FLORE HIMlIJi SERRES ET DES JARDINS DE LEUROPE, BBS PLANTES LBS PLUS BARES BT LBS PLUS 1BRITANTES. rw,". ec "*SHtlSs:lSS^£“" !: TOME VI. 0 b JJublic a #an&. Le depot exige par la loi a ete fait. Gand, 1 Mars 1845. CUPHEA VERTICILLATA SERRES ET DES JARD1NS DE L’EEROPE. GUPHGA VERTICIILATA. ar? w RCCOUTE DU TODDY SUR LI COCOT.II. - EXTRACTION USTENSILES POUR urcoLTt ou TODDY PASSIFLORA filamentosa e„ ( lotlrt ) PASS1PL0RA F1LAMTOSA. MISCELLANIES. i si'll* SIPHOCAMPYLIIS ORBIGNYAPS. CULTURE* + «*. mrnm* |5- SSSS assssBis TRIOMPHE DE VALENCIENNES. 545 . ROSE TRIOMPHE DE VALENCIENNES. Cette Hose, figuree ci-contre, nous a ete communiquee au mois d’aout der¬ nier par M. Schneider, horticulteur a Marly-lez-Valenciennes (Nord), qui l’a obtenue, dit-il, dans ses semis de 1847. Son bois, ses aiguillons, ses feuilles et la forme de ses fleurs, presentent exac- tementlescaraeteres de la Hose la Reine; seulement, les petales, d’un rose pale, autant du moins que nous avons pu en juger d’apres 1’eehantillon un peu flitri qui nous a ete envoye, sont plus ou moins largement panaches de rouge fonce, et nuances de violet. Cette pa- nachure donne a la fleur un certain ca¬ chet de beaute originale qui en fait tout le merite. Mais cette Rose provient-elle reellement d’un semis, ou ne serait-ce pas plutot une panachure aceidentelle d’une Rose la Reine , confondue, dans les operations de rempotage, avec les se¬ mis, et que M. Schneider serait parvenu a fixer? Les affinites si grandes qui exis¬ tent entre le Triomphe de Valenciennes et la Reine nous autorisent k emettre cette opinion, qui, du reste, se trouve confirmee par l’apparition d’une autre Rose que M. Baudry , horticulteur & I Avranches (Manche), vient de livrer au commerce, comme une simple Rose fixee I de la Reine, qu’il nommc Madame Camp¬ bell d’Islay. Nous ajouterons mime que, d’apres les debris de fleurs de cette derniere Rose que nous avons vus l'au- tomne dernier, et la description de M. Baudry dans laquelle nous trouvons « couleur rose lilace , ligne, strie ou marbre de rouge carmin, » nous consi- derons le Triomphe de Valenciennes et Madame Campbell d’Islay, comme une seule et meme variete, resultat d’un ac¬ cident fixe d’une rose de la Reine. Ce- pendant, afin de ne pas porter trop te- merairement un jugement sur ces deux Roses, nous attendrons la prochaine flo- raison de Madame Campbell d’Islay pour decider la question d’identite. Quant a l’origine, elle nous parait la meme pour les deux. Or, une Rose fixee n'a pas le merite d’une Rose de semis, et nous croyons que MM. Baudry et Schneider ont trop exageri le prix de la souscrip- tion, qu’ils ilevent a 25 francs pour des pieds de 0 m ,50 a un metre de hauteur. La Rose de M. Baudry est en vente cet automne; celle de M. Schneider ne le sera que l’automne prochain; mais nous I 1’engageons a la livrer au plus tot, s’il ! en veut tirer quelques benefices. F. Herincq. Observations snr la Rose Triomphe de Valenciennes. -»e viens de lire dans la Revue horticole description d’une Rose obtenue, dit-on, p c au * environs de Valenciennes, [our les personnes qui ont une longue ha- 1 ude de la culture des Rosiers, il est fa- dents qui se remarquent parrai les hybri- des remontants, et dont la Reine , le Comte de Paris, Lady Alice Peel , etc., sont par- ticulierement affectes. Je pense done que M. Schneider a fait erreur J® ortes d’erreurs » de Valem iiliSSII TRIOMPHE DE VALENCIENNES. A R CTO CALYX ENDLICHER1AN U.S ' -Felt./ ARCTOCALYX ENDLICHERIANUS. que et sans autre preambule, passonsa l’histoire des Arctocalyx : Deux especes rivales represented ce noble genre de Gesneriees. C’est dans les forets mexicaines, sur une zone de la region montagneuse, entre 2000 et 4000 pieds d’allitude supra-marine, que la nature fixa leur doraaine. Amies de la fraicheur et de 1’ombre, elles recher- chent le mystere des gorges profondes et les humides rives des eaux : l’ecorce moussue des troncs renverses, ou le pied des arbres encore debout, recoivent l’etreinte de leurs longues fibres radica- les et formed en quelque sorte leur rus- tique piedestal. Simples, greles, elan- cees, a peine ligneuses vers la base, leurs tiges s’elevent jusqu’a hauteur d’homme, ornees de grandes feuilles velues, de fascicules de fleurs d’or, et, sur leur epi- derme pourpre, d’un feutreepaisde longs poils, dont la teinte grisatre tranche avee le rouge vineux des petioles et des nceuds vitaux. Un pared duvet couvre les cali- VArctocalyx Endlicherianus etant de sa nature en quelque sorte epiphyte, 11 faut taeher de le placer artificielle- ment dans les circonstances qui s’appro- ehent le plus des conditions de son exis¬ tence spontanee. Pour eela, mettez les plantes chacune dans un grand pot de 8 a 12 pouces, rempli d’un melange de terre en mottes, de scories et de tessons, et couvert d’un lit de mousse verteque I’on arrose frequemment avec un arrosoir a pomme. Plus les plantes se develop- pent, plus elles veulent arrosees. Grace a ces precautions, les plantes produisent de leurs entre-noeuds inferieurs de nombreuses racines adventives, qui ser- vent a la fois a les fixer et k les nourrir. Placees dans l’endroit le moins chaud et le plus humide d’une serre chaude, ces, ce qui, joint a leur forme, leur donne en petit l’apparence de ces horribles bon¬ nets a poil, qui chargent d’une toison d’ours le chef d’un honnete troupier. Le mot Arctocalyx fait une heureuse allu¬ sion a cet apparence ursine des calices. VArctocalyx Endlicherianus est, a I notre connaissance, la seule espece de ce genre que poss&dent les jardins : encore peut-elle compter parmi les plus rares et les plus precieuses nouveautes du jour. Trouvee par le botaniste-voyageur Carl Heller, dans les forets du voisinage de Mirador (province de la Vera Cruz), & une altitude de 2000 pieds, elle fut inlroduite dans les serres de M. Abel, de Vienne, ou elle fleurit pour la premiere fois en 1848. La figure ci-contre est faite sur un dessin inedit, dont nous devons la communication au premierpossesseur de ! la plante. Est-il besoin d'ajouter que le fragment colorie de la figure est le seul qui represente les organessous leurs pro¬ portions naturelles? j. e. P. 3RE. (S. Co.) j protegees contre Taction trop directe des tuyaux de chaleur ou des rayons du soleil, sans etre pourtant mises & Tobscurite, elles acquierent avec de gran¬ des dimensions uneremarquable beaut& < Multiplication facile par le bouturage des jets lateraux qui partent des nceuds inferieurs de la tige. Ces boutures se font dans le sable, dans les scories et mieux encore dans de la mousse humide. On peut aussi elever les plantes de grai- nes en les semant sur de la terre tour- beuse, repiquant les jeunes plants de quatre semaines en quatre semaines dans des pots de plus en plus grands, et les tenant sous cloche jusqu’a Tepoque ok | ils sont assez forts pour braver les atta- ques des pucerons. Autant ils echappent k ces attaques dans une atmosphere hu- L. VH. FUCHSIA CORYMBIFLORA, ALBA IN!.* CLEMATIS GRAVEOLEMS. ils AVEOLENS. - 1 L. VH. + CALLIANDRA BREVIPES Benth. CAILIANDRA BREVIPES. STi SIPHOCAMPYLUS SCHLIMMIANUS PlarnJi 'MM f PETUNIA (hybrid. [?]) MELIAGRIS. 1’ornement Ie choix < PETUNIA MELEAGRIS. - MISCELLANIES. soleil, sans exiger autre requents arrosements. A froids, on fait avec les 5s de l’annee des boutures que l’on tient en serre froide, et qui ? sorties en pleine ne sont plus a < rapidement en i recolte d’ordina obtenir de nou> | 888 . Parti qn'on pent tirer des ABUTILON IN SI ONE PhtnrJ, L. VH. I 384. COLUMNEA aurantiaca.A COLUMNEA AURANTIACA. — MISCELLANEES. 1843. — Qui l’a faite votre, florimanes? Les pourvoyeurs des serres de M. Lin¬ den, MM. Schlim et Funck. — Qui nous permet de lui faire les premiers hon- neurs de publicite? M. Linden encore, en nous communiquant l’original de son portrait. — Est-ce tout, cher lecteur? CULT En rangeant cette espece parmi les plantes de serre chaude, M. Linden fait observer que, d’apres la temperature de son lieu natal, elle pourrait 4 la ri- gueur se eontenter de la serre tempe- ree. C’est une experience & faire : en attendant, il faut trailer la plante k la maniere des JEschynanthns , des Alio- plectus , des autres Columnea, et en ge¬ neral de ces plantes Epiphytes des pays chauds, qui viennent bien dans des pots couverts de mousse ou d’un tapis vivant de Selaginella denticulata ou cwsia. II y Le passeport est-il en regie? Que vous manque-t-il? La plante, n’est-ce pas?— En ce cas, patience jusqu’en septembre prochain; alors, c’est une affaire simple k regler entre M. Linden et vous. J. E. P. U«E. (S. Cu. et S. T.) I a m6me quelque avantage k fixer ces plan¬ tes sur un morceau de bois a demi decom¬ pose, qui s’imbibe comme une eponge de l’eau des arrosements et la cede peu a peu aux racines adventives de l’epiphyte. Dans la culture en pot, ces especes veu- Ient une terre legere, bien drainee. Tres avides d’eau pendant Ieur periode de vegetation, on les laisse a peu pres a I sec, durant leur repos. Multiplication | tres facile sous cloche et sur couche j chaude, d’apres la methode ordinaire. L. VH. f 337. Le Cafe M * de ^fP a f! n « 1«, dans la dc... w .< ance de l Academie des sciences de Paris ie note sur le regime alimentaire dei ivriers nnneurs de Charleroi, et il sembh i resulter que 1’usage du cafe peut sup- 1 p t f uantlt .e et a la qualite des es ouvriers. qui passent pour !S de terre tres actifs et tres labor! de tartmes de beurre, c sa-K-rsr,- tionn^d’un dC C ,- fe et de chicor « e addi¬ tion need une petite quantite de lait. Le dimanche seulement ils man aL i viande et boivent de la biere ^ 3 L’analyse chimique de leur ration iour- inoitie moins d’azote, rnoitie moins les P r »Pnete» nutritives. Est-ce en ie infusion de trente grammes ae cafe et d’autant de chieoree qui peut eqm* valoir a la demi ration que eonsoinm e generalement un adulte? M. de Gaspann n’est pas eloignede 1’admettre, surtout en eonsiderant la sobriete des Arabes et des peu pies nomades qui font aussi un fre¬ quent usage du cafd, en rappelant aussi les elfets salutaires qu’ont produits sur troupes en Afrique les distributions de cafe. Soil qu’il stimule les fonctions diges- lives, soil qu’il ralentisse le mouvcra™ 1 de renovation des organes, en empecbant, comme dit M. de Gasparin, l’homme d® se denourrir, le cafe, considere jusq«“ present comme une des superfluity de ‘ vie a l’usage des classes aisees, poor** bien, si ces vues se confirment, devenjr pour les classes ouvrieres, un objet a premiere necessity un puissant auxiWJjJ contre la fatigue et la cherte des s 553. TROPIOIM WAGBERIAM1. Qui se ressemble, s’assemble : a ce compte, la charmante Capucine ici figu¬ re ne saurait avoir d’aceointance plus intime, de plus digne partenaire que le Tropmlum Deckerianum. (Voir ci-des- sus, vol. V, tab. 490.) Meme grace, m6me beaute distinguent ce couple; meme patrie les a vus naitre, memes fayeurs les attendent. C’est Oberon, c’est Titania, regnant sur Ie monde feerique ties fleurs, c’est le reve le plus riant du poete revetu d’une forme sensible, c’est 1 ideal de la gr&ce volage reflet^ dans les caprieieux contours d’une liane. Les Tropeolees sont par excellence des plantes de l’Amerique du sud : vers la pointe australe de ce grand triangle, (a Port-Desire), se trouve en sentinelle perdue le singulier genre Magallana: le cours inferieur de la Plata, parait Chymocarpus pentaphyllus : quelques Lapucines se fourvoient vers l’orient dans les provinces montagneuses du Bresilj mais, le gros j e cette j 0 y e use phalange s echelonne a des hauteurs diverses sur les nancs de la grande Cordilliere, depuis les Plaines et des montagnes du Chili, k tra¬ vers le Perou, la Bolivie, l'Equador et la Nouvelle-Grenade, jusqu’aux chaines secondaires de S' 1 Martha et de Caraccas. Rapidement exploree par les celebres voyageurs Humboldt et Bonpland, cette derniere region vient de l’etre d’une ma- niere plus speciale par M. Linden, par ses collecteurs MM. Funcket Schlim, par MM. Ed. Otto, Moritz, Karsten et Wag¬ ner. Avec quel fruit pour la botanique et Fhorticulture, c’est ce qu’attestent, et les herbiers les plus riches, et, dans les serres, des bijoux tels que le Capanea grandiflora, les Aristolochia picta, Abu- tilon insigne, Lisianthus princeps, Tro- pwolutn Deckerianum, Tropceolum Wag- nerianum: nous citons pieces en main, e’est-a-dire la Flore sous les yeux, heu- reux de cacher des noms arides sous les ravissantes creations de la peinture. Selon toutes les apparences, le Tro- pceolum Wagnerianum n est rien autre qu’une espece deja decouverte en 1843 par M. Linden, dans la province de Tru- xillo, a 7000 pieds d’altitude supra-ma- rinc, et qui porte dans les collections de ce voyageur le nom manuscrit de T . si if i S§8. Inmfgatenr portatif de Brown. dipteracanthus spectabilis Hook . s:§ r cephalotaxus FORTUNEI CEPHALOTAXUS images de la nature, meme dans les oeu¬ vres artificielles de la reflexion. Aux Palmiers, aux Fougeres arbores- eentes le sceptre et la primaute sur la Flore des regions ehaudes : stature no¬ ble et degagee, majeste temperee par la grace et l’elegance, tout proclamo leur innocente royaute : mais, au-dela des bornes de leur empire, hors des eereles des solstices et sur ces zones des monta- gnes tropieales, ou l’altitude supra-marine remplace, quant au climat, la distance equatoriale des zones froides ou tempe- rees, au-deUi, disons-nous, regne sur les colonies vegetales une dynastie forte, puissante, robuste, qui, pour un petit nombre d’avortons compte pres de cin- quante geants : Qui ne devine encore le groupe des Coniferes? Voici dans l’h&nisph&re austral, les nobles Araucaria, Lycopodes a propor¬ tions eolossales, dont les formes ne trou- Vent leurs analogues que parmi les de¬ bris fossiles de vegetations eteintes : le gracieux Dacrydium cupressinum, aux ramuscules greles et pendants, herisses de leurs mille petites feuilles acerees, les Dammara , precieux arbres de futaie, dont la couronne s’eleve parfois a plus de 60 metres; le Phyllocladus au feuil- lagede fougere, eommecelui du Gingko, remarquable exemple a l’appui du paral- lelisme d’organisation, qui rattaehe les Coniferes aux cryptogames par l’inter- mediaire des Cycadees. Voyez sur les hautes zones des mon- mgnes tropieales et plus bas dans les pays voisins des tropiques, la nombreuse legion des Podocarpus: Andes duPerou, de lEquador, de la Nouvelle Grenade, chaines montagneuses du Bresil, pics eleves des Antilles et des iles Malayen- nes, regions plus basses de la Nouvelle Galles, del’Afriquc australe, de la Chine et du Japon, tous ces points d’une aire immense, possedent au moins un repre- sentant de ce genre, le seul apres le US FORTUNEI. Dacrydium, qui se retrouve a la fois sur l’un et l’autre hemisphere. Au nord de la ligne, paraissent des formes inconnues au sud: Pins d’Alepet J des Canaries, avec leur couronne pale, transparente et mobile; Pin Pignon au j tronc elance, avec son dome d’un vert sombre, symetriquement arrondi; Pinus patula du Mexique, aux feuilles capillai- res qui pendent comme des crinieres flot- tantes sur des rameaux etales; Cedre du Liban, dont la masse imposante et sombre, semble plier sous son propre poids; Deodar de 1’Himalaya, aux pin- ceaux de feuilles glaucescentes, aux ra¬ muscules gracieusement inclines; enorme Cypres chauve de la Louisiane et de la Floride, ( Taxodium disticfmm, Rich.) roi des marecages et des rives humides, qui surgit entre ses buttes radieales comme un immense dais sur des sieges vides; Sapinettes de I’Amerique boreale (Abies nigra, alba, rubra, etc.) aux symetriques girandoles etagees; Cypres pleureurs (Cupressuspendula, Th. etc. funebris, Endl.), vivants symboles de deuil; Cypres pyramidal, morne et triste comme lasentinelledestombeaux; Cryp * tomeria japonica, gracieux pendant du Dacrydium cupressinum ; If funebre, que Tantiquite placait sur la route du sejour des ombres, et que, hier encorej des Le Notre au petit pied for^aient , a grand renfort de ciseaux, de revetir mill® figures bizarres; Gingko (Salisbury adianthifolia), aux feuilles flabellees de la Capillaire; Cunninghamia sinensis, qui represente dans la Chine les Aran- caria du nouveau monde; enfin, et pour terminer cette revue a vol d oiseau, Cephalotaxus au feuillage distique e peetine, comme il apparait ei-con dans le Cephalotaxus Fortunei . Qu’est ce que le Cephalotaxus Fart* neil Pour le botaniste e’est un type ginal et curieuxdu groupe des Taxineej la soeur chinoise d’une premiere espe MISCELLANEES. - LES PAQUERETTES. rude labenr des mains avait pu soustraire son noble coeur aux poignantes etreintes de la misere, si le tableau de la Paquerette enterree dans le sillon, ne refletait mainte page douloureuse d’une vie en butte au malheur! Ecoutez ces accents amers : “eS Shall be thy doom (I). Et qui ne les aimerait ces humbles fleurs des pelouses, ces yeux du jour (Daisies), comme les nomme poetiquement le peuple de Pile verdoyante, ou la douceur des hivers leur permet de s’epanouir aux moindres eclaircies de beau temps! En JKfot'f aux PAquevetleal Ce cri ne part pas de nous : il vient de l’autre bord de la Manche. Quelle antho- phobie pourrait l’expliquer? — Eh bien! soyons justes : I’horame qui le pousse n’est pas anthophobe, (pardon du neologisme); il appartient, au contraire, a la plus fine fleur des Anthopbiles; ses articles, publies dans le Florist (sous les initiales J. H. G.) teinoignent assez, et de son gout pour la belle nature, et de cette sensibilite nai#| dont 1’expression charme encore la bonne , vieille Angleterre (good old England), lau- dis que le Fra^ais, ne malin, la voittrop souvent friser la sensiblerie : c’est l’auteur meme qui nous fournit avec les strophes de Burns, l’idee de cette causerieavec nos lecteurs; et, s’il proscrit les Paquerettes, s’il donne le modele d’un instrument pour leur destruction, (voir la vignette ci-jointe}y ^ il est loin de declarer a ces fleurs une guerre aveugle et generale : il les aime, inais il les aime a leur place, et lorsque plein decembre, lorsque toute fleur som- medle, que les seuls Ajoncs etalent tiini- dement sur leurs sombres masses de verdure, quelqucs corolles dorees, la Paquerette ne demande au soleil ialoux qu’un regard en echange d’un sourire. — Avions-nous raison de le dire en comnien- eant : Vivent nos amies les Paquerettes! fl) Et toi, qui de la P4qi Plains le sort..'::C’eVtleOen! Malh Ce large soc que rien n’arrete C est ta Ruine: adieu lebonheor! Du sillon la terre retombe, leurs instincts envahissants les font regner en despotes sur le gazon artificiel, quano leurs rosettes de feuilles etouffent sous un disque aplati les pointes gracieuse* ment mobiles des graminees, en un mo, des qu’elles introduisent des iacunes le tapis soigneuseraent rase et nivele d u ( pelouse, alors, Guerre aux petits tyrans- armez vous du fer bifurque, (voo« e ® comprenez d’avance l’usage) 0) i nez, arrachez, extirpez, au cri de : aux Paquerettes! J* E. "• | (I) L’instrument propose sc compose d'un che en bois de 25 centimetres de longueur, e fer long d’environ 15 centimetres. zenobia (■/,. I; DAHLIA (btbbid.) ZENOBIA. leditThouin, dele voir fleurir en pleine terre, et etre employe comme fleur de milieu dans les plates-bandes des grands parterres. L’administratioii du jardin de Paris avait, des ee moment, rempli sa mission; elle avait propage le Dahlia et en avait indique la culture. « Livre quelques annees plus tard aux jardiniers-fleuristes, apres avoir ete juge impropre a l’alimentation, le Dahlia commenea a se metamorphoser. En 1810, on obtint quelques nouvelles et importantes varietes ; les couleurs pri¬ mitives se modifierent : on posseda le bias, le rose pale, le safrane et le jau- natre, derives des trois nuances primi¬ tives. Ces modifications dans la couleur attirerent alors davantage encore 1’atten- tion serieuse de quelques horticulteurs. Ce fut vers 1818 que l’horticulture ob¬ tint, par la voie du semis, les premieres varietes k capitules doubles. Ce nouveau resultat encouragea les semeurs; k partir de ce moment, le Dahlia prit possession du domaine de Flore. Mais ce n’est ce- pendant, malgre ces grandes ameliora¬ tions , que depuis une quinzained’annees environ que, grace aux horticulteurs anglais, le Dahlia a atteint ce degre de perfection qui en fait aujourd’hui la pre¬ miere fleur de nos jardins d’automne. L’Angleterre, qui en avait conserve jus- que dans ces derniers temps le monopole, et qui avait l’insigne privilege de fournir a nos amateurs leurs collections de va¬ rietes naines, vit a son tour ce com¬ merce diminuer. Aujourd’hui, apres de perseverants efforts, les jardiniers fran- eais sont arrives a se placer en premiere ligne, et peuvent soutenir avantageuse- ment la concurrence avec les Dahlias anglais de premier choix. «Les vceux exprimes par AndreThouin I sont realises; naturalise sur le sol de la I France, le Dahlia fait de nos jours Tor- I nement de nos moindres chaumieres. I Mais si Cavanilles, Thibaud et Thouin I ont de justes droits a la reconnaissance I des amateurs, pour avoir enrichi l’hor- I ticulture des premiers types de ce pre- 1 cieux vegetal, il est juste aussi de la faire 1 partager aujourd’hui a nos compatriotes, I a MM. Chereau, Guenot, Leroy, Lorain, I Miellez, Milcent, Soutif, Voisenon, etc., I qui ont dote la Floriculture d’une foule I d’admirables varietes. » C’estainsi qu’undes plus laborieuxre- I dacteurs de la Revue horticole, M. F. He- rincq, resume la curieuse histoire des I Dahlias : Je passe sans autre preambule I a 1’objet plus special du present article. J Le Dahlia zenobia obtenu de semis I par M. Batteur, est aujourd’hui la pro- f priete exclusive d’un horticulteur bien I connu des amateurs de ce beau genre, J M. Ch. Van Geert, d’Anvers. Insister sur le merite de cette variete, ce serait 1 vouloir prouver l’evidence; je m’en rap- | porte au bon gout de mes lecteurs, en | leur soumettant non pas un dossier in- j digeste d’arguments, mais, ce qui vaut mieux It tous egards, un dessin fidele comme la nature, ou l’ceil peut saisir ^ d’un coup mille petits details que ^ I plume ne saurait decnre. L. VH. I CULTURE. (P. T. et en biver, S. ?•) [ Le Dahlia, pour conserver le degre de perfection auquel ont su l’amener le zele et les investigations de quelques horticulteurs perseverans, exige des soins particulars. Abandonne a lui-meme, il noffrirait aucun interet et serait pu is propre a deparer un jardin qu’a 1’orner. Mais aussi, quand on lui applique le* procedes de culture convenables, nul‘ e autre plante ne Deut lui 6tre compa ree? DAHLIA (HYBt soil pour la duree, soit pour la beaute et la diversite de ses fleurs. Quelques personnes insouciantes ou peu versees dans l’horticulture, preten- dent que le Dahlia n’offre rien de mer- veilleux, que deja meme il est passe de mode; nous soutenons le contraire : Ce nest pas lorsqu’une plante est en progres, qu’on la neglige, qu’on la met au rebut. II suffit d’avoir vu et d’avoir ete a portee d’apprecier les admirables varietes intro- duites dans le commerce depuis quelques annees, pour etre convaincu qu’aucune plante n’a jamais offert tant de richesses a l’homme de gout. Varietes de formes, varietes de nuances, panachures de mille especes, couleurs de plus en plus sedui- santes, voila ce qu’elle nous fournit a profusion, independamment de cequ’elle nous reserve pour l’avenir. L’amateur qui tient a obtenir de belles fleurs, des sujets distingues, doit se sou- mettre a certaines conditions ; le Dahlia doit etre pour lui l’objet d’une culture speciale. Nous allons en enumerer les divers elements en les combinant avec la temperature du nord de la France et de la Belgique. Be Dahlia, pour se produire avanta- geusement, a besoin du grand air; un terrain un peu elev6, decouvert et bien expose aux rayons du soleil doit lui etre reserve de preference. Sans doute le Dahlia vient partout, bien ou mal, sui- vant la nature du sol ou le hasard le Place; mais cette culture negligee ne Peut convenir 4 un amateur. Celui qui exige de belles fleurs doit savoir appro- Prier le sol a la plante. Un terrain na- turellement riche et genereux ou rendu !r Par des engrais, est tres convenable au Dahlia. En general tous les terrains peu- y e nt, moyennant certaines modifications, * w ai ^ en ® s a la condition la plus favo- Fa ! a ! a cu l tu re de cette plante : 1° Ainsi, une terre argileuse et hu- >de devra etre melangee d’une forte quantite de sable; puis, quand cette terre ainsi preparee aura repose pendant quel¬ ques mois et sera devenue plus friable, on y introduira un peu de terreau bien consomme; 2° Une terre franche, trop compacte, devra etre modifiee par un tiers de ter¬ reau et un tiers de terre legere; 3° Une terre naturellement faible et trop legere devra recevoir un melange de terre franche et de terreau de fumier de cheval; i° Dans les terrains calcaires, secs et arides, le fumier de vache est employe avec beaucoup de succes. Parmi les en¬ grais favorables a la culture du Dahlia, nous placerons en premiere ligne le terreau de feuilles parfaitement decom- La quantite plus ou moins grande de Dahlias dont on aura besoin, determi¬ nes l’epoque de leur mise sur couche. Si Ton desire les multiplier beaucoup, il faut, dans la derniere quinzaine de fe- vrier, les planter sous chassis sur une couche d’une chaleur douce et moderee. Tant que les pousses ne paraissent pas, il n’est pasnecessairede lever les chassis; mais des qu’elles commencent a se mon- trer, il faut, quand le temps le permet, leur donner de l’air pour les fortifier. Aussitot qu’elles auront atteint une lon¬ gueur de 13 ou 20 centimetres, on les coupera au-dessus des deux premieres feuilles et on en fera des boutures que Ton placera dans des petits pots sous chassis ou sous cloche. Il ne tardera pas alors h se developper de l’aisselle des deux feuilles qu’on a laissees, deux pous¬ ses qu’on bouturera a leur tour, quand elles auront atteint la dimension conve¬ nable. Si 1’on a besoin d’une moins grande quantite de Dahlias, on pourracn diffe- rer la plantation d’un mois : les gelees 58 DAHLIA (hybr etant alors moins k craindre, il suffira de planter les tubercules dans du terreau a bonne exposition. Aussitot que les pous- ses seront developpees, on les divisera en laissant a chacune un morceau de tubercule. II sera bon de supprimer aux tubercules tout ce qui sera pourri ou creux. L’operation terminee, on les pla- cera en pleine terre si la saison Ie per- met ou bien on les mettra dans des pots pour les gouverner convenablement jus- qu a leur placement definitif. II y a encore trois autres moyens de multiplication, savoir : la greffe sur tu¬ bercules, la greffe herbacee et le semis. Mais nous pensons que les procedes par bouture et par separage de tubercules, que nous venons de decrire, suffiront aux amateurs. id.) ZENOBIA. rait tres importante parce qu’elle exerce une grande influence sur la production des fleurs. Nous la conseillons a ceux qui ne reculent pas devant un petit surcroit de precautions et de peines; ils en seront amplement recompenses. Aussitot que les Dahlias sont decou¬ pes , on empote chacun d’eux dans une terre a orangers bien terreau tee, et on I choisit pour cela des pots proportionnes I a la force de la plante. On les abrite, on les prive d’air pendant quelques jours I pour leur en rendre peu a peu quand ils I commencent k s’enraciner. Ensuite on les I range a bonne exposition et on les arrose I moder&nent jusqu’a l’epoque de la plan- [ tation. Si par 1’effet d’une vegetation trop I active, quelques Dahlias se trouvaient I genes dans leurs pots, on les transplan- I terait dans des pots de plus grande di- I mensions. Les boutures qu’expedie le commerce ! ont souvent un peu souffert par suite du ! voyage, et demandent en consequence ! i uc, 4 ues sums particulars. A eet effet, aussitot apres leur arrivee, il faut let planter en pleine couche sous cloche ou chassis ombrage; quand on s’apercevrt quelles vegetent avec vigueur, on leui donnera de lair graduellement pour le* fortifier. Ce n’est qu’au bout de quinzt jours ou de trois semaines qu’on pourra. en les levant en motte, les mettre er place sans danger. Si Ton ne recevait ces boutures qu’i une epoque deja avancee de la saison apres les avoir traitees comme nous 1’in- diquons ci-dessus et les avoir mises er place, on les arroserait plus souvent qu< les autres plantes afin d’en hater la vege¬ tation et de leur faire acquerir de la force Voici une operation que peu d’ama- teurs pratiquent, que beaucoup trouve- ront peut-etre inutile, mais qui nous pa¬ Dans nos climats ou les gelees tardi- I ves sont toujours a craindre , on ne | plante les Dahlias en pleine terre que j vers le milieu du printemps ; 1’epoque le J plus convenable est la fin de mai ou le commencement dejuin. Les plantes alors ont fait des progres en pot, sont bien enracinees et ont pris assez de force pour resister, soit a la secheresse, soit aux grandes pluies. Elies arrivent alors sans I difficulty au terme de leur floraison, I avantage que nous ne pouvons garantir I aux plantations de juillet et d’aout. f Si Templacement destine aux Dahlias I est un terrain riche et bien fume, » I suffit, en les plantant, de meler la terre | avecduterreau. Quand, au contraire,c’est I un terrain calcaire ou trop sec, voici ce I qu’il y a k faire : On creuse un trou de 30 ou 40 centi- t metres en largeur comme en profondeur j apres avoir garni le fond d’une couche de fumier de vache, consomme, jusq u a la hauteur de 10 ou 13 centimetres, ° n DAHLIA (hybrid ■) ZENOBIA. remplit le reste du trou de terre bien terreautee j apres quoi, on peut planter avec toute certitude de succes. Aussitot apres la plantation, on donne un bon ar- rosement: si Ton a eu soin, en retirant le Dahlia du pot, de ne pas ebranler la motte, il n’aura pas k souffrir de ce changement de place. II est essentiel d’etablir au pied du Dah¬ lia un bassin pour recevoir l’arrosement. Quelques amateurs meme paillentce bas¬ sin , pour que la terre ne se fende point et conserve une humidite convenable. La distribution des Dahlias dans un jardin est une affaire purement de gout. Onobtientdetres-beauxeffets en reunis- sant un bon nombre de Dahlias, pour en former un massif; mais si Ton veut reussir completement il faut connaitre le signalement et la hauteur de ses sujets, afin de les etager etde les melanger con- venablement. C’est alors que le contraste des couleurs, leur eclat et leur variete formeront un ensemble ravissant et pit- toresque. Si Ton plante ses Dahlias sur plusieurs lignes ou en plate-bande, ils produiront egalement un effel agreable, pourvu quon ait soin d’assortir la taille des plames, de regler l’ecartement k 1 me¬ tre 30 cent, au moins et de les distri- buer suivant la forme et la nuance des fleurs. Pour cela, il est indispensable a tout amateur soigneux d’avoir un cata¬ logue qui presente le signalement exact de chaque sujet et sur lequel il puisse trouyer toutes les indications dont il a besoin lors de la plantation. Le Dahlia etant une plante naturelle- Htent faible et denuee de tout moyen de resistance, il f a ut, aussitot qu’elle a acquis une certaine elevation, lui don- J»er un tuteur qui la protege, non-seu- ement contre le vent et les fortes pluies, tjiois encore contre toute esp^ce d’acci- dent. Quelques personnes, au moment e lamise en place, ont de suite recours a un tuteur proportionne a la hauteur que le Dahlia est presume devoir acque- rir. Nous sommes loin de blamer leur prudence a cet 6gard; cependant d’au- tres, dont le gout est plus delicat, trou- vent que cette foret de tuteurs choque l’oeil par sa nudite; que deux mois au moins devant s’ecouler avant que la plante puisse les cacher, il en resultera pendant une partie de l’ete un aspect fort desa- greable dans l’ensemble du jardin. Ils trouvent plus convenable de leur substi- tuer de fortes baguettes d’une hauteur moyenne, qu’ils remplacent quand le Dahlia a pris plus de developpement, et qui preparent la voie aux tuteurs principaux sans qu’il en resulte aucun inconvenient pour les racines. L’arrosement est une partie tres-im- portante dans la culture du Dahlia. Cette plante aime beaucoup l’eau ; cependant il faut savoir la distribuer avec manage¬ ment , afin de ne point precipiter la s6ve, ce qui donnerait trop d’activite a la vege¬ tation, et n’amenerait pour resultat que des tigeset des feuillesau detriment des fleurs. Ainsi, pendant le premier mois de la vegetation, il faut arroser tous les deux ou trois jours, suivant que le temps est plus ou moins secj mais en general, il vaut mieux donner un arrosement abon- dant a de longs intervalles que d’arroser peu et tous les jours. C’est aux arrose- mentsjournaliers que bien des personnes doivent les tiges elancees et gigantesques de leurs Dahlias j car la vegetation etant constamment excitee , ces tiges n’ont point le temps de durcir, et s’allongent outre mesure. Quoique l’emplacement des Dahlias ait ete suffisamment fume et amende, cette plante naturellement vorace use tellement sa terre, que si Ton s en tenait aux arrosements ordinaires, la vegeta¬ tion languirait vers la fin de la saison, et 60 DAHLIA ( hybrid. ) ZENOBIA. les fleurs seraient beaucoup moins bel¬ les. II faut done, des le mois de juillet, preparer a la plante un engrais liquide qui entretienne sa vigueur. Entre autres compositions dont l’usage est adopte par 1’elite des amateurs, la suivante nous a toujours parfaitement reussi: On met dans un grand cuvier un hec¬ tolitre de fiente de vache, autant de cendre de charbon de terre passee & la claie et quatre ou cinq tourteaux pulve¬ rises. On emplit le cuvier d’eau; on brasse bien le tout afin d’en obtenir un melange complet, et au bout de huit jours on verse au pied de chaque Dahlia un demi-arrosoir de cette composition. L’operation terminee, on remplit le cu¬ vier d’eau et quand dix jours se sont ecoules, on procede k un nouvel arrose- ment. Cet engrais peut servir trois fois; lorsqu’il est epuise, on porte le residu au pied des Dahlias, et on recharge le cuvier comme il est explique ci-dessus. Lorsque le temps sera sec et chaud, on fera bien de mouiller chaque soir le feuillage des Dahlias au moyen d’une fine pluie factice. Une pompe a jet con- tinu, ou un arrosoir dispose a cet effet remplira ires bien le but. Outre que cette sage mesure aidera a la formation des boutons et des fleurs, elle tiendra la plante dans un dlat de proprete et de sante convenables. Autant les arrosements sont essentiels pendant les chaleurs, autant il est ne- cessaire de les diminuer lorsque les jours deviennent plus courts et les nuits plus longues et plus fraiches. C’est alors que I on butte les pieds des Dahlias afln de reeouvrir les tubercules qui ont pu etre degarnis par Teffet des arrosements; cette precaution les prepare a resister aux pre¬ mieres petites gelees accidentelles. tachent aux jeunes pousses du Dahlia, et en les devorant, detruisent les espe- rances de l’horticulleur. Cependant nous citerons comme les plus redoutables les limaces et les perce-oreilles. Les limaces exigent une surveillance I active matin et soir, surtout par les temps humides. Ces insectes, qui paturent la 1 nuit, detruisent principalement les bou- I tons de la plante , quelquefois la plante l elle-meme. II ne faut leur faire aucun j quartier; c’est vers dix ou onze heures du soir qu’on doit se mettre a leur re¬ cherche. En prenant cette precaution | des les premiers jours du printemps, | on parviendra k les faire disparaitre 1 presque entierement pour l’epoque de la floraison. On les surprend encore en for¬ mant, de distance en distance, sous des j pots entre-bailles de petits amas de son, dont ils sont tres friands. Ces pots doivent etre places dans des endroits abrites, et les limaces y sejourneront de preference. Les perce-oreilles sont encore des \ ennemis tres incommodes : boutons, I fleurs, feuilles, tout est l’objet de leur j voracite. On s’en defait facilement, en | placant sur le sommet des tuteurs de pe- tits pots au fond desquels on a mis un j peu de foin. Tous les matins, on visile , les pots ou les insectes se sont retires avant le lever du soleil. On les deloge et on les detruit, soit en les ecrasant, soil en les faisant tomber dans un vase d’eau bouillante. La plantation en pots des jeunes Dah¬ lias , ainsi que nous la pratiquons, re- medieen grande partieaux inconvenients causes par l’apparition des insectes. Nous engageons, du reste, les ama¬ teurs a visiter tous les jours leur plant de Dahlia, afin de parer a tous les acci¬ dents qu’il est fort difficile de prevoir- Nous n’avons pas 1’intention de passer ici en revue tous les insectes qui s’at- , j )ar tie tres beaucoup * DAHLIA (htb) l’elegance de la plante et a la perfection de la fleur. Un cultivateur habile et sur- tout soigneux ne manque pas, aussitot que les pousses se developpent dans les aisselles des feuilles de la tige principale, de les supprimer toutes, a l’exception des deux premieres d’en bas; ou bien il se contente d’en supprimer une alterna- tivement le long de la tige. La premiere methode nous parait pre¬ ferable; car les deux branches qu’on laisse dans le bas remplacent avec avan- tage la tige du milieu, que Ton coupe lorsqu’elle a donne toutes ses fleurs. On a soin de supprimer la plus grande partie des pousses sur les secondes bran¬ ches, de maniere que le Dahlia n’ait jamais a la fois que six ou huit rameaux. La suppression doit se faire au moment ou les jeunes pousses sont encore peu developpees. II suffit de les _ Ion avec le pouce et 1’index, et de les detacher en les inclinant entre la bran- che et la feuille. Si Ton tardait a faire cette operation et que les bourgeons fus- sent deja tres developpes, il faudrait, au moyen d’une lame line et bien tranchante, les detacher sans endommager la branche ni la feuille, afin de ne point laisser a la plante des traces de mutilation. Lorsqu’une plante fournit de trop for¬ tes touffes, parce qu’elle n’a point tie dirigee dti le commencement avec toute la prudence que nous venons de recom¬ mander, il est essentiel de l’elaguer, On su pprime de preference les rameaux qui se presentent mal, et ceux qui sont trop mpproches les uns des autres, ou qui se croisent. , C’est ainsi qu’on donnera l’elegance a la plante, et qu’on lui rendra l’air qui " e pouvait eireuler que difficilement a travers un feuillage developpe outre me- s «re et sans utilite. Si la taille et lebourgeonnement ont e bien fails, la seve se trouvant forcee e prendre son cours dans les rameaux d.) ZENOBIA. 61 conserves, les fleurs seront mieux nour- ries; elles croitront et s’epanouiront plus nombreuses et mieux developpees. La taille n’est pas necessaire, quand les Dahlias sont destines a garnir de grands massifs dans les jardins disposes en paysages, ou Ton tient moins a la perfection des fleurs qu’& reflet qu’elles doivent produire par leur quantile. Vers la fin d’octobre, les Dahlias ont a peu pres parcouru le cercle de leur vegetation. Us offrent encore a cette epoque quelques fleurs; mais comme deja les gelees sont a craindre, il est prudent de les deplanter sans retard. On commence par attacher au bas de la tige une bande de plomb porlant le numero du Dahlia; on coupe ensuite cette tige a quinze ou vingt centimetres du collet de la plante, et on levc les ra¬ tines par un temps favorable. On a soin d’ecarter la terre qui recouvre le collet et de soulever avec la beche la masse des racines, jusqu’a ce qu’elles soient hors de terre, afin de ne blesser ni les tuber- cules, ni le collet; car souvent la moin- dre blessure, occasionnee par un defaut de precaution, fait pourrir les racines et entraine la perte de la plante. Les Dahlias sortis de terre doivent tire rentres le jour meme dans un endroit sec et & l’abri des gelees. On les tient la pendant plusieurs jours, afin qu’ils aient le temps d’evaporer l’humidite de leur terre et de leurs racines; ensuite on les rentre definitivement. La place ou on les conserve pendant exempte de toute I la gelee. Si Yon a du sable bien sec pour les couvrir, ils se conserveront mieux, car ils n’auront pas a redouter le con¬ tact de 1’air. . , , Quand on a de grandes quantiles de Dahlias a conserver, et qu’on manque d’un local convenable, on peut creuser USIANTHUS PRINCePS Lindl LISIANTHUS PRIACEPS. Jess. — Pentandria-Monogynia, L: 64 LISIANTHUS PRINCEPS. — MISCELLANIES. en a fait l’heureuse decouverte. Nous | ment a cote des Lisianthus pukfm el aurons tout dit sur ses affinites sped- splendens. fiques, en fixant sa place immediate-] J. E. P. CULTURE. (S.Fb.) ‘ La plupart des Gentianees se montrent peu dociles a la culture : il leur faut, du moins, les soins les plus assidus et Ie traitement le plus rationnel. Les es- peces tropicales de la famille, (et les Lisianthus rentrent dans cette categorie), habitant des regions temperees par suite de leur altitude, reelament chez nous l’abri de la serre froide. Une terre forte bien drainee, des rempotages assez frequents (deux ou trois par an), une place ombragee dans la serre, beaucoup d’eau pendant les premiers mois d’ete, periode de la vegetation qui precede l’apparition des fleurs, un peu moins d’humidite pendant la maturation des fruits, juste assez de liquide pour ne pas rendre la terre tout-a-fait aride lors du repos hivernal, voila des conditions ! essentielles de succes. La multiplication | par boutures s’opere sous cloche et sur couche chaude , suivant la methode j ordinaire. Quant aux graines, comme J elles sont tres menues, on les seme, a la maniere des Rhodoracees, c’est-a-dire | a la surface du sol bien egalise de ter- rines, en se servant pour les arrosages ■ d’un arrosoir a pomme fine. On repique a plusieurs reprises suivant le besoin, jusqu’au point de donner a chaque plant . un vase proportionne a sa taille. Pour les considerations sur I’habitat des Lisian¬ thus, en tant qu’il se rattache a leur culture, nous renvoyons le lecteur au texte du Lisianthus pulcher. (Ci-dessus, tome V, pag. 441 b ) L. VH. | I &42. Conservation des haricots verts. Voici le procede employe par M. Gehen, de Montigny, pour la conservation des haricots verts : cueillir par un temps sec les haricots dont le grain n’est pas trop apparent, en oter les fils , les plonger dans de l'eau bouillante et les retirer aussitot, les laisser refroidir, ensuite les mettre dans une futaille, en commen^ant par un lit de feuilles de vigne, puis un lit de haricots , dernier de quinze centimetres d’epa** ur et ainsi de suite , en terminal I i lit de feuilles de vigne, snr leque O j et une pierre pour tenir le tout b » ■esse. Onverse ensnite de l’eau ran dessns. On a soin de temps a 3 remplacer celle qui se perd par iration. Les haricots se conserved I Wettoiement des barattco. ^Les vaisseaux en bois dans lesquels on | odeur de moisi, dont on les ^lebarras^e ' completementen les remplissant d’eau dans laquelle on a delaye de la farine ou du son. On y abandonne ci | i u ’ n . soit e " p' eine lavage a grandes eaux matiere fermentee peut I nourritures des pores. melange j fermentation, fait le Test f* X etre employ * 3 aW *.SCHYNANTHUS JAVANICUS Hook 1SCHYSASTH11S JAYANIC1S. Cyrtandraceae, Rob. Bb. — Didyns CHARACT. GENER. — Vide supra, 1. c. CHARACT. SPECIF. — « M. scandens, mentis ovatis patentibus. corolla pubescente caiyce triplo longiore, limbi lobis patentibus, staminibus « Satiete nait d’abondance. » Ceci, lecteur, n’est pas un texte de morale, mais l’idee qui nous surgit 6 l’esprit, en vous presentant une jolie plante dont le seul tort est d’arriver trop tard ou trop tot : trop tard, parce que l’admiration s est dej4 usee sur ses devancieres; trop tot,s’il est vrai que les vieilleries du jour doivent etre exhumees comme nouveau- tes par nos arriere-neveux. E’JEschynanthus javanicus porte avec son nom le titre de son origine. Est-ce a dire que ce titre soit bien choisi? Su- rement non; ear, il semble attribuerex- clusivement a l’espece un habitat qu’elle partage avec les JEschynanthus Lobbia- nuS} pukher , miniatus , longiflorus, spe- ciosus ( l ), charmantes fleurs qui vivent dans le souvenir, sinon dans les serres, de maint lecteur de la Flore. Apres tout, qu’importe le nom? La plante est la, bien a nous, prete a se balancer en fraiches guirlandes sur la corbeille treillissee, parmi ces fleurs de Fair qui realisent avec tant de charme les apocryphes merveilles des jardins de Semiramis. Deux lignes resument l’histoire hor- ticole du nouvel JEschynanthus. II vient de fleurir en Angleterre dans les serres deMM. Rollisson. Son introducteur n’est pas nomme. Apres tout, qu’importe? Traitement ordinaire des semi-epiph; tes tropicales des groupes des Asclepis (Soya, Dischidia), Gesneriacei ^ematanthus, Columnea ) et Cyrtar [ acees [JEschynanthus, etc.), tout< P antes succulentes qui peuvent a la r: Peur etre cultivees en pot sur des K 1 ettes » mais qui se presentent avec toi urs eharnies dans les vases suspendi t0,t ^ une snrre chaude et humid< Un peu de terre poreuse et bien drainee leur suffit, leurs nombreuses racines pom- pant directement l’humidite des surfaces qui leur servent d’appui. Seringages frequents a l’epoque de la vegetation, rares a toute autre periode. Un lit de Selayinella est lornement presque oblige de ces jolies plantes. Multiplication facile par le bouturage sous cloche et sur couche chaude. L. VH. 71 CEREUS TWEEDIEI. raccroissement ne s’y trahit que sous lecompas; juste comme pourles melons. Revenons aux Echinocactus : — en¬ core des melons epineux, seulement pas de couvre-chef: les plantes y perdent un ornement; mais, en revanche, de brillantes fleurs, (trop rares, helas l et trop fugaces), animent parfois ces masses inertes. Salut aux Mammillaria : ici 1’eternel melon disparait; a sa place, beaucoup de cones de pin, beaucoup d’Ananas, (moins la noble couronne, et la couleur d’or et la saveur parfumee). A voir ces petits joujoux ciseles, avec leurs mame- lons sailiants que decore une fine aigrette de soies, on songe a peine que la vie se cache sous cette ecorce et qu’elle en fera surgir des fleurs. Tels qu’ils sont, on les prendrait volontiers pour des ornements de cheminee, capricieux pro- duits du ciseau de Flore, bizarres pen¬ dants de ces concretions madreporiques, que de mysterieux petits travailleurs elaborent en silence au fond des mers. Quel groupe heteroelite occupe ce coin solitaire? Des perruques blanches ebour- riffees, et puis.et puis, c’est lout. Eire tout tete et perruque, porter en naissant les attributs du vieil age, tel est le sort de ces dtres disgracies qui se nomment Pilocereus senilis . La crois- sance est pour eux la decrepitude; car a mesure que leur chef, d’abord ar- rondi s allonge en fut cannele, la calvitie vient les attemdre; non pas cette calvitie qui rend venerable une belle tete mais une calvitie partielle, irreguliere,’clair- semee, quelque chose qui rappelle les jobs petits mignons de dame Chouette, ornes de leurs jobs petits poils follets. i>on. nen n egale a notre avis Teffet d’un groupe de ces Cactus senilis, jeunes et v-eux, (force nouses, d’accoler les epi- thctes « jeune » el « senile » ), l es pre- nuers avee leur .oison de nei g e,7es a P eine fluelques crins autres exhibai gris, to us ayant Fair d’Heraclites bou- deurset moroses, philosophant a I’ecart sur la vanite des choses liumaines! — Exageralion! direz-vous. — Pas le moius du monde. Etudiez la nature et puis re- fusez de croire que les types de nos passions nobles ou viles, de nos phy- sionomies, de nos instincts, de nos habi¬ tudes, ne se r6fl6tent, parfois nettement traces, dans le monde des vegetaux. Poursuivons notre revue pittoresque des Cactees : void des Cereus ; cierges les uns, serpents les autres; ceux-la droits, raides, elances; ceux-ci reposant sur le sol ou sur le treillis, les replis sinueux de leurs tiges. La nuit s’ap- proche,et deja desgrandescoupesdorees du Cereus grandiflorus s'exhalent les par- fums enivrants de la vanille. Jouissez, tandis qu’il est temps, jouissez de ces nobles fleurs; car, moins heureuses que les roses, une nuit mesure leurs desti- nees, et le soleil du matin trouve decolores et fletris, les charmes que caressa la blonde Phoebe. Adieu, douce et suave Reine des nuits! Tu cedes la place a ton altiere rivale dont la corolle ecarlate chatoie en reflets violaces sous 1’ceil resplendissant du jour. Pale, delicate, mysterieuse, tu rappelles ces natures sensibles et re- cueillies, qui vivent, ignorees de fe foule, dans la douce atmosphere des vertus paisibles et des purs epanche- ments de l’intimite; brillante, fi^ re > vivace, ta soeur etale et prodigue en plein soleil, de vaines couleurs, unc coupe vide de parfums. A tes noces mysterieuses la nuit prete ses voiles« le rossignol ses chants; a ses mondaines il faut le bruit, et la parade? et I’eclat, et la gloriole. { Encore un pas; il faut s’arreter devan le Cereus Tweediei . Quelle elegance ^ coupe, quelle harmonie de teintes aIK (1) Cereus apeciostss CEREUS TWEEDIEI. - MISCELLANIES. ces comes d’abondanee, d ? ou s’echappe la gerbe de fils carmines. Rctranehez a la plante ces ornements, il ne reste qu’une baguette courte, raide, dressee, a macules brunes, sur un fond glauque, a faisceaux d’aiguillons barioles de brun sur blanc. Demandez-vous sa patrie? Sir W. Hooker designe Buenos-Ayres : — Son introducteur? M. Tweedie : — Le jardin qui Fa vue fleurir le premier? Celui meme ou cette revue nous place. Ajoutons, comme date de sa fleuraison, septembre 1848,voila toute son histoire horticole. Laissons la rude phalange des porcs- epics et des oursins vegetaux : voici les innocents Rhipsalis , epiphytes aux tiges greles et cylindriques, sortes de Cuseu- tes ou de Salicornes geantes, dont les rameaux lisses portent leurs petites baies sessiles, comme des grains translucides de Groseille blanche : a cote, les Phyllo- cactus, Tenias vegetaux, aux rameaux On cultivera le Cereus Tweediei comme leC. speciosissimns, lui-meme; c’est-a- dire qu’on le plantera etroitement dans dela terre franche, bien drainee. En ete, on Fexposera en plein soleil, dans le jardin, au pied d’un mur au midi, en se contentant del’y mouiller abondamment, pendant les grandes chaleurs. Aux ap- proches de l'hiver, on le rentrera en comprimes en ruban; plus loin la nom- breuse legion des Raqucttcs ( Opunlia ) , Fucus aeriens, dont les articles aplatis en disque et groupes en ehapelets ra- meux, portent sur leurs Lords ces figues d’Inde si seduisantes a I’ccil, si traitres¬ ses par leurs pineeaux de poils prurients, si fades au gout quand leur pulpe en- glue les dents et le palais. Sommes-nous au bout? Quand finira cette interminable serie de masques?Oil saisir le fil qui rattache aux vegetaux ces simulacres de grotesques petrifications? De grace, montrez-nous une feuille, une seule, quelque chose (fleur a part) qui trahisse sa plante telle que nous, pauvres profanes, sommes habitues a la concevoir. Patience! voici les Pereskia; fleur de Cactee, et pourtant des feuilles! Eureka : le probleme est resolu. serre froide, pres des jours, en Fy lais- sant a peu pres sans eau. Multiplication facile de boutures, dontonlaissera secher la plaie pendant o ou h jours, & 1 ombre et au sec, avant de les planter. En les fesant a chaud, les ombrageant et les couvrant d’une cloche, on hatera leur radification. L * 1344. (Suite) Revue des cspeccs de Berberls euUIvCcs en Angleterre. beris%o/ e « M ,Lii.»i.,in Jonrn.of noiitesseoar rapport a la taille de r-horte. i. Soc.,vol.II, p.246(cum icone). __ ci-dessus t. Ill, miscell. 48, avec apTnMdelar^r: blanclu 1 n | ‘ U H. 1 levee dans le iardin de la Soeiete d’hor- ticulture, de graines envoyees du Nepal parleDc Royle. Une des especes les plus ? enre: rameaux robustes, Ires- d’une remarquable en-dessous, munies sur les i !S dents uu peu spinescentes ui rappellent pour les dimen Gard. ser.I, tab. . - BERBERIS CULTIYEES EN ANGLETERRE. 77 EN ANGLETERRE. + •«. «A DRUMMONOii ('rev. 7. sarraceni SARRACfflIA SARRACENIA DRUMMONDII. de la plante. Saupoudree d’une fertile poussiere, l’abeille en seme les grains "tX; de VEu^l'L.V trompe, le sphinx fait bondir l’etamine l'Aristoloche, la fourmi fait d’une prison SS.TSS , en comme 0 de jaloux I'lninii ml' details .rombien de piquants mysteres 1 ceil des naturalistes a su pene- non, la nature condamne le celibal. plante qui verse le miel & l’inseete, et de 1’insecte qui lui donne la feeondite 0)! -.*!>■? gj.rg.Tfrl 1 sPapprofondir petite’ phalange ^cuirassee ; deja tra- les livres : mais, il fera bien de consulter. corame SrSSSSSSSS envo|. Z Courage iMBlB , de gourmandise. Qu’on se figure la fleur Ide uMMrtTlte cin7^ s > glandu- asm®* absersations sur le metne ag|g£gS^jS " ^ 1C fUa0tt>eB9 SARRACENIA DRUMMONDII. du haut vers le bas. Par ces ouvertures, une trompe effilee peut aller au fond de la fleur pomper le nectar, et de la, re¬ montant vers l’anneau glanduleux du stigmate, s’abreuver encore d’une exsu- dation sucree. Trop bien l’avez su, pe¬ tite mouche gourmande, qui maintenant, prise au piege par la trompe, vous de- batlez vainement sous une etreinte per- fide. Imprudente ! facile etait la voie du plaisir, toujours plus large en s’appro- chant du but; mais, en retour, com¬ ment franchir le detroit periileux, la tenaille inflexible du repentir ! Le fait est qu’il vaut mieux la plain- dre, la pauvre bestiole. Aussi bien n’est- ce pas sa faute, si la d'estinee lui tendit ce traquenard : sa peine accomplit un but, elle etait prevue et preparee ; ear, dans ses efforts pour se degager, elle fait sortir de leurs cases membraneuses les granules prolifiques, et leur ouvre un passage plus facile vers l’organe ou leur action doit s’exercer. Ainsi l’hymen de la fleur s’accomplit, grace aux tortures d une creature animee. Dans ce dernier cas, le role de Tin- sccte est evident, son utilite frappe l’esprrt, et, si ce n’etait blasphemer contre la sainte nature, que d’appliquer a ses voies les miserables calculs de l’es- P rit machiavelique, on dirait que, dans ses cruautes necessaires, la fin justifie les moyens. Triste apologie! Mieux vaut s incliner devant cette force mysterieuse, qui ne releve que d’elle-meme, et qui, dans ses cruautes apparentes, comme dans ses plus vives caresses, reste tou¬ jours 1 alma parens, la mere pieuse, le pnncipe, le centre et la fin de toutes ehoses. En elle, le mal apparent aboutit au bien reel; destruction et vie, peine et Plaisir, sont comme les poles de ce systeme, ou siege l’eternelle harmonie. Dui, fisons avee respect le livre de a nature, comme des ecoliers modestes, fl u 'j dechiffrant a peine les rudiments de l’alphabet, n’auraient garde d’aborder les questions ardues de lilterature et de linguistique. Craignons surtout de jus- tifier nos actes coupables, en accusant la nature de nous en offrir les modeles : a ee compte, il n’est pas de vice humain qui ne se reflete dans le seul regne des animaux : le bouledogue y represente la rage brutale, le chat la perfidie et Tingratitude; mais qui nous ditque ces types ne sont pas 1& sous nos yeux, comme l’ilote enivre sous les yeux de 1’enfant spartiate, afin de nous inspirer 1’horreur du vice, en nous le monlrant hors de nous? Qu’on nous passe cette trop grave disgression : il nous importait que notre pensee fut bien comprise, quand nous allions parler de ces phenomenes qui sembleraient n’etre que des jeux cruels de la Providence, de tristes caprices du tyran ennuye ou de l’enfant qui se fait persecuteur, sans autre but que d’exer- cer sur d’innocentes creatures sa puis¬ sance de destruction. Eh bien! oui; la nature semble parfois se faire cruelle a plaisir : temoin ces pieges ingenieux oil se prennent d im- prudents insectes, sans qu’en apparence aucun etre profite a leur capture ou a leur mort. Parmi ces gobe-mouebes vegetaux, la Dionee, le Drakea, forment un groupe; ce sont les pieges a detente : les Droseracees visqueuses, le Lychnis viscaria, divers Silene, quelques Ononis, constituent autant de pieges a glu : les corolles embaumees des Nelumbium et des Nymphaa, sont pour de petites crea¬ tures, ce que sont pour les grandes la grotte du chien, ou la vallee de la mort a Java, deperfides reservoirs ou raspliyxic verse dans l’air ses poisons subtils^ SARRACENIA DRUMMONDII. enfin, les Nepenthes , les Sarracenia, les Cephalolus , sous leurs urnes si delicate- ment ouvragees, cachent de cruelles noyades dans un verre d’eau. Entre les pieges de ce dernier genre, la similitude est parfaite : chez tous un corps tubuleux, comme forme d’un pe¬ tiole enroule, un couverele qui semble eorrespondre a la vraie lame de la feuille; tous, (et c’est en ceci qu’apparait la per- fidie), tous portent a leurs parois inte- rieures, pres de leur gorge beante, des pods raides diriges du haut vers le bas : Un insecte arrive, il se penche sur le bord de l’urne, l’onde fraiche le tente, enluimontrantpeutetre sa propre image comme celle d’une compagne; un pas, deux pas, .... perdu sans retour! Pour descendre, pas de voie plus douee, c’est le velours le plus moelleux; mais, re- montrer! Impossible! le velours se fait cilice, ehaque soie est un dard dont la pointe arrete le prisonnier. Marche! Marche ! et pourtant, le velours s’eclair- cit, la surface polie laisse a peine prise ii ses pieds debiles•, encore un pas, et puis... le saut de Leucade; patronne des naufrages, priez pour lui! Terminons ici cette revue comi-se- rieuse : restent les details techniques de noire sujet. Sans compter des feuilles qui peuvent compter parmi les merveil- les vegetales, les fleurs seules feraient Les Sarracenia sont deja d’anciennes habituees de nos jardins; mais, la diffi¬ cult de leur culture sera toujours un obstacle a leur vulgarisation. Ce defaut (est-ce privilege qu’il faut dire?), elles des Sarracenia un type original et re- marquable entre tous. Les especes du genre sont disseminees dans l’Amerique du Nord, a Test de la chaine des Monts Rocheux, depuis le Canada jusqu’au Texas, et, chose curieuse! malgre leur station dans les marais, elles ont presque toutes une aire d’habitation fort res- treinte. Un seul autre genre, represente par une espece, ( Heliamphora nutans, Benth.) decouverte par M. Schomburgk dans les marais de la Guyane britannique, complete la singuliere famille des Sarra- ceniees, que des raisons, exposees ail- leurs ( l ), nous font regarder comme tres- voisine des Pyrolacees. Le Sarracenia Drummondii est de toutes ses congeneres, la plus nouvelle, et pour les botanistes et pour les horti- culteurs. Decouverte par M. le D T Chap¬ man , dans les marecages de la Flonde, introduite en Angleterre, nous ignorons par quelle voie, elle faisait dernierement l’admiration des visiteurs de Chatsworth, malgre Feblouissant eontraste de la Vic¬ toria regia. L’exquise beaute qui h distingue (nous traduisons des expres¬ sions du D r Lindley) provient moins de ses grandes fleurs d’un rouge terne, que de la forme elegante et de la brillante bigarrure de ses cornets. Ceux-ci, mal- heureusement tronques dans la figure, n’ontpas moins de 4-5 h 75 centimetres de hauteur : qu’on juge de leur effet, lorsqu’ils apparaissent groupes en tounes compactes, encadr&s d’une riche g llir " lande d’Orchidees. J.E-F* (I) In Hook. Lond. Journ. of Botan., V.250. CUE. (S. Ch. et S.T. suivant la saisofl). le partagent avec la Dionee, le Cephf 1 lotus , les Nepenthes, diverses Gentia* nees, les Vedicularis, les Drosera , to u ' tes plantes de marais que les soins ^ plus assidus peuvent seuls conserv RHODOLEIA CH A M PION I RH0D0LEIA CHAIPMI. -j- 349. Boite a exposer les Peusecs. MISCELLANIES. — CYPRES FUNtRAIRE DES CIIINOIS. PETUNIA VAN VOLXEM PETUNIA VAN VOLXEI, ,s, toI. VI, p. 39. 563. CAMPANULA NOBILIS (HYBRID.) ALBA. £ttm. Voyez ci-dessus, vol. Ill , tab. 247. Campanulaceae § Campanuleae, Embl. — Pentandria-Monogynia, Linn. CBARACT. GENER. — Vide supra, 1. c. CHARACT. SPECIF. — Supra ibid. CHARACT. HYBRID. — Floribus yiridescenti-albis, violaceo-punctatisj cetera Campanula nobilit. Campanula nobili* alba, Hort. Van Houtt. Nous serons bref sur le compte d’une plante dont le merite est avant tout un merite de contraste. II faut la voir a cote de sa mere la Campanula nobilis, (mere ne veut pas dire beaute surannee) pour lui rendre simple justice. Isolee, die a la paleur un peu fade des fleurs blanches j melee a des fleurs de teinte plus vive, elle en rehaussera Feffet en leur empruntant un reflet de leur eclat. C’est des graines de la Campanula no¬ bilis feeondees par le Campanula punc¬ tata, que cette jolie variete a ete gagnee dans l’Etablissement Van Houtte. Quales parentes, talis filia : elle merite evidem- ment le nom de son pere; celui de sa mere serait-il trop noble pour elle ? J. E. P. Voir ci-dessus (vol. Ill, tab. 247) la culture de la Campanula nobilis, entout points applicable a la nouvelle variete. | S5S. Woven de retahlir un champ de trefle. En oharnp de trefle qui paraissait com- pletement perdu, a encore produit une bonne recolte apres avoir 6te vigoureuse- ®oent herse et enseraence de vesces. Les bestiaux semblaient manger ce melange avec plus d’appetit que le trefle seul. Les v esces furent enterrees avec le traineau a epines et le champ fut ensuite roule. En * AD °xu# STER* pf CYPRiPE DlU! CAL'DATUM CYPRlPEDIHI CAHDATHM. 101 CYPRIPEDIUM CAUDATUM. presque suivre la marche du pheno- j mene. Laissons parler des chiffres soi- gneusement requeillis par Mrs. Law- | rence : En quatre jours, les petales avaient I pousse de 442 millimetres : ils atteigni- renten tout 462 millimetres de longueur. | Deerit en premier lieu d’apres une | fleur seche et mutilee, entrevu par M. j Hartweg dans le voisinage de Quito, | heureusement retrouve par M. Linden j dans la Nouvelle Grenade, le Cypripe- (liuni caudatum parait avoir ete intro- j duit par ce dernier voyageur : il vient j de fleurir en Angleterre , d’abord chez j Mrs. Lawrence et puis chez M. C. B. Warner. La figure ci-jointe reproduit exacte- ment les traits et le coloris de la plante de Mrs. Lawrence; mais, observe le D r Lindley, elle est loin de donner une idee juste de la beaute de 1’espece. Les bractees, par exemple, qui, sur les exem- plaires spontanees, rappellent pour la grandeur celles d’un Heliconia , etaient comparativement naines sur la plante cul- tivee : de plus, s’il faut en croire des dessins rapportes en Europe par le col- lecteur Warczewitz, ses fleurs seraient dans la nature, bien plus grandes et plus vivement colorees, les macules du la- belle nombreuses et d’un ton bien plus chaud que sur la fleur des jardins. La vignette en noir represente, sous des pro¬ portions fort reduites, un des exemplai- res spontanes. J. E. P. CULTURE. Les Cypripedes se cultivent comme ! les autres Orchidees terrestres, c’est-a- dire dans un terreau de bruyere entre- i mele de detritus de bois et de mousses. Lelies des tropiques se cultivent en potset dans la terre mentionnee. On les tient soit enserre chaude, soiten serrefroide, suivant l’altitude supra-marine ou elles croissent dans leur pays natal. Ce sont desplantes d’une culture difficile.... En e ffet, quels que soient les renseignements que nous ayons sur les diverses tempe¬ ratures qui se succedent la ou on les a rencontrees, quelle que soit l’analogie de la terre qu’on leur donne ici avec celle de leur pays, on ne parvient pas a les faire prosperer. Si les Cypripedes etaient originaires des basses vallees equato- riales, ou elles vivraient dans une atmos¬ phere constamment chaude et humide, elles se plairaient parfaitement dans nos serres a Orchidees. Mais la plupart des especes tropicales vivcnt naturellement k des hauteurs ou Pair est constamment renouvete, condition que nous ne P 01 **’ vons imiter dans la culture.; de la vient que nos collections ont vu disparai- tre entr’autres espcces le Cypripedium Irapeanum. , Le Cypripedium caudatum est cultive a Ealing Park; on Fy tient en serrechau- de: s’y conservera-t-il? M. Linden donnera prochainement dans la Flore, une note sur la stall™ qu’occupent dans leur patrie V 6 drum Lindenii et le Cypripedium cau¬ datum. * CEANOTHUS PAPILLOSUS .) DENTATUS \ CE\NOTHDS PAPILLOSES ET C. DENTATUS. - MISCELLANEES. plus recemment, une autre charmante [ cspece (C. thyrsiflorus) est venue nous montrer, eomme une legere variante | aux fleurs de sa devanciere, ses grands thyrses azures. Aux deux especes ici figurees l’azur ne fait pas defaut; mais, feuillage , inflorescence, port, tout cst neuf ehez elles au point de vue ornemental, et tout leur promet un rang distingue parmi les plantes de serre froide. Les deux arbustes en question crois- sent spontanement en Californie : c’est la que Douglas les recueillit en premier lieu pour les herbiers, laissant a Ilart- weg l’honneur de les introduire a l’etat vivant dans le jardin de Chiswick. R« srrfte en fente aur des arbres d’un certain age d harTivetr's hanSer leSp * ce ‘ * toute la partie supHieurJdu sujetTeU^on {’ascension de b se * GS F onr facilit er grefles £n»em avenge vigSfSr! dinaire pendant la premiere annee, et depens de la seve contenne dans le r nir, et, a partir de cette epoque, on« deperir. Nous avons reconnu pf*JjJJ; propre experience, qu’il est pveie laUser quelques ne les supprimer qne 1’annee> blit emre toutes parties SllteTa ?e U vivSion U qn’» , "» e (Revue kofticoU.) PENTSTEMON CORDJFOLIUS Hentk. 568 . PESTSTIMOS CORDIFOLIU S. / /' Eim. Voir ci-dessus, vol. I, p. liS. . Digitaleae, Benth. — Didynamia-A,. 0 .^j,u,iii CHARACT. GENER. — CHARACT. SPECIF. — E laber v. pruinoso puberuli itis lato-ovatis orbiculati: ssr sterili d Pentstemon cordifolim, Rents. Scroph. Ind., p. 7, in adnot. Hook, et Arn. But. Boecb. Voy. p. 576. Benth in DC. Prodr. vol 10, p. 32!t. Lindl. Journ. of theHort. Soc. Vol. V, p. 87, cum icone. Hook. Bot. Mag., tab. 4497. Connaitre les Pentstemon et les aimer, c’est tout un; les nommer, e’est faire leur eloge en evitant les redites; les mon- trer c’est prouver que l’eloge est juste; nous l’esperons, du moins, pour le Pentstemon cordifolius. Cette espece, encore nouvelle dans la culture, est originaire des montagnes californiennes, ou Douglas la deeouvrit en 1831, et d’ou Hartweg (en 1848) en introduisit les premieres graines dans le jardin de la soeiete d’horticulture a Chiswick. | La plante a fleuri l’ete dernier dans l’etablissement Van Houtte. Le port en fait, dans le genre, un type parfaitement distinct, surtout si Ton compare sa croissance en buisson touffu, ses fleurs solitaires ou ternees a l’extremile de nombreux petits ramuscules, aux jets raides et dresses ( virgati), aux longs ra- } cemes des formes les plus ordinaires du I groupe. Raison de plus, puisque variete | met en gout, pour lui souhaiter fran- ! chement la bienvenue. J. E. P. La rusticite de ce joli sous-arbuste n’est pas surement etablie, meme pour ce qui regarde l’Angleterre; au moins, les exemplaires plantes en plein air au jardin de Kew, ont-ils rudement souffert des froids de l’hiver dernier. Nous sor- tons les notres a l’air libre, soit en pleine terre, soil en pot, durant toute la belle saison, pour ne les rentrer qu’a la fin de l’automne dans la serre froide, ou sous un simple chassis. Les plants perdent leurs feuilles, que de nouvelles vien- nent remplacer au printemps. Ils se multiplient aisement de boutures faites avec le jeune bois, ou bien de graines: celles-ci murissent abondamment a 1 air libre. Les jeunes plants fleurissent l’an- nee meme du semis. L. V. H. 110 CORDYLINE (Dracaole sf. Abci espece est omise qui seule merite vrai- ment le nom ; parce qu’enfin, entre l’inscription, parfois foreement impro- visee, d’une planche, et la redaction reflechie du texte, il y a temps de de- brouiller un petit chaos, temps de modifier ses idees, et necessity de chan¬ ger le mot qui les resumait. Le genre Dracaena, dans les limites arbitraires qu’on lui assigne, renferme des elements hctcrogenes ; voici du moins, les types que nos ressources (fort restreintes) en herbiers, livres et plantes vivantes, nous permettent d’y signaler. 1° Drac.ena vrais (*) : nous n’indi- quons avec certitude qu’une seule es¬ pece, celle que les Bauhin connaissaient deja comme la source d’une des resines Sang-Dragon, le fameux Dragonnier des Canaries (Dracaena Draco) ( 2 ). C’est le type du genre Dracaena , telle que I’eta- blit Vandelli. Peut-etre le Dracaena mar- ginata, Lamk. se ratlache-t-il au meme genre. 2° Drac^xopsis, nouveau genre dont nous donnons en note les caracteres (•’>). profondes: six ctannnes inserees a la base des de- coupurcs du perianthe. Baie ammdies a uue deux quelparLamareL) 1 " 01 " ( Carac *^es indi- (2) Consulter a ee sujet le derate, et Berth°| a t iqUe i dU C grim ^ ° UVrage d< MM. Webb larquable doivent SE Undnco ,) SIEBOLDII Var. MACULATA. II est fonde sur le Dracaena australis, et s’enrichira sans doute plus tard d’au- tres especes australasiennes. 3° Charlwoodia, Sweet : ce genre est confondu , a tort , tantot avec les Dracaena, tantot avec les Cordyline. II se distingue des premiers par des loges polyspermes, de tous deux par des perian- thes a divisions tres remarquablement biseriees, et tres largement imbriquees dans 1’estivation. A ce genre se rapportent avec certi- titude les Charlwoodia congesta. Sweet., FI. Aust., tab. IS. Charlwoodia stricta, Sweet, ibid. = —Dracaena stricta, BoT.MAG.Tab.2575. Une autre espece a nous inconnue y est rapportee avec doute : Charlwoodia (?) indivisa, G. Don. = Dracaena indivisa, Forst. = Cordyline indivisa, Steud. 4° Un nouveau genre a etablir sur le Dracaena ferrea, L. ( Dracaena termina- lis, Jacqu.) genre a loges pluriovulees comme le precedent, mais qui parait s’en distinguer par la forme du perianthe (*). 5° Cordyline vrais : leur type est le Dracaena reflexa, Lamk. (Cordyline folds ensifomnibus, etc. Commers. Mss.)et non, comme on l’a compris a tort, le Dianella hemichrysa, Lamk. (Cordyline hemichry- ifertis, lanceolato-ensifom, turn brevem basi dilatata ample costa media supra basim Dracsenopsis austraiis. Nob. — Dracama Hs, Hook. Sot. Mag. tab. 2853 (an Forst. Pro*- No 151, u t vull cl. Hook.?). = Dracama obteem, Grab, in Jameson’s Edinb. New Phil. Journ. VStli p. 175 ex Hook. (1) Les figures et les descriptions qne nous p» sedons de elite plante, sont trop imparfaites pour servir a en tracer les caracteres generiques- ^ CORDYLINE (Dracxesxe sp. Abct.) SIEBOLDII Vab. MACULATA. sa, Steud.), plante fort doutcuse, a feuilles radicales, a fleurs inconnues, a capsules polyspermes.Les vrais Cordyline se distinguent par Ieur perianthe qui rappclle celui des Jacinthes, et par leurs loges uniovulees. A ce genre nous ratta- chons les Cordyline reflexa, IVob. == Dracaena reflexa, Lamk. C. Rumphii, Hook. Bot. Mag., tab. 4279 = Sanseviera fruticosa, Blume. C. Sieboldii, Nob. .= Dracaena Sie- boldii, Nob. olim. C. fragrans, Nob. = Dracaena fra- grans, Gawler in Bot. Mag., tab. 1081. (Descriptione optim.) C. (?) ovata, Nob. = Dracaena ovata, Gawler in Bot. xMag. tab. 1179. C. (?) cernua, Nob. = Dracaena cer- naa, Jacqu. Hort. Schoenb. tab. 96. (Nobis ignot.) C. (?) umbraculifera, Nob. = Dra¬ caena umbraculifera , R. et S. Lodd. Bot. Cab., tab. 289. (Floresnobis ignot.) Ces especes sont reparties entre l’Afri- que tropicale, les iles de Madagascar, de France et de Bourbon, et l’Archipel Malayen (*). La question generique videe, passons a Tobjet special de cet article, le Cordy¬ line Sieboldii. Ce bel arbuste se recom- mande a tous les egards comme plante ornemenlale. Stipe elance, feuillage abondant, riche panachure, fleurs de Jacinthe, reunies en panicules, chacun de ces traits s’appelle un eloge : nous laissons a juger de l’ensemble. Introduit directement de Java par M. le D r Von Siebold, le Cordyline Sieboldii n’exisle encore que dans l’eta- blissementVan Houttej ou ses premieres fleurs ont paru l’ete dernier. Ce n’etait pas la moins belle entre les nouveautes d’elite, qui viennent de remporter un prix a 1’exhibition florale de la societe d’Horti- culture de Gand. J. E. P. CELT Les afbustes que Ton confond dans lesjardins sous la denomination generale de Dracaena,croissent spontanement dans les regions peu elevees des pays inter- tropicaux, surtout des contrees insulai- res et littorales. Ces premisses laissent aisement deviner qu’ils demandent a la fois beaucoup de chaleur et beaucoup d humidite; aussi gagnera-t-on a les te- nir dans la serre a Orchidees, plutot flue dans la serre chaude ordinaire. Des arrosements frequents, tant au pied que par aspersion, les maintiennent dans un etat de vegetation luxuriante et presque continue. Contrairement au fait le plus ordinaire chez les Monocolyledones ar- borescentes, ces plantes offrent une re- roarquable disposition a se diviser en rameaux. On provoque cette ramilica- tl0n du stipe par 1’abscission de sa pousse BHE. (S. Ch.) terminale, lorsque l’on tient a multiplier par le bouturage une espece de ce genre. En tout autre cas, il vaut mieux leur laisser un stipe simple, elance, dont I’energie vitale ne se depense pas en de¬ tail, que de sacrifier au profit de la multiplication la symetrie naturelle d’un bel exemplaire. Les Dracaena veulent un sol riche, bien draine. Plantes en pleine terre, dans une serre elevee, beaucoup pour- ront atteindre des dimensions conside¬ rables. Plusieurs especes murissent leurs fruits dans les jardins; mais le bouturage est la voie la plus rapide de leur mul¬ tiplication. Tout ce que nous disons iei des Dracaena s’applique egalement aux Cor¬ dyline, et en particulier au Cordyline Sieboldii. L. VH. MISCELLANIES. — - METROSIOEROS BUXIFOUA All Cnnn. IETROSIDEROS RUXIFOLIA. METROSIDEROS BCXIFOLIA. — BHSCELLANEES. 118 nesle nommentiAi, et les missionnaires Ligmim Vitce. Ce dernier nom (qui est proprement celui du Gaiac, Guiacum officinale) , fait probablement allusion a la durete de son bois. Au point de vue ornemental, l’arbuste en question se recommande, a defaut i de fleurs brillantes, par la fraicheur et j la beaute d’un feuillage vraiment myr- | to'ide : nous hasardons cette epithete, i qui vaut une description et un eloge. | Terminons par une petite observation de nomenclature : Pourquoi substituer un nouveau nom a celui de scandens, applique par Forster, a cette espece? Scandens est mal choisi, parce que le caractere qu’il exprime est commun a plusieurs especes, parce qu’il n’est pas constant sur la meme, le Metrosideros buxifolia pouvant a la rigueur former un buisson : ces raisons justiflent-elles une infraction a la regie de priorite? Les puristes diront non; sir W. Hooker dit implicitement oui: nous avons suivi sir W. Hooker, sans pretendre decider la question. J. E. P. CILTCBE. (S. F.) Une experience tentee sur le Metrosi- j froide. Les especes grimpantes, (le Me- deros tomentosa, et dont les resultats trosideros buxifolia, parexemple), pour- sont presque sans aucun doute appliea- I ront se placer contre un mur en espalier, bles a tout le genre, prouve que ces jobs a moins qu’on ne prefere donner a leurs arbustes ne sauraient supporter les gelees, branches des tuteurs, et les tailler en meme tresfaibles. II faut done se resigner, j buisson. Elies se multiplient de bouture dans nos climats, a les cultiver en serre j avec une extreme facilite. L. VH. Explication des figures : 1. Pedoncule avec trois fleurs. - 2. Calice et pistil. (Ces details sont grossis.) f 870. Ea Courtilliere on Tanpe-GriUon. (Gryllo-Talpa vulgaris , Latr.). Sur les deux premiers points de cet article, nous ne ferons que traduire un des entomologistes les plus justement re- = es del’Angleterre, M. J. 0. West- « La Courtilliere, » ecrit ce savant dans le Gardeners’ Chronicle , « est dans la classe entiere des insectes un des types les plus cuneusement organises, et, circonstance non moins remarquable, quoiqu’elle lui soil commune avec nos Libellules, l’espece d Europe egale pour la taille ses conge- neres des regions tropicales. Ajoutons une autre anomalie dans l’histoire dece genre: speces sont reparties entre les diverses _.-ees du globe, au lieu que suivan une loi commune de distribution geogra- phique , des groupes d’especes d “ne structure si originale, ont une aire d ha¬ bitation fort restreinte. La Courtilliere appartient a la famille des « Sauteurs » (nous suivons ici la no¬ menclature consacree, malgre i’ev.dente impropriete du mot. en tant qu’il s agi de la Courtilliere : l’insecte fait partte, comme les Sauterelles, les Grillons, e Blattes, les Mantes, les Perce-oreiljes, «e l’ordre desOrthopteres). Plusieurs especes CUANTHUS DAM PIER! JV. CLIANTH11S DAIPIER1. CLIANTHUS DAMPIERI. C’est chose si piquante, de dechiffrer ces vieux rbbus, de voir surgir une a une au jourde la precision scientifique, ces ebauches tracees avec 1’ignorante sim¬ plicity d’un autre age! Quel bonheur pour le bbtaniste de retrouver toujours les mbmes, a plus d’un siecle d’inter- valle, les plantes recueillies par le ce- lebre navigateur, ces brins d’herbe odo- ran^e qui lui rappelerent notre Romarin, et valurent a un ilot sterile un nom poe- tiqueO), ce Diplolcena Dampieri, enigme vivante que la science moderne a su deviner ( 2 ), ce faux Baguenadier ( Co- lutea) qui se revele enfin sous son vrai nom de Clianthus Dampieri! II y a tout un parallele a la Plutarque a etablir entre le Clianthus Dampieri et le Clianthus puniceus : tous deux furent decouverts dans le cours de memorables voyages; celui-ci dans la Nouvelle Zee- lande, pendant le premiervoyagedeCook; celui-la par Dampier, surla cote occiden- tale de TAustralie. Longtemps perdus pour la science, l’un dans les manuscrits de Banks et Solander, 1’autre dans l’ou- vrage de Dampier, tous deux ont ete decrits dans ees derniers temps, presque au moment de leur apparition dans la culture. Le premier decouvert (Clianthus Dampieri) est aussi le dernier venu, et l’aine dans les livres, se trouve cadet dans les jardins. Apres un minutieuxexamen dont nous ne saurions rapporter ici les conside- rants, M. Rob. Brown conclut a Fiden- tite de deux Clianthus prealablement distingues par Cunningham, sous les noms de Dampieri et d ’Oxleyi. Cunnin¬ gham trouva le premier sur la cote occi- dentale (et Bynoe sur la cote nord-ouest) de l’Australie: il avait deja vu le second, pres de Regent’s Lake, sur la riviere Lachlan, a l’interieur de la Nouvelle Galles du sud: l’identite des deux plantes admises, l’espece se retrouverait a plus de 800 Iieues d’intervalle, sur deux co¬ tes opposes de l’Australie. L’exemplaire que reproduit notre figure, a fleuri tout reeemment chez MM. Veitch; il provient de graines australiennes, mais sans origine bien precise. C’est une herbe a base ligneuse, a rameaux tombants et diffus, dont le feuillage pale fait mieux ressortir 1 eclat des fleurs. La plante a deja merite de la societe d’horticulture de Londres a grande medaille d’argent reservee aux objets tout-b-fait hors ligne : ce nes la que le premier de ses succes. Absolumem celle des Geraniums. L. VH. § 111 IEDINIILA MAGHIFICA. IFICA. - MISCELLANIES. .* * 4 3P2.AU Iff* MISCELLANIES. CYPRIPEDI11I GUTTATUM. CYPR1PEDIUM GUTTATCM. - "j IfOUYELLES VAR1ETES DE GLOXINIAS. I. D r Lwbley. — 2. Rhine des Belges. — 3. Madame AgiaE Adanson. — A. M. G. Hooge- Les Gloxinias sont trop generale- ment considerees comme plantes de serre chaude. Par cela meme les amateurs qui n ont pas de serres de ce genre renon- cent a les cultiver. Cependant, loin d’etre anssi exigeantes que beaucoup d’autres plantes tropieales, les Gloxinias viennent, aucontraire, au secours de 1’amateur qui ne cultivant que des vegetaux de serre froide, n’a rien a placer dans celles- ci pendant toute la saison d’ete, quand toutes les plantes des regions temperees, qui, ontorne ses serres pendant la saison hivernale, sont appelees a passer les beaux jours a l’air Iibre. S’il remplace celles- C1 *> par exemple, par des Geraniums, I par des Fuchsias j prives de la rosee des | units, vegetant dansun milieu trop chaud, j us ne tardent pas a s’etioler! — Que reste-il, si Ton ne veut laisser ses serres | temperees nues, veuves de plantes ? — A les orner d’une charmante collection de gloxinias, de Gesnerias, d’Achimenes. Pendant toutel’&e, ees plantes emaille- ^ ,ent de leurs fteurs si varices, si urillantes, les tablettes de la serre froide. Et, en echange de cette floraison juxueuse, qu’exigent-elles ? a quoi se uornent les soins qu’elles reclament, la P ,a ce qu’elles requierent pendant F&d, Pendant l’hiver? Vers la fin de septembre, alors qu’il aut s °nger a rentrer en serre les plantes qui ont passe Fete a Fair libre, les Gloxi- n ‘ a * ’ de m ^ me ^ ue * es Gesnerias et les chunenes, leur cedent la place; car leur j ! Station est arretee. Leurs feuilles, ,eurs tiges sont fletries; leurs ratines ! J charnues, qui seules sont restees vivan- ! tes, demandent le repos. On les enleve ; de cette serre, pour les ranger sur une planchette elevee dans une bonne serre temperee, ou a defaut dans une ! chambre situee au midi, eloii le froid ne j puisse penetrer : legerement chauflee I elle n’en vaudrait que mieux. | On Iaisse la ces plantes jusqu'au mois de mars. On les enleve, a cette epoque, de la terre dans laquelle elles ont vegete I pendant l’annee precedente, et dans la¬ quelle elles ont passe Driver; on leur donne de la terre neuve, et on les place sur couche tiede et sous chassis vitrd. La terre qui leur plait le plus, se compose d’un melange par parties egales de terreau de feuilles et de fumier data¬ ble consomme : de preference du ter¬ reau de bouse de vache. L’humidite que renferme cette terre fraiche, suffit pour les mettre en vegetation, et les arrose- ments, d’abord extremement moderes, ne prennent cours que quand les feuilles commencent a se montrer. On arrosc abondamment ensuite pendant les cha- leurs, quand une fois les plantes sont entierement developpees. II est superflu de dire que le fond des pots doit ctre muni de tessons, et que les tubcrcules ! doivent etre tres peu enterres. Cc trai- tement s’applique uniformement aux trois genres cites. Les espeees dont les tiges seievent sont munies de tuteurs, les boutons ne tardent pas h se montrer, et vers le mi¬ lieu de mai, apres la sortie des plantes de la serre temperee, nos favorites re- prennent leur place, et sc montrent plus 134 NOUVELLES VARIES DE GLOXINIAS, belles encore, en raison du plus grand I placees sous cette double condition developpement, des dimensions plus | d’humidite et de chaleur. Ces mousses, considerables qu’ont pris leurs racines i ces fougeres, ces hepatiques, ne tarde- charnues. Ces plantes se multiplient de boutu- res et de graines. Celles-la peuvent etre faites d’une feuille ou d’une por¬ tion de feuille qui prend racine a l’ex- tremite de la partie du petiole ou de la nervure mediane qu’on lui a laissee; elle donnenaissance & un petit tubereule, d’abord imperceptible, qui grossit en- suite et reproduit la plante bouturee. Cette operation ne peut se faire avec suec6s que dans le courant du mois de juillet; plus tard, la saison serait trop avancee, les jours ne seraient plus assez chauds, Ie tubercule qui se formerait n’aurait ni le temps de murir, ni la force de prendre assez de developpe¬ ment pour resister au long repos de Thiver. La voie du semis est pratiquee spe- cialement quand on a pour but d’obtenir des varietes nouvelles. A cet effet, on choisira pour porte-graines des varietes bien distinctes de chiles qui doivent servir d’agents fecondateurs males. On pourra tenter de croiser aussi deux des trois genres entr’eux. Les graines obtenues et conservees dans leurs capsules, depuis leur recolte jusqu’au temps de leur emploi, sont semees sur la terre de terrines, que Ton tient legerement humides, qu’on re¬ coil vre chacune d’une vitre, et qu’on place sur couche chaude et sous chassis. Le jeune plant est repiquequand a peine il est visible, afin de le sauver des mousses et autres cryptogames qui envahissent halmuellement la surface des terres raient pas a etouffer le jeune plant, si Ton ne le preservait par le moyen que j’indique. Depuis plusieurs annees, je me suis occupe, d’une maniere toute speciale, de semer des Gloxinias j et j’ai et6 riche- ment recompense des peines que je me suis donnees. Les varietes, que j’ai ob¬ tenues , sont, sans contredit, les plus belles, les plus tranchees entre celles qui existent dans les collections (*)• M. Regel a eu le meme bonheur en croisant et en semant des Achimencs. Que ceux, qui n’ont pas eu la meme chance, ne se decouragent done pas; le champ est vaste, et la Flore se fera toujours une fete de signaler les succes. II y a souvent pour les horticulteurs plus de profit, a recueillir avecsoin les fruits de fecondations artificielles habi- lement operees, qu’& remplir des serres spacieuses de boutures de plantes de peu de valeur. L. VH. (1) Pourne citer que mes gains les P^cmar- quables , ie nommerai les Gloxinia . t I Caisne, macrophylla rubra, BoyeUieu, Caisne’, Godefroid de Bouillon, FredencL^ Dmitri Davidoff, Mad. de Gcnliti, Vic , mont, Don Franc. Carbonell, Comte WW Baronnede Vriere, G. Hoogeveen, Jisther," Franklin, Von Humbold, Von Martins, MM- } froid, Lady Parke, Gendbrugge, Q Langenhove, Marie Van Houtte, \V. ^ tesse Via ilanuel, GK Baudrand , D r Lindley, Constellation, Reine des Beiges, u Leopold Princesse Helene, etc. RHODODENDRON javanicum Ik MISCELLANIES. Roxb. FI. Ind. 2.155. METROSIDEROS FLORIDA J 1ETR0S1DER0S FLORIDA. Myrtacese § Leptospermeae, Endl. — Icosandria-Monogynia , Lin at. N. Zeel. in Ann. of N ook. Bot. Mag., tab. Wl. Melaleuca florida, Forst. P calycibus turbinatis, getalis staminibusque | Melaleuca flori La Flore de la Nouvelle Zeelande offre 7 dans sa couleur g&ierale, quel- que chose de terne et de sombre : ses Dacrydium, ses Fagus , ses Pittospo- rum > son Myrtus bullata, ses Polygo¬ ns grimpantes (Muhlenbeckia, Meisn.), ses Aralia, presque tous ses arbustes a feuillage persistant {evergreens), ne sont pas litteralement des arbustes verts : ehez tous, la verdure franche et gaie se V0I ^ e dune nuance brunatre. De ce defaut, (si defaut il y a, quand la panachure, vraie jaunisse vegetale, Passe pour un signe de beaute), de ce defaut, le nouveau Metrosideros ne sau- rait etre aceuse. Myrte par les affinites, 1 est Lien Myrte par la frateheur du feuillage; il peut le devenir par le port, car, abjurant dans nos jardins ses ha¬ bitudes naturelles de liane (*), il prend volontiers la forme d’un buisson touffu. Qui le verra, sous cette forme, couvert de ses corymbes ecarlates, songera peut- etre au buisson ardent de 1’Horeb. Depuis longues annees le jardin de Kew possedait des exemplaires de cette espece, introduits par Allan Cunnin¬ gham des forets de la Nouvelle Zee¬ lande. L’arbuste n’a fleuri qu’en mai 1849 : c’est le cas de dire qu'on n’a rien perdu pour attendre. J. E. P* CVLTVBE. ^oir ci-dessus l’artiele cit^, relatif au Metrosideros buxifolia. plans dime serre a Ananas, MISCELLANEES. — SERRE A ANANAS. CORIACEA Mun*. HOYA CORIAC1A, HOYA CORIACEA. la teinte pale et glauque de la vegetation arborescente de l’Australie? les herbes et sous-arbustes a jets raides et dresses qui peuplent les Prairies, Savanes, Lla¬ nos, Campos et Pampas de 1’Amerique? Pourquoi chez les arbustes a jets dresses (virgati) , la forme lineaire, ou du moins etroite, des feuilles, la rigidite de leur tissu, l’enroulement de leurs bords, sont- ils descaracteres si predominants ? Pour¬ quoi la forme cordee ou sagitlee se pre- sente-t-elle si frequente chez les Iianes? Pourquoi, chez les epiphytes, la con- sistance charnue, la glabrescence du feuillage, sallient-t-elles si souvent a 1’immersion des veines dans le paren- chyme, a la tumefaction des lioeuds vi- taux, a la production de raeines adven- tives?La forme est-elle la comme resultat de I’influence de la station, 1’organisme vivant a-t-il comme une cire ductile recu Tirrestible empreinte des causes physi¬ ques ? Ou bien, cet organisme est-t-il sorti des mains du ereateur avec ses formes toutes faites, tout adaptees aux milieux qu’elles devaient animer? En d’autres termes, les formes sont-elles arretees et comme moulees par des pres- smns exterieures, ou simplement con- cordames, par suite d’une harmonie preetabhe, avecle caract^rede ces forces ambiantes? Nous n’admettons de la pre- miere hypothese que sa partie evidem- ment vraie, a savoir : q ue l’influenee des milieux modifie, dans ccrtaines limi- tes la forme et Vaspect des plantes; que les diversites de terrain, les proportions variees de temperature, de lumicre, de vent, de liqmde, rendent la meme es- pece grasse ou maigre, glabre ou pu- bescente, verte ou etiolee. Mais conelure de ces fans la mutabilite des especes, dire que \ essence d’un type a pu chan¬ ger dans le cours des siecles, c’estmet- trela vie bien tropbasct les forces brutes trop haut; c’est sacrifier l’activite inte- neure, s pontanee,constante,laplasticite | orgamsatnce, aux apparences les plus superficielles, les plus variables, les plus trompeuses, dimensions, couleurs, indumentum; c’est comme detroner le soleil, sous pretexte que les planetes reagissent sur 1’astre dont elles subissent la loi; c’est abuser du principe de la rki- procite d’action pour detruire le principe la subordination des forces; c’est tuer l’esprrt et deilier la matiere. Done, a cote des coincidences organi- ques, signes de I’affinite, il y a les analogies superficielles, indice frequent del’identit^ des conditions d’existence. Si l’etude des premiers rapports constitue la clef de voute de la botanique, l’etude des seconds ouvre un vaste champ a l’imagination de ■Fartiste, du poete, de I’amateur de la belle nature. Si le botaniste poursuit l’essence des choses sous 1’infinie varie- te de leur surface, l’artiste admire a cette surface mille effets harmoniques et pittoresques : par d’ingenieuses et profondes reflexions , Jussieu devine sous leurs milles deguisements les traits de famille des vegetaux; berce par une imagination r^veuse, Bernardin de St. Pierre voit dans un Fraisier le point de depart pour une histoire de l’univers, et peint avec un egal bonheur l’ocean mobile 0a ROSE PiMPRENELLE MARBREE D’ENGHIEN. — MISCELLANEES. La culture de la nouvelle variete est juste celle des roses de la meme section : comme 1’arbuste veut etre abrite contre le soleil de midi, on fera bien de le planter dans une exposition convenable, au couchant ou au levant. Greffe sur eglantier il a bien plus de vigueur, le feuillage est plus beau, d’un vert plus fonce, et sur les jeunes pousses il prend mieux sa delicieuse nuance bleuatre; il faut le tailler a la maniere des au- tres rosiers greffes; franc de pied, il emet des rameaux plus faibles qu’on se contente de raccourcir un peu, et qui, se couvrant de fleurs sur leur longueur, forment de charmantes guirlandes. Par ce simple proeede j’ai obtenu cette an- nee, des millions de fleurs de mon pied de Persian yellow, variete que beaucoup de personnes regardent a tort comme d une floraison difficile. A cepropos il est bon de rappeler que beaucoup de varietes ne doivent pas etre astreintes & une taille rigoureuse, mais simplement elaguees , pour etre debar- rassees du bois mort ou des branches qui font confusion : c’est le cas des especes qu’on cultive non pour la perfection mais pour l’abondance de leurs fleurs, tels que les Rosiers Banks, les multiflores, les Rosa sempervirens, les Ayrshire. On ne saurait trop recommander aux ama¬ teurs l’usage de ces especes comme de- ■ coration de murs, ou comme lianes pit- toresques, en leurdonnantunarbrepour tuteur : les Rosiers Banks s’adapteront surtput aux murs, les Rosa sempervirens aux arbres , et les roses multiflores, un peu sensibles a noshivers reussirontdans un recoin de mur favorablement expose. Je puis citer un de ces exemplaires mons- tres qui couvre de ses superbes guir¬ landes toute la tete d’un vieux Poirier en pyramide, tandis qu’un rosier tapisse d’un rideau de verdure et de fleurs un mur haut de 10 a 15 metres sur une I longueur proportionnee. j 11 ,, 0 , Com P te rendu de l'exposi¬ tion de Bruxelles (15 juillet 1850): Parmi les plantes nouvelles exposees, on avail 1 embarras du choix. Le Petunia me- leagrts de M. Van floutte, de Gaud, a ob- temi la medaille de vermeil. Le Petunia meleagrts offre sur un fond blanc passant an tendre violet nn filet delicat de mailles blenes, vertcs, pourpres on de teintes in- termediaires. Ces combinaisons sont extre- mementharmoniques.L e Petunia meleagris rouvera place dans tous les parterres. l)eux Gloxinias du meme exposam out ob¬ tenu le second pnx et l’accessit. Le Gloxi¬ nia Mane Van Houtte est vetu de blanc, tandis que le cteur est d’un pourpre vif et melcagris et les Gloxinia Marie Van et W“ Griffith. Griffith est blanc horde de ^ et d’un violet episcopal a la gorge. 0. A. (Independance Beige.) de I’es^i- On lit dans le Compte i tion d'Anvers (22 Aout) : Le Gloxinia Marie Van Houtte a re porte le prix destine a la plan rare, et e’etait de toute J“ s ^ lC j, oU p e et pourquoi ne^irions-nous pas gaffie^ ^ y etait; une gorge empourpi ee, , ^ d’incarnat et un col rose don "“ e loU tes fleur une suprematie marqu e BROWNEA GRAN Dl CEPS BROWNEA GRANDICEPS. Ce tableau parle assez de lui-meme; mais de quels reflets peut 1’animer la science! Passez en revue la faraille a la- quelle les Brownea s’aflilient. Quelle foule! Quelle bigarrure! Quels rapproche¬ ments et quels contrastes! Formes patri- eiennes et plebiennes, eomme les extremes s’y coudoient et s’etonnent en quelque sorte de se rencontrer! Trefles, Luzer- nes, Vesces, Sainfoins, plebe obscure, vile pature a bestiaux, vous nos cousins, a nous Ccesalpinia, Amherstia, Brownea, Afzelia, a nous princes et hauts seigneurs des nobles forets tropicales! Raides Ge¬ nets , matiere a balais, qu’avez-vous de commun avec nous les folatres bayaderes, nous Clitoria, Wistaria, Mucuna , Bn-, tea, dont les guirlandes fleuries courent , et se balancent de branche en branche? Arriere, feroces Genets epineux, vous faites peuraux Sensitives! Et pourtant, ils ont beau renier leur accointance; la nature les fit de meme souche que ces plebeiens qu’ils meprisent; a tous la science vient dire : montre-moi ta figure et je te dirai tes parents. Done -les Brownea sont des Legumi- neuses, ni plus ni moins : le mot n’est pas noble; mais qu’y faire? la famille Test a bien des titres, & ce titre surtout que, nulle autre, (les graminees exceptees), ne fournit peut-etre plus qu’elle aux be¬ soms comme aux plaisirs de fhomme. A 1 agriculture elle donne des fourrages, des graines feeulentes , oleagineuses; aux arts des matieres tinctoriales, des bois precieux; a la medecine des gom- mes, des gommes-resines, des astrin¬ gents, des purgatifs; a Fhorticulture une abondante moisson de plantes orne- mentales de toute forme, de toute saison, de tout pays et qui, suivant leur nature, peuplent toutes les divisions d’un jardin. Entre les types de cette famille dont s’enorgueillit la serre chaude, brille en premiere ligne le groupe des Cesalpi- mees ; dans ce groupe rien n’egale Y Amherstia nobilis de l’lnde, les Afze¬ lia de l’Afrique, et les Broivnea de l’Amerique meridionale. Nos lecteurs connaissent deja YAmherstia. (Voir ci- dessus, vol. V, tab. 513-16); ils ont sous les yeux dans le Brownea grandiceps le plus beau representant du dernier genrt. Dans fun comme dans l’autre, la struc¬ ture de la fleur cache une enigme; un involucelle y revet fapparence du vrai calice, fait qui se retrouve a divers de- gres chez des genres analogues, Hum- boldtia , Anthonota, Schottia, etc. Les sept especes connues 0) de Brow¬ nea habitent toutes, sur une zone peu elevee, les montagnes du littoral de la Terre-Ferme, une des regions les plus chaudes de l’Amerique meridionale. On regarde avec raison comme douteux les divers habitat des Indes occidentals, indiquds pour deux de ces especes, les Brownea Rosa et coccinea. Cette derniere parait etre la plus ancienne dans no> jardins; l’Angleterre la possede depuis 1793 (Sweet). Plus recemment introduit (1828, en Angleterre), le Brownea grandiceps sest repandu dans les serres chaudes, ou son magnifique feuillage fait pardonner le peu de frequence de sa fleuraison: cfilie- ci, d’ailleurs, pour etre plus rare, J. E. P. PENTSTEMON CYANANTHUS //ook. PMTSTMON CYAMTIIIS. Encore un Penstemon ! oui, mais il ) veritable quartier central, que nous ar- cst nouveau, mais il est beau, (deux j rive la nouvelle reerue. M. Burke la qualites dont l’une n’implique pas j reeueillie dans une des vallees supe- I’autre, mais dont I’une ne gate pas I rieures du bassin de la riviere Plate, •’autre a coup sur), mais il presente j dont les eaux se deversent dans le Mis- des traits deja populaires rajeunis par | souri, non loin du 41 me degrede latitude un coloris original. Bref, couleur et j boreale. Levee de graines dans le jardin f °rme, l’une decorant l’autre, parlent | de MM. Lucombe et Pince, la plante dairement en sa faveur. ' | s’est montree rustique sous le ciel du Ees Pentstemon, on le sail, sont une | sud de l’Angleterre ; elle promet de des f wmes caraeteristiques de la vege- l’etre au moins a demi sous le cluna tat,on des monts Rocheux et des regions | plus rigoureux de 1 mteneur de ia ne ‘emperees du Nouveau Mexique. C’est gique. de premiere de ees contrees, leur j . v oir ci-dessus, vol. I, p. 147. + 384. Culture cn pot da Combretun* pnrpureutn, dans la d en fair© de beaux exeiuplaires pour exhibition. Woods Cest que d’or irmante liaue figure- a question et repond: USTUM PURPUREUM. VARliTES SOIITEELES »E PAQUERETTES. mam.) Hier a peine , comme l’homme de la I table soufflant a la foisle chaudet le froid, | la Flore s’exclamait dans un meme arti- I cle : vivent les paquerettes, mort aux paquerettes! — Vive la gente fleur qui fait rever le poete! meure Fimportune parasite qui derange Fceuvre de I’agri- culteur. Aujourd’hui la paquerette nous re- vient, non plus en fleur modeste qui se cache dans le gazon, mais brillante, coquettement paree, embellie et presque metamorphosee par l’art. Aux disques d or encadres de rayons blancs et roses ont suecede de charmants pompons : ici des languettes blanches, roses ou cra- moisies, setalent en imbrication syme- trique; la, creusees en nacelle elles for¬ went comme des miniatures de Dahlia; ou bien, ce sont de petites tubes a gorge blanche encadre d’un lisere rose, tantot regulierement disposes en globe, tantot entremeles de languettes blanches; ail- leurs eest une cocarde bicolore, disque de carmin, encadrement rose; ici, on dirait une nichee de petites tetes florales jaunes et vertes, ecloses dans le sein maternel; parfois meme cette progeni- ture surnumeraire, groupee en cercle au- tour de la tete centrale,lui forme comme une couronne fleurie : enfin, entre ces I types distincts se placent mille et une j nuances intermediaires de forme et de coloris. En dotant Fhorticulture de ces char- mantes variates, l’Allemagne nous rap- pelle qu’il y a sous nos pas, dans nos I bois, nos prairies, nos bruyeres, de vraies conquetes a faire pour les jardins. Tout le monde admet le fait, mais qui cherche a le mettre a profit? Helas! savoir est un, et faire est un autre 1 En tout cas, les nouvelles paquerettes sont un charmant appoint pour nos bor- dures. Sans exclure les Armeria, elles marieront leurs jolies fleurs aux Prime- veres, aux Auricules, aux Cyclamen, aux Myosotis azorica et sylvestris. Fleu- raison precoce, prolongee, continue, abondante, fraicheur et variete de colo¬ ris , rusticite parfaite, culture et multi¬ plication faciles, elles ont tout ce qui fait et justifie un succes. L. VH. ispsssisss-s^ BLANDFORDIA FLAMMEA luM. BLANDFORDIA FLAMJIIA. J. E. P- (S. T.) VnW7 .$ Tome ’’ P a * C 82 > Vo ^ • » VI, » 133, i » 88 - POSOQUERIA FORMOSA. unc comparison vulgaire) dcs fauvcttes couvant les ceufs et nourrissant les fils legitimes du coucou : tant que l’oiseau reste au nid, les parents parlent bien baut de leur fille la fauvette; que l’oi- seau s’envole, il reconnait sa race et re- prend son nom. Ainsi des plantes rebap- tisees, sans motif, par les rebaptiseurs quand meme; qu’elles se montrent au grand jour dela critique, leur nom d’em- prunt tombe dans ce panier a vieilles defroques qui s’appelle une table de sy- nonymie. 2° Parpurisme, (motpoliquiremplace souvent pedantisme). — Ici, distinguons. — La science a ses arehivistes que la confiance generate charge du role d’ar- bitres, auxquels elle permet un controle sur toute la nomenclature, avec droit de redressage pour les noms mal confer- mesjd annulation meme pour ceux qu une infirmite trop grave rend non viables. | Qirun Linnaeus un Endlicher prissent ! ces fonctions, e’etait simple, e’etait rai- sonnable : ils avaient procuration, dele¬ gation, mission a-peu-pres officielle. Mais, par contre, la science a ses bra- I conniers, gens qui, ne possedant ni gi- | bier m terres, vivent du gibierdu voisin: trop honnetes pour voler, ils ne font que I prendre; trop maladroils pour rien tuer I ils semparent du gibier tue par autrui,’ * sous pretexte qu’il est gate - Exemple : \ ous decnvez une espece, vous lui don- nez un nom; c'est votre gibier — Ar¬ rive I’homme en question; il i n non la bete, (le plus souvent il n’ nait pas meme la couleur), mais son nom ~ ^J ons, eur, vous avez dit patati, mon vv a,II y Alt patata ; done , l a bete est mienne. Oui, sans doute.au meme ti treque les Essais de Montaigne seraienl 1 oeuvre du premier pedant qui les de- pouillerait de leur fine fleur de gallicisme sn, ' s P r ^ lc 'te deles conformeraux regies mspeele, eres de ] t Royal. ■ Sur point, soyons grave, car, nous touclions une des faiblesses des esprits supe- rieurs. — Un systeme est de sa nature imperieux : il tyrannise avant tout le cerveau meme qui l’a concu : humble a sa naissance, il procede bientot par voie de requisition forcee, e’est-a-dire de consequences inexorables. —Exemple: Un homme songe a simplifier la nomen¬ clature, en adoptant une desinence com¬ mune pour les groupes qu ? il suppose etre d’une meme valeur : des 1’abord, la chose parait simple; il s’agit d'amender, de regulariser, non d’abattre l edifice eleve par les siecles : bientot e’est un bouleversement general, un ehangement complet de decoration avec des noms nouveaux usurpant les droits desanciens; et trop souvent, chose deplorable, sur le terrain oil les faits seuls devraient regner, il se livre des batailles de mots digues de la vieille scholastique. Il fa«t le repeter du reste, car, lemonde Tignore trop souvent : si les logomachies occu- I pent trop de place dans la science, ce n ? est pas la science, mais Hiumainc faiblesse qu’on doit accuser. Le fabri- cateur souverain nous crea besaciers tous de meme maniere. on sait le reste : vous qui riez, tournez done votre besace. 4°Par pruderic,(qui s’en doulerail?).— Une pruderie masculine ne saurait etre que britannique. Dans le pays oil » boxe florissait, (nous aimons a croire qu’il y perd du terrain, tandis q l,c l'honneur, la puissance et le genic > dominent), il s’est trouve des esprits pudiques que scandalisaient certaines libertes latines, sentant d’une lieue Ieui moyen-age : (rougissez, excellent Chau¬ cer! rougissezdonc, trop facile Linnaeus.;. Qu’ont-ils fail? biffe d’un revers de plume les noms a l index : commc si les traits du terme proscrit ne percaient enricanan sous le terme pudibond, el si l’innocen succcdane n’avail I'eflet de ces ccnlaai , MISCELLANIES. ALLOPLECTUS CAPITATUS ALLOPLECTUS CAPITATUS. Sous ce nouveau nom, de fabrique anglaise, les amateurs du continent re- trouveront une de leurs eonnaissances, et Linden son Alloplectus speciosus. f orce nous est bien de resilier ce der¬ nier titre, une autre espece (Alloplectus speciosus, Poepp.) le revendiquant pour elle, par ce droit de premier possedant qui se nomme en botanique loi d’anle- rionte. Va done pour capitatus sur le papier, pourvu que 1’objet de cette epithete par trop modeste, demeure spe - ciosus dans la pensee, comme il fera tou- jours aux regards: ily a quelque avantage a Va *°‘ r m ‘eux que son nom. Comme la plupart des plantes intro- duiles par M. Linden, YAlloplectus ca¬ pitatus est originaire des Andes de la j Lolombie. L’aspect general, l'inflores- cence et la forme moins irreguliere de a cor °He le distinguent au premier coup* j des types ordinaires de ce genre; j o ailleurs, par son calice & grandes de- eoupures petaloides, largement imbri- , ^ es des la base, il rappelle les Alloplectus dichrous (*), Pinelianus ( 2 > et wncolor et s’eloigne au contraire de ^-Magaz^takl . II, juillet i&46. IX. certainesesp6ces que M.Decaisnedistrait des Hypocyrta, pour les porter dans le genre Alloplectus : peut-etre meme ccs dernieres plantes (Alloplectus glaber et A. strigillosus, Dne. P)), a raison de leur fleur non renversee, fortement ventrue en avant, et surtout des divisions etroites de leur calice, devront-elles former un genre a part , en reprenant avec une ac- ception generique le nom lY Oncogastra, sous lequel Martius les a distinguees comme section de son genre Hypocyrta ceci soil dit comme simple conjecture, dans une question que M. Decaisne saura decider mieux que personne. Signalons, en passant, une singulierc cause d’erreur dans la description des eorolles irregulieres. Que Ton compare 4 ce point de vue les Alloplectus dichrous, Pinelianus et concoloravec les Alloplectus strigillosus et glaber, il semble des l’abord qu’on ait sous les yeux deux organisa¬ tions toutes differentes : chez les pre¬ miers, en effet, la corolle ventrue en dessous, rappelle, selon 1 I 890. [Suite) - HISTOIRE I MISCELL AN EES. — HISTOIRE D’UNE VE AQUATIQUE. PWNTE A PAPIER + 391 . g *} - 3 g - DAPHNE SP. (A DETERMINER CLTfiUEGIElEST). ROSE DE PROVINS ROSE DE PROVISS PAHCHEE NARCISSE DE SALVANDY. ROSE DE PROVINS PANACH^E. - MISCELLANEES. La culture de ce rosier ne differe en rien de celle des autres Provins; il prospere dans les memes conditions que ceux-ci. Multiplication facile par les dif- ferentes voies usitees dans la culture du rosier. Qu’il me soit permis cependant d’ajouter une observation aux faits bien connus de cette culture. Beaucoup d’ama- | teurs tiennent a pdsseder en francs de pied les rosiers Centfeuilles, Centfeuillesmous- ' seux, Provins, Provences et Damas; la difficult^ est grande; car ces rosiers ne prennent pas facilement de boutures, et le couchage qui offre plus de chances de succes, ne reussit pas toujours par- faitement. Voici le moyen que j’emploie | «J R E. (P. T.) pour avoir franches de pied toutes mes meres plantes de rosiers. Les rosiers, greffes sur eglantiers basse tige, sont plantes assez profondement pour que la greffe se trouve enterree de deux ou trois pouces; des la premiere annee de plan¬ tation, la majeure partie de ces rosiers emettent des racines a I’insertion de la greffe avee le sujet, et s’affranchissent ainsi d’eux-memes. En toutes circonstances, ces rosiers poussent avec une tres grande vigueur, et j’engage tous les amateurs a mettre en pratique un procede qui m’a si bien Sistoire de la Larve aquatiqne d’un Simulium. gee, (fig. 1). La surface, par en contact avec le, ttge, Cf W"** tachc le cocon. La larve est phc*. ; ce dernier, de maniere a presenters f , transformation. Son corps • nvexe «t le thorax tres renfle devien g ^ { | comine bossu ; la tete s in , cline du plus de plus en plus petite, a ca ^ grand volume que prennen ^ ^ ^ thorax apparaissent les ai le* i i cbes des pattes et oes disso° lf f 390. {Suit pods de la bouche, et m&ne ces deux aureoles de soies qui s’etalent encore a ses co e s . C est a ce singulier phenoinene. a cette mue part.elle que semblent se borner les changementsdepeau aux quels sontsu- jettes les larves du Simulium rivulare II est tres-probable qu’avant d’arriver a 1 etat denymphe, elles se debarrassent plusieurs fois de la peau de leur tete, tandis que fear abdomen et le ur thorax re,tent reie- rente l{ a a “ ei " e pelI ' CuIe lisse e ‘ ■-'dht- cette pelfic r ufe e eiTm1me"l e ITT ’f U ’eue trace; bientdt, l’enveloppe < tete se detache; les pattes e des ailes, appliques sur le tent des contours mieux domen perd sa forme de .P'S ODONTOGLOSSUM N/tVIUM LimH. ODONTC LA VICTORIA REGIA AVEC DES OBSERVATIONS sup la structure ct les affinity® des Xympheacees, PAR J. E. PLANCHON, La nature a ses creations de luxe qui semblentdestinees k I’admiration, comme ,es types acheves de la grandeur, de la grace et de la beaute. Telle est surtout cette noble plante qu’une acclamation unanime a salue du titre de Reine des eaux, titre que traduit, avec un si rare Bonheur d’allusion, le nom de Victoria rerj * a ' Majeste de port, grandiose des proportions, elegance de formes, ri- c ? esse de coloris, suavite de parfum, r >en ne lui manque de ce qui charme Pagination et les sens, de ce qui fait e riomphe de l’artiste et le desespoir * 1 ‘ mmble P^se. Ses beautes ne sont P as de cedes qu’on decrit ou qu’on ana- ie ) encore moins de celles qu’on ' aussi ? declinant le role superflu tach PaQ< i gyriSle ’ bornerons-nous notre pittnV l0 ’ ® comme nter, au point devue ii » les admirables peintures de • ^roobant 0) . 2°, a tracer l’histoire i a p. ecouv orte et de l’introduction de saLu 5 3 °’ * decrire les procedes de la A Ure ’ ea ^ n > abordant le domaine ootanique pure, a consigner les re- par L. VAN HOUTTE. sultats de nos recherches, non plus sur la Victoria seule, mais subsidiairement sur le groupe entier des Nympheacees. Ces quatre objets tracent naturellement le cadre generalde ce travail. I. LA VICTORIA AU POINT DE VUE PITTORES- A defautde ses stations natives ou peu d’elus ont eu l’insigne bonheur de l’ad- mirer, e’est sous le ciel de la Flandre que nous rendons visite a la Victoria regia. Une elegante et spacieuse rotonde vitr^e forme ce qu’on peut nommer son palais ou sa prison. En tout cas, elle y trone bien en souveraine, car les Nym- phcea qui flottent autour d’elle, ( Nym- phcea dentata, ccerulea, cyanea , pyg- mwa ) paraissent moins ses soeurs que ses tres humbles vassales. Dans un bassin circulaire de 26 m de eirconference, voici de vastes disques flottants, en quel- que sorte amarres par de longs cables epineux autour d’un pivot central court et submerge. Le pivot est la tige verti¬ cal et indivise de la plante ; les disques sont des feuilles circulates et peltees ; les cables de longs petioles qui, rayonnant | autour du centre du bassin, portent en j tous sens les plateaux sous lesquels ils j sont fixes. Dans cet ensemble rdgne un 26 ment on les a mis en pratique dans la culture de l’exemplaire qui sertde theme a tout ce travail : mais avant tout, un mot sur sa genealogie, (l’expression n’est pa$ trop pretentieuse pour une fleur- reine), et sur son histoire. On a vu que la Victoria de Chats- worth fut l’une des six premieres plantes levees de semis au jardin de Kew : ajou- tons qu’elle est la mere de la Victoria de Gendbrugge. Nee de graine, a Chats- worth meme, en fevrier 1850, notre plante, a son arrivee a Gand, le 26 mai dela meme annee, avait seulement quatre feuilles, dont la plus grande, (pourtant adulte), ne mesurait que 0 m ,15 de dia- metre. Du 26 mai au 6 aout, confinee provisoirement dans un bassin vitre com- parativement trop &roit pour elle, elle y produisit successivement 10 feuilles de plus en plus grandes, (la derniere mesurant en diametre 0 m ,75 (*>. Enfin, le 6 aout, on put lui donner de 1’espaee, air et de la lumiere : elle en profita bien vite ; car un mois apres, (5 septem- bre), s’ouvrait sa premiere fleur, etdeja vastes feuilles s’etendaient sur un pourtour de plus de 25 metres. Depuis lors, pendant la production non inter- rompue de ses dix premieres fleurs, feuilles et fleurs se montrerent de plus plus grandes, le maximum des pre¬ mieres etant de l m ,62, (20 octobre), celui des secondes de 0 m ,30 (octobre). Cependant, par suite de la depense de nourriture exigee pour la maturation de8 fruitsles fleurs a partir du 6 octobre, e montrerent plus qu’aux aisselles des stipules, b l’etat de simples boutons avortes : en meme temps, a dater dn 20 octobre , les feuilles sont entree dans la phase de decroissance graduelle qu’elles vont suivre sans doute jusqua approche des jours plus longs, et, si la floraison a repris depuis le 15 noveffl- pres de l’etre : le premier de ces irui J (provenant de la troisieme fleur), est vena a maturite le 13 octobre, un peu pa de cinq semaines apres la fecondation. dernier acte n’avait sans doute p reussi, car le fruit ne renfermait pas ^ graines fertiles : les suivants ont ete plus en plus prolifiques. , Maintenant que nous connaisso plante,decrivons successivement: as qui la renferme; le bassin qui a s ^ porte; l’appareil de chauffage qw ^ donne sa temperature artificielle, E egalement artificiel dans lequel p o ratines ; enfin les soins a culture, «ant poor • que pour la fecondation de ses recolte, la conservation et le se :s graines. y^ Et d’abord, a I’egard de la s( j rr *:. irc , ‘a, nous avons voulu moins que la mettre en miniatu re yeux de nos lecteurs, avec n entour^ VICTORIA REGIA. en jeu, il n’y a plus eu qu’ft donner a I la plante les soins dont il nous reste a j parler. En premier lieu, bien regler la tem¬ perature de Falmosphere et celle de Feau. A cet effet, deux thermometres sont pla¬ ces l’un sur le cote interieur de la serre, l’autre dans l’eau du bassin, hors de la- quelle un flotteur de liege, en maintient j la tige emergee. Quant a la somme de j temperature dans Tun et Fautre element, elledoit variersuivant les saisons, comme j aussi suivant les pdriodes de la vie de la plante. En ete, par exemple, si la plante est I dans saperiode ascendantede vegetation, j sans produire encore de fleurs, on ne saurait lui donner ni trop de chaleur ni trop de lumiere : c’est pour cela que, maintenant Fair de la serre au moins a 28° centig. et Feau entre 29° et 32° on laissera le soleil amener Fatmosphere interieure parfois jusqu’a 35°, sans ou- yrir les soupiraux pour donner acces a lair du dehors. Au contraire, lors- que la plante fleurit on donne de Fair aussitot que la temperature depasse 25° C., et Fon entretient au meme degre la temperature de Feau, sans toutefois s’op- poser a ce que le soleil Fel6ve au dessus de ce point. Enfin, lorsque un decrois- sement visible dans sa vigueur et sa ra- pidite de croissance, annonce que la plante tend vers son etat de repos, (ft la fin de Fautomne el au commencement de 1 hiver, dans nos climats), on abaisse graduellement la temperature de Fair et de Feau jusqu’a 18“ C., quitte a l’aug- menter de nouveau a mesure que les jours deviendront plus longs. A part Farticle de la temperature, la Victoria se montre plus exigeante: eviter i que les curieux, comptant sur la resis¬ tance de ses grandes feuilles, en deehi- rent le tissu delicat, ou jettent de Feau 5 sur leur surface ; nettoyer les feuilles dont les bords sont envahis par les con- ferves; couper ces bords quand ils eom- mencent a pourrir, et la feuille entiere quand elle n’est rien moins qu’un orae- ment: voila les soins assez pea nombrein qu’elle demande a l’egard de sa vegeta¬ tion. Pour la floraison elle reclame nut attention plus assidue : d’abord, site veut bien menager la fraicheur et la po- rete de ses petales, il faut soutenir la fleur un peu au dessus du niveau de l eau, ce qu on iait au moyen auneron- delle de lidge ou de bois leger, eeban- cree sur le cote, et evidee au centre poor embrasser la base du calice. Puis, si Fon tient a recolter des graines fertile®, il faut, au second soir, quand la Hear s’epanouit en entier, couper au moyen d’un eanif le cercle interne de ses eta- mines steriles, en ayant soin de secouer le pollen des etamines sur le fond con¬ cave de la fleur, (coupe sligmatique)■' on se sert a cet effet d’un petit pinceac de coloriste. Sans cette precaution, » fecondation de la plante dans nos serre: ne se ferait jainais que dans des li® ,KS fort restreintes. Le lendemain de la fecondation, J coupe les petales qui sontdeja tout sou les, on sort le pedoncule hors du flotteur- laissant Fovaire feeonde s’enfoncer so Feau : la cupule stigmatique est en fermee par les etamines steriles (e fertiles) fortement repliees en to^^ sieurs jours apr&s, 1 calice et le bord <' , torus se detachert- laissant que Fovaire deja g r0SSl -’^, forme d’une coupe au bord tron \_ j la forme d’ on enferme „ veloppe de mousseline, I lour du pedoncule au moyen | afin d’empecher que les graines 0 . dans la tase bn de la fruit. Ce phenomene, en effet, baie pulpeuse et spongieuse no, se fait brusquement par ( irregulidre et elastique de la ricarpienne, dont la couch e e e rup«® f : VICTORIA dechire en lambeaux a partir de l’inser- tion du pedonculc : au meme instan par le ramollissement du tissu sur ct point, le fruit se detachantdupedoneule s'enfoncerait dans l’eau, entrainant les graines que l’on est interesse a reeueillir. La conservation de ces graines est une question importante pour l’horticulteur: nousavons, a cet egard,* essaye de trois moyens. 1°, en placer un certain nom- bre, depouillees de leur arille, (poche pulpeuse qui les coiffe a demi, dans leur etat naturel), dans de petits flacons d’eau distillee bien bouches a 1’emeri, et te- nus dans un endroit frais. 2°, rempla- cer l’eau distillee par du sable sec, les graines etant depouillees comme ci-avant. memes conditions, sauf qu’on laisse 8ux semences leur tegument arillaire. Le premier de ces moyens a reussi a Chatsworth : nous pensons que les deux autres. donneront egalement de bons resultats. Enfin, reste a decrire le semis, seul raent chaque graine dans un pot de jVSde diametre, rempli du melange de terre indique pour la plante adulte. Ea semence est enfoncee d’environ i centimetre, et le vase plonge dans la partie la moins profonde soit du bassin ° u vegete la plante-mere, soit de tout antre bassin chauffe au meme degr6. ^ graines Ievent apres trois ou quatre Baines, et les plantules, convenable- ment rempotees suivant le besoin, en ^ases de plus en plus larges, deviennent ^ le ntot assez fortes pour etre transpor- ees dans leur destination permanente. 1 etle est la culture de la Victoria regia , etatactuel, c’est-a-dire avec Mes frais que comporte leluxe, et sia s eXP l ete * : les mesures ont ete prises regulierement a 10 heures du matin,* nous pouvons en garantir Pexactitude a un ou deux millimetres pres. A. Tableau synoptique de I'accroissement des par- hes du disque foliaire , chez la Victoria regia. so so (II 72 72 89 | 781101 82 108 . 85 110 i 87 114 5° j 4® | 5° j 6° | 7° | Tilal Sol So| So! So! 40340 69 j 66 76 i 73 56 473 86; 74 87 i 87 65 561 951 82 99 j 98 72 625 99 88|103'101 78 659 OS 90 107! 107 82 692 08; 91 109 109 86 704 (SIS 1 83 1 B. Cette feuille, Des chiffres arides de ce tableau issayons d’extraire les resultats les P u * iaillants : e 1° Le developpement, tres-rap^ '.’abord, se ralentit de plus en puh mesure qu'il approche de son ^ 2° Dans les premiers jours, l « 9 le croissance entre certaines divisions meme rayon, est extremem** oante : cette inegalite se maintien , lugmenter, vers les derniers 3 ourS ‘ 3° Sur les trois rayons, l a P . les divisions est toujours bien p pie les deux , trois , ou quatre su* ^ ^ ton accroissement , comine ce ui ^ ^ iivision terminate , s’arrete ava les divisions intermediaires . ^ 1° Sur le rayon transversal, ^ :roissement , plus faible dans VICTORIA REGIA. sions i re , 4 me et 7 me , est plus fort dans I les divisions intermediates l 1 ). 5° Sur le rayon anterieur, les divi¬ sions les moins developpees sont la l re et la h me . 6° Sur le rayon posterieur, ou les megalites de longueur sont moins gran- des, le minimum s’observe dans les di¬ visions extremes 1 et 6. On ne saurait, sans doute. donner k ces resultats d’une observation isolee une signification trop absolue : nous les publions surtout a titre de ren- seignements, pour diriger Y attention des observateurs vers un sujet qui pro- met de piquantes decouvertes : car, d apres le peu qu’on a \u, Ton doit sattendre a rencontrer chez les feuilles de forme et de nervation differentes, des modes d’accroissement divers. On s ait que les feuilles parallelinerves des Jacinthes, des Crocus, des Amaryllis , poussent presque uniquement par la base : les experiences du prof. Link ont montre, chez les feuilles du Pyrus bac- wta, le maximum d’accroissement por- ‘ant sur les divisions intermediates enlre la division basilaire et la termi- na le: enfin, sur la feuille oblongue du Passiflora quadrangularis d’une part, el de 1 autre sur la feuille cordiforme et Palminerve de VAstrapeea Wallichii , nous av °ns constate des modes d’ac- J r oissement tout-£»-fait inverses, comme ! e . P r °uvent clairement des tables ci- jointes. 230 250! 250 300 300 I 1 Octob. 14 Nov. 2 Dec. 120 I 140 130 170 | 130 ISO 200 I 250 280 j 280 j 160 | 220 240 290 I 280 ! VICTORIA 21 Sept. 20 24 » 25 27 . . 30 14 Nov. 50 2 Dec. j 50 20 | 30 45 70 80 80 | 20 1 7(i l S 1 io 10 25 25 1 70 90 110 135 ~ST\ T T“| Ejj 21 Sept. 24 \ 1 Octob. 14 Nov. 2 Dec. ; 20 22 35 60 70 20 28 35 60 70 70 H 20 .70 50 50 50 60 70 90 110 160 180 180 On le voit, dans la feuille ojilongue et penninerve du Passiflora quadrangu- laris, Taccroissement en longueur di- rainue progressivement de la base vers le sommet l 1 ); tandis que, chez YAs- trapm Wallichii, ce developpement se montre en somme d’autant plus grand, qu’on s’ecarte plus de insertion du pe¬ tiole , en allant vers le pourtour de la feuille: esperons que de nouveaux faits viendront nous devoiler les lois d’har- monie cachees sous ces apparentes con¬ tradictions. § 6. Stipules. La presence de ces organes n’est ge¬ nerate ni chez les Nympheacees, en tant que famille , ni sur toutes les feuil- les de telle ou telle Nympheacee, en tant qu’espece. Les Nuphar n’en offrent au- cune trace; les Nymphcea, les Victoria n’en possedent qu’a partir de leur se- conde feuille primordiale. D’ailleurs, leur grandeur relative, leur structure meme, sont variables chez les diverses especes de Nymphm. j Tres-developpees chez le Nymphm alba, J chaque paire y forme, par suite d une : soudure, une large ecaille scarieuse, bifide , etroitement bi-ailee sur le dos, axillaire par rapport a la feuille, non soudee avec le petiole: telle est aussi la structure des grandes stipules de la | Victoria regia. Dans les deux cas,les ecailles stipulaires des feuilles supe- rieures, jouent en meme temps le role , d’ecailles gemmacees; car, elles sont | imbriquees en une espece de porame de chou, d’ou surgissent successivement i les feuilles nouvelles. Au contraire, chez les Nymphcea dentata, ccerulea et cyanea, ces organes sont reduits & deux petites languettes scaneuses, a n » isolement aux cotes de la base du pe tiole, duquel on les distingue a peine enfin, dans les Nelumbium, ou, P ar cas tout exceptional, le cotyledon 1»- meme possede une stipule (double)? faite, les deux feuilles pr.mord.ale^, aussibien que les ecailles gemma'»' rhizome, ont leur aisselle et leu tout-a-fait nus: mais, un exame. tif des petioles des feuilles P“ , L j fait decouvrir sur le pourtour j sette en demi-lune dont ds son ses a leur base interne, u *\ „ frange scarieuse, , ld 8 6re ® e " ¥idem Bei# sommet et representant deux stipules. , rnlP . h Cette inconstance dans la . * position et la presence des « F ^ retrouve, avec des traits qucs, dans la famille des »*** m^ dans leseul genre »>«««■ Imtnifm Hi FIGURES ASALYTIQU ® 8 “® j QUERIA FORMOSA ' ci-aessus,tab.S87,p.l7i! Par un oubli regrettable^ nous avons onais d insert a leur propre place * ion , tails analytiquesenquestiw Eh comblant cette qu’ont du regrette.rj* ; tanistes, nous p ri nL que ces figures mter^ de vouloir bien Implication au bas page citee. ST YM Dl U M MUCRONt FOLIUM So STYLIDIUI HOOKIU janac’r- STYLIDIUM HOOK ROSEUM striatum A 607. PEMRGOMin RUSH II STRIATUM, m La panachure est chose tres-rare dans introducteur sur le continent. La plante les fleurs de Pelargonium : le Rubane a ete gagnee de semis, en Angleterre, de Bruxelles, seule variete qui se distin- par H. C. Wise, esq., qui en a cede pat, a notre connaissance, par ce ca- | 1’edition complete a M. E. Perkins, ractere, va trouver un rival dans la On pouvait lui desirer un nom plus charmantenouveaute quenous publions, j juste, puisque 1’ceil y saisit des pana- dapres des fleurs obligeamment com- chures et non des stries. muniquees par M. Miellez, son premier L. VH. Consulter a cet egard un article publie ci-dessus (Tome IV, p. 319) sur des varietes du meme groupe, P. Centurion et Honora. Les plus grands effets obtenus par chitecture des jardins, sont ceux qi l’ltalie, cette terre classique qu’elle lique ornementale. Longtem " Le Notre eut construit les ba sallies, la renoramee proclam 232 MISCELLANEES. PHARBITIS MI1BATA. Eitm. couleur (en allemand farbe!), a cause du brillant coloris des A Convolvulaceae § Convolvuleae, Chois. — Pentandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — « Calyx S-sepalus. Co- nUa campanulata aut campanulato-infundibuli- forrais. Stylus 1: stigma capitato-granulatum 0™>wm>3-rarmsA-l o cula re , loculis 2-spermis. Pharbitis /^aoisT^Conv^or.,^p?* 86 et in DC I l I , M t CHAR ACT. srtcir. — » * ..-““-7^ . trorsum piloso, foliis cordatis mtegns angumiis trilobisquCnPiJosisquea^^Pg'rjg^ctinlis dupli brevimdbus”, sepalis basi l'ispulis^apice pdosis Pharbitis limbata , Lmai. m 1 JJacaz- tic. Soc. V, p. 55- A Hesfbet, in Garden, of Bot. II, p. 217 cum icon. Rien de plus vulgaire dans les jardins 1 ue le ci-devant Convolvulus purpureus, aujourd'hui devenu le principal type du nouveau genre Pharbitis. Cette plante, dorigine tropicale, mais que sa duree annuelle adapte a la culture en plein air •Ians nos regions temperees, forme l’or- nement le plus ordinaire des tonnelles. ' ourquoi ne pas attendre le meme usage u Pharbitis linibata, espece annuelle comme la premiere, et qui prendrait le Pas sur elle, tant pour la grandeur que P°ur le coloris de ses fleurs? Voila bientot deux ans (octob. 1849) ion le nouveau Pharbitis fut commu- n,< l'ie a la societe d’horticulture de Chis- Wlc * i ’ par ses introdueteurs MM. Rol- lison, de Tooting, a qui leur collecteur, M. J- Henshall, en avait envoye les graines de Java. II obtint, a fort bon droit une mention honorable, et lot decrit eomme espece nouvelle par le savant D r Lindley, qut le distingue du Pharbitis Nil, a eause de la plus grande marquee de ces organes et de la bne vete comparative des pedoncules. Faute d’objets de comparison, nous acce^ tons cette distinction comme londee, e mentionnant pour l’acquit de notre^ science les doutes expnmes a J redacteurs du Gardeners ? Sui va nt toutes les apparences, cette I les amateurs qui P® les graines de *• nrmante espece pourra se cultiver en j serre devront en j es j eU nes P e >n air, comme sa congenere, le Phar- bonne heure, P" j gs f ro jds nesont /** hispida, (Convolvulus purpureus et | plants des lepoq L. VH. nombreuses varietes). A cet effet, j plus a craindre. 1«t:r MISCELLANEES. &LOXINIA Mari* GLOXINIA tltRIF. VAN HOIITTE. VI ; page 133) 1’article DEUTZIA GRACILIS. 244 DEUTZIA GRACILIS. dans noire figure, par Feffet du rac- courci, reste au-dcssous de la verite, beaueoup moms pourtant que ne font deux autres figures deja publiees, celle du Jardin fleuriste , copiee du Flora japo- nica 0), celle de YHorticulteur francais, representant l’exemplaire authentique de Fespece que possede l’herbier du museum de Paris. Ces figures, faites d’apres la plante a Fetal sauvage, lui donnent des fleurs moitie moindres que celles de la plante cultivee. Autre difference entre Farbuste sau¬ vage et le meme arbuste dans les jar- dins. Au Japon, si les notes du D r Sic- bold sont exactes, la plante atteindrait jusqu’a deux metres de hauteur; en Europe, elle est jusqu’& present restee naine, formant un buisson de 0 m ,7o tout au plus j el deja ses rameaux les printemps, destines a porter fleur lc printemps prochain, paraissent devoir se coucher et pendre gracieusement sur les bords du vase. Cette tendance natu- relle de Fespece, favorisee par la cul¬ ture , la fera naturellement recbercher comme ornement des jardinieres et des balcons. Nous avons deja nomme la patrie du Deutzia gracilis : c’est la meme terre fe- conde a laquelle nos parterres doivent lenrs pl„ s be „ es plantes . %v folia, Catalpa, Paiolonia, Hoteia, Li- hum speaosum, Funckia et utm dautres qutvtendron.au souvenir des amateurs, , la P “P arl »" "om du D' Siebold. La nouvelle Deutzia est entre les tnille conquetes du eelebre vopgcur-na.ura- ltsle, celle dont dale plus droit d’etre fter. Rcdaclrur de™ Joura,^3o™/’' rta "j l ' ue 1' S£i WfAm*®" dC! ? vein dans ftjg -IMcilement ave Que notre second hommage soil pour Fheureux possesseur, pour Fhabile pro- pagateur du Deutzia gracilis. M. J. Bau¬ mann , jeune horticulteur de Gand, de- vinant en vrai connaisseur l’avenir du nouvel arbuste , n ! a pas craint d’en faire la tres dispendieuse acquisition. Felici- tons-le de cette sage hardiesse, deja renumeree en perspective par les suffra¬ ges des juges les plus eclaires 0. Les figures analytiques du Deutzia gracilis, publiees par MM. Siebold et Zuccarini, en representent le calice aver des lobes rcmarquablement acumines: ce caractere est meme inlroduit dans la diagnose, comme Fun des traits essen- liels de Fespece : et pourtant, sur les exemplaires cultives, les divisions cal}- cinalcs, simplement aigues au somraet, ne sont nullement accuminees. Quepen- ser de ces differences? Jointes a lad*- versitede taille, a celle du volume des fleurs, indiqueraient-elles une dls J;f* lion specifique entre la plante du H japonica et celle que possede M- mann? Question difficile, dont la tion exige une comparison attentive - exemplaires spontanes avecceux qu P“ modifier la culture : car, d fal ' ( L i r< sur des exemplaires dont les s’etaient developpees pendantun' -S nous avons vu ces organes men «ions rester bien au-dessous des di que leur donne une culture so g (1) Lap ■Pp SS5KT’ 15: , £***£.-*' 9° Lomlres (Bolan. Society, W 612. LILIIIM WALLICHIANM. m\* ! 1’abri d’un loins qu’on d’effet qu’a l'air iibre. Pour ] iWlttV DR4C1SA DRACO, DRACjENA Humboldt presume avoir fait partie des I le XV* siecle, aux premiers temps de U jardins de Montezuma; en Europe, des j conquete des Canaries par les Normawk Chataigniers, des Chencs, des Ifs, des | et les Espagnols, on eelebrait la mm Tilleuls, des Ormes, qui se dressent I sur un petit autel dresse dans la caveme eomme des jalons vivanls dans le champ { du tronc. » de 1’histoire ou de la chronique locale; Laissons maintenant un autre nato aux Canaries, c’est le fameux Dragon- raliste (1 ) achever, dans un recitplein nier de POrotava, sur qui se eoncentrent i de vie, l’liistoire pittoresque du Dragon tous les genres d’interet, curiosite du nier de l’Orotava: l’auteur parle don savant, admiration de l’artiste, reveries sejour fait en 1829, dans les appane- du poete, veneration superstitieuse du ments alors delabres de la Casa Francki. peuple. j « Les jardins du Manoir, jadis entre- « Le colossal Dragonnier » , ecrit tenus avec luxe, et dont je n’ai riendii Humboldt l 1 ), « s’eleve dans l’enceinte encore, etaient livres a eux-meme$:de- du jardin de M. Franqui, dans la petite | puis longtemps la nature en faisait ton? ville d'Orotava (anciennement Taoro), j les frais. Les haies de myrte, quonne ou des sites les plus delicieux de la terrc. taillait plus, formaient des allees co«- Lors de notre ascension sur le Pic de j vertes ou venaient se refugier tons les Teneriffe, en juin 1799, nous consta- ; merles des environs; les orangers etles tames pour le tronc a quelques pieds citronniers poussaient en plein vent;!* au-dessus du sol une circonference dc 4>5 j rosiers croissaient en buissons au pieds francais : plus bas, suivant les | des orties et des ronces. Au bord done mesures de Le Dru, il en aurait jus- i piece d’eau, trois antiques cypres et ■ qua 74 : a dix pieds du sol, Georges j palmier, qu’on apercevait de tous Sfaiinlnn r»\» .i • . i ...n_laSI)» puuuioi , qu un . ” points du vallon, completaient rasp ...... , ,Wii saliva#- Staunton pas trouve moins de 12 pieds (anglais) de diametre : la hauteur I romantique de ce site a demi sauvage. ne depasse guere 65 pieds francais. S il | Cependant, malgre les ravages duteffi^ faut en croire la tradition, l’arbre aurait ces jardins avaient conserve leur r etc de la part des Guanches l’objet d une i etonnante merveille : un dragonniers veneration particuliere, (eomme le Frene levait en face de mon logement, a dEphese pour les Hellenes, le Platane ! elrange de forme, gigantesquedeP ; de Lydie pour Xerees, le Banvan saere ! one la temDete avail frapp* ^oitie en tamee, supportait encore un ! La date de cet evenement est inserile ^norme branchage. De longues feuilles, sur une plate-forme en maeonneric j'gues coniine des epees, couronnaient j qiTon a batie au sommet du tronc pour estremiie des rameaux; et de blan- j recouvrir la crevasse et prevenir I’infil- ® S P anicu les, qui s’epanouissaient en i tration des eaux. Le colose mutile n a omne, venaient jeter un manteau de ! rien perdu de son imposant aspect : ors sur ce dome de verdure. Un jour, j inebranlable sur sa base et le front dans ^uragan f ur j eux ^^ ran ] a j a f or £ t i | eg nues} poursuit le cours de sa lon- •enne : on entendit un epouvantable gevite. Souvent j’allais m’asseoir au pied dement; puis tout-a-coup le tiers ! de l’arbre seculaire dontTorigine se perd p, J* masse rameuse s abattit avec fracas . dans la nuit des temps. Que de genera- r u retemir l a vallee. Un superbe lau- lions ont passe sous son ombre ! Les tons I emport ® dans cette debacle , et I Guanches d'Orotapala (maintenantOro- en J? arbustes des alentours resterent ! tava)levenerercntcommeungemeprotec- 18 sous de s monceaux de ruines. teur; maisce peuple de braves a subi son tome v,. 84 DRAC^NA DRACO. destin... depuis quatre cents ans il est aneanti, et le vieux dragonier, toujours debout, brave encore les drages. Apres la reddition de Teneriffe (1496) il servit de jalonaux soldatsde l’Adelantado pour le trace des lignes de partage, dans la distribution des terres conquises. Des- sine sous tous les aspects, decrit dans toutes les langues, le veteran de la vallee a fait Fadmiration des voyageurs mes devanciers. Un historien, metamorpho- sant cet arbre extraordinaire, en fit le dragon des Hesperides, gardien des pom- mes d’or; Nicolas Monard, examinant son fruit a la loupe, crut voir sous Fen- veloppe Firnage du monstre fabuleux ; et les botanistes modernes, jugeant le colosse par l’embryon, Font classe dans la famille des Asperges. 0) » Beaucoup d’auteurs systematiques ci- tent les Indes orientales comme la patrie reelle du Dragonnier. Rien de moins fonde que cette assertion. D’une part, en effet, les botanistes de Flnde (Rox- burgh, Wallich) excluent Fespece de leurs flores: d’aulre part, malgre que, dans les Canaries, a Madere et a Porto-Sanlo, Farbre n’existe guere que dans les cul¬ tures, Leopold de Buch Fa decouvert a l’etat sauvage pres dTgueste, dans 1 ile de Teneriffe. Ce dernier fait, ob¬ serve Humboldt, est loin de contrarier I idee que les Guanches sont une race atlantique, totalement isolee des autres, et n’ayant eu de relations ni avec celles de FAfrique, ni avec celles de FAsie ( 2 ). Il y a bien loin, pourFaspect, du dra¬ gonnier d’Oratava avec ses mille bran¬ ches et son enorme tronc crevasse, aux Dracaena Draco de nos serres, que lcur Hge en fill de colonne, marquee de ci¬ catrices annulaires et couronnee d’un bouquet de feuilies en fer d’epee, rap- proche des Aloes et des Yucca. Cet etn qui, suivant M. Berthelot, constitue It premier age ou Fenfance de la plante. dure pour les pieds indigenes, josqol vingt-cinq a trente ans. Deux autre? ages, d’une duree incalculable, sont: lage de maturite, (periode de reproduc¬ tion) ; puis, l’age de la decadence. Pen¬ dant la maturite, les cicatrices annulab s’effacent, les branches se developpent et avec elles des couches Iigneuses qui. se superposant l’une a l’autre, augmen- tent progressivement la grosseur do tronc : alors aussi paraissent les fleurs: « Parvenus a cette epoque de leur per¬ fection, » ajoute M. Berthelot, Dragonniers continuent a croitre et sera- blent acquerir chaque annee une fl- Kueur nouvelle. Par FefFet de leur ro- buste organisation, ils resistentauxv les plus impetueux, bravent sur un # volcanise les rayons d’un soleil bruian et toutes les intemperiesdel’atmosp e C’est ainsi que forts des avantages f la nature leur a prodigues, ds vent lentement la longue carnere existence. » Enfin Fepoque de la dehce s’annonce, a Fexterieur u _ par des racines aeriennes Lam. BertW.® Hook.),. 1-2 du meme organe, par des e * cr ° glanduleuses (glandular excrete*M Hook.) grosses comme desnoa e (Berthel. h C. p. 785 | ) forme P assignde^a P ^ leriode de croissant Draco n’est pas rare dans ies 3n ne Fy observe au amais a Fetal adulte, ces n ou> le branches et de fleurs, ^ vjroll , lit Favoir vu, il y a Ians les serres de M- > 1 c[ 0 Bruxe lles , noire collabora u ^ >rof. Scheidwei cr. draft* euraisondeviejidn-^i^ le prof. CAMPANULA COLORATA. &XSES &ESF* J. E. p. VISNAGA. ECHINOCACTUS VISNAGA. 266 UEchinocactus Visnaga , corame on peut le voir dans la figure n° 1 , a la forme d’un spheroide alonge, releve de haut en bas de nombreuses cotes saillantes, dont les aiguillons naissent quatre a quatre. Au sommet, un lit de plusieurs centimetres de bourre d’un fauve pale (*) , supporte des fleurs jaune d’or qui pourraient briller sur des rameaux greles, mais paraissent naines et sans eclat sur le bloc lourd et massif qui les supporte ou pour mieux dire les ecrase, comme ferait un grand piedestal pour une figurine lilliputienne. Entre les Echinocactus enumeres, par le D r Pfeiffer, figure un Echino¬ cactus ingens Zucc. que son nom (impli- quant l’idee d’une grande taille) et son origine mexicaine, pouvaient faire soup- conner identique avec le Visnaga de Kew. Mais la comparaison attentive des descriptions des deux plantes iksutk laisser un doute sur leur diversity $pr- cifique. A cet egard la conscience de * W. Hooker peut, ce non fort tranquille ( 2 ). L’acquisition du Cactus Visnaga jot le jardin royal de Kew, fut uneespw de tour de force, accompli par la p ■ verance d’un celebre inlrodueteur * Cactees, M. Fred. Staines. Prises sur b montagnes de San-Luis de Potosi, « enormes masses durent, pour atieindn la cote, etre transports sur un de plusieurs centaines de kilometrr- d’un pays rude et montueux. San? ad¬ mirer le resultat de tels efforts, on rrai hommage a la puissance qui lesexw* et l’on fait presque un merite a cesp»- des inulilites de toutes les difticultes * leur conquete. CULTURE. Voir ci-dessus, vol. 11. Juillet 1846. p. VII. i 407. Un piege a rat Dans la lisle des nouveaux brevets ac- de le saisi cordes aux Etats-Unis pour des inventions ingenieuses , nous en voyons figurer un a M. Stephen de Maryland pour un moyen de faire servir la science de l’optique a la construction d’i trapper les rats. t nouveau piege pour at )ans h piege en questioi un miroir arrange de telle facoi que le rat qui vient regarder l’appat voi son image refleehie dans ce miroir, d enlever le morceau avant qu’il ait le voit pea. est done pwo* * confrere* Site qui Unite qui se ,ro “ pm *** 0 7y c 617 . PRIMULA CAPITATA. d’etre decouvert par le D r J. D. Hooker, I a 5047 metres d’altitude supra-marine, dans Ies voisinages de Lachen, un des cols de communication entre le Thibet | et le district de Sikkim-Himalaya.Recol- j tee de graine en juin 1849, et semee j (probablement le printemps suivant) au jardin de Kew, la plante vient d’y fleurir I’automne dernier, fait qui ne prouve pas du reste que sa fleuraison soit veritable- | ment automnale. Inutile de s’appesantir | sur sa beaute: disons seulement, (fapres le D r Hooker, qu’elle exhale un faible arome dont la source serait, au dire ?* ces dernibres plantes : car, nrise a la lettre ferait douter si H y mmpanulata des auteurs anglais est ide tus, Hassk. eest-a-direlexj panulata du P rofe f ur af'^tricts occi- D ,„ s lee^be.dead.,nC M . i denlaux de Java, ou -^__ | (t) Sur la plante v * n J‘ e e n ^d^ya ^P° nu - i paraissent dans la ^denies Ci*, mais les ve^ 7 ' epitl.etc qne meriter a ecs feuilles une J* ,„ediane de I P°“ r A la base de la.nervure me x '' bi r lAar la face snperieure) wistenl ae i JrfJprtites glandes rougealres. CTSTIDId CAMPANULATUS. — MISCELLANIES. J. E. P. ^HORTICULTURE. Ipi Til. raSi £c smsest* *SIS. - MISCELLANIES. J. E. P. NYMPHWA dentata. cl legerement peltees, le plus souvent a bord sinue-dente, mais avec les dents loujours obtuses, nervation d’ordinaire peu saillante, fleurs ires emergees, se- pales et petales etroits, antheres surmon- lees d’un appendice subule. Les especes de ce groupe sont repandues dans les contrees chaudes des deux continents. Viennent enfin les Lotos, dont une espece (N. Lotus ) etait veneree dans l’an- cicnne Egypte, comme une autre (JV. rubra ) Test dc nos jours sur les bords du Gange. Une troisieme (N. thermalis) habite les eaux thermales de Feeze pres de Grosswardein, dans la Hongrie. Des feuilles peltees, bordees de grandes dents aigues, un reseau de nervures tres sail- lanl, des fleurs emergees, blanches, roses ou earminees, (jamais bleues), des pieces calycinales a nervures tres pro- noncees, des antheres sans appendice, caracterisent cette section, la plus belle de lout le genre, et celle qui par la structure et les proportions s’approche le plus des Victoria. C’est a ce noble groupe des Lotos qu’appartient le Nymphwa dentata, or- gueil des serres Van Houtte. Loin d’exa- gerer la beaute de cette plante, la pein- ture ne lui rend qu’a demi justice, tant pour les dimensions que pour le coloris floral: ses grandes feuilles, d’un vert som¬ bre atteignent jusqu’a 2 piedset ses fleurs d’un blane de lis jusqu’a 11 pouces de diametre. Ces corolles s’etalent en £toile plane, d’ou surgit un faisceau dore d etamines : la meme fleur s’ouvre et se me trois fois durant son existence de trois jours, en d’autres termes, die a trois periodes de veille alternant avec trois de sommeil : mais, au con- traire, du Nymphwa alba, dont la flour s’eveille et se couche avec lc soleil. le Nymphwa dentata comme le Lotus de l’Egypte, s’ouvre le soir pour ne refer- la fleur, jusqu’alors tres emergec, se trouve a moitie couchee sur I’onde ei bientot s’y plonge pour passer a I etal do fruit : sept heures du soir et dix heures du matin sont en moyenne les moments de Fepanouissement et de l’occlusion. La gloire de l’introduclion du Ify*- phwa dentata, revient a M. Whitfield, l’intrepide collecteur a qui nous devons enlr'autres belles plantes deSierra Leone. 1 e Napoleona, les Gardenia Stanleya**- Whitfieldii et malleifera. L’espece se re¬ tro uve apparemment sur toutc la occidentale de l’Afrique, entre lc> ^ piques, depuis le royaume dOwareo« Palissot de Beauvois l’indique sous nom de N. Lotus, jusqu’en Senegan- bie ou Font observee plus reecm 1 ^ MM. Leprieur et Perrottet. Ses mieres fleurs, obtenues en MM. Lucombe et Pince, el p« dans le Botanical Magazine, son inferieures pour les dimensions a que le public peut admirer tou*i«r^ dans l’etablissement Van Hout e, ^ forts exemplaires fleurissent sam ruption depuis le printemps CULTURE. En tenant compte de la difference de j culture que j ai expose en detail po taille, on peut appliquer aux Nymphwa I Victoria regia. (Voir c, ' ava ^ yg de la section Lotos le meme mode de | 629. NYMPHIA RilBRA. Nymphaeacece §§ Nymphaeeae, Nob. — Polyandria-Monogynia. CHARACT. GENER. — Vide supra, p. 293. I 1280 (filamenta intus lutea, antherce mrulescen- CHARACT. SPECIF. - R. (Lotos) foliis longe I tee : an rede?) (I) Paxtos, mag. of Garden, and Bo f-’tiolatis amplis (diametro interdum 1 1/2 pedaFi) tan. vol. XI. p. 263 (cum icons pessimd, infausts I ibi! scf .6M riJspStaJ?) liametro circiter 6-pollicari . pelaloideis rubescentibus r «^ jjssssrsstfss ES^o"?- 16 ; 20 a PP^dici’bus lineari-cylin «Mobo ( ELsLeTs gl in ; lo * eminibu ? ^ nnumeri '"lorum pluricostatis. ’ M ° n8Um Sme US * U ® r I jS® 8 rt ‘bra, Roxb. FI. ind. II. 576. DC. Prod 'P Ha Aran. Bot.ReDos. S03. S,« s Rm t 1 n y a qu’heur et malheur dans ce 0nde ’ et cel adage est vrai meme 1 ! r es ® eurs - Ce sont parfois les plus I. e> ^ ue le crayon et le pinceau sem- Prendre a tache de defigurer: 0] n les portraits du magnifique Nym - « n<6m. Dans le Botanical Reposi- 2 Andrews, dessin grossier, enlu- I ,ncorre cte; dans le Botanical flzwie, proportions mesquines, cou- p f'dcnament inexactes; dans le m s Flower Garden, dessin, pro- Dais E colons conformes a la nature, e t c > Senee de g°ut artistique; enfin, j | a v - U f n a ' eu penible que nous devons re Usem 1 e ’ a % ure ci-contre, malheu- rj e ?‘ emprunt6e au Paxton’s Ma- besotn % hardenin 9 and Botany, aurait tarn Jfe^ee par le coloris au- Wipj® . est P our la Forme par la Cette vig pnrn ^ e sur le verso dela page. % la n | tle e . st exactement dessinee dans IW* C|Ui ® eurit en ce moment Cl s r entVan Houtte - 3,3 oc taire connaitre a ses abon- nes les nouveautes ou les raretes horti coles, 1’editeur de la Flore, est souvent reduit a publier sur la foi d’autrui les portraits de plantes dont il n’a pas en¬ core vu les fleurs, et si, comme dans le cas present, le modele est pris dans un ouvrage assez depourvu de valeur scien- tifique l 1 ), la verite souffre parfois de ces emprunts acceptes faute de mieux. Ileureusement en disant ce quert le Nymphcea rubra, nous dirons au moms implicitement ce qu’il n ’est pas. Les feuilles de cette belle espece ont la plupart une teinte d’un rouge sombre tournant au violet, rarement dies sont vertes a la face superieure, toujours vlolettes a l’inferieure. Les fleurs qm s’elevent a quelques decimetres au^essu de l’eau, sclent moins que cel ts do Nymphwa dentata. Leur cculeur esl c.i - min-amaranlhe, plus tonde lors 1 uon (I) » g Magazine of Gardening and IPLindley sous l'e'nomdePaxton^ Flower Garden. NYMPILEA RUBRA ia fleur de profil que lorsque »il en embrasse tout l’interieur. Les pales sont au dehors d’un rouge som- au dedans de la couleur des peta- s: les etamines toutes rouges, sans tvi.no jauiic que xeur «nne le Botanical Magazine. Ces or- pnes, comparativement courts, bien representes dans la vignette, lesont d’une ■aniere tres incorrecte dans la planche Cemagnifique Lotus habile les mares l . es cours d’eau peu rapides des Indes ** Dta,es > ou Roxburg en fit la decou- vers la fin du siecle dernier. Les *T Des en regardent la fleur avec une su perstitieuse. Ils en mangent Pines bouillies ou roties, et meme. en temps de disette, Ie tubercule fari- neux qui constitue le rhizdme. On sait que, de temps immemorial, les Egyp- tiens font le meme usage des graines et du tubercule des classiques Nymphata Lotus et ccerulea. En 1803, le celebre sir J. Banks re¬ cut de l’lnde le Nymphcea rubra , ct l in- troduisit dans le jardin royal de Kew. Depuis lors I’espece a fleuri de temps a autre en Angleterre, mais nulle part, que nous sachions, sur Ie continent, excepte dans les serres Van Houtte. Pour Ie coloris c’est sans entredit la plus brillante des Nympheacees : ses fleurs ouvertes de bon matin ne se referment ^ers dix ou onze heures avant midi. ClIIiT®#®. Jf‘ e naagnifique espece ne semble yJ 0,r fleurir dans un vase de petite owe Tin 1111 exem P laire plante fort tnhJ. 9 aVril de cette ann ^ e ? dans tertre de terre que la Victoria ^4 ® ontr6 sa premiere fleur Ie 30 : de P uis lors sa fleuraison e sans interruption. La plante parait exiger Ie meme traitement que ia Victoria regia (Voir ci-dessus, p. 202- 209) .* elle se multiplie par graines on par de petits tubercules qui naissent lateralement sur le tubercule principal. (Consulter aussi ci-dessus, vol. V. p. 4-24-, un article sur la culture de cette espece.) L. VH. | 416. J. E. P. 304 DIDYMOCARPUS CR1NITUS, HOOK. - MISCELLANIES, cale la famille exclusivement amerieaine ties Gesneriees. On sait eombien ce dernier groupe contribue largement a rornementation des serres : les Cyrtan- dracees, moins populaires, moins nom- breuses, mais non moins belles, n’en ont que plus de titres a la distinction : nommons seulement les JEschynanthus, YAgalmyla staminea, les Chirita Moonii, Walkmas, sinensis, et, eomme une es- peee plus modeste mais aussi plus re- pandue, le Streptocarpus Rexii du Cap de Bonne Esperance, la seule plante qui represente le groupe dans l’Afrique con- tinentale. A defaut de fleurs brillantes, le Didymocarpus crinitus, Hook, se re- commande par la rare beaute de son feuillage aux reflets chatoyants et velou¬ rs. C’est le digne pendant de YHiggin- sia ( Campylobotrys ) discolor, et du Kol- likeria ( Achimenes ) argyrostigma. Le veritable Didymocarpus crinitus lut deeouvert, il y a plus de vingt ans. par W. Jack, le precurseur de W. Grif¬ fith dans l’exploration de la Flore nia- layenne , comme Griffith chirurgien au service de la Compagnie des Indes, et comme lifi martyr de la science a laquelle il vouait tous ses loisirs. C’est W. Jack qui decouvrit & Sumatra la plus grande fleur connue, le celdbre Rafflesia Arnoldi. Il explora surtout avee soin File du Prince de Galles ou Poulo- Penang, sur la cote occidentale de la peninsule de Malacca et c’est la qu il observa, parmi d’autres belles Cyrtan- dracees , le Didymocarpus (0 que sir W. Hooker suppose peut-etre a tort etre identique avee l’espece du figuree. Cette derniere venue sans nom des serres du baron Hugel dans celles de Kew, fut egalement exposeeen fleur, en 184/. par MM. Veitch , dont le collected M. Th. Lobb l’avait recueillie a Singa¬ pore. E ' P ' Originaires de contrees chaudes et bumides les Didymocarpus, comme la plupart des Cyrtandraeees, se plaisent dans Ics memes conditions que les Or- chidees epiphytes. L’espece en question, ne prcnant pas un grand developpement, sera lenue dans un pot de petites di¬ mensions , et plante dans un terre me- diocrement forte, bien permeable a liquide d’arrosement. Ne pas lro P prodiguer 1’eau pendant I’hivcr, e P* de son repos. Elle produit aux ais* de ses feuilles de courtes P ol, f* eS rtS rales qui, traitees comme des u servent aisement a sa multiply* 0 L. 'H Repandre p poudre sur le troduire par [ 420. Hoycn de s*c dcbarrassCr des fonrniis- >nr trainees du eamphre en I dans les nouvelles issues qu passage des insectes et en in- pratiquent snccessivetncm ou ils sortent. En repetant sucees complet. >n pendant quelques jours I - MISCELLANIES. Si if mm St jgWCSWB f ^4. SPATHODEA LALVIS SPATHODEA SPECIOSA. 5Sffp^ lllim;' m 3 |ft SPATHODEA SPECIOSA. - MISCELL ANEES. passer aussi legerement que sir W. ] tanique, attirait tous les regards et ga- Hooker sur les differences qu’une com- j gnait tous les suffrages, paraison des diagnoses fait ressortir La plante anglaise provient de Sierra entre les deux plantes. S’il est vrai sur- | Leone: telle est aussi l’origine probable tout, comme l’affirme De Candolle, que I (quoique non constatee) des exemplaires les corolles du Spathodea lasvis aient seu- j du continent. Entre ces derniers et celui lement cinq lignes de long, comment | d’Angleterre que reproduit notre figure, admettre l’identite de cette espece avec s’observent, il est vrai, quelques differen- le Spathodea speciosa dont les fleurs sont j ces: la premiere plante a des folioles plus longues de plus d’un pouce ? larges a la base et par consequent plutot Avant de fleurir en Angleterre, en j ovales que lanceol^es, des fleurs plus juin \ 850, chez MM. Lueombe et Pince j pales, a lobes de la corolle non emargi- et bientot'apres dans la grande serre a j nees, au lieu qu’ils le sont tres-distinc- palmiers de Kew, le Spathodea speciosa j tement dans la seconde : mais, autani avail montre ses premieres fleurs dans j qu’il est permis d’en juger sur des figu- les serres du Museum a Paris, ainsi res, ces caracteres distingueraient tout qu au jardin botanique de Gand. Tout j au plus des varietes ou des formes dune recemment encore, & Pexposition d’ete meme espece; chez les deux la surface de la societe d’horticullure gantoise, le I externe du calice et de la corolle porte bel exemplaire en fleurs expose par j quelques glandes punctiformes. M. Donckelaar au nom du jardin bo- | Fig. 1. Calice < Explication de* Figures. — 2. Etamines. — Pistil et disque hypogyne: details plus ou Arbuste elegant, a tige simple, droite, I metres; mais il est possible, en garnie de feuilles la plupart rapprochees rant la tete d’un exemplaire moins _ en verticille (les inferieures alternes) et d’obtenir des fleurs sur un pie w presentant en tout l’aspect des Colea , ] rativement nain: on aura de P ^ genre de Bignoniacees de Madagascar j cette amputation provoque sur ^ dont plusieurs esp^ces sont bien con- | plaire primitif le develloppem ^ nues dans les serres. Plante en vase ou I pousses laterales, qui, trauecs j- ca _ en pleine terre, il s’accroit rapidement j des boutures, serviront a la mu en hauteur: l’exemplaire de Kew n’a tion de cette rare et belle esp ^ fleuri qu’apres avoir atteint pres de cinq j L ' i *25. Vases j teraen^ miqU ^ ° U -’ P ° Ur cole a deja pris assez d’im figurer avec honneur dans U florales. Ses produits nombi les exhibitions ; i * * * S r neSale,co«d>^ ,rneI ._ iwiAmentaf, 0 " ECHIKOPSIS CAMPYLACANTHA. Voir ci-dessus, vol. Ill, juillet 1846, VII, un article detaille sur la cul¬ ture des Cactees a tige en boule. MISCELL/1 gjhedes _____.. troigl’ 8U r les v ®getaux qu’ils cultivent. Je tf ttn bu^ etreuti,e e n vous en voyaut le plan I pond u D CaUarn bulantquia,selonnous,re- di 0n& ,f r san usage a ce que nous en atten- ° ns ‘ av ons appele fiureaubrouelte. Tous les amateurs d’hortieul.ure savcn. £ faire ce qu'o» W^ r “ d ".E ou ““"^Larraa (&3. iinplis (fere pedulibus) dee'us- . ., , ,. ris singuli vix insequalibus, lanceolato-oblongis basi in petiolos alatos perfo- obliquis, apice acuto cuspidatis, penninerviis sub- tus praesertim elevato-reticulalo-venosis, pube simplici adpressa leviter griseis, subtus pallidio- nbus; sertutis axillaribus, involucratis, ia axilla foliorum solitariis breviter pedunculatis ; bracteis involucrantibus extends 2, amplis, suborbiculato- concavis, concham bivalvem simulantibus, flo- resque arete amplectentibus, interioribus 6-8, minoribus, intequalibus, lanceolatis v. oblongis, in ambitu florum dispositis, omnibus rubeseenti- bus retieulo nervorum insigni viridescenti orna- tis : floribus in serlulo singulo circiler 12, pedi- cellatis, duobus (saepe) simul apertis, sub an- thesi semi-exsertis; pedicellis nudis, ealyce pul- chre rubido, glaberrimo, corolla alba, i'auci ad gibbas prirainulas flavescente, intus infra lobos supenores glanduloso-pubcrula caiterum gla- sepalo postico i Calyx quasi bilabiatus, nempe baai libero, lineari, caeteris i latioribus" fere ad medium usque concretis, parte libera serrulatis. Corolla tubo e basi poslice breviter et obtuse calcarala, cylindracea, sensim dilatato. anticc leviter meurvo, in limbum mediocriter patentem. quinquepartitum, subregulare expansum, *<> rotundatis eroso-subcrenulatis, fauce ter lobum infimum lateralesque leviter bigUw^ Stamina didynama, (cum rudimen o « D - Catal ‘ ann ’hJb. Nouvellc Grenade, , une attitude de 6,000 pieds 1 s i«* • 1714-- Recuedhe en lle«r cH0 ,m«»- floss DEsnouKiiS analytic^ gertule « e entiere tres i grandeur naturelle. — l - CENTROSOLENIA (?) GLABRA. 323 Ajoutons pour terminer que la place I les Drymonia et le nouveau genre Gaste- des Centrosolenia, quant aux affinites ranthus de M. Bentham. naturelles, semble etre entre les Episcia, I J. E. P. ^tila i* 0111011 tr ® s developpe) : on a un peu , etamine. b- Une a “ tb ^ e pisti , et g j an d » , nt ® Posterieure du tube staminal pour La meme vu d style et s tigmate. E* 8 ? base de Povaire la glande hypogyne, hypogyne. - 8. bommet 'aqueile se voit le rudiment de la cinquicme I . Explication des Figures de la plai . llPeronnee) de la eorolle avee les etamines, vues de cote “ croifl j/ 1 S u , re semble en representer deux, I’une anterieure, l a p prise de Parr*/ 8 structure m ® me de ,a deur ’ < t ue a 8 ,ande an CllTlH® Voir ci-dessus, vol. III. N° 225, article Columnea pitcsa. L. VH. GLADIOLUS hybr. WILLIOREAMS CHARACT. GENER. ■ Triandria-Monogynia. Vide supra, tom. II. Marl. Un habile cultivateur de Glayeuls, j M. Cole, jardinier de M. J. Willmore, ^Oxford pres Birmingham, vient d’obte- nir P ar le croisement des Gladiolus gan- davensis (hybride h parents incertains ( 2 )) et floribundus (espece proprement dite) tr °is belles varietes: la premiere, Gladio- ,us Oldfordianus , a fleurs couleur sau- j mon ; la seconde, Gladiolus roseo-purpu- I ^M’un rouge-rose tres vif; la troisieme | „ [^ Gladiolus natalensis var. Willmoreanus , | j enfin, Gladiolus Willmoreanus f donl la ! figure ci-contre montre les grandes | fleurs striees de rose sur un fond d’un j blanc cremeux. Ce n’est pas du resie ! dans le cadre etroit de fin-8°, que la j peinture peut rendre justice a cette ad¬ mirable plante : il faut tripler par la pensee la longueur de cet epi floral e( se representer la plante entiere d apres Gladiolus Gandavensis. Le Gardener’s Magazine of Botany a qui nous emprun- tons la figure de cette interessante nou- veaute, annonce la publication prochaine des deux qui proviennent du meme se¬ mis, e’est-a-dire d’un melange de graines obtenues indistinctement des types gan¬ davensis et floribundus mutuellement en- trecroises. L. VH. ^ °*r ci-dessus l’article cite relatif I ferait aussi bien), les Gladiolus polysta- au Gladiolus gandavensis. M. Cole re- chyusetColvillii, enfin, sur le bord, deux c °romande avec raison de planter en ou trois rangees de la variete la moms ? r °upe dans l’ordre suivant les especes haute, le Gladiolus ramosus. Cette arran- 'arises i fleurs tardivesdecemagni- gement a pour lui le double avanlage "1“ genre : au centre, le Gladiolus de menager des contrastes de colons, et Wadoeenjis splendens, autour, un cerele d’etablir une juste progression dans la ^Gladiolus floribundus, puis, eneercles hauteur des elements ainsi groupes. Reeessifs, la variete orange du Gladiolus L. VH. Wavensis (la variete jaune citrinns _ _ — —*** '7 r tftet"" ‘“ # ”di, . , -printeinps, d'avrne„ ^n»ble,«h m "“^delWomne^ulSaoutai deux jours apr^avo * . , j- 0n doit cboisir un temps tellement sech q Cn e # aplu i e pour pl us ieurs jours ei graine doivent done etre j 328 ERICA ELEGANS vak. CONCOLOR. (jlauca, ilont elle se distingue d’ailleurs | touffu, qui ne s’eleve jamais guere a par ses fleurs plus grandes, a eorolle plus d’un pied, ,et dont la vignette ei- rose ou carnee et non d’un rouge livide jointe peut donner une legere idee, ou violace. Elle forme un joli buisson | j. p p # Voir ci-dessus, vol. II. Mai 1846. II. trop negligee de ces delicieux arbustes. i culture beaucoup Um TRICOLOR. Orchideae § Vandeac, Rob. Br. —Gvnandria-Monandria. La bigarrure florale est un caractere j tr f s repandu dans la famille des Orchi¬ ses , surtout parmi les genres Oncidium , j fyrtochilum, Odontoglossum, Stanhopea, Angora , Grammatophyllum , Aeridcs j et Vanda. De plus, tandis que chez les jjsclepiadees, Aro'ides , Arislolochiees, | jkfflesiacees, ce melange heurte de cou- ; eurs s’allie immanquablement a des j odeurs repoussantes, il s’accompagnc | Presque toujours chez les Orchidees de | parfums fragrants et suaves : citons en- ,re cent exemples les Vanda mavis et' tricolor (ce dernier autrement dit suaveo- j en *> a cause de l’arome de ses fleurs). | Decouverta Java par Blume, le Vanda j tricolor fut introduit vers 1846 dans les s 7 es de MM. Veitch, par ce m6me ! coHecteur Th. Lobb, dont Ie noin re- j. lenl ^ chaque instant sous notre plume, | ! e ® *a conqu^te des plus belles plantes j " e Linde, Hoga, Medinilla, JSschynan- et tout un monde d’Orchidees epi- P”ytes, entr’autres le splendide Vandal c ®rule a et le Vanda suavis , dont une , C “ r figure ci-contre (n* 5) indique ' ( ^ llei aent les rapports avec le Vanda ricolor. Cette derniere cspece ressemblc 1 ° Ur ^ port et la maniere dont naissent j ses fleurs, au Vanda Roxburgii: mais, elle en differe par des racemes plus courts que les feuilles, des fleurs plus grandes, gutlulees et non tessellees , et par les lobes basilaires du labelle qui sont arrondis, au lieu de se terminer en pointe crochue comme sur le labelle du Vanda Roxburgii figure n° 2. Entre les nombreuses varieles de Vanda tricolor qui sont connues dans les serres, le D r Lindley distingue comme les plus notables les trois suivantes : 1" Vanda tricolor pallens : fleurs jaune- creme, avec des macules brunes clair- semees. — 2° Vanda t. cinnamomea : fleurs d’un jaune plus fence, avec des li. — stapeliadormis. II. /«*» 1846. IV. Cestrum anrantiacum. I. p. 189- Chamcstes lanceolata. IV. PI. 30J. Chair de Cheval desseche , employe cummt engrais dans la culture en grand. VI. p-102* Chamaerops excelsa (Rusticite du ). VI- p. loo- Charbon (Effet du) sur la coloration des fleurs. C/ui^is acre pour faire fleurir les Auricules [. p. 173. nelles. VI. p. 85. Cheirostylis marmorata. IV. PI. 370. ct7ailx. a lioycn de les P guerir de l’habilude de Chirita Moonii. IV. PI. 407-8. _ _ Gardn. VI. p. 30b. — Walkeriffi. fi. PI- 285. — zcylanica. II. Avnl 184b. HI. Chlidanthus fragrans. IV. PI. 326. p. 5Q2 b - __ _ nouveau,v. VI. p- 2aJ. Cionus Scrophularise- V. 483-6. A f" n _ Grahami. IV. p. 37a>. _ graveolens. IV.p. 374^M. P-al- — mdivisa lobata. IV. 1 1- ~ smilacifolia. II. PI- ”5. _ tubulosa. III. PI-JO 5 -, w . Clerodendrum sinuatum. HI- 1 «• ***' Clianthus Dampieri. VI. p- 121. Cloportes (Destruction des) ,1V. P-i>9o®. Coccoloba macrophylla. VI. P-267. Ccclia macrostachya. V. p- 447b. Ccclogyne Lowii. VI. P- 2ab. Colocate (De la) de* one»e»*. V. 32b-bb. DANS LES SIX PREMIERS VOLUMES DE LA FLORE (1845-1851) Cedrus Deodara. IV. p. 543® et 416-7b. _ _ (Forets de). IV. p. 308 d . Centaurca amcricana. III. Pp270^IV. PI. 327 Ccntropogon cordifolius. IV. PI. 362 _p. 45. — crassifolia. III. PI. 286. - pilosa. III. PI. 223. Combretum purpureum (Culture enpot du) dans la hibition. VI. p. 137. mparettia rosea. II. Mai 1846. VI.^ ^ ^ m eves ^ ^ — (Les) de Redleaf. V. 507-9 d . Conostylis juncea. III. p. 259b. - setigera. III. PI. 259. Conradia floribunda. IV. p. 349b. Construction ct ustensiles horticoles. VI. p. 172. Convolvulus tricolor v. vittatus. III. PI. 298. Cordyline Sieboldii maculata. VI. p. 109. Correa bicolor. I. p. 73. Coryanthes Fieldingii. IV. p. 358b et559-60b. l T v p Mf ser le betail. III. p. 300®. Couches de melons flotlantes dans la vallee de Cashmire. IV. p. 340b. Courtilliere ’ (La) ou Taupe-GriUon. (Grjdlo-Tajip CrioclnALe)des cereales. (Crioceris melanopa). VI. p. 149. Cummingia trimaculata. I. p. 179. Cuphea cinnabarina. V. PI. 527. _ cordata II. Mars 1846. VII. — isnea ( voir rectification au sujet du Cuphea plalycentra). V. p. 499-500 b . — miniata II. Janv. 1846. IX. _ _ (NouveUes varietes hybrtdes du) V. p. 487 d . — platycentra. II. PI. 180. _ _ ( Rectification au sujet de Vcsv'ece figuree sous ce nom dans la Flore de/serrZv.pm-mK — purpurea (hybr.) IV. PI. 312. _ strigulosa. l.^p. 87.^ Curcuma cordata. V. P1- 448. Cyanotis axillaris.^ VI. j>^337, oM ’ Cycas revoluta. VCP-^ { , ilUlblissement y a nHoutie . Cydonia japonica v. umbilicata. V. PL 510-12. C y ®res a />^ra?>e 'des Chitiois. (Cupressus funebris). W VI. p.89,90 , 91. Cypripedium barbatum. 1IL PL 190. _ eaudatum, Linol. 11. p. 99- _ Port de la plants. VI . p. 1UU. - loTHKp-^.pl: _ spectabde. V . I I. 4oU. (Les) de VAmerxque du-fl CyrtentSfGhiesbrcd.tii. IV. PI. 339. Cyrtanthus obliquus.il. 1 L lob. Cyrtochilum lencoclulum. V I . 022 Cyrtopodium Anderson. (Mamere de fat, CystidianthiS'campanulatus. VI. p- 283.