionné e Quiévrain, devons reconnaître que les variétés françaises étaient s supérieures aux varié- tés anglaises; aussi ps toujours très- voisin ui, cette recherchées de nos qui, ave persévérance qui les caractérise, surent en tirer ou} jardin en Angleterre qui ède la Rose Trémière. Dans les expositions d’horticulture, en Angleterre, les Ro rémières ont été aussi tout te ès ées, et souvent sont qu'elles é culièrement attiré l’ Fan du public et ont été rs disnin récompensé La Né rémire a a pris pendant toute une 280 LA SEMAINE HORTICOLE période une place importante parmi le a tates par excellence, grâce à nom- magnifiques fleurs, qui Fra M à la perfection exquise des formes les nuances les plus variées. Selon la disposition qu’on adopte, la Rose Trémière produit les plus gracieux effets, dans les petits comme dans les grands jardins. Placées de distance en distance en bordure, le long des plantations d’arbustes, de manière à ce que les tiges herbacées soient dissimulées par les massifs, les Roses - beauté qu'elles seront sur un fond de verdure plus intense. En masse su: de LEE pelouses ou par petits groupes isolés à 5 pieds, soc e brillants coloris des fleu grandes propriétés présentent souvent. wa es dans les milieux des plates-bandes, sur une mêm ligne et alternées avec des Rosiers, des Conifères ou d’autres arbustes divers, leurs fleurs de cou- m d’où ressort l'harmonie que déterminent toujours les contrastes. Du reste, comme toutes les choses réellement belles, les Roses Trémières ne sont déplacées nulle part. L'effet qu’elle produisent est plus ou moins joli, voilà tout. JOSLPE de l’École d’Horticulture de l’État, à Gand La célébration du cinquantenaire de la fonda- tion de l’École d’horticulture de Gand a com- mencé samedi dernier, 8 juillet, et s toit terminée ardi. nr festivités comprenaient une exposition, un congrès de l’enseignement horticole et l’institu- tion d'une Société des élèves sortis de l'École de Gand. Samedi, à 10 h., le jury, composé de délégués de tous les Gouvernements européens o où l'horti- . _. en honneur et des prin étran a été reçu à l’École see, ris par M. à. directeur Rodigas, entouré des m es du corps raser M. Cartuyvels, inspecteur général de l'Agriculture, fut nommé prés sident d'honneur du jury, et M. Crépin, directeur du Jardin botanique de Bruxelles, secrétaire général. A 11 h., le jury se réunit dans l'enceinte de l'Exposition provinciale, au Palais des Beaux Arts converti les exposants en un jardin ar tes “hat Ci se m4 des colonnes entières de La Se- men sr Hobool pour citer les apports les plus importants. Les firmes belges les plus connues et même plusieurs étrangères au pays avaient tenu à répondre à l'appel des anciens camarades. Cette Exposition a fourni une preuve incontes- table de l'excellence, disons de la supériorité de les Planchon, les Scheidweiler, les Kickx, î les Burvenich, les Van se sont distingu és par Au banquet ju jury, ‘honoré de la sms du rain de la province et du Bourgmestre de ; MM. les membres du jury firent res- ie en des toasts chaleureux, l'avis unanime que l'École de Gand est toujours à la tête des instituts professionnels et scientifiques de l'hor- ticulture. Pa” Le congrès de l’enseignement commença à 3 heures dans la Rotonde de l'Université sous la présidence d'honneur de M. Cartuyvels et la présidence effective de M. Rodigas. Les délégués es Gouvernements étrangers sont appelés au bureau en qualité de vice-présidents. Parmi eux, nous distinguons MM. Maxime Cornu, directeur du Jardin des plantes de Paris; Krapovitsky directeur de l'École d'horticulture ee (Russie) ; Lauche, directeur de l'École d’ honieot: ture d'Eisgrub (Moravie): Johannsen, professeur à l'Académie royale de Copenhague; Dr Stoll, l'École d’horticulture de yeland, directeur de |’ Écol d’horticulture de Chéfiôtieiand (Copenhague). Après un quels discou +. M. Rodigas dans lequel celui-ci a retracé l’ Matôite de l'École de Gand et souligné les progrès accomplis par ses prédécesseurs, divers orateurs ont exprimé leurs idées personnelles sur divers points ( du programme 3 destiné à moyen, appelé à former l’horticulteur, et le troisième ou ré supérieur destiné à former des supérieur ne sera pas un enseignem taire, mais bien un perfectionnement _ degré moyen à l'instar de ce qui existe à Gembloux. On est persuadé que le ne ui fera immédiatement l'essai de cet enseignement supé- rieur en créant une quatrième année d'études à l'École de Gand. Le soir, à 9 heures, les congressistes ont été reçus par les autorités communales Grand éâtre. Le raoût fut aussi hospitalier qu’aimable et animé. x 4 Le dimanche, à midi, M.le Ministre De Bruyn, M. le Gouverneur Hoidn de Kerchove d’ Exaerde, M. le Bourgmestre Braun, M. l'Échevin Bruneel firent l’ouverture de l’exposition horticole qui, de l'avis de tous, a été la plus brillante manifestation que l’on ait pu jamais imaginer pour faire valoir une école et ses élèves. x" # _ N'oublions pas de mentionner que les anciens élèves ont donné plus d’une preuve de leurs excel- lentes qualités de cœur. Le dimanche, ils ont éposé une a. couronne au pied du monu- ment élevé à Gendbrugge à la mémoire de Van ur le a. de l École mardi, dans la matinée, tandis que les délégués étrangers guidés par M. Rodigas étaient reçus au Parc Royal de Laeken, les anciens pu déposaient une couronne sur la tombe du ond directeur, l'excellent professeur Kickx, au nets de Mont St-Amand. 2% dimanche, à 3 heures, un banquet jubilaire réunissait à l'Hôtel de la Poste les autorités, les délégués des Gouvernements, le corps professoral . réponse au président du banque . et de nombreux élèves anciens .et ‘ré c'est à dire la valeur de l’enseignement de l'École ; de Gand. Le toast au Roi prononcé; Cpar M. Van Geert; le texte en fut envoyé à S.. M, qui, le soir même, fit parvenir une sympathique té M. Rodigas porta un toast aux délégués. des puissances étrangères, au Ministre De Bruynet à ses collaborateurs. : e Ministre, dans sa réponse, annonça à pu EE la promotion de M. Rodigas dans l'Ordre de Léopold; il fit ensuite un exposédes” progrès que l’enseignement horticole pouvait encore accomplir. ï . Maxime Cornu adressa ses félicitations aux exposants et fit ressortir le côté élevé dont œuvres scientifiques de ceux-ci avaient foumi la preuve. | Ici se produisit un incident très émotionnant, M.Meinard Merens, parlant au nom des membres étrangers du Jury, se leva et offrit au nom detous une superbe couronne de fleurs à M. le Directeur Rodigas attaché depuis tantôt quarante années à F École d'horticulture de Gand. Plusieurs salvés d’applaudissements saluèrent cette charmante manifestation. ISCOurs t été prononcés ensuite M. Wi nistrative de l’Écol organiser pareille M. EE M. École d’horticulture de Wageningen fait l'éce de l'École de Gand etil exprime des vœux pour la prospérité de ct . Gillekens, directeur honoraire de l'École de Vilvorde, dei vd # souvenir de Charles Rogier, le créateur des es et il boit également à la sonbeeite de l fréste de Gand. MM. Édouard Pynaert, Nanot, Ronse et De Bruyne-Miry continuent la série des toasts. Il en est un encore qu’il faut signaler spécialement des celui de M. Stephan Nyeland, délégué du Danemark, qui d’une façon humoristique & salué une fois de plus les quatre plus anciennes figures (qu'il appelle façades) de l'École de Gand: C toast porté à ces façades a eu un succès col x heur = Le lundi le congrès a continué à vaste cependant, blée plénière s 5E terminée à 4 heures. aurons l’occasion de revenir sur les conclus adoptées. | Le soir, à 8 heures les ns étiet ou nes pro a baron! certain nombre, La fête populaire de la 2 d’Armes, richement illuminée, n'a pas î daignée du tout et l’on a vu une d plus valeureux congressistes prendre ébats de la foule. | | BOITE DU JOURNAL . G., à E. —— Remerciments. Si ., à L. — La semaine prochaine. LISEZ ATTENTIVEMENT GEL ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison G. TRUPRAUT & L CES RÉSULTATS SONT : Grande économie de terre de bruvère ! 9 Développement VIGOUREUX et HÉGU- LIER des cultures. 3° Port majestueux; conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. B. -- La méthode des Engrais Truffaut suppose de la part de ceux qui les emploient, une application constante et régulière du dosage indiqué pour chaque culture. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR AMEN E, Horriccureur afrel aere-lez-Gand. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 29 Pages Chronique . . 11041428 Culture des Orchidées és le t terreau vÉ feuilles ire Fans Quelques Orchidées du Queensland (Australie). . . 283 Petites notes et nouveautés d’Orchidées . 284 À propos du Dimorphetica Eckloni et du Disboftg Proëcox 284 Rapport sur lai alt d dE à | Guttss MÉÉte € et à Caoutchouc à Tjipetir (Ja Me 285 Le Schizostylis coccinea 2 Les Cereus hybridus 286 Les Engrais chimiques 287 Fleurs de juillet 288 Chrysanthèmes bleus ei è ire 289 Le Sabbatia ie L’Eriobotrya Faponica . ui. 2200 La Culture et l'Emploi des Asparaque. si" + SLT 00 L'Histoire de la Pivoine. . FSU IF 00 Fig. 140. DPisorf Er LOS de |. . . … - ot > 150. Cereus Rodin PH ee 7 à . 096 > 151. Cereus hybridus . Phi à +. 007 > 152. Sabbatia Porn ii à «00 A A GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. 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Mangifera indica. 54 Hancornia spec ciosa (Caoutchouc de Fabio jarapa guyan Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chrysophyilum. s'bdum. uassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). nr ee Me Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). ébuus Ds coca. Theobroma cacao. Mimusops Balata (Caoutchouc des Guyanes) actodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie). Gar reinia mangostana. Etce., etc., ete Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). lex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. ammea americana. Anona en diverses espèce Laurus en diverses espèces Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses nèces. Lecythis en pre espèces. Sapindus en diverses espèces. Carica en rses espèces cu en diverses espèces, Sapota en diverses espë Cinchona en diverses esp sa en diverses espèces. Spondias en diverses espèces Cinnamo en diverses espèces. Persea en diverses espèces Sterculia en diverses espèces. Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèces. ea en diverses espèce Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses no Etc., etc. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles Plantes officinales et médicinales, très es pour les Colonies. | PALMIERS É ÉCONOMIQUES : Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga saccharifera, Caryota urens, C h: 8 8 s Rum Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea funifera, Martinezia D fr Vera a ml eds. Etc j AU PR . &æ> Nous-exportons Les plantes économiques coloniales dans toutes les colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. 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Contre la grèle De epuis sn temps, les agriculteurs em ita s hauteur avec des mortiers spéciaux. qui a donné de très bons résultats, va être bientôt généralisé Dans La Carniole, la Vénétie, et tout és ment dans les provinces de Valence et Trévise, se sont installées des stations de dét 5 dont Aer qgme fonctionnent déjà. A negliano et aux envirBns, il y en a plus de cinquante, réparties sur une zone d’au moins 20 kilomètres La plupart de ces stations sont reliées par le téléphone. Les mortiers dont il est fait usage ont 30 centimètres de haut et sont munis d’ ube conique long de 2 mètres et large de 70 centi- à la charge de poudre, dissolution des nuages en pluie bienfaisante. Chaque station peut ainsi protéger contre la grêle un champ ou un vignoble de 7 à 800 mètres de diamètre. La ones s'élève à 150 francs par installa- tion. Banquet offert à M. Martinet Les exposants et jurés Em à Saint-Péters- banquet qui a lieu le 11 juillet, _ les salons du RE ant Garnier, place du Un et d'art, produit d'une souscription File cet effet, à été offer . Martinet pour perpétuer le souvenir de de petite fête de “ Le bureau qui avait été désigné exl la réunion des exposants, était ainsi constitué M Mos er, A ent, Marcel, G. Bo ucher, tà secrétaire, La Semaine oncle qui a eu l'occasion de ; faire ressortir le évouement, l'intelligence et le délégués d’autres pays, envoie à son - distingué Éfèe la nouvelle expression de toute sa eat avec ses plus chaleureuses félici- . tatio Exposition universelle de 1900 Congrès international d’arboriculture et de: SAMEDI, 22 JUILLET 1899 bomologie. — Le Comité d'organisation du Con- aa international d’° arboriculture et de pomologie r 1900, convoqué aux bureaux de l’adminis- trafidh de l'Exposition ur votslle: s'est constitué e la façon suivante : Président. — M. Charles Baltet, horticulteur, président de la classe 45 (arboriculture fruitière). Delaville, professeur d’horticulture ; M. Nanot, directeur de l'École nationale d’horticulture Secrétaire général. — M. Nomblot, horti- culteur Secrétaire, — M. Dauthenay, rédacteur à la Revue OTHER: Lai — M. Georges Boucher, horticul- teu Membres. — MM. Bois, Canon, Abel Cha- , Lucien Chauré, directeur du PRE de l'Horticulture, Goblaebrer Crapotte, Ho Defresne, Fauquet, Jamin, Lapierre, “ENRSebér 2 d'Angers, Lo iseau, Marti directeur di el, O n RER qu Périgta de i Agriculture ; Salomon, Henri d orin, Maurice de Vilmorin, Vitry, de ne La session se tiendra les 13 et 14 septembre 1900, au Palais des Congrès. Le programme en séra prochainement élaboré et publié aussitôt. Fig. 149. — Schisostylis coccinea (voir p. 286). _ Concours de plans de jardins à Dortmund (Allemagne) A l’occasion de l’ Exposition + SARA s: Dortmund Liu si qui aura lieu du 24 septembre prochain nt rh 7. der cours de plans de jardins 1° Le premier, pour la transformation d’un public. Pour . Pour ce rm sont prévus trois : l’un de 70 marks (9x frs.), un second de 46 pige (37 frs.) et un troisième consistant en une . d'argent. demandes doivent être adressées à M. Schmidt, jardinier en chef de la Ville, RE (Allem agne), qui fournit les pro- mes et état de lieu contre envoi de 3 marks (h. 3,70) pour le premier de ces concours et de 75 pfennigs (1 fr.) pour le second. ps - d’eau sean $ on attache 281 Plantes d'appartement S'il y a un pays où la culture en appartement a son avantage et sa raison d'être, c'est bien la Russie. Déjà, nous avons fait remarquer les beaux Anaëechtochilus d’un amateur de St-Péters- bourg, M. Kôchly. Voici à présent la composition d'une collection de plantes variées d’un autre amateur de la même capitale, M. A. N. Ssemonoff : Areca Bau Magnolia pumila. RE elatior. EVER fe mp. — Ernesti-Augusti, r.crenata. — graminifolia. — tri Ar — Giesbrechti Alloeiros RE Canna indic — Katzeriana, Cocos Weddelliana. Kentia australis. Clivia a 2e re Ficus macrop — Belmor ee cop Webi — Forsteriana. — Mooreana. Vilaticia ovalifo — rupicola, nthurium ro EU Pandanus Vandermeerschi. Ma At Theophrasta imperialis. Recherche, sur la Vigne, de l’œil le plus fertile Le concours suivant vient d'être ouvert par la Société des Agriculteurs de France, pour l'année 1901 « Étudier, au moyen d'une culture expérimen- « tale et comparée, les questions suivantes : « 1° Y'a-t:il, sur un même sarment, des a « qui, par le fait seul du rang qu’ils occupent su « ce sarment, sont plus fertiles, plus fructifères ? « 2° Cette aptitude yes peut-elle se trans- « sas . le greffage e latitude est ur aux concurrents « pour L'androrrrara de cette expérience. « L'essai pourra + soit sur un seul « cépage, soit sur plusie Les déclarations rap être remises, u l'on “nés tous les renseignements désirables. A propos du forçage de la Vigne Il est généralement admis que dans la culture de la Vigne en serre, il faut faire baïsser la tem- M. J. Freiman, de Soudden Russie), rapporte M. PADENEREr dans ournal de la S. N. H. F., est arrivé, par ie des expériences comparatives, à des ‘indications z “ ér ait monter à 20 longues, dont chaque grain est plus longuement pédonculé aussi. 4 & L À | E & 4 1 4 Z Un e p Il arrive souvent que les ns transplantés, lisons-nous dans le Fournal UN HCF., surtout s'ils sont déjà pe trs et si la trans- plantation a été faite dans de mauvaises condi- tions, ne reprennent pas: Il y a d’après M. E.S. Goff off (Ex pe sen Record) — voir la Revue Scientifiq mai — un moyen méca- sg d'application asie. de remédier à ceci. er une des racines, On remplit l'extrémité libre dé t de l'arbre, de manière qu'il dépasse un peu de a Évene plein d’eau dans + 282 toute sa longueur, le liquide a une certaine pres- sion, et grâce à cette pression, il pese e dans la racine et va agir sur | ntier. L'action être qui avait été planté en nus ne donnait aucun signe de vie à la fin de mai : le tube de caoutchouc fut appliqué, après hais ant ; Six jours après, lés bourgeons et les feuilles faisaient une semaine après, les _ bourgeons se gonflaient e : vingt Pom- miers furent plantés fin avril, sans précautions, mais munis d'emblée du tube de caoutchouc : semaine après, les bourgeons s’ouvräient, et huit s Pommiers non traités, Ï y avait quelques jours de retard, et quelques morts. Restauration d’un Yucca M. Faivre, de Saint-Vit (Doubs) adresse la communication suivante au u Bulletin de la Société d’Horticulture du Donbs : ucca que je possède et qui mesure mètres de hauteur a été cassé par l'orage du 14 juillet 1898. La cime, complètemenr séparée e rte deux belles hées de De qui font l’admiration de tout le mon « Détail à noter : depuis sept ans que j'ai cette plante, elle n'avait donné qu’une tige de fleurs tous les deux ans. Avis aux possesseurs de Yuccas. » Le Lierre, un poison - Le Lierre est, paraît-il, un poison. Des re- chetCHe toutes récentes, nous apprend M. P. . t hédérique est caractérisé par des effets purgatifs et émétiques, accompagnés d’ébriété, d’excitation et de secousses convulsives. L’alcoolisme chez les végétaux De: RP. Hariot, és ë Fe végétaux, ; EUX aussi, contractent de bien nes de l’Aulne, du Châtaignier, du Noise- tier, du Chêne, de l’Acacia, du Maïrsault, de la Vigne, du Prunier, du Figuier, etc., à partir d’un certain diamètre, un état manifeste d’asphyxie. L’oxygène libre leur manque ; ils subissent alors La distillation n’a pas montré la présence de plus de 1 centimètre pe d'alcool à 100° par kilo- gramme e de bois RS ne £ans D Ohronique: is, LA SEMAINE HORTICOLE Culture des oranges et des citrons dans les provinces méridionales de l'Italie. — La concurrence des oranges de Californie. La culture des Oranges, Mandariniers et Citronniers, dont les pes sont désignés sous le nom d’e agrumi », a pris, fait remarquer Le ‘Fardin, une grande eension en Sicile et dans les provinces continentales du sud de l'Italie. La -97 +740.000 centaines de fruits en 1898-99. L’ Italie entière a produit en 1898-99 : 39.300.000 centaines d’« agrumi. 800 fr M représentent à peu près un quintal. La production de l’année s’élèverait donc pour l'Italie à 4.912.500 quintaux d’une valeur totale de 8.843.000 lires. La Ligurie n’ayant produit, en 1898-99, que 546.000 centaines de fruits, il en ressort que cette production est pre:que exclusi- vement méridiona La plus grande par tie des oranges et des citrons exportés était expédiée aux États-Unis et au Canada. Le répime douanier inauguré en juillet 1897 par les États-Unis a élevé le droit de un cent par livre, a porté un coup sensible à cette importation, ainsi que la concurence des oranges de Californie. da 500 boîtes et 5.871 Mio. en Sr ie pe : des boîtes est de 5.000.000 et celui des wagons de 14.500 On calcule que la Califotnie pourra expédier, de l'Italie sont relativement moins éprouvées que la Sicile et l’ Espagne, produisant des oranges et des citrons, qui se PR pie longtemps en raison Pré : épaisseur de leu 4.637 quintaux de 100 Poe: en 1896, De l'eipédlfion des orangers et des citrons, à desti- nation des États-Unis et du Canada, est tombée à 645.046 en 1898. L'’exportation de l'Italie t en Egypte, le développe- ment de plantations brisé et de Citronniers a amené une diminution sensible dans les expédi- tions 4 | destination de ces pays. Tranaplanterioi des Cyneci ae des fois j'ai entendu des per sonnes se des résultats qu’elles avaient toujours ttes quand elles avaient transplanté des Gynerium, et dire que presque toujours BR elles avaient pin leurs plantes. Cela peu arriver en € arrive même Eine quand on les nan à contre-saison. Mais il en est tout autrement dans le cas contrai à moins qu'on ne les enlève avec une forte motte. Les Gynerium sont dans ce cas. Mais si au contraire on les déplace en mai-juin et qu’ on les replante immédiatement, n peut être à peu près sûr du résultat. Ainsi, cette année, un de mes collègues, jardinier en maison bourgeoise comme moi, a Toutes les plantes du groupe des Monocotylé. donées ont ceci de particulier, que pendant le à que des sortes analogues vigoureuses et ro ne sont jamais trop “arrosées. Le D' Maxwell T. Masters nement Arnetiet 7 l’éminent dnrettne du Gardeners, CT vient d’êtr notre savant et très aimable confrère. Surface des différents parcs publics » © de l’Europe occidentale 4 (Extrait de la rer relative au pro pi de création at rc public, à Anvers re] = pt S Ca œ a F ‘£ a 2012 Z a e) 2 “ 5 à EA < se ë 8 < “4 .£ LA #3 #& £ d 5 [ea à — G an 5 Fi _—. > - 9 À Er O #o ds @ ü 2] > 2 CR œ rA & a) Li œ L Ps Sr AA IA IAIÏR ALALRIATR AL A PUROEES à | SéRSSRENSss00sEN ä BBRS MR DO 0 8.000088 DnRmNOONS NO CO0nun [> À nm D APS 28 PERTE pa] DOTRE SR OMS GNT "OM mn mn He: © Am EH Hu rs] fé < a eds HN CM à A Mean È 9000 oO oO o Su uuvo : 888888888888 808 ir décidé dd éd à FO ms 0 © MO n + BeReRREISrS2888888 Be 0 ie, cou ua ue à ee CE & RME mt +0 n | SSSSERNEC CAS PAT TIM 4 4 4 = 3 ÿ: £ Co] SA . 4 D... 2e [=] D » = LE 2 RP PE É | HÉSÉASOSES Te STE D Es = a _ pue | Cu ÉOPÈMNE E SARÉAOAOSEES K D s << ES Q v . 4 / MCE ALEEERER 14 Bbs 92 08 » 0 E LELELNES sm Ho EX Ÿd 2 g DO & © F4 " A DES LE Go Er a > p» 0 Put . ÉUME À 3e 0,8 2" 1 MT PA 2 a 2 A à Parc L1 VILLES. al d] dernier numéro de l’excellent je Die Bindekunst, donne quatre u voitures rencontre tous les jours eo dé PE les rt de véhicules de 4 Culture des Orchidées dans le terreau de feuilles Il a été beaucoup question, depuis un an et demi, de l'emploi du terreau de feuilles pour la culture. Un certain nombre d’O et là-dessus beaucoup d'amateurs furent tentés de faire l’essai du nouveau procédé. Nouveau ? le procédé ne l'était certes pas; ce fut un des premiers mis en pratique dans la culture primitive des Orchidées, alors qu’on n'avait pas encore pensé au _sphagnum. Mr lit dans le Bofanical Magazine (texte accompa- gpencie PERS I 52 _. l'Epidendr um #abtans appor 1789 pothecaries’ Garden de Chen v Pate ré _par M. Dore dans mpli de pourr de terreau de féuilles. Une foule d’autres ire éta- , le terreau de 6, seul ou s'en époque] reculée étaient d’ailleurs fort médio ocres, mais on sait que les cultivateurs d'alors avaient des serres fort mauvaises, qu'ils ne les aéraient pas, qu'ils y entretenaient une chaleur étouffante et une atmosphère sursaturée d'humidité. e procédé ressuscité de nos jours peut donner des résultats infiniment gp ns parce que les conditions de #0 eu sont beaucoup plus favorables aux Orchidées. Il paraît convenir par- ticulièrement pour un EP nombre d’Oncidium qui d'habitude ne vivent pas bien, ni longtemps, e. Les essais entrepris par un certain nombre d'orchidophiles depuis quinze à dix-huit mois seulement ne permettent pas encore de porter un jugement général ; mais il ne paraît pas en ressortir jusqu’à présent de faits bien sensationnels. Certains sont très satisfaits du terreau de feuilles, d’autres y ont renoncé. Il y a i qui se plairont bien dans ce com- post, d’autres y réussiront moins bien que dans le spha Fire En e, nous avons toujours été et nous restons persuadé que la nature des matériaux de age n'a pour la grande majorité des Orchidées, des épiphytes surtout, qu’une impor- tance secondaire, et que l’on p orte raison nous paraît-il superflu — pour ne pas dire plus — de doser i Le point essentiel, c'est d Er tr De feuilles qui ne soient pas trop complètement décom posées. Le terreau de feuilles a Cetiéniene ile se tasser beaucoup, et de former compacte où l’air ne SES 4 pas et où l’eau se conserve très longtemps; il en résulte que les _ facines des Orchidées PORN d'y pourrir, sur- su. si Is cultivateur, Et tumé aux au tres com SAMEDI, 22 JUILLET :89g renferme encore des débris de feuilles qui l'em- pêchent de se tasser à l'excès, on évite en grande partie cet inconvénient. C'est pourquoi nous donnerions la préférence aux feuilles qui se dé- composent lentement, aux feuilles de chêne par exemple Enfin il faut arroser avec prudence et à très longs intervalles lorsqu'on cultive les Orchidées dans le terreau QUELQUES ORCHIDÉES du Queensland (Australie) (Suite, voir p. 273) Dendrobium monophyllum. Très commun _— les cs s du Sud, comme d’ailleurs le ortii et le D. Beckleri; e feuille unique. Les fleurs sont petites, jaunes, et d'une forme qui ne le Muguet. Floraison de juillet à novembre Le D. cucumerinum a des feuilles y res- semblent à de ar cornichons, et c’est de là que vient son nom. Ses fleurs sont ie blanches, striées dune rougeâtre. On le trouve sur les petites branches des arbrisseaux, etc., sur les montagnes du Sud, il fleurit de février à m . Smmilliae, originaire du district Nord du Queenslan fleurs ro sées, à à nt “salé ayant l'extrémité du labelle boursouflée, d’un vert bleuâtre Pas et très luisant; ces fleurs ont une longue d urée. On rencontre généralement cette plante sur les fourches des arbres, et l’on serait naturellement porté à supposer qu'il lui faut un petit amas de pour bien développer ses racines ; mais j'en exemplaire qui pousse adm rable ment sur une planchette nue, sans rien qui recouvre les racines. Floraison en octobre-n novembre. racilicaule, odGE commune aux en- virons de Bri sban dans d’autres localités, produit des tiges très nombreuses, mais ses fleurs, loris, qui est d’ailleurs très variable. Floraison en août et septembre Le D. bugioniforme a les fleurs très insigni- fiantes, mais por nombreuses feuilles en cause du coloris vif et de la forme inaccoutumée de ses feuilles. J'ai reçu ma plante des monts Bunya, où l'espèce forme sur les arbres de grandes masses retombantes. Le D. Kingianum, qui se trouve habituelle- renflées vers la Les amor portent un petit nombre de fleurs pou exhalent une forte odeur rene à celle de l'Héliotrope. Floraison en octo La variété pallidum a le port Men plus bas, et les fleurs blanches ou nuancées de lilas. Les touffes formées par les tiges de cette variété couvrent de grands espaces sur Etes rochers de la grande chaîne de montagnes. 283 Bulbophyllum Nos Bulbophyllum sont des espèces presque naines; la seule qui pourrait être recommandée aux cultivateurs pour sa floraison est le 7 leyi, du North- Queensland. Les fleurs varient de la couleur crème au jaune d'or, et sont tachetées de pourpre. Elles ont à peu près 4 centimètres de diamètre, et exhalent un vif parfum. Elles s'ouvrent en novembre et décembre. Sarcochilus Les espèces du Queensland sont de petite taille et se rencontrent en général sur les branches des arbres, ou dans les fentes des rochers. Elles émettent beaucoup de grosses racines blanches. A part le S. pets F le S. Hilli, celles dont je parle ici ont à s le même feuillage, en forme de lanières, LUN sh de 5 à 10 centi- èt 3 E° œ s= La | œ B. a " » [en œ st 2. =: a sn” œ Led & [2] pue] @ à: a HE LL is de novembre, et se ren- RS dans les rochers et sur les troncs d'arbre S. sr eee Fleurs de 25 millimètres environ de diamètre, blanches, striées de pourpre et de rouge, apparaissant du mois d'août au mois de novembre S. falcatus. Très analogue au précédent, mais ayant les ee blanches, ou seulement légère- ment maculées. Il a aussi les feuilles beaucoup plus Re ï se rencontre généralement sur les Myrtes et les Figuiers, et fleurit de septembre à novembre. Il re la grande chaîne de mon- pr de même que le S. montanus. Le S. Fitzgeraldi une … jolie espèce à fleurs blanches maculées de marron. Il fleurit en novembre, et habite les monts ; Défiéigton: dans le district du Sud. Le S. Hartmanni a les fleurs blanches, avec le centre rouge, et fleurit en août et eg Il habite la grande chaîne de montagnes Le F ht a est une espèce unique dans le gen se distingue de tous les autres rien qu'à ses racines, dont le bout’ est rude comme une ce sur les côtés. La longueur des racèmes e quelques centimètres à 45, et le nombre des fleurs s'élève parfois à soixante. Les se ongs rubans, couleur vieil or, maculés de rouge. La floraison se produit en octobre. Eria et ee L'Eria F dt espèce du Nord, a les pseu- obulbes courts, inés par une feuille pré étroite. Les er: ne ri pas grandes, mais elles sont parfumées, et ont une longue durée Les trois espèces de Cymbidium que j'ai à mentionner se rencontrent généralement dans les pays de forêts, croissant à la fourche des branches ue longueur, “ s'étendent loin dans le creux des arb Le C. “canalieulatun a les pseudobulbes longs êtres, les feuille deS5à1 s grises, ri . C'est Émis des trois qui a les fleurs les hnenese Le C. albucifiorum, dont les tes ont 60 centimètres et plus lon eur, a Hssiibuthes plus longs, et c’est lui qui dns les racèmes les plus longs de beaucou tteignant souvent 30 à 60 © renflées en à nbholis, jrs dois espèces fleu- rissent en octobre et novem di le district du Sud deux va me de le G. cassythoides et Orchidées grimpantes n fait d'Orchidées met on rencontre Galeola, . Tous deux le G. foliat sont aphylles, mais les bractées qui er en Pan e les ramifications du second sont grandes et semblent presque être des feuilles, et c'est de là que vient le nom spécifique _Le G. fohata est celui qui a le port le plus Let rt ne ne dépassent guère 6 millimètres. de ce dernier sont plus petites, nn i On a souvent essayé de cultiver ces Galeola, mais sans succès jusqu’à présent. Ils poussent sur de vieilles souches et de vieux troncs d'arbres, en grande parde lee d’aq à longueur . J'aivuun vieux pont. undi, sur la North Coast line, esque él Sétemint recouvert par les tiges jaunes presq du G. foliata ; les hampes florales, qui se trouvent 8 char des tiges, avaient 1"50 à 1"80 de 60 centimètres de largeur, et les Frs ras innombrables. Orchidées terrestres Il y aurait beaucoup à dire sur la beauté, la m'était pas limité. Je me bornerai à parler de ne doelques: -unes des plus grandes, On peut les cul- tiver en pleine terre, ou ec un fort en pot, ave drainage et un compost fibreux mélangé de beau- coup de sa îles Stradbroke, Moreton et Fraser Pharus grandifolius est abondant dans les Il fleurit en octobre. On le rencontre ques en les marécages près ès de la côte, au Nord et . Une variété à fleurs doubles, reçue. de file Se est cultivée au Jardin “ la Société d’Acclimatation, à Bowen Park, et chez M. Gr imslay, North uay. La variété Fan dédiée à notre digne président, a les fleurs jaune pâle, le labelle bordé de blanc ; on les îles de la baie fondu avec la plan ne l’a rencontrée jusqu'ici que dans oreton Le Calanthe veratrifolia pourrait être con- te précédente si l’on ne voyait que son ras ju fleurs sont blanches et va a longtem généralement dans les terres se acc umulées urs pou | timètres à à 120. Ses feuilles ont 60 à go centi- Le Shathoglottis Paulina, qui habite le Nord, Er des hampes d'ané longete de 90 cen mètres de longueur ; ses pseudobulbes sont Eu PETIFES NOTES se Ph - M. ignea Echhautet. les fle NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Masdevallia X Rushtoni Nouvel hybride obtenu par M. e capitaine On sait que le premier a urs en racème, et quoiqu'’elles ne soient pas très nombreuses sur chaque hampe, ce caractère exception es méritait jaune citron, légèrement nuanc LA SEMAINE HORTICOLE d'être utilisé par les semeurs. Rushtont a, d'aprè ès le a ot FE ea cle, les caractères généraux u M. racemosa, mais il est plus robuste. Ses dire sont orangées, nuancées d’écarlate. Il'a reçu un certificat de mérite à la réunion de Londres du 27 juin dernier. Laeliocattleya x Dominiana var. Fire King Nouvelle variété présentée à Londres le 27 juin par Mme Btège- DO et qui a reçu un certificat de 1'e class Les Fra du L. X Dominiana sont, comme on sait, le Laelia purpurata et le Cattleya aurea. La nouvelle variété est l’ un des plus magnifiques Laeliocattleya connus. Les pétales et les sépales sont rose pourpré vif; le labelle très grand et très large a le disque et le tube es portés et le lobe antérieur rouge pourpre velou orangés veinés de D june tenebrosa var. Victor Warburton | Après les formes très foncées, ce sont décidé- ment les variétés très pâles qui Cepais quelque temps font leur apparition. La nouvelle venue, qui était présentée à Londres le. 27 juin par . À Warburton, a les pétales, et les sépales s de pourpre. Le labelle est blanc lilacé, avec Fa taches 10SES en avan Cette variété a reçu un certificat de mérite. Cattleya Mossiae Lawrenceae Variété blanche, avec un petit trait de pinceau rose à la partie antérieure du labelle. Présentée à Londres par sir Trevor Lawrence, et récom- _pensée d’un certificat de mérite. rives VE. witt Eria acervata Les Eria, d’une façon générale, ne sont guère représentés dans les collections d'Orchidées, “quoique certaines espèces soient réellement gra- cieuses, comme Î rm pour le genre E. cinnabarina, Yonar1a, ans, se rage arm LE. convalla- à grappes POMPaStes et acervatla, un mes inférieur toutefois à ceux E. fragr PE. que nous venons de nommer. Cette dernière espèce a été présentée récem- sont blanch teintées de jaune sur le lobe antérieur du labelle et à la pointe du menton formé par cet organe et les sépales latéraux. Les pseudobulbes n’ont que 4 à 6 centimètres de longueur ; les feuilles cadu- ques sont au nombre de deux à cinq. La plante est originaire ‘du Si et des ki . monts du Khasia, où elle se or Qi souvent à une hauteur de 1000 à 1500 m Laeliocattieya X Canhamiana alba .. un coloris por AS jusqu’à Variété remarquable présentée à Londres par Mr: Briggs-Bury. Elle a les pétales et les sépales blancs et le labelle rose pourpré On sait que le même croisement a été repro- duit sur le continent à plusieurs reprises, et a été présenté de pu rs à osstae par M. Bleu, puis par M. Maron, notamment sous le nom Lx pur- de Brunoy. Ce dernier en a même Exposé plusieurs remarquables variétés, dont nous avons | parlé l’année dernière ; mais la variété à à pétales et sépales blancs manquait jusqu’à présent, Ces une très heureuse acquisition. | A PROPOS DU Dimorpheteca Eckloni ET DU ‘3 Diervilla proecox, Nous avons, dans le numéro du 1er Doi | mention de ces deux plantes sur Rene croyons utile de revenir aujourd’hu ; Le Dimorphoteca Eckloni a été “mis au Com. . V. Lemoine et fils, de Nancy, pi avaient reçu des graines dés jardins royaux de Cette plante se comporte parfaitement en pleine terre, l'été. Des sujets en boutons ensère froide, plantés à l'air libre, ont magnifiquement euri. Les grandes fleurs s’ouvraient aux rayons du soleil vers lequel elles se tournaient,et Au son, et, ajoute l'honorable correspondant qui nous fournit ces détails, il y a lieu de croirequil en sera de même tout L été. A propos de Diervilla proecox, nous avons Carrière; ors d’une visite que notre correspondant a faite à l'établissement de ces distingués hôfti culteurs-hybridateurs, il a eu Mob e d'y voir une série d’hybrides de D. proe x, du L« seront probablement mis au com automne. Ce sont des plantes qui Auris pleine terre dans les premiers jours de mai, C'est à-dire, presque aussi tôt que le D. froecox; elles en différent t par la diversité des teintes, par dans les b eigela floribondité est rad dinateroné D à ne voit plus les feuilles. e du moins les hautes branches, € gelées surprennent les plantes en pleine M tion, les tiges n'étant pas suffisamment | et aoûtées. Les variétés ghÉepeeg, dont la floraison ont € ncé beaucoup pus tôt, 11 il est question de feuilles SE Pro de leurs ra pe tandis que les Weigela ordinaires ee sou, de leurs tiges supérieures complètemé sé RAPPORT SUR LA CULTURE D'ARBRES à Gutta-percha et à Caoutchouc à TJIPETIR (Java) Traduit du Favasche Courant, par ]. VAN KERCKHOVEN (Reproduit par l'Indische Mercuur) (Suite, voir p. 275) Notes sur la culture de la Gutta-percha et du Caoutchouc en général et à Tiipetir en particulier. Le but poursuivi par les plantations de Tipetie soit pour le gouvernement soit pour l'industrie particuli La questi ion est de savoir en quelle mesur les plantations d'essai peuvent être considerées comme convenables. Elles sont situées dans une contrée monta- gneuse, qui appartient à la formation volcanique, sur un terrain fort accidenté et parfois vertical et et à une hauteur d'environ 500 mètres au-dessus du niveau y la mer. Quant aux pluies, on ne donne pas S chiffres dans les Dhéerbilions du régime des pluies. Dans la Revue physique sr SA Mr Par on cite cependant la stat eti Far veut roMeinent désigner ainsi l’entre- e particulière existant près de là. Les expé- estes faites peuvent également servir de bases pour juger le climat des plantations d'essai, si l'on peut être sûr qu'elles ont été faites régu- lièrement. La station Sinagar qui se trouve à quelque nement molle, sablonneuse e à Tiipetir la culture réussit, on peut s'attendre à la voir réussir en général ailleurs aussi. Il y a peu d’eau sur les terrains de culture et en quelques endroits seulement on a pu trouver un terrain apté à l'établissement des plantations, SAMEDI, 22 JUILLET 1899 c'est-à-dire un terraïn qui ne soit pas trop incliné et n’est pas trop éloigné de l'eau. Les frais d'irri- gation des plantations sont très élevés et on cherche les moyens d'y pourvoir d’une manière peu coûteuse Les plantations d'environ sont éloignées des pentes escarpées, mais elle est cependant pra- ticable pour les chariots et les voitures. Les 285 difficille et cher. Puis, au bébut l'on a commis plusieurs fautes dans l'établissement, qu'on répare d'abord lentement et qui exigent donc sans cesse des frais 2 an gene La are incipale opération, sous ce rapport, € t la plan n des anciens ins de Palaquium ram avec du Payena Leeris. D'ailleurs, les divers frais généraux aussi sont, pour plusieurs causes, élevés. Un type complet et exact des frais, résultant Fig. 150. — Cereus hybridus Vulcan (voir page 286). nombreuses entreprises de concessions des envi- rons font qu'il est difficile de se procurer des uvriers et que js salaires sont élevés (pour la henés ). En dehors de ce qui précède, on cite nombre de particularités qui rendent le travail à Tjrpetir de l'établissement et de l'entretien de plantations de caoutchouc et d” espèces d'arbres à caouthouc, ne se trouve donc pas à Tjipetir. Seulement après avoir exactement examiné et épluché les diverses dépenses, on peut fournir quelques données concernant ce point. Certes, 286 les circonstances seront presque partout ailleurs r conséquent les frais seront commises à Tiipetir peuvent être évitées. # * * Pour apprendre les systèmes de culture les plus eflicaces, la végétation et l'aspect des différentes espèces, les plantations d’essai sont très utiles, sous cette réserve que les résultats obtenus ici ne soient pas invariablement appliqués aux terrains viter ces mauvaises applications, il faut Dabord la notion exacte du régime des pluies à Tjipetir ; c’est pourquoi il est nécessaire d'y placer un pluviomètre et de faire faire dés obser- duire la culture, concorde suffisamment avec celui de biteens pour attendre une aussi bonne végétati Fipetir étant un terrain volcanique et comme à Java on trouve des terrains étendus de forma- tion tertiaire, qui ne doivent pas être oubliés pour la culture, il est désirable d'établir aussi sur ces terrains quelques plantations d'essai. Celles-ci ne doivent pas avoir une grande superficie. Jusqu'ici la plupart des jardins étaient trop jeunes pour produire. Peu à peu cela change et désormais l’on doit s appliquer, non seulement à à la récolte du ere mais aussi à sa er la plus avantageuse e. Sous ce rapport il faudra neturellénent différentes expé- paration devra surtout être tentée au moyen des feuilles tombées. Pour la diffusion du matériel à semer et à planter, la situation de l’entreprise n’est pas défa- vorable. Seulement il est parfois difficile de se procurer des chariots à Tjibadak. Puis, il ya 4 _d’arbre plus parfaite. Le danger de dégénéres- Se e de croisement est grand. Aussi il est à 2. Le ungre de l'autre. de cho plantatién nant € une de ces espèces et de n° employer que i pour Ja production des semen PE La culture du caoutchouc et de la gutta-percha ns d’essai mencées à Tjipetir et faire tout pour les rendre aussi utiles et instructives que possible. La diffusion annuelle a dépendu jusqu'ici surtout de la quantité disponible de semences et de plants et était par conséquent très restreinte pour la plu- part des espèces. À ce point de vue l'on constate des améliorations continuelles, parce que toutes les espèces nmenpes à produire une quantité suffisante de semences. La pénurie antérieure dis- Ras donc et on peut poser une règle fixe pour no pane on ultérieure. Il y a HE encore LA SEMAINE HORTICOLE queues points auxquels il faudra faire attention. SI s plantations à à Tjipetir seront en effet une source ‘4 expériences pour déterminer la façon la essayé d'atteindre ce but par l’entreplantation de café Liberia. Cela a été très peu efficace, mais peut-être pourrait-on avoir un meilleur résultat avec d’autres produits . Un des meilleurs moyens our y arriver paraît être la plantation d’arbres kapok dans les jeunes jardins, quoique cet arbre ne produise pas aussi vite ni aussi abondamment que dans les contrées basses L'arbre kapok donne dans les premières années trop peu d'ombre un âge plus épaisse, mais de petite cir- conférence et très élancée,de sorte qu’elle ne nuit pas. D'ailleurs, s’il le faut, on cg la tailler. La ES érniOs cu produit est facile et il se vend aisément, Car on en fait un commerce régulier. La plan Naboé de cette espèce sera continuée dans tous les jeunes jardins et en même temps on verra s’il y a peut- -être encore d’ autres moyens pour atteindre le même rand incon- vénient dans toute la culture sie les frais très considérables d'entretien pendant années, qui s doit être continué si longtemps. L'établissement ium, quatre ou six années d'entretien à 40 florins par an et encore quatre années à 10 florins par an. Naturellement les frais sont un peu moindres pour une espèce Payena semble se former ve le Castilloa elastica et le Manihot Glazioi sont les plus favorables. de porter remède à cet état de choses "a être mürement étudié. Il est vrai que pour ces grands et longs frais d’entretien, il y a des causes naturelles qu’on ne peut faire dis- paraître et qui consistent en ceci, que la plupart e régime d’eau est très également par- tagé sur ue l’année. est pourquoi, dans leur jeunesse, elles ne FE nétpoies la lutte ae l’alang-alang et ui se montrent immé- sur da terrains de culture ouverts et soyés ni contre les courtes ou longues pé- riodes de sécheresse ou de pluie peu abondante. (A suivre.) Le Et coccinen “ très grands services comme fleur coupée à l’arrière-saison, d'octobre en sonne et quel e hampe de 35 à formant ee leurs six divisions presque entre elles une étoile à six branches d’un rouge D AUTRE très intense. Re AIRES et de C. flag Les Cereus hybridus Le Deutsche Güriner Zeitung à publié, ilÿ4« quelques années, les deux. jolies gravures que nous reproduisons ici sous les numéros 150 et. 151, et M. Rich. H. Müller, de Striesen-Dresde les a accompagnées d’un article dont nous tre duirons librement, ci-dessous, les principaux passages. Il y a une quarante d'années, les Cactées étaient des plantes à la mode ; depuis, touslés genres indistinctement ou à peu près, so: tombés dans l'oubli. Les Epiphyllum ont ris commerce des plantes ; ils ont d’ailleurs été} portés plus tard que les autres, au moment oùlés bonnes espèces utilisables ont été mieux connues. C'est bien à tort aussi que les genres, TER F tus et Cereus, si reconnaisants et de culture facile, ont été abandonnés des horteles alors que dans le public, ils comptent cependant encore de nombreux amis Il y a quelques années, poursuit je vis un t M. Müller, ui devrait être hybride de elliformis ; it out cas le milieu sie ces deux de Vuican (fig. 150, p.285). Les tiges sont fortre: tombantes, hexagonales, les fleurs, ayant 10€m: de large sur 11 de long, sont d’un beau rouge écarlate vif, quelquefois nuancé de bleu comme dans le C. spectossissimus. L'autre figure (n° 154; p. 287) représente une varié rose vif. dens est une variété ment généreuse ; il a _ramifications légèrement retombantes. Les fleurs ont de 11 à 13 cm., ge de DT orangé éCaf- late d’abord, cramois e légère courbe; variétés robustes, elles s’étendaient au loin ; toutes poussaient avec vigueur et fleurissaient avecunR remarquable abondance. 3 Les boutures prennent facilement racine, comme chez les autres Cereus et Phyllocactusi néanmoins je donne la préférence au greffage sl tige, parce que dans ce cas les plantes se déve loppent plus rapidement et plus vigoureu us belles fleurs. et tenues raisonnablement à sec. C greffer, je prends autant que possible de je branches jee vigoureuses de 4 ou de Cereus speciosissimus que je 2 quelques ER de longueur. Je place ne tures dans une cuvelle à à plantes vide, serrées les unes contre les autres et les tiens pendant quelque temps à sec, dans une serre fermée et ombragée jusqu'à ce que les blessures soient fermées ; ; je les empote alors dans de petits pots, elles s'enra- t jusqu’à ce qu'elles seront employées au greffage. Les boutures et les greffes peuvent être faites à toute époque de l’année, mais il est préférable de choisir celle qui a encore quelques mois devant 6. Les sujets greflés restent provisoirement dans la terre à multiplication, qu’au début il faut om- brer fortement. On leu r donnera l’eau nécessaire en quantité suffisante, mais on aura soin de ne pas mouiller F sujet. Ils n'y restent cependant que v n les re 2 dans une serre mieux éc lairée it mieux aérée ; on le rempote au besoin et pince soigneusement les jeunes pousses, afin d'obtenir, dès la première année, une couronne bien PR e ées suivantes, 1 t de couper les fleurs fanées, de tailler les BAC ons deve- nues trop longues et de remp besoin est. J'emploie un compost léger, substantiel, mélangé d’une quantité suffisante sable, un endroit froid fleurissent fin mai, commencement de juin ; celles bn Si à 7 1/2 à 12 1/2° C., de mars jusqu’en Les Phyllocacts Pr la même culture, Si l’on obtenir de bonnes plantes, on coupera aeéieot rire court, après la utures, puisqu'elles donneront rapidement de bonnes et fortes plantes prêtes à fleurir. Les TR SAT TP ARES End : avec. un zèle 1 es des quest ions ponvae imvéresser rer cul e belge, dans P + puisque nous sommes certain qu'elle sera lue avec intérêt par nos nombreux abonnés ee Fos concentrés en horticulture. Er fumier. . mc ules d’engrais chimiques. — Com position et application aux diverses es- pèces cultivées Si l'emploi des engrais era de toute vulgarisé en Belgique, s de Pa cie Tandis que partout es Rite recourent maintenant aux engrais SAMEDI, 22 JUILLET 1809 chimiques, pour compléter l’engrais de ferme, l'horticulteur n ‘utilise le plus généralement que le fumier, le pur in et l'engr ais de vidange, qui résument pour lui à peu près tout le système de la fertilisation des terrains cultivés D'ailleurs, il ce à remarquer que les légumes et les fleurs n'ont été que rarement l'objet d'ex- périences de fumure suivies et méthodiques, ce qui explique jusqu’à un certain point l’insuffi- 287 réalisés par la fumure raisonnée des plantes de la grande culture. Sans méconnaître en rien le rôle capital du établi que l'intervention des engrais chim assure souvent des pre sotrs couiérables de rendement. Nous n’en citerons pour preuve “ que les quelques chiffres sui viiéés empruntés à Fig. 151. — Cereus hybridus (voir p. 286). sance de données rate dûment établies, en ns nutritives UE. breuses espèces ét se rencontre à y s le ferait horticole. Même les traités relatifs à genre de cultures sont, pour a plupart, t sobres en renseignements, Gap à à l'application atioiielle des engrais concentrés, ce . prouve mbien il y a encore à faire dans ce domaine avant que, Sous ce rapport, ir Bras Éiithère et la floriculture ne soient au niveau des progrès “ une conférence du D* Nessler, donnée à l’Asso- ciation horticole de Durlach. D'après les résultats de certaines expériences comparatives, on avait obtenu en moyenne, à l'are : Choux raves : Kil. Avec engrais chimiques : , . . . . . 288 SO CE NRE CPR. à, à .. 61 Céléris de Berlin & grais chimiques . . . . . Sans engrais chimiques . . . . . . . 236 98 255 Fèves, haricots : Kil, a engrais chimiques une Co 130 engrais chimiques . . ... . . . 99 Concombre ques fumier et engrais carauee 5 307 ec fumier se : 157 Choux cabus Avec ue 5 engrais pr , 307 Avec fumier s ' 147 Évidemment, des écarts aussi considérables à l'avantage de l' engrais chimique ne se présentent pas partout, puisque la fertilité fondamentale et la nature du sol, ainsi que les conditions variables de climat et d'autres facteurs qui interviennent des engrais et, partant, le montant de la récolte. me cas avec les plantes de la grande ture intensive, et il est permis d'avancer qu'il en sera un jour de même en hofticult ture et surtout pour la culture maraîchère. «x Si le fumier de ferme est de première impor- centrés par la teneur élevée en principe lisants et par l’action rapide qui caractérisent ces derniers engrais. Or, il est de règle pour toutes les espèces cultivées que leur TL ar a est subordonné à la présence dans le sol d'une quan- tité suflisante d'éléments minéraux, c’est-à-dire les différents sols sont en général trop pauvres en acide phosphorique et en potasse, souvent aussi en chaur, pour assurer des récoltes abon- dantes, rien qu'avec la réserve en ces éléments de la couche arable. Nous devons donc ra à l'insuffisance de cette réserve, d’abor fumier, pauvre en principes minéraux, SE deé même celui de bonne qualité et bien conservé ne contient en moye nne, par 10,000 kil., que 50 A de potasse, 20 à 26 kil. d acide a rique et 40 à 50 kil. chaux. Ensuite, en bre les a concentrés, dont il ne faut ue 100 o kil. de chlorure de gb" * et 150 kil. de st Thomas ou de superphos- phates environ, pour donner au me les mêmes rie des divers principes qui se trouvent me masse de 10 tonnes de fumier. pide engrais ME con- En effet végétation, les plantes demandent une nourriture facilement assimilable, qui ne se trouve dans le chaux, le chlorure de potasium et d’autres pro- duits concentrés du commerce. En somme, il a _été reconnu que le plus haut champs d'un si suave parfum; pour tous LA SEMAINE HORTICOLE FLEURS DE JUILLET (Suite, voir p. 277) Les Campanules, ces légères clochettes d’un si beau bleu, qui, au bor mins poudreux ou le long des fossés bordant les chaussées intermi- nables, sourient si joyeusement aux passants, comptent, dans nos jardins, de nombreuses et de jolies espèces quelques-unes avec d grosses cloches, les bourdons du genre, teintées e blan nc, couvrant Lttéralement la he, toneliéé de sa divine baguette. Pour ces élus Le ces clochettes apparaissent dans toute leur beauté, dans tout le luxe de leur coloris et de leur par Quelque ‘séduisant que soit leur aspect, am ne doivent point nous faire oublier une de leu petites sœurs, bien humble, bien modeste, # pourtant si délicieusement jolie, le Miroir jus Vénus! Faut-il qu’elle soit ravissante, que s délicate couronne brille de l'éclat le plus pur Pour que la déesse de l'amour daigne la choisir pour y mirer sa suprême beauté. Vous la connaissez, cette eurette? Elle pousse dans nos champs, nous sourit d’entre les moissons qu'elle égaie de cette 46" sr Ml nuance de violet bleu éclatant dont s’est nonne corolle rotacée. Transportée dans ps jardins, elle y brille avec le même doux éclat, y sourit avec la même grâce innocente nocentié la fleur que nous voyons à présent l u doigt de gant, malgré Gant de bergère, Gantelée, Gant de Notre-Dame: cette plante, de son vrai nom Digitale pourprée, nte vénéneuse ! Elle a causé bien de mirer ce qui, jolie forme, les sais teintes, la façon dont toutes les er se serrent le long de la tige florale, l'effet que des masses x ces fleurs produisent dans pen parcs, et... pass Celle-ci n’est pas v traite. mais pas du tout, elle est tout enhéré “Pivissante et -exhaleuse A Ve EE pas difficile ni exi- geante, | ses corolles comparables à de gracieux iles aprés des plus éclatantes couleurs de l’arc-en-ciel. Nous avons nommé les ois-de-Senteur que chacun connaît, affectionne, ne se fatigue See eles semeurs ont multiplié, dans une très large mesure, leurs déjà si fraîches teintes. Juillet vous inonde de ces parfumées, mais ne désire point ue ess elles-seules, vous réserviez votre affection enthousiasm es aussi te plante ‘gracile, avec sa | see 5 Run crainte, dirait-on, de faire tions ie dise sou leur poids, avec leurs fleurs si éclatan si triom- phales : c’est le Lin à grande fe d'un rouge c'est ASS une fleur po Coquelicot des champs dont Je de | éclatant et d'une si intense beauté. Si la corolle, de la frêle plante la roy ale couronne, vous attire, ne craignez point de l” étudier de près, elles est c assemblés, forme une charmante coronule d'un ravissant effet. Il y a même jusqu'aux étamines d'un violet purpurin de SA DIEU à la grâce de cette fleur, la gran coquette sœur de la petite fille bleue des ss qui sait se rendre fi utile à TRymaRS é! s faut donc encore revoir des Mufñliers, sous une «Free plus restreinte toutefois, celle de la Linaire, dont le gracieux petit mufle se plait à à dor foncées ; es petit palais est presque blanc maculé d'un tantinet de Gp pl ou LES rose. La Linaire ne s'est x" contentée d tte pa rure, il luia fallu la couleur de la Virginité, celle de e la pudeur ée, le pourpre 4e sois et chose intéressante, ur préférée elle a su he es plantes velues, à mai simulant une petite roue de deux doigts de large, | avec leurs cinq pétales qu'on croirait trempés_ dans le sang vermeil de quelque victime. De ces Potentilles, vous en trouverez avec des fleurs” doubles, d'autres avec des corolles rouge carminé ou rose clair laqué, d’autres encore dont les“ pétales sont teints de jaune ou même d’or; ily en de blanches aussi, mais aucune ne nous plait autant que la Potentille MA de sang ! Étrange contradiction, nous qui sommes amoureux des eurs, de la paix profonde de la Nature, nous subissons l'inexplicable attraction de ces taches de sang frais, là dans cette corbeille inondée des rayons “du s oleil ! îlev nos yeux jusqu’à ces agrestes et 10: bustes “ue portées CR sur des tiges rugeuses, mu nies de feuilles rudes, n'offrant ni l'une ni plus recherché assurément. Cesfleurs rappr l’une de l'autre sur un même axe sont en épis d'un mètre de long, quelquefois davar- tage. Elles ont, de jaunes, de rou tr et à / pourpres. qu ‘lies étaient, incliné i nsiblement vers le blanc, let, le br ne 'aidées en cela par leurs éAVrtéuts « par ceux qui savent transformer a grâces un peu frustes En de jolis écus sonnants ouvons-nous ne pas jeter un coup d'œil les Pavots avec leurs grandes fleurs énormesal | si belles teintes tendres ou éclatantes? Commef | ntre pie l'éclat de leurs coloris, cet air robuste et vi reux, ce quelque chose de viril qu’ils voient da if leurs grandes corolles pétries en Pa pit Mais quelque belles qu’elles soient, ces .. Pavots, elles ne nous feront point dédaignét 1h coquelicot, en plein soleil, a de si tendres À tions, de si fulgurants te, er Le à R c'est tout de charme et de un coif #} terre gazonné où foisonnent es ronge ‘4 l = merieneapimnrnnnee balançant langoureusement au gré de. la brise, reflétant ou distillant les rayons solaires, pla- quant de si vive couleur de droite et de gauche les champs à la monotone tonalité verte ? Ces fleurs des chapus ne sont pas déplacées dans les jardins et, parmi les innombrables floraisons de ce riche mois de juillet, les EE ne nous plaisent certes pas le moin Cs::D, B. Chrysanthèmes bleus s avons lu quelque part, raconte M. Ph. Rivoire dans le Lyon-Horticole, qu'un pharma- cien prétendait être arrivé à obtenir desChrysan- thèmes bleus en cultivant des variétés roses dans un sol ne xx ne sels de fer, comme on le fait pour l’Horte mn ne Pas ü le fait est exact, mais le . fût-il que-cela ne prouverait pas grand chose. Il _ n'y a là aucun ébranlement dans la nature de la variété et ce n’est nullement un pas accompli inject des Roses et des (Œillets exhibés aux vitrines des fleuristes. , La Semaine Horticole croit qu'en cultivant obtenir, par voie d’ Fr au moyen du semis, des produits tournant au bleu En présence des Lanshitridtièns remarquables obtenues dans jardin ne en pareille matière, LM d'opinion Es En orique, mais nous avouons être un peu sceptiques et craindre qu'il ne s'agisse là d’un conte... ble Nous ne croyons pas d’ ailleurs que les beaux coloris bleus obtenus dans les Primevères citées plus haut proviennent d'une culture prolongée dans un compost spécial : il y a eu, en pareils cas, d'heureux croisements _ ont donné des coloris presque sa Lu hasard, comme M. Cal- | vat est arrivé au vert avec Af"“ Edmond Rogier, puis une sélection ue est Gas ser et c'est ainsi que le Primula sinensis coerulea qui était au début d'un gris bieuté ou Glutét ardoisé (bleu de jardinier eût dit Alph. Karr) est aujourd’hui \ _ =-v mer pa ci LS t faire intervenir avec succès peut- Con la fécémtation avec d’autres plantes de la rene Le Le ble le Centaurea cyar exemple. Cette fécondation eu À to facile ? C'est 2 Pop qui le dira tà cr le ne mr cité, qu'en et t des ten cé s des rs de Le eee épanouies, on Fan ir un croisement naturel, cela est plus dou- teux, et nous su plutôt aux semeurs de recourir à la fécondation artificielle ens ‘appuyant eavnncdhe ane : c © # 3 88e @ travail de M. Gérard, ju au Congrès d’ Orléans. | Sera sans doute le succès, et un succès éclatant à tous les points de vue, même ane vera un € ée. Maintenant le Chrysanthème bleu éstil vrai- ment inédit et n 'exitrait pas déjà au Japon ? Peut-être bien 4 SAMEDI, 22 JUILLET 1893 Nous avons vu à l'Exposition universelle x + Lyon, en 1894, des étofles de soie tissées a Japo net couvertes de fleurs magnifiques, cuncte de forme et de coloris : un sait d’ailleurs que Japonais sont assez consciencieux, qu'ils copient quoi ces fleurs auraient-elles été seules inventées tandis que leurs voisines étaient justes N'existaient-ils pas, dans les collections se- crètes du Mikado, que le profane ne voit guère, des variétés inconnues qui feraient la fortune de l'Européen qui les OS plus encore que ne l'ont un ite M" Alpheus Hardy ou Louis Bochmer ? Nous le saurons peutêtre un jour, mais, en ssodibe. fécondons mes frères, pour trouver l'oiseau rare, l'oiseau bleu rêvé ? LE SABBATIA CAMPESTRIS ae » rique “M Nord, est une soie annuelle - mérite- rait d'être cultivée nv tous les jardins le font remarquer MM. Vilm Fig. 152. — Sabbatia campestris. opposées, ovales et sessiles. D'entre chaque mi : feuilles partent deux rameaux, dont termine par une 4 et l’autre porte des feuilles Ni dre desquelles se produit la même bifur- ati La corolle … la fleur a cinq divisions Fer A d'un rouge un peu vineux, marquée au centre d’une tache en forme d'étoile à cinq rayons d’un beau coloris de vdi le style porte deux n [12 appelé en français la t un joli effet 2 les na et lon pourra urrait en faire des bor- dures corbeilles, si la la pluie le aoel de façon ne presque jamais bien fleurir sans abri. ne sr Quince ou “Boûus t des An Eriobotrya japonica L'Ericbotrya an gire Lind., vulgairement Néflier du Japo Bibacier, Fapan Mediar, rlais, etc., est un arbrisseau qui, ma are son ancienneté dans les cultures (ou peut-être cause de cela), est très rare dans 6 het d' ornement. En effet, ce en dehors des 44 les assurément, Car c'est sans contredit l'un des plus jolis arbrisseaux à feuilles persistantes. Ses belles feuilles lancéolées, d'un beau vert en dessus, cotonneuses et légèrement ferrugineuses en des- sous, son xt gracie ut son buisson qui atteint 2 à 3 mètres de hauteur dans nos cultures. rat différentes parties méridionales de l'Europe, où cet arbre est cultivé pour ses fruits, il atteint les dimensions des arbres de nos voisins, Les Japo- nais le nomment Lou-Koet, L'Eriobotrya japonica, qui a pour ss les noms de Mespilus japonicus Thunb. e finia } e, = Ÿ o d'urre prune et d'un goût délicat, Sous le climat sent en grappes Pate co compactes, sont blanches; elles répandent une odeur forte, mais s en même sorte que presque toujours elles sont détruites par les froids, Planté isolément dans une pe 2 . ee par groupes, il produit un très bel effet ‘une exposition chaude, ainsi que on terrain meuble et léger. À Paris, on devra le planter à l'abri d'un mur, s’il est possible, Lorsqu'il est jeune, il est prudent de l’abriter contre les gelées; lorsqu' il a acquis une À mr à Ken il De résister à à nos pie e pai ma à pied. En outre de son emploi pour la pleine terre, il est trés propre À l'ornementation des serres froides ét des orangeériés. Cultivé en vase ou en caisses, c'est une espèce précieuse pour la garni- ture des A ame et sous ce rapport nous le février) où les fleu n Ainsi cultivé, |’ er cit fructifie er par- fois, Sa multi tipli cation est des plus faciles. On la fait par re qu'on tire du Midi, où elles abondent chaque année. Elles lèvent très bien ; : les plants sont repiqués en pots qu'o l'hiver dans une serre tempérée. Le plus ee. des châssis, ainsi qu'on le fait lorsqu'on _R des Orangers. De cette manière, on obtient, en peu d° années, des tes admirables, beaucoup plus vigoureuses même 290 que lorsqu'elles proviennent " graines. À défaut de Coignassiers, on peut greffer sur de M mais le résultat est intiment moins bon La Culture et l'Emploi des Asparagus Aujourd'hui que ce qui est lourd et grossier a fait ps dans l’art floral, à ce qui est sl et gracieux, comme le dit si bien M. Th. E. de Berlin, dans l’Allgemeine Deutsche as Zeitung, les diverses èces d’ Asparagus prennent, à côté des Fougères, la première place, et fournissent au fleuriste la vaporeuse verdure qui doit lui permettre d'achever, d'un tour de ain habile, ce qui fera la grâce et l'élégance de distinction. Avec l'Asparagus, l’art du fleuriste nous semble entré dans une ère nouvelle. Ne Ce n'est pas dans l’art floral seul que l’Aspa- ragus offre de sérieux mérites, mais aussi dans la culture. en pots à laquelle se prêtent fort bien la plupart des espèces. Les unes, à cause de leurs feuilles si fines, si élégantes, conviennent surtout comme plantes retombantes et grimpantes, les autres comme plantes de garniture pour sus pension La multiplication des Asparagus se fait de culture en San est A. blumasus: elle se mul- tiplie bien par boutures. On co s boutures tout court sous les yeux d’une ce et les pique dans une bâche à multiplication chaude. La meilleure époque, à cet effet, est le mois de février ou de mars; si, à cette époque, on ne dis- pose pas d’assez de place dans la serre à multi- plication, on fera les pr on en juinquillet. On peut de cette façon, fait remarquer M. Peters, obtenir de bons résultats. Mais il faut avoir soin à Sete > époque « de ne pas : ARTE de sa ed Me me seringage fréquent et, plus tard, un léger engrais liquide ou un engrais mélangé de farine de corne seront très profitables aux plantes. dant, on emment avec le seringage. Si la serr ou les bâches sont humides d’elles-mêmes, on s’abstiendra plutôt, parce que les jeunes pousses pourrissent facilement. | [e) s Asparagus, obtenir toutes : peut branches sur srpree, mais c'est plutôt ru Par dr « l'amateur. LA SEMAINE HORTICOLE Si l’on veut cultiver l'A. Éemgà pour le feuillage coupé, on le plant e terre a couche de terre jusqu’au vitrage, des fils autour desquels les jeunes pousses s 'enrouleront très rapidement. La température sera maintenue à 12° C. à 15° C. Le traitement ultérieur est le même que pa À de la culture en pots. La meilleure espèce pour la culture en gros et le feuillage coupé est, lon M. Peters, l’Asparagus medeolodes Thbg (syn. Medeola asparago L., oyons savoir qu’en cette plante ne jouit plus de sa vogue première. i l’on cultive cette espèce pour Îa verdure, il faut la traiter comme plante annuelle; à cet effet, n sèmera tous les ans, en février et mars , les La germination sera complète au bout de quinze jours; on empotera a terrines; on les place a tout près du verre, Au début, on aère peu, plus tard, un fort aérage est indispensable. Seringuer, arroser abondam- ment, donner de l’engrais liquide ou autre, con- tribuera à la bonne végétation et a d’ obtenir vers la Noël des branches de plusieurs veut couper de la verdure de Medeola pendant tout l'hiver, il est indispensable de faire les semis et le done à des intervalles plus ou moins éloignés omme nous l'avons déjà fait remarquer, ana sortes d'Asparagus conviennent pas fai- ent pour la garniture de ension; la meleure la plus recherchée est l' Asparagus ee Sa RS se fait de graines, rarement par division, aux mois de février et mars, dans des terrines Dre à d'une terre légère que l'on plac ce dans une serre chaude; aussitôt que les jeunes plants se sont un peu développés, on les repique dans de petits pots à boutures et une terre Ï bien meuble. Plus tard, on y d'argile et un peu Sprengeri demande surtout beaucoup de n ture ; aussi leur faut-il un rempotage ibérièèr et l octroi d'urine de vache ; dans ces conditions, on obtiendra la seconde année, 1. branches de plu- sieurs mètres de long. La troisième ou quatrième année on plantera l’Asparagus dans Eu des cuvelles; les plantes ainsi traitées produiront, son leu: éces , beaucoup” d'effet. Si l'Asparagus DATE IE es pi en guise de suspension, il faut le oïd et l'été, de préférence, le —. pus une serre froide bien aérée. Si on le cultive pour la coupe de la verdure, il est à recommander de le conduire en espalier dans une serre tempérée. Ici, les branches attein- dront du à 4 mètres; de pareille verdure sera avidement recherchée. L'Histoire de la Pivoine {d’après Charles Lemaire) OM SEA à à lé 1 1 ms Anti té La Ê croît naturellement dans les contrées montagne u- ses du Midi de l'Europe. Les anciens en fesaient réputation de cette plante, ———— fort grand cas, lui attribuaient une foule de vertus, toutes plus merveilleuses les unes que les autres, et la regardaient comme un don une foule de maladies, elle annulait en outre les enchantements, si ordinaires chez les Grecs et les Latins du Bas-Empire, dissipait les tempêtes, etc.; et de son côté, la Mythologie ne pouvait rester insensible aux charmes supposés d’une telle production de la lune. Loiseleur-Deslon reconnaître la Pivoinedansl'&ylæogoris d'Elien. Le dernier raconte ainsi; en l’abrégeant, le curieux passage d'Elien qui s’y rapporte : L'Aglaophôtis ne se distingue pas durant le jour des autres herbes; mais pendant la nuit cette plante brille d’un éclat comparable à celui d'une étoile; aussi la découvre-t-on très facile- ment. On fait alors une marque auprès de la racine ; et dès que la nuit est écoulée, on revient dans l endroit ; on reconnaît la plante à la marque afin meurt : mais on peut san herbe, qui est souveraine contre plusieurs mala- dies, et entr'autres contre a épilepsie. elon l'historien juif Josèphe, la même herbe (Baaras), qu'il suffisait FR mn des possédés, chassait à l'instant les démons, ou les âmes des méchants, qui s'étaient introduites dans leurs corps. Des auteurs plus es et nous sommes de cet avis, regardent la plante d’Elien et de Josèphe comme étant la fameuse Mandragore Depuis moyen-âge ont contribué à gran d’après Elien, sans doute, en a be la pee sance. Par exemple, il aff ér1 avoir vu les Mens épileptiques d'ou enfant cesser, dès on lui en attachait au cou un ubercule : : Diétetes qui recommençaient dès qu'on l'en retirait. « Bien qu’il soit probable que la Paeonia off: cel, ainsi que plusieurs de ces congénères renferme réellement quelques principes im Ê t d’un bel on: ornemental au moment déhiscence (À suivre.) k USE ATTENTIVEMENT œuL J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement lks merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUPFAUT & LC CES RÉSULTATS SONT : {° Grande économie de terre de bruyère ! 2 Dévéloppément VIGOUREUX- et HÉGU- LIER des cultures. 9° Port majestueux; conservation SAINE et INTACIE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR ane E, Hornceureur afret aere-lez-Gand. Agent général pour la Helgique et la Hollande SAMEDI, 22 JUILLET 18909 LINDENIA ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES Publication mensuelle in-folio Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées LOCTEN LENDENF 117, RUE BELLIARD, BRUXELLES CLXXIII E = < Le pins beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages de Inxe périodiques spée nnx aux Orchidées » Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit : 1e Volume, {re série (épuisé); 2e volume, 125 fr.; 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr.; 5° volume, 80 fr. :.6° volume, 75 fr. ; 7° volume, 70 fr.: 8e volume, 20 fr.; 9e volume, 70 fr! 108 volume. 70 fr.; 11° volume ou 1° de la seconde série, 68 fr.: 12 ve volume ou 2e de la Monte série, 60 fr.; 13° volume ou 3° de la seconde série, 65 fr.; 14° volume, abonnement courant, 60 francs. 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Exposition Internat. de St- aérébourg: — Vue de la grande salle avec le Sans du Château de Livadia, en Crim 295 » 255. se ze Internat. de St- die vi d'une partie de la rage salle rt PL FAT. , 27 AMC GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. LES CANNAS FLORIFÈRES (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) rade du Le de toute provenance robe a ROSIERS | Immenses que hautes tiges, demi-tiges et rez-terre en 2,500 variétés y om toutes les nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING À CA pu 20944 dre € -DUC Lu ourg, pété Suède, fe Bré. ail et ja Ê corses pra Flandre CRÔGÉ Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition Le 2 me pre de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD ER U XL LES C rs gratis et franco 0,25 ctm demande ; port de lettres artes postales 0,10 c ei pour le Luxe mbourg. Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES FLEURS COUPÉES D'ORCHIDÉES . 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Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Horicole > => La meilleure et la plus large publicité 8° TX Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture ae À me Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES ; 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . paranfr. 60 1/6° id. 1 6 0: id. 70 15° id 1,15 id. id 80 1/4 id 1/12° id. id 100 15 id 1/9 id. id 130 12 id 1/6e id. id 180 3/4 id. 1 ME : id 270 4 colonne enHôre. 0. - 1, à | id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 id. id. AT id. 350 12 id. id id. 525 id, id id. 77 À pagoentière. « . . . + + . . id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Hs On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE >» 27, rue du Châtelain, BRUXELLES Grand Prix, al Universelle, 1878 lors Concours, Membs re du Jury 1889 BALTET? Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collections LE mn es darbres itiers, fruits de table et ES pour la distillatioh, le . et variétés nouvelles, Jeunes sujets de pépinière et Arbres formés, prêts uctifier. — Arbres à cidre et à re € variétés étudiées à fa culture et au laboratoire d'analyse ‘avenue, arbus res rnement, arbres et arbustes verts, plants fores ntants, pa collection. Fraisiers, Asperges, e Étiquetage garanti exact, — Catalogue descriptif envoyé franco. aa de Sakhalin (Enege um sachalinense) e fourragère à g dement. + 2 Re - - : re ——_— ———@% î# COLTIVATEURS DE CYCLAMEN n'oubliez pas que G. 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CLXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE < L'HORTICOLE COLONIALE > 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES Direeteur Général:: LUCIEN LINDEN Nos Serres coloniales de Linthout, » créées spécialement pour la culture et la propagation en immenses quantités des plantes économiques coloniales, Seront inaugurées le 1‘ septembre prochain. Nous serons dès lors en mesure de faire face à toutes les demandes de graines et de plants pour les cultures coloniales. Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour exécuter les commandes qui nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous avons établi sur une très vaste échelle. GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Uastilloa elastica (Caoutchouc de Panama). Achras sapota. Mangifera indica. Hancornia speciosa (Caoutchouc de Pernambouc). Carapa guyanensis. Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Chrysophyllum albidum. Quassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipterix odorata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæococca verrucosa. Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caout e Ceara). Erythroxylon coca. Theobroma cacao. Mimusops Balata (Caoutchouc des Guyanes). Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaquium variés (Caoutchouc de la Malaisie). Garcinia mangostana. c., etc., etc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima). Ilex Paraguayensis. Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. Mammea americana. Anona en diverses espèces. Laurus en diverses espèces. Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses espèces. Lecythis en diverses espèces. Sapindus en diverses espèces Carica en diverses espèces. Lucuma en diverses espèces. Sapota en diverses espèces Cinchona en diverses espèces. Musa en diverses espèces. Spondias en diverses espèces. Cinnamomum en diverses espèces. Persea en diverses espèces. Sterculia en diverses espèces. Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèces. Thea en diverses espèces. Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. . Vanilla en diverses espèces. Etc. ete. Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies PFPALMIPERSTECONOMIQUERS -: Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga saccharifera, Carvota ure Coryph re i Rumphi, Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attaleaf funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe sntial Etc. * Po 2e. abraçulifors, Fe P &#æ> Nous exportons les plantes économiques coloniales dans toutes les colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. Nous prions ls Sociétés coloniales et les planteurs coloniaux de se mettre en relations avec nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tôus les renseignements qu'ils voudront nous demander. CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE BG Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes 4 DS économiques coloniales, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer Veuillez noter notre adresse : « L'HORTICOLE COLONIALE » Parc Léopold, Bruxelles (Beloiuel SAMEDI, 29 JUILLET 1899 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 29 Juillet 1899 CHRONIQUE Cymbidium Traceyanum grandiflorum The Garden, dans son numéro du 15 juillet, publie une planche coloriée, représentant cette belle Orchidée qui fleurit pour la are fois en décembre 1890 dans l'établissement FES EL. Twickenham. Elle fut bts à un ale d'Horticulture et Tracey, à meetin ne peut être comparée à A plante originale de la collection de « The Dell. Le Cymbidium Th yann a fait son appari- tion dans un C. Lowianum importés par M. Tracey déjà nommé; les pétales et les sépales sont jaune pâle, striés et pointillés de cramoisi ; lé de cramoisi sur moisies sur les lobes latéraux. Le Congrès de l’hybridation Le cb ae: du 15 juillet, publie en un supplément, le portrait des trente-six STAR cipaux bybridateur : William Paul, V. (Rose s Trémières, etc “ST: Riv vers . C. Hurst (Orchidées), John idées), John S on (Roses), Prof. (études spéciales), Duval (Bromelia, Gloxinia, Anthurium, etc.), Victor Lemoine (Lilas et foule de plantes diverses), Prof. L. H. Bailley (savant Spécialiste), A. de la Devansaye (Anthurium), B eng ei (Nymphaea), Otto Froebel (Begonia, Nym a, Anthurium), Charles Ma- a (Orchidées), Henr, L. de po ‘et Maurice ilmorin SE GS connu l'er- ses), Cuba), Rév. Prof, He sé pré V.M.H. a fran du Comité scientifique de la Société de pre de Londres , Sir Michaël Foster, K. C. B. (Iris), William Smythe (Passiflora), William Culver- Dahlia, etc.), Herbert Webber (Oranger), Ben Simonite (Tulipes, (Œillets, Chrysanthèmes, etc.). Petunia hybrida « Adonis » La maison F. C. Heinemann, d'Erfurt, a mis u commerce une très intéressante nouveauté de Pétunia hybride que nous figurons ci-dessous des corbeilles qui charmeront tout le monde par la superbe floraison qui commence de bonne heure et se prolonge jusqu'en hiver. La couleur des fleurs est carmin foncé, nuancé Fig. 153. — Petunia hybrida « Adonis. » de bleu; cette nuance donne à la coloration d’une masse de ces corolles un attrait tout spécial. gorge de la corolle est d'un blanc pur, ce qui rehausse notablement la beauté de l’ensemble de eur. Cette nouveauté sera bien accueillie par les n contre encore trop de rc absolument insigni- est à se demander si beaucoup de per- sonnes n ont pas d’yeux Ha voir ce qui est joli et distingué. 291 La caféine et l’arôme du café On croit généralement que l'effet stimulant du café est dû uniquement à la caféine, alcaloïde que le café renferme dans la proportion d'un pour environ. Or, d'après la revue anglaise Phar- maceuthical Era, ce serait là une erreur. Des recherches toutes récentes ont, en effet, démontré à cette action salutaire du café ne provient pas de la caféine seulement, mais aussi de la sub- stance aromatique qui se dégage du café pendant qu'on le brûle. D'autre part, le chimiste Trillich ayant examiné quand on le brûlait, développait le même arû et produisait le même effet que le café PE Par conséquent, l'arôme de celui-ci ne sera dû à la caféine, mais à une autre x. deg qui possèderait, comme elle, à un moindre degré, des M VS stimulantes sans caféine provient d'un arbuste qui essentielles du café ordinaire sans en avoir toute l'énergie stimulante. Décorations A la séance du 12 juillet de la Société Natio- ale de France, séance consacrée à la distribution des récompenses, M. Vassilière, directeur u . rg aut Chant nous adressons à tous deux nos pe décédé félicita tion Nous avons à ajouter à l'énamération des personnes décorées au mois de mai notre con- frère M. Otto Ballif, secrétaire de k rédaction du Moniteur d Horticulture s Paris, que nous d'Argenteuil, et M. Jules Siveste e Sacy, de Versailles. Enfin MM. Jean Aymard, de Mont- pellier, et Marchand, de Poitiers, éni été promus Rose Madame S. Mottet Cette nouvelle Rose a obtenu un certificat de Coub est un semis issu Rikrees la plante a une taille plus élevée et porte moins de fleurs décolorées; ses fleurs sont aussi plus grandes et plus doubles; leur coloris est un rose cuivré très agréable. A la Société Nationale d'Agriculture de France s récompenses accordées par la Société Nationale d'Agen de France, nous relevons les suivantes Deux médailles d'or à l'effigie d'Olivier de 292 LA SEMAINE HORTICOLE Serres, l'une à M. Ernest Roze, pour son Histoire e a Pomme de terre, l'autre à M. P. Mouille- fert, “Broféseeur à à l'École Nationale d'Agriculture de Grignon, pour son Traité des arbres et arbris- seaux forestiers. Médailles d'argent à MM. Charles et Lucien Baltet, mue leur étude manuscrite concernant les plantations d'arts fruitiers sur routes en France et à "M. le Dr Sauvaigo, secrétaire de la Société d'Agriculture de Nice, pour son énuméra- tion des plantes ds dans les jardins de la Provence et de la Liguri Notes coloniales LES LIANES A CAOUTCHOUC EN INDO-CHINE M. Leblévec, qui vient de séjourner nee couple vue de fai ie echerches ifères, t de publier D renseignements s sur ces végétaux A nes gummifères, dit M. Leblévec, se trouvent partout et en grande abondance, dans la province de Vien Tian, particulièrement Tu #4 sur le haut Agum, et à _Borikan sur le Wam San On peut les classer en UE bte. suivant la nature de leurs produi Les lianes de la sn catégorie, produisent un caoutchouc grisâtre qui devient noir au bout de peu de temps. On les trouve dans les bas- fonds humides marécageux même, et à l’ombre des grands arbres; leur diamètre atteint 15 et 20 centimètres. Les feuilles sont lancéolées d’un fo doigt, elles s’entr'ouvrent à la maturité et laissent ES fer barbes blanches analogues à celles des c e suc se É bite par incision de l'écorce dans fait Cette manière d'opérer à l'avantage de détruire les ferments que contient la matière. On peu également rouler une petite boule sur l'ouverture de l’incision. On serait possible de retirer des feuilles Fe sucs gummifères ainsi d'ailleurs qu’on le fait pour la gutta-percha, car la cassure de “a feuille r met à nu de Does fils élastiques très ténus qui cchpée bent les deux parti parer. Les lianes dela debème ca aps arr Aa end un caoutchouc rougeâtre t certains éch plutôt sur les pentes Ïlin ” abondance sur tout le midi laotien de la bles annamitique. Les lianes sont plus petites que Nage de la première série ; leur écorce est grise o ; les feuilles d'un vert sombre brillants Mie graines ont la même forme, mais D - coup pe ce et plus longues (à pe s la longueur du pouce 5 à 6 trees de on Les. caoutchoucs de cette dernière série sont remarquables par leur grande résistance à la rupture, leur ténacité, _ anne souplesse et élasticité. Il existe enfin ès grande quantité au Laos une liane Dbunt un suc abondant qui, après évaporation des principes aqueux donne une Penn :iespane qui a de grandes analogies avec la M. he urme, ‘directeur des postes et télégraphes, en a retiré une sorte de gutta ayant.une réelle valeur. LA GUTTA-PERCHA Dans la dernière réunion des Naturalistes du Muséum, son président, M. Milne Edwards a fait part à l'assistance d’une nouvelle communication relative aux arbrés à Gutta-percha,introduits avec succès par M. Humblot aux îles Comores. Ce naturaliste laborieux, auquel la France doit son protectorat sur cet archipel, et dont il a été quel- ques années résident, est à la tête d'importantes cultures dans ce pays. M. Humblot a pu se pro- pa curer à grand’peine, il y a quatre ans, quelques pieds d’sonandra Gutta, ou considérés comme tels, et il les a plantés à TEtes elitudes à à la Grande Comore. La meilleure réussite a été à 250 mètres à un Mo s’est développé superbement et avait atteint près de 6 mètres en trois ans. our s'assurer que ses arbres à gutta étaient bien authentiques, M. Humblo feuilles à Lu Milne Edwards a i r M. Guignard, lequel a constaté leur légitimité, puis par M. Jungfleisch qu comme n sait, a imaginé avec M. Serulas un procédé d'extraction de la gutta en traitant les feuilles. Celles-ci en contiennent une notable quantité, suivant les expériences faites par ce savant chi- miste sur des matériaux venant de la Malaisie. Toutefois M. Jungfleisch, qui vient d'analyser les feuilles envoyées récemment par M. Humblot en se conformant aux indications qui lui avaient été données, c'est-à-dire en les recueillant diverses époques de l’année, a reconnu Les …. feuilles de Res avaient fourni ron de Gutta, et 8 p. c. pour des feuilles cosilies en juillet. Mais il ne faut pas conclure de ces ep que la somme de gutta n ‘augmentera avec la croissance des arbres, c’est ce qui est à ‘préle et ce que le savant susnommé donne à entendre. othèse que la méthode cp sic e ns l’h _ par les feuilles, au lieu d’abattre les arbres co on le fait d'ordinaire, serait reconnue tique et . à fait applicable d’une façon M. Jungfleisch recommande, en plus, de faire ramasser les feuilles tombant d’elles-mêmes sur e sol, à titre de feuilles mortes, car celles-ci ee de fortes proportions de Gutta, l "occasion de le Ériter avec des feuilles rose dans ces conditi r du Muséum, qui me avec beau- coup d'intérêt les tentatives de M. Humblot, promet de ue les naturalistes de cet établisse- ment au des expériences qui se pour- suivent à on Grande-Comore, et qui donnerait à cette colonie une importance toute spéciale si les espérances sur ce point venaient à se réaliser un jour. (Mouvement géographique.) L’'HYBRIDATION DES CHRYSANTHÈMES M. We eks, un des semeurs de Chrysanthèmes les plus réputés d’Outre-Manche, a communiqué au Gardeners’ Chronicle un intéressant article — —— dans lequel il retrace l’histoire de ses travaux et de ses succès, et donne quelques indications sur sa façon de procéder. Nous traduisons cette der. , qui fournira. des He utiles aux amateurs de si no breux aujourd’hui. « Voici comment je procède : du milieu environ jusqu’à la fin de juillet, je prends des boutures sur des exemplaires qui ont été plantés en plein pots de la même grandeur, en employant une rre pauvre, car il semble que ces plantes soïent plus fertiles quand elles sont assez affaiblies, Je les remets sous châssis, et je les bassine légè- rement le soir et le matin, lorsque le temps est pires toutes les PARANER Hans, et lorsque les to nt à ontrer, je supprime Au début du mois d’ octobre, j je porte les plantes ans une serre à Pêchers, où les arbres n’ont pl de feuilles, et je les y laisse jusqu’à ce que la couleur des fleurons elles ont une tempéra 1295 C. le] pee quand il n’y a pas de soleil. auquel elles doivent être associées. Si est en retard, il n’est pas nécessaire de faire cette différence. « Dès que la première série de FAR est bien épanouie sur la plante choisie comme porte; pollen, je les coupe avec précaution au moyen de ciseaux à raisins; si la variété est un Japonais, j'enlève tous les fleurons excepté la série externe, parce observé que ceux de cette ran donnent un doubles que celles du centre ; et dans un Japonais il est essentiel que le centre soit bien plein; mais s’il s’agit de variétés incurvés, ou de Japo- nais eg il n’est pas nécessaire d'opérer insi, car à. mon avis les fleurs de ces sortes risquent de share enchevétrées si ar: Res trop doubles; je coupe donc les fleurons vrir le stigmate, et je dépose le jolis eur Îles fleurons les plus rapprochés du centre. « Une fois la fécondation effec ectuée, j'arrose un peu à l'engrais, et dès que e les graines sont müres, je choisis avec soin celles qui sont fertiles et je sème immédiatement, car quand on les laisse trop sécher, l'embryon semble ne sr pouvoir crever l'enveloppe eo SH « La plupart des graines ont germé au bout de huit ou dix jours, quand on fait le semis.en serre tempérée. A partir de e ce moment, le traite- ent est à peu e que l’on indique pour le les plantes Anitelton. sauf pour quelques plantes qui souvent ne veulent pas pousser une grande tige, et ne font qu'émettre des touffes de drageons. j s arrache, je supprime. toutes. les petites pousses, et je les 1 ’étou une semaine ou deux. Elles ie nuAs convenablement. art un petit nombre d’exceptions, me Ds pas rejeter un semis avant de l'avoir observé trois ans; je fais exception pour ceux qui ont UP mauvais port ou de petits fleurons. » SAMEDI, 29 JUILLET 1899 293 RAPPORT SUR LA CULTURE D'ARBRES à Gutta-percha et à Caoutchouc à TJIPETIR (Java) Traduit du Favasche Courant, par J. VAN KERCKHOVEN (Reproduit par l'Indische Mercuur) (Suite, voir p. 285) Le moyen employé aujourd’hui pour sur- monter ces inconvénients est de tenir la culture est le meilleur moyen; on doit l'employer jusqu’à ce _. * plantation soit +" samment formée, pour ne plus permettre au Lantana de pousser. On peut hâter cêtte ferré: ture en choisissant un quinconce de plantation moins étendue. On peut encore combattre la végétation des plantes concurrentes par la plan- tation d'arbres à ombre et, enfin, on peut cul- tiver entre les rangées de la plantation des plants d’un an ou de plus, qui coûtent à peu près la mêm chose ou un peu plus pour la culture ou l’entré- tien que ce qu'on dépense autrement au net- toyage continuel ms terr se mais qui, “ça leur produit, remboursent entièrement ou ces frais. Chacun 4 ces Pr doit étre traité FE Certes, une pere Pa serrée, une Super- ficie moins étendue t la formation de la plantation, fait par conséquent peposl me tôt l'entretien, Mais cependant ce moyen ses limites et ses he 2 pr surtout dans le cas qui nous occupe. Dans la culture ah bois proprement dite, la distance des plantes a peu d'influence sur la production finale. Cependant i ici également il ne faut pas prendre une superficie trop petite, parce rop mince et DAT nent trop faibles quand elles rs tommencer la lutte pour la lumière. C'est pou quoi on choisira une superficie plus grande sur les bons terrains, sur lesquels les plantes se dévelop- penñt plus fottethettt et se forment d’une manière plus rapide. Dans le choix de la tes il faut n'est propre qu # peu”d'espèces de bois. Mais là où il ne s’agit pas de la production du bois, et où un tronc long et droit n’a pas de valeur en soi-même, la question se pose de savoir tation formée, consistant en un moindre nombre d'exemplaires bien développés, plutôt qu'à une art composée d'un grand nombre arbres serrés et mal développés. Il est vrai qu'à cu on peut partiellement remédier par des élagages réguliers. Mais ces élagages aussi coûtent de l'argent et ien les faire, une da Moyen de diminuer les frais d'entretien dans une Superficie de plantation moins étendue, a déjà en soi-même des inconvénients, il y a encore un inconvénient bien plus grand dans le nombre de plantes qu'il nécessite. Non seulement il 7 la culture des plants de la plupart d'es . Palaquium et Payena, une durée oi verhout lo ongue, un entretien bien soigné, et pour toutés ces raisons les frais s'élèvent considérablement ; mais aussi la quantité disponible de semences de P s est. restreinte, et elle le n tion des semences disponibles et de celles qu’on attend dans les premières années des différentes espèces, est une nécessité ré Alors la ques- tion pose de savoir amer € qu'on peut planter. Ce sera de la culture ailleurs un prit obstacle s'il fallait une grande quantité de plants pour chaque éta- blissement. Aussi une industrie particulière ver- rait bientôt qu’il est plus avantageux de planter en grand quinconce un peu plus largement et de payer un peu plus pour |’ qe que de planter plus étroitément et de devoir attendre d'autant plus longtemps un produit ad quelque impor- tance. Pour cés arbres il faut attendre plus long- temps que pour d' ver plantes (Thé, Café) avant d’en obtenir des üuits. Et l’on sait com- bien le nombre de laritols augmenté par hectare sur un quinconce plus étroit. Les chiffrés suivants peuvent servir d'exemple : AVEC rooù PLANTS L'ON PLANTE : Sur un quinconce de Une superficie de mè 0, ect. 2 X 40 7 ,00 EAN 0 0,90 » aXa » v 1,60 » SX. » 2,50 » Ce er Ut OR TNT 9 ss + 600 + Supposez, pour prendre un éxémple, qu'on atténde Sa les premières années une quan- tité de semences ét de plants Suffisante pour planter 100 héctärés sur un quinconcé dé 2 X 3 Si, après une moyenne de douze ans, la récolte peut commencer, on a rire lé premier cas, s & : après 17 ans, 100, et dans le second cas, 2 X 3, 600 Frs qui produisent. C’est une ééatide différe 1l Pt vrai que les plantations de P. oblongi- folium sont, sous certains rapports, un avertis- sement contre la manière de planter à trop grands féioyyaliéé. Mais il faudrait examiner d’abord si le premier établissement et l’éntretien durant les premières añnées ont bien eu lieu avec les soins requis, et certainement ils n'ont pas été répiqués comme il le fallait. FA ces diverses choses avaient été bien Ar ellés seraient maintenant déjà form tous suffisa es fé en cas, Mie auraient ete aspect. Mainte nant encore un seul nettoyage D Fee visiblement. Re suite, cette espèce pousse le moins bien d t : les jardins de P. Ds: établis en même temps, ont ie aspect. tes enfin, le premier quinconce peut encore être trop étendu pour le P, oh lis, et propre à d'autres espèces, prudent dans le choix d'un quinconceé étroit. * + * Il y a néanmoins un moyen d'obtenir une plantation Fctiéé et de n'employer que peu de semences pour ces espèces qui lesigént, et ce moyen consiste dans l'établissement de planta- tions mélangées, soit de différentes espèces pro- duisant la Gutta-Percha et le Caoutchouc entre- mélées, soit de er avec d'autres plantes que plus tard l'on fait c dernier hou est incontestablement le meilleur, car les freine u'on devra éloigner plus tard par les élagages ne proviennent du moïns pas des plants rares et précieux de l'espèce restante. L'espèce qu'on em se pe facilement les semencés ou les plants, la plantation doit réussir et ne pas exiger une culture cliqué, et! els | doit bien pousser, sans cependant trop supplanter ou ombrerl'espèce principale Dans la première jeunesse, l'espèce à mélanger P taillé ils ç gérment de nouveau abon saire, grandir l'éspèce mélangée et qu'enfin on l'ôte tout-à-fait. Une toute rs question est de savoir s'il faut recommander d’ar omme les autres. Car comme tels on n'aura que ve espèces Fr Palaquium seules et mélées avec les Payena. Il én est autrement d'espèces qui ont une parenté moins rapprochée entre elles, de sorte ri forme. On peut d tion mélangée que si les deux espèces se trou- La culture pre ras du Payena ro avec le Eté À Es. ovii en est un éxém Il faut combinaison. et d'essayer rar contré cet inconvénient l’on pourra bien aussi trouver un re *"x n second moyen de diminuer les frais d’entre- tien et d’aider, dans leur jeunesse, les plantes dans la lutte contre les mauvaises herbes, est la plantation d'arbres qui om Tijipetir, on emploie comme tels : Kapok et l'Albizzia Moluccana. pousse pas bien et est peu recommandable vu les maladies auxquelles il est ET Comme nous l'avons déjà dit plus haut, le k est un moyen pour augmentèr la Grbdabtivité de la antation, mais en vérité il ne mérite pas le nom d’arbre procurant de l'ombre L'Albizzia aussi éxerce une influencé salutaire; … 294 LA SEMAINE HORTICOLE elle ne présente qu ’un inconvénient, c'est que les été A nt alors la plantation. A l’âge de s six OÙ sept ans, elle doit être taillée ; alors elle repousse et donne bien vite de nouveau de l’ombre. Dans cette Rae plantation, chaque tronc a un certain mbre de jets qui. deviennent de petits troncs. Cela facilite alors une diminution régulière de l'ombre ; chaque année ou tous les deux ans l’on coupe une partie des jets Enfin,comme il a été dit, il y a encore un troi- sième pores de diminuer les frais d'entretien ou plutôt de les compenser Part nent il consiste dans l’entreplantation de plantes qui donnent, plus vite que les arbres à ithoue et la plantation de Liberia dans les anciens jardins de P. COUE 07 Cette plante n’est cependant pas bien propre ne ir ce SEE raisons. Elle culture ; elle ne pars des fruits qu'après Rae ou quatre ans ; si l’on veut obtenir un pro- duit de quelque valeur, Ja Er à et la préparation du produit sont très compliquées ; la production est D ntement petite et la valeur au marché très incertaine. Le plus grand inconvénient cependant consiste dans le fait qu’elle pousse très a encore beaucoup de plantes On pourrait, par exemple, essayer le Bixa Orel- lana et encore bien d’autres La diffusion de la culture ‘du caoutchouc et de Ja gutta-percha à Java dépendra surtout de la question de réussir à réduire les frais d'établisse- ultanée d’une plante qui donne pendant les ‘premières années un produit de vente courante. La Pluie artificielle C'est un fait depuis longtemps observé qu’à la ‘suite des grandes batailles, le pays théâtre du carsles est le plus souvent et sans retard forte- ment arrosé par des averses abondantes. Les coïncidences de ce genre étant fort nom- ‘breuses, l’on fut logiquement conduit à en déduire qu’elles n'étaient peut-être pas fortuites et que les pluies en question pouvaient bien en La thèse, du reste, est fort simple. Elle consiste tout bonnement à admettre que les ébranlements . prod déto ut, que es le _ de Crimée, appelé FREAOS sur l'influence de l'artillerie sur les clima Évidemment, Érohne alors ne voulut accor- er la moindre créance aux affirmations de l’apothicaire breton, et c’est en vain que celui-ci, têtu comme tout bon fils d'Armorique, adressait au maréchal Vaillant, ministre de la guerre, des renfermant des indications infiniment propres à retenir l’attention. it de la précision des renseignements que en hoaieni ses missives — M. Maout, entre autres, annonça dès le 6 de novembre, c’est-à-dire onze jours avant qu’en parvint à Paris la nouvelle officielle, qu’une grande bataille, celle d'Inkermann, avait été livrée la veille auprès de Sébastopol — personne ne voulut le prendre au sérieux, encore cependant qu’elles étaient accom- pagnées d’interprétations d’une ingéniosité inté- ressante. Voici, au surplus, quel était d’après lui le mécani de l'action météorologique des mAcnarges d'artillerie. eur d’eau tenue en suspension ve D noer ie y flotte sous la forme de pet vésicules infiniment ténues tout à fait Rs à des bulles de savon gonflées d'air; comme 8 brisent 4 se réduisent en de minuscules gouttes d’eau. La pluie n'est rien autre chose se le résultat de la rupture de ces vésicules de Or, les choses étant ainsi, on conçoit fac RègE st “comment une RRQRON violente, telle que celle produite par u de canon, par exemple, peut, en brassant sivletiment l'atmosphère, pro- petites bulles gazeuses qui se résolvent alors en pluie. En ces dernières années, les opinions de . Le Maout, si dédaignées dès l’abord, furent reprises par divers auteurs, et, notamment, |’ êm riences PR rats la pluie artificielle, expé- riences qui istaient à expédier en plein ciel de petits LATE captifs chargés de substances explosibles, t t voulu au moyen d’une étincelle électrique. uoiqu’il en soit, cependant, en dépit de quelques résultats positifs obtenus, ces recherches ondam oir jamais une utilisation Set quee Si elle ne se oi pas en effet à toujours faire venir la pluie dans les temps de sécheresse prolongée, au moins est-elle efficace, à ce que de bris. essais semblent démontrer, pour préser- ver les champs de la grêle. C’est à un Autrichien ti de vignobles, M. Albert Stiger, bourgmestre de Windisch- Freistritz, que l’on doit les rémières tentatives réalisées à cet égard. Comme ses vignes, situées sur les pentes méridionales des monts Ba cher, étaient souvent visitées par de violents are de grêle, M. Stiger ont pour les pré r, à les chasser au canon. Dans ce but il établit six se hes de chacune dix très gros mortiers les somm nie des collines isa la localité à protéger, et, au ia Fee menaçant qui se présemia, comm ença la canonnade. L'e ce fut brie d'un plein succès ; les uutes à se dissipèrent et le danger fut évité. Un tel résultat, assurément, était trop encou- rageant pour ne pas donner lieu à de nouveaux essais. Ceux-ci ont été entrepris en Italie, voici environ un mois, dans la province de Lombardie à Monferrato, dans une région très fréquemment visitée par la grêle. Alors qu’au-dessus de leurs champs s’avan- caient rapidement de gros nuages annonçant la grêle, les propriétaires commencèrent le jeu. En quelques instants, avec les cinquante mortiers dont l’on disposait, “is cents coups furent tirés. Ce fut assez pour c onjurer le désastre, et au lieu de grélons qui auraient ravagé les vignes, I êmes donnèrent une grêle abondante et destructrice. Depuis, les habitants de Monferrato ont eu à nouveau occasion de renouveler l'expérience avec un même heureux résultat. Voilà, n'est-il pas vrai, qui mérite singulière- ment d'attirer l’attention ét l'on comprend qu’en présence de telles tentatives aussi heureuses, les cultivateurs de Lombardie s’occupent tous en ce moment à se procurer une me convenable pour faire la guerre aux nu Puisse à présent cette ait intelligente se voir complètement récompensée. N'est:il pas temps, en-effet, que la poudre qui cause tant de ruines vienne enfin faire pardonner ses anciens méfaits en purs parmi nous la richesse et l'abondance (Le Rappel.) Grortis Viroux. L'Exposition de St-Pétersbourg Cette remarquable Exposition, qui a su grou- e en un gigant ons voulu ni que l'importance des floralies russes le méritait. Nous y revenons aujourd’hui parce que nous mmes à même de c RE A Fe les quelques renseigne ts que s avons fournis sur le côté artistique de la grandiose manifestation horticole mn e, im- a photogravure ns sous le n° 154, p. 295; haut du avillon impérial P. 297, montre une partie C’est du haut de*ce ue le m de Saint- Pétuoite a béni l'Exposition et que 4. 14 Era nb Élisabeth Féodo- rovna l’a inaugurée. Nous laissons au lecteur le plaisir de détailler le hante qui se dégage de permettant seulement de lui q incomparables Palmiers des palais impériaux. Cu. D. B. | ù 7= à. és Fig. 154. — Exposition Internaticnale de St-Pétersbcurg. — Vue de la grande salle avec le panorama du Château de Livadia, en Crimée (voir p. 294). 296 La Fécondation artificielle comme moyen de conserver la vigueur et la beauté des plantes Le Congrès de l'hybridation tenu à Londres au commencement du mois de juillet appelait d'une façon sm l'attention de la presse et ue public technique es problèmes passion- ants qui se rattnc hi à à ce sujet : l'hérédité, la on. l'influence des divers parents, etc. L rd i n a publié les portraits d’un certain nombre semeurs les plus réputés, parmi lesquels M. Bleu, de Paris, reçoit la place éminente qui lui est due; enfin le même journal a publié divers articles im- portants, parmi lesquels un de M. D. T. Fish sur lequel nous voudrions insister un . Fish fait d’abord allusion à un mémoire Edimbourg rin- ms Lo temps de de l’hérédité, de la fécondation croi variation, » Dans ce mémoire, le “cie Ewart pose les principes suivants : Lorsque des individus d’une même variété ou race sont fécondés l’un par l’autre, il n’y a pas a he Lorsque des individus de deux variétés ou races différentes bi fécondés l'un par l’autre, il y a: métissage. Lors rsqu des animaux ou des plantes appar- tenant à des espèces différentes ou à des genres Mn e se fécundés l’un par l’autre, il y a hybridati La fécondatioll croisée a deux utilités évidentes et bien connues : elle produit un rajeunissement, c’est-à-dire qu'elle donne à l’activité végé no les germes- dation croisée gp S les vériatioës., il est vrai- semblable que le métissage produira le résultat, mais sur un que l’hybridation, lorsqu'elle est poussée, su samment loin, réduit au minimum cette bite de la fécondation croisée. L'expérience et les essais ont prouvé que quand on croise ensemble deux variétés, le produit peut ressembler au porte- graines ou au porte-pollen; il peut aussi arriver que certains semisressemblent à l'un-des d’autres à l’autré, ou que tous done à différents degrés un ES des caractèr s deux parents. Dans la plupart des cas, à te a ere ou M. Ewart, tirer des conséquences trop pr dés simples essais qu'il a o : . Considérant l'influence de la fécondation M. réflexions qui dors ve l'occasion du Cbigris qui va se tenir à populariser les tr LA SEMAINE HORTICOLE Chiswick sous les auspices de la Société Royale d' geste ces SE ne offrent un in- Bur- compte de la gran climat et de À sur la qualité, ç'a été en voyant l’infériorité de nos plus belles Gro- seilles à maquereau d' Écosse au Sud de la Tweed. Je reconnais à M. Burbidge une très haute auto- rité en ces matières; néanmoins je ne suis pas sûr nuellement les unes ou l’autre, o sol des matières nutritives judicieusement choi- sies, comme dans le cas des récoltes consécutives de blé obtenues par Sir répandre au loin vers d’autres sols et de nouvelles matières hutritivés: les moyens employés par la EE pour att tteindre ce but sont presque mira- culeux. Eh bien justement, en produisant des sep, ou des hybrides, nous obtenons cet avan- tage, sans parler d’autres possibles, de faire pousser des plantes nouvelles dans nos vieux sols et nos vieux climats. « Et la conclusion de M. Burbidge se formulait ie mr _ les mêmes termes emploie M. Ewart à la Société Royale d'Edirobonée + « ans me ho: à l’utilité capitale de la fécon- dation ée : non seulement elle permet d’ob- tenir nous urnit a ose plantes les mieux adaptées à à des sols Me serai it utile de réunir, de condenser et de travaux existants sur l’hybrida- tion. On devrait aussi faire des expositions spé- iale leurs pare am méliorer la nature par le croisement et justice aux mérites des nouveautés, plantes, cer ou fruits, nous devons avoir soin de ne pas être PE envers les anciens. Prenons comme xemple une vieille variété de Pomme, la Ribston t-on. parle souvent comme usée et abandonnée. L n'hésite pas à affirmer que cette année, 1899, la Ribston Pippin est plus cultivée Angleterre et meilleure qu’en aucune année antérieure de son existence. Il est vrai qu’on la sl 7 de sur un ee meilleur, plus ertainement mar lLpe rs association si parfaite de la Ribston Pippin avec le Paradis ou d'autres sujets, asso- ciation qui a rajeuni son tempérament, accru sa fertilité et prolongé son existence. » Il nous a parui e citer ces observa- tions, qui nous fournissent l’occasion d’insister sur C de ette notion très féconde du sé unissement es plantes; tout nous montre, en matière physiologie comme en matière de culture, la né- des sujets ien et beaucoup, etc. Mai peut s'effectuer de bien des façons. Il peut s’opérer par le bouturage, par le semis, comme dans Île cas des Primevères de Chine, par la transplantation dans un autre terrain; lorsqu'on opère par semis, on peut, dans certains cas, recourir à la fécon- dation directe ; dans d’autres cas, il faut appliquer la fécondation croisée (pour beaucoup de nos plantes indigènes, ce sont les insectes qui s'en chargent). Une fois les “ri lormiées et müries, il n’est pas indifférent de les semer à tel ou tel endroit, car non seulement le terrain | finira par ne plus convenir à la même culture constamment répétée, mais encore on obtiendra de meilleurs résultats en semant les gtainés dans un milieu sensiblement différent de celui où elles ont été formées. Eupatorium micranthum La plante que l’on rencontre quelquefois sous ce nom dans les ie et que elquefois aussi sous le nom d'Eu pa torium tinctorium, et que je derniers dans une serre recom surtout Ares que placée, l'hiver, en bonne serre e ou chaude, elle ne cesse de fournir de odorantes, d’un blanc à peine particulièrement propres à la confection de bou- quets et garnitures. L'E. micranthum Lin., qui est originaire du Mexique, forme un petit arbuste ramifié, à feuilles pétiolées, opposées, glabres o: à limbe ferme, ovale extrémités, à bords dentés. Corymbes floraux terminaux réguliers, quoique dichotomes, formés d’un très grand nombre mant chacun 10 à rose tendre à l’air libre, blancs en serre, deux fois plus longs que les écailles de l’involucre, qui sont peu nombreuses et glabres. Les Me assez développés, papilleux et appar dessus des fleurs, Fo di la ba dés détails de ces fleu Si les jardiniers, qui ont des garnitures florales des bouquets à faire en ré connaissaient cette plante, il n’en est pas àt plusieurs pieds, d'autant Les qu’el culture et d’une multiplication (par excessivement faciles ; qu’elle peut se cultiver en pots de pe etites dimensions ; qu'elle se prête au à la taille, én Sorte qu'on en peut : : de forces Pendant l'été, tenir les pots enterrés à mi-ombre arrosements. Pour tout pérament des sir - speciosa, er pers à de z e petites ce les nombreuses autres espèces de © genre. pas le cas, car non seulem e ai inflorescenses, corymbes ou bouquets la réunion des fleurs sont plus amples, ". nombreux et plus volumineux que chez plus! SSP = des autres espèces cultivées. Ce qui est plus petit ici, et qui a sans doute donné lieu à cette désigna- mains ns jardinier habile, cette Eupatoire peut arriver à donner des rejets bien ramifiés, et fleurissant mp 20- ù he de hauteur jusqu’à me 3 mètres. J'en ai vu, chez un amateur du Midi, née: pieds culti- vés en caisse et âgés de six ans: l’un d'eux formait un buisson pyramidal de 2 mètres, cou- Vert de. fleurs de haut en bas ; l'autre élevé sur tige et en tête, avait : mètre de jambe et 1"50 de développement de tête en largeur. NoBLeET. AVIS IMPORTANT. -- La Semaine Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les Samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- leraient un retard quelconque dans sa réception Sont priés de le signaler au bureau du journal. SAMEDI, 2c Les Engrais chimiques (Suite, voir p. 287) Les Engrais concentrés en nr er ten Leur emploi commecomplément du fumier. Formules d'engrais ta tigele — Compo sition et application aux diverses espèces ultivées. l reste maintenant à examiner dans quelles engrais est à conditions l’utilisation de ces recommander. Disons tout d’abord que l'achat des matières premières est à conseiller, de préfé- raisons. En premier lieu, en achetant les matières premières séparément, on peut en constituer des mélanges.en toute proportion, d'après les besoins des diverses sa ce qui n’est pas le cas avec les engrais co mplets tout prépa rés qu'il faut s qu'on les livre à l’acheteur. En nt à un prix hors de proportion avec la valeur lé intrinsèque et commerciale des matières pre- mières qui entrent dans leur composition. Mais sans nous attarder plus longtemps à ces considé- us passons, et ges spécifiques, mules de fumure recommandées par- certains spécialistes. Le Dr Nessler, dans la conférence à laquelle nous avons'fait allusion tout à l'heure, en donne six qui répondent plus ou moins aux diverses circonstances à envisager dans la pratique hor- ticole : salle rectangulaire (voir p. 294). Acid Formules d'engrais : Azote phosph. Potasse p.c p. C. P. c. 1° Phosphate potassique.: . . — 10 13 20 Pour légumes d'automne . 3 10 13 3° Pour légumes de printemps. 8 4 10 4° Pour pommes de terre hât, 8 4 10 5° Pour arbres fruit. et vignes. 7 8 12 60 Pour plantes enpots. .: . 12 9 13 On-peut composer ces divers engrais en mélan: les matières pre- formule, 67,5 kil. de scor. ies et 32,5 kil. de chlo- 298 LA SEMAINE HORTICOLE “ rure de potassium . répondent à la composition indiquée. Pour la deuxième formule, on associera environ 62,5 kil. de superphosphate ki de. troisième, sauf que le chlorure de potassium y est remplacé par une quantité égale de sulfate de potasse. RqE le cinquième mélange, il faut environ 25 kil. de superphosphate riche, 30 de chlorure de PNR et 45 de nitrate de ae mélanges sont très faciles à à composer et ns de leurs d'après les pe ms, Si Sen x dont le praticien doit savoir tenir ns les A FH opéra- tions que com ot son Pare dec Quant à l’ sgriésden de . Éeriise voici en résumé les recommandations du D° Se de : Lors de l'aménaliiiit da pe Ne jardin, o commence par un labour profond, parfois j jusqu'à 60 centimètres, et, à côté d'une fumre copieuse troisième année, kil. d'engrais d'automne n considération les exigences spécifiques des diverses espèces cultivées. À ce point de vue, gories. + première PR AE celles qui deman- 7 kilog. d'engrais d'automne et 4 à 6 kilog. d'en- grais de printemps. Dans la deuxième catégorie, sont rangées les plantes qui se contentent d’une fumure moyenne, notamment le chou de Bruxelles, le chou vert, le chou rave nain, les oignons et les concombres, mg =. on donne 3 à 5 kil. d’ a d'automne et 2 à .d’e engrais de printem uant à à la troisième catégorie, qi comprend id autres les: radis, la salade, les épinards et arottes, il suffit, à l’automne, de 2 kil, Lot n° 2.:Si la terre est en bon état de Ktm rien n pics de cuppSnes Le fumure de printen ais da ts pourra donner à ces espèces les éléments Éline nécessaires à leur croissance. Pour les asperges M. Nessler prescrit, la première année, 1 à 2 kil. Sas _ printemps, mais en doublant la dose les deux années sui- us tard, on applique 4 à | 8 kii. d'en- à compléter en juillet par 3 à 5 kil. d'engrais L. printemps, à l’are. Les pois et les haricots appartenant aux légu- mineuses qui D EEE Frames: à l’ atmosphère, il ne faut à ces espèce s qu'un engrais riche en are. our les pommes de terre précoces, une fumure avant l'hiver de 4 à 6 kil. d'engrais d'automne, renforcée au printemps par 2 kil. d'engrais n° 4 _— “ap sers tage — est tout + ua see fruitiers en rapport, on peut RS 54 aux doses que voic ès des arbres : fruit à pépins : 2 à 8 kilogr. ; noyaux : à 6 kil. par arbre. Pour les vignes, 0,Sa 1 kil. me pied. Pour les fruits à baies, 4 à 6 kil. à l’are. Il s’agit évidemment de l’engrais fonncte n°5 Si on emploie du purin — urines du bétail — il ne reste qu'à compléter cette fumure à l’aide de phosphate Thomas (scorie es) rphos- phate. En appliquant l'engrais de latrines, 1 suffit e le renforcer au moyen de l’engrais phosphaté n° 1, mais dans les deux cas, les formules d’au- tomne et de printemps deviennent moins utiles, puisque leur azote est le plus souvent superflu, les engrais liquides fournissant alors cet élément en quantité voulue Ajoutons que le meilleur moment pour l’ appli- cation des engrais chimiques est celui qui précède e quelques jours la semaille ou la plantation. De cette manière on a toute facilité d'incorporer ces ap fertilisants à la herse, ou même à 1 bêche, ur les me re ainsi mieux, en contact est plus re une à s qu’on ne D fois la semence con au db, à mo préfère les répandre yen de entre les lignes, pour les enfouir ensuite au MERE pra- tique qui n'est pas à recommander toute circonstance, mais qui donne parfois er nr de bons résultats Dans le cadre d'une simple chronique, il n’est pas possible, cela va sans dire, d’entrer dans les détails relatifs aux formules d'engrais et à leur application en horticulture. Mais avant d miner, il ne sujet de l’action des matières fertilisantes qu ls emploient. Il ne faut voir dans les formules que des espèces de jalons qui peuvent utilement servir de points de repère pour déterminer la nature et la dose d’ Re à appliquer, mais à condition de les modifier plus ou moins d’après les circonstances particulières à considérer dans chaque cas qui se présente dans la pratique. P. DE Cazuwe. Culture des Ericas DANS LE MIDI DE LA FRANCE Nous mettons la main sur l’article qui, sous ce titre, a été publié, : y a bien longte emps, da Revue Horticole, numéro dr 1°® juillet, page 25 ure des Éricacées. Fe a fait, depuis eo années, bien des progrès dans nos régions méridionales. Cependant, il faut bien le dire, certains genres y ont à peine fait leur apparition. Les Éricas et les Épacris, par légèreté et à l'élégance de leur feuillage, elles en Joigagei une abondance de fleurs que l’on ren- ontre rarement dans les autres plantes ; et puis, a délicatesse de forme! Quelle fraîcheur et quelle variation dans les coloris! Mais chaque médaille a son revers, et si ces plantes sont bcles quelques soins plus assidus et quelquefois inconnus de la plupart des amateurs. Nous allons essayer d'en indiquer la cultur re, en la faisant suivre d’une e des variétés qui réusissent le mieux sous se climat, avec quelques observations se rattachant à chacune. d'elles. Disons tout d’abord que les Ericas que pos: sèdent nos amateurs du Midi leur viennent du Nord ; que ces plantes sont élevées dans une terre excessivement légère, et que si, sous le climat de Paris, ces plantes réussissent à merveille, il n'en est pas de même sous notre soleil, où elle es ne tardent pas à se dessécher. N ‘oublions pas qu'une tres appelée clim . de Paris cette .mêm sous le clima hé épote et de secouer assez Pa la motte se faire prendre cette couleur jaune, présage de la mort. ussi entendons-nous dire souvent que les Ericas Me être considérées comme plantes annuelles; qu'elles sont très belles et pleines de santé orsqu’ elles arrivent du Nord, mais qu'elles ne tardent pas à périr sous l’ influence d’un pe plus ardent. Alors grand découragement. On ne peut pas se résoudre à la perte de ces plantes, pour lesquelles on avait déjà pris tant de peine; on se contente de dire que leur culture est impossible, sans chercher à bien se rendre compte des causes qui . cet insuccès. r nous, la cause de cet insuccès est due à la tort de bruyère du Nord qu'il faut remplacer par celle du Midi; c’est la condition sine qua n0n, ce qu'une expérience de dix ans nousa a démontré. Toutefois, nous reconnaissons qu'il y Age” nous allons essayer de les faire connaît naires du Ca Bonne Espérance, w (e] etc. Da es conditions, es s’étiolent rapidement, boutonnent et fleuri mal ou pas du tout; le pl ln acines, excessivement té peuvent énues, Mate r l'eau que les jardiniers mé donnent journellement, sans se rendre compte si les plantes ont soif ou non, se alors elles ne tardent pas à périr; il faut, contraire, et nous le répétons à dessein, ce les Bruyères en P soleil, et le pot, qui autant que possible, È être en terre tendre et poreuse, ms verni, doit être enterré dans du sable o défaut dans la vieille terre de Etes nos terres s compactes : elles se serrent autour du pot et form “+ une enveloppe qui est pernicieuse aux plan . Mastion des arrosements est une de celles que la plante est bien mouillée, tandis que si l'on arrose peu et souvent, on s'expose à faire pourrir il craindre de bassiner les feuilles ; c’est au contraire une excellente opération lorsqu'elle est faite en temps opportum ; l’arrosage des sentiers produit également un bon effet, l’'évaporation de cette eau produisant une fraicheur dans l'atmosphère qui est très salutaire aux Bruyères. Mais lorsque l’automne arrive, et avec lui les rosées, il faut suspendre les bassinages ; l’humi- dité est alors suffisante, quelquefois même trop abondante ; dans ce dernier cas, il faut sortir les pots de terre et les remettre à ar à leur même PR jusqu'au moment de les re ivé au mois éétobre, dort où il faut ‘is à rentrer les Bruyères, ce qu'on ne doit faire qu'après leur avoir donné un léger rempo- tage (car si les plantes se portent bien et qu’elles e plètement tapissée de me # comme les eur faut aussi constamment de la nourriture), on commence par nouvelles commencent à percer, et la plante peut er spe passer l'hiver avec le demi-rem- ste rres de bruyère recommandées par les hôtculteurs du Nord Ci nos terres de bruyère, qui sont bien moins siliceuses, sont excellentes pour les Bruyères ; drainer le fond du pot ; pour cela, après avoir . Mis un tesson sur le trou qui est au fond du pot, bone vre ce tesson avec un centimètre de Le meilleur système se Fun pour les Ericas est la serre à deux pentes ou en arceaux, dite à hollndaise Cuéliites cultivateurs ee tendent qu’il faut pour les Ericas une serre ord, Pour nous, c’est le contraire : nous Dréfé- SAMEDI, 29 JUILLET 1899 rons une serre exposée au midi,ce qui nous “ras logique, car si nous admettons que les Bruyèr doivent être placées au plein soleil: wars l'été, à plus forte raison l'hiver, où le soleil est moins puissant et se montre plus rarement. De plus, avec une serre au nord, on est obligé de ménager MhytEsE: il faut au contraire pouvoir donner de l’air en abondance, ce qui chasse également l'humidité surabondante, qui est très nuisible aux Bruyères, et dont il est kon ne: de se garantir avec des serres exposées nord. Un autre in- convénient qu’entraînent rw serres exposées au nord, c'est que pour les vanétés de Bruyères à floraison hivernale, si le soleil leur manque, les fleurs sont toujours pâles; elles n'ont plus ce coloris brillant qu’elles acquièrent lorsqu'elles se érence est très sensible pour certaines pour ge ke ondes qui, lorsqu'elle fleurit à l'om u x pentes, mais convexe, c pourrons. e donner abonéMtnitient de l’air; de cette manière, nous nous garantirons facilement de l'humidité, chose LA on É 2 difficile en hiver que de donner de l’e Nous avons vu chez quelques cultivateurs spécialistes, à Paris les Bruyères rangées sur des core pour nos pays un mauvais i rapproche du verre le plus possibles; pourvu qu'il y ait 5 ou 6 centimètres de distance du verre à l'extrémité des tiges, cela suffit, Nous insistons particulièrement sur ce point, car nous voyons quelquefois des Bruyères placées à 2 ou 3 mètres du verr davantage, de sorte qu’elles ne jouissent pas assez de la lumière, et alors elles s’étiolent ou jaunissent. e chauffage est une chose que nous voudrions couvre de bons és cela suffit Re ment pour conserver les Ericas. Il ne faut faire usage du feu que dans les froids extraordinaires, et dans ce cas c’est le thermosiphon qui doit être employé; jamais les poêles, car ils produisent une chaleur sèche qui est mortelle pour les Bruyères. Ii vaudrait mieux avoir 2 Ou 3 degrés au-dessous dans ce dernier cas, il y a une précaution à prendre : il ne faut pas découvrir sans que la glace soit complètement fondue; sans cela, le soleil, arrivant, produirait l'effet que produit l'eau chaude jetée sur une p Malheureusement, on trouve peu d'amateurs qui aient die serre spéciale pour les Bruyères; s en en faisant construire une comme Eriostemum, les Asalea indica, les Camellia, etc. s deux derniers genres pourraient être placés a, "côté nord de la serre. Pendant la saison d'hiver, il faut remuer de temps à autre les Bruyères, afin de les secouer un peu pour faire tomber les feuilles mortes et enlever la mousse des pots, s'il y en a; enfin les tenir dans un état de propreté qui ne laisse rien à ps rer. ze jours avant la sortie, c'est-à-dire vers bon rempotage, et lorsque les r mencent à partir, on peut opérer la is géné. rale et placer les ae comme nous. l'avons indiqué en comm La taille des Dre E n'a pas d'époque fixe ; elle varie avec la floraison; il faut autant que possible les 5 après la défloraison, en ne conservant que \ veau; cette taille courte force la plante à a tude que l'on peut avoir sous nos climats d'aussi belles Bruyères qu’à Paris, ce que peuvent affirmer les personnes qui ont vu notre établissement. Nous cultivons ces plantes par milliers, c'est-à-dire en quantité on et nous pouvons dire que ne laissent rien à désirer. Nous espérons que & autres collègues nous sui- vront dans cette voie et qu ils nous aideront à répandre cette culture qui, jusqu'ici, n’a été que services aux amateurs de ces belles plantes. L'Histoire de la Pivoine (d’après Charles Lemaire) (Suite, voir p. 200) Les poètes modernes ne pouvaient pas ne mentionner une pes aussi célèbre. Ainsi, Scévole de Ste-Marthe, tout en en faisant l'éloge, en résume assez a pt at l'histoire dans des vers latins. Le père Rapin n’eût certes pas manqué de chanter la Pivoine; mais usant de la licence poétique, il lui assigne une origine divine toute différente : « La Pivoine épanouit, dans la forêt du sommet de la montagne, sa triomphante fleur, au rouge és: Mais ce rouge n'est pas celui de la pudeur; c'est . rouge que lui a donné un mme l'annonce mauvaise odeur. ieu n'eût été son sur le rivage les blancs agneaux de son père, le Roi Alcinoëüs, et évitait ainsi les mortels; mais la vierge ne peut éviter les Die par le crime d: l’un deux, elle fut changée en fleu « Mais laissons là les fictions charlatanesques ou poétiques, qui, n laissé que d’intéresser quelque peu de lecteur lettré, et arrivons enfin à notre sujet. » Voici ce que pensent les médecins modernes des vertus 300 LA SEMAINE HORTICOLE des Pivoines. C'est encore le médecin-botaniste Loiseleur-Deslongchamps qui nous fournit ce passage : « Les propriétés attribuées à la Pivoine (P. corallina), soit comme antispasmodiques et antiépileptiques, soit comme fondantes et emmé- nagogues, sont aujourd” hui presque RARE oubliées. Les racines des; Pivoines ont amère bien prononcée; leur et - Ja désagréable, lorsqu ’elles Sont fraiches, Cependant, en râpant ces racines pour les réduire en une sorte de pulpe, et en soumettant pd se manger sans préparation se sh : car peu dans. les jardins, sous le nom: dont les racines sont employées comme comes- tibles. » Les botanistes distinguent aujourd’hui une cinquantaine d’'es de Pivoines, toutes orne- mentales à + degrés et répandues en général dans les parties tempérées australe, médiane et septentrionale de l’ancien monde, surtout en Europe, et dans l'Asie mineure. Elles s’avancent jusque dans la. Tartarie et la Sibérie. On en cite un petit nombre comme spontanées aussi dans l'Amérique du Nord. Une seule espèce, parmitoutes, est frutiqueuse, celle dont il s’agit. Dans de bonnes conditions de climat et de Por «4 elle forme un épais buisson, atteint ER dépasse même 2 et 3 mètres, et se couronne de toutes parts des énormes et splendides Re urs que l’on sait, et dont au reste nous allons or nos lecteurs. La Paeonia Moutan La Paeonia Moutan est originaire du Nord de la Chine, où, selon les missionnaires chrétiens (Boxe. ex DC.!), elle est ds spontanée sur le mont Ho-nan. Depuis plus de 1400 ans, ball, les Chinois et les EME l'ont intro- jours d’après les missionnaires), et c en témoignent les peintures chinoises, elle était cultivée avec passion: on composait des vers en leur honneur et des inscriptions : peuses surmontaient nt Set où on les cultivait … spéei iétés valaient des prix fous, et le : nom de cent onces d'or données à rs pour en donner une pe 7 en même temps pour démontrer combien cette plante joue sous l'influence de la culture, ns dirons venler ment que Siebold a reçu, en 1844, du du Ja seulement, éri édo et de Mijako, quarant te-deux distinctes entr'elles, par le coloris de leurs fleurs, et différant, dit Lindley, de toutes celles qu'avait en Chine recueillies M. Fortune. Ainsi, Von Siebcld, dans la notice qu'il a publiée à ce sujet, en 1858, en cite les coloris suivants : 1° Fleu rs blanches; 2° roses; 3° d’un rose * es ; 4° carmin ; 5° rouge pourpré; 6° vio- (x) Dans des temps de disette des céréales, on pourrait certes en tirer un assez bon parti. lettes; 7° pourpres ; 8 rouge cuivré; mais toutes ces acule s moins discolore et de nuance pe ou moins LR en avait d’inodores et de très odorantes, à fleurs simples ou semidoubles (5 à 10 pétales). Le s différen tes ; il en était de même de l’urcéole (berigynion de quelques auteurs), enveloppant plus ou les ovaires. Le diamètre floral variait 0,30 à 0,36.Ce qui précède confirme le dire des mission- naires, Re que de leur temps les Chinois en énuméraient plus de deux cent quarante variétés, tout en excluant celles à fleurs pana- chées, parce qu'ils regardaien es teintes nous, si exclusifs que les Chinois sous ce rapport ignent hautement. .nos Dahlias, nos Giles, nos Camellias, etc. oi qu’il en soit, le type général des variétés de +: Pas Mou-tan (son nom chinois!) paraît avoir été introduit, la première fois, en É nr open en 1789, par les soins et sous les auspices d’un des plus généreux promoteurs de la Bota- nique ‘ de l’Horticulture, l'anglais sir Joseph Banks. Cultivée dès nourriture riche et surabondante, décuplé et centuplé le nombre de ses pétales, en augme nt, sin de dimensions comparatives, du L 1 n’est pas rare d’avoir des fleurs dont le diamètre _dépasse 0,25 et 0,30, et pleines autant et plus qu’une rose des peintres, comme celle dont il s’agit, par exemple. Les botanisteset les horticulteurs ont distingué dans le P. Moutan deux races principales : 1° Paeonia Moutan var. ÉCP Se 2° Paeonta Moutan va a. La première, PRES ses huit ou dix pétales, d’un blanc pur ou plus ou moins teinté de rose, avec une ample macule pourpre à l'onglet ; la seconde, par des fleurs d’un rose plus ou moins intense, maculées aux onglets, ou à macule peu marquée. Cette dernière a aussi des feuilles plus grandes, des sépales plus larges. Toutes deux, dit-on, n'auraient été introduites France qu'en 180 03. Il serait à peu près impossible de retrouver aujourd’hui les deux pourpre plus ou moins v moins intense, tous deux de blancs tamines, “nou VEnt rares rudiments ER Celle, qui fait le sujet principal de cet article, et qui nous a rendu coupable de la longue discus- Te historique et philologique qui RE ÉoP pétaloïdes et de plus e par une fécondation artificielle entre les variétés ci-dessus indishéne, Les A pa- veracea et rosea, v . rubra, i : reste, le coloris si “vif, ie et blanc à de ses énormes fleurs, iétés obtenues du type, est à racines fibreuses fasciculées, à œ toutes les autres vari un arbrisseau à RE branches nombreuses, pe à épiderme brun, lise, à bois mou, en aison de la moelle abondante qui en occupe le cette ; à très grandes feuilles alternes, garnissant seslemant les jeunes rameaux (par conséquent caduques, surtout dans nos climats), horizontalement étalées, biternées ou bipennées-découpées, glabres et d’un vert plus ou moins foncé en dessus, glauques et légèrement poilues en dessous, portées par le longs pétioles dilatés-amplexicaules à la base ; les segments en sont ovales-aigus. Les fleurs host terminales, soli. taires (nous en avons dit les dimensions et le coloris), formées d'innombrables pétales ovales- arrondis, cucullés, finement lacérées-frangés aux bords. Quelques étamines et un ou deux ovaires. Dans l'espèce type et ses variétés (papav. et rosea), au centre des 5 couronne d'innombrables étamines, à Heu ni persistants, et plus ou moins envelop- pés par un urcéole charnu, coloré comme les pétales. Une description botanique plus longue serait hors de propos, tant ces sortes de plantes sont répandues dans les jardins Une Garniture de Fleurs Nous avons, l’autre dimanche , éprouvé un bien vif plaisir en entrant dans les salons d'un de nos collaborateurs qui nous avait convié à un 1e de fête. La longue table, superbement pes des porcelaines, des argenteries et des cristaux de tendres et de brindilles de be à la lumière des becs Auer, c'était une chose ravissante que ces langues de feu se déroulant en de capricieusés volutes et se faufilant entre les ses parfumées par excellence que sont les Ros e plafond de la salle à \ l'instar de li Arr allemande, garni de festons de es t de fleurs jaunes de Chrysanthème d'été s se ts au dessus d’un fond de v charmante femme, sans verdure, ous repr REA tout cela, nous Es ‘ sans fieuss! sl Que ce serait banal tout de même! PAGE PER D DR et Sir P PS ME D de USE ATTENTIVEMENT œu J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'applic ation des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. 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HS Il Il ne néglige rien pour les perfectionner, ï ’ possède tou CUS TROUVERONT DANS Asperges, etc. dans ce gen Étiquetage : garanti exacl. ei Cali loge deseriptif envoyé franco. SrÉCtrAL LISEZ S < Ja Semane Horicole > BALTET* Frères, Horticulteurs et Mere 1 pour la distillation, le séchage et variétés nouvelles, A > CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n'oubliez pas que L. DE LANGHE-VERVABN Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILIO Grand Prix, Exposition Universelle, ai Hors Concours, Membre du Jury 1885 à TROYES (Aube) ctions complètes d’arbr ou d'économie luiestique Colle iers, fruits de table o Jeunes its de pépinière et Arbres formés, prêts ctifier. — Arbres à cidre e , Variétés sachalinense) Cyclamen, Plantes et Graines. Orchidées, Cocos Weddelliana, Bromelias. plante rente à grand rendement. 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LS …id. id. 13 12 id. 1/6° id. id. 180 3/4 id. 1/4 id. id. 270 1 colonne entière. . . . . . . . id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes id. 270 id. id. 350 12 id. id. id. 525 34 id. - id. id. 775 ne Lo . . : id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance = On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES USINE A VAPEUR SPÉCIALEMENT MONTÉE POUR LES CONSTRUCTIONS HORTICOLES FONDÉE EN 1876 Le. GOURLEAINE CONSTRUCTEUR DE SERRES ET CHAUFFAON Place Communale, Koekelberg-Bruxelles ENTREPRISE GÉNÉRALE DE JARDINS D'ANER SERRES A ORCHIDÉES serres, Abris et Bâches, Tableties, Gradins, Vitrages, elc. 1° Prix. Grande mi à d'or à l'Exposition In Internationale d'Horticulture de Gand 1893 t à l'Exposition Universelle d'Anvers, en 1894 CLAIES À OMBRER SIMPLE ET A MÉCANIQUE Chauffages . en tuyaux neufs et de remploi de Jardins d'Hiver, Serres. 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CLXXXIV LA SEMAINE HORTICOLE ET « L'HORTICOLE COLONIALE » 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES Directeur Général : LUCIEN ELINDEN Nos «Serres coloniales de Linthout, » créées spécialement pour la culture et la propagation en immenses quantités des plantes économiques coloniales, seront inaugurées le 1‘: septem ochaïn. Nous serons dès lors en mesure de faire face à toutes les demandes de graines et de plant pour les cultures coloniales. Nous n’attendons cependant pas l'inauguration de NOS SERRES COLONIALES pour exécuter les commandes" nous sont faites journellement. Elles sont expédiées au fur et à mesure du collectage des graines que nous.avom établi sur une très vaste échelle. F GRAINES ATTENDUES PROCHAINEMENT : Uastilloa elastica (Caoutchouc de Panama). Achras sapota. Mangifera indica. ancornia speciosa (Caoutchouc de Pernambouc). Carapa guyanensis. : Myristica fragrans. Hevea brasiliensis (Caoutchouc de Para). Orriphr in albidum. uassia amara. Kicksia africana (Caoutchouc de Lagos). ipteri ata. Ravenala Madagascariensis. Landolphia variés (Caoutchouc d'Afrique). Elæœococca verrucosa. Smilax salseparilla. Manihot Glaziovi (Caoutchouc de Ceara). Erythroxylon coca. heobroma cacao. Mimusops Balata (Caoutchouc des me pe: Galactodendron utile. Toluifera Pereire et Balsamum. Palaguium variés (C ouc de la Malaisie). Garcinia mangostana. c., etc., etc. Sapium biglandulosum (Caoutchouc de Tolima) Ilex Paraguayensis Urceola elastica (Caoutchouc de Birmanie). Etc. ammea americana. | Anona en diverses espèces. Laurus en diverses espèces. | Saccharum en diverses espèces. Artocarpus en diverses espèces. Lecythis en diverses espèces Sapindus en diverses espè Carica en diverses espèces. Lucuma en diverses espèces | Sapota en diverses espèce Cinchona en diverses espèce sa en diverses espèces pondias en diverses espèces namomum en diverses espèces. Persea en diverses espèces. Sterculia en diverses espèces Coffea en diverses espèces. Piper en diverses espèces. ea en diverses espèces. Eugenia en diverses espèces. Psidium en diverses espèces. Vanilla en diverses espèces. Etc. etc. . . . ‘ c ; ‘ Ainsi que d’autres nombreuses espèces d’Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles, Plantes officinales et médicinales, très précieuses pour les Colonies. PFATLMIERS ÉCONOMIQUES : . Cocos nucifera, Areca catechu, Phytelephas macrocarpa, Ceroxylon andicola, Arenga saccharifera, Caryota urens, Corypha umbraculifera, Sagus Rumphi,- Mauritia vinifera, Elaeis guineensis, Attalea! funifera, Martinezia cariotoefolia, Euterpe edulis. Etc. &#=> Nous exportons les plantes économiques coloniales dans toutes le: colonies en employant un système d'emballage spécial qui assure la bonne arrivée des plants. Nous prions ls Sociétés coloniales ct ls planteurs coloniaux de se mettre en relations a nous et de nous communiquer leurs desiderata, nous nous ferons un plaisir de leur communiquer tous les renseignements qu'ils voudront nous demander. : CONDITIONS DE LIVRAISON ET DE PAIEMENT TRÈS AVANTAGEUX PRIX ET OFFRES SPÉCIALES SUR DEMANDE ge" Les personnes résidant aux Colonies et disposant de graines ou plantes “Æl | ge économiques coloniales, sont priées d'offrir celles dont elles peuvent disposer 5 Veuillez noter notre adresse : « L'HORTICOLE COLONIALE » Parc Léopold, Bruxelles (Belginuel | | 4 entr he Het 5e cf ges En Soin ct 2 pute Ep a LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 5 Août 1899 CHRONIQUE L’Horticole Coloniale « L'Horticole Coloniale » est en activité; ses immenses installations de Lintho t déjà des centaines de mille jeunes caoutchoucs variés, Cacao, Café, etc., sont en pleine végé- Ses collécteurs, spécialement commissionnés, aines (qui germent déjà) d’une espèce supéri eure de caout- chouc provenant des terres froides où feu Jean Linden la découvrit, il y une soixantaine croissant à une altitude de 6000 à s. C'est un arbre DEMPRSE qui produit, dès la cinquième année, u dans le midi de l’Europe, ainsi que dans le nor de l'Afrique. Depuis de ie Qu années, les eflorts faits ette e » de la propager par millions de sujets, est une affaire de grand avenir. Les collecteurs de « L’Horticole Coloniale » annoncent l'expédition de fortes quantités de jeunes plants gutta TL ercha, une précieuse ajoute aux cultures du Enfin, le grand établissement belge importera très prôchaineme nt ‘bre, autrement puis - sant que les RAI sSUE assainir les contrées Marécageuses tropicales et dont les graines con- stituent un nouveau fébrifuge bien plus actif sn inexplorées, pendant de si longues années « L'Horticole Coloniale, » qui a été formée ar les éléments les plus influents des sociétés à sa tête l'homme le plus expérimenté et le plus compéten t dans ces matières, et possède un per- sonnel supérieur des plus actifs. Tout per rt grands services aux entreprises ainsi qu'aux plantations coloniales. (La Cote libre.) L’Administrateur de « La Semaine Horticole » M. de Brandner, part prochainement pour le SAMEDI, 5 AOUT 1899 Gabon où il va inspecter le territoire du Fernan Vaz. Ce territoire, qui comporte une superficie presqu'égale à celle de la Pelgique, est situé au Sud du Cap Lopez. Il paraît que sa richesse en caoutchouc et en plantes diverses est extra- ordinaire. La Société qui exploite cette concession a été Nul doute que l'Administrateur du rapporte de son voyage quantité de documents intéressants pour nos lecteurs. La Lindenia La double pe avril-mai 1899 qui vient de Le pe contient les portraits du : d Zygcbatemamar x Mastersi L. Lind., pro- 0 Fig. 150. — Deutzia hybrida is ss e croisement artificiel entre deux genres dist pa Lachocatéleya X Gottoiana, un des plus splendides hybrides que l'on connaît jusqu’à pr 0 tr M, expansum, nrre luteum, rubrum, “eus, lineatum, brunneum, ce et elegan o Cattleya Trianae Lind. Juetas L... Lino. RUE par l'ampleur ses fleurs, aux larges pétales bien pie par sa sus élégante, te qu'offre son its ar. gx am- Ldl. bulum L. Lind.; cette remarquable SRE a fait 30r son apparition dans les serres de Moortebeek- Bruxelles, qui ont révélé tant de merveiles ; 6° Cattleya SMirians Re f. var. superba Hort., d'une beauté hors lign à Comparettia macropléctron Rchb.F.etTr., une Orchidée d’une rare éléganc Une Punaise de la Vigne Depuis fin d'avril, rapporte le Fardin d'après l'Apiculteur, on signale la présence, en grandes masses, à Mascara, Sidi-Bel-Abbès, Tlemcen Sd port d’ Oran) et à Rouiba D een d'Alger), petite Punaise du groupe Lygoeides, le Camptotelus + A qui pires les jeunes bourgeons et en détermine le dépéris- sement dans l’espace de huslanethe ures. Déjà, en 1882, M; Valery- Mayèt avait reçu « Lemoinei » (voir p. 302). de M. Fabiès, de Sidi-Bel-Abbès, une grande quantité de ces petites Punaises qui ne mesurent que de 2,5 à 3 millimètres de longueur sur o,75 à 1 millimètre de largeur. Cette espèce est d’une couleur gris clair un peu jaunâtre avec deux bise taches diffluentes à la partie antérieure du prothorax. Elle a été décrite des bords de la d et que l'on a laissé envahir par ‘herbe, surtout par les Moutardes. Les bouillies cupriques et le soufre n'ont pas grand nombre; les préparations à base de pétrole, 302 savon de colophane, sulfure de sodium donne- raient probablement de bons résultats. Une rivière barrée par les Jacinthes . Gérome, dans le Yardin du 20 juillet, s'occupant de notre article publié sous le titre moindre note émanant de la rédaction, convaincu que nous étions d’ailleurs que tous nos lecteurs auraient compris d'emblée qu'il ne pouvait être question ici d’une vraie Jacinthe ou que, s’il en fût trouvé qui doutassent, de les engager à se renseigner auprès de nous. Nous n’en remercions pas moins man correspondant du Yardin d'avoir, en faisant ses remarques, appelé une fois de plus attention de ses lecteurs sur La Semaine Hor- he Ajoutons donc arab LE acinthe d'eau est l'Eichhornia cr Kunth (Pontederia crassibes Mart.) de M ftitille dé Poe i * _ te, bien connue des amateurs de plantes aquatiques, et que Ton trouve citée ichhornia Le VE les. Tijdschrift voor Tuinbouw Nous avons sous les yeux, les première et seconde livraisons de cette intéressante Revue d’ Hatticulters eus par la maison J. B. Wol- ters, de Groningue, avec tous les soins qui distinguent po vieille et me mg maison. La e étude est co: ses à È H. Krelage, aux Iris; elle est d'une belle planche coloriée rh ble ‘de Iris Gatesi oir hors texte de suivie d'un résumé en es Lee M. O. J.< pee traite de la culture fruitière dans le de la province de (étude ln Pas | d'un résumé en langue fran- çaise) ; M. B. À. Plemper van nes © dans un examine É question de la plantes et cet résumé en anglais. Le culture et le forçage des vignes et des pêchers en pots sont étudiés par M. Ide. La très importante double es se termine par des notes fort intéressante les fleurs article est ensuite 1 pousse très us au à 4 x . pee a pra tous sd ide grands et Congrès de l'Enseignement horticole à Gand Notre correspondant gantois, rendant compte ès, a de | e réparer aussi regret ttable qu tavoleiaits. LA SEMAINE HORTICOLE Les forêts menacées plus Amirah!l forêts de nos Ardennes est attaquée par des rage destructeurs et il est temps que l'administra orêts prenne les mesures FH fténenbles. La forêt de Saint-Michel, entre Saint-Hubert et Nassogne, est, de l'avis des touristes et des connaisseurs, le plus beau massif du pays. Près de la ferme qui a onné son nom au grand bois, on s'arrête, admi- ratif, devant deux groupes d'Épicéa éas de Wey- mouth, plantés en 1809, et qui mesurent environ 2®50 & tour sur 32 mètres de hauteur. De là, au « Hêtre du corbeau » on compte 2 dires à peine. Ce hêtre ! le à bel arbre de la forêt, est un des géants de l'Arde n évalue son cubage à pr de 14 mètres cubes. Des routes forestières, entretenues avec soin, sillonnent cette vaste région boisée et des écri- teaux nombreux indiquent les chemins et les coupe-feu. Un des mille coins adorables de la forêt est le « Fond des Grippes, » un véritable arboretum ; tés, des Sitka, des Weymouth, des Caryers, des Chênes __ ambigus, tinctoriaux, écarlates et paludéens, des Peu blancs, des Baumiers, des Douglas, dé Frênes blancs, Hêtres po pourpres, Érables de Vir- ginie et Érables à sucre, etc., s’ y découvrent à profusion. Les Résineux occu environ du massif, et on rencontre là des Épicéas superbes qui donnent, par hectare et annuelle- ment, jusqu'à 10 mètres ge d’ hr Un ravissant souci d'art t parfait ont présidé à la disposition be des fahtiié et à la « mise en scène >» de toute mr riche et saine arborescence; on ne t nager les plus chaudes félicitations aux fonetionnaires qui sont les auteurs de tant de mervei r, cet Eden est attaqué re les bostriches, co ères minuscules qui, orne ruinèrent en grande partie le domaine forestier allemand. Les préposés administratifs se sont rendus sur les lieux mêmes et sur les pair one abattus ont étudié les récents dégâts des insectes. M. l'i r un nanti Mr spéciaux sur la matière, ec M. Jauniaux, énéral, l'identité Mhotiäque des ravageurs : ce sont le bostriche liseré et le bostriche sténographe. Fu personnel des E. et F. a examiné Fa ponte, accouplements, le er” dans le bois et dans l'étore et discuté er ge enrayer la propa- gation des infim redoutables « tueurs d'arbres, » A inictration centrale sont par- venus des spécimens nombreux, œufs, larves, in- sectes parfaits et pièces de bois montrant le & bien d'avoir plus souvent recours : la question de qui, au pmtemps, a enr es Sylvetres, oral tranchée — dans le sens indiqué récemment M Le Fruits des Indes Occidentales rom Ph tra ra ce eur éd extrayons du Gardeners’ Chronicle, du 15 quest, les lignes suivantes « rapport de la Deshiaios À da aux pro sn Indes Occidentales pour rec de la condition plus que critique dans la- . ef ces colonies fut s ces l'époque où 1 parut, et il était À prévoir que le Gouvernement tendrait une main secourable de manière à donner une force impulsive et vivi- de L'esprit groissance mr fiante nouvelle à ceux qui pendant longtemps | avaient souffert et combattu virilement contre à pouvons exposer ici brièvement ce que le Dépar tement colonial a l'intention de faire, Un contra a été passé entre M. Chamberlain et l’ Association des produits et fruits de la Jamaïque, pour ex. pédier les fruits et les passagers entre la Jam À et ce pays-ci. Déjà, en ce moment, il y a steamers en conso die sur la Clyde et ti Côte Orientale qui feront le service entre Sou thampton et la Jamaïque, le service commen partir du mois de mai de l'année prochaine, de contrat courra pendant 5 ans et les navires par. tiront à chaque quinzaine. Les navires seront appropriés au transport des fruits et auront des magasins suffisants pour transporter 20,000 fé: gimes de Bananes, quelques passagers pourron ! également être transportés. Le subside proposé. est de e 000 in par an, dans lequel le Gotver.… nement entrerait pour moitié, et qui pourra se monter jusqu'à 12 rapid si plus d'aménagements pour passagers sont exigés. D'autres fruits pour. | ront évidemment Per être transportés; mais goût semble avoir préféré les Bananes et par que 3 livres de Bananes cuites valent sept ra poids de pain de froment. Il est prouvé, de plus, que la farine de Banane peut être RS ae. profit aussi bien à l'alimentation des no 4 qu'à la nourriture pour adultes, mais cette fai 4 peut évidemment être plus profitablement rl — là où le fruit est produit, comme c'est le s pour le sucre qui est obtenu avec plus de. dvEe là où la canne à sucre müûrit que dans les j pays où on l'importe. à 12 ci Gloriosa superte. Pour que cette plante pousse et fleurisse bien, | une température chaude et humide est nécessaire et de plus, on doit veiller à ce que les pots ne soient pas trop . Trois ou quatre bulbes vigou reux doivent être réunis dans un pot bien drainé, rempli de marne plus ou moins sablonneux, de petits morceaux de tourbe et une bonne on. en faible “l: »1} La surface du pot a buttée deux fois durant la saison et, lorsque l aura-pris fin, la quantité d'eau donnée diminuée; les acgat ‘: pr dans un endroit chaud, Le Fraisier : « Veitch's | rit" Le Gardeners’ Chronicle dit dans son numére du 15 juillet : « Un très bon exemplaire de cette ape nos | * a été envoyé, pour être soumis à notre 4 tio Fi Eh variété en croisant British Lorsque le fruit est bien ne il opposé parfaitement le voyage. C'est, de plus, une variété très prolifique. » Les Orchidées AU CONGRÈS DE L'HYBRIDATION Le Congrès de PA A tenu à Chiswick expérience, bien des faits instructifs, des obser- vations judicieuses dont la grande Rene s’aug- mente encore par leur rapprocheme Nou s aurons sans doute à revenir sur certaines . ardi à propos des Orchidées. M. C. C. Hurst, dont nous analysions déjà il y a quelques mois une intéressante étude Pr 308 Nature, a communiqué au Congrès émoire étendu, dont notre confrère lon- 5e hd | compte en ces termes Mr. C Hurst a pu formuler rar on mé- moire un certain bre de conclusions basées sur ses propres observations, et apporter de arguments probants, quelquefois à l'appui, mais D souvent à l'encontre des idées généralement acceptées en ce qui concerne les caractères des bride ‘ü Relativement à l’hérédité dans les hybrides d'Orchid es ra caractères qui constituent les Variétés, t n ayant une grande importance pratique, pr si difficiles à délimiter, si incer- tains, si flottants, qu'il est difficile de retrouver leur trace, même à la seconde génération. Les caractères spécifiques, au Rats ire, sont plu persistants ; quant aux caractères détériaies: ils D" à pin modifiés pendant de nom- générations, et ne Deisttatént pas fhament par | hybridati propos de l'opinion générale de les tre exercent une influence s le ment, M. Hurst a examiné d ei er détaillée plusieurs points de vue : ‘ 1° Il admet que cute tendance existe, surtout Quand les variétés sont fécondées par leur propre — rrg agp vs les exceptions ne sont nulle- ù FA Eu D my ombre paraissent se rte dans les où les parents ou les ancêtres étaient vari tables. ” 3° Les variations légères se transmettent rare- ment, sports (anomalies) se transmettent Complètement dans la plupart des cas, ou bien u tout. gle générale, les variétés distinctes ts leurs caractères à des degrés diffé- rents, quelquefois complètement, quelquefois en ui te pas du n peut retrouver Res d'une varia- énération ou or suivantes Quand cette variation existe dans les deux men ces cas, e l'hy- “eu artielle, Comme pouvant fournir rm des we rences observées dans les résultats au point Fe - la transmission des caractères des SAMEDI, s AOÛT 1899 393 Quant aux hybrides génériques, ils offrent en général un mélange P ovules de la façon EP RAS mais exer u eux une influence suffisante pour les faire entrer en végétation. Le brides primaires, dit M. Hurst, sont Bas loin de différer de once: gares Fee que u d'influence pa i-même, et dans oc cas observés les semis obtenus par un croisement et le croisement inverse ont été sensiblement identiques. propos de ces croisements primaires, M. Hurst a expliqué à l’aide d'exemples ce qu'il entend par l'expression prédominance partielle. Il peut arriver, quand on considère un hybride donné, qu’un certain nombre des semis rap- pellent par leur structure l’un des parents, qu'une autre plante sœur soit semblable au second à point de vue, et pe ‘une troisième issue du 7 croisement offre une structure intermédiaire Pi celles des Nes espèces parents. Au point de vue du coloris, le résultat peut se trouver Laver. “Nous ne parlons ici que de guelanes dans le nombre; si l’on considère @ tique t explique qu'il a fondé sa loi de pré- dominance à paroi sur des observations pra- tiques ayant porté sur le genre Pshisboliie: c'est-à-dire Cypripedium. Ces observations, dit-il, ne confirment pe l'idée qu'un hybride se rapproche d'abord d e ses parents, puis de Rd car s'il arrive qu'il tient beaucoup plus, par exemple, du porte- graines par ses caractères mr il peut être semblable au porte-pollen dans les détails micros- copiques de sa ee (voir les remarques de M. Morel, qu ares plus loin, au sujet de la Clématite Ville de Lyon). Passant à la question de la variation dans les Ne Sn 2 M. Hurst examine bg es hybrides de Paphiopedilum exposés a Congrès. Tous proviennent de la même CGR passe sur un hybri par une troisième. L’hybride parent ne présente pas sur son feuillage re Cor spécial de l'un de ses ancêtres immédia es petits-enfants le reproduisent d’une ss ms nte. É Hurst Hé ensuite des statistiques qui onfirment pas la théorie coura: ser de la sté- rilité absolue des hybrides. On a n distin sy èr ils pad Hé llee Le mot stérilité a été employé par Darwin ns le sens de fertilité diminuée ; il est hors de doute qu'elle existe chez les hy- brides, mais plutôt à cause d'une diminution du pouvoir fécondant des fleurs mâles que pour toute . rar raison. les Paphiopedilum (Cypripedium), sur 100 hybrides entre espèc diotinete: 95,05 étaient fertiles ; sur 100 hybrides sur 100 espèces DRE par des oh 60 Focke, le des diffé- structure ou de constitution causées par l'hybridation. M. Hurst s s'occupe ensuite de la stabilité des hybrides. Il ne paraît pas ressortir de ses statis- tiques que les hybrides fécondés par eux-mêmes à l’un des parents quand or sème les n’ est retourné complètement à l’un ou l’autre des M réstieg À à C’est un fait bien connu que les hybrides sont plus vigoureux que leurs et M. Hurst explique comm calculé que tandis qu’il n’y a eu dans les Glaieuls que quatre espèces combinées ensemble, et cinq dans les Rhododendrons, on n’a pas combiné en semble, dans la famille des Orchidées, moins de ving t-sept genres, dont beaucoup apparte- naient à des tribus D et il est possible qu'il y en ait d’autres en mme règle pour Dé: Éiioes, M. Hurst as se laisser décourager par plusieurs échecs, et il leur recommande, dans l'intérêt de la science, de tenir note exactement de tout ce qu'ils font, qu’il y ait succès ou in- succès. ss M. Rolfe, de Kew, a fait au Congrès une comtsunidition sur l'hybridation considérée au ce travail, mers + conclusions peuven sumer en ces t Lorsque er renier hybrides ont fait leur apparition, ils furent assez m est qu'ils ne veulent pas voir l’état naturel. Cer- a pr encore hostiles combien elle est fréquente à rsq et vérifiés artificiellement dans les cul- répétés tures. Il est hors de doute que les hybrides viennent dans la nature. On ne peut les classer ni comme espèces, ni comme variétés; mais si l’on sait les PAL NN “in 304 LA SEMAINE HORTICOLE ranger à la place qui leur convient, beaucoup des difficultés qui embarrassent actuellement les i m ci le passage du mém . Morel sur les Clématies hybrides on il a été fait allu- sion plus Clématite Ville de Lyon. M. Morel la consi- dère comme la plus superbe forme obtenue jus- de l’hybride est tout à fait celui d’une variété à grande E. les rappellen ç C: ED seb, auquel ses autres descendants hy- brides ressemblaient plus ou moins. La couleur des fleurs, de même que le nombre, du EU et la ition des étamines, sont comme dans le porte-pollen, qu il rappelle aussi re ps consti- tution, car il échappe aux attaques de la terrible maladie qui os ses les Clématites à grandes fleurs. M. Mo rel “1 un cas analogue dans les Pi- oines hybrides de P. officinalis et de P. Rossi, di remettent absolument au porte- Li ds PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cypripedium x Shillianum Hybride issu du C. X Gowerianum et du C. Rothschildianum, et ans dans la cassés de M. G. Law-Schofield, à Manchester. Il a exposé récemment à Manchester et à re Fe a reçu à chacune de ces occasions un certificat de mérite. Sa fleur est grande et belle ; le sépale dorsal très grand est blanc, très légèrement nuancé de rose, et strié de pourpre. Les pétales longs et presque horizontaux rappellent beaucoup ceux du second parent, mais sont plus larges. ligné de blanc, avec de nombre -chocolat n. celles des bords poilues. Le la- belle est volumineux, d’un brun rosé. Le stami- node est très ES à celui du C. Roth- -schildianum.. Cattieya X ifebrand “Hybride du C. Schilleriana et du C. Lawren- présenté à Londres par M. In- -gram. _Les pétales et les sépales sont d’un rose pourpré vif, et le lobe antérieur est etes foncé. Laeliocattieya x Adolphus . Cet gi re avait déjà paru l’année der- ertificat de mérite à Le le gnon sur les pétales et les ni le Fable + a le lobe antérieur arrondi, rose pourpré. Cet hybride était présenté par le Rév.F. Payn- ter, de Guilford. Laeliocattleya X Martineti Nouvel hybride de M. Maron, dédié par lui à notre distingué confrère M. Martinet, de Paris. Présenté à Paris au concours d’ Orchidées du 22 juin et à Londres le 11 juillet, il a obtenu un grand succès et remporté des certificats de mérite. Ses parents sont le Cattleya Mossiae et &L. ue tenebrosa. La fleur a naturellement une forme analogue à celle du L. x Gottoiana, c'est-à-dire plus allongée que celles des Cattleya du groupe labiata. Les pétales et les sépales sont d’un rose violacé; le labelle mauve, très pâle sur les bords, est POUR par de nombreuses veines et stries rouge fonc Société d’Orchidophiles de l’Inde Cette Société, qui s’est fondée récemment à Calcutta, a pour objet d'encourager la culture de ces magnifiques plantes, en faisant explorer différentes parties de l’Inde, de la Birmanie et des Straits, et en collectant des Orchidées qui seront réparties entre les membres à des prix modérés Des notes sur la culture des Orchidées seront publiées de temps en temps pour renseigner les membres de la Société. | Une exposition annuelle d’Orchidées sera organisée. De beaux prix y seront donnés aux cultivateurs des meilleures plantes ; le public de l'Inde apprendra ainsi à connaître les Orchidées et à apprécier leur beauté Des Orchidées seront distribués gratuitement jusqu’à concurrence de 24 fr. aux membres locaux, et jusqu’à concurrence de fr. 12,50 aux membres étrangers. Une remise de 25 °/, sera faite aux membres de la Société sur le surplus de leurs achats. L'entrée sera gratuite à l'Exposition annuelle de la Société. Toutes les publications de de la So- seu ir adressées gratuitement à tous les pr ne cité de fonder une bibliothèque hoï ticole rattachée à la Société é, aussitôt que les ressources le permettront; tous les membres auront le droit de recourir à la bibliothèque, et d'emprunter des livres et documents en observant les règlements _ seront établis. Un Congrès aura lieu en même temps que l'Exposition au mois de mars de chaque année. On y diseutera les intérêts de la Société, on y études les pres Le pourront être faites par les membres a des mémoires sur la culture des Orchidées. Orchidées Re . L'Exposition organisée à Chiswick le 11 juillet à l'occasion du Congrès de FRbLIdA on : a été fort intéressante, a do = ’a tit aucun hybride nouveau; la urieuse, d'autant plus qu’une médaille d'or (Veitch Memorial) avait été offerte spécialement pour la plus belle Or- chidée hybride non encore exposée. Deux hy- sum X cri Spo- deux ont été disqualifiés, ayant été exposés anté- rieurement. En revanche, un grand nombre d’hybrides déjà connus ont été présentés à cette séance, et beaucoup, notamment, accompagnés de leurs ts, conformément à un vœu exprimé par les organisateurs du Congrès. Deux certificats de re classe seulement ont été décernés, l’un à une variété complètement blanche de Cattleya Harri- sontae, l'autre à un hybride de M. Maron, dont ‘num, langleye W nous avions signalé la beauté l’année RE le Laeliocatileya X Duvaliana, issu du udde- manniana et du Laelia purpurata Par Lawrence ; une foule de beaux Cypripedium, notamme . X Elinor, C. x Slhullianum, X pas x Gertrude Hollington, C. x Pluto, : les TAB à Martinet, Adolphus, Zebhira, Félix, Aphrodite, Ca nha- miana, eximia, Arnoldiana, BertheF ournier, les n k divers Disa hybrides obtenus à Kew; l'Epilaelia x Charlesworthi; les Epidendrum X O' Brienia- nse, Wallisio-ciliare, Endresio- allisi; les Maui X Ajax Parlatoreana ; lEpi Spathoglottis X aureo-Vieillardi, AKL.FELORAL UNE JOLIE FANTAISIE Ce n'est pas la première fois que l'extrême obligeance FE la direction de la revue allemande si recommandable à ee points de vue — nous avons nommé « Die Bindekunst » (1) — nous permet d'offrir à nos PR et plus spécialement à nos charmantes lectrices, la PROtOg ANS de quelque belle œuvre florale ourd’hui, nous avons le très grand plaisir de EM reproduire ge vie familiale et dans les fêtes officielles. Le fleuriste qui a conçu et exécuté l’œuvre que nous avons sous les yeux A. Waschke, de Kônigsberg, l'appelle « Sean tte, » un nom dont il n’est pas aisé de trouver l équivalaes en français : Hütte se traduit par ie couvert, petite loge, cabane, huite, baraque, — glüc réussie, succès, bonheur, fortune, c chance. Nous x du terme nous, pour ensemble a caractères de style et de composition d'un réel mé | Bien qu pars facile à chacun de détailler les éléments mis en œuvre e dans ce travail, passons s feuillage qui fait ressortir la valeur d : ments floraux est emprunté aux Begonia, Adian- tum, Alsophila, Cocos et Asparagus- T4 e gauche d’en haut, une magnifique gerbe pe osée de cpecten fleurs de Que auxquelles l’artiste a associé des Centa violettes, le tout entremêlé gr verdure variée produit un effet d’une intensité peu C Dome e Nous approuvons sans réserve la hardiesse Li 1h bts Je 1% (1) D GÉapereeres L'art a Las prer Le Lire eme le 11 et le La à — ment Se pour hate 5 Mk (6.25 vs . — Eetutt, J. Olbertz l'artiste, introduisant dans l'aristocratique société des grandes fleurs mauves, ces reines exotiques, des capitules de Centaurées violettes dont les tons s’harmonisent parfaitement avec ceux des Cattleya, mais dont la forme et les allures en diffèrent essentiellement, ce qui doit faire naîtré un contraste très artistique résent que nous avons énuméré les fleurs et les feuillages qui, sous la main de fleuriste de Kônigsberg, : se sont groupés en un ensemble des plus riches et des plus esthétiques, il nous fait, par un n effort d'imagination, arriver à nous re epré- senter la Glüchshütte avec toutes les tonalités qui s une admirable composition, un régal des yeux éblouis, PIVOINES HERBACÉES De grands progrès ont été réalisés dans ce leur, si hardies et belles, lorsqu'elles croissent librement ou qu’elles sont placées devant l’habi- tation, qu'il est vraiment étonnant qu'elles ne soient pas cultivées davantage pour la fleur coupée et le marché..Lorsqu'on les coupe avec une tige suffisamment longue et qu’on les place eux ou trois ou même seules dans un vase, on peut obtenir des groupes d’un bel effet ui suivent se rappor rtent à P rencon cou n tre : Duke of York, Albert Cr YOUSSE, ve, Agnes Mary Kelway, Festiva des Cie Perfection et Léonie. La saison actu effort ne doit être épargné Pour les cultiver dans le perfection. FLEURS CRAMOISIES York. Cramoisi foncé, semi-double, incurvée ; c’est une très belle fleur, bien caracté- risée, M. Ga HS Pourpre cramoisi, double, très riche et fourn Crimson ne. Cramoisi foncé riche, pétales fournis, couronne médiane d’étamines jaune or. Augustin d'Hour. Double très fournie, pourpre ramois] SAMEDI, 5 AOÛT 1899 FLEURS ROSES Emilie Lemoine. Semi-double pleine, foncé brillant. Dr. Bretonneau. Anémonifiore à pétales d'un rose cerise riche et brillant; étamines pétaloïdes, rose pâle tendre ; bien caractérisée. Beauté de Villicante. Semi-double, rose sau- mon tone tendre ou rose, étamines jaunes, fleur bien caractérisée et délicate. bert Crousse. Double, fleur cupuliforme, rose x rose lilas avec du blanc à l'intérieur, étamines pétaloïdes semblables aux fleurons d'un Chrysan- thème japonais, fleur . distincte et à effet la précédente comme forme, mais plus pâle, pétales d'une couleur chair, étamines pétaloïdes blanches, la touffe des pétales du centre rose; fleur délicate et à Het ® + Léonie. Fleur superbe, double pleine, les pé- tales larges et ressemblant à ceux d'une Rose gentiment ondulés et rarement légèrement fran- pétales rose pense ou couleur de pêche, dentelée aux extrémités. Fleur exquise. Duguesc he Anémone, pétales rose tendre, étamines pétaloïdes, rose pâle, se fondant jus- a touffe centrale garnie de isé Agnes à l’Ané- mone, rs de la touffe centrale roses, tale Une jolie fantaisie de M. A. Waschke, de Kônigsberg {voir p. 304). gés. La couleur . FÉES pure, tirant sur le rose saumon au centre de la fleur, les pé- tales extérieurs se os presque jusqu ’au blanc. Délicieux parfum de Rose. Festiva maxima. Très jolie fleur double pleine, oncé lorsqu'elle est en bouton,une des meilleures de sa catégorie, très floribonde, ayant plusieurs fleurs à l'extrémité de chaque tige. 30 6 LA SEMAINE HORTICOLE Snowdrift. Anémoniflore très jolie, péolee extérieurs blancs, étamines pétaloïdes blanches ovaires Fois foncé ou chocolat, fleur très pure ete uee se Perfection. pétales extérieurs blancs Semi- double, splendide, oufre formée de pétales blancs recroquevillés, fleur jolie et bien distincte. La Variation dans la Greffe ET L'HÉRIDITÉ DES CARACTÈRES ACQUIS s avons eu déjà l’occasion de parler à cette année me (pp. 64 et 2 58). ee a travaux el, professeur au lycée de greffag et sur l’hérédité des caractères a M. Daniel vient de réunir en un Fvse portant le titre ci-dessus Ne une série d’études qu'il avait fait paraître les Annales des sciences natu- ir (VIII ou tome VIII} et qui fournissent exposé des plus complets, ds plus lucides, de l’état de la question au point de vue théorique et pratique. Nous ne saurions trop engager nos lecteurs à se procurer ce beau livre, qui est appelé sans . Les faits ôle de l’authen- a que, comme le _Spèces même actuellement résistantes à la varia- donc affirmer | ô Hergé F. de ce livre ne le en) philosophique, et lisent pas assez e qu a si féconde, se pénétraient des enseignements et de l'exemple de M. Daniel, des pi immenses pourraient être réalisés à ‘bref délai, progrès qui enrichiraient les horticulteurs capables d initiative et qui en même temps auraient leur contre-coup dans l'alimentation générale — car il ne s’agit pas seulement, bien entendu, de fleurs cultivées pour l'agrément, mais aussi de légumes(2), d'arbres de toutes sortes, etc. A Un ir de pages, avec égures et dix planches n et Cie, éditeurs. D) Nous avons ea "parlé re nouvelles races de Choux obtenus par M. Daniel. cette même v: Voici les grandes divisions de sde: de la saveur des p SEEN racines, de feuilles, fruits ou graines. — Variations causées par la greffe dans l’époque ou le dé de la floraison. — Les parasites dans la greffe. de Théorie. — Fonctionnement de la plante normale. — Fonctionnement de la plante greffée. -- “Anbféito de la théorie de la greffe à la culture du Pommier Variations produites par une réaction mutuelle du sujet et du greffon Modifications dans la constitution chimique des plantes greffées. — Résistance au roid et ux parasite jati ns ui oppe- ment et la forme de l’appareil végétatif Re çl le néflier de Bronvaux, le isus . — Variations spécifiques cs ue la fleur et le fruit. — Théo Réparation partielle de l'influence de nutri- tion générale et de l’influence spécifique à l’aide de la greffe mixte. Rapprochement des végétaux.— Greffe mixte(t) — Variations produites par les réactions réci- proquès des 1 phéara du sujet et du greffon Îles faits et la théorie Hérédité des caractères acquis par la greffe Semis de graines fournies par des rte ne paraissant pas influencés à la suite de la emis de graines ir par des unes sur lesquels l’influen u sujet s’est manifestée in à la nié de l’opération. — Hérédité du s Lier agp reproduction agame (Pommes de terre, Topi- nombours). Hérédité des caractères acquis dans la greffe mixte Expériences sur les Haricots, Conclusions générales Plusieurs gravures et 37 belles photogravures accompagnent le texte et fournissent des exemples probants. *X EE sde css omme nous venons de le dire, il est impos- te d’analyser ement un ouvrage aussi ommair _ plein de faits et és une chaîne aussi continue que celui dont nous parlons. ne nous borne- “ rons à citer deux exemples qui montreront au horticulteurs inesnis Prabyis des observa- tions de M. Daniel. « Greffe des solanées alimentaires. J'ai con- staté, en greffant la Tomate jaune ronde sur la Tomate rouge grosse hâtive, que les greffons portent des fruits une fois et demie plus gros Co ariété sur les Tomates Reine -des hâtives, naine hâtive, etc. (1) Nous avons déjà signalé pavé 64) les travaux de M. Daniel sur cette partie. « Quant à la graine, elle reste de même taille que celle des tém « Ceci NE Side comme chez les arbres fruitiers, la grefte arène parfois le grossissement du fruit chez quelques plantes herbacées. Ce fait a son intérêt pratique pour la Tomäte jaune ronde, dont le fruit est excellent, mais a le défaut d'être de trop petite taille « En greffant le Pifient conique sur la Tomate, j'ai bte un fruit modifié dans sa forme,. qui était beaucoup pins gros que les fruits dés LA PO (figure). ce qui concerne la greffe mixte, M. Daniel que le cas du Haricot noir de Belgique greffé sur Haricot de Soissons gros. Il a fait quatre caté- gories de semis dans des bbrditiods absolument PR er lot. — récoltées sur les greffons qui éniert venus sur un sujet feuillé sans présenter él. e branche à inflorescence mixte et à fleurs panachées “(greff mixte). 3° lot. Graines rénhte sur les greffons à la suite de la greffe ordina 4° lot. Graines récoles sur les témoins. du Haricot de Soissons bien moins sensible que ans les fruits donnés directement par les greffons. Dans le 2° lot, les Haricots ont été moins vigoureux, mais à la fin, de la végétation, ils avaient atteint à peu près ‘la taille des témoins La panachure n’a pas été transmise. uant aux caractères du fruit, ils étaient pa fase crient à ceux des fruits du rer lot. Les plantes du 3° lot ont été peu vigoureusés pendant toute la saison, les feuilles plus petites et moins vertes, les fleurs moins abondantes. Il ait en e taine de gousses par pied. Les fruits étaient plus petits que dans les lots précédents, et avaient un goût bien plus sensible de Haricot noir de Belgique. « En un mot, l’hérédité de la structure et du goût acquis à la suite de la greffe était à pe eine marquée, quand au contraire elle était extrêmement sets bi pour la taille et l'aspect général. » DT LR -LE FIGUIER Le Figuier, Ficus des Latins, Ficus carica L:, Figuier de Carie, ainsi appelé d' après Pline, qui regardait les Figues de cette contrée comme meilleures connues de son temps, a été connu €t cultivé de toute antiquité, en raison de l’excel- lence À er fruits. Il est impossible de lui assigner un pays d'origine, tant la région où cet af croît pl est A D'après de Can dolle, cette région pro uier .sauvag® s'étendrait, de l’est à V'éuesE RS l'Afghanistan et les îles Canaries ; elle aurait, en o limites nord et sud le 25° et le 42° qe de lati sa € part, t, fait remarquer Nicholson , dans son aa dictionnaire, ‘les découverte récentes de la paléo ontologie ‘végétale laissent penser qu'aux époques préhistoriques, le Figuier à a SR nt PORT NT OT EP NL EU EN Re pour cataplasmes contre des tumeurs a dû croitre grue : plus au nord. En effet, M. de Laporte, lors de ses recherches dans les tufs dnibresirés des environs de Paris, a trouvé des empreintes de feuilles et même de fruits du Ficus Carica. On lit dans la Bible, que le prophète Isaïe guérit le roi Ezéchias d'un ulcère dangereux avec des cataplasmes de figues; le Figuier est cité par omplice, qui nommait un autre arbre, les fit condamner tous deux, et innocenter Suzanne. Les Mythologues racontent ainsi l'origine du Figuier : *Bvés, l'un des Titans ‘qui voulurent escalader le ciel pour détrôner La Per précipité par lui, fut reçu dans le sein de Tel anciens auteurs grecs ont parlé de cet arbre ; les poètes latins, Horace » Ovide, etc., l'ont cité dans sas er garde de l'oublier, et vante le saveur de ses fruits _ Nous remplirions plusieurs pages de ce journal, Dioscoride et Théophraste, sur- tout, contre une foule de maladies, les qualités pharmaceutiques de ses rameaux, de son écorce, de ses RENTE mêmes. Aujourd’hui, on n'en fait aucun e; mais on emploie volontiers quel- pre. ses fruits dans des tisanes Lu rares m s on voyait dans le Forum (lieu des assem- blées populaires) un PIEMET qui avait poussé “a spontanément, et qu'on y cultivait en mém de celui sous lequel la louve allaitait Romulus et et Rémus, fondateu ar de que hares de les comparer avec celles de nos jours, que l’on compte par centaines. Ainsi, Loiseleur-Deslongchamps, dans sa notice sur le iguier, notice fort longue, mais intéressante, rapporte que M. de Sade « qui, plusieurs années, s ’est occupé vérance à décrire et à fère peindre toutes les variétés de Figues qu’il a pu trouver dans la seule Provence, a constaté qu'il y existait presque an de variétés de sue espèce, que de Poires et de Raïisins, c ’est-à-dire, plusieurs centaines. À quel nombre prodi igieux, » continue-t-il, « ces variétés doivent-elles s'élever, si on y joint pat qui sont cultivées dans le reste gs midi la France, en Espagne, en Portugal, ni ltaiié, et surtout dans la Grèce, l'Orient et l'Afrique, gs où le Figuier est un des arbres fruitiers es plus connus. » Il écrivait ceci en 1820, et nombre Les variétés a dû du reste, PT les Mn bota ANS que nous « comme tous les arbrés À Ant rh les principales ont chacune un que l'habitude peut faire remarquer et reco fruit : caprification pen avec zèle et persé- SAMEDT AOÛT 89) naître, mais qu'il est presque impossible de décrire. La forme des Figues présente des carac- tères plus faciles à saisir ; la qualité et le goût de ces fruits achèvent de faire distinguer l'arbre qui e porte. Dans les pays où les Figuiers sont communs, il n'y a pas de territoire, où l’on n'en rencontre de M particulières, inconnues ailleurs. On peut encore ajouter que, par le moyen dits Mia: on obtient tous les j jours des variétés nouvelles, qui ne ressemblent, ni à celles qui leur er donné naissance, ni à celles déjà connues ; et cela rendra toujours impossible la UMAGinele ee etes de toutes les variétés. » Nous ne ferons pas ressortir les mérites de ces ER sn à l’état mûr, soit à l’état sec ; dans le cas, ils sont juteux, très sucrés, es PtratehiMEGé mais alors assez peu no rissants ; dans le ee beaucoup plus sucrés, ils constituent un alimen et d'une grande ress ent, pour les gens pauvres, les campagnards, etc cru longtemps, Pres l'antiquité et même relativement dans les rieur arrondi du réceptacle, qu'elles tapissent littéralement, sont par conséquent invisibles de dehors. Néanmoins, dès 1 545: Valerius Cordus en indiqua l'existence; mais il en regardait les ovaires et les ve comme Starnih qu’en 1712, que ire en signala les fleurs mâles. {tte à son Éo0f: en les données de ces deux botanistes ; ; mais par une grave erreur, bien pardonnable à cette ie, il RL la caprification comme le seul moyen que Nature mettait en œuvre pour la fécondation a dont les découvertes post rieures et l'expérience ont fait justice. Les fleurs mâles, en petit nom mbre, il est vrai, Hotte la partie ‘apicole du sycône, et suffisent lar argement à la fécondation des femelles, qui en tapissent les parties basilaires. a caprification, dont il nous faut bien dire un mot, et qui d'ailleurs n'était, et n’est encore, pratiquée qu’en Orient, consistait dans l'apport, les Figues cultivées, de Figues sauvages, recueils dans y 7 dans lesquelles péné- t quelques s de moucherons, qui dès ors rendaient écldbe ci | fertiles. Il faut noter tout de suite que ce Fes cédé n ie et n’est pas en ope ; et on sait, cependant, quelles délicieuses Figues produisent Le contrées méri- ionales de ce continent : on sait qu’à Argenteuil, ei Paris, et ailleurs, c’est par milliers qu'on les apporte sur les marchés de cette grande capitale. On a dit que les jeunes pousses, les jeunes feuilles, les fruits du Figuier, avant la maturité, contenaient un suc laiteux, érès âcre et corrosif. Il y a ici une exagération évidente : que ce suc ait quelque peu d'âcreté, c’est possible ! mais de c ; mais bientôt Fr une or rene natu- tete: il devient saccharr: t d es fruits cette saveur sucrée qui Jés; fait recheréher sur nos tables. lement, une liqueur vineuse, recherchée aujour- d’hui comme jadis, en Grèce et dans l’Archipel, puis une eau-de-vie, et enfin du vinaigre. Pline a expliqué longuement les divers procédés de cette fabrication. Les plus petites causes, dit un axiome popu- laire produisent souvent les plus grands effets. Ainsi, nous est-il rh : avancer qu ‘une causes qui déterm inèrent, arti de: guerre punique, suivi la rec ion Carthage (146 ans avant J.-C.), ne soit pas 1 suivante : On lit dans Plutarque (traduction d’ Amyot) ce trait de la vie re on d ancien, qui poussait à cette gue ir jo outre ses remontrances, il avait expressément apporté dedans le i de sa longue des Figues e sénateurs s'esmerveillassent de voir si belles, si grosses et si fresches Figues ; » « la terre qui les porte, dit- il, n’est distante de © por me sx de trois journées de navigation. » vait, en Len apporté: de Carthage en trois ÿ urs d'soutés Pressé de conclure cet article déja long, et si loin d'être suffisamment complet (aussi Pr ce but renv lecteurs à celui de dire quelques mots descriptifs du Ficus ca avant de AE au sujet qui en fait le sit proprement re D ontrées favorables à sa culture, le Ficus Viande s'élève nous l'avons dit, pret À jusqu'à vingt-cinq pieds de hauteur, sur quatre à six de circonfé- rence. Dans l'an ntiquité, toutefois, selon ce qui appert du rt suivant d’Horace, on y taillait des statues Dans le Nord de l'Europe, là, où fruits, où sycônes, comme on dit en Botanique, croissent ss sur les branches ou dans l’aisselle des feuil e que nous See est le réceptacle fin e iforme, s intérieur auquel s’est affectuée à huis clos la fécondation des petites fleurs unisexuées dont nous avons fait mention plus haut. Les fleurs, extrêmement petites, et dont nous avons déjà dit quelques mots, ont ordinairement, ta- Gasparini ia d singe mais à Fs évidemment, sept espèces distinctes dans ariétés de ce Ficus qu'i brie, cobiinie Prfeue à dans les campagnes napolitaines. Là, le Ficus carica devait varier, comme il varie partout. Aussi les sept espèces ne sont-elles que sept variétés plus ou moins distinctes du type commun. L'espèce Caprificus EJUSD. (Ficus carica androgyna L., n’est que la plante sauvage, changée, améliorée) comme cela est inévit table, par une culture sécu nie Il en est de même de plusieurs autres espéc M. 6. Bellair qui a traité le Figuier dans la 308 traduction française du dictionnaire de Nicholson, dit à ce propos : Comparativement à celles des autres essences fruitières, les variétés du Figuier sont peu nom- breuses. On pourrait les distinguer en variétés bifères (qui fructifient deux fois par an) et variétés non bifères (qui ne fructifient a ’une fois par an), Les unes, bifères ou non, sont propres au midi de la France ou seulement à une localité du Midi; les autres sont plus particulièrement cultivées sous le climat de Paris ou dans les serres. Celles dont la Société pomologique d c plus de cas sont marquées d’une astérique. * Blanquette. — Non bifère. CDR très bon, -petit, jaune verdâtre; chair saumonée, très sucrée. Müriten septembre- -octobre. ttes fertile, assez vigoureux. Variété propre au séchage. — Non bifère. Fruit Peer Arbre fertile, d’une vigueur moyenne. *Buissonne. — Bifère. Variété très commune sur a u Var. Fruit moyen, violacé, bon ; chair rouge, sucrée, parfumée. ERP maturité: juillet ; seconde maturité : octo *Col de Sonora. — Non bifère. “rait gras, très uge, rée. bon, résistant aux pluies; chair ro à octobre. Arbre RAtndrses Mürit de septembre à et élancé. … * Dauphine. — Bifère. Fruit bon, gros violacé ; chair r juteuse, es Mürit successivement re vigoureux et fertile, aris. *De Férusalem. — Non bifère. Fruit moyen, blanchâtre, très bon; chair rouge. Arbre vigou- reux € og exclusivement propre à la culture méridiona * De Versailles ou Blanche d'Argenteuil. — Bifère. Fruit gros, jaune verdâtre, très bon chair blanche, sucrée. Première maturité : juillete econde maturi rité : septembre. Arbre vigoureux, jut octobre. Paris ane. — Non bifère. Fruit très bon, vert, lavé de violet à l'insolation; chair rouge. Mürit en septembre. Arbre vigoureux, assez Marseillaise blanche. Fruit moyen, arrondi, à col court; peau fine, Sn pe oE vert pâle, presque blanche 1 é; chair presque transparente, use et Ne Mäûrit fin août. Variété résistante, très propre au forçage. Syn.: F eus blanche, Fe e d'Athènes, Blanche de Gênes, de Naples +Napolitaine. A ps Turkey. — Va- riété méridionale, bifère. Fruits gros; ceux de la première saison + mûrissant en juillet; ceux de la re; Ve brun purpurin; FER rouge : au centre. Arbre de Ex RER rustique et des meilleurs x peau HEiq bon. Première maturité: fin Fille deuxième maturité, septembre. Arbre vigoureux, e. PA ER d’ Pts — Fruit arrondi, ee à col très long; peau n acajou, verdâtre sur le colet fortement sue de grisâtre; chair blanc de lait, de saveur exquise. a variété introduite en Angleterre en 1879, par M. Osborn de Fulham ; elle est très productive u convenable Fey la culture en Reis ; Non bifère. Fruit bon, moyen, violet cendré, à à chair rouge vif. Mürit en octobre. Arbre Mi Qt fertile et rustique. Variété propre au séchage. + * * LA SEMAINE HORTICOLE Le Figuier étant un arbre très répandu et son fruit universellement estimé, il n’est pas étonnant que beaucoup d'espèces végétales portent comme nom vulgaire celui de Figuier. Citons le Figuier d'Adam ou Musa paradisiaca, dont les fruits sont de la plus grande utilité pour les habitants des tropiques de l’ancien et a no qui les consomment crus Ou C 1 = œ e E e] Es ® Hottentots ou Mesembryanthemum edule, du Cap; — le Figuier des Indes ou Opuntia Ficus- Indica, de toutes les espèces d'Opuntia, la plus estimée pour son fruit; — le Figuier maudit ou Clusia rosea, dont le fruit vert, de la grosseur d’une petite pomme, laisse voir à la maturité des graines écarlates; — le Clusia rosea est un arbre parasite sur les plus grands arbres et sur les rochers de la Caroline, etc,; — le Figuier des Nègres ou Carica et dont les fruits comes- tibles ont la grosseur d'un melon; — 4 de Surinam où Cerohia peltata ; les fruits réunis eux mots grecs, sycos, figue et #0r0s, mûre. LE THÉ DE CEYLAN M: Maurice Watel a fait dernièrement à la Société Nationale d'Agriculture de France une très intéressante communication au sujet du Thé de Ceylan, et surtout des conditions commer- ciales dans lesquelles il est exploité. à 17 millions de livres, ar suite de l'extension qu'a prise cette culture aux Indes et à Ceylan. Les exportations an DUO île papas trente : fois supérieures ce qu'e ‘elles étaient e “Ce résultat est dû à à Rat d’ “entente et d’ini- de trente membres élus est chargé d'administrer le produit de cette taxe. M. Wate site un passage fort curieux du rapport de ce Comité roduit de la taxe s’est élevé à 249,000 roupies ( 592; 600 francs) cette année, et l’exer- nous avait laissé un reliquat de 128,000 roupies « Dépenses prévues pour l'année courante PE livres sterling, soit 325,000 francs. gouverneur, siégeant au Conseil exécutif, a approuvé, au fur et à mesure que la demande en était fie les dépenses suivantes : climat. Au Tonki ‘800, 000 livres de Thé : p à 10 En nm réclame en faveur du Thé de Ce 20 En Mocciies distribution gratuite de ‘s00 9 shiyres de qé 39 En Russie, r A 4° Sud de Dr as ÿ 209 5° rer De et Ge datibation gratuite ji: ivres d É. 6° Allemagne, distribution gratuite de 1,000 livres de T S 7° Chimiste ie son salaire LPS études r le Thé de Ceylan +.‘ STORE 80 En / lemagne, réclam 1,000 9° Thés verts de C eyla n. sise nécessitée par la mise à exécution des décisions du ité, en ce qui concerne les Thés + verts » 200 100 En Autriche-Hongri A En France, pour l’Expos de 1 > 2,000 12° Amérique du Nor Es pour 1899. . » 10,000 13°. En Suède : boîte de envoyée au roi de $ Sur 2 à l’occasion Fe son 70€ anniver- 140 Ari he “Hongrie, réclame. 4 SPL ST PÈRES 15° Norvège, récla AE ee SE Ne « Les comptes de M. etiget notre repré- sentant en Amérique ntrent qu'il & dépensé, depuis son entrée en 2" Fniétoré (1894) la somme de 662,000 roupies. « De TS 500 boîtes de 21, 5 de Thé de Ceylan valeur 8,000 roupies) ont été envoyées à New- im au début de la campagne pour distribuer ommerçants et aux journalistes. Mais ceux qui ce qualifiés pour en juger ont pensé que était de l’argent perdu que d'envoyer des échan- tillons avant d'avoir des agences. L'idée a donc été abandonnée. M. mer it la reprendra quand il le jugera oppo M. Watel fait SAT avec raison So pratique qui a dirigé cette organisatio i permis d'arriver à i brillants rÉultilts Il —, s est précisément qu’au lieu d'étudier et de rene les cultures spéciales au pays, les colons français cherchent à introduire d'autres Sr souvent même non appropriées Au in, par exemple, la vigne est Abe ce cas. Les tentatives de ce genre sont tou- . Lombard, une belle plantation de Thé qui compte aujourd’hui “près de 3 millions de ETRTE Si l’on compte que ‘chaque pied peut produire un uart de livre de hé, M. Lombard peut espérer une récolte de Il ey . “chinois pour préparer et parfumer le Thé. J'aibu du Th é d'Annam et je le trouve très bon. > t 3 édit. da 4 hier du Café Dent. leur circulaire du 7 avril dernier, ssman et frères éthdiaient la situa- aire, car en fait de marchés, même avec | meilleure foi du monde, on est porté à voir tout de cette circulaire des indications utiles : _ Les nouvelles du Brésil concernant les TS RÉ (1) Pareil fait s’est produit l'année précédente, à sion Le anniversaires des empereurs d'Allemagne €t A tric 25 ‘à 200 D quantités reçues jusqu'à présent confirment les chiffres que nous avons donnés précédemment au: sujet de la récolte: courante. À Santos, les arrivages atteignent déjà cinq millions de balles, de sorte qu'il est probable que le total dépassera 5,500,000 balles. A Rio, jusqu'ici s 125,000 balles jusqu'à Le total à Rio approchera de 0 balles pour les cafés de cette année, et le AU pour les deux ports atteindra certaine- ment 9,000,000 de balles. « En ce qui concerne la prochaine récolte, on sait que les Brésiliens n'aiment pas à donner Fig. 158. — Rheum hybridum. des chiffres, mais en somme ils sont à peu près unanimes à dire que le rendement sera ee à celui de pue pen les uns disent de 10 p. c. d’autres de c.; quel que soit d’ dub le chiffre définitif. exact, cela n’a réellement pas 0 que ce sera la quatrième récolte pére qui produira bien plus que les besoins de la c mation. Nous avons eu à Rio et À pins trois grandes récoltes formant un total de 28 millions me très fo le a magasins des 2 mg le stock restant Mas années précéden _ np Se ESS de l'offre dans les ys mmateurs, il importe bien peu que les Brésiliens « croient devoir écouler leur récolte d’une ve ou d'une autre. Aux mois s de novem mbre et ouvoir en y Es de plus grandes quantités à l'époque où la marchan- dise est ordinairement plus rare. Mais c'est perdre tromper les pays Bagne davantage à aller tout bonnement et fran- Pt droit devant soi. ucoup rsonnes, non seulement au Brésil. mais aussi aux États-Unis, se figurent que la baisse du café est causée par la concurrence, Par ce qu'on a appelé la « guerre du café. » C’est SAMEDI, 5 AOÛT 1899 une grande erreur, car le prix du café n° 7, celui qui est le type du calé à griller du commerce, a baissé beaucoup moins que ceux de tous les autres. En Europe, où il n'y a certainement pas de « guerre de oh à » la baisse a été beaucoup plus prononcée qu'ic « La question 6 se pose actuellement, c'est ouvriers illettrés du Brésil (qui se Rage prin- cipalement parmi les Italiens et les mes de couleur) consentiront à accepter les puces estes salaires actuels, en Brésil pourra produire du café à aussi bon rché que n'importe quel autre pays, et probablement meilleur marché. Il est douteux que les pays à café puissent facilement remplacer cette culture par une autre, ou que l'on ou onc que verra le prix du café r encore notablement avant que la sur- production s'arrête, » La Rhubarbe « Partout où il y a des Anglais, les tartes à la «< Rhubarbe, mets national fort recherché des « familles pe de la Grande Bretagne, se t en quantités importantes, ce qui de la plante, qui s'emploient re et coupées « ou par la division des touffes, ont été cultivées «un an en > PERD nière « On e de bonne heure, au mois de mars « AE où la graine de Rhubarbe parvient à « complète maturité sur les plantes conservées « comme porte- graines, et qui ont passé l'hiver an Les espèc ubarbe « réputées les Do a sont 2 Rhubarbe gro- « RES variété peu répandue, bien qu’elle passe our être préférable à toutes les autres, la « « Rhubarbe ondulée et la Rhubarbe australe ou < du Né n Angleterre, les potagers en « « possdent de nombreuses variétés que les ama- rs peuvent aisément se procurer dans les « LR fréquentées par les fouristes Dh « les seules où le placement des produits de cette « culture soit possible sur une assez grande « échelle. » Voilà ce que dit M. A. Ysabeau dans son Fardinier de tout p monde, traité complet de toutes les branches cs F Rorhe rires paru à Paris il ja a une quarantai s avons vus ‘u es FES non pas pour tioles de Rhubarbes présentée actuellement au 309 marché et consommée non seulement dans les « familles aisées, » mais jusque dans les ménages les plus humbles, on peut se rendre compte de l'immense pas qui a été fait dans la vulgarisation de l'emploi gr ce mets « national anglais. » Rappelons nous aussi qu'à cette époque er j Rhubarbe était dhbsitdiée plutôt comme plante ornementale et que dans tout jardin bien tenu se trouvait au moins un exemplaire de cette plante, étalant son large feuillage sur les gazons. disparu des jardins d'agrément pour se retrouver dans les jardins maraîchers et même dans les ue cultures en plein cham un côté nous applaudissons à la vulgarisa- tion de la Rhubarbe pour les besoins culinaires, nous regrettons d'un autre côté sa disparition des jardins d’ agréments.. En effet, la Rhubarbe est une deces p qui ne de mande aucun soin et produit le plus charmant effet plantée soit isolée soit en groupe r une use dans une situation un peu humide. Le feuillage lui-même présente quelques variations dans la fi de ses cendres, pardon! de sa souche, la Rhu- barbe produit le plus charmant effet. Le 15 Fig. 159. — Rheum officinale. par ses dimensions gigantesques tant des pétioles que de la feuille elle-même, contraste agréable- ment avec la Rhubarbe dont les feuilles ‘généra- lement s lei Ass vers le méme la Rhubarbe à port de feuilles éicies présente plus de sou- plesse et fait ressortir la rigidité des pétioles du Gunner Aux amateurs et aux possesseurs de grands jardins à \ faire l'essai de ces groupes peu coûteux et qui pour tout entretien demandent en été beaucoup d’eau et d'engrais liquide et en hiver une couverture de feuilles mortes et sèches. H. DE MarLy. 310 A PROPOS D'ENSEIGNEMENT A l’occasion du cinquantenaire de notre chère pEnies, un Congrès de l'enseignement horticole fut t à Gand le 10 juillet dernier. Divers fes dé réorganisation furent présentés ; je ne niser un enseignement horticole exempt de toute ges. oche à toutes les écoles d’ horticulture sens, ils connaissent un peu de tout, mais en réalité ne sont rien. Qu'on n’aille cependant pas croire qu’en trois e des jardiniers expé- jeunes Etag se figurent, qu'après avoir obtenu leur diplôm é, 118 Phi tout, qu'ils n’ont à se laisser aller et que toutes les portes gens les notions élémentaires de et de leur montrer surtout la v 1 s nnais- sances, en prenant pour base les préceptes reçus à l’école. Nous disions plus haut que le travail pratique est insuffisant. trouver que pour obtenir de bons résultats il faut un régime interne, on a mieux les te sous : main pour les guider et les fa acquis la conviction à l’école d’ hoféiculture de Genève. M. Buyssens préconise trois années d'étude : la première LÉ théorique, la deuxième orique, la troisième exclusi- e pèche par manque de travail pratique, les dde arriveraient en deuxième année sans r la uart années, on étudierait successi- vemen be se rattachant à la culture proprement dite, tandis que la troisième année serait reservée ranches scientifiques avec un “ntfs ane heure de leçon par jour. M. H. Van Hulle constate que le grand seoaer d'élèves ne constitue pas toujou n um sérieux. Les écoles d’horticulture, ajoute- AL, ne sont parfois que trop peuplées de jeunes gens qui font nombre, mais qui compromettent l'enseigne- ment horticole et les progrès des bons élèves qui voudraient en profiter. Je partage son avis. 1 eng vaut dix bons élèves que vingt fruits secs. Une école ne devrait admettre chaque année qu'un nombre limité d'élèves, suffisant pour entre- tenir les cultures, et pour les forcer ainsi à tra- vailler. LA SEMAINE HORTICOLE M. Buyssens cite la nécessité, pour une école, de produire. Ceci se comprend. Un établisse- ment quelconque, un jardin botanique, par ex. doit for cément plantes et ne peut se rendre com eur mul- tiplication. Donc une école, fût-elle gr tt ou non, doit faire le commerce. Ceci est u grave question; peut-elle le faire sans potes préjudice aux intérêts seat ai Les 9/1 des horticulteurs n’admette e l’on pourrait résoudre ce problème de la bus suivante : Une école commerçante produirait des plantes qui seraient achetées pa publiques, ou distribuées aux pauvres, etc. m'explique. Les quelques Hire de plantes (Palmiers, Etre Dracae s fl que m serait faite de vendre à l'amateur. Je ne crois pas, que de cette façon, les horticulteurs se trouvent lésés, vu qu’ils seront les premiers à en béné- ficier. Il se produit depuis quelques années un mou- vement en faveur de la culture des fleurs par les ouvriers. De nombreuses Sociétés d'horticulture consacrent annuellement une partie de leur à l'achat de plantes qui sont ensuite dis- ri é e classes inférieures de la population? Ilest inutile, je crois, d’insister sur le rôle humanitaire et sur les effets moraux qu'on peut attendre de cette culture des fleurs par les ouvriers. La plupart des jardins publics de notre petit pays possèdent leurs serres, leurs couches, leur pépinière où ils multiplient les plantes nécessaires à l’ornementation des squares, boulevards, etc. PA Paca les écoles sé er hot ne seraient- elles pas chargées de ce soin ? Les élèves mêmes ne pourraient-ils pas être emplo ÿés! aux travaux de plantation des massifs, des corbeilles, etc.? mble:t-il, l'arbre ou sur le terrain? Non, on peut en faire un plus noble usage. Il y a dans toutes les villes des des et tristes. Les autorités ep es toujours désireuses de faire le bien et de soulager l’infortuné, se chargeraient volon- dei de la Sistribution, de ces légumes nourris- sants ou des fruits superflus, aux familles les plus nécessiteuses. Une école telle que je viens de l’exposer, produirait non seulement des effets utiles, mais remplirait de plus un rôle humani- ire. Je serais heureux de connaître sur ce point, les avis de personnes compétentes, s'intéressant à l'enseignement horticole. Je me propose d'ailleurs d'y revenir ultérieurement. CHARLES CHEVALIER, Professeur d’horticulture. LE pes L une coupe en: argent: de Grande Exposition Industrielle de Fleurs Dans le courant du moïs d'août se tiendra au « Crystal Palace » de Londres, en toïncidence avec le festival ns . ane une Exposition de fleurs pour tout le m < Onse-and-All. » Le programme d dti e année HÉLARS deux parties de bronze de la Société d'Agriculture et d'Horti- Miss Wilmott, une aquarelle originale de Miss Marie Lowe ire Hensley); des prix spéciaux offerts par diverses sociétés coopératives ; 150 # offertes r le Conseil du Palais de Cristal; 200 £ du eil i i e juge- ment repose, le but étant nr ESS aux ex- 5 @œ + en cp < te un os (rs) [e] © + em @ D D a Le) £ = # no e vue horticole, la seconde au ponit de vue artistique. L'HUMULUS LUPULUS AUREUS L'Humulus Lupulus aureus est une variété nouvelle à feuillage doré du Houblon bien connu. Ses feuilles brillent au loin; de près, elles appa- raissent d’un éclat soyeux, les bords des petites nervures sont un peu verts et donnent à la feuille une apparence métallique. Jusqu'ici il n'en existe que des sujets mâles. Ils font our bién faire res- e cette nouvelle variété, il faut la mêler à d’autres plantes grimpantes à feuillage sombre ou bien lui donner co mme fond des. mé" à feuillage d’un vert fonc tte jolie forme de Hénbian fut découvertes il y a environ dix ans, lisons-nous dans le Gar- tenwelt, par le Déicitciste Finck dé Doberan; qui, l'ayant multipliée, l'a cédée à la maison J. C. Schmidt, d'Erfurt. BOITE DU JOURNAL . L. — La note sera insérée incessammént- à — Un des jours de la sem maine prochaine. La plante dE nous intéresse plus haut degré. LISEZ ATTENTIVEMENT CECI ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l’on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUPAUT & L CES RÉSULTATS SONT : {° Grande économie de terre de bruvère ! 2e Développement VIGOUREUX et RÉGU- LIER des cultures. 3° Port majestueux ; conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR AMET E, Horricuureur afrel aere-lez-Gand. 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Pi à id 130 12 id DOS ME. à id. 180 34 1} RS id. 270 A longe entière. … . à... < . id. 350 . de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 id. id. re id. 350 . id. id. id. 525 34 id. id. id. 775 A page entière. . . . . - . . . id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance = On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) ollections complètes d’arbres fruitiers, fruits de table ou d'économie domestique et industrielle, pour la distillation, le séchage et variétés uvelles, etc. TL. np de Lu où à et Arbres ms sg prêts à fruc s à cidre et à kirsch, variétés étudiées à à a ha 4 au laboratoire d’ana # res d’avenue, arbus sf ’ornem pa arbres et arbustes verts, ps forest ontants, Spas o collection. 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Maxime Cornu à propos de l’éminent botaniste, ce qui “Parmi les hôtes étrangers que nous avions espéré voir parmi nous à l’ époque de la Conférence sur l’hybridation, nous comptions M. Maxime Cornu, directeur du Jardin des Plantes de Paris. ER moment ou de renseignements concernant les produits colo- aux et les meilleurs ER por 5 obtenir par la culture. M. Cornu se fit u recherches sur le PR lorbes etils s'est distingué par ses études dans le vaste champ de la botanique AP ue Il succéda à notre vieil ami et corre ecaisne, dans la direction de ce Jardin dal PILES dont l'administration lui prend la majeure partie de son temps. Le « West Indian Bulletin » Le premier numéro es cette publication, qui est l'organe du ent Impérial de e l'Agri- culture des Indes Decideitalé vient de paraître ilya queue temps. est Indian Bulletin » paraît à Bridge- town, pur es où se trouvent les locaux prin- cipaux du département. Les agents de Londres sont M te : « Les Commissaires royaux des Indes occidentales reconnaissant la difficulté de com- Munication entre ces colonies ainsi que les condi- tions onéreuses et difficiles de communiquer avec le monde extérieur. Les personnes s’occupant de culture souffrent de cet isolement et sont souvent b Savoir quel est le meilleur procédé de culture Pour ce produit ou pour un autre: il ne sait pas non plus si le sol et te climat de l'endroit qu’il Ï s plus profitables à quel- qu autre culture qui Ainersil de beaux résultats à des conditions peut-être de beaucoup moins à tous les points de vue pré- SAMEDI, 12 AOÛT 1899 Ces remarques s ‘appliquent spécialement aux petits cultivateurs, mais elles ne sont au perfectionnement de la ep et de l' industrie du Suer circonstances variés de ces colonies. Il y a quelques années il n’y avait, dans toutes les Indes Occi- dentales Anglaises, que deux institutions bota- niques (Jamaïque et Trinidad). Actuellement il y en a douze. Puisque le « West Indian Bulletin » utiles, édités par les départements botaniques de Jamaïque et de Trinidad, il est à espérer qu'il sera possible Ar quelques agréments de plus, par exemple un ue du nombre des em ares en: illustrations « » parle tre de la première Cnilbtes ar à tenue dans les Indes Occi- ayant trait à l'enquête faite par ssion royale en 1896 au sujet de l’industrie Er des lonies. Puis, le « Bulletin » énumère encore d’autres rapports, fasicules et ouvrages se rappor- la question en ps eant d’une manière tir e et étendue et en tenant compte de ses différentes applications. Ainsi, certains ouvrages s’ ais agrono miques, d'autres du coût de la culture, de l'éducation théorique et pratique agricole à er as dans le programme des collèges, des remèdes contre les. mäladies auxquelles plusieurs produits agricoles sont su- jets, etc. À n projet de développement de l’agriculture ps des îles rfl Leewar es perfec- tionnements rter à l’ agriculture en Cp et à certaines méthodes en particulier. Enfin un vue d'ensemble sur les Industries Coloni ales. ref, le nouveau « Bulletin» est en tous points igne de remarque et d’éloges et le numéro nous permet d'espérer de belles choses pour l'avenir. (Gardeners’ der d Semis de Détohititns On est surpris de voir quelle somme de satis- faction peut procurer la production de semis. J'achetai, dit l’auteur d’un articulet paru dans le Garden, il y a quelques quatre ans, une douzaine de variétés dénommées et les plantai parmi des semis de ma propre culture; le résultat obtenu fut très satisfaisant ; beaucoup de jolies teintes se ren- contrèrent parmi ces nouvelles plantes. J'ai re- marqué, dit-il re L 44 les variétés d’un bleu intense sont souvent d’une robustesse médiocre, les pâles toutefois sont in robustes, mais j'ai cependant une espèce richement coloriée qui fleurit pour la ne fois et qui produit d’im- menses épis par rapport à ses dimensions et la plante est très vigoureuse. Arundinaria auricoma Trois ou quatre specimens de cette variété en belles proportions fleurissent. dans le jardin réservé aux Bam à Kew. Certaines personnes la considèrent comme une variété du Fortunei 311 : l'appelle À. Fortunet aurea. Le port est assez mblable, mais plus lâche, plus poires et l'arbre est moins enclin à se diviser, Les feuilles s deux variétés sont recou- vertes de chaque côté de la feuille et sur le limbe d'un court duvet, qui donne un aspect satiné à la feuille, ce qui se re emarque mp au matin, lorsque la rosée est intense. L’A, a oma vaut, en général, la peine d'être cultivé, lien tendres feuilles jaunes bigarrées, relevées de lignes d'un beau vert, étant Lei jolies. En tous cas, , B. palmata, B. disticha, B. PYE- Arundinaria glauca, À. Falconert, par nitida et À. chrysantha. Manettia bicolor Les plantes provenant de boutures seront mises dans des pots de 4 1/2 pouces et empotées Er des pots de 6 pouces lorsque les racinés e hissent complètement ceux-ci. permettre à l'énorme croissance gel Lars FES ï époque de la pleine floraison, de pouvoir se répartir sur une surface libre, On fera usser la plante près du verre dans une serre chaude et humide et on pourra seringuer librement, de ma- nière à purifier la plante des thrips qui s’attaquent au feuillage Le Jardin botanique de Berlin Comité constitué à ro à dans le but de maintenir le Jardin botanique cette ville comme parc public, a tee récemment réunion, ado laquelle il fut décidé que la bro- chure envoyée à la Commission et concernant le mandera ensuite aux ENS et de Drm de raie en commun ur les moyens propres à c jkters en édition qui rar la ruine du ardin. brodiniée susmentionnée, il est dit que le Jardin botanique était primitivement un ter- rain appartenant à la ville, qu'il a ensuite été abandonné la question concernant le droit de propriété ait été réglée. Le terrain n'a été transmis sous aucune forme légale par la ville à la Couronne, il a été tacitement abandonné dans un but d'utilité générale, c rés propriété commune, par consé- quent, il n'y a aucun document confirmant l'acte de cession, comme il n’y a aucun titre légal elle peut faire valoir son plein droit de aire. On peut bien se poser la question si, par surannation des droits de propriété de la 312 lue la Couronne n ’est pas devenue propriétaire du terrain, m mais autre côté, l'État n £a a pas de droit matériel, vu que la Cou- ronne n’a pas transmis la propriété à l’État. L'eau chaude utilisée comme remède contre le Mildew Nous loue dhne le Gardeners Chronicle du 29 juillet : Dans le dernier numéro du Gardeners’ Chro- S a contraire, ce sont précisément ceux-ci qui Ent Pendant cette même polémique, un autre correspondant émit l'opinion bi [er — [ei] Q —+ a ment actif, capable et soigne n’est pas ce qu'il devrait être, il verra que ce ne sont pas les aménagements défectueux qui peuvent être rendus résponsables des attaques du Mildew souffrir de mal d'aucun genre Les premières se ressentent des vents forts du sud-ouest venant de la mer, Je n’ai aucunement l'intention de nier que le soufre n’a pet eu les effets désirés sur les Vignes de M. mais FR nou RAR eo sur le ES Clsoniele a rubrique < Réponses pondu à l'espoir qu'on avait eu en l’'em t Mon opinion est que M. Mallett Ex futant e son: l'eau chaude a do e efficace et et peu di Poutétre voudra-t-il es faire savoir qu ‘elle était l'aspect des grappes ayant subi ce trai- tement. L’Eucalyptus A la suite d’une polémique entre quelques sa- vants naturalistes au sujet de certaines propriétés fébrifuges de l’'Eucalyptus et + avait + pour tribune le FE Privia Dhronicle, M . J.H. Maiden, botaniste du gouvernement et directeur du jardin botanique de Sydney, fait quelques observations sur différents points de sa polémique, tout en résumant aussi ne _ possible, les différentes opinions de la polém Immédiate ement après son Aph E M. J. H. Maiden Le D' Bonavia semble douter de l’article que M. Thomson écrivit dans le National Review et LA SEMAINE HORTICOLE dans lequel il dit : « La Tasmanie. dans laquelle il est difficile de tomber malade, à cause des forêts d'Eucalyptus, dans lesquelles la fièvre ne sait exister... » Ceci est déjà très concluant quant aux propriétés fébrifuges de l’Eucalyptus. Dans le compte rendu de la « Linnean Society of N.S. N., » feu Rév. J. E. Tenison-Woods, un de nos meilleurs naturalistes australiens, fait les remarques suivantes en parlant de l'Euca- lyptus cebra : Il est très abondant aux environs de Clermont et de Copperfeld, ainsi que Ext terrassements de Hodgkinson. marquer ceci montrer que, quell fébrifuges que l'Eucalyptus puisse posséder, la e ae n'est pas Dans les endroits que j'ai sr À 2R la fièvre et la fièvre intermittente étaient chose commune, quoique les vents prédominants traversaient des forêts de ces arbres résineux ayant des centaines de lieues d’é rendue avant d'arriver aux endroits infectés par la L'effet us de l'introduction de cet BRbEe es les localités où règne la malaria est surt attribué à la propriété que possèdent les tirés à croissance rapide d’absorber l’humidité du sol. L'odeur des forêts d'Eucalyptus n’est pas si forte qu'on se l’imagine, mais la respiration de l'air pur et vivifiant de ces forêts est excellent pour tout être humain ; aussi tous les naturalistes n’en parlent qu'en disant : « Cet arbre détrüisant la fièvre. # = + >» Cela nous vient d'amis Italiens et Californiens et nous sommes heureux de constater que notre arbre national a une influence dans ses nouveaux habitats. n ce qui concerne la remarque faite par le D: Bonavia, que les mouches ne peuvent se déposer sur les feuilles d'Eucalyptus, mon plus grand désir serait que ce fût vrai. Nous avons des Eucalyptus en quantités, innombrables, et je trouve que nous n'avons que trop de mouches. Ces insectes ne rencontrent aucun obstacle pour se déposer sur les Eucalyptus M. France parle de la culture intensive de VE. viminalis au Transvaal et je sais de bonne source sa ‘il fait bien de préférer justement cette variété s il nous semble extraordinaire que l'E. vi- er soit cultivé, parce que son bois est celui qui a le moins de valeur de tous les Eucaiyptus. Il ne viendrait pas à l’idée d’une personne ici en Australie. de le cultiver pour son bois. Je puis uniquement dire que le Transvaal exige pour ses mines du bois croissant rapi ement, sans consi- dération .quagt.à à la qualité, re d’ent dire que ohitinalis ch ÿ plus dur gs celui du globulus. Si cela est vraiment le cas, cela signifierait que les deux espèces ont subi MAT altération dans leur nouvel habitat. L’E. globulus est un bon bois de seconde qualité, un des meilleurs produits me la Tasmanie : gs epson mais n'arrivant à la valeur certains autre: pers “ape que le bois de Tallow (E. MiCrOCOrYS), le bark (écorce de fer), ’Acajou des Forêts (E. reinifra) de la N velle Galles du Sud ou le Jarrah de l'Australie Occidentale. Des bois Ps que ceux-ci valent la peine d’une culture intensive ; mais les planteurs devraient payer un plus haut prix pour la semence de ceux-ci que pour celle de l'E. verminalis, de l'E. amygdalina, E. piperita et certains autres qui se vendent facilement lorsqu'ils ne sont pas altérés. Last Il semble vraiment. F le. bois FE 6: Les Tulipes « Rembrandt , Nouvelle collection de Tulipes tardives à fleurs arhstiques. — Nous découpons dans le dernier catalogue de la maison E. H. Krelage et Fils, de Haies ce qui Les Tulipes Durs unicolores RE produisent quelquefois des fleurs panachées, multipliant on obtient des bulbes de la même nature. En cultivant et multipliant pendant nombre nt des anciennes Tulipes panachées, Far er » lé cent. 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Let tte à und Di d'OS — une partie d'insecticide sur sr ae gens ge Pour la destruction des mouches vertes et noires, seringuer ou tremper ; gp r hl à cticids sur 40 parties d’eau su Pour la destruction des araignées es, des thrips, des pri 4 et ioctes ace rissures de l'écorce; — une partie d’insecticide 20 parties d'eau. — LE LATRE : Fr. 3-50. %, ESEMERLIN C PU E ELU .LLITL AR IL) BREVETÉ Cette nouvelle ra, sp" est merveilleuse, elle pulvérise en rosée, n'importe quel liquide même les plus gras : me is eau de savon, bouillè bordelaise, sans crainte obstruer, n'ayant qu’un seul trou à l’orifice; l’idée de cette pulvérisation est ingénieu N° r és 4O centim. La pièce fr. &s-23O | N°2, long. 48 centim. La pièce fr. s-00 J. CG. TISSOT & Cie PARIS, — 31, rue des Bonrdonnais, 31. — PARIS Le Catalogue illustré de 500 gravures est envoyé franco sur demande. Paraît tous les Samedis. TROISIÈME ANNÉE. N° 33 — 19 Août 1899. LA SEMAINE CIRERCOMHE HI, RÉVEE., DES GULILIRES: COLONTALES PUREAUX.": 27,/-RUE : DU CHATELAIN; BRUXELLES PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER Un an ..... 12 francs | Un an .....15 francs i 67 ix mois. ... 8 » Trois mois... 4 » Trois mois... 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois | ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 33 Pages Chronique . LT CS Petites notes et FocoS d’Orchidées. 1h ais Je Cultures coloniales . : CR ee : 223 L'art japonais d’arranger e sers Sr AU. I2A Art floral. “156 329 La culture née M y régions sropials 51326 La préparation du Caoutchou st AD Plantes pere D EM a à due (mue G] Le Manihot Glasiovii . PA Pi IDE La Flore de ue. RE ER uns. D Plantes économiques . en GA sp Br Le Grenadier ges granatun) Sn. dit 330 Boîte du Jou : 330 Fig. 163. Corbeille de fleurs . 321 * 164. Colonne supportant une séibeitie de flots 325 * 165. Corbeilles d'Orchidées . ï » 227 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. RDS CORRE LP none à CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute Ldnens entité nRs nee canniien provenance nouveautés pour 1899 en sin tes Soyefhes: etc. CROSY Ainé SOUPERT et NOTTING A LUXEMBOURG (eRAND-DUCHÉ) Fournisseurs 2. cri de Luxembourg, ra Suède, el du Comte de Flandre Catalogues Là #. franco sur demande ; AE à lettres 0,25 ctms, cartes postales 0, 10 ctms pour le Luxembou 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BERUXEL LS Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES FLEURS COUPÉES D'ORCHIDÉES Ê , r "," J ag > Emballage soigné et prompte expédition dans toute l'Europe “== PRIX SUIVANT LA SAISON. — PRIX UNIFORMES PAR ABONNEMENTS Les magasins de fleurs ont le plus grand intérêt à se mettre en relation d'affaires directes avec l’Établissement Prière d'adresser les lettres et commandes à L'HORTICOLE COLONIALE 79, rue Wiertz, Parc Léopold — BRUXELLES. CXCIV LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Pere au Po tas GULTIVATEURS DE CICLAMEN Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- BALTET* Frères, Horticulteurs Le DE LANCHE- VERVAN teur, bien au courant de son état et connaissant les - plantes vivaces et la culture des plantes de serre. à TROYES YES (Aube) Horticulteur Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. Collections complètes d'arbres de Constan ù PA ep Rue de Constantinople, 150, Bruxelles et industrielle, pour F distillation, le nos et EvariéLés EST L’OBTENTEUR DES École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — | nouvelles, etc. Une place de chef de culture pour la floriculture est i . Sujets de de LS ce ph et Arbres formés, prêts CYOL AMEN P APILI( vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- à ci idre et à kir sch, variétés H nière los dut langues. Être Agé de B0 ans | caves 2e culturd'et aus are hr ) les a mis au commerce en.1897 culture, connaîtr gu S Arbres d’avenue, ptit à ornement: arbres et Il Il ts à travaill de déve 108 Ê au moins. Les candidats sont priés d’adresser leur | arbustes verts, plants forestie demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur Rosiers rue tants, sorte collection. Fraisiers, de l'École. Asperges Étiqueageg garant exact. — Catalogue descriptif envoyé franco. chelics his nr dés - sacn i nen se) poète tout ce À 8 il y a de plus beau e gen Cyclamen, Plantes et Graines. Orchidées, Coei Les Annonces Horticoles et Industrielles ant forage à rad Fan Weddelline Bron ” La SemAINe Horticole on ss À. dates UR, = La meilleure et la plus large publicité æ- Ÿ] FONDÉE EN 1876 Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de à rès ou de loin à l’horticulture Li ? 25 CO UR:E; Ainé CONSTHUGCLEUR DE SERRES EL:0HALEES Nous portons à la connaissance des per- Place Communale, Koekelberg-Bruxelles sonnes intelligentes qui savent que la réclame enr de home se du comme que | ENTREPRISE CÉNBRALE DE JARDINS D'HIVER « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- SERRES A ORCHIDEES ducteur et l’acheteur. à : 2 : Serres, Abris et Bâches, Tablettes, Gradins, Vitrages, ele TARIF DES ANNONCES x 1: Prix. Grande Pr d'or à l'Exposition Internationale d’Horticulture de Gand 1893 t à l'Exposition Universelle d'Anvers, en 1894 1/8° de colonne ou 1/24° de page. : . par an fr: «60 à ma md. ." %| CLAIES A OMBRER SIMPLE ET A MÉCANIQUE 14 id. 1712 id id 100 | Chauffages Le ge di en tuyaux neufs et de Qu tas de Jardins 1/3 id. 19 D +: id. 130 d'Hiver, Serres, Bâtiments. etc 12 ne CN D. id. 180 3/4 id. FE Id 6 id. 270 : . et 1 colonne entières . + + + - - a 850! 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PARC-LÉOPOLD B. — LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT C. — LES SERRES DE MOORTEBEEK La Société organise pour le 22 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS GRANDE EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes décoratives, RS etc. DANS SES VASTES INSTALLATIONS DU PARC LEOPOLD Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 1/2 heures de relevée (KSÆ Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet d’être une des principal® | EXHIBITIONS D’HORTICULTURE qui ait eu lieu jusqu'ici. ENTRÉE PAR INVITATION LA SEMAINE HORTICOLE , ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 19 Août 189g CHRONIQUE « L'Horticole Coloniale >» ‘ ag dr o Coloniale » informe ses clients, e les personnes avec lesquelles elle est ou re PE en relations d’affaires, que M. A. Jans- sens (ex-associé de la Maison A. Janssens et C° de Merxem lez-Anvers) vient d’être attaché à ses établissements comme Chef-Vendeur et Repré- sentant, en mplacement de M. Jules Van Mol uitté sans conserver aucun ec ent à la raison so L'Horticole Colo- “rl » 70, Wiertz, à Bruxelles ou à son Directeur-Général : M. Lucien Linden sans l'expérience en se renseignant — qu'elle vend meilleures plantes aux prix les plus réduits du commerce. Ses immenses cultures et importations u 1er septembre sur tous ses prix antérieurs et notamment sur ceux de ses Orchidée Les vendeurs et représentants de la Société, - Haumont, «S praticiens sérieux et gulhièrement la clientèle qui en fait ont cette année, des Occasions are due à lui offrir. Ces agents peuvent lui irer toute ses prix. Il leur sera répondu avec la plus grande obligeance. Comme on le voit, la nouvelle et progressive , impulsion donnée à vigoureuse direction, les trois premiers établisse- ments d'Horticulture, en leur genre, du Monde. Missouri Botanical Garden Le dixième rapport annuel de cette institution Scientifique vient de paraître en un fort bea volume, illustré de nombreuses planches admira- blement e exécu - n'en compte pas moins de 56. Il renferme une notice biographique de feu le Dr E. Lew s Sturtevant due à la plume de Le) SAMEDI, 19 AOUT IS . C. S. Plumb; figure en tête du volum rtrait du regretté défunt es notes sur les Gra- ‘Bornherd: In liste le p Len des minées de l'herbier de ouvrages publiés par le Jardin botanique de Mis- souri, celle des publications reçues par ce Jardin, au nombre desquelles figure La Semaine Horti- cole, etc. Nous aurons ultérieurement une occa sion favorable ., revenir sur les dix volumes actuellement pari Fig. 163. — Corbeille La Société d’Horticulture « Dodonaea » de Lierre Cette Société organise cette année divers concours ayant pour but de UE | à la diffu- sion du goût des fleurs dans toutes les classes de la Société, mais particulièrement parmi les ouvriers et les enfants. Elle a distribué trois cents plantes à fleurs aux meilleurs élèves des écoles primaires de garçons et de filles qui les représenteront à l'exposition une de ! du Er s communale et réservée exclu- sivement a riers. Les r écompenses consis- teront en + sur la caisse rgne. Un concours a été ouvert entre les habitants = re” rille pour le meilleur entretien de leur jardin \ Courageant, Jes primes en argent sont distribuées aux pensionnaires des divers hospices de la ville, tant pour la culture en chambre que pour l'entretien des jardinets. Enfin le dimanche, 3 septembre, une fleurs. Des consistant en palmes dorées et argentées, en mé- il sera orga- nisé iète des récompenses, de fleurs (voir p. 325). 2 de vermeil et d'argent seront allouées aux s de vélocipédistes qui auront le mieux d'enfants, etc., tous ornés de fleurs et de feuillages naturels. La Société « Dodonaea n'épargne donc a i les jours évidemment que s'accroître par |” organisation de oncours comme ceux que nous venons d'énu- e 3 © ®, à Les collections de plantes du — botanique de St-Pétersbourg L'impo des collections de plantes vi- vantes du Ward Dbtmiqué de St-Pétersbourg 322 résulte entre autres de sa participation à l'Expo- sition Internationale, ouverte en cette ville au mois de mai de cette année. Ces collections com- prenaient les envois suivants qui tous ont obtenu des succès marquants: 1. Une plante remar- Le par la 7. du feuillage ne se trouvant s dans Île erce : Bismarckia nobilis Hildebr : 2, Collection de diverses espèces et variétés de Nepenthes ; 3. Une plante d'ornement de serre chaude : Heloonia Unesrie Hort.; 4. Une plante d'ornement de serre froide : Gunera mani- cata Lind.; 5. Collection de 75 espèces différentes de plantes vivace : 6. Collection de plantes alpines et polaires en fleurs ; 8. Collection de 30 espèces de plantes de serre chaude à nr lage panaché ou coloré; g. Collection de 40 v serre chaude ou froide; ce de Fougères de sities terre; 12. Collection de 5 espèces de Fougères arborescentes Pass développées ; 13. Une Fougère ar Angi 1 3 14. Un ar ss Cycadée : Encephalartos Aensteiai Lehm.; 15. Ci dre de Cycadées en forts exemplaire ni pe Un exemplaire ornemental d'Aroïdée : Anthurium Gustavt; 17.Collection de - 20 variétés de Caladium panachés ; 18. Collection de 20 Caladium panachés; 19. Collection de 50 espèces d’Aloe, Echeveria et d'autres plantes succulentes ; 20. Collection de 30 espèces d’Agave et Dasylirion ; 21. Un exemplaire d’'Agave Fur- craea longaeva Karw. et Zucc. ; 22. Collection de 100 espèces de Cactées ; 23. Un exemplaire de Broméliacée le mieux cultivé : Greigia sphacelata Rgl.; 24. G ‘’Anthurium, Dieffenbachia, Aglaonema, Homalotioh Spatiphyllum et Phi- lodendron. - La couleur des Hortensia Cr è dans un intéressant article de l'influe "+ ur la couleur des fleurs des Hort ie. ni t dans cet article : Tout le monde sait que PH, planté dans oprié donne, au lieu de fleurs rouges, rs bleues. De quelque espèce que soit du reste l’action des corps dans la terre pour provoquer la couleur bleue, on n’en devait pas moins considérer cette question, malgré cer- taines opinions émises, comme un problème irré- solu. L'auteur de l’article mentionné a découvert que seuls l’alun, les terrains argileux sulfatés et e vitriol ont le pouvoir de changer la couleur rouge des ae de l'Hortensia en bleu >. il : colorante lortensia est rte dt, stars les réactions qu'elle roue une F7 SR ce eu rouges d'Hortensia se k colorent LL dans les vapeurs chl ri Îles d encore plus GA ue il pri dans les tissus rou ges u n des trois sels déjà ne ent il $ forme, + cause & à lésthdkyes rouge, une binaison bleue, à laquelle les fleurs bei dt leur coloration. On peut voir ce phénomène clairement, si on introduit dans des pétales fraîchement coupés, une dissolu- tion très étendue d’eau, d’alun ou de vitriol, Emploi de la cigarette au Japon . L'habitude prédominante européenne semble s'être implant tée au Japon, d’après le paragraphe LA SEMAINE HORTICOLE suivant, extrait du rapport du Consul britannique, fokohama Le dév eloppement de l’industrie de la cigarette a été, durant ces dernières années, tout à fait phénoménal; la transaction locale d’une seule firme anglaise s'étant montée jusqu ‘à 50,000 c'est-à-dire 1,250,000 fr. L’ importation de tabac, en 1898, surtout de Virginie, destiné à la fabri- cation, s'est montée à 8,391,715 Ib., d' une valeur de 97,136 € (2,428,650 fr.); tandis qu'en 1897 l'importation ne se montait qu'à une valeur de 11,264 Æ (281,600 fr.), ce qui fait pour 1898, une augmentation de 85,872 # soit 2,146,800 fr. La petite pipe Japonaise a pour ainsi dire dis- paru et l'emploi de la cigarette est universel. Le greffage du Lilas commun sur le Frêne La Feuille d'Information du Ministère de censé insère la communication suivante, re de M. Petit, fes départemental d' agriculture du Morbihan y aurait avantage pour un grand nombre de TA à introduire dans les plantations d’ave- nues, boulevards, jardins publics, des plantations rêne commun (Fraxinus excelsior), sur refferait les nombreuses variétés de 1e que sas la floriculture. es deux essences appartiennent à la famille des Oléacées, mais à des tribus différentes ; le Lilas appartient à la tribu des Oléacées et le Frêne à celle des Fraxinées. « Plusieurs essais de | du Lilas sur Frêne ont montré la grande a é que possède le Lilas 4 vulgaris) sur “;R Frêne {Fra- xinus excelsior ). « Pour fai aire des arbres d'avenue, il faudrait planter des arbres déjà développés et, après deux à trois ans de reprise, greffer sur branches, en fente, en couronne ou en écusson « La réussite des no serait d'au moins 80 ke en bonne année. ‘ee La couleur dominante dans le règne atlsi Quelle est la couleur dominante dans le règne végétal ? Un monsieur patient, lisons-nous dans Le fFardin, s'est amusé à relever la coloration de 2,802 es Dis de la flore française, et il est résulté de ses recherches que 814 plantes sont à fleurs j ns 687 les ont blanches, 505 rouges, 796 v , bleues, Lara ou Seri rd C'est ne: le j jaune qui dom La flore chinoise Pas ee cs ka flore chinoise tient vraiment s la Prue de l'Énumé x Ch Chess “eiit e MM. Hemsley et Forbes, eus de 1,500 sata nouvelles ont été décrites, et 500 au moins attendent dans les herbiers qui ur ne fantaisie de les faire con- nt inépuisables et la plupart des végétaux ir en pbs possèdent de tales, Quel progrès tés o s’est accompli depuis le temps où James Cunning-. ham en Europe _ premières plantes chinoises, de 1698 à 1709 La culture du Bambou Le Bambou n'est pas de culture bien ancienne en br. et déjà il a donné de forts bons résul- ivés vallée d'Ossan. Les uxquelles on s’est arrêté sont les Arundinaria Metake et japonica, les Phyllostachys = M et . : es fai bonnes cultures, avoir un sol friable et bien éclairé ; déséin ces à on les chaumes atteignent de 3 à 9 mètres en 604 65 jours. Les frais de plantation se montentà 3,000 francs environ par hectare. Les 500 hee tares cultivés ont donné une recette de 2 millions de francs environ de 1871 à 1875. Les chaume de Bambou sont utilisés pour faire des go des coupes, des coupe-papier, pd cannes, ee. alpenstock, des tuyaux de pipes, Les importations de fruits : et de légumes en Angleterre s importations de fruits et de légumes es ra suivantes, 62,424 boisseaux de p en juin 1898 ; les importations de ces fruits, pa les six premiers mois de 1 9, ont at 2,000,000 de boisseaux, alor > pe période correspondante de 1898 elles avaient à inférieures à 1,000,000 de boisseaux. : Les Noratons, de raisins ont Héré de celles du même mois de l’an der Lee ps environ 5,018 as Les importations de cerises ont diminué 129,655 boisseaux au lieu de 166,012.e1 juin 1898. Les importations de prunes ont aussi diminoé: | 7,401 boisseaux contre 9,543. Diminution aussi sur les importations do 508 boisseaux au lieu de 338,746 En revanche, les importations de pommesde terre ont augmenté : 1,629,050 quintaux copie 1,533,374 quintaux en juin 1898. Sur cetsem, semble, 622,270 quintaux venaient de France lieu de 443,372 quintaux, 32,135 quintaux d'Alle | magne au lieu de 72,039 en juin 18098, 910,211 quintaux des iles de la Manche. Étude sur les engrais chimiques destinés à la culture ure potagère Dans les programmes des ie agronomique décerner dans la session de et dans les sessions suivantes, la Société hi Agriculteurs n concours sur les ge les parcelles destinées aux expériences. Lo | es engrais employés dans ces essais et leur leur poids seront indiqués, ainsi que le rendement fourmi par chaque sorte de culture. La Le 0 que les rendements obtenus per: constatés pa des personnes compét. sr: seurs d'agriculture, mere: cs - \ cours est ouvert à tous, particuliers, so établissements. Administration de « La Semaine Horticolé et Revue des Cultures Colonia® Coloniales? pour la Société ano et hs ve aux Colonies, à possède une vaste concession, l'admini de La Semaine Horticole et Revue Coloniales est sig par interim, : M. Lebrun, Secrétai e général de « Coloniale, » auquel MM. les abonnés . du journal devront s’adr ur tout concerne le service administratif du En PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Dendrobium nobile Cooksonianum On sait que cette rare et superbe variété a été considérée dès le début comme un « sport, » une forme anormale dans laquelle les pétales étaient transformés en labelles. Cette façon de voir a été confirmée récemment par l'apparition de fleurs semblables à cette variété sur une plante de D. nobile ordinaire, M. R. Eïchel, de Shipley, a signalé cette curiosité à l'Orchid Review tew, de Londres, qui en parle dans ces termes : « M. Eichel nous envoie la entire d'un pseudobulbe portant bifiores, dont l’un, celui situé’à la partie la plus rom, est le D. nobile type, mais l'autre deu Ses: la fleur supérieure est celle de la variété Cooksonianum. M. Eichel nous fait savoir que la plante a été importée l'année dernière, et qu'elle n'avait pas encore produit d'anomalie de ce genre, » Cattleya bilabié Une plante de Cattleya er rmpdres apparte- nant à la collection de M. i présentait une anomalie fort curieuse. A rt re du labelle apparaissait un second labelle plus petit, ayant la même forme et la même couleur que l'autre, mais plus court et ne dépassant guère 25 milli- mètres de largeur, Ce petit labelle prenait nais- sance à la face antérieure de la ae et re- iew LE it évidemment, dit |’ " étamine médiane du verticille interne, Masdevallia muscosa espèce vient - À dans Magazine, pl. 7664. E t remar- quable par la conformation du label, mobile autour de la crête par tion d'une Cette curieuse que par une étroite ouverture située près de l'anthère et emporte alors avec lui ps masses polliniques. Mnonount Pescatorei var. Slichachanense Cette variété, dont nous admirions une “ru me l’une i disque jaune et porte quelques Petites taches rouge pourpré sur fond blanc. | * ni D. Irau VE | +4 lante Présentée à sous ce nom, et qui avait Londres sg Certificat botanique. D'après M. ane l'Orchid Review, cette plante ne SAMEDI, 19 AOÛT 1899 autre que l'A. Hrubyana, espèce fort peu connue, décrite par étais en 1882, et originaire de la Colom Cette e diffère de toutes les autres du genre par la structure du labelle, qui forme des lobes latéraux étroits dressés, et par le coloris des fleurs, qui sont blanc jaunâtre, avec quelques petites taches pourpres seulement à l'intérieur du labelle Laeliocattleya x Lucia Nous trouvons dans l'Orchid Review la des- cription de ce nouvel hybride, qui a fleuri récem- ment dans la collection de M. E, F, Clark, de Teignmouth. Il avait été acheté en 1897 à l'état de jeune semis ayant à peine formé son premier bulbe; l'obtenteur était M. Winn; les couleur avec un. rougeâtre ; le labelle a la partie centrale jaune plus clair, et porte une large bande veinée de rouge pourpre autour du lobe antérieur et des lobes latéraux. on pseudobulbe formé à l'automne dernier a un plus de 5 centimètres de longueur et la fouille a a un peu moins de 15 are tres. Tous ces hybrides du Laelia cinnabarina, tel que le Laehocattleya Hippolyta, qui est peut. être le ee pose ont entre eux une étroite ressemb ins on discerne facile- ment, à pas de traits distinctifs, que l'origine de celui-ci n'est pas la même que celle de aînés. Dendrobium »*x Berkeleyi Hybride du D. X Cassiope et du D. Wardia- num, obtenu dans la collection de feu M, le général ira à à Southampton, et qui vient de fleurir pour la première fois. Ses fleurs ont une forme et des dimensions qui lent sur- jaune foncé en avant du disque marron, carac- tères qui FRPERe le D. Wardianum. Quant au D. x ré c'est, comme on re) un hybride du D. japonicum et du D. Dendrobium »x Thompsonianum Hybride du Se nobile Cypheri et du D. x chel- tenhamense (lequel a pour parents le D. ges . D'après l'Orchid , qui autre, et sont d'un blanc légèrement rosé, avec les pointes rose pourpré clan. Le labelle large et bien épanoui porte sur le disque une petite macule rouge- , traversée par des veines qui passent au rouge cramoisi près de la base. En avant de cette macule se trouve une ge bande joies la À ph antérieure est blanche, avec une : re re rose pourpré au sommet. Catasetum Bungerothi bien fleuri La floraison de cette magnifique gr sans a été admirée dernièrement ines Re Qu nie Jrmmnis ds Eok Je es 0e Europe à notre con 323 Cultures Coloniales Les Fardins d'essais coloniaux; leur organisation Nous lisons dans Le Yardin : « Dans notre précédent article, nous avons vu ce que sont au aa les jardins d'essais coloniaux, ce qu'ils vont devenir dans un avenir prochain, grâce à une impulsion spéciale qui leur en la marche à suivre et les dirigera dans leurs essais, Nous avon t vu qu'à la tête vs chacun de ces établisse ments serait placé u directeur technique, assisté d'un chef FA ar da qui imcombera la direction pratique des sections : potager, verger, “frire champ d'essai, etc. Pour assurer la marche cg gras d'un service aussi ed dans chacune de ces sections, un ouvrier devra sr eut ue sorte le droit commander les autres ou ; ce sera un indigène, plus habile, plus intelligent, une sorte de contre-maître, mais qui travai C'est donc à la main-d'œuvre locale que l'on demandera le travail proprement dit, Il y a tout avantage à procéder ainsi, l'ouvrier du pays étant plus À 2 sr à la fatigue, ayant plus d'endurance, souffrant moins de la température élevée, fournit une somme de travail su re à l'Européen. Et puis, il sg Pen le dire, un des moyens les plus efficaces n le faisant ue le Protectorat donne une ju à tout cultivateur qui emploie une charrue de modèle La charrue arabe est un araire primitif, “La construction est très simple : un âge de trois mètres de long, à la partie inférieure duquel s'attachent d'abord un sep en bois faisant avec elle un angle de 30° environ, ensuite un manche unique, qui sert à guider la sep est armé d’un soc en forme de fer de lance. vec un er instrument, on ne peut faire qu'un travail médi iocre, égratigner la terre, pour ui , À très important, et la su le chef de culture pourra prendre lui-même la direction d'une section, de préférence celle de la En At qui est toujours dans un établis- ent de ce genre la plus im En 9 #4 n'est-ce pas de cette section que dé. pendra surtout la valeur des services Le si ya colons est le service le as palpable, le plus “visible, le plus immédiat, rendu à la colonisation, celui qui, à lui seul, janiferni.is cnéation de jactine essais et assu- reraient leur La délivrance de sujets propres à La plantation étre prise de tes manières : 1° À On a reconnu bien vite combien cette façon 324 LA SEMAINE HORTICOLE d'opérer était mauvaise et À smpue rs aux in- térêts de la colonie elle- Presque toujours, les dou se faisaient délivrer des sujets en no ombre plus considérable qu'ils n’en avaient ne, et négligeaient de planter ce qu'ils avaient e 2° Arrêter la vente à une Dose déterminée, celle, par conséquent, qui correspond à la plan- deux ou trois ans de culture selon la plante, digne d’être cultivée dans la colonie, lorsqu'’il'en a suff- samment pour satisfaire aux demandes probables. Par ce qui précède, on peut voir que la question des ventes. découle dé celle des essais, qui doivent porter tout d’abord sur l’améliora- tion, par voie de sélection, des plantes existant dans la colonie, soit à l’état autochtone, soit à l’état indigène, et sur l’acclimatation exotiques dont le pays d’origine, envisagé au point de vue climatologique, se 4 2 is le plus de celui dans lequel on veut les acclimate il est avéré, après plusieurs années d' essais, qu'une plante est de nature à faire réaliser des bénéfices aux personnes qui en entreprendraient la culture, c'est alors au jardin d'essai qu'il appartient de mettre en distribution des graines, des plants ou des boutures, selon la nature de cette plante. Conseiller par exemple la culture d’une plante est bien, dire comment on doit la cultiver est mieux encore. Or, nous Arr donc l'utilité d'une publication spéciale, dont le directeur du jardin d’essai colonial pourrait avoir la rédaction, ou, à défaut, des notes de culture qui paraîtraient sous forme de : plaquettes ou de brochures et qui dans la colonie. Ce serait encore, pensenp-nous, faire œuvre utile, pour la colonisatio Une autre duestiors à laquelle nous nous arré- terons, quoiqu u’elle paraïsse avoir une EE moindre, c’est celle de la récolte des graines. Il est de toute nécessité de faire ce travail à temps voulu, et pour Certainés graines, quand il le moment précis auquel elles doivent être récoltées. C'est surtout au point de vue des échanges que les graines ont une certaine importance. Entre bo ues ou d’é des, taniqués ou d'éudes, ment de transition: qui tend à s accentuer tous Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris; Je Musée colonial à Marseille, la Villa Thuret à Antibes, et des sonnes que les questions coloniales intéressent, telles que M. Maurice de Vilmori n, M. Godefroy snan et d’autres, ssez grande quan- ar des es Le jardin d’essai colonial de Vincennes va être maintenant le point de centre de ces. pourra C’est ainsi que la France arrivera persé- vérant dans la voie où elle est entrée, d'une Aro pratique et sans qu'il lui en coûte des sommes très élevées, à —. rapporter ses fs rie età ne femelle plus être tubutaire de l’ étranger pour gag indispensables à certaines industries de la m tropole (Le Fardin.) L. GUuILLOCHON. 2 : Le L'Art japonais ) d'arranger les fleurs M. Eida, un Japonais bien connu à Londres pour l'introduction de bronzes de son pays, a ouvert, lisons-nous dans le Garden, une petite re re de fleurs arrangées da japonais au n° 5 AE dans laquelle chacun peut encore au désavantage de l'exposition, à cause de la difficulté de se procurer les plantes les plus émployées par les Japonais — les procédés, très différents des nôtres, d’arranger les fleurs. A ce ropos il y a des remarques très curieuses et très subtiles publiées par lui, dont voici un extrait. h t dans chacune de celles-ci il y a plusieurs écoles, ayant chacune ses interprétations propres des règles universellement suivies et ses propres secrets de confection. Et parmi tout ceci, de i i attachent à la s'applique aux compositions florales. Ainsi dans le procédé Ten-chi-jin, les trois parties Sartre représentent : la pre- mière, les cieux; la deuxième, la terre et la troisième, le genre humain. Une grande branche, feuille ou tige, presque verticale, représentera, le ciel ; une plus petite feuille, moins élevée, dirigée dans une position presque horizontale et légère- ment recourbée est Chi, la terre; tandis qu'une troisième, au côté opposé de Chi et plus'élevée un celle-ci, quoique moins élevée et plus petite e Ten, représente Jin, la population du monde ‘: Lt) lant systèmes ne peut porter atteinte en aucune façon à la beauté du résultat. En effet, ils agissent at comme les mnemonics, plaçant les lois de l’art devant les yeux de l'élève, comme il est fait dans les principes du In et Yo ou mâle et femelle, un procédé reconnu par tout |’ 7 japonais. après ce système, en matière de fleurs, la face. supérieure d’une feuille _ appelée mâle, la face inférieure, femelle; les bourgeons sont femelles et les fleurs écloses sont mâles; le bleu est mâle et le jaune femelle et ainsi de suite. La bonn entente de la dis LS de mâle et Es À Hétr pie ne etile couleur assure ga rt harmonieux en tout dans le résultat. Mais ‘on va des mots à l’action, la Mtérnse _. les procédés j japonais et les nôtres consiste surtout en ceci : c’est qu'eux ’attachent à reconnaître la beauté du port de la plante, au lieu du procédé vulgaire êt malheu- reusement trop pratiqué d’entasser ng choses dans des ge HOT EL ressemblent alors, quant à la forme, à des choux-fleurs. Nous connaissons l'effet de ce procédé et il est . En e e pro marchés et nice les re cultivateurs de roses à envoyer leurs fleurs en tout cc de l'ovaire et donc sans tige, ce qui u’on ne peut mettre la Rose dans une disposition sr et naturelle, si longtemps qu’on dépend de pa- reilles matières premières. pumi le Sureau dorée A Paris eten Amérique également, On envoie les roses avec de longues tiges et on peu ut alors les arranger à sa propre convenance; or,.rien.fe s'oppose à ce que l’on agisse de même en Angle. erre. s pays on ne Rupats pas assez la Pa du “générale de la ante, son aspect, son orale È les plus communes, “telles qu’une extrémité de branche de Larix, une tige de Sceau de Salomon, une touffe d’Iris et cesriens sont arrangés de manière à faire ressortir toutela beauté de la plante, de la forme du feuillage, du bourgeon, de la fleur, en prenant toujours garde ne pa Angleterre, qu’on pourrait obtenir d'aussi jolis effets avec moins de recherche. Ils se donnent, dans la garniture de leurs beaux vases x bronze, des peines L'habileté, la science et la dextérité japonaises proviennent souvent de leur besoin d'appliquer à leurs vases de Reon sa sereine sujets qui sont le plus en usage chez Un de ces artistes japonais regardant les pein- tures de fleurs de M. Moon, dit brusquements « Comment, c'est là votre manière d’arranger r les fleurs, » tout bonnement parce que l'artiste avait choisi quelques matériaux très simples et en avait fait ressortir la grande beauté. Les Jap onais attachent beaucoup plus d'im- portance à la forme que les cultivateurs anglais: Les difficultés qu'ils rencontrent à se procurés et que beaucoup moins d'attention est donnée à la forme, même si le feuillage des plantes est beau ou que ce sont des Roseaux, des GUESS des Bambous ou des pousses d’arbre Le « Nine Bark » Spiraen opuifolis) RE Cette variété de l'Amérique du Nord est tout à fait distincte de la plupart des Sr C'est uné à uné hat leurs. din pour toutes les “ue _ sec et chaud et d'espérer alors de bons de car elle se plaît uniquement dans un profond, froid et frais, qui n’est jamais s desséché eur, 11 œ est très sensible aussitôt. re 4% jeunes sont dépliées et qui semblent, à une certainé ee être de petites rm os jaunes. Re a saison avance, les feuilles perdent orcée par l’ sh “ae serre ART FLORAL La semaine qui vient de s’écouler a été pour tous une vraie semaine des fleurs à cause de la fête de la sainte Marie. En aucune circonstance de la vie publique, l'on ne travaille plus la fleur qu'en ce 15 août, ce qui fait naturellement sup- poser que parmi les ; jeunes filles et les élégantes femmes il n’y a guère que des Marie. Ce ne sont, aux marchés publics, dans les magasins des fleu- ristes, que plantes à feuillages ou à fleur, que bouquets, gerbes, corbeilles et paniers composés des plus jolies fleurs. C'est sous l'impression que tous ces charmants cadeaux de fleurs doivent avoir produite chez nos gracieuses lectrices que nous leur offrons à la jours grande bien- « Die Bindekunst, »’les photogravures de trois compositions dont elles apprécieront les mérites avec leur bon goût inné et leur tact habituel. UNE CORBEILLE DE FLEURS La photogravure n° 163, p. 321, nous montre le travail élégant de M. Ernst Kruchen, de la rme F. W. "Geisér, de Carlsbad. La corbeille, r rouge acajou, est garni d'un fond de Clématites lilas foncé, dont quelques brindilles fleuries émergent de la masse, d’autres retombent Sur un des côtés, de longue tige, des Testout et avec une nt telle qe chaques de ces mer- avec la savante transition des coloris, la bizarrerie de leurs formes toujours recherchée et estimée. L'autre côté de cette corbeille est d'une légè- reté, d’une grâce et d'une élégance qu'on ne sau- rait trop louer. Dans un tube en verre rempli d'eau plongent les bouts des tiges des incompa- rables Odontoglossum crispum entreméêlées de Lilas. Ces adorables fleurs sont soulignées par la Vaporeuse verdure d'Asparagus; le ruban et le nœud 4 complètent l’arrangement, sont d'un lilas clai To “] la corbeille, on le voit, est un jeu de couleurs douces tendres, ce qui ressort admira- blement quand, du fond de Clématites lilas foncé, On passe aux élégances de coloris des Cattleya, Pour de là, s'arrêter aux gracieuses colorations des Odontoglossum Cêtte corbeille st l'œuvre d'un homme de goût; elle aurait fait les délices de plus d’une Marie ! COLONNE SUPPORTANT UNE CORBEILLE DE FLEURS Lors des fêtes intimes organisées à l'occasion naissance de l’ illustre peintre Antoine Van Dyck a fait naître, on n'aurait certes pu rêver, dans un ps du salon n ou à un n vue de Ja salle SAMEDI, 19 AOÛT 1899 Ous nous y arrétions un moment pour en dé- tailler la savante combinaison La colonne et la corbeille sont faites en tiges de bambou creuses, un matériel des plus simple et des plus modeste. La garniture florale ne comprend que des fleurs d'Orchidées : à la b une touffe de Cypripedium avec leur naturel; dans la corbeille, des Cypripedium, des Fig. 164. Odontoglossum, des Cymbydium Lowi, avec le feuillage du Cy pripedium. La colonne et la cor: beille sont peintes en blanc, le ruban qui court autour de la colonne et se termine en un nœu sont moiré lilas; outre les feuilles d'Orchidées, le fleuriste a fait largément usage de feuilles d'Adiantum qui devaient, si besoin en était, relever encore la remarquable élégance et la grande séduction de cette adorable composition, Æ colonne et la corbeille en bambou pour- raient être remplacées par un vase de prix posé sur une colonne d'une grande valeur artistiques si les nuances de l'un et de l'autre cadraient avec celle des fleurs utilisées, il serait aisé de se + — Colonne supportant une corbeille de fleurs. représenter toute la suprême beauté de pareille œuvre. CORBEILLE D'ORCHIDÉES s fleurs d’Orchidées encore, mais qui s’e lasserait ! Une corbeille de M. Johs. Mortensen, 326 de Hambourg, la ville amoureuse des fleurs. Le fond est garni d'ombelles de he ges lilas sur lesquelles retombent avec grâce quelque sarments de Vitis et d'Asparagus, des Énilares de Cocos Weddeliana et d'Adiantum. Des masses de Violettes, nuance lilas aussi, s’harmonisent avec le ton général du fon Orchidées l'on compte des Odontoglossum crispum, Mil- tonia vexillaria, Cattleya Mossiae et quelques Lycaste Shkinneri. La corbeille est vert clair, le ruban, lilas, donc harmonie complète, compo- sition de goût parfait. C«x. D. B. La Culture potagère DANS LES RÉGIONS TROPICALES 1 n'est besoin de démontrer ici le rôle que: e est encore plus im arrive dans les régions tropicales où les produits végétaux que l'on peut consommer deviennent plus rares. a paru intéressant de rendre compte de la culture potagère entreprise au Jardin d'essai de Con (Guinée fr. y culture qui m'a nr dès mon arrivée dans la colonie, en avril 1897. Je me hâte de dire, tout d'abord, que les résultats obtenus ont dépassé mes espérances. Les légumes mr sont en nombre res- treint dans la colonie : l’Aubergine, la Patate douce, le Manioc ous l'Oseille de Guinée et l'Epinard du pays sont les seules plantes utili- sées dans l'a imentation On peut y ajouter l’Igname , à cause de sa mauvaise qualité, elle est plutôt conidianité par les indigènes que par les Européens. Toutes ces plantes ne font pas l’objet d’une culture proprement dite ; elles poussent sponta- nément dans les villages. Il faut faire exception pour le Manioc et la Patate, auxquels on réserve chaque année une assez grande étendue de ter- rain. t ce manque presque complet de lé- ères que connaître celles qui donneraient les meilleurs résultats. De plus, je voulais initier les indigènes à cette culture, toute nouvelle pour eux, de façon à ir aux Européens les légumes frais qui leur seraient n Voici, d’après Le résultats obtenus au Tera les eur. légumes . peurant être cultvés avec succès dans la colonie Légumes herbacées AsPERGE. — C'est un des rares légumes qui donne un ‘bon produit pendant la ne des pluies, époque à me ne songer à leur culture. On doi Asperges vertes, mais qui requièrent souvent de belles dimensions. Ce n’est que pendant la saison u venir iffes d'Europe ou bien les obtenir par semis. e semis se développent très de la RES on t se contenter nr des Le SEMAINE HORTICOLE Il va sans dire que les Asperges obtenués sont loin d'égaler celles de nos cultures européennes, mais elles peuvent être considérées comme un produit très appréciable auquel on doit réserver une large place dans les jardins potagers des région: tropicales. CH Le chou ne donne pas le même TER que la plante précédente, il pomme diff- cilement et est souvent attaqué par un grand Chou Chou Quintal d'Allemagne, parmi les C cabus et pommés, et le Chou Milan à natif de la Saint-Fean, parmi les Choux-Milan. hou-fleur ne donne aucun résultat, il ne pete que des feuilles, jamais des pommes. Lai =" L consiste en ce que les graines S’altèrent très lent et demandent à être semées dès leur a Eh Toutes les Laitues d'été peuvent être cu mais les Laitue rosse blonde par es, Ve blonde d'été, L. Ba- re blonde doivent être préférées. La Laitue romaine Ballon, quoiqu'elle n’ac- quière jamais son développement normal, mérite pourtant d’être cultivée. Cnicorées. — Les Chicorées se développent es Lait acquérir ainsi toutes leurs qualités. Toutes les variétés donnent un bon résultat, mais il est préférable de recourir à la Chicorée Scarole blonde à feuilles de Laitue, qui est toujours plus tendre et plus précoce que a Chicorée frisée. Il ne faut pas oublier non plus la Chicorée sauvage qui, semée à la fin de la saison sèche, donne pendant toute la saison des pluies un bon produit ie plus précieux que les Chicorées et les es ne peuvent être cultivées à cette époque ps l’année. PERSIL. — Le Persil, semé dans une planche bien AE toute la belle saison et disparaît pendant les pluies, à cause de la trop grande humidité du IT. + oœ ane — L'Oseille donne un bon produit, mai mme pour le Persil, le semi doit être rl chaque année PorREAU Poireau vient mal; son déve- loppement est très lent et il n’atteint qu'une très petite grosseur, … Légumes racines C TE. — La carotte n'acquiert ni son su D ni toutes ses nn Elle se forme très lentement et ande d ux à … Sue he cit. méritent d'être cultiv ées, mais, comme pour tous les légumes Fee on doit recourir aux variétés les plus hât NaveT. — Le Navet atteint son développe- ment normal et donne de meilleurs résultats que la plante ue Il est souvent attaqué, pendant le cours de sa végétation, par les puce- rons qui le feraient disparaître complètement, si l’on n’avait recours aux bassinages avec le bac. jus de ta Rapis. — Le Radis est le légume qui s’accom- mode le mieux des climats tropicaux; on peut récolter généralement au bout de vingt j jours avec les variétés hâtives et la Sr conserve longtemps sa faculté germinativ L BETTERAVE. — La etterave mérite égale. ment d’être cultivée, car elle se forme bien, mais elle est souvent attaquée à sa ie sortie de terre par les insectes qui compromettent souvent la réussite. Légumes fruits MATE, AUBERGINE, PIMENT r rivaliser avec les variétés européennes au point de vue . la qualité. MeLoxs, CourGEs, PorTiRons. —— Les Cucur RENE ne donnent pas le même résultat; lé fruits sont souvent attaqués dès leur jeune par un insecte, dont la larve en‘ronge tou térieur et les empêche d'arriver à à maturité, l’aide de quelques à cette catégorie d'Ananas, mais je mer réserve de revenir avec plus de détails sur la ue cette plante. Légumes graines Hari — Dans cette catégorie, le Haricot seul tie d’être cultivé. Cette plante donne; en effet, un grand rendement et peut devenir l'objet #*+ On peut voir, d’ après ce qui précède, qu'il est possible dans les régions tropicales d'avoit Un jardin potager permettant d'obtenir journellement es légumes frais en une gran nde partie l’année. Il va sans dire qu’on est obligé d'en modifier les É v à de se soumettre auf exigences du clim és receent la culture potagère ne peul être pratiquée pendant la saison des pluies et, par ce fait t, l'Européen se trouve pri rivé del frais au moment où le besoin s’en fait le pl ntir (Le Jardin.) P. TEISONNIER. La ; PFÉBRFARNE -- du. Caoutchou£ D’après AXEL PREYEL, Berlin (Du journal Der Tropenpflanzer) Un point important dans la production # caoutchouc brut, consiste dans l'introductiol meilleures méthodes de Dés ns h est fort douteux, . méthode teux enveloppés dans de l’albumine. La aqueuse contient de l’albumine à l’état de solu- tion, ainsi que d’ nr corps encore, Les corpus- un poids spécifique moindre stance environ dans des conditions différentes. Tous les laits se coagulent, + une riche addition d’alcool. Au moyen d'ammoniaque, on peut conserver tous les laits tettotel le Castilloa) vu que cette matière empêche la coagulation. Quand l'albu- mine, au lieu d'aller au fond, est dissoute par des moyens propres, les corpuscules lactés du Ficus encore de l'eau. Le caoutchouc pur est blanc, aussi longtemps qu'il n'a pas été exposé à l'’in- fluence de l'oxygène ou d'un corps oxydant."En s s. c pas d'importance pou déter- miner la valeur d’un caoutchouc, si ce n’est que par elle, on peut juger de la quantité d'eau qu'il contient. Voici comment doit se présenter une bonne archandise : elle contiendra le plus possible de i era ni gluante ni mais solide, elle contiendra le moins d'eau me d' albumine possible. a préparation, il s’a ment “déliines Il in t donc gars à é d’eau, et cela par une méthode fort e. Ces trois conditions sont le mieux remplies par la méthode de Payen. Les substances brutes sont séchées à une faible température ; ensuite dissoutes dans de Caoutchouc se dépose et, en répétant cette opé- ration, on obtie dépose dans ae plus la qualité est bonne. Les procédés employés dans les fabriques ne tendent qu’à produire une marchandise brute, pur L'apication de méthodes mécaniques pour la préparation, serait aussi très désirable. Av: Le produit ainsi obtenu donne, pressé, un caout- Chouc solide - blanc, devenant brun sous l'in- ce de l’ai oduit pur. Par cette SAMEDI, 19 AOÛT 1899 L'application de la méthode centrifuge repré- sente déjà un pas important dans la Hé rgitbg 2 mais elle ne satisfait que partiellement aux ex gences actuelles de la fabrication. Il s'agit t de chimique pour éloigner de la s corps nuisibles et satisfaisant aux conditions suivantes : ’albumine doit être décomposée ou dissoute. Me matières résineuses doivent être dis- > caoutchouc ne pourra être dissout ni changé chimiqueme L’ Lévièhe doit être tenu à distance; un agent réducteur est désirable pour empêcher la forma- tion des produits d'oxydation résineuse. La combinaison chimique employée doit être soluble dans l’eau et volatile. Elle ne peut être trop chère. Si possible, le procédé doit être simple, de peu de durée et exécutable sans appareils trop com- pliqués. Plantes grimpantes de Serre Childsia Wercklei Nouveauté américaine que le Gardeners’ Chro- nicle annonce en ces termes : M. ]J. L. Childs, nu Floral Park, New-York, a distribué cette ann e Composée grimpante à laquelle il a donn é rs nom ci-dessus, et qui one de rendre des services à l'horticulture., Il st à peu près certain que c'est une espèce d'Hi- diet. petit genre de plantes gri 37 PRIE re voisines des Dahlia et elle a les fleurs bea andes, à en juger d’après les échantillons d’ PA ns que toutes les autres espèces connues, Kew, la plante a bien poussé dans une fro x eta ef alors qu'elle était encore toute . Les fleurs sont Dahlia simple, Fig. 165. — Corbeilles d'Orchidées (voir p. 325). J'ai trouvé deux matières To . à peu près à ces conditions. Si dans une solution bouillante d’hydrate de chloral ou ; d' acide for- introduit un mince jet de crème de caoutchouc, on obtient, après quelques mi- nutes, un produit blanc, qui, lavé à l'eau chaude, pressé et séché, reste clair étant exposé à l’air et devient transparent sur les côtés. Le caoutchouc re préparé ne contient presque plus d’albumine très peu de substances solubles dans l’alcool. On hinas are le liquide restant, les corps nsi que de très petites masses Attendu u que l’hydrate de chloral est solide et assez cher, l'acide formique mérite la préférence. Grâce à l'emploi de celui-ci en grandes quantités, les acides volatils peuvent être réduits en refroi- dissant les v. analyse rapide des laits de caoutchouc. La nous apprendra quels résultats on obtient par l'application de la méthode centrifuge et de l'acide formique sur une grande échelle. port de la plante fait penser au Wifis tricusps- data, mais les feuilles sont bipinnées, vert vif avec les bords bruns et ont 50 à 75 millimètres à de diamètre. Il y a un bon portrait Le cette plante sur la couverture du Catalogue de fleurs rares, etc., de M. Childs pour l’année 1899. Elle est mentionnée comme ayant été découverte récemment Cm M. Carlo Werckle, dans les mon- tagnes de Costa-Rica, où elle pousse dans des sations ombragées, atteignant une hauteur de 3 mètres et fleurissant abondamment; « elle y est si sétiqué et si vigoureuse, écrit M. Childs, qu'elle résiste aux plus mauvais traitements. » Son portrait doit être publié prochainement dans le Botanical Magazine. samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. 328 LA SEMAINE HORTICOLE Le Manihot Glaziovii DANS L’AFRIQUE AUSTRALE ALLEMANDE Les premiers essais de culture du Caoutchouc de Ceara ont été faits pour autant que je sache, en 1897, par le chef de district impérial, le baron de Saint-Paul Hilaire sur la plantation de Tanga, dirigée alors par le planteur M. Passarge. Les résultats obtenus me sont inconnus. En 1892, je suivis cet exemple sur ma plan- s la semence pour pouvoir se nourrir manihotiers, ils en arrachèrent un grand nombre. Un jour que M. l’administrateur Weher sur- prit une bande de ces animaux dans leur œuvre de dévastation, ils la continuèrent en faisant de vilaines grimaces et ce n’est que quand il en était tout près, qu'ils prirent la fuite; ils avaient arraché plus de cent jeunes arbres. Fes je mp Fe la seconde fois cette plantation, je fis n de la saison des pluies et dut la période dé cttote qui s’en suivit, un essai de soutirage sur des arbres de deux ans et un autre sur des sujets de trois ans. J'en fis encore un sur des M tte Cou du domaine de l'an oo de et ne ces essais je ne robneliléé que fort peu ait. je trouvai ces derniers arbres à une altitude de 100 mètres sur un terrain de latterit rouge. On m'a assuré d’un autre côté, que les arbres à caoutchouc Ceara plantés à Togo dans l'Afrique occidentale avaient donné, sa quatre ou cinq ans, un résultat fort satisfaisan Je suis tenté de croire qu’il y a | diverses espèces d'arbres à caoutchouc Ceara, différant sous le rapport de la production et des propriétés. TER que j'avais plantés, par exemple, ne à ent pas d'inclination pour tomber ils dé- be tits rapidement de fortes racine droites et, LS cela a été confirmé pos tard, ils ne pe à border les ee re | ST à le consul Freutenberg remarqua et on, re rs racines véritables cou- à caoutchouc C productions, attire encore beaucoup de vermi A Ceylan il n’est pins planté et les anciennes plantations y sont d truites. Sans avoir égard ées je continue soigneusement la culture “Maniho! Glazivoii sur ma plantation actuelle à Lindi à différentes altitudes et sur différents terrains, plus tard je communiquerai mes résult La semence des plantes en question provient de Thomas Christy et Cie, de Londres et a bien poussée ta tandis que celle de Lys perte n’a presque pas pris. _ (Der Tropenpfanser.) La Flore de Johannesburg (TRANSVAAL) s lisons dans le eu gt Chronicle le très iatéeseant article qui su Dans l'excellent exposé de Mr Harry Bolus traitant de la flore de l'Afrique du Sud, le Trans- vaal est compris dans sa presque totalité dans la grande région du Kalahaci, qui s'étend à travers l’ Afrique du Sud de l'embouchure de la rivière Orange à l'Ouest jusqu’à 300 lieues de la Baie de Delagoa à l'Est. C'est un pays très herbeux, élevé de 1000 à 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer, avec des arbres.et des arbustes isolés. Les quantités d’eau de pluie varient ; elles breuses, mais des quantités incommensurables d’eau existent à une er raisonnable sur une grande partie de la région. En été, la chaleur est très grande et l'hiver, aux endroits surélevés, est très dur a flore n’est pas très riche dans le voisinage immédiat de Johannesburg, mais des plantes très intéressantes ont été rencontrées à des Eros de 5000 à 6000 pieds (1667 à 2000 m. ). Le seul rbre que nous ayons rencontré (et qui Mtetits était abondant, servir de bois d vue t Protea, qui est plus que probablement le P, abyssinica, possédant ee ee et grandes fleurs rouge pâle, de 3 à 4 es (7,5 à 10 m.) de diamètre. Le plus nee bééimies de cette variété avait environ 20 pieds (60 m.) de hauteur, avec un tronc de 2 pieds (6 m.) de diamètre. Deux ré en arbustes sub-tropicaux sont : une variété du Star-Apple, Chrysophyl- nom vulgaire et hauteur de 10 pieds et garni de très petites bte verdâtres, sessiles et donnant des fruits d’une diamètre, c recherché par les « boys. » Ces deux plantes ne cr issent que sur les versants des montagnes qui ecnnt Dans d s endroits nous rencontrons le Clematis ETS qui est sans contredit une de nos plus jolies plantes florales. Ile a un port érigé, buissonneux, atteint de 4 à s de hauteur et meurt chaque hiver jusqu’à la ane du sol; les fleurs sont nombreuses, bleu pâle ou urpres, d’un Me d'environ 2 1/2 pouces, donnant ensuite des semences d’une apparence aqueuse, blanc d’arg t ental racines Le Clematis ee ce Le vulgaire avec ses petites fleurs blanches; une autre espèce grim- pante a de plus Age fleurs, mais je n’en ai jamais vu de plante entière. Entre les me un joli Gladiolus jaune orange POST: il en est de même du Dicoma Zeyhai, avec des bractées blanches, rudes, ay: minées et brillantes. Tous près de là se trouve un curieux arbuste avec des feuilles blanches laineuses; c'est le Brachylaena sp., plante com. S écar- lates. Les Mesembryanthemum semblent devoir être nom mbreux, mais, je n'en rencontrai qu'un | spécimen nain à fleurs rouges, bi deux minuscules feuilles, la fleur solitaire jaune produite au PHES hs *Ppartient à la section Sphaeroidea de er Une espèce one ayant des fleurettes pieds de hauteur, e Psam- im salvifolia, le Rhamus prinoïdes et un ou deux Rubus. Sur les terrains en pente et sur les plateaux 3 on rencontre une autre variété de plantes. Le à fleurs lilacées et un Ipomoea s'y rencontrent. Au mencement du prin- b Les c'est l’ Helichrysum its, bien que Harve} dise qu'il diffère à peine de l'H. ericaefoli: Le LÉ Re à cette, nière plante quant au port et à la couleurde } fleur. .. Parmi les plantes ess nous trouvons Albuca blanc et jaune, le M ea polyanthus un très joli Brunsvigia blanc .. ma foncé, ain hs le Fe: loxicaria et le joli PabaRe Ray} je Fantasia variabilis ‘bleu y est ar commu elia annuelet un jaune. so ‘Calhlepis Dobbs La est une He composée herbacée à fleurs blanches et le Dir qué surtout une plante aus est, je LATETE Planti, eur. | pourpres, ridées et en for rme d'étoile | divisions. Il J a deux ou trois brillants dde roses et nous avons vu une jolie Lécnwinees Vigna ours see inclinée, 4 on & et candrae purpurascens a un de hauteur fort rien pour la décoration. Le Rickavdis africana, qui est si vulgaire dans les endroits humides du Cap et du Natal, ne se trouve pas e foncée à la base de la s “ER ‘des mn vertes et moüchetées de blanc. a découvert une nouvelle espèce parmi des eee qui lui furent envoyés et il lui donna le éditeur de l'envoi. Les Richardias d’or, les Elliotiana et les Gentlandise rencontrent urs rose foncé peu deveñir # un à blanc pur 2h la cultur A des rivières ev- campagne, je crois et possède de brillantes fleurs écarlates ne suis pas à même ‘de dire grand chose sur les Orchidées. On ne trouve guère d’ Epiphytes à cause de l’air froid et sec. Un joli Eulophia jaune etle petit Habeneria apr dr sgh en forme d’éperon allongé, voilà tout ce que j'ai Les Fougères sont égale ide rares, bien qué le Cyathea Dregei était autrefois abondant dans les endroits les plus ombrés. De temps en temps on rencontre un Asplenium ou un DANS et n'avons point de Bruyères ni de Cycas » pas plus que des Palmiers, des Euphochias, Begonia a et Conifères et pour ainsi dire pas de Pelargonium, si ce n’est une espèce eu le Monsonia. eurs. Télle est, brièvement décrite, la flore de cette Partie du Transvaal et je regrette de ne pas avoir un bon ouvrage qui m'aiderait dans mes recher- ches. Je possède la Flora Cape s et sa suite, qui fournit quelques renseignem C de faire des excursions ; mai années mes occupations ne m'en laissèrent plus le temps, pas plus que de faire un herbier. PLANTES ÉCONOMIQUES (Suite, voir p. 180) La Ramie La plante nn RS on désigne sous ce nom est le Bochmeri, de la famille des Urti- cées. Elle est re RE a à l’état naturel et SAMEDI, 19 AOÛT 1899 aussi très cultivée dans pans: régions de l'Inde, de la Chine, du Japon, de alaisie, etc. Elle est connue en Europe depuis le dix- -Septième siècle et elle a donné lieu à de nombreux esais en Algérie, en Corse, dans le Midi de la France continentale, en Tunisi sie, et aussi en Angleterre, dans le sud de l'Irlande notamment, où elle a bien prospéré. Cette plante est de culture facile, de croissance e fine et résistante, d'un beau lustre, Pas aussi brillante que la soie et aussi solide le li a calculé qu'en Angleterre elle dohtait une s récolte de 238o tiges ar are. À Keer, notamment, pour satisfaire à des demandes nombreuses, un espace de 84 mètres carrés environ à été consacré à cette culture, qui a donné de bons résultats. Chaque tige atteignait une hauteur = Le à 1M80; les tiges se développaient en quatre mois environ et la meilleure époque pour la Aébofte était le mois de septembre. Les a. sont annuelles et périssent aux premières On n distingue Dé formes de Boehmeria nivea; la première et la plus vulgaire est connue en ns te sous le nom de China grass (herbe de Chine); la seconde, Sr ar les bota- "AA sous le nom de B. nive . Lenacissima, est moins rustique et _ néitiéuré qualité ; les Anglais l’appellent Ram n a calculé que le rendement obtenu à Kew correspondait à peu près à 5,028 kilogrammes de filasse sèche à l’hectare. Ce rendement est de i tiges par coupe et subir deux ou trois coupes, parfois même quatre, dans une année. Une tige, de 20 centimes le cent de lanières, écrit M. Del- val, on réalise une recette de 340 fr. par hectare, ce qui équivaut à la recette normale d’un hectare de vigne, sans que l'on ait à assumer les dépenses et les risques de la viticulture, soit dans la récolte, soit dans la cave. Et il faut ajouter à ces considérations si tar que la souche de ramie dure Dans l’article récent de a fps Nouvelle que nous venons de , ME. val donne des renseignements rs étais sur an culture de cette plante si utile; e « Les méthodes jusqu’ pendant estimées défectueuses en général. Ai nombre de planteurs ont vu sr rs rt au bout de trois ou quatre ans. C’es aient plantés à at. L'hiver, V, ed y s tatiomiart t et les pourrissait. Ou bien encore, faute de piochage ou de sarclage, la plante ces- sait de végéter et mourrait. x» « Le mode qui a paru décidément préférable est la culture sur billons de 1"50 à 2 mè d ture sur billons en pente adossés deux par deux en forme de dos d’âne et séparés par une tranchée dont l’inclinaison assure l’ écoulement régulier de l’eau. Cette tranchée ou cette rai un petit canal de so à 25 se are de largeur et d’une profondeur égale. A l'extrémité du champ, 329 l'évacuation des eaux devra étre ménagée pour la plantation. En toute saison, voire pendant les chaleurs estivales, l'irrigation sera garantie dans «C’ atà cette méthode que les Anglais, toujours si ‘attentifs au développement de leurs exploita- tions coloniales, ont adoptée aux Indes et dan d immenses dont ils sont les exclusifs bénéficiaires. Pourquoi n'imiterions-nous pas ces proc dans toutes celles de nos colonies où la ramie est a de prospérer, c'est-à-dire dans presqué tou € Den des Asiatiques est de nature à encourager tous les expérimentateur étoffes les plus variées dans tout l'Orient, tissus dits cha-pou, batistes de Canton, soies plus ou moins grossières. rlic dont elle exploite plus de seize variétés, fournis- sant toutes quatre récoltes par an. « Mais l'Urlica utilis est sq qui s'adapte le mieux au sol européen et a P à approvisionner les agriculteurs de graines técoltées dans ses carrés d'essais. » Voi utre part, quelques indications four- nies par son, le dis é chef d cultures de Le: be ur le mode de culture institué ar ce grand établissement : e Bochmerta nivea forme une souche com- rite de rhizomes entrelacés, u ur. Po er pour la multiplication dé la plante, on a DiGtE au printemps une centaine de morceaux, longs de 25 jee ) une couche de fibre de coco en serre chaude. Dix jours après la plantation, chaque a au “évait développé peu près six bonnes tiges chacune. On voit donc qu'il suffit de qu ques pa or pour produire autant de sujets qu’on peut < sol sont cultivées ayant fini par s’appa »,0n a relevé les plantes à une époque peu ava de terrain maintenant à cet endroit une belle production de tiges, qui étaient bonnes à couper au mois de Ars sad et vers la seconde quinzaine d’octobre une seconde récolte de tiges 339 LA SEMAINE HORTICOLE avait déjà une hauteur de 60 centimètres. Il est donc évident que si l’on avait série de tiges aussitôt qu elles pu avoir la même année une seconde récolte, presque égale à la première. x" # Ce n’est pas tout de cultiver les plants, il faut encore pouvoir tirer parti industriellement du tre Or, les diverses tentatives effectuées s ce sens n’ont pas encore abo uti à un résultat satisfaisant. C’est qu il faut pouvoir livrer la fibre .de ramie à un prix commercial qui lui per- mette de sé gs concurrence avec les autres textiles, et pour cela il faudrait un appareil capable de extraire la fibre d'une façon très rapide et économique. Cet appareil n'est pas encore trouvé, malgré les efforts de divers gouverne- ments qui, notamment en France et dans l'Inde, ont offert des prix; malgré les encouragements des agronomes qui, de leur côté, ont cherché à _stimuler le zèle des inventeurs; il est certain que pays d'Europe, sans doute, sera dotée d'une importante industrie nouvelle. LE GRENADIER (PunicA GRANATUM) Le Punica Granatum croît spontanément dans toute la Barbarie, et s’av pérée occidentale, jusqu’à rial, il a été introduit, par les ans nation ornaient de Grenades leurs habits sacer- dotaux, Des médailles phéniciennes et carthagi- Proserpine (ou ne sion Cueillant un jour des dans une prairie, Er d’un bois sacré, sur le bord du Caïstre, en icile, Proserpine, accompagnée de la SHPRDE Cyane, fut enlevée par Pluton, malgré l'oppo Sr de fee | que le Dieu furieux changea en e pour l'en punir. Diane mère Ent partout, 2 Lu la el Lite 3 el était le ravisseu aire. puis = encore rien mangé depuis son Hp de Le Champs-Elysées te de l'enfer des Anciens). Force se aux enfers, red ‘sa fille et s'apprête à mais les s s'y op- posent : te, file d’Ophné et ps “ PAR l'avait vue cueillir une Grenade et en sucer quelques grains, tandis qu’elle se promenait dans les jardins de Pluton. Il révèle le fait et Proser- pine, folle de douleur, prend, pour se venger ce vil délateur, de l’eau égé lui jette au neue et le change en Hibou. Jupiter, pour € onsoler la mère, décida que sa fille pas serait ErA six mois sur la terre et six mois dans les enfers. De plus, le dit Hibou, comme on sait, devint l’un des attributs de Minerve, qui le prit sous sa protection, en qualité d’espion noctu és FRS qui n’y allaient pas de main morte en fait de métamorphoses et des plus excen- triques, attribuaient également au Gre nadier une origine aussi extravagante que merveill No allons la raconter. L'île d'Eubée posséda longtemps une statue de Junon, tenant de la main droite un sceptre et de la gauche une Grenade. Celle-ci, sans doute, était un présent de son époux ou une allusion à l’aven- ture suivante, que rapportent l'historien Pau- sanias et le philosophe Arnobe, contemporain de Dioclétien, et plus tard converti au c nisme : Il existait un rocher d’un volume ÉE EH des fragments duquel, jetés par Deuctalion et sa femme Pyrrha, n naquirent le les hommes qui repeu- Idée ee sy après le Déluge; ce rocher, connu sous le n Agdus, était Sens beauté telle que Jupiter s’en a le changea en femme et en eut un fils, qui reçut le nom d’ ‘A destis. Celui-ci, monstre hermaphrodite, terreur à la fois d Dieux et des hommes, se retrancha, on n’en dit pts la see Fest du sexe masculin; et du ang qui en coula naquit le Grenadier, dont les fruits, pes leur couleur, rappellent la sanglante origine Le père Rapin, après avoir décrit en beaux vers cet arbre, sa fleur et son fruit, vers que nous passons ici à regret, lui donne une origine bien différente, et probblement tirée de son poétique cerveau. Il raconte qu’une jeune maure, d’an- cienne famille et d’une grande beauté, nourrissant dans son sein une ambition démesurée, était allé consulter les oracles de Dieux, dont la réponse ambiguë sembla lui prédire un trône; que, ren- contrée par Bacchus, qui revenait de conquérir La Indes, celui-ci la trompa sous la promesse du ariage; mais qu'abandonnée bientôt, elle fut cute changée en un arbre (le Grenadier), dont la couronne de fleurs et de fruits, par leur bea uté et leur coloris, rappelle la beauté et les belles formes de la jeune africaine. ous ne nous ferons pas l'écho de tous les contes Le débite, çà et là, Pline dans divers s de son Histoire naturelle, au sujet des vertus eédues de toutes les ies du Gre- nadier; on sait que, selon lui, toutes us plantes qu'il cite étaient des panacées univers mais Oo sl ©, + : par contre, ce qu’il papas des usages qu’ on ea retirait de son temps, cor de nos jours. Après en avoir assez sr décrit le fruit et les saveurs diverses noyaux, il dit qu'on en employait l'écorce se rés la pré- paration des cuirs; que sa fleur, sous le nom de balauste, qu 'elle conserve encore ne dans les pharmacies, est utile en pour la teinture des vêtemen dans le même chapitre, un ‘passa ai pour l’histoire de la Botanique, et sas ae silence par les commentateurs et même oins, Car d'eux), et qui indique Érrer 2 qu'ils connaissaient la variété à fleurs blanches : Sam: gyptia, dit-il, parlant Pere les né D rca erythrocomis et leucocomis. Les Anciens distin. be dr ns) qu’ on mangeait comme _ Poires; mais sans ans aucun doute, il s’agit là de tout autre fruit que de celui du Cienadien, Ajoutons, pour terminer ces généralités, déjà malgré nous, peut-être un peu longues, qu'il est probable que la ville et la province de Gre (Granada), en doute été importés par les Maures, lors de conquête. Il n'existe en réalité qu’une seule espèce de Grenadier : celle que quelques botanistes en ont blablement t de ces contrées, où l'ont jadis introduite Ée paole et les Portugais, pour jouir là encore d’un fruit qu'ils aimaient, Dans les jardins, toutefois, sous l'influence de la culture en grand, elle a produit diverses va: riétés sous le rapport du coloris des fleurs et de la multiplicité des pétales. Ainsi, les #92 sim ples et rouges du type sont devenues seii doubles, doubles ou pleines ; jaunâtres (1), ou moins douce ou tire ou | pos goûts réunis; elle est à rafraîchissante e; on e boissons fort suréaben Elle est fort utilisée en médecine, ainsi que l'écorce du fruit, quon emploie comme un puissant astringeant, sousle nom de wmalicorium (pomme, cuir) : dénominé: tion provenant sans doute de l'emploi qu'on en faisait pour la préparation des cuirs; probab ment surtout pour ceux dits cuirs de Cordoue; si longtemps célèbres et recherchés encore de n0$ jours par les amateurs d’antiquités. Aujourd'hui! également, cette écorce est employée en grand u même usage par les habitants du littoril méditerranéen africain, qui en teignent leurs cuirs fins en jaune ou en brun, Enfin, on en Pré pare une fort bonne encre; on sait ‘combien ls Grenade est efficace pour la destruction du V# solitaire (Taenia). CR ni em gp —+# Ce BOITE DU JOURNAL MB aN cle renseignements qi vous nous demandez paraîtront dans le prochain numéro. | Mme V., à P. — Le remède est bon, mais faut avant tout soigner pour un bon drainés” M. V. d. B., à L. — L'exposition dont vo. parlez ne sera cette fois que nationale. (1) Ces deux variétés ont été, dit-on, rousse dr Chine, dans les premières années de notre Si à es sont os 4 plus sensibles au froid Lg cl Lie ses variétés directes UE ATTENTIVEMENT EI! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUFFAUT & L CES RÉSULTATS SONT : { Grande économie de terre de bruyère ! 2 Développement VIGOUREUX et FÉGU- JER des cultures. _ Port majestueux ; conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l’ observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR AMÈTE, Horriceureur elaere-lez-Gand. Agent général pour la Helgique et la Hollande ON DEMANDE À ACHETER Le premier Volume LINDENIA Journal. 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(7-5 Six mois. ... 8 » Trois mois. . . 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 34 Pages Chronique . : 35 Les Jardins Partie Chinois : F0 La simplicité dans l’arrangement des rame. RE. : 7 Cind plantes pouvant être utilisées pendant la période de pénurie en fleurs coupées . . . . . . . . 334 Les Forêts Californiennes . PR SEE « Tilia orbicularis (Taka x T. RS à 335 Fougères cultivées dans du Liège . PRÈS sn Azalea Vaseyi 336 Notes de Culture 337 Johannesburg ; 337 La transplantation (2 Kickxia. 337 Le Phormium tenax . . 339 L'Emploi des Engrais EiqueE _— la Cours maraïchère est-il justifié ? GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. (CRÉATION DE L'ÉTABLISSEMENT) ROSIERS CHRYSANTHÈMES, nouveautés de toute | f| 1mmenses quantités hautes ti provenance LES CANNAS FLORIFÈRES ||} rez-terre en 2,500 variétés y compris toutes es race Su pour 1399 en plantes superbes, SOUPERT et NOTTING À LUXEMBOURG (GRAND-DUCHÉ L Luxembourg, Hollande, Suède, La résil, et fs Comte de Flandre CROSY Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition Le 7 re gen de Lyon, 1894, Grand x et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de 2e francs lexemplaire broché, richement relié : 30 francs LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les Volumes 2 à 7 sont encore disponibles pour le prix de 1/5 FRANCS S'adresser au bureau du Journal. —— E. FROGNEUX, à NEUPONT (Luxembourg-Belge) SPHAGNUM ET TERRE FIBREUSE DE TOUT PREMIER CHOIX Prix très modérés et par correspondance. | P. DURIE, Rue du Noyer, Bruxelles FABRIQUE DE POTERIES SPÉCIALITÉ DE POTS POREUX POUR ORCHIDÉES Terrines, Soucoupes, etc. PRIX SUR DEMANDE. 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Nous comprenons parfaitement qu'on s’inté- resse à l'organisation donnée aux trois établisse- nouvelle Société : il y a tant de rs qui viennent souvent se récréer dan e certainement, l'annonce qu'elles vont subir de grandes améliorations ne devaient pas les laisser indifférents. L'ancienne « HORTICULTURE INTERNATIONALE, » LES SERRES DU Parc LÉOPOLD, comme nous les appelons maintenant, vont devenir en quelque sorte un « Louvre des végétaux, » les plus vastes magasins de plantes et de fleurs du monde, une exposition permanente d'horticulture où seront étalés et mis en vente tous les produits de la société : Il y aura le « rayon » des plantes économiques pour les colonies; le « rayon » des Palmiers les artistiquement installé dans le grand hall d'entrée de l'établissement de la rue Wiertz. Si une nouvelle et progressive impulsion est donnée à l'élément commercial de société, la andes traditions d’autre- d'hiver, une couple de fois par semaine, des conférences sur les soins à donner aux plantes dans les artements, dans les serres et en plein air, Sur la confection des bouquets, etc., seront Aites par un spécialiste et rien ne sera négligé Pour les rendre aussi intéressantes et instructives Que possible. ! out cela sera organisé pour le 22 octobre Prochain et inauguré par la GRANDE EXPOSITION GÉNÉRALE à laquelle-sont conviés dès mainte- SAMEDI, 26 AOÛT 1899 nant les abonnés du journal. Ils ne doivent jamais oublier qu'ils font partie de la grande famille groupée par < L'Horticole Coloniale. » Dans le prochain numéro, nous parlerons des ES DE LiNTHouT, et publierons quelques vues photographiques de ses si pratiques installa- tions, ainsi que ERRES DE MOORTEBEEK, dont les collections complétées sont plus mer- veilleuses que jamais : des floraisons fantastiques se préparent pour l'hiver prochain, L'hybridation et ses résultats Ewart, professeur à l'Université M. JL C. d'Édimbourg, adresse au Gardeners” Chronicle la fertilité, etc... bien soient à peu près intermédiaires entre les deux parents; 2° ou ressemblent beaucoup à l'un ou à l'autre: 3° ou ressemblent à un ancêtre rapproché, ou éloigné, ou moyen; ou possèdent tous les caractères ou presque tous les caractères de l'un des parents, plus un ou plusieurs caractères de l’autre parent, ou d'un es ancêtres ; nts; beaucoup à certains égards l’un des parents immédiats, et à d'autres les ancêtres ; 7° ou ne ressemblent ni à leurs parents, ni à aucun des ancêtres connus. » Pavots hybrides nouveaux A l'occasion du Congrès de l’hybridation tenu à Londres au mois de juillet, MM. Vi Andrieux et Cie, de Paris, ont présenté deux nouveaux Pavots hybrides qui, à leur avis, ont une réelle valeur horticole. Le premier est issu du Papaver bracteatum fécondé par le P. somni- ferum (Pavot des Jardins) ; le second est le résultat du précédent avec le P. orientale. qu'il y a de particulièrement intéressant dans ce croisement, c’est que le P. bracteatum, espèce vivace, a donné un produit avec le P. somniferum, qui est annuel. Une simple garniture de table L'habitude trop répandue, malheureusement, d'ajouter aux tables décorés à l’aide de fleurs, des étoffes ou draperies, assez fréquemment d'une couleur discordante avec le reste de la garniture, doit être vigoureusement combattue et désap- prouvée. Nous voyons trop rarement du vrai goût floral dans de telles compositions. Je fus charmé de voir récemment une table et qui sur- passait toutes les autres, uniquement garnie par es Lavatera rosea et des L. alba, le fond était ormé de frondes de Fougères, employées avec discrétion, de Gypsophila paniculata et quelques herbes. Les fleurs restèrent fraîches toute la journée, c'est-à-dire longtemps après que les autres étaient flétries. L'harmonie était parfaite dans toute la garni- ture et comme tout était simple et que toute draperie était absente, la table était de beaucoup supérieure à toutes les autres, dans la garniture desquelles on avait amalgamé les couleurs aux draperies. Récemment je vis une table garnie . jeunes bulbes 331 simplement de fleurs de Saint-Fean, mais sur la nappe était posée une fine draperie d'une riche et robuste couleur jaune, qui neutralisait complète. ment l'action des fleurs à cause du contraste trop violent. Exposition Internationale d'art culinaire, ma “ entation et matériel de cuisines, restaurants, hôtels et cafés. Cette Exposition aura lieu à Anvers dans le courant du mois de décembre dans le d'hiver Miel et cire. Pour le programme et tous renseignements, s'adresser au secrétaire général de l'Exposi ion, Geo. Tiberghien-Delevoy, 47bis, Marché St-Jacques, Anvers. Le Jardin botanique au Congo 1 gouvernement de l'État Indépendant du Congo a décidé la création au Congo d’un jardin botanique qui sera placé près de Coquilhatville ; de plus, des jardins d'essai seront créés à Boma Lilium giganteum hn B. M. Canner écrit au Gardeners' sjenai u plus beau et plus reposant. L'habitation est moderne et les fonde- giganteum en fleurs. avaient quatorze fleurs endide groupe ne coûte rien au cultivateur. Je n'oublierai pas de si tôt l’im- ression que me firent ces Lis, Le cultivateur plante ces bulbes à une bonne profondeur, enlève tous les rejetons et les met en pot. Il garde le: cinq ans en pot, après quoi il les dépote lorsque les gelées du printemps ne sont plus à craindre. Il leur donne une bonne dose d'eau et ensuite les abandonne à eux-mêmes. Il 332 LA SEMAINE HORTICOLE était d'accord avec moi qu’un bulbe de ces Lis fleurit une fois tous les cinq ans Deux nouveaux Richardia Le Richardia d est ns re plante qui a 75 1 mètre de hauteur, la hampe Ro L érigée Jens assez fort les feuilles. Celles-ci sont étroites, ont un peu la forme d 2 plus elles sont d’un vert foncé tacheté à la e de macules diaphanes, comme le R Eliottiana. La fleur est d’un jaune pâle, avec une grande tache pourpre à la base. Cette variété R. albo-maculata. Le Richardia mais d’un vert brillant et agréable. spathe, qui est plus courte et plus va que dans la variété précédente, est blanche et mar- quée d’une large tac ke pourpre à la Fi La variété est tout à fait différente, je ne puis la comparer à aucune autre. Quoique moins déco- rative que le R. Nelsoni, elle est intéressante à cause de sa vigueur et de la couleur de ses fleurs. Les visites aux Jardins de Kew pour 1898 Le nombre des visiteurs “ri par les portes des jardins royaux se chiffre par 1,277,215. Les jours fériés et dimanches het 484,054 et (71,871) et le 21 novembre le plus mauvais avec 67 visiteurs. La pius grande serre du monde La plus vaste serre du monde entier vient d’être construite à Kew Gardens (Gosse). C'est à vrai dire un énorme jardin iver aux plans de M. Decimus Burton. Les RE. tions furent entreprises par MM. W. Cubit et Cie en 1860 et furent baptisées du nom de « Tempe- rate House » (serre tempérée). Le grand dôme du milieu est haut de 18 mètres 1897. L’aile nord identique en construction à l'aile sud’ est la « Himalayan house » (serre de : PS mètres. La Cover totale de cette magni- fique construction est donc de 628 pieds (210 mètres) ” sa largeur est 164 pieds Pied D S = 0", 83). serre à "ob à la nation 60,000 liv ste rs ou la bagatelle de un million cinq sr mille francs (1,500,000): Tropaeolum Leichtlini On ne ALP imaginer une plus jolie plante grimpante. Son port ressemble à . fe ex 0- Pacolum polyphyilum, c 'est-à -dire nière de grimper, mais pas s dans la anti de ses parties Rene qui mérite de remarques tout à fait à part . On prétend même que le T. Leichélini est plus grimpant encore que le T. polyphyllum, qui cependant l’est déjà très fort. Ayant cette con- naissance générale de la nouvelle variété, il s'agira de restreindre l’espace réservé aux racines. Si cela n’est pas fait, celui qui l’a plantée ne doit pas être surpris si la plante vient à à disparaître, bien qu'elle puisse ensuite réapparaît re, à un moment très inattendu, à 75 centimètres environ de l’endroit où on l'avait plantée. Il vaut mieux savoir où les pousses doivent être attendues, ainsi avec ses feuilles et ses fleurs, un ensemble d’un coup d'œil agréable. Cette belle plante a des fleurs d’une belle couleur orangée, un peu plus grandes que dans la variété plus ancienne, et les deux étant propres aux mêmes usages, elles sont particulièrement utiles là où l'on veut obtenir un talus brillant au commencement de juin, Le T. Leichtlint ne sera pas à bon marché d'ici longtemps, à moins qu'il ne donne des semences en abondance et qu'il ne croisse très aisément. Il est possible de former avant peu de jolis hybrides au moyen des deux variétés. Le Thé du Tonkin Dans la communication qu'il a faite dernière- ment à la Société nationale d'Agriculture de France, et dont nous avons déjà parlé, M. Mau- rice Watel a fourni un intéressant renseignement sur la qualité de ce produit J'ai entendu dire au Tonkin que les tributs payés par les Annamites à l'Empereur de Chine se composaient de thés du Tonkin, ce qui laisse à supposer que ce dernier n'est pas inférieur de qualité. Du reste, il n’est pas préparé de la même façon que le thé chinois. Au Tonkin, les indi- gènes font leur thé avec la feuille non torréfiée, et les planteurs, à Ceylan comme en Chine, attachent plus de soins à la manipulation du thé u’à sa culture. Asparagus a Cette plante prospère fort bien pendant le mois d'été et cela sans eau chaude artificielle d'aucune sorte. En même temps on doit 1 server du soleil et il lui est très profitable d'être à l'occasion seringuée à distance En hiver elle doit être tenue dans un bâtiment ire. ® née. Lorsque les plantes sont jeunes et qu’on * veut les faire pousser rapidement ; elles peuvent être cultivées dans un endroit chauffé et de cette aise elles jen. de _plus rapides progrès que n traitem ent plus froid. Elles peuvent AA FL ds plus tard. Stenogastra concinna - Cette charmante petite Géraniacée a fleuri pen- dant quelque temps et,avec quelque Rey elle fleurirait durant tout l’été. Elle forme de petits tubercules et passe l’hiver dans un état de repos absolu. Puis, au retour du printemps, les jeune es pe feuilles re foncé poussent juste à ras sont dominées par les minces ham La fleur est tubulaire, avec une corolle largement étendue, à cinq lobes, les deux lobes supérieurs pourpres et les trois autres restent blancs, tachetés de pourpre vers le centre de la fleur. Il est plus intéressant de voir plusieurs ———— — PQ + de la plante réunis dans une oir la plante dans des pots séparés, plante éd trop Le" et faisant particulièrement de l’effet vue en ma Une couche de 5 centimètres de terre suffit, 6h s ou des morceaux de terre d& sable (terre LR et friable) conviennent foit bien à cette Ce Sten gr 2: vient du Brésil et demandede pots garnis de terre sa ans une bâche à multiplication, elles prennent rapidement racine. Effets du soleil sur les arbustes ays à beaucoup perdu de sa beauté à cause des cotes chaleurs des mois de juin et de juillet et des vents froids de y et du nord qui n'eurent pas d'influence favor. Lés Marronniers d Inde et l Aubépine com- mune fournissent généralement une véritable fête quelques jours; qu'une durée éphémère et ne teen) de loin pas aussi jolies ni aussi abondantes que les an précédentes. Les Rares Lilas, Azalées, Roses, Laburnum et Wistaria ont tous soufett de la même manière. Il n’est pas douteux quelles sécheresses de l'été et de l’automne passés, pli: vant les arbres de la nourriture que demandaient leurs racines, font souffrir actuellement les fleurs u man e substances nutritives dont les plantes souffrirent l’année passée pes suite de l'absence de pluie. Donc les deux maux concourent à enlever au pays. sa beauté et au cultivateur de fleurs, sa rémunération pour le travail dépensé. Beaucoup de fleurs ont mis dans la peine, cette année, ceux dont le gagne-pain consiste à les arranger dans des vases pour la coration et cela à cause du peu de temps pendant lequel elles restent fraîches et présentables. Cer- tains arbres fleurirent abondamment, tandis que d’autres — les Aubépines par exemple, tant ordi- naires qu ’écarlates, en particulier — ne ‘donnèrent pas le même résultat. La vitalité des arbrés La vitalité des arbres est remarquable ed n Nous apprenons, au moment de mes | t de M. Henri Lévédé DA mo mier vice-président de la | Nationale d’Horticulture de France, à officier amille de M: à | Vilmorin nos plus respectuess | pliments de condoléance. Li Les Jardins Paysagers Chinois Le style paysager dans l’architecture des parcs et jardins est attribué aux Chinois et date de trois siècles avant l'ère chrétienne; M. A 2 A Hi Hong-, cent ans plus tard, en avait trente i quante, Ne de palais, d'arbres rares et d’ani- maux. Ceci ne sont que des vagues indications; mais prie nous d’ajouter qu'elles n'ont trait qu'aux jardins de l’antiquité. Si les documents au sujet des jardins chinois de l’antiquité sont rares et confus, plus près de nous et spécialement au her vs des dar créés au siècle dernier, on est ux documenté, aussi ’un livre “moderne d architec ture de ja ardin s ne renferme une ou plusieurs si tions de pareils jardins. Parmi celles-ci nous en avons trouvé une qui mérite d’être mise sous les x de nos aimables lectrices et qui leur fe artager d'autant plus facilement l'enthousiasme l'auteur de l'appréciation, que celui-ci est une es Chinois, dit Mme de Bourboulon, Un riant e " pour é pittoresque, ave de arbres et une M mur fertile ils 2 creusent es t y tracent une foule d’allées tournante, rod der “ur ils mul- tiplient les arbus asters) ; on arrive à plusieurs corps de bâtiment po a de galeries, nr es piliers sont couverts de plantes grimpante « La bouzerie rs Ho-Kien (prov. de Fientsin), une des plus vertes et des mieux entretenues que j'ai encore vues, est située sur le penchant d'une colline agreste, où disséminés dans un désordre es, nous nous enga- épaisse d’une allée bordée ‘arbres centenaires. Elle décrivait mille détours Capri cieux à travers des ravins, étangs, des ruisseaux bordés de plates-bandes de daurs ‘odo- arbre soutenues par douze colonnes de gra- nit. Rien de plus saisissant que l'aspect archi- t d’azur ; des goura- fe mis et des dorades aux ééniticn d'or et d’argent s’y jouent à la surface de l’eau et sortent pour attraper les mouches luisantes qui forment Comme des chœurs aériens ; de temps en temps, des tortues poe par notre passage se laissent tomber dans le lac, semblables à de Tres . unes de petits oiseaux gazouillent Sur les longues b ranches des saules pleureurs et des peupliers argentés. Le spectale de ce pay- Sage enchanteur me fit une vive impression et je ne crois pas avoir vu dans aucun autre pays du SAMEDI, 26 AOÛT 1899 monde un parc où la nature, secondée par l’art, se re D à moi sous des dehors aussi sédui Detont maintenant ces lieux enchanteurs et occupons-nous un instant des règles de l’art des jardins chinois, dans lesquels on pourr facilement reconnaître l'origine de l'art actuel des jardins. Les Chinois excellaient surtout dans la multiplication des sites, des ornements, etc., tandis que l’art moderne a en quelque sorte sim- plifié la méthode chinoise en donnant une plus large envergure aux différentes parties d’un jardin ou d’un parc et en 2 surtout une sobriété dans les ornements. s Chinois abusaïent ressort clairement des quelques lignes qui suivent empruntées au volume Parcs et les Jardins, » par André Lefebvr « Iles — cnerorares ne os bas- sins, tours, chemin e toute courbure, les Chinois accumulent “dimibes Mubtes fa ils excellent à marche, ils disposent à chaque endroit des lieux de repos, chacun pourvu de son point de vue, de son er ou de sa bibliothèque. Tel par- terre est consacré au prin temps, tel ruisseau à l'été, tels séérre objets à telle heure de la journée. Dans les bosquets des printemps, on ménage des serres, des volières et des nes d’ été admettent des lacs, des riviètet 4x des flottilles de sr de er de péc com sa Salles e repas, de pri de conc de raté labyrinthes, cachant dans pr massifs d'arbres rares de discrets or salons ouverts sur des petites cours embaumées par des pots de fleurs, volières, fontaines, poissons dorés, lacis de vignes et de bambou rien n'y manque de ce qui rendait cher aux Romains les Thermes de Carcalla. Aux scènes d'automne appartiennent les ermitages où vivent les vieux serviteurs, les 0 Pins, va souches mortes couvertes de mousse ou de _e 5 Chi inois imposent aux sites des aspects riants, mélancoliques on terribles, afin de choisir à coup sûr is promenade appropriée à l'humeur du momen Leurs ht. excellent à combiner des sites romantiques, à En les échos, à faire mugir le vent entre Pro à dissimuler sous la terre le cours rapide d'un torrent dont le fracas inexplicable étonne une oreille expérimentée. Ils imaginent des scènes d'horreur, des roches pen- dantes, des cavernes obscures, des cataractes i paraissent cou urbés par ‘Ja violence d’un ouragan, ceux-ci renversés par la ir pH eaux, jetés au travers orrents, ceux-l et comme calcirés par la foudre. Des ruin as 0: abanes éparses sur les flancs nus me» côtes arides complètent le tableau par l'i e la misère et de faim. D'habiles corbrisesà … bientôt ces impres- sions pénibles. Ce ne sont plus que rivières délicieuses, riches ombrages, paysages élisiens. ’art consiste à disposer les sites de manière qu'envisagés séparément, ils se déploient sous coteaux factices, des vallons, des sentiers tor- tueux, en y associant les campagnes voisines. Si 333 les environs n'offrent aucun point de vue, les jardins sont enveloppés de terrasses sur ere on monte par des glacis. Ces terrasses s ou- ronnées de con ve et er Disons à po simulent les clôtu es eaux ere: re à -être pour la moitié dans le plan d'un jardin chinois, Des d n temple, une rotonde ou un colosse. Km construc- tions aux plafonds de murs de coquillages, aux planchers de; ns n agate et de madré ruisseaux, rivières, joignent les ilots aux rives des lacs, se prolongent en galeries, s'élèvent en arcs de triomphe, en dard escaliers pavés de mosaïques brillantes. Enfin, les Chinois peuvent prétendre qu'aucun se contentent point, comme le voulaient Addi Kent, Brown, d'imiter à s'y méprendre la liberté de la belle nature, ils en bios ge faire la conso- lation, l’amie et la com l' me ; ils arrivent à lui sin des Hontions, des pensées et une puissante m agie. pt. malheur est qu'en morcelant la nature pour amuser leur paresse, en l'astreign bia variété, i parcs dans le style a EE N'avons-nous pas d'Anv encore et les cavernes et les surprises, or désagréables, car elles pouvaient mouiller sé- i rtait une des clefs Petit à petit une plus saine appréciation 2.7 beautés de la nature et de la façon uire, abandonner ces DRE vs enfantillages, dirai-je presque, de nos a Aujourd’hui 0 : font pps toute la prop s de broussailles en tell pelouses minuscule er de la superficie t et de façon à ménager de belles perspectives, de massifs d'arbres et d’arbustes, dont la profondeur est augmentée d’une façon factice par les arbres et arbrisseaux cp CH avec art devant ceux-ci sur les pelou Nous voa loin des jardins Da que per- sonne, j'en suis sû n ce moment que l’art raffiné du siècle où sas vivons a mis tant de belles choses à notre disposition et que nous pouvons varier à l'infini l’'ornementation de nos jardins Mar 33+ La simplicité dans l’arrangement des jardins Comme suite aux idées émises dans l’article pres nous traduisons du Garden l'article ue ; L'értans eéement des jardins au moyen de mé- thodes plus naturelles a fait de grands progrès ces derniers temps et c'est pourquoi les petits parterres sont en quelque sorte abandonnés dans beaucoup d’ “rate où ils étaient précédemment grand ur. Les bordures et les parterres permanents pre remplacé dans la plupart des jardins les parterres de fleurs. Mais mème à pré- sent que les parterres réguliers sont démodés, il y a des endroits où ils sont désirables et néces- saires, même dans de petits jardins. Pare exemple, tenu, mod par l'introduction de plantes vivaces et à beau feui illage. C’est dans l'arrangement de tels jardins que le jardinier peut faire pres de goût véritable. Par exemple on peut, dans un gra and jardin talien, avoir des parterres bordés, ou garnis ou plantés de différentes ‘espèces réunies et il n’est pas dou- teux que là où cela sera fait artistiquement, on pourra obtenir les plus belles combinaisons ; mais dans les endroits plus étroits ou dans de plus petits jardins, où les lignes principales sont les bordures de plantes er hne ou les groupes de plantes vivaces, rien n'ést plus dénuéréable que de voir des parterres snitiiques, guindés, entieux. Même là où ils sont exécutés le plus ils semblent encore entièrement les petits parterres garnis et bordés comme on sai Et de plus, là où cette manière simple de faire lés parterres prévaudrait, dés plantes telles que les Begonia ou les Calcéolaires ne pourraient pas uilles d’ Ve d’ Héros, de se } admi- ion avec d’autres plantes +. (brie sine poutait} avoir qu’une seule variété de plantes dans € parterre). Il fau- drait exclure des parterres toutes les plantes is par leur port ou de quelque façon que les plantes exotiques. Ces remarques sien tant aux parterres printaniers _ es- tivaux. Dans un jardin comme celui qui d'être montré, il ne faut pas non plus rehéontrer, dans les parterres, des plantes régulières comme les Tulipes et les Jacinthes Mais contre, on peut y placer des plantes telles que les Polyanthus, les Prime vères, les osotis et encore bien d'autres qu'on peut pour ainsi Er appeler des irrégulières, . formes e lan à ire sont à la portée de tout le monde ns, être utilisées. De parterres garnis uniquement de . Geraniums à nine plantes doté, triées avec soin et d on & LA SEMAINE HORTICOLE si on dispose celles-ci de manière à ce que le parterre semble déborder, l'effet sera charmant, combiné aux bordures et aux parterres perma- d’une partie du jardin, mais bien aussi et même avant tout, l’effet de tout le jardin, de ce que l'on voit en se plaçant à à un point de vue quelconque du jardin. Pas mal de jardins et plus snécialement les petits, font un effet assez piteux à cause de l’incongruité de la garniture de leurs parterres, tandis que si un peu de contrainte était imposée dans la garniture et si plus de simplicité était observée, : le d'œil général de pas mal d’endroits serait de beaucoup rehaussé et embelli. CINQ PLANTES pouvant être utilisées pendant la période de pénurie en fleurs coupées La culture des fleurs coupées actuelle et encore Sue l'importation de fleurs du Midi, fait rema . Heïnr. Kohlmannslehner dans le Gartenwel du 30 juillet ri nous fournissent abondamment de ma atiè proprement parler nous ne connaissons plus ne deux périodes de pénurie. La première com- mence vers le milieu du mois de mai et prend fin au commencement de juin, la seconde corres- pond aux premières gelées intens On comprend les difficultés qu’a à surmonter D oNidditus du pays pour être toujours prête à satisfaire les demandes qui se font à l'improviste t mauvais moments; c'est pourquoi les lacunes et les rase qui se produisent subite- — par la demande préci- rs de fleurs coupées sagées et pour arriver à une solution de la ques 1 faut bent reconnaître qu ’en dehors de ce qui est exporté en au moyen d’un bien inebé, il faut néanmoin ns, disons- _ nous, chercher la ne des gs qui nous tirent toujours d'embarras, parmi les aux rustiques. Parmi les arbustes de sea terre à fleurs blanches, qui ont encore l'avantage de se aisément, les cinq suivantes, en partie encore peu appréciés, sont à noter Partictiièrément: 1° Anthericum Liliastrum major, nai Da di tous les sols de jardin, mais gp msn n° bien dans les pers Harris us; cette plante e des dat florales de 50 centimètres de hauteur en- rappelant assez bien les fleurs des Glaïeuls Col- villi. Bien que la fleur en elle-même soit d’une composition délicate, elle n’en reste pas moins attaché très longtemps à sa tige ligneuse et reste Sr fraiche dans l'eau. Elle constitue une excel. rentes espèces, mais qui fleurissent un peu tard et qui sont placées, dans cette catégorie, sous le nom de Gambetta. Le Swertlilie florentin est une des plus joies et des plus généreuses plantes de sa cat Les grandes fleurs blanches ont les couleurs la nacre avec de délicats reflets bleuâtres; de lorsqu'elles sont à moitié écloses, elles sé servent 2 1er eng plusieurs j ours, De import même lorsqu née. cclim néanmoins rapide: ment, gardent 46 pes tien le ei si celui- ci est clément, leurs rhizômes braventles plus fortes gelées et se montrent généreuses dans tous les sols, générosité qui se manifeste parla présence de pures rhizômes qui se séparent aisément des a 3° Galega ES alba. On comprend diffs cilement pourquoi ce simple arbuste rustique, si fo " h : fleurir dès la fin de mai et c e à pousser sans relâche de M LR re Re tard dans les mois Il ne faut int pas compter cette fleur parmi les plus importantes pour la conf qui, comme les 1 tionner des bouquets à bon marché, pus panicule blanche ainsi que le feuillage du Gak$t | officinalis alba seront pes t de toute première sure pendant les m été. À Durant la période de énie elle pourra même nus aux besoins des grandes villes. Le variété aux fleurs violet rose n’est non plus pas dédaigner pour les bou ne et constitue À belle décoration pour le de 4° L'Œillet Mignardise « « Markthünigina» Lors de son apparition comme ph 4 d'années, cet Œillet fut signalé comme rissant pe jours plus tôt que Her Majesté Mrs. eurit en effet de très bonté ta 2 gran _—. à tous les irait pour la ee ée. De plus, elle résiste aux gelées d'hiver:®, & se ce en automne les jeunes plantes dans & bâches froides et on peut alors facilement rége a flo de manière à ce qu'elle se Ash le désir, ou au commencement de à toute au toujours sûr du résulta: D presque sans donc être appelé Œillet remontant. _ tprès des pics sde l'intérieur de la c SAMEDI, 26 AOÛT :r899 335 En tout cas les dernières floraisons n'ont plus le blanc immaculé, mais il est Pa er par une petite zone rose à l'intérieur de la 5° Œillet Diamant. C'est une Érhde fleur, d'un blanc pur se fondant en blanc crème vers le centre + La 2. de cette nouvelle 7 qui se met à à fleuri commencement de juin, est celle des fleurs pad la forme diffère totalement ill même jusqu'aux pétales intérieurs, « Diamant, » qui est presqu'une forme remontante, ressemble beaucoup,quant à la forme, à un Œïillet du genre Germamia, est d'une ue 0 presque Asp sr ce n’est que sur les bor e la fleur est légère. ment dentée. Cette variété ‘ei, clin tous les Œïüllets Mignardise, aura à forcer par la culture sous bâche; ses fleurs acquièrent ainsi plus de valeur et si allait est appelée à faire aux variétés Pr elle pourra certainement, à ses fleurs plus intègres, les supplanter. Hya DRE années une nouvelle obtention fleurs entières, Albino, fut introduite dans le commerce et elle avait l'avantage de ne pas se déchirer. Pour autant qu'on peut donner son avis d'après les observations faites, cette variété est hautement recommandable; elle diffère aussi du « Diamant, >» et rappelle très bien la fleur en Bouvardia On peut encore ajouter que l'Anfhericum insi que l’Zris jlorentina peuvent également être forcés, là où cela semble utile, par la culture roides ou par tout autre moyen Les Forêts ; Calhforniennes (Suite, voir p. 320) Les Forêts de Redwood doivent fournir une moyenne de 30,000 pieds par acre et cela le rendement de n'importe quelle forêt au monde. En dehors de cela, cette grande chaîne de forêts côtières, qui doit son importance capitale au Redwood, a encore d'autres choses + Mama souvent décrites également. À côté de ses R , nous avons ses Pins et Sapins, magni ue les Magnolia de la Louisiane; ses Azalea am et jauñe d’or, d'une are si Suave, et ses milles cavernes, grottes et hau- teurs, ses collines garnies de plantes Ha er des mois et des mois sans discontinuer, enfin ceci et une multitude d'autres éléments contribuent à i amalgamé de la he des Sequoia A l'intérieur et au nord du pays se trouvent les subdivisions de la région des Sapins et des Pins, . Elle se trouve le long de l’axe de cette tagnes supérieure,de Kern à Shasta, haîne côtière Dices nobilis, le Picea smelels st le Cie Géant Blanc (Libocedrus decurrens). Nulle part on ne peut ra ce forêt as commodément et avec plus d'avantages q dans les régions de Shasta et de "Siskiyon, ané. ment accessibles au touriste. Celui qui visite le 0e, Yosemite et la Crevasse ou Grotte de Calavera voi aussi un peu des forêts de la Sierra ne peut rester indiflérent à leur charme, e | différent de celui qui se dégage des forêts des Redwoods de la Côte et en fin de Pages pers puissant et plus permanen s divisent les grandes forêts . la gg en Po groupes, suivant les espèces et les altitudes. Dans Ja région inférieure, ou région située au pied des montagnes, le Chêne et le Pinus Sabi. miana croissent en masses. Comme il a déjà été dit, les 6500 lieues carrées de cette région, s'étendant jusqu'à une altitude de 2000 pieds au essus du niveau de la mer, ont plus de valeur pour le verse et le vignoble que pour le bois de constructio ne des forêts du centre, atteint Foqu'À une altitude de 4000 pieds, avec une largeur moyenne de 15 lieues. Ici l'on trouve des Chênes plus jolis mais de moindres dimen- sions; ici aussi apparaît le grand Yellow Pine, qui a souvent 200 pieds de hauteur et une cir- conférence de 20 à 25 pieds. Ici aussi se ren- contrent le Pin noir (Black Pine), les Sapins rouges et jaunes, le Cèdre de la Sierra odorifé- rant et des Pins à sucre La troisième zône des forêts a une étendue de 4000 pieds, s'étendant j a 29 à ag: 9000 pieds au dessus du niveau de la mer et constitue la plus grande masse de Re de variétés de Coni- fères connue. Les Yellow Pines et les Pins à sucre, les Sapins géants, les Spruces, les Sequoia, etc., forment ke majorité Se mire Au dessus de 9000 pieds, les espèces alpines de Pins et de Ces conduisent les limites de la forêt jusqu’à la tigne des neiges. ts Coni fères, le Pin à sucre (Pinus LÉ est certainement le remier. Certains spécimens ont été mesurés qui avaient jusqu'à 300 pre de hauteur et 40 pieds de circonférence. Douglas mesura un tronc tombé qui avait une circonférence de 58 pieds. Mais cet arbre, qui a tant de valeur pour son excellent bois de charpente et de construction, ne se reproduit malheureusement pas facilement et est de plus exposé aux attaques de beaucoup d’ennemis ; c'est pourquoi il disparaît rapidement, ndroits les plus boisés des forêts de la Sierra, à part les districts des environs de Mount Shasta, se trouvent surtout dans les por- ne les plus abruptes et les plus montagneuses plus souvent, elles sont d'un accès difficile. Ja maintenant tous mes loisirs durant quatre années dans les forêts californiennes, roun leur histoire et les conditions dans les- quelles elles se trouvent actuellement. Il est difficile d'exposer à ceux qui n'ont pas sé des mois dns la haute Sierra ou Chaîne côtière, quelle est la puissance reproductive de nos forêts de Conifères, lorsqu'on ne les entrave pas et de faire ressortir sq l'absolue ose d'une certaine protecti Que l'on prenne les districts PS Nevada et de Placer de la Sierra comme exemple pro- blèmes à Ah sur la situation des forêts dans ces contrées, qui sont un des chemins par lesquels le bétail et les moutons sont conduits dans les vastes étendues de la Sierra et de là de nouveau dans les vallées, ces pro blèmes, disons-nous, sont assurément a ussi difficiles et aussi no ceux qui se posent dans toute autre contrée de la Californie. Puisque les princi se re- produisent ici, et que certaines variétés croissent si serré qu'on peut à peine passer, si un peu de soin et d'attention aidaient les jeunes arbres à surmonter les obstacles, il semble certain que d'immenses étendues la Sierra pourraient être reboisées, Les ennemis des forêts sont : 1° les moutons; 2° le bétail et 3° les vieux arbres ui meurent et qui, abattus par les Ouragans de l'hiver, brisent, dans leur c ‘arb | nnes conditions d'humidité sont les pre- miers faits qui influent le plus sur les pays, les cont ans les districts de Californie qui demandent une irrigation pour produire les meilleurs résultats agricoles, les endroits cou- verts de bois de construction sont rares, bordent les fleuves et marquent leurs cours. masses de bois de construction sont toutes sur les versants des montagnes élevées et descendent généralement vers les vallées par les pentes tentrionales et occidentales. Les forêts, pr les contrées boisées des vallées, ne sont perse ment qu'une croissance disséminée d'arbres tels que d hènes, résistant bien à la sécheresse. Malheureusement le bois produit est en majeure partie uniquement utilisable pour le chauffage, bien qu'une petite quantité des bois durs de la Californie soient demandés pour des ouvrages assez délicats d'ébinisterie et autres. TILIA ORBICULARIS (T. alba x T. euchlora) Ce joli Tilleul, obtenu par l'établissement Simon-Louis frères de ntières, il y a une pagé sous le nom de Cet ble, étant issu d’une graine du Tilia alba Ait. (T. petiolaris D. A ne saurait être . comme variété, au Tilia argentea Desf. (T. tomentosa Moench..), vulgairement Tilleul ar gg ar son port et le luisant de la face pe de ses ve 07 il hr. red T. euchlora C. Koch (T. dasys Stev.); par son feuillage argenté en ge LE pb il ressemble au a. serait donc, d Là ces caractères, un hybride de Tilia alba T. euchlora, 1 semble certain, car le 7. , sur lequel a été récoltée la graine qui a cms le T. ort La a pour rn dans l’ar de Plant T.. euc Nous ons donc abandonner la dé tion de T. argentea orbicularis qui nou impropre, € et nous no UE dé cet ar ment T. orbicularis (T. alba X T. allusion à la forme de ses full. Voici la description de l'arbre Très vigoureux, formant une te conique, de même aspect que ue le L. co celles de ce dernier, ses branches sont PPrr evo à avec jeunes rameaux pendants La fièche de l’arbre est, comme du reste tous ée ; duvet rameaux plus âgés grisâtre. Ramules Areles à bractées très longues, spatulées. ES 336 Fleurs et Lee le genre), jaunâtres, très odorantes. Fruits de la grosseur d’un pois, sphé- riques, Re éreent ei, mucronés a recouverts d’un duvet grisâtre. Feuilles grandes, 0 re cordiformes, épaisses, acumi- nées, fortement dentées, rarement planes, mais, quelquefois foncé luisant (comme chez le T. euchlora), la face inférieure est argentée (comme chez le T.a Les feuilles du Tilia orbicularis tiennent très longtemps à l'arbre et ne tombent que vers la fin d'octobre et même plus tard, ce qui est une qualité très précieuse et en fait un arbre d’avenue ordre. Isolé, il produit également ffet . Joux. (Pépinières Sin ovis frères.) Fougères cultivées dans du Liège _ Le hège de la ue peut être utilisé de diverses façons. C’est une excellente matière forme des rables, une humidité atmosphérique est très avan- tageuse pour les frondes affaiblies ou écailleuses, parmi lesquelles les racines s'étendent à leur aise ; en donnant un peu de compost convenable pour up de Fougères ie ainsi être cultivées nt ces poches en ge, L’ s ù trouvent bien et lorsqu'on RS suspend ainsi contre un mur humide, leurs frondes pendantes sont vues avec de plus d'avantage. Les poches doivent étre faites très amples pour ces plantes-ci a mousse de spha bien, on obtient ainsi un meilleur résultat que s'ils croissent dans s Adian- h À dolabriforme et À. néon à ainsi ue quel- Br Dieine d Fe la ee des pochettes, une grande ièce plate serv a me Re le dos, tandis due . la partie arrondie, rvé. On eut faire rs entes “Monbioié d'après la ougères à à laquelle on les destine et ‘suivant leurs manières de pousser, de se com- dans de grandes poc ch compost semblable à celui que l’on donnerait si LA SEMAINE HORTICOLE les plantes étaient cultivées en pot. J'aime per- sonnellement beaucoup à employer de la mousse panie i hoivené être bouchés, ce qui se fait le plus avan- tageusement avec du sphagnum, qui conserve un peu d'humidité sans dre la terre s 'aigrisse par suite de fermentation. On devra soigner à ce que tous les interstices soit bien remplis de terre. Si tr a bien a = Fougères se trouveront mieux dans ces espèces de Corbeilles qi pourra leur donner de meilleures positions que si elles étaient en pots. Le liège peut également être employé pour faire des troncs en employant du bois pour le fondement. Sur ce tronc on des ouvertures d’où s'échappent tronc simulé très artistique, DRPCEAE et rus- tique. On peut faire un tronc mporte quelle dimension et comme il est creux à l'inté- rieur, on peut employer Su de terre que sion a affaire à des fragments ou tronçons de bois. Pour les troncs les plus +. on emploie une planche plate de 10 ou 15 cm. de largeur. On cloue solidement un petit rébord de tous côtés. La largeur dépend évidemment des 2 jp que e l'on : a l'intention de donner au tronc. On le fera large de base et solidement fixé à une planche plate. On fera un choix de liège de façon à avoir des poches à des distances variées le long du tronc et on clouera le liége et, si cela n’est pas faisable, on le retiendra au moyen de fil de fer. Les troncs qui devront être souvent déplacés auront en général une hauteur de 1"50 et auront au moins 45 cm. carrés à la base. Pour éviter qu'ils ne soient trop lourdes, les grandes Pie seront remplies partiellement avec une matière grossière quelconque, pourvu qu'elle soit légère. Les gros débris de la terre de feuille passée au tamis convienent fort bien à cet emploi, mais on doit avoir soin de les tasser soi- gneusement, sinon, par le temps il se formerait des vides et la terre entourant les racines n'ayant plus de support, tomberait. Pour les troncs plus minces, il suffira de recouvrir ee brie de liège un morceau de bois, un tro e. J'ai vu les troncs minces fixés dans des ses mais je préfère une base en bois pour toutes les dimen- sions, parce qu'il n'y a pas de continuel danger e casse. On ne doit pas perdre de vue que tous doivent être solidement construits, car le poids est considérable lorsque le tout est bien bourré et arrosé. Si l’on trouve des interstices ou de CrEVASSeS; on les FE avec de la mousse les racines ères pénètreront et een t le sol rie d'elles après qu'elles seront bien établies ra les grands troncs on peut employer erses espèces de Fougères et tous les petits apportés à à l’arrosage, parce qu'il arrive que cer- taines parties sont sèches alors que la surface est que les racines auront bien rencontrera plus beaucoup de difficultés et dans la plupart cas les Fougères ainsi traitées donnent moins d’ennui que celles cultivées en pot. . HEMSLEY du « Garden. » jamais AZALEA VASEYI L'élégant Azalea Vaseyi, une des dernières découvertes de l'Amérique septentrionale dans ce genre, a non seulement de l'intérêt au point de vue botanique, mais aussi au point de dora), Azalea canadensis, et cela prouve une fois de plus l’étroite parenté entre la flore de l'Amé: rique Orientale du Nord et celle du Japon. Jusqu' en 1878, Ka Vaseyi était LR lorsqu’au printemps de if. découvert par G. KR. Var, le fils du Lot bien connu, D' Georges Vasey, dans la Caroline, du Nord, dans les environs de Webster. Depuis on l’a LOS dans d’autres localités, mais n dehors des bornes de la Ca de È Nord tobtefoie, ” - plus, uniquement : Jackson et Mitchell “oi dans la Caroline du Sud, était basé sur une rreur. L'Azalea Vaseyi est un joli arbuste qui semèt à fleurir en avril ou plutôt au commencement de mai, pas longtemps après l'A. canadensis que le premier surpasse toutefois de beaucoup, pas sel lement pour |’ abondance et les dimensions de ses cette plante est actuellement haute de 1"50t ne montre aucune tendance à atteindre la hauteur élevées et dans une humidité plus grande, t que dans l’Arboretum elle a plus de place pour Un développement latéral. Dans les jardins d'Europe cette jolie et gracieuse plante est presqu "inconnue, 1abitat, c ’est- à-dire, dans la aroliné auteur, avec branches lisses et luisantes. Les fl appé- raissent … les Ft disposées en 0m sur des tiges d'environ s autres Azalées, comme l'A. 1c0Sh, l'A. Vaseyi aime l'humidité. toute l'Allemagne. D'après - do bach, dans les Riesen n Ge toutes les Azalées, les fleurs sont plus ss : sur les vieux sujets et, plus ils sont vieux, y a des fleurs belles et riches de tons. Ceci est | one caractéristique aux v variétés aines opp n raison, ainsi que dans la délicatesse de we ses fleurs et, en plus, parce qu’elle est si Les fleurs elles-Mérriès semblent peu souff gelées nocturnes. Notes de Culture “ Nous répondons ci-dessous à quelques de- mandes se RARE que nous ont adres- sées dive LEA LS Chrysanthèmes por fort bien dans une partie de jardin un peur ne et enfermée, où d’autres plantes DRE t d'air. Nous avons remarqué plus d’une 5 qu'ils prospèrent mieux dans ces conditions dans de grands terrains très aérés et balayés par le vent. Nous avons eu notamment l’occasion d’ob- server cette di fférence sur le Lilian Bird, très belle variété japonaise bien connue and fleurs tubulées en spirale, d'un coloris “te cre- vette; cette variété a malheure pan le défaut de ne pa men z beau me get “eA elles les boutons sont étouff ne peuvent pas se dévelo opper. Lidase cette variété e en massif, un peu serrée parmi 4 un peu abritée et modé- rément aérée, la Pen est beaucoup plus restreinte, et les s y gagnent beaucoup en quantité et en qualit té. hlias. Les Dahlias ne sont pas bien brillants actuellement, par suite de la sécheresse excessive. Il faut les mouiller assez fréquemment, et malgré ces soins PEU de boutons grillent et ne s’épanouissent pas Il est possible, comme le suppose un de nos correspondants, que cette chaleur et cette séche- resse contribuent à durcir les tiges ou pédoncules les faire Prin épendamment du t t certains Dahlia-Cactus ont exis est un à ce Long le D. Mrs. Mrs. Parker, ont les tiges souples, et quoique les fleurs soient prenne toujours un peu pen- es redresser sans nue. Dre un. parce qu’elle allait en dépérisant et semblait fondre, au lieu d'augmenter; en pots se conserve mieux. 7 les tubércules ne grossissent pour ain e pas, et nous con- naissons un cultivateur “2 se PRIE ps n'avoir x ans de culture, que coup DRE cette année dans les HO qui n'éta assez ombragés et mouillés fré- ar Ils demandent un sol substantiel et r; dans les terrains ivaces bien connues Sont d’un jaune très chaud, tirent een SAMEDI, 26 AOÛT 1899 sur l'orangé, et le disque est noir. Le R. hirta, très analogue au précédent, a les fleurs peut-être un peu plus grandes, et le disque plutôt jaune doré. Le R. purpurea, qu'on appelle aussi R. sero- lina et Echinaeca purpurea, a les fleurs be au- coup plus grandes, et les fleurons d’ groseille, avec le sue pourpré fon Toutes ces plan sont très florifères et rendent de Fa ul de la fin de juillet au mois d'octobre, pour 1 CERN AERR des jardins et la confection de bouq Campanula niet. “Un cultivateur et ob- servateur éminent, le Révérend C.Wolley, Dodd, écrit au Gardeners’ Chronicle que cette espèce fleurit difficilement. « J'ai une plante, dit-il, qui a fait maintenant une bonne rosette de feuilles re trois saisons, mais qui ne donne pas signe de vouloir fleurir. Elle est cultivée dans u Fe plate-bande bien exposée, près d'un mur situé a midi, dans de Kew en boutons il y sans hampe florale étaient à côté de celle qui était en boutons. Deux ou trois de mes amis qui ont cultivé cette plante depuis deux ans attendent en vain qu’elle fleurisse. » Geranium. Le mois d'août est une excellente saison pour faire des boutures, et l'on pourra en prendre une ou deux sur chaque plante sans que cela s'aperçoive. Il faut AE soin & Res de pousses bien aoûtées, ayant au mo e quin zaine de centimètres de PRE 4 & We une section nette avec un canif bien aiguisé, car les boutures risquent de pourrir lorsque la base est brisée irrégulièrem ment. On enlève toutes les feuilles jusqu'aux qe paires, et l’on plante les boutures dans une caisse remplie de les unes contre les se, et en tous cas plus lente. On seringue un peu les boutures, et on les place dans un endroit bien éclairé. Pendant assez longtemps il sera préférable de ne pas trop les arroser, pour avoir une végétation trapue et plus robuste JOHANNESBURG Les Eucalyptus comme bois de construction R. W. Adlam, de Johantesoure, écrit dans le Gardeners’ Chronicle : u e juin dernier j'abattis un spécimen particulièrement beau de l' Eucalyptus viminalis, qui avait été planté dix ans auparavant. C'était un 7e ton d’une avenue; il y en avait six dans une angée. Il avait une hauteur de 1 35 pieds et une Sr LEA au pied de l'arbre, de 6 pieds. Sa hauteur, lorsqu'il fut planté, était d’un pied en- viron. Je vendis environ la moitié de pe bois comme bois de chauffage pour 2 € (50 fr.). s une feuille des jeunes pousses n'avait souffert de la gelée qui avait sévi le 26 mai, où thermomètre était descendu jusqu'à 8° en-desso de zéro. Le même froid a Drone privé de toile feuilles de grands arbres de l'espèce Eucalyptus Érne l'Eucalyptus Étbtodore est mort jusqu'à ep se propose ici de faire un essai de pave- ment au moyen de bois résineux — surtout de l'E. globulus et de l'E. viminalis. — L'âge des 337 arbres, 27; on prépare des pavements et qui sont apprêtés en ce moment, est de huit à dix ans. Le bois de ces arbres n'est pas arrivé à maturité, mais grâce à notre élévation, qui est de 6000 pieds au-dessus du niveau de la mer et à notre climat rigoureux, le bois jeune est ici d'une texture très dense et très dure. J'ai souvent remarqué beau- coup de jeunes arbres plus abondamment semés ici qu'au Natal et dans d'autres contrées d’un climat chaud et es similaire. Dans d'autres parties de l'Afrique, l'Acacia melanoxylon, à l'âge de quinze à vingt ans, porte de très petites se- mences; mais ici, des arbres qui n'ont que cinq ans ont déjà une grande quantité de bonnes semences Un Jardin botanique à Johannesburg Je médite M crée d'un mé near dans le parc; mais, comme Gœ dit : « Les commencements sont silours dificiles » etque, de plus, il est très difficile de donner de bons fon- dements au premier établissement de ce genre . ici, à faut avant tout une bonne dose de réflexion. Pass nt en revue les jardins botaniques de p Afrique australe, je n'en trouve qu'un, pour autant que je sache, qui combine le côté scien- tifique au côté pratique et c’est celui de Durban; les autres jardins ne sont en réalité que de petits établissements publics, dont le seul but est de vendre autant que faire se peut Pour ce qui concerne l'arboriculture et le bon choix de fleurs et d'arbustes se À en avons appris quelque chose aux « Boers « Uit- landers; » mais ce qu'on n'a pas A » abord, c'est la sr ir, des fruits et du verger. Je proposerais de rése un certain espace de terrain, de s Disstur: d'un une pre des meilleurs arbres fruitiers, de plantes grimpantes et d'ar- bustes fruitiers, ing très vigoureux, . que Pommiers, Poiri Prunes d'Europe et du Japon, Prunes bout: préparation des pe Raisins d'Amérique hybridés, Coings, Chà- taigniers d'Espagne, Amandes, Fraises, e me Rubus laciniatus. Plus t dernières, pour autant que je sache. Je présente ce plan avec une nee timidité et prie les lecteurs du Gardeners’ Chronicle de me donner leur avis et de me sug- gérer dé idées. La transplantation des Kickxia DE LAGOS AU CAMEROON Un très intéressant article d e M. Schlecter pays. Je traversai la carcasse (grande chaloupe) … la firme Gayser, accompagné de seize pour atteindre ht d'où le voyage ner serait réelle- men Bientôt nous arrivâmes à la ville de Jkorodu, 338 LA SEMAINE HORTICOLE qui est éloignée d’environ une lieue et demie du bord de la Lagune. Cette ville est une des capi- tales du pays de Djebu et doit avoir environ Fioe habitants e même jour encore nous quittâmes la ville et à 6 heures nous établissons notre campement en pleine forêt vierge. Tout le pays de Djebu est couvert de forêts très Sa et fournissait dans p omme de kxi es à la ville de Shagamo, plus petite que kor 1 Tci ; ’ ’eus la satisfaction de découvrir une PUS de Ficus qui donnait de la gomme ou pour mieux dire du caoutchouc. Je fis évidemment et la plante et je vis à ma grande Des que le suc coulait abondamment. Déjà après une simple it andol phia, mais très dense et semblait de plus pouvoir être manufacturé. Lorsque, plus tard, je soumis l'appréciation d’un commerçant dire jusqu'à quel point cette piguriré était exacte, D’après moi, s'il pouvait se vendre 3 M. le kilo, l’arbre rapporterait beaucoup en plants: tion. Les indigènes ignoraient la propriété de donner du caoutchouc que possédait t l’arbre. Je ne crois non plus qu'il s'agisse du Ficus - Vogelii Miq., parce que la description de celui-ci dans la Flore DRE see Hooker ne correspond pas à la plante Nous bo É pe Shagamo et péné- sa ous vim XI mais la plupart étaient de petits sujets fortement anémiés et épuisés par la récolte par incisions intensives. Je comptais dans le courant de la troisième journée 248 pieds, ont 238 morts.et parvins également à me pays de Yoruba. ncore intéressante par ce fait qu’elle est peut-être bien la plus peuplée des villes du continent africain. Elle s'appelle Ibadan et sa population se monte au chiffre respectable de. ,000 habitants. + r 3/4 heure pour traverser ER en dehors | proximi de l'habitation 4 du gouverneur britan- nique sir 0 point j istoutes les directions et j'envoyais mes hommes dans la forêt ob pour collestét des fruits et du lait de Kickxia. Des premiers, je me procurai environ 200 RE NAÎEES Je n'obtins que peu de suc de Kickxia parce que les rares exemplair vivants avaient tous été trop fortement ME. de plus, j'avais à agir Ann parce que es An ls viennent d’édicter d’après pt les Kickxia devront été Taissé) dans le repos le plus absolu pour une durée de quatre années. C’est évidemment un non-Sens, puisque dans tout le pays de Yoruba il y a à peine une vingtaine d'Européens et que, par Gin un contrôle est absolument impossi ible De Ibadan nous traversons alors, dans une direction ouest et sud-ouest, une zone herbeuse coupée par des RAR ER de la région des forêts vierges. Dans ces forêts on voyait à peine des traces de Kickxia, quoique dans le temps ils étaient très abondants là aussi. De plus il n’est dat qui est encore indé- pendant. La ville est peu s étendue qu'Ibadan ou Ihadan. Elle est construite sur et parmi des Sn granitiques, composées partiellement d'énorme ie Ici aus eûmes à marcher à peu ee 3/4 h.a river au fleuve Abeokuta. A huit lieues éngidios de là, nous arrivons à notre quartier pour la nuit, c’est-à-dire au poste de l'ingénieur du chemin de fer que les Anglais construisent actuellement de Lagos au Niger. J'obtins ici l'autorisation d'uti- liser le chemin de fer allant jusqu’à douze lieues anglaises de Abeokuta Le jour suivant, et après plusieurs excursions rayonnantes, je parvins en effet avec ma colonne des Kanoes, traversai avec ceux-ci la Lagune et arrivai ainsi à Lagos. Le jour suivant arriva le steamer « Aline Woermann » avec equel j'arrivai le 8 avril à Je fis aussitôt une courte visite aux plantations de Bibundi. Le len emain nous arrivâmes à Victoria où je me .rendis à l'hôtel. Mon devoir ici était de mettre immédiatement en sûreté les semences de Kickxia et les boutures de Ficus que j'avais rtées. remises au Jar il y en avait en- viron 30,000 à 4 000, ont D éane toutes, cer- Environ 15,000 en culture au Jardin botaniqu uant aux moyens de culture, aux soins, aux exigences etc., des Kickxia, je crois pouvoir émettre les quelques vues qui suivent : Avant toutes choses les variétés de Kickxia ont cet avantage-ci sur la plupart des autres plantes destinées aux plantations, c'est que l’ établisse- nt de cas e Kic que dans les épaisses forêts vierges où ils étaient à l’ombre de grands arbres. Reste à savoir si on pourrait ainsi les utiliser comme arbre à ombrer le Cacao crois qu'il suffirait d’abattre, en fait de taillis, juste ce que l’on peut faire disparaître au se te un orne ra nière à obtenir un endroit dégagé. pa les plantes peuvent être plantées à 5 mètres de distance environ évidemment veiller à la propre ntation jusqu'à ce 0) l'ombre de la forêt vierge subsiste, la mauvaise hérbe ne viendra qu’en petite quantité. Jusqu'à présent je ne suis pas parvenu à déterminer pen- : dant combien de temps un Kickxia peut résiste, ‘faire abattre la forêt aux alentours pour pouvoir RE , des incisions modérées. puisse se faire pendant cinq ans. Dans ce cas op; doit : ou bien leur laisser un repcs de plusieur années, ou bien ne les inciser que tous les deu as, € à est encore le plus raübhnel. Les collecteurs de caoutchouc danse Yoruba assuraient qu'ils retiraient un 1/24 kxia. Comme D 13 assez lucrative. Le plus simple serait encore de diviser la plantation de caoutchouc en | Plusieurs parcelles, qui seraient alors incisées à tour de ôle. our ce qui concerne le sol et les conditions locales, le Kickxia ne semble pas être une plante je lai, en effet, vu prospére o lui-même est &t: core cultivé, c’est- à-dire à à ue de 750 m. d'alti tude. Du reste il n’est pas nécessaire dalles à de si grandes hauteurs, parce que | tions possèdent plus de terrains, sur les hauteur moins élevées, qu'elles ne pourraient en planté d'ici longtemps. | endant mon séjour à Buëa, je trouvais encor une autre variété de Fic ati dolphia de M. Günter, à Soppo. Elles sont un état passable, mais je re au ‘on puisse déjà es inciser dans sept an s ne réussissons pas à tirer du era es feuilles et des par ties herbacées de la plante (comme c’est actu le cas pour le gutta-percha). J'espère ardent: nt que mon séjour au Congo nous rappf de la solution de ce problème. *"# J'ai fait une visite de quelques jours aux plan- tations de cette contrée, mais j'ai l'intention de les visiter plus attentivement et plus en dé plus tard, à mon retour du Congo, parce qu'alors l'expérience et les connaissances acquises € chemin me seront très utiles et d'un bon secour. Je visitai en premier | lieu la plantation de Moliar. Ici iln’y avait rien à faire, puisque le directell de celle-ci, M. Stammiler, était encore occupéà construire son habitation. Il ne peut donc ençofe être _questio n de plantat io n ici. tammiét sont are identiques, RS ss exceptio .. De Bibundi ; je dois dire la même se ï Moliar. Ici aussi les ati sont fa Le directeur, M. Rackow, se prononça à dm 1 contre la culture du Ru. il a on | point changé d'avis, à présent, qu'il a l'intention de planter du Caoutchouc dans les défrichements avancés de Bomana, situés dans les montagnes. Je lui ai laissé, à cet ‘effet, 3000 à 4000 semences. ’ai eu l’occasion de reconnaître le caractère des forêts vierges + Bibundi avec M. Hauptmann sser, qui a déjà déterminé les limites de Bibundi-Songi. Je suis ferm convainc ue le Kickxia se trouvera dans d'excellentes q conditions-là. Fond d culture du très beaux résultats pour cet endroit. Les localités que l'on : a en vue dans ce pays pour la culture ien propres au but jante on n les destine; de plus pa ss tions y sont dans d’ excellente es main rl 4 prouvé M. Friederici par ses rs nu caout Par | a même poste je vous envoie une caisse avec des échantillons de caoutchouc de Ficus de médiocre, que, par ple, ède fo peu d’élasticité, mais ce # n pas moins du caoutchouc c le e le morceau qui est pro mn quatorze heures dans de l'acétone et qui : n’a à une fabri de caoutchouc pour conn naitre Fpprécistion et évaliteon je prix (par kilo). rbres fournissent du lait ou suc en abon- sd on pourrait ha obtenir annuel- lement 5 kilos de frroinns par pied. Il s pourrait alors même e produit serait d'une valeur et d’un pen médiocres que la culture de l'arbre, qui, du e, pr ospère même dans les sols très stériles, r rémunère encore suffisamment celui qui s'en occuperai Appréciation des échantillons de Caoutchouc eo . Lagos, par le Laboratoire de Chimie pou merce et l'Industrie (Dr Rob. Hheites: reg Les ee pb par M. Nes 4 au 1°7 mars, nt de ce qui s 1° Suc fre ardt de Ficus de Le 2 Caoutchouc retiré du précédent, SE tion à froi AE Panirhonc retiré du même, coagulation à à L Petit échantillon de lait de Kickxia, de Ont été examinés par moi avec le résultat suivant : Pour le 1° Le lait de Ficus constituait une matière liquide, peu liée, d’un poi s spécifique 5 ccm. furent envoyés. Le lait se coagule par l’acidulation au moyen d'acide acétique ou d'acides minéraux. Pas à froid, cependant, mais rapidement à chaud. Le pestshote se sépare alors sous forme d’un bloc d'un sérum brunâtre dont il eee être extrait ou ni et lavé ensuite. On obtient ainsi de Sec. — 13,5 gr. de produit brut humide, 93 gr. de produit brut séché. Jepevs en cendres du produit brut séché : 0,18 °/,. Teneur en ke 5 de caoutchouc du sr à brut séché : » Le caoutchouc dont la résine était enlevé sembla SAMEDI, 26 AOÛT 1899 n'était, il est vrai, pas un caoutchouc de tout premier ordre, mais ss un vrai caoutchouc, d’une élasticité moyenn Les résines de a constituaient un matière solide, nes d'apparence cristalline, soluble dans l’acéto Les baton 2 3 donnèrent : Pour le 2° : E : AUS LES 8,21 %/o Cen dres «CT. the: LOS Résines de caoutchouc 31,02 » Pour le 3° : dar src eu 4,84 °,o et ns. 1,04 » Résines de caoutchouc 23,09 » ‘échantillon 3 (Cases à chaud) correspon- re donc parfaiteme ec le produit retiré par moi du lait. L'évapor rio à l'air (comme pour L En considérant que l'extraction des résines d'un caoutchouc de Ficus est techniquement aisée et que le produit obtenu est alors un caout- mme n (fr. 5,63) par kilogramme. s négoc fabricants de caoutchouc l’évalueront probable- ment un peu plus bot Pour ce qui concerne les prix, je puis encore ajouter que de grandes quan- tités de caoutchouc peuvent être séchées, par les parfaitement que t le Ficus de Lagos, il serait bon d’oc er té indigènes à collecter et travailler soinetiginent e lait ou suc, qui four- nit toujours un excellent pre] utilisable pour €. Je ne voudrais cultiver ces plantes là qui ne contiennent, sans purification préalable, qu'une set teneur en résines, tout en ayant une he en lasticité. Pour le 4°. Un tchouc crie fut aussi retiré du gs chat = on du rene qui avait été en même quant à la coagulation, et les produits en caoutchouc qui en furent fabri- qués étaient d’une valeur et d’une qualité égales. LE PHORMIUM TENAX Les écrivains, qui ont parlé de cette plante, à la fois essentiellement textile par les eg" de ses feuilles, et di ve ia par son , diffèrent es de sa NE et de son introduction en on. ainsi que sur les noms des auteurs de l’une et de l’autre. Voici, sous ce double rapport, la version la plus vrai- ble : La plante fut découverte dans la Nouvelle- Zélande, par J. Banks et Solander, qui accom- “ 339 pa gnèrent, x ét à vaturaistes Cook dans son premier voyage our du monde, de 1768 à 1771. Le célèbre jme 28 de retour en Angle- terre, en 1772, parla le premier, à ce qu'il semble, de la beauté de la plante, et surtout de sa texti- lité, dont il avait observé les mérites ee les indigènes ; mais, fait singulier, dans la relation A = 5.5 & Le | Le] bc rs FT d — ' Re: Lit (A o a s-| & 5 A p 5 Las …”. > LS — a uw en pas fait m n second voyage, 1772 à a Faqs père et fils (celui-ci à cas À dix-sept ans) le suivirent en qualité de Spam à de UE PHEaTERRs la dite plante, dont ils donnèrent une fi parmi les autres renseignements; et ce ne fut temps après qu'ils en publièrent les caractères et ui imposèrent le. dou elle porte, adopté depuis par tous les botanistes, sauf par Gærtner, qui voulut le changer en celui de Chlamydia tenacissim William Hooker, dans la longue et intéres- sante notice qu'il a écrite sur cette plante, dit que des graines en furent apportées, en 1771, par Jose nks, qui ne levèrent pas, mais celles qu'il rapporta en 1789, et qu'il distribua le continent et au jardin royal regretté botaniste ajoute qu'Aiton, alors jardinier en chef de ce célèbre jardin, l'envoya en celui du Muséum d'Histoire Sd ag à cette époque sous la direction du célèbre André Thouin. Une autre version qui a bien aussi quelqu? orobebii té, quant à l'introduction de la dite plame en Europe, mais qui Le en contradic- tion avec la précédente, est celle-ci : eg d'Entrecasteaux, à la recherche de l’infor- La Pérouse, retrouva et di ie entre une foule d’autres gs le Phormium tenax : mais ictime d'une IS » dit Pat : (Musée botanique #4 . Delessert, p. 77), « il avait été dépouillé de. toutes ses collections, r a France (février 1794). C'est ainsi que, de Soura- baya, il fut — ns = gl de guerre, avec sept de se mpag , parmi le esquels MM. Riche (Riché) et Sacs. M. de la Bil- lardière obtint ensuite d’être transporté à Batavia, où il profita du départ d’une flotte hollandaise, et s'embarqua deals l'Ile-de-France. Il revint de là en France, sa patrie, le 12 mars 1796. « Ses collections d "Éiatoire naturelle avaient président de la Société royale d'Horticulture de Londre es, elles furent rendues à M. de la Billar- eph Banks les renvoya en France, Jussieu, d'en lever une seule idée bo otanique à un omme qui était allé les conquérir au péril de Ici, nous devons le dire, un auteur ajoute : cette asse d'âme, les nobles sentiments de sir J. Ban ui dépensa sa fortune entière dans le seul intérêt de la Sue et surtout de la Botanique Toutefois, dan (Maison rus ustique, p. 80) affirme ce dernier fait; il convient de la Fledes des collections de notre célèbre compatriote par 340 l'influence de sir Joseph pra mais il ajoute : « excepté les plantes de Phormium. Prônée avec raison comme une ve te émi- nemment textile, par les premiers découvreurs, neige, nai etc., elle a i F célèbre marin de ce nom, dans le département de la Drôme, où il l’a vue prospérer, même à l'air libre ; y fleurir, mais non fructifier. Il en a été de même en Normandie, sur le littoral, notamment par les autres (Poiteau) ; nous penchons pour rnière version. De même, en 1816, elle St-Fond, qui en fit dès lors de nombreux essais; mais ni lui, ni d'autres personnes qui tentèrent jé ce, ne Srpet obtenir cette belle filasse, dont nous venons de parler; toutefois, quelque “ter à qu’elle fat, on en forma d’excellents force et la a fibres de l’Aloès pitte (1) étant égale à 7, celle du lin ordinaire est repr ae par II 3/4 € res du ‘chanvre par 16 1/3, celle du Phormium par ‘23 5/11, celle de la soie mir 24; mais fa quan- tité. dont ces fibres se distendent avant de se rompre est dans une auûtre proportion : car étant évaluée à 2 1/2 . les filaments de l’Aloës pitte, elle n’est que d’r 1/2 pour le lin d’ordinaire; d'1 -pour le chanvre; d’1 1/2 pour le Phormium, e de 5 pour la soie. « « Il est aisé de pressentir, » » dit La Billardière, « « tous les _. ntages qu peuvent résulter de la ss ce précieux végétal, surtout pour la mari On sait, à cet égard, quelles ir immenses amd tités de cette filasse les A aq année dans leurs ports militaires ou marchands. “ [al sous le er de 161 pre os re Phormium sous LA ee 20 us 17, À la so _ poids de ch à on à de toutes les . stances rare c'est le Phormium(2) 2 em Baba fonce. Il offre encore sur le linet _ lui otine l'aspect du satin. Les ea qu s d’être blanchies par =. lon: ngue exposition “sur le pré, ou par ’autres opérations qui diminuent encore consi- dérablement la force des toiles de lin et de chanvre. » HE I ne gs pas confondre i rs DR le font REC À l'Agave americana L. celui-ci. Les x 60 La etit aux on go u premier, employées gone F Ndatrie, ‘ sont loin de DATE la ténacité cité de celles du ; (2) Il ne faut guère tenir compte, à ce sujet, de la force des fibres de di Malvacé Urticacées (à l'exception UCS HULL dé celles du Cannabis), du Coton, etc. LA SEMAINE HORTICOLE Nous avons ie des procédés primitifs par lesquels les Nouveaux-Zélandais obtenaient la filasse du Phormium à ce bel état de blancheur. per d’après les auteurs, les résume ainsi : ..Les habitants de la Nouvelle- Zélande Helen avec nne coquille les feuilles des deux côtés ; ils enlèvent ainsi l’épiderme et une partie du tissu cellulaire; ensuite ils les divisent en lanières, les tordent et les battent sous l’eau pen- dant longtemps, pour achever d’enlever le tissu cellulaire adjacent. Faujas de St-Fond a proposé de remplacer ce procédé par une simple opération chimique, analogue e au décreusa soie, et qui consiste à placer les feuilles, divisées en la- nières et liées em e manière à ce qu’elles ne se tordent pas, dans une chaudière d’eau, où l'on a fait dissoudre trols Hvres de savon pour à les tenir en ébul- se brouiller ee fils et de les conserver dans toute leur longueur ous tres le dire, nous aimons tout autant le rouissage du Phormium, tel que le pratiquent les indigènes. En effet, cette cuisson prolongée doit, selon nous, affaibli considérablement la orce de ses fibres. I! y a là quelque chose de mieux à faire. Si telles sont en effet, on les a contestées dans ces derniers temps, et sans doute d’après des tentatives mal réussies, les qualités textiles de cette plante, comment donc se fait-il, qu’à l’ex- ception de l'Angleterre, sa filasse ne soit pas importée en grand sur le continent(1) ? Concluons, enfin, cet article déjà long, en nous occupant botanique ement et horticulturalement du Phormium Sous ce dernier rapport, la plante, unique espèce du genre, a l'aspect, en l'absence des js gigantesque, et forme des touffes énormes, du plus grand effet ornemental : fleurs, dont les formes générales avaient engagé de Lamarck à réunir cette plante au Lachenalia; tenue en plein air, sous des climats favorables, l'orangerie, elle est éminem ment ornementale pour la décoration des degrés des perrons, des péristyles, ou isolément dans les RAS une terre forte, dique riche en humus et tenue fraîchement, sur un bon drain nage, lui cest parfaitement. On É multiplie très facilement par la division des drageons qu’elle émet en abon- dance. Elle est spcntanée dans les deux îles de la Nouvelle-Zélande Ë dans celle de Norfolk. On la cultive en gran ns la Nouvelle-Hollande ; là, dit Cook, on la Es également sur les collines et dans les vallées, terrain le plus sec et dans les marais les plus profonds ; ; « nous avons observé, dit-il, qu’elle y était plus _. que partout ailleurs. » L’Emploi des Engrais chimiques en Culture maraîchère est-il justifié ? t un genre de culture qui peut ê appelé à retirer des bénéfices sérieux de l'emploi (1) Il nous faut faire remarquer : Et = me date d s ine d’années ; 0: qui s s'attache rss rh 08 jours espèces végétales offrant un mile ou économique quelconque ; reproduct ion . Ta ci-dessus ne qu’il en fût de même, il y a une rs ram déjà éloign des engrais chimiques, maraîchère. Que voyons-nous aux environs des villes ? La propriété très divisé atteint son m c'est bien la culture ps —— terres de jachère à peine mûre que de nouveaux produits & croissance garnissent le so Voyez les champs de pommes de terre du cultivateur maraîcher ; Soigneux, ils le sont généralement, les nombreux labours et les minutieux soins d’entretien que reçoivent leurs terres en font foi. Ils n’oublient pas non plus de les fumer convenablement, Le plus souvent, cependant, ils n’emploient que le fumier ; incidemment ils recourent aux boues illes Dans ierens des cas, l'addition d'engrais chi x fumures précitées conviendraït tout la tains à ceux qui sauraient en user judicieusement. # but n'est-il ce ici de produire beaucoup en un nimum dr sentir favorablement de l'usage de cet engrais. es superphates, donnés au printemps comme fumure supplémentaire, améliorent la qualité des pommes de terre; céci est une considération qui a sa valeur et que les fournisseurs ordinaires des citadins ne devraient pas oublier. Nous n’en finirions pas si nous devions étaler aux yeux du lecteur des exemples ayant trait à chaque engrais considéré en particulier. Il ne manque pas de manuels simples et explicites qui s’en occupent. ME La facilité des communications à proximité -des villes; les voies multiples d'importation des matières fertilisantes, permettent de se procuré celles-ci à bon compte. Nous are au ts n n’ pas à à dire même au cas où! maraîcher abirait chez lui suffisamment de fumiéf: il serait encore utile qu’il recourût aux chimiques. Maintenant, que la France inonde notre paf n de ses légumes, il est plus que temps que FT rende aux conseils des agronomes, que l'on Suit les instructions des spécialistes ; è tionnons nos moyens de production, cela er mieux que la bärrière factice des droits d'en . Em. Lecoco, Ingénieur agricole. USE ATTENTIVEMENT CECI L J'’invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUFFAUT & L CES RÉSULTATS SONT : 1 Grande économie de terre de bruyère ! % Développement VIGOUREUX et RÉGU- LIER des cultures. 3° Port majestueux ; conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l’ observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR AMEYE Es Horricuzreur ffelaere-lez-Gand. 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Lucien Linden”: : £ SRE st 342 Petites notes et nouveautés d’ Otchtlées. 344 Les DS PS ne né ie PT 344 Nouveautés 346 Les fase D : 347 Des Pervenches au point de vue de fotèulene ‘ ee if L'Oreodoxa oleracea un ne oleraceaL.) . . 347 Le Panax Victoriae W. ri For 348 Les femmes et les M. ï 349 Boîte du Journal 350 Fig. 166. CES Linden, directeur es de « L'Hor- cole Coloniale. >» . : . . + 343 ». 107. is Hawkeri ARE 345 PUR her Milo ss "ms + + - 349 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. es aan || ROSIERS | Immenses quantités hautes ti Lie re ta pe de toute nm qe 79 pp m2 ape ance nouveautés pour 1899 en plantes superbes, etc. SOUPERT et NOTTING A LUXEMBOURG (eRAxD-pucnÉ) L ] Luxembourg, AL Une Suède, | Brésil, pi rag mie de Flandre LOGE Aîné 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) Exposition universelle de Lyon, 1894, Grand Prix et Médaille d'Or CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. 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CCVIII LA SEMAINE HORTICOLE | ne. | « L'HORTICOLE COLONIALE » 79, rue Wiertz, Parc Léopold, BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXE LLES Directeur Général : LUCIEN LINDEN « L'HORTICOLE COLONIALE ; POSSEDE TROIS ÉTABLISSEMENTS MODELES ; A. — LES SERRES DU PARC LEÉOPOLD B. — LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT C. — LES SERRES DE MOORTEBEEK La Société organise pour le 24 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS UNE CRANDE EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries PFlantes décoratives, etc. etc. DANS SES VASTES INSTALLATIONS DU PARC LEOPOLD Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 1/2 heures de relevée LE" Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet d’être une des principales ; EXHIBITIONS D’HORTICULTURE qui ait eu lieu jusqu'ici. ENTRÉE PAR INVITATION PT Se UT COTES : bouillie claire; employez Le comté de LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONTALES Samedi, 2 Septembre 1899 CHRONIQUE Procédés indiqués pour la destruction du puceron lanigère 1° Par Alexis Lepère, en 1860. Brosser avec une brosse de chien-dent, avec une décoction de tabac ou de feuilles de noyer, etc. 2° Par M. trait en 1830. Faire infuser des ques, y faire bouillir, avec de la fleur de soufre, des feuilles de noyer ou du tabac. Employer ce liquide avec une brosse, un tampon de linge ou une seringue 3° Par Bruger, en 1860. L'huile commune, appliquée simplement au moyen d’une brosse dure. Le même auteur dit qu'une torche de paille enflammée suffit pour brûler les tissus des puce- rons 4° Par Croux SR 1852. Mettez dans une mar- ite 15 s de tabac et 8 litres d'eau, faites bourilir rep SA heure et arrosez à Fou SD une pompe à m d’Albret, en 1836. "D'Albret dit _ ne Er lanigère a été introduit en en 1787; à Londres et en France en 1812. Prenez 4 litres d’eau de lessive, ajoutez une quantité de chaux vive nécessaire pour faire une z à l’aide d’une brosse ou d'un pinceau sur les parties affectées. 6° Par Hardy, en 1836. Déchausser hs et le badigeonner au moyen d'un pinceau rude imbibée d'essence de térébenthine ou de nicotine concentrée. Par Le Pelletier, en 1886. L'alcool à l’état Pur ou additionné So employé avec un pinceau ou une brosse forte ar Potier, | en 1898. Arracher l'arbre ; Sratter avec la pointe d’une serpette toutes ses Parties affectées; ôter toutes les nodosités appa- rentes sur 2 racines et le corps de l'arbre. outes les parties malades de pétrole addit'onné 4 d’une quantité égale d’eau, avec une brosse à dents; chauler les arbres tous les deux ans, 9° Par Wulff, en 1819. Prenez une partie de bouse de vache, une partie de chaux éteinte, une Partie de cendres de bois, un seizième : sable de ah mêlez bien le tout, nettoyez moyen de la serpette la partie malade, PHbquelf un Cataplasme de cette matière et couvrez d’un linge ou de chan des rare gras et des hoîles les moins pr on us des Due la flamme fait périr les es. Le double cep de Vigne de Carpenteria * Santa-Barbara revendique toujours l'honneur de posséder la plus grosse Vigne du SAMEDI, 2 SEPTEMBRE 1899 monde dans un « ranch » de la vallée Carpen- teria. Les deux tiges de ce cep mesureraient six ieds de circonférence et seraient reliées à la même souche en dessous de la surface du sol. Toutes ces Vignes géantes pm à et ap- Partiennent à l'espèce dite « Mission Incarvillea Delavayi Une très jolie ei noire accompagne u article de M. W.T, mvick, publié par le Gardeners' Chronicle, que nous reproduisons i ici : Dans les nombreuses communications que j'ai lues à propos de cette plante, j'ai remarqué que, bien qu'on en parle beaucoup, on ne lui a pas accordé les éloges qu'elle mérite, La photo- graphie que je vous communique montre sufñ- samment ce qu’un Incarvillea peut devenir, même pers il est placé dans des conditions climaté- riques désavantageuses, par exemple, comme c’est le cas chez moi, tout près de la côte orien- tale où le climat est très distinct de celui du sud RE ou même de certains endroits d’ Écosse, plus ombrés. Moi: expérience, qui remonte à plus de quatre ans, peu être de quelque valeur. Je me procurai le sujet chez M. T. Smith, de Newry, au mois de moins partiellement ombrée au nord, à l'est et à l’ouest. Peu de temps après avoir planté le sujet, je le plaçai sous une cl n verre, percée, au sommet, d’un trou; j'ai répété cette opération à l'automne de chaque année, enlevant la cloche chaque fois nr “ crois- sance ‘devenait visible au printemps. 6 la plante donna deux bouquets de fleurs, ù fe de six et l’autre de quatre doute et d'année en année la tr “ee Sa plus floribonde jusqu'à ce que, cette sa , elle donna quinze bouquets de eurs, nets une moyenne de dix fleurs, ayant environ 3 pouces de diamètre et d'une belle couleur rose. Ma Igré le gt de la plante, j'ai réussi à faire mürir des semences et espère voir pr les semis l’ann é nes germent très facilement dans une tanoabété un peu chaude ; après un hiver passé dans une serre froide, je donnerai aux jeunes sujets une Er en plein air comme enie la À rca ère. J'ai spécimens en s sans bon FE Pre les fleurs éclosent Méné après l’autre, l'Incarvillea Delavayi a un aspect riant pendant plusieurs semaines, si le temps n’est pas trop mauvais, parce que les pétales sont assez ténus et que les vents d'orage et les fortes pluies leur sont très désavantageux. Campanula Mayi Cette jolie plante, résultant probablement d’une hybridation entre le C. tsophylla et une variété inconnue, était exposée chez M. H.B ,d la Dysons’ Road Nursery, Upper Edmonton, à l’occasion d'un meeting des Comités de la « Royal Horticultural Society, » qui eut lieu 1 le mardi 25 juillet.C pour la mr des fenêtres, serres et corbeilles suspen Le Chironia floribunda Paxt. Tous les Chironia sont d'excellentes plantes de la serre tempérée qu'elles égayent beaucoup pendant l'été et l'automne : ce sont en général de très petits arbustes, comme le sont tant de m manière que ces dern On connait surtout les Chironia tue ‘glandulosa et decus- sata : tenus assez courts et jeunes, ils forment 341 des touffes de verdure charmante et 2 ro ans on remplace les plantes par de nouvelles boutures. On fait sous cloche et sur couche chaude, ue ven sol léger et sablonneux, avec des rameaux sains et vigoureux. Après la reprise, les jeunes plantes aiment une place éclairée et ve aérée. ironia floribunda une des plus belles du genre. Introduite Pa 1840 et 1845, elle est connue des botanistes sous le nom de Chironia floribunda donné par Paxton, mais elle est plus répandue en horticulture sous celui de Chironia Fischeri. Elle ne réclame aucun soin de culture particulier, mais elle mérite entre toutes d’être introduite dans les serres d'ama- Les légumes au Japon Le Brassica chinensis, mitsuna et sont les seules espèces de Choux qui méritent l’atten- tion comme plantes potagères au FT la pre- mière, déjà connue sous le nom e Pe-tsai et dont on cultive beaucoup de meerry y en Chine et au Japon, est, d'après nos observations, la plante- mère du Chou de Milan ou Pomme frisée, On en TS à Nagasaki deux variétés sous les noms e Tôna, Chou de Chine, et Osona, Chou tardif. Les feuilles se frisent dans la saison d'hiver ; elles sont d’un vert jaunâtre dans la première variété, qui est plus rca ge d’un vert foncé dans l’autre; elles se for en Pommes plus ou moins llomgées e et peu fe fermées. Le , Chou aquatique, est à feuilles étroites à ciiées il se sème en auto rayons et coupe au printemps comme les pinards. La troisième espèce, nommée à cause de ses feuilles longues et étroites Takana, c'est-à-dire « haut Chou, >» se mange salée; c'est la Chou- croute des Japonais Moutarde de Chine (Sinapsis germe. ressemble à la Moëtarie blanche à gross graines cultivée en Russie. 0ja japonica est une légumineuse dont nous avons essayé la culture dans les provinces du Rhin en le semant au printemps, sous châssis et en le faisant passer en pleine terre jusqu’à la récolte des graines. es fournissent la [- arine de ces graines une gélatine très nutritive, nommée {ofñ, et on prépare, en y ajoutant du malt d'orge et du #È une marmelade très estimée sous le nom de "7 Le Lappa er est une espèce de Bardane dont les feuilles, dans quelques provinces, atteignent une longueur d imètres et une largeur de 15 à 20. Elles nt Scorsonères, avec lesquelles les Hollandais à Desima les ont confondues durant deux siècles et demi. Introduites dans nos jardins, cles ont aussi bien réussi que dans leur patrie ’Aralia edulis fournit des racines qui sont regardées à juste titre comme l’un des meilleurs légumes. La culture de cette Araliacée en pleine terre ne laisse rien à désirer dans nos jardins. Les racines de l'Asparagus dulcis et du Poly- gonatum japonicum se mangent aussi cuites et confites Les tubercules de l'Amorphophallus Konjak fournissent de l’amidon qui donne une gélatine très nutritive. C'est un mets national qui s'appelle Konjak. (Catalogue raisonné.) LA SEMAINE HORTICOLE Les raisins de Corinthe Les petits fruits si abondamment répandus ce; connus de tout le monde inthes et de raisins de Corinthe, doivent cette dénomination à ce qu'ils ne furent d’abord cultivés que dans les environs plaines de Klarentza et de Pyrgos jusqu’en Mes- sénie. De plus, cette culture s ‘est naturalisée dans les Iles Ioniennes, qui, avant la maladie de la Vigne, en RES annuellement pour plu- sieurs millions de fran s ceps de cette vigne (Vatis vinifera corin- fhiaca) Re avoir été introduits en 1580 de s dans le Péloponèse par les Véni- q et, si le temps est favorable, l'opération est ter- minée en Lun à à douze jours.S'il vient à pleuvoir, isins ne pouvant être qu’imparfaitement garantis au me de toiles rie. ils se dété- mine et de leur disposition à tiennent alors beaucoup moins de matière sucrée. Après la sg les grains étant épluchés et nettoyés à l’aide ne espèce de peigne, sont entassés dans des SA asins construits à cet effet, où on les conserve à l'abri de l'air. Après q qui les à fait transpirer, co t livre au commerce dans des tonneaux, et ils se répandent sur tout le globe. Les plantes désinfectantes M. Ingram, dans une conférence faite il y a quelques années au musée de Leicester, a signalé le fait suivant, qui prouve que les végétaux absorbent,non seulement l’eau du sol en quantité considérable, pe aussi les miasmes délétères des régions palus au pr: la ville de Washington, pour faire des D Ils y comme des mouches.On y sema des soleils (Heli- ds Ta Re en quantité. Leur développement aire, mais cet Rien SP à leur profit le SRE fébrile et assainirent toute la contrée voisine. » (Fournal & Fo of Arts.) Mangeurs de Riz Nos voisins d'Italie sont des mangeurs de riz, dit M. P. Hariot dans la chronique du Ÿardin. Depuis quelques années, si TA de cette Gra- est en voie de pro: Lombardie et 1898, le chiffre total d’hectolitres a été de 6,180,000 sur lesquels la Lombardie en a donné 000 hectolitres. Lucien Linden (Voir la photogravure, fig. 166, p. 343) Les lecteurs étrangers de La Semaine Horti- cole lui ont souven t demandé de leur faire faire d’horticulture, de serres nouvelles très ingé- nieuses. Tout jeune, à douze ans, notre directeur était déjà un ardent amateur d'horticulture et avait sa petite serre, construite par lui, où il cultivait des spécimens superbes qui figurèren t avec honneur aux Ron de la Société Royale de Flore, au Jardin botanique de Bruxelles. S'en souvient-il? Si oui, il verra que moi, aussi, son vieil ami PE 33 ans, j'ai conservé bonne mémoire. Son père le trouvait trop amateur pour en faire un bon horticulteur et fit tout ce qu'il put pour gone banquier bruxellois. Il n’y resta pas long- temps, un an à peine. Repris par la nostalgie des plantes, il partit pour l'Angleterre se perfec- tionner dans leur étude, contre la volonté de son père. Mais cette légère brouille entre le père et fils — de si bons amis toute leur vie — ne dura pas longtemps : le 1°* janvier 1873 il entrait comme directeur des cultures de l'établissement . Linden à Gand, dont il assuma la direction entière en 1875, à l’âge de 2 n influence sur l'borticulture gantoise a formé une quantité d’excellents jardiniers — l'on pourrait presque dire que partout où l’on trouve de belles serres, on est certain de retrouver un de ses anciens élèves — su grouper autour de lui un personnel d'élite qui lui est entièrement oué. ne se souvient des merveilleux spécimens qu’il exposa en 1880 à l'Exposition du Cinquante- naire à Bruxelles? Qui ne se rappelle r Rss de l'Établissement Linden de 1883 à ee mo dm eg en robe temps que la qui nale? Vit-on jamais dans cette ville zé Plantes établissement plus complet et plus rbe ? Mais c’est surtout à Bruxelles qu’il montra te Eure d’organisateur en créant l’établisse- t du Parc Léopold, une innovation dans crainte des serres, tant critiquée sur Ste, mais qui, depuis, a été copiée, plutôt mal, un pour la culture Lee ES Il n'écouta personne et fit bien. Les serres du Par c Léopold, o où tant de belles expositions ont été ess Sarl ont fait leurs preuves. Plus récemment, nstruire les Serres d Moortebeek qui rééter comme un type parfait, et il achève, en ce moment, Serres de Linthout qui forment ttiinesiont Ar Sr le plus complet et le mieux Orga. nisé qui existe actuellement dans l'hortieis entière. Tout y_e si pratique au possible, rien e trop, rien de trop peu. es directeur ha ce qu'il veut, où il va, et c'est énorme aujourd’hui. Sa chéétiol récente de « L 'Hor este Coloniale » groupant les trois établissements dans une seule et puissante So. ciété, composée des amateurs les plus éclairés de l'horticulture, des personnalités coloniales financières les plus en vue, est certainement dé plus heureuses. On sait le déve que tu 6 n Belgique et partou ailleurs le mou. vement RADAR Il fallait un ‘éabissei qui voyons en industrielle, et prêt à jouer un rôle impo dans les cultures coloniales. À en juger parc qu ‘il a fait jusqu'ici, il donnera 4 impulsion énorme à tout ce a il éptreprendra dans ce genre et il est certainement à conduire à la plus entière prospérité les anti dans les pays d'Outre-M Il y est du A bien préparé. Les Établisse et bien des Fe coloniales leur doivent leur PURE ité mme à ses qualités énergiques il ajoute été d'être très prudent, on peut s'attendre à le voir devenir un collaborateur précieux des « Congolais » qui ont prouvé, ces dern | années, que les SRE sont des colonisateurs de tout premier ordre Il ne lui suffisait pas de is et de dirigerdes sb nentee aussi import il a voulu être également un NE te de r Lorticultiés ila ur il. y a quatorze ans, la Lindenia, n père, cette splendide JCONETEEE ds Orchidées qui enterra ses contemporains, l Reichenbachia de Sander & l'Orchid Album de Williams. Malgré les pronostics les plus fâcheux & régulièrement, plus v jamais. On lui doit aussi Les Orchidées exotiques ; il dirig ces deux journaux (1) Quelques coloniaux pensèrent d’abord que 4 | it mieux trouvé sa place en Env ont "o ongo. Il ne erreme D NEENR valait l’ a SE au Con rience à ge tré que rm nts de vaent être importés d'Europe res et qu : ors le de Ass or mr à rapidité rendement. C’est ce qu’a ex n nial à Vincennes, près Paris, au lieu de l'instal une de ses colonies dont il avait le choix, et, 4 G _ anglais, qui pres que les Jardins dæs | de issent également au ravitaillement à F |! Kew Dititione: te les colonies. 3 LUCIEN LINDEN Directeur général de « L’Horticole Coloniale. » 344 PREEFES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Orchidées et nids d’oiseaux MM. Hugh Low et Cie, les horticulteurs anglais bien connus, signalaient dernièrement aux jour- naux d’Outre-Manche un fait curieux. Un rouge- gorge était venu faire son nid dans leurs serres au milieu d’une plante de Cypripedium x Domi- nyanum, et dans ce deux petits étaient éclos. A ce propos, M. J. A. Mac Dowell, de Mexico, écrit au Gardeners’ Chronicle qu’il a collecté au cours de cette saison une plante de Laelia majalis alba dans laquelle se trouvait un nid de rats. Cette plante, dit M. Mac Dowell, est l’un laquelle ra rats construisent souvent leur nid. Aspasia lunata Cette jolie plante n’est pas très commune à notre époque. Elle fut décrite par Lindley dans le Botamcal Register, et figura longtemps dans beaucoup de collections, à collectionneurs étaient . Ses fleurs ont une gue à celles % l'Odontoglossum Eh Hlabium, avec le labelle plus élargi sommet, épanoui en éventail. Les pétales et les sépales, linéaires aigus, sont d’un vert clair, tigrés etites PTE brun pourpré. Le labelle est rétréci un peu en avant du disque et forme ainsi deux lobes ou ila la base verte; en avant de la crête une grande macule rouge violacé s'étale en éventail jusqu'au centre du be Lu Le gen Aspasi sia, originaire de l’Amérique tropicale, eat voisin des Miltonia et des Cochlioda. avait été rattaché par Reichenbach, dans les anni au genre Odontoglossum. Masdevailia x Pluto Hybride obtenu en Angleterre par M. Hincks, et décrit Se lOrchid Review. Il est issu du M. X Gairiana et du M. rryana; le pee mier est, comme on ne un me à du M. Veit- chiana et du M. Dav Le nouveau semis FR beaucoup au M. Veitchiana ak la forme et la grand fleurs. La Ro e est d’une couleur orangée fon- cée; les moi és sup es des sépales latéraux ont 1 : soleur; le ages est d’un rouge vif, comme dans sa à Vathièna les pétales sont cs et le labaile violet pourpré. Odontogliossum x Cooksoni Hybride de l'Odontoglossum Halli et de l'O. crispum, exposé au récent Congrès de l’hybrida- tion par M. de B. Crawshay. Il a fleuri, paraît-il, cinq ans après que la fécondation avait été opérée. Il est nettement différent de l’O. x Dhbo Halli. de la même origine. Phalaenopsis Denisiana Nouvelle espèce décrite récemment par M. Co- été Don sp % : a deux ans environ, par M. d Deni amateur de Va Sade et à à que elle se dédiée, et chez LA SEMAINE HORTICOLE i A æ t: qui elle a fleuri au mois de mai dernier. Sa hampe florale, horizontale ou légèrement déflé- chie, peu ramifiée, porte vers son sommet dix à douze polar Ces He rs, assez charnues, ont 3 1/2 à 4 1/2 centimètres de er les sépales étalés, obovales-oblongs, jaune rdâtre, avec une grande macule irrégulière rouge hstire sur la moitié inférieure, les pétales plus petits et plus arrondis au sommet, le labelle blanc avec le lobe antérieur orangé pe quatre stries longitudi- nales rouge briqu Les feuilles pe oblongues, légèrement ondulées, étalées ou défléchies, sont d’un vert foncé. Elles ont 30 centimètres de longueur et 10 de largeur. ette espèce nous paraît avoir une très étroite analogie avec le P. Kunstleri Hook. f., qui a été collecté dans la région du Pérak. Laeliocattleya x Wiganiana Hybride présenté à Londres le 15 août dernier par Sir Frederick Wigan, et récompensé d'un L2 d’un sn de 1re clas + On suppo rès urata grêle et de haute taille. Les fleurs sont es pa» les sépales acuminés et les pétales sont d’un rose lilacé pâle; le labelle superbe est presque entièrement d’un pourpre foncé tirant sur la couleur pelure d’oignon jusqu’ à la base, où apparaît une légère marbrure orangée. Cattleya x Whitei var. Wiganiana C hitei, importé du pe en 1882, fut décrit par Reiche nba ch Sn entra dans la collection de M. Gaskell, l'art anglais bien connu. Sir Fred. Wigan vient d’en exposer à Londres, sous le nom ci-dessus, une variété qni a les fleurs aisse et a le iobe antérieur arrondi, is foncé que les utres organes et D rprr bien le C. Schil- Dora (Certificat de mérite Schomburgkia Lyonsi Cette espèce bien connue, mais assez rare, vient d'obtenir un certificat de mérite à la Société Royale de Londres, devant laquelle elle n avait pas encore été présentée date de 1853. Ses Les pétales, contrairem ent à ce qu’on observe dans le genre en here de plus hvyie que les sépales. La hampe florale atteint une grande hauteur, parfois nie d'un mètre; les fleurs nombreuses sont portées par à en PES accompagnés chacun d’une bractée aussi lon ngue espèce passe pour être originaire de l'Amérique centrale et de la Jamaïque Laeliocattieya x Isabella Ce nouvel hybride vient de fleurir pour la première fois chez M. J. Leeman, le distingué 7 TO amateur anglais. Il est remarquable par} coloris d’une exquise délicatesse, et O'Brien, qui le décrit dans le Gardeners Chr. Ne dit qu’il ne connaît pas un autre hybride de la même section qui ait des nuances aus délicates que celui-ci. Les plantes qui ont servi à le produire so} deux variétés de couleurs pâles et très ei le Laelia purpurata Schrôders (dont le n est L. purpurata alba, quoiqu ke je “at blanc pur) et le Cattleya Schrôder a 20 centimètres de danoe d'un pétale à l’autre, et elle est un peu plus gran artie centrale du lobe | antérieur est ntene mar Pourpre L'influence du Laelia purpurata apparaît dansk | coloris, dans la forme des sépales allongés act. minés, qui ont en outre les bords un peu réfléchis, de même que les pétales. Laeliocattleya X superbo-elegans Le nom indique la parenté de cet hybride. Il fut exposé pour la première fois l’année dernière, blancs, le lobe antérieur cramoisi pourpré foncé. G. Les Impatiens Linné a donné le nom d’Impatiens à une série de plantes dont les valves des capsules sont douées d’une certaine élasticité; lorsque la cap: sule est arrivée à la maturité, les valves se recro- quevillent brusquement lorsqu'elle s 'ouvre OÙ # qu'on la touche et les graines se dispersent. Les minées, sta par des botanistes comme une tribu des Géraniacées. Le genre Impatiens comprend environ deux cent vingt-cinq espèces de plantes herbacéesol parfois suffrutescentes; elles sont ann nuelles où bisannuelles; conviennent quelques-unes à R serre chaude, d’autres à la serre tempéree, ñ y e1 a de rustiques ou demi-rustiques ; la plupart be | bitent les régions montagneuses de l'Asie trop" cale et de l'Afrique, et deviennent rares en Euro dans l’Amérique du Nord, l'Asie septentrionak et le Sud de l'Afrique. : Les Impatiens ont des fleurs pourpres, jaunéss roses ou blanches, souvent élégantes, soli ms "* pédonculées et axillaires ; quelquefois, elles Fig. 167. — Impatiens Hawkeri (voir page 346). LA SEMAINE HORTICOLE nombre des D LEE cultivées dans les reint. Toutes celles an © 5 Li à p 3 .5 = FE st °@ an @ + a. c un Les © = ® . ® Le en bonne terre de jardin et se multiplient par se es Lies de serre chaude ou tempérée, aux- quelles, fait remarquer Nicholson dans son méri- tant Dictionnaire pratique d'Horticulture, auquel nous empruntons dr principaux éléments de ce e, on ervé le nom d’7 mpatiens, se les cel dans des godets et on les traite ensuite comme des boutures. Celles-ci s’enracinent géné- reioët avec facilité dans un châssis à multipli- cation. s espèces les plus populaires est incon- Fran l'Z. Sultant Hook.; son mérite décoratif et sa rusticité ne sont naturellement pas étrangers à cette PR ajoutons qu’elle est très florib onde, qu'on l'emploie avec avantage ation des serres froides et des pendant la belle saison ; ; il faut la rentrer en serre tempérée dès e commencement des froids. L'I. Sultani se éditive aussi avec beaucoup de facilité et se rencontre fréquemment en beaux et grands spécimens abondamment fleuris dans les demeures des artisans et des ouvriers. n la propage pre à de semis; les boutures que l’on fait avec des pousses vigou- euses s’enracinent facilé tit: on les plante séparément dans des godets que l’on place ensuite dans un châssis à multiplication. On leur donne par la suite plusieurs rempotages Résa À mais peut en obtenir des sujets décoratifs dans des ots de 12 à 15 centimètres. Un compost léger, très fertile et bien drainé, convient à leur culture. ‘I. auricoma H. Bn. a des fleurs jaune orangé vif, tandis que celles de l’Z. Sultant sont écarlate carminé; leur es est de 2 centi- mètres, leur centre est é de rouge. Les feuilles sont D 25 Made aiguës, munies de dents très fines, alternes et rapprochées. sg tige est rouge, très épaisse, noueuse, rameuse supé- rieurement ; elle atteint de à 60 centimètres de haut. Cette e espèce, ann Sélle et rustique, est originaire de l'Asie tropicale d’où elle fut intro- duite en I 5e elle est très répandue dans les jardins e figure aussi sous le nom de Bal- samina More DC. Il en existe une variété à fleurs rouge cocciné, à éperon incurvé, aussi long que la coro LI. flaccida Arnot. à des fleurs d'un beau , plates, d'environ 5 centimètres Pa diamètre. Cette espèce fleurit en été, donne des Fais s dun foncé luisant et atteint une hau- teur variant de 15 à 50 centimètres. L’JZ. flaccida a été caps #24 du Malabar, de Ceylan, etc. en 1861. On en connaît une variété à fleurs blanc pur. L'I. Hawkeri (fig. 167, p. 345) a de grandes eurs rouge brunâtre, très élégantes, solitaires à + es des feuilles terminales ou réunies en mbes. pee feuilles sont glabres, ge à dents sa culture, son HS L’I. Hookeriana .. ‘des fleurs blanches, striées de cramoisi, à pétales arrondis; ces fleurs sont grandes, à éperon très long et à pédoncules allongés, arqués, réunis par cinq, six au sommet des rameaux. Cette espèce fleurit en hiver et atteint 75 centimètres de haut. Elle est vivace et appartient à la serre chaude où elle fait le meilleur effet. X. NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 147). Rhododendron Me Albert Moser ouvelle variété présentée à la Société de Paris le 8 juin par M. Moser, de Versailles, et récompensée d’un certificat de mérite ‘de ire classe Cette plante, très rustique et d’une excellente mauve clair, avec de larges macules jaune d’or. Glaïeuls hybrides nains M. Thiébaut, horticulteur grainier, place de la Madeleine, à Paris, a présenté à la Société Nationale, 1e" 27 Juillet, une très intéressante diverses espèces, notamment le G. Colvillei et le G. trimaculatus Ts ne sont pas d’une absolue dy sous le climat de Paris, où ils exigent Ar de feuilles sèches ou de fumier. en pie comme le 4 Colvillei, ‘4 se a culture forcée e , En AT lieu seulement en juillet. + terre, la floraison à Lilium sutchuenense : Nouveau Lis chinois recueilli Farges dans le Se-tchuen orien graines, en 1895, par M. Vilm tères sont je 5 entre ceux du L. Bi num et du L. tenwfolium. De même ape siatique, et, comme eux, à fleurs pendantes et à divisions renversées en arrière, il se distingue du premier EÈ sa taille plus petite, ne dépassant guère à 50 centi- mètres, par ses feuilles bien plus re | plus longues, plus touffues et dépourvuës de bulbilles à leur aisselle ; ses fleurs sont à peu près en même nombre, soit trois à huit et de même teinte, également ei de 4 au-dessus de la base des isions, mois bien plus petites, ne mesurant re plus de 6 à 7 centimètres de mètre dans leur forme naturelle. La floraison us éc par l'abbé enfin d’un mois plus précoce. Du L. Am à propo s toutes plus fortes, mais il le rappelle par l'étroitesse de son feuillage et par sa florai e, quoi- que le coloris du L. tenuifolium . a foncé et plus chaud. « Ce charmant Lis sera sans doute mieux qu’un Lis de collection, car outre qu’il est très élégant, d’aspect léger e et susceptible d’être utilisé pour les décorations temporaires, il pr vigoureux, florifère, peu are et se Dre outre facilement par le semis des graines, qu Fil produit en culture. Far ratement pt est, um. en somme, celui du L. tigri Rose Soleil d'or M. Per net-Ducher, rosiériste à Lyon, a a pré- senté à la Société Nationale de France, le 27 juillet, une nouvelle ue portant le nom ci- dessus et qui a reçu un Certificat de mérite @ 1re classe avec félicitations. Le Comité des Roses a déclaré attacher la plus grande importance à la présentation de ce Rosier, qui constitue un type distinct et nouveau dans la section des hybrides remontants. M. Pernet-Ducher a accompagné sa présenta tion de l’intéressante note suivante : e il d’or a été obtenue de semis, en 1888, de graines récoltées en 188 sur la variété Antoine Ducher (hybride remontant), croisé par la variété Persian Yellow (Rosa lutea). « La Rose Soe:l d’or a gardé du père (Persia Yellow), la couleur des fleurs, mais modifiée:le feuillage est plus ample, et d’un vert plus foncé: le bois est rougeâtre comme dans le type lutea. Le feuillage, lorsqu'il est froissé, dégage une odeur sui ge neris qui rappelle l'odeur de ka omme; quant à l’odeur de la fleur, chacun sait que Persian Yellow produit des Rosés d'une odeur désagréable. (J'en ai eu dans mes croi ments à odeur fétide, insupportable). Soleil d'or, au contraire, exhale un parfum analogue des hybrides D qui se rappr OS des Roses Cent-Feuille « Soleil d’or a LA conservé des caractères de a mère (variété Antoine Ducher), si ce n'est un peu la forme de ses fruits, le parfum de ses fleurs et sa qualité si précieuse de remonter, qui s trouve atténuée ; le port de l’arbuste se rappro: cherait aussi de celui de la variété mère, mais avec des rameaux beaucoup plus élancés, et avêt feuillage très rapproché. « Le pied-mère de la Rose Soleil d'or fleurit pour la première fois en 1893, c'est-à- -dire cinq ans après le semis; greffée et mise en observation la même année, cette variété semblait devoir ne pas remonter, quoique d’une floribondité rap- pelant celle des hybrides qui boutonnent depuis le bas jusqu'au sommet des br de Lyon, le 26 mai, cette Rose comme non montante, dhoigné ayant donné en 1895-1896 une deuxième floraison. « Je possède toujours les premières plante que x non fleuris et qui e sur les brindilles, ce qui es L une façon indiscutable sa prédisposition j. « CR rameaux sélectionnés et grefiés P® duisent des sujets franchement remontants, 7 l’on reproduit ensuite par la greffe à volonté et profusion. Aujourd’hui, 25 juillet, mes plantes, peu près dédaucisis présentent de jeunes boutons qui fleuriront en août. « C’est et 1883 que je ENT l'obtention de aceles variétés à l’aide de la fécondali des hybrides remontants par la ve ersinl ; ellow. 4 « J'ai obtenu des sujets très curieux, pars même fort jolis, n'ayant aucune valeur sens a jamais je n'ai trouvé, soit antérieure 1887, soit postérieurement à cette d autres sujets remontants. AVIS IMPORTANT. — La Sears M | TICOLE est mise à la poste régulièrement DS à | samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui teraient un retard quelconque dans S4 rë sont priés de le signaler au bureau du j04 15,8 Les Jardins Japonais” & 1 y a généralement peu de fleurs dans les ou rouges (Botan, Poeonia Moutan), et de splen- dides Chrysanthèmes de toutes variétés (Kibou), comme le Japon seul en possède, ainsi que quel- rôle capital dans l'agencement S un jardin d’agré- ment. Tout jardin digne de ce nom doit avoir sa petite montagne, qui pal n'a que deux ou e d'eau et dans lequel vivotent quelques Cyprins. Si on ajoute à cela l’inévitable lanterne en pierre, posée sur une petite couronne ou sur un gros caillou, on aura une idée approchée du jardin privé d’ une maison Japonaise, « Ce n'est pas toutefois que les Japonais ne soient grands amateurs de fleurs, car on en trouve sur tous les march vages des plus vulgaires; entre autres, j'ai v faire les honneurs d’un très sa vase de porce- ne à à un superbe pied de Cha es Japonais recherchent smiontiers les de es Fos ine européenn men uement pour les Choux de nos jardins qui, à vrai dire, étaient une nouveauté,car c'était la première fois qu'on en voyait dans ce pays. Aussi n'y avait-il pas une maison de la ville ou des villages environnants qui n’eût son pied de Chou soigneusement cultivé dans un vase : Chou cabus de Milan, Cœur de bœuf, de Bruxelles, etc., on les retrouvait tout le long des cr faisant admiration des surtout ‘quard ils étaient monté dire pour expli- quer “ft Rossini que les Japonais n 2 he aucune espèce ils ne cultivent guère, en fait de Crucifères, que le Colza (Natané) et une 7 osse èce aîcon, variété du Raphanus Sativus). Ces se espèces-sont du reste cultivées Sur une grande échelle. «Le Riz forme la base de l'alimentation des gens de ce pays ; Re re le Blé (Ko Moughi), POrge (0 Moughi), le Sarrasin (Soba), les Pois Dasaghe), les Fèves (Sora mame), les Haricots (nghen mame) entrent dans l'alimentation pour st) a Si se nte, mais sous forme de gâteaux rie considérées comme ue, avec toutes ses s, un pres pe saurait se passer de 5 ration de Riz; encore est-il fort exigeant pour le choix de ce der rnier, et n’accepte-t-il guère que celui de son pays... Aux cér =" S. 5 D + n Caraïbe, mange les tubercules (S (S. ato imo) et les He (Imogara): la Patience, qu'on cultive et dont on Mange les longues racines (Gobo); une plante Croissant à l’état sa , et dont les Japonais apprécient fort les cute racines (Naga m0) ; ) A hRrohér de ce que nous avons dit dans le numéro *:Propos des jardins chinois préclden les employer. D'abord à SAMEDI, 2 SEPTEMBRE 1899 enfin nos Pommes de terre commencent à être “res partout avec succès, et le temps n est as éloigné où elles seront d’un usage général. < Quant aux fruits, le Japon possède, je crois, principalement dans les provinces du Nord, tous nos fruits d'Europe, moins l’Olivier et l'Ama an- dier. Ce que les Japonais mea nm, le plus sont ‘abord : une espèce de grosse Poire d'hiver (Nachi), les grosses bios u Diospyros Kaki (Kaki), le Raisin, qui est une vatiété de Chasselas (Bondo), et enfin, dans les provinces du Sud et du Centre, une espèce de mauvaise Ora man- darine (M1 i t ensuite 1 âtai- s (Kour1), les Pêches (Momo), les Abricots (Audzou) et une espèce it Mel ez bon ns les Pommes (Ringo), les Coings (Karin) æ les Figues (Ztchid- rom ges Cerises (Sakoura) sont sauvages, d'un goût très amer et ne sont jamais employées comme serai Il est remarquable aussi que ai Japonais ne mangent ne se donnent presque point la peine d’en récolter les fruits « En dehors des fruits et des légumes CNRS les Énmenr man co zouna, l hiso, et une Composée (Fo qui est le Nardosmia jap ica). À tout cela, il faut ajouter des bulbes de Lis, des racines de Gingembre (Hé chan ou Choga) et bien d'autres. » Dr J. Vipa. DES PERVENCHES au point de vue de l’ornement Les Pervenches, qui jusqu à ce jour ont été à peine remarquées, sont, j'en ai l’e spoir, et dans un avenir prochain, RE Sn une gel x part dans l’ornementation, et je s pas surpris qu’il se passe à leur égard Tes de d'analoguëé à ce qui s’est passé pour une autre plante UT très commune, à n'avait pas fait attention : je fais allusion au Lierre. Comme c À ir les Pervenches _ traînantes et gazonnantes, excessivement reuses ; leurs AS également State RS viennent à peu près partaue J'ajoute qu "elles pré- sentent un avantage, celui de donner de magni- fiques fleurs bleues ou rie suivant la va- riété; de plus, coupées € et mises dans l'eau, les tiges non seulement s'y conservent pendant très je vais, ne serait-ce qu'à indiquer les principaux Daages auxquels on peut os, où t, soit comme dess soleil et la sécheresse, on peut les employer avec un très grand avantage pour garnir les terrains en 347 pente, usage auquel elles sont d'antant plus pro- pres qu'elles drageonnent énorm t, et for- ment un lacis, sorte de plexus ou de ne ‘d'où les terres ne peuvent s'échapper. n autre avantage que présentent les Per- venches est de pouvoir être employées à la déco- ration des PPRÉTNNPOIS, usage auquel elles sont très propres, tant eur rusticité que par la beauté de leur fuliage robuste et luisant, ainsi que par leur port, qui se prête admirablement à cet emploi, En effet, grâce à la flexibilité de leurs rameaux, on peut placer les plantes, soit sur les bords des étagères ou des jardinières, soit même les moto comme plantes de suspens ion. Bien que les Pervenches puissent supporter facilement la soif, on doit néanmoins les arroser souvent si on veut les avoir belles. J'ajoute que, pour les appartements, la grande espèce (Vinca major), où ses variétés sont les seules qu'il con- vient d'employe M. L'OREODOXA OLERACEA marrius (ARECA OLERACEA L) PALMIER-CHOU. SCHAGUARAMA DES INDIGÈNES DU VÉNÉZUÉLA us au milieu des plaines brûlantes et maré- euses du hico, où le Cacaoyer au sombre feuillage couvre des champs de plusieurs es de longueur, et où le vent agite la verdure AS des Bananiers, dont les régimes de fruits dorés resplen dissent au soleil, que l'on voit s'élever, mais seulement dans Le forêts que la hache a jusqu'ici épargnées, le tronc gigantesque d'un mier, que les indigènes ont appelé du nom de Schaguarama. Sa tige s'élève verticalement en se rétrécissant insnaiblement, et Lien ht aspect d'une colonne auteur, avec un diamètre de2 à ; 1/2 pieds Malenient à à la partie inférieure ; : elle e la racine, qu fait en br un Ar saillie le de tome. a tige commence n léger renflement; mais, après cela, elle se ct d'une à cé tout à fait insensible, et son extrémité supérieure, sembla b ouronn [v4 [ad @ 0 "+ © [en N ® Piel p > re] [e] wa TT (ui + Li © B. " ®œ e an ® LE e longueur, au-dessus éploi longues d'un re régulièrement opposées, pos- sèdent une co i a Rte Au chose de léger, qui fait d'autant s d'effet n la voit flotter, agitée par le a Laura 4, re toit des sombres forêts- ierges. Desiqsé altier que soit l'Oreodoxa, il est bien petit dans son o rigine. Au milieu d’un petit fruit d’un noir-bleuâtre, à peu près de la grosseur d’une fève de café, sommeille un embryon gris, envi- ronné d’un albumen ane biEnRte et placé un ré 348 LA SEMAINE HORTICOLE peu latéralement et vers le bas. Lorsque sa nou- i ence, il brise promptement la ri formée bumen qui se gris La radicule cesse bientôt ssez pour donner un point d la tigelle, qui va seulement commencer à s'élever. Les premières feuilles ne sont pas encore par- tagées, mais entières. Leur rm étroite est très allongée, commeon en a un e plus connu chez les Attalea. Les site Diétautes embras- sent toujours les supérieures, et renferment d'abord complètement la tige, FE devient LnnÉ nne heure. même que chez tous le Palmiers arborescents, les feuille s sont “tu _serrées à leur insertion, et presque sans intervalle apparent ; les inférieures tombent eu même temps qu'il s’en développe de nouvelles plus haut. Il ne de or fronde un tronc visible, sur lequel on voit des les feuilles sont assez tou chaque anneau de la tige est immédiatement suivi d’un autre anneau parallèle. Lorsqu'on ouvre les spathes en les étendant, elles ue à à peu près la figure d’un triangle - À leur extrémité supérieure, elles mement solide ; leur face inférieure est arrondie, et leur face supérieure, aplatie. Aux aiselles des spathes supérieures, qui de viennent de plus en plus courtes, à un endroit où la tige est encore tendre, on voit apparaître les coupent, surtout sur les jeunes arbres, et le mangent cuit; c'est là ce qu’on appelle le Chou- Palmiste. Mais ce nom s ‘applique aussi au cœur d’ ie Palmiers; N. J. de Jacquin, qui décou- et observa le premier cette espèce, pendant 06 Mur e six ans aux Indes Occidentales (1754 à AN lui imposa pour ce motif la déno- on spécifique ed’ racea. Mais il faut avoir manger trop, parce que cet aliment inusité, quoique agréable, possède des propriétés excitantes. Il m'est arrivé plus d’une fois à moi-même, après avoir goûté de ce mets, apprêté justement avec le cœur de l’Oreodoxa, de ne pass fermer l’œil de la moitié de la nuit. On Lt Apsnannenan ncore excitant lorsqu'on en prend beaucoup. A l’époque où la nouvelle pren se dév:loppe au sommet de la fronde, les feuilles inférieures tombent ; puis, lorsqu' elle est toute développée, on voit t tomber aussi les feuilles supérieures de la pousse précédente, à l’aisselle desquelles se formaient les rudiments des organes floraux, et ceux-ci apparaissent alors à découvert en dessous de la nouvelle cime, pour continuer à se former. Les fleurs sont trèsnombreuses et composent une mérithalle en grand nombre (parfois 4 à 8), à côté les uns des autres. Une fois que l’inflores- cence est libre, son développement se fait rapide- ment, La spathe florale, raie plus grande, d’abord fermée, s'ouvre u et laisse sortir les rameaux de la panicule, fie elle se détache de sa base et tombe. Alors les rameaux, plusieurs nr RE sr qui commencent fort près de la cule deg de l inflorescence, Fo ensemble, quoique sur des pédicelles diffé- rents, et fort rapprochées les unes des autres, de sorte qne la fécondation se fait avec facilité. Il ne semble pas que ce Palmier ait une époque particulière pour sa floraison, car je ’ai vu en fl ndant différents mois(1). J'ai aussi été sance vigoureuse, sans aucun een plus faibles, en étaient couverts. Comme onn arque pas s chez lui un arrêt complet de la ésétationt, tel qu'on en voit chez beaucoup la maturation des fruits, à cause de la difficulté qu'il y a à distinguer des fleurs # des fruits aussi petits à une aussi gran auteu Les six pétales aille ob de bonne (x) L’assertion de M. Engel ne s’accorde pas trop avec ce que dit Humboldt, dans.ses Tableaux de la Nature (t. II, p. 149) : « La plupart des Palmiers ne portent de fleur Ts qu’une fois par an, et fleurissent, du moins te ns les mois de janvier et février. Quel est le voya- geur qui puisse être sûr de passer précisément ces deux mois dans les contrées fertiles en Pal ? La pério e flo- raison est d’ailleurs, pour beaucoup d’espèces, limitée à un si petit nombre rs, qu’on arrive presque toujours trop tard, quand héersa est déjà gonflé et que les fleurs mâles ont dis ur éclaircir nos doutes, nous n e eux d nos compatriotes can dans l’Am ge intertropicale, MM. Funck et enseignemen i it que rtion d um- - Il y a bien probablement un almiers de fleurissent ainsi qu’il le dit mais c’est plutôt exception a la règle. « %4 » Palmiers, » m'écrit selon les espèces dans des saisons et de mois de à du très l’année, on te gr reme es espèces en fleurs ruits. ocoti e, par ce re fleurit ultalänent plusieurs fois de la méme mg nous à mers Mano sur le même Palmi à 1 ant par toutes les gradations de | ia oraison et et “ la rcicaton » En p ce de ce tém able d’un voyageur instruit de notre La nous n sons ver à accorder à € dit M. Engel de la sh de l’Ore doxa oleracea, Men pire ce fût à l’occasion d’une es même le r 7 et q ces propres à udes soient dans le cas de avoir rh une floraison par an DE (2) M. Engel ne mentionne pas le bruit qui se produit lors de l'ouverture de la spathe. « Dans queiques espèces Palmiers, » dit Hum boldt Tableaux de la Nature, t. IL, p. 157, les thes q nveloppent les spadices font entendre un bruit distinct, lorsqu'elles vien ni à LR SD eo rir tout à coup Sir Richard Schomburgk a, comme moi, observé ce phénomène dans l’'Oreodoxa Grace ( à (Rae in Britisch re res LL DS DE B. ———— heure, car les fleurs mâles, qui se détacher aussitôt après l'émission du pollen, et tombent sur le sol, ne les possèdent plus, et ne se com. posent que de six courtes étamines, insérées sir un disque épais(1). Beaucoup de fleurs femelles n'arrivent pas non plus à fructification; il en tombe même un certain nombre dont l'ovaire avait déjà commencé à grossir. (4 suivre.) Le RE W. Bull. supérieures sont plus à bords lobés, dentés, 44 C« , comme d’ailleurs les P. dif. umosum, fissu e P. Victoriae fusum, ET LE du plumat n es e de serre chaude à feuilles pinnées, déco poils à folioles pétiolulées, ovales- -oblongues, acuminées, gros- sièrement dentées en scie; les dernières sont profondément trifides. 11 en existe te. onnes variétés horticoles, le P. f. Delauana Hoït., à feuilles que act à divisions ternées t de ou biternées epuis la forme linéiireic ut ree jusqu’à à celle obliquetiél me elliptique; ces segments sont irrégulièremen lobés et dentés, verts et à pointe des dents pe cette variété fut introduite de la Polynésie en 1833. Alors que le type atteint RE de hauteur, le elauana est franchement na nde 8 obtus, tripinnatiséquées, à linéaires ou linéaires-lancéolées, de ve à 12 mètres de longueur, terminés par soie blanche et souvent bordées de fer mor d'une soie, anax sont assez vigoureux et faciles à cultiver. Il faut les cultiver dans un compost terre franche siliceuse, de terre de bruyère €t par le bouturage des racines. On liser comme boutures 1e tiges des plantes dont on a enlevé les racines, en coupant ces tiges en fragments de 3 à 4 cent. de long, que l'on enfonse dans des pots remplis de terre légère; on plat ensuite ceux-ci sur une bonne chaleur de . (1) C'est donc à tort que Gmelin a placé rare de sé l’Ennéandrie monogynie (Systema 5 va : Tu ss + Enneandria monogynia, Genus Areca, LES FEMMES ELLES ELELRES Discours prononcé le 11 mars 1838, à la Société Royale d’Horticulture de Liège Par M. CH. MORREN, président honoraire de la Société Les Sociétés d’Horticulture de la Belgique et plus particulièrement les Sociétés Royales de Liège et de Gand, celles d'Anvers et de SAMEDI, 2 SEPTEMBRE 1899 leur bon goût, les travaux de nos serres et de par une fleur, dans tous les temps, dans tous les pays, par tous les poëtes, la femme qui n'est que dévouement et amour, comment n'aimerait-elle pas ces êtres délicats comme elle, comm l oués d’une beauté ravissante et d’une grâce enchanteresse, ces êtres qui demandent, comme mense commerce des ] CNRS (1) Nous reproduisons ce discours quoique prononcé il y a Soïxante ans parce que d’abord il est toujours utile de savoir Somment certaines questions étaient envisagées jadis, roracd parce : ee dans le mouvement horticole actuel, la > < Le plus beau, le plus exact * de luxe périodiques spée pee aux Orchidées » CES RÉSULTATS SONT : Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit : 4 Grande économie de terre de br uvêr e! 1e" Volume, 1" série (épuisé); 2me volume, 125 fr.; 3° volume, 100 fr.; 4° volüme, 90 1 7e % Développement YIGOUREUX et GU- 1 5° volume, 80 fr. ; 6° volume, "78 fr. : e volume, 70 fr ; 8° volume, 70 fr. ; 9e volume, 70 fr. fl | 1 quil Ë 10° volume, "70 fr. :; 11° volume ou {er dé la seconde série, 65 fr.; 12° volume où 2 2e de la ASidS 30 Por! a unures. 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Si lu 0e Culture des Bruyères du Cap 354 Les Engrais chimiques . 354 Notes Coloniales 356 Le Schinus Mulli ou Poivrier d Améri de ii); 39 La Culture de l’ sise carnosa di S Les femmes et les fleu Les jardins sur les toits à Cr dE ptet 16 300 Exposition de Chrysanthèmes à Came 360 Boîte du Journal à nr de PE, 3h 360 Fig. 169. Aralia Sieboldi fol,-var. 355 » 170. Aucuba japonica é 357 D 370 Paris HINDYQN. mu > va sis ma: = 959 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. DREGAIOERS FLDRIPÈRES | ESS CHRYSAN to pere OT 2 amer dar mer pr ge der apte nouveautés pour 1899 en plantes superbes, ete. CROSY Ainé SOUPERT et NOTTING 206, Grande rue Guillotière, LYON (France) A LUXEMBOURG (eRAND-DUCHÉ) Fournisseurs _… “gpl de Luxembourg, pan Suède, Exposition à gl le de Lyon, 1894, Grand sosie et Médaille d'Or 0,25 CATALOGUE DESCRIPTIF SUR DEMANDE. L À L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUXELLES are À cr et franco sur ere x le ; port de lettres rle Luxembourg. 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LT Ce Ce id. 8 70 15° id h15%--id. id 80 He 1/12" id. id 100 15 id. 8: 10 id 13 12 id 1/6 id. id 180 4 1/4 id. id 27 1 colonne entière. . . . « id. 350 1/4 de page sur plusieurs Éionn ‘ id. 27 15 id. id. “_\ i.#À 350 12 id. id. “ia id. 525 i id. ne id 775 Epbgesnlites à à dE Si à: | . id. 1000 Poar les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Hz On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES LA SEMAINE HORTICOLE CULTIVATEURS E DE CTCLAMEN n’oubliez pas que L. 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Dedouvre recommande, dans le journal l'Apiculteur, l'emploi de l'insecticide dont la composition est indiquée ci-dessous pour la des- truction os parasites de la Vigne et du puceron lanigère 10 ébréimaeé sulfate ee cuivre. s savon e. 10 SE mr urine de be ou à défaut, urine hum Ajouter “fs quantité d'eau nécessaire pour former environ 200 litres de liquide et on y ajoute encore 45 litres d’eau. On mélange ensuite le tout. chés et présente l'avantage de supprimer le sul- fatage et de ne rate À une seule application Pour obtenir un bon ré Ce traitement se DIS par l'emploi du nitrate de soude. ur la Vigne, au moment de la chute des feuilles, donner aux ceps un binage et répandre Poussée de la NE badigeonner, par un DAS calme et clair, toutes les parties de la Vign avec le liquide ‘dont la composition est indiquée ci-dessus, en ne ménageant pas la quantité. Avant et après la floraison, PA également, vri avoir expérimenté sur un grand nombre de ceps et avoir ne obtenu une végétation active, alors que les Vignes voisines étaient atteintes par À maladies Pour le puceron lanigère, le nitrate de soude détruit les pucerons qui se réfugient sur les racines pour passer l'hiver, et le badigeonnage, au moyen d’une brosse dure, écé- demment attaquées, détruit les individus qui se Sont blottis dans les chancres et éloigne ceux qui auraient échappé à l’acti d'un parasite qui les infestait ses Pommiers depuis plusieurs années. Un souvenir d'il y a trente ans Végétaux consommés à Paris pendant le siège. — « Nécessité est mère de l'invention: » Nous Citions, il n’y a pas longtemps, la soupe aux Begonias comme un aliment employé à Paris SAMEDI, 9 SEPTEMBRE r80g 357 pendant le siège par quelques privilégiés. Voici une liste de légumes publiée par M. Clémenceau Em la Revue horticole et Aie faute de ieux pendant ce temps néfas PDenlion de Ro hay, navets. raves, radis cuits à l'eau et assaisonnés comme épinards Sie de j pres feuilles de radis et einer an Jeunes feuilles de choux fourragers, colza, au nnes ; le de bourse à pasteur (Capsella bursa pastoris), qui mp ns long des rt cuites et assaisonnées au s, et aussi en sala “rie rès =” armistce, plantes des Jean con- vant le ravitaillement : Centaurée psa commune ({ Lapsana vulgaris), Trilobe, laitue va ® [= ” Ê* œ Ô © Fe » < ns eo. La 4 [e" .@; n° 7] —_ Q | À Le o œ # NOUVEAUX. Le Phylloxéra près de Paris Cette nouvelle pourra surprendre bien de lecteurs, même parisiens. Il y a donc encore des vignobles, aux environs de Paris ? Oui, certes, et s'ils n’ont pas toute l'importance qu'ils avaient autrefois, ils n'en existent pas moins. Hâtons-nous de dire que le canton de Puleaux n'est pa déclaré contaminé — quoique l’on ait pu constater quelques a phylloxériques — aussi, 5 vignoble de Suresnes, si cher à HenrilV, continuera à donner, chaque Er quelques hectolitres ais < petit bleu, » La réc e Su- esnes dim d'années en an _” non ns par la A re phylloxéra, mais par la à suppres- sion des Vignes que remplacent des maisons de campagne Aujourd' hui, le Département de la Seine n'a plus guère de vignobles et voici que le phylloxéra les atteint. Hier, M. Couanon, l'inspecteur gé- néral de la ji était appelé à Bry-sur- Marne, dont les vignobles sont phylloxérés, Voici que, posa un. on ee ing “sn du terrible fléau — qui a causé, en Fra cope vingt-cinq ans, des ÉTÉ si considérables s L noble de Triel, l’un des plus im- portants de Saneet O, A la récente session du Conseil ser de Seine-et-Oise, un rapport a été présenté qui constate que dans ce Département ere ment bhyilozériqué a été très lent ; sur six mille sept cents hectares de Vignes , dix-sept seulement ont été détruits, et trente-quatre, attaqués depuis NAAERER résistent encore. L'année dernière, l’enne a pu gagner quelques ares à “Follainvillez ar année äl s’avance dans nton de à Triel, où l’on s'apprête à le tte. gr nt spi Grâce à nr de M. Rivière, professeur dé- partemental d'agriculture, et de M. Couanon, inspecteur général de la viticulture, des champs d'expérience ont été créés, notamment à Monde- ville et à premier moment de sp a en be les avait poussés à arracher leurs r se livrer à d’autres cultures, ont dites leu vignoble avec de nouveaux plants. Ils ont même créé di syndicats vinicoles et un syndicat central dépar- temental, qui leur permet de soutenir la lutte contre ce terrible ennemi de la Vigne, Rien n'est négligé pour enrayer le mal. Videlles; et les vignerons, après un: École coloniale d'agriculture de Tunis Le concours d'admission à l'École coloniale d'agriculture de Tunis aura lieu les lundi et mardi, 1 et 12 septembre prochain, à Tunis, Alger, Constantine, Oran, Paris, Angers, Bordeaux, Lyon, le et Toulouse. culture en Tunisie. Cette école serait organisée comme une école pratique La “iv ke les jeunes gens y seraient exercés en outre nnai- tre les corps de métier accessoires, Fr sont souvent indispensables dans un pays neuf, Colonisation végétale lie: la aedlos ir le chef de la fameuse cam de Kha Protection de l’arboriculture fruitière allemande Sous ce titre, le Gar PRE ARRER appelait récemment l'attention des arboriculteurs alle- mands sur le danger que leur fait courir l'impor- tation en grand en Allemagne des déchets de fruits provenant d'Amérique, déchets vendus très bon prod et ae pour la confiserie. De plus, ces déchets sont en Amérique, entassés et exposés à bib les intempéries à l'air libre, sg dant plusieurs mois, sans que l’on en prenne moindre soin ; pendant le transport, il est ns de même; parfois aussi, on y ajoute des produits destinés à les conserver mais qui peuvent être nuisibles à la santé. C'est donc, avec raison, ajoute le Garten-Magazin, que M. . Kühn- Rixdorf, qui vient d'écrire une brochure sur ce Sujet, réclame l'examen par « un chimiste officiel leurs produits Une recette domestique Une bonne boisson s'obtient par l’infusion de feuilles d'Estragon Éirenee e dracunculus L.), appelé aussi Spen tas ou Herbe dragonne. outre de l'usage fréquent de cette plante dans la cuisine pour relever le goût de la salade, dont elle facilite la digestion; dans la arfume- rie, où elle entre dans la composition de tous les vinaigres ENS elle peut n'être pas moins appréciée dans la ecine. Appartenant à Fear des Composées, elle en possède les vertus : tonique, stimulante, fé- brifuge, etc.; de plus, étant à un t degré stomachique, elle est employé en infusion comme thé. Dans ce cas l'on se sert des feuilles sèches une pincée (environ 3 grammes) pour 2 décilitres d’eau suffit. Cette infusion a une odeur pénétrante et une saveur très aromatique. En y ajoutant quelques gouttes de rhum, cette boisson prend le goût très prononcé de l’Absinthe, auquel genre l'Estragon appartient. L'emploi que j'en ai vu faire a pleinement réussi, surtout pour des faiblesses d'estomac et des ingestions. 352 LA SEMAINE HORTICOLE LES Begonia hybrides anglais % Le Gardeners Chronicle a publié, à l’occasion du Congrès de l’hybridation tenu à Londres au mois de juillet, une série d’études PNR MT sur les hybrides et leurs obtenteurs. Nous repro- disons celle qui a trait aux Begonia. « Le développement des diverses races de Begonia a été si bien et si complètement étudié M. Burbidge, et celui des Begonia tubéreux Wynne, dans son traité ment améliorée, et qui ait conquis un larité aussi grande en peu de t qui fait le sujet de cette étude. « Le type Rex, qui était naguère cultivé sur pour la décora ne on et les é. Depuis Se PSPe temps, que celle ann feuilles sont venues duc continent, ces plantes, quoïque l’on plante encore certaines des anciennes variétés dans ke idins s d'hiver. « Il y a cinquante ans, le B. fuchsioides figu- rait tt présque toutes les collections de plantes mplètes. des premiers qui ont utiliséle Begontia fuchsioides ur l'hybridation € variétés voisines, et il a obtenu beaucoup d'hy- brides dont on peut dire probablement qu'ils présentent un intérêt plutôt botanique qu’horti- cole. Le meilleur des hybrides du colonel Trevor Clarke a été le B. weltontensis qui est devenu dans certaines régions de l'Angleterre. M. W. Earley, du temps où il était jardinier à Digswell, a obtenu un intéressant hybride nommé B. di 18S- welliensis, qui a eu beaucoup de vogue jusqu’au jour où il a été éclipsé par les nouvelles variétés tubéreuses. « C’est grâce à l'introduction du B. boliviensis par MM. Veitch, en 1864, 1 fut fondée la sec- tion des Bégonias tubéreux. Le B. boli sens fut suivi d’autres espèces importées; telles que den produisit ses premiers hybrides, mais il ne semble pas possible fixer avec Es ‘époque exacte à laquelle i en 1870. Une espèce distincte introduite en 1872, et nommé B. Froebeli, je ensuite ques: tant co e-pollen comme graines, et les semis no ollens dans sa coup de cas une grande partie des caractères du t a « at 1871-72, à la suite de la mise au com- e du X Seden: et de quelques autres, M. M, O'Brien, pi: était alors à l'établissement Wellington Road Nurseries, opéra avec u- coup de soin des croisements entre certaines des variétés de Chelsea, et obtint quelques semis qui are le Queen 0 Whites contestablement le point de départ des beaux Désonies blancs qui ont paru depuis. « Tous les efforts de M. O'Brien pour obtenir des hybrides entre les nouvelles variétés tubé- . et le type Rex aboutirent à des échecs. Il ut plus de succès en obtenant les deux premières variétés doubles, mais celles-ci ont été malheu- reusement perdues. Il produisit aussi de belles nouveautés chez M. W. Bull. Il vaut la peine de noter qu'à peu près à la même époque où M. O’Brien obtenaïit ses variétés à fleurs doubles, une forme de B. Sedeni à fleurs doubles faisait son apparition dans l’un des jardins publics de de Lyon, et l’on réussit à la conserver. M. Victor Lemoine et M. John Laing ont été les premiers à produire la forme dou A cette époque, r et Cie: et MM. Sutton et fils produisaient activement des variétés nouvelles, et ces derniers opéraient des B. res au B. Veitchi, au B. Pearcei, etc. Les p ésultats, toutefois, causèrent quel- que 2 sonne, M. rocura alors toutes les plus belles Niriétés qu “| put trouver, parmi celles obtenues dans le pays et à l’ étranger, et commença cette série d'améliorations grâce auxquelles le nom de Laing restera éternellement attaché à l’histoire des Bé égonias tubéreux. L'esprit d'initiative qui a tou ujours caractérisé M. Henry Cannell le conduisit à se consacrer avec ardeur à l’amélioration de ces plantes, et les races de Swanley sont connues dans le monde entier pour leur beauté et leur variété. A la même époque, la même tâche était se par MM. B. R. Davis, de Yeovil, J. R. Box, d Croydon, fi @ Temple Show des variétés tout à fait superbes, surtout pure les doubles. Son chef de cultures, M. , à été l'obteneur du premier Begonia tüibéreux à à fur ronde, le B. Wo odmani, issu du B. Veitchi ch SA sa ns et Cie, rs er, “t er M. Laing ey Heath. « D’excellents résultats ss obtenus égale- ment dans d'autres parties du pays, notamment par des sers te nant à peu près, ou tout à fait, une fleur grande, PS A, circulaire, à pétales de la méme grandeur ; les formes doubles rivalisent avec les Roses Trémières pour la grandeur, la forme et la duplicature. « L'introduction du à socotrana fournit à M. J. Heal, de la maison Veitch, un nouvel élément dont il sut us une nouvelle race ment is MR de Begonia à floraison hivernale, doubles ples. Son premierhybride, socotrana par Picbuttaee Doneraile, reçut à bon droit le nom de B. Fohn . Depuis lors, cet habile pe a produit des merveilles; et l’on peut dire les Begonia à fleurs hivern alés ne figurer dans eg les Las et toutes les serr. urait trop vanter . im nportants ar: LE garT par M. Victor Lemoiïne et quelques autres en ce qui concerne les Begonia à floraison hivernale, qui ont atteint leur apogée avec le B. Gloire de Lorraine et d'autres formes splendides. « Il ne faut pas oublier non plus les belles obtentions de MM. Sutton et fils avec le B. sem- perfiorens; ils ont produit des variétés à floraison perpétuelle, non seulement pour la culture en Le Begonia simple est mainte-.- ce infini- genre Begonia depuis un quart de siècle tiennent du roman, tellement ils sont considérables, » Un correspondant du Gardeners’ Chronic, M. B. C. Ravenscroft, a complété cette notice par quelques observations intéressantes que voici: Rex, qui se cultivait en très grande quantitéà cette époque, ou plutôt qu pour les marchés. J'ai obtenu, je crois, cinq plantes d'une petite capsule de graines, et il ent | as def plantes en question, a taient, sont . site entre les mains de que nue à qe « n’aimait pas tout cela. e parlez pas des hybrides de Rex- Br To s sur le continent. D'après ce n ai vu, c'est une excellente acquisition.» Cette dernière remarque est fort juste, et il y aurait beaucoup à compléter la notice ci-dessus en parlant des A continentales; cela nous mènerait un peu loin, toutefois, et nousen resterons là pour aujourd’hui. Mais il est intéres "ant de noter que le B. x Rex-discolor, obtenu r M. Bleu vers 1859, croyons-nous, et ex par lui ENS vers 1878, a été croisé parle même semeur avec des Begonia tubéreux; € SORTE a donné de magnifiques résultats: Les semis ne sont pas HRENES nous en avons admiré, dans les serres de M. i avaient des feuillages vraiment sp te taime B. Reine Nathalie et le B. Madame Goulet. G. T.G: L'ORANGER À TAHITI L'Oranger prospère à Tahiti, fait remarquef M. P. Haricot, en dépit des habitants : 4e forme unique a fini par se sat me. done d'excellents fruits; esants, juteu | de nuance citr £ pâle. lle est en | s’est propagée par #7 rongeurs. Négligé paf. habitants de Re A Cythère, il est.à | craindre que l’Oranger ne finisse . par Wu | Il y aurait pourtant un marché ouvert à à | Nouvelle-Zélande et il ne serait pas top raire d'essayer la vente en Californie. ORTANT. —— La SEMAINE su téraient un retard quelcon ". sont priés de le signaler au bureau du jour De l'harmonie des couleurs dans les jardins Ce qui frappe l'attention d’un amateur de jardins lorsqu'il visite l'Angleterre, faisait remar- quer ilya pa er déjà Charles M le soin extrêm différentes saisons, pendant toute la saison, depuis le premier prin- temps jusqu’à la fin de 7 automne. Les Anglais ont pris, au moyen-âge et aux siècles antérieurs au nôtre, l'idée d'orner les jardins par des par- terres géométri s 1e a et ces parterres de formes ordinairement racieuses, se jettent aux parterres constituent ce qu’on appelle des jardins géométriques, et quand on a fait choix de ces plantes vivaces de prédilection, on garnit les par- ties nues par une profusion de plantes annuelles. Ce qu’ on cherche surtout dans le semis de celles- ci, c’est de faire concorder les couleurs des fleurs cr 0 lois core va de l harmonie qui existe o ha sur laquelle le célèbre chimiste © Chevreuil directeur de la manu- i sr abcrit naguère onnue, il sera bien facile son choix relativement aux semis des fleurs qu’on se propose de voir éclore dans ses parterres. Cette théorie nous allons tâcher de l’exposer très brièveme nt. Tout le monde sait qu il ÿ a'trois couleurs Primitives : le rouge, le jaune et le On sait encore que les autres couleurs pro- en “elles prises deux à deux. Ainsi lé vert provient du Mélange du jaune et du bleu ; le violet résulte du mélange du bleu et du rouge et l'orange est le résultat du mélange du jaune et du rouge. mitive, il en résultera un choe, une impression désagréable à à la vue et qui «14 tera en noûs un sentiment pénible. Mettez “exemple le jaune à côté du rouge, et tout aussi l'œil et l'âme é é- ément que tout ho tira, mais dont l’homme instruit seul se rendra com pte. Par une suite ‘d'expériences etderaisonnements SE n verra que si le rouge et le vert ‘du jaune et äü violet, de l’orange et du bleu. Ainsi des rideaux bleus d’un appartèment gagne- ront en beauté et en éclat s'ils ont des franges SAMEDI, 9 SEPTEMBRE 1899 oranges. Une tenture jaune sera rehaussée par u violet. Un meuble rouge aura plus de vigueur de teinte s’il est placé sur un fond v pas de dame c s qui peuvent, toilette de bon aloi, se faire valoir les unes sur les ur les jardins, car les jardins sont les belles téiletééé de nos demeures, et |’ cg me are de jardin est un être bien malheureu il y a trois couleurs primitives : le sai le jaune et le bleu; eut dire qu'il y a trois couleurs complémentaires qui sont : le vert, le violet et l'o one que v ar complémentaire, harmonique ave ouleur primitive, résulte du mélange des rs mrrpsl primitives autres que celle qu’on a en vue. Prenons le bleu. Qu'elle est la couleur harmonique du bleu ? elle doit être le produit du mélange des deux couleurs primi- tives autres que le bleu, donc le rouge et le jaune. Ces couleurs combinées entre elles forment l'orange. Il ‘en résulte que l’orange est la couleur complémentaire du bleu ar conséquent la couleur qui avec le bleu présentera une harmonie parfaite. Le spectacle de l'univers nous le dit. Quoi de plus riche que la teinte orange de l'aurore ou du crépuscule sur l’azur du ciel ? De même le jaune a pour couleur complémen- taire le mélange du rouge et du cn ou le violet. Voyez la pensée. N'est-ce pas une admirable ‘harmonie que celle qui résulte de FE position de ses deux grands pétales violets sur le fond jaune de la fleur! re la richesse du costume épis- copal, l'or avec sa À rt nee éclatante miroite sur le (on % iolet de la e même encore le rouge 4 pOur couleur har- monique le sa couleur complémentaire résultant du jaune et du bleu. La nature entière nous dit cette harmonie. Toutes les feuilles sont vertes, et combien n'avons nous pas de fleurs rouges? Précisement parce que sur ce fond vert ce qui se détachait le mieux, était cette couleur rouge. vues nn l'instinct des paysannes qui portent de préférence du rouge, précisément, sans qu’elles s’en doutent, pour contraster le plus agréablement et le plus vivement sur le fond ve des campagnes. Lorque la terre est rouge sataset. lement, comme dans les pays situés sur la forma- tion géologique, connue sous le nom de gr bigarré, le vert des forêts fait un effet admirable. que: eurs applications à l’art des A re Dès fleurs bleues harmoniseront avec les fleurs oranges, les es verts. Ces lois sont “infaillibles -et leur exécution plaira à à tous les hommes, quel- me soient leurs préjugés, leur éducation et leur na L'Horticultural Magazine du mois d'août 1845, renferme un article qui à l'égard des cou- mé des er que donnent les plantes annuelles xtrêémement utile à connaître. Sans entrer dans ra fond à de la question, l’auteur de l’article, qui a eu en vue également l'ornementation _ jardins géométriques, fournit des rensei sur les couleurs dominantes des plantes annule et ces renseignements devraient être présent ersonnes qui sèmen Hp rie non “amp à la volée, à l'abandon, a e connaissance de EiUse, Erpers de tout étre re Hhtéttipene! ë 353 Parmi les ré bleues, nous signalerons les plantes suivantes Nemophi ila inst jgnis, bleue et le centre blanc. Clintonia pulchella, bleue avec le centre noir et jaune. Lupinus nanus, toute bleue J Lo dia racilis, plante Laine les corolles bleues pâles. Lobelia ramosa, plante basse, les fleurs d’un bleu foncé. pluie prostrata, plante basse, d’un bleu | Noiana atriplicifolia, fleurs bleue avec le centre Conélouiée tricolor, notre ancienne belle de jour, offre également peu de hauteur, une corolle bleue ornée re blanc et d'un peu de jaune. fleu Gr eri. Br l'orange c ps amie SA + t que les plantes suivante es mois: derrière cles ou entre elles . _ seront à préférer à toutes les autres esp sim Perofskianum, plante basse, la fleur est el orange brillan Dire Thellusonis, plante en gazon avec la fleur d’un orange un peu pourpre. n peu plus haute, ranges d'une très belle forme et qui jettent un schi de feu. Eschscholtzia californica, offre aussi des fleurs d'un jaune vif avec le fond orange, couleur de flamme, Calendula officinalis, var. tire ou le souci, fire également une fleur d'un orange vif et brillant avec un peu de ra dans la uoique les plantes à fleurs jaunes pures suient très nombre nous en citerons néan- moins quelques-unes, remarquables surtout par leur Aoraison abondante telles sont les : Alyssum, dont plusieurs sé. ce masse de fleu offrent une si urs jaunes qu'elles ont valu à re le nom de corbeilles d'or + oem » Thlaspi et _. erucifres. janthemum vulgare énères, is basses rustiques E eitishait ok l'été. Tropéolum 4er et autres capucines non montantes et base Mimulus de piisleuts espèces et variétés, pape unes d’un jaune pur, d'autres rehaussées [en ® Nonea lutea, plante basse, d’un bel effet en Calliopsis bicolor et autres, croissant un peu haut, ve qu “ee riche effet dans les massifs par grand nombre de fleurs. RE GN pr dont le nom in assez la propriété de porter ses fleurs contre erre. vec ces plantes à fleurs jaunes, la couleur harmoniqu e est le violet, quoique pour cette teinte & te ne soit pas aussi nombreux. L’ Hor- riétés. où cette teinte se maintient, commie dattuterément les Ver , dont la croissance facile garnit Mn. tôt le sol d' une grande quantité de fleurs. etunia, où le violet offre des teintes souvent fort riches Délphininm ou pieds d'alouettes, éperons de chevaliers qui, . les one à fleurs avons n violet es et notamment le versicolor sont aussi souvent violettes que lilacées. Collinsia bicolor, charmante plante à fleur violette et blanche. des espèces herbacées et à 354 : LA SEMAINE HORTICOLE qu dont plusieurs espèces, et ne fut-ce même que notre miroir de Vénus indigène, offrent une “belle couleur violette nuancée de bleu et d I us Durpuren, dont la D om md sante couvre terre d’une masse de fleu Laser et Ar limères mais croissant en si grande abondance, que les plantes sont conti- nuellement fleuries. Nous avons dit que les fleurs rouges sont opre vert. Par con- quent, comm rotbées dans les jardins, les fleurs rouges se trouveront bien partout. Parmi les espèces dont constante est un mérite incontes- table, on doit noter les felargonium, le phlox drummundii qui a des variétés écarlates et pour- ne le portulacca splendens dont le pourpre est n peu rosâtre, les z2nn1a coccinea, chez lesquels le e rouge prend des teintes extrêmement variées, - le silene yat d’un rose très-vif. Dans les fle urs rouges, il n’y a que l'embarras du choix Culture des Bruyères DU CAP Les bruyères peuvent être multipliées aisé- ment de boutures, pourvu qu ‘on évite l'excès que leur bois ait une certaine Etre rs Dee que les opinions divergent sur ce suj S aiment mieux faire cette ôpération au ten, es ou 6 centimètres du bord. On dispose Le sus une assise mince de mousse hachée e t ensuite une couche mince de terre de bruyère sableuse, 5 centimètres de longueur, et l’on sépare celles mières, d'est bed de Inimier à leur bout un mor- mr de ee bois qui les garantit de l’humidité grep OHEUseS d’Erica, co les plantes qui craignent l'excès d’humidité, aiment à être plantées tout contre les côtés des terrines. Aussitôt après la plantation, on arrose comme celles de toutes cloches. On les place alors près du verre dans une orangerie, ou dans la portion la plus froide mbre. Si c’est dans une serre on doit ensuite pre les cloches au moins une fois par jour. Lorsqu’elles commencent à pousser, on donne un peu d’air le matin, pendant quelques instants. Au printemps, dès qu’elles sont enracinées, on _les plante isolément dans de très petits pots. En automne, on peut en mettre six autour d’un petit à végétation rapide de Pour les - : FANS de qu pot de o",10 bien par et rempli jusque près du bord avec de la terre de bruyère mêlée d beaucoup de sable dut « à laquelle on mélange aussi de petits morceaux de tesson ou de char- bon, qui agissent avantageusement contre l'excès tant de sécheresse que d'humidité. Or, les deux sont également me es. Après ce rempotage, on met les jeunes À dans un coffre sous Pa cloche. On les ombre pendant quelques jours, puis on les HabstO gra- duellement à l’air ou au jour. Dès qu'on voit que cela devient nécessaire, on transplante dans des pots plus grands en ajoutant un peu de terre franche sableuse au compost indiqué plus haut. Au troisième rempotage, on relève chaque plante de telle sorte que son collet soit à peu près au niveau du bord du pot. Les rempotages des bruyères peuvent être faits indifféremment de mars à septembre, toutes les fois qu’ils sont nécessaires, mais seulement alors, car rien n e plus nuisible à ces plantes que d’être mises dan de trop grands pots, lorsque l’état de leurs racines changement nécessa art des plantes is Cap, elles peu humide même, mais qui ne retienne pas d'humidité. L'auteur pense que le meilleur moment pour les rempoter, est celui où elles donnent des signes de floraison motte, e on la met dans un pot plus petit dans une terre très sableuse. On ne doit leur donner plus d’es- pace que graduellement. Le drainage est de la plus grande importance assise mince de mousse pour per 8 la terre. En empotant les pieds déjà forts, l’auteur place au fond du pot.et sur son trou, un petit pot renversé, entouré de tessons. Cette “disposition non seule- ment assure le drainage, mais encore empêche les vers de terre et les limacés de s’introduire par le trou. En rempotant, on doit avoir grand soin de ne pas briser la vieille motte, et de ne pas endom- mager les racines; pour dégager celles-ci de la vieille terre il suffit de secouer un peu la motte. Si les plantes n’exigent pas un pot plus grand, il b à re. L'auteur varie un composi ition selon la parure ges Re Ainsi, pour les espèces déli- tes, les Erica Hartwelli, Actonia, Mass omiana, , Aristla, sigans, il mêle à la terre terre franche PES ARTE ée, des débris de tes- EC ne que pour st espèces plus es de la terre des ai habituels. Il ne crible à faut-il se tenir pour elles dans le milieu entre ces deux extrêmes. L'auteur dit qu’il examine se bruyères chaque matin, et qu’il ne donne de l’eau qu’à celles qu'il trouve sèches : ensuite, il seringue le tout, et s'il fait chaud, il répète le RENNES ea mble mn sol en plusieurs endroits pour faciliter la péné- tration. Pendant l'été, on se trouve bien de e) combler l'intervalle entre les pots avec de la —————— mousse, pour en empêcher la dessiccation: mais il faut enlever cette mousse au plus tard au milieu de septembre. Par le temps humide ou som on mouille le moins possible. A la mi-mai, l'a. teur de l’article met en plein air toutes les espèces de bruyères robustes, à végétation vigoureuse: il les pose sur une forte couche de mâchefer où de gravier et il les garantit du soleil de midi. Comme pour les espèces plus a kr restent dans la serre, il garnit avec de la se l’inté. rieur entre les pots. C'est, dit-il, une erreur très répandue que de regarder les bruyères comme ne supportant pas la taille. Il assure, au contraire, qu’ ‘il est peu de plantes qui s’ 3 prêtent mieux et ès qu'elles ont été Quelquefois les bruyères sont envahies par les ucerons. Des fumigations de la ; faites à temps, les débarrassent de c j qu’elle se montre sur les plantes, on les enlève et on les saupoudre de fleur de soufre où mieux on les blanchit avec du lait de chaux. Les personnes qui ne possèdent pas de serre à bruyères peuvent très bien la remplacer par un coffre profond ou une bâche qui ait un mètre de hauteur sur le derrière et 20 les châssis soient assez fortement inclinés. Le fond doit ee bien drainé, de manière à être bien sec. Au c cement de mai on soulève le coffre de Pin centimètres au-dessus du sol, pour bien aérer, et on pose chaque pes sur un pot renversé pour avec du gazon sec. Des paillassons, auxquels on ajoute, pendant les grands froids, une couche de fougère ou de paille, font un abri pour la gelée. Les Engrais chimiques ESSAIS DE rte ar SUR PLANTES DE SERRE Tout le monde connaît les brillants résultats obtenus par l'emploi des engrais chimiques agriculture, en culture maraïîchère et fruitière, voire même déjà en floriculture. Dans cette nière culture cependant l'emploi de ces engrais 4 bien que diverses prônées et d'excellents Fe RER obtenus et portés à la cpnpaeanRe e des intéressés. Cela tient pro bablement à dRnER € causes, dont celles rés dans la ps sa tion de certaines formules, d'une part, dans le prix élevé de la plupart d’entre € d'autre part, sont peut-être les principales. mesure du po ossible, fumure ont été entrepris par Jules as secrétaire de la Délégation des | producteurs | Nitrate de Soude du Chili, à Anvers, QE : serres de M. Guillaume De Bosschere, h0 les procédés dont se’ . de depuis de longues années déjà, lui ps a | très beaux résultats dans toutes ses rer : qui est d’ailleurs le cas pour tous les cultivat | intelligents, qui emploient de bonnes mé use. + et qui les appliquent en connaissance das Or, si les procédés suivis jusqu’à ce jour, phtacion aux intéressés, il ne faut pas songer à les abandonner, tout au moins en ie ne % terre employée, Ds riche et sub- stantielle en général, mais bien rechercher si l’on eut pas, par un moyen “pe pratique et peu coûteux, stimuler leur action vue d’ob- tenir, plus rapidement et plus at de ! , combinée avec celle de l’acide D p* d potasse, ne serait-elle pas. favorable aux plantes d'ornement cultivées sous verre? C’est ce qu'il fallait examiner et expérimenter. * * * Un certain nombre de plantes de culture cou- rante fut divi sé en trois groupes comprenant chacu ns. Les espèces appartiennent, les unes, à la ra froide, les autres, à la serre tempérée. A partir du 24 décembre 1898, les plantes du oupe I furent arrosées avec de l’eau de pluie ordinaire, celles du groupe II avec une solution de Nitrate de Sous fie 1/2 pour mille, au fur et à mesure du 0e mme celles du groupe I le fur eau ordinaire; les plantes du III Faye arrosées dans les mêmes condi- l’arrosoir plein d’ea T | rep sont les résultats obtenus par ce trai- tem Les Aralia Sieboldi fol. var. mesuraient, le 1° juillet, le numéro I (eau de lui imètres; le numéro II (Nitrate), Le numéro II en était à sa go Rem pousse ; il a gardé ses mr jusqu’en bas; chacune d'elles a une ampleur double de celles du ue L ré he III en était aussi à sa pousse, mais n’atteignait point, comme d'ailleurs bou “Chiffres le démontrent, le déve- loppément ‘du numéro!If} Les Aralia sont cul- tivés en te de bruyère. La 169, E faite le rer juillet, montre fort bien le résultat obtenu Les Aucuba japonica Mesuraient au début 30 centimètres de haut ; le 1er juillet, le numéro I (eau de pluie) en avait 52, le numéro II (Nitrate) 80, le nu- méro III (Phosphate) 70. Les diamètres dis étaient de 45, 60 et 65 centimètres. L'avantage ici est do figure 170 57, obt Conditions que les précédentes, pour vous rendre Compte du résultat obtenu Les Pteris umbrosa cultivés en un compost, moitié cendres de houille moïtiéterre debruyère, ont donné un résultat fort SAMEDI, 9 SEPTEMBRE 1809 au début des Le er juillet, e l'eau mA mesurait 70 centimètres ; ou avec la solution de Nitrat te de Soude, go centimètres; appréciable. es sujets du essai ha ntimètres diamètre de 50, 70 et 60 centimètres. La figure 171, p. 359, faite d’après une photographie prise le 1° juillet, montre l'état réciproque des trois exemplaires. Ajoutons que le second (Nitrate de Soude) est le plus beau, le plus fort, le plus vert et le plus-résistant des trois. La différence, à tous les points de vue, est remarquable et toute en Le 2 l'arrosage avec le Nitrate de Soude. Chez GE se elatior, le numéro II ee a donné le meilleur résultat, il a fait 14 nouvelles bd alors que Le numéro I en a fait 8, le numéro III, 10. En outre, le numéro 1 pousse avec plus de vigueur, pe feuilles ont acquis plus d’ampleur et de solidité de texture. Lan | 355 pluie) et III Sen ss et RS se trouvent à peu près dans les mêmes conditions, alors que le numéro Ta (Nitrate) sn de beaucoup le plus développé et le plus vigoureux. Les Adiantum cuneatum numéros II (Nitrate) et III (Nitrate et Phosphate) ont poussé avec vigueur, produit de belles et amples frondes d’u vert inten Les Dracaena Massangeana sont sensibles à et d’une solide Atari le numéro III est intermédiaire entre les utres. L'Anthurium grandiforum numéro III (Ni trate et Phosphate) a un bon résultat ; le z les Maranta Kerchoveana, c'est le n° II (Nitrate) qui est incompara AUTRES ent pe aux numéros I et III, tant comme SCT que comme coloris du Lai Fig. 169. — Aralia Sieboldi D var. — 2. Arrosé wveer "= asian de S Potasse et du I. Arrosé à |’ P d 1 pOur 1000, — 3, Arrosé avec du Phosphate de luti ; Chacun, der pour 1000. e Cliveia miniata numéro III (Nitrate et les deux autres ; ra numéro II (Nitrate) est supé- rieur au numéro I (eau de pluie). Dracaena Bruanti numéro II est le mieux fourni, le plus robuste des trois ; le mélange de Nitrate et de Fois n’a jusqu'ici guère pro- duit d’ ee apprécia Les Dracaena Re discolor se sont com- portés de la même façon que le D. Bruanti. Les Hydrangea Oiaksa sont très sensibles à l’action s un in ® a (1 Leo) a =: gs ® 3 ® re] + D <« ® an feuilles robustes, vert foncé marbré, tandis que le numéro III (Nitrate et Phosphate) cpore us rapidement, il est vrai, mais les feuilles, plus grandes, sont sontelois plus faibles de texture et d’un vert uniforme et pâle. Les 75 Air dd numéros I (eau de Le numéro II des Crofon Queen Victoria est le plus me le numéro III vaut mieux que le num * * Ces essais se RP Dans les ne: d'a té p aucune difficulté, son prix est extrêmement odique. CH. DE BossCHERE. Notes Coloniales LE CAFÉ ET LE CAFÉIER On se rappelle que l'arrêté du 18 juin dernier qui a réglé l'organisation de l'Office Colomal français lui a Cat de faire des expositions des produits colonia Office sÉromiah usant de cette faculté, vient de décider qu'il + ct Ve la série des expo- sitions exotiqu ues par une Exposition de Cafés. M. Eugène Delval, dns l'A Er ure sn écrit à ce propos un intéressant article dont no croyons devoir extraire les principaux passages : « Dès l'âge de quatre ans, le Caféier fournit une première récolte et =, rapport ne fait qu = À menter jusqu'à l’âge gt ans, pour a ensuite n déclinent jusqu'à trente- -cinq où que A peine sr venin Ce Ses propres feuilles et les herbes sarc avec soin entre les sas dé plants ME à l’entretenir. . ns les sillons intermédiaires, on sème se de es, des Haricots. Le plus Rance ennemi du Cafsier c'est la gelée, principalement à craindre dans les terrains bas. Si, théoriquement, un pied ordinaire est sue un tiers de kilogramme de mes par .-n plant, les beaux a terre appropriée et conduits habilement, donnent le décuple; il y en a même qui atteignent 15 kilo- grammes. C'est que, à l'abri du froid, ils sont en même temps à l'abri des ardeurs extrêmes du soleil, le climat étant essentiellement tempéré. Il n’en est étal d'abord celles-ci passen nettoient toutes se, l'humidité faisant tomber la pulpe qui les recouvre. Les graines sortent ensuite des rouleaux du moulin luisantes de propreté et de poli et elles sont déposées dans des tamis qui les cn D dans des sacs préparés ésil, tous ces ouvrages s'effectuent nécniEtEn Sao Paulo, qui co mpte environ D sara gel and et produit j jusqu'à sue tonnes annuelle: HeECta: F : is 0 ar qu’une seule store embrasse de dix à C’est à ++ “à rineive que le Brésil hs d’avoir conquis la prépo ondé- rance dans la production universelle. De ta, tonnes en 1820, il arrivait à rendre, en 1 152,500 tonnes et ce chiffre s'élevait, en 1890; à 490,000 tonnes, tandis que le Mexique et l’'Amé- rique contrale n’en ivraient que 80,000 tonnes, _ Java et Satiite que 60,000, Haïti et Santo- Domingo que 43,000, Cuba et Porto Rico que 35,000, l'Inde anglaise que 50,000, l'Afrique occidentale que 20,000 et les autres régions que 100 000. Certes, la progression sa du rendement _ a déterminé un abaissement du prix, mais la | consommation a grandi dans des proportions qui _ n’ont pas tardé à rétablir l'équilibre. rand. Il n'est pas rate. vingt LA SEMAINE HORTICOLE 1794, il avait été absorbé en France, en Allemagne, en Autriche- Hongrie, dans le en prend 136,300 tonnes, nce en la Fra us 7,000 tonnes. L'Angleterre s’adonne de Dréfé. s rence au thé. Il est certain que le café se répandräit davan- tage dans l'alimentation européenne et surtout française si les droits de douane — 1, 56 centimes par kilo en France — ne le frappaient à l'entrée. Ces droits représentent ici ou là 200 °/, dela valeur ou du prix de revient de la marchandise. Aussi les États importateurs ont-ils maintes fois tenté d'obtenir une réduction du tarif. Mais È erspectives d’un _ placement certain dans la mère-patrie. C’est en effet vers cette extension du Caféier entre divers marchés une production trop res- , le rendement colonial est éunion, c'est le principal revenu des planteurs et il est permis d'espérer qu’il atteindra bientôt à l’importance qu il avait il y a soixante- ix ans A la Guadeloupe, pers Da n'est pas moins rémunératrice, mais il s … me. beaucoup que toutes les superficies qui ys ropres soient utilisées, et il appartient à la A d'y appe- ler les ambitions et les forces de la colonisation en mettant des terres à la disposition des travail- eurs. On a dit maintes fois ce que l'on pouvait mure du merveilleux sol de la Martinique. Il est avéré que le Congo est remarquablement apte à recevoir le caféier. Les plantations déjà réalisées et les démonstrations faites par M. Chalot, Ps du Jardin d'essais de Libreville ne laissent aucun doute sur ce point. Sans pou- e. au début, aux résultats EL. s à Sao-Paulo par suite la richesse, ont est fondé à AE Sr la réussite d'entreprises es avec c'est-à- dire après un examen approfondi & d'enotets du sol et de l'exposition du du - On pourra s'assurer une une même exploitation, le café, le cacao, la vani C’ est: ce que la Société du Haut-:Ogooué a heu- reusement pu matériellement prouver dans ses concessions. Est-il nécessaire d'ajouter que dans presque outes les autres parties de notre empire africain dééidéirtal cette culture a été reconnne absolu- ment praticable ? Les Rae faites 2: _ auspices du gé- néral de Trenti , gouver Soudan, ont dépassé les REvISIDRE les GS 6 prirhistiée On peut rendre le même tém au climat de la Guinée française Il n’est plus contestable que la grande île émunération plus sûre et plus large encore en ide alterner dans moignage au sol et de Madagascar est admirablement propiés di caféier. Le Syndicat Lyonnais d’exploration du Mada- gascar à consacré plusieurs conférences à |’ des ressources agricoles de santes d ment supérieure. D'autres plantations entreprisés dans l’Imérina et aux environs de Fianarantsoa, sont des plus prospères. Celles de Mahanato, Vatomandry et Mananjary sont en plein rapport: Il faut rendre cette justice à nos représentants coloniaux : ils ont pris à tâche de guider ou du moins de conseiller de fait mieux les novateurs en les fin Fee des études de nos directions à ner n ne saurait trop les es prémunir tro D fatiles et de trop découra. décéptiose: Le “on souvent l’entreprise échouée ne se recommence pas ’est dans cet esprit de sagesse qu F4 @ procédé à la reconnaissance et à la vérification des facultés agricoles de l’Indo-Chine. a couleur acphis recherchée. A la pesée, la quantité d’eau constatée est tombée à 12 °/o, les matières grasses extraites par l’éther de pétrole à froid représentaient 14 grammes 30 °/,, le sucre réducteur 12 gr. 50 °/o;la cellulose 4°) 1seaténé pe pa on a trouvé de fortes proportions de manganè Il me era facile de poursuivre le comptè rendu de cette analyse officielle; ce pui précède démontre péremptoirement que e le sol et le climat onkin se prêtent parfaitement à la se du caféier et que le fruit qu'il donne su pporte la comparaison avec ceux qui ont conquis da pi Si renom magnifique us de ce genre a aéé fondée, près de MM. Guillaume: Il existe tüellim ent 40, 000 pieds de caféiers; 300 de la neuvième année, 10,000 de la cin quièmé année, 27,000 de la quatrième ae “is sont peu près tous dé l’espècé Arabica. Le se tient bien; le Libéria se pes mal. Les ait ? eE œ intervalles, ce qui rapproche 2 mètres environ. Des « arbres abris » ms se prôtéger : on doit se ser (os 4 vent et du sole — —- 7 _ ——— Es — coolie homme est payé 10 cents par jour cents. est à proximité et complet. En 1896, la récolte avait été de 4,000 kilos. L'année suivante, elle atteignait 10,000 kilos. Le tout a été vendu sur place à raison de 3 francs à Paris ou sept ans, ce capital doit, suivant eux, ehBster 80 °/, tous frais payés. On se prendrait facilement à douter de cette ra ti si elle n’était pas établie par des aits. Au surplus, dans son dernier rapport au Ministre ass Colonies, le gouverneur de l’Indo- Chine se félicite du progrès général de la culture du caféier. Déjà florissante au Tonkin, elle l’est tout autant dans l’Ann La plantation Lombard, à l'ouest de Tourane, dans la région montagneuse de l'Annam, peut comme è de 60 centimètres et ils n'ont pas été déplacés. duisons ces exemples que pour nest en droit d’attendre de l’extension du caféier dans nos colonies. Si nous interrogions l’histoire, elle nous rap- pellerait la transformation que doit Java au . régénérer en créant, pour verne des caféteries. famille indigène l’État lui payait w récolte à raison de fr. 25,20 le picul, qui était revendu en Hollande 73 francs. En 1866, il y avait à Java 296 millions de Caféiers officiels. La colonie était sauvée, et sa population était rares riche. trente-trois ans, le bénéfice s'était élevé à I milliard 800 millions de moe _ EucènE DELVAL. Le Schinus Mulli ou pren ie qui croît dans l’ Europe méridionale et au Sud de frique. Si le mastic,qui s'appélait donc Schinos jadis, a jamais opéré des cures merveilleuses, il a singulièrement es aujourd’hui de ses proprié- SAMEDI, o SEPTEMBRE 1899 tés primitives; nos Esculapes modernes en font fi. Mais cette résine a conservé un parfum suave qui la fait spa 2 des peuples des parfums ou des Orientat mi ; Quant aux A a trouvent préférable à en faire du vern anciens connaissaient aussi un mastic ou mastiohà qui est le suc propre d'un pistachier qui paraît avoir Le nommé Lentisus par les Grecs et les Latin Le’ nom de Schinos (oy£vos) employé par Dioscoride sas Pi le pos a été appliqué r Linné à u nre de plantes exotiques, voisin de lentiques à chine: D’ el veulent retrou- er dans Schinus la racine ER (PRE nee sarét que l'écorce de es est très sujette à se fendiller ou bien süreé ie T ovaire s'ouvre à la 357 l'épicarpe est mince, et le mésocarpe peu épais ; 5 e® S] = = œ œ n Led [el ë © oc E* 4 = L42 œ Led © 3 © CA La " =. pe interne sub-charnue, exalbuminée, à cotylédons plans, à radicule infère ascendante, Ce sont des arbustes ou arbriss seaux originaires de l'Amérique méri ionale, à feuilles rene imparipennées, à folioles aies opposé ou Fan sessiles, lancéolées, entières ou dentées; pas de stipules. petites y blanchâtres, sont disposées en panicules pe ou terminales ; il leur succède des fruits ges Le genre Schinus et peu nombreux en espèces; la plus intéressante est celle vulgairement connue sous le nom de Schinus molle; elle nous occupera plus loin. . 170. — Aucuba japonica (voir p. 355). PA FE 1. Arrosé à l’eau de p maturité; mais sice sont ces den en 1 Linné a ‘voulu rappeler, il y a bien peu d'arbre: qui ne seraient aussi Schinus que les at Schin dr il en soit, les Schinus sont des arbustes de fa famille des Térébintacées de Jussieu (ou Anacardiacées et Spondiacées d’Endlicher) et de la diœcie décandrie de Linn J- m famille qu'appartiennent les Pistachiers, les Davana, les Sumac, les Anarcades, les - ils le que De Candolle dt Sn nuls ; stigmates 3 4 été en un point. Le fruit est une drupe sphérique, succulente, à chère sseux, creusé extérieurement de six sillons ou réservoirs de sucs propres, longitudinaux et résinifères, . Arr vec du Nitrate de Soude en solution de 7. 1000, — 3. un et fa sb de Soude en solution, chacun, de 1 pou Arrosé avec du Phosphate de Le \ p Rad og dot de Fo Le d’ le S ea de Linné. Cavanilles l’inscrivit pa irmi les bals alsa- mais composées seulement de sept folioles égales et par ses fleurs disposées en grappes rage inscrit aussi dans son Pro . IL, p. 74, un S. Huygen du Chili dont u— oies sont Sétiolées et la dernière très DLe <. molle de la plupart des auteurs comporte de la diagnose suivante : S. Muilli. Feuilles impari ipennés à folioles nombreuses, opposées, dentelées, à foliole termi- nale très longue ; fleurs en nu és cule. Il existe une variété S. molle B Areira des auteurs dont les folioles ont eg bords entiers et non dentés. Linné, en baptisant cette plante, voulut consa- crer le nom vulgaire qu’elle porte au Pérou sa 358 patrie et qu’on lui donnait déjà en Europe; il écrivit S. molle et tous les auteurs de répéter ont consacré dans la science le nom de Le nolle ; : cette dénomination quoique impropre sh donc. Mais il convient de redresser l’erreur,autant que faire se peut en traduisant le nom latin, en français, par Schinus mulli. D'ailleurs les auteurs er désignent toujours la plante par ce der- nier nom Clusius est le premier qui. l'ait décrite, assure Mathias de l’Obel. Lui-même en vit, nées avant 1626 de jeunes plantes, venues de graines à Malines, dans le jardin de Dn. J. de une descpription très sous le nom vulgaire de Poivrier d'Amérique, Poivrier du Pérou, arbre à à poivre des Espagnols u mulli à feuilles | Bref , quoi qu’il en soit du nom, | est pas moins digne de toute 4 . des pHvtopisi tant par la beauté de son port et son feuillage que par ses intéres- re je puis même dire amusan pre ‘qui atteint d'Europe est réduit à 3 ou 4 mètres; c'est donc un arbuste; 1 il a les jee er couverts 8, chacune com- o o , + + un re (= le] + pl =] [La ë. ® _. es p D (e] 8 8 succède des baies globuleuses, de la di seur d’un pois, d’une couleur rose admirable, brillantes et polies comme des per Le Schinus shté fut FRÉAETN en 1597, et est originaire du Pérou et du Brésil où il est commun dans les plaines et sur les collines. Il passe en pleine terre dans le Midi de la France, mais en d a Loire il demande l’orangerie ou la serre tempérée. Il croît alors très rapidement de manière à acquérir trois pieds en deux ans. uoique sensible au froid, il fleurit chez nous en juin et juillet et ses fruits müûrissent en hiver, s’il est bien abrité. En Angleterre on le laisse souvent sans protection en pleine terre et il résiste pourvu toutefois que l'hiver ne soit pas trop DGOURRUE Le Schinus mulli mérite une place orable de son feuillage et la beauté de ses fruits, m encore par |” see ses produits et les plaisirs qu’il peut nous mire Les Chiliens MAR avec les fruits sucrés du mulli une boisson délicate et rafraîchissante uleur vinaigre. L'écorce de cet arbre laisse écouler à t n suc résineux = odorant, vul u #ésine de leur servent à faire des cure-dents qui pa eh t en même temps la bouche, l'écorce et les feuilles étant aromatiques. Le mulli est tellement estimé des Péruviens et leur est si précieux que la plu- LA SEMAINE HORTICOLE part des lieux qui leur sont consacrés, sont placés sous la protection d’une idole. Les feuilles sont peut être la partie la plus intéressante de la plante; elles fournissent une substance blanche, odorante, assez semblable à la gomme élémi et qui, mise à dissoudre dans du lait, est réputée un puissant ophtalmique. res noms de poivrier d'Amérique, poivrier du Pér arbre à poivre etc., viennent de ce que les feuilles étant froissées répandent une forte odeur de poivre. Mais nous avons dit que le mulli était une plante amusante et en effet une plante qui danse, qui valse et qui bondit c'est chose assez singu- lière; ce sont les feuilles qui jetées sur l'eau soit sentent ce curieux fragments de feuilles après être restées immobiles pendant un instant, vont tout à coup se jeter de côté et d’autre, se reculer Mictiént en arrière et ondir comme des êtres doués de mouvements volontaires. En même temps que chacun dé © ces est projeté dans r' eau. Tout cela paraît être ribué à une des feuilles qui fait que, au | contact de l’eau les réservoirs de matières résineuses se vident avec violence : ces réservoirs abondent dans le tissu et c'est à la résistance qu'éprouve la matière projetée dans l’eau qu'il faut babe les mou- vements des feuilles. On reconnaît en effet avec un peu d'attention que chaque mouvement a lieu au moment où, de la partie blessée, sort une certaine quantité d’un fluide blanc et, de plus, que le mouvement a lieu vers le poi projeté. Chaque feuille peut être comparée à une batterie d’artillerie végétale qui soutiendra son feu tant que les munitions suffront ; jetez sur un bassin un certain nombre de folioles et elles vont exécuter liés très étendus, se rapprocher et s'éloigner alternativement ; en même temps, de chacune de ces folioles, s’ échap- peront des vapeurs blanches qui viendront s’éten- dre sur la surface de l’eau. Ce curieux spectacle vous rappellera les manœuvres d’une nombreuse flottille et même d’un combat naval, et tout cela exécuté par des feuilles d'ordinaire si calmes et si p + lu 4 paisibles. C'est surtout pendant l'été, alors que la plante est en végétation que cette scène est D ment animée, les munitions abondent alors. mêmes phénomènes se présentent avec lesfecilles des Davana(D. dependens DC., D. ovata Lindi., D. latifolia Gell.et D. las DC. ) genre voisin des Schinus et prpbiaberment avec d’autres téré- -bin Nous l'avons déjà dit, la végétation des Schin nus mulli est rapide, leur culture est facile ; elle peut même se faire en appartemen ps 9 ‘abri de la gelée. Il leur faut une bonne terre consistante, peu d’arrosements en hiver et RAS être rentrés de bonne heure pour préserver les jeunes pousses, très tendres encore, des premiers froids qui les tan : Nous engageons donc vivement Messieurs les Dés i à s'adresser à la direction de la Belgique horticole, qui se fait un plaisir de leur offrir des graine mée châssis et CChARIeR à la manière ordin La plante peut se multiplier par marcottés, mais il lui faut environ deux ans, pours’enraciner. Les boutures réussissent rarement. EM, . leur vert luisant. Cette plante demande beaute LA CULTURE DE L'HOYA CARNOS4 Quoique cette plante ne soit plus une no: veauté, elle est néanmoins une des plus jolis fleurs de serre tempérée, et a de plus l'avant de bien venir et de prospérer dans les a ments. Voici la manière de la cultiver et d'en obtenir des fleurs On multiplie cette plante par boutures, ceque l’on peut faire pendant toute l’année; cepe le printemps est la saison la plus convenable. ” suffit de couper une branche de 10 à 15€ mètres de longueur, au-dessus du nœud. QuE chaude de Melons, Congombres, etc., on, .enterre le pot dans le terreau de. cette co ouEbes et, dans l’espace de trois à quatre semaines, la bouture sera bien enracinée; à défaut de couche, on place le pot dans une ‘chambre chaude, près des croisées, et dans cinq ou six semaines elle aura donner de l’air de temps en temps. On rempotera une soupes fois en août, dans un pot plus grand, à 15 centimètres de diamètre, en prenant cette Hois-d et pour tous les rempotages suivants, È deux quarts de terre bruyère, un quart de terre franche, un quart de terreau de couche et un peu de sable blanc, À chaque rempotage on aura soin de donner un bon i i mettre dans le fond du [en o® ots, de gravi pee fRciires lee des eaux des arrosé: e d’un bon usa écailles feuilles de temps en temps pour | de chaleur pour fleurir ; il faut donc la placés ur possible au soleil. Les premières fleurs app” er les 1 sont dé pédicelles des fleurs quand celles-c k fl uisent ! euries, parce que ces Re pe pro C 1 faut av soin de la Er 0 convenablement, soit dde un treillage, soit en la HS filer en guirlan soit de toute Lutte manière. A partir de la Progress année, on re empoteé en févriere une seconde fois tous les printemps, € PIRE année que la plante four avec ons, lan | Le” | ce. En observant ces recommandati teur sera amplement dédommagé de 44 soins qu'il aura voués à cette belle planté les fleurs imitent la cire. ; An. We CE LES FEMMES El or ÉÉELIES Discours prononcé le 11 mars 1838, à la Société Royale d'Horticulture de Liège Par M. CH. MORREN, président honoraire de la Société (Suite, voir p. 349) La mythologie avait donné aux fleur se marier ni dot les idoles ; elle marchait Ccourageusement au supplice orsqu'un jeune homm ui Vous rappellerai- -je Clémence Isaure qui aimait les fleurs et la a poésie ; le trois du mois de mai est encore le jour où se célèbre à sa oi celle du collège du gai savoir, fondé avant elle, la fête des fleurs et des poêtes ; alors, @ (e] + ps L’amaranthe et d'humble viollette, Le soussi si pâlissant , l’églantine et le lis Des poëtes vainqueurs sont encore le pr:x (3). L'origine de ces jeux floraux date au moins de 1323 et Îles sept mainteneurs d'amors possédaient à Toulouse un jardin qui portait leur nom. Vers 1388 la crainte d'un siège le fit détruire et les +; après que Clémence fu LE l'institution ; elle aimait tellement les Parce que penchée sur sa tige, regardant la terre, va nous rappelle aussi notre destinée et que l'espace du matin est pour elle comme pour nous tout le temps, toute la vie. Lorsqu'après la renaissance des lettres, le goût des arts se dr -soRee dans toute l’Europe, l’art (1) Bollandus 771, Vie des Pères, dès Martyrs, par BuTLer, Lille 1834, tom. 2, pag. 470 (2) Ibid. Tom 16. l & Pyrénées de la Bigorre, ch. I. £gines, is eux mé rs (4) TRENEUIL, art. Le pat Isaure, Bibliographie uni- Verselle, tom. 9 pa g. SAMEDI, 9 SEPTEMBRE 1899 de la culture participa de l'impulsion commune. Mais ce ne fut qu’au seizième siècle que l'horti- princesse flamande, Isabelle, sœur de Charles Quint, et épouse de Christian I, Roi de Danemarck, introduisit dans ce pays les pantes culinaires les plus utiles et fonda dans l'île d'Am loni souveraine, eut la p progrès de l'agriculture et de la botanique en Danemarck, car dès epuis cette époq la science a compté un grand nom de étniétes danois des plus célèbres. S'il est beau pour la Belgique d’avoir à livrer ainsi à la reconnaissance des peuples du Nord le 359 Environ un siècle après, l’histoire des arts cite le nom de Marie Sy bille de Merian, née à fort en 1647,et qui reçut de sa m ses broderies imitaient la peinture; afin gager les dames à s’adonner au travail de l’ai- guille, cette femme célèbre, obligée de fuir Nu- affai ue a member rats de fleurs, après avoir livré au public un ouvrage précieux, écrit en latin, et ps en allemand, en français et dans la plupart es langues de l'Europe, sur la naissance, les mr et la métamorphose des chenilles (1). Son goût pour l'histoire naturelle des insectes et des me était ee vif, qu’elle partit en 1699, avec l’une de ses filles pour Surinam, d'où elle ne res qu'au Fhoei de deux ans, après y avoir dessiné une foule de coquilles, de papillons et de fleurs. Commelin (Gaspar) composa d’après les nom d’une de ses Princesses, notre pays peut _. 171. — Pteris umbrosa (voir p. 355). 1. Arrosé à l’ de pl d vec du Nitrate de Soude en solution de 7 sr 1000, — 3. Arrosé avec du Phosphate de citer encore avec orgueil les titres d'autres dames opperus, conseiller de Malines et plus tard secrétaire de Philippe Il; ce fut cette der- nière qui communiqua à Dodonæus la figure du i e Chrysan- thème du Pérou, cultivé en élire lieu à à Madrid et envoyé bientôt dans les Pays-Bas (2) VAN ere Discours sur l’agriculture, 1re édi- F4 page 25. 2) VAN Hpheyes Discours, page 16; voyez encore Dodoneus Epiloe n Florum € Lei historia, Antw., 1569. Dodonæus dédia ce livre à opperus . Arr True et “ Reste de Soude en solution, chacun, de 1 pour observations de Sybille, le.texte d’un nouvel ouvrag Surinam (2). Sa fille aînée, Jean ène Graf, repartit pour l'Inde, l’année même du retour de ses notes ne purent servir qu’à Marie Sybille qui mourut en 1717 Marie Graf qui connaissait 4 rare la langue hébraïque, publia en deux volumes cette Histoire des rend d'Europe et 4 Sin. ‘Ces s publi- cations, dues au conco e trois femmes à jamais ‘célèbres, ont été ps aux botanistes et l’on conserve encore à Londres, à St-Pétersbourg, à ét cfort et en Hollande les précieux vélins de ces trois dames (3). M Erucarum ortus, — et paradoxa metamor- Phosis, Nurenberg, 1679 et 1 @ ) eth Pan SG SRE insectorum surinamensium., Amsterd., 17 dE Biographie universelle. Merian, p. 366, t. 28. 360 Mais à propos de Sybille de Merian, je ne pui uis por siècle des habits ornés de broderie, eut d'influence sous le règne de Henri IV sur les jardins bota- niques. Lai reine et les femmes de la cour faisaient, de l'art de broder, une grande partie de leur passe-temps; elles avaient imité les fleurs les plus communes : le goût de la nouveauté leur en fit rechercher on, plus rares, plus difñciles à se un jardin qui fournissait aux be oins de la cour. Il existait sur le lieu nommé aujourd’hui la place Dauphine, où se trouve le monument élevé à Desaix, etnere pékin que deux cents plantes; c'était néanmoins alors le seul jardin botanique de Paris, et nul doute que les demandes empres- sées des dames de la cour et de la reine n'aient excité Robin à y recueillir autant d'espèces exo- tiques qu il le put (2). Les reines de France eurent assez souvent l'occasion de favoriser par leur du jardinage. C'est ainsi qu'on se rappelle que les cultures forcées firent de grands progrès sous le règne de Louis XIV. Aujourd’hui nous atta- chons peu d'importance à manger des figues, l'histoire des découvertes, que les figues mûres, mangées ES a Age, dot fois le 23 avril, par nce et PIATenant du potager royal (3). ne noble princesse polonaise, Sir es Czar- jardinier anglais et publia m sa langue maternelle sur les dios des îles Bri- tanniques (4). Delille a chanté les charmes de l’Arcadie, vaste lieu de campagne orné par r la princesse Radzivill et situé aussi dans les envi- rons de Varsovie. es impératrices s de Russie ont égalé sous le a haute ee qu'elles accor- à la botanique, les plus fameux souverains de l'Eur urope. « L'impératrice Anne, dit un historien moderne (5), plus jalouse de cultiver son empire et de Po tous les trésors de la nature, que de l'étendre, envoya Trangott Gerber, es du jardin bota- nique de Moscou, aux bords du Don et du Wolga, aux montagnes d' art d et de la Tartarie; us encore était l’ambassade que l'impératrice envoya Le K amtchatka et aux côtes de l'Amérique, sous le commandement du fameux navigateur Vitus Bering, danois, qui fut ‘accompagné des naturalistes ï. -G. Gmelin et (r) Ce fut cz V. Robin qui reins F faux Acacia en urope. J'ai souvent oui dire à mon pre si rofesseur de LA sat hipé le malheureux Adrien sé pus au bas du jard.n de l’ancienne co: Lo: orraine, les musée actuel de Bru Sales ava:t été planté 4 Pint troduc emdme Cet arbre Era r.que rapens Î rgée de la us rm > monuments s publes, carun “arbre est aussi un mo- lle des faits h. storique dans des noté à l'Histoire des es, Le (3) ss ctionnaire des origines, p. 509, Bru es, 1832. (4) Mysli Rozne o spozobie Zakladania Eng 1821, London's ; Encyelopedi edia. 267. et mn: es = progressibus rei herbariæ, imprimis in auct. A creat iæ 1823. Ferrus- se. Bullet. pas pe. natur. cr s III, LA SEMAINE HORTICOLE Etienne Kraschenninikow. » Catherine fit faire à son tour de grands voyages dans tout l'e mpire et dans l'Asie du Nord et favorisa de tout son pouvoir la science des fleurs (1 Mais ce n'est pas sur les trônes seulement qu’il faut chercher les femmes qui ont exercé sur les destinées de la science une salutaire et hono- rable influence. Qui d’entre nous a oublié la jeune fille de Fahlun, Mie Moore, dont Linné, alors pauvre, et poursuivi par la jalousie de Rosen, s'était fait aimer? Qui oubliera jamais instruisit davantage, convaincue du reste, qu'un homme de sa probité et de son talent ne renon- En ee à la foi qu’ils s'étaient mutuellement jurée. C'es une femme que la science des fleurs dut vas -être la conservation et les travaux du plus grand législateur des sciences naturelles, d'un des plus grands génies que nos temps mo- dernes aient produit parmi nous ignore encore qu’Elisabeth- Christine Linné, la fille de l'immortel naturaliste, avait hérité de son père ce talent d'observation se i fait faire les plus belles découvertes, et ce fut elle qui fit la première l’importante FETE que des plantes répandent quelquefois une matière inflammable qui peut se consumer en flammes brillantes sans nuire au végétal, et que des fleurs lancent le soir des lueurs que l’on croit être des étincelles élec- triques? Que d’ observations intéressantes ne devrions-nous pas à la finesse d’ esprit qui est aturelle aux femmes bien élevées, si dans leur éducation, l’étude des sciences naturelles entrait pour quelque chose! (A suivre.) Les jardins sur les toits _à Londres L'insalubrité de Londres est bien connue et préoccupe depuis longtemps l'esprit inventif des Anglais. Elle provient d’une f de e @ La nS .: = fort dangereux. Que faire pour détruire c ces terri- bles effets, quel remède apporter à ces maux et comment purifñer l'air que l’on respire. L’hygiène a répondu depuis longtemps : créer des jardins et des promenades publiques, entremêle er la ver- dure avec les con elles puisent décomposent, gardent le carbone et rendent l’ oxy- gène: c'est ainsi qu'elles purifient l'air vicié. Elles absorbent même en général tous méphitiques et tendent constamment à l'atmosphère. Quand il y a une proportion conve- (x) London’s Encyclobedia, p. 257. - désert produit la sécheresse : nable de plantes et d'animaux en présence} L composition de l'atmosphère se maintient sensi. blement la . et dans de bonnes conditions de ureté. Voilà pourquoi il e grandes villes d'Entbebnie dans leur voisinage une forêt et de consacrer une partie de leur terrain à des arbres et à des ville de Paris se trouve dans les meilleures D ions et l’on oursuit avec une remarquable sollicitude de vastes et belles plantations. Mais à Londres comment faire : on ne saurait disposer d’un pouce de terrain; tout est bâti ou pavé et l’on pourrait citer tel quartier où l'on ne trouverait pas une seule feuille. Das le ntes ont été si bien et depuis si longtemps ane press ne veulent plus revenir; la végétation devenue impossible, à tel point qu'il faudrait ak réforme re le. es projets mis en avant, le Gardens : et les 7. comme ils se ro shoes Wines-parties ! and és. supper ners | !!! Transportez- jardin sur le toit et tout sera pour le mieux. Exposition de Chrysanthèmes à Cambrai La section di aRDE du Comice agricole de Cambrai ouvrira du 8 au 13 novembre Proèle une Exposition de Chrysanthèmes. Nous s0 tons vivement .que cette seconde fête florale _ nisée par la même association, rencontre le, s que la première et dont nous avons rendu mpte gris notre journal, | ramme et tous renseignements on est prié de s'adresser au directeur de la La section d’ ET MR US M. Brisse- FRERE 16, na L it Séminaire, à Cambra “4 0 ‘ FN SA BOITE DU JOURNAL L. de L., à C. — Nous étudierons la que#à et vous ferons visite dimanche prochain: Cte de S., à P. — Vous recevrez liste desc tive des plus belles et plus rares va Cattleya. Aug. S.—F. de L. Le V.d V d. B.—F8 He YO": LISEZ ATTENTIVEMENT CECI ! 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 37 Pages Chroni Cut ce D Lltes : 302 Fasminum nitidum. 303 Notice sur le genre Ouvrir et en parier sur l'Ouvirandra Bernieriana Den 364 Dracaena Victoria. . 365 Petites notes et nouveautés à Orchidées. 365 La greffe des Pommes de 366 À quels caractères se reconnaissent 4 he Marguerites de mérite : LORS CRE 4 300 Anemia rotundifolia SA 307 Un éminent semeur d’ Orchidées SORA PE Le Muscad . 368 L ae: dé Martius us ras L 1 368 Ce que disent les dernières fleurs + . . . + . . 369 femmes et les fleurs . . . . . 370 Utilisez les Marrons &’Inde . 370 Le Cardon . Pi o DE. CD Concours de Do anhèmes à à Xbber ile. 370 Fig. 172. Fminnti mit: "is . . : + 303 Ve Oran Pitorin : D 5. « , 366 307 ” 174. Anemia rotundifolia . RE En LUE 5) GAND, IMPRIMERIE Euc. VANDER HAEGHEN. M ans Eee CHRYSAN ro ns de toute qe à = Cr 7 À pee ed perde compris ivates is | nouveautés pour 1599 en plantes superbes, ete. 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ENTRÉE PAR INVITATION LA SEMAINE HORTICOLE , ET REVUE DES CULTURES COLONIALES a Samedi, 16 Septembre 1899 —_—_——__—…—t CHRONIQUE Cours d'horticulture et d'arboriculture concours pour l'attribution de onze places d'apprentis-élèves aura lieu le 29 septembre au et d’arboriculture, à St-Mandé près Paris. Le candidats doivent être Français et h Département de la Seine ; ils doivent fée âgés de 14 ans accomplis. L'examen com une composition d'arithmétique sur les Au règles et le système métrique, et des interrogations sur des éléments de sciences et de botanique rée du cours est de trois ans; le régim est l’externat. Les élèves neo ent gratuitement le déjeuner et le goûter. Ils reçoivent à l'école u Donne théorique et E 3 vai mais LEE palement prat ique Les inscriptions pour l'examen sont reçues au. à secrétariat du cours, 74, route de St-Mandé, St-Maurice. Un dictionnaire des couleurs Les personnes qui étudient les fleurs, et parti- culièrement celles qui les décrivent oules vendent, ont ce quelque difficulté à définir les cou- ouge, le jaune, le bleu, le brun, etc., Mpértcat une foule de nuances, que l'on est ssé de classer quand on N c rendre service à beauco up de nos lecteurs en se signalant un Dictionnaire a Couleurs qui vient d'être publié en Angleterre . W. Warhurst, chez MM. nley- Gibbors, 391, Strand, Londres W. C. (à Paris chez M. Ambroise, 38, rue de Châteaudun). * Cette petite brochure € st écrite en anglais, mais la plupart des noms RH de couleurs ont leur correspondant exac n français; elle fournit des descriptions et + pers ns très détaillées concernant les mélanges de teurs: les couleurs intermédiaires et complémentaires, etc. Enfin elle contient de nombreux exemples des nuances citées. Plantation d’un jardin d'hiver Règles de M. Troupeau « Lorsque j Commence par tracer les allées. enlever la terre des emplacements des massifs et des plates- _cen imètres à 1 mètre 60 centimètres d'é épaisseur avec des bois, tels que fagots, ajoncs ou bruyères, le tout bien tassé, Je remplis ensuite le reste u vide avec la composition terre suivante et je Surélève le sol de 30 à 40 centimètres pour com- | Pl . « Un tiers bonne terre de bray ère; S abiter le SAMEDI, 16 SEPTEMBRE 1899 « Un tiers terreau de feuill « Un tiers bonne terre d'aluvion déjà tra- vaillée, « J'ajoute gr on 10 litres de poudrette par tre cube ou même quantité d'engrais de la cm pe faut ettnndet de ne pas trop asser la terre de bruyère, de ne pas tamiser le terreau ni la terre d'alluvion, ois que tout est réglé et planté, je fais que les a oraces puissent étendre leurs racines sur re la surface du jardin d'hiver, ce qui permet a jeunes plantes et surtout aux espèces délicates rs vivre en paix Quelques mots sur les usages des Echinocactus Ces grandes Cactées de la Basse-Californie où elles sont connues sous lé nom de Visnaga. L'Echinocactus Fa yat Web. a, se nt plus de mètres de hauteur sur 80 centimètres de dia- mètre ; les épines TUE se Le. sur lignes; e tronc ne se lignifie pas et la masse charnue, qui reste tendre, peut être c pee au sucre, comme l’Angélique chez nous; pere end sous le nom de Dulce de Visnaga. vaux en mangent Le tranches spirit d es. pds fruits des Cereus, appelés Pitaya, sont gd frais ou desséchés à la É nû des Figue Les fleurs d'un jour et l’immortelle(r) Les fleurs parlent : heureux qui sait Les écouter et les com: re! — Un petit bouquet à l'air tendre Dans un by d° _. pâlissait. ère Hélichryse PGE 1 vaudrait autant ne pas naître! » Les pâles fleurs épondirent à A Immortelle : « Belle Hélic À quoi vous 2 d'être On i et hd bed og 2. ed bent D Op = œ .® Es Le Led 5 o (12 3 2 8 Lui 2 beaucoup d’am ar nous abrégeons notre vie En parfi celle jamais vous à respirée ? e votre éternelle s endeur, [ 4 1 ] par { uel bien avez-vous fait ? Aucun, [ I Vivante ou morte, qui s gere ? Louis RATISBONNE. (Comédie enfantine.) La légende du Myosotis Deux amoureux, deux fiancés, Wilhem et Lisbeth, se promenaient sur le bord du Rhin. Le cours du fleuve, partout rapide, s'accélère e ncore lorsque dans sa trouée, à travers les mon- (1) Dédié aux enfants qui aiment les fleurs et qui ont actuellement le temps de lire. tagn s du Taunus, ses eaux bleues paraissent toutfètée d'aller baigner les pieds du Les -v74 gothique par excellence, de l'admirable cath drale de La brume ame ondulait sous le soufle d mp couche de ouate douce à l'œil; les vieux Burgs crénelés qui les ocre à chaque coup 4 vent se montraient et disparaissaient comm dans une féerie. _ M avait peine à percer de ses flèches d'or floconneux qui, en s'élevant gra- duelletiat! rendaient plus visibles et mettaient en relief les rives fleuries du es Eaux, et les premiers oser des rochers escarpés qui me rs pr sà g: cours. C'était une journée qui s'’annonçait comme devant splendide, et Le cœurs énamourés de an la main dans us main, se cherchant des yeux, heureux de viv Le pro hs à la vie à deux, de l'amour par- tagé, pour eux était résolu. Ils devaient bientôt se marier “. un avenir M de rose se pré- sentait à leurs yeu Toujours s D der toujours se le dire! quel rêve! Les Sarracenia et les préparations pharmaceutiques e n'ai à vous faire Eggarete pour Forme aps u Sarracenia que deux pré p ds la tisane . la préparation se fait ar décoction et le sirop de la même plante, Voici le procédé que * Fomplois pour faire la tisane sg nie cr d'emploi : on À huit 2 gr nes sr er les ait bouts er un litre N moluot: une demi-heure, de manière à pa une réduction nstaté , cette seau 2 re ‘où non heures, de manière es n peut devenir des plus “she ee pris u'à cette période de la maladie, l'infection purulente peut malade en La avoir l'usage de cette tisane consiste à exciter un flux d'urine qui, de rouge et très chargée u’elle était dès les premiers pbs de- vient bientôt limpide en même temps qu'abon- nte, ce qui peut être dû à l'élimination du poison ou à la modification du virus morbide. Le ER de Sarracemia purpurea est préparé d’après les règles les plus scrupuleuses 'art eh rs ;il contient la matière active de 1,50 gr. de Sarracenia de sirop (une ras dv np liquide vient surtout aux personnes qui prennent difficilement les ee: il est particulièrement plus commode dans son emploi pour les enfants 362 LA SEMAINE HORTICOLE qui se refusent souvent à l’usage des tisanes ; on e la dose à prendre en vingt-quatre heures. Les enfants de six à douze ans en pren- dront six cuillers à dessert en vingt-quatre heures, une toutes les quatre heures. Les enfants de un an à six, en prendront une cuiller à café également toutes les quatre heures, jusqu’à six cuillers à café, toujours dans les vingt-quatre heures. ecin pourra modifier les doses suivant u’il ne serait formes; je ne crois pas devoir entrer à cet égar dans plus de détails Travaux des Japonais aux pépinières d'Auteuil pour l'Exposition de 1900 Depuis quelque temps déjà les pépinières de la ville + è aris, à Auteuil, lisons- nous da ans la Mikado, L'un ee M. n un millier de boutures, la moitié seulement restée saine, mais d’autres envois vont suivre. Quelques Cycas et quelques Rhapis, des Lilium et des Iris sont arrivés aussi. Il est donc permis, à présent, d’ espérer que la participation de l’horticulture japonaise à l'Exposition sera plus intéressante en 1900 qu’elle ne l’a été en 1889. Le Cultures Coloniales LA GUINÉE FRANÇAISE ET SES PRODUITS AGRICOLES Au rent où. ms ‘agriculture ‘coloniale . commence à prendre son essor, il nous a paru intéressant de gr me aperçu général sur les cultures de la Guinée française et de faire un pte-rendu sur le Jardin d’ par de Kanakry et les cultures qui : sont entreprise: l n, tout d’abord, de dire dique mots de la description géographique et de la climato- logie du pays. La Guinée française a une superficie is ps toute la partie qui longe la côte, le sol est généralement bas et présente de grands marécages couverts de Palétuviers atteignant de dimensions, Au fur et à mesure qu'on avance dans l’intérieur, le terrain s'élève progres- sivement pour arriver au massif du Foula-D'jal- lon atteignant jusqu Le mètres d'altitude. Toute cette partie mon e est coupée par de grandes vallées Fa y uérer 9e de deve- nir, dans un avenir peu éloigné, lorsque les voies de communications Ra “établies, des centres de grandes production Dans toute d'étén ai de la colonie, le terra est d'origine volcanique; le sol y est fertile, fiche en produits végétaux. cause de la configuration du terrain et des différentes altitudes, le climat subit des modifica- ions au à mesure que l’on s'éloigne de la côte. Le dit du Foula-D'jallon, par exemple, est Dh 4 plus sain que sur la partie qui longe a mer, à cause de l’altitude plus élevée et de l'absence de marécages, toujours funestes aux Européen né se divise en deux périodes distinctes : 1° Lasaison des phiss, improprement désignée ernage. _ La saison des Re commence au mois de ai et se termine au s de novembre. Pendant la deuxième quinzaine ps juillet, les mois d’août et septembre, les pluies sont torrentielles et les plantes cultivées doivent être assez fortes, à ce moment-là, pour ne pas être endommagées. La hauteur d'eau moyenne qui tombe annuellement est de 3 mètres à 3"50. Cette saison est l'époque de la végétation, pendant laquelle les plantes progressent d'une façon rapide. Certaines essences manifestent leur végétation avant le commencement des pluies, en mars par exemple. C’est généralement dans le courant du mois de juin que les plantations s'opèrent avec succès; la reprise se fait rapide- ment, à cause de la chaleur et de l’humidité de l'atmosphère, et les plantes ont le temps de prendre un assez grand développement pour ne pas souffrir de la période sèche à va suivre. La température moyenne est de Signalons en passant que Set saison est tou- jours funeste aux Européens, à cause de la _ paludée a saison 1 sèche va du mois de novembre au e mai. La tem 270: c'est donc la $ l'année, celle pendant laquelle a lieu le repos de la végétation Pendant toute cette période, la terre est exposée lig leur tré nt de cette saison pour procéder au défrichement du sol et pour façonner ce dernier de facon à le remuer dans toute sa masse db faciliter W pénétration de lPair, puis- sant agent de fertilisation. C’est également le moment des semis qui demandent, il est vrai, de fréquents arrosages, mais les jeunes plants sont # La à | + Fu 04 re PA 1 Ce l’arrivée Lea | Ÿ des pluies et peuvent profiter avantageusement de la période de végétation. # ous allons é examiner les ressources agricoles de . colonie, nous réservant de donner un peu plus tard un tableau des exportations de l’année courante. PRODUITS AGRICOLES Les produits agricoles de la Guinée française sont assez nombreux et peuvent se diviser en deux catégories : EE ; 1° Ceux provenant des plantes poussant à l'été spontané. | 2° Ceux provenant des plantes soumises à; culture. Parmi les premiers, il faut citer le caoutchoue, l’huile de palme et palmistes, la noix de Kola, le café, la gomme et l’indigo. Parmi les derniers, le riz, l’arachide, le mil, le maïs, la patate et le manioc doux, las Sésame, le coton et le gingembre. PRODUITS pen re Ml DES VÉGÉTAUX POUSSANT ÉTAT SPONTANÉ Caoutchouc. — Le caoutchouc constitue à principale Fotos de la Guinée françaiseet représente enviro 8/10 de la production totale de la c dote Il est produit par des lianes appartenant a genre Landolphia, qui croissent un peu partout. dans la colonie. Elles nom de C. Foulah qui lui a été donné, Le Caoutchouc arrive à Conakry sous ce. de boules pesant en moyenne 250 grammes. La première qualité a atteint pendant la période de traite qui vient de s’éc couler, une valeur de 7 francs le kilogramme. Ceci démontre faciles ment l'importance de ces lianes, dont la culture n’a pas encore été ten Le latex de ces plantes est coagulé par l’eau salée ou le jus de citron, mais c'est ent le premier procédé le plus employé.Des recherches vont être entreprises au. Jardin d’Essai, en wué d’expérimenter le meilleur procédé de coagulation | du latex. Il arrive très souvent que les causes principales | de Le impur sa Re nécessaire, dès à présent, de songer à leur rem mp C'est, en effet, à uction. du. gaoutchouc est la plu sprospie. qu’on doit s'occuper de la me ds li tanes, en ayant soin de ÉRRE les mi variétés. 4 - J'espère que ce but sera facile à dr indigènes ont déjà compris la valeur plantes, Ke avec quelques Ge ee tarderont pas à se livrer à leur exploiter d’une façon rationnelle. Cette question si importante du Caou e dans la C0 m'a préoccupé dès mon arrivé et, avec c la culture des LanTobhiS : l'introdi ntes à Caoutchouc a été te ntée Jardin d’Essai, nous verrons un peu re ; passant en revue les cultures qui y S prises, la liste de ces plantes, Ju résultats qu’elles permettent d'attendre. P. TEISSONNIER (du F que (À suivre.) Jasminum nitidum Cette nouvelle espèce introduite des Iles de l'Amirauté produit une profusion de délicieuses fleurs d’un blanc de neige réunies en ombelles de trois. Chacune de ces fleurs compte de dix à douze nos plantes grimpantes de serre chaude. Le cliché de cette espèce si recommandable nous a été obligeamment prêté par la maison William Bull, de Chelsea. L'annonce du Fasminum nitidum nous fournit l'occasion de dire qu n nombre ourt ou L p rarement sr Fr cr pinnées ou excep- tionnellement simple s ns sont de plantes très connue fut introduit en 1881 de N à garnir les piliers ou les murs; blanches et très odorantes ; elles sont disposées en cymes trichotomes. Connu de epuis 1665, époque à laquelle le 7. Sambac fut importé des Indes, cet arbuste toujours vert s'est répandu dans toutes les serres chaudes où il ge des fleurs pendant presque toute 1 RSC tropiques, mais exige, sous notre climat, la serre roide ; dans le Midi, où il est cultivé en plein air, il est utilisé pour la officinale Linn.s Fasrin de lanc, Ÿ. com- UN , te: Common W hit : 0e rameaux are 5m mètres de long. Elle est connue depuis plus de trois siècles (1548), dans le Nord de l’Italie et jusqu’en nés elle est naturalisée dans le midi e la Fra es Ÿ. nudifiorum Lindt. (Chine, 1844) et K£ pe A she Gares jaune, Europe méri- dion nce, etc.), tous deux rustiques, s’em- ns massifs d’arbustes, car leur port Sst buissonnant ; les fleurs du premier s’épanouis- au premier printemps, avant les feuilles, le rendent très intéressant. SAMEDI, 16 SEPTEMBRE 1899 s Jasmins peuvent se propager par Lies gro ou au besoin par marcottes; les boutures des espèces de serre se font en terre légère, à chaud et sous cloches, celles des espèces rustiques s’enracinent facilement à froid, sous châssis ou sous cloches. Les graines des espèce qui en produisent servent aussi à les multiplier, 363 Toute allégorie à part, ce n'est pas sans une vive admiration de ces lois d'harmonie et de contraste si poétiquement exposées par Bernardin de St-Pierre, que l’on voit des corolles délicates erme, se tiennent prudemment cachées sous leurs enveloppes protectrices. Fig. 172. — Yasminum nitidum. D LÉ dans la Flore des Serres et des om, parle comme suit du n une de ces fle urs trop rares qui trans- portent le printemps en plein hiver, en s’éveillant, matinales et joyeuses, au milieu de leurs sœurs endormies. On dirait les sourires de la natur Ft 36 de ses fêtes printanières, et se HR avec une grâce folâtre, sur la tête RAR es nues. niques fleurs de la couronne de Traduisant la même idéeen sa Lrurd rigoureuse et lucide, la science constate, comme un fait des , le Cou mas), Are de Judée (Corcis Sihiquastrum), les «.Chimonanthus,. Y Amandier et, pour clore une liste qui serait trop longue, le Fasminum nudifiorum. » 304 LA SEMAINE HORTICOLE Notice sur le genre OUVIRANDRA ET EN PARTICULIER SUR L'OUVIRANDRA BERNIERIANA Dee Par M. le Docteur OLIVIER DU VIVIER ù a une Mr Ch. Telfair, de l’île de France, envoya à sir William Hooker des échantillons de l'Ouvirandra Lure de ces échantillons, les uns furent enfermés dans l’herbier, les autres furent confinés nouvelle d eau genre, Sans savoir jusqu'à quel point l’horticulture pourrait en retirer quelque avan tage. Enfin, au mois de septembre 185 5, M: William Ellis qui revenait d’un 7e à Madagascar, offrit à sir W. H tes vivantes de l'Ouviranda fenestralis Soie celui-ci s’empressa de faire Stages dans le Botanical Magazine, tab. 4894, le dessin exact qu’il accompagna de tous les renseignements qu'il put se procurer. En 1858, le aid ce Ellis ayant entrepris un second voyage à Madagascar, en ra a une espèce distincte “ Omnia que MM. Jackson et fils, de mA virent fleurir e 7e serres, et que sir W. Hooker fit également figurer dans son Rédsall (tab. 5076) PE d'Ouvirandra Bernieriana, émettant toutefois un léger ire sur l'identité de cette espèce avec celle à laquelle Decaisne, le premier, donna ce nom. Quoique assez répandus dans l’île de Mada- _gascar, les Ouvirandra furent difficilement trou- vés par M. Ellis. Il fallut à ce voyageur toute la sagacité, la patience et la tenacité d’un homme saisi d'une idée fixe, pou ur y parvenir. C'est ainsi ésen Petit-Thouars, et, la montrant à tous les habitants, il finit par en trouver un qui connaissait un endroit où cette plante croissait et e. promit . sc rapporter. Cet insulaire partit, en effet, e but, mai au bout de quelques jours, F fois et avoua à effrayant de crocodiles que les pluies abondantes y avaient amenés; ce ne fut qu’à la longue et après de pressantes solliciations qu Ellis en ébtnt, CR ane APDEUS en parfait. état. : AE cu * * Les Ouvirandra se Mr ro sur ie rives des da- tions. Les nt les isbaies charnus des Outiramdra, et ils en extraient, par la on, une substance farineuse ayant beau- coup d'analogie avec ienate: c'est même ce qui a valu son nom à ce genre, Ouvirandrano signifiant littéralement, dans l'idiôme de Mada gascar, igname d'eau (ouvi, igname et Y4no, eau). ce qui rend les Ouvirandra un genre de its ve mere extraordinaires, c’est la struc- _ de leurs feuilles; ces feuilles, dans toutes les LS de ce limbe; à droite et à gauche, . nervures lus fines partent également de cette base atteignent ce sommet en restant Vo. Hareliètes entre elles ; jusqu'à présent, rien d’extraordinaire, il s’agit simplement d’une feuille rectinerviée ; mais ces nervures longitudinales sont ici coupées à angle droit par des nervures secondaires nom- breuses, de façon que les espaces circonscrits par elles se trouvent être des carrés plus ou moins réguliers. Ces carrés, d’après les lois de l’organo génie végétale, devraient par le tissu que l’on connaît sous le nom de parenchyme : c'est ce qui a lieu chez 608 re autres irétaux: a ici, on les trouve ou complètement dépourvus e tissu quelconque, comme dans l'Ouvirandra LEE tralis, ou seulement partiellement comblés 4 1 ns tous les cas, ces feuilles font en bien plutôt à une dentelle délicatement ouvrée qu’à une pro- duction végétale, et rien n’est pe gracieux que l'aspect de la surface ones finissent par devenir graduellement d'un vert olive foncé. Les tiges florales sont éonétituése par des hampes qui apparaisent entre c les espèces. Quant aux fruits, iln’en a pas encore, que nous sachions, été produits en Europe. Richard, dans le Synopsis de Éritie ee ce genre dans la famille des Saururées, é des Aponogeton; Decaisne (1) le rapporte aux ue dées; Endlicher le cite après les Aponogeton comme un genre douteux; Edgeworth (2) prétend qu’en en faisa nt cg genre nouveau, les Apono- geton crispus, A. pusillus, À. Macraaci, et À. undulatus dotv ent en faire partie. M. Plan- chon (3) voudrait faire du genre Aponogeton un sous-ordre de la famille des Alismacées, ou plutôt un nouvel ordre, les Aponogétacées, dans lequel se rangerait l'Ouvirandra; enfin J. . Hooker Dhhertenaut) à la famille des Juncaginées, als erons qi à nsidérations de botanique qu'il serait trop ie d'énnmérer ici. #" + Ce que nous avons dit des feuilles perforées s Pn . à l'Ouvirandra fenestralis; et cepen dant W. Hooker, sur des pieds de cette D. a ré d de; Jeunes feuilles chez lesquelles les espaces compris entre . Sea étaient en vert. Decaisne avait décrit ue Pan ee (1) DECAISNE, De Lessert AE Va 3r.D: 02. PAR DGEWORTH, 0% Aponoget., ait Lond. Fourn. ot., V. 3, p. 405. (3) PLANCHON. Ar sb sur le genre Aponogeton et sur nn. Sc. Nat. IIIe série, vol. é; p. 107, ann. 1844. _Curieu la culture des tte aquatiques tend à se omme présentant constamment une Structure analogue. Aussi les feuilles de mr espèces nous er -elles n'être qu'un intermédiaire ent les feuilles pleines et les feuilles submer rgées de ces autres végétaux He ge qui se dépouillent de leur parenchÿme et se réduisent à Jeurs® nervures, tandis que ee quis’élèvent au-dessus des eaux ont un limbe plein de _ les nervures à calé un parenchyme complet, N'est s le cas pour le Rue aqua pour le C'aLomios oblongifolia, etc.? Les feuilles de |’ Ouvirandra Bernieriana sont ès Decaisne, ge nes et sans Oùvér. tures ; Fr. ce n'était pas ne pouvons jeter aucun jour sur cette question : nous en donnons la diagnose et la description. Ouvirandra Bernieriana Decne. Feuilles sub: mergées, ne: nine pleines ou, le plus s souvent, fené es (le paren perse < de séries d’ in quadransulires) ee - “sas lâches, rosées. W. H Les feuilles sont toutes mp en touffes; submergées, d'un et demi à deux pieds de lon- gueur, oblongues-ligulées, très légèrement atté nuées à la base, obtuses au sommet et formées dé fibres longitudiales et transversales qui consti tuent une espèce de dentelle sur les côtés dela nervure médiane. Les aréoles comprises entre es nervures sont entièrement remplies par le parer: ch lus souvent, elles ne M partiellement se et laissent ainsi des | moins quadrangulaires, 40 les e e la marge fentes transversales. Les pétioles sont subtrian: gulaires et canaliculés. Le pétar ete cn radical, naît d’entre ceux-ci : d’abord assez étroit, et subulé; les anthères, biloculaires, ont une forme subglobuleuse. Les ovaires, au nom mbre de trois, sont réunis à la base et se terminent en styles courts sé Énia le stigmate est con nstitué par une dépres l est lOuoirandra Bernieriana, LA t.de rapports. Aujourd hui dre partout, n espèces de ce genre. L'une d'elles, fensainetss, a déjà passé le détroit, et il de l'étonnement et l'admira . es rs de l'Exposition quinq pluviale, en ayant légère couche de ere argileuse qui ser ainsi qu’ on 4 € verre placé au s pour le Valisnena spiralis, etc. Dracaena Victoria CeDracaena(fig.173),nousapprendM.William dan plantes nouvelles au lieu de perdre son intensité avec l’â 330 comme le fait le D. Lindeni, se maintient parfaitement e brillant, orné de stries de couleur variée allant du gris au jaune crè Présenté au Comité floral de la Société Royale d’Horticulture de Londres le 25 octobre 1898, le acaena Victoria y obtint, à l'unanimité, un Certificat de 1° classe PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES en e An da Hugenpoet près Dusseldorf., Ses fleurs sont un peu plus petites que celles d’un Sfanhopea oculata moyen. Elles sont entièremen vec deux asse à l'extrême base du labelle. Les hampes biflores et d’autres particularités rangent cette plante très près du S. éigrina; mais elle n’en a ni l’ode puissante, ni le coloris tigré. Elle paraît être florifère Phaiocalanthe *x insperata Cet hybride, qui avait fleuri pour la première fois en 1897, a été présenté dans toute sa per- su le 25 août dernier par ses eitch. Il est issu du Calanthe nt blancs, tei lilas ; es pétales plus petits ont un "coloris plus foncé; le labelle bien aplati est rose clair, lavé d'orangé, qui passe au rouge orangé intense sur le disque Cypripedium x Janet Cet hybride a été présenté à Londres par rt Veitch, le 25 août dernier, commeétant issu du C. praestans et du C. beaucoup de con naisseurs, d’a D à ë € sépale édras s: ovale acuminé, légèrement es. jaune avec des lignes pourpre foncé; les >s sont allongés, déRéChe, Écptirn es sur ps » Jaunes maculés de po mbre la : moitié supérieure plus ble : te labelle ue eur crème, lavé et veiné de rose SAMEDI, 16 SEPTEMBRE 1899 365 Laeliocatleya X Phryne pre à n CRC gigas et du Laelia Londres B> œ un les fleurs ont les sépales jaune blanc jaunâtre; le labelle a la RATER inférieure jaune, et le lobe antérieur rose v rose sur la moitié supérieure, avec des taches très nombreuses pourpre noirâtre. Le sabot est d'un rose sale. Cattleya X mollis Hybride du C. superba et 4 C. Gaskelliana, présenté par Sir Fred. Wigam à Londres le 25 août, La forme de ses rappelle beau- coup le C. superba, paye leur coloris est plus Fig. 173. — Dracaena Victoria. Cypripedium x Captain Holford Hybride du C. hirsutissimum et du C. super- r MM. Veitch le 25 août, et ont la grandeur de celles du C. Curtisi, avec un coloris plus clair. Le sépale dorsal rappelle nette- ment le C. hirsutissimum ; il est blanc, lavé de verdtre, avec une large zône foncée à la base, me dans cette espèce. Les pétales sont larges, s. buis, lavés de vert à la moitié inférieure et de 8 clair. Les pétales et les sépales sont rose lilacé pâle ; le labelle est rose foncé. Laeliocattleya x bletchleyensis Hybride du Laelia grandis (ares et du es par M. he gi Le présenté à Lon S. Leon, le distingué amateur dé Blctohley Park. Ses fleurs ont la même forme à peu près celles du Laelia, mais leur coloris rappelle plutôt le Cattleya gigas. Les sépales et les pétales sont 366 d'un rose ce le labelle est beaucoup plus foncé et a e lobe antérieur lavé et veiné de cramoisi. Zygopetalum Protheroanum grd a . présentée sous ce nom à Léhdre 25 , par M. Walter Cobb, de Tanbridge Wells. A défaut de renseignement plus donne le Gardeners’ À er _ une curieuse ‘une cou- leur chocolat foncée, avec la labelle violet portant des dessins La vf à la base. Le Z. brachypetalum, dont il est question connue et peu mn le labelle de forme un peu différente. Cypripedium x bingleyense oure hybride du SE fharouitie ins par t le Ci:x risianum. ressemblent ours à inles du C.Char 2 ais elles sont plus t ont un coloris plus foncé. Le pavillon a la base verte ; au-dessus règne une zône pourpre foncé qui se prolonge en veines d’un beau rose jusque près du sommet, lequel est bordé de blanc. . Fi sont rose vif, avec la base lavée de . Le staminode triangulaire, si RG itue. ss blanc lavé de rose violacé pâle. Cet hybride a été présenté à 25 août, par M. Keeling, de Eingley. Londres, le Laelia X pulcherrima Hybride du L. lobata « et du ” #4 Fe as Ses L.purpuratia, mais elles ont le labelle plus ample et plus en forme de trompette. Les pétales et les sépales sont d’un rose tendre tirant sur la couleur an La greffe des Pommes de terre Nous avons déjà parlé des intéressantes expé- riences de M. L. Daniel, de Rennes, sur la greffe des Solanées. Un cultivateur Be d’ Angleterre, de see PE de communiquer au Comité entifique de la Société Royale d'Horticulture 2 Role Lans qu’il a entrepris en greffant Pomme de terre. dE ai au mois de jRoyies dernier, M. Sutton tu . par : et greffe avec des Tomates, etc. Il a coté cette fois des plantes en végétation, et Fon a pu constater que les D Mn pro- duites par la greffe n'étaient pas li itées aux tubercules, mais se faisaient sentir dans te . plante, et qu il n’y avait pas retour à la form primitive Les échantillons présentés sont les suivants : ue er me de terre Victoria, plante type hs 1895, les tubercules ont été Hits chaque année, et l’on a conservé de nouveaux tubercules pour l'année suivante. Toutes ces plantes uniformément produisent des tubercules petits et peu nombreux ; la forme LA SEMAINE HORTICOLE des feuilles n’est pas modifiée, mais les tiges sont beauco et n'ont que îe tiers 3° Expérience analogue à la précédente, mais dans laquelle la Tomate Maincrop a été rem placée par la Tomate Swélon’s Perfection, et les produits exposés proviennent d’une année seule- ment de culture. Les plantes présentent encore une . uniformité ; elles sont bien distinctes du n° mais plus vigoureuses que celles du n° 2,et aussi plus ramifiées. ° Expérience analogue, mais ici la Tomate ée par la Morelle noire des jardins (Solanum nigrum). La greffe a été effectuée en 18 Les plantes de cette série ressemblent davan- tage à celles de la Pomme de terre Victoria (n° 1), mais elles portent une grande quantité de Ro comme 4 et relle noire, tandis que les nes et n produisent pas. Quant aux ébriies ils ao sensiblement identiques à ceux du n°:1, de même que le feuillage. Une autre expérience analogue effectuée en 1895, et dans laquelle la Pomme de terre Vic- loria était remplacée par la Pomme de terr Supreme de Sutton, a montré des modifications tout à fait analogues. 5° Pomme de terre Suprem 6° Tubercules ae ER de + greffe (effectuée en 1895) de la Tomate m Green Favourite sur Pomme de terre Suphème La culture a été continuée depuis 1895, et chaque année l'on a spores un certain nombre de tubercules pour les resemer. Ici en SE les plantes sont beaucoup plus À rue 4 les tubercules plus petits, sans autre différ 7° ence effectuée en 1895. La Pomme de terre Wondsto ch Kidney a été greffée sur la Tomate Pris of all. Les tiges de la Pomme de terre ont produit des tubercules axillaires, nourris par les racines de la Tomate. On a planté les pehbes sir et l’on en a resemé chaque année or Les plantes ainsi obtenues sont plus vigoureuses, plus hauts et plus dressées, mais il n’y a pas une très grande différence, Les racines sont plus abondantes, les tubercules très peu nombreux et très médiocres À quels caractères se reconnaissent les CR de mérite ? “dannées, "M. Touchard cut t les ue É l'esthétique de ces plantes vulgaires dont les fleurs Kétieiant à présent les possesseurs d’un jardin : Le Les goûts sont tellement partagés à l'égard de la beauté 4 fleurs que, si tain nom e personnes en collection, 1 plupart seront d’un avis différent et telle fleur qui, aux yeux de l’un passera pour être la plus belle, ne sera que médiocre aux yeux d'u un autre. rès cela, il est aisé de concevoir qu'il serait fort difficile de s'entendre sur le mérite des fleurs, si le ju gement en était exclusivement abandonné au goût de chacun. Pour parer à cet inconvénient, les maîtres en horticulture ont fixé les carac actères Ne du mérite de chaque genre de fleurs. Remarque RE bien que je dis du mérite et non de la beauté: : le premier, en effet, dépend parfois de circonstances ou conditions d’ cutéaé particulières comme, par exemple, la difficulté pour les obtenir, loué rareté, etc. beauté, au contraire, est {ne qualité inhérente à l’objet. l'aide des règles établies tout le monde peut aisément devenir connaisseur et se PS sans crainte de rencontrer d’oppositio è Toutefois il faut se familiariser avec ve règles, étudier les fleurs, et comme ce sont de ces productions de la nature qui ont le privilège dat tacher d'autant plus qu'on les connaît mieux, cette étude tourne à l'avantage de |’ horticulturé! Ces considérations ont conduit notre honorable président à m'engager à donner au Cercle un exposé succesif des caractères conventionnels sun lequel repose le mérite des fleurs. Cette tâche, Messieurs, serait trop lourde pour moi seul, c’est pourquoi je prie mes collègues de bien vouloir me venir en aide, chacun d’eux décrivant le gen qu'il cultive plus spécialement. ’est dans le de répondre à ce désir de, notre président que je commence par les Reinés- Marguerites La Rainé-Marguerit tout le monde le sait, n’est pas une unique, mais l’assemblage de 4 à 500 nie sur un réceptacle commun, Les fleurettes du centre diffèrent par leur forme de celles de la circonférence, les premières sont tubuleuses, les secondes sont en languettes. Ce point est essentiel à noter comme étant base des distinctions qui vont J'ai cru devoir me dispenser, aa cette note, de parler des Reines-M argueriles, qui manquent de mérite aujourd’ hui pour ne m'occuper que de celles à la vue, et que la fleur ne laisse pas apercevoif de vide au centre Les ps les phs see de ce beau de l'ont divisé com leurs doses. æ » Chrysanthèmes 4 Bon bées. 4° Pompon imbriqué et no mbriqué. 5° Perfection. 6° Demi-naine à à boul 7° Ph SoiRS couronnées On reconnaît la fleur Pivoine à ses languettes mer toutes ins 3 vers le centre, à ns ère des fleurs de La Mar en Te Chi anihé se a 0 ses larges languettes étalées, celles u centé plus courtes, ce qui fait paraître la fleur à peu vs pl . la manière du Chrysanthèmé hf srl la fleur Bombée les sg du cent sont longues, dressées, un peu enr ee à sérrées et excèdent plus ou moins “cle den. a is è Le P. ompon ressemble à l’ornement de à et présente les modifications suivantes. Ainsi donne cette dénominati régulièrement disposées et parées de couleurs plus pures. Il ma semblé toutefois que les amateurs pédoncule, et imbriquées, comme la fleur de matricaire. La Demi-naine à bouquets est celle dans laquelle is, pédhcetes floraux atteignent tous la même hauteur. Enfin la Pivoine couronnée ne diffère de la pivoine qu r ses premiers cercles de languettes extérieures renversées en dehors et formant couronne autour du capitule. Es faut donc encore ajouter que la perfection s fleurs, quelle que soit la forme à laquelle utre le plus souvent panachées, pointillées ou rubanées de blanc, de rouge, d violet, etc Ici finit ma tâche, qui n'avait d’autre but que d'exposer succinctement les caractères à l’aide t juger du mérite de la Reine-Marguerite, cette vieille connaissance que l’art a su rajeunir. Je ne parlerai pas de la récolte des graines ni de la culture de cette plante qui, sans contredit, fait le plus bel ornement de nos parterres ; d'ailleu urs, son histoire et son origine sont connues de tout le monde. Anemia rotundifolia Cette très ornementale espèce (figure 174) est une er plus ré paitr parmi les Fougères dites « e touffe dont les frondes es (721 & D [a an 3 [al a Cr ss =. @ œ n ss @ a + Car | 4 cs @ [72] 4 a n an ® @ | Las glabres; les frondes stériles sont oblongues et se terminent par une longue vrille. Les pinnules sont nombreuses et alternantes, oblongues ob- tuses. Les jeunes pousses sont d un rose bronzé et deviennent d’un beau vert à ; e pin- nules basales ; elles sont érigées, linéaires, oblon- sue Dee de nombreux sporanges et forment de £racieuses pani L'AwRi nitie a valu à M. William Bull un certificat de mérite de re classe à la Un éminent semeur d’Orchidées Le récent Congrès de l’hybridation a fourni aux écrivains anglais l’occasion ser en revue l’œuvre accomplie dans toutes les branches de l’horticulture, et les personnes qui, dans cha- SAMEDI, 16 SEPTEMBRE 1899 cune de ces branches, ont le plus contribué au rogrès. En ce qui concerne les Orchidées, np le grand Dom peut compter à son actif les plus nombreux et les plus Rem succès. Voici la notice biographique que le Gardeners’ Fanets pote a consacré à l'ob- tenteur de tant de merveille * + * 367 re n Tyne, renferme beaucoup de beautés store: qui ont été rehaussées par la clantition a rt seaux à fleurs et à feuillage, de Roses, rs harmonisés avec le cadre, le Chêne géant et les avenues gazonnées a culture sous verre a une grande importance à Oakwood, et le corps de serres qui y a été construit a été rempli de plantes telles que l'on en cultive un peu partout pour la décoration, y compris quelques Orchidées, de celles qui ont une Fig. 174. — Anemia rotundifolia. La plupart des hommes qui sont à la tête d'entreprises commerciales ou industrielles ont LEE marotte + occupe leurs loisirs; la ma- otte de M. Cookson est le goût des fleurs. ee y Hosts d'autant mieux que Mme Cookson et sa famille certe 0 ce goût, c d'Oakwood, dans le petit village de Via on Tyne, à quelque cinq miles de New- vieille popularité ; . témoignent des soins et de l’habileté de leur possesseur et de son jardi- nier, M. Peu mps après avoir commencé à cultiver les Orchidées, M. Cookson, qui avait étudié la biologie végétale, porta son pr sur l’hybri- dation des Orchidées ; les règles qu’il se posa au début, et dont l’application a he beaucoup Le LA SEMAINE HORTICOLE de belles plantes et auiques autres ordinaires, s par les autres personnes qui s'occupent des mêmes nor ; c'étaient les e un croisement qui ne promet pas de bons de. Employer tou- SAP tions sommaires sur les belles choses réalisées à kw des principaux genres dans lesquels 1 à produit de beaux résultats. Parmi les Calanthe à feuilles caduques croisés en 1881, nous trou- vons le C. X ER PET le C. x Cooksom, plus tard le C. ive, C. x William Pros et le Ruby ; ce dernier a les fleurs presque entièrement rouge sang, ournit un exemple tr rès remar- quable des bons ne SRE l’on pe obtenir en ersé ce; Cette variété pe mi nl en coisdtt conti- nuellement le meilleur type de C.vestita, = a les fl lanches avec une macule rouge-sang su le disque ; le C. x Oakwood Ruby, au contraire, a la fleur rouge sang avec une macule clair re à peine visible. Dans le genre Phaius, nous trouvons le beau P. x Cooksont (Wallichi-tuberculosus) qui fit son apparition en 1890, _ ne ie une plante de premier arriva . X Cooksontae \ indie DE ) et ét récemment un hybride encore supérieur, le P. x Phoebe (Sanderianus-Humblo ).En 1897, ke P. orman et ses belles variétés se révé- lèrent, de Late il semble à es apparitions que l’on ne pourra rien obtenir de mieux, on espère à Oakwood »>. Le Pense beau, le plus exact et le meilleur marché des ouvrages » Iuxe périodiques spécinuz anux Orchidées >» Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit : 2me volume, 125 fr. ; 7e volume, 70 fr.: : 11e volume ou ter dé la seconde sé rie. 65 f 3e de la seconde série, 65 fr. : 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr. ; S° M 70 fr.; 9e volume, 70 fr. ; : 42° volume ou 2° de la seconde ve volume, abonnement courant, 875 francs 117, Rue Belliard, BRUXELLES,. réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus | personne ne voudra s'en passer. | ARTHUR AMET \ b, Horriceureur ffelaere-lez-Gand, Agent général pour La Belgique et la Hollande ON LEMANDE A ACHETER FAR OES LINDENIA Journal. 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PVC RULES. 374 L’Horticulture Portugaise .. . ., . + + +. 374 Plantes Coloniales Micus radicans variegala . . + + . + … ». : 376 L dé FÈ L’Hamidité des Arbres . . +. : . + 376 Orchidées fleuries :, EE ss Plantes décoratives, etc. etc. De l'utilité des Oiseaux dans les Jardins. - + : . 377 Les Fables de l'Horticulteur . + - + - + - "+ 379 DANS SES La Fumure des Plantes tropicales . . : + + : 379 VASTES INSTALLATIONS DU PARC LEOPOLD Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 12 h. de relevée Fig. 175. Aglaonema versicolor. . . - . + + : 373 LA Te e re » 170. Ficus radicans variegata . . : + + : 375 => Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet dêétre une des principales P 277. Vallolahybrida . =. .- . + - :." : 377 EXHIBITIONS D'HORTICULTURE qui ait eu lieu jusquict ENTRÉE PAR INVITATION GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. CCXXIV LA SEMAINE HORTICOLE ——— Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connaître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l’École. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS «La Semane Horticole » => La meilleure et la plus large publicité &- Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture 2 e—— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. TARIF DES ANNONCES ; 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 16° id. 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AUTUMNALIS, bonne plante . . . la pièce » à les six fr. 22. les douze » 40 Ts « six fr. 17: + douze » — LODDIGESI, Fonne plante. . . . lapièce » 5 — CRAWSLEYANA, bonne plante . . la pièce » À les six ire 27: les douze - » 50 ji six fr. 38: les douze » din MAXIMA FLORIBUNDA, bonne plante. . . lapièce » 8 — GRANDIS TENEBROSA, bonne plante. la pièce » 10} les six fr. 45 ; les douze » 80 les six fr. 55: les douze » 10 — MAXIMA GIGANTEA, bonne plante . . . la pièce » 8 | ODONTOGLOSSUM GLORIOSUM, bonne plante. a pièce » À les six fr. 45; ses douze » 80 les six fr. 22: 1e douze » 4! — MENDELI, bonne plante . . la pièce » 15 = GRANDE, bonne plante . . la pièce » À te six fr. 80: qe douze » 150 les six fr. 22: es a , 4 — MOSSIAE, bonne plante. . . . . .… la pièce : » _8 _— HALLI, bonne plante . . la pièce » À] les + 17: les douze » 30 je six fr. 27: 44 douze » & — — ARAGUAENSIS, bonne rh «Ja pièces 6 — INSLAEYI, bonne plante. la pièce ” 4 les six fr. 32 ; les douze » 60 dos six fr. 22: pe douze » # — — CHIRGUENSIS, bonne plante . . Ja pièce » 5 — KRAMERI, bonne plante .. la pièce * 3 les six fr. 27 ; les douze » 50 les six fr. 17: 10 douze #? À CYPRIPEDIUM ARGUS, bonne plante . . . la pièce » 4 — , . LUTEO-PURPUREUM, se pate . lapièce ”? ; 1e S Six hr. 22: A douze » 40 les r. 27; les douze # CI] — ASHBURTONIAE, bonne plante . la pièce » 5 re NEBULOSUM, bonne EME ‘ la pièce * À les six fE. 27 : — douze » 50 les six fr, 28; ja douze ”? 4 — BELLATULUM, bonne plante . la pièce » 4 | ONCIDIUM AUROSUM, bonne plante . la pièce ” d Les si six Ke: 29: les vs » 40 nu six fr. 22: “jet douze ? # — BOXALLI, bonne plante. . la piècé » 4 — CRISPUM, bonne plante , . . lapièce d les dx fr. 22: les douze » 40 : jé + fr. 22: les douze * # — CALLOSUM, bonne plante . . . . . . lapièce » 4 — DIVARICATUM, bonne plante . la pièce ? < les six fr. 22 ; les douze » 40 tes six fr. 17: js douze ? 3 — CARDINALE, bonne plante. . a piè s 6 pe” KRAMERI, bonne plante _… la pièce ” 4 tes i six fr. 27: les douze » 50 es “x fr. 37; ;les douze ? À 74 CHARLESWORTEHI, bonne plante . . . lapièce » 4 | VANDA AMESIANA, bonne plante , la pièce Ph les six fr. 22; les douze » 40 É, es six fr. 22: 8 douze ? . RL EXUL, bonne plante . . + la pièce » 4 — COERULEA CHINENSE, bonne plante lapièe 7 les six ke 22; les douze » 40 les six fr. 40: ne douze * | DENDROBIUM CRASSINODE, bonne plante. . + lepièce » 4 — . HOOKERAE, bonne plante. . . la pièce ? Pi les six fr. 22; les douze » 40 “hi Se fr. 22: les douze. # 4 _— DEVONIANUM, bonne plante . . la pièce » 4 ut KIMBALLIANA, bonne plante. , . . . . . . lapièc à ri les six fr. 22; os douze » 40 les six fr. 22; les douze ? : FA - _ FARMERI, bonne plante . . la pièce » 4 | 40 ioé dx fr. 29. les douze 3 orage suivi d'une on mange ainsi des haricots à SAMEDI, 23 SEPTEMBRE 1899 “ LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 23 Septembre 189g 2 CHRONIQUE Le black rot M. Descamps a communiqué à l'académie des Sciences de France, le 12 septembre, une note relative à l'action des agents physiques et chi- miques de l'atmosphère dans l'apparition du ot. Les agents dont il s'agit sont l'eau, l'ozone et les vapeurs nitriques. M. Descamps constatait un matin qu’un vignoble, sis près de Lectoure, Gironde, était Aron au exempt de toute trace de black rot; mais, pluie fine ayant éclaté dans ‘la soirée, l’auteur relevait deux jours plus tard un envahissement du vignoble par le black rot. Sous l'empire de cette observation que l'apparition du black rot avait suivi de près un orage et une pluie d'orage, M. Descamps a entrepris de rechercher, par des expériences directes, l'effet que peut produire l'électricité ro ériqn dans la géné- ration du phénomène. L'effluv u l'électricité, “ra nitriques, il 2 soumis à des pluies artifi- cielles ozonées et nitriques, des ceps de vigne. sep n'ont pas t TS à leur tour, à pr les signes des plants attaqués par le black rot. ee ai du ae Le sulfatage ñAse +2 présente parfois des Hi M Het de Var. L7 dans le Cr signale ces dangers dans le as des haricots On lave le pere verts avant de les guy Ci nous répondront les ménagères, on 4 lave à grande eau ! Cela est fort exa rtir. Wo la “bouillie borde- laise, ce qui n'est pas une formule culinaire admissible. Le remède ? 11 consiste, lorsque l’on Pure. l'eau vinaigrée a, d l'avantage de oanee aux haricots un verdis- sement supplémentaire agréable aux yeux. Cette A se précaution est aisée à prendre, en tout L'Exposition de Paris en 1900 es jardiniers de la ville de Paris continuent t >» Mais encore de nombreux achats seront 371 faits aux pépinièristes de la région parisienne : on fera aussi venir de la Côte d'Azur des végé- ” taux tropicaux. On compte sur cinq cents espèces ‘arbres et . mem ee et sur cent variétés de plantes grimpantes présentant un véritable intérêt Lére ole. En tout, il y aura cinquante mille plantes dans l'enceinte parisiene .de l'Exposition ; mais il faut y ajouter encore ce ‘que contiendr. u groupe dé l’horticulture dans la section de Vincennes, Rappelons, à ce sujet, que le congrès de botanique générale, sous la présidence de M, Prilleux, tien- dra ses séances du 1° au 7 octobre 1900 dans le palais des Congrès. Le Le Persil Le Persil a joui d'une vogue qu'il n'a ‘a plus de de nos jours.C'est maintenant un *#yag ro et puis, fait remarquer M. P. Hariot dans le Fardin, rien autre chose. ‘ancienn de branches de Persil, la couronne destinée aux vainqueurs du jeux néméens. On en voit une plante sortant du col d'un vase dans une médaille grecque des premiers temps de l'ère chrétienne. Les vertus poétiques attribuées à cette ombelli- fère provenaient de ce qu'elle gardait sa couleur verte en se desséchant Société des Chrysanthémistes du Nord de la France Réunion du Comité floral. — Examen des nouveautés pour 1900, les samedis 14 et 28 oc- tobre, et 11 novembre. Les envois de MM fleurs puissent reprendre avant le passage du Jory Société des Chrysanthémistes du Nord de la France Expositions de Chrysanthèmes. — On nous affirme qu’à l’occasion de l’une des trois séances “du Comité floral de la . qui auront lieu comme les années récédentes, rue de l'Or- phéon, 20, es la jolie salle mise obligeamment par M. Fanyau, à la de pes de la Société, il y aura une Expositi n de Chrysanthèmes avec récompenses d'une cbr valeur. Le mme et la date exacte seront décidés dans la prochaine du Comité adminis- tratif de la S. C. a Visétnbisble que la date du 28 octobre sera “ioptée Guérison de l’oïdium par le carbure de calcium M. Uchet, bear maire de Chapareillau (Isère), ne pouvant venir à bout de l'oïdium De infestait ses vignes er des soufrages répétés a eu l’idée, nous apprend la Revue Horticole, de remplacer le soufre par du carbure de calcium. Ce produit a été broyé en poudre très fine, puis projeté sur une treille de 200 mètres de long, doublé opération, " gaz acétylène dont l'effer- vescence a , en une seule fois, la vigne de l’oïdium. On n'a constaté ensuite ni brülure, ni arrêt d'accroissement uit jours plus tard, M. Uchet, convaincu de l'efficacité du traitement, a obtenu une guérison radi de ses autres vignes par le même qui irritent les voies respiratoires e des mi De la dimension des pots, par rapport à la surface et au volume des plantes Il serait bien difficile de déterminer, d'une ma- n général. Le coup d'œil a le goût doivent, éveil tout, diriger l'horticulteur, tr il a en vue Surtout de conserver des plantes faites ou déjà pee Mais lorsqu'il s'agit de jeunes sujèts dont il se propose d'activer la me rm et d'ac- célérer la de gt deux Cette seco Dont D0Ee à dé mise nique pour la cultu tes molles, qui doivent se développer en rénnveit dans le cours d'une seule année, Bien qu'elle produise, comme je viens de le dire, d'excellents résultats dirigée par un prati- cien intelligent, elle n'est applicable qu’à _ nombre assez restreint de végétaux ; il en est w multitude d’autres qui languiraient longtemps … même fendraient infailliblement, Aer eur enfance, on les cultivait dans de alea, plantes qui net l'humidité ou la décompo- sition de leurs terres m de beaucoup plantes dures ou perd même les plus u- reuses. Si l'horticulteur a soin de mar l'état des racines et de leur donner de nouveaux Ali- L'air du soir et le duvet des jeunes feuilles de Platane ertains arthritiques, notamment ceux qui sont sujets à la fièvre des foins, savent fort bien qu'il leur suffit de se mettre le soir, à l'abri dés endre le frais sous les arbres heures après, c'est le rhume, fugace il est vrai, et quelquefois la fièvre. Le serein, comme on dit encore x gr er » est néfaste pour cer- tains tempéraments. Qu' est-ce que le serein ? On ne l’a guère défini scientifiquement. Mais cela veut dire que l'atmosphère, après le coucher du soleil, se charge d'humidité et cette e vapeur hu- mide sert de véhicule à des matières organiques ut-être à icrobes en suspension qui = ‘installent plus ou moins dans les tissus. Beaucoup de personnes sont insensibles à l'influence de pas invasion ; d'autres au contraire en sont tellement affectées qu'elles sont obligées, sous peine de souffrances, de ne jamais respirer l'air du soir. Un Allemand qui habite Barcelone, M. Hil- ra a signalé dernièrement une observation qui 1 est personnelle. Depuis quelques années, au Déimisccnent du printemps, manifestait chez lui et chez les siens une toux épidémique, sans qu'il en pût trouver la cause. Il se examen microscopique des matières expectorées, et il rencontra des corps étrangers, formés 372 LA SEMAINE HORTICOLE d'étoiles, cure qu'il trouva également dans les mbées sur sa fenêtre. Il finit par le duvet qui couvre les jeunes feuilles de Platane. Cette poussière Rare était la cause de l’inflammatio L'observation S ee Hiléger est bonne; car elle avait déjà été faite par Dioscoride et par et est même dangereuse pour les yeux et pour les oreilles. Or, ce qui est vrai pour le Platane l’est aussi pour d’autres espèces. Il est bon de le savoir et de ne pas chercher ee loin l’explication toute simple d’ Er t de rhumes d’origine purement végéta Les Expositions Internationales Les organisateurs d’expositions horticoles abusent un peu trop de ce titre ronflant d’« inter- rs ro > N'avons-noüs pas vu récemment ge d’une grande ville une petite Société, un progra nationale, » alors que, parmi les participants, il n'y: avait non seulement aucun étranger au pays, mais à peine un seul de la ville voisine! N'imitons point la grenouille de la fable de crainte que nos Sociétés ne subissent un sort pareil au sien. Une délicate gerbe de fleurs ssemblez simplement quelques tiges fleuries tone idium incurvum et quelques racèmes d'Odontoglossum AS ae d'Asparagus tenuissimus, et, ment de vos délicièuses fleurs, imitez au mieux la gracieuse et vaporeuse légèreté de ce feuillage : vous obtiendrez une e de fleurs d’une rare délicatesse qui séduira par les dames Un décor naturel Par les journées ensoleillées de cette fin d’au- ornements les plus A des jardins et des parcs. Même isolé dans un potager ou dans un a grande a produit un effet des de robustesse, l'on comprend artistes pour cette plante vulgaire qui ne le cède qu’à bien d’entre toutes celles qui, en ce déclin de la pes jettent une dernière note de SAT " dernier rayon de lumière dans ie < peu, se dénudera. Croissance des plantes Représentation shotiarathitue Nous avons sans doute été les premiers # signaler les curieuses a plications que l’on pour- rait faire du CinéatoB Ale, et de la chrono- oto hie en général, pour synthétiser en quelques instants les différentes périodes succes- sives de la croissance d’une fleur ou d’une plante. Le département de l’agriculture des États-Uni is est en train de mettre en pratique cette idée si originale. On a placé en station, dans une des serres de la division de pathologie végétale, un appareil chronophotographie qui a pour mission de prendre des photographies successives multiples d’un tout petit chêne; nous n'avons pas besoin … Palme et de dire que le fonctionnement est automatique. l se pre end une RAOAARrA RE par heure, la nuit même, où l’on recourt à l'éclairage électrique. On continuera la due des photographies de façon à avoir finalement, et à pouvoir projeter sur un écran os développement du petit arbuste, depuis à ce qu'il l'observation des maladies de toutes sortes qui déciment les végétaux, afin pouvoir faire d'instructives projections dans les écoles et les stations où l’on donne l’enseignement agricole. (La Nature.) Cultures Coloniales LA GUINÉE FRANÇAISE ET SES PRODUITS, AGRICOLES A à voir p. 362) HUILE DE PALME ET PALMISTES Ces deux x produits sont extraits du Palmier à huile (Elaeis guineensis) qui croît sur toute la côte occidentale d’ rare où il est l’objet d’un commerce assez importan e Palmier se plaît de rave dans le voi- Hinage de la mer, et disparait au fur et à mesure ue l’on avance dans l'intérieur. Le fruit est une drupe d’une belle couleur rouge, pouvant être consommé à l’état frais; la pulpe et l’amande contiennent une grande quantité d'hu ee ‘huile de Palme exportée en Europe est ex- traite de fa pulpe par ébullition. A me effet, les régimes cueillis à complète maturité sont mis en entat ant pour et tite détacher AT les fruits. Ces derniers sont soumis à l’ébullition, l'huile vient surnager à la surface, où elle est recueillie pour être livrée commerce ou à la consommation. Les noyaux sou ensuite débarrassés de la pulpe encore adhé- ente et mis au soleil pour être séchés. Ils sont dés cassés à la main pour en extraire les amandes qui, livrées au commerce sous le nom de pe sont expédiées en Europe. L'Elaeis guineensis est une plante d'un assez bon rapport, mais qui demande longtemps pour entrer en production; c’est, en effet, un des Palmiers dont le développement se fait avec le plus de lenteur. Les indigènes tirent de ce Palmier une boisson fermentée ; ils saignent la plante au sommet de la tige et recueillent la sève qui en écoule. Cette sève ferment connue sous le nom de vin de M à Re des propriétés enivrantes. Les Palmiers ainsi saignés restent longtemps pour se refaire, ne Ft aucun produit et meurent la plupart du temps épuisés Mal é les mesures qui ont été prises, la fabri- cation du vin de. Palme n ‘en. n continue ins, et les É inée un assez grand nombre de plan ’Elaeis Euineensisn n n'est l'objet d'aucune mul- tiplication; les ürs tombent sur le sol ou rtés par Fr sue et ne tardent pas à germer pendant la Dee is pluies. On rencon- tre ainsi de gran ts de Palmiers qui, en outre de leur ras. RES de beaux contrastes au point de tal. En term As : est bonde noter que les jeunes feuilles non encore développées, chez les Palmiers «. petite see es ce qui est désigné s le e Cho MER légumes tr | cs par r lé Huédoéedl NOIX DE KOLA La noix de Kola est le produit du ï Sterculia acuminata, arbre de rapport et d'avenir, le commerce allant chaque année en au olas pa me en général préférés Kolas jaunes ou Quoique le goût soit même, cette préférence a cependant sa ra d'être; j'ai pu remarquer, en effet, que les Kdë, du Lamoh, qui sont d’un beau rouge, sont bear coup plus gros que ceux récoltés à Conakry,tos jaunes ou rosés. Outre leur facile écoulement dansle commen, les Kolas sont l’objet d'échanges avec les (4 vanes de l’intérieur, avec les Foulahs natamma qui sr chaque annéede grandes quantité, acile conservation des Kolas, leur grands facilité de SES oir supporter le transportetles demande toujours croissante, contribuerontes ainement à l'extension de cette plante. La noix de Kola peut être considérée comm nent: d épargne : sa saveur d’abord ame devient sucrée après mastication et jouit dk propriété de rendre fraîche l’eau que l'on bat par dessus. Elle permet de supporter avec mois de fatigue les travaux prolongés, et passe chezles indigènes pour un aphrodisiaque puissant, Enfn . quelques années la noix de Kola est | s la consommation européenne pour Serif se Élmiclon de vins et liqueurs reconstituants, CAFÉ e Caféier se rencontre à l'état spontané és les CORTE du Rio-Nunez et du Rio-Pongo; si produit est connu sous le nom de Café duRi Nunez. Le grain de ce Café est petit, presque rond et de bonne qualité ; il n’est pas connu da le commerce, car sa production suffit à peine à la A Fa pe Ce Caféier soumis à la culture ne peut sd de donner de bons résultats, la qualité et la po duction pouvant augmenter dans de notablespr® portions. GOMME La gomme produite dans la colonie est À par incisions pratiquées du mois de nove vendre commencement des pinces sur des arbres aff tenant au genre Aca th Quoique sa Drodactian ne soit pas C rable, elle mérite pourtant d'attirer lie certaines variétés d’Acacias pouvant ployées avantageusement comme ar rage dans les plantations. INDIGO Le? indigo se reñcontre dans le 2 principalement dans le Fouta-D'jallon. , Cette plante est utilisée pour teindre le de fabriquées dans le pays avec le co oton ét. quelles elle donne une Le. couleur bleu Fa cultivées par les d’abord leur mode pr. ultu P. Himcres (du Jude * (À suivre.) L'évolution des Bégonias J'ai signalé l’année dernière dans ce journal une monstruosité vraiment er DR qu i s'était produite dans mon Atos de égonia tubéreux ; l’une des fleur à Bai avait l'ovaire supère ; les pistils faiésient défaut. malies curieuses se sont trois cas dont je veux dire quelques mots, parce qu'il me semble qu’on peut y voir un commence- ment d'évolution vers la forme hermaphrodite. 1° La fleur observée avait pétales symétriques stigmatifères ; tales (les plus petits) portaient sur leur Chronicle, page 194. La fleur était mâle, et sans ovaire. eur en question commençait à se faner, lorsqu'une autre analogue s quement s les bords des deux pétales les plus petits; les deux bourrelets jaunes étaient toutefois moins longs que dans le cas précédent. nfin, deux jours après cette observation, j'ai trouvé sur un autre pied de Begonia cristata, des éta- mines, également v 7 en Cette fleur ne portait pas trace d'ovaire. J'ai remis ces —. leurs s, pour une étude approfondie, à M. D. Bois, le distingué secrétaire- rédacteur de la Société sétinate d'Horticulture de France. Je ne crois pas avoir employé une expression trop A tout à l’heure, en dis ue ces ano- race Vallerandi, qui promet, entre les mains d mêmes cultivateurs s, de fournir _prochainement SAMEDI, 23 SEPTEMBRE 1899 m'a dit avoir observé également un mr) sur une fleur mâle produite par l'un de ces se ilya deux ou trois semaines. M: lhodiotéiiené il n'avait pas attaché grande cm seu à ce phé- nomène et n'avait pas conservé la fleur Il serait très intéressant de savoir si d'autres personnes ont observé de déni ble BI anomalies sur des Bégonias, soit de la race cristala, soit d'autres types. G. T. GRIGNAN Fig. AGLAONEMA VERSICOLOR Cette superbe plante au feuillage si ornemental fut introduite des Indes orientales et figurée dans le catalogue de la maison William Bull de Chelsea, Londres, d'où nous |” extrayons (fig. 175). Elle est de culture facile, à tige érigée garnie de m fiques feuilles courtement pétiolées; étalé, de forme oblongue, légèrement oblique, 373 arrondie à la base, acuminée au sommet, est ornée brillamment de grandes taches irrégulières d'un superbe vert velouté foncé, entremélées d'autres d'un vert plus pâle et de macules d'un blanc de lait. L'Aglaonema versicolor prendra une place CAPOT à côté des autres espèces déjà en cultu D +. + 175. — Aglaonema versicolor. Nous avons déjà dans ce journal, à la page 56, Re à pe lecteurs, jarpsee verst- mps que les Aglaonema com- mutatum, colis splendens et pictum. Nous les mr elons ici à leur attention, en même temps e nous ce répétons que la culture de ces belles mê 374 LA SEMAINE HORTICOLE Plantes Alpines Dianthus Knappi _ Cette petite espèce d’ introduction récente sera, d rh où son coloris exceptionnel et sa flori- n agréable. Elles forment des corymbes terminaux de cinq à neuf fleurs, au sommet de longues hampes grèles. Les feuilles sont linéaires lancéo- lées, d’un vert glauque. La pote pes cultiver dans n’importe quelle terre de jardin M se multiplie mes par bouture ou par se Brodiaea grandiflora Les Brodiaea constituent un genre très nom breux de Liliacées bulbeuses nettes qui mériteraient d’être mieux connues et plus fré- quemment cultivée Le D: grandiflora (en: coronaria), Hu est l'espèce type du genre, et très répandu dans la Californie, l'Oregon, etc., a les feuilles inédres e des plus remarquables est voisin du B. grandifiora, mais plus grand et plus vigoureux pins toutes ses parties ; ses hampes sont plus longues, l’om- belle se compose de 10 à 25 fleurs, qui ont près de 3 centimètres de diamètre. Leur coloris varie du rose au pourpre foncé. es Brodiaea sont rustiques dans l’Europe tem- mandent un terrain léger et sableux où l’humi- dité ne séjourne pas. Morisia hypogaea Plante alpine de l’ordre des Crucifères, intro- duite vers 1833 de la abs et dédiée au très florifère et de Dune vigoureu Pa conviendra bien pour s les Parties ombragées des rocailles. Ses Hour jaune vif ont à peu près 25 milli- mètres de diâmètre; les feuilles é'égammen nt sont d’un vert très vif. La plante est oi février ; vée en ” ors un joli effet. Elle fleurit fréquem- ques de l’année. Il paraît qu graines que temps dans un endroit ombragé et à l'abri des vents froids. ette espèce est le seul représentant du genre risia. Haylockia pusilla Joie | petite plante bulbeuse rappelant un peu les Crocus, et fleurissant assez longtemps au com- mencement de l’été. Elle est vue de Monte- ideo. C’est, dit M. W. Watson, une charmante sue d'agrément, qui pourra passer l'hiver en plein air dans un coin abrité du jardin de est globuleux et mesure à peine lus de 2 centimètres de diamètre, avec un cou étroit long de 2 1/2 centimètres, d’où sortent les fleurs successives Levant l'apparition des feuilles — [er J [e) pas] + +4 ® an [où + + © + (el a [e] am m @ Lex | mA n © de + ss] Fe] rs] A © [eje) [er [el an po pourpre pâle à la base. Il existe aussi une variété à fleurs blanc de lait. e genre Haylockia se compose de cette seule espèce. Il est allié au Zephyranthes Coris monspeliensis on petite Primulacée ayant un peu l’aspect u Thym, et originaire de l'Europe méridionale. Se petites feuilles linéaires sont analogues à celles des Æthionema ; ses fleurs sont disposées en bouquets terminaux; 1 nt un coloris lilacé vif, sur lequel se détachent les anthères orangées. Les tiges s'étalent sur le so Cette plante demande un sol rs et une exposition chaude et ensoleillée. Pour l'avoir dans toute sa beauté, le mieux est de la resemer tous les ans. Mitella diphylla Petite CARE de l'Amérique du Nord, atteignant 20 à 25 centimètres de hauteur. Son feuillage ou crénelé et denticulé est élé- gant; les feuilles caulinaires sont plus petites et presque sessiles. La plante produit au mois d'avril un épi dressé, composé de petites fleurs blanches ayant les pétales frangés. Il existe dans les cultures une autre espèce moins re le M. pentandra. Ces plantes réussissent “ln. AS bien dans Le terre de bruyèr Myosotis Le genre Myosotis toner quelques espèces de port nain qui rentrent dans la catégorie des plantes alpines et sont rcommandables pour leur gentillesse et la durée de leur floraiso Dans le nombre, on peut citer TN les suivantes : M. alpestris, ou ous des Alpes. Plante vivace, mais que l’ ur généralement comme annuelle pour dE grandes et plus belles. Elle es très basse à l’état spontané, mais s’ 25, 30 et même 35 centimètres dans les cultures. Elle produit une abondance de fleurs bleues, blanches ou roses, et possède diverses variétés remarquables par leur floribondité, la vivacité de leur coloris, leur port plus ou moins bas et compact, etc. M. Forsteri. Espèce à fleurs jaunes, ne dé- VE" se 20 centimètres de hauteur. ica. Espèce naine à fleurs bleues, ee de Pyrénées, comme l'indique son nom M. rupicola. Espèce très voisine du M.alpestris au point de vue botanique, mais distincte par son port beaucoup plus bas, sa floribondité extrême et le coloris bleu né é de ses fleurs. Les feuilles forment des touffes très compactes. Cette espèce est un peu délicate, et doit être resemée tous les ans si l’on veut être sûr de la conserver. M.Traversi. Originaire. de la Nouvelle Zélande, comme le M. Forsteri, maisparfaitement rustique et très vigoureux sous nos climats. Ses ——— disposées en grappes scorpioïides, sont d’un: jaune soufre. Floraison de la fin du printemps à la fn de l'été. M. Welwitschi. Espèce de découverte assez récente, originaire de l'Espagne et du Po annuelle ou bisannuelle. Sa taille ne dépasse guëe 15 centimètres. Ses fleurs disposées en grappes scorpioïdes sont d’un bleu vif, avec un œil blane jaunâtre. L'Horticulture Portugais Le eRRRAEAU et spécialement la région de Li bonne, celle orto vers le Nord, mais sur les bords . l'Atlantique, puis le Sud oyaume, jouit en Europe, du climat le plus par fortes rosées nos s et par les vents frais venant de |’ Vi te Lobseratons. v venu sur les côtes ouest de t faveurs spéciales, parfois rares, dont le Ciel à doté ce pays trop peu connu du reste de l'Europe surtout sur ses végétations. Il en est des bien remarquables, et nous le disons en connaissance de cause, de tout à fait uniques chez celles dt certains points et certaines sites admirablemet privi Lou lume ne signalera ici que pour mémoire ca raisins superbes et les vins exquis que donne horticole. Le champ est, du reste, assez vastéki assez riche. Ce n'est pas toutefois qu'il puisse être encoi appelé horticole, d’une Façon aussi jardinique — que le mot nous soit per ++ qu si nous par lions d horticltare de quelque ce re jardini ud ou du e l'Europe. L' orticultute fe rale ET n ne guère ici que naissa” commefislamant ro mais aussi dans les en beauté, bonté et quantité, ays, sauf encore, ‘Europe. Nous avons eu le r maintes occasions, s constater aussi dans re celles privées, la he. absence de trop Li riétés potagères de surchoix partout ailleurs contrées. É Mais c’est avec d'autant plus de a 1 nous constatons aussi, que partout, 61 heure, au Portugal, se montre, €n ue l’horticulture en toutes ses branches, Î! Lost gun réveil plein de promesses. Flore. et pe | ont partout avoir de nombreux sujets en Ps f aux riches terres, et aux climats si favorisés ux Es die à 11 Porto a sa Société d’ pero EVE ue : vu fonder, il y a quelques mois 1 nale portugaise d’ ME a à Un ho nt, grand amateur, M. Margiochi, la préside, et il y Roses. Nous avons eu le plaisir d'en envoyer au Fardin, un compte-rendu très justement élogieux. L’horticulture portugaise, voit aussi grossir, en anes horticoles. isbonne nous citerons © archivo rural ê Les on Vis rurales), dont les colonnes sont ouvertes aux cultures jardinières sur toutes leurs branch ur sa superbe avenue de la Liberté, Lisbonne SAMEDI, 23 SEPTEMBRE 1899 pacifiquement leurs acclamations. Le char des jardiniers de Lisbonne était particulièrement joli. Avec les Sociétés d'horticu ujourd'hui ue iser fréquentes, et avec l’aide de la presse, l’ rorticeltire portugaise est sortie de l’enfance. "as elle est adolescente. Demain elle sera grande et forte. Un habile paysagiste français M. Lasseau, a, dans un concours, enlevé la palme pour un plan dressé par lui d'un St jardin public projeté par la ville de Lisbonne pour être le couronne- ment de son admirable avenue de la erté. À notre époque de fièvres coloniales: d'atten- tions du vieux Monde, attirées soit par les 176. — Ficus radicans variegata (voir p. 376). Fig. 375 capitale du petit érbpra Lo 24 aussi l'une de celles de l’horticulture du Et comment ne le escroc TR pas avec les si remarquables témoignages que ce le piton apits tions par des cieux et des terres si bien dotés. Créé il y a quelque di. ans par un Français, notre excellent ami J. D un savant et un ceppan le Jardin de l'École hp cs aujourd” hui dirigé par un autre Français, un jeune et rs un ses et un praticien, plein d'avenir, M. Cayeux, est une merveille d'élégance et rr richesses, Nous venons de lui consacrer de longues lignes dans La vient d’avoir deux bien belles fêtes de fleurs. "Ain les à la en opera BA nr du travail. rat . allégoriques et les hampes des bannières des corporations, étaient richement ornés de rs et c'est ainsi fleuris que les ouvriers de Lisbonne AE res végétales trouvées existantes sur les uvelles terres explorées, soit par les utilisations tds que des cul i ien donner à ces terres, un projet a surgi, celui créer à Lisbonne si admirablement situé géogra- paie nt et au point de vue climatérique, un jardin d’ Études SE “. d’acclimatations vé- gétales. I1 serait en même temps producteur de plantes pour les Br et de reproductions pour plantations en Re des végétaux d'utilité ou d'agrément acclimat Nous avons se en la création des deux jardins. Et ce jour-là, nous en sommes certain, la Cu @ Semaine Horticole. Les jardins publics de la ville de Lisbonne, phone ani aussi de rares et beaux végétaux. Dans nombre de jardins privés de Lisbonne et de sa région, les Curieux de le gran ands qu'il serait inutile de chercher ailleurs qu'en omme il y ait au Monde. Planté, il y:a. plus de cent ans, dans un jardin botanique 376 LA SEMAINE HORTICOLE plus tard ajouté au Parc du palais royal d’Ajuda, » rès de o au-dessus du sol, compte 6 mètres de circonférence A Porto, la seconde ville du Royaume, un horticulteur portugais, un savant et un habile t t un vaillant promo- teur de l’horticulture en son pays. Ses compa- triotes préparent à cette heure Foon d’un monument élevé à sa mémoire. Oo avait rtantes et rares ses al Société et ses richesses ne seront pas perdues pour le pays. A Cintra, dans la région de Lisbonne, dame Nature a, dans de fertiles vallons fermés de sources ai veloppements ts, les végétaux du N Noyers, les Chênes blancs, les Châtaigniers, etc., ensemble avec les indigènes des régions chaudes de la péninsule ibérique et avec les exotiques que l’homme a importés. Cette végétation mélée est belle, luxuriante, pour toutes les espèces 4 climat, très divers qui la composent, il y croyons-nous, peu, bien peu, de pareilles au Monde. Les bonnes terres de Cintra, les mouve- ments naturels de ces terres constituant les abris les plus divers, l'humidité estivale des vallons, les ombres élevés des grands végétaux, tout cela pleine terre en ce coin béni des réunions végé- tales absolument sans rivales Fil rancis Cook a apporté, dans son Parc de Monserrate, les représentants les plus remar- ab si ‘familles végétales qui habitent la sur- face de notre planète avec leurs larges têtes portées par des tro , 5 et 6 mètres de hauteur, semblent abriter les espèces “#4 modestes; vaut une visite de plu- sieurs heur Tout si % reste, à visiter avec la plus minu- tieuse attention, même pour un prises dans eet - Crée sg dam Es où le Dieu a payé tribu tà ure. remercio goutt u à tous les visiteurs l'Eden q au À a de et au milieu duquel il repose ses vi . Il ne saurait y avoir un curieux des boit ie. qui passant par Lisbonne, de Mon- serrate. Qu nous lui avons faite, nous a laissé un impéris- sable souvenir. Disons aussi en passant, que le Portugal fait déjà, en CR commencements, la culture de la ie u primeurs et pour l’ex- portati mer, en à Angleterre et au Brési Nous ne var pas qu'avec les améliorations incessantes dans la fréquence, la rapidité et les coûts des transports, les chaudes terres du Por- tugal, ne deviennent chaque jour davantage, _ productrices de primeurs velo aux régions du Centre et du Nord de e Et nous répétons ici en PE A ces lignes, une affirmation que déjà ailleurs et sûr de dire vrai, nous avons formulée : « Il n’est pas en « Europe de régions possédant autant que le Por- « tugal, en leurs vé égétations indigènes et exo- « tiques, des gages de progrès sûrs, nombreux et «utiles que l’horticulture savante et pratique « pourrait réaliser sur les terres d’un pays. » (Le Nord horticole.) Narpy père. Ficus radicans variegata Voilà une charmante et sérieuse variété d'une plante déjà populaire, mais qui, grâce à cette heureuse modification du coloris de son feuillage, le deviendra bien da pee ee nouveauté, de croissance régulière, a un pa- rence élégante qui en fait une plante dur à ait jolie et d’un effet certain : ses feuilles sont irrégu- lièrement marginées de blanc; cette coloration se pomnen bus. fort loin dans le limbe et lui don aspect plus gracieux. Les jeunes pous feuilles sont souvent entièrement bla me ce qui ajoute encore à la beauté géné- rale du sujet. Le Ficus radicans variegata, dont nous avons emprunté le cliché de la Rad: au catalogue de M. Willia am Bull (voir fig. 176, p. 375), se re- commande à l'attention des amateurs qui ont à | ra st colonnettes ou des treillis, ou bien des murs de la serre chaude ou tempérée qu'il tapiss scene à merveille de son élégant et gra- cieux feuillage. L'Humidité des Arbres " < « Le > voisinage des grands | bois et des forêts et humidité. ‘Ona beaucoup trop l’habitude, pas rmi les gens de la ville, de passer, en été, heutali à l'abri de la lumière, à l'ombre des side arbres. Assurément, il faut se défier des rayons directs du soleil, mais la lumière est l’agent mi- crobicide par excellence, et il ne faut pas redouter la lumière, bien au contraire. Celui qui vit en pleine lumière présente un ge autre aspect que celui qui vit sans cesse s la demi-obscurité des appartements. La cladte obligée de croître à l’ombre est sans vigueur. Nour | nn seulement le voisinage des arbres s parce qu'il enlève la lumière, le eu des agents vivificateurs, mais PE qu'il milieu Le iculièrement hum Et l'excès de vapeur u dans l’air Pere sur la me L’humidité gêne les fcmetions de la peau, e la respiration, ralentit les oxydations organiques. Résultats directs : malaises, maux de tête, névralgies, at emes etc, L'arbre est un producteur de vapeur d’eau. Il en enlève au sol de grandes quantités, et il en répand ensuite d'autant plus qu’il en a plus absorbé. ee quelques chiffres qui se rapportent surtout au quel Bose t une plante peut disséminer de vapeur d’eau autour d’elle. Toutes les plantes transpirent, les arbres un peu forts encore davantage. L'humi- we des plantes de culture ést grande, mais en- ore, comme elle est produite ie des régions débit, elle n'offre pas grand inconvénient, le vent la transporte partout. L’humidité des T p 3 (1) M. DE PARVILLE, Annales politiques et littéraires. ‘rea Aiït.), 1 arbres, au contraire, et des bois surtout, ne ge mêle pas facilement à l’air; elle reste sur place, emprisonnée sous les feuilles; dans le fouillis des branches. Aussi l'air est-il souvent voisinde son degré de ss Che sous les bois, hêne isolé, portant sept cent mille feuilles, élimine en cinq mois de végétation: 111,225 kil. d'eau d'après M. Van Tieghem, soit 111 tonnes. En éral on peut avancer que chaque feuille, en vingt- be heures, verse dans l'air son re poids p de Chôux + verse, par hectare et paf 20 re kil. d’eau; un champ d'Avoine ampa mi des champs, qu’à la ville, surtout dansla o) somme, en rase campagne, l'humidité est vite braisée par l’air en mouvement; mais, sous pis l'air étant immobilisé, l’humidité yvest toujours assez forte. Défions-nous donc de l'hu- midité des arbres ! » VALLOTA HYBRIDA Le se Purpurea Herb. (A ne purbu- e Scarborough Lily des Anglais, réjouit la vue Ps nombreux Par pet les mois de juillet et d'août, de ses charmantes fleurs pourpres, de 8 à 10 centimètres de long, sessiles, courtement pédicellées, dressées et réunies par é en forme et réunis à la _ par une co étamines, au n à filets Aiformes® l’involucre est formé de deux ou trois bractées membraneuses; la hampe est orte, obscurément bi-an uleuse, creuse et de feuilles subdistiques, égalant la hampe, linéaire: lancéolées ou loriformes, entières et obscurément réticulées-veinées. Le Vallota a purpurea est origi- naire du Sud de l'Afrique d’où il fut introduit en 1774. A la même famille des Amaryllidées, dont le Vallota est un des genres, appartien tre belle plante, le Gastronema sanguinea ou, mieux dénommé, le Cyréanthus sanguineus Ait., origi- naire du Cap d’où elle nous arriva en 1860. Ses fleurs sont grandes, infundibuliformes, tubuleuses à la base; le limbe est à six segments étaléss OS «mucro nés S, rou grêle, mesure de 15 à elle est creuse et porte une, rarement deux fleurs. La Re a lieu en août. Les feuilles au x | nombre de t ois-quatre, sont vert foncé, un pél | glauques, ee ci rétrécies en pétiole and 2 légèrement carénées sur le dos, de 30 centimètre de long et 12 à 18 milimètres de large. ‘1 m5 ne hybrida, que nous bars es le : nu ,; est issu de ces deux espèces € “ ee un caractère ottariont in ntermédiai entre elles, aussi bien dans le feuillage que dans les fleurs ; celles-ci sont réunies en une ombelle: M. William Bull, horticulteur réputé à Chelse Londres. SAMEDI, 23 SEPTEMBRE 1899 De l'utilité des Oiseaux dans les Jardins red gétaux cultivés trouvent dans chaque des avantages que le cultivateur retire de la pré- sence d'oiseaux dans les jardins. DE L'UTILITÉ DES OISEAUX DANS LES JARDINS Les Buses ont un tempérament très-paresseux et se perchent En sur un pieu, monticule de terre ou bien en en se tenant Hinobi es ézards, de serpents, de grands nourriture préférée ;-les buses se mettent en em- buscade devant leurs trous, et aussitôt qu’un de ces peti i î jettent dessus. Il faut Jonmenement à douze à RATES souris pour s onsommation, à trouvé IFRS son jabot jusqu’à oiseaux de proie ne sont pas aussi nuisibles qu’on les suppose. Une buse n’attaque jamais le gibier, t se tiennent dans les ruines et sur les me où elles font leur chasse sans re rs ettes-effraies et chevêches sont sue remarque qu'a fait , M. Ch. Waterton de “Wallon-Hall en Angleterre, sa propre demeure. M. Ch. Waterton dit, gpe.e si ces oiseaux sortaient pendant le jour, on pou mieux s’apercevoir de la quantité este (1) Je conseille à tout campagnard d'étendre dans se Champs, à différents endroits de jeunes troncs d’ tn ou, à ur pe rs or ae eux, pour faciliter à ces oiseaux leur chasse aux 377 de souris qu'ils exterminent, car, lorsqu'ils ont des petits, ils porten ouris au nid toutes e recueilli un boisseau de Lg de as que les ouettes avaient eve s pendant n laps d temps de seize mois tu il avait enter sur les ruines. Le Hibou brachyote descend aussi Fig. 177. — Vallota souvent à terre, particulièrement dans les champs de pom £ par Spa 4 de plus grands animaux. Les e Chouettes sont si nécessaires même aider à leur propagation et leur laisser par-ci par-là un gr creux; car là où sont quelques uns de c oiseaux, on peut être certain que les souris sé bientôt exterminées ; aussi le dommage que font petits animaux surpasse de l’on pourrait retirer de la n'épargne aucun arbre creux, il arrive que les hybrida (voir;p. 376). hiboux, qui ne se nichent que dans les creux des arbres, ont presque totalement dnsan de re ays. "+ Les Engoulevents produisent un grand bien par leur genre de pets et leur gloutonnerie, car ils avalent brable de papillons, dont "7 “chenilles font tant de A euses, et en peu de temps ils en exter- bot des milliers, 378 LA SEMAINE HORTICOLE Les Martinets ne se ne bre in que d'insectes qu'ils attrapent ils t tou- jours très see aussi à chassentil encore jus- que bien avant dans la L'utilité ie rondelles est connue de tout le onde : elles exterminent une foule d'insectes nuisibles, et pour cette cause on doit protéger leur propagation. Cependant la propreté exige qu'après le temps de couvaisons on démolisse les nids, parce qu ils contiennent toujours beaucoup e vermine. Les Gobe-mouches sont des oiseaux extrême- utiles et que l’on pourrait appeler les « Htisndelles des bois ». Ils détruisent une foule d'insectes nuisibles à l'homme et aux bestiaux, issi à ce nom- nsectes tères et papillons. Les Corneilles suivent souvent le laboureur à la campagne lorsqu'il trace des done pour Re et dévorer les insectes C e à découvert, entre autres _ rh de han- oc auxquelles elles font une _. conti- nuelle ; plus tard lorsque 5 saison est plus avancée, elles s’acharnent après les S'vites mêmes. À cet effet la corneille vole sur un arbre où ces coléoptères se trouvent, balance les bran- ches par les mouvements de son corps et de ses ailes, afin de faire tomber les hannetons à terr où elle va ensuite les ramasser. Les rites ont bienfaisantes pour les campagnes, car de peu d'oiseaux et d'œufs qu’elles mangent ne peut pas être mis en balance avec la multitude oct nuisibles qu’elles exterminent. Il y a des endroits où, par de faux préjugés, ce genre d'oiseaux fut complètement détruit ; mais on reconnut trop tard combien ils faisaient de bien à l'agriculture, et on oublia vite les quelques dommages qu'ils avaient causés. Les personnes qui avaient le plus contribué à leur destruction furent aussi celles qui se dur le plus de mal pour les faire reve se D ibeues, les Rubiettes, les Rossi- les Hippolais contrefaisant, les Rousserolles et les Roitelets, se nourrissent principalement d’insec- tes ; quelques uns aussi de vers et de chenilles ; la plupart de ces oiseaux mangent des baies dans l'arrière saison. Le mal qu'ils nous font est peu considérable, tandis qu’ils nous sont d’une grande utilité parce trs exterminent une foule d’in- sectes re "A Beaucoup de person nes ignorent l'utilité des Mésanges. Ces oiseaux cherchent, dans la mousse qui recouvre les arbres, les’ œufs des papillons, Gastropac re Liparis “eat ce aria, 4: CC 1 isent en o beaucoup de chenilles. Aussi c dons tt très utiles à l’homme sans lui L Etre nuisibles en aucune manière. En hiver, les Mésanges mangent des graines dont elles se font des provisions en automne. Elles nichent dans les trous qui se trouvent dans les arbres, où elles construisent un ‘nid qui est fait très simplement et dans lequel (x) Ici l’on pourrait bien faire remarquer ge il serait à désirer qu’on laissât es parcs et les petite place qui ne soit point rehoute au printemps pa pe 1e jardiniers, afin que ces oiseaux inquiétés ; car non ement îs sont og ro mais bo ils charment Le lieux qu’ils habitent par leur chant si délicieux dont on peut jouir pendant longtemps, si l’on accorde à ces pétits oiseaux _—. repos pendant leurs couvaisons. . leur nid est con strüit » Îls En fermen it l'en elles re dix à quinze œufs, Comme ces au mai plus petite, dont voici les dimensions : [” Liber doit avoir 18 centimètres de long et ro de large; pour que la pluie n’y séjourn tout d’écorces d’arbre m ruitier. Une caisse user ainsi pi duelqes Mé- sanges s suffit, surtout s’il y a des jeunes, qui sont très voraces, pour amener la se de tous les insectes qui se trouvent dans un jardin; ce qui serait presque bols, 6 sans ces oiseaux, malgré tous les soins que l’o Les Gri les vergers pourvus d’arbres à écorce forte et rude, sur lesquels ils ne cessent de grimper et de voltiger pour chercher des insectes et des larves dont ilsse nourrissent. Ils ne Asa 2 pas aimer autant les graines et les semences, et, s’il leur arrive d'en manger, ils les alert sans les ouvrir, Ce sont des oiseaux aimés de l’agriculteur et du jardinier, parce qu'ils Ge han les arbres frui- tiers avec beaucoup de so La nature a doté + Sitelles d'un plumage léger et moelleux, mais on re différence.entre le mâle et la femelle. Ils aiment à séjourner dans les forêts épaisses et anciennes, bois plus petits et dans les bosquets des jardins, où ils ne cessent de grimper le long des arbres, et de voltiger de l’un à l’autre, pour chercher des insectes et des larves dont ils se nourrissent. Ils grimpent avec une adresse remarquable, et se suspendent même aux branches le dos tourné en bas. Ces oiseaux sont très friands de chenilles et d'œufs de papillons, qu’ils cherchent avec beau- coup d’avidité dans les creux et les fentes des “sn 53 don également des semenc s de graines, même ce qu s'ils aiment beaucoup, ils FA placent dans une fente étroite, les retiennent avec leurs serres, et les becquêtent avec tant de violence, qu'ils finissent par briser l’écaille et en mangent le noyau par morceaux. Pour l'hiver, ils font des provisions de fruits à noyaux, qu'ils cachent dans les creux des arbres, où ils nichent aussi. Mer ique avec terre glaise, en n'y laissant qu'une po ute ouverture par laquelle ils peuvent à peine lis de la is Torcol (Fynx Linné), qui se rapproche du Pic, se caractérise par la singulière manière avec laquelle si cor le cou en formant des cercles comm erpent. Jamais on ne le rencontre dans les pr Ps où il n’y a pas d’arbres, et ce- pendantil ne pds pas non plus dans les forêts épaisses. orcols s’accrochent obliquement aux troncs ès — et restent dans cette posi- tion pendant quelques instants. Ils ne peuvent pas grimper, et la trop grande rs de leur queue ne leur permet pas puyer dessus. pus sautillent et voltigent avec facilité de bran sr pouvoir de leur ennemi. Ces pics établissent leur nid et leur gîte nocturne sur des arbres malades, qu'ils savent reconnaître avec un instinct qui né les trompe jamais. Ces retraites ou cavités sont creusées au moyen de leur bec avec une à copeaux sont toute la litière qu'ils donnent à leur jeune couvée. Comme ils ne se fixent jamais sûr des arbres bien portants, ils n Rite pas de dégâts. On doit donc de co ( oiseaux utiles, à e du D and nombre d'in: sectes et de chéfilles pre ils débarrassent ls. rbres. Les Cou se A rre me principalement d'insectes, dé: chenille e celles qui sont a deux pontes par an. La ne de ces insectes est donc effrayante et la grande e voracité des coucous peut y opposer une barrière salu mangent les œufs, les larves et les dilles, et on a eu de fréquents s exemples plantations infestées de ces insectes n ont été débarrassées en n fott peu d bande de couco ous en route rettes la réapparition du fléau. Cu. F Dusos Les Fables de l’Horticulteur M. le Dr Ordinaire, l'un des membres les plus instruits et les plus AT de la Société d’'Horti- culture de Mâcon, a publié jadis dans le Journal de cette Société, outre une foule de bons articles sérieux, quelques fables délicieuses, animées par ou mauvais. Il faut, pour apprécier lent des plantes, un grand talent d'observation, et pour le traduire dans le langage des hu RE beaucoup de HE qualités qui se révèlen œuvres de M. Ordinaire que nous a NES « Esope et Lafontaine, dit-il, ont ait parler les bêtes, pourquoi, ne frions-nous pas parler les plantes, qui ne sont pas bêtes? >» C’est vrai, mais jusqu'ici on ne les avait jamais entendues. LA ROSE ET LE CAMELLIA Près d’un Camellia se penchait une Ros Et lui disait : — Pourquoi ta fleur à nine éclose, Bien plus biais que ses sœurs, Par la mo Passe pour belle encor, mais d’un port très commun. De la mt FA ne F ornerai mple corsage Mais des ils brillants, de ia cour, On me bannira sans retou Et cependant sans sufsance, Je mérite la préfére Le beau LE sos répondit : — Franchement, comprends votre jalousie Plus que ma fille assurément ; Aussi je vous ae chère et belle voisin Elle est = parfum, mais... he d'épine, son Dot est plus élégant. Que sont tés qualités que la nature don A la plus Le fleur que la mo mi abandonne: n qu’un simple ornement.. Dans ce siècle d’ ie : re à « d’opulence, On recherche assez peu le parfum de l'honneur ; On dédaigne le fond pour la vaine pe a On préfère l’éclat aux mérites du LE CHÊNE ET LA SENSITIVE Un vieux Mn disait : — _ sa je suis roi, tends au loin m issante; Du bâcheron la hache s si dranchante A peine Je rire les de Ph Je vis jusqu’à quatre cents ans . À ses pieds une Sensitive . Que le moindre choc agitait Au géant d’une voix plainti Presqu’en ces termes répondait : — ren diffère ma rt rtant Fu ne me re Sie sat bien des ma x que ] Pire Bien des ii PA à leurs pas; Si le moindre insecte m _ Crois- -moi, sent rien atteint au plos grand âge, Mais qui sent à vit encore davantage. x re diminue p SAMEDI, 23 SEPTEMBRE 1899 La Fumure des Plantes tropicales Une des plus importantes conditions pour la venue de toute plante est la présence dans le sol des matières nutritives sous une forme assimi- lable. Le climat tropical et subtropical purs plus que les climats tempérés la décomposition des éléments alimentaires de la plante “qui se trouvent naturellement dans une large messure dans si sol mais à un état peu soluble. cette raison, la production de ces ma- d'éléments artificiels est y moins contre, dans les pays tempérés, les matières n cest de donner rationnel- lement aux plantes leurs matières nutritives au moyen d'engrais ntess d le re d’ ae ce usqu'à une lie: époque, ce système pou- vit: ne pas avoir de trop mauvais effets, puisque, avec l'étendue immense des terres qui se ven- daient à bon compte, on pouvait abandonner les sols épuisés et chercher res mage é de nou- velles terres vierges à exploi Maintenant le FR Bt Sid difficile pour plusieurs raisons et les planteurs des pays tropi- caux et subtr ropicaux sont obligés de plus en plus de se décider à cultiver rationnellement et à don- ner à leurs champs d’une façon artificielle et en quantité suffisante les principes nutritifs que les plantes ont retirés du sol par la culture épuisante ir depuis de longues années. sage de Mig façon de faire à une culture re aura est bien récent et la ode des essais agronom Has dont tout le og recon- e bien peu bien des ne. aient cou- ans les climats tempérés. e qui a développé le système d’agronomi expéri rimentale, c'est la preuve que les RS qui ont été entreprises et les rés ultats qu'on a obtenus peuvent x semblant pas mériter la peine d'être cultivées. uoique peu nombreux, D l'agriculture rationnelle est encore à ses cultures des sols épuisés comme pour l’exploita- tion des régions qu'on regardait comme pet fertiles. Points de A généraux pour la fumure s les tropiques Le Fa e sait que la fertilité des meilleurs a longue les e rendement des ms ee ma] - n’est pas la détérioration physique de la qu ualité du sol trop léger ou trop humide qui est 379 la seule cause de cet appauvrissement, mais bien la diminution ou disparition de certains éléments chimiques qui sort absolument nécessair es. fournie par l'atmosphère et l'eau est abondante et le sol de son côté contient des quantités suff- santes de matières minérales qui sont absorbées par les plantes en er qyire minimes. Dans ne pr de sorte qu'il ag apporter un supplément qui vienne ne d' ailleu A ces trois principes nutritifs, il faut joindre la dont chaux et dans certains cas la magnésie l'emploi n'est obligé que dans les sols qui en sont dépourvus. C’est le probl fumure ration- nelle, de fournir par des moyens appropriés et sous une e qui permette à la plante de les absorber, les éléments nutritifs qui fond défaut us "es » 1 peut classer les engrais, d’ après leur com- position et leurs effets e la manière suivante : les engrais naturels, uk engrais verts, = _ por industriels. Ces derniers se subdi- engrais ae un phatés, engrais DH et engrais mix A. Engrais naturels On doit comprendre principalement sous cette dénomination les matières du règne végétal qui viennent de la de er d'alimentation etc. et contiennent comme tels les mêmes principes nutritifs qui ont été bons rté à la venue de ces plantes. Le fumier d'étable, si important dans les pays tempérés, ne se trouvent que rarement en quan- tité suffisante dans lnnicuitnrs tropicale parce que, à cause de la petite quantité d'animaux domestiques entretenus et du m des matières fertilisantes perd. Le fumier récolté ne se compose alors que Joe solides prog on privés de l’urin iche si riche en azote et en chaux, qui devrait être recueillie au moyen des builles de la litiè en élevant le bétail en stabulation, rain re en le mainte- à la ferme. Lorsqu'il est bien préparé, le fumier d’étable est non seulement plus riche en principes fertilisants, mais il heureuse influence physique sur aux diverses substances qui composent la litière (paille, tourbe, sciure de bois etc.). Il est de la terres d'augmenter ou de remplacer l'humus qui se consume très vite dans les pays chauds. Quand on receuille avec soin, un cette méthode l'exige, les ni sans litière et dans les citernes à fumier, on ge, gulle, ai liquide offre des avantage x, on ne doit as perdre de vue les “iulés et es frais qui résultent de son emplo Le compost est au moins aussi important que k ‘engrais animal et on peut utiliser pour sa confec- mn tous les déchets de matières végétales et ti est absolument nécessaire pour hâter la décomposition de ces matières dans le compost d’y ajouter de la terre, de la boue, des curages de 380 LA SEMAINE HORTICOLE route, de la chaux, de la marne et autres amen- dements calcaires comme les sables coralliens. Il faut bien connaître la préparation du compost; nous indiquons en passant qu'on doit augmenter la valeur de cet engrais qui est surtout organique et azoté, en y ajoutant outre la chaux dont nous avons parlé, certaines LÉ ne + Sa potas- siques et de phosphates. Par cube de compost il faut de 30-40 Friiraiax de chlo- rure de potassium et de 50 à 70 kilogrammes d'engrais phosphaté ” doivent être étendus par couches sur le compos Si le compost doit servir à la culture du tabac mplace le chlorure de Las potasse. Le meilleur emploi du compost est dans les plantations des jeunes arbres qui en réclament e façon la croissance des arbustes est meilleure et plus rapide. Mais comme il a été exposé au commencement que dans les pays tropicaux on ne peut compter sur une quantité suffisante de fumier d'étable, il sera difficile de préparer assez de compost, excepté dans des cas très rares. Aussi le planteur Le peu à un autre moyen de se procurer des fumures organiques. L'utilisation des tourteaux heahe de la fabrication de graines oléagi- neuses est tout d’abord indiqué. Les principaux de ces résidus sont ge cé les graines de Soya, d’arachides, de Rici e Palme, coton, sésame, olive et noix de coco. Fe divers pays, il y a d’autres graines oléagineuses qui font l’ ou & E 5 aa Lex D 9 Ô 3 5 @® Le] Q Le 5 o les tourteaux comme d et de la potasse. Les résidus des feuilles, d’indigo- tier, les coques de café décomposées par l’eau rl des rs ême catégorie. Malhe sement o s d’une quan- tité as de ces | déchets pour re besoins de toute la fumure, surtout pour ce qui regarde les tourteaux qui sont mieux utilisés dans l'alimenta- tion du bétail. Dans ces Reco le planteur doit songer à s'adresser à une autre source illimitée de fumure, r ais Me qui ee très économique et s'emploie avec des engrais potassiques et phos- phates. C'est la plante qui doit être tranformée fumure phosphatée et ure qui la suit bénéfi- ur toujours de cette paniers pue il n as exportation. Les plan amille des légumineuses qui sont A a comme aépne ert fournissent au sol l’humus nécessai us qu’elles prennent dans l’atmos phère, Cet azote revient à meilleur marché que si on se le procurait d’une autre façon et a plus de valeur que s’il provenait du fumier de ferme ; mais il ne faut perdre de vue que les quantités de potasse et d'acide phosphorique nécessaires à l'alimentation de ces plantes doivent être ajoutées artificiel- lement par des engrais phosphatés et potassiques. La culture des végétaux emp oyés comme engrais vert facilite la formation de la étouffe les mauvaises herbes, conserve au pit. une . en engrais vert a + 8 humidité et ke mé plus perméable, augmente la teneur d’az t d’humus, ac hs décomposi- tion des a minérales et donne en un mot à la terre le vrai fermant. (Prof. De le, Employée dans les sols légers et sablonneux, la formation À rh le Soja hispida, ache Dep chos) der (Doléhos lablab.) o pois oir rucn utilis). s ces ace doivent être ensemencées commencement des pluies et enfouies au 2 de leur floraison et du labour des terres. La fumure potassique et phosphatée profitera donc doublement et à la couverture destinée à l’engrais et à la culture pour laquelle on a préparé le sol. La gravure de la page précédente montre le champ d'essai pour la culture des plantes à à trans- ormer en Gé je vert. Le plant de pois de vache ; (Dolychos) que l'homme tient à la main droite et qui était destiné à servir d'engrais vert pour le sol du pays léger et sablonneux provient d’un champ non fu celui qui est tenu d main ne TEE d’un champ qui a reçu par — (hectare : 0,404). 1280 bia (à 453 " grammes) ve ur 560 LARMES 18 0/0. Cette photographie a été faite le 23 août 1895. On n’arriverait pas à suffire aux exigences des plantes enn ls out que les engrais que nous nourriture des plantes et ont besoin d’être com- plétés par l'engrais artificiel auquel le planteur doit aujourd’hui absolument recourir, B. Engrais artificiel Dans les ARE chimiques, on peut acheter séparément et sous une forme rapidement assimi- lable, chacune des rs nutritives indiquées et on peut de la sorte subvenir aux besoins variables des différentes plantes selon la nature du sol, I. Engrais azotés . Le Nitrate de soude contient l’azote sous l'état le plus soluble, c'est à dire sous forme nitrique qui est la meilleure parce que la plante peut se l’assimiier de suite. 2-15 sulfate d’ ammoniaque renferme aussi t qui est facilement soluble; cependant il ne se transforme en azote nitrique qu’une fois incorporé au sol, ce qui se fait assez rapidement dans les ç ts-chauds-et dans- les terres où se trouve du calcaire; il n’y a donc pas de grandes difééieiren avec le sa de soude. -3. Le sang desséché, la corne moulue, la poussière de laine, fournissent l'asate organique ui doit se transformer d’abord en azote ammo- niacal et finalement en azote nitrique ; aussi ces rais sont d’un effet plus lent mais plus durable, tempérées, l’azote organique qui y est donné a proportionnellement plus de valeur et se trouve être d’un emploi avantageux pour les plantes de longue ue comme la canne à sucre, le café, le thé, etc D'après les recherches faites par le Prof. agner à Darmstadt, l'azote nitrique était 1 plus assimilable; si on exprime par le chiffre cent . ont ‘un azote E des tourteaux et dans du sulfate d’ammoniaque il se —— "#0 la faculté d’assimilation de l'azote nitrique, La va. | leur des autres engrais azotés se calculeraitäinsi: Nitrate de soude, 1 100 Sulfate d’ ammoniaque ode esséché, corn moulue, ‘tourteaux (à l’état frais) engrais erts. 2: 9 Poudre d'os d je vapeur guano de aa farine de viande 60 umier d’étable “4 Poussière de laine : : : : D. Cuir pulvérisé. .… . + + 20 Ces chiffres peuvent se modifier quelque per sous le climat tropical, parce que les organiques se décomposent plus effet plus regarde les tourtea tre Ce Péibéen Gosse à mentale Ouest Java, a le cours de la transformation de |” matières pp uen ety does surtout pour € la station expéi: a fait des essais précis sur azote e organique en azote ammonical et nitrique. Les résultats de de ces recherches sont contenus suivan dans le tableau 91124 anbeuowuuwuy Sulfate d'Ammoniaque 9JEIJIN 9124 + [Ni anbrue310 aUHO A Age re EE nl LE, + PHVRLIVULL ER QE chinois « Soja » Tourteaux de har:cots 9JUIJIN CRC = CS LR 9}124 é onb:ue310 auHO EL Fr anDe[uouu y fabriqués sur place 9Je1IN formait dans le sol _Tourteaux frais d'arachides 9194 anbrue310 auuO x d'arachides anberuouuy Vieux tourteaux moisis YEHIN or De 100 parties d’ Les tourteaux conte- naient : (A suivre.) (1) H. C. Prinsen Geerligs « lets over het suikerriet, » Archief voor de Savasuiherin près I mois. 1 dustri na À LISEZ ATTENTIVEMENT CECI ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l’on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRURFAUT & CL CES RÉSULTATS SONT : {° Grande économie de terre de bruyère ! > Déveroppesent VIGOUREUX et BÉGU- des cultures. 3° Port majestueux : conservalion SAINE et INTAGTE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR ANEz E, Horticezreur ffelaere-lez-Gand. 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CG TISSOT & Cie PARIS, — 531, rue des Bourdonnais, 31, — PARIS Le Catalogue illustré de 500 gravures est envoyé franco sur demande. Paraît tous les Samedis: TROISIÈME ANNÉE. N° 39. — 30 ) Septembre 1899. LA SEMAINE FICKREREOLE Es REXCE DES. CULTURES COLONALES BUREAUX 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER Un an .. & tranos:| Un ani. 4 15 francs 1 ix mois. .. 8 > Trois mois. Er À » Trois mois . 55 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 39 Pages ES CN ÉeRe e 381 Liu de Lavañdes ere 2e ER, 382 HU ne ee ce an Pis + + 10 be ER DIE de nie 383 Le Concours du Journal « Die Bindekunst » . . : 384 D 4 | 386 La Fumure des Plantes tropicales . . . + - : 387 Le Parc de la Duchesse de Palmella re Lisbonne. 388 Un remède contre la Fièvre intermittent 389 L’Avenir du Commerce de la Gutta- ar ui. y Cosrebondanges 4:13 + viihio:r ni 390 Fig. 178. Fantaisie florale exécutée par M. Ernst Kruchen, de Carlsba > 179. Fantaisie florale de M. Karl Giesen, de PR nd 385 Se. AU R GanD, ÎMPRIMERIE EuG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUXELLES e : HORTICOLE-BRUXELLES Adresse télégraphique “ L'AORTICOLE COLONIALE, possède trois établissements modèles : — BB. Les Serres Coloniales de Les Serres de Moortebeek A. Les Serres du Parc Léopold. Linthout. — C. La Société organise pour LE 22 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS CT RANDE EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes nn nine es etc. VASTES INSTALLATIONS DU PARC LEOPOLD Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 12 h. de relevée Hæ=> Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet d'être une des principales EXHIBITIONS D'HORTICULTURE qui ait eu lieu jusqu'ici ENTRÉE PAR INVITATION CCXXX LA SEMAINE HORTICOLE ——— > Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’ un diplôme d’horti- demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l'Ecole Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1er ordre. S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semane Horicole » => La meilleure et la plus large publicité æ_ŸX Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture nt quel mins Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant “levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 16° id. 1/18 id. . id. 70 15° id. 1,35° id. id. 80 14 id. 1/12° id. id. 100 15 id. 1,9° id. id. 130 12 id. - 1/6 _ id. id. 18 34 id. : 14 id. id. 270 1 colonne entière. id. 350 1/4 de page sur asus colohnié id. 270 13 id. id. ns id. 350 12 id. id. id. 525 34 id. id. id. 775 1 page entière. . . . . . id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance MS On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur -« LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Membre du Jury 1889 CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n'oubliez pas que L. DE LANGHN-VERVARR Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILIO les a mis au commerce en 1897. les a travaillés depuis 1886. 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A. | — VILLOSUM, bonne plante. la pièce » 4 | VANDA PARISHI, bonne plante . : la pièce ? s | les dx & 22: les douze » 40 éd six fr, 27: | Jes douze ? 4. DENDROBIUM PARISHI, bonne plante. . . . . . . la pièce » 5 — SUAVIS ET TRICOLOR, bonne plante . la pièce ” u | les six fr. 27; les duuze » 50 les six fr. 55: “hs douze 4 Ê ke PAXTONI, bonne plante. . pièce » 5 | ZYGOPETALUM INTERMEDIUM, bonne plante lapèe 4} he six fr. 27: che douze » 50 les six fr. 22: té douze ? — SUAVISSIMUM, bonne plante . a pièce » 4 _ M ACKAYI, bonne plante. . la pièce ?” les ë fr. 22: les douze » 40 “ee Ka Ps 22: les douze SAMEDI, 30 SEPTEMBRE 1899 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 30 Septembre 1899 CHRONIQUE Exposition Universelle de 1900. — Exposi- tion hollandaise d’Oignons à fleurs au Trocadéro. On sait que la Hollande est le pays Fe excel- lence pour la culture des Oignons à Les tige de Hollande sont sdlemen connue rodu cteurs de ces charmantes plantes parc du Trocadéro habile architecte dejardins de dir M.Kerbert, Ar. intéressés pro- e des Oignons, opération qui s'effectuera en ei UC VO prochain, L'Exposition sera collective et comprendra tous les principaux cultivateurs des Pays-Bas, formés en une association qui à pour titre : « Société pour la Re des Oignons à fleurs. Cette exposition sera bien supérieure à celle de . L’amateur de fleurs trouvera là les plus laires, d pla » pré- sentées dans le meilleur ordre possible, Fo des compositions peu ordinaires. Un nouveau remède contre l’Oïdium Nous lisons dans la Chronique du ar L'Oïdium s’est fait sentir, cette a tas s A façon toute spéciale, aussi ne sera-t-il pas déplacé de signaler un nouveau remède qui vient d'être préconisé par un viticulteur de la Touraine, M. Granger. Au lieu d'employer le soufre en nature, on a recours à un sulfure. On pren: _ kilo M chaux grasse que l'on fait éteindre, o ajou e soufre et douze litres d’eau. On ne bouillir dans une vieille marmite jusqu’à liqueur est con ro) Fate hermétiquement bouchées. L'emploi se fait en pulvéri saupRe avec un litre additionné de 60 litres d’ea La pige grosse Mira du monde tient à la variété appelée « Mission », qui semble avoir été apportée, dans le Nouveau ‘Monde, par les premiers missionnaires. Les Jardins de Windsor Les jardins de Windsor occupent une super- ficie d'environ 40.000 mètres carrés. Un jardinier t occupés. Les serres, HER et éclairées à l'électricité, ont donné, 1898, 250 ananas, 400 melons, 6,500 pêches. On a récolté en outre 20.000 poires et 400 bais- seaux de pommes, 2.500 kilos de raisins, 1.250 kilos de Lrém 1.100 ri de groseilles . Si Sa pe À ro n’est pas satisfaite, elle sera bien diffici Essence de Roses artificielle chimie, qui a déjà tant accompli de du pa artificiel, né la vaniline tirée de la sève du Pin, de l’esse ‘héliotrope n'ayant rien à faire a avec l'Héliotrope tout en en possédant le parfum, etc. Voici qu'on nous annonce l'essence de ose: sr ii En partant de l'essence de Géranium, et d’une façon qui paraît fort simple du moins théoriquement, on arrive à un produit i porte le nom plus ou moins harmonieux d'éther butyrique de l’alcool de l'essence de Géranium et qui jouit de toute les qualités que la nature a dévolues à la véritable essence de Roses. Le Gui Trois idées Ki vont een ensemble dans l'imagination eu la mémoire : le Gui, posé sur un Chêne, “eueill ir un Druide. L'histoire, les légendes, sa images ont contribué à associer ces trois term açon très solide, C’est bien à tort, nous ous les botanistes. Ils n’ont point d'objection à à ce que nous établissions les rapports qu'il nous plaira entre le Druide et le Gui, o ou le Druide : La Chêne; ce qu'ils contestent, c'est le rappo e le Chêne et le Gui. La question a été nérté à à la Section de botanique de Paris, à propos d’un travail fort bien fait de M. Ch. Legendr i e travail, comme de l'expérience de différents Pptahites qui ont pris la parole sur ce sujet, il ressort que le Chéne est un des arbres sur lesquels le Gui s'installe le plus difficilement. Pourtant, dans vingt-huit dé- partements Pins M. Legendre a or men- tion du parasitisme du Gui sur le Chêne; le cas se présen BR mais il est rare. Les Rctine «be :Pe midal, par contre, n’est jamais attaqué près de Reims, dit M. Géneau de Lamarlière. Et, d'au tre vu des Pins qui en étaient littéralement « pourris. » C'est une histoire encore obscure que celle d Gui; ses Ca Gr » ses sympathies rer mystérieuses. Il ya espèces réfractaires : il y a des individus où e Gui ne peut one: pied, malgré les tentatives d’ensemencement répétées. A quoi cela tient-il ? Est-ce que quelque qualité ‘des « humeurs » de teile espèce ou de tel individu serait ERA rs as) au développement de la graine du Gui? On ne sait : et c’est pourquo i M. Le- gendre fait appel à ses ere pour ‘cé une sur ses goûts, r le Chêne est une rareté et non pas 1 comme la tradition populaire relative aux Druides le ferait croire. 38r Le Pou de San-José mé 4 Mo pue cr de À de en date du 21 1899, res suivantes a di! le but de chnilatiie » © soi de San-José eg Sr perniciosus) : L°1 Article I, — L'importation, Pa on de soit inditoète: de plantes vivantes, t d’Aus- tralie, d'Amérique, des po ER ch l'âdé tats- Unis de l'Amérique du Nord et du Japon, est interdite Cette iterdiction se rapporte aussi aux Caisses, tonneaux, paniers, sacs, barils et autres objets, servant o i Article II. dispenser des mesu Article III.— Toute mé àl entries, faite dans l’article 1e, sera _punie d'une amende de 1000 florins à r0,000 florins. La destruction des plantes importées contraire- ment à cette interdiction et des moyens d'embal- lage peut être ordonnée dans le jugement, même lorsqu'il y a acquittement. Article IV. Cette ordonnance sortira son effet le jour de sa publication. La revue « Ciel et Terre » vient de ques le bilan de feu le mois d'août, l’un des plus x, des plus chauds et des plus ee depuis 4 Fr e de près de soixante-dix a température moyenne a Fm la ras h de 1°8, et quatre fois il a vu le thermomètre dépasser 30°. Le maximum absolu du mois s’est produit le a été de 32° à Uccle. Dans ge Was loca- lités, F a été supérieur à 33° et même à 34° Helenium autumnale superbum C'est une des plus jolies ee PTE er tardive de ces dernière moment les bouquets mdrr pas ss per: aurtont là où les plantes ont été bien arrosées et ment merveilleuses. Certaines plantes qui ont été divisées et que j ‘appellerai des yes es ayant un pied ou tronc unique, ont jusqu ieds. La masse fi de 600 pe couleur a cette teinte de jaune connue sous le m de gomme-gutte, tout en étant plutôt plus Las que le H, pumilum. Cet Helenium serait d’un bel effet dans un parterre où l’on recherche- rait quelque chose d'imposant et en y Arai des Tritomas on obtiendrait un joli effet. Narcissus cyclamineus major Comme je suis la première personne en Angle- terre, dit M. C. Wolley-Dod, à laquelle le Baron de Soutellinho, d'Oporto, alors M. Alfred Tait, N. cyclamineus qui depuis si longtemps je or. s ont pour la plupart cessé d'offrir le N. cyclamineus et offrent uniquement à la vente le N. c. #ajor, et 382 bien que ce bulbe ne semble pas être entré dans le Krelage et autres qui ne mentionnent guère 1 major, bien que tous offrent le N. cyclaminens. e n'ai ü étre présent aux meeting Comité des Narcisses, de sorte que j'ignore si un délivré ou si fait, mais j ’ai cultivé la plante depuis que je l'ai reçue et je crois que les dimensions moyennes des fleurs sont égales à celles des fleurs actuelle- ment fournies par les marchands de bulbes. I] est d'énormes fleurs, aussi N. pseudo-Narcissus ordinaire sauvage, et je crus d’abord que c'était le développement du major La c'étaient des hybrides spontanés avec une grande variété du N. pseudo-Narcissus. Myosotidium nobile - (Myosotis de la Nouvelle Zélande ?) ne des choses les plus intéressantes dans cette intéressante plante est certes ce fait qu’elle ne s’est pas montrée rustique dans les Iles Bri- tanniques ou même dans les parties les plus favorisées de celles-ci. Si cette espèce avait été parfaitement rustique, elle aurait constitué une plante idéale pour la rocaille ou du moins pour là où le ébitement très froid est appliqué. Il est presque certain que la plante ne deviendra guère belle et il est encore moins certain qu’elle atteindra la perfection gere une place sèche, car là les plaies d'insectes toutes sortes auront vite fait de l’attaquer et ds avec des résultats TL Le lot de plantes le mieux cultivé dans cette variété est certaine- ment celui qui existait, il ya ii yas douze ans, à Floore Weedon, chez M. et dont une ie fut présentée à la Société Royale d'Hor- ticulture à cette époque. Ce lot était un magni- d’'habileté f: fique exemple en fait de culture. Depuis lors on a, ne Van la te, mais je èr. de l'existence ee tie pe les obtient facilement de semences et celles-ci, se fraîches, germent assez abondamment. commencement on donnera en abondance à # plante, tout ce qu’elle exige et on l’empotera sans délai. Les Myosotidium hiverneront ou bien dans une bâche où la gelée ne peut arriver ou bien dans celle s des Camellia, bon drainage. Une langée à de la terre es et à de la terre de feuille. Au tout on ajoute un peu d'engrais. Avec un traitement généreux, la plante fleurira à l’âge de dix-neuf mois et quiconque cultive la plante n'oubliera certes pas ces gigantesques feuilles sou- tenues par de longues tiges, à cannelure profonde LA SEMAINE HORTICOLE ou ge les inflorescences foliacées, qui ont jus- qu'à 2 pieds de hau es fleurs ont environ un has et demi de diamètre et la forme d’un plateau. La couleur est blanchâtre sur so bords et d’un beau bleu au centre, quoique variable. C'est une vraie plante vivace et, si l’on possède de bonnes plantes à l’origine, elle est capable de chez ceux dont le jardin est bien situé. Il y aura évidemment des non réussites, mais il est aussi à espérer qu'on aura sa récompense dans le succès final. C’est pourquoi, si le tout est entrepris à titre d’essai par ceux qui en ont le temps et qui peuvent se le permettre, il se présentera toutes espèces d'expériences et de faits des plus es sants. Ce sujet, aussi, est unique, et c’e t pour- quoi ce qui a été suggéré plus haut airs d’être mis en pratique. Aster Mrs W. Peters Parmi les Michaelmas Daisies les plus récents, cette variété blanche si jolie peut figurer comme des plus florifères. ‘est une variété d’un blanc à peine pur et qui " plutôt un rte u’une plante venue libre- nt; la tête Fos retient les poussières pes elles LA en ie air et les rendent ainsi Li ai invisibles. Comme plante en pot c’est e bonne variété, très florifère et compacte. L'Industrie de Lavande La Lavande est une plante odorante de famille des Labiées, qui sta la Menthe, le Thym, le Romarin, le Bau la Sauge et la Marjolaine. Quoiqu'elle soit muet en perfec- tion en Angleterre, elle n’y est pas indigène. On dit que les Hugenots l’importèrent de chez eux sur les collines de Naples. Elle est originaire de Perse ainsi Gr des Canaries, des États de Bar- barie et de la plus grande partie du Sud de l’Europe. La Lavande du Mont-Blanc est consi- dérée comme la plus jolie, elle aime les hautes 5000 pieds au-dessus du niveau de 1 De la Lavandula ing paresse à sur le continent, on fait l'huile d’aspic, employée principalement, re dans la préparation es pigments dans la peinture des porcelaines. Certaines des plus rares espèces de la tribu aux feuilles divisées, ont leur place dans la serre. Mais la Lavande anglaise est une plante robuste, qui dédaignerait une demeure aussi luxueuse. Elle se plaît dans une terre forte ts un sous-sol caire bien ouvert au soleil e l'a plantation a lieu en septembre ou se Lors- u’au printemps la Lav montre des appa- rences de floraison, celles-ci sont rapidement cou- dées; ceci est fait souvent as ou trois fois, pour fortifier la plante et ne rmettre de pe des fleurs la première one. Lorsqu'’elles un an, elles sont replantées en rangées rh pa à de 90 centimètres l’une de l’autr ue huile est rare et chère, on les laisse fleurir econde année, mais il vaut mieux les couper se tend qu’elles Fe atteint la troisième année pour les laisser fleu r. Les Lavandes sont dans toute rs vigueur ue ci M P année ; à la septième ou huitième, elles ont fait leur temps; elles sont De arrachées et employées comme combustible 5 La moisson se fait vers la fin de juillet ou au commencement d'août. Une saison chaude Les fleurs ont po pos développées lorsqu'elles sont cueillies. Elles sont coupées avec de courtes serpettes, liées en | ot enle- onne de fleurs; vingt à travailler dür pendant six heures, pour fournir cette quantité L'huile est contenue dans les glandesdu calice, l'huile. Le bon ou dépend naturellement de la saison bonne. ou mauvais © La distillation commence à 4 ou 5 heures du matin et dure e jusque 10 heures du soir, conti- nuant depuis environ la première semaine d'août jusqu’à la Fe d'octobre. Chaque opération prend environ x heures et demie, la plus grande nat “huile est amenée pendant la p ière heure et demie. Une partie considérable du ns est employée à remplir et à vider l'alam- bic. Celui-ci est en cuivre s£ a une capacité fluide s fleurs sont serrés. dans une toile pour pret les garçons em ployés à cette besogne, et qui sont souvent piques par les abeilles dissimulées dans les tas. Après quelques jours ge les piqüres ne eye à | plus que peu de douleurs et même plus du Des centaines de ces “abeilles i ivres de nectar, & refusent de se laisser déloger par les moisson se: trouvent leur chemin dans l’alambic où de nt tuées par l’eau bouillante. Le HE l'alambic est bouché avec de l' argile. I] resse absolument à une énorme enlevée avec de longues fourches, lle s sur les champs, à fertiliser la prochaine c en bouteilles de l'huile pour un d'un brun pâle en jaune d’or trois ans, elle s'améliore, mais si on la plus rs elle se gâte. La su btile n° À dans 1 avant que l'hu 2 ne se montre. Cette hi à fait impossible, bien 4 ment elle est um À à l’eau de rosé essence, Pièsse, d Art of Perf dit: « Huile de Frans anglaise, 4 0% de vin, 3 quarts; eau de Rose 1 pinte; # fait le reste, » (Gardeners’ Chronicle.) CACISERTEr En parcourant, au mois de mai dernier, à aris, les allées fleuries de l'Exposition d’horti- culture, il fallait bien constater que les santes, avaient été passablement oubliées, et avaient été les dernières à être placées. Je veux, bien entendu, aires des plantes alpines, de mes chères montagna 1898, deux superbes lice s’éta- geaient, de chaque côté x À. rave scalier, dans t le monde les voyait en si co places chacun s’arrétait devant elles, et, urpris, retrouvait l’Edel- weiss cueilli l'été mére ou cette Genti ur joli frère mon- tagnard, le . ferginam, la Rose des Alpes enfin, dont m seul est un poème, et que chacun avait nodnent Ja pe à sa boutonnière, au cours du précédent voya Ce souvenir, au milieu de cette foule ee ante, avait quelque chose de très doux ; une minute peine, .peut- être, la pensée se reportäit sur ces s, où l’on avait vu la petite plante retrouvée là; et tes. minute, pers te un tel sprint 2 Se de fraîcheur et de calme. C'éta s le bon temps du botaniste, de Vidéaliste, à Va cette masse chatoyante des lantes exotiques ne parle qu'aux yeux, tandis 4 éaliste nt comme lui cet relle, qui laisse bise loin ces hybrides nombreux, oserai-je dire, quelquefois monstrueux. ette année hélas, tout avait changé; les plantes alpines, indigènes et vivaces (ces trois enres se touchent) étaient réléguées sous une égumes. e ne veux certes pas médire des laitues, même é à fait réussi ; et l’on avait peine à les reconnaître, elles qu’on est accoutumé à ne voir quedécoupées _ le saladier de fine porcelaine. Les Champi- nons eux mêmes étaient singuliers, avec leurs paies têtes LS sortant de , CO un multitude de curieux, qui veulent, eux aussi, voir ce ie tant vanté} (céci dit au figuré, car la lui a pas cessé de la journée). Mise aiment, je crois que mes chères ES Jéliiseées : méritaient bien un autre entour. °©@ groupe charmant, et avait été ravi d'y “re pr des amies du dernier voyage, passait, cette an on sans se TE uper de cette jolie Téuni d'elles, et de leur Fete beauté, afin occupât, qu’ on détaillât toutes leurs grâces, que l'on apprit à les connaître, enfin. Voilà un bien long rénale pour en arriver SAMEDI, 30 SEPTEMBRE 1899 à e mon idée », qui, j'en ai peur, ressemble bien Il est convenu que les amateurs de plantes np os très rares. Mai ant, encore une rap me pour bien établie ce qu'est u x“ ’est, à mon sens, ce celui qui, sans distinction i le amateur, celui pour qui l'achat d’une plante cou- teuse est la seule satisfaction qu'il y trouve; car l'envie chez le voisin, qui, moins heureux sous le rapport de la M ne peut s'offrir les mêmes exemplaires de luxe. ntes ne is procurer que des satis- factions aussi douces que leur suave parfum, aussi délicates que leurs fraîches mur: aussi élevées, enfin, que celui qui nous L'amateur, dont la magoifiqes pa nous a captivés,exposaitaussi des orchidéessplendides, et de superbes plantes de serre; eh bien, il ne serait pas étonnant qu'il trouvât dans ses plantes ee une satisfaction plus g grande encore que c loin, mais, au fond, l’œ ouvriers et les Farrie ne semble-t-elle réalisation de mes idées : « Faire partager à tous les jouissances nous trouvons à leur culture ». aintenant je reviens à l’application de... mon donc un nombre restreint d'amateurs s'occupant ne de plantes indigènes, de re alpine antes ne se trouvent que dans quelques e Vardt alpin d Berre tation de Genève, dirigé par un savant botaniste, profondément épris de ces jolies montabiantee et cherchant lui aussi à n répandre le goût, en possède la plus admirable côllethton que l’on puisse désirer. Mais, en dehors e ces sources fécondes, il y a beaucoup de va- riétés que les amateurs n’ont pas occasion de se procurer, parce u’ils ne les connaissent pas, et qui, pourtant, se ressèment abondamment dans les Mais, voilà où le terrain devient glissant, et où j'ai bien peur de m’embarrasser. Il faudrait que nos dits amateurs créent une ligue, (ceci déjà serait fort à la mode, aujourd’hui surtout qu’on n'entend parler que de sociétés). tr notre part, nous avons s bien l’honneur de participer à une dizaine d’associations, depuis la Société Nationaled’ Horticulture jusquà l'Œuvre des Aveugles, en ar Toufioé, bien que la écychite soit assurément le mode de locomotion qui nous semble le plus D a ligue, dont je veux parler, pie d’un accès très facile; tout y serait simplifié; pas de noms et adresses; pas de « parrains » ; pas ke cotisateurs ; e simple titre d'abonné, et celui surtout, d’ama- teur. Ce serait alors, par l'entremise de ce nou- veau journal horticole, un échange de plantes, sans valeur marchande, mais par cela même plus attrayantes, puisqu'elles auraient ce charme très e pouvoir s'acquérir souvent que par cette voie. Pour ces échanges, l'égalité ne serait pas tou- jours très justement répartie, car, bien évidem- ment, ceux qui, comme nous, s'occupent de cette collection, depuis de longues années, et au gmen- tent peu à peu, leur joli trésor botanique, au- raient beaucoup plus à offrir q Le but serait, il me ue de faire connaître, par tous les moyens possibles, cette flore inté- ressante, entre toutes, à la portée de tous, et qui procure des joies si a parceque... 1] qu Mais je asser dans de grandes phrases, et préfère terminer ayant déjà occupé bien longtemps le lecteur. nfin, voilà mon idée, ou plutôt une de idées ; car il en est encore d’autres ayant pe tre rapport aux plus jolies des plantes, fra River Re LD Caoutchouc tiré du Blé On sa à ce ben dans le M Dr” Industriel : Nous ns qu'on avait abriquer une ds re rte du maïs. Maintenant il paraît que c’est le blé A bientôt procurera aux Ein la matière se. aoutchouc de blé e rubber) ressemble SH nent bien au caoutchouc rouge-brun inaire, mais i oyen lui rer nor résistance à la chaleur, qu’à son prédécesseur ; les chimistes se sont buttés à des difficultés qu ‘ils n'ont pu vaincre. L'huile du blé sache si cela 7 un on déclare ntroduit da recherches jusqu'à ce que le succès soit assuré, s quoi l'on commencera la fabrication sur une grande é L'huile du blé (corn- -oil) dont on prépare le caoutchouc, est tirée du germe du pepin et non de son enveloppe. Les parties amidon u amidon usage pratique de l'huiledu blé. Les cinq Puis tation de l'invention, ont travaillé durant — dix derniers mois 7,600,000 hectolitres et 5 p.c. d’issues, dont l’ emploi rendrait possible de vendre le caoutchouc de Le é jusqu'à fr. 0,66 le kilo, avec un profit tde33p roduit peut “dé me le caoutchouc ica des prête d’ailleurs très bien à mélanges re argn en usage pour la fabrica- tion real à bon marché. Provenant de Cha, le caoutchouc de blé fera probablement sa rs entrée à l’exposi- ion de en I ;il y trouvera une nom- breuse ie 2 ‘on a annoncé si souvent la rapide disparition du caoutchouc et de la gutta ue : pq a déjà trouvé plus d’une de à pourvoir à la production naturelle tnt, Les Concours du journal « Die Bindekunst » Nous avons de nouveau le plaisir de disposer de quelques clichés à nous gracieu par l'éditeur, M. F. Olbertz, d’'Erfurt. Le journal és publié par celui-ci avec beaucoup de talent, t le premier en son nre, le seul qui se consacre exclusivement aux dires florales et aux compositions décoratives modernes. Afin de LA SEMAINE HORTICOLE gravures qui accompagnent le présent article représentent quelques-uns des objets présentés pour un de ces concours, celui où le premier prix atteignit une valeur de 300 Marcs. Die Bindekunst a obtenu en Allemagne un succès bien mérité. Nous ne pouvons, à notr grand regret, ne pas en dire autant de la Bel- gique. Est-ce parce que le journal se publie en langue allemande ? a mais lors même qu traient pas la langue allemande, ils trouveraient, dans chaque numéro du journal, un choix de Fig. 178. — Fantaisie florale exécutée par M. Ernst Kruchen, de Carlsbad, — (Concours du journal « Die Bindekunst, » devise : « Blumengretel). réussir pleinement dans cette voie nouvelle, l'éditeur s’est adjoint de précieux collaborateurs, lée, obtenir la me quels sont attachés des prix de valeur. Les modèles originaux, artistiques, qui n’ont guère besoin de texte explicatif, étant assez suggestifs , par eux-mêmes. Les gravures d’un volume Bindekunst offrent un si grand nombre d'idées nouvelles pour compositions florales que, pour motif le prix d’abonnement, if seul déjà, nn Se TN PTS PETER ci = Ra 10 Marcs par an, est récupéré, d'autant plus que le journal rasé régulièrement le rer, lerret 21 de chaque Un volume té réunissant les 36 livraisons d’une année, aurait sa place ur dans un salon floral et pourrait en temps être consulté avec fruit par la clientéll à même choisir le genre de composition qu'il lui faudrait: elle serait toujours sûre d’y trouver nombre de compositions originales. Nous ne saurions trop engager les fleuristes belges à prendra tout au moins connaissance de l'istércnsurié et instructif journal d'Erfurt, non seulement à ca eraient i art, mais aussi sous le matériel et toutes les matières premières néces- saires en fleuristerie. Nous avons cru dé notre devoir de faire, ànotre excellent confrère en‘journalisme, la petite réclame effor a consacrée récemment au concours ouvert par son journal, Depuis longtemps déjà on aurait eu l'occasion, y dans la pièce le rôle que: le destinataire y} Pareil sujet convenait donc p arfaitement pd un concours; aussi fut-il hot pour ce hu concours De cette manière la fantaisie des concur:t" avait son plus large champ d’action. L fut des plus intéressantset nous allons exP Strings les plus originales aux yeux lecte Ha re emier prix a été remporté en M.Ë 2 Kruchen, amp chez W. Seise és (Bohë éme), p r-son travail per. le ke Blumen gretel, fig. 178. En ce sition. Ce qui mérite une mention c'est le matériel qu’à employé le co arriver à ses fins. L'œuvre florale de se exécutée à l'aide de fleurs riches et chères, mais les fleurs employées ont été en concordance avec l'idée à Sa a On ne doit see AR TT au point de vue du concours, d’un peu d’Aspa- Yagus Shane gert et d’ Ps 5 plumosus nanus utilisé pour rendre u u plus élégant la com- position. Quelques fr anges de Lierre et de Houblon furent utilisées au même but. Nous laissons du reste la parole à l’exécutant. L'œuvre qui devait paraître sur la scène, desti- . roses, de Fe blancs et au encore, en dehors des deux sortes d’ Asparagus, du sombre feuillage de ec de la Fougère et des feuilles de Fuc hsi ture. Par le fait même de lier les quatre extrémités de ce châle, un même nombre d'ouvertures appa- raissait. ne celles-ci était garnie de Myosotis, l’autre de Muguet, la troisième de Primula obconica (lilas) et la dernière La des touffes de Caltha ST LE jaune verdât énuph AY châle se trouvait un petit pan rempli de Pensées lilas. A l’intérieur de _. orbeille et à une hauteur raisonnable, se trouvait rs parapluie en toile à ax bi projetait une ombre fine sur a sp Le s es du PR ne enjolivé d’une large ceinture rose d’où to t des branches d'Asparagus. Au parapluie perdait un chapeau de paille à À ere bords garni d’un ruban rose et de fleurs mignonnes de même couleur. Cet assem- couleurs es beaucoupau charme personnel de l’arra angement. Au point de vue de l'originalité le travail de launes et des ipes uge, tout cela ? LS S’harmonise fort bien, ra avec le châle aux couleurs Si + pre 1 Em avoir “pri SAMEDI, 30 SEPTEMBRE 1899 comprenons pas. Une autre faute consiste en ceci : c'est que les Tulipes sont renversées et nous ne savons pourquoi on enlève toujours aux fleurs leur caractère propre. On doit tâcher d'éviter les Roses trop épanouies ou retroussées, les Jacinthes sen sur fil de fer et autres gui "a peu natu ur de la nbponition s'exprime comme suit : Le huitième concours proposait aux concur- rents un arrangement original, destiné à la scène et avec la condition spéciale d’ exclure les guir- Fig. « Die Bindekunst, landes de Lauriers comme motif fondamental de À uant la guirlande du Laurier, on ren- dait la ie à assez difficile aux PATERAN Re parce qu'il est toujours assez difficile uver un sujet qui, exécuté, répondra à tant de choses, CES [en + et d’attrayant, faire ressortir clairement aux yeux de tous, le caractère spécial qu’on a voulu donner à sa créatio on. Ici la garniture représente un hommage à l'actrice qui a personnifié le rôle principal ce l'opéra « Preciosa. » Le tout se » devise : 385 compose de branches d'arbres naturelles, dont trois se croisent à la partie supérieure. A ce point de rencontre est accrochée une chaîne à Sp a pend une corbeille affectant la forme d'un bohémienne finement colorié ne RAA TX pas peu à donner l'aspect caractéristique recherché à ‘arrangement. La partie florale se compose par- tiellement : d'un fond de Giroflées jaunes, au — 179. — Fantaisie florale de M. Karl Giesen, de Munich. — (Concours du journal « Bindekunst}), » ua de ceux-ci s'élèvent, très légèrement, ee ouffes de Cliveia, des Tulipes bru un roug RER Roses For Augusta. Des Née d'Asparagus e erberis complétaient la garniture. Trois none blancs portaient une branche de Laurier dans le bec, comme symbole de la gloire. | L'ensemble était vraiment frappant. Chaque ité ; que ce soit un op quelle autre pièce. Tout fleuriste habile et talen- tueux doit trouver aisé de rendre par l’art floral, le cachet de la pièce es deux ira nr sont également appréciés ui c'e Les ci Te _ Karl Giesen, de Münich, et . nnig, Sinnig, minnig, de Theodor Ü Berlin. Les deu 5 Nous donnons la parole au concurrent pour en rue la pans : composition représente, sous forme de valce une échelle dont les échelons inférieurs sont représentés branches épineuses, indiquant bien la carrière pleine d'écueils des artistes. Aux échelons supérieurs les- épines manquent et au montant de droite de l’échelle est suspendu une couronne de laurier et au montant opposé est attaché une garniture de pluie d’or, représentant la gloire et la récompense éclatante Luce: le couronnement d’un talent arrivé à son gée GE la partie inférieure se trouvent des symboles, symbol rouleau représente l'étude que doit faire tout artiste. Pour personnifier la vie intime de l'artiste d'une manière générale, on a fai : tomber de la couronne deux larges rubans jaunes avec les mots :. Ernst ist das Leben, de heiter ist die de Cymbidium jaune vert, ainsi que d’Asparagus Sprengeri très gracieux. Un bouquet de Lis blancs à longues tiges, mélangé à de l’Asparagus ge de ainsi que des Lo de Dracaena, achèv niture. On a compte de l'effet décoratif comme pièce Patrie à paraître sur la scène, ainsi que de l'effet des couleurs à la lumière artificielle. Les dimensions sont en effet de 2 mètres de hauteur, largeur à la base de 1"1 odor Hübner donne Ja descriféions suivante à remplir le même but que les précédents et ren il a donné la forme d’un char de triomphe romain, attelé de pigeons. ne lyre sort du char et des Myosotis qui s’y trouvent ; un pigeon blanc attelé par des liens de soie, figurant les rêves, conduit l’attelage. Des s du = longiflorum e à fait admirables, lesquelles, par leurs couleurs particulièrement propres au remplir, don- _nent à la composition le éaractère qu'on lui demande. A l'arrière a de grandes branches d'Asparagus, combinées au reste de l’arrange _ ment rendu très nuageux co l’adjonction ie ect de : l'extérieur du char, quelques petites branc de Laurier la complètent Le tulle blanc, qui, re- produit par la photographie, donne une empreinte omposition, ait un effet tout opposé da au encore la valeur du chef-d'œuvre floral. AVIS IMPORTANT. —— LA SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous les samedis à midi, a Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. LA SEMAINE HORTICOLE Lettre de Paris 19 Septembre L'événement de la quinzaine est l'ouragan qui a dévasté, dans la soirée du à sep tembre, une partie de Paris et de ses environs. Les journaux quotidiens ont signalé divers As qui en sont résultés, principalement ceux causés par les inondations : deux secteurs électriques mis hors .. service par suite de mr 2 circuits, une partie lumiè ou ge et l’ Opéra lui- -même obligés de sus- pendre leurs représentations ou de les continuer à lueur des bougies; les chemins de fer cou upés à certains endroits, les UN transbordés à l'aide d’échelles de sauvetage. Mais ce n’est pas l’eau seulement qui a causé des dégats . cette triste soirée; la grêle est entrée en jeu, a un elle a brisé Re de violence extrême, car p vitres au LÉ arium du Jardin d’Acclimatation et l’on.a ramassé des grêlons larges comme une ges comm pièce “7 franc ; enfin le vent a fait rage, et dans quelques endroits, les ravages qu'il a causés peu- vent se comparer à ceux d’un véritable cyclone — — les Parisiens, ti ureusement, savent ce que c’est depuis deux L’ouragan a dé on prie aux Champs - Élysées en cassant com ne allumette, près des nouveaux palais, un orme de 2m e cir- conférence. Et l’orme est un des morceaux de boi 4 s dont le vent vient le moins facilement à Mais c’est au Bois surtout que le monstre a fait rage. Le bilan de sa dévastation est établi : le cyclone a détruit, au boi Boulogne, en moins d’une heure, cing cent quarante ar rbres de toutes grosseurs. Les uns ont été arrachés de terre et jetés avec 2. paquets de racines à un demi purse du trou ù ils étaient plantés; d’autres omme déchittiétés et dépouillés de us frondaisons, u ns l'ouragan leurs maîtresses branches. On a remarqué qu’en certaines parties du Bois, les arbres touchés par la trombe étaient non seulement brisés, mais fo7dus à un mètre cinquante ou deux mètres du sol. Les traces de cette detrüétion rs surtout sensibles entre Bagatelle et la Sei Un gros arbre du jardin de l’Awtomobile- Club à a été cassé à sa partie supérieure, et plusieurs jours après encore une partie de la route du Champ d’entrai- nement était jonchée de branches arrachées par la tempête aux arbustes du chemin Au centre même du Champ d’ entraînement, il yaun ir: me si venu les cueillir de ge en bas, laissant intacte la végétation d’alentou ord de }” wa c c'est un massacre. Les berges sont cie de branchages, de morceaux d'arbres. Il y en a un qui gît, projeté à plus d’un mètre du tronc. Un autre, incomplètement brisé, montre à son faîte la grande cassure blanche au- mie de laquelle pen, retenue par l'écorce, em ’arbre m pas l'eau. Et cela a la tristesse d’une blessure humaine. P1 in, un sentier qui deceid à la Seine est obstrué de débris, d’un entassement de feuil- lages flétris. Devant le champ du Polo, le solest jonché de fragments d'arbres. ois ont heureusement pey e dégâts qu’au chalet del; ne. sur la toiture duquel deux arbres:sont és. ‘0e e cyclone coûtera une dizaine de mille francs à la ville de Paris, et il ne faudra pas moins dé quinze jours au personnel _ cs « conservation » du Bois pour effacer les trac Les arbres détruits ne el naturellement utilité (quienal habitude) le soin de réparer les dégâts qu'elle a causés Nombre de propriétés particulières, malheu. | reusement, ont eu aussi be res re g ‘+ [e) = er: D 8 = < # mn © F4 ps] 5 E = © ee] + à © ee) . @ + Bois-Colombes, qui o ne partie de vitrages brisés par la grle s beaucoup de pi de valeur détériorées ou Est-ce cet acci ident si regrettable qui a sh les concours organisés par la Société Nationale Bégonias tubéreux, criséata et pale posé par eux l'année ernière. Un seul lo Bégonias était présenté et ne pouvait “réendr à le remplacer. es Concours ont été néanmoins très cuil et la salle de la Société était plus que remplie par des lots importants de Fruits, de Dahlias, de Glaieuls, de Roses, et un joli lot de ce l'admiration générale; grandes, les ere superbes, et infiniment variés. e de nouveautés étaient toutà Les Dahlias de M. Pai llet, présentés dela façon la plus heureuse, faisaient beaucoup d'effet: ils occupaient une g variés et renfermaient d'excellentes nouveautés; on ne pouvait demander de plus belles fleurs po la saison détestable que nous venons de verser. Ceux de MM. Vilmorin- Rue et Pacotto étaient également très intér M. Rothberg avait une collection très étendhé e Roses. Mais le succès pif s. Quant aux rm pas une n'avait été pré sentée au: Comité. ce. jour là... C'est. la, première fois depuis plusieurs ns que le procès-verbal se clôt par une ‘| rte de carence. a séance préc plaisir de voir 0 le Cattle so présentée était ares Cette n'est pas bien cultivée. A l” établiss ue Li où ell été est cultiv beaux hybrides issus du Laelia pr M L. flava, du dar de bicolor, etc., qui sont notablement plus pe En dehors des Orchidées, il est certain que les apports faits à la Société parisienne, cette année, souffrent de l'approche de l'exposition de 1900. Plus d’un horticulteur réserve pour la grande exposition internationale ses nouveautés les plus remarquables, non pas seule our me pouvoir multiplier ces nouveautés et arriver avec des stocks suffisants pour répondre aux demandes prévues. Nous avons vu récemment chez M. Vacherot, à Boissy St-Léger, des Bégonias et des Œillets à grandes fleurs qui promettent beaucoup, notam ment t des Œüillets jaunes plus grands que to0s Boissy -e _ aussi florifère, mais ayant les fleurs pes clai | Député ont souffert, un peu partout, de la SR hRe ss de cette année, vraiment excep- tionnelle, et dont peu de plantes relativement ont pu s’accommoder. Les arbres fruitiers ont produit très peu dans beaucoup de régions, et beaucoup de fruits sont plus petits, moins beaux et moins d’un tiers que les années précédentes. Le Raisin cote des cours élevés. Nous voici loin Sr fleurs. Revenons-y un instant pour mentionn s Concours organisés parla Société Nationale “d'Horticulture le 10 août, ne la Reine, Carat et Le Clerc, rs er Barette, de Caen, Da vid, de Savigny sur Orge. La maison Vilmorin avait envoyé aussi de Dent des Célosies. ressants, et témoignaient d'une amélioration qui, sans être bien rapide naturellement, se poursuit d mencent à présenter des variations qui promettent beaucoup. Enfin MM. Cayeux et Le Clerc avaient a ru un très beau lot de Delphinium TLes constructions de l'Exposition Universelle heureusement, ne saurait concerner les exposants de Phôrticulture. G.T. G. LA SEMAINE HORTICOLE et Revue des Cultures Coloniales publiera dans son ben numéro un intéressant ntitulé : Tr PREse de PE Percha et de Caoutchouc SAMEDI, 30 SEPTEMBRE 1809 La Fumure des Plantes tropicales (Suite, voir p. 379). Il nr de ces chiffre e les tourteaux frais se décomposent plus vite ae où vieux. . 2. Que la différence de la teneur des tourteaux, en graisse, n a aucune influence sur la nitrification, azote du sulfate d'ammoniaque se transforme en azote nitrique dans |’ espace de trois mois, sans occasionner des pertes sensi 4. Que la matière agir en se décomposant, forme d'abie de l’azo te ammonijacal et ensuite de l'azote nitrique ; il met neuf mois à devenir entièrement solu ble. dans les meïlleures conditions, ‘les plantes peuvent absorber 85 La de l'azote des tourteaux tandis qu'avec des tourteaux moisis il n'y a que 70 °/, de l'azote mar se transforme en nitrate. . Que par conséquent dans les pays tropi- caux, la valeur moins solubles qui seront employées ainsi que cela a été indiqué page 380. II. Engrais phosphatés . C'est sous la forme soluble dans l’eau que l'acide phosphorique est le plus assimilable et c'est à cet état qu'il se trouve dans les superphos- phates titrant de 14-20 °/, qu'on heique avec des phosphates bruts difficilement solubles, en les soumettant à l’action de l’acide sulfurique. Si on emploie, pour la solubilisation des phosphates bruts, de l'acide phosphorique liquide, on obtient des superphosphates doubles avec 35-45 %/0 d'acide phosphorique soie dans l’eau, ce qui est très avantageux pour l'expédition dans les pays éloignés. La différence du prix n’est que très peu élevée puisque la moitié des frais de transport est diminuée. 2. L'acide phosphorique des scories de déphos- phoration n'est pas l'eau mais produit cependant de bons effe i adt et du professeur Maerker à Halle, on constate que la quantité d’acide phosphorique soluble dans le citrate, des diverses scories de déphosphoration varie entre 30 et 90 °/, de l’acide phosphorique total, Il faut donc bien faire attention, quand on achète des e prendre que celles qui ont le plus de valeur, c’est-à-dire qui contiennent le plus d'acide phosphorique soluble dans le citrate. A côté des scories Thomas dont l'acide phpanpo- rique produit des effets rapides, il s’en trou d'une solubilité moins facile et qui ne innst e phaté, les scories sont employées aussi à cause de la chaux (30-50 °/.) qu’elles contiennent et il faut prendre en considération ce point r les sols qui sont privés de calcaire . La farine d'os (os étuvés à la v apeur) se décompose très lentement dans le sol et possède 387 d'après les expériences récentes qui détruisent les opinions anciennes, une re inférieure à celle des scories Thomas; e peut donc l'employer que lorsqu'il s’agit d'enrichir le sol pour les cul- tures de longue durée. Pour solubiliser l'acide et on les transforme en superphosphates d'os, III. Engrais potassiques La potasse qu'on retire des cendres des végé- LES sous forme de carbonate, est excellente pour } # £ La | 8 3 B La] 0 o n Led 3 À æ @ 5 + 8 f 5 œ 5 Led c les cultures se trouve dans les sels ge à de Stassfurt qui ke livrés au ogg ph s: le formes suivan rgrtisé 1. Les sels poassiques one tels ‘que la Carnat rarement une tact de la chaux et ar du autres sels de magnésie et de oude dans le sous-sol. influence rs sels potassiques bruts se révèle d’ Lies par leur effet physique sur la surface du sol en attirant les vapeurs de l'air et rendant par le fait le sol humide et perméable. Quand il s La de plantes sensibles aux effets des engrais, com ils e grande combustibilité du” Tabac et la richesse de la Canne ucre, On donne la préférence aux sels bruts dans les s ent eux pour l'emploi dans les pays arr que la Carnalite qui contient moins de potas facilement é ere Cependant en ue géné- rale, l’em es sels potsen ques raffinés est Sr aljcptvo à cause de le les sels bruts, surtout par le fait des frais de transport élevés pour les colonies. 2. Les sulfates de potasse ou de potasse et de magnésie se sont montrés excellents dans toutes les cultures, mais spécialement dans celles où il s’agit de fournir des produits supérieurs comme pour le Tabac, la Canne à sucre, le Thé, les Ananas, ie Oran nges. 3- Le rure de potassium qui est également ere sion de regarde que la quantité de a t qui est à employer dans tous les autres offre l'avantage d’être un peu meilleur Far que les sulfates précédents. 388 LA SEMAINE HORTICOLE 4. Le carbonate double de potasse et de magnésie est dépourvu de chlore et d'acide sul- furique et offre par conséquent aux plantes de la potasse immédiatement assimilable, ce qui est très avantageux pour les plantes délicates surtout et d’autres qui ont besoin pour leur premier déve- loppement de quantités plus fortes de potasse. Nous devons enfin attirer l’attention des plan- teurs sur ce point, que la magnésie contenue -dans certains sels potassiques cités ci-dessus est d'une grande importance, par exemple pour le développement des fruits du Café et que le prix de son unité n'est pas compris dans les prix de vente des sels potassiques qui la contiennent, c’est à dire qu'il n’est pas facturé à l'acheteur. IV. . Le Nitrate de potasse vient en grande partie Engrais mixtes phosphorique, nu importan A ë la nourri- ture des plantes. Sa valeur consiste dans son état concentré qui produit une grande économie dans le transport. 3. Le Guano du Pérou, le Guano de poisson et la Farine de viande contiennent surtout de l'azote et de l’acide phosphorique et ont besoin d’être complétés par une addition de Sels potas- siques pour produire des résultats satisfaisants. V. Engrais calcaires D'après le professeur Maercker, un sol qui contient moins de 0,25 de chaux se trouve tou- jours bien d'un apport de chaux ; il en est vrai- RE en de même pour celui qui contient jusqu’à 0,5 °/ n a même observé sur certains sols eHtétant plus de 0,5 °/, de chaux, de très bons effets du chaulage. Ii est très important d’avoir toujours une provi- sion suffisante de chaux dans le sol ou d'y suppléer chaux est, de plus, avantageuse à la or des matières nutritives dans le sol. Elle om- “pose le plus rapidement possible l'humus en ob “carbonique et hâte la nitrification. L'importance de la chaux est très grande pour la transformation du so haux qu'il conti Avec 100 kilogrammes de sulfate de oise ou de Éhlonte de ssium, on obtient | conversion d’une quantité égale de sitfste de chaux ou de chlorure de calcium qui sont entrai- nés aux profondeurs du sous-sol. Voici à pres sont les principaux engrais Pos . La marne qui contient du carbonate de c'est pour cette raison que les quantités de marne à employer sont proportionnelles à la richesse de marne en carbonate de chaux. Pour obtenir un bon effet du marnage, il faut apporter par hectare de 2000 à 6000 kilogrammes de carbonate de chaux. :_ Depuis peu, on 1 emploie avec succès sur les sols légers de la pere calcaire pulvérisée très finem chaux vive qui sort des fours est corrosive, elle pre l'humidité de l'air, foisonne, et se réduit en une poudre fine. La chaux vive est plus active que le carbonate % chaux ; aussi est-elle préférable dans les terres compactes. 2000-4000 kilogrammes de chaux vive répondent facilement aux besoins de telles terres pour 4-8 ans. Dans les sols légers, il est meilleur de fournir des doses plus faibles, qu'on répéte alors plus souvent. 3. Le plâtre est _ sulfate de chaux et ne peut produire comme endemz2nt des effets aussi favorables. Il n'agis ee comme dissolvant sur certains éléments du sol, la potasse par exemple. Ses bons résultats ne sont que passagers et spéciaux à certaines cultures, comme s par exemple les légumineuses. Le Parc de la Duchesse de Palmella près Lisbonne Lumian, à une heure du centre de la Litie, qu'est situé le parc réellement princier que nous venons de visiter avec le plus grand On sort de Lisbonne par la large et superbe Avenue de la Liberté, en haut de laquelle de vastes Re propriété de la ville, attendent la création du public de la Liberté, pour lequel notre tons die. M. H. Lusseau, archi- tecte- Pay cagisse à Paris, a établi, au concours, n remarquable, qui, au reste, a obtenu le xer Far et l’on va vers Campogrande, une pro- menade publique hautement ombrée, et consti- tuant quelque peu le bois de Boulogne de la capitale du cheri De ogrande au coquet village de Lu- a peu loin. Villas nombreuses aux a plus impo e r l’étendue de ses bâtiments que par celle de son parc et de ses jardins, et l’une des sav anciennes, peut-être la plus ancienne. Bon nombre des végétaux de ces jardins disent assez que loin est le temps qui les vit planter. Il y a là assurément moins de vépélaux exoti- ques, rares ou peu répandus, que dans l’incompa- nt en leurs espèces ou variétés, parmi es premiers plantés en plein air sous les cieux Lisbonne, sujet superbe en la régularité de l’im- mense rs mp de sa tête. Le parc de la e Palmella possède, de la même pl mue un exemplaire qui est non moins rem e. Son nier à "es Il porte le dessous de la tête de la pété, à 5 mètres au-dessus du sol. Cette tête mesure 14 mètres de diamètre, 1 mètre de plus que celui d’Ajuda. Bien vieux doit être cet arbre. Où sont arrivés et où ont été plantés, en pleine terre et en plein air, en Europe, les premier Araucaria excelsa, À. Bidwillia, Es : ce splen- dides Conifères de terres australe ? Il serait intéressant de le savoir. No depuis de longues années, ment vieux, sur le littoral méditerranéen fran. çais, de Hyères à l'Italie, littoral sur lequelde nombreux amis du règne végétal ont acclimaté ne de DRE et d'arbres exotiques. Ba nous n seul des Araucaria di abs méditerranéen d'Europe, l'A. Bidwilha, ha -10 mètres dans le jardin Denis à ares a authentique de sa plantation. Cet Araucaria vint tout petit, directement d'Aus tralie en 1852, en compagnie d'un autre sujet du même arbre, petit aussi, et destiné aux serrés royales pe pes de Kiew. Il fut planté la même année. Depuis plusieurs années il donne quel- ques-uns de ses cônes énormes, mais non eo pourvus de graines fertiles ons rencontré ve + parc 12 l duchesse de Palmella, le plus grand Araucariw excelsa que, jusqu'à ce jour, nous ayons vu él Europe. Il mesure 27 mètres de hauteur; les branches de la base, bien conservées, couvrent une étendue e terrain dont la circonférence atteint 54 mètres. À 1 mètre au-dessus du sol, la circonférence a tronc est de 2 mètres. FER que l'indique un écriteau placé au pied, cet Araucarin excelsa a été planté là en 1841, il y à tant o ans. — En est-il un plus vieux en Europe, En plein air et en pleine terre 5, Voici deux autres Sn dont le haut déve: loppement indique de même une plantation Le doit remonter, au moins à un demi nes C'est un nb ire mimosaefolia haut de è avec une tête, un Ficus Boxburghi dont le tronc mesure 1"50 de circonférence à 1 mè du sol, et qui élève ses hautes branches à 15% Bien beau est ce Ficus, et le Ja acoranda doit étre bien intéressant à voir dun il est couvert de ses fleurs d’un si joli ble Sous l’ombre de Rr arbres, des Chamaeroÿs leurs stipes. Il en est qui pere ainsi la tête de l'arbre à 10 mètres de hauteu Il y a dix ans, nous AAA en compagnie notre nas collègue et ami, J. Duvea et alors encore directeur du beau Eu: t [ ST Éle polytechnique à Lisbonne, voi Ja de Neu ssidades à à Lisbonne,un Jubasa rl L _à cette époque, de jusqu'alors vu, en Europe, de sujet aussi grand, de ce beau et si rustique Palmier. Nous le Ph pIESe Le Fardin, si nous avons bon moire, reproduisit cette photographie, © . accompagnant des lignes que nous lui donn sur l’a Un ps Fubaea spectabilis que pa de voir dans le par uches us venons e Pa telle “ dessous derla tête, :ret;: y à l'arbre a 12 mètres de hauteur totale. te ; assez abondamment, et le jardinier de la Q® So | un aimable collègue portugais, 4 bien voulu donner des semences mûres à cette tombant à terre. Avec leur enveloppe 1 ui es tats exceptionnellement heureux ; Je as un m charnue, elles ont la grosseur. d'une noix ordi- naire. Elles sont assurément fertiles, ainsi que le sont celles du même Palmier que nous avons cité au jardin royal de Neussidades. Dans le riche parc que nous avons visité, nous pourrions citer encore des quantités d'autres végétaux exotiques dont le grand développement \ Histemon ou Metrosideros énormes, de très grands Grevillea, etc. ous ne faisons que signaler ces végétaux. Ce signalement joint aux détails que nous avons donnés sur un certain nombr remar- quables végétaux exotiques du parc de la duchesse de Palmella, végétaux de développement à cette heure bien rares, peut- -être uniques en Europe, nous autorisent à clore nos pce lignes par une constatation que-'nous sommes heureux d'enregistrer. La famille princière at a créé et pour des ra végétales, de celles qui ont su et qui sa core faire servir leur fortune à émbellr, à NAsrié leur pays. » Narpy, père. Un Remède i contre la Fièvre intermittente eh Techniker. Zeit À vrai dire, ceci n'est pas un article pour un journal technique, mais comme; excuse nous irons que, dans les: distiices de naphte ‘qu’ on us ce titre, ee lisons dans la Chemiker WnE à d'être affligés par la terrible fièvre tier Il y a plusieurs années, j'ai reçu la récétié d’un ami estimable, qui a lui-même essayé le remède et dans le caractère et les données duquel j” avais pleine confiance. Dans la pratique, je l'ai essayé pour la première fois (il y a vingt ans) en Galicie, à l’occasion de la construction d’une fabrique. homme très actif, était outre, la vie lui pesait arce qu'il souffrait depuis deux ans de fièvres intermittentes, à ce poin vail. Je lui fis essayer , Rene ment après la dernière attaque de fièvr d'embarras plus rebelles patients. out récemment j’eus de nouveau l'occasion de village pour un de ses SAMEDI, 30 SEPTEMBRE 1809 de guérir rapidement un employé de chemin de fer qui souffrait depuis longtemps de fièvres r x si je peux aider de la sorte un seul malade à l'étranger. Je fais encore remarquer que je ne l’ai jamais essayé pour les autres x sp quent je ne connais pas les fièvres tierces, et toujours, sans exception, avec _. og 36 résulta mède est très res et même dans les contrées # plus Lies des on trouve les matières nécessa On co sad un petit sac carré de toile ou de coton (d'environ 8 ea éphe d’une façon bien forte e Puis l’on coud à doigt, plutôt en ss pre ei eg Après cela, on mélange 15 à 20 grammes de poivre blanc bien moulu (pas une autre LT, et environ 30 gramm vitriol de cuivre bleu (acide geminb ce mélange dans la pochette et l'on ferme soigneusement l'ouverture. Alors on se fait placer le petit sac entre les omoplates, on noue les rubans inférieurs du côté de la poitrine, les On laisse la pochette nuit et jour sur le corps. La vise mA reg coupée, je conseillais aux malades de r le petit sac encore pendant quelques semaines. STE ai jamais entendu parler d’un retour de la fièvre. - :Les médeci l'École hausseront bien les épaules; mais ceux qui aiment la guérison par la nature préteront à ce cas plus d'attention sérieuse. uoi qu'il en soit, ce n'est pas un remède soi- disant de sympathie ; car il doit être évident pour tous ceux qui veulent réfléchir que l'effet consiste dans sa EUR | physiologico- chimique outiuste a tr uvé nt des assembléges de nerfs dans différentes: direc- crois que l'effe æ, n - _.. — doit être bien Se rer au malade par remède on le gué La science contemporaine même n'a pas réussi à trouver la cause de l'effet curateur de l’eau mer sis dé Gastein. Le malade ne le demande pas, mais il rendra volontiers hommage à la puissance de la nature. quel L'Avenir du Commerce de la Gutta-Percha EN RAPPORT AVEC La préparation au moyen de feuilles fraiches, selon la méthode inventée par le D' P. H. Ledeboer ne A. van Sandick écrit dans le Indische Gi ds : Le . d'État des Postes et des Télégraphes en France, vient de communi- quer au président ds Syndicat sbokgre ae des ndustries ner un ra t du Conseil français à Singapore, M. de au d'Atbans, sur les résultats commerci aux pe ‘il attend d'un nouveau procédé l'extraction de gutta- ere des feuille Il s’agit Per ‘inventio on de M. Ledeboer, autrefois secrétaire du journal La Lumière Élec- trique et pet de L'EÉclairage Électrique, docteur en Scienc sr ra de la Faculté de Paris, ancien prépa ur à la Sorbonne, un Shen s selon le c reprodu than ce rapport, qu ui est consi- déré ac la rédaction de L'Industrie Électrique omme très important CoNSULAT DE FRANCE À SINGAPORE, — Direction des Consulats et Affaires commerciales. — No 15. Singapore, le 20 novembre 1898. Le commerce de la Gutta-Percha. — Son avenir, — Importante découverte indus- trielle par un Français. MONSIEUR LE MINISTRE, Parmi les nombreux articles de l'exportation de Singapore, la gutta-percha à de beaucoup le plus intéressant en rai d leur, de: ‘sa roduction ‘limit # trielles, etc. Quand j'étais à SÉMore, én i88i, mers, et s'était manifestée au Congrès d'électri- ds rop rappelle en octobre 1881, avoir vu débarquer M. l'ingénieur des Télégraphes, Seligmann-Lui, et avoir préparé son voyage d'exploration de la côte Est de Sumatra. Je lui ai fourni un inter- prête malais avec lequel il a non la rivière de Syak jusqu'en plein pays Battak. M. Seligmann-Lui a trouvé les arbres à gutta dans les immenses forêts de Sumatra. I a rap- ai avec lui des rt en vue de leur accli- matation en Cochinchine. avoir remis, en décembre vice du consulat à M 1881, le ser- . Théodore Meyer, je suis e çante, d’un arbre précieux entre tous, la télégra- phie sous-marine ne pouvant s'en passer, Mes appréhensions s'étaient dissipées en entendant les récits et les descriptions des Chinois, lesquels monopolisaient, à cette époque, dans la ville lacustre de Brunéi, la gomme du eMyar ian.» e les quinze années fixées pour n’existen fussent révolues. Les exportations étéient même restées au même chi e. J e immédiate- ment intéressé aux expériences qui se sont faites les forêts des Landes pour la résine, mais par le traitement des feuilles. ai,en effet,touvé toute une nouvelle industrie, toute une branche autrefois inconnue d'expo cca, province Wellesley, et Pahang : Cent l'exportation des feuilles d'arbres à gutta, principalement de me connu okeri Ces feuilles à l'état sec sont pressées en ballots d'environ 150 à 200 kilogrammes et expédiée 399 par des agents spéciaux, en Belgique, dans une usine des environs de Bruxelles; en France Orléans et à Ro peut-être ailleurs encore, je n'ai pu vé Une expétitiqn vient d’être effectuée pour des expériences qui doivent se faire aux environs de Marseille. Les feuilles sèches se paient à Singa- pore de 3 à 5 dollars le picul de 60 kilogrammes(1) Ce sont des Français et des Belges qui font prin- cipalement, jusqu’à présent, ces exportations de Singapore et de Poulo-Penang. Est-ce à dire que la gutta-percha va, dan l’avenir, se manufacturer dans des usines euro- péennes et que le produit pioelté par les indigènes sera relégué au deuxième plan? La question est intéressante. J'en ai cherché la solution. utta-percha est une gomme végétale d’une présente la gutta, à l’état.isolé ou à l’état latent dans les feuilles, s eine rapidement au contact de l’air. Par suite, ses qualités de durabilité, de solidité rs s’atténuant, et elle devient à moins d’être c sous l’eau, impropre au prin- cipal ses u’en fait l’industrie : le revêtement nomène d’oxydation. La gomme qui en est tirée est d’une qualité née Rd à la fabrication des câbles sous-marins. lus les usines d'Europe traitent ses feuilles de où la gutta se trouve déjà oxydée, par des procédés pe he à sulfure de carbone et autres, lesquels amènent tous, à des degrés divers, une désagrégation moléculaire. De telle sorte que le produit obtenu n’est plus la gutta-percha proprement dite, celle des câbles, mais une substance se rapprochant de la gomme India Rubber ou Bornéo Rubber. Cette gomme est pre utilisable dans l” industrie, les applica- tions a gu utta-percha étant m une su marcha pour déterminer le maintien du trafic de feuilles sèches. En effet, 20 ARE de er ss (un peu plus d’une tonne) doiven nn picul de utta-percha aies . obaite Coût des feuilles: 100 dollars, frêt 15 dollars, manipulation 50 dollars. J'arrive à une dépense de 165 dollars pour produire un article qui peut valoir de 250 à 280 Æ. Il y aurait, si es évaluations sont exactes, une marge du pro Mais n'est-il pas onable d'obtenir, par le traitement des feuilles, lagutta- rt première qualité, celle de l’industrie des câble C’est cette grosse question qui à ré mise à l'étude à SA a depui s 1863, qui a donné lieu à des expérienc :s tâtonnements, à des missions du sen à a ançais, à des for- mations de co DRE mais finalement à des déceptions, à des in Il faut, en effet, Asia les feuilles à l'état frais, non pas à l’état sec, et il faut la traiter sprl ment que par des réactifs chimiques afin de par aux deux grands obstacles signalés plus Dbut. un et la désagrégation moléculaire. nfin, tout récemment, le problème vient d'être réso . u, et c'est à un Français, à un docteur pe de la Faculté de Paris, ancien préparateur de physique à la Sorbonne, que revient us de la solution; solution non ” (1) Il faut trois piculs de feuilles fraiches pour en faire un de feuilles sèches. LA SEMAINE HORTICOLE point théorique, mais pratique et commerciale- ment réalisab J'ai demandé et obtenu de visiter son usine, fermée à tout le monde. J'ai assisté à la fabrica- tion de la gutta-percha avec des feuilles fraîches. Je suis donc en mesure de témoigner de la sincérité de M. Ledeboer. L'invention de notre compatriote a reçu une sorte de consécration par le contract que la grande Compagnie anglaise Eastern Extension a passé avec lui, La signature du directeur n'est pas donnée à la légèr ompagnie hollandais vient de se former pour l'exploitation du procédé dans les îles de la Sond Mais il y a place pour d’autres entreprises, car toute la région productrice de l’Isonandra Hookerir n’est pas encore accaparée et monopo- isée. Il y aurait place notamment pour quelque grande entreprise française, soit dans à Pénin- sule de Malacca, soit dans l’île de J1 va sans dire que la feuille cueillie fraiche, L'usine doit être dan si. voisinage, aussi immédiat que possible, à la forêt ou de la plantation. J'ai dit « plantation, » car désormais l’arbre à gutta-percha peut être l’objet d’une culture ration- nelle et donner un rendement en feuilles dès la cinquième année ; tandis que la gomme obtenue par saignée n'est “fournie que par des arbres de cinquante à soixante-quinze ans, toujours saignés à mort par les indigènes. Si quelque syndicat français voulait tenter l'expérience, il faudrait tout d’abord envoyer une mission d’études, pour préparer les voies à la constitution d'une Compagnie, en vue du choix et de l’acquisition des ferai, de la création des usines, etc., mais, à présent, je suis en mesure de “faurnir aa pe données prélimi- aires. L'installation d'usine coûterait environ 75,000 francs. Un bon élève des Arts et Métiers pourrait conduire l'affaire avec une main-d'œuvre indigène acile à recruter et à former. rs n’est besoin d’un ingénieur, un mécanicien su L'usine pourrait être installée A la Pénin- sule de Malacca, où l’on obtiendrait facilement une concession de forêts ce de terres défrichées - pour plantation. Elle serait à proximité d'u chemin de fer ou d’un cours his navigable, La Compagnie devrait posséder un petit s pour le transport des feuilles et autres opérations. Il ferait ses frais très facilement. Pendant les cinq premières années, en atten- ‘Il faut 60 piculs de feuilles fraîches pour faire un te DR gt qualité Ledeboer, a que le Straits n d'une valeur d'au moin 350 ÿ ou 885 fr. L'usine pourrait t ill Il piculs de feuilles, _dépouille de 39, 000 Arbres de 500 tonne de gutta-percha d’une valeurtotalede 442,000 fr. A les pat n re pas 200,000 fr. on qui reviendrait à une centaine de mille se pour une étendue de 500 hectares devrait contenir 200 à 300,000 arbres. Après cinq né re im c toute grève et de toute prétention des indigènes. En effet, les arbres de cet âge fourniraient l’appro- visionnement nécessaire de 30,000 piculs Fi euilles. On peut planter 1000 arbres par hectare, Mas a un déchet inévitable. C'est pourquoi je | conseillerais uneétendue de 500 hectares. D'autres cultures pourraient être faites saules ant les profits de l’entrepr Ïl est ss — jeunes ea dans la forêt vierge, abordable. Il va sans dire que l’entreprise ne g-poURS se faire qu'après entente avec laut £ laquelle favoriserait certainement Hal indu qui serait pour la contrée une source de rich considérable, Les voies seront d'ailleurs pro: chainement préparées dans ce sens. L'affaire pourrait se tenter également dans l'île de Bornéo, partie anglaise, à Brunei ét à | Sarawak., Je crois, qu'il à faire dans les Indes néerlandaises, une contrat avec des EST 500,009 un prix mort des arbres sera interdite par les législations et règlements locaux. Par suite, les prix se main: … tiendront ou m t en hausse. seignemen tigations personnelles et de mes conversations avec des personnes compétentes, méritent d'êtré communiqués aux Compagnies françaises de alrapeie sous-marine et au commerce français © Du a 5 _# w4 3 pe) ef © 5 ua p g s 5 + © * e. Les | Commerce. ps suivre.) CORRESPONDANCE  R. W.S. — Même pour les Oncidium, que l Dei sarcodes, le terreau de feui donné de mauvais résultats, au moins ch tains cultivateurs à notr pe à | ez diminuant, et les plantes pee Nous ne pouvons que vo engager à seigner auprès d'orchidophiles de votre COf rati ra attendre plusieurs saisons, au moins ei commence maintenant à être à même mi cier les résultats donnés par la culture al de feuilles ts fi eh 2e Ml à Le LISEZ ATTENTIVEMENT GEL! ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUPAUT & L CES RÉSULTATS SONT : {° Grande économie de terre de bruyère ! 2 Développement VIGOUREUX et FÉGU- LIER des cultures. 3° Port majestueux; conservation SAINE et INTACIE des plantes trailées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra S en passer. ARTHUR AME 6, ARE LPS Iaere-lez-Gand. Agent général pour la Belgique et la Hollande ON LEMANLE À ACHETER Le premier Volume LINDENIA Journal. 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PRO ere late UN ere 396 Les Cy pripedium fleurissant en hiver . . . : . 398 Petites notes et nouveautés d'Orchidées. . . . . 398 Empoisonné par des Raisins . . . - . + . 399 L’Avenir du Commerce de la Gutta-Percha . . . 400 Le Caoutchouc 'au Soudan. . . . . .+ : - - 400 Con Comélas: 270 JS ES nes 400 Fig. 180. me Parterre du Square de la Place de Ia Commupe, à Anvers . . . - + : 393 > 181. Un FAR Parterre au Parc de la ville PANVEBI SN ET à nlsrs 395 >» 182. Vue d’ Re 2 du sm Parterre du c de la ville d'Anvers. . . ... 397 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUXELLES HORTICOLE-BRUXELLES “ L'AORTICOLE COLONIALE, possède trois établissements modèles : Les Serres du Parc Léopold. — BB. Les Serres Coloniales de Linthout. — C. Les Serres de Moortebeek Adresse télégraphique : AT La Société organise pour LE 22 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes décoratives, etc, ele. 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Influence du père et de la m Maladies et PRE ivernage des Chrysanthèmes. des eaux d'arrosage. a gs et composts. tend-on par « race » en Chrysanthèmes ? Quelle est la date extrême du dernier pince- différentes cultures. Les mémoires ayant trait à ces diverses ques- tions devront être envoyés au Secrétaire avant le 15 octobre, autant dé possible. La Société a décidé de récompenser par des médailles les rès, qui sera attractions. L'exposition ROUEN le Congrès aura de ce chef une ortance exceptionnelle. La Société d'Hriculturé du Rhône ne néglige rien pour assurer une bonne place aux nombreux et importants lots annoncés de toute part. Dictionnaire d’Horticulture illustré es 38°, 39° et 40° Pre de ce Diction- ntes reprises fait toire naturelle de Pari la Société Nationale lens de Puce. occupera dans la bibliothèque des amateurs et des horticulteurs, des écoles et des sociétés ren fourni et le remercions de alé service qu'il a rendu à la pari du LT eu en donnant pe s ER à une publica une uit que celle de Dictionnaire Pr ere î SAMEDI, 7 OCTOBRE 1899 391 Les avantages que présentent les arbres et les massifs de ver- dure ne sont pas toujours suffisamment appréciés. Les places publiques, les routes vicinales, les excédents de chemins, les abords des gares, les sue «pr pourraient souvent être plantés de di- verses façons; on obtiendrait ainsi de l'ombrage, de la verdure et on embellirait le paysage; les produits que fan Basse à un moment pres pourraient d'u vas côté venir en aide au nances communa Cette question ss M. le Ministre de l'agriculture présenter un grand intérêt, ce haut fonctionnaire a décidé que les administrations communales pourraient, au besoin, demander des indications sur le choix des essences, le mode de plantation, etc., aux agents forestiers qui viennent de recevoir, à cet effet, des instructions spéciales. Une grappe de raisin colossale La semaine dernière, on a vendu aux halles de Bcussilée une grap 750 8T. P d gigantesque, qui rappelle la fameuse grappe de Chanaän, provenait des serres d'un viticulteur de Hoeïlaert, lez-Bruxelles. Décoration M. Gravier, le distingué pépiniériste de Vitry- Are vient d'être promu officier du mérite icole. Nos bien sincères félicitations. L'évolution des Bégonias Le phénomène er récemment (p. 373) sous ce titre parait être assez répandu cette nnée; M. Vacherot, de Boissy-St- ie nous dit l'avoir observé à plusieurs reprises dans ses cultures ; plusieurs des fleurs présentées à T expo- sition de "St. pr par ue: Thiébaut-Légendre le montraient aussi, à un degré plus ou moins prononcé; l’une “d'elles notamment avait trois styles et stigmates Cara pu pr accompagnant le bouquet d’étamin Dahlia (Cactus) Mrs Stephenson Clarke Cette variété est toute différente de beaucoup de ses congénères et a par pi VE de la valeur aussi bien pour la table d'exposition que pour le jardin. Comme pour la plupart des fleurs préfé- rées des fleuristes, le Dahlia semble être arrivé au pinacle de la perfection, du moins d'après l'idéal des fleuristes et la seule chose qu'on désire et orangé et ces d m STEP que dans n'importe quelleautre variété e nous nous rappelons. Ce serait une plante de ardib pleine d'attrait. Le Souci « Silver King » Comparée à la Légion d'honneur qui est plus connue, le Souci Sos King est d'un port moins élevé et cherchant plus à s'étendre, la couleur des taches sur les pétales est aussi mieux définie que dans cette variété. La couleur fonda- mentale est d’un jaune soufre pâle tandis que les taches sont d’une couleur brun marron. Cultivées l'une à côté de l’autre et en grandes masses, à Shipley Hall, cas elles sont bien ere et constituent une bordure très brillant Une autre Hit intéressante est oS variété de Matricaire double qui possède des fleurs en forme de boutons d’un blanc brillant qui font beaucoup d'effet à côté d’un feuillage vert foncé. Montbretia « Rayon d'Or >» Parmi les variétés actuelles de ce groupe, il y en a peu, s’il y en a, qui ont donné tant de satis- faction que cette belle variété, si bien marquée et accentuée. Les fleurs sont beaucoup plus grandes que dans les autres variétés et ont plus de corps, de substance, avec une couleur riche et foncée qui se marie fort bien avec le mince Un Fr carmin qui se trouve près de la base, à l'in ur. La croissance est robuste et vigoureuse, à ce variété est une des plus importantes pour le jardin. Pensée touffue « White Beauty » Bien qu'elle n'ait fait son apparition que depuis le commencement du printemps de cette année, on peut déjà aisément se convaincre des mérites de cette plante. Sa croissance est des plus origi- nale, étant trapue et grimpante, de manière à couvrir le sol d'une teinte vert brillant très curieuse. Contrastant avec ceci, vr fleurs, d'un blanc pur non rayé et supportées par des tiges crânement érigées, contribuent à faite de cette variété une plante idéale pour les masses dans les parterres et les bordures. Hibiscus Manihot Les fleurs d'un jaune exquis que possède cette plante la pas des plus désirables pour le jardin floral où une bonne terre peut être donnée, ce qui assure une croissance sans entraves. La teinte de la fleur est intermédiaire entre le jaune limo- neux et la couleur des Primevères et les fleurs ayant un diamètre d'environ douze centimètres, lorsqu'elles sont complètement épanouies, font ése d'autres plantes dans un parterre ou dans u oupe de fleurs et de feuillages, la Fos vaut # peine d’être prise en considération. Groupement de plantes japonaises Celles-ci, groupées, sont d'un très joli effet, mais on ne les voit que dans cette situation ou du moins, jamais avec assez d’exten- sion. Tout récemment nous vimes dans un jardin privé un arrangement de plantes où # Érables japonais étaient associés avec les plus beaux Lis, tels que le Lilium speciosum Kraetzeri et le L. auratum coloré d'une manière encore plus usement ce dernier n'a pas rablement et formaient un parterre des plus attrayants qui aurait fait un joli effet dans un in. FE Chrysanthemum maximum Triumph 11 semble que l'obtention de nouvelles variétés du Chrysanthemum maximum est infinie. Il est ible v e x pétales laciniés, parmi lesquelles l'Élaine fut une des premières, parmi plusieurs autres dont la valeur 392 LA SEMAINE HORTICOLE spéciale est la largeur des feuilles et les grandes & 3 oo e] a © æ n é des Chrysanthèmes, est la prédi- lection qu ont les pucerons pour celles-ci et qui, dans la saison, tachent et abîiment les fleurs et par conséquent les rendent désagréables à la vue. Les Jardins Royaux de Kew L'aspect des allées et des drèves est beaucoup améliorié actuellement et les parterres de plantes d'été se ressentent également des pluies récentes. Le jardin floral en face de la serre aux Palmiers est, malgré aison, en un état magnifique ; les plantes qui font le plus d’effet dans les par- or es sont les Begonia à racines fibreuses, qui t d’une pureté étonnante et très florifères. ilium Speciosum fleurit abondamment dans grands parterrés et beaucoup de jolis naux(Colchicum)apparaissent en maints endroits dans l'herbe. La serre froide n° 4 a un aspect riant grâce aux plantes suivantes, prises parmi d’autres : Tibouchina (Plemoca) macrantha, Saluia splendens, . prise des Abutilons de it tés variétés, ia kRnowsleyana et se a Aéfr gigantes rosea, des Physalis Prenthess des Balsamines, une sélection de Cannas en pots, des Primula er des Achi- menes, des Plumbago capensis à variétés à fleurs bleue s et blanches, des Rhododendrons, lya scandens en espaliers, des tura fastuosa, fleurissant bien dans des pots de des Datura Knighti. Dans la serre ux Begonias, le one se egurrpatrac con- ls fer, est dans la serre chaude (rangée T) et vaut la peine d’être notée par les M quoiqu’elle soit une e cette Scitaminée rlates ées d’un orange brillant se trouve dans le Botamiéa Magazine, P. 4667. Il y a naturellement peu d’Orchidées en Aire en ce moment, mais dans la serre ee D enant développées. hron.) Bulbes pour les parcs londoniens Nous F here que MM. James Carter et C°, marchands de semences à High Holborn, ont de nouveau reçu JS commandes du premier inspec- teur des travaux publics de Sa Majesté, pour fournir tous les bulbes nécessaires cet automne Hyde ÉS Regents’ Park, Kensington Gardens, St-James's Park, etc. Il “3 aussi à remarquer qu'ils ont reçu les mêmes commandes du London County Council pour fournir de bulbes à tous les parcs et jardins sous leur contrôle. Phrynium variegatum Cette plante, lorsqu'elle est bien cultivée, est ou on donnera de racines qu'on divisera, chaque planté dans un pot de % compost de terre fibreus d’une part et de terre de feuilles et de sable d'autre part. Après avoir empoté es divisions, on les place dans la serre à multiplication, leur donnant de l'ombre jusqu’à ce qu’elles soient bien éta- blies, puis on les met sur les tablettes. Les pre- mières feuilles qui poussent dans les pots de cette dimension sont vertes, on peut les laisser couper ; si, dans le poussent à partir du sol, les pousses seront mieux colorées et le port sera plus trapu que si on avait laissé les premières pous Puis on ne les lates dans des pots de 12 cm., avec le même compost, mais grossier, et en SAC nant de l’engrais provenant de déchets décomposés, en tassant modérément la terre, puis on place le tout dans la serre chaude. La plante doit alors être seringuée deux ou trois fois par jour, sinon le red-spider l'abimerait. Si le red-spider devait sérieusement attaquer la plante, ce e qu'il y aurait de mieux serait de laver le feuil- lage à l'éponge. On peut légèrement ombrer la plante quand il‘ y a trop de soleil et à aucun prix on ne peut laisser manquer la plante de substances nutritives. Si on a besoin de fortes plantes, on ne réunit deux ou trois ou même quatre dans un grand pot ou dans une terrine et au bout de fort peu de temps on aura un spécimen ÉTR placer dans l'orangerie durant les mois d’été Cours spécial de Cultures coloniales On va inaugurer à à l’École moyenne PSE d’horticulture et d’agriculture de l'État, à Vil- Le. un enseignement spécial relatif | aux cul- coloniales. Celui-ci ne visera pas unique- Se les plantations du Congo, mais de façon pipe Sa les méthodes agricoles en pays tro- rs élèves diplômés pourront appli- issances, aussi bien s'ils s dirigent vers l'Asie, dans les pays de civilisation chinoise, que s’ils se vouent à la mise en valeur de la terre d'Afitue. Le 4e gg des matières, que nous donnons ci-dessous, indique par lui- même les cadres très souples dans lesquels pourra se développer cet enseignement. ie a? comprendra les matières sui- van à Éiachté de Le te ; 2° Revue colon ole ES Conditions indispensables pour le futur colon 4° Conseils à ceux qui s ee dans le but des Sr à l’agricultu 5° Points essentiels Se la réussite ; 6° Dispositions préliminaires à prendre; -rnier cas, les feuilles . . 7° Choix de la contrée ; 8° Époque favorable pour débuter: 9° Premier outillage ; 10° Choix de l emplaeem ment 11° Premières dispositions à nil sur place; 12° Recrutement du Personnel indigène: ° Conduite à tenir vis-à-vis du personnel: 14° Installations gas Habitations, ate. liers, ne £ etc rche à suivre dès le début pou r gagner du Se à obtenir de suite toutes choses utils et indispensables, 16° Modèles de ae Choix définitif de l'em. placement de la é; 17° Hygiène et rapport aux Constructions; 18° Matériaux et constructions; 19° Hôpital ; 20° Terrains pour culture, distributions: 21° Notes sommaires sur l’agriculture ‘en gé. re et sur les plant 2° Multiplication dé plantes ; 6 Cultures abat Res anudilé vivace 270 Ch des arbres et plantes fruitiers: ve. riz, manioc, Nes patates, bana- nier, 30° CR des plantes économiques : café, acao, thé, vanille, canne à sucre, poivre, mus cade, cannelle, girofle, aa tabac, gu percha, plantes à caoutchouc (arbres et lianes); 1° Culture des plantes textiles : ramie, chan: vre, cotgfu ete: 32° Plantes résineuses ou à cia, arachide, olives 33° Pla as fourragères: maïs, millet, arachide, à huiles : élaïs, ac panicum, € 34° Plantes officinales : camphre, baume du Pérou, gingembre, croton, etc. 3 ; indigo, rocou, “bois de campêche, safran, etc.; 36° Plantes diverses : arrowroot, bambou, acajou, ébène, caprier, kola, etc.; 7° Récoltes ; 38° Transports ; 39° Outillage mécanique 40° Installations DR A diverses; 41° Exportation. Marchés, Vente des produits. Les élèves qui auront terminé leurs études à dans d'autres écoles sit laires du pays seront admis à suivre gratuit le. cours spécial, Res s'être fait inscrire au préalable chez le directeu Les inscriptions Aa reçues jusqu’au 15 œ tobre. js Le cours sera également accessible à toutes personnes qui en feront la demande dans le mêmé délai et qui verseront une rétribution de go francs. cours, il sera institué un examé? ole moyenne d'agriculture de l'État, à per vorde. La théorie et la pra cn réunies n€ vent _— d'assurer un plein succès À tentati tive (La Belgique , colonial) ‘à #4 # 394 LA SEMAINE HORTICOLE Les Parterres de Fleurs des Promenades publiques de la Ville d’Anvers L'an dernier, dans ce même journal, nous avons décrit les principales ornementations flo- rales des promenades de la grande cité commer- cr de ce foyer d’où « cette année » a rayonné r le pays entier et le monde civilisé, l’éclat de r inoubliable hommage rendu à un de ses illustres enfants, Antoine Van Une excellente occasion, celle de disposer de belles photogra- phies, nous permet de revenir sur le même sujet. Les lignes que nous consacrons aujourd’hui aux parterres de fleurs feront ressortir les soins intel- ligents qu'y consacre le talentueux inspecteur des i compétence artistique est vers. Goemaere, dont la connue appréciée de tout An Nous ne chercherons point à faire ressortir les Multiples Ati des compositions florales dont il nous faut entretenir nos lecteurs; nous nous bo à en détailler les diverses parties et à faire connaître les plantes qui en ont fourni les éléments; nous sacrifions volontiers le côté poé- tique à celui de l’utilité générale. D'ailleurs, un simple coup-d’æœil jeté sur les gravures qui accom pagnent ces notes en dira plus long sur la valeur de l'invention et de l’exécution, que de longues phrases. * *X * Nous présenterons tout d’abord la garniture réussies et des plus riantes que l’on ait vues jusqu’à ce Jo Le centre de la composition est occupé par un Musa as entouré de Canna Kaiser Wilhelm IT avec ses bouquets de fleurs d’un RE éclatant entremélés de Hyacinthus candidans dont les éori blanches clochettes Seoonéient gaiment entre les amples feuillages et les magni- fiques fleurs des Canna. Ce groupe central est cerclé d’une double’bordure de Pelargonium zo- à fleurs blanches, Marguerite Delayre, ce cb. représente le cœur d’une fleur de Margue- rite, fleur que la photographie permet de distin- guer. Les pétales de cette fleur symbolique sont formés de Pelarg P. L. Courrier. rs: ici ae le rouge et le blanc sont les cou s et l’on com- me u aleron. , à présent. l’on veut bien examiner le motif : se trouve devant le centre de la À tn ce +r ve centré - __ on verra les deux figures songé se term une pointe effilée ; elles sont plantées de ET er ae Madame Crousse à fleurs rosées entourés de Gazania Splendens, lesquels, à leur tour, sont “ordés d'Z resine Wallis st. Entre ces d x Phoenix reclinata, un beau Solanum albidum Poortmani et un Yucca aloefolia tricolor. Ces divers motifs sont découpés dans une pelouse jalousement entretenue et bordée, dans toute son étendue, de Lobelia Erinus speciosa su- Epretitans aureum. - Ea cartouche est perba compacta; cette bande d’un bleu ravissant est ponctuée, de 50 à 50 centimètres de distan d’un fort pied de Chamaepeuce diacantha, Fo l’un des squares, de Chamaepeuce Casabonae dans l’autre. Voilà les éléments de la toute belle composition dont la planche n° 180 fait ressortir tout le mérite. Dans la pelouse qui fait face au grand kiosque à musique du Parc et tout près du large chemin, un gigantesque PA REe attire les ES me des planche 182 et la figure 181 donnent, en même ect qu’une superbe vue d’une partie de la belle promenade, une idée des grandes lignes de ce parterre; mal- heureusement et ce pour des raisons que les per- sonnes au courant des procédés de la photo- graphie comprendront aisément, le dessin de la partie centrale et M 27 du parterre ne se voit a fsammen r bien juger de tout le mérite inventif Li le cs Tâchons néan- moins Fe le rendre Ep 4 ns l’axe du parterre, un grand Cha- mae “ae Le sabre au-dessus d'un fouillis de Su du Zea japonica gracillima fol. var. entouré de Pents à grandes fleurs. Le stemon à br est limité par une bande d’Ageratum à fleurs blanches. A droite et à gauche de ce massif, tout près des grands Lauriers en boule, _. mass sifs ze moindre diamètre, avec, au milieu, un Chamaerops ex- celsa plus petit que le précédent; la canins ici, est composée de Canna Reine Charlotte, univer- sellement apprécié, et bordée d’Ageratum à fleurs blanches. | PA AN : ces massifs sont tracées avec ee Ageratum à fleurs bleues; de distance en distance (80 centi- eh un Phoenix, canariensis étale ses jolies mes sa vert ra e du és rre est drapé de charmante façon d'un situe d’étoffe légère tissée du même feuillage d’Alternanthera ne serré entre une double bordure de Pyrethru séparée par une ligne d’ Alermanthera or chioides; toute la draperie est retenue par é: es Echeveria metallica qui gr des patères et détachée du fond par une ligne d’Alternanthera Purpurea simulant Foie produite sur le fond _ par cette draperie L d sur lequel se détache la cartouche est formé d’Alternanthera paronychioides aurea. La cartouche est suspendue par deux cordons en centre, de forme ovoïde, se compose de Mesem- bryan néhemum cordifolium fol. var., Sr qe d’une rangée d'Echev metallica glauca en petits ste Sur Le fond se détéchent les initiales de A. Van Dyck en sagas au nychioides. Les lignes formant le dessin de la cartouche sont plantées de Sedum cou fol : var.; les deux motifs (en plus foncé sur la photo- graphie) sont en Telesanthera versicolor; le reste est garni d’Alternanthera gr a. Espérons que ces indications suffñiront à nos lecteurs pour se représenter ea et le détail g de couleurs ressort surtout depuis que la pluie active la végétation des ra de plantes qui entrent dans la com- positio D le même parc, il nous faut signaler aussi un parterre formé de Nicotiana colossea var., sur un fond d’Jresine acuminata entouré d’une RE, ligne de Frise it] diacantha et de Gazanig splendens à à l'extérieur … Le square de la Banque PR pe deux parties égales par une fontaine mon ale — ainsi du moins on la nomme — JS coré de la même façon dans chacune de ges moitiés. Une corbeille centrale, de forme ovale, est plantée de Caladium esculentum sur fond d'Aby Pelargonium zonale…. Cette corbeille ressort sur une pelouse tondue de près et bordée d'une plate-bande : Pelargonium zonale à fleurs doubles, Pj. ê n. Aux deux bouts, encore une corbeille ovale dont le centre est formé d'Héliotropes M Viauj entourés de Pelargonium zonale M" Salerm dure d’Jresine Wallis rangée d’Aliernanthera nana compacta aura ie set ligne de Pelargonium zondk rry Hiow Ce Étheille. dans chaque partie, est flan: incipale aureum qui longent une suite d’Ageratum bleus: e tout se détache sur un fond d’Alternanthen dsicoior grandis, pour l’une, d’ qe RE pour l , de minuscules Sedum carneum > - var pis fidèlement ce dessin nie, mais correct. xx Le Musée des Beaux-Arts où les œuvres de Van Dyck ont été aires en une imposante et impressionnante expositi square dont le tracé et la tion sont en par- ment deux de Ce qui fait ici le PSE OTRE mérite de la plantation est fourni par les coloris des Canna et des Ricins; le beau rouge des premiers ressort fort harmo- nieusement sur le bronze très prononcé des seconds, dont les tiges, les pétioles et les limbes sont e nuance; ensuite le blanc des L largonium zonale ressort fort bien aussi suf é des formée de deux parties : le : gris argent: Dans un de ces parterres se "dresse le « Débar deur, » Fr re superbe de Meunier brille Du côté postérieur du Musée, une co’ # plantée de Nicotiana sylvestris me nt Dj Solanum atropurpureum sur un f P Drummondi à grandes fleurs nié, ‘ largement de Sanvitalia de: fi. pl. xx A la ea nous relevons quelques P# terres de bonne a ce. Des Ageratum ne x dE jusque! 80 &. timètres de hauteur, placés un ms ed n aurea reticulat Des Phoenix ds pig sur fond de arr on ge pler Des Dracaena Bruanti, agé avec remarquable vigueur, eut ond de Petunia Ste. laris Ernst Locke, entourés de Petunia nains compact blanc pur. « Vénus de Milo » se une corbeille de composition ancienne et vu mais néan- moins En réussie, plantée one» frutes- cens entourés d’'Ageratum bleu demi-nains, de Plargonsurs zonale P. L. Courrier, de Pelargo- SAMEDI, 7 OCTOBRE 18099 var. également entourées d'Alfernanthera nana compacta aurea; le tout est bordé d'Echeveria metallica glauc e long de la ligne du chemin de fer se voit e produisent les fleurs blanches odorantes de ce Tabac sur le luisant du feuillage des Laurus. 395 tout l'hiver dernier; il est vrai qu'il n'a pas été rigoureux. Ordinairement, on cultive le P. albens en serre froide. C'est une plante grimpante ligneuse originaire du Brésil austral. Elle atteint une auteur de 4 à Ses tiges gréles sont revêtues de feuilles opposées, oblongues-obcor- ées, un peu glauques et blanchâtres. Les fleurs se produisent par petites grappes à l'aisselle des J Fig. 181. — Un grand parterre au Parc de la Ville d'Anvers (voir p. 394). nium zonale Madame Saleron et de Gazania splendens. ne mosaïque, au dessin peu compliqué, son centre ol. arg. var., d'Alternanthera nana compacta aurea. Les he ternanthera versicolor grandis et d'Alternanthera 4moena entourés d’une bordure d D us nana compacta aurea et séparés l'a Par une RM d’Alternanthera RPG: échan vers le bas de 1 rbeille sont plantées de Mnchlryisiihehnss cordifolium fol. Physianthus albens Un habile cultivateur des environs o Paris, M. Driger, avait a à la séance de la Société Nation ale d’Horticulture, le 14 Ssep- tembre, un rameau fleuri et une fleur de cette avait environ 6 centimètres de s c'est que cette plante avait passé en plein air feuilles; ces fleurs n’ont guère plus de 2 centi- mètres de diamètre, et ont autant de longueur. Le tube a une forme de gobelet ou d’urne, m à celui du Ste phanots Joriunda, autre plante hésité qui « est d'a illeurs très voisine de celle dont nous 1 pons le fruit est vénéneux, et probablement aussi diverses autres par Les fleurs ont la de curieuse qui 396 remarquablement développés. La Belgique H de ticole. et la Flore des Serres ont publié autrefois insectes, qui souvent sont emprisonnés et ne peuvent se dégager. e P. albens est souvent désigné sous le nom d bu albens ou À. sericifera ORCHIDÉES Travaux de la première quinzaine d’octobre Après les pluies, les orages et les froids préma- turés de septembre, le tem ps semble s'être remis au beau, et la température s’est relevée; mais on ne SA 3 pas avoir grande co cette ion gère; les t déjà Fralcies et dès que le soleil sera avé lef froid ne pas à reparaître. La saison du repos approche, et la plupart des - espèces ont à peu près fini le ulbes; on com- mencera presque partout à Ads les arrose- nts. RRE FROIDE. — Peu de changements dans les traitements indiqués précédemment. Quelques Odontoglossum qui réussissent bien avec la ven- tilation abondante de la serre froide pendant l'été, réclament en hiver une température un peu plus élevée et pourront être placés en serre tempérée; ce sont notamment les O. grande, O. Insleayi, 0. naeviwm majus, ©. Œrstedi, etc. Il en est Masdevallia, surtout ceux du groupe Chimaera. Ombrer peu, et seulement au milieu de la journée. SERRE TEMPÉRÉE. — Ici les arrosements ni être déjà sensiblement diminués; les Ca gigas, C. Dowiana, C. bicolor, C. plis qui viennent de fleurir, les Laelia elegans, L. fur- rata, etc., ont tous à peu près müri leurs nou- gressivement. Les ombrages peuvent être à peu près complètement supprimé ist et la ventilation devra être ménagée prudemme SERRE CHAUDE. — Les Vanne surtout ceux qui ont formé des pousses latérales, peuvent avoir perdu quelques feuilles à la base. Il conviendra re les descendre un peu plus bas dans leur pot 0 dans leur panier, pourvu toutefois qu'ils ai fisamment de racines le long de la tige. Avoir 1 1 4 " mbre. Arroser très modérément, et venti ler seulement au milieu de la journée. Surveiller le chauffage avec le plus grand soin, surtout pendant la nuit, où les chûtes brusques du thermomètre peuvent causer de grands Rs Travaux de la seconde quinzaine d'octobre L'hiver approche rapidement, et tous er soins u jardinier doivent ten à préserver leurs plantes du froid et à les faire profiter des aie rayons du soleil. Il convient de passer en revue toutes les serres et de donner à chaque plante la eya - _— LA SEMAINE HORTICOLE place qui lui convient le mieux; c'est un principe excellent de ne pas déranger les Orchidées une ois qu'on a trouvé un endroit dans lequel elles paraissent prospérer; mais les places chaudes et humides l'été ne le sont pas toujours l'hiver, et bien des modifications sont souvent nécessaires DE. — Peu ou pas de changements, n ce qui concerne les abris, et parfois la ventilation, que l'on doit surveiller très prudem- ment. Faire une guerre incessante aux insectes, surtout dans la serre des Masdevallia. SERRE TEMPÉRÉE. es Cattleya en fleurs actuellement sont rares; il reste à peine, çà et là, quelques Re giga et C. aurea retarda- ingiana, très florifères, et diverses formes de C. gu miers Warocqueana viennent de faire leur apparition et déjà l’on signale parmi eux quelques modèles splendides. Ce sera sans aucun doute un merveilleux Cattleya à floraison hivernale. Les Dendrobium formosum, giganteum, etc., qui viennent de fleuri du. i- rir, seront placés près du vi- Fr et mis en repos peu l'hiver presque sans eau; les D. nobile, rocarpum, etc., qui vont former fours boutons, doivent être lavés et épongés dans une solution de nicotine avant leur apparition, car il serait dif- feuilles devront a alanthe Veitchi, "C. vestita, qui ouvrent leurs fleurs, seront placés près du vitrage, ainsi que les Cymbidiam et recevront peu d’arrosements. ERRE CHAUDE est nécessaire de chauffer désormais tout le Les et surtout la nuit. La plupart des Vanda, Aerides, Saccolabium, etc. sont à peu près en repos et Me recevront que des arrosements très modérés. L es Phalaenopsis Hs meralda, avec 1 étés, P: — Ici i être traités à peu près comme par le passé. Le repos des Orchidées L'une des conditions essentielles de la vie des Orchidées est l'observation d’un repos périodique annuel, et c’est un des points sur lequel les amateurs pèchent le plus fréquemment, faute d’être bien éclairés sur les besoins et l'existence de ces plantes Le repos est nécessaire aux Orchidées, comme # des autres végétaux, comme à t échapper au surmen après ce qui vit, pour réparer les forces dépensées 1 l'humidité, et de leur fournir les mêmes éléments _ sont entourées naturellement. Or, un nombre de ces plantes croîssent dans des Ba où les saisons ne PA que deux alter. tives : l’une sèche, l’autre humide. Après} saison des pluies Sn atE quotidiennes es abondantes qu'on ne peut se matin ou apportée de l'Océan par les vents alizés, Pendant la première période les plantes son. mises à ce régime ont produit une végétation luxuriante, émis force bulbes et fleurs; quand seconde arrive, elles s'arrêtent, la vie semblese suspendre en elles, comme chez S animaux hivernants; elle ne reparaîtra qu’au retour de Ï et éclatera alors avec une fore nouvelle. Toutes les espèces qui se trouvent dans lé régions brûlantes de l'Asie, de l'Océanie, et dans certaines contrées de l'Amérique réclament im- périeusement un repos annuel; ce sont la plupart t à fleurir et ER Tr age. faut, une certaine période de production et de développe- ment, que l'activité se _ralentisse et qu’elle s'applique à utre san doute la prolonger et forcer les Orchidées à se maintenir toute l’année en ine croissanee: rende à tuer la RES L'homme aussi : : atteindrait bientôt la limite de ses forces. Un guide infaillible en cette matière, comm dans beaucoup d’autres parties de la étitaré des rchidées, c’est l'observation de leur existence dans leurs pays d’origine, Il est évident qu'il faut avant tout s’efforcer de reproduire le même milieu sé e- Orchidées ; Cattleya, Laëlia, Vanda, Den- oa, Angraecum, etc.; celles humidité continuelle, ont repos oins marqué, et leur croissance reste à peu près ininterrompue ; nous citerons particulière: ment parmi ces dernières les Masdevallia et les Odontoglossum ous avons comparé ce repos au sommeil de l'homme; mais la vie n’est pas supprimée chez l’homme ‘pendant qu'il dort; la ratio conti- nue d’alimenter tous ses organes, et plusieurs de conditions particulières. Il en est de même des Orchidées. Elles ne cessent pas de vivre, mais t qu'elle soit placée dans une atm assez RUE our pouvoir résister à l'évapor® tion et ne pas se dessécher. L'évaporation ne Le cependant pas être complète Ses arrêtée ; 8! a plante perd-elle un peu l’eau de | contient, et à on voit les. bulbes se dégon ne qui part sultats funestes, en faisant renaître de er. x" r disparaîtra aisément au printempér as met | rendra l’eau aux racines, sans laisser ane: | trace fâcheuse. Le repos, nous l'avons dit, coïncide na ment avec la sécheresse qui se produit Pé” ; a saison des grandes chaleurs. Pour nOÛr cultivons les Orchidées dans les serres 5 apr pme : CL ne Es ms «7 4 mn LA SEMAINE HORTICOLE 398 er ET pe température SE nous pou- à notre gré fi s à l’époque qui e la pro- duire pendant l’hiver, où les j journées ee plus courtes, et le chauffage plus coûteux et plus diffi- cile à régler. On a donc adopté l’usage de mettre les plantes en _ pendant notre pe saison, c’est-à à partir Sodübre vembre. On tous les huit jours environ, et en petite quantité. Les Cypripedium fleurissant en hiver Parmi les Orchidées qui fleurissent pendan nt s d'hui, si peu coûteux relativement, et si faciles à cultiver. Les espèces ge les hybrides spéciale- ment-propres à embellir novembre et — Ness en grandes dépense soins considérables. Dans l’état actuel du niche des Cypripedium, il serait facile de dépenser une grande fortune à acheter que les fleurs résistent bien aux effets pernicieux de l'air enfumé, si funeste en général aux fleurs des Orchidées. Les brouillards, qui détruisent à la fois les boutons et les fleurs des Cattleya, des ri n’ont jamais endommagé les fleurs des Cypripedium. Pour cultiver ces plantes au point de vue de la hiver, il n’est pas t devra être débarrassée de la presque totalité des fins débris qu’elle contient avant d’être employée. Elle sera na avec le sphagnum en propor- rément aux autres époques; C la plupart des Orchidées, une humidité stagnante aux Ho jee est sé et l’on doit prendre des di ns pour er rapidement l'excès re En gé énétal. Ro petits ou nds, doivent être remplis de tessons à 1/3 environ de si: hauteur et couverte d'une couche ; la grosseur it pr sera pro- meilleures conditions possibles pour s ‘établir dans le nouveau compost. En rempotant, on enlèvera de la surface et sur les côtés de la motte tout ce qu’on pourra détacher de vieux sphagnum et de terre fibreuse sans risquer de “blesser les racines, pour fournir à la plante le plus possible de nou- velle matière sans augmenter le volume du pot Pour un certain nombre il suffira d'enlever à la surface la matière Hs rl et de la couvrir simplement d'une couche nouveau compost. usqu’à la fin de la croissance il faudra une aux racines et dans s dité modérée suffit. Quand les plantes seront en fleurs, on les placera autant que possible dans l'endroit où l’air est le plus sec. Cette précaution sera spécialement nécessaire pendant l'hiver, où l'humidité est nuisible aux fleurs de toutes les espèces. En ce qui concerne la température, les Cypri- v à part quelques excepti tous exigent la température de la serre tempéré e- e. Le C. Spac rianum, qui prospère dans celle-ci, réussit Len faitement aussi dans la serre chaude, que eut considérer comme celle qui lui convient en réalité le mieux. Le C. inst e grande puissance aux divers milieux. Il est peut être utile nique que les s Cattleya, Cypripedium t pas, comme Dendrobium se ste Orchidées à SEP sécher aux racines et rester quelque temps dans cet état. Parmi ceux que l’on peut obtenir en plein épanouissement pendant l'hiver, l’on doit citer au premier rang le C. insigne, qui est très répendu, mais qui ne manque ni de beauté ni de caractère. Ainsi que j'ai dit plus haut, il peut se cultiver en s ide. Les horticulteurs qui disposent de ressources assez étendues ne manqueront pas de se procurer aussi le C. insigne eee “ se or par la teinte dorée de ses fleur ares in a ulei, variété des plus éd le sépale dorsal a une large bordure us et le C. insigne Chanti ini, belle variété connue aussi sous le nom de C. insigne punctatum violaceum, dont les foire ont le sépale dorsal richement orné de taches pourpres. D'autres espèces encore pro- duisent les fleurs pendant l'hiver : le C. Harri- Sianum, hybride vigoureux et de grande valeur qui deviendra probablement aussi abondant que fleurs en abondance vers la fin d saison ; le C. Leeanum, qui provient d’un croise- ment entre le C. Spicerianum et le C. inst et que l’on ne saurait trop recommander pour la ue furent importés ho vendus 2,500 francs pièce; enfin le C. CS à bon droit populaire, dont le prix est tombé si bas aujourd’hui, qu'il n’est pas u d'Orchidées à qui ses ressourc de l'acheter. Il produit de très belles fleurs, qui se conservent fort Dr et sont beaucoup demandées par les fleuriste Les autres bonnes sa et variétés pour la e fleur sont les suivantes : Boxal, Dau- ralement de cinquante centimes à trois francs et même davantage suivant leur beauté. Elles sont très demandées et forment une grande culture très profitable. PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉE Floraisons de l'été La RD, v cet été semble avoir nui assez généralement a rchidées, car les flo ont été moins abéndiites que de coutume, À la Société Nationale d’Horticulture de France, comme nous l'avons déjà di des Orchidées n’a eu aucun a P 14 septembre. À la Société Royale de Londres, le 12 du même mois, il n’en a pas été tout à fait de même, mais les apports ont été très peu nom: centaine de plan dont Le sieurs ne présentaient qu'une seule Orchid . GEyptophoranthns hypodiscus Cette curieuse espèce a été présentée à Londres toutefois sous le nom genre va croate n'était pas encore in- ent é. On sait que les espèces qui composent ce genre ont les sépales soudés par leur sommet, de sorte que les fleurs ont ce des ouvertures laté- C’e ? rales en fente. t à cette particularité qu. du faisait allusion lies nom asdev Serbe qui est devenu le Cryptophoranths, Dayanus e € … hypo discus a sensiblement la même forme que le précédent, les fleurs aplaties d'un côté qui rappellent une tête de faucon. Ses me sont d’un era pourpré foncé, rugueuses et cou vertes, le long des veines pri ncipales, de nom- breuses eu frangées blanc us, La plante est florifèr Cypripedium bellatulum roseum armi les formes connues jusqu'ici du Cybri pedium bellatulum, les plus recherchées étaient celles qui avaient les fleurs très grandes et les | y a quelques années, et qui a reçu le Mu Er avait le labelle blanc, mais ge « e la fleur conforme au type; une variété en . blanche s’est hs plus récemment; pi ’est u ception ue. Il en est de même la er Fr purpureum, dans laquelle la fleur a le fond jaune orangé clai ièré La variété roseum, qui a Saut pour la premièr que sont rose brunâtre clair, lieu ae foncé. Le sab et les pétales notamment sont Éi se ne Cette charmante variété fourn un élément nouveau dont ils ri E re arti. Odontoglossum x Wilckeanum Moortebeekiense Cette nouvelle et superbe variété a fleuri pour la première fois au printemps dernier, parmi les importations de l’établissement de Moortebeek, près Bruxelles. Sans être aussi richement ma- culée que la variété Lindeni, qui est évidemment groupe, elle est fort belle aussi; S'il est parfois permis d’avoir des doutes sur l'identité de l’un ou de l’autre de ces hybrides me M. de ÿ s re- produit il y a peu de mois, si telle forme donnée est une variété de crispum, où un Wilckeanum, ou même un oradinet, nous croyons que dans le cas présent il n’y a pas d’hésitation possible. La fleur est bien conforme à l'O. x Wilckeanum de Reichenbach, reproduit Dr nr rue par à Armainvilliers; elle porte bien le ut y reconnaître aisément l'influence de l'O. crispum et celle de VO: Tnteopurpureum; maïs-parmi les formes connu usqu'à résent, 1l en est peu d'aussi conforma n très élégante, les segments larges, très s jaune et couverts de larges macules brun sé foncé reproduiraient presque exactement ceux d’une variété choisie d’'O. Lier Fri, si pps pétales ne Por pas à l u r lon e larg tache blanche ma est tout à fait caractéristique. Il y a un peu de blanc aussi à la base des sépales, les macules sont beaucoup plus pan aus sur les organes, et ne le laissent guère rer ts Les pétales portent à leur extrême base deu courtes stries lobgieudinalés Sat brunâtre ci rappellent bien l'O. Jufeopurpureum Enfin le labelle, long et très ample, est bien nédiae entre les deux espèces parents. Il est blanc, légèrement ie de jaune pâle, avec un certain nombre de macules brunes, plus petites en avant de la et les bords très denticulés Cattleya x Gaskelliano superba Hybride présenté à Paris le 28 septembre par +. ron, de Brunoy. Ses fleurs sont plus voisines du Cattleya superba, mais elles sont un peu plus grandes et plus amples, et ont un co oloris Pere, ur moins foncé. Le labelle étroit, à lobe antérieur, rappelle PEAU PAR celui d C. Superba, mais il est rouge clai Laeliocattleya X Minerva Autre Dre de M. Pnron présenté en même temps que récéden arents sont le Cattleya st et le Tale grandis tenebrosa. Il a la plus ss analogie avec le Laelio cattleya X Gottoiana, qui a comme pare “2 le rneri au lieu du té ui à été u Phebtess, et ayant un coloris général rose clair un peu faux. Le labelle toutefois, dont la forme rappelle en plus grand celui du Laelia, a l'ouver- ture de la gorge d'un rouge Fes remarquable. - Cypripedium x Elmireanum Hybride du C. Charlesworthi et du C. insigne. ll rappelle peu le premier parent, sauf dans le Une SAMEDI, 7 OCTOBRE 1899 feuillage et dans les pétales. # pavillon, d’une ampleur superbe, peut être comparé à celui d'un très grand C. X Leeanum pétant un très grand nombre de liga es de points pourpre brunâtre. Le staminode très ru, af jaune clair, ne rappelle en rien celui d . Charlesworthi qui est si caractéristique. Cypripedium x Haumonti . Ce nouvel hybride a fait son apparition il y a quelques mois dans les serres de L’'Horticole Coloniale, éopold, Rae Les gr aines, semées il y a cinq ans et d vaient été recueillies sur le C. x Harrisianumn, +4 nous croyons, sans pouvoir tes ment rmer, un er: Es ayant été effacé, que l’autre it était . X Crossianum "Ga ernier, qui ne ‘do it pas être confondu avec le C. barbat var. Crossianum, que l'on désigne parfois pbs brièvement sous le nom de C3 Crossianum, est un hybride du C. venustum et d'ailleurs consulter son semis confirme cette origine indiquée par nos souvenirs. La ge rappelle assez divers hybrides du C. venustum, à la première ou à la seconde génération. Le coloris du pavillon, notamment, est caractéristique ; l’ensemble est jaune verdâtre clair, Por bordé de blanc sur tout le contour, avec de nombreuses lignes onpinee ss FE pourpre s'élevant jusqu'à la moitié e la hauteur environ, et se BA en sa + foncé. La ours médiane est plus foncée et va presque u’au sommet. s pétales d'une largeur moyenne, nement incurvés, sont d'un rouge un peu âtre ; la moitié supérieure est d’un rouge RAA vif, et relevé de stries s longitudi- nales foncées. Le sabot assez volumineux, mais régulièrement rétréci vers le sommet, est coloré @ < 3 Le à R c 5 Len | © = qe @ © D e LEA g* «#4 É E] Es [sa Le | @ & @ & E = 5 où œ t de comparer cet hybride au C. X Boyleanum, ge nous trouvons signalé dans les listes d’ hybrides comme ayant la même arenté que celui dont nous nous occupons ici; toutefois nous n'avons pu trouver aucun ren- seignement sur le C. X Boyleanum. x Crossianum n’a donné jusqu'ici aucun autre PE à notre connaissance; il n’est d’ailleurs pas commun dans les collections. Cattleya speciosissima alba superbe forme de cette belle et rarissime variété a été présentée au milieu de septembre par M. W. Duckworth, à Londres et à Man- chester, et a excité Rae des ADET EE La fleur était entièrement blan e disque du labe ré qui était de clair. Certificat de 1re class Laeliocattleya X callistoglossa var. Leoniana Nouvelle variété présentée à Londres le 12 sep- tembre par 1 eon,de Bletchley. Elle est bien supérieure à la forme type déjà très connue, et l’on fait remarquer à ce propos que l'emploi de variétés supérieures permet souvent d’obtenir des hybrides beaucoup plus beaux que d’autres issus des mêmes espèces. Ici l’un des parents est le Laelia É ggis Leoniae. Le labelle de l’hybride presque entièr rouge brunâtre Sobeiné superbe. (Certificat de mérite.) 399 Cattleya x Kienastiana var. Aurore Hybride présenté par M. Ingram à Londres le 12 septembre. Les parents sont le C. Ludde- manniana et le C. aurea. Les fleurs peuvent être comparées à une forme claire de C. x Hard n a œ 5 & ê nuance que les pétales et les sépales, avec une macule rose pourpre de forme irrégulière à sa partie centrale. Cet hybride a reçu un Certificat de mérite. Odontoglossum Ruckerianum oenanthum L'Odontoglossum Ruckerianum app manifestement a i brides naturels. plus distinctes; mais ils sihtions ici le variété dans pas seul. des segments suffit à le démontrer, ainsi que le coloris. Le coloris de l'O. Ruckerianum est remarqua- blement distinct. Les ve des bords une bande ro lavée de jaune clair. Les bichibes sont plus ou moins nombreuses, et : ce point de vue l'O. Ruckerianum est très ariable ; mais ce sont toujours des points, par- fois de gros points. N sont peu rai reliées par une band ussi plusieurs larges ma- cules rouge prune d Lobcés dont la plus grande mi située juste en avant de la crête. ‘Tous les segments sont bordés de jaune ds: la partie centrale des pétales est blanche. Le labelle est entièrement jaune clair. Cette magnifique variété a fleuri pour la première fois au printemps dernier, dans les serres de L'Hcrticole Colontiale, au Parc Léo opold. Empoisonné par des Raisins Les journaux RAS ont publié, la semaine dernière, l'accident suiv n jeune soldat, er SR en garnison à Castelsarrasin, étant allé dimanche chez lui fatage des raisins qu'il avait mangés. LA SEMAINE HORTICOLE L’Avenir du Commerce de la Gutta-Percha EN RAPPORT AVEC La préparation au moyen de feuilles fraîches, selon la méthode inventée par le D' P. H. Ledeboer (Suite, voir p. 389) J'ai été consulté aussi sur la question de l’accli- matation de l’Isonandra dans les colonies fran- aises. Ce serait très simple et très facile si l’on pouvait se procurer des graines et les transporter. st pas le cas. Les graines sont presque ès faits dans l’Inde anglaise n'ont pas donné de is es satis ts. ul moyen sera d'affréter un bâtiment nie org anisée, dont les ns des terrains savamment préparés à les recevo Je suis, etc. (Signé) : DE JourFroy D'ABBANS. ss notes trouvent ici leur ur ns la belle étude du D° E. F. A. Obach : . “e lectures sur 5 pu ee t notre collaborateur F. S. A. de Cle parlé dans cette revue au ag de ue p. ps à cystese on Lie E (PP 34 et 35) : La gutta-percha que l’on obtient avec de RE à soins de la bonne espèce d’arb en possède toutes les bonnes qualités, et surtout la d'autres plantes, qui nuisibles et puis, la destruction des arbres dont on po nbRERe la collection, est très coûteuse et témér us ce ‘rapport, la destruction de ces par ties dont on peut dépouiller l'arbre (les fées par conséquent) est préférable, mais comme jus- la solidité de la peter ue quand elle est exposée à l’air et à la lum Il paraît que Ledeboer a maintenant réussi à découvrir ce procédé mécani Pas à Rotterdam, mais à pe se forme la Société, qui essayera le procédé-Ledeboer. Le directeur de la « Eastern Extension Asia and r': gutta pour leurs cables, juge très gites — comme le consul français le tiré mécaniquement des feuilles és Ledeboer. La Eastern Extension achète en outre toute la gutta que Ledeboer fabrique. Elle a revêtu — le produi des me réégranhignes de gutta-Ledeboer et e pour joindre les cables télé- graphiques, pr pour la quelle on ne peut mployer que de la gutta supérieure. Les résul- ue obtenus avec la gutta-Ledeboer furent mer- veilleux La gutta- -Ledeboer, que St de ces lignes a.eu le privilège de voir, est de couleur foncée, probablement par le vert feuilles. Cela n'ôte cependant rien à la qualité. M. Pierre Hugo Ledeboer est né à Rotterdam en 1847, et est un frère de l’assistant-résident pensionné de Paudeglang H. F. Ledeboer. Il était d’ abord officier dans la Marine royale néer- çaise et cela lui était possiblesans naturalisation. En France notamment on peut devenir Français sans naturalisation, quand on peut prouver qu’on descend en ligne droite d’un Français. Il ne faut pour cela que la production d’une copie des actes tême. Beaucoup P sont filiés à dés descendants de réfugiés. Ainsi edeboer descend par sa mère, Jacqueline- Marthe van Oordt, qui était la fille de Guillaume Henri van Oordt et Henriette-Françoise Chabot, et il pouvait donc devenir Français sans autre formalité. La signification de l’invention de notre ancien compatriote ne peut pas être assez exaltée, s’il est effectivement prouvé qu'il a résolu le difficile problème : Préparation de bonne gutta au moyen de feuilles. Cela est devenu, en effet, une ques- tion d'intérêt général. Car on ne peut pas jusqu’à ant se passer de la gutta-percha de 1r° qua- lité pour couvrir les cables. Mais la bonne gutta devient chère et rare d'une manière inquiétante, et déjà des pessimistes prétendaient que nous devrions cesser bientôt la télégraphie sous- marine, pour la simple raison qu’on ne pourrait plus isoler de cables à défaut de gutt Il n’est pas possible d'expliquer, par 1e données qui nous sont fournies, en quoi consiste précisé- ment le procédé Ledeboer. L'injustice criante d'absence de toute protection sous le drapeau néerlandais pour les inventions, quoique située au milieu d'états st mi ve dés lois d’octrois, 4 certainement ison suffisante pour M. Ledeboer pour ne ses re trop loin dans ses révélations. u’il n'y a pas moyen de se procurer des semences d'arbres à gutta, comme le prétend le consul français, nous croyons pouvoir le nier. _ Nous avons appris que le professeur .Treub a sûrement des semences disponibles à HR au Ja mé ge de Cultu En outre, à rue g, il y a quelques vieux arbres à Été perte ms Hlautés autrefois par le gouvernement, en 88 s’agit du même arbre) qui est la meilleure espèce de gutta que l’on D AE t passés en 1891 à l'administration he. dans le but de les He rs ouvoir être saignés avec fruit. En cinq ans l'arbre donne déjà un beau feuillage. Et les expériences au t dans ce cas; parce qu'ils ; ES Jardin de Culture ont prouvé nu ôter les feuilles ne nuit pas à la vie de la plan : De ce qui précède il résulte pe que, quoique Java n'appartienne pas à la zône où les arbres bablement propre à la plantation de la gutta, n pourra se procurer des RE PE médiaire du professeur Tre “ L’abattage d'arbres à en grand nombre. Mais la Ds force Végé. | tale des tropiques fait, qu trouve là, où les troncs ont été abattus, Rrcoi partout de jeunes rejetons de gutta, qui d'abo rd donnent beaucoup de ss et en second lieu sont très propres au transpor Les énins de l’exploitation par l'État dans les Indes trouvent dans la fabrication de la gutts au moyen de feuilles, matière à réflexion. | Nous n'avons encore rien trouyé.dans.la lité rature néerlandaise concernant l'invention de Ledeboer, et avons, par conséquent, cru 1 attirer d’une matière spéciale l'attention Le Caoutchouc au Soudan Il résulte d’études que le gouvernement ma oudan a fait faire par un botaniste, M. Cheva, uc qui croissent al jours au sud-est de +. et où prennent nais: | sance la Comoé et la « En plusieurs péiait ‘de ce district, dit M. Chevalier, notamment à Sindou L'exploitation n’a les lianes atteignent ans une grande Près de lolo, j'ai mesuré un tronc qui avai 1m30 de circonférence à à | la base et qui se divisait en dix rameaux ayant chacun la Re cuisse et d’une longueur de 15 à 20 mètres.» Entre Sikasso et Bobo outil il existe quelques plateaux où elles abondent. Il en estde même à Sau, à Sono et dans la résident d’Odienné. Croquis CONGOLAIS Sous ce titre, le bem de Bruxells M. Charles Buls, a réuni, n élégant per) édité par la maison Georges ‘Balat et illustré nombreuses photogravures et dessins, sa mo ds d’impressions et d'enseignements qu'ilaf P#8 GE à LEE publierons ces extraits dans notre F' chain numéro. 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LA SEMAINE FOR ECOLE ET REVUE, DEs.:CUL LURES,.-GOLONIALES BUREAUX 27, RUE DU CHATELAIN, BRUXELLES PRIX DE L'ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER | sd, 18 Bancs EUR 4. 0. 15 fran Six mois. . is DIX MOIS: .. 18: > Trois mois... 4 » Trois mois .. 65 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 41 Pages Chronique . st ne et rmlunes seems de die Le Cattleya Loddigesi et ses hybrides 402 Petites notes et nouveautés d’Orchidées. . 402 Les Chrysanthèmes 22020 0 ne, . 403 ent sn + U. GTS 404 Ru LU Ua 0 + PNR FORD du 4 + où ais 405 Entreprise de Gutta-Percha et de Caoutchouc . . . 406 Notes coloniales . . ne 408 Nouveautés. . . . . 408 Gerardia tenuifolia 408 Croquis Congolais. . . 408 Des lctes de Narcisse … :. «ue 1. osé 409 La Nouvelle Calédonie . . . . . . . 410 I Se to, À on eus 410 Fig. 183. Chrysanthemum indicum grandiflorum var. OIL DOCIOUPE. 0 uen 6 Ne 403 » 184, Andromeda japonica.- + +. . . . : 405 » 185. Gerardia tenuifoliä…. :..,...… +. 408 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRU XELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES “L'AORTICOLE COLONIALE , possède trois établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — s Serres Coloniales de k Le Linthout. — C. Les Serres de Moortebee La Société organise pour LE 22 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS PRANDE EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes décoratives, etc., etc. DANS SES VASTES INSTALLATIONS DU PARC LÉOPOLD Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 1/2 h. de relevée. => Celle EXPOSITION GÉNÉRALE promet dêtre une des principales EXHIBITIONS D'HORTICULTURE qui ait eu lieu jusqu'ici ENTRÉE PAR INVITATION CCXLII LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L.. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. Une place de chef de culture pour la floriculture es vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l’École Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1er ordre. S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier garçon fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. 52 Poste restante Gand. 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Men: id. 270 À colonne entière. - . . . . . à id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 id. id. she id 35 12 id. id. “ id. 525 3/4 id. id. st id. 775 À page CHR. « = + + +: Nà id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance EH On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANX LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET * Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) ollections rep _darbres uitiers, fruits de table et lusiiele pour la distillation, le se np et variétés nouvelles, e FE mes sujets de pépinière et Arbres formés, prêts à fructifier. — Arbres à cidre et à kirsch, variétés étudiées à à la culture et au laboratoire d'analyse avenue, arbustes d'ornement, arbres et arbustes verts, plants for estiers Ilection. Fraisiers, Asperges, etc. E Etiquetage garanti exact. — Catalogue descriptif envoyé franco. 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Parmi les articles du pere F cette Expo- sition, nous transcrivons le su fpréintion de la valeur * Fleurs Plantes | Spécimens e L'Exposition de « L’Horticole Coloniale » mage Er coupées. | décoratives. | standa L'ouverture de la grande Exposition générale Points. Points. Points. organisé « L’'Horticole Coloniale » dans ses / Coloris. . . | o à 30 es L'UEin vastes installations du Parc Léopold (entrée, L.. ) Formes . . | o à 20 | o à 10 | o à 20 79, rue Wiertz), aura lieu dimanche prochain, ere 5572 ù 4 oO à10 | Où15 22 octobre, et ri ouverte es jours suivants Pbrt de ilage. TU ES 0 à 35 0 à 35 de 9 heures du matin,à 4 1/2 heures de relevée. Floribondité. : — o0à25 | oà10 Nous attirons este l'attention de nos lecteurs sur l’imp tte grande Exposition qui Totaux. . . . 100 p 100 p. 100 p. sera surtout ne par la beauté des no breux spécimens de plant Fougères, Orchidées Jan Aroïdées et autres plantes ornementales qui seront présentées dans ne laquelle none Neue les plus beaux et les plus rares exem s des établissements de cette puissante Seciété, notamment les Orchidées fleu- ries les plus remarquables des « Serres de Moor- tebeek, >» est entourée d’une élégante rocaille gynie de Fougères et autres petites PRAGe ner eu hées qu efet. AR le centre, un bassin construit avec ch d'eau donnera avec l' entrée de la galerie centrale ougères. ans cet l intérieur contiendra de nombreuses Aus Lu ries et ornementales de toute espèce. D'autres surprises sont encore réservées aux s nt sa cette Exposition. Mais nous préférons ne pas arler maintenant, laissant à ceux-ci le plaisir . la satisfaction d’avoir pu contempler un spectacle que l’on n’a jamais pu voir à aucune autre Expo- sition, collec À ee | h ce tions de Sa et d’Orchidées les sn fleuries et non fleuries, et pour la première fois, l'on pourra voir dans celles-ci des séries de nom- breuses plantes économiques pour les colonies, télles que Caoutchouc en plusieurs espèces, Café, Cacao, Vanille, etc., plantes officinales et médi- cinales, arbres à fruits des tropiques cultivés par centaines de mille dans les « Serres de hout.» Ce sera un des côtés intéressants de cette Expo- Sition qui fera Sn es le monde ere ainsi que parmi les uses personnes qui + pr og sdleniett a “Hantitions dant les coloni Rappelons que l'entrée de l'Exposition le di- che, jour de l'ouverture, se fera par carte d'i invitation. Entrée libre, les autres jours. ne de Chrysanthèmes à Lille Du 28 au 30 octobre, la Société des Chrysan- thétar du Nord de la France organisera une Eavois de collections ee De veaux envois de collections botanique et zoologiques ont été faits à « L'Horticole Colo- niale, » à Bruxelles. La partie botanique (envoi de MM. Luja e Duchenne) est des plus intéressantes et est sou- mise à l'étude au siège cette Société, Parc Léopold. Nul doute que l’on y rencontre des espèces nouvelles pour la science. Parmi les envois rte ilya plusieurs nouveautés pri r le _. sée de l'État, telles qu'un singe gris et noir, deux ron mb un carnassier, une variété d'écureuil volant, plusieurs oiseaux, parmi lesquels un superbe spécimen d'ibis rose. Citons encore toute une série de serpents et un reptile très rare, la vipère cornue, dont le Musée ne possédait aucun spécimen Polygonum Baldschuanicum Regel Nous lisons dans 4 dernier catalogue de MM. V. Lemoine et Le 13 septembre LS la Société Nationale d'Horticulture de France décernait une prime de 1'e classe à cette plante, et la notice suivante accompagnait la mention de cette récompense : e P 7 “ on le trouve à l'altitude de 1,200 à 1,700 mètres, et où ila été découvert, en 1882, par M. Regel fils. Après avoir été d’abord signalé sous le nom d'Atraphaxis sp. nova, il a reçu son nom WE et a été décrit et figuré en 1883 par M. Éd. R dans le IIIme volume des actes du jardin nique de Saint- cé nend (p. 684, pl. 10). Le Museum le possède depuis 1892. Nous savoie cette Eu depuis quatre ans, grâce à l’obligeance de … 58 professeur Cornu, qui a bien voulu nous en éatéuni iquer un pied, et nous devons dire qu ‘elle a Du et au-delà n de mai composées, tantôt dressées, tantôt retombantes; leur ensemble a l'aspect d’une multitude de guir- landes garnissant le treillis dont la plante a fait son support. Nous avons planté cette espèce au pied du tronc d’un vieil orme mort, en peu de temps elle atteignait et garnissait les premières branches de l'arbre, qu'elles a couvertes pendant s profilant en clair sur le fond er des ponte arbres qui l'entourent. Prises isolément, les sompiere ee app du Polygonum Baldschuanicum se merveil- leusement au travail des PE e. leur élé- gance te et M e permettant d'en faire un emploi constan nfin la pr pars s'est montrée parfaitement rustique sous notre climat. Pour reconnaître la falsification du sulfate de cuivre Voici d'après l'Agriculture Moderne, un pro- cédé américain pont reconnaître la falsification du sulfate de c n fait une tnfbuies de thé et on la verse dans une solution du sel à vérifier, Avec le sulfate de cuivre, le mélange prend une coloration brune vert olive sale; avec le sulfate de fer, la colora- tion est noire et il se forme un précipité co- Ce procédé, qui a le mérite de la simplicité, met, paraît-il, de reconnaître l'addition de 2 °/, de sulfate de fer ou sulfate de cuivre. Cours temporaires d’arboriculture Des cours temporaires d'arboriculture fruitière et de culture maraîchère vont être créé environ deux cents communes "État surveilleront cet enseigne- ment spécial, qui sera donné par des horticulteurs diplômés, Ces cours comprendront quinze leçons. Aster Novi-Belgii Parker nanus Cette variété est un gain bien distinct des Michaelmas Daisies et prouve beaucoup pour la qualité des semis germés chez M. Norman Davis, de Framfeld. On prétend que c’est un semis pro- venant du Robert Parker, fleurissant rela up plus tôt que cette variété. Dissembla Les fleurs sont grandes et chacune d'elles est pro- duite sur un pédoncule court et tout le caractère e la plante est original et agréable. Fruits des Indes occidentales anglaises a quelque temps déjà, lisons-nous dans le Gardenrs Chronicle, nous attirâmes l'attention n faisant envoyer des frui utres produi es îles qui trouveraient ici un éiene Rd Aujourd’hui nous notons que certaines personnes le but de remettre à flot l'A ports et des Produits de la Jamaique (Led). te capital exigé serait affecté a construction de cultiver, récolter et expédie autres perse pour Ru l'ile est célèbre. Nous ne pouvons que réagi plein succès à tout programme bien élabor 402 LA SEMAINE HORTICOLE Le Cattleya Loddigesi et ses hybrides Le Catileya a ca ra fut le premier Cattleya Il avait été expédié de Rio- introduit en Eur Janeiro à MM. Lo di es, de Hackney. Il reçut 1 nom d'E pidendrum violaceun, le genre Cattleya labiata, il y fit rentrer comme seconde espèce 1 Cattleya Loddigesi en le dédiant à l’habile intro- rimitif, ducteur, au lieu de conserver le nom qui, d’après les usages, serait devenu Caftley violacea. LeCattleya eg LE est répandu sur une aire des très vaste du Brésil méridional, et croît dans positions très variées, seb sur les arbres, tantôt sur des roches nues, parfois abrité, parfois exposé au soleil ou aux intempér tant va ces bis dans l'habitat, il n’est pas surprenant que l'espèce soit assez variable. La tm la plus distincte est la variété érée par les différents auteurs, tantôtcomme une “men tantôt comme . latcii une autre espèce. ur offre un caractère particulierbien marqué, c est quele lobe antérieur du M L. X amoena avec le Laelia Perrin: (Bleu); le L. X Vedasti avec le Laelia pumila (Perre- noud); le L. X corbeillensis avec le Laelia pumila Ms n); le L. x LT la umila(Mar n); le L. X Behrensiana avec le asie “dan (Sander, Mas e le L.,x Auroraavec le Laelia pumila(Veitch): le L. X Sallieri avec le Laelia purpuraia e (Maron). En outre, on rattache vs dog 0 Loddigesi e airs hybri es nature C. Patrocini, C. Brownae, C. Loddigesi- Re etc. PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES - Cypripedium X Germaine Opoix .. uvel hybride obtenu dans les serres du xembourg, sous l’habile Ra de M.Opoix. ti est issu du C. X Madame Coffinet et du C. Fairieanum; le <. ane Coffinet est lui-même un hybride du C. insigne Chantini et du C. x Harrisianum. C'est donc un croisement une cannelure qui va à peu pres jusqu'aux bords; le disque est aussi plus jaune sont généralement plus longs et plus grêles. Il existe plusieurs sous-variétés se rattachant au C. Loddigesi var. Harrisomae ou C. H arri- soniae, comme on dit souvent dans l’ A EC né ; enfin les bulles très voisin du C. X oenanthum, mais d’un coloris MU plus clair; le pavillon notamment est vert clair bordé de blanc, avec un grand FR de lignes de points pourpre brunâtre. C. X Germaine Opoix rappelle beaucoup le précédent, mais en plus rand ; il a une forme Pis ample et plus ramassée à la fois, et constitue la plus connue et la plus brillante est la variété violacea, qui a les fleurs d’un rose violet in- tense à reflets soyeux, d’un éclat souvent superbe. à le nom d’Epidendrum violaceum, et c’est proba- blement de tous les rége celui qui, dan l’ensemble, se rappr e plus du violet. Une autre variété a blanc pur, est extrêmement rare. On a md ] aussi une forme pointillée de pourpre, e Ï a reçu le nom de maculata; une autre plus sit impossible que ces formes fussent le produit croisements opérés à l’état naturel, et dans lesquels serait intervenu le Catileya guttata. Le Cattleya Loddigesi et sa variété Harri- sontae ont déjà été utilisés par les semeurs pou produire plusieurs hépiiies inÉminute, parmi uels nous LeC, x Brabantiae (1864), avec le C. Aclan- diae Foch ; le C le C. x Ashtoniana avec le C. gigas(Lewis); gros dans les lignes voisines du milieu. le C. x Astraea avec le C. Skinneri re est brun verdâtre clair; le staminode volumineux C.:208 ée téNdtad. 3 à fleur alé MastersoniaeavecleClabiata(Veitch); x points pourpre brunâtre disposés en lignes longitudinales. Les et courts et larges sont blanchâtres au milie , jaune clair au som- met,avec les bords lavés ar striés de brun brillant, surtout le bord supérieur. Le sabot court et large est jaune verdâtre clair, un peu lavé de br En somme, l'influence ou D Fairieanum apparaît infiniment peu, et tout au plus pourrait- on lui attribuer une mn ondulation des bords des pétales du on. Quoi qu’il en soit, l’'hybride est after nt agréable, S S * Cypripedium x Elmireanum Hybride du C. Sr sas ee du C.insigne, r présenté à Paris le 28 s . I trahit fort peu sa parenté avec la Rae: sa puit sauf dans exactement ceux du pavillon très grand, bien étalé, très élargi, surtout “ à sa moitié supérieure, ferait plutôt penser à . x Lee . strié aussi, Car il porte de nombreuses lignes de points pourpre violacé, plus prononcés et plus Le sabot est jaune clair, et n’a rien pris de celui de le ec: X BurnaysaeavecleC. maxima(M antin) le C. X Gaudii avec le C. Leopoldi (Maron); Endicott avec le C. maxima ; le C. x Miss E e C. x olivetensisavec le C.maxima (Mantin); le pres X fausta avec le L. exonten- sis (Vei le L. x Tresederiana avec le Laelia crispa Pur pere le-L. X Zenobia avec le L. elegans (Veitch, Mantin); C. Charlesworthi. Cattleya X weedoniensis Hybride du C. Mendeli et du C. Sven cr présenté à Londres le 26 septembre par M.T. Thornton, de Weedon, et qui a été beaucou up . L'inflorescence se composait de trois rs, ayant un air de famille très prononcé avec le C. Schofieldiana ou le C. granulosa (dont le précédent n'est en somme qu’une variété), mais ———— les segments plus amples, Plus larges et plus t d'un blanc y lavés de verdâtre le long de la ligne médiane, et couverts de veines rose pourpré. Le labelle a lobes latéraux aigus comme dans le C. gran jaune pâle, et le lobe antérieur ondulé et dentelé, rouge, couvert de veines pourprées Cypripedium X Julia D Rod 4 Hybride du C. Lawrenceanum et du C. exul, RES à Londres le 26 septembre par M.W. \ Appleton Cypripedium x Lachmes ©" "TT Hybride du C. ciliolare et E C. superbiens présenté à Londres par M. R. I. Measures. Ila à peu près le coloris du Sn avec des propor: tions plus amples. Laeliocattleya x Fortuna Hybride du L. Schillériana et du Cale Mossiae, présenté à Londres le 26 septembre par MM. Veitch. Odontoglossum grande albinos M. F. Vite de Guilford, a RE à la séance de Londres du 26 septembre une variété d’ DAMES grande complete al vue de ma Cette variété fera le pendant de l'O. Insleayi aureum où Tmschootianum et de l'O. Schlieperia jaunes, ce qu’on pourrait appeler en quelque sorte des albinos. Cattleya x Chloe Hybride présenté par MM. Veitch à Londres le 26 septem bicolor et du . Bowringi petits, rose clair, et le lobe antérieur roust pourpré vif, Cet hybride a les mêmes parents que Je Ce.» Cheselians, per par M. Georgts Mantin il y a deux Miltonia Blunti Lubbersia®® Nous sommes à l’époque de floraison de cts | nus ri l’une des plus richement colorées Le surtout vers leur centre. Le ba 4 rétréci en avant de la crête, : présente ainsi J forme assez différente de celui du M. spectabilis: 4 ru ouge-violet ri le M. Clowesi. Totbetois. cette ME parfois jusque près du sommet, et h c'est se l'influence du M. spectabils qui dom Le M. Blunti est d'ailleurs très variable, au point de vue du coloris et au point de vue de la grandeur. Sa forme la plus brillante est celle ui m vertical ; les pétales et les sépales, pourpré à la base, portent des macu Dire. pourpré vif; le labelle, lavé de rouge- “ La hampe porte ordinairement de trois à cinq rs G:T:G; Les Chrysanthèmes Le soleil d'octobre, à l'heure où nous écrivons euse lectrices, grâce à la toujours Side bienveillance de MM. de Vilmorin. , plus spécialement à à L inten- de nf tio amateurs hry or intéressant article que le distingué rbrntle te, M. Anatole Cordonnier, a fait Fri dans le numéro d'octobre du Nord horticole LE CHRYSANTHÈME EN 1809 prendre. La sèche des boutons. Le meilleur bouton à Une question bien intéressante, toujours à pa Cette mg 1899, l'été a été particulièrement chaud et se Beau sévit d' amateurs nous ont écrit pour nous rition plus précoce des boutons couronne. pondu inv érisbtelte st L < ne Commencez pas avant le 10 août ». Nous avons eu raison dans la nee des cas. Pour certaines variétés, trop n heureusement, bou grosseur d’u après, en de examinant attentivement on s’aper- Cevait que la partie ineéristhé se désséchait ; la fleur était irrémédiablement perdue On _—. appeler cet accident, la sèche des bouton A ét cause attribuer ce fâcheux accident ? Disons d’abord qu ln’ est pas inhérent à l’ année. me fait, sur quelques variétés, presque Le même accident s'était produit aussi 1 lorsqu'il nous arrivait d'essayer de réserver des boutons mt l’époque normale, c’est-à-dire vers le sou 1 Cette année à 180: l'accident s’est généralisé et on r Stationnaire, avortant, tandis que sur la même SAMEDI, 14 OCTOBRE 1899 plante, d’autres tiges présentent un bon bouton, qui deviendra une bonne fleur. D'autres fois, étant donnés plusieurs pots de la même variété, certaines plantes plus avancées en Pépin dont les boutons ont été réservés à l’époque ordinaire, c’est-à-dire vers le ro août, — 4 #4, ho 4) : My Fig. 183. — Chrysanthemum indicum grandiflorum var. ont eu leurs boutons séchés, tandis que d'autres où les boutons ne se sont présentés que plus tard, par conséquent réservés après coup, auront une floraison convenable. Il nous semble qu'il faut attribuer cet accident à un excès de végétation, arrêté brusquement par 403 la réserve du bouton. Nous pensons que la sève, arrivant en abondance dans la tige, privée d'issue de toutes parts, dans une plante qui devrait encore faire un étage avant d'être arrêtée, produit une sorte d'apoplexie du bouton et entraîne sa perte Soleil d'octobre. Ce qui nous amène à penser ainsi, c'est que cet accident se produit surtoutchez les variétés à rs de novembre et plus rarement sur les ntes à floraison d'octobre D' autre part, il est incontestable que la chaleur sèche anormale et persistante que nous avons 404 LA SEMAINE HORTICOLE éprouvée dans le Nord en juillet et août, n’a pas été aussi sans contribuer à augmenter la sèche des boutons, qui cette année a été plus remarquée que les autres années. Nous inclinons donc à croire, générale, il faut, surtout dans les années chaudes, éviter de prendre le bouton avant le 20 août, dans les variétés fleurissant en novembre, tandis que l’on peut commencer le 5 août à réserver s boutons réservés trop tôt sont difformes, Hécntent à leur base des boursouflures ou faux fleurons qui détruisent Het de la fleur et la rendent souvent imparfaite. Chacds sait aussi que dans certaines variétés, si on ne prend pas le bouton assez tôt, [a fleur n’a plus le temps nécessaire pour acquérir de grandes dimensions. En Angleterre, où l’on a encore plus d' expé- rience que dans notre pays pour les divers soins à apporter à la culture des Chrysanthèmes à la ssi remarqué que dans les e le recommande particulièrement. Toutefois, nous n’y avons pas découvert que ces auteurs expéri- mentés ont parlé de la sèche des boutons. Toute son ifforme, an sentent les ro dont les boutons ont été ré- servés tro IH ya “'êre un juste milieu à observer et sur- tout une étude personnelle que chacun doit faire de la manière d’être se “que variété, le climat. la culture en pot o erre, pouvant modifier éplisent a végétation des diverses sortes de Chrysanthèm AE x CoORDONNIER. LES PERESKIA Le genre Pereskia appartient à la famille des Cactées, ce dont beaucoup de personnes vrai- semblablement ne se douteraient pas, si elles ne tiges cylindriques ligneuses, ayant des feuilles qui rappellent un peu celles des Lauriers, et une inflorescence en cyme ou panicule. Ils ressem- bleraient plutôt à certains Groseillers qu’à des Cactus, et en effet l’une des espèces les plu connues, le P. aculeata, est connu en Angleterre sous le nom de Groseille er à maquereau des Antilles, ou des Bar! s Pereskia, de même que toutes les Cactées d'ailleurs, sont originaires de l'Amérique. Le genre se compose d'une douzaine d'espèces. Les éri leata. Feuilles larges et luisantes. Petites fleurs en panicules terminales, blan- ee, nuancées de rose, avec les étamines orangée -n ‘espèce est souvent employée comme _ Sujet pour grefler les Epiphyllum, mais elle a les tiges un peu m aigres pour supporter # ar i spé cr de fortes épines raides aiguës, ant parfois une longueur de 5 centimètres. Les feuilles nombreuses, longues de 8 à 15 centi- qu’en règle: mètres, sont A ét vase les fleurs, d’une pétale largeur d êtres, un peu défléchis Are un cercle régulier, sont d’un et la touffe dense formée par les blanche. Ces fleurs apparaissent vers le milieu ou la fin de l’été en is bouquets, d’une durée de plusieurs semain e P. Bleo est originaire de à Colombie. Ses feuilles se SRE en salade, paraît-il, dans la région de Pan On cultive à aussi parfois le P. spatulata et le P. subulat Les pars des Pereskia vont en se développant et en prenant de la force à mesure ‘que les branches prennent de l’âge. Le fait est à remar- quer, parce que dans les autres Cactées c ’est le les plus nombreuses, et les vieilles tiges n’en ont plus ou presque plus. On peut observer cette par- ticularité même sur les Opuntia les plus épineux, tels que l'O. Loyrida et l'O. nigrescens, dont les anciennes raquettes sont inoffensives à près. Dans le Pereskia aculeata, au contraire, les jeunes branches n ont que de courtes épines dis- posées par paires à l’aisselle des feuilles, tandis que les vieilles branches sont revêtues de Lee de grandes et fortes épines, au nombre de v à cinquante à chaque paquet. L’arbrisseau forme ainsi un rempart formidable. Il en est de même du P. Bleo e fruit des Pereskia est une baie charnue here ressemblant un peu à une Groseille à maquereau. Il est comestible, et l’on en fait des conserves aux Antilles. Les Eucharis Le genre Eucharis contient six belles espèces bien distinctes, ES lesquelles l'E. Eee ndifiora bien connu arrive au premier rang c e plante de jardins. Toutes ont de belles Lo blanches. Elles sont natives des Andes de la Nouvelle Grenade où on les rencontre à de faibles éléva- tions. Le traitement exigé par l'E. grandiflora convient à tous les autres, qu'ils soient hybrides ou etre Espèces et Variétés E. grandifiora (E.amazonica). — On trouve cette plante dans presque tous les jardins. Elle no. des “er arquées, de 35 cm. de long et egc € large; un pédoncule aussi long que les feuilles portant cinq, quelquefois six ou sept fleurs, ayant chacune de 10 à 12 cm. de 1 ge. Une variété bien déterminée est la suivante L Lez 12 EF 1° f. QU cé prete | à a o J Pt © ane 2 duite il y a quatre ans. Cet Eucharis a des feuilles ee Sages et cannelées, avec une incurvation sée, un pédoncule pareil à celui du type, de Mbéntralemänt six fleurs, qui sont aussi grandes, mais ont plus de parfun que celles de l'E. grandiflora. de six stries qui courent vers le bas, le long du , sont également d’un vert plus riche; cultivé à à été du type, il se ai de celui-ci par son port nain et sa vigoureuse croissance. Il n’est pas non plus sujet à seb de dépérissement et est aussi moins attaqué des mites que le type. C’est une excellente plante à cultiver pour la décoration, parce qu ’elle prend peu de place et que les fleurs s’ lèvent bien au- dessus du feuillage. La plante fut probablement « trouvée à une altitude élevée, mais son Origine exacte n’a pu être déterminée. randifiora Lowi.— Les variétés à grandes fleurs de cette Dares ser supérieures au la croissance est plus robuste, les feu AA ong sur 20 cm. de e pédoncule est relativement long, portant de trois à cinq fleurs, qui ont 10 cm. de longetd: large. Les trois segments internes sont très larges et onduleux, tandis que les trois segment externes sont plus dilatés que les précédents, Le t non seulement la plante sy refusa, mais elle ne produisit même pas de semen: ces, lorsqu'elle eut été elle-même fécondée direc- et très florifère plante de jardin. Il en est de même L’E. nl Moorei qui ne semble dif férer que par ses fleurs plus petites, par le limbe du périanthe plus dilaté et ses filaments en forme de petites masses. E. Mastersii (Bot. Mag., p. 6831). — Ceci est une plante beaucoup plus petite, ayant des feuilles de 20 cm. d ar une Rs au point de vue de la représen tation du gen — Cette plante produit huit où Les segments dù ont une largeur de 3 dans cette plante, c’est la coupe des étamines qui est tubulaire, qui a 3 cm. de long et qui est pra fondément tendue entre les filaments. Les feuilles étroit. C'est une jolie espèce, bien caractérisée et qui prospère le mieux dans un compost très léger. en espèce ayant un stigmate entier. E. tevensii. — C'est un hybride és cette variété et l'E. Sanderi, ayant les carac | deux, à état combiné. 4 h de quatre; de plus, les segments sont p et le stigmate est trifide. C'est le seul Euchars oduise des Se" librement, ce qui le rend intéressant au pois vue de l'hybridation. Ses fruits trilobés, qui On couleur de terra-cotta, sont très ms Le Ga Cette Hs figure chez Regel, dans le flora D d E. Sanderi. — Ceci est une plante à robuste croissance, avec sont pas aussi dilatés que les trois segments io # la coupe des étamines JE rudimentaire et entièr. On aura une milite « plante de jardin dans l'E. PE multiflora qui produit de huit à dix eurs sur chaq c plantes a en à t clés des bourgeons. subedent — Cette plante n’a pas fleuri e périanthe d’une M d’un pouce, les seg- ments oblongs, CR dants, d’une longu é: bi pelé Calliphruria Subedentata et c’est u il à éme très tardive. Ces plantes fleurissent difficilement. u un hybride rs l'E. grandiflora et Urceolina perdla appelé Urceocharis Clibrani. autant l’hybride parents. Je née cet hybride pour attirer l'attention une description étendue de Gardeners’ Chronicle d . X Burfo occasion pour parler du joli Eucharis exposé sous dernier Meeting de la Société Royale sont pas plates comme AT de l'E. grandiflora, mais un peu en forme de cloche. L’E. Burfor- diensis semble être appelé à devenir une variété de jardin populaire. Culture Celle-ci n’est guère difficile si on note soigneu- plante. Les bulbes est épuisée. On les placera dans une température de 70° et on les laissera dans une atmosphère humide jusqu’à ce que la croissance des feuilles 4 SAMEDI, 14 OCTOBRE 1899 soit op Alors on peut donner une tempé- ature de 60° avec moins d’ eau, + sont grande échelle pour la fleur coupée, on peut les laisser toute l'année dans une température favo- rable à la croissance, leur donnant de l'eau le cas échéant et proportionnant la quantité d'eau au cette manière et ont poussé avec la vigueur d'un chou. Des É ee <'QpR te à d'engrais li- quide de vache meilleure chose et la seule qu'on puisse ontséé à à la plante pendant la période de croissance; si cet engrais manque, de l'eau de suie est ce qu'il y a de mieux. Par un temps ensoleillé la plante exige un léger ombrage. Forçage Un forçage exagéré est la cause des maladies qui attaquent les bulbes que l’on voit rélégués sur le fumier de la Er mo des établissements de fleurs coupées, chaque an 405 on les enduit d’un léger mélange de savon doux et de pétrole en émulsion. On doit éviter que la s provienne dies, car je les ai toujours trouvées sur les bulbes dépérissants de presque toutes les plantes appar- maladie seule a soigneusemen a les bulbes et orisera avec . la fleur de soufre et on plan- a ensuite les bulbes avec le soufre y adhérent. n compost léger, un bon drainage et la dispari- tion du fungus noir qui infeste la terre des serres chaudes humides sont les meilleurs moyens REVERS pour combattre les maladies ou la AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à la poste régulièrement tous Les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. dE ET" LT TT Z + ADS he AUS 2 Ar Fig. 184. — Andromeda japonica. Un _—— no il y a quelque temps ce qui s horticulteurs ont abandonné la tee ‘ r Pre Dani tt, parce qu'ils ne ere pas à forcer la plante e plus de trois fois l'an. » Ceci est une prétention exagérée, car on ne A pas exiger que le bulbe donne des fleurs plus de deux fois l'an si on peut le garder en bon état de longévité et de santé. Une troi- être obtenue une ne aRn plus sèche et en laissant la plante plus sè Maladies La mite du bulbe de l'Eucharis est le plus important des ennemis qu'on ait à combattre. J'ai essayé les remèdes vendus comme efficaces, btenu aucun résultat “sir Gta Les bulbes gravement infestés sont perdus; ceux légèrement atteints reviendront dans la suite si ANDROMEDA JAPONICA Nous présentons cette bonne plante sous le Pieris japonica Don. Elle appartient à la famille des Éricacées, au genre Pieris D. Don., qui ve rend environ dix AE d'arbres ou d’ar- bustes glabres ou pubescents, presque tous rus- roi, habitant l’ Himalaya, la Et Ma e Japon et l'Amérique du Nord-Ouest. Les Miots sont blanches ou rarement rouges, disposées en appes courtes : allongées, penchées, axillaires ou terminales pete PE À les pédicelles as és d’une bractée et deu ou sn urcéolée, à cinq petites dents ré- curvées; les étamines sont au nombre de dix, 406 LA SEMAINE HORTICOLE qe _ feuilles alternes sont pétiolées, per- ntières ou serru blanc pur, et le Pieris + rai (fig. 184, p ee g à l’amabilité he chefs disposées en bouquets terminaux et ramifiés. Les Pieris conviennent ss nt pour la garniture des plates-bandes de terre de bruyère; les espèces P. floribunda et japonica peuvent aussi se cultiver en pots pour l’ornement des serres. Entreprise de Gutta-Percha et de Caoutchouc Comme on trouve, dans les lignes qui suivent, les portons à . connaissance des intéressés, à la prière même ‘auteur. L'auteur, hs lui-même a conçu l’idée de fonder une société anonyme, dit : « Il y aplus de sept ans, j'avais conçu le plan de fonder une entreprise pour la plantation d'espèces ns rbres produisant la Gutta-Percha et le Caout- uc, mais certaines raisons me firent alors Monnet ce projet; la principale fut que je ne connaiss sais pas tous les arbres donnant ce produi Depuis, quelques années se sont écoulées et mps là je me souvins constamment e 1880, je fis tailler un bois, j'appris pour la prestils fois à connaître le Caoutchouc, mais eñ ce temps on ne se doutait pas encore qu ’il y aurait plus tard une à gi pénurie de cet article. u je voyageais, en l’année 1884, dans l'intérieur et le haut-pays de Bornéo et bien loin du territoire du Sultan de Koetli, je voyais là de grandes quantités de Gutta-Percha qui étaient falsifiées et cela me donna l’idée de me faire indiquer ces arbres par les Dajaks; ] 4 réussis. En 1892, comme j'étais entré dans inis- tration forestière, le hasard voulut que je fus l'occasion ER nter mes CRERE au sujet de ces arbre nsuite je fus placé, en 1894, dd. la Rési- dence Paloibens et dans mes voyages j'étais continuellem ent en tact avec des co le vil et paresseux Malais rase annuellement pour quelques picols de riz-de grandes superficies de bois; j'appris aussi que les Anglais, des districts de Lampong, Palembang et Djampi, firent cher- cher clandestinement des plantes et les transpor- tèrent a, où l’on s'applique depuis quelques années à cette culture qui a l’appui du gouvernement anglais. Depuis le mois de juin 1898 jusqu'à ce jour, je suis placé à Banka et je m ‘appliquai de nouveau aux nes à gutta-percha qu'on trouve dans cette île. ns les dernières années mon attention fut toujours attirée sur cette culture par les nom- breux articles dans les journaux et les revues et dans lesquels on mandait de tous les pays que les arbres sont condamnés à mort par l'abattage ; que la difficulté de se procurer le produit devient de jour en jour plus grande et que le prix doit et Malakcka et que ces diverses entreprises ont l’appui des gouvernements respectifs. Partout, où Heu allé moi-même, je is de Indien de l'Est et nulle part on ne plante de nouveau. … : culture du La champs d'herbe et d'Ala ang-alang, détruira ces utiles espèces d'arbres si complètement endéans quelques dizaines d'années, que les physiciens se disputeront, après un certain temps, sur 1 question si ces arbres y ont bien jamais poussé et diront que l’île « Poeloe Pertjah » a été mal baptisée. Depuis longtemps l'augmentation du prix a eu pour résultat que la population falsifie le produit ; les commerçants malais ont favorisé cette falsifi- cation, croyant probablement que leurs clients de ingapore ne la remarqueraient pas; le résultat inévitable fut Se beaucoup furent trompés et que les prix baissa ès pr haine personne ne sait encore quel âge les différents arbres produisant le gutta- percha et le caoutchouc et les plantes rampantes peuvent atteindre; certains indigènes me disaient bien qu'ils avaient abattu des arbres qui avaient i Fibre d'autres arbres fait beaucoup de tort à leur végétation; j'en ai fait l'expérience dans le haut-pays de Palembang où je plantai un certain nombre d’arbres à titre d'essai, tandis que dans le Jardin d’essai de Tjipetir il a été démontré qu'ils poussent très rapidement s ‘ils sont régulièrement plantés. Comme le but, la création d’une société ano- ent Lerii; 2° le Pallaquium tt n’est pas nécessaire d'ajouter i ici les dénomi- nations indigènes, parce qu'ils ne portent pas seulement des noms différents dans les diverses îles, mais ont aussi dans la même contrée deux ou lus d Naturelleiint la recherche du profit ne doit point exclure les essais et ceux-ci doivent même être faits dans l'intérêt de l’entreprise elle-même. On devra planter de diverses manières, par + du n° : un certain nombre d’hectares, du 2 la même chose, et un certain nom mbre d hectares pars: Il ne sera pas mauvais non Le a que DR pour le café et le qu —— plus de planter, comme produit subalterne, des arbres Kapok et Syrax pére ontre | plantes rampantes à caou dtchouc peuvent d semences,quand on veut en planter les meilleures espèces pour la culture d'échange. Je ne m'étendrai pas sur la production, l'espèce de terres dans lesquelles ils Pr le mieux, le temps de la floraison, la maturité des fruits, le temps de la récolte, les ae où se trouvent les meilleurs et le plus ‘de fruits, où l'on peut obtenir j'ai dépensé beaucoup M il est donc juste que je tienne tout cela pour moi. Ainsi, il y a des semences de différents autres arbres, qu'on ne peut distinguer de celles qui produisent la gutta- percha, ce qui fait qu’on doit aller personnelle: ment les récolter. à la récolte du produit en faisant annuellement des entailles dans les arbres et à gagner ainsi la sève, on en sait encore si peu, qu’ on peut laisser ce système provisoirement de côté; par ne da des arbres | “entreprise devra déclarer de ce fait que l’on n peut a voir assez d'ouvriers. Je prends les matières à semer à mon compte. Naturellement certains hectares ne seront pa abattus, d’abord, afin de pouvoir constater ann: ellement la végétation des arbres, ainsi que pour les semences dont l’entreprise elle-mêmea tandis que le superflu peut très certainement être vendu avec un grand profit. Ensuite, afin de faire l'essai avec une coupe annuelle régulière pou arriver à connaître la manière de récolter la plis favorable. nationale pour l'avenir. Nous autres, Hollandaï, : devons-nous derechef venir les derniers ? Dépenses et produits probables Les dépenses pour la plantation de gut percha et caoutchouc ne seront sûrement si inquin e probablement moindres; Les arbté ; même plus que) ce qu vil ne faut plus cor Pit nt ls pour cette raison qu'il ne peut être 4 d'épuisement de terres; seulement on ferait bien de songer à la culture d'échan Voici mattitemunt le budget : CHU OO umEwN » DOE " osvm € dt D Bd. 5 ZSTS SE 2 55662 œ ® 8 5 + Sééssers à : Bree FRE ë, RE. $. - 3 8 POULE «8x . 8 | MES dose FPE di. 00 be ie US SN ET ré PIS SES REMALER E é nt ee) y vrvvvv ru a Blandasesonves 4 8 | 8 HE il ni Y See" 3: db à E | ns Hors 4 8 | 8 SSÉbeRS $ =: y so ant $ E | NS ruos 4 8 | 8 SSEteE à 3 y ramener + À | n ro: 4 + si lé " vv Fly 229 99 F4 % 7 1 RUE EE EP << 16 ES 8 | 88 TL s « v vevvvvv 8 D | pu nuopyu Du 2 | () RSS Seisssss |f Ti AE rh . » B A DA oise à 2 FA 8 | 88 THB FA el uvre vs P É | ppprnogps a pl 1 £ BRRTRREReRS : F y #4 A ie om À & Fi ru Se à > © = | Do00owecs 2: à És | sbassesess | ë s à AN 42 cAyrd ral (} S Se BEbRnDEE 4 51 11808 TELLE $ < 7 — ; YF : VUE NV VS LI à ÈS BRrosasrrrise 8 | 88 | 8888888888 Il faut donc un capital d'environ 300,000 orins. Il y a certes à faire des remarques sur ce principal, c’est de travailler a nieusement que possible, sans rss FA aire € ds SAMEDI, 14 OCTOBRE 1899 tort à l’entreprise par une parcimonie déplacée. On ne construira pas de palais. Dans les Indes l'on peut se contenter d'habitations simples et je préviens formellement contre le choix, au moins aussi longtemps qu'il n'y a pas encore de profits, de directeurs, commissaires, comptables, etc., qui coûtent cher. Je reconnais que les données servant de bases à l'évaluation de la production sont très vagues ; cela n'empêche cependant pas qu'on peut ferme- ment croire qu'il y a d'importants profits à faire avec mes . re. s que la neuvième année, par ae tage ex 100 é due ations à 500 arbres = 50,00 arbres, l’on obtienne un produit de ver katties par arbre, alors cette plantation donne ties. Cette quantité ares vendue à: 2 florins par kattie, alors on obtie 00,000 florins. On fait ix premières années, l'entreprise donnerait, à commencer de la onzième année, un profit annuel d’au moins 1 1/2 tonne. Cette somme serait-elle trop Ce alors on peut encore en déduire une forte somme, et c qui vaut le mieux, c'est que l’entreprise conserve la même valeur. Plante-t-on annuellement plus de 100 hectares, s | pro ofi de ù entreprise Peut-être est-il possible de faire des profits à commencer de la cinquième ou de la sixième a nnée : 1° De la récolte du Kapok; 2° Des Pepins du Kapok dont on peut extraire de l'huile ; 3° Des récoltes de Benz 4°!De la vente des Ne. . Gutta-Percha ; 5° Peut-être aussi des feuilles tombées de Gutta-Percha, avec lesquelles on Foi préparer avantageusement de la Gutta-Percha. On peut, sans le moindre inconvénient, placer les arbres Kapok (Ra entre les arbres à Gutta, et entre les rangées on peut planter des Syrax Benzoën. Dans le haut pays de Palem- bang, les Malais plantent de petites plantes de rax Benzoën entre le padie; mais dès que la récolte du padie est faite, ils ne s'occupent plus de ces arbres avant la récolte, qui se fait à partir de la sixième année. De même que le Kapok, ces arbres ne feront - pas de-tort aux Getalis, parce qu'ils donnent peu d'ombre. Une plantation comprend donc 500 Gut nat at à des De Av doivent 2m rester propres, ce qui faci- lite la récolte de ces divers produits et fait beau- coup de bien aux arbres à Je regrette de ne pouvoir donner un budget du produit probable à de ces diverses plantes, mais les intéressés pourront bien eux-mêmes constater que leur ait, wd certainement de nature à favoriser l’entreprise. Il est de coutume que le créateur d’une société onvie produise des preuves de fermage d'une parcelle de terres incultes et les apporte à la société. A raison de diverses “er ge je ne peux pas remplir cette conditio D' , l’auteur de ns article est encore au service du Gouvernement et ne peut pas le quitter évase d’avoir la certitude que le capital pour cette société est souscrit et que celle-ci l’autorise à 407 aller chercher et solliciter des terres, en son En second lieu, il désire savoir où les action- naires préfèrent posséder des te: tout. Il s'est décidé pour Sumatra, et bien pour les districts de Lampong ou de Palembang. Les terrains y sont beaucoup plus fertiles; dans les bas-pays on a une température humide e gulière; les grandes superficies de sol s'y ac- quièrent facilement, aussi ki bien celles de sol plat et incliné, que de sol montueux. Ensuite là on se trouve véritablement dans la patrie de la des p . Seulement l’on y paie les ouvriers + » Extrait du rapport sur les arbres à Gutta- Percha et Hegete à TJpeur (Régences de Préanger). Il y a toute raison pour attacher av d'impor- tance à cette culture et à son extension à Java, même comme culture am oc eva Aussi la situation du marché général, qui accuse des prix toujours croissants, y engage. Il y avait manque de je : serre Pallaquium — De toutes les espèces. c'est le Pallaquium Gutta qui rep le mieux. Dans un jardin de treize ans, les arbres ont une hauteur de 12 m Payena Lerii. — Un jardin de onze à douze ans forme un véritable re re toiture épaisse, erbes, les feuilles tombent nombreuses, Lara T'idéal du reboise- ment. Les branches touchent au sol; c'est une vraie mn Nr: de bois ombeageuts. Castel elastica. Cette arbre pousse particulièrement vite. uas petite plantation de Le sol est complètement nu, spongieux e poreux et couvert de feuilles et branches tombes; ces née se tranforment vite en hum , tica. — Pousse bien et Barre” es vite. REMAR — Tjipetir est situé pos un pays pe rer l et montueux, qui ne hauteur e 500 mètres au-dessus du HO de la mer. Les conditions du terrain, du climat et du sol ne sont pas favorables sous tous +4 rapports. Il y a iniè complet et exact des frais nécessités par la création et l'entretien de planta- tions de ces espèces d'arbres. Aïlleurs les condi- tions seront sans doute plus favorables et les frais moins és Pour faire rapporter la plantation, il semble qu’il faut recommander la parer des arbres Kapok . wi nouveaux jardin Les frai s élevés d'ntéction pendant les premières né sont dE le grand inconvé- and JEUNE ce Es pré- cède, je ne savais pas FT rapport avait été publié dans le Yavasche CU, Ce n n'eut que plus tard que je l’ai vu et en ai pris un extrait. A Tjipetir on a eu tort de prendre du terrain, qui auparavant avait souvent été utilisé pour des landangs, collines depuis longtemps dépourvues humus et où naturellement l'alang-alang devait immédiatement faire son apparition. (Indische Mercuur, 24 juin 1890.) 408 Notes Coloniales CALCUTTA Nous lisons dans le Gardeners Chronicle : ous avons sous les yeux le rapport annuel du Gouvernement sur la culture et le commerce du quinquina au Bengale, pour 1897-98 et celui du Jardin Botanique royal de Calcutta pour la même période. A Calcutta, le temps, cette année, fut plus normal que pendant les années précédent es. Les Orchidées ont maintenu leur vieux renom d’ex- cellence. Pendant l’année, les jardins furent améliorés par des réparations considérables faites er huile végétale. La collection de l’Herbarium s’est enrichie de 10,672 spécimens !! Au Bengale, la saison fut aussi normale par rapport au temps, et il n’y eut pas, pendant la saison, de fluctuations spéciales à noter dans les quantités de sulphate de quinine ou autre produit des pes NOUVEAUTÉS (Suite, voir p. 346) Dahlias incurves, Trou ra isi de mérite à Londres (M. J. Stred Dahlia Medora Henson (Cactus) Fleur bien formée, d’un rouge cramoisi vif à reflets pourprés. Certificat : né à Londres, 26 septembre (M re). Dali. Cactus simple nain Albert Truffaut.Cu- pe mais avec une tendance à se tordre légèrement et une allure rappelant les Dahlia-Cactus. Elles se présentent très bien. Dahlia Mrs ?. F. Crowe. Fleur très bien formée, jaune pâle tendre. Certificat de mérite à RTE 12 septembre (MM. Keynes, Williams et Cie et M. West). Dahlia-Cactus Innovation. Analogue et supé- rieur à la variété Arachne. Certificat de mérite à Londres (Keynes et Cie ta Progenitor. Rouge cramoisi vif; les pointes des pétales sont découpées et frangées d’une façon très tonte Certificat de mérite à Londres (Keynes et Dahlia Emperor (Cactus). nt orangé lavé . Certificat de ahlia Rover (C ne Très grande fleur, d’un hs brillant. Certificat de mérite à Londres (J-G Dai ‘Gre eens White. Variété blanche de es meet Certificat de mérite à Londres (J- G Dahlià Major Tuppenny ar me bien ormée, rouge sau moné vif, avec le centre jaune clair ; très brillante. Certificat pi été à pr (J. Stredwick). Dahlia Major Weston (Cactus). Cramoisi Dahlia Augustus Hare (Cactus). Belle e fleur à me LA SEMAINE HORTICOLE brillant, avec le centre pus, foncé. Certificat de mérite à Londres (J. Stredw Dahlia Uncle Tom (Cactus). Cramoisi- -marron, avec le Pas noir, Certificat de mérite à Londres (J. Stredwick). Dehlia Mauté T. Walsh (Cactus). Couleur ambre, légèrement lavée de rose saumoné, avec le centre jaune tendre. Variété distincte et très jolie. Certificat de mérite à Londres (J. Stred- wick). Dahlia Cheers (Pompon). Jaune, avec les pointes régulièrement tachées de rouge orangé vif; forme parfaite. Cecticat de mérite à Londres (Keynes et Cie Dahlia Empress (Fantaisie). Excellente va- riété pâle, lavée de lilas très t a e striée et marbrée de cramoisi et de marron. Certificat de mérite à Londres (M. G. St-Pierre Harris). Fig. 185. — Gerardia tenuifolia. Dahlia Veronica Geriyais Rouge orangé avec une macule am à la pointe de chaque pes très régulier se en conformé. Certificat ite à Londres (Cheal et fils). “ Dahlia Flame. Jaune, strié et lavé ii Age orangé.- Belle forme, rappelant un osebery. Certificat de mérite à Len (Cheal et “fl s). Dahlia Daisy. Fond crêmeux, strié et marbré de cramoisi foncé et de pourpre. Très belle forme. a dont le coloris est un méla d’or et mauve (V. Sea su Dahlia Nelle Nicholson (simple). Blanc avec une étroite bordur e vif. Certificat de mérite à Londres (V. Soie …. Dahlia so Sr Jolie variété couleur crême, avec u . Cer- tificat de sites à ae (Miss Girdlest tone). Dahlia Zéphir de e Rose tendre. Certi- cat de mérite es (J. Green). Da sr sp arr . ur rose mauve. Cer- tificat de . Burrell et Cie). William Test ( Cactens “Jolie variété claire, e de saumon, jaune nn er Se rose mauve, lilas pâle au centre. Certificat de mérite à Londres (W. Treseder Dahlia Sylph (Cactus). Rouge orangé vif, Pé. tales un peu repliés et incurvés. Certificat de mérite à Londres (G. Burrell). Dahlia Mrs Carter Page (Cactus). Grande fleur d’un rouge cramoisi brillant. Certificat de mérite à Londres (Keynes, Williams et Cie Dahlia Geo.Hobbs (à grandes fleurs), formé, d'un rouge cramoisi foncé tirant sur le Se Certificat de mérite à Londre s (M. T. bs). ” Daklia Hilda (simple). Blanc, lavé de couleur chair, avec les pétales bordés de jaune à la base jusqu'aux deux tn de leur mA Certificat de mérite à Londres (Miss Girdleston Dahlia Claribel (simple). Centre ja pointes rose rouge. Certificat de mérite à Londres(M. Ed. awley). Dahlia Vera (Pompon). Jolie petite variété jaune tendre. Certificat de mérite à Londres (Ch. Turner). Gerardia tenuifolia ure 186, p. 408, représente le port et une notons d’une nouvelle espèce de Core le G. tenuifolia, laquelle, comme son Mi Tividé ue, se distingue 2. ses congénères, bas ri délicatesse de son feuillag es Gerardia appartiennent à des Scrophularinées et La figu + 4 belle famille quelquefois au blanc. Elles sont disposées en fausses grappes terminales. La culture de ces plantes est très difficile, car ue vivent plus ou moins nettement en parasite ur les racines d’autres végétaux, c’est pour cette raison qu'elles sont si rares dans les jardins. Les graines que l’on importe sont bonnes et les jeunes plantes demandent à être placées dans des endroits chauds et abrités, en terre légère, fertile et meuble, CROQUIS | CONGOLAIS de M. CHARLES BULS (EXTRAITS) LA FORÊT ÉQUATORIALE « La Princesse Clémentine remonte lentement le SL r la silhouette des rives boisées défile devant nos ux. Un fouillis inextricable de racines de eant dans l’eau, surmonté dun bourrelet d’arbrisseaux chlorotiques (1), en défend haut, les Rotangs (2), s'aidant de rbres. La bris ent les invisible pianiste, abaisse successivement ne) feuillés, comme les touches d’un clavier et “ es adobe. plage sableuse, médiatement à une muraille ar € bre nous de forcer notre route à tra taillis, nous nous buttons constamment À À lacis infranchissable de Rota uants, Ronces acérées, d’Euphorbes Rérriséshs we (1) Ureca Cameroonensis (Urticacée). (2) one secundiflorus (Palmacée). | ii tement à caoutchouc (1). Essayons de nous glisser F0 ie nt par un couloir de fauves, mais nos ments sont bientôt lacérés et salis d’un suc rs et nous nous arrêtons décou uragé és. Toutes ces plantes parasites luttent à qui atteindra, la première, la lumière; elles s’em- o@ _ cette flore parasite a atteint le sommet des arbres, elle suspend ses festons de l’un à l’autre, flotte en guirlandes à leurs branches, recouvre leur ramure d'une lourde nappe verdoyante qui s’épand en cascade jusqu'au fleuve. Autour de nous se révèle la fatale conséquence _. és mps de grandir ; ils meurent étouffés, Doithiséuné sur épineuse famille des papilionacées peuple la forêt : Acasias, Mi dressent n. l’'Oseille (2) parasite a Pr des franges nâtres aux rameaux Dbnhier (3); à côté le sauelétes nr un Panza (4) s'est revêtu d'une frondaison artificielle sous les étreintes meurtrière d’une Liane. Gagnons le sous-bois par ce sentier d’ éléphant. oo ! quelle pauvreté en comparaison de rie Y le eue rongé par la les troncs pourris, dévorés par des champignons énormes, tombent en poussière; une atmosphère lourde et dr rend la marche pénible; le pied s'embarasse, à chaque pas, dans des racines Misrées d'aiguillons Quoique cette flore sylvestre ne compte pas une conifère, ses feuilles composées sont “rem et sombres comme les aiguilles des Pins; elles ne tamisent pas la lumière ainsi que le Miillage transparent de nos arbres, et par suite, on ne Agé ton wi ici les clairs-obscurs mystérieux de nos sous-bois. végétation, Seutiiveie sans La trève par l'action combinée de la chaleur et de 1 n nous préférons le AE de nos bois et #2 fraîches clairières ! » Par Du chapitre intitulé « Le Camp, » nous déta- Chons les quelques lignes suivantes : OùS montons au plateau. de larges avenues an- feuilles séchées; les autres enclosent de vastes Champs où se cultivent les Caféiers,les Cacaoyers, Ce Muihi - DK Hevea, Vahea, Landolphia. x) Rocella tinctoria. ; (3) Eriodondendro n -anfractuosim. (4) Pentaclethra macrophylla. SAMEDI, 14 OCTOBRE 1899 les Arbres à Pain, les Avocatiers, les Papayers, les Orangers, les Citronniers, les Corosols, le Manioc, la Patate douce. Les parterres sont bordés d’ananas: les allées en terre battues et soigneusement ba alayées per- mettent aux officiers de les parcourir à bicyclette. Cependant le sol est poudreux, sablonneux: sa sécheresse, l'alignement régulier des lour ds ide campine. P nos officiers ont-ils voulu se donner l’ illusion d’un site de la patrie. » Plus loin, dans le même chaire) nous relevons un autre intéressant passa « Les ex xercices durent des lever du soleil à mp sous l'équateur le jour et la nuit partagent presqu’également les vingt-quatre heures, Ces cultures se développent sur une étendue! considérable, encadrées par de belles avenues. On se croirait, à certains moments, dans un parc seigneurial plutôt qu'aux environs d’un camp s congolais. ras bord de la pires, que l'on peut remonter pirogue, pendant trois jours, M. le li rien Pottier a avec une légitime satifaction; car les légumes frais sont un bien fait en Afri à fournir des jets: les pommes de terre ne sont plantées que pour la reproduction, il y a trois plants, ec) du camp. De ce côté il y a beaucoup d’études à faire, rap à tenter pour déterminer les meil- leures espèces à introduire, les moyen acclimater et de les perfectionner. Je suppose que, dans un siècle ou deux, le potager africain ne sera plus une simple imitation du potager européen ; il aura aussi évolué, il se sera adopté comme aux besoins de l’alimention en Afri i déj : potager oi désiauts précieuses nos officiers, il est des fleurs qui curémencaue leur ts, C'est ainsi que dans les factories « devant la maison s'étendent quel- ques parterres de fleurs acainée: Belles de Jour et de Nuit, . Agaves bleus, Cactus flambeaux, Mélia as as, Pervenches ; jaunes, Polygala Cabrae; à côté étiolent de pauvres rosiers d'Eur ourgmestre- Soyiese revient brique régulière, s’'empilant bien, sonore, et cuite à point », il poursuit : e potager ce sont d’autres obstacles : la stérilité du sol de la terre, la sécheresse du climat, l'ardeur du soleil, les insectes voraces et les fauves. Le maraicher improvisé porte d’abord son se vers T nÉtotiet où des bons légumes qu'il mait à manger en Belqique. Mais il constate Menthe que les Salades montent en graine, que les Choux de Bruxelles ne donnent pas de jets, que les petits pois durcissent. Tout en regrettant le caractère peu accommo- des Indes, la Tomate importée du Pérou, des a planté un potager qu’il nous montre s de les. 409 cucurbitacées telles que le cucumis. la gourde, la luffa, des légumineuses comme les pois cajan, les haricots foncés des Falls, les haricots blancs du Kassaï, des plantes à racine Frame cn patate douce, l’igname, le manioc; dans son verger il pourra cueillir le safou, É dass, la papaye, le citron, l'orange, la mangue, la pomme d’acajou, le racouja, le cœur-de-bœuf, la Des Acres de Narcisses COMMENT ILS SONT CULTIVÉS EN SCILLY Dans les îles de Scilly, on raconte qu’un onde, étant un jour interrogé sur ce qu'il considérait comme la chose la plus belle de la terre, répondit sans hésiter « ce sont les Narcisses des îles de Scilly. » Ceux qui ont vu les millions de ces fleurs au printemps, ne contes- er 4e le fait. née en année les îles de Scilly deviennent couleu Le Narcisses des îles de Scilly doivent leur existence à M. A bre trict, dE ceux-ci y y déjà de temps immémorial, mais ce fut lui, n eu important, ur Une rt re l'agriculture, causée par le non-succès du commerce des pommes de terre — commerce qui maintenant a cessé tout à fait — accom agné de beaucoup de misères, décida les fermiers à essayer d'améliorer leur condition par la culture du Narcisse et d’autres fleurs. Alors, se rappelant l'expérience faite par M. Smith, le es fermiers, pleins d'espoir, prépa- recevoir, par milliers, les précurseurs du prin- emps et l’industrie florale atteignit des propor- ter Fer pre dans l’espace de très peu d'a Se-Marie, l'île principale du groupe, tient la tête, parce que le quart de son rom est A à la culture du Narcisse. La ven s y présente fort peu de difficultés ét les feriiéée utilisant chaque pièce de terre conve- LA SEMAINE HORTICOLE 410 nable, Ste-Marie est devenue, le « premier paradis. » Quand les fleurs sont en plein épanouissement, perfection leurs Narcisses, un mois compétiteurs du Continent, qu’ils entrèrent défi- nitivement dans l’ jrustrie des fleurs et réussirent à faire afflueur chez eux la majeure partie de r argent qui jusqu ’alors était entré dans les caisses des Hollandai Une autre circonstance qui encouragea les r r de la culture de ces fleurs, c’est le peu de soin qu'elle exige. Le plus grand travail consiste à éclaircir et à sarcler, et, lorsque ces opérations sont faites en temps opportun, il en résulte presque toujours une bonne récolte. Le ris a est très insignifian par le se anglais, dans les autres parties du Royaume-Uni, et lorsque la demande dépasse l'offre, un bon prix est assuré. Cha aque année, le nombre de fleurs cultivées s'accroît et, naturellement, les profits varient un cultivateur est fleurs Ajoutons que la papart des autres îles suivent l exemple de Ste-Mar Le quai de l’île, un la saison, présente au précautions sont prises pour que les fleurs soient gardées fraîches et en bon état, car, si elles manquaient à ces conditions, les Sara s ee D ne recevraient pas de nouveaux ordres de leu en petites bottes, en ÈS de douze fleurs. Toutes les fleurs, arrangées en bottes, doivent partir par le navire qui quitte à à dix heures du matin pour prendre le train à Penzance. Il ne faut pas s’imaginer que les Narcisses jaunes sont les seules fleurs cultivées aux îles de PH On y voit fréquemment aussi le Narcisse en nc dan tou marchent ee la nuit, mouillent au Ka des poètes et les champs de ces Narcisses t d’une aussi attrayante beauté que les plus este et les plus pense, champs de Nar- cisses jaunes. Il y a quelques années, les plus rares variétés de ce Narcisse sement Dévése avec beaucoup de succès. La va Monarque » vient SR N beaucoup les Narcisses des poëtes à cause de leur plus haute valeur marchande, mais leur admira- tion pour i racontent au visiteur, qu’à l’origine, les diverses fleurs de Narcisses des poëtes, provinrent de souche que ] formes variées des Narcisses des poëtes sont le résultat de beaucoup d'ingéniosité de la part des jardiniers, mais les cultivateurs prétendent que presque toutes possèdent quelque signe de l'or du Narcisse jaune et,quoiqu'il soit aussi pâle dans u Primevère, cela est com- pensé, le e jaune est plus riche que celui du Narcisse jaune lui-même. Les plantes grimpantes et rampan sont aussi en faveur chez les Scilliens qui les cultivent en grande quantité. La Nouvelle Calédonie Maintenant os: les regards du monde horticole commencent à se tourner vers les colonies où de vastes plantations d'espèces végétales utiles sont entamées et se Fr ge dans de fortes pro- Does, nou ns que nos lecteurs parcour- ront volontiers l'article qu'un grand journal quotidien consacre à la Nouvelle Clédonie. FL” i le paysage calédonien est caractérisé, à l'intérieur, par la forêt blanche, les abords de ’île doivent aussi une physionomie particulière la fameuse ceinture de récifs dont tous les voyageurs ont parlé. Dans la cuvette oblongue, formée par ces coraux, la mer, presque toujours calme, Re sorte à q nd ressemble à une truite dressée sur un lit de sauce verte. Les bateaux, frnses fort tonnage, qui font ns les deux sens le service du sont prudents ose ils ne ucher soleil, lèvent l'ancre au petit jour. Fe A dure une semaine. Mais pour le passager que rien ne presse, Se navigation paisible, entre le décor mouvant de la e montagneuse et la bordure de mousse blanche formée par les récifs, est un enchantement. L’entre-récifs de la Nouvelle Calédonie est riche en tres perlières. M. le gouverneur Feillet a pris l'initiative de concéder, moyennant une certaine redevance, à deux sociétés — l’une locale, l’autre métropolitaine — les pêcheries de nacre de la grande île, des Loyalty et des Wallis. C'est la nacre qui importe, en raison de sa quantité; la perle n’est que l'accident. La faune de la Nouvelle Calédonie, quoique et marines qui ont été l’objet des patientes TT TRES recherches des RR. PP. Montrouzier et Lamber t de MM. Marie et Rossiter, on peut dire tout cette faune est encore à étudier. 1% Les forêts, dont la plupart sont restées in nexplo. rées jusqu'ici, à cause de la difficulté des comm. nications, reufsrinent plusieurs espèces d'oiseaux et surtout d'insectes qui ne sont pas décrites, Qn parle notamment d’un perroquet, « psittaculus, » it pas plus gros qu’un moineau, pr qui vit dans les cascades de l’intérieur et qui sort la nuit de sa retraite pour se promener dans la brousse. Avant qu’on y eût importé le bœuf, le cheval, le mulet, le porc, la chèvre, le mouton, le cerf, le lièvre, le chien et le chat, il n’y avait pas de quadrupèdes en Nouvelle Calédonie. Le cerf s'est eaucoup multiplié dans les terrains à pâturage de la côte ouest; mais je ne pense pas qu'on y ait encore organisé É chasse à courre. Les chiens, alédoni e, ne dépassent pas six à huit ans. Infailliblement, il se détermine chez eux une maladie étrange, la « filaire » — un ver qui leur dévore le cœur. Aucun volatile de grande ML Il faut citer comme autochtones : la tourterelle verte, le pigeon vert, le nothou, le pu et une jolie uche au corps vert d’émeraude, à la tête Faut-il expliquer le RE des Canaques par cette rar eté d'oiseaux comestibles et par cette mifè là-bas! Ils fourmillent dans les rivières, RAT ans les eaux saumâtres des embou- chures, — et aussi dans l’entre-récifs, refuge re aux petites et moyennes espèces contre a chasse des grands dévorateurs du large. êche à la dynamite, pratiquée en fraude pet partou à trois cents ève le bras de rt brutal. indigènes péchent à la sagaie et sont A adresse prodigieuse. ii Fute EME BOITE DU JOURNAL S., à N.— Le fait anormal que voi anné; ), À à M. A. relatez a été constaté ailleurs aussi cette il est probablement la cons équence de me sécheresse de cet été a Ctesse de B. peu Sels notes sur les plantes dont v = dans votre missive du 6 C nr. AVE Ta éR. — J. P. LES EE; EL. — SAMEDI, 14 OCTOBRE 1899 LISEZ ATTENTIVEMENT EU J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement lks merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6, FAUFPAUT & LC CES RÉSULTATS SONT : { Grande économie de terre de br uyère ! 2° Développement VIGOUREUX et RÉGU- des cullures. 9° Port majestueux : conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut LIGCLER = « 5° volume, 80 fr.; 6° volume, 75 fr. : 10° ser: À 70 fr. série, 60 t 60 francs. 43° “volume ou 3° de la seconde série, 65 fr. Les treize volumes pris ensemble : ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL, 117, Rue Belliard, BRUXELLES. 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Trois mois .. 5 » BELGIQUE Un an ..... 12 francs ... 15 francs i ER à >» 8 >» Trois mois. .. 4 Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 242 Pages PR ie À. PAS AII Les Pvihes-des Orchidées: 5. : "7": were 412 Nouveaux essais de fumure au Nitrate de Soude . AI2 ne OST ARENA RES RARES 414 Le compost pour les rempotages . . . . . . . 414 Les engrais chimiques dans la culture potagère AI5 Le RMS Tin BOB EH Q AI5 nn cr er des nc: 416 Œnothera RL OO D «à + 418 Culture du CNE PETER TU Ts es: 418 Les Orchidées POPUIRIFES une 40 + à 4 419 À propos des Expositions . + + + + + . . 419 NS 0 Do. ou 420 Fig. 186. L'arbre à caoutchouc des Indes aux Jardins toyaux de Ceylans:"à .essrss cyferé 413 * 187. Branche et fruits du Diospyros costata RES Lt GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUXELLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES “ L'HORTICOLE COLONIALE, possède trois ébablissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — B. Les Serres Coloniales de Linthout. — C. Les Serres de Moortebeek La Société organise pour LE 22 OCTOBRE ET JOURS SUIVANTS PRANDE EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES : CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes décoratives, etc., etc. VASTES INSTALLATIONS DU PARC LÉOPOLD _ Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à 4 12 h. de relevée Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet d'être une des principales EXHIBITIONS D'HORTICULTURE qui ait eu lieu jusquict ENTRÉE PAR INVITATION = CCXLVIII LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l’École. J inier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1£7 ordre S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier garçon fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. :2 Poste restante Gand. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS «La Semane Horticole » ES La meilleure et la plus large publicité gs jj Ce journal est ou et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de loin à l’horticulture EE ns Nous portons à la connaissance des pe: sonnes intelligentes qui savent que la réclam et l’annonce sont, aujourd'hui, le plus nn mm u « LA COLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES … de a ou 1 fe de page. paranfr:. 60 | id. id. 70 + id. 1,15° id. id 80 14 id 1/12° - id. id 100 15 id 1/9 . id. id 130 12 id 1/6° id. id 180 34 id. 1/4 id. id 270 1 colonne entière ? id. 350 1/4 de page sur ploniburé rs. . id. 270 BB id. id. . id. 35 12 id. id. Es id. 525 3/4 id. id. Eu id. 775 1 page entière. «.. … . . 1. id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Es On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET®* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) CULTIVATEURS DE CYCLAMEX n'oubliez pas que. L. DE LANGO-VERVAENR Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L’OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILI( [1 SPÉCIALITÉS :- Cyclamen, Plantes et Graines. Sn Cocos Weddellidna, Bromelia Dre complètes darbres ï its de table ou d'économie domestique et industrielle, flur la distillation, le séchage et variétés nouvelles, ete Jeunes sujets s A et Arbres formés, prêts à fructifier. — s à ci idre et à kirsch, variétés “raies à à la ras r 4 au | les d’avenue, arbustes Ü ornement, arbres et les a Co depuis 1e Fa verts, plants forestier I ollection. 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CCL LA SEMAINE HORTICOLE L'HORTICOLE COLONIALE» (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) À été eréée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticullure sans rivaux, en leur genre, ù dans le monde : a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre. b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) ©. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, etc.) CULTURES EN IMMENSES QUANTITES VÉGÉTAUX POUR LES COLONIES (Caoutchouc, Gutta, Cacao, Cofrea, ete.) 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On n'y a jamais gw égoïste et les amateurs, comme les horticulteurs, ont bien » pr de se dire que les établissements Linden rs dérivés ont toujours autant tr vaillé né pese si pas mêmes. On y a toujours cherché à re tr seulement le goût des belles plantes, mais aussi le parti à en tirer. L'art aus, f la bonne esthétique y a me Fo été autant en honneur que celui de la culture. Si dans les précédentes expositions — qui ont formé et Sarre dans leur oo tant d'amateurs — on a d'aussi belles plantes et d'aussi Does. arrangements ittoresques, que dira-t-on de celle-ci es peut êtr Rage pittoresque et plus n Caractèr à e monde non seulement les yeux, et disons aussi l’odorat, mais elle se composera ni aree beaucoup plus utilitaires ueront pas d'être appréciés par les visiteurs pr désirent s Fm a Aux amateurs de plantes de serre et appar- tement, elle démontrera que nulle EE rt d'ameui belles plantes peuvent être acqui des prix aussi réellement bon marché et qu'é ne faut re même être qu rentier pour avoir sa dem sde par les plus beaux représentants de la € moderne. Leur grande surprise sera de cr que les plantes exposées ne sont pas Aux coloniaux, cette exposition sera une véri- table se ils y verront les meilleures plantes r les colonies mises à leur disposition Par Armes nuire et choisies parmi la e des végétaux à cultiver dans les Pays 7 n du département colonial, établi helle par la grande Société ei us me DRE Prrrme et qu'il n’est le à mie érent de bien ..—. et d'être assuré les meilleurs produi SAMEDI, 21 OCTOBRE 1899 Tous ceux qui s'intéressent, soit à l'horticul- ture d'agrément, soit à l’horticulture utilitaire, ne manqueront pas de visiter cette exposition. Semaine Horticole peut leur assurer qu ‘ils ont pas perdu leur journée, ni regretté leur at pour la visiter. Enseignement public M. Loui “on reg eg et dépar- temental d'horticulture à 1 e de St-Mandé, commencera le N Pts x = l'Hôtel de la Société nationale d’ shrourbdlr de France, rue de Grenelle, à Paris, son cours public et gratuit d'horticulture et d’ arboriculture d' alignement et d'ornement. En voici le programme Première année. Éléments de physiologie vé- rer notions . géologie, de physique et de imie.apvoliaués Fes dr ; agents atmosphériques ; diffs: abris pour l'éducation et la conservation es plantes: serre et ora D ex si seras dé végétaux en général; théo e la culture ; floriculture de serres et de plein air. atout des pelouses, pr vallonnements, les travaux élémentaires d’ar et de nivellement et l'emploi des tiuermaéene PA météorologie. re xième année. Pépinières ; plantations d'or- ment des parcs, squares et jardins; plantations à 'lénétlet: plantations sur les routes; études des essences d'ornement et d'alignement. Excur- sions dans les SA mn sur les boulevards et sur les routes, dans tablissements horticoles et aux expositions ; apptiitious sur les travaux de multiplication des végétaux cote et plantes fleuries, la transplantation en bacs et au chariot, l'arrachage en pépinière, la taille … arbustes à fleurs, le pratique des rar en d'alignement t d'ornement, la composition des corbeilles, den et les “Rte d'établissement des jardins Le côurs a lieu les mardis et vendredis, de 8 à 9 heures du soir, et comprend ue leçons théoriques pour chaque année. Les applications pratiques, au nombre de quinze pour la premièré année et de vingt pour la seconde, seront faites à partir du dimanche 12 sovestiien: de 8à 11 heures du matin. Le lieu de réunion sera indiqué à l'issue de chacune des séances. ee candidats sont invités à se présenter le vembre au cours d’arboriculture, 1tis, Avenue Déuriesnil, à St-Mandé. A l'issue du cours, une Commission d'examen proposera au Préfet de la Seine de délivrer des certificats d'aptitude aux élèves qui rempliront les conditions indiquées au programme d'examen. ss Moyen efficace de combattre les ravages causés par l’Altise L'Altise, communément appelé Puce de terre, fait, chaque din, de etc. ; il perfore les feuilles et parvient même dans les semis à détruire toute végétation. Aussi croyons-nous utile de faire part à nos lecteurs du résultat des recherches de notre collaborateur M. A. Bereau pour combattre, sinon détruire, l’insecte, cause de tant de déceptions. ” Voici le procédé à employer:1° Activer le plus 41t res le développement du semis (Navets par mple) en donnant = les deux jours un bas- rm à la dose d mmes de nitrate de ude pour 10 litres d'os. 2° Chaque matin, mélanger la valeur d'un petit godet de Lei pesé mètres de pétrole à 10 litres d'eau, rem ment et bassiner de suite, sans laisser ue iquide reposer, une planche de 10 mètres carr : = as s les dernières gouttes du liquide brûlent rer mel le semis. Les ‘eau ordinaire sont gars ais rene emment. On cesse complètement dé: pemsse dès que l'on “jade que le semis est assez rt pour se défendre contre les Altises, et on s'en tient seulement aux bassinages à l'eau pur Nous lisons d'autre ren dans l'Agriculture Nouvelle : « M. le D' Trabut, le très distingué professeur à l'École de médecine d'Alger, chef du laboratoire de pathologie végétale à l'Institut Pasteur, à Alger, a étudié un parasite de l'Altise, le at trichum globuliferum, et recommande sa dissé- mination pour lutter contre l'Altise. < Pourvu qu'il n'en soit pas du Cham mpignon des Altises comme du Botrytis tenella qui devait nous débarrasser du ver blanc! » La Lindenia Les 11° et 12° livraisons du XIVe Volume de cette superbe publication viennent de paraître ; elles contiennent les portraits de Cy RO bellatulum Rchb. f. var. C LL. Pot Le LIRE A pags MO L, Lin Lindi., Cypripedium Parishi Rchb. £s DOM dre Ruckerianum var. Gournayanum .Lind, var. a ra Hort. ne rat contre la rs septem À ce propos, il nous paraît intéressant de signaler la démarche faite auprès de la Société Nationale d'Horticulture de France par M. Bou- treux, Mere ent de « l'Horticulture parisienne, » association d'assurance mutuelle contre les dé- gats + ir par l'orage, la grêle et la progress à M. RE dans une lettre adressée a duriéhie: La Société qu'il préside, et qui a Did e douze ans d'existance, assure actuellement plus d’un million en matériel et Maschondiséé et a déjà versé plus de 12.000 francs d'indemnités à ses membres. Elle a reçu cette année une sub- vention du ages de l'agriculture. En donnant connaissance de cette lettre, M. Viger a invité tous les membres de la S. N. H. F. à faire une active propagande en faveur de l'utile association dont elle émane. Il s'est, dit-il, nat de ve nn d'encourager cette Société, en raison des im servi qu'elle peut ssdre chaque fois qu ‘un ouragan vient dévaster les cultures. LA SEMAINE HORTICOLE Les Racines des Orchidées Quand une Orchidée dépérit et donne des signes de faiblesse sans cause apparente, le pre- mier soin du jardinier doit être d'examiner l’état mate capables de la fixer et de la nourrir, elle st pas s réellement établie, pour employer l’ex- tro consacrée, elle n’est pas assurée de l'avenir, et peut mourir en quelques jours. Quand m t apte à croître dans des conditions de santé convenable Les RS DOTE naissance Ke général à à la base velles pousses ; e qu'un bulbe RCE De l'est formé, c’est N Me à qu vil appar- tient de produire la génération qui le suivra, avec tous les organes qui lui seront nécessaires, pousses, floraison et racines: les bulbes anciens, ourquoi la perte de ces organes est un véritable désastre pour la plante. Une Orchidée dont les racines ont été détruites e meurt pas nécessairement de cet accident ; mais elle languit et reste faible jusqu’à ce qu'elle en soit de nouveau pourvue. Elle ne vit, pendant tour des racines ; €’est donc une perté d’une saison au moins qu v’elle aura subie. Il faut ajouter, d’ailleurs, que les conséquences de cette privation peuvent être beaucoup plus e de mourir d’inanition si ces racines lui fe défa ut. La cause la plus fréquente de maladie et de mort pour les racines est l'excès d'humidité, qui les fait pourrir et les empêche d'absorber les gaz elles Il n'est chaque fois, on risque de n'humecter qu partie supérieure du compost et de laisser le bas les racines. Un meilleur e serait peut-être de verser à la surface une quantité d’eau modérée, et de plonger de EURE en temps la base du pot dans un bassin. sil est préférable encore de donner à la ue “de l’eau en abondance pour bien humecter tout le endommagées ; et si quelqu’une venait à contrac- ter un commencement de maladie, la. diète pé- ne viendra conjurer le mal et l’arrêter à ses mobi la saison de végétation, lorsque le temps est beau et que die ventilation est bien entretenue, un arrosage un peu trop abondant ne peut pas causer de BP PR mais les racines ont une saison de repos comme les plantes elles-mêmes, c’est-à-dire qu'il arrive une saison où, la végétation étant en quelque sorte sus- pendue, elles jouent un rôle beaucoup moins actif, et mürissent elles-mêmes comme font les bulbes en même temps. Leur faculté d'absorption se trouve alors notablement réduite et les arro- e ous examinerons prochainement la structure gieuse ; de consistance plus dures. Ces dernières sont beaucoup moins délicates que les autres ; elles ne sont incommodées que par l'humidité stagnante, tandis que les racines à épiderme tpongieex souffrent même du voisinage de ce corps e décomposition, ie réclament un compost Aer léger et plus fra orsque se racines ont pris un grand déve- loppement et rempli complètement le pot, il peut être bon de leur donner plus d'espace en mettant la plante dans un récipient plus vaste; mais cela n'est pas indispensable en général, ét il y a d’autrep mployer des pots de grande dimension, Si nan cette mmenc entrer en activité ; si on l’exécutait à l’automne, au moment où elles sont encore en pleine végé- tation, on risquerait de les faire entrer brusque- ment en repos, et la plante serait incommodée de ce contre-temps. a meilleure époque est donc le printemps; néanmoins il peut arriver que le rempotage s'im- pose à d’autres saisons, lorsque le compost est trop serré, ou paraît être pourri et que la plante est en mauvaise santé. Il vaut mieux lui faire perdre un ou plusieurs mois que de risquer de la faire périr faute de soins. fois, en examinant ainsi une Orchidée de racines, soit que l’excès d’eau les ait fait pourrir, soit que les dégâts commis par es insectes ou tout autre accident les aïent détruites. Le mieux est alors de déposer la plante sur une couche de sphsgnune frais en la soutenant au moyen de tuteurs, et de la traiter à pes près nouveau la plante, qui ne tarde pas à être par- faitement ave On peut alors l’arroser abon- il- est prudent de surveiller de damment; près l’état ré sn et de la laisser sécher de temps en temps, car il y a lieu de penser que la plante qui a éprouvé un tel accident est particu- lièrement sensible à l'humidité stagnante. Nouveaux Essais de Fumure au Nitrate de Soude La méthode suivie dans les essais de fumure sur plantes | de serre que nous avons décrits dans notre numéro du g septembre dernier et qu consiste à appliquer le Nitrate de Soude olu- tion aux plantes traitées dans les conditions nor- males et non, en vue d’une expérience, dans du sable stérilisé, rencontre de nombreuses sympa- thies dans le monde des praticiens. Un journal EE de la Hollande aussi, le CNET an Tuinboup. blad, approuve c cette nière de procéder et en Re pe : la vulgarisation. lacées à l'air libre à l bee de culture dela Ville d’ Anvers, au iel. es ess ais y institués ont commencé fort tard, le 3 août dernier, et ont été poursuivis jusqu au 28 septembre. Bien que la are de l'essai n pendant fût trop avancée, les sur, résultats obtenus sont coneluants. Les plantes ont été arrosées, au fur et à mesure des besoins, avec une solution de Nitrate de Soude dans la proportion de 1 °/,,; la quantité de sel consommé est de rammes. Toutes les plantes indistinctement, 2 pris un bien plus grand développement que c le purin n'a donné aucun résultat comparable à celui-ci. » Les essais ont été faits, disons-nous, sur diverses espèces de plantes; en voici la liste : en fol. aur. e Mis Agtir rent (plusieurs var.). Eau esculentum. nna à grandes fleurs Co opteris Mastacanthus. Ce pe. ri se . — Clem 1. Tr sym ms : Cineraria SLnse Bi l'an chain, moment propice ; Les essais au Nitrate de Soude seront r même É Cuphea platycentra. Cyperus alternifolius. ia Sunray. Ricinus paru 54 Verveines hybrides Stevia AGE, epris, tablissement, au ertaine- les résultats seront cer ment plus À 2 encore que ceux qui ont été Or cette an s du Hutse obtenu par ce traitement chez sn Hdliatropes, il nous faut en citer encore un autre non moins intéressant : Dans le a 0 RTE à au s obteni ir un résultat % fêtes donnéesi y st l'occasion du ee ASE à e VanD gi dans la métropole un » l'inspecteur des plantations joe aval donner des soins n'eurent pas le dultat désiré. C'est e foule d'étra k it fait out particuliers ; ; se décida à faire des arrosages avec une # ère atten- ee ee ER MT Pas n’est besoin Mi que cette expérience engagera l’ np des pla, tions à recourir de ro Bi Sou mmes convie ces mbreux imitateurs; Nou * de no trouveront fort bien. plus souvent at simple et si avantageux : l'emploi d cu que CH. D, B, au à . Es seen tons #7 j« LÉ F me - ee AGE el es mir KT ni] if me {1 ÿ SA 7 j pr GS il Er j AUX, VAR cd 4 fi | 4 | qu rt “ons ANDRE “ se 2 \ Li | 1 We Ï CET DT ES je \ pe ur { NA } À \ SA NS où ® la ral ! + is \ ll jee FA ER at lu LR 11ÿ, nur AE si ! AT €: ATEN ALUTr Te eplUl TT F Ba) nn LOS pe ON NO AE jy! à . l (| TE RTS \ Mas " CR ; | XER x ù (e Fa" due: PE ne Re ê | D : f [ TIR RMI Lg 4 sers rien rtf re AE IN, Æ: | té Ut ti À \ il qi \ Lt ë : È | 1 À ‘fe till 71 1 4 hi Î à w { Qi FAT \ . + “ da AE y ; y j F L Rs M till ({ if) pe En 113 1 Al tes \ ‘ il ANA \ \ qi nnneLt MAT) Al 1 Ji kil “an ins M ee (il ' À! \\'1 if \3' Hi “4 1} Vale Kl HAN Wu ni | 5 eut 4 il \à NT ui \ e ne Fo ni | il [Lu < \ til If ii 1 ‘ail tif free 'rf Te al 1H nou ? ent te I ff AE 4 4) é “ y MU 0 (18; RENE EE à ; Le di) nt : S Fa s = ï do F TE. si #7 e > ii! 0 ’& , 1 z L gs ut pa æ Al (LEA a” S +: LAS Press TA] AUS Sn, AUREZ rf\ sir (ii [| | ‘ 7 a , : «l . | Ni 1}! ll \ ! ILES is 86. — L'arbre à caoutchouc des Indes aux Jardins royaux de Ceylan Fig. 414 LES ZYGOPETALUM Le genre Zygopetalum comprend un assez grand nombre d'espèces, de vingt à vingt-cinq environ, Sans compter quelques formes voisines qui sont aujourd’hui rattachées définitivement à d’autres genres (Pescatorea, Warrea). néral sont des Orchi- Hs abondante et très agréable; leurs Ve qui se produisent pendant l'hiver ou au commencement du printemps, pré- sentent presque toutes un coloris bleu ou violet lus ou moins prononcé, qui leur donne un prix particulier. Une espèce, cependant, fait exception à ce point de vue, et c’est la plus splendide de toutes. Elle est d'apparition toute de d’ ne DE sa dé- couverte est venue un éclat pie Nous re cible du Z RENE Lindeniae, figuré ee mment dans la Lindenia, et qui, pa au meeting de L'ORCHIDÉENNE du 12 s Je a excité l'admiration générale. Le A s sur un Chi izôme traçant. Ses fleurs, de grande dimension, ont les pétales et les sépales d’un rose vif, érigés et formant étoile à la partie supérieure, tandis que le labelle, large, à peu près cordiforme et allongé en pointe vers le bas, est blanc strié de fines lignes parallèles serrées d’un beau rose vif ou rouge pourpre. La colonne, longue et dressée, est blanche avec de fines stries roses à la partie inférieure : la large crête charnue du labelle est également teintée de la même couleur. Cette magnifique espèce est originaire du Ve- nezuela. Elle a obtenu au vingt-huitième meeting de L’ORCHIDÉENNE un diplôme d’honneur de 1re classe à à. unanimité. Le Z. rostratum est l'espèce dont se : rapproche le plus la Met elle se distingue des autres avec une teinte lilacée à la crête, et quelquefois quatre ou cinq courtes lignes de la même nuance, rayonnant à partir de cet organe. Plusieurs autres espèces sont fréquemment confondues ensemble dans les cultures, et il n’est pas toujours facile de les séparer. Le Z. Mackayi, l'un des plus anciens du genre, a été introduit vers 1830. Il est de croissance très vigoureuse, et ses bulbes de grande art à larges es massifs -superbes. La tige florale assez longue, porte une grappe de fleurs de grande dimension aux sépales et pétales jaune verdâtre tachetés de brun pourpré très sombre, au labelle blanc couvert de lignes serrées d’un bleu vif avec la crête de la même nuance. Oéiiente du Brésil. crinitum et le des caractères botaniques permettant de les en distinguer. Ils proviennent également du Brésil. Le Z. maxillare, autre belle espèce du même groupe, exceptionnel de la crête du labelle; en outre celui-ci est entièrement teinté de bleu pourpré. Le autieri est d'une grande floribondité, sont larges, vert clair maculé de brun; le labelle LA SEMAINE HORTICOLE d’un beau bleu indigo, avec la crête d'une einte plus sombre. Il provient du Brésil (voir “er la Lindenia, pl. 284). Le Z. Burkei, originaire de la Guyane, produit une tige florale très longue, chargée de fleurs de foncé. Le labelle est blanc, avec la crête rouge. ë Z: Éd eu proche allié de celui-ci, est originaire du Roreima. rois nouveautés, qui ont fait leur apparition depuis un à peine, présentent un intérêt tout icoliéts ce sont le Z. caulescens, dont le port nn est une nouveauté sans précédent dans ce genre; le Z. Forisianum, dont la Lans a ét une belle reproduction dans son cinquième volume, et qui a le labelle blanc avec les lobes latéraux j jaune vif et la gorge d’un brun-rouge vif; enfin le Le . Lindentae, dont nous avons parlé plus hau Le bou re Zygopetalum a également fourni des hybrides de valeur, le Z. X Clayi, analogue au Z. maxillare, le Z. x FPE (Z. maxillare X Z.Machayi), es peu ss intermédiaire entre ses deux po le Z. X leopardinum et le Zygo- ss Ver sg ure des Zygopetalum n'offre pas de difficultés spéciales; la température qui leur con- vient est celle de la serre tempérée, sauf le Z. Burkei et % Z. rostratum qui exigent un . plus de chaleur. On peut sans inconvénient, l’époque où ils ont en pleine floraison, les Lt porter dans un appartement et les y laisser pen- dant trois à quatre semaines. Ils demandent beaucoup d'humidité, et devront, par suite, rece- voir un _. rainage. Le compost à leur donner est à peu près le même tué celui des Lycaste; un mélange de sphagnum et de terre fibreuse, avec un peu de terre franche. es Zygopetalum se prêtent bien à un mode de culture extrêmement décoratif : comme leurs rhizômes sont traçants et portent des bulbes assez espacés, on peut les disposer sur des morceaux de troncs de Fougères, et obtenir ainsi des groupes qui donnent aux serres un aspect très attrayant. ANVUS un peu d’ingéniosité suffit, avec très peu de pei ine, à augmenter consi- dRsrent les plaisirs du collectionneur. LE COMPOST POUR LES REMPOTAGES choix du | pose son entretien en bon sb son renouvellemen moment opportun, ont u ande importance dans la culture des Orchidées: car la plante est en contact intime es organes les plus délicats, ses ut ce qui contribue à vicier le compost porte atteinte à la santé de la plante, exactement comme une substance étrangère introduite dans l'air que nous respirons, et capable de le gâter, met en danger notre existence. Sans doute la composition des matériaux de t pas aussi ape sairement invariable de notre atmosphère ; on pe utiionte raux rire que nous employons d'ordinaste telle ou telle autre en petite quantité, on peut faire varier les ——— © proportions de sphagnum et de tèrre fibreuse: on pourrait concevoir que ces deux sub. stances füssent remplacées par d’autres, et elles n'ont pas iv été employées. Après bien des essais, on a reconnu que ce sont celles qui donnent les résultats les ba favorables; peut-être décon. vrira-t-on dans l'avenir un autre mélange, naturel ou artificiel, capable de les suppléer avec avan. ce cas la terre fibreuse e et k lette, et fournit une nouvelle moisson à la saison suivante, il n’en est p saires ral assurer les récoltes de l’aveniri num possède admirablement les qualités qui conviennent à la végétation des lu tique pour la laisser s’évaporer, et admettre la circulation d’air indispensable. Il se conserve aisément vivant, et fournit par suite aux racines un ee eu sain, qui seconde parfaitement la végé- tatio J'ai à admiré souvent les excellents effets qu'on | dissent, se multiplient et s’en mousse, avec une apparence de vigueur et de santé merveilleuse s num convient particulièrement à lesquels il est employé pur, Warscewiczella, Bollea, etc. Pour la plupart des en excès pour la culture des Cattleya, Cypripedium, Lycaste Des soins spéciaux ‘doivent être pris PE conservation P fibreuse se garde facilement en bon état, P pa ant d'employer ces deux matières, jet a ment pour les indispensable de les laver attentive ae dé long et minutieux, car elle abondance dés rhizômes de Foueare ‘à donneraient plus tard naissance à des P t qu'il faut enlever complètement. Il fau ue l’on emploie soit Et en morceaux menus, de deux centi * ant à longueur environ. On No Ge le tou = feuilles. s'en servir, pour rempoter les pérenne Masdevallia, et la plupart des Orchi post, dans des conditions notmaleé, ngtemps sans qu'on ait besoin de le renouveler ; il peut durer a ou quatre ans et aspect, et racines sans déranger et risquer de blesser celles du fond. Ce qui rend le plus souvent nécessaires les surfaçages et les rempotages, c ‘est la formation sur le compost de masses noirâtres agrégées, qui constituent en ‘ss sorte gâteaux d'une mätière grais ; , qui,ne laisse r ni l'air ni a e uit par suite à la végétation. C'est 4 Jah ra en hiver que ces graisses se produisent ; ilest très rare d'en trouver en été, sauf sur les plantes qui se trouvent très éloignées du jour, et l'on peut conclure de cette observation que res Lee serres joue un grand rôle dans leur produc Cette décomposition a su pois quel- quefois de la qualité de l’eau d'a ‘évaporation rapide de l'eau. Pour | éviter, il faut ventiler toutes les que les culti- place a ge ad un journée ; mais il ne faut pas mesurer sa peine. Il est indispensable de couvrir les serres q soleil est brûlant ; il est également indispensable rendre aux plantes le plus Dore de lumière dès qu’on le peut sans inconvénien li arrive aussi parfois que des ES ledimanche en les abris en place du samedi au lundi; le danger est moins grand sans doute qu'il ne sérait si on laissait brûler les Orchidées; mais elles souffriront néanmoins du manque de clarté. Les bulbes seront faibles et mous, et la floraison médiocre; le compost s’ aigrira et donnera ces sm qui nuisent tant à l’aération, à l’arro- sage, et. qui rongent les racines et: même les Dès qu'on en aperçoit, il faut asset les par- ties décomposées, et surfacer à nouveau la plante, Où la rempoter complètement si le mal est très étendu, En outre, il faut laver soigneusement les bords et l’intérieur du pot, qui ne peut manquer d'être Ver et obstrué par la matière grasse. Les Engrais chimiques = DANS LA CULTURE POTAGÈRE L'emploi des és chimiques se généralise jour en en jour dans les diverses bran “agricult ches de et. sur. une SAMEDI, 21 OCTOBRE 1899 Depuis quelques années et men depuis e ma élan donné n savant éminent M. Grandeau, l'horticulture, l’ on et la culture potagère utilisent avantageusement les grais commerciaux qui constituent de précieux produits adjuvant au fumier de ferme Aujourd'hui que la question paraît ‘être défini- tivement entrée dans la pratique, nous n'insiste- rons pas sur Me résultats obtenus par les savants d expériences, mais. plutôt sur la on ds pas formules d'engrais afin d'établir, autant qu'il est possible, la qualité et la quantité de divers produits qu'il faut employer pour obtenir des rendements rémunérateurs dans les ce se ures. a que tion étant assez complexe nous nous bornerons à exposer aujourd'hui le mode d'em- ploi des engrais chimiques dans la culture potagère. ® — En général, les engrais minéraux ne doivent pas être mélangés à l'avance et il est Dréférable d'acheter les divers éléments séparés, leur asso- ciation ne devant être faite par l'intéressé qu’au moment de l'emploi Les principes fertilisants indispensables sa 1° La potasse que l’on emploiera s de Raïnite, chlorure de potassium ou sise à de asse. 2° L’acide phosphorique peyst ie té de posphaes ve AO ges sous ° L'a é sous forme de pas ou de cas de la création d renseigne procéder ; Fr re un défonçage de 60 centi- mètres pour un potager et de un mètre pour un jardin fruitier avec apport de 20 kgr. de phos- phate minéral suivant que le sol est pauvre ou riche en humus. Mais c à surtout de potasse que les ps potagères sont avides et il faut en introdui dans le je à notables PAL M A er Ford fois, d'après la nature du sol. On répandra par are de 20 à r. de kaïnite ou de 3 à 10 kgr. d chlorure de di Thod . Les doses les plus faibles c'est-à-dire de 20 et t de 5 kgr. seront réservées age est pratiqué e 40 à 10 kgr. @ pour les potagers où le défon à 60 centimètres et les plus fortes de distribuées pour les plantations d'arbres fruitiers. Ces quantités représentent d’ailleurs un apport à l’hectare de 2,000 à 4,000 kgr. de kaïnite et de 500 à 1,000 kgr. de chlorure de potassium, soit t Aénact fertilisant est moins important que les raie au moment de la création d'un jardin, car il pourra Rate être donné au sol, au cours des diverses cultu Fes umure d’ gs Ron. ssentiellement sur la composition du sol, tout aussi sur les exigences des différents Fr les princi- paux travaux faits à ce ste ont été entrepris en Allemagne par M. Wagner de Darmstadt, mis en lumière en France à M. Grandeau et repris depuis par plusieurs expérimentateurs et notamment par umont. P r les idées nous donnerons ici tableau nn tonne les. quacties, Es se ra fertilisants contenus dans 1,000 différentes sortes de légumes frais et qui Las > se rendre compte de la quantité Cp m d’engrai nécessaire pour restituer au e qui lui a été Lartars ” feuilles ou autres TA ses non comes- KL exportant également une notable propor- n d'é amet utiles. 415 Potasse. Azote. Acide phnsphor. Haricots, . 12.1 kgr. 39.0 kgr. 9.7 se TPE 10,1 35.8 — 8.4 — Choux , 43 — 30 — 1.2 — Salades :° , . 3.9 — 2.2 — 1.0 — Artichaut 24 — 32 — 39 — Asperges . . 1.2 — 32 — 09 — très incomplète Il faut ajouter à cette liste, d ande de d'ailleurs, la pomme de terre qui dem notables quantités de potasse, environ 4. ous Far en quelques lignes les indica tions données . Wagner pour la pr ere plantes potagères. Les NS mr 4e légum qui assimilent l'azote de l'air, ne ps desrns; pas s d’ re sous forme d'engrais chi- ERA ue on rip 550 kgr. de = 6 AT hate et 200 kgr. chlorure de potassium à svt ou en hiv re Les choux, choux frisés, choux- choux- raves exigent une grande q en . d'engrais potassiques et site dé soit à l' ie ; 250 kgr. de chlorure de potassium ; - 550 kgr. de superphosphate 250 kgr. de nitrate de soude, pendant la n navets, eq noirs, salsifis, lantes analogue sont comme les t is à raison de 450 kgr. de nitrate de soude répandu en trois fois après semis et pendant la végétation. Pour les salades on évitera les fumures trop érergiques : 00 kgr. de superphoshate ; «F9 kgr. de chlorure de potassi 60 kgr. de nitrate “rt la ar 0 Enfñ . Grandeau a obtenu de très bons résultats au Parc des Princes en expérimentant sur des pommes de terr 300 kgr. d'acide rhobhoriesé sous forme de ni 00 kgr. de potasse à sion: kgr. de nitrate de soude. évidemment là que des données l'état de sulfate de consulter, comme dit M. Grandeau, qu’ d'indications, mais elles sont susceptibles dé dr utilisées par le cultivateur, tout en lui laissant une complète initiative dans la modification des formules. GEORGES MATHIEU ; de l’Institut national agronomique. Le Diospyros kaki Le genre Diospyros comprend environ cent HR cute tout PAPER le kaki est à la foi e ornementale et fruitière. Elle offre Ne Leg d'intérêt à ce dernier point de vue; dans le Midi de la France, elle mürit ses fruits. Ceux-ci sont jaunes à la matu- rité, globuleux, sessiles et entourés de leur calice persistant, à huit loges de la grosseur d’une grosse prune ou . petite orange, comestibles, à pulpe jaune, juteuse , ne pouvant être consom- més que lorsqu'i u'ils sont blets, pâteux. Ils sont alors d’un goût très sucré. L'arbre atteint une hauteur de 4 à 6 mètres. Il est originaire de la Chine et du Japon et peut « 416 être cultivé dans le Midi, dans l'Ouest et dans le centre de la France ainsi que Hs . ud d s a à fruit jme "Mange clair, de la à larges dot rhomboïdes, découpés. D. k. Berti, à fruit d’un beau jaune orangé et dE gros, luisant déprimé, en forme de ss D. : costata, à fruit rouge brunâtre, de la grosseur d'une pomme, pourvu de sillons allant d’une extrémité à l’autre, nous publions ci-contre e gravure de cette variété que nous devons à l’obligeance du Sr Rer Chronicle de Londres quia “bien voulu nous envoyer le cliché. D. k. elliptica, à fruit d’un beau jaune orangé très lisse, luisant, régulièrement elliptique. D. k. Mazeli, à fruit rouge orangé gros, sphé- rique, mürissant en nov Lee Nou 0) non plus de 12 mètres et est surtout recherché pour la fabrica- tion des instruments de musique, pour la tablet- La Ramie L'emploi de la ramie comme fibre textile n'a fait que des progrès médiocres depuis qu’on l'a fait connaître en Europe et encore aujourd'hui on ne y qu’en petite crie Lau ses ges variés et bien que, dans e de cas, sa fibre soit | préférable à à la majorité dx matières tention et l'amélioration du produit brut, Les propriétés qui rendent les fibres de la ramie si particu ièrement Fer ps au point d technique, sont sa de longueur et sa largeur, sa solidité mere Abl jointe à sa flexibilité et enfin son beau lustre pus Les es de ramie e com 0,5 cm. ; la largeur de la fibre est, dans sa partie mm se par conséquent toutes les autres ma- tières textiles végétales ; (les fibres de coton, ie chanvre es 1 ont une épaisseur d'envi 0,01 — La solidité ts a fibre de ramie est, comme beaucoup d'essais l'ont prouvé, dans la majorité es cas, supérieure à celle de toutes les autres matières textiles. De plus, une qualité doit encore LA SEMAINE HORTICOLE mettre en valeur cette fibre : sa grande résistance aux influences météorologiques et à la pourriture. i maintenant, malgré ces remarquables qua- lités de la fibré, celle-ci n'est encore produite qu'en si petite quantité, cela doit être attribué, comme il a déjà été dit, à certaines propriétés qui rendent la production de la fibre difficile et qui sont localisées dans la structure anatomique des tissus de la tige de la ramie. Tandis que chez la plupart des plantes textiles, les fibres sont réu- nies en paquets dans l'écorce, dans la ramie elles ne se rencontrent que solitaires ou très dissémi- nées. Par le procédé de rouissage, employé pour les tiges de chanvre, lin et jute, la texture qui se trouve entre les fibres est tellement déchirée ou tout au moins désagrégée, que les fibres, restées intactes, se détachent aisément des tiges. Ceci matière intercalée entre les fibres se désagrége ou du moins se déchire, alors les quelques #ibres disséminées dans l'écorce sont également atta- quées à tel point que non-seulement elles perdent leur lustré, mais qu'aussi elles ne sont plus utili- sables pour la filature. Si, par contre, on ne laisse pas aller le rouissage si loin, cela ne suffit pas pour enlever la matière intercalée. Il y a encore une autre difficulté qui provient de la Pt urtout la pectose, la c cutose, ainsi que ‘du calcium accom- pagnés d'acides de pectose) qui sont mélangées en abondance dans la filasse et qui entourent les fibres ; ces matières rendent donc beaucoup plus pénibles l'extraction des fibres du reste de la masse et rendent aussi nécessaire une purification spéciale de la matière brute par des moyens chimiques, procédés qui doivent être conduits avec la plus grande prudence pour ne pas altérer la fermeté et les autres avantages de la fibre. Depuis trente ans déjà, de nombreux techniciens # n grand n lupart cependant n’ont hine on obtient la fibre uniquement par le travail manuel; on n'obtient par ce moyen qu’ un rendement de travail très médiocre, d’'en- viron 3/4 kg. de fibre par jour et par ouvrier, ce qui est trop coûteux pour l’industrie sur une plus grande échelle. De toutes les machines, et elles sont nombreuses, qui servent à défibrer la amie, “il semble qu’à côté de celle de Macdonald (D. P. 93.508), sur l'utilité de laquelle on n'a po fois pas ae ee positifs, celle de P. Faure, de Limoges t la plus utileet la plus pratique; elle a été Dre v en 1894, dans le modèle qu’elle e encure aujourd'hui et est remarquable par sa grande simplicité. Les tiges sont amenées, par une petite table et manuellement à un tam- bour pourvu de 12 battants qui provoquent simultanément une brisures des parties ligneuses de la tige et l'enlèvement de l'écorce extérieure. Limoges, en sn ee de personnes de divers pays et t de la question, avec des tiges de d’e expérience situé . Le prod u’on obtint fut reconnu pareil et de même valeur que la fibre rute qu'on trouve dans le commerce et qui vien de Chine. A Les pans 5 de désagglutination reposent a c chaux saturée d'acide arce qu'alors seulement la désagglutination peut se faire d’une manière satisfaisante. Il est évident que par toutes ces manipulations il s pes une perte de poids et le rendement net de la fibre nettoyée est, si on opère par les moyens chimi ques, de 70 à 75 °/. du produit brut. La filature de la ramie n’est, jusqu'à présent, faite je dans un nombre très restreint de fabrique fibre brute chinoise en Allemagne est de 80 pi. le kilo ; la fibre e préparée et brisée coûte 1.60 M; la marchandise peignée coûte 3. M. La «première filature allemande de ramie >» à Emmendingen, laquelle a une aptitude productive de 1000 kg: de fil par jour, produit du fil n° 5 jusqu'à n° 80 (numération métrique), simple e de à quatre fils; les fils écrus (bruts), cibles coûtent de 3 à 6 M. ceux tordus à deux et à quatre fils coûtent jusqu’à 9 M. par kilo. Les fils coloriés et lustrés | coûtent beaucoup plus cher, de 4.50 Le 2 M. environ (n° 80, tordu à VA fils); les Fra en «Cordel» et les jaspés (obtenus ai moyen de fils colorés me 2 ordus ensuite) sont aussi produits par la firm De ce qui précède il découle diséael que la ramie est une matière textile de grande valeur dont la culture, dans des conditions favorables, semble devoir être, dès le commencement, lucré tive, même si par suite d’une culture croissante, le prix de la matière première ne se maintient pas à la hauteur actuelle. Si maintenant nous vo oulons nous OCCupér de la question de savoir quelles sont les conditions les plus Rronohes à \ ta culture de la ramie, res rieure,une variété, la « ramie verte» . Lg candicans Burm, qui a des feuilles don parte : èdent un différentes et on Far la « ramie + ramie ou herbe d de Chine et la «ra ramie verte fois. Etats quant à leurs pro ft. ouve pas de rs dans leuf 0 arde 1e ‘ microscopique. Mais pour ce qui TE Jors dé É dispersion, elles diffèrent à à tel point qu bonté | la sorte principale _ nne encore de tr tropiques ; mais comme la sor également de meilleurs résultats, que verte, dans les territoires des t tropiques» ue î aussi généralement préférée à cette dernière dans la culture. En Chine la plante fut de tout temps cultivée et employée techniquement; ses fibres sont ex- portées partiellement sous forme de matière brute, partiellement sous forme de tissus, entre autres ceux connus rass H petite échelle cependant. Le p tiges par le travail manuel est acheté par les négociants indigènes pour être revendus aux négociants européens qui le mettent dans le com- merce, surtout par Shanghaï et Hankau, moins ontaïit, d'après les avis annuels de la Deutschen Han- délsérchiv, pour l’année : 1893 : 2605 pikuls pour une val, de 199,195 Haikw. Taëls. 1894 : 3661 » » 305,238 >» » 1895 : 5716 > 386,516 » » 1890 : 6087 >. lai. 2 434318 >» > c'est-à-dire, pour 1896, environ 368,000 kg. d'une valeur d'environ 1,867,000 M. Com n ne trouve, ni dans les rapport consulaires anglais, ni dans le Deutschen Han- delsarchiv la ramie mentionnée à part, mais bien confondue avec le reste sous la dénomina- tion de « chanvre, » on ne peut se faire une n Corée, on produit également un peu de ramie qui est transformée en « Grasscloth:; » on cultive également la plante au Japon, dans les Provinces de Tokio, Nagasaki, Yechigo, dans les îles Lin-Kin et à Formose. Dans les îles de la Sonde la cultute est très Cisément implanté la culture dans des districts de même de ceux tentés dans l'Amérique du Nord. Quant à dire s’il y a plus de chance de e Production y augmente par l'application de la Machine de Faure. À la Jamaïque également les résultats semblent Meilleurs. SAMEDI, 21 OCTOBRE 1899 Les essais faits en Europe, notamment dans le sud de la France, en Italie, en Espagne, au Por- tugal et en Hongrie doivent être considérés Fig. 187. comme sans importance. Les étés sont bien assez chauds pour que la plante arrive à son plein déve- loppement, mais ce qu'il faudrait et cela ne peut 417 se faire ici, c'est arriver à une croissance assez rapide pour pouvoir faire plusieurs récoltes en un an, | \ \ L' w À — Branche et fruits du Diospyros costata « Kaki > (voir p. 415). D'après les considérations et les observations faites jusqu'à présent, on a e convaincre d'une chose, c’est qu’un climat toujours humide 418 t chaud pendant toute l’année est absolument d dans une grande partie de Java; là les pluies, qui atteignent une épaisseur de 2500 à 4500 mm., sont presque uniformes pendant toute |” année et quoi, comme il a déjà été dit, les essais n’ont pas réussi. Si on considère maintenant dans quelles Hs tions se trouvent les colonies allemandes, on doi déjà éliminer l’Afrique du sud-ouest, où Lu quantités d'eaux pluviales sont trop restreintes ; ; climat supérieure qui ae des conditions pluviales favorables) de beaucoup pas suffisante et durant la période de sécheresse, elle ne se distribue pas assez régulièrement. Le Togoland est dans le même cas; il y pleut peu, il y a de longues pé- riodes de sécheresse et la grande chaleur atmos- P Il n’en est pas de même de la Nouvelle Guinée et du Cameroon. Hatzfeldhafen possède une masse d’eau de 2485 mm. Konstantinhafen de 2962 mm. ; il est vrai que les mois de juin, d'août et de septembre sont assez secs; à cause rence que la masse d’eau est de beaucoup supé- rieure ici. La masse d’eau Le est de 4195mm., de sorte que le court laps de temps qui s'écoule entre le mois de décembre et des etoùily a pénurie n'entre que peu en si on considère la masse d es plus chauds et les plus froids ne dal ÉRnétaleont pas 2°, et la température moyenne de l’année est d'e nvi- 2: A côté du climat, le sol joue un très grand rôle dans la culture de la ramie. Celle-ci exige un sol perméable et poreux, riche en humus, humide et éloigné suffisamment de la couche d’ eau. Une e ramie de toujours pluie. Pour obtenir une croissance rapide de la LA SEMAINE HORTICOLE ramie, il faut nécessairement employer de l’en- grais, À cet effet, il est bon de garder tout ce qui tombe à la décortication, pour brûler ensuite ces résidus et employer les cendres comme engrais; de même les feuilles sont importantes comme engrais, parce qu’elles comprennent envi- ron la moitié du poids de la plante fraîche et ee. par l’emploi de cette partie, le sol s’amende à nouveau. Traiter de la culture de la racine ici nous “+: me trop loin; il vaut mieux pour cela s ’en référer aux traités nombreux qui existent dans la térature horticole (1). e qui précède on peut conclure que le Cameroon et la Nouvelle Guinée sont au plus haut point appropriés pour la culture de la ramie. C'est pourquoi on doit s'intéresser aux progrès que fait la culture de la ramie. Lorsqu'on aura Fig. 188. — Œnothera caespitosa. prouvé, par un essai pratique, que la plante prospère bien et donne un une première coupe au bout de trois mois et que le produit ou le revenu se fait bien moins attendre que pour le café et le cacao. Mais il s’agit avant tout d'agir pr ae, parce que les méthodes n'est pas douteux que les Anglais, les Français et les Hollandais feront de puissants efforts pour introduire la culture de la ramie dans leurs pos- sessions et colonies. résent c'est la « Gesellschaft für capitaux en grande partie allemands. La Société (1) semles, Fi Agrikultur Bd. III, S. 665-686; Schulte im Hofe, 1., c., S., 23-26. — ichotte, Traité scientifique et intel à e la Ramie. 2 vol. Paris ; odge, À Rep nl euivation is . in the U nié States (U. S f Agricu ber Investigations eport No 7, 100 — Tyatt i in gricuwra AS , 1898, No 15; — viele artikel in den Bulletins of te Bota n. Depart. ment Oo aïca. RE possède dans la partie nord-est de Sumatra, } peu près en face de Singapore, 15000 ha. et s'est assurée une étendue égale pour ses De uté rieures ; non loin de là 500 ha. . GURKE, (Der Tropenpflanzer.) ŒNOTHERA CAESPITOSA a. cé cs Pres Nutt. est une des nom- breuses es du grand genre Enothère où Œnothère de la famille des Onagrariées. L'espèce figurée (fig. 188, - 418) produit en juin desfort jolies fleurs blanc rosé, amples et profondément cordiformes. Les feuilles sont lancéolées, incisées massifs d’arbustes, etc. Leurs fleurs grandes et nombreuses, se montrent en été et en automne, et quelques-unes exhalent un parfum agréable. Culture du Coelogyne cristata s Coelogyne sont des Orchidées de grande nr pour l'horticulture décorative; dans ce genre, l'espèce la plus connue et la plus a appréciée de tous les fleuristes est le Coelogyne cristaia, dont. les fleurs d’un blanc de lait relevé par des lignes jaune d’or au centre du labelle, sont du plus gracieux effet et ornent les bouquets d'unt façon exquise du mois de mars au mois de mal. Cette belle espèce, découverte dès 1824, est l'une des plus anciennes Orchidées connues. Elle pro- futé de ns spéciaux de ce de p ee n manquait, tantôt la végétati dépénérsit, les bulbes étaient faibles Le RE Rene de volume, au s’accro Il su nd utile, quan bons résultats de la culture recourir à l'examen des conditions donn "obtient pasé d’une Orchidées # dans lesq l'Asie, il ne demande pas une temp il se rencontre ondiré dans et boisées, où l'humidité abondante constam heur, men ne certaine fraîc me branches inférieures des arbres, dan j à accrois Li les plus voisins des cours d’eau, ou dans les petits ravins creusés par les pluies et fréquemment encore parcourus par elles, s’accommodant un u de toutes les po MATE mais se multipliant de préférence dans le s De ces indications, + on peut t conclure que la es ., qui Drm. dans les parties les plus ensoleillée es calités, mais en serre tempérée ou tem- mx De Nous avons toujours KE en effet, d'excellents résultats en suivant un traite- ment de ce gen Il est à RS que le Coelogyne (ris est une plante traçante, dont les bulbes ont u tendance marquée à chevaucher les uns sur lie rivent plus en contact avec celui-ci; ils se res- serrent de plus en plus et dépérissent. On évitera cet "leg en ayant soin de donner à la plante plus d'espace quand ce sera nécessaire; comme sa croissance est rapide, il sera bon de la rempoter tous les ans ou au moins tous les deux ans, Le C. cristata réclame peu de lumière; on peut le late dans la partie la moins éclairée de la serre, et réserver pour les autres genres les endroits les plus rapprochés du vitrage. Les Coelogyn e sont robustes, et leur crois- tage, qui s'opère très aisément dans ce genr Pour cela, il faut avoir soin, quand la floraison est passée, de ne pas couper la tige sèche, ana- à une espèce de rhizôme, qui APOEE les ; lorsque celles-ci sont fanées, el maintient ainsi abaissé au moyen d'un fil de Bite recourbé en forme de crochet; au bout de peu de temps une pousse apparaît à côté de l'ancienne bractée. Chaque pédoncule PO TEN ainsi deux ou trois bulbes Cette faculté singulière permet donc d’accroître u de temps le volume d’une plante d'une façon iv: ét l’on voit que la floraison du Coelogyne cristata a une te toute parti- culière, puisqu'elle est la sou e d un nou uvel sement de la plante) Le compost doit être formé de deux tiers de terre fibreuse et un tiers de sphagnu Le “ cristata, comme je l’ai dit nié haut, ne réclame pas beaucoup de chaleur. Une tempéra- ture ie pa à 12° lui suffit parfaitement. Telles sont les lignes générales de la culture de cette belle espèce; dont l’abondante et magnifique floraison récompensera amplement le cultivateur de ses peines. Je ne saurais trop engager les lec- teurs de ce journal à à les mettre en pratique; dei ai eu vs é l’occasion de constater par moi-mêm té. leur LES ORCHIDÉES POPULAIRES Lycaste Skinneri Les Lycaste sont des Orchidées éminemment _Técommandables pour les débutants ; ils sont de facile, ne réclament qu’une tEhipémture SAMEDI, 21 OCTOBRE 1899 419 peu élevée, et peuvent même être cultivées dans une serre ordinaire de plantes ne re ils ne perdent pas leurs feuilles l'hiver, et par suite offrent un aspect moins disgracieux, à l'épo ue u repos, que les Calanthe, Anguloa et autres genres voisins. Enfin ils sont extrêmement déco- ratifs pour la plupart, et ornent splendidement les serres, depuis la fin de mars jusqu’à la fin de me u premier rang des Lycaste, il faut placer le &. SEbnners l'une des plus ravissantes Orchidées qui existent. Comme forme, il est moins énorme e n es moins vif et le labelle rose pâle ou blanc tacheté de rose vif. L'ensemble est d'une très grande beauté. Il existe également une variété blanche (1) de cette espèce, variété encore rare et très recherchée des collectionneurs. Elle a été per eut figurée dans la rares jar IV, pl. 153. Cette variété, découverte par 4 Linden, en 1840 Poe la féds | Me) A ce été nommée par lui Maxillaria virginalis; plus tard, sers rattacha l'espè ce au genre Lycaste refondu e réorganisé par lui. Lycaste en général croissent à l'état na- turel dans toute la région me de l'Amérique, depuis le Mexique jusqu’au Pérou. Lycaste Shinneri de une des Orchidées les plus faciles à cultiver; u’il soit bien empoté, qu'il ait beaucoup d'humidité et beau- coup de fraîcheur, il réussira parfaitement; une serre froide, dans se se ap pe ox serres de plantes d’apparte lui c bien; on la Mare aussi fraiche que ire l'été et l'automne, et il sufñra de la chauffer légè- rement en hiver ainsi qu'au printemps, à l'époque où la végétation reparaît. Donner beaucoup de lumière, mais + 2 les plantes des rayons directs du s Les Ly pptes sont des Orchidés ersehggtes Le compost qui leur convient est u u plus substantiel que celui des autres Rp 7 de serre froide en général ; la terre fibreuse doit y dominer, E À peut leur donner de l’engrais une ou deux fois par an, à l’époque de la croissance ; nous recom- manderons surtout l'emploi de la bouse de vache, en petits fragments que l’on mélange au compost, près de la surface, et que les arrosages dissolvent en entraînant dans toute la masse des matériaux les gaz nourrissants qu'ils contiennent. Une fois que la pousse est achevée, on diminue la quantité d'humidité donnée aux plantes, sans cependant laisser jamais le compost se sécher complètement. uand les fleurs apparaissent, il "2: avoir soin de sécher les SernERERR: qui pourraient les tacher et les faire péri ; moins étmotphsre sera chargée d'humidité, plus lés fleurs se conserve- ront longtemps fraiches. Il va sans dire, cepen- (1) Il est assez curieux de noter que c’est préci à l'ori = cette variété très rare que l'espèce a été connue à l'ori dant, qu'il ne faut pas que la plante soit privée et que les bulbes se vident à l’e La variété L. Shkinneri alba, dont nous avons parlé plus haut, et qui est actuellement très d aux débutants. Toutefois elle est d'un tempéra- ment aussi robuste et aussi accommodant que l'espèce SPVe ;ilest cn permis d'espérer qu'elle ne tardera pas à se répandre en plus grand nombre dans les es et par suite, à diminuer e prix Baron be MEYLHAND. À propos des Expositions A l'exception de la Société d'Horticulture centrale de France, dont le siège social est à Paris, toutes les Sociétés horticolès éprouvent une grande difficulté à vivre parce qu'elles sont écrasées par les Expositions. A Lyon m ces pour combler le vide que ces " © que tous les au vés et que beaucoup d oup de er utiles, ne sont pas entreprises ie d'ar îtats étrangers, car une réaction commence à s'opérer contre les Exposi- tions coûteuse Le grelot a été attaché, il y a un an à peu près par un journal anglais, le À Put of Horticul. ture, ner lequel M. John Whright émettait une opini quelq eu révolutionnaire, et do l' rene seul surprenait déjà bien des gens. Qu'on juge alors de l'émotion éprouvée quand on apprit qu’une Société d'Horticulture hollan- nt da i ne préconis La Société en question est le Cercle horticole de La AA7S et voici les conditions du pro- gramm mbres du Cercle qui voudront prendre part à mere Exposition devront faire connaître leur intention dans le mois de décem e breuses pour que le local soit garni, l'Exposition aura lieu; si elles dépassent la place disponible, une réduction ee sera faite. Comme il n'y a pas de programme, ne exposant est absolument libre d'exposer ce qui lui plaît; mais tous les produits me abinés par la Direction qui se réserve le droit or de refuser ceux qui ne seraient pas sufhisan Cette clause devrait être méditée $ ar nos Sociétés de 2 tm qui ont l'habitude d'enserrer les exposants dans les mailles d'un programme rigide leur interdisant toute initiative. Cercle ho Exposition une su environ 1,000 francs. Le produit des entrées, « 420 LA SEMAINE HORTICOLE diminué du montant des frais, sera réparti entre les exposants aux lieux et place des récompenses. Chaque participant recevra une part proportion- cinq personnes nommée par les exposants eux- mêmes. C'est dans ce dernier paragraphe que réside le de ce projet, puisqu'il mme trois et six br es selon pe chos déficit que l'on obtient toujours. Si l’on parvenait un jour à supprimer cette habitude de distribuer des médailles qui, en somme, ne signifient plus grand chose, on e combien la pate nan- cière des Sociétés serait modifiée s Exposi- tions ne coûtant plus rien mien consacrer leurs ressources à d’autres œuvres non moins utiles. dis que les médailles distribuées ne signi- ellement contre tude si DRAC que je juge nécessaire d’expli- quer ma pens Aï-je donc l'intention de contester la compé- tence et l’impartialité des jurys? Nullement. On avouera, cependant, ue si je le voulais, ce cha- pitre me serait facile à écrire et que de nombreux, très nombreux exemples, e ce monde, on aurait tort A l'aller chercher dans l'institution sacrée des jur Je ne veux aujourd’hui contester que la ne, non intrinsèque, mais morale attribuée aux mé- dailles. blic, toujours simpliste, en est arrivé à confondre totalement ces deux genres d’estima- tion. Une médaille d’or, quoiqu'on puisse dire, qu’une médaille d'argent. Présentez à une Exposition une nouvelle et variété de légumes ayant tous les mérites, cs les qualités, jamais il ne lui sera attribué récompense supérieure à une mé- daille Partout Présentez, d’autre part, une nouvelle plante de serre de culture aussi facile que vous pourrez le supposer et n'ayant d’autre mérite que de pré- senter une nuance nouvelle dans un genre quien possède déjà des A la médaille d’or paraît toujours indiqué Pourquoi io ‘cela? J'estime, pour ma part, que le cultivateur ss a trouvé le légume nouveau aura eu souvent plus de peine, plus de talent, plus co mérite que celui qui a inventé la plante de ser Les rnédaitiés ont encore le défaut d'induire le public en erreur et v fait à l'encontre de leur but; y attacher plus ou moins d'importance selon le lieu d’où elles émanent. Prenons un exemple. J'ai vu, aux Expositions de Paris, donner des récompenses extrêmement élevées à des lots qui auraient obtenu beaucoup moins en province où les Sociétés sont moins riches. C’est ainsi que le premier prix attribué aux Cinéraires hybrides est ujours une médaille d'or, à Paris, je crois même leur avoir vu attribuer jusqu'à un prix d’honneur ; en province, un lot de Cinéraires, si beau soit-il, n'a jamais obtenu mieux qu ’une médaille de vermeil. Mettons-nous maintenant à la place du public qui lira les annonces de l’horticulteur pores portant que ses Cinéraires ont obtenu une mé daille d'or, sinon plus, et celles de ipitalteur e province ne pouvant annoncer mieux, pour les mêmes produits, qu ‘une médaille de vermeil. La comparaison ne sera-t-elle pas fâcheuse et toute à à l'avan et les Expositions de province, je puis que, en ce qui concerne les Cinéraires, ee unes ne le cèdent en rien aux autres. Cet exemple peut être généralisé soit pour les produits, soit ei de localités, et 11 ve is de plus, que les récompenses attribuées ne signifient absolument rien. Alors à quoi éae on les maintenir : exposé suffit à expliquer avec quel intérêt l'essai tenté La Haye afin de juger, après, s’il peut être généralisé en e. Mais je tiens cependant à déclarer, avant de sr que he n'ai nullement l'intention d'ent amer mp n faveur de la suppression des médeilles; il po que sa idées comme celles que je vi ei et elles en ont pour longtemps à ns les masses. a” dois ajouter aussi que mon raisonnement ne doit s'appliquer qu'aux marchands qui exposent dans le but surtout de vendre leurs PEOCUSS ; les amateurs et leurs jardiniers sont, pour moi, laissés en dehors de toute combinaison de ce genre. Enfin, puisque je suis en train de prendre des réserves, j’en None: encore une : c'est que, en aucune fa on, e pr doi de toucher aux médailles FN HE aux s et bons servi- teurs; elles sont trop intenents accordées pour soulever la moindre critique. Laissons maintenant le temps accomplir son œuvre et attendons que l’on reconnaisse que les Sociétés n'ont pas " put ps de faire des Expositions; sans nuire rien à ces Exposi- _. on Dont aussi “faire d’autres choses mportantes et qui contribueront LATE MR ner le ouiaee . RIVOIRE. (Horticulture Nouvelle.) pénétrer PLANTES NOUVELLES Nous relévons, dans le catalogue n° 143 de la maison V. Lemoine et fils de Nancy, quelques plantes nouvelles dont nous reproduisons volon- tiers la description. 7. avons ae dans notre journal, dit tout le bie e nous pensons des Begonia semperflorens à à os doubles, nous les ner s pour mémoire et les recommandon avec insistance aux amateurs dont beaucoup les ont déjà favorablement accueillis. En voici d’ail- leurs quelques variétés nettement distinctes : Aimé Morot. Fleurs très pleines, globuleuses, rose cent-feuilles ; le centre est constitué par un pompon de pétales très serrés, d’un carmin ns Daum. Feuillage d'un vert bronzé ou noirâtre; fleurs “is pleines, huppées, carmin brillant à centre Émile FHANES Fleurs pleines, semi-imbri- quées, en corymbes de 8 à 12 fleurs, rose mous- seline. Émile Gas. Fleurs pleines, souvent For strueuses, atteignant 6 centimètres de | À les ombelles ont jusqu’à douze faite à la fois et Fer une masse péoniforme d’un beau u rose endre argenté- Victor Prouvé. Plante vigoureuse et d’une bonne tenue, fleurs his très compactes, rose clair à centre rose vi Gladiolus Hybridus Lemoine; certain nombre des ol qui suivent figuraient au D du lot que MM. Lemoine é le r4 sétibée Me au COnCours médaille d’or avec félicitations du jury. Edmond About. Ti moyenne taille, larges fleurs bien épanouies, rose mêlé de rouge anglais, macules feu entourées dej jaune. TEE Francisque Sarcey. Fleurs ‘rondes et bien ou- vertes, rouge saumon marbré d'orange, énormes macules cramoisi marron noir Henri Levêque de Vilmorin. Longs épis bien garnis de magnifiques fleurs de se taille, largement épanouies, rose saumon tendre, ma- cules groseille entouré crè Léon Duval. Fleurs moyennes, segments laté- raux allongés, jaune clair, trois ou quatre magni- fiques macules ne marron entouré rouge orange, variété hâtive Louis Dallé. Tiges hautes et droites, fleurs d'une belle forme, rose lilacé, grandes mt: arrondies, groseille violacé, variété tardiv Lumineux. Larges fleurs jaune Mrs core segments inférieurs maculés écarlate feu. Mireille. Fleurs grandes, rondes, bien ouvertes, érigées, blanc à à este teinté rose tendre sur les bords, macules Solfatare. Épis bien droits et bien garnis, fleurs d’une bonne forme, ja une soufré, macules rondes, cramoisi noir, variété tardive. Variétés à fleurs bleuâtres Amphitrite. FR épis bien garnis de fleurs moyennes, érigées, lilas très tendre, grandes macules velours noir bordées de jaune, variété t a moyennes, bleu et quelquefois trois, entièrement Fules Toussaint. Fleurs grandes pour cetté section, lilas mauve rosé, deux segments En 27 ment violet év e Chat- Noi otr. Fleurs moyennes, violet évêque très “foncé, deux segments entièrement t velours violet, hâtif. ti Nuage. Fleurs grandes, érigées, lilas ardoisé segments inférieurs violet lavé de bleu bas ‘Océan. Fleurs grandes, segments allongé, .. azuré; la gorge et 5 segments sont mac violet foncé et de blan as Uranie. Grandes fleurs lilas clair ane ardoisé, macules violet prune entourant un tache jaune soufré. (À suivre.) REMARQUE. — Nous pubiierns da prochain numéro un article sur le «Ca plancht quier des Indes » que représente noté ° 186, a ——————— [ISEZ ATTENTIVEMENT CECI! | J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement lks merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 5, TAURFAUT & L CES RÉSULTATS SONT : { Grande économie de terre de bruyère ! % Développement YIGOUREUX et RÉGU- LIER des cultures. | 9° Port majestueux; conservation SAINE et INTACTE des plantes trailées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. ARTHUR ARE \ LA Hoxrrct LTEUR aere-lez-Gand. 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LA SEMAINE HORTICOLE ER RECLE / DES MGLL HEURES COLONIAI:ES BUREAUX 27, RUE PDU CHATELAIN, BRUXELLES | PRIX DE L’ABONNEMENT : BELGIQUE ÉTRANGER mn an ..... 12 francs | Un an ..... 15 francs Six mois . nt Vo iXx mois. . . 8 » Trois mois. .. 4 » Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 43 Pages €Chron 421 Le Pa es PE pres 0 mn ee nue ee 422 Pentstemon brides var. Mébhies, 422 Le caoutchouc. . soie 424 Petites notes et nouveautés F Orchidées. : 424 Doryanthes Pal IS TOUT 425 Les Calochortus 426 Pseudodracontium as N. E. Br. 427 Culture du Cerfeuil tubéreux . . . . . 427 La fumure des arbres fruitiers . 428 Plantes nouvelles . . k 43 Fig. 189. no hy bridus var. gloxinoïdes — .- 422 » 190. Castil ire ee 423 » LOL. “aies Parihhin onuss © mes 424 » 192. Es Lacourii (Amorphophal- s Lacourii) : A20 >: 193. PO Trsn ie. (Spatiphy Linge pets) k ge RE EUR he GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD DÉS LELES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES “ C'HORTICOLE COLONIALE, possède trois établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. Linthout. — C. — BB. Les Serres Coloniales de Les Serres de Moortebeek CPECAIN 1): EXPOSITION GÉNÉRALE DE TOUTES SES CULTURES Plantes Coloniales Orchidées fleuries Plantes décoratives, etc... etc. DANS SES VASTES INSTALLATIONS DU PARC LÉOPOLD =. Ouverte chaque jour de 9 heures du matin à Æ 1,2 h. de relevée Œ=> Cette EXPOSITION GÉNÉRALE promet d'être une des principales EXHIBITIONS DO RAEUET ILTURE F4 ail eu lieu jusqu'ici ENTRÉE PAR INVITATION CCLIV LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. 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GRANDE SPÉCIALITÉ D’ORCHIDEÉES Importations Directes et Régulières ODONTOGLOSSUM CRISPUM Nous appelons l'attention, tant des amateurs que des cultivateurs en gros, sur nos importations d'Gdontoglossum erispunt | qui proviennent des meilleures localités où nos collecteurs ont seuls, par la location à long terme de ces districts, la licence de collecter. C’est parmi nos importations qu'ont été trouvées les plus fameuses variétés qui ont fleuri dans ces dernières années € consacré définitivement la supériorité de nos GDONTOGLOSS EM. -CRISPUM que l’on désigne sous le nom de « Vrai Type de Linden, » ou « Odontoglossum de Moortebeek. » Nous prions les amateurs et horticulteurs qui désireraient acquérir des importations que nous recevrons à partir de février-mal prochain, à se faire inscrire dès à présent. Les commandes seront exécutées au fur et à mesure des inscriptions. Bonnes plantes, à 4, 6. S. 10 et 15 franes. =" PLANTES DEMI-ÉTABLIES ET ÉTABLIES = SPÉCIMENS EN FLEURS POUR EXPOSITIONS “2 - C’est parmi nos introductions qu'on à trouvé la nouvelle section des Gdontoglossum Adrianae, si remarquables par à beauté, ainsi que le lot des 50 variétés exposées, au mois de mai dernier, à Manchester qui lui a valu la grande Médaille d'or et le groupe des 50 OGdontoglossum erispum exposé également à Londres cette année, qui a obtenu la * Silver pn * Nous nous ferons un plaisir d'adresser à nos honorables commettants, ainsi qu'aux personnes qui s'occupent d’horticulture, | renseignements les plus détaillés sur la force et le prix de nos Gdontoglossum crispum. K= GRANDS ARRIVAGES AU PRINTEMPS PROCHAIN “= EN IMMENSES QUANTITÉS D'ORCHIDÉES DES MEILLEURES ESPÈCES Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaissié Ls meilleurs endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nos Collections d’Orchidées rares ont une réputation universelle et nos stocks d’Orchidées popul sont les plus importants du commerce européen : LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 28 Octobre 1899 CHRONIQUE Mort de M. Georges Warocqué Une bien pénible nouvelle nous arrive de loi M. ARE" Warocqué est décédé en Chine, à Pékin arti en mission industrielle, pour ce pays d'Extrême Orient, il s'apprêtait à rentrer en Europe quand la mort l’a frappé. L'horticulture belge perd en lui un des teurs les plus distingués. Les s # ie) dbections d'Aroïdées, les richissimes collections d’Orchi- dées et des Le d’autres Res plantés réu- nies au châte une nn universelle. Elles ont, à toutes les grandes floralies, remporté les plus brillants t eorges Warocqué a été pe mr de L'HORTICULTURE INTERNATIONALE depuis sa fon- dation jusqu’au jour où cette Société fut fusiô, née avec les « Serres de Moortebeek » et celles « Linthout » en la grande Société anonyme < L | renrs Coloniale. » L'O ÉENNE a été de tout temps présidée par Hhént amateur dont la perte prématurée sera vivement ressentie et universellement re- grettée | Nous présentons, en cette douloureuse circon- _ Stance, à Madame Ve Arthur Warocqué et à M. Raoul Warocqué, l'expression de nos senti- ments de douloureuse affliction et de nos sympa- m Importations d’Orchidées Les Orchidées qui, on peut bien le dire main- tenant, semblaient subir une crise commerciale, e nombreuses nouvelles collections rte partout, sur le continent ainsi qu’en gle ae répondre à à ce mouvement, « L HOTELS ues € Col Ontale » v reçu pour mission de lui envoyer les bonnes Orchidéce populaires par à immenses qu quantit Nous appelons l attention de nos lecteurs r | il feraient bien de s’adresser d’abord + hicole Coloniale. » Elle, eee connaît 4 bons districts où il faut les collecter. Les amateurs _ TéConnaissent d’ailleurs que ER Eu bonnes Variétés proviennent e ses importation l Nous Savons aussi de bonne rar que la _ Puissante Société truite mettra au com- SAMEDI, 28 OCTOBRE 1899 merce, l'année prochaine, quatre Orchidées nou- velles sensationnelles. tuant ; beaucoup de pays qui étaient réfractaires à la culture de ces plantes sont entrés en plein dans le mouvement. Le Parc d'Anvers Nous avons l'an dernier, dans l’article consacré e nous repro- re qui engagera probablement le zélé directeur des plantations publiques d'Anvers, à beau Parc traité complètement selon les règles de l'esthétique, ne reviendra pas de ses errements et n’approuvera pleinement : modification | robe dans le genre d’ornemen tation de la pro Cela dit, voici à l'article du ou u du férontas Il est certain, par exemple, que nos conci- toyens n’apprécient pas à sa juste valeur notre Parc, qui est un chef-d'œuvre de plantation en Les étrangers, eux, l'admirent sans rése Not ous n’en voulons pour preuve que ce passage d’une lettre que nous envoie un architecte de jardins étranger, de passage en notre ville. Cette lettre ‘Contient en outre une petite critique fort juste « Von en dépit de, ou peut-être à cause de son étendue limitée, le Parc est un chef-d'œuvre qui ne pourrait être égalé. Le créateur, dont j'ignore le nom, a eu une por des plus heureuses en disposant les groupes d’arbres et arbustes avec tant d’ bien efiète de con- trastes, de forme et de couleur. Les son de ce petit terrain vert, les lignes gracieuses et e même temps naturelles de la petite pièce us ea dont il est paré, le tout en couvrant ici et en ouvrant là la vue des environs urbains — out en voilant les limites restreintes du parc — crée de tableaux de paysage qui fascinent T œil et doivent charmer tous ceux qui savent trouver quelque joie dans les iéatione des beautés de la nature. « Il n’y a qu’une faute, dont je ne pourrais me passer de faire mention — encore qu’elle soit bien petite — c'est que les corbeilles de fleurs et feuillage en forme “is désagréableme 8 étendues de pelouses vertes & leur enlèvent leur aspect re nt. PE En elles-mêmes, elles sont bien conçues et bien exécutées sans doute, mais on peut les trouver HE dans ce petit paysage naturel. « Elles fon t bien le même effet que les Pau artificielles qu'on voit ici vitrines fleuristes et par lesquelles on voudrait ne 421 les fleurs divinement belles que nous donne la massifs si bien dessinés et excellemment ri effets de couleurs rouges, blanches et jaunes ne PAFRRARE, pas mesquins dans un entourage si beau ? Une plante à Gutta-percha des régions tempérées M. Gaston Bonnier a communiqué cer rene à l’Académie des ee à Paris, une note MM. Dybowski et G. Pron sur une nie à à Gutta-percha ds du Nord de la Chine et ir au Jardin d'essai colonial de Vincennes. On sait que la Gutta, de plus en 2 rohetchiéé dans l'industrie, est, jusqu'à présent, produite d'une façon à peu près exclusive par A arbres croissant dans l'archi a Sonde, c'est-à-dire dans une situation Sa très limitée Ajoutons encore que la plupart des essais tentés pour introduire ces pl n'ont str ont exigences telles que les pos où l’on peut en ar er la culture sont Co lim comprend alors na de la décou- mie, e nom d'Eucomia nes peut offrir, nous dit-on, ce grand avantage, ss elle pousse normalement sous un climat tempéré et paraît très acclimatable. Les fruits étudiés renfermant une proportion de 27.34 °/, d'une Gutta-percha qui a été reconnue comme étant de très bonne qualité, Tilia orbicularis 5 décembre ES de notre rer Fr Le Fardin; il est dû à la plume de M. E. Jouin dont la compétence en la or Spéciale À à laquelle se rapporte l’article ur le Tilia orbicularis, est généralement reconnue. Rhodospatha picta Le genre Rhodospatha, de la famille des Aroïdées, comprend six ou sept espèces de plantes de serre chaude, à à branches radicantes et habi. tant l'Amérique tropicale. Parmi celles-ci, le “ae Are He (voir fig. 193, p. 423), origi- mérique du pe est * . belle ; êlle sh ep rare dési n horticulture, sous le nom de Spatiphlum be: les feuilles sont largement ovales-elli un peu char- nues, vert luisant, foncé et Lies de j su le long des nervures transversales. Cette espèce, ressemblant à un Dieffenbachia, es rs décora- tive et est tout particulièrement able pour l’ornementation des serres. La culture de cette Aroïdée n'offre re difficulté; elle Prospese era rose dans t de ser à s FA très facilement par semis ou par bout Le Ficus elastica Nous avons publié dans notre numéro précé- dent, la ent (voir fig. 186) d'un Ficus elastica, arbre à c chouc des Indes. L rdeners’ « Jardin Royal da three de Peradenya, « Ceylan. « Les singulières racines aériennes, descendant e s branches de ce « arbres en état de résister à tous les vents et « tempêtes. - pouvons pas a ‘mème avec « raison de ceux-ci ne sont généralement pas bien « compris et ils forment un bon sujet à traiter de plus pe investigations. « tres arbres des tropiques des mêmes essences, « comme on peut le voir dans la section spéciale « du Museum de me W. » cette note, nous pourrions Se que le Ficus elastica, originaire d’Assa rustique qui peut rapporter du caoutchouc dès la troisième année. Le gouvernement égyptien l'emploie beaucoup le long des routes et les An- lais se préoccupent depuis plusieurs années d’en établir des plantations régulières aux Indes. Les Portugais l'ont déjà planté avec succès à San Thomé, dans le Golfe de Guinée, à 1000 m d'altitude. C'est donc une espèce dont la culture pourrait être faite dans certaines régions élevées A côtes d'Afrique après Roxburg qui ra cette plante en Ai Fe vieux arbr latex plus riche que les jeun es ficidioné les plus éle- vées sont celles qui produisent |] s de suc. Les racines fournissent autant que la tige elle- même. C'est, en somme, un bon caoutchouc qui réa- lise au marché de Londres un prix moyen de 3 à 3,50 fr. la livre lorsque la qualité provient de la » a des feuilles de 1M68 de long et om17 de large, de sorte que toute la plante a un diamètre de plus de 3"35, lorsqu'on étend les feuilles tout droit; les der- nières feuilles étant recourbées, le diamètre réel n'est que de 2"80. La hauteur de la plante, l'’inflorescence non comprise, est de 1"50 au dessus de la cuvelle. 2 Li L'inflorescence du Doryanthes Palmeri - spiciforme ou en forme d'épi. Elle a une e longueu de 1"75 et un diamètre, mesurée à la partie la plus large, de o"40. Les épillets longue bractée acuminée, qui est généralement aussi longue que la fleur et se pare de la superbe couleur que celle-ci. Ces épillets ne sont pas très rapprochés, mais ils sont très nombreux 0 prises séparément, ont l'apparence d’une fleur d'Amaryllis. Les pétales sont ovales Du lôngs de 3-4 em., we manière que la fleur a de de 7 à 8 c A la base, la dès est d'un blanc pur qui mr à un rouge pourpré superbe ; ie couleur t la dominante, puisque les bra er a de même; elle donne à rare pra nes cence cette nuance riche, superbe, qui la rend si particulièrement attrayante. Les filets des éta- mines sont quelque peu grossi à la base et les anthères sont relativement courtes; elles pro- duisent une abondance de pollen j jaune. Le style et l'ovaire ressemblent tout à fait à ceux du Doryanthes excelsa Une particularité de cette fleur réside dans ce fait qu'elle sécrète énormément de nectar. Une seule fleur que je cueillis involontairement de cette plante, es it M me fournit 4 cm. kube de nectar, et il ir semblé que les autres fleurs A renfermaient pas ge J'ai demandé au chef de die, M. J.-J. Vogels, si le liquide n die Le pénétré dans la hèer par le seringage ; i assuré que tel n'avait certaine- ment pas été 3 cas e les fleurs étaient p i s leur épanouissement. Je signale cette particularité, parceque eq part jusqu'ici je n'en ai trouvé mention dans les des- CR À on a publiées de cette plant + e qui concerne la culture du Doryanthes bin ajoutons qu’elle est relativement simple et correspond assez bien à celle d ui p souvent, plantes n'aimant pas les grands pots ou e. Si l’on donne trop d'espace aux racines, on court le risque de les rendre malades et, dans les plantes pourraient être considérées comme L’habitat fournit des indications assez précises sur la culture de ces plantes. L'hiver, on les jamais trop élevée ni trop basse ; 45° F minimum et 55° F. (13° c.) maxi sera prudemment. Bien que les Doryanthes ne doivent pas, l'hiver, être “cs be secs que les Agaves, il faut cependant seiller rh ne as leur donner beaucoup d'éue gs plus qu'il n’en faut pour empêcher que les feuilles ne se rident. Il faut veiller aussi à ce que, pendant l'hiver, il n’y ait pas d'eau sur les spas ni dans le cœur de la sr dans le p 4 cas, il se produira des ta e pourriture, dans e second, la plante en m E n mars et avril, éoue les plantes se 426 LA SEMAINE HORTICOLE trouvent encore dans la serre, il faut les pré- server des rayons du soleil, autrement les feuilles perdront leur belle couleur vert frais, jauniront ou seront marquées de taches de brûlures, ce n pourra les sortir avril, mais il sera inutile de les préparer à sign ie en les durcissant et en les habituant au s La mi RAS pis pour le rempotage est celle qui précède le moment de la sortie en plein air, c'est- à-dire le mois de mars, ou bien immé.- diatement après qu’on les aura sorties. Dans ce cas, il faudra être très prudent en ce qui concerne l'exposition au soleil. L'été, on leur donnera beaucoup d’eau et on seringuera le feuillage, surtout le matin et le oir. Fa multiplication des Doryanthes se fait par semis ou par ousses latérales qui se pro- hr sur la plante après la floraison. mais les fleurs plus grandes, de forme gracieuse, de coloris très variés, parfois très éclatants, par- fois d’une délicatesse extrême. Elles n’ont qu'une feuille lancéolée, haute de 30 centimètres dans généralement retombante, ram bractées qui sont quelquefois colorées comme les fleurs. e genre Calochortus, de la famille des Li- De comprend une trentraine d'espèces, origi- naires de l'Amérique du Nord-Ouest, et s'étendant jusqu’au Mexique; en outre, deux ou trois espèces, le C. venustus surtout, ont produit un grand nombre de variétés. On divise ordinairement les Calochortus, au point de vue horticole, en deux sections, qui portent en Amérique et en Angleterre les noms de Lis ou Tulipes du Mariposa, ou Tulipes- papillons, pour la première, et Tulipes-étoiles Fig. 192. — Pseudodracontium Lacourii (Amorphophallus Lacouri) (voir p. 427). LES CALOCHORTUS En parlant des ne il y a quelques mois, nous disions que ces plantes, si estimées et si largement cultivées en Angleterre, sont injuste- ment négligées en France et en Belgique. La même remarque s'applique, à un plus haut degré encore, aux Calochortus. En Angleterre ils jouissent d’une réelle faveur, et certaines grandes maisons qui font une spécialité des plantes bul- beuses en cultivent de nombreuses espèces et va- riétés ; en Belgique et en France ils sont très peu connus. Ce sont cependant de très jolies plantes, ayant un peu l'aspect général des Perce-neige, pour la seconde. Les Tulipes de Mariposa{C. cla- vatus, Kennedy1, luteus, ns, etc.) ont les hampes dressées, rigides, e eurs bien ta généralement de couleurs br Slla ntes ; les Tulip étoiles (C. Benthami, coeruleus, pulchellus, Ma. weanus, elegans, etc. n port plus souple, plus flexueux, les fleurs n peu retombantes e plutôt remarquables par la grâce et la délicatesse de leurs nuances que par leur éclat. MM. Wallace et Cie, de Colchester, _ cul- tivent ‘beaucoup ces plantes et ont obte u de superbes nouveautés, distinguent encore une ont les fleurs plus abondantes (six à douze par tige), globuleuses et pendantes. Ce sont ls . albus, amoenus et fulchellus. oi 5-C Es cultivée AR de dix à vi ingt et même trente fleurs. C. amoenus. Espèce PRE récente, récompensée d’un certificat de re classe à Londres en 1893. Pi: AREA au C. pulchellus mais d’une belle couleur rose J Benthami. Très belle espèce de petite à fleurs jaune serin vif, très ciliées inté une macule sombre à la base C. coeruleus. Jolie espèce analogue à la pré cédente, mais d’un bleu lilacé strié ou ponctué de bleu foncé, revêtu de nombreux cils de la même | eurs plus ee elles sont lavées de rose dans la varie "€. PET Espèce d'introduction édit qui dr de mérite à Londre a HaoEes Magasin a haute de 60 à 80 MT porte de dix à quinze fleurs de grande taille, bien ouvertes, d’un jaune d’or brillant. C. Dunni. Espèce récente. Fleurs blanches avec une macule brun foncé à la base de chaque pétale. C. Gunisoni. Grandes fleurs bien ouvertes, lilas pâle ou blanches, avec la partie inférieure jaune verdâtre barrée et lignée de pourpre NE ee owelli. Belle et rare espèce à fleurs blanc C nbiyt: Magnifique espèce vigoureuse et très florifère, malheureusement rare à cause des difficultés que présente le collectage dans la région qu'elle habite. Ses fleurs ont 5 centimètres de He RS et sont d’un coloris vermillon ata Ce ss Très florifère, à fleurs rose lilacé assez grandes. Chaque bulbe dose apr dix à douze entièrement jaun à la base ; la re oculatus a une large ma sur chaque pétale. 5 k C. Lyoni. Nouvelle espèce très florifère; À floraison précoce. Ses fleurs, de grande tailles sr du blanc pur au rose avec une acule noire sur chaque pétale. e macrocarpus. Fleurs énormes pour le gent (10 centimètres de diamètre), lilas argenté claif avec le centre bleu lavande. C. madrensis. Très florifère. Fleurs jaul orangé vif ciliées de brun à la moitié inférieuré interne. C. Maweanus. Analogue au C. Be than Fleurs blanches ou bleuâtres, couvertes intér rieurement de longs poils pourpr rés. s C. nitidus. Espèce vigoureuse, portét Z ombelle de cinq à dix grandes fleurs blan * avec une ane macule indigo au centré chaque péta C. puiriias, L'une des espèces les pr bn as gs plus rustiques. Hampe A obuleus . mbelle de 3 à 5 fleurs gl De “d'o i 6. Anis re Certificat de 1* class AVS seal 7 Lis Abe nom d'à A Sa ge Lacouri her Londres en ee 1894. La hampe vigoureuse po reuses fleurs d’un coloris lilas tendre très agréable, à reflets satinés, ayant la base couverte de longs cils dorés. Les fleurs ont une dizaine de centimètres de diamètre. C. Pardyi. Nouveauté de l’année dernière, qui a reçu un certificat de 1e classe à Londres en juin 1898. Les fleurs sont assez grandes, nom- Un couvertes de longs cils blancs C. splendens. Grandes fleurs lilas clair, cou- es de longs cils blancs soyeux. Très florifère. TR varicté ruber, remarquablement grande, a un coloris foncé. Ses hampes atteignent une hauteur de o"90. La variété atroviolaceus a les ntimètres ; fleurs de forme un peu nice ilot lilas ; très ciliées. Espèce rare. C. uniflorus. Petite espèce à fleurs lilacées. C. venustus. Grandes fleurs blanches avec la portant une macule carminée sur chaque pétale. Cette espèce a produit dans les cultures un grand nombre de variétés dont voici les princi- = re jaune citron strié et maculé de brun eâtre Dule! blanc avec un œil noir entouré de Etc sur r haque pétale, et de ravissants dessins less rascens, PV au précédent, d'un beau color. extérieurement ; robustus, particulièrement vigoureux, 'et d’un coloris très brillant roseus, l'un des plus précoces connus. Chaque e, d’un coloris très ru porte une macule triangulaire rose vers son sommet ; Phureus, soufre avec és debit et macules écarlate vif; mais vesta, très vigoureux; fleurs énormes, rosées ou Do: avec de ravissants dessins bruns et jaunes à la base. Très rus tique alochortus ne sont abs olument dant ft dans la région méridionale de la Fra nant une b e exposition, 4 SN en leur évitant Re pendant |” . Ils aiment le cependant un léger “ab leur est pro- fitable oder les années ca chaudes comme celle que nous venons de passe La pos se fait de nl à fin novembre G: G. Pseudodracontium Lacourii N. E. Br. Le Pseudodracontiun el (fig. r92, P. 426) est une des deux espèces dont se compose le genre. 1] provient ri l'ile de Phu-Phoc en Co- chinchine et a été dédié à M. Coitest:Lécour qui n La ps: a été figurée dans L’Illustra ticole à 1878 et a été met press sous le C'est une bacée à pé ansversalement bi- Sarrés de jaune. Elle se AUS en serre tempérée Comme les Caladium et constitue une plante °mementale très appréciée. Il lui faut une terre de deux tiers de bonne terre franche et “A tiers de bon terreau gras bien décomposé. SAMEDI, 28 OCTOBRE 1899 427 Culture du Cerfeuil tubéreux Le cerfeuil tubéreux ou bulbeux, nommé bota- pes is ve Chærophyllum tuberosum ou bulbo- est une plante bisannuelle de la famille des Ombellifères de l'Europe méridionale; ellé n'est pas très commune, si ce n'est dans les terrains ableux. La tige, qui atteint environ 1"25, est fistuleuse, striée, renflée au-dessous des nœuds, garnie dans sa partie Pa gente de longs poils blanchâtres. Les feuilles sont très divisées, étalées sur le sol, à pétiole viols ainsi 2e les nervures. La fleur est une ombelle op anche, La graine, ngue, pointue, présen un côté concave, brun, cannelé, l’autre côté use: elle est arquée de trois sillons longitudinaux peu nds : un gramme en contient environ pro 50 et le litre pèse a gra mmes; la durée EE n'est Que d'u a racine est fusiforme, rappelle celle de la carotte cbbres: mais p resque toujours plus petite, à peau très fine, d'un gris clair ” jaunâtre; la chair est farineuse et sucrée avec un goût aroma- tique particulier; la grosseur des racines varie beaucoup dans le Même semis, depuis celle d'une noisette jusqu'à celle d’une carotte demi-longue ; leur plus grand développement est de 8 à 10 centimètres dm longueur sur 0"03 de diamètre, pesant environ 100 mr Agari ces deux extrêmes, +00 les intermédia Les gr racines sont ééevéé pour la culture des porte-graines, les LE me sont les meilleures pour la Consomma cerfeuil tubéreux n’est ans mr longtemps culti véen France, au plus 5 ru formati a e est rapide, La récolte occupe le terrain ac oi _ et le laise libre per ns cultures d'automne ÉTÉ. — velques “cultivateurs disent cultifet une forme à racine plus -ronde que le PS mais qui n'est pas encore fixée ; de plus, ns un même Semis, il n'est pas rare d'en shot; plusieurs formes LIMAT SoL. Se ET = Un climat tempéré et tempéré froid convient bien à cette plante; les terres légères, sableuses, fraîches, sont les meil- leures, à la rigueur tou terrains, à la condi- e abondance pendant la végétation. Ce sol doit être bien fertile, fumé d'avance avec des engrais co pape et préparé par un bon labour ULTIPLICATION. — cerfeuil tubéreux se reproduit TP par par us le sème depuis la fin de septembre jusqu’au sept jours de décembre, au plus tard ; fait at cette dernière époque, il ne lèverait qu'au printemps de la deuxième année, de même si on sème au printemps, la gra aine ne lève qu'au printemps suivant. Le semis se fait généralement à la volée ou en lignes distancées de 15 TN Le graines sont répandues à la dose d’en 300 grammes par Are dans un terrain brdnalies si le sol est humide, on peut forcer un peu crainte de la pourriture; cependant, il faut éviter e semer par trop dru, la récolte ne donnerait ue de trop petites racines; l’éclaircie du plant est assez difficile à Exécuter, la tige est cassante et le petit tubercule reste en terre sol doit être plombé, surtout s’il est trop léger ; on enterre les graines par un léger coup de herse, on recouvre de 0,03 à 0"04 de terreau. puis on plombe je tout et un arrossage ine l’opération. La germination commence en février suivant. Dans les terrains humides, il n’est pas rare de voir, quinze jours à un mois après la levée, le plant fondre; afin ge ce désagrém 0 peut stratifier la gr et ne la semer qu'au printemps, quand ei alle: Cette stratification doit être faite en nr bre ou novembre, en terrines peu profondes, de 8 à 10 centimètres au plus; on fait des lits 7 gra de graines entre des lits de pas + les enterre au ex (12 nes, afin de ne pas trop laisser germer les graines, celles du fond es pe premières; sitôt que la pointe paraît, il faut semer ; on ne suffit recouvrir Fa terreau, de uffise r are; par ce pro- cédé il est rare de voir le de disparaître. OINS D'ENTRETIEN. — Les soins d'entretien e sol trés propre ais ï ne doit jamais se os desséché, la plante demande à être poussée à l'eau pour Sn 5 un accroisse- ment rapite. Récorre. — Elle se fait quand les feuilles radicales ke dessèchent, c'est vers la fin de juin, commencement de juillet; on arrache à la mai ou à la houlette, sans toutefois briser ” racines ; on laisse ressuyer sur le so u temps, ce qui est facile à cette époque. #4 era est alors libre pour une culture d'autom qualité comme plante culinaire augmente avec le Re 2 ps suit id ms il est donc bon de ne com r sucraient en vieillissant. La conservation a lieu assez facilement jusqu'en mars. La pourriture se met souvent dans les magasins quand les racines re sauf dans les sols très fo et bien égouttés. ORTE-GRAINES. — On prend les plus racines, les mieux faites, un _. fourchues, à peau lisse, non verruqueuse. L se fait en automne, ou racines en stratification et on ne les plante qu'en mars à une distance de 80 centimètres à 1 mètre, la plante prenant beaucoup de développement ; on tuteurera et on donnera les soin ere La récolte a lieu en juillet; les graines de premier choix sont prises sur les premières ombelles, elles sont mieux nourries. Comme insectes tübén reux, il y a une unes semis 1e à celui qui est sur la laitue et qui attaque la Date au collet. Combattre par de fréquents et bons arrosages qui les font disparaître. Ap pourriture, aucune maladie spéciale à signaler sur le cerfeuil tubéreux (Bulletin de la Soc. Centr. d'Hortieult. de Nancy.) MALADIES qui au cerfeuil petite amenée r rouge qui cou pe np jeu 428 LA SEMAINE HORTICOLE ment ultérieurement occasion de nous occuper d’autres essences qui autant que le Pom- mier, méritent d'attirer lrétiéntién des arboricul- teurs et des possesseurs de vergers LE POMMIER Les plantations de Pommiers en plein see pour fruits de table sont nombreuses en Franc et donnent lieu à un grand erce qui se traduit par un chiffre d'affaires considérable; les LL 2 es départements x l'Oise, du Nord, de la be de la Mayenne et de la Loire-Inférieure; toutes ces régions envoient à Paris, chaque année, de RES Lars os de au marché du Mail. Le re ss de la départements ventes atteignant des sommes très élevées dans tous les pays producteurs de pommes. I donc grand intérêt à connaître les meilleures conditions d'exploitation des arbres à fruits, pour en tirer tout le parti possib e. L’'Amé- o) intensive dont les produits sont exportés en grand nombre sur nos marchés. Voici, d'après un san 4 y var détails sur la culture des s fruitiers en Amérique ; Les cultures fruitières, ditil(2), Mététioat et se multiplient en plus, à cause des béné- fices élevés qu’elles ER et qui laissent loin derrière elles toutes les autres cultures. Ce résultat est dû aux efforts incessants de la Société d’Arboriculture de la AS. qui étend, chaque année, le cercle de ses fluences. En 1896, les plantations onit plus de Er ee. de pommes, sans compter les autres la majeure partie de la récolte a été expédiée en Angleterre. Un grand nombre de ociétés par actions ent pour installer de 6, plus vergers, dans la vallée d’Anna- polis et les contrées voisines. La variété la plus cultivée est la Gravenstein qui donne jusq 25 corbeilles de fruits par arbre : elle est célèbre dans l’univers entier pour son arome et sa couleur. 1) Tous 1 < SES runtés au Traité de la pars: Se ‘de M. Ch. Poser , chez Masso (2) PR. FATILLE, L'Horticu lture en 1806 dans la Nou- velle-Ecosse d’après The Farmers Advocate and home Maga- Un exemple typique des grandes plantations e ce pays est le domaine de Willow-Bank près de Wolfville, dont le propriétaire est un arbori- culteur des plus distingués ; les vergers couvrent 8 hectares et se composent d’arbres très produc- tifs qui étaient littéralement surchargés cette année ; les variétés Hutvées s à Villow-Bank sont : Gravenstein, Ribston, King, Roussette dorée, Sondergleichen, DER, Blenheim, Pippin et Northern-S Le sol argilo- sen et drainé, reçoit comme engrais du fumier et de la vase d'étang, com- plétés par des engrais chimiques : poudre d'os, chlorure de potassium et nitrate de soude. , labourée au printemps, pes ensemencée en sarrazin, qu’on enfouit à l'automne. Le domaine de Willow- Bar rapporte chaque année un revenu très élevé et la N cures Fegme compte des centaines de domaines sembla , Beaucoup de ces plantationsesont traitées exclu. chimiques. sivement aux engrais out récemment, un si Sortie de plan- teurs ont fondé une Société de trans 5 qui : Nouvea wick et île du Prince Edouard; destinée à prendre une importance considérable. M. Bekman, de Middletown (New-Yersey) a fait connaître au Syndicat de Stassfurt les résul- tats des expériences qu'il a entreprises sur l’ac- tion des engrais appliqués au Pommier. Les expériences ont porté sur deux variétés : ippin et des Codlin; le sol est un limon de constitution variable, tantôt sableux, tantôt argi- eux; mais cette dernière nature de terre est la cile pendant sèc humides. Chaque parcelle comptait trois rangées de chacune 1Q arbres. Voici, pour l’anné 1896, les résultats obtenus à l’hectare : g à c 6 $:$ 8 Ë 2 $ 3 © un : > à n oO © __# à … — v S = Z a £E c Les NE e) 12 RU UE » ,° 5 © À + = ES — En 20 ® & note <« . & 2 _ a € M TE.SOT UE É 9% 82,9 & |ÉS à à S S dot as] "0 BTS 0 0 7 Midi Be @ BE É 8 BE SERBE -à Pi Br SS ve le] ©" “a. où 0 o 5 v o Ai CSU Sibore MP'O:E ‘0 L =] mr dre, Da L ; We | Là ce PR t= O [Si Q Dm LI AHISS S % Où À 8 à moe e © FE D og x a te Le. co Mn CN 0 = : PS. d & | © 5 SES 0280: EE < D Ce +0 à g22* »* “VS jasissesss S Lie ds) ‘4 90 OT SJ UT .S ‘So Se À > Z Fouuu © © © © — pal DORE ES ent de ES et Ca o sé LA lÉTÉSCSSES # 63256 _ HOME T ER: Mr DORÉ. À n EME REROURED D É£AED tes * BG a A2 A A # NE : À À ETS CNE QNO0OTOO0N ES © +9 AI EMEPeS TE 38 re, ——— et - A E : _ a ad = &aæ à _ a d cn es ‘4 © — 2 © © © CA RE D © E ei um re a a AT eo 325 o Q Q S 2 = ol E dé 9 Tea <« Es o a $ #8 = Z 9 © 832 K= DS + Lo Le) ne LS œ er $9P soN En outre, M. Bekman ajoute : Nous avons eu un printemps tardif, suivi de pluies jusqu'à la fin de juillet. Les pommes ont été récoltées dy 5 au 7 août pour la variété Pippin, du 8 au L pour l’autre. Les fruits paraissent mürir a plus de régularité sur les parcelles qui ont des doses élevées de chlorure de potassium, La pota mps avait été plus favorable, les résultats ARR été plus marqués, mais ils montrent déjà que la fumure potassique améliore la quantité et la qualité des recoltes. Malheureusement, l'expérimentateur n'a pas fait connaître l’âge de ses arbres, qui expliquerait peut-être les différences considérables des récoltes fournies par les deux variétés étudiées. L'importance de la culture du pommier a l’attention de la Société des agriculteurs d’Alle: magne et la section des cultures fruitières, réunie x exécutés sur cette ques- tion et fixé les bases de nouvelles expériences. De son côté, le Syndicat des Mines et Usines de sels potassiques de Strassfurt a élaboré un plan d'essais d'engrais et s'est mis € rapport avec un certain nombre de propriétaires qui ont bien voulu l’exécuter dans leurs plantations. Huit stations ont été installées ainsi et des sapériences ont été commencées : . Au domaine de Liebfrauthal,près Mettheim rca de Hem) par M. J. J. Hoff ann ; 2. Au domaine de Wendhausen, près Hildes: EE (Hanôvre) par M. le Conseiller Vibrans; s les plantations du Mont Hedwig, près SE -sur-l’'Oder (province de Brandebourg), sous FA direction du journal Praktischer Ratgeber im t- und Gartenbau (Conseiller pratique du Parité et de l’horticulteur); ans les terres de la baronnie von Olders: hausen à Feldbrunnen près ne ur-Har CRE par le lieutenant Stolb es plantations de la Cie *Luchebr Duché d’Anhalt) par M. : 7. Sur les end canton d'Offenbach (Grand Duché de Hesse) par M. Unselt, jardinier du canton | 8. 26 jardin d’essais de Leopoldshall (Duché d'Anhalt) par M. Lierke. | Ces expériences sont commencées depuis trop peu de Haynes peur qu'on ut déjà publier des des diverses parcelles et les MR prises oldshal. t intéressant de D situation du domaine et le plan adopté pOur essais. Feldbrunnen est situé sur les flancs Le Harz ; le climat y est très rigoureux ; le 4 et tortaé d’un limon calcaire, repose Sur ont : humide. Ce # Ge la | ls nombre de Poiriers —— e on laissé libre entre les rangeés de Pom- t ee Poiriers est ne dans la rs u représentée par un qui rendent plus facile la comparaison des di- verses fumures employées. Jusqu'en Fa on n'avait employé que des engrais organiques : fumier de ferme, composts et déchets d' able: ils ont eu pour effet d'amé- liorer les propriétés physiques du sol et de faci- liter la DNS t la formation du bois chez les jeunes arbre Les noérbncs avaient pour but ° d'augmenter la production 7 à arbres par l'emploi des engrais chimiques; 2° de chercher s'il y avait avantage à rem- placer complètement le fumier par les engrais chimique “3 de Pod crie les conditions spéciales à l'expérience, d'une part les exigences des diverses espèces étudiées et, de l’autre, la valeur des principales LS d'engrais azotés, phos- phatés et potassique Pour arriver à De ces différentes ques- tions, on a disposé 8 parcelles qui ont reçu les fumures suivantes : II, Engrais sans azote IV. Engrais sans acide phosphorique. V. Engrais complet au chlorure de potassium. VI. Engrais complet au ro de potasse, VIL. Engrais complet au kaïni VIII. Engrais complet au host sé et nitrate de potasse. n outre, on a comparé à ces fumures exclusi- champ d a désigné par des lettres la nature des engrais appliqués, savoir : a) pour l’acide phosphorique de RER men b) pour l’acide phosphorique de scories Thomas A) pour l'azote du nitrate de soude. B) pour l'azote du sulfate d'ammoniaque S) désigne les parcelles id ont reçu une fumure mixte à base de fumier J) celles qui ont été arrosées de purin. Voici les quantités de matières fertilisantes employée es chaque année, depuis 1894, pou 100 mètres carrés de surface. IL Emploi exclusif des engrais chimiques kg. chlorure { \z fourni / ; 66 » Pr de pot. Re. «à « ) Ses Si cas par { t de ne. \ } 12,00 » “Kai init set ag En ( 1 5,00 » siperphosph Acide tie. ! . ) 6,5 » de scories s Te lance! 00 | D | | 3,9 » pee de _—.. 0/0. Azote ie de er at C 0,600 2,9 » ct d’am | 20, LPS SAMEDI, 28 OCTOBRE 1809 Et pour la parcelle VIII : 2,37 kg. de DT de potasse à 38 °/, P'Os et 26 °L Po otas 2,00 kg. tte de potasse à 44,3 °/, potasse et 13,20 °/o 4 2,20 dbste fa soude ou 1,70 de sulfate d'am- moniaque. Étant donné au, un arbre couvre en moyenne une surface de u'on a donné, par pied, une Nbre fondamentale égale au 1/10 de la fumure - mp il a été donné par pied, gré anné 1,050 kg. de chlorure de potassium, g. de carbonate de potasse et de ou 4,200 kg. de Kaïnit 1,750 kg. de superphosphate où 2,275 de sco- ries Thomas, 1,36 ve de nitrate de soude ou 1,015 de sul- fate d'ammoniaque. Fig. 193. — Rhodospatha picta Et pour la parcelle VIII : 830 kg. de phosphate de sem 700 kg. de nitrate de pot et 770 kg. de nitrate de io: to 595 kg. de sul- fate d'ammoniaque). II. Fumure mixte Pour 100 mètres carrés : \ 2,00 kg. chlor. be pot. 1,000 kg. fournil ou 2 ,40 de carb. we rs MA } par ( pot. et de ignée. \ ] 00 kg. de Date ( 429 Acide phosphor. | 0,60 kg 3,33 kg. superphosph soluble à l’eau ga El Eu 5 38 ; Acide phosphor.{ D : de à soi. tu Ch 0,60 kg. | 432 >» Scor. Thomas. ü | 1,90 » nitr. de soude. Azote, . . ... l 0,30 kg. \ 1,5 sulf, d'ammon. Et pour la parcelle VIII : 1,60 phosphate de ere 1,30 nitrate de potasse 0,84 nitrate de soude (ou 0,63 sulfate d'ammo- niaque Ce qui fait par arbre 0,700 kg. chlorure de potassium ou o ,340 de dre et ‘de magnesium ou 2,800 kaïnite. kg. superphosphate ou 1,512 scories os 0,665 sg nitrate de soude ou 0,525 sulphate d'ammon Enfin, he rangées ont été chaulées à raison de 20 kg. de chaux vive pour 100 mètres Spatiphyllum pictum (voir p. 421). carrés, pour étudier bnp du chaulage sous le développement des ar Un orage de grêle du dé juillet 1895 a anéanti la récolte de l’année et fortement endommagé les s. les fruits à noyaux. e quelques résultats donnés par la variété : Pelle de Boskoop. 430 LA SEMAINE HORTICOLE Les photographies qui suivent Ans r Es m graphies prises sur la même sentent pas le même arbre. Les chiffres inscrits sous les photographies sont les moyennes des récoltes obtenues sur tou les arbres de la parcelle correspondante. Voici le résumé des résultats publiés : parcelle ne repré- Variété : Quantités d'engrais par arbre et pour un an : Belle de Boskoop LErgr se: Photographies sé correspondantes. ce rh one A . 5 255 No 1 page 53. re ÉoZas se eulf am | 0+57 Kg. No 2 page 55. m 7 chlor. pot au chlor. de{ 1,512 » scor. Thomas 4,10 kg. N° 4 page 57. potasse. 525 » sulf, a Complet au( 0,550 » Le etnitr.{ 0,435 » nitr depot. 1,50 kg. No 3 page 50. e po 21 » sulf Mois 2,800 » … To | k K : = nt 1,512 » cor, I[homas?} 2,05 9 5 page OI. à la kaïnite. “ER 4 se m.) 8° 5P 8 On peut déjà en conclure que l'addition d’en- s chimiques au fumier a augmenté la récolte d’ Btè façon Notebte, mais il faut donner en même temps de l'azote, de l'acide phosphorique et de la potasse ; car en l’absence de l’un de ces éléments, les autres ne produisent pas d'effet. Les différents sels de potasse sont loin d’avoir la même valeur : le chlorure de potassium s’est montré très nette- ment supérieur à la Kaïnite et au phosphate et nitrate de potasse. PLANTES NOUVELLES (Suite, voir p. 420) Astilbe Lemoinei Pyramidal. Feuillage très élégant, très touffu et très développé, pétioles rouges à leurs points de ramification, folioles gaufrées, dentées, un peu n vert MORT Hampes florales er um ARURE à 80 à la divergence des ramifications florales et se dirinte complète- me EA gelées printanières. Malgré les froids rigoureu de la fin de mars 1899, aucune inflorescence n'a été endommagée. Gladiolus Hybridus Nanceianus Amaryllis. sante disposés en longues ailes, ne mesu pas moins de 15 à à 16 centi- mètres d’ envergure, érigées et souvent dressées comme des Amaryllis ; “la couleur est d’un car- min vif et presque tous les segments entièrement picotés pourpre sur fond blanc. Apothéose. Longs épis bien garnis de grandes fleurs de couleur magenta marbré et strié pourpre; gorge entièrement “maculée et tigrée cramoisi noir et bordée de blanc crème. sé eg Braulot. Tiges peu élevées, garnies à la fois d’un grand nombre de fleurs énormes, ‘aspect original parfaitement formées, à larges segments, saumon pur; gorge ponctuée et maculée écarlate marron, avec une large bordure jaune crème. Colonel Robb. Plante très vigoureuse, dont randes, ge aniline ae brillant, gorge tigrée pourpre et lignée crèm Général “Fable, Fleurs moyennes, d’un , aurore marbré vermillon, seg- pets inférieurs j jaunes, bordés, sablés et veinés de vermillon. para Meynier. Plante basse, d’un très bon port, hampes droites, peu allongées, fleurs érigées, groseille vif, gorge tigrée pourpre carmin avec une large bordure crème. Maréchal Fabert. Grandes fleurs bien ouvertes, une jolie teinte rose de Chine satiné, marbré carmin, segments inférieurs tout tigrés framboise sur fond paille, variété hâtive. Maréchal Ney. Larges fleurs bien ouvertes et dressées, rose gare cuivré, veiné et sablé marron sur fond paill L Montbretia crocosimaeñflora uréole. Magnifiques fleurs de grande taille, à larges segments, parfaitement ouvertes et éva- i ur jaune doré, énorme centre blanc paille, entouré d’une large couronne marron pourpré; charmant contraste de couleurs. Messidor.Tiges élevées, hampes très ramifiées, bien droites, couleur jaune de Naples passant au jaune paille très clair, extrémités jaune soufre; ce coloris tout nouveau est un acheminement vers le blanc. Phlox decussata Champollion. Belle forme, fleurs grandes, rose chatoyant, auréole rose clair. Emmanuel de Rougé. Fleurs très grandes, pourpre. rançois C ormes panicules, fleurs “ai Égrr blanc à peine rosé, grand œil carmin “H hé goyphe. Fleurs grandes, lilas rosé veiné, centre plus c Labyr purin, très grand centre blan Mariette. re de la variété rie, forme semblable, même a couleur plus viola- cée, fleurit dès le 20 Maspero. Fleurs énormes, rose lin, large centre carmin violacé. Memphis. Panicules larges, fleurs très grandes, parfaites, blanc porcelaine à large centre laque. Obélisque. Larges panicules, fleurs grandes, rondes, qu grenat à centre poupre. Pharaon. Panicules énormes, fleurs trèslarges, parfaites, “ilas rose nuancé, grande étoile blanche. Grandes panicules, fleurs parfaites, blanc Sphinx. Fleurs larges, parfaites, rose vif car- Phlox decussata nains Atlantide. Fleurs larges, parfaites, fond rose marbré et nuancé violet ss SE Très nain, fleurs moyennes, violet omis. Fleurs moyennes, ne. mi-partie carmin violet et rose mauve, lanc. Fleur de neige. Plante très naine, très touffue, blanc pur; fleurit dès la fin de Nuée. Plante tout à fait te tapis de parce blanc pur passant au blanc légèrement rosé tbe. Etruré ns en” rose pur- -en forme de campanules évasées d'un Pivoines herbacées Amazone. Fleurs moyennes, nes, très nombre blanc crème à centre jaunâtre ; tous les pé de la circonférence sont striés de Carmin foncé Madame Émile Lem e itnbriquéès, D ppebsr blanc rosé très + . url bnb Plante basse formant des toufis on © de fleurs, car chaque tige quatre ou cinq à la fois; __… très mA es, blanc à centre crème, variété “Hâtiv Cydonia Sargenti Cet arbuste, découvert par M. le professeur Sargent dans les montagnes du Japon, tingue par son excessive floribondité et par sa taille naine; les fleurs, produites à profusion, sont d’un rouge brillant, les fruits sont magri. fiques, et le port est excellent. Suivant PE de son introducte eur ce serait. ux fois dans l’Arnold Arboretum, conf LES année les espérances qu’on avait dé fo dées sur lui. Deutzia discolor grandiflora Plante issue du croisement du D. disco M té ft par le D. gracilis (père) : po | roits, feuilles allongées, non % | et garnissant les tiges depuis la b sommet; c'est une grande supériorité sur le LE. purpurascens, chez qui la base des rameaux est souvent dépourvue de fleurs, tandis que la partie supérieure peut être endommagée par les froids tardifs. Les fleurs sont plus grandes que vertes ta légèrement teinté r les boutons roses; Ft filets des étamines sont largement auriculés. Deutzia gracilis campanulata Cet arbuste, du croisement Invers du précéden gracilis en fécondé par D. discolor purpurasens (père), n'a aucun analogie avec color ani ER port est élevé : RAT LE ses inflorescences 501 des panicules allongées, fleurs sont grandes, très nombreuses, pass lait et produisent un très joli effet. Deutzia Lemoinei Boule de NE te couronne | y 10 orment Les Par page de cet arbus e es thyrses globuleux ment plus grandes et plus belles. (À suivre.) SAMEDI, 28 OGTOBRE 1899 CCL VII | nu Goff s -N'ÉÉNÉNIÉÉÉE SNS Se — nn LISEZ ATTENTIVEMENT CECI! 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Six mois. . se Trois mois. . . : » 15 francs 8 >» Trois mois . 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. —_ LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels Pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 44 Pages Te 31 Grande Exposition générale de toutes M: cultures à « L'Horticole Coloniale » de Bru 432 Un coin pittoresque dans un bucesy, Et - = 435 RS OU, 43 Traitement des Orchidées pendant l'hiver . . 436 Le livre d’or des VAS slot NU à 43 Petites notes et nouveautés d’ CSS, ei. 438 sPaRihemes iii) Ch hir JS AL 439 L'évolution des Par iron. HLOYS 440 Lu 440 Boîte du PO OS SERRES 440 Fig. 194. Le fond du Jardin d'hiver des « Serres du ces se » de « L’Horticole Colo- Serena eme -rameee 18. - Ve à 33 * 195. . n'a d'une des serres de Castilloa elastica (arbre à caoutchouc) à « l’Éta- blissement colonial de Linthouts. . . 435 > 196, Odontoglossum crispum var. tigrinum . , 437 Gaxp, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD B'RURBELE S HORTICOLE-BRUXELLES " LAORTICOLE COLONIALE , “possède À trois établissements modèles : Les Serres du Parc Léopold. B. Les Serres Coloniales de Linthout. — C. Les Serres de Moortebeek CULTURES EN HMMENSES QUANTITÉS MEGAN PUR LES COLONIES (Caoutchouc, Gutta, Cacao, Coffea, ete.) Arbres à fruits des tropiques, Plantes utiles ou officinales ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES COLONIES PLANTS ET GRAINES Prix les plus réduits et conditions très avantageuses pour de grandes quantités. æpédition dans toutes les parties du monde. 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CCLXII LA SEMAINE HORTICOLE TL < L'HORTICOLE COLONIALE » (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois nr dep + qu d’Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le mo a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD ienreiene L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre é, b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) Cc. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. AA Orchidées en culture. Plantes en feutre ce.) ST GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉES GRANDES FA (BELLES IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMENT Aerides crassifolium. Deñdrobrum Bensoniae. Odontoglossum Insleyi. — crispum. rymerianum. luteo-purpureum. — Houlleti. — crassinodes. — maculatum — Lobbi. — Dalhousieanum. — nebulosum. odoratum. ne F: me À — Pescatorei. Calanthe rubra. . mosum giganteum. = Reichenheïmi. Cattleya aurea. _ fodibulnh — sceptrum orado _ nobile chinense, — triumphans. | — Gaskelliana. — phalaenopsis. Uro-Skinneri. | ges. _ thyrsiflorum. Oncidiun Forbesi. | Harri L— Wardianum. fuscatum. 4 Mécsile: Var: Araguaensis. Laelia albida. — incurvum. — endeli. anceps. — Lanceanum. un biere ns — . alba. — _macranthum — Schrüderae. — autumnalis. — Marshallianum. — Trianae var. Ibaguéense. —. majalis. — ornythorynchum. Warocqueana excelsior. — praëestans. — papilio Chysis re purpurata. — Sarcodes. scens. Livciste Skinneri. LUE tigri inum. Cymbidium “burneun. Miltonia Roezhli. varicosum Rogersi. Jpas Pilumna nobilis. Cypripedium bellatuiu. Odontoglossum brctoiiqnise: Saccolabium bellinum. arlesworthi. rs cordatum. giganteum. Le concolor. — CriSpum « vrai type de Lin- SEK eburnea. “ hirsutissimum. den » ou « a Vanda rs A a — Lawrenceanum. de Moortebeer. =" éoert gi Parishi. + grande. —_— Kimballiana. — Spicerianum. Mia — suavis et tricolor. pme villosum. LE ax hastilabium ” Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaissant les meilleurs endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nos Collections La ent - rares ont une réputation universelle et nos ee d’Orchidées populaire® nt les plus importants du commerce europé EE SC SAMEDI, 4 NOVEMBRE 1899 “ LA SEMAINE HORECOEE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 4 Novembre 1899 CHRONIQUE A nos lecteurs Nous prévenons nos lecteurs que le voyage de M G. de Bra ndner, administrateur du journal, i en mission au Congo français, devant se à partir d'aujourd'hui, la même exten texte que précédemment à cette riche RS celles-ci jouissant d’une nouvelle vogue. Nous y consacrerons une moyenne de six colonnes e tacherons de rendre cette partie du journal aussi intéressante que possible, + Monument Jean Linden L'inaugurati ion du monument Jean Linden et sa remise à l'Administration communale de la ville de Bruxelles, auront lieu au Parc Se demain dimanche, à 11 heures du matin Projet intéressant Le docteur _Wetekampf-Breslau a émis un sol que la a. share fait pittoresque, s’arré- tèrent cependant d s volcaniques, les coulées trans- Parentes et éolorés es de l’obsidienne qui com- S paysages de verre filé, les sources me la moitié de la Westphalie. Allemands vient suivre l’exemple des Amé- ricains. Le développement industriel de |’ empire et de la in cêtres, et qui ë es araître : le lynx, % 6 le chat sar nn. sx Ÿ Culture de l’Eucomia M. Dybowski, directeur du Jardin Colonial, à Vincennes (France), vient de présenter à à l'Aca- démie des sciences une note intéressante sur la possibilité d’obtenir une gutta-percha de premier ordre en cultivant dans certaines de nos colonies un arbuste originaire du nord de la Chine, appelé Eucomia. On sait toute l'importance que le développe- ment de l'électricité et de ses multiples appli- cations a donnée à la gutta- -percha. Or, jusqu'à présent, la Modes de cette précieuse matière dont le prix dépasse souvent 15 francs le kilo- gramme, est limitée aux îles de la Sonde. Jusque-là, tous les essais tentés pour introduire l’arbre à gutta de Java dans nos colonies, n’ont donné que de faibles résultats, car ces plantes ont des existences telles que les colonies où l’on peut en essayer la culture sont très limitées. L'Eucomia peut être cultivée sous les climats tempérés. La gutta extraite des fruits de cette plante est de très bonne qualité et les fruits en renferment la proportion énorme de 2 D'ailleurs, les feuilles et les rameaux contiennent Voilà donc une plante nouvelle qui va être une source de richesse pour les colonies, et le Jardin colonial, qui en possède des spécimens, compte la “ dé rapidement et l'envoyer tout d’abord en Indo-Chine, dont le climat sera très favorable à sa culture, puis dans d’autres colonies Le greffage du Lilas sur le Frêne La Feuille dr bros tais du Ministère _ Fe or insère la communication suivan r de M. Petit, Professeur Po en A ibultité du Morbihan « Il y aurait avantage, pour un grand nombre de villes, à introduire dans les plantations d’ave- nues, boulevards, jardins publics, des plantations de Frêne commun (Fraxinus excelsior) sur lequel on grefferait les nombreuses variétés de Lilas que possède la floriculture. Ces deux essen- ces appa rtiennent à la famille des Oléacées, mais à des tribus différentes; le Lilas appartient à la tribu des Oléacées et le Frêne à celle des Fraxinées. « Plusieurs essais de greffage du Lilas sur Frêne ont montré la grande affinité que possède le Lilas rer mé pr sur le Frêne (Fra- xinus excelsior ). « Pour rs des arbres d’avenues, il faudrait He des arbres déjà développés et, après deux ou trois ans de reprise, grefler su sur branches, en fente, en couronne ou en écusson « La réussite des pis serait d'au moins Holtéo en bonne année rt | Campanula miribilis Le Gardeners” Chronicle äu 7 octobre jprble deux jolies res représentant, l’un ne inflorescence du Campanula miribilis, autre, un spécimen abonda ee fleuri de cette plante. Notre excellent confrère accompagne cette double lis des lignes suivantes ons déjà eu plus d’une occasion de @ hmo aractère général de la plante est figuré dans V7 utiration (fig. 93), où elle a plutôt moins qu’un tiers de sa grandeur naturelle. Les feuilles, largement ovales sont charnues, garnies sur les 431 bords, de jolies épines et les fleurs sont bleu pâle. Cette plante est originaire du Caucase était au mois d'août, chargée de fleurs et appa- remment en vigoureuse santé. Ordre de Léopold M. Elie : rire conservateur au Jardin bota- nique de l’État, à Bruxelles, vient d’être nommé chevalier de l’ Bière dr Léopold Exposition de Chrysanthèmes L’ Exposition de Chrysanthèmes organisée par la section horticole du Comice agricole de Cam- m mois. La se ir exception- nellement tardive des Chrysanthèmes, cette année, est la cause de ce changement de date Décorations russes Nous apprenons avec une vive satisfaction qu’à la suite de l'Exposition Dore ke horti- mai der | ra paysagiste, directeur du Yardin, commandeur de l'Ordre de Sainte-Anne, . Abel Chatenay, la croix de commandeur de l'Ordre de St-Stanislas, et à M. A. Truffaut, la croix de chevalier de l’ordre de Sainte-Anne. Toutes nos félicitations ! Begonia Triomphe de Bois-Colombes din, dans son numéro du 20 octobre, publie une belle planche coloriée de ce Begonia à fleurs doubles qui ns la culture de ces plantes. es Bego a Triom he de Bois-Colombes pro- duisent dé au rs énormes, ondulées, de couleur vermillon orangé vif et d’une très ‘belle dupli- ature. Exposition d'emballages Dans le mois de novembre s'ouvrira à Rome une exposition internationale de tous les genres, systèmes et méthodes d'emballage employés dans les transports des produits agricoles : emballages en bois, en toile, en ù blanc, en verre, en paille, en osier, en carton, € a Société des viens italiens à Rome, présidée fe l’ancien ministre Capelli, vient d’en- voyer un délégué à Paris pour réunir tous les spécimens d'emballage adoptés en France pour produits agricoles et expédiés par colis pos- e tout genre d'emballages qui voudront concourir à ladite exposition PE nationale sont priés d'envoyer leurs adress leurs catalogues et même leurs échantillons à nm lage sera exposé avec le prendra part au concours. Il y aura plusieurs prix en espèces. Nécrologie Nous apprenons avec un vif regret la mort de deux horticulteurs de mérite, M. Mawet-Postula, de Liège, et M. Édouard De Langhe, de Gand, L& SEMAINE HORTICOLE Grande Exposition Générale DE TOUTES LES CULTURES a“ L’Horticole Coloniale ,, de Bruxelles Opinion de la Presse quotidienne La Grande Exposition Générale de toutes les cultures de L’HORTICOLE COLONIALE s’est ouverte à Bruxelles le dimanche 22 octobre. Nous nous abstenons d’en faire nous-même une description dans nos colonnes; nous pré- férons reproduire les compte-rendus qu’en ont ne les journaux quotidiens, ceux-ci reflétant l'opinion du public qui, en foule, a visité les installations de la rue Wiertz. L’Indépendance Belge L’ Impératrice Flore, le. tête ceinte de sa cou- Wiertz, la visite de ses féaux sujets — . c'est en nombre très compact que ceux-ci se sont ren- dus à cette réception, laquelle a été une néiribie orgie de parfums capiteux et délicieux. Les profanes, les simples mortels ont été auto- . aux teintes pâles d’anémiques ou rutilantes de santé, : C’est que L’HorTICOLE COLONIALE, sous les auspices de laquelle tout cela est organisé, est à même de réunir de véritables trésors de la flore internationale. Cette Société, qui possède trois veilleux... Il suffit de visiter cette Exposition de 2 rue Wiertz, toute poétique et charmante, pour s’en convaincre. Dès l’entrée, c’est un émerveillement : parmi des glaces, des rochers et des ruisselets ingé- nieusement Ht'anps les Cibotium, ces délicates et fines Fougères, se dressent en d’élégantes et hautes courbes, abritant de nombreuses variétés pum aux teintes variées, des Cattleya Leopoldi, des... mais ce sont là des noms bien barbares et bien rudes pour d’aussi délicates choses que ces bijoux multicolores, et ils ne rendent pas du tout leur pose ni surtout leurs parfums es serres de L'HORTICOLE COLOMALE s’éten- dent sur une grande superficie et sont disposées au mieux pour le public et pour leurs pension- naïres. Celles-ci, dans l'atmosphère chaude qui convient à leurs tempéraments, s’y développent nt et font le plus grand honneur à Price de notre pays. Les « connaisseurs » savent ; mais le grand public l’apprendra avec Ah! ce grand public est bien ignorant! Sait-il, a plante? L' Odontoglossum crispum est de die là. La culture des plantes con ENre préoccupe vivement la Société. Nous a ment, à l'Exposition dé là Caféiers aux fruits rouges très semblables à à des cerises, et « venus » dans nos sérrés avec une robustesse qui fait honneur aux éleveurs. Mais à quoi bon continuer ces notes, prises ne One en passant devant des merveilles ? Il faut voir. La Chronique Un petit événement pour le monde des horti- culteurs et des amateurs de fleurs, que l'ouverture de l'Exposition de L'HorTicoLE COLONIALE dans les serres du Parc Léopold. Jamais nous n'avons vu pousser plus loin le souci & T art de la décoration florale. Aussi hs d'ensemble du jardin d’hiver, agrandi et ansformé, sopeanele un tableau gracieux, es enchanteur. Dans le vaste hall où s'élèvent des palmiers géants et des fougères re sont dispo- sin savant et n sles plus rares et les plus tons nacrés, aux reflets irisés qui émergent d’un cadre de verdure tendre et légère formé d’Aspa- ragus et de Capillus veneris. Au centre, un bassin avéc jet d’eau à demi dissimulé sous les palmiers, les fougères et les plantes aquatiques, donne l'illusion d’un coin de paysage tropical, tandis que le fond de la salle d’enroche dés astre un jeu de flètent, sous quable, il faut cependant recommander à l’atten- tion du visiteur les Drame M Fr de qui étalent toute la e des m s idéals, les Odontoglossum d’une e Hancieut édatante, es Cypripedium et les Cuaftleya aurea, toutes plantes de choix dont la valeur se chiffre, suivant les espèces, par des milliers de francs. nfin, ne manquez pas de vous arrêter devant le groupe des Haemanthus Lindeni, une plante nouvelle introduite du Congo et dont la amateur, sera encore hs au] demain, ét l'entrée en est li L'Etoile Belge Le beau soleil n'est pas absolument indispen- sable à une exposition d’horticulture en serres; mais il ne gâte rien, ne fût-ce au flâneur l'idée d'u menadi z et derrière le jardin ù L’HorricoLE COLONIALE n temps exquis, une de ces journées délicieuses d'octobre qui sont à l'été comme le crépuscule à une belle journée. Aussi y avait-il foule dans les serres trans forte en quelque Ja luxu uriance d'une végétation splendide secondée dans S no pays froids, par l’art et par la science qui pro- duisent ici des merveilles. L'HORTICOLE COLONIALE est la réunion des trois établissements d’horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde entier : yo serres du Parc Léopold (anciennement L'Horti. culture drhet Po qui contiennent à la fois beek, chaussée de Ninove, ayant plus de 100,000 Orchidées en culture, plantes en fleurs, etc. devait être prodigieuse. No rons bien volontiers qu'elle a dépassé notre attente. Sous la conduite gens du chef-vendeur, a fait également les hon- us avons parcouru les serres du Parc Léopold en marchant de sur- prise en RER ‘abord dans le jardin d’hiver des tai les autres vaut, au bas mot, trois mille francs, à ce qu’on nous assure. La salle est pleine de patraiels superbes joli- ment encadrés de corbeilles d’Orchidées et de chidées, les espèces, la fleur rouge du Congo H Lindeni, les palmiers et autres essences d'éter- orangers, les citronniers, Cycas, Maranta, 2* caenas et Ficus panachés, ei se por transforment en certains poi hé laboratoires, comme les Het ko plan coloniales, obj et de soins tout spéciaux et ve les produits sont préparés pour l’ exportation les colonies. cun soi . Nous y voyons trôner, conservée ee Be:gique par feu M. Jean de houx, intitulé : Mapighes ile is sk les caou eAnRrs, les. gut témoignent t des soins Lu si l'objet. Toutes css galeries affluent à centrale où règnent les p Sieboldi, qui monte chaque faire sauter un jour sa calotte de Re f. A ét. 4) | 434 LA SEMAINE HORTICOLE Vraiment l'ensemble en est a autant co P pitto- que déveloeinent de nos colonies, but patiemment et sûrement poursuivi par les sociétaires organi- sateurs. L'exposition vaut donc une visite. « Le Matin » d'Anvers Nous avons, dans ce journal, projet si longtemp essé aire concourir l'Exposition internationale d'otiulture qui serait organisée, en avril, à l’occasion du troi- sième centenaire de la naissance ni Antoine van à la glorification de cet illustre fils d'Anvers. Cette Rs se serait distinguée de toutes les expos antérieures par ses allures pisriques, Telles furent du moins Le grammes émanant de ln Sotiété"ol rice, tels l’annoncèrent aussi les avis nbliés dans un grand nombre de journaux. © Cette exposition a été, nous l'avons constaté e de capacité indispensables ? Peu importe, l'effet fut nul. Et cependant, nous le répétons avec insistance, les fleurs se prêtent admirablement à des combi- naisons où les lois de l'esthétique sont rigoureu- sement observées; nous dirons même plus, rien ne S'y prête mieux que les fleu Il était réservé à un grand mu LA en scène, e et décisive. de L’Hor- ruxelles, avait conçu l'heureuse idée de réunir, en un cadre approprié les ressources des trois grands établissements horticoles qu'il dirige avec un talent et une sûreté admirables : « l’Horticulture Internatio- générale de L'Horricoce CoLoniALE est la plus splendide manifestation artistique sur le terrain floral qui jamais ait eu lieu en Belgique Nous voudrions,”en ces lignes, esquisser un tableau fidèle de toutes les beautés, si nom- te: l'artiste ou la plaque du pho les seraient impuissantes À à rendre les mérites gement spectives, l'impré rtains groupes, le riant e certains assemblages de fleurs rares et précieuses, l’éblouissement les rs causé par les d tesses des formes et le brillant des co coloris, l'har de toutes ces belles verdures et de toutes ces magnifiques et superbes fleurs, là, le rôle “#4 chroniqueur est hérissé de difficultés a tables et la plume lui échappe de la m magie que jette riches couleurs, 5 di radieux, le plus grand artiste qui sa bienfaisante lumière «mi merveille i ici, Sa Pastee chaleur active la tion ms d'automne qui embaument l'air et caressent l rare olfactif. _ Tout d’ailleurs ici concourt à produire un effet à maintes Son. PAU saisissant. Et, dans cet ordre d'idées, le grand jardin d’hiver luimême, dans sa simplicité vou- ue, avec son éclairage d'en haut faisant tomber à souhait la lumière tamisée sur les plantes et les fleurs, avec la couleur neutre de la peinture, contribue dans une très large mesure à la perfec- tion de cette entreprise qui fera époque dans les a Ke « L'Horticole Coloniale » et restera omme une des plus belles pages de l’histoire de l foutre verte belge. * * *# plusieurs reprises déjà, nous avons, ici même, décrit les qualités éminemment décora- tives des gigantesques Palmiers, des tant orne- mentales Fougères arborescentes, des nombreuses espèces végétales exotiques à à feuillage diverse- ment coloré; maintes fois aussi nous avons fait ressortir, bien imparfaitement il est vrai, les séductions, les délicatesses, les NP et les splendeurs des exquises Orchidées qu’en langage botanique on appelle Ditiese Odonto- Vanda, SARA etc. ; arable Salo: des fleurs, les Palm +5 Beants Font Dre Dtes, en isolés, émer- geant d’un motif en rocaille orné de jolies minia- tures de fleurs ou de plantes à Fougères, notamment le Cibotium laissant retomber avec une grâce ses admirables frondes, de vraies dentelles végé- tales, au-dessus d’un petit bassin avec jet d’eau, bordé de rocailles aussi; cette bordure est garnie de plantes appartenant aux genres les plus variés, se faisant valoir, chacune, dans la perfection et produisant un ensemble merveilleux. Les Cattleya! Vous en voyez ici sur une tablette courant le long du mur au-dessus d’un charmant enrochement, des masses, se Meta Warocquea na aux grandes fleurs - mparab t Eden, par des variétés d’une splendeur inaccoutumée. Il en est de même de tous les autres genres d’Orchidées qui contribuent à faire du Salon de piste Coloniale, » un vrai musée de délicats ; joyau Mais ce qu “il nous faut signaler surtout, c’est le fond du Jardin d’hiver avec ses grandes glaces et ses encadrements pittoresques (voir fig. 19 page 433 minuscules plantes v habiles ont piqué des fleurs aux nuances et aux formes inconnues comme celles de cette ravis- sante Congolaise qui AS Haemanthus Lindeni, des Cattleya, des . des Odon- su ge crispum, des Cheyoitétiée, accom- raie de de de lg d’Acalypha de Pal , etc. — Ce est un merveilleux décor ue des plus Bron scènes. #"* S'il fallait noter simplement ce qu’il y a de remarquable, non seulement dans le Jardin d'hiver, mais dansles nombreuses serres du grand établissement bruxellois, il faudrait remplir plu- sieurs colonnes du journal. Nous nous bornerons donc à attirer T attention de nos lecteurs — futurs visiteurs — sur les toutes petites se rangé rdre parfait, exubérantes de gées, santé, les pr plantes économiques qui, un jour, seront t tran de lointaines colo- nies, où el erviront à la création de Sr ndes rar prospères et productives. Car, chose généralement ignorée, les plantations les pe TT TR leures, celles offrant l'avenir le plus sûr, seront celles faites de plantes semées, multipliées et cal. tivées dans nos serres d'Europe. Au nombre des Ps économiques qui ge voient ici en ce mom nous relevons plusiews … espèces d'arbres à acnout tels que Castillo : elastica(nous publions ci-contre, v. fig.000,p.4s, a vue d’une tablette d’une des serres de l'Etabhs sement éliai & dans M > cultivée cette espèce pa ir mense utiles et économique piques, plantes offcinales et média ete. #"+ Toutes les merveilles végétales réunies dans les « Serres du Parc Léopold, » ancienn nement « L'Horticulture Internationale, » sont toujours visibles pour le public. Que nos concitoyens, de importante et plus sérieuse que beaucoup d'entre eux ne se l’imaginent. CaRLos. La Gazette Coloniale A &« L'HORTICOLE COLONIALE » Derrière le Luxembourg, cette gare maussade aux TU noircis, derrière la fumée des loco- motives, la poussière des entrepôts de charbon, déttiéco les sémaphores, les longs poteaux télé graphiques, derrière ce quartier sombre, aussi dépourvu de poésie que possible, « L'Horticok d'y pénétrer, au sortir des horreurs industrielles et nécessaires dont nous venons d’esquis isser le tableau. Le local est vaste et bien aproprié Les plantes et les fleurs se char ent de faire une décoration auprès de laquelle toutes les Hy + ègn e un parfum discret et une tempéra- ture délicieuse. Et c’est comme un coin d'Eden Prose | découvert au tournant d'une rue mélan st us traversons rapidement le gra h + nous allons surtout nous sommes venus. ; ed Ici la température “élève, évocatrice chaleurs tropicales : jants Ds pareourons les longues rangées de P | précie as cu. une forêt minuscule de ner PS | hauts de 30 centimètres : plants de . : de cacao, plants LE ee venus des SêT 1 bas des tel. des be de rapport Car c'est par miliers que « L'Horticolé Colo- miale > en expédie Et ce n'est pas une chose banale, que cet D iuire qui reçoit des graines de Chine, du Brésil, du Congo, de l'Inde, de qui plante ces graines, avenue Jean Liwden, pour les laisser monter à cette taille et des réexpédier ensuite aux pays qui en demandent, transplan- tant ainsi le Caféier brésilien au Congo, le caoutchouc du Para aux Indes, etc. Voici un nouveau café congolais, le Coffea robusta, de qualité précieuse, qui donne douze millegraines par plant et qui s’en ira Dieu sait où. Voici le caoutchouc de Para très demandé. Voici le Saprum Tolimense, un arbre à caout- chouc récemment pe oi (nous ne savons où, notre aimable guide s’éta muet comme Ta be). à qui s’acclimatera, paraît-il, dans le Midi de la France, où l’on va faire d'immenses plantations. Ars une petite plante découverte en 1838 7 et qui s'appelle gentiment la Malpighee dlicifalia. Elle vient, si nous avons de St-Thomas. Elle a soixante et des années et mesure bien 30 centimètres. Voici. Nous n’en finirions pas. Que nos lecteurs aillent en juger par eux-mêmes. ls ne regretteront pa l'heure passée ]là. Un chiffre qui a bien 4 son éloquence: l’exposi- tion a été visitée, du 22 octobre au 1° novembre par plus de 16,000 personnes. Un coin pittoresque dans un admirable décor Carlos, dans la Re qu’il fait, dans Le Matin d'Anver ers, de la e Baedeker qui n ’entend vous faire grâce Lucie brin d’herbe, à plus forte raison d'aucune fleur si infime fût- Ti Mais d'’infimes, fort he eureusement, il n’y en avait point là, rap- Pelez-vous en, cher lecteur : uand vous vous arrêtez en face du tableau du fond, au beau milieu, et après, dans la grande glace, avoir salué votre image, vous aurez, en la rer tout le plaisir d'évoqu ee puis, derrière ces We Superbement diaprés, » des Lee u ra contrastant, par son sombre coloris, SAMEDI, 4 NOVEMBRE 1899 avec le riant et gai coloris des Cattleya, des Haemanthus Lindenr: « dont le rouge savoureux celte | en de délicats pétales, » nous apprend le chroniqueur de L’Inc Line h lle belge ; à côté, des Dracaena Goldieana avec leur tant … ess feuillage, un Maranta Warocqueana non moins ornemental, et là, tout contre la x 435 Portant ensuite vos regards vèrs la droite du parterre, encore et toujours dans les mêmes heu- reuses conditions, des Cattleya Warocqueana, des Marantha zebrina, une superbe variété du toujours splendide Cattleya aurea, dès Saxi- frages et puis d'odorants Œillets, pour, enfin, s'arrêter à un groupe compact des «< fleur Fig. 195. — glace afin de pouvoir s’y mirer à l'aise, un Odon- toglossum crispum avec son élégant racème de charmantes fleurs. Tous ces joyaux sont dispersés là avec un art consommé, se détachent sur le fond de mousse, fine et fraîche, comme autant d'objets de prix qu'on désire montrer à leur avantage. Une tablette d’une des serres de Castilloa elastica (arbre à caoutchouc) à « l'Établissement colonial de Linthout, » automnales » et redescendre jusqu’à un délicieux groupe d’ Se te Forbesi, fleurs de distinction et d'apparâ A ie tournez les yeux vers le côté opposé du ravissant décor. Immédiatement à côté des Cattleya qui occupent l’avant-plan, une masse d’Ericas y faisant le meilleur effet, se profilant, . Cas o en. Euh fé. dar Séries. œ #1"? 7 14$ Ps sit ME sur la vaporeuse ‘verdure des Adianthum cunea- tum. Erica ét Adiantum prêtent leurs charme dissemblables, mais néanmoins réels, à un groupe pe dt its qu D les jolies fleurs étoilées rehaus e leur ce féminine les qualités des À ait srémbhèns: au-delà, des Selaginelles continuant le joli tapis de verdure qui s'étend sous les pieds des Due beau- tés que sont les Cattleya labi E des Li des des Dracaena Sanderiana, des Chry thèmes toujours, le tout s’abritant sous les f Roillégse es Phoenix et des Kentia. nfin, en redescendant vers le bord antérieur riche parterre, les Metrosideros égaient op EE une large tache planche, vous reconstituerez sans peine le splen- dide ensemble et vous jouez à nouveau de toute ÿ son origi: beauté. Gunnera scabra Bien que beaucoup de personnes croient que cette étonnante plante, de même que l’espèce plus grande, Gunnera manicata, doive os être plantée près d’un réservoir ou d’un petit cours d’eau quelconque, où les racines peuvent ment en contact avec l'humidité, il a sous, une couche de sable et de gravier. Le plus bel exemplaire que j'aie jamais vu, traité de cette manière, était cultivé dans l'établissement de feu Monsieur Robert Parker, à Tooting, il ya longtemps déjà. Souvent déplacée et les racines tout à fait sous- traites à une rage ente, la plante a atteint d'énormes une exposition ouverte et erisoleillée, dans l Établissement sus- . ne doit avoir atteint qu'environ 1®50 à 1"80. De _la dimension du limbe, je ne me suis pas informé, mai is à en en juger par celle du pétiole et par imensions de la plante, ce doit être une bonne di g: n aussi. Je suis certain que de bien plus beaux l'humidité culièrement ceux du G. Mmanicata; cepen- danél'objee que j'ai en vue en écrivant cette note est, qu ‘une plante qui peut atteindra environ = celle qui est décrite, mérite d’être fréquem- ment essayée dans des places similaires parce que, du moins en fait de plantes à beau feu es ont pass ‘abstiennent de tenter leur culture. Dailleurs cette humidité constante des racines n’est pas toujours + e de succès et j'ai connu des antes ont tout à fait refusé de croître. … ces cas, cependant, le sous-sol LA SEMAINE HORTICOLE était une forte argile, très adhérente et des plus imperméable à l'humidité. Ceci sans doute, peut avoir été contraire au bien-être des plantes, et la stagnation suivant, le résultat aura manqué et cela rapidement. Peut-être qu’une des causes de succès de la plante de Tooting fut la manière nt la majorité des plantes prirent racines dus l'excellent argile sableux dont la pépinière était en grande partie composée. ce cas, la plante exige seulement une dose convenable d'engrais pour assurer sa robuste croissance ; et si elle est établie dans un sol pareil, le succès = n'est qu’une question de temps. Il serait intéres- sant, d'ailleurs, de connaître le succès que l’on pourrait attendre d’une plantation de ces Gun- nera faite dans des endroits humides en Angle- terre et d’autres Gunnera plantés dans des endroits plus secs, si telle chose existe. De deux D. . ilya quelques années, furent culti- vées oi, l’une croissait dans une rocaille en She huniiié, l'autre dans un creux ombragé, avec peu d'humidité et où abondait un sol des pis crayeux. Mais ni l’une ni l’autre ne firent i com para ux progrès de la dE ante et l'une, “ moins, étai The Poe cela. J'ai plus d'une fois d’autres plantes qui se trouvaient Se des cas pareils, j'en ai rencontré deux cette srhileux auquel on aura ajouté une bonne quan- tité de terreau de feuilles et de fumier bien dé- composé, et cela dans des plates-bandes en plein air, comme à Tooting. Plantée au prin- temps, après la gelée, et bien soignée pendant la première année pour que les racines puissent bien prendre possession du sol, le reste ne serait qu'une question de temps et d'âge. Or, je ne connais point l’âge de la plante de Tooting, mais je crois ne pas me tromper en disant qu’elle ne fut jamais,arrosée, et qu’elle eut la même température trois étés durant. De ceci je suis certain, puisque la plante fut pendant un certain _—. confiée à mes soins et que je vis sa forme progresser graduellement chaque année. Dans quelques parties de l’ Irlande, le géant entre —# le Gunnera manicata, prospère bien dans l’hum dité, aidée d’un c naturellement oi. + d'un , cultivé dans des positions similaires en Angle- terre. Ce n’est br te de beaux exemplaires dans d’autres climats plus favorisés. E. H. JENkINS (du Garden). Traitement des Orchidées pendant l’hiver Avant d'aborder les soins particuli iers que réclam es gran serres à Orchidées, serre aux Odontoglossum serre aux Cattleya, serre aux Vanda et Cypripe- ten dium, disons quelques mots des questions! géné. rales qui doivent attirer l’attention du cultivateyr dans toutes les sections. La plus i importante de toutes est le chauffage. Il faut prémunir les jardiniers contre la funeste , tendance qu'ils ont à chauffer trop ; nous l'avons dit bien souvent dans ce journal, une tem trop élevée est nuisible à la santé des plantes | nous revient que certains horticulteurs op: seillent de chauffer à l'excès, et allèguent même e ces conseils l’exem qui le premier a fondé la de serre froide, donnant ainsi le signal d'une révolution qui . devait avoir de si fééonds réeultète, et que les es n'ont jamais cessé d'être mis en . constate justement sir lus la traduction, dit que « les Orchidéls Spb moins le chaleur et plus d'air » chez Dos: que de l’autre côté de la Marles s considérons ce régime comme éminem- ment E tavorabie à la santé des Orchidées; pr un chauffage réduit au minimum (voir les chiffr indiqués dans le Yournal des Orchidées) ls pousses sont plus vigoureuses, les bulbes plus trapus et plus durs, et la floraison plus abondante et plus belle, endant l’hiver, d’ailleurs, la température doit être abaïssée dans toutes les serres où les plantes sont en repos; elles n’ont pas besoin, en efet, d'autant de sus que pendant la pleine et active végétatio e plus, il faut s'attacher à faire profiter les pou u artificiel. Aussi lui A doivent-ils être supprimés à peu près MED € sauf exception, dès le milieu de novem ans le cas où RE accidents se pe aux chaudières ou dans les tu quelques heures suffraient à 'brédifire des dégèts considé- rables, si l’on n'avait pas eu la précaution de tenir en réserve ge Je poëles pour parer àcts . e que les tuyaux soient chauffées, et que celles qui en sont très éloignées > @ environ trois heures pour que l'eau soit pp a température de la serr Vhgpa be — Avoir soin d' examiner tout parties du vitrage pour remplacer les vitres seraient brisées, boucher toutes les fentes # Les courants d'air glacés qui pes ré tes les : qu. sur les feuilles, “+ souvent beaucoup dd OUBLE VITRAGE. — Le système consis ï je installer AE ere au vitrage des serrés, : E distance de 10 centimètres environ, une seconde toiture vitrée parallèle à la A sp est employé avec beaucoup de succès dans les pays du Nord; il évite en très grande partie la déperdition de la r des serres et ne fait per re que très peu declarté; toutefois M. Lucien Linden a cru devoir le Rennes pour l'hiver; voici un aménagement qu'il adopté pour plusieurs grandes installations de pays x ton et qui a donné des résultats excellent fai moyenne, 7 à les it vitrages, tout à fait à la partie inférieure, ka | es a le très grand av antage de réduir um le chauffage à l’intérieur des 2 cha sara e qui, ainsi que nous l'avons dit, est toujours un peu défavorable à à ie santé des Jantes. En outre, il y a avantage à nes ent un petit «5 dat de retour (4 à mètres de diam a gouttière qui se gares au- dessous du “sa supérieur. La chaleur de ce tuyau fait fondre la neige et empêche l’eau qui tombe des vitres de se congeler. Serre aux Odontoglossum Les sa Ver ne doivent plus être om- brés à pa ur a température Les e temps, si le thermomètre extérieur est peu bas, pour que les plantes ne risquent pas de souffrir. Nous conseillons beaucoup de mettre les D gloss en pleine activité à cette époque e l’année Soient tachées ‘ car PRESS LEA de naturellement bien moins rapide en rte pce Que par les temps clairs et lumineux Ce qui précède se rapporte surtout aux Od. ae et aux autres espèces dites alpines. tt cordatum, ©. nebulo “LS On ncidium, surtout du Mexique, qui sont rare dans la partie la plus chaude de la serre Toïide, feront l’objet de la même observation. On devra: diminuer notablement leurs arrosages, Serres aux Cattleya et Laelia lci le repos doit être bien marqué. fpres avoir don y mes 5. né sr Cnstle aet Laelia beaucoup de oh ur (solaire, autant que ape pour mürir leurs bulbes, il faut les laisser re reposer t environ quatre mois, de novembre à t pour eux à la fin de la floraison. Il ne faut pas non plus leur | ps qu fl pousses n'auraient pas le délai a se développer complètement ; elles resteraient MER ché- tives, et celles qui viendraient en au prin- temps 6 ages seraient affaiblies à vom en propor Les Coe pa cristata, qui sont en boutons actuellement et vont fleurir, doivent recevoir en tout temps des arrosages modérés ; le repos n'est pas aussi complet pour ces plantes que pour les autres. une façon générale, en dehors de ces excep- tions, l'humidité de ses RTE pendant l'hiver, doit suffir à à peu près aux besoins des Orchidées de la serre tempérée. Il suffit que le compost ne devienne pas absolument sec et var sde s’il en était ainsi, on devrait arroser modérément. Les Calanthe vont bientôt fleurir, . seront 437 Serre aux Cypripedium Les Cypripedium ont un repos beaucoup jamais être laissés complètement secs, car ils poussent à peu près toute l’année sans inter- ruption La température des serres mérite une sur- empér veillance toute particulière ponéent l'hive Il ne faut pas que cette température soit trop élevée; s’il en était ainsi, les plantes qui doivent er trop com un des principaux écueils de la culture : Orchidées, D'autre part, il ne faut pas non plus que la température soit trop basse ; Fpraina cultivateurs exagèrent parfois dans ce sen Rent mais le retard de la végétation et de la floraison, et la maigreur de celle-ci, les Fig. 196. — Odontoglossum crispum var. tigrinum (voir p. 438). is ensuite à un repos rigoureux. On peut même arracher les bulbes des RS ots et les faire sécher jusqu’au mois de févrie Serre aux Vanda Les Vanda, Aerides, Saccolabium et autres congénères de la serre chaude fleurissent un peu à toutes les époques de l’année et n’ont pas un repos aussi marqué que les Cattleya. Il suffit de suspendre leur activité pendant deux mois envi- ron, du courant de décembre à février. Serre aux Dendrobium Les Dendrobium réclament un repos très com- plet; on le retardera un peu, comme il a été dit plus haut, pour les espèces qui fleurissent actuel- lement; les autres seront tenues très sèches jusqu’au mois de février démontrent bientôt suffisamment ; on peut placer pour quelque temps en a tempérée des Orchi- ées de serre chaude, mais il ne faut pas trop prolonger cette Eee: Nous nous rappelons qu'un amateur avait tard, plantes réintégrées dans la serre or il ne fut pas fait mention de ce changement, mais le fait nous sembla concluant. Il est certain que plusieurs de L'H établissement qui a certaine plus à enrichir l’horticulture des plus beaux types d'Odontoglossum crispum Nous ne pouvons mieux ‘faire que de reproduire ici la description publiée dans la 7m livraison du 14% volume de la Lindenia de la variété qui nous occupe, pour se donner une idée exacte de la valeur de celle-ci : « Ses fleurs ont une excellente forme, et les ———— 2 « d’une foule de petits points bruns. Le labelle « a le disque jaune clair, entouré d'une série de « petites taches brunes, « Les variétés maculées d'Odontoglossum cris. < pum, dont l'établissement de Moortebeek à « introduit une si merveilleuse série depuis quel « ques années, sont considérées par certaines me et > VER à « faire intervenir la fécondation croisés ee simple « variation naturelle suffirait à notre avis à « expliquer bien des différences de formes et de « coloris. «Il y a cependant des variétés maculées qui < rare aussi par la forme du véritable type « Cris , èt peuvent être rattachées à un hy- « bride fatirel tel que l'O. Wilckeanum. » ARNOLD WHITE. PETITES NOTES N'OUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Laeliocattieya X reginae Nos lecteurs se souviennent peut-être que nous avions décrit sous ce nom, il y a deux ans, un hybride obtenu par M. Georges Mantin entre le pu doré aies et le Cattleya Forbesi. isement effectué en Angleterre sé tot éé de temps après un hybride qui avait été signalé dans l'Orchid Review sous le Un rédacteur de l'Orchid Review exprimeàce propos (p. 310) l’avis que ce dernier hybride doit prendre en conséquence le nom de L. X VER Iya cependant une Ares capitale à ce gement, c'est que m de choco 2 inae n'existe plus, "M. "Mat l'ayant remp par celui de L. x Mariae Piae. . anomalies Deux anomalies curieuses sont signalées E. l'Orchid Review. Il s’agit ds d'un L elegans, de la collection de M. L awr-Schofell, 2 a produit une fleur ayant trois Lbelee cette. fleur de Cattleya Luddemanniana prov la collection de M. Wilson Potter, de Croydonsti qui se compose de deux sépales et quatre : Les deux sépales présents sont les latéraux, qé sont disposés comme d'habitude par ra : labelle normal. Les trois autres labelles, Pl 41 petits que le vrai, sont produits par To : formation du sépale deal et des pétales; 1 : légèrement soudés ensemble à leurs bases a colonne est droite, imparfaite, formée par l'union de trois styles; “'anth complètement défaut. | e espè Guinée, où elle fat découverte par _ Pour la popu : Le. s de fête. Bi avant la date de ces fêtes, dans ê Nüänces Laeliocattleya gemma Nouvel hybride issu du Catileya Schilleriana et du Laelia xanthina, et présenté à Paris — [a modeste, rappellent fort peu le Cattleya Schilleriana: elles sont d’un coloris rose pe pee ngé de UE: le labelle, dont la forme est très analogue à celle du labelle du Catleya ee a le FRE e jaune orangé vif. Les pétales sont légèrement défléchis et ondulés sur les bords. Bulbophillum mandibulare Le Gardeners' Chronicle vient de publier un portrait de cette espèce curieuse, plus curieuse d'ailleurs que séduisante. Elle est originaire du Nord de Bornéo, où elle fut découverte par M. Burbidge, et elle fleurit pour la première fois en 1882. Elle produit ses fleurs en grappe dense retombante, au sommet d’une hampe assez longue dressée. Les sépales assez larges, oblongs- ont d’ ovale-elliptique, q sépales, est recouvert d’une sn de poils ou soies pourpre foncé sur un fond clair Saccolabium calopterum Cette belle espèce fut décrite par Reichenbach en 1882, d'après des échantillons secs. Elle vient de fleurir, pour la première fe en PRORES aux Jardins Royaux occasion, de Kew cett M. Rolfe en donne dans l’ Orchid Review la des- pris pour un Renanthera, et au u port il peut être comparé au R. ie es mais il a les feuilles très char- ongues d’envir iro à leur He et M pe sur Los de Dre mais brusquement dilatés au-dessus, ou recouvrant alors le sommet renflé de l'éperon, en formant une large plateforme sur fau ARE se poser les insectes. L’orifice de out à fait o oblong, bordé par les Wa He du labelle, petits et larges ; le lobe ur est très petit et récurvé. L’éperon a une longueur de 1 centimètre 1 Lg et est resserré au- sommet renflé. bien fleurie présenterait un coup superbe.» Reichenbach disait que les fleurs avaient beau- ns. Coup Ve a Lu der coerulesce de la Nouvelle- r le Rév. Mac- LE Fi NE K: t originaire farlan Les Chrysanthèmes La Toussai ne et le Jour des Trépassés sont, aire fleur automnale, les grands Serres, sous les abris, dans les magasins des stes, au marché, partout la fleur d’or aux variées, choyée et recherchée par tous, SAMEDI, 4 NOVEMBRE 1899 occupe à elle seule toute la place, attire tous les regards. Cela est ainsi depuis longtemps s déjà, de tout temps pourrait- -on dire, cela durera aussi “ longtemps qu'on aura à honorer la mémoire de ; nous en trouv e recueil horticole spécial, Le Chrysanthémiste, “ Lyon; nous la ir er à l'intention de gracieuses lectrices Après les roses, les lilas Dont à la fin, l'on devient las, Il fut chanter les falbalas s Chrysanthèmes Ces … eurs au charme sans pareil, Ont un éclat vif et vermeil Que seul peut donner le soleil Dieu des poèmes. une floraison de sr Taies les étoiles des cieu Ou tels les éclats de vos Six ‘un astre en flammes Lorsqu’ on en voit we 2 eo Voici qu voque Toutes Lex splendeurs de T "Eden, outes les fêtes, s poètes. Les he on par. eux leurs pâleurs, Les s leu ‘es couleurs. Les chrysanthèmes sont des fleurs Délicieuses Elles ont Téclat du corail Et la finesse de l’émai Ê Elles sont comme un vieux vitrail, Mystérie E #% Les journaux horticoles consacrent de nom- breux articles aux favorites du jour. C’est ainsi que nous trouvons dans le Bulletin rs la Société d'Horticulture de l'Eure, un article de M. Ghys sur le dimorphisme que nos lecteurs foutre avec intérêt : « Qui de nous n’a vu, dans une Exposition de Chrysanthèmes, une plante isolée, placée bien en vue, de façon à attirer le regard du visiteur sur cette rs oi qu'elle porte sur le même ied des fleurs différentes par la couleur? En Roiinitt le aciet en en on ne, çoit Fo ce n’est pas l’œuvre d'une main exercée : car les tiges, partant même portent généralement des feuilles men et s'élèvent à une hauteur uniforme (ce qu'il serai très difficile d'obtenir en greffant senre varié- tés sur le même pied). Enfin, si les fleurs diffèrent par la couleur, elles ont conservé le même style dans la forme. C’est un cas de dimorphisme, Es accident en termes d’horticulture, un = éd disen les Anglais. Si on enlève à ce Chrysant tt à l'exception de celle qui port la fleur normale, qu’on le place e dou eur de façon à maintenir la végétation, Le se ren hes aux aisselles des feuilles de jeunes pousses, quon pourra bouturer et qui reprodui- nt exactement l'accident. On aura obtenu une variété nouvelle qui peut parfois ce ps méri- ante que celle qui lui a donné nais Aucun genre, à l'exception dé PERTE ne présente autant de cas de dimorphisme que le Chrysanthème, aucune fleur n'offre autant d’in- stabilité. Tous ceux qui le cultivent ont pu constater que telle variété donnera une fleur blanche si elle fleurit fin septembre, et une fleur outes LE 439 rose si elle s'épanouit fin octobre, telle autre supérieur ou bien en bouton terminal. Plus d'un débutant a cru sincèrement à un sport, alors qu'il était en réalité le jouet des fantaisies florales du Chrysanthème. Ainsi la saison aussi bien que l'étage qui porte la fleur exercent une influence sur le coloris et sur la forme. Les An nglais, toujours pratiques, ont très habi- mie «mis à profit le dimorphisme du Chrysan- thème à un moment où les semeurs étaient rares et où 66 incurvés avaient toute leur faveur. En ones, Je constate 28 variétés obtenues par dimorphisme. Queen of England à elle seule se signale par sept accidents leurs ee Louis Bæhmer a été le point de départ de : W® Falconer, Enfant des Deux- Mondes, Beauty of Truro et enfin de Mademoi- selle Léocadie Gentils. Parmi les aponais, i mire . orel, Mss Hn Payné, Madame Carnot, ont don m pons, Madame Montel et Marie- sh mes nt Haye également me tribut au dimorphisme. uand on cherche quelles sont les couleurs de pr éilectios des sports, on remarque que, dans les fleurs de teintes composées, l'accident s'em- dame E. nd s'est So aps du dis que “Madam légère teinte rosée, quand ses fleurs s'ouvrent en plein air et au soleil. emarque : les variétés qui, comme Louis Bæœhmer, comptent plusieurs repré- sentants par dimorphisme arrivent généralement par graduation au blan retour nr la couleur primitive du Chrycanthème ou fleur d'or. Du reste, la couleur j Jaune est le ront encore jouer, mais elles dont toujours entre le jaune vif et le jaune pâle de primevère. climat, de terrain ou autrement. Je crois, pour le Chrysanthème du moins, à l'étude et à la culture duquel je me suis adonné plus de dix-neuf ans, qu’il y a un facteur très important : c’est la sec- tion du Chrysanthème en pleine végétation la section ait lieu au moment de la multiplication ou pendant le cours de la végétation, peu im- porte. J'ai toujours été surpris de la rareté des accidents observés chez les amateurs et mes sers complète chez ceux qui, comme m » M. A. Delanoy, de Douai, le doyen des chrpairth éénivées français, renouvelle tous les ans sa pr ah par la division des vieux pieds. M. Delan ossède plus de 450 variétés, il les élève sans leur faire subir aucun pincement et il n'a jamais c nstaté un seul accident depuis 1832. Je Sourire: encore faire d’autres citations. Tandis 440 LA SEMAINE HORTICOLE e dans les établissements horticoles où on a. Ras la multiplication sur une grande échelle, les accidents, sans être communs, s’observent de répétées, sont déjà deux facteurs dont il faut tenir compte. Il peut s’en trouver un : PARTY qui n’est pas le moins important. 1 à la chaleur et aux engrais, à garnir leur vase “e racines, puis, à prendre tout leur essor. Si, a moment où on les voit grossir et se fortifier de jour en jour, se garnir d'un ample feuillage, on arrête tout à coup la sève en coupant une forte e inévitable- utes le et l’évaporation est "rompu u net. Or, c’est dans ces conditions que j'ai pu voir plusieurs fois des accidents se produire Les variétés nouvelles sont plus sensibles au dimorphisme que celles établies depuis plusieurs années. C’est ainsi que M À. Cordonnier et M": Deis ont donné chez M. Montigny, à Orléans, un sport la première année de leur mise au commerce. Ceci ne nous explique-t-il pas pourquoi toutes les variétés les plus marquantes, telles qu Vivand Morel, MS* H. Payne, Madame Carnot, L. Bæœhmer ont donné lieu à un certain nombre d'accidents. En raison de leur grande vogue n'ont-elles pas été les que demandées et par suite les plus multipliées ? e conclus, sans exclure peut être bien d’autres causes qui m'éc appent : 1° Que la section brusque d’une partie impor- tante du Chrysanthème, faite à un moment où la végétation est en peine activité, est une cause qui provoque le dimorphisme ; 2° u’une plante arr y a plus d'aptitude qu’une autre établie depuis plusieurs années ; 3° Que les tons jaunes forment un cercle d'où ne sort plus le Chrysanthème jaune pur obtenu par semis ou par accident. (4 suivre.) L'ÉVOLUTION DES BÉGONIA méro de septembre du Fournal de la Société Natal d’ ÉHGEREE de France contient une petite note de M. Bois, qu "il nous paraît intéressant de ee comme suite à ce nous disions dernièrement des anomalies si ré note aujourd” hui chez les Bégonias. éance du 28 septembre deïnier, un jar- variété est fixée et parfaitement constante M. Bois fait à cette occasion les remarques suivantes : « Le Begonia semperflorens Aigretie est une plante extrêmement curieuse et intéressante au point de vue tératologique comme au point de vue ornemental. On sait que les Begonia sont des plantes monoïques, c'est-à-dire portant des ne mâles et des fleurs femelles sur le même pied; sait en outre que les fleurs femelles ont Hors infère et qu'elles présentent autant de styles qu'il y a de loges à l'ovaire, c’est-à-dire vom EEc) trois, plus RAIN deux, quatre ou cinq. ns la variété ‘nouvelle présentée par M. Legros a acquise par MM. Cappe et fils, toutes es fleurs femelles sont normales, avec l'ovaire infère et trois styles bifides; mais, par contre, les fleurs mâles (au moins toutes celles que nous avons observées) ne renferment aucune trace d’étamines. « Ces bizarres fleurs mâles présentent l’altéra- tion tératologique à laquelle M. le Dr Masters a donné le nom de pistillodie (ou transformation en pistil) ; elles présentent les deux sépales et les lieu « r, masse hémisphérique, d’un jaune d’or, qui atteint parfois jusqu'à 2 centimètres de diamèétre. On observe, entremêlés aux styles, de petits appen- sentent à nu et ont l'aspect d’une poussière blanchâtre; ces ovules, examinés à la loupe apparaissent sous forme de petits corps cristallins et sont, de tous points, semblables à ceux du Begonia semperflorens. « Au point de vue ornemental, cette curieuse Fe La [al Le) e a + p TD TT oœ — [où o NE Ce © [er © Les | [er es | [el @ + Cd S re) 5. C> @ [en S 7 détachant sur le fond rouge des enveloppes flo- rales, lui donnent un aspect décoratif tout spécial. Elle sera d'autant plus recherchée que ces masses pistillifères ou faux gynécées ont une très longue durée puisque, étant donné leur constitution, il ne peut s’y opérer aucune espèce de fécondation; elles persistent sur la plante même après la chute des Le pRes florales. » e intéressante coïncidence, le Gardeners’ Chrmicle sentait au même moment un phé- omène tout à fait analogue ou identique, et Qubliait le portrait d'une fleur de Begonia ainsi modifiée qui s’était produite chez Mme Soane. Ici cependant la masse pistillifère n’est pas hémis- phérique, mais bien sphérique, et très volumi- neuse. Notre ne anglais ne dit pas quelle est sa couleur, ni quelle est l’espèce qui a produit cette anomalie. En ie A LES GERANIUM Un abonné nous demande comment il pourrait s'y prendre pour obtenir une certaine quantité de Geranium en fleurs à l'automne et jusqu’au début de l’hiver. Il désire « une description très détaillée de la façon de procéder, depuis & jusqu’à x. » Voici comment notre correspondant devra s'y prendre On prend les boutures du milieu d’octobre à la fin de novembre, sur des plantes ayant fleuri 1) Il y a là un commencement de p è ai us nous avons signalé l’année DT et his tie) rvait réellement, un ovaire supère, sans styles es” EE pendant l'été, et ayant été bien € ensoleillé pendant cette période. On les plante doi à terrines à semis de 13 à 14 centimètres, # remplies d’un mélange de terreau de feuilles, de. terre de ne et de sable en parties égales, d'une couche de sable fin de 2 centimètres a. viron d'é épaisseur; le drainage ne doit pas être oublié On peu ut prendre comme boutures des tét des pousses latérales si des fragments de tige bien aoûtés, ayant s bourgeons dormants; mieux que toutes les boutures de chaque soient à peu près au même degré d’avancemen On plante une te de boutures dan chaque terrine. On les arrose pour faire bis tasser la terre, puis on place les terrines dansune | elles en ont besoin, qui s ’emporteraient trop et dépasseraient es voisines. Au mois de février ou au commencement de mars on transporte ee terrines dans la galerie de rempotage ; on enlèv que | leur grandeur, et on les remet dans la serre froide, en les serrant naturellement le plus possible, mais sans risquer de les priver d’air et de clarté. Ven le milieu d'avril on les met sous châssis froid, sut une couche de cendres, en ayant soin que le feuilles ne se touchent pas. On les durcit graduek lement à l’air; au bout de dix ou quinze jours, ot peut découvrir les coffres pendant toute la journét, 4 pour ne remettre les châssis qu'en cas de grandtÿ pluie ou de froid Frs On finit par ls plantes qui _ prêtes pour un nouveau rempa s de 14 centimètres. Après le rem runs on és replace quelques jours à l'abrid: l'air sous les châssis, puis o nouveau RE dlens et finalement on l remet à l’air libre. Il ne reste plus qu’à à les traiter comme à l'ordi naire, à les arroser, à les SR à en ot les ps en temp je cessivement au soleil, aire insectes. Vers le milieu de l'été on au fait un dernier rempotage. Il est bon de les tuteuréf au mois d'août. On plus claire de la serre froide. On obti une excellente floraison pendant deux u plantes en repos; on les reme végétation vers la troisième semaine de BOITE DU JOURNAL véch Cte de Bz. — L'Exposition prime ins mais le décor du jardin varie toutes *€ le 4 SANS, ANT EMBRE 1899 LIND ICONOGRAPHIE USEZ ATTENTIVEMENT CELUI ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement lks merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. TRUFFAUT & C CES RÉSULTATS SONT : { Grande économie de terre de bruyère ! 2 Développement VIGOUREUX et RÉGU- “LIER des cultures. 3° Port majestueux: conservation SAINE et INTACTE des plantes traitées. N. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 45 Pages Chronique RU A Le dd le en lu à! meiue 11 441 Inauguration du Monument Linden . . . . . . 442 Cymbidium £grandiflorum et FA a A7 A YA Petites notes et nouveautés d'Orchidées. . . . . 444 Schismatog lottis tltate Bull. 446 PVR ©: és RSSÉ 446 Les Plantes fourragères à Madagascar : hen efUe 446 NE MT NTI, 447 Les Faith D A ie à es 448 . 449 L’Agriculture HOMO ORABIS CUICrE ES EMI» 449 mode d’ Exposition Rs de Chrysanthèmes . 449 LS 450 te simple de Chine (Callistephus chinensis) . 450 Fig. 197. Monument érigé à la mémoire de JEAN DEN, au Parc Léopold, à Bruxelles (rue Geprofl}, an 72m ro * 198. Monument érigé à la mémoire de JEAN LINDEN, au Parc Léopold, à Bruxelles AR Rs eo 443 "200; Schismatoglottis FONDS 2 0, 445 "200. Zizyphus FHIU0G Las D + 0 447 DL M D mn 449 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUSELLELS Adresse sk de HE “ L'HORTICOLE COLONIALE , ph” trois établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold Linthout. — C. HORTICOLE-BRUXELLES . — B. Les Serres Coloniales «dde Les Serres de Moortebeek LE CATALOGUE PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PLANTES, UTILES : OU "OFFICINAEES ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES COLARES paraîtra Éé t- Décémbhre ohoin CCLXVI LA SEMAINE HORTICOLE Of ! Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connaître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l'Ecole. Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1er ordre. S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier garçon fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. 52 Poste restante Gand. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS < La Semane Hortcole » E = La meilleure et la plus large publicité Zæ- Ÿj Ue journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de loin à l’horticulture DRE HAS Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame l’annonce sont, renal hui, le = Faure levier de ETS trie et du comm « LA SEMAINE HORTICOLE » per l'imédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. 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HIS N°: id. 70 1/5° id. 1j15° id. id. 80 14 id. 1/12 - id. id. 100 15 id. 1/9° id. id. 130 12 id. 1/6° id. id. 180 3/4 id. 14 id. id 270 À colonne entière. . . . . . . . id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. id. 270 1 id. id. ; id. 350 12 id. id. - id. 525 3/4 id. id. id. 775 id. 1000 1 page entière RS ll GS US __ les insertions de plus courte durée, prix par correspondance = On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de _« Lu SEMAINE HORTICOLE » . 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET® Frères, Horticulteurs à TROYES (A ube) Co ot em es _darbres uits de table ou d'é et FA rs la distill +. le act et variétes | Vo: etc. eunes sujets de A et DT formés, prêts à fructifier. — Arbres à cidre et à kirsch, variétés jar 0 à la culture: “ au labor: ee d'analyse. d’aven ar se es à ornement, arbres et arbuste verts, Diane fores mere puihe collection. 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Nermbr NeE nt Cire pra Hotare de Drratss Main, 40 son gr op ur angar- Re 4 re Pour conditions écrire ::G. ia Prix très modérés et par correspondance. à WATERLOO CCLX VIII LA SEMAINE HORTICOLE SSSR EE L'HORTICOLE COLONIALE (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois me Se d'Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD en L’Horticulture Internationale): (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden; (Végétaux: pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille pluntes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. {100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, etc.). GRANDE SPECIALITE D’'ORCHIDÉES GRANDES ‘ET BELLES IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMENT Aerides crassifolium. | Dendrobium Bensoniae. Odontoglossum Insleyi. crispum. rymerianum. luteo-purpureum. — Houlleti. — crassinodes. — maculatum — obbi. — Dalhousieanum. — UOTE odoratum. — Falconeri. — Pescatoreï. Calanthe ‘hs — formosum chi ogre — teichenheimi. Cattleya aurea. —- infudibulum _ sceptrum. orado. _ nobile Diner nse, — triumphans. — FR — Phalaenopsis. Uro-Skinneri. ss _ thyrsiflorum. Oncidium Forbes1. sh. pan ris Wardianum. fuscatum. Mostie + var, Araguaensis. Laelia albida. LU Sobonm. Mendeli. — anceps. — Lanceanum. — nobilior. pes — ‘alba. — matranthum. — Schrüderae. — autumnalis. — Marshallianum. — Trianae var. Ibaguéense. — majalis. — ornithorhynchum. farocqueana excelsior. — ea — Papilio. Chysis aurea. : urpurata. — sarcodes. bractescens. Lycaste "Sue. — tigrinum Cymbidium es go Miltonia Roezhi. varicosum Rogersi. Low ner Pre Ne. Pilumna nobilis. Cypripedium bellatuintt. Odontoglossum bictoniense. Saccolabium bellinum. Charlesworthi. — cordatum. giganteum. — concolor. sr crisSpum « vrai type de Lin- Stanhopéa eburnea. _— hirsutissimum. den » ou « tn pda Vanda amesiana. ss Lawrenceanum. de Moortebeer. — coerulea. — ish1. ER grande. — Kimballiana. — Spicerianum. ve alli. — suavis et tricolor. — illosum. mes hastilabium. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaisse les meilleurs endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos import tation. Nos Collections d’Orchidées rares ont une réputation universelle et nos D d’Orchidées poP sont les plus importants du commerce europé » LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 11 Novembre 1899 CHRONIQUE Distinctions honorifiques La livraison d'octobre de « Krelage’s Bloemhof» nous apprend qu ure de St-Pétersbourg, MM et rh H. op Êe nommés chevaliers dé l'Ordre de St-Stan Nos meilleures rer TM Ne Deux chevaliers du travail Sous ce titre « Krelage’s Bloemhof » donne les portraits de deux jardiniers, MM. Theod. Goeden, né en 1831, Foi depuis le 2 mars 1849, le second, FÉD 3.8 Nous leur présentons nos plus chaleureuses et Plus sincères félicitati ions Plantes convenables pour bordures Chrysocoma Linosyris. C'est une plante né- gligée et cela bea aucoup parce que ses mérites ne sont pas de ceux qui sautent aux yeux. Son inflorescence vert-jaune ne provoque pas le ravis- ée à plus de deux pe près de la bond air sinon fes fleurs s his le Ent par dessus le gravier ou le gazon. Du 7 Gerarde, cette plante a eu phisisurs à présent elle reste confinée parmi les Un vase garni de fleurs d’Orchidées ; Un vase d'argent mat, de forme hexagonale, àreçu une d ’ ne décoration, à notre d'avis, d’une rare SAMEDI, 11 NOVEMBRE 1899 distinction : deux branches avec, l’une, quatr l’autre, trois superbes fleurs de Cattley a Waroc- queana ; _ elles spheag grandes, aux D. d’un Mort du doyen des Orangers Le grand Bourbon — tel est le nom qu’on avait donné au plus vieux des orangers de Ver- sailles — est mort l’an dernier à l’âge de 477 ans. Les pépins d’une orange particulièrement savou- venir à oies en 1531 Ï tainebleau en 1684 pour le mettre à l’orangerie de Versailles. On rentre les Orangers (Une boutade d’un journal quotidien anversois). Nous avons vu rentrer hier un Oranger oublié des orangeries se rouvre pour ces plantes délicates, Octobre est arrivé : le soleil, tiède encore, De flottantes vapeurs se ile à u La nature est muette et l’oiseau, dans les Ne fait plus reateir ses doux chants d'en Rien de plus mélancolique, de plus révélateur des frimas prochains que cett menade d Orangers rega promenades qu’ils ornent de leur feuillage char- mant, de leur frondaison jar ant boule et taillée avec tant de soin, est le de l’hiver. La nature sénabi attendre le signal de Li retraite pour prendre le deuil; les arbres, de cheveux, s’arrachent les feuilles, de did et l’herbe qui, elle aussi, les Orangers, se met à roussir Sépiorebiement e ce qui chez elle est le signe le plus manifeste du chagrin. Voyons, _ Puisque ee Ar von dans nos pays ne sont qu’un pur oi ne pas nous donner des Ohbière artiiciele debut le tronc jusqu'aux feuilles et constamment chargés de fleurs parfumées au nér li, ce qui produirait une illusion complète ? Ainsi les arbres eux-mêmes s’y Re Ne nous pourrions avoir en toute sai 0S promenades publiques de beaux Aa e caisses; car, entre nous, ce qui nous séduit peut-être le plus dans l’Oranger, c’est la caisse qui lui donne le caractère d’un arbuste rare et précieux. Sans la caisse, l'Oranger perdrait une grande partie de son charme, lens que ga certainement gentil; la caisse est v ce qui excite notre respect ; eh bien, Ras d'elle est tout ce qu’il y a de plus artificiel comme arbre, attendu que | l'on a façonné en cuvelle le végétal qui a servi à la confectionner, pourquoi ne fa- ne pas de même l’arbuste tout entier ? D 441 La treille de Fontainebleau Le samedi, 30 septembre dernier, a eu lieu la vente des Raisins de la fameuse treille du palais de Fontainebleau. Les 5, 360 grappes que cette treille a produites cette année pesaient 1,340 kilogrammes et se sont vendues pour 2,280 fr. L'an dernier, elle avait donné 26,080 grappes pesant 3,260 kilogrammes et qui s'étaient ven- dues 4,539 fr La production de cette année a été donc beaucoup moindre, mais la qualité était extra a vente s’est faite par lots de 25 Kilogrammes dont le prix le plus élevé a été 75 Distinction à M. Ém. Rodigas Nous avec une vive satisfaction la promotion de M. odigas au grade d'Officier ans LORe de Léspab "Cette distinction + pleinem méritée. M. Phortésiture nationale des services haut AT dune par tous ceux qui s'intéressent à l’hor- ticulture. A na occasion, l’École d'horticulture de Gand mant souvenir représenté par up, coupe de l'amitié, symbolisant r attachement que tous les 7 esseurs ne cessent de témoigner à M. Rodig Exposition de Chrysanthèmes à Paris SNHF s’est L’Exposition ré de la pa emp cessé vers le milieu de l’après-midi, mais les visiteurs ont été moins nombreux que d'habitude. e président 4 ee République a visité l’ sg tion dans la ma Il était accompagné d Mne Loubet, du ira Baiïlloud, de Mme Con barieu, de M. Roussel. Il a été reçu par MM. Jean Dupuy, ministre de l’agriculture, Fee et Millerand, ministres, Viger, président de la SNHPF, de Selves et Lépine, pe le président du Conseil municipal de Paris, e M. Loubet a remis la croix d’ ofcier du mérite agricole à M. Boizard, et la croix de chevalier à MM. Magne, Oudot, jardinier chez M. Sardou et Salmon fils. Il nous est difficile de rendre compte de cette importante exposition à l’aide des notes prises hâtivement au cours d’une première visite, d'autant plus que le catalogue faisait défaut. Quand à la liste des récompenses, il est toujours impossible de l'obtenir et nous devons attendre pour la publier qu’elle ait paru dans le catalogue imprimé. Mentionnons rapidement les superbes Chrysanthèmes de MM. Vilmorin-Andrieux (cul- tivés avec un nouvel engrais dont on annonce la mise au CUENE pour le printemps prochain), de M. n, de M. Calvat, qui expose des fleurs colossales, de M. Nonin, de M. Boutreux, etc., le ravissant massif de Begonia Gloire de L raine, de oe: Truffaut, des Bégonias magnifiques allerand et de M. Billard, les af . les Cattleya labiata de M.Maxime Jobert, les Violettes Millet, de jolies Orchidées de M. Régnier, de splendides légumes, À la semaine prochaine pour les détails. 442 LA SEMAINE HORTICOLE INAUGURATION Monument Linden Favorisée par le plus beau soleil d'automne — on aurait pu se croire aux premiers jours de cien Linden, de ses amis et de nombreux représentants de l’horticulture belge. comte de Kerchove, président de la Commission, accompagné de M. Buls, bourgmestre de Bruxelles, s’est avancé au pied du monument et a prononcé le discours suivant : MONSIEUR LE BOURGMESTRE, «Il y a près de deux ans, au mois de mars 1898, au lendemain de la mort de Jean Linden, quelques è à Bruxelles autour du Elles résolurent de s’adres plantes afin de rappeler par un monument durable les traits de l'éminent botanographe que la mort venait de frapper. toutes parts, tant en Belgique que de France, d'Angleterre, d'Alle- magne et de Russie, le Comité reçut des adhé- LES {V2 Les PEN 7 NVTES ré a « 4 F : Fig. 197. — Monument érigé à la mémoire de JEAN LINDEN, au Parc Léopold, à Bruxelles (vue de profil). Parmi ceux-ci on a remarqué M. Ferd. Kegeljan, e dent de la Société royale d'Agriculture et de Botanique de Gand; M. Crépin, directeur du Jardin botanique de Bruxelles; MM. Durand, Vindevogel, du même établissement ; M. Rodigas, directeur de l'Ecole d'Horticulture de Gand; M. Pynaert, professeur au même institut et un grand nombre d’anciens élèves de l'École de Gand: des horticulteurs d'Anvers, de Bruxelles et surtout du centre gantois. M. le sions. Aujourd’hui, grâce au talent distingué de e Tombay, grâce au concours bienveillant que vous avez daigné nous accorder, M. le bourg- mestre, nous pouvons réaliser l’œuvre entreprise et menée à bonne fin en dehors de toute inter- vention des pouvoirs publics. « Sur le piédestal que décore une Orchidée, fleur favorite de Linden, sous le buste d’une si belle allure et d'une ressemblance si frappante, le Comité a fait graver le seul nom de Jean Linden. IH n’a pas cru devoir évoquer les titres multiples du savant botaniste, Un seul du reste eût sufñ, le plus beau, le plus grand, celui que résume TE cette vieille et toujours admirable formule : fl e ses œuvres! ile « La vie de Linden fut tout entière consacré au culte des plantes : seules, les joies du foyer À rent en rapport avec les personnalités les plus mi. nentes de cette époque. Au pre ng de appui moral à explorations botaniques. Dès ce moment, sa vi: fut tracée : elle eut un triple but: « découvrir régions inconnues et à chercher dans des paÿs éloignés des ressources nouvelles, Il comprit que l’horticulture, habituant l’homme à tenir compte des conditions climatériques nécessaires au dé. lantes qui, confiées au sol fécond de l'Afrique, y apportent de not velles sources de richesses. « Jean Linden fut, à ce point de vue, un puissant initiateur. À ceux qui l’écoutaient, il faisait com: prendre que les progrès de l’horticulture étaient une des formes multiples de la conquête de l'uni: vers entreprise par l’homme; il relevait l’horticul ture de la déchéance dont semblaient la frappe pouvait trouver dans la culture en grand d plantes exotiques. « Il suffit de parcourir les serres si nombreu ” culture rationnelle qu'il préconisait ! Li Culture rationnelle des plantes! Te ps è s'empara de | nte ans, Linden” utilité tn” encofé ke ret com aa ce moi merveilleuse beavté. î « En décidant que ce monument, disc doit l'être celui d’un botaniste qui PSS ment serait placé au Pare Léopold, à des serres où Linden appliqua avec t à la mémoire de JEAN LINDEN, au Parc Léopold à Bruxelles (vue de face). érigé » Fig. 198. — Monument 444 LA SEMAINE HORTICOLE heur ses nouveaux procédés de culture, vous des forces vives de la production horticole les éléments qui ont décidé de sa prospérité actuelle. « En remettant à la ville de Bruxelles le monu- et do radieuse Orchidée _. see fleurira sous le ciel brumeux de l’Eur La fin de ce discours Fer avec la plus reli- ges attention a été saluée par de chaleureuses ions. M. le Bourgmestre de Bruxelles répond dan dan les termes suivants au discours de M. le coté de Kerchove de Denterghem: MONSIEUR LE PRÉSIDENT, « La faiblesse numérique de notre petite patrie ne met malheureusement pas à notre disposition les forces que possèdent de grands. pays pour conquérir ei territoires nouveaux nécessaires à leur extensi eCen re bu par le travail, la persévérance que des autres Belges, nous parvenons à agrandir notre champ d’ exploitation et d'expérimentation. « En Lin den a ouvert largement la voie à notre activité V Monsieur le Phésideu. Fr le discours que v venez de prononcer, admirablement ee le rôle © qu'il a rempli, à cet égard, dans notre € js Linden a montré qu’en alliant la science à l'esprit pratique et au courage de l'explorateur, les ges peuvent égaler les héros des plus . C’est là un exemple qui restera « Je suis he eureux d’avoir pu vous offrir cet ‘élève aujourd’hui le buste de ‘homme savant, de l'homme de bien qui a su jeter sur l’ horticulture belge un si vif éclat. « Ce monument restera à la fois et comme un souvenir de l'œuvre de Jean Linden et comme une excitation pour la pes à suivre les sentiers fleuris qu'il a tracé « Au nom de la ville . Bruxelles ; ’accepte la garde de ce monument é sur cet placement si bien choisi. Il sera Sons et respecté par tous les Bruxellois. » Les paroles émues du premier magistrat de la ville de Bruxelles sont accueillies par les applau- dissements unanimes de l’assistance. Celle-ci se répand autour du monument, œuvre d’art et de bon goût, faisant le plus gran honneur au sculpteur de Tombay. Il s'élève à l'angle de l'esplanade du Musée d'histoire natu- relle, adossé à la muraille de l’ancienne propriété Jean Linden et pris du res- où vécut si longtemps célèbre établissement créé par son fils. La une rare persévérance le domaine de l'horticul- ture nationale. Érigé au milieu d’un groupe de re et pèlerinage. Quelques-uns peut-être le trouveront trop modeste dans sa simplicité; mais, il ne faut pas l'oublier, les plantes d'élite, les nombreuses fleurs destinées à décorer toujours ee serres et les jardins de l’Europe, et les œu publiées, sont autant de monuments + rediront le nom de Jean Linden aux ÉRERERe suivantes et assurent son immortel souven ni RopicGas. Cymbidium grandiflorum et Cymbidium giganteum s deux espèces sont parfois confondues dans a striées de marron rougeâtre sur fond jaune ombre. (°] On peut ajouter que les fleurs du C. grandi- sont les plus grandes du genre, et d’être déçu si l’on cherche un Dit de repère dans leur signification, car le C. giganteum n'est pas précisément gigantesque, comparé au C. eburneum et au grandiflorum lui-même ; mais il est vrai que ces deux espèces n'étaient pas connues quand il fut décrit pour la première fois, C'est en 1812 que le C. giganteum fut décou- vert par Wallich, qui l’introduisit en Europe. Gibson, qui le recueillit plus tard sur les mon- tagnes du Khasia, écrivait qu'il s’y jean en abondance « dans les forêts offrant un ombrage épais, sur le tronc des arbres et eu retiens sur ceux qui commencent à pourrir. Les exem- plaires qui présentent l'aspect le plus vigoureux sont toujours ceux qui occupent sur les vieux arbres des creux remplis partiellement de débris végétaux en décomposition. » Le port des deux plantes est à peu près le même ; toutefois le C. giganteum a généralement les feuilles plus larges et moins longues que le . £ra orum. Son inflorescence, assez analo- gue à celle du C. Lowianu um, mais un peu plus rigide, se FE de sept à douze fleurs qui ont de 6 1/2 à 8 centimètres de diamètre. Les sépales res sont bien étalés, le dorsal est u a colo rées d’un marron rougeâtre foncé. Le labelle plus court, trilobé, a le lobe antérieur ovale-oblong, aigu, défléchi, avec les bords un peu crénelés, jaune vif, maculés de rouge, surtout sur les bords. Les lobes latéraux ts sont striés comme les pétales et les Cette espèce bite l'Himalaya tropical, depuis le Népaul jusqu’au Bhoutan, toujours à . grandes altitudes. Elle fleurit en octobre novembre. grandiflorum fut décrit par Griffith dans ses Zcones plantarum asiaticarum. Introduit par 7: FLE TES Th. Lobb, il fleurit pour la première fois en 1866 chez sr Veitch, E fut décrit alors par Reic bach sous le nom de C. Hookerianum. ï ré aussi figuré dans le te ne 557 sous ce nom, qui est assez fréq ment dans l’horticulture, mais qui “doit être con sidésé comme un synonyme e du précédent. Ses hampes, à l’état sattidl portent 10 à 20 fleurs, mais nous ne croyons pas que l'on obtienne en Europe une telle Aoribondité Chaque fleur mesure 10 à 12 centimètres de Re parfois jusque 15 centimètres. Les pétales et les sépales sont larges, oblongs, lancéolés, bien étalés, sauf le sépale dorsal un peu incurvé, et ’un vert pomme très agréable (pointillé de brun dans la variété punctatum). Le labelle aussi long que les pétales, un peu velu, nettement trilobé avec le lobe antérieur largement oblong défléchi, est d’un jaune pâle maculé de pourpre. Il est beaucoup plus ample que dans le C. giganteum, . floraison se produit au printe PS. e C. grandiflorum habite la région orientale Par eye, dans les mêmes conditions que le U jeton. Sir Joseph Hooker mentionne s fleurs sont très parfumées et que la spee et le labelle prennent une coloration rouge lorsque la fleur est fécondé joutons quele C. randiflorum et leC. gigan- teum ont D, à l’état naturel un bel hybride, le C. Traceyanum, dont nous avons parlé ilya qe mois. es fleurs, de grande 1 4 « colorées à leum, mais ré Brin rappelle taste per l’autre espèce. BIBLIOGRAPHIE C. La Gr Wallich, cu 7355. Lindl, Gen. and sp. 163. Sert. Orclud., t.4. Bot. Mag. 48 . . trop Ms Paxton, FI. gard., de A. Walp. Ann. VI, 626. Rs Ab. si 98 Hooker, F1. Brit. Ind. indum pacs Griff. Icon. pe as., t. 321. Hooker Fi. Brit. Ind., 12. Lind IX, t. 389 (var. in, ) C. Hooker Rchb. f. Gard. Chron., 1866, p. 7: ee t. 5574. PETPEES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉE Nous avons décrit l’année dernière cet hybride, bronzé des-pétales et sépales. ardens, a le labelle rouge velouté un peu M fabelk d’o ; l'autre, nommée violacea, à le | rouge magenta à reflets violacés. Cattleya X un Hybride du C. mr et du tch à disque jaune c violacé pourpré. Cypripedium X Harrisiano-villosum “ Une plante était présentée sous ce nom à la séance de Paris C. x clapionense, le C. onspicuum, qui date x Wa PA C.x M m, etc. mis en question est bien in- termédiaire, avec l'influence du C. Harrisianum particulièrement .. le pavillon et celle du C. villosum dans les pétales. Cattleya x Gautheriniana Nouvel hybride issu du C. Schrôderae et du ee SAMEDI, 11 NOVEMBRE 1899 elles ont fait penser au Caftleya Victoria Regina, qui d’ailleurs est considéré comme un hybride naturel entre C. labiata et C. guttata Leopoldi, très voisin par conséquent de celui dont nous ous occupons. Ces fleurs sont toutefois plus petites (elles pourront grandir par la suite) et peut-être plus larges, plus étoffées. Les sépales sont d’un rose DES) les pétales largement elitiques, plats, ayant plus de substance que ceux du Catile ja Soiree sont d’un rose pâle un peu faunitre, et portent près du sommet quelques points rouges ; le labelle a le tube assez élargi, de la même couleur que les pétales; les sommets des lobes latéraux sont retroussés et colorés de rouge cramoisi, de même que le lobe Fig. o 199. — Schismatog loitis longispatha (voir p. 446). 445 remarque deux taches blanches partiellement recouvertes de stries pourpres. Les dar ales et les sépales sont d’un rose assez fonc Les Orchidées aux fêtes Un journal mondain de Paris, parlant des réceptions données à York House à propos d’un mariage récent, dit que la table était garnie, pour un grand diner, de fleurs de Lis et d'Orchi- eh com a is, seulement que l'aristocratique Rfllcatout n'a pas dédaigné, C: guttata Leopoldi, et présenté à Paris le 26 octobre par MM. Dallem remière fois étant d'autres plus grands encore. Quant aux fleurs, antérieur plat, qui a une forme me à celle du C. Leopoldi; le disque est jau Cattleya labiata var. mors Dallemagne et Cie présentaient à Paris le 26 octobre une variété remarquable et très distincte de Cattleya labiata, dans laquelle le labelle très ample a une forme analogue à celle des hybrides auxquels a participé le C. aurea. Le coloris, toutefois, ne rappelle pas cette espèce; le lobe antérieur est entièrement rouge cramoisi pourpré, et des deux côtés de la gorge l’on malgré les nombreux attraits qui sollicitaient sa jeunesse, de recueillir des Orchidées et d’en rap- porter de ses voyages dans les pays tropicaux. Cypripedium x Elmireanum Une nouvelle variété de cet hybride, que nous 446 LA SEMAINE HORTICOLE entre les deux stries les plus rapprochées; le reste est blanc avec des lignes rose violacé, rem- placées vers la base par de gros points brun Mr" Les pétales sont plus longs que dans le mais toujours très analogues à ceux du ê. Le PAS ha. Cypripedium * javanico insigne Curieux hybride présenté à Paris par MM. Dal- lemagne et Cie, et dont le nom indique l’origine. Ses fleurs sont de grande dimension; le pavillon est grand, de forme elliptique- -oblongue, couvert assez larges, cesgee sont d’un jaune verdâtre curieux et nouveau Cattleya %X Trianae alba-amabilis Cet hybride, présenté par M, Maror à Paris le 26 octobre, peut être considéré comme une va- riété du C. Olivia, obtenu en Angleterre ily a deux ans; toutefois, ici, c’est la variété dnche du Cattleya Trianae, qui a remplacé le type. Malgré cela, la fleur de l’hybride n'est pas blanche, mais d’un rose tendre pâle. Les pétales bien étalés, un peu dressés, sont d’une largeur moyenne. Le labelle a le tube rose três pâlé, le lobe antérieur jaune primevère avec une étroite bande transversale rouge clair au sommet. Cypripedium x Constance inversum Nous avons déjà signalé l’année dernière cet pee obtenu par M. Doin, et issu du C. Sioner t du C. Curhsi. M. Doin en a exposé à Paris une nouvelle forme nommée marmoratum, dont P avait le pavillon très allongé, a médiane dédoublée et constituant une sort panachure analogue à celle que présentent cer- taines formes de Cypripedium X Harrisianum. Laelia x Mrs M. Gratrix Hybride du L. cinnabarina et du L. Dig- à Londres le 24 octobre par MM. Veitch. Ses fleurs ont environ 12 centi- ; les pétales et sépales lan- de rose; s curieusement frangés. (Cer- tificat de mérité). Cattleya X Princess HybrideduC.TrianaeetduC.Luddemanniana, présenté à Londres le 24 octobre par MM. Veitch. à trèslarges liè | tal tlel 1! elles sont fs rose très pâle; le labelle est rouge pourpré vif, avec des stries orangées rayonnant du disque jusqu’au centre (Certificat de mérite). Laeliocattleya »x Duchess of York Hybride du Laelia crispa et du Cattleya Gas- Iliana, présenté à Londres le 24 octobre par MM. Veitch. Il nelle beaucoup le L. exomen- sis, et a les pétales et les sépales presque blancs, le tube du labelle blanc, passant au jaune citron près de la gorge, et le lobe antérieur de form allongée, rouge rubis vif (Certificat de mérite). Schismatoglottis longispatha BuLL. Les Schismatoglottis forment un genre de la famille des Aroïdées, lequel comprend une quin- zaine d'espèces de plantes herbacées de serre chaude et originaires de l’archipel Malais. Ce sont de jolies plantes à feuillage ornemental, rappelant bea r leur port et les panachures e leur feuillage les Dieffenbachia; elles exigent le même traitement que ces derniers, car il leur faut aussi une atmosphère humide et beaucoup d’eau pen- dant leur période de végétation. Les Schismato- glottis prospèrent dans un compost très fertile de terre franche fibreuse, de terre de bruyère et de terreau de feuilles. Leur uttinlication s'effectue par division des rhizomes. La figure 199, 5, représente une espèce P- : de l'île de Bornéo, 1 & longispatha Ball., dont les feuilles sont obliquement ovales, d'environ 10 centimètres de long, vert clair, marquées d’une bande centrale gris argenté, striée sur les bords et à travers de laquelle passe la nervure médiane qui est très distincte; le pétiole égale le limbe ou est plus court que e lui. Les tiges sont courtes, dressées, en touffe et s’étendant-à l’aide de courts rhizomes LES VANDA Le genre Vanda est l’un des plus beaux, et l’un des plus populaires parmi les Orchidées. C’est aussi l’un des plus vastes et des plus caractérisés ; aussi a-t-il donné son nom dans la classification de Lindley à une tribu, la plus importante et la plus nombreuse de toutes, celle qui comprend à la fois les Odontoglossum, les Oncidium, les Aerides, les Saccolabium, les Masdevallia, les Calanthe, les Catasetum, etc. Les Vanda sont des plantes épiphytes, dépour- vues de pseudo-bulbes, produisant une tige érigée à feuilles distiques, qui atteint parfois une and hauteur, et qui pro des racines aériennes sur toute sa longueur. Ils peuvent être cultivés avec ; toutefois ce mode de traite- i ode à cause du volume considérable qu'ils atteignent fréquemment. Les feuilles, généralement longues et étroites, ayant l'apparence du cuir, parfois cylindriques, sont persistantes; les pédoncules ont formés à l’axe des feuilles, et portent des grappes “de FRA ayant les sépales et pétales égaux et de même forme, et le labelle plus petit que les Minaice! vésiculeux ou en éperon à la se. Les Vanda se rencontrent en général dans l'Asie tropicale et l'archipel malais, où ils croissent sur les arbres et surtout à la partie supérieure, où ils se trouvent exposés directement aux rayons du soleil. Il en résulte qu'ils devront être cultivés dans a serre chaude, et très peu abrités. Placés à la artie supérieure des tablettes, ou suspendus s'ils sont dans des paniers, on les rapproche autant que possible du vitrage. Moins ils auront d'ombre, mieux ils prospèreront et produiront en abon- dance leurs élégantes on rs. Il convient de donner à la e des Vanda beaucoup d'humidité Mmes Lénans: on devra arroser les sentiers, ainsi que les parois des serres, plusieurs fois par jour, mais les feuilles étant assez délicates, il faudra faire peu ou pas de seringages, ainsi que le disait feu M. G. Wa- HE rocqué dans le n° 3 de ce journal; par le même motif il faudra s'abstenir des fumigations de tabac trop denses. Les ere espèces et les plus belles sont: savis, universellement connu pour son vec des taches plus éclatantes et le labelle rose e liacé pâle, et ses nombreuses variétés : © S © Pa = 1 p [er [(e] [e] ——+ © de um ge ces [en 7] pe Q > @ @ Le) re + À Patersoni, dont les fleurs de grande taille sont d’un blanc crème, tacheté de brun, ave fleurs sont d’un blanc.si chaste, parfois pointillé n; le V. Roxburghi, dont les fleurs durent si longtemps; eres, d'aspect très re produisant de grandes et belles fleurs; il demande à être placé dans la partie la plus une de la serre; le V. Insignis, dont les fi de très grande taille, vertes à l'extérieur, portent des taches rouge brun sur un fond brun jaune; le labelle rose vif, est d’une ca remarquable; le P. coerulea, qui demande une température e les précédents; il fleurit à l'automne, et donne des fleurs ravissantes d'un belle espèce analogue au V. feres, aux sépales et pétales blancs teintés de rose et de magenta; le V. Batemanni, aux feuilles ensiforiies. d'une LD coerulea, t qui re des dinenelit extraordinaire. Elle provient des îles Philippines ; elle réussit bien dans la pa artie la plus fraîche de la serre chaude ou même dans la serre Ua le W. Amesiana et le Æ im partie de soit en coupant même en plusieurs segments, aux endroits Où $# sont formées des racines. Enfin l'on ne peut négliger de mentionnef : parfum des Vanda, qui est un charmen notable plus: presque toutes les ‘espèces exhalent Gi odeur douce, qui rendent l'entrée des serres être rendu très gracieux, si l’on sait combiner la majesté un peu raide des Vanda avec des feuillages plus légers, tels que ceux des Fougères. Les Plantes fourragères à Madagast# se La culture des plantes fourragères tend à généraliser dans notre colonie, princip sur le plateau central. succès En général dans cette partie de l'ile, le dépesi des exploitations agricoles actuelles presque Anenen t de l’emploi sage pris des en l'on ne pourra pas de longte porter les amendements minéraux qui ipaemet | ment C0” ; er nécessaires à l'amélioration des terrains, moins riches naturellement que sur le littoral de l’île, se entretenir un mbreux bétail, destiné à produire les matières Pr rire et nécessaires au sOl de la région, en un mo faire de l'élevage, dont les bénéfices ne sont à dédaigner, et conséquemment, la nécessité de céder sur une grande échelle à la culture des plantes fourragères pour pouvoir nourrir conve- nablement les bestiaux, même pendant les années de disette. Car il faut remarquer qu'il est de toute néces- sité, en prévision de mauvaises récoltes, de procéder à l’ensilage des herbages et à leur trans- formation en fourrages secs. On régalurise ainsi la consommation en aug- mentant ses resources, et l’on évitera efficacement les périodes de crise alimentaire qui pourraient se produire. Malheureusement, pour l'instant, la région gère es, ce qui fait que, pendant la saison sèche, où la végétation se trouve naturellement arrêtée, les bestiaux souffrent du manque de fourrage, et pas le recours des pâturages qui, ra cette saison, sont brûlés par un ardent solei Les colons et les cultivateurs de l’île, se sont justement émus de cet état choses, et on 172 quels seraient les moyens efficaces d’ emédier ou tout au moins d'améliorer cette Pr Dans c ce but, des spécialistes ont fait des expé- riences de culture de plantes fourragères et de céréales à la station agronomique de Nahani- Sana, près de Tananarive. Go: résulte de ces expériences, conduites avec une grande habilité, qu'il sera possible d’accli- mater sur le plateau central un RE nombre de variétés des f ustiques, que la saison sèche ne dérangera pas op et qu ui mique e Nahanisana ont mises en mire : Le cactus énorme, qui ressemble beaucoup au figuier de Barbarie. C'est e plante grasse m Tante, ie Arès bièir dans-n'in 0 est une espèce de gra ne neiRée dont la valeur comme Somme racines fourragères, et qui conv parfaitement à à l'alimentation des bestia SAMEDI, 11 NOVEMBRE 1899 Enfin on est parvenu à acclimater dans la $ n pourra nourrir *partement les bestiaux à l'aide de plantes fourragères d'u rendement sûr, on aura de ce fait la dointité d'engrais nécessaire à la réussite de toutes les cultures en général, de notre grande île africaine qui, en outre, comptera une branche de commerce de plus : l'élevage, source de bénéfices très appréciables. (Journal des Agriculteurs.) 447 Le Z. Lotus Lamk., Jujubier Lotus ou Lotus des Lotophages, est comme le fait remarquer G. Nicholson, le vrai Lotus, si vanté des Grecs, dont le fruit, d'exellente qualité, était consommé en si grande quantité par les habitants de Syrie et de l’île de Gerbi reg qu'ils en dériveront leur nom de De on À Le ujuba La, uré ci-contre, Jujubier cultivé, fournit aussi un delicieux fruit de dessert et est beaucoup cultivé par les Chinois. nfin, dans le Z. spina-Christi Willd., le Jujubier Épine du Christ, certaines personnes ont vu la Fig. 200. — Zizyphus Fujuba Lamk. Les Jujubiers Ce nom fait penser de suite à la pâte de jujube archands de terranéene ; c’est avec ces fruits qu’on prépare la pâte susnommée. Les Jujubiers, au point de vue de la culture, e les Æ SÉRENSIS Lamk. taines mens telles que tible etle Z.vulga de résister aux hivers et dans un Aioit chaud doivent être cultivés en pots ou caisses et hiver- nés en orangerie ou en serre. Ils “REF rap dans un compost de terre franche, de terre de bruyère et de sable. Leur multiplication s'effectue facile- 448 LA SEMAINE HORTICOLE ment par le semis ou par la bouturage des pousses aoûtées, que l’on plante dans du sable et sous cloches et au besoin par le bouturage des racines Complétons ce que nous avons dit à propos du Z. Fujuba, que ses fruits sont rougeûtres, ovoïdes, de 1 1/2 à 2 centimètres de diamètre, charnus, farineux et d’un 2 Bèfr très agréable. L'arbre peut atteindre de 10 à 15 mètres; il est originaire du Nord de l'Afrique, des Indes et de l'Australie, d’où il fut importé en 1759 Les Chrysanthèmes (Suite, voir p. 439) Chaque année le Comité des Chrysanthémistes de la Société nationale d’horticulture de France élabore des listes ss meilleures, variétés à cul- tiver selon lusa ue l on É vAe en faire et les effets que l’on en An obte Ce travail, cpu consencieusement, mérite d’être connu, et nous serons certainement utile à nos lecteurs en Sul e ces listes, que vient de donner le numéro de . “ Journal de la Le “agé “hs se _—. te 20 plus belles Abbé P. Arthur (Sautel). - — Capitaine Lucien Chauré (Calvat). — *Duvet des Pyrénées (Chan- ae — Esaü (Anglais). — Gloire re (Cro — Hairy Wonder (H.-]. 1. —- Léjcidie Gentils (Quétier). — ‘Lou SD Rhct apon). *Madame Brandon (Ban Mistress D. Ward (D. et M.). — Mistress C.-B. Freemann (A — Monsieur Compaguya (Chantrier). — Mondèur Piquemal de Rozeville (Delaux). — Saghalien (Américain). — Saint Barthélemy re — *Souvenir d'Eugénie Chantrier (Chantrier). — Vaucanson (Testout). — Willem ne (Spaulding). — *White Sodam (Ang PR gr upement. Les 30 meilleures variétés très précoces, pour formation de massifs en res ak et fleurissant du 1° septembre au 10 À. ent (Delaux).— *Ame fleurie (Bruant). — Amiral Avellan (Calvat). — Boule d’Or (Ro- zain). — *Cagnotte (Crozy). — Coquetterie — Gloire Périer (Delaux). — Madame Castex- Desspnges Delaux Ma (B.). — Madame Calvé ( ux). — Madam es Menier (Delaux). — Madame piles Maquet (Delaux). — Madame Liger-Ligneau pere — Mon- ux). — Monsieur: hé e père Président Edouard Barre (Delaux). — Vice-Président Food (Delaux). Troisième groupement. Les 50 meilleures variétés Haies à perds fleurs formant touffes bass Aril Avellan (Calvat). — Baronne Berge Bener, Lamaud et Musset). — Baronne de () Les variétés À mes 8 d’un astérique sont celles qui ont été ajoutées ce Rothschild (Calvat). — Calvat's Australian Gold Calvat). el W. B. Smith (Spaulding). harle Davis (Davis). — Commandant Blusset (Calvat). — Enfants des Deux-Mondes (Crozy). — Edwin Molyneux (Cannell). — Hors de feu (Crozy). — Eda Prass Do eus ste nce Davis (Davis). eorge W. i Détion A — se l (Calvat). — Louise (Calvat). — Lucile Mathieu e la (de Reydellet). Léviathan (Lacroix). — L'Isère (Calvat). — Louis Bæhmer (Japon). — Madame Ed. Roger (Calvat). — Madame Gustave Henry (Calvat). Lucien Chauré (de Reydellet)._— Madame Rozain (Rozain). — Mademoiselle Eugénie Boutreux . — *Mademoiselle Thèrèse Mazier . — *Marie Calvat (Calvat). — Mistress Henry Robinson (Américain). — Mistress C. Harman Payne (Calvat). — *Mahauch (Anglais). — Monsieur Chénon de Léché (Calvat). — Mon- sieur Fatzer({Calvat).—Monsieur Hoste (Calvat). — M. Robert Whitaler (Ragioneri). — Phæœbus (L. Lacroix). — * Président Lemaire (Nonin). — Président Nonin (Calvat). — Reine d'Angleterre (Calvat). — Soleil d” octobre (Calvat). — Souvenir de ma sœur | 5 — Souvenir de Madame F. Rosette (Calvat). — Souvenir de Fe amie (Calvat). — Viviand.Mor el (L. Lacroix). — Wil- liam Lincoln (Japon). — William Tricker (Amé- ricain). — William Seward (Seward Quatrièm e groupement. — Les 100 meilleures variétés à très grandes fleu Australie (Australie). — Amiel Avellan eus vat). — Charles Davis (Davis), — arm Payne (Calvat). — “*Calvat’s Australian Gold (Calvat). — *Céleste Falconet (Calvat). —*Cœu Rosé (Delaux). — Colonel W.-B. Smith (Spaul- ing). — Commandant Blusset (Calvat). — omtesse de Boulaincourt (Nonin). — Deuil de Jules Ferry (Calvat *Duke of Wellington (Owen). — Eda Prass (Dornw). — Edwin Mo- lyneux (Canell). — Etoile de er Se 7 dent — Fée du Champ saur (Calvat). Florence Davis (Davis). — *François Coppée (C (Calvat). — *François Pilon (Nonin énéral Paquié Calvat). — George-W. Child (Américain). — Globe d’or (Bruant). — Good Gracious (Japon). — eos mr pr — “ere (Américain). — J.-B. Yvon (Lemaire). — H. Taylor | ï Thorpe). — Julian Hilpert AE ricain). e Colosse grenoblois (Calvat). — Létitian Hdorbix). — Lilia — L’Isère (Calvat). — Louise (Calvat). — Dallé (Calvat). — Mada (Bruant). — Madame Calvat (Calvat). dame Carrey (Nonin).— Madame Carnot(Calvat). — Madame E. Rey (Calvat).— Madame Edmond Roger (Calvat). — Madame E. Teston (Bernard). Madame Fleurdelix (B.-L.-M.). — *Madame Gabrielle Debrie (Nonin). — *Madame ere RS — Madame Leblanc (Calvat). — dame Louis pe (Rémy). — ns : Eugénie Boutreux {Chantrie Marie A EL — Mademoiselle Laurence Zédé Me Madem He Louise ess (Nonin). PPT Thérèse ‘ Harm (Calvat). — tes à ns Robinson CLR. ———— cain), — *Mistress W. Mease (Mease ase), — *Mistress Withe Popham (Silsbury), — M : sieur B. Verlot (Calvat). — Monsieur Chénon de Léché (Calvat). — Monsieur Demay-Tai | dier (Calvat).— Monsieur sas. (de Reydellet), onsieur Fatzer Monsieur | PAousEe André (Calvat). — Monsieur Joue | s ie fl ne 4 3 onin L ( RNA à — Phil elphie (Américain). — “Président Bévan (Calvat). — *Président Lemaire (Nonin). — Président W. | Smith (Hill). — Rayonnant (Lacroix). — Reine d’ SAS ee Mori — Reine Nathalie (Chan- trier). — e Whyne (Owen). — Saturne (Lacroix). — de venir de Jambon (Calvat), — Souvenir de l'Exposition de Grenoble (Calvat). es: Van eede (œ 0Zy). — Viviand-Morel (Éscto — Waban (Fewkes). — Vallée de Eten, (Chantriet Voice (Lacroix). — Valssie (Lemaire). — *Western King find — William H. Lincoln (Japon). — Seward ue ard). — William Tricker De cain). — Yellow Madame Carnot (Anglais). Cinquième D re ent. Les 30 variétés les plus tardives, | ‘du 20 novembre au 20 décembre *Amiral Gervais (Calvat). — Czarina (Calvat). — Duchess of York (J. Carr pers — Étoile , de Lyon (Boucharlat), — an (Amé- ricain). — Henry Yvon (de Royal. _ * Julian Hilpert Ames — Lady Canning (Américain). — mi Cayeux (de Relet — — Le Gedro Cine {Chantre ). — La Mou une at). n B. Bird A Lord Brooke (P. et — Madame Calvat *Madame Henri de Vilmorin (Cap G. H. ni — (Spaulding). Dallé (de Reydellet). — Monsieur Ostet (Bene}, Lamaud et Musset). — %*Neva Teichmann (Américain). — *Papa Veillard (Nonin). — Robert Crawford (Anglais). — Éthe Egyptian (Hill). — Triomphe de Saint-Laurent (Calvat). — William H. Lincoln (Japon). }, — Xavier Jouvin | Calvat). Sixième groupement. Les 20 variétés se pré- tant le mieux à la culture à tige, formant tte. Congrès de Bourges (Calvat). — Étoile de Lyon (Boucharlat). — Fair i (Downton). Florence Davis (Davis. © L'Emindra (Calvat).— Jules Toussaint (Delaux)- *Julian Hilpert (ÂAméric — Madame tre | Calvat (Calvat). Les = — F. Bergman (Delaux). — — Mistress C. Harman Payne (Calvat). rl sieur Chénon de Léché Que vat)... 2808 a * ï (Calvat). — *Volcan (Lacroix). William er ‘4 coln (Japon). i i Septième groupement. Les riétés pour être cultivées en eo Étoile de on (Boucharlat). — : Edmond Roger (Calvat). — Mistress G. J. 1e à Américain), — Monsieur Legouvé ps 5 *Président Lemaire (Nonin Ra at. — Lacroix). — Reine d’ Angleterre OP Lincoi Fans Morel (Lacroix). Willi . (Japon). — *Volcan (Lacroix). Whitaker (Ragioneri). — *Président 4 nin). — Reine d'Angleterre (Calvat) D 1 d'octobre (Calvat). — Sou de ma Lie —. Qu PLANTES NOUVELLES (Suite, voir p. 430) Diervilla (Weigela) précoces Le croisement du Diervilla praecox avec les plus belles variétés de Weigela à grandes fleurs nous a donné une série de plantes qui Li à la grande précocité du premier la beauté et l'abondance de floraison des seconds. Bouquet rose. Fleurs grandes, bien ouvertes rose satiné, gorge maculée ip plante couverte de fleurs à la date du Fleur de mai. Bouquets L cinq ou six fleurs nombreuses et rapprochées, extérieur rose pur- e fleuri le 1°° mai en 1898 et le 6 mai en 1890. Syringa varina (Lilas Varin) a Lorraine. Cette nouveauté a la garnis, les fleurs individuelles à lobes plus larges et plus longs sont toutes pleines, et constituées par trois corolles FES et imbriqué ées; la cou leur est d’un ton 5 PUPEER et plus brisé que dans la variété de Syringa vulgaris flore pleno (Lilas doubles) Co Plante dont tous les Tameéaux sont terminés par de larges paniculos Compactes, fleurs moyennes rose cendré ; port ramassé, Riboudité. très grande. Cette variété se force facileme nt. illiam Robinson. Thyrses très longs et très amples, fleurs irrégulières, à lobes arrondis, cou- leur mauve violacé à revers clairs. mile de Kerchove. L'agriculture en Indo-Chine La principale guiture de notre colonie indo- Chinoise est assu 1 Conséquemment, doit être cultivé sur une grande échelle I donne AE Sr et sauf pour les mau- vaises années, deux bonnes récoltes par an, et produit de 10 hectolitres, chiffre minimum, à 30 er chiffre maximum, par hectare ense- est surtout en Cochinchine et au Cambodge Que les résultats sont, en général, les meilleures. On a constaté qu elles étaient moins bonnes, OU tout au moins plus php 4 “x Tonkin, apport e Cochin- kin n'arrive qu'avec une Pr te d’exportation evaluée à 80,000 tonnes On cultive également dans l'Indo-Chine des Céréales diverses, maïs, sorgho, blé noir, millet, etc. qui Y réussissent assez bien, quoiqu'elles 2e soient l’objet que de soins plutôt médiocres. SAMEDI, 11 NOVEMBRE 1899 Puis les patates qu'on récolté en grande quantité, le taro, l'igname, les concombres, les mencé des PER depuis es temps. On a fait, a quelques années, des essais de greffe d’ tres fruitiers d'Europe sur les arbres indigènes tels que les orangers, papayers, pom- miers-canneliers, etc., et nul doute que dans un avenir prochain on obtienne des résultats très satisfaisants, en récoltant dans notre colonie la Fig. 201. — Dolichos Lablab. on cultive le cotonnier et le mürier nain ou arbo- rescent. Le coton est de qualité excellente et est très prisé sur un grand nombre de marchés, sur- tout au Japon. Quant à la soie bien que les travaux de préparation soient notablement défec- tueux, elle est fort recherchée par les commer- çants chinois, qui viennent la chercher eux- mêmes dans le pays de production. Les produits oléagineux et résineux sont également très nombreux et d'une grande impor tance en Indo-Chine. Les principaux sont Lou - chide, dont on tire de l'huile et des tourteaux excellents pour l'en ngraissement des bestiaux. Puis le cocotier qui donne son l’huile et ses fibres, le sésame, le ricin qui sert pour l'éclairage et la fabrication des savons, le ss dd le bancou- lier, l’arbre à l'huile, la gomme-gutt D'autres cultures importantes, mais faites 449 seulement dans quelques parties du pays, sont celles du bétel, du poivre, de |” aréquier, du tabac, de la canelle et du pavot à opium animal qui, en Indo-Chine, rend le plus de services aux agriculteurs est assurément le buffle, dont on se sert pour un nombre considérable de travaux, entre autr our traîner les chariots, labourer les Le Ever Il remplace le cheval et le bœuf de nos con On a essayé avec un certain succès de domes- tiquer les éléphants, mais il est à prévoir que les D'autre part, les pores y sont en grand nombre, ainsi que les volailles de toutes espèce Ce qui rend en Indo-Chine les Raneentne relativement assez faciles, c'est que ys est sillonné de canaux et de fleuve es Yen un certain nombre sont navi s. Toutefois les ag sont peu nombreuses et assez mal entreten En résumé, au ‘colonie d’Indo-Chine est jusqu’à un certain point appelée à un assez grand développement agrico e et commercial. Ce qui e pourra manquer d'arriver à un très bref délai, étant donné la haute compétence et l’habilité du gouverneur général actuel, M. Paul Doumer. (Fournal des Agriculteurs.) Le mode d'Exposition des fleurs de Chrysanthèmes Le Garden à, il y a quelques années, critiqué la manière dont furent exhibées des fleurs de grand mérite individuel, la façon monotone de présenter le feuillage des fleurs, laissant beaucoup à désirer. Des visiteurs ordinair res — des per- petite exposition qu'ils parcourent, mais, lorsque celle-ci se répète coup sur coup et que la même méthode d'arrangement sur les tables est toujours suivie, l'aspect en devient monotone, et le 5 © O- 4 œ + < F5 [el Le : a in © re] + < conclusion que, sauf dans un petit nombre de cas, l'intérêt paraît beaucoup s’affaiblir, du moins en ce e qui concerne le visiteur ordinaire, Il n'est pas certain que cela pu e nouveauté dans le mode de présen sr tion; l'absence ou la pénurie de belles gravures montrant l'emploi du Chrysanthème dans toutes sortes de décorations, doit aussi entrer en ligne de compte. Ce sont les types de Chrysanthèmes 2 à la grande fleur qui, il y a quelques années, sont revenus à la mode comme fond à tout tableau ou point de apportée au programme de son Exposition de novembre de cette année. Le principal concours, ouvert n] à cette occasion, est c vases ont 45 centimètres de hauteur, et la tige 450 LA SEMAINE HORTICOLE de chaque fleur doit dépasser le col du vase, moins 15 centimètres. Du feuillage de Chrysanthème doit être ajouté, mais en branche séparées non fleuries. Cette dernière condition est une sage précaution, parce que, si les grandes fleurs sont exposées avec leur propre feuillage adhérent, elles se fanent bientôt, tandis qu'en a si une demi-douzaine ou plus d’apports sont reçus pour cette seule classe, ils feront un bel étalage. La Société a reçu le généreux concours de Mess. James Green et neveu, de Queen Victoria street, E. C., qui ont préparé spécialement ns T la circonstance, des vases en verre, et fourni à out le matériel nécessaire. Chaq ue points padile à e aisé à prévoir que l'aspect de ce nouveau genre d’exposition sera charmant. Les Re ne de valeur consistent, le fs médaille d'or et De plus petits nais, en une seule variété, arrangées d un vase, sont, dans deux cas, prévus pour des horti- culteurs moins ambitieux. n pas dans la bonne voie est fait aussi pour les Chrysanthèmes dits à fleurs simples. Des é prises hot exhiber ceux-ci dans des vases ; deux concours, l’un douze, l’autre pour six vases de ces intéressantes fleurs, sont également prévus. Chaque vase doit conte- érieuse avance sur la vieille Les types à grandes fleurs et ceux fleurs sont tous deux SE dans le programme, de sorte que nous pouvons nous réjouir qu'enfin ces utiles fleurs seront représentées d’une façon convenable. SD es d'au moins mérées dans l'édition du catalogue, jubilaire il doit y avoir au Pompons et des types s'sibiplsL Chaque collection doit être arrangée sur une table séparée et placée dans des Due AE ou de petits vases de jaspe. art de noslecteurs, sinon tous, convien- rs comme celui que nous ndra vers un but excellent et fera ressortir parfaitement les mérites respectifs de chaque type ss eur. ‘A part ces innovations, il plusieurs concours pour garnitures de bles: bouquets,etc., ontra valeur déco rative des Chrysan- rene ainsi autres pour jardinières, vases, coche illes et bouquets, concours qui en- trainent ordinairement une très sérieuse compé- tition Note de la rédaction de « La Semaine Horti- - cole. » — Il nous faut faire remarquer à propos de l'innovation dont il est question dans l’article de notre confrère le Garden que, sauf l'emploi de feuillage non adhérent à la tige munie de la fleur, nous avons eu, il y a deux ou trois ans, des concours semblables à Anvers; l'an dernitt. à l'Exposition Internationale de Chrysanthèmes à Lille, plusieurs vases garnis, chacun, de quelques fleurs d’ une même variété ont obtenu un très vif succès. Loin de nuire aux idées exprimées dans l’article reprit ci-dessus, ces besasi ne font qu’en corroborer l’excellen Cet article renferme en outre da critiques qui, en tous points, sont applicables aux Expositions qui s'organisent en notre pays. Il est bon de répéter de temps à autre certaines vérités, surtout si elles sont.émises par un étranger ! Dolichos Lablab EL. Les Indes Orientales nous ont gratifiés d'une plante que Dioscoride a dénommée Dolichos et qu’on croit être un Haricot. Elle à à la grande famille des Papilionacées. C'est une plante annuelle, glabre. Sa tig à bolubile est propre à l’ornement des utile. des berceaux et des treillages; peut s'élever jusqu’à Les fleurs violettes, brièvement pétiolées, sont réunies en des grappes peu serrées ayant beau- coup de ressemblance avec celles des Haricots. L'examen d’une fleur isolée apprend que celle-ci se compose d’un calice campanulé, d’une corolle à étendard étalé, canaliculé à la base et muni de deux callosités; les ailes sont libres, les pétales formant la carène sont recourbés à angle droit; les étamines sont didelphes; le style est com- primé, le stigmate glabre. Les gousses, de 5 à 6 centimètres de long, sont d’un beau violet pourpré luisant, pendantes, comme la bre de pr notamment la variété à fleurs blanches ét la variété naine à fleurs blanches. Le type et ses variétés doivent être semés de grain à grain en Peer Re, sur couche, en avril, et l’on met en place i, à 50 ou 60 centi- 7. à l'éRpoEon, ï exe chaude possible. La variété naine peut être cultivée dans les Corbeilles et les plates-bandes, et au moyen du pincement on peut en obtenir de jolis résultats. Les ts se succèdent de septembre en octobre. Une autre espèce de men le Dolichos ni iiis Durieu, que l'on considère aussi comme une sous-variété du Dalichesur Sa bus, présente une curiosité résultan de ses ds: géminés, courbés en es ts les cornes d'un mouton : de là son nom ‘vulgaire de Dolique corne de Bélier. Deux autres espèces, les D. D et D unguiculatus, sont cultivées comme potagères sous le nom de Haricot te: on en mange les cosses vertes comme celles des Haricots. Le D. pe mn vd ou a ue est une espèce annuelle haute d on Ï i comme ün , ide Rs le long onne “tion. Les gousses vert pâle, rondes et très minces, peuvent atteindre de 40 à 45 centimètrés de longueur et contenir de avons depuis, autant de formes que de écha _teraient un retard quelconque dans S4 ré ————— six à sept grains. Ceux-ci sont rougeätres, Grant ae sur la couleur lie de vin, à ombilic de ae châtre, un peu oblong, avec une bande mi autour de l’ombilic. ASTRE SIMPLE DE CHINE (CALLISTEPHUS CHINENSIS) Cet Aster de Chine ( Aster chinensis à est, en somme pas plus un Asté Chrysanthème. M a dressé une liste des Aster & Chine cultivés à laquelle il n'énumère pas moins de dix-sept sët tions portant des noms, tels que Quilled, Paco}, U les bordures de plantes herbacées, et, pe les mois de septembre et octobre, a été pli admirée des visiteurs que n'importe quelleraul plante, cultivée là. Elle est plus élégante q l'espèce à fleurs doubles, parce qu "elle est pli déliée et plus haute, sa hauteur étant de 30! I ses branches sont robusté arnies d’un vigoureux feuillage vert foncé | êtres disque d’un jaune brillant, largement afro plante mûrit bien ses semences et les fleurs, # les coupe et les place dans l'eau, gardent U# L pour le m considèrent comme de A n pleine . messe pour leur indus résent article, publié dans le Garden Chronicle, était accompagné d'une gravure * il Hall par oi ie . 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"2% .#35t4,:% 456 Une belle œuvre florale :-. . . . . . . . . 456 Expériences sur la Culture du Houblon, des Fruits et RS TR 458 À 458 Exportation du AOURBONG nn ir is 458 Un Manuel de Poe Share eur 45 M or Qi CE Coin tnt) cet te EUR te Fig. 202. Bassin avec jet d’eau du Jardin d’hiver de < L'Horticole Coloniale » . . . . . 455 ” 203. Odontoglossum crispum var. funambulum . 456 D ns ni à eu 457 OL UÉT. Er MN. 459 Gaxn, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD DIUXEL LE Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES “ L'HORTICOLE COLONIALE , possède trois établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — B. Les Serres Coloniales de Linthout. — €. Les Serres de Moortebeek LE CATALOGUE ILLUSTRÉ ET DESCRIPTIF |PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PLANTES UTILES OÙ OFFICINALES ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES COLONIES paraîtra Lé 1 Décembre prochain CCLXXII LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. [:. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connäître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l’École Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1er ordre. S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier garçon fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. 52 Poste restante Gand. Les Annonces Borticoles e& Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Hortcole » ES La meilleure et la plus large publicité &- Ÿ} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de ès ou de loin à l’horticulture —"#o——— Nous portons à la connaissance des sonnes Rae qui savent que la ris et l’annonce sont, tres 4 plus puissant levier de l'industri du commerce, que « LA SEMA AINE HORTICOLE » rs l'intermédiaire le es précieux entre le pro- ducteur et l’achete TARIF DES ANNONCES ? 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. IAB IE cui id, 70 15° id. 1,15° id. id. 80 14 id. 1/12° id. id. 100 15 id. 1/9° id. id. 130 12 id, 1/6 id. id. 180 | 3/4 id. 14 id. id. 270 colonne entiéfo. . - =... . id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. . id. 270 1 id. id. Ne id. 350 12 id. id. ie id. 525 3/4 à id. id. 775 A page entière. . . . . id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Æ >> On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANX LE MERCREDI SOIR ER CULTIVATEURS DE CICLMN — n'oubliez pas que L. DE LANGHE-VERVARN Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles - EST L'OBTENTEUR DES CYCLAMEN Fa (1 per CS Que = Cyclamen, Plantes et Graines. Orchidées, Coco Weddelliana, Bromelias. | Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collections complètes darbres rs, fruits de table ou d'économie domestique et + A © pour la distillation, le séchage et variétés nouvelles Ines: sujets de Le à et Arbres formés, prêts à fructif s à cidre et à pre variétés étudiées à pre er & au laboratoire d’analys d’avenue, arbus ’ornement, Ba tr verts, plants foresti er Mivétbe collection. Fraisiers, sperges Éliquetage =“ h exact, — Catalogue descriptif envoyé franco, | - Tnt | + ns ta ÉD ATE LES PT } nue et a mis au co es perfecti possède tout ce qu ‘il y a de D beay plante fourragère à grand rendement. PORTATION. USINE A VAPEUR. 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LEMOINE et Fils,.4 Naney de pleine SPH est spécialement consacré à la production des nouveautés en plantes Le et AGNUM ET TERRE FIBREUSE terre, telles que : Begonia, Fachsia, Pelargonium, Delphinium, Phlox, DE TOUT PREMIER CHOIX Deutzia, Lilas doubles, Gladiolus Lemoinei et Nanceianus, Mont- bretia, etc. ” Prix très modérés et par correspondance. CATALOGUES SUR DEMANDE. CCLXXIV LA SEMAINE HORTICOLE a _ L'HORTICOLE COLONIALE (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden ; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, EURE GRANDE SPÉCIALITÉ D’'ORCHIDÉES GRANDES ET BELLES IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMENT him Dendrobium Bensoniae. Odontoglossum Insleyi. Aerides crassifolium, — crispum. rymerianum. uteo-purpureum. — Houlleti. — crassinodes. — maculatum. — Lobbi. ra Dalhousieanum — nebulosum. odoratum. ae Falcone — Pescatoreiï. Cänthe rubra. me RE lnoeunit giganteum. — Reichenheimi. attleya aurea — infudibulum _— sceptrum. rado. nobile iinense: ss triumphans. — Gaskelliana. — Phalaenopsis. Jjro-Skinneri. _— gigas. — thyrsifiorum. Oncidium Forbesi. — Harrisoni. Wardianum. ‘uscatum. morte var. Araguaensis. Laelia albida. — incurvum. Men ceps. — Lanceanum. _ Dende — alba. — macranthum. — Schrüderae — autumnalis. — Marshallianum. — Trianae var. Ibaguéense. — majalis. — ornithorhynchum. Warocqueana excelsior. — praestans. du apilio. Chysis aurea. ee purata. — LAS — bractescens. Lycaste Skinneri. — tigrinu Cymbidium eburneum. Miltonia Roezli. die n Rogersi. wi. Pilomna nobilis. Cypripedium bellatulum. Odontoglossum bictoniense. Saccolabium bellinum. Charlesworthi. datum. jsanteum. … concolor. us crispum « vrai type de Lin- Stsnhôpea ébürnes. — hirsutissimum. en » ou « Se Vanda amesiana. _— Lawrenceanum. de Moortebeez. — coerulea. re Shi ee grande. — Kimballiana. —. Spicerianum- Es — suavis et tricolor. n. : a hastilabium. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaisse les meilleurs endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations: Nes Collectio eee rares ont une réputation eh en et nos stocks d’Orchidées po _— nt les plus importants du commerce européen | | | : LA SEMAINE HORTICOLE. , ET REVUE DES CULTURES COLONIALES = : Samedi, 18 Novembre 1899 CHRONIQUE Expédition polaire Un guide alpestre, ns à l'expédition du duc des Abruzzes, vient de donner de ses nou- velles. Il date sa lettre du cap Fiora, sur la terre de François-Joseph, décrit la vie que l’on mène à bord de la Sfella-Polare et les dangers qu'a tourus ce navire Ce dernier était ancré “ à quelque 60 mètres du à l'endroit même où le v quelques minutes auparavant. Dans la lettre se ré un certain nombre de fleurs séchées qui,examinées par les Pots urin, se sont trouvées appartenir à des espèces identiques à celles qu’on rentoolfé dans les coins abrités des plus hautes Alpes. La lettre a été écrite à la fin de juillet. vaisseau stationnait Les DE à Paris Voi l'Exposition de NS Tee du 8 novembre : Grand prix d'honneur offert par le Président de la République, M. Nonin, horticulteur à Chatillon neux, pour Chrysant nthèmes ; Pix d'honneur offert par le Ministre dé l'Instruction publique, M. Désiré Bruneau, pé- pugone à Bourg la Reine, pour fruits et arbres itie Grande médaille d'or offerte par le Conseil Général de la Seine, MM. Vil D ag et Cie, pour Cho scithéine et légum Médailles d’or du Ministre de l'Aetculenres M, Calvat, pour Chrysanthèmes nouveaux, et MM. Croux et fils pour arbres “haeril et fruits. Médaille d’or offerte par M. M. Ra- LL és , de Por pour fs sisi de ç Médailles à x ra 2 offertes par a Société, MM. Yvon et fils, pour Chrysanthèmes, et MM. Salomon et fils, pour raisins. nn meours. La ou les plus belles variétés en pots. MM. Vilmorin-Andrieux, mé- dal à at avec félicitations du jury; M. Nonin, rs t, médaille SAMEDI, 18 NOVEMBRE 1899 & d'argent. pe erped d'or. M. Nonin (la plus belle collec- n de 150 Ft M. es (la plus ele collection de 75 variétés), . Couillart père, Moser fils, Ragueneau té Menus ne jury), “en Nonin Der obtenus par l'expo- out et Lévêque et fils, grandes médailles Fs sant), Vilmorin-Andrieux, Yvon et fils (2), Rosette, Lévêque et “mp pour Chrysanthèmes ; Paillet, pour Dahlias Cactus, Moser fi Orchi ées, Bruneau, tank sus Salomon et fils Loge Moreau, Sellier, Eve (corbeilles de fruits), Bruneau, Croux e t fils, Paillet, pour arbres fruitiers, Germond et Hosni de Bicêtre, pour légumes, Vilmorin-Andrieux, asiles du département de la Seine, Établissements de St-Nicolas, pour légumes, Compoint, pour Asperges. La maladie noire des Clématites D'après u un savant allemand, le mal serait attribué à une anguillule du genre heterodera qui s'établit dans les gales, que sa présence La pe sur les racines de ces pans es. Pour pêcher cette maladie de se produire, et par Gode pour tuer ces anguillules, ï suffirait, d'arroser la terre, une quinzaine de jours avant la plantation, avec une solution de sulfate de cuivre et de chaux ou tout au moins avec une solution obtenue avec de la chaux vive. Chasselas de Fontainebieau La vente du chasselas de Fontainebleau, des raisins de la fameuse treille du palais, a eu lieu le 23 septembreet a produit 2,287 francs. Il y avait 5,360 grappes, formant un total de 1,340 kilogrammes répartis en cinquante-quatre lots, Le prix du kilogramme s'établit en moyenne à près de 1 fr. 70. Il y avait beaucoup moins de raisin que l'an dernier, mais il était excellent et de première qualité. En 1898, la vente s'était élevée à 4,539 francs pour _ 080 grappes pesant au total 3,260 kilogramme A la vente du 7 octobre, les lots étaient de 25 kilos; le plus cher s'est vendu 75 francs. Les one Psp pittoresques, ane cette treille légendaire, ont été fort animées. La culture de l’Olivier La culture de l'Olivier subit une crise dont "intensité ne saurait échapper à une observation: attentive. Les atetiques officielles sin ans les divers pays oléicoles montrent en effet que cette culture est en voie de Misc dans tous les pays d’ Europe, même dans ceux qui lui conviennent le mieux par leurs conditions ar relles. Cette disparition est due à l’extensi prise par d'autres cultures plus rému D va comme celle de la Vigne, qui refoulent l'Olivier pour prendre sa place. Mais cette disparition de l'Olivier n’est sen- sible que dans les endroits où il était ancienne- ment Dédéous cultivé, c’est-à-dire les rives sep- tentrionales de la Méditerranée, Si l’on jette au contraire, les yeux ad les rivages m éridionaux, la scène change, et, en Algérie, en Tunisie, par- tout où pénètre la civilation européenne, on voit l'Olivier occuper une place de plus en plus grande et sa culture se développer vigoureuse- ment. L'Olivier n’est donc pas en train de dis- paraître, il ne fait que se déplacer. 8 +51 Cultures de fruits au Natal ns le Manmel des Colonies, rédigé p Ê en th Ingram, lisons-nous dans Ave Per Chronicle, on trouve de très intéressants ren- seignements par rapport à la culture des fruits dans les Colonies du Sud-africain. Nous en rapportent à Pietermarritzbourg, et qui prouvent l'excellence de caractère du climat, Un colon a, dans ses terres, des spécimens fleu- ris d'arbres de: resque chaque contrée du monde. A Bellair comme à Umbilo, la culture fruitière est pratiquée sur une grande échelle. Aussi loin que peut porter la vue par dessus les montagnes, on aperçoit des plantations d'arbres fruitiers, La contrée environnante est agréablement variée, Champs, vallées et bois se combinent pour for- mer une continuelle série de paysages charmants. Le district de Malvern, à neuf miles de Durham, un des plus importants dépôts de la produc- tion de fruits au Natal, Le sol et le climat conviennent pour la snénatsé de toutes les sortes de fruits sub-tropicaux; lés fermes sont très recherchées sv une grande partie des terres du district est en c r Les Bananes semblent être la à sea pour la vente en gros; on estime qu'il y nviron 500 acres affectés à cette culture, het acre portant environ 500 plantes. Des Ananas, d'une variété supérieure ont été introduits: l'Ananas de Natal. Les Citrons forment le pr ain pour le marché; ils peuvent passés comme saveur quoique peer cie où tits de dimensions que d'autres. Un com considérable de ce dernier fruit est fait dans le istri ct. Les « Naartzes » et les Orangers fleurissent d'une on luxuriante, Ces arbres, portent fruits à la cinquième année et continuent jusqu’à la treizième, et, à mesure que l'arbre avance en âge, le fruit devient petit. En cultivant le sol ou en nourrissant les racines, leur végétation peut être renouvelée ni le fruit pr La culture des « Naartzes Oranges est aussi d'une FE Erigsi considérable, mais T'industrie | C2 À L'Exposition de Chrysanthèmes d’Abbeville Cette Exposition a parfaitement réussi, a même crainte, du La les Chrysanthèdéfé que nous avons connue cette nnée, que les concours, cette fois-ci, ne tour- nassent contre eux. Il n'en a rien été, heu- reusement, y avait dans la Halle aux toiles des plantes bien cultivées, bien fleuries, tant « Chrysanthèmes qu'en autres espèces, des 0. nitures florales pleines de promesses, des Or- chidées gentiment présentées, des fruits savou- reux, etc. Los! en Le so ir, au Théâtre, la Société d'horticulture a offert à ses membres et au public, une séance avec projections lumineuses au cours de laquelle de fort belles photographies de plantes et de groupes de Chrysanthèmes, de compositions flo- à quel degré de perfectionnement l'on est arrivé ailleurs et comment eux-mêmes po intelligence et bonne volonté, se perfectionner enco urront, avec hi 45? LA SEMAINE HORTICOLE Des cours d’agronomie pour miliciens seront donnés, cette année, dans les garnisons suivantes : nvers, Bruxelles, Malines, Mons, Tournai, Charleroi, Namur, Liége, camp de Lt La , Huy, Gand, Ypres, Tirlemont et Termonde. e urs ont spécialement ss but de per- fectionner dans leur métier les jeunes miliciens exerçant la profession d’agriculteur en leur incul- quant, en matière d'agriculture et d’arboriculture, des principes sérieux basés sur la science. Une nouvelle mode bizarre commence depuis quelque temps à se propager dans le monde de Saint-Pétersbourg. On remplace les me a de violettes ou le gardénia traditionnels par des fleurs ph faites de cire. Ce sont des fleurs de ce que les jeunes gens bient à à leurs Éodtonhtères ou qu'ils offrent galamment aux dames Nous AE que le bon s préservera d'un MS déplorable Bt cé c que nos jolies mondaines préfèreront touj duré l'odorante pe et le troublant gar- énia à une fleur de Des instructions relatives aux insectes nuisibles à la végétation viennent d’être adressées par 7. cn de l'Agriculture aux agronomes de l'E Les échantillons des insectes en du soit adultes, soit larvaires, soit sous forme de chrysa- lides ou de cocons, devront être recueillis avec soin, puis expédiés dans des boîtes spéciales, fournies par Édiiéatration centrale, au labora- toire entomologique de l’Institut agricole de l'État, à Gembloux. our permettre de déterminer les parasites, de décrire leurs mœurs et leurs procédés de destruc- tion, il est désirable que la pute atteinte accom- pagne les « auteurs des dégâts » En cas d'envoi multiple, les plantes contami- nées et leurs ravageurs devront être soigneuse- ment séparés et étiquetés. À cet effet, chaque boîte contient un ensemble de boîtes plus petites, de me variables, destinées à loger sépa- ” vant leur grandeur les divers naturel de ce dernier, qui se rencontre souvent 1 FPT UURE Mit e DA ù L’Exposition d’Art culinaire à Anvers Cette Exposition qui s'ouvrira dans le courant de décembre est, dès à pr ésent, assurée d’un succès complet. C’est pourquoi nous engageons les fleuristes, les maraîchers, les viticulteurs, etc., à profiter de cette belle occasion pour faire valoir leurs produits, se faire une bonne et profitabl de la partie de l’Exposition qui les concerne directement : Fruits … Concours I. A la plus belle grappe de Raisins _ Concours IL. A la plus lourde grappe de Raïsins mn I. Au plus bel envoi de 20 Pommes de cuisine, composé des deux variétés les mieux appropriées et dix exemplaires par variété. Concours IV. Au plus bel envoi de 20 Pommes à couteau , composé des quatre meilleures variétés été. s bel envoi de 20 Poires d’apparat ou de ne composé de quatre va- riétés et de cinq exemplaires par variété, Concours VI. Au plus bel envoi de 20 Poires à couteau mürissant en décembre e-janvier, com- posé des quatre meilleures variétés et de cinq exemplaires par variété. Concours VII. Au plus bel envoi de 20 Poires à couteau mürissant en février-mars et plus tard, composé des quatre meilleures variétés et de cinq exemplairos Le variété. N. cun de ces concours est allou Culture maraîchère Concours I. Au plus beau eh + six plantes de Céleri Pi ta ou blanc par n Concours II. Au lot le Sie or et le plus lourd de #6 têtes de Chicorée : dite Brusselsch Witloof. Concours III. Au plus beau lot de Cham- pignons he (5 kilos maximum). Concours IV. A la plus belle botte d’Asperges forcées @ kilos maximum). N. chacun des concours ci-dessus est attribué : sit on une prime de 10 fr. et un diplôme . 2° clas CONCOURS SPÉCIAUX Concours I. A l’étalage le plus beau, le plus étendu et le plus pratique de _.—. sortes de fruits frais indigènes et exotique Concours II. A l'étalage le …. beau, le plus étendu et le plus pratique de toutes sortes de légumes frais N;:B.A | chacun de ces concours est attribué : er prix consistant en une prime de 100 ans | je un diplôme de x'e classe. second prix ie en une prime de 25 francs et un diplôme de 2° classe Se n RE a paorene en un di plôme de Éo III. Au système le plus pratique et le plus approprié Aaron à de fruits à expédier et pouvant servir en même temps à former instan- tanément un bel étalage dan les magasins ou sur le marché. Concours IV. Même concours pour les légumes. N. B. A chacun de ces concours est attribué : Un premier prix consistant en une prime de 50 fr. et un diplôme de 1° classe. Un second prix consistant en une prime de 15 fr. et un diplôme de 2° classe. Fleurs Concours I. À la plus belle et la plus élégante garniture de table en fleurs naturelles. Premier prix : une prime de 100 fr. et un diplôme de 1'° classe. Second prix : une prime de 25 fr.et un diplôme de 2° classe. Concours II. A la plus belle et la plus élégante ée de imu appar- même espèce (Chrysanthil Roses Orchidées, etc.), et placées dans de |’ Eau; fe euillage à volonté. Concours III. A la plus belle et la plus élégante décoration d’un vase formées de toutes sortes de eurs. N. B. A chacun des concours II et III est attribué : Un premier nn pa en une prime de 50 fr. et un diplôme clas Un second prix re en une prime de 15 fr. el un diplôme de 2° classe DISPOSITIONS RÉGLEMENTAIRES Art. I. L’Exposition des fruits, légumes et fleurs sera jo les 9, 10, 11, 12, 13 @ 14 décem L, 11, ‘Las inscriptions doivent être par: venues à M. Tiberghien-Delevay, marché St-Jacques, 475, à Anvers, avant le 25 novembre au soir. Art." TEE, — ue sont soumises aux droits suivan a) Pour les concours I à VII, groupe . fruits, et I à IV, groupe des légumes, il Pr exigé un droit d'inscription de un franc par lo b) Pour les concours PR 1et 2, le tarif crdinaire de l'Exposition (10 fr. par mètre carré non isolé) sera appliqué et il sera exigé en outre un É d’ md de cinq francs par lot. Pour les urs spéciaux III et IV, il est eee un parois di inscription de coae francs par lot, ur le concours I, groupe des fleurs, il sera Bérar à un droit d'inscription de dix francs par ot. S* e) Pour les concours IT et III, groupe des fleurs, le droit d'inscription est fixé à cinq francs par ot. Art. IV. Les droits d'inscription doivent être ibid au de Puiteiir d'inscription sous peine nulleté de celle-ci. Art. V. Tous les envois, sauf les fleurs, doivent co t 5 heures de r admises le 9 décembre jusqu’à 10 heures du matin (les garnitures de table doivent être terminées à cette heure). Art. VI. Les fruits, légumes et les conconr spéciaux seront jugés par un jury spécial, qui se réunira le g décem 9 heures du matin. Les garnitures avktes seront jugées par un jury de dames-amateurs Culture américaine cu À en croire les journaux américains, le plus vaste champ de blé — d’un seul tenant — pe soit au monde, se trouve non loin de la rivière San Jovastins au nord du village appelé Clovis, en Californie occupe une superficie © 100,000 hectares en terrain presque plat. Il rectangulaire et mesure Pa lomètres envirof dans sa plus grande longue jande On a calculé ce . laboures cette immense, les char vapeur, creusar sillon de 65 Mtrbitres de large, ont dû parc d’un bout du champ à l’autre une disten® 176,000 kilomètres, sa un trajet équiv près de cinq fois le tour du monde à 1 €q Cette opération du abon rage, même machine, n’a pas pris moins de trois mois. SAMEDI, 18 NOVEMBRE 1899 GAUS E KLE ze La neige, hélas, recouvre déjà les merveilleux ysages parcourus ; la flore charmante, entrevue aris bruyant, À e ma pensé à la flore bril. sommets, dables, recouverts de névés, tantôt ré int dans les vallées ee et verdoyantes, mais un e aussi dése | H s'agissait d'aller à à la recherche d’une plante très rare, qui, telle qu'un Du devait 5 rouvér dans un pays merveilleux, La plan rare, c'était le re Parsons: le pays, ne émont 8 Mais, de Paris à ce point éloigné, que de kilomètres Jusqu’au retour, 19e de fois il nous faudra traverser la frontièr Quant aux démélés avec l'autorité italienne, rien à craindre. Beaucoup d’urbanité de leur côté; du nôtre, entière obéissance au règlement qui interdit l'accès de certains points urin, t de quelques heures chemin de fer pour arriver à Coni; la plain versée est monotone à souhait. On n’y voit en grande ne que ga müriers, et la vue de ces malheureux arbres, en ce moment, dépouillés de contribue certainement beaucoup à attrister ce ours. Au delà de Coni, en revanche, le trajet devient ich juni plus loin, et, d'avance, comme un gourmet yeux charmés du botaniste brillent à l'espoir que n'ose dent pas sous ces sombres abris F Limone, une tin dévtiivare remplace âvantageusement pour nous la boîte roulante où il faisait terriblement chaud. Nous voilà donc dans la montagne. Pourtant, jusqu’au long tunnel de Tende (tout n’est donc que tunnels en ce pays !), il n’y a rien à noter S le règne végétal, et, "bien que le botaniste, avons nous dit, n’apprécie 1gue de 3500 mètres environ, il ne faut pas sa inutes pour la traverser, au x ile des chevaux. Or, que faire en un ne | pire. * Moins de compter les lumières qui illu- Li : ent cet antre noir ? et, si l'éclairage laisse à ien la rique Peu Près ne veilleuse, et donnent à ce passage un aspect étrange, encore augmenté par le bruit, quintuplé par l'écho que produisent le rendement de la voiture, les grelots et le pas des chevaux, la voix même. À la sortie de ce long couloir si obscur, la vue est féerique : h nombreux lacets, à la suite desquels on est sou- vent fort embarrassé de savoir où elle v T, tellement sont étroites les gorges, tellement est resserrée la v Sur notre gauche, € en descendant, nous aper- cevons un lin ravissant, le Linum viscosum, dont le rose frais se marie d'une façon charmante ave le blanc pur des fleurs de l'Helianthemum, au here argenté. mr a u Dr mess rage lee sm À tles Q feuilles allongées Fur de au vent ie torrents. Les c es champs cultivés apparaissent bientôt, ntant, comme la légendaire fem Mai- borough si haut qu'ils peuvent monter.» Teude s'aperçoit de loin; village a a et pe dont une partie est collée aux flancs de la mon- tagne, comme si l'homme, ane craibtif par eu majesté de la LA qui l’en toure, se mettait sous la protection de ces murailles gigantesques (Confiance hrs, parfois, hélas !) Catastrophe de Biot. Juin 1898. Le botaniste qui visite pour la première fois e ce qu'il a coutume de ri à cette altitude, dans les Alpes du Valais, nant aux Labiées, répandent de délicieux par- fums purs et sains; les Thyms, les Micromeria, que l’on froisse en passant, donnent l'impression d’un sachet délicat ; le Primula marginata étale sur tous les rochers ses rosettes, au feuillage cerclé d'argent. Tel est du moins l'aspect de la pente sur la- quelle le village s'appuie. Elle n'est pas facile cette pente! La montée va encore; mais la descente ! Le botaniste est un être peu réfléchi, sous ce gera au retour us quand il aura pendant assez longtemps plongé une main avide dans ce trésor que lui offre la nature. Mais enfin il arrive ce « plus tard, » et c’est alors qu'il s'aperçoit avec stupeur qu il a comme pour être botaniste, moins partie de la grande famille humaine, la perspective de ne souper que du parfum des antes, n’a rien de bien réjouissant, d'autant plus que rien ne noue l'appétit comme ces Arts alpest Morale : Ne . je monter à l'aventure, : prendre hs préférence les sentiers ; les prom nades botaniques ressemblant en cela à la he où le mieux est de suivre les rares artist: Oui, mais alors, et l’imprévu ?!.…. De Teude, pour gagner la Frise de Fenestre où se trouve le fameux Saxifrage, il nous faut : ou descendre, en douze heures de voiture, à Nice, pour remonter à St-Mortin de Vésubie; ou bien, courir la montagne en traversant des cols nom- breux et en _. des vallées sauvages et . resques, mais peu connues, et où, pe onsé- quent, le cohtoitaile laisse tout à dés Bien entendu, ce dernier dnsaiee nous tente beaucoup plus. He +53 Parcourir des pays restés dans l'état majes- tueux où la providence les a à pas là pour ere rie une foule bruyante ; respirer enfin, cris discordants des promeneurs, ou la troupe urdissante des ul ve viennent troubler cette conti que e première étape est facile ; le sentier bien ut pr une LE verdoyante ; les pentes sont revêtues d'u ar leur réunion, un très joli ensemble < Pos fait la force. » A ces sombres futaies s apercevons de nombreux exemplaires Lilium me ét aux ca jaunes, et, partout, sur le bor chemin, les fleurs rouges du Gera- um pa tzum;,.au feuillage. à ique. serait où nous ve: arriver vers midi, ertes passer pour un endroit d'un DE cire achevé; et la Se de dormir sur du foin, si odorant fût-il, ne nous ayant pas arrêtés, que l’on juge de notre agréable surprise, en constatant que de bons sommiers, des draps blancs comme la neige et de chaudes couver- t l t t , la. litière prom ou ‘trouvons aux environs, au milieu des Mélèzes, quelques espèces intéressantes; sur les rochers plats, tout un tapis de Dianthus neglectus; dans les prés, sur les bords du torrent, la jolie + Fovis aux Pr rose pie e grimper au col de l'Arpetta; de redescendre dans la vallée de la Gordolasca ; de remonter au col des Prals, et de là gagner le vallon de la Madone de Fenestre, où nous ne pourrons arriver que vers 7 heures du soir. Impossible, en effet trajet en deux; nul hôtel, auberge ou même bergerie ne pouvant offrir au voyageur un abri quelconque. Dès 6 heures du matin, nous nous installons donc pittoresquement sur nos mulets, et com- mençons la montée rapide, qui, Lg au pied du Mont Bégo, nous mène à tta. Presqu’au col, nous AE une délicieuse Violette, la Viola brasse ses là de ravissants ent aux dont la . grisâtre s’harmonise avec le lilas tendre de ces millés petites fleurs. Au col m même, fleurit abondamment l'Eritrichium nanumn, vraie merveille végétale; ses touffes imaginer de ju dou si et tandis qu’on la rencontre, elle, la Gentiana, iquant de ses fleurs d’un bleu intense le vert des prairies inférieures, où elle n be qu'une des mn figurantes, perdue dans la s com- pagnes fleuries, il est, lui, l'Eritrichium, l'étoile, pourrait-on dire, de ces scènes magistrales qui se contemplent là-haut. Sa corolle, au bleu plus doux éclaire, seule, les sommets arides, et comme le « Vergiss mein nicht » il dit, lui aussi, au voyageur qui passe : ne m ‘oublie pas; n ‘oublie pas la nature majestueuse que ‘anime; n'oublie pas surtout Celui qui a créé ces merveilles. } 454 Mais il n’est pas donné à tous de la contem- a oins de 2900 ou 30 t pour l’atteindre, ne pas craindre ta fatigue, quelquefois même un peu de danger Nous regagnons bientôt guides et mulets que nous avions laissés descendre seuls ; la caravane nous laissons, avec générosité, aux guides qui ne partagent pas du tout nos opinions. La halte se prolonge; nos guides chantent des «romances ? » italiennes; nos mulets cherchent à leur gré leur vert repas; et nous, pendant ce temps, nous nous laissons. ges au charme qui e de ah paisible ue descente, dans les mélèzes, où fort bien de descendre; mais, remonter par les éboulis, roulés là par les torrents à la fonte des neiges, est beaucoup moins com Nous regrimpons donc sur nos coursiers peu agréablement surpris de ce changement. s ne rencontrons pas de ruisseaux, et par reconnaître pour la Vsola cenisia, est à peu près tout ce 24 l'on D xt trouver dans cette montée r chemin, essayent de mettre en pratique cet axiôme géométrique qui dit que la ligne droite est le plus co court. chemin Sn de exact, en théorie ses LE droite nécessitant de continuels arrêts indispensa sables au fonctionnement rationnel de la ation des voyageurs et même des mulets, be atteignons enfin de fraîches prairies où rouvons une armée ennemie tranquillement er. Les braves bêtes font pourtant ce qu ‘elles peuvent pour nous accueillir gracieusement, en venant offrir leur bon gros museau humide à une caresse, que nous | spectacl | C'est i ici, dans la montagne, que les amateur de ces apr. 5 boucheries, que sont A4 courses de eaux, devraient venir admirer le bel animal, _. paisible, quoi qu’on le dise si féroce! Le col que nous atteignons doit être celui des Prals. Je dis doit être, PE que nos guides sont sur ce point absolument ignorants, et que la carte nous indique ce nom, d’une façon un peu vague. C'est égal, c’est charmant de voyager ainsi à l’aventure ! De ce col, le panorama est si étendu, si mer- ma i y 2 à perte de vue, a l'illusion in océan dont les es gigantesques se seraient solidifiées soudain. Peu de pas en revanche; la jolie Vsola mularia seule y abonde. LA SEMAINE HORTICOLE commencement de la descente s'opère dans question de faire à bêtes ayant déjà grande difficulté à marcher sur ces pierres roulant continuellement sous leurs dant, Vient ensuite un gracieux vallon, abrité feuillage léger des mélèzes, et où il serait fort agréable de chercher un peu fortune. Mais, outre que les bois de De plus nous que nous atteignons enfin alors que le soleil est déjà couché, et qu’une seule ombre mystérieuse s'étend sur la vallée. C'est donc aujourd’hui que nous allons trouver cette plante, objet de nos rèves ! ussitôt après le déjeuner nous nous mettons a montée est dûre; mais le chemin har les pierres dont il est assez difficile de dacire: ; in de là nous voyons le Dianthus tener, charmante; à côté, jaunes et brillantes. Inutile de parler de la fraîche au pied du Mont Clapier. Quand au Saxifraga florulenta, il reste caché dans les rochers d'Entre Coulpes, qui sont difficiles à atteindre. ans notre esprit aussi sn qu'impru- à la Madone, est facile, puis un entasse normes de rochers, où des talents de gymnastes, des alpenstocks et des gros clous aux souliers ne sont pas de tro La recherche est longue. Enfin !.. Seuls, les botani stes passionnés qui ont long- temps cherché une planes et la trouvent subite- ment, me comprendront ! Une grappe, en boutons est là, toute au som- met d’une pyramide rocheuse C'est lui ! c'est bien lui ! | Des flammes, entou- m'auraient pas, je. . C'est peu de Poe assurément, de découvrir une si lante; et ma joie, sans doute, ferait sourire, d’une façon légèrement ironique, les sceptiques, ge pratiques en _géné- ral; mais j'ai ressenti 1 e impression si déli- cieuse et si durable, ie en ce moment même il me semble y être, grimpant à l’aide de la canne, m'aidant des saillies du rocher, pour l’at- teindre. sont là des souvenirs bienfaisants, qui compensent et effacent les tracas un pen lourds, parfois, qui sèment la vie, et je pense qu ‘aucune distraction mondaine ne peut jamais laisser pa- reille sabrfartion uant au héros de l'aventure, le Saxifraga florulenta, il n’est certes pas abondant. Oh! non! pt à quel point l’arrachage est difficile. Les racines fixées dans les fissures de rochers = _—_————————————— horriblement durs ne peuvent venir. Il est alors inutile de chercher à avoir la plante si le rocher ne De D être brisé, et laisser aller les racines intac Pie comble de malheur, un gros nuage noir et certains roulements lointains font présager l'orage; et l’idée de nous trouver ainsi isolés dans ce bouleversement de la nature au milieu de ce cirque désolé, ne nous sourit pas beaucoup. Nous reprenons donc cette fois le vrai sentier le heure et, nos guides, commençant à notre longue ab nt et celui que nous aurions dû prendre et par lequel ps descendons maintenant. e ne voudrais pas prolonger plus encore cette lecteur ; aussi lui ferai-je grâce du récit de notre retour par Entraques, Coni et Turin, d'autant plus que,. au point de vue botanique, il y a peu à tr Touver: n’en est pas de même pour le touriste; ces vallées pittoresques ne lassent pas. eu, très peu connues, elles offrent au ways LA ( e 1 . L'Horticole Coloniale Au milieu du très artistique tableau que nous nue ” belle sé Tee t succès. Aujourd'hui, no m reproduire l'aspect exceptionnellement distingué d'une des principales attractions de cette bassin avec jet d’eau du jardin hiver ; Un nl et rapide coupd œil jeté sur peu . Der on constate sans peine ° chacune d’elles a été l’objet de soins intelligents grâce, les autres, portées p Mas étalant leur finesse Fe ie diap ja ’une rare ction ! admirable tableau que celui- AI t la rocaille faisant au bassin à line une bordure d'autant plus pres qu . tes ’une spéciales de l’une d’entre-elles A Tableau incompara ji img réussl, d’un goût artistique affiné, tel la planche 19% Fig. 202. — Bassin avec jet d'eau du Jardin d'hiver de « L'Horticole Coloniale. » macules pourpre sur les pét 455 rappelle le bassin avec son jet d’eau, ses dorades et sa garniture végétale. Il prouve une fois de de l'artiste est féconde en conceptions d’une haute valeur. LE LIVRE D'OR DES ODONTOGLOSSUM XVIII. — Odontoglossum crispum var. funambulum Encore une variété remarquable qui provient des « Serres de Moortebeek, » l'un des établis- sements modèles de la puissante Société bruxel- LA ant PURPLE En effet, toutes les plantes de la même prove- nance, qu'il nous a été donné de voir en fleurs, aussi bien en Belgique qu’ à l'étranger, appa arte- naient à la meilleure espèce, au type à fleu rs bien rondes et divisions larges, qui constitue aujour- d’hui « le vrai pe e Linden », comme on les appelle mainten La Lindenia, ke belle iconographie des Orchi- leur de l’'Odontoglossum crispum var. funambulum (voir g. 203) ou var iété DRE rt comme on l’a appelé joyeusement. La v « Ses fleurs ont la Fortis évrochabla du plus Dot type de Pacho; les segments sont larges et se recouvrent sur une grande longueur. Ils sont Fig. 203. — Odontoglossum crispum var. funambulum. loise L’HORTICOLE Poche. Il faut recon- naître les importations d'Odontoglosum crispum ques Loue institution FeÇuIt Uhr arts” Rp. bien diccuetss 168 des autres. Ainsi, nous avons vu apparaître dans le même ét ablissement, des variétés sensation- nelles, tachetées de larges ftüles pourpre, brun foncé, marron ou brun clair; d’autres rh quelquefois des de moins grandés de même coloris, mais disposées de façon si gracieuse charmant. Et n'avons-nous portant des dés de coloris distinct sur les divi- la fl ayant, a os des s et brun pâle, 7° ou marron sur les sépales? Mais il faut la région où croissent à l’état naturel les Odonto- lossum crispum, doivent être des plus sévères. très frisés sur les bords et ont la partie extrême un peu tordue et retroussée, ce qui donne à la fleur une allure ES por cabriolante, comme venusta et le nes Spre ehelia cybister. Le coloris est erbes le fleur est blanche, avec de grandes macules rouge clair, tirant un peu sur la couleur prune, sur tous les segments. Comme il arrive presque toujours, ces macules sont particulièrement grandes sur les sépales, qui n’en portent guère qu'une chacun; sur les pétales elles sont plus petites et généralement au nombre de deux. Le labelle porte une large macule trans- versale en avant de la crête. » RO WHITE, Nous avons été ces jours-ci visiter les serres de Moortebeek. Les cultures nous ont émer- n monde, Odontoglossum qui ont beaucoup souffert un peu partout cette année, sont merveilleux et d’une puissance de végétation extraordinaire. Une belle Œuvre florale Nous avons, dans notre numéro du 30 sep. gra é- es œuvres florales courronnées au VIII concours du même journal ; elle est due à M. Adolf Krämer, de Zurich, Le tableau encadré de feuilles de Laurier porte un riche assortiment de fleurs assemblées avec infiniment de goût ; les quatre coins sont de très artistique AS ces divers groupes de fleurs sont des modèles dé grâce et d'élégance, Nous voudrions pouvoir juger de l'effet que ces motifs de fleurs produisent sur le sujet même du tableau ; celui-ci est-il une peinture à l'huile, une donc pas avec la rédaction du Bindekunst — c'est l'emploi d’une palme de feuilles de Cycas artificielles, teintées d’argent bronzé et déposée au pied de 10 belles palmes Spa d’un vert si sain ets brillant du Cycas à moins de déchoir, ne peuvent passer silence. _ Cela dit, passons à la très belle partie en fleurs naturelles que l’auteur décrit lui-même en Le mes : . 1 nous représente une vue du lac re Quatre-Cantons, le repos de l'artiste à qui : fait une ovation. Le cadre est garni de ee Lauriers et décoré de la façon suivante : En à : asse de fleurs ë j crispnm et plusieurs ie de Laelia pape î eéntremélées de feuillages appropriés et | verdure. # La garniture du coin de gauche, €" er | es simple. Des Laelia et des Cymbidiu t harmonisés de charmante filaires colorés et de la verdur Au-dessus de cette com Position, 2 gauche d’en haut, la note dominante e est tj autant pour les fleurs que pour les feuillages. Surtout à remarquer Ici, L ravissante grappe d'Oncidium ampliatum majus et les superbes grappes de Cymbu turn Lowi travaillées avec le feuillage du Sanchezia. La gerbe, au coin de droite en bas, est parti- culièrement légère, formée qu'elle est d'Odonto- glossum crispum, de Ceratostylis et d'A ngraecum sesquipea ale qui font merveille en la société de ces deux autres remarquables fleurs. La tête du tableau est ornée d’une couronne en feuilles de Laurier avec des fruits dorés. Au pied du tableau est déposée la palme argent é. L'ensemble de la composition a 2 m. 50 de haut et est d’un effet grandiose. » Déjà, dans l’article cité au début de ces lignes, nous avons fait remarquer combien sont nom- nous, en Belgique, on ait, jusqu’à ce jour, fait si peu pour faire progresser l’art du fleuriste. à “ pre fut offerte à la magnifique Exposition de L'Horricoe CoLo- Nou ec une conception nette du rôle que la fleur doit rempli + . a Q “ el peut jouer dans la vie moderne, on réussit à ef bien en évidence, en pleine lumière, les qualités de leurs favorites. iti celle de L'HorricoLe COLONIALE on fera ppés. L'impression produite par la vue du riant et gracieux tableau, de la fraîche féerie que fut ? Progrès de cet art floral, progrès qui sera d'autant plus rapide que la clientèle des fleuristes aug- Mentera et fera elle-même plus de preuve de discernement frappé au coin du bon sens et des règles de l'esthétique. * * La seconde occasion, nous l’avons trouvée dans la lecture de l’article intitulé « Le mode d'Expo- Sition des fleurs de Chr thè » traduit d’un ss pées. Ce n’est pas chez nos voisins d'Outre-Manche seuls qu’il faut déplorer cet état de choses ; nous pouvons en dire autant en ce qui fus concerne. Ce n’est pas à dire que des efforts 7 aient été faits en ce sens, mais ils ont été isolés età Peine secondés par ceux-là même qui avaient Pour mission de les faire aboutir. On peut, sans SAMEDI, 18 NOVEMBRE 1899 exagération, avancer qu'en Belgique, l’on n’a presque rien fait pour avancer l'art du fleuriste : la part qui lui revenait dans les expositions et dans les récompenses, lui a toujours été mesurée avec parcimonie. La fleur coupée, et plus parti- culièrement la garniture florale, ont toujours été traitées en véritable paria. La raison ? Mais il y en a plusieurs; l’une des principales réside, à notre sens, dans le genre de commerce horticole propre à notre pays ; ce commerce est avant tout 457 nous débiterons le plus avantageusement nos produits. Et la fleur coupée, il nous faudra l'offrir sous une forme agréable, il faudra la travailler. Nous travaillons la fleur, mais la travaillons-nous assez et aussi bien que les Hollandais, les Allemands, les Français ? N'y aurait-il pas lieu de rechercher comment nous pourrions aider à la faire travailer mieux et en même temps, à la faire pénétrer davantage dans les mœurs ? Fig 204. — Une œuvre florale de un commerce d'exportation; de là, la négligence sous laquelle on a, de tout temps, traité la propagande à faire au milieu de nos populations. Aujourd’hui, qu'à leur tour, d’autres pays pro- duisent des quantités considérables de plantes, nos producteurs comprennent enfin que les débouchés qu'ils pourraient trouver dans leur propre pays, ne sont pas quantité négligeable. Or, c’est sous forme de fleurs coupées que M. Adolf Krämer, de Zurich. Sont-ce nos sociétés d’horticulture qui se char- geront de ce soin? À voir ce qui se passe de nos jours au sein de la majorité de ces institutions surannées, il nous est permis d’en douter. Mais alors quel autre organisme s’en chargera ? Cu. D. B. Expériences sur la Culture du Houblon, des Fruits et des Légumes (Extrait de l’Agricultural Gazette, du Z4 juillet 1899) Les membres du Permanent Nitrate Committee ont fait la Semaine passée leur visite officielle et annuelle sous la conduite de M. F. W. E. Shri- vell, E. L. S. à la vaste stxtio agronomique (agricole) de Golden Green, Hadlow, Ton- ridge Srs station, qui est dirigée par le D' Bernard Dyer, a été établie ilya six ans, son but prin- cipal étant de fixer jusqu'à quel oint et en quelles conditions, l’azote, sous forme de nitrate de soude, peut être employé avantageusement comme complément d’autres engrais dans la cul- ture maraîchère. Quoique cette question soit nément, et le fait le plus frappant qui est prouvé d’année en année, est que, presque partout, la série d'expériences où l’on a appliqué les plus fortes quantités de fumier, dans la culture du Houblon et la culture maraîchère ont abouti à une déception complète. Comme règle, pour la plupart des cultures, les meilleurs résultats ont été produits par l'application d’une e mo- dérée de fumier d’étable, c’est-à-dire environ 30 à large application de nitrate de soude. La quantité de nitrate à donner, diffère, d’après les cultures, les meilleurs résultats étant quelque- fois produits par 250 kilos de nitrate par hectare, tandis que dans d’autres cas les meilleurs Fe phosphate et des sco sont consacrées chiite année à chaque culture expérimentale, les fumures étant : forte quantité de M: d'étable, faible quantité fumier, faible quantité fumier avec phosphates, et quantités ares 4 nitrate de soude et enfin engrais chi- miques sans fumier d’étable. La moitié de chaque parcelle fumée aux engrais chimiques est égale- ment traitée aux sels potassiques et donne des résultats qui, en beaucoup de cas, sont d’un in- térêt pr. me -M ivell a cltivé, il a a plusieurs années, Ou amp d’argi naturellement pauvre, qui n’avait pas été ‘employé encore à quelque culture arable, on récolte remarquablement belle et élevée de Fraises, Le “jt étant obtenus sur la parce ayant reçu uantité modérée de fumier d'étable plus … bosphate et 250 kilos de nitrate de soude par hectare. Moins de nitrate que cela ne suffit pas à donner une récolte complète, tandis qu’une plus forte quantité de nitrate donne des résultats à peu près aussi satisfaisants. Par armi les diverses plantes mises en expérience nn Céleris, Pommes de terre, pa oran LA SEMAINE HORTICOLE _montré très clairement q de Jérusalem, Framboises, Groseilles et Prunes Victoria. M. Shrivell est un grand cultivateur de Hou- blon, et a beaucoup excité l'intérêt pendant de ses houblonnières, qui fut visitée par des cul- tivateurs de Houblon de tous les districts d’An- leterre où l’on s'occupe de cette culture. M. Shrivell se servit, à l'encontre des idées existantes, de nitrate de soude en quantités gra- duelles à partir de 250 kilos par hectare jusqu’à la limite d’une demi-tonne. L'une des parcelles d'expérience d’une surface de 7 acres, a reçu depuis cinq ans, annuellement 1,250 kilos de nitrate de soude par hectare quoique les meilleurs résultats aient été obtenus avec 1,000 kilos par hectare, et une bonne fumure ue ee et ee potasse appliquée générale- au même temps. L'analyse chimique et l'é donné à la Bourse du houblon (qui, après tout, est la plus importante) ont démontré que cette té de nitrate de soude peut être em- loyée sans détériorer la qualité du Houblon. En passant de l’une à l'autre parcelle fumée avec des ant des quantités de gétation, de parc même au poi tation. Les engrais minéraux employés cette année pour le Houblon avec du nitrate sont 1,250 kilos ar hectare de scories Thomas et 625 kilos par hectare de kaïnite. L'année passée l’engrais était de 1,000 kilos par hectare de superphosphate et 125 kilos par hectare de sulfate de potasse. celle à parcelle est très marquée, oint où en est actuellement la végé- Comme complément aux expériences déjà ex- pliquées, il y a un certain nombre de parcelles de Luzerne, dont les résultats sont particulièrement intéressants au point de vue de Le | dons que les Légumineuses ne bénéficient pas d'u fumure au nitrate. Il est sans dénte bien établi qu’elle retire de l’air par ses et les Re de Hadlow ont la Luzerne est parmi . ces légumineuses qui, w” en que capables de croître sans addition de nitrate, sont néanmoins expériences en apprenant en Espagne et dans l'Amérique du Sud le nitrate de soude a la réputation d’être très atile à la culture de la Luzerne. La culture en est à sa troisième année de tourne i quatre parcelles, fumées annuellement avec du phosphate et de la potasse, pois sd’ entre elles recevant en plus du nitrate de soude en quantités variées. Les cultures inspec- tées la semaine dernière, commencçaient juste- ment à fleurir pour la seconde coupe de la saison et la différence entre la parcelle n'ayant pas reçu de nitrate et celle qui avait été fumée était frap- pante. Les chiffres suivants donnés par le D' Dyer montrent les effets de la fumure sur cette culture pendant les deux dernières années, ——— un. | ci Poids total de Luzerne verte e 2 FUMIER coupée par hectare, e PAR HECTARE. ; 1807 1808 & 1re année, 2€ année, Kilos. Kiss X Sr ar et potasse M Te etvre 7779 29972 A Pr ati potasse et nie 125 k. de nitrate. . 7461 171 B | Phosphate, potasse et Eu: 250 k. de nitrate. . 8890 37210 D | Phosphate, potasse et 500 k. de nitrate. . 9747 1/2 33527 1/2 Les récoltes POSTE d’être plus abondantes cette année. M. Shrivell désire que l’on sache qu'il lui est toujours agréable de montrer ses expériences aux fermiers ou maraîchers qui le préviendraient de leur visite, lui ou le Dr Dyer se feront un plaisir d'envoyer des renseignements détaillés quant aux résultats de la fumure du Houblon et en culture maraîchère, à tous ceux qui leur écriront. Romneya Coulteri Nous trouvons dans le catalogue de MM. Goos et Koenemann, horticulteurs à Nieder-Walluf (Rheingau) et ces Messieurs nous en ont obli geamment prêté le beau cliché (voir fig. 205), la description d’une plante assez rare qu'ils désignent nom de Rommneya Coulteri et aussi sous ui de Cahfornischer Baummohn ou Pavot ar Doc et de Californie. D'après Se description, lante a des tiges mi-ligneuses et des feuilles couvertes d’une pruine bleue. Sa Ad est grande, mesure de 10 à 12 centimètres de diamètre, d'un blanc de neige avec, au centre, un ovaire jaune. Les pétales ont l'apparence de soie chiffonnée et ei d’une consistance solide. n donne en produisant, sur les plantes plus âgées, une floraison qui en fait une plante de tout premier ordre Bien que la plante soit connue depuis de longues années, il ne s'en trouvait pas Ro” des quantités un peu fortes; MM. s et oenemann ont réussi à en cultiver ment, permettant de répandre cette clanté qui mérite assurément d’être cultivée partout. 4e. Exportation du Caoutchouc Pendant les premiers six mois de 1899 il a été exporté du Brésil 9,441,988 kilogram " caoutchouc dont 3,103,452 pee ont 5271, té: A a de 733:288 kilogrammes demi-fin, 2,599:759 grammes de sernamby et 897, 174 kilogramme de caucho : On sait que le caoutchouc provenant l’Amazone appelé « sp uc de Para,” récolté de l'Hevia Brazilien Un Manuel de Botanique Il fut un temps — il n’est malheureusement possible, ces manuels et bien faits pour éloigner A jeunesse de l’étude d’une science dite aimable et qui semblait l’être si peu. Les temps ont bien changé au plus grand profit des écoliers, non pas que tout, actuelle- e mieux dans le meilleur des généralement suivie est plus rationnelle, plus en harmonie avec la nature même du monde végétal, dont les productions merveilleuses s’étalent aux ye us et dont, chacun, avec un peu d'observation, ae comprendre les phénomènes les plus vulgaires. Dans les cours de botanique du degré moyen de l'instruction publique, un ouvrage traitant de nous Mer de la vanter dans ces colonnes. donées divisées en és roupes. S 32 planches coloriées sont toutes réservées à la partie descriptive du livre; des 301 figures texte, 33 seulement servent à u à appuyer intuitive- les constatations font rt apprécier la méthode ve l’auteur : fournir aux veS, aussi succinctement que sortité. les A théorique ès, indispensa ables pour entamer, MR l'étude des familles végétales. nous examinons does ès la manière dont ces notions ee présentées, nous He due de Suite que nous avons a faire à un maître qui ’adr e de ses Lé nes audi- t élargir le cercle de leurs observations, développer leurs f. facultés d’entendement et de jugement, les D er. (1) Nous ne voulons évidemment pas dire par là que ra ram s+ de la pote ne devraient pas figurer l’é .e FR pr es Plan re door DrH. Bos, leeraar aan Que sslandbon . te enin — Eerste deel Overzicht 0 Ron n lev en de PTE t. ha roc sapbigen. — Met 32 Pb ée platen en 301 figuren in — Tweede druk 3 — Te Groningen bij J. B. Wolters, SAMEDI, 18 NOVEMBRE 1899 mener insensiblement à porter les regards au delà du cercle de leur entourage immédi généralisation qui est le couronnement de l’éduca- tion scientifique Il y a,dans cette partie que j'ai, improprement, appelée théorique — elle l’est, en effet, si peu — des Passages qui mériteraient d' être traduits en la manière dont l’auteur expose la matière, mais ceux qui lisent ss pis auront tout à gagner à se procu e qui Aer une place en vue dans leur Bibliothèque e professeur de Wageningen a divisé les dicotylédonées en trois groupes : les familles dont les fleurs ont une 1} ) pur 104) 0070 459 scabra qui étale son luxuriant feuillage dans une perbe ce végétal quand il atteint des proportions colossales. Quant aux planches coloriées, elles sont fine- e figures cription qu'il a Een de : ue nfin, pour nous résumer, nous reconnaissons au « Leerboek der Plantkunde » du Dr H. Bos haute valeur, tant au point de vu celui vulgarisation scien- Cette première partie fait ardemment désirer la seconde. L'ouvrage complet sera un des plus remar- Fig. 205. — Romneya Coulteri. corolle polypétale ou une ré gamopétale ou u pas d’enveloppe flor Le premier groupe Soi isl 38 familles, le second, 22, le troisième, Chaque famille est décrite sobrement, avec une lumineuse clarté; les figures aident, surtout pour les familles ne comprenant guère que des espèces étrangères à la flore indigène, à se figurer le facies des plantes ou de leurs principales parties. Cela est réellement intéressant et utile pour les plantes économ iques se dont le vulgaire ne connait guère que le le rtaines espèces os représentées par de t le Ficus elastica, + & - branches, une douzaine de personnes; le Gunnera quables en son genre. En le rédigeant avec le talent qui distingue l’auteur, en l’éditant avec les soins ‘intelligents qu'apporte la maison Wolters tout ce qui sort de ses pres l'auteur et l'éditeur ont rendu un signalé service à la cause de l’enseignement de la science des End. Cu: D,5. AVIS IMPORTANT. — La SEMAINE Hor- TICOLE est mise à La poste régulièrement tous les samedis à midi, à Gand. Les abonnés qui consta- teraient un retard quelconque dans sa réception sont priés de le signaler au bureau du journal. LA SEMAINE HORTICOLE BIBLIOGRAPHIE LA CONSERVATION DES FRUITS, DES LÉGUMES, DES GRAINES ET DES RACINES BULBEUSES Par M. HENRI Courix, docteur ès-sciences, préparateur à la Sorbonne (1). Dans ce petit livre, conçu dans un but are So pratique, nous avons résumé ous les procédés de conservation actuellement en usage pour les fruits, les légumes, les graines et 7 ai procédés puisés aux meilleures sou Ainsi s'exprime l’auteur dans sa ménage, et particulièrement les dames, par con- séquent. Ce n’est pas tout, èn effet, d'élever et de mener à bi en de beaux et bons fruits, de superbes onserver pour la saison de disette. Les procédés de conservation, soit à l'état naturel, pré par la dessiccation, soit dans l’eau- ont été soumises par un savant distingué à un contrôle rigoureux au point de vue de la chimie et de la physiologie végétale. Le cultivateur trouvera également à faire son “ native, les précautions à prendre en vue des achats, les insectes et rongeurs qui attaquent a (notamment maladies épidémiques sys choisi ies), le moyen de préserver les semis contre la voracité des oi seaux Enfin le dernier chapitre traite de la conser- vation des racines bulbeuses et tubercules de Dahlias, Glaieuls, Cannas, RE TR Ignames, Patates et Bettera Cet excellent petit livre, EE son prix modique met à la portée de tout le monde, fait partie de la Bibliothèque d’Horticulture et de Jardinage, éditée par M. O. Doin, à Paris. Un curieux Vriesea Nous avons vu dans les serres de M. Alfred Bleu, à Paris, au commencement de novembre, un Vriesea fort curieux ; la plante, en outre d’une belle inflorescence céntrale, portait deux autres grappes plus courtes sortant d’entre les feuilles près de la périphérie, et sur chacune Renan figuraient des fleurs nombreuses; les actées Cette he est un semis de M. Bleu. Le e-graines était un Vriesea reçu par lui du (x) Paris, O. Doin éditeur. x vol. in-12 relié. Prix, 2.fr. Brésil, très voisin du V. psittacina, mais nota- blement plus beau, et qui n’a pas été exactement déterminé au point de vue botanique; le porte- pollen était le V. brachystachys. Il sera curieux d'observer si cette floraison exceptionnelle se reproduit à l'avenir Exposition de Chrysanthèmes et de Plantes ornementales AU CASINO DE GAND L’Exposition que la Société royale d'agriculture Les plantes ornementales, palmiers, fou herbacées et arborescentes, pandanées et plantes fleuries étaient présentés en nombre et aïdaient puissamment à relever encore par leur contraste la . oteitable des reines de l’automne. nombreux visiteurs accourus à l'ouverture de l D potion le dimanche à 11 heures, étaient charmés de voir la grande salle si richement fleurie et de trouver le salon de l'étage garni lui-même de plantes, de fleurs et de fruits La st du n'était pas, cette fois, c conver- tie en un jardin paysager; on avait compris que le dessin sr du style français y est égale- ment réalisable. Le parterre du milieu composé Chrysanthèmes, de Pelargonium, de prime- vères, d'Œillets, d’Antirrhinum et de Cyclamen, ces derniers venus de Brême, produisait un gracieux effet, malgré son peu d’élévation. Tout autour de l'immense salle étaient disposées des collections de Chrysanthèmes d'élite reliées entre elles par des lots de plantes d'ornement variées; le groupe adossé à l'escalier ee. songer aux expositions quinquennales et d'œil dont on jouissait du haut du Gien était réellement ravissan Dans les concours spéciaux la palme revenait de plein droit aux cent Chrysanthèmes de M. Er- nest Fierens, le dévoué secrétaire de la Société. C'étaient de grands exemplaires, remarquables ar la richesse et l'abondance de leur floraison ; à eux seuls ils auraient pu faire une belle exposi- tion. La collection de M. E. De Clercq et celle de M. Ad. De Meyer, nes. étaient égale- ment très remarquées. Les nouveautés mises au commerce en 1898 et 1899 “ Ra pa e Meulenaere renfermaient des fleurs d'élite. 1899 : Prin Eliane Chrysanthémiste Lemaire, M. H. tinea, Madame Lucie Recoura, Madame C. Ter. rier et Marie Ca L d'hiver de feue la Comtesse de Kerchove de exposés par Mme Louis de Hemptinne, étaient remarquables par leur beauté et leur riche florai- son. Deux apports de 30 Chrysanthèmes nains montrés par deux horticuteurs M. Guillaume De Saegher riesere-Remens sollici- taient Prato gré visiteurs. Ces Chrysan- thèmes étaient cultivés en pots de 15 centimètres; ils se distinguaient par leur faible hauteur et leur richesse florale. M. Fierens exposait encore une collection remarquable par la grande dimension de ses fleurs — ainsi qu’un chrysanthème japonais, } H. de la Blanchelais se singe par raison et son développemen s grands exemplaires de 50, de 30 et de 20 Chrysanthèmes amenés par M. le conseiller e Meulenaere étaient dignes du renom que s est acquis cet habile chrysanthémiste. MM. G. De Saegher et A. De Vriesere-Remens montraient de très beaux apports de 50, de 30 et de 20 Chrysanthèmes d’un développement et d'une floraison remarquables. La lutte entre les thémiste à Turnhout, et e Meulenaere se distinguaient dans ces différents concours. Ces i s fleurs attiraient l'attention générale, Il en était de même des plantes ornementales variées de M. Émile De Cock et de MM. De Smet frères. Le public s’arrêtait volontiers devant certaines plantes isolées, telles que l'Eleagnus japomica de M. Bedinghaus et son Phylica ericoides; le Myr- tus Franklinide M. E. Clone l'Anthurium Hookeri du jardin d'hiver de feue Madame la Comtesse de Kerchove de Denterghem ; le Phy- sal:s Francheti de M. Fred. Burvenich père; les Lapageria rosea, de M. F. Van Driessche- Leys et de M. Emile De Cock; l’Areca Baueri et le Kenta Re du Jardin d'hiver de feue Mme la Comtesse de Kerchove de Den- terghem. L” espace nous manque pour mentionner tout ce qui mériterait d'être signalé. Citons cependant encore les palmiers de serre froide de M Smet frères et ceux de Pynaert-Van Geert; les Kentia de la Société Horticole Gantoise et ceux de MM. De Se frères; les Cycas de B s D un M. F. Spae ; le Rhapis aspera de M. Arthur Renda de M. Louis De Smet-Duvivier; le Ma- ranta Oppenheimi et les Pandanus Veitchi de MM. Duriez frères ; les Pandanus de M. Georges Carels; les Tubéreuses à fleurs doubles de M. Ê De Vriesere : les Conifères très variés de M. Burvenich père, ainsi que ses Aucuba; enfin, ls Dracaena de M. Georges Carels et de M. Louis De Nobele. A l'étage nous devons signaler en er ligne la riche collection de Népe enthes exposée par la Société re A. Rigouts et les Anthu- rium variés de a Société Horticole Gantoise. Nous aimons à de aussi le groupe de Croton, de M. See at le lot de Pensées a M. Gallet et ses Canna s avons constaté avec plaisir que l on des fruits attirait vivement La des mbreux visiteurs. M. J. Herman de frs thals, avait étalé une belle AlectioN de frui variés, particulièrement com por d d'élite. M. C. Verkissen, jardinier chez M PIE e Raveschoot, à Melle, ME un gen pr poires de ta ble. Les Somities de de ps M. Ernest Jooris, de Vinderhaute, et les por. d'apparat de M. Burvenich père, remarquées. La collection de douze pommes verger recommandées pour la grande cu exposée par M. Ernest Jooris ren exemplaires de toute beauté. C'étaient : Ra 2h. tardif, Warner's Kings Rambour an, fl s _ comme aux édlivateuts, [DEL ATTENTIVEMENT ee! LINDENIA J’invite instamment , MM. les Horticulteurs et Amateurs à ICONOGRAPHIE DES ORCHIDEÉES venir constater dans mon établissement Publication mensuelle in-folio lks merveilleux résul- | SAMEDI, 18 NOVEMBRE 1899 CCLXXV tats que l'on obtient par l'application Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées des Engrais rationnels et spéciaux de PUBLIÉE PAR toi) LUCIEN “TLN DEF 117, RUE BELLIARD, BRUXELLES IE à 3 Wl &_»-> < Le plus beau, le plus exact et le meilleur marché des ouv rages : de Inxe périodiques spéciaux aux Orchidées >» PEN RTS SONT Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit . { Grande économie de terre de bruyère ! 1e" Volume, 1" série (épuisé); 2° volume, 125 fr. ; 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr. : % Développement VIGOUREUX et k (,[- | 5° volume, 80 fr.; 6° volume, 75 fr: 7 volume, 70 fr; 8° volume, 70 fr.; 9e volume, 70 fr. ; LIER les cullur ÉGU 10e ge a 70 fr.; 11° volume ou 1*r de la seconde série, 65 fr.; 12° volume ou 2° de la seconde ke U untures. ; de ,… | série, 60 fr.; 13° ‘volume ou 3° de la Seconde série, 65 fr.; 14° volume, abonnement coürant, 9° Port majestueux; conservation SAINE | 60 francs. et INTACIE des plantes lrailées. Les treize volumes pris ensemble : 875 francs L'application des Engrais Truffaut ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL, 117, Rue Belliard, BRUXELLES. N. B. — réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS M Il (5 H Il EH À: S FH rê re S qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. PROPRIÉTAIRES DES PÉPINIÈRES DE MONTAIGU ARTHUR AMEYE, Horricureur 30 HECTARES or AS Gand. r Li LI r L] . . LE! mue to opéclalité en Graines pures pour Prairies, Gazons et Sapinières ON LEMANLDE A ACHETER ARCHITECTES ENTREPRENEURS Le premier Volume DE PARCS, JARDINS ET VERGERES LINDENIA Ne S'adresser au Bureau du Journal. nn CCCERL ETAT; DALLEMACNE & C POUR CAUSE D’AGRANDISSEMENTS ET DE TRANSFORMATIONS | FE Cultures spéciales À. 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CCLXX VI “ LA SEMAINE HORTICOLE QUINCAILLERIE HORTICOLE La Maison possède tous les Outils et les Accessoires employés en horticulture, les Outils nouveaux ou de récente introduction TONDEUSE DE GAZON AYEC 5 LAMES AU LIEU DE 4 soit 4 lames au volant et une à l’appui Pièces de rechanges à volonté MACHINE ANGLAISE extra fine | ne 1 } 1 me. 4) | MONTÉE SUR BILLES Longueur des coupes 26 ctinitremnsis pièce. His JL. SO | | À EAN S es stat dont PE 2 TUTEURS EN BAMBOU IMPUTRESCIBLES + » M TN ec Se er St » vaerpl nn pe rpite le . . D 1e À $ (Spécial pour Chrysanthèmes) i » 1"20 gros, Ni D Lt Nous prions de remarquer que nos tondeuses sont à 5 lames au lieu » 150 » le cent . At, de 4 comme le sont presque toutes les tondeuses américaines. » 7 (SU ? XuN Li EG. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 47 Pages 0 508 LORS 461 Orchidées. -— Travaux de saison . . . + . . 463 Mode de présentation des Orchidées . . . . . 463 Orchidées pour la fleur coupée Forçage en chambre d’Orchidées terrestres indigènes 464 Petites notes ét nouveautés d'Orchidé Garnitures en fleurs d’Orchidées. : . . . . . 465 | 465 ris Darius et Iris Mad. Chereau . : . . . . 466 Le Careopsis COM Ne LICE JO LA 466 Une Exposition de Chrysanthèmes à Lisbonne . 407 Quelle terre pour nos plantes d'appartements ? . . 468 La conservation des fruits dans la Tourbe . . . 468 On est prié de n'e nvoyer ni fleurs ni couronnes . 469 La production fruitière de FAngleterres. :; 0. 470 PT D 0 . 470 M . . . . cie ce 470 Fig. 206. Vase garni d'Orchidées . =. . :+ : + . 465 D ire Dali lin ARR 5 00 467 Dan lis Mad. Chercan : . . .: . - - : 468 ? 209. Le Careopsis rpm ohe hi ce 469 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD B'ECUXELLES Adresse RES : HORTICOLE-BRUXELLES ‘ L'AORTICOLE COLONIALE , mar Lu établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — B. Les Serres Coloniales de Linthout. — €. Les Serres de Moortebeek LE CATALOGUE ILLUSTRÉ ET DESCRIPTIF PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PUANEES.- UTILES OÙ. OFBICINALES ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES GOLONIES paraîtra Le 1” Décembre prochain CCLXX VIII LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et Nr les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connaître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l’École. Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 17 ordre. S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier n fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. 2 Poste restante Gand. 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A id. 525 34 id. id. :, à id. 775 À page entière. « + +. . . » id 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Æ Ze On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « La SEMAINE HORTICOLE » 27, rue du Châtelain, BRUXELLES AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES a) ollections complètes d’arbr rs, fruits de table ou d'économie domesti és et indnatrcle pour la distillation, le séchage et variétes nouvelles, Jeunes snibte de Le none 4 or formés, prêts uctifier. — Arbres à c e et à kirs ch, variétés lé à la culture et au la res d’avenue. arbustes arbuste is plants forestier Semaine sipeibe collection. Fraisiers, Aiooiler © , @- “d'ornement, et À et Étiquetage garanti exact.” me Catalogue Re. franco. D D ense plante ibrete à er EX ORTATION. CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n’oubliez pas que L. 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Odontoglossum Insleyi. — crispum. — rymerlanum. luteo-purpureum. — Houlleti. em crassinodes. — maculatum. — Lobbi. _ Dalhousieanum. — nebulosum. odoratum. — Falconeri. — Pescatorei. Éélanthe rubra. — formosumgiganteum. cé Reichenheimi. Cattleya aurea. as a — sceptrum. — Eldorado. —T obile chinense, — triumphans. — Gaskelliana. — Pins ro-Skinneri. Es jvas. —- thyrsifiorum. Oncidium Forbesi. Harrison — Wardianum. fuscatum. Mossiae + Araguaensis. Laelia albida. — _incurvum. — Mendeli. qe — Lanceanum. — nobilior. Fee alba. — macranthum — Schrüderae. — autumnahs. — Marshallianum — Trianae var. Ibaguéense. — majalis — ornithorhynchum. Warocqueana excelsior. — praestans — Papilio Chysis ti purpurata. — sarcodes == bractescens Lycaste Skinneri. — tigrinum. Cymbidium churneun, Miltonia Roezli. varicosum Rogersi. Pilumna nobilis. Cypripediumn bellatuite. Odontoglossum bictoniense Saccolabium bellinum. Cha AS rdatum. giganteum. “a conco es Et « vrai type de Lin- Stavhopea eburnea. ee os den » ou « Odontoglossum Vanda EU — Lawrenceanum. de Moortebeek. » A erulea. — arish1. pa grande. — Ronbaiiens. —— Spicerianum. _… all. — suavis et tricolor. — villosum. a hastilabium. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont de PREMIÈRE MAIN. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaissant les meilleurs endroits — c’est: ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nos Collections d’'Orchidées rares ont une réputation universelle et nos sr is d’Orchidées popul sont les plus importants du commerce europé SAMEDI, 25 NOVEMBRE 1899 461 “ LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 25 Novembre 1899 CHRONIQUE Protection des Oiseaux insectivores Ci une intéressante circulaire du ministre de TER S Belgique aux inspecteurs des s. Elle sera approuvée de tous ceux _ protection des petits oiseaux insectivores : e disparition des arbres creux, qui servaient r Îlest à peu près sûr que, dans ces petits bnéttlle, intelligemment répartis et qui ne coûtent presque ren, la mésange et d’autres oiseaux, . nichent us les cavités, viendront faire leur Il me serait également agréable jus vous prescriviez aux mêmes préposés de ne tailler les à baies de leurs jardins ou de leurs enclos qu’à la fin de l'hiver, detelle façon que les oiseaux trouvent . les sorbiers, le lierre, etc., une Pâture abondante. D'autre “sr vous voudrez bien leur recom- _mander de semer au printemps, dans un coin de potager, une demi- douzaine de tourne-sols, dont la graine est si appréciée des mésanges. Enfin une dernière mesure de protection que je e voir mettre en pratique est celle consistant à faire balayer la neige, sur quelques points, aux de l'habitation des préposés, et à yr A dre un ve de nourriture pour sauver la vie des . Tous x qui aiment les petits oiseaux pour La plus haute haie La plus haute haie qui soit au monde se trouve à Meiklour, en Écos Ile borde la route qui va de Perth à D Hit sur une longueur de mètres et ne mesure pas moins de 25 mètres de hauteur, soit celle d'une maison à huit étages. taires successifs ont toujours su de l’entretenir et de la faire tailler, dr art €, avec un soin pieux, car c'est une des cu- u 1. pays. Cette époque-ci surtout, la gamme des verts ront dde à É Penécition de ces instructions dires. du feuillage est extrêmement variée. Plus d'un peintre s’est essayé, mais en vain, à reproduire les frondaisons polychromes de Meiklour Hedge. ans le même c son tender, de deux fourgons et de vingt-trois voitures. Exposition Internationale à Nymègue Nous apprenon$ qu'il est question d'organiser, en 1901, à Nymègue, une Exposition Interna- tionale d'Horticulture. En matière d'hybridation u même chroniqueur, M. P. Hariot : En matière d'hybridation, on ne saurait trop s'assurer de la parenté, mais il ne faut pas un pousser les pe Lou loin. N'est-ce as ce qui est arrivé récem à un arboricul- us qui présentait, à une socle d'horticulture, des Poires avec la mention suivante : « La a été fécondée par des abeilles qui avaient récolté le pollen de la Culotte Suisse et de la Duchesse panachée. » Nous garantissons l'exactitude de cette mention, après laquelle il n’y a plus qu'à dés l'échelle. Groupe de Dracaena Le Gardeners’ Chronicle 2 21 Prev publie une gravure représentant un trè oupe de Dracaena exhibé be W, par M. William Bull, C’est une {mportation du Brésil qui ressemble au D. Lindeni, mais garde sa variation dorée quand elle vieillit, Ses feuilles récurvées lancéolées, coniques à chaque bout, C'est une des plus importantes variétés de so nre. Le Raisin médical n cette saison où le raisin abonde, veut-on ent PA À ainsi Le raisin absolument mür convient aux per- sonnes atteintes Neon, comme la gas- trite, etc.; de e moût est un laxatif, Les pépins triturés jouissent d’une réputation populaire bar oh la dysenterie et les vomisse- ments de Les 2" a ‘du cep sont diurétiques. On obtient un remède radical contre les hémor- ragies rebelles avec les feuilles de vigne séchées à l'ombre et réduites en poudre Des jeunes sarments s "écoulé un suc dont on se sert pour guérir l'inflammation des yeux. Le “raisin sec, excellent pectoral, est d’une grande utilité dans br affections de poitrine. Le ouge constitue un fortifiant précieux et le td: un apéritif tonique. Enfin, le vinaigre “produit par la fermentation du vin, s’administre ane en petites doses comme rafraîchis- ant, et extérieurement pour bains de pied, brdlares légères et gargarismes dans les maux de gorge. Que de chose utiles nous a donc léguées Noë, lorsqu'il eut l’heureuse idée de cultiver la pre- mière vigne. Narcisse Maggie May Sempervirens rapporte que cette nouvelle variété est offerte au prix de 200 florins le bulbe et notre confrère ajoute que c'est apparemment le prix le plus élevé qui ait jamais été demandé pour un Narcisse. Nitrate de soude De M. Ém. R. dans le Bulletin d'arbori- culture : « Le nitrate de soude ou salpêtre du Chili peut rendre dans l'exploitation des pépinières des ser- azote que par la couche de feuilles mortes, les eaux météoriques et le terreau qu'on a soin lui rendre. En d'autres termes, il faut fumer les pépinières comme les autres terres agricoles. Le c au sg de soude qu'on peut recourir pour er dans les composts et les terreaux l'azote nécessaire. PE Utilité des Cendres de Charbon etisch Oppenheim (Rheinhessen), dans le Brabois Rathgeber im Obst-und Gar per cos ci ite ce qui suit : Plusieurs cas me sont conn qu'un mauvais terrain lourd, sur lequel ne “ir sait même pas de la salade frisée, par un fum répété de cendres de charbon tamisés, est devenu une bonne terre de culture, 0 parterres de légumes ou d’asperges, que pour planter des arbres, ceci cependant dans une terre lourde pe non dans un Les vignobles souffrant de la jaunisse sont codée: ainsi la maladie non seulement disparaît, mais les raisins gagnent en outre une couleur fort saine, Depuis quelque temps on utilise dans nos vignobles les cendres avec bon résultat, on en fait même venir des charges entières de Mayence, Worms et de Franc M. Comme fumier, les cendres ont peu de valeur, elles A, cependant une bonne influence sur la terre r leur addition la terre est ameublie, l'accès de l'air est facilité, ensuite elles éloignent l’eau superflue et pour finir elles contribuent au maintien de la chaleur dans le so Botanique et Photographie Le Ministère de l’Agriculture aux États-Unis fait en ce momen r mages successives € multiples d’un tout petit arbre; le fonctionnement de l'appareil est automatique ; il prend des im même la nuit à l'aide de l'éclairage Féru xc On continue js prise des photographies de façon à avoir finalement le pme de la plante depuis le moment où elle rtie de terre jusqu’à ce qu’elle ait un vrai re de feuilles. de Es à faire dans les écoles d'in true ves projection 462 Semis d’arbustes rares en Irlande Je suppose, dit M. W. E. Gumbleton, dans le Gardeners’ Chronicle, que c du bel été, sec et chaud, don risés cette année, que es qe et rares arbustes ont müri Étads graines 1C lupart pour la pre- : le Chsnibnhthns grandifiorus, en dans un angle de mon jardin entouré de murs, qui chaque année, à la Noël, est couvert de fleurs délicieusement déli- très ets ryphia “te des avec ses jolies fleurs blanc pur, est un aux et floribonds cho 5 il a müri un 5e nombre de graines et devrait se trouver dans chaque collection de Fri) ner ps decorticans, un Genèêt épi- neux de la Sierra Nevada, un des plus beaux et également des plus floribonds arbustes a produit des semences les années précédentes, mais go semées drues et Ce À aucune d’elles n’a : AVOIrT pros e chance avec lui cette criptif de decortic L'Olearia ve cultivé souvent sous le nom erroné de O. ma a, est vendu comme O.dentata. L’ D Z vccgrinian, espèce japonaise à fleurs d’un jaune pur, qui se rencontre rarement en bosquets, mais est des plus flori- bonds et mérite bien d’être cultivé. Le bel arbuste chinois, Xanthoceras sorbifolia bien qu’il fleurit profusément contre un de mes murs, ne produisit pas une seule de ses grandes semences ressem- blant au marron sauvage. Les bouquets en Abyssinie Les Abyssiniens fêtent, le 10 septembre, le Jour de l’An, qui est vraiment la fête des fleurs. Tout le monde prépare des bouquets : les servi- teurs pour en offrir à leurs maîtres; ceux-ci pour en offrir à leurs amis. On fera faire à un page huit jours de route pour apporter des compli- ments à un grand seigneur. Le bouquet abyssin a une forme particulière. e L'empereur en a offert à tous les AÉNEREEENS de marque qui sont venus le visiter La fleur du Muguet Les j journaux Rens et les revues ST E grave ‘accusation Mauités contre la ue FPS cieu et odoriférante fleur de Muguet, le PTE majalis. D'après un botaniste allemand, cette fleur renferme un très violent poison. Non seule- ment la fleur, mais le pédoncule aussi contiennent une certaine quantité d'acide prussique. uand on fait pénétrer quelques grammes d’une docti de muguet dans l'oreille d’un cochon d'Inde, on voit l'animal mourir aussitôt mpoisonnement par l'acide pru ssique. L'an petite plante a d’ailleurs fait constater la présence de cette substance vénéneuse qui, d'après les par inadvertance aux gercées, un petit bouquet de muguet blanc, LA SEMAINE HORTICOLE Cultures sous verre D’après le Gardener les cultures sous verre en Angleterre couvrent un espace de mille acres. L’acre ou arpent vaut 4.046,71 mètres carrés. Gazon combustible Le journal La Nature, dans son numéro du 1e septembre, nous rapporte le Bulletin d your. culture, œ dans les prairies américaines le prouv abondam ment, de même les accidentels qui ont lieu parfois dans les bruyères de notre Campine. . Renoz, consul de Belgique à Lima (Pérou), a fait connaître en détail qu'il existe au Péro n appelée yareta, dont Jussieu parla pour la pre- mière fois et qu'on rencontre surtout :dahs les Andes, La plante est inconnue hors du Pérou. Sa croissance est excessivement lente, c’est à peine si en vingt ans la plante grandit de trois centi- mètres et il lui faut près d’un siècle pour arriver un gazon, ma la yareta présente. La chaleur qu ‘elle produit par sa gomme est au moins double de celle de la houille et lorsque celle-ci fait défaut, l’admini- stration du chemin de fer du Sud du Pérou Ha le gazon d’'yareta pour chauffer des loco- es. Ce matériel lui revient à environ trente étoiles les mille kilogrammes. Origine du Pois de senteur D'où est originaire le Pois de senteur? Est-il connu depuis longtemps? C'est le franciscain Cupani, qui semble en avoir parlé pour la pre- mière fois en 1696, et qui en envoya des graines à Commelyn, professeur de botanique à qu'elle n’est entrée dans les cultures, qu'il y a tout au plus Sn siècles. Elle est originaire de Sicile, où elle c es taillis. Ce n’est probablement que par suite d’une confusion avec une autre espèce que le Lathyrus odoratus a été indiqué comme croissant à Ceylan (P. Hariot). La culture du Concombre La culture du Concombre en Hollande se LiAite en quelques poiniafe ce pays, sur une très vaste échelle. C’est ainsi qu'aux environs de Ven lo, ville de 10, de habitants Lys la Meuse, 300 hect- ares sont consacrés à cette Cucurbitacée qui donne un bénéfice net de 3,500 fr. par hectare. De la fin du mois de) juin jusqu'aux gelées, il part en moyenne trente-cinq wagons par jour. La Ramie à l'Exposition M. Decrais, ministre des colonies, en France, a adressé la éirètlre suivante au gouverneur des colonies : Monsieur le Gouverneur, M. le Éd es de l’Algérie m'a communiqué un vœu émis par le comice agricole d'Alger à l’occasion de l'Exposition universelle 00. Comice demande qu'il soit créé à l'Exposition de 1900, comme cela a été fait n 1889, une section spéciale et internationalege eut mécanique ou chimique de la que des prix soient institués en faveur des tèmes reconnus les meilleurs par un jury spéci a f nions sur les services que cette plante pour | rendre dans chacune d'elles ’ai l'honneur, en consé équ ence, d'appeler oi | partau its nee votre attention sur la dernière e ce vœu et je vous serai reconnaïissaf de m adresser, aussi rapidement que possible, les résultats de l'examen qui sera fait de cette int& - 5 î 47. | À ressante en par les services compétents de la colon Le Ministre des Colonies Signé : ALBERT DEcrais. Anomalies sexuelles dans les Bégonias | Les personnes qui s'intéressent à ce sujet, que nous avons traité récemment dans ce journal (voir notamment pp. 373, 391 et 440) iront avec une étude détaillée que M ois lui eurs anormales de Be gonia cristata observées se M. G. T. Grignan, ainsi qu'un rameau t des analyses des organes sexuels du FRS ne: à Ar 4 Le Néflier de Bronvau Nous avons déjà parlé à à plusieurs reprises, et notamment à l’occasion du Congrès de (2 1898, de cette plante remarquable qui constitu incontestablement un bybr ride de greffe, et dont M. L. Daniel s’est occupé -particulièrement dans son bel ouvrage sur La variation da greffe. M. Louis Henry, du Museum de Paris dans le se urnal de la Société Nationalé à Eu ticulture de France (octobre 1899, p. 95 6) unt ue note sur les diverses formes par cet hybride de greffe, et dont l'une (le n°1} a reçu de MM. Simon-Louis le nom de Cr Moss Dardari. Cette note est acc ccompagré ne gravure représentant diverses formes di é même arbrisseau. Plantation d’arbres dans les se . Les arbres constituent une sauvegarde pré lair produire grande chaleur, à laquelle a auribne en - fluence novice sur DE santé, notamment des enfants. L'absence de végétation, le drainage ee suite la sécheresse du sol, Fe .…. omération population sur un seul l'amoncellemett des bâtiments, la chaleur Artifcielle des me : et manufactures sont les rincipales causes" P ons guètt es deux considérations font partie de sont invoquées par les pére de immeubles qui s'opposent à assez larges pour les border d'arbres. ORCHIDÉES TRAVAUX DE SAISON so Cattleya, tels que le C. aurea, le igas, leur hybride nt (et reproduit CE à Labi ont une tendance à repartir ae AA RÉ eee vers l'automne, et à faire ainsi deux pousses dans une s premiers genre de À mr les oous nm en si à s e gon- _ fer ets'allong ent en pousses s n'y prend garde. _ On peut employer le mot accidents en pareil É v ainsi que nous l'avons fait plus haut, car les ment dans ces conditions sont » dl dar et celles qui les É rint _ plus faibles, de Ke de je floraison sera com- en principe d'empêcher la seconde, et pour cela _ ya des moyens tout indiqués : refroidir les serres autant que possible, aérer beaucoup, sur- tout quand le temps est sec, arroser très peu les _ Ilarrive quelquefois, cependant, que toutes ces _ Précautions sont impuissantes, et que des pousses _ Commencent à se form rsque cela se pro- _ duit, il ne reste plus que deux partis à cher ces pousses, ou bien les aider à se T grandir les pousses, et de tâcher qu'elles se ent le mieux possible. Une fois qu'elles ons dans lesquelles le rares naturel, et ily a EX nt td rchidées, notamment Parmi celles qui ont la réputation d’être em ui se trouveraient bien du même mode de cul- lure. Depuis nos premiers articles à ce sujet, en avons eu l'occasion de le voir recommandé - le général Dértoley pour le Dendrobium Îl faut bien remarquer, en somme, que la SAMEDI, 25 NOVEMBRE 1899 tradition d’après laquelle nous mettons l'immense majorité des Orchidées en végétation pendant la belle saison et en repos pendant l'hiver se fonde sur une convention arbitraire, qui a | ilest vrai, d DS il y a aussi des hivers doux et humides pendant lesquels on a de la peine à Mbiutents les Orchidées en repos ses sys- tè a son pe et ses inconvénie ns rre aux Cattleya no “si un Ddontoglogeun l'O. k rt clair ne va pas tarder à fleurir et peut être mise en repos; elle ne devra recevoir pendant Loges cette période que la quantité d’eau stricte- ment nécessaire pour empêcher les pseudobulbes a se rider à l'excès. D’ 2 Molly ientt, de l'Amérique cen- trale, sans demander autant de chaleur que le précédeht; doivent-être rentrés pendant la mau- vaise saison dans le compartiment tempéré-froid, celui des Miltonia, alors qu'ils prospèrent parfai- tement pendant le printemps et L été en serre froide avec l'O. crispum. Ces espèces sont l'O. Insleayi, l'O. Sch licperiamum, VO. Londes- boroughianum, l'O. grande, l'O. Ce #: prod . Reichenheims, 0. din L'O. Ha ryanum, quoique provenant d'une latitude slas basse, peut être rangé dans la même catégorie. Plusieurs de ces espèces peuvent d'ailleurs pousser très bien en restant toute l'année dan la serre froide ; tel est le cas de l'O. grande, sn grande ù brillante espèce, dont la floraison nt de donner un vif éclat aux collections d'Orchidées depuis les derniers jours d'octobre. Nous connaissons des cultivateurs qui préfèrent laisser les plantes en question toute l’année à la même place, ayant pour principe que quand une plante, une Orchidée surtout, paraît se plaire à un endroit donné, le mieux est de ne pas la déranger. Ce principe est excellent dans sp 5 de cas; et nous répétons que l'O. grande, l'O. Cer- vantesi, l'O. Reichenheimi, etc., peuvent parfai- tement passer l'hiver dans la serre “Aa surtout si lo e nc » P ares et plus aérée. Une c elques m au grand air, lorsque la témpératare ne s’abai pas au-dessous d’un certain chiffre, est extrêm ment profitable à presque toutes ces Orchidées américaines de serre tempérée-froide (serre mexicaine); elle réussirait peut-être moins bien, x Orchidées froides proprement dites, qui craindraient un peu trop de sécheresse. Aussi bien, sans Le dass les Rae on peut souvent donner un peu plus de chaleur à partir temps en temps a de réserver un mr Le dont nous venons de parler. Dans ce notamment, on pourr transporter à l'occasion certaines Orchidées froides dont on désrérs dore ou hâter un peu la floraison. Il y a bien des Orchidées qui fleu- rissent mieux quand on Ms ml artificiel. Il suffit t spécial aux espèces tel est le cas l'Oncidium varicosum pe de t de l'O. Forbesi, que l'on peut admirer en € 463 fleurs cn dt ci. Plusieurs Cattleya se compor- tent de même. Il faut toutefois avoir soin de tenir les plantes relativement très sèches pendant cette période si l'on ne veut pas les faire partir en végétation, et il faut aussi se garder de tout excès de c hauffage, car ve À De avorteraient et tomberaient sans s'ouv Parmi les autres Onciiigus qui sont en fleurs ou vont fleurir à bref délai, citons le superbe Oncidium mar ant, l'O. tigrinum, l'O. or- nithorhynchum petites pousses. Cela tient souvent à ce que la plante est cultivée trop à froid Les ravissants Pleione lagenaria, Hookeriana, Praecox, sont en fleurs ou vont fleurir. Rien de pis gracieux aus ces grandes fleurs, d'un coloris riche, so ts dans lesquels on n'aper- çoit: au premier at. d'œil, aucune trace de M tation, car les bulbes tout petits sont à visibles une fois les feuilles tombées. Toutefois î ne faut pas les tenir RS secs, car ils se rident rapidement et meure Mode de présentation des Orchidées ateur dispose d'une demi-douzaine Cypripedium et Odontoglossum crispum, en tout une vingtai ne de plantes, à peine de quoi com- poser un upe. Peut-il avec une aussi modeste re prendre part à une exposition ? es Le d'Amiens a répondu à cette question de façon charmante, Il s'est fait sfeédonner une brouette et une hotte, toutes deux en bois rustique teinté de brun avec beaucoup de tact et ont RE merveille. Les visiteurs de l'Exposition — c'étai à la dernière Exposition de Ch ini d’Abbeville (Somme) — et surtout les dames n'avaient d’yeux que pour cette originale et pitto- resque de présenter les Orchidées. à un mode nouveau d'exposer les belles exotiques. Combi bien Lg autres arrangements ne pourrait-0 n trouv mbien aussi cette ma- nière de faire re à ms multiples qualités des Orchidées, ne contribuerait-elle à les faire aimer toujours davantage et à rendre les expositions plus attrayantes pour ce public ! Orchidées pour la fleur coupée Les Laelia anceps et a . bientôt fleurir ; avec leur tige, longue 1 mètre, portant de quatre à sept Évatirce sis d’un fort joli rose lilacé vif, ces deux espèces conviennent llamment colorées s 'apprête aussi à donner une abondante floraison qui sera la bienvenue chez les fleuristes ; la fleur de cette espèce mexi- caine se prête e parfaitement. à à la confection de ravissantes garnitures florales 464 LA SEMAINE HORTICOLE Forçage en chambre d’Orchidées terrestres indigènes Charles Ortlepp de Gotka donne sur ce sujet dans le “rat st Gartenbau, un article clair ntenant toutefois, observe la Copie oo Blatt, rien de nouveau; nous y empruntons ce qui sui indi par exemple, les Ophrys qui vous font l'impression de mouches, d’abeilles ou d’araignées en repos, commencent à rencontrer plus de succès dans les cultures, depuis que les grands horticulteurs les obtiennent en gros pour la vente On les commandera à temps, en août ou sep- tembre, pour que l’on puisse encore les planter au commencement du printemps. On les met dans des pots bien nettoyés, dont on garnit le fond de débris de faïence, sur lesquels on pose ensuite quelques mottes de tourbe et de terre de bruyère La terre employée sera de préférence un mélange reux, (syn. ©. purpurea Huds), il est bon d’ajouter peu de chaux et pour celles, comme l he maculata L. croissant dans un terrain humide et limoneux, on ajoute au mélange susmentionné une partie de vieille argile ou, à st de celle-ci, le double de bonne terre de gazo La dimension des pots SAS ‘du nombre de plantes que l’on veut y mettre et pour les espèces à rhizomes, comme le Cypripedium Calceolus, naturellement de la longueur des r izomes, ainsi pedium et les autres Orchidées dont les rhizomes et leurs racines prennent un grand développe- t pousse aérienne, soient à 1 1/2 à 2 centimètres. Si on les met plus profon- dément en terre, je crois que su développement en souffre. Pour l'Orchis Murio L. qui lors de la DA ERON est déjà garni de feuilles, on emploiera se ER pour que Le: ous. reposent gt gr db on, on a en la terre sans cependant trop l’e nfoncer. Pour obtenir une humidité uniforme, on couvre les pots de mousse et, à l'approche des fortes gelées no on les met, si on dispose d’un jardin, dans un coin ah Lg dans une place claire À fraîche (seul à 8° KR. de chaleur). Dans sphere cas, on peut les placer dans un endroit frais, tout près de la fenêtre. Alors, on examirera plus souvent si la terre n’est pas desséchée et pipi: qu'elle est sèche jusqu’à bone: e 2 centimètres, on doit bien les pe plantes séjournent dans cet endroit jusqu’à ce que l'on commence le forçage, c ’est-à-dire jusqu'au commencement de Janvier, époque la plus favorable D'après m es expérien ces, l'Ophrys myodes, et _ puis aussi l'Orchis militaris L., se prêtent le mieux au forçage précoce. On fait bien de prendre ceci en considération lors de la plantation, en sortant les plantes de telle façon que, pour | forçage précoce, l’'Ofhrys myodes Jacq. ( NV wusctfers Huds) soit plantée dans un même pot l'Orchis militaris L. (O0. Rivin: Gouan). L' Drchés Morio et l'Orchis fusca se développent tôt. Attendu que l’Orchis Morioest généralement attaqué par les pucerons qui se transmettent facilement aux autres genres, je ne puis recom- mander cette espèce pour le forçage. Pour les Orchidées à forçage plus reculé, je recommande l'Orchis maculata et l'Orchis latifolia L. (O.ma- jalis Rchb.). Des Orchidées à rhizomes, je puis recom- nder spécialement, comme bon pour le forçage, le Cy pripedium Calceolus qui se développe bien et tôt et se conserve bien (la fleur reste fraîche pendant quinze jours Quand les pucerons se montrent sur les Orchi- dées, on les lave bien à l’eau de lessive et deux heures plus tard à l’eau pure. Pour les espèces mentionnées et ne croissant pas dans les contrées marécageuses, l’arrosage se fait pendant le for- çage, aussitôt que la terre est sèche à 1 centi- mètre de profondeur Quand les fleurs sont fanées, les plantes sont moins souvent arrosées et remisées dans un lieu frais, si déjà elles n’y ont trouvé place plus tôt pour prolonger la durée de la floraison. Plus d on ne doit plus redouter les fortes je mentionnerai encore spécialement, qu’une grande partie de nos fleurs sauvages, fleurissant au printemps, plantées en pots en automne, hivernées fraîches, à l’abri de la gelée, dans une cave ou un endroit rés mises au soleil vers la mi-janvier, à une température modérée (5° à 10° C.), ensuite arrosées conve- nablement, peuvent fleurir quelques semaines plus tôt, intéressant ainsi les amateurs et étant utiles aux jardiniers. Le nombre des genres propres est si grand, que tout amateur en trouvera facilement une ; par exemple, les représentants des senaes Hepatica, Anemone, Cory alis, Arabis, Epimedium, Dicentra, Omphalodes, Lychnis, Veronica, Phlox, Petasites, Primula, Astilbe, Iberis, Pulmonaria, Mertensia, Iris, ainsi que les nombreuses plantes bulbeuses flourissant au ,O illa Galanthus etc. PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉES Laeliocattleya X Ada Hybride du L. elegans alba (ou plutôt Scil- leriana) et du Catileya Luddemanniana, présenté à la réunion É Manchester du 26 acto M. J. Leema rappellent ot le premier p mais elles ont un coloris rose tendre qui trahit l'influence du C. Luddemanniana ou speciosissima. La gorge est jaune citron pâle Cet hybride a recu un Certificat de 1re classe. Un beau Vanda coerulea A la séance de la Société Nationale de France du 9 novembre, MM. Dallemagne et Ci: présen- taient un superbe Vanda cocrulea, à belle inflo- ——————— rescence compacte portant un grand nombre e fleurs très grandes et d’un coloris très vif. C'est certainement une des plus remarquables plantes de cette espèce qui aient été présentées me longtemps. Cattleya labiata Gin Très belle variété nouvelle présentée à Londré le 7 novembre par Mme Briggs-Bury, SE ton. Ses fleurs, d’une excellente forme, ontles pétales et les sépales blanc pur, et le labelle blane avec uue large macule centrale violet pourpré velouté. Le tube du labelle est jaune vif (Certi. ficat de 1'° classe). Laelia pumila Ashworthiae Variété à fleurs blanches, légèrement nuan- cées de rose violacé pâle, avec le labelle d'un d'un bleu violet ardoisé, présentée à es par M. Ashworth. à Londres Cypripedium X Hitchinsiae Hybride du C. insigne et du C. Charles: worthi, présenté à Londres le 7 novembre par A. S. Hitchins, de St- Austehe C’est donc une le Gardeners’ Chronicle, rappelle dans l’ens un petit C. xX Leeanum, tout en ayant que traits caractéristiques du C. Charlesworth. Cypripedium x Wilmslowianum Un Cypripedium hybride a été présenté récem: ment à Londres sous ce nom par M. Ashwo de Wilmslow ; le nom de Wzlmslowense, comme on Feu serait mieux approprié. Cet hy ride est du C. insigne Chantini et du C. X Hart sianum Siperbun. I a donc des rélésenen ota l'A MR à oenanthum, le C. restes et toute une série de semis du Mn ornés de noms différents. Cypripedium x Pollettianun Cet hybride, qui date de 1890, est issu du Ke x calophyllum et du C. X oenanthum super- dans les serres ve M. A. Bleu, parmi dance des C. x Iris, C. x amethystinum, C.x barbato-Veitchi, que nous avons vu d coloris approchant de celui-là. omplexe; La parenté de ces } by pridp est 35e nee | en voici le tableau C.barbatum } j C.XHarrisianum | C. villosum | C.Xoenanthum C. insigne Maulei , C. barbatum | C:Xcalophyllum C.venustum ee de Cypripedium et sand s avons remarqué chez M. Bleu, à + vers + milieu du mois de novembre, un hY qui présente un uit pepe Il es ’ C. Hookerae et du C. longifolium (Sale dium); or on sait que les ms nipedium et Cypripedium, après 4 nr de ne pas lever, ont eu la de ne pas don s M. Bleu Cet hybride est encore intéressan me C.XPollettian®® | | ! { | À Ÿ —— . point de vue; son pavillon porte à la base deux petits appendices bien détachés, semi-dressés, étalés suivant un plan perpendiculaire à à celui du pavillon et des pétales. On dirait deux petites ailes, ouvertes entre ces organes, et d’un gris clair translucide. r n'a d’ailleurs rien de bien attrayant au int de vue horticole, et comme les autres hybrides entre ces deux genres, elle semble mal venue; mais elle ne saurait passer inaperçue à cause de cette bizarrerie. Garnitures en fleurs d'Orchidées e faut point, dans La Semaine LAN RES qui inue les traditions du Fourn s Or- l'on ne réserve une place d'honneur à ces élégants représentants de la flore exotique si riche en superbes espèces aux brillantes fleurs. Si l'Orchidée, en tant que plante, ne me se trouver partout, il n’en est pas de e de la fleur. Aussi celle-ci jouit de nos jours d'u une très quelque peu aérienne, supraterrestre, séduit tou- Jours et prête immanqua u milieu où Elle fait valoir ses grâces délicates, quelque chose € son incontestable supériorité Aussi la fleur d'Orchidée est-elle réshnrahés avec un toujours croissant -empressement par Amateurs de délicieuses si florales et re uristes — ceux ou celles du moins qui sont istes — savent-ils, à Dr de ces trésors de fantaisies Eve re et de couleurs, composer des jà, grâce “re vue du seems elles Pen mins arngi de SAMEDI, 25 NOVEMBRE 1899 chaque saison nous gratifie, La vue de ces mo- dèles charmera le délicat, fera naître le goût des beaux arrangements et en fera inventer de nou- veaux où l'originalité et le pas vu encore joueront probablement un grand rôle. La figure 206 nous montre un vase garni à la base de Cattleya et de Cypripedium, auxquelles fleurs l'artiste a ajouté des Eucharis ; au sommet, ncidium et les Cypri- pedium entremélent leurs élégances pour com- Un Jardin naturel C'est une bien jolie chose qu'un jardin naturel. Nous ne voulons pas dire un jardin dans lequel espace; dans un jardin naturel | Fig. 206, — Vase garni d'Orchidées. poser une garniture d’un très sérieux mérite. Pas n’est besoin, à la vue de cette composition et sachant quels en sont les éléments, de tâcher d’en faire ressortir les qualités : elles sautent aux x ! Nous laissons a nos gracieuses lectrices d' É dont nous leur offrons aujourd’hui la p imparfaite reproduction. Cu. D.B. moins un rôle capital. Et c’est pourquoi r les beaux parterres habituels, sont barrassées de réaliser ce lisseraller cet abandon artificiel qui ne saurai confondu avec le désordre, et qui peut-être “exige plus spé et de sentiment personnel pour être attrayan M. Geo. Bunyard leur en indique 1e moyen 466 LA SEMAINE HORTICOLE dans une conférence faite récemment à Londres, à l’« Horticultural Club.» Voici la traduction de cette intéressante conférence, très instructive aussi et l’on pourrait presque dire savante : #"# « Le sujet que je vais traiter ce soir m'a été suggéré par un incident qui s'est produit l'été dernier. Un étranger qui était venu visiter mon établissement au mois de juin, alors que tout était en pleine végétation et en sa floraison, avait fait à maintes reprises la même remarque, quand je lui signalais des endroits Le 4 rement beaux : « Oui, c’est joli; mais ce s des mauvaises herbes, rien que des mauvaises herbes « Eh bien, mauvaise herbe, ce n’est après tout que le nom qu’on donne à une plante qui n’est pas à sa PAS dans les cultures horticoles ou agricoles, ce qui n'empêche pas qu'on puisse la trouver belle quand elle est dans son élément ; et je fus frappé, dans mon sens intime d’amateur de fleurs, de remarquer que nous autres horticul- teurs nous RER beaucoup de belles plantes indigè ur courir après des plantes exotiques dont nous ju nos jardins et nos serres, et qui ne sont, en somme, que des « mauvaises herbes » dans leur pays. Alors se forma dans mon esprit une conception des M PRE combinai- sons que peut fournir l’œuvre ature; par exemple auprès de ma propriété se non un bois d'une masse de Jacinthes des bois, qui offraient un PTT œil h per ndant t lorsqu’elles étaient passées, une ravissante mois- son de Lychnis diurna eo des bois à fleurs pleines) leur succédait, et faisait un effet aussi agréable. Ailleurs, à 800 mètres environ, je vis un jour, au cours d’une promenade, une masse rose pourpré perçant entre le feuillage vert foncé dit que le spectacle était aussi beau à chaque saison. « Voilà deux exemples pris parmi des cen- tai, car je n’ai pas besoin, parlant devant des horticulteurs, de mentionner les champs de Boutons d’or, ni les bois tapissés d'Anémones. « Je préfère vous rappeler quelques plantes in- digènes qui, à mon avis, méritent d’être cultivées dans les jardins, sinon dans les parterres, au _ moins par masses dans le jardin naturel et les sentiers boisés, où l’on gâte souvent la la nature en introduisant des plantes exotiques. On a remarqué que des masses d’une couleur apparaissent souvent après ( des masses d’une autre couleur; le jaune domine à la fin du print emps, le bleu au commencement, et le jaune reparaît en automne. « L'une des raisons pour lesquelles on néglige + plantes sauvages, c ‘est certainement la diff- culté qu’il y a à les collecter à la bonne saison et le gazon qui le la meilleure méthode consisterait à recueillir leurs à les semer sur couche pour les trans- ecsed plus tard. mieux est de commencer par des fleurs vost des re rer ou au-dessous des arbustes à feuilles elle y sera tout à fait chez elle, et ne era en rien les plantes à fleurs. La Pri sets: peut se naturaliser dans nuire par le voisinage des espèces horticoles à couleurs brillantes, car sa simplicité, sa modeste “ur ressort suffisamment à c so Hptre iii plus tardifs. La Véronique femelle {V.Cha- éc @œ + Lamium riens ou Ortie jaune est l’une de nos premières fleurs du printemps. J'ai noté à une Lois “ parc de grande masses de Bugle offrant un joli coup-d’œil, et J ‘y ai remarqué une forme blanche et une nuancée de rose « À propos des sentiers sous bois e t des chemins bordés de gazon qui entourent l'habitation, je dois dire que l’on gâte souvent la beauté naturelle en fauchant trop ras, et qu'il suffit de faucher une bordure d'une largeur de 3"50 environ; cela fai pourvu qu’on coupe l'herbe ou qu'on l'éclaircisse une fois par an, les fleurs naturelles prospèreront dans le gazon, et rappelleront un peu les prairies alpines. Là, les Primevères, la Cardamine, la Centaurée, la Bugle, la Linaire feront un bel effet avec de petits groupes de Digitales. « En été, les Orchidées indigènes nous four- nissent à la fois des fleurs très belles et des curio- sités pour masser dans certains endroits choisis. L'Orchis mascula et ses nombreuses variétés sont jolis, et j'ai vu l'O. maculata, appelé magnifica en Écosse, qui était particulièrement superbe. L'Orchis papillon (Habenaria 7) à à jolies 2. de fleurs pâles à odeur de Primevère, se plaît d e Listera ovata, 1 méritent aussi d’être cités; l'O “Reis. l'O. muscifera, YO. latifolia ont droit à des soins attentifs, et dan ns les parties ombragées les Epipactis méritent qu'on leur ré- serve une place choisie avec le terrain qui leur Pa . La réputation du Trollius MR N est déjà faite; la Digitale est une de nos indigènes les plus remarquables; elle Sat int se multiplier par graines, et forme des masses magni- ne pour Î bascum) méritent cultivées, avec leur fcuillage duveteux et leurs belles grappes de fleurs s, d’une si longue durée. « Qué dirai-je du Coquelicot, avec ses superbes fleurs écarlates qui n’ont que le défaut de passer 7e vite? Nous devons garder un tendre sou- enir à cette plante comme à l'ancêtre de nos beauté de splendides Pavots horticoles. A l’Ouest le Pavot jaune { Papaver où M econopsis cambrica) se ren- contre fréquemment près des ruisseaux. Comme plante de bordure, le Geranium pratense, à fleurs couleur lavande, est bien connu. Les Hieracium et Crépides (oreilles de souris et de chat en nes seRon" de jolies fleurs jaunes et couleur primev « Pour les endroits are sous les arbres, les Perv major < min Ltéine ce et ofifren Sol coup-d'œil toute pe sea le ane sylvaticum fait bien par era le Nord du Pays de Galles on trouve plus de variété que _ les bois du Kent. L'Aspérule aussi Su rt une Joue plante de parterre sauvage. (A suivre.) Iris Darius et Iris Mad. Chereay Les somptueuses fleurs d’Iris, qui, au point de vue de la flore des jardins, y occupent la place que les superbes Cattleya se ennent dans les cultures sous verre, comptent un grand nombre d'espèces parmi lesquelles les Iris germanica sont peut-être les plus populaires. Le célèbre Iris bleu a donné naissance à une foule de magnifiques variétés dont l'ampleur des divisions, l'aspect dédore tif de l’ensemble, le brillant et PA distinc- tion des coloris sont quelques-unes des principales qualités Celles que nous figurons à Pr grâce à la complaisance de MM. Goos et Koenemann, de Nieder-Walluf (Rheingau), nl de toute beauté, L'Iris Darius (fig. 207, P. 4 couleurs jaune de chro sont marginées de jaune pâle et a à de blanc. L'Iris Mad. Chereau (fig: 2 incontestablement une d pureté de colorisque comme forme impeccable; la fleur est blanc de lait marginé ét veiné de bleu violet, Le Careopsis grandiflora Les personnes qui dédaignent les fleurs jaunes, parce que jaunes, sont malheureusement fort nombreuses encore. Nous ne relèverions pas la chose ici, si cette prévention ridicule ne privait que le jaune. Les exemples qui le prouveraient à toute évidence sont nombreux, pas n'est besoin fñ en st @ a re) Le jé [el Le. Q + à © Les ! p [er ©. B ré leur déconsidérée, des tein délicieuse délicatesne: Tel le figure 209, p. 469, à l’amabilité de M et Koenemann, de Nieder-Walluf re coupe d’un beau jaune d’or don Ft 4 décroit la circonférence vers le centre. a- Semain orticolea ‘publié, es de or. la AdcFipôn et le portrait de deux autres A A TR le C. coronata (fig. 107: p. 270) et le C. palmata (fig. 136, p-3 350)- catalogue de MM. Goos et Koenemann mentionné également le C. lanceolata de la Caroline € et de la Virginie, dont les fleurs sont également d'un beau jaune es Co oreopsis sont pour la plupart des plants, | très décoratives, fort répandues dans les jardins ! où on les emploie pour l’ornement des pe | bandes et des massifs; leurs Aa peuvent aussi “ de ces fleurs jaunes, UNE EXPOSITION DE CHRYSANTHÈMES A LISBONNE Le Portugal, petit quant à sa surface conti- nentale FR possède, en retour, ainsi que nous avons déjà eu le plaisir de le dire dans La Semaine °H orticole, de très riches terres et il jouit d’un climat bien privilégié. Il faut constater développement en plein airin- connu ailleurs en Europe. Nous avons parlé déjà de ses jardins et nous en reparlerons. Plus exac- vla ea des pb végétation de ces jardins dit la douceur des hivers en Portugal et les L nr végétales que cette douceur permet en plein a Aujourd'hui nous lon conter les fêtes hor- ticoles que Lisbonne vient de consacrer aux Chrysanthèmes, les fleurs partout si en vogue à cette heure. Deux Expositions étaient ouvertes à la fois à Lisbonne le 28 Fe — elles le sont encore à cette heure 4 n re — aux collections les plus belles de Crysis cultivés à la grande fleur, l’une par la Société Nationale d’horticul- ture du Portugal, et l’autre x l’Établissement Door ds M. Frédéric Dau emière nous dde PET dans Le de: les richesses bien Sr og es. C'est de la seconde que nous allons parler Elle était re #4 installée dual les cul- Le re de M. aupias, et elle ne com- rm que des plantes élevées dans S nt. ont heureux de le dire : cette Expo- et très aimable Mme Daupias, car il nous a semblé que l'œil directeur n’était point étranger à certains détails d’ Héviice dans l’éta- _ t de l'Exposition que nous avons mir - F. Daupias, horticulteur-grainier, possède + Cayeux. Plusieurs lignes de tramways desservent ce quartier de minute en minute. s s cultures de M. F. Daupias est très accidenté ; “il est, en presque toute sa surface, isposé en pentes et en terrasses planes super- Posées, L'eau est et abondamment conduite pour les arrosages à la lance. Aussi la végétation de toutes les plantes et arbres est-elle Partout très luxuriante. Le cadre est vraiment joli pour une Exposition florale. Même seul, ce -cadre devait attirer le public visiteur. era ce public est-il venu nom- ‘UX voir l'Exposition, et nous sommes certain Es cette Exposition particulière aura utilement de son côté ; et au profit de l’horticulture portu- lus beaux Baise, répandu la connaissance des plus Chrysanthèm SAMEDI, 253 NOVEMBRE 1809 M. F. Daupias avait, d'autre part, entouré son Exposition, et cela très intelligemment, de tous les moyens de réclame pouvant amener les visi- teurs, annonces dans la presse quotidienne, mu- sique militaire exliente jouant dans l'Exposi- e. = pe © g [er 4 D KL” o 5 ler] ® + ®œ =] re E] Len D e+ M4 œ ®œ ve 4 p no. fleurs coupées, mais uniquement de plantes fleuries en vases, et toutes bien cultivées pour donner les grandes fleurs. Sous trois grands abris grillés, brisant s4 rayons solaires; étaient disposées au nombre mille au moins, peut-être plus, et en autant FA variétés bien étiquetées, les plantes composant l'Exposition. Un massif seulement disposé en plein air, hors de ces abris était formé de plantes très belles aussi, et élevées sur tiges que ter- minait une jolie tête portant de superbes fleurs. 467 riétés les plus belles entre ne : Ernest Baltet (Reydellet}, incurvée, bronze et or, coloris spécial; Me H. de Vilmorin ( (Calvat), très grande, légèrement rosé; Panachée (Delaux), incurvée, pourpre centre or; Docteur Vérité(Bruant, 1899). amarante à revers blanc porcelaine ; oh gt (Nonin), i incurvée, immense, à vs ligules lilas très frais; Jules Bernard (Nonin, 1899), re très gran violet à reflets blanc, superbe; Mme René ra (Calvat), in- curvée, très grande, pour pre à revers bronze; Sita (Calvat), très grande, à larges ligules, lilas sir Mr: Émile Brault (Nonin, 1899), très grande, à larges ligules, violet à revers lilas; M. bise (Calvat), très beau jaune; Comte de Brambilla (Scalanendi, 1899), fleur énorme, chevelue, pourpre et mauve — vraie nouveauté, Fig. 207. — Iris Darius (voir p. 466). L'un des trois abris avait été uniquement ré- servé aux variétés de choix parmi celles mises dans le commerce + rent en 1898 et 1899, spé- cialement par les semeurs français les plus connus : MM. Calvat, Metdctiet: Lacroix, Nonin, Crozy, Malin, Delaux, Bruant, Chantrier, et aussi ges ue semeurs eo pays, se- meurs jus ommés, et, entr autres, T lation Séianendt, is habile jardinier du roi Très intelligente et utile est cette présentation spéciale à l'appréciation du public et surtout de celui connaisseur, des vb d’une plante qui est cultivée en era Nous citons sur n et. me E © à ue relevées en face de cette Exposition péalé; quelques-unes des va- tant par la grandeur que par la forme et le Si de sa fleur; ossier (Calvat, 1899), Etre fleurs, incurvées, à larges ligules, ake ignée cerise, superbe variété; Docteur Bellont . Raduell), fleur en boule, rt Éoetée très plei à fines rpre centre jaune, trés jolie : Daloyrad (Lacroix) ttes. pourpre et or; M. es Daiguenoire (Malin, 1899), incurvée, tr Fév ande, de superbe tenue, pourpre pointé or; Ms Berthe Daupias (Nonin), très grande et très pleine, aux larges ligules du blanc le plus pur, superbe Si nous passons sous les deux abris où plus de 800 plantes présentent le surchoix _— RE collectionnées d’obtentions antérieures, us sommes très embarrassé pour citer rs plus PAT Se 468 LA SEMAINE HORTICOLE composition pour les Palmiers, Araucaria, My t toutés sont superbes. Nous avons revu av i = Oléandres. Dans du terreau sablonne ec ldisir, et noté en passant : Publius Crassus Quelle terre pour nos e (Chantrier), mauve pointé pourpre — union rare ; mé de ces deux coloris; — Colonel Rispaud (Crozy), plantes d appartements ? croissent les Gommiers, Dracaena, Coleus, P fleur en boule, moyenne, très pleine, amarante; danus et Philodendron, ensuite la plupart de Van den Heede, cerise; Charles Davis, jaune Toutes les terres utilisables, comme le com- plantesde corbeilles et plantes grimpantes, con i et bro i post, le terreau de couche, la terre de bruyère ou le Tradescantia, le Clematis, la Passiflore 0: onne A. Rothschild, blanc crème; Mme B. Île terreau de feuilles doivent, avant leur emploi, fleur de la Passion, etc. Du terreau de feu Verlot, lilas; Yellow Mme Carnot, jaune canari. être mélangés à une quantité suffisante de sable ou, mieux, de la terre de mousse et du sable Nous nous arrétons de peur d’être accusé de faire bien lavé. Dans la terre de compost mélangée à la tourbe, du charbon de bois et de petites pier un catalogue. un tiers d'argile, on cultive les Roses, les Œüllets, voilà la terre propre à cultiver les Orchid Nous devons noter l'agrément apporté à la belle les Giroflées, les Chrysanthèmes, ensuite, les Broméliacées, Aroïdées et les soi-disantes pla Exvosition florale de M. F. Daupias, par les Agaves, le Lierre, et en général aussi toutes les carnivores. excellentes exécutions musicales données dans le plantes croissant chez nous en pleine terre. Dans (Gärtnerisches Zentrall-Blatt). La conservation des Fruits | dans la Tou M. Greinig, directeur de la plantation d'a fruitiers appartenant à M. le « Kommerzien C 1 « lorsqu'on n’a, à cet effet, que peu de place disposition. Dans une caisse d'un mètre cul acquérir, car dans tous les grands catalogue différentes périodes de maturité sont indiq n peut jusqu’au mois d'août, apporter $ table des fruits irréprochables, sans que le à déplorer de grandes pertes par la pourr Voici comment je disposerais les couche: avoir toute l’année de beaux fruits : Pour les mois de juillet-août : « Roter apfel » — Grande Reinette de Cassel. Pour le mois de juin: «< Grüner Fürstena} — Reinette de Champagne. Pour le mois de mai: « Rheinischer apfel, » — Cousinet pourpré. foie dt e -/"5 Pour le-mois d'avril : Reinette de Eau : Ne NE. «1 — « London Pepping. » Fig. 208. — Iris Mad. Cherneaw (voit p. 466). Pour le mois " _—. : Courtpendu roy « Parkers Pepping. » Pour le mois de février : Reinette Ramb de réaliser en deux Expositions simultanées, pour Du terreau de feuilles mélangé avec du terreau ture générale par le ‘« Deutschen Pom faire connaître les plus belles variétés de cette de couche est propre à la culture de la Violette -Verein; » par conséquent l'on peut lan : | Jardin de cette ‘Exposition, par le corps de mu- le compost sablonneux croissent la plupart des Paris, — « Ribston Pepping.» ‘ sique d’un régiment d'artillerie. Le charme musi- plantés herbacées, comme les Pelargonium, Pour le mois de janvier: « Dantziger : cal s’ajoutait à celui de la promenade au milieu Petunia et Fuchsia, ainsi que toutes les plantes apfel. » — Reinette de Harbest. | des fleurs sous le soleil de Lisbonne, d'une si bulbeuses (Jacinthes, Tulipes, Narcisses, Crocus) Pour le mois de décembre : Parmaine : douce chaleur à cette heure. et les arbustes à forcer (Sureau, Deutzia, Spiraea). anglaise, etc, ; Nous souhaitons à l’horticulture de Lisbonne Les Azalea, Camellia, Erica, les plantes de la n dehors des espèces citées, ily en a! E de nombreuses ventes de boutures de Chrysan- Nouvelle-Hollande, comme les Fougères d’appar- une foule d'autres qui se prêtent fort | | thèmes au printemps de 1900 Elle les mérite tement et les Sélaginelles demandent une terre l'application de cette méthode ; de plus les € | par les louables et énergiques efforts qu’elle vient de bruyère sablonneuse. mentionnées ont été recommandées pour . des Alpes, Gloxinia, Begonia, Gardenia, Bou- procurer facilement. NaARDY, père. vardia, Cliveia et de l’Asperge ornementale. Si l’on veut conserver ces fruits, PL Du terreau de feuilles, du compost, de l’argile points doivent être strictement observés: et du sable par parties égales, fournissent la . Je ne me sers pas de la poussi _— tourbe qui à toujours une odeur plus ou moins Masiéable, mais de la tourbe dont on se sert but pro Cette buse doit être rendue complètement res ce que j'obtiens en l’étendant pendant l'été +4 un endroit bien aéré et en la remuant s: Élus fruit doit être séparément envelopp dans du papier, le papier à journaux est bon cet eflet. 4. On n’emploiera que des fruits n'ayant pas été cognés ou ne commençant pas à pourrir. La question principale, c'est de ne pas déposer les fruits trop tôt dans la tourbe, attendu e la plupart des personnes présentes d é à ourbe envi- ronnante s’humectent, ce qui entraîne souvent la pourriture Si l’on agit comme il est expliqué plus haut et al COFRARERIRS l'été et l'automne durant, mais on doit la garder dans un lieu bien aéré. Pour finir, je citerai encore quelques espèces à la condition “toutefois, qu'on les arrose abon- - 7e et qu'on leur donne beaucoup de fumi Pommes : Charlamowsky. Grüner rm ne Weisser Kardinal. Cousino Reinette de London Peppi ng- armaine doré er: Dantziger Kantapfel. Grande Reinete d de Cassel. Poires : Williams #8 Beurrée d’Amanilis. Clapp's Lieb Beurrée Se ar à a “a Beurrée d'Espér sser Pont Louise pes Àhmcies, On est prié de n’envoyer ni fleurs ni couronnes mme le monde, fleurs, d’orner la bière des symboles d’ dois regrets le a montré combien est regrettable la mode Mouvelle qui tend à proscrire les fleurs des céré- Monies religieuses ous trouvons dans Le Matin, d'Anvers, un intéressant article consacré a cette question par SAMEDI, 25 NOVEMBRE 1899 comme nos lecteurs le liront avec intérêt, les in- téressés avec gratitude. Faisons remarquer que le mal signalé n’est pas limité à Anvers seulement, tout le pays, même le en est atteint; la guérison Que partout généreux et éloquent de CHRISTIANE ; he sait si l’on ne reviendra pas de ses erreme » 469 part et des annonces er re dans les jour- ntion : « t prié de n'envoyer ni «A quellesinfuences ou à quelles circonstances faut-il attribuer ce revirement dans une coutume Fig. 209. — Le Careopsis grandiflora (voir p. 466). «Il va donc se MR ce symbole frêle et charmant d'intimité entre ouleur et la mort; car la mode, qui en tout ul sa loi, éinbie avoir décrété la suppression des fleurs sur les lits mertuaires. Aujourd’hui il devient, en effet, de très bon ton d'ajouter au bas des lettres de faire- était admis que les fleurs reçoivent la confi- ence À nos regrets et de nos consolants espoi « Ainsi que je viens de le dire, l'habitude d'en- voyer des fleurs aux morts date d’une trentaine d'années à Anvers, et, chose étrange dans ce 470 LA SEMAINE HORTICOLE milieu positif, eut sa consécration dès son pre- ier d « Ce fut en 1869, lors du décès inopiné d’une belle jeune fille de dix-huit ans, ravie par une maladie infectieuse aux plus riantes illusions, au rêve de bonheur dont la réalisation prochaine illuminait d’un clair rayon ses yeux au regard expressif et ingénu à la fois, que l’on eut l'idée d'associer les fleurs à la mort. Elle s'en alla sans adieu, la pauvre enfant, attirée par les forces aveugles de l'inconnu, par la destruction avide de tant de grâce et de charme... qui sait: « Aimée, adulée, sa fin soudaine et prématurée impressionna péniblement la société anversoise, et pour la première fois les emblèmes artificiels du trépas, couronnes de perles et d’immortelles, furent remplacés sur un cercueil par les fleurs du printemps. Sous la neige mobile et odorante des Lilas, des Jasmins et de l’Aubépine blanche, elle fut conduite au cimetière campagnard où elle repose et avec elle s’abima, dans le silence de la tombe, le secret d’un bonheur envolé. « Éternelle fiancée, nos mémoires fidèles la re- trouvent dans les fleurs qu’on lui donna pour linceul, encore parée de sa jeunesse et de sa beauté, comme si la terre leur faisait grâce tandis que sans pitié elle voit mourir les Roses, au souffle de l'hiver destructeur ! « La douce et touchante habitude de fleurir les e and gération qu’elle tend à disparaître; car sans dis- cernement on l’étendit de l'enfance à l’âge mûr. Or, s’il est vrai que les fleurs s’épanouissent pour tout le monde, il est non moins vrai que d’instinct clarté et qu'au Respectons leurs amours et leurs répugnances et n’en chargeons plus, en aveugles, ceux qui s’en demi-deuil du Chrysanthème mélancolique ou de la discrète Violette, qui ne disent jamais où vont les morts. « Mais ce n’est pas dans l’abus que nous rele- vons qu'il faut chercher la raison du bannissement des fleurs aux cérémonies funèbres de la religion catholique, c’est plus haut qu'il faut monter pour pours’en convaincre, de visiter les églises pendant féerie, surtout pour les pauvresses qui viennent à, couvertes de haillons, égrener un chapelet devant l’image taillée de celle que le Christ, mourant sur la croix, donna comme modèle des au genre humain, et que les princes de l'Église ont instituée reine du Ciel. Les yeux et rachitiques, victimes de la misére, revêtue d’un manteau somptueux, le front ceint d’une couronne étincelante trônant sous un dais de velours au sommet d’une estrade toute garnie de fleurs sur laquelle s’entassent, entre les plantes, des bouquets de Myosotis, de Muguet et raison printanière enfin, bouquets chaque jour renouvelés par des mains pieuses. * « Plus de fleurs aux défunts, et, cependant, on ractère païen, lorsqu'elle est offerte comme der- nier témoignage de nos regrets à ceux que nous avons aimés, ou de reconnaissance à nos bien- faiteurs ? e ne vois pas les dames patronnesses de la x Crèche Marie-Henriette conduites au cimetiére, recueillis, suivant, chargés de couronnes, le cer- cueil de leurs bienfaitrices. Il y a là un enseigne- ment suprême et il n'est pas négligeable pour les disciples du grand amour du bien. « Le cimetière, » me dit un jour un... bien- pensant, le cimetière est un sol saturé de pourri- titre je les crus inspirées par le morceau type et d’un réalisme hardi des « Fleurs du mal » de Baudelaire. Circonstance bizarre, mon interlocu- teur portait le deuil récent de sa jeune femme et je me demandais dans quel cœur il avait gardé : « La forme et l'essence divine dé ses amours décomposées ! » 17 « Oh ! comme j'eusse préféré lui entendre dire sa piétéobstinée pour la jolie silhouette pâlie, en- core vivante dans son souvenir, unie à l’âme idéale qui l’animait! lui voir couvrir de fleurs celle qui était toujours pour lui aussi belle, aussi douce, aussi lumineuse que pendant son existence terrestre, celle qui était devenue aujourd’hui son guide, son ange gardien, sa compagne imma- térielle ! « Hélas, non, la dépouille mortelle, pour ceux qui pensent comme pensait ce jeune veuf, n’est plus rien, il faut l’oublier, l’âme seule compte encore et ce ne sont pas des fleurs qu’elle réclame, gens, un caractère trop humain, il n’en faut plus. Telle est bien l’idée, je crois, qui préside à l’abo- lition des fleurs aux enterrements ; la mode s’en méle, cela marchera vite et bientôt on ne pourra plus, sans déroger à ses lois, s'affranchir de la mention très chic : « On est prié de n’envoyer ni fleurs ni couronnes! » CHRISTIANE. La production fruitière de l'Angleterre M. Geo. Monro 2 fait dernièrement à la Société . Royale d’Horticulture de Londres une conférence très intéressante et très documentée sur ce sujet. Nous en résumons quelques passages : La production des Pommes s’est beaucoup développée, et parmi celles que les cultivateurs anglais expédient sur le marché de Covent Garden, on en trouve de plus belles, mais aussi de plus médiocres que partout ailleurs. En ce qui concerne les Poires, la plupart viennent du continent, les variations du climat anglais rendant la production très incertaine. Le commerce des Bananes s’est énormément développé. La plus grande partie vient des Canaries. Jusqu'en 1870, tous les Ananas offerts sur le marché provenaient des serres d'Angleterre. Actuellement les Açores en envoient de très grandes quantités. En fait de Raisins, c’est l'inverse, et le com- merce a été « complètement révolutionné par l'immense développement qu’a pris la culture de la Vigne en Angleterre. Il y a trente ans, : n'existait qu'un [gpl ee) Le = [je] st © + [el Le à Le) w DS Q [en — + Len Lx o® [en ® B < si ga re] o s=1 © [=] Lei LCR et Garden, surtout du Raisin tardif; mais cette culture a pris un tel développement dans le district de Londres et plusieurs autres, que maintenant l'Écosse en reçoit plus qu’elle n'en expédie. L'augmentation de la concurrence a fait baisser les prix jusqu'à la limite du bénéfice raisonnable, et aux cours actuels il n’y a que les établissements où l'on cultive le mieux et de la façon la plus économique semaine précédant Noël, appartient M. Monro a vendu, à 40 tonnes (40,700 kilos) de Raisin de serre, y que les producteurs de Raisin pour le marché ne se préoccupent que de l’aspect et du poids; cela n’est pas exact, mais il est vrai qu'ils sont obligés d'en tenir grand compte, parce que le public L « Le plus que celui de tous les autres fruits. Ilya 25 ans, dans le commerce, la Tomate était en quelque sorte une nouveauté; aujourd’hui l'Angle- duit des milliers de tonnes par an. soient de très belle qualité pour se vendre. » M. Monro dit que l'Angleterre exporte actuel: lement des fruits en Amérique, en Suède et d'autres pays, et même en France, quoique le droit d’entrée sur les Raisins en France Soit presque prohibitif. Enfin il dit que la vente des fruits occupe à elle seule des millions de personnes en Angleterre. | M. Geo.Bunyard, qui présidait à la conférence, | a déclaré approuver toutes les allégations de : M. Monro, et confirmé notamment que la culture conseillé aux personnes qui désireraient en prendre la culture fruitière de ne pas planter trop de Poiriers. BIBLIOGRAPHIE L'acide phosphorique en Agriculture, pe G. Smets, docteur en sciences naturelles. — édition. Nous signalons cette brochure à l'at nos lecteurs, non seulement de ceux qui ame î tention de - s’ occu” ochure est écrite simplicité alliée à une remar tant chez l'auteur une science profonde et un d'exposition peu commun. BOITE DU JOURNAL = M' Dupont, Lille. — Nous avons tenu note de votre demande. : SAMEDI, 25 NOVEMBRE 1899 CCLX XXI Re es AGREE. I © A FA [DE ATTENTIVEMENT EI L'EINDÆENITA Te Horteuteuns ee annees | ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES venir constater mon établissement Publication mensuelle in-folio lks merveilleux résul- D - * : Le tats que l'on obtient par l'application Chaque livraison contient quatre planches richement coloriées des Engrais rationnels et spéciaux de PUBLIÉE PAR Te Fr) TO CLEMN TTIN DEF 117, RUE BELLIARD, BRUXELLES LE É TRUFYAUT f | Ææ> < Le plus beau. le plus exact et le meilleur marché des ouvrages i de Inxe périodiques spé cieux aux Orchidées » neue | dau: |: Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit . { Grande économie de terre de bruvère ! {er Volume, 1 série (épuisé); 2 volume, 125 fr.; 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr. ; J Développerent VIGOUREUX et & ÉGU- 5° volume, 80 fr.; 6° volume, 75 fr.; 7° volume, vor: a À 70 fr: 9e volume, 70 fr. LIER des cultures. mr volume, 70 fr. : 44° volume ou 4e FE la seconde série. 65 12° volume ou 2e de la Le sd ’ x PE: rie. 60 ftr.; 13° “volume ou 3° de la seconde série, 65 fr.; 14° volume, abonnement courant, 3 Port majestueux: conservation SAINE | 60 francs. et INTACTE des plantes traitées. Les treize volumes pris ensemble : 875 francs Du Lande dé on oic Truffant ON S'ABONNE AU BUREAU DU JOURNAL, 117, Rue Belliard, BRUXELLES. . Lg Mestre ab ab > LuSLe D € réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative Nous sommes absolument CONVAINCUS M Il é” H Il EH 2 S FH ré re S qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s'en passer. 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CCLXXXII LA SEMAINE HORTICOLE QUINCAILLERIE HORTICOLE La Maison possède tous les Outils et les Accessoires employés en horticulture, les Outils nouveaux ou de récente introduction TONDEUSE DE GAZON AYEC 5 LAMES AU LIEU DE 4 soit 4 lames au volant et une à l'appui Pièces de rechanges à volonté Nu ES {em j}} {pommes |jmmmemnsennes MACHINE ANGLAISE extra fine MONTÉE SUR BILLES Longueur des coupes 26 centimètres, Dm he. it ONMLIOU 0 TOO É “ee a ur A 1 TUTEURS EN BAMBOU IMPUTRESCIBLES » » . . . « . . . 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"4: » Six mois. .. 8: - Trois mois... 4 Trois mois .. 5 » Les abonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. _ LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels Pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 48 Pages D CN D 471 Les Cactées et les Piantes grasses. . . . . . 473 | Petites notes. et nouveautés d'Orchidées. . . . . 474 | Sobhronitis dise Se PE A fe US SÉUTES iQ 474 74 Notes es TL a trie 470 I 476 Garnitures en Fleurs d’Orchidées. . . . + + » 477 - Polypodium Reinwardti. : . : + : . + : 478 La destruction des Herbes des allées; 4 + 0 er © 478 Erpngium en 479 is. 0 RO Ov 479 La région des D ONE De D RER AO SR CCE 480 PAR Chionris susssolsns var. M argueritae. . 4 211. Gadiolus hybridus var. Trionphe de Paris . 212, Le Jardin d'Hiver de « L'Horticole Colo- DR nn D De à eue ve à 475 477 * 213. Corbeille d’Orchidées. . + . . + -+ + 7 * 214. Corbeille d'Orchidées. . . + . + + : 478 * 215. Erynchium amethystinum . + + - + : 479 À 16, Baddisia variabilis = 11. . . . - 430 GaND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BTOUAN ELLES Adresse Scott : HORTICOLE-BRUXELLES “ L'HORTICOLE COLONIALE , poesie is établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — B. Les Serres Coloniales de Linthout. — C. Les Serres de Moortebeek LE CATALOGUE ILLUSTRÉ ET DESCRIPTIF PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PLLANTES:-UTILES OÙ OFFICINALES ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES COLONIES paraîtra Le 10 Décembre prochain CCLXXXIV LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Est demandé un bon ouvrier jardinier-horticul- teur, bien au courant de son état et connaissant les plantes vivaces et la culture des plantes de serre. Réponses aux initiales D. L.. B., Bureau du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. Une place de chef de culture pour la floriculture ur wacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connaître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur &e l’École Jardinier, chef de culture, marié, expérimenté dans toutes les branches de culture en serres, taille des arbres, culture de la vigne et pêche, fleurs et Orchidées, demande place. Références 1er ordre S’adresser au Bureau du Journal. A. B. C. Un premier garçon fleuriste désire place, soit en Belgique ou étranger, travail de premier ordre, 10 ans de pratique, France, Belgique, etc. Bonnes références. S’adresser aux Initiales C. D. :2 Poste restante Gand- Les Annonces Borticoles et Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Horticole > {= La meilleure et la plus large publicité se Y$ > journal est vu et Lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture RO AATAAIRE AREAS Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame æt l'annonce sont, aujourd’ hu se plus puissant levier de l’industrie URL commerce, que TICOLE » est l'intermédiaire le plus ne entre le pro- ducteur et l’acheteur. TARIF DES ANNONCES 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. LAB KE ST i 70 155 id 15° id. id 80 1/4 id 1/12° id id 100 15 id 1 id id 130 12 id. 1/6 id id 180 id. 14 ïd id 270 A colonne entière. . . . . . . . id. 35 1/4 de page sur-plusieurs colonnes. . id. 270 15 id. id. . id. 35 12 | id. id. Ne id. 525 34 id. id. No 775 A page entière. ... . . . 40e id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Æ => On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE Hones >» à 79, rue . Wiertz, BRUXELLE AVANT LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) CULTIVATEURS DE CYCLAMEN n'oubliez pas que L. DE LANGHE-VERYAENE Horticulteur Rue de Constantinople, 150, Bruxelles EST L’'OBTENTEUR DES CYCLAMEN PAPILI( LL ecti nie soc es _darbres fr ralpe ers, fruits de u d'é et industrielle, pour la re PARA le spa et var iétes nouvelles, etc. Jeunes sujets de pépinière et pee formés, prêts er. — Arbres à cidre skn variétés jé ds à la culture et au Fborntoire d’ana res ’ornement, per et arbustes À. erts, plants for gt ont collection. Fraisiers, &- les a commerce en 1897. les a Éhvailiés depuis 1886. ne néglige rien pos les perfectionner. 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CCLXXXVI EL SEMAIN Ë HORTICOLE a © « L'HORTICOLE COLONIALE : (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : (Adresse sérérapHt0l ; RUE WIERTZ, 19, BRUXEELLES HORTIC OLE-BR UXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde : a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., Avenue Jean Linden; plusieurs centaines de mille plantes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en: fleurs, elc.). GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉES GR MDCDE S" EE CHELERS Aerides IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMEX \T crassifolium. obbi. odoratum. Calanthe rubra. Cattleya aurea. Bibl RER Eldorado. Gaskelliana. Mossiae var, Araguaensis. Mendeli. nobilior. Schrüderae. Trianae var. Ibaguéense. Warocqueana excelsior. Chysis aurea. — bracte scens. Cymbidium eburneum. OWi. Cypri oiitte bellatulum. yp a Cha —— rlesworthi. concolor hirsutissimum. Lawrenceanum. Parish1. Spicerianum. villosum Dendrobium — autu — Bensoniae. rymerianum. crassinodes. Dalhousieanum. Falconeri. formosum giganteum. infudibulum nobile chine Laelia albide” anceps. Ib alba. mnalis. L JA Skinneri. iltonia Roezli. — — alba. Odontoglossum nu « vrai type de Lin- den» ou « … de Moortebeer. LG RS hastilabium. Odontoglossum Insleyi. uteo-purpureum. maculatum. nebulosum. Pescatorei Reichenheimi. sceptrum. triumphans. | Uro-Skinneri. | CORRE Forbes. uscatum. | — incurvum Lanceanum. macranthum. Marshallianum. tigrinum. varicosum Rogersi. Piluimna nobilis. Saccolabium bellinum. giganteum. Sthphones eburnea. Vanda amesiana. coerulea. Kimbailiana. suavis et tricolor. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente le sont ra PREMIÈRE MAIN. Nous in collecter dans les meilleurs districts, connaissant les meilleurs endroits — c’est: ce qui explique la grande quantité de belles variétés de grands prix, trouvées dans nos importations. Nes Collections nds cm + eg ss ont une réputation universelle et nos rh d'Orchidées populaire ü t les plus importants du commerce europé - LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 2 Décembre 1899 CHRONIQUE L'Exploration antarctique belge Les explorateurs antarctiques belges ont fait la curieuse découverte, qu'en tique l’on trouve à la su tomées absolument semblables à celles qui font partie de notre flore — ou faune, suivant que l'on se plaît à douter de la nature exacte de ces êtres microscopiques, une Diatomée que nous appellerons Cosinodiscus et qui, chose incroyable, a été retrouvée immédiatement sur les filtres de Wae lulent de ces Diatomées à la surface, tandis qu'au fond l’on ne trouve que des Carapaces vides ou des Foraminifères. Est-ce que décidément la Belgique tiendrait au Pôle austral par des liens plus intimes encore que rpcon ko Gerlache ? Ce qui est certain c'est que, lorsque le microscope a entre Bali et bok, la similitude fait absolument défaut. *"+ À partir du mois d'avril jusqu’en octobre, le nombre de Cosinodiscus, à Waelhem, augmente en nombre gr former plus de la moitié de la couche filtran M. le Dr H. SE Heurck, directeur du Jardin botanique d’ Far, la plus grande autorité pour là connaissance = r les déterminations. La pré- Sence de Due lui a paru d’autant plus cu- que ces formes sont considérées comme Sssentiellement marines; toutefois vers la même époque, M. Van Heurck en a trouvé en grande abondance dans ses dragages de l'Escaut ; comme à Waelhem l’eau ne renferme au maximum que 30 milligrammes de sel marin (chlorure de so- dium), il ÿ a donc le cas intéressant d'une espèce ks de la rue Montebello par MM. Arc- towski et Racovitza, de la Belgica, ce dernier, Qui est le biologiste de l'expédition, avait men- Monné le Cosinodiscus comme une des formes SAMEDI, 2 DÉCEMBRE 18099 les plus fréquentes dans les mers antarctiques, l'espèce de Waelhem ayant été mise sous le microscope, elle lui a paru très semblable, si pas identique avec ce qu'il avait vu au Pôle su ud ! Les Di une on avec son couvercle: cette Cara- pace est de la silice, la même substance qui forme le cristal de roche, La variété des Diatomées est infinie; on a décrit plusieurs milliers d'espèces. Dans les deux seules villes où la biologie du fil- rage au sable est mt d' Sin 7 poursuivies, on a trouvé les Diatom taient l'agent le plus actif la Mrifetions cela se comprend facilement, car ces plantes en- 8 Fig. 210. — Centaurea suaveolens var. Margueritae. lèvent à l’eau les matières organiques ainsi que Haas et dégagent de grandes quantités d'oxygène Dabhlias à fleurs de Cactus nouveaux dont nous détachons la liste du catalogue de MM. Vilmorin-Andrieux et Cie Hauteur Keyne’s White Keynes. Hem à centre hair: À . 1mM20 trope à centre jau unâtre . 1m30 Austin Cannell Cannell. die et niois à prie S " 20 Cap es. Rouge brique à à centre abricot . 1m30 a se “vase y Ke nes. Cerise ” m30 Sta . ndar rs pere g mrbte feu, brillant . 1m30 Ruby mé nes. Rouge rubis, taucarminbrillant. 1m39 Laverstock Beau Keynes. ermillon et sa n , 1m30 eynes. Cramoisi, à pétales rou 1m30 Kingfisher Keynes. brillant, à pétales roulés. 1m 0 set Charmet et. Rouge corail, d’un brillant outé . Ims0 FPT ET Keynes. Cramoisi brillant, à à centre blanc. 1m 30 Primrose Dame Miss Aldersey. Jaune à ; Re Sn Britannia Keynes. Saumon et abrico Société royale d'horticulture et d'agriculture d'Anvers Le “agé mec tuerie maps de fixer les dates de ses expositions en L'exposition générale d' tions aura lieu | les 28, 29, 30 31 juillet et ga de Chrysanthèmes et de fruits 1e novembre 1900 au Palais des Fêtes de la Société royale de Zoologie, # pro- gramme de ces concours paraîtra sous La Société organisera aussi cet tm er des enr horticoles en langues française et ande, Les dates de celles-ci seront annoncées mt _ ‘® ee La fête des arbres en Italie Em) de la « Lettre d'Italie » du Matin, ers). dr vient d'inaugurer rare simultanément à eh À eds Haute-Italie, et à Noceras, dans les ces méridionales, deux immenses mm contenant chacune plus de cinquante mille plantes de diverses essences, destinées à reboiser vont, en outre, être édictées quant à l'abatage des arbres. Des forêts entières, vendues à des spéculateurs étrangers, ont dis- paru au grand dam de l'agriculture, le système hydrographique et même le climat des contrées où ces forêts existaient ayant été modifiés dans un sens nuisible à la production agricole. gouvernement Fatétait fait représenter à . inauguration de ces pépinières, auxquelles assis- taient les autorités locales, des notabilités, des délégations d'instituts spéciaux et une Sérers no me reuse d'invités. C'a été ce que Lai Le Led À # œ ei Las Ce. L12 à LE a Le Fu le œ 2 Les La = o ut être qu'au détriment, non seulement de l'agricul- ture en général, mais aussi de la santé publique, l’action purificatrice des arbres sur l'air que nous respirons étant connue. Centaurea suaveolens var. Margueritae Le Centaurea suaveolens Hort., que Lamarck désigne sous le nom de Centaurea Amberboï, Decaisne sous celui de Amber odorata, une espèce recherchée d'un gente très laire. En France, ru peuple lui a donné plusieurs noms, ce qui prouve surabondamment sa grande vogue : Ambrette jaune, Barbeau jaune, Fleur du Grand Seigneur, etc. La Centaurée odorante nous est venue d'Orient; sont pinnatifides à lobes dentés. Les fleurs, assez grandes, sont recherchées à cause de leur odeur suave; leur couleur, d’un jaune citron, est des plus distinguées. La variété Margueritae y nous figurons sous le n° 210, grâce à l’obligeance de MM. Vilmorin- Andrieux et Cie, se fait réiarquet par ses jolies nuances roses et blanches qui lui ont valu les à l’aide de ses capitules longuement pédonculés, produire les effets les plus charmants. Pommes de terre devenant douces Ces tubercules conservés dans de mauvaises conditions ou des rendent impropres à la consommation. Quoique mes de terre ne soient pas gâtées, elles ne sont plus utilisables uisine. Il existe, nous apprend le Bulletin d rs ulture d'après le Landbode du 4 novembre moyen fort simple pour leur enlever leur cote. désagréable : Pommes de terre retrouveront leur goût primitif. On ne confondra pas les Pommes de terre gelées avec les Pommes de terre devenues douces; dans le premier cas aucun remède ne saurait empêcher la pourriture des tubercules dès que le dégel complet est survenu. Glaïeul « Triomphe de Paris » Nous attirons l'attention de nos Serre sur ont prêté le cliché. Ce Glaïeul fournit un très épi de fleurs nombreuses entourant la es fleurs sont grandes et belles, d’un blanc crème légèrement striées lilas orné d'une petite macule carmin ombrée de jaune d'or Un nouvel insecticide M. J. Page, chef de cultures chez M. Rob Lebaudy, signale dans le Yardin un nouvel insecticide, l'Hypnol, qui donne, paraît-il, des résultats excellents. Voici un passage de son article . qualités de ce produit sont vraiment cie à tous les points de L'Hypnol est incolore ; il s Énblcie mélangé d'eau en de plus ou moins grandes proportions suivant le degré de vitalité de l’insecte à détruire. Sa puissance de destruction est considérable et il ne brûle ni ne salit le feuillage ou les fleurs des plantes, même les plus fragiles. « On mélange l'Hypnol dans 60 à 70 fois son volume d’eau pour détruire le Puceron vert, de 40 à 50 pour le Puceron noir, 25 parties d’eau pour le thri rips, 20 parties d'eau pour la Grise et l'Araignée rouge, 12 à 15 pour les Poux, le Kermès et la Cochenille. < Nous procédons par bassinages soit à la seringue, soit au pulvérisateur ; ce dernier mode est bien préférable, Ses le liquide purée atteint plus facilement tou i a plante et la quantité perdue est st trés minime. Un seul bas- sinage détruit tous les insectes instantanément, mais, bien entendu, à condition d'être fait un Fe copieusement, de manière à ce que tous les insectes soient touchés « Quant aux Poux, au ux Kermès et aux Coche- nilles, ils ne seront détruits qu'après un deuxième nage fait environ 12 heures après le premier. « Nous opérons de 2 agp le bee ou par un temps sombre, le liquide pulv sèche alors lentement et produit plus de. son < Nous avons employé l'Hypnol sur de nom- jan genres de plantes de es et de plein air, nous avons détruit radicalement tous les insectes combattus : les Consaese . les Coleus, Cro- Asparagus, les Poux des Palmiers, Ca- ,; Vanda, er les Araignées rouges sur _ les Cite et Nogelias, les Thrips sur les Aza- LA SEMAINE HORTICOLE lées, Ficus, Oncidium et Odontoglossum, les Pucerons noirs des Chrysanthèmes, les Pucerons des Calcéolaires, Cyclamens, Cinéraires, ceux des Melons et de tous les arbres fruitiers, etc., et jamais aucune des plantes, même fleuries, n'a souffert de ce traitement. » Conservation des étiquettes de bois Un des moyens les plus propres à conserver les étiquettes employées pour inscrire les noms des plantes consiste à les injecter d'une ni de sulfate de cuivre. C’est un corps très répandu dans le commerce, et qui se vend à un prix très modéré. On en mettra environ 20 grammes dans un litre d'eau, de façon pe le liquide ait une couleur bleue assez fonc Il ne suffit pas que k #4 en soit mouillé à la surface, il faut que la solution le pénètre pr ment à l'intérieur; pour cela, il est bon de le laisser pie assez longtemps, et il est Dose Fig. 211. — Gadiolus hybridus var. Triomphe de Paris. rable encore de le mettre dans un récipient où ‘on comprime le liquide, au moyen d’une presse HA lique par exemple. Toutefois ce n’est pas toujours très facile; on peut du moins choisir un is mou et poreux, comme le Sapin, qui sera mener injecté ; les bois durs, comme le Chêne, e se pénètreraient que très difficilement. Sambucus glauca M. Maurice de Vilmorin a présenté à la Soc Nationale d'Horticulture de Age e 12 octo dernier, des rameaux fructi u Sa Ex ces glauca, pour lesquels une mes “6e 1e classe lui a été décernée. Cette présentation était accom- pagnée de la note suivante : < . g'auca est un arbre de troisième di- mension, un peu plus développé que le S. race- mosa; il est originaire de la côte Nord-Ouest des tats-Unis, et son aire de dispersion s'étend au Nord jusqu'à la Colombie anglaise; il est, par conséquent, assez rustique. Cet arbre conviendra particulièrement pour les climats un peu frais de l'Ouest et du Sud-Ouest. Le feuill bond vert glacé, est très beau ; en contraste avec les fruits rouges du S. la plante se plaira dans les mêmes terrains celui-ci; les plus favorables ae pa sables un peu riches en humus et frai le pied que j'ai cueilli est en Loups pe. De. siliceuse de fertilité moyenne L Gardes Ajoutons quelques rec ce s sont fournis par le À and Forest. Cet arbre fut découvert dans les pre. | ù son diamètre à la base était de me et à os | du sol, de 2"60. D'après ce qu'écrit le me atteint jusqu’ à 15 mètres de hauteur. La culture des Champignons au Japos Il n’y a pas qu'en Europe, fait re P. Hariot dans la Chronique du ‘Jerdie, matière. Dans l’île de Shikokio, la culture #'es fait en grand avec celle du Camphrier et il ses. exporte en Chine environ 800,000 kilo Le plus intéressant de ces Champignons est ke Shutake qui se cultive sur du bois. On abat, à l'automne, des Chênes âgés de vingt-cinq À trente ans, on y pratique des incisions qui tt versent l’ écorce et on débite en büches longue de o"30 à 1"50. Ces bûches sont abandonnées. dans les parties sombres et isolées des forêts : ke terrain est prêt, la nature se charge de l'ensemes- cement. Au bout de trois ans, on voit La maladie noire des Clématites Clématites s un savant allemand, rapporte apporte l'AG. PA M oderne, la maladie noire des Clémattes serait attribuée à une anguillule du genre Het rodera qui s'établit dans les gales que sa présent provoque sur les racines de ces plantes. Pour détruire les anguillules et empêcher d maladie de se produire, il suffirait, paraît-il, ds . roser la terre, une quinzaine de jours avamt# plantation, avec une solution de sulfate de cuit et de chaux ou, tout au rare. avec une î obtenue avec de la chaux viv E— PE L'American Florist ag que Ramsburg a créé à Frederick (États- tats- Un) . un verger comptant 200,000 mmiers € 300,000 pêchers. Fa sn Parmi les récentes promotions et les mnt | tions dans le Mérite pet nous avec satisfaction celle de M. Arm. M. Rien horticulteur- -pépiniériste et ‘#0 ue ry culture du Nord, à Lille, Les Cactées et les Plantes grasses L'an dernier, nous avons, dans ce même jour- ral, attiré l'attention des lecteurs sur les cultures de MM. Frantz Delaet, à Contich et Bedinghaus, à Wondelghem. Depuis lors pous AVONS EU plusieurs sg À notamment à l' Ex. et qui renferment cependant beaucoup d intéressantes, tant au point de vue de la diversité dans le port qu'à celui de la floraison. C'est, en réfléchissant aux mérites de ces elles ne le sont pas tant en Atiéune nus qui plantes, qui les admet _ toutes à pee es qu'il puisse, en les pré- sentant , leur indiquer en même temps le Mellour mode de culture. Pour atteindre œæ but, il fallait rechercher le concours d'un homme versé naissance de ces plantes ttpour qui leur culture a 'a plus de secrets. Nous mes, dans ce but, adressé à M. De décoratif ou la beauté _ leurs d'indiquer en même temps, inutieusement que possible, le meilleur mode de s éteré conve- un à chacune d'elles. Le renommé cactophile s'est empressé de répondre à notre appel. Dès aujourd'hui, nous Commençons donc l'étude des Cactées avec l'es- rl que les articles de M. De Laet seront acceuillis de beaucoup de nos ne à s. D: B. ss secrétaire de la rédaction de grasses, je de une 2 flatteuse sollicitation dans l'espoir de r ces curieuses et ee plantes de Fou rer de lequel elles sont tombées he érois Pole mieux faire, au début de d’ ter à un ouvrage de Ch. Lemai Professeur SAMEDI, 2: DÉCEMBRE 1899 « ce dédain ? Certes, non, et en aucune manière! « Nulles autres plantes, en collection rm dhgeneg on gi mr « placées i « rom men plus au « moins “der ne; 7 des ré à feuillage ordi. naire, » Dans un autre chapitre, nous lisons du même auteur, sous le titre : « Éloge et utilité des . Faisant D = de tout enthousiasme, « de toute idée « surtout par leurs magnifiques fleurs, souvent « d'une ampleur en ar aux coloris divers, « riches et éclatants : le blanc, l'orangé, le rouge « vif, le jaune, etc., étuis là dans toutes leurs les me he qu'exhalent un prix gs nombre d'entre « Mais à leurs fleurs seules ne se bornent pas « les membres labres, qui, la nuit, sous les rayons mélanco- « à Dane d'une eurs sa faim et sa soif, leurs « fruits rafraîchissants et savoureux (Cerei, Pilo- « cerei, Opuntiae)… « Tantôt, ce sont d'énormes er « cônes i célèbre disait de plusieurs d'entre eux que du haut de son cheval «il en apercevait à peine le sommet : tantôt ce « sont d” broussailles; tantôt, de vastes « touffes qu'il heurte du cr dont les sommets s'étalent en boule hors du sol, tandis que le : Ehizôme a a base du caused foncent dans « le sable, Cependant, tout cela déploie des inflo- « rescences magnifiques, marié des fruits rafrai- « chissants, exquis, surtout pour le t LL < en suçant le jus abondant que lui fournissent « les tranches épaisses que son sabre large, court «et dt long due à eurs troncs, en même « temps qu'elles étanchent la soif de ses bôtes de « somme et leur fournissent une excellente ler fleurs « sa vue et atténuent la fatigue et la monotonie «< du désert. » Li LE, gb dr précède, nous avons On a uns dre gave les Cactée on e pou Pas garnir un parterre d gore 2e rmanees Br fon cabinet ou un coin du salon et cependant taille ; puis une rangée un peu moins haute parmi lesquels se trouvaient des Cereus Peruvianus monstruosus crislala; cette plante en elle-même est déjà fort curieuse; elle relevait encore l'en- Cereu semble ose s et Opuntia dont uelques-uns étaient su: : supposez les d'un demi cen d'épaisseur et d'une largeur de 25 À 35 centimètres, les autres ; d'autres dont gr étaient pare . d'autres étaient farnies de chevelure cr sale ayant de 10 À 15 centimètres de , Ce alors gr était cerclé d'Echinocactées, , de , d'Echinopsis, pére sega À était bordé d'une double rangée de Sedum. Par-ci, par-là, + rd terre où ma rer el arade gros cailloux. L'en- semble d'un tel parterre de Cactées serait ph nous serions su surpris à la vue F ph ité qui ge parmi toutes ces plantes. ee re ressortir est un des buts auxquels no ns dans l'étude dont aujourd'hui nous Part SET l'introduction. Nous aurons aussi, tout en continuant à ph ee en temps et lieu, le mode d'emploi de certai descrip- aurons soin d' accotpagner nos gr ame aideront à déterminer le choix des futurs amateurs de nos favorites, en tout cas, qui complèteront av antageusement les descrip- tions que nous ferons des principaux représen- tants de l'intéressante famille des Cactées. FrRaxrz Ds Lazr. Un moyen de destruction radicale de deux redoutables a consiste dans l'hor- reur que professent rats et souris de l'odeur de la menthe. Alors que fait-on? On prend un flacon d'excellente essence de m parfum, et l'on asperge a trouvé 4 trace de la fréquentation des souris ; il faut les voir On ferait À ec The par un chat le goulot d’un flacon d'essence de térébenthine que l'on ne ferait pr Aer aux rongeurs le local imprégné de la senteur de menthe. PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Laeliocattleya x Santiago Nouvel hybride obtenu dans la collection de [. C. G. Ræbling, à Trenton, New-Jersey (Etats-Unis), et décrit dans l'American Garden- est particulièrement apparente, et l’hybride res- semble beaucoup au Laeliocattleya x intermedia- Jlava, quoique celui-ci ait les segments un peu plus grêles et plus jaunâtres. Sobralia x Amesiana grandeur et. u près la même forme que le S. xantholeuca, maïs elles sont d’un beau rose lilacé clair; le lobe antérieur du labelle est un peu plus foncé; la gorge est jaune vif. Cattleya X Miss Measures S ents plu ment s'y attendre. Le coloris a été modifié d’une façon très particulière, comme dans plusieurs autres hybrides du Cattleya velutina que nous connaissons aujourd'hui. Les pétales et les sé- pales offrent un mélange de rose lilacé et de jaune saumoné, un peu terne dans l’ensemble ; le labelle a les lobes latéraux roses, le lobe anté- rieur rose lilacé veiné de pourpre, et le disque jaune foncé veiné de rouge vers l’intérieur du tube. Cattleya Countess of Derby Superbe Orchidée présentée par M. Th. Statter à la Société orchidéenne de Manchester le 9 no- vembre,et récompensée d’un certificat de re classe et une médaille de vermeil. Nous lisons dans le compte-rendu du Gardeners’ Chronicle que cette plante peut être considérée comme une variété du C.x Hardyana, qu'elle a les pétales et les sép anc pur, et le labelle d’un très riche coloris. Elle doit être, par conséquent, très voi- sine du Cattleya Léopold IT, exposé il y a quel- ques années à L’ORCHIDÉENNE par les serre royales de Laeken, et dont la Lindenia a publié le portrait, mm Cattleya labiata var. coerulea Encore une variété plus ou moins nuancée de bleu. Elle a été présentée à Manchester le 9 no- vembre par M. T. Baxter et a reçu un certificat mérite. Toute la fleur a un coloris nettement bleuâtre. Cypripedium x magnificum Hybride du C. x Pollettianum et du C.insigne giganteum, présenté à Manchester le 9 novembre r M. À. J. Keeling; il a reçu un certificat de . . Cattleya X vestalis Hybride du C. aurea et du C. maxima, pré- LA SEMAINE HORTICOLE ma, mais avec tous les segments plus larges, et particulièrement le labelle, qui est large, arrondi, ondulé sur les bords. Le coloris général est rose lilacé pâle ; le labelle a le disque orangé, prolongé par un élégant réseau de veines rose pourpré. Cattleya X Mrs J. W. Whiteley Hybride du C. Bowringiana et du C. x Har- dyana Massaiana, présenté à Londres le 21 no- vembre par Sir James Miller. Ses fleurs sont d’un rose vif; le labelle a le disque jaune, avec une bande transversale pourpre en avant, et la partie antérieure rouge clair. On voit que cet hybride a deux proches alliés, issus tous deux du C. Bowringiana:le C. x Wend- landi, par le C. gigas, et le C. X Mantini, par le C. aurea. Il se rapproche davantage de ce dernier. Il a reçu un Certificat de mérite. Cypripedium x Ami Paul Hybride du C. X Lathamianum et du C.Char- lesworthi, présenté à Paris le 23 novembre par MM. Duval et fils. Le croisement n’a pas donné, au point de vue du coloris, ce qu'on aurait pu espérer; plusieurs variétés exposées avaient le La greffe des Orchidées Dans une note récemment communiquée à l’Académie des Sciences, M. Lucien Daniel, l’auteur des remarquables travaux dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises depuis deux ans, rend compte d'expériences d’un haut intérêt qu'il a effectuées relativement au greffage des Monocotylédonées, et notamment de la Vanille. Nous en rendrons compte bientôt d’une façon détaillée. Zygopetalum Gairianum Cette plante fut décrite par Reichenbach, en 1879, sous le nom de Pescatorea Gairiana; elle avait été achetée par M. Gair à la Salle Stevens, en 1876, sous le nom de Bollea coelestis. Elle était restée à peu près inconnue dans les cultures depuis cette époque; elle vient de fleurir dans la collection, riche en raretés, de Mme Ida Brandt, de Zurich, qui l’a exposée à Londres. Ses fleurs ont les sépales et les pétales oblongs. aigus, à peu près spatulés, surtout les seconds, d’un coloris violet, qui passe au p noirâ moitiés supérieures. Le labelle a les bords latéraux repliés en dessous, et affecte une forme à peu près triangulaire ; il est traversé par 15 à 17 sillons en éventail et porte en outre de nombreuses protu- bérances verruqueuses. Scn coloris est jaunâtre saumoné ; les côtes et protubérances sont plus ou moins rouges. Cette fleur, de grande taille, fait un superbe effet, et comme beaucoup de Pescatorea et Bollea, mais plus qu'eux, elle se distingue par un lori ti ] la famille des s Orchidées F AUUCCD se Odontoglossum à hampes terminales Il arrive parfois qu'un Odontoglossum crispum, ou quelque autre espèce de la même catégorie, produit une hampe florale au sommet d’un bulbe re 1 7 “ L'HE LP TE . Lane SO E o resue À un indice de végétation vigoureuse. Mais que dire de la floribondité luxuriante signalée par un cor- respondant du Gardeners’ Chronicle, M. Rickar d'Usk? Cet orchidophile favorisé dit sa serre une douzaine d'Odontoglossum Crishum à hampe terminale, parmi lesquels une plante à ‘un produit quatre ham sommet d'u bulbe ! Une autre plante porte une grappe ayant six ramifications latérales, et un total de trente. sept boutons. C'est magnifique, et la saison anormale doit être pour beaucoup dans ces résultats Excep. tionnels. SOphronitis violacea Le brillant Sophronitis grandiflora bien conm de tous les horticulteurs et amateurs, est une Orchidée très utile, fleurissant en automne et en hiver, mais l'espèce nommée ci-dessus est r. peu de tourbe et de sphagnum et bien drainés, le Sophronitis violacea est d'habitude rampant | et aime à courir sur un morceau de tige de fougère arborescente ou sur un radeau formé de bois de teak. Les rhizomes portent les petits bulbes séparément à une distance considérable, chacun envoyant une rangée de racines de sa propre substance ; donc placer une pareille plante . dans un petit pot où elle n'aurait de s'étendre, sans, en même omme le S. vrolacea est souvent plus au moins actif, les conditions, dans la serre la plus fraîche, [e) Les fleurs varient en imension et coloris et sont ordinairement dun 2 doux rose pourpré. Le Jardin d'hiver de L’Horticole Coloniale Si tous les amateurs de plantes, les horticul- teurs et le public toujours épris des belles pe sur quelque scène qu’elles se produisent, n aa! du as, depuis longtemps, classé l'Établissement Parc Léopold au premier rang des établiss similaires de l'Europe, la vue seule de l cultures de l'Horricoe CoLoNIALE et du d’organisateur de son directeur-général, M. in en . : : : bo Cette planche fait ressortir avec tant de D heur les qualités décoratives des grands P et des superbes Fougères arborescente ; resque de ce vaste cache-pot en rocailles 2 ———_—_ temps, sortir du compost, serait très long. Quant à la température, si elle est un peu plus basse que celle de la serre aux Cattleya, elle sera excellente. Pendant l'hiver, | mais, si d'autre part, s me | s, EPS po ON tab ie ja ee : ements ‘ 1 Se 476 LA SEMAINE HORTICOLE jolies verdures et de charmantes Orchidées et d’où ment réussi. Nos lecteurs l’aimeront mieux ainsi également. Notes Coloniales Le Caoutchouc au es Français Revue générale des sciences pures et ap- pe hr sous la signature de M. Bouyssou, entée sur les secret latici fred dans le ou de l’'Ogooué. Nous - trayons les renseignements suivants, ii aux ianes à pe ouc : « Si le bassin de l’Ogooué est dépourvu d'arbres producteurs de caoutchouc, es, au con- traire, sont nombreuses, mais FT ne donnent pas un caoutchouc commer « Les Lianes laticifères tiéancne soit au genre Landolphia, soit au genre Clitandra, soit à la famille des Carpodinées; le premier contient la plupart des producteurs de caoutchouc com- mercial. « Les Landolphia donnant un bon caoutchouc le bassin de l'Ogooué. Ces trois Landolphia ont de grandes analogies au point de vue botanique ; les différences portent principalement sur les feuilles et la grosseur du fruit. ans a; on avait cru, tout d’abord, qu'il produisait un caoutchouc utilisable : mais son produit à l’état frais est flasque, extensible sans être éastique sec, il est dur et cassant : il n’a aucune v « Il en est de même du L. c s, que l’on rencontre souvent. Le L. Pabant se trouve dans toute notre en du Congo; il donne un caoutchouc de mauvaise qualité. < M. Jumelle ae, au Fernand- er pos Lianes donnant des produits inférieurs à ceu fournis par les L. owariensis, Foret et Klainiis Carpo ous Foreire (Okouende n N’Komi); 1 ongo, l’Ivogue (Car- soit Jumeli) ; ii LE l'Itomba, Bouela, l'Ogoumou, etc. « Cette Mr tt Hier la richesse du Congo français en Lian cifères; mais, sauf les trois Landolphia etes ts haut, les autres Lianes n'ont guère de Le par suite du produit médiocre qu’elles donnent « Si l’indigène les exploite. ce n’est que dans un but de fraude se peer afin de e mélanger le mauvais latex a vec celui que fournissent les L. owariensis, Poreti et Klainii et que les indi- gènes désignent sous le même nom, celui de bo. « Il est très difficile de déterminer la richesse 28 ite, par suite de l PRE de marchandises t riches en producteurs u de ice Der de plantes qui mériten « Dans les régions où l'exploitation est faite, la quantité de Lianes diminue progre essivement, à la suite des procédés employés; aussi la plus grande partie de la région côtière et le bas Ogowe sont actuellement dépourvus de Lianes pro- ductives.» (Le mouvement géographique). Un Jardin naturel (Suite, voir page 465). s Chardons et genres voisins comprennent multiplient facilement de graines, et si l’on a soin d'enlever les inflorescences avant qu’elles ne deviennent plumeuses, ils ne deviennent pas trop envahissants. Signalons notamment le Carduus nutans. Les Ancolies ne sont pas rares sur nos collines crayeuses; on pense qu'elles viennentdes Romains, qui estim espèce fait un bel effet, avec ses fleurs rose lavande. Le Statice (Armeria) est bien connu et fait de charmantes bordures ; le Silene inflata . aussi des services. Pour les suspensions, l’Ipomoea et le A és nummularia méritent une Méntion rable. Parmi les petits bijoux de notre flore, V Héhianbhenmm grandiflorum tient une place de ur les terrains arides et les coloris variés, appellent l'attention. L’'Hypericum hemifusum est gentil également. L'Euphraise est intéressante, et l’Erythraea rose m'a toujours fait l'effet d’une bonne fleur de jardin. Pour les terrains sablonneux, l'Oxbnis à à fleurs roses mérite d’être cultivé, et forme alors de jolis buissons. L’Anthyllis jaune et ses voisins, l’Hippo- crepis, le Lotus corniculatus et le T Srmentilla, sont des plantes Per admirables pour les sols crayeux. Le res granulata est une de nos meilleures Mantes les terrains sablon- neux et secs. Le Chlora hfohile (jaune), dans les sols calcaires, offre un charmant coup d’œil au mois d'août. La Chicorée donne de belles fleurs bleues, et réussit dans tout les terrains secs. Le Campanula glomerata n’est pas rare dans les bas- fonds ; pour l’ornementatio n des vieilles murailles, VE st Les Cam mpanules sont toujours les bienvenues ; la Laitue à feuille de Lierre, la Giroflée jaune et les Sedum ornent agréablement les vieilles murailles. Nous ne devons pas ms ne rouge, ni la Lunaire. Les Ros uvages, sa l’Églantier odorante de nos ie. soit la Ros simple À. spinosissima, dont les petits sétnone se rencontrent sur toutes nos hauteurs en terrain calcaire, méritent d’être cultivées; et il y a dans notre jardin sauvage peu d’aussi jolies pr dr que notre Eglantier commun, élégant dans la simpli- cité de ses fleurs, et d'u si bel effet quand ses ee _. müûris. Comme pl grimpante, a peu qui vaillent la Clématite sauvage (LC: es et les personnes qui ont vu comment elle pousse à Belvoir Castle au-dessus de la maison du jardinier et aux alentours, n’oublieront jamais le beau coup-d’œil qu’elle produit. Elle est remar- Dot mes quable à la fois par son feuillage et sa floraison, et surtout quand elle est garnie de ses ma gris-argenté de graines plumeuses, Le Chè feuille, la Bryone et le Pois de senteur sont & bonnes plantes grimpantes, ainsi que le Convol. vulus blanc qui s'élève au-dessus des arbrisseaux et des arbres de faible grandeur Mais à mon avis, c'est 2 de fleurs jaune d’or; le Fi sotis des marais (M. palustris), à ombelles couleur améthyste, sont éminemment populaires. Citons aussi l'Iris een co, l’Alisme fluteau, le Butom us um quelque belle Orchidée, méritent qu’on se donne la peine de les soigner. La Renoncule aquatique, à fleurs blanches, Fait un bel effet sur l’eau. Les masses élevées de la Reine des Prés, le Caltha palustris, avec ses masses de fleurs d'un jaune doré intense disposées au-dessus des feuilles cor- diformes d’un-vert brillant, parent superbement les jardins marécageux. Toutes ces plantes qui aiment l’eau prospèrent bien quand on leur donne les soins voulus, et beaucoup d’entre elles sont ftéquemment utilisées — mais pourquoi pas davantage : À l'automne, l'Hypericum perforatum (herbe à mille trous), avec son joli feuillage et ses fleurs mt oficinalis fait un effet A en , urs durant d’ailleurs longtemps. es Mauves ASE aussi des plantes qui attirent beaucoup l’attention ; la Mauve en arbre réussit bien près de la mer ; le Malda moschata offre un SPL d'œil ravissant, “ le M. re quoique plus commun, n’est à dédaigner. L’Ach jUlea millefolium (Millefeuilles) est 27 connu dans les jardins pour ses fleurs rouges; ses formes one varient du blanc au rose et au mauve: e des Scabieuses renferme de belles S. colu a affectionnent nos collines cal- caires; le S. succisa (mors du diable) fait un joli effet avec ses hautes tiges et ses fleurs bleues Les Campanules persistent en fleurs ni ” reviennent tous les ans, et nous les accuei comme de vieux amis. N'est-il pas perm pérer qu’un jour viendra où l’on les soigne les jardins, où elles hr ps amp le cultivateur de ses peines ? s nous illons is d’es- s: dans lement GARNITURES EN FLEURS D'ORCHIDÉES ee corbeille d'Orchidées que saute la et dont le cliché est emprunt Môllers Deutsche Gärtner Zeitung, est MS f le journal qui A us la So sort de la fleuristerie J. C. Schmidt (C. Kuntze) de dr U i ort pour que chacun se fasse une idée nette de la valeur de l'œuvre. ous maintenant d'émettre, à propos cette corbeille garnie, quelques considérations première et in de la corbeille fit naître chez nous, était celle que produit immanquablement une grande masse de ces diverses fleurs d’ RE dont nous sommes un très enthousiaste admirateur : d'incomparable et fa Pre richesse. L’étalage d’une aussi pr odigieuse quantité de diverses fleurs est bien de nature à nous éblouir comme le luxe qui, en des palais princiers, frappe le visiteur de t fleuriste, cette occurence, a été Kécllement PESVENS de ces bijoux floraux de à supposer que cette corbeille é. Et, des Odontoglossum PRRENES lange de ces Orchidées, belles et somptueuses en auteur mA ui corbeille. la “tes Rien, à ture comme celle qui nous occup traité àvee Fe d'élégante légèreté que l’anse. 1 y avait, entre plusieurs autres, deux manières d'obtenir cet effet : garnir l’anse des deux côtés jusqu'au milieu — d'un côté un peu plus haut que de l’autre — avec des fleurs de Cattleya à la : des _Odontoglossum au-dessus et de fines es PONS Vap CUDC manière, la moitié supérieure de l’anse fut restée à ouvert ; — ou bien, une belle touffe ou ger e en lais- auCune ornementation florale, à peine un peu de verdure Que le lecteur veuille bien regarder sur la os SAMEDI, 2 > DÉ VEMBRE 1899 corbeille figurée et qu'il suppose l'anse garnie nous venons de l'indiquer; nous pensons qu'il trouvera que de cette façon elle gagnerait beaucoup en grâce et légèreté. Lorsque l'anse est ainsi dégagée, l’on 74 donner plus d'ampleur à la garniture du fond celle-ci serait même un peu lourde n peu chargée que cela ne serait pas de grande impor- tance. En règle générale, ce fond ne peut pas être arrangée symétriquement; c'est pourquoi nous “ré vf ns de monter les fleurs davantage d’un c de ce côté, nous finirions par la vis ou ja pe dont nous parlions plus haut. Rien ne nous déplaît autant, dans une œuvre florale, que la régularité, la symétrie, parce que la 477 cachet tant soit peu artistique, qui sont tout bonnement absurbes. D'autres présentent un bariolage de couleurs Des s, entre autres ce vert-jaunâtre d'une nuance particulière que l'on florale. La orbe ille, rÀ panier, la hotte, pouvons nous servir de cette expression, le sup- port, le véhicule de l'œuvre florale. elle- Ci doit riste. Donc, préférons les corbeilles ou civiles en Fig. 213. — Corbeille d’Orchidées. ature, qui est notre maître à tous, ne procède jamais de cette façon. Un mot encore à propos des parois de la cor- beille. Ces parois, dans le modèle qui nous occupe, s sont surchargés de vob au lieu d’être arnis avec un peu d’ampleur du côté où l'en- semble offre le plus mr développement, de jaisser à découvert toute une partie du panier et de voir, de ci 7e là, retomber ou une fleur ou un peu de verdur! Ceci nous ès à dire un mot de la corbeille usa Nous ne saurions approuver toutes les formes que l’on rencontre chez les vanniers et les abeicabt: il y en a trop qui n'offrent aucun bois naturel bien simples, sans trop de ER ni de contorsions; rejetons le peinturage et teinture inteligen nte du bois; ere le récipient tout entier soit pei couleur ou nuance, mais n corbeilles peintes que lorsque RS RÉTAAS que sa couleur ne nuira aucunem des fleurs, mais concourra plus tôt à gaires paniers sans anse ou moins ve er et, si nous désirons ou s’il faut en avoir une, n t-il pas mieux la faire en fil de fer ou de laiton ? Caici nous perm trait de donner à la garniture ce cachet de 478 grâce et de légèreté qu'il faut rechercher avant tout et préférer au-dessus de tout. Il faut bien aussi, puisque nous en sommes à faire de la critique, toucher un mot des nœuds et des rubans qu’on croit indispensables. C’est avec une grande satisfaction que nous avons constaté que la corbeille figurée ci-contre n’en porte pas. en condamnons pas l’usage à priori; un t est un peu gros, n'est-ce pas? — la composition, mais toute la difficulté — et souvent couleurs est complexe, comprendront avec quelles difficultés le fleuriste a souvent à lutter. Le temps de la réflexion manque presque toujours lorsqu'il LA SEMAINE HORTICOLE glossum crispum, d'Odontoglossum triumphans et de Cattleya; le panier est rempli de mousse ; les nœuds sont jaunes. C’est l’œuvre de M. H. Je- bens, de Berlin, Moritzplatz. Vous jugerez vous-même de la valeur de l’ar- rangement, mais si, ce qui toutefois n’est pas à supposer, quelqu'un d’entre vous ne se rappelât pas le coloris exact dés fleurs utilisées, le voici d'après Les Orchidées exotiques de M. Lucien Linden : Le Cymbidium Lowianum a des fleurs d’un gai coloris, les sépales et pétales vert jaunûtre, le labelle orné à la partie antérieure d’une large macule rouge brun. Le Lycaste Skinneri, comme coloris, possède une élégance exquise. segments de la fleur sont d’un rose plus ou moins vif, et le labelle rose pâle ou blanc tacheté de rose vif. Fig. 214. — Corbeille d'Orchidées. s’agit de faire une corbeille de fleurs; ce qu'il faut, c’est un goût sûr, un coup d'œil d’ar- rare encore que l'harmonie des couleurs. Le plus prudent, quand surtout il faut travailler r ens de goût ou d'éducation soignée, sera, en cas de doute, de s'abstenir prudemment et de laisser aux fleurs seules le soin de plair de séduire; elles s’en chargent d’ailleurs toujours à souhait. A présent, cher lecteur et vous spécialement, gracieuse lectrice, que vous connaissez notre manière de voir sur les corbeilles de fleurs, ez jeter un coup d'œil sur la figure 214, qui représente un panier garni de Cymbidium Lowianum, de Lycaste Skinneri, d'Odonto- & L'Odontoglossum crispum, franchement, étant archiconnu, ne doit être rappelé à personne en tant que coloris. L'Odontoglossum triumphans a des sépales et pétales d’un jaune d’or maculé de brun rou- geâtre sur toute leur étendue. Le labelle est x blanc ou jaune pâle, avec une très grande ma- m plus ou moins orangé, ourpre. Voilà donc les coloris que présentent les fleurs — ie qui se voient dans le panier de M. Je Pourquoi a-t-il choisi des nœuds jaunes ? Qui nous donnera la réponse à cette question? Nous lui passons volontiers la plume. Ce. D, B, Le Polypodium Reinwardtii Il y a de cela environ quatre ans, lisons-nous Schweizerische Gartenbau, l'école d’horticulture de Wädensweil (Suisse) reçut cette plante en cadeau du Jardin à a dose susdite, mais on arrosera plus souvent (trois à quatre fois par semaine). Pendant la que peu. Celui qui se sert donc des sels nutritifs, doit tâcher de trouver le moment où la plantea besoin de fumier et celui où il ne lui en faut pas. À part cela, le Polypodium Reinwardtit n'offre guère de difficultés pour la culture, la question principale est, comme nous l'avons déjà dit : la fumure et l’humidité; un seringage répété lui est favorable par les journées chaudes. Pour ce qui concerne la terre propre à la culture, ] mande une terre bien meuble, substantielle, mé- langée à un peu de tourbe concassée; celle-ci, en retenant les matières nutritives, garde aussi l'humidité. La destruction : des Herbes des allées Depuis longtemps, des expériences sont entlé” prises au Laboratoire dans le but de détruire les herbes des allées ; le procédé qui consiste à Sarc# et à ratisser les allées étant très coûteux; ] voulu essayer de diverses solutions et VOiCl résultats obtenus. L eau salée au sel marin ordinaire détruit Im parfaiterent les herbes et celles-ci repoussent 4 bout d’un mois. 1 les L'eau acidulée par l'acide sulfurique gr herbes, mais elles repoussent bientôt, plus vis reuses qu'avant l’arrosage. ; près L'eau mélangée de suie a un effet à pet je. nul, il en est de même de l’eau tenant en Masse À tion des lessives provenant des fabriques savons, du sulfate de fer ou du sulfate de troie roduit qui nous ait permis ded les herbes des allées est l'huile lourde de mélangée de moitié d’eau; il suffit d'arroser ge res 2 RETRR cette émulsion les allées et les cours pour que les herbes ne poussent pas pendant près de deux ans. nm . les espaces traités. Ce procédé a le défaut de coûter presque aussi cher que le sarclage, mais il est beaucoup plus expéditif et d’un succès certain. ERYNGIUM AMETHYSTINUM Les Eryngium ont une certaine ressemblance avec les Chardons, du moins quelques-unes des espèces du genre qui en compte plus de cent ori- minale caulinaires, plus ou moins dilatées et engaînantes à la base. Plusieurs espèces de ce genre sont très déco- ratives; d’autres possèdent une teinte bleuâtre, très remarquable, comme par exemple, l'E. ame- d'un corymbe; le feuillage également est orne- mental; les feuilles radicales sont pinnatifides et ont des lobes découpés, épineux. En Allemagne, on empl branches du vulgaire; mais où les capitules produisent le Plus d'effet, c'est dans les couronnes mortuaires : Nous en avons vu de ces couronnes composées entièrement d'E. amethystina; leur teinte très Ouce offre ce caractère de mélancolie qui sied si in à ce genre de compositions florales; elles F impante écuyère au lieu qu'ils éveillent l’idée de deuil et de regrets. À ce Point de vue, l'Eryngium pourrait rendre de (1) Nous devons ce cliché à l'obligeance de MM. Goos &t Koenemann, de Nieder-Walluf (Rheingau), dont les cul- Mes de plantes vivaces notamment jouissent d’une très Srande réputation. SAMEDI, 2 DÉCEMBRE 1899 valeur décorative, comme aussi l'E. bromeliae- folium du Mexique, l'E. eburneum du Brésil, l'E. pandanifolium de Montevidéo, etc. eur culture n'offre aucune difficulté : il leur suffit d'une terre légère, siliceuse, saine et à l rateurs de votre œuvre dans l’idée que ce sont là des fleurs rarissimes importées à grands frais et non sans danger, de quelque région jusque lors inexplorée : l'effet sera colossal… Fig. 215. — Erynchium amethystinum. Buddleia variabilis M. Vilmorin-Andrieux et aris, et dont nous empruntons la descrip- tion à la Revue horticole, est un sous-abrisseau Î da onne peu clairsemés, mais sous-ramifiés, arqués à leur extrémité. La base des rameaux lignifiée est cou- verte d’une écorce brune crevassée; les branches secondaires et l'extrémité des pousses principales sont obscurément quadrangulaires ou faiblement ailées, couvertes d’un duvet cotonneux qui dis- parait plus au moins promptement suivant les variétés. Les feuilles opposées, entières oblongues-lan- céolées, souvent longuement acuminées, sont sessiles ou très courtement pédonculées, munies __#79 de deux stipules foliacées Ces feui généralement très tomenteuses, ‘ éné sont en général des fleurs ayant sans doute subi de fortes atteintes dans la dessi- cation. Lesinflorescences sont terminables, en grappes composées, très allo » Pouvant atteindre plus de 30 centimètres de longeur, élégantes et gracieusement arquées, formées de petites cymes grappes plus petites et qui fleurissent quelques semaines après la première Les fleurs sont pédicellées, longue de 10 à 12 millimètres ; le calice est glabre, glabrescent ou hirsute, court, à dents ovales ou obl lantes cultivées par M. Chargeraud et présentées en 1894 à la Société d'Horticulture. Le Buddleia variabilis présentent un buisson- nement fort et très diffus si on le laisse sans aucune taille; il est généralement avantageux de pas |” i C} abandonner à lui-mé s branches vigou- reuses comme celles-là, les rameaux développent aux aisselles des ramifications secondaire ée Les pieds laissés sans taille présentaient beau- coup de rameaux florifères trainant sur le sol, ce qu'il faut évidemment éviter. Le Buddleia variabilis n’a point de bouton constitués d’une facon se à Il pourrait être avantageux de réduire des trois quarts, par la taille, la dimension des rameaux florifères de l’année précédente, et de moitié celle des principaux ou branches charpentières. On aurait alors une taille d’hiver analogue à celle des Rosiers. Faut-il préférer la grâce du port naturel à l’augmentation du volume des grappes ? Cela dépend du but que l’on cherche, et c'est une affaire de circonstances et de goût individuel. 480 LA SEMAINE HORTICOLE Ce Buddleia se cultive assez facilement en pot, peut aussi Ab sur a et lui faire former, à e tête arrondie. Peut-il végétation me RU mais on pot avancer de plusieurs mois la floraison en mettant de bonne heure en état des pieds convenablement taillées. Il nous semble pourtant que sa vraie floraison est en plein terre, soit qu’on l’isole ou la mélange à d'autres arbustes de Ra a + semble n'être point difficile sur la nature du La rusticité de cette plante pari assez grande. À St-Mandé elle a passé sans aucun abri l'hiver 1893-94, et a bravé sans Hide les 15 n pourra t l’'empaillage de la partie inférieure des branches rabattues au début de l’hiver. Le Buddleia variabilis se reproduit très facile- ARC V>» Ne FAR +, 04 ass Fig. 216. — Buddleya ment de graines, contenues dans des petites capsules bivalves; elles sont très Es et sénére lement d’u a brun clair, et forment comm minuscule Héjonnée légèrement ae au milieu par l’aman Répandues en Mars-Avril à la surface de la terre ie nivelée cure. terrine qui peut RME nis saupoudrée oussière de charbon, erment roinpfement et se repiquent 4 Leu @ facil emen Les j jeunes plantes pourront atteindre l’année même un développement de 50 à 60 centimètres rie, si l’on n donneront dé fleurs dès Pinée suivante. La région des do 1 Privat-Deschanel, dans la Revue des Deux M. Pau Mondes du 1er août 1899, consacr du Désert » tel est le titre de cette étude, laquelle semble avoir peu de rapport avec le but que poursuit notre journal. Mais il y a. dans ces pages admirables, comme dans les « Croquis Congolais » de l’érudit Bourgmestre de intatioé, des passages à découper qui seront lus avec plaisir et intérêt par les abonnés de La Semaine Horticole dont quelques-uns ne lisent peut-être pas régulièrement la Revue des Deux Mondes. En voici un de ces passages : « 25 septembre, « Le matin, au réveil, c’est autour de nous un pays nouveau, la région des Dayas. as Arabes appellent variabilis (voir p. 479). et ne. ut At humectent par en-dessous le roc altéré, l’ont revétu du tapis des douces ver- dures et d ont pi ae la végétation, les Herbes folles, les Buissons épineux, les Jujubiers sau- vages et les Bétoums o u Pistachiers de Resp Tous les deux ou trois kilomètre es, les Day succèdent; on en ieu Dans ces cuvettes déprimées, dont la rectitude du sol empêche de voir le fond, les arbres sont blottis, cachés; au niveau de la plaine on aperçoit seulement le moutonnement de leur feuillage ; et c'est un spectacle exquis, dans la grande déso- lation du paysage, de voir semées çà et là ces fraîches taches vertes, qu'on suit de l’œil long- temps, amoureusement, Le plus vaste de ces Dayas est celle de Tilremt, de deux mille Bitoums au ae dôme de fuilage ous les hautes ramures, dans la nuit verte, un sol imprégné de l’eau qui découle soUtetrEinee ——— ment des plateaux calcinés, le monde des plantes s’est épanoui, s’est emparé de ce coin de fraîcheur et d’ obscurité douce; on enfonce dans | | foison, dans ce fond humide, dans l'ombre moll qui tombe des arbres: Bleuets, Coquelicots, Mar. guerites, Boutons d'or d'espèces inconnues don .. Maintenant nous roulons de nouveau sur le plateau désert. Les Dayas se font de plus en plus rares; au crépuscule, la dernière tache verte fuit derrière nous, pâlit, s "efface dans la monotonie grise des lointains. Et il n’y a plus que la plaine unie, la plaine de cailloux, comme si, dans les temps géologiques, en ce lieu maudit, il avait plu des pierres. » « 2 octobre, « Vers le milieu du jour, à l’heure où la marche se ralentit sous la torpeur accablante de l’atmos- phère et où les bêtes épuisées trébuchent dans les on l’appelait ; attirés par son ombre. Oh! pauvre petit arbre, si chétif, si malingre, dans l'attente éternelle de l l'infime vie animale attirée par cet arbre : fourmis rouge de feu, coléoptères de bronze, scarabées d'or, mouches bleues, lézards d’émeraude, tou ce monde animé, bruyant, plein d'é nee brusques et de rapides éclairs d'argent. « 4 octobre. <;..Le" singulier jardin que nous visitons là, par un brûlant après-midi d'été, dans un cirqué solitaire du plateau de M’zab! La drôle de visifé de propriétaire que nous fait faire le vieux aux vêtements sordides, 2 à la barbe inculte, aux yeux chassieux et qui, d'une voix chantante, nou signale les beautés de son domaine dans une angue que nous ne comprenons pas! Il est vraiment merveilleux ce jardin, si vert, Si animé par ses ruisselets chantants dans le pays moït: légumes découpent géométriquem parés par des allées de galets ER soigneus rs des Pois, des Carottes, oncombres, des Melons d’ ô surprise $ fraîche aux yeux et à l'âme! dans une pa ge alimentée par l’eau du puits, du RE Cresson de fontaine, autour duquel tourna des as aquatiques. » La Semaine Horticole et Revue Cultures Coloniales publiera incessammet Ag" une description avec gravures des Serres Linthout. LISEZ ATTENTIVEMENT EL ! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établissement ls merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 5, TAUFFAUT & L CES RÉSULTATS SONT : { Grande économie de terre de bruyère ! 2 Développement VIGOUREUX et RÉG U- LIER des cultures. 9° Port majestueux ; conservation SAINE t INTACITE des plantes trailées. N. B. — L'application des Engrais Truffaut réclame de la part du client l'observation stricte et rigoureuse des modes d'emploi donnés dans la brochure explicative. Nous sommes absolument CONVAINCUS qu'après expérience SÉRIEUSE plus personne ne voudra s’en passer. ARTHUR ns Es, Horricureur elaere-lez-Gand. Agent géneral pour la Belgique et la Hollande ON DEMANDE À ACHETER Le premier Volume LINDENIA S'adresser au Bureau du Journal. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 49 4 Pages Chronique a Me EU) + Ye 481 * L’Horticole Coloniale » Les Serres de Linthout. 483 Jolies fleurs printanières . . . . . . . . . . 484 Causerie sur les Orchidées . . . . . . +. . . 485 Les fleurs d’Orchidées qui ne s'ouvrent pas bien . 486 Cattleya, Laelia et Laeliocattleya à floraison hivernale 486 Les Aerides et Saccolabium. . . . . . . . . 488 L'Hevea RO +. - + 489 Le Caoutchouc au Guatémala . . . . . . . . 489 | 490 Fig. 217. Tropacolum majus hybridus var. Caméléon dr none 6 dis ee ee ce 481 > 218. Gerbe d’Orchidées et d’Anthurium . 482 * 219. « L'Horticole Coloniale. » — Serres de Line. hout. — Une partie de la galerie centrale. 483 * 220. « L’Horticole Coloniale. > — Serres d ane — __—— de Foot elastica nales et atbces à fruits des tropiques . 85 * 221. « L'Horticole Coloniale. > — Serres . Linthout. — Bâches à multiplication et à OPERA... eme à + 6 + 487 D UE punis, . . . . : . : : 489 2 108: be d'Orchidées. :. |.1 . 4e li ro 490 L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD DMX T'TLES Adresse ii : HORTICOLE-BRUXELLES “ L'AORTICOLE COLONIALE , nds: és établissements modèles : A. Les Serres du Parce Léopold. — BB. Les Serres Coloniales de Linthout. — C. LE Les Serres de Moortebeek CATALOGUE ILLUSTRÉ ET DESCRIPTIF PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PLANTES UTILES OÙ OFFICINALES ET AUTRES VÉGÉTAUX PRÉCIEUX POUR LES COLONIES paraîtra Le 10 Décembre prochain CCXC LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Un Commis-Rédacteur, sachant reel, rédiger en langue française, connaissant l'allemand e l'anglais, bien au courant de }’ hoboulbéte. est demandé. S’adresser au Bureau du Journal. Est demandé un bon jardinier, bien au courant de son état, connaissant la floriculture, l’arboriculture, la culture ms al forceries, et la culture des plantes de s S'adrocosr à au à Pare du journal. École d'Horticulture de l'État à Vilvorde. — Une place de chef de culture pour la floriculture est vacante. Conditions : Être porteur d’un diplôme d’horti- culture, connaître les deux langues. Être âgé de 30 ans au moins. Les candidats sont priés d'adresser leur demande, avant le 15 septembre à Monsieur le Directeur de l'Ecole SEE Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Hortcole > ES La meilleure et la plus large publicité e- Ÿ} Le journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de près ou de loin à l’horticulture TE —— Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l'annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l'acheteur. TARIF DES ANNONCES : 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. LIRE. M 1 re id. 70 15° id 1/15 id i 80 1/4 id MER. id 100 18. id 1/9 id. id 130 12 id 1/6 id. id 180 34 id. 14 id. ‘ id. 270 2 colonne entière. . . . . . . , id. 350 1/4 de page sur plusieurs colonnes. , id. 270 1 id. id. ‘ id 350 12 id. id. fa: id. 525 34 id. id. ass IN +5 A page entière. . . . . .:. + . id, 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance Œæ On est prié de faire parvenir les annonces à l’administrateur de « LA SEMAINE HORTICOLE >» 79, rue Wiertz, BR AVANEX LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, 1878 Hors Concours, Membre du Jury 1889 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collections co ae rise d'arbres Pa ers, fruits de table et industrielle, pour la dstation le ae et variétés nouvelles, ete. Jeunes sujets de LL me et Arbres formés, prêts à fructifie à cidre et à cnrs à variétés ustes d’ornement, pe et arbustes An plants forestiers osi er ontants, super collection. 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CCXCII LA SEMAINE HORTICOLE | l J « L'HORTICOLE COLONIALE (SOCIÉTÉ ANONYME) | SIÈGE SOCIALE : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde : a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale): (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, etce.). GRANDE SPÉCIALITÉ D’'ORCHIDEÉES GRANDES ET BELLES IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMENT Nos collections marchandes d'ORCHIDÉES RARES ont une réputation universelle — nos stocks d'ORCHIDÉES POPULAIRE sont les plus importants du commerce européen. Nous nous faisons un plaisir d’adresser à nos honorables commettants, ainsi qu'aux personnes qui s'occupent d’horticultun les renseignements les plus détaillés sur la FORCE et le PRIX de nos Orchidées cultivées et de nos IMMENSE IMPORTATIONS DIRECTES. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente, le sont de première main. Nous faisons collecter dans les meilleurs district connaissons les bons endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de BELLES VARIÉTÉS de GRANDS PRIX, trouvés dans nos importations. Nous possédons un CHOIX ÉNORME DE VARIÉTÉS SUPÉRIEURES et avons à notre disposition, en dehors des incomp rables “ SERRES DU PARC LÉOPOLD, , si abondamment et si merveilleusement fournies, les belles cultures des “ SERRES D MOORTEBEEK , pour offrir à notre honorable clientèle le CHOIX LE PLUS SELECT DES VARIÉTÉS HORS LIGNE qu} fleurissent constamment. H=>- Nous garantissons l'exactitude de dénomination de toutes nos variétés el remplaçons immédiatement celles qui, après floraison, ne se seraient pas montrées correctes. =} ODONTOGLOSSUM CRISPUM Nous appelons l'attention, tant des amateurs que des cultivateurs en gros, sur nos importations d’Odontoglossuit crispum qui proviennent de localités nouvelles où nos collecteurs ont seuls, par la location à long terme de ces districts, la icene d collecter. C’est parmi mos importations qu'ont été trouvées les plus fameuses variétés qui ont fleuri dans ces dernières années & produit une grande sensation dans le monde orchidophile. Prix par Correspondance &= L'HORTICOLE COLONIALE traite à forfait la construction ou la garniture complète des serres à Orchidées. 3 “* LA SEMAINE HORTICOLE , ET REVUE DES CULTURES COLONIALES = Samedi, 9 Décembre 1809 CHRONIQUE La Semaine Horticole sera, à partir du premier numéro de l’année pro- chaine, notablement améliorée. Nous ne voulons pas en dire davantage et désirons laisser à nos abonnés une agréable surprise. Lindenia La première livraison du 15° volume de cette : Comparettia speciosa; Cypripedium Ar e. ar. mgricans ; Odonto se crispum var. "Rosette; Arachnanthe Cathca mm tions HRReeen (60 francs par volume de douze livraisons). reux abonnés de cette iconographie, si intéressante et si utile aux orchidophiles, ont pain et, tous les caractères des fleurs sont représentés dans js leur finesse. et ouvr t amateur d’Orchidées devrait Me dans sa bibliothèque est, sans contredit, le plus beau et le plus exact de toutes les publications qui se rapportent à cette belle famille des Orchidées. L’Ébranchage des Arbres fruitiers de plein vent Les mutilations faites aux arbres, surtout lorsqu'elles le,sont maladroitement, abrègent plus ou moins la durée de leur ex istence; c’est pour cela que les fr a soumis à une taille régulière, ux qui ont été ereffés sur fran, ne vivent Jamais aussi longtemps que les arbres de haute üge e plein vent; c'est pour cela aussi que les jardiniers intelligents suppriment de bonne heure, avec les ongles, les HAS bourgeons inutiles ou nuisibles à la charpente, afin de n'avoir rameaux sont développés, plus les Plaies sont considérables et difficiles à gu & a à : a] taille du bois mûr, il est clair que l’ébranchage doit être tenu pour une opération fun En supprimant les grosses branches latérales, SAMEDI, 9 DÉCEMBRE 1899 celles de la base surtout, on diminue la | production ri er en même temps qu'on pousse à la produc- on du bois. Si, dans le voisinage des parties amputées il existe des yeux ou bourgeons latents, ourgeons se développent par toufles et ainee par jeter de la confusion danslacharpente des arbres, si l’on n'a pas soin de les supprimer avec précaution, peu à peu, d'année en année, pour ne réserver que les plus forts. Quand, au contraire, il n'existe pas d'yeux latents, pas de rameaux vigoureux dans le voisi- tion des chantres. Ce résultat est à craindre, notamment sous les climats du Nord et dans les sols frais L'ébranchage des arbres fruitiers, lorsque les sujets sont vigoureux, est tou est trop lorsque l’air et la lumière n'y rar pas assez librement. Fig. 217. — Tropaeolum majus hybridus var. Caméléon Tom. Thumb. Le seul ébranchage qui ne soit pas nuisible aux arbres fruitiers, c’est celui qui s'applique aux bran sex de alors seulement qu’elles ont été fatiguées par une production longue, souvent nes he que 7” sève n’y circule plus, que les rameaux meurent sd ra et que les fruits s’amoindrissent faute d urriture suffisante. cet état, l’ SraRCRaE ASbérraeS les arbres des arts mortes ou mourantes et leur rend un véritable service. (Chron. de l'Agric. et de l'Horticulture.) Capucine naine Caméléon Le caractère de cette curieuse Capucine ést de donner sur la pcs plante et souvent sur le même ameau, des fleu rs changeant constamment de Rs tantôt unicolore, tantôt LES lavées et marginées de tons clairs ou foncés. Ses touffes Lu 4a8r compactes se couvrent de fleurs pendant toute la belle saison et font un effet très pittoresque en bordures. Nous empruntons le éme de cette jolie nou- veauté fig. 217, alogue de la maison Vilmorin-Andrieux et Cie, de Paris. L'emploi de l’Aloès Il se confirme que l'emploi de l'aloès, à la dose eynes, de Birtouta, écrit à u de nos confrères que, ch z lui g e pour la bouillie bordelaise, mais il faut verser la solution presque bouillante dans la bouillie, M. H.R a essayé avec succès des doses de 120, 130 et même 150 grammes par hectolitre. Une importante source nouvelle d'alcool On annonce la découverte d’une importante source nouvelle d'alcool; M. V. Kuess a réussi à tirer de l'alcool de trois plantes très répandues dans le Nord de l'Afrique et même dans le Midi de la France : la Scille, l’Asphodèle et l’Alfa. La Saille est très connue et très usitée en médecine où ses propriétés énergiques sont très appréciées. Fait intéressant : l'alcool retiré de la Scille ne cille 20 à 25 °/, de son poids odèle fournit en t 25 04 de son poids d’un alcool possédant toutes les qua- tiver, M. Kuess en retire à volonté de l'alcool et de la pâte à papier ou des fibres textiles. 100 kilo- grammes d’Alfa fournissent 14 litres d'alcool et en même temps 60 kilogrammes de pâte à papier ou 10 kilogrammes de fibres textiles. Un train arrêté par des feuilles On a vu des trains arrêtés par des amas de neige. C'est Hs rs banal. Mais un train arrêté par des feuille L'histoire ra d'il y «a quelques jours. Le mécanicien du train de nuit motive n'avançait qu’à grand” peine et il se rendit bientôt compte que la voie était couverte de feuilles de vigne sèches amassées par la Fe de véritables « amenées » d’un où les roues patinaient au point que le train dut bientôt stopper. Après maints efforts infructueux, il fallut faire machine en arrière a ci demander des secours à la gare la plus pro Une deuxième Re vint à la rescousse; mais ce n’est qu'après plusieurs heures de travail que le train put reprendre sa route. Des feuilles mortes! Qui l'eût cru? Garnitures en fleurs d’Orchidées Le joli vase figuré sous le numéro 218 est garni de fleurs de Cypripedium et d'Odonto- glossum, de spathes d’Anthurium, entremêlées de verdure d’Asparagus et de Fougères. 482 a Le second, n° 223, p. 490, sorti de lafleuristerie J. C. Schmidt (C. Kuntze) de Berlin, est orné de fleurs de Cattleya, Laelia, Odontoglossum, Pan- cratium et Gardenia; la verdure, sobrement em- ulu nous prêter les clichés, donnent une idée parfaite de l'élégance des deux gerbes et nous dispensent de tout commentaire. L'exposition de Chrysanthèmes à Cambrai Cette exposition ouverte du 15 au 20 novembre dernier, a obtenu un succès plein et retentissant. Tout d’abord, le vaste hall de 64 mètres de long sur 16 à 20 mètres de large, que l’on avait élevé, sur la Place au Bois, était couvert en toile donner aux teintes multicolores des fleurs de an flatteur et séduisant. $ salon japo deux salons d'électricité qui éblouissaient les rs par leurs jeux de lumière à veaux et intéressants. LA SEMAINE HORTICOLE La Maison Vilmorin-Andrieux & Cie, de Paris, a obtenu le grand prix d'honneur pour l’ensemble de son exposition comprenant 300 plantes de Chrysanthèmes participant à divers concours-et notamment au concours de semis. Cette impor- tante maison a obtenu six certificats de mérite de 1'° classe pour les nouveautés. Parmi les principales distinctions allouées, citons : Objet d'art avec félicitations du jury, à M. Dessaint Albert, jardinier de la Société ano- nyme des verreries et Manufacture de glaces d’Aniche, pour sa belle collection de 300 Chrysan- thèmes en pots. édaille d'or à Gustave Bélot, jardinier à l’Archevêché de Cambrai, pour sa belle collection de Chrysanthèmes en pots. Objet d'art et félicitations du jury, à M. Ch. Delmasure, administrateur-directeur des grands établissements horticoles de Roubaix-Tourcoing à Wattrelos, pour la collection la plus belle, la plus variée de plantes d'appartement, remar- ité 3 d’Horticulture, à MM. Anatoles Cordonni | fils, viticulteurs à Bailleul (Nord), Dh 4] de raisins frais. ur m2 Hors concours diplôme d'honneur, objet d'an à M. Charles Baltet, à Troyes, pour üne | tion de cent variétés de Chrysanthèmes, fleyr coupées. | Il y a eu à cette Exposition un classement 1e classe des « nouveautés inédites. » ps Trois sociétés seules en France on “ . neur à Cambrai. École Nationale d’Horticulture de Versailles À la suite du Concours pour l'admission à l'École nationale d’horticulture de Versailles, t un jury composé de MM. Nano, directeur de l’École, président ; Chatenay, secré. taire-général de la Société nationale d’horticulture de France; Lafosse, Petit, professeurs, et Truf. faut, vice-président de la Société d’horticulture de France, M. le ministre de l’agriculture, par u 17 novembre, a pron l'admission définitive des 42 élèves suivants: 1. Godet (Cher); 2. Daumin (Allier) ; 3. Andté (Morbihan); 4. Firpo (Alpes-maritimes); 5. Marrdl (Rhône); 6. Marlaud (Creuse); 7. Buisson( Drôme} | 8. Bernard (Côte d'Or ud (Puy-de 14. Fulconis (Alpes-Maritimes) ; 15. i 16. Giély (Sarthe); 17. Joue (Ardennes); 18. Bibard (Charente-Inférieure); 19. Ciseaux (Seine-et-Oise) ; 20. Lefebvre (Seine et-Oise); 21 Carroué (Seine-et-Marne); 22. É bar (Nord) ; 23. Enfer (Oise); 24. Liévin (Nord); baud (Haute-Vienne); 26. Ducls erré (Haute-Garonne); onrar € ine): 38. Dubourdieu (Pyrénées Au début de la présente année scolaire ’ nombre des élèves phétents à l'École était de: .37 élèves de 3e année, 43 (2° année),41{1'*° annét) soit au total 122 élèves. rs PE Nécrologié PR ed Nous apprenons, avec le plus grand chagrin la mort de M. William Henry Protheroe, décédé inopinément samedi dernier. L'enterrementatl. lieu avant-hier, jeudi, au cimetière d'Ilford, 4 milieu d’une affluence considérable de moncé- M. Protheroe était certainement la figure" plus sympathique du monde horticole anglais : iendront decet * L'HORTICOLE COLONIALE . Les Serres de Linthout Lundi dernier, après avoir admiré la brillante décoration du Jardin d'hiver des « Serres du Parc Léopold » de Bruxelles, dont le fond est composé en majeure partie de superbes Haemanthus Lin- aux <« Serres de Linthout. » Le trajet assez long nous a permis d'entrevoir, du côté du Parc du Cinquantenaire, SAMEDI, 9 DÉCEMBRE 1809 st au milieu de ce nouveau quartier que < L'Horticole Coloniale » a construit ses « Serres de Linthout. » Nous prenons la rue Vergote et arrivons bientôt à l’entrée de service de l'Établissement : l'entrée principale se trouve du côté de l'Avenue Jean Linden, qui, en communication avec l’Avenue de Tervueren, en rendra l'accès facile, puisque, de la porte de Namur, en tramway électrique, on sera amené à proximité des serres que nous allons visiter. Le terrain sur lequel s'élèvent les serres est un rectangle de 4 hectares de superficie. des transformations rapides qui feront, de ces pa- 'ages, un important quartier nouveau. L'Avenue de Tervueren où les bâtisses s'élèvent rapides l’oublions pas, les de l’École militaire, sont autant de facteurs d'une ère prospère qui s'ouvre Pour une partie de l’agglomération bruxelloise, Jongtemps ignorée des habitants de la capitale. Fig. 219. — « L’Horticole Coloniale. » Nous sommes de suite impressioné par son choix judicieux; on découvre de là le vaste panorama du Nord-Est de Bruxelles. L'air y est s l'horizon, la somb e Soignes limite la vue : un cadre bien vaste qui, à la belle saison, doit être merveilleusement [x au. F Nous pénétrons dans l'Etablissement et nous 483 avons de suite devant nous toute l'agglomération des serres achevées qui forment la première partie de l'établissement et dont l'ensemble doit être doublé au printemps prochain. Il constituera certainement le plus bel établissement d'horti- culture du monde. La figure 219 qui représente une partie de la Galerie centrale en donne une bien faible idée; elle ne saurait en aucune façon rendre l'impression que sa vue a produite sur nous. Cette galerie a une profondeur d'environ 550. La construction en simple, le vitrage bien clair, la peinture des — Serres de Linthout. — Une partie de la galerie centrale. d'œil dans les serres que le terme « usine » est celui qui convient en l'occurence. - Dans cette « usine horticole, » disons-le tout 484 LA SEMAINE HORTICOLE de suite, c’est par dizaines de mille, non, par centaines de mille que l’on multiplie et produit de jeunes plantes bien saines et vigoureuses. La culture y embrasse toutes les plantes économiques actuellement les plus recherchées pour les plan- tations dans colonies, ainsi que les plantes ornementales jouissant de la vogue du jour. s nous en apercevons d'ailleurs tout de suite en pénétrant dans le groupe III des serres. #"# A propos de ce mot « groupe, » apprenons sans plus tarder au lecteur que l'Établissement de Linthout ou du moins la partie dont la construc- tangle de 100 mètres de long sur 64 mètres de large. Il est coupé, dans le sens de la longueur, par la galerie déjà décrite; au milieu de celle-ci se trouve le « Pavillon » où, perpendiculairement à l’axe principal, deux portes donnent accès à des emplacements en plein air réservés au service des chaudières et des poteries. Le grand rectangle est ainsi coupé en quatre les plus sie composés chacun d’une Ces quatre RAT ae sont numérotés : I, à gauche de l'entrée principale, II, en face du n° Es service, nous pouvons commencer la visite par le groupe III ou IV; nous passons à droite et nous trouvons ainsi dans le groupe III. #"% Ici, comme dans la ere centrale et, comme d'ailleurs dans les Serres du Parc Léopo old et dans les « Serres de Mooriebesk » égalemert, l’on remarque de suite la solidité et la simplicité de la construction, le fini et le cacket de tous les détails, l’unité du plan, ne prete pratique et Sn nt de M. arquable PRET A et arités. L’aspect que présentent les milliers de boutures et de plants dénote leur santé Mn et, de la part du praticien, un art consommé Dans ce groupe de serres conjuguées, nous voyons un ensemble de tablettes et de bâches, les unes en tannée, les autres recouvertes de ébudres ou de gravier. On y cultive des plantes ornemen- tales, des Palmiers, surtout des Phænix et des Kentia, des Dracaena, des Fougères et autres plantes ; tous ces genres Æ sont, poprclement, représentés _ d'énormes quantités d’exem- plaires, car, il faut bien mt à il s’agit ici de la production de plantes sur une très grande échelle inconnue jusqu'ici en Beisiqus En quittant le premier groupe, nous entrons au « Pavillon, » vaste salle de Cds : ici se fait tion des plan placées contre les parois du pavillon; les plantes à rempoter y sont amenées par des wWagonnets ils à ceux en usage dans nos gares si chemin de fer pour le transport des bagages de voyageurs; ces wagonnets lets mm sur la voie ferrée déjà signalée dont l’'écartement est de om50. Il va de soi que le rempotage ter- miné, les plantes sont, par le même système de transport, ramenées dans les serres. Nous remarquons, à certain point de la voie, une _— tournante qui permet de diriger les wagonnets dans un sens ou dans un autre selon les besoins; rien n'a été négligé au point de vue de la facilité des ee LES de la AE et.de l’économie du travail. s quatre grands carreaux en verre épais en- cube dans le sol pavé du pavillon laissent filtrer la lumière qui éclaire la salle des chaudières se trouvant au-dessous et que nous visiterons tantôt. Pa Le groupe I, celui pie la multiplication, est d’une importance capita Voici d’abord deux Ses à multiplication, om- comme nous en rencontrons plus loin den breuses autres, servant au bouturage de toutes sortes de plantes, des espèces économiques prin- p. 485), à côté, une autre garnie de toutes sortes de plantes économiques, officinales et d'arbres à fruits des tropiqu Une bâche à multiplication et à propagation = pr a que le se nous intéresse particulièrement, est celle où ous voyons une quantité énorme d’Haemanthus Ltd) mt (fig. 227, p. 487). Nous croyons ne pas exagérer en prédisant à cette curieuse et superbe _. un avenir de tout premier ordre. ut-il mentionner les diverses espèces de Caoutehougnier de Caféiers, de Cacoa, de le Coca, de Vanillt, etc., les Canel- les Muscadiers, les Giro- fiers, etc., les plantes officinales et médicinales, les arbres à iers, les Amaryllis, les Fougères, etc., semées ou bouturées dans les différentes serres combinaison fort ingénieuse : ce sont des tables de travail chargées de terreau; en dessous, sur vant la serre où il faut rempoter ; l’opération née 6 n lui donne une légère poussée pour l'arrêter là où il faut l'utiliser ensuite. Le dernier cri du pratique! * *x * Nous jetons, par la porte vitrée de la galerie centrale faisant face à l’Avenue Jean Linden, un coup d'œil sur le paysage qui se déroule devant nous et sur la partie du terrain de l’Établisse- _ ment sise entre cette ayenue et les serres. On construira, du côté jolie habita où it, une genre cottage pour le chef des « Serres de Lint- hout » et le cg pr du terrain sera transformé en un joli jardin fleu Nous voici 3 présent dans les serres du ces plantes y est fort grande au point de former la plus remarquable collection de plantes écono- miques. Elles y croissent d’une façon admirable et dénotent toutes une santé et une vigueur sur- prenante. Nous avonsété vivement frappé,et nous l’avons constaté avec un plaisir doublé d'étonnement, de la croissance Fe dre et rapide d’un nou veau caoutc le Tolimense dont Semaine Aie a déjà fait ressortir . e précieuses qualités et qui s'y nt au pa ang des b Iar- ———— quable vigueur. La quantité de latex qu'il contient est exceptionnellement grande. M. Lind en nous fournit l occasion de nous en assurer, Une | * * * Nous descendons un cree pose: en briques qui nous conduit à la salle des chaudières où il fait aussi clair NE Fe plein air e oùr règne une ne ne e. Elle est, au même ti ste de 08 Mec une conception digne d'élorés. x" x Le groupe IV est occupé par de grandes quan- tités de plantes ornementales, plus belles les unes que les autres et parmi elles beaucoup de plantes nouvelles qui feront sensation. Entre toutes les espèces méritantes, il nous faut signaler toute une tablette de Fougères nouvelles dont un nombre important seront, lors de leur mise au com- merce, vivement disputées. * * * Nous voici de nouveau sur le terrain destiné aux nouvelles | qui viendront doubler cet établissement déjà te et dont nous ne saurions trop louer la ot ordonnance. eu qu’elles étonnent même de culture y sont réduits à expression. Serres de Linthout » forment certaine- ment l'établissement d’horticulture le plus pr# l : Hapegt e mieux combiné du monde entier. | PauL Herrax. Jolies fleurs printanières « Krelage’s Bloemhof, » numéro de novembre, appelle Lire de ses lecteurs sur les fleurs pouvant pou un peu sauva à PTT ar si avantigeneitielt nos jardins 21 printemps. js De ce nombre er : Anemone apennina, : Narcisses, Erythronium Dens Cams, botryoides, Gal où: Fritillaria Meleagr Ornithogalum, Leucoium, Scilla, Chionodo#» Eranthis hyemalis, etc. Shrbaic ht etc AE Causerie sur les Orchidées Inutitité des serres spéciales pour la culture des Orchidées Les Orchidées, connues et admirées depuis si lon ngtemps, sont les plantes qui ont eu le plus de e à se faire apprécier des amateurs. Tout D'abord la cha- à l envie ; - dans ® leur que Fig. 220. SAMEDI, 9 DÉCEMBRE 1599 vingt ans environ, de belles collections s' y éta- blirent, Néanmoins on ne peut dire, pour le Nord de la France, que cette culture se vulga- rise : beaucoup d'amateurs ont encore peur des Orchidées. Ils en ont peur, parce que des légendes ont été répandues autrefois au sujet de cette culture, et que ces fables ne sont pas encore assez nettement condamnées. ur a dit d'abord qu'il fallait à ces gra- cieuses filles de l'air une température énorm c'était faux; puis qu'un jardinier spécial était — « L’Horticole Coloniale. Tablettes de Castilloa elastica et autres plantes économiques, utiles, officinales et arbres à fruits des tropiques. » — Serres de Linthout (voir p. 484). molles, aux plantes de la Nouvelle- pren. etc. Mais l'amateur : ‘est pas dans le même cas, — ne serre ou deux, même trois. Il Éaltive pour le plaisir des see, n'est-ce-pas ? Eh bien, ne Croyez-VOous pas qu ‘il lui est possible de culti- ver les Orchidées d'importation ou __ qu'il a achetées, avec ses autres plante s? Je ne doute » quant à moi, que les autres plantes réclamant la même température vivront en bons camarades avec les Orchidées. Prenons par exemple la serre aux Orchidées Indiennes ou des tropiques, de l'Amérique et des îles. Avec les Orchidées y mouraient en foule, Plus tard, la culture fut mieux connue, on chauffa moi et longtem » pendan te nte an Peut-être, pren presque seuls à cultiver les Orchidées. reste du continent, enfin, s’'adonna à cette iéante culture et peu à peu, depuis nécessaire, ce n'était pas exact; un jardinier intelligent en sort toujours; puis, enfin, qu'il faut oute, l’horticulteur trouvera avantage, pour l’ordre et le règlement de son établissement séparer ses Orchidées, s’il en possè gères, à Camellia, aux Azalées, aux plantes Vanda, les Angraecum, les Saccolabium, les Acrides, les Dendrobium, les Phajus, les Cyrto- podium, les Vanilles, l'amateur pourra élever p de haute température, les Philodendron, les 486 LA SEMAINE HORTICOLE Pothos et bien d’autres Aroïdées, en particulier les superbes Anthurium. Bien d’autres plantes tropicales y gr Pres une belle place et ne s Orchidées. Le joli Oplis- enus garnirait . tout de se PA D res tiges colorées de blanc et de rose. Des Cocos Weddel- tana et différentes Sélaginelles nt aent de la légèreté au groupement. D chatoyants, des Alpiniées, des Tradescantia, des Gram viendraient embellir l'aspect peut-être un peu sec des Cattleya, des Laelia, des Oncidium, des dontoglossum, des Lycaste, des Orchidées en général, lorsqu'elles ne sont pas en fleurs. Dans la serre froide les Masdevallia, les Odontoglossum crispum, les Epidendrum, etc., ne seraient pas incommodés d’avoir comme compagnes des Mélastomacées, surtout les gracieux Fr Kite tum ; les Grevillea et les Boronia y seraient à leur place, car il ne faut pas oublier qu’une serre froide à Orchidées ne doit jamais descendre à zéro comme température. es Begonia rutiqueté les pareraient de leurs nombreuses pra pendant la saison hiver- nale, le Rogiera cordata au doux parfum, les Aspageria aux un éclatantes, les Pimelea aux fleurs soyeuses, les Ruellia, les Strelitzia, les és eee les Crinum, les Cliveia, que sais-je encore, y apporteraient leur tribut de fleurs et de pitores que seule difficulté — c'en est une plus forte éd celui qui n’est pas soigneux, — c'est la propreté à donner constamment à tout ce mé- lange. Pour faciliter ces soins, n’entassez pas trop vos plantes, mes chers lecteurs, et achetez, n'achetez que du bon et du beau. AD. VAN DEN HEEDE, Vice-Président de la Soc. ns 4 d'Hort. du Nord de la Fran Les fleurs d'Orchidées qui ne s'ouvrent pas bien abonné nous demandait dernièrement des de Masdevallia soudés ensemble par leurs pie etne s'ouvrant _ entre les sépales, dont les pointes et les bases sont soudées. Darwin a fait, à propos de cette espèce, d’intéressantes An sur la fécon- dation par les insectes. Ce mode de floraison est absolument régulier et constant, et les fleurs des Cryptophoranthus ne s'ouvrent jamais davantage. Maintenant il arrive parfois que, dans d’autres genres norma- lement conformés, certaines fleurs, accidentelle- she s'ouvrent mal ne s’ouvrent pas. Ce Mio peut provenir de diverses causes, et parfois il est très difficile à expliquer. Parfois des fleurs s'ouvrent incomplètement ou s'ouvrent mal parce qu'elles sont fécondées naturellement avant leur épanouissement com- plet. C’est un fait assez exceptionnel, dans la famille des Orchidées, que des fleurs se fécondent spontanément, sans l'intervention des insectes ni de l’homme. On l’observe toutefois dans divers pans Microstylis et autres genres à petites Parmi les Orchidées plus connues dans l'horticulture, il y en a deux notamment qui se fécondent ainsi, le Chysis aurea oh le, Dendro- bium crepidatum, et la fécondati ra gr sant avant bee pl ou au moment de l'épanouissement t des fleurs, celles-ci Ouvre mal et se présentent plus ou moins déformées ; elles se fanent d’ailleurs prématurément, par me: de la fécondation. ce qui concerne le Chysis aurea, . cas est très Ééiesot, pee toutes les fleurs e fé- condent pas. Po Le Daidrotiue crabilalil le phénomène sn nous parlons $ "observe plus rarement dans les cultures, Re il se produise presque toujours à l’éta urel, d’après Sir . D. Hooker. D'après le savant orchidographe, la forme originaire de l’Assam et du Khasia ne se féconde pas tantrent tandis que dans la variété du Sikkim presque toutes es fleurs sont fécondées avant que le bouton s’ou Il arrive parfois aussi que des boutons MAUR abitude fleurissent bien. plantes ont été trop chauffées, ou se trouvent dans une atmosphère viciée. Enfin, ilya des cas ns. en ns d à Li à & Lé p A S œ Re : @ in 3 #5 a = =] . D 3 LI r an glais bien connu, M. O. O. Wrigley, avait envoyé à ce journal deux fleurs de Cypripedium superbiens berne à la base du pédicelle des indices de décom position, ce qui avait empêché les fleurs . s'ouvrir normalement et d'atteindre leurs dimensions normales. « Il n’y a pas de trace de déformation, écrivait notre confrère, et à découvrir la cause de que sur une: fai vers le milieu de leur l’accident. Il Ets même fait s’est produit longueur rar disait avoir vu à depuis plusieurs ne le pédicelle commence piusiéare. reprises d’autres Orchidées dont les toujours à se tacher e les fleurs sont arri- eurs ne s'ouvrent pas bien, et nous demanda la cause de cet accident. Ce n'était pas un accident en ce qui concerne la fleur de Masdevallia mentionnée en premier lieu. Il existe en effet plusieurs Orchidées, clas- sées jadis dans le genre Masdevallia, mais pour lesquelles M. Barbo: odrigues a fondé un genre spécial, le genre Cryptophoranthus, qui présentent d’une façon régulière et constante la C. Dayanus, dont la Lindenia a publié le por- trait, et x "C. atropurpureus, autrefois désignés sous les noms de Masdevaillia hypodiscus, M. Dasdné et M. fenestrata. L'épithète choisie pour ce dernier faisait précisément allusion aux deux ouvertures latérales ou fenêtres, percées u vées au même point de développement; jusque-là elles paraissaient parfaitement saines. Ces plantes sont cultivées dans une serre entièrement consa- crée aux espèces et hybrides de ce groupe, qui tous se portent très bien... On a essayé de les cultiver dans plusieurs autres serres, mais sans meilleur résultat. On dirait qu’il s’agit d’une faiblesse de constitution, mais elle serait inex- plicable, car il paraît que res les plantes sont des divisions d’un o « M. Young, jardinier chez M. . W. Patter, de Croydon, nous a envoyé des Caitleya M osside qui présentent une déformation d'un autre ouissement, les pétales et les partiellement recroquevillés, quoique bien colorés et de grande dimension. Celles qui nous sont adressées … paraît-il, dans cet état depuis quinze jours, et le même accident s'était produit l’année dernière. Il paraît aussi que les pseudobulbes sont légèrement dé- formés, ce qui ferait croire à une pa articularité constitutionnelle, et par suite difficile à guérir...» Voilà deux cas très difficiles à expliquer en effet, parce que la même particularité se reproduit x ou plusieurs années i ce n'était qu'une année par hasard, la chose n aurait aucune importance; il n’est pas rare que des plantes qui ouvertes, ou incomplètes (sans pédoncule par exemple) ou soudées entre elles. G.'E.6: Cattleya, Laelia et Laeliocattleya à floraison hivernale Grâce aux progrès de l’hybridation, les Catt leya, Laelia et Laeliocattleya fournissent main- tenant PPT hui. MM. Veitch présentaient à Lon le 21 novembre, un groupe Male: we ‘très varié de ces hybrides, parmi lesquels la descen- dance du Laelia Perrini notamment était bien représentée. Il y avait là : le Laeliocatileya X Decia, par le C. au Lu le ge id x Lady Rothschild, me F sas le Laeliocattleya x Semiramis, par le C. Gas- kelliana ; bn _Laëliocatileya x Statteriana, par le C. la- © a, Le Enali X juvenilis, de M. Bleu, par L. pu- mila. Parmi les autres hybrides du Laelia Perrini, arinda, synonyme du précé- N Pret par le L. crispa; le L. X exquisita, par le L. Dayana, dd encore . X qjuvemiis; le L. X Lucy purpurata; les Laeliocait- par le C. Loddigesi: elegans Turneri; FA x Horner, par le C. Perciva iana; nous ne parlons pas des hybrides naturels. Le nombre est grand des autres hybrides des genres qui fleurissent en hiver. En voici une rapide énumération qui, sans doute, n’est même pas tout à fait complète : Cattleya Ariel (Gaskelliana-Bowringiana); — Apollo Coste sndae): — Adonis (Mossiae- giças): — Bow od ana-labiata; — Burnaysae ( i- Rs Men ;— Chlori et Pont: Comfrey (Lawrenceana-gigas); — Astraea (Skinneri-Loddigesi) ; — calummata (intermedia- Aclandiae); = Fabia (labiata-aurea); —— Fabiola (Bowringiana-Harrisi) ; mbriata (intermedia- RE Es ess Frederick (Mossiae- urea); — pse (maxima-Skinneri) ; — Elvira (Trianue Schilleriaga) à ; — Eurydice (Aclandiae- (Bowringiana-aurea); —— Maronis (velutina-au- SAMEDI, 9 DÉCEMBRE 1899 487 rea}; — miranda (Trianae-amethystoglossa) ; — Aclandiae); — Harrisi (guttata Leopoldi-Men- Ascania (C. Trianae-L. purpurata); — Aurora Mrs. Whiteley (Bowringiana-Hardyana); — Mi- deli); — Lady Ingra _ mp aurea); (pumila-Loddigesi); — albanensis (L. grandis- | RE L Cecilia e Lavrenceane Trianae); uis Chaton Le }? ta (id.); — Musteraotiie (Loddigesi. at C. Warneri) naturel; — Andreana (L. elegans- pa Wringiana-gigas); — rine cess (Trianae- Luddemaniana) : — Saint-Benoît (Schrüderae- Amelia (C. amethystina-L. cinnabarina; — Apollonia ; (L. purpurata-C. Dowiana) ; aurea); — olivetensis (maxima-Loddigesi); — . Jongheana?); — bellaerensis (L. autumnalis- parthenia (fimbriata-Mossiae) ; heodora me est à remarquer que la date de floraison de C. DE Er — Doris (L. harpophylla- (intermedia-ma: ima); — Portia ({labiata-Bow- certains de ces hybrides varie beaucoup, et ceci (C. Trianae) ; euana (purpurata- M com ringiana); — intertexta (Warneri-Mossiae); —— s'applique aussi aux Laelia et Laeliocattleya. — cuil pion (purpurata-gigas); — Ber | | | | | | | | | Il | | | | | | | | | | | | | | | | | | Fig. 221. — « L'Horticole Coloniale. » — Serres de Linthout. — Bâches à multiplication et à propagation (voir p. 484). | | en 3 Jupiter (Lawrenceana-gigas) ; — Lafontaine Laelia hi (L. rm TN aurea); — Clonia (L. (Mendeti-gu ata); La Belle : :(gigas-Harriso- : elegans Turneri-C. gigas); — oil 1e. niae); — que de su rianae-auréa) : — Melpo- ! Pre (Bayana- a à “ pes (pu- Loddigesi-L. ere — Clive (C. aurea-L.. praes- mene (Mendeli-Forbesi); — Minerva (Bowrin- _. vtene _ D de nee À PA STE 4 re tans); — Epicasta (L. pumila-C. gigas); giana-Loddigesi); — Mars ébiéte Lawren- HE Y pi, a% pr oi A Eunomia (L. pumila-C. TR ES — Frederick Ceana); — Miss Williams (Harrisoniae-Gaskel- Datur as LC re G4 eniana (a ss - Feu Boyle (C. Trianae-L. anceps); Gottoiana liana) : Mossiae - Schilleriana ; — Olivia reiiae Jie Ov: a (cinna ser 187 (C. labiata-L. tenebrosa); — Cappei (C. gigas- ntermedia-Trianac); — Heloïsiae (Mossiae- byann); 7 OMvIR or ina-crispa); — Om cinnabarina) ; — Cicero (C. intermedia-L,. elegans besi); bi he (purpurata. “autumnalis). Turnéri); — Étoile d’or (C. Trianae-L, flava) ; e Triump h (Luddemanniana- Lawrenceana) ; Laeliocattleya Ingrami (L. Dayana-C. aurea); —— intermedio- 1 Véstars (aurea-maxima)}; — Wendlandiana fl ava; — leucoglossa (L. X fausta-C. Loddige si); Ophelia C. Bowringiana-L. elegans); — parisiensis (C.Warneri-L. purpurata); — Locusta 488 LA SEMAINE HORTICOLE cs bicolor-L. cn Ne — Rosalind (L. minyi-C. Trianae); — Regina (C. intermedia- D. elegans T Fra — Pallas C. Dowiana- Myra (C. Trianae-L. flava); W elegans Stelzneriana- C. Hardyana); — Othello (C. maxima-elegans Turneri); — Sallieri (L. purpurata-C. Loddigesi); ingiana-L. elegans Turneri); aea mila-C. Trianae); — Venus pi — Turneri-C. D) ; — Vedasti na-C. Pris ae); — ! odor thina) ; — eximia (C. Warnans ds purpura ta); — Ascania (C. Trianae-L. xanthina); — Wellsiana (C. Trianae-L.. purpurata); —_Thorntoni (C. Gas- kelliana- L. Digbyana); — highburyensis (L. cin- olyta (L. Sir Wm. Ingram (L. purpurata-C. aurea); — Ad a (elegans-C. Lud- demanniana); — Atlanta (C. gigas-L. elegans); aya (L. tenebrosa-C. bicolor ta — Nysa (L. crispa- . gigas); — Pineli-aurea; — Lucilia (L. ele- gans-C. Dowiana) ; — T. W. Bond (C. labiata- L. purpurata); — Violetta (C. ne L. purpurata); — Charles Darwin (L. elega Turneri-C. — Robin : nee (L. xanthina-C osa); — crispa-Schilleriana: — Cornelia umila-labiats); — Daphne (L. Schillérine C. Un. ae); — Domin ya na (L. purpurata-L. ana); — Duchess of York D (C. crispa-C. Gaskeliana); — Eumaea (L. ma- jalis- Es ns ae); — Ernesti (C. Percivaliana- — Ghislaine L. harpophylC. 4 me- n (C. Warneri-L. crispa) ; — Thetis (L. A io: pumila) ; Isis (L. pumila-C. Marstersoniae); — The Hon. Mrs. Astor (C. Gaskelliana-L. xanthina); Tre- sederiana (L. crispa-C. Loddigesi). Ê Les Aerides et Saccolabium I. — Les Aerides Les Aerides croissent à Bornéo, ainsi que dans l'Inde et les îles de la Sonde, à la partie basse des arbres qui bordent les cours d’eau. Aussi la cul- ture qu'ils réclament est celle des Orchidées de umidité atmosphérique abondante, mais non pas renfermée comme pour les Phalaenopsis, qui se cultivent à l’étouffée. Ils produise sent une abondance de racines à l'air libre, et c’est cette particularité qui leur a valu leur nom générique, tiré du grec et . ant : « Aérien. 0, qui avait été fort des Vanda, EL, Angraecum, et autres Orchidées de croissance analogue, ni même des et des beaucoup plus RME à à la culture que celle des tuyaux de chauffage ; il ne faudrait pas conclure de ce que nous avons dit plus haut de leur crois- sance à l'état naturel qu'ils végètent dans l'ombre; c’est d'ordinaire sur les branches les plus avancées des arbres qu’on les rencontre, et dans une posi- tion où ils sont exposés au soleil pendant une grande partie de la journée. Toutefois il convient de les abriter contre les rayons directs aux heures où ils sont les plus brûlants; mais il ne faut on. pour cela que des abris très légers. espèces dont se compose le genre Aerides sit. au nombre de quarante-cinq environ, la plupart très répandue dans les cultures. Les prin- la base et la pointe seulement des segments un peu plus vives. Cette espèce a été découverte par M. Auguste Linden dans les îles Philippines, et a fleuri pour la première fois en décembre 1889 à L'HoRTICUL- TURE DITS TONALE ; elle est extrêmement gracieus À. nn itun. Fleurs de “ane taille que sées en longues, g Gppese d’un beau coloris am thyste pourpré, et d’un Sbfont'és see é lobe médian du labelle est As couleur plus éclatante . le reste des segm rage . Segments ire vec la pointe uge Soie, labelle rouge pourpre, avec les lobes latéraux blancs. Très parfumé. . expansum. Magnifique espèce, à fleurs blanc crème marquées de “ e avec des macules pourpres sur le label À. falcatum ou va Larpentae. Espèce voisine de la précédente, à fleurs blanc crème tachées de rouge au sommet des segments, tandis que le labelle est blanc barré de rose avec le lobe anté- rieur rose vif. A. Fieldingi. L'un des plus beaux Aerides, également connu en Angleterre sous le nom de Fox bruch (queue de renard). Les segments sont d’un beau rouge pourpre nn de blanc, et le labelle pue maculé de blan eti. Fleurs de ep très analogue à celles “4 l l'A. falcatum, mais ayant les segments jaunes, avec des taches rouges au sommet, et le abelle blanc crème avec une macule rouge à la partie pi et des lignes de la même nuance sur les lobes lat À. japonicum. Espèce très distincte du reste du genre par sa petite taille, et qui réussit par faitement en serre froide. Les fleurs, d’assez grande dimension, sont d’un blanc verdätre; les sépales latéraux portent des barres rouges à leur base; le labelle porte également des taches pourpres. A. Lobbi, Fleurs blanches légèrement lavées et tachetées de rose vif vers le sommet de segments; labelle rouge violacé avec une ligne médiane blanche. A. maculosum. hair rose pâle tachetées de pourpre avec le labe nest beau rose pourpré, et délicieusement par kr A. Mendeli. Fleurs de rt analogue à celles de l'A. falcatum, mais d’un coloris différent, blanc pur avec les pointes des segments teintées de rose. A. mitratum. Espèce à feuilles cylindriques, à fleurs blanches teintées de violet à leurs pointes, et à labelle violet. A. multifiorum. Belle espèce de petite taille, à fleurs “iasiies tachetées de po rpre segments et teintées de violet pourpré aux pointes, avec le labelle _. clair, nuancé au milieu de re plus fonc nobile. Très belle espèce, très parfumée, —— A2 aux segments blancs teintés de rose lilacé Clair, avec une tache de la même nuance à la pointe, et le labelle trilobé, les deux lobes latéraux : jaune clair tacheté de rose, le lobe antérieur plus clair et plus rosé. A. odoratum. L'une des espèces les plu anciennes, et les plus répandues. Les fleurs de les segments blancs avec une macu eu €. À. D corn ENS es blancs avec une macule pourpre violacé à leur somm quelques faibles taches … la même couleur, labelle violet Li avec les lobes latéraux blancs tachetés de pourpre. 4: er: Espèce alliée à la précédente. A. Suav e très agréablement ne ainsi que l'indique son nom. segments sont blancs teintés de rose violacé à leurs pointes, le labelle jaune pâle pointillé de carmin A. Vandarum: Espèce 2 à feuillage cylindrique, de port analogue à celui du Vanda teres, et dont les fleurs ont une forme très différente de celle des autres espèces. Elles sont entièrement blanches, avec une Se teinte lilacée à la face qe de la colon A. virens. Très belle espèce parfumée, à fleurs oo. ayant les segments blancs avec une macule pourpre le labelle blanc pointillé de rouge autour de l'é éperon. Plusieurs belles variétés. Toutes ces espèces ont à peu près le même coloris, un blanc nuancé de rose pourpré, et produisent leurs fleurs en longues grappes serrées quables par la beauté de leur port; sauf quelques espèces, qui sont térétifoliées, ils ont en général les feuilles longues et étroites, épaisses comme u cuir, distiques et disposées d’une façon très décorative. Sur leur vert sombre, le coloris clair des fleurs se détache admirablement, et c'est un qu Dés Lines et Fougère il = Les Saccolabium e que nous avons dit des Aerides, on pourrait également le dire des Saccolabium. Le port des plantes des deux genres est à peu près le mé ème, leur beauté est à peu près égale, leur culture est identique ; les fleurs, ren en longue grappe serrée, comme dans le genre Aerides, Ont des coloris analogues et ne se diférencient guère que par quelques détails dans la forme du labelle et Ï : grâce et le coloris exquis de leurs fleurs. Parmi les principales espèces, nous citer les suivantes : 2 S. coeleste. L'une des plus belles se PE rons : nee LE sg RE 4 le " TPE à & a Éralrs Tr TS _ = > mètres environ, a 74 mêm exceptionnels. Il fleurit en juin et en juillet. S. Blumei et Blumei var. majus. paies et pétales blancs ou u blanc crème, teintés de rose et tachetés de rouge, labelle rose ; Fa très agréa- blement parfumées. La variété majus ne diffère | énp du type par le coloris, mais elle produit ses fleurs en grappes plus longues et plus touffues, atteignant 65 centimètres environ, et se conservant fraîches pendant trois semaines. S: giganteum. des 5 be espèce, originaire de Birmanie. Elle a les feuilles plus larges et plus recourbées que le $. Blumei. Elle fleurit gs l'hiver, ce qui en augmente encore le prix. Les fleurs sont d’un blanc pur tacheté de bleu Sout. le labelle est un beau violet-mauve. ette espèce avait reçu de Lindley, à à l'origine, lenom de Vanda densiflora à cause de l'abon- dance de ses fleurs qui forment une grappe moins RASE 18 plus touffue que la plupart des Saccol La varié jeté ‘illustre est également très remar- ERP um, rapporté par Reichenbach au Rhynhostylés retusa. Pétales et sépales blancs, tachetés de rouge pourpre foncé, labelle entière- du Rhynchostylis retusa. Elle se rapproche beaucoup de la précédente, mais elle a les fleurs plus pâles et x de taches moins grandes et moins nombre S. violaceum. Fleurs tie Da rade ayant les segments blancs tachetés de violet pourpré, et le labelle violet pourpré. Il en existe également une variété ps he. ette espèce est analogue au $S. £iganteum dont Fe a A port. Elle fleurit vers la fin de l'hiver. Baron DE MEYLHAND. L'Hevea guyanensis L'Hevea guyanensis, désigné autrefois sous le nom de Siphonia elastica, est l'espèce d'arbre à caoutchouc la plus anciennement connue et e dernier les indigènes fabri- quaient des boutiiéé ayant la forme de véritables serin eno de M. Henri nine, Plantes à sp ré el à gutta dans les este françaises » : L < L'a arbre e, très droit et très haut, a une écorce folioles de 2,5 à 5 centimètres de longueur, longues-ovées rétrécies à la base, sé aiguës aus met, vertes en dessus, de couleur cendrée en dessous, portées sur de pétiolules de 5 à 7 milli- « Le fruit, ovoïde, verdâtre, long de 4 centi- j'espèce précédente, Les graines ont 1°"5 de Ngueur; elles sont comestibles et ont un goût SAMEDI, 9 DÉCEMBRE 1899 489 de noisette. Lorsque le fruit s'ouvre, vers le mois de mai, elles tombent sur le sol, où elles germent aussitôt. Les branches, d'autre part, se bouturent très D ment. ’Hevea guyanensis peut donc être propagé aussi facilenent du Para. ut-être, au reste, ces différences dans la quantité et la valeur du latex tiennent-elles sim- Le Caoutchouc au Guatémala Dans notre numéro du 5 courant, lisons-nous dans … Gazette Coloniale, nous avons re Si nous revenons sur la RS parce que la brochure dont il s’agit est suffisam- ment intéressante pour mériter un examen plus Fig. 222. — Hevea guyanensis. plement à ce que l’arbre trouve, en Guyane, de moins bonnes conditions de végétation qu’au Para, au point de vue surtout de la nature du sol. La crérute que nous publions sert figure 222) de l'Hevea guyanensis a été extraite de l’ou- vrage « Le caoutchouc et la erpie » de M. E. Chapel, qui a bien voulu nous autoriser à la reproduire. Nous l’en remercions bien sincère- ment. E (Extrait du Caoutchouc et de la Gutta-percha par E. Chapel, Paris). approfondi, se aussi, en raison du fait que l’auteur est u triote. M. Horta Re établi depuis de longues années au Guatémala; il a la sn gps d'un ri des plus distingués; s s font autorité : maintes reprises, il a éée care de missions off cielles par le gouvernement _ et les (1) El Hule en Guatemala, par JOSÉ HORTA, Guatemala, impreso en la tipografia nacional. 490 LA SEMAINE HORTICOLE renseignements réunis dans la brochure que nous avons sous les yeux ont été recueillis à la demande même du secrétaire d’État du Guatémala. . Horta ss apprend que le caoutchouc se mans à l’état sauvage au Guatémala; il est par connu sous ss nom d Castillon ue cr, qui croît dans toute l’Amé- rique Centrale. Le caoutchouc produit par cet arbre sc ne rt qualité et très prisé dans l'industri La rail du caoutchouc pourra devenir, à bref délai, une des principales ressources du Gua- témala. M. Horta fait remarquer avec infiniment de raison qu'un produit susceptible d applications ‘@ VE A à ordinaires, doit donner, après neuf ou dix ans, de deux à trois livres de sève. Un procédé de cul- ture plus rationnel augmenterait ce rendement dans des proportions considérables. L'auteur de la brochure donne de précieuses indications ME à la récolte du latex. Il pré- jusqu'ici ratiqu pa couteau spécial, pare res d'obtenir des inci- façon à ce que l'écorce d faute de prendre cette indispensable précaution, l'arbre est condamné à périr à très bref délai. Fig. 223. — Gerbe d'Orchidées. aussi multiples que l’est incontestablement le de Ress assuré de débouchés perman : compatriote expose que l'arbre à chouc ne peut pas croître au soleil, contrairement à l'opinion émise par omero, un spécialiste du pays. Il eg à longuement, à l'appui de sa manière de voir, des considérations techniques présentées a: ei un luxe de détails dénotant une longue étude et une intelligente pratique. n ce qui concerne le rendement, M. Horta estime qu’ on peut extraire le latex deux fois par ‘an et qu’un arbre, cultivé dans les conditions M. Horta présente un devis d’une plantation de caoutchouc au Guatémala « devis, dit-il, forcé- acilité plus ou moins grande « d'obtenir la Te nécessaire, du mod « de payement des ouvriers, de la distance à « laquelle les arbres seront plantés, et de la « d’autres ne secondaires y seront cote « simultanément. Il établit qu’une plantation de 100,000 arbres à caoutchouc reviendrait, écolte, c’est-à-dire après dix ans à 95,000 dollars environ et que la première récolte seule produirait 189,500 dollars. En réduisant cette somme de moitié, on trouve encore un béné. fice de plus de 100°/, du capital engagé, de sorte que cent plantations de cette importance donne. raient un bénéfice annuel de plus de 9 millions de dollars et doubleraient la richesse nationale. (A suivre.) CORRESPONDANCE Liège, le 3 décembre 1899. MONSIEUR LE DIRECTEUR, Permettez- noi 18 novembre, venir vous ne q hénomène s'est aussi produit au Jardin botanique de Liège il y a plu- au sujet de l’article paru le 0.46: Un curieux Vriesea, de sieurs années déjà et que cette plante, un Vriesea PRE LCR aussi, a été exposé à Paris par M. Wiot alors obtenu de semis et résultant d’une ae à la suite de l'Exposition de G Gba le Le (Memorial Veitch) pour mes hybridation Notre ee botanique possède cependant deux espèces appartenant à la famille des Bro- u %. Street qui est une plante st celui il s’en présente 3, 4 0 entre les feuilles en dehors du centre, c’est très remarquable. Après la floraison la plante meurt quand même, c'est- à-dire qu’elle est monocarpienne comme Sés parentes. La seconde Broméliacée Lo aussi plu- plus cu dun À t Ruesnelia po %e Wawra ou’R. lateralis du même auteur. Celui-ci donne une tige florale centrale et, peu sur la tige en dessous du feui où de semblent tenir la place des bourgeons folia av à es as et absolument curieuse au poi pe botanique; les différentes nos don cette espèce est Sr eus le a g bien. ca rdonnez-moi, M. le Directeur, ma mi” un peu longue et faites-en ra au pas vo drez, en la communiquant en tout à vos lecteurs, si vous croyez qu honneur. elle pra cet Te OT ONE CN ET RE = Ds Agréez, M. le Directeur, mes respectueuse salutations. À k MARÉCHAL« SAMEDI, 9 9 DÉC Ë MBRE # A0 LISEZ ATTENTIVEMENT € CECI! J'invite instamment MM. les Horticulteurs et Amateurs à venir constater dans mon établis nt lks merveilleux résul- tats que l'on obtient par l'application des Engrais rationnels et spéciaux de La Maison 6. 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SOMMAIRE DU NUMÉRO 50 Pages RC 491 200 SLI 492 } Le Opripedium Rothschildianum . . . . . . . 493 À Petites notes et nouveautés d'Orchidées. . . . . 493 Culture du Miltonia Roezli . . . . . . . . . 494 Exposition de BR NS. dou. à . 494 Aie ul Le Crée, 496 La rouille du Chrysanthème et les moyens d’y re- à 498 Contributions à l'étude de l’ emploi du nitrate de soude - ère A . mn (ee) | Fig 224. Ficus PNR ie LS 4 NE. 491 * 225, Cypripedium Rothschildianum. :_. + . 493 ? 226. Cypripedium Rothschildianum .- . . . . 495 * 227. Chrysanthemum indicum grandiflorum var. DL CARRE en à an 497 * 228. Chrysanthemum indicum grandiflorum var. Os sur 499 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. L'HORTICOLE COLONIALE 79, RUE WIERTZ, PARC LÉOPOLD BRUXEÉLLES Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES * L'AURTICOLE COLONIALE, possède trois établissements modèles : A. Les Serres du Parc Léopold. — B. Les Serres Coloniales de Linthout. — €. Les Serres de Moortebeek LE CATALOGUE ILLUSTRÉ ET DESCRIPTIF PLANTES ÉCONOMIQUES (CAOUTCHOUC, GUTTA, CACAO, COFFEA, etc.) Arbres à fruits des tropiques PLANTES COCTILES OÙ OFFICINAIES ET AUTRES VÉGETAUX PRÉCIEUX POUR LES COLONIES EST SOUS PRESSE Il sera envoyé aux personnes qui en feront la demande et aux adresses qui seront indiquées. CCXCVI LA SEMAINE HORTICOLE Offres et Demandes d'Emploi Un Commis-Rédacteur, sachant parfaitement rédiger en langue française, connaissant l’allemand et l'anglais, bien au courant de l’horticulture, est demandé. S'adresser au Bureau du Journal, Est demandé un bon jardinier, bien au courant de son état, connaissant la floriculture, l’arboriculture, la culture maraîchère, forceries, et la culture des plantes de s S’adresser au Bureau du journal. Un important sa me 9 À d’ de ge er du Nord «de la France prendrait de su n bon chef de cul- es, sm been \ Fnçais à sx flamand et connais- Palm niers, d’ Araucarias et d’Orchidées. La préférence serait donnée à celui qui parlerait également l’allemand S'adresser au Bureau du Journal. Les Annonces Horticoles et Industrielles TROUVERONT DANS « La Semane Aorticole > ES La meilleure et la plus large publicité <æ- T} Ce journal est vu et lu par tous ceux qui s'intéressent de Pp ès ou de loin à l’horticulture he Nous portons à la connaissance des per- sonnes intelligentes qui savent que la réclame et l’annonce sont, aujourd’hui, le plus puissant levier de l’industrie et du commerce, que « LA SEMAINE HORTICOLE » est l'intermédiaire le plus précieux entre le pro- ducteur et l’acheteur. TARIF DEN ANNONCES ; 1/8° de colonne ou 1/24° de page. . . paranfr. 60 1/6° id. MIE, 16 UT id. 70 15° id 1/15° id. id 80 1/4 id. 1/12° id id. 100 18 id. 1/9° id. id 130 12 id. 1/6° id. à id. 180 3j4 id. 14 id. id. 270 À colonne entière. . .« . . . . . id. 3 1/4 de page sur plusieurs colonnes. id. 270 18 id. id. id. 35 12 id: id. id. 525 3/4 id. id. id. 775 1 page entière. + . . . . + . . id. 1000 Pour les insertions de plus courte durée, prix par correspondance => On est prié de faire parvenir les annonces à l'administrateur de « La SEMAINE HORTICOLE » 79, rue Wiertz, BRUXELLES AVANK LE MERCREDI SOIR Grand Prix, Exposition Universelle, ol ÿ ; lors Concours, Membre du Jury 18 BALTET* Frères, Horticulteurs à TROYES (Aube) Collections ne Per _d’arbres fruitiers, fruits de table et industrielle, pour la distillation, le = 7" et variétés uvelles, ete re ms P de pépinière ( e | tige formés, prêts à fructifier. — Arbres à cidre et à kirsc M variétés étudiées à à la culture et . 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LES ORCHIDÉES EXOTIQUES ET LEUR CULTURE EN EUROPE Par LUCIEN LINDEN TRAITÉ COMPLET consacré à la culture des Orchidées L'ouvrage, comprenant 1000 pages in-8&° et de nombreuses gravures, est mis en vente au prix de 25 francs lexemplaire broché, richement relié : 30 franes LE JOURNAL DES ORCHIDÉES Les Volumes 2 à 7 sont encore disponibles pour le prix de LD EAN CS S’adresser au bureau du Journal. nn E. FROGNEUX, à NEUPONT (Luxembourg-Belge) SPHAGNUM ET TERRE FIBREUSE DE TOUT PREMIER CHOIX Prix très modérés et par correspondance. L’Etablissement d’Horticulture V. LEMOINE et Fils, à Nancy est spécialement consacré à la production des nouveautés en plantes de serre et .de pleine terre, telles que : Begonia, Fuchsia, Pelargoninm, Delphiniam, Phlox, Deutzia, Lilas doubles, Gladiolus Lemoinei et Nanceïianus, Mont- bretia, etc. CATALOGUES SUR DEMANDE. GCXCVIII LA SEMAINE HORTICOLE ——_——————_—_—— « L'HORTICOLE COLONIALE » (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticulture sans rivaux, en eur genre, dans le monde : a. LES SERRES DU PARC LÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden; (Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, ele, plusieurs centaines de mille pluntes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, etc.). s. a > 7 PE GRANDE SPÉCIALITÉ D'ORCHIDÉES GRANDES ET BELLES IMPORTATIONS ATTENDUES PROCHAINEMEN ji Nos collections marchandes d'ORCHIDÉES RARES ont une réputation universelle — nos stocks d'ORCHIDÉES POPULAIRES sont les plus importants du commerce européen. ous nous faisons un plaisir d'adresser à nos honorables commettants, ainsi qu'aux personnes, qui s'occupent d’horticulture, les renseignements les plus détaillés sur la FORCE et le PRIX de nos Orchidées cultivées et de nos IMMENSES IMPORTATIONS DIRECTES. Toutes les Orchidées que nous mettons en vente, le sont de première main. Nous faisons collecter dans les meilleurs districts, connaissons les bons endroits — c’est ce qui explique la grande quantité de BELLES VARIÉTÉS de GRANDS PRIX, trouvées dans nos importations. Nous possédons un CHOIX ÉNORME DE VARIÉTÉS SUPÉRIEURES et avons à notre disposition, en dehors des incompa- rables “ SERRES DU PARC LÉOPOLD, , si abondamment et si merveilleusement fournies, les belles cultures des “ SERRES DE MOORTEBEEK , pour offrir à notre honorable clientèle le CHOIX LE PLUS SELECT DES VARIÉTÉS HORS LIGNE qui ÿ fleurissent constamment. : Andes ad == Nous garantissons l'exactitude de dénomination de toutes nos variétés el remplaçons immédiatement celles qui, après floraison, ne se seraient pas montrées correctes. ODONTOGLOSSUM CRISPUM Nous appelons l'attention, tant des amateurs que des eultivateurs en gros, sur nos importations d’Odontoglossum crispum qui proviennent de localités nouvelles où nos collecteurs ont seuls, par la location à long terme de ces districts, la licence de collecter. C’est parmi mes importations qu'ont été trouvées les plus fameuses variétés qui ont fleuri dans ces dernières années et produit une grande sensation dans le monde orchidophile. Plantes importées et demi-établies qui mont pas encore fleuri. — Plantes établies de toutes forces Prix par Correspondance &== L'HORTICOLE COLONIALE traite à forfait la construction ou la garniture complète des serres à Orchidées. SX y LA SEMAINE FÉCPOEOES ET REVUE DES CULTURES COLONIALES a a Samedi, 16 Décembre 1899 CHRONIQUE Développement de l’Horticulture dans le territoire Transcaspien (Russie) e Gouvernement russe, lisons-nous dans le Nord- H orticole, ne se contente pas de tracer des chemins de fer à travers l’Asie, il poursuit réso- SAMEDI, 16 DÉCEMBRE 1899 terave et l'Oignon que pour leur consommation personnelle ; ils sèment maintenant le Chou et la omme de terre, et, en n a commencé à exporter de ces produits à à Boukhara. L'École d’horticulture, de jardinage et de séri- ciculture d’Askhabad, fondée dans le but de faire connaître aux indigènes les procédés appropriés à leurs conditions locales, se développe rapidement et compte 26 élèves. Pour contribuer au dévelop- pement de la sylviculture et des différentes pres de l’industrie LA cinq pouds (le oud équivaut à 16 kilogr. gr. environ) de différentes semences ont été délivrés gratuite- t, ainsi que 40 25 000 ceps de: Vigne et. 100; 000 exemplaires de plantes déco- ratives ou forestièrés: ariétés inédites de Chrysanthèmes Nous trouvons dans le catalogue spécial de Chrysanthèmes d'automne de la maison Vilmorin- ei La Fig. 224. — Ficus religiosa (voir p. 492). (Extrait du Caoutchouc et de la Gutta-percha par E, CHaPeL, Paris). 491 Léa Langlois Langlois. Japonais tubuleux. — Ligules fines en griffes, rose lilacé à pointes eur frais ; tre nouvelle et distincte. Certi- at de 1'e class Prineipessa di Strongoli Scalarandis. Japonais. aune d'or vif à revers argenté, grande fleur épaisse, Fin ondulées, n or, très grosse fleur en boule Cultures nouvelles de la Jamaïque Parmi les colonies anglaises des Antilles, fait remarquer Le Fardin, qui savent s'adapter peu à peu aux conditions nouvelles qui leur sont faites par suite de la diminution incessante de la pro- duction sucrière due à : infériorité de la Canne à la Betterave, il faut citer la Jamaïque. Cette co- lonie, dit 1 ed français du 30 septembre, a inauguré un système d'irrigation qui a permis lument la capes économique de tous ces Pays peu: connus encore. Le bulletin d’i one tion du ministère d’agri- Culture donne d’i en Le détails à ce sujet Parmi lesquels nous relevons ceux ayant trait à la ‘ulture frutière et maraîchère. culture maraîchère a été développée dans la Province, à partir de 1892 ; les indigènes ne culti- Vaient autrefois les Melons, les Carottes, la Bet- Andrieux et Cie, les variétés suivantes dont cette maison s cs assurée la propriété : camps Dagniaux. Japo nais. — Jaune soufre, four extrêmement large à longues ligules contournées, échevelées. Plante trapue, très vi- Fours, ES de Ch. Davis). Hom à M. H. de Vilmorin Scalarandis. pe ose vif, grande fleur, très pleine, Ro en boule “ de donner à l'exportation des fruits frais une valeur bien plus grande que celle des sucres, dont les sorties, pendant le dernier exercice, n'on atteint que 3,023,975 fr., contre 3,366,850 fr. pour les Oranges et 11, 46,6 r. pour les nanes. La grande majorité de ces fruits frais se mme aux États-Unis, où la demande est iimitée pour ainsi dire. LA SEMAINE HORTICOLE Pomme transparente jaune A la réunion du 27 juillet dernier, les membre de la Société pour l’avancement de |” Dorticiiituré à Berlin eurent l’occasion de voir deux variétés de pommes, l’une fort tardive et l’autre des plus hâtives. La première, sous le nom de Eiserapfel, était présentée par M. Dressler, de Dalldorf, et appartenait à la récolte de l’année précédente. Le fruit a peut-être le défaut d’être un peu doux, mais rien n’e mpêc che d'ajouter un ap de jus de citron mir il s’agit de la cuisso : L'autre variété émanait de M. © Carl Mathieu, de Chartottenbourg: c'était la Wessse Klarapfel, transparente blanche ou jaune, age variété que Br facilement cultivée sous toutes les formes a pomme n’est pas aussi douce que l'Astra- kan blanc et elle est un peu plus acidulée. Aux abords des grandes villes, les pommes hâtives sont toujours très recherchées. Papillons et Chenilles Fléaux des jardins, les Chenilles sont un des s de la croissance des papillons : plupart des cas; aussi, en face cation, non seulement on ne s'étonne pas de leurs dégâts, mais on s’alarme en songeant à ce qu'ils pourraient ê Chaque sex chaque plante a sa chenille dévastatrice, de même sa mouche et son puceron. La chenille attaque la feuille, le pu- ceron la jeune pousse, la mouche, la racine ou le fruit. Il existe une grande loi qui domine toute la matière quand il s’agit des chenilles et de leurs dégâts, c'est que les papillons ne naissent que pour pondre et mourir; surveiller la ponte, l’em- pêcher, si faire se peut, sera pr toujours le moyen de couper le mal dans sa racine. Les papillons de jour qui nous re le plus de mal sont excessivement communs. Depuis le printemps jusqu'aux derniers rayons du soleil d’automne et dans nos climats en hiver, ils volti- gent autour des mur Papillons de jour et papillons de nuit, OU noc- tuelles, sont des ennemis des plantes au premier chef. Sus! tuons-les!.... ce sont des ennemis acharnés ! Enfants, faites leur la chasse à mort, ce sera une distraction pour vous et un bienfait pour to B. Bo: : Jard. de la ville de Mustapha. (Revue horticole de l'Algérie.) Les fruits de choix aux Halles Nousn’avons pas, lisons-nous dans Le Fardin du 20 novembre, de beau Muscat d'Alexandrie cette année à la criée, aussi le prix ne dépasse-t-il pas 5 fr. le kilo; le Gros Colman, de 4 à 5fr., le Blac : Alicante et Fr“ Frankenthal, à environ 3 fr. le kilo. F. Chasselas doré, de Maurecourt et de Tho- , est beau cette année; il sera de bonne conservation; la qualité sn atteint 4,50 fr. le kilo. Le Frankenthal de Thomery souvent de 2,50 à 3,50 fr. le kilo Le temps doux de ce dernier mois a déterminé la fermentation des fruits d’hiver dont la matu- des Passe-Crassane. Les fruitiers sont encombrés de fruits qu’il sera impossible de garder; d’un autre côté, beaucoup de très gros fruits tournent au gras, d'où baisse des prix d'environ 40 °/.. nes, sans taches id ie grosse cette année, à 0,50 fr. de mmes et à 1 fr. l’extra grosse; Bee Parent de 300 grammes à o-9o fr. Crassane de 200 grammes à 0,75 fr. ; ; Olivier x} Serre de 200 grammes à 0,70 fr. et la Foséphine de Malines pesant environ 150 grammes chacune, 35 fr. le cent ; il n’y a plus de A res du Comice. Les pommes cos extra à 1,50 fr., celles de 200 1 fr. et celles de 150 grammes à 0,50 Fi ia Reinstie de Canada, extra à 1,25 fr., de 250 grammes à 0-75 fr.; enfin le bel Apz à 20 fr. le cent. Les Ananas en pots cultivés en France, à 15 fr. Les bots d'Asperges maraïîchères dites de Paris, de 15 à 20 fr. Les grosses pointes vertes, à environ e fr. + botte de 600 grammes. s premiers s froids, quelques transactions en fruits pe, ae e régime de Bananes de 3 à 3,25 fr. la boîte d’une livre D D’Espagne, les dernières Grenades extra à o fr. le cent et les À er caisses de belles Mandarines de 4,50 à 6 fr. Parfums préférés Les extraits préférés par nos élégantes sont les Cyprès, le Yasma, la T ne. fraîcheur délicieuse et les pénétrants arômes de ce Genêt d'Espagne, qui crée autour de nous une atmosphère exquise et donne aux sens ravis la sensation de ces larges brises qui passent sur la lande aux poétiques horizons, tout imprégnées de senteurs sauvages, mais si i dou uces. Un parfum exquis également est un mélange d’iris et d'héliotrope blanc. Pénétrante sans être Verpe ce M odeur donne à celles qui en usent un je s quoi d’enveloppant et de follement Sete. Ce parfum dénote une Écos élégante et dont le bon goût ne peut être discut Très recherchés aussi le vétiver, le SET la rose, la soie la lavande, la verveine et le réséda. Employés en sachets que l’on glisse entre linge ou que l'on accroche dans les garde-robes, le ces parfums pénètrent les vêtements au point que ceux-ci en restent indéfiniment Fasnats et que les personnes qui mpres- sion de vivre dans une e atmosphère odo ant Interrogées sur les parfums qu’elles préfèrent, quelques artistes ont donné leur avis. Nous constatons avec plaisir que plusieurs d’entre elles préfèrent l’odeur des fleurs fraîches. « Pour moi, écrit Cécile Ketten, les parfums, surtout celui des fleurs fraîches, me causent une joie indicible. - C'est le plaisir de la vue et de l’odorat..….. Aussi, j'ai toujours des fleurs chez moi. C’est une com- pagne qui vous égaie. » Madame Judels-Kamphuyzen n'aime pas les parfums préparés, mais adore le parfum des fleurs naturelles. Une aimable lectrice donne, pour le mouchoir, par dessus tout, la préférence au Chèvre-feuille ; pour parfumer les commodes et les tiroirs, l’ambre; pour les vêtements, la racine de vétiver, mise en botte et pendue deci-delà aux porte- manteaux. Une co rrespondante estime que le parfum devrait faire partie intégrante de la toilette fémi- nine. Un soupçon de parfum, fin, délicat, c'est le rêve. La violette est son parfum préféré. Notes Coloniales Le Ficus religiosa Le Ficus religiosa est le plus grand arbre du continent asiatique. Les Indous le plantent dans appelé le plus communément le « Figuier des Pagodes. » Les fruits de ce figuier sont très abondants, ainsi naissance végétation suit exactement la même sorte que, le temps aidant, un seul arbre, en moins d’un siècle, peut 7 toute une forêt, dont le pied mère occupe le © L'industrie n'utilise de . bois du Ficus eligiosa, qui est très léger, quoique très solide et susceptible de prendre un beau poli. Les Indous >. ans cannelé ; les rameaux sont glabres et les feuilles, longuement pétiolées, sont entières, ovales et arrondies avec cinq nervures principales, tron- quées à la base à peine cordées. Les plus jeunes présentent ordinairement de petites ponctuations et sont blanchâtres au dessus. Le Figuier des Fetes fournit une résine connue sous le nom de laque ou gomme laque, ont il existe blusienrs qualités, toutes fort recherchées comme matières colorantes. — L'’ex- traction de la te est provoquée par la piqüre d'un insecte proche parent de la cochenille (Coc- cus Laccae) qui vit sur les rameaux On rencontre quelques rares spécim ens Figuier des pagodes dans les jardins botaniques de quelques colonies européennes des régions tropicales ; mais n'y prospère pas, et ne semble point appelé à se propager hors de son pays natal. Dans son remarquable ouvrage « Le Caoutchouc et la Gutta-percha, » M. E. Chapel, qui a bien voulu nous autoriser à reproduire la figure 224, p.491, du Ficus religiosa, publiée dans son livre, cite l’un de ces arbres, le Figuier de éromcne qui possède plus de 350 grosses tiges et en 3000 tiges de diamètre moyen. À lui seul, dital, cet arbre constitue une véritable forêt. On sait que le Ficus religiosa comme le Ficus elastica produit un très bon caoutchouc, appelé Caoutchouc d’Assam. D'autres variétés de Ficus concourent également à chouc aux Indes anglaises; parmi les meilleures, nous citerons les Ficus indica, F. bengalensis, F. laccifera, F. amulata, F. ans; F. oppo- shfolis, F. + ten F. macrophy la et le F. obtusifolia E. L. Saad Vo dé Eu de niv Pre Le Cypripedium Rothschildianum (Voir fig. 225 et 226, pp. 493 et 495). LEr n 4 03 . —. fique espèce, qui peut partager avec le C. Stonei Hlabytoeniumn le titre de roidu genre Cypripedium. …._ Elle est originaire de Bornéo, d’où elle fut intro- —_ uite en Angleterre en 1888. Reichenbach la —…. décrivit la même année, en la dédiant au baron _ re de Rothschild, de Waddesdon Manor, - Aylesbury. à 4 feuillage allongé, assez large, épais, est ; d'une très belle tenue, et d’un beau vert clair bri élevée, pourpre, garnie de cils courts peu nom- _ breux, porte trois ou quatre fleurs, parfois jusqu’à près semblable à l’autre, mais plus abot, qui a un grand cachet de distinc- _ présent. On pourrait toutefois ranger sous ce nom . le C. Elliottianum, qui a fait son apparition à _ peu près à la même époque, et ne s’en distingue Suère que par ce fait qu’il a un coloris de fond blanc d'ivoire, au lieu de jau _ Une autre plante, qui a fait. son apparition à D issemenc de Moortebeek, au commence- meñt de l’année ns et qui a été fort admirée, à été décrite sous le nom de C. Rothschildianum Var. blatytoenium ares 2° série, vol. pl. ; mais c’est une forme tellement distincte o) vec une autre espèce. Elle a un coloris général beaucoup plus rouge, les pétales et les sépales lavés de rouge par places entre les stries pourpres, le sabot coloré antérieurement de rouge foncé. né autre p , rappelée par ‘nom de cette variété, C 'est la largeur excep- num (1), qui fleurit pour la première fois en Angleterre en 1895. Ses fleurs sont bien inter- Médiaires entre cette espèce et le C. Dayanwm, (1) Ne pas confondre, comme l'ont fait quelques écri- Vans, avec le C. praestans var. Kimballianum. SAMEDI, 16 16 DÉCEMBRE > 1899 nombre, et presque tous sont très one ma Le croisement avec le C. Lawrenceanum a é reproduit à deux ou trois endroits diff Ænts; paraît avoir atteint son apogée dans le C.' À Wiert- . Statter, qui a été par désigné à tort sous le nom de 4 X excellens, at issu du C. X Harrisianum et a de belles fleurs. # ne doit pas dreité confondu avec un autre hybride, su du C. Druryi et du C. Spicerianum, al M. Jules Hye avait donné le nom de excel- stus, mais auquel il est préférable de Fe le nom antérieur de X Buchamanum pour éviter les confusions. 493 prise dans les serres de M. le baron H. von Ohlendorff, à à Hambourg. Celle représentée par ‘té mise à notre SR par le a ét Gardeners’ Chronicle de Londres PETITES NOTES ET NOUVEAUTÉS D'ORCHIDÉES Cymbidium Mastersi Cette belle espèce ne souvent désignée sous le nom de C. affine ou d Fig. 225. — Cypripedium Rothschildianum. (D’après une photographie prise dans les serres de M. le baron von Ohlendorff à Hambourg). Enfin, rappelons qu’en France M. Doin a re- produit directement le C. Rothschildianum par EE artificielle. La plantes qu'il a ob- tenues sont conformes a L£&:C; Rothschildiamum appartient au même groupe que les C. Sionei, praestans, laevigatum. Sa culture ne présente pas de difficulté parti- culière, mais nous avons souvent observé que les plantes importées étaient très lentes à se mettre en végétation. Il demande beaucoup de chaleur, et réussit bien dans une place ur peu ombrée. La jolie gravure (fig. 225) que nous publions, et qe ue nous devons à l’obligeance de notre confrère Mäller, directeur de la Deutsche Gärtner- Ze est exécutée d’après une photographie Elle fait partie de la section Cyperorchis, dont Blume, en 1849, avait fait un genre distin maintenu par Bentham, is re)j L s'ouvrent n, coinplètement, que le labelle est assez petit et sw % be antérieur très court; enfin que les racèm nt très denses. ette dernière uahté est sv appréciable; en fait, la florai astersi produit un effe fort élégant. Las hampes gracieusement recour- bées portent une dizaine de fleurs, qui ont un 494 joli coloris blanc légèrement crémeux, avec que nues petits points roses sur le sommet du labelle. Ces points sont d’ailleurs peu apparents, etila fallu à Reichenbach, comme le disait le rédacteur de la Lindenia (vol. V, 1 222), une loupe pour distinguer la variété qu’il a nommée album. Les fleurs de cette espèce mesurent 7 1/2 centimètres de longueur. Elles se pro- duisent, en Europe comme à l’état naturel sur les montagnes du Sikkim, pendant les mois d'octobre et novembre, Elles ont une odeur d'amande. Cattleya phoenicoptera Nousavons vu récemment une plante présentée 1 ce nom erroné. Reichenbach a donné le nom pourpre foncé, ce qui lante que nous avons vue. Cette variété est d’ailleurs très rare. Un croisement extraordinaire L'Orchid Review faisait mention dernièrement et celui-ci paraît bien, à première vue, devoir être rangé dans cette catégorie ; son auteur, . notre confrère désigne seulement comme « un semeur expérimenté, » prévoyait He cette abensaies et disait : « N’en parlez pas; je n’ai pas envie de faire rire de moi. » Toutefois, le point important est que le croisement en question (fait dans les Nb les jeunes semis dit qu’ils ressemblaient u porte-graines. Il sera curieux de voir les fleurs se ils produiront. Pour notre part, nous ne nous croyons pas en droit de déclarer a prior: que tel ou tel croisement est impossible. La nature fait ce qui lui plait, et il n'appartient pas à l’homme de lui tracer des limites. Les règles Le il formule ne sont que la constatation à s qu’il connaît, et Fee È déduit des iobabilfié pour l'avenir. Quand nouveau fait se produit qui sort de _. tab lités, il ne reste qu’à l’enregistrer et à modifier en conséquence les règles ou « lois » admises jusque là. Cypripedium x Harrisianum-insigne Chantini Le croisement du C. X Harrisianum avec le C. be ou ses rer est déjà ancien et a produit . Le X oenanthum, qui est nivétEMtIA EM M. Opoix, chef pa cultures au Jardin du Luxembourg, présentait à Paris le 23 novembre sep formes du croisement istanum- inst hantini, assez différentes entre elles, et dont à meilleure était assez jolie, ’un coloris clair qui rappelle beaucoup le second parent, quo que le pavillon soit strié de petits points, ne que maculé. Remarquons toutefois que voilà un croisement qui a reçu par trop de noms ents; — entre autres : C. X rs si Are C. x phine Folibois, C. X G.:x: 64 l'as . x Mada c'Erilie Gags Ex Madame in, €. offinel, x M" Germaine SAR HEr ” _. " est-ce errible Lréuve LA SEMAINE HORTICOLE Et plusieurs des semis de la même origine présentés à Paris le mois dernier n'étaient pas encore nommés Cufure du Miltonia Roezli Cette charmante Orchidée, que connaissent et apprécient tous les orchidophiles, es rarement cultivée comme elle devrait l'être. mes cul- tures elle done les meilleurs See elle croît Horticole le procédé que je suis pour ce Miltonia, mieux connu chez nous sous le nom d’Odonto- glossum, je n'ai pas l'intention de leur faire la leçon ; je désire simplement les rendre attentifs à une culture spéciale qui trouvera peut-être son Robitetiih pour d’autres espèces. J'emploie pour la plante qui m'occupe, comme pour les Odontoglossum en général, moitié terre fibreuse et moitié sphagnum vivant; un quart des pots ést rempli de‘tessons bien lavés. sont placées sur une tablette, près du vitrage, sur des pots vides ayant dix à douze centimètres de hauteur; de cette ac elles _ bien déga- gées et l’air circule lib nt autour d'elles. Le Miltonia (Odontoglossum) Roezli demande beaucoup de chaleur, soit de 15 à 20 c. en hiver. Durant la végétation, les uns seront fré- quents ; mais au moment de la floraison on les diminue beaucoup et l’on suspend les seringages. Il arrive souvent que la grise se produit sur les feuilles ; pour la faire disparaître, on trempera la plante dans un mélange de moitié eau et moitié jus de tabac avec addition d’un peu de soufre en poudre. Après l'opération, on tient la plante couchée pour la faire égoutter et laisser sécher les feuilles ; il ne faut pas que le jus de tabac aille jusqu'aux racines auxquelles ils serait funeste. Les feuilles ne supportent pas bien le lavage; elles sont fort délicates ; le frottement affaiblirait a a centrale et déterminerait leur incli- ee la floraison et un peu avant la nouvelle pousse, j'ai soin d’arroser les plantes à l’engrais liquide. Cet engrais, qui produit le meilleur er se compose de cinq litres purin ou bouse de vache et deux litres gadoue (ou engrais butnain) méêlés dans trente litres d’eau; le tout est mis dans une cuvelle en bois et y séjourne de trois à quatre semaines avant qu'on en fasse usage. Lors de l’emploi, le mélange est bien remué, et immédiatement après, la plante est légèrement bassinée à la pomme ou à e seringue. J'ajoute que cet arrosage à l'engrais peut être répété deux ou trois fois dans 2 courant de l’année. Je sais parfaitement que beaucoup d’orchido- Met pa car l'emploi des engrais pour leurs plantes de prédilection, et il est certain que tous les engrais ne conviennent pas aux Orchidées ; le fait est que celui que je viens d’ indique est le ul qui m'ait donné des résultats aussi favorables et le Miltonia ie cire ossum) Roezli doit à ce traitement l’état de prospérité constante qu’on peut lui voir re mes . » D 9 » > » L'effet produit sur la végétation était frappant ; de loin, on distinguait nettement la différence entre chaque parcelle. L'emploi du nitrate a été très rémunérateur. Qu'on en juge : Récolte totale Récolte à l’hectare Parcelle A 210 Kg. 21,000 Kg : B AE Re 24,500 » » C 828 » 27,600 » » D go9 » 30,300 » Ces chiffres sont éloquents Les tubercules étaient sains, gros et de bonne qualité. La Rhubarbe Variété : la Queen Victor Partie cultivée; s:F are divisé en trois parcelles, comme suit Re De MORE EE en 54 complet a été fait quatre fois cette ann Au D ent du printemps et ve chaque effeuillage, la parcelle A a reçu 1 Kg. d nitrate; la parcelle B. 2 1/3 are | Chaque plant de la parcelle A comptait en moyenne 30 feuilles ; ceux de B 40, et ceux de 2 Das le tableau suivant, on verra que le nitrate a été très favorable au développement de cette plante qui, à bon droit, mérite une petite place dans nos jardins Résultat moyen de chaque effeuillage : Diamètr: : Longueur Poids de ps nr des des pétioles 10 pétioles Parcelle A 0,55 m. 0,57 m. 2,10 Kg. » B 0,78 » 0,60 » 3,20 >» > C 0,40 >» 0,51 >» 0,900 » (A suivre.) SL de ST PEN D Ne CPE AVIS AUX HORTICULTEURS ET AMATEURS qui n’ont pas encore fait usage des ENGRANS TRUFFAUT urais trop engager les Horti- Je ne saurais trop engager les Hort culteurs et Amateurs à s'informer le plus tôt possible des magnifiques résultats obtenus par tous ceux qui ont appliqué SOIGNEUSEMENT nos engrais. Ils pourront constater par eux-mêmes tous les avantages que l’on peut en retirer au point de vue pratique et économique. Arthur Ameye HORTICULTEUR SAFFELAERE Agent général pour la Belgique et la Hollande. ON LEMANDE À ACHETER Le premier Volume LINDENIA S'adresser au Bureau du Journal. SAMEDI, — DÉCEMBRE SRE 1899 LINDENIA. 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Les tuyaux de et + AA PT PT Dogue: + JOB . . 508 Le Brosimum robin tr à Di 0 à :508 Ouveautés , dde re in ni era ae pet à 509 LLURSRRTS à NN à UE ea 509 Contributions à l° Étude de? _. du nitrate de soude Paraît tous les Samedis. HAUTS + _ TROISIÈME ANNÉE. N° 51. — 93 Décembre 1899. EMAINE FGIRPEGENMLE £T REVUE DES CULTURES COLONIALES | L'aL. BUREAUX 19, RUE: WIERTIZ, BRUXELLES PRIX DE L’'ABONNEMENT : ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- SOMMAIRE DU NUMÉRO 51 en culture maraichère. . . Choucang Guatémala 5 .": .:. . . St0 > 230. Vase gai de branches fleuries de Wei- D Dies à 502 » 231. Erica va is 20 504 2237. era RUE, + dd 4 à NO D 201 Phaïus DTAMINoNNss JO, . . . 506 > 234, Brosimum ere DT sta Hier 5 GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. 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CCCII Offres et Demandes d Emploi n Commis-Rédacteur, sachant Arme rédiger en langue française, connaissant l’allemand € l'anglais, bien au courant de l’horticulture, est dem: . S'adresser au Bureau du Journal. Est demandé un bon jardinier, bien au courant de son état, connaissant la floriculture, l’arboriculture, la culture R forceries, et la culture des plantes de s Dites) à au Ÿ Sven du journal. Un important établissement d’horticulture du Nord de la France prendrait de suite un bon chef de cul- tures, pese Lane le français “ 2 flamand et connais- t almier 8, d’ Araucarias et d’Orchidées. La préférence serait donnée à celui qui parlerait également l'allemand. S’adresser au Bureau du Journal. 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CCCIV LA SEMAINE HORTICOLE « L'HORTICOLE COLONIALE » (SOCIÉTÉ ANONYME) SIÈGE SOCIAL : RUE WIERTZ, 79, BRUXELLES (Adresse télégraphique : HORTICOLE-BRUXELLES) A été créée, en 1899, pour fusionner les trois Établissements d’Horticulture sans rivaux, en leur genre, dans le monde : a. LES SERRES DU PARC LEÉOPOLD (anciennement L’Horticulture Internationale); (Exposition permanente. Grands Magasins de vente de diverses spécialités de la Société. — Entrée libre.) b. LES SERRES COLONIALES DE LINTHOUT, Avenue Jean Linden : {Végétaux pour les colonies, plantes ornementales, etc., plusieurs centaines de mille plantes en culture.) c. LES SERRES DE MOORTEBEEK, Chaussée de Ninove. (100,000 Orchidées en culture. Plantes en fleurs, etc.). 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Ar EUEES DES: TROPIEOLRS Plantes Utiles ou Officinales et autres Végétaux précieux pour les Colonies PLANTES NOUVELLES PLANTES DE SERRE ET D'APPARTEMENT Palmiers, Fougères, Araucaria, Dracaena, Anthurium, Aralia, ete. etc. GRANDS EXEMPLAIRES POUR LA DÉCORATION DE JARDINS D'HIVER Des offres spéciales et le Catalogue à prix réduits, comprenant le choix des meilleures Orchidées, Plantes nouvelles, Plantes de Serres et d'Appartement, ete. , ainsi que le Catalogue des Plantes économiques sont envoyés à toutes les personnes qui en feront la demande. » tales, Un de ses partisans, M. _ Temarquer que l’araignée est l'ennemi des insectes _ailés dont les larves se nourrissent de feuilles et _ de fruits; elle détruit nombre d’autres insectes | Nuisi ibles. SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 501 LA SEMAINE HORTICOLE ET REVUE DES CULTURES COLONIALES Samedi, 23 Décembre 1899 CHRONIQUE L'arbre le plus vieux du monde = Savez-vous quel est l’arbre le plus vieux du monde ? On montre, aux environs de Jérusalem, des Oliviers qui remonteraient, dit-on, au temps de Jésus-Christ, mais ceux-ci sont encore jeunes et verts en comparaison du chêne de l’île de Cos, (Asie-Mineure), lequel, ulteur allema opinion en pareille matière fait autorité, serait vieux de vingt-neuf siècles. Deux mille neuf cents ans au moins à neuf ou dix Eee avant Jésus-Christ. La tra- dition du u pays Fe RE le célèbre Hippocrate, et rappelant les enseignements du m Hippocrate vivait au cinquième siècle avant _ Jésus-Christ e tronc du chéne mesure 9 mètres de circon- férence à la base et porte encore trois grosses ranches qu’on a du étayer Congrès international de Chrysanthèmes Un Congrès international de Chrysanthèmes sera tenu à Paris par la Société Nationale d'Hor- Il coïncidera avec s le Palais de l'Horti- . culture à l'Exposition universelle. L’araignée sur les espaliers M. J.-M. Buisson Doit-on détruire, demand _ dans le Fournal de la Société Nationale d’Hor- _ dicult _ Sarnis d’ ue jee Non, répondent nombre _ d’arboriculteu ture de France, les araignées sur les murs en n attaqué jamais les matières végé- ve, nous fait n mois, dans une visite de cultures _ fruitières à Fontenay-sous-Bois, nous vimes une fn orme araignée entraîner un perce-oreille de _ bonne taille dans son trou. Il serait intéressant de voir des gens compé- | tents traiter cette question, qui peut être utile à ; l'arboriculture fruitière. Malgré la mise en sacs, un quart des fruits : d espalier étaient es ou attaqués par les ‘ Dettes, cette ann Panier d’Orchidées et de Muguet Le premier panier, celui que représente la figure ci-dessous et dont M. Ludwig Müller nous a obligeamment prêté le cliché, est tout vert, rempli “de mousse bien verte aussi et orné d'un nœud vert tendre. La garniture florale se compose de Lycaste Shinnerti et de Muguet. Les fleurs du Lycaste Shinneri ont une forme sculpturale relevée par un coloris d’une élégance exquise. Leurs segments sont d’un rose plus ou moins vif, le labelle rose pâle ou blanc est tacheté de rose clair, ce qui produit un ensemble d’une grande eauté. À ces fleurs peut-être un peu massives pe des pe graciles et odorantes clochettes du Mugue s mignonnes favorites des dames. Cette “SRE de grandes fleurs et de minuscules fleurettes enfilées au boût de minces supports plaît beaucoup. Chambre syndicale des Horticulteurs belges La Chambre Syndicale a l'honneur de porter à la connaissance de MM. les horticulteurs que les législatures des États de Georgie, New- Jersey, Wisconsin, Californie, Oregon, Was- hington, Illinois, Iowa, Marylan nd, Colorado et Kentucky (États- Unis), à HE exemple de l’État du Michigan, ont voté récemment une loi imposant aux importateurs de plantes æ production d’un ant tablissement dont mn ou parasite végétal ou animal nuisible aux pla tions. Ce certificat devant être délivré sr un expert entomologiste à ce délégué par le Gouver- nement, notre Comité s’est mis en rapport avec MM. les Ministres des Affaires étrangères et de l'Agriculture, afin de prendre les mesures néces- sitées par cette nouvelle règlementati atio M. le Ministre de l'Agriculture vient PLAGE le Comité de la Chambre Syndicale qu'il a chargé M. Staes, assistant à l'Université de Gand, rue d'Anvers n° 8, de délivrer le certificat dont il s’agit, gratuitement, chaque fois que la demande lui en sera faite, soit par le Consul des États-Unis, soit par les intéressés. L'emploi des fruits au point de vue alimentaire Les fruits produisent les effets les plus complets ils sont pris à jeûn, soit seuls ou bien avec dîné, nl nous consommons beaucou m leuses, l cet des fruits s’annule, Ils sont meilleurs également s'ils scnt mangés non accompagnés de légumes. Le matin, dit la Farmer's Gazette, non 1 PS | FA à + Pa ts mais encore sont-ils pour les organes digestifs un stimulant des plus naturels. Les Pommes, les Fraises, les Groseilles à grappes, les Figues, les Tomates et les Müûres sont hautement appréciées au point de vue hygiénique et alimentaire et le moyen d'en obtenir les résultatsles plus salutaires c'est de les absorber à jeùn, de préférence avant . Les excellents effets qui résultent de besoin de sucre lorsqu'ils sont bien mûrs, parti- culièrement lorsqu'on les mange crus. La production fruitière en Roumanie L'excès de production nuit parfois; les ren- seignements suivants, donnés par le Bulletin du Ministère de l'Agriculture, sur la culture fruitière en Roumanie en sont la preuve Certains districts de la Roumanie fournissent de grandes quantités de fruits : la production est telle que, très souvent, les paysans se voient 502 obligés de les donner comme nourriture aux bestiaux ; ils ne Dette les vendre sur place qu’à des prix dérisoir Parmi les bide qui produisent en abon- dance les Prunes et les Pommes, il faut citer ceux compris dans la haute Moldavie et dans la petite Valachie. Le moment le plus favorable pour l’exportation de ces produits est surtout de la fin de septembre à la mi-novembre Les fruits sont en général fort soie trente Prunes pèsent environ 500 grammes; quant aux Pommes, elles ont à peu près la grosseur F” celles de France. La qualité en est bonne. Les prix payés couramment sont (les 100 kilo- grammes) de 3 fr. pour les Prunes et de 6 fr. pour les Pommes, prises au lieu de production, ce qui revient environ à 4 fr. pour les premières et 7 fr. LA SEMAINE HORTICOLE vapeurs d’acide cyanhydrique et de cyanure de potassium. Une équipe de quatre ou cinq hommes peut fumiguer de trente à quarante tentes de dimen- sions moyen et couvrir de 4 acres (xhare,5 à 2h2re,5) de Verger en une nuit. Nous avons idée que l'emploi de tels poisons mortels présente de graves dangers pour les ouvriers Sujets à greffer le Lilas a pas bien longtemps que de splendides variétés de Lilas ont été cultivées sur le continent et afin de permettre aux pépiniéristes de multi- plier leur stock de plantes par le greffage, des tiges de Syringa vulgaris et de Ligustrum vul- gare ont été utilisées. Un sujet merveilleux pour standards est le Frêne commun, Fraximus excel- stor, qui appartient comme Syringa à l’ordre des Fig. 230. — Vase garni de branches fleuries de Weigelia (voir p. 503). pour les secondes, franco bord de Galatz; à ces 00 droit dit « du 1/2 °/o. tout article importé ou exporté par voie maritime et fluviale). Le fret de Svaes à Marseille varie, pour les fruits, entre 20 et 25 fr. la tonne; la traversée dure quatorze Dors. La fumigation des arbres La fumigation des Vergers en vue de la estruction des insectes est pratiquée en grande culture en Californie et dans d’autres régions de F L'arbre à traiter est enveloppé sous une tente et est soumis pendant près d’une heure aux « Oléacées. » Ce sujet étant de croissance plus vigoureuse que le Ligustrum, fournit une meil- leuretige pour standards; de plus il ation une plus grande longévité et n’est pas attaqué par le ver d’un papillon de nuit dit Épervier et de celui du bois dit Léopard. La greffe en écusson aussi bien que la greffe ordinaire peut être employée. La flore de l’eau bénite ! Rien n’est plus vrai, lisons-nous dans la Chro- nique du Eté il existe dans les bénitiers une véritable flore ic n représentants. Les plantes qu'on y pr at grandes dimensions, n’en sont pas moins des lantes. C’est un Italien, M. Abba, Rivista d’Igiene de Turin, s’est occupé de cette intéressante question. Sur trente-quatre échan- tillons d'eau bénite, pris dans les églises de ces liquides avaient à peu près la composition de l’eau d’ égout. Jusqu'i ici cela à l’air d’une plaisan- terie, mais ce qui n’en n’est pas une, c’est la présence du bacile de la tuberculose et de la diphtérie. Il y a donc lieu de craindre et de sté- riliser l’eau bénite. À quand la création d’un inspecteur des bénitiers ? Les Œillets s’en vont de la poitrine nous apprend M. P. Hariot dans la Chonique u Yardin, il n’est bruit que de cela; lisez le Temps, \ Echo de Paris. Les Œillets poitrinaires, rade maladie nt. On voit les plantes jaunir, les feuilles se MFP tandis que les racines restent saines. La base de la tige se . L obser vation priés ont mont gin, qu’au milieu d'un grand nombre d'organismes végétaux et anim qui envahissent les tissus malades, aux, cn un petit champignon qui était la cause t qui est voisin des genres Cercosporella et Cylilärophore. La maladie n'est pas infec- tieuse ; elle ne se propage pas par le sol, mais se transmet par le bouturage. C'est bien une maladie constitutionnelle, les cultivateurs de la que les Œiüllets sont portrinaires. Il faudra donc ne bouturer que les rameaux tout à fait sains, qui auront été traités, sitôt coupés, par la sulfate pourraient se rencontrer accidentellement. Au Jardin colonial de Vincennes Le dimanche 12 novembre, lisons-nous dans Le Fardin, le Ministre des colonies,acccompagné de son chef de cabinet, a visité le Jardin de Vin- cennes dont nous avons déjà parlé à diverses reprises. Grâce aux efforts incessants du directeur de ce jardin, notre collaborateur et ami M. J. Dybowski, trois hectares, sur les dix-sept, sont déjà mis en culture depuis cinq mois à peine qu'a été décidée la création de ce jardin colonial. De plus, les sé serres sont en place et le laboratoire fonctionn bowski ca d'être nommé récem- ment au 1 poste d’Inspecteur général de l’agricul- ture coloniale, tout en conservant ses fonctions de Directeur du Jardin d'essai colonial de d'action et d'aider plus en- core au développement agricole de nos colonies. Errata Une petite TMS s’est glissée dans dat: lettre de M. échal, ais dans notre numéro du 9 c rl page Broméliacée citée sous le nom Pa Ruesnelia, il faut lire Quesnelia. SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 Le Congrès de 1900 A PARIS Le programme du Congrès de 1900 vient de paraître le 10 décembre. Les séances du Congrès auront lieu les 25 et 26 mai, à 3 heures, au Palais des Congrès, ou francs par adhérent. Pour les Sociétés ou Syn- | dicats, cette cotisation ne peut être inférieure à en septembre. Chaque Société ou Syndicat ayant souscrit aura droit à deux cartes pour ses dé- légués à chacun des deux Congrès, ainsi qu'aux publications. es mémoires préliminaires devront être en- voyés au Secrétaire général de la Commission d'organisation, 84, rue de Grenelle, à Paris, au plus tard le 15 mars 1900. Ils pourront être im- primés d’avance. Ils devront être écrits en langue française; ils ne devront pas dépasser 16 pages in-8°, Les discussions aux séances ne pourront avoir lieu qu’en français, anglais ou allemand. Un compte-rendu 2n extenso des travaux et des séances du Congrès pourra être imprimé par les soins de la Commission d'organisation, si elle le juge utile. Les questions proposées à Meg sont au nombre de quinze. En voici le t _ 1° Des progrès réalisés et À Drouffage des serres. ° De la création des M publics sous les diverses latitudes du glo 3° Ornementation des ete res et promenades lice des grandes villes, utilité de l'étiquetage des arbustes, pie et fleurs qui entrent dans leur compositio ° Les causes Se la maladie des Clématites, son traitement. 5° L'art ré fleuriste-décorateur, son développe- ment, ses progrès, son utilité et la place qu il tient dans l’horticulture; sa consommation des produits ce ia vent s de prévenir ou de guérir les ma- ladies des Sititlée maraîchères, telles que : meu- nier des Laitues et Romaïnes forcées; nuile des one: ris et rouille du Céleri; maladie des Tom 7° Y AR il avantage pour la culture ma- raichère à à chauffer au thermosiphon Manière d'employer et poser les engrais ÉRrE pour les différentes cultures maraîchèr PAT dans le | Que à été le rôle de la fécondation chers cielle dans Re ure ? RL ae A SRE SPP ER à Mere En) G ? © 10° Quelle e qui intervient pour favoriser la végét nue pire les plantes sont placées près du ee et de l'influence de la lumière solaire et lunai 11° Du rôle de l'électricité dans la végétation. 12° Étude comparative des agents physiques et Fa ms capables de hâter ou retarder la germina — De la stratificatio “AE à Le Application du princ ipe de mn des grains à la production et à la fixation de variét horticoles nouvelles tude comparative des procédés de culture _ applicables à l'établissement des pépinières hor- _ ticoles suivant les pays. — Leur entretien. 503 15° Étude des parasites végétaix et animaux qui . les plantes des pépinières. — Es ens d'en prévenir l'invasion ou de la com- ttre. Le Congrès des Chrysanthémistes Le 4% congrès des Chrysanthémistes s'est tenu à Lyon du 3 au 6 novembre, sous la prési- dence de M. Viger, assisté de MM. Leroux, préfet du Rhône, de la Rocheterie, président de la Société française des Chrysanthémistes ; pro- fesseur Gérard, président de la Société d’Horti- culture pratique du Rhône; Calvat, de Grenoble; den Heéede, de Lille : secrétaire-général ; t Paolo Radaelli, Nous citerons ici quelques aibiies du compte-rendu du congrès rédigé par authenay, délégué de la SNHF, dans le ges de la Société : remière question : De la ge influence du père et de la mère, a fait l'objet mémoires envoyésfpar M. Scalarandis, drdier. en-chef des jardins rdyaux de Monza (Italie), et de M. Chantrier, de Bayo onne. L'examen de ces deux mémoires a fourni à M. le professeur Gérard l’occasion d'expliquer, dans un rapport très inté- ressant, le mécanisme interne de la fécondation chez les végétaux. M. Gérard a exposé les der- nières découvertes de M. le professeur Guignard, qui tendraient à faire supposer une influence égale des deux parents. M. Charles Albert a répondu que, dans tous les cas, l’observation des nouvelles formes obtenues par les horticulteurs leur dé- montre que l'influence de la mère est prépondé- rante sous le rapport de # forme, dans la grande majorité des cas. Maisil est certain quela question est loin d’être résolue. Le Chrysanthème est ASE une fleur ani trop complexe r que l’on soit bien sûr que les expériences auéabiée il a donné lieu ne sont pas viciées par es influences sc dont on ne peut pas toujours les garantir. » M. Chifflot, re. ‘4 travaux de botanique à l’Université de Lyon, a fait une très intéressante communication, à propos de la 2° question, sur les maladies et parasites. Il a recommandé contre la rouille un traitement préventif par la solution cuprique de Rozain ou une dissolution de penta- sulfure de a à la dose de 3 à 5 grammes, pee Le Fe ème question : De l’ hivernage des Pr ee a fait l'objet de trois mémoires : de M. Scalarandis, de M. Rozain et de M.Charles Albert. Ces trois ‘études démontrent également que l'hivernage des Chrysanthèmes est une pe ration beaucoup plus facile qu’on ne le généralement. Le mémoire de M. Charles Albert très documenté et très précis, a été lu par so auteur, qui s'est ensuite livré à des RUES tions générales de culture que 15e auditeurs ont écoutées avec plaisir. Il ressort des explications du conférencier, que, quant à l’hivernage, le Chry- santhème doit être placé, en hiver, de manière à ne pas subir les coups de soleil, les alternatives de gel et de dégel, ni les dégels trop brusques. « La deuxième séance du Congrès s’est tenue sous la présidence de M. de la Rocheterie, assisté MM. Gérard et Rivoire. La question de l'Epurage des eaux d'arrosage a été traitée avec une compétence indéniable par M. Georges Truf- faut, de même que la question des Rice, traitée ar M. Philippe Rivoire et par M. Scalarandis; celle des Engrais et amendements, traité par M. Gérard et M. Charles Albert, et celle de la Fixation des époques du bouturage, qui a fait l'objet d’un rem Kuntire mémoire envoyé par M. Lochot, jardinier en chef des jardins du prince de Bulgarie La médaille du Congrès a été décernée par RE à M. Calvat, l’'éminent semeur gre- lois Le Ministre de l'Agriculture a décerné, à l’oc- Rozain-Boucharlat ont été nommés chevaliers. Il a été décidé que le Congrès de 1900 se tien- drait à Paris, sous les auspices de la Société Nationale d'Horticulture de France. LES WEIGELIA Les horticulteurset les amateurs continueront longtemps encore à se servir du nom générique Weigelia Pers..ou Weigelta Thunb. pour dé- signer un groupe e de vs 3 ro que les bota- nistes appellent Diervilla souvenir du chirugien Dierville. Nous ni servons du nom qu’un très long usage a consacré et qui tardera bien du temps encore à disparaître du vocabulaire horticole. ee genre Weigelia comprend environ sept régulier; le limbe est découpé en cinq divisions presque égales ; les étamines, au nombre de cinq, sont insérées sur ce tube et le dépassent ; le style est simple, long et grêle. Les feuilles des Weige- lia sont opposées, sessiles ou pétiolées, à limbe denté. Les Weigelia sont employés partout dans les jardins et les parcs, dans les massifs, pour orner il trés riant, grâce à son extrême floribondité. Ces plantes ne sont pas difficiles sur le choix du sol, presque tous leur conviennent, quoique expositions, mais les endroits légèrement om- bragés ont cependant leur préférence. Les espèces les plus recommandables sont les W. amabilis Carr., ou arborea Hort., où gran- diflora Zucc., trois noms syno signer une espèce japonaise qui atteint une hau- teur de 2 mètres et se couvre au commencement de l’été de fleurs roses ou puurpres, me sur des pédoncules dichotomes, en panicules termi- es. Van Houtte, dans sa Flore des Serres el arié striata, striées de rouge et de Houttei, fleur blanc et rose, très belles; varte- gata, feuilles élégamment panachée Le Weigelia re Hérincq., introduit de la Chine en 1844, est une des espèces les Les 7 et les plus dites: ses fleurs sont roses ou blanches, réunies par trois-quatre, en Han mes nombreuses, er ou terminales; elles. se produisent au priitemps. Parmi les variétés du W. rosea, le Lt déos d'Horiiculters de Nicholson signale : alba, fleurs blanches; nana, orme naine et très feuillage d’un beau jaun est jeune; Deer fleurs rouge purpurin, florifère; Elisa M . Goo os et do. qui avec leur obli- geance habituelle, nous ont prêté le cliché de la fig. 230, p. 502, mentionnent quelques nouveau- tés des plus belles : : Abel Carrière, rose carminé, avec une grande tache jaune à la gorge; Anthon Rathke, rouge vin clair; Alwine Roemer, rouge violet à l'intérieur, rouge foncé à l'extérieur; Descartes, le plus foncé de tous les Weigelia et fort beau; les boutons sont noirs ; Eva Rathke, très oribond, les fleurs d’un rouge carmin intense et clai es Weigelia se RENE LA copies à par boutures que l’on fait au prin à l’au- tomne, par drageons, par routes à même par semis très Les Erica MM. Goos et Koenemann, de Nieder-Waïlluf (Rheingau), en nous ue nt le cliché de la figure ci-contre, ont procuré, à nos lecteurs, non seulement le très si de plaisir de leur montrer LA SEMAINE HORTICOLE l’Europe occidentale,en France,etc.; E. cinerea, aux fleurs verticillées, formant des petites grappes nues ; la corolle est pourpre lilacé passant au bleu en se fanant ; originaire pe mêmes contrées que l'espèce précédent ; on en possède deux variétés, l’une alba, Ro coccinea Aa dont les co- rolles sont respectivement teintées de blanc et de un type aux fleurs p en longues grappes unilatérales; E. tetralix, qu’en Angleterre où elle est indigène, on désigne sous le nom de Bross-leaved Heath; les fleurs réunies en bouquets terminaux ont leur corolle d'un rouge pâle ; cette espèce qu’on trouve aussi et les clochettes blanches; une autre, appelée Mackayi, a des fleurs rose foncé; une troisième, rubra, a des fleurs rosées; E. vagans, la ROSE Heath des Anglais, a des fleurs dont la dentale ; roses, Nous avons, dans ce journal, à la p.225,donné, d'après Môller’s Deutsche Gürtner Zeitung, le mode de culture des Éricacées, nous y renvoyons donc nos lecteurs, désireux de le connaître. Souvent, l’on entend aussi sous le nom vul- E. Watlsoni, avec des fleurs également Fig. 231. — Erica variés. un ravissant ensemble de mignonnes Bruyères fleuries, mais aussi celui d'évoquer des souvenirs que laisse à tous ceux qui l'ont parcourue, quel- que vaste plaine aride aux horizons lointains, dont les herbes pis en ce moment font une si poétique par Indépendam el de ces filles du grand air et RE qui nous charment, dans n os demeures, par la gracilité de leurs corolles et le d doux éclat de leurs coloris. De ce nombre sont les Erica carnea, aux fleurs rouge pâle “riens di ées en grappes unilatérales; c'est u plus jolies pbs és HE qui est digèbe en magne, € aux Eee ee réunies en grappes ; les corolles sont aussi d’un rouge pâle cette espèce se rencontre à l'état sabrrel rate a gaire de Bruyères, les Calluna ne comprenant qu’une seule espèce connue et réunie aux Erica par Bentham et Hooker; sa res se confond avec celles des Erica Le Calluna vulgaris qui atteint de 30 centi- mètres à 1 mètre ur, est indigène en France, en Angleterre, etc. Ses fleurs varient du rouge au blanc; elles sont disposées en longues grappes spiciformes et terminales. Cette espèce compte de très nombreuses va- riétés ; le catalogue de MM. Goos et Koenemann énumère les suivantes : Alporh, épis de fleurs blan tes: aurea, fleurs blanc lilacé; dumosa, blanc rosé; elata, fleurs blanches: ; flore pleno, fleurs presque pleines Hamilioniana, fleurs blanches ; es avec des pointes roses; e même nuance que celles de la e, épis blancs; ré ds tomen- pygmaea, hour de précédente variété; Regina fleurs blanches; tetragona, blanc brillant ; tosa, fleurs blanc crème. Les jolies petites plantes qu’on désigne sous le nom de Bruyères d'Islande, sont des Daboecia (aéré de St. Dabeoc’s Heath, son nom irlandais); genre ne comprend qu’un seul type, le D. po- ali qui habite l'Europe Occidentale et les Açores. petit sous-arbrisseau a des fleurs blanches, roses ou purpurines, très élégantes, pendantes, formant une panicule lâche et ter- ss Ru larges, récurvés et imbriqués dans le b n. On connaît de cette espèce une variété sous iles nom de D. cantabrica dont les fleurs sont blanches et rouges, dont le calice est développé de telle façon que la fleur paraît double. Dans le catalogue de comme synonymes. m ER aussi les ous alba, grandilra et bicolor URIS. PETITES NOTES NOUVEAUTÉS D’ORCHIDÉES Odontoglossum crispum Moortebeekiense Cette magnifique variété, dont la Semaine Horticole avait publié la description et le portrait brun pourpré. Les fleurs sont restées très grandes et d’une forme superbe. Sophrocattleya x Chamberlaini var. triumphans Cette variété a les pétales et les sépales rouges moisi, et veinés de rouge plus d cramoisi pourpré à la pointe du lobe antérieur et sur les bords des lobes latéraux On sait que le S. x Cha mberlaini est issu du Caitleya Loddigesi Harrisoniae et du Sophro- nitis grandifiora, c ’est-à-dire du croisement in- verse de celui qui a produit le Sophrocattleya X Calypso. La nouvelle variété était présentée par M. Chamberlain à Londres le 5 décembre ; elle a recu un certificat de mérite. Cypripedium x purpurato-Curtisi Nouvel hybride qui a fleuri récemment aux États-Unis, dans la collection de MmeF. L. Ames, on, et qui est décrit par M. Oakes Ames dans l'American Gardening. Le sépale dorsal est presque orbiculaire, blanc, réfléchi à la pétales étalés, légèrement défléchis, mauve pâle, assez abondamment pointillés, lavés de verdâtre à la base; le sabot rappelle celui du C. Curtist, PT US PO CR ON NE VE TNT TES en. cit A Énnee Jos mais È est moins foncé. médiaire. Il Lt surprenant que le C. Purpuratum n Pa pas été utilisé davantage ;j Jusqu'à présent par semeurs. Ses fleurs manquent de grandeur, il tal Le feuillage est inter- remarquable, un coloris pourpré rougeâtre qui promet beaucoup, et d'autre part le pavillon très clair, et en somme très beau quoiqu'incomplète- ment étalé. Il y a là, nous semble-t- il, d'excellents éléments à A par l’hybridation. Les semis issus du C. purpuratum jusqu’à ce jour sont : le C. X Maynardi, le C. x Cythera et le C. x Cecilia avec le C. D ANEEEA r (il faut aussi y ajouter probablement le C. vu- adame Léonie Doin « le A um ; repas avec Ashburto- e: le C. x conciritr, avec Harrisia- muaif 54 leC.x si avec ec HORS le C. x pe avec le C. x lo: le C. x Norrisianum, avec le A eg et le . X Rehderianum, avec le C. X Savageanum . La a grande m ajorité de ces semis se sont peu pencus, et jusqu’à présent il semble que l’on t pas encore trouvé l'espèce appropriée, celle in convient pour croiser av urpuratum. Peut-être Ji C. Charlesworthi résoudra-t:l problème Un peu d'histoire Un orchidophile bien connu nous demandait récemment à quelle époque on avait commencé à pure rs terreau de feuilles dans la culture des Orchid Il est très s difficile de répondre à cette question. mme nous l'avons déjà dit, le terreau avait été employé pour la culture des Orchidées dès l'époque où l’on commença à connaître ces plantes exotiques et à les rechercher. On essayait alors un peu de to ut, mais le terreau était sans wa vs à au avec ce A pren Cependant 4 terreau de feuilles ne fut ; Jam croyons- nous. Düne part, les débutants, + cultivateurs non spécialistes qui recevaient des Orchidées une fois par hasard, aussi les amateurs qui se trouvaient éloignés des grands centres et se trou- D oaer e là, des retours de vogue O! ale, des essais renouvelés de temps en temps, et qui pourtant, il faut bien le constater, ne se Sont jamais généralisés. Cymbidium peu connus x Cymbidium peu connus dans les cultures ont fleuri récemment en a AR et ont attiré Vlattention des am Jolium et le C. Gammiea ce sont um. SH = le C. longi- SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 Le C. sy ei Lie par M. ] -S. Moss à la séance de Lon à 7 1/2 centimètres de diamètre. Les péri et les sépales, plus étroits que dans le e pourpre brunâtre; le disque et le lobe antérieur du labelle sont blancs, ras n jaune d'ocre, avec des stries pourpres serrées. Le Cymbidium Gammieanum, que M. O'Brien signalait récemment comme ayant fleuri dans plusieurs collections en Angleterre, est une espèce « Fleurs très grandes et d’un riche coloris brun, avec une large bordure décorée de macules irré- gulières jaune vif. » Oncidium varicosum var. Lindeni Superbe variété nouvelle qui a reçu un certi- ficat de mérite à la séance de Londres du 5 dé- cembre, où elle était présentée par « L'Horticole Coloniale, » de Bruxelles. Ses fleurs sont très grandes et d’un très brillantcoloris. Le Gardeners’ Chronicle la De comme « une très remar- quable variété. GET Fig. 232. — Angraecum sesquipedale. récente, décrite par sir George King et M. Pant- ling, et originaire du Sikkim, ainsi que la précé- dente. Elle appartient à la section CHperor css 7 diamètre. Les sépales sont linéaires lancéolés, d'un jaune sale, un peu lavé et strié de brun; les pétales linéaires oblongs ont le même coloris: le labelle aussi sed que les sépales est d’un jaune plus vif et a les lobes latéraux striés de brun. On rencontre béientS de formes d’un jaune plus pâle, qui ont ordinairement les racèmes denses, comme . elegans, tandis que celles qui ont les fleurs d’un jaune sale ont les racèmes lâches. Oncidium Forbesi Moortebeekiense Variété hors ligne présentée par « L’Horticole Coloniale » à la séance de Londres du 5 décembre L'Angraecum sesquipedale (Voir fig. 232) L'Angraecum sesquipedale Fe incontestable- ment l’une rs plus splendides nues ; s’il n’a pas le coloris sé none: d da coeru- lea, d du Phalaenopois Schilleriana, des Cattleya éblouissants, ses é eurs, qui ont le coloris et l'apparence de livoir re, ne peuvent cependant manquer d’exciter l'admiration; elles ont une harmonie de lignes des plus remarquable, à laquelle le long éperon sinueux ajoute un peu d’étrangeté. Le feuillage distique, lon @ E, @ ER = @ un les autres, Er bien l’axe et ont une très longue duré LA SEMAINE HORTICOLE premières et sont un peu plus grandes que celles qui sont situées près de l'axe. urs sont un peu jaunâtres au moment où elles commencent à s'ouvrir, puis deviennent re [er Le] "4 —— D Le ] Q D FR < LE + 4 TT © [en a mn. pe) a a & a | © oo Le | © [en < [el p [= sien allongé, toutefois Dinhunebe le labelle a une forme analogue, mais il a la base plus élargie encore, et représente assez bien un cœur à pointe très allongée. La floraison de F5 e autre forme, beaucoup plus rare, qui printemps, en mars ou avril; nous Lave notamment dans la belle collection de M. Ragot, à Villenoy. Lorsqu'on on a “pres de jouir fort longtemps de cette superbe flora L’ Angraecum sesquipedale est originaire de ut découvert pour la première le fameux explorateur qui a tant contribué à faire connaître la flore de cette riche contrée. Son introduction est due au Révérend Ellis, et date 7- La plante se cultive en serre chaude, à peu près dans ge mêmes conditions que les protéger contre ae Rnb du soleil quand il est dans toute son ard L’ Calanthe, dont nous parlions naguère, ils joue- ront he un rôle important dans l’hor- cultur “ris deux espèces les plus remarquables du genre, de l’avis général, sont le P. Humbloti et le P. tuberculosus. Presque tous les hybrides existants ont eu parent l’une où l’autre. Voici la liste de ces hybrides : Phaius X amabilis (1893). Issu du P. grandi- folius (fig. 233) etdu P. tuberculosus. Les pétales et les sépales sont rose jaunâtre plus au moins clair; le labelle est d’une couleur pelure d’oignon tirant sur le brunâtre, avec des lignes plus foncées à la base. Ce dernie er organe, à bords très ondulés d’une forme rappelant plutôt le P. tberculosus mais en plus grand, est très élégant À. sesqui M à produit avec l'A. eburneum um un hybride artificiel, l'A. X Vestchi, qui a fleuri pose n première fois au commencement de cette an ta photographie het par la gravure ci- contre, que nous devons à l’obligeance de notre confrère la Deutsche Gäriner-Zoïtune, a été prise dans l’établissement de M. Fm. : tivée et. vigoureuse pee souvent trois et même quatre hampes à Les Phaius hybrides La Société Ré d'Horticulture de Londres décerne chaque année un prix pour le plus bel hybride nouveau. Ce prix fut décerné en 1894 au Aria x Owenianus, i issu du color, et en au Phaius x Cooksoniae, issu du P. gran- Hi aius, le P. Hu mbloti étant le porte-pollen dans les deux cas. Ce fait seul montre bien la haute valeur des Phaius hybrides, notamment de ceux issus du P. Humbloti, et la ‘haute estime pr laquelle ils sont pus en Angleterre. Ils ne seront pas moin r le continent quand on be y connaîtra oué, té de même que les =—— Fig. 233: — Phaius grandifolius. Pha ind à Cooksoni résauie Issu du P. Wal- lichi et . tuberculosus, et par conséquent très voisin “a préc cédent. C’est le e premier en date de la belle série dont nous TES ic. le labelle nettement trilobé, avec les pointes récur- vées des lobes latéraux dun beau rose pourpré; la gorge est jaune, et prolongée une bande médiane jaune qui s’étend jusqu'au sommet du lobe antérieur. Phaius X Marthae (1894). Issu du P. Blumei et du P. tuberculosus; c'est donc un très proche allié ya Free MERE mais il est distinct et fo c eux superbe trio. Les sépales et les Sérèlés sont Dés jaunes, et le labelle a les ———’.., lobes latéraux et la gorge largement striés de pourpre rougeâtre. Phaius x Normani. Issu du P. Sanderianus (forme de Wallichi) et du P. tuberculosus. Cet hybride qui date de 1897, a été figuré dans la Lindenia, de même que le précédent. Il est extrêmement variable, et son habile obtenteur, M. Norman C. Cookson, ainsi que M. Charles- worthi en ont présenté toute une série de formes de coloris distincts; il rentre néanmoins dans la même catégorie que ceux dont nous venons de parler. Phaîus X hybridus. Issu du P. Manni et du P. tuberculosus (le P. Manni est une belle forme _ . Walhichu.) I a de grandes analogies avec le P. x Cooksoni, le labelle en conque très ample non trilobé, avec une bande médiane jaune et des stries pointillées rougeâtres rayonnant sur les côtés à partir de la gorge. Hybride présenté sans nom au début de cette année. mé maintenant aux hybrides du P. Hum- haine X Owenianus ( 1894). Issu du re Hum- bloti et du P. Oweniae, qui n’est qu’u du vieux P. bicolor. Il a les pétales et 1e sépales allongés, blanchâtres, lavé de brun pourpré. Le labelle, d'abord enroulé en tube court, s'étale en un limbe largement oblong, très ondulé sur les bords, rouge pourpre, avec le disque orangé et trois crêtes centrales orangées Phaius X Phoebe (1899). Issu du P. Sande- rianus et du P. Humbloti. Ce nouvel hybride de M. Cookson est considéré comme le plus beau de avec les crêtes Lu et l’intérieur du tube jaune strié de rouge fonc Phaius x Coohsoniae (1899). Issu du P. gran- difolius et du i È Le) © Les =, < Er on a D [en Le T + œ [e] a Do [el ee V1 issus d’espèces moins fashionables, ont une réputation moindre, quoi- que plusieurs soient plus anciens que ceux dont nous venons de parler. Ce sont : Phaius X maculato-grandifolius, dont le nom indique LE (Certificat de 1re classe à Lon- dres, novem 1891.) Phaius hbriluet (grandifolius- Wallichi) 1892. Ro us X Gravesi (Wailichi-grandifolius) Phaius x Ashworthianus (Manni-maculatus) 18 Plusieurs RXDES ont ns obtenus par le croi- sement du gen ec le genre Calanthe, et nous citerons nota RES 24 le Phaiocalanthe vas qui date de 1866 GS as Calanthe vestita; e Phaiocalanthe X Sedeniana (1887) issu du hais Don lise et du CARS X Veitchi; e Phaiocalanthe X Arnoldiae (1894) qui a Re parents le Calanthe a à et le Phasus Tr tus; ® So > & LI S S a hu "à È Las SE X a © © .& be 9), issu du Calan the 2 gigas et du Phaius grandifolius. n, parmi les Phaius proprement dits, trois hybrides ve seconde génération ont déjà fleuri LS À | % cette année, dont deux descendant du P. x ama- bibis, le P.X Foiceyanus et le P.x D.S. Brown, et le troisième issu du P. x Marthae, et nommé P. x orphanus. On voit que les générations se succèdent vite dans ces genres privilégiés, sèdent une floribondité très remarquable, supérieure surtout à celle du Phaius pme “Ée - un peu déshérité à cet égard. Le un es À à l'en Bientôt nous allons, chez nos grands confrères \ . mondains, retrouver de brillantes chroniques à l'occasion de l'apparition en masse, aux devan- …. tures des splendides magasins de nos fleuristes _ thyrses fortes panicules, fleurs à revers ro . de ces belles gerbes de Lilas blanc d’une légèreté _ et d'une délicatesse rare, d'autant plus précieuse que la saison d’hiver sera plus rigoureuse et plus maussade. C’est, ces jours derniers, en songeant aux for- ceries de Lilas qui nous procurent ces neigeuses _ beau tés, que nous avons pris en main le catalogue d'un spécialiste dans la culture du Lilas, M. Cha- tenay pe à Vitry-sur-Seine, près Paris. Celui-ci porte un nom fort avantageusement connu dans : le onde horticole; il est, pour ne citer que ces _ seules fonctions, le secrétaire es de la So- _ ciété Nationale d’ Horticulture de France. Son ca- talogue énumère une quantité invraisemblable de pere del ns OTNIINAC: bible Lilas de Perse, Chine ou Varin (Syringa dubia), Lilas FA l Himalaya ia Emodi), Lilas de Josika ringa in ga vulgaris ) est e d’où sont sorties toutes les belles urs ide larges, blanc de urea, à feuilles entièrement jaunes ou EE Re maculées: ammant, | variété nouvelle, très florifère, à fleurs blanches ; volumineux ; — bleuâtre, nouveauté à uge vineux, bleuâtres à l’intérieur; coloris tout particulier; — Charles X% (1) (rubra major), une de nos plus es variétés; thyrses compactes, fleurs rouge pourpre passant au cs s plus florifères ; très e; — citriflora (leurs variété rs sert par ses jolies in blanches odora: — Clara Cochet, lilas Clair, coloris carné er frai et très distinct ; flo- raison très abondante; duriété recommandable : Le 1) Les Lilas marqués * sont mentionnés aussi dans l'article : « Le forçage du Lilas > publié à la p. 161 du + 1898. SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 597 — Claude le Lorrain, thyrses énormes, fleurs très larges, pourpre lie de vin, passant au violet ; — Conseiller Heyder, variété nouvelle : très gros thyrses de fleurs rouges en péage devenant lorsqu' elles sont épanouies bl ec le centre — Conseiller ÉcEephE peri “fort belle va- riété aux amples fleurons, violet pourpre; très estimée en Allemagne; — d'Alger, très belles panicules de fleurs lilas clair; — Docteur Lindley, fleurs énormes en grappes serrées, d’un rouge CRE très vif; un des plus beaux Lilas connus ; ouge de Tricanon ( flore Rubro), arbuste Mr re thyrses volumineux, dressés, rouge pourpre assant au violet vifs Géant des Batailles, très belle variété à sen et fleurs énormes, d’un beau rouge si Gehenworth, nouvelle nel thyrse mpacte; violet foncé: — Gloire e Lorraine, aridté d'ob- tention récente et bien distincte; grandes fleurs mauve clair satiné, au centre blanc ; — Facques Callot, thyrses énormes; fleurs très grandes res: belle teinte rose lilacé, bouton rouge fonc Louis Van Houtte, magnifique variété qui doses d'énormes panicules de fleurs du plus beau rouge ; — Lucie à jolies panicules de couleur vieux ou rose passé presque cuivre; nuance très Me u abesbunéle rare dans les Lilas ; thyrses compactes allongés, très florifère: Ma ame Briot, magnifique variété; coloris du Charles X, mais à Ér j plus ps et thyrses plus volu- ; floraison tardive adame Moser, très belle variété à fleurs AT en produisant de fort belles grappes; — Marie Legraye, à d'un blanc légèrement crémeux en fortes pani- cules ; très pa L une des meilleures sortes à orcer; — Monsieur Lepage, à très grandes fleurs, lilas bleu, revers blanchâtres; — Philémon Cochet, thyrses ‘énormes et serrés; grandes fleurs ardoisé foncé dont la corolle mesure jusqu’à Z COHHIENER de largeur; variété très remar- quable ; Marianne, ns fleurs lilas bleuté très étés: thyrses allongés; — rin- cesse Marie, jolie sorte aux fleurs d’une teinte rose pâle, très élégante; — Professeur Sargent, thyrses forts; 4 très léger; boutons rouge cerise; — de y (purpurea), corolle purpu- rine violette ; sh ample très fourni; cette belle variété 4 la plus répandue dans les jardins et c'est enco e les o elle qui produit par le forçag: Hoes US de Lilas blanc que l’on admire tout l'hiver; — Versaillensis, panicules allongées de DE lé ai très légères; variété très orne- nt x" x Les Lilas à fleurs doubles sont remarquables par la fleur de leurs fleurons dont les uns rap- pellent les Jacinthes doubles, tandis que les autres, par leurs corolles emboîtées, offrent un en dote très mnt Ils ont en outre l’avantage d nserver leur fraîcheur pendant bien plus serons ds les sortes à fleurs simples. Au nombre des variétés les plus recomman- dables figurent : Belle de Nancy*, thyrses énormes, composé de quatre ou cinq grappes; fleurs doubles aux pétales arrondis, à forme régulière en coupe, rose satiné brillant avec le centre blanc, teinte nou- velle et très élégante; — Charles Baltet*, plante naine et très florifère, fleurs pleines, grandes, serrées, d’une couleur lilacée au centre, se dégra- dant en rose mauve sur les bords, avec les _bou- nuance chair; provenant de Pyramidal, dont elle a gardé le beau port et la forme des fleurs; — de Humboldt, fleurs très doubles, énormes panicules, rose violacé purpurin; — de 1eu, ngs et serrés, fleurs ibtsatoneée ‘ilas bleuâtre bordé de rose, boutons rouges; —— Doc- teur Maillot, mr bleuâtre clair, genre Président arnot; — Émile Lemoine, bouquets formés de cinq à six rs réunis, fleurs très grandes, d'une belle forme globuleuse, à la nuance très délicate d’un beau rose lilacé ; assez tardif; — Le Gaulois, fleurs pleines, rose foncé plus clair au centre, boutons pourpres; — Léon Simon, va- riété exceptionnelle et très distincte, panicules ées de fleurs globule Linné, thyrses très de. aux fleurs larges, i irré sguliè ère 8, m — Michel Buchner*, thyrses py- ramidaux éhkrés de fleurs très larges, À rien lilas pâle, un ES rosé sur les fleurs à demi épa- nouies; plante de grand mérite qui donne les meilleurs résultats en culture forcée; — Monsieur axime Cornu*, thyrses de 25 centimètres, de bonne tenue, fleurs formées de plusieurs corolles enboîtées les unes dans les autres, lilas rosé, boutons rouge formant contraste avec les fleurs épanouies ; — Obélisque, fleurs Et doubles, mr mt blanc très pur, très florifère; e Foigneaux, plante florifère, nées aHotbés: droits, fleurs moyennes, purpurine 2 D SPA 58 HE nuance très particulière : - ent Carnot*, thyrses très longs, co- io | corolles emboîtées; lobes arrondis, lilas pâle, lanc au centre; floraison tardive; très florifère ; t grands, fleurs énormes, rondes, ré- gulières, très doubles, rouge giroflée clair avec des revers blancs; — Virginité, fleurs grandes, bien pleines, nuance très distincte, rose ten dre, couleur de la Rose Souvenir de Malm aison. Dans l’article cité en note firegt encore 2 ‘un blanc de lait ; ault, fleurs ardoisé bleuâtre, bou- tons pourpre carmin; — Charles Foly, lie de vin ou mûre noire, revers argenté; le plus foncé des Lilas doubles; M. Abel Chatenay les cite parmi les nouveautés des dernières années x" # bel bus ste aux fleurs violet pâle, se sh omme port du Lilas Varin avec lequel il est souvent confondu; il en existe des variétés à Le Lilas de Chine o n (Syringa dubia ) est une espèce Maire Mrs la Chine, une plante i plu une nouveauté, Président Hayes, à grandes fleurs d'un violet métallique. Le Lilas de l'Himalaya (Syringa Emodi) est une espèce provenant de l'Himalaya,remarquable par son feuillage ample, au revers glauque et sa 508 LA SEMAINE HORTICOLE floraison tardive. Outre le type qui a de petites Su blanchâtres, semblables à celles du Lilas de il existe une variété, aureo variegala, à feuilles dorées fon séEaminen panachées et bordées de jaune modi rosea (de Bretschneider), c a Le Lilas de Josika (Syringa Fosikea) est un bel arbuste originaire de Hongrie au port plus ferme que le Lilas commun; il produit des fleurs nombreuses en longues panicules violet clair paraissant plus de deux semaines après les va- riétés du Lilas commun. Une espèce originaire du Nord de la Chine, le Lilas oblata, a le thyrse plus court que le Lilas sorte est très SA Ep aptes par sa floraison de quinze jours plus hâti Le Lilas pubescens ja duveté) est une espèce rustique et bien distincte introduite de Chine, dont les fleurs rose pâle exhalent une odeur péné- trante. Les feuilles sont caractérisées par la teinte blanchâtre du revers. SHOT ER re % D PE 18 Lee" Les lecteurs qui désireraient des renseigne- ments sur le forçage du Lilas — opération très i i au em Ch S détaillé traduit du Deutsche Gärtner-Zeitung. F. M. Les tuyaux de caoutchouc L'utilisation pratique du caoutchouc ne date so uyau à iervltié éloigné ou seule- rt Sao à une saison, sont généralement ma Aussi, n'est-il pas rare, sur certaines SNdeL exploitations, de voir dépenser chaque er de francs pour le remplacement de tuyaux de pompe à purin, de pompes incendie, de pompes à vins, de pulvérisateurs ou d'arrosage, faute de soins quelquefois, le plus souvent, faute de connaître les moyens d’entre- tenir en bon état ce matériel coûteux. es moyens sont pourtant à la portée de tous. Si les tuyaux ont servi à passer autre chose que l'eau claire, ils doivent, après l'usage, être bien lavés, puis étendus pour sécher avant d’être porté magasin, Où ils séjourneront jusqu'à nouvelle ER Le choix de magasin est extrêmement important. Il faut Évitee de placer les tuyaux dans vd endroit exposé aux courants d'air, à la lumiére à la chaleur. Cela doit être rigoureusement évité, comme d’ailleurs toutes autres conditions qui seraient favorables à l'oxydation du caout- chouc. Un local un peu humide sera préférable à un local trop sec. Si on choisit une cave, un chai, les tuyaux, op lo se ps s'ils ne sont soin sur un _ cause de rupture ultérieure. Si leur longueur s’y oppose, on les étendra sur un rayonnement légère- ment convexe ou incliné, de façon que si . Sur € séchage n de pas parfait, l’eau puisse s’égoutter immédiat men Sous |’ nest des agents extérieurs et par un phénomène d’oxydation, il se produit une sorte de « out Anh à » du caoutchouc lorsque les précautions ci-dessus ne sont pas prises. Le soufre introduit tre le caoutchouc au moment de la fabrication se dissocie, vient effleurer l’exté- rieur des tuyaux, formant une croûte plus ou en excellent état sont trouvés quelques mois plus tard fendus, craquelés quelquefois gluants, mais le plus souvent raides et cassants, dans tous les cas absolument inutilisables. Tous ces inconvénients seront évités par le soin judicieux du lieu de dépôt. Il faut aussi remuer ces tuy brosser à peu près une fois par mois. cette manipulation doit être faite avec soin, car le froid enlève toute élasticité aux tuyaux et les rend cassants. Nous nous EE de revenir ultérieurement cette questio SE AE HE utchouc et d'indiquer les moyens de les bien choisir avec des alites appropriées à à leur usage. Tout le monde sait qu’on doit éviter de s’en servir pour leshuiles, l’eau de savon et les essences qui les décomposent plus rapidement encore que la chaleur, l'air et la la lumière dont l’action est pourtant si destructive. V. VERMOREL. Petite Revue. Notes coloniales La Gutta-Percha cochinchinoise Il existe dans les forêts de la Cochinchine un arbre PE sa la gutta-percha, c'est le Prasosss Krant mières : pe auxquelles fut soumis l onné un taux de résine trop considérable pour que cette gutta put être utilisée dans l’industrie électrique; elle devenait, en effet, rapidement dure et cassante au lieu de rester souple et nerveuse. On essaya alors de dé- barrasser ce produit d’une plus ou moins grande partie de ses résines et on RE une substance très résistante et très nerveu D'après un rapport de ation des postes et télégraphes, cette matière, qui contient 81,9 °/, de substances analogues à la gutta pour- rait probablement servir à recouvrir les conduc- teurs sons les âmes des Re sous-marins... | vont être s chine; on pourra, en outre, facilement multiplier les plantations. Le thé des Sept Montagnes Quand, au mois de juin 1896, la Chine consentit enfin à fixer et à borner les frontières du Tonkin et de l’Annam, elle eut soin de garder, à l’angle occidentale de l'Annam, près de Pou- Eurl-fou, les Sepi Murs de thé. C'est que là pousse le thé classique, le seul qui figure sur la table du Fils du Ciel, car c’est là u’on conserve pieusement le rite de la culture de cette plante. On l’obtient uniquement par semis. Quand on a récolté au printemps, les petites feuilles, et l'automne les grandes, que les eurs, sem mblables à nos Églantines, sont venues à graine, on récolte cette graine, et on l’ensile dans du sable Au printemps suivant, sen Chinois mr d'é ix graines, le tiers à peine produit, pro- bablèment faute d'engrais, car les Chinois qui le bizarrerie. repique en séparant chaque pied de 2 mètres du voisin. anc des montagnes est aménagé en gra- dins, comme on fait en Corée, par exemple, pour les pres de Cédratiers, de Citronniers et d'Orangers en soutenant égale ment es dites de pierres sèches chacune des planches de la plantati ion. luies_ printa nières qui “surviennent” as surent le succès du repiquage. Dans le courant a sécheresse habituelle à cette les Chinois les arrosent avec l’ea crever leur riz et les otre paillent. La plante très délicate jusqu'à à trois ans, serait facilement étouffée par arbuste comme les fermiers provençaux leurs Oliviers, en bol, | ie que le soleil et l’air les énètrent ques nteurs _. Sept Montagnes ont en outre, Li « pincer » les bourgeons, un secret qui multiple les feuilles et les rend plus savou- reuses. L'Empereur, sa famille et ses femmes ne boivent pas d’autre thé. Ils en boivent beaucoup. Peut-être pas tout, puisque la qualité Pou Eurl figure dans le commerce. Mais il est vrai qu’on vend et qu'on boit dans le mondeentier du Tokay et du Johannisberg, par exemple, qui, malgré des étiquettes pompeuses collées sur les bou- teilles, sont d’une origine des moins authentiques. (La politique coloniale.) Le Brosimum galactodendron (Galactodrendron utile) enre Brosimum comprend une dizaine d'espèces originaires de l'Amérique tropicale et des Indes occidentales. Ce sont des arbres ou arbustes toujours verts dont les naturels des pays où ils ES y tirent des produits alimentaires. Le Brosi m galactodendron, appelé aussi : Re utile, arbre à la vache ou Palo de Vaca, en espagnol, est certainement l'espèce la plus intéressante. Il produit des fruits globu- leux, charnus, de la grosseur d’une noix et, par incision, les indigènes en extraient une grande quantité de sève laiteuse, ayant des propriétés fort analogues à à celles du lait animal, d’où son nom d'arbre à la vache, qu'ils utilisent comme succédané de cet aliment. Il est originaire du Vénézuéla et a été décou- vert par Humbolt, en 1829; il forme de vastes ris T _ France du 23 novembre, où il était présenté 7 ; | En décernées à l’occasion de nn SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 forêts où son tronc lisse, de 2 mètres à 2m50 de diamètre, atteint plus de 30 mètres de hauteur. CORRESPONDANCE Les feuilles sont oblongues arrondies aux deux extrémités, à nervures transversales, coriaces, Rome, le 19 novembre 1800. glabres, de 25 à 30 centimètres de long et de 8 à : 10 centimètres de large, à pétioles épais. MoNSIEUR LE DIRECTEUR, LL, Il m'est arrivé de constater combien les conseils donné dans votre Revue sont pratiques et com- NOUVEAUTÉS bien une mire mal comprise dans les travaux : fait perdre d'avantages et d'argent. Vriesea X aurantiaca Pour commencer je vais donner une preuve Monvet Éhièà issu du V. Rex et du V. Poel. S conséquences de no. de certains pro- I enu un Certificat de mérite de ©Édés même élémentaire qre + Pen à à la séance de la Société Nationale de La première fois que a Direction des Jardins publics entreprit à la Pépinière la culture des Musa Ensete, plantes ornementales belles parmi les plus belles et d’un développement très rapide, on négligea de soumettre à un traitement spécia les graines, qui sont excessivement dures, et plusieurs mois après leur semis très peu d’entre son obtenteur M. Opoix, du Jardin du Luxem ourg. Voici la description qu en est donnée dans le journal de la Société : La plante est de moyenne force, de 20 centi- mètres de hauteur, à feuillage demi-érigé, d'un vert tendre. Cet hybride est intermédiaire entre 35 génitre porte une vingtaine de bractées squameuses et recourbées à l'extrémité. — Les bractées dé la base sont de couleur rouge orangé pue tandis que celles de la partie supérieure ont légèr ement ie de même couleur sur un fond ; jaune plus clai a fleur, d’un jaune canari, avec extrémité vert foncé, dépasse les bractées au plus d’un cen- timètre (prime de 1re classe et Certificat de mé- rite de ire classe). Deux autres De issues ve même semis, prrchnt le V. Rex par le port et le coloris rouge foncé, et le V. Does “és + forme de linflorescence. Chrysanthèmes M": Feanne Herr. — Certificat de mérite de lignés de carmin. Présenté par M. Driger à la Société de Paris le 23 novembre Mon Petit Paul. — Certificat de mérite de tre classe avec félicitations. Incurvé à ligules SS à Paris le 23 no- EL I ra ES ; AE ie de Chrysanthèmes de pet à Par Présentations de M. Non Madame Loffroy- Cébapnt. — Certificat de 2° classe. Japonais rose lavé blanc. adame Georges Mazuyer. — Certificat de . Japonais, centre crême, pourtour rose Fig. 234. — Brosimum £galactodendron. Ponais, rouge-chaudron, revers vieil elles seulement avaient levé, les autres furent Docteur Lo boss — Certificat dé 2° classe. jetées et bon nombre employées au drainage des ponais, rose lilas pots. Madame Alex. Charvet. — Certificat de Une semblable erreur ne pouvait manquer d’at- 1e classe. Japonais, rose chair passant au blanc. tirer d'atteR ti n. On en fit recueillir et je me Madame de Saint-Paul. — Certificat de chargeai moi-même de les faire germer, non sans re classe. Japonais, rose lilacé, légèrement rencontrer des sourires d’incrédulité. _ Plumeux, C'est près du bureau de la Direction situé au Myrto. — Certificat de r'e classe, Plumeux, Pincio qu'on prépara des terrines, et on laissa en rose tendre, centre blanc. même temps 300 graines pendant 48 heures dans 4 Frédéri auer. Hi Céfhificht de 1'° classe. de l’eau saturée de chlorure de chaux. L’expé- & eille-amaranté, revers argent. rience avait lieu dans un corridor où la tempéra- _ . Egorof. — Certificat de 2° classe. Ja- ture moyenne fut pendant toute la durée de l’essai Onais, jaune, ligné rouge. à peu près constante; maximum 26°, minimum (À suivre.) 24° centigrades. 599 70 °/, des graines levèrent vingt jours après avoir été semées. Ces résultats ont laissé la conviction que cer- taines graines comme les Cocos, Dasylirion, etc., qu'à cause du manque de soins nécessaires avant et après le semis. Importance des observations thermo- métriques On vient de rentrer les plantes d'orangerie et ‘usage et l’impor- complètement aux exigences techniques, on peu cependant s'en servir avec avantage d'autant plus que la Pépinière en est maintenant largement ue. quelques années l'expérience seule de en mesure de suivre constam jé températures des diver s locaux par des ohseÿhe nouvelle répartition le dépérissement ou la mort des plus ous qui sont ordinairement les plus délicate Ce le défaut d'une instruction scienti- . thermomètres et les observations journalières des températures ; c'est à cause de cette inertie qu'on n’a pas obtenu de l’usage des thermomètres et des il D tous les avantages qu’on en attendait. On a dû constater que les n et pas été toujours faites, et on a tenu aucun compte de celles qui vÉr à en- tegiute rées; on n’en a su tirer aucun n effet les ésiétione des mois de tévrich aille 1898 pour une serre pourvue de thermosiphon donnèrent alternativement jo températures dont voici un exem max. 27°, min, Q0; max. 120, main. 80. > 249, » 0; >» , > g°. pie, » 80; >» I4?, > I. >», 220, +7 > 15, > 100 » I80, Pi7 e maximum pendant les me mois a passé de 12° à 27°, le minimum de our une autre serre éenlaent pourvue de rpg on a enregistré les chiffres sui- ants : max. 280, min. 8°; max.10°, min. 90; max. 230, min, 7°, > 10, g°; 22) » 09e 10, > 207 » 200, >» 70; > I2°, >» IO0:; » 200, »> 8o, 510 e maximum pendant les deux mois a. passé de 10° à 28°, le minimum de 7° à 16°. … D'autre part le thétmiematre, de l’orangerie plus froide, naturellement dépourvue d'appareil de Chauffage, n'est jamais descendu pendant la même période au-dessous de 6°. Le maximum a passé de 6° à 12°, le minimum de 6° à 11°. Ces faits dénotent évidemment, pour le moins on comprend aisé- serre tempérée ou chaude ? Mais alors à une tem- pérature qui descend jusqu’à 6°, elles en auront explique bien de choses, par ort de deux ss Pénidatius: de quelques Mob hS australis, e suis d'avis que des faits dlats on puisse er comme conclusion la nécessité absolue de mettre en pratique cet esprit d'observation _ pers sable pour acquérir continuellement le issances, nécessaires ep ‘bon dico: Se d'éviter des mécomptes et allier toujours la pra- tique à l'étude. Il serait tre désirable, et dans des circonstances telles que celles exposées, indispen- re () ures des diver o d'enregistrer éracte nes a résultats ; il est cer- tain qu'il pourra toujours en tirer bon parti et dans certaines occasions ils lui seront très précieux et lui rendront des services signalés. NICODEME SEVERI. Contributions à l’étude de l'emploi du NITRATE DE SOUDE en Culture maraîchère (Suite, voir p. 500) Les Tomates Pour la première fois nous avons étudié l’ac- tion du nitrate de soude sur les tomates, dont la culture commence à prendre une certaine exten- sil n. NACRE: ; s en fut fait sur couche, à la fin de d'une serre à vigne non chauffée, à 70 centi- mètres les uns des autres. . Pour activer la croissance on donna, en deux fois, à chaque plant de la noue “+ à gr. de rs Le. 1 Kg. par _ € 20 ee M LM 4e F D le] À LA SEMAINE HORTICOLE + Les plants de cette dernière catégorie servi- rent de témoins n conserva sur chaque plant une vingtaine de tomates, Voici la moyenne en poids, obtenue lors de la récolte, à la suite de cinq pesées différentes pour chaque catégorie : Catégorie A | 3 Kg. par pied | 4,5 à 5 Kg. par pied » C 4à5 » » D 2FANMIR » Les plants de la catégorie C ont eu une végé- tation trop luxuriante, ce qui a empêché nota- blement la formation du fruit. La dose de 2 Kg. par are paraît donc suflisante pour tes le poids maximum de la récolte. Les Epinards L'emploi du nitrate de soude a donné de beaux ré-ultats dans l'application que nous en avons faite RE les épinards. Cette expérience a vive- impressi les À qui, à cette Eee ont visité nos cultures. Après la tombée de Yhiver, on prépara trois parcelles d’un are. | I are Les parcelles B et C reçurent chacune 1 Kg. de nitrate. Celui-ci fut légèrement mélangé avec le sol, après quoi nous fimes le semis. Quinze jours après, lorsqu'on ne re rien poindre à la parcelle À, les a pan feu des parcelles B et C avaient nettement déve- loppé leurs deux premières feuilles. On re encore 1 kg. de nitrate sur la parcelle La c up des épinards, considérée par sos à la parcelle A, fut plus avancée de dix dans la parcelle B et de deux à dans la parcelle C. En outre, la production de la parcelle B fut double, celle de C triple de A. Les Choux blancs, les Choux rouges, les Choux verts . Variétés: 1° le Chou blanc de Brunswick amé- 2° le Chou rouge Chou gros de Gand; 3° le Chou vert de mai. Partie cultivée : qui reçurent une fumure ordinaire d'engrais d'étable er la plan- tation dss choux faites avant l’hive 2 Ares 2 Ares 2 Ares = À I âre. D > œ Après l'hiver, les parcelles A B et C reçurent respectivement par are 1, 2 et 3 kilogrammes de nitrate. Cette même dose fut répétée six semaines plus tard. L'époque du = Not normal des Choux- verts de mai fut avancée de trois semaines. Les divers Choux, pris sans choix et soumis à la pesée, après avoir été débarrassés de leurs plus grosses feuilles, donnèrent les résultats suivants : | ; ET n 2 | || nn 2 | n on F - | | Ÿ | m + Nes égl 2e és) .s 188 5 ae 2 © e à [8.6 ET 20 E D x 5 = TS » oe D .5 Du ä 6 5 ok 6 5 LS 6 © ZR R « A © He =. G} a | 9 | À |46,5 Kg | 3,1 || 40,5 Kg. | 27 || 21,0 Kg. | 1,44 B |66,0 414 158,5 » |3,9 33,0 » | 2,2 C |780 » |5,21/76,5 » |5,1{| 40,5 » | 2,7 D 128,5 » | 1,9 || 24,0 » | ‘1,6 [12,0 » | 0,8 La Vigne Parmi les divers essais faits sur les arbres fruitiers, ne disons qu'un mot de la vigne. u mois de janvier, plusieurs Vignes se trou- vant en une serre froide, reçurent chacune : ms grammes de chlorure de Le mp » superphosphate Dès " fin de mars, nous fimes dé arrosements avec une eau contenant en dissolution 1 gramme | de nitrate par litre. Ces arrosements furent REA à des intervalles de trois semaines, jusqu’a menc u mois d’août, lorsqu’ on je laissa pour ne pas nuire à l’ aoûtement du bois. Ras vignes ga ont permis sde constater la supériorité et la ever de celles qui reçurent la solution de nitrate CONCLUSIONS Comme on le voit par ces quelques essais, il y a de réels avantages à obtenir par l'emploi judicieux du nitrate de soude. Rem marquons cependant que l’emploi du nitrate de soude à fortes doses, comme engrais complé- mentaire au pe d'étable, risquerait d’épuiser nos terrains. L’acide phosphorique et la potasse plus beaux Raufeé de beaucoup de jardiniers et d'autres pour rapporter avec ne fumure dprlétéboure d'engrais chimiques une récolte maximum. Ces divers essais à l’année prochaine. FRÈRE RoMBAUT : FRÈRE SIMON professeurs d'agcenie Wetteren, le 1er octobre 1800. Le Caoutchouc au Guatémala (Suite, voir P- 489) rta cite, pour terminer, quelques chiffres qui démontrent l'importance de l’industrie du caoutchouc. ate de soude donne les. … . . es — oduction totale du caoutchouc dans ke | SAMEDI, 23 DÉCEMBRE 1899 CCCV AVIS LINDENIA AUX HORTICULTEURS ET AMATEURS| ICONOGRAPHIE DES ORCHIDÉES Pablication mensuelle in-folio Chaque livraison contient quatre planches richement coloriée: ENGRAIS TAUF FAUT LUCIEN LINDEN ————— qui n’ont pas encore fait usage des 117, RUE"BECTLIARD, BRUXELLES À Ë . | => < Le plus beau. le plus exact et le meilleur marché des ouvrages Je ne saurais trop engager les Horti- de luxe périodiques spéciaux aux Orchidées » culteurs et Amateurs à s'informer le plus tôt possible des magnifiques résultats Le prix des volumes déjà parus a été fixé comme suit . s it 1e Volume, 1"° série (épuisé); 2e volume, 126 fr. ; 3° volume, 100 fr.; 4° volume, 90 fr. ; obtenus pa: tous ceux qui ont appliqué | 5° volume, 80 fr.; 6° volume, 75 fr.; 7° volume, "75 fr.; 8° volume, 770 fr.; 9° volume, 70 fr. ; : 10e volume, 70 fr.; 11° volume ou 1°* de la seconde série, 65 fr.; 12° volume ou 2° de la seconde SOIGNEUSEMENT nos engrais. 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CCCASISEL DALLEMACNE & C POUR CAUSE D'AGRANDISSEMENTS ET DE TRANSFORMATIONS ca Cultures spéciales A VEN TITEC TS UNE FORTE CHAUDIÈRE D'ORCHIDÉES aussi bonne que neuve à RAMBOUILLET (Seine-et-Oise) POUVANT CHAUFFER DE 1000 A 1400 MÈTRES DE TUYAUX RD vchféà muicnoteture Fleurs coupées — Belles Variétés Pour toute espèce de Combustibles — Spécialement Charbons maigres, Coke et Briquettes Établissement dans son enre le plus important Prix de la Chaudière : 350 francs de France . (ELLE A COUTÉ 1200 FRANCS IL Y À QUATRE ANS SERRE S S’adresser à « L’HORTICOLE COLONIALE » 19; RUE WIERTZ BRUXELLES A ODONTOGLOSSUN ET À CATTLEN OU ELLE EST EXPOSÉE EN VENTE les plus vastes de l'Europe. Agent général pour la Belgique et la Hollande. LA CCCVI LA SEMAINE HORTICOLE QUINCAILLERIE HORTICOLE La Maison possède tous les Outils et les Accessoires employés en horticulture, les Outils nouveaux ou de récente introduction TONDEUSE DE GAZON AYEC 5 LAMES AU LIEU DE 4 soit 4 lames au volant et une à l'appui Pièces de rechanges à volonté MACHINE ANGLAISE ’ SN mn 7 , 0 © LE D TER = > extra fine | é2 AT = ( J MONTÉE SUR BILLES = | ], À el | 7 | és = - » ; à 10 >» de 4 comme le sont presque toutes les tondeuses américaines. » PULVÉRISATEUR à air comprimé Cet appareil léger et gracieux, très résistant, d’une marche régulière et d’un entretien facile, vaporise, c’est-à-dire qu’il réduit en brouillard d'une extrême finesse, de l’eau ou tout autre liquide avec efficacité, sans dépense d’air et sans obliger à pomper en cours d'arrosage ou de dispersion de mr L'appareil marche une demi-heure sans être obligé de pom « . s = Prix de l'appareil ea en tôle d'acier ds avec SE De fond en cuivre. . 18 fr. 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Six mois. ... 8 » Trois mois... 4 » Trois mois .. 5 » ï Lesabonnements partent du premier de chaque mois ANNONCES. — LA SEMAINE HORTI- COLE offre l'avantage le plus sérieux qui puisse être présenté aux horticulteurs et industriels pour faire connaître leurs produits. SOMMAIRE DU NUMÉRO 52 Pages % Chronique . si: 0 Due Utr Les Dracäëna es br Pan ” 512 Feuilles, Fanes et Terreau ME is à Did CA 512 L'HONNEUR ES OU NT Le Roupellia grata. 514 … Culture des Cy clamen 4 Pere 514 Les Kenne ee SR eq 514 Saccolabium Blumei : . ee: 510 \ y Petites notes et nouveautés d DRE : 516 Le Datura Pr Ruiz. et Pax 517 Les Chrysanthèmes dans les bag de Laéide 517 Nouveautés Chrysanthèmes . . s ARC Te Khododendrum mucronulatum Turocitiiste. : 518 Les Compositions floral 519 Culture maraîc 520 … Kitaibelia panaché. 520 Fig. 235. Le Roupellia grata ; 515 » 2306. Datura sanguinea 517 » 237. Rhododendrum Depuis : GAND, IMPRIMERIE EUG. VANDER HAEGHEN. Nous croyons devoir les engager vivement à ne le PRIME-ÉTRENNES AUX ABONNES DU JOURNAL # = OCCASION EXCEPTIONNELLE y Nous offrons aux Abonnés de « La Semaine Horticole » douze collections de volumes non-reliés — dont quatre sont réservées pour les pays lointains — de Ja Ts RETRO ES NE LE, la belle et superbe Iconographie des Orchidées, paraissant mensuellement et contenant dans chaque livraison quatre planches richement coloriées, à um prix exception nellement réduit, payables moitié fin janvier, moitié fin mars ou à d’autres termes à convenir avec les acquéreurs. 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Chantrier : Le Grand Turc. — Certificat de 1re° classe. Chamois orangé. Vallée d’ “en Vieil or, ligné s ythère. — Certificat de 2° classe. Blanc légè- rement soufré. Sybaris. — Certificat de 2° classe. Japonais, jaune soufre. — Certificat de 1° classe. Présentations de M. de Reydellet Le Bleuté. ne rtificat de rre a Ama- rante, revers argenté. adame map — Certificat de 2° classe. Incurvé, blanc verditre. Présentations de M. Ra Monsieur Engilbert. — Certificat de 2° classe. aponais, jaune éclairé. Ami René. — Certificat de 1re classe. Vermil- lon et si Mons A. Aumand. Certificat de à lasse, active, grenat, revers Ne ndhaniron Gauthier. — Certificat de 2° classe. DE revers v vieil or. id Mademoiselle Eugénie de Dor- mign Tubulé, grenat oncé. Madame Philippe de Pani — Certificat de 2° classe. Aiïguillé, gris etait, spatules grenat foncé. Madame ne — Certificat de 2° classe. Incurvé, jaune d’o Mademoiselle Pouse: — Certificat de 2° classe. Japonais, incurvé, rose tendre Rhododendron mucronulatum Turczaninow (Voir fig. 237, p. 519) L'annuaire de la Société dendrologique alle- mande, formant un petit volume d’un riche contenu, une reproduction brie du Rhododendron mucronulatum, à côté de la des- cription suivante, faite par M' le maréclal de la écorce des o ngé. Feuilles alternes, ne. plus pâles à la face inférieure, recourbées au bord, sciées mr be vor ou coupées en arc du milieu a pointe, ornées de points sur les deux faces EN à cules courts, portant une fleur, garnis de points et recouverts d'écailles à la base, un peu - presque circülaires elli ti met par un pore circulaire. Pistil dépassant un peu les étamines. Capsule pentagonale avant la ma en forme risme à cinq loges; aturité, de graines ressemblant à de la limaille. SAMEDI, 3o DÉCEMBRE 1899 Grâce à l'obligeance du consul allemand à Sôul, M. von Saint Paul recut plusieurs espèces de semences de la Corée. Une sorte s'est développée en un très joli arbuste ornemental, dont nous reproduisons un branche fleurie, d’après le Deutsche Gärtner Zeitung. C'est le président de la Société dendro- D: Kochne, qui a défini la plante. ursu t Paul, ia plus grands sujets ont atteint I pie mètre à 1,50 mètre de uteur ; en outre ils se sont More forts résis- tants, vu que quelques-uns d’entre-eux ont passé plusieurs hivers rigoureux sans un abri quel- conque et cela sans en souffrir. L’arbuste, avec son joil feuillage brun Res se coloriant des plus belles teintes en automne avant la chute des feuilles, fait une très élépinte impression. Au commencement du printemps, un pe D. es * d nouvelles feuilles commencent à se les fleurs Monte. “Elles sommet de HanEtes et principalement de celles n'ayant pas porté de boutons, souvent Rue restent attachées jusqu’à a forme coréenne de ce Rhododendron diffère cn ceci de celle dont M. Turczaninow a fourni le diagnostic, qu Su n’a pas le bord des feuilles recourbé et que les fleurs sont pese grandes que celles du nds dahétiss Au commencement de 1880, jé docteur des embassades russe à Pékin, M. eo . Eh des graines de ce Rhododendron à . von Wartzdorf, à Wie- senburg. Là il y a encore actuellement des plantes offrant assez de ressemblance avec les miennes. Il ne paraît cependant pas qu’elles aient été pro- pagées d’une manière sensible. Comme arbuste à forcer, principalement pour obtenir des fleurs à employer dans la confection de bouquets fins, la plante est excellente. Sous verre, les fleurs sont d’un rose pur. Les Compositions florales M. Albert Maumené, le distingué Pet Atees Paris. Nous hons de son excellent rapport la partie qui concerne les spams florales, Nos BARS t avec d'autant plus d’em nc élégante d’un homme très compétent, et que, d’autre part, La Semaine Horticole donne, à l'Art floral, une place importante. L'’avi écouté de nos compatriotes que cette matière intéresse. #"# L'art floral n’est jamais beaucoup TE a ux expositions de Chrysanthèmes. Je ne sais pas s’il faut attribuer cela à la difficulté qu'éprouvent qui ne se prétent pas aussi bien à gements que la plupart des autres fleurs moins volumineuses C'est sans aucun doute pour cela et pour autre _ Chose encore que, cette année surtout, l’art floral 519 était peu représenté, ce qui est bien dommage étant donné que, si l’on doit montrer les résultats parfois si merveilleux obtenus par la culture, on ne doit pas ir de montrer la façon de faire concourir ces fleur à la décoration, car n'est-ce pas là _r but ? 1 les apports n'étaient pas nombreux, nine d entre les compositions qu'ils conte- naient étaient véritablement des modèles ous nos éloges, et ce n’est que justice, vont à M. Albert Moser, un jeune mais déjà très habile Fig. 237. riste, qui, à cette exposition comme au Décéertés: a . as d’un grand ecclectisme dans ses associations de fleurs et de feuillages et aussi de PA très élevés d "esthétique florale. Les œuvres florales étaient exposées sur un fond de verdure composé de Palmiers et autres lantes vertes. Une grille avait été entièrement ar rie de plantes, chetti ressemblant à de mignonnes lanternes ja- ponaises. Ceci était non seulement un bon exemple de garniture de balcon ou d'escalier, mais aussi un exemple d'utilisation des fruits dé- coratifs dans les arrangements de à l’ar- rière-saison. On ne ti d | trois gros montants en bambou se rejoignant — Rhododendron mucronulatum (voir p. 518). dans le haut, était toute remplie de gros capitule d , parmi lesquelles pointaien les frondes du Pieris tremula. D nier en osier bruni s’échappaien armi les Fonte s de Caryota surmontant le oi japonaises mignonnes et a longues chevelures blondes, jaunes ou Un motif en bambou, très grand et de forme RE Re FAR x ES 520 LA SEMAINE HORTICOLE élégante, supportait trois vases, également en le contenaient des gerbes s’élançaient ens’arquant gracieusemen us du tout, les frondes d’un Cocos Weddelliane. ma E grosseur des capitules de Chrysanthèmes, ce était pas lourd. Près de là, Fe aussi une ne gerbe de Lilâs blanc forc J'ai déjà eu l’occasion d'émettr re, ici, quelques idées sur le rôle que doit jouer le feuillage dans les compositions, —idées que l’on ad’ ailleurs publiées ensuite autre part en se les appropriant, —et j'ai “té heureux d’en voir ici une judicieuse application. Une gerbe plate, montrant une rare finesse d’exé- principalement, apportaient leur note ornementale et rivalisaient d’une façon been avec les fleurs en jouant un même rôle. Dans ce cas, encore, les feuilles de Crotons, dt j'ai déjà recommandé l'emploi (1), ont encore montré le parti que l'on pouvait en tirer dans les composi- tions de fleurs coupées. Hs er ge d'a t dans cet ser et LnEETS ne un parti original d'une chose qu'ils semblent dédaigner. Très convoitée était la corbeille de fleurs et de fruits montrant ere un judicieux exemple de cette association. D’énormes grappes de rai- sin Black ie s'étalaient sur tout un côté, dans un entremélement de ir volubiles du My ndisqu'un faisceau d'Orchidées : Oncidium Rosérsi. Phalaeno nopsis Schilleriana, Odontoglossum, Cattleya aurea, et leyense, Crotons, d’une incroyable légèreté, re- haussait le tout qui, sans cela, aürait été plat et ma l'aspect un peu lourd des grappes de aisin. Une composition d'Orchidées a également réuni tous les suffrages. Sur une fréle et svelte armature de bambou contournée par des rameaux volubiles de Mn étaient étagés des petits cornets d’osier bruni de ue partaient des faisceaux d’ Orohtiées : : Oncidiu O. tigrinum, Vanda coerulea, Phéblenopsis Schilleriana, ‘Cattleya, Cypripedium, Odonto- glossum crispum, les unes s'inclinant en des courbes savant ogerst, de ob Colohis comme oifiilles ou autres porte- to .. : $ s € emploi, pour la première fois, je crois, os florales = rie du Bowe- nia spectabilis serrulata dont les frondes coriaces et élégantes, portées par des longs pétiolesrigides, ressemblent plus au feuillage de certaines Fougères qu’à celui de Cycadées, famille à laquelle cette plante appartient. Cette plante gagnera à être beaucoup utilisée dans ue. compositions florales, car ses feuilles, que l'on pourra produire en grandes quantité, sont très résistantes. M. Édouard Debrie exposait une grande gerbe de Chrysanthèmes, parmi lesquels serpentaient es rameaux de Myrsiphyllum; une jolie gerbe d'Orchidées (Cattleya, Odontoglos ssum On dium) ressortait de la vaporeuse verdure de l’ Aspa- ragus lenuissimus ; un gentil bouquet de Violettes montées très légèrement mais trop régulièrement disposées. e u , des vases contenant d'assez lourdes gerbes A ‘Chrysanthèmes roses dans un vase à très long col contourné par une bien jolie guirlande de Violettes montées A légèrement. signaler aussi, harmant panier plat remarquable par l’ heureuse ansociation des coloris eurs; sur un côté, étaient tout simplement osés de gros bouquets de Violettes entourés de ieur feuillage ; de l’autre, étaient piquées, d’une son irrégulière, parmi lalégère verdure d’Adian- sparagus, les oses La France et Captain A Sur l’anse, étaient deux nœuds de ruban rose. Cette association du violet et du rose nacré, où cette aise couleur ressortait admirablement, était e Le même fleuriste pen eu la malencontreuse idée d’exposer un Pont Alexandre III, véritable pense de fleurs de Chrysanthèmes, exemple frappa t de mauvais goût et preuve d'une médio- crité d'i inspiration dont je ne parlerais pas, si je ne saisissais pas cette occasion pour dire que, dans une exposition parisienne on ne devrait pas rece- voir d'aussi vilaines choses en ce qui concerne l’art floral. Que l’on n'oublie pas que l’esthétique _ florale repose sur l'assemblage naturel des feuil- ti asservit en leur imprimant un aspect artificiel et sans grandeur; on n'obtient alors que des choses disparates et choquant le bon goû PS aussi l’objet en branchages nos , de M. Hamelin, trop important pour oi florale qu 'ilcomportait et dans celle les fleurs semblaient jouer un rôle secondaire, le premier étant attribué à l’arrangement de toutes ces branches tordues, trop fortes pour la corbeille qu'ils supportaient, et j'aurai ru en revue l'exposition des œuvres florales ALBERT MAUMEXNÉ. Culture Maraichère « Multiplier les légumes, c'est économiser sur le pain et se créer des ressources précieuses » (Joigneaux). La culture ne devient d'autant plus importante que les à viennent plus les que les primeurs et certains x Vs tels que petits Fe Haricots nains, Asperg omates, etc., us sous forme de conserves alimentaires, Se plus re- a. és. mi les principes généraux, que le maraîcher ne Frs perdre de vue, citons les suivants : 1° La culture maraïchère doit être smfensive; 2° il faut produire vite; 3° Le sol ne peut jamais rester à nu. Lac cul ture . maralçière, ainsi Ba est très épuisante. Elle exige de fortes quantités de fumier, de boues de ville, etc., complétés par des EE “CE chimiques actifs. umier, on introduit dans le sol des Pcin fertilisants, principalement de l'azote, et aussi de l'acide phosphorique et de la potasse, Le fumier retient l’humidité; solubles, en les fixant rables à l'apparition de maladies et à la multipli- cation d'insectes nuisibles dans le sol. n remédie à ces Rd Le en introduisant de temps à autre s le sol des matières cal- caires, telles que Le chaus, le Eire et le Phos- phate-Thomas (50 p. c. de chaux). mploi du nier ‘de —. est tout indiqué pEe 1 plantes à dominante d'azote et spéciale- ment pour celles cultivées en vue des feuilles : Choux, Épinards, Laitues, Endives, etc. On ap- plique le nitrate de soude pendant toute la crois- sance de la plante, à la dose de 1 à 2 kilos à l’ are, et l’on répète l'opération Fe is et même quatre fois. On peut également l'appliquer en dissolution es engrais minéraux (PROSPRAUS et potas- same doivent être parfaitement incorporés au sol a a bêc son e FT PA de fond : 4) 1a à 20 ir par de Repas homes ou 10 Rip de suberbhosbhates D chlorure ou, mi (Almanach agricole belge.) F. HERMANS. KITAIBELIA PANACHÉ M. H. Lindemuth s’était posé dans un dernier numéro de la Garten/flora, la question suivante : Si des rameaux de Kitaibelia panaché sont traités en boutures, resteront-ils panachés ? de résoudre cette question, à coup sûr importante au point de vue horticole, M. Lin rap _—_—. dans l'été de 1898, planté en boutures du Kitaibelia jus ein Wild. à à re marbrées de jaune d’ À fit qu'augmenter de feuille en feuille. Cette variété panachée peut être comptée parmi les espèc vivaces les plus méritantes puisqu'elle peut être employée à de nombreux usages. Elle surpasse de beaucoup l’Abutilon panaché par sa croissance rapide et la beauté de son feuillage; en outre le Kitaibelia n’a besoin d’aucune ouverture spéciale pour l’hivernage et ce point a une réelle impor- tance. Pre à 404 * * dd Sd de SE F SAMEDI, do à DE BR NFiso 1899 FE ANDENTA À 1 AUX HORTICULTEURS ET AMATEURS | ICON dû RA \P FE qui n’on l pas enéore fait usage ei Publication mensuelle in-folio Chaque lim raison céntient qua planches richement coloriées DES ORCHIDÉES NCAA TRUPAAUT, tete rrvpe FT, RUE BELLIARD, BRUXELLES , : == « Le pius ne ag le plus exnet et le meilleur marché des ouvrages Je ne saurais trop engager les Horti- F' ; ge culteurs et Amateurs à s'informer le plus tôt possible des magnifiques résultats obtenus, par tous ceux qui ont appliqué | 5volume, 80 fr. ; G° volume, 75 fr.: 7° volume, 75 fr. : 8 volume. 70 ir.; 9° volume, 70 fr, ; À 1 .. 10e volume. 70 fr. : 41° volume ou Ler de la sec onde série, 00 T.; 12 volume ou ?® de la seconde SOIGNEUSEMENT nos engrais. 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La pièce fr. 8-00 TABLE DES MATIÈRES 5 À Pages Abonnés et hi fa Don é 1 Aster grandiflor 6 Arbre à beurre Rte UT IR Agaves(Les) . . . .. act ll Éd D DE _ Astræmère Liuto (L’) ere 100 Anémones ( 104 Art flora 117, 134, 155; 195, ‘804, + Aralia elegantissima. : 133 Antirrhinum m majus . 140 Arbres he Accidents a sidi (Les) . Ê 147, 174 Amaryllis (Les) 153 Arbr es des pr omeuades urbaines et les causes. de leur dépérissement (Les 157, 197 Artichaut (Culture intousive del 1). 939 245 hitecture et art floral à à l'Exposition de Saint- * Pétersbour Aie ; 2: -. Anona Cherimolia (L' 239 _ Aliniteet les engrais azotés (L’) 266 . Æscuk:s parvi ra {l 2 Arbres à gutta percha et à caoutchouc, à Tipeti (Java) ( md + js culture d”}. . 275, 235, 293 _ Asparagus { ture et l’ Epier des) RÉ RNE Art j fi pepais d'arranger les fleurs (L’). 824 _ Azale ea V seyi.. 35 5 Arrangement des, jardins (La simplicité daus V ) 334 mia rotundifolia 867 la . 573 : . 405 umure des) . 498 ine (L’ , 44! re simple de Chine (Callistephus chinensis). . 450 Ps . 48 _ Boîte du journal 60, 70, 80, 90, 100, 110, 120, 120, 140, 150, 160, 170, 190, 240, 950, 260, 270, 280, 310 à 330, 350, 360, 410, 410, 470 16 . 270 Li ds (Les) 809 pe as Re. ia r. ation 373, 440 r'E n.: MA na (Le) : 508 C hronique 21, 31, 41, 51, 61, 71, 81, 91, 101, 11121, 1 tr 151, 161, 171, 181, 191, ‘901. 211, “ 91: 23 ; re. ? 981. , : 32 401, 411, 491, 481, , 451, 461, 471, 481, 491, bol, s florida Uulture des fruits en Californie (La) - 10 ure se he 2% ouvriers s (La). 20, 77 a 1 a 34 thèmes bles à Ghysänt hèmes ce 47 . nd: _. 50, 60, 70, 110, 140, 260, 3 d'an mour (I 63 ne ui” tige ‘de Chrysanthème Li 90, 509 | DR (Deux nouveaux) Cyriopodium (Les) Te hème Madains Marie Gué (Le) : RTE Crtisus filipes Webb. comme fleur coupée Culture fruitière . . RENE |: à 170, ‘176, Chamæcyparis (Les). Dis Caoutchou nié Mangabeira (Le) à Cinéraire (Le Canna à grandes fleurs (Les) Chardons Cotonnier ro € ambodge (La culture du) Commerce de Harar (Aby ssinie) (Le) . Caoutchouc CPdrE ! Li nn ps Caroubier (Les fru U). RE ongrès de RACE 213, Chrysan Japon (Culture des). Caoutchouc © Castillos (Le TaDRE re ar ion e) nr ; Caoutchouc Kickxia LEE Les Citrus (Les). Coulure des fleurs s(L a) . Cycas revoluta (Culture et traitement pour le for- ) Comment on pe ut obtenir une seconde récolte d'Artichauts sur le même pied actus Vue emploi nouveau du). ue aux 7 rNPee d'hor ticulture (La. 4 nT ulus ue us rie (Le) | étre ie hrys santhèmes { Er idation des) ommerce du café (Le). Lente Noos pr océdé de guer re aux). aoutchouc (La culture du) aouichouc es be plantes à). ultures colo 23, ulture pota pe #0 les contr ées tropicales (a ee 0e (La préparation eut les der . Don A (L ) : oncours de Chr ysañthèmes : à Abbeville. auserie. ‘ aoutchouc tiré du blé : oncours du journal « Die Bindekunst » oncours spécial de cultures coloniales . dium fleurissant en hiver “Dir s) POSSESEPECEPEOCONFSSS Croquis congolais LR Te ÿ à Cattleya Loddigesi et ses hybrides (Le) : ; Chrysanthèmes (Les 403, 439, Culture potagère (Les engrais chimiques mr la). Cœl = tm cristata Hg ture t- Caoutc houc (Le) . Catch s (Les). Cerfeuil Free (Culture À Se pee resque dans un sémtle décor : . um BranGiorum et fe rss gigan Caoutchouc (Ex qe du). Cactées et les plantes grasses (Les). Cattleya, Lælia et Llioeatleya à floraison hiver- nale a Caoutchouc au Guatémala (Le) - ; ‘489, sc Cr éantième (La fuite: du) # et les moyens ay dira do e 1900 à P aris (L 2) . fi Congrès des chrysanthémistes oi ure des s). à pr thèmes dans les parcs de Loudres 8 (Les) ds (Nouveautés de). 514 517 5 Compositions reg ue: Culture maraîchèr D Déplantation ‘ : A D uier (Le) (Dra. acœna Draco) - norphotheca Ram pa s D. C . ph v _ n. Pre à Éeklous et du Diervilla prœæcox propos . DADuS Victoria Diospyros Kaki (Le) . __. D apr ; les appar tements D s Déturs map pr uy et Pax (Le 4 È shine js ” js té E Eremurus robus Exposition rt ARTE d'hortieuliure de Mont- Saint-Amand lez-Gand . Engrais chimiques (Les) 68, 100: 109, J 8, 139, 8, 916, 237, 2. Eucharis (Les). i u Brahea edulis (Encore l } Eucharis nds ulture des) . servir ‘aux arrosages chi imique pe à ) > . E Exposition de de Par (Préparatifs s de En route pour Saint-Pétersbourg ‘200, Ex a inter nationale d'horticulture de Suint- see 209, En “Pere néraux . Exposition de Paris (L’ ) de Cambrai (L’) Er es (La culture des) . Echenillage r eurenen Ecole d'horticulture de l'Etat, à Gand ir dl r riobotrya HO jen (L7 Pr. Exposition de Saint Pétersbourg (L' # . upatorium micranthum Erica dans le midi ER . France (Culture des): Enseigneme ent (A propos d’ Exposition industrielle de fleurs (Grande) engrais chimiques dans la culture ma- raîchère est-il justifié ? (L’). À Exposition de dv 1e reve Ge à Cambrai utes les cultures à Exposition des fleurs de Christ (Le mode Exposition de Chrysanthèmes et de plantes orne- ales au Casino de Gan : Ééposition de Chrysan athèmes à Lisbonne (y ne) ; Eryngium a de Chrysa . : Exposition de C ysanthèmes Erica (Les) . F Fougères en arbre (Les) Frais d'exploitation d'un pare Fraude des engrais (La) PRÉ à en ju. 219, :: 157 177 198 209 218 229 246 : 277 280 289 294 296 298 310 310 419 449 467 479 494 504 £ y = ET PCR NS RSR ne, 2 + © ER EN PE NET ÉRRRE RORT RR M UE nef à ee ve OPA RS 7 9 VPN UN et PAR Te dE ESS VOREE TREER CEPE E l'ages Fleurs aux funérailles (Les) . . . . . . . . 28 Fougères (Rempotage dos ee 219 Florilegium Dies 5 ti"). Fuchsia rustiques (Les). D UNER de DDC) Forêt er putà alie “ n coin ‘de) ST JREVENRES Freesia Es te SO pue re arbres fruitiers (La) OU. te PR Fleurs de juillet . ci 288 Fécondation Re elle comme Fr server ueur et la beauté des de br (La) . 296 Figuier (I . 306 Fleurs à Genève (Les) . Re oi cuis OTG Forêts californiennes (Les) D NN pin — 335 Flore de Johannesburg ( ; et 328 Fougères cultivées dans du liège . 336 Femmes et les fleu £49, ‘359, 370 Ficus radicar ta “ME 376 ables de l'horticulteur (Les j 049 Fièvre intermittente (Un Nanédn contre la) k 389 Ficus elastica (Le) } 422 de rintanières (Jolies) 484 %é Phi er (Les) . 496 Feuilles, fanes et terreau 512 G Germoir simple et rs ou F Greffe du Châtaignier (La). k Guerre aux insectes ( k Goes Le mp Ka à __- Greffe ne 1 Grenadier (Le) (Punica granatu m) . 7 rtf cha (L’ er r du commerce de Ja). ‘389, 100 et mere ne ré de . 406 dristts citots : ;: "408 ON M DrR . 5 JU de 4i Geranium (Les) A Se A cd Hybridation des Orchidées (L') . … Hortielture à à l'Exposition universelle de 1900" a 1 u Cypripedium PR (Les). , 67 43, 183, "454 tion in ternatio- « Hortiocle Coloniale » € à » l'Exposi nale vds la Société royale de ere it et d'Hor- ches . À au Humulus lupulus aure Ne _ Harmonie dE couleurs dans les jardins De 1. . 393 Hoya carnosa (La cultu L «868 Dot portugaise "IL - ae . 374 Humidité des arbres (L fruits et < es légumes (Expériences du : « Horticole Colonia he » (Le jardin d'hiver del. . 474 Herbes des allées Me ete otionr de des « poncole C olontale » (L'}. Les serres ‘de Linthout ré vea Les (L’) _Horticul PTS O0 PR RSC RE" 513 E : . 44, 64 ‘ .. 00 et li h, puissance ’agricul- à Moose, ED faut pas “laisser aux de fruits % peuvent ne Do, «010 ha a D: à € van e (I 1. Re pue Chereau. 4. 46 5 | : ur FPE Pages Jardins peser chinois La 333 Johannesbu , a Ra 337 ardins j japonais (Les) . MEN MONET a à Londres (e es) 360 Jasm mére nitidu : 363 Jujubie )- j ‘ RE Jardin inturs (Un) x 465, 476 K Kickxia (La SO rsra vr ne BUS st ANSE Kennedya (Les) ART: LUS E flatbea | ia panaché Le a re De ET L Lettre de Hollande . 49, 99, 159 ycaste Skinneri ee Lettre de Paris 108, 386 égumes (Quelques autés de). . 245 cien Linden ë 342 Lilas (Les) . 507 RE ns a Inde UE lisez les) : : Monument Linden (ingnguration du). Manuel de botanique ( Miltonia Roezli le du). er j ella "| Pieds d’alouette ( ; N à i ia pulcherrima (Le) è Parterresen mosaïculture (Les) lanies grimpantes ( : sie Nouveautés 10, 40, 45, 59, 68, 79, 89, 100, 103, 119, | Pivoine (L'histoire de la) è 290, 128, 147, 346, 408, 509 luie artificielle (La) È Nouveaux Begonia (Les) s herbacées . Nicotiana sylvestris. ‘ Plantes grimpantes de se ‘316 Nouveaux reg à Orchidées , RP à » ouvant être utilisés pendant la période. Nouvelle toile à ombrer . de nie de pénurie en fleurs co ee S 44 LM soon À ee disoin ie Fi Phormium tenax (Le) . 55% ouveau e grande eu ure rois ervenches au it de vue de l'ornemen ‘ T Notes coloniales 206, 227, 238, 92, 318, 356, 408, 476, Fr Vict Arr W.. Bull. (Le) on ns : 99, 508 | Po terre (La greffe dus: Notes Nr _. à a ni Plantes dote La ëf be dec), ‘379, lande) (Quelque 234 sr de la duchesse de Pubhella. près Lisbonne a de . ure . De eee 33 e) Karcias os (DES aCres de) ….. . our ee 409 Re LE fleurs Nouvelle OnltiomieiLe) Tr nr des promenades publiques de Nitrate ce soude pride essais de fumure au . 412 ure Rare trees butin à l'étude | dé r emploi 500, [e) Odontoglossum Coradin A . Ornementation Na lo ‘ds cours pavées ‘40, 50, 60, sn, 90 PT h pes NN AD Er 84, 94 Orchidées d 133 » SR pe ce de mars (Les es) » e M. __ pou à Saint-Péters- Me PR 234 Orchidées . , 396 » du Queensland (Australie) (uélaies) 24 278, ec euries à l°« Horti niale » Oranger à Tahiti (L') Onvirandra (Notice sur le genre) e et en 1 particulier irandra Bernieria sur l’Onviran 364 Orchidées (Un éminent semeu PUS Oiseaux dans les jardins der uilité des). nt DE | Orchidées (Le repos des) . éon RU » :. (Les ne | Re Œnanthera Se tosa “ ire Si Orchidées popu laires (Les) ). Fr 419 BE. » hiver (Traitement dés! » + _. (Le Te d'or des) . 438, 456 | Œuvre (Une Épqe di à rt 456 Orchi r'avaux 463 .. (Mode de : résentagou des). 463 » pour 1 coupée . 463 ana | Procédé moi multiplication is Bouvardia Pithecolo jee 0 | Palma (La). P. HOTTE terrestres indigènes (Forçage en cham- ‘46%, 477 469 485 486 Or chidées (G jarnitures en fleurs d’). On est prié de n re ni flertis ni couronnes Orchidées (Causerie es uines D pas bien (Les fleurs 4 P Plantes nouvelles ou rares 8, 490, 430 Petites notes et nouveautés d'orchidées 15, 98. 34, 57 5, 64 85, 115, 126 163, 186, 195, 204 9299, 934, 978, 284, 304, 28° 344. 365, 398, 402, 24, 433, 444, 464, 474, 493, 504, 516 Primula Sieboldi var. Miss Ne elly Ware Plantes économiques 26, 36, 43, 53, 09, 98, 105, 119,52 , 155, 169, 399 Parfums des fleurs Le. 27 1 iorum var. Mariesi : À euse “a (Une) : 2° : 80, 116 & te -neige on 49 Dante des Primevères + Cine (Les) Primula Cashm 83 Plantes alpines (Les , 150, 166, 374 Passiflores res (Les). 88, 93 Podophyllum atum. os Se... Platycerium grande (La Pr on du} _ Phœnix dact ylifera de la Ripce Barow a Quir Physianthus re Pereskia (Les “ A cp mt “hyhridus var. : gloximoïdes - Pseudodra um Lacou *&:.Br. dde Rare ME Micer r (Les appartements ? (Qu uelle terre en os) - Production fruitière de - Fe + Polypodium Phaius hybrides (Les) . Quelques Ericacées rique à floraison précoce: . Quelques bonnes plantes à fleurs . . 18, R Rose « The sweet little Queen of Holland » (La) . Repos des Orchidées (Le) . . Rouille des Chrysanthèmes (La. Richardia african Réséda « Bismaiot » (Le) . Rudbeckia (Le Réséda ns (Lei. Le (Les Revue darts hollandaise (Une, Roses des Alpes (Les) . se. Révolution dans l'art de la à greffe Lee e grimpante (Une e bonn Rivière utdte ar les jainihes (Une. Rose trémière (La) . Rhu barbe t La ui , Pages Reines-Marguerites wi mérite? si _s caractères se reconnaissent les Raisins (Empoisonné Las des Rempotages (Le compost pour les) Ramie ( à ‘ | Romne oulteri : * Région des pure (La) Fur A < Roupellia (Le). : À Rhododen Een mucronulatum Turezaninow . | S Serre-fenêtr à EI Stat M is Science et travail RÉEL ystème protectionniste | : Salvia ar africana L. Semis ee aniers “h la pleine terre (Des) Soudan n (Le) 4 Société v noue d'Horticulture 6 du Nord de la Fr ,à es Statice Suworo ni mon Stephanotis a ue ere — II — Stratification Se Lever de Canna Aurore sur a Schizostylis coccinea (Le HE abbatia gr ra Schinus Mulli (Le) ou RS rier d' Amérique - Schismatoglottis longispet tha Bull. Sophronitis violacea 4 accolabium Blumei . . . . . + Tydæa ou pe der } Traitement de la le Thu opsis dobréle Sieb. et Zuce. aille des arbres (De la) ecoma ra un Thé de Ceylan (Le) . Tibia drbicutaels (T. alba X Tr euchlora). V Vanille au 2 dans Ja are (Culture de la). ariatio e et l'hérédité des carac- tères scqui s (La 175 306 A Pa ee tif Pages | Bassin avec jet “ot du Jardin _——. 4 l'« des neda floribunda À 2 ticole Coloniale 455 aponica | 3 | Buddleia Noble Hs DUAN: à 480 rus g | Brosimum galactodendrou FRERES ER ET Re nain bleu. 47 5 CS RS à grande fleur 47 nt Rig sr 57 C geratum Prinzessin Paulin 61 Agaves dans une “er ES itali tue ‘(Groupe e d’,. 85 Anemone j « _ pe von Wur- Chamædaphne Er At 2e + CDD SE “rar 44 : 105 | Cyathæa me 7 Iar 4 SP AR EE à ; 140 | Cornus flori 9 Amar, var” r. d'Aigburgh (Fleur détachée d') 73 Cactéen pr “Jardin botanique de ‘Buitenzorg Iles variétés lg des d'Aigburgh 175 , 33 Abutllon hybridum F. Sawitz 192 ce hi Prendeli” var. Princesse Clémentine . 30 A ra ’ 212 pete us Sa re 37 Due D mois en fruits à ‘Constantinopl e 37 (branche avec feuilles et D » grandeur naturelle (Fruit de) 239 flou urs). î : ; 37 Allée au Jardin inpérial de botani ass à Saint- Canna variégata . ‘ 39 Pétersbour k 315 | Chr hs des jardins double nain jaune , Aralia Sieboli 1 fol. var. 355 | Chrysanthemum maxim 62 en japonica 39 Cresson : ge malioré h tarit > feuille 97 un roles er au EL Calla Sthiopica « Bésté von uttgart 19 ro e Président dates febvre (Anat. caoutchouc des Indes aux fardius royaux Cord. z fils 125 — de Ceylan pee 413 nées ‘Madame Stéphane Wibaux {Anat. Angræcum Que Sn eo Core DOS Cord. et fiis). 127 Choux cabus blancs et Betteraves fourragères . (Essais de fumu 129 B Carottes (Essais de fire sur) 129 _ Couronne funéraire dite « Corona » : 155 : Balsamine extra date " 39 Gbaecypar is da ete viridis 163 hybrida marmorata « DerSehmetterling » 43 | stermanni 165 es Erin «Mammut » . . is » Ébtunn lumosa à . 167 . | » ras) 2 psifera filifera . cape . AR IS . . a Cypripedi um Lawrenceanum, type d e Linden, tête . 9 ns une € des serres de l' « Horticole Coloniale à » brida gigantea ele . 106 1 18 nperflorens Clara ne I Chrysan santhème Madame Marie ot DD cn 10 < à fleurs doubles Graf Zeppelin : 128 | Canna « Ville de Poitiers » . si << De martiana grar PE >, 194 Corbeille « La Nationale RS ce : 10 ‘ Betterares (Récolte par hectare. Ro 7159, 160 its d'Analamagast ac, têtes de faunes. . . re Moss RU 2 , D » Cam anula, en sé Emile Muller ; . . 267 | Coin de forêt en Australie sus M. us à 7 - + + #0 pet rs . olor en er : Ho LL Bigarreauier engraissé avec du fumier seul . + 274 | Corbei . 321 » avec 700 gr. chlorure de potassium; Colonne su supportant une corbeille d de feurs 325 à . 7 Sons pie 665 en nitrate _. illes hidées . ; 327, ‘477, 478 _ soud 975 | Cereus bridus Vulcan . 28r, 287 Pages M pa Rues. 0. 376 Vanda (Les is ES See CRE RS Vies Un RC. RUE RE PU AUS W Woipella La NN. 0 X Xanthorrhée à flèches de l'Australie (La). . . . 78 à Yucca Draconis (Un groupe de). 157 Z Zygopetalum (Les) . .. -: . . . … 1) .- Pages {"t ra! infirnum A var. Soleil d'octobre ue 0 Castilloa elastica: ‘+ + 0 Cypripedi e . 424 Careopsis gran (L 469 Centaurea suaveolens dis D “ 0 Chérie indicum grandiflorum var. Jabi- | PR A D Pen i rare PE Fe ui 5 Dianthus Hedd bus, A des Pays-Bas 40 Dahlia Cattus Madame Vanden Daele. A0 » » nai css de Neuville. . . . . 10 à Purfec tio 104 dore (Dra cœna “Draco) ‘du Jardin royal d'Ajuda, pa Lisbonne is 172 LE ls men ES niale » (L'Horticult i nt d'une Let Ps <:18 nr ornatum candelabrun LE elatum . +807 ndiflorum ‘flore pleno. ns di Déiats h brida. : Lemoinei » . NE re Dracœna ospyros bosse « Kaki » » (Branche e et fruits du). “7 4 Dios Dolichos Labla t ura sanguinea dde die ete “A 7 Eremurus robus e 1900. Palais de l'Horti- Vue d’ oEIe . du quai d'Orsay. Exposition universelle de der # l'Hor= Re tic + ne Plan d'ensemble F Eushrts (Groupe ‘d'. ns Re . 78 Esquif fleuri . 14. Eugenia Ugni k. 177 Exposition internationale de Saint-Pétersbou ue de : nd ec le panorama château ivadia iniée : Ex sont SA À Fe Saint-Pétersbourg. | Vue d de la Fm _. pe RE JT rs Qu: 297 Eryn chium amethystinum . . . F Fares ner au Jardin botanique de cts à gros fruit Saint-Antoine-de- Dons 0, Pop Mary SO rs chsia . “à Fgenie dans le jardin de M. L. “Marquard, au fantaisie de MA. Walschke, de > Kénigsberg (Une jolie Ficus radicans varie egat Fantaisie florale exéettée : par M. Ernst Kruchen, Fa #1 e Ca aisie florale le de M. Karl Giesen, de Munich: us religiosa is à G Grammatoph pe “Alpe 8 BI. au Jardin bota- ne D ne robus cs né aie ium Reiuwardtii A g pes arpodi Si nr hybridus v. er: . . Haricot nai extra nes ge à DOI 0 à » iler Hevea guyanensis RU dd on ie à ce peu CRETE RS, . . . . ne le à 1 hote jardinière is. nitidum . ardin “sites des s du Parc ‘Léopo dde “Horticole Coloniale : (Le fond du). . 433, K entia rs TL a . a 0 . . . - … . DR An au. : L Skinneri ns dans le Jardin d'hiver L DA quels Rene Pages bi © Æ 136 9 Le 385 491 23 233 269 475 146 107 142 Ye Lucien ets directeur nr de l’ « Horticole oloni EG : Era Coloniale », serres de Linthout. Une partie de la galerie ce entral L’'« Horticol ole Coloni à », serres de Lintho ut. 'ablette de Castilloa elasti ica et autres “re ce et arbre Coloniale », serres de _inthout. multiplication et à propagation. Évrsa Skinnert et de Muguet (Panier ce M Musa Ensete à Re Falmouth pioptienes bleues, Jamaïque. Monument éricé à he mémoire de Jean Linden. au Parc à LÉSHOIE, à Bruxelles ‘449, N Nicotiana s Nb Nemesia d'Afrique nain compact à ‘grande fleur O Odonioglossum d'élite dans une des serres de 1” « Horticole Coloniale » ent Inter- ps (Groupe d Fr glossum cole Colo niale » Me \ieralonae Fe serre : _— Jxa um “+ hs par l « Horticole Colo- Dale » à l'Exposi ra cape d’ HARCUe ture de Manchester (Or ouped').….. Œnothera cæspit Odontoglossum cris v var. digriuun » ulu “te ce de M. Adolf Kramer, SES Zurich (Une - Palmiers royaux (Oreodoxa regia) au Jardin bota- se e de Buitenzorg (Avenue des andanus au Jardin botanique de Buitenzorg (Groupe de). à Primula Sieboldi var. Miss Nelly Ware de Platycodon grandiflorum Mari tir re tr hybride Aoviu dé. Primevère de nc terre, hybride à grande fleur. et Casier Passiflora « Tmpératrice Eu Primevère obconica à grande Pomme de terre Grand Chancelie ugéni ie ». $ de fleur ir blanc pur : nia . Pommes de terre (Récolte ar hectare re) . Palmiers au Jar din de l'École polytechnique à lée des Phénix dx duc era de la ‘place Barow du Quin- ell she Pom le are e « Erfurter Goldkin Photographies des es ct sur un arbre verses parc nee PottbiX jose « “Adonis: PR Panax Viet j de SR Te ET Parierre- du square de la place de la Commune, à Anvers (Le) . Parterre au parc de la ville d'Anvers (Un grand) . 313 © ET 50 443 55 70 À Ha ot È< nn co Page sr du parc de la ville apres be. d'en- mble du principa FER 397 Péñiston on hybridus var. “gloxi oïdes 422 Pse ne ns Latour (Amp La- LP 426 Phétuss ri toru 5,3 500 R et RONA naine blanche (Benary) 46 Réséda « Bismarck » à RE Rèine-Marotibfite ja onaise . ‘ 89 Radis rond écarlate # Pamir RE EE nt 07 Rose gr A bride “ee Pillar. Rte 6 CSN Rheum hy um . RSS. : ES 0008 » oficinale. 309 pote purs ch asiatiques et logement du dir * au Jardin impérial de Botanique dé Ex à Sainte -Pétersbou rg 317. 10dospatha icta atiphyllum cturm) j Rhone + Fe Hs de : 459... Rou ellix ta (Le “je et Ds 515 Rho ode en din mucronulatum. : : . sai 519 S Fe Solanum RARE A DANS ee Sparm mannia afric LR ER -» Ke.” anche fleurie) FR Ron à dd en grappe ui Statice Suwo M ME. à Schizostylis coccinea . . . . .: EE Sabbatia ris Serres de Castilloa elastica (arbré cao F . dep ssement colonial de leu t tte d’une des) À Sébtématon1otts longispatha. A ER N : Lis à Petit Prince pere, coronaria FR Thuyopsis dolobrata | : Sue A PR Thladiantha dubia . . . . RS AMAR. + es LR Hopsolini majus hybridus var, Caméléon. Tom. PACS nn Me à CS 2 CS V on La France RE? eee Vase fleuri . ee Valevianelle ou Mâche « | Goldhery ÿ Vas n céram ental e Vue de l'intérieur de de la sert es plantes d'Austra- din je tn de SR à Saint- Pête rsbourg, Vallota hybrida . Vase garni d’ Orchidée + Vase garni de a fleuries de “Weigelia . via du Mexique hybride . . . . Zizyphus jujuba Eamkes ere EU