nn dovREE épis lbs State à Arte MEL e Lee Sc disENs LEURS HAS RARE BOOKS ANNALES DE FLORE ET DE POMONE, ou JOURNAL DES JARDINS ET DES CHAMPS ; Par MM. E. À. Baumann, Cauuzer, Auc. CELs, Franc. ELS , DALBRET , JACQUES , JACQUIN AÎNÉ , Jacouix IEUNE , Léon , E. Martin, Neumann, P£rix , Poronnx, ROUssELoN , Uriner. # 1838-1839.) PARIS, JACQUIN FRÈRES , MARCHANDS. GRAINIERS , QUAI DE LA MÉGISSERIE, 14. ee | io ias PU BRRALES DE FLORE ET DE POMONE. marge brune. Cette espèce est très-d REVUE DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN FRANCE. (Suite. (Voyez le n° d'août 1836.) ; Acunrée, mille- feuilles; Æchillea. Lin. Desr. Cat. Pers. Bor. Cozr. t. iv, page 217. Dec. Prod. Caractères génériques. Calice ou involucre ovale, imbriqué, inégal; fleurs radiées, rayons peu nombreux, un peu en cœur et courts; cé Pa tacle paléacé ; aigrettes nulles. PREMIÈRE Division. Feuilles entieres, sans divisions. I° Séction. Fleurs blanches. 1. AcmiLÉée LicuLée. Achillea ligulata. Kir. Desr. és ed. 3. Ptarmica ligulata. Dec. Prod. t. vi, page 24. Tiges droites, velues, de douze à quinze à feuilles oblongues-ligulées velues, éga- lement dentées, les radicales amincies en pétiole ; fleurs à huit ou neuf ligules blanches, use planes, obovales, à sommet à trois dents, dispo sées en corymbe ombellé; involuere à écailles : à istir 1” » 4 et une de celles qui ont les fleurs Les plus ;randk ee nn. à a Lieu originaire : la Hongrie, la Transylvanie ; vivace comme toutes les espèces de ce genre nom- breux ; cultivée au Jardin des nes Paris et chez dudèies amateurs. 3 2. À. HERGA ROTA A herbG Pola. er. Desr. Cat. 4. cuneifolia. Lamarck. Ptarmica herba rota, Dec. Prod. t. vi, page 22. Petite plante de cinq à six pouces, glabre ; tiges ascendantes redressées , simples ; feuilles sessiles , en coin, à peu de dents, ou rarement subdentées; corymbe simple à peu de fleurs; capitules pédonculées ; involucre ovale, glabre ; écailles ovales à marge brune; six à sept rayons us, obtus, subentiers ; paillettes du ré- e à uses ; ner” à sommet brun. … Lieu: les Alpes du Da tuphiné. 3. À. à GRANDES FLEURS. 4. grandiflora. Bwsenrs. A. dracunculoides. Desr. Cat. Leucanthama. Pers. Syn. pl. Ptarmica grandiflora. Dec. Prod. Tiges d’un pied, droites, arrondies, à sommet un peu pubescent , paniculées; feuilles linéaires , acumi- nées , à dents abres; fleurs en corymbe, peu smleuie. chacune d'elles longuement pé- dicellée; involucre hémisphérique, à écailles à marge brune , de huit à neuf ligules grandes, obo- vales, à trois dents; paillettes du réceptacle .ob- longues, à sommet bifide denté ; les fleurs sont plus grandes que celles de l 4. es et plus petites que celles du speciosa. SE ‘Lieu : le Caucase; cultivée à Paris, en Angle- térre, etc: .N 4. À: STERNUTATOIRE. 4: ptarmia: Fi LR Bor. Cour. Ptarmica vulgaris. Dec :. Prod: Tiges de : . droi + douze à quinze p droite ns | Fi v : aie Led d rement ; feuilles sessiles , glabres, linéaires-lancéo- lées, à dents pointues , égales; fleurs en corymbes subpaniculés, à pédoncules pubescents; involucre subhémisphérique, à écailles velues, ovales, à marge ferrugineuse; huit à douze rayons subar- rondis ; à trois dents; paillettes du réceptacle ob- ongitl >» pubescentes. Lieu : l'Europe , la Sibérie, la France, etc. -8.A,S: BoUTON D'ARGENT. 4. p. var. : multiplex. REn. Flor. ornem. Toutes les fleurs à demi-fleu- rons ligulés. 6. A.S. PUBESCENTE. {. p. Var. : pubescens. Dné. : ubesce: tes, “plus 7. A, S. NAME. À. p. var. : dnearis. Dec. Prod: Feuilles glabres, étroitement linéaires. 4. fragilis. RazBrz: “ort: Se trouve aux environs de Paris. Dec: =8.4À. REMARQUABLE. Æ: speciosa: Wap. RH nt Cat. ed. 3. P. speciosa. Dec. Prod. vi. LeDes. FL atlant. Tiges de. quinze à dix-huit pouces, droites, rameuses ; anguleuses , pubesciritess feuil- les sem sole acuminées , die - dents de la base peu profondes , un ‘on peu n nombreuses € | compos 6; dr e sul lé ui pe cl 4: 9: À. BIDENTÉE: 4. serres: Bres. FI. tour. 2. cé - Dec. Prod. Tige de: ae mo vingt pouces, _r simple striée, à 4 feuilles linéaires lancéolées, acuminées , velues en dessous, dentées à dents denticulées ; fleurs en co- rymbe comme simple; les pédicelles étant non divisés ou peu rameux; mvolucre subcampanulé, velu , à écailles à marge brune; huit à neuf hi- gules obovales à sommet à trois dents ; réceptacle à paillettes membranacées , acuminées , à sommet denté; corymbe de cinq à vingt dort Lieu : Ibérie, Taurie; introduite en Angleterre en 1830. ie 10. À. DENTÉE. 4. serrata. Retz. Obs. Desr. Cat. P. serrata. Dec. Prod. 4: anglica. Loun. Hort. Brit. G. Dow. Tiges de deux pieds, ascen- dantes, droites, simples, velues, pubescentes ; feuilles tomenteuses, linéaires, lancéolées, forte- ment dentées , comme pinnatifides; lobes oblongs, btus, entiers ou denticulés; fleurs en co- rymbe comme composé ; involucre subcampanulé à écailles à marge brune; sept à huit rayons obova- les, tridentés; réceptacle à paillettes oblongues un peu poilues, à sommet roux. Dans les jardins elle devient glabre. Lieu: Angleterre. Loup. Alpes. Lam. Desr: | Suisse. Wizco. 11. À. pe Moncous. 4. Mongolica: Fisca. Désn Cat. P. Mongolica. Dec. Prod. Tiges de 15 à 18 pouces, droites , simples, pps ou. Rai- neuses; feuilles htiéoléen: linéaires , . re un peu cells à ‘écailles aies à ” marge - 4 ligules moitié plus petites que dans le Prar- 5 mica , obovales, à trois dents ; réceptacle à pail- lettes membranacées, glabres. Lieu : la Sibérie, Mongolie, etc. 12: À: CRÈTÉE.. À. cristata. Rerz. BorT. Curr.,t.1v, p- 221. P. cristata. Dec. Prod. Tiges de 6 à 7 pouces, diffuses , très-rameuses, glabres inférieurement, blanchâtres, pubescentes dans le haut; rameaux déclinés ; jeunes linéaires, planes, scumibées den- " les dent t crêtees ; fleurs corymbe simple. Lieu : l'Italie ; introduite en Angleterre en 1784. Il° Section. Fleurs jaunes ou jaunâtres. 15. À. DÉCOLORÉE. 4. decolorans. ScuraD. Wazr. Enum. Desr. Gat., ed. 3. Dec. Prod. vi, p. 27. Tiges d'un pied, droites, rameuses , un peu glabress ; feuilles glabres, linéaires, acuminées, également dentées,, dentelures subdenticulées, dde inférieures plus profondes ; fleurs en corymbe composé ; Invo- lucre ovale-campanulé ; six rayons jaunâtres, obo- vales en coin, à trois dents; paillettes entières. Lieu : L Antlatase: Dec. Prod. 14. À. Acerat. (Herbe aux charpentiers.) A Ageratum. Lix. Desr. Cat. ed. 3. Box. Cucr. Dec. Prod. À. viscosa: Lamar. FL fr. Tige d'un à deux pieds, droite, un peu glabre ; feuilles oblon- gues, übtuies /deitéef smiicies en pétiole, fas- cicalées ; fleurs en corymbe serrées, composées ; in volucre à écailles mucronées; trois à cinq rayons comme difformes , j jaunes. Cette espèce, du reste très-distincte, varie beaucoup soit dans la forme des feuilles, des ligules , des tiges, etc. Lieu : la France mérid., l'Espagne, l 6 IE Diviston. Feuilles pinnatifides. F° Section. Fleurs blanches. . 15. Asnes Aves. 4. lpina. Lin. Desr. Cat., ed. 3. Bor. Cuzr. Prarmica alpina. Dec. Prod. Tige basse de 6 à 7 pouces, droite, rameuse, glabre ; feuilles lancéolées , pinnatifides, pectinées ; lobes pointus, dentés, les inférieurs plus profonds, subam- plexicaules ; fleurs en on composé; involu- cre obovale subcampanulé, à écailles à marge brune ; sept à neuf rayons PA 22 comme à trois dents ; réceptacle à paillettes à sommet roux, daté” + pe Lieu : les Alpes de la Savoie , de la Suisse. 36NA. conne pe cerr. 4. clavennæ. Lin. Desr. Cat. ed. 5. Ptärmica clavennæ. Dec. Prod. 4. cla- vennæ. Bor. Curr. Tiges de 6 à 7 pouces, droites, simples , à sommet comme sans feuilles ; feuilles ra- dicales pétiolées, pinnatifides, à peu de lobes, oblongs, entiers ou à trois où quatre divisions, celles de la tige sessilés à base divisée; fleurs en corymbe simple ; comme en ‘ombelle ; involucre ovale - -campanulé , à à écailles à marge brune; sept à huit rayons ovales à trois dents; paillettes du réceplacle à sommet bifide denté; toute Ja Les ouverte d’un duvet serré blanchâtre. “Lieu : : les Alpes de l'Italie, de FAutriché, etc. “17. À. À FEUILLES DE CARDAMINE. A. mpätions: ke Drsr. Cat. Bor. Cuir. Ptarmica impatiens. Dec. L] 7 rieurs sublobés ; fleurs en corymbe compose ; 1n- volucre ovale , subhémisphérique , pubescent , à écailles à marge brune; sept à huit rayons obova- les ; paillettes à sommet laineux. Lieu : la Sibérie , où elle est fréquente. 18. À. « ... .. A. chamæmelfolia. Pourrer. Dec. Prod. Tiges de 8 à gpouees, comme droites, arrondies, presque simples ; feuilles pecladest Din à lobes. linéaires très-entiers; fleurs en corymbe composé, comme serré sans bractées; involucre ovale-oblong , pubescent ; écailles oblongues ; cinq à six rayons planes , obovales; réceptacle à par lettes oblongues-linéaires.,, poi -pâles.…. Lieu : la France ,. les Pyrénées ; ‘introduit en An- gleterre-en. 1825: ‘19. À. RUDE.. 4. squarrosa. Air. Kew. Loun., Hort. brit: Dec. Prod. Tige d’un pied, ascendante, striée, un peu velue ; feuilles lancéolées-linéaires, pinpatifides ; sion ovales, cunéiformes , inci- sées , acuminées, verticillées. lite dci te de Introduite en 1775. HE Section. Fleurs pra purpurines ou rouges. 20: À. A. | FEUILLES DE CORONOPUS. À. coronopifolia. | Wan. Dec. Prod. Loun: H. brit. Tiges de 18 à RE pe MAUR herbacées, droites ; feuilles P s 3: lobes lancéolés, den- tés ; fleurs pros :_corymbe « Lpnnent, serré ; in ovale, à écailles un peu velues, oblongues,: btuses, à. marges. comme membranacées ; des à trois raEen obovales à trois dents; ; paillett L2 8 concaves, membranacées, glabres. 4ch. ageraum, var. B. Lam. Dic. Fleurs jaunes. - Lieu : Orient. Wiczp. Introduite en Angleterre en 1823. 21. À. DE GErBerY. 4. Gerberi. Bres. Fl:taur. Dec. Prod. Lou». H.brit. Tomenteuse, un peu blanchitre ; plusieurs tiges simples, hautes d’un pied et demi; feuilles pinnatifides ; lobes étroits, incisés, den- tés, les dents à sommet cartilagineux mucroné , celles du sommet très-entières ; fleurs purpurines jaunâtres, en corymbe évité , serré; involucre oblong, subvelu ; écailles oblongues; trois à sept ravons petits, bi ou trifides ; paillettes peu nom- breuses, oblongues , iembrintééess glabres. ieu:leGaucase.Introduite en Angleterreen 1827. 22. À. PEcrINéE. 4. pectinata. Win. Desr. Cat. re Prod: Aéh. _ochroleuca. Wap ét Krrr. Tige de 15 à 20 pouces ; “ARE , velte ; feuilles pecti- nées-pi sslerbs entiers ; elles sont ous Msrveres tomenteuses , ou munies de très-petits poils, ou pue re étant ultr jaunâtres, en corymbe composé , compacte in- “eue ovale, phbeseent; quatre à ge rayons etat À PU TS DURLELLEC 7 PAICLLES ova es. obtuses, membranacéés, Mules. 25. À. À FEUILLES D’ASPLENIE. À. asplenifolia. Vent. ft. Cels. 4. Rosea. H. P. Drsr. Cat. ed, 3: 4: as- plenifolia. Dec. Prod. Tiges de 18 à 20 pouces, gla- bres ,- droites, arrondies, quelquefois rameuses ; feuilles radicales pétiolées, pinnatipartites , à lobes pinnatifides ; les be RER à lobes J | 9 glabre; écailles pointues, à marge, et à paillettes à sommet très-étroit, d’un brun noirâtre. Lieu : . . : . Cette plante pourrait bien n'être qu'une variété de F4. ARE Aie ; introduite dans les jardins. IIIe piviston. Feuilles pinnées. 1° Section. Fleurs blanches. 24. À. Sanrounoïne. 4.Santoliroides. LaGas. Dec. Prod. Lour. Hort. brit. Comme suffrutescente, droite, toute velue , tomenteuse ; tige d'un pied; feuilles pinnées , à segments très-petits, transver- salement imbriqués, à trois lobes denticulés; fleurs en corymbe composé , bractéolé, serré, ayant de huit à douze têtes ; capitules subglobulenses ; in volucre à écaïllés à sommet velu-barbu, ainsi que les écailles du réceptable; cinq à six rayons très- courts, suborbiculaires , à sommet denté, d'un . Lieu : l'Espagne. Cultivée en Angleterre. 25. À. MusQuÉE. 4. moschata. JacQ. Dese. Cat. ed. 3. Bor. Curr. ed. 2,t. 4, p. 221. Ptarmica muscata. Dec. Prod. Tiges de deux pieds , un peu glabres, érigées , simples ; feuilles pinnées, ponc- tuées, à lobes linéaires, comme très-entiers, un peu obtus ; fleurs en corymbe simple , presque en om- belle ; Aasré pubescents ; involucre ovale-cam- ulé; écailles d'un brun-noirûtre ; …— à six rayonsobtué;-à troiscdantsé : 5 À Lieu : la Suisse, les Alpes du Dauphiné ; etééi À 26. À. NorRATRE. 4. atrata. Lin. Bor. Cuvr-Ptar- mica atrata. Dec. Prod. Tigesdedeux pieds, droites rue, ee men x L u pa 10 bres ; les radicales pétiolées heneltiitisthe. pinnées ; lobes linéaires acuminés, entiers; parta- gés: fleurs en corymbe simple ; pédicelles velus : involuere presque campanulé ; écailles à marge noirâtre; huit à dix rayons subarrondis , à trois dents ; paillettes lancéolées à sommet noir. here les Alpes de la France, de la Suisse, etc. 27. À. naine. À. nana. Lan. Desr. Cat. ed. 3. Bor. Cucr. Ptarmica nana. Dec. Prod. 4. lanata. Lamek._ Toute velue, laineuse ; plusieurs tiges simples , subérigées > feuilles pinnées à segments presque égaux, linéaires-lancéolés ;- pointus, en- tiers, rapprochés ; involucre obovale- campanu- lé ;: écailles obtuses, marginées de brun; cinq à huit rayons obovales, subarrondis , à trois dents; e bg à. sommet brun ; plante de six à sept pouces 1528. Rodfaie “+ ie Eu. Bor. Curr. Dec. Prod. Sous-ligneuse , d’un pied ; rameaux tomen-— teux, blancs, à sommet feuillu ; feuilles segments subarrondis; raîle pes se | un peu glabres, convexes en dessus, se à 2 $ fleurs en corymbe composé ; involucre presque gla- bre; “écailles presque glabres, ovales ; quatre à ‘s rayons obovales subarrondis, à sommet obtus , à trois dents. Lieu : la Crète. - 29. À. D'un BLanc soyeux. 4. Holosericea. Mg + : Loup. Hort. brit. Tige de quinze à dix-huit feuilles pinnées ; fleurit de juillet en septe - Lieu : le mont Rénasse, introduite en Augle- | da en 02m. 5 +30. À. pu Vian di Éaloaians Soit Loun. Hort. II brit. 4. Helvetica. Murpay. Ptarmica valesiana. Dec. Prod. Toute poilue, subvelue; tiges d’un pied , subérigées ; arrondies, simples , feuillues ; feuilles pinnées ; rafle large, ailée, comme entière; cinq à dix lobes rapprochés, en coin, lancéolés, incisés , dentés; corymbe comme composé; pé- doncules tomenteux ; involucre hémisphérique , a écailles à marge d'un roux brun ; cinq à six rayons sübarrondis , obtus, à trois dents. Lieu : le Valäis; a Suisse. introduite en Angle- terre en 1810. 31. À. À GRANDES FEUILLES. A. macrophylla. Lx Desr. Cat. ed. 3. Bor. Guir. v..4. Ptarmica phèsR Heads phylla. Dec. D Tiges de deux à trois pieds, un peu glabres, érigéés, »simples ; feuilles pinnées , à lobes ns. lancéolés, incisés , inégalement dentés, ceux du sommet confaetds fleurs en corymbe composé ; involucre ovale - campanulé ; écailles obtuses à marge brune; se à six ue obscurément à trois dents. Lieu : les Alpes. IF Section. Fleurs jaunes ou jpaphtees… 32: À. EN FAUX. 4. fulcata. Lan. Desr. Cat. Dec. Prod. Tige simple comme velue, de six à sept pou- ces; feuilles pinnées ,- poilues ; pinnules + en trois Es à peu de fleurs ; capitules 1 nier p pédicu- lées, hémisphériques; involucre subvelu ; rayons der obovales, arrondis obtusément, à trois dents; ; = glabres, ‘Pains “feu: l'Orient; féuré d' un jaütie pâle. ; Ë 33: À. IMBRIQUÉE. À. imbricata. _… H. Ce. 12 Dec. Lour. H. brit. Tiges de dix-huit pouces, sous- lhigneuses à la base, ascendantes, canescentes ; feuil- les arrondies, ayant comme six rangs de folioles ; le sommet de la tige est nu et porte plusieurs pédi- celles allongés , uniflores; involucre campanulé ; écailles ovales à marge membranacée; dix à qua- torze rayons planes, obtus, jaunes. Lieu : la Perse. 34. À. A FEUILLES MENUES. 4. tenuifolia. LAMARCK. Desr. Cart. ed. 3. Bor. Curr. Dec. Prod. Tiges fru- tiqueuses , rameuses, d'un pied; rameaux efhlés, substriés , blanchâtres ; feuilles pinnées , arron- dies, tomenteuses, segments tripartites, à lobes un peu pointus, entiers, ou subdentés; fleurs jau- nes en,corymbe composé, serré, de huit à douze têtes; involuere obovale ; écailles à marge mem- branacée, obtuse ; cinq à à six rayons obovales, pres- que difformes, petits; paillettes oblongues mem- branacées , eos. | Lieu : l'Orient. Me 35. À. SANTOLINE. À. pan are ta: Dese. Cat. ed. Bot. Curr. Dec. Prod. Tiges roliquesst très- rameuses , d'un pied ; rameaux blancs tomenteux ; feuillès pinnées , subtomenteuses ; segments. tri- partites, ? à lobes denticulés ; fleurs d'un jaune pâle en cory composé, fastigié; involucre obo- En tomenteux ; écailles obtuses ; paillettes à dos presque laineux ; quatre à six rayons. courts , difformes. Lieu : 1 "Égypte. 56. À. FAUSSE À NTHÉMIDE. 4 . anthemoïdes. F mes ne ‘la Prod. Lou. H. brit. Tiges ascendan meuses , pubescentes, de six à sept p 13 pinnées-poilues; segments linéaires, très-entiers , obtus, quelques-uns à sommet presque denté, les inférieurs les plus longs ; fleurs d'un jaune pâle, en corymbe simple ; rayons raccourcis. Lieu : ignoré. Introduite en Angleterre d'abord. 57. À.DÉCUMBENTE. À. decumbens. Lam. Dic. Desr. t. ed. 3. Bor.Gurr. Dec. Prod. Toute la plante sub- cendrée velue, les jeunes tiges décumbentes, de six à sept pouces ; les florales redressées ; feuilles pin- nées à lobes sublancéolés, mucronés; fleurs jaunes, à corymbe composé, fastigié ; involuere ovale, pubescent, à écailles obtuses ; : = à pr __ petits, ovales , comme à trois Spsee Lieu : le 38. À. : D'ÉCEME, 7. Æ siries. Desr. Cat. ed. 3. Lis. Bor. Cuzr. Pers. Syn. plant. Tige frutiqueuse, d’un pied, simple, cotonneuse; feuilles pinnées, blanches , tomenteuses ; pinnules subarrondies, obtuses, dentées ; fleurs d’un beau jaune, en co- rymbe composé, serré et plane en dessus. Lieu : l'Orient , l'Égypte. 59. À. AURICULÉE. 4. auriculata. Wixv. Pers. Syn. pl. Louv. Hort. brit. Tige d’un pied ; feuilles pinnées, tomenteuses; pinnules oblongues à la base, auriculées, cbtusément sea celles du sommet 3 J y PE AE posé, serré. Es Sie -lO: HS + LR. à: A à ; 182 7. 40. À. BLANCHATRE. PA albéto: Wan. Enum. Lou». Hort. brit. Tige d'un pied ; fins d'un j: pâle, en juillet. | | fre À air : .... Introduite en Anglete de 1819. . À aie a prit menée) . :14 JARDIN FRUITIER. PRUNE surpassE monsieur. ( Voyez la figure. ) Ce prunier a été obtenu de semence par M. Noiseite, chez qui il a fructifié pour la pre- mière fois en 1819. Ge pépiniériste le considère comme un hybride des pruniers de Monsieur et de Jérusalem. Il ressemble davantage à ce dernier par son bois et par la vigueur de sa végétation. Il est très-productif. La plupart des fruits ressemblent égalements la prune de Jérusalem. Ils sont gros, ronds et par- fois obronds, d’un violet noirâtre, très-couverts de poussière blanche qu'on nomme vulgairement fleur. La chair est jaune et d'assez bon goût, surtout quand le fruit est très-mûr. La maturité a lieu vers la fin de septembre. C'est un arbre qui mérite d’être cultivé à cause de:sa Foie et de la beauté de ses fruits. Unner. PLAN TES D'ORNEMENT. PSSSEE TERRE, . Dane GLosE save. (Voyez la planche.) Cette belle variété, qui a paru pour la première bis à l'exposition des Dahlia faite en septembre dernier par la Société d'horticulture, a été obtenue de semis dans les belles pépinières de Farey-les Lis, près Melun ; par M. Uthérart, qui en Se le | Pme - Elle est très-remar , ne prssque ph rique , et la multiplicité de Er pétales rou- 15 lés en cornets qui occupent toute la surface et sont d'un beau jaune serin foncé. La circonférence est garnie d’un seul rang de demi-fleurons beaucoup plus développés , largement canaliculés, échancrés au sommet et d’un jaune légèrement plus pâle que sur le reste de Ja fleur. Cette espèce de collerette fort régulière ajoute encore à l'éléganee de ce Dahlia, qui ne peut manquer d’être recherché par les amateurs de ce beau genre. Les personnes qui le désireraient doivent se hâter d'en faire la demande à M. Uthérart, qui, ne l'ayant encore que peu multiplie, ne pourra satisfaire aux commandes qu d’ pe den de leur inscription. Doverce. Sur les couleurs des Dahlia et la recherche d'une variété à fleurs bleues. . La Société royale d'Horticulture a provoqué en septembre dernier une exposition de Dahlia. Ce beau genre, le rot de l'automne, méritait cette dis- tinction par les nombreuses et riches variétés qui se produisent chaque année. Elles m'ont encore paru dre pr cette fois que, réunies en elles se faisaient valoir les” unes …. » didrsirable-fécondié de la mure: sa puis sance de colorisation. - : a Ph. a D nn ne nt à 21 |. dire la brillante déstinée lces dé tair imp portati en France, on recherche aujourd’hu ui DE forme que la couleur. Les amateurs, | >ntho tes des goûts —.—. ,; donnent le: gd 16 _mos voisins d'outre-mer ont nommés perfec- tions sil faut dans ces fleurs, qui doivent être pres- que semi-sphériques ou du moins très-bombées , que les pétales ou plutôt les demi-fleurons et les fleurons soient nombreux, {uyautés et rangés avec la plus parfaite régularité, et de facon que chaque zone circulaire aille en diminuant de grandeur de la circonférence au centre, qui offre le minimum de développement. Bien que la couleur soit re- jetée au second rang dans les perfections, la palme appartient toujours aux Dahlia de ce genre qui, à cette séduisante symétrie de forme, joignent un coloris brillant et pur, d'un seul ton, ou diverses couleurs se nuançant agréablement et dont l’al- liance flatte l’œi Ce sont dos MM. D Jacquin frè- res, Paillet, Rifkogel, Robelin, Souchet, Soutif, Tripet, Vilmorin, etc., qui sont en possession d'offrir aux amateurs les variétés le pe. à la mode , et dignes de fixer leur choix. M. Poiteau, dans un rapport fort intéressant sur cette exposition, lu en séance de la Société d'Horticulture, s'est appuyé de la désespérante autorité de Decandolle pour affirmer que jamais la plante dédiée à Dahl ne produira de variété à fleurs bleues (1), parce que, dit le savant Gene- vois, « le jaune et le bleu semblent être les types fondamentaux des couleurs des fleurs et s'excluent mutuellement. » Dans le numéro d'oc- () bons le numéro de spintiee des Aonaies de 1 Société à pme en cul ne contient pas © sé É Le SES ? Muse moi, : Li, Le ; É'T tobre 1856 des “nnales de Flore, j'ai moi-même rapporté cette opinion de l'illustre botaniste ; mais j'ajoutais : « Cependant si lon remarque doiibien les couleurs se sont épurées dans quelques varié- tés, tandis qu'autrefois elles étaient toutes louches et fausses; si l’on fait attention qu'il en est où le bleu se rencontre déjà , en bien petite quantité il est vrai, mais dont le coloris ne pourrait être imité par le pinceau du peintre qu’ avec du earmin et du bleu; si l'on considère qu’une loi générale a ses exceptions, on conserve encore l'idée que la chose: est possible, et l'on ne peut que conseiller aux marchands et amateurs de continuer à semer: » Cette pensée d'alors, je l’ai encore aujourd'hui ; et malgré qu'aucun Dahlia bleu ne soit sorti des nombreux semis qui ont été faits depuis que j'ai écrit ces lignes , je persiste à espérer que quelque jour ce résultat sera obtenu. Je vais essayer d’exposer les raisonnemens sur lesquels je me fonde; puissent-ils ébranler les convictions opposées et encourager de nombreux essais ! La nature a créé trois couleurs simples, géné- ratrices de toutes les nuances connues : ce sont le jaune , le rouge et le bleu , que Fon retrouve dans le spectre solaire et l’arc-en-ciel, avec leurs com- posés orangé , violet et vert, ainsi que dans tous les corps organisés ou inorganiques , où à elles ont formé des combinais quoi y leurs une exclusion qui n’existerait pas entre ha- cune. d’ elles et le rouge, puisque nous voyons des ahlia, depuis le rouge le plus franc j jusqu'à lo- ‘OCTOBRE 1858. 18 & où le jaune entre pour beaucoup, et jusqu'au dde où déjà une certaine somme de bleu est ve- nue s’allier au rouge ? J'ai vu à Neuilly, et notre collègue M. Jacques a montré à la Société d’ Horti- culture un Dablia dont toutes les fleurs offraient , à la place des fleurons et demi-fleurons, des produc- tions foliacées de couleur verte comme les feuilles, et dans lesquelles le jaune et le vert, loin de s'ex- clure, s'étaient iutimement combinés. Pourquoi d’ailleurs la corolle serait-elle l'unique siége où se produirait une semblable antipathie , tandis que les feuilles offrent toujours l'union intime du jaune et du bleu ?Mais, indépend ent des fleurs à nuances plus ou moins violacées , qui annoncent la présence bleu, ou le trouve encore dans les Dahlia à fleurs d'un marron foncé, car le jaune.et le rouge ne peu- vent à eux seuls, dans quelque proportion qu ils soient combinés, pro Puisqu'il est incontestable que quelques variétés ont du bleu parmi les élémens colorans de leurs fleurs, on. ré conclure , de ce que cette couleur se produit déjà en mélange, qu'il n’y a pas de rai- son pour qu'elle pe s'épure pas un jour et ne par- vienne pas à teindre seule les pétales d’un Dahlia. Il a fallu du temps pour obtenir les unicolores rouge et jaune dans l'état de pureté RE TRRM nonperant one Me Ent il -xception + Les personnes qui ont observé avec attention les résultats progressifs du semis des Dahlia ont pu voir que ce n'est qu'après plusieurs années de cul- ture qu'on a obtenu les Dahlia blancs ou inco- _ et ce n'est qu'après eux que _———— cg s'est montrée, Pour quiconque, veut réfléchir , la conséquence suivante est inévitable : il a fallu, pour produire une fleur incolore, que les élémens pro- ducteurs des trois couleurs primitives fussent dé- truits dans la graine mère de cette variété , et en- suile une petite quantité de l'élément rouge, venant à se mêler au blanc , a donné naissance à une teinte rose plus où moins Alcidée. dou impossible qu'il en soitautrement ; car, si l’on se refusait à admettre la disparition des pr ons jaune et rouge, on ne pourrait concevoir l'existence du rose , puisque vai- nement on ajouterait à un mélange de jaune et de rouge une plus grande somme, de cette dernière couleur, sans-jan délicate. Forcé de reconnaître qu'u un Dablia blanc n'a pu provenir que d'une semence où les élémens pro- ducteurs du jaune et du rouge se trouvaient dé- truits, que. le rose n'a pu se former que comme résultat d'une graine pareille à la précédente, mais contenant toutefois une petite portion de l'élément rouge, on est contraint d'admettre la possibilité de F'annibilation complète dans les graines de Dablia des élémens colorifiques rouge et jaune qui ont paru être dominans jusqu’à présent, comme aussi leur existence dans d tà l'infini D'induction en te on arrive encore à cette conséquence : puisque toutes les couleurs ont disparu pour faire un Dahlia incolore, puisque chacune d'elles reparaît parfois pour venir teindre le blane d'une nuance plus ou moins énergique , il ne peut y avoir aucune raison pour s'opposer à ce que le bleu n'apparaisse pas seul à son tour, car il existe déjà dans quelques voient mie nor 20 évidémment dans eelles d’un coloris violacé et d’un brun plus ou moins foncé. Or, il est certain qu’on aurait une fleur bleue si l'on pouvait supprimer le rouge du violet, et le rouge et le jaune du brun; pourquoi cela n’arriverait-il pas dans la nature, puisque l’un et Yautre de ces deux principes colo- rifiques disparaissent parfois entièrement dans les fleurs obtenues de semis ? Le même raisonnement peut s'appliquer à la possibilité de la création d’une variété à fleurs noi- res ; et, à l'exposition dont j'ai parlé en commen- Cant , il y avait plusieurs échantillons approchant presque de cette nuance. En effet, si la nature se plaisait ? à combiner , dans un éqailib® parfait , les couleurs jaune, — et bleue , le phénomène se- - Et, qu'on nes y tésipe pas, les principes de co- lorisation sur lesquels je m'appuie ici sont confor- mes aux lois naturelles démontrées par les expé- riences de l'optique, ainsi que par le mélange couleurs inatériciles ; cris qu'il al s'opère dans les arts La lumière quides tenant en dis: solution parfaitement équilibrée , lun du jaune, Vautre du rouge , et le troisième du bleu, produit du noir, et le peintre qui mêle sur sa palette ces trois couleurs dans une juste ERP obtient S carmomatant noir. "Puisque j j'ai abordé les phénomènes de la ciasie sation, qu'on me permette d'en présenter sommai- rement le tableau général; il est le résultat de Fobservation des lois suivies par la nature dans la _éréation des couleurs nées de la lumière décom- hs dd: + LE 3 * Rs. us di d posée, ou obtenues par le m ù 21 colorifiques qui sont un produit naturel, où ex- traites par la chimie des imatières étpiogiines pr quelleselles é taient ; je l'espère, les sonner en que je viens de donner, et aidera peut-être les cultivateurs à désigner d’une manière plus précise les nuances des variétés de qu'ils ont intérêt à faire connaitre. a BLANC est l'absence de toute couleur. Hn'est pur que lorsqu'il est parfaitement incolore, ; : Le sauxe , le rouGE et le BLEU sont les trois cou- leurs simples, primitives et élémentaires : il ny a point de nuance imaginable qui ne doive sa nais- sance à l’une d'elles ou au ré de deux eme elles ou de toutes.les trois. Combinées deux à deux, êlles éobiérvent toute leur puissance colorifique, c'est-à-dire que l'œil même reconnaît les deux éléments de la couleur produite: Dans cet état, elles forment trois re lorés, qui portent les noms suivants : : Mélange de jaune et de Bras qui: se divise en orangé jaune et en orangé rouge, suivant que l’une des deux couleurs est en excès. : : Vert. Mélange de jaune et de bleu qui, us ses proportions, devient vert jaune ou vert bleu. Viozet. Mélange de rouge et de bleuz. qui, d'après la règle indiquée pour les deux p Nr à ur ge Ga: vies Heu re tenic 1 34: tandis Paire F4 ee Pr 4 ds À Lo À 22 faut le concours équilibré de chacun des trois élé- mens colorifiques, il arrive le plus souvent que Île mélange, étant inégal, donne naissance à toutes les couleurs fauves et brunes plus ou moins intenses, Ces dernières ont toujours pour fond du noir qu'on peut considérer comme latent, car il échappe à nos yeux, masqué et déguisé quil est par les couleurs dominant dans le mélange. Ainsi on aura du noir jaune, rouge, bleu, orangé, vert, violet, orangé-jaure, orangé-rouge, vert-jaune, vert-bleu, violet-rouge et violet-bleu, selon que les couleurs qui servent d'épithète au noir seront en excès ; et, comme ces couleurs excédantes changent assez le noir pour Fi nous ne le reconnaissions pas à la désignons les nuances qui en résultent par Fee dénominations Le set comme marron- clair " . RS r,brun mass ses une à une au blanc pur eréent toutes les nuances délicates et fraîches dont la nature se plaît à revêtir les fleurs, excepté les orangés ; Les verts et les vio- lets de tous les tons, dont j'ai indiqué plas haut la formation. Ainsi le jaune, mêlé au blanc dans des proportions graduées , amènera tous les tons qui peuvent exister entre le blanc et le jaune le plus intense. lien sera de méme du rouge, Les produira le rose, ances plus foncées, jusqu'à ce qu'il soit: pur Sréérses enfin le bleu, nes de la même manière, se ou l'échelle crois, les lois nat par induction pour vhvire à PA ane 408 23 création d’un Dahlia bleu, je vais examiner les objections qu’on ne manquera pas de me faire. On me citera certainement le genre rosier, qui, ayant donné des roses jaunes, n’en produit aucune bleue , malgré les innombrables semis dont il a été l'objet. En reconnaissant ce fait , je ferai remarquer que les nuances qui distinguent les Roses n'ont rien de l'intensité de celles des Dahlia, et qu’elles ne dépassent pas le rouge vif; que malgré le bleu qu'avec beaucoup de complaisance on a bien voulu apercevoir dans la fameuse rose Duprez, aucune n'est aussi violacée que dans les fleurs qui nous occupent, et qu'enfin nulle n’a encore offert de couleur fauve aussi foncée qu’on l'a vue dans quel- ques variétés de Dahlia. D'où je conclus qu'en re- gardant comme possible, pour mon compte, l'ap- parition d’une Rose bleue , je crois infiniment plus probable celle d’un Dablia de cette couleur. Les genres Camellia et Pelargonium n'offrent en- core ni jaune, ni bleu : la question de savoir vers laquelle de ces deux couleurs ils pourront varier, est, suivant la loi générale établie par Decan- dolle, encore indécise, et personne, je pense , n'o- serait le pronostiquer On m'objectera sans dents encore que lès Renon- cules ont toutes du jaune et point de bleu; qu'il en est de même des Chrysanthèmes; qu'au con- M les Reines-marguerites ont donné du bleu et point de jaune. À mon tour, je puis montrer ces . deux couleurs dans les variétés de Crocus, d'Iris, de Pensées , de Jacinthes, d Auricules ete, et sou- autant 24 Au reste, je ne prétends rien affirmer; mais ce n est pas ma faute si les physiologistes, qui devraient éclairer par leurs expériences le phénomène si im- portant de la coloration des fleurs , ne daignent pas s'en occuper, et nous dire ce qu'ils devinent dans cette mystérieuse opération de la nature. C'est pourquoi je risque fort peu en exposant ma pensée, et en soutenant que rien ne me paraît contrarier les lois naturelles dans la création d’une variété de Dablia à fleurs bleues. Car, enfin lorsque l'incom- préhensible Créateur de toutes choses veut qu'une espèce de plante conserve toujours identique le co- loris de sa corolle, il ne permet pas à ses graines de prodaire des variétés; mais lorsqu'une fois il lui cette faculté , et que dans les couleurs nou- velles on trouve ss bleu , bien qu'en mélange, il y a, Je le répète, espoir de: l'obtenir pur. Maintenant ; ste que la loi établie par De- candolle est irrécusable selon l’ordre naturel, que ce savant a dû considérer seul. Est-ce que l'art est sans aucun moyen pour aider au résultat dont je m'occupe? Nos meilleurs praticiens reconnaissent sans hésiter l'influence d'une terre ferrugineuse sur la coloration de l'Hortensia, qui de rose devient bleue : ils ‘savent que certaine. terre des environs , produit un effet semblable à cause des parcelles ferrugineuses contenues dans le schiste de l'ardoise. Et pourquoi refuserait-on à un sol pareil une puissance analogue sur le Dablia ? Ce sont des tâtonnements à essayer, des expériences à faire ; c'est une idée bonne mauvaise que je hvre à l'intelligence des : A Pn teurs, et à l'égard d'une ns qui, comme le es 25 Dablia, fleurit la même année du semis, on peut bientôt savoir à quoi s’en tenir. Notre collègue, M. Jacquifi aîné, à depuis quel- ques années l'intention de s'occuper de la recherche d’un Dahlia bleu. Je sais qu'il a fait diverses tentatives pour se procurer des terres analogues à celles dont j'ai parlé plus haut: je ne dis rien de plus pour ne pas être mdiscret ; mais j'ai voulu constater que cet horticuiteur distingué avait la même idée que moi, sans nous l'être communiquée, afin que si le succès couronnait ses expériences, on sache bien que Ja pensée et l'exécution lui appartiennent également. Si donc j'étais en position de faire de pareils es- sais , voici comme je nf prendrais : s'il ne n'était | de me procurer de la terre naturelle- RE à 2" 00 à celle dont je ferais choix pour semer j'ajouterais une quantité convenable d'ar- doises pilées et tamisées, ou un peu d'oxyde de fer (rouille) et du charbon animal en poudre. Je sè- merais de bonne heure en terrines sur couche et sous châssis, afin que mes jeunes plants mis en pleine terre, composée comme celle du semis, aient le temps de fleurir et de sm leurs pme la même année. , Toutes les fois que ces plantes auraient besoir d’arrosements, on leur donnerait de l'eau dans la quelle on aurait déposé de la vieille ferraille pour la charger de toutes 5 molécules ferrugineuses ssoudre. Je sais qu'on va me dire que Foxydé de fer n'est pas soluble ni 26 composition quelconque, afin de s’assimiler à leurs organes dans l'acte de la nutrition. Tout le monde sait d’ailleurs que l’eau dans laquelle on laisse du fer un certain temps contracte un goût assez pro- noncé qui rappelle celui de ce métal. Quant au choix des graines, ceci mérite encore quelques explications. Une chance de réussite à peu près égale paraît devoir se rencontrer dans le semis des graines récoltées sur des Dahlia à fleurs d’un blanc pur, d’un rose pur, et d'un violet pro- noncé, mais dans lequel on ne puisse découvrir aucune nuance de jaune, c’est-à-dire qu'il ne soit pas noirâtre. Je choisirais donc mes premières grai- nes sur ces trois sortes de fleurs, parce que l'une n’a aucune couleur, l’autre a du rose, qui, comme dans l'Hortensia ; peut passer au ble , et la troi- sième enfin peut perdre son élément rouge, et rester bleue. Je ferais toutefois chaque semis séparément , et je planterais mes jeunes Dablia dans trois planches différentes, assez distancées entre elles et des autres Dahlia pour qu'il ne puisse s’opérer aucune fécon- dation étrangère. À mesure que mes Dahlia don- neraient des fleurs, je supprimerais toutes celles qui n'auraient pas au moins un peu de bleu , afin qu'elles ne puissent pas féconder celles que je conserverais. Toute plante dont la fleur offrirait du bleu plus ou moins pur serait soigneusement pue qe ‘elle soit double ou simple. | Je ferais de la : même manière un second s senis es recueillies sur les fleurs qui se rap- 37 pareilles précautions, on arriverait à un resultat heureux. Mon seul but, en écrivant cet article, est unique- ment d'encourager les horticulteurs à semer des Dahlia pour la recherche d’une variété bleue; j'ai essayé de leur démontrer que ceux qui affirment que jamais on ne l'obtiendra se hasardent au moins autant que moi, qui ose espérer le contraire. En leur exposant mes idées, je leur fournis un sujet de réflexions qui leur fera trouver peut-être des moyens plus assurés. Qu'ils ne perdent donc pas de vue ce proverbe d'une haute moralité : Æide-toi et le Ciel aidera. Que dans les expériences suivies que je leur conseille, ils mettent de leur côté toutes les chances raisonnables de probabilité, et qu'ils cessent d'abandonner leurs semis aux seuls capriges du hasard. | Doverce. Note s sur une variété à {leurs Horiélsnidhe l'Ama- ranthus caudatus. L’AMARANTEA FLEURS EN QUEUE, Amaranthus cau- datus, Lin, est une plante annuelle originaire de l'Inde, que l'on cultive depuis longtemps pour lornement des jardins : on la connaît encore sous les noms vulgaires de queue de renard, discipline de religieuse , ete. Cette plante produit un joli effet dans les plates-bandes , 1 rsqu'e quantité et qu’ on a eu soin de la repiquer en à place jeune et une à une. Alors sa tige de couleur “ail purine s'élève de deux à trois pieds, se ramilie e! développe à à chaque extrémité des fleurs agglo rées de couleur cramoisie , ferment de Paques 25 pendantes, qui souvent viennent toucher la terre, et décorent parfaitement la plate-bande depuis juin jusqu'en octobre : ses feuilles sont grandes, ovales, oblongues, à nervures d'abord roses et ensuite rouges , et elles donnent à la plante un aspect fort remarquable. Comme tous les végé- taux devenus communs, on néglige la culture de cette amarante ; et cependant, tenue en vases placés sur une terrasse, elle peut l’orner beaucoup plus agréablement que plusieurs autres plantes qu'on emploie à cet usage. Notre collègue , M. Jacquin, a recu d'Angleterre, en 1836, des graines d’une variété à fleurs blan- ches, qu'il cultive dans son jardin de Charonne. Toutefois cette nouvelle plante n'est pas précisé- mént blanche ; elle est d’un blond verdâtre, mais elle tranche singulièrement avec son type : elle ren differe en rien par le port et la disposition de ses fleurs ; seulement j'ai remarqué que ses feuilles étaient plus ovales , épaisses et ridées. Depuis deux ans , elle s’est parfaitement reproduite par ses grai- nes ; elle est curieuse , et fait bon effet en la plan- tant alternativement avec son type. Toutefois il faut prendre là précaution de cultiver un pied iso- lément pour porte-graines, afin d’en conserver plus longtemps la pureté. Elle est rustique et vorace, et croît dans tous terrains et à toute exposition. Pépin. #) CINERARIA. Lin. Syngénéste polygamie superflue. diées. Juss. Caractères génériques. Involucre composé d’un seul rang de folioles presque égales ; fleurons du disque hermaphrodites ; demi-fleurons de la cir- conférence femelles ; graines oblongues , couron- nées par une aigrette sessile composée de poils simples. Reine Des CINÉRAIRES , cinéraire King. Cineraria cruenta. Wizrv. var. Regina. (Voy. la planche.) . Plante vivace, s’élevant d'un à deux pieds, à tiges rameuses, garnies de feuilles alternes, cordi- formes , crénelées , longues de trois à quatre pou- ces, d’un vert frais en dessus, pourpres et drapées en dessous, à pétioles ailés et auriculés à léur base. Les fleurs sont réunies en corymbes aux ex- trémités des rameaux. Elles sont larges d'un pouce, à disque pourpre foncé, et à demi-fleurons d’un blanc pur à la base, et d'un joli pourpre au soni- met : elles exhalent une odeur fort agréable. Cette jolie plante, qui m'est venue d'Angleterre, fleurit presque toute l'année en serre tempérée éclairée , dont elle est un ornement charmant. On peut en former des groupes avec les Cineraria An- dersoni. Chandlerii, alba-odorata , toutes variétés les unes des autres et de nuances différentes, et ns ont peus ELA SE Gomenènes aurita et cruenta. lie facilement cette cinéraire de bou- 50 terreau, mêle d'un peu de terre franche, lui con- vient beaucoup. Lémos. GLAïEUL RAMEUX. Gladiolus ramosus, Horr. M. Ryfkogel , horticulteur distingué, rue de Vau- girard, 125, cultive une plante magnifique qu'il vient d'apporter de la Belgique à Paris, cette an- née 1838. C'est le Gladiolus ramosus, plante bulbeuse , à feuilles engaînantes, droites et longues d'au moins un pied ; à fleurs les plus grandes du genre, d’un beau rose, à six divisions, dont les trois inférieures, un peu réfléchies, sont lavées de rouge avec une raie blanche au centre. Souvent le quatrième pé- tale a cette couleur, les supérieurs sont plus longs ebpresque dressés. Les fleurs sont au nombre de six à dix sur la hampe, et elles se montrent en septem- bre et octobre, comme celles du Gladiolus blandus, figuré page 156, année 1556-1837 de ces Annales, et dont il est probable qu'il n’est qu'une variété. Peu de fleurs de cette famille se montrent à l’é que que je viens d'indiquer ; ce Glaïeul ne Sont mabquer 6 diète pa sep pour l'ornement. Origi- > il n'est aa LES ELEC La nes cat; 5 on » le cultive en t Ne > pi arr a es andere cvs ne faut de même arroser qu’alors. 1 Je mn GE d'age 2 pos- ar nil Ed la re dans le commerce. sance Pémin: 31 SERRE CHAUDE. Limnocnaris DE Humsozpr. Limnocharis Humboldtii. Ricu. Ann. du Muséum , L, p. 364. BoT. mac., 324, B. (Voy. la planche. } Plante vivace aquatique ; ses tiges sont flottantes comme celles du Potamogeton natans, vertes, ar- rondies , articulées, hiigues d’un à plusieurs pieds ; ses feuilles se forment en une sorte de rosace à chaque articulation de la tige, dont la distance est de six pouces à un pied environ. Elles sont au nom- bre de trois à six, rarement plus, portées par un pétiole plus où moins long ; leur forme estobovale, arrondie, un peu échancrée à la base ; leur couleur est vert-gai ; ; elles sont lisses et lsnanées: et flot- tent toujours sur l’eau. Au centre de la rosace de feuilles, se dévelop- pent presque en même temps les boutons à fleurs, dont le nombre est de trois à cimq. Ils sont longs d'un pouce et à trois sépales, de même couleur que la tige, et portés par un pédoneule long de six à sept pouces, flottant sur l'eau comme les feuilles , jus- qu'au moment où la fleur va s'épanouir; alors il se verticalement , et lon voit s'ouvrir une belle fleur de deux pouces de diamètre , à trois pé- tales larges et arrondis, moitié plus longs que le calice, d’un beau jaune-citron, à onglet d’un jaune plus intense, Au centre , se trouvent des étamines nombreuses , à filets bruns, 4 entourent les 8 tils au nombre de six à sept. 2 32 le Fillarsia ny mphæoides ; VENr., ou Mœnyanthes nymphæoïdes, Lix., qu’on trouve dans les environs de Paris, et avec lequel elle a beaucoup d’analogie par le port. Cette plante, dela famille des Butomées, est origi- naire de Buenos-Ayres ; M. Tweedie l'a trouvée dans plusieurs cours d’eau douce des environs. M. Parker l'a également vue en abondance à la Guyane an- glaise avec le Pontederia azurea., et M. de Hum- boldt l'a rencontrée dans les marais à l’ouest de Caracas. Elle fait un fort joli effet dans la décora- tion des bassins, dans les serres chaudes, où il faut la cultiver, si on veut en jouir toute l’année. Ses belles fleurs s'ouvrent le matin à six ou sept heures, et mfsment Je « soir Ru ne plusse rouvrir; mais elles se chaque jour. On la cultive pour la première fois au Jar die des Plantes de Paris depuis 1836, où on l’a reçue de Munich. il paraît que c’est dans les bassins du Jardin Bo- tanique de Liverpool qu'elle a paru d’ abord dans les cultures européennes; elle y a fleuri en 1833. On connaît une autre espèce sous le nom de Lim- nocharis Plumieré, qu'on dit fort belle, mais que nous ne ons pas encore. :N ayant pas jusqu’à présent récolté de graines , on la multiplie facilement par ses tiges, qui pous- sent , dans l'eau, des racines à chaque articulation. Notre collègue M. Neumann à vu fréquemment les Cyprins dorés de la Chine, qui vivent dans le bassin de la serre chaude, où est cultivée cette Lim- nocharis , s'élancer hors de l'eau pour atteindre les _ fleurs et les manger; ainsi qu'ils le font pour celles oi dont ils s nds. PéPiN. Aanabne, DE FLORE ET DE REVUE DES GENRES DES VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN hace: Suite.) | (Voyez le No d’Août 1836.) Re SUTTS DES. ACHILLÉES IVe Deer. : — Feuilles bipinnees. . Première Section. — Fleurs blanches. | 44, ACHILLÉE À FEUILLES DE PERCÉE pubescen- s; paillettes oblongues, pointues, membranacées, glabres. Lieu: la Taurie, le Caucase, la Canpedoeté etc. 64. À. A FEUILLES DE TANAISIE. 4. T'anacetifolia. Azrton. Dec. Prod. Loup. Hort. brit. Tige droite, pubescente ou velue, d’un pied , quelquefois rameuse, arrondie, presque anguleuse; feuilles bipinnatifides ; rafle entière, lobules très - aigus , dentés ; fleurs po ou roses, en corymbe composé ; iVolucie obovale-oblong , écailles pointues, à marge. étroite, brune; cinq rayons obovales à trois nai Re étroites , pointues. ; Lieu : la France méridionale, FA, dnitaihs : arf. sl 65. À rowenreuse. À, tomentosa. Lx. Desk. Cat. ed. 3. Bor. Cuzr. Dec. Prod. Velue-tomenteuse; tige presque droite, comme simple, d’un. à deux pieds ; feuilles. bipinoatifides , petits lobes cétacés , très- entiers; fleurs jaunes, en corymbe com composé, serré ; AE capit. ovales , à écailles oblongues, à ana DAÉe.s Gate six rayons pelits, obo- ie FR E es, à laiFrance-méridinale.: #6 Aa JAUNATRE. A. ochroleuca. Er. (Due, Cat. Sup: Dec. Prod. 4. punctata. Texore. Tige simple, presque pubescente, striée, de deux pieds ; feuilles ve- lues, ponctuées, bipinnées, rafle entière, lobes oblongs- Font dentés ; 5 involucre. ovale - -ebloug; écailles tacle conique, pa Mate à] Lieu : Italie, Naples, les A Dr | 67. À. A FEUILLES moi 4. nil At Lux. Pers. Syn. pl. Lou». Hort. brit. Tige de ns pieds, feuilles Hpinetes phone pinnules trè 68. A. émtieniieit - shriin pres Bouc: pl. Desr. Cat. ed. 3. Féüilles lancéolées, les inférieures pinnalifides , glabres ; laciniures on folioles dentées ; celles du sommet à dents presque linéaires; fléurs sans rayons, d’un assez beau jaune. bien :é).. xs Gette plante bin ne qu’une mx de V4. me Niomra G9. A PP, ON PPT : Ssties Hort. brit.. Tige ds: pieds leurs ; jaunes, en juin ct juillet. : 1} arf de Lieu :ile Cévotie.« 70: À. RESSERRÉE. 4. coarctala. Poirer. Loun. Hort. brit. Tige de ae pieds; fleurs pire -septembre ve : sud de FButogiié Cette. phone pourrait 1 bien être la même que ee Le rs age durs aps cuvée, dt les ects sn _incertaines. | RE ae M Gt. ed. My vL pe Se sd de deux à pectinr; pie nules denticulées ; Heu joe en corymbe si ë, serré ; involucre ovale, velu, sas mer presque difformes, à deux ou trois k ; Ls3 ré- re ptacle conique, à M >blongues-glabres. 42 Lieu : . . . . Cultivée au os des Plantes de Paris... 72. À. ACUMINÉE. À. acuminata. Leves. Lou». Hort. brit, Tige de deux pieds; fleurs blanches, en Fee agen à ; ne en FA en 1830. | CULTURE. Les perte a æ: mtbisfoi: 20. coronopifolia , 24. Santolinoïdes , 28. Cretica, 29. Holosericea, 32. fat cata, 34. tenuifolia , 38. Ægyptiaca, 48. micro- phrylla, Go. pauciflora,G1. Aurea,Ga: Pubescens,65:. tomentosa, 66. ochroleuca, et 67. Abrotanifolia, doivent être serrées en orangerie bien éclairée pen- dant l'hiver, ou mieux encore sous châssis froid, où elles se comportent très - bien. On les ébrienit: de leurs graines; qui doivent, autant que possible du moins, être semées aussitôt leur récolte; ces semis doivent être faits en terrines , qui seront mises à l'abri sous châssis pendant Faute et qui au printemps pourront être mises sur couche tiède; mais on peut se masi de ce soin, en les plaçant sur plate-bande au levan > € les arrosant au besoin. Lorsque . les 2 Ps sont assez forts, on en repique ce que l’on désire en pots, et on les fait reprendre : à l'ombre. Toutes les autres sont de plein air, et plus-où moins “rustiques; leur position. doit être au grand air, et non Otlirée) elles viennent assez Bien dans Lou les ter- frais, excepté pourtant. les espèces #8 RE cree tés, 21 la:8e-qui-vient bien. dans les endroits frais, mais découverts. On les obtient toutes de graines _semées sur plate-bañde en Pr air, en recouvrant 43 peu les semences et tenant la terre fraiche. Lorsqu' ou les possède, on les multiplie: facilement par la sépa- ration de leurs = et même de boutures, dra- geons ou traces; dont quelques espèces ne sont pas avares. Celles que j'ai citées pour être d’orangerie peu- vent aussi être risquées en pléin air, en les plaçant à bonne exposition, et dans un terrain sec et peu subs- tantiel ; elles y résistent dans les hivers peu rigoureux: dun Toutes sont des plantes qui peuvent servirà l’ornemént des jardins ; on distingue particulièrement la are par ses larges feuilles et la grandeur de ses rayons ; la 3e par la grandeur de ses fete | 5e, va- riélé de la 4e, les 8e, 14e, 23e, par leursifle les 28e, 3e; done 47e, Ge, 58e et Ge, me Le l'a dit. Toutes 1 ntribuer à l'agrément des jardins, ct | je suis doué qu'il n’y en ait pas da- vantage qui y soient introduites. La 4e est employée en médecine; les feuilles sèches réduites en poudre, comme sternutatoire ; la racine mâchée excite la sa- live; on la substitue facllelie à celle de pyrêthre; les 2e, 14e et quelques autres passent pour avoir des fleurs toniques , denses les nue de la 2e sont ‘toniques, stimalantes et Fi PA ; la à 43e est une des plus eta plus us employées ; on s'en sert fréquemm RÉ. les feuilles à LEE NS Rae ar A de là le nom d'herbe à char: NE EN ER | , on Fem- ploie, dit-on, dans la fabrication de la bière, én guise | de houblon; les feuilles , Le par er en jaune ; HT ques propriétés plutôt à pe ue à 44 AGRICULTURE: Notice. sur. le Madia sativa. Il n’est pas Laplsiltes qui ne reconnaisse l’in- fluence pernicieuse du climat des départemens sep- tentriomaux de la France sur la culture des plantes oléagineuses , si utiles à nos contrées. Ces chances défavorables résultent principalement des ‘alternati- ves des pluies et des gelées tardives. C’est pourquoi, depuis nombre d’années , les cultivateurs instruits observent avec soin la manière dont se comportent les végétaux de cette nature, afin d'encourager plus par- ticulièrement la c de ceux qui joignent à un produit convenable une rinergie vitale assez grande pour de nos ns. M. Bosch , jardinier en chef de Sa Majesté le roi de Wartemberg ; a vu enfin ses expériences couronnées par les résultats les plus: heureux. Il a non-seulement trouvé la plante qu'il nous faut, mais encore il la cultive avec un succès surprenant sur divers sols et sous un climat moins se nôtres, -- … Cette: plante est le x pe œrnvé, madia sie annuelle, 4 ° 3° le , qui éjà tant de droits à notre reconnaissance ; pour Mnné unie: it “. Ses ET ns est Le terre. $ 2 VUS sont 27. r | Let DL : re; qu'il das nt uls + bete :madi. Hé la famille. des e ap s'élève d'un pied et demi à deux; il “peut dt dans tous les assolemens , et réussit sur tous les ter- 45 rains, pourvu qu'ils ne soient ni trop humides , ni rer » ne pour ensemencer un hectare. On peut semer vers la fin d’octobre,rmais si l'on veut: éviter les variations de temps , on fera les semailles avec plus de sécurité au printemps , sans dépasser la mi-mai ; on sème soit à la volée, soit en rigoles. Le semis n’est nullement eadommagé par les gelées tardives, et les inaei de nuisibles le res- pectent. | Le terrain RS a pt on sème doit être bien préparé de l'automne précédent , et hersé lorsqu'il est sufli- samment ressuyé. Les graines semées sont re la pression du rouleau. Après les semailles ; il ne reste plus qu'à sarcler pour enlever toutes les mauvaises herbes , et éclaireir lorsque le jeiie pe teg na: La maturité des opère : elles sont d’abord noires, et deviennent grises en te époq 1e arrive environ trois mois après lé semis. On arrache alors, on on coupe. les terre, et on les laisse couchées sur le sol pour qu'elles sèchent ; on les traite, du reste, couime la -mavetieuis If tt fois me pas trop retarder le batlages Un hectare PR het ilogram 46 de graines, qui donnent 4o pour. 100, d'huile ex- primée à chand ou à froid, Elle peut rivaliser avec la meilleure huile de pavots, dite d’œillette, et même peut être considérée comme préférable. On peut se procurer dela graine fraîche à l’entrepôt des frères Baumann, peu restante , à Soulz (Haut- er | | .E.-A. Baumaws. HORTICULTURE., PLANTES POTAGÈRES. POMME DE TERRE MARJOLIN, La. Dans une séance de Ja Le royale d’Horticul- ture, M. Poitca t de ce tu- nr = est. Eu long temps cultivé ; mais par un. petit. nomb seulement,. car il est ebtore ! pes Bin Ce savant RS dit que tre ét Îente, et était cultivée aussi ‘sous. é nôms de pomme. de. terre is et hétérocli lite. Il wa. FR M mn oof cles, qui». à k vérité; ne diffère pas de celle des autres variétés ; cependant ellé a quelque chose de paitieulien. Elle. croît dans les ter- rains les plus médiocres et dans les terres.sableuses ; ses tigés ne s'élèvent pas à plus de six à huit pouces, et malgré cela elle fonrnit un assez grand nombre de ge À D vérité, mn Len grosseur de ceux de l-vülotte. xquéls : au moins égaux en en qualité; ie. peu aplatie et imite celle d’un rein, Le sans _— son not de te 4 dd 47 Le grand avantage de la pomme de terre Marjolin est, comme je l'ai déjà dit, de croître dans un terrain pauvre, et de fournir des tiges peu. élevées. Aussi elle est recherchée pour la -culture de primeur sur couche et sons châssis. On peut même la cultiver dans un tout -petit jardin, en en plaçant quelques touffes çà et là entre les fleurs des plates-bandes. Elle est très-hâlive, et on assure qu'elle peut fournir res récoltes par an. Il semble que la nature a formé exprès cette variété pour être cultivée dans de petits espaces, car elle peut fort bien croitre en pots , etles: personnes qui ne pos- sèdent qu’une terrasse ou une portion de cour, dans pas on va raaphéigmelques pavés, peuvent en Malgré sa petite taille, son produit est considéra- ble et égal à celui de beaucoup d’autres variétés pour la même étendue de terrain; car on sol 9 peut planter les touffes beaucoup } 12 ou 19 pouces d’int tetau-delà Cette pomme de irre, des par prendre Motèe:e Tran ip Ver 43 nique intention de faire une récolte de semences ; mais ayant remarqué parmi les plantes qui en ré- sultèrent des individus à feuilles plus développées, je les fis arracher'et repiquer séparément, afin d’en obte- nir une graine plus pure, me proposant d’en faire plusieurs semis successifs, en choisissant toujours pour porte- graines les pieds les plus touffus, et à feuilles plus larges et moins allongées. | J'étais bien aise de connaître jusqu'ou irait lamé- lioration, et je me flaitais de l'espoir d’obtenir à-la-fois une variété avantageuse comme fourrage , et: égale- ment utile pour les usages économiques, care .pen- sais qu’elle résisterait mieux à la gelée queles chicorées et lés-scaroles; que, comme elles, on pourrait là faire be par mages, et la rendre par ce moyen te o mie etenfm je croyais Rs “À ‘s ES 5 be SE RE ST LD GUESS RER ” Fr 7 que secondé année. : En suivant ea, jefs deuxou trois récoltes suc- re L 3 Sn + à E 7 + RE Le LE te qui m : plus de disf à remplir bo mon #: +. SL DS L 6: ms Po. but , et q ne se n'avaient qu'en < cœur. Mais nos dukures ayant été transportées : Ayant, en Mn bodies) on contenant ces gra nes , en faisant l'inventaire de nos magasins; je réso- lus de continuer mes essais, et, en 1838, je fis deux SRE SEP M. UE ans , leva très- Le premier semis fut fit le 5 mai ; le 20 o 7 plants chacun, sé API À 49 Louis et 4 pieds et demi de large. Les chicorées étaient espacées entre elles d’un pied en tous sens ; mais cet intervalle 4 devenu insuflisant à cause du grand dével ‘ellesont pris. La plus grande partie était. améliorée, mais quelques-unes , quoiqu’à feuilles pius larges, se rapprochaient cependant de leur type. Toutefois je fus singulièrement désappointé lorsque je m'aperçus, en août, que la moitié de ces chicorées se disposait à monter. Cette circonstance, tout-à-fait en oppotilion avec mes espérances, est une preuve de Be que AE: que la main de l'homme amène à néon civilisation , s'il est per is d’en mot , perd de sa vigueur et levi en plus tôt Te. Lire qu’elle doit vivre moins long-temps. J'en ai conclu qu'il faudrait semer plus tard pour que les pieds ne, montassent pas. Peut-être réussirait- on de même, en employant le procédé suivi pour la chiots che. Cichorium endivia , et qui consiste à semer les graines sur sonshe chaude à quinze ou vingt degrés. | J'ai remarqué aussi que * beaucoup de chicorées se sont pourries au entre, et J'ai attribué cette corrup- tion à la nature 1 | Qui est st 30 le fait pour la chicorée sauvage, fourniraient de même la salade connue sous le nôm de D Le second semis a été fait le 20 juin, et jy ai employé le reste des graines du premier; soixante pieds ont été replantés en place le 11 août , toujours à la même distance. Peut-être aurait-il mieux valu faire ce semis quinze jours plus tôt ; cependant les plantes sont bien venues, quelques-unes même ont pommé comme une laitue, ce qui est une amélioration remarquable, puisqu'elles sont arrivées à n'avoir qu'un cœur. Dans uñe réunion d’horticulteurs , j'ai fait servir trois sortes . chico rées cuites et en salade, afin de pou- voir les apprécier comparativement. L'une était t la chicorée franche, Cichorium endivia, la seconde la chicorée améliorée, objet de cette no- tice , et la dernière la chicorée sauvage ordinaire. nl est résulté de sert té Expérience, que la supério- rité de lp a été ent établie ; ; la seconde 6 a paru moins t H d’une saveur bonne et dite: quant à tab troisième, on la jugée la plus médiocre , mais toutefois man- geable, faute de mieux. | Quant aux chicorées assaisonnées en saibade!, til qualités ont été rot Érsne le même ordre Celle il est bon que je fasse remarquer ici nées à eût t été | eure si elle avait été liée, ce qui nav "+ lieu pour celle mise en rm aussi était-e verte. Les feuilles éxtérieures és été cuits « et es cos rés por salade. : er” donc que cette plant pour être cuvée 5x avec quelque avantage pour | les 1sage: faudra toutefois examiner le : vient le mieux, et la soumettre à divers modes de cul- ture, afin de reconnaître celui qui est à préférer. On peut essayer gs de la semer sur couche et sur terre, vers le commencement de mars, en replantant aussitôt que de plie a uffisatémett de force, c’est-à- dire du 15 au 30 avril, et successivement de mois en mois, jusqu'au 15 juin, en espaçant les pieds de douze à quinze pouces. On pourrait utiliser pour four- rages les pieds qui se disposeraient à monter. Cultivée comme fourrage, la ch éen parait devoir être d'un grand prodx M Een it aisément p S les assolemens, comme culture sarclée. Ainsi Méporri être plantée dans les ter- rains après | y avoir récolté de l’avoine , de l'orge où autres grains d du | és pp pe Panséé précédente. le sol à recevoir soit du CAES ou du froment , et l’effriterait fort peu. Je pense que pour diriger plus facilement cette culture, il conviendrait de planter les pieds en planches, à dix- huit pouces les uns des autres, en tous sens, en laissant ere un intervalle de trois pieds, “pour Lex fred 52 : JARDIN FRUITIER. Poire LOUISE-BONNE D'AVRANCHES. (#oyez la planche.) Cette poire a, dit-on, été trouvée auprès d’Avrau- ches par un amateur qui lui a donné le nom de sa gouvernante. Elle màrit fin d'octobre, et cette circonstance est regrettable , car c’est l’époque où l’on jouit d'une plus grande quantité de fruits dont les bonnes qualités ne laissent que l'embarras du choix. L'arbre qui la produit est tellement fertile et peu délicat, relativement à l'exposition qu ’on lui donne, qu'il est utile de faire connaitre aux amateurs ses avantages trop rares dans nos bonnes espèces. Il se prète également avec une grande facilité à toutes les formes auxquelles on veut le soumettre. Ses rameaux sont grands, érigés et bien nourris, recouverts d’une tée depoints grises pe naarers. Les feuilles : sont très étoffées, largement dentelées, de forme allongée, se terminant en pointe assez aiguë et. repré er te la figure te it: des . La RE est ur piquelée de coup dépassé sa maturité et qu AT gag composer. | ins. | PLEINE TERRE. IGÉRON ÉLÉGANT. Erigeron speciosum. DEC. On a reçu au Jardin du Roi de Paris, en 1837, des graines de cette plante, sous le nom d’Aster glaucus. Elles ont été semées sous ce nom, et les fleurs se sont montrées au printemps de 1838. I y avait effective- ment quelque r > par la grandeur et la forme des fleurs, mais des c assez marquées les distinguaient cependant. Cette nouvelle espèce est jusqu’à présent la plus belle du joie, Les fleurs ont plus de deux pouces de >; les rayons sont linéaires, étalés, n0ôm- breux, is couleur lilas-clair, et les fleurons du centre d’un beau jaune. Les tiges sont simples, feuillées , hautes de douze pouces à deux pieds, lépèrement ve- lues, rameuses à FOR, formant une sorte de panicule corymbifère. Les feuilles sont glabres , nervées ; les radicales pé- tiolées, lancéolées, entières, à pétible velu sur les côtés ; celles des tiges sont alternes sessiles, plusieurs dentées sur les bords, et la nervure médiane est très- distincte et Hlanchâtre ; enfin, elle a beaucoup de rap- ports par ses feuilles et ses Béirs à l'Aster glaucus, pe pee RES ae et Flore des __ Le ss . 54 rie à l'automne de 1837, ont commencé à fleurir fin d'avril et commencement de mai 1838. Mis en pleine terre à cette époque, les fleurs se sont succédées jus- qu’à la fin d'octobre. Elle entrera sans doute dans le genre Stenactis speciosa, glabella, etc. J'ai remarqué que le centre de ses touffes était sus- ceptible gle se détruire par la décomposition des tiges florales, comme cela arrive dans plusieurs plantes de ce genre, et que les jeunes et vigoureux bourgeons ussent à la circonférence. Il fant avoir soin de replanter les pieds tous les deux ans, en choisissant les bourgeons les plus vigoureux; par ce moyen SE aura une belle végétation, et par conséquent des s plus grandes. Cette opération doit se faire de ice de s en octobre, parce que les Le pourront se développer assez en automne pour fleurir sans interruption pendant le printemps.et l'été ar on le multiplie orme par le semis de | Es, les a D de l'été. C'est 1 encore une Ste plante vivace digne d’orner nos par- terres, et qui ne peut manquer d’être recherchée re les amateurs. Pois. Dicrrae AMHIGUE , y À FLEURS POURPRÉES.. À Di euirue Van. : Purpi | à limbe à cinq lobes in q 1e names avec le rudiment due ar hs fond de D. 55 la corolle; capsule ovale, ART » piparce en deux loges par une double cloison ; fleurs € Feuilles radicales en RE ce de PS rieures un peu étalées, les intérieures Les 2 rétrécies en partie à ] leur base, à limbe ovale, comme spathulées, obtuses, Héalérement dentées sur les bords , munies de poils blancs dans leur jeunesse, presque glabres, et d’un beau vert foncé étant adultes, un peu velues en dessous, surtout sur les nervures qui sont très-saillantes. Tiges droites, fermes, pubescentes, hautes “ deux à trois pieds, terminées par un long épi de fleurs, comme unilatérales ; pédicelles. sortant de Vaisselle plus ngue qu'eux ; calice à cinq divi- 1es , légèrement ciliées , et pu- bescentes ainsi que les pédicelles; ; la division SUN est la ps panne supérieure la plus étroite ; corolle -rande , longue de vingt à vingt-une lignes, large de due à l'ouverture de son >, comme un peu ee munie de petits poils. en dessus et de plus longs en dedans, à cinq lobes inégaux; l'inférieur, le plus long, obtus , le supérieur comme ironqué, peu distinct; d” un pourpre livide en dessus, plus pâle en LeÂPES » où elle est. fortement réticulée de stries +15 d thères b es ,et qui m'ont pus stériles k filets ns ovaire vel, gros, Ç da le blanchâtre, Cette SR che de Peu SRE sis pra avait été fécondé par e 2 56 jardinier de Mme Ferray, dans le beau jardin de Chante-Merle, à Essonne, près Corbeil , auquel on doit cette date Dit qui est vivace comme sa mère et très- rustique ; on peñt la multiplier de l'éclat de satouffe, car lesgraines m'ont paru constamment avortées ; toutes les capsules vertes que j'ai ouvertes, quoique soblsé: ne m'ont toujours présenté que des rudimens d’ovules avortés, et je l'ai vue en fleur en juillet 1838. _ Jacques. Srzkxe rnancée. Silene bin Sms. Bot. Mag. 308, Lour. Hort. brit., n. 11474. Calice oblong-ar- rondi, ghadrique o ou “conique, cinq pétales onguicu- és, nas où « à la gorge, dix étamines, Tiges He raie de vingt à trente pouces, pu- bérulentes, blanchâtres; feuilles sessiles, comme am- Pare linéaires très-étroites, pointues, entières les bords bords, pubérulentes comme les. tiges; fleurs dicules rou tes, longs de dobze à qui lignes, calice dés re doi x cinq dents ; corolle d’un beau ge a à cinq à qua- tre ou cinq Jaciniures au sommet ; la fleur ouverte à à environ un [ua de diamètre , et se montre de mai Cette plante est alta Cie et rcaiss: | duite en Angleterre en F803 ; elle est vivace ut devenir ES pl igne peut la mnil:pie par ons ardsiée tures , faites sur couche tiède où sur NE bande 37 ombragée et sous cloche; elle est jolie, et ses fleurs ont quelque analogie avec celles du Zychnis Ds. Je l'ai vue en fleur chez M. Loth, ‘jardinier rue Fontaine-au-Roi, à Paris’, qui souvent met dnié le commerce quelques jolies plantes nouvelles. Jacques. ORANGERIE. RHODOCHITON. Zuc. Didynamie angiospermie. Lin. Scrophularices. Juss. Me pogrru Banr- TING. mes. Calice persistant, campa- nulé, coloré, d'inertie; rolle tubulée, terminée parun limbe à cinq divisions; tube anguleux, couvert de poils rt me courbés en arrière. - RHODOCHITON SARMENTEUX. Rhodochiton solibil Proc rite. Bot. reg. 1755. Lophospermum Rhodo- chiton. Swerr. (Voyez la figure.) 4 Plante ligneuse à tige grimpante, grêle, purpurine et velue. Feuilles alternes, cordiformes , acuminées , dentées, à cinq nervures principales, colorées de D 22 en dessous, vert-tendre Lisant en dessus, ë pee RE menée à es pot ; ourné, L | pourpré. Fleurs pen- dantes potes par un long pédoncule recourbé sor- tant de l’aisselle de chaque feuille ; calice grand, évasé comparativement à la corolle, et teinté de pour | rosé. Corolle tubulée dont ras demi de long, Ps Ps pourpre- violet sombre, recouverte de longs poils blancs ; tube à cinq _—s He: 4.24 lobes ovales-obtus, étamines presque égales, un. à 58 plus longues que le tube, graines irès- nombreuses, entourées d’une petite membrane. Cette belle plante a été obtenue au Jardin de Mu- uich de graines récoltées au Mecque par M. le comte Karwinski, en 1829; de là elle s’est répandue dans les divers jardins de l'Europe, et notamment à celui de Berlin en 1833, et à Paris en 1835. Elle est fort voisine du genre Lophospermum , et convient parfaitement pour couvrir et orner les murs d’une serre froide, qu’elle décore fort agréablement par une tapisserie d’élégantes guirlandes. Elle réussit | parfaitement en pleine terre pendant l'été. Elle fait d’autant mieux, que sa floraison est fort abondante, et qe: forme giagalière de ses fleurs > suspendues à à de longs lui donne. un aspect scsi et singu- lier, qui . en fait une des plus jolies plantes grimpantes que nous possédions, et dont. un grand avantage est de n’exiger qu’une culture Rcile et peu dispen- dieuse. | On la multiplie très -aisément de boutu: dant ne partie de l'année; on les fait en pots de terre de tenir Loute autre terre douce et légère , que on p! ur couche tiède, en étouffant avec es var que ne irerai er en rs air, pendant : Ê êt plantés de la fin - d'avrilau commencement: de mai. La terre de jardin 59 mêlée d’un peu de terreau suflit parfai t dans ce cas. Mais si A eur b ut rentrer d ouce, er Amnmonmeré } à efranid faut plantes qu'on a VE dehors pendant l'été, avant les premiè- res gelées, autrement elles périssent. Vainement on à essayé de leur faire passer l'hiver en pleine terre avec une bonne couverture au pied, ainsi qu'on le fait pour quelques végétaux des mêmes contrées, mais toujours les tiges ont gelé d’abord, et les spiesle quaque parais- sant verts au p int sont m LL 7 de 2 #: LEE PenDe" TRISTANIA. Rot. run. Low». Hort. brit. pag. 319: UE SR —Polyandrie. Lix. Myrtacées. - Jussieu. Crratières génériques. Caliceturbiné, à cinq dents aiguës au sommet ; corolle de cinq pétales; étamines nombreuses, portées sur cinq stipes et rs garnissant sur toute leur longueur ; un style, un stigmate; fruit ? Trisrane RassemsLée. T'ristania conferta. Ros. De Lou». Hort. brit. Grand ÉTAT 7503 60 de long et de vingt-une à vingt-sept lignes de large. Fleurs axillaires, solitaires, portées sur des pédoncules comprimés, longs de huit à douze lignes, calice À à cinq dentsréfléchies pe dant la floraison, i creusés en cuilleron, un peu plus longs c que les dents du calice; étamines nombreuses, blanches, portées sur cinq stipes presque ouverts en étoile ; suc propre comme résineux, d’une odeur forte et assez agréable. Lieu originaire : la Nouvelle - Hollande ; tou- jours vert, fleurit en juillet et en août. Introduit en Angléterre en 1805. J’ignore l’époque où il le fut en France. Culture. Serre tempérée ou bonne orangerie; terre de bruyère pure, tenue assez fraiche; multiplication de marcottes et de boutures, qui toutes deux sont assez longues à s’enraciner ; cet arbre a un très-beau feuillage, et doit entrer rss toutes les collections d'amateurs ; les — n'ont que ee d'apparence. dérar. bus f trois; jente De de a trous au rares 1107 OR MATE. Lin Sya ue 2. p D. Esactepes degree dE = 360. Tiges ffrutesc de droites, rameuses au sommet, glabres, Gr hautes de rhpis ë og parce et plus; feuilles éparses, se subamplexicaules , linéai- res, pointues, entières gs ne + pisse glabre sur les deux surfaces , à trois nervures en dessous ; fleurs en juillet et août, terminant les rameaux en épis peu fournis; bractées comme cordiformes, plus longues que les pédicelles ; calice à cinq lobes, très aigus, longs de cinq à sept lignes, glabres, et du même vert que les feuilles; corolle assez grande, d’un jaune-paille, le palais muni de poils courts plus foncés; éperon droit, du double environ plus long que le ai dicelle. Lieu : le Leunts sous-arbrisseau toujours verts Cette pl connue , puisque d’après Lou... Hort. brit., elle fut nndeé en AÂn- gleterre en 1731, et Dnleré cela je ne la scrpyais pas encore introduite en France, lorsque j'en ai reçu ques boutures l'an passé de M. Duval de Haut- are amant à Brevilliers. Une seule a réussi; elle a passé l'hiver sous châssis froid , et en 1838 elle a commencé, à montrer ses fleurs rs de jee, et a continué é le courant d'août ; c’est un assez oli sous-ar Est , qui mérite d’être accueilli dans iateu se qui PE déhcat, et LA | nl irc Go de ce journal, année 1834-1835.) Tiges comme an- nuelles , vertes, munies de quelques aiguillons épars, pouvant s'élever de trois à quatre pieds; feuilles portées sur des pétioles fermes , presque horizontaux, munis aussi de quelques siptélioné , et à leur base, dans leur jeunesse, de deux stipules falciformes et ca- rip: longs de cinq à six pouces, portant au som- met trois folioles, dont les deux inférieures sont op- pailess (portées sur des pédicelles de cinq à six lignes, ayant chacune à leur base une glande réniforme ; la foliole terminale est longuement pédicellée et arti- culée sur le pédicelle ; elles sont largement ovales, entières-sur les bords, un peu acuminées, glabres en as, pâles et dose" pubérulentes én des- L'lx/nervare moyenne est souvent munie de its ai grandes ; ayant souvent de q ps io 1e six à à huit pouces de re sept de large; 4 naissant de peus à ht Digne de corolle se compose d’un large lard oblong de douze à quinze lignes de long sur neuf à onze de large, d’un rouge capücine très- brillant , et dont les veines blanchâtres sont fortement . marquées ; la carène est de moitié moins longue que l'étendard , d’un blanc-verdâtre, bordée d’an + + brun; les ailes sont très-courtes et peu apparentes ; les _ étaminess nombre de € dix ; réunies dans plus de moitié de leur loig ueur; elles « , et . mg sont un pect plus ‘eouter lquield”ciig autrés : 63 l'ovaire est velu, terminé par un RES RS un peu plus court que les étamines. Originaire des Indes satiété cette belle plante fut introduite en Angleterre en 1823; je Yai obtenue de semences envoyées de Calcutta en 1834, sans désignation de nom; ün seul individu leva; il n’a- vait pas encore montré ses fleurs, quand enfin elles s’épanouirent cette année, dans lé: courant d'octobre : jusqu'ici je lai tenue en serre chaude en hiver, et en plein air pendant tout l'été, où elle se comporte très-bien ; j'en ai fait quelques boutures qui se sont bien enracinées, mais qui, l'hiver suivant, ont loujours fondu : espé Je par r la sui e nous serons plus heureux. Le Jardin des Plantes de Paris la possède aussi, et elle ne iardea sûrement pas à être introduite dans le commerce. Nora. Le nectaire, ou la base intérieure du tube de “corolle, est plein d’une pe on Ç et très-sucrée. l'tiogues. | 64 STAPÉLIE À GRANDES FLEURS. S'apelia grandiflora Pers. (Forez la figure.) Plante grasse, originaire du Cap, à tiges charnues, rameuses , quadrangulaires, haute d’un pied, garnies à leurs bords de dents aiguës, recourbées vers la tige. En septembre et octobre, fleurs monopétales, larges de quatre à cinq pouces, à cinq divisions aiguës, d’une couleur brun foncé, et garnies en leurs bords de poils blancs, soyeux, longs de huit à neuf lignes ; le centre Ge la corolle pourpre-brun , garni sur toute la surface de poils longs , serrés , raides ‘et de même couleur. La fleur de cette plante exhale, lorqu'il it chaud: une odeur de chair gorrompue qui attire les mèches de la viande “5 et. c ci,.trompées par les poils qui la couvrent, ÿ déposent leurs œufs > pensant que leurs ze nr, nourrir. ce on la tient en serre chaude … l'hiver et pure au mois de juin , époque où il convient de l’exposer à 1 libre. Fons fin d’août elle commence à montrer ses ons à fleurs , et il faut aussitôt la rentrer en serre chaude, sans quoi elle ne fleurirait pas : il lui faut d’arrosemens en hiver. On la multiplie de bontures qui redoutent beau- coup l'humidité, tant qu'elles ne sont pas enracinées. sé la plaie pendant cinq ou six jobs: avant de la planter, et ne donner de = qu’ : ë L se pl La ré j # c mn # “T4 éi en terre de Benÿbres “à ARBALES y PURE Ÿ FT AT + 00 © à: JARDIN FRUITIER POIRE AUGIER. } + En 1828, M. Férant, pépiniériste à Cognac (Cha- rente), envoya à son fils, qui alors étudiait la culture au Jardin du Roi à Paris, une branche et un fruit d'un égraiñ de poïrier provenu d’un semis fait dans sa pépinière, à Burt avait conservé frané à caûse de sa bon: > mine. LL #4 EU PIN de fi Le jeune Ferant me montra ce fruit et la lettre de son père, qui témoignait le désir que ce fruit fût trouvé digne de la culture, et qu’il portât le nom de poire Augier, en l'honneur de M. Augier, névociant à Cognac , et amateur. Je gardai cette poire jusqu’en avril, et après lavoir dégustée, je lui trouvai une chair assez, fine , c’est- à-dire plus fine que celle du bon-chrétien et moins que celle du Saint-Germain. J'ai conservé la branche jusqu’au printemps et lai greffée partie sur coignassier et partie sur franc; les belle forme y milal . En 1836, j'en donnai quel- ques rameaux à M. di 4n ee aise à Mon- treuil, qui les greffa sur des branches latérales de Saint-Germain en espalier, et en 1838, il a récolté sur deux bourgeons de cette variété huit belles poires d’une bonne grosseur. Nous venons avec M. Poiteau d'en déguster une qui s'était avancée par la piqüre d’un insecte, et lui avons trouvé les mêmes qualités que possédait celle que j'avais reçue en 1828. Cette poire peut être classée entre le Saint-Ger- main et le bon-chrétien d'hiver par ses qualités et sa durée ; c’est un beawet bon fruit que je recommande aux amateurs. . EL. doit être surgreflé comme on le fait. ayantageu - 3 Dur: BR ire d'Angleterre, le râteau-gris ou d'ht een pépiniériste à à Fontenay-aux- Roses, en à une certaine qua ntité et peut dès à pré- sent en livrer aux amateurs. Ce Rs 21 MT ue UE Ie EE 3 js À li # £ ‘ 6 + TT st eu. SEL E HA? ire # $ En dr me Ji uEt Le RAIES CRAN L dibi) EME EX TE St ice ne nt dire lue : ii MORUONE DT RÉRSGRTF EC En à . ss 4 # rés E Letas FREIIR j 4 4 F 5. | Ed: 1 f my 3 Lo di HR ae 4 1802 À # Li Riel es à ECS û se 35. [= st veesh srw0 + 1» 9 Tndb-ruros no . ‘ . sud no à a Sù E ” xx + % [ae] a Là y L L | À NC nop 81097 = me: no s us 2100 - . LE Li * L2 L3 « # 54p4 red nog nv jme © - y m7 sd !( nn + op to RER À, DRQUL Un [ESS T Loan a raMqn dE Eau) op e91p D so pu pompe où FE Fa RS ‘invinuor STLNVTE F7: 68 DÉvELOPPEMENS de la T'able ci-dessus , avec l'indica- tion et une courte description de quelques variétés. D visio ©: Ph blanches , ligalés plânés dans la plus ALU VHS À é ; LE - | je: ru mu S rx 4 18 l é Cp e — Su LS 2 Rosalie. ‘Beau be, hi, A qu se 1 No. 48, callécéon “di ne. = Beau blanc, » semi- double, à La Fialge. Rp semi-double, dr #5 _rement lilacé en dessous ; semis de Jibiert No 72 — collection. Peine Blanche de Villiers. Blanc pur, semi-doublé. hstnanhtiaik- Dot ble de papier; semis de Boïs- giraud. No 94, collection. ympe. Blanc légèrement souffré , Épiles la ÉGées au sommet ; semis de Villiers. No 110, collection. Zoë. Ligules presque entières , légèrement pre semis Villiers. No 11 t, vollection. Amourette. ee rt lâches ; msi, _ blanches, 36 à 39 lignes de diamètre; semis Vil- liers. No 116, collectior Hortense. Fleurs grandes, blanche, souffréss à au centre, surtout au moment de l’épan >" Ne 121, collection. 69 Aglaë: Blanc , Mate 7 lilacé très pâle, un % souffré ; quelques Villiers No 108, nabaonsiq vole Abiné: ÉSSCUDOUMT D sr he 30 ND Fr Me Märgüérile , blanc F ; se ss ù Per nié ; Astre pâle. | . Iées, planes dallite: UHAL do BIS; teinté rose adobe 30 à: 33 Tignes. No 70, collection. Bohablenche d’Audibert: En forme de reine mar- .güéerite, bien ouverte, n'ayant Mes 3à 2: cœur “jaune. No 258, collectiofl; ps 2 | gré si F : GABA ir F Es dar nr du. 2 ete ITe Division. hlench LES ligules CRE e RRRRERE la base, sans dique au centre. . 2 | ND À Re NS 7 : ni Ligiteets Shncipuiserdif; plante nds-Élévée.iit ; BG Grand panache. Panache de Henrÿ IV. sde que coter plante port M ENRREEERR ue RER (échémbee Lutescens. précox:-Précoee, un peu jausiire, < nt. ensuite au blanc pur; ed 7 oryn No IL TA AT + Fer Ligales extérieures qu $- . imient teintées de: vose“én dessous. g he superbe; semis de Villers. No 68, collectio variable. . paille léger, ne 70 nantes. 18 à,,20 lignes d de dans sernis, de Alba subcarnea: Ligules nu a de. quelquefois tubulées au centre, lé . carnées en dessous; semis de Villiers. No 107, collection. Rosalie. Il pet a aussi entrer dans cette Sont ne LE 1S G mad A 1e Incisa. tra A à es dents 4 légèrement souffrées. au RE peu rosées en dessous , à la fin de la floraison ; semis is de du N° pue, colin. sf Le s larges; : peu sa so ms en- tières au sommet, teintées rose en dessoüs; semis Villiers. N° 76, collection. Blanc rayonnant. Ligules larges, entières, facture aplatie , un. peu: pas rene panier. No ME collection. : l Hréte .as | s un pen exépues, quelquefois re _jaunâtres au centre; semis Vil- s. No. 1, ken Quelquefois il ya un disque au.centre. : Blanc hu combles Bon Re dos Suis dou Fériitsicvaisalés Blane tardif. Nos 2.et 30. Jacquin;, blanc, aplati, verdâtre au RESTE, rude: ct RS roulées ét Anyalhes Kleues en corgnbe, be is, pété Hi e, - larges, #-à0 dem cals mètre ; semis Villiers. No 120, collection, : - :: Lisette. Ligules pointues, contournées, frisées, hab 71 rement souffrées au centre, . 24 à 30-lignes de dia- mètre; semis Villiers. No 117,collection. Pie. À 7e aplaties au sommet, veditlés, entremêlées de fleurons, sans aucun intérêt ;semis Audibert. No 71, collection... .. Blanc à. tuyaux. Box Jan». ne Rignie aidée étroites, d’un beau ] és les-plus hâtives. Soleil blanc: De nie, à peine ouvertes au re or RS _….. 36 mer. © Éd: be. Bibles shndiiles ouvertes au sommet, rayonnantes, blanc souffré, _ lignes ; semis Audibert. Ne Sponlhegisns di à tubu Baies , ouvertes nd pendant , d'un beau blanc 2 re beau’ blane, tardif. No 282, collection! Ligules Cloë.: Dg - lignes, jaunâtres au centre, les « sxtérie res de rose en dessous. No 100 , collection. Blanc à odeur de violette: Häüif, Lbdnillier: se 7e tachant de violet vers la fin de la floraison ; $ _— ouver tes au sommet. : IV: Division. — Fleurs blanches, ligules en tube ; fleurs simples ou PA RM A9 Pie each Blanc semi- double à tuyaux. Bon Jano. 1857. Plante pe: em ar ES me- ee rt p Digalés tables, à à peine eusd ter is sont de 12 à 15 lignes, d'un blanc sale; ligules extérieures rosées ; mi _— bert. No 165, collection. | . ee fais CE Ce AR IT ARS . Ligiles ouvertes au. ni t, de sà à an lignes, FE ÂE PU “ cr de j jaune à la base; semis Audibert. No: 167, él lection.. Chimois: ee tail. Box Jann. 1837. Plante de haute stature ; jaune Res dans le À mier âge, pâlissant ensuite. . : LC a pra Lifhles ie Do. à -peillé 73 4 ouvertes au sommet; chamoïis “jaune au centre ; rougcâtres en dessous; 48 lignes. No 26, col- f 14 2 si fshqu L US Sunset Ligules tübulées à Ja base, aplaties au sommet, chamois pâle; disque jaune, RARES Se DT dE 5 Ne of i is R VI< Division. — Fleurs jaunes ou mordorées, éllamois, ete; “‘Tigules en tubes, doubles où pleines, et a'aant que pu de à 25 L + 1 : pad superbe à tuyaux. Box Jan. “+ Fleurs en grappes, jaune. pur, bien f ; Superbes” Jaune flambée. à à tuyaux. Bon: JanD. 1837. Eérales nombreuses ; frisées ; fleurs —. de près de ge claircissant an centre, 20 lignes. Jaune feu bouclé. Ligules um peu contournées , -hai mois-jaunâtre , commefeu. en dessous, pes As” au centre, 48 lignes. d. Rare or SxË Tin dm 74 comme en grappes, 18 à 20 lignes. No as col- ‘lection Crésus. Plèes aplaties, jaune-serin pâle ;: does enlières au sommet, 27 à 30 lignes;. semis. Villers. No 146, collection. Jaune précoce. Semis Reignier, jaune-sérin päle, aplati, un peu rt 20 à 24 Je No re nr So es e, droit, nn peu ‘bombé, + 20 à 4 Rene. N° 30, collection. : Le Péroit. Fleurs aplaties, jaune-paille pâle, li- gules tin peu crêpues au sommet, mer nn semis Villiers, No 8x, collection. Arpagon. Fleurs mlties: jaune-paille, ligues inst -æées au sommet, 24 à 27 lignes; semis he. No 122, collection. rayonnant. Semis Reignier, fleurs solatiet : comme nu _. d De No 245, collection. épi . - y ts. F Mrs : ? ligules 1 es © L T4 Re LT Le er à pa à F À pet of a No 27, collection. Gerbe or. tres, en tt térieures légèrement Te re nn, 30 à 36 lignes. No ro, collection. … Jaune de bronze. Jaune-serin, rt bénné en dessous, ligules érigées, pointues au sommet, 36 à 33 lignes. No 12, collection. Soleil nébuleux. Jaune-serin foncé, Leg à la base, 36 à 4a lignes No 33, collection Aurore ( ancien). Aurore ou pre rie pus jaune au centre, ad _—_—. > 21 à2 x Jignes: No 30, collecüon. . 75 Fellow changeable. Fleurs jaunesicitronnées, cha- rois pe se: dlmenschgeie Ms ad à 27 lignes. No 109, collection. . : Manteau espagnol. Jaune tiers plc au tacite, "" fs en dessous, 30 à 33 L'une No 223, SAUT pré éenreet var ag. fi FA LE . ñ Ÿ ROULETTE té CRMRERTR FE Lie $ i à 3 < IDEUT à rence, tubalées, aplaties au centre où elles sont Ré quelques semis doubles. No 114, collec- Bouton-dor p'RaplE : vn« où” deu , courtes, pan - beau j jaune, 15 : à 18 | D mn SC. Sen de oil, fut Les L rules un | sure Éd 9 76 Roine marguerite jaune pâle. Wleurs'aplaties , li- gules légèrement bronzées à la base en! Idetoes ; semis ges No 192, collections À IX°< DiviS1ON. — Fleurs roses plus ou Le. lilacées ou violacées; ligules planes, leurs simples on semi-doubles, — toujours un _ au centre MESBErS {; SRE" PL PES. * Rod tt - | presque Hill , ligules larges, rose lilacé, comme strié. blanc, 33 à 36 ji , superbe. No 200, colleëtion. es Cénéral F o7. Presque RE La net: goutt Lie Es À ee ” . No 139, collection ; Pb peche ont de à PEure Semis PAF TR , lilas ie blan- Énnno un ne en pou, À 27 lignes ; : an, 2 à 33 en No 69, tiletion. Fo | dens. Semis Reignier , sn" à sale crées an comme 5 à Ga in, No collection ; superbe. RS ; © a : 3 ? y - Jigules larges, entières, en bouquet, 24 à 27 x No 95, collection. | Reine marguerite lilas. M. Daruflé.Hilas rosé, die comme entières, fleurs aplaties!eir - rite ; très-joli. 896 » CE 86€ esfrriit SR cr CE om . X°< Doro Fu ro, Hs etc.; ets ns ou pleines. : LSrV MT "IX D : | : lp ci “us larges, éd rose violsoë pti, 30 lignes: No 49,:celleptiqusewperbe.:- QE mise intel oi 7 DE Dolls #8, carnées, Lou-rose léger, en Ah a Ed 78 blanchissant , quelquefois non pis multiflore , 24 à 27 lignes. No 57, collection: Gros rose. Semis Reignier , ligules un peu tubuléés à la base, en houppe, violacées, surtout au centre, pe- tites ligules au centre. No 283, collection. Rose rayonnant. Semis Audibert, ligules extérieures, demi-tubulées; les autres: planes , rose clair, pe- te 5 db * 103, collec- eh. 20 1 à LNe 36: Détullé, ligüles-planes,rouléés nus: solsstehs tendues, ER, 30 à 33 lignes. No 31. Dar us en te il princolle Joie Bis hnidibex, RS .- dans la moitié de leur longueur , lilas, quelqüefois D EE vire _. — OR Loul. profondes, cn cites phase nm” we, 48 lignes. Ne 88, collection; très-beau. . Semis tubu- lées , rss planes a Centre, Ailas violaé de + 36lignes. No 152, colle 79 Amynthe. Semis Villiers, rose lila cé ; ligules un peu RO Duruflé, . A Grades jusqu’au sommet, rose pâlaou lilacé, blanchissant . au centre, 30 à 33 lignes. XIIe Drvisron.… — es. os ou semi-doubles, roses, h- lacées, violacées, etc.; ; ligules en tuyaux. Rose jaspé. Semis de Reignier, Bees re à la base, planes ensuite, Le In rose "4 ; 54} FÉES ms ci jé Geéyi erMil g PA, sahrau ta xIV- Diviston! — Fleurs doubles où à ne rail souci, etc. ; vitales plnes./ Pourpre li y au. I OT nn pourpre ou violet trié Fons facture, de ue de diamètre ; d'est une des’ fus à bêlles guineum. Nos 205; 234 et 238, collection. "Li es tres-planes > longues, liées, rouge-$an- 1#2: PE #01 Pet a cocciné tarots Fc ) né dei foneeté, cocciné Pda 5 | :] foncé, 2. à 2 | Da mignon. RE «fe ele Lips aquets, petites, en pond. er DR di : QI ie ele RE us joli. collection LT Es ; joli; rs division, 81 HO rip MIRE 2m " Mit ii dufiis À LE M + XVIe DIVISION. mail . ete.; ligules planes: LAS ni SUR Sins ce “3 adiuisv esllaclssmtre an és, | dâtre, 5639 Note, collection. #1 Cririso . Reine marguerite pourpre; trois à quttré ‘rangs de ligules bien rangées, d’un beau pourpre’, centré jaune. No 206, collection; née 8 ME 9° Minium. Ponceau, lignles bo ét sur » gea - : ‘ « ges ee M mi Mit ni 2e Fr TE DO PONT TE LS j IUURC FRET ÉRIC DL 1 tior rot 1418 Abo: sise de enmoinise eh: .2msel : 3 7 5 #. : à D de. 82 cien ; quelques années après, on a eu le jaune-aurore, qui a donné une sous-variété lilacée, puis le blanc a tuyaux , le grand. jaune, et. successivement toutes nos autres belles variétés. Les premières, belles et nou- velles, ont été importées d'Angleterre ; mais depuis quelques années, et avec quelques soins particuliers, on obtient de bonnes. graines dans Je midi de la France, et jen ai reçu de belles varié obtenues à à Avignon, Tarascon, Toulouse, ete. La culture de ces belles variétés , qui toutes malheureusement fleu- rissent trop tard sous le climat de Paris, est .on ne peut plus facile, car elles sont très-rustiques ; 3 pour- tant. Thiver de 1837-1838 nous à fait périr toutes. les qui € étaient restées en plein air, mais cet gvé- ss n'arrive 2 rarement. Leur m est très-facile par la séparation de leurs p ieds au printemps, et cetteopération doit même être file tous lesans, les jeunes pieds donnant ton jours de plus belles fleurs que. les: vieux. Les boutures sont encore un excellent moyen, et forment même de plus beaux pieds que les éclats ; on peut les faire en avril et mai sur une. plate-bande de bonne terre. bien ameublie et. ombragée ; ou mieux encore sur une vieille et qu’on abritera avec des paillassons ndant la plus grande ardeur du soleil. Lorsque, d'u façon ou de l’autre, elles sont bien enracinées, ee be roman Les mais en yplinshe nor: dent ps gs FE HE : OS s dl. _abondamm at pendant les sécheresses; si lon a | iplk-pan éclat on:00. Hisçera ut deu on trois tiges à chaque Pl, c+-°Rpaoee vide se entitie ane dieu, MS et br | 83 Lorsqu'on peut se procurer de la graine, on la sème en avril sur couche. chaude et sous cloche; on donne de Fair à mesure que la plante prend de la u'ellé en a assez act quis; on on la plante sur SÉrpos y “à tures ; une des flears la héie SHREe de leur semis. pts: Pour en avoir de beaux à rentrer en sttoiiP sérre et bonne orangerie, vers la fin de juillét, où Torsque les branches ont 18 à 20 pouces, on choisit ‘les pieds que l’on veut multiplier ; on enterre des 4% autour de chaque De ee À À Rp ranche de Li nn | étamines ayant la même insertion ; un qe ve stigmate divisé en cinq « ou six par lies ; cinq à six ovaires libres à la base du styl 54 LiMNANTHE pe DoucLas. Limnanthes Douglasi. Racine fibreuse; tige droite ou ascendante, gla- bre ainsi que toute la plante, feuilles alternes, portées sur de longs pétioles canaliculés en dessus, pinnées, à cinq ou sept paires de folioles cour- tement sessiles ; les terminales comme confluentes, courtes, ovales, fortement ù ; les inférieures ovales entières; les supérieures, 3 » épaisses, glabres et lisses; pédoncule axillaire, beaucoup plus long que les feuilles, terminé par un. calice à cinq divisions lancéolées , pointues, glabres entiè- a six à sept lignes de long; cinq pétales plus € : les divisions Ent larges, échan- crés au sommet, à limbe d’un beau blanc et fond jaune-serin ; ; dix étamines moitié moins longues que les pétales, à filets jaunâtres ; les fleurs ouvertes ont plus d’un pouce de diamètre , et elles se succèdent RD a Fruit : cinq à six graines nues, 0 Ka: fond du calice ù ss 1 : la C rie ; huuele PR Ye cle FA Van Passé (1837) au Jardin des Plantes de Paris ; on la _— pot sur couche chaude au printemps ; on repique lorsque le plañt'ést assez fort, et on livre an un les es sont — repris ; la terre Jacques.” bia ic api Lonbcières génériques. à Galice ts, nes À 85 cinq dents, corolle infundibuliforme à limbe.à cinq angles on lobes dressés ; cinq étamites inérales plus corolle à tubulés; un style filiforme terminé par on stigmate P MN vaire coniq fermant quatre ovules. sis (Pop. opes la parue ) FH plante: originaire du Muni, arété intro - duite aû Jardin du Roëien 1837. Elle n’est encore aujourd’hui ponrvue que dune tige herbacée, glabre, pre haute d'environ ii rares grosseur arret pe lles sont tt . le: ri Liz . FT ot o jé ft: nier k ei à le Lie: les latéraux sont ordinairement munis de deux ou trois angl plus ou: moins és. Le sorte de résean sur toute la ne dm mr" a mais ses ten. aire 4 LP - Lé pétiole, . j ; | à + + à de è onet a. a à # Fe So 2 AN a RE Ts La ” re 86 eut, Bt SORRL Les oup-plus longs que les. ii des feuilles ; ils sont ordinairement bifurqués au sommet et munis au point de jonction des deux divisions ; d’une fleur qui s'épanouit toujours la première; les autres, au nombre de huit à dix, sont disposées d’un seul côté du rachis qui les porte, et forment , une inflorescence secondiflore ou scor- pioide; chaque fleur est. ‘accompagnée d’une petite bractée opposée au pédicelle ; celui-ci est dressé, violet, glabre, supportant un. calice: à divisions courtes , vertes et bordées de violet, La corolle offre un phénomène assez rare de coloration, d’abord. d’un ronge écarlate, semblable à celui du. Salvia sple dens, elle-passe-peu à peu au jaune, puis au blané paunâtre. Le tube, très-rétréci dans sa partie infé- rieure ; se dilate tout-à-coup lorsque les fenrt s'épa- nouissent ; il présente ci assez saillans qui se divisent au sommet et conalituent les lobes dréeie de Rise une paie Lens "var nn désnsent de beaucoup la on pe ae incisées. À la par- tie supérièune;de: la portion, étranglée du, Ho at nâtres, ainsi que les filets; decrin es Sem tr onto vs -dinque sobre à: ee Il renferme d Tr 4 "g | Pat) Leg Fi auras 14 2 es 5 1m d; à cause “de Ham fo dépeuté Dem: ‘on en 2 formé également un autre genre nommé £xroge- 87 R(HEA fa Peonconpanslogie: ANS les quamo chit: qu'un pied de cette plante, et il ln'ofe | : pas un seul bourgeon 5" ll elle n’est que bisanauelle, à il faudra Ja voir mourir sans pouvoir aile Mes en pleine terre a dans une serre tempérée, où il a fleuri abondammen fait l'admiration des amateurs de ellesteni : -Siles Anglais possédaient une plante semblable, i est probable qu'ils la vendraient parsonscription. 4 Les pucerons tour: Ni. à 4 ndant 0 à parvient à le garantir : au anse En de enr rt un obe en forme d’aile. Anthères nues à deux loges ; déux En PS pe she proie sessiles nues, men 88 pére dE BARKER. Peristérin Barkéri. Hooëx. éd die LM ner à TS lus — Plonteàh }E LL: 1: L: fondément, d’un vert foncé ; te trois à con pouces ; surmontée de trois feuilles : comme plissées, d'un: beau: vert, longues. de. lise huit mp à. deux Eco larges de trois à quatre céo “embrassant : à cg pesrn (eélinmsions du trois i plus ‘prononcées. Seape: radicale engainé cylindrique et tantôt anguleuse, d’un, vert.tendre; partant. du. centre des feuilles et se recourbantvers la terre, longue d'environ un pied, M dix-huit pédicelles munis à leur: base d’une une bractée squamiforme, d'un pourpre plus où moins foncé, qui commencent à se En 2 vers le tiers de chacun d’une fleur de dons rois jaune prune de mira- äl lé; la colonne est d’un blanc la 1 Eu arc uée intérieurement de points re s vifs; : 6 en, est de même des deux pétales ntér , mais beaucoup plus légèrement. : ::. + Dino cctle orchidée en motte de terre de bruyère tourbeuse, comme pour la plupart, des épiphytes. Nous ferons remar: | que la disposition de ses Fe peudantes ». qui néces- site de L tenir en panier suspendu pour qu’elles puis- sent se dévelo per, doit Ja faire anges] pai gd plantes de ce groupe. | Ha Il faut, en été, l'arroser AE Ki avec la se ringue , mais lrès-modérément en hiver. 8g Nous pouvons aflirmer qu'une bonne serre tem- pérée suflit parfaitement à la conservation de cette orchidée dont les fleurs répañident une odeur des plus agréables. Nous avons placé le pied, qui a fourni le modèle de la figure, dans une serre dont la r 0, et cet abaissemièn de chaleue aa ve ‘iles ide Pr dela “floraisoh de mon a fapm os: ri | vers. Ja. partie. qui. bas au Pre très-vi Calice Les divisions un peu ovales, imbriquées, , très-visqueux , et de couleur noir-pourpre. ge Corolle campanulée, à limbe: très-court, à cinq lobes arrondis, fendus à l'extrémité , d’une couleur rose irès-vif; stigmate .en tête à deux lobes velus; ovaire à deux et trois loges, contenant chacune deux graines. Parmi les plantes grimpantes de. serre .chaude, celle-ci mérite une place distinguée dans toute col- lection bien choisie. Elle a été obtenue de semences, en Angleterre, par M. Evans; mais l’on ne sait pas précisément si elle est o: riginaire de l'Afrique ou de l'Inde. Quoi qu’il én soit, elle contribue puissamment à l’ornement d’une serre, par la. richesse du co- co- loris de ses fleurs qui se perpétuent pendant pl ieurs mois en grande abondance; et lorsque les fleurs de- viennent ‘rates dans les serres, elle les orne encore ge gracieux, d’un vert ten- dre, qui conserve à la plante um aspect agréable. Sarculture est facile : on la tient en pleine terre, de moitié terre franche et moitié terre de Dieter humide au moment de égétation Al; faut aussi seringuer souvent les eui qui sont sujeltes à se couvrir d'araignées. Elle se multiplie facilement de boutures faites en terre de bruyère, où mieux encoré dans de la ren couche ans __— : J'ai rapporté etechlsère: ddibieuere dames mon voyage de 1836. Je ne pense pas mere 7 7 M ILE LE CIE LE ns 2 nr & 3 Fe a sl encore sr enclin M usement elle es re La r VCD EL LAOUREE Ed Ella i 1 Hp si 14 La roue, AMaRELLIS A FLEURS rats. - dr plan Helkscishiquies sineld dovisies) dériméyatich: gnant de deux pouces à deux pouces et demi de din ètre; du feuilles, deux de chaque côté écurbiées en dehors; teintées de violetallsbase, où elles sont en pouttière, s’aplatissant au sommet, à bords très-entiers, un peu roulés en dessous à la base, d’un beau vert lisse, luisant-en dessus, ‘lau- cescentes en d longues de discspe à vingt ponces, larges de dix DAS DRS, doutrdes STI te pen vies ARR on ro per p Pr mp TT pr On ét M à 7 EUR RÉ teinté de bru- lës au sommet qui est un peu recourbé et en gouttière ; ils sont d’un jaune citron pâle & la base, s'étendant en s’afhiblissant jusque vers le milieu des sépales; le reste est. d’une couleur brique, carminé pâle; avec des stries un peu plus foncées en dessus, plus pâles en dessous. Six étamines à filamens de mème couleur que les sépales,, relevées, en haut pendant l’anthèze ; nn brunes, pollen. bloncs $: Cr smmies-coer trois. petits. ‘stigmates. blancs... Cette belle plante a Stat naine de oi iloe de celte année (1839); la; bulbe-na.été don- née avec quelques autres plantes, par MM. Tollard es + marchands grainiers , quai de Ja Mégis- ri nn: Jets araient Lea 2e RÉ P—— oBtrib ét dat ue _#s/legthse est BUS HOME Er de. € US de ed 95 base, SR HAVE bullées en dessus, à nervures cuilnietie i t comme réticulées en des- sous ; stipales ide: la) base des pétioles à Jougs cils rameux et glanduleux à leur:sommet ; fleurs en pes un peu penchées, composées de huit-à douze bractées ovales, pointues , aussi longues que le tube du calice, ciliées; calice d’un blanc légèrement teinté de rose, à peme pédicellé; tube cylindrique renflé à la base, long de trois kgs divisé au sommet en cinq sépales , demi-ouverts, ovales obtüs ;- d’une ligne et demie de Jong; cinq petits: pétales us, arrondis, obtus cénéilonnes à da pmbinelasgs que les sépales ;:ci la longueur des pétales; un: style de même longueur à deux stigmates verts; les jeunes pousses, les feuil- les, etc: Rp Ybiver en oranferie; je ne crois pas qu'il paissé jamais pe pa Fi Li FE | rs La ikepirei g en it la fin ù tt. La TS D r.. hS arant de jan ts dr canal 46 est assez acréable, | vu la ad Base 4 Re AP deu eu À 94 Les avec les jeunes pousses, tandis qu’elles sont en- core herbacées, faites sur couche tiède et étouffées sous cloche; c’est une espèce distincte qui pourtant a des rapports avec le groseiller sanguin (Ribes san- fixé Jacques. x Venere nasés. F crbena incisa. Honr. Tiges à base décurrente sur le pétiole , incisées,. comme à trois lobes , les deux inférieurs plus courts ; tous à piloté: inégales ; un peu velues et molles sur les deux surfaces, d’un vert tendre et gai, corymbe terminal'en fleur, bien garni, corolle blanchâtre en dessous , d’un beau rose foncé en dessus , avec une re a tr" Æ 2 nee at ve den as pt Ba da de M.C Li D À ‘s D -. L Dabert (écrin) Re RON Le gleterre, peu de temps avant. Elles ont toutes deux y beaucoup de rapport avec les F’erbena melndres el T'wediana, mais elles en diffèrent parfaitement par la forme de leurs feuilles et la boit tbhrs Sie La TES ou châssis en hiver: et maltiplication très-facile de marcoltes et houtures. Jacques. : è 14 FI À L j if ff ORORE PRINTANIER. Vat,:: À FLEURS ROSÉES; Orobus Vernus. Var.: 4lbus. Catalog, de M. J.. pds cultivateur à Liége * 1836. Honr. HO CAM Dans les Annales de Flore c} Pomôné éott _— j'ai Mir Va ‘une variété de celte jolie plante : A est RArAupanp ps in nele et res Jess s des a comme 1 Ve aa éanaliculées en dessu EAN RQ Lo ap pa sd Sr Lo rt fo- EL. te AE MR pes Seins dessus , PET Me cru cest CU calice glabre, court, échancré en dessus, à cinq dents, dont l'inférieure est la plus longue. J'ai reçu cette jolie nan en 1837 elle ere 96 tique comme l'espèce , et se multiplie par l'éclat de ses racines, en automne , où aussitôt que les tiges sont desséchées. On me doit pas faire les divisions trop petiles, car alors on: pourrait tout perdre, ou du moins être long-temps sans jouir de ses jolies fleurs , qui se montrent fin de mars et courant d'avril. : JACQUES. MM. Jacquin frères ont reçu de M. Robert, directeur du Jardin botanique de Toulon, des graines de Scolymus His- panicus, que les ana pourest se procurer dans eur maison. Le scolyme d'Espagne, chardon à Bouts } jaunes; est com- nd ie midi de de France Il y croit Mens: +3 mettre, en hiver, RS AM Ro mas où le pour la: chicorée sers es À t u SNNELSS REVUE DES GENRES DE VÉGÉTAUX CULTIVÉS EN sc rm! Fé #5 (Voyez le Ne d'août sn. . Bor. Cutr. ed. 2, 15 larts À Acoxir. Es (ur v. 4. pag. 467. (F Cat inédite su est Arte évasée. ee Rce etca- me sous le casque du € calice ; | RE autres très-pelits, linéaires, en forme d’écailles ; 3 à à 5 capsules droites. - ee cultive e beauconp" d ‘espèces ou variétés de jui. parait irès-susceplible de variation; jé - com, pe" 1839. +. pouces; feuilles palmées multifides, à laciniures li- néaires-pointues ; fleurs paniculées, jaunâtres; sé- pales, et pétales persistans ; sac cucullé, comme, nul ; éperon épais, en ‘spirale; lèvre très-longue. Lieu : l'Europe ; vivace; cultivé à Paris, etc. ÆEspèces ou variétés qui en dérivent. 2. À. À GRANDES FLEURS. Ÿ. grandiflorum. Reics. Loup. Hort. brit. var. : B. Dec. Tiges eomme celles du précédent ; panicule florale et fruits pubescens ; casque subconique grand , fleurs jaunes. Lieu : le Jura; vivace; cultivé en Angleterre en 1821. | Fk; DE Partas. 4. Pollas Rice. Lo6S De A. Dec. Prod. Tiges de même hauteur, panicule florale et fruits pubescens, casque subconique, l'extrémité du rostre presque émarginé; fleurs jaunes. Lien : le Caucase, Dao etc.; cultivé à Paris. se able rs A fac re pr rer + Decandolli. REICH. Lou». Hoït. brit, À. nemorosurm. Bies. 4. latilobum. Sen. x 0! cum. Reïct. bits: ndlr D storm] Rod 99: var. : Æ. Dec. Prod. Panicnle ; fleurs et früits pubes= cens ; casque élevé, conique ; le npeincliné ; fleurs jaunes. Lieu : le Jura; cultivé en 7. À. : eulophum. Rercn. Sen. Lou. Nos ils 4. éitreitiité: Dec, syst. non Rercr. de Dec. Prod. Panicule et fleurs pubesçentes ; ne conique ; le rostre incourbant ; fleurs jaunes, Lieu ; le Caucase, le Jura ; inétoduit en. TE à en 1821. 8. À: DE DIVERSES COULEURS. À. verdhilils Srr- vex. Lou». Hort. bril. var. : G.Drc. Prod. Tiges de trois pieds, fleurs glabres, j jaunes, D de bleu ; casque. petit, . 2 | Lroduit en Angleterre: en 1820 dure ao MSI io) 91115: ato te 33 wn "je s Ile se. "1 EE té dde did nié ml cf. E OT. C U LT... ) Ce, A1 CÉVIEURE PAF F2 RL " 3 “# ï % 9: A. rie d cn Le ce Ga. bi Au À GRANDES FLEURS. 4. paris. k REICH. Lo: C, Dec. Prod. | Tiges/de trois eds ; t nt 100 un. peu glabre; fleurs ‘paniculées jaunés ; ; vasque grand, à sommet presque renflé; ovairés plabres : feuilles ciliées. Lieu : les nr introduit en An- en 1821. “IE A ÉLEVÉ. À. cynoctonum. Retcu. 4! obenbl num afüissimum. Dec, var. : F, Prod. Tiges de trois à quatre pieds ; Éenilles-plusvnmoihs divisées ; fleurs nombreuses ‘en paniéule jaune, variées dé pourpre, casque grand, à sommet subventru ; les tiges ét les feuilles glabres; braciéesallongées: Lieu: -da "vil cultivé au Jardin des Plantes de Paris, tete: 19. A. Des Pyrénées. 4. Pyrenaicine Ex À Dec.syst. Desr. Cat. ed. 3. pag. 219. Æ# RE Le Dec. Prod. var. : B. Tiges Shui eds; toute la plante fortement velue, pubescente; poils à de la Hige,ekdes.pé édoncules arqués; fleurs jau- 5 ; en panicule; casque conique cylin- dracé ; comprimé; “éperon lâche , contourné en spi- rale; feuilles très-grandes; ovan besc Lieu : les Pyi a rire Re elc. A. laxiflorum ip ; à veaux. nb: fèuts’ sn es » sn led als à urs jaunes. les A pes’ de Suissé; ; ititroduit en PE ms èn "1843: #42 A. nuric . rübicundum. Fist: Lôun. Hoi. Sms var. : + Dec. serres Sd jaune ; casque conique Slindrcé, comp ren € ale; fleurs cules velas, à pôils droits, horizontaux: Li bérie ; cultivé à Paris, en : sel : LOL 19. À. pes CarpATuEs. 4. Carpaticum.Ser. mus. bel. 4. septentrionale; B. carpaticum. Dec: syst. var. : K. Drc. Peas Je Ain ame mers, conique Re pr comREs pédencules et Liges glabres ; feuilles profondément divisées. Lieu : la Si- bérie, etc.; introduit en Angleterre en 1810. 16. À. sEPTENTRIONAL. À. septentrionale. Ko. Dec: syst. 4. australe. Reicu, Lou». Hort. brit. 4. lycoctonum. var. : L. Dec. Prod., etc. Tiges sembla- bles au précédent, velues, ainsi que lespédoncules et les fleurs, qui sont paniculées, bleues; casque conique cylindracé , comprimé; ovaires glabres et poilus ; les Lionic : le Dar Mai en 1821: 15: A. PSE à +4 mbboalrseee Listen sp. Dec: Prod...4.-album. Air. Hort. kew. ‘Eiges de trois pieds; feuilles à à trois ou | cinq lobes . rofonds en coin lrifides sées ; Faute 1 où en pâniculés ae uu blanc press: pe conique cylindracé, al- longé x pero» | à sommet courbé; les filamens des. Hem dinio base ‘ailée, cuspidée. Lieu : : le Caucase ; introduit en. Angleterre en 1794. 18.A. LARBU, 4 re Par. Dec: Prod. Lou». A. squar m.lus. Dec. syst. ex. syn. Desr. Cat. he au aede do piodeë fecllonqestin dément lobées, Lens étroites; ne RS rek éte.; .; introduit en Angleterre 102 “29. A HSE, 4: és pidum, Dev. syst. A. bar- Datum. var.: 4. Dec. Prod. Cette plante ne diffère de la précédente que par:ses poils droits, étalés , et les lobes des feuilles obtus. Lieu : la Sibérie, "ed; sad tivé en CES 1823. it Troisième Seeton. 2 LR TOR Sésalèn es, er trapézifo 3 de blanc, rarement craées. ÿe ve 20. À, time: riegatum. Lxs. Desr, Prod. A. hamatum. Reicu. Lôbn: Hort: brit. s quatre à. cinq pieds; feuilles à lobes nee dai dewsen es divariquée, trèsislabei FA eux ; casque conique , allongé, mcliné où droit, ayant LR un rostre Court, trois à a ovaires -courlement imucronnés ; fleurs bleues variées de blanc. Lieu : lliälie ;: la Carniole, Fes get en France, etc. ::::, ocre la runs atss. 42) did mus. hel : B.DEc Prod Aide Rercir.. nu. Hort:: brit. | ges de trois à! quatre Peas SUR blanches, p Et Fe “tie prie appris A caduqu conique, EPS cinq EARErS nb des feuilles 103 24. À. EN Faux. À, rhyacanthum:. REiG. 4. varie- gatum. var. : g. falcatum. Dec. Prod. Sex. mus. hel. Tiges de quatre pieds; fleurs d’un pourpre bleu, à casque presque conique, en faux naviculaire, Lieu : les Alpes; introduit en Angleterre en 1821. 25. À. ceux. À. gibbosum. Sen. mus. hel, Dec. Prod. Lou». Hort. brit. 4. cammarum. Pres. fl. taur. Tiges de quatre pieds ; feuilles à veines flexueu- ses ; fleurs en panicules serrées, très-plabres; casque conique , allongé, incliné ou dtuit; rostre incliné ; éperon allongé, courbé (non en spirale), à à onglet court; ailes des étamines mucronées ; fleurs bleues Lien : le CHENE introduit en A1 eléter 26. À. À ROSTRE. À. ? . BEr. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. Tiges de trois pds : panicule un peu lâche; casque conique allongé antérieurement et courtement mucroné ; sac cuculliforme cylin- dracé , éperon épais en spirale, Tèvre de la longueur du sac, filamens à ailes oblitérées ; trois à cinq ovai- res glabres ou poilus; Rod Benès: Lieu : les Alpes, la Suisse ; cultivé en Angleterre en 1819. »7. À. cnèse. À. gracile. Reicu. 4. judenber- gense. Sen. mus. hel. 4. rostratum. var. : 4. Drc. Prod. Tiges de deux pieds; casque droit, petit ; pé- doncules et ovaires glabres ; fleurs bièdés. Lieu : les Alpes de R Suisse, etc.; introduit en Angleterre en 1821. 7. 98. A. GP. “à . cam d Lou. Hort. brit. 4. Jac: uinianum. Sen. us. helv. A. rostratum. Var. : B. Dec. Prod. Tiges de trois pieds ; feuilles opaques, à cinq parties, Jaciniures longues , ‘cuneiformes , trifides, dentées; f pédo et ovaires glabres ; casque conique , allongé , cornet er 104 de l'éperon oblus, fleurs pourpres. Licu : la Siyue, elc.; cultivé à Paris, en Angleterre, etc. 29. À, PoILU. À. pilosiusculum. Sen. mus. hel. nr rostratum. var. : C. Dec. Prod, Tiges de deux à à trois pieds; pédoncules et avaires un peu poilus ; casque incliné ; fleurs pourpres.. Lien : les monts re e introduit en Ang cule Le dns rameaux x tortu 1 lens ; Eee di conique, : di ) : nn Vars ee court, en spirale :, de j juin en For + fr r ms. 2. cultivé à Pre ae Eèc he es; cas que. ‘couique , semi- circulaire ; aires pt Ju , Lien : Ja Suisse, les montagnes, Là etc; intr oduit en Angleterre en 1819. Fe 32. LA LACINIÉ, LS laciniosum. Rercu., j k 1 10 Lour. Hort: brit.* 4} paniculatum. wars: 9. Dec. Prod: s: pag: pars RS ER 2 “RME Î 3 EL ILS DT E à sd de. de FL à FN NU ON rod es ilsrre en one! eros 215262 34. As PENCHÉ A P A: cernuum. var. im. Reicu, 4. pani wars : Æ. Dec. Prod. 4: Apenninum. Ser. mus. bel. Tiges comme le précédent presque flexneuses ; panicules: panei= florés, comme en corymbe; casque conique) semi- circulaire rostre allongé; fleurs bleues. Lien: le Mont-Genis, etc. ; introduit en Angleterré eu 1821. 35. À. ou Jarox. 4. Japonicum:. Dec-Prod-Lour. Hort. D feuilles trifides, terre en pr var. mehsletint Saximtis. hele w nraure Die, ; fleurs que ; ép sels en mn deal er: Le 2 trois à ar ovaires velus; fleurs bleues. Lieu : 4 ptentrior le ; cultivé à Pen Aeneit 106 * Michauxianum. Sen. mus. hel: À. unéinatum. var, : B. Dec. syst. 4, uncinatum. Micn. fl. bor, am. Ti: ges flexueuses, de deux pieds; feuilles à trois ou cinq parlies, palmées, lobes rhomboïdaux,' lancéolés, capsules ternées; fleurs bleues, en juillet ét août: Lieu: la Caroline ; introduit en Angleterre: en 1800. 39. À. REMARQUABLE. 4, speciosum. Dec: Prod. pucho D nn nie 7: on ee , ” obtus, Wès-court ; flamens des élamines. us ailes mu- cronées.. Lieu : 2... ane D ne. en 1823, 4o:.A. ronTueux. 4. lortuosum. Wine. emmnii DecPrôdi;. etc. Tiges desix pieds ; panicule lâche ; rameaux portant de une à quatre fleurs ; casque sub- conique ;, sacs des capuchons.enfiés; éperon épais, court t géniculé (ni. eourbé ni roulé ); f- lrsz asus - pesic poils ‘fleurs; d'u un: bleu, pourpré. Lièu:s .:. joie ER Pin it 1812. LA: ee. en ef en let ous. er briti 4: torttosum. var. . B. Dec. Prod. 4. neomon- tanuëm. Pawz. non Wap. Tiges de quatre pieds; panicule très-rameuse , très- lâche; rameaux eb:pé- rm trois. ovaires glabres; lobes des feuilles eunéiformes; les petits lobes ob: lus; feu bleues, Lien : + Ss PS terre en 1821: ail zone rc “ue A à «had meer L tn tbe, Es. Loup. Hort. brit. Bar, ic. Tiges detrois pieds; failles usant, digitées, à cinq parties ; lacimiures at Jancéolées , courlcment dentées ; pédon- hr comte ni cules glabres; casque convexe, Jarre ni: Lien les Alpes d'hargs. gear ns brit... À, ciliarté var, B. Dec. Prod: 1. pag. 614. polytrichum. Déc. D ne à pis pos ouvertes, poilues, panicule lâche , à rameaux ascen- dans ; lobes des feuilles pinnatifides : les petits lobes linéaires fleurs bleues; casque conique, éperon à sommet.en crochet, Lieu : la see era Angleterre en 1822. 44. À; crann. À. MR Prod Loup. Hort. brit. Tiges de six pieds ; panicule lâche, à peu de rameaux, Jongs, -distans, pubescens , poils courbés; casque subeonique, sac cullif enflé; Lo + 1 Las à. Li br à non shrink des fleurs qui sont Lions. Lieu : L Kmchaa ; ; introduit en en 1823. 45. A. PRODUISANT. À. productum. Reicu. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. Tiges d'un pied; grappes à peu de fleurs; feuilles, à lobes en trois parties ; casque conique, longuement mucroné ; sac cucullé, comme nul; lèvre très-longue; éperons -obtus, épais, très- courts; étamines glabres; quatre à cinq ovaires pubes- cens ; fleurs bleues. Lieu : la es) mt en _—. gleterre en 1801. TRAIT 46. A: MOLLET. À. molle: Rspem) Dre) Pt; id 108 Louv. Hort. buit. Tiges de six pieds; ‘pamicule un peu lâche , à rameaux ascendans , un peu rudes; cas- que coniqué; rostre allongé, Rcéndant éperon épais, recourbé ; filamens des étamines poilus ou glabres'; trois à cinq ovaires glabres ; fleurs bleues, en juillet et août. Lieu : la ne eq iii Spies en! 1819: »; PA ner ÉROR Jos 2 et Prod... 1: pag: 161. Tiges-de quatre à cinq pieds; panicule lâche; rameaux ascendans, un peu rudes; casque. convese:saliconique; rostre court; horizon- tal; épéron épais, recourbé; filaméns! des élamines poilus , rarement glabres; trois à cinq ovaires (ra+ nait fer bleues. Lieu : : de j sg | rre en: 1820. : 14 0190453 srshel- de 2 (La ste au pren à numero. ) LL? "Jacques. PR inter FE 43 HRARPE #ÿ TR Me is LE : EAN eos 2ge : 06 Loue JT Note ah la ee de Far > HeyUR _Ebes Péstesratihtss et ps si o de se de Fa on "ponte ordinairement. une :très-grande depüis le commencement d'avril jusqu'à Mn de mu Les remis aie tou- jours : succéder celle culture à à celle des:sa s de misse dia cage. pe vdi mens © Pour cela, RS tee hoc ne tranchée large de trois. pieds et demi sur-douze à üx chui pouces de profondeur, selon la nature plus | eo Log où moins humide du sol; que Von remplit de fu- mier de feuilles, quelquelois même de balayüres' de rues, que lon connaît sous le nom de gadoue. Lors- que la couche couverte d’un châssis a ‘atieint une chaleur de 20-à 25 degrés, on sème la graine , «et: quand le plant a poussé ses premières feuilles, on replante les pieds un à un dans des petits pots; d’où on les transplante huit jours après dans des pots plus: grands. On a toujours soin, dans: cette opération ;: de remplir les pots avec la terre de la couche, afin que les melons aient constamment. leurs racines dans: une température égale et. ne passent pas pas subitement du chaud au froid. On replace chaque-fois les! pots sur la couche et.sous châssis, en ômbrant, ___ re ur de la paille ou des nattes. On choisit de préférence, pour faire. la trans- plantation, un temps doux et couvert, : rare 07 da plant, qui sort d’un endroit:chand et : abri pas; et dans le.cas PARENT N + à l'air libre, il est bon:de disposer un abri soiré avec des paillassons: : : h : La plupart! des cultures - es ainst Lt dianisliab pin: rss mm. pes suite des pluies a eu, 1ro sie dont la plupart ont péri sans même marquer de fruits. Les cultivateurs ont combattu par tous les moyens qu'ils ont pu imaginer l'influence désastreuse de cette constitution atmosphérique, et fort peu sont parvenus à amener à maturité les fruits a. se sont formés, et qui presque tous n'avaient qu'une saveur aqueuse , fade et semblable à celle de la citrouille : ALES grand nombre est resté contrefait et rachitique. H n'y a guère que ceux qui, ayant des châssis disponibles , ont pu tenir leurs couches couvertes , qui aient obtenu de bons fruits et-en assez grande quantaté. Tous les jardiniers qui se sont contentés de supprimer les feuilles et branches attaquées pr la et ont lais »] ons à l'air libre , n’ont =: de Pasès)role De acer 0 ri plus où en Me Ed se présente des chances assurées. et 2 orne melon; et a un grand avantage sur les autres , ea Gb point varier dans sa forme et dé prendre constam Ne em un Hays & : Pen III peu plus long que large, de huit à neuf pouces de circonférence et de quatre à cinq pouces de hauteur, agréable : elle mûrit à la fin d'octobre et pa conserver jusqu'en mars. : L'arbre est irès-productif, vigoureux ; sil réussit très-bien en plein vent, en forme-de: ser «3 greflé sur doucin , et mieux encore! sur a. _Uniner "1 ‘i è ke ES D LANTES CHRIS | donner un exposé fidèle A che qu' nie la culture de ce beau genre pour en obtenir tous les agrémens qu’il peut offrir. Je viens réaliser cette promesse. : ee se RÉ LS sens ar à caïeux. de premier TN cit | et exclusivement sur celles dont l'onglet des pétales est d’un blanc pur, parce que les variétés qui en ré- sultent mettent moins de temps à épurer leurs! cou- Tr n2 leurs. Lorsque la capsule commenceà s'ouvrir par son sommet, on la cueille en bai laissant un pouce ou deux de Lige, et on complète da matarité des graines en exposant celle capsule à l’air libre ; dans un lieu abrité et sec. Lorsque | la: semence est suffisamment mûre, on la conserve: en sac de papier, renfermée . dans'un tiroir, pour que l'humidité ne puisse en rien Valérer. On sème en octobre , SE ane planche dont le terrain a été :d’avanc préparé et Dlliné à la claie. On répand sur la planche, après le semis, une couche épaisse de: cinq à six lignes d’une terre douce, fine et légère. Pendant lhiver, on em- pèche l’action des fortes gelées par une couverture de feuilles sèches, ou en étendant sur la planche des | as. Lorsque la vépétation reprend, on à soin de nettoyer la planche de toutes les mau- vaises herbes adventices ; ét le plant qui lève vers la fin de février doit être sarclé et arrosé au besoin. L'ognon, ser la première. année, ne dépasse de DE D . pat 16 ne er: eme pri Ps oc sers. mes #9 ultiv: . à SES ce nie id : 3 ECIC VEN Jeune: gd 1 .d k m4 Fr fs 2° 4. + + on le Li généralement pour les Lors méme tres,etje 113 moitié de la terre pareille à celle où lon a fait le semis, et de terreau de feuilles bien consommé el criblé, pour ajouter, an terrain qui s’effrite à la sur- face, les principes nutritifs qu’il a perdus. Après que la troisième végétation des jeunes ognons s'est arrêlée, on les déplante avec les p cautions que j'indiquerai plus loin , et on les réplante presque immédiatement dans une nouvelle planche dont la terre a été convenablement préparée. A la même époque de l’année suivanté, on renouvelle cette opération de la transplantation , et après la quatrième pousse, on traite les j jeunes — comme je le dirai pour les plantes faites. Ce n’est guère qu’à la cinquième année qu'a lib Ja première floraison ; ‘elle offre peu de fleurs parfaites; c'est d peu à peu. Les couleurs sont d’ abord indécises , mê- dées, et il faut un laps de temps plus où moins pour qu’elles se séparent , s'épurent ; prennent ‘une nuance franche, et arrivent au point de US qu’ambitionne l'amateur. Toutes les plantes qui fleurissent sont l'objet d’un examen sérieux. On supprime celles dont la corolle 7 a eeben les pétales minces et annôn- çant du jaune, ainsi que celles à a Esp sinueuse. Tant que les cdalours d’une tulipe ne se désisent pas régulièrement, on dit que la plante est à l'état d’ébauche, et on l'app: e baguette où couleur. Elle peut rester ainsi sluslénrs années , surtout pour ceux Dh pie Lhadre, pie sur quel rent d'un snée ë l'anire voir se réaliser leur cc JANVIER 1839. It/ jecture ; quelquefois elle arrive, en deux ou trois ans, à présenter des couleurs assez distincles, et dans les nuances exigées, pour prendre rang parmi les tulipes de la collection, et on les désigne alors par le nom de conquéte, jusqu’à ce qu’elles aient pris celui 4 leur reste définitivement. Tout le temps qu’une tulipe est à l'état d'ébauche, on a soin, après la floraison , de couper la capsule pour favoriser le. développement de er qui pro- fite de la nourrit ient absorbée 1 ines, et l'on rejette également tous les caïeux qui maissent autour des ognons, parce qu'ils sont inutiles, tant qe 4 pie ne sont pas suflisamment distinctes eux d'une tulipe faite produisent toujours ane plant ani ol doutil iret leu rue L'époque de leur floraison varie d'un à quatre ans. Dans un terrain fe Me en À re = 5e plante en , tulipes faites. On laisse entre eux un intervalle de denx. trois où quatre pouces selon leur grosseur; du reste, il faut mettre dans la plantation et la levée des caïeux un ordre semblable à celui que Fon ob- serve pour | Les Sn 2 d’une collection , afin de sie GS 1été ; et de le pouvoir, lorsque ace = Je: ses dans is pans FA A ne € me po x amande pores une collecti on de + pes iotaisle. des sélés les plus rqnables > il CR he-c Pr Dee ses re rm 1193 planiées de façon à se faire valoir les unes les autres, et à ce qne le mélange le leurs coloris soit nuancé, de telle sorte que Pæ Ce n'est M ana cc er que PAPER PET TIR | ae: iuhipes,, que , plantée et en fleurs, « elle produise tout l’eflet possible; aussi vais-je indiquer la méthode suivie par les tuli- piers les plus sévères, par la raison toute simple sat à est-plus facile de retrancher d’une prpique ce qu l’on trouve superflu > que d'y pui se pou rail y avoir omis de nécessaire. Quel que soit le nombre qué l'on Re le : tuliges car le nom de |; est consacré aux planches desti+ nées à réunir les plantes choisies qu'on vent offrir à l’'admi des amateurs, il faut connaître la taille et. les couleurs de chacune, afin de les planter dans l'ordre le: plus favorable. à lefet Less loivent produire, ÿs Il faut Sd eh ee a ro ment admises pour la plantation d’un parc consistent d’abord dans létablissement des tulipes $ur cinq rangs dans la longneur, et sur autant de lignes trans- versales que. cette longueur a de fois six pouces. La re ligne du pare, et j'appelle ainsi celle qui est. tracée e le. ris de son bord le moins élevé; et consé+ LE plus BRAVE SRE chemin que F unie, reçoit! louites, les tulipes de la cinquième grandeur, c’est-à-dire dont les hampes sont le moins élevées, et les autres lignes reçoivent celles .qui ont plus de hauteur, en suivant une gradation relative , et de façon que les ne de la première grandeur Ce Lu 116 çoit que cette disposition ; jointe à lexhaussement:du terrain ; du côté de la cinquième ligne, est la plus convenable pour faire ressortir chaque fleur et former un plant incliné ; émaillé de couleurs vives et variées. Pour que celles-ci soient à leur tour placées selon la règle, il faut re chaine ligne tranversale contienne que forme la chanistins contiennent sans interrup- tion des tulipes mé nuances ble afin que le parc vu obliq ' & de zones de cou- leurs différentes. | Pour obtenir une telle symiélti, ;ilest dopé indis- pensable de pete PRE chaque plante, et pour la rétablir à tion, il faut Ferré les ognons dans biobie érdre; Pour cela on a des boïles à compartimens numé- rotés , dans lesquels on dépose les ognons de chaque tulipe dans Pordre absolument semblable à celui observé peer sa PA Ces boîtes qui , pose pie ex a ee ob avec à lection ; et supposons qu’on ait cinq cents tulipes ; il na RER 086 logé dans une ui de pd riens _ en fil- -de-fer qui défend les oguons contre les souris. 117 On a un catalogue écrit, numéroté comme les boîtes, à cinq tulipes par page ; ce qui laisse de la place ponr les 6bser que chacune"d’elles peut faire naître ; la première pape cieant fe in noms de la première 7 æ: ainsi ed suite jusqu’à la fin. Pour établir ses parcs, on choisit un terrtitiri couvert, exempt d'humidité , éloigné de vingt-cinq pieds au moins de tout mur, et on ouvre une tranchée d’une longueur proportionnée à la quantité de tulipes que lon possède, et qui doivent être en partent éspa- cées entre elles de six pouces. 1 EH faut aux tulipes une terre franche parfaitement ameublie et amendée avec du te rean de feuilles consommé. Ce mélange a besoin d'être : divisé ré plan: possible et “ passé à lrokie. que dans les terres humides, fumées avec un engrais animal , les ognons sont sujets à fondre, et si l’en- grais est excessif, les tulipes perdent bone panachn- res, et les couleurs se confondent ; dans une terre maigre, au contraire, la floraison avorte souvent, et lorsqu'elle réussit , les fleurs, tout en conservant tel couleurs bien distinctes, ne prennent qne fort rare: _—…—— ne leur est naturel. inq cents tulipes c ” allant de l'Est à lOues: ‘sure Pons de l'autre sé | un chemin de quatre ns el entourés d’un sentier de deux pieds, qui lun et l’autre doivent être sab és. Chaque twanchée aura vingt-six pieds de longueur, 115 trois pieds de largeur, dix-huit, pouces de profondeur du côté du chemin large, et quatorze pouces seule- ment du côté opposé; on les remplit , en septembre, d’une terre bien préparée, douce et convenablement amendée, et on dresse la planche de façon à ‘ce qu’elle ait partout vingt pouces de cette terre, ce qui fait qu’elle dépassera de deux pouces le niveau du chemin, et de six pouces celui du sentier. Il résultera de cette disposition , que les pares s'inclineront lun vers lautre, et.que chacun d’eux aura son bord le plus bas du côté du chemin du milieu, ce qui facilite l'écoulement des eaux plu- viales surabondantes, et permet mieux aux visiteurs d'embrasser d’un coup-d’œil l'effet général des parcs et d'examiner. particulièrement chaque plante. ; on tracé, a r' aide de cordeaur ,. cinq lignes longitudinales , espactes entre elles de six pouces; et à laide d’une règle marquée sur sa longueur de points espacés entre eux de la PE les lignes KO eee 0 ee. r da : d / Re Le 4. RS NE avec t # + + D + pieds, surmontée d’ane 1e espèce de manche qui pernet dela manœuvrer Sune seule main, on marque toutes ces + HR Si erègle en travers de la re de go qu chueun des bouts de là règle gortecé houlette , ut tarot rive: cb lignes de pro- 119 = fondenr, on y dépose doucement lognon et on ré- pañd dsshh une petite quantité dé sable très-fin, qui a pour but d’écarter l'hümidité; on consolide enfin chaque” tulipé avé Ja main ét en l’entourant Lorsque le paré ést ainsi planté, on couvre sa surface d’une couche épaisse de quatre pouces de la tèrre pareïlle à celle dont il est rempli. Pour rendre cette dernière opération plus facile, on jure “parc de planches ën bois, PH hauteur nécessaire, c’est-à-dire six pouces dé côté du chemin, et dix girms a et pi pc wall et on nivèle exactement. Cela fait, on qe les bancs, « À ef consolider 7 dl aquelle " a mére de la graine de gazon a qui, Jorsqu'il est poussé, forme une bor- dé ure agréable ; “tranchant bien avec le noir foncé de e. qués personnes font à leurs parcs 7 éncaissement en briques dont elles dissimulent lex rieur par un talus en gazon: Cet en due tion, beaucoup plas commode et durable , n’a contre cHe que l'inconvénient de coûter plus chéri" Fou conservé tonjours ses parcs à la mème place, il est bien d'en diner À entièrement la terre au moins _tous les dénix a Après la phantriti des ral il ne reste rien à faire qu'à entretenir les parcs dans la plus grande propreté , en es sarclant avec soin dès les premiers jours doux, pour & enlev toutes | les mauvaises herbes È et à tenir la surface du terrain toujours 1 L'époque la plus dangereuse à à passer pour les tu- Ce , est le temps qui s'écoule de la mi-févrie a la NE parce qu'alors le givre, la neige, les pluies PA 120. froides qui se succèdent trop souvent , pénètrent cr le cornet des feuilles et s’infiltrent jusque dans l’ognon qu'ils pourrissent en tout ou en partie. Si de pareils accidens ne sont pas toujours la suite de ces intempéries, il en résulte ordinairement un incon- vénient grave, c’est l’altératiun des couleurs dans les fleurs , dont le bouton est resté trop long-temps en contact avec l’humidité. Il est donc du plus grand intérêt, pour les amateurs qui mettent leur amour- propre à obtenir une_floraison aussi parfaite que possible, d’abriter leurs parcs contre ces frimas. Ceux qui ne craignent pas la dépense , font dresser à len- tour-de leurs parcs une légère charpente qui soutient une lente formée de grosse toile, et disposée de façon. à se dérouler et.s'enrouler au moyen de poulies et > cordes. Cet appareil sert à garantir les tulipes du mauvais temps, en ayant soin de déconvrir toutes les fois qu’un soleil bienfaisant peut exercer sur ces, plantes sa salutaire influence. Pendant la floraison, ces toiles seront encore uu abri tutélaire contre les pluies et la trop grande ardeur des rayons du soleil , ce qui oflre le double avantage de conserver plus loug-temps aux tulipes leur adwi- rable parure, et de permettre aux amateurs de jouir de son éclat, sans être exposés eux-mêmes au mauvais - temps ou à une chaleur excessive. Les tnlipes en mélange sont l'objet de moins Fs soins; toutelois il faut labourer profondément le quel on les plante, et ne les y cultiver que deux années de suite. On n'a pas d'autre règle à SA pe à la grosseur des ognons : -on suppose, le plus suuvent avec raison, que les plus gros pro- duisent les plantes les plus élevées, 3 et sur cet indice EM =. on plante en conséquence pour obtenir, x7 304 la floraison , la disposition la plis £vorable: Tels sont les rer la culture des tulipes:: et. lee cbrervation ne eut manquer de donner des résultats satisfaisans. Doverce. Carvane-rusiieuse. Tropæolum tuberosum. Hour. : Par. ( Voyez la planche:} : Plante originaire du Pérou hate 2008 ayant le port de la capucive ordinaire, et s’élevant à un mètre environ; elle est rameuse, à tiges cylindri- ques, s'enlaçant les unes dans les autres. Feuilles ‘environ un à deux nr de diamètre , divisées en cinq lobes profondément échancrés Enr ps d’eux est entier, tronqué au sommet et parfois lobé : les deux inférieurs sont dist: donner à la feuille entière la d'un rein. Le vert est à ei ee la cou- leur de celui des feuilles de la capucine ordinaire, même nn near + | e péliole, long d'environ six pouces, x nifichinont cts asceosas, aux)corpe wbisins ; és farm à la Dee Re AEES stipules subrectées. Le pédoneule est axillaire., po silen, ro- RS 2 Mr les feuilles ; il est teint dé bruu-rouge, ainsi que la tige-t une partie des pé- tioles; son extré pité upéri Li Le calice, long de six lignes environ, forme-cinq divisions ovales, dont la supérieure et les deux infé- rieurés sont légèrement épaissies el verdâtres au som- 122 met; sa couleur est d’un beau rouge-cramoist. L’épe- ron , plus long que le calice et la corole , est tubuleux; il s'amincit graduellement depuis la base, se rétrécit brusquement et se recourbe vers son sommet, A l'in térieur, des glandes nectarifères sécrètent un liquide sucré. La corole se compose de cinq pétales insérés à la base de chacun des segmens du calice, avec lesquels ils alternent et qu’ils dépassent peu: Ils-sont de cou- leur jaune foncé et marqués sur l'o glet de stries d’un brun foncé qui s’avancent en s’épanouissant sur les deux tiers de la longueur du limbe. Huit étamines hypogines à filets libres, subrectés, dont-les supé- rieurs, placés du côté de l’éperon , sont sensiblement plus-coùrts, entourent l'ovaire, divisé presque jusque à sa base en trois lobes égaux, arrondis, glabres, verts, lesquels renferment chacun un ovule. Le style est cylindrique; plus court que les étamines ; trifides à lobes aigus, alternant avec ceux de Povaire. Cette plante, introduite au Jardin du Roi en 1837, multiplie très-bien par boutures : elle forme pres- se: l'es-Diern que à la "surface delai terre des tubercules hastés de . voir: donner : 5 notre limat ; Cu nil en _ pleine terre, parce qu'elle y fleurit trop tard. Il fau- 123 drait, pour eu obtenir, la planter däns-laterre mème ra bonne que ” pr serre tem né, os die Su bu. dois : terre ordinaire , reste ess —. vois pendant Pété. Nommé; Bref de la Pivoine Beneilbe sur tubercule de la Pivoine herbacée. 7" ‘On a déjà Fe paré de ob: Rd dé mise en pratique. 8 dans l'établissement de Fromont, dirigé par M « Soulange Bodin , elle a éga- lement été employée par M. Mathieu, de Belleville, et moi-même À ai i fait, de rompreipes 7 plicaior assurée , “me fait paraître plus étonnant qu'il soit si peu employé. Cependant les pivoines ligneuses sont toujours d’un pre assez élevé, de s'oppose à he les amateurs s'en “procurent; et les s en nquet : même quelquefois. GE Ecole bit 'oéemies. du 15 août à La nl septembre. On prend pour cela un tubercule de pi- voine herbacée ns ne ou double ; on coupe : S trans n fait sur lun d'environ quinze ligues ; on taille eu biseau ue ra- meau de pivoine ligneuse, muni d’un à trois yeux, et on insère le biseau daus lafeute du tubercule , sans 124 rien supprimer de ce dernier; il n’est pas même in- dispensable de'lier la greffe qui se trouve suflisam- ment serrée par les deux bords coupés. L'opération faite, on plante le tubercule dans un pot, on le place sur ‘une couche tiède, sous une cloche, que, pour plus de réussite, on recouvre d’un châssis. On ombre pendant quinze ou vingt jours ; ensuite on découvre pour laisser arriver le soleil, mais sans donner d’air. Tous les pieds greflés ainsi doivent être tenus abrités pendant l’hiver et au printemps suivant : on peut les planter sans danger en pleine terre. Ils fleu- rissent au bout de deux ans ; quelques-uns même la première année , lorsque la greffe ‘est munie d’un bouton à fleur. Cependant, le plas souvent, ces fleurs eo et ce m'est que ù seconde année que la Sur Vipte pieds er jai hipretsts ainsi , en sep+ tembre 1838, vingt-un ont parfaitement réussi. Si les cultivateurs de piveimes ligneuses voulaient em- ployer ce mode de multiplication ils pourraient les fourair à meilleur marché aux saisies, qi s'en pro cureraient —— B real ie, Auanveus GENTILLE. Pass ve puéhela. (ges bre ai nr né 8 : dessus » plus 0 où un à pes en outre, née es 125 Hampe sortant à côté des feuilles, un peu apla- tie à la base, cylindrique au sommet, teintée de pourpre en ca bas, verte sur le reste, couverte. de pou- dre ou fleur blanche, ce qui la rend de couleur glauqne, s’élevant à doué ou quinze pouces. Elle est terminée par une spathe à à deux divisions princi- pales , et deux on trois plus petites entre les pédon- cules, toutes d’un rose-violacé pâle. Pédoncules, brlihétiement au nombre de quatre, longs de quinze à dix-huit lignes, du même vert glauque que le haut de Ja tige, portant à leur sommet un ovaire un peu trigone, d’un rose pâle. Corolle monopétale , à tube long d’un pouce; rétréci, jaunâtré; limbe grand, à six marre une supérieure, quatre latérales et ; les quatre latérales et la supérieure se de (aies lirpeu (dix à treize lignes), aférieur > un peu plus “home our di Le fond est d'un b beau blanc, lavé der rose aux extré- mités , PER et strié _ os à flets d'un sud tuer cm die ras évé péndant Érrerss Pre pars. du Le Cette fusion ss m'a Sao ja 5 més- sieurs Nes et Dortho, qui en avaient reçu les du Brésil, ave iles touvis les ou cbr. PIRE ch ini 1838, et tenue sous châssis, sans présque de chaleur du dessous, elle a sd fa de on Ré et commencement d'octobre. Venaient à Vattaquer, on l’en débarrasserait facilement en la seringuant avec de l’eau fortement imp égnée de sou fre. Lorsque cet accident à liéu avant que la plante soil très-développée, on peut très-bien Pen débar- rasser en la rabattant, ce qui lui fait percer de Cette charmante plante ‘est très-convenable à 14 décoration des serres chaudes, mais elle réussit eut né” (4 il fait l'a HT ar el . Ses fleurs luisant , lui feuillage dan beau vert SNRELSES RE ET DE POMONE. ÉOROLOGIE. : MÉTÉ al des Observations 7" esume gene î  1} et horticoles faites à Villiers, pendant l'année 1838 ,.par H--A.: Jacques, jardinier :teorolo. me » L4 ts en chef du Ro Lé R À 10 9 EO L9 10 OS LE Es ‘Taie Te | TEMPÉRATURE) BAROMÈTRE. Ésre am « nd 0 LA Eee | LRPREPREREE ER D © = PRRERFREREE RERPES : à Neuillÿ. “uopivaes to sus | FRATATAF ERA “xnañu1Q RAR TES A A à CE : a | "0N NA A ae RER HD Ga TN) “yoan07 ë rs D AARAA Hi: D *paotinoug DE RRARASET A “xnofvnn mp Fscliost 18| 31 73] 35} 7 MOIS. ri Me eee FÉVRIER 1939. D'après la récapitulation faite des tableaux ci-des- sus , il résulte que nous avons eu 76 jours de temps ue, 103 nuageux , 18 de Lbeilicd . 3 brumeux, 73 couverts, 75 de pluie, 7 de neige, et 1 sans ob- servation. En comparant cette année la précédente, on verra qu’il y a bien peu de différence, soit pour la température la plus élevée, soit pour la hauteur du baromètre, la pluie, etc. La plus grande différence se trouve dans le froid quia été beaucoup plus intense en janvier et février, ce qui a causé de grandes pertes dans Jes arbustes et plantes. Les gelées qui ne nous ont. quittés qu’en avril, les temps. froids des nuits ’été, puisque le minimum de la chaleur en mai, jai et juille € un de zéro , ont tellement retardé les et. n’a pas été de plus de six à sept id D dans le mois d'août on croyait, dans beau … coup d’endi jt m< . une 22 pis, pourtant les travaux n’étant pas rares, et jus- qu'ici tte es rigoureux ; les ouvriers vivent . ni roits,, ne. faire aucune vendange, mais eureusement. quelques beaux jours en septembre octobre ont changé la face le cette récolte, et en inéral les , m nantité vins sont Lee cut R blés rate ont buflert. et issant se remeltre au printemps, 8 est lités où les récoltes, surtout au battage, 6 pas eipondo. à à l'espoir des cultivateurs ; aussi ntation. assez sensible s’est fait sentir sur us grains ontété assez ; . i: hum ns »; eo En: colte : que très-partielle, je sont-ils peu communs et _— Mauvaise conservation : en ( uelques sinistres de l'hiver passé, l'année a ie sinon "à mais passable. ie : ficoes AGRICULTURE. Î Fo | “ Le Cora bis relie. mn. var. : Oleifera. Dec. Part nt ARR TRES es Allemands est une variété fort i chou des La ra ne est grêle, éylind iq ; très Ja tige droite, rameuse, glabre, haûte de fx-huit pouces à deux pieds, et couverte d’une poussière glauque. Les jeunes feuilles sont velues en dessous, sur. les nervures et les bords; ensuite elles sont entièrement glabres. Les. Gmerennes soBk: Lo va pe 132 poussière glauque ; celles de la navette sont velues; minces et moins arrondies à leur extrémité. Ses fleurs sont d’un jaune clair; celles de la navette d’un jaune foncé ; enfin les siliques du Golza sont plus grandes et Les graines plus grosses. La distinction de ces deux espèces, cultivées pour en extraire de l’huile, n’est pas sans importance pour les cultivateurs; car, d’après les expériences les plus exactes, un hectare cultivé en Colza rapporte environ 950 kil. d'huile, tandis que cultivé en navette il n’en produit qu'environ 700. Cependant ces deux plantes sont confondues dans beaucoup de localités, ou quelquefois même lune porte le nom de lautre, de façon que les renseigne- pre” em au premier rang des plantes oléi- fères Le 2olza qui nous occupe, laissent quelque chose à désirer, car où na met conviction que tous s'ap- pliquent à cette | ee On cite trois variétés dé Colis le \ | Sa à fe 7: PS 5 Ac) | qu elle ait ‘été entionnée par plusieurs auteurs agronomes. Jene m'occuperai donc dans cet article que des deux pre- mières variélés Bénéralement connues et cultivées, en na rs la plus importante, le Colza tardif. Dre qes à la el eshure 6 Colza ep pour ebjes. princi- 4 +? graines, on le cultive < encore comme Pe et Co en Por ab di Cie tout 1 déve l nent dont | a est susceptible , et surtont la quantité rap) _ de ses semences , il faut faire choix d’un terrain frais OCR TRE RER ET PR PA RE PRO DICO POP A EN pere 133 et profond, suffisamment perméable aux influences atmosphériques. On Pa amène à cet état désirable par des labours pro rom et mulüpliés, et par de riches orporés à la terre. Les Jtour- és dans l’arine sien aise? fort utile dans cette circonstance. Lorsqu'on consacre à cetté culturé un sol trop humide, on a soin de for- mer des billons bombés, et de tenir bien nets les sil- lons qui les séparent, afin de faciliter l'écoulement de- Veau surabondante. Le semis se fait selon les localités et l'opinion de celui qui cultive, par deux procédés différens. L'un consiste à semer en planches convenablement prépa rées ; l’autre consisté à semer à la volée, où mieuxen rayons sur le terrain même destiné à cette culture. Dans le premier cas on repique, en lignes espacées de dix-huit pouces, le jeune plant lorsqu'il : a me 5 feuilles ; dans le second, au contraire, on éclaire quelque temps après la levée des ; graines, a PO peu même regarnir les points où la semence n’a pas réussi. Le premier procédé laisse plus de temps pour la pré- paration du sol destiné à la récolte du Colza ; le se- cond est plus expéditif et convient mieux Lobiigrif s’agit d’emblaver une grande étendue de terrain. : NNifun ni l'autre de ces moyens de semis ne dis- pensent de bien préparer la terre avant la plantation ou le semis, et de sarcler au besoin , ainsi que de tra- vailler la surface du te: rai her, afin de le bien ouvrir et de le rendre plas rable à la chaleur et # la pluie, en même temps que ce travail concourt à nfouissement ent des mauvaises herbes. té - Dans le premier procëdé, 0: on ser ns le cou de juin, sous un climat analog: celui 134 mais, dans les contrées méridionales de la France, on peut retarder le semis de un à deux mois, selon qu’on avance plus ou moins vers le midi. On plante:à la pioche ou au plantoir dans le courant d'octobre. On choisit pour cette opération un temps couvert, même un peu pluvieux, ee qui rend la reprise plus assurée. On n’arrache pas | le plant à la main, mais avec une pioche et en ayant l'attention de ménager les racines le plus possible, Le plant arraché est porté dans des corbeilles sur le lieu de la plantation. On plante à dix- huit pouces de distance et on enterre assez profondé- ment, parce que la tige du chou est susceptible de produire des racines chevelues au-dessus du collet. travail se bis à deux; lun fait les trous , Fe pour qu’elles tendent. ntm et represent nent de rs Un mois après la plantation, on remplace les pieds de Cola qui n’ont pas repris avec les plants sm on a és dans Ja planche de semis en proport F5 ie cl, op pe se 5508 raies l mar s dans le sillon ouvert pa Ja charrue conduite . oui enterrés. au point. ne mo 'est-à-dire 135 jusqu’ au collet, et me ÿ 0 tn e pers a est us se pe _vrent à celte rectification. Le seul inconvénient qu'on peut reprocher à cette méthode est que les pieds de Colza ne sont pas parfaitement droits, mais ils se redressent peu à peu. 11 faut que le plant que lon emploie dans cette circonstance soit fortet bien garni de racines, et que le terrain sur "lequel s'exécute la plantation ait été préalablement labouré afin qu'il w y ait pe te sa " lement le- plant: Mob 2E ne : : Lés Colza vontipuses 0 de cette façon en lignes disant d’ün pied ét demi, me suflisant à ra DS de‘la-houe à à cheval. tatioh;-qu'ôn : tient perde oraison, le terrain sur as il croit plus ameubli , “ouvert et nettoyé. Il ny a de limites à apporter dm cés' opérations que celles que pose la nécessité de se réserver un bénéfice; et pour dimisoegie “dépense pe économiser le temps, il faut, at xoF LE nt rs Si rameris aratoires. ; sé : Onfait avec la charrue-cultivateu: un labour ä la ralissoire, oféqué le Colza a pris quatre feuilles, et on le complète"par: ün petit travail à la main entre les hiynes ; on donne un léger buttage lorsque la plant _ a puis de la force, autant pour tenir la terre net C que _ por deprare ne de ka rte contre le froid de Fhiver ; on fume Sup hiver, où aù printémps eee suie répandue à Ia dose 136 dix à quinze fois la semence, ou du marc de Colza à la proportion de quatre ou cinq fois. Enfin on fait un second buttage au printemps, lorsque les tiges com- mencent à monter. Ces diverses opérations tiennent, sans beaucoup. de frais, la terre nette et bien cultivée, et préparent une bonne récolte. Dans le département du Nord, ,on Late le Colza avec un engrais Hohles compo d’urines et de ma- ières st dre A on connait sous de nom d'engrais flamand, et qu om répand avec une cuillère en fer au pied de cl donne à la végétation une activité remarquable. ; Il faut éviter de supprimer, pendant la végétation, les feuilles du Colza poor les donner aux bestiaux, parce q ü nuisent aux plantes et à la qualité, comme à la quantité des semences. La maturité des graines e annoncée par la flétris- sure et la chute d il i , ainsi que par la teinte jaunâtre de la tige et des siliques. Il faut se hâter de les récolter dès quele temps le permet, parce que le nm e retard porte préjudice à cause des dégâts que font les ciseaux. et de la facilité avec laquelle la à la moindre secousse. On se sert pour faire la récolte du Colza, d'une fauaille à tranchant bien acéré et que l’on fait agir le di. a: n IL est plus F éférable de cou- per le Colza le matin. et le soir par un temps frais, plutôt que dans le milieu de la journée. La rs rité des graines LA igeu) de ape plas: tôt Len di des siliques trop mures qui a lieu facilement, surtout. si la récolte re- : sienne petite pluie suivie de quelques rayons de so 137 leil. Dans ce cas, on fre tas, sy: Mi lsneqee le des- sus est blanc, on pose exposehih tre parti soleil Quand on pos- sède une t Ts à Lotat à nu . ; pour voir battre de- suite, onen forme des méules en mettant toutes les siliques en dedans, et la graine complète ainsi sa maturité aussi bien qu’en javelles. La forma- tiôn des meules est surtout avantageuse quand le terhps-ést mauvais, car si l’on est surpris par la pluie ou l’orage, le mal n’est pas aussi grand. Si, par circonstance, une forte partie 2 latte se trouvait usines sur le champ, prmbhien de her- ser : t, parce que it un fourrage vert p …. ner aux bestiaux, ou un bon engrais en retourmant le es à ln charrue ; lorsque le plant serait : nt be est mépee }58 préférable de battre immédiatement SE nlte plutôt que de bottelées:: en ar APR où de les tran r ensuite dans les granges ou hangars rs destinés à les recevoir. La graine fraîchement battue reste mêlée aux siliques qui s'opposent à ce ss s'échauffe aussi vite, et d'or is nu doit être tonne en co Yaired’un gre- soit tient: DR TA: On la sed mettoie, pe de la vendre ou d'en extraire Fbhuike: ::: - ! 7h ct. 7 Es ke ù nàle ntrée de Pr Æ AIRIS elle est généralement Hbédante lorsque la graine est suffisamment t mûre : elle est d’un usage __) Là marc qui reste aprèsl'estraction de: hui 138 qu'on réunit en masses appelées tourteaux, fournit une nourriture convenable à l’engraissement des bœufs et des porcs, en le leur donnant émietté et mêlé-avec du son.-Il est aussi très-favorable aux vaches lai- tières. On en fait un engrais avantageux qu’on ré- duit en poudre ou qu'on délaye avec de Veau et de l’urine. La moyen LC par hectare e que peut offrir la ‘culture du Colza pour Mn, est estimée, dans . les annales de Roville, à 146 francs: + : Lorsque lon veut tite le pres pour fourrage, ïl faut, après une récolte de céréales, donner un la- bour sur le chaume pour lenfouir, et semer à la volée, à raison de re à six kil. par hectare. Le plant ac- -quiert-ordinairement assez de force pour résister à l'hiver. Au printemps suivant; il fournit un fourrage abon âturer sur place ou que Yon coupè phee donner à érable. Lorsqu il est — avant d d’être en fle i à - + Hahn: on r mel Colén te fournir au sol = nagrs Négétal; esient et MES un | où Lil commence à monter enfleurs.: On pet, si la destination du terrain en laisse le temps, faire une coupe pour donner du fourrage vert aux bestiaux et bee Ja seconde pousse pour engrais ll faut-chegre ns ce derni s % il. par. hectare. 0e Froseferdain JE 2 . RS | Lo à lorsqu” on Le. caltive pour pe graine, et qu 7] jones pe ce Û pret de ne: le: faire re . cu à L) 139 tous les six ans.-au plus tôt surle même terrain. Il n’en est pas de mème lorsqu’ ilest cultivé pour fourrage. Le Colza de mars est jen mous: emplajé qe le Colza d'hiver : - on le si | et donneses. graines la mênie : ovle Coite. sariétée Est beaucoup, moins productive que laatre, et elle n’est précieuse que pour pouvoir ensemencer les terrains qu’on n’a pas eu le temps de préparer d’automne, ou pour remplacer le Colza d'hiver que le froid aurait dé- truit. On sème en rayons sur la terre fraîchement la- bourée ; lorsque le plant est levé,-on-éclaircit sil y a lieu, et.on regarnit les, places. où la graine. na pas réussi. Du reste, à. lex pt on donne à cette culture-les mêm us celles nécessaires an Colza d'hiver, .!. Jacquix jeune, 1%. *HORTICULTURE. * DES GENRES DE mécérseiob ras: EN FRANCE à (ie “des Aconits). : Ce le, N° d'Août. semé épa STARS casque semi - Re, rarement ere trois, CE ou sept ovaires ; feuilles à à Sn . pad ho: blvous: et blanches ; bleues, etc. a 19, Aout. LS te , Dsse, Bor. Cuzr. ed. 2: vol. & Pa 57. D ho 1. p. 62. Lour. Hort. brit. Tige droite, simple, por- tant au sommet un épis dense, de grandes fleurs d’uæ bleu foncé triste; feuilles palmées, multifides, à divi- sions linéaires, marquées d’un sillon ; casque semi-eir- culaire, rarement naviculaire ; éperon court, épais, incliné ; trois à cinq ovaires glabres ou poilus. Lieu : Jes Alpes, l'Europe ; cultivé depuis 1596. Variétés dans la disposition de l'inflorescence. So. À. pe Taurte. Var.: 4. T'auricum. Dec. Prod. A; Tauricum. Wuzr. Wuan. Loup. Hort: brit. Tiges de quatre pieds; fleurs en épis serrés, d’un bleu Pn bractées longues ; casque subnaviculaire, juin et jui : la Taurie; introduit en An- gleterre en Tr 5r. À. EN épis. Var: : B.spicatum. Dec. Prod. A. Koalleanum. Rescm. Lou». Hort. brit. Tiges de quatre pieds; fleurs d’un bleu. ques > en ne lâches ; et “uillet. pr : J'Europe méridionale ; introduit en 1820. __ ba. À. À LONGUES BRACTÉES. 4. commutatum. Reicm. var.: C. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. 4. bracteosum: Si: mus. hel. Tiges de quatre pieds ; fleurs d’un bleu foncé , en épis lâches ; bractées très- lorigues; casque AR En ; à Lois ra Lieu : le midi de l'Europe; introduit en RE > en 1823. Ps 53. À. Promée. Var. : D. Te | on. mus. + kel. A. Kalleanum, var. : Pygmæœum: Reïcx. Lou. . ni brit. Tiges de deux pieds; fleurs trois à huit, 141 tn épis, d'un bleu foncé ; feuilles rapprochées, en juin et juillet. Lieu : le midi de l'Europe; 1822. 54. A. A GRANDS ÉPis. 4. var. : E. macros- tachyon. Sen. mus. hel. Dec. Prod. 4. callybo-. trion. Rercu. Acon. 95. t. 16. fig. 1. Tiges de quatre pieds ; fleurs nombreuses, en longs épis, d’un bleu foncé; casque semi-circulaire, à limbe entier; sépales latéraux embrassans; les folioles à petits lobes di= variqués. Lieu : la Moravie; cultivé en Angleterre 55. A. nameux. Var. : F. ramosum. SEr. mus. Dec. Prod. 4. Hulleri. Reiem. Loup: Hort. brit. Tiges de quatre pieds; fleurs en épis paniculés, d’un bleu foncé; casque semi-circulaire, à limbe émar- giné. Lieu +: le midi de l'Europe; cultivé en Angle- terre en 18265.;;,6% : 56. A. EFFILÉ, EVari:: : G. virgatum. Reicu. Dec. Prod. Lou». Hort. brit. 4. eriostemon. Dec. syst. + noble Koëx. Tiges de quatre pieds, à rameaux effilés, très-longs ; fleurs bleues , en panicule, dis- tantes; casque entier; sépales latéraux embrassans, ou falciformes. Lieu : le midi nr nn éog en Angleterre en 1822. Faits dns Le forme du casque, La couleur et la fliponilian Aer es | nt A. pan en : H. nu Me Sami Dec. Prod. 4. amœnum. Reicu. Lou». Hort. brit. Tiges de trois à quatre pieds; fleurs d’un bleu foncé. * en épis lâches; bractées très-courtes ; M mi-Cir- ilaire, à limbe entier; sépales latéra l Liens, le mifli. de l'Europe. 142 58. A. De Horre. Var. : Z. Hoppeañum. Sex. mus. hel. Dec. Prod. 4. Hoppü. Reicx. Tiges de quatre pieds; feuilles à lobes un peu obtus; fleurs bleues, en “épis lâches ; casque en faux-naviculaire avec le rostre court, Lieu : la. Corinthie ; introduit en Angleterre en 1823. $ Los Sibérie; cultivé en 1818. #$ 6o. À. EE bl j: bl eu pourpré ; casque falciforme navicülaire: Lieu : EE es à Re oo 5 1824 À Nr SOS one - 6r. A. À PETTT ROSTRE) Var! :! M)robtellat mus. hel: Dec. Prod. A. ac: Ra 14 fa. Feuilles à lobes aigus en 182 : 62. A. ÉLancé. Var. : 143 laciniures grandes , mn ne Co ge : le midi mem a Kit té sn ren 64 ASE. us dune édit: Se mus, : Ducs Prod. Reica: Loun. Hort. brit. Tiges de quatre pieds; laciniures ra fouilles _rapprochées > presque parallèles, un p eurs en épis lâchement paniculés, grandes, “d'añ beau blen. Lieu: le midi de l'Europe; introduit en Angleterre en 1822, 65. A: srcozor. Var. : bicolor. Sen. mus. Dec. ee A. Halleri bicolor. Baici neb.28..4.vulgäre, : y bicolor. Dec. syst. Tiges de quatre pieds; four en épis, paniculées ; SRE spi teu né bios Lieu : la Suisse; cultivé 00 0: _66. A. nAPEL À FLEURS BLANCHES. Vers 3 ab iflo- rum. Se. mus. Dec. Prod. 4. napellus albus. Hor- Tuz. Loup: Hort: brit. Fleurs en épis, blanches, à casque semi-circulaire , à limbe ae entier. Lien ; la Suisse ; cultivé à Neuilly: 1836. nÉmégner dans. la sp tion des full. je 6 A. À FEUILLES s'Axrnona. Var: 4 thoræ fo- Aconsabe 15.5 de 'igesialel was feuilles. les” à celles de F4. Ænthora; fleurs en épis. lâches, paniculés d’un bleu foncé ; ; pédicelles allon- gés, casque semi-circulaire ; 5 mg entier,. grand. Lieu : l'Europe ; cultiv é en À ag l'1824.c -68 A: À FEUILLES DE PIED D'ALOUE' Var. : : Del Phinifolium. Sen. mus. Dec. Prod. 4. Delphinifo- RE. 0008 A. Delphinifolium. 4. Americanure. x. pag. 380. Tiges de dix-huit à vingt-quatre en feuilles à lobes en deux ou trois partis 144 les petits lobes sans divisions ; fleurs peu nombreuses, très-grandes , en épis Hèbes à ; pédoncules allongés;. quatre à six ovaires ; les fleurs sont d’un bleu foncé. Lieu : l'Amérique sptboiidisins introduit en An+ gleterre en 1820. 69. À. cracetx. Var. : T'enuifolium. Ser. mus. Dec. Prod. 4. venustum. Reicu. Lou». Hort. brit. Tiges de trois pieds ; lobes des: feuilles menus , un. peu obtus, divergens; fleurs bleues, en épis. Lieu : la Suisse ; introduit en Angleterre en 1823. 70. À. BFLORE. À. biflorum.Fisex. Dec. Lou». Prod. Hort. brit. Tiges de six à huit pouces, portant. deux ou trois fleurs d’un pourpre bleuâtre ; feuilles à. sec- ebihs-posféndes, laciniures linéaires, divergentes, ; trois ovaires poilus. Lieu: . See introduit ere To en 1817. »5. Bor. Cult. ed. 2. ps Pa Sa 459. Tiges de cinq à sept pieds, comme volubiles; feuilles divisées en cinq lanières en coin à leur base, trifides dentées, d’un vert terne; fleurs bleues, éperon obtus, en ero< chet; la lèvre presque en cœur, montante. Lieu :.Ja. Sibérie; cultivé en France, en Angleterre ; etc. 72: À. scanc. 4. Album. u. x. Bor. Cuzr., etc. Lou. Hort.… brit. Tiges de quatre. disons feuilles PR ne can ou lanières pointues ‘et in si plus: long. que. _ Lieu.+ le Lo vivace; introduit en An R 17 2 : Loupon cite encore beaucoup Évrphecs comme A ri et Een mt 0 145 étant cultivées en Angleterre; mais, ainsi que je l'ai dit, ce genre ayant beaucoup d'aptitude à donner des va- riétés et probablement des hybrides, on peut penser que beaucoup de ces plantes rentrent dans l’une ou l’autre de ces catégories. Currure. Toutes les espèces et variélés que: j'ai décrites sont de plein air et tr ès-rusliques ; les ter- rains un peu frais leur conviennent mieux que ceux trop secs ; ils viennent même assez bien à mi-ombre. On les multiplie facilement par la séparatiou de leurs pieds, au premier printemps, ou en automne; on peut aussi le faire par leurs. graines; dans ce cas il Æaut les semer.i la récolte, en plate-bande de bonne terre un peu fraiche, qu'il est bon de couvrir de litière en hiver: elles lèvent ordi- nairemeut au printemps suivant, JsAGEs. Tous les Aconits mérilent une place dans | ny Si ai ER es Po ns haut buissons où de larges | toufles dont la floraison varie de mai à septembre; leur feuillag a beau vert, jamais attaqué d'insectes ; on peut s’en servir pour orner les grandes phts-handaé enles plaçant sur le rang du milieu, et aussi sur les bor- ae des massifs de grands arbrisseaux , qu’elles ac- com ent avec avantage. Podes les espèces sont vénéneuses pour l’homme et beaucoup d'animaux, pourtant les mulots dévorent impunément les racines de quelques-unes ; on dit la -racine de plasiens employée en Russie contre la rage; -du reste, on s’en sert peu, et, n'importe sous quelle forme , elles ne doivent être Re heS #EP Lin, %s dé: a -etavee beaucoup de circons vin 1839. Fe 19 6 PLANTES POTAGÈRES. Observations sur la Culture des Artichauts. En général les jardiniers ont peu l'habitude d’œille- tonner les Artichauts à automne; cette opération pro- duit cepend de Les nr, APR ceux que Foid LR. sé defo à mbre. A cette épo- pe butte svecsoinlé ste ouau tie les deux pieds qu'on a laissés en place, et on les couvre, à l'approche des gelées, de feuilles ou de fumier secs pour les soustraire à Leur action. Au printemps, on donne un ; tes ainsi traitées marquent et donnent fraits de bènne heure, c’est-à-dire vers la fin de mai. Si l’on veut obtenir des fruits encore plus __— on peut mettre en pots les em nes œille- arme détachés en sep | ës Eh is de ie à PRE os À PPS me es ete ; t dk gelée. do de | l'air toutes ‘les fois que la Rénipécie ti permet ; on les arrose fort peu, et on a soin de supprimer les feuilles qui se pourrissent. A la fin de février, on établit une couche sourde composée de fa- mier et de feuilles, et à laquelle on donne une épais- seur d’un pied et demi. On la charge ensuite de huit à dix pouces de bonne terre. On dépote les + | s de lées qui refroidissent subitement la térre, ce que l'on obtient assez PRE en snirant la couche de AR RO DÉSERT RE IE MCE RE ASE RENE wa Rd ee or Ge dt UE Pi 147 cinq à six pouces de grand fumier qui lui conserve sa chaleur. Il fant encore avoir la précaution d’abriter les Artichauts contre les gelées tardives du printemps. Une telle plantation ss convenablement ré de beaux fruits. : L’art.du. jardinier : a trouvé aussi les moyens de re tarder la fructüification des Artichauts. Voici dans-cè cas comment il faut s’y prendre. Huit ou quinze jours après que les Artichauts sont découverts, on les laboure; on fait trois lots de la quantité d’Artichauts dont on. dispose: On œilletonne le premier lot de façon à ne laisser sur chaque touffe que deux œilletons au plus;-que l’o lon choisit comme les phas ben a SONER constitués. Il arrive quel- is, mais seulement lorsque ux et mon à ardécidé décdes détruire Lésecond lot est œilletonné. ou. a. vingt | jours rs phnsxrd. io en de ii: Chaque fois qu’on par ne on thon un sie couvert, parce que la planie vs on découvre les ra- cines fatigue be beaucoup dant il est ordi- noi, que celte opération la fait faner. Malgré cette ace -de souffrance, il ne faut donner de l’eau qu'aux: œillet tons ais plus vigoureux que les autres ; ” M Rs V RE PO TP ib faudrait. donner à toute la plantation wie légère mouillure, en arrosant toujours plus abondamment ceux. qui sont disposés à fructifier les premiers. De celte manière chaque lot fournit ses fruits successi= vement,. et idepuis deux ans que jai ad méthode. j jai ns avoir. sdexpellensss artich septembre, ro Ê User. 148 Culture de la Pastèque sous cloche. On sème au commencement d'avril, et sur couche chaude, les graines de Pastèque, et lorsque la pre- mière feuille a paru, on repique le plant un à un dans des petits pots que l’on place sur couche tiède et sous châssis. Quand les jeunes Pastèques ont acquis la force nécessaire, on les met en place. Pour cela on dispose une couche froide que l'on charge de huit à dix pouces d’une bonne terre douce, mêlée par moitié avec du terreau, et on plante les Pastèques à à cinq pieds au moins de distance. Si l'on veut se dispenser de faire une couche, on peut creuser autant de trous qu’on veut avoir de pieds de Pastèques. On donne à ces trous, qu'on dispose comme pour les potirons, deux pieds de profondeur sur deux pieds et demi en carré. On garnit le fond de fumier chaud. æ, on couvre de sus pouces ds terre: de ces tpnise LEUVUS CU VS chaque nee. On a soin dene pas employer les plantes dont les racines traverseraient le pot, parce que la végétation en est retardée. Lorsque les bras commencent à s'étendre, on fume l'ados, c’est-à-dire Jr AE D à d'eux avec autour de la Se au risque de couper les racines qui pourraient s'étendre au-delà, cette mutilation dant eo mat A près le labour où Paille, on dirige les br as de façon à ce qu'ils ne se croisent pas. On ne fait aucune taille: Il va sans dire Lo nr But arroser souvent et en abondance. On maintient la cloche sur la tige Les 5 « jusqu’à ce que les fruits 149 aient noué, alors on supprime tous ceux quioffrent le moins de probabilités de réussite, eton n’en laisse que deux sur chaque pied:qu’on peut tenir couverts d’une: cloche, pour en assurer la maturité qui arrive dans le courant d'août. J'ai toujours parfaitement réussi par ce procédé fort simple, et il m'est arrivé quelquefois d'obtenir des fruits du poids de dix à douze kilogrammes. Poronrxx. ra d'obtenir de grosses racines du Céleri-Rave. On cultive deux variétés dé. Céleri-Rave, l'une ap- pelée Céleri-Rave blanc; Yautre Céleri-Rave rouge, qui ne diffère du prenrier que parce que sa racine est veinée de FARBRAE violet. Chez toutes les deux cette i >s-grosse, de forme plus où moins arron- die; hoc il exieie une sous-variété de Céleri-Rave blanc plus généralement ronde, et que depuis quel- ques années on cultive de préférence. Pour obtenir de belles racines du Céleri-Rave, on le sème en février sur couche et ns châssis. Lente le plant est levé, onle repiqueé tsur couche et sous châssis dans le courant de mar s, les pieds à trois pouces les uns des autres ; On a soin de l’arroser et de jui donner de l'air, en soulevant le châssis toutes les fois que la température le permet, afin de lui faire prendre de la force. Enfin, en. nai on le-plante. en place et en quin- conce dans uue f t préparée par un labour profond à à la bèche, et on l'enterre pe au-dessus du collet. Il lui faut une terre légère, subs= tantielle et fraiche, et off mans amendée par lu 150 fumier consommé ou par un bon terreau. On espace les pieds entre eux de six pouces au moins, et on ar- rose aussilôt pour assurer la reprise. La principale attention qu’il faut avoir lorsque l’on repique le plant ou qu’on le met en place, est de sup- primer chaque fois les petites racines nus qui se développentsur la rave et sement, puisque les pieds sur Lie on néglige cette opération ne prennent jamais autant de volume que ceux sur lesquels elle a lieu. Il faut se garder au con- traire de pincer ou couper l'extrémité dé la rave, ainsi que quelques jardiniers le font, parce que cetie sup- pression excite la production d'arr grand: nombre de petites racines fibreuses, qui, ainsi que je viens de le ; croissentaux dépens de la racine principale. rÉesélahe-tris bic) lé Céleri-Rave en l’enterrant jusqu'au-dessus du cobet , dans du sable déposé dans une serre. User. + PRANTES D'ORNEMENT. ee Aster ROSE pu Vourny: pre roseus r astra | (7. la planche, et pour les caractères RESTES : nn et Flore des Re T7 | pop métaire: à Atos « obtenu cette 151 Tige droile très-rameuse, à rameaux effilés, s’'éle- vant à trois pieds au plus ; feuilles sessiles , ovales lancéolées au bas des tiges, linéaires pointues sur les rameaux , d’un vert foncé , pubescentes. Fleurs nom- breuses, “terminant les rameaux , grandes, à rayons d’un rose frais et à disque jaune ; écailles calicinales pointues , imbriquées. août en octobre, cet Aster forme de jolis buis- sons naturellement et régulièrement arrondis, et couverts. d’une multitude innombrable de fleurs, dont les couleurs tranchées ressortent parfaitement sur le vert intense du feuillage: On dirait une cor- beille fleurie et disposée par une main habile à faire des bouquets. Aussi cet Aster est-il très-convenable pour occuper le De vE M massifs et former les plates- bandes. Cette pe ere TE l'avantage de ne pas tracer beaucoup, se: 1-0 en plein air, dans. une terre- franche lésère, un peu fraîche, ma positi chaude et non ombragée. On mnitielie de dra- geons et par l'éclat des touffes. Il est probable que, comme pour la plupart des autres Asters, il sera utile de la déplanter tous les trois ans, pour rene les iris et les renouveler. : : Doraus. “Bensens Li: Des. eat Dec. Prod: Ip. 105. at Garactères génériques. Calice de six qe md 152 nul; un stigmate large, orbiculaire, persistant , baie ovale cylindrique, quelquefois comme sphérique, à use loge ; deux à trois semences. Vinerrier Doux. Berberis dulcis. Swrr. fl. Gard 2. 5. 100. Lou». Hort. brit. p. 582. (Voyez la planche.) : Arbrisseau toujours vert , rameux, diffus, et pou- vant s'élever de sept à huit pieds; rameaux bruns: épines stipulaires ternées, longues d'environ cinq à six lignes, les deux latérales ouvertes; féuilles sim ples, entières sur les bords, ayant souvent une petite pointe mucronée au sommet, ovales, courtement pé- tioléés,, et rassemblées en faisceaux ; fleurs solitaires, sortant du centre du faisceau de feuilles , portées sur des pédoncules filiformes, longs de douze à quinze li- gnes, presque pendans;et portant au sommet une fleur composée de six sépales formant calice, presque ou- verts, et dont les trois extérienrs sont plus petits , tous creusés en cuilleron | d’un jaune citron - pâle ; six pétales dressés à-peu-près de la longueur des sépales, du même jaune, mais plus foncé ; six étamines de la longneur des pétales ; un stigmate en plateau et cour- tement sessile; fruit . .. . Lieu originaire : le détroit de Magellan ; il fut introduit en Angleterre en-1830; MM. Cels l'ont obtenu quelques années après, et possèd issemen ne Jusq ici on le cultive sous châssis iâssis ou bâche froide, 153 Mais il est à espérer qu'il pourra résister à nos hivers, et ce serait alors une bien grande acquisition pour nos bosquets, qu’il ornerait fin d'avril et commen cement de mai, époques où les fleurs sont encore rares , et où sa verdure persistante le ferait remarquer dans toutéé les saisons. On le multiplie de marcottes avec incision, el très- facilement par la greffe en fente, sur le vinettier com- mun (Berberis- vulgaris). Cèlte greffe se pratique comme celle des camellia, orangers, daphnés, etc. Jacques. do. « A serge “pe Honr. ANGL. (Payez la planche, et pour les caractères gnpae ! P- _ la présente année.) a Psdhetires à ii herbacées, garnies à paint de feuilles pétiolées, alternes , cordiformes et créne- lées , longues detrois à quatre pouces, d’un vert frais, ridées et véboës en dessus, laineuses et blanchâtres en men avec les nervures légèrement pourprées. La tige s'élève du centre et est elle-même garnie de feuilles pe petites que les radicales , et dont les mere sont ailés et auriculés à leur insertion. Elle de JICUE a fleurons d’un pourpré v lent une odeur doute; agréable. : : _+Gette phare obtenue en Ansere d'où FE 2 il te 272 ins 2 Ltsi, ke D À sq! 154 LL . r . € L * qu'ils sont enracinés, et qui reprennent très-bien , em les privant d'air pendant une quinzaine de jours. Du reste, on lui donne les mêmes soins de culture qu’à la Reine des Cinéraires, que j'ai publiée dans le numéro d'octobre dernier. Lémox. ACACIE A FEUILLES COËRTES. Acacia brevifolia. Horr. + ANGL. (Ÿ. la planche, et pour les caractères géné- riques, page 168, Journal et Flore des Jardins. ) Arbuste paraissant s'élever de six à huit pieds, à rameaux grèles, d’un vert gai, feuilles (ou pétioles aplatis” > alternes, ‘en forme de lance renversée, un peu obliques, mucronées au sommet, qui sure ob- ; ae sans cette petite pointe, longs de près d’un pouce, sur quatre à. jen sn de rar d'un vert glauque.” leurs se dév eloppank presque aux. sommités des rameaux; pédoncules alternes avec les feuilles, longs d’an pouce et demi à deux pouces ; portant de six à dix pédicelles, supportant les fleurs d’un jaune bril- ant, produisant un effet charmant. Cette espèce se distingue: de: l Zcacia looral où Falcata, muinr, par les feuilles, qui, chez celle-ci, sont p s allongées, plus obliques , presque en forme a 2 + pointues et moins ME ment dé. boutures et de marcottes. La graine +. ses cong No. |: = originaire de | ke ae re il se: multiplié : 109 serait le meilleur moyen: de le propager mais nous n'avons pu encore en obtenir depuis 1834 , que nous l'avons introduit dans: nos cultures, et que nous l’a- vons présenté rt d horticultare; en mars de la même année. | François CELs. . Droswa crcré. Diosma ciliata. Tuums. Petit ar- buste originaire du Cap, à tige droite et brune, à racine chevelue, d’un blanc pur, s’élevant de vingt à trente pouces; feuilles alternes, persistantes, pe- tites, velues sur les bords, -et:d’une odeur fort agréa- ble. De mars.em mat, il se couvre de fleurs roses odorantes ; disposées. en ombelle au sommet de toutés se branches. La nn dure environ six semaines. | -Eo haut ide: ces Annales ce. Dioe, editer où Pilot: depuis 1774, jai vou le : ler au bon goût des amateurs, comme un arbre miniature, des plus agréables. En effet. ; d se prête mieux qu'aucun autre à prendre la forme sphérique qui lui donne un aspect séduisant , lorsqu'il est eou- vert de fleurs, en même : . avi . une odeur qui plait généralement. __ Pour former une tête Listes: ï FE qu essais plantes ont dix à douze pouces de haut, en ge Je sommet, af de les faire ramifier; à le FE ceux qui dépassent: lis: res, pour qu'ils. prennent une forme régulièrement arrondie, ce à quoi on parvient ainsi en trois ans: ; Ce un a Dee d'être } peu 150 cultive en pot rempli de terre de bruyère, et onle tient pendant l’élé à une exposition de demi-soleil. En hiver, on le tient en serre tempérée ou en bâche. On le multiplie de graines semées en terrine aussitôt leur maturité, et de boutures et marcottes faites sur couche tiède. Léuon. Notice sur La Culture des Eucalyptus. On connait aujourd’hui environ cent espèces d'Eu- calyptus, toutes originaires de la Nouvelle-Hollande, mais la moitié au plus est cultivée dans les jardins de l’Europe, et notamment en Angleterre: et en - Prusse. En France on en cultive beaucoup moôïns. ‘ La raison qui empêche probablement cette culture de se répandre, tient sans nul doute au grand déve- loppement que pos: ces ve, La, dans leur pays natal, atteis t Robert Browau dit que, dans la partie méridionale de la terre de Vandiémen, il n’est pas rare d’en rencontrer qui s'élèvent à cent cinquante pieds, et dont le tronc près du sol a un diamètre de neuf à douze pieds. On en trouve de très-élevés aussi dans la colonie de Pc ckson, et les forêts de FAustrasie sont com- res en rade me des Sas de ce genre. 197 Toutefois on a lieu d’être surpris qu’on ne fasse aucune tentative pour introduire ces végétaux dans les contrées méridionales de la France, surtout l'Eu- calyptus robusta, qui s'élève le plus de tous ceux que mous connaissons, On pourrait espérer que sous le beau ciel de la Provence, et sur la plus grande partie du littoral de la Méditerranée, on les ver- rait développer toutes leurs facultés, et nous montrer un échantillon de ce qu’ils sont dans leur zône natu- relle. Déjà en Italie plusieurs jardins offrent de ces arbres qui y réussissent parfaitement; mais même en Angleterre et en Écosse, on en voit ve. indivi- dus en pleine terre. Ce qui, de plus, est propre à efeouragér une pareille. tentative, c’est que ces arbres supportent parfaitement lesamputations, sans qu'ils paraissent en souffrir, ce qui permettrait à l'approche des mauvais temps de rabatire on pincer les jeune pr ASE LA 0 2 sur le bois bien aoûté, et plus capable le rés froid ; opération, bien entendu, qui ne serait néces- saire que pour les très-jeunes individus, afin de leur permettre d'acquérir assez de force pour se défendre eux-mêmes. La preuve que les mutilations forcées que lon opère sur les Eucalyptus ne leur nuisent en rien résulle de ce qui se pratique chaque année dans nos serres. La végétation de ces arbres étant très- vigoureuse, ceux qui sont plantés dans la pleine terre des serres lempérées développent pendant la belle saison, où les châssis sont retirés, des pousses d’une longueur considérable , qu’il faut ivemnistihehe der battre à ar are quand il s'agit de rétablir les cou 158 Au surplus, ces suppressions ne peuvent être sup- portées que par les individus cultivés en pleine terre; ceux que l’on tient en pots n’y résisteraient pas. Ona aussi la certitude que ces arbres peuvent supporter quelques degrés de froid. On a vu*mèême les grands échantillons cultivés au jardim botanique de Berlin, résister parfaitement à 70 Réaumur. En 1835-1836, l'Eucaly ptus pulverulenta a supporté un haut degré de froid sans la moindre couverture, et n’a saccombé que par suite des variations dans la température du printemps, alternativement chaude et froide. Encore, chez quelques individus, les racines ont pen md poussé des rejetons. 1 Ou: pourrait - dns espérer quelques succès sk cette entreprise, el bien que je ne sache pas quel parti on pourait réf . arbres, il n’est pas douteux qu'il y a toujours un avantage “pa à doter une contrée de dr. ns Len en aussi considérables. HQE IG 2 nos serres sont smtés dire ne par moitié d’une terre-fran- che légère et de terre de bruyère. Les espèces que l’on cultive de préférence en serre, sont les plus petites du genre ; ce sont des arbustesow des arbres de petite taille, telles que les Eucalyptus chpaels; Lrrehs none > Bormes je hæ i , radiata aa. Eu w x . ‘3 : : he ini _ linguer, surtout der leur j jeunesse 7 came den _ variations de formes que PRE mis i à ; ae * 199 se renouvellent chaque année. : Ainsi, dans l'Euca- lyptus glauca , “elles sont opposées pendant les deux ou trois premières années et deviennent ensuite al- ternes. El énrest; par conséquent, qu'on ne peut bien * reconnaître qu'après avoir vu leurs fleurs, et souvent même leurs fruits. J'ai déjà dit que la plupart des espèces ne fleuris- sent que dans un âge avancé, mais alors elles se cou- vrent de fleurs. Dans les espèces naines, elles se mon- trent encore plus rarement, si lon en excepte les Eucalyptus capitella, radiata et pulverulenta qui fleu- rissent étant encore Pos et peu développés. _ Les graines venues de leur pays natal, ainsi que celles que l'on obtient en Béropé; mais assez rarement, germent facilement en les semant de bonne heure au Be ,; en terrine et sur couche, et dès la pre- e les jeunes plants s'élève à quinze ou _— uces. Pour obtenir des arbustes nains prop à lé éaltonie de nos serres, il faut faire des bouture avec les jeunes plants il s boutar s'qaiexi- gent quelques soins pour la reprise, se font sur cou- tes en n les étouffant sous cloches. Si l’on abandonne à Le } ét à POSE MERS | . ,ils pren- nent “toujours un accroissement incommode pour nos conservatoires, tandis que les boutures qui, il est vrai, n’offrent jamais un port aussi gracieux, restent dans des dimensions plus convenables. On multiplie encore très-bien les Eucalyptus de marcottes par strangulation. Tous les individus cultivés en pots doivent être rempotés lous les ans au printemps ; il leur faut des pots profonds, à cause de leur racine pivotante. Pen- dant l'été, on les tient à l'air libre, en ayant soin d’ar- ; 160 roser souvent. L'hiver on les rentré en orangerie, ou il leur faut une place libre et aérée, autrement ils pour- rissent et meurent. C’est donc principalement Fhumi- dité et le manque d'air qui leur sont contraires, car on a pu voir plus haut que le froid était moins à craindre pour eux. Toutes les espèces se cultivent de même: En résumé, le-genre Eucalyptus ne peut offrir en France des espèces utiles que dans celles à fortes di TRERSIORS, qui poiparent pme en pieme terre, dans nos d t, réduit aux espèces qui peuvent convenir ràla culture de nos serres, et que nous sommes encore forcés de rapetisser, il ne montrera Jaunis que: quelques individus plus curieux coms qu’agréables, par le rôle qui eut leur être assigné c En végétaux d’ornement. Il paraît qu'on retire, à la N ouvelle-Hollande de V'Eucalyptus resinifera, une gomme-résiné em pléqie en médecine dans les Indes, gen. obtient pe lEu- a + dongifiien une huile es , d’une odeur et qu’enfin lé FRRESSNSE DS CESR | he: 25 espèces. contient. un tanr pin: £ qu est déjà St de commerce sis A, ébquiondie supérieur à D nent Der not Dovercs. ARRALES | DE FLORE ET DE POMONE. de: HORTICULTURE. PLANTES POTAGÈRES. Norice sur les Melons en général, et la Culture des Cantaloups sous châssis. Les fruits du Melon jouent un rôle si important dans l’économie domestique, ils flattent le goût de tant de personnes, que, pendant toute la belle saison, c’est un hors-d’œuvre agréable et recherché. Mais ils paraissent bien meilleurs encore lorsqu'on les a cul- tivés soi-même, et c’est pourquoi il ne nous paraît pas. ans intérêt d'exposer avec précision les vrais : de cette culture. 'Poutefois comme elle n’est assurée sous le climat de Paris que lorsqu'on y emploie des châssis ou des cloches, et que, cultivées de cette manière, les bonnes variétés ne deviennent pas plus coûteuses que les mauvaises, ce sont principalement les Cantaloups ane nous recommandons aux amateurs. pendant, avant d'indiquer la culture des variétés ou espèces jardinières qu’il est préférable de cultiver, disons ce que nous savons de l'espèce en général, afin Mars 1839. 11 162 de justifier autant qu’il est en nous la préférence que nous réclamons pour les Cantaloups (1). MELON, Melo vulgaris, de Baux et Tourne- roRT. Cucumis melo; espèce du genre CONCOMRRE, monoëcie - monadelphie de LiNNÉE, CUCURBITACÉES de Jussieu. Plante annuelle, originaire de l'Asie ou de l'Afrique. Caractères du genre : Moxoïque. Fleurs mâles : calice à cinq dents; corolle à cinq divisions; trois étamines portant cinq anthères. Fleurs femelles : trois filamens stériles et très-petits; trois stigmates épais, fourchus ; une grosse baie ou péponide charnue, partagée en trois loges par des cloisons molles et membraneuses , renfermant des graines nombreuses ovales, comprimées. Caractères généraux de l'espèce. Racine fibreuse, branchue, accompagnée dan chevelu nombreux ; tiges longues , sarmenteuses, rampantes, velues et même garnies de poils raides mais courts ; El angles obtus, denticulées F RE ar d’un et frais. Vrilles à toutes les aisselles des feuilles. Fleurs je assez petites ; les mâles ayant trois étamines e EE Jeurs anthères « sinueuses , filamens libres 163 au centre desquels est un style avorté : les femelles ayant un pistil composé d’un ovaire inférieur, d’un style court, surmonté de ttois gros stigmates bilobés, entouré à sa base par trois étamines stériles ; corolle de cinq à sept divisions. Ces fleurs ont de courts pédoncules et naissent en plus on moins grand nombre (quelquefois douze , dans les sucrins), dans les ais- selles des feuilles. Fruits en baie variant de forme, de grosseur, de couleur et de saveur. La forme la plus ordinaire est ovoïde; il y en a de longs et de tout-à-fait ronds. L’épiderme du péricarpe est uni ou raboteux à cause de-la broderie et des galles et protubérances , lisse ou velu, de couleur cendrée , blanche, jaune ou verte ; l'écorce est d’une épaisseur différente selon les races, à côtes ou sans côtes. La pulpe ou chair est tendre, succulente, fondante, cassante dans certaines variétés, d’une saveur " douce, agréable, sucrée , parfumée , et quelquefois et musquée ; = est aussi Ress > 4 jaune, verte , blanche et ronge. La plupart ont une odeur suave rappelant le parfum de la chair; quel- ques-uns n’ont point d’arome. La chair est terminée à som centre par une moelle très-aqueuse, fibreuse et rÉe: arts 3:ro#emméhleie durs autant rang. Elles sont nomb et plates , revêtues du ais dur qui recouvre une amande douce et huileuse. «+ Le Melon paraît être D nent connu. Pline le Naturaliste, mort en 79, suffoqué par les flammes que lançait le Vésuve dont il observait de trop près lembrasement, est le premier auteur qui en ait fait mention. Palladius, qui, selon ce qu'on 164 croit, vivait dans le Ve siècle , a donné les premières indications de culture dans son traité de Re rusticä, et la plupart de ses préceptes sont encore observés de nos jours. Il est généralement coneu et estimé chez tous les peuples, et ce qui le prouve, c’est qu'il a un nom dans presque toutes les langues ; les Grecs le nommaient mélôn à cause de $a forme qui ressemble à celle d’une pomme, les Latins #elo; en France, en Angleterre, en Espagne, en Suède, en Danemarck, en Russie, ce fruit se nomme #”7elon; melone et popone en italien ; rneläo en portugais; melaunenr, pfeben en allemand; meloen en hollandais; meloenen ea flamand ; amelaunn en bohémien ; melon, malon: en | polonais ; Lhabun à en arabe ; ten kwwa en japouais, Toutefois ce n'est guère que depuis un siècle que la culture des Melons a pris un grand essor. Car du temps d'Olivier de Serres elle était très-peu avancée; à peine connaissait-on les cloches en verre dont l'usage a précédé de beaucoup l'emploi des châssis. Ce qui indique au reste le set 18 re y a cent ans, c’est l’ouvr intitolé Phytanthgse Tconographia, — de dat à 42, ré que sept. n examinant ses descripti es recoit PA Melo iche: s'anis: seulement beaucoup moins brodé qu ne l'et aujourd’hui ; trois autres parais= à la race des Melons verts, mais il | a : ignorat sans ob ne éétetice L : 1 ë : : ee ils sont destinés à vivre. Gens on les transporte DT NP PS ET I EE PR 4 LU Ce UN, 165 En présence de la grande quantité de variétés de Melons qui existent de nos jours, la première ques- üon qui vient à esprit est celle de savoir si tous ces individus ne constituent qu'une espèce, on si l'on rencontre chez eux des caractères capables de les différencier assez pour en établir plusieurs. Les botanistes entendent par espèce, une série d'individus qui se ressemblent tellement par toutes leurs parties, que les légères différences qui peuvent exister entre elles ne sont qu’accidentelles et dispa- raissent par la reproduction des graines. Ils donnent le nom de variété à lout individu qui présente des différences remarquables dans les caractères bien connus de l'espèce à laquelle il appartient, différen- ces ire ne se perpétuent pas par le semis qui les fait | 7: aître, mais que les jardiniers maintiennent par des moyens particuliers de propa- gation , tels que la greffe, les boutures, les marcot- tes, etc. Érpehdouts parmi les nombreuses variétés de Melons, il en est qui se reproduisent identiques par le semis, en conservant les anomalies qui les distinguent. Sont-ce pour cela des espèces ? Comme ae 2 nous répondrions oui, mais selon _ lois _ ; Ja négative est de rigueur. Rue comprendre, estate dé dre que les mare nn tous —. autres êtres, ont des organes appi extérieures i doivent agir sur eux dans la zone naturelle sur -sur-une autre zone où Ces Ciri ne seront plus les mêmes, il y aura changement d'action dans le jeu de ces organes jusqu'à ce qu’ils soient modifiés au point D et il en résultera une variation 166 quelconque dans une ou plusieurs parties. Mais ces anomalies produites par l'influence des Corps envi- ronnans ne cesseront que lorsque le végétal n’y sera plus soumis > et persisteront au contraire tant qu'il y restera expork. C’est à une cause pareille que nous “attribuons les variétés qui se perpétuent toujours semblables à elles-mêmes et que not appetetons variétés de climats; quant aux tell que lon remarque quelquefois sur des individus de même espèce vivant sous l'empire de circonstances égales, elles ne constituent que des variétés passagères que le semis ramène au type. D’après cela nous regardons tous les Melons comme ne formant qu’une espèce dont les principales variétés sont nées sous l'influence de climats différens, et se sont multipliées ensuite par le mélange de leur poiléé. par des cultures plus ou moins convenables, et par toutes les causes extérieures, telles que le froid et la chaleur, la lumière et Phil Pabondance ou la privation des substances nutritives, et enfin la . veauté ou l'ancienneté des . es 25 ction. Dé -cé que les Melons connus ne sont que des variétés > il s'ensuit qu'ils n’ont Sa fixé l'attention botanistes, et que ceux-ci n’ont par conséquent établi aucun sisssttente Dapais los-miteus _ leurs qu se sont occupés de cette ps ds: uns L . 276 aucune classification, les autres | groupes sang. nn avons donné les noms sui- “Ya 107 rer Groupe, — Melons communs maraichers , ou français, Cucumis melo vulgaris. - 2€ Groupe. — Melons cantaloups, ou italiens ; Cucumis melo saccharinus. 3e Groupe. — Melons inodores , ou d'Orient , Cucumis melo inodorus. Parmi tant de variétés si diverses, quel sera le type primitif? C'est une question que nous nous sommes faite depuis long-temps et à laquelle il nous paraît difficile de répondre d’une manière bien satisfaisante. Tout ce qui a été écrit dans les divers ouvrages où .il a été traité du Melon ne peut, pour cet objet, nous être d'aucune utilité. La confusion des noms, lab- sence ou l'obscurité des descriptions, l’omission de tous les renseignemens importans , tout enfin semble concourir à embrouiller la question , bien loin de Fo Ce n'est x sur des conjectures plus ou patrie originaire du Melon. C’ est le: ut moyen qui se présente d'arriver par induction au but que nous nous proposons. Toutefois on n’est pas d'accord sur la zone qui a me le Melon. Linnée en fait honneur à PAsie et culièrement à la Kalmoukie ; l'Arménie est dési- comme patrie des Cantaloups , et suivant le témoigusgé du prince de Nariskin, grand chambellan de l’empereur au contraire, le fruit, soumis à une température plus élevée et sis sèche, est couvert d’une écorce dont la chaleur dessèche le tissu, et lui donne plus de force pour résister à la sève qui n’y peut faire aucune crevasse ; celle-ci, d’ailleurs, plus épaissie, à cause de la grande éva- poration qu'éprouve le végétal, et de la privation d'humidité, y afflue avec moins de fougue, étant encore arrêtée dans sa marche par le pédoncule du fruit dont la caler à res ls Bbres, a qui se pl So à e le fr + perdant par. Vévaporation son eau de végétation sur- abondante, élabore plus parfaitement ses sucs sous l'influence du calorique Lune qui stère--< : et devient d’une qualité supérieure. … Ces observations prouvent combien il est imp tant, de ménager les arrosemens en général.-Nous sommes persuadé même que si, au moment où les L] 174 fruits des Melons maraïchers ont atteint leur grosseur présumée , on tordait leur pédoncule , la broderie se- rait beaucoup moins abondante et le fruit plus sucré. Le baron de "fschudy, auteur d’une excellente bro- chure sur la greffe herbacée, établit que tous les fruits ne mürissent que par privation de l’eau du sol, ce qui confirme les principes que nous venons de poser. Quant aux modifications qu'éprouve la graine des Melons d'Orient soumise à notre culture, et qui la rendent plus petite, elles sont en tout conformes à Vexpérience; nous voyons tous les jours les graines d’une plante devenir moins grosses , moins pleines, et avorter souvent à mesure que la culture exerce ms plus grande , et développe, au iment de la semence, une autre portion du mes plus intéressante pour les vues que nous nous proposons. Dans les Maraïchers, la chair ac quiert plus d'épaisseur, et cette modification s'obtient sans doute aux dépens du volume de la graine. Les Cantaloups diffèrent par des caractères assez tanichaés des deux autres groupes; et on ne peut douter que cette race ne soit due à une variété es sur la zone naturelle aux Melons, différant ez essentiellement de ceux du troisième groupe. porté Due eu Ebrope par l'Italie, c’est sous rinfuis mat de Naples, analogue à à celui de l'Arménie Ÿ 179 sistent principalement dans l'épaisseur de Pécorce, qui se remarque dans presque toutes les variétés, dans l’arome qu’il exhale, et dans sa chair, qui a d'autant moins d'épaisseur que l'écorce en a davan- tage. Nous croyons devoir indiquer , comme cause des deux premiers caractères , le tissu spongieux de.son écorce dont les fibres pat moins rigides, et permet- tent une plus grande expansion du tissu cellulaire. On conçoit que celte porosité favorise l’évaporation des gaz aqueux qui, sollicités au dehors par l'effet de la Chaleur et de la lumière, entraïnent avec eux le parfum de la chair, et répandent autour du fruit cet arome agréable qui flatte lodorat, quand on se trouve à portée d’un Cantaloup. On peut remarquer aussi que la chair est généralement moins aqueuse qe dans les fruits _ deux autres Lane es et qu’elle ême ses variétés. nnecamnin an ENT EPL mec rapporterons la cause qui produit les verrues, les galles ou protubérances qui se font remarquer sur un grand nombre des individus de ce groupe. Les pe À ie ps 008 le réseau cortical sont douées ï d’une élasticité différente: où d'une os cèdent } er de ln sève, qui tend à soulever le ia oc laire qui remplit les mailles du réseau ; elles s’écar- tent et lui livrent passage, car il est très-rare, en examinant l'écorce, de trouver une protubérance qui ne soit par élevée entre deux fibres, En 3 soulevé la fibre elle-même. Quant à lépide moins desséché que dans les Melons des deux autre groupes , il s'étend progressi t et recouvr | 176 nairement les protubérances. Il arrive cependant que, dans quelques variétés , il se crevasse lorsque la vé- gétation est fongueuse, et donne ainsi naissance à une broderie accidentelle, mais en général très-rare dans ce groupe. : Ce qui distingue encore les Melons cantaloups de ceux des deux autres groupes , c’est qu’ils paraissent peu disf à se croiser ensemble. Ainsi lon voit souvent, chez les jardiniers de Paris, des carrés de Cantaloups cullivés près des carrés de Maraichers, sans quil en résulte ancun mélange. Les graines qu’on recueille dans les uns et dans les autres repro- duisent toujours franchement leur variété: Il n'en est pas de même lorsqu'on cultive près les unes des autres plusieurs races de Cantaloups ; elles ont, dans ce cas, 7 de dispositions à se mélanger entre elles. Les Melons du troisième groupe se montrent plus faciles à se croiser avec les Melons communs. : - Expliquons maintenant les ns communs à Pespbce entière. sie _ Les vrilles dont sont poirvslé Les: iges dstédious indiquent assez que ce végétal est grimpant sur sa zone naturelle; il est possible que là il s’attache qe ; » $s AUX corps environnans, pour mürir ses fruits dans une position plus élevée; ce qui doit pa- raître ‘d'autant plus probable que, sans cela, les _ Melons ram pans mme au milieu 177 rayons du soleil, surtout à l’arrière-saison, qui à ins- piré au baron de Tschudy la pensée suivante > __« Je crois, dit-il, page 44 de sa brochure déjà citée, que, sur notre élévation , nous ferions bien de cultiver ces plantes en espalier, sur un plan de ma- connerie élevé de 45 degrés, seul moyen de verser sur eux Ja substance lumineuse comme ils la reçoi- vent sur leur zone naturelle (Afrique). » Les botanistes donnent comme caractère commun aux Melons et aux autres espèces du genre concom- bre la corolle à cinq divisions. Presque toutes les fleurs que nous avons examinées avaient une corolle à sept divisions. Cette augmentation, qui rend l’ap- pareil floral plus volumineux, est sans doute un des résultats de notre culture : mais ce fait n’est pas nouveau car ee fleur du Melon figurée dans Ja tout-à-fait, selon nous, à des caées p ta dentelles. L'o vale est ER elle paraît PR à ps tissée titine tituaient les nervures de divisions et de celles dela chrolley fem tombe du frut.-Alors l'ovaire tend à | ar l'effet de l'ascension rm mer + 088 Mais à er Enr “enveloppent Fovaire dan réseau à a | FR 2 178 se reproduit facilement , on distingue les fibres prin= cipales qui .communiquaient du pédoncule aux divi- sions calicinales et de la corolle, dont elles formaient les nervures, et auxquelles elles servaient de vaisseaux nourriciers. Ces fibres.sont au nombre de dix ; douze, et même quatorze, -selon que la corolle:offre six ou sept divisions, ou seulement cinq; ce qui arrive le plus généralement. La forme des Melons nous parait dépendre entièrement. de l'élasticité plus où moins grande de ces mêmes fibres, et.du sens dans lequel au contraire, les deruières oût une. rigidité moindre forme ovoïde sera le résultat: de cetie faculté égale ins le choix. de, ses 179 ainsi choisies se trouveront encore des fruits autre- ment conformés. En général, ce sont ceux qui nouent les derniers; les premiers arrêtés montrent ordinairemeüt la forme de la variété. Les résultats sont les mêmes, quelle au soit la forme sur laquelle on veuille faire l’expérience. On peut: remarquer encore que, proportions gardées, les fruits sont plus allongés dans les années pluvieuses, en ‘raison du relâchement que lhumidité produit dans les fibres du fruit, et de l’état de mollesse dans lequel elle les entretient ; pendant les bonnes années, au contraire, la chaleur rend les fibres plus sèches et moins dilatables, et la forme se rapproche davantage de celle de la’ sphères | Mais indépendamment de cette influence, sur la Sun pones des fruits, du relâchement ou de la Tontéféis la cause ici dépend: de: l'inégalité Je dilatation des fibres et de l’épiderme qui recouvre le réseau certical et le tissu cellulaire dont les mailles sont sample. Toutes les fois que les fibres dont nous (LCINPE | nd m Ca 4 + elles s'y altachent, à re RU De — + Pr lo rent: « ras Par til Re PR A C’est pourquoi, dans les. 180 douées d’une élasticité plus grande que dans les autres variétés. On conçoit maintenant qu'il y aura un nombre de côtes égal à celui des fibres, et que celles-ci sont en quantité double des divisions de la corolle. Ainsi, lorsque la corolle offre six divisions dans les Melons à côtes, on verra se former douze de ces dernières. Mais le plus ordinairement la corolle n'ayant que cinq divisions, les Melons ne comptent que dix eôtes. C’est à cette observation qu'est due la coutume des jardiniers de ne trouver bien faits, dans les Melons à côtes, que ceux qui en-offrent dix, et qui ont parlout un développement régulier et pro- pesé bonne]. il arrive que cette régularité dans le pou . côtes ne se présente pas toujours. Cela a lieu particulièrement lorsqu'une ou plusieurs fibres se dilatent tandis que les autres se maintiennent tendues; dans ce cas, il y a moins de côtes; as" quefois encore Fhégalhé où dilatation Fe côtes sas ou moins f it, on LR la répularité de sa forme; die e est vi ___—. que Ja sève a circulé partout avec la mèê que t toutes les parties da ! aient dans un à équilibre en de-force qui a dû mi 4 Luire don Mclok ht 181 de ne les pas couper, en appelant la us per ms issues qu’elles lui présentent, la mettent à même d’imbibe la fibre et de lui communiquer une moliesis soéllsatite pour lui permettre de se dilater. Quant aux Melons à ombilie proéminent, la cause en est également accidentelle, puisque des prescotts à très-gros ombilic, semés exprès pour conserver cette anomalie, ne l'ont pas tous reproduite. Cette proéminence nous paraît être le résultat de l’expan- sion du tissu cellulaire, tandis que la couronne qui l'entoure, et qui est due aux cicatrices qui se forment après la chute des divisions calicinales et de la corolle qui a persisté plus long-temps, a éprouvé un dessèchement qui l'empêche de se dili, et produit l'espèce d’étranglement qu'on remarque. Nous avons expliqué les causes de la broderie et des protubérances. et verrues ; il nous reste à ag de la chair. Comme nous l'avons déjà indiqué, elle est, visu les variétés, rouge ou jaune, verte ou blanche. Nous ne pouvons pas déterminer quelles sont les causes de ces diverses couleurs; mais nous pensons que la chair, dans le Melon primitif, devait être d’un vert lus où L moins foncé, ce qui doit être attribué prin- palement à l'influence du fluide lumineux. Ainsi je 5, Melons du troisième groupe ont la chair de couleur verte “ae moins intense ; et s'il s’en trou G nine on‘ pété les regarder comme modifiés par les effets de notre culture et de notre climat. Ce qu'il y a derceril : c’est que parmi les Melons à chair verte nous avons obtenu à chair rouge, et nous avons remarqué que cet accident se produisait surtout dans és : sait s hu- 189 mides. Au contraire , dans celles qui sont remarqua- bles par la sécheresse et la chaleur, on voit des Me- lons à chair rouge produire des fruits à chair verte. Cette observation confirme l’assertion que nous venons d'émettre, que c’est l'influence de la lumière qui agit principalement dans ce cas. Tout le monde sait d’ail- leurs que les végétaux s’étiolent lorsqu'ils en sont privés, tandis que leur nuance verte devient plus foncée lorsqu'ils sont continuellement exposés à son action. Il est aussi remarquable. que les Melons qui _ prennent une chair verte, acquièrent en même temps une odeur et une saveur particulières qu'ils n'avaient Pas auparavant, et qui semblent les rapprocher des elons d'Or Melons d'Orient qui ont subi moins de modifica- Melons, et surtout les Cantaloups, il ne nous est pas possible d'expliquer ce qui le constitue chez les uns et en prive les autres. On croit ce principe volatil con- tenu dans tous les végétaux, quoiqu'il n’annonce pas jours sa présence. Cependant les Melons du troi- roupe so t inodores, les Maraïchers ont un Lits. OR 2, k Les - + que € humides. Mais nière et sous limflience d’une eu d’odeur lorsqu'ils sont nt,ex- ee 183 soumis à notre ee dre et dm notre a eg Le moins ardent; . La chair du Melon est RE : talons et berne a op or assez facile quand on la mangeavec s.personnes y ajoulent du sucre, nnelle ;. d’autres, du sel et du poivre. Les Orient y ‘adjoïgnent quelquefois de lopium. L’ex- cès du Melon peut produire des accidens et principa- lement la dyssenterie. Il est rare que dans les pays chauds usage de ce fruit soit dañgereux. Il est bien cependant que les personnes faibles et délicates, les convalescens , les vieillards, ét généralement ceux qui mènent une vie Ê € taire m'en pr ed qu'avec modération. ds Avec la chair à peine müre et dépouillée de son écorce, on prépare d” excellentes compotes. Les confi- seurs font aussi q 16 ses x de ce fruity et tes Italiens HE a Les) jeunes fruits des Melons sont très-bons confits au vinaigre à la manière des’ cornichons. L'écorce des Cantaloups est auelquerois employée : au même ee La graine est plus étroite et plus pleine dans les Melonis des maraîchers que dans les Me | deux autres groupes ; et plus large dans ceux du troi- sième que dans les Cantaloups. Pour donner un exem- ple du long tenips pendant Yequel elle conserve sa faculté germinative, nous citerons, d’après les #n- nales de la Societé SHoticéliire, l'expérience faite par M. Voss, jardinier du roi de Prusse, à Sans- souci . qui a semé vingt- quatre graines ayant trente- sept anis ; huit seulement ont levé et fourni de b fruits. Malgré ce fait, qui ne peut constituer qiune 18/4 exceplion, nous dirons plus loin quelle est sa durée. Les graines de Melons sont classées parmi les se- mences froides; on en tire par extraction une huile | fort adoucissante. Jacquix aîné. (La suite au prochain Numéro.) PLANTES D'ORNEMENT. PLEINE TERRE, GLYQNE DE LA Cine; Wistaria sinensis Dec. His- laria consequana Loup. Glycine sinensis Curr. -Apios = SPRENG. (Joyez la planche.) Atbiaite à à tiges hotes ; Sarmenteuses; à feuilles pétiolées com posées, ailées, avec impaire ; onze à treize folioles ovales lancéolées,soyeuses, surtout les; jeunes; fleurs en grappes de vingt à vingt-cinq centimètres de long, pores composées de soixante à quatre-vingts bis, - dan joli lilas plus ou moins Rosé d’une oder. suave et “très-agréable. il map pan ru préférer une terre profon nla celle de bruyère Je l'ai vu jauair dans de certains terrains. | J'en : un pied dans notre jardin de Cha- l'effet végét DRE: ie iral le qu'il so soit rares Lie Y ir. EL est de mur desix mètres, sur une hauteur | de trois Il n'est. pes tre de le. voir garni de six à 185 sept cents grappes de fleurs qui forment la décora- tion la plus élégante qu'on: puisse imaginer. Je suis étonné qu’on ne rencontre encore que très- rarement dans les jardins un arbuste aussi précieux pour les orner, et d'autant plus qu'il est cultivé de- puis 1823, année où il a fleuri pour la première fois dans les serres tempérées de M. Boursault, amateur distingué et universellement connu. Il est de fait qu'il ne devrait pas exister un seul jardin où le Glycine de la Chine n’occupât pas une place. Je pense que sa ra- reté lient à ce que beaucoup de personnes le croient un arbuste de serre tempérée, tandis qu’il peut être cultivé en pleine terre, à l'air libre, pourvu que Fex- position soit favorable. Il convient parfaitement à - garnir des murs élevés, à former des berceaux, des tonnelles, et à couvrir des troncs d’arbres autour denis à il forme des guirlandes de fleurs Sos élé- "Ente, on Épour prise un ef vraiment piuo= resque en en plantant un pied près d’un ébénier des Alpes, Crtisus laburnum. Ces deux végétaux fleuris- sant à la même époque, d'avril en juin, marieraient leurs grappes de fleurs de forme absolument sem- blable, mais dont le coloris lilas plus ou moins violet de élec du Glycine contrasterait fort agréablement avec le beau jaune de celles de l’ébénier. Il faudrait planter mere nf 1 mètre der ébénier, afin que les racines Is se nuire et coucher en- suite Îa tige de cet arbuste seu la mt ose On peut encore rl le Glycine de. + hi je en caisse: où il prend beaucoup moins de développe- ment. Il faut dans ce but couchér au pris emps ur ; 186 des jeunes branches qui partent du pied et qui quel- quefois, dans une seule année, s'élèvent de quatre à cinq mètres. On la marcotte, on soutient par un tu- teur son extrémité supérieure que l’on coupe à deux mètres d’élévation. On a soin de pincer tous les ra- meaux du sommet pour lui faire former une tête, et on arrose souvent. À l'automne, on s'assure que la marcotte a des racines, et dans ce cas on commence à la sevrer en coupant à moitié seulement la branche cou- chée. On achève tout-à-fait de la couper en mars sui- vant. On laisse en place cette marcotte un an où deux ans pour lui laisser prendre de la force'et achever de former’ sa tête, et lorsqu'elle est assez fermé pour se tenir sans tuteur, on la place dans une caisse de di- ménsioft convenable et que lon ie or d’an mélange iers de terre-franche, deterre de bruyère ele testeas FT consommé. Les individus en caisse doivent être rentrés en Ra 74 En pots, le Glycine ne réussit pas. Ii arrive souvent que cet abrite fleurit une seconde Sais dshste courant de l'été. Je pense que les branches qui ont été taillées en juin, à la fin dela f e flo- raison, sont plus susceptibles que les autres de fournir FR. S - Jacqui aîné. Jussrs ges Sect: em “Pomacis; res Pas, etc. + 187 Caractères ge nériques. Calice à cinq dents; corolle de cinq pétales ; environ vingt étamines ; deux à trois styles; pomme à trois loges, contenant chacune deux à trois graines, pes feuilles ‘entières ou com mé an sa Sorbier de Népaol. Sorbus vestita, Lonnie. Cat. Sorbus nepaulensis. Honruz. Cratægus cuspidata. Sracx. monog.ined. suites à Buffon. +. 4 page. 406. (Foyezla planche.) | Petit arbre de douze à vingt pieds, et citoié Bts plus dans son pays, ayant un port élancé et pyra- midal ; branches et rameaux érigés ; les jeunes: d’un brun rougeâtre; les adultes gris ; feuilles éparses, lancéolées, -oblongues ou elliptiques, acuminées au sommet , un peu inégalement dentées sur les bords; glabres et d’un beau vert en dessus (adultes), blan- dues naissantes ; cotonneuses et d’un beau blanc us surtout dans leur jeunesse, à neryures preciser eu dessous; longues de: Laits à vingt centimètres, es de ne. centimètres ; caduques en automne : un + dir . . «La - rs LA Ne cles E liass + + + ob l'a pénis pédu et set dan 0 rolié: L. LUE pendant le lotion : cinq pétales i insérés sur Fe bord intérieur du: calice, -sessiles,. arrondis au som ae ; creusés en cuilleron, d’un beau blanc; pe uit vingt-deux étamines à-peu-près de la longueur à des al He. filets blancs; anthères run 138 courts que les étamines , blancs, à stigmates simples ; fruit... :. Les fleurs épanouies ont de dix-neuf à vingt centi- mètres de diamètres, et exhalent une odeur forte mais peu agréable; elles se montrent fin de mai ou eommen- cement de juin. Cet arbre a été introduit au Jardin des Plantes vers 1320 ; bientôt il s’est répauda dans quelques pépi- nières ; on le greffe sur ee RE L69SE Le 2sigrRRr Lux. jou sur ig vuloai is). Pourtant depuis ce laps de temps jé n'ai point connaissance qu'il ait encore fleuri en plein air; et la cause, c’est qu'il est souvent mulilé par les gelées, lorsqu'il ne périt pas tout-à-fait, comme il est arrivé presque partout per dant Lie 1837-1838. L'ayant pee aussi à diverses époques , il y a quelques années, j'en mis un individu greffé sur épine, dans une caisse, afin, en cas de mal- heur, d'en conserver au moins l'espèce, et bien m'en a pris, car aucun des nôtres da ee à Pre cet ed C'est donc cet individu qui, rentré en or donné ses fleurs peu de temps près en re a le Œ é ki . 11 E. 5 " Le ss; ce sera RUE = belle ee pour Pornembnt des ardanbr des départe- mèns méridionaux ; car, sous le climat de Paris, je ne dés sa culture en pipi air comme EEE. fi Jacques. Fameetue # sers Zrenpylun fetidum. Wiiso. ROE ___— mn t. ni 2}: Arbuste re de sept Dear: à un mètre, rameaux opposés, dichotomes, glabres, nr 159 ayant de la tendance à ramper. Les feuilles sont op- posées, pétiolées, conjuguées, obovales, glabres, luisantes, munies. de stipules pointues à la base. Les fleurs sont grandes, à cinq pétales, portées sur des pédoncules longs d’environ trois centimètres, axil- laires et dichotomes. Ils sont d’un beau jaune, avec une a es transversale, purpurine à la base, et ; le sommet de chacun d’eux est pro- font incisé. Les boutons sont arrondis, velus avant leur épanouissement ; ils sont dressés, mais le pédoncule se recourbe insensiblement et devient tout-à-fait réfléchi lors de la fructification. Le calice est à cinq sépales, courts, obtus, réflé- chis et persistans ; dix étamines à anthères jaunes biloculaires, aussi longues que le style qui est fili- forme. L’ovaire est ovale, charnu. Ce petit: arbuste, originaire du cap de Bonne-Es- pérance ‘est cultivé au Jardin des Plantes de Paris depuis 1831. Les fleurs ont une odeur douce de résine, un tant soit peu nauséabonde, ayant quelque analogie à celle de la rue, qui est de la même fa- mille. Son port est à-la-fois original et pittoresque, era Pr ue JesHlomnnt Ends rS peut aussi en planter à à Pair: libre, pendti.le belle saison, sur des rocailles, des glacis, etc., sa vé- gétation étant très -rapide depuis juillet purs LR Il é 2 AREUDE. difficulté d’en Shcrifnr nm Fe’. 1 CR 19b terre-meuble, composée comme celle des Orangers ; où le rentre ARTE lhiver e serre tempérée. ni dé mande en général peu d’arrosemens. Pépin. AMARYLLIS DE Leon, Mac sd dethiana, SA & la SAND 78 des Far ). . Dans un nenis de ma recueillies sur les Amaryllis aulica, Johnson et psittacina ; cultivées men a a les ia des Sd pour qu'il ait pu so- fécondation croi FL. Loth, horticulteur fort dis stingué, rue Fontaine- au-Roi, No 33, à Paris, a obtenu, il y. a. trois ans; la belle Amaryllis dont nous donnons la figure, et à laquelle nous avons cru need us ss le à nom. N pare & i la 2e rs heu: vert foncé; - Lx: pe est vie, ferme, ronde, d’un vert frais, de la même hauteur que: les féuilles ; et le plus souvent biflore. “leu sm ie Rites grandes, + un beau rouge eécar Ÿ SOLICC SU 1€S eurs des “rer ee M ds 191 le mélange du pollen des trois Amaryllis dnighét: plus bit; est digne de F° attention dés amateurs. On la cultive en pots, que l’on rentre rt je jo en nu: et on Po pris ie de caïeux. U TINET- CYRTHOCHILUN Lips. Gyranandrie monde Lun. orchidées, Juss. Caractères éénériqiel l e ouvert; paies et pétales libres: gui les seconds un. pen plus petits. Labellam continuant la base dela: lé, onguiculé, entier ; colonne courte » ailée. Anthère biloculaire ; deux L 1: 1-6 4 asses polléniques, ( , fihf ; SR Bor. Reg. (J’oyez la planche.) D site | Dliisss bin mb + S Dait re Ÿ t Lu an Es J Hope quâle, à fausses bulk rtnées eu quale leuses, à : deux feuilles ; Rails argent ligulées, stri t au sommet ; scape je é: ractées courtes, Fa Lormes d’écailles. Les sépales: et les-pétales sont charnus, Jancéolés, obovales aigus, également étalis, dun jaune ver- dâtre, bordés et maculés de pourpre. Le jabellum est membraneux, oblong, apiculé, corniculé et denté à sa base par deux lamelles; il est Pope ik colonne dont il forme le prolongement ; il est blanc au milieu, jaune au ses ; avec rl Li Li a de la colonne sont entières , faleiformes ; la colonne est courle, épaisse, à moitié cylindrique, blanche. Les anthères sont jaunes, crêtées, d’une ligne de haut. Les deux masses polléniques sont pyriformes, creuses à ;a partie inférieure; la glandule est petite, fauve , ovale. Cette plante a l'aspect de l'Oncidium et à-peu-près les mêmes habitudes. Elle développe de chaque côté de la bulbe un pédoncule long de plus d’un pied, le- quel donne naissance à douze où quinze fleurs larges de deux pouces environ. Elle est originaire de la era=Cruz, au Mexique, d’où nous l'avons reçue en 1837. Elle commence à développer ses deux tiges flo- On la cultive comme Ja plupart des autres épi- la tenir en serre tempérée : en ayant soin pendant l'été de lui fournir constamment une atmosphère Probgi Cezs. à ABRALES | DE FLORE, ET DE POMONE.. HORTICULTURE.. PS POrAGÈRES, | Suie de la Notce sur ss Mélons st a quenous: nn —- de en débutant, Ju frais de culture étant les mêies, quels que pee les Me- En il; ya “tmp fini les nibil- ri sn ès quelques détesls sur cetle race, nous indique= dont il faut faire choix, et et ie sous D u sde qui présente des pr ar ET RE SE Là DuMELON eanrALOU. pi Canalonp re son mom de Cantalopp maison de plisnce ko à quelques lienes de Rome, où ce Melon; apporté d'Arménie par desimis: sionhaires; fut d’abord cultivé. C’est de Florence qu'ib fatapporté en France, en 1495 ; ‘de à, il passa en Espagne ; ms re ne er en Hollande. '" sé D io AVRIL 19339. 13 3 #3 +: ph Nous lui ae encore le 5 sn in italien, , parce qu il nous est venu modifié par l'influence du * beau climat de l'Italie. Cette influence, sous laquelle il s’est naturalisé èn Europe, ést la ‘cause de sa supé- riorité incontestable, et il la conserve parce que sa culture est l’objet de soins particuliers. Fruits très-odorans, de toutes grosseur et forme, à côtes (presque aucun n’en a pas), ordinairement très-profondes, moins pleins que les Maraichers; chair rouge, blanche ou ‘verte; généralement fine, fondante ou cassante, sucrée et parfumée, devenant sèche et cotonmense quand la maturité est dépassée ; écorce généralement épaisse, lisse, brodée, mame- lonnée ou,tuberculeuse,. communément d’un vert plus ou moins foncé Pers au pois: ou d’un blanc .Jaun ment. plus ponte dé uaquer-ns onodés ent AE et moins ramifé es d’un vert 23 ame ‘His 33 is apls si 1: matur à ones Are d Si © cop s’an- nonce tent par le changement de couleur, qui varie, au reste, selon les races, et qui toutefois n’est jamais la même dans cette circonstance qu’au- paravant. Que le fruit soit remarene * ou quai ait une couleür blanchätre ; cest t qui s'annonce Wie À <. Ja placé COTE où il. est frappé que la imathrité ést | | _ couleur jaune, : De ent ur, varie de la nuance la plus claire à la plus foncée ; il : rs bon de remarquer qu’elle est d'autant plun intense, CE JEATA ce mie c'est-à-dire d’un jaune-orangé foncé , que les Melons sont d’un vert-noir avant la maturité. Ces fruits, aussitôt qu’ils sont frappés, exhalent une odeur suaye qui. at -à mésure que Ja ma- turité se perfectionne. Enfin, le déchirement de l'épiderme, autour du. pédoneule est encore un indice certain. | Il est tre Mosiètés qu'il ren manger dans sie vingt-quatre heures. qui suivent le moment où elles sont frappées; il, en est. d’autres. chez lesquelles: la maturité exige plus de temps,p on point. Celui-ci dépend aussi, du goût. du - “consommateur ; car l'un aime le Me peu avancé, tandis qu'un autre trouve que, ee Ja maturitéest très-complète, Ja saveur est plus exaltée et plus vineuse. ù man moment même où il est é, il m ien en ‘le der dans un En le jeta mürir complèt à couche, il faut le manger de suite, C Dr PE après avoir fait rafraîchir pendant ie ou six x heures à à la cave. ga nie a t. Ja pr fé les autres , par la finesse de chair, eur sayeur sucrée. 190 CANTALOUPS A CÔTES BRODÉES OÙ LISSES, SANS GALLES OU VERRUES. A. Chair plus où moins rouge. Nb nto-cirni millimètres de “ere on laisse trois Ou quatre fruits sur chaque pied. 4. C. orange brodé. Fruit obrond, de cent trente- cinq à cent cinquante-deux iillimètrés de hauteur ; on laisse trois où quatre Melons sur chaque pied. 5. C. fin hätif d'Angleterre. Fruit rond, de cent huit. à cent trente-cinq millimètres ; on je me u fruits sur chaque pied. 7,2 chair verte. Puit a 45 LE à cent trente-cing millimètres ; on peut en laisser sd Sing sur chaque pied. ANA + Se A: Au dv je chair Plus ou moins rouge. 2. c eo pet pro Fe” noir. Fruit arrondi, de 197 cent quatre-vingt-neuf à mA cent no midlimètres de hauteur ; on .en ‘laisse t ue ho 4 7 À bn 8:C Re ee ere. Fruit abrocidi de cent trente-cinq à cent. cinquante-deux millimètres de hauteur; on ne ne VE à six x fruits sur chaque HR T” Ce ave. prescait fonil blanc. Fruit arrondi, de cent cinquante-deux à cent quatre-vingt-neuf milli- mètres de hauteur; on en laisse deux ou er estl chaque pied. 10. C. argenté. Fruit rond, dopnire-eiiqt neuf à deux cent:seiie millimètres de hauteur ; on laisse deux ou trois fruits sur chaque pied. Ces dix variétés sont toutes propres à la culture sous châssis, soit de primeur, soit de saison, et Énnso rar . _ à se le plus À RE pie ” C'est la culture de rent car A . pes êure pra tiquée qu'à l’aide de couches, de châssis et de ré - chauds, Je paniers étant obkemèr une chaleur ht. mence 3 e Lin les ccnches Giir de semer les Melons de. première saison, Écst-à-dire dont la maturité a lieu. de la fin d'avril. au 10 de mai, selon que le soleil s’est montré plus souvent, et que les soins dont ils ont été. l'objet dns Été mient dégie 9 donne à à ces sortes de couches le plus d'épaisseur possible, pour qu'une fois échauflées elles conser- vent Eae chaleur pendant un temps plus long. 198 ‘Une couche de semis, faite: Pour un pañneau seule- ment, suflit grandement à cet usage ; On péut ième , en semant au centre les graines de Melon, trouver contre les bords du: coffre une place affiantà pour semer des fleurs ou des légumes dont on rues hâter la floraison ou a maturité. ! Il faut environ huit ; Jours pour que la couche attei- gne nsnide ‘chaleur nécessaire, qui est entre 25 et 30. -Réaumur pour semer en pots, ou'20 à 35 degrés pour semer la graine sur li couche même. Avant de semer, on unit avec une fouréhé en fer le terreau dont: on a rempli le coffre; on brisé les mottes, et enfin, on débarrasse la surface , à l'aide d’un râteau, des gene ow des cv étrangers” que és nombre des rayons Far de la quantité de graines à semer, et on es trace de préférence au centre, pour que le semis ait le plus de lumière possible, et ne soit dd RS des côtés.” sais res sème les 6 une à uné dans les quante-quatre paire sg fige: afin 4 pbm où ais étiolé , ét on tes PecoiVié de ‘dou: a es de terre; on la tasse avec le dos de la main, « en PE té de pl nts qu l'ou désire, afiu : d'être en état os aux ss ns, soit que la mau- 199 vaise qualité de la graine s'oppose à ee que:lout ce qu’on en a semé lève, soit que d’autres causes fassent ren 2 02e me 0 ER geo S hi: E Bu pape cnéntsninlé chaleur de la cs 4 de la flangeer.de grand'famier; que l'on dépose tout É lstsons ;afin qui 2 A n’augmente p rad la tem- pérature d’une manière trop) sensible; mais aussitôt que celle-ci s'abaisse , ce qui arrive huit jours environ après le semis, on établit tout autour un réchaud ; et on y mêle le grand fumier déjäremployé. 7. au se ae grain nntnh parlerons pl loin ; 8 dire ici qu’il faut aber: sir dep éfe. bi PARUS JE FES à M hâtives; la gros fruits et l’épaisseur de l'écorce sont aussi rhone Onsait qu'il faut une chaleur plus 54 Quant + lé Carr ds À ice émis on voudra obtenir de Melons Me bonne heure, plus léswäriéié Rte mince. sshnénsssane sé ont ses f l oo pe iqu olet pannes, que lon cotrere-mème, jean 1e jour, d ap a ; ps était à la lée. E i de: surveillance. On donne tous les ; jours de l'air au plat, -en soulevant le châssis du côté opposé à celui d’oùsvient le vent; c'est-à-dire qu'il fant lelever sur ane face quelconque , pourvu que l'ouverture sait du . 200 côté opposé au vent, ainsi serait-il du midi, il fau- drait que ouverture du panneau regardât le nord. C’est ordinairement'entre onze heures et trois que on vaque à ce soin: On profite, autant que possible, du moment ‘où le soleil donne sur le panneau qu'il fant avoir soin de refermer et même de-coavrir pendant qu’il le fra ce: qui € tre plus de cha: leur stislèes chédaiis: niülosst tghhéi pas; on: spbut le lais+ ser soulevé: péndant une vpapled d'hehres: sea essuie peudant ce temps les € rieur, lorsqu'ils dd 1. re érpd + + + ns ds: sont cuarges y der vs à qui s’exhalent de la souhait 20h xiode ue.teit : On soulève le panneau de vingt-sept mi vingt un mime selon létat de latmosphère; sile est clair, bnientrouvre de einquante-quatre à cest unit: millimètre Yair.ést hurnide., vingt-sept millimètres d'ouve t. Par pi es ue. RUSSE mais sans gelée, on donne-beaticonp | règne une grande humidité sous le pan ea iso a soin de refermer après un t d’k plus tôt. Enfin ; malgré la. par en donnera de l'air tous les jours au plant, ne fut-ce que pendant quel- ques secondes : à cet se on soulève et on referme ssitôt le pa ises; l'air que cette ianœuvre refoule sôus de châssis sai éortir la ve di Le Fra da 2 . se pour offrira jeune. pit unair plus pur, qui 20 ne lui est pas moins ons mie sets gene pro la santé se détéri po consonnes une "+ 2” :le-plant devintétiolé SÉite. ta r mas on a pobrtait y remédier en pe plus tôt , si l’onétait en mesure de le faire; mais dans le cas où lon ne serait pas prêt, il Géeltiait couvrir la tige du jeune plant, en la eouchant depuis le collet jusqu'aux côtylédons, de vingt-sept nrillimètres de térre pareille à celle de la couche, mais parfaitement sèche. Si l’on disposait d’ “hcecrre, ib serait bon € ÿ mp poser de cette terre, post qu’elle fut r: EL DORE LE hi l pr * at plus élevée, ce q | ds : le; cep vaut encore: 7 p'oy _— que d'attendre. On doit reille le mè à ce que le jeune pinatls en s’élevant, ne vienne pas toucher aux car- réanæs:ce qué- Pet png Si she cn = L à + ” - FS # ue } D mi be ral aie 4 E À SR 0 | UE D + + - a CHR Ï - sta Re } Les plants Li A4, ns PT RARE en e à ce piqués aussitôt qu'us t à montrer deux fvilles eR EEE fentes séminales ou cotylédons, ae + ; me en: À + <. : Li sd lg : 4 : js ; arrivent _— s fais EE à PET ne | z Mise de LS LE Le SG 7 x 1 » a 1 Es + - Fe + oO ONU Tr ss ; t - Re PL . Fr pl et ae PF F ant. É - i = " A so tin EE : pit ne pe seconde coache semblable à la arr dire à un seul panneau, à moins toutefois que Vo n'ait l'intention de faire un très-grand nombre de le Melonse Une couche à un pannéau peut eontenir 209 de quaranie à cinquante pots, qui reçoivent chacan un pied de Melon. Cette quantité, quoiqu’elle se di- minue de tous les plants qui fondent, est encore trop considérable pour une maison bourgeoise; car quand on'ue conserverait.que la moitié des plants, il fau- drait employer douze panneaux à leur: plantation, let d’ailleurs. tous ces Melons: pmârissente à pee de _— d'intervalle les ans des autres. | em 2 Ua Len près de descendre au degré de chaleur x robntalés terre qui la couvre autant de pots. qu'on le juge con- venable; bien entendu qu’il faut toujours repiquer-au moins le double de Melons qu’on en veut élevér,car js etTon se trouverait er Pot cet € re s 42 _….. rat " Eéétsnudtsks La LS . D di à: æ pe rcse Fort ainsi à garnie a ses. pt péritere dé à 30 degrés Réaumur, on procède au repiquage. Onsoulève avec soin chaque plant que l'on __ a choisi, soit avec la:main, soit au moyen es 4 de bolatié: On évite, autant que possible de 203 rompre le chevelu; el sans secouer do terrë qui y reste altachée , ‘on repique chaque pied dans un pot, en le couchant depuis ‘le coll! ; josqu'aux mor de manière ra sien! sur le Bord: ctqueiks ug ie Poe Te & # n : +. e:Cette E 6 à l + ct part qui re- çoit plus | vs, 1° FE à | 3 et de € lahwosphère, d'émettre davantage de racines Lau deviennent autant de canaux par lesquels la sève amène au végétal les sucs mme Pa cg terre de la couche. En procédant au repiquage des émet semé eu Pos) il est atile de Lemon un ps place sur la couche quelques graines des mêmes variétés! Ce semis offre le moÿen de remplacer ke premier plant, s'il venait à éprouver quelque avarie ou à's’endurcir; ‘quand le moment serait venn de le en SiCcar, dans ‘ce cas, il est préférable ‘du plant du deuxième semis, plutôt cela der pare s Fihétait faible et languissant. : é, on Jui donne un léger PR si ba terre est trop sèche; ibfaut os avoir 1 à Fhu midité. Jusqu'à ce. que le plant sbit: repris, à ibfaut le jour ‘couvrir le panneau d” un pai 4 pour empêcher la et. surtout l'action trop active : du: soleil. Mondes MAT 2 Er possible, en ne E | EE paillis, ze mieu! sie tdile: ire: appliquée sur le _—— l'influence directe des rayons laires. On donne de Fair sous ce panneau; ce DUT OU: l'avons dit po le semis. Toute LE tication 04 nier doit être d'entretenir ses jeunes élèves dans un état continuel de végétation. 1 y parviendra en om- brant toutés les fois que le soleil a trop de force et pourrait dessécher les plantes, en donnant de loin en Join de légerabassipages, s'il y a nécessité absolne, en à-peu-près égale à l’aide : de: réchanda, et Pr en renouvelant souvent lair pour empêcher SEP va nous: paraît si vrhondait de dire qu'il faut dé- térieur, et sur- tout la nuit, toutes les couches faites à.cette époque. ferons observer cependant qu’il faut combiner ses couvertures de façon à ne pas laïsser séjourner l'hu- Ft dté ie sur les châssis. Dans le cas où l’on prévoit.de la rl con ient d'abord de poosais le pannean avec q: es 1 soit t . Sur sur on 36 AN BC or atnar FPS ra LAL ONE ig à pla cés entrave di couche, afin de couvrir.eu même temps ce fumier et. den: réchauds. Lorsque la neige a cessé de tomber, il suffit d à deux chaque paillasson qui en. est chatgé. pour la porter loin .de la couche, où on la dépose-en le se- couant. Si on:la laissait auprès, elle pourrait la refroi- ir.en fondant. Si malgré ce soin la litière Pre D était mouillée par la neige; rait À. nplacer par d'autre très-sèche. Ds nai, dif ht resler un mois Dane pe. G Celle-ci doit. se: faire # 205 autant que ponÿhl par un bed temps. Si était trop défavorable, et qu'on eùt à craindre de la neige ou une pluie froide; il'sérait bien Matte che ‘quelques jours: Si alors le plant avait poussé qnatre feuilles, outre les. cotylédons; il serait nécessaire d’étêter. Ilest bon, dans tous les cas, de mettre un inter: valle de dns ou trois jours entré l’étêtage et la itation: ces deux opérations , faites simulta- nément fatiguent davantage le plant. Les couches destinées à recevoir les Melonis en place sont construites une huüitaine de jours avant la transplantation. On attend que la températnre en soit abpissée PRESS 7. procéder à la mise en place du plant. On plante ordinairement au milieu de la couche, dans le:sensde sa longueur, deux pieds de Melon sous chaque panneau; quelquefois on ‘en met trois, lorsqu'on manque d’ espace. } car il est troujours préfé- rable de n’en de jnbs que deux: Dans le cas où ce resserrement est nécéssaire, On place un plant au milieu de la couche ed 2 trénte-deux centimètres de la planche du bas, et les deux autres à pareille dis- D et à trente-trois où er ss REA e des tés; an'in- dapootl ainsi sous. un panneau, Trment care cles un iriangle. Léo qu stats quiet d déni que l’on veut planter, et avec la main, un trou ro= | créole mr ontiennent les 206 laisse passer entre l'index et le doigt du milieu; on frappe légèrement le pot contre la planche du coffre, et lorsque la motte s’en détache, on la soutient tou- jours de la mème main, fandis que l'autre retire le pot, dont elle se déb t pour venir sou- tenir la motte queil'antiché hé de con eülière ; on retourne la plante, que l'on on dépose. dans le trou , en l'enterrant jusqu’à douze ou treize millimètres des cotylédons; on range um peu dé terre à l'entour, et lorsqu'elle est fixée, on achève de ramener la terre tout autour de la motte, en ayant soin de.ne pas la briser, et on n’en étend dessus que lorsque le plant est parfaitement aflermi ; on nivelle autant que: possible avec les mains, en nan l'attention de ne'flétrir ni les co 3 Ce qui pourrait empé- cher la prie < ces plantes étant, d’une contexture délicate. , Lorsque la couche est plantée, elle doit avoir encore la forme, de dos ‘d'âne qu’on lui, a donnée en la construisant. 0 nee autour panneau 2 -planté on : à, “has “4 pied. la, valeur. d’un jerre- d’eau, dans le. câs.cepen+ dant où la terre est as À sèche ;:on ferme le châssis, et on le couvre aussitôt d’un ne que on. laisse jusqu’à LL I MP à FIRE RE +. | ‘aude à lorsque le soleil ne-donne, plus sur « les panneaux; afin d'habituer le jeune plant à la lumière; ee qui doit se aduellemient.. fire gr re in “Kms L'nre say igueur primitive. | : dns à mmepoird ti ; à 4 L 4 a A 207 ment qué posiis afis que les plantes r ar moins de temps en contact à-la-fois, du coffre qui: rebntiänt & Jes pot. pots, que. ceux qu’il faut pour PE eton cad refermer de suite. : Huit jours après Ja téméglantationf, on établit au: tour de la couche un réchaud que l'on renouvelle lorsqu'elle se refroidit, jusqu'au moment où la tem- pérature ; exaltée par les rayons solaires , se maintient au degré convenable. De l'ététage. Lorsque les Mcloinsi mis en dé pa- raissent ne plus souffrir de la à, roses th on les étête, s'ils ne l'ont pen Met re L'opération de J'étêtage doit être prniiqués hits le plant a: développé ‘quatre feuilles; outre les coty- lédons: Elle: consisté à “enlever avec’un greffoir la nité de la tige verticale à à vingusept ptiièes ge putation p roi e plai dre avec du dance, et aider à on. On peut ; sui ù Re de be LE se F PL Pa di " : DR + at é 3 [ GES dal 3 Lo. ps. RÉ AvVUEIL sa c- Se AR é LE L. Lg Là 7 4. LA . ie 42 Lacs LUS Lu SOMSENSS Lis -: . ÿ Vs - £ FL de A gd *: le but: ‘de Pététage! des into rite din son essor le développement de Ja mspenites. à la:sève, pour lui faire produire les bras sur lesquels onwèut faire naître la _. et dont la: sr 2 me 2 1-18 en déviant dé la ligne A ait da tige, est blèntie FRET x £ Le" 203 lève l'époque de la floraison. Aüsresté , l'étêtage n'est indispensable que pour les Melons uhinéé sous châs- sis, que le trop grand développement de leurs tiges et de leurs feuilles rendrait embarrassans. On voit encore beaucoup. de jardiniers retrancher les deux cotylédons en même temps qu'ils étêtent ; et quelques-uns, même les-amputent si près de la tige, qu il en résahe. RATER. ges Phaoss d’autres, plus tent de! couper seulement les deux bras qui naissent à leur aisselle » aussitôt qu'ils peuvent les atteindre avec'un canif. Il.est effective- ment plus avantageux, si on les retranche,, .de Je faire dès l'instant qu’ils se montrent, parce que Ja Foi qui en Érohèer prsque insensible. s. quil »’y a aucun i éni +4 Hess . v les. Lo 1. les diséelles des caslééhe, et. que. l'on.est toujours à temps de:les supprimer par la taille, si: Ton eeonmait FA tard bus aen rs parti, ls. dead, Fe à Sert après s'être dus chés. Si cependant alors ils pourrissaient , il faudrait retrancher, ce.qui d’ailleurs ne Pourrail avoir au- cun ‘inconvénient , leurs fonctions: étant. remplies; s engageons à né pas les supptinier } : ve nt pur deché, Car tant ve ontièm 209 le fruit de parvenir à sondlelene,- ik, comme on le pee: elle-lui p ® plus précoce, VAE . LS gt RE pr pi pi ; . + En 1 n e] LES | PE a AE s 4 Li St " l'arome qui apparti entäs Lvbeié ref A afésitatirenlage de-héte ja rime plébtine que compensé. par le désagrément. ‘de w6bténir que. des fruits w3 Rs et d'une : saveur moins agréable. L dunit: b: je} Et ol: 5 FA Une dizaine de : jonrs après que le plentest mis:en LS ds + à . place, on achève de: charge conche:de:terre; de façon qu bles. nn . ? LE # dés A LS qu'elle ne pds F Le cs : ph et L) : les polir ' HET : as* : TT Un AE EC, CPANTIIES S CAvRIL ar . 14 210 Taille. La taille des Melons n'est fi sable qu’on l’a’ cru jusqu’à présent. rninie, nous ferons pémegnnraqu Guru: omasire pour ces plantes caltiv ÿ nepieh 1e ns trop grand cerait a nanneon ;et de À hâter d’une huitainé “mi Ja fructification , qui est d'autant plus prompte ; que la taille fixe les fruits plus près du pied. Nous allons donc expliquer ce qu'il-faut faire pour maintenir sun sp la végétation du Melon et lui ble les fruits qu'ôn: émespète.” EYE gps F= ÉLÉE x S ; Nous avons dit sa » et comment ik fallait us cette opération décide promptement le développe- mexit-des deux-bras qui partent de l'insertion des deux feuilles conservées. On est dans l'habitude de tenir compte de | la: vigueur 2e se rs peer teur loilser plus ds + M ji 2° 1} SR en L 2° Ps see pneu dois onu de dé Toutefois ; il} paraît qu'en taillant court; om hâte la PT © bosse Ainsi donc; le: plus généralemrit: robe | ‘châssis } on pincera les dèux branches principales lorsqu'elles au ront émis deux feuilles ; le moment favorable pour celte üpération est celui où la troisième feuille a : at- Alors on re Ÿ üee’ et l'extrémité de e la branche, de fagon à ar cmser 28 # troisième feuille ; quelques personnes coupent cette D 1 5 a troisieme feuille à l’aide’ d’un gr L'an où 1 l'autre! moyen est bon. déetfiqrme mo est 5: "D sites Bientôt après’ ce | nent, la/'sèvee retardée dans sa marche, fait x nn ue fait sortir; "des aisselles” des deux x feuilles; dé$ Bôur- ént les sir p branche eedondairés: Siitar "és n'est pas trop vigoureuse, ces branches seront celles qui se garniromtide fruits. Si au contraire la végétation est‘ fougueuse;il faudra les pincer comme ow a faitaux : deux 'premières ; pour les forcer: Mémteure 2: sièmes branches FRS as iwimanquab fruits: til e9l auto super SIG HNIO7S ji di #4 - : À On coriçoit tb der site que cette #léthode fort? MUR. difficultés que les auteurs sem. d'ér une ps qui peut être pratiquée SE FER ier” jardinier ‘intelligent : “qui ns Sattacher à com prendre cè queé/nous écrivons. !: roue sisi Les twniélies ulcoldkirel res esois es poussent enfiu 212 transmet le pollen des fleurs mâles. De là la nécessité évidente de ne les point supprimer avant que la grosseur des ovaires ait annoncé. que les. vues de la nature sont remplies. Les Melons nouent ou arrêtent plus ou moins bien selon .que Jatmosphère est à une température plus donge. ÉGALE 4 être le plus favorable; car me au moment de la floraison des Mines. se fous. nouent, en grand nombre en trois ou quatre jours, ce. qui explique pourquoi, beaucoup arrivent en maturité au même moment. Le vent du nord, au contraire, exerce pendant celte époque une fâcheuse influence Fe fait avorter presque tous les fruits. La onceur de la : ure à un effet, d'autant plus utaire qu'il fast, pour faciliter la fécondation des L er aux Melons sous chässis l'air le plus: Mer pe ce ‘SA nr à le renouveler souvent. Lorsque les fruits. sont, monés, ee quise recon vaire. qui | est. sure, noix, on arrête les branches , qui les. nt, en les: pinçant à deux feuilles ou it au-dessus du dernier fruit conmntés san la fleur doit être entiè- Pour les grosses variétés à chuis on ne conserve me-deux fruits sur chaque pied, et on choisit tou- eux fa mie anieux vers On ee ne . A op bn, GE égra e JR 213 ment devenait inégal, il faudrait supl faibles par durcir et Quant L Msn ie il D me. Pr A % h RE TR Oo Q vation des bourse mel +0 de south: les at Lio 2à Mai EE dons, on les traite comme les branches: rincipales et elles fournissent souvent, les premières, des fleurs mâles et femelles. Dans ee cas, on les dirige comme nous venons de le dire. Après le pinicement des bran- ches à fruit, il reste pe de chose à faire quant à la taille; car il ne faut pas imiter les jardiniers qui ne cessent de tourmenter pas plantes ; et quiz eu prétexte ou un autre, s à y rhone La règle Seieipate à pe doit toujours guider dans la conduite des Melons, se borne à supprimer seulement toutes les branches qui par teur confusion entretiendraient sous le panneau idité toujours ble. Il faut, en consé- fr. quence, veiller à ce qu elles soient convenablement espacées, pour que l'air circule bien autour des fruits. On retranche de préférence celles qui sont plates et tortillées, ainsi que celles qui sont maigres et dépour- vues de feuilles à leur base, On dirige les branches le “branches d’obli Fe s ce io vo L +: : Hi ; Li F DES SE. grand rs he RAS 1 fut Avôit soin 214 de ne la pas faire tout-à-la-fois,, parce qu'il_en résul- terait un grand. épanchement de, sève ‘qui. pourrait ir la végétation. On en coupe done une partie, on ar un peu les anses ee, on les, nec ré jours . Quant aux vrilles , que € beaucoup de je Siietih sup- pimaient avec un grand soin , on he s'en occupe pas. La nalure, qui.en a pourvu,ce.genré de plantes , a eu en vue plusieurs objets qui sont d'une grande impor- tance, dans leur croissance, spontanée ;: mais qui n'offrent -pas les . mêmes. avantages dans là culture artificielle. Il faut seulement. retrancher.. men s he shersient d'autres branches qu'elles ser d'é tendre et de it rome Pi sais à SA De À à de 25 à car 2afHO) Hit (OA P OEFFON hrs céder che Nine ) destine ir: as AR ne: prose qu'à une époque avancée de cette saison. | -:» Cette circonstance s'étant cenouvelée plusieurs foi dans ma pratique , voici le moyen que j'ai employé etqui m'a toujours parésitensene: réussi; bièn qu'on puisse le considère barr t, s’il s'agis- sait de plantations considérables, il n'ên est pas moins fort VA Tai un très-grand nombre de cas. » Dès le mois de février, j je fais arracher les arbres que je désire tr D D LI et lég , : est la plus convenablé! Fout és qéinze jours j'ai soin de les relever pour les one 2 HN place, et je v n autant de fois _ doit s'écouler ds es eatre Fe époque de ES a "mn : Par celle on #16 » J'ai eu depuis Irois.ans l’occasion de planter de celle manière jusqu'au 20. de 7 et j'at obien un succès complet: »:. Toutes les. fois que lés faits viennent: sf) les propositions avancées par la sn on peut: les re- garder comme, admises: dans la pratique; “peat peurs quoi jai cru : publier ME Rnb Su EE os es P. l'autorité rene et qui. pent à loc- 1q que des es cons! lières auraiént. mis ;én. » défaut set leur, éviter de: ms une année, ce. qui-est fort i #0 PAS da se a «le phamatotashinns gt ser cs ACQUIX LS " + ri LE te MUR liR IS sr norivoi SD 2i0 A Mi ef + 1 1 a PSE H le + s'as € Ÿ ST S E4 10 its STI SEL Reis ’ ré F L : Nr LR L LR. 1170 SN AS |: L MIRE | L ! PACE / ” su re + Ds re , x Ave { i fIÉT ES A ends ae À aps net Ÿ de ä AE + d. 3, À L 21 sa leur faire passer la mauvaise vnisbe Liberté du sous châssis froid , où ils conservent le plus souvent RE tandis quelles gèlent toujours en pli eine terre: de Lorsque cette Verveine est plantée dans un bé terrain, ôfi troûve à l'automne de nombreux drageons soulérrains enfoncés en terre à la proforideur de trois centimètres à un à décimètre, et qui ont” souv éstrémain sortent ‘de terre, et dom d'énormes tous dont Sc 20 tige se terminé par des fleurs risler D'HIQ À Geute plus és pes d'érroséihe: céteniiiit pr mieix dans pe pars ea oh 218 _ CHÈVREFEUILLE À FEUILLES LANCÉOLÉES. Lonicera lanceolata. .Horr: Kew« Lonicera sempervirens. Var. : minor. Horr.., Par. L.. Coccinea, Hans pre (7 of. :la planche.) . ASIE à tige solebiles 5 À rameanx AE di ns; feui 8 ; d'un joli vert en.dessus glau- que en dessous; les supérieures connées , arrondies; rep ssen.vertioiles,termina- les, à à to gere wersla paie supérieure ; ns de la corolle sont peu, profondes et peu rte Je limbe, intérieur est d’un joli. jaune qui contraste agréablement avecile. rouge-écarlate vif qui Eos, rene de la, saroalle ; ET es Étamines sont Bts dl Ce Chèvrefei ille “ , que Von ue Fm. pris eme es en Fine copendant. ençote fort, peu ta dans, les ja Dante cu se IL ‘nér ns par ji dé visions de la ses a sont moins profondément à 5 plus,étroites et 2088 anis. pr sont oblongues dans celte dernière espèce. 1 ar “in sr quidesvdeux écoles doit à + de he de # 219 exposilion plutôt fraiche, que, .chauc vient-il par enSRh dense, bos nÉsoitss/ Pate 968 _ NEUT Asie nt de marcoltes et de peu Se re à de es à douze degrés. HpRPEs pitiz bettsl 11 ei FREE MED re Avak. Pres Fe Eux. Le — tons à £ F3} rit” F FFE +! 1#T ES eu 1 AIIDRENS LIÉY Don LE RÉCYE t$ 5 j ne génériques. Cali ph six. x pélales pe PO MEER 1 90p ours 40: ï cetarbrissean en Ps « ai: ab 290 niide HE fait fort bien dans les massifs où la couleur de ses fleurs tranche agréablement. On le multiplie par racines dont on soulève l’extré- milé qui pousse ensuile nt, et qu on sépare lorsque le rejetôn a ‘suffisamment de tré * par mar- pen et ré _—— x bi faut tirer de son pays natal. : Jacquis jeune. CHEIRANTHUS. Lis. Tétradynamie RE En. Crucifères. Juss. LATE HR génériques. Folioles du he — dont deux s souvent u un peu DE prolongées ou bossues à leur base des à la base du calice; stigmate ongée , tétragone, cylin- 221 et sait les entretenir et les cultiver à avec un ns tout particulier. “à Giroflée p pa quable par le dévelop un fond jaune PE: em traces très-pures d’1 rouge purpurin et violacé.. Son. feui est. d” vert glauque comme dans les autres. RU . Cette variété, qui est simple, se nullipkede graines que | l'on sème au printemps en terre-meuble ; bre, le plant a quatre feuilles, on le repique en pépinière ou en place, en bonne terre-franche, mêlée par. moitié. de terreau consommé, et.en mars et. avril de l’année suivante il donne des fleurs qui font un charmant effet ; plates-bandes. et les. massifs. On la multiplie CHANT Ports à peut pr ': les autres, la me Rte, ou en. a, buisson , ce: atribue encore, davantage à D . sous s châssis froid. bu : 2881 STATICÉ. Lin. Pentandrie pentagynie. : Plum- aginées. Juss, _. Fe { . gén iques. Calice née: Etre” à Timbe x et scatiéux, cbrolle à à six DRM ne ont | ” mn à te à ui piamts de cinq styles filiformes |” terminés chacun par un aigu; une! capsule môtiospérme né ouvrant pas, el nveloppée par le calice ét la “T der va HE 0- TARTIA Honr. Res" | Ârmieria ere art ; 1 Sranicé FAUX AtMéRrA. Statice pseui ‘für: art. S. céphalotes “Put vilaces l'a ir les | ot noirâtre. Si LE Ep à j è ps nié ÿ 1Rà En glabres 10 res à pr F. ï du à #4 ces L M peu ES 2 HU THE à g af tières et artilagineses à leurs “bof, obtuses et sou- “+ se Wie sx eu L 0 nt à ; : 3 Lies”! eur ” ; » pla nee use _ nervures pds se et saillanies’èn _ dessous. Ces feuilles ont de huit à seize centimètres | Le de large. CHITTTIN RS qe ; vhéb sendie.i ei: environniéés à leur! ME Oi aluthus composé de: plusieurs écailles ! membraneusés ; ‘co cavéss roussâtres } à peine aiguës, plus courtes 4 % fleurs. De leur base part une gaine memb ère cylindrique; longue de vingt-sept à cime 5 quatre millimètres, : qui cos sopomét des tiges etse déchire à la par plusieurs lanières: Le calice est en . *. ee Ti her. FPE M: son Jimbe est ouvert entier, ideiconliisireseer Htiel - ge “ + D ÉE : > YF ras te 24e £ ET — à Css + 1h" x r pu qu 0e Fa En — au retour A épaat voyage en} Fee 1787, en rapporta seulement des éch 4 pr dans sa Flora atlantica. Je ne crois pas 4 294 jusqu'à l’année, 1838, elle ait été cultivée en France, mais à célle époque on reçut des graines de:cette belle plante venant de Toulon, où :elles avaïent été apportées de notre colonie d'Alger. Le semis réussit assez bien , et. nous venons de voir fleurir plusieurs pieds de ce joli Staticé. Celui qui a servi de modèle à la figure que nous donnons, nous-a été commani- qué par M. Loth, horticulteur, rue Fontaine-au-Roi, lequel, par ses relations étendues, introduit très-sou- ” vent dans notre pays des sheet. intéres- santes. Celle qui nous occupe à également fleuri dans plusieurs établissemens, au Jardin. rene cet behes DR: collègues MM. Jacquin frères 1er Fes lese multiplie, ainsi que nous venons del le: .. me semis.de ses graines qu’il faut faire de préfé- au L leur Hiatarité. Si kon suènd au prin- >: ; au moins dans ro 2 0 din uit mois À lexer One la propage > mr sr 4 ne LE Es ne rosemens, à à “get nes mu Test c | mené d'en conserver. quelques pieds ien omgeries, jusqu’à ce qu'on: ait la Eee | ent à nos hivers... . SITE Y ARRALES )RE ET DE POMONE. HORTICU LTURE. PLANTES POTAGÈRES. Suite dè doter s sur Fes Melon. Soins à dommer aux Melons. Il faut visiter, tous les jours, les s sous châssis pour s'assurer de la température de la couche et Des" 27 PS Me preniier:s0ib cirée-ghcatirie pins de k rigueur du froid, ce que Fon fait en couvrant les châssis de paillassons. De janvier en mai, On a Pat- e dtet lorprmeronr dub dE ere posée à celui par lequel vient le vent, ensuite Je second , cire crobsset di rbtated-téit di millimètres sur le premier, et aisé juoqu'à de — te précaution, le vent, _ s'introduisant éous les les vitres et be: uv si partie la: need était assez fort. Mar 1939. 15 Un autre soin fort important est d'entretenir, sous les panneaux, un air toujours pur, chaud et exempt d'humidité. Lorsque les gelées ne sont plus à craindre, on doune de l'air avant la grande chaleur du midi. Si on le faisait après que le soleil, en frappant sur les vitraux, a porté la température sous le châssis à un egré très-élevé, l'air qui s’introduirait alors contras- terait trop avec celui de Pintérieur, et les feuilles des Melons seraient desséchées _…. un nant. Le con- tact subit de l'air at beaucoup plus que celui contenu sous les panneaux , refoule la sève qui abandonne les feuilles, et celles-ci semblent être grillées. Les plantes ne se remettent jamais d’un pareil : accident et “restent toujours mal venantes. Il ; rable, plutôt que d'essayer de les conserver, de de aveau semis, s'il en est témps encore. C'est aussi le cas de faire sleschounres dont nous past lerons plus loim. su ne si l'on avait t oublié d'ouvris Le ve mn ali faut tn at Nu a Mel n: FE on laisse encore les châs- On pe tatin en Dés tte . ble, à l’aide de la chaleur qu'on concentre sous les * Lt tendre que les fruits soient: noués et assurés. Lotsaue l’on enlève les panneaux , il arrive quelquefois que là terre est sèche; si le temps est chaud, il faut arroser amplement la couche tout entière, de dix heures à deux heures, de façon à bien tremper Ka terre. On ne verse pas l'eau au pied du Melon, mais on arrose à la volée et à la pomme; on en doubs environ un arrosoir par chaque plante. On recommence la même opéralion tous les deux jours, si la’ chaleut et la sé- heresse t. Néanmoi pi Yon s'apercevait He encore du LEAVE RD pr d'eau, il faudeait “ire, avec un bâton, deux M: de la _— en sm s loigrant Ês or et quiest | bide; équient; parce moyen ; les mêmes er qui e supérieure: El faut ——— tous les trois 228 quatre jours, tourner le fruit de façon que toute sa circonférence soit successivement frappée par les rayons solaires. Dans cette opération, on veille à ne tordre ni le pédoncule ni la branche à laquelle il est attaché. Il est possible que cette conversion du fruit influe sur sa grosseur en dérangeant souvent le cours de la sève; mais il acquerra une maturité plus égale, et conséquemment une qualité supérieure. Si parmi les Melons de première saison il ne se trouve sur un pied qu’un seul fruit arrêté, et qu’en se développant il prenne une forme courbe, il fant cependant le conserver, parce qu'un fruit alors est pie ; mais on essaie de le redresser en. : ent, lorsqu'il a trois ou quatre jours, es incisions itudinales avec le bout de la serez où d’un greffoir. On doit veiller à n’entamer pe Fépaines car. tn avons souvent vu faire ces Re ES do D chaud? ME qui à Vous ordinairement en juin, on enlève les panneaux de dessus les Melons , opération que les jardiniers nom- ment : enter. On profite pour ce travail d’une journée chaude , mais avec un ciel couvert ; et on Ôte les p vers la fin du jour, afin que les Melons aient le temps de s’habituer à l'air avant de recevoir Yi des rayons solaires. Si le lendemain et les deux où trois jours. suivans le: soleil était trop ardent , il faudrait, pendant le temps: qu'il. darde perpendiculairement , ombrer les Melons à l’aide de a : + soutenus sur des: perches,. pour qu'ils ne — portent pas sur les plantes. C'est ordinairement depuis em 0 cc be à 7 ‘est néce era crane 2 Sa l'action te du soleil, on cesse de les abriter. On aura la précaution , quelques jours avant de dépanneauter, de donner successivement plus d'air, afin d’habituer graduellement les plantes à son contact; car il est souvent dangereux de les y soumettre subitement. Il arrive quelquefois que les Melons, parvenus à leur entier développement, et près d’être mûrs, se fendent par l'effet d’une sève trop abondante. On peut essayer de parer à cet inconvénient en tordant lé- gèrement la branche qui les porte, ou en enlevant longitudinalement et en dessous, avec un grefloir, une porlion de’son épaisseur. Ces opérations ralentis- sent la sève, ou lui offrent une issüe , et préservent le fruit. Cet steñtent a lieu drditéfremént lorsqu' après ars jours de beau temps et de sécheresse survient une pluie chaude de quelque drée Lee vivement excilée, afflue de toutes parts , et r'écorée du Melon , qui n’est plus assez souple pour se dilater, æfnd € en pus ré ï u dr inatarité. On les x Va mm nés jusqu'à celui 230 Récolte, choix et conservation de la graine, Notre méthode , pour recueillir: * graines de Melons, consiste à les prendre dans un fruit bien fait et bien mûr, au moment, où on le mange. Indé- pendamment de l'avantage qu’il y a à ne pas perdre le fruit que Von choisit toujours le plus franc de la variété, et avec Ja plus belle. forme, on a encore celui de pe pas ke; juger seulement sur l'apparence ; mais de pouvoir apprécier, en le dégustant, sa qua2 lité la plus essentielle. On reçoit donc-sur une assielle les graines du Melon avec le jus et le les : | s Lôt po ssible, on 40 moins de-n8:fllles y laisser plus de douze bons, On les dépose sur un linge, A et on es fait. sécher à à. ombre dans un endroit aéré. Ce procédé est le seu bon, surtout si on vent conserver à la semence. h: lus grar culté g i neux qui, en se me à | l'entour èce de oh tend gay perméable à l'air, nfluence altère insensiblement le germe et iminu un . durée. Si l'on ne voulait conserver. sb graine que d’une année à tubes il serait indi de la laver ou non. | _ Les graines d’un mème Melon ne sont entités également bonnes ; les unes sont avortées, d’autres ne le sont qu’en partie. Il est facile , avec un peu d’ha- | bitude, de les reconnaitre à l'œil ; mais, Comme on n'a jamais besoin de semer une grande quantité de . le . . . ner" variété, il est plus sûr de n trier en les pas- 231 sant une à une sous le doigt: ue l'onsent être très-pleines sont les LL: les jettent dan l'eau , et ne conserr ent que ae celles qui ef me : LL. en décantant leau du vase qui entraîne tont cé qui surnage. Ce moyen, qui peut être employé dans de cerlains cas, au moment de semer, par exemple, nést pas toujours assuré ; car il est bon d’observer que l’on n'obtient pas tous les ans dans chaque variété des graines bien pleines; il y a même des variélés qui ne les ont jamais ainsi. On conçoit e dans ce cas l'épreuve par l'eau serait en défaut. IL faut avoir soin de faire bien séch r'lés senientes avant de les serrer. El vaut mieux les laisser plus que RNOÏISS EAN es Saint; j ee l'être parfaitement , un On renferme dans un sac de papier et et séparément les graines de chaque varièté ; on ëti- quelte,-et on les place dans une boîte M Bis que lon conserve dans un endroit sec et à l'abri des atteintes des souris qui en sont très-friandes. : On n'est pas d'accord sur la durée que peut avoir la faculté pme de Ja graine de Melon bien de la graine, 7 ne Saoûte pas aussi ssi bien. mr que la saison est sèche. Nous estimons dôn sauf quelques cas fort rares et qui fo nt res 239 plus grande durée de la graine ne peut excéder dix à douze ans. Nous dirons encore que lorsque l’on en a continuellement à sa disposition, il vaut mieux employer celle de trois ou quatre ans. . :.. | Les graines mettent ordinairement quatre ou cinq jours à lever, un peu plus ou un peu moins, selon qu'elles sont plus ou moins nouvelles. ss Des boutures. Les boutures de Melons reprennent assez facilement. On pent les faire avec la sommité de la tige-que l’on coupe au moment de Pétêtage. On peut en faire également avec les extrémités de toutes les branches que l’on supprime pendant Ja taille. Ces. boutures exigeant les mêmes soins que les jeunes Melons repiqués, on prépare une couche huit jours avant d’étêter. On en fait autant huit jours avant de tailler, si l’on veut utiliser aussi les branches que l’on retranchera. | On piquera les boutures dans des pots semblables à ceux que l’on On fait , avec le doigt ou un petit plantoir, au milieu du pot, un trou profond de vingt-sept millimètres, et om y place 233 de moins en moins à mesure que l'on s’apercevra que ur et fort dangereuse, elles seront, au bout de rois semaines environ, en état d’être mises en place. Ces boutures soignées et conduites de la même manière que les pieds- mères, se mettent souvent à fruits aussitôt qu'eux. Elles abondent moins en bois et donnent leurs fruits plus près du. pied, ce est un avantage pour les cultures sous Nous engageons donc les amateurs à faire MMS lons de seconde saison avec les its sort ceux de la premièr semis. nds * bles On nr henleniest faire les boutures à nu, dans la terre de la couche, pour les y laisser en place; mais la première méthode que nous avons indiquée est préférable, en ce qu’elle permet d'avancer ou de reculer la plantation, selon a le temps est go moins favorable. |Jacqus aîné. premier, ne rés | i je me propose : de faire en Angleterre , de ; de v vér er quel des trois doit être conservé définitive ment. Quoi qu'il en soit, cetle belle variété é est d' in anglaise. Elle parait avoir déjà fait une apparil ion € 234 France vers 1831 ou 1832, et avoir à cette époque été adressée à S. À. R. le due d'Orléans. On la cul- tiva alors au potager de Versailles, où ses résultats ne parurent pas assez salisfaisans pour la multiplier et donner une grande extension à sa culture. On reprochait à ses fruits une aeidité mordante qui la fit rejeter, d’autant plus qu’elle ne les montra pas dans ce _… sous - es 4 #8 prit au= IL y ÿ trés que M Tru, habile cultiva- “ai aoiegeg à Versailles, là reçat également d'Angleterre, d’une personhe qui la Jui recommanda comme un Fraisier fort précieux et digne de tous les-soins de son art. LL les lui prodigua effectivement, pe ps que nous offrons à nos lecteurs prouve {lisamment se cêtte belle Fraise méritait en effet > Parce qu’e Île est est appelée à prendre lé premier rang i les pl fruits de ce genre; sans excepler kind la Kos Saling, Len ape 4 Fraises. trader él Ses feuilles sont cie, à M Elisa Motos dical très-velu; nes velas, partant également du collet, se ramifiaut, et portant au sommet de cha- que ramification un fruit dont la maturité s'opère PEER. C est crane pe celui " 7 Le LE À ES, D : €. rt en œ fes etil 3 dns a parie ls gra Pope: 48 trénte-cinq x illin de diamètre: Al est à maturité d': PS ji se # et de couleur psc chire: Le; jeune _— est blanc de. : rement rosé au sommet. : ‘ ture forcée: sous schansis, « si y fructifie assez ment. Il: | ir, et sés fruits sont tout aussi gros. Il est moins avare de filets quels Keen”’s Seedling, et paraît même plus robuste. Je crois qu'il serait possible de faire prendre aux fruits de ce Fraisier, ainsi qu’à ceux des autres va- riétés en général, un! volûme encore plus considéra- ble par le pincement ou la suppression des dernières fleurs, dites pétites fleurs. N'ayant pas eu encore l’occasion de constater par moi-même Pefficacité de ce procédé, je l'ai communiqué à CE cultiva- teurs :qui l'ont ‘approuvé ; quelipuéé-wi ss ont trouvé que ce moyen à: lancé continuelle et un travail minutieux pas devoir être un obstacle , car on sait qu’en culture on rates rien sans PS et sd Fraises: du -plus gros volume possible moyen que j'indique. 236 Quant au Fraisier Welion, je pense qu'il doit être préféré, pour la culture forcée, aux plus belles variétés qui nous sont venues d'Angleterre, et je le recommande aux amateurs sous ce rapport. Il est également très-productif en pleine terre, et ne peut manquer, lorsqu'il sera connu, de tronver une place dans tous les potagers où sa culture n’exi- gera point de soins particuliers, si ce n’est qu'il doit être paillé avec attention, à cause de la = se de ses fruits qui les entraine vers la terre. nepreal. ur JARDIN FRUITIER. Culure en pleine te terre et en espalier des PS A a fruits. . Tandis que : les Grenadiers n pe > sont tie nous-que tuées sous js rs Là, ne terre, la température naturelle suffit - a Jemer bé De moe de leurs frui et. ils. as oi communément une hauteur de n à six mètres. he: éanné que le amlens siches 2 ee des grenades &. FA en 237 lige pendant l'hiver, et de couvrir leurs pieds de feuilles sèches. Je me M y a quelques an- D'abérdil Fou douteux pour Pen je pense, que les G fruits, pl ns la pleine terre d’une serre tempérée et dressés en pr sur son mur de fond, fructifieraient parfaitement , ‘et leurs fruits valent bien la peine qu'on fasse pour eux quel- que dépense. Un de nos collègues, M. Utinet, a formé aux Prés-Saint-Gervais, et plustard à Rocquen- court , chez M, Eopld;:oût Lo 2 les voir encore, des espalié n ient merveille ; et les Granianàe cause de Ja caducité de leurs feuilles , réussiraient pareillément et sans exiger autant de PP, à ee je v que l'on s’oceupât, c’est de led ls Faplesh ét ARE SP obtiendrait des succès , + rer tr espalier , et en faisant e ositi rate nes d'auvent qüe, sous notre Me nous ne trs r px à de chaleur jpour ne Je sac des: à A ades. Les 538 dant le.sud, afin qu'ils puissent jouir de l'influence solaire dans toute son intensité. Bien que les Grenadiers ne soient pas tcbs- difficiles sur la nature du terrain , ils croissent cependant plus vigoureusement lorsque celui où ils sont plantés est une. terre-franche substantielle et convenablement amendée; c'est donc sur un pareil sol qu’il convient d'élever Je: mur mn lapnel on se propose d'établir les espaliers.. : Ce mur sera se élevés sion lui asia une hauteur’ de deux mètres cinquante centimètres; il deit_ être surmonté d’un chaperon faisañtsaillie de vingt, centimètres, Toutefois la construction ‘d'un mur. AARER Ex pasÉ. qu Nasillirait Pas dans le-plus grand ch té de l'espalier on n'é- levait pas nn mur de refend ou éperon ; adossé ose lui, pour Conceniner davantage . la chaleur: e) et laissant entre 2 avg que je _—_— mé, os de concentrer la ar et. sene point faire d'ombre sur le : panneaux. A Yaide d'une traverse en bois, d'une … bre suffisante, dont ch qué hont'porterait-suril'épe= La j 6 sk A 7 & par une tige de fer terminée inférieurement Mers pointe, longue de seize centimètres , qui pénétrerait en terre, , pour. s'opposer à son déplacement, et serait retenue au niveau du sol par un plateau de même métal, de trente-deux centimètres de-diamè- tre, qui Leiapteherait de. s'enfonce davantage: e en cédant à a la charge. Sa parti e we À erait fo [E2 en forme de fourche carré ; d'une dimen suffi sante pour brasse . La travéi ‘en: baies ses bran- mètrés. Avec un semblable ne il AE ser sur ES vitrés, #7 | e haut sur le bord da c Setnl: Fer BTE RE PT PE mn si finestes 240 sous notre climat depuis plusieurs années. Dans celles qui sont favorables, on pourrait enlever les panneaux dès les premiers jours de juin , si le temps était chaud et sûr. Plus tard, à la fin d'août, on replace les panneaux pour achever la maturité, en profitant de toute la chaleur du soleil déjà incliné. Dans l'usage qu’on fait ainsi des panneaux, on laisse vide les espace qui existe entre la traverse et la nee pour que le air se renouvelle sans on ner bru Aussitôt la ess deb feuilles, on honte den pe néaux qui peuvent trouver leur emploi pendant Yhi- ver; on couvre le pied de chaque Grenadier d’une copieuse litière de feuilles et de paille ; on pose plu- sieurs lattes D en la traverse, et n couvre de paillassons en nombre suflisant, selon l'intensité du froid. On a soin aussi de fermer avec des paill existe sous la traverse , et on ss : le ee mme RE Dire pue sé 0 ps ve 8 a occasionner une telle culture. 2 Do ee fa tend dnépeuett qu’on peut estimer 12 francs chaque , dix-huit pan neaux d'une valeur de ‘13 francs te lever le service ‘que les rt nes Run 241 | 2 arr à d’atres cultures jndint T'ES Fin £ de ds Din lers pendant la floraison, “ Ame reste maintenant, pour compléter cet stèle, à indiquer la culture-pratique qu'il cotivient en pareil cas de donner à ces arbres. L'espèce qu'il s'agit de soumetie à à la calé dont je Das est le me | : tm Ts. ; de à share ce mine, ment acid, anssi agréable à manger 4 Mar 1839 —. F2 242 Toutefois il n’en faut,pas : abuser; parce. qu'l est.lèse, astringent. On en fait dés. conserves, des confitures, “ des glaces ; ‘et Ja médecine, surtout dans les phone, lui a assigné divers emplois... io On multiplie le. Grenadier de. graines . et. de bone tures , par la sé épar ion des, rejetons qui croissent au Pigfs ou pa tes str parle abrarbaat sil » a Les, sujet sen. de semis sont.ceux qu'il faut pré férer. pour l'objet qui, re Long On sème dès le premier printemps, en pots, sur, couche tiède et sons gs terre des pots est ca ée de re bien amendée et, mélée-avec du CO né. On a.soin de donner le plus d'air, ge ans HA qui lève CHA op sin me | wens qu'il ne faut pas mate pendant la belle sai- son et en un labour au pied de chacun au printemps, avec addition de terreau bien consommé. - Quant aux opérations qui ont pour objet la forma- tion en espalier, elles consistent palement dans le pincement, car la serpe ou le sécateur ont peu d’occasions d'emploi. On met à profit ls branches latérales les mieux disposées à faire lé veutail- aussi régulier que possible, et on en favo- vise le. développement: équilibré, par un palissage Les _ De “partie pr forte, mon dà ou 1 nul sement de la partie faible sont encore des | moyens Prblen: de maintenir ;où‘de rétablir je rer e : Æ ee ns sera plus sévère dans les apérieure de Vespalier:; afin de maintenir la vie e- dans Me as, e d’avoir un mur bien garni. : 3% Il en sera de même du palissage, qui devra être plus se serré dans le haut que dans le bas: ‘Outre le pincement, qui à pour but la formation du sujet et la répartition de la sève, il y'a celui qui est nécessaire. pour déterminer la floraison: Ce- lui-ci se pratique dans les premiers jours de juin, ét se fait. sur les jeunes pousses longues de quatre-vingts à cent millimètres. Cette opération doit être raison- née selon la force des. parties .de l’ espalier; ainsi on pincera davantage les rameaux. sur esibelhes qui sont fortes > que sur celles qui sont faibles, pour laisser avantage de feuilles à celles-ci, afin: D ag leur eue c des pr “ebions bar sis ri Lis selon leur force et : On couvrira les paliers ge pond F Éhiver ainsi que ie! F ile et on ne d ») kr. Lotr uh sms le d RE ne FES 245 ki | da à #4 Æ MA a D 1 es? PUS OAI HE _. db does 23 SAS. PNE à nd ms nn Tu se : FHABIRES , rein x F js à is à pit PE à à dl . SPIRÉE A FEUILLES #9 wriie Lise anis Suiru. Bot. reg., 1365. Pre re produisant chaque année phase des radicales, simples, droites, s'élevant de la mên re pousse, d’un mètre trente-ce FER HER et jaui 3 cinq ovaires ovalh ” ES chacun d'un style Vniiehé -de la Tone 246 mines, terminé par un stigmate bifide. Les graines sont très-fines et mürissent du 15 au 25 août. Quoique toutes les espèces de ce beau genre soient recherchées dans les jardins par. leur port, la beauté et le nombre de leurs fleurs, le Spiræa ariæfolia est sans contredit Ja plus belle. Elle fleurit en juin et Juillet , et offre Vaspect le plus gracieux par le déve- loppement de ses grosses et nombreuses panicules de fleurs blanches et délicates. Introduite à Paris en 1832, elle y a fleuri pour la première fois en 1834. Elle était déjà cultivée en Angleterre avant celle époque et ÿ avait montré ses premières fleurs en 1827: : Fed l'intelligence et les soins que mettent nos ortieu lienre À à propager ce bel arbuste, ils n'y par- rent que difficilem ÿ aussi est-il encore rare 2 + Re pendant port et la vigueur. de med on le jugerait d’une propagalion aussi aisée que celle de la ronce. s On réussit pourtant à le faire reprendre de bou- tas de. arcobee. mais dans Fun-et l'antre. cas; il faut choisir de A es touletoit ele multiplier par le se sf Le faut. avoir soin de semer es de a nn, mini si; _ # dé ee He RAT LE se 7 , pros FRA Fe a En Senanit fin «ab nt ommencement’d ie de Panée suivante. mn ne Sa ÿ pat Danse ab il prenne’ #r d’accroissement ; mais na ne a par sa troisième L dlae AVES & ESA RE Re. où mhielix En tétre dË se LE jets plantés en pots en reçoivent ‘de plus Tan ds au FR à mesure de leur croissance. Ainsi soignés si ils anront à 14 fin de l’année soixante-cinq ceu mètre de Hañteor; is énsui te én phon Éotrrônt fleurir l'année suivante. ”Céttinié les fléars fus ne se dévelo 245 élablissemens et notamment.chez M.-Bertin, pépinic- rite à Versailles, et M. Lefèvre, à Mortefontaine. Pépun, Le. Sraricé FASCICULE. Statice pen cr VENT. + Cels. tab. 38 ; P- 38. Statice lusitanica, fructicosa : matt magnafore Tourxerorr. Ceite « espèce est un sous-arbrissean qui se distingue parfaitement des autres par ses feuilles nombreuses, situées au sommet des tiges, rapprochées en faisceau, MEN Es RL et creusées. d’un sillon sur leur Su : une 2 he si A ah “ nr lonox e de seize à trente-deux ce mèt . 4 [2 » romnhnes LA SEE * d’un involucre composé d'éc: ses, ovales arrondies; les i _oblongnes et argentées à er bords. Le calice propre est infun- dibuliforme, un peu pubescent à sa base; le limbe est d’un vert rue court et plissé, surmonté de cinq petites pointes. La coroile, une fois plus longue que le calice, a cinq pétales insérés sous Povaire, cinq éta- mines, opposées aux pétales, également insérées sons l'ovaire; cinq styles adhérens à leur base, Me a leur partie moyenne, plus courts qué les Étantiniss Cette plante croit sp rd PA mer, en R et dans les € environs edit en ls, où ss où.elle ndésie. M loose. e aujou: ‘hui à l'École botanique cn ei ou rem Fa un ES PO en oo ie ; + dede sine | Ados tes qui repre . » ; era où Lo. 1, 4 2930 -ORANGERIE. Pine DE VOLTAIRE. Pélarsonium r”' vpisapihé à paris 9 num. el a plaiéhe.) dons à belle PRES que les Palisooniail ont oflert ce mois-ci chez M: Quillardet, Aébiitote, ruê du Buissou-Saint-Louis ; “quis excelle particulière ment da genre, j'ai remarqué cette variété nouvelle: “obtenue sp habile hor- ticulleur, ! -Cest une ds plus belles que j'aie vues. (Le wsdit coloris rouge-pourpre des deux larges pétales supé- ieurs test rehaussé par la macule pourpre=noît q hi u centré, et par les strics de métal | 2 “guet à et téanche agréablement avec ; _ sa 5e sur les note dés Lee trois Variétés tale d cbadil à ds semis, be “ 251 M. Quillardet , sont en mulüplication dats son éta- blissement et +r0m eee aux amateurs ce à la saison protusals © “Uriser. rt GIROFLÉE JAUNE À GRANDES FLEURS. Cheiranthus ocheiri. Var. : Grandiflora. Tige droite, haute de quarante à soixante quinze centimètres, très-grosse, anguleuse et rameuse, garnie de feuilles alternes, lancéolées, dan \ vert a dequiaze à ingt s, larges di » à leur extrémité, se dirig + horizontale: t de- venant charnues et se recourbant dans leur vieillesse. Les fleurs te à quatre-vingts, sont dis osées en rameau terminal, long de trente- eux à trente-cir centimètres ; elles sont alternes , pédicellées , ayant un calice à quatre divisiôns d’où sortent des: boutons d’abord j jaunes, Jevés dé brün, devenant de ct , à moitié de leur grosseur, puis reprenant üne teinté surore au 1: moment de LE nr eopre les fleurs sont 259. Vers le mois de mars, on les rempote dans des pots proportionnés à leur force; on diminue un, peu la motie et ou Ôle avec la main toutes les racines qui la tapissent. Il lui faut une bonne terre substantielle et des arrosemens assez fréquens durant le développe- ment des fleurs. | Lémox. Radars ts DE per cebhseusnl: Sellowia- nus. Eux: et Orro. .(f’oyez la planche ; et pour qe caractères Lt rt 120 de tn 253 contient beaucoup. né Ke” noir qui germient facilement. cs 416 D + bre plante tendu de mp avec cles Eh COS IUT EU EEE LULMdTe A sis En s de. de. D Per dE. DNNS 3 4) siliriité 20: sit 3 — bd nt à nr ( cription de tous les € jusqu'à « à ce jour dans les cultures Pancaihe je ferai connaître en même Lemps leur culture. ss bon Cecs. la HAE Para garni de. qu lque 4 spè ces € p entourant la cicatrice. se LÉ et He 98 fé haute de ni à à. vin t-deu 254 dont elle est sans doute originaire , exhale peñdant sa floraison une odeur aromatique fort agréable. Nous la cultivons en pots dans des mottes de terre de bruyère, ce qui paraît parfaitement lui convenir. On la multiplie par la séparation de ses bulbes, et on l'arrose à. la seringue. pour produire une sie fine. Fe Franç. CeLs. NOUVELLES. AnaLIE DU JAPON. Aralia Japoniea. Tige grosse, hérissée dépines rougcâtres, devenant grises en vieil- role ées, terminées par une impaire ; au be de at pass, terminées "ACTE Mae L 2.4 295 Hollande par DA le Pan _ "4h to HTC oh pe . Tou les terrai i con positions. On le. maple + bontore lon el. par Lraueqns si ses. rasingns | + rh te OL B €71} we . Sarw. D. ds MC in inédite, exit os 25 té ! cees es der 39 és à « Péahie ai Cetnlee à - nairement trois feuilles à pétioles un peu oh: Tin- férieur le plus long . presque Ro : subpubes- mn divisé en trois 4 cell ours, à chacun nes pourpres à la à. aie à ovaires couverts d’une laine blanche, terminés par des ne an peu ondulés. FR ge dès les p pren 356 Cette espèce est bien distincte par la couleur de sa eur, la forme de ses feuilles et par la précocité de sa (Ne Mod. Ce beau genre s’augmente en espèces, et surtout en variétés, et il est probable que d'ici à quelques an- nées le nombre en sera encore bien pres grand , car plusieurs amateurs ét cultivateurs ‘occupent de semis et de fécondations artificielles. Pour mon compte, ai déjà environ deux cents semis de di- verses espèces ou variétés, d’un, deux où trois ans. Dans la suite au Botaniste- Cultivateur, ; j'en cite cent huit; dont trente-deux sont regardées par plu - sieurs auteurs comme espèces distinctes. Quoi a dt que ou ici est Are fait paE fait im FRRALSS ORE E Er DE POMONE. :. . PHYSIOLOGIE VÉGÉTALE. Celui qui vient de s’écouler avait commencé sous L plus beaux auspices, et pendant les dix premiers jours le thermomètre de Réaumur s s'était maintenu de 18 à Ces ; feoltié ent douce , avait donné Pare à la: _r-2ris _ avait: cru SUR rendre au plein air les végétaux de serre bg t d'oranger, et je pus grad nombre )} … des bourgeons , lorsque ce : JUIN. 1839. 258 changement de (pbtière est venu désorganiser ces productions délicates , dont la plupart ont été ge- lées ; Jusque sur le vieux bois. Cette intempérie n’a pas même épargné ceux que leurs feuilles persistantes : sèches ou coriaces , semblaient devoir d’autant mieux préserver que la sève ÿ était encore stationnaire. Les premiers ont dù être taillés, aussitôt que la végétation s’est renouvelée, pour les débarrasser de toutes les parties atteintes et laisser un cours plus facile aux nouvelles productions de la sève rappelée au sommet des tiges ; les seconds souffriront, plus ou moins long- temps , de la chute de leurs feuilles, dont la priva- tion leur est toujours funeste et cause un malaise qui ne : sur ir leur s santé Er un an au moins, et qui ef e la perte du sujet. È vais de Re espèces végétales, tant d’orange- rie que de pleine ne sur lesquelles j'ai pu remar- quer les effets psc = ce désordre che me 154 9ù Celles du Fraxirius Nepa dis qui su annuellement ee q: e P | ns Ep auié die à as étaient cou- leurs fleurs élégantes ; tout a été brûlé, feuil 1 el fleurs; tout est devenu noir et friable ( comme aria Mb (Kigellaire d'Afrique), tout aussi rustique que les espèces du genre Br a totalement perdu ses FA mê Fri 269 à partir d’un mètre d’élé\a:ion qu'au-dessons de cette hauteur. Les Chênes commun et exotique ont eu leurs bourgeons gelés. Ce fait a déjà été remarqué plu- sieurs fois sur le Chêne commun, quoique cependant fort rustique. Le Juglans regia (Noyer commun), a perdu aussi beaucoup de ses feuilles, surtout les sujets provenant de semis âgés d’un à qe ans. Cependant, l'œil des bourgeons terminaux s’est partout conservé intact. Les feuilles et les jeunes pousses des Juglans fraxinifolia et olivæformis (Noyer à feuilles de frène et pacanier), ont été gelées et sont devenues noires. es même accident a frappé les Tilia Americana , gentea et pubescens (Tilleuls d'Amérique , argenté esce ent), A les Buxus sempervirens et suffruti- cosa re Ifs Fos baccata, exposés au sud ou plantés en plaine , ont eu une partie de leurs branches ge- lées; les feuilles attaquées sont devenues blanches, et les ] jeunes pousses toutes cuivrées. C’est la première ps que je remarque un pareil effet sur cette a d'a illeurs peu sensible, et dont tous les individus e a nord ont été préservés. ; it les seuls arbres verts sur lenqméls EX r les effets de cette intempérie ; et p#sA ins de L Californie, que nous ne. eal- pui 21e Dan " ont échap î è Ë È L ee étant, ct de à n'avoir pu ren quer >r par 3 les Les si et Variétés t Mûriers que j'ai self pousses , déjà téelo she De avaient de quinze à vingt centimètres de longueur ), parais- saient trop tendres RD de © Les Mo- et v ds Le NE ns leu Vésétalion, et ont conti- mi es autres. minum et Tu Anona, ou plutôt A si OR : car le genre Anona ne pers À ra que des espèces de serre chaude. . r a01 Les Syringa vulgaris, Rhothomagensis, Saugeana (Lilas de Perse, Varin et on). ont également souffert au moment où leur floraison se dévelop- pait , et le froid a flétri et brdlé leurs fleurs et leurs feuilles, dont la chute a forcé de rabattre les rameaux sur le jeune bois, comme on le pratique après la flo- raison pour Les a: la formation de nouvelles fleurs pour le printemps suivant. Le Syringa Josikæa , qui était fleuri, a continué sa végétation sans aucun acci- dent. Ne Les Dahlia, mis en place, ont considérablement souffert. Tous ceux qui n’ont pas été couverts ont eu leurs feuilles et souvent le bourgeon terminal gelés, ccident qui retarde de beaucoup la floraison. Les ia qui se sont trouvés dans des positions peu aé- rées , ‘ou ne recevant le soleil que fort tard, ont été 4o tes es à. D'Ornement. anni Îles qui | avaient Tré: au cent rvenue, et qui, outre leurs cotylé- à de et she D (4 à épis, igginig épineur, wa qui ont tous péri; ; Les Zinnia, et particulièrement le Zinnia vio- lacea (Zinnia violet), qui a subi le même sort ; Les Jpomea coccinea et purpurea ( Liseruns coc- ciné et pourpre ); Et enfin les Sida abutilon, hastata, incarnata , Le sr A d'individus atteints et maltraités. Ta ; ilest vrai, sont de l’Inde et qu’elles aien Pris puisque qi “Les Dolichos (Dies. rt de 4 nr mais ns moins ae natum et eymosum (Sarrasin ou Blé noir, de Tarta- rie , émarginé , vivace), ont eu leurs jeunes pousses détruites, et cependant le dernier originaire du Né- paul continue à végéter vigoureusemenL. Quant au Polygonum tinctorium, espèce si inté- ressanie NE par les ressources qu’elle promet | iale , rien de fâcheux n’est arrivé aux pieds. des semis qui cétaibent déjà bien développés. Il y a même lieu d’espérer une moisson assez abon- dante pour continuer sur une plus grande échelle les nt amener à extraction facile et Déapees de l'indigo que ses feuilles nous promet- tent. Pépis. Pour Phe ame: q i a quel D collections jilserx facile de comprendre iportane d’ ÿ faire Le _——. et d'employer, pour * reconnaissance des espèces et : ne en inventer la sagacité h mainé, li AL n’est pas aussi le on eo pete de qu LUC de de “utero pee numé selle la “plus € sets ps Le. pareil cas a son système parti va prouver. combien celui-ci sons que. x “À on .. plantes Lu ÿ possède vu sé FRA Vordre LR pe con | p.qoéfénbls ani mom dt à a500-tous les individus de ses collections existant au moment où on se livre à ce travail. Dans ce nu- me s que les Acacia occupent les 5o premiers numéros ; les Amaryllis, les 20 suivans , et ainsi de suite; on remarque au ee {0 qu'il n’y a aucun moyen d’interca es- pÈces ou variétés + que on. peut.obts - Ainsi ions pr ts, éch , nine ” d aits de semis; augmentent de 100 le nombre us » eux se trouvent 10 Aeagins $ pr à Liu, 0 en pu Goudea r reck c pee can et vail long, minutieux et L toujours. sujet à erreurs. L'em- ploi | des RRRETDS bis; 4er: She: ne rage puis les genres composant le Catalogue du. [ardin 266 tes, par Desfontaines, et selon l'ordre dans lequel ce professeur les a rangés. Je les ai numérotés, depuis le premier jusqu’au dernier, d’une série non inter- rompue de numéros, et je suis arrivé au chiffre 1505, qui indique le dernier de ces genres. Ce Catalogue, que j'appelle général, n’étant pas établi par ordre al- phabétique , est accompagné d’un répertoire classé de cette dernière manière et où chaque nom est suivi du numéro qui indique sa place et permet de la trou- ver à l'instant. Rien de plus n’est écrit sur ce registre qui, une fois établi, doit durer, pour ainsi dire, toujours, et qui ne contient par conséquent que la classification des genres. Je le consulte chaque fois bare nouveau est introduit dans mes cultures, pour 6 qu'il doit porter ; et _ sont Pr. mens re- à ne aux conosisséhbes , l'idée des sons et de La culture dot + Le LIL, : PRET Re Fe que , c’est tte Me a jen lin d | Ph me un peuan- de le he à stable À ahaiqeP por re cher + che. se 2 267 Dans le Craie de mes cultures, tous les genres quejep ns l'ordre né mar Ù sans égard pour le 1 u: ré 2x dt nt, selon La chés Fe de Un tu D'UN ere COMRT 0e euh du Jardin des outes les ‘espèces et variétés, qui appar- ss is d'eux , sont inscrites à la suite “ra uen des: mines en 'ooianiene tt" par le numéro un sans i tion , tant qu'il y en a. On comprend ( que peser il se trouve plusieurs individus d’une même espèce ou variété, bases ss. EN du même numéro. De cette manière , rien nest plus fie, eue ma collection s'augmente de que , de les intercaler à la suite de celles déjà inscriles au nom du genre auquel elles appartiennent, en leur donnant les-numéros qui suivent le dernier écrit , et cela n’oc- casione | _ 2 see et ne dou lieu res Maui comme res phnet ju rec ts et qu'il serai: difficile de trouver lenom de la plante, ne numéros de son éti- are Lars qe je pe dans re 8 né u première de les os la se- 268 De quelque matière que soient faites mes étiquettes, elles ont la forme d’un triangle isoscèle, c'est-à-dire que les deux côtés sont égaux en longueur, tandis que la partie supérieure coupée carrément a beaucoup moins détendue ; on donne à l'étiquette les dimensions que l’on veut. Cette forme est la plus commode pour enfoncer. l'étiquette dans la terre des plates-bandes ou des pots, où pour la rouler autour d’une branche ou d’une tige. Sur les étiquettes en sv ; je fais frapper lesnu- méros des genres sur la longueur, et ceux des espèces sur la largeur. Ainsi pour frapper le numéro du genre, on à pipejsues la pointe de l'étiquette à droîte, et celui de F espèce la pointe en haut, ou, pour x dire, dir ent devant soi. Ces étiquettes , enfoncées dans, la terre ‘des. pots et renversées sur leurs bords, présentent les numéros dans le sens où ils doivent ètre vus. J'ai Ma le té système de sis si PA PRET JR dest Fe RAS Fe AE La UE L © dis RS - lé: à à +14 4 benne où tiges, afin de ne | ù te ennfans RER se Fan us : 4 plei re te ere, je je fais évite: es) naeÉroR SE ophbes pointe “étant en bas; mr phaatornn MR PAT EN I PET ENT A 26) logue particulier). En général, roûtés les Lois jaue.! les à sai AT: se . je au nnais aux 1x plantes naient une étiquette portant le numéro sé et « -elui de l'espèce q ui avait produit Ja graine, acconttiifiéé dela RTS , initiale du mot semis. Cette indication avait pour but de recomman— der ces p s à l'attention des jardiniers qui en prennent soin , afin qu ’ils en suivent le développe- ment, et que sEtOUE à l'époque de la floraison ils re- nr _. ne se pe as € e Li phoemdee inscrite sla suite du Tomers. Ainsi je LL des mon ose semis se fasse en 1839, tous faite de cette méthode ne m’a signalé aueun inconvé- 270 nient. Rien de plus simple à l'inspection d'une éli- quetle de savoir de suite, en se transportant au Cata- logue ve tanures, ses noms péaéire et spécifique. Den ils’ agit de fournir une espèce demandée, que de prendre sur ce même Catalo- gueles deux numéros qui la désignent, et de la tron- ver par ce moyen au milieu des autres. Mais un autre mérite assez important s'attache à ce système , c’est que sa base étant la méthode naturelle de Jussieu, l'élève ainsi que le jardinier instruit, tout en travaillant, sont constamment forcés de s’en occuper et de l’apprendre, pour ainsi dire, malgré eux; et un tel Catalogue peut, sans avoir besoin d'au- tres Dre à , servir de guide dans les expériences e l’on veut tenter. Ainsi s'agit-il de fécondations cielles u d refles, on sait que la nature ne fa- ise pas les alliances trop éloignées, et | l’on peut con- e à linstat les deux ; ui précèdent et les de qui suivent celui qui est tnt de l'expérience, PA EN ne L é de chances. Ce n'est ! . EE à se mais je onseillerai i jamais ra tenter. sur 8 ra re hd éloignés, comme des ro- - nus præcox. Horr. Celte variété a été apportée sans nom de la Bel- gique, par M. Vibert, habile cultivateur de roses , à Lonjumeau, mais avec la réputation, Rire dans ce royaume, d’une ES D QUE pre | a à que leur inspection : s de tous ceux déjà connus dans s ises. Pensant ne l'avoir Cr en- La températ npérature des premiers jours Me mai ayant été trop froide, je ne pus semer que le 20, et la flo- raison eut lieu dès la fin de juin et dans le commen L ME Ar n cutité en ho pr rè Pres et d’abord on était TF3 croire identique; mais le haricot nègre rame, tandis que celui qui nous occupe reste nain et ne s'élève guère, dans les bons terrains, que de 32 à 35 centimètres au plus; il est très- précoce et productif, chaque pied porte de 15 à 20 gousses. Ses fleurs sont de couleur lilacé-tendre ;’ses gousses sont , à maturité, longues de 108 à 120 millimètres, et conbenpent cinq ou six graines noires à ombilic blanc , ovales, renflées, très-régulières daos leurs for- mes et leurs dimensions qui sont de 11 millimètres de longueur sur 6 de largeur. Il fleurit et muürit cinq ou six jours, après le hari- cot jaune du Canada , également nain , le plus pré- _de tous et assez productif Es comme PÉNPEN à ap e la CH de couleur jaunâtre et € encore plus dé- 1 tas le RAT! Batave « ou d (: de Hollande trèsesti- 273 Mais ce qui le rend sara intéressant , c’est qu'il convient parfail hâtive en pleine terre: où iEcésseih pate t et donnel i produits en vert. Je considère donc celte acquisition comme fort utile ; aussi je me suis empressé de dis- tribuer la plus grande partie de ma récolte à un grand nombre d'amateurs en leur communiquant ces ré- sultats. J'en ai vémé beaucoup, cette année, du 25 avril au rer mai, et comme la terre était seit: ils ont poussé avec une grande rapidité; mais les ge- lées de la fin de ce mois en ont détruit | Ceux qui n n'ont eu que les. feuilles attaquées ont re- poussé parfaitement. Un autre semis, fait le 15 mai, rvé, les Haricots étant à peine germés et terre, mais leur végétation est restée sta- dant plusieurs jours. : s MM. Jacquin fr le culti vent dans Frs Le _ re ‘afin de le pas de le répandre dans le commerce. Pépin. 274 Peut-être trouvera-t-on singulier qu'il ne s'en ac- quitte pas lui-même ; mais l’étonnement cessera, sans doute, quand 'on saura que ce nom n’est qu'un pseu- donyme sous lequel jusqu'alors, et par des motifs par- ticuliers qui n'existent plus, j'ai pris la liberté de communiquer mes idées à nos lecteurs. Ils ont bien voulu les accueillir avee bienvaillance; et si quel- que hérésie physiologiste, horticole ou autre lui est échappée, ce qui aurait pu être très-fréquent sans l'assistance de ses collègues, ils ont daigné l’excu- ser ; je réclame la même indulgence, car j'en ai un besoin égal. M. Doverge était en même temps le: déssinateur des Annales. Ses articles, comme ses dessins; ont été Pobjet de critiques et d’éloges mA jai dù être sensible pour lui. Je suis des unes et des autres; les premières ne m'ont point décou- ragé , car elles étaient justes. ; les seconds mont donné l'espoir d'en mériter encore, et telle est la ser, + cette dermière raison a es le age Ta me montrer à serge, que w puis S sans crime, rayer wi gr es D se CR Ed re En TR RSC nn de ee R dr GP SR ni o à | L 4 1 4 4 ‘À 4 4 273 agronomique, j'ai. dû me rendre familiers les sujets des livres que off au pul é Si la fortune a dé- favorisé le négociant, elle a peut-être, par une juste: compensation, indemnisé l'homme dé Tete: en lui laissant accun que ses études et ses veilles lui hdes acquérir. Après avoir remplacé, par la plume, l'épée avec la- quelle j'ai appris la géographie Européenne à la suite du conquérant que la postérité traitera de fabuleux , je lai consacrée par pra et comme SR de mes premières études, à cédés : de l' € r une page utile a.élé tracée par ussi plus d’une fois elle a prêté son se- es moins érudits que praticiens ; _ ] Taille ‘ fruitiers) D br en est un. ue En elle qui en a rédigé la | Mé notes de lau teur. En PR 1] moins ingénieuses : Mar toutes arbi étonné qu'aucune n'ait voulu ado présent vent être cuire sous les dire erses latitudes RE 2706 rope, rangés selon l’ordre naturel créé par ce célèbre botaniste, parce qu’il a l’inappréciable avantage de montrer aux jardiniers les analogies qui les rappro- chent, et peuvent inspirer quelques idées heureuses pour leur croisement ou leur amélioration. TABLEAU DES ARBRES FRUITIERS DE L'EUROPE, CLASSÉS SELON LA MÉTHODE NATURELLE. CLASSE VII. Plantes dicotylédones, monopétales, à corolle attachée sous le pistil. ORDRE IV. SASMINÉES. 2° Secrion. Fruit en baie ou en drupe, à une ou deux loges renfermant de une à quatre graines. Embryon ordinairement entouré d’un périsperme charnu. * OLIVIER. QU RS CHR n, dope oTee hoss ent d'un Prpèrme car Diospyros. Lin. Fruit en baie à dix dantes, d’ ch VRTRLE, accru. L. Put en Ie d'un Br LA | | | 277 SSE X. Plantes + me ra : ORDRE IIL. CAPAN "OL capsule à une où plusieurs | polysper- mes. Embryon placé dans une RE ROE 26 ont ri charnu. périsperme CORNOUILLER. Cornus. Lix. Fruit en drupe pulpeux, contenant un noyau à deux loges monospermes. CLASSE XIL Plantes dicotylédones, polypétales, à étamines attachées il ne sc développe qu’une à tre Fruits en une baie, ou en une * ORANGER. Citrus. Lin. Fruit en baïe à plusieurs loges, renfermant une à quatre graines. ; ORDRE XI. VITICÉES. Fruits en baie, à une ou plu- sieurs loges , contenant une où L sisese graines osseuses. ere ie muni d’un périsperme charnu - ss D 278 GROSEILLER. Aides. L. Fruit en baie globuleuse, ombiti- quée, contenant plusieurs graines ; les ‘baies réunies "appes. ORDRE. VII. MYRTACÉES. Fruit en baie, en drupe, et quelquefois en capsule , à une ou plusieurs loges, Embryon dépourvu de périsperme. FF. * GOYAVIER. Psidium. Lin. Fruit en baie ovoide ; Cou- ronnée par le calice, à quatre ou cinq loges, contenant des graines nombreuses entourées de pulpe. * 3. Eugenia. Lis. Fruit en baie pyriforme ou globuleuse, couronnée par les divisions du calice y à une loge contenant une seule graine , rarement plus. * GREN. Punica. Lis. Fruit en baie globuleuse, très-grosse , à écorce coriace, couronnée par les divisions du ” calice, partagée intérieurement en deux cellules inégales ; la supérieure, plus grande, contenant de cinq à neuf loges ; Finférieure , plus petite, en contenant trois ou quatre ; dans chaque loge, gra ines nombreuses, entourées de pulpe. ALISIER. Cratægus. L. Frait en‘une peti ite pomme glo- à deux br ur SE . ol de DE 279 ri Lan. Æspi.an draps infère, à cinq semences osseuses, SECTION 4. Framb nésier 4 crées Nes re ommun dé dus baie composée c unic Dac ru Fr. SECTION Faut noyaux. Fruit en une noix. nue, ou recouverte d’ une pulpe, renfermant une ou deux graines. ER. Cerasus. Juss. Fruit en drupe charnu,. ar- rond, , glabre, légèrement sillonné d’un côté, contenant un noyau lisse , arrondi , anguleux latéralement , à une , rarement RS nl PRUNIER. trytelel Foi an priml un peu raboteux Be < contenant une pr et rarement E Hal n LE. _Armeniaca. Juss. Fruit en drupe charou, et , de duvet, contenant un noyau légèrement né, à deux sutures pers be l'autre ob- rement à ( k,. sule où une e baie , ou un drupe à à une où 280 nospermes ; graines contenues le plus souvent dans une noix osseuse, Embryon dépourvu de périsperme. PISTACHIER. Pistacia. Lin. Fruit en un drupe Est mem- braneux, ovale , contenant un noyau osseux, mo: NOYER. Pig Lux. Fruit en un FES pulpeux sis, contenant une noix sillonnée, monosperme. ORDRE XIII. RHAMNOIDES. Fruit en baie ou capsule à plusieurs loges, à plusieurs valves, portant les cloisons dans le milieu de leur paroi interne; chaque loge contenant pe ou deux graines munies d’un périsperme charnu. Ziziphus. L. Fruit en drupe, contenant un — à une ou da graines CLASSE XIV. Plantes dicotylédones , apétales ; fleurs unisexuelles. ORDRE IV. URTICÉES. Une seule graine renfermée dans une enveloppe testacée et fragile, nue ou recouverte MURIER. Morus. —. Calice Aétedent bai à pulpe es dé J 3BROUSSOZ MER. Dronisenin L'Ese. Une grain couverte rte SRE, ES RE DR ere ORDRE V en nombre égal à celui des ovaires, le > plus souvent monoloculaires, à MICOCOULIER. Celtis. Lin. Frait en drupe pulpeux, a buleux, monosperme. es Li. Deux Rae pme A + 5 ds 281 PIN. Pinus. L. NOEE tDaRpe ES branacée. Parmi les genres de fruits ul ce ten en est qui ne cultivés en pleine terre peuvent être qu’au-dessous du 43e degré de latitude. Je les ai in- diqués par un astérisque. Maintenant , disait momo hr thqs “out dstéiomidiondesheestroitiers, non peut-être dans Vordre où je viens de les ranger, mais plutôt à me- sure que chaque article sera complété par les rensei- gaemens que je sollicite de toutes parts. rare Moro Dayenné grofé a sur Pséihe : quest ion de Ja réussite de la greffe du poirier imier à a long-temps servi d’aliment à la dis- pas et la conclusion la plus généralement ad- mise était qu'il n’y avait aucune chance de sons qu’une vie peu active se maint trois ans au “our. ‘et qu'enfin a mort en suivait sans arriver à la cation. rent chargés de le tte. Leur rapport affirme la vérité du til : ce poirier, âgé d'environ six ans alors, élevé md à nouille, était greffé sur doncin. Quelqnes dra * 282 laissés au sujel à dessein , au-dessous de Ja grefle.,et quelques autres naissant au pied , empêchaient.de concevoir aucun doute , et un beau fruit dont l'arbre était encore garni, était un pr également ir- récusable. - Depuis 1837 , LE. a élé transplanté, et:a con- tinué à végéter parfaitement. Cette année même il se montre plus vert et vigoureux, et il porte une hui- taine de poires bien venantes. Il forme encore une _ quenouille élevée de deux mètres à deux mètres cinq décimètres, et paraît devoir vivre long-temps. enri possède aussi quelques autres Poiriers de Desenté qu'il a ant sur pommiers il 3 a deux ans et qui végètent très-bien. _ C'est donc un fait acquis , et que toute personne 283 D mere année se métier À 3) eese Fe ai trouvé chez M. Durabi, | 284 Transformation en pétales, des étamines de la Pivoixe NAINE. Pœonia humilis. ReTz. J'ai observé pendant le mois de mai le développe- ment des fleurs de cette Pivoine. Ses étamines nom- breuses se sont en partie changées en pétales plus ou moins réguliers; plusieurs Mann laciniés, mais la plu- nos DE senla ligulées, longues de quarante à cinquante-cinq millimètres , ce qui, par leur réunion et leur forme, donnait à la plante beaucoup de ressemblance avec séstint variétés de nos pres paiihihes: ffet ch t d’abord ar caler dohbicies de ses pétales, qui n’a point été altéré » par celte tr , et ensuite par la z Sr sé estiment «ns à Ps pétales qui i rem- plaçaient presque toutes ls amine car védriees RUE FRE PT RS | L A CON 4 . pda on pr po ve nariquss © a ue MIT Rs ait à à à cinquante-ciuq centimètres ; c'est couime Pin- 285 dique le nom qu rs pr pre “de es du genre. Elle se multiplie iplie fac tiges qui sont i de Pivoine), b opération doit se faire peu Per après la dessi- Re qe, tie start Did er pes" gel divi- de férmer de nouveaux chevelus et de se prépare à fleurir souvent au printemps suivant. On la multiplie anssi de graïnes que l’on sème à Phelps rs en pese meuble, etlon repique le plant Pi se pe dis Et _ Hexandrie momag hi Lan. Asmarilidées F7 2 je ee 2 Le ei rs dé : PE Le Le. gr sb ae Ts ù nr ms ere Florent. de: rente-deux à 286" et luisant, un peu arrondie d’un côté et plate de l'autre, au centre duquel règne longitudinalement une arête saillante ; elle est quelquefois bordée d'une membrane mince. Cette tige est tronquée au sommet , et comme par- tagée en deux lèvres, du centre desquelles sortent en faisceau quarante ou cinquante fleurs redressées avant la floraison, et pendantes. durant l'anthèze. Les capsules se redressent après la chute du périanthe. La floraison a lieu vers la mi-avril; la fleur, d’a- bord d’un jaune-verdâtre légèrement rosé, devient d’un beau rouge minium avec le sommet des divi- sions du périauthe teintes de vert-olive, ensuite elle passe au jaune; les fleurs épanouissent successive- ment. La. ca sule est ronde, et parait ne pas devoir atteindre plus de la grosseur d’an 1 pois. pts pédicelles sont longs de vingt-s , et d’un DE ni Une de iles visqueuse et: su- année; j'ignore és sera son résuftat. Je ne ne non plus ei la plante condées , dhmcient pas ou Lo Je, cs dique Pa opéré moi-même la fécondation cie ; à cause de la rareté de la plante, et dde Dion, dans cette circonstance, la nature ès en défnt. si} les graines, réussissent et me don- à, né gil so fe po la culture, voyez page ae de 'inads ele plus haut. ranç. CELs. 288 EcxINOcACTE A ons. Echi mulosus. Lem. (Forez la planche; et pour les ca- ractère génériques , page 120 de ce Journal; an- née 1836-1837.) Plante presque ronde, d’un vert foncé, à vingt côtes mamelonnées et disposées verticalement, larges d’un centimètre environ. Mamelons de forme ordi- paire, à sommet un peu dirigé en haut ; aréoles en- foncées entre les mamelons, ovales, couvertes d’un coton blanc, horizontales , larges de cinq à six milli- mètres. Douze à seize épines, dont quatre très-fortes, longues de quinze à vingt millimètres, d’un jaune d'ivoire, à DEEE ga foncé, are tou- jours plus longue, et la base, qui lement poarpre. Les di où due ie ls petites d'inégales longueur ordis “al PSE AR ER OMR DE ne EE ER OR CIRE EE A PPT Re "el k Dai mr jrs ENGRAIS ET. AMENDE MENS. DES trans mr |rovcines; JO8CS Er rires pour servir de re au ans, et qu'on es lise JUILLET. 1839. 19 €: FN. végétaux. Ces plantes introduites dans le sol, dans des circonstances propres à déterminer leur fermentation, sont donc susceptibles d’alimenter la végétation par les produits que leur substance sert à former. Le seul. point important qu’il faille observer pour les rendre utiles, c’est d’attendrir leur tissu ligneux avant leur emploi , et de faire en sorte, qu’appliquées aux diffé- rens sols, elles ne se comportent pas à leur égard comme des corps dûrs tout-à-fait inertes. Les Joncs et les plantes des marais sont ordinaire- ment d’un tissu assez spongieux et assez mou pour s diviser aisément , absorber facilement l'humidité et subir une décompose assez prompte. Ces plantes, rames la vase des marais ou des étangs d’où on les etre, peuvent être utilisées immédiatement dans les L elles y. produisen “encore quelques effets, et lon peut. les y Pot de na - pan: qi: nénèeia et spongieu | : UT © ci + ; doit À D , s £hronyz et + - Du du pd ie j ds et _ Pimp x mines: 28e roi qui dos ueèes vu" 294 presque analogue au fu pres: des phone chou et des vaches, surtout, si © c ‘ Lo. | L F_ au moment de.l k De eus 2) Mean mier , PA 0 HE la précaution de recueil nomiser.la . paille, n’est pas praticable, et que lon veut cependant utiliser ces plantes, il faut en former une couche peu épaisse sur un lit de marne, ou sim- plement de terre calcaire, sur un chemin ou dans un autre endrois &e très-f1 fréquenté , et les divi- | > pendant un vapes suffisant, en ayant soin de les sions quel- Quand on les trouve convenablement atien- s,.on-les relève sur une portion de l'emplacement, où mieux encore On les mèle dans la cour de Ja Mu: Dis is 206 mêlés à d'sisines engrais sa Fa CRE Rene, a ÉÉE 292 qu'on suit communément; et qui consiste à laisser fermenter ces plantes mêlées aux autres matériaux de l'engrais, jusqu’à ce que leur décomposition soit complète, et qu’elles ne forment plus qu’un terreau. De cette manière, en effet, on laisse exhaler en pure perte la partie la plus considérable de l'engrais, ét on le rend en outre moins propre à l'amendement des sols compactes, qui se trouvent moins soulevés! et moins divisés. elles sont toujours d'un effet avantageux, et partout où on peut s'en procurer on ne manque pas de les si AL RAL solubles qui se trouvent-dans les plantes marines est 293 ere Pari qu'aux: DE ES mesure: que _ ee Pen dsl, où par ll de la plante PR | TR Les fermant à parte de se procure de ner. Ils e rteront ensuite sur les prés natu- rels et artificiels, furent l'automne ou lhiver , et, au mois de juin , ils fomecüin encore queleñr es après la . S'ils en avaient 2 AS 4 ‘æ .. DE à ie ve PE « t qu'ils se popnsnt de le conserver ;-ils devraient en for- # vis iles: sans : et me ï ensuite Le tas de Ja même terre. L'oe ces _ des principes d’assimilatio on. C'est à au moment où sa d iti d'il agit avec éner- ns dimtl Dans les terres grasses, il est ieux de ne l'employer qu'à l'état sec, ou mélangé ane une terre absorbante ; mais, dans tous les cas , ses-eflets seraient encore plus énergiques, si on ne 294 Pemployait qu'après avoir utilisé ces matériaux comme litière, et les avoir laissés mn des sucs de lengrais. Les herbes des rivières sont utilisées dans diffé- rentes localités par les riverains; mais comme elles ne se comportent à l'égard des plantes que comme engrais nutritif, leur action est beaucoup moins effi- che it balle: de: pliée marines qui agissent en même temps comme stimulant. nie fluviatiles sont d’un tissu plus serré et plus abondant en parties ligneuses que celles que lon recueille au bord de la mer , et la désagrégation de leurs parties est plus dif- ras aussi, il est à propos, avant de les utiliser comme engrais, de les employer comme litière sous les bestiaux, ou d’en joncher quelques passages fré- EE mais seu- une press mécanique, qui à permette de de enfoi à la charrue. #t ik R ” Marne. 45 : à : Pos “ FREE vi . lix ER dé } Re D + 2. 2? 15 7 cg it, Pr sidi D os 2 21. - > sta: feuilles, | S és sas, £ se . Fe PLIS : En CT Le ol pe vaste Lun ces cute) pdrthés graines qui la reproduisent identique, est une de ment obtenir ses produits pendant celte moitié de l'année, si lon a hr 0 0 00 HN nues er ler pied) quote tache à a! a tige ; mais en les coupant avec un couteau Ce Es + rc “érenere ÿ facilité 18° développem: d'une rneer pomme; ce qui n’a pas lieu lorsque 1 1l exist ir us à Î: base du pédon- cule, sont Héchirés par l’arrachage de la pomme for- qe ee on augmente la prose 3090: cueillir elles-mêmes ; puissent l'obtenir aussi franche que possible ; ce qui , au reste , est un embarras dont on doi s’exempter lorsqu’on est sûr de l'obtenir bonne . commerce... Eee sisdnditihon-deiMessellié ont fleuri , il faut couper l'ombelle terminale; ou , si l’on com- prend mieux ;. étêter chacun des pieds qu’on destine à être porte- …De.cetté façon; one récolte que Les semences produites par les fleurs nées dans les, aisselles ;'et.on.est sùr de retrouver tou-: jours dans les. semis. que. Fon'en fait:la variété pure: du Chou de Bruxelles. Si, au contraire, on récolte Hissoo : mnt de 2 7 s *97 cit +916 BULS HO fu 01; ociar Leu graines, rue a p.. 19, 0ù on PE YA FREP ER UR-RONVEAN Chou monstre; r M. x Ts où La run remarqué. An Fi nie mess on a forcément fait prendre Ja ir le transports 298 dolle, on doit rapporter ce Chou à sa première es- pèce , le Cnou PROoPREMENT Dir, Brassica oleracea, et à la seconde race de ‘cette espèce, le Chou cavalier ou vert, ou sans tête, Brassica oleracea var. : acephala. Péoteféis; ce n’est point le Chou ca- valier lui-même type de sa race, reconnaissable à sa tige allongée, tandis que celui qui nous occupe est ramifié depuis sa base , mais bien plus probablement le CHoU CAVALIER BRANCHU Ou CHOU 8RANCHU DU POI- TOU, Br. ramosa. Au premier coup-d’œil et surtout à l'inspection de sa tige et de ses branches presque ere signes d’une existence prolongée, on pour- rait le confondre avec le chou vivace de Daubenton, qui n’en Ps au reste, qu ’une variété peu distincte. sait que ce derni ier ne doit pas son nom à sa pé- 2099 cause de cette longévité, mais il est présum + at + L + mrdrduts À RER Si bi: ni ré rare € “4.0 £ sc. ds tion ds dés arbres d’une végétation trop DA et qui s'emportent en bois. Telle a du être bus = de ché mette Choux, mars nombre”n' st tiendront que le C du Poitou avec son développement 6 cest « comme si _. 300 de la race blanche dussent avoir une taille de deux mètres par la raison qu'on en trouve qui la possè- dent et un peu au-delà. Ainsi , suivant moi, ce Chou n’est point une. nouvelle variété ou race, et il n’y a pas lieu, je pense, à lui imposer un autre nom que celui sous lequel il est connu. RoussEeLon.…. Pnsiz. pe Napr s. Persil-céleri, Persil à grosses côtes, Api y llum.. Tonton Pentandrie di- _ gynie. Las. Ombellifères. Juss. .Ce, Persil, dont les côtes blanchies comme : le céleri peuvent être employées aux mêmes usages culinaires MES | cette sh est fort peu cultivé dans j Sans doute parce qu’il n’est pas assez connu, | mars ou avril dans un terrain bien pee PRES, poison — . mais on > pret avec sat d'a- + emtoË moenefe “84e Pr ds pe sa varié de ke. tion dés Griottiers. + AE RMEee _. Foch mais rh ms dans le commerce , et par conséquent rare dans les jardins fruitiers. C'est vraiment à tort, car elle rap- porte beaucoup. L’arbre ne manque presque jamais de se charger d’une grande quantité de beaux fruits, qui sont es ren PET ainsi que l'in figure. “Ællene mbrit qu'à la Ba d'août , et gs son aci- dité, qui est bien moins sensible lorsque la maturité est complète, elle paraît fort — de l'année. En la préservant de ; ntée un dos tre "2. ui: “ m. < nr an ï | peut la PR iniment sie re OS sir que les ama- Re ann he ane rise anglaise, à la mi-mai. 302 ‘ son est avantageuse dans les jardins paysagistes , où il fait un joli effet sur le bord des massifs , au prin- temps par ses nombreuses fleurs , et à la fin de Pété par ses fruits: On peut aussi le cultiver en espalier , et dans cet état. conserver Jlong-temps les Cerises en maturité ; elles ont l'avantage comme toutes les grioltes de ne jamais être attaquées par les vers. . En définitive, c’est un fruit intéressant à cause de sa maturité tardive, propriété qui doit le recomman- ne Le” bé } os mich. a : J.-B. Cauuzer. PLANTES B'ORNEMENT, Tee» sr am ane ras rail US plusieurs années, mer encore dans les jardins. genes à HISPIDE , | Lonicers pie Dore : ps: Bot. reg GE Ti arbuste, qui jusqu’à ce jour né cbiéeieter aussi sarmenteux que ses congénères. Ses tiges s'éten- dent sur terre; elles sont minces, purpurines, et couvertes de ptits poils dans toutes leurs parties. Elles ont, malgré qu’elles soient grêles et moins vigoureuses que les autres espèces, une tendance à devenir volubiles. Les feuilles sont opposées; les in- férieures pétiolées, ovales, cordiformes, eiliées sur les bords; les supérieures sessiles , d’un vert pâleen 304 Cette po a été découverte par Douglas, dans FAm septentrionale. Nous la possédons à Paris depuis Fannée r837, qu’elle a été introduite par la Belgique. C’est un arbuste charmant qu’on peut agréa- blement employer à lornement des jardins. On peut le cultiver en pot, en ayant soin de former sa tigeà l'aide dun tuteur, et on lui fait acquérir une tête sphérique en pinçant l'extrémité des rameaux dispo- sés à s'emporter. De cette façon, il se ramifie davan- tage, ettous les nouveaux see se terminent Ses ss PÉPIN. OD LA : n’ DL,.1,,1 F du ps ri ne PURE 1832-1833 de ce 1 1 3 ; : 1 È 305 ke, at a un iamèins » lei qinégnnt millimètres. Le tu et le limbe des. — est d’un joli rose, pourpré ou violacé sur les bords. Mais sit Plus que toute autre. ne ME Ce ce bel ambre c’est l'oxleur agréab ’exb bien 5 ] 5 EL LEE] Ce. onto qui a été dédié à isa Aglaée Adanson , a passé en pleine terre tout l'hiver dernier, et a supporté, sans le moindre inconvénient, nu abaissement de pére de bé sous ee mur ). Remo do ni frères Baumann, horticulteurs à Bollwiller ( Haut- Rhin }, poste restante à Soulz, qui le mettront en vente en 1840, au prix de 30 ser 8e on Fer Benin : Jonter _n 306 les expositions et se plait dans tous les terrains, ce qui reud son emploi encore plus facile; mais ce que jas- qu’à présent on n’avait pas suffisamment observé, c’est qu'il ne produit des fleurs que surles jeunes | qui se développent sur le bois de la dernière pousse. Gette observation est d'autant plus importante, que c'est d’après elle que doit être dirigée la taille. Jus- qu’à présent cette opération était faitetrop sévèrement et à contre saison ; ce qui nuit à l’inflorescence. Je conseille dim de tailler le Ribes sanguineum immédiatement après que sa floraison est passée, comme on le pratique pour les lilas varins, de Perse, etc. ; cette taille, de même que toutes les opérations decaltare, doit être raisotinée; il faut se servir d’une non de ciseaux. On taille près d'un œil ou bourgeon bien disposé et placé sur le bois d’un an. On supprime les branches affaiblies ou qui font confusion , et qui ne servent qu’à épuisergle Le m8 sans ME 2 de fleurs. On entretient ainsi la à de car: autrement ce Groseiller cesserait de fleurir , ou ee rs ee se rs moe onérénée à 12 Cette observation peut s’ äp | rbuste * d'ornement , que lon a tort F + fsillér ae lerspe ” ___ A» et uneis- 1 Las TM e las dns ill 307 ls avaut leur floraison; tout, le sonde: sait qu'ils ne fort agréable , produit une décoration du plus joli effet, et d'autant plus intéressante qu’à cette époque les fleurs sont encore rares. Le Ribes palmatum , dont les rameaux sont plus minces et plus flexibles et se soutiennent moins bien à cause du poids de ses feuilles, doit être t illé d'ap è les mêmes principes. FER Les beaux échistillesdé ar” existent au Jardin-du- Roi, font ,à chaque printemps, l’objet de l’admiration dés:amsieissy ansquelé je pais annoncer que ces es pèces sont en maltiplication dans plusieurs établisse- mens marchands de Paris et des environs ; tels q ceux de MM. Cels, Jacquin frères, Bertin à Versailles, et SD à x rrmemnauns sonf ‘308 méés, par mon père, spectabilis et prune: 274 mères des trois sous-variétés ci-dessus. M. Jacques, page 315 de ce Journal, année 1836- 1837, a également décri rit queljues time variétés remarquables de la Pivoine de Fat sa à shieaues: Alors: savoir ss Phones anni Pret à PS. Var. : Carnea grandiflora. P..S. Var. : Humer alba, ir PE: v Var. : re) alba. . 4 + # en t- 3 : NU ce . ” | | Pivoinés ei vite ' je viehs"offrir à nos:shtédherte deserip- reel hd Fenparress séonsiies 2 a. Tiges her- Pæonis, S s $ a Fr, Lacées, hautes de un mie poñt a feuillage difé- HR AS SN de la prions 40 “par sa couleur rose bien” plus tendre ; £.: À L + Lt à dù PT D. dé l fé sm is Ù +, 2 Je : noncée ;. Be. PEdulis étant ge un de là seconde f par sa couleur 11 a de aus gi do jé” q DT "+ nir des graines par fé 0e mes dévalopées que cells à ces deux Elles a, en s'en Va arantige deflokrie plus facile ment qu'aucune autre, car des éclats plantés deux fois dans l’espace de six semaines, aid l'automne de ns en férre ordinaire , à l’exp da midi, ia F CAE et promet tent i sont le résultat d fécondations arti- Gens pa bteni t sa ren + a … à | 1) il ch esp D me pme 310. sont étroits, contournés et très-nombreux; les ovaires métamorphosés en pétales plus longs que tous les au- tres, et panachés de pourpre , entourent comme une seconde corolle composée de productions pétaloïdes parmi si ag n’y a aucune apparence d’ovaires ni d’étami Cette belle fleur, qui ressemble beaucoup à un pa- vot à fleurs doubles, est d’un blanc pur, et constante dans,ses panachures. Elle est fort remarquable par son port, et se distingue avantageusement parmi toutes les autres variétés. 3... Pivoine ODORANTE DE LA Cane: Pæonia Sinen- peer odorata. Tiges de soixante à soixante- que la Pæonia Sibirica. Cette variété a les fleurs plus grandes a de #» Can sr _ 311 d’un joli jaune andre à ausparent, momepaies sur le variété et leur forme élégante, qui imite celle d’une en font une plante fort méritante et digne du nee ronds 6. PrvoinE STÉRILE DE LA CHINE, A FLEURS BLANCHES, Pæonia Sinensis, Var. : Humei alba plena. Cette va- 1é réteip-décrite par M. Jacques, a produit , cette année , des fleurs larges de près de seize centimètres, qui ont conservé leur même caractère, c'est-à-dire qu’elles sont dépourvues des organes générateurs. Elles conservent une teinte carnée pendant presque toute la durée de la floraison, et exhalent , surtout tion tnbtdis dosintse et, du reste, sisi tir. quable. FT. 7. PivoinE PAQ FR A Péonie Sineie sis, Var. : d hellifoiiil: Tiges hautes de soixante à > et di É & À + LU . : Toutes ces nouvelles productions sont rustiques, réussissent à toutes expositions , et, pour ainsi dire, dans tout terrain , et se AS à l'a agree ro éclats des pieds. Elles forment une adlbetion fort intéressante ; et qui trouve de nombres amateurs. Léon. Mirtreusx 3 LINGUIFORME | ÿ: Achillea inguata. song et Ke | Plante vivace PRÉ ve ‘à à feuilles re ues en ro- sette, enr vertes , dipules, sessiles , PTE" ARABE PE 313 une plante nouvelle: set depuis plus de vingt ans: que sas ne. Pa +. plante me plaisait , j'ai pu reconnaitre qu'il ne fallait pas toujours: attribuer sa déparition à la rigueur de nos hivers. Cette espèce m'a paru être comme la plu- part des plantes: #ivaves “astiéstt détruisent d’elles- mêmes après . années , Si de attend gs à long-t à neuf, “Pour que pre Milleféville ; qui se détruit au cen- tre par le nombre de toufles de feuilles qui s'y amas- sent , y Pntretiengent l'humidité: +: ‘finissent par se décomposer, i ten santé , il faut prendre le soin de la replanter à neuf tous les ans, en la changeant de place, parce qu’elle absorbe promptement les sucs de la terre qui la nour- rit. L'époque la plus convenable pour ‘cette opéra tion est depuis la fin d'août jusqu’en septembre: On relève les touffes que l’on déchire pour !les séparer; et l’on choisit les éclats les plus verts pour les repi- quer deux à deux. Lorsque ce travail est fait à cette épis: PER PRE - . J ‘ : aan st di Nils seat A eu Nil piilce AT ment. î d'OS did 20 Jo ia os Pi € émet JR 6 2 Le =: RE re te Vi : 314 des parterres, à cause de son port gracieux , et par la durée et l'abondance de ses fleurs portées sur des tiges droites et fermes. Pépin. | ORANGERIE. Gant RAMEUX DES Canaries, Genista Canariensis. fEsprs Luxe Var. : Racemosa. npressa de le mettre en usgtties io » et il eut CE de le voir fleurir dans son établissen Pr are te 1838. Il se couvrit alors dé or L de fleurs pa- pillonacées d’un joli jaune unicolore. A lautomne de Ja même année, SR RERR Geni ons Lin., à laquelle je propane de dom pe de racemose. Ses rameaux sont : u 315 breuses fleurs depuis le mois d'avril j jusqu'en juin. {L à la ta ar lle, et ne parait pas de- voir s’éle ver d PPT Rae hotanie-cing ces timètres. IL est très-rustique. Toutefois, on l’a jusqu' ‘à présent cultivé en oran- gerie pendant l'hiver, et mieux sous châssis, où ses fleurs se montrent plus tôt. Il se plaît à une exposition haude pendant l'été, et paraît ne devoir passer en pleine terre que dans nos départemens méridionaux, comme les Genista Canariensis et candicans. A] lui faut de préférence une terre légère et sablonneuse. On le multiplie facilement de boutures faites en pots et étouffées sous cloches, ainsi que par le semis de ses graines, qu'on peut faire immédiatement après la récolte. Cultivé en pots, il a besoin, comme toutes les planies en vases, d’arrosemens pe Dress # : Sage à Mauva, Las. Monadelphie polrandre, L Malve- DT ee NS | 5 316 Mauve A FEUILLES DENTÉES, Malva serrala. Honr, Par. 1# VF oyez la planche. ) Plante ligneuse s’élevant de quarante-huit à à soi- xante centimètres , à feailles pérsislantes , alternes, d'u un vert gai, oblongues, dentées sur les bords , ob à pétioles courts, quelques-unes lroites , ‘rameuses , hispides, me vert pourpré “dans! les ; jeunes rameaux. Fleurs xil res, solitaires, à limbe d’un blanc à peine rosé, marqué de stries d’un rouge carmin à la base de cha- cune des divisions de la corolle. jte. PR arbuste | se couvre de fleurs depuis Je mars 1aqu'e en mai , il refleurit souvent en- de. et: tre | même mn ds pourrait É sie. > de tir et pr par le Phare, Pi | g : FE s sur "des individus CE re PT Il ji? ss) mémibb.t +... € EE LS à LB Le nent duo vais décrire ; la couronne, au lieu d’être formée par des lignes ou demi-fleurons , n'offre que des fleurons à cinq divisions , soudés jusqn’aux deux tiers et à limbe à cinq lobes ovales points. Ces tout.le-tube est brun-pourpre ; et le limbe d'un beaa jaune. Leurfi “qui m'avait donné Fidée d'imposer à cette variété épithète de cyaniflora. | Lequiy dermarqbes Fégarà ds ait: nou- velle production, c’est qu’elle a été d'abord obtenue par M. Madale , jardinier-fleuriste rue Rot Paris, dans un semis faiten. 1897. der graineaidela Cuillarda picta, et qu'elle a-été: : pareillement trouvée, en. ei ediisé uen et qui 2 ae Éorépenae _ ss Sans ss 4 318 leur pâle , et ne méritaient pas la peine de les conser- ver. Cette observation semble confirmer l'opinion des auteurs qui ont considéré la Gaillarda picta comme une variété des autres espèces du genre , et l'ont dé- crite comme telle. Sweet et Hooker en ont fait une espèce, le premier, en 1835, sous le nom de Gail- larda picta;; le second ; en 1836, dans le Botanical- Magasine , sous le nom de Gaillards, Dranchundë, trouvée au Texas. Cette plante, n *étant cultivée que depuis peu d’an- nées dans nos jardins, on ignorait si elle pouvait passer Yhiver en plein air. Je ne sais si on a essayé de laisser quelques ra en Le En terre pendant l'hiver de 1837-1838 pieds ni leu. tandis que des ojets plus forts. ont péri, quoique cette mauvaise saison n’ait PRE 2 ; La 3 1 est donc prudent d'en ren- ie pendant hiver em ange, a où , d'ailleurs, elle 319 Clematis azurea Bréniliflors. Cette charmante clé- matide est en pleine floraison, et se montre de la plus grande beauté. Elle a dévéeléphé ro fleurs qui ont de dix à douze centimètres. Je constate ce fait ici, parce que la figure qui en a été donnés datis ce Journal, page 28, année 1837-1838, ayant élé dessinée sur une jeune plante, a donné à la fleur une dimension beaucoup trop petite. Aug. Cezs. Cupnée Faux SILÈèse, Cuphæa silenoides. Nees. ab. 2. Hort. Paris. 1839. Tige comme sous-ligneuse à la base, haute de quatre à cinq décimètres et ro munie de poils rougeâtres, courts, glanduleux et” queux ; feuilles pétiolées, presque opposées lées , entières, comme glabres, avec des. a ile sue les bords ; fleurs extraxillaires , à pédon- D de Les prie partie ÈS a 320 jouir une partie de la belle saison. Il est malheureux qu’elle soit assez susceptiblesur-le, choix des terrains, ar dans certaines localités il est presque impossible d'en élever ; mais je lai vue parfaitement réussir en terre de bruyère, et alors elle.devient très méritante, Dans les, terrains qui se trouveraient lui convenir, on . ten former de jolies bordures , ou en or- ner les plate-bandes des fleuristes en repiquant cinq à six individus ensemble, afin de former des toufles. À cet effet, on devra la semer en avril sur couche chaude, et repiquer les individus jeunes et avant qu'ils aient pris un cerlain accroissement. Jacques. $. Lure à 6 set ; ne : St Ë 4 E17 1 Br"si HORTIQULTURE. PLANTES POTAGÈRES. Résurrars DE. LA. | euurons | avrouss. D * bec m sa ar er GT € nière époque, parce qu'alors la végétation est presque totalement arrêtée. ts qui.ont le mieux réassi sont ceux pro- venus 4 semis d'août ; dès le 20 de ce mois j'ai fait repiquer les plus "A et lier le 10 septembre les mieux venans, comme on le fait pour la salade , es- pérant les aider à pommer ; mais cette opération n’a produit aucun effet. Plusieurs pieds ont commencé à monter du 10 au 25; deux étaient en fleurs le 18. Ils ont continué à monter jusqu’à la fin d’octobre et mème en novembre: Douze pieds étaient en fleurs le 18 octobre. Ge sont les dégénérés qui ressemblent beansoup. aux «navets, herqie francs" n’ont com- A qui id égé- nèrent, FR cs oh sont peu es- RES ‘ils ont. qu «feuilles. er et réfléchies. DAS 2 AS AURAS OR TEEN NET EP ANEROEREREEETEr en tout à celles du chou. frisé. J w’à présent crois être le seul qui aie obtenu, Page variété, red ? mé ete tale a euses mais, sétendi Ton- tes les fenillesque j'ai goûtées cra ei pr à le goût. de cles du ave) ais ll sant moins âcres. is + +. se nière qui par celle qu'on. où # enfin les péioles seulement ! préparés comme des car- dons, mais ces derniers sont trop filandreux . En éplu- chant les feuilles on remarquait plusieurs bourgeons EME comme on — voit. RÉ a rss hs. - * $ spi ; Le 26: bre, Pain mange nai ces qui ont beaucoup: de rapport avec les brocolis ; ; ils sont très-délicats et gréables. Ils ont cuit en 0 on 25 minutes. Fa eee que des larges pétioles euits à part, mais, comp sig à première fois je les aï trouvés trop filandreux. - Le 27, je crois ; il est er & sa neige durant une partie de la journée, et la nuit suivante le ther- none: se; abaissé- à Laipeñené à rotalou hegr Fe ee sions des plants «tes 1 3 ne ; Ainai cette RE est hou liant très-rustique ; mais elle est encore la plus précoce, car elle pousse- pour ainsi dire mer: la min He er cet égard. pour le ce Aro er Jour ds ous les plants, bel ceux monter; du 10 au nt. garnis. de gros biais et la raisON, CODIM Mano + géep aid. # … d'avril el | > pr rs n . de mai. Les Promis: provenant - des. ser el: 25 septembre ne se sont pas montrés pl les. RER autées. Les. pieds se. ramifient : de pe et Re: branches de Mme 1 comme légume, pue qu'il ve donne ses meilleurs produits culinaires qu’en octobre et novembre , épo- que où l’on possède une grande quantité de plantes potagères MURS “D. ve Cependant il a avantage d'offrir, aux personnes dont l’estomacest délicat, un mets agréable et d’une digestion beaucoup plûs fa- cilé qu'aucune autre espèce ou variété de choux. À toutes les autres époques de l’année il monte à fleurs très-promptement. On a vu dans mal seconde note sur cette crucifère, page 326 de l'année 1837-1838, que le premier semis, fait fin de En ment d'avril, a donné ses produits en juitiot, Ja Jai plus haut que le deuxième semis de l’année, pros en je Les avait pere ee en octobre et novembre, ce ss ar demandés à à des es ME des | s chimiques , ét je m’empresserai d’en far connaître le résultat dès > png D com- muniqué. Moves : DE FAIRE déétéhe BEAUCOUP DE VOLUME X POMMES DE Re qui ne s sont autre re. chose que les corymbes composés des rudimens des fleurs, di faut cueillir avant on, à cette crucifère, de d'o- péralion connue. sous. 4% nom d’incision annulaire. il Ja mA Eu après qe ses Choux, repiqués en place, cquis une certaine force ; alors, avec.un inci- seur rt aire o! pa pr Kyl cerne, Ja ge cher qualités de nos ‘graines, “et To soin ee, ren dre compte du résultat. Toutefois, comme ce moyen, qui paraît être sais ous le midi avecsuccès, semble, d'aprés les, i ps def ne L régit. ce bel établissement. e de V'État, qui, swraletisatis , administ teurs, a fait les fonds 330 ES semblée, qu'à moins d’une fatalité que la science dé: crée autant que l’humanité , elle ne ferait qu ’une victime äba-fois , “et le professeur appelé à la rem- placer | une décision prise. ue de mème lors Hé calé n pre ren dr prouve mieux que tous les rai- onnemens lexcellence de cette administration, ce sont Vers beaux À a À LR se déroulent sous nos un Lt ertorpr a de apiéitiquE Ne est comi niquée par l'ouverture seule de la porte, lé perpétue assez long-temps pour q qu'il bl les cimes des plantes comthé une légère brise de leur patrie. Cette ag q déplace p ss. euh cg ol hercibadusr Se sis “érigé: PR Pr bienveilla fe de MM hrotnntinéa: out compté le; public pour quelque chasse et tenté dei le. Smilies riser avec nos Les x! Mir Ni ftierz re Pillustré” Partie est lin- oe ‘qui soit en pendant la 334 blables aux müres et fournit au Japon un. papier assez fort pour couvrir les parasols dont font usage les habitans de cetle contrée, et, à la Louisiane, une bi- lasse dont « nn fast si étoftes . Ce ennt Lin | dis au labyrinthe, et nf qui conduit an réserupis, lemuel est anisi je copstrngtion PR RRQ s'anRlatene d'Amérique, ‘Plata- riginaire de l'A méri e-Septentrionale, qd qu &é —_ par. “Fpusnefort.en Pa 1707: ir x.vait >it ere n bd able de Monte, Au | ‘des neuve + JE ÉRINT NT a ._ s- truites, ainsi que je l'ai dit. le long dela, rue. de. Buf- Fons est so jus mal où Tournefort >] le Ses disnale eu q\'on Signale conme sensible aux intèm- péries ‘de otre “climat. dr D est une “preuve ta Re; gasoil as avoir Ho t “in dù te” CT de la dutèRe ta” su at de M ‘gt de cette a ie fut la qui in RE à 1 st Li ‘E À à: | 33 GAULTERIA. Laxn., Lamek., Pensoow., etc. Décan- MR ie Bruyères. Juss, : : aractères génériques : Calice campanulé à tinq dioous, pat corolle presque en grelot ; limbe à cinq découpures courtes, roulées en dehors ; dix étamines. insérées à la base de la corolle; ie velus; anthères fourchues à leur sommet ; ovaire dé- primé, entouré de dix squamules alternes avec les fi- lamens des étamines ; capsule à cinq loges; cinq val- ves, entourées par le calice coloré persistant, et en forme de baie, ouvert à son sommet. GAULTERNE sHALLON, Gaulteria Shallon. Pursu. fl, am. Lin», Bor. reg. 1411. JACQUES, suite au Bo- taniste-Culiivateur, inéd. (Foy. la planche.) Arbrisseau de seize à trente-deux centimètres, et pouvant en atteindre cent à cent-vingt dans son pays originaire, toujours vert, très-traçant, décumbent ou érigé ; rameaux munis de poils surtout dans leur jeu- Ness, HR peu flexueux; feuilles alternes, ovales, p | pers cœur, pointues, dentées, presque sessiles, d’un gros : ba se sur les deux rare veinées; fleurs poils courts et visqueux ; fruits pourpres à suc muci- lagineux. Lieu originaire : le nord-ouest de l'Amérique. Cet arbuste fut introduit en Angleterre en 1826; je l'ai vu pour la première fois chez M. Lefèvre, pé- piniériste à Mortfontaine, près la Chapelle-en-Serval, en 1836; il a fleuri et donné des graines fertiles en 1837, et c'est de cet estimable cultivateur que j'ai obtenu l'échantillon qui a servi de modèle au dessin. Il est encore rare dans les collections. On le cultive en plein air et en terre de bruyère pure à ombre; on peut le multiplier de ses traces qui surgissent quel- - quefois assez loin de son pied ; il reprend aussi de “boutures faites sur couche chaude et étouffées sous clo- a mi graines peuvent encore servir à sa multipli- nm; elles doivent être traitées comme celles des Roca” Azalées, etc.; mais le plant rentré en serre tempérée dans ke premières 2 ut ee en comme je ai dit, est encore rare, ii PR as de eut. On enable cdise à pe 339 P. Edulis fragrans et P. Humei. Elles ont des ra- cines pivotantes , qui, quelques années de plantation dans un bon terrain, s’enfoncent à plus de deux pieds de profondeur, et sont en végétation de la fin de septembre en juillet suivant. C'est 1 unique- ment le défaut d’arrosemens , surtout dans les temps secs, qui empêche ces racines de fournir assez de sève. au printemps pour développer des tiges et des et dont l'accroissement est rapide à cette épo- En 1836 et 1837, j'obtins dans un semis de Pæo- nia Sinensis quelques variétés qui me parurent re- marquables ( ce sont celles qui ont été décrites dans ces Annales ). Mais ne pouvant pas apprécier conve- nablement les différences qui les caractérisaient et 1 ient des anciennes variétés dont je n’a- vais sous les yeux que des fleurs imparfaites, je réso- lus de les réunir sur une même plate-bande et de les | y laisser se fortifier, ce que j'exécutai à l'automne de 1837. Au printemps de 1838, les différentes variétés de Pæ glicinalis, fleurirent, ainsi que pers LL de ya point fé, leave un es des fe) rar 3o négliger quelques précautions qui peuvent assurer une riche floraison. Voici donc ce qu’il fout faire pour obtenir un tel ré- sultat. La fin d'août étant l’é époque où les Pivoines ne végètent pas, et aussi celle qui convient le mieux à leur transplantation, on laboure alors le terrain qu'on leur destine à une profondeur de cinquante | : soixante-cinq centimètres et on y mélange avec soin du lerreau de fumier où de feuilles consommé. On di- vise ensuite les pieds de Pivoines avec un outil tran- chant et de manière à ménager le plus possible les racines auxquelles il ne faut rien retrancher. Lors- que les divisions ne sont pas fortes, il est bon de sup- ar quelques tiges > de façon à ce qu’elles soient en rapport avec les racines , et puissent en recevoir assez de nourriture. Ainsi ; par exemple, sur un pied qui a quatre ou cinqracines, deux branches suffisent; en effet , chacune d'elles en développe ordinairement deux, ce qui fait quatre tiges dès la première année, € est autant quil en faut , car gatrement elles seraient Le s et au ut peine à fleurir. ‘un trou assez large et assez profond pour que les ract- nes puissent y être étalées sans les recourber; _— garnit bien de terre qu’on app plit le trou, et lon à soin que les yeux se trouvent Rd ue au-dessous KL jue ks Pivoines sont ainsi tr PS Ve on fait la plantation faite, ‘on arrose de mate de 4 t L 2 VIILVSER 341 IL est rare qu'on soit és d’ arroser les Pivoines dans le courant de septembr ce que les pluies, ordinairement abondantes à à cette époque . srshhnmn pour entretenir la végétation des racines. en cas de sécheresse, il faudrait arroser Soétentri mois d'octobre. Vers le mois d'avril on remplira les bassins avec du fumier à demi consommé ou du paillis afin d” entretenir la fraicheur ; et à partir du 45 mai on les arrosera sans ménagement jusqu’à la fin de juillet. Depuis lors jusqu’en septembre on peut cesser de donner de l’eau. Chaque année au prin- temps on renouvelle le paillis et on arrose de la même manière, Les Pivoines ainsi niva. peuvent rester cinq ou six ans sans être replantées, et elles donneront à cha- que pEnlepEe une floraison aussi belle qu’on pent le désirer. ÉMON. FABIANA. Hexandrie monogynie. Lan. ; onvolvu- lacées. Juss. culé, ne dépaeant P pas les é ël amir | in _riqne. FañrENNE pen Fabiane imbrcat. Ruz. 4 et Por. la planche.) au originaire du Pise toujou pénier s "élever de un mètre soixante centimètres | Fa 342 deux mètres ; tiges effilées, droites , luisantes et pa- raissant couvertes de cristaux comme dans le WMesem- brianthemum cristalinum. Elles sont garnies de bas en haut de petits rameaux foliacés, verts, imbriqués, longs de vingt-sept à trente millimètres ; feuilles per- sistantes , simples, sessiles, luisantes, charnues, mucronées et imbriquées, vertes dans leur jeunesse et grises ensuite ; chaque petit rameau est terminé par une fleur solitaire à laquelle il seble servir de pé- . doncule. Ces fleurs sont i blanches, et prenant une teinte légèrement lilacée à mesure que Ja floraison se prolonge. Celle-ci a lieu au printemps et souvent en automne. Cet arbrisseau se cultive en terre de bruyère et en serre tempérée plutôt froide que chaude; il sufbt qui ny gèle pas. Il veut à peu près la culture des Srica avec lesquels il peut être rentré pendant la mau- vaise saison. Quelques cultivateurs ont essayé de lui faire passer lhiver en pleine terre en le couvrant : 4 a _gelé prés les uns et résisté chez les autres ; qui doit encourager à faire de nouveaux essais. osier. d de nas: en garder le plus grand nombre en serre tempérée, car il faut être sûr de son fait avant de courir la chance de sacrifier tout ce qu'on possède. Il y a au reste des circon- stances dont il est difficile de se rendre compte, . Lu dr ee p _. | ble, fer SN qui péri pe. es intem- "Le Fate se “maiple avec assez de facilité de Si l’on = boutures fiités sür co _ - veut Pélever à tige, on aura : iii de pincer r les petits RE Eat À Le EE AOC LÉ PRES 343 rameaux caulinaires j jusqu'à la hauteur où Fon veut a Put tige. ln ns vent être faits sur les jeunes ndiédosen fur et à me. sure de leur croissance. Jacquix aîné. CiERGE PETIT SERPENT , Cereus leptophis. Decano. (Foy. la pur et pour les caractères génériques page 351 de ce journal, année 1834-1835. ) - Tiges cylindriques, allongées, rampantes, grim- pantes ou pendantes selon les positions , imitant un serpent , à sépt où huit côtes très-obtuses et un peu ondulées ; aréoles cotonneuses , convexes dans les plantes adultes; douze ou treize. | soyeuses , rayonnantes , peu fermes et jautiâtres, ; deux ou trois au centre, r Fleurs sessiles solitaires longues de soixante-cinq * Mbits un EE à de intérieurs sont plus longs, mucronés et à reflets violacés. Vingt étamines plus longues que _ les pétales à filets d’un blanc rosé et à petites an- thères jaunes. Style filiforme, plus long que les élamines à quatre M mdpee — : ""N : Cette espèce, originaire du Mexique, 344 beaucoup au Cereus flagelliformis qu'on eroit être de PAmérique-Méridionale; cependant il s’en distin= gue par ses côtes moins nombreuses , ses épines à peine piquanies , rouges dans leur jeunesse et ensuite: jaunes , et ses fleurs à limbe plus grand et plus ou- vert, et par son style plus long que ses étamines. Cette plante peut être cultivée en vase su , et orne très-bien les serres tempérées et même Îles appartemens. Elle fleurit de mars en juin. Il lui faut uue terre franche, légère, sans engrais, avec un lit de gravois et de gros sable au fond des pois pour éloi- guer l'humidité ; aussi ne lui faut-il quetrès-peu d’ar- rosemens pendant sa végétation et point du tout du- rant l'hiver. On peut la cé de boutures dont on laisse séch P e les planter sur cou che those : sous châssis. 3 On M trouve chez ré D horticulteur distingué, rue du B “Louis, qui nous # fourni la plante modbles, à et uni les frères Cols:qués ne rs __— EPIPHYELUM. .… aide monogrnie. Las fs ge Juss. EmPnYLLe BRILLANT , per splendens (Por. la planche.) hs à Cette p élé M. Truf- fault, De primeuriste à pat ie qui l’a reçue d'Angleterre sous ce nom. Sous-arbrisseau charnu , à tiges articulées, plates à ailées et presque tronquées , à sommet tomenteux et quelquefois épineux , rameuses et florifères ; à dente- lures arrondies et assez profondes, glauques dans leur jeunesse, n'ayant que quelques épines faibles à leur base et quelquefois aux dentelures. Elle s'élève de trente-cinq à soixante centimètres. Les fleurs sont assez larges, d’un beau rouge vif à pétales diver- gens, étalés et aplatis. Cette plante nous a paru distincte des autres Epiphylles et mériter une place dans nos Anrales. Sa culture et sa multiplication. sont es. mêmes que celles des Cactus. Le genre Epiphyllum , créé par D, n’est pas adopté par tous re pe es sea mor d'a HREy ts Apres d’un genre, à cela de commode qu wil sert au pre- mier generee à reconnaitre les individus EE 346 Lys rancéoré De Broussarr, ZLilium lancifolium. Var. : Broussarti. Horr. Je viens de voir chez M. Loth, rue Fontaine-au- Roi, no 33, horticulteur fort habile dont nous avons souvent occasion de parler dans ces Annales, ce Lys très-remarquable en pleine floraison. * Nos lecteurs peuvent se reporter, pour avoir une jaunâtre , suintant une liqueur uectarif ère. Les filets des étamines sont blancs à leur attache et verdâtres au sommet > et surmontés par de grandes anthères de couleur marron foncé. Le style est terminé par trois stiomat i nimes D up à nod: ère y" d 347 vures 66 et à courts Ro n” me la en ps aplatie. Leur À centimè- Méne culture vez punctatum. Uriner. NOUVELLES. rénior 6 Duras», Jberis Durandi. Lorey. fl H. P. 1839. Feuilles radicales... les caulinaires, Finéaires, trés-entières, glabres, charnues, repliées endessns et formant la pouttière ; lige glabre , un peu sillonnée , rameuse et formant panicule au sommet ; fleurs séebai en ombelle serrée, blanches ou vio- lacées ; silicules glabres, à peu prés aussi larges que FR , bidentées au sommet, et à pointe de la même longueur que le style. Cette plante à été trouvée en Bourgogne , et cons- titue née + me Fan AE de première. C’est une plante qui mérite d’être pan ag les jerdins, et qui, concurremment avec ses | nes srieà Liber mecmit ee Nous à vos fo Lancer pige ds ces Die st a, 1837-1838, la MaximLame DE Derre , Maxil- _daria . + ca Nous venons se voir er Pf 348 et.ses sépales el pétales sont lancéolés; c'est pour- quoi nous nous proposons de la nommer Maxi Deppei, var. : lanceolata. Cette plante se montre plus florifère et ses fleurs ont une odeurencore. plus agréable que celles du type. Franç. CELs. Le Lilium lancifolium. Var. : punctatum, qui a été figuré et décrit page 55 de ces Annales, année 1837- 1838, vient de fleurir de nouveau. La plante, qui a un mètre soixante centimètres de hauteur, vient de développer neuf fleurs magnifiques, d’un diamètre. es moins vingt centimètres, et qui embaument Pair d'une odeur très-fine de vanille. C’est vraiment ne plane et qu'aucune collection d’ama- L; eut tse refuser d'admettre. Aug. CeLs. NOUVELLES VARIÉTÉS DE he INTER MÉDIAIRE;, Juin imermedie. (Annales de Flore et ee - Déoe De cé ale Ti. Pomone, année 1833 1834, page 214, | j'ai publié la la a d’un Noyer obtenu aux pépinières royales de Trianon. La connaissance que j'avais de ce bel arbre et la publication insérée dans les Annales, m'engagèrent à soigneusement visiter ce que nous avions de semis de Noyer noir d'Amérique, et dans deux rangs mis en pépinière et composés d'environ cent individus, j'en remarquai trois qui avait beau- LE de De: rè: Ja variété de Trisnon + jee La Lee ds ue ou die pe PAT D SAP DOME 145 " k A SE La RE TE 2 ne Gites die igées farent levées pour planter les jeu arbres € en place, et déjà les trois individus hy- lus forts que tous les Noyers noirs da même âges jen plantai deux isolés sur une pelouse , l'autre resta en place où il avait été planté en pépinière. Comme celui de Trianon, sa vé- gétation est très vigonreuse, puisqu'aujourd’hui , n'ayant encore que dix ans , il a environ sept mètres de hauteur, soixante-onze centimètres de circonfé- rence à la base, et quarante-un centimètres à quatre- vingt-seize centimètres au-dessus de terre; sa cime est belle et comme pyramidale. L’écorce est encore très- lissé sur toute l'étendue du tronc, d’un brun noi- râtre; les gemmes ou boutons ont les écailles forte- ment appliquées, munies de très-petits poils courts, to- menteux, d’un gris cendré. Les feuilles ont de qua- rante à cinquante-cinq centimètres de long en y comprenant la foliole terminale ; le pétiole est bre, arrondi, et porte de cinq à six paires de Bkes ‘opposées , ou obscurément alternes, presque sessiles, un peu obliques à la base ; la terminale est longue- ment pétiolée et ne les latérales , glabr sur les deux surfaces , d’un gros vert en déiéus pis ‘päles en dessous, toutes eue lancéolées, Ltd petits rudimens de tels sur les bords; les deux inférieures sont les plus petites ; tel ge ch er. . Les fruits sont olit 350 peu plus sur la hauteur; la surface en est presque lisse seulement marquée de petits points blanchätres, comme saillans ; ils n’ont aucune apparence de su- ture, La noix est ovale, tronquée au sommet, avec une courte pointe à la base, la suture forme une aile saillante, et la surface est creusée de: sillons irrégu- liers et assez profonds. Cet arbre ressemble à celui déjà décrit dans les Annales, mais ilen diffère par ses folioles qn'on peut dire sans aucune dent, et surtout par le fruit moins gros et d’une forme différente, Un des deux que j'ai plantés isolés a donné deux premiers fruits celle année ; mais, comme je devais 1? attendre, sa croissance n’a Pas été aussi rapide, à uCo! près, que. celui quin a pas été transplanté ; sa “hauteur m'est guère que de cinq mètres, sa cir- conférence près de terre est de trente-huit Er tres, et, à un mètre de terre, de trente ; le feuillage ne diffère pas sensiblement du précédent, seulement les foliole sont. moins n ARS ARE au fruit k sé . remarquab que dans. nos : semis de Noyers te An il se trouve encore q; ques. individus Pa LU intermédiaire qui sont très- faciles à reconnaitre | : le Nage» noir, mais dans ee cas je craindrais que k grefle ninfluit sur Ja rapidité, de k 351 qui est leur principal mérite, car si leur végétation se soutenait pendant un cerlain temps, ils parai- traient devoir former des arbres gigantesques. Jacques. PELEGRINE eRACIEUSE. Var. : rose, Alstræmeria Sserser Var. : rosea. Ste: fasciculées tubéreuses; tiges florifères de vingt à trente centimètres et plus, munies de feuilles éparses contournées, d’un vert glauque, glabres, quel- quefois courtement — sur les bords ; vs lignes se terminent par une lle composée de dix à quinze pédoncules érigés et portant de une à trois fleurs ;, dont les trois sépales extérieurs sont comme spatulés , denticulés sur les bords, avec une mu- crone au sommet, d’un beau rose; les sépales i intérieur et inférieur sont de même forme et couleur trois supérieurs , les deux autres sont rs gs , plus étroits, d’un beau jaune rayé de pourpre ; rosés à la base; les filets des étamines et le style sont roses. L'ensemble de la floraison de cette plante est PeLeGRiNE craceuse. Var. : dorée, Alstræmeria pulchella. Var. : aurea. Le port et le feuillage sont absolument les mêmes que dans la précédente, et elle n’en diffère que par la coule chape que vs 352 Ces plantes sont originaires des montagnes du Chili; et , pour les avoir dans toute leur beauté , il serait bon de creuser une planche d’au moins seize centimètres de profondeur, remplir la fosse de bonne terre de bruyère dans laquelle on mélangerait des frag- mens de pierre de meulière ou autres; on y dépoterait ces plantes au mois de mai, et l'hiver on couvrirait d’un mauvais châssis ou de toute autre façon, de manière que lagelée n’y pénètrât pas ou da moins que peu, car elles peuvent en supporter quelques degrés. On peut aussi les cultiver en pots, maisil faut qu’ils soient assez grands , remplis de même de terre de bruyère et de fragmens de pierres. On les multiplie de graines et aussi par la séparation de leurs griffes , mais celle dernière opé doit être faite avec précaution au moment où elles ont perdu leurs feuilles et en ap soin de ne pas faire les éclats trop Ces plantes ont beaucoup de tendance à à voie et par les semis on peut en obtenir d AANILES RE ET DE POMONE. HORTICULTURE. > Exposirions FLoraLes. La Société royale d’Horticulture de Paris a tenu sa ge Exposition publique du 9 au 15 de ce mois. Cette fois, Forangerie du Louvre y était consacrée dans toute son étendue; ses deux extrémités étaient garnies de végétaux rares élégamment groupés et disposés. Le domaine royal de Neuilly avait fourni ceux qui décoraient l'extrémité de gauche en entrant, tandis que celle de droite devait ses ornemens aux serres des frères Cels. Le mur du fond, faisant face aux entrées Fee «e était, dans toute sa longueur , garni de gradins, sur lesquels on avait rangé avec art toutes les plantes. apportées par les exposans. Au centre, du même côté, s'élevait une estrade destinée à recevoir les membres de la Société le jour de la séance pul ed le de se protecteur de quelques Fons on) rares, surtout : si SEPTEMBRE 1839. 23 elles eussent toutes ressemblé à celles de M. Lesourd de Beauregar rd : et les embrasures des fenêtres étaient occupées par âdérs objets d'industrie , en rapport plus ou moins direct avec l’art horticole. Cette disposition m'a paru de meilleur gout que celle qui présidait aux précédentes expositions, et surtout plus convenable à ladmission d’un grand nombre de visiteurs. Je ne dirai rien des plantes remarquables qui ont été offertes à la curiosité publique ; notre collègue, M. Jacques, a bien voulu se charger de les faire con- naître aux amateurs, dans une revue qu’on trofvera ci-après. Ma tâche se bornera donc à quelques géné- alités, et au rendu compte des nes MES poié nées dans la séance pabliqueb: RTE à | loy t lieu de l'espérer. Je ne dis pas ceci à cause de l'épo- dt nd est celle de l'année où “Ja vépél à ion, le moment : dre à déterminé, I hodioier d'ajouter que cette incertitude tient à la situation dela Société qui, malgré douze ans d’existence, ne dispose pas en- core d’un local à elle > tie: ses séances ; età mess à rnp raison pour ses elle est “conséquent à la” merci de la liste civile _—. Re ET USE Lu 7, a à ple. Mais is en même t qu Île se donnait la peine d'arrêter un projet dk consir Fe mère ment élaboré (et elle compte dan i pe à) com 1 chores sh pme rail di me: Le KT dans an Pos qui réunirait dans les mêmes constructions , un marché aux fleurs couvert , si vivement désiré, une vaste salle d’exposi- tion ,.et des salons assez grands ponrides :s réunions: de sociétés; et. il n'en manque ps ; pour que la Société royale d'Hortiei ler à son gré, dela:salle: rte il Spdenir: a se. mit. à la tête d’une pareille entreprise, qu’elle y en- gageit.ses propres capilaux et qu’elle en 4% la ce nberaisiolats étéalissutiise siti chi a été faite par un de nos collègues, M. Jacquin ainé, ele indiquer une série douze ans consécutifs, de façon qu’il y'en eùt une é £xèe à Fa- vance pour chaque mois, afin de donner à nos hor- si J : .: Fi EE. RSS la So succès. Ts ; 7 HT. 356 de difficultés , et elles sont peut-être plus insur- montables qu'il ne le paraît d’abord ; autrement j'aa- rais peine à m'expliquer comment M. le vicomte Héricart de Thury, qui préside la Société , fonction à lle chaque année le rappelle le vote de ses col- lègues, ne ferait pas tous ses efforts pour obtenir un si brillant résultat. Son nom et ses lumières seraient une garantie du succès; il assurerait ainsi à la Société d’Horticulture une existence impérissable , et à lui- mème la gloire d’une création qui lui vaudrait la re- connaissance de tous les amis des sciences horticoles, et celle encore plus certaine de tous les jardiniers qui font le commerce des fleurs. La séance publique à eu lieu le dimanche 15 sep- embre ; M. le président l'a ouverte par un discours où il s’est attaché à montrer l'utilité des travaux de la Société dont le but, a-t-il dit, n’est pas seulement d'encourager la culture. des belles plantes à fleurs, mais de favoriser les. branches da jardinage qui ver- sent des approvisionnemens journaliers dans la con- _Aprèslui, M.lesecrétaire-général, < g a rendu compte des travaux de la Société pendant Fannée dont cette exposition était la clôture: Il & vanté le mérite des savans voyageurs qui vont au mi- lieu de mille périls , chercher au loin des plantes qui peuvent faire faire des progrèsà la science, ou euri- chir nos cultures d’un végétal utile. C’est ainsi qu'il nous a parlé des investigations de M. Guillemin ; ns FLE € + D divers Le. dd ss dde) SE | É : 2 4 ; ci la de 1 OP SU 9! , Une médaille d’or à M. Eure ns ;jar- dinier en chef du château royal de Meudon , pour ses belles cultures d’Ananas et de Bananiers. Cultures, dit le rapport , faites à ses frais. Une médaille d’argent pour encouragement à M. Kerezerr, jardinier en chef de FInstitut horti- colé de Fromont. Une médaille d’argent à M: Roserr, directeur du Jardin de la Marine, à Toulon, pour l'introduc- tion d’un nouveau légume, le Scolymus Hispanicus. Une médaille d’argent pour encouragement à M. Jorx, jardinier-fleuriste, rue des Fossés-Saint- Marcel , pour ses belles cultures. Une. médaille d'argent à M. Marine , jardinier- fleuriste , rue des Bourguignons, be colléce tion d'Erica. Une médaille d'argent à M. nuantlicEehentt. pour les progrès qu’il a fait faire à l'art du pépiniér iste. Une mention honorable à M. Baupx, pour une pette de son invention, dans le manche de la- pa Bonssières, rapporteur & j jury y d'examen, à RE DE Fa PP P e ur FE TA : | sa v ps balle ane ee she Pris 1 Bar ass ont nous ae la figure dans ces RE LE page 87 , année "#0 358 . Une médaille d'argent à M. Triper-LEeBLANc , pour la plante fleurie le plus loin de son époque naturelle de floraison. C’est le Poinciana Giliesii, que nous avons figuré page.378 de l’année 1835-1836. . Une mention honorable à M. Cocuer , pépiniériste à Suines, et à M. Massox, jardinier en chef du do- maine de Chantilly ; pour des Chrysanthèmes sb ils ont fait fleurir en juin. | Une médaille d'argent à M. Sourir, pour sa belle collection de: Dahlia. Une première mention honorable à Vétablisse- ment général d'Horticalture de Paris, en la personne de M. Despuan, son directeur. Une deuxième mention h à MM. Eugène Luenvaz et Peué. PUSTTE médaille d'argent à M. Bxcoë ; Fe sa bell CPAS : SAUE Une mention honorable à à Lady pe un bassadrice Shegieem CP08S; les plantes 4 elle a ait «exposer. . Une. médaille d'a argent.à M. Panuer, pour PE es speciosa , Fo : coccinea, qu'il a i en pres en HR: 8 A de + ‘ légumes. PR Et pour le mème ps une mention honorable à MM. Vizaomx , Jacques, Ro c.J4bhé Vous, des missions étrar 1 Une médaille” ut à Es Louesr, pour ses fruits modelésen cire. Une ention honorable à à MM, A ferai Frev- Rx; pour leurs échantillons d’indigo, obtenus du Poly gonunt tinctorium. Je ferai remarquer ici, et M. Vismoni est trop haut placé par ses vastes con- naissances pour le trouver mauvais, ce qu'il y a de mérite et de zèle dans M.,Fzeurx, qui, sans études préliminaires et soutenu seulement par sa volonté et les efforts de son imagination , est parvenu à obtenir un aussi bon résultat. - Eu somme, la Société a distribué 1 médaille d’or et:1 2 médailles d'argent, parmi. lesquelles une a été décernée à un de ces jardiniers-maraïchers, : siutiles, si laborieux et si modestes , que c’est la premi e fois nn qu’il est question d’eux dans les récom Pendant que la Société royale ps éta- lait dans la Capitale ses brillans produits, une sœur modeste imitait son exemple heureuse 1 SUV VGLIURL, Une élégante pus formée par des dahlia: aux brillantes cols. et surmontée d’un faisceau d’As- ières envoyées par Mr l évêque de Meaux , qui sere- pose, par eur culture, des soins sacrés du sacerdoce, 360 était dédiée à la Société royale d’Horticulture, qui du reste avait eu la même galanterie pour sa voisine de Meaux et pour toutes les autres Sociétés que son exemple a fait naître dans plusieurs villes du royaume. Environ 600 plantes , appartenant aux serres des diverses températures, étaient rangées sur des gra- dins, et leur fraicheur offrait un témoignage irrécu- sable des soins dont elles sont l’objet. Plus de 100 belles variétés de Dahlia et un grand nombre de fleurs d'automne en pots ou coupées, concouraient à rendre le coup-d’œil plus ravissant , et de riches” collections de fruits et de léyumes, pridoits des châteaux voisins , venaient mêler lutile à l’agréable. - a surtout it remarqué un très-beau er far: au prési- dent de la Société un Cypripedium insigne et un. Auraphasis spinosa; envoyés par nos collègues Pé- Pin e d’être niensbsies ar saeuRe del! Sociétés: eu C'est avec el . je me plais à enregistrer qu'on li pote, aurnt + progrès ; ét je félicite sincèrement la Société naissante de Meaux d'avoir tenté une épreuve qui a réussi à son entière satisfac- tion, et dont elle ne peut NE mars ee de l'Exposition ler focidth cité ous d'Horisltss der du 9 au 15 septembre 1839. Ps à nombre des plantes apportées à celte Exposition ait été assez considérable , il était encore beaucoup trop minime vu la croiss relative du local. Il est vrai de dire que, par des circonstances indépendantes de sa volonté, la Société avait été forcée de changer deux fois époque de cette réunion, ce qui a découragé et même rebuté les cultivateurs- jardiniers et amateurs. En général , on n’est jamais prévenu assez tôt de l’époque des Expositions, et tant que la Société n’adoptera pas une autre marche, et ne la fera pas connaître très à l'avance, on doit s'attendre, car cela est impossible , qu’il n’y sera: ja- mais présenté des fleurs, fruits ou légumes forcés ou obtenus hors de Lu saison naturelle. On sait qu'il faut du temps pour préparer les arbres ou plantes à herevoir une culture spéciale. Mais je m’ar- en revue , en citant aqua des pl ntc “les plus remarquables de chaque. A 362 t. M. Aunor; treize plantes, dans lesquelles se faisait remarquer un très-beau pied de Fuchsia ful- gens et un Sedum Sieboldti:; ce dernier est déjà très- mulliplié à Paris, et on le trouve chez presque tous les cultivateurs. 2. M. Banuy De Meruieux ; deux plantes, dont un Carria elliptica ; arbuste nouveau, toujours vert, etqu'on a l’espoir de voir passer à “ pleine terre et orner par la suite nos massifs ou plates-bandes de terre de bruyère. 3. M: Brixaarn ; deux rosiers deses semis , aûux- quels les amateurs ont donné les noms de Rose Bil- rom Noisette Büliard. se où is Boxarous ; deux ie, dont une le PI anceolata , ( Cuningamia Sinensis ). vas M. BacuoUx ; depuis long-temps, ce jenne ‘quer par son zèle, en dépo- sant de toi à autre sur le bureau de la Société, si fraits ou plantes forcés, soit quelques jolies antes de ses cultures; aussi aujourd'hui, son id sans être | un des des nombreux, se disti par aies e culture des plantes et lour-fraichentscll était com te cinquante plantes tant de serre chaude 4 que à serre tempérée ; dans lesquelles on re ait en belle floraison le Crirum scabrum où ms Üneaia , Crinum } careyanum née eru- 363 8. M. mens à douze plantes" toutes fleuries et dans ribuieausis des Penstemon speciosum, Fuchsia lo- bosa, ete: jeté." 9. M. Cass; quatre plantes, dont les Cereus cylindricus et monstruosus. +0. MM. Cersfrères. Le lot de ces estinäbleseul- tivaléurs se composait de quarante plantes, dont beaucoup très rares ; plusieurs Orchidées ont fait voir leurs belles ettrès-singulièresfleurs, notamment les Pe- risteriaæ Barkeri, Gomeza recurva et Cirtopodium novum. On remarquäit encore un Zamia tout-à-fait nouveau, le talauma Plumieri, arbre magnifique et encore très-rare; le Fucca Stokesi, le Catanosper- mum australe , dont les grosses semences ressemblent un peu à nos châtaignes et se mangent, dit-on, comme celles-ci, et dont l'introduction pourrait être avanta- geuse à nos colonies. Parmi les rares celle nommée 4strophyton miriostigma , pare tue des plus rares plantes de toute la salle. 11. M. Carrier (André); deux plantes en fleurs, fra cerinthoides et . rica FEES superba. > à __—. + PA ds à AE 4 ; ; GR Se ns. à. + * AMEVERz Ÿ ngt Lis 4 ET 364 ployées dans la pharmacopée, et sortant de son jar- din, où il a formé une petite école de plantes mé- dicinales et qu’il entretient avec beaucoup de soin. 15. M. Despran (boulevart Mont-Parnasse » 36 ); trente-une plantes, dans lesquelles en fleurs : les pe ry lis Josephinæ, Streliüsia reginæ, Lilium lancifo- lium, Chletra Mexicana, Driandra pteridifolia , ainsi que quelques autres bonnes plantes ou arbustes de serre tempérée ; tout ce lot était remarquable. 16. M. Devirxe; une seule plante, £chinocactus hystriacanthus. Ce très-bel échantillon a prouvé com- bien quelques-unes de ces plantes qui paraissent ano- males par leurs formes presque toujours singulières, PenrentaequÉrir 7 et car celui-cia été remar- jué p es amateurs qui ont visité l'Exposition. 17+ M.D ERS; dix plantes variées, dans les- quelles un ho Maxillaria coronata, un Cereus Pre pm et quelques autres Conoidés: 8. M. Gopernor. ess. les autres années, ce cises ’est gué par le nombre deses plantes, qui se montait à à cent s dent, dans lequel on remar- quait en fleurs , Erica purpurea , Erica conspicuu , j: en pr: "08 Mind Le que quatre plantes, qui étaient des Bananiers nains de la Ge an Sinensis hort. M. + _ + : ducti SES. 2 * : . ni: » 1 + . mb A OR TRE et Se été Ha PCA dividus par plusi s (Forez Pelvilain) qui donne cjoaieissnité PR onrécoltera, à Paris, du _— de Bananiers, même dans les imensions, puisque celui-ci ne s'élève er ae ‘à un mère x rite à quinze cen- timètres, comme on peut s’en convaincre par celui qui, au Jardin-des-Plantes de Paris, est chargé d’un beau régime. 20. M. Guénix ( Modeste) ; sept plantes , sans y comprendre une collection de rosiers très-remarqua- ble. Dans les plantes on a admiré notamment le Bignonia jasminifolia; es fleurs d’un blanc pur, avec un fond d’un brun noir et une odeur des plus suaves, ont été d’antant plus remarquées , que c'est probablement pour la première fois que cet arbuste les donne. à Paris; un beau Fuchsia fulgens etun Fuchsia globosa, var. des semis de l’auteur, étaient encore très-remarquables. M. Jacques; cent-une plantes: œibodts, Dion nées onze espèces ou variétés de Fuchsia , treize Phlox, /pomopsis elegans, eïc., etc.; quatorze plan- tes de collection sans fleurs , dans lesquelles Latania nn 4 fr. Li 4 #. ; LE As à hp vi hionichs l'attention de de + viseus ( {chania ). C’est sûrement le premier exem- ple de ces sortes de greffes qui ait été exhibé en publie et qui certainement mettra sur la voie pour en exécuter d’autres analogues , ce qui ne peut man- quer de devenir intéressant pour lhorticulture et la physiologie végétale. 23. M. Jamaix ; plusieurs variétés d’'Orangers en fruits, Pompoleum et Bergamotte. 24. M. Jamaix fils jeune ; dix plantes grasses, dont quatre 4loe, quatre Echinocactus , mamillaria coronata et Cereus monstruosus. 25. M. Jawaix Jean Laurent; treize PE ee dans ser: huit variétés de Magnoliæ grandi- sat, M. FR ainé ; ; trente-cinq plantes, dans les- quels. on se eng douze. Orangers , un beau [4 dealbata (Acacia), un Canellie blanc en Dour: ainsi que qe autres arbustes. _Bungeana _ png ee Le 2 un 8 buisson; seize espèces ou variélés M > le Sabvia patens encore rare et cher, et d'ne grande but, Fuchsia ful ; globosa, FAR LUE | À F” ÿ : tifolia , ne encore assez rare dans le com qe à Pris ù : #., Re à y ; . ; %. L'AMEE À FE | : RU Sn Tears SM MN Me MR CMEUUE En SELLER ; dire Dore: ‘ À i ( 1 : plein air ; aussi, est-ce dan > que ce lot était le plus riche; on y remarquait hütt espèces où variétés de Lobélie ( Lobelia ), les mm pa po à ; Erigeron bellidifolium, Gladiolus flori- et psitacinus; dans les arbustes où ss d’o- rangerie ou serre tempérée , trois espèces de F4 he, Chironia trinervia et frutescens. 30. M. Marine ; trente huit plantes, dont vingt-cinq bruyères ( Erica }, dans le nombre desquelles on remarquait les ‘espèces ou variétés suivantes : Erica mammosa coccinea et mammosa violacea, Erica assurgens, Erica Linnea superba', etc., ete. Du reste, on a regretté que M. Martine n'ait pas exposé davantage de ces jolis arbustes , sa col on marchande étant une des plus nombreuses de Paris. 3r. M. Mare (rue Buffon }; dix st adat deux Camellia variegata, un Ar cs ét deux P'OMpUrIS en fleurs , un très-beau Strekitsia ) gore aussi en fleurs, HÿPieis splendens, etc. MSI ; fiches pläütes à mic 2 com RARES è 368 34. M. Peré. Cent soixante-huit plantes compo- saient le lot de ce jeune cultivateur marchand ; pres- ges lqutes éaient Mivaces et de plein air,spécialité à la- staient en fleurs, ms plusieurs cghéctions, d’ espèces s’y faisaient re- marquer, tels que q les ( Campanula), cinq Lola, quatre ose cinq ; dr huit Phlox , six Penstemon, etc., di. Il cultive aussi cin- , quante variétés d’OEïllets KE fleuristes et une riche collection de Chrysanthèmes de l'Inde. 35. M. Pezvitain ( Gabriel )}; huit Bananiers nains dont deux de la Chine, les autres variétés en- core inconnues à Paris et peut-être en Europe ; douze plants d’Ananas de semences provenant de la Guade- loupe , et d’autres provenant de semences faites dans ses cultures , à Meudon. 36. M. Rwkocez ; un beau Gludiolus ramosus. 37. M. Ses ne trente-sept plantes ou arbustes , dont vingt-six conifères ; quelques espèces rares Sy faisaient remarquer , notamment : les Abies nus Mex , Neosc n | ; Podo- carpus longifolia ; . à autres DÉbles on peut citer : : Banchsia grandis et de hs à en pa stiert, Arbutus nepalensis, etc., etc. Ainsi ce lot, pieux. était remarquable. TS M. Tournès ; boutures de Camellia et Daphné faites avec un rameau muni d’une seule feuille. Mai est plus intéressant, c’est un jeune pied d’un 1gn ol qu'il a nommé Hartwica, _ et qu'il a btenu de graines .du M. grand , dont la fleur | avait été Pr à par le pollen Fe M. res +. aus mère a fleuri chez Ini celte a année pour la 369 première fois, n'ayant que huit décimètres de hau- teur. La fleur en «est-petite; d’un blanc de lys et d'une odeur pénétrante. À linspection de Findividu on voit que le feuillage plas-de cs vor et M: : grandi- flora qu'au M. fi bois ressemble à CE- lui de ce dernier,etsi sa ‘Hour en taille sont commie on. l'annonce , ce sera une à très-précieuse. s1Sog: M: Draver-LEPLANC ; cent vingt-cinq plantes, dontquatre-vingt dix variétés de Reine-Marguerite, douze Pensées, quatre OEillets-d’Inde; douze OEillets de Chine ; PE Te un rate E ? re | le Primesdte de la Chine : à leurs blaches doubles. 40: M UrerArur ; soixante-dix“huit plantes , dont soixante Rosiers en pots, dans le nombre des- quels üL se trouvait plusieurs bonnes ét nouvelles variétés; les autres: plantes étaient Ro : plante, erips. at huile loosnétalits Ph qu osucsd sogibelt — 3 ffienos 29 40. ve ROUL PVR À © Treize pérsonnes *eulement ont DES ps fuite et à eg la, plupart en très-petite quantité. a m'y lement de remarquable que la belle collec- eu ‘de M. Jamaix; aussi. elle a été visitée par un grand nombre d'amateurs.et de cor ieux. Les pommes de Calville blanc, des récoltes de 1837 et 1838, conservées par M. Leresvre fils, ont étonné toutes les pu ui Jes ont remarc er £ cultivateur avait aussi Variétés de très-belles pèches et trois de poires. On a Pere, que M. Pezvicaix nait pas pme quelques-nnes des superbes espèces d’A- nanas pe + cultive; les six communs qu'il a exposés ux ;‘mais non comparables à ce qu ‘il aürait pa faire. Lab alt exposans en fruits, na MM. Bansor, Bossix, Duviriers , ‘Go “ - FE — PÈRE, RENDU , sir LuiserTE , VIEMORIN e mm pm 2à PiAe, as pots de confitures de divers fruits, FE ne een ris Librairie oiuet. 402 FREE 372 dins, des Volières, des modèles d'Outils et autres , des Jardinières de des fear, des échantillons d'Indigo; beaucoup d’Outilstout êt à servir. Dans ce dernier genre, et comme les années précédentes , M. ARN&E1TER se faisait remarquer par le nombre et la confection des objets. Tel est à peu près l’ensemble de ee 1 de 1839; elle aurait pu être mieux ; espérons, qu'avec quelques soins , la Société royale Horticulture ob- üiendra un autre Lek ror à sa Fos Exposition. | Re gr PLANTES POTAGÈRES, allongé , entières, d’un beau vert, pr 21 de nervures saillantes en dessous, dont la méd vibletté à sa base; elles sont portées par de Tongs pé- tioles cylindriques ; jusqu'au tiers de leur longueur sui He EE d’un vert frais et violet à eur La racine est fusiforme, quelquefois a | le plus souvent un peu contournée, de conleur pour- pig _— et d'un beau blanc é rés dora 373 Il en a obtenu qui pesaient un kilog. deux cent cin- quante gram. ; elle est extrêmement productive. Elle est di n goût excellent et. d’une saveur très- sucrée... #Tf La seconde est la Patate. de Malaga. Sa végétation est au moins aussi vigoureuse que celle de la précédente. Ses tiges d’un vert frais, moins pubescentes ; les feuilles, portées sur des pétioles du même vert que les tiges, sont irrégulièrement lobées , à lobes aigus et parfois ondulées sur leurs bords; elles sont d’un vert foncé en dessus, plus clair en dessous où les nervures sont séilèntes et d’un vert plus jaunâtre. Ses tubercules sont fusiformes , généralement moins volumineux que ceux de la précédente ; cou- leur rose ou plutôt carnée, à chair d’un beau blanc ; ellé est moins productive, : Sa saveur est moins agréable sil ele paboks dente. … Jacquix jeune. Dussé x | ROYAL. 7. Poe la pince. ) Ares lets os visait ti ghrottié: uk. Fruit märissant en pes Ru musquée,, agréable. IL. tteint 1 i n t 4" PE pr ES bs: PER si 11: nt © dix millimètres. de haut quatorze "= he êurr i = 374 L'arbre réussit parfaitement en ‘espalier à Pexpo- sition . du levant et du couchant: Ses fruits, plus tar- difs que le Beuré gris, le remplacent avec avantage. Unner: PLANTES D'ORN NEMENT. GLÉMATITE: cpsdie de Camuzer, Clematis Sens Var. : Camuäeti. ( Voyez la planche, ; pour les caractères génériques , page 281 an- si mm is amateurs ayant déjà donné mo nom à cette nouvelle plante, il pd me reste qu'à indiquer co, com- us oué d'HiAôrE Naturelle reçut un envoi assez z considérable dé Fr da célèbre éla- blissement de MM. Loddige ir \égétaux se | ouvait la Clemats y indrica) que nous ne ions pas encore : c’est une espèce de F'Amé- rique dà Nord, à. fleurs E d ses tiges chaque année comme les C. viorma, integrifolia et _ autres. La Clématite cylindrique a été figurée di le Journal et Flore des jardins, page 33. ( planite fut divisée-en deux, et lun des éclats m'a été confié La sl en terre de bruyère et j j'aitäché qu’ auprès, de “2 * fe hi eg s ’éfaient. conservées. A de la longueur de trente-deux centimètres. - RPG Le Aala lromrnrenr LE Soixante-cinq centimètres à un. mètre, et celte année 1838 à 1830, ses tiges ont conservé cent trente à cent soixante centimètres de longueur et.sont con- vertes de belles fleurs bleu-violacé, “plus ouvertes que dans l'espèce primitive, larges, de cinq à six centimè- tres, ayant € de quatré à Six ‘pétales et même quelque- fois huit. | IS ense que « celte nonvelle variété , qui résiste par- rilement en. ine terre, sera une très-bonne acqui- 5 pour Ÿ nement des berceaux et tonnelles: La grandeur de ces fleurs , la largeur de ses feuilles ter- nées et leur vert foncés la; RE PROD fournir uu ombrage agréable. On peut se la procurer chez M. Desti; hebieh onilles y ainsi Han ’un en aombre de lan . Cnène A FEUILLES VARIÉES. Quereus: hetero- 376 phrlla. Pic. , dé là Nouvélle-Orléans. Tige mince, à rameaux eflilés, ayant quelque HéssèitiBlanée 4Vet le Q. Phellos; faites persistantes , longues de dix- huit centimètres, souvent bi ou trilobées, quelque- fois entières | LS un vert He es en dessus comme ent dessous. | ‘Ce Chêne est autant plus intéréssant’, ‘qu “lan soie + ét'un port gracieux et élégans; il jouit de l'avantage de conserver ses feuilles pendant gros et de résister aux plus grands : froids.” * Nous Favons reçu de la Belgique sous le nom de Chêne de la Nouvelle-Orléans, et depuis nous l'a- vous reçu sous le nom de Q. heterophylla, qui est celui que nous cie de préférence . parce qu'il le caractère principal de Ja plante, S ha ba Lcd Bordonrect de, ses : Tige ob les, “individus ve pr acqui Tige. a de bre sspren parfai at : es pendant Les nds one à _ -ka-grande. ali phemiion que nous en avons faite 377 par la grelle en fente, nn de le livrer à un prix très-hodéeblo: ad Crers: one son 2e Ganrusraines me Len Doi tee Jai eu larmitage de fnirerà M. Masson , jardinier en chef de monseigneur le due d'Aumale , à Chantilly, j'y ai particulièrement remar- qué sa belle culture de Chrysanthèmes de l'Inde, qui sont , de la part de cet habile jardinier , l’objet d'es- sais qui ont déjà donné vo msn. intéres- sans. Je signalerai d'abord Vart peur a eu es Gâire Aésiris ces jolies plantes en maiet en juin, époque fort éloi- gnée de celle que la nature a fixée pour leur florai- son. Ce résultat , assez difficile à obtenir, n’est point dù à la culture forcéatgit étiole tellement les or” thèmes, qu’elles arrivent épuisées au moment de fleu- rir et qu'il: OR 7 de force pour ac complir cet acte. ignalé à la So- ciété royale d Horticulture à Eu. ani échantillon a été présenté en son temps, a valu, à M. Masson , noncée < pour leon mois 4 ja, ratée eu lieu, | car, c'est pour celte é 1 avait. combiné son travail. sait pr roduire, et pause ont. le es Hi ieux , Rs : frir des sujets fleuris pra à et des appar la. famille HA Radiées., seraient un. do PERPRENT nemens de nos ] parterres 3 à: l'aut Due , SE li 1 sou lardive n'était pas trop souvent interrompue par les premières gelées. Pour prolonger la jouissance de ces jolies fleurs, il faut donc cultiver les Chrysan- thèmes. en pots: afin de les rentrer en serre tempérée ; mais , dans leur état naturel, ces plantes exigent de grands pots et tiennént trop de place dans les conser- vatoires. Les boutures qu'on essaye, depuis quélques aunées , forment : en .effet des sujets nains ; mais /ne constituant que des individus grêles et uniflores. M. Masson a trouvé le moyen d'obtenir des Chrysan- thèmes naines sans nuire à l'abondance des fleurs. H iw’a promis de me remettre une note sur les procédés qu'il emploie pour arriver aux déux résultats qué je viens d'indiquer, et je m’empresserai aussitôt de: la ommuniquer à nos lecl : :JAcquiEN Jeune: : HS Hurs € UE: : Me ELU N T OPRRRS ter2s 26 n Ronez»eNouixa, -Aulus Nactanus! Lasot, Dec. # ci 4 . - ; | ; EE > à “‘Fen À # n nd nn Direct ca écre Qi! V ALL SEULRE UVUCOEL LECL E JR é la” baié 1 à el png éme ie à à éiions svéles, conEL pointnes; pétales la , presque orbiculaires , > pe cm étinities te éaeh" à anthères jaunes. Cette plante qui fleurit en été, et peut parfaite- ment résister à nos hivers, estintéresstité pour l'or- nement des pares et jardins. On la mr es ses drageons ; qu’elle mé gs en moon, 5 Fe mu À Cet. JS DEROS. Gin Hcosandrie monogynie. Li. Myrtäcées. Juss. — Caractè Là Mit à Calicé édisbtynls E da denis; “cinq pétales ; étamines noires à fila= feuilles altérnes, sessiles; linéaires; lancée | A'ICUR iéal ec termiuant: présque’ tous ; lès ranieaux' dont souverit le 380 bourgcon lerminal ne se développe qu'après l'entier épanouissement des fleurs. Le tube calicinal est hé- misphérique , les lobes du limbe sont oblus ; les éta- mines, en nombre imdéterminé, sont beaucoup plus longues que les pétales ; les anthères sont incumban- tes ,et le style filiforme à stigmate simple capitellé. Fruit triloculaire ligneux, adhérant au rameau. .Getie espèce, rare. encore dans les collections , se rapproche beaucoup par sa fleur du A7. citrina , mais elle en diffère par ses branches moins Ariblos ses feuilles plus petites, dures , piquantes, lisses et d’un vert foncé, lesquelles ressemblent asséz par leur forme à celles du Ruscus aculeatus ; aussi: ai-je connu cette plante | sous le nom de M. Ruscifolia. Ce charmant arbuste, originaire de la Nouvelle- seÿ, Brame et M L | leur pépinière de LAS La die de cette introduc- tion n'est pas bien précise, mais d’après les rensei- gnemens que j'ai recueillis, elle ne paraît pas | devoir remonter à plus de dix ou douze ans. Il est rusti e cultive eu pots remplis de terre de bruyère, pendaut sa jeunesse; lorsqu ‘ila aequisune certaine force, on peut y ajouter un quart ou un in quième de terre normale, Comme les autres espèces de, son nur en vs Se ou 381 terre de bruyère sablonneuse, et on les place sous « clo- che sur une couche tiède. Il reprend és bien de marcottes, mais les cape ré poussant pen etétant par ce moyen, serait trop lente ; ilen est dé même du din. Le Metrosideros pihid, iflora fleurit ordinairement de la fin de juin jusqu’en août, et sa floraison réus- sitégalement à toutes les expositions. Il est très-con- venable pour l’ornement par ses nombreuses fleurs vertes, en général assez rares, mais qui, dansce genre, à quelque nuance près, se montrent sur trois ou quatre espèces, comme le A. pinifolia, le M. citrina, etc: l a d'a avantage de fleurir à la hauteur de vingt à trente-cinq céntimètres. On peut voir tous les ans, au Jardin-des-Plantes, les fleurs qu'il donne avok damment, et on le trouve encore dans divers éta- blissemens marchands , et notamment ro nos Fm lèçues MM. Gels et Yaentñé: 4 Les nombreuses espèces du genre Métrosidéi Les n été par divers botanistes divisées en ph gen- res. Ainsi le beau M.-anomala qu'on a pu voir, pen- dant plus de trente ans, dans l'établissement Cels, donnant chaque année d'é normes bouquets de fleurs DRE Mrminales, ce: a _— et US - ar TE + à nn ne 382 1 Le genre Callistemon a été créé par Rob. Brown, qui, y. a. classé les AZ: pinifolia. Wexnz.., M, viridi- Jflora,Sus., M. Saligna. Swiru., M. pallida. Bowrt.., M. citrina.. Bot: Mac. , M. linearis: Wnip., M. glandulosa.. Desr., M. lophanta.. Vexr.,.M. spe- ctosa. Sims. Dans son genre Métrosidéros il a conservé les M. polymorpha. Gavnicx. , M. capitata, Swiru!, M..cordifolia: Vexr:, M. ciliaia, Swra., M. an- ushfolia. Suxrx. M. umbellata. Cavax., M. vil losa. Swiru., M. vera. Lux. vases 16150 31 La plupart de ces espèces sont recherchées, pour lornement , et Vétablissement Cels, en a loujours of- fert une collection intéressante. Leurs graines ont élé rapportées, pour la, première. fois, en, 1804 , de la ouvelle-Hollande,.où:elles ont été recueillies pen- lant Je voyage autour du monde du capitaine Baudin. Feu Cels.avait. donné, à celles qui lui ont. été confiées parle Muséum d’Histoire-Naturelle, tons les soins con- yenables, et c’est pourquoi ce-genre de plantes , ainsi que les Hi Hs (Acacia), qui sont dans le même cas, anbioonte £t Lo res IR rs Let e ue | + VIRPSRET + & À d'% x Fe +. ee : tn Ÿ pate dr &. A7 Jisoensh % 4 À re L' LE £ j 2 SIN ENT PAYER LE $ Eee Pot ont US Et TU TT raies JT) FAT CIRE) els. Orpi st Pire tr: 383 CHATAIGNER DU Ni ÉPAULE , Castanea Nepe sis. + à k «e ms T Ti 19e sur six à sept: de gare coriacés, rai vére uhée 1éf dessus et presque lisses , d’un blanc cotonneux en dessous; à grandes dénté très-aigues et piquantes , à nervures saillantes. Fleurs naissant dans les aisselles Form en chatons comme le C.' Fesca. Nous posant de le faire figurer à sa prochaine floraison, nous en donnerons alors une description plus étendue. Nous avons long-temps cultivé ce Châtaïgnier sous le nom de Quercus Nepalensis, mais l'hiver der- nier les fleurs mâles: Rs a développées dans la serré nons l'ont fait wun véritable Castanea. “Nous avions essayé de le multiplier par la greffe en fente sur le Quercus Robur , mais nous n'avons 6b= tenulaucan résultat; toutefois, les boutureés nous ont assez bien réussi. Au printemps dernier , nous Fat vons. greffé sur le ‘châtaignier, et toutes les grefles ras viouréses que s'ils étaient francs de pieds ;'et peut-être à l'air srpaeerer Provisoirement, il ne À rene ai SON “ Lt Peur k EuPnorse PoncEAU, ÆE ( Voy. la planche, et pou ractères me pag. 182, année FS3a-1833 À 334 Tiges ligneuses ;, de couleur grisâtre, s’élevant de six à huit mètres dans leur patrie, mais ne dépassant guère dans nos, serres, la moitié de. cette hauteur. Elles se divisent au sommet en rameaux dichotomes, étalés, renflés à leur insertion sur la tige, terminés par un faisceau de feuilles aggrégées circulaïrement, presque sessiles, ovales, lancéolées, d’un vert frais et luisant en dessus, quelquefois d’un rouge ponceau à leur base, et d’un vert glauque en dessous; à ner- vure médiane saillante à l'extérieur; fleurs terminales s'élevant par quatre ou cinq à-la-fois du centre de celte espèce de collerette; chacune d’elles, excepté celle dumilieu, est garnie de deux bractées foliacées, sesiles, pyrales, acuminées, d’un beau rouge ponceau; ot d’un vert pourpré, velu en dedans; insérés sur les bords du calice ; étamines fertiles mê- lées à un grand nombre de filets stériles. Ovaire pédi- cellé , incliné ; de couleur pourpre plus où moins . Cette, pate » qeginaite. . Ja rs la re chaude où elle CR On la Poe cie en L pots. remplis. de bonne terre, franche, et on la multiplie de graines semées sur couche chaude, PS «ee ar sa à | mere re tre sn DER" rs : FRANÇAISE ET LATINE GRAVÉES DANS LES ANNALES DE FLORE ET POMONE. ANNÉE 1538 - 1839. LE Prune surpasse me «8 2. Dalhia “globe j jaune. 3. Reine des Cinéraires.. Cinerarideriité, Var. : Eiis _. ts : nie 14 - thid Limnocharis Humboldti. 3 5. Pire Lonièt-lionse d’A- “ 3 d : s A 12 F 52 = + Rodochiton sarmenteux. Rhodochiton volubile. . 57 uk, ée. lé rest ; nata. % » SEPTEMBRE 1839. 25 Gers François: Acacie à a:0 feuilles coùrtes: 154 — Cyrthochilum ma- culatum. 191 — Echinocact te Serie — S Menliee aromati- que. 253 a Mammillaire sous polvè 28 . Éébissates petits mammelons. 2 Cereus leptophts. 345 Cerise du nord. 301 Châtaignier du Népaule. 382 Cheiranthus cheri, és Fries-Moreli. gl = — grandiflora * 25! Ghêne à feuilles variées. 375 ide. Tugueux HpUEUX. " 376 Chevrefeuille à . Jancéolééss 271217 + à fleurs j Æ hispide, :: Vages CinerariaChandleri. 153 Clematis azurea gran- diflora. 319 — Cry lindrica, Ve: zeli. 354. Cuphæa Silenoïdes. 319 C “ss macula- P, Poire Louise- Bonne d’A vranches. 52 Dahlia oo. 14 Digitalis ambigua, Var. : purpurescens. 54 Diosma ciliata. 155 Dovence, Voyez Rotus- S - Echinocactus sellowia- raus, ù 2: — mammulosus. 288 pe | 4 ayez Bruyé-. Epiphy um splendens. "344 Erigeron speciosum. * ARE 6x ‘156 leur a Ephorne icea.. De Grenadi mauve. — sanguin. Note sur sa ‘taille, 305 Gene nègre-nain age : Iberis Durändi 347 Imatophyllum Attoni. 285 Pine horsfaliæ. 89 #8 — Jbéride de Durand. 343 — Nouvelles vari u Noyer inter- _ us dr e l'Exposi- tion de la Société royale d’Horticul- 340 Pages Facouss aixé, Fabienne imbri. — Epiphylle brillant., 344 J pans jeune. Da,chou Linaria Dalmatica. 60: RU me lanceoluta.... 217 . »! 302 — his Br la. 303 Lys lacéolé de Brous- . sa 346 Madie sativa, 44 Malva serrata.: 2.ÿ Eirte millaria subpolye- ras : Manettia re ds 120 E. Mann. Des bruvèe- ..: res, genêts, res À ape et autres plan- . marines et fluvia- = conne com- me,engra amie à feuilles den- 315 Maxillaria aromatica.. 253 I & 1 sd ons ote sur la ei des ): 108 édloups.#6s. châssis. . 16 ot Noyer ü }, - 4 Observations météoro- Re pas l’an- Le nouvelies variétés 305 _ Silfeuine lingui. $; 12 me Lure rameux des osculeuse. .— Résultats dela cut ture d’ RDS chou Pé-Tsaie ou Chinois. 2r De Mérite. fleurs Per Be Barkeri.… 8; Persil de ex Phaseolus niger nanus 271 PRES subternée.. 5 ‘— naine. rma- E, tion de ses étamines en 8 $ 2 Pages clit pallescens. 84 Quamo Sa 8 heterophylla. 375 sa. 376 Réne des Cinéraires, 29 Revue dé l'exposition de la Société royale À d'Horticultu 36r re. Ribes malvaceus. NO da 5 Roussecon. Expositions = orales. ox 34 Rubus Nuctanus. , 378 Scolymus -Hispanicus. PT in Sorbus vestita. 186 Spiræa. ariæfolia. Me | Stapelia Gor& 62 Statice fasciculata. 248 — pseudo armeria. .. 222 Lots qe conferta..… .: 29 lum tuberosum. 13€ Tuli culture des). 11 dis Cou F — Arran ri . ibid. — Venosa.. 216 Vinettier “Yods. 152 FWistaria sinensis. 184 Urnixer. Prune surpasse _ Monsieur. 14 — Pomme reinette 110 agne. — Observations sur rit PRI NE Jurpasse Mons ur DAHELIA Globe jaune REINE PES CINERAIRES. Cineraria cruenta Far: Reoina. : — LIMNOCHARIS & Humbolt. Limnocharis Humboldtii. : RHODOCHITON SARMENTEUX Riodohston vlakile ERYTHRINE RETOURNEE Ervthrina resupinata STAPE EL IE Le 4 grandes fleur Fa Sta pelia grandiflora rise € QUAMOC LIT CHANGEANT Quamoel it palle SCETLS PÉRISTÉRIE DE BARKER. ‘ : ; : Peristeria Bavrkori IPOMÉE DE HORSFAL Ipomea Horsfalæ . TTE D'ESPAGNE = INE 7 # ” R POMME 17 CAPUCINE TUBEREUSE Tropæolum tu berosum 15. MANETTIE x fouilles en cœur. Manettia cordifolia . ASTER ROSE. pu vou LDY Aster roseus Vouldvanus . - CINÉRAIRE DE CHANDLER Cineraria Chandiert ACACIE à Æuéler courtes Acacia brevifolia . ? / < {. ÉTSER TE vestita poUus Sa 23 AMARYLLIS DE LOTH Amarvihs Lothiana. CYTOCHILE MACULE Cyrtachi fum maculatuns CHEVREFEUILLE a féuilles lanceotees Linocera lanceolata ASSIMINIER Frginsæ Assimina Vireima. ë ÉD à GIROFLÉE PANACHEE de Fréer-morel. Cheiranthus Cheirt 247. Fries-morek . STATICE FAUX -ARMERIA Statice pseudo-armeria : SS 0 ra FRAISE WELTON. EF EE PELARGONIER &# falturr Pelargomum Voitaireanum S ECHINOCACTE de Jeilow Fchinocactus Sellowianus. SZ, RHODOPDENDRON ODORANT 4 fouilles d'fiatee Rhododendrum azalcoides va oderala IMATOPHYLLE D'AITON Imatophvilum Aitom MAMMILLAIRE sor- polyedre Mamnrillaria subpolve dra. Fe QX y £ $ 4 ECHINOCACTE Fchinocactus mammuliosus CERISE DU NORD. CHEVREFEUILLE JAUNE Lomcera flava. RHODODENDRON à Adansen Rhododendrum Adansoni MAUVE à Auiles dentrer Malva serrata. GAULTERIE SHALLON Gaviterta Shallon FABIENNE. IMBRIQUÉE Fabiana mbricata - +. CIERGE PETIT SERPENT Cerens Leptophis EPIPHYLLE BRILE ANT plendens cpiphyh um S MÉTROSIDÉROS à Jr verte Metrosideros viridis. EUPHORBE PONCE: Euphorbia panicez F8