ee SD FLORE | DES ILES AUSTRALES DE L'AFRIQUE. - FAMILLE DES ORCHIDÉES. OUVRAGES PUBLIÉS PAR LE MÊME AUTEUR. 1. Essais sur la Végétation, considérés dans le dèveloppe- . ment des Bourgeons, . . . « . « . . . . « …. . ä 6 a Mélanges de Botanique et de Voyages, premier Hocueit, 6 contenant : 1°. Dissertation sur l’Enchaînement des Êtres, lue dans une séance publique en 1788; 2°, Genera nova Madagascarica, adressés à M. de nes en 1795; . Observations sur les Plantes des Iles Australes nc , adressées à M. Lamarck en 1801 , avec deux planches ; - 4°. Cours de Botanique rer aux productions végétales de l'Ile-de-France, première promenade ; 50. Esquisse de la Flore de Tristan d’Acugna , pré- D cèdée de la Description de cette île, avec quinze planches et une carte; 6°. Essai sur la Moelle et le Liber. 111, Recueil de Rapports et de Mémoires sur la Culture des Arbres fruitiers, avec huit planches, . . . ....... 6 IV. Histoire d’un Morceau de Bois (1815). . .. .. Sous uv. à Y. Le Verger Français, second Recueil, contenant un Mé- moire sur les Effets de la gelée dans les plantes. . .. 2 YL, Cours de Phytologie ou de Botanique générale, les deux premières Séances et le Discours d’ouverture., . . . . . 4 VII. Histoire des Végétaux recueillis dans les Iles Australes d'Afrique, première partie, contenant la Description et la Figure des Plantes formant des genres nouveaux. Trente Planches sont tout ce qui reste de cet ouvrage. HISTOIRE PARTICULIÈRE 1822 DES PLANTES ORCHIDÉES RECUEILLIEKS SUR LES TROIS ILES AUSTRALES D'AFRIQUE, BE FRANCE, DE BOURBON ET DE MADAGASCAR; Par 1e Curvazien AUBERT-AUBERT DU PETIT-THOUARS, ET Fab MEMBRE DE L’ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES ; Composée de quatre-vingt-onze Espèces figurées Sûr le vivant , et mises à l’eau-forte par l’Auteur ; rangées méthodiquement et dénomnrées par deux Tableaux synoptiques; enfin décrites de manière à faire connoître tout ce qu'elles présentent de remarquable. 1822. Cet ouvrage, composé de cent dix planches et de trente feuilles de texte au moins ; dont les deux tiers appartiennent au Traité général de la Famille des Orchidées , coûtera , complet : In - 8°. Les Figures en noir, sur papier grand-raisin. ; : . « . 36 fr. Coloriées, sur papier vélin. . In -/°. Colôriées , sur papier vélin. . . . . . . . . . ... FD0 Les Planches étant prêtes , on les livrera en noir avec ce qu’il y aura de texte imprimé , pour: ,. 4 . Go En recevant la fin du texte son paiera. Per QU UE 6 Les Planches coloriées paroîtront en deux ou trois livraisons , dont la première sera payée la moitié du prix total ; le reste sera divisé entre les deux autres. On recevra l'ouvrage franc de port par la poste , moyennant l'augmentation de prix en usage. Un Appendix, composé de vingt-quatre planches au moins, complètera cet ouvrage ; mais il sera payé à part, en raison de . son étendue ; il paroîtra sous ce titre : Singularités des Plantes orchidées d'Afrique , représentées par des figures détachées. Cahier de six Planches, tirées en couleur , grand PS LOC SNS SD RE PES RS 0e. € 24 fr. FORCES AVERTISSEMENT. ES D’arnks le titre que je donné à cet ouvrage , on voit qu’il doit être composé de trois parties : 1° des Figures; 2° des Tableaux synoptiques ; 3% dés Descriptions. Je ne donne encore que Îles deux premières, et je promets la dernière. Si donc , pensera-t-on , les circonstances m’empêchoient de rem- plir cette promesse, je ne donnerois au Public qu'uñ ouvrage incomplet, par conséquent inutile? Voyons d’abord jusqu’à quel point il peut servir dans l’état où il est: ensuite quelles sont les sûretés que je donne pour sa terminaison. de publie donc des F igures, c’est-à-dire la représentation faite , d’après nature, de quatre-vingt-treize espèces de Plantes : cela seul pourroit donner l’idée de leur existence , soit qu’on considérât leur Ensemble ou leur Port , soit lès Détails des dif- férentes parties. Pour le Port, c’est ce qui frappe au premier coup-d'œil, et qui, pour l'ordinaire, se grave le plus facile- ment dans l'esprit. Cest ce que les premiers Botanistes, au renouvellement des Sci nt aussi lont-i a fidèlement dans leurs Figures : par-là, elles ont pu paroître seules, c’est-à-dire sans aucun texte, Les Zcones de Lobel et de Tabernæmontanus en sont des exemples; mais depuis on s’en est moins occupé, ét l’on a tout sacrifié aux Détails. Par la marche que j’ai suivie, jai pu faire paroître aussi avantageusement l’un que l’autre : pour le Port , c’est en représentant sur une planche à part la Plante réduite, quand elle étoit tre grande pour entrer dans le for- mat que j'ai adopté. Pour # Détails, sur-tout ceux dé la Fructification , je les ai représentés à part autant de fois qu’il étoit nécessaire pour en donner une idée complète : en cela je me suis conformé à l’usage général imaginé d’abord par Gonrard Gesner; mais resté long-temps dans l’oubli, il est maintenant regardé comme indispensable. J'ai fait un tout de ces Figures éparses : c'est en désignant toujours par la même Lettre la même partie , à l’imitation de Gaertner, etelle est minuscule, quand l’objet est de grandeur naturelle , ou Majuscule, quand il est grossi. J’ai employé ce procédé dans mes (renres nouveaux de Madagascar; mais là je ne me suis servi que d’autant de Lettres qu'il étoit nécessaire pour dé- tailler les parties de la Fructification : elles vont jusqu’à lo; les dernières pourront s’appliquer aux autres parties de la Plante, gomme on le verra dans Le Tableau que je vais en présenter; de vi AVERTISSEMENT. mais pour compléter ce travail, je compte consacrer à chaque Lettre une planche entière , c’est-à-dire que ce sera un Tableau de toutes les Singularités que présente la partie qu’elle dé- signe. Ce sera donc le résumé général de mon travail sur la Famille des Orchidées, et les pièces justificatives du Tableau général que je donne de cette Famille. à Ces planches seules ne pourroient pas produire plus d effet que les objets mêmes qu’elles représentent : c’est à- dire qu’elles pourront laisser dans l'esprit une idée plus ou moins vive; mais elle ne tarderoit pas à disparoître : pour la fixer , il faut un Nom qui la désigne; ici , on a de quoi choisir, car il y en a quatre; d’abord le numéro de l’ordre des Figures. Ainsi , pour la désigner lorsque le livre seroit absent, on diroit : C’est la première , c'est la cinquième, etc. Mais ce seroit impossible à retenir (il y a des fautes dans ces numéros , mais elles seront corrigées ). De l’autre côté se trouvent successivement les Lettres de l'alphabet, avec un numéro , C’est à-peu-près dans le même cas que les chiffres seuls; mais au bas de la page , à gauche, se trouve un nom, qui paroîtra assez singulier , comme Antidrys, Purpurocynis ; enfin, sur la droite on en trouve deux, Dryopæia oppost- tifolia. Je rendrai compte ailleurs de cette bizarrerie , je dirai ici simplement que les quatre dérivent des Tableaux synop- tiques que je publie. C’est, comme je l’ai dit ailleurs , le seul moyen qu'on ait pour aller d’un Objet qu’on a sous les yeux ; à son Nom qu’on ne connoît pas ; en sorte que, si, par les figures ou par le tableau général de la Famille, on a pu saisir l'explication de tous les Termes qui sont employés, l’Habitant des pays où j'ai recueilli ces Plantes, le plus étranger à la Botanique , pourra appliquer le Nom à toutes les Espèces qu’il rencontrera. Ge sont des Questions préparées; s’il y répond juste, il par- viendra d’abord à une Section: il Jugera donc si c’est un Saty- ryon ou un Helleborine , ou un Epidendre ; poussant plus loin, il arrivera à une des Lettres de l'alphabet : suit un nom, com- posé d’une première partie indifférente et du mot Orchis: c’est la première singularité, Ensuite se trouve un autre Nom , c’est celui qui avoit été employé jusqu'alors : voilà donc trois ma- nières de désigner, non pas un Être, mais une certaine col- lection d’Ëtres; c’est un Genre. Chaque Genre reparoît dans les tableaux suivans et commence un tableau particulier, qui, de questions en questions, mène à une Espèce désignée d’abord par un Numéro; ensuite un Nom , dont a première partie est | AVERTISSEMENT. vij indifférente , mais dont la seconde est la première partie du Nom de Genre, toujours avec la terminaison is; voilà la seconde singularité. Ensuite vient un autre nom; c’est une moins autant de connoissance sur les Plantes dont elles traitent, que l’on en trouveroit dans le Systema vegetabilium de Linné , ou autres ouvrages faits à son imitation. Car rédui- sez en phrase continue les Questions qui vous conduisent à un Genre, vous avez son Caractère essentiel. Faites la même opération pour l’Espèce, c’est la Phrase spécifique. Ajoutez par supplément les particularités Contenues dans ces colonnes , Système de Wildenow et autres. Ainsi donc les Figures seules Pourroïent former un ouvrage utile. Il en est de même des Tableaux Synoptiques : je les réunis en les joignant au Tableau général de la Famille; mais Dès que mes planches ont été finies, j'en ai fait tirer cent exemplaires; ils sont en vente pour 24 fr. pour ceux qui veulent les figures en noir; mais je m'engage à terminer le texte le plus tôt possible : il Paroîtra en deux livraisons; chacun des acquéreurs les retirera à raison de 6 fr. chaque. De plus, je m’engage à leur fournir un nouvel exemplaire des cent dix figures corrigées. Ainsi, l'ouvrage complet sera de 36 fr, en noir. Quant à ceux qui veulent les figures coloriées ; ils le fe- ront Savoir en payant 50 fr, le présent exemplaire, et ils don- neront 25 ou 50 fr. en rétirant chacune des deux livraisons qui complèteront l’ouvrage , suivant qu'ils le désireront in-8 , ou in-4°. On verra en tête les conditions générales de la sous. cription. émis TABLEAU DES DIFFÉRENTES PARTIES DES PLANTES, Rapportées aux Orchidées , et désignées toujours par ta même lettre, minuscule, quand elle est de grandeur naturelle , majuscule, quand elle est grossie. a À. La Frrunr entière ; a 2 sa coupe verticale. b B. Le Cauics , ou les trois Sépales extérieures , formant le Casque et les Ailes. e GC. La Corsoux , les trois Sépales intérieures , le Labelle , le Manteau. de D E. Le Gyvosrâms , ou les Étamines et de Pistil réunis. d D. L’Éramins , composée de globules liés par un gluten, l’Arennize. e E. Le Pisrir, composé de POvaire , du Stigmate et du Gynize. À f F. Le Faut, ou l’Enveloppe des Graines, avec ses accessoires , comme : : g G. L'inouvie , les restes de la Fleur, b H. Le Pénicanrs ; c’est une Capsule d’une forme particulière. i EL. La Ramin À c’est la reste mm "2 ÿ J. La Dé À a Capsule s'ouvre. k K. La Béuts; pr est d’une ténuité telle, qu’on ne peut mon nt 20 1 L. Sa Fone ; elle est pour l’ordinaire ovoïde. :m M. Le Técuwenr ; e*est un fourreau lâche , nommé improprement Arille. n N. Le PénisPenMe ; ce n’est que par conjecture qu’on admet son eæistence. o O. L'Emsaxon ; ce n’est encore que par conjecture qu’on le j Juge monocotylédon. p P. La Grawnarion ; elle n’a encore été observée que sur peu d’'Espèces, q Q. La Raciws ; c’est un filament ordinairement simple, x R. La Tics ; elle est presque toujours simple; ainsi, c’est donc une Hampe. s S. Le Ménirmause ; c’est l'entre-deux des Feuilles. _t T. La Feunxe ; elle est composée d'un Pétiole en gatne et d’une Lame. u U. Le Bovncrox ; i/ forme dans quelques Espèces un Bulbe Ne ( 1}. v_V. Le Rawrav ; c’est donc très-rarement qu’il'existe. x X. La Bnacrés ; c’est la transformation d’une Feuille sous une Fleur. y Ÿ. L'Inrronsscencr ; c’est la disposition des Fleurs solitaires ou groupées, (1) Dans le caractère général de la Famille j'ai employé ce mot Bulbe au f£- wæinin ; mais je crois maintenant plus convenable de le mettre au masculin. TABLEAU DES GENRES FORMES SUR LES PLANTES ORCHIDEES DES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE. Ire Section : SATYRIONS. Terrestres. Feuilles. . Fleurs. Racines. caulinaires alternes et sub- Anthères attachées à 2 bras ,|Eperon nul, calice de 2 fol... sir ...|a. 3 Dispersis, Swértz. Ÿ 2 Pts en grappe pauciflore. {bulbe solitaire. . +... .... “ È : rchis é 5 : HE. : À 2 POINTS. ...sses ——{""# ais ste Fleur? A wpnoncuis » .|b. 240 >L .... [radicale unique..........|en grappe.........| id..,%. id. TENVETSÉE ere, Ophrys > d’une masse agglutinée, dans /—=—— ;d...,,.,...,..,,.]——— court en bourse......|Saroncnis....|c. 6 Satyrium, L.... |radicales......,......,,|1d,.,..,..,...,,.,] id. fasciculées. deux loges distinctes, adnéesau style à un.seul points, fm alongé. 5... |Crnoncuis.…,|d. 3 Orchis, L..4e.. id... soso se 5 0 0 » 00 À 10 soc tee eee et 1: 1 Ou 3. à deux bras ....,..{—1d,,.,,.,....,......|Harenoncnis .|c. 4 Habenaria, Wild. |id. etcaulinaires... .....,| en grappe éparse...| id. à ou fibrenses. à deux points......|—— double Fleur renvers.| Hierorcais...|f. 1 Satyrium, Sw.. |radicales......,.,...,...| en grappe.......,.] id. 1 ou 2 bulbes. Ile Section : HELLÉBORINES. Terrestres. | sohitaire . des, Labelle remontant, denté au sommet... , |Éperon nul... Srecconcuis..[g. 1 Aréthusa, Li... ininsis nr RTS : radicales, renflées en bulbe Lrriits : s plane , rabattu en dehors... RER nue id......|Lerrorcmis...{h. 2 Malaxis, Sw... Re ; :ceigtpee sde fibreuses. : usieurs glo- à " : : AR O caulinaires, rétrécies en FORMÉES ns Ç = Lonaenss | ‘ pe distincts remontant, adné à la base da style. == idre. +. |ErPorGHIs.. 1 2-/Vebttia,;Sw.... MM SAUT dé grappe .........|traçantes, ans € gs Ÿ : Se - $ . Ç larges, nerveuses, ferines, : loge. ventru, arrondi ou ovale.…..: +. ,.|—— court...|Gasroncuis.… j- 2 Epipactis, SW. À culinaires: RPÉRTRR Le sesssssss..... |fibreuses: ventru , adné à la base du style... ———1d....,.|Cranoncuis.,.|k. 1 À More Peravr ee bide tiges carrées...,.... LT EEE EE EP EE EE EEE" id, A découpé irrégulièrement ..........[———long....|Arismorcnis..|l. 1 Orchis, L..,...{id,....,.............../id......,.,.......1 ide 1e à globules dis- Capsule terminée par un style alongé....|Conxmsorenis.[m. 1,..:............ |id.....,.:..,..,,.2.,. ) corymbe axillaires sfr side 20° pee uncts placés sous une ca- 4 “lotte pédicu- : LI Section : ÉPIDENDRES. Parasites, excepté quelques GRAPHORCRIS. : lée à deux lo- ee è pie, Labelle ventru ; ouvert.....,...,,... Éperon court...., || GnAraoncmis.|n. 5 Limodorum , Sw réunies à la base en bulbe et en grappe rare à M ag 7 A paie QUIOPTe es 9 5 UT VE STE ÈT TT à ——{ plus fosr AnGorcris ...|o, 27 Limodor. E pas 708 en nee olit. gr grap. et Se ENS au ; . | moins CoEr en 5 £s 4 uiles..,,........ .“ ä eg a ——— roule en cornet. rss cé COM ser Eriporcnis... _ 4 Dendrobiimer Leens roms pv ess ss. | CU grappes #3 v. id: er dsl SEE 2 a e e” - a à CR un star | Jess frondé. avec RE OR TR Dana ct Que. q. 4 Aerides. DATES frénies à la base en bulbe. grappes rameuses..| id, RE T globule dans TIRUFÉS ete ti tee : à d a : Se a RENE: chaque loge. \____ bjane, replié en dehors... | nul.......: Sricnonems..|r. 2 Malazis, LS E » [sofitaire, renflée en bulbe. [épi distique ou épars] id. : Sr côtés, plane à 14. esse HEDERONGHIS 15. : Neotria? se ne ++ partant Dh Dorsosssese. leon grappes.....%,617 de Meteo De 22 De ar be à + L ; L. : $ x: mbriqi Jaté- £ + plane, élargi, denté au som- Se " PEU CC fcharnues e se ÉPI SFTÉ.+ ses cos] id. { met, fleur renversée. votes 1d,..,.... < Ininononrs … D LL Cymbidium : = + ondetein . F = \ num pédienlé fOORvEXE linguiforme. [———:id......... |Pnrconcurs.…. .|u. 16 Dendrob.; une on deux feuilles HR : oeil id, ; : . Cobaires CaTIUG. 4. vost |Comwensonc. v. 1: Dend | flées en bulbe prism... " 3 - Et ‘we fossssrereneeesreureus ee nn no em normes lors CE [oo espèces. | ve. a. Davoncnis. Sépalés. Éripartre ess ere se de vivre Es Fed css lo oi ss. avec E FOerrosottes ri ces . en 2 D re ee An TRS En D 2 LE AU SU NT ANS b. Awrnoncats, Labelle { . nm louis peines. . sys: ee so rerveensedenrretee as ver tetes diet etre rs c. Saroncais. Fleurs l virescentes l d. Cyvosorcnis, Fleurs { e. Havenoncnis. Labelle Lot l découpé f. Hivroncnis f. DER Re CRE e 6 6 rs es g+ STELLORCRIS, .,., ,.... ss"; h. Levroncnis. Labelle bords { * a i. Enrorcmts, Bractées { j+ Gasroncurs, Labelle { k. Cravononrs. . à peine tres-am ss ss - ALISON RS à. ET à 6 TT ren Fe re EUE Te JA LL Re sn 0 Le TT 0 sn NS Sr ve 0e SICETÉ, in. ConcuRsORœmIS, . ......,.., { biparties. Feuilles { EE Feuilles en petit nombre. Feuilles { (entier. Éperon { PRES ve CE RE ee CCR ER R E TP ETEN EE INRP ET IS ER LT IT ONE TONER UMR RE ES Ve Fee CPE ES: larges, CHCEMNE Que partie-de-lefleunssrtaus té cire Vlr e rer ec cesse eee: MO EN RERTaunt VON Ds Rss Lrrsneue. ne de 29 206 Le Dee e ds epeiemens te «6e à à : PREMIER TABLEAU DES ESPÈCES D'ORCHIDÉES RECUEILLIES SUR LES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE. 1° Secrion. — SATYRIONS. (eo) POSÉES. sosie see eee 78 00 8 606 NES m0 ee 8 9 80 98018 vue eee 10 et € HETROSe sas de 0 #6 ds be eue RAS 86 ON NT NP EN ve dE MP 115. ce NU os ons nt ts ss . CR caulinaires Jongués sv. 5255 ons dites sens enr fhinées.s ss cer fanréremirares sieste CrOSLIGeS, creer rim et tee sn sut tes TS ST disposées en spirale. s,....,esvevsesosrosoastirets te talon ii ou radicales. CE caulinaires... ...ÿe.vevedre Février ti PTIT NET INEEN VENTES l radicales éparses en épi. Feuilles { OR ent sde Sendo) v à 6 à 0 60 8 5 de à 6 0 à à 6 ee LES TT TT oblongues.........6,,.ses.essstees cree sue ses ssssesoseerorcseus en épi multiflore. sn in nd im EE CR Le LA NS M NN RAR EUR DÉS LUS TT FO VER CREER nr ns tent te sie ec and à Eve os recourbé, OR TT MR bn de us à € SE VS EST TT US G DiÉUrQUEES. screens rire ss sers herse Ve Voie svvur CCR A gnhets ÉRNeS RRe atnsaté er inessees CT ER PT RE RER tn hs niv rte cint es Vtt dt II° Section. — HELLEBORINES. onto todos sn sous: CDUIETD ESS DE e su vue à 0 0 DV 0 00 de VOUS sde eds 08 LM VOUS LT TT UV VS UT TS ISSN SV LUU é ë Le : deniticulés,. aus See T En En ess crever pe de ro 6 nt Emo non né retire 3 renies, BREST IR TE ETS VELIOS OT ET Le LT EE NE ne Ce NOEL CES ÉÉTIVE e, avec Da nr ee CERTES CPR OR DRE de Eee ee PT OR D sos tssss RS RE RE A RE CT EX de no ss us tie bte brtahdllhe Pcit 2n cb cer à RL AUE D ÉD à DU UC DEAN EVÉS AERN DNS VS SE CADET UNS Ps à do Ed LE a A TS LR CS a 1 ConyMBIs.,..,, 1 ANTIDRIS...,.,. Ernyvranopris,... \ TRTODRISS 5 5e +7) CALCARAMPHIS.. . IxerMaAMPHIs.. .. GRAMINISATIS . à. FLexvosarrs. ….. RossarTis...,.... SPIROSATIS. . ... LATOSATIS., .... ADTISATIS er 4 t Isoc NS 2 TrRIPHYLLOCYNIS. 3 Eryranocyxis..… z CITRABENIS..,.. ) PorrurABEnts É É hu » SW. Dryopria Frs 1 Discolor. Orclins, L:.:.: Ophrys; L..... Dubia; LAC \ | | . Satyrium, Pr Spirale. Latifolium Preallum. astroata Triphjlla. Urpufea. Cl. rÿ Purputea . US Os À bi Lo M Oo 13 Orchis, L... “) 3 ARACHNABENIS,.. À SIGILLABENIS.... 1 Awexipris...... | Diplectrum.... 2 DICO pe Loc ess ur 5: ;, Dyonisir.. Sigillu LC] K” Srvect Simple. : } Malaxis Sw. { Flaveséens } Goodiera…… . { Hructe. Juila, ; 1 APLOSTELLIS. +. [ Arethusa ? 1 Fravrcerris.... 2 Envrenorerris.. 1 CRYPTERPIS. ., L: 2 GYMNERPIS... +. 1 Tuperocastris.. 2 Vizrosocasrais. x Terracocyawrs.. 1 SYLVALISIMIS.... ta. … } Limodorum..…. À | Epidendrum.. , Centrosis ? Sw.. | PZunt tsssesestsrss se | Corr à à 1 4 30 Oppositifolia.. Tripetaloïdes. ; Dubia. PERTE G 1 rramineum.. , Flezu l'leTudgsum.…... Fosellälurn.… . Ærachyoïdes.… Ainœnum.. Purputascens.. Tubergulosum. Villosum. :... Tetragonum.…. CH. OS, LIEU. TEMPS5, TIGE, POSIT. Le . ms. dl .…. …. CÉRCE E ….. ss. Œ & CRC |. ec... .…. my. .. CE +... me mr . SRE 0 ne, 37 22. 5 «Isept., sept. . mars, sept. . sept.. août, sept. “ octob. juil. sept. . octob. “IMates août.. sept.. octob. octob. sept.. sepl. ts. joctob. févr... octob, octob. août.. sept. avril. juil... Re "0 0 Sedo RC. « . . CS 5 "DU "S *0 "0 .12 Opp: 5 caul. .[caul.. .[r rad. r rad. 4 caul. 2 rad. 4 rad... 3 Trad. : 2 rad... l. cau BE 3 rad. 1 rad. 2 rad. 3 rad. {. ép. DL dés, 2 rad. pl. cau o écail 2rad.. 23 cau pl. cau atrond pl. rad pl. cau pl.rad ar re FEUILLE. a … D & | FLEUR. FORME.|SOMM.} LONG, LARG. oval...laigu.|15 li..12/3... gr. purpurascent. oval...laigu.|r2 P- 2/3... |gr. jaunâtre. oval...laigu.|15 Îi../2/3,.. gr. purp. taché. _. él 5 p..l1/8... moy. pourp. marb.. Ori egUel 4 p--11/5... pet. pourp. marb. | oblon.|aigu.| 5 P:-l1/12.. | pet. purp. Oval.… aigu. |15 li.1/5... pet. purp. oval.…. #1igu.| 2 p..r/3...[pet. purp. taché. oblon. aigu.|30 li. 1/10.. | pet. verdâtre. oval...|aigu. P-.|1/2.. .|pet. vert. long. . aigu. 1/16..|pet. vert, oval.….. oblon. oval... oblon. oblon. oblon, oval:.. oval.;: aigu. aigu . aigu. aigu. aigu. aigu. aigu . aigu. moy. purp. jaunâtre moy. purp. LH ed 0 ERR MOY. jaune citron. moy. purp. moy. blanc jaunätr moy. blanc. moy. purp. S'SS . JR OCTO Où O5 1 u'C'o'C'U oval... aigu. eos se dire aigu. AIgu « aigu, oval.….. oval….. oval.…. oval... moy. rougeâlre. pet. jaunâtre, pet. purp. pet. purp. pet: purp. he... gr. purp. jaune. moy. purp. moy. purp. gr. purp. ... arron eve: oval... oval…. oval.… aigu. aigu. algu. pl. cau roses aigu, 00 SECOND TABLEAU DES ESPÈCES D'ORCHIDÉES RECUEILLIES SUR | UR LES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE III° Sec + FEUILLE. TION. — ne . EPIDE NDRES. LIEU. |rewps.|rice. En — ——, , RS à peine proéminent à la base.......... ; ol vers son milieu. ... D'autre part..... 30 posir. |ronue.lsôait. |Lonc.| Lanc. F Le UR. « paoncH1s. Labelle Rire SRE : “Rise ir RCE CE FLaret.00navms joree part.lry 22 5 se ; j RDS HART 115 ue NN DD abellatum. .|. : : terminé en bosse ou Éperou. Fleurs. …, ée Eperon Presse RSR DR CLR ER Re 9 RE Sn nn FR + sn .(18 p.fradic..|ruban.laigu..|z4 p.|1/48°..gr " en panicule Nos re : ; : SR pie secs usrver 4 Moxocrapuis. LE 4 Puichrum..:.|. B. : ee »” P- ses lanc… aigu. “64 AE dv et jaune. pr etre scene dve vs vive 5 AïOLOGRAPHIS.., | rgté SH Fe Br. août. +: . Cats * cer 2 au 15 F: sfr -#s pourp Les lé RS ‘ouverte. Labelle. { °" C2puchon. criptum* |. B. M.lsept p-[caulin.loval...|aigu..|15 li.12/3... gr. jaunä M court que l'ovaire. Fleur . Labe e. { ! sous ie oct c pt..|18 p.{radiés.[ruban.|aigu..| 8 : bre À è ES ot en cuiller ; PP NE NE I UCULLANGIS,,.: C; Il ep P- 1/15. + |Sr. pourp. jaune resserrée Dodo. 225522 2 TRIANGIS.. .... _ Cucullatum.. .|F. B. nov s £ Se Este Re: 2 IE stereo. 3 CRIPTANGIS : ! Triquetrum...|F. B. octob. 3 p-.|rappr. ruban. |bilob.|r2 1.11/4...Iméd. blanch Les s également , trois contre trois. Feuilles { linéaires Hbluele 5 ee 4 Pecraneis.. e rs Less 8 [2 hi. Faber < La se re8 MES FO (#1 blanche. ds long que bipart. pvales sétiainéen : 22... 30 2. ë pri PRÈCES ; 7" “à - M.|janv..| 6 p. Fi se sata FLE 6 F: ge". ]pet blanche. MARS inégalement le Éébella seul contre cinq. É court que le pédoncule. rer ess “ste Cludifoliun le B M.fjuill..| 8 p.[écart..|ruban. bilob.| 2 2 1 A pet. blanchâtre. q- Éperon plus x 7 FRAGRANGIS. M. | févr é ' p-|1/24.. moy. blanch Sépales Ë : long que le éd droit. $ PER .... Fragrans ee S B fé 9 P: cart... oval…. a1 2 P 1/8 mo b €. étiiées; Éperon {Médiocre hdi. >. p coudé Ce (LIT RTE M. : R- - [févr 8 p.lécart..fruban.|bi ob.| 4 hr y- blanche. DAS à LES Re cnreeeee sense LS ES à RER PA D | D 2 PE PS bilob] 4 b.[1/62.: moy. robe PR D TE D RP ST ET TR RS A TR ve Ex S .. . “ . P: rappr. rubar. bilob 3 F … Fe ancne. à dm ï sucre 11 PLICANGIE 5. pansurn.. F.-B. sept. LL0D. 11/9... [moy. bl voncms. Fleurs divisé en{ pi. lobes, Éperon droits ss sous: se 12 édias ‘ É D + M. SOÛE. £ it ue no. e ki: 1/10. ImOY. Planche. plane … eux lobes , Éperon recourbé...... PARAIT EN CE RE 15 Mrancis . Sr rer 4 ses 8p in. per LE & ë 1/4... |moy. blanche. z x ET D Ve SPORT 7. Di 2 0 SNS x flo Re j br . En ä i. . Ex entier.Éperon horizontal médiocre. Libelis RERre = de É CNE ..... ) Angræcum um. à M. ere 3 p.[rappr.|lanc...|aigu.. 16 RE Hi Ed She en épi. Labelle descendant très-lon FICHE... cree + 16 Fe Superbum Fe hier M. te Pe oval...laigu..| 3 P. 1/ #: ES ete rétréci dans son milieu : É ré ge situe tur el Se nes ; BURNANGIS.,,,: E RES CE B ” juil. 18 P- rappr. subis | H510h < . 15... ‘ oY. jaune citron, ilieu ; Éperon court... :...... PR es if Done a la le rene. Can HMS CRIE I JUteit — concave court en capuch supérieur ; Éperon allongé... .......... 18 Parmaxers .... Palmifo) al. . M.laoût..|18 plrappr.|ruban.|bilob. LE 1-8 He Foires à à PUCNO À inférieur; É cotque. ee ee 19 Cnassaneis..... iforme..….|- B. sept..|30 p-[rappr.|ruban.|bi {re pl1/6...|tr.-gr. blanche. réunies on eur; Éperon { con He. 20 STRIANGIS FA assum...... . M.juill..|15 : at ruban. Piob. 4 AE A tien ve entiers 3 x r LETT RU de. batum.. ..:. S B. - . pP: .. an, 110 .\ 8 \1/ “ie. D is + TR ds De Be a] à ne ne à nee k — itaire uciflore ; Ép. r TRIER SES ultifloru +8 "ri à de .. illelaigu..| x li.lr.. Le : long -mmitifors € p. rec. 23 CaAuLANGISs.. .... Ca Mic. , juill..| 6 p.lécart..[ruban.|bil …. |pet. rougeâtre. en panicule, Sépales {!9U5 entiers ; Labelle creusé Hoerob allégé n- Are nr 2 es re A É FÉRIE rsbe 3 p.Jrappr.lovoide bilob. F L se pe Rss plusieurs découpés et lobés ; Labelle pl Save Ver FR See ge. a ES nd ss Carpo PA F ge .|re p.frappr.|ruban. bilob.|13 p. re #5 nn #5 5 plants ss see roger FEe : nm D ne He clee 5 p-lrappr.lovoïde|bilob.| 3 p. PE pet. blanche. tes. 27 PLANGIS.-...+. e PS —. EE”: évr..|r2 p.frappr.lovoïde|bilob.| 5 / DRE APT ES PRE 0 Uatum*......lF. B. -\nov...|24 p.lécart..jovoïde/bilob p:|1/9...|méd. blanche. } , "1 2 P- t/2vvs HE bi, tache roug. 62 FRS RME PE 3 98-48. 17 + TROISIÈME TABLEAU DES ESPÈCES D'ORCHIDÉES en petit nombre , Épar SES. essences mer ee seau ere te nombreux, Sépales étroites et acuminées. . + Fe Le se + AN Een à» + terra i Des évtt'ovs et um esters tetes» en épis beaucoup plus longs que les feuilles... P Se SL ne el it plusieurs épis SÉparÉS., .....e. Ststossesestsssererssstrsse p. Erroncrus. its) be en de + de Eee RUSSE PAPA RS PA SE D PONS TE LCR AS ON R RES Séteosete tr he arme nes ss stos..re Plusieurs caulinaires....ssr.csomecssossoss someone crsesestesesemses en une seule panicule ; feuilles. {Une senle radicale. ...e..ssessssesosseteser esse ssseseuese q. Dexproncnis. Fleurs solaires, 44. « - se res eoibe ts e nn vers eva re 2 be Eté ns SR Le, rss ssertenss r. Sricnoncmis, Fleurs sur deux rangs , s'épanouissant une à une par année .. soccer en ee.t ae + en épi. { parses, s s'épanouissant dans la même année.............. s. Hevenoncms. Fleurs en épi latéral... ...-..s+-t-.-+--eeeressestseteree t. Irtporcuis. Fleurs en épi terne tre red etre ere ME rENs aRon nn rt rs { Labelle cilié. Ginostème i ° ppendiculé, Fleurs | sn. sortes ®+etvotoe ss tons osent .....e PT PR UN LA CS ANR Me . OT us LR 2. one Ain na Tr rie) es EUIT ET Res Sr r Rare VE sr ve À NU. esse sors etes sssorese LT FRS Pr Re 0 PR ONE RRUR OCR RE SR Sat. Quelques-unes ciliées. ss. L LEZ LI 12 nos en 0 600 88 8 6.0 0.68 0.006 50 00 00860 0 La .... CEE Manteau cilié.,.s..ccossstesre sets en cts" binées. Épisre grêle...... UNIQUE... écartées,en petitnombre: rapprochées, nombreuses {moins long que les feuilles .,...s...esrsesessesse Cour nn msn ts messe u. Payiuonomis. Sépales, ….. pluslongueque les files] : logées dans leur épi. Hampe “+. | Upl teque lesfenilles.Fleurs Toutes nues. Fleurs penser { chronos sstss Libres. Épi PR AT RARE dt ES EE in à D dd L'ESSÉES. » » ss sers serers nn Droit. Fleurs décariées. Bulbe { prismatique : . , arrondi, .; 5e» y: Couwensoncmts, La Fleur seule cst CONNUE here nr Free reos eme roiceesse DS NET DEN Re TE à. D Li 2/4 LA] À plus longque les fuites} toner tem nee tot gere. PR A PR 7 ne Ve be RNROORS PAME a Pnge e cachées... scoot res oses 0.5! en massue. - ‘conique. + + - RECUEILLIES SUR LES ILES AUSTRALES D'AFRIQUE. 1 Fe un... 2 Pozysfaprs. à... 3% MaAcROSTEPIs. .. : 4 BracmisTeprs . .. x PozypEenpris..:.. 2 Fusipexonrs .... --3 CuzrRiDENDRIS .  ARACHNODENDRS . ; x Drsriomis : : ;: ::: 2 CœsTicuis .. ; z Scitbibsits:: +, 1 Equirinis :::,.. r CrIPTOPHYLIS. .., 2 Curvornyuis. : ... 3 Recrornayus., ,.. 4 COMMERSOPHYLIS. . 5 Lonctrxyzrs..... 6 Czavornyprs, : . .. - 7 CoxiPHYLIS ++, +. 8 GRACILOPHYLIS.,. 9 PosrrnyLis.:.:..;. 10 CŒSPIPHYLIS ,... 1x Penprpnyzis,..... 72 VanrPayuis.....: 18 NuPrnyus. : +: : 14 Dexsopnvyurs.:... 15 Prismopnyzis, ... 16 Mainvrnypis...., pidend um, SW. Le Sw. +4 Malaxis, Sw..…. Neotia? Sw..... Cymbidium , Sw. Bulbophyllu m... 1 Couwensis..,.... |. a g1 espèces. Cymbidium , SW. Pendulum....... Se LS ance. 92 ces A :550 À a fadagascar....26 FEUILLE. j édite Fe < — LIEU. {remrs.| ice. FLEUR. 5 POSIT. | FORME. |SOMM.| LONG. | LARG L - = : olnérer: le . B. M.ljuin..|18 p.lécart.fovoiïd.|aigu.| 1 p..|1/2...|8r. blanche. Polystachion....|. B. M.ljuill..|18 p.lécart.|ruban|bilob.| 2 p..l1/6... moy. blanc. Macrostachions.+|. B. .|.....,|12 p.[rappr.[rub...[bil...| 4 p..l1/8...|moy. blanc. Brachistachion.:.|F. *. .|......| 6 p.|rappr.[oval...|bil... 3 p..l1/4...|gr. lanc. Polysitachion;*Sw.|F. B. .|......|r2 p.lrappr.|ovoïd.|bil...! 6 % 1/6... |pet. purp. jaunâtre Fusiforme..…....|. B. .|:.....| 6 p.[biné..|oblon.{bil...{18 li..|1/5...|moy. blanc. taché, Cultriforme......|F. . .|sept..| 6 p.luniq..|lovoid. bil...| 5 p.1/5...]moy. blanc. Arachnites M....1F. B. {févr 4 p.lrap....{rub...|bil...| 4 p..l1/6...1gr. ‘blanc jaunâtre. os ASIE. 5. mars.| 5 p.lunig..|ovoid.{aigu..| 4 p..|1/6...|moy. pourp. jeun. À Cæspitose* À e. . F. B. .l.…....12-3p.luniq..|oval...laigu..| 2 ie 1/8... |pet. verd. ; Scandens..45:5017. ". .[nov...| 5 p.|biné… oval.. bil.…. 18 Di..[1/4.., moy. pourp. 0 obscurs Equitans* %..,:|F. B. M.|......| 4 p.frappr.loval...|aigu.. 15 li..|1/4... |très-pet. verd. Dccuñhuo hs Es D: À... 6 p. biné rub. “+ à p..|1/4...|pet. rouge obscur: Incuroum.,.....|F. . «{avril.| 4 p.[uniq..|ovoid.[bil...| 2 p..r/6...|pet. jaunâtre. Erectum..,.....|. . M.lmai..|7-8p.{uniq..|oval..|bil...| 3 p..l1/5...|pet. obscur. Comnrersonssit:: Br: fesss.. 4 p.luniq.… oval...fbil...| 2 p..fr/4...1.........v.e Longiflorum.....|F. . M.ljuin..| 7 p'lunig..|oval..|bii...| 5 p..1/4...1tr.-long. rouge ObsC«M Clavatun hs aiFiss: .|.:...0l 8 P- biné..{rub...|bil.,.! 5 p..{r/8...|pet. roung. #0 ÉConeuRsy halle: -!:....| 6 D. biné.…[rub..….[bill..|..:. |... pet. roug. Corner 1. … |... re p-\biné..[rub.… bil...| 5 p..l1/12..[pet........ Pusillum., ss. |F.. … . .|sept..| 2 p. unig..|oval...{bil...| 5 F: 2/3... |pet. verdätre. Cœspitosum..:..|. B, .|......| 2 p.[biné..frub...[bil...|15 li.:/1/5... pet. verd. Ps ss: sets LIS F. biné..{rub...|bil...| 2 p..[1/6...|moy. jaunâtre. F'ariegatum. . + B. .{octob.| 9 p.lbiné..frub...{bil...|12 p..{[1/15..[moy. rouge bariol.. Nutans... .,..... F, B. M.\......|2-3p.{biné.….lrub...[bil...| 9 Pi 1/3 ..|moy. rougeâtre. : Densum: assise. ::. avril. | 5 p.lbiné..{rub...|bil...| 3 p..|r/6...[pet. rougeâtre. l'rismaticum,. vonlle 4»... 6 p.ibiné.lowoid his ler h..lr/5...lpets 5... Vinutumr, os. . M.lsept..| 4 p.lbivé..loval...{bil.. | 4 Mi..l1/2,. pet. ....... lCommersonrs. .…. . B. ss... tr elses ver lotir le vs closes veus DTe serre sime TRAITÉ GÉNÉRAL DES PLANTES ORCHIDÉES. CARACTÈRE DE CETTE FAMILLE. IE Plantes qui composent cette Famizce forment un groupe très-serré; elles se distinguent de toutes les autres Plantes par des caractères si tranchans , que, dès que lon en à examiné une avec ün peu d’ attention , on peut facilement reconnoître les autres. - Leur place dans la SÉRIE GÉNÉRALE paroït, contre opinion commune, très-difficile à déterminer. Leur Port, la Substance de leurs parties, et sur-tout le nombre trois et six du plus grand nombre des parties _de la Fructification , les rapprochent des Lizracées en général, et bis égul ptit de leurs Fleurs, des Asomérs ou Gingembres en particulier. Mais le nombre et la Fm Série générale, forme de leurs Etamines, et la ténuité de leurs Graines, 57 les séparent nettement de tous les Végétaux connus , et nous allons voir qu’elles ont encore d’autres traits de dissemblance. Elles sont généralement répandues sous toutes. les latitudes des deux hémisphères , de l'équateur jusqu'aux pôles; mais elles ont dans chaque Climat une physio- nomie particulière : on en trouve dans tous les terrains; les unes habitent les rives des Fleuves et les Marais les 1 { 2: Traité générat des Orchidées. plus fangeux ; d’autres les Prairies et les Pelouses, les Coteaux les plus secs et les Rochers les plus arides : on les trouve à l’ombre des Forêts, comme dansles lieux exposés aux rayons du soleil; mais on n’en voit jamais croître spontanément sur un sol cultivé, quelle que soit d’ailleurs sa nature et son exposition. Cmat. Un grand nombre de celles qui habitent les pays équatoriaux sont regardées comme parasites, parce qu'elles ne croissent le plus souvent que sur le tronc des Arbres; mais comme les mêmes espèces se re- trouvent aussi sur des Rochers, et que leurs Racines sont toujours extérieures, elles sont seulement dans le cas du Lierre, qui ne cherche qu'un appui. . . De R suit une division naturelle dans ce groupe , qui est indiquée par le Port, et ensuite confirmée par des | | considérations importantes, comme on le verra par la suite. Je désignerai les premières par le nom de Sary- ons, et les autres par celui d'Érrnenpres. Figure. Leur Ficure est ordinairement très-simple; quelques 2 E pidendres sont rameux. : Hauteur. Leur HaurTEuRr varie depuis deux à trois pouces jus ; _, quà six pieds; elles n'arrivent à cette dimension que dans quelques espèces grimpantes, et elles ne la dé- passent que rarement. Diamètre. Le DrAMÈTRE de leur Tige est depuis une ligne jusqu'à “un pouce ; mais elles atteignent rarement cette dernière dimension : comme dans les Parwiers et quelques : autres plantes Monocotylédones , ce Diamètre ne recoit 4 __ -plus d’Augméntation, “27 Durée. _ - La Durée de ces plantes est souvent très-considé= 1 rable: on n’a Pas encore constaté qu’il y en eût d’an- 4 uuelles. Les Satyrions se renouvellent solitairement * Caractère de cette Famille. 3 tous les ans par des Bulbes souterraines, mais les Æpi- dendres persistent un grand nombre d'années sans altération. : 25253 La Sussrance des Satyrions est en général très- aqueuse, le Parenchyme ÿ dominant; aussi sont-ils difficiles à conserver en Herbier. Les Epidendres sont plus ligneux en apparence , mais leurs parties se dislo- quent facilement. De cette surabondance de Sues il résulte que quelques espèces d'Epidendres étant dé- tachées des corps sur lesquels elles croissent : et sus- pendues en l'air, continuent de végéter, et même Substance. fleurissent dans cette position : c’est ce qui a valu le P 3 q , nom de Fleur d'air à lune d’elles. On a donné long- temps le nom de RaAcixe à la Bulbe Racine. singulière qui termine le Bourgeon soutérrain des Sa- tyrions. C'est un réservoir particulier : il est ordinai- rement solitaire. Il se flétrit en fournissant l'aliment nécessaire à la nouvelle Tige qui se forme. Celle-ci donne naissance à la nouvelle Bulbe ; mais comme la première persiste encore quelque temps avant que Ja putréfaction l'ait anéantie , il arrive qu’on frouve-ordi- nairement deux Tubercules. Ils ont élé remarqnés . depuis bien long-temps; mais il y a un moment pendant l'hiver où il n’y en à qu'un. Dans d’autres espèces, ce sont les Racines mêmes qui servent de réservoir; alors elles ont l'air de Digitation. Mais il s’en trouve de même une en pleine végétation , et l’autre en dépérissement. Les véritables Racines se trouvent au-dessus ; elles sont ordinairement très-simples. Elles sont composées d’un faisceau de Fibrés tenaces, recouvertes par une Ecorce très-charnue. 3 Quelques espèces terrestres n’ont que. a: Fibres ; £” 4 Traité général des Orchidées. d’autres particularités dans le Port et dans la Fructi- _fication les distinguent aussi, en sorte que c’est encore une nouvelle division que je distinguerai sous le nom d'HecLénonines. Fe Pour les Æpidendres, ils n’ont pareillement que des Racines fibreuses ; mais leurs fibres intérieures sont d’une ténacité extréme. Dans un certain nombre d’es- pèces, la base des Feuilles étant très-renflée, il en résulte une sorte de Bulbe extérieure qui survit long- temps à la destruction de la Tige. Il's'en trouve de pareilles dans quelques Helléborines. Tiges. : La TIGE est quelquefois réduite à une simple Hampe radicale. Dans les nn et /elléborines elle est charnue et ne dure qu’une saison; elle est ordinai- rement cylindrique, Dans les Epidendr'es elle est ferme. et souvent ligneuse , et, comme dans toute la série dite Monocotylédone, elle est composée de Fibres ligneuses dont chacune se termine d’un côté dans les Ratio, et de l’autre dans les Nervures des Feuilles ou dans les Fleurs. Je n'ai pu découvrir de Frachées spirales dans aucune espèce. Mérithalle. Comme dans toutes les Plantes, cette Tige est com- | posée à l'extérieur d'autant de parties qu'il y a de Feuilles, c’est ce que je nomme MÉRiTHALLE ; c’est la partie fondamentale des Plantes. Cet intervalle ‘est plus ou moins considérable , il se réduit dans quelques-unes ; a la longueur même des Gaînés , alors les Feuilles sont … | contiguës et paroissent Embriquées. Cest le plus court É ble: mais il est long quand il dépasse la longueué même de la Lame de la Feuille ; ce qui est rare. Écorce. : >" Foies n'ont pour Ecorce qu'une EprpnLose paren- : Épiphlose. chymateuse. Dans les Æpidendres elle se dessèche ; " Caractère de cette Famille. 5 | mais quand elle est enlevée , elle ne se renouvelle pas. IL paroït qu’à l’aisselle de chaque Feuille il yaun Point vital, mais qui ne se manifeste en Bourcrox que par des circonstances particulières. Dans les Satyrions, il n’y en a qu’un qui fasse annuellement son évolution ; c’est lui qui donne naissance à la Bulbe singulière que nous venons de décrire. Comme elle se forme latéra- lement , elle se trouve à une petite distance du Point qui lui a donné naissance ; de là il arrive qu'au bout d’un certain laps de temps la Plante ne se trouve plus à la même place. Les Feuizes sont simples, entières, très - remar- Bourgeon. = Fevrzues. quables dans le plus grand nombre par leur grandeur, relativement à celle de la Plante: mais elles paroissent manquer dans quelques Espèces, car on ne trouve à leur place que de simples Ecailles non verdoyantes. Dans le Bourgeon , elles sont phiées en deux et s’em- boîtent les unes dans les autres , en sorte qu'elles ne peuvent paroître que successivement. Leur Drsposrrron la plus ordinaire est d’être alternes; dans un très-petit nombre d'espèces ellessont solitaires : il s’en trouve quelquefois deux, et tellement rappro- chées , qu’elles paroissent opposées : dans les Æpi- dendres , elles sont ordinairement disposées sur deux rangs, ou distiques, et plus ou moins rapprochées. Dans toutes, ces Feuilles forment à la base une Gaine entière qui leur tient lieu de Périoe : dans les Æpi- dendres, la Lame est articulée de manière qu’en se desséchant elle se déjoint à cet endroit. | La Lame foliacée varie dans sa longueur, depuis ‘un pouce jusqu'à un ou deux pieds ; sa Ficure la plus # Enroule- ment. Disposi- ton. Pétiole. Lame. 6 Traité géneral des Orchidées. Figure. générale approche de l’ovale : dans les Epidendres , elle est plus souvent linéaire , ayantses bords parallèles, ‘et presque toujours terminée par deux lobes inégaux. Situation. La SiTruaTiox la plus ordinaire dela Lame, c’est, comme dans le plus grand nombre des autres Plantes, de faire face à son origine à la Tige ;mais tendant à s’en écarter plus ou moins, elle devient Horisontale , en sorte que sa surface supérieure correspond au Zénith : quelque fois, par une intorsion qui a lieu à sa base , elle prend une Situation Y’erticale, c'est-à-dire, que c’est le tranchant qui regarde le Zénith. (Voyez gen. o, fig. 7). La même situation a lieu par une sorte de compression latérale comme dans les Zris , dans le genre que de j'ai nommé fridorkis. ( Foy. gen. t.) Ces Feuilles sont composées de Fibres qui parcourent la Lame parallèlement ; elles sont jointes par des trans- versales ; quelques-unes sont plus saillantes ; malgré cela -_ ‘elles paroïssent peu dans les e espèces charnues , comme les Satyrions et quelques Epidendres ; au lieu que dans / celles qui ont les Feuilles minces comme la plupart des Nervures. Æelléborines, les Nenvures sont très-marquées ; ce qui a fait qu'on les a comparées à celles de Plantain , mais _ sur-tout à celles de l’'Hellébore blanc, Z’eratrum. C’est de cette considération que leur est venu leur nom. Durée. Dans les Satyrions et les Helléborines , elles se flé- trissent et périssent tous les ans avec la tige; mais leur DURÉE est beaucoup plus grande dans les Æpidendres , car il y en a qui persistent certainement plus de trois années sans altération sensible, es H ne se trouve ni STœuLEs , ni ÉPINES. kpines Vrilles. Ont attribue des VRizzes à la Vanille ; mais on peut Caractère de cette Famille. 7 présumer que ce sont des Racines semblables à à celles des Epidendres. La superficie du plus Eat nombre est glabre et mème lisse : quelques-unes sont couvertes de Porrs soyeux et simples : on trouve dans une espèce des poils glanduleux et capités sur l’Ovaire; du reste on ne découvre à l'œil nu aucune espèce LE GLANDES. Les FLeurs sont très-remarquables par leur volume, qui va du terme moyen au plus grand connu ; par leurs couleurs souvent mélangées , et enfin par la bizarrerie de leurs formes. Dans les Satyrions et les Helléborines , elles sont ordinairement réunies en un Epi simple ter- minal ; mais dans les Æpidendres, elles sont souvent solitaires ; quelquefois elles forment un Epi unilatéral ; plus rarement elles sont ramiliées en Panicule. | Dans toutes, elles sont accompagnées à la base d’une Bracrée ou Écaisze. On peut s'assurer , par l'examen des Satyrions , que ces Bractées ne sont autre chose que des Feuilles qui manquent de Gaine, Comme dans les Satyrions il se trouve dans les Bulbes une provision préparée à l'avance : leurs Fleurs paroissent assez régulièrement aux mêmes époques de l'année. Les Epidendres même, quoiqu'habitant les pays Equatoriaux, observent aussi une sorte de régu- larité pour le temps de leur Floraison ; aussi ces Plantes sont-elles propres à entrer dans ce que Linné à nommé le Cazenprier de Flore. | La Structure singulière de leurs Fleurs doit faire croire qu'il n’y a pas de variation dans la disposition de leur Sexx , et qu’elles sont toutes hermaphrodites. = Le Carrcr est d’une figure très-irrégulière ; il termine -lOvaire, qui par conséquent est inférieur ; il est or- Poils. Glandes. Freurs. Inflores- ceuce. Bractées, Epanouis- sement. Sexe. Cazice, Figure. ee ee Division. . Nectaire. Labelle, = Traité général des Orchidées. dinairement composé de six Foziores, ou SÉPALES >. suivant l'expression de Necker , dont trois extérieures plus grandes et souvent semblables entr’elles : elles sont la continuation manifeste de trois arètes saillantes qui règnent le long de l'Ovaire ; les trois autres, intérieures, partent de l’entre-deux, A forme Le Te une saillie anguleuse. x Deux de ces Sépales sont Eemhlabtes entre elles ; elles se réunissent avec une des extérieures, tandis que. la troisième leur est opposée et forme une espèce de Lèvre. Elle est d’une Figure très-bizarre : on lui a souvent trouvé des ressemblances avec des objets exté- rieurs, tels qu'un Homme pendu, un Singe, ou des Randos : | Elle porte souvent une Glande particulière qui suinte une liqueur miellée ; souvent il y a une cavité où elle se réunit; elle fait une saillie en-dehors, de manière à former une Bosse qui , se prolongeant plus ou moins , prend la Figure d’une Bourse , d’une Corne, enfin d’un Æperon.( Calcar ) quelquefois très-long. Dans un genre du Cap il s’en trouve deux. C'est à cause de cette destination que Linné donna à cette Sépale le nom de Necraire , sous lequel il a confondu, dans différentes Fleurs, des parties très- distinctes, : Celui de Larezre , Labellum , employé par Jean Bau- 3 hin et Ray , ensuite par Haller, paroît mieux convenir : on l’a aussi nommée Tablier, en français. Comme les autres Sépales ont des positions sem- . blables dans toutes les Espèces , on les a souvent dis- Casque, tiñiguées par des noms particuliers ; celui de Galea , _. ou Casque ; a été donné à la Sépale supérieure , et les Caractère de cette Famille. 9 deux intérieures, qui se réunissent souvent avec elle, prennent celui de Pallium où Maxreau; enfin celui d’Ala , Aize, appartient aux deux autres extérieures. Ilse trouve un Eperon semblable à celui du Labelle, au Casque de quelques Espèces. Je ferai voir que c’est à tort qu’on en attribue deux à celui du Satyrium de Swartz. ( Voy. Hipporkis. gen. f. ) Ces Fleurs affectent presque toujours la même Situa= tion verticale , le Casque occupe la partie supérieure , et le Labelle l’inférieure. Le contraire arrive dans un petit nombre d'espèces ; alors on la dit renversée. Ces Fleurs restent long-temps épanouies ; dans quel- ques espèces elles changent de couleur d’une manière remarquable : les Sépales ne tombent pas , seulement elles se flétrissent,et dans cét état elles accompagnent le Fruit jusqu’à sa maturité, C’est ce que M. Correa nomme Indwie. = C'est jusqu'à présent la distinction la plus certaine qu’on ait trouvée entre le Calice et la Curolle; et comme les six Sépaleséprouvent le même sort, ainsi que Situation. - Durée. Induvies. Corozzr. dans les Liliacées, on ne leur reconnoît point de Coro1ze , malgré leurs Couleurs brillantes. Quelques Auteurs ont regardé comme telles les trois Sépales in- térieures, parce qu’elles ne partent pas da même point ; pour d’autres, c’est le Labelle seul. Dans quelques espèces, les Sépales calicinales se Soudent énsemble , de manière à ce que leur nombre paroït diminué ; ce sont les deux Ailes dans le Cypripe- dium : de À la Fleur paroît avoir quatre Pétales ; les deux du Manteau se réunissent au Casque dans l'Orchis Corio- phora ; ces deux Anomalies ayant lieu dans le Dryor- kis ( Foy. gen. a ), il paroît Dipétale: enfin les deux ÆEraunes. 10 Traité général des Orchidées. Ailes et le Manteau font corps avec le Labelle dans le Dendrorkis. ( For. gen. q-) Dans quelques autres, des Appendices particuliers ( Staminode , R. ), qui partent du Style, font croire qu'il y a augmentation dans le nombre des Folioles. Dans le plus grand nombre des Plañtes Phanero= games , c’est-à-dire, à noces où à Fleurs manifestes , les Eramines ont une Forme et une Structure analo- gues; mais dans toutes les espèces des divers Genres qui composent cette nombreuse Famille, cette partie im- portante a une conformation très-différente. Plusieurs Apocynées semblent y avoir quelques rapports ; mais “ils sont fort éloignés. Forme. ° \ D ee : ; 4. . s11 Ë as Ls > po. Du centre de ce Calice il s'élève un corps parti- culier, charnu , de forme et de taille variables , mais ordinairement aplati sur le côté qui regarde le Labelle. ( C'est le Gynostème de M. Richard. ) De ce même côté , dans les Satyrions , il se trouve deux Loges verticales creusées dans la substance même de ce corps (Loccelle; Rich.) : dans les Æelléborines, au lieu de ces deux Loges il y a un mamelon partagé éga- - lement en deux Loges , et qui n’est attaché par derrière Filamens. LA que par un seul Point ; enfin, dans les Æ pidendres , c’est une calotte, pareillement à deux Loges , apph- : quée sur le sommet. { Clinandre , R.) Dans toutes , avant l'épanouissement , ces Loges sont 2 étroitement fermées et ne communiquent point avec le dehors; mais à cette. époque elles s’entr'ouvrent : 4 alors, dans les Satyrions, on aperçoit un corps jaune É (Masse pollinique, R.), quelquefois simple, quelquefois partagé en deux parties contiguës ou séparées par une cloison { Septule, R:}), qui occupe tout l'intérieur. Il : LS Caractère de cette Famille. 1x est composé de Particules jaunes liées ensemble par un Gluten , en sorte qu’on les sépare difficilement les unes des autres. Ce Gluten s’alonge en-dehors et forme une espèce de pédicule ou de Firamexr ( Caudi- cule, R.), qui va s'attacher à un point particulier ; quelquefois il ÿ en a un pour chaque corps ; les deux sont très-rapprochés dans quelques espèces ; dans d’au- tres ; ils divergent et occupent les extrémités de deux espèces de bras plus ou moins longs ; enfin , les deux se réunissent en un seul point dans beaucoup d’autres, ( Rostelle, R. ) Là , se trouve souvent un Renflement particalier, se terminant en une bourse. ( Bursicule, R..) Dans quelques Æelléborines , on trouve une sub- Stance grenue assezsemblable à celle que nous venons de décrire ; maisdans d’autres , ce sont des Corpuscules solides distincts ; il s'en trouye deux ou quatre dans chaque Loge ; ils fournissent de même une humeur glutineuse qui va les réunir à une ou deux Pièces mo- biles particulières. ( Retinacule , R. ) Nos espèces Européennes sont dans le premier cas , etil n'y a que des Exotiques dans le second. Peut-être que sur cette considération on pourrait former une quatrième section ; ce seroit celle des Ornnys. Enfin, dans les Æpidendres ( celles du moins que Jai observéde ), ilne se trouve dans chaque Loge qu'un seul Globule , qui de même ya s'attacher par un Fil glutimeux (Proscolle,R.) à un ou deux points communs; là aussi se trouve la pièce mobile citée plus haut et dont je n’ai pu encore découvrir ni l’origme , ni l’usage. Ces Globules sont vraisemblablement le Porzex et le Gluten, lAura seminalis. | On voit par cette description que ces Etamines ne Figure. Pollen. om. Nombre. 12 Traité général des Orchidées. .sont formées que par des AnraËr:s d’une forme très- singulière. Mais en définitif, quel est le nombre des Etamines ? Cette question a été résolue de deux manières. Haller et Linné ont trouvé qu'il y en avoit deux. Adanson et M. de Jussieu n’en ont reconnu qu'uue seule. M. Swartz est de leur avis; il les regarde donc toutes comme faisant partie de la Monandrie de Linné, excepté le Cypripedium , qui , suivant lui, appartient à la Dian- drie. Cette opinion a prévalu. Les Étamines sont donc remarquables dans ce Genre, par leur Nombre , et encore plus par leur Position ; car elles occupent deux Languettes latérales ; et sont sé- _parées par un Appendice foliacé qui occupe précisé- ment la place de l’Étamine dans tous lesautres Genrés ; tandis que dans celui-ci elles se trouvent portées par ces Appendices latéraux ( Staminodes, R.), qui, comme _je Pai dit ,existent d’une manière plus ou moins pro- noncée dans un petit nombre d’autres. On a cru trouver depuis peu de temps, dans cette double anomalie , une transition, pour ramener les Orchidées à une loi qui paroït constante dans la plupart des Plantes Phanero- games , Savoir : que le nombre des Etamines est en rap- port direct avec celui des parties du Galice ou de la Corolle. Ainsi on en trouve cinq ou un de ses multiples | dans les neuf dixièmes des Dicotyledones , trois ou ses multiples , dans les quatre-vingt-dix-neuf centièmes des Monocotyledones , excepté les Amomées. Dans cette . Famille , ce ne seroit donc que par une oblitération constante de deux Anthères dans leur grande majorité, 3 et d’une seule dansle Cypripedium , quoique leur prin- cipe existât toujours. | _ Cettemanière d'envisager les Étamines des Orchidées Caractère de cette Famille. 13 s’'accordéroit très-bien avec l'opinion que j'ai manifestée depuis long-temps, savoir : que’ la Fleur n’est autre chose qu'une transformation de la Feuille et du Bourgeon quien dépend ; cependant j'avoue que je ne peux pas _ me résoudre à l'admettre , et voici comme je crois pou- voir ramener lessingularités du Cypripedium à la struc- ture générale de la Famille : le corps qui forme l'Étamine n'est autre chose que le Connectif de M. Richard ; on sait qu'il est susceptible de s'étendre d’une manière remarquable ; de R les deux branches de l'Etamine des Sauges ; dans le Cypripedium il se trouve prodigieuse- ment élargi et partagé en trois lobes, mais qui sont placés sur la même ligne. Mais , dira-t-on, chacune des Loges est séparée en deux, et c’est sur cela qu'on se fonde pour regarder chacune d’elles comme une Etamine dis- tincte : ne peut-on pas répondre à cela, qu’elles se trou- vent dans le même cas que celle où chaque lobe se trouve partagé par une cloison ( Septule, R.). Au sur- plus ,je ne présente cette explication que comme une simple conjecture, n'ayant pas encore élé à même d'examiner ce Genre sur le vivant. D. Une ABERRATION singulière observée us des espèces détachées de / Orchis insecti ifera de Linné , a paru propre à confirmer la tendance primordiale c des Etañines d'Orchidée pour le nombre ternaire ; car on a trouvé à celle-ci trois Étamines parfaitement con- formes et occupant le centre. Mais les deux latérales n'étant autre chose que la transformation des deux Sé- pales du Manteau, n ‘appartiennent point au corpss stami- nifère ou Gynostème. De plus, dans quelques Fleurs on a trouvé deux autres Anthères sur les côtés du Labelle. Ainsi, loin de regarder avec M. His , à qui l'on doit cette edécouverte, ce cas très-rare comme reproduisant le Aberra- tion. Féconda- tion. Prsriz. 14 … Traité général des Orchidées. vrai type de la Famille, il faut le ranger parmi les défoi mations qui ont lieu dans un assez grand nombre de Plantes , et auxquelles les Fleuristes doivnet les Fleurs doubles et pleines : on sait qu’elles sont plus communes dans certaines Familles que dans d’autres. C’est jusqu'à … présent la seule qui ait été observée dans celle-ci, du moins à ma connoissance. R | La destination de tout cet appareil est la FÉconnA- TLON ; mais on ne peut prendre une idée de la manière … dont elle peut s’exécuter, qu'après la description du k Pisris. Avant d'y passer , on doit remarquer qu'il n'y a pas de vrai Filament dans les Étamines de ces Plantes: … ce qu’on a pris pour tel, n’est que le Fil glutineux _ dont nous venons de parler; il n'existe dans aucune Ovaire. Situation. Style. Stigmate, que Linné a tré le caractère de Ja vingtième classe de espèce avant l'épanouissement de la Fleur, ; les mouve* . mens qu'on y a remarqués tiennent vraisemblablement à sa nature visqueuse mise en jeu par l'Hygrométrie , et ne sont point organiques. - L'Ovaime, comme je lai déjà dit, est inférieur et porte par conséquent le Calice ; il est marqué ordi- : nairement de trois’ arêtes saillantes qui correspondent aux trois Sépales extérieures ; il est quelquefois con- … tourné enspirale d’une manière particulière : cela arrive plus habituellement dans les Satyrions que dans les. autres ; son sommet est terminé par le corps qui porte 2 les Étamines ou Gynostème; en sorte que celui-ci occupe la place ordinaire du Sryce dans les autres Fleurs : il porte donc les Étamines. C’est de cette considération son Système sexuel ; et c'est de là qu’il la nommée Gy: nandrie; elle est se es en D re = le nombre des Étamines. 6 Reste à découvrir la troisième partie Fe. Pistil, le Caractère de cette Famille. 15 _SricmATE. C'est lui qui est destiné à mettre l’'Étamine en communicationavec l'intérieur de l'Ovaire.Sa Forme diffère beaucoup de celle qu’il a généralement dans toutes les autres Pantes ; aussi n’a-t-il pas toujours été bien déterminé. Dans toutes les espèces, on aperçoit au-dessous des Étamines un Disque , enfoncé dans quelques espèces , proéminent dans d’autres, couvert d’une substance glutineuse qui se trouve eg communication par quelque point avec le Gluten qui s'échappe par les Étamines : c'est là le vrai Stigmate ( Gynize, R. ) Pour s’en assureron peut lever la Couche glutineuse, on voit qu'elle ne tient que par un seul point : si l’on fend convenablement l'Ovaire en long, de manière que la coupe passe par le sommet du Corps staminifère , on verra que ce point, par lequel tient l'humeur gluti- neuse, est le sommet d’un Fil qui descend sans inter- ruption dans l’intérieur de l'Ovaire ; en sorte que celui- ci est ouvert ( Pervius ) : parvenu à l'entrée , le Fil se divise d’abord en trois Branches, celles-ci en deux: il en résulte six Lames, qui, toujours appliquées contre les Parois internes de l'Ovaire, descendent jusqu’à son extrémité inférieure; par ce moyen, chacune d’elles longe un côté de trois espèces de Coussins qui existent dans toute la longueur de l'Ovaire. Ge sont trois Récer- TACLES qui portent chacun un nombre prodigieux d'Ovules ou jeunes Graines; par des embranchemens nombreux les Lames glutineuses se répandent parmi ces Ovules , ct les séparent en groupesirrégukers. IL paroît donc, par plusieurs exemples très-mani- festes , que cette substance glutineuse existe et s’étend sans interruption apparente depuis les Anthères jus- -Récerra- CLE, Ovules. Matura- ton. Fauxr. © Structure. il a une STRUCTURE qui lui est si particulière, qu'il | Charnue , suivant les Espèces ; mais il est dé même 16 Traité général des Orchidées. qu'aux Ovules ; de-là on peut présumer que c'est le vrai mode de Fécondation de ces Plantes.Ce seroitdonc à travers l'enveloppe du Tégument que l'Embryon recevroit l'influence de l'Étamine ; par-l il s’écarteroit beaucoup de ce que l’on connoît dans les autres Plantes, de cet acte important de la Végétation ; car il paroît que l'Aura seminalis parvient aux Embryons, dans toutes les Plantes phanerogames , par le point où elles sont attachées aux Réceptacles. Je laisse aux Zoologistes à déterminer s'il n'y a pas là quelqu’analogie avec ce qui se passe dans l'Accou- plement des Grenouilles. Par cette dissection on apprend que l Ovairen ne cons tient qu'une Loge, que les Graines y sont placées sur trois Réceptacles pariétaux qui occupent l'intervalle des trois Arêtes extérieures. Le temps nécessaire pour que l’'Ovaire devienne un. Fruit dans son état de perfection, ce qui forme la MarurArioN , est plus ou moins long ; mais en général l'Ovaire acquiert assez promptement les dimensions qu’il doit conserver lorsqu’ il sera parvenu à sa matu- rité parfaite ; ceux qui sont contournés se détordent | À promptement : du reste ils ne subissent pas de chan- 4 gemens très-remarquables. Comme dans les Liliacées et . autres Plantes succulentes, la Maturation peut avoir « lieu dans les Tiges coupées, même quand elles sont | étroitement enfermées, car cela leur arrive quelquefois dans les Herbiers. Le Fruir est d’une Consistance plus ou moins nature dans toutes. On le rapporte aux Capsules ; mais Caractère de cette Famille. 17 demanderoit à être distingué par un nom propre. Ilne contient qu’une seule LoGE ou Cavité ; les trois Ner- Loges. vures extérieures de l’Ovaire forment une sorte de Châssis comparable à celui d’une Lanterne ; il porte trois Panneaux où VAzves: chacune d’elles, à la maturité,se Valves. détache de bas en haut dans quelques-unes; dans d’autres Les elles s’entr'ouvrent latéralement ; quelquefois ce n’est que par le sommet qu’il se pratique des ouvertures; enfin, dans un petit nombre, un seul côté se fend de long en long : c'est Le cas de la Vanille, qui du reste est absolument conformée comme les autres. (Voy. Curvangis, 0, 9.) Sur le milieu de chaque Valve il y a un RéceprAcLe ne pr charnu etrelevé comme un coussin:c’est quelquefoisune simple protubérance partagée par un sillon; d’autres fois il se divise en Rameaux particuliers ; enfin dans beau- coup d'Epidendres il ne paroît composé que d’un grand nombre de filets capillacés , très-menus et élastiques. Dans tous, cette partie porte un nombre prodigieux | de Graines, car elles sont d’une ténuité extrême et Gras. contigués ; elles ont l'apparence de paillettes ou de ba- Forme. layures : en général , elles ontun air fla ue, qui a fait long-temps présumer qu’elles étoient stériles. Avec une forte loupe on n'aperçoit extérieurement qu'une en- veloppe ; c’est une espèce de sac composé de Fibres longitudinales , réunies ensemble par des transversales ; l'Embryon ou la véritable Graine n’y paroît que comme un point, en sorte que le sac est sa Tunique ou son Técuwenr ; on lui a donné le nom d’Arille, mais il n’a Tégumens. rien de commun avec cette partie, qui n'existe réelle- ment que dans un petit nombre de Plantes. Dans la plupart des Epidendres ,lesGraines paroissent nues. On peut donc regarder ces Graines comme les 2 18 Traité général des Orchidées. plus petites de celles des Phanérogames; pour en prendre une idée, comparons-les à la Graine la plus menue dont on ait cherché à déterminer le poids : celle du Tabac. C’est Pierre Lauremberg , qui, voulant compter combien un pied de cette Plante avoit produit de Graines, trouva que 1012 équivaloient à un grain poids. Maintenant on pourroit présumer que 100 graines d'Orchidéés n’équivaudroient pas à une graine de Tabac; mais en les réduisant à 10, il s’ensuivroit que dix mille ne peseroient pas un grain. Si l’on sup- pose que lon connoisse maintenant cinq cents espèces d'Orchidées , on peut croire que c’est beaucoup s’ilnous __enreste autant à découvrir , et qu'ainsi elles iront tout äu plus à mille. Dans cette supposition , la collection entière de leurs Graines ne feroit pas trébucher la dou- zième partie d’un Grain-poids ; d’un autre eôté, l'abbé Poncelet, dans son ouvrage vraiment original , intitulé Histoire naturelle du Froment,prétend que chacune des Graines de cette plante si intéressante pèse juste un Grain-poids. Il résulte au moins de À , que la collection complète des Graïnes de toutes les espèces d'Orchidées est loin d'équivaloir en Poids et en Volume un Grain de Blé. De cette ténuité extrême il résulte encore que l'essentiel de cette Graine n’est pas très-bien connu , en sorte qu’on ne peut dire au juste quelle est sa Posrriox par rapport à la Capsule, c’est-à-dire si le Point germant se trouve du côté de lattache ou ailleurs. On connoît encore moins son intérieur , en sorte que voilà plusieurs questions importantes suxpablles on ne . per- peut répondre : Ÿ at-il un Périsperme où 4/bumen , Embryon. Où n’y en a=t-il pas ? Quelle est la forme de l'Eusrron? 4 Caractère de cette Famille. 19 A-t-il un seul ou plusieurs CorxLépons? Quelle est la Gorstédon. forme de la RapiCuLE , ainsi que celle de la PLUMULE Radicule . ou du premier Bourgeon ? Ce n’est donc que par ana- Plumule. logie qu'on a placé jusqu’à présent ces Plantes dans la série de celles qu’on a nommées Monocotylédones. La Germinarion seule pouvoit résoudre ces difficultés; Grnsrxa- mais on a cru très-long-temps que ces Graines étoient _*"°" incapables de ce premier acte de la Végétation; ce n’est que depuis peu que le Docteur Salisburi la-observé en Angleterre. On peut consulter à ce sujet son Mémoire , dans le septième volume des Transactions Linnéennes. Dans mon voyage, je me suis trouvé aussi à portée de l’observer , dans l'Epidendrum scriptum de Linné, ou la pen que j'ai nommée foaphorkt, 0. 13 VOICI ce que j'ai vu : - La Graine, qui avoit tout au Es le rot du émêtre de l'enveloppe qui la contenoit , se renfla au point de toucher de tous côtés ses Parois; un Point se fit re- marquer sur un côté , il prit une teinte verdâtre, il augmenta progressivement , et devint une véritable Feuille ; le reste de la Graine continua à se gonfler, il en sortit quelques Filamens menus. Cette première Feuille en contenoit une seconde dans son aisselle , qui se développa pareillement; celle-ci donna aussi naissance à une troisième :elles alloient toujours en augmentant ; en sorte que ce n’est que par des graduations très-mé- nagées qu’elles parviennent à leur volume ordinaire. On voit que cette Germination n’a que très-peu de rap- port avec celle qu'on a observée dans les Monocotylé- dones ; ce n’est qu'avec certaines Plantes aquatiques qu’on pourroit lui trouver quelque analogie. Les obser- vations recueillies jusqu’à présent , et celles qui me sont 20 Traité general des Orchidées. particulières , m'ont démontré qu'il yavoit trois modes principaux de Germination dans cette Série, celle des Licracéss, celle des Graminées , et celle des OrcHiDéEs ; et de grandes différences à l'extérieur confirment ces divisions primaires. ! 11 résulte encore de cette Germination, qu'il n’y a point de trace de Périsperme ou d’#lbumen dans ces Plantes, ce qui les distingue encore fortement du plus grand nombre des Plantes qui composent cette série. Ce seroït en suivant la Germination dans un grand nombre d'espèces , qu’on pourroit reconnoître l’origine des différentes modifications que subit Le Port ou l’en- semble de ces Plantes. Ce n’est que par ce moyen qu’on peut découvrir le principe des Bulbes singulières des Satyrions : ce qui a été présumé par M. Correa. »roratérés. Le Parenchyme paroissant dominer dans ces Plantes, comme on l'a dit, il en résulte qu’elles contiennent Sucs. beaucoup de Sucs; mais on n’en remarque point de Gommes /aiteux ; on n’en connoît aucune qui donne des Gommrs oukésines. ou des RÉsines. Le Benjoin qu’on a retiré de la Vanille est dû aux procédés de la Chimie. Leurs Feuilles présentent toutes les nuances de la Couleur. COULEUR verte , elles sont quelquefois tachées d’une manière singulière , et c’est souvent avec une sorte de régularité ; car ces Taches étant carrées , figurent une espèce d’échiquier: cela provient de ce que leurs Fibres longitudinales étant liées ensemble par des transver- sales qui partent à angles droits, il en résulte des aires quadrilatères , dont Ro te seulement sont af- fectées par les principes colorans. Les Espèces qui n’ont que des Écailles pour Feuilles, - ne présentent pas la Couleur verte, du moins quind elles _sont adultes, car APS 0, 13, que j'ai vu peu Caractère de cette Famille. at de temps après sa Germination , étoit composé d’une Lame oblongue verte. Les Fleurs , en général , se font remarquer par leurs Couleurs. a Calices sont verts dans un petit nombre; ils sont d’un blanc plus où moins pur dans beaucoup d’autres, sur-tout dans les Æpidendres ; mais la Couleur la plus commune est un pourpre plus ou moins foncé et tirant sur le violet, maïs jamais bien pur. Le jaune est très-rare ; on ne connoit jusqu'à présent. qu'un exemple du bleu dans un Disa du cap de Bonne-Espé- rance. | Quelquefois ces Couleurs sont mélangées dutie ma- nière très-bizarre : il en résulte des figures qui ont une apparence de régularité, formant des opaqieres »° lon compare aux Lettres hébraïques. Quoique ces Couleurs soient plus durébles a que daté beaucoup d’autres Plantes, puisque les Fleurs restent quelquefois épanouies plus d’un mois, elles se flétrissent promptement quand elles sont cueillies; ce n’est que par des soins extrêmes qu’on peuten conserver quelque trace dans les Herbiers, autrement elles y noircissent. Jusqu'à présent l’art dela Ternrure n’a pu fixer au- cuné de ces Couleurs. ré Une observation que j'aifaite néterait faire sféériner cependant qu’il y auroit quelque parti à en tirer. Dessi- nant à l’Ile-de-France une belle espèce de la section des Hezzésories, le Cyanorkis, k., par hasard je frottai l'ex- trémité de la Tige sur le papier , il en résulta une tache verte qui tout de suite passa au bleu, un peu sale à la vérité, mais qui n’a pas changé depuis ce temps-là. Je tentai quelques expériences pour extraire cette Couleur; mais elles ont été inutiles: J’avois voulu la faire macérer Teinture. Saveur, Odeur, 22 Traité générai des Orchidées. dans l’eau comme l’/ndigo ; mais en peu de temps elle acquit une odeur si fétide , que je fus obligé de la jeter. Uneautre espèce des Epidendres , le Phyllorchis, u,4, a laissé, de même, par le frottement , une tache verte inaltérable. On a généralement attribué une Saveur âcre à ces plantes : je ne l’y aï jamais reconnue; elle m'a paru plutôt douceâtre et mucilagineuse ; les Fleurs ont quelquefois un peu d’amertume. L'oneur des plantes Orchidées est connue pour être très-fétide : elle tient à celle du Bouc; effectivement um assez grand nombre de ces Plantes l’exhalent ; d’autres, au contraire, en ont de très-agréables , sur- tout-dans les Fleurs ; mais dès qu’elles se flétrissent, Lx fétidité reparoît : la nature de cette Odeur est particu- : lière , on la retrouve dans le plus grand nombre. Elle se change en une plus désagréable encore, celle de Punaise , dans une de nos Orchis ; c’est de À qu’elle a pris son nom spécifique de Coriophong. D'un autre côté, quelques-unes ont des Gers agréables, mais fugaces, comme nous venons de le dire ; ainsi un Orchis d'Europe a l’Odeur du Girofle ; les autres approchent de celle du Miel. Un magni- fique Epidendre de Bourbon et de Madagascar a abso- lument celle de la Tubéreuse, et, de méme, ne se fait sentir que le soir; mais il.a un grand avantage sur les Orchidées de nos pays, c’est qu’en se flétrissant al en prend encore une plus agréable, car c’est celle de la Vanille, En nommant cette Plante, j'ai rappelé. le présent le plus agréable que nous fasse cette Famille : son Parfum est un des plus suayes qui existe; il est en même Caractère de cette Famille. 23 temps un des mieux caractérisés et des plus faciles à distinguer. ; Cependant , dès lecommencement qu’elle fut connue en Europe, on la compara avec le Benjoin ; aussi l’avoit- on nommée Benzoil : il y a effectivement beaucoup d’analogie entre les deux. On a retrouvé une odeur sem- blable dansleSatyrium nigrum.C’est Conrard Gesner qui aremarqué le premier que cette Plante , en se fanant, prenoiït cette Odeur de Benjoin. Le Docteur.Smith a annoncé depuis , en Angleterre, que l’Orchis militaris acquéroit de même , en se fanant, une Odeur à-peu- près pareille. Je l'ai trouvée presque semblable à celle d'une Epidendre de Bourbon, connue par les Créoles sous le nom de Fahon ; ils la eomparent avec beaucoup de fondement au Miel vert qu'on recueille dans quelques cantons de cette île, et seulement dans une saison : on peut bien, avec Virgile, le nommer Fragrantia Mella, car rien de plus suave que son Odeur et sa Saveur. En résumant ce que je viens de dire sur les Odeurs que présentent ces Plantes , il y en a donc une fétide qui domine ; d’autres, au contraire, très-Suaves , . Qui rappellent tout de suite des substances ou des Vé- gétaux très-différens. Rien de plus fugace que celte Propriété des corps, rien de plus difficile à décrire, rien cependant dont on saisisse plus rapidement et plus unanimement la ressemblance. | Toutes les Odeurs observées dans cette Famille se retrouvent donc ailleurs. L'Odeur fétide existe dans - les Animaux, dans plusieurs Fleurs, dans celle de l'Hippocastane ou Marronier d'inde, dans les chatons du Châtaignier; de plus, j'ai éprouvé que toutes les t 24 Traité général des Orchidées. _fois que j'avois laissé séjourner daus l’eau la substance intérieure du tronc des Palmiers pour essayer d’en re- ürer du Sagou, une Odeur absolument semblable se développoit. Il sufit de laisser un peu de temps de l’eau dans une tasse de Coco pour la retrouver encore. Quant à l’'Odeur de Punaise , outre l’Insecte qui lui donne son nom , on sait que la Coriandre verte l’exhale de toutes ses parties avec beaucoup de véhémence. Mais par cette Plante on apprend qu'il en coûte peu à la Nature pour la rendre agréable, et la Canelle enest une autre preuve, car elle tient, malgré sa Suavité, un peu de la nature de celle-ci. : Le Girofle appartient à l'OEillet, à la Giroflée et à la racine de Benoite ou Caryophyliata. | Rien de plus répandu dans les Fleurs que celle du Miel : ce n’est pas ici une simple ressemblance, c’est une identité, car c’est cette Substance même qui se manifeste par cette Qualité; mais il est à remarquer que cette Odeur subit des transmutations particulières, soit en fétide, soit en agréable ; dans le premier cas , elle devient assez semblable à la plus commune des Orchidées. Quant à l’autre cas, elle se rapproche plus ou moins de celle du Benjoin, et par conséquent de celle de la Vanille. ; I paroïît que c’est d’elle que provient lOdeur remar- quable d’un petit nombre de Plantes, qui, comme les espèces d'Orchidées citées, ne sentent bon que lors- qu'elles sont fanées. Ces plantes sont disséminées dans toute la série du Régne végétal : ainsi il y a des Fou- gères, Le Polypodium phymatodes : des Graminées $ l’'Anthoxanthum ; des Rubiacées , ? Asperula et le Lan- Caractère de cette Famille. 25 dia ; des Légumineuses surtout , le Fenugrec et le Mé- lilot bleu ; toutes ces plantes ont donc quelque chose qui tient d’un côté au Miel, et de l’autre au Benjoin. L'Odeur de la Vanille seroit celle-ci dans toute sa pureté ; on sait qu’on la retrouve aussi dans des Plantes de Familles très-éloignées : dans une composée , le Tussilage odorant; dans deux Borraginées, VHélio- trope du Pérou, et une autré plante de la même Fa- mille qui habite les sommets de l’île de Bourbon. Vient enfin l'odeur de Tubéreuse : c’est à-peu-près la même que celle du plus grand nombre des Lirra- cées ; c’est encore celle du Datura arborea et du Da- tura metel. Toutes sont plus fortes pendant la nuit, et en outre sont dangereuses à respirer dans un endroit fermé. : ; rie Peut-être le moment n’est pas loin où la Chimie, profitant de ces indications vagues, recherchera , par une sorte d’Anazvse plus délicate que celle qu’elle a employée jusqu’à présent , si toutes ses Odeurs ne sont pas les modifications d’un seul Principe dominant dans cette Famille , peut-être pourra-t-elle parvenir à l'isoler. Il y a long-temps que je pense qu'il en existe un bien prononcé dans chacune des Familles naturelles. L’Analyse naturelle de ces Plantes ainsi que de toutes les autres, c’est-à-dire , les moyens dont la Nature se sert pour faire rentrer dans la circulation leurs prin- cipes , est la Purréracrion; il paroït qu’elles l'éprouvent plus promptement que les autres, du moins les Saty- rions , et qu’alors elles acquièrent une fétidité extrème. ; On peut présumer que cette Odeur. générale tient à un Gluten particulier qui se trouve répandu dans toutes les parties , non-seulement de ces Plantes, mais Analyse chimique. = Vertus. Signature. 26 Traité général des Orchidees. de toutes les autres Monocotylédones ; il paroît que c'est lui qui se manifeste dans les Étamines et forme les filets qui les lient avec les Ovules, et que je regarde comme les véhicules de l’Aura seminalis : c’est ce Gluten qui fait la base de la préparation ap- portée du Levant , sous le nom de Sazep. On a reconnu depuis long-temps que les Orchidées de nos climats pouvoient fournir une Substance absolument semblable, On peut donc présumer que c’est dans cette subs- tance que réside la Verru ou la Propriété la plus re- marquable qu’on attribue à ces Plantes , celle d’être éminemment nourrissantes, et par suite de favoriser singulièrement la génération ; ce que lon nomme Aphrodisiaque. Depuis long-temps on a cru que cette Propriété étoit annoncée par les formes extérieures, c'est ce qu’on a nommé la Sienarure, et c’est par-là seulement que nous croyons être plus sûrs de con- noître lOrcmis mentionné par Théophraste et Dios- -coride , que beaucoup d’autres plantes qu'ils ont mieux déterminées. Les passages qui en font mention sont visiblement altérés; mais comme ces Auteurs attribuent à cette Plante une qualité merveilleuse , il n’en a pas fallu davantage pour maintenir sa connoissance. Théo- phraste dit que des deux Bulbes qui forment sa Ra- cine , l'une est plus renflée et plus grosse, c’est celle du nouveau Bourgeon, qui excite à l'amour ; tandis que l'autre, qui est flétrie, et qui a produit la tige ex1s- tante , refroidit au contraire cette passion. Cette croyance est répandue même parmi les gens de la campagne , en sorte qu'il y a apparence qu'elle tient à une tradition ancienne. A paroït par les anciens Auteurs, qu'on a fait long- Caractère de cette Famille. 27: temps Usace des bulbes mêmes d’Orchis , soit cuites sous la cendre, soit dans du vin, comme simple ALIMENT, ou plus ordinairement comme un puissant Aphrodi- siaque ; mais le plus souvent dans ce dernier but , on les méloit à beaucoup d’autres substances, ensorte qu'il étoit diflicile de juger la part réelle que ces Plantes ayoient aux eflets qu'on en obtenoit. Maintenant on ne se sert que du Salep , et comme d'un Aliment médicamenteux très-propre à restaurer les forces : on fait toujours venir la plus grande partie de ce qui s’en consomme, d'Orient, quoique plusieurs Auteurs assurent depuis long-temps que celui que lon tire de toutes nos espèces de Satyrions est aussi bon, Il est probable que dans tous les pays où 1l se trouve des plantes de cette première section , on peut se procurer du Salep. On trouvera quelques détails sur cette prépa- ration , dans l’article destiné à faire connoître plus par- ticulièrement les Usages de ces Plantes. Usaers. Alimens. Matière > Médicale. La Vanille.est un des produits les plus remarquables de cette Famille ; c’est le Fruit d’une espèce qui a été d'abord observée au Mexique; on l'a trouvée depuis dans différentes contrées de l'Amérique équinoxiale : mais il faut une préparation particulière pour que son parfum se développe ; ou plutôt pour qu'ilse fixe; car il paroît que la Plante qu'on a trouvée à Saint-Do- mingue et aux autres îles Antilles , quoique semblable , a été absolument inutile jusqu à présent : en sorte que c’est des Espagnols seuls que le commerce tire celle qui est nécessaire à la consommation. C'est pour parfu- mer le Chocolat qu’elle est le plus employée ; mais on croit généralement qu'elle le rend trop échauffant : aussi celui dans lequel on ne l’emploie pas est nommé Culture. 28 Traité géneral des Orchidées. Chocolat de santé ; d’un autrecôté , on assure que cette Boisson étant froide naturellement , a besoin d’être jointe à un tonique pour en faciliter la digestion , et que rien n’y-est plus propre que la Vanille. L'espèce de Bourbon, déjà citée sous le nom de Fahon (Angorchis fragrangis , 0, 13 ), donne par infusion une boisson théiforme très- agréable ; mais on trouve aussi qu’elle échauffe trop. Les tiges renflées et bulbiformes de quelques espèces d'Errnenpres étant pilées , sont usitées en cataplasmes sur les tumeurs ou abcès , et facilitent leur maturation ; elles remplacent , dans les pays où elles croissent , les Oignons de Lis employés chez nous à cet usage. La beauté et la singularité des Fleurs du plus grand nombre de ces Plantes les rendroient propres à la déco- ration des Parterres ; mais jusqu’à présent elles se sont refusées à la CuzrurE : on est même plus avancé à cet égard pour les espèces exotiques , que pour celles de notre climat ; car il paroît par Cornutus, que de son temps on avoit apporté du Canada un Cypripedium qui avoit prospéré dans le jardin de Robin. Breyn décrit et figure quatre espèces d’Orchidées très-curieuses , rapportées de Portugal dans le jardin de Beverning, . où elles avoient fleuri. Depuis peu de temps nos Serres sont décorées de plusieurs espèces magnifiques. Quel- ques-unes ont été apportées de la Chine par les Anglais. HI paroît que les Habitans de ce vaste empire cultivent avec succès, comme objet d'agrément , un grand nombre de ces Plantes. Dans la dernière revue du Jardin du roi d'Angleterre , à Kew, publiée en 1813, on portoit à 116 le nombre des Espèces qui s’y trouvoient alors. Enfin , les Espagnols ont transporté depuis long-temps la Vanille aux Philippines , où elle a prospéré. Résumé de leur Histoire. 29 RÉSUMÉ DE L’HISTOIRE DES ORCHIDÉES. Je viens d'exposer dans ce Tableau tout ce que les Plantes Orchidées m'ont présenté de singulier ; les regardant comme ne formant ensemble qu’un seul Individu, j’en ai composé une sorte d’Etre idéal, en le ra ppor- tant à un Cadre préparé d'avance, dont toutes les parties sont indiquées par les Mors jetés en Marge. Par ce moyen j'ai pu le considérer sous un grand nombre-de points de vue : en cela j'ai suivi la Marche em- ployée par Adanson dans ses excellens“Pableaux des Familles, et qu’il — avec fondement aux Catégories d’Aristote; mais un demi- siècle écoulé et les Pays que j'ai parcourus m'ont procuré des. Connais- Sances qu'il n’avoit pas, et qui m'ont permis d'étendre davantage le Caractère qu’il avoit donné de cette Famille, Ainsi, comme dans toutes les autres Branches des Connoissances hu- maines, C’est à raison du Tewrs écoulé et de l'Espace parcouru que celle- ci s'étend. Ce n’est donc qu’à la longue que toutes les Circonstances que j'ai récueillies, et qui composent l’essence de cette Famille, ont été découvertes. Cependant une simple Inspection suffisoit pour cela, et il n'est pas douteux que dès que.ces-Plantes ont commencé à exister sur la surface du Globe , elles y ont paru avec les mêmes attributs qui les dis- tinguent maintenant. Ainsi le premier Homme qui les a remarquées eût pu tracer ce Tableau ; c’est l'abrégé de leur Hrsrorne naturelle, ou ce que j'ai nommé l’Arrrorocte ; mais l'Esprit humain ne marche pas a rapidement. Si quelquefois il semble s’élancer par bonds , souvent aussi 31 reste dans un engourdissement stationnaire. L’Arrioccre , ou Histoire naturelle des Orchidées, résulte donc du Travail d'un grand nombre d’Observateurs , qui se sont légué les Con- moïssances qu'ils avoient aquises , soit en se contentant d'examiner les Objets qui rss entouroient, soit en allant plus ou moins loin à-leur re- cherche. Là, donc , se trouvent les deux Elémens de l’Hisrome , propre- mentt dite, le Tewrs et l'Espace : l’un sert de Base à la CaronoLOGtE , et l’autre à la Géocrarmies… + | £ +; FOTr L'Histoire des Orchidées devant présenter sous ces deux points de vue -les principaux Evénemens par lesquels ces Plantes sont entrées en rap- port avec l'Homme , doit être composée de ces deux parties. CimoxoLoere devroit dené nous présenter, suivant l'Ordre des Temps, les Circonstances par lesquelles ces Plantes ont attiré latten- tion des Hommes ; mais le plus grand nombre se perd dans la nuit des Temps. Car il est certain que dès ses premiers pas l'Homme a dù être frappé de leur aspect; mais.ce n’étoit qu'une Sensation qui aroissoit et isparoiïssoit , jusqu’à ce qu'un Now vint la fixer dans la Mémoire. de Mot Oncnis existoit dans la Langue grecque de toute antiquité; de- puis long-temps , comme tous les autres , il étoit passé dans 7; 20: écrite, lorsque Théophraste l’employa dans son Histoire des ce 2 qu'il n'eut besoin que de l'énoncer pour faire connoître celle dont il ra oit des Propriétés curieuses. M à Il en fu de même de Dioscoride et de Galien , lorsqu'ils indiquèrent Remèdes qu’on pouvoit en tirer. Pline, en faisant passer À: dans le Latin, désignoit Le mème Objet, ou plutôt une réunion d’Objets; car on »e peut douter qu'il ne comprit, ainsi que ses Devanciers , sous le même nom, toutes Les Espèces qui l’entourorent : 30 Traité général des Orchidees. Des Descriptions et des Figures pouvoient seules les distinguer ; mais les premières étoient vagues, et les secondes s’altérotent par les copies. L'invention simultanée de l’Imprimerie et de la Gravure fournit les moyens de multiplier les unes et les autres sans altération. a Gravure en bois , employée la première , avoit l'avantage de pré- senter à-la-fois la Description et la Figure. Par là, elle donna les plus grandes facilités pour ve ee les Espèces. me 1533. Trois Allemands, Brunsfels, Fuchs et Tragus , déterminèrent par leur moyen 12 Orchidées. : ; à Trois Flamands réunis , par les soins de Plantin , leur |" mhecié 1568. Dodonée, le premier, adopta Module que ses deux Emules eurent le bon esprit d’ er; 1l reproduisit plus élégamment les douze premières s. + os - Clusius nement pas beaucoup leurnombre ; mais ses Descriptions furent plus exactes. - : 1530. Lobel, le moins estimé des trois , rendit pourtant de plus grands services pour cette Famille , d’abord en indiquant avec précision sa place dans la Série naturelle , les mettant à la suite des Monocotylédones ; de plus, s’attachant plus particulièrement à sa recherche, il en fit rer 48. Il fat encore très-utile en publiant l’Extrait d’un travail particulier de son Compatriote , Cornelius, Gemma, Astronome de profession ; il ne se livra à l’étude de ces Plantes que par délassement, cependant il détermina avec précision, par le moyen d’un Tableau Synoptique, leur Limite naturelle. 1585. Dalechamp cherchant à réunir les travaux de ses prédécesseurs, donna 63 figures d'Orchidées ; deux seulement sont nouvelles. 1588. Tabernæmontanus, mauvais Compilateur ; rassembla 5 figures. 1597. En Angleterre, Gerard , Johnson et Parkinson, en se succédant, copièrent 53 figures. ù 162%. Gaspard Bauhin discuta avec plus de som qu’on n’avoit fait jusqu'alors tous ces travaux, établit une concordance exacte entre tous ces Auteurs , par le moyen de la Synonymie , en sorte que, par une simple Enuméraiion , il constata 80 Espèces ; mais Linhé en élaguant les Variétés les a réduites à 36. Ce fut dans son Pimax qui, comme ce nom grec l’exprime, n’étoit que la Table d’un grand Ouvrage qu’il méditoit; elle a suffi à sa gloire, = pendant plus d'un siècle elle est devenue la règle de la Nomen- clature. : 1651. Jean Bauhin, son aîné de vingt ans, l’avoit devancé dans le projet d’une Histoire générale des Plantes ; mais elle ne parut que. quarante ans après sa mort : on y trouve 68 Figures d’Orchidées assez mauvaises ; mais le texte qui les accompagne est très-important. C’est la réunion de tout ce qu’on avoit écrit sur ces Plantes, ainsi que la Revue des Figures produites par la Gravure en boës; mais à partir de cette époque elle tomba en désuétude et fut remplacée par la Gravure en Cuivre. 1677. Morison l’employa dans son Histoire des Plantes, et par son moyen il donna sur six Planches in-folio 72 Orchidées: un petit nombre sont nouvelles ; les autres sont les copies des Planches en Bois, et elles ne font pas tort aux originaux. Si on eût continué sur ce Modèle , on eût eu lieu de regretter les premières. 25e Mais déjà Besler et sur-tout Columna en avoient donné de _meil urés. e è 1678, Breyn en publia 6 du travail de plus recherché, Résumé de leur Histoire. 3x 1693. Rhéede , dans son magnifique Æortus Malabaricus, en pubtia 16 , qui donnèrent une idée des richesses qu’on devoit attendre des . contrées équatoriales. 1675. Malpighi , dans son Anatomie des Plantes , figura la strücture singulière de leurs Fleurs. 1693. Ray , dans une Histioire générale rassembla tous ces Travaux. 1697. Tournefort par l’Etablissement des Genres fixa la Nomencla- ture ; il détermina très-bien les Limites de cette Famille, mais comme SimpleSection qu’il partagea en{Genres,auxquelsilrapporta rooespèces, c’est-à-dire 20 de plus que Gaspar Baubin, dont il conserva laNomen- clature, c’est-à-dire; autant-qu'elle s’accordoit avec ses bases ; un petit nombre étoient môuvelles et avoient été recueillies par lui en Portugal. 1703. Dans son voyage du Levant ilen-recueillit 15 Espèces. 1727. Vaillant étudia avec soin les Espèces des environs de Paris, et il fixa leur connoissance par les Figures des Fleurs dessinées parfaitement ar Aubriet. Ë 1753. Linné les rencontrant dans son vaste Plan de réforme, fonda leur Classification sur la Structure et la Position de leurs Etamines, obser- vées déjà par Malpighi; ce qui les placça dans sa classe de la Gynandrie, Sectionde la Digynie; il sde en 9 Genres auxquels il rapporta8o Es- pèces, en ayant écarté un grand nombre des anciennes comme Variétés, 1768. Halier observant ces Plantes en Suisse, détermina avec beaucoup plus de précision qu’on ne l'avoit fait, les singularités de leur Fructification , fonda sur leur Considération des Caractères beaucoup - plus solides que ceux de Linné, prouva que si celüi-ci avoit eu raison e réunir plusieurs Variétés à d’autres espèces , c’étoit à tort qu'il en avoit confondu d’autres; il en reconnut 40 en Suisse , dont il fit figurer parfaitement 36. : Burman fut très-utile.comme Editeur , en publiant : ; 1750. 1°. L’Herbarium Amboinense de Rumphius , mort à Amboine epuis long-tems , dans lequel se trouvent 21 Figures d’Orchidées. 1755. 20, Les Zcones Plantarum de Plumier, ce zélé sectateur de Tournefort , dans ses trois voyages aux Antilles avoit dessiné 36 espèces d’Orchidées. 7 ; sos , Sloane et Brown en avoient fait connoître quelques autres. =i#s Linné , dans une nouvelle édition , profitant de ces travaux, Porta leur nombre à r00 espèces. 4 ù ges Jacquin trouva ess une abondante récolte dans les Antilles ; 11 donna la figure de 12 Orchidées. . 1763. Sphniin et Thunberg ayant visité le cap de Bonne-Espérance après Herman , Oldenland, etc., rapportèrent des espèces singulières e ce Pays, au nombre de63. Hs Linné le fils fit connoître le plus’grand nombre dans le Sup- Plément au Species. ss 1784. Me les employa dans sa dernière édition du Systema V' ege- tabilium , et porta leur nombre à 150 Espèces divisées en 15 Genres. 1788. Swartz, suédois, voyageant aux Antilles, y trouva encore une abondante récolte; il en rapporta 52 espèces d'Orchidées. Les lumières qw’il acquit par leur examen , le mirent dans le cas de donner une forme Du. à cette Famille,en établissant de nouveaux Genres constatés par es Figures de quelques Fleurs. MS D a Se Ruiz x Pen , Espagnols, à avoir voyagé dans mena. $ méridionale , ont commencé à en publier la Flore dans un Prodrome ; ils ont établirg Genres d'Orchidées avec des Figures, auxquels ils rap- Portent 48 ês es. À 32 Traité général des Orchidées. 1805. VVildenow réunissant tous ces Travaux, a profité des Genres établis par Swarts , et il les a portés à 27, auxquels il rapporte gr es- pèces, dont 171 seulement ont été figurées. Théophraste a fourni par le Mot Orchis , le Noyau autour duquel sont rassemblées ces connoissances; Brunsfels a donné les premières Figures d’après nature ; Dodonée les plus élégantes ; Lobel le plus grand nombre d’originales , de plus il a fixé leur place dans la Série; Cornelius Gemma a déterminé leur Limite ; les Bauhins ont fait un tout de ces tra- vaux épars ; Malpighi a découvert’ la Structure de leurs Fleurs; Tourne- fort a fixé leur Nomenclature par les Genres; Plumier a figuré le plus grand nombre d’Exotiques; Linné a élagué tés Variétés ; mais Haller , plus solide que lui dans cette réforme, a pénétré beaucoup plus avant dans leur Structure ; emfñr, SWartz, que la mort vient de nous enlever, non content d'enrichir cette Famille par un grand nombre d’Espèces, Ini a donné une forme nouvelle. Depuis ce temps de nombreux matériaux ont été acquis. 1808. J’ai donné l’Esquisse de mon travail sur cette Famille dans le Bulletin de la Société Philomatique , là j'ai partagé en trois Sections 24 Genres, dont 12 peut-être sont nouveaux , auxquels j'ai rapporté 85 Es- pèces, dont 8o sont nouvelles. 1810. M. Robert Brown, dans un Prodrome, a annoncé les nombreuses découvertes qu’il a faites à la Nouvelle-Hollande ; il s’y trouve 112 Or- chidées distribuées en 26 genres partagés en 4 Sections. \ 1813.Le même, dans l’Hortus Kesensis, a donné une nouvelle clas- sification de cette Famille, à laquelle il rapporte 44 Genres. 18:17. M. le baron de Humboldt en a rapporté 63 nouvelles de ses Voyages, dont 23 sont Figurées. 1817. Enfin, M. Richard a détaché quelque chose de ses travaux , il partage les Orchidées d'Europe en 4 Sections comprenant 22 Genres: Ainsi le premier Collecteur général réunira ‘au moins 650 Espèces distribuées en 60 Genres , et partagées en 4 Sections , dont à peine 300 sont Figurées. Si l’on suppose maintenant que l’on connoisse 36,000 Plantes dis- tribuées en 150 Familles , le terme moyen de chacune de celles-ci sera de 240 Espèces. Ainsi les Orchidées auroïent plus du double de ce nombre, et en les portant à 700 , elles feroïent le 50° du Total ; mais elles sont encore loin d’être ies plus nombreuses, car si on rangeoit les Familles par la Considération du Nombre , les Orchidées ne seroient que la douzième. La Géocnarure doit replacer toutes ces Plantes sur la surface du Globe. Il faudroit donc le parcourir à la suite des Botanistes-voyageurs qui Pont exploré; mais on ne tarde pas à reconnoître que c’est toutau plus sur la dixième partie, qu'ils ont étendu leurs recherches. On se trouve donc réduit à présenter quelques points centraux , et ce n’est que par des conjectures qu’on peut remplir les intervalles. , Mais par lequel faut-il commencer ? Devons-nous nous transporter en Palestine, où l’on UE le Berceau du Genre humain? ou bien en Grèce, d’où les premières connoissances positives des Plantes nous ont été transmises? où bien en Flandres , où les Orchidées ont commencé à être observées avec soin? Pour couper court à toutes les discussions que ce choix pourroit entrainer , il faut ; à l’exemple des Astronomes ; déterminer par convenance le premner point, Ainsi, pour la même raison que les Francais comptent les Longitudes du Méridien de Paris, Je prendrai pour premier centre la Flore des environs de cette Ville. è | L'amour-propre LA : Oréh : Afr Gen.a.1. CG ® 66 208000 D Dryopeia oppositfole AR $ ee À sms dr “A Dhs A . 4:29, y AP a NS + / | ri Dry o, ét drscol £ À = ET Fr . - + , dE au É ; dé à D À Orch AP. a sa SET à Orh AP. b.2 à Iermamphis SES RSC nl. 7 M sm ou ou ee \ / ; | ÿ p ÿ # RSR . ki : La | Oo CR : Ÿ À Ta | @e Hu LS h # means ve nee Se mnt en NU TR AR 6 A 7 D in SR ee ee 10 Ciné era TS a == Cynorches fast tee Cynosorehis triphylla | Alabenaria arachnoïaes | os, re … : : .5 bi red rh. Af ge (NN | | | | | Le + SCROPTE AR FE s ER © Gastorchs|\ N Orch.Afrx. bts NON at) Pie ee ” À N un | \ ns Epidendrum tetragonun Ù E \ , N * A Ne N. \ 4 ue N < d N Ne à We. N } \N Up, à "fa k \ Li RTL es ST PE Corymb orchis Nr | | 1 1 1 | | 4 rire 2 Corymbose — flabellatum Limoderum ga { * . 40, Or HF. LAN Te é | OA AFRS. bu Angorchis L Angræcum cucullaturr Orch. 1fr.0.4. 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