FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, SERRES ET DES JARDINS DE L'EUROPE, ог DESCRIPTIONS ET FIGURES DES PLANTES LES PLUS RARES ET LES PLUS MÉRITANTES, NOUVELLEMENT INTRODUITES SUR LE CONTINENT OU EN ANGLETERRE, ET SOIT INÉDITES, SOIT EXTRAITES DES MEILLEURS RECUEILS DE BOTANIQUE ET D’HORTICULTURE; 2 OUVRAGS ORTE DA VIOUATTAS REPRESENTANT LE PORT DES PLANTES, DES SITES DE LEURS CONTREES NATALES » ЕТ CONTENANT LEUR HISTOIRE, LEUR ÉTYMOLOGIE GÉNÉRIQUE ЕТ SPECIFIQUE, "ÉCONOMIE DOMESTIQUE OU INDUSTRIELLE, LEUR APPLICATION A LA MÉDECINE ET LEUR CULTURE RAISONNER, ЕТС., ETC RÉDIGÉ PAR MESSIEURS : Ar. BRONGNIART 0.2, membre de l'Institut, oie de Euch au Muséum d’hist. natur. de Pari 3. DECAISN , mbre de der prof. а u Museum x histoire naturelle de Par Dne G. MIQUEL, ASENA de botan. et directeur du Jardin botanique ere 10. ACHILLE R mbre de l'institut 3 D. et profess. ез ae à la Faculté = Мейес. de Paris. А SCHEID ALPH. DE CANDOLLE, prof. de botan. et direct. a... Eee f ы - linn. de Bruxelles, et Re de bo- du 3 PRIS des Plantes & iden; contin, ne vua addis 2” DE dace ESE, profess. de bot. à PUniversité et дей. Е. E. L. ison, d'État. aet. ; direct. du ds me в. de Leyde. + Jardin Impér. de Bot. de St-Petersbourg. Еіс LOUIS Y UTTE, €—€— ancien тй Сн. LEMAIRE, ancien in d’humanités de ré de de Seat tee belge, ancien direc ot. France, ete. obs Bruxelles, ete. L. ҮН, MISSOURI! Hie ver æternum ! BOTANIC/ gens sua forma redit t, sua Ben campis natuque solum versicolore nitet TOME QUATRIEME.D 2 | GAND, Chez LOUIS VAN HOUTTE, Horticulteur, Éditeur. 1848. FE АД ( : = Sa ; N RE < = AROS PUÉS a 5 E unneit % j |< aste Ы t 2 М JANVIER 1848. 505-504. LYCASTE SKINNERI, LYCASTE DE SKINNER. Erym. Lycaste (Avyaern), femme de Butés et surnommée Venus ‚ à cause de sa beauté. (У. la Mythologie.) C'est une allusion á la beauté florale du genre. Оге асе» $ Vandew-Maxillaridee, — Gynandria-Monandria. ' glandula parva subrotunda; rostello subulato. erbe pseudobulbose, foliis plicatis. radicales erecti uniflori. Flores semper speciosi bractea magna spathacea suffulti. LINDL. Lycaste Lispr. Bot. Reg. Misc. 1843, p. 14. (genus ez Maxil- um). y laria , sieut et plura alia, deprompt CHARACT. SPECIEI : L. Bractea herbacea . acuta cucullata ovario multo longiore; sepalis gue oblongo-lanceolatis acutis; petalis -plo brevioribus ovalibus erectis supra gynostemate subtus p Lycaste Skinneri LINDL. 1. c. Paxt. Mag. of Bot. XI. t. 1. Maxillaria Skinneri Barem. Bot. Reg. Misc. (пес М. Skinneri in Bot. Reg. Misc. 101 (1840) que est. M. (Lycaste) cruenta Lin. Bot. Reg. t. 15 (1842). Pendant prés de quatre mois consécutifs (d'octobre à janvier) nous avons eu sous les yeux, dans la grande serre à Orchidées du jardin Van Houtte , un grand nombre d'in- dividus de cette belle espèce, arrivés direc- tement du Guatimala dans cet établissement, et dont chaque pseudobulbe portait deux, trois et quelquefois jusqu'à sept et huit fleurs épanouies à la fois ! Nous laissons le lecteur se faire une idée, en consultant la figure ci-contre, dn magnifique aspect que nous présentaient des touffes de cette plante, chargées de 20, de 50 fleurs et plus à la fois: fleurs d'un si ample volume, d’un coloris si aimable, et à tout âge de développement. Ces fleurs, d'un beau blanc, reflété de rose , varient non-seulement pour la gran- deur (12 4 15 centim. en diamétre), mais encore pour la disposition des macules et des teintes roses ou eramoisies qui relevent la blancheur du fond. Nous en avons figure ci-contre deux d'un coloris different, pour faire suffisamment apprécier aux amateurs TOM. IV. les gradations de ces nuances et celles du pointillé qui orne si agréablement le labelle. La Lycaste Skinneri est originaire du Guatimala, ой elle а été découverte par M. Skinner, qui a eu également le bonheur de l'introduire vivante dans les collections. « C'est, dit M. Bateman, qui le premier l'a fait connaitre sous le nom de Maxillaria | Skinneri(du nom de son découvreur), la plus belle espèce du genre Maxillaria (the facile princeps (4). Elle vient de fleurir chez le rev. John Clower, avec une vigueur, une beauté qui ne seraient pas surpassées dans son pays natal. Ses fleurs mesurent en ce moment au-delà de six pouces en diamé- ге.» Descr. Pseudobulbes grands, ovales, com- primés , sillonnés-costés, rugueux, longs de 4 pouces sur deux de large; ils sont ar- rondis et presque unis pendant la jeunesse, — (1) Litteralement : c’est facilement la princesse des Maxillaires! 1 -%859- et naissent au milieu de feuilles confor- mes & celles du sommet. СеПев-сі ап nom- bre de 3-4, atténuées á la base en un long pétiole sillonné, ligulé ; ont un limbe ovale- lancéolé , subacuminé , plissé-nervé, costé, d’un veri assez foncé (longueur totale, 1 + pied). Scapes radicaux, hauts de 10-12 pouces, uniflores, assez gréles, cy- lindriques, articulés, portant à chaque nœud une bractée étroitement amplexicau- le, ovale-lancéolée , assez longuement acu- minée, aigué, verte, et formant à son point d'insertion une sorte de renflement annu- laire. Spathe univalve entierement con- forme, beaucoup plus petite que les segments floraux, mais dépassant de beaucoup l'ovai- re. Ceux-ci (les extérieurs) étalés, oblongs- lancéolés , à peine aigus, arrondis à la base, légérement réfléchis au sommet, charnus, un peu poilus à la base en dedans, et là d'une teinte rosée ou cramoisie pále. Les 2 inter. de moitié plus petits, connivents , imbriqués, conformes, réfléchis au som- met, d'un coloris plus tranché. Labelle trilobé, trés eharnu à la base, plus petit que les sépales; partie basilaire cymbi- forme; au centre un sillon longitudinal; au sommet, entre les deux lobes latéraux, une excroissance trés-épaisse , linguiforme; lobe médian arrondi-ové. Gynostéme dres- sé, trés-robuste, plan, légérement velu en avant , arrondi dorsalement , blanchätre au BEN cramoisi-velouté & la base... Ca. Г. Explication des Figures. . Labelle vue de 3/4. Fig. 2. Gynostéme. de muc (fig. légérement gross.). Fig. 5. Pollinies. Fig. 4. Coupe horizontale CULTURE. La Lycaste Skinneri appartient aux lo- ealites tempérées du Guatimala, Фой j'en ai recu un bel approvisionnement. Elle se contente done, dans nos pays, d'une serre froide, Plantée au milieu d'un exhausse- ment formé de fragments de tourbes, elle est tenue en serre tempérée, sans l'arroser, pendant les mois de mars et d'avril. Elle entre en végétation, dés le mois de mai; et à cette époque on commence à l'arro- ser. Vers la mi-juin je la fais sortir de la serre, placer à l'air libre, à l'ombre, et en augmenter progressivement les ar- rosements , qui doivent étre abondants sur- tout en juillet et en aoüt. Je la fais rentrer en septembre : temps vers lequel elle cesse de croitre; elle commence dés-lors à montrer ses nombreux boutons à fleurs qu'elle dé- veloppe sans difficulté, méme dans une (8. С. ou S. Е) serre froide (3° 59 + 0 Reaumur). Chaque plante (1-2 pseudobulbes) porte jusqu'á 8 fleurs, qui se succédent sans interuption, pendant les mois d'octobre, de novembre, de décembre, de janvier et méme de fé- vrier. Elle forment pendant toute la mau- vaise saison le plus bel ornement de nos serres en-raison de leur grand volume et de leur délicat coloris. Sa multiplication est des plus facile par la division des vieux pseudobulbes. Plus de 200 fleurs de cette aimable plante se disputent en ce moment (51 janvier) dans mes serres la palme du mérite : toutes admirables de coloris et d'éclat! Les deux variétés que j'ai fait figurer ci-contre ne sont certes pas les plus remarquables du groupe. L. VH. лы) , › ) No “Suebosantbes colubiina Lata - : | | 1 | JANVIER 1848. 505. TRICHOSANTHES COLUBRINA. ANGUINE а fruits en serpent. Érvw. 62, yes, cheveu; vy, =, fleur (1). Cucurbitaceæ $ Telfairieæ-Cucumerinæ. — Moneecia-Triandria. HARACT. bara — Flores monoici, v. | b. EUTRICHOSANTHES ee: Corolle laciniæ brea dioie belavato-cam- integra. Bracteæ race parvæ pedicellis ponia 5-fi v lla calyci inserta 5-раг- multo breviores. — Wicur. pre n e. nea lita, laciniis integris v. b mbriato-cilia- Schaan. м с. an (Мснин. » e. t. 9, Ганк, t. 749, J lis. Stamina 5 i oroll erta; filamentis f. Eclo ue ty antheris coalitis extrorsis muticis, мотом. ener laciniæ integra. Bracteæ ra- loculis pr ge ibus gyroso-flexuosis. Form. cemorum masculorum magne foliaceæ pedicellis per; lon- Calycis tubo oblo ato с ovario con- giores ds ante rien: involucrantes. — Wicnr. et Ann. ato, limbo supero 5-dentato. Corolla maris 1. с. Serince іп Mem. Soc. В. n. Gen. VIII, t. 4. DC. Prodr t infer ula lac Mes. Gen. 1. с. Trichosanthes palmata Roxs. septa parietalibus multiovulatis Stylus triftdus, bracteata Lau. stigmatibus oblongo-subulatis. Ba obosa pulposa polysperma. Semi ata ARACT. SPECIEI : 7. caule sulcato cras- ressa iod agg acuta. Embryo... iusculo, cirrhis bifidis, foliis cordato-s tun- erbæ annu v. per s cirrhose in Asia et | dis indivisis et 5-5-1 - lobis brevibus latis America tropica ^ crescentes , pes alternis inte- | dentatis integrisque, floribus masculi nicu- gris v. palmatilobis, floribus culis racemosis tis, ulo communi longissimo, foemineis . rarius zen кішіні Pe misión solitariis | sessilibus solitariis v. cum culis in ت‎ бейімін um racemos се longissimo, limbo reflexo, fruct de om See, Gen. 1476. |DC. Prodr. t Prodr 9, Mzisy. Gen. Pl. a (91). n. 396. ы Менеп. Gen T E (S НА а г n NC tereti lineato longissimo (contorto rostro) Silbus abovatis (fuscis) rubris. DC. |, m. colubrina Jaco. f. 1. c. LINDL. алан кы in Linn. XII. 403. tole. Sect. И. -T. tuberosa e Bot. Mag. t. 2703 е Re t. 18 1846) En général, les plantes de la famille des Cucurbitacées sont remarquables par le pit- loresque de leur port, l'ampleur de leur feuillage, le volume et la singularité de leurs fruits, souvent aussi par la grandeur et la beauté de leurs fleurs. Et cependant, á part quelques espéces seulement culi- naires ou quelques coloquintes, on en voit rarement dans les cultures! Celle qui fait le sujet de cet article est l'une des plus curieuses et en méme temps l'une des plus belles. La planche ci-contre, extrémement réduite, pour se conformer à Pexigence du format, пе saurait donner une juste idée de l'élégance de ses fleurs, ni de l'aspect aussi curieux que singulier qu'offrent ses longs fruits pendants, ba- riolés de rouge et de vert, et semblables à de longs serpents: fruits qui n'ont pas moins de 6 pieds de longueur, sur un dia- métre d'un à deux pouces au plus. Nous avons eu le plaisir de les voir mürir sous nos yeux cette année dans le jardin Van Houtte. C'est une plante entiérement nouvelle pour nos cultures, et introduite de l'Amé- rique équatoriale, sa patrie, par les soins de sir John Hay Williams, de Bodelwiddan, qui en avait recu les graines de Puerto Caballo (Amérique équatoriale). Elle est an- (1) Seribendum esset Trichanthes. —£923— nuelle; ses tiges sont trés longues, assez épaisses , sillonnées, munies de cirres (1) bi- fides. Les feuilles, de 10 à 12 pouces de diamétre, sont cordiformes-arrondies, en- tiéres ou plus généralement 5-5-lobées, à _lobes amples, courts, dentés ou entiers. Les fleurs, réunies en corymbes, sont blan- ches et trés élégamment frangées de longs eils, qui ont fait donner à ces plantes leur nom générique. Chez les máles, le calyce est infundibulaire, découpé en 5 segments ovés-ciliés, réfléchis. Les 5 pétales, connés à la base, sont lancéolés , ciliés-multifides, et senroulent aprés l’anthese. Les 5 éta- mines sont libres à la base et réunissent leurs anthéres en une sorte de court cy- (1) Cirrus Manr. Juv. пес imquam cirrhus! lindre. Chez les femelles, les sépales ealy- cinaux sont dentiformes, dressés; les pé- tales, plus longs et plus étroits, décidus. L'ovaire en est fusiforme, allongé, et res- semble entiérement paridas la jeunesse à un jeune concombre. Le style est subulé, lisse , inclus; le stigmate découpé en 6 la- сіпіев trés inégales, obtuses, recourbées par paires. Le fruit est subcylindrique, trés long (6 pieds), tordu sur lui-méme, creusé de sillons longitudinaux, rostré à l'extrémité; sa couleur est verte, mélangée de blane qui passe, lors de la maturité, à l'orangé vif : teintes diverses, qui donnent à ce fruit, outre la singularité de sa forme, un attrait tout particulier. Cn. L. CULTURE. Cultivée en terre riche et forte, dans une serre à forcer les arbres fruitiers, la vigne par exemple, ou même dans une serre chaude ordinaire, cette espèce par son ample feuil- lage, ses fleurs finement découpées, ses longs fruits en serpents bicolores feront un effet aussi pittoresque qu'élégant. On lui appliquera exactement la même culture que celle dont on use pour élever des melons. Cest-à-dire qu'on en semera les graines sur couche chaude , de bonne heure, sous (CH. CH.) cloche ou [sous chassis; et que, dés que le jeune plant aura atteint 15 ou 18 pouces de hauteur, on le transportera dans une des serres indiquées, pour Ру faire grim- per le long du toit. Dans le midi et dans le centre méme de l'Europe, quand la saison est favorable, on pourrait la cul- tiver aisément à l'air libre, comme on le fait à l'égard de ses congénéres. Ses fruits murissent vers octobre ou novembre. Ы. УВ. ГЕ. 17 A , юідендінін phænicen ІНІ va ru Lou Mike t “ ; 42 шынайыны ыы a 22. doi din салала азалы жасасын тіне айылын іі u RANTS JANVIER 1848. EPIDENDRUM PHOENICEUM VANILLOSMUN. ÉPIDENDRE à fleurs pourpres à odeur de vanille. Erym. V. ci-dessus, T. I1. Mai 1846. PI. ҮШ. Orchidaceæ Epidendreæ. — Gynandria-Monandria. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPECIEI (V. ibidem) : E. pheenicei varietas distinctissima labello albo , odore suavis- simo (typo inodoro !). Epidendrum (Encyclium) pheniceum vanillos- mum Non. L'établissement Van Houtte a recu ré- cemment des Antilles une Orchidée, qui vient d'épanouir ses fleurs, au moment oü nous écrivons (10 novembre), et que nous rapportons, non sans quelque hésitation , à PEpidendrum pheniceum , Lino. Vide е.). Elle en a en effet tout l'aspect floral ; mais elle s'en distingue par des caractères secondaires, suffisants pour Реп faire re- garder comme une variété fort différente ; Cest tout d'abord un labelle entièrement blane (sauf quelques stries cramoisies au sommet du lobe médian du labelle), et une odeur extrêmement suave, rappellant ab- solument celle de la vanille. Оп sait que le type а des fleurs inodores ; et c’est lá une circonstance que nous avons oublié de mentionner, en le décrivant l'année der- niére dans ce recueil (V. 1. c.). Nous regrettons de ne point avoir sous les yeux un individu fleuri de ГЕр. pheni- ceum (type) pour faire mieux ressortir d'autres différences, plus importantes peut- étre, que nous saisirions entre cette plante etla nótre; mais la description suivante et l'analyse ci-jointe pourront décider plus tard la question, lorsque nous aurons loc- casion de les examiner toutes deux. Le genre Epidendrum est fort nombreux еп espéces, réunies toutes par des сағас- téres génériques communs, mais différant considérablement entre elles d'aspect, de formes florales ct surtout de coloris. Beau- coup peuvent étre regardées comme des plantes véritablement ornementales; et au premier rang parmi ces derniéres, nous pouvons compter celle qui nous occupe, et son type, certes moins intéressant qu'elle par les eauses que nous avons citées en commencant cet article. Dzscn. Pseudobulbes, ovés-atténués, sil- lonnés, fasciculés, luisants; annelés au som- met par la chute des feuilles, et quelquefois au milieu (longs de 5 cent. et larges d'un); les plus jeunes couverts de 5-4 squames imbriqués , squarreuses. Feuilles 2, oblon- flore , sortant du milieu des feuilles , beau- coup plus long qu'elles, simple (en rai- son sans doute de la faiblesse des individus, récemment arrivés de leur pays natal), nu- tant, d'un noir pourpré, vétu de squames trés petites, distantes, amplexicaules, et cou- vert de trés-petites verrues. Fleurs grandes, portées par des pédicelles (longs d'un pouce) continus avec l'ovaire, qui est trisillonné et verruqueux; segments subégaux, obovés- lancéolés, spathulés, épais, coriaces , étalés en étoile, et à bords subondulés, subrévo- lutés inférieurement. Labelle trilobé, beau- coup plus ample que les autres segments et plus mince ; lobes latéraux oblongs, subfal- ciformes, obtus, rapprochés parallélement au gynostéme et plus longs que lui; le médian arrondi, bilobulé au sommet, et 306b réuni au précédent par un onglet étroit; couvert en dessus de 2 lamelles subpéta- loides, élevées, charnues, connées avec Гоп- glet. Gynostéme court, caréné en dehors, - charnu, muni au-dessous de l'appareil an- théral de 2 appendices brachiiformes. Sous la cavité anthérale est un corps glanduleux -€863- creux (cavité stigmatique) d’où saillent deux petites tubérosités oviformes. (Voyez fig. 1.) Anthére char-nue, bilobée, quadrilocu- laire; pollinies 4, pédicellées ; chaque paire portée par une caudicule linéaire, bifide à la base. Cn. L. Explication des Figures. Fig. 1. ТЕ dont on а enlevé le corps anthéral. а. Cavité antherale. b. Cavité stigma- pollinies CULTURE. Cette plante a été jusqu'ici cultivée dans à 3 5 pieds; mais la ariété en question , si supérieure à celui- par Podeur exquise de ses fleurs, пе а раг conséquent, elle n’agira pas autrement sous ce rapport que son type. L’Epidendrum pheniceum vanillosum est (8. Ch.) en repos depuis le mois de fevrier jusqu’en avril. D’avril en septembre elle développe ses nouveaux pseudobulbes et ses feuilles; elle réclame pendant cette période beaucoup de chaleur (20-25°+-0 Réaumur) et une at- rep - dant une délicieuse odeur de vanille. Ces avantages, joint á leur riche Pn pacan cette plante au premier rang non ment parmi ses congénères, mais même pore les Orchidées en général. L. VH. MISCELLANÉES. Т 88. СИЛА PHARNACEOIDES Bentu. (1). (POLEMONIACEE.) Cest une plante annuelle, ressemblant fort A un Leptosiphon, te élégante peut- étre que les plante de ce genre, mais méri- tant = ипе ‘glade dans le parterre par son port agréable et ses jolies petites ee lilacées et striées de rose. Elle a été découverte par Douglas (de si regrettable mémoire!), qui Pobserva dans les endroits sablonneux le long du fleuve Colombie, cótes occidentales de PAmérique boréale, ainsi que dans la Nouvelle-Cali- fornie. M. Lindley ias en donne une courte description , ne no prend pas quel est Ар son introducteur à l'état vivant (de graines!). о (1) G. ($ Daetylophyllum) : G. linifloræ, foliis tenuioribus, Corollis calyce duplo о. fauce puberula, ovulis numerosis floribus dimidio minoribus. Ввхта Tige pum à rameaux pourpres, finement tomenteux prés de la base, glabres et lisses ensuite. Feuilles opposées, fendues jusqu’à l'extrême base (tomenteuse) еп trois оп cinq segments subulés; ce qui leur donne une apparence verticillée, Les fleurs sont por- tées par des pédoncules greles, mais fermes r que nous avons dite avec des an- idibus jaunes, à tube ne dépassant le ca- lyce. (ВЕр.) егһа er; n DC. Prodr. IX. 315. Hook. Fl, м in H. 74. t. 161. 3 E TCU TRES ESTEE | } ) С uwmbage Jaipenl æ tind ( t 3 ey | JANVIER 1848. лылы ыы ылы nm N as ИС PLUMBAGO LARPENTA, DENTELAIRE DE LADY LARPENT. Етум. Plumbum » plomb; ago, je chasse. Pline (lib. XX. cap. XIII) dit que le Plumbago guérissait la maladie de Гей, appelée le plomb (la cataracte?). On ne sait aujourd'hui á quelle plante rapporter le Plumbago des Anciens (1). Plumbaginaceæ Plumbagineæ, — Pentandria-Monogynia. CHARACT.GENER. — — Caly x tubulosus quin- quedentatus plicatus, costis ҮТ Corolla gamopetala hypocraterimor par сара Stamin а 5 hypo о antheris АЕ ің variu —À 5 E = un о = Ss d E © © E. ш E [^7] к“: o 3892 e 9% © 5 ® = = e $ = 1 < E a ® umen ‘nf m pareum Phare be radicula supera. Herbæ v. suffructices caulescentes in pate pe ارت‎ subropiisqueotiuso rbis etiam terra een alternis price ul floribus tribrac baks intense cæruleis). Екрисн. Gen. РІ. 2174. et Supp. 1. Plumbago кезі; Inst 1. 40. t. 58. L. Gen. 213, Juss. Gen, 9 1. 234. 2. Gerry. E ер 221 rodr. 171. +. 21, +. : ё. ed Pie РІ. 31 5 (226). - Thela Lovr. т. р 1.1 Pine sabe u P. caulibus gracilibus spirali-flexuosis squam ilisque adpressis vesti- tis ; foliis obov atis acutis asi attenuatis nar ria- tis; floribus (primo intense ceeruleis) ‘violaceis terminalibus capitulatis; bracteis sepalisque le- vibus lueidis ciliatis omnino Lernen osis our e phras. specif. anglic. cl. auctoris). Plumbago Larpentæ "em ани Chron. Nov. 6. р. 752 (1847). Les Р. zeylanica, capensis (cerulea) et rosea, etc., ont fait longtemps l'ornement des serres. Le second surtout, palissé sur la muraille d’une serre tempérée, bien éclai- rée, la couvre de milliers de fleurs, dont l'élégance, le nombre et la belle disposi- tion, reçoivent encore un nouveau lustre de ix gracieux coloris. Le troisiéme , cul- tivé comme plante aquatique, se fait remar- quer par ses épis de belles fleurs d'un rose vif, tranchant des nombreuses glandules noires qui hérissent les calyces et les pédi- celles. D'oà vient donc l'oubli dans lequel ces belles plantes sont tombées en ces derniers temps? Pourquoi les voit-on si rarement dans les collections? Il faut espé- rer que l'arrivée de leur brillante congé- nére, dont nous allons nous occuper, les rappeera au souvenir oublieux des ama- teurs, qui en les groupant, en les opposant les unes aux autres, se créeront une nou- rg source de jouissances. je d Plumbago en aer est due, comme celle de tant d'au- tres charmantes nouveautés, dont il a intro- duit la plupart, aux explorations de M. For- tune en Chine: explorations si fructueuses pour la botanique et surtout pour l'horticul- ture. Il le découvrit croissant entre les pier- res sur les remparts de Chang Hai, ой il parait méme étre fort rare; et malheureuse- ment le seul individu qu'il envoya en Europe (1) Le nom vulgaire francais fait allusion à la propriété de calmer les maux de dents que posséderait une espéce de ce genre commune dans le midi de l'Europe (P. europea), quand оп еп mäche les racines -%369- (a la Société royale d'Horticulture de Lon- dres), ne tarda pas á succomber aux fati- gues du voyage. L'introduction définitive de cette espèce était réservée à М. Smith, du vaisseau anglais the Monarch, (capit. D. Causon) , qui la retrouva dans les mémes lieux, et l'envoya, à sir George Larpent, chez qui elle arriva en parfaite santé en 1846. Les horticulteurs anglais, et plusieurs voyageurs en Chine de la méme nation, n'hésitent pas à avancer, que non-seule- ment, elle est l’une des plantes le plus orne- mentales de ce pays, mais même, qu’elle en est la plus belle. On ne regardera pas cette assertion comme trop exagérée, quand on saura qu’un individu de cette espece a donné Pan dernier (octobre 1847), gráce aux soins rationnels d'un horticulteur anglais, bien au-delà de 4,000 fleurs; ces fleurs sont d’un riche bleu, semblable à celui de la gentiane acaule, avec l'œil rouge, en vieillissant elles passent au violet (fl. cerul. Hort. — violac. Lixor.). elon М. Smith, cette dentelaire pourra passer nos hivers à Pair libre, à en juger par le climat de Chang-Hai; lequel, bien que situé par le 50° de lat. Бог. est trés froid en hiver et trés chaud еп été. ГА cet officier vit le thermomètre descendre à 15° Ғанк. (8 3 — O Réaux.) en février, et monter jusqu'à 140% Ғанв. (55 + 0 В.) en août (1). M. Lindley pense de même au sujet de la rusticité de cette plante et il ajoute qu’elle est la plus belle plante au- tomnale qui ait été introduite depuis l’Ane- топе japonica. Descr. Cette plante parait s'élever peu et former de belles touffes. Les tiges en sont nombreuses, grêles, zigzaguées , couvertes de petites écailles et de poils couchés. Les feuilles en sont obovées, aiguës, atténuées à la base, vêtues comme les tiges, et fine- ment dentées-frangées aux bords.'Les fleurs, trés nombreuses, sessiles , sont réunies en capitules бам. амны еб axillaires. Les calyces en sont lisses, ainsi que les bractées; le tube de la corolle, á peine plus long que le limbe, est étroit, infundibuli- forme ; celui-ci est ample, 5-plissé, á lobes étalés, assez profondément échancrés et mucronés au milieu (cette description sera complètée plus tard (2)). Сн. L. (1) Il descend même, selon d’autres observa- teurs jusqu'à 19° Far. (1% — (2) Spec. n. viv. n. sicc. et RR ad fig. et phras. specif. auct. descripta. CULTURE. Bien que la latitude avancée, sous la- quelle croit le Plumbago Larpente, puisse faire supposer, qu'il bravera nos hivers à l'air libre, néanmoins la prudence la plus vulgaire demande qu'on l'abrite en serre froide, au moins pendant les pre- miéres années qui suivront son introduc- tion. Sa disposition en larges touffes, ses nombreuses tétes de Heus ФТап bleu vif à gorge rouge, et devenant violacées plus tard, en feront sans contredit lune des (PL. T. ou 3. 1.) plus belles plantes d'ornement de nos par- terres. En raison de sa station naturelle, entre des pierres , elle exigera un drainage parfait, pour éviter la stagnation des eaux autour de ses racines; mais en été, elle devra être abondamment arrosée. On la | multipliera avec facilité d'éclats du pied, et | de boutures faites simplement à froid. On | la plantera pendant la belle saison en bon sol, et à bonne et chaude exposition. ТИ > CER A na he Ал азама айй адын ое ea RR er CIT En IE ne $ 4 "n Ps j А ЕР У (e) : cep 1 D соға | ӨЛТІР | о | ға flore pleno. t t шіп & pict in Horto Van Hénttear JANVIER 1848. PÆONIA TENUIFOLIA, rLore PLENO. PIVOINE A FEUILLES DÉCOUPÉES, variété à fleurs pleines: Етум. Selon Pline (1) et la Mythologie, Pæon, célèbre médecin, employa cette plante pour guérir Pluton, blessé par une flèche lanc бе par Hercule. Il est plus probable que le nom de cette plante provient de la Реотіе, contrée où elle croît naturellement (2). Ranunculaceae Helleboreæ. CHARACT. GENER. — Calyx coriaceo-folia- m pentaphyllus , keeps inæqualibus persis- ntibus. Corolle rarius 6-10 hypogyna оймен 1аїа не pee hrs culata. plurima hypogyna. Ovaria 2-5 dise imposita libera unilocularia; suturam ongitudin centes polys er ina, а nitida; rhaphe prominu Herb» perennes v. suffrutices interdum sub- A nee: га gt atis penae ата borealis orbis entes; rhiz e horizont filas d interdum e pureis roseis v. albis. Peon a (Tlatavt vie v. TaAvyuct ¿dy чен Hiprocr. pe. Риҳе.; É Fucus, Matra. Los Sr ор. J. Baus Ben. s. Ins =~ L. Gen “678. Juss. Gen. 134, Gerry. I. em . 65. jasa сте Trans. XH. 148. DC. pe 1. 386. Prodr. Е 65. Meisx. 1 (2). — Polyandria-Di-Penta-gynia. a. PÆONIA ur DC. Prodr. I. 65. Caulis herbaceus. M cus vix expansus v. imam ovariorum partem cireumdan Engl. bot. t. 1513, Axor. Bot. Rep. 486. Bot. Mag. et нее Reg. et Brit. Fl. Gard. in num. loc. 7 pl. bana 12). b. pee Dc. PN 1. (Pair. Fl. ross. t. 86. 65. Cama fruticosus. еа іп nt (Box Navar. t. 1. ete. pum Bot. Rep. t. 64, eic. Bot. Mag. е et Bot. Reg. in plur. loc.). m mult partis labris cinis gs neari-angustissimis acutis, s subsessilibus ovariis erectis tomentosis. ls Peonia мое. i Sp. P . f. Dec, 1. PaL 5.4. 87. Wins. Se. PI. И. K 9. t. 5. . SMS, Bot, { x 926 ort. ad. 2. III. 516. Mansn. a. Bien. Fl. taur. et caue І. n. DC. syst. 4. Prodr. 1. 66. G > Gen. Syst. Gard. не Bot. 1. 66. Axpn. 1. e. 19 р. 265. D. Don, . FL Gard. IV. t. 545. L'importance des plantes de ce genre, considérée au point de vue ornemental est aussi populaire qu'incontestable. Quel par- terre aujourd'hui, quelque soit sa petitesse, ne posséde pas quelques pivoines herbacées ou méme arborescentes? Et quelles fleurs, parmi celles de nos plantes de pleine terre, leur disputeraient sans désavantage la palme de l'ampleur et de l'effet dans la décoration de nos jardins? La magnificence de leurs fleurs nous fera peut-étre pardonner la digression histori- que et mythologique, fort bréve du reste, dans laquelle nous engage á m leur type générique , la Реота officinalis L. ; Cette plante , connue de um. antiquité, croît naturellement dans les contrées mon- tagneuses du midi de l'Europe. Les anciens en faisant un fort grand cas, lui attri- buaient une foule de vertus, toutes plus merveilleuses les unes que les autres , et la regardaient comme un don des Dieux (@+- Moss). Selon ce que nous apprend Théo- phraste , on ne pouvait la recueillir que la nuit, et il fallait bien se garder d'étre vu par un pivert, sous peine de perdre la (1) utem inventu pwonia est, nomenque autoris retinet, Lib. XXV, cap. IV. (2) plante 45% les Апс TOM. IV. т. ve dériver ce nom de Пага», chant, hymne; et trouve № une allusion 4 la grande célébrité de cette 2 308^ vue. L'imprudent qui en coupait maladroi- tement une racine s'exposait à une chute de Гапив. Elle guérissait d'un grand nom- bre de maladies, annulait les enchante- ments, si ordinaires chez les grecs et les latins du Bas-Empire, dissipait les tem- pétes, ete. Nous remplirions plusieurs pages de ce recueil, si nous nous faisions l'écho de tous les contes fantastiques que répé- tent à son sujet les anciens auteurs, tels que Dioscoride, Théophraste (1), Pline, ete., et de toutes les propriétés miraculeuses qu'ils lui attribuaient. Ils en distinguaient deux espéces, l'une mále, l'autre femelle. La Mythologie, de son cóté, ne pouvait étre in- sensible aux charmes supposés d'une telle plante, et nous avons rapporté en téte de cet article la cure opérée par Pæon , fameux médecin du temps, en faveur du Dieu des enfers. Les médecins et les charlatans du moyen-àge ont contribué епеоге à grandir la réputation de cette plante, et Galien, lui-méme en a vanté la puissance. Par exem- ple, il affirme sérieusement avoir vu les convulsions épileptiques d'un enfant cesser, dés qu'on lui en attachait au cou un tuber- cule : convulsions qui recommencaient dés qu'on l'en retirait. Bien qu'il soit probable que cette plante renferme réellement quelques prineipes im- médiats que pourrait utiliser l'art médi- cal et qu'indique d'ailleurs l'odeur assez nauséabonde de ses fleurs, son emploi en ce sens est totalement abandonné de nos jours; mais nos jardins se sont empressés de se décorer de ses larges fleurs, au coloris si éblouissant. Scévole de S'e- Marthe, poète latin du XVI" siècle , disait d'elle, dans un vers assez (1) Nous devons dire que ce dernier, et Pline, u positivem Magna id vanitate ad ostentationem rei fictum arbitror (lib. ХХУП. cap. X). -%8959- raboteux du reste, et sans doute d’apres Galien : Pæoniam dixere, пес ulla salubrior usquam est! ` Rapin lui consacre les vers suivants : Pæonis at sylva per se sublimis ab alta, Florem pandit ovans saturo perfusa robore; At non Ше tamen, non est rubor ille pudoris, Crimen habet, tetro quod flos declarat odore. et renchérit sur les poétes antiques, en lui attribuant une tout autre origine. Felix nympha b Nam patrio quondam cum fors in littore regi t amantem! Non potuit ; factus cœlesti crimine flos est. Rap. Hort. lib. I. v. 451-469. Mais laissons là les fictions charlatanesques ou poétiques, et hâtons-nous d’arriver à no- tre sujet. Les botanistes distinguent une quaran- taine d’espéces de Pivoines, parmi lesquelles, plus encore que la précédente, brille au premier rang la Pæonia Moutan, ou Pi- voine arborescente. L'examen de ces plan- tes, quelque superficiel qu'il fùt, nous mènerait trop loin; d’ailleurs dans une occasion prochaine, nous espérons bien revenir sur leur compte, et en partieulier sur la dernière, l'honneur de nos jardins modernes. La Pivoine à feuilles découpées, est ori- ginaire de la Sibérie , de la Russie septen- trionale, de l'Ukraine, de la Tauride, des bords du Don, du Volga, du Térek, ete., et Savance jusqu'en Crimée, ой on Га ob- servée dans les plaines et sur les collines a La délicatesse extréme de son feuil- lage, en Гаһвепсе méme de ses brillantes fleurs rouges, la ferait rechercher pour Yornement d’un jardin. Mais quel que soit le mérite de cette espèce, introduite depuis longues années(1765) dans nos cultures, elle fut oubliée, dés qu'en apparut, en 1824, une magnifique variété à fleurs pleines. L'his- toire ne nous en est pas connue. Nous savons seulement que le Dr Fischer, du jardin impérial de St-Pétersbourg , l'avait , | | —€883— à cette époque, envoyée à divers établisse- ments de l'Europe occidentale, ой néan- moins elle est restée rare ; circonstance qui nous a engagé à appeler sur elle l'attention des nombreux amateurs de ce beau genre; à ce déterminé que nous fúmes surtout par les beaux individus que nous en avons vus en fleurs сей été dans le jardin Van Houtte. Il n’est pas nécessaire de donner ici la description botanique d’une plante si con- 308° gros, que les racines еп sont fasciculées , vivaces ; les tiges subdressées, cylindriques, hautes d'un pied environ; que les feuilles sont glabres, découpées trés-finement en longs et trés-nombreux segments linéaires, d'une grande délicatesse et d’une extreme. légèreté; que les fleurs en sont solitaires , terminales, d'un eramoisi vif, ete. La variété flore pleno a des fleurs plus amples que celles du type, et pleines dans Pacception de ce mot. nue (le type!). Nous rappelerons done en Сн. L. CULTURE. (PL. T.) Le type de cette Pivoine et sa variété ne sont pas difficiles sur le choix du terrain. Néanmoins elles réussissent mieux dans un sol meuble et assez riche en humus. Ni Pune ni Pautre ne redoutent nos froids, et se multiplient fort aisément par la sépa- ration des pieds, opérée avant le renou- vellement de la végétation, au printemps, mais de préférence en automne. Elle aime des arrosements abondants pendant sa vé- gétation. L: VH. MISCELLANÉES. + 89. ENTOMOLOGIE HORTICOLE. DES PERCE-OREILLES ( FORFICULA AURICULARIS). Un correspondant anglais écrit au Gar- dener's Chronicle pour prévenir les lecteurs de ce recueil que tous les moyens e d es puisque ces sortes d'insectes ont *s ailes, dont ils savent trés bien se Servir, Lefait est vrai, et west guère connu, en gé- néral paraissent que Orsque l'animal est arrivé à l'état adulte ; encore s'en sert-i fort rarement ; et bien que ces ailes d'une grande ténuité, mais fortes mœurs vraies d'un insecte si commun est chose remarquable. Le correspondant du journal anglais ra- conte comment il a appris que les forficules volaient. Il était un jour en contemplation devant un beau Dahlia (GrecorY king Al- fred), lorsqu'un objet vint heurter sa joue oreille, qu'il saisit, avant que l'insecte eùt eule temps de replier ses ailes; et ce qu'il fit ensuite, avec tant de promptitude et de soin, qu'aucune portion n'en paraissait au dehors. Il s'assura alors, au moyen d'une épingle avec laquelle il écarta les élytres et développa les ailes qu'elles cachaient , qu'il ne s'était pas trompé pé. Que les Perce-oreilles aient des ailes, et 3084 c'est un fait indubitale, il ne s'ensuit pas qu’on doive renoncer á les détruire par tous les moyens ade Sans quoi, il ne res- terait rien d’in s les vergers, ni dans les rs on sait que tout est bon à ces MN fruits, légumes, fleurs, jeunes poussss, etc. Un moyen aussi prompt qu’efficace, s de remplir sans la fouler de mousse un peu humide, des petits pots qu'on renverse un peu obliquement sur a sol au pied des arbres ou des plantes. les forficules se retirent en foule pour éviter la lumière du jour; et en visitant ces pots chaque matin, on peut en écraser sous le pied des centaines. Lo VH; + 90. FORÉTS DE Nous entretiendrons prochainement nos lecteurs de quelques Coniferes rares ou nou- velles, et nous démontrerons le grandiose spectacle qu'offre ces arbres dans le paysage, dans les grands pares, ou lorsqu'ils sont dis- séminés sur une vaste drus Deodora, dont la culture est possible á Pair libre, méme dans le nord, en lui donnant quelques soins ti pda i pendant les pre- miéres année sa plantation. On ne doit e vue Tue iet d arbr e, d viles et navales des bois d'une valeur ines- timable. Voici ce qu'on lit de ces arbres dans le jo ээс encore manuscrit d’un din dans l'Inde. « À environ six milles de pod le с тоув- enetre dans une for d’Abies (Cedrus) Deodora. Ces Ahr don aussi magnifiques que dans l'Himalaya; la CEDRUS DEODORA. plupart d’entr’eux, ont 150 pieds de hau- teur, sont aussi ronds, aussi effilés qu'une queue de ны is ont de 15 à 18 pieds de de eircon А l'occasion peo ascension au sommet de la Montagne de Choor, la méme per- sonne s'exprime ainsi «La premiére partie du voyage se fit à travers un terrain marécageux. Nous entrá- mes bientót dans une forét formée des plus rands Déodoras que j'eusse jamais vus. Je suis certain qu'il y en avait là des Me qui avaient 200 pieds de hauteur, et de 2 er pieds de circonférence. Геп me pute n dont la circonférence était de 50 pieds, et je suis sür qu'il y en avait beaucoup d’autres tout aussi gros. » La culture des Déodoras réussirait im- manquablement dans l'Algérie, le midi et le centre méme de l'Europe CHE. + 91. SPIRAEA EXPANSA War. (1). (ROSACEÆ | SPIRAIDEA.) On ne connait pas histoire de la plante en question, ee un. les collections européennes, e aines envoyées du Kamaon en Angleterre, Ше etait connue, nominativement du moins, des botanistes par le catalogue de Wallich (Herb. ind.) ой elle porte le e No 702. Selon M. Lindley (Journ. hort. Soc. 111.75) «est un arbrisseau dont toutes les parties си nr de poils courts et mous. Les sont d’un vert brunâtre; les feuilles piles, elliptiques-lanedoldes, sim- ement de dessus du milieu, blanchâtres en be. ridées en dessus, nullement luisantes, mais entièrement d’un vert jaunátre et obscur. Les fleurs en sont үч roses et forment de larges «— mbeuses, terminales et disposées si uni- forim qu'elles offrent терриген Pane table de fleurs. Dans les échantillons sau- vages ces panicules n’ont pas moins de pouces = diamétre. » ce que nous en l'hortieul- pir tiplie facilement de boutures, үзе гч sur le jeune bois semi-aoúté en autom eut la considérer comm espèce, donnant des fleurs en abondance et d'une assez longue durée. (Вёр.) (1) Sine phrasi specifica, et sie in Lisnurr Journ. Hort. Soc. 1. c. gen belle | : / ГІ | а p 'cola 7 ӘСЕТ | y менед t д e әр т ( JANVIER 1848. Ы CILENESTHES © LANCEOLATA. CHENESTHE à feuilles lancéolées. Етум. уа, j'entrouvre; #235 (я), vêtement (2). Solanaceæ $ Curvanbryæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calyx tubulosus ine- qualiter obtuse dentatus sub 2-lobus de eh ar parum auctus lateraliter fissus persistens. rolla hypogyna infundibuliformi-tubulosa anie ineurvata, acutis margine floccosis es- tivatione valvato- "ntebjeetis, St Lad plicatis, gracilis apice incrassatus exsertus; stigmate cla- vato-bilobo. Васса obovata calyce ine fisso inclusa. Semina n er in pop nidulantia rugosa reniformia; cetera igno Frutices i aa dti Не foliis alter- nis petiolatis, floribus speciosis coccineis v. au- rantiacis (v. purpureo-cyaneis), Басса rubra. Chenesthes Miers, Contrib. to south. amer. Plants, in Hooxer’s гран Journ. of Bot. IV. 336. an is i d E ее ramulis , foliis lanceolatis oceosis, corolla | maribus hoc, parce puberula, loboru antheris lineari-oblongis pra Chenesthes lanceolata Miers. 1. с. 338. Hook. Bot. Mag. t. 4358. (Dec. 1847). Un simple coup-d'eil, jeté sur la figure ci-contre, rappellera sur-le-champ à nos lec- teurs le bel Habrothamnus cyaneus LINDL. (Bot. Reg., t. 20, 1845), ou mieux Jochro- ma (1) tubulosum, figuré dans ce recueil (t. Ir, p. 151) : plante qui offre beaucoup d’affinites avec celle dont il va étre ques- tion, mais qui n’appartient toutefois pas au méme genre. Une autre plante, également figurée et décrite dans la Flore, mais qui lui est immediatement congénére, est le brillant Lycium fuchsioides HB. et K. (Bot. Mag., t. 4149; Flore, t. 1°, p. 157), dont M. Miers a fait le type de son genre Che- nesthes. La спен lanceoluta a été décou- verte sur les monts Quindiu (2) par M. Pur- (1) ue ros (ға). (2) Trés hautes montagnes des Andes, dans le Po opayan, ge ince de la Colombie. (1) Chenesthes cum №, pre etymologia; ^ incaut r 0 - S x Е р (2) Еһ grossissant, le fruit dechire le tube calycinal (Miers. чыў die, qui еп envoya tout récemment des graines au Jardin royal botanique de Kew, en les recommandant comme celles d'un très bel arbrisseau: dénomination qui nous semble parfaitement justifiée. Les jeunes individus, nés de ces graines, furent plan- tés le long d'un mur, à l'air libre, l'été dernier (1847), où ils développérent leurs ombelles, formées de nombreuses fleurs d'un beau bleu foncé, dont les froids de l'au- tomne interrompirent seuls l'évolution sue- cessive. En vieillissant, ces fleurs affectent une teinte rougeätre (du moins, elles revé- tent cette teinte еп séchant, comme il ap- pert de l'échantillon sec décrit par M. Miers (1. с.), qui dit: « La corolle en parait cra- moisie »). M. Ноокев en décrit ainsi les individus vivants : « Arbrisseau de quatre ou cinq | pieds de hauteur, à rameaux herbaces, pu- e à el. Hooker omissa, пес vero ab el. Miers. IV. Lond. Journ. of bot. 1. e. -£963- bescents et parsemés de poils étoilés. Feuil- les alternes , assez amples, ovales ou ellip- tiques-lancéolées, membranacées, aigués, entiéres, atténuées á la base en un long pétiole légèrement tomenteux en dessus, á poils étoilés en dessous; les jeunes feuilles arachnoides, et devenant avec Газе pres- que entierement glabres. Ombelles axil- laires ou plutót supra-axillaires, terminales ou subterminales, presque sessiles, tomen- dants. Fleurs penchées. Calyce urcéolé- cylindrique, inégalement 5-denté, à dents dressées, obtuses ; on y remarque en outre une fente légèrement tomenteuse d’un côté. Corolle cylindrique, glabre, longue de deux pouces, d’un riche bleu pourpré foncé, et légèrement dilatée à Porifice en un court limbe quinquédenté, étalé et tomenteux. Étamines un peu plus courtes que le style et à peine exsertes ainsi que celui-ci. » teuses. Pédicelles greles, filiformes, реп- Cu. Г. Explication des Figures. Fig. 1. Deux étamines. Fig. 2. Le pistil. CULTURE. (5. F.) Aux articles Lycium fuchsioides, Jo- chroma tubulosum, le lecteur trouvera les prescriptions nécessaires pour la multipli- cation et la culture de cette nouvelle ha- bitante de nos jardins. Je ferai observer ici que la culture la plus normale de ces sortes de plantes, Lycium, Jochroma, Cestrum, Habrothamnus, et de toutes les Solanées en général, est de les planter, en riche sol, en pleine terre, 4 Pair libre, pendant toute la belle saison. Ce n'est qu’ainsi qu’elles peu- vent acquérir toute l'ampleur foliaire, tout le luxe floral dont elles sont susceptibles. Plantées 4 Гаіг libre, aprés quelques se- maines de végétation, elles ne sont plus reconnaissables, et quiconque ne les con- naitrait pas bien, les regarderait comme des especes fort différentes de celles qu’on tient en serre ou en pots. Aussitöt que les froids arrivent, on les leve avec précaution, en mottes, pour les remettre en pots et les rentrer dans la serre tempérée, ou, selon leur habitat, dans la serre chaude. L. VH. * 0 ; 2/4 3. Hoya einnamentifolia Hook í e | | | | | JANVIER 1848. 510. HOYA CINNAMOMIFOLIA, nova à feuilles de Cannellier. Ётум. Thomas Hoy, ancien jardinier du Duc de Northumberland, à Syon House, mort еп 1821 (?). Asclepiadacez $ Stapelieæ-Ceropegieæ. — Pentandria-Digynia. CHARACT. GENER. — taphyllus. Corolla apa 5-fida, laciniis planis vata. Corona Calyx brevis "pt lus minusv sit flexis, estivati nx 'slaminea 0 5- RE foliolis > е gyno muticum cum papilla medi sa culatum. en pt ie r- appendiculis iO subpo Iypter . Sem v. sfr Pam ci v. moluccani ra- ‚volle RER aut decum- lis m no coria . membrana- ceis, floribus оине umbelis онен Mille ee ples be n DC. Prodr. 1. e 0 Mem. Wern. Soc. 1. 26, Pr nts . Soc. Hort RN, cat 35. Biv ме Bijdr. 1062. Ехриси. Gen. PI. 3501 et Sup . et III. Mess. Gen. РІ. 270. (177). Watt. Pl. as. rar. 5. Bot. Mag. t. 3425. Wienr. іп Hoox. Bot. Misc. Suppl. I. odr. 459. 7. Tra Lon DD. x Cab. t. 1609. DECAISNE Ann. Se, Nat. 2е ser. 1 Fate sp. Bot. Ma t 788.. ot. Reg 751. Schollia Jaco. f. Eclog. t, 2. Sperlingia Vant . Soc. hafn. VI. 11 - nanthus Hassk. М asi) Beibl. T 24. Acanthostemma Brume l, с attaha . (Оле in Jacq. Voy. t. 114. — is earumque diagnoses adi, lector benevole, Cl. Ресмѕхе Aselepiadacearum revisionem in DC. Prodr. 1. с.) CHARACT. SPECIEI : Н. инна ао caulibus ramisque teretibus , foliis carnoso ceis crassis ovatis acuminatis utrinque nerviis, neis supra planis, medio linea е Hoya nins conde Hook. Bot. Mag. t. 4547. (Janv. 1848.) Hoya coccinea HorTUL. Les Hoya ont surtout cela d'intéressant pour les amateurs, qu’elles peuvent étre placées dans leurs serres, aux endroits sombres et humides, où bien peu d’autres plantes se plairaient , et où elles-mêmes pros- pèrent, en attachant aux murs leurs sucoirs aériens, aux moyens desquels, comme dans leur pays natal, elles puisent dans lat- mosphére humide les fluides nécessaires à leur existence. Une particularité curieuse qu'offrent ces plantes, et sur laquelle se sont tus jusqu'ici les auteurs , c'est de refle- urir toujours au sommet des anciens pé- doncules, indépendamment des nouveaux | que produit leur évolution successive. Aussi (1) Androzona Nos. 2) Pollinia Non. — | | ? | les individus en vieillissant acquiérent-ils | d'autant plus de prix qu'ils donnent plus de fleurs, en raison de l'habitude que nous signalons. Aucune des espéces récemment intro- duites n'a encore fait oublier cette vieille habitante de nos serres, Hoya carnosa, toujours si belle , toujours si ornementale , aux fleurs veloutées et si suavement odo- rantes! Recommandons encore pour les grouper avec elle et en diversifier l'aspect, les H. imperialis, aux fleurs énormes, Н. lacunosa, Pottsii, macrophylla, pen- dula , campanulata (1), ete. Celle dont il s'agit, et que rend double- (1) Physostelma campanulatum Dre, 1. c. IF ment interessante son vif coloris et son beau feuillage, est Tune des nombreu- ses conquêtes botanico-horticoles dues à М. Thos. Lobb, qui la découvrit dans Pile de Java, d’où il l'envoya tout récemment en Angleterre, où elle а fleuri pour la pre- mière fois en juillet dernier (1847). M. Hoo- ker la décrit ainsi : « Tige allongée, ramifiée, volubile , cy- lindrique, glabre, émettant са et là de courtes racines. Feuilles opposées, grandes, ovées , légerem ment peltées, acuminées, épaisses, à la fois coriaces et charnues, quinquénervées , à bords récurves; les 5 nervures centrales, très visibles en dessus et en dessous, et se prolongeant presque jusqu'au sommet ; les latérales moins mar- quées. Pétioles courts, trés épais, renfles au sommet. Pédoncules beaucoup plus courts que les feuilles et portant une om- belle hémisphérique, composée de fleurs nombreuses. Celles-ci grandes, assez élé- gantes, en raison de l'effet produit par le coloris différent de l'androzone. Corolle rotacée, d'un jaune verdätre pále, à seg- ments largement ovés, aigus. Folioles de 'androzone ovées-aigués , charnues , pres- que planes en dessus , avec une ligne éle- vée au centre,et d'un pourpresang foncé.» Сн. Г. CULTURE. Plantées en pleine terre ou dans d'assez grands pots, remplis de terre de bruyére non passée, et placées dans des coins de la serre, Фой le peu de lumiére et le trop d'humidité excluraient d'autres végétaux, les Hoyas croissent avec rapidité, avec vi- gueur, tapissent les murs de leurs belles et épaisses feuilles , entre lesquelles parais- sent leurs élégantes ombelles florales. On peut encore avec avantage les faire grim- (5. CH) per autour des gros arbrisseaux , autour des stipes des Palmiers, des Fougères arbores- centes ou de ces troncs d'arbres enfin, sur lesquels on élève des Broméliacées et des Orchidées, en compagnie d’Aroidées et de Bégonies grimpantes. On les multiplie faci- lement de boutures , pourvues d’un peu de talon et de quelques racines aériennes. L, YH. g) ) , — ) (Полина ч тапа Å ( Dub:to y Ай eds } i | | | | | | | JANVIER 1848. 511. GLOXIMA FYFIANA (нуввтол), GLOXINIE DE FYFE (hybride). Érym. V. ci-dessus, T. II. Février 1846. РІ. Ш. Gesneriaceæ $ Gesnerieæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI : Planta hybrida ex G. caulescente et speciosa (?) (var. maxima! in quodam horto anglico orta; floribus maximis erectis longissime pedunculatis axillaribus soli- tariis, 5 staminibus omnibus fertilibus s ua- libus, rudimentario plane evoluto valde insignis. Gloxinia Fyfiana Hort. Ancı. M. John Fyfe, jardinier à Rothesay , dans le Buteshire, est l'obtenteur de la plante en question, Pune des plus remar- quables, certes , non-seulement aux yeux des amateurs, parmi toutes les variétés ou hybrides gagnées dans ces derniers temps, par le volume et ГастваЫе coloris de ses fleurs; mais surtout, aux yeux des botanistes, par un caractere, qui probablement se pré- sente pour la premiére fois, et dans le genre, et dans la famille des Gesnériacées elle-méme : le développement complet et la fertilité de Vétamine rudimentaire : carac- tére insolite, jusqu'ici, et d'autant plus extraordinaire que c'est une plante hybride qui nous l'offre. Pour ajouter encore à cette remarquable singularité, ajoutez que les fleurs, au lieu d'étre nutantes ou au moins horizontales, sont nettement dressées sur leur long pédoncule, et que le limbe en est régulier: tous caractéres que nous avons constatés sur la plante qui a fleuri en octobre dernier dans le jardin Van Houtte. П est à regretter que le jardinier à qui nous la devons, n'ait pas remarqué les espèces qu'il avait croisées et qui lui ont donné naissance. On suppose que l'un des parents est la Gloxinia speciosa (var. maxima); et, si nous еп jugeons d’après l'habitus et le feuillage, nous sup- poserons, nous, que l'autre est la G. cau- lescens. Elle fleurit pour la première fois еп 4845; et, présentée en fleurs, à diverses Том. IV. expositions d'horticulture, en Angleterre, elle attira partout l'attention par son port singulier, ses grandes fleurs trés longue- ment pédonculées, blanches et d'un riche violet à l'intérieur, mais à limbe amplement bordé de blane. Nous ferons observer en passant que le caractére si particulier que nous signalons, la fertilité et le dévelop- pement de l’étamine rudimentaire , est com- plétement passé sous silence par les écrivains horticoles anglais qui ont parlé de cette hybride , et à qui sans doute il est échappé. Nous en donnerons une description som- maire. Descr. Port de la С. caulescens ; pétioles très longs, très robustes, canaliculés en- dessus , rougeätres (ainsi que presque toutes les autres parties de la plante); feuilles amples, ovales-oblongues , tomenteuses-v loutées (à reflets soyeux, blancs), purpures- centes endessous et à bords crénélés, subré- volutés. Pédoncules très longs (15-15 cent.), dressés, pubescents, axillaires, solitaires , assez rigides. Fleurs érigées, Calyce petit, à lacinies profondes, deltoïdes, aiguës , ré- volutées au bord, d’un vert pâle. Tube périanthien obscurément sillonné (5 sillons plus distinets que les autres dans la direction médiane de chaque lobe), arrondi-5-angu- leux à la base, très finement pubescent. Limbe régulier, étalé, formé de cinq lobes rhomboïdes, égaux, dont deux ou trois quelquefois imbriqués, les autres distants 3 311^ (ou tous distants), légérement ondulés. А l'intérieur le tube est ruguleux et pointillé de pourpre à la base, au-dessous de la grande macule violette , qui en oceupe plus des deux tiers. Etamines 5, subégales, toutes fertiles; à anthéres conniventes , dont les filaments blancs, trés glabres , atteignant -€963- peine le milieu de la corolle. Style plus long que les étamines, robuste, glabre ou à peine poilu à la base; stigmate petit, subbifide, fistuleux. Ovaire trés petit, légérement poilu, entouré de 5 glandes oblongues, : distantes. Ovules nombreux , fertiles (?). Сн. L Explication des Figures. Fig. 1. Corps staminal. Fig. 2. Ovaire et style. Fig. 9. Coupe transversale de l'ovaire. CULTURE. A l'occasion des diverses espèces de Gloxi- nia, déjà décrites dans ce recueil (T. IT), le lecteur trouvera tous les renseignements | nécessaires à la culture et à la multiplica- tion de ces aimables plantes. L. VH. MISCELLANÉES. -—— + 92. MANIÈRE DE FAIRE FLEURIR LE CYRTOPODIUM ANDERSONI. (ORCHIDACEE.) Un hortieulteur anglais , рр réussit à faire fleurir plusieurs espèces de Cyrtopodium, entr’autres celle dont il s’agit. On sait qu уннар сез sortes de plan- tes se montrent ves nos serres assez ге- belles à la floraiso Aussitót qu'il s'aperçoit que des boutons à fleurs se montrent à la base des pseudo- bulbes , il dépote les plantes, leur enlève toute la vieille terre, en coupe toutes les ui M. Appleby, oupée de mé бте et de terreau de feuilles à à (Тоқ ideo mands le tout mélangé par égales “apps auxquelles on _ ajoute un 8° dos con J ment développées; 1 et termine l'opération par un bon arrose- ment pour consolider le tout. Il les place г dans Pendroit le plus chaud de la rrose d’abord ;là,ila modérément et opio nte peu à peu les quantités d'eau jusquà ce que les feuilles soient entiére- r peu d'engrais liquide un dice par semaine , afin de déterminer la for tion de vigou- reux pseudobulbes, sans lesquels toute es- pérance de floraison reste Dès que les иены int achevé leur végétation, il réduit graduellements les ar- rosements, et laisse les plantes entiérement а вес, lorsqu’elles sont а Pétat de repos. Dans cette occurence, et pour mieux assurer ce repos, il les relégue dans une serre froide dont la température est d’environ 55 Faur. (10 + OR.) - (Rép. extr. Gardn. Chr. écbre 1847.) € + } Macleania coxoala (hl | | JANVIER 1848. 312. MACLEANIA CORDATA, MACLEANIE Q feuilles en cœur. Етум. M. John М? Lean, négociant péruvien, zélé promoteur de la botanique. Vacciniaceæ. — Decandria-Monogynia. ri connato | tapt ro, te supero obsolete (v. manifeste) 5-dentat Сона „calycis limbo inserta tubuloso-eylindr 5-dentato. Sta- inserta d inc ed usa, filamenti 8 monadelphis, antheris muticis a ке іп tubulum simplicem roductis. Ovarium inferum 3-loculare, loculis mu tiovulati. Stylys filiformis simplex; stigmate o Frutices E Thibaudie v. Ceratostemmalis, floribus numerosis axillaribus secundis; E liis subsecundis, ramorum cortice deciduo. Із infra es. mina 10 ime corollæ Macleania Hoox. 1с. Pl. II. t. 109. Bot на Donat іп DC. Prodr. УП. 576. еи. Bot. Reg. t. 25 (1844). EA БЕБІ и. foliis ovali-oblongis pentangule tubo re extusque glaberrimo, limbi 1 Macleania cordata Non. SYNONYM. Macleania cordata HORTUL. Gaultheria cordata HonTUL. Le genre Macleania, trop voisin du Ce- rastostemma et surtout du Thibaudia, dont il ne différe guére que par l'unique tubu- 1 1 , 2 +ha + peu de représentants dans nos collections, par cette raison sans doute que leur culture n’y a pas encore complétement réussi; саг sous tous les rapports (feuillage et fleurs) ces plantes méritent de fixer Pattention des amateurs. On possédait déjà dans les jardins les M. angulata Hook. et longiflora Lip. Celle qui fait le sujet de cet article sera la troisième. Elle est extrémement voisine de la seconde, à laquelle nous l'eussions réunie spécifiquement, si le Dr Lindley n'eüt dit et représenté les feuilles de sa plante sessiles , tandis qu'elles sont manifestement pétiolées dans la nótre, dont les fleurs, beaucoup plus nombreuses en apparence que dans la sienne , ont en outre le tube corolléen plus étroit, le calyce non cilié, la tubulure anthérale aiguë, entière et non bifide, etc. le n'a également rien de commun avec la M. cordifolia Bentu. (Pl. Hartw. 255), dont elle différe surtout par sa corolle pen- tangulaire et non cylindracée, des feuilles lancéolées et non ovées, trés obtuses, etc. L'échantillon fleuri qui a servi de modéle à la figure ci-contre et pour notre deserip- tion, provient de l'établissement de M. Ja- cob-Makoy, de Liége (1), chez qui cette plante a été introduite vivante, en 1842 ou 1845, par М. Ghiesbregt, en compagnie, dit-on, de deux autres espéces, les M. coc- cinea.... et insignis...., que nous n'avons oint eu encore l'occasion d'observer. L'échantillon en question, écrit l'honorable hortieulteur précité, a été coupé sur un arbrisseau bien ramifié, haut de quatre pieds environ, ей couvert de fleurs d'un rouge päle et jaunes intérieurem ent. Descr. Arbrisseau dressé, ramifié , trés glabre; à rameaux ligneux , trés vigi: dresses, les adultes d'un rouge noirätre; les plus jeunes , verdätres. Feuilles serrées , spirales-alternes, oblongues-lancéolées, trés obtuses et recourbées au sommet, cordi- eme à (1) Les individus qu’en possède l'établissement Van Houtte, n'étant pas encore en fleurs au mo- ment où nous écrivons. > formes à la base, épaisses, étalées , 5-6-ner- vées, coriaces, d'un beau vert tendre. (Nervures arrondies-arquées , n'atteignant pas le bord , et jointes-réticulées entre elles | par des veinules distantes , immergées en- dessus, subproéminentes en-dessous). Elles sont longues de 5 pouces, environ , larges ФА — Ат, à bords obsolétement sinueux et révolutés. Pétiole trés court, épais, plan en - dessus бі; ине АНИНЕ sur un cal caulinaire p Fleurs trés паведна; ternées ou plu- töt quaternées, axillaires, nnilatérelas; sub- horizontales ou pendantes, garnissant le sommet des rameaux, sur pres d’un pied de longueur, longues elles-mémes de plus d’un pouce. L’un des quatre pedicelles, passant ordinairement autour et de Pautre cóté de la tige. Pédoncule commun, trés court, muni á la base de minimes bractées ovées, ciliées, brunes, subbisériées, for- mant l'involucre (pérule florale persistante). Pédicelles robustes, renflés légérement au sommet , longs de 2 de pouce, portant à la base une bractéole, et deux autres plus haut, alternantes ; toutes trois conformes , trés petites, appliquées. Calyce court, conné avec l'ovaire , 5-anguleux-aile, à lacinies (5) libres, deltoides, aigués-mucronulées, cour- tes, appliquées, corolle insérée sur le ré- ceptacle (et à la base des lacinies calyci- nales); tube 5-angulaire, un peu élargi à la base, sensiblement atténué au sommet, épais, charnu, jaune orangé et trés glabre en-dedans; lacinies valvaires, étroitement deltoides, velues-soyeuses et jaunätres en- dessus. Disque obsolétement lobulé, dé- primé-creux au centre; style robuste, subexsert; stigmate capité-tronqué, trés finement papilleux. Filaments staminaux soudés en un eorps charnu, rosé, et en partie libres au sommet; anthéres adnées longitudinalement au filet, quadrangulai- res-inégales , velues-papilleuses , prolongées au sommet en une ligule simple obtuse ou aigué; en-dedans, le sillon médian est plus ou moins КИБ 2 ad forme. Ovaire charnu 5-loculaire; ovules nombreux, ascendants , fixés à des placentaires charnus, portés par un spermophore central. Baie..... Сн. L. CULTURE. La culture des Macleania, pour étre ra- tionnelle et normale, présente, je l'avouerai, quelques difficultés, pour l'annulation des- quelles il suffit néanmoins de consulter les circonstances de l'habitat et de la station na- tale de ces plantes. Elles croissent, en effet sur des montagnes élevées (les Cordiliéres ou les Andes), balayées par les vents et sous l'influence d'une vive lumière, d'un soleil vif, dans un sol calcaire, pierreux ou sablon- neux. Ces eirconstances doivent guider le eultivateur, qui, en conséquence, tiendra ces plantes dans une serre tempérée, vive- ment éclairée et bien aérée; il les plantera dans un sol composé et entremélé de petits fragments de briques ou de pierres calcaires (moellons), dans des pots assez larges et dont un ample drainage laissera prompte- (S. FR.) ment écouler les eaux d'arrosements, qu'on prodiguera pendant la belle saison. La multiplication n'a lieu jusqu’iei, dans nos serres, que par le bouturage; mais la consistance ligneuse et rigide des rameaux appelle aussi tous les soins de l'hortieulteur, qui choisira pour cela l'extrémité non com- pletement aoútée des ramules, en les cou- pant dans une articulation. П en retran- chera les feuilles inférieures, qui géneraient lintroduetion en terre de la base du ra- mule, et plantera les dites boutures dans de trés petits godets, remplis de sable blane pur. La chaleur d'une couche, la protection d'une cloche de verre, une surveillance con- tinuelle pour chasser l'humidité, feront le reste; et la radification, quoiqu'un peu len- te, dédommagera l'opérateur de ses soins. L. VH. аныз cl ашаны ааа ауды зы са аа ы Ais 4 ELE er ss 2 } ' A © 0 la VLC C«X | O10 Fook AEB lO лыг Fe ESS FEVRIER 1848. 515-514. SOLANDRA LIEVIS. SOLANDRE LISSE. Ётум. SorawpER, élève de Linné, compagnon de Joseph Banks, dans son voyage de circum- navigation avec le capitaine Cook (XVIIe siècle). Solanaceæ $ Datureæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. ge ae tubulosus 3-5-fidus sistens. Co infundibuliformi- жале? еа j limbo lic са lobis ы ndulatis. 5/а mina 5 corolle tubo inserta adsce gen d antheris longitudinali iter de li- mplete quadriloculare, disse meus medium delique , al- calyce Swen ine fisso n © lumen е carnosum ices Am sarmentosi, foliis т ipeo ramulorum confertim alternis obovato- oblongis integerr arnosis, floribus ter- usd Я solitariis viser Exouicn. Gen. РІ. 3846. D’immenses fleurs en trompette, d’un coloris agréable , d'une odeur suave, une culture extrémement facile, caractérisent surtout les 4 ou 5 espèces de Solandra que nous possédons dans nos serres (8. grandi- flora, nitida, viridiflora, guttata) (1); et malgré ces incontestables et brillantes qua- lités , elles sont extrêmement négligées dans les jardins, où on les rencontre rarement. Espérons que celle, doni il va être ques- tion, si remarquable par le grand volume de ses fleurs, rappèlera l'attention des ama- teurs sur des plantes aussi éminemment ornementales. La Solandra levis est encore une de ces plantes envoydes du continent еп Angle- terre, sans désignation de nom ni de patrie: fait bien regrettable, qui se renouvele trop souvent, et dont le moindre inconvénient est de nous faire revenir -d'outre-Manche (1) L'espèce connue dans les jardins sous le nom de S. oppositifolia est notre Hillia pra- sientha (У. Fiore, t. HT, pl. 188 TOM. IV. Solandra Swartz (пее L. f.; пес Коти; пес Mean.) in Act, NS or Ind. occ. 1, 387. t. 9. Jaco. Ном. tato deis ent lim | patenti reticlatim venosi lobis margine undulato-crispatis. Hoo Solandra levis erg) et Hook. Bot. Mag. t. 4545. ces mêmes plantes, non-seulement comme nouvelles, mais ornées trop souvent d'un nouveau baptéme, qui surcharge d'autant la nomenclature systématique, déjà si em- brouillée (1)! Elle parait avoir été jusqu'iei confondue avec les espéces que nous avons citées , et sur lesquelles elle l'emporte par le volume plus considérable et l'odeur suave de ses fleurs. M. Hooker nous en donne (l. c.) la des- cription suivante : « Arbrisseau d'un port humble (dwarfish) de 2 pieds de haut., r ramifié, à branches longues et sarmenteuses (celles-ci glabres, ainsi que toutes les autres parties de la plante), cylindriques , les plus jeunes herbacées et indiquant une croissance 1) Cest ainsi a tout ar ей ges ( janvier 1847) le az notre Hypoeyrta scabrida , Flore, E HI. РІ. 238), nom Is ement à son égard etc., ete. 1 du continent jouent de malheur en passant le détr 313-314 rapide. Feuilles alternes, petites еп comparaison de la ee: база (au moins sur les bryn- ches flor: oa. ou un peu obovées, aigués, entières, lisses sur les deux faces, d'un vert som-- bre en dessus, plus päle en dessous, penninerves. > pourpres, longs d’un pouce et demi. amples, solitaires, terminales, de = d’un > de longueur. Ce qu’on peut appe- ler le pédoncule est extrémement court et épais, s’articule avec le "e de la branche et n'a pas un demi-pouce de long. Calyce long de 4 pouces, m, ne a а › S-anguleux; en ley -%999- entiéres, aigués. СогоПе ргёз de trois fois aussi longue que le moitié inferieure du tube est к, ачан he moitié supérieure campanulée, Porifice, avee cinq cótes s'atténuant au sommet et là se ramiflant en réseau; limbe étalé, profon- dément 5-lobé; lobes réticulés, remarquablement crispés et ondulés au bord. Étamines incluses. Style saillant d'un pouce au-dessus de la gorge de la corolle; stigmate convexe et légèrement di- laté. » GH. da. CULTURE. Deux moyens se présentent qui tous deux font produire aux Solandra des effets d'un aspect hautement ornemental; l'un consiste, de la part de l'horticulteur, à les laisser à eux-mémes et à se contenter d'en palisser les longs rameaux sarmenteux , qui se ter- minent bientót par des fleurs; l'autre, au contraire, à les rabattre et à les tenir nains et en buissons. Ce dernier mode, en contra- riant la nature, leur fait produire beaucoup (S. СН) plus de fleurs. Ils se plaisent en serre chaude, dans une terre forte, un peu hu- mide et renouvelée assez souvent. On devra fréquemment en visiter le feuillage, assez sujet aux attaques des insectes parasites. On les multiplie avec une facilité extréme de boutures un peu aoútées, faites sur couche chaude et sous cloche. L. VH. MISCELLANÉES. 1 93. MORPHOLOGIE VÉGÉTALE. PÉRIGONIOCOLLIE. En ce mois, (décembre) la Gesneria Ge- roldtiana (v. Fiore, t. IL, avril 1846, SSH étale tout son luxe. ral. colore (et non vermillon en dessus et jaune en dessous) jaune päle, sauf age нна rares he 0 e fleur nor- male, se sont soudées енен де та- niére à n'en former qu'une, pourvu d'un seul périgone. Elle a 8 lobes, plus les rudi- ments obsolétes de deux autres; 7 étamines Nous nous proposons de suivre le déve- loppement de l'ovaire, qui probablement doit être double, puisqu'il y a là soudure latérale intime des deux fleurs distinctes. Cn, b. 2 4 Cecopeqta Cirio tarta ‹ ( ( | FEVRIER 1848. CEROPEGIA CUMINGIANA, CEROPÉGIE DE CUMING. Érrm. Voyez ci-dessus, Tome II, Juin 1846, РІ. IV. Asclepiadaceæ $ Stapelieæ-Ceropegieæ. — Pentandria-Digynia. CHARACT. GENER. У. ibidem. CHARACT. SPECIEI. С. volubilis glabra, fo- liis ovatis basi зч MN onge attenua- tis acutis tenuibus, p olium medium си kurios, se alla MODE corolla m clavato laciniis o longis glabris apice co- er қайны, бева staminea (1) ampla, foliolis exterioribus acuminatis , approximatis interiori- bus ie ps exteriora vix duplo superantibus. De, (ad. sicc.!) Ceropegia Cumingiana Due DC. Prodr. VIII. 645 (Cumine, Herb. Philipp. № 447). Hook. Bot. Mag. t. 4549 (Janv. 1848]. Cette espéce, quel'on peut regarder comme la plus élégante parmi celles de ses congé- néres qui aient été introduites jusqu'ici dans nos collections, se recommande tout d'abord aux amateurs, par son bel et ample feuillage, ses nombreuses fleurs fasciculées en cyme et d'un coloris varié. Elle fut primitivement découverte, aux environs de Manille, par M. Hugh Cuming, qui visita les Philippines pendant les années 1856, 1857, 1858 et 1859, et l'en rapporta en échantillons desséchés, parmi lesquels eeux déposés dans le riche Herbier de M. Delessert , servirent à la faire détermi- ner par M. Decaisne, dans son excellente revue des Asclépiadacées (1. On en doit l'introduction à l'état vivant à M. Thos. Lobb, qui de son cóté la découvrit dans l'ile de Java, et Гепуоуа de là en Ап- gleterre, ой elle fleurit en été. Nous avons cité ci-dessous, en note, la variante dia- gnostique de la couronne staminale de cette plante, telle que la donne M. Hooker, qui eut l'avantage de la décrire d'aprés le vivant: circonstance dont ne put profiter notre sa- vant collaborateur, qui ne put décrire que d’après le sec. Or, chacun sait combien la dessiccation altére les organes floraux, sur- tout dans des plantes ой ils sont aussi ténus, aussi compliqués que nous les offrent les Asclépiadacées. Voici la description de M. Hooker : « Arbrisseau glabre, volubile, à tiges eylindri- ques, lavées de rouge. Feuilles opposées, ovées- acuminées, submembranacées , cordées à la base, souvent teintes de brun, à nervure médiane rouge, es par d'assez longs pétioles flexueux. Pédoneules aussi longs que la moitié de la feuille et terminés par une cyme composée de huit ou dix fleurs. Pédicelles munis de bractées subulées à la base. Calyce profondément quinqué- partite, à segments subulés, étalés. Corolle d'un pouce et demi à deux pouces de longueur, à tube contracté au milieu, d'un blanc de créme; à limbe d'un pourpre chocolat, avee une bande transverse pàle; à segments amples, connivents. Couronne staminale double; l'extérieure form de cinq dents, courtes, obtuses, doubles, légi- rement incurves; l'intérieure d'autant d'autres allongées, claviformes, ligulées, conniventes, trois ou quatre fois aussi longues que les extérieures, et toutes poilues. » Cn. L. Explication des Figures. Fg. 1. La couronne staminale double. (1) Corone stamine germes foliolis externis brevibus bifidis , vitibus Hoox. }. c. (ad vivent.) internis ligulato-clavatis exteriora multo superantibus conni- 3155 -LF CULTURE. Le contraste de couleurs plus vives que présentent les fleurs de cette espèce avec celles de la Ceropegia elegans, aux tons sombres, et son beau port, feront un bel effet dans nos serres, en plantant ces deux espèces non loin l'une de l'autre. Toutes deux se plaisent dans la serre chaude, aiment une terre assez forte et un peu hu- mide, et veulent étre palissées, prés des jours, le long des chevrons ou du toit. Leur feuillage, sous lequel s’abritent vo- lontiers les kermés, ou cochenilles blan- ches, devra:étre souvent visité et lavé. On les multiplie trés-facilement de boutures herbacées, faites à la façon accoutumée sur couche chaude et sous cloche. L. ҮН. MISCELLANÉES. ————— + 94. CULTURE DU FUCHSIA MACRANTHA. Dés que la Flore des Serres et des Jardins de l'Europe eut publié la figure du Fuchsia macrantha, tous les amateurs s'empressé- ent d'aequérir une plante dont la végéta- tion luxuriante et les magnifiques grappes florales offraient un si grand attrait. En outre l'extréme facilité de la culture et de la multiplication ordinaire, chez ces plantes, ajoutait un grand prix à cette acquisition чле. Il est toutefois réservé au tempa à l'expérience de démontrer се qui a ira sous ce rapport de ladite plante, aussitöt qu'une culture rationnelle lui aura été appliquée. Dans le but d'étre de queque. utilité sous ce point de vue aux Amateurs qui possédent ce Fuchsia, je transcrirai ісі ce qui m'est arrivé à son égard. Dans les premiers jours de mai der- nier , j'en reçus un individu, haut à peine de trois pouces. Je l'en tourai asst de tous les soins qu’on prodigue ordina ment aux nouveautés de prédilection ; je la plantai dans un riche compost et la placai le plus pres possible des vitres sous un chássis bien approprié á la circonstance, espérant bien qu = allait у ргозрёгег. Mon 5n fut déc chaine. Pour m'encourager davantage, un hortieulteur en renom m'apprit qu'il avait Ma perdu plusieurs pieds de ce méme Fuchsia, et qu'il avait renoncé à s'en pro- curer d'autres, dede qu'il était d'en aban- donner la cultur Dans cette мазалы , je pris le parti de sortir ma plante de la bache, avec le vague espoir que l'air libre la je et je à remplacer l'ancien compost par un ter- reau de feuilles bien опо. dont je remplis une petite caisse en bois. Je Гу fixai, en le maintenant au-dessus des bords, à l'aide d'un léger exhaussement , et je placai, ainsi planté, à l'ombre de quelques oiriers. "ә ` Dès ce moment je remarqui chez ma plante une amélioration notable, un mieux sensible; et aujourd’hui, 5 novembre, elle а développé de grandes feuilles dun beau vert foncé, à reflets pourprés; et sa belle vegetation démontre que j'ai enfin decou- vert la véritable culture dui lui convient. Je lui ai déjà enlevé deux pousses latérales, qui se sont enracinées , dans des pots, pla- cés à l'air libre et à nu sur le sol. Ces deux jeunes pieds sont pleins de vie et de santé. Je conclus de ce fait que, si pendant un b obtenu les fleurs; ce qui, je ен bien, ne saurait tarder "désormais, grâce veau mode de le traiter, dont la en actuelle me garantit le succès futur м (Traduit du Maandschrift voor Tuinbouw. L. VH. тте var ыл villatus oz PACED ? aM FEVRIER 1848. 516. PHARUS VITTATUS, PHARUS @ bandelettes. Етум. depos, étoffe; bandelette; à la Jamaïque les nègres emploient les feuilles de plusieurs espèces Gramineæ 6 Oryzeæ. mine, altera a parva оаа eset; altera sessilis foeminea sc. Glume embranaceæ muticæ, paleis breviores inæquales. Paleæ 2mem branaceæ inferior trinervia subcarinata acuta; дн n var via. Stamina 6, ovarii rudimen quamulæ 2 glabre integre des = membranaceæ с mu ч leis brevior . Paleæ 2 mutice; inferior indu- rato-e oriacea tereti-involuta su er iorem angus- lvens. Stamina nulla. - T pro funde lon туын ENS indurato-cartilaginea laxe inelusa Gramina elata, foliis рен ав planis nervoso-striatis ; panicule nales ; ramis sim- plicibus s subfastigiatis ; mae te: à ramos spicatim xxm Kenton, Enum, РІ. I. 16. à divers usages économiques. — Moneecia-Hexandria. AT. pep, Jam. 344. Lawx. cuspis 769. Pal pine .M Gen. pl. 414 ai. yes Gen. Pi, { V. 409.5 5 8, sp у. 396. Ръка? Rell. Henk. І. 345. Ѕспвлр. ined, Nees ab Es. in Manr. Әсер; sis 302. Rapp. Agrost. Bras. 21. HB. et K. Nov. Gen. I. CHARACT. E P. humilis genen 0 quati бет pe atropurpureus, foliis eis acuminatis fenestra- (ita ut facies folii supera fiat infera); panicula ramosissima tota scabrida; р culo ree е مول ور‎ ribus masc. hexan- inimis superis pedicellatis; foem. inferis min subsessilibus, palea и: slongao-rest rata pu- bese te glumis multo longio E vittatus Мов. sub t. pres. De ces myriades de végétaux de toute espéce, dont le Créateur s’est plu a orner le globe, les plus utiles, les plus précieux, sont les Graminées. Ce sont elles en effet qui nourrissent l'homme, les animaux ruminants et une foule d'oiseaux. Dans l'hémisphère boréal, c'est le blé, le seigle, l'orge, l'avoine, le millet; sous les tropiques le maïs, le riz, la canne à sucre; etc. Il sem- ble, que la Providence, dans ce but élevé, ait voulu, dans sa bienfaisante prévoyance les prodiguer partout; ce sont en effet, les plantes les plus vulgaires dans chaque con- tree; elles croissent en tous lieux, sur les li- sières des bois, dans les champs, le long des chemins , sur les murs, et s'avancent méme jusques dans les rues des cités. Mais les (1) Confer Rich. Embr. endorh, t. 4. Note de l'auteur. bienfaits que l'homme industrieux en tire ne se bornent pas à sa nourriture; il a su employer leurs dépouilles sèches (chaumes) à divers usages économiques; le pauvre en couvre sa chaumière et sen fait, à peu de frais, un lit sain et commode. Le luxe en fabrique des chapeaux légers, de petits pa- niers, divers ustensiles. Sous les tropiques, où ces plantes acquièrent souvent des di- mensions gigantesques (les Bambous), les indigènes construisent des maisons entières avec ces seules plantes, qui leur servent en- core à une foule d’autres usages. Tout le mon- de sait, que le sucre, cette denrée devenue indispensable dans notre économie domes- tique, provient d’une graminée (Saccharum officinarum L.). La thérapeutique aussi а B 316b su utiliser plusieurs d'entre elles au soula- gement de l'humanité souffrante. Enfin , une foule d'autres, en l'absence de celles que l'on eultive exclusivement pour la nourri- ture des hommes, pourraient étre encore utilisées dans ce but; citons notamment : Eleusine coracana; Paspalum scrobicula- tum; Panicum frumentaceum, miliaceum et pilosum; Penicillaria spicata; Andro- pogon Sorghum et saccharatus ; Setaria ita- lica et germanica; Zizania aquatica; Pha- laris canariensis; Paspalum exile; Ро abyssinica; Stipa pennata; etc., etc. Mais l'examen d'une question aussi riche de faits importants, pour être traitée convenable- ment et d’une manière même sommaire, nous ménerait trop loin. Quelques soient leurs mérites et leurs vertus, les graminées en général sont re- jetées de nos jardins. Cette exclusion est-elle juste, nous ne le pensons pas; car un grand nombre d’entre elles у produiraient beau- _ coup d'effets par leur port pittoresque (nous . ne parlons point des gazons en pelouse ou en bordures). А peine rencontre-t-on cà et là, le superbe Arundo donax, et surtout sa variété à feuilles rubannées, susceptible de s'élever à 12 ou 15 pieds de hauteur, sous l'influence d'une bonne culture et e d'une saison chaude; la Phalaris arundina- . cea picta, dont je. rubans d'or, font un si agréable effet sur le bord des eaux; la Slipa pennata, agitant ses panaches au moindre souffle d'air, et dont on peut faire de jolies bordures, en compagnie de la Fes- tuca glauca, ete. La graminde qui fait le sujet de cet article et nous a suggéré le préambule ci-dessus ‘ a été introduite du Guatimala, par les soins du chef de l'établissement Van Houtte. Elle eroit, selon toute apparence, dans les en- droits marécageux; ce qu'indique suffisam- ment la nature de ses racines et la пегуа- tion réticulée-fénestrée de ses feuilles. Elle mérite d’être cultivée comme plante d’or- nement, en raison des élégantes bande- lettes blanches serrées, qui décorent ses —€283- larges feuilles et tranchent sur le vert foncé ou pourpré co зе ts mêmes (fe- melles) vivement colorées de blanc et de pourpre, et forment une ample рапісше terminale. L'analyse nous а paru démontrer qu'elle appartenait bien au genre Pharus, qu’elle venait augmenter d’une espèce nouvelle et bien distincte , remarquable surtout par sa petite stature et son mode de nervation. ‚son Lassez Descr. Plante de 8 ou 10 pouces de haut., ar- quee-penchee, ve (à l'exception de la рапісше) d’un е tors sur lui-méme (de sorte que la face supérieure de la feuille en devient Pinféricure); feuilles obo- s-obtuses e dessus en réalité !) et bordées (ad lentem) de ne points élevés-ar- gentés. La face supérieure (inférieure sans la tor- go ese du pétiole) see beau vert luisant ou pâle. Рішісіе trés amples, агады, entiere- ment scabres-pubescentes et d'un pourpre noirá- tre. rent long, cylindrique, strié ; rameaux comprimés-plans du côté de l'insertion des épil- lets, arrondis de l’autre, et par cela même un peu zigzagués. Epillets géminiflores, monoiques, nom- breux, brièvement pédicellés (3-4 lignes). FLEURS MALES très petites, hexandres, placées au-dessus des femelles et alors un peu plus longuement pé- dicellulées. Glumes 2 inégales, colorées (invo- lueres), très petites; 2 internes (paillettes) plus grandes, trinerves, à bords hyalins, membra- nacés (calyce) ; squamules 4, dont 5 courtes, ar- rondies, et une plus grande externe acuminée (corolle! (1)). Étamines 6, à filaments divariqués, (1) L'étude, d'ailleurs si wp m Стайлга, а été rendue bien wid et bien difficile, T donnés, selon le caprice des an à ces diverses оний de la fleur : dans lesquelles ils ont vdd voir autre chose qu'une enveloppe externe (involucre) et deux internes, le calyce et la corolle, > 316 bisériés-inégaux; loges des antheres divariquées aux deux extrémités. FLEURS FEMELLES, presque sessiles, longues de plus d'un pouce: 2 glumes, á peu prés semblables á celles des máles; 2 in- ternes, dont l'extérieure trés robuste, coriace, épaisse, allongée-rostrée, tomenteuse, á bords ré- volutés en dessus (fesant sillon longitudinal) et enveloppant le seconde, qui est mince, hyaline et entoure le style, celui-ci est comprimé, un peu plus long qu’elles deux et se divise an sommet en trois longs stigmates divariqués, papilleux. Squamules (corolle) nulles. Caryopse (non exami- ée). Nous avons cru devoir beaucoup abréger cette description, que complètent d'ailleurs suffisam- ment nos analyses ci-contre. Сн. L. Explication des Figures. Fig. 4. Fleur femelle, (6) surmontée de la fleur mâle (a); (celle-ci réduite à ses enveloppes les plus externes). Fig. 2. fleu Fig, 4. Style et ovaire. r mâle isolée, avec ses enveloppes internes. Fig. 5. Une étamine. CULTURE. Cette petite plante, groupée ауес des Bro- méliacées, des Aroïdées, des Fougères et des Orchidées, au milieu desquelles elle se plait très volontiers, contribuera pour sa bonne part à l'ornement de la serre, par son joli port, son coloris général pourpré, ses fleurs mêmes, et surtout son feuillage élégamment veiné de larges bandelettes blanches, d’un bel effet sur le ton sombre du fond, Il faut en tenir les racines humi- des. Elevée seule, on la eultivera à Ja facon de l'Anectochilus setaceus (Voyez t. II, févr. 1846, pl. VI). Multiplication facile par la séparation des rejetons, qu'on traite aussitót comme plan- tes-méres. Г. VH. MISCELLANÉES. + 95. DES CONDITIONS DE LA MISE A FLEURS DE L'INGA PULCHERRIMA (1) ЕТ DE QUELQUES AUTRES ARBRISSEAUX EN GENERAL, par W. Woop, n’York. L'Inga pulcherrima est Yun des arbris- seaux а fleurs les plus brillantes qui aient été introduits jusqu'ici dans nos serres chaudes, et en raison de sa taille peu élevée, il convient surtout à de petites collections choisies. Pour bien fleurir il demande à être limité dans sa végétation ; il prospère compost ordinaire et endure des Oppositions extrêmes de température; ses fort desirable. Peu de plantes, en effet, ont plus de droits à Pattention des Amateurs ussi, appartenant à une classe de plan- | tes dont les habitudes naturelles de végéta- tion sont peu favorables (chez nous) à la formation de boutons à fleurs, rebelles jus- (1) Voyez la figure de cette plante, Flore, tome ler, page 57. 3164 qu'ici à toutes les tentatives opérées pour les en obtenir par la culture ordinaire, elles nous offrent sous ce rapport un sujet conve- nable d'investigation pour rechercher les causes de son infertilité, ainsi que celle des autres végétaux qui se montrent dans le méme cas. La cause principale à laquelle il faille as- signer son improduction florale est Гіпаой- tement de ses pousses ; mais comme défaut n’est pas seulement le résultat de l'insuffisance de l'exposition à l'air libre, а la lumière et à la chaleur, j'en signalerai bon , , ` qu’on leur vegetation an- nuelle, de l'attention qu'on a mise à amener leur repos : double circonstance qui doit varier selon les habitudes des espéces, sur- tout de celles à feuillage décidu. L'Inga pulcherrima. appartient à cette derniére catégorie d’arbrisseaux; son bois et dur; il émet des branehes ou pousses comparativement petites et gréles. Une vé- gétation excessive, luxuriante nuit à sa fer- tilité; or, notre plante se fait surtout re- marquer par la condition opposée. On réussira par le traitement suivant à en ob- tenir une bonne floraison : drainage suffisant en dessous , lui sera fort profitable. Dans la serre chaude, la tempé- rature à laquelle il sera exposé, variera de 60° à 75° Ғанк (12-18+0 В.) en été; miére partie de l'été, en par semaine un engrais liquide affaibli (dans la proportion, par exemple, d'un litre d'en- grais pour quatre d'eau pure), tout le temps que durera sa période de végétation la plus vigoureuse. és que les pousses de l'année courante ont atteint environ un pied de longueur, -£963- que le bois en parait affermi, on doit les arréter en en pincant les extrémités. Quinze jours aprés environ, on rabat indictincte- ment chaque pousse au-dessus du 2*, 5* ou де nœud, dans le but d'en aoûter les par- ties inférieures, et de les mettre en état de condenser les sécrétions nécessaires á la production des fleurs. Au fur et á mesure que les pousses s'aoütent, la circulation de a seve sera suffisamment retenuc, pour prévenir l'exeitation prématurée des bour- geons, en placant la plante dans Pendroit le plus sec, le plus froid et le mieux éclairé et aéré de la serre. Les arrosements or- dinaires devront étre graduellement dimi- eurs. 19 Toutes plantes, soumises á une culture artificielle en pots, ete., d’apres leurs habi- tudes et leurs exigences respectives de vé getation, et d’apres les differentes quantites habitudes jointe & la période de temps que demande leur développement, que depend le dégré de fertilité de ces plantes. 9 Toutes plantes, quel que soit leur vi- ueur relative, pécheront dans l'aoütement, Фой dépend la formation de leurs boutons à fleurs, si оп a manqué à les tailler con- venablement , à de repos qu'elles exigent, aprés leur végé- tation et avant de fleurir; si elles n'ont pu en temps convenable accumuler la quantité de sève essentielle à leur fertilité. Or, tout traitement est imparfait, qui manque à con- trôler la circulation de la sève par une taille judicieuse des pousses, afin de prévenir l'accumulation en excès de cette sève sur telle branche, tandis qu'elle ne se produit pas dans telle autre. (La suite page ЭАТЬ.) hd Ci miniala Wlanellia “ FEVR. 1848. 517. MANETTIA АТА, MANETTIE à fleurs vermillon. Етум. V. ci-dessus, T. II. Janvier 1846. PI. V. Chinchonaceæ Cinchoneæ-Cinchonidæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. Adde nonymiæ generis : pese Gen. PL. 158 (115. 560). СНАВАСТ. SPECIEI : М. (Adenothola) % Ly- gistum : Volubilis tota а floris etiam paa pilis brevissimis albis scabrida, ie cylindrico ra- moso rubescente gracili, foliis oppositis a ovali-ellipticis basi longe дене арісе brevit acutis v. subacuminatis supra pilosis Fee rescentibus, infra solum secus nervos; floribus geminis interdum "егерме longe pedunculatis ; calyce turbinato, согоПа infundibulifo rmi carnosa cylindrica, ad а; segm spe ula; antheris parum infra fau- a insertis; filamentis connatis; ; stigmate bifido 080 Manettia (Adenothola) miniata Хов. Cette interessante евресе vient de fleurir en novembre et en decembre dernier dans l'établissement Van Houtte, où elle avait été envoyée d’Angleterre, en 1845, sous la simple dénomination de Manettia species nova! Ne la trouvant décrite ni dans les recueils anglais, ni dans les auteurs systé- matiques que nous avons & notre disposi- tion, nous nous hasardons à la publier comme inédite; prét á réparer notre er- reur, si tant est qu’elle soit déjà déterminée dans quelque ouvrage qui nous soit in- connu. Nous regrettons encore de n’en connaitre pas la patrie précise. Il semble hors de doute, toutefois, qu’elle provienne, comme toutes les autres espèces du genre, de l'Amé- rique tropicale. Elle est trés voisine de la М. hispida ExpL. et Poepp. (Nov. Gen. Chil. Ш. 24. 1. 228); mais elle en differe principalement par des lobes corolléens lancéolés et non arrondis , par des pédoncules solitaires ou géminés, jamais ternés, ni quinés, toujours fort longs, etc. Elle se recommande aux amateurs par son port élancé et volubile, ses feuilles al- longées et charnues, hérissées de petites papilles surmontées d'un poil blanc, ses fleurs velues, longuement pédonculées, d’un TOM. IV. beau minium passant au rose en vieillissant. Ce sera un bel ornement de plus pour la décoration des serres, en compagnie de sa jolie congénére, la Manettia bicolor, avec laquelle elle présentera un heureux con- traste de feuillage et de coloris floral. Ses caracteres floraux, et principalement les glandes hyalines de la base du tube de la corolle , la rapprochent beaucoup du genre Adenothola, que nous avons proposé dans I'Hortus Vanhoutteanus (fase. П. p. 224 15) et dont le type serait cette méme M. bicolor. Du reste, le genre Manettia, tel qu'il est aujourd'hui constitué, se compose d'espèces souvant fort disparates, dont une détermi- nation plus précise et plus rationnelle est chose fort désirable. Descr. Sous-arbrisseau volubile, entièrement couvert, même sur les parties florales, de poils courts, rs rd a rameaux nom- les plus jeunes trés petites, largement subulées et bientöt confondues avec les poils des tiges. Feuilles opposées, épaisses , ovales-elliptiques, des nervures), d’un beau vert. Petioles eylin- driques, longs d’un pouce environ ne les plus longues, 4-5 pouces, 1, 1-5 de Fleurs géminées, quelquefois Bero (et dans 9 317b се cas la fleur absente remplacée par un ramule); trés longuement pédonculées (3 pouces), ébrac- téolées. Calyce turbiné, trés petit, à 5-8 segments lancéolés, acuminés, ondulés, subonguiculés, étalés, subrécurves au sommet, larges de 6-7 li- gnes, ‘scabres en dessus, velus en dessous; ceux d’entre eux qui avortent., linéaires, plus courts. Corolle cylindrique , (Аай, infundibuliforme , velue, nue intérieurement, mais portant à l'ori- fice et en petit nombre de longues glandules fili- formes jaunes , placées entre les anthéres, et à la base, des glandules semblables, mais trés nom- -489Э- breuses, hyalines et disposées еп cercle; seg- ments 4, lancéolés, étalés. Anthéres linéaire: insérées un peu au-dessous de la gorge, sessiles, ou plutöt & filaments entierement connés avec le tube de la corolle et légérement saillants. Style filiforme, ne dépassant pas les anthéres; stig- mates 2, allongés, шй hee de papilles trés té- nues, jaunatres. aire obové, ombiliqué au sommet. Placentaires ванне portes chacun ine ge 125 1 Tas tenn pe X x 7 nombreux, imbriques, subconcaves, à pointe re- levée Сн. L. CULTURE. М Le lecteur appliquera à cette espèce les mêmes errements de culture que ceux qui ont été prescrits à l’occasion de la Manettia bicolor (ci-dessus, T. II. janvier, 1846). L. VH. MISCELLANÉES. + 95. MISE A FLEUR DE LINGA PULCHERRIMA (Fin). 3° Les circonstances que Гоп peut regar- nutritive nécessaire pour déterminer la fer- tilité. А ces ене чар opposes les remédes s les circonstances ez la plante dans une at- товрһеге plus basse et plus seche, á une lumière plus vive, etc.; cela suffira pendant la période qui précède la saison des fleu Lorsque le manque de sève se manifeste par des pousses faibles et allongées, des bouto abortifs,le simple pincement des ae, au moment ой elles alteignent leur plus grande vigueur, mettra 4 méme le reste d’aceumuler les sécrétions essentielles á leur fertilité. 49 Comme la formation des boutons á fleurs chez les plantes dépend de la quantité suflisante de matiére nutrive qu'elles con” de l'année ou de l'année précédente : аойе- ment qui depend de leur rabattage, et partie de ru exposition suffisante à Pair, à la lumiére, à la chaleu г, etc., il 8 'ensuit que pr roductio rameaux stériles. (Extr. du Journ. of Hort. Soc., ІП, 54.) L. VH. b. р A ^ р Achımeneo a oxi n toe) OLO Chk C ‹ FEVR. 1848. 518. ACHIMENES GLOXIMEFLOM. ACHIMENE à fleurs de Gloxinie. Ётум, V. ci-dessus. Te ler, p. 79. Gesneriaceæ $ Gesnerieæ, — ия СНАВАСТ. GENER. — У. — Pe ine ad ihn et intus aurei gelu mi-‏ را ا nutissime densis Те) apr pean al‏ petaloideis; RE 55 ilobi‏ 5 Achimenes gloxinieflora Forger, Hort. Гаек. et Nos. SYN eee en SCHEIDW. Journ. dion prat. 5° ann Voici une des plus aimables nouveautés, appartenant aux Gesnériacées, qui aient paru depuis longtemps dans nos serres. Son habitus, tout particulier, parait au premier abord tout autre que celui des Achiménes, surtout lorsque la plante s'est chargée de ses amples fleurs blanches, à odeur douce et agréable, dont la gorge, d'un jaune d'or, et tout l'intérieur du tube sont RE ponctués d'une myriade de petites macules pourpres. Au second examen, le feuillage, bien que d'un vert pále et dépourvu de poils rudes, est bien celui d'une Achiméne, tandis que ce sont les fleurs d'une Gloxinie. L'analyse toutefois démontre que, par son anneau périgyni- que, cette plante est plutöt une Achimene qu’une Gloxinie, dont Povaire est entouré de 5 glandes distinctes. Toutefois le double aspect des feuilles et des fleurs fait penser, avec raison sans doute, qwelle n’est autre chose qu’une hybride sortie des mains de la nature elle-méme. Elle nous a présenté en outre des caractères exceptionnels, dus à une sorte de superfétation, tels qu'un triple stigmate, un triple placentaire , etc. M. Forckel, jardinier du château royal de Laeken, qui nous a communiqué cette belle Gesnériacée , pour la figurer et la dé- crire dans la Flore, nous apprend quelle а été introduite du Mexique, en 1844, par M. Ghiesbregt, dans ce jardin, où elle vient de fleurir pour la première fois en juin dernier. Descr. Rhizome rampant, formé de squamules comme dans les congénéres. Tige gréle, flexueuse, ubérule, rou- р atténuées aux deux extrémités, inéquilatérales а la base, ‚ Aigues au sommet , Jégérement sahresn et et subulés), blanchátres età Epa poilues en des- sous, dentées еп scie oitié au sommet. Nervures arquées, ا‎ enfoncées en dessus , saillantes en dessous et tranchant par leur couleur foncée avec la teinte blanche de la face inférieure de la feuille. Pétioles оош, assez larges, mi en dessus que les pétioles, cylindriques et ponetués comme ceux-ci et la tige. Fleurs entiérement glabres, dans toutes leurs parties. Calyce ample, vert, pen- tagone-ailé, à segments obliquement lancéolés, obtus, subétalés, trés entiers, finement ciliés, nervés-striés de vert pàle en dedans; les deux inférieurs un peu plus longs. Tube de la corolle non gibbeux à la base (dont l'insertion est oblique) arqué-pendant, largement costé, dilaté-ventru, en dessous, veiné longitudinalement (veines hya- lines), long de deux pouces et plus. Limbe obli- quement étalé; lobes 5 (plus souvent 6) parfaite- ment arrondis, imbriqués, épais, finement et élégamment crénelés au bord. Gorge trés ample , avee une belle macule d'un jaune d'or, qui se prolonge au fond du tube; autour d'icelle, et dans tout l'intérieur sont des myriades de petits points pourpres, du plus gracieux effet. Etamines 4, fer- 318^ tiles; à filaments, un peu dilatés à la base, droits mentaire trés courte, appendiculée au sommet ; anthéres arrondies; loges concaves, membrana- cées ; pollen blanchátre. Ovaire étroitement conné avec le ealyce, uniloculaire; placentaires 5 (1), bilobés; lobes irréguliérement étalés et sinuolés- anguleux; ovules très nombreux. Style fistuleux, —$563- robuste, plus long que les étamines, dilaté à la base et entouré d’un anneau élevé 5-anguleux- sinuolé; stigmates 3, grands, pétaloïdes, conni- vents, imbriqués triangulairement, à peine étalés plus tard. Capsule..... Сн. L. (1) г à 7 + 4 wa 1 A % 1. oi ip Рр que nous avons examinés ; nous devons donc le regarder comme propre à la plante. CULTURE. Cette Achimène, par son aspect insolite et ses amples fleurs blanches , odorantes et si agréablement ponctuées de rouge, vient faire une sorte de révolution parmi les Gesnériacées de nos serres, dont elle sera sans contredit l'une des plus recherchées. n lui donnera les mêmes soins que ceux que үзі recommandés pour ses congénères. L. VH. MISCELLANEES. + 96. MISSION BOTANIQUE DU D' HOOKER, DANS L'INDE. La réputation de sir WırLıam Hooker, comme grand botaniste, n’a plus besoin d'apologie; M. Lindley et lui marchent á la téte des botanistes anglais ; nous pourrions € а sans exagération пі flatterie t de pair avec тай = célébres bottes dés temps moder Le premier a eu le bo A ur de réaliser xd proverbe trop souvent menteur, tel pere, M. Joseph Dalton Hooker, D" médecin, fils de sir William Hooker, ancien profes- seur de botanique à l'Université d'Édim- bourg, et maintenant directeur des jardins royaux de Kew, a fait partie en qualité de botaniste et aide-chirurgien , de l'expédi- tion au Póle austral, dirigée р ar le ар taine л Ross (1859-1845). "n a prouv par sa belle Flora afi qu'il vient de terminer, qu'il était digne de marcher sur - eias „Paternelles. Le gouvernement anglais , lui confiant tout récemment une бее mission botanique dans l'Inde, prouve l'estime qu'il fait de l'homme et la 5 qu'il met dans ses lumiér Hooker est chargé d’explorer les productions Me а de l’Inde et spécia- lemen e la chaîne de l'Himalaya. Plus , ded à la faveur du traité qui se con- elut en ce moment entre le gouvernement anglais et la Chine, au sujet des frontières du Thibet, il est proba able qu'il pourra vi- siter cette dernière contrée pendant le cours de son voyage. C'est à ce sujet que М. de Humboldt ші а adresse la lettre suivante (4), par laquelle ‘illustre savant prouve, malgré son âge déjà avancé, combien l’histoire naturelle, à f quelle il a consacré sa vie, aux progrès de laquelle il a si grandement contribué lui- sia par ses travaux et ses voyages, lui est toujours chére et combien encore elle lui est présente dans ses plus petits détails. « Que je suis heureux d’apprendre, mon er ami, que vous allez pénétrer dans ces belles vallées de l'Himalayah et même au-delà vers Ladak et les plateaux du Thi- bet, dont la hauteur moyenne , on- fondue avec celles des cimes qui s'élèvent dans le plateau même, est un objet digne de recherche! Comme j'apprécie cette noble (La suite page 5194.) (1) Rien de ce qu écrit, même сша ment, un tel homme n’est indifferent aux amis de la science; aussi a tg pb cette lettre telle qu’elle "est in rimée , rançais, dans 16 ondon Journa of ota Шу? avec е im- perfections, que nous pouvons m en toute sûreté sur le бор du ty нге нам OTLO««X JE +) 3 i Сеніші шен | FEVR. 1848. 519. VARIÉTÉS DE PELARGONIUM (овамо), (PELARGONIORUM diversorum VARIETATES.) Етум. rezapyos, ov (2), cigogne; les capsules dans ce genre imitent la forme du bec de cet oiseau. Geraniaceæ, Decandria (Monadelphia) — Pentagynia. ‚CHARACT. GENER. — Calyx 5-partitus, леді niis decies cmi розИса basi in calcar cavu plus minus longum pedicello adnatum новое Corolle рш 5 rarius abortu 4 ү. interdum 2 imo gynopho о ape calycis laciniis alterna unguiculata avidin inæqualia — caduca. Stamina 10 cum etalis i inse rro inferne m ы oeularia bi ovalis ads ntibus v. suspensis ge filifor- mes basi arr high longitudinaliter adglutinati | E ra gyno um arete nati summ ri, жутады, introrsu ha] ate- cem el astice à күйе horo solutis compl m ro coalitis als E ا‎ g solutis deciduæ uniloculares abortu nospermæ, sutura ve ê — қыс trigonum te M e rustacea umbilico paulo supra basim Vente “bé — brevi cum Каза basilari juncto. Embryon: uminosi condu- plicati Ры pe eaa | Toliacese pat E volutæ, radicula descendente сопіса umbilicu attin ngen He жыш aules У. peura A у. „Аш interdum carnosi, in ca n а 35 Ss Se =. ФЕ БЕ =: a oe т 5. SS 2 » = $ Ф a. = = н с“ = Y radicalibus , floribus sepissime umbellatis, um- bella simplici involucrata (Ехрілсн). к жең tome Luénir. Geran. ined, Arron Hort. Kew. II. . DC. Prodr. I, 649, Мих. Gen. 57. (41). Pelargonieæ е Geran. Г. 8, = DIVISIONES GENERIS. 8. Hoarea Sweer, Geran, 1 f. Polyactium DC. Prodr. I. қ Isopetalum Swesr. Geran. 1. 126. " Gl Eivsp. ibid, 8. {4 кетік Ілкр, in Sweer Geran. t. 75. 88, 114. ё. н ИА Lint. ibid, t. 43. 96. dr, ; 1. Myrrhidium DC. Pro 657 К. Jenkinsonia Sweet. Geran. 1. 7 1 sma LINDL Sweet. ibid. No 79 m. Pelargium DC. Prodr. 1. 658. æ. Ciconia DC. 1; В. Isopetaloidea DC. I. с. у. Anisopetala DC. 1. с. Quarum de diagnosibus divisionum , subdivisionu mque sicut et de auetorum operibus - 7 citatis innumeris, lector studiose, el. Ехрисиван Gen lantarum (no 6048) adi. Hie illarum transcriptio plures u impleret. СНАКАСТ. SPECIEI : бк ы esset, videns ua- et hodie nee penitus recognoscen ON do Асан Ы le А Texception des Camellias , il n'est peut- étre pas un genre de plantes qui aient ехсі- té autant d'intérét, parmi les amateurs, que les Pelargonium (vulgairement dits Gera- тит). Il n’en est aucun, non plus, on peut le dire hardiment, dont les espéces puissent leur disputer la prééminence, sous le rapport du nombre et du volume des fleurs, de leur admirable coloris, aussi riche que varié, de leur aimable feuillage, souvent d'une suave odeur. Et cependant dans ces derniéres années, la Mode, cette déesse toujours fantasque et souvent si grotesque, avait fait un peu né- gliger les collections de ce genre, qui par les efforts de plusieurs horticulteurs anglais, de feu Lémon et de Chauviére en France, avaient atteint un incroyable apogée; puis 319^ par un retour prévu, elle parait devoir les rappeler sur la scéne horticole avec plus de splendeur que jamais. L'établissement Van Houtte ne pouvait rester étranger à la réhabilitation, pour ainsi dire , d'un genre aussi splendide. Aussi vient-il de s'en procurer les variétés les plus recommandables et les plus nouvelles, choi-. sies dans les jardins les plus renommés pour ce genre de culture; et celles qui sont figurées ci-contre, peuvent donner aux ama- teurs une idée de la sévérité du goút qui a présidé à leur choix. Hätons-nous de dé- clarer que, quel que soit le dégré de per- fection de nos figures, elle ne saurait re- produire le frais et admirable coloris des modeles; la peinture à l'huile seule, et par le plus habile pinceau, pourrait à peine ex- primer dignement les riches nuances de ees deux variétés. On ne cherchera pas ici une description botanique de plantes aussi répandues, que le sont dans nos jardins, les Pelargonium. Nous nous contenterons de rappeler quel- ques particularités ee et relatives à la constitution du gen Vers le casa du ХУШ siècle Burmann divisa le vieux genre Geranium, et en forma à ses dépens un nouveau qu'il nomma Pelargonium (Pl. afr. Dec. 89). Linné les confondit sous l’ancienne déno- mination (1758); mais 40 ans plus tard héritier révisa de nouveau les Geranium et en forma trois nouveaux genres, adop- tés depuis, non sans conteste, par les bo- tanistes; ce sont le Pelargonium, le Ge- ranium (proprement dit) et l'Erodium. Il parait que le travail de Lhéritier est resté inédit, et que quelques planches seulement en ont été publiées ; ce travail, était, dit-on, entre les mains de feu M. De Candolle. C'est toutefois cet illustre botaniste qui consacra les droits de Lhéritier à l'établissement de ces genres, en les adoptant dans son Pro- drome: genres dont la distinction est in- contestable. Plus tard (postérieurement à Lhéritier), -%959- M. Sweet et M. Lindley , son collaborateur, publiérent une monographie des Geranium (Pelargonium) avec de belles figures, et le subdivisérent en plusieurs sous-genres, nel- tement établis, pour faciliter la répartition et la distinction des nombreuses езрёеез qu'on en connaissait dés-lors. M. De Can- dolle les adopta dans son immortel ouvrage et en augmenta méme le nombre. Nous avons dü passer sous silence les diagnoses de ces sous-genres, qui seules eussent rem- pli plusieurs pages de ce recueil. Le savant Génevois énuméra 569 espéces, dont 45 douteuses; la plupart remarquables par la beauté de leurs fleurs, et dont un très petit nombre seulement ont été introduites dans nos jardins. Еп 1859, Sweet, dans la dernière édition de son Hortus britannicus, enregistre 750 Pelargonium, sans compter un grand nombre de variétés. Mais de ce nombre, le tiers au moins doit être retran- ché; ce ne sont que des variétés ou des hybrides obtenues par des fécondations adultérines et successives, et auxquelles les horticulteurs ont depuis beaucoup ajouté encore. Les espèces, proprement dites, sont en très petit nombre dans les collections, et cela est bien regrettable. La plupart des Pelargonium habitent la partie australe de l'Afrique (le Cap). Quel- ques rares espèces croissent dans l'Austra- lasie et la Nouvelle-Zélande. Une ou deux ont été découvertes dans l'ile de S'e-Héléne et les Canaries. En général, ce sont des sous-arbrisseaux ou arbustes à bois mou, à rameaux her- bacés, charnus pendant la jeunesse, et quelquefois articulés. Quelques espèces ont des rhizomes tubéreux ou fibreux, sont acaules et à feuilles radicales. Leur feuillage est extrêmement diversifié : il varie depuis la forme ovale ou elliptique, entière ou à peine lobée et incisée, jusqu’à la forme laci- niée ou pennatifide, ou méme décomposée. Il est ordinairement couvert d'un duvet court, tomenteux ou soyeux, plus rarement de poils rudes et glanduleux, sécrétant un WERTE m PUT Т -%959- liquide visqueux et odorant. Froissé entre les doigts, il exhale des odeurs fort diverses, trés suaves dans quelques especes, désa- gréables dans d'autres. C’est tantôt une odeur de muse, de citron, de rose, ete.; tantót celle du а de la епи. etc. 3190 Toutes les espéces ont un port agréable, de jolies fleurs: fleurs souvent trés grandes et d’un coloris aussi varié qu'éclatant. Ces quelques mots sur l’ensemble des espéces inspireront, il faut Pespérer, aux amateurs le goút de les colliger. Сн. L. — CULTURE. La culture des Pelargonium ne présente aucune difficulté; mais pour étre brillante et normale, elle exige les soins spéciaux suivants : On leur donnera une terre légére, mais riche en humus; le compost en usage (c'est- à-dire 1/5 de terre franche, 2/5 de terreau de bruyére passée, auxquels on ajoutera le 1/6* de la masse en terreau de feuilles con- sommées et 1/12° d'engrais (du guano vrai, autant que possible) sera employé avec suc- cés. On les plantera en pots un peu étroits, qu’on renouvellera aussi souvent, en еп variant la grandeur, que le demanderont l'appétit et la croissance des plantes. Les arrosements seront en tout temps modérés, mais à peu prés nuls lors du repos de la plante, c'est-à-dire pendant l'hiver. Pendant cette saison , les Pelargonium ne veulent aucune chaleur factice, à moins que la gelée ne menace de pénétrer dans la serre qui les renferme ; et dans ce cas seu- lement on allumerait le fourneau. Ainsi done, la chaleur artificielle ne devra ja- mais faire monter le thermométre à plus de 4-6 -- 0. R Chaque fois que la température extérieure le permettra (2-4 -- 0. В.) on laissera béantes toutes les ouvertures de la serre: une des conditions de santé pour ces plantes étant un air vif et constamment renouvelé. Pendant la belle saison, on les sortira, à Pair libre, à une exposition un peu abritée de nord-ouest ; mais oú le soleil puisse, sans obstacle, en murir le jeune bois et faciliter la production denombreux boutons à fleurs. La taille doit étre amplement pratiquée à l'égard de ces arbrisseaux; sans cela, ils s'emporteraient démésurément еп rameaux gréles et presque stériles. Apres la floraison et aprés la récolte de graines, on rabattra les pieds sur les vieux bois, et presqu'aussi sévérement qu'on le fait pour les rosiers. De cette maniére, seulement, ils fourniront de vigoureuses pousses et des ombelles de lar- ges et nombreuses fleurs. Pour jouir d'un riche floraison , il est bon de laisser ап printemps les Pelargonium dans la serre, qu'on se contentera d'aérer et d'ombrer contre les rayons solaires. On fermera les ouvertures dansles temps froids, la nuit par exemple , si le thermométre ne marque pas au moins 10-12" + 0. К. Si l'on veut posséder des individus vigou- reux et bien floriféres, il faut les renouveler au moins tous les trois ans. Passé cet äge, un Pelargonium vegete et fleurit mal. La multiplication de ces plantes est extré- mement facile, par le bouturage , le gref- fage ou le semis. On bouture en terrines et à froid; pour cela on prend des bouts de rameaux, ou même des feuilles; il est inu- tile de couvrir d'une cloche. On place А l'ombre, dans la serre, ou même à Pair li- bre. On greffe sur les individus d’un an, et même sur racines. On sème en terrine, à la surface, et sans couvrir les graines, en se contentant de bassiner légèrement la sur- face des vases. Ces plantes, en raison de leur nature ve- loutée extérieure, sont fort sujettes aux pu- cerons. On les en débarrasse, au moyen de fumigations de tabac. Les quelques petits détails que j'ai 4й omettre, faute d'espace, seront aisément suppléés par le lecteur sagace. L, VH. ` 8194 -%26%- MISCELLANEES. — DO Oe + 96. MISSION BOTANIQUE DU D HOOKER, DANS L'INDE (Suite). ardeur qui vous fait entreprendre une nou- velle expédition hazardeuse, aprés avoir été dans celle du póle austral qui a été si glorieusement conduite! las aimable let- tre du 5 septembre m’a trouvé un peu іп- disposé. Jai habité le pare de Sans-Souci pendant Гаһвепсе du roi, et un violent re- froidissement m'a forcé de ren (rer en ville. tardé, et j'ai peu. J'attends demain le retour du roi et de la reine , et je pourrai vers le 4 octobre pass deux ou trois mois á Paris. Je стене & ше consoler de l'injustice qu'on faite de ne pas vous donner la e d'Édinbourg ; car, d'aprés l'étendue et la variété du sa voir que je vous connais, vous étes appelé a rendre d'éminents services non-seulement à la géographie Га plantes, mais aussi à e la Mété éorologie , a avez l'avantage que vos vues se sont agran- dies et que vous avez le gout (le sentiment) de la précision. » Je felieite, au nom de cette partie des sciences physiques, á laquelle toute ma vie a été vouée, les membres du grand Corps de l'Amirauté et les « Commissioners of woods and forests » du choix qu'ils ont fait, de la protection qu'ils vous accordent, et dont vous étes si digne par vos connaissan- ces, E la vivacité et l'ardeur de votre ca- ractére, par la constance d'un dévouement si désintéressé | Je me reporte volontiers dans mes souvenirs, vers ces conversations si intructives een p pen ndant да Jan 'avais le plaisir d'habiter une méme ma vous dans Paris; j Tai pris s des Hee ieri sous votre dictée et j'aime à les trouver dans mes cahiers. Heureux avantage de 1 vieillesse qui en a si peu! Votre excellent père s'était chargé de la publication de mes plantes eryptogames des Cordilliéres, et voilà le fils que je puis saluer comme u jeune ami, qui a vu les éruptions de l'Éré- bus et qui va voir ce qui a fait le réve de ma vie préte à finir. » N'oubliez pas de m'écrire, mon cher ami, à Paris avant d'entreprendre ce ma- M gnifique voyage. Je suis avide de vos Galla- pagos; mais je voudrais bien aussi que vous jettiez pour mon instruction quelques no- géographiques sur un papier, simple- ent quelques noms des plantes d'Europe ой Anne Phanérogames , non intro- duites par l'homme et trouvées avec certi- tude dans l'hémisphére austral, non amé- ricain. Dites-moi aussi un mot sur votre Celebogyne ilicifolia, que Jussieu nomme une Euphorbiacée. Le miracle des graines múries sans étamines, continue-t-il? Qu'en pensez-vous? » Comment fixer votre attention sur des objets spéciaux , lorsque, comme en on connait les pro oblèmes qui s'agiten » Hauteurs auxquelles cessent £^ certai- nes familles de plantes. Le caractére de la Flore sibérienne, est-il, vers Cashemer et Ladak, si général qu'on le prétend ? » Jusqu'à quelle hauteur y a-t-il des pois- soins dans les laes et les rapporter. » Étre bien attentif à la température du sol à différentes hauteurs. » Se servir de sondes à cet effet, compa- rer 5 températures du sol entre les Tropi- à 48 pouces, à 2 pieds de profondeur (Boussaingault) avec la profondeur de 20 ou 50 pieds plus au nord. » Éclaircir le probléme de la hauteur des neiges perpétuelles à la pente méridionale, à la pente septentrionale de l'Himalayah, en vous rappelant les données que j'ai réunies dans le troisiéme vol. de mon Asie centrale. » Je ne puis croire à l'uniformité et l'ennui des Gneiss, Micaschistes, ou forma- tions siluriennes de l'Himalaya » Faire = dattention aux formations phorphyrique Grünstein, aux Amyg- loides ue aux llas (?) de la chaine. » Si est assez heureux de traverser la г. Cordilliere de Kouenlun pour arriver à Yarkand , en remontant vers les sources de Chajouh affluent de l'Indus, étre bien attentif au peu de hauteur de la plaine qui envoye les eaux & Vest, par 16 Tarun au lac Lop. » Des hauteurs barometriques ou, s'il le faut absolument des dégrés d'eau bouillante, (La suite page 520-521.) a "© с T p ds T Fr. “Гай се imibiica la Webb ORIS A A Ee ete po UU NE 4 II ОЕ Mer en an = ES SY Cc PCR О ар FE bh. de pic } іп nl rte Var FEVR. 1848. 520-521. STATICE IMBRICATA, STATICE à segments imbriqués. Етум. V. ci-dessus, t. ІІ, Mars 1846, РІ. УШ. Plumbaginaceæ $ Staticeæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. $. acaulis subcæspito- $ ad basim decrescentibus , terminali max cronato , scapis rigidis erectis foliis multo longio- Cette plante peut étre regardée comme l'une des plus intéressantes par l'ampleur de ses corymbes , et des plus distinctes du genre, par la forme spéciale de son feuil- lage. On en doit la découverte à M. Ph. Bar- ker Webb, savant botaniste anglais, établi depuis longtemps à Paris, et qui par- courut les Canaries, patrie de la plante еп. question, pendant deux années (1828- 1899), en compagnie de М. Berthelot, dans l'intérêt des sciences naturelles et spéciale- ment de la Botanique. M. Webb est auteur de la partie botanique du bel ouvrage in- titulé : Histoire naturelle des iles Canartes, dans lequel il aura deerit vraisemblable- ment la plante qui nous occupe. C'est également à ce botaniste qu'on en doit l'in- troduction à l'état vivant dans nos jardins, au moyen de graines rapportées, еп 1846, par un collecteur qu'il avait envoyé, à ses frais, dans ces iles célébres. Les individus de cette Statice que nous avons eu occasion d'examiner, ont été en- voyés à l'établissement Van Houtte par MM. Thibaut et Keteleer, horticulteurs à Paris, acquéreurs de l'édition entiére. Elle se recommande, comme nous l'avons dit plus haut, tout d'abord aux amateurs par ribus basi eylindrieis de medio ad apicem pani- cule late alatis, alis interruptis, braeteis semiam- plexicaulibus lati acuminatissimis, corymbi amplissimi divisionibus omnibus alatis, calyce cæruleo-violaceo, corolla albida. Хов. Statice imbricata P. В. Wess! Hist. nat. des iles Canar ?... un beau feuillage velouté, découpé, bordé de rouge (d’un rouge même assez vif pen- dant la jeunesse); par ses scapes largement ailés, par ses amples corymbes composés de nombreuses et jolies petites fleurs à calyce dun bleu violacé et à corolles blanches. En voici une description sommaire : Plante acaule, gazonnante, entièrement cou- verte, dans toutes ses parties, d’un duvet court, velouté; feuilles fasciculées étalées, spathulées dans leur circonscription, portées par de ro- sommet à la base, d currens, entiers ou sublobulés en dehors, toujours lobulés en dedans, auriculiformes à la base; le hauts de 40 à 50 ont de 20 à 50 cent. de long.), cylindriques vers la base, largement ailés ensuite; ailes ondulées-si- nueuses, interrompues, à sommet a i tées subamplexicaules , searieuses, longuement acuminées, très aiguës. Corymbes très amples; toutes les divisions ailées comme le scape pro- prement dit, et veloutées-tomenteuses, ainsi que toutes les autres parties de la plante, сі bordées de rouge; ciliées , bractéoles engainantes, petites, conformes aux bractées. Calyce 5-plissé, étalé- rotacé; eorolle 5-pétale, marcescente... Сн. L. 320-321» > CULTURE. On tiendra cette plante en serre froide, dans un endroit sec, parfaitement aéré et éclairé: conditions der suffisant pour ne pas permettre aux eaux de stationner dans le vase Multiplication par éclats des pieds ou par le semis des graines, si on est assez heureux pour les obtenir. L. VH. ait figurer aussi la Statice frutescens , que j N. В. Уа également à r аның de MM. Thibaut et Keteleer: е ү Des partie de la prochaine livraison. MISCELLANÉES. + 96. MISSION BOTANIQUE DU seraient bien précieuses à déterminer dans | la plaine à l'est de Yarkand. » Variations horaires du күш dans ет ірке les résultats avec l'énorme séche- resse que үзі éprouvées dans les Steppes de Sibérie. » Températures des sources des cavernes. ‚es insectes vont-ils moins haut que les Шай » Je сеззе pour пе pas vous eange de choses que vous savez m ieux que » Agréez vous-même, mon client ami et votre rs père sir William, Pex- pression renouvelée de ma haute et res- pectueuse datan. Mes amitiés á votre spirituel ami M. еее dont tous les tra- vaux me charme ALEXANDRE HUMBOLDT. A Berlin, le 50 sept. 1847. » Je n'ai pas le temps de relire mon grif- fonage, je vais examiner jusqu'à quel № je possede votre belle Flore. » Lord Dalhousie, le nouveau gouverneur- général de l'Inde, la vs our des Directeurs de l'honorable Compa e des Indes, ont as- suré de toute leur ibas notre voyageur pendant son exploration botanique dans le nord de la Péninsule indienne. Aprés un an, environ employé à ce voyage, le D" Hooker, d'aprés ses instructions, retournera en 1849 à Caleutta, et partira delà pour Singapour et Bornéo. Dans cette derniére ile, l'assis- cad ссе de М. Brooke et la рго- tection que Іші assurera le vaisseau anglais le der (commandé par le capitaine ия, et auquel le Dr Hooker sera attaché mme officier médical surnuméraire) le D: HOOKER, DANS L'INDE (Fin). mettront à méme de remplir les vues du premier lord de l'amirauté, de lord Auckand, noble et éclairé promoteur de la science, qui souhaite que le Dr Hooker pousse ses recherches jusque dans les établissements anglais de Labuan et dans toutes les autres parties de Bornéo, ой il ponr pénétrer sans danger pour sa personne, afin de ré- diger un rapport sur les рой végé- tales de ces contrée Une des ын мадани les plus ex- presses est sponsi s'il est possible, de la rande montagne de Keeny Baloo, dont on estime = hauteur & 14,000 pieds. © Hooker s'est embarqué à Ports- mouth, le 41 novembre dernier, sur la fré- gate anglaise le Sidon, qui gy lord Dalhousie à Alexandrie, d’où ce personnage se mettra en route pour Calcutta. On s’at- tend que le D' arrivera dans la première ville vers la fin de décembre. П employera probablement deux ou trois mois á explorer il se dirigera vers le nord, peut-étre jusqu a sim; mais on concoit que son itinéraire exact dépend de dew qu'il est im- possible de prév Extrait is d oin Journal of Botany, décembre 1847.) Nous sommes heureux de pouvoir ras- surer par la publication de cette lettre les nombreux amis de l'illustre savant Prussien, dont l'état de santé avait été depuis quelque temps et a div seg reprises présenté comme désespéré par divers journaux, A de tels hommes Ж "em existence est un bien- fait du Cie Сн. Г. ( y . ' 4 Г i «Удине LA Әсберігін Ker rf C lite ТШ Josephina Lent.) ( ОТЕ hth & pick an Horto Van Houlle«uo i EEE so MARS 1848. 522-525. BRUNSVIGIA JOSEPHINE, BRUNSVIGIE DE JOSEPHINE. Ётум. Voyez ci-dessus, tome Ш. pl. I-II. 192-195. Amaryllidaeee $ Amaryllidee. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPECIEI. В. foliis (plurimis) lo- rato-elongatis erecto- patentibus g — Por aA pedunculis levibus longiore, ets a pse pinata, tubo unciali, lim үзі: minime expense apicibus lacini oribus porroction ribus magis canaliculatis ri "ета Е Scapo ancipite, foliis lanceolatis glabris, umbella i і іс ue corollarum, præ- sertim superiore, тето, Brunsvigia Josephine KER. Ñan! Kew. ed. 2. Hersert. Bot. Mag. t. 2578. Am. Jos. Y flore striato. Am. Jos. 8 minor... Bot. Reg. 1. 192-195. Amaryllis Josephine Vent. RenoutÉ. Lil. gare 372. ryllis gigantea Van Marum in Schr. Hagriom бе n Gesell жы) Ш. Птетв. Gartenlex. Nashir. pr ай ыда Hers. Trans. Hort. Soc. “ae B. e te Dnvaxp. Hort. Kew. ed. et же ‚ Bot. Mag. t. 1619. Posterior idit t synonymon; ideo nec Ama- ryllis er L.et alior. - A Confer. ea de re Roem. et Scaunt. УП. 844. 8 Si jamais dédicace florale a été méritée, c'est sans contredit celle de la splendide plante dont il s'agit, dédiée par Ventenat à la noble femme qui, sortie des rangs du peuple, monta sur le premier tróne du monde, et sut, à force de grandeur d’äme, de bienfaisance, d'aménité, d'encourage- ments empressés prodigués aux arts et aux sciences, par ses malheurs, enfin, et par sa résignation, justifier l'élévation immense à laquelle le hasard l'avait fait parvenir, et mériter, aprés sa chüte, les respects, les re- grets de tout l'univers. La Brunsvigia Josephine (connue d'abord sous le nom d’Amaryllis gigantea, fut in- troduite du Cap, sa patrie, par les Hollan- dais, possesseurs alors de cette belle colonie, dont les Anglais s'emparérent en 1795. Elle fleurit, dit-on, pour la premiére fois en Europe, seize ans aprés son intro- duction, et devint alors la propriété de l'Impératriee Joséphine, qui еп décora son magnifique jardin de la Malmaison: centre dans lequel venaient se réunir, à grands frais, malgré les obstacles immenses qu'y opposait la guerre, une foule de végétaux de tous les points du globe. Hélas! qu'est том, IV. devenu ce jardin, ce palais, ой les arts et les sciences étaient si généreusement en- de ы volvunt Parce , sic fata.Deüm Rex Sorte, volvitque vices: is vertitur mg. Утв La Brunsvigia Josephine a été confon- due par plusieurs auteurs avec la В. mul- liflora, notamment par Ker et Gawler (Bot. Mag. t. 1619). Elle en diffère par son bulbe ové-allongé, et non globuleux; ses fleurs concolores et non interrompues par une bande verdátre; son ovaire moins ren- flé; des bractées florales presque nulles et non trés allongées; des feuilles plus nom- breuses, glauques et non d'un vert gai, ete. Ses fleurs, d'environ 5 + pouces de dia- métre, d'un eramoisi vif en dedans, d'un jaune orangé, obscurément pourpré en dehors, forment une vaste ombelle de près жап métre de diamétre, et composée de 50 à 60 fleurons et plus. Le scape qui la porte est comprimé, haut d’environ 2 ou 5 pieds. Son bulbe, le plus gros connu parmi les Liliacées et les Amaryllidacées, atteint sou- vent 25 pouces de circonférence et à peu prés autant de hauteur. Aprés la floraison, 6 822-323» il sen élève 12 ou 15 feuilles; lesquelles, dans l’âge adulte, dépassent souvent deux pieds de longueur, sur une largeur de 5 à 5 pouces, etc. Une telle plante, et par son port, et par sa magnificence florale, mérite bien de fixer l'attention des amateurs, qui devront, par ces causes, lui donner les quelques soins qu'exige sa culture, ni difficile , ni dispen- dieuse chez nous. Descr. Bulbe ové-allongé; tuniques brunes, glabres, subfalciformes ou droites, Шын ressé , aneipite, rougeätres, marcescentes, longues de 5 a 6 pouces. Pédicelles longs de-8 а 20 pouces, arron- dis-anguleux, épais , ombelles, ч obscu- rément pourprés et non ren nflés au sommet, ой ils sont, selon leur position, Je ou moins > flechis. Perigone infundibuliforme, subcampa- nulé; tube á peine distinet de Povaire, eylindri- que-3-anguleux (sexsillonné), partagé au sommet en 6 amples segments li linéaires-lancéolés , forte- ment révolutés, épais, rigides, concaviuscules, dont les 5 extérieurs oncinés-apiculés à l'extré- mité. Dei rer ascendantes; filaments s, inclus, coccinés au sommet, jaunes a la tas: ades s dblongues чан „озин em pollen jaune V Style plus long que les étamines, dont il кай, 1а courbure, rouge, tri-strié, et terminé par un stig- mate obtus, pubérule, obsolétement trigone-ponc- tiforme. Capsule obovée - oblongue , réticulée- veinée, à angles aigus. Semences noires, globu- leuses, “petites. On cite deux variétés de cette plante, l'une à feuilles plus étroites, l'autre à fleurs striées (V. Bot. Mag. t. 2578). Cette der- nière mérite quelque attention ; mais il serait fort difficile, probablement, de la rencontrer dans les collections. Ca. L. CULTURE. Cette espèce ne demande aucune chaleur en hiver, et c'est à tort que quelques per- sonnes la tiennent en serre chaude. Pour végéter normalement, et fleurir par consé- quent, il faut la planter en pleine terre, au pied d'un mur au midi, Ру enfoncer pres- que jusqu'au collet, Тарбие lá & toute Yardeur solaire de l'été, et l'hiver la couvrir d'un châssis bien protégé contre la gelée. Là elle fleurira immanquablement; dest ainsi que je l'ai vu cultiver, comme je l'ai dit (V. tome III, février 1847, pl. I-II), par M. le baron de Peuthy, à Huldenberg, prés Bruxelles, ой elle fleurit tous les deux ans. А défaut de pleine terre, on | peut la tenir dans un large et profond pot, ou mieux dans une caisse, qu'on rentre l'hiver dans le coin le plus froid, mais le mieux éclairé ей le plus sec, de la serre tempérée. Alors on la rempote au prin- temps, dans un sol riche, mais léger. La figure ci-jointe a été exécutée d'aprés un individu qui a fleuri à Epernay, ine M. Perrier-Jouet, qui a bien voulu me communiquer pour en enrichir la FLORE. L. VH. Vom EET : ) (Ye ap f ( х; man Loi Я; кеі A "T ҰТА a ( ree k Шат» V. Hemthaanco ith demict an Horto Van Hontteanc | | | MARS 1848. 524. ÆGIPHILA GRANDIFLORA, BOIS-DE-CABRI à grandes fleurs. A y Д ` , . . , E Етүм. 44%, yes, chèvre; @iAos, ami. Ces plantes sont, dit-on, recherchées par les chèvres; ce qui les fait appeler aux Antilles bois-de-cabri. Verbenacez $ Ægiphileæ. CHARACT. GENERIS. — Calyx campanula- tus v. turbinatus T—— Corolla hypo- gyna infundibuliformis v. hypoer raterimorphs, tubo calyce multo longiore. limbo quadripartito. mina 4 coro æ tubo inserta exserta aequa u osta; loculis uniovulat зии terminalis bifidus. Bacca quadriloculari ilocularis. Semina in ictices Americe tro ice , foliis oppositis simplicibus , corymbis axillaribus et ter- minalibus dichotomis paniculatis, corollis flavis ¿Egiphila Jaco. Am. ed. po: t. 16. Observ. IL. 3. t. 29. Lamx. Encyel. 1. 70. Vanı. Eclog. I. t. 10. В. et P. Fl. per. +. 76. Kurr іп НВ. et B. Nov. e. et sp. П. 249. t. 130. 131. iaces bea Avgr. Guian. I. 62. 25. Omphalococca WiLLD. — Didynamia-Angiospermia. Roem. pig Mant. IH. 10, Coll. Kuna. іп Abhandl. berlin. Acad. 1831. Esouien, Gen. РІ. 3713. CHARACT. SPECIEI : Æ. glabra, ramis tere- tibus, foliis vertieillatis oblongo-subobovatis bre- asi obtusis sub- ү? Mie grandiflora Hoox. Bot. Mag. t. 4250. 1846). Rondeletia sp. de la Havane; Новтох. Il est vraiment regrettable que tant de belles plantes, introduites directement en Belgique, sortent ensuite de ce pays pour aller orner les collections étrangères , soit sous des noms erronés et donnés à hâte, soit , mais plus rarement, exacts et dont les jardiniers estropient plus ou moins Гіпѕегір- tion des étiquettes. Dans le premier cas, les expéditeurs ne sont pas excusables : car la Belgique ne manque pas de botanistes distingués qui pourraient determiner les plantes nouvelles; dans le second, le chef de l'établissement - expéditeur ne l'est pas davantage, car la suscription des étiquettes devrait exercer sa surveillance. Or, l'intro- duction directe et la détermination de plan- tes nouvelles est aussi une chose grande et glorieuse pour un pays! Pourquoi done ré- pudier cette gloire? Ajoutons à ces justes reproches, que le destinaire se plaint avec raison de ne recevoir souvent avec ces plan- tesaucun renseignement sur leur patrie, etc. Nous pourrions eiter une foule de preuves á l'appui de ces observations; nous nous con- tenterons seulement de faire observer que, c'est surtout de l'autre côté du détroit, qu'en raison des faits que nous signalons, s'exerce souvent une critique assez acerbe contre Phorticulture belge, laquelle dans ces cir- constances, cependant, ne fait que tirer les marrons du feu pour les laisser croquer aux autres. Sie vis non vobis tulit alter honores. Nous espérons bien que ces réflexions, que nous inspirent l'honneur et l'intérêt de notre patrie adoptive, seront acceptées et jugées avec le même esprit qui nous les а dictées. La plante qui fait le sujet de cet article, a été expédiée (nous dit M. Hooker) par un des établissements les plus distingués de la Belgique, à une maison anglaise sous le nom impropre de Rondeletia à fleurs jau- nes, et sans autre renseignement. L'absence complète de stipules aurait du tout d'abord démontrer que cette belle plante ne pouvait être une Rubiacée. 324b Ses tiges rigides , ses grandes feuilles co- riaces et rangées en verticilles, lui donnent un port tout particulier, dont l'effet con- trastera avec le feuillage alterne ou opposé des autres plantes de la serre chaude, en méme temps que ses nombreuses et grandes fleurs d’un jaune d'or, en corymbes termi- naux n’en seront pas le moindre ornement. Voici la description que donne M. Hoo- ker, qui a eu sous les yeux la plante en fleurs , en décembre dernier : « Arbrisseau d'un pied et demi a deux de hau- teur, entièrement glabre, à l'exception de la co- rolle. Rameaux cylindriques, ligneux , d'un brun pàle. Feuilles oblongues ou subobovées, entiéres, penninerves, légérement ondulées, tres brieve- ment pétiolées, obtuses et même subcordiformes à la base, aiguës au sommet et disposées par -%959- quatre ou eing en verticilles assez distants. Pé- oncule terminal, long de deux ou trois pouces, portada une paire de bractées immédiatement sous la division в, il est assez com- pacte, et forme un corymbe multiflore. Calyce court, ge pentagonal, termine au sommet en s dents. Corolle, trés ample pour le genre, Жі, legerement tomen- teuse; tube subeylindrique, long d’un pouce; limbe de cinq segments étalés, presque égaux. Étamines exsertes, didynames, jaunes; filaments glabres; anthéres oblongues, sagittées. Ovaire globuleux, quadriloculaire; chaque cellule ren- fermant un seul ovule. Style aussi long que la corolle. Stigmate bifide. Baie subglobuleuse, mais élargie et comprimée au sommet, d'un très beau bleu, et contenant deux graines osseu- ses, semicylindriques, parfaites, dans une pulpe verdâtre. » Ca. L. Explication des Figures. Fig. 1. Anthére. Fig. 2. Pistil. Fig. 5. Section d'un ovaire (fig. gross.). CULTURE. Cette espèce, еп raison de la lignosité de ses rameaux, demandera des soins assi- dus en cas - "outurege. Il — surtout 1] à ҮСІП © soit dans la cloche, soit autour des boutu- res. Comme elle pue facilement des grai- nes, il sera plus commode et plus avanta- geux de la multiplier par ce moyen. Pour le reste, elle demande la méme cul- ture que celle qu'on applique aux autres arbrisseaux de serre chaude. On lui donnera une terre mélangée, mais par la raison que jai alléguée ci-dessus, on devra lui ménager les arrosements, car la plante transpire peu. L. VH. MISCELLANÉES. + 97. PINUS CEMBROIDES Zucc. (Pl. 554.) (PINACEZ Linz, Veg. Kingd.) (Zucc. in Flora, 1852. 2. Beibl. 95 M. Hartweg a trouvé ce pin dans rd distriets froids du mont Orizaba, prés village de Chichiquila, à 40 ‚000 pieds Tae vation au-dessus mer. Il atteint 30 E ieds de hauteur. Par son port et son feuil- lage, il ressemble beaucoup au P. Llaveana, mais il en différe par des feuilles plus petites et ag des cönes trois ou quatre fois aussi 870 . See. Benth. РІ. Hartw. 58. No 440.) Loudon, dans son Arboretum (р. 995), же се pin a u P. Llaveana 5сшере; mais се dernier n'a aueune ressemblance ’ quel- conque avec le P. cembra, soit dans le port, soit dans le feuillage, soit dans les cônes. Les cônes du P. Llaveana n’ont que 5 rangs d'écailles, tandis que ceux du P.cembra en ont 8; ceux du P. cembroides 6 ou 7. Les (La suite page 525.) — ge À SO وا‎ > 25 2 S: OR W ee MET Zögern AR 5 2 a ee 7 і ace aes ; APRA АҒ” DL Ж " ” Ж / у yet, бе 3 "RE - - Ж 2 si > y % 7 Stalice Jeuleseens FB Hebb ( MARS 1848. 525. STATICE FRUTESCENS, STATICE FRUTIQUEUSE. Eryn. V. ci-dessus, t. II, Mars 1846, pl. VIII. Plumbaginaceæ $ Staticeæ. -- Pentandria - Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI. S. кл ramosa tota laberr rrima, caule et ramis cicatrisato-annulatis ; oribus; corymbis am lissi- mis supra-decompositis ; scapo foliis multo lon- giore robustissimo anguste alato fere de basi ramoso; ramulis latius alatis brevissimis subse- cundis, sicut et ramellis, bracteolatis, apice pro- funde imbrieatim bifarieque emarginato - - latio- ribus; еі eor. nivea) in sinubus sessilibus tribracteatis. ов Statice frutescens P. В.ЛҮквв (?). Hist. nat. des iles Canaries; partie botanique.....(?) Nous devons la connaissance de cette re- marquable plante А MM. Thibaut et Kete- leer, hortieulteurs & Paris, & qui Роп doit également l'introduction toute récente dans nos jardins de la jolie S. imbricata P. B.W, décrite et figurée tout récemment dans notre recueil, Selon M. Keteleer, le nom spé- cifique ; que nous adoptons ici, a été donné à la Statice en question par M. P. Webb, savant botaniste, dont nous avons fait der- niérement un juste éloge. Nous ne connaissons pas l'histoire de la St. frutescens, еп ce moment (15 nov. 1847) en pleine floraison dans une des serres froides de l'établissement Van Houtte. Nous Savons seulement qu’elle eroit dans les Са- naries , d’où elle a été probablement impor- tée (de graines) par M. P. B. Webb, lui- méme, qui a fait un assez long séjour, comme on sait, dans ces iles, en compagnie de M. Berthelot, son collaborateur. On la recherchera dans nos jardins, ой on la dis- tinguera tout d’abord de ses congénères par son port arboreseent, ses amples corymbes compactes de fleurs bicolores, á calyce d'un violet vif, à corolle Тап blanc de neige, et du plus charmant effet. Descr. Plante entiérement glabre, а tige li- gneuse, ramifiée; rameaux robustes, rougeátres, annelés par la chúte successive des feuilles; feuil- les trés serrées, spirales-bifariées; les inférieures rougeâtres, puis cylindriques, et très étroitement bordés ensuite par le limbe foliaire décurrent; celui-ci obové-rhomboide, épais, atténué-aigu à la base, étroitement décur- rent le long de la partie antérieure du pétiole, vert sur les deux faces, largement erispé-révoluté ou plutót con- tourné, subcoriace, trés lisse, trés entier. Ner- vures peu no ombreuses, obliquement parallèles, immergées, ou à peine saillantes. très rigides , ramifiés presque dès la base, beaucoup plus longs que les feuilles, étroitement ailes, extrêmement ramifiés-décomposés au sommet еп ramules et en ramelles oblongs-obovés , plus lar- lunulée-acuminée), et extrémement nombreuses Bractées 3, imbriquées, la derniére trés grande. Cu. L. CULTURE. (8. Fr.) Cette езресе appartient essentiellement à | là, оп la placera dans l'endroit le plus la eatégorie des plantes de serre froide; | aéré, le mieux éclairé. On Ja tiendra dans 325 un compost léger, mais assez riche en hu- mus, et surtout bien drainé : ces sortes de plantes ne redoutant rien autant que l'hu- midité. Sa multiplication, par boutures, entrainera quelque difficulté et quelque longueur de temps, en raison de la nature subligneuse de ses rameaux. Aussi dans ce -€963- but devra-t-on n'en employer que les plus jeunes, bien nettement coupés à leur point d'insertion. On la multipliera plus promp- tement et plus sürement au moyen de graines, qu'il est probable qu'elle donnera aisément dans nos climats. L. VH. MISCELLANÉES. + 97. PINUS CEMBROIDES Zucc. (Pl. 551) (Suite). ux derniers cependant se ressemblent р А еп juger par son habitat et son appa- rence , ce pin sera rustique (еп Angleterre) et est tout-á-fait nouveau pour les collec- tions Descr. Feuilles 5, 41-11 pouce de longueur (dans Те; échantillons sauvages), assez rigides, légèrement torses ir ase, tri tres rom ee Branches verticales, vertieillees ordinai- ent par 5, regen s ya age: assez gréles, | е assez lisse > , environ d'un 4 pouce, atténuées aux ; кик, dont! rune. la "plus petite, est légerement angu шеп us ex Journ. of hort. Soc. 1. 150, c. ie.) SE ыы алла е + 98. PINUS GORDONIANA Hanrwec (1). (РІ. 331.) Cette noble езрёсе atteint 60 ou 80 pieds de hauteur, | et habite le Cerro San Juan, pres de Tepic, au Mexique en doit la découverte & М. Har artweg , qui Tui donna le nom spécifique qu'elle porte. De toutes ses congénères introduites jusqu'ici , c'est celle qui a le plus beau et le plus тив feuillage. Les habitants du pays lui donnent le nom d’Ocote hembra (pin femelle). Elle est assez rare dans le Cerro , où elle se plait dans les parties Dm plus froides, et se montrera pro- ablement rustique dans nos jardins Descr. Feuilles 5, assez greles, егез, tres serrées , d'un теті сізіг, longues de 16 pou quart de pouce. Feuilles primordiales, dans les jeunes plantes de graine, ordinairement au nom- ces (dans les échantillons sauvages). Gaines ег- (Rép. ex dedu. of Hort. Soc. 1. c. ic.) sistantes, subscabres, écailleuses, longues d'un (1) P. foliis quinis tenuibus minutissime serrulatis loagissimis, vagina squamosa subscariosa , strobilis pendulis subsolitariis НИ AIR reetiuseulis, squamis rhomboideis vix pyramidatis rugosis obtusis, semine parvo ala semilanceolata obtusa. . Gorpon, |. с. % ; © а да (0. р 97 Silo cenibcotoeo Дисс 96 duo Socecortrauta Hartweq 99 бофШинеа мена Lindl тын кеме LS ame Ары з PANEL | U pav" a | Sent ҖЕ, HE ? Wr 2020 ) ) ( 5dant |, Uô | En Lindl, % ( ( MARS 1848. CHLIDANTHUS FRAGRANS, CHLIDANTHE à fleurs odorantes. Етум. ХА ноя, délicat; ados, fleur. Amaryllidacee $ Amaryllidee. — Hexandria-Monogynia. СНАВАСТ. GENER. — Perigonium согоШ- num superum infundibuliformi-tubulosum , tubo recto sensim ampliato, limbi sexfidi laciniis æqua- i ina 6 fauci Semina plurima, testa brunnea membranaceo- rginata. Herbæ chilenses , bulbo radicali tunicato , foliis serotinis linearibus, scapo tereti, umbella termi- пай pauciflora, spatha scariosa mono-diphylla, floribus magnis luteis. Ехрисн. Gen. Pl. 1281. Chlidanthus Linne. Collect. t. 34. Bot. Reg. t. 640. Киси, 1. exot. t. 45. Hens. Amar. р. 72. 190. t. 27. f. 2. 192. t. 27. Mag. 8. t. 21.) — Clinanthus Hens. App. 40. Amar. — Clitanthes Hers. Bot. Reg. 1839, adn, ad t, 68. (Misc. 141. 1839.). Merss. Gen. Pl. 393 (296). CHARACT. SPECIEI : (Si exstent species due ?) foliis anguste ensiformibus; floribus sessilibus. Lipi. Chlidanthus fragrans LINDL. 1. с. (? Clinanthus luteus et Clinanthes lutea HERB. 1. c. Pancratium luteum Ruiz et Pavon. in Herb. Lamb. Peu d'auteurs jusqu'ici se sont occupés de la nomenclature des plantes bulbeuses, et en exceptant le beau travail de M. William Herbert sur les Amaryllidacées , paru il y a déjà quelques années, et celui sur les Li- liacées de M. Kunth (utile ouvrage , mal- heureusement inachevé, et dont la suite se fait impatiemment attendre), il n'existe encore aucun livre complet sur cette inté- ressante partie du régne végétal. Aussi voyons-nous avec un profond regret la con- fusion qui existe entre les genres, le peu de solidité caractéristique de bon nombre d'en- tre eux, enfin l'inexactitude et le vague de leur synonymie. Nous appelons done avec instance l'attention des botanistes sur ces plantes, si dignes d’occuper leurs savants loisirs; heureux si nous-mémes de temps à autre nous pouvons contribuer en quelque chose à la confection d'une monographie si urgente et si désirée! La plante dont il s'agit est une preuve de ce que nous avons avancé. Aucun auteur n'est d'accord à son sujet; son nom généri- que méme lui est disputé (v. ci-dessus). Est-elle la seule de son genre? Sont-elles deux? Le genre lui-méme doit-il subsister? Espérons que ces questions seront bientót résolues. Quoi qu'il en soit, le Chlidanthus fra- grans est une jolie et agréable plante, origi- naire du Pérou, Фой elle a été envoyée en Europe vers 1820. | lé, В. et Scn.), d'un beau jaune, sortant d'une spathe uni-bivalve, ovée, de moitié plus eourte u'elles. Périgone infundibuliforme, presque ir- les extérieures ovées-mucronées. Filaments sta- minaux droits, inclus, inégaux; ceux opposés aux lacinies externes subules, entiers; ceux al- ternes plus courts, munis de deux dents, Anthé- res oblongues , jaunes. Ovaire trigone. Style plus long que les étamines. Graines roussätres. (Par- tim ex LINDL, descript.) Nous nous proposons de revenir plus tard sur cette plante. Сн. L. 326 -%999- CULTURE. LeChlidanthus fragrans est presque rus- tique. Il suffit de couvrir ses bulbes pendant les gelées d’une légère couverture de feuil- | multiplication est très facile par les jeunes bulbes qu'il produit chaque année. les qu'on enléve au premier printemps. Sa L. VH. MISCELLANÉES. + 99. FORTUNEA SINENSIS Ілу. (1) (Pl. 551.) (JUGLANDACEA.) Jusqu'à ce que М. Fortune l'eüt retrou- , supére, 4-denté et se —— en 2 stigma- vée sur les collines qui sillonnent les iles | tes courts ы: Ha a (fig. ^ de Chusan et de Ningpo, on ne connaissait Comme c'était la plante la plus remar- de cette ur plante qu'un cône, | quable, sous eps суа 2 ا الت‎ qu’eüt qu’on cro er quelque Coni- | encore découverte en Chine М. Fortune, fere encore qe, (зі пее. М. Lindley, avec qe oS la lui a dé- D’ es и à issus des graines | diée, pour rappeler en cela les nombreux rapport es в par М. Fortune, les cônes et les | succès de ses explorations dans cette con- échantillons secs qu'il en avait préparés, | tree si longtemps inconnue, le zéle, Pacti- M. Lindley а reconnu qu'elle appartenait à | vité, la persévérance, le talent qu'il y a l'ordre des Juglandacées. C'est un arbre ou | déployés. un — (on ne sait pas encore lequel Elle a, ui l'avons dit, le port d'un Su- des deux), ayant l'aspect d'un Sumae (Rhus), | mac; et comme telle, elle fera bon effet et дю Шей distinet de tous les genres dans vs босади ^ les taillis des parcs , où de cette famille, par ses fleurs máles en | elle pourra , selon toute apparence, braver chátons, semblables à ceux d'un saule, | nos hivers. Ses feuilles sont 4-5-jugées avec composés d'écailles étroites, velues, blanchá- impaire, à folioles ovées-lancéolées, pres- tres (probablement) en dedans et portant | que we doublement dentees et d’un el effet. jeune fruit est un corps petit, lenticulaire , Сн. L. ailé de chaque côté, vêtu d'un calyce petit, (Ex Journ. of Hort. Soc. 1. 150. e. ic.) > Fortunea (M. Fortune!) Gen. . Flores amentacei monoici: Amenta ue нта а erecta eher. amis foliaceis intus ree (albis o bosi — feminea terminalia е squa mbric erectis uniflor amem glabris constantia. Calyx superus 4-dentatus. Corolla O. Ovariu "ied hes essum » terum "ы йе erecto; stylo brevissimo; ا‎ 2 linearibus puna, piren oblongus e squamis duris patentibus mucronatis ae аа constans. Nuces parvæ compressæ А А mem rustaceo fragili basi oblique intruso. Semen 1 erectum cordatum eotyledonibus lobatis complicatis, radieula supera protr Fortunea sinensis : Arbor (21; foliis ых eres cum impari, foliolis ovato-lanceolatis biserratis. J. Linon. Journ. hort. soc, 1. 150. е. ie. (Fortuna !). 4 Null aimeiicana laica P. Cen MARS 1848. CENTAUREA AMERICANA, CENTAURÉE D'AMÉRIQUE. Érrm. Kevravpsov [22], Centaurea, de Kéyræupos (81, Centaurus , Centaure. (Voyez les details donnés plus bas dans le texte.) Asteraceæ $ Cynareæ-Centauridæ. — Syngenesia-Frustranea. discum n ae num тен papillosa, antheris un Achenia compre -— areola prope basim sus paies li. Pappi sete subfiliformes dicm: seepiss me multiseriatæ , intimæ minores subcon- niventes rarius exteriores æquantes у. supe- ran He е in veteris Pu — boreali in- genti formarum numero degen егіса жесір, ор late "d Lar ат "diffuse nunc cosmopolite * 3 Enoricn. Gen. Pl. 2871. Culla eer 4 Pume, ete. Crus, Маттніо1. e plurimi Te . Gen. 174. Less. Synops. 7. DC. Prodr. УТ. 565. VII. 3 EISN, 6 . 226. (140); et omn. auct. ! = бесті Grin et Calcitrapoides Wa па. (DC, ann. mus. XVI, yanus Dese. Baume. Pl. Transylv. П. 1, P. = =: Шы. Polyacantha , Leucantha Gray, Nat. arr. II. 441-444, Lepteranthus et Podia Neck. Plec- Lenes, Fl. idus lods е citatis P жайы! ҮП. Vel Expt. 1. с. (1).) CHARACT. SPECIEI : С. Саше erecto parce ramoso sulcato sub apitan — foliis ses- silibus glabris, infer. tis repa и дірет: уз» acutis, capitulo ebrac- to 510) nvol. bro ext. in a lo onge pectina m product raro reflexis, intimis longioribus wein scariosis pectin А Centaurea Americana Мотт. ганат acad. Phil. 829 1891. р. 117. Non SPRENG. Less. Linn. 1 . 59. OLLA, Hort. rip. І. 119.t. 6. DC. L e. 575. н. L. Flore des 5. et des J. de T'Eur. supra Ш. Mise. 57 SYNON. Centaurea Nuttalii Sprens. Syst. Veg. IV. add. p. 298. Plectocephalus americanus D. Don. in SWEET. Brit. Fl. Gard. ser. 2. t. 54. La grande Centaurée, comme l'appellent les herboristes et les charlatans (Centaurea centaurium L.), type de ce nombreux genre, était pour les anciens (xevravptoy eye) une panacée universelle ; elle guérissait de toutes les maladies; elle fermait toutes les bles- sures. Pline, qui la décrit d’après Diosco- ia et d'une maniére assez reconnaissable г nous, nous en apprend ainsi à la fois l'áymalogie et l'histoire de la découverte de ses vertus : Centaurea curatus Chiron, cum Herculis excepti hospitio pertractanti arma, sagilta excidisset in pedem. Sa vertu pour la fermeture des blessures est telle, ajoute-t-il plus loin, qu'elle fait adhérer | entre elles les viandes avec lesquelles on la fait bouillir (vis in vulneribus tanta ut cohe- rescere etiam carnes tradant, si coquantur simul (1)). Les poétes, à leur tour, chantres des combats , Lucain et Virgile, n'ont pas manqué d'en chanter les mérites ; le pre- mier dit dans la Pharsale : Et panacea patens et Thessala centaurea. le second A cette Centaurée ajoute une sorte de Thym : Cecropiumque thymum et graveolentia centaurea. күү ыла ы HR SE I E (1) Lib. XXV, cap. VI. A A мени (1) Оһаву. ad Lectorem! quod qui uidem extensissimum — in tribus quinque et in subgenera (subdivisa ipsa!) dua et tri- auctorum er et арғы aa rejiei deb a 325» 2; > Pas n’est besoin de dire que le temps et l'expérience n'ont nullement confirmé ces merveilleuses qualités, et que de nos jours l'emploi еп est à peu prés totalement аһап- donné. On a à peu prés vainement aussi cherché, dans les XVI* et ХҮП? siècles, à attribuer à quelques autres espéces des: vertus qu'elles n'avaient pas ; ainsi le Bluet ou Barbeau (Centaurea Cyanus L.) serait un reméde efficace pour l'éclaircissement de la vue; de là son nom charlatanesque de casse-lunettes; le chardon bénit (C. bene- dicta L.) agirait comme tonique sur les fone- tions digestives; le chardon étoilé (C. calci- trapa L.) serait à la fois diurétique et fé- brifuge; ete., etc. Le temps a fait justice de toutes ces prétendues vertus, qui, si elles existent, sont à tort ou à raison tombées en désuétude. Toutefois, quelques espéces mériteraient d'étre cultivées pour les produits qu'en pourrait retirer l'industrie; par exemple, le Bluet fournit une belle couleur violette, que la science chimique parviendrait facile- ment à fixer; la Jacée (C. jacea L.) peut donner une belle couleur jaune qu'on utili- serait avec avantage, etc. Le genre Centaurea , tel qu'il est aujour- d'hui constitué, contient prés de 250 espé- ces, réparties dans trente-un sous-genres et cinq tribus, dont un assez petit nombre seu- lement ont été introduites dans nos cultures. La plupart d'entre elles sont jolies, dans laeception de се mot, beaucoup mémes belles, et dignes à tous égards d'orner nos parterres, dans lesquels leur culture serait des plus rustiques. Celles de nos champs (C. jacea, nigra, nigrescens, scabiosa, la- nata, solstitialis, calcitrapa, etc.) ont quel- que chose d'agreste , mais de gracieux, qui leur mériterait une petite place, qu'elles occuperaient tout aussi dignement que cer- taines plantes exotiques. Combien d'autres plantes indigénes dédaignées, qui cependant sont d'une véritable élégance, et qu'amé- liorerait d'ailleurs la culture! Ces plantes, qui arrachaient à notre austére Boileau ces beaux vers : Telle qu'une bergére, aux plus beaux jours de féte, De superbes rubis ne pare point sa tete, Et sans méler à l'or l'éclat des diamants, Cueille en un champ voisin ses plus beaux ornements. Parny, qui chanta à la fois les amours et les fleurs, s'écrie : Flore est si belle, et surtout au village ! La plante qui fait le sujet de cet article, est éminemment ornementale, par son port élégant, rigide et dressé, régulièrement ramifié; par l'ampleur extrême de ses capitules, les très longues corolles qui les composent et leur joli coloris d’un rose tendre, sur lequel tranche vivement le noir des fleurons fertiles du centre. Nous avons mesuré beaucoup de ces capitules qui n'avaient pas moins de 12 cent. de diamé- tre; leur odeur est grave, mais non désa- gréable. Nous avons dit ailleurs l'extrême irritabilité des fleurs du disque. Elle est annuelle, s'élève à un mètre environ de hauteur et croit dans l'Amérique du Nord, oü elle se plait sur le bord des eaux et dans les endroits inondés, notam- ment dans l'Arkansas. Descr. Tige fistuleuse , et hispidule, simple à la base, puis ramifiée eaux dressés, presque verticilles , ee tous striés-costés (ainsi que la tige; cótes trés petites, aigués és, cha- cune décurrente d’un pétiole), fortement renflés se: ge de chaque capitule, puis contractés au-dessous de l'insertion immédiate de celui-ci. Feuilles vertes, alternes, ovées-lancéolées , étroi- tes, sessiles (ou plutót portées par de trés courts pétioles, manifestement connés avec la tige), à à nervure médiane décurrente (1), à bords trés en- tiers een dentés dans les feuilles infer.), és finement rd et criblées sur les deux faces de jah points immerges. Capitules es trés iblis, и arrondis, solitaires , ac- compagnés de quelques 1 feuilles florales rares, Y im- mut ee 5, 6-7-sériées, lancéolées-oblongues, vertes, veinées- VEN UO ыы ы а UNES (1) Plane en dessus et bordée de chaque cóté par un léger renflement du parenchyme celles —€263- 3270 striées, appliquées jusqu'au-delà du milieu , puis blanchatres, membranacées, grossierement рес- tinées-acuminées. Fleurs du rayon plurisériées, ésexuelles, & tube courbé, trés long et trés-gréle. Segments 6, linéaires, étalés, canaliculés; ovaire couronnées а l’ovaire de soies trés serrées , roses ; segments 5, linéaires, oblongs, droits (non étalés) ; filaments staminaux 5, trés finement papilleux dans leur partie libre; partie anthérifère insérée à la moitié du tube, exserte, très irritable. Style plus long qu'eux, blanc, grêle; stigmate filiforme, un peu renflé à son point d'insertion avec le style. Réceptacle alvéolé ; ligules des alvéoles lacérées; toutes les soies glabres..... Сн. L. CULTURE. On traitera cette composée absolument à la facon des plantes annuelles exotiques (Balsamines, Reines-Marguerites, Clarkia, Coreopsis, ete.), c’est-à-dire qu’on la semera au printemps sur couche tiède, sous cloche ou sous châssis, pour la repiquer en place dès que les gelées ne sont plus à craindre. Multiplication de graines, qu’on recueille en automne. Bon sol, meuble et profond ; arrosements abondants pendant la chaleur. L. ҮН. MISCELLANÉES. ج > € ENTOMOLOGIE HORTICOLE. + 100. DE LA PORTE-SCIE DU POMMIER. (Pl. 552.) (Tenthredo testudinea Kuve. et STEPH.) Parmi les nombreux insectes qui infestent le Pommier et qui en attaquent ou le bois, ou Pécorce, ou les feuilles, ou les boutons а fleurs, ou enfin le fruit, celui dont il уа étre question est Pun des plus grands dé- prédateurs de cet arbre. Il s'attache parti- culièrement aux jeunes fruits. Nous ayons maintes fois vu á la fin de nassant plusieurs , nous remarquámes que i . , . , l'intérieur en avait été entièrement rongé par un ver, qui sen était déjà échappé. u au moyen d'un trou pratiqué de dedans еп dehors, Choisissant alors quelques-unes de qui semblaient le plus récemment tombées, nous apercúmes alors l'insecte qui n avait pas encore eu le temps de se retirer. Cette circonstance nous découvrit l'une de ses habitudes ; c'est-à-dire que nous eoncluämes * % . de là ; que l'animal ne ronge pas son chemin pour sortir de la pomme, tant que celle-ci est sur l'arbre, qu'il ne rampe pas le long des branches et du tronc pour aller se terrer ou pour faire son cocon sur l'écorce; mais qu'au contraire, il attend patiemment que le fruit tombe, par suite de la ruine du support que la pomme ne peut plus nourrir. Nous devons faire observer ici que c'est А le fait le plus important dont le cultiva- teur doive avoir connaissance, en ee qui lui révèle le secret de la cachette où l'insecte passe sa période vitale inactive et inerte, pendant laquelle on peut le combattre avec le plus d'avantages. La larve de cette Tenthréde est d'un jaune de buffle obscur ; sa téte est brune; le dos est rayé d'une ligne rosätre trés mince, produite par les vaisseaux dorsaux visibles à travers la peau semi-transparente ; le corps est fortement ridé en travers, et porte, outre les trois paires de pattes ordi- naires du thorax, six autres paires de pattes ventrales trés courtes, et enfin une der- 1 nière paire à l'extrémité ; ce qui fait en tout 3274 vingt pattes. Un ае s'apercevra tout de suite que ce nombre de pattes est plus grand que Td = oe de Lépidop- teres, et que Pin п fait appartient а Pordre des Нунез (famille des Porte-Scie 1 offre u une an qui lui est com- mune avec quelque “on larves; E ч on le touche, il ém s pores de une petite quantite dur fluide, dont Той est exactement celle de la punaise. La larve de notre Tenthrede, apres s'être frayé une бе hors de la рош a pénétre dans le sol, Y forme son cocon dans lequel elle Sei à l'état inerte jusqu’ à l'année suivante. Vers le milieu de mai, nous оаа де nouveau notre attention sur les тётеѕ pom- miers, qui l'année précédente nous avaient donné occasion d'examiner l'insecté en ques- tion, et qui ‹ étaient alors en pleine floraison. apercümes alors voltigeant autour des fleurs оп se posant sur elles, un grand nombre de ces porte-scie, à l'état cec produites par les larves de l'année derniére Nous vimes méme distinctement l'une de femelles courber l'extrémitéde son abdomen Ф LIF- dans le but de déposer ses œufs dans un manii mais à notre approche la timidité la tf Linsecte paran est la Tenthredo testu- dinea de Kruc et SrEPHENS. La surface du corps est d’un s brillant; le front, les cótés de la téte, les épaules, les antennes, les pattes et le dessous du corps sont d'un orangé pale; les ailes sont légèrement ma- eulées de brun. Le mále est un peu plus plus petit et a le corps obtus au sommet. 2:0: W. (Extr. du Gard. Chron., 25 déc. 1847.) се qui précède on doit tirer l'ensei- wa encore logés; nous disons les , les puerum Ре que si Роп se топша de les jeter au fumier ou de les enfouir, il est eviden nt won faciliterait au contraire E éclosion des insectes au lieu de les détru (Rép.) Explication des Figures. a. Jeune pomme; еп 8. les ravages de la larve, et la larve elle-méme en action. с. La larve grossie. 4. L'insecte parfait. e. Sa grandeur naturelle et son envergure MISCELLANÉES. + 101. BEJARIA CINNAMOMEA Linou. (1). BÉJARE à feuilles brunátres (Ericacee $ Rhododendrez.) Сейе troisiéme espéce (2), cl due | а M.Lobb, qui Га découverte dans les Andes de Caxamarca , à 8000 pieds de кенені Lind- feuillage est remarquable par le duvet lai- neux brun, et luisant qui revét le dessous des feuilles, et Tui a fait donner le nom spécifique qu'elle porte. Сн. Г. (Ех Cl. Lino. Gard. Chron. 175. 1848.) " (1) B. ramis tomentoso-hispidis; foliis leviter supra tomentosis, infra dense ferr "ugineo-lanatis ; xm in panieulas densas terminales , quarum pedicelli hispidi calycesque dense (Trad. ex phr. specif. angl. Cl. auct.) (2) Voyez la note (2) sous Bejaria œstuans ‚ page 528b, —= Бы ыы 100 Porte-seie du Pommier Ы 2s) N ee гү: E 3 A ^ ‚р 102 SIATA cea llano Matis. i 105 Sepa iia cvaiclala ZB & £ > ( паар. Y <. : Y) “у ` . 7 " 104 O bibaudia miecop ujlla lindi. Wa Хаста leteoslomum Lindl Wi (de: | | ee | | | І | 4 | | \ | MARS 1848. CAMELLIA (saponıca) WILDERI. CAMELLIA DE WILDER. Етүм. Voyez ci-dessus, tome II, Juin 1846, pl. Ш. Ternstroemiacee $ СатеШеге. — Monadelphia-Polyandria. CHARACT. GENER. — V. ibidem. СНАВАСТ. SPECIEI : Тур! communis , С. /а- ponice varietas cum illo et var. dicta punctata in horto quodam americano enata. Camellia Wilderi James L. L. F. Warren іп Catal. EN aoa Roo o TA алы. et re ee E М. James І. L. Е. Warren, à qui l'on doit l'introduction dans le commerce йе cette nouvelle variété, gagnée de semis par M. Marshall Р. Wilder, président de la Soc. d’Hort. du Massachusett, aux États-Unis, ne craint pas d'avancer (І. е.) quelle est supérieure à plusieurs des plus beaux Ca- mellias que nous possédions. Il rapporte quelle est née du Camellia japonica type, à fleurs simples, fécondé par la variété dite punctata; que la mère plante et toute l'édi- tion a péri par un incendie, en 1841, à l'exception d'une seule greffe. Cest un arbrisseau à rameaux dressés, élancés, d'une croissance vigoureuse. Les feuilles en sont amples , ovales-acumindes, légèrement dentées au bord. Les boutons en- tièrement ronds, couverts d'écailles d'un vert pále. Les fleurs, d'une grandeur moyenne sont, d'une exquise perfection, d'un rose clair délicat, et composées de 75 à 80 pé- tales arrondis, trés finement ou obsoléte- ment denticulés au bord et imbriqués avec la plus parfaite régularité du centre á la circonférence. Ces fleurs s'ouvrent avec la plus grande aisance et conservent leur fraicheur pen- dant un laps de temps considérable. CH. 1. CULTURE. A Particle Camellia Grande Duchesse d’Etrurie peut consulter les généralités de la culture des Camellias : cessairement à celui dont il vient d’être question. (t. П, Juin 1846, pl. Ш) le lecteur généralités applicables né- L. VH. OMISSION IMPORTANTE. FORTUNEA SINENSIS (Explication des figures). Fig. 1. Cöne femelle. Fig. 2. Une noix müre isolée. Fig. 5. La lle du cóne mále avec ses quatre Fig. 4. Les deux stigmates. Fig. 5. Une écai (les fig. 9. 5. 4. 5. gross. * méme vue intérieurement. étamines basilaires 328b —$333— MISCELLANÉES. ——9904— + 102. BEJARIA ASTUANS Мот (1). (Pl. 552). BÉJARE 4 fleur couleur feu (2). (Ericaceæ Y Rhododendrew.) Cette espéce habite les es s du Pé- rou et du Mexique, et Mutis, à qui Гоп en doit connaissance, la rencontra dans la N» @ , prés de Gonzanama. Par Rn le сөй et le riche "éclat (cou- leur feu, selon Mutis) de ses fleurs, elle rivalise facilement avec les Azalées et les á 8000 pieds au-des mer. П en dit ш ae roses (d'un rose trés vif, si Pépithéte de Mutis est exacte Les branches de cet arbrisseau sont cou- vertes de poils rudes, et les feuilles fran- gées de soies noirätres. — ы. jeunesse, elles sont couvertes en dess ‘une sé- crétion ferrugineuse ; elles sont d’un vert fone glauques en dessous. Le | pédicelles et les aq sont hérissés de poils, comme les ‚ et rendus da neg par le liquide Баай qu'ils exsu Culture en serre Rn > (Partim ex Linot. Gard. Chron. 119. 1848.) „2 В. foliis nemi supra glabris subtus pubescentibus et glaucis, junioribus ferrugineo-tomen- o-ciliatis, corymbis term inalibus wes og nerd d ee edunculis іе Бири. 247. rhachi жіне ех wd rumque жес уй hits viscosis. — Mur . Prodr. УП. 731). Phrar. spec. hodie Talde en oblonga (9) e ا‎ de la Flore ag reconnaissants, nous Ге courant des nouveautés vraiment méritantes, aussitôt qu'elles que fait ce zen pour les mettre г Phorizon horticole. ing de ouvelle E eat ден ee hans Ta Fl de l'infatigable M. W. NUE décrites et er on jette ‚u ei-j jointes — Befaria espérons du moins, des efforts incessants Lobb, et qui, succes- Flore, го ѕе er de toute a ologie, si estuans (dont il est 3274), Ты hi Per inicrophylia, Vaccinium pen s plantes é (тез en Europe > реттей, de graines envoyées par le voyageur que + 103. BEJARIA COARCTATA HB. er В. (1). (Pl. 552.) BEJARIE @ corymbes serrées. Découverte et décrite en premier Пеп par MM. De Humboldt et Bonpland (1. c.), cette plante a été retrouvée récemment dans les omme le B. estuans, à laquelle jd ressemble beau- coup, mais avec des fleurs plus petites et pourpres, elle sera l'une diu plantes les plus recherchées de nos serres froides Ses branches sont velues; ses "pedicelles (Ericaceæ $ Rhododendrce.) г 7 ou 8 sepales laineux ; ses calyces еч; ап bord. без оуёз, obtus, un peu u fra et A Нани penda ment lisses, astas, de ett a blan- chátres en dessous. Сн. L. (Part. ex Тлхрь. Gard. Chron. 175. 1848.) ) В. ramulis tomentoso-pubescentibus, foliis oblongis glabris subtus glaucis, жүй + — —— ln in dl po pedie nna lanceolata Cav ellis rhachi „calyeibusque ferrugir 1co-toment osis. H ee Prodr, VH. 731 Bejaria iy tese. Horrur. Loss. nec HB. et B геи сөсеттетттеі д Pr 4 dat MARS 1848. SATYRIUM GCARNEUM, SATYRION @ fleurs carnées. м. Les anciens donnaient le nom de Satyrium (reruproy n de >“ de plantes (1), que les modernes rapportent avec beaucoup de pro asi е? satyre) à deux sortes ilité à des Orchidées indi- gènes. Le nom fait allusion aux propriétés aphrodisiaques qu'ils leur supposaient. Orchidaceæ $ Ophreæ-Satyridæ. — Gynandria-Monandria. indiviso incumbentibus. set brevibus canaliculatis, glandulis peltatis, Herbe in Africa australi extratropica indi- gene, т radios tuberosa, caule folioso, floribus spicatis, bracteis laxis. Еломсн. Gen. Pl. 1536 et Supp. Satyrium (Diosc. et Veter. seript.) Swartz, in Act. Holm. 1800. 214 et in Scunap. N. journal I. t. i. с. nec №. pat. et Misc, 153-155. 1840. t. 18. Fn. pus Illustr. Orchid. E 31-14. Lisat. Orchid. 335, Bot Mag. t. 1512. 2172. Miss. Gen. Selon W. Aiton, premier descripteur de cette plante (1789), qu'il confondit avec les Orchis, on doit la découverte au Cap et l'introduction de cette plante , dans nos jar- dins, á Fr, Masson, qui la rapporta en 1787. John Sims, qui vingt-trois ans plus tard la décrivit de son cóté et la figura dans le Botanical Magazine (1. с. 1812) en attribue également l'importation à M. Griffin, qui, comme Masson , avait aussi rapporté de cette contrée, si riche en végétaux intéressants de toute espèce , une grande quantité tres bulbes. Selon Aiton et Sims , elle fleu- rit en été dans nos climats (août-septembre). Le Satyrium carneum, est une plante fort remarquable par l'ampleur de ses brac- tées élégamment bordées de rose, le volu- A PI. 380 (285). В. Br. in Hort. Kew. ed. 196. pops Bot. Cab. t. rem А. Rica. Ann. sc. nat. i ае . 18. f. 2. 3. 1841. XV. 80. t. 5. B. C. — peius ы іп бегін Syn. 508, Қасы Orch, Afr. 21-22, РОН SPECIEI (2) : Bulbis (tuberculis) folia Андер subtus а: spica compacta a rect? ; flores ino- e rinata, carina ecurrente in н а ета) lon ituline galeæ. Arr. Foliis orbiculatis nervosis , bracteis poet E арісе coloratis corollis majoribus, galea magna басш, labello aue et ms 1. i. c. E o à Saty Bot. wu "Боғда Bot. Reg. Mi Misc. Ne 155 (1838). ( Br.. ау 9A is carnea Air. Hort. Kew. Are ed. Ш, me de ses fleurs, d'un rose délicat , passant intérieurement au blanc. Ces fleurs sont disposées en un épi compacte, dressé, d'un pied et plus de longueur, d'un bel effet. П est digne de figurer dans les collections des amateurs les plus difficiles. . Descr. Feuilles orbieulaires, aigués au eg à nervures courbes, parallèles, saillantes n dessus, enfoncées en dessous, dont les inter- valles remplis par u p parenchym me glanduleux ; les supérieures сосе plus allongées, ч appliquées, поп cependant embras- antes; passant bientôt à l’état de bractées am- side et amplexicaules, nervées (longitudinale- ment) réticulées, d’un vert plus pale que les feuil- les. Fleurs axillaires; ovaire pétioléen, long d’un po се, sex-costé , droit (non tordu spiralement); erons du labelle appliqués le long d’ieelui et l'égalant en longueur. (1) E, rpeQuarcy xat Васі oe дели V. L, Еоспѕ, Stirp. hist. comm, с. ie, ete. (2) Deseribenti non suppeditat spee. viv. 329^ Labelle supére (par inversion florale!) , ample, exactement galéiforme, à bords relevés et pro- longés en une pointe dressée, au sommet. Les 5 autres pétales presque défléchis, étalés, sublan- céolées , carénés en dehors, subrévolutés au som- met, les deux extérieurs latéraux, un peu plus -€963—- grands; l'inférieur un peu plus long, plus étroit, plus charnu et coriace. Gynostéme incurve, еу- lindrique, aussi long que le labelle, bifide au ommet... (Reliqua desiderantur, nec ex Simsii descriptione hodie mendosa nobis exprimenda). un CULTURE. Voyez la note placée sous la description de la Disa grandiflora (4. II pl. 160): note dont tous les details de eulture s’appliquent parfaitement а сеПе de cette plante. Г. ҮН. MISCELLANÉES. —— + 104. THIBAUDIA MICROPHYLLA Шихо. (1). (Pl. 552.) THIBAUDIE à petites feuilles. (Vacciniaceæ.) Ce joli arbuste, toujours vert, habite les hautes montagnes du Pérou, jusqu'à 12,000 pieds de hauteur au-dessus de l'Océan. C'est à cette élévation que l'a trouvé M. Lobb, i en dit les fleurs écarlates. Ses petites feuilles coriaces, d'un vert foncé, en méme temps qu'elles contribuent à lui donner une apparence particulièrement élégante, le font ressembler à notre buis commun. L'aspect de la vignette ci-contre complètera suffi- samment cette courte notice. Сн. L. (Part. ex Linz, Gard. Chron. 25. 1848.) T. sempervirens, ramis glabris sulcatis; foliis rotundato-oblongis obtusis v. retusis coriaceis aveniis fere sessilibus, pilis paucis parvis sparsis; pedunculis solitariis axillaribus unifloris inira erectis multo foliis longioribus; corolla conica, ore 5-fido minimo (Trad. ex phr. specif. Cl. auct.) + 105. VACCINIUM LEUCOSTOMUM Linvt. (1). (Pl. 552.) (VACCINIACE Ж.) Selon M. Lobb qui la découvrit à 8000 pieds de hauteur, dans les Andes de Pérou, dans un endroit nommé Veto, les fleurs de cette plante sont écarlates et blanches aux pointes : circonstance qui, aux yeux des V. sempervirens, glabrum; ramis erectis, fleurs dressées , | rente, et par des feuilles presque sessiles; crénelées , plus grandes. Сн. L. (Part. ex Linz. Gard. Chron. 7. 1848.) angulosis; foliis oblongis fere sessilibus crassis (1) . . 2 “ . . 4 leviter erenatis obsolete venatis; floribus 3-4 in erectos breves racemos fasciculatos axillares; brac- teis pilis fimbriatis; corolla urceolato-campanulata , limbo brevi erecto? antheris muticis (Prad. ex phr. specif. angl. Cl. auct.) Y. s 7. ALAMO Cacoline Lindl. 1% lith & pict in Horto Van Houlteano. MARS 1848. BIGNONIA CAROLINA, BIGNONE DE LADY CAROLINE. Етум. У. ci-dessus, t. Ш, pl. 255. Bignoniaceæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. ‚ СНАВАСТ. SPECIEI : В. glabra gracilis, fo- liis conjugatis, foliolis cordatis acuminatis sub- pubescentibus, paniculis terminalibus paucifloris, e campanulato truncato obsolete 5-dentato Une circonstance toute particulière re- commande en premier lieu cette Bignone à l'attention des amateurs, c'est l'odeur suave qu’exhalent ses fleurs : fait fort rare dans les plantes de ce genre. En outre, leur blancheur de neige, relevée légérement de jaune à l'intérieur du tube, leur disposition en longues grappes terminales, ajoutent certainement à l'attrait prineipal que nous signalons. M. Lindley , qui le premier nous fait con- naitre cette espéce , ne sait aueune des par- ticularités qui se rattachent à son histoire; e sorte qu'on en ignore la patrie précise (qu'il suppose étre Buenos-Ayres) et l'épo- que d'introduction. Il rapporte qu'elle lui a été communiquée, dés 1842, par le comte d'Ilchester, à Melbury (Angleterre), chez qui elle a fleuri A-cette époque, et plus tard (en 1844), avec une grande luxuriance. Dans sa notiee (malheureusement sans description) l'auteur regrette, et tous les amis des bonnes plantes le regretteront avec lui, que l'attention des collecteurs ne se porte pas sur les petites espèces de Bignones, dont l'introduction dans nos jardins serait si désirable; et qu'on pourrait commodément disposer, sur des treillis métalliques, dans des vases portatifs; toutes plantes d'ailleurs TOME IV. pubescente, corolla arcuata tomentosa, laciniis erispis patulis. LINDL Bignonia Caroline. Тлхрь. Bot. Reg. Misc. A u (1849); t. 54 (1844). Атри. DC. Prodr. assez rustiques, et qui pourraient se con- tenter chez nous de la serre froide. Telle est, par exemple, la charmante Bi- gnonia Lindleyi A. DC. (1), dont on admire, depuis quelques années, dans nos cultures , les grandes et belles fleurs lilas, qu’elle donne avec facilité. Descr. (2) Tige gréle, peu allongée, sillonnée, glabre; pétioles (renflés à la base) opposés , et pé- tiolules , subégaux , pubescents ainsi que les feuil- les, les calyces et les corolles. Folioles unijuguées, cordiformes, acuminées, ondulées, à nervures peu nombreuses, subramifiées; la troisième avor- Аф on to bild oiaoi: Rant- dulés aux bords. Etamines..... antheres.. jaune. Style... stigmate bilobé; chaque lobe bilo- bulé... Cai. Сао Da а (1) C'est le Bignonia picta Ілкі. (Bot. Reg. t. 45. 1842), dont M. Alph. Decandolle a 4й, avec raison, changer la dé- nomination spécifique (Prodr. IX. 147), puisqu'il existait déjà ous ce nom une autre espèce qui n’a rien de commun avec celle-ci (B. picta HB. et К. Nov. Gen. am. ІН. 136. А. DC. Prodr, 1. e.). (2) E. figura phrasique specifica Cl. auct. solum describo , spec. viv. v. sice. carens ! 8 330b, 331 et 332. -%38%- CULTURE. Gracieuse espèce, à grouper dans un même large vase avec la Bignonia picta (В. Lindleyi!) et à palisser sur un haut treillis métallique, disposé en pyramide. Pour ` „ les détails de culture, voir Bignonia Chamberlaynei ci-dessus. L. VH. MISCELLANÉES. + 106. MAXILLARIA SULFURINA Cn. Г. (ORCHIDACEÆ.) L'établissement Van Houtte a recu l'an dernier du Guatimala par le canal d’un de ses voyageurs une agréable petite «espèce de Maxillaria, à fleurs réunies au nombre de 3 à 5 au sommet d’un scape basilaire, vêtu de très courtes squames engainantes. Leur couleur générale est un jaune tendre, de la nuance du soufre, à l'exception du labelle qui est blanchätre; à l'intérieur, tous les segments vers la base sont criblés de petits points élevés (microscopiques) d’un rouge noirátre. Apres avoir vainement cher- ché à la rapporter à une espèce connue, nous nous sommes décidé à la regarder comme nouvelle, en lui appliquant la dia- gnose suivante : oblongis, supremo erect libero apice recurvo, lateralibus latis basi obliquis dilatatis in saccum late produetis falcatis cum gy- nostemate connatis extus basi valde carinatisintus idcirco canaliculatis, internis lanceolatis erectis e. — Pseu enuatis striato-costatis ; Ch. b: + 107. ONCIDIUM CAVENDISHIANUM Hook. (ORCHIDACE Ж.) La ЕтовЕ vient de recevoir de М. Jacob- prise, au premier abord, gante variété de ГО. bicallosum, à fleurs mouchetées de rouge, mais qu'un examen i nnai ulterieur, nous a fai tre pour sauf Pampleur et les mouchetures pres, que le savant orchidologue anglais (М. Lindley) est tenté de la rder comme une variété de la premiere. La plante de M. Jacob-Makoy a des fleurs d’un coloris décidé , et non largement lavé de vert, comme dans la figure du Bota- nical Magazine (t. 5807). Les points pour- pres, qui en décorent tous les segments, à l'exception du labelle, qui est d'un jaune vif, sont trés nombreux , fins et réguliére- ment parsemes. Un examen attentif des cals du labelle, un des principaux caractéres distinetifs, comme on sait, dans ce genre, nous a engage à modifier la diagnose spécifique du Bota- nical Magazine d'une manière plus exacte , ainsi qu'il suit (faisons remarquer à ce sujet que les fleurs de la panieule de la planche eitée sont, sous le rapport de la position des cals, dessinées plus exactement que la fleur analytique elle-méme) : Tuberculis (Callis!) 5; 2 postieis parallelis bi- lobis, tertio antico majore trilobato, lobo mediano erassiore postice bilobulato. Cet Oncidium est d’une rare élégance florale, et cet avantage, joint á ses amples fortement carénées , ері” dépourvues de pseudobulbes) , ajoute belles espèces. | Си. L. | COURTE EXCURSION dans les montagnes des Orgues et dans les foréts vierges au Brésil (1). (Suile et fin.) Au pied des montagnes, au-dessus de ces grandioses foréts, la végétation présente un tout autre caractére. Ce ne sont plus des arbres gigantesques , dont les vastes cimes interceptent la lumière sur le sol; mais ce sont de petits arbres et des arbrisseaux, ap- partenant surtout aux Mélastomacées, aux Myrtacées, aux Solanacées, aux Rubia- cées, etc. Parmi eux se montrent de nom- breuses fougéres herbacées, et quelques palmiers. Vers le centre , les fougères en arbre et les palmiers abondent; et parmi les premiéres, on en voit beaucoup qui n’ont pas moins de 40 pieds de hauteur. Tous ces arbres différent tellement de ceux de la fo- rét supérieure, présentent un aspect si étrange et en méme temps si gracieux, quils ont toujours de préférence attiré mon attention, sans en excepter méme les pal- miers. A 2000 pieds environ d’elevation , commence 4 se montrer, au bord des ra- vins, le long des torrents, une grande es- ресе de Bambou (Bambusa Tacoara MART). Les tiges de cette gigantesque graminée ont souvent 18 pouces de circonférence et attei- gnent une hauteur de 50 à 100 pieds. Tou- tefois ces tiges ne s'élévent pas droites, mais forment une courbe gracieuse & leur som- met. Le sentier que je suivais était dans toute sa longueur bordé de chaque cóté de charmantes plantes herbacées, parmi les- quelles dominaient le Siphocampylus Par- thoni, et des fougéres délicates. Parti de Fréchal, au point du jour, je п'аггіуаі que vers le soir à la ferme de М. March: tant les objets que je rencon- trais à chaque pas sur ma route me sédui- saient et me tenaient en admiration devant chacun d'eux. J'ai donné ci-dessus un aperçu de la grandeur de cet établissement; үзі dit la bienfesance et la générosité du maître, absent en ce moment, comme je l'ai rap- porté, et où je fus reçu avec empressement par la personne chargée de le représenter. La partie la plus fertile de ce vaste et bel établissement, est une grande vallée, située entre la plus haute chaîne des Orgues et celle plus petite qui lui est parallele; et entrecoupée de vallons dirigés dans le sens des pies eux-mêmes, Tous sont bien arro- sés par de petits cours d’une eau limpide et fraiche, қ A cette élévation le climat est beaucoup plus froid аға Rio. Dans les mois de mai et de juin le thermométre, avant le point du jour descend á 4-2—0 Réaum. Il monte, en février, à 25--0 Réaum. Là, la saison chaude est aussi celle des pluies. Des orages, de la violence desquels les Européens, qui n'en ‚ont pas été témoins, ne peuvent se faire une idée : orages accompagnés de tonnerre, grondent presque chaque jour pendant les mois de janvier et de février. Ils s'élèvent régulièrement vers 2 ou 5 heures de l'aprés- midi et en cessant, ils rafraichissent déli- cieusement la soirée. Comme celles des en- virons de Rio, les montagnes des Orgues sont granitiques. Le sol d'alluvion y est trés-profond dans les vallées; et le sous-sol consiste en la méme argile ferrugineuse rougeätre , si commune à Rio. C'est pendant le court séjour que je fis dans ces montagnes, que je fus, pour la premiere fois, témoin d'une de ces fameuses danses de négres, danses ou plutöt contorsions licen- cieuses, Sil en fut jamais : la battuca, enfin, que la plume ne saurait guére décrire sans effaroucher le lecteur. Aux sons d'une man- (1) Voyez tome ІП, page 282 et suivantes, 502° et suivantes. 333b doline, ou plus souvent encore aux grin- cements d'un instrument singulier, formé d'une demi-noix de coco , percée d'un côté pour y fourrer les doigts qui la tiennent, et de l'autre au sommet duquel on a fixé cinq de ces longues et fortes aiguilles dont on se sert pour emballer, aiguilles que le musi- cien fait grincer tour à tour, les deux sexes, à demi ivres de cachaca et de restilho, demi nus, se mettent en branle, en chantant d'un ton monotone, en poussant de temps en temps des eris sauvages. C'est bientót une sorte de trénis, dont le moment su- préme consiste en un double attouchement ventral saccadé : mouvement qu'ils exécu- tent avec un délire, une ardeur, des poses, des regards, des contorsions, dont aucune parole ne pourrait redire la luxure. Outre le Jaguar (felis onça), qui com- mencait à devenir assez rare dans les mon- tagnes des Orgues, lors de mon voyage, on y -a vu encore le Jaguarété, ou tigre noir, non moins dangereux, et le couguar, ou lion d'Amérique. Sur les arbres vit une qua- trieme espéce féline, remarquable par la beauté de за robe et sa petitesse (relative), le felis pardalis ou chat- panthére. C'est aprés le soleil couché, que rugissent ces animaux ; et leurs grondements courts et saccades, répétés par les échos des mon- tagnes et des rochers dans ces grands bois, viennent jeter le trouble dans l'esprit du voyageur égaré, effraient les timides cerfs ou veados (cervus nemorivagus) , les Pecaris (Dicotyles labiatus et torquatus), les ta- pirs, qui se tapissent épouvantés dans des fourrés inaccessibles. Pour l'Opossum (Di- delphis Azare), il est la peste des basses- cours en Amérique, comme notre Renard en Europe. Comme cet animal, il a la vie extrémement dure; il court, il saute en- core, alors qu'il a été roué de coups de ton, dans une de ses courses dépréda- trices. Lors de mes campements dans les bois, sur mon hamae attaché par les extrémités à deux arbres voisins et protégé contre la -@+— ріше, par ma couverture de cuir, souvent le matin j'étais réveillé en sursant par les hurlements des Barbados ou Guaribos, (Mycetes barbatus ou Simia Belzebuth de quelques naturalistes), gros singes, vivants еп troupes, et dont le егі ou grognement ne semble avoir rien de terrestre ; ces cris ressemblent au bruit d'un torrent, ou en- core à la psalmodie de moines récitant en cheeur les litanies; tandis que de mon siége élevé, j'admirais la légèreté et la souplesse d'un autre espéce, le Sajou cornu (Jaccus auritus), à la robe sombre, sur laquelle tranchent vivement les bouquets de longs poils blanes qui tombent de ses oreilles. Un espéce de Paresseux, qui est la trés com- mun, (Acheus Ai) vit sur le Cecropia pel- tata, des feuilles duquel il se nourrit. Parmi les animaux les plus curieux par leur formes, entre ceux qui fréquentent ces fameuses montagnes, il faut citer le Tatou Tatusia Peba), dont la chair, cuite à l'étuvée, est une excellente nourriture, et que la nature a doué d'une сагарасе, com- parable à celle de la tortue; une espéce de Porc-épic, à queue prenante (Sphigurus spinosus); ces deux animaux se ferrent comme nos lapins; et surtout le grand et le petit Fourmilier ou Tamandua cavallo et Tamandua mirim (Myrmecophaga Taman- dua), au corps allongé, aux poils rudes, à la longue téte effilée: animal précieux con- tre les myriades de fourmiliéres destruc- trices de tout corps organisé, élevant leurs taniéres à hauteur d'homme; taniéres qui, rtm, nombreuses en certains endroits découverts, semblent autant de petites collines. Il est vraiment fächeux de voir détruire par les chasseurs un animal innocent, qui par son genre de nourriture est appelé à rendre de si grands serviees à ce pays. On sait que le Fourmilier, place sa longue langue par terre le long de l'un des petits sentiers le lus fréquenté par les fourmis, et qu'il la retire lestement dans son gosier, lorsqu'elle est suffisamment chargée de ces insectes. Il serait impossible d'énumérer dans une -%999- si courte notice la multitude d’oiseaux qui peuplent et animent ces solitudes, Сарин Poiseau mouche, а peine plus gros qu'un Frélon de nos шад jusqu’aux Teucans, et aux oiseaux de proie ou de nuit; la plu- part peints de couleurs éclatantes, et quel- ques-uns recherchés par les chasseurs pour la délicatesse de leur chair. Il faut men- tionner parmi ces derniers divers gallina- cées, appartenant au genre Penelope; deux sortes de саШев, le Macucu (Tinamus Ma- caca), et le Nhambu (Pezus Niamba); enfin une perdrix , la Capoeira (Perdrix guianen- sis), qui y est fort commune. Si la Mammalogie et l'Ornithologie peu- vent faire d’abondantes récoltes et d’inte- ressantes observations dans ces montagnes, l’Erpetologie, elle seule, y est plus riche peut-être encore. Une foule de serpents venimeux ou inoffensifs y abondent, sont peints souvent des couleurs les plus écla- tantes et y atteignent depuis 1 jusqu’à 50 et, dit-on, 40 pieds de longueur (Boa). Les espèces de lacertiens, c’est-à-dire de ces animaux, dont les formes générales sont celles de nos lézards d’Europe, sont innom- brables , de toute taille; et leur robe miroi- tante est souvent bigarrée de couleurs bril- lantes. П en est de méme des espéces de grenouilles et de crapauds; ces reptiles pullulent par hordes considérables, de toute taille, de toutes couleurs; depuis celles qui ont à peine un pouce de long, jusqu'à un pied et remplissant aisément un chapeau; vivant soit sur les arbres, soit dans les mares, Peindre les divers sons que ces ani- maux émettent, surtout lorsque la pluie menace, serait au-dessus de mon savoir. L’entomologie est bien plus riche encore. Ce sont des myriades d'insectes appartenant à tous les ordres (Coléoptéres , Hyménop- téres, Hémiptères, Lépidoptéres , Orthop- teres, ete. ), affectant, comme je l'ai dit, les plus brillantes teintes du prisme et rivalisant Véclat des pierres précieuses , sortout les Coléoptères et les Lépidoptères (Papillons). Parmi ces derniers, il n’est pas 333c rares d'en trouver dont l'envergure est d'un pied de long. Pendant le jour, ces beaux insectes, volètent par myriades, non-seule- ment de fleurs en fleurs, mais le long des cours d'eau et sur les bords des flaques d'eau. D'énormes nids d'abeilles, de guépes, de toute espece, pendent des arbres, ou se cachent sous no feuillage. Malheur à l'imprudent (homme ou animal!) qui avance une main ou un museau téméraire vers leur demeure: une centaine , que dis-je, des milliers de pi- qüres douloureuses les font vivement rétro- grader et se repentir de leur agression in- tempestive. Terminons cette énumération (tellement sommaire qu'elle ne saurait don- ner une idée, je l'avoue, de la zoologie bré- silienne, et en particulier de celle de la Mon- tagne des Orgues, la seule dont j'aie iei à m'occuper), par cette multitude de lucioles, de lampyres, de Fulgores, etc., qui, une fois la nuit arrivée, traversent l'obscurité comme des étoiles filantes et l'illuminent de feux aussitót éteints que rallumés. Si les limites de cette notice, nécessairement fort res- treintes, ne me le défendaient, les animaux, que je viens de passer en revue, me four- niraient diverses anecdotes intéressantes dont je fus acteur ou témoin, et que je regrette de devoir passer sous silence. Ce court exposé zoologique, et les consi- dérations botaniques qui précédent, peuvent «faire supposer au lecteur avec quelle profu- sion la nature a non-sénlement юн ces mon- кавову е qui, sous le rapport de la végétation, peut étre considérée comme la plus riche du globe. Disons maintenant quelque chose de la végétation qui orne les parties supérieures de la Montagne, á partir de la ferme de M. March, considéese comme station inter- mediaire. Arme et accompagné comme je Pai dit ci-dessus, je me mis en route par une belle matinée d'avril. Quand on а passe les domaines de M. March, en se dirigeant vers les pics, dont la hauteur n'est pas moindre de 4000 3334 pieds au-dessus de cette résidence , les ar- bres, les arbrisseaux , les bambous sont si pressés, qu'à chaque pas nous étions obli- gés de nous frayer le chemin par le fer. Je tranchais ainsi de magnifiques bambous, de 6 pouces de diamétre, d’une hauteur de 60, de 80, de 100 pieds тете; á chaque section, jaillissait de chaque nœud une eau limpide et abondante, dont au besoin le voyageur est heureux d’etancher sa soif. Mais il parait que, selon les saisons, sans doute, le goút de ce liquide n'est pas tou- jours agréable; qu'il devient quelquefois si nauséeux , qu'il est impotable, à moins d'être pressé par une soif brülante. Cà et là d'énormes individus de Copaifera éten- daient leurs larges branches; et de nom- breuses scarifications faites à la base de leurs trones, indiquaient le soin qu'on avait pris d'en extraire la résine médicale, connue dans le commerce sous le nom de Baume de Copahu. Le long d'un ruisseau, que je suivis quel- que temps, eroissaient des arbres énormes, parmi lesquels je reconnus des Laurus et des Pleroma, alors en pleines fleurs; sous ces ar- bres, des Mélastomacées plus humbles , des Myrtacées, des Rubiacées, des Bégonies ar- borescentes se pressaient en foule, Ailleurs, jadmirais de beaux groupes de Fougéres arborescentes , dont les trones eux-mêmes nourrissaient d'autres Fougéres plus hum- bles, et dont plusieurs espéces étaient volu- biles, ainsi que d'autres plantes appartenant à diverses familles; c'étaient des Bromélia- cées, des Orchidacées, une Bégonie grim- pante. А chaque pas je foulais auxpieds des Fougéres herbacées et des Bégonies diverses en fleurs. Les mêmes plantes (Fougères, Tillandsia , Orchidées , Bégonies , ete.) dé- eoraient le trone des grands arbres. Des Epiphyllum truncatum. énormes , couverts de centaines de leurs grandes fleurs roses et violacées, pendaient du haut des rochers ou des branches des arbres. Une petite colline, d'environ 500 pieds de hauteur, qui s'élevait du sein de la vallée que je parcou- $563 rais en ce moment, et que j’eus la curiosité , 1 % nta O» d’explorer était litt 2 chidées de diverses espéces, que pour la plu- part j'avais remarquées déjà à des élévations inférieures , à l'exception toutefois du char- mant Sophronitis grandiflora que je pus admirer à mon aise en pleine floraison. Je trouvai là également pour la premiére fois le Luxemburgia ciliosa, de la famille des Sauvagésiacées , aux nombreux et amples corymbes de fleurs d'un jaune tendre. Non loin eroissaient deux espéces de Bambous, différentes de celle qui eroit en si grand nombre, qui s'éléve si haut, et que j'avais tant de fois rencontrée plus bas. Toutes deux étaient beaucoup plus petites. L'une d'elles, la moindre, atteignait au plus 15 ou 20 pieds d’elevation, et n'avait pas plus d'un pouce de diamétre. J'éprouvais une extréme difficulté à me frayer un chemin à travers leurs tiges entrelacées. J'atteignis dans l'après-midi un autre petit cours d'eau, prés duquel je résolus de camper la nuit prochaine. Je suspendis done mon hamae à deux arbres énormes, dont l'un était une espéce de Laurus et l'autre un Sapoucaya (Lecythis ollaria?), croissant de compagnie prés du bord. Sur l'un d'eux, à une grande hauteur, fleurissait avec luxu- riance une belle Cactée que je pris d'abord pour PEpiphyllum truncatum. A un signe que je lui fis, mon agile compagnon noir, grimpant sur l'arbre comme un vé- ritable écureuil, l'atteignit en quelques se- condes et me la jeta. C'était une autre belle espéce (dédiée plus tard à lord Russell), assez répandue maintenant dans les collec- tions. En parcourant ce petit coin de terre; où je me proposais de passer la nuit, et pendant que mon nègre préparait notre repas commun, à un endroit où le ruisseau formait une triple petite cascade ; je vis que ses bords, à une assez grande distance, étaient tapissés d’une espèce d’Amaryllis, à grandes fleurs d'un pourpre foncé. Plus près, parmi des arbres de moyenne élé- vation, serpentait une belle espèce de Fuch- 1 l { 4 : —€263- 3330 sie, qui en retombait en longs festons , for- més de brillantes fleurs cramoisies. Les flanes granitiques de la triple chúte d’eau, d’environ huit pieds de hauteur chacun, etaient tapisses de menues fougeres, de Lycopodes et de Mousses. Aupres se grou- paient des buissons d’une sorte de Ple- тота А grandes fleurs roses, d’une espéce d’Esterhazya & fleurs rouges; á cóté un Clusia (С. fragrans) á feuilles longues et épaisses, embaumait l'air au loin des par- fums puissants de ses grandes fleurs blan- ches. Le sol, au pied de ces arbrisseaux, était tapissé d'Amaryllis, de Tillandsia di- vers , d'une espèce d'Eryngium et de nom- breuses fougéres. Au sommet de la cascade, un espace nu et qui se prolongeait sur le Папе de la montagne, était hérissé de ro- ches entremélées de petits arbrisseaux , de plantes herbacées et de nombreuses Orchi- dées, parmi lesquelles ,le beau Zygopetalon жалан A гадо Maxillaria picta, toutes d en fleurs, n’etaient pas les moins communes. Le matin suivant je me préparai à Pas- cension d’un des pies proprement dits. Le thermomètre à cette heure et en cet endroit marquait 8--0 В. Laissant mes bagages pres de la cascade et ma mule en liberté, je com- mencai mon voyage, suivi de mon négre, en suivant le lit du ruisseau. Souvent des parties de rocher se trouvaient à pic, qu'il me fallait gravir еп m’aidant des mains et des genoux; puis aprés une demi-heure, trois quarts d'heure d'efforts pénibles, je me trouvais sur de petits plateaux boisés, un peu inclinés, sur lesquels mes investi- gations botaniques n'étaient jamais stériles. La, dans des endroits humides, je trouvai un Eriocaulon, un Drosera, une Gentia- nee, le curieux Burmannia bicolor, le char- mant petit Camarea ericoides, aux fleurs jaunes mouchetées de rouge, que M. Libon, voyageur de la maison de Jonghe , vient de lui envoyer vivant, et que je cultive aujour- d'hui ауес une prétileetion toute particulié- re. Les rochers étaient couverts de Gesnérias et d'Orchidées, tandis que sur les arbres , croissaient de nombreux individus de divers Phyllocactus. Au sortir de l'un de ces petits bois , je me trouvai en face de roches abrup- tes, presque entiérement couvertes d'un grand Tillandsia, semblable à un Ananas. Plus haut je remarquai une Salvia (Ben- thamiana) couverte alors de ses grandes fleurs roses; mais parmi toutes les plantes qui croissaient en cet endroit, une Gentia- née, formant de larges touffes et s'élevant à deux pieds de hauteur, attira surtout mon attention par ses épaisses feuilles glauques, connées, ses grandes et nombreuses fleurs à larges calyces pourpres ; c'était la Prepusa Hookeriana , figurée dans la Fiore. Jatteignis bientôt un petit bois ой de nombreux sentiers m'indiquérent la pré- sence des Tapirs, et facilitérent singulière- ment mon ascension: n'ayant plus cà et là qu'à abattre quelques branches génantes. A en juger par les vestiges laissés par ces animaux, ils doivent être fort communs dans cette partie éloignée et solitaire de la montagne , ой ils sont à l'abri des atteintes des chasseurs, qui détruisent un si grand nombre de ceux qui habitent les parties basses. Je trouvai là quelques Orchidées, et une grande composée à fleurs jaunes. Au-dessus de ce bois, je traversai un ter- rain marécageux, ой croissaient quelques sous-arbrisseaux , d'un aspect tout alpin; c'étaient la Lavoisiera imbricata, si remar- quable par ses grandes fleurs et ses toutes petites feuilles; un Baccharis, un Vacci- nium, un Andromeda, un Pleroma, etc. Au sein des mousses trónaient un Eriocau- lon et une belle Utricularia, représentée par une nombreuse progéniture, aux gran- des feuilles cordées, aux fleurs pourpres. En cet endroit le barométre m'indiqua 6000 pieds de hauteur m... de гос; etle pien "était pas ent La montée un de plus en plus rude et abrupte. Les flanes du mont étaient couverts principalement d’arbrisseaux peu élevés, et pendant une heure environ, nous а 3331 n’avancämes que lentement & travers cette vegetation rabougrie, bien que les sentiers des tapirs aidassent eonsiderablement notre marche. En suivant l’un de ces chemins, je me trouvai sur un petit plateau, Фой. une vaste étendue de pays se déroula á mes yeux, surtout du cóté de Test. Aussi loin que ma vue pouvait s'étendre, c'était une masse de montagnes coniques, dont un rang s'élevait au-dessus de l'autre, à une hauteur considérable, et l'endroit ой je me trouvais était le sommet de l'un des nombreux pics du rang supérieur. De се point j'apercevais, à 5 ou 400 pieds au plus au-dessus de ma tete, l'extrémité d'un autre pie, qui me sembla le point le plus élevé de la chaine; mais un immense ravin bien boisé m'en séparait; la journée s’avancait et il ne fallait pas penser ce jour ЈА à escalader cette pointe, que je regardai comme le terme de mon ascension. Redes- cendre à l'endroit ой j'avais campé la nuit précédente, pour y passer celle qui s'appro- chait; e'était risquer d’être surpris par la nuit, c'était courir des dangers certains que lobscurité ne m'eüt pas permis d'éviter ; c'était enfin perdre beaucoup de temps; aussi me déterminai-je à passer la nuit en ce lieu. Je profitai du reste du jour pour parcourir ee petit plateau. Il était couvert de jolis pe- tits arbrisseaux en fleurs, et du haut des ro- chers pendait en festons une belle espéce de Fuchsia en pleine floraison. Dans les an- fractuosités fleurissait une belle Amaryllis. e toutes parts, ce petit coin semblait un véritable jardin fleuriste. Le calme le plus profond y régnait, et nul étre animé n'y paraissait que de petits oiseaux , si peu fa- rouches, qu'ils se laissaient volontiers ap- procher. А la tombée de la nuit, je fis allu- mer un bon feu par mon négre. Je partageai avec lui le peu de provisions que nous avions apportées avee nous, et sous l'abri d'une roche avancée, nous passämes une nuit moins mauvaise que nous nel'avions pensé. Au point du jour, je m'engageai dans le ravin qui me séparait du dernier point que je voulais gravir, Cà et là le sol était tueuse. -£987 couvert d'une belle Alstremere et d'un grand nombre de fougères délicates; des branches de beaucoup de Mélastomacées pendaient en festons de belles Fuchsies aux brillantes fleurs écarlates. Des compo- sées frutiqueuses, une espèce de Gaultheria, plusieurs Vaccinium, une belle espèce 4 Ез- callonia chargée de fleurs roses, tels étaient les principaux végétaux à travers lesquels je me frayais un passage. Les flanes grani- tiques des rochers que je gravissais étaient tapissés de Lichens, de petites Orchidées, de Gesnériacées; et partout où un peu de terre végétale avait pu s'aceumuler, trö- nait une espèce d'Hippeastrum. Enfin, après bien des difficultés et maintes écor- chures, je m'élancai au faite du pic, et l'immense panorama qui se déroula alors à mes regards, par un soleil éclatant, où rien ne pouvait arrêter la vue, me dédommagea amplement des peines que j'avais essuyées, des dangers que j'avais courus. Lá, pour un instant et avec un vif sentiment d’or- gueil, et de plaisir á la fois, je dominais , pour ainsi dire, moi homme faible et ché- tif, cette immense et superbe nature , cette succession imposante de monts accumules, magnifiquement boisés de la base au som- met, et ой tous les étres organisés ont des frères et des représentants si nombreux , si intéressants. La plus grande partie du rocher sur lequel je me trouvais était stérile; mais А l'ouest, divers arbrisseaux rabougris, des plantes herbacées , parmi lesquelles brillait la jolie Prepusa Hookeriana, me dédom- magèrent de cette nudité. Dans les fentes, je trouvai une eau pure et excellente, dont nous bümes à longs traits. Des observations barométriques que fis avec soin, m’indi- querent 7600 pieds de hauteur au-dessus du niveau de la mer. Le quatrième jour après mon départ (le matin) de la Fazenda de M. March, yy étais de retour (le soir) sain et sauf, rempli d'enthousiasme par tout ce que j'avais VU et senti, еп explorant cette nature majes- L. ҮН. масе дд Fort 7 3 ео лиса! Y) ел | AVRIL 1848. 554. BERBERIS AURAHUACENSIS, EPINE-VINETTE D’AURAHUACO. Ётүм. V. ci-dessus, t. Ier, р. 307. Berberidaceæ. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SP — B. (Euberberis) : Еее digitato-5-partitis planis, foliis difformibus ferioribus longissime petiolatis Socal superioribus obovato-elliptieis breviter petiola- tis, omnibus coriaceis арісе mucronulato-spinu- ón ultiflor apice ps rer hé floribus læte aureo-vite Berberis aurahuacensis (1) Horr. et Nol sub pres. tab. C'est aux zélées investigations de M. Lin- den, dans l'Amérique centrale et méridio- nale, qu'on doit la découverte et l'importa- tion de cette nouvelle et intéressante espéce de Berberis. Il la trouva dans le Rio-Hacha, province de la Nouvelle-Grenade, prés du village de Aurahuaco-Taquina, de la Sierra Nevada , prés des neiges éternelles, à envi- ron 9,000 pieds de hauteur au-dessus de l'Océan. C'est un élégant arbrisseau à rameaux élancés; il se distingue tout d'abord par son feuillage biforme, ses petites grappes nutantes, formées de nombreuses fleurs d'un beau jaune d'or extérieurement (са- lyce), d'un jaune-orangé vif (jaune d’euf) à l'intérieur (corolle). La hauteur de son habitat naturel et son voisinage des neiges éternelles, permettent d'espérer qu'on pourra l'acelimater au nord de l'Europe, dans les contrées situées sous un parallèle correspondant. La Flore est redevable de individu figuré ei-eontre à l'obligeance de M. de Jonghe, horticulteur-propriétaire, à Bruxelles. Descrirr. u aux élancés, cylindriques , res que toutes les autres ies de la plante; de plus jeunes d'un vert tendre. YS. > ре Ет 9 h ntec à es дас 5 parties, ріп ` , três- € sous (2), blanchätres et ani rprées au somm Feuilles biformes; les inférieures cordées-ovales, légèrement renflées et prolongées en angle dans elles s'articulent avec le pétiole; e fl canaliculé а la base; les а obovées-el- liptiques, atténuées à à la base en un très court pétiole plan, legerement dilaté Пино; toutes coriaces, subondulees, mucronées-épineu- rarement 1-3 fois de méme vertes en dessous d’ que, blanchátre (ce par les rend а Fleurs subverticillées, disposées racemes terminaux, multiflores, pia na courts, assez longuement бане s; pedoneules pourvus de courtes bractées foliiformes. Pédicelles assez эрж (ап pouce), greles, pour- vus chacun à la base d'une уматон oblongue, lacérée aux bords 4 se terminant en une longue sétule. Calyce formé de 6 folioles obovées-con- caves, étalées. Corolle composée de 6 pétales subonguiculés, concaves, conn nivents-dressés, plus courts que les sépales. Étamines et style (voir les figures (5)). Сн. L. us пе saurions répondre de la correction orthographique de ce mot. DE Foliis ergo compositis abortu in spinulam ramosam dans une planche sé TOME IV, mutatis! es figures тун de cette plante, et celles de ph autres précédemment décrites, seront. incessamment données, 9 CULTURE. En attendant que l'expérience décide si cette plante, en raison de son habitat élevé, peut résister aux froids de nos hivers sep- tentrionaux , il est bon de la tenir en serre froide, oü elle fleurira de bonne heure au printemps, comme la plupart de ses congé- néres. Son facies particulier, ses brillantes fleurs bicolores, en feront une plante fort désirable pour l'ornement des collections. On pourrait aussi la laisser en pleine terre à Pair libre, à la condition de la protéger -%999- (0) contre les grands froids, au moyen de tres- ses de paille” roulées à l'entour d'elle, et en ménageant à 18 pouces au-dessous de ses racines (plantées en bon sol) un bon drai- nage, pour empécher la stagnation des eaux de Pautomne. Multiplication facile de grai- nes, qu’elle donne en abondance et jor séme en terrine, sous chássis froids; de Be faites sous cloches et sur cou- che tiè MISCELLANÉES. u + 108. EPIDENDRUM ORNATUM (4). Cn. Г. (ORCHIDACEA | EPIDENDREA.) L'établissement Van Houtte vient d'im- en rai- a pp de petites stries concen- triques qui tranchent vivement sur la blan- cheur du labelle. Elle est dépourvue de pren ses tiges, qui forment touffe, sont greles, él lan- cées, hautes d'un pied et plus ; les feuilles sont distiques , alternes , engainantes; les inférieures lancéolées, plus courtes ; rs mé- dianes et les supérieures linéaires-oblongues, acuminées ; les médianes sont presque en- Amphy Een us > pale carn nosis oblo latiori us, omnibu rd exis à vidis labelli trilobi банке, ad discum с acum iolaceo densiore nervatis striis concentricis éoceinets (tricarinato) macul tierement violacées et veinées de violet plus et sort du so e non d’une spathe); elle est simple ou un peu ramifiée ; les Қа (avec Гоуаіге) sont deux fois plus long que les fleurs ; celles-ci sont 1. кой еп dehors, vertes, à segments fléchis en arriére; le gynostém e et le labelle sont Haies celui-ci orné ue macule, comme ila été dit ci-dessu е, que nous croyons nouvelle, est trés куту des E. ovalifolium LINDL. et Clowesii Batem , dont оп peut consulter les diagnoses, dans le Botanical Register (Misc., page 16, 18 Сн. L. rio verruculoso ongis a idee inter eos carina ewspitosis gracilibus pedalibus et ultra d 4 infer lanceolatis brevioribus, medianis oblon an gustis —F eritis viridibus, labello albo in discum am rotundatam formantibus ornato. ЕТ Hs : з j E + ` h ч u ps. > 4 p it — p | " à : Saphinia citolala Lindl PIC un касақана az AVRIL 1848. PAPHINIA CRISTATA. PAPHINIE @ labelle crété. Етум. Paphinia, mot dérivé de Paphos, ile consacrée à Vénus : allusion sans doute a la eauté des fleurs de ce genre. Orchidaceæ $ Vandese-Maxillaridee. — Gynandria-Monandria. CHARACT. GENER. — Flores subregulares aan petaloidei parum in mentum producti. abellum i gatæ apice setaceæ а triangulari, rostello subulato. | —— Unica species de qua infra agitur. Paphinia cristata Ілу. Bot. Reg. Misc. sub divisione generis Maxillariæ, р. 10. 14 (1845). j к Re 1 n nostro spec. v ceolatis plicatis, scapo pendulo bifloro, squamis laxiuseulis vaginato, floribus explanatis , sepalis petalisque lanceolatis. Lino. 1. с. ы АЗЫ Нан A a aaa Cette espéce, qui eút été bien digne, par | la beauté et le riche coloris de ses fleurs, de porter quelque épithéte fastueuse, croit sur les arbres des foréts de la Guiane et de lile de la Trinité, où elle a été décou- verte, il y a déjà quelques années, on ne sait par quel collecteur, et envoyée de lá en Angleterre, chez M. Jos. Knight, horti- eulteur. L'établissement Van Houtte en a reçu l'an dernier de beaux individus, par le moyen de l'un de ses voyageurs, М. Her- mann Kegel , qui les recueillit aux environs de Mariepaston , village des Indiens Arro- wakka, prés de la riviére Saramacca (Guiane hollandaise); et la description, qui suit, a été rédigée d’aprés les individus qui ont fleuri l'année dernière dans cet.établissement. Il suffira de jeter un coup d’eil sur la belle et exacte figure ci-contre (exécutéc, com- me on sait, ainsi que toutes celles de la o dans ledit établissement), pour se are une idée de l'ampleur et du coloris riche autant que varié des fleurs de notre plante, qui s'imposera d'elle-même à tout collecteur de bon gout. Nous en donnerons ici une description exacte, mais sommaire. i Be Bulbes petits, ovés-atténués-ancipi- » bicostés au milieu sur chaque face, et tétra- gones pendant la jeunesse. Feuilles 2-5, lancéo- lées-aigués, B-plissées- veinées , membranacées , atténuées à la base en un court. pétiole ( presque sessiles), longues de 5-6 pouces, larges de 2 Scapes radicaux, biflores, nutants, vétus de brac- lobes corniformes, mais plans; se contracte en- suite légèrement pour former un disque cueullé, triangulaire et bordé de poils sétiformes , glandu- leux, blanes, d'un bel effet. Toutes ces parties, à l'exception de la frange, sont d'un riche pour- pre-sanguin. Entre les deux eornes est une élé- vation (créte) qui, dans l'individu observé, était carrée, trés mince, dressée (tabulaire) , blanche, et se divisait en avant en un ou deux brins sétiformes, semblables à ceux des franges du bord du labelle. Le gynostéme est subcylindrique, ar- qué, sagittiforme au sommet; l'opercule est arron- di, et se termine au milieu, en avant, en un long appendice subtrilobé au sommet. Cn. L. #363 CULTURE. Je cultive cette remarquable espéce en pot, et sur un exhaussement formé, comme je l'ai expliqué maintes fois ci-dessus, de fragments irréguliers de tourbe ou de ter- reau tourbeux de bruyére, entremélés de morceaux de briques, de bois en décompo- sition, de mousses, etc. (Voyez pour de plus amples détails, les articles Stanhopea, Gon- gora, etc., t. 11.) L. VH. MISCELLANÉES. d + 109. PASSIFLORA FLORIBUNDA (1) Сн. L. ( PASSIFLORACEJE.) Cette plante est due aux explorations de comme identique avee cette espéce; mai 2 tissimis apice truncatis medio emarginato, petiolo eglanduloso, pe- dunculis geminis trifloris. Or, dans notre plante les feuilles sont distinctement trilobées; les lobes latéraux en sont acuminés, le médian plus ou moins développé, quelquefois réduit à un simple mueron , quelquefois aussi long que les deux latéraux; les fleurs, au nombre de six éga- lement (ou plus?), sont portées par des pé- ores. Toute la plante est couverte d’une trés courte pubescence veloutée, molle, blan- chätre; les tiges gréles, cylindriques; les feuilles d’un vert pale en dessus, blanchatres en dessous ; trinerves, à pétioles non glan- dulifères. Leur forme varie singulièrement ; latéraux sont très longs et acuminés; ou i est ample et nettement trilobé ; dans ce cas sa longueur est égale aux deux tiers de sa largeur; le lobe médian plus étroit est aussi aut que les latéraux, qui toutefois sont beaucoup plus longs et inclinés obliquement en d’un violet gai à la base met; ce double coloris et le nombre de ces fleurs, ce feuillage pâle et velouté ne laissent pas de faire un joli effet et méritent à сейе plante une place dans les collections. Сн. L. 1 eylindricis, involucro nullo, cirro foliis trilobatis (raribus ex к 17 A ebimenco осе lala Hook ОМИР ee ii a un à. Жа AVRIL 1848. ACHIMENES 0( ШАТА, ACHIMENE à fleurs ocellées. Erym. V. ci-dessus, t. ler, р. 79. Gesneriaceæ S Gesnerieæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. — А. elata erecta subsim- ubescenti-scabro, foliis medium bibracteatis, floribus nutantibus, calyeis io omnino adnato, corolla tubo campa- nulato. lobis rotundatis subæqualibus patentibus ocellatis, glandulis epigynis 5-æqualibus basi unitis. Achimenes ocellata Hook. Bot. Mag. t. 4559. A A А EE. ie Le genre Achimenes, tel qu’il est aujour- d'hui constitué, se compose d'espéces assez disparates pour en necessiter la prompte révision. Il est probable, qu'en en consultant seulement les formes florales, si dissem- blables, on s'appuiera sur ce caractére pour y former des subdivisions trés-naturelles ; si méme on ne le divise pas en plusieurs genres distincts. Ainsi, pour ne parler que des espéces déjà introduites dans nos cul- tures, qu'ont de commun les A. longiflora, grandiflora, Skinneri et patens, au long tube étroit, coudé, à l'ample limbe irrégu- lier, étalé, avec les А. rosea, coccinea et a, aux petites fleurs presque régu- pyrope lières? Ces dernières avec les A. peduncu- lata, picta, hirsuta, multiflora, dont le tube est largement infundibuliforme, etc.? Dans lequel de ces trois groupes rangera-t-on encore les A. argyrostigma, cupreata? etc. La nouvelle et jolie espéce dont nous allons parler est bien, par le port et le feuil- lage, un Achiméne; mais ses fleurs ont tout- a-fait Paspect de celles des Gesneria, et sous се rapport elle apporte une difficulté de plus à Parrangement normal des espèces. On en doit la découverte et l'introduction, à l'état vivant, à M. Seeman, collecteur-na- turaliste du gouvernement anglais. Elle est originaire de l'isthme de Panama, et a fleuri pour la première fois, l'hiver dernier (1847-48), dans le Jardin botanique de Kew. M. Hooker, en la décrivant, fait remarquer que le coloris de ses fleurs est variable ; qu’il devient plus intense au fur et à mesure que la saison avance, et de manière à envahir en partie les taches ocellées qui en décorent le limbe. Un ample feuillage, une taille assez élevée, des tiges pourprées, des fleurs d'un riche minium, à limbe parsemé de jolies macules rondes , bicolores , ocellées (1), re- commandent cette fleur au choix des ama- leurs. M. Hooker nous en donne la description suivante : « Rhizómes petits, tubéreux (squamiformes) servant à propager promptement la plante. Tige dressée, subcylindrique, scabre-pubescente su- pre, à bords grossièrement dentés en scie; à face supérieure scabre, Тап vert doncules rouges, dressés, gréles , beaucoup plus petites bractées vertes souvent inégales. Calyce velu; tube turbiné, rouge, adhérent à l'ovaire; lacinies largement subulées, vertes, étalées. Co- rolle nutante, pubescente, d'un rouge vif; tube campanulé ; limbe presque égal, arrondi, entier, a segments étalés, marqués d’assez no taches blanches, portant chacune une autre tache л o — ) C'est-à-dire en forme d'œil; ou double ta- che, dont Pexterne entoure l'interne. 336b noire au milieu (1) (d’où le nom spécifique). Éta- mines un peu plus longues que le tube. Anthéres blanches , légèrement cohérentes par paires; cin- (1) Le blane de ees taches devient indistinet lorsque la saison est plus avancée. (Note de l'auteur.) -£963— quiéme étamine présente à l'état rudimentaire. Style plus court que les étamines, épais, tomen- teux, avec cing glandes presque égales, réunies à la base en anneau. Stigmate un peu oblique, bifide. » Сн. L. Explieation des Figures. Fig. 1. Pistil. Fig. 2. Corolle ouverte. CULTURE. Voir à ce sujet les articles publiés, t. І", р. 79 et 99; t. II, avril 1826; t. Ш, pl. 245, 248 et 268. MISCELLANÉES. ——— + 110. GONGORA TRUNCATA var. DONCKELAARIANA Cu. Г. (ORCHIDACE ж.) ngora. Cest dans les serres du Jardin botanique e Gand que nous avons eu le plaisir d’ob- server la belle variété dont il s'agit, grâce à l'obligeance des jardiniers en chef de cet établissement, MM. Donckelaar, père et fils, . à qui nous l'avons dédiée. Elle diffère essen- » à labelle entièrement blanc, et d'une odeur suave, qui rappelle celle de certaines poires. Chez le type, les fleurs sont inodo- res (we do not admire the scent, wich is quite peculiar, dit l'auteur) et le labelle ] Сез fleurs, еп longues grappes pen- cire (épurée); leur blancheur , relevée de points pourpres sur les segments latéraux retroussés, enfin leur forme toute particu- lière, imitant quelque insecte contracté sur lui-même, font de cette plante un objet véritablement attrayant. - nferioribus · subelongatis tenuibus. Psendobulbis foliisque AcROPER#. СЕС SE 2: ан E T ; : ӘЛЕ ong Ж ПІ TUM: a (X liopuipu ceo Fischer ? OFF. Ш & pict. in Horto Van Houtteano- AVRIL 1848. METRODOREA ATROPURPUREA. MÉTRODORE @ ù fleurs noirátres. , x , eye 2 Етум. 477%р, mère; doped, present (don ou dédicace á une теге (*)). Rutaceæ $ Pilocarpeæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calyx parvus quin- pou. eigen ا‎ AE 5 j hypogyna infra discum to majora кера valvata “patentissima. Stamin disci Frutices — foliis KG xe қадай ato 1$ У. De ет rsum eps мі tis, gem nte есу nullis, polis terminalibus et lateralis rac- M. Galeotti nous a communiqué, en 1846, un échantillon sec d'une plante qu'il pos- sédait alors en fleurs dans ses serres , et qu'il avait recu, sous le nom ci-dessus adopté, dit- il, de M. Fischer, directeur du Jardin botani- que impérial de S'-Pétersbourg. L'envoi, qui lui en avait été fait, n'était accompagné d'au- euns documents sur l'histoire de la plante, ni sur le botaniste qui l'aurait déterminée ; et malheureusement. nous ne pouvons sup- pléer à cette regrettable omission. П est probable que, comme ses congéneres, elle est originaire de l'Amérique méridionale. Ayant eu occasion de la voir fleurir avec luxuriance, l'an dernier, dans le jardin Van Houtte, nous avons pu nous assurer qu'elle appartenait bien ап genre Metrodorea, dans lequel elle constituait une espéce nouvelle, et nous lui avons conservé le nom spécifique atropurpurea, assez ішргорге, toutefois , ? = ) L'étymologie de ce mot nous est inconnue. П est res composés, Nous nous arrétons à ceux qui nous semblent évidemment tiré du grec; mal teatis, floribus Дө, atropurpureis punctato- glandulosis interdum parte quinta imminutis. Е хрисп. беп. РІ. 5998 prs ns әйгіленген Eo Fl. I I. 81. t. 16. Ann. Juss. Mem . 513. Misi. oid: PL. 63 (45). Mus. XII . Dict. class. War. ж егі e 501. CHARACT — M. ramis dichotomis verruculosis ris, “peti tiolis vix basi inflatis ro- tundatis, foliis ternatis amplis, foliolis obovatis acuminato-obtus i i sito et circumdato positis, ا‎ e ж н Metrodore isa? in litt. teste Dom. س‎ (ant Toco?) j^ Nos. sub pres tab.! puisqu l convient à toutes les autres es- péces du genre, dont les fleurs sont égale- ment d'un pourpre noirátre. Elle en est jusqu'ici la quatriéme, et dif- fere principalement t de la М. nigra S'-Hır. par ses feuilles trifoliolées ; de la М. stipu- laris Marr. par ses pétioles simplement et à peine renflés à la base; de la M. pubes- cens S'-Hu. et Tur. par la glabrité et la dis- position de son inflorescence (4). Il est pré- sumable que c'est la premiére fois qu'on en donne la figure, sinon la description. (1) Elle parait extrémement voisine de cette дегпіеге, > de nous ne connaissons pas; et on apercoit méme, mais seulement á Paide d'une опре, quelques m poils épars sur l'axe, les lo divisions et les pédicelles de la panicule. Peut- us пе sau- rions décider la question, briéveté de la phrase spécifique des auteurs. is on pourrait le faire dériver de plusieurs le plus probables. 337b C'est un arbrisseau fort remarquable par la beauté de son port et de son ample feuil- lage trifoliolé; ses grandes panicules cauli- naires composées de petites et nombreuses fleurs d'un pourpre noirátre, sont d'un élégant. effet. Sous ces rapports, il contri- buera notablement à la décoration pitto- resque d'une serre chaude. ESCRIPT. Rameaux dichotomes , cylindriques , legerement renflés aux articulations (qui sont distantes), et couverts pendant la jeunesse d'une foule de petites verrues fauves. Feuilles opposées, trifoliolees , tres Бике, distants; pue = lindri ques, 16 ruculeux ‚ légèrement renflés & la base, бей s’articule ‘simplement avec la tige; pétiolales tres u vert clair et вЫ sant еп dessus, plus päle еп dessous. Nervures а peine saillantes en dessous. омен amples, a divisions opposé écussées, et naissant sur le vieux bois. Fleurs det nog binées, ternées ou LE méme réunies en plus grand nombre et disposées en courts racémules. L’axe, les rameaux, les pédicellules sont glabres, ou plutôt couverts de quelques ourts, arrondis, épais. ipa 5, oo dilatés et. connivents à ase, de maniére 4 faire regarder la pr 4 comme épée puis lancéolés, aigus, convexes, AE étalés en étoile, pubérules du milieu au m une série marginale, et cinq autres rayonnant du stigmate à la eirconference; les intervalles rem- plis de plus petits. Pilaments staminaux oppo- sés aux sinus Ju disque, insérés obliquement, trés courts et subulés; anthéres subcordiformes; loges ovées. Stigmate subsessile, renflé -capité. Оугіге 5-loculaire; loges biovulées, alternant avec les lobes du disque qui les recouvre en entier... Cn. L. CULTURE. Si Pon ne peut vanter cet arbrisseau pour la beauté de ses fleurs, en revanche, leur nombre, leur disposition et leur coloris in- solite, son port et son feuillage surtout, en feront un trés bel ornement pour nos serres. On le plantera dans un riche com- post; on le seringuera souvent pendant les ($. Са.) chaleurs, pour en entretenir les feuilles dans un état constant de propreté ; et on le multipliera facilement de boutures cou- pées aux articulations et faites sur couche chaude, à l'étouffée. L. VH. и MA 77 T uM ^ MIR f^ ^ 3 Trier TEN N бл А, 9 » si y е olbammııs verbe app: AVRIL 1848. OROTHAMNUS ZEYHERL OROTHAMNE DE ZEYHER. ” м = * 4 ГА = 13 . Ётүм. pos [cos ; то. |, montagne; 084995 (ә; 4), arbrisseau. Proteaceæ $ Proteidæ. — Tetrandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — /»volucrum univer- с mune planum р corollinus distincte 4-partitus regularis, laciniis staminiferis basi coalitis. Stylus subulato-filifor- mis sch, + Sat 1:2. 0 A dno Nux ire. b . y iiis 2? ventricosa, immatura tenuissime pube- rula.... Dans plusieurs articles de ce recueil, nous avons appelé l'attention des Anthophiles sur les agréments que pouvait procurer la col- lection et la culture des plantes apparte- nant à la famille des Protéacées. Ces plan- tes, en effet, trop négligées dans nos jar- dins, ой elles sont d'ailleurs peu connues, Joignent à un port toujours pittoresque , une élégance et une singularité florales toutes particuliéres, que reléve souvent encore un coloris délicat et varié. La Flore, jalouse de porter à la connais- sance de ses lecteurs les beautés végétales le plus dignes d'orner leurs serres, se pro- pose de figurer successivement les espéces les plus brillantes des genres principaux de cette famille; elle пе pouvait mieux aire, pour commencer, que de figurer la remarquable nouveauté dont il sagit, et dont on espère l'introduction prochaine dans les collections. Son beau port, son re- Marquable feuill élécantes et grandes 9-7 fleurs (involucres) roses, velues , assez зет- bla les, au premier abord á celles de cer- nes евресев de Cactées, la fera admettre Incontinent dans tous les jardins. Elle eroit au Сар, ой М. Zeyher, voya- 3Cur-botaniste distingué, auquel on doit la découverte d'un grand nombre de plan- TOME IV, Orothamnus Parre, Msc. et in litt. sicut admonet СІ. Hoo- KER , l. infra. с.... CHARACT. SPEC. — Unice speciei (?) sunt infra relati.... Orothamnus Zeyheri Parre, Msc. et Hook. Bot. Mag. t. 4557 (Mars 1848). tes de l’Afrique australe, Га decouverte, eroissant dans les marécages, sur les som- mets des montagnes du pays des Hottentots, et fleurissant dans le mois de juillet. Le р" Pappe, établi au Cap, en fait le type d'un nouveau genre, voisin du Mimetes et qu’adopte М. Hooker (1. с.). Voici la description que nous en donne M. Pape : Descript. « Arbrisseau , haut de 6 à 8 pieds, dressé. à rameaux pourprés , velus. Feuilles al- que rameau, l'involuere distinctes à la base, membranacées , petaloides, de couleur rose; les externes plus larges, oblongues, obovées, obtuses, veinées, glabres en dedans , velues extérieurement et. ci- liées; les internes plus petites , lancéolées, aeu- minées, très velues. Bractées se les aux feuilles, imbriquées, oblongues-lanceolées, gla- bres en dehors, luisantes, très poilues aux bords. Lacinies calycinales velues, barbues au sommet et un peu plus courtes que le style. Celui-ci décidu, filiforme, glabre; stigmate apiculé, co- loré. » CH; №: 10 + Explication des Figures. Fig. 1. Une fleur isolée (fig. gross.). CULTURE. Cette plante, á tous égards, sera traitée comme les Protea proprement dits. Sans doute la culture des Protéas n’a rien de difficile, mais leur conservation, comme celle des Ericas, exige une grande surveil- lance. Comme ces plantes, en effet, un Protéa vigoureux et bien portant, en арра- rence, est mort vingt-quatre heures aprés; et sa mort est due А deux causes : А un excès de sécheresse ou A un excès d'humi- dité. Ce sont donc deux extrêmes qu'il faut soigneusement éviter, en maintenant ces plantes dans une atmosphére bien aérée et (S. Fr.) suffisamment imprégnée d'humidité. On les plantera en terre de bruyére, soit pure, soit plutöt mélangée de terreau de feuilles bien consommé et non passé au crible, En les rempotant, il faut prendre garde de n’en point blesser les racines, dont on retran- chera seulement celles qui se trouveraient mortes ou gâtées, à l'aide d'un couteau bien affilé. Multiplication assez facile de boutures coupés à l'artieulation, et faites à l'étouffée sur couche tiéde et sous cloche. EN: MISCELLANÉES. —— Т 111. COTONEASTER COMPTUS Cu. Г. ( POMACE E.) Le jardin Van Houtte posséde, en ce moment (mai) en fleurs, un arbrisseau bien ramifié, touffu, remarquable par un joli feuillage d'un vert gai, presque luisant, 'assez nombreuses fleurs blanches en cy- со М. Van Houtte eroit se rappeler en avoir recu les graines du Mexique. S'il en est ainsi ce serait la seconde espéce américaine; toutes les autres, comme оп sait, 50 mexicaine déjà connue (C. denticulatus НВ. — eres а jardins et des ainsi la diagnose spécique (1). Cu. L. (1) Frutex glaber inermis nitidus, ramis virgatis atropurpureis verruculis albidis notatis, ju- і пегу і i nioribus apice solum villosulis (sicut et petiolo, folii nervo medio sub brevibus canaliculatis; stipulis lin u latis (Om, ong. Om, a vis anastomosa er ente; is sitis multifloris basi foliatis lateralibus su і margineque); petiolis tus margineque); PES 20, filam. uniseriatis (altern. m dentibus calycin. breviorem et calycem (arcte hisduobus › ) ra petala insertis; loculis anth. parallelis; ovario apiee villoso biloculari, loculis biovulatis; styli duo, stigmatibus rotundatis extus obliquis. ) 10: ) hae: Curctantheca Gbiesbregbtu Dne d ( 1 AVRIL 1848. CYRTANTHERA GHIESBREGHTIANA. CYRTANTHERE DE GHIESBREGHT. ^ ; у у f А i : Етүм. xupros, courbe; dupe (44994926, fleuri), en botanique, anthére. Acanthacee Echmatacantheæ-Gendarussæ. — Diandria-Monogynia. duo basi t adnata longitudine labii жетіге арісе Spree Anthera cernua brevis bilocularis, loculis antror- sum dehiscenti us margine m bra aceis in con- nectivo pleri semilunari apice r cari- m ecundis, ire en don arcte con- Phuétites a e valide, foliis amplis latis petio- $ Ари ustis омей | oribus LANDRE magnis at angustis neis. Pler э лай Чугу nue бесте ЧА н si ecto mis ssimus ltiflorus specio difloris, br: Motels bracteolisque ee pres a ыя coloratis teneris, illis latio- Nees ab Esens. in DC, Prodr. XI. 328. Cyrtanthera Nees pr Esens. in Емилен et Mart. Fl. bras. fase. VII. р. 93. 99. A A MN « L’hortieulture est redevable de l'intro- duction, à l'état vivant, de cette plante dis- tinguée à M. Ghiesbreght, zélé collecteur | de “hs au Mexique (1858). Elle était également nouvelle pour la science et avait recu des horticulteurs belges les noms de Justicia Ghiesbreghtii : le premier, en raison de la ressemblance extérieure de la plante (1) Le ca a — = ад Sericographis (epi ror т Marr. Fl. bras ‚ҮН DC. Prodr. or е ris et ce caractère 8 un si XI. 360), 8 са staminoides, sur lesquelles il a fondé son Sericographis. eider en dernier ressort si notre plante doit être un Cyrtanthera ou un Sericograph , la plante, бы il Flore (Т. e.) cette жез: espèce, com son nouveau genre. No iste a een ыы - vn y E ramosis- us glaber nodoso- is subtetra ¿Momia “subelevatis; foliis distantibus petiolatis ellinti fici la tis; calyce brevi glanduloso-piloso (sicut et in- florescentia tota); pe Eid rata rrt ris ; flore uno o sessili in d glabra trigona bilabiata, basi т зы юеш adnatis stipata; labio super. ri, bifido arcuatim plicato-venoso, infer. recurvato trifido; loculis antherarum inæqualibus basi di- varicatis; filamentis de basi ad medium adnatis et bis: zen. vix bifido a. е culato g ин» нет І. (sub Sericographide С breghtian se.) Cyrta: (шыға poc Decaisne in litt. et in Rev. hor ai 1848. et sub praes. tab. ug ra Ж Chip Y Nees ab Еѕехв. C brome L. Мес. (1). et Fl. des Serres et des Jardins, Mise. 7. sub No 242. Juin 1847. phos Ghiesbreghtiana Cu. L. Flore. Justicia pog et Aphelandra Ghies- rap Hon avec celles de ce genre, le second par re- connaissance envers l’introdueteur. » Cet arbrisseau, qui a fleuri dans les ser- res du Museum , nYa paru ne se rapporter rigoureusement á aucune espece connue, et devoir en constituer une nouvelle dont jexpose les caractères. Plante d'un mètre environ de hauteur; та- 22 pe de M. a (Ехриси. et e de la с , de trois squame. есін es stion en кезені 55 le présente xem un me ша Justicia ; mais se fondant M. Decaisne soyeux; Ya la presence, & est que tre collaborateu t 339b meaux dressés, herbacés, articulés, noueux , gla- bres, teintés de violet à chacune des articulations. Feuilles elliptiques, atténuées aux deux extrémi- tés, ondulées, glabres, plus pàles et à nervure moyenne saillante en dessous, longues de 0™06 à 008, larges de 009 à 005, pétiolées; pétioles creusés à la face supérieure, légèrement renflés à la base, glabres. Fleurs disposées en panicules; parsemés de petits poils, puis glabres; rameaux floriféres souvent subdivisés eux-mémes, cou- verts de poils glanduleux, violàtres. Fleurs ses- de braetées linéaires, aussi lioles linéaires, aigués, p parsemées de poils glanduleux. Corolle de couleur ponceau, à tube élargi de la base au sommet, marqué en dessous de stries obliques, long de à 0m04, presque complètement glabre, bi- labié; lévre supérieure ovale, acuminée, presque entiére, concave, parcourue à l'intérieur par deux plis qui embrassent le style; l'inférieure réflé- chie, plus ou moins roulée sur elle-méme, est munie de trois dents à peine distinctes, les deux latérales étant plus petites encore; l'intérieur de la corolle est glabre, muni à la base de trois sortes d'écailles réfléchies, laciniées-velues, et de deux lignes de poils, correspondant aux deux étamines. Celles-ci, qui égalent la longueur du tube, sont munies de filets glabres qui suppor- tent des anthéres a loges obtuses, paralléles, sé- parées par un connectif peu saillant. Le style est tres gréle, glabre, de couleur ponceau; le stig- £953 mate trés petit, jaunàtre, presque entier ; l'ovaire petit, conique. Le Cyrtanthera Ghiesbreghtiana diffère à peine du С. macrantha, deerit d'abord par M. Bentham (Pl. Hartw. 78) sous le nom de Justicia (Gen. nov.) macrantha, puis classé par M. Nees d'Esenbeck (DC. Prodr. 1. c.) dans le genre Cyrtanthera. Cependant les feuilles sinueuses, la présence des poils glanduleux sur les rameaux de linflorescence, la petitesse relative de la corolle, m'ont engagé à séparer ces deux plantes. Notre С. Ghiesbreghtiana a d’abord été signalé par М. Ch. Lemaire (1. с.) sous le nom de Justicia Ghiesbreghtiana; puis á Paris, chez М. Bertrand, sous celui d’Aphe- landra Ghiesbreghtiana; enfin M. Nees (1. с.) range cette méme plante dans son genre Sericographis, quoiqu’elle n’en offre pas les caractères, mais en se fondant sur une des- cription trop suceinete, publiée dans la Flore par М. Lemaire (1). 8 пе (1) L’analyse de la fleur, que nous donnerons prochainement, fera ressortir quelques differen- ces et servira à l'éclaireissement de la question. Сн. L. CULTURE. La présence de bon nombre d’espèces d'Acanthacées et particulièrement de Justi- cia, que recommandent leur port,le nombre et le riche coloris de leurs fleurs, ne peut qwapporter une heureuse diversité parmi les autres plantes de la serre, par le соп- traste de leur ensemble. Joignez á cela leur robusticité, leur floraison incessante, la facilité extréme de leur culture et de leur multiplication : indifférentes qu'elles sont sur le choix du sol et de la place qu'on leur attribue. La plupart d’entre elles peuvent se contenter de la serre froide, Il est à peine besoin de dire que pour prospérer, toutefois, elles préférent un sol riche et une bonne exposition. Elles se plai- | sent volontiers dans un milieu un peu hu- mide, pendant tout le temps de leur végé- tation, et se trouvent bien d’etre fré- quemment seringuées, pour еп éloigner les insectes parasites qui les attaquent vo- lontiers. Il est bon d'en pincer les extré- - mités, pour les empécher de s'emporter, ei en obtenir, par conséquent , une floraison plus abondante. Toutes ces plantes sont gourmandes et aiment un rempotage к quent; dans cette occurence on еп rafrat- chit toujours les racines. Multiplication prompte par le bouturage des rameaux; coupés aux articulations et faites à la façon accoutumée., DL WR LA LLL LLL } 3 ? 21 р | € | Ima | tl be СОН Brows ( У Uo сас | AVRIL 1848. BRACHYSTELMA TUBEROSUM. BRACHYSTELME à rhizome tubéreux. Етум. pegs, court; crée, ceinture (androzone). Asclepiadaceæ $ Stapelieæ-Ceropegiæ. — Pentandria-Digynia. СНАВАСТ. GENER. — Calyx pentaphyllus. Corolla campanulata, sinubus angulatis. Corona antheris oppositis simplieibus longioribusqu im dentibus binis introrsum pl atæ. Stigma muti- cum. Folliculi gemini graciles leves erecti, р dunculo recto. Semina comosa. Herbæ austro-africane perennes, radice tube- rosa eduli, foliis piloso-scabris, floribus binis- trinisve extra-axillaribus. Décaisxe in DC. Prodr. ХІ. 646. (Parenth. exceptis.) L’etablissement Van Houtte a recu tout récemment de PAfrique australe plusieurs beaux individus de la plante qui fait le su- jet de cet article: plante assez rare dans les collections, bien que les catalogues anglais еп fassent remonter l'introduction à Pan- née 1820. Nous ne connaissons pas les par- ticularités historiques qui peuvent la con- cerner ; son curieux port, ses jolies petites fleurs bariolées et d’un joli effet, quand les rameaux en sont palissées sur un treillis en éventail ou en boule, en font une plante désirable pour contribuer à Pornement des serres froides. L’odeur de ces dernières est quelque peu nauséeuse. M. Овёсе Га ob- servée récemment au Cap, dans des еп- droits rocheux , assez humides, à 4-5000 pieds de hauteur, au-dessus de l'océan, “mre les Zondagrivier et Katterivier (ri- viéres des Chats et du Dimanche). Brachystelma R. Ba. Bot. Mag. t. 2343. 3016. Bot. Reg t. 722. 1113. E yer, Comm. Pl. afr. 195. Ехриси. Gen. . Ме afr. РІ. 3517. Meıss. Gen. Pl. 271 (178). Decausse, 1. e. CHARACT. SPECIEI: B. foliis linearibus v. anguste lanceolatis basi et apice attenuatis hirtis, corolla tubo depresso, limbi laciniis ovato-lan- ceolatis ciliatis, corona stamineæ lobis triangu- laribus integris (Dne |. с.). em. 5. f.2. (? Que proximae due species referendæ potius quam В? macrorhizo E. MEYER Ee) Descript. A l'exception du rhizome, qui est un tubercule arrondi , d'une consistance charnue et ferme, toute la plante, ainsi que les parties e la fleu i tre. de 5 segments aigus, étalés en étoile, à ? bords révolutés, frangés; gorge d’un beau jaune, (Ad deser. et fig. Lindl.; v. nec viv. nec sicc.) Сн. L CULTURE. On plantera cette езресе dans un com- теке, еп un pot bien draine; on а tiendra légèrement humide pendant (8. Е) toute la belle saison; mais en hiver, sai- son pendant laquelle on la placera pres des jours , bien qu'elle ne perde pas com- 340b plétement ses tiges , on lui ménagera beau- coup les arrosements. Comme ses branches sont faibles et retombantes, on les palis- sera en éventail ou en globe. La multiplica- tion aura lieu par boutures, faites sur -4899- couche tiéde et á la facon ordinaire. On aura soin de les couper aux articulations foliaires, et seulement lorsque les pousses seront suffisamment aoûtées. L. VH. MISCELLANÉES. + 119. COUCHES DE MELONS FLOTTANTES DANS LA VALLÉE DE CASHMIRE, Voici la description qu'un voyageur an- glais, M. Moorcroft, donne de ce mode singulier de culture : « Les lacs de la vallée de Cashmire sont en général peu profonds et remplis d'une végétation aquatique vigoureuse , consistant en Nympheas, en Iris, en Roseaux de toute espèce; et comme les bateaux sont obligés les traverser fréquemment, ils suivent certains passages qui sont comme des che- ins frayés où la navigation n’est pas in- terrompue par toutes les herbes. Les inter- valles sont mis à profit par les paysans du voisinage qui ont imaginé Фу cultiver des Melons et des Concombres. Dans ce but, armés d'une sorte de faux, ils coupent les plantes aquatiques à 07,65 de profondeur, toute communi- , et ils les refoulent les unes sur les autres pour en former une sorte d’épais radeau flottant d’environ deux métres de largeur sur une longueur indéterminée. Quand ces radeaux sont con- struits, ils coupent les sommités des plan- tes qui s'élèvent: trop au-dessus de leur niveau et répandent sur toute leur surface de la boue qu’ils puisent au fond du marais et qui, en s'insinuant entre les tiges et les feuilles entrelacées de toutes ces plantes, sert á les lier entre elles et en forme une парре homogene qu’on solidifie encore en la couvrant d'un lit de Conferves. Il s'agit ensuite de fixer ces iles artificielles ; les cul- tivateurs y réussissent en y enfoncant de distance en distance des pieux de Saule qui pénétrent assez profondément dans la terre ur es vents ne puissent rien dé- ranger : disposition qui permet cependant e s'abaisser avec les eaux du lac. Avec de nouvelles herbes, ils forment sur toute la longueur des radeaux deux rangs de tas conoides hauts de 0,60, larges d'autant à la base, et creusés au sommet en une sorte de nid de poule qu'ils remplissent ауес dela boue prise au fond du lac et à laquelle ils mélent ordinairement des cen- res de bois. C'est alors que commence la plantation. Le cultivateur tient tout preis de jeunes plants de Melons et de Concom- bres; il en met trois sur chaque tas et les abandonne ensuite à eux-mémes. » Mooreroft, et aprés lui un autre voyageur qui a de méme parcouru la vallée de Cash- mire, assurent n'avoir jamais vu en Europe de plantations de Melons et de Coneom- bres aussi vigoureuses et aussi productives. La récolte se fait comme la plantation , au en général assez fortes pour supporter le poids de l'homme chargé de cueillir les ruits. ; Du reste, ce mode de culture n'est point limité au Cashmire ; on le retrouve en Chine. Dans се pays, chaque eultivateur posséde son radeau numéroté qu'il ama au rivage et qu'il lance au milieu. des lacs ou des étangs, aprés y avoir déposé ses jeunes plants de Melons ou de Pastéques, qu'il soigne et qu'il геспеШе en retirant sur le rivage les petits flots flottants qu! les portent. Cette coutume chinoise est fort rationnelle. On sait, en effet, combien les Melons ont besoin d'arrosement à l'époque de leur pleine végétation , et on comprend que leurs jeunes racines, en contact per manent avec l'eau. dans lesquelles elles pê- nétrent, doivent donner aux plantes une VI" gueur peu commune. Le procédé chinois; fort simple, comme on le voit, est “2 еп harmonie avec ce que nous savons de la végétation des Melons et des fonctions des racines. NAUDIN. (Revue hortie.) 4 F 22-1 маан eue У РАН ОИ OM ай жы аа. лі rad T EUM РЕ у Ve тт.‏ ان AVRIL 1848. 541. CAMELLIA MISTRISS ABBY WILDER, Етум. V. ci-dessus , t. Ternstræmiaceæ $ Camellieæ. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI : Varietas mera ex typo (С. japonica) orta (seminibus ex C. jap. var. dicta II, juin 1846, pl. Ш. — runde (зы с” pna e жар се іп horto americano quodam in Massa chuse ett). Camellia Mistriss Abby Wilder. Cette variété est doublement le digne pendant du С. Wilderi, donné dans notre livraison précédente, et pour son élégante facture, qui est la méme, et comme dédiée, à son épouse, par l'obtenteur lui-même, M. Marshall Wilder, président de la So- ciété d'Horticulture de Massachusett. Cest encore une perfection, dans toute l'acception moderne horticole de ce mot; Pimbrication en est parfaite; les pétales, extrémement nombreux (90 à 100), arron- dis vers la circonférence, et un peu ovés vers le centre, sont d'un blanc pur, que décorent deux ou trois lignes d’un rose tendre qui en interrompent le milieu. Les feuilles en sont amples (4 pouces de long, 2 ; de large), d’un beau vert clair, ovées, lancéolées , réfléchies au sommet, finement dentées. L'arbrisseau lui-même est cité, avec raison, pour sa vigueur et sa bonne tenue. | Га forme et le coloris des fleurs de cette nouvelle variété rappelent les fleurs du С. Duchesse d’Orleans, mais avec des nuances encore plus delicates. Cu. Г. CULTURE. г pour la culture générale des Camellias, l'article écrit à l’occasion du С. Grande na d’Etrurie (t. ТЇ, juin 1846). L. VH. 341^ -%599- MISCELLANÉES. + 415. DES SOINS A DONNER AUX PLANTES LORS DE LEUR RECEPTION, Plantes de pleine terre. Les plantes de = catégorie s'expédient soit au ачар ps, soit à l'automne. Si elles ont s n raison d'un mauvais em- ballage, ou de l'effet d’un long voyage, ce e Pon reconnaît suffisamment à leur mine ане et fanée, on en rafraichit légè- rement les racines, on en retranche quel- ques rameaux surabondants, et on ы Bun en jauge, au nord ou au levant, mem au couchant, dans une terre trés bebido ә гез. чаны еп grande partie de terreau de ouche; en les arrosant legerement, mais pia fréquemment , à la pomme, et en les abritant surtout des rayons directs du soleil, enge ce qu'elles soient entiérement reve- es. On plante en place dés qu'elles ont re- pris! slour raideur et leur fermeté | arbres fruitiers, ні arbre briss аң d’ornement т peras "s реле оров, Toutefois, sills ont souffert, et n sen aperçoit à l'é tat sec et cassant des jeunes racines, оп rafraichit ces derniéres précautions suivantes: E or avant la réception des arbres (ce dont on а dü être avisé par lettre spéciale du ташы on fait defoncer les trous de oo! de 80 centimétres á un métre rofon- deur,sur autant de largeur, pour ss arbres; de 50 à 60 centim. en profondeur et en largeur pour les arbrisseaux ou petits ar- bres; on laisse pendant plusieurs, jours ex- posée 2 à Paction de l'air, la terre étalée au- tour des fosses, pour l'ameublir, et, en plantant, on l'entreméle au besoin de quel- = a Pour les arbres fruitiers, on ra soin de n’en point enterrer le collet = ou е est la greffe) а plus de 4 ou 6 centimé Plantes de Serre. Les — de serre froide s'expédient en tout temps, à l'exception des époques de forte pus. Celles de serre сома voyagent | en tout temps, également, 2 ее. qu'il ne бе pas pendant le trajet qu'elles ont a parcourir. Si on s’ape кой lors de leur arrivée, qu elles ont souffert, pour les cau- ses que j'ai énoncées, on leur appliquera les mémes prescriptions, en les plantant dans ots un peu étroits et en les placant à l'ombre dans leurs serres respectives, aprés les avoir mouillé пое au collet et sur la tete : arrosement que Гоп reitere, mais toujours avec iol , jusqu'à par- faite reprise. Si les unes et les autres arrivaient mala- n personnes (1), plus énergiques; l'amputation partielle des racines et des branches serait plus grande; on pourrait les placer, ajnsi мү celles de serre chaude sur unebo ouche chaude et sous. cloche; celles de serre sur couche tiéde et sous cloche égaleme Si, us toute attente, elles avaient été atteintes de la gelée e pendant le trajet, on trancherait dans le vif toutes les parties de la tige ou des racines attaquées, et, pour le reste, on se conformerait à ce qui précéde. Par des soins assidus, les plantes ne tarde- raient pas à se remettre et à végéter avec igueur. 8 5. Mais une observation préalable est 8 faire; à l’arrivée d'un colis quelconque еп temps de gelée, on 1е transportera dans un endroit faiblement chauffé, où on le iege vingt-quatre eures, environ, avant deballer les үйеме pour leur donner г temps de ве dégourdir; aprés quoi оп les traitera comme j^ viens de le dire, Dans un prochain article, je fraiterai des meilleurs modes d'emballage. L. VH о ee (1) Plonger ainsi une plante dans l'eau, c'est donner en abondance des aliments à un homme qui a souffert longtemps de la faim; il mange démésurément et meurt. / p E ) о ә General Zajayelle бе! 4 ( AVRIL 1848. CAMELLIA GENERAL LAFAYETTE. Етүм. V. ci-dessus , t. II, juin 1846, РІ. Ш. Ternstreemiacee $ Camelliee. — Monadelphia-Polyandria. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI — Varietas ex typo С. japonica (е sem. ipsa ех С...?) orta in horto quodam americano Camellia Général La Fayette (BOLL). Dans la catégorie des Perfections, & la- quelle, cette nouvelle variété appartient, le Camellia Général Lafayette se distinguera par le retroussement en dessus du bord de ses amples pétales : disposition aussi curieuse qu'insolite, et qui, jointe à son coloris d'un beau rose, à de larges bandes d'un blane pur, eoupant longitudinalement chacun d'eux en deux parties égales , caractère déjà remarqué dans diverses variétés, le fera remarquer par les amateurs. Nous ne connaissons rien des particula- rités historiques qui se rattachent à ce Camellia. Nous savons seulement qu'il a été gagné de semis aux États-Unis d'Amérique, et mis tout récemment dans le commerce par M. Boll (du méme pays). Le Camellia Général Lafayette en rai- son de sa beauté et de son élégance florale, de son beau et vigoureux part, ornera bientót les serres des amateurs les plus difficiles. Cn. L. CULTURE. Voir à ee sujet l'article horticultural placé sous Duchesse d’Etrurie (t. I, 1. с.). TOME IY, la description du Camellia Grande L. VH. LIF MISCELLANEES. ——À 99 —— + 414. DESTRUCTION DU VER BLANC. Tout le monde sait quels ravages la larve du hanneton exerce vem les ле et les pepinieres des environs de : ce ге- doutable insecte fait le denia Mis jardi- niers ; sa dent meurtriére tue tout ce qu'elle a vigilanee et les soins les plus assidus ne peuvent rien pour prévenir les attaques du ver blane ү n constamment enfoui sous le sol, et a présence ne se manifeste que par la nort subite des vé- gétaux. Dans les terres meubles , profondes et légères, la larve du hanneton se multi- plie quelquefois au ent de rendre toute eulture impossible : vu des horticul- leurs forcés d'abandonner complètement leur terrain, et; d’emporter ailleurs, à grands frais , des collections entiéres d'ar- bres fruitiers et d'arbustes d’ornement pour les soustraire à la voracité du ver DAN On ne connait jusqu'à présent aucun moyen efficace et facile de наан оаа du ver blane; car nous ne рк or prendre au sérieux le procédé de nevois, qui s'est imaginé de detruire la terrible larve en lui offrant des appáts empoisonnés. Il y a quelques années, un cultivateur de La Varenne-Saint-Maur, М. Balaison, recon- vernal, on pouvait en faire périr une quan- tité considérable Les jardiniers savent aussi trés bien faire la chasse à cet insecte; ils sont sürs de le trouver au pied des plantes attaquées, et ils en font justice d'un coup de béche. Ils connaissent son goüt spécial pour certains végétaux, tels que la laitue et le fraisier, qu'ils plantent dans leurs plates- bandes , , ration ne mande un ia hitues et de fraisiers. Le moyen жүрісте n le comprend facilement, пе pouyait и au fraisier lui-même , qui joue cependant un certain rôle en horticulture, car on ne connaissait aucune autre plante plus recherchée par le ver blane. Cette plante existe néanmoins : c'est l’œillette, le pavot à huile. M. Caffin, d'Orsigny, s'en sert avec un grand succés pour détourner le ver blane de ses planches de fraisiers et de ses plantations d'arbres fruitiers nains. Ear cesse d'exercer ses ravages , on ie rache les rangées d’eillettes, qui n'ont pas encore eu le temps de fatiguer la terre, el Yon donne un bin esilya a lieu ; ce pro- cédé mérite pore rs d’être adopté par les praticiens. (Revue horticole.) + 115. VERVEINE CLOTILDE. On sait à quel point se = multipliées les variétés du genre Verbena, et les pré- cieuses acquisitions que Vhorticalnee а fai- tes, soit par fécondation artificielle, soit par semis. М. Chauviére vient encore d'obtenir Verveine Clotilde. Cette variété, que nous avons vue en fleurs cette année, a ses tiges hautes de 0725 à 0"35, à leur sommet par de nombreuses fleurs төрі rubanées ou striées de rouge pourpre: Elle parait aussi rustique que ses congéneres, Ў se cultive en pot ou еп реше terre pen dant l'été. PÉPIN. (Revue horticole.) ( /2 ж Уз Poanius PULL ФИ Lam , $ 7 \ (Cantua bicolor & z ) AVRIL 1848. CANTUA BUXIFOLIA (BICOLOR хов.) CANTU à feuilles de buis. Етум. Cantu, nom péruvien, dit-on, de l’une des espèces de ce genre. Polemoniaceæ. -- Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER: — Calyx tubulosus 5-fi- dus (urceolato-v. tubuloso-campanulatus 5-den- tatus у. 3-5-fidus). Corolla hypogyna infundibu- liformis, tubo longo recto v. su 3-partito æquali (laciniis subzeq 5 corolla bbs i æqua- lia (v. inequalia, furcatim basi inflata affixa (1)). varium triloculare is i rum angul umbilico prope 1 albuminis carnosi au, enden subfolia- ceis, radicula tere Am Exouicn. Gen. Pl. 3824. ar gg emend. à СІ. Вехтв. in DC. Prodr. IX. 320. sed ii in parenth. italicts inclusi Non.) Cette espéce, par son port trapu, un feuillage biforme, ses grandes fleurs bico- lores, dont le tube est orangé et le limbe d'un rose vif, mélangé de minium, peut être mise au rang des plus belles plantes introduites dans ces derniers temps. On en doit la découverte et l'importation, comme nous l'avons dit (Mise. 8), à M. Bridges, ти Гепуоуа де la Colombie en Europe. L'échantillon sec qui nous servit à la dé- terminer en premier lieu, nous avait été communiqué par М. Galeotti, et celui qui Nous sert à rédiger la présente notice, pro- vient du jardin Van Houtte, où l'espèce est еп pleine floraison depuis quelque temps ( 1) Sie agebatur in specie de qua disseritur. antua Juss. Gen. 136. Ann. Mus. HI. 117. t. 7. 8. Exel. ‚ Gen. 16 Edinb. Phil. Journ. VII. 289. fis aeit in ipus VII. 52. Мех. Gen. РІ. 180-(185). — Periphragmos R. et P. Fl, per. II. 17. t. 131. 133. Excl. P. fetido (оні). СНАВАСТ. SPEC. — С. frutex parvus, totus hispidulus (excepta corolla), ramulis confertis cinereis, foliis fasciculatis approximatis , caulin major oribu us lateraliter 1-5-lo Dlsto-niperonujatis, бе: ism Lan. Diet. 1. 605. lilostr. t. 106. f. 2. Cantua dependens Pers. Syn. I. И, antua tomentosa Cav. Ic. IV. 43. Cantua bicolor Cu. i: Flore des S. d des 1. Misc. 111. 242b. roy. Agric. et Bot. Gand, № 5. Mars s 1848. ,Prribhragmos dependens В. et P. Fl. per И, déjà (février-avril). Elle était connue des botanistes, gráce á Ruiz et Pavon, qui l'avaient découverte dans les Andes du Pé- rou et qui la figurérent dans leur bel ou- vrage sur la Flore de ce pays; el nous re- connaissons volontiers Геггеиг que nous avons commise en la regardant d’abord comme nouvelle (У. 1. с.) La Cantua buxifolia croit naturellement dans les régions froides et élevées de la la Paz et de Cochabamba : c'est dire que chez nous elle appartiendra á la catégorie de nos plantes de serre tempérée, dont elle sera incontestablement l'un des principaux ornements. 343b M. Bentham, en révisant le genre Cantua (1. e.), en limitele nombre des espéces à 6, dont une (C. cordata) mal connue. Ce sont, outre celle dont il s'agit, les C. quercifolia me pyrifolia Juss., theefolia Don., ta Cay. et cordata Juss. Les autres ar ont 646 reparties dans les genres Gilia, Vestia et Leselia. Le savant bo- taniste anglais fait еп méme temps re- marquer combien le fruit du Cantua a de rapports avec celui du Cobea. C'est pour démontrer cette analogie que nous avons donné une double coupe de Гоуаіге du premier, ой le trophosperme est trés appa- rent, malgré l'exiguité de l'ovaire. Descrir. Petit arbrisseau dressé, à rameaux verts pendant la jeunesse de poils blanes, caducs. Feuilles : les caulinaires plus grandes, découpées de chaque côté en obes ovés, mucronés ; les raméales plus petites, entières; toutes obo- vées ou spathulées, atténuées en un assez court pétiole plan, ciliées et couvertes sur les deux faces de petits poils subulés, Nervures peu nom- A -«$63- breuses, arquées - parallèles, presque simples. cinal oblong, costé (3-2-nervures élevées , anasto- mosées, conniventes au sommet, vertes sur fond blanchätre), legerement poilu, fendu au sommet en 5 courtes dents égales , appliquées, munies au bord еліп bourrelet duveteux, blanc. Tube corol- lé , glab re, le tube calycinal , obsolétement 5j-angulaire, fine- ment costulé, d’un jaune orangé, passant au rouge vers le so striés. Étamines déclinées, didynames (les 2 su- périeures plus courtes), insérées au-dessus de la base de la corolle et à la hauteur du disque ovai- rien. Filaments exserts , robustes , jaunes, à base renflée, saillante , fourchue; antheres oblongues, médifixes; pollen grisåtre. Disque court, sub- pentagone-arrondi. Style, plus long que les éta- mines, jaunåtre, rouge au sommet; stigmate fendu en 5 lobes linéaires. papilleux en dedans. Ovules attachés à un trophosperme central (tri- partible avec les valves!), peu nombreux , ascen- dants-imbriqués. Capsule..... Сн. L. Explication des Figures. (dans celui observé, une des lo . Ovaire, style et Tenn Fig. 2. Une étamine. Fig. 3. Ovaire coupé transversalement raissait infertile). Fig. 4. Le même, coupé verticalement, pour faire voir le trophosperme. "Fig. 5. Jeune graine (ad viv.; fig. mágn.). CULTURE. On devra placer cette plante dans un endroit chaud, bien éclairé et bien aéré de la serre froide, et la planter de prefe- rence en terre de bruyere. En 646, on la sortira á mi-ombre. Du reste, méme cul- ture que celle que j'ai indiquée pour l'Abe- (5. Т.) lia floribunda, le Bejaria ledifolia, ete. (voyez ci-dessus). Outre les boutures, & faire sur couche tiéde, on peut la multi- plier des graines quelle donne facilement. Г. ҮН. MAI 1848. des plantes que les Modernes rapportent avec cette plante comme reméde, Aristolochiaceæ, — CHARACT. GENER. — Flores hermaphroditi. Perigonium coloratum tubulosum ‚ tubo inferne cum ovario со pra ova ium ventricoso 2-3-fido. Stamina 6 disco ta, fil s bre is subnullis, antheris extrorsis bilocularibus dorso stylo adnatis. Ovarium infe- se е, ovulis plurimis locul an- centrali uniseriat ixis horizontalibus anatropis. Stylus brevis, stigmate radiato-sexpar- litum. Caps oriacea nuda 6-locularis septi- e 6-v (пес, ut dictum fuit, 8 ate culicida). Semina plurima bracteata , testa co- Enpricu. Gen. РІ. 2162. Parenth. excepta.) Aristolochia ern et "ces a. Tourn. Inst. 162. 1. 71. атое . блевтз. Fr. I. 45. t. 14, (Manr. hv webs Sel. t. me Gen. РІ. 3425. Cu res (. 3640. 3756. 3769. fors pr Hartw. 15. 246).... ete. eio ins ligulatus. Rar. Med. Bot. 10. (mat к . ke. — FL dan. t. 1235. F. Nass ab Es. Gen, Fl, Pong pos VII. t. T HB. et К. N. б. t. 110-117. t. 5-6. Bot. se Gen. РІ, 33 a. G Les Aristoloches sont en possession d’at- tirer la curiosité du profanum vulgus lui- même, par l'étonnante conformation de au (1) Les Anciens leur attribuaient une foule de vertus, que uteur, entr'autres passages ( еш, et — кзы Мамыр егін, maxim Аха), С ). = les Кы: on donnait otunda TOME IV. ARISTOLOCHIA ANGUICIDA. ARISTOLOCHE mort-aux-serpents. Етум. бистохоуін, Aristolochia. Les Grecs et les Latins, aprés eux, al d nom à probabilité à nos Aristolochia longa et da (1). Selon Cicéron, ce mot dériverait pcs ‚ médecin grec, qui, le premier, ini qu Gynandria-Hexandria. N. G. t. 51-54. Bot. Mag. t. 1115-6. Bot. Reg. t. 1680. Зы Y 60, (1842). b. ggg fied limbus bilabiatus ringens. Rar. 1. с. 47.1 log. t. 28. Bot. Reg. t "pr ed t. 2545. 4120. tint: Ic. Select. t. e. Hoquartia : mbus em trilobus. DUMORTIER , Comm. 3 Sipho c. Bot. Mag. Exo, |. ү һе іп Genera propria serius verisimiliter уег- æ ; wr vero dubiarum characteres non fusius ex- ы, fue d. FORTE im 1. с. Arist. dodecandra , et мл Bener; non alio: e. ер Stamina 5. cpa 5-locularis. Rar. 1. с. A. pentandra Jaco. nnd 147. Synonymiæ adde : Serpentaria Rar. eee oe ICH. s- Çardio lochia Rar. gre Lion. Dictyanthes Rar. тета Rar. Niphus Rar. t. 147. (E x Expt. Mrisx. Lixor. et nost. invest.) CHARACT. SPEC. — Caule тен еа foliis brevi- petiolatis с gre wy s bas un on — stipul iust waits нд а » Beduneulis axillaribus so- litariis unifloris f fore o longioribus, р si initiate е nfundi dilatato oigo» po neari-attenuato tubo sublongiore Aristolochia чу ig Jaco Amen. 252. t. 144. 1562. HB. et = =") leurs fleurs. Le plus ordinairement ces | es (cap. XV, lib. XXVI): Plurimis tamen myrr piper e additis, pota . Elles — les сайын, auss "A. rotu . G. Аш П. 166. Seats, $ yas Ш. 751. ete. Bot. Mag. t. 4561. (Mars 1848) fleurs sont grandes, quelquefois méme gi- gantesques, presque toujours ornementales, disposées en forme de langues pendantes , de larges огеШез , de conques marines , de une grande complaisance. On lit dans cet nam et menses ж secundas nhibet fotu, v. sub- om apiet А 12 énumére а modis pren prodest, subdita. Vulvas quoque procidentes t Dedit t couler les lochies, ete., d’où son le nom de Malum terre (pomme de terre). Pline = = v. ? 344b tétes d'oiseaux, de saes, de pipes tur- ques, ete.; elles frappent l'esprit le moins accessible aux productions de la nature; et le coloris, qui revét ces formes étranges, sans étre brillant, est agréable et varié. Nous confesserons bien bas que ces agré- ments sont quelquefois accompagnés d'un grave inconvénient qui les annule aux yeux de bien des personnes, dont les nerfs olfaetifs sont doués de trop de sensibi- lité : c’est chez quelques espèces, dont les fleurs, d'un autre cóté, sont réellement bel- les, et belles, dans l'acception de ce mot, une odeur cadavéreuse, dont les effluves atti- rent les insectes, desquels les larves vivent dans les dissolutions organiques ou dans les déjections animales. Mais par combien d'at- traits elles rachétent cette tache originelle! Recommandons tout d'abord la collection et la culture des Aristolochia saccata, triloba, igantea, grandiflora, labiosa, hyperborea, ornithocephala, cymbifera, ete.; et défions ensuite Pamateur qui les possedera de for- muler contre nous une reproche qu'il puisse justifier. Peu de plantes, en outre, sont plus pro- pres,á garnir promptement les serres d'une verdure ample et persistante, que les Aris- toloches des Tropiques. Leurs longs ra- meaux, leur vigoureuse végétation, leurs fleurs, enfin , tout en est un ornement in- dispensable. _ А côté de ces superbes espèces, il en est d’autres encore, plus humbles sans doute, mais qui méritent aussi les regards des ama- teurs; telles sont les A. Kempferi, tomen- tosa, sempervirens, etc. (1), et celle dont il va étre question. C'est une plante déjà anciennement соп- nue des botanistes, grace aux travaux de Jacquin, qui la découvrit aux environs de Carthagéne; mais entiérement nouvelle pour (1) ТІ n’est pas besoin de citer ici PA. Sipho, si remarquable par l’extréme ampleur et la beauté de son feuillage si rustique, si ornementalement pittoresque dans nos jardins, ой elle brave nos hivers les plus rudes. => - nos cultures, dans lesquelles vient de Гіп- troduire le collecteur des jardins botaniques de Kew, M. Purdie, qui la trouva de son cóté dans la Nouvelle-Grenade. Elle a fleuri pour la premiere fois, dans cet établisse- | ment royal, en décembre dernier. Son nom spécifique, mort-aux-serpents, fait allusion à la propriété que lui attribuent les naturels de l'Amérique du sud, de tuer les serpents et de guérir les personnes qui en sont mordus. Selon Jacquin, qui rap- porte sérieusement ces faits, et semble y croire, le suc, produit par la mastication de ses racines, engourdit, pendant quel- que temps, les serpents d'une taille moyen- ne, quand on peut en introduite impuné- ment une ou deux gouttes dans leur gueule; une plus grande quantité les tue. Les racines de cette espéce sont fibreuses, assez grosses, et contiennent une pulpe, d'une odeur fétide (qui éloigne les serpents, selon Jacquin) et d'une teinte rougeätre. Les tiges en sont allongées, volubiles, gréles, striées, vertes, glabres, ainsi que presque toute la plante, qui est haute de 10 à 12 pieds. Les artieulations en sont distantes et portent des pétioles semi-cylindriques, striés (comme les pédoneules) , longs d'un à deux pouces, bordés en dessus de quelques poils glanduleux, et portent des feuilles cordi- formes, acuminées, profondément échan- crées à la base, entiéres , à bords ondulés. Stipules assez amples, cordiformes-arron- dies ; à l'opposite un rang de poils glandu- leux. Pédoneules axillaires , solitaires , pres- que aussi longs que les feuilles, insensible- ment renflés vers le sommet et terminés par une fleur unique, dont la forme rap- péle assez bien celle des fleurs de РА. Cle- matitis, si commune dans les bois de l'Eu- rope. Périanthe globuleux à la base, tu- buleux ensuite, dilaté-infundibuliforme et terminé par une ample ligule linguiforme, plus longue que le reste du périanthe; son coloris total est d'un jaune blanchätre, strié-veiné-anastomosé de rouge-brun ; dis- position bicolore d'un joli effet. Cn. 1. -£963— Explication Fig. 1. Appareil sexuel (fig. gross.). 3440 Ñ : des Figures, CULTURE. On eultivera cette plante, ainsi que toutes ses congénéres des pays chauds, absolument de la méme maniére que les Passiflores. А ($. Са.) pl. 209), Schubertia auricoma (t. 1, pl. 169), Dipladenia atropurpurea (t. 1, p. 167), splendens (t. 1, p. 171); toutes ce sujet, le lecteur peut done consulter les | plantes que Pon peut g de la méme articles de culture relatifs aux Passiflora | maniére. Actinia (t. II, avril 1846), amabilis (t. Ш, L. ҮН. MISCELLANÉES. ENTOMOLOGIE + 1316. GALLINSECTE (TEPHRIT qui $ d'hab i JU La Flore, agrandissant chaque „personn en 211665 accessoi justi ssoires. Ses Abon ont ce: : sci “е” ii nés aprécier € titre du journal et dépasser les promesses HORTICOLE (i). “ DU CHARDON. (Pl. 555.) IS CARDUI.) nourriture abondante; y subissent toutes eurs métamorphoses et en sortent enfin à l'état parfait. Bien que ces faits soient essentiellement entomologiques, on ne saurait nier leur coincidence immédiate avec Phorticulture, à laquelle toutes ces espéces de Gallinsectes portent des préjudices incontestables. Aussi est-ce le devoir de la Flore de s'occuper quelquefois de се sujet. Nous nous propo- sons de passer en revue et d'illustrer les plus importants de ces petits animaux, con- sidérés au point de vue horticole. 1 + Call: antoc ls % unar La ETE S РР A Pordre des Diptéres, á la famille des Cy- nipides. par lá les du prospectus. 3444 Ф Celui dont il s'agit s'attaque aux char- Cnicus arvensis; c'est tige ou branche présente plusieu sances plus ou moins rapprochées, selon que Pinsecte pondeur s'est plus ou moins Godartius (Godart !) nous apprend qu’au- trefois llinsectes étaient considérés morrhoides, et que dans ce but les malades les portaient sur eux dans de petits sacs. On les prescrivait contre les fièvres les plus puissantes et les autres affections chaudes. Explication Fig. 1. Excroissance du Cnicus arvensis. Fig. ! d’elles grossie. Fig. 4. L'insecte parfait de grandeur naturelle. Fig. 5. Le meme grossi. Une antenne. Fig. 7. Envergure. ( $3- tobre de chaque a Aprés avoir assez longtemps séjourné à l'état de nymphe ou pupa (premiére trans- formation du gallinsecte), dans le cocon brunätre, que sa propre peau endurcie a formé, la larve en sort sous la forme d'une trés belle espéce de mouche. Réaumur trouya de ces nymphes en. , d'autres subsistent en cet etat mais automne. Elle est l'un des plus élégants de nos petits insectes diptéres. Son corps est d'un noir brillant; sa téte, ses antennes, Ses pattes sont orangés ; ses cuisses noires, ex- % au sommet; l'éeusson est d'un Jaune es d'un large lignes d’envergure. A l'état de repos, Pinsecte les plie le long de son dos. Nous avons élevé un petit hymenoptere tiré de l'une de ces excroissances végétales, el ap” artenant au genre Eurylome, qui tenait naturellement en échec notre Téphrite en question. 7. 0. №. des Wigures. Fig. 9. L'une 2. Larves du Tephritis Cardui. Fig. 6. A Cu. L. Extr. Gard. Chron., Dee. 815. 1847.) MAI 1848. CHARACT. GENER. — viter emarginato, $ ple res me > pius emarginato. Stamina superi dimentaria dariformia. inferior rad fertilia ope faucem tubi inserta; ; filamentis subhorizontalibus v. rarius erectis apice cum anthera articulatis v. nia m oideo er si P. ffrutices v. herbæ per «ош 4257 orten аав inter tropi cos impri copio sissime provenientes , м tu ۳ i eta va- rie. infra Salvia (Prine, L. Fucus, Tracus, ete., etc.) Tourn. Inst. 180. t. 83. L. G (192). — Laux. Ши Scaxunr, t. 4. Fr. 1. 316. t. 66. . Fl. austr. et je. rar. et Hort. Vindob. et Schenbr. in numer. iconib. Jaco. f. Ecl. id. Mill. ie. t. 222. Cav. Ic. Numer. icon, Sistu, Fl. Grae. t. 15-27. ғ. Fl. At 1-3. Bot. Mag et Bot, Reg. in numer, icon, Surrn; THUNB. ; Р.; Кеси; etc. ete. (Coxrn. Mutsy. 1. e. Ехрыси. 1. с. Die; Labiat. 1. е. Warr, Bot Rep. HI, 599 et 940. ete.). — Hormınum, chraderia et Jungia Her "900 89А Рох El. nep. ? Leonia La Lave с. On connait au-delä de 500 espéces de Sauges , toutes plus intéressantes les unes que les autres, au point de vue ornemen- tal de nos jardins; et sous ce rapport, quelques-unes mémes se placent au premier rang, ws le vif éclat de leurs fleurs (S. pa- ens, ens, azurea, tubiflora, Regla, ерінеді ete., ete.). D'autres , aux fleurs moins splendides peut-étre, mais remar- uables encore et par leur port et leur inflorescence уагібе, se recommandent par SALVIA OPPOSITIFLORA. SAUGE à fleurs opposées. Етум. Salvia (Риме), de Salvere, se bien porter, ou de Salvare, sauver; allusion aux vertus réelles ou prétendues de la plante (c’est PidedirQuxos, ou simplement 7@axos, de Drosc.). Lamiaceæ $ Monardeæ-Salvidæ. — Diandria-Monogynia. Divisio Generis à Сі. Вехтнамю ordinata. . Eusphace (Sipra. 1. c. t. 17-18. DC. Pl, rar. Gen. t. 3. ete.). 5. FARRER (Sura, І. c. t. 15-16. e. Drymosph Sweet, Br. Fl. Gard. П. t . d. Hormi- num FI. Atl. t Bot. Mag ete.). е. Athi РІ. Ae, rar. t. 116. Bot. Mag. t. 295. 2320. ete (W et Kir. Pl. Hung. t. 62, Bot. Ma t. 17 774. 2436. ete te.). g. iris cui ж et Р. Fl. рег. 1. 89. f. а). Л. Calosphace жо et Р. 1. с. 1.34, 36. Pour, РІ. bras t. 189-196. ete, Vent. H ea. че). i. i. Echinsplac ect 1. c.302). k. Р h er (Теп FI. ўар. 5. Jaco. D у. т t. PA puo . Notiosphace “(аталы ri. Lyb. + tc.). п. Gym- . 310). о. er ha. BH. У. И. soi ace dn 32). — (Ad d iagnoses cognoscendas, locosque auctorum allatos sieut et figuras innume нере , lector studiose, Cr. Велти. op. cit. et Ехрисн. et Warp. ete. adi). ACT. SPEC. — S. (Calosphace-longi- aule suffruticoso basi rocumbente e Babes E e pe 0 f k Ben сақа D: et P. Fl. per. 26. t. 45. ALP. ls. cs. Рахт. Mag. April, 1848. Salvia grata Vaur., Enum. t. 244. leurs qualités médicinales, exagérées quel- quefois, négligées trop souvent, et même restées inexpérimentées. Dans les deux pre- mières catégories se placent plusieurs espè- ces, communes en Europe, où elles crois- sent spontanément, les unes dans les en- droits secs el pierreux , les autres dans les prés et les bois (S. officinalis, pomifera, sylvestris, pratensis, Sclarea, Horminum, Æthiopis, verbenaca, ete.). La première , la Sauge par excellence, semble avoir été 345b connue des Anciens, et Pline, dans son Histoire naturelle, lui attribue des qualités extrêmes; c'est pour lui une panacée uni- verselle (4) : elle engourdit les contusions , provoque les menstrues, arréte l'hémor- rhagie, tue les scorpions, guérit les mor- sures des serpents, etc., etc. Dans des temps plus modernes, l'éloge de la méme plante n'était pas moins excessif. Jean le Milanais, dans sa Schola Salernitana (en 1100), ex- clame : Cur moriatur homo, cui Salvia crescit in horto? Puis, comme correctif à cette pensée, il ajoute immédiatement : Contra vim mortis non est medicamen in hortis! Le pére Vanniére l'a chantée dans son Pre- dium rusticum. René Rapin l'a citée dans ses Hortorum ; etc. Aujourd'hui les qualités de la Sauge, et e quelques espéces voisines, se réduisent à étre employées comme toniques , comme antispasmodiques. Dans quelques endroits, оп la desséche pour en aromatiser le linge; on en fume les feuilles en guise de tabac; on boit une infusion de ses feuilles en place du thé, ete. Il est incontestable que la plu- part des Sauges, par leurs propriétés amé- res, l'odeur aromatique ou grave qu'exha- lent leurs diverses parties, contiennent des principes, qui, étudiés avec soin, pourraient étre employées utilement dans la thérapeu- tique , l'économie domestique , etc. Toutes, nous le répétons volontiers, peuvent servir en outre à la décoration et des parterres et (1) Conteritur ea et colata calefecit, atque ita ad tussim laterisque dolores bibitur — contra ser- pentes quoque ex oleo perungi ea prodest — con- tra scorpiones eadem et dracones marinos efficax — menses cit — Pastinac® marine ictus sanat — torporem inducit eite loco — bibitur eum absinthio ad dysenteriam — cum vino eadem commorantes menses ue — abundantes sistit decocto ejus poto— per se imposita vulneris san- guinem cohibet — etc., etc. Рим. lib. XXVI passim. taille de -£863- des grands jardins paysagistes, ой la grande quelques- unes (S. Sclarea par exemple) ferait un effet aussi agréable que pittoresque. Mais il est temps d'aborder notre sujet. Parmi les espéces, dont la beauté florale est le plus incontestable, on peut, en raison de l'ampleur et du coloris d'un minium vif de ses fleurs, de l'odeur agréable qu'elle exhale de toutes ses parties, placer celle dont nous donnons ci-contre la figure, et que vien- nent tout récemment d'introduire dans les jardins MM. Veitch, d'Exeter, à qui elle aura été propablement envoyée par leur collecteur. Nous disons probablement, car nous en ignorons entiérement l'histoire , et M. Paxton, qui, le premier, nous donne la figure (1. c.), se contente de dire qu'elle est originaire du Pérou. Ruiz la découvrit dans les Andes de cette contrée, prés de Tarma, in locis altis aridis et ventosis, et la décrivit dans la Flora peruviana, dont il est l'un des auteurs, et dont le Prodrome parut dés 1794, à Madrid. Plus d'un demi-siècle s'est done écoulé entre sa découverte et son introduction. ‚ Реѕсмрт. (1) C’est une plante suffrutiqueuse , dressée, entièrement une cou caduques. Inflorescence terminale (ad figuram et probabiliter!) garnie de poils courts, viscides. Pedicelles оррозёз (verticillastres biflores), €X- trémement courts, décussés (ad figuram ! secun- dis ex Bentu.); calyce bilabié, tubulé, strié; levre supérieure entière; dents de l'inférieure ovées-aigués. Corolles amples, assez brievement tubulées, à lèvres courtes, béantes , presque éga- les; lobes de la lèvre super. subdressés, entiers, arrondis; ceux de l'infér. un peu plus со mais ти amples, arrondis , imbriqués, pe lés... DELL. а e e (1) 6 nullo, viv. у. sieco sub oeul. adeunte , ad figu- ram et а ae specifica deseri ibo. m CULTURE. Comme ses congénères de Amérique tro- picale, cette espèce peut être plantée à Pair libre, pendant la belle saison, et rentrée en serre tempérée pendant l'hiver. Elle aime un sol riche et meuble, des arrosements abondants pendant sa période de végéta- tion; de la sécheresse, mais toujours de 345* (S. Fx. et Рі. T.) Pair et de la lumiére, lors de son repos. Multiplication facile de boutures de ramu- les eoupés aux articulations et faites sur couche tiéde et sous cloche pendant toute l'année. L. VH. MISCELLANÉES. + 447. CEDRUS DEODARA Lan. (CÈDRE DE L'INDE). (РІ. 552.) (Pinus Deodara Rox».) P. et С. Deodora Horr.) (PINACEA Lino.) « Ce magnifique arbre merite bien d’etre regardé comme Гап des princes du régne végétal. Il est aussi élevé que gracieux. Isolé, il forme une magnifique pyramide, couverte de tous cótés de ses amples bran- servent jamais q us gr solennités, dans lesquelles ils en brúlent les rameaux en guise d'encens. » L'habitat géographique de cet arbre est indiqué par les voyageurs comme com- prenant les distriets montagneux du nord de l'Indoustan, particulièrement les pro- vinces d'Almo de Kamaon, dans le Népaul, et s'étend jusqu'au Cashemir, dont les habitants l'emploient avec des briques et u mortier à la construction de leurs mai- sons. Il est commun sur les collines qui PET. » Le mode de multiplication employé au- jourd’hui (en Angleterre!) pour la propa- gation de cet arbre, amenera dans quelques аппеев le europea, qui, co а i A feuilles caduques et d’une taille médiocre, ment des arbres dont dans les nuées de l'Himalaya. Nos monta- еге dara gnes seront fieres du Deoda (en Angle- terre!); et là on eût mieux fait aussi de planter tout d’un coup le véritable Pin fer; et de tous les modes de propagation le meilleur est le semis. » La saison pluvieuse , particuliére à lInde, commence en juillet et finit vers la fin de septembre; de sorte que l'époque la 3454 premiers jours d'octobre. En 1844, comme la saison pluvieuse cessa une quinzaine plus tôt qu'à Pordinaire, et que l'intensité de la chaleur qui succéda fut sans exemple devint recueillir les cônes trois semaines plus tôt que de coutum ше; er еп régle générale, les trois premier maines d’octobre doi vent étre inicios comme Ге то la meilleure pour se les procu к. —4 importer les graines. Ainsi, Loudon affirme que « «les paris conservont leurs facultés nde dans leurs cônes, mais As lorsqu ЛІ en est autreme nt3> ces st une opinion fort sujette á controverse, caril est horsdequestion queles cónes par eux-mémes ne sauraient conser- ver la vitalité de leur contenu. Les cónes á envoyer doivent étre soigneusement enduits petits interstices entre les écailles, et liés étroitement par des ficelles, afin d’empé- cher Pécartement desdites écailles pendant le voyage. IL faut se rappeler que, — ceux du Cédre du Liban, les cónes du dara sont cadues et tombent en pièces guod on les touche lors de leur maturité ; e sorte que si l'on ne prenait la précaution de les lier, on les trouverait en morceaux à нааф arrivée; et de plus, trés — ne semence sur cent ne ger » er est а port direct сз district de l'Himalaya. à un vaisseau met six mois pour rie à Londres. Une voie plus saine et plus expéditive est d’en envoyer les nes en petits ballots par le moyen de la Malle de l'Inde; et de cette manière pres- que toutes les graines auront conservé leurs facultés germinatives. Après la récolte des cônes, on en extrait les semences , dont on ne garde que celles qui sont fermes et gon- flées. Le meilleur mode de les empaqueter est, après les avoir bien пейоубев, de les placer avec une certaine quantite des ailes membraneuses que Гоп en а détachées, dans un petit sac de toile bien enduite de сте ой d’huile pour en ехсішге Гат. De Ma d See pee pe peuvent passer Banghy mme les paquebots de POrienta and Т». Steam Company | -%959- тан ordinairement 48 jours à faire le voyage de la métropole, c’est en janvier, au plus tard , que 2. étre expédiés les envois. Tous paquets, portant l’adresse exacte des жду у "auxque elles ils sont асап d’eux, avec des instruc- tions au dit agent pour les faire tenir à ж correspondant á Londre es, qui А son tour les fera parvenir а destina tion. » Considere seulement comme bois de Mesi ttu : Deodara d une utilité immen n que s l'avons établi, Pi siti sacré РЕ poc inm districts, dans d'autres, on lemploie générale ement aux constructions, On en a retiré du toit bois est aussi durable q même temps qu ‘il est bad! aisé à travailler et nullement sujet à se tortiller et à se déjeter. Un tronçon du dit, de de quatre pieds de diamètre, envoyé par le D" Wallich à M. Lambert (auteur doe ре ouvrage sur les Conifères), NE rus et offrit alors les marbrures de l'Agate brun » Sa culture dans nos pépinières est extré- mement simple. On en sèmera les graines, en avril, à ond € dans une terre franche = ameu les couvrira d'un e la méme. Le jeune plant devra rester pure les mêmes na pic balles pendant ans, après lesquels on les zZ ры Rue dans la pépiniére, à la maniére accoutumée, Sa culture en pots езі aban- donnée dans les bonnes maisons, pr. т reste, que сеПе des autres especes de feres, que Pon plante en place aussitöt quill fi es Ss z » Le Ty li x prin- cipaux - caractères suivants : feuilles pe lées, persistantes, aigués, rigides, couvertes dune légére glaucescence et plus s longues que as du Cedrus Libani (Cedre du Li- ban). Cönes сира, pédonculés, dressés, ovales, de 4-5 es de long sur 5 1 diamètre ; à écailles larges et вете, fré- quemment couvertes de résine. (Extr. de Мот. Mag., Oct. 1847.) Rép. «> nn ET гв. nr 2 : == > == fact al ЦО Hoek де eo | liobilant о % MAI 1848. STROBILANTHES LACTATA, STROBILANTHE @ feuilles panachees de blanc. Етүм. Утро: оз [4], tout objet spiral (en bot. un strobile) ay [7], fleur. Acanthaces $ Echmatacanthee-Ruellide, — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — Calyx subæqualis ad basim 5-partitus, laciniis herbaceis linearibus. Corolla infundibuliformis , tubo in limbum cam- abr : E LO ibus v. subæqualibus, limbo raro subbilabiato , rotundatis v. emarginatis. Stamin i (1020328 PAT on peu pans antheris oblongis. mu- ticis, loculis parallelis contiguis æqualibus in qui- busdam basi divergenti ў і nusve dense axillares terminalesque erectæ cer nue v. nutantes. Bract oliaceæ v. foliaceo- membranacee persistentes v. caducæ floresque ran denudantes ; bracteole parve quandoque nulle Flores e majoribus teneri cerulei v. albi. Exorcn, Gen. РІ. 4053. M. Hooker, en donnant, dans le Botanical Magazine, de la plante dont il s’agit, une Courte description et une belle figure, pa- rait ignorer entièrement les particularités qui se rattachent à l'histoire de sa décou- verte et à l'époque de son introduction dans les jardins. Il n'en connaît méme pas а patrie, qu'il soupconne être les Indes orientales, Il semblerait, d’après ce que dit le savant. botaniste anglais, qu'elle aurait été mise depuis quelque temps déjà dans le commerce par M. Low, de Clapton, sous le nom de Ruellia grandis. П la regarde “omme inédite, et comme ayant échappé чих studieuses investigations de M. Nees d'Esenbeck , investigations dont cet auteur à consigné le résultat dans le XI* vol. du Prodrome de pe Candolle. Le beau feuil- TOME Iv, а. Eustrobilanthes : b. Pteracanthus : Capsula unguiculata. {Nres 1. с. Ruellie alata Was. Pl. as. г. t. 31. с. Sympages : Stamina basi monadelpha. (Ness 1. с.) XIV. 781 et 796, Nees in Wai. Capsula sessilis. (Nees 1. infra e. t. 295.) 8 t. 295. et in Hoox. Bot. Comp. И. 31 in DC dr. XI. Мих. Gen. Pl. 293 (203). — Ruellia Айча Waar, Symb. HI. 84. t. 67 (see, Brune). R. alata Ware. (v. $ ana WALL eg. e t t. 3517. Вася. . t. 210. ($ Apopedania Brome , spec. cal. inæq. et cor.ringente). Decaisne, Herb. Tim. Osus, ramis CHARACT. SPE $i ovatis acu- t us subbifloris b liaceis, corollee pallide purp ea tis liberis Strobilanthes lactatus Hooker (S. lactata!). Bot. Mag. t. 4566. 5 Ruellia grandis. HORTUL. lage, largement relevé de blanc d'argent le long de la nervure médiane, dans cette plante : panachure, qui rappele celle de plusieurs autres espéces de la famille et qui font Vornement de nos collections; ses fleurs, assez grandes, très finement den- ticulées au bord , et d’un violet tendre, lui conquerront tous les suffrages des ama- teurs. Descr. Selon M. Hooker, la plante ne dépasse as un pied de hauteur. C’est un sous-arbrisseau entièrement glabre, à rameaux divariqués, her- bacés, très obtusément tétragones, et à articu- en dessus, et relevé de blane, comme nous l'avons dit, pourpré en dessous. Les fleurs sont axillaires et terminales , le plus souvent géminées, bibrac- 15 346b téces , trés brièvement pédonculées. Le calyee en e ás court. à lacini hnlé lo tub улет allongé, contracté dans la moitié de sa longueur, se dilate tout-A-coup (contrairement aux caracté- res génériques) en une large gorge campanulée, dont le limbe s'étale en 5 lobes presque égaux, oblongs, obtus, trés finement denticulés aux bords, et réfléchis au sommet. Etamines 4, didy- names, á filaments adhérents entre епх par la base, et légèrement papilleux. Ovaire subvelu au sommet; style finement poilu; stigmate dont Pun des lobes parait avorter constamment; le present oblong, papilleux еп dessus. Сн. L. Explication des Figures. Fig. 1. Ovaire et Style. Fig. 2. Corps staminal. CULTURE. Le lecteur peut consulter, au sujet de la culture de cette plante, la notice publiée au sujet de la Ruellia Purdieana (t. Ш. pl. 299), et dont les prescriptions s'adaptent ($ Cu) parfaitement à l'éléve et à la conservation de l'espéce dont il s'agit. L. VH. MISCELLANÉES. o 909 «d —— 1 418. CERATOSTEMA LONGIFLORUM ло. (1). (Pl. 555.) (VACCINIACE Ж.) Cette plante, que distinguent immédiate- ment ses longs et gros tubes floraux, en і . W. Lobb , dans les Andes péruviennes, où il la trouva à 12,000 pieds de hauteur, en compagnie de la Thibaudia microphylla (ci-dessus 529%), et en envoya des graines en Europe. « C'est, dit avec raison М. Lind- ley, un charmant arbrisseau toujours vert el presque rustique. » Les ranehes en sont velues ; les feuilles petites, coriaces presque sessiles, оубез- oblongues, un peu révolutées aux bords. Les fleurs sont terminales, fasciculées , entières, brièvement pédonculées. Le ca- lyce est campanulé , court, 5-denté ; la co- rolle tubulée, longue d'environ 2 pouces, est terminée par un limbe court, lisse, 5-denté, niformes qui terminent les anthéres € assent le tube. Le style, un peu plus long qu'elles , a son stigmate obtus. rcd н. L. E EORNM NE. o (1) Ramis villosis; foliis persistentibus coriaceis oblongis sessilibus levibus, margine T integris. Floribus terminalibus laxe fasciculatis; pedunculis tomentosis (5/8 e рө long). Cal. lobis triangulari-ovatis acutis ciliatis sublevibus, Cor í e tivo ubum projicientibus; stam. levibus, connec lutis omnino inte bipoll.); stam. cornua sua sum - 5 ma supra cor. ere squamoso grosse villoso. ne subrevo- . cylindrica acute 5-dentata (sub (Trad. ex spec. phrasi angl. el. auct.) ) 7 Oxaypetabim solanordes t e а » а weedia pubescens Hortul. ) LP Hook —— ыы. N > Ха ug) ^ genas he © | E phi y \ р L | / MAI 1848. 347. OXYPETALUM SOLANOIDES, OXYPETALE @ fleurs de SOLANUM. Ётүм. 005, гісі; æéræhor, feuille (en bot. pétale). Asclepiadaceæ $ Euasclepiadeæ-Oxypetalæ. — Pentandria-Digynia. CHARACT. GENER. — Calyz 5-partitus, se- alis. lanceolatis acutis. Corolle tubo campanu ulato j-fi . 5-partito, laciniis lanceo- trors nticul ue re m ana terminat ssæ poll: 5 pollinis (2) cs x m aro basi uatæ ; ; pro- ormi er E bipartito, ramis sæpius divaricatis. Беса. 5 spinis innocuis contortis onusti. Semina | Suffra tices Americæ tropice brasilienses v. chi- enses, volubiles v. herbæ erectæ, foliis opari me pubescen tibus, pedunculis interpetiolari- ' bus br evibus paucifloris, floribus Ru ت‎ in- virentibus (v. purpureis). | de Dne 1. infra с. ne Gen. m talum В. Bn. Mos Soc. I. 41. Kuntu in HB. et B, ov. Gen. HI. id . 231. Мавт. et Zvec. Nov. EX t. 29-30. Hoox. sis x, Journ p vp 288. (1 ER ЧТ 3475. Mir 2 7: sur les gt ее De. Prod t. за (juin 1838). e. ie. et in а. Euoxypetalum 2 I те cnn glandu plus minus oh рды т. (Fl. flum. HI. t. 53. 57. 54? 58? a sp). b. P ho Dne 1. с. Androzone fol. incrassata arrecla apice reluso v. subemarginato inflexo ; stigma breve iocis Nous ne connaissons rien de ce qui Er ded l'histoire de la découverte et de l'importation de cette plante en Europe. M. Hooker, qui vient d'en donner la figure et la description dans le Botanical Maga- zine, se tait également à ce sujet. Il est probable toutefois que son introduction dans nos cultures est récente. Comme tou- les ses congénères, dont М. Decaisne а sum breviter emarginatum. (Tweedia macrolepis Hook, сі - 1. ч є. темір mule faueis шіп Euozypetalo sed Те RE Bot. Mag. 1. 3630. Fl. flum Asel. sp.). d. Schizostemma us e. йке faucis apice cra minus alte di bere lata ; conicu nude v m subintegrum v. er С КҮЛ foribunda Honr. мна — ий 1, c. Bot. Mag. t. 4367. Corra, РІ. hil. . Acad. Tur. en Ж, t. 37-38. Extr. ex Dne, Rev. Asel. in DC. Prodr. I. е. CHARACT. SPEC. — O. ($ Schizostemma) Caule subsimpliei се» >» pubescent foliis lanceo- . oblongo-cordatis mucro acutis utrin- ymboso- i mi кейде laciniis ovato-acuminatis ра- ntibus; coronæ stam. foliolis longe exsertis apice alte bifidis, ein i ішегі s obtusis ee anther. membr: obtusis s - оны incano-tome etalum ада Hook. et Arn. Journ of Bot. 289. 1854. Dre іп Prodr. УШ. 586. Hook. Bot. Mag. t. 4567 (1 Schizostemma longifolium Dee, Ascl. Ann. Sc. na Tweedia floribunda , pubescens сі rosea Hort. enregistré une quarantaine dans son tra- vail sur les Asclépiadacées (DC. Prodr. 1. с. ), elle croît dans l'Amérique méridionale , où on l'a principalement rencontrée dans 1а province de Rio grande do Sul, le long du Rio de la Plata, etc. Par son port, elle rappéle assez bien ГОх ypelalum ceru- leum Dro (Tweedia cerulea Dox.; versico- (оғ Ноок.), ce gracieux ornement de nos (1) Androzona simple: N (2) Pollinia Nos. =. 347 serres froides ; mais les fleurs en sont pour- pres et autrement disposées. Descr. Sous-arbrisseau, à rameaux sarmen- teux, presque grimpants, assez gréles, rougeà- tres (amb dio), ainsi que les pédoncules, et entie- rement couverts, comme les feuilles, de poils courts, serrés et mous. my cordées-oblon- gues, mucronées au sommet; lobes de la base auriculiformes ; les теріне florales (bractees) lancéolées-linéaires. Pétioles courts, canaliculés en dessus. Fleurs quaternées ou ternées, portées des pédoncules communs, dont la réunion forme une panicule terminale. Bractéoles trés presque jusqu'á la base en 5 segments lancéolés, dressés , réfléchis au sommet. Androzone simple, formée de 3 folioles charnues , oblongues-lyrées, (c'est-à-dire pourvues de chaque ves d'un sinus rentrant), obtuses-arrondies au sommet. Mem brane anthérale linéaire-oblongue, біне, Style conique, allongé et bifide au sommet (stigmates). Сн. L. Explication des Figures. Fig. 1. Une fleur coupée verticalement. Fig. 2. Une foliole de l'androzone. Fig. 3. Pollinie. Fig. 4. ы commencant à se développer. CULTURE. (S. Fr.) Cette espèce fait un agréable contraste avec la Tweedia cerulea (Oxypetalum cæ- ruleum!), et exige la méme culture; c'est- à-dire être plantée en terre de bruyère, ou mieux dans un léger compost, et pa- lissée sur un treillage en pot, ou le long des montants ou des colonnettes, dans la serre tempérée. On en visitera fréquemment le feuillage pour en chasser les insectes su- ceurs (pucerons , kermés, eochenilles, etc.), et on se gardera de jamais l'arroser trop abondamment : ces sortes de plantes ayant horreur de l'humidité. En hiver, surtout, on la laissera presque à sec. Multiplication facile de boutures sur couche tiède et sous cloche. : L. ҮН. 9 ) à 0 азба CELO PA m^ CeO Hook МАЕ 1848. о NAM BARBACENIA PURPUREA. BARBACÈNE й fleurs pourpres. Érrm. М. ре ВАВВАСЕМА, ancien gouverneur de la province de Minas Geraes, au Brésil. Hæmodoraceæ $ Vellozieæ. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ci-dessus, t. ler, | dorso carinatis supra subcanaliculatis tenuissime р, $. Adde: Enpuicu. Gen. Pl. 1261. Law. | serratis; ѕсаро longiore subtrigono verrucifero ` ll. t. 959. Высн. Fl. exot. t. 78-79. HERBERT, | unifloro; ovario elongato trigono sulcato verru- Amar. 64. 82. Meis. Gen. РІ. 596 (299). coso (ad cristas); perianthio sexfido ; antheris 6, | T n с СНАВАСТ. SPEC. — Foliis lineari-acuminatis 102245 apice bifide medio corollæ tubo adnate carinatis spinuloso-serratis , scapo foliis longiore, | dorso aflixa deinde libera; stylo trigono ugioni- ovario elongato lineatim tuberculato, antheris | formi, infra apicem ejus stigmatibus ad tns late- basi filamentorum affixis. Hook. | raliter insertis; ovarii trilocularis placentis bifide Barbacenia purpurea Hook. Bot. Mag. t. 2777. | divaricatis multiovulatis No». sub Barbacenia —— (Petalandra) —— Rhizomate squamato (Petalandra) purpurea, їп Herb. Génér. Amat. dichotomo, foliis lineari-elongatis, acuminatis III. 2e ser. et Hort. univ. Ш. 105. c. ic. MILI. DAT жарамын ра С lii e Cette plante, au premier aspect, res- | nouveau genre que nous proposons; mais semble assez bien au В. squamala, décrit | ne connaissant pas ces plantes, nous re- dans le tome premier de la Fiore (l. c.) ; | grettons de ne pouvoir étre plus explicite. mais à cette ressemblance extérieure seule | Au reste, les genres Barbacenia et Vellozia se bornent leurs affinités. En effet, chez | ont besoin d'étre mieux étudiés pour étre cette derniére, les filaments staminaux sont | rigoureusement établis et limités. insérés au sommet de l'ovaire, et non sur | La découverte du Barbacenia (ou Pela- le milieu de la corolle , comme cela a lieu landra) purpurea est due au hasard. Feu chez le B. purpurea; le style est claviforme | William Herbert , à la mémoire duquel la et se termine par le stigmate, tandis, qu'il | FLORE a rendu un juste hommage (t. III, est trigone-aigu (en poignard) dar juillet 1847), en trouva les graines dans il s'agit, et porte 5 stigmates insérés sur | un paquet de mousses provenant du Brésil; ses arêtes latérales et plus bas que le sommet. et dest du semis qu'il ей fit que naquirent Enfin, chez cette дегпібге, les placentai- | les individus qui se répandirent des lors res sont bifides et divariqués. Certes , dans dans les jardins (1827). Ainsi que le B. — l'état actuel de la science, des caractéres spé- | Mala, ils sont franehement floriferes , for- cifiques aussi tranchés suffisent pour élever ment de jolies touffes, et se para depre une espéce au rang de genre. C'est ce que ainsi que celle-ci, avec les алқада es Nous avons proposé, il y a longtemps déjà | Fougères de nos serres dieses : circon- (1. e.), et aujourd'hui nous saisissons locca- | stance, qui ne coincide guére avec la station sion, qui s’offre A nous de figurer et de dé- | que leur attribuent les voyageurs, qui ont crire de nouveau la plante en question, pour constamment trouvé oee plantes, en bcd reproduire nos assertions et croire à Гор- | pagnie des Vellozias, с est-à-dire sur des portunité de cette création. ordre primitif , dans des places Il est probable que parmi les douze autres sèches et stériles , минус par жакс € espèces décrites par MM. Spix et de Mar- | vents, de 1000 à 5500 pieds au-dessus | іше (1, с.) plusieurs viendront se réunir au | la mer. 2 — © = = = ds =; о л oe 348b Descr. Tige très courte, dichotome , rhizoma- teuse à la base, recouverte par les vestiges des anciennes feuilles. Feuilles linéaires, trés lon- gues, trés finement acuminées, assez rigides, ment dentées en scie, insérées spiralement en touffe. Seapes uniflores, raides, dressés, nus, plus longs que les feuilles, trigones, couverts de petites verrues résiniféres. Fleurs assez grandes , un peu inclinées, d'un beau pourpre violacé ; pétales 6, unisériés, soudés à la base en un tube court, étalés au sommet, ovales-lancéolés , iné- gaux (trois alternes, plus étroits), acuminés. Ovaire infere, trigone-allongé, triloculaire, un peu renflé vers la base, relevé de cótes parse- —€23- mées de verrues semblables à celles du scape; anthéres 6, égales, incluses , biloculaires, intror- ses, blanches, le connectif un peu plus long que les loges ; elles sont fixées par le dos, de la base au milieu, à un appendice pétaloide plus large, et plus long qu'elles, bifide au sommet, opposé à chaque pétale, et inséré à peu près au-dessus du milieu du tube de la corolle, dont il dépasse un peu l'orifice. Style pugioniforme-trigone (violet ainsi que les appendices staminaux); stigmates trois, oblongs, concaves, placés chacun sur une aréte du style et au-dessous de son sommet. Pla- centaires bifides, à rameaux divariqués , multio- vules. Capsule.... (Anal. brevi dabuntur). Сн, L. ашн CULTURE. Voyez la notice publiée à l’occasion du B. squamata, t. 1°", p. 267. Les Barbacénes sont de gracieuses petites plantes, fleuris- sant plusieurs fois dans l'année et deman- dant à peine quelques soins, tous de vigi- lance et de propreté. L. VH. MISCELLANÉES. — 900 a + 119. PIVOINE VICTOIRE TRICOLORE ҮН. (PIVOINES HERBACEES.) х encore, ne se dé- veloppant que lentement et avec l’âge de la fleur : circonstance qui prolonge singu- lierement la durée de celle-ci, qui exhale en ye une odeur suave. 'épithéte tricolore que lui applique le chef de Тамды Van Houtte, qui Га lui-méme obtenu de semis, est parfai- tement justifiée, Le ton général de la fleur, en effet, est d'un rose tendre; le cœur d'un rose plus foncé; les rose un peu plus foncé m les petits pétales sont d'un blanc saurs enfin quelques pétales intermédiaires son d’un rouge vif. oe C'est lá sans contredit une variété hors ligne, et que signaleront ау . 1 n La plante, quant au feuillage, па rie А particulier; elle est franchement vigoureus et Пог еге. (es s Vornless о) (О; кие М t ( MAI 1848. CAMELLIA COUNTESS OF ORKNEY, (с. COMTESSE D’ORKNEY.) Ётум. Voyez ci-dessus, tome И, Juin 1846. Pl. Ш. Ternstræmiaceæ $ Camelliee. — Monadelphia-Polyandria. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI. — Typi communis, €. orta. seminibus in hortis Camellia Countess of Orkney Новт. ANGL. japonice , varietas e varietatum aliar. ipsarum Cette nouvelle variété, á laquelle nous ne craignons pas d’accoler l'épithéte superbe, vient en effet de conquérir tous les suffrages des nombreux visiteurs qui se sont pressés derniérement dans les salles d’exposition de la Société d’Horticulture de Londres, ou l'avait présentée son heureux obtenteur, М. Nicholson, jardinier du comte d’Orkney. Par la disposition de leurs pétales serrés et relevés, plus grands à la circonférence qu'au centre, ses fleurs rappellent entièrement celles de nos plus beaux Rosiers Thés, dont elles ont aussi la plénitude et le coloris gé- néral: c’est-à-dire un beau blanc de créme transparent, délicatement teinté de rose et et relevé de stries, ou même de larges ma- cules, de cette dernière couleur, mais d'un ton beaucoup plus vif. Ces différentes tein- tes, sur un feuillage particulièrament ample et d'un vert foncé, font un trés bel effet. L’arbrisseau, ensuite, ne laisse rien à dé- sirer sous le rapport de la vigueur, et sera bientôt recherché par tous les Amateurs. Cu. 1. —_— CULTURE. Consulter la notice generale que jai publiée dans ce recucil, au sujet de la culture des Camellias (V. С. Grande Duchesse d Etrurie. L. ҮН, 349) -LEF MISCELLANÉES. + 420. CONRADIA FLORIBUNDA р", (Rhytidophyllum floribundum Cn. L.) (GESNERIACE Ж.) . Hooker vient tout récemment de fi- gurer cette plante dans le Botanical age zıne (t. 4580), en lui laissant le nom de Gesneria libanensis, mais en avertissant 178), et 1 1 fère guère des Rhytidophi yllum, auxquels nous He jointe, que par le facies. On devr с désormais lui "nn le nom de Conradia floribunda, jus révision severe ait définitivement caracte- rise et limité les sitas de cette famille jusqu'iei assez mal co L'affinité de la plante en question avec le Conradia, avait été également, 4^ quelque temps, déjà indiquée par M. De caisne (Rev. hortic.). Gai 1. + 121. LISIANTHUS SPLENDENS Ноок. (1). (Pl. 552.) (GENTIANACEE.) sos en 1846, pendant son excursion dans la Nouvelle-Grenade , que M. Purdie e belle espèce, dont il envoya, a même année, des À en Angleterre. П la e e croissant sur des collines d’ar- gile ar ans la province d’Antioquia. iges en sont allongees, glabres grimpantes, er ramifiées. Le semble assez bien á rouges (on voit que le nom spécifique = bien justifié), penchées, et d’une for assez particulière. Le calyce est реш, cam- nées ; stigmate bifide. ort grimpant, son beau feuillage lisse, ses к et nombreuses fleurs la- géniform , d'un beau rouge, recomman- dent id atat cette plante, l'une des plus remarquables, parmi ses Mee congénéres, par sa beauté et son coloris floral. Cn. L. Explieation des Figures. Fig. 1. Style et stigmate. Fig 2. Capsule (non entiérement müre). (1) Seandens, ramis clongatis teretibus, 5-nerviis, um mbellis term alibus corollæ tubo lageniformi (i rotundatis се, 4-ріо ехсейеп pendentibus een inclusis, foliis petiolatis ovatis , calyce campanulato brev flato Dui gracili 'cylindraceo) fauce pp limbi lobis pu antheris mueronatis, capsula eylindracea © en. is midis acuminatis subeoriaes , lobis parvis rotundatis, (Lisianthus splendens Hook. Lond. Journ. of Bot. VI. 264. c. ie.) |” | t 4 | 1 tl Al и” MAI 1848. (LOPIMIA MALACOPH YLLA.) PAVONIA VELUTINA, Ётүм. Jose Pavon, botaniste espagnol, compagnon de Ruiz et Dombey, ct Pun des auteurs e la Flore du Pérou (Airigos, adj. qui s'écorce facilement). Malvaceæ 5 Malveæ. — Monadelphia-Polyandria. CHARA GENER. — "Htm DON Түйе йир distinctis у. $ 1-v rissime 2-seriatis -fid emarginatura. tez iis bs lica а. п par cila agin ан colyledonibus Toltaceis sese een tibu ices 0, SU ramorum glomer v. paniculatis, орна mint сонд Pavonia Cay. Diss. III. 1. 132. Ара. Juss. t-Hil. Fl. bras. Y; . үөн = Gen. РІ. 26 (22), re jas РІ. 5275. Livni. Veg. Kin, Sos РА ЕЛЕНА MAIS GN a. Pavonia N. et Mart. №. А. М. С. XI. 96. DC Desde] 8 "me n T E Shoe 50. ( Malache et Hibisei Sect. Ре SAXA DC. Чы ntonia Ran ر‎ 202. Columella C . Msc. е. 141. "i pi ув е z N. d. y. coides Ехрисп Арин pros Ano tea DC. Le т-Нп:|.с., b. Lopimia N. et Manr. l. с. XI. 96. DC. 1. с. 457, Sida sp. L. et O. le. Sel. t. 30. с. € те уг Mon. 1.90, N, et Manr. N. A. ет . l. e. 446, Wane е et Anx. Prodr Wisur. ie = i Bot. eie t. 3692. SE ЕЗ y E = d. Gethea N, et Maar. А e. ESLEI ho нац 1821. 717 De dignas bus harum db Vedi СІ, Expticueru ‘on cit. leet. beney. adi). CHARACT. SPEC. —P. 6. Lopimia : dea сог- dato-acuminatis у. cordato- 3-lobis dent r tis 8, calyee exteriore poly ур yllo, interiore 5-pl қ revi iore, coccis inermibus obovatis visco- sis. Sr-HiL Beni velutina St-Hır. Fl. bras. mer. I. 255. е Dors Link, et Orr. Ic. Sel. Hort. ber L de ЧЕТИ lia Nees et Mart. Nov. Act. te gs ae г. І. 458. Bot. Mag. t. 4563 sd А l'exemple de MM. ExpLicuER, MEISNER, Waters, LINDLEY, ete., nous considérons le genre Lophimia de MM. Nees et Manrıus comme une simple section du Pavonia, dont il ne différe réellement que par coccis mu- cilagine viscida illinitis indehiscentibus. M. Hooxer, lui-méme, tout en adoptant, pour la plante dont il s'agit (l. c.), le genre Lophimia, ajoute « que S'-Hilaire, dans son excellente Flora Brasilia: meridionalis, le Fapporte peut-être avec raison au Pavonia.» TOM. Iv, Il dit néanmoins i ¿di tavant cette derniére phrase : « Cette line presente parmi les Malvacées un aspect particulier, qui semble confirmer la justesse des idées de Martius, qui en fit un nouveau genre. » Link et Отто, sans prendre garde que le calyce véritable était caché par un involucre caly- ciforme, prirent ce dernier pour un calyce et firent de la plante une espèce de бірл. Nous avons dit le seul point par lequel elle semblait différer du Pavonia; disons encore 14 350 que les Malvacées en général ont été jus- wici assez mal étudiées et que la science appele sur ce point une révision prompte et sévère. La Povonia (Lopimia) velutina a été dé- couverte au Brésil par M. de Martius (1817), et retrouvée ensuite par M. Aug. S'-Hilaire. C'est Son introduction à l'état vivant dans nos jardins est toute récente, et due à M. Pur- die, qui l'envoya de la Nouvelle-Grenade au jardin botanique de Kew, dans lequel elle fleurit abondamment pendant les mois d'hi- ver et de printemps, Son ample feuillage velouté , ses fleurs nombreuses, d'un beau rose vif, tranchant avec le blanc de la base des pétales ; leur disposition dressée, et sur- tout leur produetion facile dans une saison ой les fleurs sont rares, donnent à cette езрёее une valeur que sauront apprecier les amateurs. -%259- Descr. C'est dans nos serres, dit М. Hooker, un arbrisseau de trois á сша pieds de hauteur, А rameaux cylindriques, herbacés, tomenteux, portant des feuilles assez amples, cordiformes, aiguës, crénelées-dentées, et couvertes sur les deux faces d'un duvet épais et fort doux (ainsi que toutes les autres parties de la plante, sauf la corolle). А la base des pétioles, qui sont assez courts et cylindriques, sont des stipules subu- lées, vertes et caduques. Les pédoncules sont dressés, inéganx , plus courts ou plus longs que les pétioles bractéés, et réunis au nombre de 9 ou 3 dans les aisselles foliaires. Involuere (in- volucelle nul) petit, absolument calyciforme , ové-renflé, strié-costé, resserré légèrement au sommet , et fendu en 5-5 dents inégales , lesquel- les, quelquefois, en suivant les cótes qu'elles por- tent, se séparent en 15-20 foliol bulées. Calyce extrémement petit, cupuliforme, 5-denté, velu, caché entiérement dans la partie renflée de Pin- volucre. Pétales 5, cunéiformes-spathulés, dressés- étalés, obliques, striés de blanc à la base. Tube staminal strié ; anthéres bisériées; style filiforme; stigmates 10, a peine capitelles au sommet. Ovaire ` subdéprimé, à cinq lobes arrondis. Ca. L: Explication des Figures. Fig 1. Calyce et pistil. Fig. 2. Le premier ouvert et laissant voir l'ovaire. CULTURE. Comme toutes les autres plantes de la famille , celle-ci est d'une culture et d'une conservation faciles. Elles aiment une terre forte, beaucoup d'air et du soleil, des arro- sements fréquents pendant l'été. Dans cette saison , quand elle est favorable, on peut les planter à l'air libre , pour les relever en (5. Сн.) automne. On les multiplie facilement de boutures faites & la chaleur et á l'étouffée, en prenant la précaution de les couper aux nœuds. En hiver, on leur donnera dans la serre chaude une place bien éclairée, et on ne les arrosera qu'en cas de besoin. L ҮН. № “ X N А. ы c IN a f 1772 , ‘oe yeandu| (оса ( [4 ере ие HALLE € / ) » (och La ( asto \ N е” / pl) /” ТАСТА о о “ы ( ". s pru a. v * * ж A ‹ EMT ¥ — Mia «3 қ + % F ы Тыс A " % e A ` a ж “ 3 „, * А ГІ қ m ы + Ж rt Г Б a = өзі 1 3» : FR - i «Ф y Ж ығ» ” w + `® Fo р EE ae JR ec 9 "D 474: қ if E uo € $ я е 29 Airisto босла giano lora í l № 351-352b (354-355) М. de Humboldt, qui la découvrit le long ` des bords de la Magdeleine, les enfants indiens s'en font des chapeaux. Un autre voyageur en compare les fleurs à des oreilles d'éléphants. M. Miers, qui observa la plante au Brésil, dit qu'on les prendrait volontiers pour ees mouchoirs de poche de couleur qu'on étale sur les haies pour les faire sécher. Pour l'ampleur des fleurs, celles de notre ' Aristoloche sont seulement comparables à celles de la Rafflesia Arnoldi В. Bn., dont elles ont assez bien aussi la couleur générale et les mouchetures du limbe. En effet, de la base du tube à son orifice (tube coudé brus- quement au milieu) elles mesurent prés de 59 centim.; le limbe sans l'appendice (qui lui-méme a souvent plus d'un demi-métre de longueur), 26 à 28 centim. de longueur sur autant de diamétre au milieu. On voit que pour représenter convenablement une telle plante, ce n'est pas une double planche in-4° comme la nótre qui eüt suffi, mais une double planche in-folio: chose incompatible avec les exigences de notre format. Le fond d'un jaune blanchátre de ce limbe, les mille mouchetures réticulées-violacées qui le dé- coupent, le large orifice d'un brun marron <> qui en occupe le centre, la longue queue qui le termine et se joue sur un beau feuil- lage velouté, d’un vert foncé, sur lequel se détache vivement le coloris général de cette gigantesque fleur, tout cela forme un en- semble qui frappe d’étonnement et d'admi- ration. Dzscmrer. Tiges, rameaux et pétioles cylin- driques, pubescents, surtout pendant la jeunesse. base, cordi- foliée, puis passant bientót en un ovaire allongé- claviforme, tordu-sillonné, pédoneuliforme. Tube périanthien sex-costé, brusquement et assez for- sommet par le long appendice linéaire que nous dit, et parcouru par de grosses nervures е..... Explication des Figures. РІ. 551-559. Limbe épanoui de PA. grandiflora, vu de face; fig. 1. Gynandrophore, de gran- deur naturelle. РІ. 554-555. Portion de la plante, avec une jeune fleur en bouton, et le tube d'une fleur entièrement développée et vue de profil. CULTURE. Voyez la notice ci-dessus, à l’occasion de sa congénère ГА. anguicida. L. ҮН. _ 5 д › v М7 Cediud 0 содаға Lamb HO Ceialostema онаи: heim 4 ә М : ) 3 : ) , Шаа, Бы, splendens Hook 116 Gallinseele du Chardon. Ccbinacea иеси C AT (V Lindl JUIN 1848. ECHINACEA INTERMEDIA, ECHINACE intermediaire. 9 5224 М ” e : 2 roe . misiles Етүм. txivos (оо, 2), hérisson; allusion à la forme extérieure du capitule , hérissé de squames piquantes. Asteraceæ [ Tubuliflore] $ Rudbeckiee. — Syngenesia-Polygamia-Frustranea. CHARACT. GENER. — Capitulum multiflo- rum hetero amum , oribus radii uniseriatis li- u tubulosæ, chemi зун obpyramidata сгазза. Papp irregulariter lacerus subcoroniformis de- Herb boreali-americane perennes, foliis ra- diealibus petiolatis, caulinis alternis sessilibus inlegerrimis v. serr alis, ramis superne 7 vudis monocephalis, capitulis rt si жеш, — 1-2-pollicaribus, disco obscure Ехрисн. poet iud 2513. chinacee rs ee erem Cassini, Diet. Se. nat. XXXV. . XLVI. в. Syn. 225. DC. P er ме Mus Gen. = 202 As). caia Reg. t. 27 (1838). — El obartia Ретіу. (поп №.) Herb. 473. е 35. Rudbeckie sp. L. теке 1. 259. Bot. Fl. Gard. 1. 4. s. z 8 Tum. Nov. бе t. 2. SWEET. Sl = дер Іс. t. 268. CHARACT. SPECIEI. — Deseribenti desunt; specim і lum en viv. пес siccum possi- eo; infra fusius disseritu Eehinatic — Lii (2) sec. Рахт. Mag. of Bot. XV. 80. c . t. 32. Coreopsidis M. Paxton, en nous donnant une belle figure de cette plante, figure que nous reproduisons ci-contre, en attribue la dé- nomination spécifique à M. Lindley, mais sans citer l'ouvrage ой ce savant еп aurait inséré la description: circonstance qui nous laisse dans le doute à cet égard; car nous ne la trouvons non plus dans les auteurs systématiques. Il serait aussi difficile de décider si c'est une espece distincte, ou, ainsi que le sug- gere son nom spécifique méme, quelque belle hybride, gagnée dans un jardin, entre V'Echinacea purpurea Мовхсн. et ГЕ. spe- ciosa (Rudbeckia speciosa Wenner), plantes assez répandues dans les jardins. Quoi qu'il en soit, РЕ. intermedia l'em- porte en beauté sur ces deux espèces, et sur ses congénères en général, par Pam- pleur et le riche coloris pourpre ou lilacé TOME IV. | т de ses capitules, dont le diametre atteint 10-12 centim. Ce sera un superbe ornement pour nos parterres d’automne. Elle s'élève à deux pieds environ de hau- teur; les feuilles radicales en sont subcor- diformes, les caulinaires ovées; toutes pétiolées, scabres, dentées aux bords (les supérieures presque entières et oposées) , aiguës. Les tiges sont hispides , robustes , now striées de rouge brun, ainsi que l'involuere. Les fleurs du rayon sont unisé- riées; la ligule en est trés ample, oblongue, échanerée à l'extrémité. Le disque, d'un brun pourpre, est élevé, conique... (ad fig. et ad phr. specif. Рахт. 1. c. On sait que les Echinacea, comme les Rudbeckia , sont indigenes dans l'Amérique septentrionale. Сн. L. 15 356b -£003 CULTURE. Culture ordinaire des plantes vivaces : c'est-à-dire terre un peu forte, mais meu- Ме; arrosements abondants pendant les chaleurs, le soir, vers le coucher du soleil; multiplication , dès le premier printemps, par la séparation du pied, ou par semis des graines, en automne, sous chassis froid, pour faire passer ainsi l'hiver au jeune plant, qu'on met en place en mai suivant, aprés la disparition des gelées. L. VH. MISCELLANÉES. + 122. CARACTERES DE LA PERFECTION DANS LES PENSEES. (Pl. 565.) Nos plates- bandes de semis présentent désormais chaque jour un nouvel aspect. Il est done opportun d'établir les propriétés qui constituent la perfection dans les Pen- sées, afin d'aider au choix de celles qui promettent le plus et qu'on doit élever pour la saison prochaine, dans le but nécessaire d'en éprouver /a constance. Les vignettes 1-2 (РІ. 565) donneront une excellente idée des formes auxquelles on doit le plus s'attacher. Elles démontrent que la circon- scription doit en être tout-à-fait circulaire, les pétales bien égaux aux bords et plats ; la face de la fleur unie, c’est-à-dire, dé- pourvue de tout pli; sans quoi la variété la mieux formée présenterait une appa- 4 rence grossière. qui pechent en général par la forme du pétale inferieur. pétale inférieur et des deux latéraux , qui, et de cette disposition. Le caractère le plus important mainte- nant à noter est le centre ou œil, qui doit Ce qu'on doit désirer le plus , c'est que le eoloris du fond soit uniforme; qu'il soit blane , jaune ейгіп ou jaune foncé, il doit étre le méme sur tous les pétales. Un grand nombre de fleurs jaunes ont une tendance à se colorer plus vivement sur le pétale inférieur; c'est un défaut terrible dans les indéterminé. Dans la figure 5 on peut voir que la forme oblongue de la couleur du fond est trés répréhensible, en ce qu'elle donne à la fleur une apparence allongee, bien que la circonscription en soit parfaite. Il est mieux que le coloris du fond suive la méme disposition que le contour exte- rieur, comme dans le № 2. Le № 5 fait voir aussi l'aspect ordinaire d'une fleur, dont les bords de l'intérieur sont inégaux ; sous ce rapport les Pensées se sont gran- dement améliorées. Tout coloris doit étre net et riche, avec un ceil distinet et foncé; et plus la surface en sera veloutée et luisante, et mieux elle vaudra. Ceci deviendra évident, en compa- rant Othello ou Halls Rainbow avec Dia- mond. La richesse de la surface est essen- tielle chez toutes les variétés ; nous en avons en abondance de bonnes blanes et de fonds Jaunes. Nous evons mentionner aussi les grandes améliorations qu'ont subies les Pensées à fonds jaunes, en comparaison de celles à fonds blanes. semis, quand il posséderait р autres qualités requises , $1 Ses vi is ont pas fermes, doit étre rejeté, grand volume floral est indispensable. | (La figure 4, fait voir une fleur de т , Ay . * ү, . і бе. - | see ordinaire (Viola tricolor) non cultivée.) (The Florist, febr. 1848.) (Бер. D’ > vM E 1 hi not e a mes pi (оз ed Humb ét Вопр. ( var iout JUIN 1848. 557 LINDLEYA MESPILOLDES, LINDLEYE а fleurs d'A zérolier. Eym. Joux LINDLEY, célèbre botaniste anglais, contemporain. Rosaceæ $ Quillajee. — Icosandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Calycis tubo turbi- nato, limbo өне Corolle petala 5 calycis fauci inserta ejusdem la тешз alterna brevissim unguiculata patentia. Stamina 15-20 disco annu- a marginii inserta , antheris uncinato-reflexa, cru ri us inae- aria 5 in unieum 5-loculare coalita; gun in e. = culo 2 Dore infra apice ap Styli nales, stigmatibus pum. à O sula eii o mei. suffulta ovato we ona lignosa Seats cata 5-locularis loculicide-3-va vis, loculis 2- v. abortu 1-spermis. Semina margine membranaceo cineta.... Species unica (de qua infra disseritur) (1). Expricn. Gen. РІ. 6399. t B. Nov. Gen. et Sp. VI. 240. eg Kunta іп HB, Malv. que est Casearia, 2 Che- . 562 bis.) non esusoex in Mi de ; nec pee æ Laplacea). DC. Prodr, И, 548. Мех. Gen. Pl. 72. deme SPECIEI : Unice speciei sunt infra expres Lindleya айн Kuntu. l. с. Bot. Reg. 1. 27 (1844). Decouverte par MM.de Humboldt et Bon- pland, en 1805, au Mexique, ой elle est assez commune, et notamment aux alen- tours du Bourg de la Magdeleine, cette espece fut décrite et publiée еп 1825, dans le grand ouvrage, publié sur les plantes de l'Amérique (1. e.), par ces illustres voya- geurs, avec la collaboration de M. Kunt qui la dédia á M. Lindley. Ces auteurs lui attribuent le port de notre pommier com- mun; et selon M. Hartweg , qui la retrouva récemment (et à qui, probablement, on en doit l'introduction à l'état vivant dans les collections) près du pont naturel, dit Puente de Dios (Pont de Dieu) à 45 milles N. E. de Real del Monte, et près de la Hacienda de S^ Anna, province 4’Оахаса , c'est un arbrisseau grele, de 124 15 pieds de hau- leur, se plaisant dans les terrains secs, calcaires, à 6500 pieds au dessus de l'Océan. Le feuillage en est persistant; les fleurs, assez amples, d’un blanc rosé, taché de jaune påle au centre, exhalent l'odeur suave et pénétrante de notre aubépine. (1) A Radicula conica exserta hilo prm ddit Cl. Lindleya (1. infra c.) semina ovalia tenuia falata, ma. Selon le savant auteur du Vegetable King- dom, il ressemble beaucoup au Mespilus grandiflora. M. Lindley fait observer (Bot. Reg. 1. c.) que : bien que ce genre ne puisse étre dis- trait des Rosacées , comme Pont fait à tort quelques auteurs , il doit former dans cette famille , ауес plusieurs autres genres alliés , un groupe distinet, remarquable par un fruit capsulaire et des graines ailées; que : le caractére le plus saillant du Lindleya consiste en ses сагреПев réunies à la base en un pistil solide, quoique leurs moitiés supérieures soient entiérement libres, ainsi que les styles; d'où il résulte, que lors de la maturité, les lobes devenus épais et osseux, sont séparés au sommet, mais ne peuvent l'étre à la base sans violence. Пезскірт. Ramea ux cendres, glabres, essus; feuilles "im, simples , lancéolées-elliptiques , erénulées aux bords, trés glabres. Fleurs se a RC У solitaires , brièvement pédonculées, bractéées. Pétales subar- testa mucilaginosa vesiculosa. Cotyledones tenues plana. 357b rondis, onguiculés, ondulés, trés étalés. Eta- mines 15-20 inégales, insérées sur un disque charnu avec les pétales, à la gorge de la corolle; anthéres dorsifixes, oncinées-réfléchies à la base. Styles 5, renflés au sommet (stigmates horizon- Explication -%859- taux, oblongs, creux au centre, papilleux), dres- sés et soudés á la base en un corps ovairien so- lide. Capsule (V. ci-dessus) Descr. ad fig. Lindl. et ad char. gen., sine spec. v. пес. 8. Сн. L. des Figures. Fig. 2. Appareil sexuel. Fig. 2. Une graine, encore suspendue á Pune des valves de la cap- sule. Fig. 3. Capsule mitre. CULTURE. Il est probable qu'en raison du parallele élevé sous lequel croit cet arbrisseau, on parviendra à l’habituer par des semis succes- sifs, à supporter notre climat à Pair libre. En attendant, il sera prudent de le rentrer dans la serre froide, et prés des jours, à cau- se de son feuillage persistant. On le plantera dans une terre un peu forte , qu'on pourra entreméler de quelques platras finement concassés, pour imiter en quelque sorte sa station naturelle. On la tiendra géné- (S. Fr.) ralement un peu séche (la terre!), surtout en hiver; du reste, multiplication de bou- tures de ramules, faites sur couche sourde, et de graines, dés qu'on pourra en obtenir. On voit par ce qui précéde que la cul- ture de cette plante est à peu prés la méme que celle des Escallonia, des Andromeda, des Vaccinium, des Thibaudia, des Mac- leania , ete. L. VH. MISCELLANÉES. Т 125. CHASSIS-JALOUSIES. (Pl. 565.) La Revue horticole a fait connaitre à ses lecteurs, il y a quelque temps, un nouveau Ce sont des chássis en fer, couverts de lames en verres, qu'on léve et qu'on abaisse à vo- lonté, comme les lames d'une jalousie, à l'aide d'une erémaillére qu'on pousse en avant ou qu'on tire en arriére, pour les faire agir obliquement , horizontalement ou ver- ticalement, à volonté. On peut appliquer facilement ce mode d'abri aux chässis de báches, aussi bien qu'aux serres, en les for- B 2 Б = > .0 < б = ~; a ол em - > = un M— = e — ©. © un e & с. e- 3 5 E wm em e la lumiére solaire. Cette invention, ou ce perfectionnement, comme on voudra, est du à un peintre-Vi- trier de Paris, M. Louis Parmentier, гие d'Anjou-Dauphine, № 6. Les chassis qu'il a présentés à l'appréciation de la Societe royale d’Hortieulture de cette ville (aujour- d'hui Société centrale d'hortieulture) mesu- raient 14700 ou 4%20, et chaque lame 0740 ou 0746. Оп peut en consulter Cl” contre la figure. da t Il sera utile de donner à ces chässis autan de pente que possible, pour етрбеһег des de séjourner dans les charniéres, dont un prompte rouille empécherait le Jeu. L. ҮН. Me treinte qu'on le désirera, de Pair ambiant el e Ma C ) ) 4 alle dlamainea Blum JUIN 1848. AGALMYLA STAMINEA, AGALMYLE à longues elamines. D y Етум. eyaaue (ғо5, ro], ornement; ли, forêt (Hylagalma!). Gesneriaceæ $ Cyrtandreæ-Didymocarpidæ LiwpL. Veg. Kingd. — Didynamia- Angiospermia. siliquiformis elongata pseudo-4-loeularis 2-valvis. Semina minuta plurima pendula apice nuclei affixa utrinque monotricha..... H javanice, caule prostrato radicante , petolisque hirsutis , foliis alternis oblongis acu- natis denticulatis basi subæqualibus margine мето pubescentibus, floribus axillaribus fas- eiculatis Gen. de pm et Ex Exoricn. DC. Prodr. galmyla gu poni 766 (7392). excl. sp. sec. R E HonsrIELD , 16. ох, Gen. syst. IV. 657. Spee Æschynanthi тіні ае sec afte 1. 1. 4134, — Oxythia ( т. Z Orythalia? sie seribunt!) Bruns, Fl. Jav thali с Don. Merss. Gen. PI. 302 (211. 367). CHARACT. SPECIEI. — A. caule radicante petiolisque hirsutis, foliis alternis — acu- minatis denticulatis basi su margine subtusque pubescentibus, floribus ee fas- ciculatis diandris — in DC. Prodr. 1. c. Agalmyla staminea Brume 1. c. 767. DC. Prodr. l.c. Laos. іп Journ. hortic. Soc. M Proceed. XXI. e . ic. et Рахт. Mag. 46 i parasitica LAMK. Illustr. 1 42. non рты э staminea Ули. Enum. I. 105. Aux brillants ZEschynanthus , introduits par l'infatigable explorateur Lobb tout ré- cemment de Java dans nos serres, il faut joindre une plante non moins brillante, et qui en présente tout Гавресі floral, celle dont il s'agit, dont la planche ci-contre peut à peine exprimer la splendide inflores- сепсе. Un ample feuillage tomenteux , de nombreuses fleurs veloutées d'un riche cra- moisi, groupées en fascicules axillaires, et d’où saille longuement une double étamine, imitant, par sa forme, une fronde en mou- vement : telles sont, sommairement , les traits distinetifs qui en imposeront Pacqui- sition à tout amateur de goüt. L'histoire ne nous en est que trés impar- faitement connue. Elle parait avoir été dé- couverte dans la seconde moitié du ХУШ? siécle, et probablement par Commerson , qui, en compagnie du célébre navigateur Bougainville, visita Java en 1768. Vers la fin de ce siécle, Lamarck, n'en jugeant que par le facies, la rangea parmi les Justicia (1791, 1. e.). Улнь, qui en connut mieux les caractéres, en fit avec raison, au com- mencement de ce siécle (1804-5), un Cyr- tandra. Mais M. Blume, l'illustre auteur de la Rumphia, qui parcourut Java en bota- niste consommé et y étudia la plante vi- vante, en fit, vingt ans plus tard (1. c.), un genre nouveau, auquel il ajouta une seconde espece : genre aujourd'hui adopté par tous les botanistes, et dont nous avons reproduit ci-dessus la diagnose encore incompléte. M. Lobb la trouva, croissant sur les ar- bres, dans les foréts humides des montagnes de Java ; et pour donner au lecteur une idée vatiónnellé de sa beauté , nous dirons qu'à côté d'un individu fleuri, présenté à l'une des derniéres expositions d'hortieulture à Londres (septembre) , figurait un échantil- lon sec, recueilli dans le pays natal de la plante, et couvert de fleurs, sur environ deux: pieds de long. Une telle magnificence florale est bien propre à piquer l'attention , à exciter tout le talent horticultural d'un amateur, afin d'obtenir un aussi brillant succès. 358^ Descript. Tige couchée, herbacée, épaisse, subeylindrique, radicante au rticulations , hérissée de poils, ainsi que les petioles. Ceux-ci longs (5 pouces ou plus), succulents. Feuilles alternes, amples, oblongues-acuminées, den- -€963- arqué, pubescent , peu-à-peu dilaté vers le som- met, ой la gorge est entourée de poils; limbe bilabié; lèvre supérieure plus courte, à done le médian linguiforme, pendant. nes 2, pourpres, longuement exsertes, à anthe- res arrondies- connexes. Style plus court que la corolle; stigmate formé de deux lobes plans, larges et égaux... (Ет fig. et auct., sp. nob. nec par fascicule. Calyce tubulé, | v. legerement tomenteux, 5-denté. Tube corolléen Сн. L. CULTURE. On devra appliquer, á cette remarquable plante, la culture que j'ai décrite à l'occasion de divers Æschynanthus : plantes qui lui sont étroitement alliées , et avec lesquelles on pourra la grouper avantageusement ; son ample feuillage et ses nombreuses fleurs, mélées à celles de ceux-ci, offriront des aspects aussi splendides que variés. L. YH, MISCELLANÉES. + 124. CORYANTHES FEINLDINGH Linni. (1). (Pl. 564-565.) ( ORCHIDACEAE.) une assez juste idee de la singuliére fleur quí nous inspire un tel langage. ‚Le Coryanthes en question fut commu- niqué récemment à М. Lindley , par le co- lonel Feilding, qui l'avait acheté dans une vente, en 1842, et ne put malheureuse- ment en faire connaitre ni l'histoire , ni la patrie. Comme ses congénéres, elle croit pro- () C. Feildingii : hypochilio stipi ех йы era À ypochilio stipitato convexo 0, epichilio 4 galeato subquadrato medio truncato erecto, Lipi. Journ. Nori. Soc. HI brunätre pâle, légèrement moucheté et taché irréguliérement de jaune- cannelle. environ (La suite à la page 559-560.) ; hilio subcompresso calvo basi tomentoso, meson : is, inter rotundato, lobis lateralibus uncinal . AB. © 1c. ay ж j 4 р A +, 94 | LO Hook — " э. fuchsia dpeclal о ( JUIN 1848. 559-560. FUCHSIA SPECTABILIS, FUCHSIE ELEGANTE, Етүм. Voyez ci-dessus, t. OEnotheracee (1). — CHARACT. GENER. — V. ibidem. ARACT. SPECIEI : F. ramis succulentis s intense coccineis; calyce subhy pocrateri- бао. tubo longo basi inflato-gibboso , laci- П. РІ. 151-152. Octandria- Monogynia. niis ovato-acuminatis; petalis uec m subrotundis undulatis segmentis calycinis bre- vioribus ovario yum sulcato, per ma- o 4-lobo. Hook. 1. i nent орана е. in Garden. Chron 519 (1848), с et Bot. Mag. 1. 4575 (ішіп 1848). де, Fuchsia. loxensis HB. et K. ut fuit ad- sertu Voici, certes, une plante magnifique, la reine des Fucnsıa, s'écrie avec raison M. Lindley, dans le Gardener's Chronicle (l. c.), et la plus belle espèce connue jus- qu'ici de ce genre ! Il suffira d'un simple eoup-d’eil, jeté sur la planche ci-contre, pour convenir de la vérité de cette assertion. La nature, en effet, a été prodigue envers cette plante; elle lui a donné un ample et superbe feuil- lage discolore, de grandes et nombreuses fleurs d'un rouge brillant, du milieu des- quelles se détache un stigmate Мапс d'une forme curieuse , ete. M. Hooker, à qui l'on en doit la déter- mination botanique, en eut d'abord con- naissance. par des échantillons recueillis , еп septembre 1847, par M. Seeman, com- mandant du navire anglais The Herald, à Pambo de Yeerba buena (El Equador). De son cóté M. Lobb, l'avait découverte dans les Andes de Cuenca (Quito), dans des bois ombreux , ой elle atteint deux à quatre pieds de hauteur, et de IA il la fit parvenir, еп Europe, à son digne patron M. Veitch. Présentée en fleurs, par се dernier, à l'une () Repellenda vox Onagrariew , more botanico , des plus récentes expositions de la Société d'Horticulture de Londres, elle a captivé tous les regards et conquis la grande mé- daille d'argent. Dans sa lettre à M. Veitch, l'heureux importateur de cette plante, dit qu'elle est la plus aimable des aimables (loveliest of the lovely). M. Hooker en donne la description suivante : un « Arbrisseau peu élevé, ligneux à la base, mais à rameaux robustes et Subeulehts, pria triangulaires, glabres et d'un beau Feuilles principalement ai po dinis; obsolétement ciliées, entiéres au ou réséntant seulement de petits processus denticuliformes ; dus à la présence de petites glan- des oblongues, d'un vert velouté foncé en dessus, d'un riche pourpre en dessous; penninerves (nervures presque horizontales, mais réunies en decà du bord, et formant alors une veine on- dulée, à peu prés comme dans les feuilles des Myrtacées), longues enfin de 6 à 8 pouces. Pé- tiole d'un pouce de long, environ, dressé ou étalé, robuste, coloré comme les rameaux ; sti- pules intrapetiolaires, triangulaires, comme chez beaucoup de Rubiacées; pédoncules axil- laires, solitaires, uniflores, rouges, plus courts que les feuilles et à peine plus longs que les quod genus Onagra Toury. non fuit adoptatum. 359-360, pétioles. Ovaire eylindrique-turbiné quadrisil- lonné. Tube calycinal infundibuliforme, long de 4 pouces, renflé á la base, d'un rouge brillant; limbe hypocratérimorphe, formé de 4 segments étalés, ovés-acuminés, tachés de vert au sommet. Pétales 4, amples, presque orbiculaires, ondu- les, tres étalés, appliqués sur les segments du ca- -%999- lyce qu’ils ne dépassent pas, et d'un rouge foncé. drilobé, et devenant blane оп jaune-blanchátre par Pémission d'un épais pollen. » . Cu. Га Explication des Figures. Fig 1. Portion d'une feuille, pour en faire voir les glandes denticuliformes. (Fig. un peu grossie). ——— CULTURE. Consulter la notice, publiée au sujet d'une congénère, décrite ci-dessus, t. IL. ‚ 151-152, et dont les prescriptions peuvent parfaitement s'appliquer à celle dont on vient de parler. L. VH. MISCELLANÉES. m Т 12%. CORYANTHES FEILDINGII (Pl. 564-565.) (Suite). temps que la raiche. A son extrémité supérieure, ce bras se développe , 4 en une sorte de capuchon, légérement сот- verrues et de sillons. Dans ce gobelet tombe le miel que sécrétent les 2 oreillettes dont coupe en trois lobes charnus, aigus, dont les 2 latéraux sont recourbés, tandis que médian reste dressé et уіепі presque toucher la téte de ce dernier, qui se penche sur lui, Le gynostéme est un corps claviforme , large et charnu, de 2 4 pouces de longueur, baissant en arrière la tete, jusqu’à ce que sa poitrine devienne assez arrondie et assez large pour pouvoir être comparée à la gorge renflée d’un pigeon. Cette tête se divise en deux corps courts, unis, eharnus, courbes, entre lesquels est nichée l'anthére. i ette espèce extraordinaire est parfai- tement distincte de C. macrantha, non- seulement par le volume de ses fleurs , mais par la forme de leur capuchon, qui est velu , la troncature trilobée qui termine а la base le gobelet, les plis et les tubercules qui se rencontrent sur le pédicule de celui-ci. Enfin ses fleurs sont jusqu'ici les plus gran- des de toutes les Orchidées connues. (Extr. du Journ. of Hort. Soc, 1. €.) Сн. L. — © (9 ! | | єє t | оо { 11 } / ғ JUIN 1848. 561. CASSELIA INTEGRIFOLIA, CASSELE а feuilles entiéres. Етум. Е. P. Cassel, ancien professeur de botanique, á Gand. Verbenacez $ Lippiee. — Didynamia-Angiospermia. СНАВАСТ. GENER. — Calyx tubulosus sur- 1 licato -5-costatu s, infer ior. e connectivo pendulis divergen- noan parallelis. Ovarium biloculare, benii Xa ovulo pro ps e ad angu- lum пе 0 e heri rase aut herbæ brasilienses doc Be dice nodosa, foliis membranaceis oppositis 'inte- gerrimis M Mino: subtus pallidis racemis axil- laribus laxis paucifloris , floribus parvis minute bracteolatis. J. С. Sewaver, in DC, Prodr. XI. p. 527. еа Nees ab Е. et Manr. м fne Acad, cur. nat. XI. 2 6. (non Dumont. obs. bot . 1839) Cnam. іп rivis sone, rouen Gen. PI. 3688. er Gen. РІ. 290 (199). in CHARACT. SPECIEI. — C. fruticulosa, ra- mis tetragonis sca p cr cea À foliis oblon- pres atis in petiolum — wage is ntegerrimis aut antice м 0 те ritis owe nitidis, racemis yeduneulatis solo multo bre , Са yee icello du giore dentibes triangularibus acuminals со- rolla calycem dimidio excedente (Schau 20) gants inte пө Nees et Manr. L б. vi ‚ 1. e. Рахт. Mag. of Bot. ық ker: Мавт.! іп ‚ Flora XXI. Beibl. 60. Selon M. Scuaver, cet élégant arbris- seau croît au Brésil, dans les forêts primi- tives des provinces de Bahia et de Rio de Janeiro , où l'ont observé le prince Maximi- lien de Neuwied et M. Riedel (1820-1850). Па été introduit, dans ces derniers temps, au Jardin des plantes de Paris, d'où il se répandit dans quelques jardins, entre au- tres en Angleterre, des 1845. D’après les échantillons rapportés par les voyageurs que nous venons de nommer, il ne parait guère s'élever dans son pays natal à plus d’un pied de hauteur, et se termine par d'assez nombreux racèmes 5-5-flores. Dans nos serres, il semble de- voir s'élever davantage, se ramifie beau- coup, se couvre d'un bel et ample feuillage (comparativement à Pexiguité de la plante) et donne au printemps de nombreusesfleurs (grandes pour le genre), d'un lilas tendre, strié élégamment de pourpre à l'intérieur. ТОМЕ IV. — Petit ar. — à rameaux tetra- gones, res-pubescents, rougeátres; feuilles pers напив, руа ‚ acuminées, atténuées а la base en un court pétiole, on- dulées aux uis et trés entiéres, ou portant, vers le sommet de l'un ou de l'autre cóté, une dent aiguë; surface luisante et glabre, ainsi que le dessous; nervures Apo cT éles. Pédoncules racémiformes sub-5-flores s courts que les feuilles. Calyce (ez fructo heno dn observ.) cam- anulé , découpé en 5 dents triangulaires-mucro- nulées, plus court que les pédicellules, munis chaeun d'une bractée linéaire et scabres-pubes- nts (sic im pedunculo observato fructifero). C trés petite, pyri rif stries ЗН Elle est епу eloppée du calyce persistant, encore verdâtre, veiné. Cha- que = contient une semence [amande] plane, arrondie Ca. L. 16 361b ` -%899- CULTURE. Culture ordinaire des arbrisseaux de | mide. Terre mélangée. Boutures à l'étouf- serre chaude, mais dans un milieu d’une temperature moyenne et legerement hu- fee et sur couche tiede ; lavage fréquent du feuillage pour en éloigner les insectes. L. V. MISCELLANÉES. a D'UN NOUVEAU FOURRAGE, DIT Tussac. + 125. DACTYLIS CASPITOSA Forst. (1). (РІ. 563.) [GRAMINACEE. | 1 Ant. = Pernety, — de saa fit en 1765-64, en com ie d ougainville, un voyage aux iles Malouines Us Falkland), dont il publia la relation en 1770. C'est dans cet ouvrage qu'on trouve la premiére mention de la plante dont il s'agit. L'auteur s'exprime ainsi (4): « Nous nous trouvámes à une demi-lieue de dis- о droit propre á mettre pie $ i i ue des jones ou des Glayeuls de haute taille, dont Бере viae s'élève environ de deux pie emi, et produit plus tard d'autres touffes de feuilles vertes aussi hautes ou plus hautes encore que les premières. » n 1766, Bougainville, dans un second 4, dit dans son Voyage : « Toutes les côtes et l'in- nd sont couverts d'une plante qu’on nomme improprement y tune c'est une espèce de Graminée du plu vert , qui s'éléve à 5 abri pen- dant nos séjours à terre. En наем у іп- (1) Burney Coll. of Voyag. V. 144.) stants on en construit des cabanes ; les tiges inclinées, entrelacées ensembles, servent de toit, tandis que les feuilles sèches font un lit passable. Les racines en sont douces et nutritives, et les animaux les préfèrent à toute nea nourritu Forster, ie белде i Cook eg on cue e voyage, retrouva dans ins iles cette Graminée , qu'il décrivit avec raison comme une espéce de Dactylis. M. Gaudichaud , en 1820, lors m naufrage de l'Uranie, capitaine Freycine , sur l’une des Malouines (іе un) prit ‘également connaissance T e plante, sur la- en dans sa he: santé chancelante п trois 1 E expéditions autour du monde, dit que la plante croit dans des marais pentes tout-à-fait aba ЗЕР qu'elle un grand intérét, en ce qu elle fournit une nourriture € abon dante lage nm fameux Chou Car sous ln Tropiques. (La suite à la page 562.) (0 D. panicula spiciformi densa pr Ke ot Le locustis brevissime pedicellatis late ovatis 4-floris, glumis subæqualibus, р т g uberula a validis compressis foliisque a ek му distichis gilerrimis ( (Ноок. 1. Ge Dactylis cespitosa Forst. Comm. 998. t. IX. X. of Bot. И. ice bifida breviter aristata , eulmis infra). . PI. I. 407. Ноок. Lond. Journ. Festuca ces spitosa Roem. et Scu. Syst. IL. 752. Кохтн. Agr. 408. ; Soe I a er жн а Enclye. it. 465, GaupicH. Ann is nat. V. 100. ete. D'Unv. Mém. inn. Cent: dot entzopogon cow loti Dne. 4 t JUIN 1848. CENTROPOGON CORDIFOLIUS, CENTROPOGON 4 feuilles-en cœur. Й А / Етум. xtvrpov, éperon; roya, barbe : allusion aux anthéres qui sont soudées, barbues et pourvucs d'un éperon. _ Lobcliaceæ $ Delissee. CHARACT. GENER. — Cal т tubo subglo- boso, cum ovario connato, limbi superi o inserta, t б, cylindraceo , i nquefidi laci- чеп inferum, biloculare. Ovul en ا‎ tropice ; foliis alternis -- Pentandrie-Monogynie. ri H serratis ; е axillaribus solitariis, longe pedunculati Esoticn. Gen. Pl. 3069. Centropogon Presl. Monogr. 48. . SPEC. — Саше herbaceo glabrius- culo, foliis petiolatis late cordato-ovatis margine eroso-denticulatis tenuibus por ru minutis conspersis glabrisve, subtus tomen- tellis, pedicellis petiolo Tongitriba 8; pe” ¬ gla- briuscula incurva.— Foliorum petiolus 1-1 4-pol- licaris pubescens, limbus. 5-6-pollicaris , basi sæ- issime cor s truncatus. Pedicelli i ollicares , Ei basin bracteolis 2 subulatis acuti. Calyx асса fere C. surina- —— Corolla minor, asi attenuata. Anthera re, in жыралы: à ice pis liberis Mee, In regione tempera Rancho del Palo NTH. РІ. Hart ro. p. 77. La plante que nous avons sous les yeux provient de graines que M. Van Houtte a recues du Guatemala. Elle est identique avec celle dont М. Bentham a publié une courte description dans les Plante Hart- wegiane. Nous mentionnerons seulement quelques légers caractéres qui aideront & la connaissance de cette espéce : par exemple les dents qui accompagnent les divisions calicinales, soit dans la plante spontanée , soit dans les échantillons cultivés ; l'absence de prolongement à la base des anthéres, et qui sert en partie à caractériser le genre; la longueur du style qui ne dépasse pas les anthéres, méme aprés la floraison. Des, —— CULTURE. Le Centropogon cordifolius se plait en serre chaude, prés des jours. On le plantera dans un pot dont la grandeur sera propor- tionnée á la force de la plante. L'eau sera ménagée pendant l'hiver et abondamment donnée pendant la période végétative. On le multipliera sans difficulté de boutures faites à la manière accoutumée, sous cloche et sur couche tiède ; ou de graines. Г. ҮН. . 362b -%899- MISCELLANEES. ——_— (Suite et Fin) D'UN NOUVEAU FOURRAGE DIT TUSSAC. + 125. DACTYLIS CESPITOSA Forst. (Pl. 565.) Enfin le Dr Jos. Dalton Hooker, fils du célèbre botaniste anglais de се nom, l'un n e Graminée, la gloire et la fortune des Malouines, couvrant d'immenses étendues de pays, surtout dans des contrées sablonneuses, et qui imprime tent de longues feuilles qui retombent tout à l'entour de la manière la plus gracieuse, et ont elles-mêmes six ou sept pieds de lon- gueur. Ces touffes croissent en général soli- tairement , laissent entre elles une distance de quelques pieds, et cet intervalle est pres- que toujours dépourvu de végétation; de telle sorte qu’en se promenant parmi elles, on est à l'abri de tous les regards et comme dans un labyrinthe parfait. Les bestiaux se trouvent parfaitement bien de paitre cette leur portée, ils ne touchent à aucune autre herbe. Les chevaux agissent de méme. » - Le climat sous lequel croit cette belle Graminée est assez bien connu. Selon D'Ur- ville, il est beaucoup plus tempéré qu'on ne devrait l'attendre de sa latitude (Lat. S. 51.5 — 52. 46. Long. О. 60— 65. 50. Mer de Paris, à 80 lieues environ du détroit de Magellan et de la Terre de Feu.) Selon les expériences de се navigateur et de quelques autres, le thermométre ne dépasse guére 12*--0 В. ni 0° — Bougainville af- firme que l'hiver y est trés-doux et que la neige ne reste que peu de temps sur le sol. En 1822, selon le premier, au commence- ment de décembre, ce qui répond à juin en Europe, la plus haute température obser- vée se tint presque toujours entre 10 et ir Woobine Parish déclare que : 1 тег; et apres les diverses relations qui pré- céd trer Putilité, l'importance de cette précieuse Graminée. Оп en cite une seconde espéce, croissant dans les mêmes iles , өй-еНе m'at- teint guére qu'un pied et demi de hauteur. Elle est de tout point inférieure à celle dont nous venons de parler, et serait, selon M. Hooker, le Carex trifida de Сауап Ше. Outre les Malouines, le Tussac (Dactylis ceespitosa) habite encore l’île de la Nouvelle Année, la Terre des Etats, les cótes du dé- troit de Magellan; on пе l'aurait pas encore trouvée sur le continent (Patagonie). M. D'Ur- l'hiver. La vignette ei-jointe représente p petit eoin de l'ile des Pingouins, couvert : Tussac, parmi les touffes duquel ces oiseau aiment à nicher. (Ex. var. auctoritatibus) Cn. L. | о ` : oV ) t а-қ based -Jalbousıe. о , ) › е , £ |99 Caracteres de la perfeetion dans Les pensees. а ы, 129 Г, onte avancee couverte де TUSSAC ( lle des Pinqouins.) 1.961. , lo x Cory antbes ходи Lindi { “ ( “tt дар аге ) / 1.502. On с) el (2 Lit Ч T Lindl t Cor yanl hes 4 / dt ) ( IH ie 0 D .. OR ода Ч Jo СОФИИ spreng. Cha Ater Т РЗ Ин.) JUILLET 1848. 566-567. ROSA BROWNII, ROSIER DE BROWN, Етум. Voyez ci-dessus, t. II, № 155, Rosaceæ $ Roses. — СНАВАСТ. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — В. ramulis foliolis lan- ceolatis calyeibusque tomentosis glandulosis, sti- pulis integris. LINDL. — 0 Sy Synstyle) добы caulinis validis ar- bliolis 5-7-lanceolatis utrinque pilosis us glandulosis discoloribus, stipulis adnatis angustis pedunculis calycibusque pilosis hispidulisque, Icosandria-Polygynia. sepalis «ramen a stylis in columnam longissi- mam pu жасыр chen entibus, fructibus ova- tis. Hook. T. in Rosa icf VENE Syst. Veg. II. 556. Rosa Brunonii (1) Lpr. Monogr. Ros. 190. sa (1850). DC. Prodr. II. 598. Hook. Bot. Mag. . 4050 (1845). T амы Brunonis Warr. Cat. № 689 (sec. Ноок.). Si l'ampleur florale et la multiplicité des pétales ne recommandent pas immé- diatement ce rosier aux Rosomanes trop exclusifs, néanmoins aux yeux d’un antho- phile judicieux et véritablement curieux des beautés naturelles, cette multitude de fleurs, d’une odeur agréable, d’un blanc de crême relevé richement de pourpre, ces nombreuses étamines rayonnantes, jau- nes ou brunes , qui se détachent si élégam- ment du centre, le vaste corymbe qu'elles forment , en feront toujours un objet hau- tement ornemental. Il est très voisin du А. moschata et croît dans le Népaul et le Кашооп, où il а été découvert par les explorateurs envoyés dans ces contrées par le docteur Wallich, qui Гепуоуа vivant en Angleterre, vers 1820. Ваеһапап, plus tard, le retrouva dans 168 mêmes contrées. Malgré la date déjà re- culée de son introduction, il est très peu répandu dans les jardins, où cependant il peut braver nos hivers, lorsque ses longs rameaux sarmenteux sont palissés sur un mur, comme ceux du Rosier de Banks. Dans cet état, son beau feuillage d’un aspect particulier, l'immense quantité de fleurs qu'il produit et dont venons de dire le joli coloris et l'agréable odeur présente- ront le plus aimable aspect. Descr. Rameaux allongés, grimpants, légére- ment poilus, armés de forts aiguillons oncinés, et finement tomenteux et glanduleux pendant la Stipules linéaires-aigués, tout-a-fait entiéres, glanduleuses (ainsi que les pétioles et les feuilles). Folioles 5-7, largement lancéolées , glanduleux, comme les bres). Tube calyeinal Пре ové-turbiné (velu- glanduleux), à 5 segments lancéolés-acuminés , entiers, ou légérement pinnatifides. Pétales ar- rondis-obcordiformes, étalés. Étamines — breuses, inégales.... (ex auctoribus citat. Cn. L. 1) Nomine — — et ROBERTI — inter hodiernos Rosarum s roposuit novas omne liter Cl. auctor pes ales hon (ut proposuit Spren ad faciliorem recognitionem non adulte gall. Bavx.). TOME IV. e recte, insignita =. nominibus ана randis пес асе Й (Brown, gallice Bruno; Australasia eme indefessi, botanicorum principis, qui solus osa de qua agitur ee s deinceps, lege botanica generaliter assumpta , flam. Buvis ; latine trivialiter Pavansos; 17 367-367 -%859- CULTURE. Planté dans une terre meuble et riche еп humus, palissé sur un mur, à l'exposition du levant ou du couchant, се Rosier fera merveille et n’aura rien à craindre de nos hivers. On le laissera abandonné á lui- même, еп n’en retranchant que les ra- meaux, qui par leur pousse irrégulière, détruirait Pharmonie de l’ensemble, les branches mortes, ou 4 bout de fleurs, ete. Multiplication facile de boutures, à froid, ou mieux sur couche tiede. L. ҮН. MISCELLANÉES. + 126. JUGLANS REGIA van. PRAPARTURIENS. (NOYER FERTILE.) Il n’est pas oiseux de rappeler au souve- nir des Amateurs de bons fruits une variété nombre et fruits renden doublement interessante, et à laquelle cette précocité a fait donner avec rai = Се nom, en effet, fait allusion á се que Varbre commence á fructifier des ва deuxié- immense et qui le met bien au-dessus de son type, lequel , comme on sait , ne commence à porter qu'à l’âge de six, huit, dix ans, et souvent méme plus tard encore. N'est-ce pas, en effet, un objet curieux que de voir un noyer, haut à peine de 50 à 65 centim., donner déjà des fruits, quand, dans les cas ordinaires, cet arbre n’en rapporte qu'à la hauteur de 5 à 4 métres et plus? l À $ : circon- stance qui la fit bien уйе distinguer et mettre à part. L'expérience a démontré qu’elle était constante ; car ses fruits, semés depuis à diverses reprises, ont produit d’au- tres individus, qui fruetifiaient également dès leur deuxième ou troisième année, et à la hauteur que nous avons indiquée сі- a essus. Par son feuillage, elle ressemble entiere- ment au type dont elle est sortie; mais peut-étre, en raison de ва fructifiation, s'élévera-t-elle un peu moins. Ses noix sont extrémement abondantes et forment des sortes de grappes à l'extrémité des ra- meaux. Rappeler ici les avantages de la culture général, avantages que pré- sent re dont nous ve- nons de parler, est une chose presque inu- tile. Leur beau port, l'aróme et la beauté de leur feuillage, l'agrément et l'utilité de leurs fruits, dont on extrait une excellente huile; leur bois, dont les ébénistes tirent de si grandes ressources : tels sont ces avan- tages, trop connus pour étre décrits dans ce cueil. Le noyer, comme on sait, se plait dans un sol profond et un peu frais. Cn. L. S nu OY. 2 Et Шы қ 308 Cro рого bum Draehyceras Hook . ( $ » . , ) à 369 — — 19. — — — buco lorum sweet. чоет WV MM NET ы a JUILLET 1848. 568 et 569. TROP/EOLUM BRACHYCERAS er T. TRICOLORUM, CAPUCINE à courte corne et с. à fleurs tricolores. Ётум. Voyez ci-dessus, t. П. Janvier 1846. Pl. III. Tropæolaceæ. — Octandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACTERES SPECIERUM : Т. brachyceras : Т. foliis peltatisectis, segmentis 6-7 oblongo- obovatis integris, ca і duplo breviore » petalis subconformibus emargi- pens тори cuneatis basi venosis. Hook. . €. B. M. Tropeolum brachyceras Hook. et Arn. Bot. of Besen. Voy. p. 14. Lin. Bot. Reg. t. 1926. Hook. Bot. Mag. t. 5851. Sweer. Brit. Fl. Gard. t. 970. Рорр. et Expr. N. б. et S. Ch. I. 99. t. 56! —— tenellum G. Don. Gen. Syst. I. 747. —— minimum Miers. Msc —— chilense, ап T. tuberosum var. ?Berr. Herb. 1570. T. tricolorum : T. scandens gracile, foliis peltato-5-6-partitis, laciniis obovatis v. oblongis obtusis; floribus so- litariis pedicellis multo brevioribus, calycibus turbinatis coloratis , petalis obovatis integerrimis æqualibus calcare gracili attenuato brevioribus. Lisor. l. е Tropeolum tricolorum Sweer. Brit. Fl. Gard. t. 270. Hook. Bot. Mag. t. 5169. Ip. Bot. Misc. Ш. 161. Io. Bot. Voy. Beech. I. 14. Porrr. et Ехрі. М. б. et Sp. Ch. I. 21. t. 58. f. a. b. e. EICH. Fl. ex. t. 547. —— tricolor Lip. Bot, Reg. t. 1955. ---- coccineum Miers. Msc. ? —— subincrassatum STEUD.? Rien d’aussi gracieux que ces deux peti- tes plantes si ténues, si delicates, enlacant leurs fils déliés sur des treillis métalliques disposés en boule, en pyramides, en spirale, en éventail, etc., et autour desquels s'éta- lent, sous Paspect le plus agréable, leurs pe- ще feuilles arrondies-incisées, d'un vert gai , étincèlent leurs jolies fleurs, au coloris si vif et si varié, s’&panouissant chez nous dès les premiers du printemps ! Comme la plupart de leurs congénères , ces deux Capucines croissent au Chili, et ont été trouvées notamment sur le versant es Andes qui entourent Valparaiso. La découverte en est due aux naturalistes qui accompagnaient le capitaine Beechey, sur le Sulphur, dans son voyage, de eircumna- vigation (1856), et dont MM. Hooker et Arnott ont publié la partie botanique. L'in- troduction de la Capucine à courte corne (7. Brachyceras), à Vétat vivant, parait due à M. Cuming ; nous ignorons le nom de Pintroducteur de la seconde; toutes deux parvinrent dans nos jardins la méme année 1828). Les indigénes espagnols donnent à la premiere le nom de Hierba de perdiz (herbe aux perdrix (1)), selon M. Poeppig, en raison de ce que le Tinamou (Crypturus chilensis), ou perdrix de Chili pait cette plante de prédilection. Chez toutes deux, les tiges sont fort lon- gues (6-8 pieds), extrémement déliées , grimpantes, au moyen des pétioles qui se contournent 1 ou 2 fois autour des supports (ce qui nous a fait leur appliquer l'épithéte prenant, usitée, en Mammalogie, pour carac- tériser, par exemple, la queue de divers singes, qui se suspendent par cet organe (1) Cet auteur dit qu'il ne faut pas confondre 'Hierba de Perdiz avec le Flor de Perdiz, qui est POxalis lobata (Sassia perdicaria Mou.) reur commise par quelques auteurs. (Poepp. el Exp. 1. c. — 368-369» pour s'élancer d'un arbre à l'autre), et dépassent à peine, dans l’âge adulte, le diamétre d'un fil à coudre. Les feuilles sont à peu prés semblables pour la forme (pel- tati-5-6-7-séquées) ; mais celle des fleurs est fort différente. Dans les deux espéces, ces fleurs sont oppositifoliées , longuement pédonculées. Chez le Т. brachyceras, le calyce est subeampanulé, vert, et se ter- mine à la base en un court éperon coni- que ; le limbe se partage profondément en cinq segments ovés, aigus; la corolle est formée de cinq pétales d'un jaune d'or, beaucoup plus grands que le calyce, et dont les supérieurs plus petits, cunéiformes, sont relevés de stries rouges à la base; les 5 inférieurs obovés, d'un coloris uniforme : tous échancrés au sommet et bien étalés. Chez le T. tricolorum, le calycee st turbiné, conique et se prolonge en un éperon aigu ; le limbe est découpé en cinq courtes dents, bordées de violet noirátre. Les pétales trés petits, d'un beau jaune d'or, dépassent à peine le limbe calycinal, sont obovés-ar- rondis, trés entiers, égaux , et se réunissent -€963- à la base pour former une gorge étroite, qui laisse voir à peine les organes sexuels. La fréquence, assez ordinaire désormais, de ces deux plantes dans les jardins, nous dispense d'entrer à leur égard dans des détails purement botaniques, et la belle figure ci-contre compléte ce que nous en disons ci-dessus. Nons ne connaissons rien de plus délica- tement ол, de plus gracieusement orne- mental, que ces diverses petites espéces de Capucines, groupées ensemble et mélant leurs rameaux filiformes, leurs feuilles naines, leurs brillantes fleurs, sur les mémes treillis, les mémes cordons (telles que les T. azureum , albiflorum , rhomboi- dum, umbellatum fr. ces plantes, décrites et figurées dans la Flore], brachyceras , tri- colorum, etc.), et nous ne pouvons conseil- ler aux amateurs de culture plus aimable. Rappelons leur que ces plantes ont pour rhizöme un tubercule, qui appéle tous leurs soins pour sa conservation à l'état de repos. Сн. L. CULTURE. On appliquera à ces deux petites plantes les mémes errements de culture que ceux que j'ai cités pour l'éléve et la préservation du Tropeolum azureum (v. ci-dessus, t. II. Mai 1846, РІ. 111), du 7. alli flora (t. III, Pl. 244, etc.). L. ҮН. — E JUILLET 1848. 570. CHEIROSTYLIS MARMORATA, CHEIROSTYLE à feuilles marbrées. / / . Érvm. дїр [pós, 3], main ou bras; стом [idvs, #], colonnette; en bot. style: forme du processus gynostématique. Orchidaceæ $ Neottiee-Physuride. — Gynandria-Monandria. . Anthera pulverea Herba e orientalis t tres pusille, foliis petiolatis ovatis, scapo distanter vaginato, spica pauciflora (о. multiflora). Linouey, Gen. et Spec. of Orchid. Plants. 488. (Exceptis parenth. italic, de quibus analyses, Lect. benev., adire velis.) Cheirostylis Bıune, Bijdr. 413. fig. 16. Exouicu, Gen. РІ. 1571. Loc. l. с. et Bot. Reg. Misc. 20. (1839.) Мех. Gen. . 386 (289). — Dossinia Моввех, Ann. Soc. Agr. et Bot. Gand. IV. 171. c. ic. = СНАВАСТ. SPEC. - С. rhizomate repente; foliis 5-7 subradicalibus ovalibus erassis арісе re- curvato-acutis basi in petiolum brevem vaginan- tem attenuatis , supra papillosulis 5-nervis (nerv. intermed. obsoletis venulis EN are scripto- rie anastomosantibus subflavidis virescenti-brun- ы : bus; se ralibus angustis falcatis, supremo ovato (omnibus n 050 basi gib atera plicato, chili Ў epichilio subquadrato lato xri eme noste- matis рев apice dilatato bidentato, pollini- bus ов. ad viv. Cheirostylis murmorata LINDL. in litt. Dossinia marmorata Morren, 1. с. с. іс. Ты‏ ب س د La curieuse plante dont il s'agit a été découverte dans l'ile de Java, par M. Low, fils de Phorticulteur anglais de се nom, à qui il en envoya récemment quelques indi- vidus vivants. Réunie à Y Anectochilus se- taceus (FLore, ПІ, Pl. VI), au Physurus pictus, à l'Hæmaria discolor (Goodyera discolor), etc., elle formera de jolis grou- pes, dont les feuillages, d'un coloris foncé et d'un velouté inimitable, réticulé d'or ou d'argent, reposeront agréablement les yeux, au milieu de la verdure claire ou sombre des lycopodes, des sélaginelles et des fougères naines dont on devra en en- tourer les pieds. Les beaux individus que nous avons еха- minés proviennent du jardin Van Houtte, et sont en pleine floraison depuis plus d'un mois, sans que l'épi en soit encore terminé. Pour le genre, les fleurs sont assez gran- des, blanches, teintées de rougeätre dans les parties supérieures. Leur conformation, au point de vue scientifique, est surtout intéressante, comme le fera voir la des- cription exacte que voici : Певсвірт. Rhizóme rampant, radicant, squa- meux. Feuilles 5-7, subradicales, alternes , оуа- canaliculé, briévement engainant ; la face su rieure en est finement papilluleuse, parcourue longitudinalement par cinq nervures principales, entre chacune desquelles en est une autre obso- léte; elles sont réunies par des nervules subanos- omosées, imitant assez bien les lettres hébraiques ou syriaques (disposition que le nom spécifique marmorata n'exprime point). La couleur du des- sus est d'un vert à la fois jaunàtre et brunätre, que veloutent agréablement les papilles qui le couvrent; en dessous, cette couleur est rougeätre 370b uniformément ; les bords en sont trés entiers. dressés, noueux-annulé aux articulations (2-5 fois) au-dessus desquelles est une courte squame embrassante, lancéolée, aiguë, marcescente. Fleurs occupant en longueur la moitié de l'épi. qu'elles ee étroitement. Ovaire fasifor- = tors, rétréci au sommet, couvert, ainsi que tes les бане ех{егпез 4е la fleu г. des mémes a que les scapes. Segments inférieurs amples obliquement dilatés à la base, ovés , subétalés ; 5 autres dressés, cannivesta-ucullés „ (libres réellement); le 2 lateraux falciformes, plus étroits. Labelle trés glabre, fortement renflé en base, et portant latéralement en ce endroit 2 plis profonds (c'est l'hypochilie), en dedans et de chaque côté est un corps oblong, caractère principal du genre; métachilie plan, -4983- formé de plis, dont les bords internes se dé-/ ploient ensuite, aprés une contraction du corps métachilien , en 2 lobes étalés , larges, subearrés , avec une échancrure au sommet, et un petit cal au milieu (1). Gynostéme renflé au sommet , puis ongé, comprimé, creux (cymbiforme) échan- cré-recourbé à lextrémité (toute cette partie appendice prolongé , portant au sommet (qui est dilaté et cucullé, pendant et caréné en niens e bilocu- ovée-aigué. Pollinies 2, dont les grains linéaires-oblongs, libres, pédiculés. Au dessous du stigmate, est une seconde cavité, qui corres- pond avec l'ovaire. Capsule... [voir les figures ). analytiques I CH. L. 5-4 1) La forme de се labelle est absolument celle s ce jouet en papier auquel les enfants donnent le nom de 4 ^ Explication des Figures. Fig. 1. сетове; а. Glandule aa. Corpuscules ; b. Processus. glandulaires. Fig. 5. Pollinies. Fig. 4. Anthére. Fig. 5. Sti Fig. 2. Base du labelle, vu en dedans; tigmate. --теооо----- CULTURE. ter, à ce sujet, la notice écrite à l'occasion de l’Anectochilus setaceus. Con (У. м. П, рі. ҮІ.) bh. V. MISCELLANÉES. + 127. PLATYCARYA STROBILACEA Sics. кт Zucc. ру sinensis башы -- [JUGLANDACER.] nnées de gel, ei-dessus (t. Ш). Misc. 99. Toutefois, comme le fait remarquer avec raison " Decaisne, dans la Revue Ac m de Fortu unea ne sa ub- stituer , pocius MM. Siebold et ата и (у. Abhandl. der Mü Akad. Il. lass. Ш. II. p. 741. t. 5. f. 1.), adopté par M. En viri dans son Genera Plan- res génériques, pou ment qu'il s'agit ici рғы веше et m ‚ laquelle бн раг mr act porter désormais а droit d'antériorité , les noms de Plat; ter ya strobilacea SIEB. et Zucc бас Castıllera ШІЛІГІ molded HR- KK tS $ JUILLET 1848. 571. CASTILLEJA LITHOSPERMOIDES, CASTILLEJE à port de l’herbe-aux-perles. Етүм. Don Castillejo, botaniste espagnol. Scrophulariaceæ $ Euphrasieæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENERIS. — Calyx tubulosus compressus antice fissus hinc — dus. Corolla „ labio supe- simplex, stigmate c. pressa bilocularis Жек. icide bivalvis, valvis medio septa placentifera gerentibus. urima , remand intra testam laxe membranaceam reticu- atam Herbe, suffrutices v. frutices per omnem Ame- ri bonae eg crescen- tes, foliis alte Ж. integris trifidis, floralibus bracteiformibus ОО coloratis, 22. axillaribus solita чилге v. terminalibus spica rollis albis v. virescenti as. Gen. PI. 4004. Castilleja Mur. ex L. f. suppl. 47 et 293. Juss. Gen. PI. 100 t В. Хоу. Gen. et . Ноок, et Arn 4 18-318. ib. m G. Dos. Gen. Syst. "d 614. шый. Gen. РІ. ma Мотт. Gen. 54. — Oncorynchus 4. Sem. Нон. B Hamb. 1832. ыл Шап. е іп Ша. 10. 98. — Bartsiew sp. L. Gueris , Sib. ІП. m SPECIEI. — C. piloso-hispida , foliis inte, lineari- -lanceolatis obtusiuscu lis lobis obovali-oblongis integris rolla paulo brevioribus. BENTH Castilleja lithospermoides HB. etK*. Қ беп. et Sp. П. 551. t. 164. Kru. Syn. И. 100. Вемтн. Scroph. Т леу in DC. Prodr. X. 550. Les Serophulariacdes, en general, nous offrent des plantes dont les fleurs attirent tout d'abord l'attention, et par les formes souvent singulières de leurs fleurs, et par le coloris ordinairement éclatant d'icelles. Qui n'a remarqué dans nos campagnes et dans nos bois les Antirrhinum, les Linaria, les Rhinanthus, les Véroniques, les Di- gitales, ete.; dans nos jardins, les Mi- mulus, les Collinsia, les Torenia, les Maurandia, les Russelia, les Lophosper- mum, etc, ete., aux grandes corolles si silicón: colorées ou bigarrées! Parmi toutes ces plantes, il n’en est peut-étre pas de plus singuliéres que les Castilleja. On serait tenté, au premier examen de leurs fleurs, si capricieusement conformées, de les elasser dans toute autre famille, parmi les Euphorbiacées , par exemple, en raison de leurs amples bractées et de leurs calyces co- lorés, de la disposition anormale des orga- nes génitaux: enfermés dans la lèvre supé- rieure enroulée de la corolle , et dont le style, à stigmate capité, est seul exsert, etc. La Castilleja lithospermoides est une des plus intéressantes espèces du genre, et pré- sente à un haut degré les singularités que nous signalons. Elle a été découverte dans le principe par MM. de Humboldt et Bon- pland, qui la trouvèrent croissant dans les districts tempérés du Mexique, à 8000 pieds de hauteur environ, au-dessus de l'Océan, près de Real del Monte et de Moran , dans la province de асары = de Chillo, où elle fleurit en mai et juin. MM. Galeotti (n° 985.1078. 986?) et Linden (1099) la re- trouvèrent depuis, et il est présumable que les individus, bien rares encore, qu'on en posséde en Europe , proviennent de graines récoltées dans leurs herborisations. Esca. C'est une plante herbacée, qui nous semble bisannuelle (et non vivace comme l'indi- que M. Kunth), à à tige presque simple or et surtout à peine ramifiée), dressée, anguleuse 371b finement poilue, а feuilles lineaires, alternes, distantes, dilatées-auriculées á la base, et presque amplexicaules, tomenteuses en dessus, trinerves ; s glabres, tricarénées (quelques poils е © "3 © 2 ЕС Os e un > = un embrassantes, obovées, m rouge. Corolle entiérement enveloppée dans le tube calycinal, à tube incolore, tomenteux ; lèvre Explication — | ) inferieure ent formee de 5 segments tres courts, dentiformes, verts, décurrents en сағёпеѕ et laissant cR les deux intervalles que forment есттт dátre. Quatre étamines didynames enveloppées par la levre supérieure de la corolle et incluses; filaments insérés á la base d'icelle, et connées avec le tube dans une partie de leur longueur. Antheres sagittees. Ovaire conique-oblong; style gréle, exsert; stigmate capité; ovules Capullo V. «^W. FU ES des Figures. 1. Une fleur isolée. Fig. 2. La même, dépourvue de son calyce. Fig. 5. Ovaire et Style. Fig. Fig. 4. Coupe horizontale du premier. CULTURE. Cette intéressante plante, que je cultive avec prédilection, ne se multiplie guère que de graines. On la sème au printemps, sur une couche tiède, en terrines, et on repique à part aussitôt que le jeune plant a deve- loppé ses 2 ou 3 premières feuilles. Vers le 45 de mai, si la saison est favorable, on la plante en pleine terre, à Pair libre, en terre bien meuble et composée; ou bien, on la conserve en pots dans une serre tempérée , où elle devra jouir de tout Pair et de toute la lumiére solaire dont on pourra disposer. L. ҮН. MISCELLANÉES. —— M 29 0 m — + 128. FRAISE BELLE DE MACHETEAUX. M. Bravy a présenté, à la derniére séance de la Société d’hortieulture de PAY ergne, une Fraise trés remarquable а gros- seur,sa forme, et son coloris qui D distingue des grosses Fraises асасын jusqu’a ce jour. Voici sa description abrégée : ndes ne s'ouvrant pas complétement; calyce élu comme toute la plante; fruits très gros (quelques-uns ont mesu uré de Qu ‚18 à 07,45 de circonférence, et ont pesé 90 grammes), d’une couleur rose clair saumoné, ordinai- qua nn ressemblance de Pomme d’Api étoilée. Cette singularité n'est pas ела, et зе manifeste seulement sur les plus gros fruits. La chair est d'un blane carné , parfumée et relevée sans étre trés fine Ces fruits ont été beaucoup plus gros que ceux des Fraises Keen’s Seedling, Downton, Elisa, Comte de Paris, en un mot, que e les grosses Fraises nouvelles RE anciennes, cul- tivées dans le même terr M. Bravy a reçu, l'an а сейе БеПе Frai M. lui a donné le nom de Belle de Macheteaux. (Revue horticole.) г Ki, | “Ж ait (9 A “y qrdendumm maciochilun Lindl A) vet AECID JUILLET 1848. 372. EPIDENDRUM MACROCHILUM var. noseum. EPIDENDRE 4 grand labelle (var.) rose. Етум. Voyez ci-dessus, 1. II, mai 1846. РІ. VIII. Orchidaceæ $ Epidendreæ-Læliadæ. — Gynandria-Monogynia. СНАВАСТ. GENER. — У. ibidem. СНАВАСТ. SPEC. — Е. Pseudobulbis ovatis rugosis diphyllis; foliis lipeari-qhiongia coriaceis obtusiusculis ; sepalis eta isque obovato-lance latis patentibus apice incurvis; labello Mero tri- amplectantibus, intermedio maximo emarginato lateraliter reflexo, disco calloso eeris- tato, Т aptero. Hook. /. infra с. (Paucis quide em mutatis!). Epidendrum macrochilum Hook. Bot. t 5551. Ілхім.. Bot. Reg. Misc. 85 (1840) s d descript. —— var. roseum Рахт. Mag. of Bot. t. XI. р. 245. е. іс. . НооКег, en donnant la figure et la deseription de la plante type (l. e.) rap- porte qu'elle a fleuri pour la premiere fois en Europe, en juin 1856, dans la collection de М. Horsfall, qui Іші а dit l'avoir reçue du Mexique. Elle eroit egalement au Guati- mala, d’où MM. Skinner et Hartweg en ont епуоуе des individus d’un coloris plus riche et plus varié et d’où l'établissement Van Houtte vient d’en recevoir de beaux indivi- dus. Selon le premier de ces voyageurs, « elle ne prospére que sur les cótes de cette contrée, ой elle fleurit pendant les mois de février, de mars et d’avril , et se trouve con- stamment en compagnie du Cattleya Skin- neri; les habitants lui donnent le nom de Boca del dragon (gueule de dragon). Nous ne saurions expliquer ГаШавіоп que ren- ferme cette singuliére dénomination. Dans la variété, qui fait le sujet de cet article, les fleurs different de celles du type en ce qu’elles sont plus amples, d’un riche violet, au lieu d’étre vertes et lavées de brun ; le labelle surtout est plus grand, plan- -étalé (et non à cótés réfléchis), pro- fondément échancré au sommet, et d'un beau rose. Descr. Les pseudobulbes en sont gros, ovés- arrondis, lisses pendant la jeunesse, rugueux en- suite. Les feuilles, au nombre de deux, large- ment linéaires-oblongues, un peu obtuses, subco- iaces, longues de 5 ou 6 pouces, larges de 8 ou 10 lanes , са Gynostème court, libre, +a comprimé. Appareil anthéral — et d beau jaune orangé. (Dans le type, le labelle est d'un blane pur, strié de pourpre au disque.) Сн. L. * En forme de selle. CULTURE. Culture ordinaire des Orchidées, telle qu'elle a été, dans ce recueil, en pots ou sur bois suspendu. TOME и. à diverses reprises, expliquée L. ҮН. 372b -$883— MISCELLANEES. + 429. EXPLORATIONS BOTANICO-HORTICOLES. М. FORTUNE. — М. HARTWEG. Les actes de voyageurs -botanistes aussi zélés, aussi habiles, que MM. Fortune et Hartweg , auxquels la science et l'hortieul- ture doivent tant de nouveautés et de ri- chesses, ne sauraient étre indifférents à nos lec : aussi leur en donnons-nous . des nouvelles fraiches. ORTUNE , qui avait été nommé à son retour de Chine, directeur du jardin bo- tanique de Chelsea, quitte ce poste, et, sur l'invitation de la compagnie des Indes, e qu'outre l'objet prineipal de son voyage , ce voyageur ne trouve moyen d'enrichir en- соге nos jardins de quelques nouveautés intéressantes. M. Hanrwec, vient d'arriver de la Cali- fornie , apportant avee lui quatre caisses , dont deux renferment des herbiers. Les deux autres genere des bulbes, des cónes de pins et diverses graines. On at- tend en us plusieurs autres caisses, qu'il avait expédiées de la M n en An ngle- terre avant son départ. Parmi les graines de diverses plantes е il avait envoyées précédemment, on a obtenu de semis les suivantes : trois nouveaux Ceanothus (C. pa- Benthamiana, californica); Zauschneria ca- lifornica ; гана ifornica, qu'on fruits doux fleurs turis А 1а femelle du с "elliptica; le € e- galis, toujours vert; un à feuilles à , dit plusieurs chênes verts; l'Abronia umbellata (Tricratus Admirabilis RAuEscu. Nyctag.), plante кри, habitant le bord de la mer, et es fleurs exhalent une Е suave, le Di. un Mesembryanthemum, etc. b. VH. + 130. EPIDENDRUM LACERTINUM Linni. (1). (Pl. 576.) { ( ORCHIDACEJE.) Cette eiue E air du Guatimala, өй elle parait avoir été découverte par M.G.V. лкт. Bien que le iod de ses fleurs ne soit pas des plus attrayants, néan- moins, leur forme extra-ordinaire et leur grandeur lui méritent à bon gm une place dans toute collection de choi rt est celui de PEpidendrum ти- lans, mais moindre. Les fleurs sont dispo- sées en corymbes un peu racémeux, et chacune d'elles mesure un pouce trois quarts de long, et u longues du double, e raison de la exion en arriere des se ments qui la с те sent , et qui sont Боба res-lancéolés, d'un vert pále brillant, et tous semblables de forme, de grandeur et de 2 texture. Le labelle adhere au gynosteme d’un lezard, e en s’enfoncerait dans le gynos Comme eine de Гевресе еп question est dépourvue de spathe, et que les fleurs s'élèvent immédiatement du тыь ей des feuilles, elle doit étre placée parmi les vrais Epidendrum (Euepidendrum). Cn. L. (Ex. not. eitat.) gie 4. E racemosis, ovariis — longissimis pendulis , bracteis Suse multoties ic. fo y petalis и labelli ас тете же intermedia line +1 eg. Misc. 109 (1841) et dotis: hort. Soc. 132 — CLEMATIS GRAVEOLENS Lindl. 133 -CLEMATIS 130— EPIDENDRUM LACERTINUM Line GRAHAMI Benth. ( Hybrıda .) Л n wo» осе Га Smoutu 22 JUILLET 1848. 575. POTENTILLA SMOUTH (zyarıoa). POTENTILLE DE SMOUT. Erym. Voyez ci-dessus, t. II, juin 1846. РІ. УШ. Rosaceæ $ Fragariee. — Icosandria-Polygynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. — P. Varietas hybrida in horto belgico e semine obtenta... Potentilla Smoutii VH. L'établissement Van Houtte doit la pos- session de cette belle variété à M. Smout , pharmacien de Malines, amateur fort dis- tingué, auquel nos jardins doivent égale- ment d'autres plantes hybrides non moins intéressantes, qu'il s'est empressé de ré- pandre avec autant de désintéressement que de complaisance. Aussi M. Van Houtte a-t-il voulu consacrer dans la Flore le sou- venir de M. Smout, en lui dédiant la plante dont il s'agit. Elle se recommande tout d'abord par un port vigoureux , un ample feuillage soyeux , de nombreuses fleurs (de premiére grandeur pour le genre) d'un jaune d'or, finement et delieatement bariolées par un multiple ré- seau eramoisi, qui se détache nettement du fond et présente le plus gracieux effet. Il serait fort difficile de citer, sans erreur, les noms des vrais parents de cette nou- veauté. Toutefois à en juger par le port, elle parait descendre de la P. Russelliana, hybride provenue elle-même, dit-on , des P. atrosanguinea et nepalensis, et par le coloris, de la P. bicolor. Au reste, les espéces , purement botani- ques, paraissent évidemment elles-mémes sortir, pour le plupart du moins, d'un type commun, et leur extréme ressemblance entre elles en rend fort difficile la distinc- tion spécifique. C'est un de ces genres, dont les individus se modifient sans cesse d'un côté par les vents, les insectes, qui en col- portent le pollen des uns sur les autres; | d'un autre côté, par l'exposition, le sol et les paralléles sous lesquels les vents les transportent (Voyez ci-dessus, P. Macna- biana.). Ces modifications sont surtout apparentes dans les espéces (ou prétendues telles) et les variétés de nos jardins , qui ne se reprodui- sent jamais identiques par les semis. Ce sont en général de gracieuses plantes, fleurissant longtemps et abondamment, croissant par- tout et à peu près sans soins, qu'on peut placer au pied des massifs ou aligner en jolies bordures. ВИ. b. CULTURE. Voir l'article publié erites et figurées déjà dans la Flore à ce sujet, à l'occasion des P. (t. П, pl. ҮШІ, juin 1846, et pl. VII, sept. 1846). Macnabiana et bicolor, dé- L, Vil. 273b -%999- MISCELLANEES. + 154. PASSIFLORA MEDUSAA Сн. L. (i). (PASSIFLORACEJE.) Il vient de fleurir tout cp dans spece de Passiflore, que moi nouvelle, et introduite trös-probablem ent de ГАт Ф. 1 4о l'aspect a quelque ressemblance avec la tete de la fille ‚de Phorcus, apres que ses cheveux enssen té Nous compléterons notre phrase disons tique par la courte description suivante : Tige gréle, anguleuse-sillonnée, couverte, ainsi que les pétioles et les pédicelles, d'une à peine perceptible à Гей nu. Stipules linéaires, petites, retroflechies. Pé- tioles non glanduleux, 10055 d'environ des finement canalieulés en dessu imples , placés — les fleurs qui sont Вит et géminées, поп involucrees; les les bractées des pédicelles sont linéaires, et trés peu apparentes, = gynandrophore est lilaciné ; les anthéres trés petites , 2-4 oblongues, bifides à la base, aiguës au so met. L’ovaire est petit, ме aid — lisse. Les stigmates sont е, verts, ainsi que leurs pédicelle Par sa couronne жун interne, soudee e eul corps cannele, et poe alone l'urcéole , qui est trés char cette plante, ainsi que quelques DE qui présentent une conformation sembla- ble, établit un ap en entre les genrés Passiflora et dont le second, on le sait, ne diffère guère du pre- s, le Murucuta devait être et ai ponent réuni au Passi- боо dont il ferait une section ainsi carac- ӛгізбе : cuia, corona ligularis externa жш - rele breyi connata ovarium arcte Mee n proposons également une autre, fondée su sur la disposition m. nous signalons ivon dans Гевресе que nous § Medusæa, corona ұшаға externa multifida 2 — xad. brevis- sima arcte ovari Au reste, les Passifloracées pus in une révision aussi 857 ère que méthodique, au- jourd'hui surtout que le nombre de leurs -pye аан chaque jour. Сн. Г. nuc A I () Р.(5 Decaloba): Caule tenuis р» suleato tenuissime pubescente (juniore); stipulis — sis minimis retroflex interna brevis: pe interna dust age Pt subtili. us rege apice truncatum тесе olira dea kerm Сы; US arte согопа оо OY Jove кү aune, d › € ор CAJE JUILLET 1848. 574. ROSE JAUNE DE PERSE, (В. Persian Yellow.) Rosa LUTEA У. PERSIANA (plena). Етум. У. Rosaceæ $ Roside. — CHARACT. GENER. — У. ibidem. T. SPEC. y Rubiginose. Aculeis rectis, foliolis pluris ерні om subiner- integris. Rosa lutea орох. Baux. Mu — var. persiana Horr. егы yellow). NUS lutea prie Ретрі. 187. н. Hist. 2, — В. Ішеа VIs iol. 3- Bes ci-dessus, t. ПІ, № 155, Icosandria-Polygynia. Mer. Fl. par. 189. Repout. Ros. 1, 69, t. 95. — В. lutea Mitt! dict. n. 11. Du Ко Harik. II, 544. Mönch t fl. bicol. — R. sylvestris austriaca fl. phanic. (ех Linz. Ros. Monog. 84. (1820.) Non R. lutea BnorEno., Lusit. t. 557. Par l'ampleur et la plénitude de ses fleurs, d'une transparence délicate et d'un riche coloris jaune d'or, que relévent encore au centre quelques stries өртеді es, cette variété mérite une place distinguée dans toute collection choisie, ой Tor de ses péta- les tranchera vivement avec la pourpre qui revét généralement ses congénéres. Frois- sées entre les doigts, ses jeunes rameaux exhalent une odeur agréable, qui rappelle celle de certains fruits : odeur qu'elles doi- vent à la présence des nombreuses et trés- . petites glandes (principal caractère des Rubiginose ) qui eouvrent la face infé- rieure des feuilles. On en doit, dit-on, l'introduction à un Voyageur anglais, sir Н. Willock , qui Fau- rait rapportée de la Perse Par són port, son feuillage, la disposition et la forme de ses aiguillons , elle vient na- turellement ве ranger en les Rosiers rubigineux (R. rubiginose, R. eglanterie Quorum», ), dits aussi R. Capucines, et pa- rait identique avec le В. lutea; mais on l'en distingue facilement, comme variété à fleurs Plus amples et plus pleines. C'est un arbrisseau très ramifié, d'un mètre à un mètre et demi de hauteur. Branches d’un rouge brun, armées de nom- breux aiguillons serrés ou distants , acérés, droits ou rarement arqués, subulés à la base, d'un brun jaunátre. Stipules très petites, adnées, mais au sommet libres, linéaires- aiguës, divariquées, très-finement denticu- lées au sommet. Feuilles 5-4-juguées avec impaire ; pétioles gréles , canaliculés en- essus, finement pubescents, et munis en dessous de quelques courts aiguillons. Fo- lioles subsessiles , ovales , simpliei ou rare- ment duplici-dentées, d’un beau vert, très glabres en dessus, couvertes en dessous de trés petits poils glandulaires ; nervures mé- dianes velues comme les pétioles. Bractées nulles. Ovaire globuleux. Segments calyci- naux subulés, pubescents en dedans. Pétales très nombreux, biformes ; les extérieurs amples, arrondis, concaves ; les intérieurs petits,un peu tourmentés, groupés en cœur. Organes sexuels rares, à l'état fertile. Cn. L 74b —$963— CULTURE. On tiendra ce rosier en terre meuble, et un peu forte, dans une Roseraie ordinaire, ou on le laissera á lui-méme, en se conten- tant d’en retrancher les rameaux mal faits ou à bout de fleurs. On le multipliera, comme tous ses congénéres, en le greffant sur églantiers, ou de boutures, pour Pavoir franc de pied, faites sur couche tiéde et sous cloche. La greffe le rend plus florifere ; les R. sulfureux et les pimprenelles sont dans le méme cas. І. VH. MISCELLANEES. + 152, CLEMATIS GRAVEOLENS Linou. (1). (Pl. 576.) (RANUNCULACE.) Découverte dans les gorges neigeuses (Snowy Passes) de la Ta a 12,000 pieds d’elevation pen de l'Océan, par le capitaine W. recueil it matite a été envoyée (de оте ац лаан de la Société d Horticulture de , par les soins des Directeurs de la e die des Indes-Orientales. Les graines, semées seulement le 17 mai 1845, ont donné des individus qui porte- rent fleurs vers la fin de juillet de l’année suivante. C'est un petit sous-arbrisseau grimpant , gréle , trés glabre , à l'exception de » fleur et du fruit. La tige en est an feuilles pennées, 2-5-ternées, à folioles très petites, trilobées, dont chaque 1 lobé ové, entier ou 2-5-lobulé. Les pédoncules sont plus longs que les feuilles ; les fleurs jolies et grandes pour — sont solitaires, chaines, qui sont aigrette plumeuse. н. L. (partim. ex auct.) Cette petite plante est intéressante, et par son port, et par ses grandes fleurs d'un terres, au pied des hai gran ndes plantes, etc., elle fera bon effet et n’aura rien, еп raiso n de sa station natu- relle si élevée, he анге de nos hivers, même dans le Multiplication facile par graines, el par boutures à froid et sur couche tiède. L. VH. floribus soli Clematis graveolens pu Tam. kai Soc. I 507 €, іс. Й QU il ty ^ x “ x x ^ NS x “ “ \ ‚r SOCIÉTÉ D'HORTICULTURE DE LONDRES, à Chiowick , Zerel itil LAS PP 0 y o Я ( yprrpedrum OWL Lindl. ) ( i JUILLET 1848. CYPRIPEDIUM LOWIL, SABOT-DE-VENUS DE LOW. Етүм. Voyez t. Ш, № 186. Orchidaceæ $ Cypripediee. — Gynandria-Diandria. CHARACT. GENER. — У. еи. TERROR: — V. ы. t. Ш. Misc. + 77. Cypripedium Lowii Lipi. SPAE, in Ann. Soc. Agr. et Bot. de Gand. IV. 475. 6. c. Nous n'avons que peu de mots à ajouter à ce que nous avons dit (1. е.) de cette plante, si remarquable par son coloris varié et la disposition régulière des macules gé- minées qui distinguent deux de ses seg- ments Le fond général des fleurs est un jaune tendre. Le segment supérieur est légére- ment lavé de vert au sommet; à sa base interne, de violet et de petits points conco- lores. Les deux segments qui suivent sont légérement violacés en dessus et aux extré- mités. Les deux plus internes, si remarqua- blement allongés, sont d'un beau violet en dehors et maculés en dessus, comme nous l'avons dit plus haut. Le labelle , d'un beau pourpre violacé, laisse voir, à ses découpu- res basilaires et sur l'aréte médiane, un peu de vert. Tous les segments, lui xni. one sont poilus et ciliés. La fleur, d'une longue durée, est portée sur un seape (4-8 flore!), hérissé de poils, et qui s'éléve du milieu de 7 ou 8 feuilles ligulées , épaisses, coriaces, unicolores (ver- tes), engainantes, et formant ainsi une sorte de tige. On connait aujourd'hui une trentaine d'espéces de Cypripedium, dont plusieurs encores inédites dans les herbiers. Ше - habitent surtout le continent américain de- | pnis le 50° de latitude boréale jusqu ‘au-delà du Tropique du Capricorne : c'est-à-dire qu'on en rencontre diverses espéces dans les États-Unis, le Mexique, le Guatimala, la Nouvelle-Grenade, le Pérou, les Guianes, сіс. En Europe, le Сурга Calceolus s'avance jusque pres du cercle polaire. On en trouve aussi quelques belles especes en Chine, au Japon, dans le Nepaul, dans es iles Malaises, etc. Toutes méritent les soins empressés des horticulteurs antho- philes par la beauté, l'ampleur et le riche coloris de leurs fleurs. — Ca. Г. CULTURE. Exactement celle du С. barbatum. (У. ci-dessus, t. Ш, N° 190.) 375b MISCELLANÉES. + 155, CLEMATIS GRAHAMI Велти. (1) (РІ. 576.) (RANUNCULACEA .) Cette plante est d'introduction toute ré- cente dans nos jardins; on en est redevable А M. Hartweg, qui en récolta des graines sur le mont Anganguco (Mexique) et les envoya . La découverte de l'espèce est due à Graham, qui la trouva dans une contrée miniére (e regione fodina- rum! sie Bentu. l. с.) et la communiqua en herbier á M. Be тым» Ф en publia la description еп 1839 (1. с C'est un pins dei Шин! ressemblant beaucoup, selon М. Lindle ey, а la С. virginiana Pt , mais à feuille pennées (ей non pennatiséquées , comme le dit M. Bentham dans sa phrase speeifique; et selon м, Bentham á la olia um s plus velue, à ses, dont les fleurs et les braetées plus petites Il est entiérement — a à folioles (au nombre 5..? ad figur. solam descr. tacent. auctor.! 3 она acuminées , grossièr с. Ф ment pauci-dentées aux bords. Les feuilles supérieures, ou florales, paraissent trifolio- lées. Les fleurs petites, velues en dehors, E un vert pále, sont rena en panicules, orymbeuses, axillaires ou terminales, à ger obovés (Вемтн.). Ch. L. Placé dans quelque coin de serre froide u de conservatoire, cette plante, malgré le peu d'éclat et : petitesse de ses fleurs, ne laissera pas de un e effet, surtout eurit en n abiti e d'août e en ape et qu'elle est très propre à couvrir les (бей: 1 ages Multiplication facile par graines еі par boutures, à froid et sur conche tiède. L. VH. (1) С. (5 Flammula), foliis pinnatisectis, segmentis: ovatis жалын — v. grosse pa dentatis, junioribus ramisque pilis sparsis adpress uci- essis pubescentibus , panieul s multifloris im bre- vioribus, floribus dioicis, dir ie aho porn extus pedicellisque нач per ar Вехтн. РІ. Har Ілхпі. (2) Оп n’en a encore vu fleurir que RE mâle. AOUT 1848. 578-579. HYDRANGEA PUBESCENS, HORTENSIA pubescent. Eryn. V. ci-dessus, t. Ш, Janvier 1847, pl. V. Saxifragaceæ $ Hydrangeæ. — Oct-Decandria-Digynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. foliis oppositis longe ticis acuminatis ar- pubescenti- ubescentibus, : fertilibus trigynis glabri s ramosus; glabri superne | petiolata : 3 . longi basi incrassatı amplexicaules canaliculati et in sul i i - is dee - оз D = і а = © > es à © 1 е” — 2 ute ser- subtus pallida H 0 mes: steriles radiantes magni, а apicem ramulorum суша» longe pedicellati, pe- dicellis pubescentibus albis; сайух ad basin us- пе cruciatim quadripartitus persistens , foliolis- q rotundatis integr sphæri- dentibus — St t anthesin| inflexa dein erecta glabra alba 4 lon- giora petala superantia; a mas i culares longitrorsum dehiscentes. angulati; stigmata papillosa inter tia. Ovarium calyci adnatum hemisphericum gla- brum incomplete 5-loculare. Discus epigynus crassiusculus angulato-stellatus. Capsula.... Hydrangea pubescens Dre, sub Tab. pres. assi coe op e НЫ Ка oh La plante que nous venons de deerire, quoique inedite, présente cependant quel- que analogie avec les H. petiolaris et invo- lucrata ; elle différe de la premiere par la grandeur et la pubescence des feuilles, par ses ovaires A trois styles; de la seconde par ses feuilles glabres en dessus et par ses ovaires glabres; mais elle se rapproche de РН. petiolaris par sa cyme étalée et á ra- meaux trés divergents. Notre H. pubescens a été comparé aux échantillons types de la Fiore ро Jaron, avec lesquels nous n'avons reconnu aueune identité! Dre, CULTURE. Cet arbrisseau n'a rien à craindre de nos froids les plus intenses. La beauté de ses feuilles, leurs petioles d'un beau rouge Pourpre et ses nombreuses eymes de fleurs le feront rechercher pour l'ornement de nos squets. Sa multiplication de boutures, faites à froid, n’offre aucune difficulté. Je n'ai pu me procurer le moindre ren- TOME IV. Pp. Т. seignement пі sur sa patrie ni sur son his- toire; ce que j'en puis dire : c’est que je l'ai acquis de М. Е. De Craen , horticulteur, de Bruxelles, qui Paura probablement reçu de Hollande, où il sera né de graines ve- nues du Japon. L. VH. 19 578-379 -£883- MISCELLANÉES. + 154. FLORAISON DU LAGERSTROE MIA INDICA. ans une visite faite ces jours derniers serres du Muséu dérée comme un des plus beaux ornements dont on puisse décorer une serre froide. L'individu que nous avons vu, et qui n'est que d'une grandeur ordinaire, a de 2m 50 à 27,60 de haut. Sa tige étend ses branches à partir du niveau du sol, et elles . , 3 sont si nombreuses qu’elle en est entiere- 47,60 de diamétre, sans qu'une difference sensible dans cette dimension puisse étre remarquée du sol jusqu'au faite. Ces bran- ches sont dressées, garnies de deux rangs de feuilles d'un vert agréable, et terminées toutes par un magnifique thyrse de fleurs d’un beau rose foncé. Avant d’en venir à un examen minutieux , оп croit d'abord que ces thyrses sont formés par des fleurs aux ies et ri с i est bien surpris, en ex voir que toute cette panicule n'est due qu’à es fleurs aux calices assez petits , desquels s'échappen svelte, long et roulé et à lame crispée et touffue. De petites pointes jaunes se déta- chent cà et là sur les pétales roses; ce sont les étamines, qui contribuent encore à l'agrément que procure la vue du thyrse. Quand on approche de cette plante si ravissante, on est tenté de regarder si l'on n'a pas à côté de soi un des arbres de nos Le Lagestræmia peut se cultiver en serre froide; il perd ses feuilles durant lhiver, mais la température qui lui convient le mieux est celle d'une serre tempérée. C'est à cette douce chaleur que cet arbuste at- teint son plus complet développement, que sa tige s'entoure de ses branches les plus ombreuses, que ses branches se couron- nent de leurs plus beaux thyrses, et que sa corolle aux pétales élégants et bizarres exhale son plus mystérieux parfum. C'est dans le grand pavillon en fer (d'est) que nous avons remarqué le Lagerstroemia, La serre dans laquelle on l'éléve au Jardin des Plantes est une serre tempérée qui ren- ferme spécialement des plantes de la Nou- velle-Hollande. Е. FERTIAULT. (Revue horticole.) ой. сан | y ж Е 2. 4 a to We АОСТ 1848. FRAMBOISIER DE FASTOLFF, (RUBUS IDÆUS Фа”. FASTOLFFI.) ` Erym. Rubus ideus; c'est dans Pline, notre Framboisier commun, auquel on a conservé ce double nom (1). Rosaceæ $ Potentillide. — Icosandria-Polygynia. ` CHARACT. GENERIS — Calyx explanatus , limbo 5-partitus ei à persistens. Co rolle petala 5 calyci inserta ejusdem laciniis alterna et majora. Stamina p OR cum petalis inserta; filamentis liberis, antheris bilocularibus longitu- og Е: > = = © м e Е — un "O e Б =. = . с En © < 2 е: 2 = = = E Я = 5 geste. Semen н m baccatim conges Entryonis irs epe radicula su xc Herb v. sæpius frutices spi ue sarmentosi et aculeati ‘pol morphi, in regionibus fene lis paripinnatis, stipulis petiolo adnatis, terminalibus et pou paniculatis v. cory bosis rarius soli Ехрисн. Gen. РІ. 6360. ubus (Увене, Prise, ete, ete. Bot. vet. Marru., Fucns. ourn. L. Gen. 864. м. I. Exor. Bor. II, t. 86. Fı "he Қалы едік 16, Nees et ade Rui german. Рсавн, Fl. bor. A 6. Wauosr. et Kir. Pl. hung. rar. t. 141. 268. Kontra. in В Ж; ч t. 234. Hoor. Fl. bor. am. t. 59-62. Трем, Ie. Pl 46. 291. 349. 495. Ехрисн. Atakta, t. 35. Tora. ей Grax, Fl. North-am. Г. 449. DC I. 556. Juss. Gen. РІ PRENG. Gen. Pl 075. Мех. беп. РІ. 103 (74). Cuan. et Scat. in Linn. ІІ. 6 у. 571. Lenes. Fl. al assis, Rep. І. 42. Wicur et Arn. P penins. = Ескі. et Zeyn. TE [ч tr rodr. Fl. 262. Lascn., in Linn. ҮШІ. Dendrol. brit. t oe ғ. in Sirm. Acti 377 (1819) et ME. Pad 7 (1819). CHARACT. SPEC. — В. villosus, caulibus te is 0 vato-cuneatis integris со pih oat i calyce bre vioribus, carpellis numerosis tomentosis exsieca- tione non lacunosis . DC. 1. . 706 et omn. auct. Rubus frambæsianus Глмк. Fl. fr. Ш. 155. Il est bien à plaindre, celui dont le cœur, blasé par les plaisirs du monde ou desséché au contact des affaires, ne bat pas plus vite au souvenir de ces délicieuses écoles buis- sonnieres, qu'il dérobait furtivement au temps de la classe, dans le but d'aller grap- Piller dans les champs les müres sauvages : ces müres d’un si beau noir et si bien su- crées! et puis, le rudiment, toujours le rudiment! n'est-ce pas, pauvre écolier, le rudiment-est bien insipide'quand le soleil est flamboyant, quand les moissons jaunissent, quand le lézard étale paresseusement ses vertes écailles aux rayons solaires, quand... quand enfin les mires múrissent dans les | | | | haies et aux bords des bois! Souvenirs du jeune âge si doux, si regrettables ! La jeunesse est un tresor dont on ne sent le prix que lorsqu’il est pe Ces müres ou ces múrons (leur nom le plus vulgaire), qui ravivent ainsi et nos souvenirs et nos regrets (et ceux de plus d'un de nos lecteurs, il faut l'espérer), sont ces framboises sauvages que produit le Rubus fruticosus, la ronce des haies et des bois, arbrisseau vigoureux, commun et spontané dans toute l'Europe, le nord de 'Asie et de l'Afrique, si cher aux en- fants, qui ne redoutent nullement les 46- — (1) C'est encore un de ces mots que quelques étymologistes veulent absolument tirer du celtique (Rub, rouge). 380), chirures profondes que leur font ses aiguil- lons courbes et acérés (sans parler de celles de leurs vêtements), pourvu qu’ils se bar- bouillent à satiété du jus noir et sucré de ses baies. Ses longs sarments servent à chauffer les fours; ses feuilles, en décoc- tion, sont utiles contre les maux de gorge. De ses fruits on fait un assez bon vin, et on peut, par la distillation , en retirer aussi de l'eau-de-vie. Enfin, on en confectionne des sirops, des confitures, et dans le midi, on les emploie à colorer les vins blanes. Ce Rubus ne mérite pas le mépris avec lequel il est traité en horticulture. Outre son utilité, que nous venons de démontrer, il fait un effet fort pittoresque dans les jar- dins paysagers, quand il est abandonné à lui-méme dans les massifs, au pied des fabri- ques et des ruines factices. On en construit en outre d'excellentes haies que défendent puissamment ses aiguillons erochus. On distingue encore d'autres Rubus, fort intéressants aussi par leur utilité, mais dont les détails nous entraineraient trop loin; tels sont les Д. cæsius, chamæmorus, saxa- tilis, corylifolius, arcticus, rosefolius odo- ratus, etc. etc. Nous nous hátons done d'ar- river à celui qui faitl'objet de cet article. Au premier abord, quelques lecteurs pourront s'étonner de voir ici la figure d'un framboisier en fruits; mais la Flore, repré- sentant immédiat de l'horticulture eu- ropéenne, et dont les progrés en fait d'amé- liorations matérielles ont été constants, ne pouvait rester étrangére à ceux qui se ma- nifestent dans une autre partie, la PomoLo- GIE ; partie qui lui est si étroitement alliée. Aussi l'éditeur, ambitieux de faire sans cesse progresser son recueil, d'en faire, s'il le peut, le premier en ce genre , a-t-il résolu de donner désormais, de temps en temps, de bonnes figures des fruits les meilleurs 3 les plus nouveaux et les plus rares. Nous commencons done cette série nouvelle par le Рилмвозиев Fastorrr, déjà cher aux gourmets, Cest tout simplement notre Rubus deus, LS considérablement amélioré par des semis successifs. Tous les journaux anglais reten- tissent chaque jour de ses éloges , et on peut affirmer avec justice que de toutes les varié- tés qu'on a obtenues jusqu'ici de ce fram- boisier, celle dont il s’agit produit les fruits les plus savoureux et de l'aróme le plus agréable. Son histoire peut ne pas étre in- différente. Le Gardener’s Chronicle la ra- conte ainsi : « Le Framboisier Fastolff fut découvert, il y a 24 ou 25 ans, dans le jardin du co- lonel Lucas, а Filby House, prés d'Yar- mouth, croissant auprès d'une haie de Lau- riers (Cerasus Lauro-Cerasus). Ses fruits ayant été reconnus excellents, le jardi- nier du colonel mit tous ses soins á le mul- tiplier, et cessa méme alors de cultiver les autres variétés. Bientót, gráce á la gé- nérosité du colonel, ce fut le seul framboi- sier cultivé dans tout le village de Filby, ainsi que dans les jardins des métayers et des propriétaires des environs, etc. » Les tiges en atteignent 5 et 6 pieds, et méme 9 dans de bons terrains; leurs extré- mités se chargent de gros fruits coniques, d’une qualité et d’une senteur supérieures, comme nous l'avons dit, à celles des fruits de toutes les autres variétés connues. Sa rusticité est à l'épreuve. Un correspondant éerit méme à M. Lindley, qu'en ayant planté des individus en Mars, individus qu'il avait laissés en paquet pendant quinze jours sans les planter, il n'en obtint pas moins la méme année une abondante récolte de fruits supérieurs en grosseur et en beauté à tout ce qu'il connaissait en ce genre. On n'attendra pas de nous une descrip- tion purement botanique d'une plante aussi connue que l'est le type de la variété en question, le В. idus. D'ailleurs la phrase spécifique citée en téte de notre article suffit pour le distinguer. Comme le R. fru- ticosus, il croit spontanément dans toute ГЕпгоре, dans les lieux pierreux, sur les montagnes, dans les clairieres des bois, et sert aux mémes usages. Les anciens Гол! -€263- 380° connu; le nom spécifique méme qui lui a été conservé, lui а été donné par eux, et fait allusion á son abondance sur le mont Ida, dans l'ile de Crète. On le trouve aussi dans le nord de l'Asie et dans l'Amérique septentrionale. Les principales variétés qu'il ait produites, outre celle dont il s'agit, sont le rouge à gros fruits, couleur de chair, à gros fruits blancs, de tous les mois (1), ete. Il serait oiseux de rapporter ісі tous les usages culinaires auxquels cet excellent fruit а donné lieu, et dont la relation ap- partient de bon droit à la Cuisiniere bour- geoise, Disons seulement qu'on en tire une boisson rafraichissante, et bien utile pen- dant les chaleurs de l'été. L'arbrisseau par lui-méme ne laisse pas d'étre assez orne- mental et peut étre sans inconvénient eul- tive en massifs dans les jardins de plaisir. Ses tiges bisannuelles sont cylindriques (nous avons dit leur hauteur), hérissées d'aiguillons fins et peu solides ; ses feuilles 3-foliolées inférieurement, 5-foliolées dans е haut, sont blanchátres et cotonneuses еп dessous; ses fleurs sont blanches et nom- reuses, Les anciens ont bien connu les R. fruti- cosus et ideus (nous l'avons dit déjà à l'égard du dernier) et on les trouve souvent cités dans celles de leurs œuvres qui ont survécu aux injures du temps et échappé à la barbarie des áges. Virgile souvent a cité le premier : Horrentesque rubos et amantes ardua dumos. nc. Geor. lib. Le tendre Tibulle a dit : Candidaque hamatis erura notare rubis. Tis. li et Properce : Rettulit hirsutis brachia secta rubis. Ркор. lib Ovide ne Га pas non plus oublié. Horace et T (1) Nous avons déjà entretenu nos lecteurs du Framboisier de tous les mois (Fiore, Ш, p. 2615). les précédents en parlent aussi sous le nom de Vepres ou de Sentes, par lesquels ils entendaient des buissons épineux, formés surtout de ronces : — Sentes crura notant. Acutis asperi Vepres rubris. Hor. etc., ete. C'est dans ce sens qu'en parle aussi le pére Rapin, dans ses Hortorum : Et dumi, tantum de spinis kedere nati. Lib. I. Les grecs, prosateurs ou poètes, don- naient à la ronce proprement dite le nom de Bd vos (Diosc.) ; au framboisier celui de fares idwie (nom spécifique qu'adoptérent les au- teurs latins), à leurs fruits le nom de ép» ou «apor (morum, mire); aux buissons for- més de ronces, la dénomination d'zezaAaes. Dans une idylle de Théocrite , Corydon dit à Battus : Crois moi, Battus, ne vas jamais pieds nus sur ces montagnes , toujours couvertes de ronces et d'épines (1). Pline, erédule et commére, comme tou- jours, attribue au Rubus des qualités mer- veilleuses : genitalibus accommodatissimi. — Adversantur serpentium sceleratissimis. — Scorpionum vulnera jungunt. — Sin- gulari remedio contra mala oris oculorum- que, sanguinem excreantes, anginas, vul- vas, sedes celiacas potus aut illitus , etc. (lib. XXV. cap. XIII.) Terminons cet article, que nous souhai- tons n'étre pas trop long (nous allions dire ennuyeux) au gré de nos lecteurs, en insis- tant vivement prés d'eux pour la culture du Framboisier, certain que nous sommes qu'il nous sauront gré de la recommandation. Сн. L. ‚ эу , (1) Eis ¿pos іку press, ил anarımos px sw, Barre; fv уар apes papevos TE хой тл ибо Id. H. , хомошут!, 3804 CULTURE. Ce Framboisier se plait dans les terrains bien fumés, frais et légers, un peu à l'abri du grand soleil : aussi réussit-il à l'expo- sition du levant et du couchant. Il trace moins que son type, et se multiplie facile- ment par ses rejetons. Comme il appauvrit promptement le sol, il faut le transplanter tous les trois ans, environ, et renouveler la terre ,si l'on veut continuer à en obtenir de bons et abondants fruits. On le plante en hiver, depuis novembre jusqu'en mars ; et dés février, il faut le tailler; c'est-à-dire couper toutes les tiges qui ont fructifié, et -£963—- PI rajeunir les autres, en les rabattant à 60 ou 70 centim. au-dessus du sol. Chaque printemps, on binera le terrain légérement, pour ne pas blesser les racines qui sont presque à la surface du sol, et on sarclera de temps en temps. En plantant les rejet Itiplication, on les rabattra , en leur laissant seulement 2 ou 3 yeux. Jai i à peine besoin d'ajouter qu'onpeut en semer les graines, pour tächer d'en obtenir de nouvelles variétés. Le ҰЙ, MISCELLANÉES. + 155. TREILLIS MOBILE. , Un simple eoup-d’eil, jeté sur la vignette ci-contre, fera aussitót comprendre . Toute espèce de plantes grimpantes, Pas- siflores , Capucines, Jasmins, Rosiers grim- a Le treillis, proprement dit, est double, haut de 5 à 4 métres et de la largeur de la caisse, de ces légéres et gracieuses constructions sont vraiment minimes ; et fussent-ils mémes plus élevés, le plaisir qu’on retirera de ces sortes d’ouvrages de- dommagera amplement de la depense. L. ҮН. ор о || : 4 45.2) ) à i (NOISE 29€ dite A ы coulemio ( de Chine.) Be mm vun AOUT 1848. ROSE (THE) оте A 5 COULEURS (DE CHINE) Етум. V. ci-dessus, t. II, Pl. 155. Rosacee $ Rosidæ. — Icosandria-Polygynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI. — Varietas in agro si- nense enata Rosisque sinensibus spectans, flore sulphureo, coceineis lineis distincto. Rose à 5 нень Fortune, Journ. of hortic. soc. of Lond... Севі, á la fois, pour un horticulteur con- sciencieux, un devoir et un plaisir de reve- nir sur un jugement précipité et par cela méme souvent injuste. On a d'ailleurs dit, avec raison , qu'il fallait, avant de formu- ler une opinion definitive sur une plante, attendre qu’elle ait fleuri pendant plusieurs années de suite. Je ne saurais trop, gráce à ma propre expérience, recommander l'ob- servation de ce sage principe. Ainsi l'an dernier, poussé par le désap-' pointement assez vif que j'éprouvais, à la vue de ma Rose à 5 couleurs, fleurie sim ple et sans panachure (1), j'en fis une cri- lique assez vive, tout en souhaitant que l'avenir donnát un démenti à mes asser- tions. Aujourd'hui l'avenir a prononcé, et je suis heureux de pouvoir dire que la Rose à 5 couleurs est une bonne rose, toutefois (1) V. Те Ш. Misc. 85, page 500*. plutót bicolore, et je I sous les yeux en parfait état de floraiso Il est Ribes > l'année prochaine ses fleurs se montreront et plus pleines et plus vivement colorées encore , puisque les individus acquerront et plus d’äge et plus de vigueur. C’est une rose thé, presque pleine, à pé- tales d'un jaune sulfurin, portant , pour la plupart, une belle et large strie ou plutót une bande d'un cramoisi vif, d'un bel effet. Les feuilles en sont trifoliolées, lisses, d'un vert tendre, à pétiole et pétiolules canali- culés en dessus. Ce rosier est le seul de sa section(R. Thé) qui soit franchement panaché; il езі trés florifére, et désormais, en connaissance de cause, je puis le recommander aux ama- teurs les plus difficiles. L. VH. -%969- MISCELLANEES. a ооо m + 156. Du Climat et des diverses Cultures de la Chine. La Chine est, sous plusieurs points de үйе, un des pays les plus intéressants du monde. Les renseignements que nous avons recus sur cette partie de ГАвіе ou sont fort anciens , ou ont été malheureusement trop exagérés et manquent souvent méme d’au- thenticité, á cause de la jalousie des Chi- nois et de leur Baker: de toutes les autres I t done possible d'obtenir e nouveau ouverte aux voya- s étr Mud: C'est alors que la Société horticutual de Londres envoya M. Robert rtune , botaniste anglais, afin d'étudier Ў culture et les coutumes de ce pays en les rattachant à 2 botanique. М. Fortune vient de publier ses observations, et bien que son une " méritát d'étre traduit en en- tier, s nous contentons de donner ici le Be cay we quelques chapitres Nous commencerons par ce 3 а rapport au climat et au sol dela Chine, car, pour bien comprendre се que nous exposerons ensuite sur la eulture, il est essentiel d'avoir quelques notions sur la constitution physi- que du pays. Cet e mpire , en y comprenant les pays qu'y ont réunis les empereurs de la dynastie maed n'a pas moins de 2,080 kilomé- s du N. au S., et de 2 408 kilométres 3 ТЕ. а ТО., еп partant des deux oints les plus éloignés , ou 50,000 myriametres e superficie; deux fleu Kiang et le fleuve Jaune, traversent une partie de cette vaste étendue; le premier a 28 kilométres de largeur А son embou- chure. Le climat offre, comme on doit l'atten- dre de la situation géographique, toutes les températures, depuis les froids de la Sibérie jusqu'aux chaleurs ur appartiennent , depuis le renne jusqu’à Fin, le chameau et le buffle. En Chine, les itis sont trés chauds et les hivers Өш rigou ux; le pays au plus haut ие le caractére des climats offre done continentaux. Un des meilleurs écrivains au: ipie parlé de la Chine a fait à cet égard la arque suivante : bien que Pékin se uve à pe kn prés sous la méme latitude 59° 54) que cri (40° 507), sa tempéra- ture moyenn est cependant que de 12» 20, Landis que celle de cette Pete: vie: est de 17^ 20°. effet, le thermométre descend fort bas aux olivine de la capitale de la Chine, et la neige est abondante pendant Phiver. n comprendra aisément qu'il y a grande différence sous le rapport. de la onc pérature entre les diverses provinces de ce vaste empire, surtout entre celles du nord ^oi provinces nn la chaleur gu mon- ter le thermomètre, durant les s de juillet et d'août, à + 52° ou 559 н oe ‚ dant l'hiver il ne tombe que trés rarement de la neige qui ne séjourne que fort peu de temps sur le sol, l'été est par contre sensi- blement moins chaud dans les provinces du d ой les riviéres sont ordinairement ge- lées à partir du mois de décembre jusqu'en mars 5, e’est-A-dire pendant plus de trois mo n mois d'avril, de mai et de juin | sont, en général, trés agréables; il en est de méme des mois d'automne, pendant lesquels le ciel est très serein et le vent, soufflant du siena rafraichit l'atmosphére. commence à souffler en avril et régne jusqu 'en septembre. C'est dans ce dernier mois que s'éléve le typhon (Tafung, — © 4 e =] E e bar | E ee с =. > e © > “= © 5 = о + = Se a h di mer devient naissent ae ces signes e ӨНЕ reurs, ils s’assemblent alors dans les champs, récoltent en toute hate les riz et tous les fruits prêts à шаги’; ils coupent les bran- ches inutiles ou suspendent celles qui sont chargées de fruits pour les faire mürir. (La suite à la page 382.) | ор ov) ) ' i Clown -2 IK arlequin - ) ) Sinc ufaut | ) | AOUT 1848. VARIÉTÉS DE PELARGONIUM. 1. Clown. — 2. Harlequin. — 3. Singularity (Новт). Érrm. V. ci-dessus, t. IV, PI. 519. Geraniaceæ. — Decandria (Monadelphia) - Pentagynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPECIEI. — Varietates hybrid | in hortis anglieis fecundationibus intermixtis successivis enata. Les amateurs de ce beau genre, accoutu- més à la régularité méthodique de ses for- mes florales, vont, à la vue des figures ci- contre, crier à l'exagération, sinon méme à l'impossibilité. П n'en est rien cependant, et nous pouvons nous fier à la fidélité des dessins que nous en donne le journal anglais the Florist; car ces variétés ont été vues en fleurs, aux expositions de Londres, par un voyageur de l'Établissement Van Houtte. M. Beck, rédacteur en chef du dit jour- nal attribue la lobation insolite des pétales à une dégénérescence , produite, selon lui, parles semis suecessifs des graines d'une méme espéce : dégénérescence qu'il com- pare à celle qu'on observe dans les animaux domestiques (mammiféres et oiseaux), long- temps appariés sans croisement, et méme dans la race humaine, dont les familles, qui nes'allient qu'entre elles, présentent , dit-il, au lieu de la haute intelligence ou de la beauté qui les caractérisait, avec le temps, Pidiotisme ou la difformité. Nous ne prendrons pas la peine de réfu- ter de tels paradoxes, dont l'examen le plus superficiel méme ne pourrait, aux yeux de la saine philosophie, soutenir la discus- sion. Qu'on jette autour de soi, en effet, un simple coup-d’œil : le chêne altier, dans la Succession des temps, a-t-il perdu de sa robusticité, le peuplier d'Italie de sa svel- esse, ete.? Le palmier élance-t-il moins haut dans les airs son panache aérien? ete. Dans Phomme ces formes caucasiques, si TOM. IV. nobles, se sont-elles déformées, chez ces tribus nomades de l’Orient, où le mariage est seul autorisé dans la famille méme? Nos bestiaux, qu'améliorent, nous le reconnais- sons, des croisements raisonnés, dégéné- rent-ils done lorsqu'ils ne se reproduisent qu'entre eux? etc. Mais laissons cette dis- cussion oiseuse et revenons à nos pelargo- тит. Or, dans Гевресе il n’y а ісі ni aba- tardissement , ni dégénérescence des péta- les; il y a simplement lobation des pétales ! L'écrivain anglais dit encore, que tout eleveur (anglais) de Pelargonium de semis est accoutume aux formes que nous герго- duisons ici. Nous avouerons ingénuement que nous ignorons jusqu’a quel point cette assertion est fondée, et nous en laissons Гехатеп A nos éleveurs du Continent, qui ont bien, eux aussi, obtenu des succés en ce genre de culture. uoiqu’il en soit les trois variétés qui font l’objet de cette note, méritent de fixer l'attention des amateurs, par la remar- quable découpure de leurs petales : altéra- tion de la forme circulaire, qui, selon nous, a bien aussi son charme. Harlequin, par exemple, présenté récemment à Гехрові- tion d’hortieulture de Regent’s Park, a été distingué par la Reine et a remporté une medaille. Sa deformation florale est, dit-on, constante. De ces trois plantes , singula- rity (n° 5) seul offre un pétale régulier, Гіп- ferieur. Toutes ont ce riche coloris floral, qui a concilié tant de suffrages aux indivi- 90 382b dus de се genre, obtenus de semis croisés dans nos jardins, et qui, joint à la gracieuse -%859- rait-on pas, еп effet, au premier aspect, quelque espece de Clarkia? monstruosité des petales, leur fixera une Cul place dans toute collection de goút. Ne di- CULTURE. 6. T. J'ai publié, sur la culture générale des celles dont nous aurons à traiter dans се Pelargonium, une notice dont les prescrip- | recueil. : tions s'appliquent aux trois variétés dont L. VH. il est question ci-dessus, comme à toutes MISCELLANÉES. + 156. Du Climat et des diverses Cultures de la Chine (Suite). a quantité d’eau qui tombe en Chine est ігев considérable , et les époques de pluies sont le printemps et l'été; elles coincident mme sous les tropiques. Le nord de la logie avec la France et le sud de l'Angle- terre. Le tableau gegen. pris dans le sud de la Chine, donne un apercu de la tempé- rature moyenne de chaque mois , de l'état du barométre et de la quantité de pluie exprimée en pouces. Chine surtout offre une trés grande ana- N [UN | THERMOMETRE. A: | PEN Eu: | S RN = | MOIS. T T ЕЕ OSCILLATIONS = 8 #2 | s ы Е - - а o|———— | Rm E = | AS тепих БЕ! 3 т = BS DE A = а 2 Janvier... .... 15,85 | 7,20 | 10,05 | 18,50 | 1,65 | 50,25 | 0,675 Février: . . .. .. 14,40 | 7,20 | 10,80 | 20,00 | 0,55 | 50,12 | 1,700 Mars etry | 21,65 | 15,55 | 18,60 | 26,10 | 7,20 | 50,47 | 2,150 ии a 24,40 | 20,55 | 22,45 | 28,85 | 15,00 | 50,04 | 5,675 NL... tae 25,55 | 22,75 | 25,75 | 50,00 | 20,55 | 29,89 | 11,830 Join S: ULM 28,85 | 26,10 | 27,10 | 51,10 | 25,85 | 29,87 | 11,100 iue ass 51,65 | 28,85 | 50,50 | 55,85 | 27,75 | 29,84 | 7,750 ee 50,00 | 28,50 | 29,10 | 32,20 | 26,10 | 29,86 | 9,900 Septembre. . . . . 28,85 | 26,10 | 27,45 | 51,10 | 25,85 | 29,90 | 10,925 Octobre ...... 40 | 91,10 | 2250 | 29,40 | 15,55 | 50,04 | 5,500 Novembre... . . 20,00 | 16,10 | 18,05 | 26,10 | 8,85 | 50,14 | 2,425 Decembre ..... 17,20 | 11,10 14, 15 20,55 4,40 | 50,25 | 0,975 Moyenne annuelle. | 25,50 | 19,00 | 21,50 "T 14,10 | 50,05 ный PECES es 70,625 (La suite à la page 585.) ) ” obra SUSE, yu J^ ) | о Cantua AOUT 1848. CANTUA PYRIFOLIA, CANTU @ feuilles de poirier. Етум. У. ci-dessus, 1. IV, 545. Polemoniaceæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. ARACT. SPEC. — С. foliis ellipticis obova- tisve petiolatis acutis pubescenti-pilosis (nunc gla- amosis, floribus erectis incurvis , calyce bilabiato, labiis 2-5-dentatis, рап corollam duplo superantibus. Ноок. nfra с. — foliis fasciculatis oblongis aut obovatis acutis aut obtusis basi subcuneatis integerrimis glaberrimis v. subtus cauleque tomentellis, co- rymbis ramosis laxiusculis, floribus erectis in- curvis, calyce 5-5-fido, staminibus corolla duplo longioribus. Вехтн. 1. infra c. Cantua pyrifolia Juss. Ann. Mus. 111.117. t. 7. Lawr. Ill. t. 106. f. 1. Bentu. in DC. Prodr. IX. . Hook. Bot. Mag. t. 4586. K. in Ў .... et Syn. П. 257. etc. Cantua peruviana GMEL. Syst. 1. 547. ---- loxensis Wiio. in Rem. et Sch. Syst. IV. 569. ---- flexuosa Pers. Syn. I. 187. Берсе flexuosus В. et P. Fl. per. И. ‘+ > л 17 Nous ne saurions préciser l'époque et l'auteur de la découverte premiére de la plante en question, que Laurent de Jus- sieu détermina et décrivit dans les Annales du Muséum (1. e.). П nous semble toutefois fort probable que ce savant en dut la con- naissance à MM. de Humboldt et Bonpland, qui , les premiers, l'auraient découverte aux environs de Loxa, dans les Andes du Pérou, à 6000 pieds au-dessus de la mer. Mathews, plus récemment (1855-1844), la retrouva, non loin de Chachapoyas (Herb. 5040), et de Huanueo (ib. 819). Si elle n'a pas l'am- pleur florale et la richesse du coloris de la C. buxifolia (V. ci-dessus Flore, IV, 545), elle l'emporte sur celle-ci par le nombre et la disposition de ses fleurs en corymbes dressés. Leur calyce relevé de pourpre , leur eorolle, à tube d'un jaune d'or, leur limbe blanc, leur longues étamines ajoutent con- Sidérablement à la beauté de l'ensemble qu'offrent ces corymbes. Le feuillage , dans cette espèce, est plus ample que dans la congénère dont nous venons de parler. Comme chez elle, il n'est point biforme, с. à, d. à feuilles nettement entieres ou A feuilles lobées (4). Elle parait —— ( ) Dans les individus adultes de la C. buxifo- | aussi devoir être un arbuste plus élevé et plus vigoureux. L'introduction en Europe à l'état vivant en est due à M. W. Lobb, qui l'a envoyée du Pérou; on n'en dit pas la localité précise. Descripr. Rameaux divariqués , poilus-pubes- eents pendant la jeunesse, ainsi que les feuilles. Celles-ci trés briévement (les supérieures ou florales, quelquefois entiéres et presque glabres), variant d'un à 5 ou 4 pouces de longueur. Inflorescence corymbeuse, termi- , Subbilabié (1 а 5 dents). Corolle infundibuliforme, legere- ment incurve, 3 fois plus longue que le calyce; á limbe un peu dilaté, dressé, formé de cing seg- ments ovales-arrondis, ou obovés, échancrés au sommet, Étamines saillant de près de 2 fois la longueur de la corolle; а filaments courbes, an- theres oblongues (cordiformes, ad fig.!). Style plus long qu'eux, trifide, papilleux au sommet... Сн. L. (Ex auct. et fig. Hook.) lía , toutes les fenilles lobées sont promptement caduques,; C'est cette circonstance qui nous avait induit “еп erreur dans la détermination premiére de cette dernière espèce; car de tous les échan- tillons sees, qui nous cxaminámes alors, aucun ne portait de feuilles lobees. 383b Explication des Figures. Fig. 1. Calyce et Pistil. Fig. 2. Ovaire. Fig. 5. Section horizontale du dit. (Fig. gross.) CULTURE. La notice publiée au sujet de la С. buxifolia s'applique entièrement à dont il s'agit. SE a l’espece MISCELLANEES. —.—— + 156. Du Climat et des diverses Cultures de la Chine (Suite). Avant de parler de la culture chinoise, nous dirons seulement quelques mots sur des rapports topographiques et la nature du sol. La Chine offre des montagnes élevées et trés étendues et de vastes plaines traver- sées et coupées par une multitude de rivié- res et de canaux prés desquels sont ordinai- rement situées les villes. Le sol des montagnes et des collines dans les provinces méridionales est trés maigre ; il se compose dune argile séche, ardente, mélée a de petits fragments de granit. Néanmoins on y voit quelques herbes, et on y récolte de chetives broussailles comme materiaux de combustion, tels que les Cam- anula grandiflora, Glycine sinensis, Aza- eas, Clematis, des Rosiers sauvages, etc. La plus grande partie de ces montagnes est inculte et, contre Pidée que nous nous fai- sons de la Chine , la main de l'homme n'y a jamais entrepris la moindre opération agri- cole. Ce n’est qu’au pied de ces montagnes, . dans les plaines, que les Chinois plantent le Thé, leur Pomme de terre douce et l'Arachide (Arachis hypogea). Vers le nord, l'infertilité du sol des mon- tagnes est encore plus grande; les voyageurs peuvent parcourir des espaces de plusieurs milles sans rencontrer un brin d'herbe. , Mais des que Гоп arrive vers la riviére du Min, pres de Fou-tchou-fou, la végétation des montagnes change subitement et prend un tout autre aspect. Ce changement est dû à la nature du sol qui les recouvre. Ce sol se compose d'une argile assez tenace et mélée á des matiéres végétales; aussi ces montagnes sont-elles cultivées jusqu’à une hauteur de 5,000 mètres au-dessus du ni- veau de la mer. Le sol des plaines et des vallées varie tout autant, suivant les différentes provinces. Au sud, par exemple, il se compose d'une argile forte , mêlée à une très faible portion de matières organiques. Dans le district de Min où cette proportion d'humus est trés considérable, le sol est extrèmement fertile. On peut dire, en général, que plus plaines ou les vallées sont basses, plus leur sol se rapproche de celui des provinces du sud, el vice versa. Le district de Shanghae, qui est de quel- ques métres plus haut que le district de conséquent plus fertile que ne Pest ce der- nier, On sait que l'agriculture a été de tout temps honorée et encouragée par le gouver- nement chinois , et, depuis les époques les plus reculées jusqu’à nos jours , les perm sont plus estimés dans ce pays qu'ils ne 16 sont dans aucune autre contrée. L'empereur lui-même montre que l'agriculture est de la plus haute importance, et comme fis du ciel ou méditeur entre Dieu et ses sujets, il jeüne et prie pendant trois jours aprés Lut quels il trace de ses propres mains et à 14 eharrue, le premier sillon dans lequel se sèment les premiers grains de riz, eeremo- nie qui se répète chaque printemps. | (La suite à la page 584.) ` d i KS pool тии DE. OY А оқ AOUT 1848. 584. TROPÆOLUN SMITHI, CAPUCINE DE SMITH. Етүм. У. ci-dessus, t. II, Janv. 1846, Pl. ІШ. Tropæolaceæ, — Octandria-Monogynia. СНАВАСТ. GENER. — У. ibidem CHARACT. SPECIEI. — Т. foliis peltinerviis ря жи segmentis acutis m natis папе ineisis, stipulis profunde laciniatis , pedunculo elongato cirrato, petalis cuneatis, 2 superioribus minoribus sessili us, 3 inferioribus unguiculatis, omnibus laciniato-ciliatis, guiones subulato rectiusculo calyce longiore. Hoo . — — foliis peltinerviis profunde palmatilobis, etalis omnibus lobatis fimbriatisque, ealcare en corolla duplo longiore. DC. ету”? Smithii DC. Prodr. I. 684. Ноок. Bot. ар 4583. Trope S um AUT Vene L. Sp. РІ. ed. 2. 668. SPRENG. Pn 226 (fide eu. od L.S Pl ed. 2.) excl. Syn. Feu. Глмк. Ill. t. эт. 5м. w Rees Cycl. 4. (non Jacq.) (Syn. ex Hook. 1. I. rinum L. est. T. adun- сит м. Brit. Fl. per ‚ ser. II. t. 154. Elegante espèce à joindre à celles dont la Fiore a déjà publié les figures et la des- cription ; espèce que recommandent au pre- mier aspect, et son feuillage, si distinct de celui de ces congénères, et ses fleurs, au double et brillant coloris, aux pétales lon- guement frangés. On est encore redevable de sa découverte et de son introduction en Europe, à Pinfatigable et heureux explora- teur Lobb, qui la trouva dans les hautes Montagnes de la Colombie. Le colonel Hall еп envoya aussi , à М. Hooker, des échan- tillons secs, recueillis aupres de Lloa & 9,000 ed d'élévation au-dessus du niveau de iu parait étre annuelle. Певскірт. Rhizome fibreux; tige succulente, grimpante, glabre, comme toutes les autres par- ties de la plante; feuilles peltees, palmati-5-lo- es ап sommet; les aigus, d’un beau rouge clair, ainsi que Гере- ron qui est long, presque droit, subulé et teinté de vert à l'extrémité. Pétales cunéiformes, très profondément découpés -frangés; les deux su- périeurs petits, sessiles; les trois autres ongui- culés et plus grands ; tous d’un beau jaune oran- gé, rayés élégamment de rouge vif. Organes sexuels plus courts que les pétales. Ся. L. (Part. ex auct. et fig.) CULTURE. 9 Т. Le lecteur consultera à се sujet la notice de culture que j'ai écrite à l'occasion du dit, il sera aisé de la conserver et de la rendre vivace dans nos cultures, bien qu'en Т. Lobbi tanum, et en appliquera les erre- réalité elle soit annuelle. ments à celle dint il s'agit. Selon ce que j'ai | L. ҮН. 3841 -%299- MISCELLANEES. —— 900 —— + 156. Du Climat et des diverses Cultures de la Chine (Suite.) Dans les m voisines des rivieres el des canaux, le R Ee Shia destiné á la culture du Riz est inondé avant d'étre "ngu ie sorte qu'il sy dépose une couche de п de 07,16 à 07,20 d'épaisseur (1). La prin n'en- tame et ne reto vase et dans l'eau : ee travail est extréme- ment fatigant. Aprés le labour vient le her- sage qui égalise le sol. Le laboureur se place ordinairement sur la herse, m de la faire entrer davantage dans le lim Le sol , ainsi préparé et озан d’une eouche d’ea au de 07,08, est apte à recevoir les jeunes plants de Riz semés d'abord en pépinière dans un autre endroit d’où on les relire avec beaucoup de précaution; on choisit de méme les plus beaux pieds qu'on réunit en petits paquets d'environ une dou- 2 и’ауес sa main droite, il les répand régu- liérement sur le sol. Il est suivi d'un autre homme qui creuse avec sa main droite de petits trous disposés en u éloignées de 07,50 environ. Dans chaque t une rapidité extrém ans les provinces p sud de la Chine, la première récolte du Riz a lieu vers la fin "de et on plante de jeunes ре жы la seconde récolte qui а lieu en bre Aux environs de Ning-Po. par 50° N., m C'est une sorte le de colmatage. (Dre >. l'été est déjà trop court pour obtenir deux récoltes successives ; cependant, pour sup- pleer autant que possible à а се desavantage, le E plante , deux ou trois semai- es a la premiére plantation, entre les fii rdiet; d'autres jeunes pieds qui lui donnent une seconde récolte. П faut seule- ^ш se fait en brülant les а de Riz restées ans la terre. Le Riz m coupé avec un Spot emblable & we faucille; on le bat ens sur place, lors rsqu'elle e est range, ce qui se pra- tique surtout dans le nord de la Chin ne, ой la culture a en de ressemblance avec celle de Angleterre Outre le Riz, le Chinbie eultive encore le Coton, le The, dont nous parler tard, la Balate sar le Vela ciosum, le Trapa speciosum, qui croit les étangs, "sont cultivées surtout sur les ter- rains apt sur les penchants des collines. n'est peut-étre aussi instructif pour les ou et les jar ardiniers europée que d'étudier la manière dont le Chinois prépar in diis ais, de voir les substances qu'il recherche et les soins avec lesquels il les recueille. Le cu idee pos ccr ne néglige et ne rejette rien; il emploie comme engrais les restes de viet та des sauterelles de mer, ete. Il fait un très grand usage d'un compost formé de terre brûlée et mêlée avec des matières végétales. Pendant l'été, il ra- masse tous les débris végétaux qu'il entasse et amoncelle, qu’il mélange avec de la paille, matière végétale et à une sorte de terreau noir. On donn terre aux jeunes plants trop délicats pour prospérer dans Г argile tenace. Elle leur per- met de prendre racines et leur fournit en même temps la nourriture nécessaire. (La suite à la раде 589). — ОА алла сосомтеая AOUT 1848. 385. MITRARIA COCCINEA, MITRAIRE à fleurs coccinées. Етүм. Mitra (шітра), mitre, sorte de coiffure chez les anciens (forme des bractées dans le type du genre). : Gesneriaces $ Gesneriew-Beslerie, — Didynamia-Angiospermia. a exserta, antheris liberis, quinti postici rudimen- tum elongato-filiforme. Stylus subulatus, stigmat i . Glandule nulle? Bacca unilocularis. Semina numerosa oblonga. DC. Prodr. VII. 557. Parmi les voyageurs-botanistes modernes, nul, nous nous sommes maintes fois plu à le proclamer, ne s'est montré plus entre- prenant, plus infatigable que M. Villiam Lobb, et nul plus que lui n'a enrichi nos collections de plus belles et de plus orne- mentales plantes vivantes. C'est encore à lui que l'on doit celle dont il s'agit, et qui m'était guère connue, avant l'importation , que des botanistes, par les descriptions qu'en avaient faites Cavanilles et M. de Mar- lius, ou par quelques rares échantillons disséminés dans quelques herbiers privi- legiés, | Par l'abondance, le volume et le coloris éclatant de ses fleurs , d'un rouge écarlate , ce végétal, l'unique espèce dont se com- pose le genre, se place au premier rang Parmi les plus belles plantes de nos serres. Par sa disposition grimpante, au moyen de 5160118 aériens sans doute (les descripteurs Sont muets à cet égard!) il rappelle les Columnea, et surtout les Æschinanthus, à Peine plus splendides que lui. Son habitat parait jusqwici fort limité: on ne Га encore trouvé que dans l'ile de Chiloe, prés de San Carlos (4), ой il fleurit en février. (1) Et probablement dans les iles de ce groupe, ы" de 47, dont Chiloé est la plus considé- e, Mitraria Сау. Іс. VI. 67. t. 579. Anal. cienc. nat. HI. 231. - Diet. Class. X. 636. Marr. Nov. Gen. Ш. 67. (non G quod est Barringtonie sp.) Ехоиси. Gen. Pl. 4156. DC Prodr. І. c. Мех. Gen. РІ. 303 (213). HARACT. SPECIEI. — Sunt uniee adhuc speciei infra expressi. Mitraria coccinea Cav.l. c. et alii auct. Рахт. Mag. of Bot. XV. 147. e. ie. a Chez nous, il fleurit presque á la méme époque; attrait de plus pour en déterminer l'acquisition. Descripr. Arbuste à tiges grimpantes, radi- eiferes? rameaux, cylindriques (subtétragones Av.) greles, légèrement poilus ainsi que les feuilles, et opposés (боплем.). Feuilles opposées, ou plus rarement ternées, petites, très briève- ment pétiolées, ovées-lancéolées, aiguës, dentées au bord, glauques en dessous. Pédoncules soli- taires, axillaires, très longs, pendants, un peu renflés au somme t (quelquefois géminés ou ternés. Guittem. DC.). Bractées 2, connées, et formant autour de la base du calyce une sorte d'involucre (caractére non exprimé par l'artiste dans la fi- ent exsertes, selon les auteurs !) à filaments écarlates. Ovaire ové. Style subulé, trés exsert, et beaucoup plus long que les étamines (ad fig.), à stigmate renflé (entier?) Glandules nulles (?). Baie succulente, unilocu- laire, renfermant de nombreuses graines al- longées, luisantes, nageant dans une pulpe (GuILLEM.). Cu. L. (ex auct. solumm.) — 1) Dans cette figure, l’involuere, s'il est exprimé, cou- vre alors entièrement le calyce , sie in natura ? 385b CULTURE. Cette plante qu’on devra, en raison de son port, élever à la manière des Æschy- nanthus et des Columnea (c'est-à-dire la planter dans un compost léger, bien drainé, et la faire grimper sur un tronc d'arbre), pourra fort bien passer en serre tempérée , —$333— (5. Т.) comme les autres plantes qui ont été intro- duites de son ile natale, située par le 42°- 15— 45°-47' lat. S. Multiplication facile de boutures. L. VH. MISCELLANEES. + 156. Du Climat et des diverses Cultures de la Chine (Suite). Les chiffons, les os, les coquillages, la chaux, la suie, la cendre et enfin toutes espèces de décombres, sont recherchés et employés en Chine comme engrais. Dans les fa-tee, jardins près de Canton , les proprietaires vendent á un prix trés élevé (5 francs pour 200 kilogr.) une espece de limon qu’ils coupent en petits morceaux carrés et qui sert á la culture des plantes en pots. On récolte ce limon dans les étangs et les lacs où végéte le Nelumbium speciosum. Cette terre est trés estimée ; une sorte plus inférieure est trés fréquemment envoyée en Angleterre. L'engrais le plus recherché ce- pendant est la matiére fécale. On rencontre les classes de la société, riches et pauvres, comme parfaitement naturel et méme utile au bien général ; et comme les villes chinoi- Jusque dans les campagnes. Des canots , spé- cialement destinés à cet usage, sont en cffet stationnés dans les diverses parties des villes pour recevoir les urines et les matières fé- cales, et pour les conduire aux fermiers. tent chaque matin leurs produits aux mar- chés, et sen retournent en portant deux seaux remplis de ces matières. | On croyait , jusqu'à ce jour, que les Chi- nois faisaient subir á cet engrais une сег- taine fermentation avant de le répandre sur le sol; mais il n'en est pas ainsi : les matieres sont employées fraiches (1). рр, Une chose ше frappe en lisant сей арегси sur les coutumes des cultivateurs chinois; paysans chinois pour engrais ; on se croirait aux portes de Gand, si tout á coup оп ne voyait apparaitre les (La suite à la page 586°.) 2274 TY ; les contiennent des principes fertilisants d'une é et prouve haque jour que ces matières doivent subir des employees comme rais s quoi elles eoni aux produits de la terre des proprietes nuisi > lé tent un trés mauvais gout, position, n'est pas un ; mme que q personnes affectent de le croire; c'est un inshaa qui vient de la nature, qui a son but et qui étre respecté. (Dne.) ) 1 25% к. oA ap о Leon OU W h it te LA It Off. ith. & pict.in Horto Van Houtteamo. AOUT 1848. 586-587. NAPOLEONA WHITFIELDIT, NAPOLEONE DE WHITFIELD. Erym. Voyez ci-dessus, tome I, page 1. a! secund. A. Juss. V. Fiore, ¿pt -- — Secund. Ноок. Bot. M 587. Calyx adhærens, coriaceus, 3-fidus, æstivatione valvatus. Corolla e verticillis tribus orum exterior maximus, dentatus, intermedius corona (ut in. Passi verum stigma) gerens. Frutices Mali Punici magnitudine , « cortice (in N. Уобеьи) extus rus bescente punctulis albis crebre consperso ; septi- pulposis in speciminibus nostris exsiccatis et se- micollapsis et cum integumento seminum conglu- inatis. » Semina fabe magnitudine, reniformia , exalbuminosa; cotyledonibus plano-convexis, ra- icula immersa. LINDL. (V. Fiore, t. paueis mutati. CHARACT. SPEC. — Frutex, foliis alternis obovato-lanceolatis, acuminatis, integris, basi а нее imperialis Linpu. Bot. Reg. 1844. Suppl. р. 77. Napoleona imperialis Hook. Bot. Mag. 1848. Tab. 4587. Оп зай que М. Whitfield, voyageur du due de Derby, a rapporté d'Afrique еп An- gleterre des échantillons secs et des graines d'une espèce de Vapoleona. Ces échantil- Jons ont été examinés par le D" Lindley, qui les a rapportés au N. imperialis de Palissot de Beauvois. La Fıore (t. 1°, р. 1), en reproduisant la planche de la Flore d’Oware et de Benin vol. 2, pag. 29, tom. 78), à la vue de coloris si dissemblables (le bleu , l'orange), avait émis des doutes sur l'identité existant entre l'espéce due au voyage de M. Whit- field et celle qu'avait décrite Palissot de »eauvois. Mais privée de points de compa- raison , elle düt s'abstenir et se borner à enregistrer les opinions diverses que l'arri- vee de la plante anglaise firent naitre. La Napoleona de М, Whitfield, ayant donné, tout récemment, des fleurs en An- gleterre, sir William Hooker l'a décrite, à son tour, et l'a figurée dans. son Botanical agazine, en confirmant l'opinion de TOM. Iv. M. Lindley, qui la rapportait au /Уаро- leona de Palissot de Beauvois. Voici l'article de M. Hooker : L'intérét extraordinaire qui s'attache à cette plante tient autant aux circonstances sous lesquelles elle a été découverte, qu'au nom qui lui a été donné pour honorer celui d'un des hommes les plus remarquables qui aient vécu, et plus encore peut-étre à sa sin- guliére structure et à la couleur des fleurs, telles que les représente la figure publiée par M. le baron Palissot de Beauvois : structure tellement remarquable, en effet , qu'on a ex- primé des doutes sur l'existence méme de la plante. Dans lan 1786, le fils d'un roi négre des cótes d'Afrique (écrit M. de Jussieu) , avait été amené en France, par un capitaine de vaisseau, qui, aprés quelques mois de séjour, fut chargé de le reconduire dans sa atrie, connue sous le nom d’Oware, pays voisin de la ligne et limitrophe du royaume de Benin. M. de Beauvois, privé, par une mesure générale, d'une charge considérable de finance qu'il exercait, voulut profiter de sa liberté et de cette occasion pour faire des recherches d'Histoire naturelle à Oware. П 2 386-3875 — exposa ses vues а l’Académie des Sciences, qui les approuva, et apres avoir également obtenu Pattache et l’autorisation du € ment, il partit à ses propres frais, avec le jeune noir dont il s'était concilié Paltection. Dans le trajet, il relácha à утте ой il fit quelques observations, etä Chama, sur la cóte de Guinée, ой il récolta чуен antes cur ieuses , dans le temps des graines de ces peuples, sur le climat, les sites et les productions naturelles. I] rassembla les dé- pouilles de beaucoup d’animaux et récolta un forca enfin à on l'Afrique aprés un sé- нн de aa ois. rté эн mon zele (dit М. de Beau- en Te alle dans sa Flore d’Oware et de enin) et par mon goût dominant pour P’His- le fruit de mes peines, “de mes die et de mes pates multipliés, Parmi les fruits de son voyage, Pauteur rt que centrale, finit par succomber à l'influence de ce climat si funeste aux Européens, en- voya au Musée de Paris un Napoleona qu'il avait découvert dans une partie de la haute Sénégambie de Fouta-Dhiallon, et dont M leona Heudelotii à la plante de Sénégambie, localité qui, en effet, est trés éloignée de Oware et de Benin. En méme temps, la seule différence spécifique que M. de Jussieu ait donnée est : « Napoleona imperialis, flore D'aprés des recherches trés minutieuses, le Dr Lindley conclut que les échantillons sont identiques avec ceux de Beauvois, et je pense qu'il a raison, ear bien que d'aprés les obser- vations de M. Whitfield les fleurs seraient de couleur abricot et pourpre à l'état frais, elles prennent une teinte bleuátre par la des- sication, ce qui explique ce que dit Palissot de Beauvois de leur couleur : « d'un beau bleu avec un reflet violet. » La collection de plantes faites par le mal- heureux Dr Vogel, dans la derniére explora- tion du Niger, contient aussi des échantillons ont été publiées ini le 8e vol. des [cones plantarum de Hooker, tab. 700. de Napoleona Vogelii , Hook. et Planch. En 1848, une plante vivante, rapportée par M. Whitfield et achetée par Sa Gráce le a produit, en mai, esse douairiére a eu Dan de me l’envoyer ресе découverte par Vogel et appartient, par : | | | | > conséquent, au N. Vogelii. Toutefois, je ne puis trouver d’autre difference qu’entre la forme et les dimensions relatives des feuilles" On ne saurait se former une opinion exacte de la couleur des fleurs d'aprés les échantil- lons desséchés. Quant au Napoleona Heude- lotii de M. Adr. de Jussieu, j'en posséde un échantillon recueilli par Heudelot même, et je trouve que les feuilles et la fleur solitaire leur de la corolle, que l’auteur appelle purpu- rea , est la méme, à l'état sec, que dans notre Napoleona imperialis, et la corolle externe est profondément dentée, ainsi que dans notre plante et le Napoleona Vogelit. Il est inutile de parler des opinions émises sur les affinités de notre лазе раг Beauvois, Decandolle , R et Lindley, et par M. Planchon, car ту еп sera fait ample- ment mention dans la publication tres pro- chaine de la Flore de Niger. Hooker. (Bot. Mag., août 1848.) Après la réception du texte et de la plan- che de М. Hooker, je crus de mon devoir de consulter d'autres botanistes de premier rang , afin de compléter les recherches sur cette question spécifique. Je priai en con- séquence M. Decaisne de vouloir bien com- рагег de nouveau la figure du Botanical Magazine avec les échantillons recueillis par Heudelot et conservés dans l'Herbier du Muséum de Paris. Voici la réponse de notre collaborateur : « Je comprends difficilement la réunion proposée par sir W. Hooker entre les plantes recueillies par M. Whitfield et celles d'Heu- delot et de Palissot de Beauvois; sir Will. ooker oublie que nos deux compatriotes ont is ss еш leur plante dans leur paye nat AULA Sp um a été ЖАБ ай inément ‘de la ré- 386-3870 colte et qu’elle ne peut provenir de l’état de dessiccation. Sir W. Hooker ne fait pas men- tion des glandes qui se trouvent sur les һгас- „ «No 748, № communes dans le pays; la pulpe interieure est bonne à manger. » Jusque nouvel examen, et malgré l'auto- rité de sir W. Hooker, je persiste à croire que les plantes du Fouta-Dhiallon et de Sierra Leone sont distinctes; je suis plus reservé pour la N. imperialis de Beauvois et la N. Heudelotii ces deux plantes sont en effet entièrement voisines. Après réception de l'obligeante note de М. Decaisne, j'ai consulté de nouveau le D: Lindley, auquel je l'ai communiquée, et l'avis final de célèbre botaniste as est : de glandes aux bractéoles, il faut nécessai- rement l'élever au rang d'espéce distincte, la plante de M. Whitfield n’en ayant point. J'ajouterai d'une autre part que dans la diagnose de la N. imperialis de Palissot de eauvois, il n'est nullement fait mention e glandes qui se trouveraient á la base des feuilles, tandis que les feuilles de la Napoleona de М. Whitfield , dont je possède de nombreux exemplaires, sont toutes bi- glanduleuses á la base, caractére essentiel que M. Hooker passe sous silence. L. ҮН. Explication des Figures. . 1. Section de la fleur, dont les lobes calycinaux et le rang de laniéres extérieur de la اه‎ sont enlevés. On remarquera que le verticille interieur (série, rang de lanieres) devrait être Considéré plutôt comme une série extérieure de filam ents abortifs. D'après ceci, la corolle aurait deux séries et les dinis en auraient deux aussi. ig. 2. Le pistil. Fig. 5. Le fruit de la Napoleona Vogelii. 386-2874 -€963- CULTUBE. La Napoleona Whitfieldii, la seule espèce | dité. On la multiplie de boutures faites à que nous possedons vivante en Europe, exige la зегге á orchidees : elle réclame beaucoup de chaleur et beaucoup d’humi- i chaud , de préférence en janvier-février. L. VH. MISCELLANÉES. — 99004 —— + 156. Du Climat et des diverses champs de Riz et si d les Сон de Thé , d'Azaléa, -- ne de se sentir si ‘dépaysé et de voir әре eivilisation qui est à la civilisation flamande ou hollan- daise, comme sont deux los similaires et opposés : mémes habitudes, mémes cultu- res. — Tels sont cependant les resultats de ces antiques migrations des peuples, qu’on trouve aujourd'hui , disséminés sur le sol d l'Europe, des coutumes, des mots qui nous ont été apportés de l'autre bout du monde. il cite les noms , furent, n effet, chargés = missions пака Mn du Grand- sont que la moindre partie de ceux qui en- Cultures de la Chine (Suite et Fin). treprirent des voyages lointains , vi beau- coup de ces aventuriers se sont et sont н dans les contrées qu'ils étaient allés vant, mais rapportant à leurs ie des connaissances et des pratiques pran cevoir, des écha e hu жне extraordina ires et inconnues en Europe, resserrée á Poccident, depuis la chute de l'empire romain. p. (1) Les ouvrages les plus anciens, ceux qui r montent, en Chine, à l'invention de l'écriture, s bre de plantes potageres qui semblent er un faible commencement de culture. DRYMONIA CRISTATA Wig SEPT. 1848. DRYMOMIA CRISTATA. DRYMONIE A CALYCES EN CRETE, Етум. Ipuuovia (as, 5), habitante des bois, épithète (dpupes, 00, 2, forêt de chênes) de Diane. Gesneriaceæ $ Episciee. — Didynamia - Angiospermia. CHARACT. GENER. — Calyx liber obliquus 5-рһу ав, sepalis imbricatis, 2 interioribus. Co- rolla obliqua campanulato-subringens basi pos- tice gibba, fauce patula, labio superiore bilobo, inferiore trilobo. Stamina idynama, anthe- ris inter se liberis. Rudimentum quinti nullum. ma bilobum. Annulus hypogynus et glandula . Capsula baccans ovata coriacea unilocu- aris bivalvis, placentis 2 parietalibus bilamella- lis. Semina numerosa ed de reviusculis petiolo flavidis Drymonia Manr. Nov. Gen. Ш. 57. Liso. Bot. Reg. t. 4 (1838). Езрысн. Gen. РІ, 4160, DC, Prodr. VII. 543. Meisx. Gen. Pl. 304 (214). Lino. Veget. Kingd. — Beslerie spec. auct. et Jaco. Hort. Schenb. 111. 21. t. 291. CHARACT. SPEC. — D. tota brevissime hir- t ncavis margine с breviore, corolla basi valde obliqua late planeque rotundato-gibbosa pube- nat. viv. et sicc Mig.? in Linn. 26 (1844). (1847). rymonia cristata ---- sarmentosula Nos. Msc. La découverte de cette espéce est due, selon М. Miquel, & М: H. С. Focke, & qui la botanique est redevable de bon nombre de plantes inédites, recueillies par lui dans la Guiane hollandaise, ой il la trouva crois- sant sur le tronc des vieux arbres; mais il parait ne l'avoir importée qu'à l'état sec. Le jardin Van Houtte en a recu, en 1845, des graines recueillies par un de ses collec- leurs, М. Hermann Kegel, aux environs de la plantation dite Geyersvlyt; elle forme le № 827 de l'Herbier qu'il a récolté dans la méme contrée En décembre dernier, cette gesnériacée montra, pour la première fois, ses fleurs dans une serre à Orchidées de l'établisse- ment précité; mais la saison avancée dans laquelle elles parurent n'en permit pas l'épanouissement ; les boutons tombérent, et nous ne pümes dés-lors la décrire d'une ma- nière satisfaisante. Toutefois, nous la regar- comme trés voisine de la D. cristata, à laquelle nous hésitámes à la réunir en TOM. Iy, raison de certains caractères spécifiques assez tranchés que ne citait pas la descrip- tion de M. Miquel (1. с.), qui probablement пе décrivit que d’apres le sec. Nous pen- chions à la regarder comme nouvelle et la décrivimes sous le nom de D.sarmentosula, pour les Miscellanées de la Flore (cette note est restée manuscrite). En ce moment (octobre 1848), la florai- son de cette intéressante Gesnériacée est normale, et les individus que nous en avons sous les yeux nous donnent occasion de compléter notre premier travail. Malgré les caractéres passés sous silence par notre col- laborateur, et les quelques differences spéci- fiques qu’offre nos deux descriptions, nous regardons, non sans quelque doute, les deux plantes comme identiques, еі nous adoptons en conséquence le nom spécifique imposé à sa plante par le savant botaniste hollandais. Grimpant le long des murs ou sur les trones des arbres destinés à recevoir des 22 388) Orchidees et des Broméliacées, la D. cris- tata fera un effet pittoresque dans une serre chaude un peu humide (serre à Or- chidées par exemple), par ses longs rameaux sarmenteux, son ample feuillage d'un vert gai, ses grandes fleurs frangées, d'un blanc pále , ou plutót sulfurin, avec une ligne de petits points pourpres au centre de chaque lobe. Nous en donnerons une courte des- eription : Tiges allongées, sarmenteuses, radicantes, sub- uvet court et pendant la geätres. Pétioles subeylindriques, canaliculés en essus 5, munis de chaque côté d'une petite glande rougeätre, et formant un court an- neau autour des tiges, d'un vert trés pale. Feuilles ovales-lancéolées, aigués, scabres en dessus, pres- que glabres en dessous, bordées d’assez grandes dents irrégulières; nervures subparallèles. Pé- doncules plus courts que les pétioles. Calyce très ortement oblique, formé de 5 grands segments fendus jusque près des pédoncules, oblongs, con- caves, dentés, à bords réfléchis, et saillants jus- qu’a Pextréme base, le médian supérieur de moitié plus petit que les autres; tous un peu £g i a = 92 a Ф [^2] © B T = B > = = un © = 5 Б о = = Е 8 $ plus petite que l’inferieure ; tous les lobes arron- u tube), connés et et ouverts ventralement ; anthères oblongues, loges un peu divariquées à la base; style plus long que les étamines, inclus, à stigmate bila- mellé. Ovaire tomenteux (ainsi que le style), comprimé-conique. Anneau hypogyne très petit. Glande large, subdeltoide, bifide ап sommet. Cu. L CULTURE. On gouvernera cette plante absolument | Pinelianus, Columnea pilosa, ete. (Voyez de la même façon que je Pai recommandé, en traitant de la culture des Alloplectus ci-dessus.) : L. VIE MISCELLANÉES. 1 157. Conservation des Pommes de terre. On lit dans le Bulletin des séances de la Société nationale et centrale d'agriculture , 2 › tome IV, n°2, la note suivante : « Procede pour la conservation de la Pomme е terre; par М. Bruxo-Fouque. » Rien n'est plus simple et plus écono- mique. » Ma découverte est si facile à opérer; néanmoins toutes les conjectures ne fon rien à cela, et quiconque voudra se соп- vaincre de ce que j'avance, essayera le pro- cédé ci-dessous. » On met de la chaux dans une cuve ou dans une fosse creusée en terre, et on l'éteint par le procédé employé par les ma- cons; aussitét que la chaux est éteinte, v jette dans la cuve, ou fosse, les Pommes de terre qu'on veut conserver (on a soin que la chaux entoure complètement la surface des tubercules) : ) eures; се laps de temps есоше, ON retire de la cuve, on les lave, et ensuite 00 les fait secher au soleil. E » En employant ce moyen excessivemen facile et simple, on peut conserver la шай те de terre pendant plusieurs années, төл qu’elle perde de son goüt, et elle пе 56 mera jamais. » on les laisse pendant douze IONOPSIDIUM ACAULE Reich. БЕРТ. 1845. IONOPSIDIUN ACAULE, IONOPSIDE ACAULE. Етум. tov, tov (ға), violette; вия (ews, %) аррагепее. Brassicaceae (Cruciferæ) $ Notorhizeæ-Lepididæ, — Tetradynamia- Siliculosa. Ar 4 , Stylo plurima, step liberis. Embryonis exalbumi- nosi cotyledone es plane incumbentes ~~ unica de qua vel peel disseritur. Jonopsidium Киси. leonogr. УИ. 26. t. 649. Pl. 14 (13). быша. Gen. PI. 4928. 1 Veg. Kingd. 854. — Cochlearie ont DC. Prodr. 1. 174, Ionopsis Cochlear. sect. ejusd. Syst П, 371. CHARACT. SPEC. — V. De ea unica supra et infra agitur. Ionopsidium acaule Reca. 1. c. Linz. Bot. Reg. t. 51. 1846. Cochleuria acaulis Desroxt. Fl. Atl. П. 69. s AE l. e. Іахрі. Journ. of Hort. Soc. I. té pusilla Bror. Phytogr. lusit. 100. n° 45. t. 21. fig. 2 et 5. Jaco. f. Ecl. t. 152. Cette jolie miniature habite le midi de l'Europe, où on la rencontre notamment dens les roches caleaires de la chaine de PEstramadure , sur les collines basaltiques des environs de Lisbonne, et dans le nord de l'Afrique, ой Га trouvée M. Desfontaines. Elle est annuelle (et non vivace, comme Pont écrit par erreur plusieurs botanistes) el n'a été que récemment introduite dans 205 jardins, ой elle mérite d'attirer Patten- tion des amateurs par sa trés petite stature, son gentil feuillage en coeur, d'un ve 'émeraude, et ses innombrables fleurs d’un violet tendre. Elle forme des touffes étalées, de 4 à 6 Pouces de hauteur (dans les terrains forts) trés glabres et composées de tiges couchées, ramifiées et radicantes, portant des feuilles radicales, alé ane ou cordiformes, très RR pétiolées, entieres, plus rarement subtrilobées, ayant, quand on les Pédoncules scapiformes , axillaires, filifor- (1) Glandule (9) hypogynæ basi staminum site (Stamina mes, uniflores, plans-canalieules en dessus, et aussi longs ou plus longs que les pé- tioles. Les fleurs, assez éphéméres, couron- nent les touffes, comme nous Pavons dit, en nombre infini et d'un gracieux effet. Sépales oblongs, obtus, fortement concaves, (naviculaires) verdátres. Pétales s oblo ee ron ndis, etales, onguiculés Ét dynames (voyez la formule (1)), á filaments arqués en dedans , égaux au sommet, épais- sis vers la base, légérement violacés; anthé- res subarrondies, introrses, maculées de violet dorsalement. Ovaire comprimé-ar- rondi; style court , robuste ; stigmate capi- té-plan , papilleux. Silieule (ad fig.! non vidi) erénulée aux bords, Graines chagri- nes, échancrées au sommet, ressemblant assez á celle des Mamillaires (ad pl. viv.). Une culture spéciale permet de Pobtenir aussi naine que la représente notre planche. Voici à ce sujet ce que dit M. Lindley : « Si on en a semé les graines dans du sable ou de la terre de bruyère, elle y forme de belles touffes, mais d’un volume beau- 2 0 0 01-0 ). 2 CH. E. 389» coup plus humble (dont une est représentée dans la planche ci-contre) et dont les fleurs apparaissent en si grand nombre qu’elles couvrent presque entiérement le feuillage d'émeraude qu'elles surmontent. Aussi long- temps que la température reste froide ou fraiche, on peut jouir de Paspect agréable de ces gazons, qui ne perdent leur verdure que sous l'influence de la chaleur ou du hale de Pair. Avec une cuiller, on peut enlever > du sol une touffe de cette plante, la mettre dans une soucoupe et en orner un apparte- ment, oü elle conservera longtemps sa eauté, si on а soin de l'arroser. Pendant l'été méme, elle conserve encore une partie de ses agréments, si l'on a la précaution de la planter à l'ombre des buissons, dans les endroits, par exemple, que préfére le Mi- mulus moschatus. » = Сн. L. CULTURE Je ne puis mieux faire, & ce sujet, que de m’en référer á ce qu’en dit ci-dessus le D" Lindley. J’ajouterai seulement, qu'on doit en semer les graines en avril, et qu'on peut en faire de jolies bordures dans les endroits ombragés ; enfin, qu'en ne les se- mant qu'en septembre, et en petits pots, on peut jouir de l'aimable verdure et des gen- tilles fleurs de cette petite plante pendant une partie de l'hiver. L. VH. MISCELLANÉES. Т 158. De l'éducation des Coniféres par semis. « Les pins- et les sapins se multiplient rs graines, qu'ils produisent trés ment de l'hiver, les placer dans un lieu вес et frais, jusqu'à la fin de mars, époque à laquelle on en extraira les semences: opéra- n ont été séchés au four, dont la chaleur ar- tificielle en altère aisément les graines. Ceux de quelques езрёсез sont si durs, ceux de Yoocarpa, par exemple, qu'il faudrait les laisser sur le four commençan er en- suite de force un bâton rond de bois dur ^ qui le fera fendre. Alors, à l'aide d'un ciseau, on détache chaque écaille , en commençant par celles base, et de cette maniére utres, on le ment pa chaleur artificielle, et tout particulié £2 r une ement х europea, au Pin d'Écosse, ete., ils germination; surtout si le temps, rwr ou elles sortent de terre, est humide (La suite à la page 590».) ECHITES PELTATA Vello- БЕРТ. 1848. ECHITES PELTATA, ÉCHITE й feuilles peltées. Етүм. V. ci-dessus (1). Apocynaceæ $. — Pentandria - Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — Е. caule tomento brevi ferrugineo tecto, foliis lato-ovatis cuspidatis basi rotundatis peltatis, junioribus ferrugineo-hirsutis longe petiolatis, pedunculis axillaribus 6-8-floris is ferrugineo tomentosis, bracteis oblongo-lanceolatis obtusis, lobis calycinis lato- lanceolatis obtusiusculis pedicello duplo triplove revioribus, corolle glabre lobis obovato-oblon- gis. Arpu. DC. 1. infra c Echites peltata Veioz. Fl. flum. Ш. t. 52. ір. DC. Prodr. ҮШІ. 465. — Mixan Del. Fl. et Faun. bras. fasc. 3. SraneLm. in Flora 1841. I. Beibl. 42. Cette espéce a été portée à la connais- sance des botanistes par la publication qu'en a faite Mikan (1. c.), qui l'avait découverte pendant son séjour à Rio de Janeiro (1817). Le pére Vellozo la connaissait sans doute avant се voyageur, mais on sait que le texte qui devait accompagner sa Flora flu- minensis n’a pas vu le jour. Tlla 4 t dans les haies. aux environs de la capitale du Bresil, et parait atteindre une longueur considerable. Toute la tige, dit M. Alph. Decandolle (1. e.), est couverte d'un duvet ferrugineux ; les feuil- les en sont largement ovées-cuspidées, ar- rondies à la base, peltées; les plus jeunes velues-ferrugineuses; les pédoncules sont axillaires, 6-8-flores, et ont la même vesti- ture que les tiges; les bractées oblongues- lancéolées, obtuses; les lobes calycinaux largement lancéolés, un peu obtus, 2 ou 3 fois plus courts que le pédicelle; la corolle glabre, à lobes obovés-oblongs. Les feuilles, dans l’âge adulte, n’ont pas moins de 5-6 pouces de longueur sur 54 à 4 i de largeur; elles sont trés glabres en dessus et finement pubérules en dessous. Les squames calycinales d'une demi-ligne de long sont 8-10-dentées. Le tube de la co- rolle est blanc , contracté au dessous de sa partie médiane et dilaté ensuite. Le nectaire est formé de 5 glandes distinctes, dépassant Povaire. Les follicules (fruits) sont dressés , nn peu épais, longs de 6 pouces. (Ex auct. cit. sp. n. viv. n. sice. v.) Сн. L. CULTURE. V'Echites peltata réclame la chaleur d'une serre & Orchidées, que son beau feuillage velouté orne perpétuellement. On peut, & volonté , Гу planter en pleine terre ou le nir dans un pot proportionné à la force de la plante. On se servira de terre forte melde de sable; des tessons oceuperont le fond du vase, On prodiguera les arrose- ments pendant la végétation; on se con- tentera de seringuer la plante pendant son repos. On la multiplie de boutures, qui sont assez lentes à s'enraciner, ou par voie de couchage pendant l'été sur couche chau- de et sous chássis. J'ai acquis, il y a trois ans, cette plante de M. Henri Galeotti , qui l'avait probable- ment геспе du Brésil. L. VH. (1) Сене citation est faite par erreur, Nous donnerons prochainement l'étymologie et les caractéres du genre, à l'occasion г d'une Seconde езрёсе que nous nous proposons de figurer. 390b -%959- MISCELLANÉES. + 158 (Suite). De l'éducation des Coniferes par semis. pluvieux. Si le loam est un peu gras et tenace, on y mélera un peu de sable; mais on évitera de le faire autant que possible , rce que plus le sol contient de sable, plus les jeunes plantes sont faibles. Si les grai- nes sont d’une qualité douteuse, semez-les en terrines remplies de loam très sec et que vous placerez à quelque exposition égale- ment sèche et à l'abri de l'humidité. Là elles resteront saines; tandis que si elles n'étaient pas en terre sèche, elles périraient infailliblement. » ue le printemps avance, placez vant u sol; et aprés l'avoir endurci graduelle- ment, ne lui donnez d’abord que peu d’ar- ts. d , L'emploi - » Lorsque le jeune plant est bien sorti , qu'il s’est un peu endurci, on peut en sé- parer les pieds et les planter dans de petits pots, qu'on remplit de loam et de terre de bruyére mélangé. Si le loam était tenace es à une autre époque. Aussitót qu'elles sont empotées, on les place pendant quelques jours sous un chassis , jusqu'à ce qu'elles se soient remises des effets de l'em- potement ; ensuite on leur donne beaucoup d'air et toujours peu d'eau dans les commen- cements. » Sur ces entrefaites, elles n'exigent plus que peu de soins; mais elles devront pro- bablement étre rempotées dans l'automne qui suivra (surtout les plus forts individus), | | dans des vases plus grands; car il serait pernieieux à leur développement futur de laisser leur pivot radical se contourner au fond de l’ancien pot. » Les espéces rares ou délicates ne de- vront pas étre mises en place avant la 3° année; mais les plus communes peuvent l'être dés la 1". » Toutes les espéces dont les graines sont revétues ФесаШев dures, méme celle du Deodora et du Cédre du Liban, peuvent étre avantageusement semées à i en plate-bande, de la maniére suivante : » Choisissez une bonne terre franche, 0 un coup de ráteau fin (dig and break rather finely). Tracez des plates-bandes d'en- viron 4 pieds de large, en laissant entre chacune un sentier d’un pied. Par une belle et sèche journée , semez à la volée et dru; selon la grosseur des graines, ne les cou- vrez que de 4/4 à 1/2 pouce de terre. Affermissez et unissez ensuite la surface du sol, en le frappant légèrement du dos de la béche (ce qu'on ne fait que lorsque la terre est sèche et légère). Votre semis ne deman- dera ensuite pas d'autres soins, que d'être sarclé et préservé des attaques des oiseaux, des souris et limaces, animaux fort our le jeune plant dès qu'il se qu'à ce que les jeu leurs enveloppes М paraitra au dehors. ; » Les graines de la plupart des pins ge! ment six semaines environ après leur semis en plein air, et le plus grand nombre des jeunes plantes sont bonnes á mettre en place еп pépinière Гаппбе d’ensuite ; après quo! on peut les traiter comme les autres arbres des forets. » (Кер. ext. du Fl. cab.) STIFFTIA CHRYSANTHA Wake SEPT. 1848. Етүм. CHARACT. GENER Capitulum homoga- mum diseoideum multi- et t equaliflorum. Involu- crum arcte imbricatum, squami bus. Ree lum nudum alveolat Corolla 8 аһ egularis 5-fida 1 nervia, lobis extus circinato-revolutis. Fi a levia; antheris exsertis longe caudatis. зе er cus glaber bifidus, ramis brevibu d acu- is. Achenin um glabrum elongatum brevissime m. Pappus m ens equi paleaceus longus inequalis, y e ae Arbores s!) Past glabræ ramis teretibus; foliis alternis. etl Nor pedunculis 5 squamigeris. DC. Prodr. VII. 26. Stifftia Mix. (cum 2 ff! nec uno) Del. bras. I. Flora (1821) 113, Cassini, Diet, Se. nat. XLVII. 511. LI. 9. Lessing Linn. 1830) 263. Synops. 103. Dox, Trans. linn. Soc. XVI. 291. Cet arbrisseau est depuis un certain temps déjà introduit dans nos serres, ой son beau feuillage lisse et comme vernissé le fesait suffisamment remarquer, pour étre regardé comme plante d'ornement. Sans doute, par suite d’une culture mal appro- priée, il n'y fleurissait pas, lorsqu'enfin, il développa ses amples capitules, d’un beau jaune d'or, dans Pune des serres du Mu- séum national d'histoire naturelle de Paris, en mars 1847, Selon Mikan , qui le premier le découvrit (1817) et l'observa dans son pays natal, le Brésil, près de Rio de Janeiro, il s'élève à douze pieds environ de hauteur, et se ra- mifie dés sa base, Les capitules floraux sont solitaires, terminaux et composés de qua- rante fleurs environ, de couleur orangée, dernier genre est adopté de préférence par MM. ENDLICHER т РІ. 2916.) Се sa urions établir en ce moment lequel des deux genres doit avoir la priorit STIFFTIA CHRYSANTHA. STIFFTIE à fleurs jaune d'or. Dédicace au Baron de Stirrt.... Asteraceæ $ Labiatiflore SS Mutisieæ-Barnadesieæ. — Syngenesia — Polygamia-æqualis. 391. 3. f. 91. 92, 94, ПІ. Мих. Gen. РІ. 230 (142). — Au- gusta (1) ünch. Phil. VII. pique t m (non Pou, п. hilaria n DC. Diss, et le, 1815. — бо æ spec. Кимти. petens sp. Serene. (nullo d sec. Cass. [1. c.] genus hoe plane distinctum !) CHARACT. SPEC. — S. foliis lanceolatis acu- minatis, capitulis solitariis, floribus indefini tis...! DC. 1. c. (speci e han Же ait erer pay planta flo flor . nunc adst. ampliare dedhlliatas перо: p pain ne MIKAN, 1. с. cum. ie. DC. 1. с. Gassini, 1 Augus ta gra че. LEAND Plazia brasiliensis SPRENG. 4 “Enta. П. 157. etin l. c Mocinia mutisioides DC. Diss. et ic. ined. entourées de longues aigrettes d’une teinte plus foncée : capitules dont l'effet, à une certaine distance surtout, est véritablement ornemental. Esca, Branches dressées, rapprochées, fas des, cylindriques. Feuilles alternes, étalées , o es-lancéolées ou elliptiques , subacuminées , ds entiéres, rl luisantes, faiblement coriaces, ondulées aux bords. Pétioles courts, légèrement pane > en dessus. Nervation S immergée, pauci-ramifiée, proéminente en des sous. Les capitules, longs de plus de deux pouces, sont с composés de fleurs өү dors atenta et es corolles ent des akaines allongés, également glabres; ad sont entourées d'une aigrette multisériée, à soies barbelées Cn. L. et Linprey (Veget. Kingd.). Nous ne 391» -%299- CULTURE. Pour obtenir le Stifftia chrysantha en fleurs, il faut le tenir un peu étroitement , mais le rempoter assez fréquemment, le pincer pour l'obliger à se ramifier et à se former en boule. On Гаггозега et on le se- ringuera assez abondamment pendant la belle saison , lors de laquelle il pourra res- ter dehors, dans les années chaudes, mais bien abrité du nord-ouest. En hiver, bonne place bien éclairée dans la serre chaude. Sa multiplication, qui ne peut guére avoir lieu chez nous que par le bouturage , puis- qu'il y a encore peu fleuri et n'a pas donné de graines , demande quelque attention en raison de la dureté du bois. On coupera donc dans ce but de jeunes rameaux demi- aoütés (en juin et juillet), et on les plantera isolément dans de petits godets remplis de sable blanc, qu'on placera sur une bonne couche chaude et sous cloche. Là, on les examinera souvent pour en éloigner la pourriture, et il vaudra mieux les rempoter successivement en terre fraiche, en sable frais, que de les arroser. L. VH. MISCELLANÉES. + 159. Des Oiseaux dans les Jardins. On ne saurait nier les dommages que causent aux jeunes bourgeons et aux fruits e nos jardins ces petits et effrontés dépré- dateurs ailés, connus m. noms divers de Кл, "de Mesanges, de Merles, de Rouges-gorges, etc., e "mais en réalité qu’est-ce que ce do ommage, comparé á Pani- mation, à la gaité que causent dans les bos- quets ces petits oiseaux au plumage zn, . aux allures si vives, aux chants si dou Tous d’ailleurs ne sont pas d’audacieux n coreurs de fruits ; ainsi le Roitelet, le Rossi- gnol, еіс., qui ne vivent que d'insectes, et par cela même rendent d'immenses servi- ces à Phorticulture en pourchassant, par exemple, les chenilles bien autrement nui- E ibles. Et Lug qui n'a pas écouté avec délices , r les belles nuits étoilées du £5 EE! $ 8 oS A £5 E е" В 5 С] 5 B Е, ©. "о 5 e mém voleur effronté qui a nom Pierrot vey hath franc)? uand, dans un grand jardin, on laisse voltiger еп liberté tous ces hôtes ailés, cent fois plus utiles et plus agréables qu'on ne pense, sans leur tirer des coups de fusils, sans méme les effaroucher, ils s’apprivoisent comparativement, se laissent volontiers ap- peuven iE acquérir ces oiseaux, gráce tranquillité parfaite dont on les laisse бр; nous rapporterons ісі une simple aneedote s d’un journal anglais ue nous extrayons d’hortieulture : Un amateur, qui n’avait jamais a r les permettre à son jardinier de tirer 8 oiseaux qui fréquentaient son jardin et qui, selon ce dernier, mettaient tous ses fruits riori son nid au somm f i dividu d’Erica Cavendishit. ande le Т ais quelques jours après il зарег que mes avait recommencé и belle. П changea alors la plante de ра ч mais еп үзіп; et fut enfin obligé, pour й éloigner l'obstiné volatile, de Ja couv d'une gaze métallique. dt | | | ok Ho ALLOPLECTUS REPENS БЕРТ. 1848. ALLOPLECTUS REPENS. ALLOPLECTE @ figes rampantes. Етүм. Voyez ci-dessus, te IT, pl. ІХ, 7° liv. Juillet 1846. Gesneriacee $ Episciee. — Didynamia - Angiospermia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPECIEI — А. hie illic pubescens suffruticosus дз Se и late ovatis grosse сге- nato-serratis subcarnosis brevi petiolatis, pedun- eulis axillaribus solitariis unifloris petiolum longe PER repens Hook. Bot. as t. 4250. Cette petite plante a été découverte sur la fameuse montagne de Ste Marthe, ou Sierra Nevada (1), au Mexique, par le col- lecteur du Jardin royal de Kew, M. Purdie, qui la recueillit, pendant son ascension dans les bois humides qui en entourent les flanes. Elle vegete sur les trones ou à la base des arbres, dans les mousses et les écorces en état de detritus et dans lesquelles elle enfonce ses raeines caulinaires, & la maniére des Drymonia serrulata Мавт. (D. bicolor LixpL.) et punctata, ses alliées, et de diverses autres plantes. Elle fleurit, en février, dans le jardin précité. M. Hoo- ker, qui nous fait connaitre le premier cette petite espèce, en donne, dans le Botanical Magazine, la description suivante : « Petite plante frutescente, à tiges et à rameaux décombants , émétiali des ra- cines d'entre les paires de feuilles, de ma- nière à former une tige rampante. Feuilles assez petites, ovées, charnues, grossiére- an Іші donne 40 lieues de circonférence а us et deux de hauteur; = est couverte en t temps de neige au somm ment dentées , poilues ou glabres. Pétioles beaucoup plus courts que les feuilles. Pé- doncules plus courts qwicelles, mais plus longs que les pétioles , axillaires, uniflores, quadrangulaires au sommet, d'un pourpre foncé. Calyce trés ample, Бе: étalé et s'écartant, en apparence, du tube de la co- rolle, formé de cing segments larges, ovés, aigus, presque foliacés , d'un vert pâle, ma- culé de pourpre. Tube d'icelle courbe, in- fundibuliforme, dilaté & la base; limbe de quatre segments étalés , dont le supérieur est élargi et bifide, les autres ovés et en- tiers. Etamines quatre, didynames (au milieu d’elles est une squame, rudiment d'une cinquième) insérées près de la base du tube de la corolle, et dont chaque paire est conjointe inférieurement par la dilata- tion des filaments. Ovaire glabre, avec une large glande charnue à l'un de ses côtés. Style tomenteux, courbe á la base (1). Stig- mate obscurément trilobe. » Cu. L. (1) Пу a dans le texte upwards (supérieure- ment); c'est sans doute une erreur (voyez la fig. 1). Explication des Figures. Fig. 4. Le style; l'ovaire et sa glande hypogyne. Fig. 2. Etamines (fig. gross.). ТОМ. IV. -€863- CULTURE. Pour permettre а ces sortes de plantes de рговрегег et de produire, dans nos ser- res, tout l'effet ornemental dont elles sont susceptibles , il est bon de les planter en pleine terre (dans la serre chaude), ou & la surface des grands vases, ou, mieux encore, parmi des touffes d'Orchidées, de maniere qu'elles puissent enfoncer leurs racines ad- ventives et ramper tout à leur aise. Pen- dant toute la belle saison, à l'entour de leurs tiges, on entretiendra une légère humidité au moyen de bassinages fréquents; en hiver, sans discontinuer absolument la mouillure, on les laissera comparativement sèches, Elles se multiplient avec une extrême faci- lité de boutures, faites avec des portions de tiges et même de feuilles, ou encore par le semis de leurs graines. L. ҮН, MISCELLANÉES. a A + 140. Des Grenouilles en horticulture. Le nom seul de Grenouille inspire le dé- goüt, la répulsion, etá quelques personnes _ méme l'horreur. Et cependant ces reptiles, par leur genre de vie, peuvent rendre de grands services à l'horticulture. La nature papillons et delibellules! Oui, méme de pa- pillons et delibellules, qu'elles saisissent avec une adresse extraordinaire , aussitöt que les souvent d’une qu'une proie se présente à leur portée; si c est une mouche, elles lancent sur elle leur langue visqueuse à laquelle l'insecte se eolle et dont les bifurcations l'enserrent ; si c'est un mollusque, un ver, les dents de la máchoire supérieure font leur office et l'em- péchent de s'échapper. ; ions ici, en traitant de l'his- l'emploi utile que l'on peut faire de ces animaux dans les jardins, les pares et les champs eux-mémes, dont elles animent d'ailleurs les scénes par leurs sauts brus- ques et instantanés. n n'en rencontre guére en Europe, dans le nord surtout, que deux especes, les Rana esculenta (grenouille verte ou comes tible) et temporaria (g. rousse). Personne n'ignore que ces grenouilles sont assez re- cherchées sur les tables de certains gour- mets. En général, on n'en mange guére que les cuisses postérieures , qu'on accommx e à la facon des poissons ou qu'on fait frire, et qu'on met méme à la broche! і bsurdes de- loy& comme émollient dans les inflammations, l'ophthalmie апе, = (La suite à la page 395-59.) «лылы қ i ed Ш à IMPERIALIS Lindl. HOYA а уйе ones зге) Ж даш г ысый шта ала рай ызың жы БЕРТ. 1848. 595-594. HOYA IMPERIALIS, HOYA IMPERIAL. Етүм. Y. ci-dessus t. IV, No 510 (Janv. 1848). Asclepiadaceæ Stapelieæ -Ceropegiee. — Pentandria- Digynia. CHARACT. GENER. — У. ibid. ularis stellatim patulis ciliatis intus levibus, auce tomentosa, corona stamineæ (androzone) foliolis compressis bilobis, lobo interiore acuto subdentato, postico ovato obtuso. Hoya imperialis Liz. Bot. Reg. fol.68 (verso). Ноок. Bot. Mag. 1. 4597. Hoya sussuela Roxs. Fl. ind. Il. p. 51 (?). « Cet Hoya est la plus noble plante grimpante que j'aie jamais vue, » s'écrie M. Lindley, en téte de la notice qu'il a pu- bliée sur cette plante (en 1846), dans le Botanical Register, journal dont on regrette bien vivement la discontinuation. Certes, il y a là quelque exageration: car parmi les _ Echites, les Dipladénies, les Passiflores, les Bignones, les Clématites, ete., ete., bien des espéces peuvent sans désavantage, non seu- lement soutenir la comparaison avec celle-ci, mais l'emporter, peut-être, et pour l'ampleur de leurs fleurs et surtout pour les charmes du coloris d'icelles ; mais, hätons-nous de le dire, ce n'en est pas moins une trés belle et très heureuse acquisition pour nos serres chaudes, où elle occupera dignement une des places les plus apparentes. : On en doit la découverte et l'introdue- tion à l'état vivant М. Low, fils de l'horti- eulteur de се nom, qui visita récemment quelques localités de l'ile de Bornéo et en- Yoya de là en Europe une foule de richesses et de nouveautés horticoles et botaniques. Quand le Dr Lindley s'exclamait, au sujet de cette plante, ainsi que nous l'avons rap- Porté, il wen jugeait cependant que sur le sec el Фаргёз des fleurs conservées dans l'alcool. Qu'eüt-il done dit sil l'eüt vue en Pleine floraison, telle qu'elle a été exposée à la féte horticulturale donnée en juin dernier dans Regent's Park, à Londres, oü elle remporta le grand prix réservé aux nou- velles plantes, selon ee que nous apprend M. Hooker, qui dit aussi de son eóté « qu'en vérité c'est l'objet le plus frappant qu'il ait jamais vu. » Le premier individu qu'en apercut M. Low, avait pris naissance dans un trone d'arbre en décomposition, et de là s'élancait élégamment еп are sur une ri- viére, au-dessus de laquelle pendaient ses nombreuses ombelles florales. Un superbe et ample feuillage, des fleurs ombellées (9-14) de 8 centim. de diamétre, d'un brun violacé, contrastant avec le Мапс d'ivoire de l'androzone au centre, portées par un long pédoneule pendant, d'une lon- gue durée, et émettant le soir et la nuit une odeur suave, telles sont en gros les qualités qui signalent cette magnifique As- clépiadée au choix des amateurs. Nous en donnerons, d'aprés MM. Hooker et Lindley, la courte description suivante : Arbrisseau volubile, d'une végétation vigou- reuse, à tiges eylindriques, allongées, tomenteuses (ainsi que les pédoncules, les pédicelles, les pétio- les et les nervures médianes des feuilles); celles-ci | *olées ou étroit t oblongues, acu- nhovees ODU СОУ нна. 5 minulées-récurves, épaisses, coriaces, légèrement convexes en dessus, obscurément veinées. Pédon- cules extra-axillaires, beaucoup plus longs que 393-394) les feuilles (celles-ci de 15 а 95 cent. et plus de long, sur 5-6 de large), flexueux, pendants et sou- tenant une ombelle composée de 9 á 14 fleurs (de 3 pouces de diam.). Sépales 3, ovés, trés obtus, tomenteux. Coroll tacée, t t dehors, lisse en dedans; lobes triangulaires; gorge élevée et tomenteuse ; androzone (1) ample, élevée, -%839- charnue, luisante; folioles bilobées, subcompri- mées ; lobe intérieur dentiforme ; l'extérieur plus grand, ovale, canaliculé dorsalement. | Сн. Г. (1) Voir la figure, un peu grossie, de cet organe complexe sur la planche ci-contre. CULTURE. Un milieu chaud et humide, un sol meu- ble et richement composé d'humus végétal (bois pourri, terreau de fumier et de feuil- les, etc.), sont de toute nécessité pour ob- tenir de ce superbe végétal une végétation franche et une floraison abondante. On le palissera sur un treillis en boule, ou ovale, ou pyramidal, d’un métre A un métre et demi de hauteur environ, ou le long des piliers ou des chevrons de la serre chaude, d’où puissent retomber en liberté ses élé- gantes ombelles de fleurs odorantes. Multi- plication de boutures sur couche chaude et cloche. L. ҮН. MISCELLANÉES. Т 140 (Suite). Des Grenouilles en horticulture. Au reste, ce n'est pas d'aujourd'hui qu'on proclame l'utilité des grenouilles dans nos voir, par un beau soleil, bord d'un étang, ou m larges feuilles des Nénuph r lu eurs ; et puis tout-à-coup, promptes comme Péclair, détendant les muscles puissants de de leurs cuisses postérieures, sauter et saisir au vol Pimprévoyant insecte qui voltigeait non loin de là. _ Il пе faut pas confondre les grenouilles avec les crapauds. En général, ces derniers n’ont que des couleurs sombres et livides; ils fuient ordinairement les bords des eaux, et gitent sous les pierres, dans les trones des arbres creux et à leurs pieds sous la mousse; leurs pattes postérieures sont beaucop plus essus est couvert vers, etc., et si Pon pe | dégoût qu'ils inspirent, ils peuvent rendre aux jardins les mêmes services. On s'ab- stiendra toutefois de les toucher, à cause du fluide caustique qu'ils font suinter des tu- bereules de leur dos et qu'ils lancent par l'anus , quand on veut les saisir. n peut encore joindre aux grenouilles, solument de méme. Сн. L. PHALOCALLIS PLUMBEA Herb. ср.» ишан те асан ы биг ВЫ адалы рата e мала Аа Сақа БЕРТ. 1848. 595. PHALOCALLIS PLUMBEA. PHALOCALLE @ fleurs azurées. Erym. Quads (оо, d), aigrette; д ФАА (ғғ, тд), beauté. Iridaceæ $ Colleto-stemoneæ. — Triandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Perianthium infr PA PM A versis bilobis obtusis « ginatis, loborum cristis externis 2 petaloideis reflexis, internis fere obso- eus. Capsula triquetro-oblonga tenuiter mem- acea, operculo obsoleto (quoad vidi) indehis- cens; semina subplana alato-marginata У. Henserr, Bot. Mag. t. 3710. ( parenth. 2 italic. except.) Phalocallis W. Hers. l. c. Lispi. Veget. Kingd. 161. — Sr&vp. Nom. bot. ed. post. — Cypelle spec. Exvuicu. Gen. Pl. 1228/1; qui generi huie addit (et merito quidem?) Alo- phiam ejusd. auct. Jungit, cum? Miss. Gen. Pi, 294, Addenda sunt probabiliter et Trifurcia et Beatonia ejusd. auet. (1). t2 < = CHARACT. SPECIEI — Unice speciei supra infraque exponuntur. Phalocallis plumbea W. Here. 1. с. Cypella plumbea Linot. Bot. Reg. Misc. 150 (1839). м Tigridia celestis Отто.... On voit beaucoup trop rarement cette lridacée dans les jardins, où elle se montre presque rustique et peut rivaliser de beauté, sans trop de désavantage, avec toute autre plante de cette famille, et pour l'ampleur et pour le coloris varié de ses fleurs. Cette plante est encore un des nombreux exemples que nous avons cités du silence condamnable que gardent les botanistes an- glais et surtout les hortieulteurs de la méme nation, quand ils reçoivent des nouveautés Végétales du continent. Les premiers, mê- пи, affectent le mutisme le plus complet au sujet des écrits et des noms de leurs con- frères du continent, qui non seulement ont décrit, mais méme ont souvent figuré les plantes qu’à leur tour ils décrivent et figu- rent le plus ordinairement sous des noms ifférents. Ainsi ; la plante en question, dont M. Lindley attribue l'introduction, à l'état a A сапы vivant, en Angleterre, vers 1837, à un anglais (Frédérick Dickson), (ce que nous ne prétendons point contester), était toute- fois déjà connue dès longtemps, à Berlin, sous le nom de Tigridia celestis, et M. Van Houtte, étant Directeur du Jardin Botani- que de Bruxelles, avait remarqué, dès 1856, aussi, dans cet établissement, cette même Iridée, dont l'étiquette portait le nom de M. Otto (alors Directeur du Jardin bot. de Berlin): Iridée qu'il muliplia avec empres- sement, à cause de sa beauté, et dont il expédia beaucoup d'individus еп Angle- rre! т Ainsi done les Anglais la tenaient en quantite de M. Van Houtte avant, (ou au moins á peu pres dans le méme temps) qu’elle leur parvint par le canal de M. Dickson. M. Herbert dit expressément (1. e.) que M. Anderson, du jardin botanique de Chel- sea, en avait recu des individus de M. Otto; 1 Pu (1) Phalocallis à СуреНа vix differt nisi seminibus alatis. Cn. L. 395b et méme, que celui qu'il figure (1. с.) pro- vient de cette source. Il ajoute, mais pro- bablement d’après l'assertion de M. Lindley, que des bulbes de cette espèce avaient été élevés en Angleterre de graines envoyés du Mexique (sans date пі noms de personnes !). Quoi qu'il en soit, elle croit naturelle- ment au Mexique, cette patrie inépuisable de richesses végétales de toute espèce , et mérite une place dans les collections. Comme genre, le Phalocollis ne differe du Cypella que par ses graines ailées et non anguleuses. Cette légére dissimilitude n'a aueune importance botanique, et il se- rait plus rationnel de réunir ce dernier genre au premier. Du reste, la famille des Iridacées demande à être complètement et sévérement étudiée, pour mieux déterminer les genres qui devront la composer. Jus- qu'iei on la divise commodément , selon la disposition staminale, en deux divisions, auxquelles nous avons donné les noms d'Eleuthero-stemonec (étamines libres) et de Colleto-stemoneæ (étam. soudées). En exami- nant le curieux pistil du Cypella et du Phalocallis (voyez plus loin la description), on s'étonne de lire, dans la description qu'a fait M. Lindley de son Cypella plumbea (1. e.), filamenta sterilia subulata alternan- Па, etc.: ce qui ne peut s'appliquer qu'aux doubles lobes qui surmontent chaque divi- sion (elle-méme bilobulée) du style propre- ment dit. Or, il n'existe pas dans toute cette famille, que nous sachions du moins, une seule plante présentant six étamines , dont trois stériles, et il est impossible d'as- similer les appendices pistillaires à ces der- niers organes. La Phalocallis (ou Cypella) plumbea offre -4959- une large согоПе en coupe, dont les 5 pé- tales extérieurs (sépales!) sont d'un bleu pále, assez analogue au bleu brillant que montre le plomb fraichement coupé (de la le nom spécifique); les trois intérieurs sont d'un beau jaune bordé de bleu plus intense, et barbus au milieu, en dedans; tous sont marbrés de pourpre sur fond jaune á Гоп- glet. Le style avec ses curieux appendices stigmatiques est d'un violet foncé; les éta- mines grandes et jaunätres. Cette belle fleur termine un long scape, et dure, comme dit Malherbe : Ce que durent les Roses, L’espace d'un matin Descr. Bulbe petit, solide, émettant un scape cylindrique, noueux, foliacé , ram -3 et 4 pieds; feuilles engainantes, dis- tantes, linéaires-ensiformes, plissées-costées, trés aigués, subglauques; les supérieures de plus en plus courtes. Spathe bifoliée. Ovaire linéaire-tri- gone, long de 15 lignes et porté par un pédoncule à peu près aussi long, à faces subcanaliculées, munies d'une cóte un peu relevée. A la base du pédoncule une autre fleur, enroulée de sa spathe et avortant.... Pétales extér. obovés-cunéiformes, trés amples ; les inter. petit, panduriformes, plus longuement onguiculés, arrondis-apiculés au som- met, ciliés barbus au milieu, en dedans, et infé- i . Filaments staminaux trés courls, supérieure, pendant Panthése (seulement), s'ag- glutine avee le stigmate. Style gréle, plus long que les filaments staminaux ; stigmate obconique- trigone, cyathiforme; sex-lobé; les trois lobes inférieurs (stigmates proprements dits) bilobulés, erétés-frangés, réfléchis- horizontaux ; les trots super. bilobulés, dressés, cucullés, auriculifor- mes. Capsule (d’aprés Herbert) oblongue, tri- gone-arrondie, surmontée d’un opercule indéhis- cent (9), avec vestige du style. (ad pl. viv.) Сн. L. CULTURE. Plantée en pot, et mieux sous chässis | l'automne. Elle ne demande qu'un abri À x i 2 ; 1 е, froid , en pleine terre, cette plante fleurira | contre la gelée et se plait en terre mélange pendant une grande partie de l'été et de | On la multiplie de graines. Sa grande taille, СБ а зды ae ЕЛ: A жік ныса сансан алын мем сас жа ымбат. OO DL m mad sl НЫ dd UT —€23- ses nombreuses fleurs, la facilité de sa cul- ture la recommanderont suffisamment aux amateurs. Voici sur l'histoire de cette plante quel- ques détails complémentaires, qui peuvent ne pas paraitre oiseux : Lorque, à mon retour de Brésil, en jan- vier 1856, je pris possession, en qualité de Directeur, du Jardin botanique de Bruxel- les, j'y remarquai une plante, dont le port me rappelait le Molinea chilensis (Jubea spectabilis), mais la capsule qui surmontait le seape central me fit reconnaitre une lridée. Questionnant à son sujet le garcon jardinier, chargé du soin de la serre ой elle se trouvait, et lui demandant de quelle couleur était la fleur de cette plante , il me répondit naivement « qu'elle n'avait point encore fleuri! » 395° Enthousiaste alors comme aujourd’hui des plantes bulbeuses, je surveillai moi- méme la maturation de la capsule dont je semai les graines. Un an après (1837), cent jeunes plantes étaient en fleurs au moment de la visite de M. Joseph Knight, de King's Road, qui en choisit 75, que je lui expédiai aussitôt (automne 1847 !). L'année d’après, visitant à mon tour son établissement hor- ticol , mon Tigridia celestis était devenu un Cypella celestis (avec raison, quant au genre), puis un Cypella plumbea, enfin un Phalocallis plumbea. Je regrette d'ignorer les particularités historiques qui se rattachent à l'introduc- tion de ladite plante en Allemagne, et dont ‘époque a certainement précédé celle de son importation en Angleterre. L. VH. MISCELLANÉES. Т 141. Destruction des Cloportes. ‚ Rien de plus désastreux dans une serre а Orchidées que la présence des cloportes. haleu , ncessamment stimulés par la chaleur et dévorent tous les jeunes boutons à fleurs, ous les jeunes rejetons, laissant intactes el leurs mœurs indique le moyen de les de- truire, mulant autant que possible entre les touffes, ” en les renversant de maniére que la par- le creusée se trouve en dessous. Bientôt les cloportes, connaissant ces fraîches re- traites , viendront s'y blottir de préférence ; et dès-lors le jardinier vigilant, le matin de bonne heure, et le soir, quelques heures après le seringage, viendra soulever avec précaution chaque mo mencer ainsi chaque jou Sans doute, ce moyen n’est pas nouveau: mais d tous ceux qu'il aura attrapés , pour recom- P. mes de terre, aussitót qu'elles commencent à se dessécher. L. VH. 3954 MISCELLANÉES. جص + 142. Destruction des Fourmis. Depuis trois ans, je ne pouvais obtenir de fruits de mes pommiers. Il fleurissaient bien en abondance, les fruits nouaient ; mais ils tombaient presque tous, des qu’ils avaient atteint une certaine grosseur. Je fis un jour un examen très attentif de mes arbres et je nYapercus que tous étaient infestés de four- mis. Je parlai du fait á un ancien et habile praticien, qui me dit que le goudron était ges pes sopa rn l'écorce es, je me contentai de faire au- tour du enint deux anneaux de goudron, lun rez-terre, l'autre un peu au-dessus. Je vis bientót que les fourmis n'y touchaient pas et que l'odeur semblait les incommoder, 4 саг nn unes à peine s'y laissèrent prendre Il ne suffisait pas de les éloigner de mes pommiers, il fallait aller les détruire dans petits insectes, jen fis passer au tamis (hair sieve) une assez grande quantité , et aidé d’un jeune homme qui portait les in- struments nécessaires (la pps. le tamis, un arrosoir plein d' mis à la recherche des fourmilières. Guidé par DIE nombreux petits sentiers que ces insectes в sens à travers les allées е petits trous par lesquels ils entrent et sortent à tout instant. À chacune d'elles, ауес la béche je retournai légérement la terre; je eriblai bien vite par dessus de la chaux, qui jeta le désordre parmi les four- n ráteau j'étalai promptement la cs sur Cones je renversai le contenu de Parrosoir. Je recommencai chaque année le po manége. Maintenant je n’apercois plus seule fourmi et j'obtiens d'abondantes she tes de fruits. ( Extr. lib. du Flor. Cab.) Nous devons faire Manier que la pre- sence, surtout en gran mbre, des four- mis sur les vegetaux, n Pr pas toujours due à la cause que lui assigne l’auteur du pré- cédent мес le besoin d’attaquer les fruits cou déprédateurs, tels kermés, Mg а. diverses еѕрёсеѕ de s, ete., des cadavres desquels elle se destructifs. Сн. L. PRUNIER DRAP D'OR D'ESPEREN. ансар eh Аға AR > oh «йы! уве nn ы алы O ақа шісі A ЯСЫ) ті ыза аж сан оо ллы жан ЗЕРТ. 1848. PRUNIER DRAP 396-597. D'OR (pgspEREN). (PRUNI DOMESTICÆ L. varietas hortensis.) LA , n ie . Етум. *pouvy V. тробуах, chez les Grecs; prunus chez les Latins (Prunier). Amygdalaceæ (1). — Icosandria-Monogynia. Ще өршіді limbi | А laciniis æsti- Yatioue іш inserta е jusdem 1 essile uniloculare; ovuli ex арісе loculi collateraliter pendulis anatrop Stylus terminalis, stigmate subpeltato-reniformi а carnosa, putamine levi y Semen um. Embryonis exalbuminosi ortho- tropi She crasse , radicula supera. Arbores v. frutices in ME $ ae hemisphere borealis obvi ii, in Am t Asi tropica кімде foliis ilte viia stiputatis i integer- rimis v is basi sc ере А ж) ulosis , нан centia e gem ith squam umpente sepe præ: coci varia, fructibus cultura бук яй» en Ехриси. Gen, РІ. 6406, Prunus la antiq. Diosc. Prix, Varr. ete.) Тосах. Inst. + 398. L. Gen. № 620. Scux, t. 132. Geary. DC. Prodr. П. 535. Lenes. Fl. atl. И. 210. Mriss. Gen. PI. 102. 2.) ete. т 1 Divisio Generis : а. Armeniaca (2). b. Prunus. с. Cerasus. pe extus prion, putamine чен acuto , teeterum levi olia juniors convolutiva ; flores solitarii v. gemini laterales præ- coces v. una cum foliis e geminis propriis cresce . Gen. 341. etc. Leper. Іс, ete. — Prunophora Neck. Elm. pr à СНАВАСТ. SPEC. — Prunus dom : Flo- ow ага, foliis eg convo- lutis, ramis muticis. DC. Prunus Tours. l. c. Juss Bot. Reg. t. 1135. etc. cies plurime distin- — L. Sp. er (Speei guendas latent pyi varietas numerosis). Bann: Arbr. et Loisel. y. edit. auctor hujus; Товр. t Porn, Pomol. franc. Кана а і multis figur.). Var. (ut supra Prunier dap d Ф Esperen L. ВЕВСНМАМ$. ` Avant de passer à la description de la belle variété de Prune, qui fait le sujet de cet article, quelques a considérations générales sur le genre Prunus tout entier, пе paraitront pas ici déplacées. Le prunier a été connu des la plus haute antiquité, Les écrits de Dioscoride, de Théo- Phraste, de Varron, de Calumelle, de Galien, d’Athénée ,etc., ne peuvent peii de doute à cet égard. Pline, en parle comme d'un arbre trés répandu, et généralement cultivé de son temps; il en énumère même les prin- eipales variétés connues, entr'autres celle de amas. П parle de ses usages culinaires et thérapeutiques avec plus d’exactitude qu'à son ordinaire; ce qui prouve qu'il connais- sait bien la matiére dont il traitait. Virgile parle des pruniers dans plusieurs endroits de ses Géorgiques, et Ovide, de son côté, dit quelque part : Prunaque non solum nigro liventia succo, Verum etiam generosa novasque imitantia ceras. Le premier distingue nettement notre pru- nellier (P. spinosa L.) : Е et spini pruna ferentes. П recommande ailleurs la greffe du prunier sur cornouiller (ce qui ne devait pas réus- sir!): et prunis lapidosa rubescere corna. etc., eic. (1) La Frons se shaman se sa promesse, de figurer désormais les fruits les meilleurs et les plus nouveaux, donnera 5 so es. Successivement , " conséquent, les caraetéres de chacun de c (2) Amygdalew Juss. ium сет lus eujusd, gene Aa TOM. Iv, DC. et Linpt, Proximum ^n nomen repelleud. Non exstat enim genus Drupa (Drupa fruc- 24 395-397» Les botanistes modernes distinguent, à peu pres, une vingtaine de Pruniers propre- ment dits (1), dont les fruits, en general, sont comestibles, et qui croissent principale- ment en Orient. La plus commune, parce qu'elle est une de celles qui s'avancent le plus dans le Nord, est le P. spinosa, dont on fait d’excellentes haies, et pour Pinextricable en- trelacis de ses branches et pour les épines acérées dont elles sont armées. De plus, au printemps, cette espéce , pour la beauté et le nombre de ses fleurs, rivalise avec l'Anbépi t ЛА 1 Pd KI ont г 2 і a ph passé sur ses fruits , ceux-ci acquièrent une saveur aigrelette assez agréable et sont alors fort recherchés par les enfants. On en pré- pare une boisson sinon désagréable, du moins astringente; en Russie, on en ex- trait de l'alcool ; en France, dans le Dau- phiné, on en colore les vins médiocres. On en préparait aussi autrefois un ex- trait, administré comme tonique et connu sous le nom d’Acacia nostras, ou suc d’aca- cia indigène. L'écorce a été préconisée com- me fébrifuge; traitée par un alcali (potasse) elle donne une couleur rouge; mélée à du sulfate de fer, elle fournit une assez bonne encre; enfin, cette écorce et le bois peu- vent être employés par les tanneurs (2). Ses feuilles donnent par Pinfusion une boisson agréable; analogue, dit Linné, à celle du thé; on les mêle à ce dernier pour le falsi- fier. On en connaît une variété à fleurs doubles. Nous ne saurions faire ainsi l'historique de toutes les espèces; nous nous bornerons donc à quelques généralités. Le P. brigantiaca Vittars, ou Prunier des Alpes, donnent des fruits jaunátres , ronds , de la grosseur de la Reine-Claude. On tire de ses amandes une huile fort esti- m ана Е (1) En еп supprimant les Armeniaca (Abrico- tiers) et les Cerasus (Cerisiers (2) Que de richesses inconnues renferme ainsi notre sol, ей on va chercher au loin les équiva- lents а grands frais! mée des Dauphinois, sous le nom d'Huile de Marmotte; elle est un peu amere, d'un parfum agréable, et contient une assez forte quantité d’acide hydrocyanique ou prussique, un des plus prompts et des plus funestes poisons que Гоп connaisse. Les gens de la campagne, qui la préparent, attribuent au résidu 1а faculté d’engraisser promptement les bestiaux; mais ils doivent se montrer fort circonspects dans son usage, parce que, donné en quelque abondance, il empoisonne le bétail. Dans ce cas, le sulfate de fer est un remede infaillible par за propriété de s’assimiler Pacide. Toutes les еврбеев de Pruniers partici- pent, dans des proportions plus ou moins etendues, des qualités que nous venons d'énumérer dans les deux espèces ci-dessus, C'est-à-dire que leur écorce est en général febrifuge et peut servir aux tanneurs; que les amandes de leurs fruits contiennent de Pacide prussique, et que mangées en cer- taine quantité, elles peuvent déterminer de graves accidents et méme la mort. Le bois du prunier est dur, serré, pesant, bien veiné. Il est fort recherché des ébé- nistes et des tourneurs, qui le font bouillir dans une eau de lessive ou de chaux, pour en conserver et foncer les teintes brunes. De son écorce suinte une gomme, qui peut rem- placer, en cas de besoin,la gomme arabique. Une histoire de ces belles et nombreuses variétés de prunes, qui ornent nos tables au dessert, serait sans doute fort intéres- sante. Malheureusement , elle est à peu pres impossible. Les Botanistes, en général, sont accord pour rapporter toutes ces variétés à un type commun, le P. domestica L., dont la patrie précise n'est pas connue. Cest ce type que connaissait surtout eb cultivaient les Anciens. Théophraste le nommait =p” OU rsouvos ; Dioscoride xoxo py Ata (d'où le nom altéré de la variété cocomilio ou cocomi: lia). Pline et Athé pportent que, de leur temps, il croissait naturellement el en abon- dance dans les montagnes des environs pe Damas, Le premier affirme même qu'il n'a -4839- été introduit еп Italie que posterieurement au temps ou vivait Caton Pancien (200 ans, environ, avant l'ére chrétienne). Ce pru- nier, en effet, n’a jamais été trouvé spon- tané dans nos foréts; il vient de lui-méme pres des habitations, semé lá par les hom- mes ou les animaux. Dans le nombre соп- sidérable des variétés qu'on lui rapporte (plus de cent, bien déterminées; et un plus grand nombre, probablement, disséminées са et lá et ignorées), si Pon considère la difference des formes et la saveur des fruits, on concluera, avec feu Decandolle, qu'il y а parmi elles plusieurs espèces distinctes confondues, et qu’une culture successive а peu-à-peu rendues irréconnaissables. Puis, le P. domestica ne serait-il pas autre chose que notre Р. insititia, amélioré par une longue culture chez les anciens ? le P. pyra- midalis DC. serait-il aussi étranger à toutes ces variétés ? La négative est probable. Chacun sait, en général, que, quel que soit le coloris des prunes, le noyau est plus ou moins arrondi , ou plus ou moins allongé et comprimés aux deux extrémités. Or, tel est précisément le principal caractère differen- tiel des deux espèces que nous venons de nommer, П est à peine besoin de rappeler ici l'ex- cellente saveur et le parfum agréable des Prunes, les nombreux usages culinaires auxquelles on les soumet, surtout sous le nom de pruneaux. On en fait des compotes, des tourtes, etc. On les confit au sucre, оп les met A Peau-de-vie. Traitées en pru- neaux (1) (c'est-à-dire séchées au four ou au soleil), elles constituent un aliment po- Pulaire trés sain , légérement laxatif et trés rafraichissant. On doit, comme nous l'avons dit, se défier de leurs amandes et n'en man- ser que peu, en raison du terrible poison qu'elles renferment. Les prunes contiennent une grande quantité de sucre aussi blane et aussi eristallisable que celui de cannes (sac- MÀ MÀ ды (1) Les meilleurs sont ceux de Tours, d’Agen, de Brignolles (France). 396-397° charum officinale). Ainsi 12 kilog. de pru- nes ont donné au chimiste Bonnberg (y compris les noyaux) 1 kilog. de sucre, 5 КИ. de sirop et deux litres d'eau-de-vie. Com- ment de tels résultats, confirmés par d'autres chimistes, n’ont-ils pas engagé des indus- triels á suivre ces essais? On ауай aussi taché d'en faire du vin, en raison de Гаһоп- dance du jus qu'elles contiennent et de sa prompte fermentation ; mais, à ce qu'il pa- rait, on n'a pas réussi, et on explique cet insuccés par la grande quantité de sue mu- queux qu'il contient et auquel on avait en vain mélé d'autres fruits. D'un mélange de ce genre, les Hongrois obtiennent une boisson spiritueuse, qu'ils nomment raki. En Allemagne, en Suisse, en France, le long du Rhin, on en tire une autre à peu prés semblable, appelée Zwetschenwasser, que l'on recherche surtout lorsqu'elle est vieille. La variété qui nous à amené à exposer les considérations préliminaires qu'on vient de lire, est due aux cultures intelligentes du eelebre pomelogiste belge Esperen (le major). Née d'un semis fait par lui, vers 1830, elle n'a donné ses prémices qu'en 1844, et l'on est redevable de sa conser- vation à M. Louis Berckmans , d'Heyst-op- den-Berg, cultivateur et amateur distingué, aussi obligeant qu'instruit, et qui nous a communiqué une partie des détails qui la concernent. Son fruit est próné comme l'un des meilleurs du genre; sa chair, qui se dé- tache facilement du noyau, rappelle et sur- passe en saveur celle de la Mirabelle double ou drap d'or, dont il rappelle le nom et la forme génerale. H mürit dans la seconde quinzaine d'aoüt; il forme un ovale régu- lier de 10 à 12 cent. de circonférence, sur moitié de hauteur, est d'un beau jaune, veiné-réticulé de vert transparent sous l'épi- derme. Il ressemble assez , selon M. Berck- mans, à la Prune Washington, mais il en différe par la saveur, une forme plus régu- liére, un noyau plus allongé et se detachant entiérement de la chair. L'arbre est vigoureux, d'un beau port, 896-3974 et аппопсе devoir étre tres-fertile. Le jeune bois en est rougeátre; les feuilles ovales- elliptiques, atténuées á la base, aigués au sommet , assez brièvement pétiolées , un peu velues en dessous, crénelées-dentées aux ords. —$563— Се prunier vient seulement d'étre mis cet automne (1848) en vente pour la pre- mière fois, et a d'avance sa place marquée dans tous les jardins. Сн. І. Culture generale et sommaire des Pruniers. Le prunier est robuste et en general west pas difficile sur le choix du terrain, qui toutefois ne doit étre ni humide ni compacte. Il se plait particulièrement dans des terres legeres et sablonneuses, á Гехро- sition du levant ou méme du midi. On le multiplie de scions enracinés (il trace beau- coup), de semis et surtout de greffes. Semis. On n'emploie guère ce mode que pour se procurer des yariétés nouvelles, ou de bons sujets pour recevoir les greffes de meilleures variétés. En effet, l'expérience semble avoir décidé que les noyaux des varié- FR 2 onéreane x o 4 des individusà fruits mauvais ou au moins médiocres ; en outre les sujets qu'ils four- nissent recoivent et nourrissent difficile- Б = Z1 г. 24 ment la oreffe P h © 7 selon Duhamel, оп seme de préférence les les S'- Julien, les Cerisettes, les gros et petit mas. On fait stratifier les noyaux en automne , c'est-à-dire qu'on les dispose par couches alternatives de sable ou de terre légère, soit en pleine terre, au pied d’un mur au Midi, soit dans des boitesqu’on place pendant l'hiver dans une cave ou dans un cellier. Par ce moyen, les valves du noyau se sépa- rent et laissent passer les organes de la ger- mination. On sème ensuite à la fin de fé- vrier ой au commencement de mars. On relève le jeune plant pendant l'hiver sui- vant, ou la seconde année seulement, s’il est trop faible, et Гоп repique à 24 ou 50 pouces de distance, Scions. Quelques praticiens preferent се mode comme plus expéditif. En effet, les individus qui en proviennent poussent tres үйе, mais ils sont généralement moins vi- goureux et s'élévent moins haut que ceux obtenus de semis, vivent moins longtemps et s'épuisent eux-mémes à produire d’au- tres rejetons. Par contre, ils sont quelque- fois bons à greffer dés la premiere année. On les éléve en petits espaliers, en contre- espaliers ou en petites pyramides. Quand on posséde une bonne espece, il faut lui enlever sans cesse, jusque rez-terre, les rejetons qu'elle produit, afin de ne pas la laisser s'épuiser et devenir infertile. Greffes. On greffe ordinairement sur sau- vageon ; quelquefois , pour rendre la variété plus hátive, sur abricotier, amandier ou sur pécher provenant de semis. Le prunier lui- méme est un excellent sujet pour recevoir les greffes de ces divers arbres. On greffe dés février en fente sur les forts sujets; el à œil dormant, depuis la mi-juillet jusqu’en aout. Pour les greffes en écusson, les jets de Fan née sont préférables, et réussissent mieux sur abricotier et prunier même. En temps de sécheresse, il est bon (en été!) de don- ner aux sujets à greffer quelques copieux arrosements, deux ou trois jours avant l'opération, pour en tenir l'écorce humide et libre de Paubier. racines en les enlevant, de ne p froisser mi les contourner en les plantant. Pour donner aux arbres une belle forme, on les taille les deux ou trois premiére > années; à la suite desquelles on peut laisser agir en liberté la nature, sauf à les net- toyer et les débarrasser de leur bois mort ou inutile. П n’est pas mal, toutefois, si l'on veut prolonger la vie des pruniers, de les tailler et de les rabattre un peu de temps en temps, ear on sait qu'ils s'épuisent à produire. Ceci est surtout d'obligation pour ceux qu'on eonduit en espalier, en contre- espalier ou en pyramides, et qu'il faut alors gouverner presqu'aussi sévérement que les péchers C’est en automne qu'il est le plus conve- nable de planter le prunier; on peut cepen- dant différer jusqu'en mars, mais guère plus tard. On ne perdra point de vue, qu'il né veut point étre ombragé par d'autres arbres et qu'il lui faut amplement l'air, la lumiére et, autant que possible un abri contre les vents du nord et du nord-ouest. En taillant le prunier, une observation importante est à faire. Comme il fructifie non-seulement sur le bois de l'année, mais encore Sur celui des deux ou des trois an- nées précédentes , on taillera de maniére à lui faire produire le moins possible de nou- velles branches, en rabattant les anciennes 396-3970 à bois, comme on le fait pour l'abricotier et le pécher. Dans le cas contraire, il ramifie- rait extrêmement, finirait par s'épuiser et serait attaqué de la gomme. En général, on ne rabattra que les bourgeons des som- mités ou des branches horizontales, selon la forme qu'on veut donner à l'arbre. Le prunier se taille aprés tous les autres arbres fruitiers á noyaux, afin de laisser aux yeux le temps de se bien former. En plantant des pruniers récemment greffés, on aura soin d'en tenir la greffe à quelques pouces au-dessus de terre ; enter- rée, elle périrait le plus dinale Quelques années plus tard, lorsque le bour- relet est bien formé, l'inconvénient dispa- rait, elle peut être enterrée, et souvent alors, Fibre s'affranchit de son sujet Le cadre de ce recueil se Tele а la prolongation de cet article, déjà assez con- sidérable. Toutefois je supplérai 3 tous les détails qui pourraient manquer ici, en trai- tant successivement de la culture (laquelle est à peu près la même) des autres arbres à noyaux (abricotiers, pêchers, cerisiers, amandiers). L. ҮН. MISCELLANÉES. ن + 145. Note sur la Culture du Groseillier еріпепх, PAR H. LECOQ, Vice-Président de la Société d’ Horticulture de Auvergne. et les soins se portent sur une espéce indigene Ds aux meilleures conditions de développem Le fruit du “groseilier épineux п’а pas même besoin de mürir groseilles, et l'excellente sauce Hes accom- pagne le maquereau et d'autres poissons , et qui ajoute encore á la кс se de се mets délicat, ne met en ceuvre que les groseilles vertes connues sous le nom méme du 1 pois- son. On les conserve aussi , pour cel usage , par le procédé d'Appert, et la Belgique, l'Angleterre et le Nord de la France , seuls 1 la gastronomie compte de véritables adeptes, apprecient & leur juste valeur les Nous ne voulons pas dire que ces fruits ne peuvent atteindre leur maturite chez nos voisins; ап contraire, le climat d l'Angleterre est plus favorable que le nôtre au développement des espèces de ce genre, et elles y parviennent á une compléte ma- neux que ceux dont les Anglais conduisent la maturité en vue d'une exposition ou d'un prix. Nous avons déjà dit comment, par l'hy- bridation et les semis, on оМепай en rance, aussi bien qu'en Angleterre, des variétés nouvelles et méritantes. Ces semis les graines is e $ tient infailliblement des sujets tr&s remar- quables Ces plants de semis ont une grande vi- gueur et résistent bien plus que les autres à la chaleur de l'été, leur plus grand ennemi sous notre climat d'Auvergne, et à plus moins l'ombre complete; et, comme entre deux maux il faut choisir le moindre , mieux vaut encore les mettre en plein soleil, pourvu que leurs raeines soient abritées et que la terre qui est autour d'elles conserve sa frai- cheur. Dans le cas contraire, la plante se flétrit avant d'avoir müri ses fruits, et elle périt tout entière, ou au moins jusqu'au collet. Le meilleur moyen de conserver ces gro- -€833—- tées par des corps étrangers. n le concoit, en réfléchissant que les e d'au- er, et qu'un dallage bien serré em- pêche l'évaporation du sol, sa dessiccation, 4 А et s'oppose à ce qu'il devienne brülant. es conséquences d'un climat méridional. Les racines protégées, on peut élever le groseillier de trois maniéres : en buisson ou en arbuste, en espalier vertieal, ou enfin en espalier horizontal. En buisson ou en arbuste. — Il suffit, de l'élever sur une seule tige. C'est ordinai- rement la méthode que l'on préfére, et celle qui donne le moins de peine. ; En espalier vertical. — Fai toujours at- taché ceux que j'ai cultivés de cette maniere sur des treillages en canne de Provence. Au out de quelques années, ils sont bien gar- nis, en plantant à la distance de 1 metre à А métre 50. Les branches longues doivent être légèrement courbées ; elles produisent plus vite et davantage. Il faut tailler hardi- ment et séparer toutes les pousses génantes et qui viendraient s’entre-croiser. Cette ré position a l'avantage du coup-d’eil, et 46 plus, les fruits sont gros et tres multipliés. Ils sont suspendus, découverts, et muris- sent plus vite. En espalier horizontal. — On peut les établir de deux maniéres: 4 une enel hauteur au-dessus du sol, ou sur le 50 méme. Dans la premiére méthode, on dirige l'arbuste sur une seule tige, puis on Га sur une espéce de table arrondie su : quelle on l'étale en faisant diverger ue branches, de maniére à ce qu'elles couv? о лгу т! -$563— > úune donnent des fruits plus gros que les arbres de plein vent, lors méme que la taille a été faite avec soin et intelli- ence. Quant aux groseilliers arrangés en espa- lier sur le so lui-méme, c'est, sans con- tredit, le moyen d'obtenir les plus beaux fruits, et c’est peut-être la méthode la plus simple de cultiver ces arbrisseaux. Cet ar- % пе séjournent pas sur les tuiles ne s'appliquent pas immédiatement sur l'aire, elles y descendent complètement 396-3978 moins appuyées. retranchement intelligent de quelques bran- groseilles. Nous assurons qu'en suivant ces prinei- leur perfection. (Bulletin de la Soc. d’Hort. de Г Auvergne.) MISCELLANÉES. + 144. Pois vivace à fleur pourpre, LATHYRUS LATIFOLIUS, var. FLORE PURPUREO, par M. Loursse. Се Pois а été trouvé, il a quelques an- e Par M. Sieuille, habile jardinier, “us Un semis de Pois vivace ordinaire. Il ai pensons que cette variété ti uera par la voie du semis, en con- эв а reproduire des fleurs toujours без, fe an variété diffère de l'espèce par des nues plus étroites et plus glauques, des tiges plus menues et plus élevées. Ses fleurs , dont l'étendard est plus écarté, sont ‘une belle nuance pourpre foncé, se chan- geant en une teinte plus violacée, à mesure qu'elles sont plus avancées et qu'elles res- tent plus longtemps au soleil. La culture étant la même que celle du Pois vivace ordinaire, nous le semons depuis avril jusqu’en juillet, soit en place ou pour être repiqué à demeure , attendu que cette plante n’aime pas à être transplantée. Elle réussit à presque toutes les expositions et ne 396.397" craint pas les hivers; cependant nous con- seillons de jeter un peu de litiére sur les jeunes plants de Pannée. Presque toujours on plante le Pois vivace auprés d’un mur ou d’un berceau, pour que ses tiges nombreuses et grimpantes puissent trouver un appui. On peut aussi le planter au pied des arbres А haute tige, ainsi que le pratique M. Sieulle; on obtient alors une colonne de fleurs du plus bel effet pendant tout le temps de la floraison de cette jolie plante. D'après une assertion de M. Boussiere , qui a prétendu que cette variété existait chez М. Paillet, qui l'avait rapportée d'An- gleterre, nous avons confronté notre variété —$363— avec celle de cet horticulteur; et nous avons quin а 4 mable confrere М. Pepin. Le Pois уіуасе & fleur pourpre sera une plante recherchée des amateurs : son mé- lange avec les variétés rose et blanche con- tribuera á Pornement de nos jardins pen- dant une grande partie de l'été; nous croyons donc, par cette raison, devoir en recommander la culture. (Ann. Soc. d'Hort. Paris.) MISCELLANÉES. + 145. Sur les Perce-Oreilles. (FORFICULA usage pour ce tions (1); mais cette faculté qu’ils ont de voler, comme le dit fort bien M. Van Houtte, empruntée а Particle FonricvLE, signé de pro- uméril, dansle Dictionnaire des sciences relles, « Sousl'état parfait, leurs élytres sont courtes, Loeb egeris et flexibles; mais elles sont voütées et e ile " membra pres- que ainsi is da e Pabdomen, qui se plient et se plissent admirablement, et qui s ent ra- idement comme par un mo essort ement u d orsque l'insecte fait agir les muscles, dont le ten- f ainsi à l'insecte de la fa- culté de voler ou plutôt d’être t 4 ai 0 Te transporte pa Я а de grandes distance, » " тарай AURICULARIS.) trouve plus partieulierement dans les moin- dres fissures ой ils penetrent, pour y jouir de l'ombre fraiche qu'ils recherchent, peu- vent s'introduire dans le tube auditif pen- dant le sommeil des individus de notre es- péce,avec le pouvoir de percer le tympan et d'arriver jusqu'au cerveau, nous ajouterons que le nom de perce-oreille , qui leur a été donné fort anciennement et qu'ils ont con- non d'aucune faculté malfaisante. es ravages des perce-oreilles sont assez désagréables pour qu'on apporte de grands soins à s'en débarrasser. Ils nn cipalement les fruits á noyau, les ) pousses et toutes les fleurs. Les OEillets el les Dahlia sont surtout défigurés еп une . т PR t; nuit par les déchiquetures qu'ils y font; it par les déchiq q неу: le pied. р Ro (Ann. Soc. USSELON. А d'Hort. Paris.) EPISCIA BICOLOR Hook tus. Corolla OCT. 1848. 398. EPISCIA BICOLOR, EPISCIE @ fleurs bicolores. A > / ГА r H . ^ ` Етүм. tziexis, ombragé; par métonymie, qui se plait à l'ombre. Gesneriaceæ 5 Episcieæ, — CHARACT. GENER. — Са/ут liber 5-parti- hypogyna infundibnliformis, tubo do. Sta- rectiusculo basi postice gibbo, limbo mina 4 imo corollæ tubo in , disco annulari tenui postice glandulam tumescente cinctum uni . Stylus terminalis simplex, stigmate bilamellato. Capsula > < E e placentiferis. Semira plurima oblonga. in axi albuminis parci Herbe America tropicæ molles succose glabre v. pilis articulatis villosæ procumbentes sepe ra- Didynamia-Gymnospermia. dicantes , foliis oppositis petiolatis , floribus azil- laribus solitariis v. cymosis bracteatis varie colo- ratis. Ехоиса. Gen. РІ, 4164. Episcia Mart. Nov. Gen. et Sp. III. 39. t. 16. 217. G. Don, Gen. Syst. IV. 655. Г. 70. DC. Prodr. VII. 546. Meisn. Gen. РІ. 304. (214), — Besleriæ sp. Рим. Gen. 29.1. 29. t. 5, i t. 48. Suitu, Ех. bot. I. t. 54, Sennask , Hort. Mon. t. 44. CHARACT. SPEC. — Е. hirsuta humilis de- cumbens, foliis petiolatis cordato-ovatis acutis grosse serratis impresse venosi i Episcia bicolor Hook. Bot. Mag. t. 4590. Si la plante en question doit étre rangée en effet dans le genre Episcia, et nous en doutons un peu, malgré toute l'autorité qué eomporte la décision affirmative de M. Hooker (qui toutefois lui-méme semble n'avoir opéré cette réunion qu'avec quelque doute (1), ear elle n'en a guére le facies), on devra placer prés d'elle, dans le méme senre, le Gloxinia hirsuta LiwpL. (Bot. Reg. t. 1004), ou mieux, peut-étre adopter comme genre distinct la section Hemiloba DC. du genre Gloxinia, pour recevoir les deux plantes (et d'autres peut-étre) si voi- Sines et par les formes générales et les caractères floraux. Du reste, la famille des Gesnériacées , telle qu'elle est aujourd'hui constituée (en y comprenant les Cyrtandra- ), présente en général des plantes telle- ment voisines entre elles, par les caractères de la fleur et du fruit, que sa division gé- nérique appuyée sur des bases nettes et سب (1) L'auteur dit : it seems sufficiently to accord with the character of the genus Episcia to war- "ant us in placing it there. Tom. ty, tranchées est extrémement difficile, Espé- rons que quelque botaniste, assez heureux pour rassembler entre ses mains tous les documents nécessaires, nous donnera bien- tot une bonne monographie d'une famille de plantes qui aujourd'hui laisse tant à dé- sirer sous le rapport scientifique. Quoi qu'il en soit, la plante en question est une fort jolie addition à cette foule de Gesnériacées de toutes espéces qui contri- buent incontestablement le plus à la déco- ration de nos serres. Ses amples feuilles velues, étalées sur le sol, ses innombrables fleurs blanches à limbe rotacé, lavé de violet tendre, font un charmant effet. On en doit la découverte et l'introduction en Europe à M. Purdie, collecteur du Jardin royal bota- nique de Kew, qui la trouva dans la Nou- velle Grenade. N’ayant pas la plante en fleurs sous les yeux en écrivant cet article, nous devons nous contenter de répéter iei la description de M. Hooker : Descr. « Plante herbacée, vivace, quelque peu rampante et procombante à la fois, à tiges trés courtes, velues. Feuilles amples, velues, ovées- 25 398b > cordiformes, étalées, un peu luisantes, aiguës, | dedans, à gorge oblique; à limbe assez ample, largement dentées tout autour, penninervées ; à | presque égal, blanc, bordé de pourpre, profondé- nervures immergées et grossièrement réticulées. | ment 5-lobé; lobes arrondis. Etamines insérées Pétioles courts, velus. Pédoncules axillaires, à | près de la base du tube; filaments didynames, peine plus longs que les pétioles, simples ou bi- | subules, inclus; anthéres rapprochées par paires : tri-fides et bractéés , gréles , velus, ou plutôt his- | le filament abortif étant entre les 2 paires fertiles, pides. Fleurs dressées ou inclinées. Calyce velu, | Ovaire libre, ové, velu supérieurement, glabre profondément fendu en cing sépales presque | et subtetragonal inférieurement, muni d'une dressés, linéaires-lancéolés, récurves au sommet. | large glande solitaire. Style inclus; stigmate a Corolle brièvement tubulée, blanche, gibbeuse | deux lèvres étalées, sillonnées. » latéralement а la base, dilatee supérieurement, Сн. Г. ventrue en dessous, mouchetée de pourpre en Explication des Figures. Fig. 1. Corolle ouverte. Fig. 2. Pistil et glande. Fig. 3. Ovaire. Fig. 4. Le méme coupé trans- versalement (fig. gross.). CULTURE. А ce sujet, le lecteur peut consulter les | nias, etc. ІІ donnera à la plante dont il notices que j'ai publiées à plusieurs reprises | s'agit absolument les mêmes soins qu'à ces dans ce recueil sur la conservation et la | diverses plantes. multiplication des Achimènes, des Gloxi- L. VH. MISCELLANEES. Т 146. Phytolacca esculenta (NOUVEAU LÉGUME). Depuis quelques années оп sévertue & | celles des épinards; leur saveur est extré- Гепуі à trouver des succédanés au vieil | mement agréable au goüt, a quelque chose épinard de nos jardins (Spinacia spinosa | d’aromatique et est plus prononcée, et па et glabra), et les plantes proposées ont ob- pas besoin d’être relevée par des épices. tenu plus ou moins de succès. En voici | Tel est l'avis de toutes les personnes qui venir une qui nous semble de tout point ré- | ont dégustées. f pondre amplement aux besoins culinaires La Phytolacca esculenta est vivace et se et remplacer avantageusement l'ancienne. | multiplie abondamment de graines. Jen Cest un Phytolacca dont les graines m'ont | enléve les racines & Гарргосһе des froids et été envoyées Pan dernier de l'Inde, sous le | je les conserve à l'abri de la gel nom de P. esculenta. La plante s'éléve à un replanter à la fin d'avril. Je suis mètre environ de hauteur; elle est robuste que chauffées elles produiraient abonda et ramifiée; ses feuilles amples, ovées-lan- | ment en moins d'un mois. — Се sera 2601665 ; s toute maniére une excellente plante légu- epis terminaux, dressés. Cuites et préparées | mière dont les maraichers sauront tirer ой à la manière ordinaire, ces feuilles présentent | profit. L. VH m- de l'avantage de fondre deux fois moins que | HOYA BELLA [ | | | | | OCT. 1848. HOYA BELLA, HOYA ÉLÉGANTE. Етум. У. ei-dessus, t. IV, № 510, Janvier 1848. Asclepiadacex $ Stapelieæ-Ceropegieæ. — Pentandria-Digynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — H. suffruticosa diffusa (vix scandens) copiose foliosa, foliis parvis ovatis acutis brevissime petiolatis uninerviis supra in- tense viridibus subtus pallidis, umbellis laterali- bus brevi-pedunculatis , calycis foliolis ellipticis, corolla rotata acute 5-angulato-lobata, cor stamine: (androzone) foliolis ovatis truncatis supra concavis purpureis subtus pallidis. Hook. Hoya bella Hook. Bot. Mag. t. 4402. La figure ci-jointe, quoique exacte, ne saurait, en aucune facon, reproduire lélé- gance et la délicatesse du coloris des fleurs de cette nouvelle espéce d'Hoya. Le blanc presque hyalin de ses corolles, au centre le violet translueide de ses androzones, l'odeur délicieuse de ses nombreuses ombelles, son joli feuillage de шуме, et jusqu'à son abitude subdresséc, et non grimpante, comme chez la plupart de ses congénéres, tout en elle contribue à en faire une gra- cieuse plante, dont la place est marquée d'avance dans toute collection choisie. Еп l'absence de ses fleurs, on la prendrait vo- lontiers pour quelque espèce d’Eschynan- thus, dont en effet elle a le port et le mode de végétation; et en examinant chacune de se fleurs, on croit voir une améthyste, taillée en étoile par un habile lapidaire et qu'un bijoutier aurait enchassée dans un chäton radié d'argent mat (1). (1) Cette image n’est pas seulement la nôtre: М. Hooker avait dit : ressembling an amethyst set т frosted silver; et quant à nous, elle s'était éga- lement présentée à notre imagination en voyant, eet été, un individu fleuri de cette espèce. Explication Fig. 4. Calyce et androzone (gross.). La découverte de cette plante et son in- troduction à l'état vivant sont dues à M. Thomas Lobb, qui la trouva dans l'ile de Java, district de Moulmein, sur la mon- tagne dite Taung Kola. М. Hooker rapporte quelle fleurit abon- damment, facilement, et que ses fleurs restent longtemps fraiches. Се savant en donne la description suivante : Descr. « Tiges ramifiées, débiles, mais abon- damment feuillées; feuilles opposées, à aussi gr dessus, plus pâles en dessous. Pédoncules laté- raux, à peu près aussi longs que les feuilles, por- tant chacun un corymbe composé de 8 ou 10 fleurs. Calyce légèrement tomenteux, de 5 sépa- les elliptiques, étalés. Corolle rotacée, convexe, presque blanche, céreuse, 3-angulaire-aigue, plutôt que 5-lobée. Alternant avec les angles et occupant le centre de la fleur, sont les 5 folioles de la couronne staminale (Androzone) , lesquelles sont ovées ou plutôt cymbiformes, concaves, d'un pourpre foncé en dessus, pâles en dessous. » Сн. Г. des Figures. CULTURE. On devra cultiver cette plante absolument comme jai recommandé de le faire, en traitant des diverses espèces d'Æschynanthus décrites déjà dans се recueil. L. VH. 399» SY MISCELLANÉES. oo Т 147. Décoration des Parcs et Jardins. Arbres à rameaux pendants et à feuilles caduques. Parmi les végétaux d'agrément cultivés dans nos pares, qu’un goût moderne a ré- générés , en renversant les monotones bos- quets , où chaque allée avait sa sœur et cha- que berceau son frère , il est certains arbres dont le port excentrique contraste bizarre- Nous ne parlerons point des Coniferes, М. le docteur Turrel, notre collègue en hor- ticulture, a sur ce sujet épuisé la matière. nata, le Marronnier (Æsculus Hippocasta- num) , un Chêne, un Gléditschia, le Sopho- ra, un Citise b i i is), tous a bres à rameaux pendants; et parmi les fruits, ne saurait trop recommander aux hor- ticulteurs de greffer ces arbres sur des su- jets élevés. Le Cotoneaster, par exemple, sur une forte Aubépine de toute sa hauteur, qui est à peu près de quatre mètres, descend avec grâce et égaie les jardins d'hiver par l'éclat de ses nombreux fruits d’un rouge violacé. supporte quatorze degrés de froid et n’est pas délicat sur le choix du terrain. Le Sophora зе cintre et s'étend en étages horizontaux en s’abaissant jusque sur la pe- lousse qu’il environne et protege des ardeurs du soleil d'été; c’est de tous les pleureurs á feuilles caduques le plus remarquable par son effet. П a quelque chose d'oriental, de feerique, de surnaturel dans son port. Le lus haut greffé et le plus fort que nous connaissions á Marseille est au jardin des Chartreux, chez М. A. Il est ágé de plus de vingt-cing ans. Le Chéne à rameaux pendants а été ob- ue le cur 5 feuilles filiformes, gain de М. Adrien blissement de М. Jacob, qui déja Га mis ans le commerce. к, Le Gleditschia pleureur est aussi d’une élégance rare. C'est une des merveilles de genre, ainsi que le Mimosa de Sainte- Helene (d’orangerie dans le nord). Ces arbres , en général, sont d'une cul- ture peu délicate et se contentent d'un ter- rain ordinaire et méme médiocre. i La plupart sont réunis et eultives br la propriété de M. F avec une foule p^ ires végétaux exotiques, dogo SEE pleine terre, collection d'un choix deli et d'un goüt éclairé. : A côté du Fagus pendula (Hétre à ra- meaux pendants), nous y voyons nee variété, également à — jene sins e endants : кт?” ou pleines. "m H. T. (L'Horticulteur Provencal.) | | | | | HIBISCUS FEROX Hook A A % NP OCT. 1848. HIBISCUS FEROX, KETMIE ÉPINEUSE. Етүм. 1705, nom ge. de la Guimauve. Malvaceæ $ Hibisceæ. — CHARACT. ipe — Involucelli Meters foliolis simplic bifurcatis. Calycis 5-fidi Pla 8 tebe foliolis sirios valvatis. Corolle etala ogyna obovato- -inæquilatera ungui- us 1mo tu stami ineo adnata estivatione convo- lutiva. с“ арі се udum catum v. -dentatum filamen | 8 locularis loculicide 3-valvis , valvis medio se margine seminifera gerenti- bus, columella centrali nul mina pluri interdum abortu pauca adscendentia reniformia, testa erustacea nuda У. squamulosa б тте lanata. an У = albumen parci cilagin rope arcuatus; cotytedonibus бсо s m Be el н 0, radicula ixi , frutices v. herbae in regionibus tropi- ubtropi cisque parce in temperatis calidiori- P crescentes ; foliis alternis oiim integris v. lobatis glabris varie pubescentibus v. scabris, sti- geminis, flo ribus azillaribus ru nn terminalibus pani- ^y lin $ spicatis a -bracteatis, ваа авы, pera varie horats s sæpissime — macula discolore distinc- шн ( Dioscon.) L. = 5%. excl. sp. Gærtser, I, 134. Kunta, in HB. . б. et Sp. У. 288. DC Modidelphi Palyandris. Prodr. I. 446. y sect. 2. 3. 10 et 11. Ap. Juss. же bras. 1. 242. Meisn. Gen. РІ, 27 26. (Conf, et dur. pn auct.!) іп 5т-Ни. 27. (23). Ketmia Tovns. Inst, DIVISIO GENERIS (1). a. РОВСАВТА ОС. 1. с. ES Diss. see t. 51. f. 1. t. 53. M. t. 1356, b. K KETMIA aga p с. m pe DC. 1. c. Cav. Diss. l.s plur. 56. Rt he в. M. t. 3144. bb. Ketmia es a "d өре . 59. 60, 69. В. М. t. 83 165. се. Sabdari rife 5 Tae T c. 70. 198. B. R. t. 608. dd. ? рауалы, Dos. Syst. I. 488.). TRIONUM DC. 1. е. Car. І. с. 64. В. M. t. 209, В. В. t. 806. 875 В d. BOMBICELLA DC. 1. е. Cav. I. с. 66. Г. 1. 67. f. 2. 3. 69.7.3. B. R. t: 229. 33 Ехшиси, Gen. РІ, 5277. CHARACT. SPEC. 5 Ketmia §§ Cre- C Н. ( montia : Involucelli fol. distincta , corolla c voluta) бге аш superne $ 10805 šalto- cord 5-7-lobat tus precipue villosis, рые tis ineiso-spinuloso-dentatis, stipulis ato-acuminatis herbaceis appressis, pedun- culis axillaribus geminatis unifloris, a puce foliolis lanceolatis sub-10, calye е elon- a 5-lobo det dina ia inflato, corollae luteæ petalis spathulatis ra tortis, stigmate exserto magno 5-lobo. Hook. (excepta parenth.) Hibiscus ferox Hoox. Bot. Mag. t. 4401. En l'absence des fleurs et surtout de ses stipules, оп prendrait cette plante pour quelque grande езрёсе de Solande, hérissée de nombreux aiguillons. Dans le genre, ой le savant auteur anglais croit devoir la Placer, elle se distingue tout d’abord par un facies hétéroclite, épineux, des fleurs gemindes, tubulées, etc. : caractères qui *Xeuseraient peut-être la création d'un nou- u genre en sa faveur. Les amateurs la rechercheront pour son port éminemment Pittoresque, arborescent , son ample feuil- lage lobé, couvert en dessus, ainsi que les rameaux, de petits aiguillons à pointes pourpres; ses curieuses fleurs jaunes aux longs calyces tubuleux, hérissée de longs poils rouges, ete.; tous traits dont la plan- che ci-contre, par l'exiguité de son format, ne saurait donner une juste idée. Selon l'observation de M. Hooker, cette Ketmie semble avoir échappé à à toutes les investigations des voyageurs, jusqu’à ce que M. Purdie Гей découverte, en 1844, près d’Iratcho, dans la Nouvelle-Grenade, d'où (I) De charact. divisionum harum sieut et de operibus et figuris, Genera Cl. Espticuknt , lector studiose, adi. 4005 il envoya en Angleterre des échantillons et des graines. Les individus qui provinrent de celles-ci fleurirent dans le Jardin de Kew еп mai dernier, c’est-à-dire la quatrième année de leur semis. Ce zélé voyageur rapporte que les piqúres faites par les courts aiguil- lons rigides et tuberculés qui la couvrent de toutes parts (à Pexception du dessous des feuilles) produisent une irritation com- parable á celle que causent les piqúres des Orties. Notons toutefois que la plante en- tiére est néanmoins aussi émolliente que toute autre Malvacée. Voici la description qu’en donne l’auteur anglais : Descr. « Arbrisseau arborescent , dressé, feuillé, surtout au sommet, et là légèrement ra- ifié; rameaux robustes, tendres et succulents, souvent lavés de rouge-pourpre, plus ou moin couverts, ainsi que toutes les parties des feuilles, ص а» poils et d'aiguillons -€933- les pédoncules, les involucres et les calyces, de : ceux-ci naissant sur un tuber- cule et assez souvent teintés de rouge à la pointe. Pétioles robustes, assez longs; feuilles amples, orbiculaires- cordiformes , luisantes, 5-7-lobées; plus courts que les pétioles, tres Involucre formé de 10 folioles étalées, lancéolées, acumi- deviennent renflées. Corolle 2 fois aussi longue que le calyce et d’un jaune fauve. Petales spa- thulés , convolutés, étalés au sommet , obsolète- 4 À 44 14 Ta % р, + 1 breuses anthéres un cylindre au-dessous d'un gros stigmate 5-lobe. Style filiforme, plus long que la corolle. Ovaire ové, 5-sillonné, 5-loculaire; loges polyspermes; graines bisériées. » Ся. L. CULTURE. Une terre riche, substantielle, et sou- vent renouvelée, des arrosements copieux dans la belle saison, tels seront les princi- paux soins que réclamera cette plante. On la tiendra en serre chaude; mais pour mieux jouir de tout l'effet qu'elle peut produire , il conviendra de la confier à la pleine terre pendant l'été, et la relever avant les froids. Multiplication facile de boutnres, faites sur couche, et mieux de graines, si l'on peut en obtenir. L. VH. MISCELLANÉES. о — Т 148. Fraisier Bee Шуе, d’Aberdeen. (Rectification.) à mon établis- sement, J'ai reconnu aus que ce fraisier . ffre ne vaut absolument rien; aussi j'en dants e mes corresponda Q [= — o a "S publié depuis N que j ants rembourser à ceux mes correspond n qui m'en ont acheté le prix qu'il me 1650 cue L. VE. SIPHOCAMPYLUS GLANDULOSUS 0СТ. 1848. 401. SIPHOCAMPYLUS GLANDULOSUS. SIPHOCAMPYLE à feuilles glanduleuses. Етум. У. ci-dessus, t. II, Mars 1846, pl. IX. Lobeliacee. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — $. ubique molliter pu- bescens, caule superne angulato herbaceo, foliis hi ER 2 2-2 2 4 %2 % ass tatis, denticulis nigro-glandulosis , A pedunculis axillaribus solitariis folio brevioribus unifloris infra medium bibracteatis, calycis tubo turbinato 10-sulcato, limbi lobis lanceolatis patentibus marginibus reflexis profunde glanduloso-serra- tis, corolla (roses) nutantis curvatis, tubo com- o lineis 5 elevatis, limbi laciniis oblongo-ovatis hip o cine subæqualibus, usis. Hoo Siphocampylos (1) glandulosa Ноок. Bot. Mag. t. 4331. 5 2 Un beau port, un ample feuillage de grandes fleurs roses distinguent cette plan- te et еп recommandent l’adoption dans toute colleetion choisie. M. Hooker la pu- blie comme inédite (1. с.) et en attribue la découverte à M. Purdie, qui l'aurait trouvée aux environs de Bogota Santa Fe Nouvelle-Grenade, et en aurait envoyé (en 1843) des graines au Jardin de Kew, ainsi qu'au feu duc de Northumberland à Sion. Elle végéte chez nous avec vi- gueur et donne des fleurs еп abondance pendant l'été. L'auteur en donne la des- cription suivante : Descr. « Tiges herbacées, en apparence viva- ces, dressées, hautes de 2 ou 5 pieds, couvertes d'un duvet court et soyeux, ainsi que toutes les autres parties de la plante. Feuilles alternes, amples, cordées, pétiolées, rugueuses, double- ment et profondément dentées; chaque dent ter- minée par une glande noire. Pétioles gréles, longs d'un pouce ou plus. Pédoncules axillaires , soli- taires, uniflores, plus courts que les feuilles, tomenteux ou à peu prés, ainsi que les calyces lancéolés, à bords réfléchis, glanduleux, presque égaux, profondément dentés; à tube turbiné , sillonné. Corolle tomenteuse, claviforme; com- primée latéralement, contractée au dessous de l'insertion staminale et dilatée de nouveau à l'ex- tréme base; à limbe de cing segments presque égaux , dont deux, légèrement incurves, formant la lévre supérieure, et les trois autres (l'infé- rieure) trés faiblement étalés; tous ovés, lancéolés. Étamines à peine saillantes, insérées au dessous du milieu de la corolle. Anthéres conniventes en tube, toutes poilues à l'extrémité, ciliées aux bords, et de couleur de plomb (sic!). Stigmate formé de deux lévres étalés, presque orbiculai- s , tomenteuses en dedans et à bords réfléchis. » Cn. L. CULTURE. Pour Pobtenir vigoureuse et dans de bel- | froids et la rentrer dans une bonne serre kes proportions, il faut tenir cette plante à | tempérée, près des jours. Multiplication de lair libre, à mi-ombre ‚ dans un riche et | boutures sur couche tiède et sous cloche. meuble compost, pendant toute la belle sason ; la relever ensuite à l'approche des ine І. ҮН. 1) Solecismum incaute seribit el. auctor (os mase, a fem.) Imo desinentia græea os (sicut et ow) e latino sermone repel- а est, -t63- MISCELLANÉES. EUREN‏ ے 1 149. De l'emploi du Guano. désappointements ou tant de réussites, tant d'éloges ou tant de blämes! Quoi qu'il en soit, employée dans certaines limites, ce sera toujours l'engrais le plus puissant pour la fertilisation des terres, pour l'améliora- tion, la restauration des végétaux débiles. On peut done sans danger l'employer de la maniére suivante : On le mélera à six fois son volume de terre ordinaire , un peu sèche, ou de terre de bruyére, ou de cendre de bois, ou enfin de terreau de couche. On choisira pour cette mixtion un temps humide, comme étant le moment le plus favorable; et on ne le donnera aux plantes que lorsqu'elles commencent à végéter. n le répandra à la surface des pots, en en proportionnant la couche à l'ampleur de ceux-ci et à la for 1 masse totale. pluviales l’auront bientöt dissous ; et еп peu gueur inaccoutumée, une verdure foncée; enfin un tout autre авресі, si surtout elles étaient faibles et chetives avant l'application de cette matiére. L, VH. Cette plante fleurit facilement à Pair libre, plantée dans un endroit abrité et exposé au soleil ; et produit surtout un charmant effet tuteur. Un о ) біте palisse sur un treillage, en raison de ce que ses tiges succulentes sont du spectateur, offriront le plus intéressant spectacle. oureuse que possible et une floraison plus précoce, laquelle peut se prolonger jusqu à fin de l'été. Relevé à la fin de la belle saison, en une motte d'un volume médiocre, t remis ou en caisse, il passera facilement l'hiver dans l'orangerie; et en € excitant au printemps suivant la végétation, 4 une cam- tageuse. j (Extr. du Florie. Cab. 1848.) LOBATA. INDIVISA CLEMATIS 0СТ. 1848. CLEMATIS INDIVISA van. Losana. CLÉMATITE 4 feuilles entieres (var. 4 feuilles lobées). Етум. У. ci-dessus, t. II, pl. 175. Ranunculacee $ Clematidee. — Polyandria-Polygynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. ‚CHARACT. SPEC. — C. dioica, floribus pa- niculatis, sepalis 5-7 ellipticis utrinque sericeo- lanatis stamina duplo superantibus, foliis terna- tis, foliolis petiolulatis ovatis integris v. lobatis, adultis utrinque glabris CU Var. lobata Hook. Bot. Mag. t. 4598. —— flo- 5 ribus paniculatis, foliis ternatim sectis, segmen- tis ovatis integerrimis mucronatis coriaceis gla- bris. Wirrp. 1. e. (typus!). Clematis indivisa Wiio. Sp. Pl. II. 1291. C. Prodr. I. 5. A. Rıcn. Fl. Nov. Zel. 288. ALL. Cunnineu. Ann. Nat. Hist. IV. 259. Clematis pa bere Forst. Prodr. 42. n. 251. поп Г. DC. Syst. 1. 148. © Cette espèce , si digne d'attirer Patten- tion des amateurs par Je grand nombre et Tampleur de ses fleurs, d'un blanc de nei- ge que relèvent élégamment Гог et le pour- pre de ses étamines , n’était guèré connue (et encore fort imparfaitement (0) jus- qu'ici que des botanistes, grâce à la dé- couverte qu’en fit jadis, dans la Nouvelle- Zélande, Forster N. et fr.) dans son Prodromus Florule insularum. australium (1798), еп la con- fondant avec la С. integrifolia de Linné : plante qui en difföre surtout par des pé- doneules uniflores. Allan Cunningham, sa- vant voyageur botaniste, dont la science regrette encore la perte récente (1840), la retrouva sur la lisière des bois, aux en- virons de la Baie des Iles et le long de la rivière Hokianga. C'est toutefois , ainsi que nous l'apprend M. Hooker, au réver. Wil- liam Colenso , que nos jardins sont rede- vables de son introduction. Ce mission- Maire, zélé botaniste, en envoya des grai- bi (1) Les échantillons qu’en contenaient les her- ic de Banks et de Lambert, ainsi que celui du \seum, à Paris, étaient sans fleurs ni fruits (DC.). TOM. iv, nes (en 184...) au Jardin botanique de Kew. Dans son pays natal, à l'instar de notre Clematis Vitalba , elle couvre les arbres et les arbrisseaux de ses longs rameaux en- trelacés , chargés d'un large feuillage som- bre sur lequel brillent agréablement ses grandes fleurs blanches. Selon M. Hooker, à qui nous devons la description suivante, la plante, ici figurée , n'est qu'une variété à feuilles lobulées du type dont il vient d'étre question. Descr. « Plante grimpante, à rameaux trés longs, eylindriques, légérement striés, pubes- cents. Feuilles opposées, ternées. Pétioles connés avec la base des paires opposées (sic) longs d'en- viron deux pouces; pétiolules longs à peu prés d'un pouce et fesant fonction de vrilles. Folioles subcoriaces, ovées ou ovées-oblongues, longues de 2 ou 5 pouces, entiéres au bord; a Pétat nor- mal, plus ou moins tomenteuses, glabres en des- sus, quand elles sont vieilles, subcordées á la base, profondément lobées dans notre variété, presque pinnatifides au bord; á lobes largement ovés, assez aigus. Panicules nombreuses, axil- laires, amples, longues souvent d'un pied, quel- quefois partagees des la base еп rameaux орро- sés, striés et tomenteux, bractéés a leur origine, et dont les pédicelles, bi-bractéés prés du milieu. Fleurs dioiques (notre seul échantillon, male); périanthe ample, blanc ou blanc de créme, de 5 а 7 (ordinairement 6) sépales 612165, oblongs, rands, striés, soyeux (sur les deux faces). Éta- 26 402b -%999- mines formant d’abord une colonne compacte, & | maniére А atteindre environ la moitié des sépales filaments jaunes, á anthéres d'un rose foncé; les exterieures divergeant et s'allongeant ensuite, de (et alors les antheres deviennent d'un pourpre foncé). » Сн. L. CULTURE. Rien de particulier à prescrire ici pour ($ Р) culturales des Clematis smilacifolia, tubu- la culture de cette belle plante. А ce sujet | (ова, ete., déjà publiées dans ce recueil. le lecteur peut consulter les notices horti- Г. VH. MISCELLANÉES. + 151. Multiplication (Pyrethrum L'amateur qui désire posséder à l'automne de beaux Chrysanthémes, doit pendant les is d et de juin s'occuper de leur multiplication. Les individus destinés à fleu- i remiers doivent étre bouturés vers la mi-mai; et si l'on veut faire durer long- temps la floraison, il sera bon de mettre un intervalleMe quinze jours dans les bou- turages successifs d'une certaine quantité d'individus réservés dans ce but. On pré- férera pour cela les sommités des maitres- rés, de la plantera aussitót que possible pour ne point les laisser faner. Le mieux sera de les mettre sous cloche ‚ dans une couche chaude, où la chaleur du soleil en outre leur viendra en aide, et d'avoir la précaution de les ombrer jusqu'à се qu'elles soient enracinées. e point capital de la culture des Chry- santhémes, pour obtenir en réalité de beaux individus, est d' | ge par par- ties égales de terre franche et de terreau tage a ordinairement lieu un mois ou semaines après la fin de | six le sevrage; et le second vers septembre. Pendant cet espace de des Chrysanthémes. sinense DC.) temps, on tiendra les Chrysanthemes au pied d'un mur au nord, en les protégeant lage, la facilité des attaques des insectes, elc. A aque rempotage, on pincera les еХ- trémités des pousses, pour leur faire pro- duire d'autres branches; pour les attacher aux tuteurs, on disposera avec goút chaque individu en cerele, qui n’aura plus besoin arrosements abondants p 4 іг А . . Оп eu n obten tres beaux individus Amites de trés nains, en bouturant les extré a des plus fortes pousses vers le еее id ment de septembre. En trois semaines , T pourront ensul (Ех Florist's Journ.) IMPATIENS REPENS Wight. 0СТ. 1848. IMPATIENS REPENS, BALSAMINE à tiges rampantes. Етүм. У. ci-dessus, t. ІШ, pl. 945. Balsaminaceæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — 7. herba ramosissima decumbe cea succulenta orbicularibus, inferioris cucullati caleare brevi ineurvo apice incrassato (omnib. villosis) , petalis lateralibus bilobis, lobis inæqualibus, ovario hir- K. Impatiens repens Moon, Cat. — Wicur, Ill. of Ind. Bot. 160. t. 61. Ноок. Bot. Mag. t. 4. 404. Toutes les espéces de Balsamines sont les bien venues dans nos jardins, ой on les eultive avec empressement, pour leur sin- guliéres et brillantes fleurs : avantage pré- cieux , qu'elles joignent souvent à un port dressé, superbe et vraiment ornemental. L'espèce nouvelle dont il s'agit, à grandes et belles fleurs, d’une conformation éga- lement fort curieuse, joint au contraire un port d'une nature tout opposée à celui au- quel nous venons de faire allusion; mais encore ornemental, quoique dans un sens fort différent. Elle forme, en effet, des touf- les épaisses et étalées sur le sol, portant un feuillage trés petit et de grandes fleurs poi- ues, d'un beau jaune, relevé d'orange. Elle а été découverte par M. Moon, dans un sol végétal ombragé, dans l'ile de Ceylan, au lieu dit: Four Korles. Plus tard Madame la générale Walker, et enfin M. Gardner la retrouvèrent également; ce dernier à Al- gala, méme ile, à une élévation de 4000 pieds au-dessus de la mer. C'est à ce der- Мег voyageur, aujourd'hui directeur du Jardin botanique de Péradénia (méme ile), que nous en devons l'introduction, à l'état Vivant, en Europe. Ce beau genre est l'un de ceux que les Voyages botaniques modernes ont le plus enrichi, En effet , aux sept espéces qu'en- "egistrait seulement Linné, on peut en joindre aujourd'hui bien au-delà de cent autres, originaires, pour la plupart, des Indes orientales, comme le fait observer M. Wight (/. c.). Ces plantes se plaisent surtout dans les pays de montagnes, sous un ciel frais et humide. Selon cet observa- teur, les plaines du Coromandel en sont néanmoins dépourvues, quoiqu'on en trouve assez fréquemment dans le Mysore. Elles abondent dans l'Hindoustan, sur des colli- nes élevées, qui pendant la'saison chaude sont incessamment rafraichies par la Mous- son de l'ouest, en méme temps que l'at- mosphére est imprégnée d'une grande hu- midite. On sait que chez nous, pour imiter autant que possible cette température, nous les élevons par la chaleur d'une couche, et leur prodiguons les arrosements pendant tout le temps de leur végétation. Voici la description qu'en donne M. Hooker : Descr. « Plante en apparence annuelle, mais se conservant trés facilement au-moyen du bou- turage, à rameaux trés nombreux , divariqués, procombants et radicants partout oü ils touchent le sol. Rameaux succulents, striés. Feuilles al- ternes, petites et eordées, presque réniformes, glabres , aiguës, obsolétement dentées, et portées par des pétioles à peine plus longs qu'elles-mémes. Pédoncules axillaires, solitaires, uniflores, plus longs que les feuilles. Celles-ci grandes, jaunes. Calyce legerement velu. Sépales latéraux petits, ovés-lancéolés, verts; les 2 supérieurs amples, arrondis, formant le casque; l'inférieur ample, 403b cucullé, terminé en un court éperon trés courbe | ments staminaux blancs, claviformes, ciliés. » et claviforme à la pointe. Pétales latéraux bilobés; lobes trés inégaux, les supérieurs arrondis. Fila- Ovaire velu. Cu. L, CULTURE. En raison de ses nombreux rameaux éta- lés et formant des racines en touchant le sol, on deyra, si оп ne voulait cultiver cette es- ресе en pleine terre, comme on le fait pour la Balsamine des jardins, оп. devra, dis-je, la tenir dans de larges terrines, suffisam- ment drainées et remplies d'une terre gé- néreuse. Il vaut mieux, si Pon veut jouir de toute sa beauté , la laisser se développer librement en pleine terre, en plantant en place, au mois de mai, les boutures qu’on en aura conservées pendant l'hiver, ou en en semant les graines (si on en peut obte- nir) dès le mois de mars sur couche tiède, et sous châssis ou sous cloche; graines dont on repique le jeune plant en place, en mai, C'est au reste, comme on le voit, la culture des plantes exotiques annuelles. Lis VE MISCELLANÉES. Т 152. Moyen de faire germer les vieilles graines. semez à la facon ordinaire. n peut encore tremper un morceau de drap dans cet acide, y établir les graines ; plier ensuite le drap et le placer dans une serre chaud oyen, les petites graines ou les graines dures germeront aussi ien que dans une bouteille, Si Pon sé les graines , dès qu’elles ont signe de germi- nation, On a vu par ce moyen germer des graines âgées de vingt , de trente, de quarante ans; tandis que les mémes, semées à la maniere ordinaire , n'ont pas donné signe de vie. La propriété d'activer ou méme de Өлен miner la germination des graines par l'acide oxalique est reconnue depuis longtemps déjà; et nous nela mentionnons ici que р а rappeler aux praticiens, qui recolven souvent des graines des Indes-Orientales ou Occidentales : graines qui ayant pen r par un long trajet, soit par leurs qua xA oléagineuses, une partie de leurs facu c germinatives, les retrouvent avec plus ж moins de chance, par le moyen de = substance. М. Otto, de Berlin, parait 1 ji le premier qui se soit м de cet acide da le but que nous signalons iYi ZAUSCHNERIA CALIFORNICA | | | | | | КЕ ee OCT. 1848. LAUSCHNERIA CALIFORNICA, ZAUSCHNÉRIE DE LA CALIFORNIE. Етүм. Zauschner.... OEnotheraceæ $ Epilobieæ. lineari-tetragono cum і CHARACT. GENER. — Calycis tubo inferne supra formi colorato, lim lanceolatis). Corolle petala 4 summo calycis tubo inserta eju nga obo- rsum imbricata ad cha- sa. Embryo... i bentes ramosissimi ncano-tomentosi, foliis oppositis linearibus v. lineari-lanceolatis integerrimis v. denticulatis ; — Octandria-Monogynia. floribus in spicas racemiformes bracteatas erectas dispositis sessilibus v. brevissime pedicellatis coc- cineis. (Charact. emendandi!) Exorien. Gen, РІ. 6122. (Parenth. except.) Zauschneria Равві. Rell, Haenk. П. 28. Hook. et Ann. app. Brecn. 140. Spacn, Nouv. Ann, Mus. V. 405. Ann. Sc. nat. nile ser. (1835). 174. Ip. Plant. phan. (suit. à Вий.). IV. 400, Mutsy. Gen. Pl. 120 (86). CHARACT. SPEC. —Z. foliis linearibus (**) denticulatis v. integris, bracteis ovario breviori- bus, capsulis subsessilibus. Presı. 1. с. Phrasis multo nimis incompleta, quam vero individuo ob- servato non florente scripturus supplere nequeo). Zauschneria californica Presı. l. с. t. 52. Warp. Repert. II. 95. Ілхрі. Hort. Soc. Journ. I. 241. c. ic. Paxt. Mag. XV. 194. c. ic. А ses grandes fleurs tubulées, pendantes, d'un beau rouge cocciné, à ses étamines exsertes, on prendrait volontiers cette belle plante pour quelque espèce de Fuchsia, à Petites feuilles, si l'examen de ses pédon- cules ovairiens пе constataient immédiate- ment son droit à étre placée parmi les OEno- théracées, et prés des Epilobes. Par son port, son feuillage sessile, petit, denté, оррове, elle imite encore assez bien, comme le fait oberver М. Lindley (l. c.), еп Fab- sence de ses fleurs, certaines especes du genre Gaura, On еп doit la découverte & Haenke , bo- hême, botaniste-voyageur, pour le compte 1 gouvernement espagnol (1790-1794) (1) et la description première au savant bota- niste allemand Presl. Le mérite de son in- troduction à Pétat vivant revient à М. Hart- (1) Mort & Cochabamba en 1817. D с = weg , qui la retrouva dans les mêmes lieux que son prédécesseur, c'est-à-dire dans les champs près de Monterey, de Santa- Cruz, etc,, en Californie. Les graines en- voyées par le voyageur anglais, et recues en mai 1847, ont fleuri dans le Jardin de la société d’Hortieulture de Londres, еп aoüt dernier, et la vignette ci-contre peut donner une juste idée (indépendamment de la figure coloriée) de la vigueur avec la- quelle végéte cette plante, et de l'immense et brillant effet qu'elle étale quand elle est dans tout son luxe floral. Elle fleurit dés la premiére année de semis. Elle tale beaucoup et forme bientót un épais buisson, à bases lignescentes et haut d'un métre environ. Descr. Rameaux trés nombreux, opposés, dé- combants et ascendants, divariqués, rougeatres , surtout pendant la jeunesse, trés feuillés et entié- rement couverts, ainsi que les feuilles (sur les () У s * Potius exserta ut in planta presenti! Cn. L. ) In individuis robustis folia sunt ovato-elliptica et majora ; sed nunquam ad litteram linearia. Cm. L. 404b deux faces) d'une pubescence, fine, cotonneuse et blanchátre. Feuilles rapprochées, opposées, dé- cussées (alternes et plus grandes, au sommet des rameaux floriferes), ee ou ellipti- essiles-connées a la кешт pendant la premiere jeunesse d’un petit tres distinet et tres caduc = Ша taille de ces feuilles varie de 12 mill. à 5 ou 4 cent. de longueur sur une largeur de 6 mill. а 1 1/2 cent. ] des bords de la feuille (2). — Ай natur. vivent. — -CF Fleurs axillaires et formant un épi läche, terminal ressé, irale. Calyce (d’un écarla brillant) quadricosté, pubescent, nutant , renflé à ? resserré; assez fortement renflé ensuite, puis acté de nouveau au cont dessous de: Pd ion pétalaire, où il s quatre divisions linéaires-lancéolés, verdätres, aussi longues que les pétales. Ceux-ci, au nombre u nes. Celles-ci, а exsertes , inégales, à ; et anthères rouges. Style plus long qu’iceux, éga- lement pourpre; өтеле 4-lobé, velu. (Ad auct. et fig.) Сарзще Ca.L. (1) Tombant — m "on touche la feuille. (2) Il est rem arquabl e les 3 ou 4 dents qui bordent les. feuilles de chaque cóté ds ‘soient point produites par les som- в de ces nervures. qu p aissent, du reste, sous la loupe, un peu renflées et d'une nature gl landuleuse. — A > CULTURE. ($. F. ou P. T.?) Comme cet arbuste pousse desa base den rejets, on le tiendra dans des vases plus larges que profonds et par- faitement drainés, car il re- doute assez l'humidité. On le plantera en terre mélangée, et on le tiendra, en hiver, dans la serre froide, ou dans lorange- 7 rie près des jours. I] parait tou- < tefois, et cela vaudrait mieux . pour Pobtenir dans toute sa beauté, qu’on peut le confier à la pleine terre à l'air libre, en ayant soin de Je planter au pied Фип mur au midi, et en couyrant la souche, en hiver, pour le préserver des grandes gelées. Alors il repousse avec vigueur au printemps. On le multipliera avec facilité de bou- tures ou plutôt de rejets enra- cinés. Planté entre les fissures de rochers | artificiels, dans un conservatoire, il fera un effet superbe, lors de son abondante florai- son. Tenu en pot, ll demande à être sou- Meow he bef ЫГА жа. FS ri 4 3 Y 2 Жел > » мА мы г t Је premier Age; irculairement, afin forme. tenu, ай moins pendan par des tuteurs disposés сі de lui faire prendre une bonne ipi VH. PRIMULA AURICULA NIGRA FLORE PLENO. 0СТ. 1848. Primulacee $ Primuleæ, СНАВАСТ. ud uni latus v. tubulosus sepius angulatus v. inflatus 5-dentatus v. ÿ-fidus. Corolla hypogyna infundi- ea, o ибо eylindrico m dil à — Calyx subcampanu- posita , filamentis bre eris gi, bilocilaribus 1 "ongitudinalter < "dehiscen- tibus itm cular S ya een wer ‚ Her uropa sia imprimis а in America boreali rare, foliis radicalibus scapo simplici, Bu oribus wmbellatis involucratis | sepissime speci Ехрисп. Gen. РІ. 4199. seq.) L. 197, en (тема 1560 et veter. auet. wen Gener. shes (Lips. tk Garate 2%. 50. Гени. 1817) е. e T Nees Jun. Gen. PI. X а. AURICULA Ехрлен. l. с. Faux Pig Mors pur 7807. Lener, Ic, 218. 243. itus; Himal. lí 75. ge 405. PRIMULA AURICULA mena PLENA, AURICULE à fleurs pleines noires. Ётум. Primula (fém. de primulus, diminutif de primus), petite première; allusion à la préco- cité florale de ces plantes au premier printemps. — Pen tandria-Monogynia. b. ALEURITIA Ехриси. 1. e. Faux сого! fornicibus dis- tinctis v. confluentibus instructa (Primula et lAuganthus ze : с. 414. Jaco. l.c. app. t. 46, Ѕсиконв. t. 33. Fl. сех 25. 194. 434. 1385, Engl. BL t. 4-6. 513. Sıprn. Fl. gre 184. Tenone l. c. t. 13. рек 1. , LINDY. Jet 7; Безе: 1, е. t. 68. 105. Bot. Mog, E 2564. 2842. ot. Reg. t. . 539. 1983.) (Ѕснвев. Gen. 106. Lass. Illustr. t. 98. Bot. Mag. t. 14. 229. 392. 399. 1161. 1219. 3445. Ment. et К L 11, 103. Meisy. Gen. Pl. 254 .) aria Lua in Lindblom Bot. notis, p. 39. 1839. Lii. ХУ. 259. Prim. sinensis Sas.) (1). CHARACT. ae ($ —Q impe cras- 8 obtusis ses vis abris farinace ceolatis obtusis subobtusisve, corolla tubo sensim dilatato , =. bis obovato-cuneatis Әге- viter emarginatis, Dun Primula 6 Aur мец) Auricula L. sp. Jaco. aust. t. 415. Los. 569-570. Moris. eee t 7. RAT "Tabul. 450-1-2. Jaume St-Hır. Fl. et Pom. franc. t ET, Fl. Guid. in num. iconib. (25). — Primula venusta HOPPE (Var. fl. lut. aut rubro!) in Reıcn. РІ. erit. 469 et 85 650. Primula P pU nigra plena; a typo dif- fert, foribus litteram plenis, colore atro- rubente fere n نب | Зей flores еі ante alios, candore e Fronde su r larga, tollit se Primula ver ШШ sinus aperit diversa зене, Cest en ces termes que Réné Rapin Ren 1. v. 205-7) chante cette humble * jolie plante qui parfume de ses senteurs Suaves nos prés et les clairiéres de nos bois d'Europe, dès les premiers jours du prin- temps, et bien connue du vulgaire sous les divers noms de Primerolle, de Coucou, de yes ou brayeites de Coc..., d'herbe aux paralytiques, etc. Quelques-uns de nos poètes Pont aussi célébrée en francais : Ici la prime-vere éléve sur la plaine Ses grappes d'un or pile et sa tige incertaine. (Les saisons.) Il semble que dans ces vers S'-Lambert ait eu en vue, non la primevére propre- ment dite, mais bien Гашге espéce (P. ela- tior), eroissant dans les mémes lieux, un peu plus élevée que la précédente, et à fleurs presque semblables, mais inodores. n uus дла ont 22 НАЦ (1) Quod quidem genus recentius ы fuit a Cl. Duby 3, Aurieula; 4, Arthritica; 5. Aleuriti . De diagnosibus ib opus cl. auetoris adi, (1. с.) in quinque er sae 1. Sphondylia; 2. Primulastrum ; n DC. Prodr. VIII. p. 34 405b Le gentil chantre des amours, le tendre Parny, dans un charmant et trop court poéme sur les fleurs, ne pouvait l'oublier ; il a dit : De ce retour (printemps) modeste avant-courriére, Sur le gazon la tendre primevère , S'ouvre et jaunit dés le premier beau jour. L. Fuchs (1555) donnait le nom de Pri- mevére à la Paquerette (Bellis perennis); et la premiére était pour lui un Verbascu- lum. Matthiole, le premier, dans ses com- mentaires sur Dioscoride, rétablit pour cette plante l'appellation générique vraie, que tous les auteurs aprés lui, ainsi que les modernes ont adoptée. C'est aujourd'hui la P. officinalis Jacg., et le type du genre. Les médecins autrefois lui attribuaient di- verses vertus; aujourd'hui elle est tombée en désuétude. On s'étonne à bon droit qu'une telle plante n'ait pas été introduite dés long- temps dans nos cultures, ой ses fleurs, amé- liorées par les procédés de fécondation ar- tificielle, eussent acquis un plus grand vo- lume, un plus riche coloris , eussent en méme temps conservé leur agréable odeur, ou leussent communiquée aux hybrides qui en seraient issues. N’est-ce pas, au mélange des P. elatior, grandiflora, ete., ауес la P. auricula, villosa, etc., que nos jardins doivent ces charmantes variétés, ou hybrides, qui y brillent de tant de splen- deur, sous les noms de Primeveres et d'Oreil- les d'ours? Mais , hélas! sans y répandre aucun parfum. Donnerons-nous le nom de parfum á la faible, trés faible senteur des derniéres? Les anciens paraissent n'avoir point connu notre Primevére; du moins n'en découvre- t-on nulle trace dans leurs écrits. Nous avons rapporté ci-dessus son histoire et -%899- dit А qui on était redevable de sa deno- mination si élégante et si poétique. Les botanistes connaissent aujourd'hui 60 especes de Primula, toutes jolies, tou- tes intéressantes et dont le 1/3 à peine a été introduit dans nos jardins. La plus grande partie habite les pays tempérés de l’ancien continent , où elles se plaisent, en général, sur les déclivités et les plateaux de montagnes. П serait superflu de décrire ісі bota- niquement la belle variété dont il s'agit. Personne n'est étranger à l'habitude de voir et d'admirer les charmantes touffes, les délieieuses bordures qu'on fait de ces plantes dans tous les jardins; et bon nom- bre de nos lecteurs ne sont pas sans en eonnaitre quelques collections spéciales, parmi lesquelles brillent surtout les variétés dites poudrées ou anglaises. Nous nous con- tenterons done de recommander celle-ci à tous les amateurs en raison de ses belles fleurs pleines, formant de véritables pom- pons, d'un pourpre noirátre, à reflet pensée, du velouté le plus tendre et le plus deli- cat: velouté qu'il est bien regrettable de ne pouvoir rendre au pinceau. Aussi notre figure, n'en rend-elle que la forme exacte, sans pouvoir donner une idée de la beauté de son coloris. On peut dire dés primevéres en général, mais surtout de celle-ci en partieulier, qe les velours les plus précieux et les plus finis, n'ont pas de coloris plus beau, de reflets plus doux et plus chatoyants; il est bien entendu que nous ne parlons ici que des collections d'amateurs ; car à l'état de af ture, ces plantes sont loin d’avoir revêtu une livrée aussi splendide; ici l'art a presque tout fait. eg Cade CULTURE. Ces plantes ne sont point précisement dif- fieiles а eultiver; mais elles exigent quel- ques soins spéciaux, en raison de leur na- | ture alpine. On les plante en terre fra nche à l'air libre, soit i eine terre pure, soit en pl , qu'on en pots ou mieux en petites terrines ; -€963- place sous chassis froid en hiver. Ce dernier point est de rigueur, si on tient à former une belle collection ; ear, comme ces plantes entrent de trés bonne heure en végétation et fleurissent dés les premiers jours du prin- temps, de cette manière , elles sont à l'abri des gelées tardives, et surtout de la pourri- ture qu'engendre en hiver les dégels et les longues pluies. Pendant la belle saison , on place les pots au nord et à l'ombre, et on п'аггоѕе que rarement, car alors les plan- tes ne sont plus en végétation et une hu- midité intempestive ferait couler les graines et aménerait la pourriture. On peut aussi 4050 planter en parc, en pleine terre, А mi- ombre, en couvrant les intervalles de mousse, pour conserver aux pieds une fraicheur salutaire. On visitera souvent les parcs et les vases, pour saisir les limacons et les limaces qui se ruent surtout sur ces plantes, à la moindre pluie, et les détrui- sent. Multiplication facile d'éclats des pieds, ou de graines semées en petites terrines placées à l'ombre, sous chassis froids. On hybridise aussi trés facilement, en ayant soin d'opérer sur les variétés à couleurs bien arrétées et bien opposées. L. VH. MISCELLANÉES. 1 155. Observations faites en Provence sur la floraison prin- пісге des ROSIERS HYBRIDES REMONTANTS. Toutes les Fe qui s'occupent avec assiduité de la cultu d s'apercevoir qu'il ya appelés te remontants un certa nombre de plantes qui и pas régulièrement leurs fleu raison du printe mps, soit qu en e tent, soit qu'elles ne s'ouvrent qu'en partie. C M là, bien certainement, un ‚grand defaut que Jai cherché, non раз á ms cela est meer mais à pal- ie ue je vais deren Ent la чын des fleurs de s'ouvrir au printe Le vice: à deux cau s La gr rode végétation de la plante; 2" La duplicature extréme des fleurs, ré- par la grosseur énorme des calices. TOM. пу. que je signale me parait tenir Vélée Indiquer d'une maniére á peu pres cer- taine , i la seule vue is heces de Rose, à son demi-développeme t, si la fleur doit s'ouvrir d'une maniére satisfaisante ou non, produire, pos de temps apres, fleurs : t le but que je me suis pro- posé, et je crois l'avoir atteint. Quelques exemples bien simples suffiront pour développer toute ma Parmi les Rosiers hybrides remontants bien remarquables par le développement régulier de leur belle floraison , je citerai sans crainte d'étre démenti : M. Laf- fay, le Duc d'Aumale, Lady Alice Peel, Aubernon » ^ Géant des Batail 0 tent en partie ou n 'épanouissent pas régu- liérement à leur premiére floraison seule- ment , je dois citer la Duchesse de Nemours, Mélanie Cornu, Julie Dupont, Prince AL bert, Clémentine Seringe, etc. Ісі, tous les calices affectent la forme obconique, c'est-à- 97 4054 dire еп cône renversé, presque en massue , trés éyasée dans le haut. Chez ces derniers, la premiére floraison sera toujours incompléte. En suivant cette donnée , lorsqu'on sera certain qu’un Rosier a ce defaut, incorrigi- ble au moins dans notre vers le 25 avril, rabattre les jeunes rameaux robustes á un tiers environ de leur dévelop- j n арреПе, en horti- lateraux de nouvelles branches moins for- tes, qui donneront des fleurs parfaites un mois plus tard (pendant le mois de juin); mais on remarqu a r oup diminué de gros- seur et n’affecteront plus la forme d’un V trés ouvert. -£963- Chaque année, à la méme époque, on evra opérer ainsi (1) Rosiers hybrides remontants , à cause de la rareté des pluies pendant l'été; cependant, 'on arrose à l'eau courante, on pourra conjurer les effets désastreux de la séche- resse, et, par suite, espérer rs abondantes, d'une beauté incontestable, car, en automne, toutes les Roses remon- tantes s'épanouissent avec facilité et tout naturellement. а = Louis Снліх. (1° Horticulteur Provençal.) (1) Il y a aussi parmi les Perpétuelles, Ile Bour- bon et Thés, quelques Rosiers fleurissant mal au printemps. On devra les traiter de même. MISCELLANÉES. + 154. Achimenes Escheriana (hybrida). (GESNERIACER.) On est redevable de ce remarquable produit hybride aux soins intelligents de М. Ed. Regel, directeur du Jardin botani- que de Zurich (Suisse), qui l'obtint en fé- condant une A . longiflora. Pour as précaution d’enlever les antheres de Pune organe au moment précis de leur émission chez l'autre. Elle a bien, au de la lieu entre eeux des deux parents. Il en est de méme des fleurs : le volume en est in- termédiaire; le tube en est comprimé et un peu coudé (il l'est fortement dans ГА. jaune d'or, est finement ponetue de pour- рге, comme chez la шеге. st une bonne acquisition pour nos jardins, ou le coloris particulier de ses fleurs fera une énéres, issues, pour la | : ^ des fécondations adultérines opérées par nature elle-méme dans leur belle e taine patrie. BURTONIA PULCHELLA Meisn. | | | | | 0СТ. 1848. Етум. еж айіз өзені lon die, pons us v. trifoliolatis ЫЛАН; in ў zen stipulis sE floribus ad apices e nre v. terminalibus corymbosis, ie soto d bibrücteotal а. EUBURTONIA : folia een ; pedicelli axillares ad apices ramorum glom Gompholobii sp. Smitu. BURTONIA PULCHELLA, BURTONIE ELEGANTE. David Burton, collecteur-botaniste. Papilionaceæ (Fabaceæ Linpi. Veget. Kingd. 1846. $ Papilionaceæ 55 Pulteneæ). —- Decandria-Monogynia. b. PHYLLOTIUM : му simplicia; corymbi terminales. (Lisor. Bot. Reg. t. 1600.) Ехрыси, Gen. Pl. 6433. Burtonia В. Br. in Ам. Hort. Kew. edit. 2. III. 12. DC. — ч bie Meısx. Gen. РІ. 81 (58). Bestu. in Ann. Wien. . Pl. Preiss. 1. 41. (sp. 6). Warp. 1. 569, V. 426. Ж Puno t. gd t. 4410. Bot. Reg. t. 1600. CHARACT. SPECIEI. boda à us 0 tusis n са equantibus basi m елек oque 2-bracteolatis, calycis obis margine intus pilosiuseulis. Meısn. |. с Burtonia pulchella Meisn. 1. с. Hook. Bot. Mag. t. 4592. Parmi les Papilionacées de l'Australie, les Burtonies se distinguent surtout par leur gracieux port d'Erica ou de Diosma, et leurs grandes ей nombreuses fleurs riche- ment colorées. On n'en connait encore que six espéces , rivalisant à l'envi d'éléganee et de beauté, et bien dignes d'orner nos ser- ses froides ou tempérées. Celle dont il Sagit a été découverte par le docteur Lud- Wig Preiss, botaniste, qui, comme nous l'avons déjà dit précédemment, parcourut l'ouest de la Nouvelle-Hollande, en compa- gnie du collecteur-botaniste anglais Drum- mond. Il la trouva, еп 1859, dans les clai- riéres sablonneuses d'une forét entre les villes de Perth et de Guidford. (Preiss. Herb. 1175. Drumm. Herb. 199. ) Drum- mond, de son cóté, qui se trouvait alors oo ші » еп епуоуа des graines еп Angle- terre, Elle fleurit chez nous au printemps et en été. Esch. C'est un petit. arbuste, dressé, attei- nesse, lisses ensuite, et portent des feuilles sessi- les, éparses, trifoliolées. Les folioles en sont litté- ез, eg au apis des ramea courts que les feuilles et aussi longs des d са- lyces, et portant, soit a la base, soit au milieu , deux petites bractées, ovées et appliquées. Calyce court, campanulé , subbilabié; lèvre supérieure à deux dents; l'inférieure à 5, ciliées, vert, souvent ponctué de pourpre. Fleurs grandes, formant un épi serré. Etendard ample, bilobé arrondi ; ailes spathulées. Étamines 10, libres, fasciculées, in- е urve ; les, ovaire petit, ové oblong, oblique, velu. Style acinaciforme, peu à peu dilaté vers son insertion. Stigmate très petit, subeapite. Légume subglobuleux , ‚ petit, glabre. Сн. L. (Ad auctores et figur. cit.) —£9$3—- Explication des Figures. 1. Une feuille entiére avec portion du rameau. Fig. 2. Fragment d'icelle. Fig. 3. Pédon- Fig. cule, bractées, согоПе (fig. gro calyce et étamines. Fig. ss.). —— CULTURE. Comme tous les autres arbrisseaux de l'Australie, celui-ci sera de préférence tenu en terre de bruyère, qu’on arrosera modérément mais souvent, surtout pen- dant la belle saison. En été, on le placera dehors, à mi-ombre, avec Les autres plan- tes de la même catégorie : on le multi- 4. Le style et l'ovaire. Fig. 5 . Une des ailes de la (5. F.) pliera facilement du semis de ses graines et de trés jeunes boutures, plantées á la maniére des Erica (v. á ce sujet la culture que jai recommandée ci-dessus : FLORE, tom. II, Mai 1846, pl. П L. ҮН. MISCELLANÉES. ——— — Т 155. Procédé (proposé) pour obtenir de très grosses ASPERGES. | | Voici un procédé que nous avons vu pratiqué avec suecés dans le département de la Meuse; ce procédé , mis en usage par curiosité , sur un grand nombre de fruits , un vase en verre, ой ces fruits, en prenant leur développement, Re par en rem- pe la capacité enti Pour les Asper she il suffit de choisir des bouteilles félées, de les placer sur les s au moment ой elles sortent deterre, et d’assujettir la bouteille par trois petits piquets en bois ; ; PAsperge monte jusqu'au sommet, où elle remplir entièrement la boute ille. Lorsqu'on s'aperçoit que cette croissance | se replie, pour finir par | est arrêtée , on coupe l'Asperge au pied , on = casse le — rn Asperges pede servir à un plat chose étonnante, sont trés diari dices ym d'un goût exquis. Arrangées aux petits pois, elles offrent un mets aussi adiicat qu "agréable. Xi (Revue horticole.) Ce procédé est ancien ; je Pai expéri- menté autrefois , mais le produit que j'ai obtenu ne m'a pas paru d'un gott exquis : il était filandreux et d'une saveur acre. L. vH. -%999- MISCELLANÉES. + 156. L’Ulluco (NOUVEAU LÉGUME). Ullucus tuberosus Lozan. wy Se Les tuberenles (voyez fig. "t litt. а) de cette plante alimentaire, ésigne dans quelques parties du Pérou sous le nom d'Ulluco, Er été envoyés de Lima а М. le ministre de agriculture par les soins de M. Charles Ledos, et remis au Muséum en janvie N, dont la Revue publie aujourd'hui la т figure, est une plante herbacee, ra- à tiges anguleuses, lisses , d'un rouge de brique, assez molles, et qui tendent à se coucher sur le sol où elles s'enracinent assez rapidement, et au moyen desquelles il sera très facile de mul- tiplier la plante. Les feuilles sont €— lege- s par de rement cordées, pétiolées, parcou fortes nervures, entiéres , lisses, d'abord planes, puis creusées en coquilles et souvent papes de ouge; les fleurs, qui sont disposées en grappes placées à l'aisselle des feuilles m 4064 res, sont portées sur un court pedicelle qui пай lui-méme d'une petite bractée aigué; ce pédi- celle porte au sommet quatre. bractéoles de gran- croix : deux + r rieur, porto devant une d'elles une étamine dont l’ au som met; le pistil est simple, verdätre, , terminé par un style cylindrique surmonté d'un petit stigmate capité, obscurément divisé en deux lobes; l'ovaire con- tient un 1 3 “e д fond del loge Les fruits n’ont point noué. "Ulluco a la propriété de produire, à la ша. nière du Solanum. tuberosum, des tubercules ar- rondis, jaunes, semblables à la variété de Pom- mes de te erre dite des Cordi ires. Ceux qui ont nn a jugé nécessaire de les placer sur une cou- che chaude; quelques semaines aprés leur planta- tion, la plupart d’entre eux avaient en effet dé- 5. tres faible; chacun des pieds n’a fourni en géné- ral en ou deux reules du volume d'une noix et plusieurs petits de la grosseur d'une noi- sette ou d'un 7 pois. Ces tubercules, extréme- ment féculents, nous ont раги d'un goút peu agréable; all ils rappelaient жы” Че la Bet- terave. M. Masson, jardinier de la Société d’hortieul- u 0 quelques tubercules d' Ulluco, ne semble pas avoir lus heureux ; ses рш» quoique forts et vi- reux, ne lui ont donné que d’assez rares tu- bercules (1). | Cependant, « sur des pieds restés en erre jusqu'à la fin de novembre e, il a pu en re- eueillir de la grosseur pres uf de poule. Cet habile cultivateur conseille l'emploi di tiges de I'Ulluco en guise Ері au beurre et c Haricots, avec lesquels cette sorte d'Épinard а. dit-on, une certaine ana- logie de goüt. On voit par ce qui précéde et par les remar- ques consignées dans le Bon Jardinier, 1849, par | (1):Атп. soc. nee pille 1848, p. 261. de 10° à 12». = > М. Vilmorin, qu 'il restera encore à tenter de environs de Quito d'abondants produits. On sait en effet que sous l'équateur le climat n'est modi- ls; il varie à la mê тете latitude géographique. Or, comme la con- naissance des localités où se cultive PUI n et fructifier convenable- nt (1). Ces ie ve effet, M. De eene (2), la répartition inégale de Ж chaleur entre les différentes saisons qui in- flue principalement sur le genre de culture qui convient à telle ou telle latitude. Dans la région quoique la chaleur moyenne ce pines soit au-dessus de celle des parties de la | Norwége où les céréales se cultivent avec succès „sous l'influence d'une trentaine de jours pendant lesquels l'obliquité de la sphère et la cour e durée des nuits rendent très considérables les Np estivales, tandis que sur le plateau des Co ней lieres, d’apres М. de Hu mboldt , le tapes né se soutient jamais un jour entier au-dessus Ea s tuberosus, que М. De Candolle 8 "ис p dans les Portulacées et prés des Claytonia, г- t les гасіпев sont parfois tubereuses, TE - à la famille des Chénopodees, Act ed sellées, et se trouve ainsi vois sin du gaultia et de l’Anredera. J. DECAISNE. ee 3 lui ue trés curieux que се pi 4 nomb 1) C'est un v mee і 5 d’un gran é lo е : rant U s + els le pollen reste (s с " ажы? Р ыл Abie, анн m le pistil, — Cet état de erfe — | к, Баса ien les caracte 8 de la р celimatation de ces oules t, que les p On жя еп effet, — "€ quique: animaux. dodi ld que trente ans aprés la ro Jusqu'à Ж. Cusco. onquéte et leur introduction sur le plateau pe огун pii — ты, les poulets mouraient sans exe р M d boldt, Essai sur la Nouv. - Espagne, (2) Flore Toy. * 2, p. x. MISCELLANÉES. . 406° + 137. Outils et ustensiles nouveaux de jardinage. I. — Scie-greffoir en fente. Cette scie se compose d'un manche de 0712 de long; la x de 0m20 de long sur 003 de large est à dents doubles, et terminée par un crochet arrondi destiné á la suspendre á une branche ou à la ein- tur la base se trouve un ciseau carré А (fig. 1) de 0704 sur tous 4. cette partie faisant saillie de 0™05 de long sert à écarter a fente pratiquée par le ciseau afin Фу ajuster les greffes. А l’aide de а instrument on peut greffer еп fente tous les plus gros arbres. II. — Pioche-tournée a douille. Cette pioche est composée d'un manche de 055 à 1m en comprenant une virole de 0m 10. Ce manche est terminé par une base carrée munie d'un pas de vis de 0™04 de longueur. Га pioche tournée a dans toute sa longueur 0™40, sur une épaisseur de 0m 04, compris l'œil. La lame а Om 14 de long sur une largeur moyenne de 006, et va en s’amincissant jusqu'au taillant; le pic, qui est du cóté opposé, est long de 0™20 sur en n raison de sa force, aux gardes forestiers, pour les terriers, s plantations et deplantations des jeunes plants d’arbres. n peut aussi en faire de plus petites zn les herbo- risations dans les montagnes et les foré Ш.-- Cloche а a Fee cloche, de 0» 60 de hauteur a partie inférieure est garnie comme les angles. Au milieu de ce plateau se trouve un an- u poignée, de facon à pouvoir enlever la cloche avee facilité. Cette cloche ressemble beaucoup à celles dites à facet- АП г IV. — Piége а loirs. Се piége consiste en une espéce de quatre еп chiffres, com- posé de deux pots à fleurs ordinaires, ayant de 0%16 à 0m20 de diamètre à leur superficie et placés l’un sur l’autre. Celui du haut doit être un peu plus petit, de manière à се qu'il puisse facilement entrer dans le plus grand qui se trouve au-dessous. Le plus grand pot, placé verticalement, s'attache par le milieu ou sous le cordon, au moyen d’une corde ou d'un fil de fer que Гоп fixe soit au treillage, soit à une bran- che | ses. Le second, placé dans le premier et incliné à 406! 40 оп 45 degres, présente son ouverture en de- hors et son fond du cóté de l’espalier; on le main- fourche en bois de 0™08 à 0™10, qui le soutient par le fond et vient s'appuyer sur le bord inté- rieur du pot qui est au-dessous. Une ficelle de 0™15 а 0918, à l'extrémité de laquelle on atta- che un appät (viande ou fruit), est fixée à l'un des cótés de la petite fourche et descend au fond > du pot, de telle sorte que l'animal, en venant se poser sur la petite fourche, la fait basculer et se trouve pris entre les deux vases de manière à ne pouvoir sortir. Ce procédé est trés simple et tout le monde peut le mettre facilement à exécution. Реріх. (Воп Рик 1849.) MISCELLANÉES. + 158. Culture de la GARDENIA Warrrieipm ог. (1). П еш été fácheux que cette plante, que recommandent á un si haut degré ses trés grandes et qe Ana fleurs blanches, lai- neuses en dehors , au UA si gros et si l'edeur si suave; il serait ficheux qu'une telle plante, disons- nous, düt acquérir une grande taille dans nos serres avant de fleurir. Heureusement il n’en est point ainsi; c'est ce que le mode de culture qui suit démontrera suffisam- ment ¿le y a deux ans (1846), une bouture de G. Whitfield, fraichement enracinée, fut plantée reist un compost formé de terre de gazon , de terre de bruyère, et d'une petite апе ^ ENS blane. Le pot fut plongé dans une couche de terre dans une serre mide. Vers la fin de l'été, elle avait végété avee vigueur ; on dut done la mettre en demeure d'aoüter ses jeunes pousses et de faire ses boutons à fleurs. Dans ce but, et pour l'empécher de fleurir dans une saison défavorable, au lieu d’une chaleur variant de 70° à 80° Fanr. (17-22° + O Réaum.), à laquelle elle avait été soumise tout le temps de sa végétation, on la tint dans un mi- lieu plus froid et plus see dont la tempé- rature variait entre 50° et 60° (8-12 + 0 В. (2)). Elle fut maintenue dans cette si- ا‎ (2) Mr В. Glendinning, en ben cet établis- sement, il y a 48 mois, en aa tuation tout l'hiver. En mars dernier (1848) elle fut placée dans une serre plus chaude, dans laquelle ses hoto А бейт» етн” leur beaute florale; le lim trois pouces de diamétre et dun beau blane contrastant d’une maniére charmante avec a verdure foncée de l'ample feuillage. C'est l’une des plus belles plantes qu'on puisse voir ; füt-elle même sans odeur, ce qui n’est pas ne car ses fleurs exhalent une odeur celle de sa congénêre, la G. flo circonstance qui еп releve encore le prix. En général, le mode le plus simple et e plus expéditif d'élever les Gardenia est de les tenir, pendant leur saison de végé- tation, dans une bâche remplie de terre, dont on tete la chaleur au moyen de — de fumier neuf. C'est ainsi qu'en sent les fleuristes qui élévent ces plantes vd les marchés. 2%” (В. GLENDINNING. ) (Extr. abrege. Garden. Chron.) a ә ines breux individus que j'ai obtenus de gral recues d’Afrique Le nom spéci (1) Cette келіс. m la même que la G. malleifera Hook, décrite et figurée ¢ ci-dessus e M. Lin silence la forme extraordinaire du stigmate, si remar ume; ce stigmate manquait sans doute aux échantillons secs qu'il examinat L. VH. T. Hi, ы oe ley doit avoir la priorité, comme plus ancien. П est à Dri à eux plantes soient identiques , ie para son énorme rquable it! ? CHIRITA MOONII Hook. NOV. 1848. 407-408. CHIRITA MOONI, CHIRITE DE MOON. Етүм. V. ci-dessus t. II, Avril 1846, pl. HI (1). Gesneriaceæ $ Cyrtandreæ-Didymocarpeæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. S subsericeo-villosa , caule suffruticoso , ramis obtuse tetragonis , foliis 2-4-n nisque etiolatis ovato-lanceolatis apice acu- tiusculis obsolete glanduloso-serratis , peduneulis axillaribus solitariis v. binis petiolo 5- plo longio- ribus, — ist anus т — со- ubescente. Gar Polla mag extus pu сла: Monk ib ч. ет. u Dira. of Ceylon . Ноок. Bot. Mag. t. 4405 ( (1848). Martynia lanceolata Moon, Cat. Ceyl. PI. p. 45. Si nous considérons dans la plante en question un port élancé, grandiose , subli- gneux, un beau feuillage, de très grandes fleurs, qu'on dirait appartenir à quelque énorme Gloxinia ou Martynia: fleurs d’un Coloris violet pâle à reflets légèrement pour- prés, avec une belle macule d'un jaune d'or, à l'intérieur, nous imiterons nos voisins d'outre - Manche, lesquels, quand ils sont mis en présence stum telle plante, lui ap- нь non sans raison, l'épithéte de E de ce beau végétal, telle que la rapporte M. Hooker (l. c.), est absolu- ment semblable à celle de I’/mpatiens re- pens, intéressante plante, dont nous avons entretenu nos lecteurs dans la précédente livraison. Elle a done également été décou- verte par М. Moon aux 4 Korles; et dans son catalogue des plantes de Ceylan, il en avait fait une Martynia. М. Gardner, qui la trouva de son côté plus tard sur des ro- chers, prés du sommet des monts Hantanes, la réunit avec raison au genre Chirita, en lui donnant le nom de son premier découvreur. Nous de M. Ho devons ao ісі la description | oker Desc. « C'est une plante suffrutiqueuse, dres- glanduleuses- dentées, penninerves, couvertes бе duvet soyeux, compact, remarquable sur- tout en dessous. Petioles longs d’un pouce. Pe- doncules axillaires, solitaires ou géminés, plus longs que le milieu des ж u. renfles vers le sommet, et munis e point d’une pairo de petites bractées hs. Gaba. ap- pliquées. Calyce assez ample, fendu presque jus- qu’a la base en 5 sépales dressés, appliqués lancéolés-subulés, carénés, tomenteux. Corolle grande, longue de pres de 4 pouces, de la base à l'extrémité de la lèvre inférieure (sur autant à presque égaux (quelquefois seulement 4); lèvre supérieure bi-, l’inférieure tri-lobée. m. de la corolle d’un rougeätre päle, soyeu ; lim d'un pourpre plus foncé, plus pâle à l'intérieur du tube, avec une large raie jaune sur la partie inférieure. Étamines et style inclus, semblables à ceux de la C. Walkerie. » Cn. L. (1) No nelle; la se том. Iv. ous avons donné du mot Chirita une double étymologie (V. aussi t. I, p. 135). conde est celle de quelques auteurs: et si cette derniere est exacte, est se pourquoi l'éerire par un ch grec? La premiére est certes la plus ration- m‘ 407-408» > CULTURE. Rien de particulier à prescrire pour la | deux autres espèces déjà décrites dans се culture de cette espèce, que Гоп gouvernera | recueil. (V. t. I et t. II, l. c.) absolument de la méme maniére que les L. VH. MISCELLANÉES. Т 159. Lonicera angustifolia Waz. (1). (LONICERACEA: +) Cet arbrisseau , à feuilles décidues, à fleurs petites géminées , d'un jaune päle, pendantes, à l'extrémité d'un pedoncule nutant, ne laisse pas de mériter une place dans nos bosquets, ou il s’elevera en buisson, à la hau-. teur de 4 ou 5 pieds, et ne se mon- trera pas délicat sur le choix du ter- rein. Les botanistes en devaient la connaissance au docteur Wallich, an- cien directeur du jardin botanique de Calcutta, qui Pavait découvert dans le nord de l'Inde; et nos jardins en doivent l'introduction toute ré- cente au capitaine William Munro, qui en envoya des graines en Angle- terre. Il fleurit en avril et en mai, et se propage facilement de boutures. On le reconnait facilement & ses rameaux gréles portant des feuilles étroitement lancéolées , ciliées, à ses pédoncules biflores , axillaires, un peu plus courts que les feuilles , à ses fleurs légérement pubescentes en de- hors. Il est spontané dans les districts de Kamaon et de Sirmore. Си. Li 6) L. Саше erecto, foliis oblongo-lanceolatis acuminatis glabris, pedunculis folio paulo bre- vioribus , bracteis linearibus pom Ж duplo longioribus, berets fai n concretis, corollis sub æqualibus extus pubescentibus. In DC. Prodr. iv. 557. L. angustifolia Wari. Msc. DC. 1. e. et Lion. Hort. Journ. 1H. 958. е. ie. OSA | SPEC BARRINGTONIA NOV. 1848. BARRINGTONIA SPECIOSA. BARRINGTONE SUPERBE. Ётум. Daines Barrington, membre distingué de la Société des Antiquaires (Angleterre). Barringtoniaceæ LixbL. (Veg. Kingd). Myrtaceæ $ Barringtonieæ DC. et Аист. Monadelphia-Polyandria. CHARACT. GENER. — À Calyeis deest ovato cum ovario connato, limbi su eri 2- rarius 5-4- iti l b tibus. Corolle petala 4 annulo carnoso igyno inifero extus inserta m gna 5 ba a, filam ibus liberis, чам. bilocularibus mu Беата loculis Dorta. рей а epigyna sh styli basim vaginante. tylus Бетіне stigmate вітріісі. Bacca fibrosa tetragona e basi ventricosa pyramidata v. oblon- ga, сусв limbo coronata, abortu мө мра, endoc erae iui sper Semen obova Embryonis eta rate m pen elipio-gibosi o собой cum radicula supera massam homogeneam carnosam arctissime indice, foliis oppositis v. rere ear еритпе Атһог exstipulatis confertis Logon > D tis tis integerrimis crenatis v ‚ floribus еее nol Ben dep nia "disposliir, pedicellis racte: Екомсн. Gen. PI. 6325 (1). ee Forst. Charact. Gen. t. 38. L, f. Mant. 312. (1775). Gents. П. 96. t. 10 Aran. Р H Amb. ш t. 114. L 5 326. IGHT, ja t. 152, — Commersona ; Guin. t. Pa non Forst. Mitraria Guer. Syst. 799. non Сау. Hut- m (Сн. pie Exot. lib. II. cap. V. Cum fig. fructus ) ^od Fam. II, 88. CHARACT. SPEC. — B. floribus in thyrsum erectum dispositis , foliis nitidis cuneato-oblongis obtusis i integerrimis, fructu acute tetragono py- . DE. L.c Barringtonia speciosa L. 1. 1. с. et omnes - recentiores. Рахт. Mag. of Bot. X. 242. ( Е г т rsona а Sonn. a A part l'enthousiasme, l’exag6ration, auxquels se laisse toujours involontaire- ment et naturellement entrainer toute ӛте poétique, qu'impressionnent vivement les beautés de la création, on ne saurait, à l'aspect de ce splendide végétal, en état de floraison, s'empécher de le proclamer un des plus Бах ornements de la terre. C'est Un arbre peu élevé dans son pays natal, Un arbrisseau dans nos serres chaudes. Lá encore, ses feuilles ont plus d'un pied de longueur, sur une largeur proportionnée ; leur consistance est ferme, leur surface luisante, d'un vert brillant, glaucescent. fleurs forment un thyrse immense (60-70 cent. de long), majestueusement dresse, terminal. Chacune d’elle mesure 19-14 centimétres de longueur totale , sur 14-15 de diametre au sommet. Elles s’ou- vrent vers le soir, et tombent le matin sui- vant; mais leur succession dure un temps considérable. Leur beauté consiste surtout dans un nombre prodigieux d'étamines, qui, blanches vers la base, prennent en- suite un coloris cocciné vif, et sétalent en forme de magnifiques aigrettes. Sous ce rapport, ces fleurs rappélent celles des Ca- rolinea, et en grand celles de quelques Eucalyptus et Jambosa. C'est la méme or- donnance , le méme éclat que chez les pre- (1) Subgeneribus ejusdem Butonica et Stravadio non admissis; Butonica synonymon est; Stravadium genus proprium. 409% miéres; mais de plus que celles-ci, les fleurs de notre plante émettent un aróme puis- sant, comparable á celui du Cereus gran- diflorus; et, dit-on, plus énergique encore. Voici la vérité, rien que la vérité, au sujet de ce noble végétal. Ajoutons pour terminer la nomenclature de ses qualités, que l'individu, observé en fleurs еп An- gleterre, et qui a fourni les détails que ous relatons, provenait d’une bouture à peine âgée de quatre ans, et n’avait pas plus de 1 met. 55 cent. de hauteur, mesure dont Гері floral occupait près de la moitié. Après ceci, n’est-on pas еп droit de s'éton- ner qu'il ne soit pas plus répandu dans les collections ? Dhabitat du Barringtonia speciosa est assez étendu. On l'a observé dans l'Inde, à Java, à Sumatra, à Bornéo, aux Célé- bes, aux Moluques, aux Philippines, dans la Chine australe, ete., et dans beaucoup d'iles de la Polynésie. Là, il se plait surtout, à l'embouchure des fleuves, sur les plages m et quelquefois TER Rumph prend soin de nous apprendre, que c’est surtout dans l'ile Boetena (Bouton, l'une des Moluques), qu’il aequiert les proportions les plus considérables. Les Javanais, selon cet auteur, broient l'amande de ses fruits, la mélent avec du poivre, de l'ail, des vers de terre (lombrics), et forment du tout des boulettes qu'ils jettent dans l'eau pour en enivrer les poissons, comme on le fait ail- leurs avec les fruits du Cocculus. indicus. Loudon rapporte que се bel arbre est cul- tive à S'^-Héléne, dans le jardin du gou- verneur. Selon амы. encore, ses gran- des fenilles servent de plats et اا‎ ses fruits rótis et pulvérisés sont employés > contre la colique; les Chinois, établis à Java, en tirent une sorte de glu, dont ils rendent leurs parasols imperméables à la pluie; enfin, dans quelques îles, ces mêmes fruits servent dans des cérémonies super- stitieuses, dans le but de tirer des présages heureux ou malheureux , etc. Tous ces dé- tails méritent d’être lus dans l'ouvrage ori- ginal. (V. Herb. amb., Ш, 179.) св. « Arbre ayant assez bien le port du Catalpa, à tronc épais, tortueux, rarement Here sé, souvent même bas et étalé (in ғ е па- tuli!), de telle sorte que le flot vienne онай en baigner la cime. Ecorce cendrée » 81а] re. Bran- ches trés longues, étalées ou indindeg; 3 à rameaux subverticillés. ondulées, eS opposées ou fasciculées (cunéiformes-oblongues! ), longues de 1 pouces (Rumph) et larges (vers le sommet) de 6-8, épais- tulé (ad fig.!). Segments (5-4) lancéolés, amples, aigus, dressés. Pétales oblongs-lancéolés, une fois plus longs que les segments calycinaux , nervés, d’un jaune ochracé (ad fig.!). Étamines extréme- ent nombreuses, insérées sur un androphore annulaire, partagées en fascicules ete et dépassant de moitié tout le reste de la fleur. sve о plus long que les etamines; sie ate obtus, simple. Fruit de la grosseur r du poing, РУШ Mirage, fortement gibbeux á la base (observ. sine nucleo!), à sommet Б nombreu séche (cet ensemble rappelle exaetemen du Cocos nucifera!). Au centre, une loge unique d semence obovée, pendante. (ex auct.!) t le fruit Cu. L. Une telle plante merite bien tous les soins du eultivateur, et par son feuillage et par ses magnifiques fleurs. Elle végéte avec vigueur, plantée en bon sol (riche compost), arrosée abondamment pendant sa période active, et dans un milieu tres humide et trés chaud. On est parvenu à la faire fleurir, en Yélevant successivement de boutures, qui donnent alors des fleurs, à la hauteur de 4 pieds environ. Ces boutures, faites à chaud et à l'étouffée, s’enraeinent assez promptement et peuvent étre mises en pots un mois ou cing semaines, aprés leur plan- tation. De novembre en mars, on sera trés sobre d'arrosements, et la température de la serre sera abaissée progressivement, comme cela a lieu, du reste, en hiver, pour la gé- néralité des plantes cultivées. Le compost qui parait convenir le mieux est un mé- lange de charbon de bois en poudre, de terre franche, de sable blane, et de terre de bruyère. L. VH. > CULTURE. MISCELLANÉES. + 160. Familiarité Nous avons tout derniérement demandé gräce aux féroces tireurs de petits oiseaux, Pour les gentils chanteurs de nos bosquets, et nous avons dit quelle animation , quelle ce sujet, les livres d’histoire naturelle fourmillent d'anecdotes intéressantes. Nous empruntons la suivante, toute moderne, à un recueil anglais. Rouges-gorges, au moment ой l'au- leur de l'anecdote écrit, ont construit leurs nids et élèvent leurs petits sous le toit d'une des Rouge-Gorge. scierie (saw-pit). La jeune couvée est déjà assez bi mplumée. Néanmoins les ou- TS, ordinaires , sont à leur besogne, 0 alarment de leur presence, et viennent méme trés familièrement picorer les miettes de leurs repas. roitelet qui avait tenté de les imiter en eonstruisant son nid prés du leur fut chassé par eux; animés qu'ils étaient soit ar la jalousie , soit par une sorte d'autorité qu'ils s’arrogeaient sur lui. Cn. L. - -%0Э- MISCELLANÉES. سے + 161. Drakea (1) elastica Linn. (2). (ORCHIDACEAE - ARETHUSA.) Comme beaucoup de plantes appartenant à cette singulière tribu, celle-ci offre des racines tubérifères , laineuses; une seule feuille radicale, coriace, arrondie-cordi- Le labelle, d’une conformation si inso- lite, présente un phénomène intéressant d'irrabilité, non spontanée, toutefois , mais communiquée par une cause externe , c'est- à-dire qu'il suffit du souffle le plus léger de l'air, de celui des narines, etc., pour met- tre en un mouvement d'oscillation rapide, le labelle en forme de harpon qui termine son long onglet coudé au milieu en angle aigu, et mobile lui-méme, à parlir de ce joint. On doit la découverte de cette plante à M. James Drummond , qui la trouva dans la colonie anglaise de la Riviére des Cygnes wan River), Nouvelle-Hollande), et la communiqua à M. Lindley, dés 1859, en compagnie d'un grand nombre d'autres, venir sur le compte de quelques-unes d'en- tre elles. Citons tout d’abord une autre Orchidee , qui ne le céde guére & la ргесе- dente en étranveté la Sniculæa ciliata Lino e 7 1 Ni Pune ni l’autre malheureusement ne sont encore introduites à l’état vivant. (1) Ex lege botanica perinutile est scribere Drakea (anglice M. Drake). (2) Sepala et petala linearia conformia reflexa. Labelli unguis longissimus medio еде suo mobilis decidua. Gynostema clavatum semiteres ba que auriculata. Anfhera terminalis persistens, loculis approximatis. lamina peltata convexa cum pede INDL. ---- (elo tuberculatum artieulatus, si utrin- Rostellum ovatum acumina- undum corda- Radices lanatæ apice bulbose; folium radicale coriaceum subrot ; ; : basi tum. Scapus erectus pedalis glaber, squamula infra medium solitaria, uniflorus. Labellum Le LYCORIS AUREA Hert NOV. 1848. 410. LYCORIS (amarvuus) AUREA, LYCORIS à fleurs jaune d’or. , g t Erym. Lycoris (Дижориз), nymphe, ou courtisane, chantée par les anciens poètes (1). Amaryllidacee $ Amaryllidee. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. е infundi- ce ampliata nuda v. Herbæ bulbosæ africane et indice, foliis disti- this, scapo solido, umbella multiflora (in ENDL. Gen. РІ. 1275. § Aj. Lycoris W. Hers. append. 20. Amar, 77. 229. Linor. Veget. Kingd. (Amaryllis sp. Jaco. Hort. Schenbr. t. 73. Bot. Mag. t, 409, Bot. Reg. t. 596. 611.) Amaryllidis $ h. Roem. et Senn. Syst. Veg. VII, 830. Ехоиси. 1. е. Meisn. Gen. Pl. 393 (296). CHARACT. SPECIEI. L. floribus pedicellatis erectiusculis, corollis infundibuliformi-clavatis subhexapetalis, laciniis lineari-lanceolatis, stami- Anus pistilloque rectis, foliis linearibus erectis naliculatis, margine r reflexo о glabro. L. fil. doni aurea W. Here. l. c. Bot. Mag. sub. t. 2115. cs een | oe Amar. § h. us fil. suppl. a . Hort. Kew 1.4.2. П. 227. У пло. р. t Schutt. 1. c. Ми, Пісі. ? Amaryllis africana Lamk. Encyel. 1. 124. sec. Pomer. Selon M. Aiton (Hort. Kew, 1. c.) cette plante est originaire de la Chine, et son introduction dans nos jardins remonte a 1777: introduction qu'il attribue au docteur Fothergill. Selon toute probabilité, elle n’a cependant pas été découverte par ce méde- ein, qui n’a pas voyagé , que nous sachions du moins; mais qui, promoteur zélé de la botanique, avait envoyé des collecteurs dans différentes parties du globe , entr’au- tres, W. Brass et W. Bartram. Nous re- grettons de ne pouvoir donner sur l'histoire de cette intéressante amaryllidacée des dé- détails plus circonstanciés et surtout plus complets. (0 Virgile, entr'autres , Malgré la date déjà reculée de son арра- rition premiére en Europe, elle y est tou- jours restée rare, bien qu'elle se reproduise volontiers de cayeux, et que sa conservation soit des plus faciles. Elle fleurit en automne, et la grandeur de ses fleurs, leur riche co- loris d'un jaune d'or , leur habitus élégam- ment dressé, lui méritent une place dans toute collection distinguée. Descr. Bulbe atteignant à peu prés la grosseur du poing et couvert extérieurement de pellicules noirátres. Feuilles 5-6 , carénées, étroitement li- néaires, glauques, striatulées, acuminées, lon- "un p et plus. Scape subcomprimé, sub- pos escent, haut d'environ un pied et demi. Spathe аре, folioles lancéolées, acumindes, dans son éclogue X, où il déplore le malheur de Gallus, en vers touchants et toujours admirables : Раиса meo Gallo, sed que " е Lyeoris, Б sunt die enda. Galle, quid insanis? inqu ш. tua , Lycori Perque nives alium perque Lordi e pem secuta est. Hie gelidi fontes. hie mollia раа, ім; Hie nemus, hie ipso tecum consumerer ‘evo. Hise. On sait Te Gallus avait composé plusieurs livres de poésie pour cette m.) méme femme, qui Poublia en faveur d'Antoine. (Voyez 410» marcescentes, brunätres , beaucoup plus longues que les pédicelles. Ceux-ci (4-6) inégaux, trigo- nes, les plus grands а peine longs d’un pouce; tous munis d'une bractée lancéolée, aussi longue qu’eux. Corolle subdressée, inodore, oblique- ment arquée, subringente, découpé nies linéaires, longues d’environ 5 pouces, jau- nes, ondulées-récurves au sommet, subégales, mucronées, doublées 4 la base interne par de courtes lacinies d'un jaune plus décidé. Les 2 pé- tales latéraux inferieurs un peu plus larges. Eta- mines réclinées-ascendantes, subexsertes, bisé- riées, inégales, blanchátres; anthéres jaunátres, -- CULTURE. Pour l'obtenir de bonne heure en fleurs à l'automne, on empotera, vers le mois d'aoüt, cette plante en riche terre composée, aprés l'avoir nettoyée de ses vieilles racines et en avoir enlevé les cayeux; on la pla- cera prés des jours sur une tablette, en serre chaude, ой on la laissera ensuite for- > , . elamines; stigmate co Le lecteur remarquera avec nous que le genre Lycoris ne differe pas génériquement de l'Amaryllis, et que, comme la généralité des botanistes, il vaut mieux Геп eonsiderer comme une simple section. Сн. Г. (ex auet.!) ($. Fa. S. Ca.) mer et développer ses feuilles, jusqu'en mars ou avril: époque ой on la reléguera en serre froide, et plus tard à l'air libre et en plein soleil , pour en mieux faire aoüter le bulbe et les cayeux. Au mois d'aoüt suivant, on recommence. L. VH. MISCELLANÉES. ——— + 162. Notice sur de nos amis, M. Gustave Thuret á la section des Bourbons, est remarquable par la plénitude de sa fleur et surtout par 8 singularite, jointe et au riche coloris ж à l'élégance de son port violet de son feuillage, ne peuvent manquer de la mettre en vogue et la recommandent suffisamment aux amateurs. Voici les caractères abrégés de cette re- marquable variété : Tige de 07,50 à 07,70, médiocrement feuillue, à rameaux greles, glabres , aiguillonnés, teints de pourpre comme du reste toute la plante ой cette couleur se méle au vert du feuillage, sur- la Rose THURET. tout à la partie supérieure des rameaux. Feuilles à 5 folioles, ovales-oblongues, lui- santes, Fleurs solitaires, c'est-à-dire nais- sant chacune sur un pédoncule particulier à Paisselle des feuilles supérieures, partar épanouies, 0",08 à 07,10 de diamétre. Les pétales sont de moyenne taille, arrondis, eb qu’on les examine plus oquil- NAUDIN. (Revue horticole.) P, AZUREA He: GELASINE | UN CP | | | NOV. 1848. CHARACT. GENER. — Perianthium limbo a БЕП angularia superne inst infra Kanal Pol- len minutum oblongo-ovale. W. Here. |. c. infra. in Атпегіс ciosis е spatha breviter emergentibus. (Хов.) Gelasine W. Hen». in Hook. Bot. Mag. t. 3779. (Cl. Expr- 411. GELASINE AZUREA, GELASINE à fleurs azurées. Érym. yeaucives, (5) gelasinus , fossette que le rire dessine sur les joues. Iridaceæ. — Hexandria-Monogynia. CHER e az Bell. Ker SS ^s Gen. РІ. p. 1360; et etiam Cl. Meis Pl. Comm. (293) ) HARACT. SPEC. — 6. foliis sesqui-biped libus (v. ultra) unciam (v. minus) latis viridibus acutis, bra ae 4 caulem axillarem = te am s 2-4-unciali n i acuminat А? iet түт, esquina жерге ora pedun- sir racine, previos re, perianthio ultra 5/4 unc. “> m albo laci see i theris su parue viter trilobo, bubo — ovato, tunica mem- branacea brunea. W. Her Gelasine azurea W. Hash. Bot. Mag. t. 3779. Сейе Iridacée est aussi jolie que rare en- core dans les collections. On en doit l'in- troduction en Europe à W. Herbert, et les individus que nous en avons vus fleurir der- niérement (juin 1847) dans le jardin Van Houtte proviennent des graines qu'il en а obligeamment envoyées à cet établissement. Elle est originaire de la Banda-Oriental (Amérique mérid.), ой le collecteur anglais John Tweedie la trouva dans des endroits rocheux. Dans nos jardins, où elle se con- lente de la simple protection d'un chássis, son port élancé, ses gracieuses fleurs, d'un beau bleu nit) élégamment panachées en dedans à la base de violet foncé, presque noir, et de blanc, feront un bel effet, malgré leur durée éphémère. C'est là toutefois "n inconvénient propre à la plupart des Iridacdes, mais qu’elles rachétent suflisam- ment par la beauté de leurs fleurs, qui se Succèdent sans interruption pendant deux Mois. — Nous avons compté jusqu'à qua- "ante fleurs sur un seul pied de l'espèce еп question. Des ulbe ové-allongé, tuniqué exterieu- rement; ел radicales, ensiformes, acuminées- aiguës, rigides, plissées, glaucescentes, longues | TOM, IV. d'un à deux pieds et к larges d'un pouce. Scape dressé, robuste, aussi long ou plus long que les feuilles, subranifi ou simple, vétu dans „et roitement sal amplexicaules, ovées-lancéolées, acuminées, con- pourvus à la қарта Ef ее а Pextrémité ; ; cg tri- l blane bent. Le genre Gelasine n'est pas adopté par MM. Endlicher et Meisner, qui le réunissent, mais à tort selon nous, au Trichonema Ken, dont il différe surtout par son insertion sta- minale disposée en colonne; puis, au simple eoup-d'eil, par une taille démesurée, si on la compare à celles des plantes de се genre; des fleurs presque en tube et non étalées ou hypocratérimorphes, etc. Il est encore très voisin du JVemostylis Nurr., | qui en diffère également par ses étamines libres, et ses six stigmates filiformes, etc. Ca. Г. 29 411b -%999- Explication des Figures. Fig. 1. Interieur du périanthe. Fig. 2. Ovaire, style et étamines. Fig. 5. Pollen. Fig. 4. Style isole. Fig. 5. La capsule müre. Fig. 6. Une graine, de grandeur naturelle (les autres fig. gross.), CULTURE. Je tiens la Gelasine azurea sous un chäs- sis, que je me contente de protéger seule- ment contre les gelées, et en compagnie dune foule d’autres précieuses plantes bul- beuses. Au printemps, dès que les gelées ne sont plus à redouter, j'enléve le chassis et laisse mes plantes exposées á toutes les influences atmosphériques. Bientót la végé- (S. Т. оп Cn. Е) tation, qui s’est maintenue sourdement еп hiver, se montre vigoureuse, et les fleurs apparaissent. Mon sol est un riche compost, bien meuble, que je renouvelle tous les deux ou trois ans. Multiplication de graines, ou de jeunes bulbilles lateraux. L. VH. MISCELLANEES. — —— + 165. Citrus japonica Taune. (1). (АСВАУТТАСЕ Ж.) C d ер IN Citrus croît avec plus de ern e e perfection qu'aux environs de Can: On ne connaissait cet arbrisseau que d’apres les \ catalogues botaniques, qui l'enregistraient depuis la y description qu'en avait donnée Thunberg dans sa Flora japonica. Aujourd'hui, grâce à M. Fortune qui nous | Ta rapportée de la Chine, chaque amateur pourra jouir, en pleine terre et à Pair libre, trés probablement, de l'aspect agréable et du parfum des nombreux petits fruits oranges dont il se couvre chaque année. | Selon le voyageur que nous venons de nom | les details suivants, on le eultive еп pot comme plante d'agrément , dans le sud de Chine; m ) de pe / ton. Selon Thunbe 5 ^ tres, les Japonais le cult en grand. (La suite à la page 442.) ^^. itrus japonica Тисхв. Fl. Hort. journ, Ш. 259. с. fruct. ic (Dt. petiolis alatis, foliis acutis, caule angulato, floribus axillaribus solitariis geminisve. DC. jap. 292. t. 15. Sizp. et Zucc. Fl. Jap. f. 55. t. Le. 45. f. Ш. Тахо: eu » \ » қ T: Y wy CUPHEA PURPUREA Hort. aah аен ( hybr.) RE E e САРЫ ТЫ. ҚАС | | | NOV. 1848. CUPHEA PURPUREA (uvpuina;. 412. CUPHEE @ fleurs pourpres (hybride). Ётум. V. ci-dessus t. ler, р. 87. Lythraceæ $ Lythree. — Dodecandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. — Planta hybrida ex pa- rentibus С. miniata et С. viscosissima, ut dicunt, in horto exorta Cuphea purpurea Новт. (hybrida). On соппа un (гез grand nombre d’es- peces (environ une centaine!) de Cuphea, dont á реше le 1/10% a été introduit dans nos collections, ой néanmoins le plus grand nombre d'entre elles brillerait par l'étran- geté et par le vif coloris de leurs fleurs. Nos lecteurs ont déja vu avec intérét, nous le pensons du moins, dans la Fiore, les figures des С. strigulosa (1), miniata, pla- tycentra, ete., qui peuvent leur donner une juste idée de ce singulier genre. La plante qui fait le sujet de cet article, est un produit adultérin, obtenu par М. De- lache, horticulteur à S'-Omer (France), à qui les amateurs doivent déjà quelques ге- marquables hybrides. Elle est née du Cu- phea miniata fécondé artificiellement par le (1) Selon M. Lindley [Bot. Reg. t. 14 (1846)], бейе plante ne serait pas la С. strigulosa de MM. Humboldt ct Kunth; mais la С. pubiflora de - M. Bentham (РІ. Hartw. 61. 1839) que lui-même, Par erreur sans doute, en tête de son article (v.1.c.), nomme С. strigillosa. Quant à nous, lors- que nous traitämes de cette espèce dans la Fiore, nous n'avions pas la plante sous les yeux et nous avions adopté, sans examen, la dénomination que М. Paxton, à tort probablement, lui avait impo- see. (V. Рахт. Mag. of Bot. IX. 241. с. ic.) С. viscosissima. Elle a en effet le port et le feuillage de la premiére de ces deux espéces, et ses deux grands pétales supérieurs; tan- dis qu’elle présente les quatre petits pé- tales inférieurs de la seconde, et trés peu de sa viscosité. Le coloris floral tient le milieu entre ceux des fleurs de ses deux parents; c’est un beau rose vif, légére- ment reflété de violet : nuance charmante que le pinceau de notre artiste, quelque habile qu’il soit, а été impuissant а repro- duire. Comme chez sa mére, elle est entié- rement hérissée de poils courts; ses rameaux sont dressés, souvent teintés ou maculés de rouge; les fleurs, extra axillaires, sont de la grandeur de celles du C. miniata; mais le calyce еп devient rose en vieillissant et l'intérieur en est légèrement violacé; les étamines ne dépassent pas l'orifice calycinal et sont légérement réclinées-assurgentes. Un plus long examen purement botani- que de cette hybride est tout-à-fait superflu ; tout le monde connait ou posséde les deux espéces qui ont donné naissance á ce nouvel étre, qui figurera bientót dans toutes les collections. Сн. І. کس CULTURE. _ Consulter les notices horticulturales des Cuphea précédemment décrits dans ce re- cueil et en appliquer les prescriptions à celui dont il vient d’être question. L. ҮН. 412b MISCELLANÉES. س 4 165 (Suite). Citrus japonica Tauns. Dans l'ile de Chusan, le Kum-Quat, c'est son nom indigéne, est cultivé, comme le thé (Thea viridis), sur les flanes des collines peu élevées. Les pieds sont plantés en lignes, espacés d'environ quatre pieds les uns des autres, et n’atteignent guère que 3 à 6 pieds de hauteur. On trouve aussi tomne et est alors du volume d'une grosse groseille à maquereau ovale ; l'écorce en est douce, mais la pulpe fort acide. Les Chinois en font d'excellentes conserves. Les hortieulteurs chinois greffent ce Ci- trus sur quelque autre espèce sauvage et épineuse, qui semble encore plus rustique que lui-méme. entre de l'Europe, on pourra le cultiver aisément à l'air libre. Il ultivé dans le jardin de la Société d'hor- ticulture de Londres, il ressemble, dit M. Lindley (l. с.), à un oranger nain à petites fleurs. L'écorce de son fruit, selon M. Fortune , est d'un orange brillant, mais le parfum en est surtout sensible lorsqu'on la eoupe ou lorsqu'on la rape. Elle est à peine plus épaisse que la peau d'une gro- seille et contient cinq loges remplies d'une pulpe trés acide. Cn. L. Т 164. Sur un nouveau mode de multiplication du PauLownta. M. Davodet nous écrit qu'il a trouvé un moyen d'appliquer au Paulownia, la mul- tiplication par boutures de feuilles , qui se pratiquait déjà en Italie au seiziéme siécle à l'égard de l'Oranger. hortieulteurs que je connais les multiplient le Paulownia par troncon de et aprés sous chássis. En 1846, j'avais fait 10 boutures de ce genre, et, en 1847, jal réussi sur 9; sur 50 boutures, faites cette année, je posséde en ce moment-ci 4% sujets e 07,40 à 07,50 de hauteur. D'aprés ce résultat, je me crois autorisé à engager tous les horticulteurs qui ne connaissent pas ce procédé à le mettre en pratique sur le Pei lownia, et à vouloir bien publier les resu tats qu'ils auront obtenus. » AVODET, Jardinier à Coutances (Manche). (Revue horticole.) ХОУ. 1848. 415-414. MARANTA® ORNATA. ARANTE ORN Ётүм. Bartholomeo Maranta, médecin vénitien, auteur d'une méthode botanique, mort en 1554. Cannaceæ. — Monandria-Monogynia. CHARACT. GENERIS. .... Var. 2. — foliis roseo-lineatis (à feuilles li- CHARACT. SPECIEI . . . .. gnos de rose Maranta? (у. Phrynium?) ornata Nos в. 1. Maranta — foliis albo-lineatis (a feuil- les Bandes de. blanc). (LINDEN, іп litt.) A en considérer le port, cette plante parait bien appartenir au genre Maranta, ou peut-étre au genre Phrynium; mais теп pouvant juger que d’aprés les jeu- nes individus, non fleuris, que nous en avons eus sous les yeux, nous ne saurions l'affirmer; et ce doute nous oblige à ne donner ici ni la caractéristique du genre, ni la diagnostique de l'espèce. Nous répa- rerons cette double omission, dès que lun des beaux individus qu’en possède le jardin Van Houtte nous aura mis par sa floraison en demeure de nous prononcer, à moins que quelqu’autre botaniste , plus heureux, sous ce rapport, nous ait déjà devancé. Dans tous les cas nous devrons revenir sur son compte, et en figurer les fleurs, s'il y a lieu, Quoi qu'il en soit, quand on jette un coup d’eil sur les deux variétés dont on peut consulter ci-contre des figures fort exactes, on ne peut s'empêcher, ne possé- dit-on méme pas le feu sacré, de s'écrier que cela est véritablement beau! Nous nous sommes écrié, nous, que cela est magnifi- que! Et n'est-ce pas en effet quelque chose d'admirable que ces nombreuses lignes roses ou blanches, se détachant vivement sur le vert foncé et satiné de ces feuilles, dont le dessous est en outre d'un pourpre foncé? Les individus que nous en avons exa- minés ne paraissent pas encore adultes. Ils se composent de feuilles radicales, etalees horizontalement, récurves au som- met, ovales-lancéolées, subacuminées, trés glabres sur les deux faces; à nervures saillantes , реп nombreuses, subparalleles ; entre chaque nervure sont une ou deux assez larges lignes blanches ou roses (selon la variété), n’atteignant ni le bord ni la nervure médiane. Ces feuilles sont por- tées sur des pétioles engainants, profon- dément canaliculés, á bords scarieux, cou- verts de petits poils appliqués, et se con- tractant au sommet en un corps court, sub- eylindrique, Sarticulant avec le limbe fo- liaire....... etc., ete. Toute la plante est d'une teinte pourprée-sombre. On est redevable de cette belle acquisi- tion pour nos serres chaudes á M. Linden, qui en a récemment introduit les graines de la Colombie. Comme nous venons de le dire, nous reviendrons incessament sur son compte ; jusque lá, elle ne nous parait point avoir été décrite, et la regardant comme nouvelle, nous lui avons donné un nom spécifique qui indiquát son caractére le plus saillant (1). Nous пе savons si elle atteint les proportions grandioses du М. zebrina; mais par sa riche et vive bigarrure foliaire, elle peut sans desavantage lutter de beauté avec cette espèce, l'un des principaux or- nements d'une serre chaude. Cn. L. (1) П existe un Maranta nobilis que nous ne connaissons pas. Serait-ce notre езресе 413-414» CULTURE. Terre riche, mélangée, meuble ; arrose- ments fréquents pendant la végétation; place ombragée dans la serre; visite des feuilles en dessous pour en éloigner les cae (S. Cu.) cochenilles ; tels sont les soins principaux qu'exige cette plante, qu'on multipliera fa- cilement par la séparation du pied. L. VH. MISCELLANÉES. + 165. Quelques mots au sujet de la greffe forcée des Rosiers. Depuis quelques années, d’honorables horticulteurs ont discuté sur les avantages et les préjudices de la multiplication rapide des Rosiers, et de ce faisceau de lumières mises en contact il est résulté de notables i de multiplier et de soigner les jeunes élèves, dites greffes forcées. D’habiles praticiens ont développé et simplifié ce mode de culture : on ne place plus sur des couches chaudes les Ro- siers nouvellement greffés; mais ils sont tout simplement mis sur terre dans de bâches peu chauffées , et, dans ces cir stances, ils ne souffrent pas davantage que les forts Rosiers que l’on place sous verre pour en obtenir plus tôt la floraison. Il ne I wm vellement greffé comme ayant la valeur d'un sujet âgé d'une ou plusieurs années : mais je désire seulement expliquer la cause du progrés et de l'extension de cette cul- ure. Personne ne met en doute qu’un Rosier agé d'une ou plusieurs années ne vaille quelques mois seulement, n'importe dans quelles circonstances favorables ce dernier soit élevé. Aussi ce n'est en qualité à un Rosier veaux, moins bons il est vrai, mais pour | е méme prix que coüte une seule de ces variétés en sujets ágés d'un an. Et nous avons la certitude que la vente de ces Ro- siers nouvellement greffés. prend de l'ex- tension chaque année, puisque les détrac- teurs méme de ce mode de culture se pro- eurent ainsi les Roses nouvelles, sauf à les écussonner plus tard dans leurs jardins. Que les écrivains де Ја science des jar- dins démontrent aux amateurs que leur intérêt est d'acquérir de préférence un Rosier fort et élevé en pépiniére pendant la pierre d'achoppement est dans leur prix élevé. Le seu vantage, de maniére à réduire les E se forts sujets des deux tiers des prix ас toil A cette condition , les forts Rosiers tr et que quelques-uns des principaux дм ducteurs veuillent s'entendre pour adopte cette règle, notre établissement sera Ce premiers à la mettre en pratique. Jungs. OUDIN, t horticole Opix дікі et FILS, à Lisieux. (Revue horticole.) THUNBERGIA ALATA var. DODDSiII UNTEN ыы аы | | NOV. 1848. THUNBERGIA ALATA var. роррзп. THUNBERGIE AILEE DE DODDS, Етум. V. t. ler, B. 47. Acanthaceæ § Anechmatacantheæ-Thunbergiæ. — Didynamia-Angiospermia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. - 7. _tota villoso- pes quintuplinervia , к latiu , lobis ля tibus acutis natis; ien lee ¿vada acute repa 5 vel: dist revis ultra medium 12-fidus; چ‎ 1 1/2 poll. longa, — curvo, limbo о campan ulato, lutea, fundo ns infundibuliforme truncatum integerri- m ciliatum; capsula globosa ны fusca, rostro bun angusto tetragono. NEES а ALL. Pl. as. rar. n DC. Prodr. XI. 58. Lopp. Bot. Cab Adsunt var. plur. B. ы шегі ы rre superba) Paxr. Mag. t. 1840. e 7. зары, = Mag. t. pes ore tubi purpu- reo (oculato!). + —— exoculata, ore tubi albo. t. alata, fol. albo marginatis (hec de qua agitur). La plante, type de celle dont nous avons à entretenir nos lecteurs, est une de ces anciennes habitantes de nos serres, qui peu- vent se passer d'apologies, de rajeunisse- ments scientifiques ou littéraires dosi cette raison surtout, qu'elles restent à loujours . dans les collections, à cause de l'élégance de leur port et surtout de celles de leurs fleurs. On sait que sa date d'introduction dans nos jardins remonte déjà à 1825, et qu'elle est originaire de l'Afrique orientale, ой elle a été découverte entre le 5зе et 6"* dégré de latitude australe. Bojer l'a aussi trouvée rampante dans les prairies humides des iles Zanzibar et Tomba, etc. Elle a produit, sous l'influence de la culture, plusieurs variétés, dont deux surtout sont remarquables , par leurs fleurs d'un blane pur, avec ou sans vil pourpre. Ces plantes sont tellement connues de tous les amateurs qu'il serait vraiment oiseux d'en donner une deserip- lion botanique, non plus que de la variété nouvelle dont il s'agit. Celle-ci est due à M. Dodds, jardinier du colonel Barker, à Salisbury (Angleterre), qui l'obtint de semis en 1847, et la vit fleu- rir, pour la premiére fois, l'année suivante, dans le mois de septembre dernier. Elle ne différe guére du type, que par ses feuilles largement et irréguliérement bordées de blanc : disposition qui reléve éminemment encore l'élégance entière de la plante, aux grandes fleurs d'un beau jaune orangé, large œil d'un riche pourpre violacé. Saisissons cette occasion pour recomman- der en méme temps aux amateurs la culture des autres variétés du T. alata, mais aussi celle de ses belles congéneres, lesT. chrysops Hook. (V. Flore, t. 1%), grandiflora Кохв., coccinea (Hexacentris — ), Hawtayneana Meyenia — ), etc., que distinguent sur- tout leurs grandes fleurs rouges ou d’un bleu plus ou moins intense. — Сн. L. 415b CULTURE. On ne saurait imaginer rien de plus ele- gant qu'un groupe de Thunbergia alata variés, grimpant entrelacés autour d’un treillis disposé, soit en pyramide, soit en boule, soit en éventail, etc. La culture et la propagation en sont extrémement aisées. Ces plantes se plaisent presque aussi bien en serre chaude qu’en serre froide; 4 la -4269- (5. Са. ou Fr.) condition d’étre fréquemment seringuées , pour en éloigner l'araignée rouge qui l'at- taque de préférence à toute autre plante; On les tient dans un sol léger, meuble, mélangé, et on les multiplie soit de boutu- res, soit par le semis de leurs graines. Li VH. MISCELLANÉES. + 166. Raves et Radis. Les premiéres gelées, pour peu qu'elles se prolongent, font disparaitre du marché On cultive peu la petite rave elle est aussi tendre que sujette à de pour les raves et radis, on laisse passer la plus forte chaleur, à 20 centimétres de erreau. On séme ensuite les raves plus serrées que les radis, toujours le plus également possible, puis on répand sur la graine, pour la recouvrir, deux centimétres d'épaisseur de terreau sec. La graine ainsi semée ne met pas plus de | 1 cing jours á leve | | Cette culture n’offre qu'une seule diffi- | culté dont toute l'habileté du jardinier ne réussit pas toujours à triompher. Il faut aux raves et aux radis beaucoup d'air pen- dant le cours de leur végétation. Bien que ces plantes ne soient pas excessivement sen- sibles au froid, quand les gelées se prolon- . gent à la fin de décembre ou dans le mois de janvier, les raves et les radis ne peuvent pas se développer convenablement. Mais, quand les couches sont établies dans situation bien abritée et que l'on a soin de ne pas laisser échapper le moindre rayon de soleil pour lever les chássis et donner de Pair, on vient le plus souvent à bout de récolter des raves et des radis pendant la saison la plus rigoureuse de l'année ; c'est à quoi il faut viser, car c’est l'époque à laquelle ces racines sont le plus recherchées et se vendent le mieux д Elles ne demandent que trés реп d'eau, й moins que le temps n’ait été assez doux pour permettre d’ouvrir souvent les chassis, ce qui facilite l'évaporation. Dans le cas con- traire, la vapeur qui s'éléve de la couche donne au terreau une humidtté а peu pres suffisante, et il ne faut arroser qu'avec mo- dération, toujours en employant de l'eau а la température de la couche. YSABEAU. (Journ. d’Hort. pratique.) SYRINGAFLORA 2 Ы * £ $ г ў i Жу еее Ph ЖС CTS FUCHSIA ARB. DEC. 1848. 416-417. FUCHSIA ARBORESCENS var. SYRINGAFLORA. FUCHSIE EN ARBRE 0047. А FLEURS DE LILAS. Етум. V. ci-dessus, t. II, pl. 151-2. OEnotheraceæ $ Fuchsieæ. — Octandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — V. ibidem. CHARACT. SPEC. — F. ($ Schufia !) ramis glabris, foliis terno - verticillatis ovali-oblongis utrinque acuminatis petiolatis integerrimis, pa- nicula terminali trichotoma subnuda, calyeis in- fundibuliformis lobis ovatis acutis patenti-sub- reflexis, petalis conformibus. DC. 1. infra с. (phrasis certe тапса, serius а monographo sup- plenda.) arborescens BULLOCK, in Sms Bot. Mag. t. 2620. Ілхрі.. Bot. Reg. t. 945. DC. Prodr. HI. 57. Ветсн. Fl. exot. t. 252. Fuchsia amoena Новт. F. hamellioides, Fl. mex. ie. ined. Fuchsia 1.96 Schufia arborescens Seaca, Pl. phan. S. à Buff. IV. 411. Nouv. Ann. du Mus. IV. Fuchsia arborescens var. syringeflora HorTUL. et ADON. е оаа Elevée de graines regues, Гап dernier, du Guatimala, par l'établissement Van Houtte, la plante qui fait le sujet de cet article a formé, en un an, des buissons d’environ 5 pieds de hauteur, bien ramifies du haut en bas, et qui se sont couverts de nom- breuses panicules de fleurs. Ces fleurs, á l'état de boutons, la font volontiers pren- dre pour quelque espéce de Lilas; d’où le nom spécifique que lui ont donné tous les amateurs qui Pont visitée dans le jardin précité, et que nous adoptons ici volontiers ; car, en raison de l'ampleur de son feuillage et surtout des fortes élévations qui la gauf- frent (et non à peu près lisse), on peut la regarder comme une variété, assez distinete de la F. arborescens proprement dite , ori- ginaire du Mexique. Aujourd’hui, encore, au moment ой nous écrivons (7 janvier), nous en avons sous les yeux des échan- tillons couverts de fleurs fraichement éclo- ses, Bien qu'introduite dés longtemps dans nos cultures (1824?), cette Fuchsie (le type) У est rare. Quoique son extréme vigueur, son beau port, ses innombrables fleurs à la fois d’un rose vif en dehors et d’un blanc rosé au centre, belles étoiles à 8 rayons TOM. IV. discolores, eussent dü la faire rechercher dans tous les jardins. Elle se distingue émi- nemment de toutes ses congénères par son inflorescence terminale trichotome : carac- tere qui avait paru suffisant à M. Spach (№ с) pour élever l'espèce au rang d'un genre, qu'il nomma Schufia (anagramme de Fuchsia) et qui wa pas été adopté. А Геро- que du travail de ce botaniste (1855), cette seule Fuchsia présentait ce caractére anormal; une seconde, découverte depuis, au Pérou , la F. macropetala, Prest, а of- fert la méme inflorescence et se réunit & la premiere pour former une excellente section dans le genre Fuchsia, & laquelle on devra сопвегуег Гапсіеппе dénomination imposée par M. Spach. Notre plante se montre plus vigoureuse encore et plus florifére, peut-étre, que son e «2 e. Nos avons dit sa beauté; et sous ce rapport elle l'emporte de beaucoup sur le type. Ses panicules, beaucoup plus amples, portent des fleurs bien plus serrées , plus amples, et d’un coloris plus vif; aussi nous insisterons de nouveau pour la recommander aux amateurs, qui jouiront de tout l'effet quelle peut produire, en la cultivant à l'air 50 416-417» libre. Nous еп donnerons une courte des- E faite d’apres un individu vivant : н де 4 à 3 — ou Pus Кек, tris glabres (conte toutes les autres par- ties de la plante), d’un rouge sombre; feuilles lan- céolées-oblongues ou plutôt elliptiques, ternées, irrégulièrement sinueuses au bord, et là très ob- soletement denticulées, fortement arquées-recur- ves , d'un vert lisse, foncé, longues de 12-15 cent. sur 5-6 de large (les infér. beaucoup plus grandes encore); à nervures parallèles, dont les intervalles fortement rel 5 t bractéoles, trés petites, trés fugaces. CULTURE. Pour obtenir cette espéce dans toute sa beauté, il faut, comme je l'ai déjà recom- mandé à l'égard de beaucoup d'autres plan- tes tropicales, la planter en pleine terre, á Pair libre, pendant toute la belle saison, dans un fal тісһе, profond et bien meuble, et lui donner de fréquents arrosements. Aux approches des froids, on la relevera avec soin, en motte, pour la replanter dans un -%859- Pedicelles tr&s courts, rouges (ainsi que toutes les autres divisions), 5-4-5-6-Погез. e globu- trés courte, verte, terminant Povaire); tube long d’un centim. infundibuliforme; limbe de 4 sépa- les étalés, aussi longs qu нонй. lancéolés; péta- les 4, plus petits, alternes, conformes, d'un rose plus pile, presque blanc; tous étalés en étoile. Étamines inégales, unisériées; filaments rosés; anthéres pourpres, anguleuses , ли laté- ralement; pollen blanchátre. Style plus long sommet. Disque cinal. Loges ovairiennes ы polyspermes; ovules biseries, nombreux. Bai Сн. L. (S. Fr. ош $. Cn.) grand vase; et, en la tenant еп serre chaude, elle fleurira encore pendant tout l'hiver. Elle pourra aussi étre conservée, pendant cette saison, еп serre froide; mais sa florai- son y sera moins brillante et moins déve- loppee. Multiplication de boutures, cou- pées aux articulations et faites à la manière accoutumée. L. VH. MISCELLANÉES. + 167. Du Cèdre Юкоэовл. La fléche de ce beau Cédre se courbe be kee еп bas, bien que la tige puisse en être fort dones du moins tel est le cas dans les ee plantes. Il ne faut jamais la redresser, avec l'idée qu'en la laissant ainsi pat. la tige resterait courbe. En fesant le contraire, се serait tuer eunes individus, 00 rendre osea e = et à mesure qu "ils s’al- ongent, res eux-mémes et in ae өші фед abe (Hortic. Journ. Jany. 1849.) ABRICOTIER DE SYRIE DÉC. 1848. 418. ABRICOTIER DE SYRIE, PRUNUS ARMENIACA var. SYRIACA! Етум. Prunus, У. ei-dessus 1. IV, 596-597. Armeniaca, ex Armenia, сх qua arbor est, ut dicunt, in Europa olim asportata. Amygdalacee. — Icosandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — Р. (ў Armeniaca!) ar- meniaca : floribus sessilibus, foliis cordatis у. ovatis. L. Prunus armeniaca (Typus!) L. Sp. 679. ўа аса : Drupa extus velutina, puta- mine hinc obtuso, illine ка er ай margines utrinque sulcato, cæterum levi. — Foliajuniora convolutiva; fl flores foliis preecociores, e gemmis en mosis orti solitarii v. pauci subses- siles. ENDLIC Ағтетаса Тойы; (Genus!) Inst. 599. Juss. Gen. 541. DC. Prodr. П. 551. Spacu, Vég. Ph. S. Buff. I. 588. Meısn. Gen. Pl. 102 ER (Sub- enus! Ехомсн. Gen. Pl. 6406. Linpr. Veg. — sagen M ге bot. Marru. Los. Don. CH Mec с. agitur, sob hortul. dicitur Abricotier de Syrie > (Armeniaca [S a. Gen. Pruni " n syriaca! Ram oliis... ribus.... fructu minimo ee exquisito [ut dicunt] Brig hic adjunctam ejus solummodo ) Comme le Prunier (V. la livraison de septembre dernier), l'Abricotier a été connu dés une haute antiquité. Les Grecs lui don- naient le nom Ф’аршенаяя (genre); à son fruit celui dp petvie) ( piao), que les Ro- mains se sont contentés de traduire sim- plement par armeniaca, armeniacum (sou- vent aussi arbor, malum). Il parait toutefois avoir été beaucoup moins répandu que le premier, et ses fruits semblent avoir été peu estimés; du moins, à en croire Pline, qui dit expressément : Necnon ab externa gente armeniaca, quæ sola et odore commendan- tur (lib. XV, cap. 45): nous apprenant ainsi, qu'il est originaire d'Arménie (ce qu'on sa- vait déjà du reste), et que l'odeur de ses fruits est agréable. Les botanistes distinguent seulement qua- іге ou einq espéces d'Abricotiers , dont une seule espéce cultivée (4. vulgaris) offre des fruits réellement comestibles et recherchés sur nos tables. Il est indigene de la Perse et de l'Asie mineure , et a été naturalisé de temps immémorial en Europe. Son bois, d'un jaune-rougeätre, veiné, est cassant, peu ferme; cependant les tourneurs et les tablettiers l'emploient quelquefois. Tout le monde connait l'excellence de ses fruits, soit erus, soit réduits à l'état de conserves ou de confitures, ou mis dans l'aleool. De ses amandes, on fabrique une sorte de ra- tafia estimé, et une liqueur populaire de ses noyaux, appelée de là eaw de поуаих. On en traite encore les fruits à la maniére des pruneaux , en les séchant soit au four, soit au soleil, entiers ou ouverts, selon leur grosseur. En hiver, on les fait tremper à l'avance dans l’eau et on les fait cuire ab- solument comme ces derniers. Nous n'énu- mérerons pas les nombreuses variétés qui se sont produites dans nos jardins par Гіп- fluence de la culture ; à cet égard, les trai- tés d'hortieulture et les catalogues de nos pépiniéristes renseigneront suffisamment le lecteur. La gomme que l'Abricotier produit peut étre employée au défaut de la gomme dite arabique et aux mémes usages. La variété, dont il s'agit surtout ici, parait bien descendre du type, et se distin- gue au premier авресі par ses abondants 418b et petits fruits ovés, d’un orange pale , trés précoces, et dont on vante la chair, comme exquise et parfumée. Elle est née, il y a une quinzaine d’années au moins, dans le jardin de MM. Audibert, frères, pépiniéristes , à Tonelle, près Tarascon (Bouches du Rhône, France), de noyaux envoyés par M. Robert, alors directeur du Jardin botanique de Tou- lon; noyaux dits d’Abricots de Syrie, et qu'il disait tenir d'un propriétaire des en- virons qui les récoltait sur un arbre qu'il possédait et qui périt depuis. Ce proprié- taire est mort lui-même depuis longtemps , et cette circonstance a empêché qu'on se CULTURE. La culture de l’Abricotier, sa taille, sa greffe, ne different en rien de celles du Prunier. Il est cependant plus frileux , et veut une exposition chaude, au levant ou au midi , un sol see et sablonneux. Dans des terres argileuses, compactes, humides, il est plussensible á la gelée, donne moins de fruits et ceux-ci sont de moins bonnes qualités. П y devient trés sujet á la gomme et dépérit bientôt. On l'éléve franc de pied ou greffé sur Prunier damas noir, Cerisette, S'-Ju- lien, et quelquefois méme sur franc. On peut aussi le greffer sur Amandier; mais il est bon d’avertir que certaines variétés, telles que l'Abricot-Péche, l'Angoumois, PAlberge, ne tiennent pas, et s'en décol- lent trés souvent. On préférera donc pour celles-ci, le Prunier ou le franc ; mais issus de graines et non de rejetons, si on ne veut les voir drageonner de tous cótés : шеоп- vénient de nature à ruiner l'arbre greffé en peu de temps. Pour les Abricotiers de plein vent, on peut les élever franes de noyaux, en les semant à la place désirée; mais si leur transplantation est nécessaire, il est mieux de les élever en pépiniéres; саг en les mettant en place, on doit en détruire le -%999- procurat l'historique de cet arbre et sa pro- venance certaine. Quoi qu'il en soit, cette variété mérite d’être cultivée dans tous les jardins, malgré l'exiguité de ses fruits, qu’ils rachètent suffisamment par leur grand nombre, leur grande précocité, et leur excellence, garantie par des juges aussi éclairés que les pépiniéristes distingués que nous venons de nommer. Nous recomman- derons surtout de les confire à l'eau-de-vie, et comme curiosité et comme chose ех- quise. Cu. Г, (Pu. T.) pivot et les obliger à ment. Au bout de trois ans de semis, un Abri- cotier commence á donner fruit. П est bon de le tailler, avec circonspection toutefois , chaque année; car il se dégarnirait trop par le bas, et on serait alors dans la néces- sité de le rabattre sur les maitresses bran- ches; ce qui rendrait sa production pres- que nulle pendant deux ou trois ans, et en ferait en outre un vilain arbre. On re- tranchera les gourmands, et tout ce qui empécherait l'air et la lumiére de circuler librement à l'intérieur de l'arbre. Comme il produit quelquefois trop, et alors aux dépens du volume et de la qua- lité des fruits, on en ótera dans ce em un bon nombre, pour permettre au reste d'at- teindre les qualités désirables. D'ailleurs, si on n'avait pu se décider à cet utile re- tranchement, on devra absolument rabattre es branches de pres : inconvénient bien autrement grand que la privation de mé- diocres fruits. On tient l'Abricotier en plein vent (us ve riétés communes) ou en espalier (les variétés delicates). Comme leur floraison est hes mement précoce, et que trop souvent 168 se ramifier latérale- -€963- gelées printaniéres viennent tuer les jeunes fruits, avant qu'ils nouent, on évitera ce désagrément en couvrant la nuit les espa- liers au moyen de toiles d'embourrures ou de légers paillassons; les jeunes arbres pour- ront étre également abrités au moyen des mémes toiles soutenues par des perches. On aura la précaution de n'enlever ces toiles ou ces paillassons qu'aprés que les rayons du soleil les auront frappés pendant quel- que temps. Comme les espaliers, au midi, sont en outre sujets aux coups de soleil, on ne dégarnira les fruits des feuilles qui 4180 les couvrent que peu á peu et avec circon- spection. L’Abricotier aime assez les en- grais; mais ils devront étre faibles et sur- tout bien consommés. Rappelons enfin que, si les fruits des es- paliers sont plus gros et plus beaux, ceux des pleins vents sont plus parfumés et d'un goút plus fin; qu'il est bon d'attendre le fruit d’un arbre de semis , avant de le gref- fer, parce que les fruits peuvent en étre fort bons. L. VH. MISCELLANÉES. — 00 + 168. De la culture Depuis quelque temps les plantes alpines sont rentrées еп faveur aupres - teurs de fleurs; on apporte beaucoup de zèle à cette culture, et ces soins ont été ré- eompenses par de beaux résultats. Les amé- liorations qu'on y a introduites ont méme donné à ces plantes une perfection qu’elles sont loin d’atteindre dans leur pays natal. Soit qu'on les cultive en pot, soit qu'on en fasse des plantations dans les parterres, les lantes alpines ont un grand charme pou l'horticulteur, et sont d'une valeur réelle pour l'embellissement d'un jardin. Сереп- dant comme les meilleurs procédés de cul- lure пе sont pas encore assez répandus , nous eroyons que l'article que nous allons publier offrira quelque intérét aux lecteurs dela Revue. our bien comprendre cette culture, il est essentiel de la faire précéder de quel- ” t. On nomme Alpes la longue chaine de montagnes qui embrassent les rives du Rhöne et du Rhin, dont elles renferment les sources; les Alpes s'étendent, en se ra- mifiant, de l'est à l'ouest , et séparent PAI- lemagne de l'Italie et de la Turquie. Leurs | des plantes alpines. eimes s'élévent dans les nuages et beaucoup d'entre elles sont couvertes de neiges et de b ans doute ай maintien de cette végétation qui fait l'admiration des voyageurs. un 4184 Cette courte exposition suffit pour don- ner une idée des localités où croissent les plantes alpines, et en méme temps pour in- diquer la maniére de les cultiver. n commencera done par choisir un en- droit convenable, et le meilleur emplace- ment sera celui qui n’est pas exposé aux u soleil de midi et complétement protégé contre les vents du nord. La place 1ê etite éminence lement beaucoup d’avantage comme sous- is qui favorise encore la multipli- et trous qui peuvent s’y trouver. On sar- clera avec un soin particulier, de facon a laisser à ces plantes le plus d'air et de lu- miére possible. Les interstices des pierres dans lesquels on pl conve- nablement remplis parce que celle-ei se rapproche davantage de la nature du sol dans lequel ces plan- tes croissent à l'état sauvage. Оп n'a besoin de construire l'éminence en entier en pierre de tuf; l'intérieur peut en étre comblé de cailloux brisés, de gravier et de toutes sortes de décombres , qu'il faut ce- pendant fortement tasser, ainsi que la terre, entre les interstices , afin que le tout con- serve sa solidité le plus longtemps possible. Les = un tout faire attention à ne pas endommager les plantes en sarclant. ‚On fait bien d’assigner un emplacement séparé aux arbustes alpins; ear si on les entremélait avec des plantes plus petites, ces derniéres ne recevraient pas assez de lumiére et languiraient. Souvent on n'a pas d'endroit approprié EI A un parterre de plantes alpines, et pour- tant on ne voudrait pas se priver d’avoir une telle collection. Dans ce cas on les cul- tive en pots, methode qui n’offre pas moins d'agrément et qui est encore plus сопуе- nable & ces sortes de plantes. Voici les points essentiels d’une telle culture : On choisit un endroit au nord du jar- din où le soleil ne donne pas à midi on y élève un échafaudage destiné à rece- En hiver on place les pots dans des cof- fres couverts de vitres, en les exposant con à n’avoir que le soleil du matin. Si le froid descendait à — 25°, ce qui est are en France, on couvrirait les vitres ttes. duit leur convient parfaitement. Brock. (Revue horticole. Extr. du Pfelzische Garlenzeitung. ТЕШ 1 PHYCELLA CORUSCA ЫЬ S аа BASS д Se так: а аа a rn DEC. 1848. 419. PHYCELLA CORUSCA, PHYCELLE BRILLANTE. Érym. Altération de Qôxos (eos), fard; allusion au coloris brillant des plantes de ce genre. Amaryllidaceæ $ Narcisseæ. — Hexandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — [уту corollini su- егі tubo brevissimo, limbi ex partiti vdd s si laciniis apice singt tibus. Stam fauci inserta 6 fertilia, filamentis filiformibus declinatis; antheris 0 lo ongis, incumbentibus, totidem sterilibus (4) subuliformibus brevissimis eris v. cum fertilibus et inter se basi connatis ium inferum triloculare, ovulis plu rimis iloru m centrali biseriatis.... Stylus filiformis declina simplici ineras- sato. Capsula mo PP менен Se- ma a EEE ata, testa cinerea mem- a australi extratropica indi- gene, bulbo radici atro- — foliis linea- ribus ca hä: scapo t umbella termi- nali тора, в spatha D cuales, floribus rubris v, purpureis Sur ces vastes plateaux, qui couronnent article ajoute, les sommets grandioses des hautes monta- gnes des Andes du Pérou et du Chili, crois- cella Linpt. Bot. Reg. n. 928. t. 1341, 1943, Euste- pin ee Ic. 111. 20. 238. Hort. trans. VI. 88. УП. . Bot. М ERB. Шаш, кері РІ. (29). Араб sp. Bot. Reg. t Bot. Mag. t. 2390. СНАВАСТ. 5 р nz нші; eequalibu в арісе patentibus minibus steri . ape corusca LINDL. Tra ос. У р. 1. 74. Roem. et SCHULT. Syst. - Veget: Уп. 901. oliis crassis pres glaucis obtusis, margine rotundato minibus exsertis, mem- om tenui coalita ісе basi tubi adnata i inser- e, appendieibus nullis prominulis? Nop par sa beauté florale, au tableau que nous avons essayé de belie Elle appartient bien au genre Phycella, sent une foule de délicieuses Liliacées, ou | quoique dans la fleur que nous avons ana- d'Amaryllidacées qui, tapissant le sol de leurs fleurs éclatantes, rappelent au voya- lysée, nous n’ayons pu y retrouver les appendices ou fausses étamines qu'a signa- geur la végétation des plaines du Cap de lées le célèbre auteur du Vegetable King- Bonne-Espérance, aprés les pluies. Apres les fatigues immenses et les périls inces- sants d’une longue ascension, son œil se repose doucement sur ces délicieuses oasis , où brillent cent rivales diverses , les Sphe- rotele, les Clinanthus, les Chrysiphiala, les Pyrolirion, les Collania, les Ismene, les Zephyranthes, les Habranthus, ete. ete. , dont les riches coloris le charment, en méme temps que leurs formes diverses et multiples intéressent sa curiosité de bota- niste. La plante dont il est question dans cet dom, et dont les Scuuttes disent evidentio- ribus quam in Ph. ignea! L'avortement de ces organes supplémentaires, auxque uels. nous refuserons le nom d’étamines stériles (en ce qu’une semblable appellation semble- rait indiquer que parmi les Liliacées , les Amaryllidacées et les familles alliées , il se trouve parfois des plantes dodécandres) , est-il ici un fait isolé? C’est probable; et cette circonstance ne nous a pas empéché , en raison du facies si semblable, de rappor- ter notre plante à celle de M. Lindley. En voici une courte description : EM M n) St т (1) In Liliaceis, in Amaryllidaceis, et in affinibus familiis adsunt nunquam du minusve prominule li rilia) a appendiculas que ex corolla prodeu ا‎ tius perigonii duplicis interni Nature Tentamen odeeim stamina. Quamobrem dicere stamina (ste- berte у. coherentes, mihi videtur irrationale. Anne po- 419b Bulbe ové oblong, petit, à tuniques externes noirätres. Feuilles 3-4, linéaires-oblongues , ob- tuses, subdressées, un peu obliques, charnues, canalieulées, à bords épais, arrondis, d'un vert glaucescent, rougeätre à la base, ainsi que le scape. Celui-ci, à peu près de la longueur des feuilles, porte cing ou six fleurs (ou plus?) sortant en om- belle d'une spathe plurivalve, marcescente , et les plus grandes, les plus brillantes du genre. Elles sont entiérement d'un écarlate cramoisi vif, qui pälit et devient un peu jaunätre au point d'inser- tion du périanthe avec l'ovaire. Les trois segments externes sont plus grands, enserrent les trois ouvrent élé- u genre qu'aurait dû citer l'auteur de la diagnose générique. Au sommet, tous les segments se redressent et laissent passer les éta- mines et le style, beaucoup plus long qu'eux. filaments sont pourpres, ainsi que le style, dont -%399- le stigmate est capité-obtus. Ils sont réunis à la base par une membrane circulaire, qui fait plus а celui-ci pa Amaryllidées hippéastriformes. L’ovaire est pe- tit, trigone, arrondi. Capsule.... . Cette remarquable Amaryllidacée a été introduite directement des montagnes du Chili, sa patrie, dans le Jardin Van Houtte, et probablement pour la premiére fois en Europe. Elle y a fleuri en juin 1847 pour la premiere fois egalement. Le nombre, la grandeur et le riche coloris de ses fleurs, lui assurent une place dans toutes les collec- tions, ой la rusticité de sa culture en per- mettra la facile conservation. Сн. L. CULTURE. En pleine terre, à Pair libre, avec l'abri d'un chássis froid en hiver. Voyez pour plus de détails, ceux que j'ai donnés ci-dessus, à l’occasion de la Cummingia trimaculata, (Cn. F.) de la Phedranassa chloracra, ete. La, le lecteur trouvera tous les renseignements desirables. | L. VH. MISCELLANÉES. + 169. De l'effet du pincement sur quelques plantes vivaces. Le pincement, employé avec tant d’avan- tage pour les plantes cultivées en pots, soit pour les faire ramifier et produire un plus grand nombre de fleurs, soit même afin d'en reculer l'époque de floraison, semble avoir été oublié ou du moins trés négligé sur les plantes herbacées de pleine terre; il m'est cependant démontré qu'on pourrai l'appliquer avec succès sur plusieurs espè- сез. En effet, quelques plantes munies de trés jolies fleurs sont peu à peu négligées, rejetées méme, à cause des grandes di- mensions qu'elles acquiérent et de la place qu'elles oceupent dans les petits jardins. Quelques autres, reléguées aujourd'hui dans les jardins de botanique, prendraient place ee ent tes d'ornement de petite dimension. Nous n e quelquefois davantage, 56, d'un pincement raisonné, à environ qe de haut et fait ainsi à l'automne 1 ee de nos jardins. Cet exemple ne eg 2 п j'ai pratiqué cette année une série d'opéra- tions sur les espèces suivantes ; elles prou : (La suite à la page 490b.) TREVIRANIA CANDIDA Dne. ұма ({ of > Ho ina Lindl. Asch ımened con dida ‘at. Knight € Perry.) ( < DEC. 1848. TREVIRANIA CANDIDA, TREVIRANE à fleurs blanches. Етум. L. Ch. Treviranus, professeur de botanique à Bonn s/R. Gesneriaceæ 5 Gesnerieæ. — Didynamia-Angiospermia. epigynus annularis, infundibuliforme , tenue. Herbæ Americæ tropicæ pubescentes, stolonibus m axillaribus pe- tis, corollis coccineis vel albis. Dye in Litt. La Trevirania candida a été présentée , au printemps dernier, & la Société d’horti- culture de Londres, par Mt G. U. Skinner, qui Га rapportée ou recue du Guatemala. Voici la description qu'en donne le D" Lind- ley, qui la publie sous le nom d’Achime- nes candida : « La plante atteint un pied et demi de hauteur, ses tiges sont pourpres, presque lisses, garnies au sommet seulement de quelques poils raides, divergents; ses feuil- les ont quatre pouces de longueur environ. Ses fleurs , d'un demi-pouce de diamétre, ont le tube jaunátre , le limbe blanc, étalé, plane, oblique, chaque lobe tacheté vers le milieu de petits points pourpres, plus nom- breux dans l'intérieur du tube. Le lobe in- férieur est d'un blane pur sans macule. Les fleurs sont disposées généralement par trois: celle du milieu s'épanouit la première, les А x ‚ RER 1 : Aldi * E т Le Dr Lindley passe sous silence la des- eription des racines qui émettent des tu- bercules rhizomatiques, squameux , par les- quels se perpétue l'espéce. Ayant envoyé un échantillon fleuri de cette plante à M. Decaisne, qui s'occupe en TOM. IV. aciniis lineari- evioribus; co- limbo obliquo , laciniis subrotundo-ovatis anticá majori, annulo dorso fixo. Lixpr. (рапс. mutat.) Trevirania candida Dye. Achimenes candida Lıxpt. Journ. of Hort. Soc. HI. 517. Achimenes Knighti, Catal. Knight et Perry. ce moment d'une nouvelle classification des Gesnériacées , travail devenu si nécessaire, depuis que nous sommes redevables au con- tinent américain d'une si grande quantité de nouveautés de cette famille, j'ai recu de notre savant collaborateur la note suivante : «La plante que vous soumettez à mon jugement n'appartient pas aux Achimenes proprement dits. Je réserve ce nom aux А. longiflora, patens , grandiflora , ilicifo- lia, Lehmanni, ete., chez lesquels la corolle est munie d'un long tube étranglé à la gorge et d’un limbe large et étalé. Je réunis votre plante au genre Trevira- nia que je rétablis et qui a pour type Гап- cien Columnea erecta ( == Ach. coccinea = Cyrilla). Ces plantes s'éloignent des Achi- menes que je viens de citer, par la brièveté du tube de leur corolle, par leur stigmate en forme d’entonnoir au lieu d'être partagé en deux lobes lancéolés , etc. Il vous suffira de jeter les yeux sur les figures des Achimenes, publiés dans la Fiore, pour reconnaitre la nécessité ab- solue de diviser ce genre. M. Regel a formé pour ГА. argyrostigma le genre Köllike- ria, et il a eu raison. 54 420b D'autres groupes naturels restent encore -£963- M. Decaisne revoit en ce moment une à établir pour apporter quelque précision | partie de son travail sur les Gesneriacées, dans les caractères génériques des Achime- | les colonnes de la Fiore en seront prochai- nes, telles que je les concois. » nement enrichies. L. VH. CULTURE. Le lecteur trouvera à l'article Achimenes multiflora (t. I, р. 82) tous les ren- seignements nécessaires pour la culture de ces sortes de plantes. L. VH. MISCELLANÉES. + 169 (Suite). De l'effet du pincement sur quelques plantes vivaces. vent qu'au moyen du pineement on peut arriver à réduire non seulement les dimen- sions de quelques plantes vivaces de plein ir, mais encore á modifier leur époque de floraison. Les voici : Pincement opéré le 1er mai 1848. Orobus lathyroides. — Les plantes non soumises au pincement ont fleuri le 15 mai, les autres le 50 Solidago canadensis. — Les plantes non opérées ont fleuri le 6 juillet, les autres le 22, Pentstemon Richardsoni. — Les plantes поп opérées ont fleuri le 12 juin, les au- tres le 14 juillet. eronica maritima. —Les plantes non ses ont fleuri le 20 juin, les autres le 16 juillet. Phlox decussata. — Les plantes non opé- rées ont fleuri le 12 juillet, les autres égale- ment le 12 Phlox virginalis. — Les plantes non opé- rées ont fleuri le 95 juillet, les autres le 95, Althea cannabina. — Les plantes пот poe ont fleuri le 15 juillet, les autres e Lynosiris vulgaris. — Les plantes non opérées ont fleuri le 12 août, les autres le 12 du méme mois Diplostephiumamygdalinum . — Les plan- tes non opérées ont autres le 25 du méme mois æ . euri le 18 juillet, les | Lepiandra virginiana. — Les plantes non opérées ont fleuri le 19 juillet, les autres Pincement opéré le 19 mai. Phlox paniculata.—Les plantes non opé- rées ont ffeuri le 20 juillet, les autres le 28. Galatella Hauptii. — Les plantes non ope- rées ont fleuri le 12 juin, les autres le 20. Solidago gigantea. — Les plantes non opérées ont fleuri le 16 juillet, les autres le 4 aoút. Solidago reflexa. — Les plantes non opé- rées ont fleuri le 18 septembre, les autres le 28 Aster versicolor. — Les plantes non opé- rées ont fleuri le 28 juillet, les autres le 1°" septembre. Aster patulus. — Les plantes non opérées ont fleuri le 27 juillet, les autres le 4 août. onica spuria. — Les plantes non оре- rées ont fleuri le 14 juillet, les autres le 17. Dans l'intérêt de la science, s'il est bon de faire connaitre les avantages obtenus par rocédé nouveau, II ne l'est peut-être с Ф Ф 72 о © = с. = © = n es 2 > e e on = = 2 — plantes qui presentent une inflorescence (La suite a la page 421%.) DEC. 1848. 421. SHUTEREIA BICOLOR, LISERON @ fleurs bicolores. Ётум. Dr Shuter, botaniste irlandais. Convolvulaces $ Convolvuleæ. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Sepala 5 inæqualia. Corolla campanulata. Stylus 1. Stigma bilobum , lobis ovato-complanatis. Capsula 1-locularis sperma. Herba indica et africana volubilis. DC. Prodr. IX. р. 435. Shutereia Cuois. Conv. orient. р. 103. — Palmiæ spec. Eso. Gen. Pl. 3799. — Hewittia Wicut, Madr. Journ. 1837. ех W. t Ars. in Linnea, 1838. р. 212. — Convolvuli, Ipomocæ aut Calystegice spec. Aucr. CHARACT. SPEC. — Sh. caule villoso, foliis ovato-cordatis integris aut sepius sinuato-angu- latis petiolatis, pedunculis sæpius unifloris folia cutis ineas longis, corolla vix pollicari bi- colore extus villosa, ovario hirsutissimo. Shutereia bicolor Сно15. 1. е. p. 104 Convolvulus bicolor Vur. Symb. Ш. p. 25. Ipomea bicolor Sw. Hort. Keriana Sw. WILLD. — Convolv. sub- . 135, — Ipomea panduræ- formis Drèce, Mss. — Conv. timorensis DIETR. — Hewittia bicolor STEUD. beet aes шаған еи A A н Т Plante vivace velue. Tige herbacée eylin- drique. Feuilles cordato-hastées, ou simple- ment cordées-sinueuses, ou & lobe médian ovale-acuminé, cuspidé; les latéraux beau- coup plus petits, horizontaux, ovés; pétiole eylindrique, plus court que la feuille et á peu près de même grosseur que les ra- meaux. Pédoncule 1-flore, solitaire, plus long que le pétiole, dressé, simple ou divisé en deux ou trois pédicelles accompagnés chacun de deux bractéoles oblongues-acu- mindes. Bractées florales étroites, linéaires- lancéolées, plus courtes que le calice. Calice à folioles assez larges, inégales, velues, per- sistantes, molles, étalées, recourbées : les deux folioles externes opposées, grandes , égales, ovales, aigués; les internes plus petites, ovales. Corolle soyeuse á chacun des angles et еп dehors, de couleur nankin, à tube d'un violet foncé, en forme d'enton- noir évasé. Les étamines dépassent à peine l'orifice du tube; les filaments subulés, di- latés à la base en une sorte de membrane adnée au tube, y sont parsemés de poils mous et blanes; les anthéres sont oblon- gues-sagitées, dressées , jaunätres et pres- | que aussi longues que les filaments ; le style cylindrique se termine par un stig- mate bilobé, légèrement charnu, papilleux. L’ovaire est globuleux, velu. La capsule, qui renferme 4 graines à test lisse, est couverte de longs poils mous. Dne. Je suis redevable des graines qui ont produit ce joli liseron à M. Nathalis Rondot, qui accompagna M. de Lagrenée en Chine. Elles ont été recueillies dans les environs de Canton. Semées en petites terrines , sur couche tiède , elles ne tardèrent pas à lever et de- vinrent promptement de jolies plantes qui fleurirent la deuxième année. Le Shutereia bicolor perd ses tiges en automne et demande alors à être placé dans la partie la plus froide de la serre chaude. Pendant son repos, les arrosements doivent être presque nuls. On le rempote à la fin de janvier. Il entre bientôt en végétation. Dès que ses tiges se montrent, оп le place près des jours, et les arrosements qu’on lui donnera devront être progressi- yement augmentés. On en laisse courir les nombreux ra- 421b meaux sur un treillis circulaire, auquel on les attache en les distançant de manière à ce que les feuilles finissent par cacher en- tièrement l'intérieur du globe. Еп mai, on le place en serre froide; et vers cette époque chaque aisselle de feuilles émet un pédoncule portant une fleur solitaire d’une couleur vraiment neuve, qui rappelle celle du Lis à fleurs nankin! Ces fleurs se I>- époque des plus gracieux: sa croissance est trapue, et sous un petit volume elle offre des centaines de corolles épanouies sur ses jeunes tiges, dont les feuilles sont d’un si beau vert! Apres sa floraison , pour la re- faire, on la place à l'air libre , à mi-ombre et on la rentre avant la fin de septembre Elle perd alors ses tiges, et Pon recom- mence le traitement que je viens d'indi- ? succèdent sans interruption pendant trois | Quer. mois. L’aspect de cette plante est a cette L. VH. MISCELLANÉES. 7 169 (Suite). De l'effet du pincement sur quelques plantes vivaces. terminale, et qui ne développent pas faci- lement de bourgeons axillaires, semblent noffrir aucune chance de réussite. Mon travail devra done étre suivi avec soin, afin de parvenir a une pratique certaine et ауап- geuse. Aussi п’а!-]е pas la prétention d'avoir atteint les limites de la perfection ; je pense au contraire que les mémes espéces de plantes, pincées à différents degrés de développement, placées à des expositions opposées, donneront de remarquables ré- sultats. J'ai cru en attendant, et dans l'in- térét de l'horticulture, devoir signaler ceux que j'ai obtenus, afin d'attirer l'attention des amateurs sur cette partie de l'horti- culture. Voici les noms de quelques plantes sur lesquelles j'ai pratiqué le pincement aux époques que je viens de citer et quí ont souffert de l'opération : Delphiniu е pleno, Aconitum Napellus, Cam- рапша latifolia, ist | icy а 2 biogr Si le pincement a l'avantage de faire pro- duire un plus grand nombre de rameaux à fleurs, j'ai remarqué que ces rameaux étaient souvent beaucoup plus faibles que les rameaux normaux; cependant on ren- contre des exceptions à cet égard; il est en effet plusieurs plantes sur lesquelles ces rameaux sont au contraire plus forts et beaucoup plus nombreux. pincement offre, en outre, à mes yeux un avantage inappréciable, c'est qu’en effet les plantes soumises à cette opération sont toujours plus trapues et peuvent, par cette raison, se passer de tuteurs. do jai parlé précédemment des plantes d'ornement (Revue horticole, 15 sep- tembre 1848), il en est une que J ат omise (à dessein); c’est l'Aster versicolor qui, par ses nombreuses fleurs d'un blane rosé pas- sant au violet, produit un effet charmant pendant tout le mois de septembre ; mais comme elle s'éléve un peu haut, j'ai voulu avant de la mentionner attendre le résul- tat du pincement auquel je l'avais soumise. Aujourd'hui je puis assurer qu'elle s’y préte trés facilement, qu'elle se passe de tuteurs et qu'elle donne, sous une forme trapue, une masse de fleurs d' s L'Aster formosissimus, par my nombreuses fleurs d’un rose violet qui $ ера- nouissent en méme temps que ГА. ғ lor, mériterait certainement aussi une ріне distinguée sur le milieu des plates-bandes, inconvé- tracer. J’avoue cependant que cet incon nient ne devrait pas arrêter les genie qui possèdent un jardin d'une certa étend CARRIÈRE. (Revue horticole.) > 42l0 MISCELLANÉES. Т 170. Des Orchidées comme décoration des appartements. 4 Ka, » us avons à diverses reprises dans ce recueil vanté l'étrangeté, la beauté, le vo- me, le coloris varié, le suave parfum des : $ 4 ture en était pa et nous espérons bien l'avoir prouv Il est un А point de vue sous lequel nous devons en ce moment les envisager, u en celui de leur admission dans les apparte- os jours sans fleurs? S'il en est un, c'est que la personne qui l'habite. est abso- lument étrangére aux plus douces sensa- tions que le cœur de l'homme puisse éprou- ver; c'est quelle ne connait ni le bonheur du foyer domestique, ni les délicieuses joies de la famille, ni les quiis es expansions de Páme, n ni... ete; le culte des fleurs pré- dim ose doucement, insensiblement, & tous les plaisirs de l'âme. Pour qui n'aime pas es fleurs, le soleil n’a que des rayons trop commode et mouille les pieds; le murmure des ruisseaux est monotone; ete., ete. Je 4214 plains le prosaisme, [05 triplex qui cuirasse le cœur de cet homme! J'allais ajouter de cette femme : mais ев femme pourrait ne pas ae les fleur utes les re admises dans les ap- périements, bien peu peuvent 7 rester un certain temps sans dépérir, sans étre renou- velées. Les Orchidées tropicales, par la un probléme assez difficile de les suspendre de maniére á ce qu’elles devinssent un or- A nement et non une géne. Gráce aux élégants tasseaux , dont nous empruntons le modele 6 véritables dentelles d'argile, ces branches d'arbres pittoresques oú Pon ‘élève les Stan- opea, les Odontoglossum, les Miltonia, les Cattleya, les Lelia, les Vanda, les Dendro bium, les Cyrtochilum 5 ete. , aux fleurs inimitables, aux parfums sans seconds. -%399- Rien done de plus facile désormais que de jouir dans les appartements des senteurs délicieuses et du coloris floral si varié des Or de la seringue du jardinier, et on peut les y admettre des qu’elles commencent á entrer a vignette № 4 représente le Dendro- bium pulchellum, orchidée aux grandes et nombreuses fleurs blanches, lavées de pour- рге et d’orange päles, et de Podeur la plus suave. Elle est originaire des Indes orien- tales La re nette № 2 représente la Phale- nopsis amabilis; nos lecteurs peuvent con- sulter la figure et la description de cette plante, Pune des reines des Orchidees, dans le tome 1°" de la Frore. Un. E. + 171. De la culture des Carorres dans des terres épuisées. n lit dans Pieces Magazine bc 1849) ce qui « Chacun sait sa difficulté en éprouve à cultiver convenablement la Carotte, dans un jardin dont le sol a été soumis long- A à diverses autres cultures. А ce su- ; М. Мас Intosh, jardinier à Dalkeith, fnit l'observation suivante : La culture de la Carotte est d'un intérét assez considéra- ble pour les petits — vett is pe les jardins desquels elle ne réussit pas s vent. Le simple pr ail suivant a été re тыры, Бох peras années, dans le n du co e Morton, á Dalmaho а * sol elici de produire des Carottes avant son a за 4 ion. » « On sème les graines, à и maniere ог- dinaire , à "époque accoutumée. Immedia- tement “après, on plante € o а dans les plates bandes une sine quantité de choux de Milan (de Savoie), à 5 ou 6 pieds de distance les uns des autres. On les laisse végéter pendant tout l'été, et Гоп obtient alors une récolte de grosses et saines Carot- tes. Ceci est un fait! Quelle en est la cause?» Si le fait est vrai, ce dont il est fort per- mis de douter, car on est tenté de le regar- d’Out іге-Мапеһе, il cales des choux (et de choux tellement es- pacés!) engraisseraient-elles done ce sol au point de le fertiliser ? avidement absorbées par les spongioles s ra- diculaires des Carottes, malgré la On connait bon nombre de faits de з VON thie et d’antipathie entre les végétaux ; mais celui-ci serait un des plus remarquables. (Rép.) GLADIOLUS RINGENS Andr - | Y 3 E 4 ыса nomm DÉC. 1848. 422. GLADIOLUS RINGENS, GLAYEUL à fleurs ringentes. Етум. V. ci-dessus, t. П, pl. I-H. Mars 1846. Iridaceæ. — Triandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — У. ibidem. CHARACT. SPEC. — Gladiolus ringens Ann )doratus , corolla ringente, саше erecto simpli foliis eostatis vaginantibus linearibus, flori racemosis, racemo submultifloro. DC. apud Re- pour. LI. Bu 2 aceus, odoratus, corolla ringente, caule UM Borkel foliis linearibus. Pers. Syn. I. 45. №7. СІ. ringens, var. flore a a odorato, foliis а ес. With: Bot. Rep. t b. r. multi бота fol. sublineari- bus costatis; hi ring einer. odoratiss. scapo mu tifloro. ANDR. 7. _ punctatus Jaco. Coll. ТУ. 160. Іс. rar. П. t 247. Pers. І. с. 45. —— recurvus, fol. linear. planis, nervo medio rinque prominente, cor. campanulato-ring. la- teraliter compressula , laciniis extimis lanceolatis recurvis, later. infimis subeuneatis. Gawr. ag. t. 99. EICH. LE us 86. GMEL. Syst. Nat. 110. \ пло. arinatus Hort. Kew. ed. 1 rid pu 1:6; є 911. Gwen. 1. е. VIT. 111. Gawi. Ann. of Bot. І. 951. ---- alatus grr et GEUNS. t. 12. (ex Gawr.) Usr. Ann. Bot. st. УІ. 98. — — odorus Side Prodr. Hort. 40. — tristis (var. Y), punctatus odorus. THUNB. Diss. ‚ de Glad. 12. (Мил. le. 157. t. 255. f. 2.) x Gaw. Bot. Mag. |. с. et Roem. ei Зенит. Syst. 1. 414.) Une des nombreuses spécialités, cultivées avec une prédilection toute particuliére dans l'établissement Van Houtte, est la col- lection des espéces et des principales va- riétés des genres Gladiolus, Ixia, Sparaxis, Tritonia, des plantes bulbeuses enfin (Iri- dacées et “Liliacées), Cette collection, choisie avec un goút épuré, est une protestation éloquente contre l'injuste oubli dans lequel les amateurs laissent ces plantes, dont Гіп- florescence si ample et si riche de coloris, si variée de formes, attire et commande Гіп- térét et l'admiration générale. Mais cet oubli, cette injustice, dont nous aceusons les amateurs, ne serait-il pas dú, en partie du moins, á la négligence des horticulteurs, peu experts dans cette culture, ou détournés par d'autres soins plus importants pour leurs intéréts ? Quoi qu'il en soit, on peut dire, sans craindre d'étre taxé d'exagération, que ces sortes de plantes, et nous Pavons proclamé bien des fois, réunissent tous les dons que la nature s’est ріп ä deverser sur ses enfants les plus favorisés : fleurs nombreuses et amples, coloris de toutes nuances, dans les tons les plus chauds ou les plus tendres, uniques ou multiples, ou panachés, et odeur souvent exquise; tels sont, trés som- mairement exposés, les avantages qu'elles présentent et qui les recommandent aux Anthophiles. Ajoutez à cela une culture aussi facile que peu dispendieuse (Consultez encore notre notice sur les Sparaxis et les Ixia , Fiore, t. II, juillet 1846). La plante, qui nous suggére le préambule qu "оп viens de lire, justifie ха ile wine et de la famille auxquels elle peni ne Ses fleurs amples exhalent le suave aróme de la violette ; leur coloris est tout spécial et n'appartient à aueune autre plante, que nous sachions, sauf quelques variétés d'An- eolies ; c'est en général un bleu tendre 422b violacé-ardoisé, tres finement saupoudré (à la lettre!) de petits points plus foncés ; tous les pétales au sommet passent au gris argenté; au centre, à l'intérieur, plusieurs lignes d'un riche bleu-violacé; le pétale inférieur est au centre ligné d’or, outre les lignes violettes, qui le décorent latérale- ment comme chez les précédents; enfin, la base et le tube du périanthe sont blancs. Elles fleurissent en avril ou mai. Ce Glayeul était depuis longtemps perdu pour les collections , lorsqu'une heureuse eireonstance en fit tenir des graines, frai- chement arrivées du Port-Natal, sa patrie , entre les mains du chef de l'établissement Van Houtte. Descr. Toute la plante glabre; gaine radicale luisante , blanchâtre , finement maculée de pour- > pre. Feuilles 5-4, linéaires trés allongées, trés étroites, rigides-coriaces (1 p. à 1 */, de long., 5-4 lig. de larg.); nervure mediane trés proémi- nente. Scape robuste, trés rigide, haut de 1 */, ore, subnutant, tées (spathe) foliacées, géminées caules , allongées, l'intérieure plus petite. Fleurs sessiles, à limbe campanulé, semi-ringent; à segments recourbés au sommet; tous oblancéolés; les 2 latéraux inférieurs plus petits; l'inférieur beaucoup plus étroit, elliptique, plus long que les 2 latéraux signalés; tube court, trés gréle, subeylindrique; ovaire oblong , subtrigone, ses- sile, triloculaire, pauci-ovulé. Filaments stami- naux blancs, insérés au bord du tube et beau- coup plus courts que les segments du périanthe; anthéres linéaires, sagittées à la base; style plus long que les étamines; stigmates dilatés-foliifor- mes , subarrondis , concaves , carénés.... си 1. a‏ ن0 CULTURE. Consultez la notice générale que jai publiée sur ces sortes de plantes, a des Sparaxis et des Ixia (V. ei-dessus t. II, Juillet 1846). Госсавіоп b. ҮН, MISCELLANEES. + 172. Un mot sur la multiplication des NovEns. Dans plusieurs pays, on greffe les diffe- rentes евресев ou varietes de Noyers, quoi- ue la réussite de l'opération ne soit pas toujours satisfaisante. En effet, si on excepte les greffes par approche et celle en sifflet, les autres greffes réussissent trés difficile- ment; mais il est inutile de recourir á ce moyen; les variétés de Noyers se reprodui- sent identiquement de semence; il suflit de choisir de belles Noix, de les stratifier im- médiatement aprés la récolte, et de les se- mer en avril, pour être assuré d'obtenir, et trés promptement, la variété que l'on а se- mée. Ainsi la variété de Juglans regia pre- parturiens, ou Noyer fertile, rapporte des fruits dès la troisième année de semis. En général, les Juglans regia, quelles que soient leurs variétés, fructifient dès läge de quatre à cing ans; il n'est même pas rare de voir dans les pépiniéres des Noyers porter des fruits avant d'avoir méme atteint la force á laquelle on à-dire quelques noix, à deux ép rentes. Il en est de méme pour les N d'Amérique et les Carya, vulgairement pelét Hickory aux Etats-Unis; mais leur (La suite à la page 425b.) VIEUSSEUXIA GLAUCOPIS Pr. DEC. 1848. VIEUSSEUXIA GLAUCOPIS, VIEUSSEUXIE @ queue de paon. Erym. Vieusseux, médecin génevois. Iridacee, — Monadelphia-Triandria. CHARACT. GENER. Perigonii corollini superi hexaphyllo-rotati laciniis exterioribus basi interiori- p urima. cap enses, rhizomate tuberoso, foliis paucis pb x caule tereti paniculatim ramoso , oribus — spathas diphyllas herbaceas solita- riis pedice 2. ae ge . Lugd. Batav. 1776. in-4to, n Ann. DC u Mus. H. “амин. Lil. t. 42. is sp. L. dan. i зана t 16 Moree spec. Jaco. Hort Vind. t. 20. le. rar. 1. 224. Bot. Mag. 1. 571. 593. 702 772. 1047. 1247. — ana Ескі. Verz. 14. Exozicu. Gen. Pl. 1223, Devant les Iris, les Mora, les Tigridia, les Sparaxis, et tant d’autres plantes de la famille des Iridacées , le peintre désespéré de l'éclat de ces mille couleurs, brise de dépit sa palette impuissante , et le poëte reste muet, abandonné de sa muse inhabile alors à l'inspirer. C'est qu'en vérité aucune couleur fabriquée par les mains de l'homme ne saurait sur la toile, le bois ou l'ivoire rendre le coloris brillant et multiple de leurs fleurs; nulles paroles, quelque élo- quentes ou pompeuses qu'elles soient, ne sauraient exprimer ces teintes, tantót écla- tantes et pures , tantôt mélangées ou fugi- tives, toujours séduisantes. Et cependant tout le monde veut célébrer les Iris! Les poètes les plus célèbres leur ont consacré quelques vers ; des peintres fameux se sont plu à les reproduire dans quelques unes de leurs plus célèbres toiles. Le père Rapin а dit d’elles : Том. IV. E CHARACT. SPEC. — V. corolle laciniis exte- rioribus arranger a Eng dace barbatis obtu- sis, interioribus m is apice tridentatis, dente intermedio loustore; puis atibus stamina A саше subramoso foliisque ui gla Vieusseuxia glaucopis DC. Ann. du Mus. t. П. 141. Revour. Lil. I. t. 42. Morea ^i Pen Ker, Bot. Mag. . 772. f pt Ұр. Spec. I г И. Jaco. Іс. г. t. 999, Collect. IV. 99. t. 9. f. 1. Pens. Syn. 52. Taune. Diss. 15. IDEM. FL Сар. 1. 289. Чай pavonia Curr. Bot. Mag. t. 168. поп Азло- An tricuspis У пло. Enum. Hort. Berol. П. 691. Vieusseuxia tricuspis Cat. Gorenk. Iris tricuspidata L. Fil. Suppl. 98. Vieusseuxia aristata DELAROCRE , Diss. 2. 55. Morea glaucopis Осовохрам et HorTUL. Tunc et ccelestis quee dicitur Iris ab arcu Splendebit, flores variata coloribus illis, Quos pluvia aceipiunt adverso nubila sale. oar. lib. Г. v. 222. Image aussi juste que gracieuse! mais poétes et peintres sont encore loin de la réalité. La petite plante qui nous a suggéré се préambule (que le lecteur peut se dispenser de lire par erainte d’ennui) fait partie des Iridacées et posséde á un haut dégré le brillant coloris qui en général décore ces plantes, si éminemment douées par la na- ture. Sa synonymie, que nous avons táché de rendre aussi compléte que possible, in- dique suffisamment que sa place dans le systeme naturel n'est pas encore générique- ment déterminée d'une maniére certaine. Au , nous l'avons dit ailleurs, la fa- mille à laquelle elle appartient est loin d'étre aujourd'hui à la hauteur de la science, et appelle une prompte et sévère révision. 52 423b Malgré l'époque déjà reculde de son in- troduction en Europe (1776), on ne la геп- contre pas fréquemment dans les jardins. Comme la plupart de ses alliées, elle est indigène du Сар de Bonne Espérance, d'où récemment l'établissement Van Houtte en a recu des bulbes. Descr. Le bulbe en est tuberculeux, ar- rondi, du volume d'une grosse noisette. Il émet une seule feuille radicale, engainante à la base, étroite, dressée, flasque, glauces- cente, longue, ainsi quele scape, d'un à deux pieds. Celui-ci est dressé, subramifié , muni dans sa longueur de 2 ou 5 squames foliacées, linéaires, engainantes, appliquées. Les fleurs sont trés grandes, d'un blanc pur, ornées au centre d'une macule d'un bleu magnifi- que, entourée elle-même d'un cercle brun : <563- opposition de couleurs d'un trés bel effet. Elles sont pédicellées et sortent de spathes étroitement enroulées. Les pétales (lacinies internes) sont arrondis, ondulés, étalés en coupe, submucronés au milieu; les onglets en sont dressés, canaliculés, presque con- nivents en tube, verdâtres et maculés de points pourpres à l'extérieur, jaunátres et pareillement ponctués en dedans, velus au sommet; les lacinies internes sont très petites, découpées en trois dents, dont Гіп- termédiaire plus longue et souvent tordue en spirale (d’où le nom tricuspis, à 5 dards). L’ovaire est subeylindrique et terminé par un style А trois stigmates subpetaloides, bifides, blanes, nuancés de bleu, et plus - longs que les étamines..... Сн. L. CULTURE. 4 Оп devra appliquer á cette plante les mêmes errements de culture que j'ai à di- verses reprises recommandés pour mener à bien dans nos jardins les plantes bulbeuses du Cap. Ainsi, à cet égard , le lecteur peut consulter, notamment et avec fruit, la notice hortieulturale que j'ai donnée à l'occasion des Sparaxis et des Ixias (t. II, juillet 1846). L. ҮН. MISCELLANÉES. воо + 172 (Suite). Un mot sur la multiplication des Nevers. fructification est plus tardive. Cependant , le Juglans nigra, le cinerea et le cathartica rapportent des fruits dés l’âge de cing à opération suffit pour déterminer le déve- loppement de bonnes racines et assure la reprise des jeunes plants. Nous réservons uniquement la greffe pour les variétés de Noyer hétérophylle, à feuil- les laciniées, panachées, qui se reprodui- sent rarement de graines; les Erables à feuilles laciniées, pinnatifides, panachées ; les Noisetiers et les Bouleaux à feuilles laci- niées, ainsi qu'une foule de variétés de même ordre, ne peuvent se multiplier qua qu'à l'aide de la greffe, de la marcotte ou de la bouture. Pour celles-ci le semis et quel- quefois même la greffe sont incertains. On voit parfois en effet ces formes laciniées disparaître lorsqu'on les ente sur des sujets trop vigoureux, et reprendre des feuilles entieres. CAMUZET. (Revue Horticole.) ‘2 BESSERA MINIATA Ch DEC. 1848. BESSERA BESSERE @ fleurs vermillon. Етүм. Besser, professeur de botanique & Brody (Gallieie autrichienne). Liliacee $ Agapanthee. CHARACT. GENER. — Perigoni corollini campanulati limbo sexpartito. Stamina 6 in co- ronam faucis cylindrica lamentis cum riato ris septieido-trivalvis. Semina plurim adseendentia compressa , testa membranacea atra. Herbe mexicane scapigeræ, radice bulboso- tuberosa, foliis radicalibus junciformibus stria- tis, florum umbella terminali spathaceo-involu- erata, perigonio cum pedicello continuo. Exouien. Gen. Р], 1112. (Paucis mutatis.) 424. MINATA, — Hexandria-Monogynia. Bessera Scuvvr. ЕЙ. in Linnea, 1829. р. 121. Syst. Veget. УП. 995. Pharium W. Hers. Bot. Reg. t. 1546. Lixot. Bot. Reg. п. s. 1839. t. 43. Мих. Gen. 399 (302). CHARACT. SPEC. — В. gracilis, foliis jun- ciformibus plano -rotundatis scabridis striatis (striis minutissime denticulatis), foliolis Bessera miniata NoB. On connait aujourd'hui trois espèces de ce genre, les B. elegans, ScuuLr, fil., Her- berti G. Don. (Pharium fistulosum W . HERB. l. c.) et celle que nous annoncons. Elles habitent toutes trois le Mexique, cette terre si riche en végétaux de toutes sortes, et sont fort voisines entre elles, quoique suf- fisamment distinctes. M. Lindley, en pu- bliant une figure de la Bessera elegans, fait ressortir les différences qu'elle présente avec la B. Herberti. Celle dont il s’agit se ‘rapproche de toutes deux par le facies, mais en diffère assez pour la regarder comme nouvelle. Ainsi son coloris est en- tièrement d’un vermillon sanguin, à peine interrompu au sommet des segments par une ligne verdâtre peu visible; tandis que chez les deux autres, le tube est d’un vert assez intense, qui se prolonge en une large ligne de la base au sommet des segments. Son urcéole staminal est denté, et non uni, comme dans la В. Herberti; son stigmate est capité, hypocratérimorphe , fistuleux et frangé , et non trilobé et papilleux, comme dans la В. elegans, etc. Nous pourrions prolonger ce parallèle, qu'établira mieux la deseription suivante. Notons toutefois ici une circonstance importante, la forme des anthéres. Dans la figure de M. Lindley, elles sont distinetement oblongues et bilo- culaires, subbasifixes ; dans celle de M. Her- bert, elles sont médifixes, mais la médio- crité du dessin ne permet pas d'en juger exactement la forme : inconvénient auquel ne supplée pas la deseription de l'auteur, qui se contente de dire qu'elles sont petites, versatiles et fixées par le milieu. Dans notre plante, elles sont distinetement uniloeu- laires et formées d'une membrane charta- cée, noirätre, dorsifixe, dont les bords, aprés l'émission du pollen, se retournent en arriére et forment l'angle par devant. Descr. Le bulbe est petit, tuniqué exté- rieurement. Il sen éléve deux ou trois feuilles, fistuleuses , filiformes, raides, sca- bres, arrondies dorsalement, planes en des- sus, longues de 12 à 18 pouces, et souvent rougeátres à la base. Elles sont couvertes de côtes ou stries élevées, dont les intervalles plans, parsemées de trés petits points 424b blanes; et doivent leur nature rude á des dents extrémement ténues, dont les cótes sont hérissées, et qu'on ne peut voir qu'á l’aide d'un verre grossissant. Le scape, or- dinairement de la longueur des feuilles, est glauqué , cylindrique , rigide et se dilate au sommet ой il porte une spathe de six trés petites folioles imbriquées- alternes, rou- geätres, deltoides-acuminées, étalées, per- sistantes, du milieu desquelles s'élévent en ombelle 7, 10 ou 12 fleurs (ou plus?). Chaque pedicelle, long d'un pouce, ar- qué-nutant, est rougeátre et porte à sa base une petite bractée linéaire. Les fleurs sont nutantes, campaniformes, tout entiéres d'un minium sanguin vif en dehors, blan- ches en dedans, ой chaque segment est bordé et rayé au milieu d'une triple ligne d'un rouge semblable à celui du périgone, et qui borde également la base de l'urcéole staminal. Le tube en est trés petit, tur- biné; les segments droits, ovés-lancéolés, les internes plus étroits, oblongs; tous à -&$83— peine aigus et terminés par un petit ap- pendice papilleux presque intérieur. Еп dehors, et vers l'extrémité des segments , est une courte ligne longitudinale, verte, à peine sensible. La gorge du périgone est occupée par le tube ou l'urcéole (véritable androzone) que forment les étamines par leur dilatation et leur soudure. Cet urcéole est d'un blanc pur et uni-denté entre chaque filament. Ceux-ci sont d'un riche violet, ro- bustes et hérissés de petites papilles, peu visibles à l'oeil nu. Nous avons décrit plus haut les anthéres et le style, qui est d'un violet päle. Le pol- len est d'un bleu cendré. L'ovaire est trigone arrondi,triloculaire, les ovules bisériés dans chaque loge. Cette petite plante lutte d'élégance et de grace avec ses deux sceurs, et elles forme- ront toutes trois, dans un parterre, un charmant trio végétal. Cn. L. Explieation des Figures. Fig. 1. Urcéole staminal. Fig. 2. Une étamine vue derriére aprés l'anthése. Fig. 5. La méme vue de 5/4. Fig. 4. Ovaire et style. Fig. 9. Coupe transversale du premier. a M e CULTURE. Les Bessera, originaires des montagnes Mexique, se contentent chez nous de l'abri d'un châssis froid, où on les plante en pleine terre, et qu'on enlève pendant toute la belle saison. Là ces plantes croissent en liberté et acquièrent une vigueur et un co- loris intense qu’elles n’auraient pas en serre. Leurs fleurs se conservent longtemps frai- ches, et paraissent au commencement de l'automne. On donnera quelques arrose- ments abondants pendant la végétation, mais sans les prodiguer, et on les cessera entiérement pendant l'hiver. On voit que leur culture est en général celle des autres plantes bulbeuses. On peut, aprés la fanai- son totale, en séparer et en planter à part les jeunes cayeux qu’elles auront fournis. Leurs graines seront semées en terrines, à froid et еп serre, ou plutôt à chaud, en raison de l'époque avancée de la saison, dans laquelle on les obtient. On pourrait toute- fois ne les semer qu'au printemps, en les conservant dans un lieu see et à l'abri de la gelée. L. VH. e РЕ tates -Unis ) e € ( BOSTON. GRANDE FETE HORTICULTURALE, a С — possunt mm == Bec Rcs > 424° MISCELLANÉES. + 175. Grande Fete horticulturale, Donnée à Boston (Etats-Unis), le 22 septembre dernier. T est désormais entrée dans fleurs, des j joies pures, hak jouissances sans mélange d'améres pens L'horticulture a ered, gräces aux efforts éclairés et incessants des sociétés qui se sont créées successivement et à Гепуі sur presque tous les points du globe. Aujourd’ hui, elle grandira encore et plus stable qu'aucune autre des institutions engen $, elle п saurait périr. Et la grande féte, don ies KTR à Boston, бей donner une idee de sa force et de sa vitalite La Société d'Hortieulture i Massassu- chetts a voulu célébrer son vingtiéme anni- versaire par un grand festival, qui a eu lieu de Pomone. Au fond de l'immense et anti- que salle siégeaient, sur une haute estrade, le président et les membres dignitaires. Derriére eux une profusion de plantes de toute ware groupées avec art, déployaient tout le luxe de leur veg tation ; tandis que ^d galerie ren présentait le m xe de décoration. Autour des deux ra es sen- Bene tirées des poétes qui ont le plus mé la nature et les jardins; tandis que se lisaient sur des transparents les noms = botanistes, des hortie ru bus ont nd p au gaz, res — attiraient, brouil- laient les regards, tandis que les sons d'une musique choisie ен > oreilles. Force discours furent prononcés pour la circonstance, et chaudement applaudis, etc. al, qui la souvenirs dans l'esprit de tous ceux qui y i sisté. t 174. Du goudronnage des ouvrages en fer. Ce procédé, fort en usage à Trentham , résidence du duc de Sutherland, parait de- voir étre bien préférable à la sr кей; да us es sont goudronnes. La matiére peo oa aa 1/5 de goudron de Stockholm, mélé avec 2 ucl On doit en opérant, tenir à portée, un 4 fourneau allumé de maniere a tenir le iq taler en couche facon, il séche plus vite et présente une surface plus dure et plus unie. a dépense. du goudronnage de grilles ordinaires est estimée à peine à quelques centimes par mètre carré, et il peut, dit-on, durer neuf ans. (Hort. Journ. Janv. 1849.) 4244 -LEGI + 173. De divers végétaux dont les fibres (1) peuvent être tissues ou former des cordages, etc. (2). Le temps n’est plus, où le chanvre et le lin fournissaient presque, sinon entière- ment les seules fibres végétales manufac- turées en grand en Europe pour en con- fectionner le linge, les cordages, ete, Il serait intéressant de donner une liste des diverses espèces aujourd’hui employees, et plus interessant encore d’examiner les nom- breuses autres sortes que Гоп pourrait en- core ajouter à cette liste, dans différents endroits du globe, et dont l'introduction ne semble pas devoir diminuer la consom- mation des espéces originales, telles que le chanvre et le lin. Nous en citerons en ce moment quelques-unes. 1. JUTE (fibres du Corchorus capsularis). a e En = Ф ол < о. da Cc. ет 2 — eo a 5 m © 5 Б Ф un с ment longues et luisantes, nommées Jute, ainsi qu'un cabas 4 riz, d'une trés gros- siere préparation indigéne, et d'autres ob- jets, de тете nature, dont le Musée est redevable aux propriétaires de la manufac- ture d’Heathfield , 4 Dundee. L’envoi était accompagné d'une note, dans laquelle il , hui on y en importait annuellement (en Angleterre!) pour une somme approxima- tive de 300,000 livres. » Un échantillon de la plante qui fournit ces fibres est placé prés d'elles. Il est né dans le jardin de Kew, de graines envoyées par ces messieurs, et c’est le Corchorus сар- sularis de Willdenow. Nous saisirons une occasion d'en publier une figure dans notre Journal en l'aecompagnant de particularités plus eomplétes. Cette plante n'a rien de eom M mun avec cet arbrisseau japonais à fleurs jaunes, incorrectement appelé Cor- chorus dans nos j [et est une Tiliacées, dont les divers genres et espéces abondent en fibres utiles , depuis le gigan- tesque Tilleul commun jusqu'à la plante herbacée annuelle dont il est question. 2. Toile d'herbe de la Chine. (Chinese grass cloth.) un о 2 Ф M >. = = <. © % ч = B . = Я Ф un = Ф 22 = к=) 3 © с. с = fabriquer des chemises. Gräce aux commu- nications bienveillantes du docteur Wallich qu’on peut avec certitude aflirmer que cette toile est formée avec les fibres du Behmeria nivea (Urtica nivea L.), plante de la famille des Urticacées. Ісі encore, оп remarquera la méme ténacité fibreuse, existant dans divers membres de ce groupe végétal, telle nous allons parler. 3. Le POOAH, ou fibres de Puya, du Nepaul et du Sikkim. Nous devons la connaissance et les échan- tillons de ces fibres au D' Campbell, résident jeeling , dans le Sikkim. Ils étaient accom- pagnés d’échantillons de plantes prouvant qu'elles proviennent du Behmeria Puya L. Ca (1) Fibres; c'est pour parler iei techniquement de la filasse ou de l'étoupe. (2) Articles extraits du Hooxer’s Journ. of Bot. I. janv. 1849. (5) Kerria japonica DC. (Corchorus japonicus Bot. Mag. t. 1296.) [Rén.] шыныны с: | | | | | | Е -4:26%- 424е d’Europe; en attendant, on en а fait de meil- qu’on en avait formé, а été essayé dans l'arsenal, dans les doks, etc., et a été jugé tout aussi bon qu’aucun de ceux faits en chanyre de Russie et jusqu'ici em- loyés. En préparant ces fibres, Rene les indigènes se servent ui les embarrasse, rend difficiles à filer et en gäte la couleur ; ainsi qu'on le remarque dans les échantillons envoyés. i avec raison qu’en se servant de potasse dans cette préparation (ce qu'on fait inva- riablement pour le chanvre et le lin de la Russie), au lieu de Геап et d’argile, la cou- leur en sera amelioree, et la substance, ren- due facile à ouvrir, n’offrira plus un aussi grand dechet. Les fibres des Behmeria nivea et Puya nn done une excellente filasse ; et celle du dernier était préparée avec la perfection que donnent á la leur les ouvriers du céleste empire, elle pourrait faire con- currence á cet article sur les marchés chi- р leurs feuilles, et les apes fascicules de fleurs qui naissent sur leurs tiges 4. OADAL, ou fibres du Sterculia villosa. Le genre Sterculia appartient à une fa- 5 mille (Sterculiacées) qui, ze. les Malva- cées, ses voisines, d'un côté, et les Tiliacées Chek dans une notice qu'il a publiée, et parce que c'est la ыы re نتت بل‎ cs première fois, que nous sachions , qu'il en est question en Europe. Toutefois, on n'en a pas eneore fabriqué de linge; on ne l'emploie dans l'Inde qu'à confectionner des cordages, lesquels, lorsqu'ils ont été bien préparés, ont autant de force que le meil- leur chanvre. L'arbre est trés commun dans les Indes олана, et les cordages en sont bientöt e ih En effet, l'écorce exté- rieure e par lanières du haut en bas de rac avec la plus grande facilité, et Гоп peut fabriquer des cordes trés sou- ples et très fines de l'écorce interne, tandis qu’avec l’extérieure on en fait de plus com- munes. Ces cordes sont trés fortes et trés durables, l'humidité leur est peu nuisible. Севі de cordages communs (faits de Гесогсе de ce Sterculia!) que se servent les chas- seurs d’elephants dans les Jongles. 5. Fibres du Sterculia guttata. L'écorce de cet autre espèce de Sterculia sert á faire du linge Flore de l'Inde, décrit ainsi le р « Les Malabares convertissent Гесогсе de cet arbre en une sorte de vétement. L'arbre est abattu, ébranché; le tronc en est coupé en morceaux de six pieds de long; chaque piece est incisée perpendiculairement ; Pécorce elle est propre á se confectionner en véte- ments. » 6. Musa textilis. Chanvre de Manille. Nous donnerons prochainement une no- lice détaillée et particuliére de la plante et de l'excellente production qu'elle fournit. + 176. Abeilles (Apis mellifica L.). ECONOMIE HORTICOLE, APICULTURE. Comme rıen de ce qui interesse les jar- dins, sous quelque rapport que ce soit, ne doit rester étranger à la FLorE, nous devons tenir la promesse ae nous avons faite поз t dans nos colonnes de ei lies i l’état sociétaire n'eüt été le but de Иги, les abeilles, vivant еп commun, en eussent donné l'idée. Se — des maisons, travaillant sans c , , preuve d'activité, de ы, le pré- ces insectes donnen ple incessant des ve sociales, en même 424f -LEF mps que leurs mœurs et l'instinct géomé- , 2 ей essentiellement économique qui pré- id est un sujet de méditations profondes pour l'observateur. HISTOIRE. On distingue plus de soixante espéces d'abeilles, parmi lesquelles, une seule, la plus intéressante par sa matiére et le profit que l'homme en a su tirer, doit iei nous occuper. C'est une espece de mouche, à quatre ailes transparentes , à corps velu, brun. égard consulter tous les traités d'Entomolo- бе, et surtout les ouvrages de Reaumur et ubner, sur ce su On distingue plusieurs varietes d’abeilles; parmi lesquelles on prefere celle dite petite hollandaise, en raison de son activité plus grande, de sa douceur et de sa facilité à se laisser apprivoiser Une ruche ou essaim contient , au grand кокк, une mére, appelée vulgairement Reine; plusieurs centaines de mäles, plu- sieurs milliers de neutres ou ouvrières; mais le nombre des premiers subit bientôt une notable diminution dont nous parlerons en son he ! е ou Reine est un peu plus grosse que Tours: On Pen distingue au premier coup d’eil à sa tête ا‎ et non ах , ( abdomen, prolongé en pointe et armé d'un aiguillon (comme les neutres), qui caractérise surtout l'ou- vriére; enfin des ailes plus courtes que celles des uns et des autres. On Геп distin- gue encore par les dimensions de son ab- vise Je lus souvent en état de gestation. áles sont en général plus gros que ү: тока: Ont la tête arrondie, les yeux s sur le vertex; le thorax (1) Bouquet de poils collecteur du pollen des fleurs. manquent d'aiguillon. Le grand bruit qu’ils joa en volant leur a fait donner le nom de ger ba riéres se reconnaissent facilement a leur taille plus petite, et surtout à la con- formation curieuse de leur derniére paire de pattes. Le premier article du tarse d’icel- les présente une piéce carrée, qui s'articule par son angle supérieur эө la jambe de manière à exécuter sur ‚elle un mouvement de ginglyme vie et vie à la maniére d'un e de couteau 2 ‘on fermerait et ie ya; nous en parle erons еп cet endroit. extérieurement а recu le va voir Pusage que fait Гіпвесіе de ces divers en ents. Telle est la composition animée d’une ruche; e à sa composition matérielle , la suite de cet article nous l'apprendra. Nous avons dit tout à l'heure que le nombre des máles ‘subissait un notable et des matériaux de bätisse, ne sont néces- saires à la république que pour la féconda- tion des femelles; et une fois ce fait accom- pli, ils lui deviennent & charge; ce sont alors des bouches inutiles dont il lui im- porte, dans l'intérêt de la généralité, de е nou abeilles. Aussi, á u Гаппее, percent-elles de leur aiguillon tous les mâles, ceux méme qui étaient près ruche; alors tous les cadavres sont tral- nés au dehors et le calme renaît après 16 tumulte et le carnage. Len mont y (La suite proc TABLE GENERALE ALPHABETIQUE DES Figures, Descriptions el Miscellanées contenues dans les quatre premiers volumes DE LA FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L’EUROPE. (1845-1848.) PLANCHES COLORIÉES. А. Abelia floribunda. ы Janv. 1846. IV. Abricotier de Syrie. . 418. Abutilon peonilorun II. РІ. 170. еп ‚ П. Mars 1846. V. Aubirienes ae, » Е 1846. VIT. eu . 260. lido fulgens. II. Avril 1846. IX. тул лі us Lobbi IV. Pl. 524 — miniatus. Ш. Pl. 256. — pulcher. Ш. РІ. 197. speciosus. ІП. РІ. 267. Aërides Brookei. I. page 95. — Preig II. Juil 1840 IX. nus. П. 846. V. Pee re ие ;. IV. PI. 5 Alona ccelestis. I. eg 161. Alstremeres du . I. page 251. Alstroemeria eel (hybr. ш, РІ.262 Jacquesiana. II. Pl. 182. Amorphophallus leonensis. II. Pl. 161. nemone japonica. II. Fevrier ee 1. Anguria Mackoyana. Ш. РІ. 222 Anigosanthus pulcherrimus. 11. Avril 1846. t IL. Aneectochilus setaceus. I. Fevr. 1846. УТ. Anthadenia sesamoides. П. Avril 1846. ҮІ. TOM. IV. | | | | | | Antirrhinum o IA III. PI.218 s. Ш. Pl. 287. Aphelandra dolet: г puros 239 Aquilegia leptoceras. Ш. РІ. 296. -- Skinneri. I. page 55. Aristolochia eis. IV. РІ. 544. апаш. IV. Pl. 551-2 et 554-5. Asystasia занта II. Pl. 179. Azalea бао) нг, Ш. РІ. 259. -- а formosissima. II. РІ. 949 В. Barbacenia Р І. раде 265. urea. ІУ. Pl. 548. Вагкегіа spectabilis. I. page 159. Barringtonia speciosa. IV. РІ, 409. onia albo-eoccinea. Ш. Pl. 225, hsioi И. Pl. uchsio Bejaria ledifolia, Ш. РІ. 194. Berberis aurahuacensis. IV. Pl. 554. — - ilicifolia. Ш. Pl. 291. — (Mahonia) nervosa. II. Juillet trifoliata. 1 page 907. Bessera miniata. IV. РІ. tor крон Caroline. IV. Р Chamberlaynii. rir. Pl. 255. Billbergia ar Ш. Pl. 207. Bouvardia flava. I. page 215 lon hd: il. Juin 1846. X. Br achystelma tuberosum. IV. Pl. 540. Brassavola Digbyana. Ш. Pl. 257. Brunsvigia eiliaris. Ш. РІ. 192-5. -- Josephine. IV. Pl. 522-5. Buddlea Lindleyana. II. Mai 1846. IX. Burlingtonia rigida. I. pa page | Burtonia pulchella. IV. Р 406. c1 л TABLE ALPHABETIQUE C. Calandrinia umbellata. II. Avril 1846. V. Calcéolaires Van Houtte. YII. Pl. 250. Calochortus luteus. — Ss: II. Mai 1846. I. Calystegia tad. TI. РІ. 179. Camassia esculenta. ІП, Pl. 275. Camellia Mrs Abby Wilder. IV. Pl. 541. Alexina. ЇЇ. Juin 1846. V. Chalmer's perfecta. П. 1846. V. Juillet Comte de Paris. ЇЇ. Pl. 150. — Countess of Orkney. IV. Pl. 549. de la Reine. II. Pl. 167. Général Lafayette. IV. Pl. 542. Grande Duchesse d'Etruria. M. Juin 1846. ae miniata. Ш. Pl. Princesse leks rik Juin 1846. УП. — Vexillo on II. A0út1846.1X. — Wilderi 2.328: Campanula nobilis, ni n 247. Cantua buxifolia: IV. Pl. 545. pyrifolia. IV. Pl. 585. r nuciferum. III. Pl. 485-4. Carvocar . Pl. 527. Centropogon cordifolius. ТУ. PI. 562. Cephalotus follieularis. Ш. Pl. 990. Cereus -specioss. Maynardi. ІП. . 235-4 Ceropegia Cummingiana IV. Ph 345; nates i II. nm IV. RER aurantia I. page A Cheenestes и TV. РІ, a Cheirostylis marmorata. IV: Pl. 570. Chirita Moonii. IV. РІ, 4 agi sinensis. I. page Walkeriæ. HI. P Er zeylanica. II. Avril 1846. III. Clematis indivisa lobata. ТУ. n 402. smilacifolia. II. Pl. tubulosa. III. Pl. E Clerodendrum sinuatum. III. Pl. 994. Clidanthus fragrans. IV. РІ. 526. ‚olumnea crassifolia. ПІ. Pl. 286. pilosa. III. Pl. 225. Comparettia rosca. П. Mai 1846. VI. Conostylis setigera, Ш. PI, Convolvulus tricolor vittatus. Ш. РІ, 298, — Correa bicolor. I. page 75. Cummingia trimaculata. I. page 179. Cuphea cordata. II. Mars 1846. VII. — miniata. II. Janvier > IX. platycentra. II. Pl. 180. НЕ (hybrida). IV. Pl. 512. trigulosa. I. page 87. Cypripedium barbatum. Ш. Pl. 190. a NT Ш. Pl. 186. wii. IV. Pl. 375. C anthers Ghiesbreghtii. IV. Pl. 539. Cyrtanthus obliquus. II. Pl. 156. D. Papbos Fortunei. Ш. Pl. 208. Dendrobium formosum. III. Pl. 226. Dicentra spectabilis. III. Pl. 258. Dionæa Muscipula. Ш. Pl. 280. Dipladenia atropurpurea. I. page 167. Rosa campestris. Ш. Pl. 256. — splendens. І. page Diplolena Dampieri. II. Juillet 1846. Ш. Disa grandiflora. II. Pl. 4 Disteganthus basilateralis. Ш. PI. 997. Drymonia cristata. IV. Pl. 588. E. Echinacea intermedia. IV. P Echinocactus pectiniferus. П. "Juillet 1846. Echites peltata. IV. PL Edgworthia an Au. РІ. 289. Epacris autumnalis. I. page 2 miniata. П. Juin 1846. IX аан а. var. roseum. IV. РІ. О кейі: s Mai 1846.VIII. -- т. vanillosmum, . Pl. 506. uomen bicolor. IV. Pl. 598. nthemum. coccineum. Ш. РІ. 240. Erica Cavendishiana. II. 4011 1846. X. Neillii. Il. Mai deos H. Eustoma exaltatum 997. Evolvulus parpureo-cerules И. Mai 1846. Ш. Е. Forsythia viridissima. Ш. Pl. 261. Framboisier de Fastolff. IV. РІ. 580. " Franeiscea acuminata. 1. Дом 1846. ҮШ. DES MATIÈRES. Fuchsia arborescens var. syringæflora. IV. һы тай: Il. РІ. 151-2. Funkia ташны: П. РІ. 158-9. G. Gardenia Devoniana. Ш. Pl. 191. oridavar. Fortuneana. П. P1.177. 1. 949. — malleifera. Ш.Р -— 5 — Stanleyana. П. Janv. 1846. I. Gelasine azurea. IV. Pl. 411. pes isn. var. lutea. II. Pl. 168. neri. Itiana. II. Avril 1846. IV. Si Gladiolus gandavensis. II. Mars 1846. I-II. ringens. IV. РІ. + Gloxinia Eyfiana (hybrida). IV. РІ. 511. — gesnerioides. II. Févr. 1846. Ш. — pallidiflora. II. Juillet 1846. VIII. 8. — speciosa variet. Ш. РІ. 2 Teuchleri. (hybr.) III. Pl. 220. Gongora leucochila. I. page 207. — odoratissima. Ш. Pl. 229. H. iia genere П. Fév.1846. X. -- elegans. II. Févr. 1846. IX. АБВ, I. Le dt 2 Heemanthus multiflorus. I. page 28 Hebeclades biflorus. II. Mars 1846. ‘IV. Непігеуа scandens. ІШ. РІ. 221. x. IV. РІ. 400. НіШа prasiantha. Ш. РІ. 188. Hindsia violacea. I. page 59. — imperialis. IV. PI. 5 m re ê Til. РІ. 187. pubescens. ТҮ. РІ - Нуросума! полон. Ш. РІ. 257. cabrida. Ш. Pl. 258. I. Impatiens pan par Ш. Pl. 215. — repens. IV. Pl. ұсы Inga pulcherrima. ы ра 465 Iochroma tubulos ЕТ ast. Ionopsidium бп iv. РІ. Ipomæa tyrianthina. ІІ. je: 1. ҮШ. Іхога Griffithii. Ш. Pl. 275-4. — odorata. II. Juin 1846. I-II. -- sulivifolia: Ш. Pl. 217. K Jacaranda mimosæfolia, III. Pl. 185. ki, Leelia acuminata. I. page 51. Leianthus атағы II. Janv. 1846. VIII. mbellatus. II. Pl. 171. unii cs arcuata. Ш. Pl. 219, splendens. II. Pl. 176. Liebigia BR Ш. Pl. 274-2. Litem Brownii. I. page callosum. nit. PI. 250. — cordifolium. III. Pl. 216. — eximium. Ш. Pl. 285-4. — longiflorum. Ш. РІ. 270 — speciosum rubrum. Ш. рі. 276-7. taceum. I. page , Lindleya mespiloides. ІҮ. РІ. 357. Lobelia heterophylla major. н 454 195. Lopimia malacophylla. IV. P Lyeium fuchsioides. I. page 57. Lycoris (Amaryllis) aurea. IV. Pl. 410. M. ar leania eordata. IV РІ. 512. Manettia bicolor. П. Janv. 1846. V. — miniata. IV. Pl. 217. Maranta ? КЕ. fol. Иене; IV. Pl. 445-4. = — fol. roseo lineat. ТУ. Pl. 415- Methonica Leopoldi. П. РІ. 163-4. Metrodorea atropurpurea. IV. Pl. 557. Mitraria coecinea. IV Mulgedium macrorhizum. П. Juillet 1846. | ҮІ. N. ing imperialis. I. pa Whitfie ge idii: IV. Pl. "386-7. Nelumbium caspieum speciosum. ІП. РІ. Nemophila ‘discoidalis И. DU 1846. УП. Nepenthes Rafflesiana. Ш. P 215-4 Niphæa albo-lineata. Ш. PI. 210. — rubida. Ш. РІ. 251. TABLE ALPHABETIQUE 0. Odontoglossum ee: I. page 125. Oncidium Insleayi. I. nith Oxyanthus versicolor. Il. Pl. 148. Oxypetalum solanoides. IV. Pl. 547. Р. Peeonia tenuifolia fl. pl; ig due 508. Paphinia cristata. IV. P Passiflora Actinia. II. dis EY 846. X. amabilis (hybrida). Ш. РІ. 209. Pelargonium iege de) Centurion et Honora. IV. Pl. 519. (variétés de) Clown, Harle- ‚ Singularity. IV. РІ. 382. senta cubensis. III. Pl. 297. penas rictu E n 145. A un .Ш кы Ш. Pi. 253. Plisostylis 1 глет w І. раде 289. Pheedranassa chloracra. t page 15. Phajus rosellus. Ш. РІ. Phalsenopsis amabilis. 1. бұқа 201. Phalocallis plumbea. IV. РІ. 595. Pharus seaber vittatus. IV. Pl. 516. Phycella corusca. IV. Pl. 419. Phyllarthron Bojerianum. II. Mars 1846. Physianthus auricomus. II. Pl. 169. Pitcairnia Altensteinii. II. Pl. 162. gigantea. III. Pl. 255-4. Plumbago Larpenthe. IV. PI. 307. Poinciana Gilliesii. I. p age 501. eaim bicolor. II. Juin 1846. ҮШ. Naar папа. (hybr.) П. РІ. 149. Sm úl (hybrida) IV. Pl. 575. Prepusa Hookeri. iil, РІ, 232, Primula Auricula nigra plena. ГҮ, РІ. 405. Prunier Drap d’or Pl. 596- Pterodiscus nn “ы Janv. 1846. VI. R. Reevesia thyrsoidea. Ш. Pl. 206. Rhaphistemma pulchellum, ІП. Pl. 228. odendrum carneum elegant issimum. II. Mun 1846. ДЕ: — Gibsonis, І. page -- ae zn Ш. ^R ps 4. Rhododendrum robustissimum fastuosum 2 д Р]. 145-5 Smithii aureum. I. page 45. Rhytidophyllum í floribundum. II. PL 178. Ribes albidum a — бөлісті, tL. PL anguineum fl. pleno. I m 247. Rigidella nl, I. page Rosa Brownii. IV. Pl. 566- % Rose jaune de Perse. IV. Pl. 564. -- mh Die à cing couleurs (de Chine). . 581. xs i Flandre. П. Pl. 155. Ruellia pos (Roella). І. page 295 et note à la fin du T. I — macrophylla. II. PI. 147. — Purdieana. Ш. РІ. 299. 5. Salpingantha coccinea. Г. „рад. 197. Salvia oppositiflora. IV. Pl. 545. atyrium carneum. IV. pi 329 понори tibieinis grandiflora. 1. page 271. em nh auricoma. II. Pl. 169. Scilla biflora purpureo-coerulea. II. Aout 1846. Ш. Scutellaria 1 premia II. Février 1846. УП. -- Ventenati. II. ДЕ 995. Shutereia Мне IV. Pl. 4 Silene speciosa. П. Janv. Int VII. Pe П. Mars 1846.1X. landulosus. IV. Pl. Sisyrinchium grandiflorum (Douglasii). П. РІ, ongistylum. Ш. Pl. 255. Solandra erh IV. РЬ О oy 4 Sophronitis grandiflora. 1. page 115. Sparaxis et Ixia. II. Juillet ne Ie П. tanhopea ecornuta a pl. 18 di graveolens. П. Août 1846. 1-1. Stapelia cactiformis. I. page 1 Statice — II. Mars 1846. ҮШ. fry — iir ieata. IV. P ісе tuberosa. Il. Mars 1846. П. Stenocarpus Cunninghami. Ш. Pl. 189. Stiftia chrysantha. IV. Pl. 591. Strelitzia augusta. П. Pl. 472-4. DES- MATIÈRES. Strobilanthes lactatus. IV. Pl. 546. Symplocos coccineus. II. Juillet 1846. X. i gr Tacsonia mollissima. Ц. Février Yea ү. Thibaudia pulcherrima. Ш. Pl. 2 Thansa alata var. Doddsii. IV. = А5, chrysops. І. page 27. Tillandsia plo var. picta. ІП. Pl. 221. endens. * Mai 1846. IV. тема Es. II. 57. Es тамаас Ti Zap 1056. HI. А -- Smithii. IV. P1.5 — speciosum, Ш. Pl. 284. -- tricolorum. IV. Pl. 568-569. — umbellatum. Ш. Pl. 502. ¥ Vanda Roxburghii. П. Févr. 1846. ТІ. Жата Lindleyana. II. ақ 1846. VIII. speciosa. 1. Ры, Кн. TIL PI. 196. Viburnum NC Ne Ш. Pl. 265-4. licatum. III. Pl. 278. Victoria regia. III. Pl. 199-205. Vieusseuxia glaucopis. IV. Pl. 425. W. Warrea cyanea. I. page 281. Weigelia rosea. ІП. Pl. 211. Whitfieldia lateritia. 1. page Witsenia maura. II. Aout 4 М6. TV. 2. Zauschneria californica. IV. Pl. 404. PLANCHES NOIRES ET VIGNETTES. Aörides Brookei. I. page 9. Barkeria elegans. І. page 141. Begonia albo-coceinea. III. Pl. 225 (texte). Bejaria æstuans stata, | IV. PL 552. — coarctata. Berberis Fortunei. Ш. face au fol. 291». — hypoleuca. Ш. page 2624. parviflora. ІП. жр 2621. Burlingtonia rigida. I. 3. Caracteres de la détection dans les Pensées. IV. PI. 565. Cascade dans un forêt vierge. III. face au fol. 282°. 555. Cedrus Deodara. IV. Pl. Ceratostema longiflorum. IV. РІ. 555. Chássis-Jalousies. IV. РІ. 555. Citrus japonica. IV. p. 411b et 412b. Clematis Grahami. ha IV. Pl. 376. ER raveolens. Coryanthes Feildingii. IV. РІ. 564-5 Cypripedium Lowii. HI. face au fol. 99th. Dipladenia splendens. I. page 174. Drakea elastica . 4094. V.p Encephalartos И, Ш. après PI. 271-2. Epidendrum lacertinum. I Forét vierge au Bresil. ІП. face au fol. 282. Fortunea sinensis. 1V. Pl. 331. Gallinsecte du Chardon. IV. РІ. 555. Gilia elongata. ІП. face au fol. 291b. Jardin (le) de la Société d’Horticulture de Lon- dres, à Chiswick, pendant l'exposit. ТУ. Р1.577. Lelia acuminata. 1. page Napoleona Atte, I. page 5. = mperialis (analyse). 1. page 8. Notice ое р d’Herbert. їй. аргёз РІ. Х. Juillet 1847 Odontoglossum grande. I. page 127. Oneidium Insleayi. I. page 245 Orchidées (des) comme decoration des apparte- ments. IV. р. 421°. Outils et cg TEN nouveaux de jardinage. IV. age Pentstemon اال‎ I. page 147. Phalænopsis amabilis. I. page 205. Pinus cembroides. } IV. Pl. 551. — Gordoniana. J} Pointe avancée couverte de Tussac. IV. Pl. 563. TABLE ALPHABETIQUE Porte-seie (de la) du Pommier. IV. Pl. 552. Rhododendrum var. I. page 47. RI i i TII. face au fol. 291b Rio de Janeiro (Vue de). IV. page 333. Silene Schafta. Ш. face au fol. 291. Thermometres. Ш. page 196b. Thibaudia microphylla. IV. Pl. 552. Treillis mobile. IV. page 3804. Tropæolum albiflorum. Ш. Pl. 241 (texte), Ulluco (nouveau legume), Ullucus tuberosus. IV. е 406. Vaceinium leucostomum. IV. Pl. 552. Voyage en pirogue. Ш. page 502°. Zauschneria саде, ГУ. page 404b. MISCELLANEES. Abeilles. Ш. page 251p. et IV. 424e. Achimenes Escheriana (hybrida). IV. p. 4054. — patens et Liebmanni. III. р. 262». Aconitum autumnale. III. р. Alstræmères du Chili. ІП. р. 262. Amaryllis (Nerine) sarniensis. Ш. р. 262°. Androcentrum multiflorum. Ш. р. 2424, соса falcata. Ш. 5 ». Эр, mateurs au sujet des Gloxinias figu- rées. m р. 268b, Bejaria æstuans. IV. p. 528b. — cinnamomea. IV. p. 5974, coarctata. IV. p. 528b, Berberis Fortunei. ІП. p. 287b. — poleuca. Ш. p. 262g. — parviflora. Ш. p. 262f. Caisses à la Ward. Ш. p. 281°. Calystegia pubescens. III. p. 265-4. Campylobotris discolor. III. p. 260b. Cantua bicolor. Ш. p. 242b. Caractéres de la perfection dans les Pensées. IV. 336b. P. Cedrus Deodora. IV. p. 345° et "TM Centaurea americana. Ш. р. 270b. Ceratostema longiflorum. IV. p. 546, Chässis-jalousies. IV. p. 557), Citrus japonica. IV. p. 411b et 412b. Clematis graveolens. IV. 5745. Climat (du) et des diverses eultures de la Chine. IV. p. 581b, 82b, 85b, 84b, 8)», 86-874. Conditions (des) de la mise à fleurs de l'Inga pulcherrima et de quelques arbrisseaux en général. IV. p. 516° et 517b Conostylis juncea. Ш. p. 259b. Conradia floribunda. IV. p. 349. Conservation des DIREA ПІ. p. 504b. mmes de terre. IV. p. 388b. буш Feildingii. IV. р. 558b-560b. Cotoneaster comptus. IV. p. 338b. Couches de Melons flottantes dans la vallée de Cashmire. IV. p. 540b. Courte excursion dans les montagnes des Orgues et dans les foréts vierges au Brésil. Ш. p. 282-5022 et IV. p. 555. Culture et multiplication de l'Anemone japonica. III. p. 2815. — des Azalées. III. p. 259b. — du Brugmansia suaveolens. ПІ. p. 296b. — аде Ја Canneberge. Ш. р. 262». — des Carottes dans les terres épuisées. IV. . 4214. — du Fuchsia macrantha. IV. 15b. M serratifolia à l'air libre. IV. р. 401 b. — du Gardenia Whitfieldii. IV. р. 406%. — du Groseillier épineux. IV. 7*. —. dela Campanula pyramidalis. Ш. р.502. — des Lantanas à l'air libre. Ш. p. 266". — duLisianthus Russelianus. Ш. р. 275-4. — du Muguet. Ш. | ена Lowii. III. p. 991». Décoration des Pares et Jardins. IV. р. 399». Destruction des hc IV. p. 5956 urmis. IV. p. 5954. s des едін qui attaquent les Camel- lias et les Rhododendrums. ИТ. 2621 — dà теве et des Souris. Ш. p. 5002. du ver blanc. I 42b. Distemma carinatum. Ш. p. | 9563. Double récolte de Melons. Ш. р. 237». Drakea elastica. IV. p. 409. i Eaux savonneuses, employées comme engrais: Ц. p. 252». Echinocactus exsculptus. | III. p. 2565. — /'bocentrus. Éducation (de I’) des Coniferes par semis. IV: р. 989b et 590), DES MATIERES. Effet We P) du PR sur quelques plantes vivaces. IV. p. 419b, 420b et 421b. Encephalartos brachyphylius ee d P 271-2c, E ee I. um. IV. p. 554 хона қаны ы Iv. р. 972b. Familiarité des Rou . IV. p. 409°. Féte (grande) horticulturale à Boston. IV. p. 424°. Fibres = divers végétaux qui peuvent étre tis- mer des cordages, ес. Foréts de Cedrus Deodar Fortunea sinensis. ТУ. р. "goes et 598. Fraise Belle de Machetaux. IV. р. 571b. Fraisier Bee-hive. Ш. р. 279b — — d'Aberdeen (Rectification). ІҮ. 4005. Floraison du Lagerstræmia indica. IV. р. 578-9b, ‚ 5084, р. Framboisier de tous les mois. Ш. р. 291b. Fuchsia acinifolia. Ш. р. 246b. Gallinseete du chardon. IV. р. 344. Gardenia Stanleyana. T. EUM | Ш. р. 242. Gesneria Schomburgkiana. Ш. p. 267». Gilia elongata. Ш. р. 285Ъ. — pharnaceoides. IV. р. 506Ъ. Gloxinia Teuchleri. Ш. р. 245b Glycine chinensis fl. albo. Ш. p. 268b. Gongora truncata var. Donckelaariana. IV. p. 5365. Goudronnage des ouvrages en fer. IV. p. 424°. — e u cotonnier ge cies pour en- ser le beta il. Ш. р. Greffage “du poirier sur aubépine. n р. 252°. Grenouilles (des) en horticulture. IV. p. 592» et 595- Groupes de Rhododendrums. g p. 255-4. Guano (de сеге du). I (nouveau). Ш. р. 2460, Helianthus rad Ш. p. 278b. Juglans regia var. preparturiens. IV. p. 366-7». Justicia e E hiasi: HI. р. 242b. Lantana multicolor. Ш. р. 25%. Lilas de Libert. III. р. 252, Lisianthus splendens. IV. p. 549). Lonicera angustifolia. IV. p. 407-82. Maladie du Chêne. Ш. p. 27 Maniere de faire fleurir le Cyrtopodium Ander- sonis. IV. р. 311b. Maxillaria ийке. IV. p. 550-2b. Mikania fastuosa. Ш. p. 262°. Mission botanique du D' Hooker dans l'Inde. IV. 918b, 5194 et 520-15. Morphologie végétale. — Perigoniocollie. IV. Moyen de faire germer les vieilles graines. IV. . 405b Multiplication = Aut (Pyrethrum e) р Multiplication des Noyers (un mot sur la). IV, p- 4 25b. — du Paulownia grs (sur un veau mode de). IV. p. 412b, Note sur la Rose Thuret. IV. p. 410b, Notice gs ac sur William Herbert. Ш. Nouvelle plante légumiére en Russie. Ш. p. 2624. Nouvelles Roses de la Chine. Ш. p. 269b et 500. he faites en Provence sur la floraison ҙе intaniere des Rosiers-hybrides remontan- 405с- puke (des) dans les jardins. IV. p. 591), Oneidium Baueri filipetalum. III. p. 258b. ela IV. p. 5505-552. — Itator. Ш. p. 257b. Orchidées (des) comme décoration des apparte- ments. IV. 21° Origine probable du mot Waratah appliqué au Camellia de ce nom. III. p. 296b, Outils et — nouveaux de jardinage. IV. р. 4062- Passiflora Ree ГУ. р. 555b. — Medusea. IV. р. 575Ъ. Perce-Oreilles = les (Forficula auricularis). IV. . 596-597 et 508-5084. Pharus scaber vittatus. Ш. р. 265%. Phlox Goethe. — Reine Lou — Standard of perfection. Ш. p. 254%, alleyrand. рулони grandis. Ш. р. 255 атоме) ГУ.р.598ь. Pilocereus chrysom I. p. 242 Pinus cembroides. IV. р: о оз — Gordoniana. IV. p. 525b. Pittosporum glabratum. Ш. p. 279b. Pivoine Victoire tricolore. IV. 548b. Platycarya strobilacea. IV. p. 370». dee vivace à fleur pourpre (Lathyrus latifolius г. fl. purpur.) IV. p. 396-5978. Potni verna. Ш. p. 246b. Porte-scie (de la) du Pommier. IV. p. 527° Procédé (proposé) pour obtenir de trés grosses Protection (de 8; du verger contre les oiseaux. Ш. p. Quelques más; au sujet de la greffe forcée des Rosiers. IV. р. 415-414) Raves et Radis. IV. p. 415». Réhabilitation de la rose dite Prémices des Char- pennes. Ш 5 Rhyncospermum jasminoides. Ш. p. 288b, Rosa Harrisonii. Ш. p. 26 Rose (de la) à сіп4 Portas n. р 300. Sciodaphyllum sp. HE. р. 26 TABLE ALPHABETIQUE DES MATIERES. Silene Schafta. III. Soins (des) á нага aux plantes lors de leur ré- |: di ception. IV. р. 341b Spiræa expansa. ГУ. р. 5084. Spiræa prunifolia fl. pleno. Ш, p. 20 Stanhopea insignis leucochila. Ш. p. vitm Syringa vulgaris Liberti. IIT. p. 252b. Thermométres. Ш. p. Е Thibaudia microphylla. IV. р. 329. Thunbergia? fastuosa. ІП. p. 25%. Treillis mobile. IV. p. 5804. Tropæolum rhomboideum. ПІ. p. 256b. Tussac an AR (4 = nouveau four- Mos (nouveau légume), бона tuberosus. IV, Vaccinium leucostomum. IV. p. 329». bici mr arborescente de l'Espagne. ІП. Veronica Hindleyana, speciosa, et speciosa rubra. ПІ. p. 245b. Verveine Clothilde. IV. p. 342b. Vinca major var. foliis aureo-reticulatis. Ш. . 278b. Weigelia rosea (notice sur la). ИТ. p. 266-74.