ET DES JARDINS DE ГЕШ b — m i ; ET DES JARDINS DE L'EUROPE, JOURNAL GÉNÉRAL D'HORTICULTURE, COMPRENANT TOUT CE QUI CONCERNE LE JARDINAGE D'UTILITÉ ET D'ORNEMENT , LA CULTURE DES PLANTES DE SERRE | ET DE PLEIN AIR; CELLE DES PLANTES FLORE DES SERRES POTAGÈRES , DES ARBRES FRUITIERS ЕТ FORESTIERS} : LA DESCRIPTION DES PLANTES LES PLUS RÉCEMMENT JNTRODUITES DANS LES JARDINS; L'EXAMEN DES. QUESTIONS D'HISTOIRE NATURELLE, DE MÉTÉOROLOGIE ET DE PHYSIQUE GÉNÉRALE QUI INTÉRESSENT LE PLUS DIRECTEMENT LA GRANDE ET LA PETITE CULTURE, ETC., PAR MESSIEURS * €. L. BLUME, Com. de plas. Ord., Prof. hon. Univ, Leyde, Dir. ч deck d Royal, auteur de la ды өрлік; de la Flora javæ Ap. BRONGNIART.0.%, membre de он E de fils au apiid whist. natur. de P ALPu, Ab A LLE, a crs ex l'Institut ; contin. du Prodrome, CARRIERE, Chef des Pépiniéres au Mus. d’hist. nat. de Paris, CARR. CHARTRE, Ur. ès-sciences , ancien иче à l'Institut ironomique de Versailles n. R. GOEPPERT, D . M. Directeur du Jardin Bo- à l'Université de Bres на — de Acad, Nat. Cur., ete HENRI LECOQ Se Directeur du Jardin Botanique et Prof, Poe Bot. à la Faculté des se. de Cle sie s Ferrand. . Lec J. LIN KH Horticulteur , Direct. du Jard. Zool. de de Consul de la Nouvelle Grenade, ete. J. Lino AUDIN, Dr. еми, aide-naturaliste au Muséum v natur. de Pari Nox SOUS LA DIRECTION DE JM: J. DECAISNE, 5€, 5, GRANDE ÉDITION. | TOME PREMIER (2° SÉRIE) ONZIEME DE L'OUVRAGE. GI I I x x, Membre de l’Institut, Professeur de Culture au Muséum d'histoire naturelle de Paru: et de M: Lovis VAN BOUT, 56, Ce, Directe de l'Institut royal d'horticulture de Gand, etc. etc. publié à Gand (Belgique), Pan LOUIS VAN HOUTTE, Enn, 1856. MISSOURI auris ARD | t Dr, és Me. professeur rer |D. М.е a pellier, ex- conservati J. Fac. dia science, ‘de Mon ; vg l’Herbier de Sir Wm. Hooker. J. PU S »I«, Di ar au Ministère de la Just Кын de la Société royale de Flore, à SCH Р, E. DE PUYDT, Secrétaire de la Société royale d’Hort. de Mons. DP - H. G. REICHENBACH, fils, Dr és-scienees, Prof. а à la Fac. philosoph. dy Leipsig. | Been. fil. SCHEIDWEILER, Prof. de Bot. x hot l'institut Horticole de Ga da: D. F. L. VON SOM ECHTENNAE D. M. C et Ph. "Prof. à lUniv. et Dir. du Jardin peers de Halle. VON SIE Chev. hes Me Ord., | Fires ges ete, L. T ы de la Société centrale ORIN, 24, rate de France LY: DE VRIESE, profess. de bot. à l'Université et ¢ u ode? Seiten de Leyden, éditeur © e Flor DEN. » + WATSONIA IRIDIFOLIA Ker lap. Bonne Esp VAR. FULGENS . £ hassis fois. p 4 Morus Fan Houta 2, y FLORE DES SERRES ET DES JARDINS DE L EUROPE, JOURNAL GÉNÉRAL D'HORTICULTURE. 1077. WATSOMA IRIDIFOLIA var. FULGENS, кек. CHARACT. GENER. — d'A cbe оаа superum , tubo „brevi, ad f sæpe "v iain: ilabia- Ben centrali biser Stylus filiformis; stigmata , linearia, GE cata, bipartita ‚ lobis filiformibus. Capsula , teretiuscula, trilocularis; capice loculicido-trivalvis. Semina plurima , imbri a, undique v. antice овас Herbe capens rhizomate bulboso-tuberoso e тотто, ; oe aps sr angustissi- mis v. late atis, spicis lax andifloris, vel densissime minutiflori 18; збіг: Milos rigidis. atson "AC ic. 276 t. 2, Ker in Annal. of Bot. Í Pers. ench. 1, 46. Phalangium, Нооттџүх syst. RIDEJE. П, 129. ¢. 8. 8. x i Renee Ehret. ЇЇ, t. 49. саки et йхне Jaco. hort. so p "6, 15. Ic. rar. t. 229- Ki 264, 255- ? Neuberia Ескі. Verz. 57. ENDLICHER , een No 1240, CHARACT. SPECIF. — « W.c tubo. erecto za rolla refraeta ; га 8 б Herb. Banks). Collect. PI. 1, 215 (depulso Gladioli са rdinalis synonymo.) ar. ә fulgens; foliis saturate virentibus luei- uelis: wayay fulgenter e occinea. za fulgens, Anon. Bot. Repos. tab. 192. ladio iis Ж um atus 7 floribus sanguineis , Тнихв. Disser Lieweg: irtaitotta B fulgens, Кек. (Gaw- ler) in Bot. 3 600. Diagnosis Ж anus a beato Ker mutuatæ). Si l'extrême variation des couleurs florales n'était un fait bien constaté chez un grand nombre d'Iridées, on aurait peine à considérer la plante ici figurée comme une simple variété du Gladiolus iridifolius de Jaequin. Autant le type de cette espèce semble pâle et terne avec ses fleurs d’un gris bleuatre, autant celle que nous avons sous les yeux se montre | riche avec ce coloris orangé-cinabre dont ` ` l'éclat lui vaut l'épithéte de fulgens. Tous les Watsonia sont originaires du Cap de Bonne Espéranee. On les a souvent confondus avec le genre Gla- sasam m aysa, + 874. L'Ile de Ascension. Son défrichement, sa transformation par la sate C’est sans doute , comme Га dit Buffon, vain, une conquête encore plus noble, et qui Marque mieux la suprématie de notre espèce , est celle de la Nature elle-même, de la Nature sauvage et rebelle, qu'à force d'industrie et de persévérance l'homme co parvient s’assujettir. Si nous pouvions | que la Providence nous а assi OME I. 1 ces guérets couv vignobles, ces нені prairies, ces jardins Se peuplés de mille végétaux exotiques, enfin ` ces villes populeuses où s'épanou uissent les merveilles des arts et des sciences, nous | mprendrions mieux la косы ^ 2 diolus, dont ils ne diffèrent que par de légères nuances, telles que la forme moins irrégulière du périanthe et sur- tout les stigmates bifides avec des divi- sions linéaires, au lieu d'être simples et dilatés en lame pétaloide. Deux des plus jolies espèces sont le Watsonia Me- riana, Murer (Antholyza Meriana, L.) et le Watsonia aletroides, Ker ( Antho- (уга aletroides, Burm.) , Tune et l'autre à fleurs rose-carminées. Le Watsonia iridifolia les dépasse pour la taille et peut rivaliser avee elles pour la beauté. Son port est eelui d'un Glaieul; sa tige, garnie vers sa base de quatre à sept WATSONIA IRIDIFOLIA van. FULGENS. feuilles ensiformes, s'élève, hampe comprise, à un mètre ou deux de hau- teur. La hampe dépasse de beaucoup les feuilles : elle est souvent simple, mais parfois aussi ramifiée, dans les exemplaires vigoureux. Les fleurs for- ment des épis distiques et se tournent d'un même côté lorsqu'elles sont pleine- ment épanouies : elles n'exhalent aucune odeur. La floraison commence en sep- tembre et se continue pendant plus d'un 5 ois. Cette belle espèce , trop rare dans les ‘jà introduite en An- J collections , était déjà i gleterre en 1792. F. Р, CULTURE. Que d'amateurs ignorent l'innombra- ble quantité de formes et de coloris va- riés qu'offrent les fleurs des bulbes du Cap et des contrées similaires! — Com- bien de personnes adonnées depuis longues années à certaines cultures, blasées sur des formes à elles connues, se sont extasiées à la vue de ces amaryl- lidées , de ces liliacées, de ces iridées qu'elles contemplaient pour la première fois! — Qu'est-ce done qui s'oppose à ce qu'elles se vulgarisent? — Qui n'a cultivé des (Crocus! ce petit bien- venu du printemps! — Eh bien! la généralité des bulbes n'offre guère plus de difficulté de culture, à cette simple différence près, que les bulbes du Cap, par exemple, réclament la pro- tection d'un vitrage contre les pluies persistantes et les neiges! Et quant à la gelée, les volets qui surmontent ce vitrage les en préservent, à l’aide d’un peu de litière pendant les grands froids. Aux amateurs qui voudraient essayer la culture des bulbes du Cap, nous dirons : Une plate-bande défoncée à un pied environ de profondeur, formée de deux tiers de terre de bruyère et d’un tiers de terre franche, garnie en dessous d'un lit épais de décombres, de cailloux, ete., Î pour faciliter l'écoulement des eaux Les deux Amériques, l'Austr. Van Diemen , la Nouvelle Zélande, notre Al- rie elle-mé me, nous offrent l'imposant s glace ôle, aussi bien que les sables heikai de "Afrique intertropieale, seront domptés . comme les contrées plus heureuses, et .. forcés enfin de recevoir un maitre. > en rogrés de la | colonisation ne deviennent bien sensibles | que pour ceux qui visitent ce pays à de intervalles. Il en est tout autrement le cas de l'ile de l'Ascension, ce rocher voleanique dévoré par le soleil et long- temps célébre par son aridité et sa nudité 7 absolue, mais qui, entre les mains d’une Poignée d’hommes intelligents, est en | voie de complète transformation. On ne n Kd ¥ ұу ,, aH EXACUM — MACRANTHUM. Arn. ( ‘evi, al. Serre chaude . 2” % EXACUM MACRANTHUM, Ansorr. 5 d'arrosement et de pluie, est ceinte d'un eoffre qu'on entoure de litiére ou vieille tannée pour empècher les gelées d'y pénétrer. Au commencement docto- bre on plante les bulbes en les enfon- cant, d'après la hauteur relative des Rules, de 5, 4,5 pouces de profondeur. On pose les chassis sur le coffre, et pen- dant tout l'hiver on en chasse l'humidité en donnant beaucoup d'air quand la température extérieure le permet; on couvre de litière ou de paillassons quand la gelée menace. Dés les premiers jours du printemps, tous les bulbes, dont beaucoup ont poussé déjà en hiver, sont en pleine végétation. А cette époque, on aérera largement, en dépanneautant тете, sil se peut, mais оп couyrira dans les temps de pluie. Une fois les e enlever le coffre; et de cette manière la plate-bande eontinue avee le sol or- dinaire du jardin, fera un effet des plus agréables. Après la floraison, si Гоп ne tient pas aux graines, on coupe les pédoneules inutiles et une fois les feuilles fanées on reléve tous les bulbes, on en sépare les eayeux, et l'on eonserve les uns et les autres dans un lieu bien see, pour les replanter comme nous l'avons dit, au mois d'octobre Le semis ве » fait à l'automne ou au mis en place, et la plupart des jeunes plantes eommeneeront à fleurir dés cette époque. Les cayeux se traitent absolu- gelées complètement passées, on pourra | ment comme leurs mères. p. VH. 1078. EXACUM MACRANTHUM, Ansorr. GENTIANEÆ, CHARACT. GENER. — Vide supra, sér. 1, | (sic, potius «ч violaceæ) lobis late ovatis аси- vol. V, p. 455. minatis, а in conum conniventibus , stylo CHARACT. SPECIF. — • E caule teretiusculo machina » H ve subsimplici, foliis „sessilibus elliptico- -lanceolatis acum macranthum, Ann. in Ann. des se. nat ser. 2, vo il Jis et in DC. Prodr. 1. 1 1 ІХ, b di. — Hoo Mag. t. 477 Же 11 Bot. Renfermé dans ses limites naturelles, c'est-à-dire débarassé des espèces d'Eu- | 76. — GRISEB. Белі, ^ 9 ао а алы S горе qui sont aujourd'hui des Cicen- | dia, le genre Exacum песи une a lira peut-étre н sans intérêt le résumé suivant de Г e de sa colonisation, que nous йо. orante au Gardeners’ Chronicle; on y trouvera, en effet, une preuve palpable de l'invineible puissance e l’homme, lorsqu’ il applique avec une intelligente ténacité , à la culture de la terre, les facultés que le Сотоне lui a L'ile de l'Aseension, ainsi que chacun le sait, s'élève du sein de Océan atlan- tique austral, entre les deux continents de l'Amérique et de l'Afrique, mais plus prés de cette derniére, dont elle répéte le climat torride. Le géographe Malte-Brun 9 2 ©- Ф. 5 ғұ _ «б 2 ке ет ` ке — Ф ہے‎ м Se CR E =; 2 É = © e У e n végétation, mais fort aimé des marins à cause de l'immense quantité de tortues qu wils tr entièrement volcanique, est Mere de scories que quelques voyageurs ont com- parées à des fragments de verre à teille; cela picto dire qu'il était, en apparence au mo et méme Бйр incultivable. ouvent sur ses rivages. Son sol, | ns, d’une stérilité e | d — 4 EXACUM MACRANTHUM, Annour. vingtaine d'espèces originaires des hau- tes montagnes dans les régions tropicales de l'Asie. Celle dont nous publions ici la figure, est une des plus jolies. L'affi- nité la plus étroite et la ressemblance la plus évidente l'unissent à l'Exacum zeylanicum (ci-dessus, 17% série, vol.V, tab. 455); mais ses tiges sont arrondies au lieu d'étre tétragones, et ses fleurs, plus grandes, se distinguent par des divisions plus longues et plus aignés. Sir William Hooker compare ces fleurs à celles du Polanum (Nycterium) ama- zonicum, rapprochement qui se fonde à la fois sur l'apparence et la forme de . la corolle et des étamines. Ajoutons que ces derniers organes, chez les Exacum aussi bien que chez les Solanum s'ou- direete entre les Gentianées et les Sola- nées :la premiére famille, voisine des Jasminées, rentre avec les Аросупеев, les Asclépiadées, les Loganiacées et les Rubiacées, dans le groupe naturel que Linné appelait contorte; la seconde famille passe insensiblement par les Salpiglossidées dans les Scrophularinées et se rattache par les Nolanées aux Con- volvulacées. L'Exacum macranthum fut décou- vert il y а plus de 16 ans, sur les hautes montagnes de Ceylan, par feu Madame Walker, femme d'un général anglais, dont le séjour dans l’Inde а beaucoup profité à l'histoire naturelle. Introduite, en 1852, par M. Thwaites, dans les jardins botaniques de Dublin et de Kew, elle fleurit d'abord en Dé- cembre 1855, dans le premier de ces établissements scientifiques, et s'est depuis lors répandue dans le commerce hortieole. J. E. P. CULTURE. Ceylan est par les 5°— 9° de lati- tude N. Ce serait une erreur cependant que de se contenter de ce seul ren- seignement pour asseoir son jugement sur la culture qui convient à cette plante. La patrie d'un végétal étant donnée, il faut encore, on le sait, s'enquérir des lieux qu'il affectionne, chercher à connaitre son habitat. Mais à cet égard | les notions manquent fort souvent. On nous dit, par exemple, telle plante est originaire du Chili; on avouera que ce vague renseignement doit embar- rasser le cultivateur quand il s'agit d'une plante nouvelle, le Chili touche d'une part au tropique et s'étend, si l'on regarde le sud, jusqu'à la latitude de Chiloé! — On doit se demander ensuite on défricha done environ 45 acres (15 hec- tares) de terre, au sommet de la montagne Ja plus élevée de l'ile, là où les brouillards se contenter faute de mieux. . Toutefois, c'était un commencement qui laissait entrevoir la possibilité d'y établir des cultures plus prospéres. On y travailla offieiers qui se u "Пе pour le service de la flotte, apportait sa part à l'euvre com- mune, celui-ci en entreprenant de nou- veaux défrichements , celui-là en introdui- sant dans l'île des végétaux capables de s'y acclimater. Le succès fut tel, qu'en 1847, on commença à s'apercevoir que l'ile pou- vait acquérir une bien autre importance que celle d'un réservoir à et qu'elle ne tarderait pas à devenir une colonie. А cette époque, le sommet de la montagne centrale de l'ile (la Mon- lagne verte), était presque entièrement défriché ; Је sol volcanique , pulvérisé par les instruments aratoires était devenu 1 vallées, et, chose nouvelle et surprenante, | Sur plusieurs points de Vile, des arbres ў J EXACUM MACRANTHUM, si Cest au sommet des Andes qu’elle croit ou bien si ce sont les marécages du littoral qui lui servent d'habitat? A défaut de ces renseignements, les tatonnements sont inévitables. — Encore un e : le Prepusa Hookeri , est du Brésil; conséquemment de serre chaude, dira-t-on ! — Aussi partout lui a-t-on imposé une haute température; hélas!... — et la plante est morte partout! — Si lon s'était enquis de l'altitude des lieux que la nature lui а donnés pour berceau, on eut su par Gardner qu'elle provenait de hauts plateaux, qu'elle est originaire du sommet des montagnes des Orgues , soumise à de basses températures , à des froids vifs, à des étés tempérés. Si les Cephalotus ont été considérés comme étant de nature revéche à la cul- ture, c'est parce qu'on s'est imaginé que ces plantes provenaient de quelqu'en- droit marécageux voisin de la ligne; — et pourquoi? - — parce que l'habitude est une seconde nature! -— On a vu cela chez son voisin, et on l'imite! On fait fi des livres, des matériaux utiles qui y sont amoncelés ! La routine l'emporte; le routinier l'a dit : ce sont des savants de cabinet! — Аһ! ce sont eux cepen- dant qui nous permettent de faire pro- gresser l'horticulture. Ce sont eux qui plantent ees jalons indicateurs qui — ARNOLT. 5 nous servent tous les jours... — Les méconnaitre, c'est de la dernière i ingra- titude. Prenons les Rhododendrons — Ah! c'est un Rhododendron? done, de plein air! — Pas si vite ; vous comptez sans les iles de la Sonde ! sans les données que vous fournit la géographie des plantes. Celle-ci ne vous donne-t-elle pas aussi la patrie du Cephalotus, ne vous dit-elle pas que cette quasi-Naiade a pour patrie la Terre Van euwin, qui occupe l'extré- mitésud-ouest (55° L. S.) de cet immense continent que nous nommons toujours la Nouvelle- Hollande, nom classique qui, pour tant d'hortieulteurs, est syno- nyme de pays froid, presqu'aussi froid que le nótre, bien que sa frontiére sep- tentrionale avoisine la Nouvelle Guinée et que prés de la moitié de son territoire soit intertropical! Ne dédaignons done pas les travaux des hommes instruits qui nous aident de leurs écrits. Dédions- leur nos plus belles fleurs, en signe de ر‎ ud et nous ne leur rendrons que justic Revenue’ à l'Exacum macranthum et conséquemment à Ceylan.—Nous venons d apprendre: 1° que cette plante est origi- naire de cetteile(5°— traverse lile du nord au sud. — ns A commencaient à étendre leur ombrage tutélaire. Parmi eux, le Cédre des Ber- mudes et une espèce de Pin, probablement le Pinus Pinaster, avaient déjà atteint un développement considérable; on y voyait en outre des Pêchers, des Figuiers, des eege, ‚ des Orangers et des Néfliers du apon; d'un autre côté , les plantes pota- étés Аа n pleine prospérité; e’étaient plus particulièrement des choux de Portu- cots et surtout des batates (Салыр LUE cette pomme de terre des climats En cette méme année (1847), la station maritime de l'Ascension fut visitée pa Lord Auckland, marin distingué et homme d'une grande Se en el d E ture et de jardinage. Un coup-d’eil lui t pour comprendre résultats avaient été ораи avec les faibles е, Nn ~ ES лай ре, beauceup ри d’un ну deu effort. Sur son conseil avoir réuni les avis Gen ersonnages les un grand n mater, ssi et surtout celui d’étendr gp m | lans proposés par Lord Auck sp cklan хн strictement exécutés, et on еп ob- -9°L.N.); 2°qu'elle y a été découverte sur de hautes mon- tagnes; 5° que cette chaine de Ww ont on avait disposé jusqu'alors, ` et aprés ` plus compiere, on introduisit dans l'ile | re nouvelles plantes , — plutót utiles « de de simple agrément, et n le plus loin Rests la zone des défriche- | = 6 EXACUM MACRANTHUM, Arnott. en tirerons cette conclusion : que les vallées orientales et occidentales de tagnes doivent être traitées, ici, comme plantes de serre chaude au cœur de lhi- ver, mais passer en serre tempérée au printemps et à l'automne, et livrées au plein air pendant le trimestre qui en- cadre notre solstice d'été, avec cette res- triction, applicable à la majeure partie des plantes alpines, qu’il faut ne les ex- poser qu'au soleil levant. Disons-en, en passant, tout autant des Vellozias, ces majestueux arbrisseaux qui unissent au noble port des Pandanus la luxueuse floraison des Amaryllis! n sème ГЕтасшп macranthum еп mars, à la manière des Gentianées en général et des Lisianthus en particulier, c'est-à-dire en répandant la graine sur une terrine emplie d'un mélange de terre très fine, composée par tiers de terre jaune à fro ment, de terreau de feuilles et de résidu de terreau d'étable. On plaee la semaille prés des jours. On bassine trés légérement et seulement sous forme de brouillard. Le semis se repique en terre semblable, en petits pots rangés sur une tablette prés des jours, en serre tempérée ; on ombre aprés le soleil de 10 heures. En mai, on enterre les petits pots dans une couche très tiède, recouverte d'un châssis au levant, en ayant soin de donner un peu d'air pendant les calmes; on rempote deux, trois ou quatre fois, on augmente progressivement et la somme d'air et les arrosements, à l'aide d'une pomme fine, et l'on obtient à la fin d'août de char- mantes plantes bien trapues, qui se couvrent de boutons destinés à éclore en novembre, en serre tempérée. — Fleurs bleues, d'un beau bleu foncé! Le bouturage est facile au printemps et pendant l'été ; mais il faut se garder de pineer en automne, cette opération est alors intempestive et fait souvent périr la plante, qui se ramifierait au contraire, et fournirait un joli buisson si ces suppressions d’extrémités de bran- ches s'opéraient au printemps. L.VH. - tint un succès prodigieux, malgré des accidents auxquels on ne s'at revient ant aussi au Кы уз M. Peter Wallace , homme d’une grande expérience en fait de cultures tropicales et | précieuse зы ыза pour l'alimentation du ail. рн, longtemps familiarisé ауес les sols volcaniques. Les plus grandes difficultés qui se présentèrent, furent le manque d'eau , le défaut d’ abris contre les vents et p Пе, s'oppo- saient non-seulementa toute culture immé- diate, mais créaient en outre des obstacles s ces points aussi, des instructions détaillées avaient été laissées par Lord Auckland, et il faut que tout у ait été bien sagement prévu où que | Uem rie iles par l'ile tout entièr e, où elles sont une (ced le second trimestre seul de 1854, il avait Gei récolté i à l’Ascension les quan- tités suiva 2 dis 12.700 livres. Potirons 2160 » oux 2038 > Epinards . 2098 » Carott £558- » èves 450 = ombo 150 » Poireaux 2,052 + Salades , 1,450 » na D En totalité 576 lend ou env 24, re ‚ 12,250 kilogrammes de produits шалар out Ja" veas, 4 ә ығ PHARBITIS HISPIDA . Chois, d. var. Flore albo coerul striat. `) Var. flore kermesino . яҙ var. flore violac . P, am. ө Amer. mérid 1079. PHARBITIS HISPIDA, cnoisy. Variet. 1. Flore albo cæruleo-striato. 2° Flore kermesino. 5° Flore violaceo. CONVOLVULACEAE. Dans le gracieux ensemble que pré- sente ce groupe de Volubiles, une illu- sion naturelle ferait croire que les trois fleurs naissent toutes de la même tige. Il n'en est rien néanmoins, et, bien qu'une association de ce genre ne soit pas strictement impossible entre les variétés hybrides d'une même espèce, amour de l'exactitude nous oblige à dire qu ‘il s'agit ici de trois specimens de variétés distinctes, rapprochés dans | le même cadre par le crayon du dessi- nateur. Cet artifice, du reste, autorisé en pareil cas par de nombreux anté- cédents, peut heureusement se repro- duire dans la nature à peu de frais et sur un plan bien plus large. ПІ suffit de marier sur un seul treillis les tiges grèles et volubiles des variétés dont les couleurs s’harmonisent avec le plus d'effet. C'est une question de goût dont il faut laisser aux amateurs les difficultés chers, auxquels il faut ajouter un peu plus de 50,000 kilogrammes de fourrages secs ui ont été emmagasinés pour l’alimenta- tion du bétail appartenant à la petite gar- np de l'ile. D'aprés dd avis les m кесімі» datés du 1** Nove e se trouvait à la tête d'un tad eau de 50 tétes de gros bétail, produit d'une quinzaine de vaches qu'on ‘avait introduites dans l'ile quelques avant tondre, et 15 baudets, pleins de vigueur et à demi sauvages, qui erraient en liberté. qui est surtout à remarquer et ce oat on 'avait pas encore eu d'exemple jusque là, il était tombé 15 pouces (58 centimètres) d’eau dans les quatre mois précédents, effet dont d i selon toute probabilité, voir la l'ile. cause De ha pren sont faits pour étonner; M. Lindley en infère la grande importance des connaissances théoriques en horticul- ture, puisque c’est par elles que Lord Auck- land a pu, a priori, et avant toute expé- rience , indiquer avec certitude la marche ous faire ressortir de ce succès l'efficacité du see humain pour modifier la nature, nsformer le so] et améliorer jusqu’au отыр qui semblerait, par sa nature, devoir entièrement échapper à à son action. Une Пе volcanique, sans eau et sans végé- tation, OP es par le seul fait de l'in- dure, est. un fait trop eneourag geant pour qu'on ne doive pas le citer aux peuples qui ` ` | France ` — ont des terres à M des l'Afrique, et qui, certainement, réussi par ses persévérants efforts, à {апе НЕ une région encore presque es contrées les plus riches > attrayantes de la terre. а en une GER ! t 875. Note sur la reared aya de l'Akebia assez ч), Plusieurs fois déjà (voy. Rev. 1855, p. 144; éntretent nos lecteurs de cette Fede: liane de la Chi lement parlé comme d'une plante prin ] y hort., | 1854, p. 162) nous avons | ine, mais nous en avons seu- | t pourrions invoquer pour excuse us 1 1 oe (1) Frons, IX, p. 120; X, p. 85. 8 et le mérite. L'essentiel pour l'horticul- ture est de fournir les éléments les plus dignes d'entrer dans ces élégantes cor- beilles. А ce titre, on ne saurait mieux offrir que les trois fleurs ici groupées. Le nom de Pharbitis hispida, familier aux botanistes et le seul qu'ils adoptent aujourd'hui, désigne l'aneien Convolvu- lus purpureus de Linné, ou le Volubilis ordinaire des jardins. C'est une plante PHARBITIS HISPIDA, Cnoisv. d'origine américaine, répandue aujour: d'hui par la culture sur presque tous les points du globe. Le botaniste Parkinson | la eultivait déjà en Angleterre en 1625. Ces fleurs, qui viennent cinq ou six ensemble par bouquets, varient singu- | liérement pour le coloris, offrant toutes les nuances du blanc, du rose, du violet ou de ces couleurs mélées. CULTURE. Aussitôt que les froids sont passés, fin d'avril, on sème les graines de lise- rons en toute terre et à toute exposition ; toutefois celle du midi est préférable. u bien, pour avancer le plant, on sème A ou 5 graines par pot, mis sur couche sous châssis au commencement d'avril, en donnant le plus dair possible en temps doux. Pour la mise en place, on renverse la motte, sans la briser. La floraison commence en juin, pour finir avec les gelées. — Les graines mürissent en automne. L. VH. que nous avons gardé à cet égard, la fai- blesse et la rareté des individus qui ne seit pas de les tourmenter, nous e pouvions alors qu'en détacher de faibles © meaux, propres seulement à faire des bou- toute confiance ce procédé, comme le plus е et le plus youre a rise к ër: ésultats. Les couc s que n ons faits un à = sorte горе tion à 1 € ne le nom de cou- | nu ie Ачин arceaux et tel qu'on le анга, pour les Wistaria (Glycine) , les Aristolochia, etc. La réussite parait étre d'autant plus assurée que les tissus sont plus tendres, il faut néanmoins que ceux-ci қалса u U U U soientassez solides pour que les bourgeons puissent être courbés. Voici du reste, com- nous avons opéré et quels en ont été les кы un bourgeon vigoureux, né de la ied-mëre } à la fin de mai, a été коом successivement à mesure qu "jl s'al longeait, de sorte que les derniers couchages furent pratiqués au commencement d'août: ceux-ci de méme que ceux qui avaient été faits les premiers étaient parfaitement en- racinés à la fin d'octobre, жүкке à laquelle ils furent arrachés ; le nombre de plantes obtenues de ce seul eem est de 55. Un tel résultat en dit assez, mais nous devons ajouter qu'afin d'assurer le succès, les jeunes sujets ont été empotés et placés pendant geg temps sous châssis froids et privés d'air Ca R. T 876. Multiplication du Juglans regia laciniata. La multiplication prompte et facile de cette belle variété est trop importante au point de vue de l’ornement de nos pares pour être passée sous silence, aussi nous proposons-nous de la fai connaître en dh En effet, si cette variété est encore à ce p^ tués à voir, les бна qui la consti- | tuent ne se reproduisent pas par les graines qu’elle donne elle-même, mais par celles d’une autre variété, re еа aussi раг son feuillage, le J. regia heterophylla, 00 noyer de Montbron. Ce dernier on le sait, présente des folioles, les unes entières ou presqu'entiéres, les autres plus ou moins divisées, mais jamais autant que dans la | variété laciniata où elles sont toutes fine- ieu ques mme dans cette dernière, sont très MEC Pin: mais, ainsi que nous l'avons dit, 1€ ot pv а mig — 2 Patr че ? Dine. о ‘ali ge rie . 1080. SALVIA PORPHYRANTHA, pene. Labiatæ S Monardeæ. а GENER. — Vide supra, ser. І, vol. No 545. "enahaer. SPECIF. — 5. ALU § longi- dentibus a basi ramosis, ramis tetr agonis, sieut folia , tomento brevi vestitis, | foliis petiolatis ovali- 5 Isis erenato-dentatis obscure tri- nerviis n качы venosis leviter bullosis, аа г rolle infundibuliformis tubulosæ des Ze lyce subquadruplo longioris leviter incurvæ rpureæ vix pu le labio superiore galeato emarginato, inferiore trilobo lobo intermedio ma- ГЕ Loge sculo, staminibus stylisque EN oculis an рымды rs dis io. d tilibus ыы polias е albido ге еріей s ех descriptione ро or Hs a Dene. in Revue hortic. vere p. 501, tab. 16. Parmi plus de quatre cents espèces de Sauges, énumérées en 1848, pa M. Bentham dans le Prodrome de De Ж Candolle, il n’est pas facile de détermi- ner avee pleine certitude celles qui eou- rent les Jardins sous des noms faux et fait le plus singulier consiste en ce qu'elle se reproduit de graines. On sait en effet que les variétés se reproduisent avee d'autant plus de constanee que les modifications qui les caractérisent sont plus — iei lieu : en semant à feuilles compléte- ment laciniées on n "obtient j jamais que des plantes à folioles entières, tandis que les noix produisent constamment des individus à feuilles laciniées. Nous ne tirons de ce fait si remarquable d'atavisme, aucune iur ud же a e M le signalons euleme n indiquant aux Diet le си Мех баен à coup sûr cette belle variété, tandis qu’en suivant ce qui semblerait la voie rationnelle, celle des semis, ils n аа e pas le but qu'ils se proposent. Nous dire cependant dan ns les e tous les individus ne à feuilles laciniées , ceux qui pré- que j’ai fait au Muséum, sur 152 noix se- mées, j'ai obtenu 112 individus à feuilles laciniées. Une chose plus singulière encore, c'est l'uniformité de caractère, qui s'ob- TOME 1. serve dans les semis, et qui est telle que jusqu'à ce jour je n'ai pu Sa ата diaire entre les deux form s jeunes sujets sont, ou à feuilles мик ол. laci- niées, ou à : Qua nt à la variété heter de Rame: elle n’est Zeta reproduite par les semis, et sa multiplication doit “ : faire de greffes. Mais ee moyen offre quel- ques difficultés , aussi croyons-nous dë j ajouter, à ce sujet, la notice qui suit. DE LA GREFFE DES NOYERS. écrit mk Malgré tout ce qu'on e më? sur cette opération, les noyers obtenus de greffes sont encor ns les meet S ce fait s pide aisé- ment : car la en anneau ou “flûte est à peu près 9% кездік qu ’on ait pratiquée sur ces arbres, et sa réussite laisse souvent ` beaucoup à désirer. Dans quelques circon- - stances on fait aussi usage de la gre e apres mais ce procédé e est peu expéditif | et les préparatifs qu'il réclame le font sé rs ere exclure. Le moyen que у е pou ces arbres, me code te plus avantageux, cependant, que simple et facile, il се l'emploi serre et de cloches, bien que сез deri — seules puissent suflire. Voici comment je — муз SALVIA PORPHYRANTHA , Deve. sans aucune indication d'origine. Par | que la connaissance de sa patrie lui. suite de cette diffieulté méme, on hésite | donne quelque importanee botanique. à proclamer vraiment nouvelle celle | Elle rentre évidemment dans la section qu'on a vainement essayé de rapporter | américaine des Calosphace, et probable- à quelque espèce décrite. Tel est le seru- | ment dans la subdivision des tubiflore ` pule qu' a ressenti M. Decaisne en bapti- | de M. Bentham. sant d'un nom trés approprié, du reste, L'apparence de cette jolie espèce rap- . le Salvia porphyrantha. elle singulièrement celle du Scutellaria Venue, l'on пе sait sous quel nom, | Ventenati. Ses tiges herbacées périssent ni de quel pays, ni par quelle voie, dans | aprés avoir fleuri, mais il reste des jets le jardin des plantes de Paris, M. De- | latéraux qui persistent avec leurs feuilles caisne n'a pu la trouver ni dans les livres, | et sont destinés à fleurir plus tard. On ni dans l'herbier du Museum. Il faut done multiplie aisément la plante par division se résigner à l'aecepter provisoirement | du rhizóme vulgairement nommé racine. eomme plante ornementale, en attendant JB E CULTURE. Charmante plante à livrer à la pleine fleur dans notre serre tempérée. Boutu- terre aussitót que les froids sont passés. | rage facile en tout temps. Terre forte, Corolles = rouge le plus vif, port co- | terreau de débris de couches et terreau quet, gracieux. “Au moment où nous | de feuilles. e Кант 1856, elle est en pleine L. VH. procède : au printemps, avant le dévelop- | | sain de pincer les bourgeons comme on le pement des feuilles, ou bien après leur | pratique du reste à l'égard des autres | chite en automne, je prends de jeunes plantes, afin de faire passer la séve dans individus auxquels je retranche le pivot, | les rameaux greffés. L’opération doit être puis je les empote dans des godets de 8-10 pratiquée le plus bas possible , de maniére centimètres de diamètre, que j’enterre jus- | à ce que la greffe se trouve cachée quand . qu'au-dessus du bord dans un endroit quel- | plus tard on mettra les arbres en place. conque du jardin, où ils restent en atten- oir développer de jeunes racines. À dé- est peu expéditif et qu’il ne peut convenir . faut de plants depuis longtemps enracinés, | à la grande culture, je répondrai que c'est i arrache mes sujets au moment de les | celui dont on se sert pour greffer les e greffer, j'en coupe le pivot, je les greffe Camellias, les Azalées, les Rhododendrons, TOW les empote pour les placer immédia- | qui cependant sont livrés au commerce par milliers chaque а - peu . L'époque qui me} En disant au commencement de cet paraît ч plus аи est depuis le mois | article que la variété à “feuilles laciniées . . de janvier jusqu'en mars; la greffe en fente | du J. regia est précieuse au point de vue ordinaire est celle que j'emploie etje prends | de l'ornement des grands jardins, nous _ pour greffer les rameaux aoütés de l’année | aurions dà ajouter qu'elle est tout aussi phon. Au bout de trois semaines à mois environ, lorsqu'elles commencent à lors méme que cette derniére serait moins usser, je doune un peu d' air, puis | bonne à manger que celle de P espéce, elle . davantage jusqu'au moment où j'óte tout | n’ en Zeen pas moins propre à faire de SC ч fait les cloches. Comme il arrive souvent | P CARR. ao que les yeux du sujet se développent, on à AMARYLLIS SOLANDRÆFLORA Lindl liner austr Serre chaude 1081—1082. AMARYLLIS SOLANDRÆFLORA, ven. Amaryllidee § Amarylleæ. Ce GENER. — Vide supra, vol. V, | Amaryllis solandreflora, Lino. 1. е. p. 450. D. striata, Henn, — Комтн, Flore extus vitta v. lineis obscure purpureis CHARACT. SPECIF. — < A. emire) fo- pie ps liis. pallide TA Ee scapo tripedali, corolla ippeastrum solandriflorum, 9, Hers. in Bot. cernua 8-10-unciali, tubo 3-4-unciali, Be. laevi, Mag. t. 2575 (tabula nostra 2: stylo quam corolla ее” stigmate breviter tri- Amaryllis solandreflora , Lovo. Bot. Хам tab. AS lobo.» HERBERT. 200. is. Amaryllis solandræflora, Linot. Collect. 7. rubrituba , HERB. — Kun ta j^ 11. Flore урну Бо: tabo | purpureo. ° Hippeastrum solandriflorum, НЕввквт. Ap- Gd 91. Ejusd. Amaryll. 156. — Кохти. Enum. Flore viridescenti albo ж ун. striato, tubo pur- pureo. ; 4 : oleuca, HERBERT. — Kunta. Amaryllis solandreflora, B , TN Bot. Reg. Floré viridi et flavido-albo. t. 876. Les grandes fleurs de cette Amarylli- ifs, le style. de Amaryllis solandræ- ` dée rappellent celles du Lilium eximium flora n’est que trilobé dans sa portion ` plus encore que celles du Solandra Papa ugue : l'Amaryllis vittata а, ` grandiflora. Par leurs caractères elles | comme оп dit, le stigmate trifide. font ranger l'espèce dans la section du | Feu William Herbert а signalé chez ae type Amaryllis dont William Herbert VAmaryllis solandræflora quatre va- c a fait le genre Hippeastrum , et dont les | riétés distinctes : 1° chloroleuca à fleur ` exemples les plus connus sont les Ama- | d'un blanc verdatre uniforme; c'est la ryllis equestris, aulica et vittata. C'est | forme primitive décrite et figurée par le surtout de cette dernière espèce que se | 0" Lindley, en 1891. Introduite de rapproche lAmaryllis solandræflora : | Cayenne, par M. Brookes de Wewing- la ressemblance est frappante dans les | ton, elle avait fleuri d'abord dans la bulbes et les organes végétatifs ; mais, les diversités se manifestent trés claire- | ment dans les organes floraux. Pour ne | dàtre striée de pourpre terne le long de citer qu'un seul des caractères distinc- | la ligne médiane de chaque division = жы T 877. Note sur deux plantes alimentaires nouvellement envoyées de Chine en France. Fixer l'époque précise de derre , Secondaires dont l'importance, à au point de d'un végétal qui peut devenir utile, le | vue de l’économie, n'est souvent pas moin- décrire avec exactitude, en donner de bon- | dre que celle des espèces elles-mêmes. | nes жо ainsi uns l'ont fait De l'Ecluse C'est dans ce but que je signalerai dês et de el, c'est, à ce qu'il me semble, | aujourd ut See des matériaux intéressants pour | récemment de Chine à M. Е. Delessert; l'histoire de l’agriculture ; c’est servir les | l'une appartient à la famille des Aroides, | botanistes et les cultivateurs, en fournissant | l'autre à celle des Dioscorées. Toutes deux ` aux uns et aux autres le moyen de recon- | me sont inconnues, et me semble ent différer naitre les modifications qui peuvent résul- SE des espèces: déjà cultivées en ter pour les plantes des différences de cli- ope. r mat, de terrain et de culture; сезі enfin ouvrir la voie aux recherches; dont le but est de fixer les caractères distinetifs des espèces, des races et des variétés, formes "m Jj état, malgré la longueur du voyage, r | passant par isthme de Suez. AMARYLLIS SOLANDRÆFLORA, Linni. périanthe ; c’est le variété ici reproduite. Importée du Brésil, par M. Lee, elle donna ses premières fleurs dans 1а col- lection de W. Herbert à Spofforth, et fut publiée en 1825 dans le Botanical Magazine. On peut y rapporter à peu près la plante que M. Loddiges avait reçue de Trinidad en 1826, et que la figure du Botanical Cabinet nous montre avec des bandes roses presque continues à la place des lignes purpurines diver- sement interrompues que présente 1а forme ordinaire, 3° rubrituba , à limbe blane-verdàtre, à tube pourpre. 4° con- | CULT La culture des Amaryllis de serre chaude n'offre pas de sérieuses difficul- exempts de leur plus cruel ennemi, le pou blanc, insecte du genre coche- nille. H est done important, lorsqu'on | achète des bulbes d'amaryllis, de s'assu- | rer d'abord s'ils sont ou non atteints | par le pou blanc; dans l'affirmative, nous en déconseillons formellement l'acquisition, cet insecte étant aussi funeste à l'Amaryllis que le pou gris l'est aux plantes d'Ananas. spicua, à tube pourpre, à limbe blane- ` verdatre lavé de carmin. 3 Moins irrégulière et moins ouverte que chez la plupart des Hippeastrum la M fleur de l'Amaryllis solandreflora offre | pourtant un des traits caractéristiques ` de cette section, dans l'insertion de ses ` étamines. Ces organes en effet s'atta- | chent dans le tube du périanthe, non M pas en cercle à des hauteurs égales, | mais en ellipse oblique, dont la pointe - la plus basse regarde le côté inférieur ` de la fleur penchée ou supposée telle. | J. Beck URE. 3 Le moyen le plus praticable pour s'en débarrasser partiellement, une fois leur invasion consommée, consiste à écarter légèrement les feuilles centrales du bulbe, en tenant l'oignon penché et ` à l’aide d'un morceau de bois dur, bien ` finement affuté en longue pointe, à enlever avec dextérité tous les pout | ue l'on aperçoit; recommençant plu- ` sieurs fois l'opération de facon à en diminuer le nombre si l'on ne parvient, pas à tout exterminer. Les bulbes sains peuvent étre traités de diverses maniéres, d'aprés la saison pendant laquelle on désire les avoir en fleurs. La terre qu'ils préfèrent doit etre composée par parties égales d’un com- | M. Delessert a bien voulu me remettre un des trois tubereules de l'Igname qu'il a recus. Ce tubercule est ovoide; de couleur cendrée à l'extérieur, marqué de légéres dépressions, obtus aux deux extrémités, et, en somme, assez semblable à celui du „Dioscorea alata, ou mieux encore à variété de Batate, désignée sous le nom de Batate-Igname. Sa pulpe est blanc jaunátre; à peine mucilagineuse, elle présente vers les bords, au moment oà on la coupe, une légére teinte verdátre; lorsqu'elle est cuite, elle ressemble à s'y méprendre à celle de la chataigne. Sous ce dernier rapport, la nouvelle Igname s'éloigne considérable- ment du Dioscorea Batatas. жә т Le poids de се tubercule était de 08,600; sa longueur de 0™,47 ; sa plus grande cir- conférence de 07,967 ; c'était à peu p la taille et le volume d'un gros navet. l'ai fait planter en terre d'alluvion légére aussi semblable que possible à celle dont il portait encore quelques vestiges, et placer | ainsi que l'Aroide dans la serre à multipli- cation confiée aux soins de M. Carriére. — | Les tubereules de l'Aroide dont il s’agit | ont à peu près le volume d’une carollé ur, des zones conceniriques la chute des feuilles, et dont le centre | occupé par un bourgeon. La chair en est AMARYLLIS SOLANDRÆFLORA, Linni. post pareil à celui dont on se sert pour les orangers et de terreau de feuilles de chêne à demi-décomposé es. Quand on ne doit pas économiser la place, c'est-à-dire quand on а à sa dis- position une bonne tablette sise près des j jours, dans la serre chaude, on ne devrait jamais laisser ses bulbes à nu, privés de la terre qui les a nourris pen- dant leur végétation; on devrait au con- traire la leur laisser, à condition qu'on la maintint séche, pulvérulente, et ce- pendant solidement retenue par le che- velu des racines. Ce moyen de conser- de ce dont un bulbe sain n’a pas vo et enfin en ce qu'il évite des mélanges d'étiquettes toujours facheux si Гоп tient à distinguer les unes des autres les espèces ou les variétés qui forment la collection. ‘époque à laquelle on peut amener insensiblement l'Amaryllis à se mettre en végétatiqn dépend du mois où le bulbe s’est mis au repos, du temps où son feuillage s’est complétement des- séché. — Trois ou quatre mois de sommeil lui suflisent. On enlève alors la motte du pot, on secoue l'oignon qu'on débarrasse complétement de sa terre et on procède à l'examen du bulbe. — On s'assure s’il ne recèle pas d'insectes, si ( 15 ces bulbes haut-perchés n'ont pas été endommagés par des gouttes d’eau tombées du vitrage ; еп un mot si l'oignon est bien sain. On lui enlève toutes ses racines et ses rejetons, desti- nés à être plantés à part. Si cette sec- tion а laissé des cicatrices saignantes il importe de les laisser se dessécher pendant quelques jours après les avoir frottées avee du charbon de bois pilé. On se sert de pots proportionnés à la grosseur des bulbes ; on en revêt le fond d'une bonne couche de tessons, on re- couvre d'une partie de terre pareille à celle que nous avons désignée plus haut, on y place le bulbe sur une pineée de sable pur et on l'entoure de terre de facon à n'en laisser à découvert que le sommet, juste assez pour qu 'on l'aper- coive de niveau avec le rebord du pot, еп laissant un pouce d'espace destiné à retenir l’eau des arrosements. Si Гоп plante en novembre, on пе. e tenir les Amaryllis quen serre aude, en serre à ananas, ou toute делі semblable, Si au contraire оп пе plante que fin février on peut enterrer couche de fumier, chauds “ et surmonté de ses chassis; les pots enterrés dans du vieux tan con- sommé, bien see ou mêlé d'un peu de tan ` 2 (1) Fumier placé dans le pourtour de la couche, en dehors. d'un blane pur et, pour ainsi dire, sans saveur. J'appelle particulièrement atten- tion sur ce dernier c ractère, ear il m'a permis de distinguer ее tubereules de ceux de plusieurs autres pla e genre, dont le suc acre excite au fond de la gorge, l won les mang une cuisson SE зе Cuits au fou ils prennent à l’intérieur une куше grisé. Ge кс, Lost Sie personnes les ont 1 s d’un gout plus agréable que celui Oe: ҮТ шнде dont jai parlé tout à l'heure D'apr és les renseignements transmis à M. Delessert, l'Aroide se eultiverait dans e rot humides, et probablement à la ière des Colocases ; quant à l'Igname, = Kee? de culture paraissent être | identiques avee ceux que nous avons déjà ` fait connaître en parlant du Dioscorea Batatas. On comprendra que je m 'abstienne de préjuger l'avenir de ces deux plantes, qui ` me sont encore trop peu connues ; се serait | m’exposer, et le publie avee moi, à de gra- ves erreurs; је me réserve Фу. revenir plus is tard, lorsque р Ed ا‎ que j'ai commen- cée sera assez d'en parler Ы connaissance de ‹ cause. omplète pour me permettre е Es ' Жм, bien воша. Les plantes doivent _ être aussi près du verre que possible et . bien garanties des gelées par des volets еп bois, des ко, v la litiére, ete., ` suivant le temps qu'il fait. On est trè ` avare d'eau dans le раны ы la Ae re . nouvelle que Гоп a donnée aux bulbes dé- ) : tenant assez d'humidité; la chaleur de la couche les amène d'autre part е ment en végétation. L'air mo oite NEA Жее ы E 22 WESS ра ТА ROT балар oF (dba: 5 midité, souvent même trop abondante. juand la végétation est bien établie, et E qu’ un beau soleil de printemps vient vivi- __ fier le jeune feuillage, on bassine légère- . ment et progressivement, on augmente 17668 bassinages, bien mesurés toutefois, jusqu'à ce qu'enfin les boutons à fleurs sortis de la partie latérale du sommet A viennent toucher le vitrage. On enlève ~ tous les pots marquant boutons et on — Јеѕ place sur la tablette de devant de la : d 1 Se E е serre cha où les fleurs se déve- loppent ; Si Гоп aime à semer on opère des croisements de coloris opposés et Гоп ` suspend brusquement les arrosements aussitót que l'ovaire se gonfle. Dés cette époque, les arrosements doivent étre . extrémement ménagés, sans quoi le . graines couleraient. — Si la fanaison des _ feuilles coincidait avec le mois de juillet `. оп porterait immédiatement les plantes à un Wy AMARYLLIS SOLANDRÆFLORA, Lan. Pair et on les y laisserait exposées à la pluie, pendant une dizaine de jours, pour les rentrer ensuite dans une serre froide, mais bien exposée au soleil. L'automne étant arrivé, et l'hivernage commençant, onreplace les pots sur la tablette de la serre chaude dont il a été question ci-dessus. Quant aux plantes qui n'ont pas fleuri on les laisse achever leur végétation dehors, en plein air, si le temps. de leur pousse coïncide avee nos mois d'été juillet-aoüt. Les bulbes malades doivent être tenus pendant l'hiver à sec, à nu М époque, l'eau des arrosements étre administrée que sous forme de brouillard. A partir du 15 septembre, on arrache tous ees bulbes convalescent, soit qu'ils aient achevé leur pousse, soit qu'ils soient encore en végétation et on les range à nu sur la tablette de la serre chaude en les recouvrant d'une feuille de papier gris pour les préserver d'un soleil trop ardent. Cette opération est hàtée paree que les bulbes malades mettent ман) de temps que les autres à se ressuyer VH: T 878. Culture des Anémones ; d'aprés | le ЕЛЕНЕ ا‎ M. James Smith. Un correspondant du Floricultural | | terreau provenant d’une vieille couche et binet demandait dernièrement, par termédiaire de ce journal, quel est le msds | de culture le dont la résidence est dans un omtés du centre de l'Angleterre. « Ayant eu de grands succès dans la re de ee beau genre de plantes, je me bre, je fume co- pieusement une plate-bande, dont la terre , est forte et argileuse, en y répandant du onesà 2 pouces de conten (6 à 7 cen- timétres), et à 6 pouces (16 à 18 centimé- tres) de distance les unes des autres. En mars, si la saison n'est pas pluvieuse, jarrose avee une eau chargée d'engrais. Par cette méthode fort simple, je n'ai ja- mais manqué d'obtenir de mes aov une floraison splendi de. Now " LEE w эжекенин art T: Ф pret in Hort? е но“ EM а и” ) І TUBEROSA . 1815 Ch: froid Eur. austr. Orient. 1085. IRIS TUBEROSA, тов. IRIDEA, CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. X, p. 189. CHARACT. SPECIF. — I. rhizomate tuberibus 2-5 oblongis p e foliis linearibus tetragonis, flore imberbi lurido. j8. — Wun, Sp. I, Iris tuberosa, L. Sp. р. 240. — Vanr Бан hi. 52. — Roem. et ScuuLT. Syst. I, p. 480. — ‘Bot t. Mag. t. 551. Renovré Lil. b t. 48. Sin, et Sur FI. greca, I, куе verus, MATTHIOLE. See (edit. Valgris. Venet. ann. 1565, p. 1109 cum icone Tris табы Belgarum et secundum Aldrovan- dum prima Lonchitis Dioscoridis, De l'Obel Icon. Ж (ann. 1581). — J. Bavn. Hist. РІ. p. 750, cum cone a potes mutuata (ann. 1651 | y tub ant Donon. Pempt. р. 229, е um icone "rg bs 1585). — Parkins. Paradis, р. 188, t 5, f. 6 om: 2 y Iris tub sa re o obse idi co e SwERT Ғ.овп.вв. tá ab. 3 Herbal , (ann. 165 Iris tuberosa folio angulosa, С. Baux. Pinar. 40. , eum E oi a Lobelio mutuata P Iris tuberosa folio anguloso flore obscure viridi colore, Morr Hist. vol. I, pars 2а, p. 548, sect. IV, tab. 5 15 Hermodactylus “folio quandrangulo , Tourner. 4. 50. i Cor Des tubercules radiciformes et ael nA feuilles à peu prés tétragones nt de l'Iris tuberosa l'espèce la plus | distant et là plus originale de tout le genre. Aussi Tournefort en avait-il fait, sous le nom ame le type d'un genre particulier. t d'Her- modactylus fut d'abord Кн à T Iris tuberosa par le vieux commentateur de Dioscoride, André Matthiole, dans l'idée que c'était la plante d’où provenait le tubereule nommé éouoddurunos par les médecins des 5% et 6™° siècles. La forme digitée que présente l'ensemble des tubercules de cet [ris semble au premier abord justifier cette application | а mot Hermodactylus, n vid d'Hermés ou de M ndant, les auteurs modernes dont l'opinion fait autorité dans la na "E 1 879. Note sur les Nymphæacées envoyées à l'exposition universelle. «4 ermettez-moi de vous adresser les | observations que j "аі faites sur les plantes aquatiques envoyées à Exposition univer- selle, en 185 Van Houtte. Ces plantes, au nombre de 26 espéces, ont offert aux visiteurs la plus riche collection qui se soit encore vue; en voici les noms : rees сна utifolia. Orgiesiano-rubra. hybri da Boucheana. КЕРЕТ ВЕ Euryale fer Limnanthemum Humboldtii. nocharis Humboldtii. Pistia stratio Pontederia crassipes. Жашын cetus aspicum. — per tra Neptunia n Saccharum dar Cyperus Papyrus. es J'ai placé au centre du bassin les зімді p suivantes, qui, bien que d'une autre caté- : gorie, ne se sont pas plus mal trouv vées d'avoir les racines dans l'eau chaude: | Cyperus ы bite eas i Dias mises. Je vous ferai d’abord бешине que eh: 16. IRIS TUBERO i médicale, tels que J. Pereira (1) et ibo reeonnaissent dans . d’une espèce de Colchique, vraisembla- plement du Colchicum variegatum On réserve le nom de faux Hermodacte à l'Iris tuberosa. Mais, nous espérons ouvoir démontrer ailleurs, suivant іне к ыш Т Lee l'Hermodaete des offiein ú lHermodaetylos des médecins rakes n'est pas celui des aon Grecs. Quoi qu'il en soit de cette question d'é a TIris tuberosa à titre de curiosité surtout les hon s de la culture. L’apparence due de la face interne des grandes pièces de son pé- rianthe lui valut en Angleterre le nom de velvet flower-de-luce (fleur de lis ou lris de velours) que lui donne, dans son vieux et naïf langage, le botaniste GE- RARDE, auteur d'un livre intitulé Herbal (titre qu'u un compilateur moderne a pris ET Elements of Materia medica, vol. 11, pars 4a, p. | H SA, Loser. pour le nom de famille de ү qu'il a transformé en Gérard Herbal, à peu près comme le dauphin de la fable prit jadis le Pirée pour un nom d'homme). L'Iris tuberosa n'est pas rare sur divers points de la Gréce, de la Turquie et de l'Asie mineure. Matthiole dit l'avoir reçu de Constantinople , vers le milieu du 16 siècle par les soins du célèbre diplomate belge Augier Ghislen, de Busbeke, qui représenta auprés du sul- tan les empereurs d'Allemagne Ferdi- папа 1° et Maximilien П, et auquel l'Europe occidentale doit 1а première introduction à l'état vivant du Lilas et du Maronnier d'Inde. Mathias de L’Obel, en 1581 et Rem- bert Dodoens, еп 1585, signalent l'un et l'autre le méme Iris sous le nom d'Iris tuberosa Belgarum, comme une plante déjà cultivée en Belgique. Elle l'était en Angleterre et en Hollande dés le commencement du siècle suivant et peut-être laurait-on rencontrée alors plus fréquemment dans les jardins qu'on ne le ferait de nos jours, où l'amour du neuf fait négliger tant d'excellentes vieilleries. L'Iris tuberosa, bien que natif de l'Orient, s’accommode très bien des (2) SE des Drogues, vol. II. hivers de l'Europe tempérée et fleurit bassin de l'exposition, qui n'avait que 12 métres de longueur sur 5 métres de lar- geur, était vraiment trop petit pour le nom- bre de plantes, et que la construction ne m'a pas permis de faire de grandes planta- tions en pleine terre. Le Victoria était géné par le petit nombre d'espéces que Jae mises en pleine t NA avec lui le 24 mai. . Les plantes étaient toutes jeunes ; ; See Ba le bassin’ a pu amps assez aux premiers visiteurs , ainsi quà vre ebi amateurs зэ Boies ila végéta- | se trouvaient fatiguées, | génées, qu'elles étaient se irouver | raison eut commencé beaucoup plus tót ; quoi qu'il en soit, on jugera de l'effet qu "ont produit ces magnifiques plantes par les remarques suivantes Un pied de ee ue peer | dans un gran ba ue | voyait rien à la fin du mois d août ; les fleurs, | ainsi que les feuilles , ont grandi ‘de j ais en jour à la fin d'octobre; j'en ai mesuré une qui avait 50 centimétres de Дейн; elles c. 2 =. ETOILE DE VILLIERS bends Lemtchez freres нийет!" Yo Ven He итни ee ыма RHODODENDR. ÉTOILE DE VILLIERS, Lemcnez FRÈRES. 17 en Belgique dans les mois d'avril et de | de ses teintes verdatres et d'un violet mai. Ses longues feuilles linéaires, à | noir : ses tubercules, qui ne sont pas peu près quadrangulaires, sont assez | des fibres radicales, méritent une étude flasques et s'étalent en partie sur le sol. | spéciale que le défaut d'espace nous Sa fleur est remarquable par le mélange Depuis que cet article est écrit et composé , i d'une exeel- generi e nuove specie di piante monocotyled. ann. 1854, p. 45), que le ге Hermodactylus de Tournefort, déjà adopté par Salisbury, mais oblige d'ajourner. “Ps se distingue surtout des Iris par son ovaire uni- loculaire. MM. Grenier et Godron (FI. française), adoptent également ce genre Hermo š cette idée, [Iris tuberosa devient l'Hermodactylus tuberosus, SALISB. in ort. er Ë 304 . C. . — Parlatore, 1. e. — et Godron, CULTUME. Notre peinture démontre aux ama- teurs que I Iris tuberosa n'est pas le plus brillant du genre! Nous ne le compre- nons dans notre galerie que pour montrer d'une part eombien ce genre est varié, et d'une autre part, pour faire plaisir aux personnes qui aiment les grandes oppo- sitions de couleurs. ' Cette espèce n'aime pas le grand soleil, l'exposition du levant lui va mieux. Elle demande la protection d'un chassis pen- dant l'hiver. Nous la cultivons là avec succès en compagnie de l'Iris de Suze, ce géant du genre dont nos abonnés trouveront la figure dans le prochain numéro. L. VH. 1084. RHODODENDR, poxrico-caTAWBIENSE, ÉTOILE DE VILLIERS (геге егіле). MM. Lemichez frères, horticulteurs | port en est fort beau, les branches bien à Neuilly s. Seine, en nous adressant le | ramassées, bien trapues, le feuillage modèle de la peinture que nous sou- | large, d'un beau vert luisant, en un mettons à nos abonnés, y ont joint un | mot que ce sera pour nos parterres une exemplaire en boutons de cette belle va- | excellente acquisition. Sa rusticité est L. VH riété. Nous pouvons constater que le parfaite. . ; Le Nymphea Boucheana, planté en pleine terre, le 4% juin, avec une feuille de 8 centimètres de diamètre, offrait, après environ 4 semaines de plantation, fin de juillet, des feuilles qui avaient 48 centimé- tres de diamétre et des fleurs de 25 à 28 cen- timètres ; en août et septembre, il y avait continuellement 5 ou 4 fleurs ouvertes; à j'en ai vu plusieurs fois jusqu'à 5; la flor l'Exposition. Les fleurs, comme les feuilles, devenaient moins grandes; la feuille qui s'est développée la derniére ne mesurait plus que 35 centimètres de diamètre. Le nombre total des fleurs épanouies s'est élevé à 64 sur un seul et même pied. Une seule plante a occupé toute № lar- eur du bassin, au point méme de géner les énormes feuilles du Victoria. TOME 1. Le Nympha gigantea, terre, a commencé sa a été de 44. Jusqu'à i elles s'épanouissaient continuellement par iganten eureusement il développement par phaea Boucheana. U 4 |" Le Nymphea Lotus a fleuri au mois 5 a é son le voisinage du Vym- 18 MISCELLANÉES. X d'octobre pour la premiére fois à Paris. Le Nymphæa Amazonum, comme feuil- lage, est un des plus beaux ; ‘il a fleuri plu- sieurs fois, mais rarement bien; ses corolles nese sont pas étalées, malgré tous les soins que je lui donnais. La fleur est de couleur chamois et répand une odeur PA г Le Nymphea odorata rosea, représenté par 2 pieds, a fleuri continuellement à par- tir du mois de juin. Les fleurs flottent sur l’eau; elles sont petites, mais өтері et d'une odeur délicieuse; elles nocturnes que ‘autres Ë que vers midi, pour s'épanouir de nouveau quatre heures. ampla n'a fleuri qu'en juin ; la plante était toute petite, mais elle de ро, elle n’eût fleuri pendant toute la saiso mphæa cerulea, (2 pieds), a fleuri sans dibton ner ndant toute la durée à partir du deuxiéme tion; elle it, pour ainsi dire, consumé toute fi terre que je lui avais donnée en mai. Nymphæa rubra. 3 pieds plantés dans les angels us trés richement fleuri. e Mymphea edulis, planté s'épanouir une ou deux Ver jusqu'e juillet ; dès cette époque, la floraison était e la plongeant à 15 —Á environ sous l'eau, elle fleurit davantage. Ny meee Ortgiesiano-rubra а très remont fleu ra regia été planté le at mai. On a observé la plus grande feuille dans les premiers jours d'août; elle offrait a ; le nombre total pendant exposition a été e 10. Pour avoir une ts riche et com- сезі pour atteindre aussi complètement que possible ce résultat que j'ai été obligé de les rempoter dans le courant de leur végétation ; il m'a fallu faire de méme pour certaines autres plantes, c'est-à-dire óter les ^18 880. Multiplication du Garrya elliptica. L'attrait qu'ont pour nous les jardins diminue à mesure que nous approchons de la ehute des feuilles de la plupart de nos arbres indigènes et laisse nos bosquets sans parure, aussi poss apporter quelques re- médes à cet état de choses cherche-t-on à planter le soci e des habitations avec des arbres ou arbustes à feuilles shapi tantes. Шы. il n’en est qu petitnombre qui supportent bien la азга, de notre climat. Les hivers doux des der- | qui, gës un feuillage différent v ces del | plusieurs | niers, nières années avaient permis à porter plus de variété dans la composi- tion des massifs, mais les hivers de 185 TOME Sans parler des Coniféres, Ifs, » Biota, ete., ni de quelques autres раля telles que Buis, Houx, ete., dont | la rusticité nous est connue | temps, nous citerons le Garrya eg nche encore nettement par ses espèces de résister, еп méme temps qu'ils | fleurs, font les longues grappes males pro- faisaient naître l’espoir qu’on pourrait ap- | duisent un effet très agréable , mais la dif- OM >, +. + м” Lindl. GRANDIFLORA WHITLAVIA Plein ан Californie . ) 1085. WHITLAVIA GRANDIFLORA, manver. HYDROPHYLEACEÆ. CHARACT. GENER. — « Calyx eh rage: à | alter. fel longe petiolatis, indivisis , ovatis, grosse S-partitus , sinubus алдай: Corolla hypogyn dent hirsutis; floribus cir cinato - racemosis tabuloso-campanulata, tubo inflato, calyce eier speci osis albo-cæruleis pedicellatis ; podioell уйн ongiore, intus basi squamulis 5 staminibus oppo- | limis voeem pa rate i glandulosis. » Hook. ` sitis iisque adnatis aueto, ore subsconstricto , hitl Harvey in Hook. Lond. Jours of limbo quinquelobo patente. Stamina 5, squamulis | Bot. V. ge 312. ab. и. Su adost, exserta. Ovarium spurie bilocu- CHARACT. SPECIF. « W. caule diffuso is ramosis : ovula plurima; stylus | flexuoso, foliis su ubdeltoideis , jos ro calyce » place m exeertag bifidus, Capsula subeompressa, Brema | duplo longiore, squamulis " oblongis retusis. aris, a H p H ок. ae tuberculata. Whitlavia grandiflora, Harvey |. с. — Herbæ sde, caulescentes , annue, gla e 2 ALPERS xi Дере rtor. Bot. syst. VI. p. 525. 80-1 ‚Ле tuoss ; folii 1S Н £ Bot. Mag. t. 4815. m Californie est une mae anda iné- | пе sont que des gages pris sur ce puisée de plantes annuelles ornemen- hê continent. À ces premières et tales: Nemophila, Gilia, Reckscholteta, déjà anciennes conquêtes de l'infortuné Platystemon, Eutoca , et cent autres | Douglas, viennent se joindre les in- fleurs aujourd'hui presque populaires troductions toutes récentes de l'infati- ficulté que présente sa ët pen et cer. Tous les autres soins consistent à rem- qu'il est encore rare. Les couchages on poter au besoin et à habituer graduelle- jusqu'à ce jour, à peu près le seul moyen | ment les plantes ) recevoir l'action de l'air employé, mais les rameaux doivent être | extérieur. Dans le cas où l'on n'a pas de | couchés en pots, car sans cette précaution | serre à à multiplication, on peut la rempla- la reprise en est difficile et l'on en cer jusqu'à un certain point en faisant dans toujours un grand nombre lorsqu'on les | un coffre et sous des châssis une petite sépare; de plus, ce procédé est peu expé- | couche dont la chaleur ne doit pas dépas- dif, les plantes qu'on en obtient ne | ser 15 à 20 degrés, et sur laquelle on PA sont ni aussi belles ni aussi ramassées que | les plantes que l'on recouvre de cloch >з = celles qu’on obtient de graines ou de | comme ci-dessus boutures, aussi est-ce sur ce dernie er moyen | Si nous conseillons de mettre chaque que je vais appeler l'attention des prati- | bouture dans un petit pot avant le dévelop- ciens. pement des jeunes racines, c'est afin d'évi- Dans une чеки située au nord, | [ег la destruction de ces dernières, qui, composée de terre de bruyère mélangée | g par moitié environ du ae jaune, silico- rompues dans l'opération du rempotage. argileux, connu à Paris sous le nom de | Si on ne voulait pas suivre cette méthode, sable de Belleville, je SUN des cloches | il faudrait empoter les boutures un peu sous Ke je pique mes boutures vers | plus tard, mais cependant avant l'élonga- 1а fin de septembre; ces dernières sont faites | tion des racines, et apporter dans ce travail avec du bois bien aoûté. Ainsi pes is ar- | beaucoup de ménagements, placer ensuite rosées, je les abandonne jusqu'en mars ou | les plantes dans des coffres et sous en avril, époque à laquelle Pu bourrelets chassis aussi bien clos que possible, en les développer, c'est alors que je plante m sera pendant. tout le jour lorsque le temps cune de ces boutures dans un trés petit | est clair, mais qu'on peut retirer pendant godet, que je place les uns à cóté des autres la nuit puisque ce travail a lieu à une épo- sous des cloches, dans la serre à multipli- | que ou la température est déjà très adoucie. cation, où les racines ne tardent pas à per- CARR. S 20 gable collecteur William Lobb, entr'au- tres le Whitlavia grandiflora. Découverte en Californie, par feu le voyageur Dr Coulter, cette aimable plante fut décrite, en 1845, par le Dr Harvey, d'aprés des exemplaires d'herbier. Mais, elle a fleuri pour la premiére fois en Angleterre, chez MM. Veitch, à Exeter et à Chelsea, dans le cours de 1854. Elle provenait de graines envoyées l'an- moins grandes et doivent faire moins d'effet CULT Plante annuelle que Гоп sème en plein air, en place, en avril, ou de meilleure heure en terrine, dont on re- pique le plant en pleine terre après l'avoir dûment accoutumé à l'air libre. Réunies en groupes serrés, les plantes WHITLAVIA GRANDIFLORA, Harvey. Par l’ensemble des caractères, les Whitlavia se rapprochent évidemment des Eutoca. Mais elles s’en distinguent assez par la forme de la corolle et sur- tout par la présence d'une écaille à la base de chaque étamine. Le Whitlavia grandiflora est une plante herbac tiges diffuses, 2 ou 5 décimètres, et dont les ramifica- tions se terminent par des grappes scor- pioides de grandes fleurs d'un bleu vif, assez semblables à celles des Campa- nules. C'est une excellente acquisition pour les кы bandes et les bordures des parterre J. E. P. URE. de Whitlavia ne tardent pas à fleurir abondamment et à fournir une succes- sion de fleurs qui durent jusqu'à la venue des gelées. Ces fleurs ont quelque ressemblance avec celles du Roella ci- liata L. + 881. Mémoires de l'Union pour l'avancement de U Horticulture dans le royaume de Prusse. Nouvelle série, 1ге Année, Les Mémoires de l'Union pour l’avance- ment de l'Horticulture en Pru VI XII (Gartenflora). ont déjà été publiés en tirages : сан et ils ublie, eng le volume qui a paru en der- Dr T 882. Cresson de fontaine. construit une petite digue, de telle sorte | qu’il reste toujours dans ce fossé à peu près un demi-pied d’eau, sans toutefois que l'excès de l'eau du drainage trouve obstacle à son écoulement. Dans ce fossé ainsi dis- | posé, on a planté du Cresson de fontaine, | } | | B comme les me donnent leur eau r (Fun d'eux recoit dans pe endant presque toute la oed heo. Cette disposition existe déjà depuis d hivers et MM. Neubert et Reitenbaeh | disent i qu b Ее sauraient trop recommander de lim p E Garten- und Blumenzeitung.) ` Птвв. 7 1 i 1 | /, 4 d NYMFHÆA AMAZONUM, Mart. & Amer. trop lguar Jerre Ё pia PR d 1086. NYMPIEA BLANDA, с. ғ. w. мех. (NYMPHAEA AMAZONUM, Nymphæaceæ CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. VI, p. 295, et VIII, p. 120. — N. (6 Hydrocallis) gr berrima, foliis co rdato- orbiculatis anguste , Stamin num ncras- “Forma a genuina : folia ad petioli insertionem mphæa blanda A n Meyer, Primit. Ем]. 201 ex deseript. mperf. — Рглхсн. ín Ann. des Sc. nat., бе série, iuh 19, p. 47. v. 51010518 ina | elavam | Manr. ET Zucc.) $ Nymphæeæ. Nymphea glanduligera, Rovscug, Observ. p. 76 ex Mey. Nymphea flore albo, foliis i subitus viren- | tibus aut rufescen ntibus, PLumter mss. eum icone, in а =e Миз. Par ris | тагопит: Tolia ad petioli insertionem | | na Û A ar maulo nd. ba rbat nr, et Zucc. in Aus " - Math. — Ph, ys. Classe der Bayersch. Akad. Wi Gë 565. Ware хай; Repert. А ti er |р 107. а bet HMANN , | m Galen Nymphea, Ne 48, fide Hook. — Ноо Bot. Mag. t. 4823. Sale Lotus, LuNAN, Jam. II. p. 271. fide Поок., non Nymphaea integrifolia, Sartzm. ехзїеса&. dee: ыш fœtida , Ganon. exsiecat. No 2477 in herb. Hoo Ny isis nocturna , Hort. GLASNEVIN. La section du genre Moo que nous avons appelée Hydrocallis, est | pendices, trés courts chez le Nymphea alba et les autres espèces de la section surtout caractérisée par le grand déve- | Castalia, plus apparents chez les Cya- loppement des appendices du stigmate, | nea et les Lotos , se présentent chez les c'est-à-dire de ces prolongements que | Hydrocallis sous la forme de longs pro- : forment les rayons stigmatiféres au-delà | eessus renflés en massue à leur som de leur portion papilleuse, destinée seule | et gracieusement arqués vers le ce à recevoir l'influence du pollen. Ces ap- | de la fleur. Ce sont les organes. t 885. Égoisme et Imprévoyance. П y a une certaine classe d'hommes , et | conservatrices l'emportaient sur la ten- malheureusement c'est la plus Ein | veer à vua le patrimoine publie, ou | pour qui la jouissance du présent est t tid s la balancaient dans une certaine d» e; mais à peine la Convention eut-elle a intéresse pas | décrété la vente des biens nationaux et la Peas Hips te Aprés nous le «Эшда, disent- | liberté des défrichements, qu’on vit la e deviendra ce qu’ il pourra, | bande noire se ruer sur les grandes pro- pourvu ge? nous n’ayons pas à en souffrir | | priétés, en émietter le sol et abattre jus- personnellement, le reste importe peu. ! qu'au dernier arbre des futaies achetées à Telle est la maxime qui a plus ou moins vil prix. Ces honnêtes gens y ont fait de régné à toutes les époques, mais qui est | grosses fortunes, mais la France еп a е peut-être plus le travers de la nôtre que | grandement appauvrie , et, aujo ur de toutes celles qui l'ont précé dée encore, après plus d'un demi-siècle de, elle Chose fácheuse à reconnaitre : ce senti- | expie par la rareté des bois de construction ment égoïste a marché de pair ауес ce | et sie la stérilisation d’une notable partie qu'on est convenu d'appeler le progrès. | n territoire YV imprévoyance dt son Sous l'ancien régime, dont toutefois nous = Sigg d'alors. ne nous faisons pas le défenseur, les idées | Mais ce n'est pas seulement en TOME I. D isis 2 . Rodsche a dú prendre pour des glandes, lorsqu'il a nommé glanduligera l'espèce ici figurée. Lunan les а signalés aussi, comme le rappelle sir William Hooker, chez la plante qu'il a désignée à tort sous le nom de Nymphea Lotus. . Tous les Hydrocallis sont particuliers tropicale, comme les Lotos vers points du Brésil. Elle présente deux formes qui ne sont peut-étre qu'aeciden- telles, et sur lesquelles on ne saurait établir de distinction vraiment spécifique. La forme-type est celle dont les feuilles · sont nues au point de l'insertion du pé- tiole; l'autre forme présente sur ce méme point, un anneau de longs poils laineux. . C'est celle que MM. Martius et Zucca- rini ont appelée Amazonum et que vient de figurer sous ce nom le Botanical Ma- gazine. Les exemplaires cultivés dans le jardin Van Houtte, bien qu'ils provien- nent de la méme source que ceux du Botanical Magazine se rapportent à la forme primitive, dépourvue de l'anneau NYMPHAEA BLANDA, G. Е. W. Mey. de poils. Il est évident d'aprés cela que ee caractére est variable, et n'a pas plus de valeur que l'absence ou la présence d'un bulbille ou bourgeon à la face supé- rieure de certains Nymphea dits vivi- pares. A l'inverse des Castalia et des Cyanea dont 1а floraison est diurne, le Nym- phea blanda, comme les Lotos, ouvre ses fleurs le soir et les referme le matin : de là le nom de nocturna qu'il reçut d'abord dans le jardin botanique de Glas- nevin, près de Dublin, en Irlande, où M. Moore le cultiva le premier en 1854, de graines envoyées de la Jamaïque, par M. W. Т. March. La couleur jaune pale des fleurs est originale dans le genre. On la retrouve pourtant chez une espèce imparfaitement connue (Nymphea tussi- laginifolia, Lehm.), et peut-être s'affai- blit-elle parfois chez le Nymphea blanda lui-même, au point de devenir blanche, comme semble l'indiquer l'expression de flore albo appliquée par l'ancien botaniste Plumier au dessin inédit d'une plante que nous croyons être identique avec notre espèce. J. EBE. P. CULTURE. Culture ordinaire des Nymphéacées de serre chaude. — Sa fleur s'épanouit vers 10 heures du soir, et répand une odeur semblable à celle que donne la fleur du Magnolia fuscata. L. VH. nre trois décrépites, et il ne la respecte pas davan- lage dans ces belles régions des Tropiques, de Quinquinas, déjà presque disparues; et ces bois vierges du Brésil, qui reculent sans cesse devant la torche inintelligente du colon; et ces bois précieux de l'Améri- que centrale, tous les jours plus rares et plus chers! Mémes désastres à signaler dans l'Inde et aux iles de la Soude : encore barbare 'y trou- sous-marin mesures nécessaires à la conserv ces végétaux précieux, ils disparaitront de su 2 ка 579 SUSIANA. L. IRIS 2 ffastigue Dnesre. [уге қына AD AR Са у, E T. p. 225. ~ Во. Mag. 1087—1088. IRIS SUSIAMA (сщз, г. IRIDEJE. CHARACT. GENER. — Vide supra, v. X, p. 189. _CHARACT. SPECIF. — « I. barbata foliis en- оры glabris, scapo unifloro , petalis rotun- INN, Егін susiana , Crus. Pannon. 245. — L. Sp. pl. 55. — Van. Enum. П. p. 125. — Wirio. sp. I. p — Roem. et Scnutr. Syst. I. p. 456. t. 91. — Ќероотё. Lil. t. 18. Iris chalcedonica variegata, Loser. leon. 67. ann. 1581). Iris chalcedonica sive Susiana major, The great urkie flower de luce; Parkinson Paradis. p. 179. (ann. 1629). ле Iris latifolia major, Crus. Hist. 1. p. 217. Iris susiana flore maximo et albo-nigricante, . Baux. Pinax. 51. Par la teinte luride et les mouche- tures de ses fleurs cette noble espèce d'Iris rappelle assez le Dracunculus crinitus dont elle est loin, heureusement de partager l'odeur infecte. Des poils raides semés sur la base des trois pièces externes du périanthe, ajoutent encore > à cette ressemblance superficielle. La singularité du coloris-suffirait done pour recommander l'Iris susiana comme ob- jet de curiosité ; pour les dimensions des fleurs il est sans rival dans le genre. Originaire de la Perse, comme Гіп- dique l'épithète de susiana (de l'antique cité de Suse) l'Iris en question fut de bonne heure cultivé dans l’Europe occi- à ]a surface de la terre, laissant un déficit peut-étre irréparable dans ce qu'on pour- rait appeler le trésor commun de l'huma- nité. éces, que la maniére dont se fait actuellement l'exploitation de P Iso- nandra quita. Cet arbre, autrefois très terres et quelquefois fort loin, ce qui améne un renchérissement toujours plus grand Ñ de la denrée On caleule que chaque arbre abattu fournit, suivant sa taille, de 5 à 20 catties 3 е à 10 catties pour produit moyen, € de Gutta-Percha ; en prenant le nombre de e effectivement a he Deaucoup de la Vérité, on trouve qu'il faut sacrifier 10 ar- | bres pour obtenir un picoul de cette sub- stance. Or, du 1°т janvier 1845 au 50 juin 1847, оп a exporté de Singapour en Europe 6,918 picouls de Gutta-Percha, ce qui sup- pose 69,180 arbres détruits; car, pour leur enlever leur sève, on les coupe par le pied, s saigner caoutchouc, du sucre d'érable et de Ја résine de nos arbres verts. Il va sans dire que ceux qui se livrent à cette exploitation lucrative, n’ont aueun souci de réparer les ruines qu’ils amoncélent; leur fortune sera faite quand l’Isonandra ne sera plus qu'un і | souvenir. mbien de temps encore durera ce déplorable gaspillage? Nul ne saurait le dire exactement, mais tout annonce qu il où, faute d'un meilleur aménagemen des produits spontanés de la terre, l'Europe ` pler les terres des essences qui 24 dentale. Sur le sol classique des Lilia- cées, en Hollande, on le connut des 1575. Peu de temps après, en 1596, Gerarde en parle comme d'une espèce cultivée en Angleterre. Aujourd'hui sans doute, elle est plus rare qu'elle ne le fut au XVII" siècle, cet age d'or de la culture des Liliacées, en prenant ce mot dans | susiana figure naturellement dans ces Comme | ouvrages ; ila souvent depuis été герго- témoins du rôle que jouaient alors ces | duit par le dessin, et devrait plus sou fleurs priviligiées, citons entr'autres | ventencoreapparaitre dans les au du J. E. son extension la plus large. ouvrages de la premiére moitié IRIS SUSIANA, (Crvs.), L ХУП" siècle, le Paradisus de Parkin- son, le Florilegium de Sweert et le Jardin du roi trés chrétien Louis XIII par Pierre Vallet, brodeur ordinaire du roi, avec les admirabi dessins de Ni colas Robert, peintre de fleurs, au ser: vice du célèbre Gaston d'Orléans. L’Iri CULTURE. Dans nos contrées cette belle plante | demande à être cultivée dans un terrain qui soit à l'abri d’un excès d'humidité pendant l'hiver, avec couverture sèche | ter peu de temps après cette opérations ux, sous | qui doit être faite prudemment. L. ndant les froids — ou mie chassis froid, où elle se plait et fleurit abondamment. — Оп la multiplie par ` la division des rhizomes dès que leurs feuilles se desséchent ; il faut les replan: D au fur et à mesure des exploita- tion : les végétaux précieux à un m'avons ti n parti Cette Guyane abandonnée doit faire mieux (1) Nous devons dire, à la louange des gouver- nants de l'Angleterre et de la Ho qui ils reconnaiss rs иј ты qu'ils font = effor ir nestes résulta gou nement Ariane à sur la demande de M. Blume е, arl d'introduire la culture des i inas, et, aujot expérien “exécution dans la Sg colonie абга, que d’alimenter quelques centaines ou truetion qui les e qui erer l'initiative de cette vas q rendrait par là à ена ева la peine qu’on fasse quelqu colonies, modifian rempli jusqu'à ce jour, sans cesser d'être les pourvoyeuses de la mère-patrie, mes dront aussi une réserve pour ces richesses. que la nature généreuse les don | veut s prendre, sans rien ace Nw retou t 884. La saignée des arbres fruitiers proposée comme un moy d e les mettre bientôt 2 La saignée des arbres fruitiers consiste | à fendre longitudinalement leur e| sur toute la longueur du trone, cinerea ment aux fibres longitudinales. On pra -© WË? e que cette opération au printemps ou au | et cela sur fuste зе parallèles à fruit; Par M. WINTERFELD. commencement de l'été. Pour cela on | entaille l'écorce ауес un couteau bi tranchant jusqu” au ne bois, en ayant bien soin ne pas entamer celu p. GUZMANNIA ERYTHROLEPIS Hort Verre ¢ hande US PT ee NET MUNI EUR EE ERIS M E: Led алысы i ot nt ER 1089. GUZMANNIA ERYTHROLEPIS, ло. вкохсх. Bromeliaceæ S Tillandsieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. ІХ, р. 159. CHARACT. SPECIF. -- G. glaberrima, foliis е basi dilatata lineari-oblongis acuminatis acutis teas maxima parte occultatis, corolla tantum exserta, sepalis oblongis obtusis, petalis lacteis, ungue latissimo in tubum a imatis, li oblongo, filamentis staminum apice ovario anguste conoideo (plane libero), stylo fili- ormi apice trifido, divisuris stigmaticis non con- et. ex schedulis el. Brongniart ineditis summa benevolentia auctoris communicatis, elici- Gusmannia erythrolepis, Ар. Bronen. in Hort. Par. Jan. 4852 et in schedul. — Нолти. Le coloris , à peu près uniformément pourpré des bractées de Гері floral, distingue au premier abord cette espèce du Guzmannia tricolor. Ce dernier, depuis longtemps connu dans les her- biers et les jardins, est originaire du Pérou; le Guzmannia erythrolepis, en- core très rare, fut découvert par M. Lin- den à Sant-Yago, dans l'ile de Cuba, et па fleuri qu'en 1852 dans les serres du Muséum de Paris. C'est la que М. Brongniart, occupé d'une mono- graphie de la famille des Broméliacées, a fait de cette espèce une description complète, qu'il a mise généreusement à notre disposition, et doù nous avons extrait les éléments de la diagnose ici publiée. La figure elle-même est donnée d'après un exemplaire des serres de M. Van Houtte. Le feuillage du Guzmannia erythro- lepis est d'un beau vert, sur lequel tranche nettement le rouge vif des brae- tées. Quant aux fleurs elles-mêmes, on doit à peine en tenir compte dans l'effet ornemental de la plante, puisqu'on en voit à peine deux ou trois à la fois laisser. poindre en dehors des écailles de Гері leur fugace et délicate corolle blanche. Les pétales ne portent aucune écaille à la face interne de leur onglet. dans la périphérie du tronc. On favorise ainsi l'accroissement du bois, car, dans l’état ordinaire des choses, les couches externes de l'écorce étant mortes пе s'élar- gissent pas à mesure que l'arbre grossit, et par suite elles eontrarient le grossisse- ment du trone jusqu'à ee que la nature s'aide elle-même et que l'écorce s'exfolie, ainsi que cela arrive chez les vieux arbres fruitiers. Voici les résultats des observa- Mem faites sur ee sujet par M. Winter- 4° La saignée est un excellent moyen pour mettre à fruit, dans l’espace de deux ou trois ans, des arbres qui devraient déjà produire en raison de leur nature ou de leur âge, mais qui restent encore sté- riles par excés ou par défaut de végétation. TOME 1. 2» Elle peut amener un arbre à devancer l'époque à laquelle il produit ordinaire- ment; mais on ne doit pas non plus lui demander l'impossible. 3° Les arbres pauvres en sève et ceux dont l'écorce est très dure doivent être ` haque demi-pouce de distance, sur leur périphé- lement la pratiquer plus tard, méme 5 Nou us ne pouvons nous dispenser de reproduire ici, en faveur de nos abon- nés Ж. one date, l’article que nous publiàmes sur la culture de quelques Broméliacées dans le 8° volume, p.257, (17% série) de la Fronz, avec d'autant plus de raison, que nous aurions à ren- voyer souvent nos leeteurs à ce volume, que pe d'entr'eux peuvent ne pas posséde Kois disions. done que les plantes que nous, connaissons de la famille des Broméliacées pourraient être divisées horticulturalement en trois sections : 1° Celles qui eroissent à découvert dans les plaines Fe mr les Ana- nassa et les Bromelia ; Celles qui croissent dans les fis- sures des rochers découverts, là où un peu d'humus végétal a pu se maintenir : les Bonapartea , Dasylirion , Dyckia, Hechtia et Hohenbergia ; 3° Celles croissant sur les arbres : les Æchmea, Billbergia, Caraguata, Guz- mannia, е» Pourretia, Puya, Tillandsia GUZMANNIA ERYTHROLEPIS, Аһ CULTURE. . Bronen. Nous ne nous occuperons aujourd hui que des plantes de cette 5° catégorie, à laquelle appartient le Guzmannia ery- throlepis. Ces plantes, nous venons de le dire, croissent sur les arbres. Les Pourretia sont les pygmées de la famille. On les rencontre le plus souvent sur les bran- ches des arbres desséchés, vivant là, en plein soleil, sans autre point d'attache que celui que leur donnent quelques pe- tits fils menus qui seuls forment leurs raeines. Il sera done à propos d'utiliser ce renseignement, qui démontre que, dans nos serres, les Pourretia peuvent être cultivés avec suecès sans ombre, à condition de les implanter dans un petit bloe de bois, de telle façon que le soleil ne puisse darder sur la base, et de les seringuer souvent le soir. Là se borne- ront les soins à donner aux Pourretia, ui se multiplient de rejetons et de graines. Viennent ensuite, ou plutót avant, les Tillandsia, car c'est dans ce genre que figure la Barba de Velho, Barbe avant dans l'automne, orne les feuilles eae déjà à tomber 5° 11 est bon de ne pas opérer depuis le milieu du mois de juin jusqu’au milieu de celui de juillet, afin d’éviter le mal que pourraient faire les insectes qui, à cette époque, déposent volontiers leurs œufs dans les blessures fraiches 6° L'ineision doit diviser complétement Гесогсе sans entamer l'aubier. Mais il ne résulte aucun dommage de ce qu'elle pénétre un peu plus ou un peu moins profondément. 7° La production des arbres déjà en rapport est rendue encore plus considé- rable par la saigné 8° Les arbres fruitiers à à noyau supportent cette opération aussi bien que ceux à pé- pins, sans en devenir plus sujets à la gomme. (Gartenflora.) + 885. Un mot à propos de ligname de la Chine (Dioscorea Batatas). e mérite de l’Igname de la Chine est | Bie bien établi pour m nous n'ayons pas à y revenir; pour aujourd'hui, nous | nous proposons 'seulement d'appeler des er quali ités qu’on est en droit d’en attendre. tention sur une particularité qui nous | tries ; desséehées de la plante parait fort importante et à laquelle per | devaient pement faire supposer sonne n'a е ; trouver tout le vo t 1 e qu'ils sont sus cep- tibles d'acquérir, appris qu'il n'en est pas ainsi. Si, à cette et probablement aussi les époque, on examine l'extrémité inférieure Tuts ысый ee OPEN EF x : GUZMANNIA ERYTHROLEPIS, Ap. Bronen. 27 de Vieillard = ry usneoides. L.) , e 5 centimètres de arbres gigantesques et dont la progéni- ture (rejetons) présente, suspendue dans air, une surface plus grande que celle de la plus grande toile dé nos théâtres. Du reste, le Tillandsia usneoides, n’étant peut-être jamais arrivé vivant en Europe, bien qu il serve souvent d emballage, nous n'avons pas à nous en occuper ісі. Les autres Tillandsia, les Æchmea, Billbergia, Caraguata, Guzmannia , Pitcairniaetles Puya croissent générale- ment dans les bifurcations des branches, sur un amas de détritus végétal, que les années y ont déposé et que des lianes ceignent de leurs guirlandes, construi- sant ainsi de véritables corbeilles tressées par la main du temps. La rosée se con- dense dans leurs urnes, la pluie les remplit à son tour et cette eau sans cesse filtrée par les imperceptibles interstices ormés par la superposition des feuilles, est rendue au compost utile dont se nour- rit la plante. Indiquer ici quels sont les genres dont les espéces vivent dans le fourré des bois, signaler au contraire celles qui vivent en plein soleil, comme l'Avérane, sur les arbres desséchés ү c'est се que nous serions inhabile à faire ; mais toujours est-il que leur habitat est essentiellement némoral et que les plantes rencontrées dans les сізі- rières sont plutôt échappées à la hàche du colon avec l'arbre qui les portait, que nées là sous le surplombant soleil tropi- cal. Décrire leur habitat , c'est petu. leur eulture dans nos serres chaleur et beaucoup d'humidité Ger leur période de végétation, une atmos- phère tempérée et comparativement sèche pendant leur repos, plus une terre imitant celle de leur pays natal. Quant au degré de chaleur à leur donner dans nos serres, il doit nécessairement se modeler en plus ou en moins, suivant ` ` l'altitude de leur habitat. Telle Bromé- | liacée provient de la région voisine du littoral , telle autre nous vient d'un point élevé , telle autre encore est voisine des neiges éternelles ; ee sont tous renseigne- ments indispensables au cultivateur et ` sans lesquels il tàtonne en aveugle, des tubercules, on lui trouve une colora- tion beaucoup celle des comparativement molle, telle, en un mot, que celle de tout rhizóme ou de toute racine dont la végétation n'est pas ache- vée. C'est qu 'en effet, dans la plante qui nous occupe, les rhizômes ne cessent de ^ ze oitre ech vers la fin d'avril, DE eux d'une seconde génération s'appré eux-mêmes à paraître. C'est done ce mo- z ment qu'il faudrait attendre pour arra- | cher les plantes, si l’on tient à obtenir des tubercules complètement développés , très riches en matières amylacées et doués, selon toute probabilité, de la faculté de se conser- | ver longtemps et facilement. Ce qui donne lieu à faire cette dernière supposition, c’est que c’est presque toujours par la partie in- féricure, en d’autres termes, par la moins müre etla dee rt lane? que] lon v oit la pour- l'on іші а arrachés еп automne, et que l'on conserve dans les appartements pendant l'hiver. n ne procédant à Jarra de la nouvelle plantation, et surtout d'avoir pour semenees des tubercules ou frag- — nents de tubercules doués de toute | leur vitalité, et non plus affaiblis par une longue dëssichtión à er? comme cela est ` arrivé jusqu'à ee jour. Tout en arrachant | le produit de Ja Sach on mettrait à part, | our être immédiatement replantés, les | à la consommation; en m — emps uperait, par tronçons de 3à _ 4 centimetres, et pour le méme usage, д. —Ç sont pas à dédaigner. 28 comme l'ont fait nos pères, quand ils recurent TU Hortensia. Disons toutefois , que si, pour les Broméliacées , l'altitude doit guider l'hortieulteur, elle ne doit toutefois pas le mener à vouloir cultiver ces plantes dans, un milieu trop froid , trop constamment froid ; il échouerait vraisemblablement. Quant aux Bromé- liacées de Ја 5"* section , que l'on ren- contre sur les rochers ombragés, il est à noter que ces plantes y ont suivi des branches tombées des arbres, ou bien elles se sont assises là sur d’épaisses masses spongieuses de détritus, leur tenant lieu de leur habitat ordinaire. La multiplication de ces plantes se fait r voie de semis ou par les rejetons qu'elles produisent. La ténuité de leurs graines appelle la vigilance de celui qui les séme. On les répand légérement à la surface d'une petite terrine, trés peu ereuse et remplie de sable blane, au- dessous duquel on aura dà étendre du gros gravier pour la drainer convenable- ment. On tient ce sable constamment mais légérement humide au moyen de petits bassinages. La terrine doit étre GUZMANNIA ERYTHROLEPIS, A». Bnowcx. recouverte d'une feuille de verre à vitre, essuyée tous les jours, et la terre plongé dans une couche bien chaude. | traitées, ces graines ne tarderont pas à lever. On séparera le jeune plant aus sitôt qu'il aura développé sa sixième feuille; chaque pied sera placé dans un ` ` godet proportionné à sa taille. Les jeunes plantes seront tenues en bonne - serre chaude, j jusqu'à ce qu'elles soient | arrivées à l'état de plantes faites. La multiplication par voie de rejeton БУ opère еп sectionnant celui-ci à son point d'insertion sur le tronc principal. On apte шерту comme pour les boutures d'Aloé 'Ananas, c'est-à-dire qu'on laisse Fire la plaie et qu'on plonge - ensuite ces rejetons, sans pot ni terre, dans le milieu d'une couche de tan con- | sommé, mais échauffé par le tan ou le fu- mier neufs du fond, et l'on a soin de ` tenir le pourtour de l'élève dans une moiteur constante. Le plant étant enra- M ciné, on le met en pot, rempli de détri- | tus végétal, et on le traite ensuite comme | les autres plantes de sa section. L. Tout en reconnaissant ee qu'a de ration- nel la de Daag par M. Carrière, il nous semble qu’on pourrait lui faire une objection tirée des exigences de асары domesti e. C'est sur tout en hiver à mesure de ces besoins, extirper en plein hiver la quantité de tubercules qui peuvent être nécessaires, il pourra arriver que la terre soit gelée, et Ve par là tout arrachage devienne impossible. On poursal pen- ns-nous , tétanie n partie cette difficulté par V enfouissage de tuber- cules arrachés en automne et seulement recouverts d’une faible quantité de terre, ainsi qu’on le r divers autres légumes. Peut-être aussi la ар ntation très serrée sur billons élevés faciliterait-elle le moyen pre plus haut; ce serai raison de plus ce mode de plantation. о succès question d’une récolte de 66,000 kilogram mes de tubercules sur un hectare. Jusqu constater dès auj chinoise fait merveille dans les sols légers it une | pour décider les horticul- | à adopte seu Reeg d'ailleurs que l'objection | nous avons faite Ala méthode er ` des ren- | 1 provenu d’un petit bulbille de la grosseur | d'un pois. Ainsi, sous un climat chaud, le x o wd Ф 7” POGONIA 2 Amer. sptn OPHIOGLOSSOIDES, Nutt. Chassis froid levant: TRS os Pet de н азасы РЕЗ EE E 1090. POGONIA OPHIOGLOSSOIDES, ar. Orchideæ $ Arethuseæ. CHARACT. GENER. — « Perianthium irregu- lare e a қана; , sepalis резца ue libe- us gf bellum marginala aut semi-teres, apice Anthera адымы; bilocularis. Pollinia 2, sulcata. « Herbe terrestres, habitu varie, tuberculis sphericis cauliculum descendentem te CIE азай чыг: . I. Eupoconta : саше "ids foliato , sepalis petalisque subconformibus Wee бм Сеп. 65, — Ков. Вк, іп Hort. Kew, у. 203. Triphor ға, Nurr. Gen. ЇЇ, 155. $. H. Oponscris : caule florido folíato , sepalis quam petala multo longioribus et angustioribus. Odonectis , fhavines med. repos. Journ. Bot. 1, 221. ОШ. New : о solitariis plicatis hyste- anthiis » sepalis petalisque subæqualibus, сар- sulis hexapteris. dois asiaticæ.) Nervilia, Gavvicu in Freyc. Voy. Bot. 421, t. 32. (Charact. gener. ex cl. Lino. Gen. and Sp. of Orch. p. 445—445.) CHA ACT. lio solitario IF. « P. | ovali-lanceolato , bractea foliacea, ebe petalis- 0 obtuso serrato basi angustato a ice integro : axeos . | glandulis рец minoribus ubescentibus уэ ribus elongati а albeit cristatis. » Lindl. nia ophioglossoides, Nurr. Gen. H, 192. Et . Reg. t. 148. — Hook. Exot. Fl. 70. — Ешлотт Carol. ЧЕ р. 456. — Linor. 1. е. 4; sie A fase o er Ne L. sp. 1546. — Fl. Am , 391. — Laux, шм str. tab. za £2. 24 m. rudis с fibrosa, оор! d ovali foliolo ee — GnoN Viry. ed. 2, 1 ypripedium flo “alin Т nali lanceolato plano, Gronov. Virgin. е d, 4, "100. elleborine virginiana RE ër D Ba- NISTER, PLUKEN. 182 ta бы; . bee carneo, barba purpurea иллик gent өй; > Crayr. mu Reg.) On regrette que cette ravissante Or- e la Calypso borealis, elle méritait aussi bien qu'elle d'avoir une nymphe pour marraine. Mais la science, - dans son impitoyable rigueur, а restreint le titre d'Aréthuse à la seule Arethusa bulbosa, autre Orchidée à fleur rose, digne d'un joli nom de baptème et cou- produit des simples bulbilles peut acquérir dans l’espace de quelques mois un pem suffisant pour pouvoir étre immé- йер! employé à la conne es e monde reconnaitra que c'est là u кызу AEN DN. ru 886. Sur la fécondation artificielle et la Ja uantifplieation par graines des OEillets. Les personnes qui ont l'expérience de la multiplication des œillets par la voie des nt bien de prendre les grai- c'est qu'elles n'ont pas assez de pétales et qu'elles ne forment pas bien la couronne, tandis que le caractére essentiel d'un bel œillet est d'avoir la fleur bien double. lesa de quelle manière il convient de | er : On choisit des fleurs parfaitement dou- - bles. Pour que ces fleurs puissent pan Ze graines, il est nécessaire de laisse fleur uc — | les pistils p une apparence - | on n une autre à moitié épanouie | et on ا‎ de manière à découvrir les anthéres. On enlève une de celles-ci; si | elle n'est pas déjà ouverte, on Гопуге et | | on Ја promène le long des stigmates, jor 50 sine germaine au moins de notre Pogo- nia, dont elle se distingue au premier coup-d'œil par l'absence de feuilles vertes. Le genre Pogonia, tel que le définit le Dr Lindley, renferme trois sections ou sous-genres, dont le troisième nommé tiennent à l'Amérique boréale, sauf une espèce, ( Pogonia e qui se trouve à la Jamaïque s la sec- tion des Pogonia par ines: (Eupo- gonia) que rentre l'espéce ici figurée. Cette gracieuse plante habite les sta- tions marécageuses d'un grand nombre de localités de l'Amérique du Nord, de- . puis le Canada jusqu'en Virginie. 'Elle fut distinguée de bonne heure par les botanistes explorateurs de cette intéres- sante Flore, tels que Banister et Grono- CULTURE. La jolie plante dont on vient de lire la description a pour station naturelle les marécages de l'Amérique du Nord, elle y vit en société avec les Sarracenia. Assi- milons done sa culture à celle à laquelle nous soumettons ees derniéres plantes. Donnons lui pour abri la serre tempérée pendant l'hiver et tenons la au printemps POGONIA OPHIOGLOSSOIDES , Nurr. vius. Mais son introduction à l'état vivant | pa de quarante ans. C'est, | п 1816, que des exemplaires ‚ envoyés | ін M. Nuttall, fleurirent chez ММ. Col- | ville, horticulteurs à Chelsea, et furent ` dessinés pour le Botanical Reg gister. En | 1825, une dame anglaise, dont les voya- | ges ont toujours servi l’aimable science | des fleurs, Lady Dalhousie, recueillit la M plante au Canada et la fit parvenir vi- ` vante dans son jardin de Dalhousie Castle, | ou, pour la première fois en Europe, | elle fleurit dans toute sa beauté. C'est 4 sur ces grands exemplaires que la publia | sir William Hooker ў Le nom d'ophioglossoides rappelle avec | gaire la feuille et la hampe de cette | charmante noi des prairies. J. E. P. (S. T. er Cu. Fr.) 4 sous un châssis froid, au levant, où elle 1 développera sa tigelle, et fleurira. Après | cela mettons-la, dans ‘quelqu’ endroit au | nord, à lair libre, et le mois d'octobre | étant revenu rentrons-la en serre tem- M x ou trois jou 2 exactement au-dessus d’elle. On cueille се fruit lorsqu'il est mur et on le conserve tout entier dans une fiole bien bouchée. oreilles; on y leur pollen, (Flo ericultérsl Cabinet.) Drre. i 887. La présence du fer dans l'eau ne nuit pas aux WC e de MM. Neubert et Reiten- fach, Beete à Plicken, près de Gumbinnen , renferme le passage suivant : « Notre Victoria n'a SZ planté erp ith dg ut Hort. SPLENDENS. CARAGUATA -hande . , CITE € 5 E 1 ANTEA KR d iig ао, 1091. CARAGUATA SPLENDENS, нокта. Bromeliaccæ CHARACT. GENER. w Peran, Hiper er titi lacinie б calycin suberectæ ; Gen Kn ne in tubum a ee proviter tr ilobum connate , basi intus oe ‚ perigonii Botas tubo nata, а ce fil mentorum brevi libero; eg ato-emarginatæ 2 Ovarium 1 in loculorum dngulo seriata , adscenden- p dupheatis, Semina plurima, e bas pilis papposis cinct Herbe antillanæ, explana i dis HA in йы Dons $ in arborum truncis pseudo- $ Tillandsieæ. рог asiticæ, foliis ligulatis acutis bast sepius ven- ricoso-dilatatis, florum spica, simplici, apice in- Ai dum comosa. Caragu eti. tum. gen. 10. Linot. іп Bot. Reg. 1009. 0 CC Bes msc. Tillandsiæ sp. Jaco. 4% . t. 62. edit. NDLICHER. SH capo foli rioribus minoribus imbricatis vestito, foliis exte- rioribus b reviore , bracteis capituli exterioribus ampli is ovato atentibus | coccineis , intimis parvis d “fori (Charact. ex are tantum). акам» E Ri Нокто C'est sur lanalogie du port et de l'apparence extérieure que nous som- | mes réduit à laisser reposer la détermi- nation générique de cette Broméliacée. dans le bassin que le 45 juin; ж mens il a ouvert sa première fleur tembre; une seconde fleur s et cien d le 5 octobre , A troisième le 45 octobre. Pendant tout Pé le temps a été très défavorable pour gen plante; de là est venue sa floraison tardive, aussi l'avons- nous laissée périr aprés sa troisième fleur. La première avait 15 pouces de diamètre; la dernière n’en avait plus que 11. Ses 6 pieds de diamètre. Outre le Victoria, r a plusieurs espèces de Vymphea, de Nuphar, des Aroïdes en grand nombre et quantité "d'autres plantes se trouvaient dans la méme serre, et jamais leur végéta- tion n'avait été aussi luxuriante. Ce fait | contredit formellement jer souvent émise que le Victoria et les autres s pla antes aquatiques ne mt en nt pas la présence du fer dans Геа En effet , l'eau. employée brune, presque comme du café. L'analyse chi EE a montré que “elle renferme une | proportio e-t-elle des dépôts ferrugineux gi ou moins abon- dants, comme toutes les sources du pays. » жа» Be (Hamburger Garten und Blumenzeitung). Птвв. + 888. Remarques sur le Calystegia жил тте 0 on le Liseron à fleur double, Par M. F. Cette charmante plante n’a pas fixé l’at- au pied rosiers qui, après leur floraison, n’ont plus qu'un feuillage maigre et une tige nue. Le Calystegia couvre ces arbrisseaux de ses petites fleurs purpurines, doubles, assez semblables à des roses, ainsi que de son feuillage d'un bn vert, et il continue à | dunt a EIU "aux аа П dire surtout ndro eil. moins nombreuses, plus petites et p. pales. Il a un très bel effet mélangé | avec le Tropæolum canariense. (Flo nd Cabinet.) ` (ñ Frore , П, p. 172 ; Ш, p. 265-45. 32 Nous пеп connaissons malheureuse- ment, en effet, que le dessin et le pie vivant dépourvu de fleurs, mais dont les feuilles offrent sur les bords des dentieules omis à tort dans la figure ci-jointe. En l'absence des fleurs et des ruits, on ne saurait méme affirmer avec certitude à quelle section de la famille appartient la plante, suivant que son ovaire est adhérent au calice comme chez les Bromelia, ou libre comme chez les Tillandsiées. Cette lacune dans lhis- toire botanique du Caraguata splendens ne saurait, du reste, porter préjudice à CULTURE. Voir ci-dessus, Т. 1° (2° série) р. 26, article Guzmannia erythrolepis. L. VH. CARAGUATA SPLENDENS, Horr. sa beauté trés réelle. Le contraste entre | ses bractées extérieures d'un rouge vif et les intérieures couleur d'or est surtout d'un trés bel effet : ces organes rempla- cent, par leur brillant coloris, la fleur de ` la plante, au point de vue ornemental. ` Le Caraguata splendens, introduit du ` l'exposition de fleurs de la Société d'Hor- ` ticulture de la Seine, où le riche lot de ` M. Van Houtte а été si étrangement déprécié par le jury. Em 4 + 889. Sur quelques maladies nouvelles om peu connues causées i aux plantes par des Champignons, Pan M. Avex. BRAUN. 1 L'auteur jette d'abord un coup-d’œil gé- | lement d'un brun foneé, dont la grandeur 1 néral sur les maladies des plantes qui sont dues à des champignons. Il adopte nette- ment l'opinion de ceux qui voient dans ces ryptogames la cause et non la conséquence et plus redou- tables qu'elles ne l'étaient par le passé. 11 mentionne, à l'appui de cette manière de voir, la maladie de la pomme de terre, celle e igne, ce ie Italie pendant l'année 1852 sur le mürier et qui était produite par le Fusisporium cingulatum Montg. ; une maladie des gers qui, en 1851, détruisit à Hyéres la ... D e moitié de la récolte; une maladie num Cesat., champignon filamenteux qui végète au bas des tiges, et qu’on a observé dans le Piémont ; une maladie des carottes a. L'an dernier, le Robinia pseudacacia perdit ses feuilles en partie, dans quelques jardins de Berlin, un mois après leur déve- loppement. Ces feuilles présentaient des taches arrondies ou oblongues, d’abord jaunâtres, plus tard d’un brun clair, fina- Be variait depuis celle d’une lentille jusqu'à 1 celle d'une féve. Toutes les folioles tachées ` petites verrues d'abord fermées, qui s'ou- vraient plus tard et laissaient sortir par | leur ouverture un petit faisceau de filets ` blanes. C'était un champignon d'une espèce | nouvelle, auquel M. Rabenhorst a donné | le nom de Septosporium curvatum. M. M. _ Braun donne une figure de ce cham- | Sais pignon. | . Sur un cerisier du jardin botanique ` de Berlin on vit, au commencement du ` 2 БЯ — 2 = e^ с а ` — £5 ас) 93 CR Ф wd 5 2 a ҰЗ о 5 ES = e H ge = Ф S développement et, lorsque les autres arri- ` vérent à leur maturité, elles étaient entié- | desquels se séparaient par étranglement ` < КО. SPE EL PS ы сады айы ынаны датаны Р x T амын асыл CE NA IETEN O E OUTRE АШАУ а) жара а Е тыны wn In SE ы, 477% CLINTONIA PULCHELLA. Lindl. © var. flore albo. *) var. flore сетш]. >) var. flore viola: e (Californie. PE tx 1 1092. CLINTONIA PULCHELLA, uer, VARIETATES, Lobeliaceæ S Clintonieæ. egro, antheris 2 inferiori tigmatis lobis alternantes, сә oad ага eet) ovulis in placenta’ ei a tis. Capsula longe prismatica contorta 3-que valvis D Det medio primum, Ku iscens, valvis 2 medio placentiferis. agi elliptica angusta. е american: annue, foliis sessilibus integris, foribus axillaribus sessilibus bractea longioribus, habitu et ovario generis speculariæ (Campanula speculum, L.). Clintonia Dover. msc. Linot. Bot. Reg. t. 1241. . Don. Gen. syst. gard.5 p. 717 excl. C. Bergiana. Prest. Prodr. Monogr. rig ath р. 45. Kant, Gen. 1, р. 510. Lobelia sp. Poe Dz Ca и үп, p. 547. СНАВАСТ. SPECIF. — « (a e ramoso flexuoso, foliis ovatis lane wie pre peres > fo- matico е contorto bra lobis nis laê is ls is longiore, i rofunde bifidi lobis ovato acutis divergentibus, labii inferioris lobo centrali majore, columna staminea lobis calycinis кл М р. DC. Clintonia pulchella, Lixpr. t. Reg., t. 1909 (Nov. 1856). — D. Don. in Senki Brit. 1.- Gard ée II, vol. IV, tab. 412. — Рахт. Mag. of Bot. IV, p. 145, cum icone. — DC. Propr. ҮП, p, 547. Var. x AT ceruleo (Stirps typica). B albo 2 Flore okolo. Un fait intéressant et bien établi de géographie botanique, c'est la réparti- tion des espèces de certains genres entre le Chili d’une part et l'Amérique boréali- е de l'autre. Les Gilia, parmi s Polemoniacées, les Aplopappus et Seier autres genres de Synanthérées, bien d'autres plantes encore sont des des spores elliptiques. Ce champignon for- mait comme le précédent une espèce nou- velle, à laquelle M. Rabenhorst a donné - e champignon des pommes de terre. жуды с. Les Bruyères sont, comme оп sait, très fréquemment attaquées pendant l'été par une moisissure nommée Clavicularia destruens Ihl. Dans l'eau on voit souvent les feuilles brunir, et cette affection est pro- duite par une moisissure d'une petitesse extréme, qui végéte comme celle de la vigne. Ce champignon est tellement petit qu'on ne OR distingue pas même à la loupe. Mais, s le microscope, il présente à la adeb, des feuilles et des tiges de ces plantes des filaments qui n'ont pas plus de */900 à */1200 de ligne d'épaisseur. Ces fila- ments se ramifient be recou- vrent la surface ҒА la partie attaquée d’une TOME 1. sorte de réseau. Us sont d’abord incolores ; sur une lam humide. Les spo- ranges bruns pluricellulés doués d’une vitalité plus énergique que € nouveau champignon Stemph 2 егісо- | ctonum. Ils en ont donné une x d. Dans le jardin botanique A à бегін: deux ans de suite, toutes les jeunes Mal- уасбев de semis et de pleine terre ont senté sur leurs tiges des taches d’un vert- поран: leurs feuilles ont séché ensuite | 6 е » exemples connus de cette. distribution sur deux points occidentaux de l'Amé rique, compris l'un et l'autre dans les zones tempérées et séparés par les cli- mats intertropicaux. Tel est aussi le cas des Clintonia. Sur quatre espéces con- nues de ce genre, trois habitent la région nord-ouest de l'Amérique; une seule (Clintonia pusilla, Don) représente le genre au Chili. Toutes sont de petites plantes E , herbacées , à tiges gréles et débiles, à corolles irrégulières rappelant un peu, pour la forme, la fleur bizarre des Orchidées. Ces fleurs rachétent par leur nombre et par l’ agréa- ble bigarrure de leur coloris, ee qui leur manque du côté des dimensions. Aussi doit-on cultiver les Clintonia par touffes assez denses, comme plantes de corbeille ou de bordure. Le Clintonia pulchella, ainsi que ses deux autres congénères de l'Amérique du Nord, fut découvert par le célèbre D CULTURE. Petites plantes annuelles, délicates, que l'on sème sous ue vitré en avril et que Гоп repique, lein air, en bonne terre latentis dés que les gelées CLINTONIA PULCHELLA, Linni. voyageur naturaliste Douglas, qui 1 troduisit en 1852, dans le jardin de macule jaune ; base de la lèvre inférieure de la corolle. Le Clintonia pulchella ers b Clin- tonia elegans, Lin gents et non contigus. J. E. P. ne sont plus à craindre. Etant un peu nues de feuillage, il sera bon de repi- graines er un serré. qu peu Leurs murissent facilement. L. VH et les те ont fini раг périr pour la plupart. M. E. Regel a observé des faits analogues pendant plusieurs années dans le jardin de Zurich. Ainsi il dit avoir perdu de même et en peu de temps des milliers de jeunes pieds d' Althea rosea et de quel- ques autres plantes, telles que le Lavatera но s, le Malope grandiflora et autres Malvacées. Il ajoute avoir appris que cette mici 5 гей montrée de même en beau- coup d’endroits et qu’elle à frappé princi- palement les plantes jeunes, exposées au soleil. Cette maladie est également pro- duite par un mé cme dont la végéta- tion n'est pas ore connue dans ses premiéres ыва, mais qu’on reconnaît à E vue gn sur les plantes sèches, aux mbreux petits points d’un noir mat, illante ө sur % surface deër taches brunâtrés. hori- e champignon est voisin du genre dium ; il vit sous iyan sous lequel il | développe un hypothalle sans structure, appréciable, duquel s’élèvent à la fois des spores portées sur des filets courts, et des filaments plus allongés, dressés, brunatres, | composés de cellules simples. Les spores ont environ !/эзо de lig fo toute la petite € . Al. crivent et figurent ce champignon ona nouveau et ils lui donnent le nom Steirochete Malvarum. C'est ainsi que, grâce à l'emploi du m (Anal. donnée par le Gartenflora.) Drne. nes qu'il produisit à l'air libre. Les semis 1 étant la seule voie de sa multiplication, on est peu surpris de voir qu'elle ait déjà beaucoup varié de couleur, témoin ` les trois variétés iei groupées en un bouquet tricolore, savoir : corolle bleue violette avec macule blanche et jaune. Au milieu de ces changements de colo- | ris, c'est le jaune seul qui persiste à la . tab. 1241) principalement par les Vë su- périeurs de sa corolle, qui sont diver- sp gne de diamètre, et rét de ces champignons - est encore recouverte, à l'état de dévelop- £ et MEYENIA Bio | Viger. ERECTA . Benth Serre chaude. i i i "Wa Te e eT ДА А ЕЕ dd eo s 10 95. MEYENIA ERECTA, sam. Acanthaceæ 5 мк МАЛА GENER. — “ Calyx parvus 5-lobus, bracteolis duabus magnis inclusus. Corolla infun- dibuliformis, fauce sensim ampliata , tubo brevis- mointn Thunbergiee. | CHARACT. SPECIF. — M. glabra, foliis petio, latis ovatis oblongisve acumin natis basi angustatis- calye 6 brevissimo sub-12-fido, coral tubo brac- Stamina quatuor, didynama; antheræ apice bar batæ, bilocu шк superiorum loculis iniequali- bus, altero magis supero divergente, latere tomen- toso, inferiorum рага ді» subæqualibus basi mu- ticis ноне embranaceo-dilatat чо) bilabiatum, labiis ie Рау Capsula е basi tum conico- a, ad basin bilosalaris, tetrasperma, sepim ^ n persistente valvis adnato ad lignoso dissolubili. Semina (immatura) сары тарс üpuliformi solubili spongiosa suffulta. > Ness АВ Plant te Asie et Africe intertropice, scandentes erectæ, foliis oppona integris v. serratis, flori- P ‚ала, ¿bus solitari nia, Nees ab ] кв. in Watt. Pl. as. rar. ш n "oe ER Linon. ишү, to Bot. ‘ed. 2р. 285. ExpL. Genera p. 697, ges ab Eseng. in DC. Prodr. p: Thun nbergiæ species, WALL. Fl. Nepal. p. 49 et n Pl. as. rar. p. 52, tab. 164. teis s quadruplo longiore. > Bent e erecta ‚ Bentu. in Bar Flora nigrit. 0. Тик Fronisr. new ser. vol. V, p. 225, Vi . Britis 6-8-pedalis. gonis. Folia 1-2- DEE integerrima v. obsolete angulata, membra ШАН axillares, m = "2 ©; SB 5 5 e ШЕ E 5 ge о е” ВЕ с е 5 ium contractus, dein ventricosus, ad fa ampliatus; limbus qualis ræ muti omnes subsimiles , loca- lis ciliatis inæqualibus, altero altius inserto bre- ri agis divergente. Stylus apice divisus in lobos stigmatiferos 2 cune Eg ass emargi- natos. Flores, teste Vogelis, erecti tirpe hor- tensi cd ) corollis. basi Шел ЫМА apice purpureis Вектн. 1. с. (exceptis verbis intra parentheses inclusis.) Fondé priina timeni sur une seule | espèce de la Péninsule de l'Inde en deca S du Gange, le genre Meyenia touche par ` + 890. Culture Nous empruntons au Floricultural Ca- binet (N° de février 1856), la note suivante sur la culture des Chorizema, qui lui a été adressée par un horticulteur i inda т Fanshaw , de Londres , à qui une pra- | tique de 40 années donne une net фт table supériorité en pareille matière. . < Les Chorizema, dit cet éminent pra- | ticien, passent communément pour être | des plantes difficiles à see ds енн ап{ | Jai toujours réussi à pem es par la méthode suivante : із - cure d’abord du terreau de bruyère, ger, sableux, bien eoncassé, mais non passé au | crible et жа encore des débris de | racines. Aux s de mars ou d'avril, je | procède à mes à GAPE car des essais | nombreux m'ont appris que c'est là le moment le plus favorable à la réussite de | l'opération, du moins pour les ined qui ne pe Ma КА © т occupent. П faut avoir soin d planter trop bas, comm i de ne pa endommager les racines, need desquelles | nn E | ses affinités au Thunbergia et al Hera. des Chorizema. la terre doit être ferme et bien tas sée. u va sans dire que préalablement drainés avec des tessons. Le travail achevé, on porte | ardentes de la journée, avec une U feuille de papier. Ajoutez à ces soins des ` arrosages modérés mais suflisants, tels, en | un mot, que les plantes ne soient ni поубеѕ, ni exposées à souffrir du manque d'eau. «La multiplication des Chorizema se fait ainsi que je vais l'expliquer : on prend les | boutures sur le jeune bois, et, chose qui |. n'est pas indifférente, on en nléve les deux | vu trois feuilles du bas, non en les arra- ; chant со; les doigts, mais еп les coupant | vec une serpette bien affilée. La section de la риша doit elle-mésté ёге. faite ramulis erger tetra- — 56 centris. C'est dire qu'il appartient à la famille des Acanthacées, et que l'organe celle que représente notre figure, le Meyenia erecta, constitue un arbuste buissonneux, à branches dressées, mais dont les ramuscules présentent une ten- danee manifeste à grimper en prenant appui sur les corps voisins. Cette espèce habite la cóte occidentale de l'Afrique, entreles tropiaues. Elle fut découverte CULTURE. Les plantes de l'Afrique centrale de- mandent, comme de raison, une bonne serre chaude. Malgré tous nos soins, nous n'avons pas réussi jusqu'ici à voir fleurir le Meyenia Hawthayneana; il est probable que le défant de lumiére à notre i nous ` a contribué à espérons être plus uand nous possèderons ce Meyenia erecta que MM. Rollisson fils, ne tarderont MEYENIA ERECTA, Вехтн. en Guinée, par le botaniste Vogel, u des nombreuses victimes de ce clim inhospitalier, et dont les collections ont nest venu que récemment, et nous | ignorons par quelle voie, prendre place dans les collections de plantes vivantes: MM. Rollisson, de Tooting, ont pu Гех- poser, dans plusieurs exhibitions florales délicates corolles, aussi jolies que celles des Chirita, ont mérité les suffrages des gens de gout. J. E. P. x pas à mettre en vente. Suivant ces honorables correspondants la culture en est aisée, la multiplication de boutures facile, la floraison, mème sur de рей exemplaires, abondante. Voilà certes des qualités précieuses qui feront recher- - cher cette belle plante à laquelle nous réservons une place privilégiée dans la meilleure de nos serres chaudes. avec une grande netteté et passer aussi on les remplit, jusqu bord, avec la même terre que ci-dessus. On dessus cette dernière une soir; on les couvre d’une cloche et on les met dans la serre à multiplier, plongées dans un lit de seiure de bois ou e La température la plus convenable à entre- + 891. Culture des Jacinthes dans la mousse. La culture des Jacinthes, qu'on destine | agréable à quelques lecteurs en leur indi- tenir dans la serre est entre 18 à 19 degré centigrades (environ 65° Fahrenheit). П est i égérement contre les ne jusqu’à reprise parfaite , aprés quoi on les habitue graduellement à la lumière et au grand air, puis оп les porte dans Гогап- à la décoration des appartements, sans être | précisément difficile, exige pourtant un | années par M. William Brown, jardinier certain art qu'il n'est pas donné à tout le | fleuriste à Kneesworth (Angleterre), et qui monde de deviner ; aussi pensons-nous être | lui a toujours parfaitement réussi. Nous en quant ici le procédé suivi depuis longues ЕУ) un жат 14 ад, 1 CANARINA CAMPANULA Îles canaries. Lin. fil. y , Serre tem perée. RITE ш PENES 1094. CANARINA CAMPANULA, 1. Campanulacee 6 Canarinee, Wess. CHARACT. GENER. — < Calyx turbinatus, Species unica : еар па Campanula , LINN. tnbo cum ovario connato, limbo күрегі sexfido. | Mant. p. 225. — Laux. Encycl. 1, p. 598; fitustr. Corolla annuli perigyni margini inserta, campa- | tab. 2 H e ormis, apic xloba. Stamina eum corolla | Cunris, Bot. Mag. tab. 444 Geng, FIL Cargol, inserta ejusque laciniis alternantia, inclusa, re- | p. 16 211. — Lopp. Bot. Cab. t. 576. — eurva, basi dilatata, antheris liberis. Ovarium | Herb. de Pamat. tab. 142. — Buen, Beschr. Can inferum sexloculare, loculis laciniis oppositis, | Ins. . Аш. DC. Monogr. Camp. p. 124; pl is ab ax rali prodeu s, 2- a- | Pnopn. vol. VII, p. 422. — Banken-Wess, Phytogr. ibus, ovulis horizontalibus, pluriseriatis. Stylus Canar. E lit p. 1—2, eum icone xylogr. in sus, st hispidus. Stigmat titu t.i. in unicum clavi conniven 0 l Ча Canuriensis Regia, s. Medium r intus papillata, extus pilosa. кы: baccatus, Ce д "foliis sintatis сезїї d spe piece ulpo sus, globoso-pyriformis, sexco i 4 em ambientibus, flore am iscens. Semina желе Goen Ze par incras- eR nidulantia. Per m carnoso-corneum mbryo minimus, pins peris io brevior, ахйіз, radicula hilo conversa, cotyledonibus radicula bre- viori US. dulo, colore flammam rutila Ye Puces, Almag. p. 76; Ph jp". tab. 276, T eh ula Canariensis, 4 triplicis folio, tuberosa hod Tun . Inst. р. 109. Campanula foliis hastatis dentatis, е deter- Жина folie: Lis. Hort. Cliff. p. 65, t. 8. Campanula ne шак p. I, p. 258. — Hi. agii Kew. р. 151. — Véget, syst. vol. 8, « Herba canariensis, perennis, radice tuberosa, lactescente, Ж, annuis, elongatis, € sis, floribus in diehotomiis UN s v. ad apie ramulorum uan nascentibus, pedune lis solitariis, 1-floris, nutantibus, uen purpureo- aurantiacis v. lateritiis. > WEL Sm, Ps. ес i »- х E š 5- E tM ло АГА el o fr oi s Ma asa La végétation des iles éloignées de la | rativement gigantesques de genres ou terre ferme est riche en formes compa- | de familles ehez lesquels les formes con- emprunterons le récit au ого | le trou du fond et en constituera en méme Cabinet, du mois de février 1856. | temps le drainage. Lorsque ces préparatifs mier soin ; dit M. Brown, est | sont achevés, on remplit jusqu "ап comble de choisir des bulbes vigoureux, bien con- les pots ave e de la mousse qu'on tas se avec formés, et dont la couleur des fleurs m'est Ja main et qu'on façonne en une espéce de connue d' avance, afin de pouvoir les assor- | cóne surbaissé. C'est au sommet de ce cóne tir de la manière la plus agréable à Гей. que se placent les bulbes, en nombre pro- Ceci fait, vers le 20 octobre environ, je portionné à la grandeur des pots; on les me procure une certaine quantité de belle | y insère en écartant adroitement la mousse mousse, la plus verte et la plus fraiche avec les doigts, puis on la tasse tout autour ue manière à ce qu'ils y soient solidement Ge зн. elle est trop enchevétrée, et maintenus. On doit avoir soin, pour nlève par la méme occasion les grands pots, que les Jacinthes soient régu- ` feuilles dein et autres impuretés qu’elle lièrement étagées sur la pyramide de peut contenir. Je me procure de méme | mousse; l'effet en est plus agréable au e о = = 9 D — 53 © = ж & Pä ы, о м e e © < "c e — о л = petits, d'environ 8 à 10 centimètres de | une bonne гек le soin de marquer diamètre, destinés à ne recevoir qu’un seul sur les pots, ver n crayon, la couleur bulbe; les moyens, de 14 à 15 centimètres, | des fleurs et le nombre de bulbes que qui en recevront trois; enfin, les plus chacun d'eux opis in x grands, de 18 à 20 centimètres; capables | Quand ma plantation est achevée, Je den contenir cing à six. Une coquille | lui donne un copieux Жалы et je mets d'huitre ou un tesson e? au fond des | mes pots en réserve da e bà 2 pots, empèchera la mousse de passer par | éclairée, enfoncés dans un lit de cendres | 58 CANARINA СА tinentales sont la plupart d'une taille | Les ti t médiocre. A l'appui de cette observa- tion, on а pu citer les Iles Sandwich, avec leurs grandes Lobeliacées, l'Ile de Juan Fernandez, avec ses Chicoracées arborescentes (Rea et Robinsonia), lIle Ste. Hélène, avec ses Melhania (Büttné- riacées) et ses Commidendrum (Synan- thérées!, Madère et les Canaries, ауес leurs Echium, leurs Statice, leurs Con- volvulus, leurs Crassulacées et autres à port très humble. En mettant de côté la con- sistance herbacée ou ligneuse, et ne tenant compte que de la taille, le Cana- rina confirme à cet égard la règle établie. Tout-à-fait confinée dans les Iles Cana- ries, cette plante est vraiment gigan- tesque par rapport aux autres Campa- nulacées. C'est en méme temps un type parfaitement original dans cette eurieuse famille. Les fleurs, pareilles à celles des Campanules pour la forme, s'éloignent de la grande majorité des végétaux dico- tylés par le nombre des pièces de leurs verticilles (calice, corolle, étamines). MPANULA , L. ges annuelles et suceulentes, éma- nant d'une grosse racine tubéreuse, | vivace et gorgée d'un suc laiteux , s'élè- vent plus qu'à hauteur d'homme , sou- | tenues sur les corps voisins au moyen | de leurs feuilles qui s'éeartent de la tige | sous un angle trés ouvert. Ces feuilles, , de couleur glauque, comme l'ensemble de la plante, ont été comparées avec | assez de raison à celles de certaines Ar- | roches (Atriplex). Les fleurs placées aux dichotomies des branches sont re- | marquables par leur couleur orangé- briqué, et leurs veines réticulées; elles ont quelque chose des corolles de Cu- curbita, sans qu'on puisse fonder là dessus le moindre rapprochement entre les deux genres. Les fruits sont des baies à pulpe blanchatre et peu sapide, que l'on porte néanmoins sur les mar- chés, dans les Canaries, à l'usage des enfants et des gens pauvres. L'herbe entière fournit une excellente páture aux chevaux et autres bestiaux domesti- ques (Webb). ae Cette singuliére plante est depuis tres | longtemps introduite dans les jardins. ment des plantes. Une fois que la végétation des bulbes a commencé, on doit donner beaucoup d'air, tout en écartant la gelée. Si le temps est Tout compte p d'expériences , je trouve que ce qu'il y a de mieux est d'ar- roser purement et simplement, dans la mesure que la saison et l'état des plantes comportent. Suivant le degré de tempéra- ture de la serre, il leur faudra trois ou quatre | men | | semaines pour fleurir, dans le mois de décembre, janvier et février, et beaucoup moins de temps si la saison est plus avancée. ‘eau qui doit servir aux arrosages des Jacinthes doit toujours être à la tempéra- ture ambiante du local où elles se trouvent. . Sil n’y existait pas de bassin, on y sup- rature convenable, J'oubliais de dire que cette eau doit être toujours parfaitement pette et limpide. Avec ces soins peu compliqués, on obtiendra une longue et brillante florai- son. Les Jacinthes pourront être au fur ét avec la mousse enlacée tous côtés par leurs racines, et de = replanter de méme dans des vases plus CANARINA CAMPANULA, L. On la eultivait dés 1656 dans celui de 59 | méme avee soin une variété dela plante, Hampton Court, en Angleterre. C'est à | gagnée, si notre mémoire nous sert bien, Montpellier que nous l'avons surtout vue Ы › SE. #2 . e ї = p. d botanique , soit chez M. Vialars et chez . le D: Fages, amateurs distingués dhortieulture. Ce dernier a propagé par M. Louvet, jardinier de M. Vialars, | variété qui s'éloigne du type par ses corolles plus grandes, plus évasées et plus vives de couleur. J. E. P. CULTURE. Avant notre exil dans ces froids marécages baignés par le prosaique seaut, il nous a été donné de saluer ces Iles Fortunées, et ce pie majestueux qui sélanee du sein de l'Océan et se perd dans les nues!.... Mais, reprenons bien vite notre emploi sédentaire, et ne son- geons pas à ce beau ciel que nous ne devons plus revoir ! Le Canarina Campanula, qui tire son nom de son pays natal, est une plante her- Cette racine est cassante et il exsude de ses plaies un jus laiteux. C'est en la divi- sant vers le mois de juin qu'on multiplie la plante, en ayant soin, sous peine de pourriture, de laisser ses plaies se dessé- cher et se cicatriser avant de mettre en terre ces fragments destinés à la repro- duetion. De ces racines s'éléve un nom- re de tiges proportionné à leur force , mais celle du centre est toujours la plus grosse et eroit en général avec plus de baeée à racine tubéreuse vivace, haute | vigueur que les autres. Ces tiges sont fort de 1 à 5 métres, c'est-à-dire s'élevant plus | tendres, rondes et de couleur vert de ou moins suivant le traitement auquel | mer, leurs nœuds sont à une distance elle aura été soumise. Sa racine est | d'autant plus grande les uns des autres épaisse et charnue et s'enfonce quelque- | que la plante aura été soumise a une plus fois dans la terre comme le fait un panais, | haute température. Les fleurs portées sur мла a Q de la eaqnranne v AO i LU LU: des pédoneules plus ou moins longs sont ` ` . usage, où leurs racines plongent dans l'eau. 4.. ` : H ? a seule condition à remplir, c'est que mousse, pour les planter dans des bocaux | l'eau soit toujours propre et Әдеттен DN. ou autres vases de verre destinés à cet Ны уг к D côté (Algarobia glandulosa, Torr.) couvre е et ne tarde pas à se On le Dr par sa dissertation sur les Elæocarpé m. cées (Berlin, 1849), se propose de conti- ең Annales de Walpers et qu'il a meneé les travaux préparatoires de nuer les co ° durcir | récolte. Exposée au soleil, elle finit par + 895—896. n‏ سال + 892. Nouvelle Gomme. | devenir entièrement incolore. Si l'on fait des incisions à l'arbre, on peut recueillir j 'à six livres de cette matière sur un i ouvrier exercé et diligent Ў ? . ` ` . pos- | peut en recueillir de dix à vingt livres par s de la | jour. Les mois de juillet, août et septembre plus favorables pour cette (Gartenflora.) Dine. Nouvelles. | cette importante publication. Comme il | posséde toutes les connaissances ge pire inguistiques nécessaires pour a pe linguistiq s vance ced | de son temps, il paraît être l'homme qu’il | faut pour ech œuvre aussi méritoire que 40 infléchies. Elles paraissent pendant les mois d'octobre et de novembre et sont d'autant plus agréables alors que les fleurs en général ont vers ce temps là cessé de se montrer. Les tiges périssent jusqu'à la raeine vers la fin de mai et de | nouvelles tiges apparaissent vers le mois | d'aoüt. Entre ees deux derniéres épo- ques, c'est-à-dire entre la chute des | vieilles tiges et la venue des tiges nou- velles, on aura eu soin de rempoter. А. àtras pilé, en évitant l'emploi deterreau de couche qui serait d'une nature trop nourrissante , qui provoquerait une surabondance de sève, un accroissement de tiges au dé- | triment des fleurs et du maintien robuste de l'exemplaire. Ces racines étant plan- | CANARINA CAMPANULA, L. tées, on les portera sous un chassis à l'ombre et l'on ne bassinera la terre que par des temps trés sees ; l'humidité étant contraire à la plante pendant son repos. Vers le milieu d'aoüt, quand les jeunes pousses se préparent à se développer, on enterre les pots dans une couche ehaude, sous châssis pour les en sortir dés que leurs tiges s'élévent et viennent toucher le verre. Le bassinage pourra progressivement étre augmenté, mais ауес la plus grande modération toute- fois. Ces plantes seront alors portées dans une serre tempérée et aérées aussi souvent que le permettra le temps, et elles у fleuriront luxueusement.. On multiplie encore le Canarina de graines, et plus diflicilement de boutures, tenues presque sèches sur couche tiède et sous cloche. L. pourrait pas facilement avoir connaissance, tels que ceux qui ont été publiés dans les provinces et hors de l'Europe. Docreur Вавтн est arrivé, le 1 oc- tobre, de Londres à Hambourg. D'aprés le désir qu'il avait exprimé on a renoncé la réception solennelle qui devait lui étre faite par les députations des autorités et des diverses corporations de la ville. Les différentes sociétés, la société patriotique, la société mathématique, celle d'hortieul- ture, etc., ont décidé de lui offrir un album, Toutes nomment le Dr Barth, leur membre honoraire. Le D: Н. Rarth est parti récemment pour Gotha où il est allé faire visite au D* Petermann, géographe de la reine d'An- | gleterre, avec lequel il se propose de tra- | vailler. Cest, comme on le sait, sur la | — Le gor 2 proposition de M. Petermann que MM. Barth | pl DH et plus récemment M. Vogel, | ont été chargés par le gouvernement bri- | trale et c’est également par entremise du | } { H avec leur scientifique. Ce savant doit maintenant | | Munich, est mort le 21 septembre, à pays natal et avec le monde | de гё ` d’après rles qui mpagneront l'ouvrage L'étendue et l'importance du livre qui và étre publié sont faciles à comprendre. encore parcouru u de l'Afrique. Tandis q А les autres voyageurs qui avaient exploré cette partie du monde n’en avaient pas traversé 600 milles. M. Barth a étendu son exploration de ces contrées sur une éten- ue d'environ 5000 milles d'Allemagne. 48 ans, aprés une vie consac entiére à la science. DTRE t} ABRONIA ЛУИ. UMBELLATA Таш. fom he “е Hn ae LÉI iod салы i ^» RON GM CEP TE Morte Fan Монеа" 41 1095. ABROMA UMBELLATA, came. NYCTAGINEÆ. — CHARACT. GEN. — Involucrum pentaphyl- Abronia , Jussieu gen. 248. Annal. du Mus. M. lum, multiflorum, persistens. Perigonium colo- | 274. Law. t. 105. бжатх. f. III. t. 214. Hooker _ ratum, hypocrateriforme , tubo basi inflato, limbi | Exot. Fl. t. 195. 194. Bot. Mag. t. 2879. Triera- * B quinquelobi lobis obovatis, deciduis. | tus, L'Hénvrirn айсы” inedit. : Bram: 3 amina 5, ogyna, inclusa, basi in vaginam NDLICHER GEN. n. revem, perigonil tubo adglutinatam connata; | CHARACT. SPECIF. — < A. foliis oblongo- blongæ. Ovarium uniloculare. Ovulum | ovatis basi obli tt ti i bsinuatis, : , erectum , micropyle infera. Stylus | perigonio purpureo. » Cuotsy. simplex; stigma clavatum. Achenium intra pori- | ABRONIA UMBELLATA , Laux, Illustr. t. 105. NEED nome — Hook. Exot, FI. t. 194. — Cuorsr in DC. Prodr. 3 apiculatam liberum. Semen erectum; testa | yyy p. 455 Abronia rotundifolia, Gann. Carpol. Ш. р. 181. fide Сно1вү. Abronia glauca, Menzies. msc. fide Hoox. = Herbe californicæ; foliis oppositis, petiolatis , : … tnlegerrimis, capitulis axillaribus solitariis, longe Tritratus admirabilis, L’Herit. Dissert. - pedunculatis. ined. cum icone, fide Cuoisy. A la premiére vue de ces jolies fleurs | d'un Chenopodium. C'est ainsi que dans roses, qui ne croirait reconnaitre les | l'étude de la nature la réalité se cache eorolles de quelque Primevére voisine | à tout moment sous les plus trompeuses du Primula farinosa, ou tout au moins | apparences. de certaines Primulacées alpines, telles | Les Abronia sont des herbes annuel- -qu'Androsace ou Aretia? Tout cela n’est | les, à tiges débiles et couchées, à feuilles pourtant qu'illusion. Il ne s'agit pas de | opposées et légèrement succulentes, à Primulacées, mais d'une plante voisine | fleurs groupées en ombelles simples ou de la Belle de nuit, c'est-à-dire d'une | sertules, sur des pédoneules axillaires. Nyctaginée; il n'est pas question de co- | Toutes les espèces du genre habitent la rolles, mais bien de calices corolliformes, | Californie, le territoire de l'Orégon ou ou si l'on veut, de périanthes simples | le Mexique. On en compte cinq, qui colorés. Bref, au point de vue morpho- | sont difficiles à distinguer et demandent logique, ces brillants organes au lieu de | une nouvelle étude. La plus jolie en répondre à la corolle d'une Primevére, | tout cas est P Abronia umbellata. Décou- d'une Verveine ou de toute autre plante | verte en Californie, par Colignon, Јаг- monopétale, correspondent ni plus ni | dinier francais attaché à l'expédition de moins au calice obscur d'une Ortie ou | l'infortuné La Peyrouse, elle fleurit, en * сады hay + 897. Un mot sur la taille et la conduite des arbres. _ Vous avez, cher lecteur, acheté un petit | l'expérience a formés? Ils profitent des enclos ; vous l'avez défoncé à une profon- | lee Лат haque 4 vez fumé, | jour ils l'étudient, et bientôt de praticiens ets, bien droits, bien vigoureux ; vous | habile ne vient plus détruire chaque année | avez enfin transformé en verger : c’est, | les espérances qu'une belle apparence leur | n’en pas douter, avec le désir de vous | permettait de concevoir; et leur taille, | veurer les jouissances réservées aux | appuyée sur le raisonnement, teur e boriculteurs. Que font-ils done ceux que | une bonne et abondante récolte. — — — TOME 1. En 42 ` ABRONIA UMBELLATA, Lamk. 1788, dans le jardin des plantes de Paris, où l'illustre Laurent de Jussieu Гоһвегуа sur le vivant, et la fit connaitre par quelques lignes empreintes de son tact merveilleux (Habitus Valeriane , flores Primule, character fere Nycta- ginis, ete.). On dut probablement à cette époque l'accueillir avec faveur dans les jardins ; mais, comme tant d'autres fleurs non moins jolies, elle disparut bientót sans laisser de traces que dans les livres de botanique. Nous ne la trouvons mentionnée ni dans la seconde édition de Hortus Kewensis , publiée en 1815, ni dans aucun catalogue hor- tieole antérieur à l'année 1848. Cest à cette date, en effet, qu'elle fut intro- duite dans le jardin de la Société d'hor- ticulture de Londres, par le voyageur Hartweg, qui l'avait heureusement re- trouvée en Californie, prés de Monterey, dunes. eroissant dans le sable es Signalée alors par le D" Lindley avec des éloges mérités et recommandée également par la Fiore (année 1849 p. 425", avec vignette en noir), la plante resta pourtant quelques années avant d'étre connue dans les jardins du Con- tinent, et, c'est seulement à l'automne dernier que nous avons pu la voir merveilleusement développée dans le jardin de M. Van Houtte. Elle fleurit en abondance, murit ses graines en plein air et remplit les meil- leures conditions d'une plante ornemen- tale pour les corbeilles d'un parterre. J. E. P. CULTURE. Semer de bonne heure, en pot, au commencement de mars, sous verre, sur couche chaude ; repiquer trés jeune, encore en pot, mettre en place en plein soleil quand la plante a 2 ou 5 feuilles ou plus, sur couche tiéde et sous verre; ménager les arrosements en tous temps et particuliérement au premier prin- temps; dépanneauter quand les froids ne se font plus sentir en juin. - Il résulte des annotations de M. Fr. Aerens, chef de la section des graines dans notre Etablissement, que l'Abronia umbellata semé en 1855, le 8 mars Уа levé le méme mois; quil a montré ses premières ombelles le 14 juillet et que ses graines sont parvenues | à maturité le 15 octobre. Il ne faut done pas songer à semer en pleine terre aprés les gelées, il est probable que le plant n'arriverait pas à floraison avant le départ de Thi- rondelle* La nature farineuse de la graine semble s'opposer d'ailleurs à ce qu'elle puisse séjourner longtemps dans un sol froid ; elle y pourrirait semée de bonne heure; semée plus tard la ante ne fleurirait plus. Pendant la floraison, qui dure long- temps, elle répand autour d'elle, surtout le soir, un aróme semblable à celui qu'émet le Nycterinia lychnidea, un parfum vanillé des plus délicats. ` L. VH. Avant de tailler, comm nner : Prenons le premier arbre venu, examinons-le, et comprenons bien qu'un végétal tient à la terre par ses racines et | ses radicelles; que ces organes sont desti- | nés à puiser les sues de la terre et à les ` encons par rai- | qu’aprés avoir été élaborés par les ils redescendent aux organes la nourriture et la vie feuilles, "ls ont qu'ils í déjà traversés, portant sur tout leur trajet, qe On taille, vous ne le savez que trop bien, pour donner aux arbres une tournure r croitre ce qu’on appelle la séve ascendante, et | tout ce qui est susceptible de rapporter; et | | | | e E RE DRI аса қыны En a ана DIOSES So дам аны Les PPT ee СЛН NQ DE ua Où d. L. T Chassis £ SARNIENSIS. AMARYLLIS š yo" C. 0 7. ith ж pict: in Hort км AN Sn PS TT m ghee e EET, RUE IPS 1096. AMARYLLIS erue SARNIENSIS, Amaryllideæ CHARACT. GENER. — Vide supra, pars 1, vol. V, p. 450. CHARACT. SPECIF. « A. pluriflora, foliis pluribus , € lobatis, subinvolutis, non glaueis, rectis. » -- TH. maryllis жыды. L. Sp. 295. — І/Невіт. Sert. angl. — Air. Hort. Кеш. 1, Page et uns. Fl. jap. bee — Curtis in’ Mag. 94. — Renouré, ER, Wo бз Hob. dé Md v. tab. 3 S Amarylleæ. 3 u Nerine кый шыт Hers. Append. 19. — охтн. Enum. V, Narcissus japonicus ruti кн кекете Canad. p- 157. tab. ad folium 158 (ann. 1662). Lilio-narcissus japonicus rutilo o flore, Monis. dd II, p. 567. — Sepa, Thes. 1, 25, tab. 17, Seki-san, К.АЕмРР. Amen. 872, fide L’Héarr: 872, Lilium garniense, J. DouGuas, Monograph. (Lond. 1725), tab. 1, 2. L'Amaryllis sarniensis ou Nerine sar- niensis des botanistes, plus connu des amateurs sous le nom de Lis de Guer- nesey, présente un des plus curieux exemples de naturalisation imparfaite soient inscrits dans les annales de l'hortieulture. Voici le fait tel que le. rapporte Morison dans son Historia plantarum, en 1680. Peu d'années avant cette date, un navire hollandais ou ай- glais, revenant du Japon en Europe, échoua sur les cótes de l'Ile de Guer- nesey. Parmi les épaves du naufrage se trouvaient des bulbes de cette belle Ama- ryllidée. Jetés sur le sable des dunes, ces bulbes furent enterrés par le vent, et développèrent bientôt, à la grande surprise des gens du pays, leurs magni- fiques fleurs pourpres. Се présent du hasard sembla vouloir se fixer dans l'ile comme dans une patrie adoptive : c'est- à-dire qu'il s'y maintint кенімен années et s’y perpétua, dit-on, de lui même : | bientôt la culture dut lui к» ип indispensable secours, et le prétendu Lis ne fut pas plus naturalisé dans Guer- nesey que les Jacinthes et les Tulipes ne le sont aux environs de Harlem. On ne saurait donc voir dans ce fait autre chose qu'une de ces introductions adven- tives et passagères de végétaux exoti- ques, dont la Flore du Port Juvénal, aux portes de Montpellier, offre des cen- - taines d'exemples. Ce mest pas, du reste, par ce singu- lier trait du hasard que l'Amaryllis sar- supprimons sans appel tout ce qui est inutile : tous les gourmands, ces branches qui treet a Made. une eae ance de séve nt, au- nt, resque RS pr une branche à celui qui l'a pratiqué La plus grande vigueur se d tou- jours vers les extrémités les plus élevées, vers les branches les plus perpendiculaires el les mieux exposées à monter), vous ne pourriez avoir de sujet bien dressé si vous ne possé- diez un moyen de la ralentir, ni de la fixer là où bon vous semble. Rien au monde de plus facile : en arquant une branche ‚ vous contrariez la sève ascendante ou descen- dante; en la pinçant, cette branche , vous obligez la sève à se répartir da qu "elle voit vouloir abandonner. ll vous suffit d e suivre la végétation de votre div our voir ses branches- mères et charpentiéres toujours bien gar- ` nies de brindilles, de bourgeons et de dards, et pour le faire profiter ayantageu- sement des sues qu'il aura puisés dans le sol et que l'air lui aura fourni s. La terre est une bonne mére qui s'épuise vite, si l'on ne lui rend ce dont elle est prodigue. Assainissons-la , que l'humidité ns-la, au con- traire, quand elle se pénétrable à l'air; faisons en sorte qu welle 44 AMARYLLIS (Nene) SARNIENSIS, L. niensis fut d'abord introduit en Europe. | Jacques Cornuti, médecin et botaniste | de Paris, décrivant le premier la plante en 1662, la signale comme une espèce japonaise qu'aurait introduite Jean Мо- rin, amateur zelé de l'histoire naturelle, et qu'on aurait vue fleurir pour la.pre- miére fois à Paris, le 7 octobre 1654. En Angleterre elle était cultivée en 1659, à Wimbledon, par le général Lainbert (Douglas, cité dans l Hortus Kewensis, ed. 2, tom. П, p. 228). Mais, elle fut surtout répandue dans les jardins par les soins de Charles Halton, fils cadet de Cristophe Halton, baron de Halton et gouverneur de Guernesey, à l'époque où la plante fut accidentellement intro- duite dans cette ile. Le nom de Sarnien- sis, bien qu'il ne soit pas exact comme indication de la patrie, méme adoptive, CULTURE. La Fiore, T. Ш, p. 262° a publié sur la culture de l'Amaryllis sarniensis la traduction d'un article extrait des Transactions of the Horticultural Society of London ; cet article relate le procédé qu'employait feu M. T. A. Knight, de cette espèce a done sa raison d'étr comme souvenir d'un fait piquant d'in L'Amaryllis.en question, peut, en effet, compter entre les plus belles formes de la noble phalange des Lilia- - cées, dont elle a partagé les honneurs et dont elle subit de nos jours l'injuste ` dépréciation. C'est une raison pour lui donner place dans la Fiore qui se fait | gloire de réhabiliter, au nom du bon gout, les victimes des fluctuations de ` E La couleur verte et non glauque des feuilles distingue l’Amaryllis sarniensis de l'Amaryllis curvifolia, Jacq. espèe 4 originaire du Cap de Bonne Espérance J. la pleine terre de ce même chassis froi e ne Soit ni trop compacte ni trop légère, et | laissons au ciel le soin d'opérer la décom- position de ses éléments et de favoriser l'activité de la végétation. Il n'est personne, du moins parmi ceux qui s'occupent d’arboriculture, qui ne sache ` l'état herbacé, telle ou telle forme ; à € arboriculteurs. e E alier. — Un espalier doit couvrir mur contre lequel il est appliqué; il a š branche directrice, c'est d'elle que par ; toutes les autres. Quelle que soit la form [Li OF tah, & put PLENO. REEYESIANA FLORE SPIR. £A Chine Ras tigue 1097. SPIRÆA REEVESIANA, новт. VAR. FLORE PLENO, Rosaceæ § Spiræaceæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. |, vol. П, janv., t. 2. H serratis trilobis pinnatifidisve utrinque glabris mis capilatis termi- intus villosis. » Spiræa Reevesiana, Hort. — Linni. in Bot. Reg. ann. 1844, tab. 10. Spiræa lanceolata, Honrvr. aliquor. vix Poir. Spiræa corymbosa, Roxs. Fl. ind. П. 512. non RAFINESQUE. CHARACT. VARIET. — Staminibus in petala conversis. Spiræa Reevesiana, var. flore pleno, Hort. — Eve. Vernier, in Неңіусо, Hortic. francais tom. V, p. 121. Introduit de la Chine en Angleterre, par M. Reeves, en 1824, ce joli arbuste fut d'abord rapporté au Spirea lanceo- lata de Poiret ou Spirea cantoniensis de Loureiro. Peut-être cette détermina- tion était elle exacte : mais, en 1844, frappé des différences que la Spirée en question présente avec la figure du Spirea lanceolata publiée par Cambes- sèdes, le D" Lindley la décrivit comme espèce à part, en lui donnant le nom qu'elle а gardé depuis lors. La prinei- pale distinction entre les deux plantes réside dans les inflorescences, qui chez le Spirea lanceolata sont en corymbes axillaires courtement pédonculés, et chez le Spirea Reevesiana en corymbes axillaires et terminaux, à longs pédon- cules. Les feuilles se ressemblent chez les deux arbustes. la variété à fleurs doubles, récemment rapportée de Chine, par le voyageur Fortune, constitue un arbuste éminem- ment ornemental. Il égale sous ce rap- port le Spiræa prunifolia, flore pleno, et l'éelipse méme peut-étre, en ce qui présente à la fois la verdure des feuilles vertes et des fleurs d'un blane de neige. CULTURE. Culture ordinaire des arbustes de pleine terre ; multiplication par division du pied ou par voie de boutures her- | bacées au printemps, en serre, ou à froid pendant l'été. L. VH. qu'on lui donne, les branches doivent étre arrangées et attachées bien symétrique- ment; ce qui manque d’un côté, on prend sur l’autre, et ауес un peu d’adresse оп fait passer une branche de droite à gauche et réciproquement ; avec un peu d'art, on rétablit l'équilibre de la sève. En faite habilement, peut laisser Supposer que notre œuvre est celle de la nature. Les deux branches, qui n’en font plus qu'une, ont l'air de s'être soudées naturellement. En taillant sur l’œil de о = = = cs P = et - 2 % e 5 с ет = © с. CR E š о а s'employant utilement,’ profitera à votre ` sujet, ne se consommera pas en produits inutiles, et vous pourrez avoir des vides mieux remplis et des branches plus fécon- es. Enfin, en conduisant votre sujet dès к о с т с "S e un ` - mais tout le monde. Chandelles ou quenouilles. — Soyez, avant de planter, bien arrété sur la forme 46 | : x MISCELLANÉES. que vous voulez adopter et aussi sur l'es- pace dont vous pourrez disposer; que l'on rapproche les branches du trone ou qu'on les écarte, les principes sont les mêmes ; votre arbre tend-il à s’emporter, donnez- lui moins de labours, moins d’arrosements, moins d'engrais; ou bien contournez-en les branches, pincez-lez, c’est le moyen de ralentir sa vigueur; s'épuise-t-il, rendez- lui ce dont vous l'aurez privé. Pour qu'elle se présente bien, votre quenouille , équili- rez-la d'abord, que l'influence de la séve se fasse sentir également partout; si une one; laissez quelques brindilles, elles se mettent facilement à fruit. Si à alors trouvera un point d'appui ; la séve recouvrira d'autant mieux la plaie, qu'elle sera plus petite, et à la lon- gue la fera disparaitre. Gardons-nous de d'avoir un arbre qui par sa vigueur, sa bonne tenue et son rapport atteste des soins intelligents que nous lui aurons pro- digués. Il est des amateurs qui font d'une que- nouille un véritable arbre au vent partant de terre, mais s'élevant en pyramide, L'envie vous prendrait-elle d'arriver à ce nettoyons , bassinons; la propreté, c’est la santé; elle est de mode partout. Enfin, ` du charbon et du plâtre), ayant séjourné ` ans une méme fosse pendant l'hiver. Nourrissons avec cet engrais le pied de nos arbres à l'approche du printemps ` donnons 4 , - > = чык ы pour que les gaz puissent arriver jusqu'à _ elles, en traversant la couche supérieure ` du sol, et nous nous assurerons par ce M moyen une végétation vigoureuse en méme | temps qu’une abondante récolte. À Taille en gobelet. = -. ei м. جن‎ о м о 2 2 < £e = ет кемі e un = = = e тш Ф аз с. es Fa о о -= > un м for S donnée, il reste, pour la plupart du temps, | à ralentir la trop grande vigueur. Il est des 4 gens qui viendront vous dire : Soulevez | 98 S ke + EN Š Š = © = 5 = = 5 е и < ° 2% ° 5 "S EEN = a = б Ë © = 5 pied de nos sujets de labour; fournissons à nos petits Nains une terre mieux appro- riée à leur nature, et nous obtiendrons: infailliblement les résultats que cette taille Ку GILIA CORONOPIFOLIA. Pers o Caroline Orangerie H . 1098. (ША CORONOPIFOLIA, pers. POLEMONIACEAE, CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. IX, p. 97. CHARACT. SPECIF. — Vide supra, vol. X, p. 141. Cette SENA plante annuelle est | depuis longtemps connue dans les jar- | dins sous le nom d'/pomopsis elegans et picta. Elle comprend diverses variétés, entr'autres celle à fleurs nankin, figurée l'an dernier dans la premiére série de la FLonz (tab. 1022). Le type lui méme, ici reproduit, était cultivé, dés 1726, en Angleterre, où l’avait introduit Ca- (езу, auteur d'un livre bien connu sur l'histoire naturelle de la Caroline et de la Floride. C'est, en effet, dans ces états méridionaux de l'Union américaine que l'espèce végéte spontanément. Cultivée au Jardin d'Eltham , dans le comté de "pem chez le célébre Jacob Sherard , elle y r fut étudiée par Dillenius, qui Ja signala le premier sous le nom de Qua- moclit pinnatum erectum, floribus in thyrsum erectis. ( Diren. Hort. Е. p. 521 tab. 241 f. 512, ann. 1752.) Bientôt après Linnæus saisit mieux les aflinités de la plante, en la rapportant au genre Polemonium et l'inserivit dans son species sous le titre de Polemonium rubrum. Lamarck, Laurent de Jussieu nous promet; je veux dire : des fruits plus gros, plus nombreux, plus savoureux, К шч toutes choses égales d’ailleurs, la abondance de sève se répartira ere un inde volume, un espace plus circonscrit. ein vent. — La taille pour ce genre se réduit è es branches inutiles, celles qui Eder que toujours volre sujet étale ses rameaux avec gráce, avec ampleur; que le tronc se présente bien droit, bien nettoyé, bien robuste ; la vigueur sied par- et à la faiblesse. Si vous Мыш. jouir de vos arbres et les faire produire, commencez, avant de planter, à leur préparer un bon sol; creusez la terre de 1 mètre à 1%,50, sur 2 à 5 mètres en tous sens; À mètre de profondeur suffit à la rigueur. Mais si le sous-sol était mauvais, pour ne point voir vos EES épérir au bout uel- obligez leurs racines à pour n’étre pas obligées de s’enfoncer dans un sol ingrat. Remplissez. ier silo de bonne terre, bien appropriée à l'essence, que vous y planter, de titio; di décom- res, de f , de débris "végétaux et animaux … Choisissez une expo- sition гой fele; une place où votre sujet - puisse respirer à l’aise, et vous recueillerez ment à fruit, et nous dispense de mettre en œuvre ces petites ressources inventées ar la cupidité qui enrichissent le présent et ruinent l'avenir, telles qu’incisions annulaires, enlèvement de Гесогсе dans telles ou telles parties pour retenir la sève, coups de serpette à l'aiselle des ramilles, strangulation de la ee À "есше pour еп | obtenir de plus gros, е On voit quelquefois ded mene de fructification qu'on attribue pour la plu- à l'artifice de l'heureux ous-sol, Чад iques modifient toutes nos ressour- 48 | GILIA CORONOPIFOLIA, Pers. et Willdenow y virent une espèce de | mètre et demi, et se décore jendi Cantua; Michaux en fit le genre Ipo- | plusieurs mois successifs de nombreus mopsis et Persoon la rangea tout sim- | fleurs coccinées, à limbe moucheté de plement parmi les Gilia, c'est-à-dire | pourpre. C'est ainsi que nous l'avons dans un genre polymorphe, auquel le | vue l'automne dernier dans l’établisse- dernier monographe des Polémoniacées, | ment Van Houtte, sous le ciel brumeu i M. Bentham, a maintenu des limites | de la Flandre. A plus forte raison doit- très larges elle réussir dans les climats plus favo- Ornée de feuilles élégamment décou- | risés du soleil, p exemple dans le ées en laniéres filiformes, cette apos | midi de la France se dresse à la hauteur d'un mètre à n | j. E. B. CULTURE. 1 La nature délicate de cette plante, la | douce, à en repiquer le j pue plant de difficulté de sa conservation quand nos bonne heure pour Vhiverner dan hivers sont mous, brumeux, quand le | lorangerie prés des i ou 800 soleil ne se montre qu'à de rares inter- | chassis, en profitant de tous les instan valles, ne lui permettent de vivre dehors | | favorables pour lui donner de l'air. A qu'une fois peut-être en dix ans. Il lui | | printemps, au commencement d'avril faudrait, pour réussir, un concours de | | circonstances tout-à-fait favorables , un | plus prés; la plante se ramifie et hiver de Naples. Chez nous, il faut se | décore vers la fin de juillet de long résigner , si Гоп tient à cette plante, à | grappes de fleurs extrémement jolies. en semer les graines en bonne terre L ces, et font plus que l’art ne saurait faire. ее 2 veut bien se donner la peines Ils sont tout, ils fonttout, et l'homme reste | de l'ét b impuissant quand la nature ne lui vient) С $ vous, cher lecteur, bie pas en aide. Mais, disons-le bien vite! elle | l'esquisse que je viens d'ébaue vient toujours en aide à l'arboriculteur + 898. Le Pyrèthre rouge (Pyrefhrum roseum), piae dont obtient la poudre persane contre les insectes (1). La poudre qu'on emploie depuis quel- | sement on l'a rarement à cet état de pureté ques années avec tant de succès contre | ordinairement on y mélange la poudre fai I toutes sortes d'insectes nuisibles provient | avec les tiges et les feuilles, ou même, d ethrum roseum, Composée qui croît | qui est encore plus mauvais, celle qu naturellement dans les pays montagneux situés au-delà du Caucase, à tige dressée, rentes. La vraie poudre de Perse, non | seulement fait mourir toutes les espece d'inseetes incommodes ou nuisibles, me encore peut étre distillée au moyen nviron, par M. Fr. Hohe- l'esprit de vin, et le résultat de la disti Mike, eu missionnaire dans le Cau- air, contre les pucerons, les mouches, ete. sans que les plantes ainsi traitées en soul et pure n’est préparée qu’avec les capitules | frent le moins du monde. | | | grand succès dans les serres ou en p | | | | du Pyrethrum roseum ; mais malheurev- | 1 ne La Frore a déjà parlé du Pyrethrum roseum; voir, pour plus de détails, le tome IX, p. : | CHRYSANTHEMUM CARINATUM Schousb © Jg bor. Couche & PL terre, CHRYSANTHEMUM CARINATUM, ѕсносѕв. Composite § Senecionideæ. CHARACT. GENER. — Capitulum multiflo- m, heterogamum , floribus squame imbricatæ, ee scariosæ. placu- с radii ligulatæ, disci tubu- 4 tereti у. bon Ж, ; bialato, limbo quadrii-v. quinquedent Antheræ ecaudatæ Re аан Joch radii triquetra ialata, angulis alisve duabus laterali Fr ae introrsa, disci ala provi үү rorsum exsert Ph nullu sv. in nifo rut е теңіз nes temperatas ve- teri orbis dispersi; aliis alternis , habitu vario. CHRYSANTHEMUM, Prodr. 65. поп Cass. et Less dm melia, Pinardia et Glebionis, Cassini in Dict. . XLI. 58. Ismelia et Pi- sadla. TAM EI nops. е, . GI ° Glebio omis, Cassin in Dict sc. nat. XLI. Chrysanthem L . B. t. 540. tis Flor. Lond укш As fou. "Bos. Mag. t. 1321. Pinar- р. L b. Pinardia, DC. Prodr. NI. 64. Achen radii trialata, apice lei es disci en apice арты eat? ullus. — Herba i capitulis flavis; Pinardia, Css | in Шз, se. nat. XLI. u ‚ Nov. Prov. ESFONT. VI. 65. Achenia radii ample trialata, ; disei ergeet Se? lateralibus vix nerviformibus, inter in lam amplam, dorsali in alam medios productis. Pappus огон, 4 de » =>: — erba mauritanica, foliis t 6. ы DC. Pro radii Gilat, disci ar aa late alata, lateralibus et dorsali anguste rollæ alati s vis, y ir iet Coroll disti qua rider ffrutices capenses ze E ‘lobatis, ligulis albis v. flav d elia MUN Pag эге Pinardia, е in Linn Жыз retotidis et ber нне ni Tav ut 899. Culture du Solanum jasminoides, Pan M. WALTER SYKES. mi les espèces de Solanum aujour- q hui. cultivées il n'en est guère qui tendent à grimper et on en compte moins encore qui approchent pour la grâce de celle dont il est question ici. Comme cette dernière est, еп outre, toujours verte, elle en acquiert encore un nouveau mérite. u obtenir le moindre rensei- donnée au jardin botanique de Glasgow, ew, au s de pa чыр Elle 2; tenue еп pans. gerie, dans un pot е alle était atlachée autour d’un petit гей» сїг- culaire. Ses fleurs s’étaient dévelo oppées abondamment en nombreuses grappes niculées, dans chacune TOME 1. m En at, elle commença de fleurir comptait de huit à douze épanouies en même temps. Elles répandaient une odeur délicieuse. Leur couleur était un blane de cire, et leur centre était coloré en beau jaune. Leur diamètre était de trois quarts de pouce et elles rappelaient quelque peu celles de Hoya ca uai tie qu’elle con "inca de fleurir pendant l'automne; elle fut méme un des plus jolis ornements de I’ orangerie pendant l'hiver. u de mai, avec encore plus d’abondance, la Plano. restant dans la méme situation, et sa floraison dura jusqu'au mois de décembre. mars suivant, j'obtins à disposée pour des plantes grimpantes, ro- siers et autres, et je l’attachai à un support droit. Ainsi placé, il fleurit abondamment pa desquelles on en | pénis plusieurs mois de suite, еп con- | 8 ' VI. ve geg nia radii y rulices canarien- maderienses, foliis pinnatilobatis , capi- tulis аан Leucan eyes ligulis albis Ismeli әз, ет. Fl, Gar t. 542. L Gen. n. 2671. Parmi les nombreuses plantes réunies avec plus ou moins de raison sous le nom de Chrysanthemum, celle-ci con- stitue un sous-genre trés distinct, que Cassini a signalé comme genre sous le nom d'Ismelia. Indigène dans le royaume de Maroe, elle y fut découverte, prés de Mogador, par le botaniste Schousboe, qui résida dans ce pays de 1791 à 1795, en qualité de consul de Dan mark, et publia, en 1800, les plantes par lui recueillies dans cette intéres- sante localité. Dés 1796, par les soins de MM. Fraser, l'espèce était introduite en Angleterre, et depuis lors elle est restée aequise à l'hortieulture. C'est une CULTURE. Semer sur couche tiède et sous ehàs- repiquer à bonne exposition We: b VH. 3 sis, ou en orangerie prés des jours, CHRYSANTHEMUM CARINATUM, 5сноввв. CHARACT. SPECIF. — < C. (Ismelia) hie ceum glabrum, caule e елы reser азои о oli bipinnatipartitis carnosis, lobis aribus a dentatis acutis , ramis apice неді J- Bien" in- volueri squamis carinatis C. CHRYSANTHEMUM CARINATUM, Song, PI. maroc. 198. : H. 200 C. Prodr. VI. p. 65. EE um tricolor, AnpR, Bot. Repos, П. m 109. — Bot. Mag. t. 508. melia versicolor, Cass. Dict. des sc. nat. im XLI, p. 44. plante herbacée, annuelle, dont les tiges. succulentes , débiles e feuilles d'une teinte glaucescente, et d'une texture charnue auraient par elles- mémes peu de beauté; mais ce défaut est or par le mérite de la florai- 8 sont tricolores, c'est-à-dire, avec un disque violet et des rayons mi-partis de blanc pur et de jaune vif : d’autres fois | la teinte jaune envahit toute la surface des rayons et méme en partie le disque. J.-E. P. | froids du printemps. on toute sa beauté jusqu’à la fin de| vembre. A cette époque la gelée détruisit | | ll sy est étendu d'une maniére étonnante ; aujourd' hui il couvre | entiérement ce mur qui a dix pieds de haut et trente pieds de large La belle verdure des jeunes кее de | cette plante, la grandeur, la configuration et l’aspect de ses feuilles lui dzee une | pèces de Jasmins; de 1й lui est venue 5 + 900. Procédé pour imprimer des feuilles. Prenez des feuilles vertes et placez-les qu'elles soient sèches. Délayez ensuite un entre les feuillets d'un livre jusqu'à ce | peu de noir de fumée dans de l'huile sic- certaine ressemblance avee quelques es- | н SN fleurist lui E 4... asec ps réussit dans de la ter бе d'une t rens ат en plein air. Elle donne sans interruption ses fleurs délicates pendant l'été, l'automne. e ле; Elle ne demande pas beaucoup endant l'hiver; il suffit t que la terre. зой аан fraiche. prendre Ce Solanum mérite de place | dans toutes les оз et dans tous les (Floricultural Cabinet.) LALIA + Mexique. ANCEPS VAR BARKERIANA. Serre chaude 1100. ШЕША ANCEPS var. BARKERIANA, их. Orchideæ $ CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. I, р. 51. CHARACT. SPECIF. « L. foliis binis au solitariis lanceolatis , sapo Red bi-trifloro squamis carinatis vestito, ovario viscoso, labelli disco lineari elevato apice trilobo, pseudo-balbis | ovatis distantibus tetraquetris. » Lin Epidendree. з eu. Linor. Bot. Reg., V. 1751. — dës E of Bot. IV, 75, cum icone. A ARKERIANA : Sepalis petalisque: Me Bette labelli lobo medio angusto — ssimo. NDL. L:lia anceps var. Barkeriana, Lue in Bot. Reg., t. 1947. — Ноок. in Bot. Mag., 5804. Originaire du Mexique, le Lelia anceps fut introduit en Angleterre par les soins de MM. Loddiges, chez qui il fleurit d’abord en décembre 1854. C’est une charmante espèce, très gra- cieuse de port, très riche de coloris et très distincte dans le genre par l'ensem- ble de ses traits. Un de ses caractères les plus saillants réside dans la forme comprimée des pseudo-bulbes, d'où lui vient le nom d'anceps, qui signifie à deux tranchants. Chaque face plane du pseudo-bulbe porte d'ailleurs une aréte longitudinale saillante. La variété Bar- keriana, que nous figurons ici, se dis- tingue du type originel par ses pétales plus étroits , à peine différents des sépa- ` les, et par son labelle à lobe médian plus étroit et plus aigu. Cette jolie variété, importée par MM. Low, fleu- rit, au mois de décembre 1856, chez le célèbre orehidologue, M. Georges Bar- ker, de Birmingham. d B; P. CULTURE. En serre chaude pendant la pousse, en serre tempérée pendant le repos. Le Lelia anceps et ses variétés sont d'une culture et dune floraison des plus faciles. On les tient sur un petit bloc de bois que l’on suspend au faite de la serre. Les seringuages doivent être abondants pendant la végétation, ho que nuls quand ce temps est passé. L. VH . cative, et faites un petit tampon avec du coton entouré d’un morceau de cuir mince. Posez ensuite la feuille à à plat sur une table érement avec le ses veines 1 nétre entre les veines. Humectez alors une feuille de papier, ou, ce qui vaut encore mieux, placez une feuille de papier entre deux pages mouillées et laissez la ainsi pendant quelques heures. Appliquez en- suite ce papier humide sur la feuille préa- lablement noircie; appuyez légérement, et posez aprés cela sur le tout un fort poids de manière à exercer une pression éner- gique. Vous ids apan; ainsi une trés s impression de la feuille avec toutes s veines, dont les gt délicates essit seront reproduites avec beaucoup plus de perfection que ne pou urrait le faire le dessin le plus soigné. On peut nir par le des empreintes colorées. Note du traducteur. — Ces p pour l'impression exacte des feuilles, ont perdu beaucoup de leur intérêt depuis Гіп- Мы ion Vimpyession naturelle anée (Naturselbstdruck) par M. A i nd Feet de l'imprimerie impériale de Vienne. рен la дй канда de юзер séries de planches, exécutées d'après ce | nouveau procédé, ont montré à quel degré | | de perfection pouvait arriver la M CS WEE le minutieux de leur structure, et mém ande-Bretagne est en ce moment en cours de publication, avec de ee MISCELLANÉES. tion des feuilles dans les détails les pus magnifiques figures, s par leur one que par leur fidélité а aussi remarqua abl : mathématique (1) Frons, X, р. 179. + 901. Culture des Orobanchées , Pan M" Tirezsacu, jardinier au Jardin Botanique de Berlin. La culture des Orobanches réussit lors- 8 plantes mi les nourrissent ou peu de temps aprés. Ainsi l’on sème les graines de l'Oro- banche ramosa avec celles du chanvre, 4” de РО. Picridis avee celles du Pi- -6r18; ele. Les espèces vivaces аы € - qu'aprés avoir découvert, еп au , de fortes racines de leur r plante eT А r Ma- turité. Les graines de l'Orobanche Picridis peuvent germer sans plante nourricière ; mais les plantes qu ‘elles donnent alors maturité. I] en est autre- ment pour les Lathræa squamaria et clan- destina, que M. Titelbach a cultivées en pot pendant deux ans et a méme fait fleurir sans qu ils fussent attachés à une plante nourriciére. Ces expériences ont beaucoup: grâce à elles, il sera possible. n'arrivent pas à mbreuses espèces d'Orobanches, sur la légitimité desquelles on a des doutes , si elles ne sont que des formes d'au utres. espéces analogues qui auraient seulement: été modifiées parce qu'elles seraient venues sur des plantes différent (Gert) DrnE. + 902. Sum le Strelitzia Regine et sur les espèces voisines, | Par М. Friepr. Отто. Le Strelitzia Reginæ est une plante sét longtemps connue et appréciée, Пе а été importée du Cap de Bonne- Espérance en Angleterre dés l’année 1778, et c'est de là qu’elle a été ensuite répandue dans le reste de l’Europe. Le genre auquel elle appartient ше son nom de celui de lə reined'Angl eter qui était née disons de Mecklembourg- ET Dans les premiers temps qui sui- virent son introduction, cette plante eut une très grande vogue; elle était rare et se vendait à un prix très élevé; aussi ne la trouvait-on que dans les grands établisse- e 5. Оп emploie ра la culture du are æ deux méthodes différentes. La leur de fond presque continuelle, absolu- ment comme pour les plantes des tropiques. Or, le Strelitzia а de fortes racines char- nues, très cassa antes, qui atteignent en peu de temps la paroi interne de pot et Aun ri (1) Fone, IL p. 175-4. s faire subir. En brülées au nd de de fond trop élevée, qu'on ne peut p tant éviter. La seconde méthode de culture, не пі 65 centimètres, pour que les racines puis- | sent s y étendre et qu’elles y trouvent suk fisamment de nourriture tant que la Caisse өнбегі quelque solidité. S'il est nécessaire | d r de la terre neuve et nutritive, - on retire Ta vieille autant qu’on le peut e fouillant dans la caisse, pour y en subsi- tuer de nouvelle. On peut aussi arroset- avec de l'engrais liquide étendu. Sur le: fond de cette | caisse on a, lors de la a planta- \ tion, le soin de placer une couche de tessons ou de gravier épaisse de cinq ou six centi- | métres pour permettre à l'eau surabon- — CALATHEA PARDINA Planch. & Lind. Vdourelle Grenade. Serre е 1101—1102. CALATHEA PARDINA, PLANCH. er LIND. CANNACEÆ. rollæ sexpartite lac teriores lanceolate, | Kia obtuse з labellum concavum , hine dente | auctum. Filame T RR i { petaloideus; stigma Ce Capsula trilo- eularis, tri ca v. abortu unilocularis, mo- nosperma. Semen inato- юир, umbilico basilari oe Кз, coriacea. Albumen farino- . ectus, cal Жағы extremitate radiculari Can pilica эсни; "Jeetuli em- bryonalis crure ума uo. in Amer eg indigent , excelsæ ; m ee он боја, ol геа libus maximis, spicis а, Poit iei tis A G. F. W. Meye en Esseg. 6, Bol. Reg. t 952. ‘962 "1910. ME, et Expt t; 1: жез. 537. Р Bot. Жу n "920: dre Seton T E LICHER gen. 1644. Character genericus е de ^" sedul inspection А жемісің m Calathee et Phrynii e m ulteriu mandus. See SPECIF. — C. acaulis cæspitosa; t. 485. 786; | CE PARRE GENER. — ase triphyllus. Co- | petiolis scapis bracteisque pilis fulvidis hirsutis ; acum ninatis , basi ele inzquali , obtusis, : pre Zeg nitidis LD ges maculis irregu capo centra eg û cylindracea 23 e ollic recurv uba Calathea egen Рлхсн. et 5 in Lind. с hort. ann. 1855. Sca бад Lier strictus, EEN , Seef 8, apice: wn aza r= fasciculos forum in axilla foventibu cteæ in- ternæ kia ee anaceæ , pellucida, per paria opposite, exterior paris cujusvis interiorem margine involvente, dorso trialata. Flores in су- a dich maxime contracta fasciculiformi essiles, collateraliter geminati 5 cujusvis prius gra adatim ШЕКА 68; ZA жек: рег spi ат expansi Calyeis tubus гк гора, limbi tripartiti РЕТ) NA dante de s’écouler et pour empécher que la stagnation de cette eau ne rende la terre trop compacte ou acide. Le compost qui eux aux différentes espèces de Strelitzia consiste en terre de gazon , beaucoup d'eau et méme, leur végétation t tou te l'année, elles doivent recevoir sans inter- ruption des arrosements convenables. Cul- tivées de cette manière elles se développent à merveille et elles ne ressemblent en rien aux misérables avortons qu’on voit assez souvent. Leur rhizome acquiert rp de volume; leurs racines font même quel- Уз saillie au-dessus du so ol, et elles ent des gra la terre de ne petites herbes pour qu’elle ne soit pas desséchée par le soleil. ` La plante supporte le soleil, mais à la con- | dition de n'être pas placée trop prés du verre et d'avoir de l'air. Les pieds vigou- reux peuvent même être placés en plein air pendant l'été, comme les plantes tro- picales en général, sur Le couche chaude où elle se trouvent très 0 , Thunb. (Heliconia alba, Lin.), espèce à À grandes feuilles, dont le port rappelle plutôt un Bananier, on eultive dans les jardins les sept espéces ou variétés suivantes : "iret Regina , din ovata angustifolia ‚ Dryand. ағіпова, Dryand. parvifolia , Dry and. fence, Andr. (S. angustifolia, Ж Dryand. humilis, Hort. (S. pa, Hort.) ob- tenu de graines Ga les jardins Il est très douteux que ces plantes soient T autant d'espéces distinetes : (Allgemeine Gartenzeitung , du 19 janvier 1820.) | 54 5 гас curvus, limbi 5-partiti laciniis H LS y A " 9 1 asi Inter se et eum stamine staminodioqu in tubum tubo corollæ exterioris continuum co- ia, superiore (sepalo superiori opposito) hærentia à vexilliformi, oblique obovato-elliptico, late et leviter retuso , inferiore oblique elliptico-subqua- D de nombreux matériaux l'étude mono- graphique des Marantaeées, il est im- possible de marquer nettement la limite entre les genres Phrynium et Calathea. Le premier de ces types est fondé sur le Phrynium capitatum, Willd. plante asiatique, décrite et figurée par Rox- burgh (in Asiatie Research. vol. XI. tab. Ш et Fl. indiea I, p. 8) : le second renferme des espéces amérieaines dont plusieurs ont été décrites sous le no de Phrynium ou de Maranta. Telles CALATHEA PARDINA, Рилхсн. кт Lino. E flore expanso) vacua, retrorsum divaricatim | dmot serius cucullo terminali staminodi velatus, demum in petali superioris (coroll: in- terns?) pronus, dissilienter incurvatus. Ovarium triloculare, ovulis solitariis e basi loeuli singuli erectis. | sont entrautres les Phrynium trifas- ciatum, Mortul., Phrynium flori- bundum, Lem., Phrynium micans, Klotzseh (in Allgem. Gartenz. August. 1854), Maranta zebrina, Mortul. La plupart de ces plantes sont remarqua- bles par la beauté de leur feuillage, ses congénères le Calathea pardina; c'est par là qu'il se distingue du Calathea + 905. Étiquettes pour les plantes dans les jardins botaniques; Par М" Muenrer, Directeur du Jardin Botanique de Greifswald. M. Muenter recommande l'emploi des étiquettes faites au moyen de e еи ММ. Egells et Fischer, à rit e encre chimique. Outre que ces étiquettes durent à peu prés indéfiniment, elles ont encore T 904. Culture du Tropæolum tricolor ”. remarqué que les tubercules de (Gartenflora.) Ona cette plante se développent avec beaucoup plus de rapidité lorsqu’on les pose simple- | trés importante pour la culture trop : r du d | Promptement desséchées par l'ardeu ) au large qu'il le faudrait sans cela. Le pot | soleil, on donne fréquemment de le?! extérieur empéchant le soleil de faire sen- | pleins bords et on les met ainsi en gran danger de souffrir par excès d'humidité cines sont maintenues beaucoup plus (Floricultural Cabinet.) | (1) FroRE, B o 569. CALATHEA PARDINA, Perkim gr Lo, — 55 villosa, Lindl., espèce originaire de la fait du Calathea zebrina un des riches uyane, qui fleurit en 1845, dans les | ornements des serres chaudes. serres de M. Loddiges et fut publiée en | Découvert par M. Sehlim, dans les mars 1845 dans le Botanical Register | foréts humides et sombres qui bordent (tab. 14). La ressemblance entre ces le Rio Magdalena, dans la Nouvelle deux espèces est d'ailleurs tellement | Grenade, le Calathea pardina fleurit frappante, que nous avons longtemps | pour la première fois en septembre 1844, hésité à les considérer comme distinetes, | dans les serres de M. Linden, à Bruxel- et que Гоп peut douter encore si les | les. Ses fleurs, d'un beau jaune, com- mouchetures de notre Calathea pardina ` parativement grandes, se succèdent trés sont autre chose qu'un caractère de sim- | longtemps sur le même épi, qui se ple variété. Mais, en tout cas, au point | balance ауес grace au sommet d'une de vue de l'hortieulture, ce caractère | hampe flexible. J. E. P. xi | est de premiére importance, puisqu'il | CULTURE. Compost de terreau, de terre argi- | retirée dés que les feuilles commencent leuse, de terré de bruyére et d'une | à jaunir. C'est le signal de la maturité faible partie de charbon de bois gros- | des tubercules, qui acquièrent la gros- siérement pulvérisé. seur dune noix et dont le développe- Rempotage en février ou mars. Jus- | ment provoque le soulévement de la qu'au développement de ses premières motte. La floraison a lieu depuis juillet feuilles, la plante demande une tempé- , jusqu'en septembre. Les feuilles tombent rature élevée (18° à 20° Réaumur ), | en octobre et la plante requiert un repos beaucoup d'ombre et une bumidité | absolu pendant toute la période d'hiver. constante. Pendant la période d'été, | Multiplication par séparation du pied. elle s'accomode partieuliérement de la à de U J. Linn. serre à Orchidées, d’où elle doit étre T 905. Chauffage des serres et des bâches par Ie gaz d'éclairage, Pan М. Joan Benson, DE LivERPOOL. 2M Floricutural Cabinet , renfermait, journal d'essais heureux qui avaient été it M. John Benson, en 4852 (p. 282) et faits au moyen de tuyaux métalliques р. 85 et 95) des observations sur | remplis d'eau chaude à la manière ordi- I le chauffage des serres, orangeries et naire, et dont l’eau avait été chauffée au e SO AU gaz, р $ ач t йаррег à travers la matière poreuse des de six bees, correspondant à ses quatre aux. Mes conservatoires furent toutefois | angles. On avait ménagé dans le fourneau E = с E EI с Ф л A e 2 Ее PO © 5 en £5 = 2. CS Ф о = < о ke е = о un e © = <4 ER = KE) E — e л 5 = = "i £ — — ‚= B e P e thermomètre resta toujours | mur emportait la fumée, et des disposi- qu tay а nuit à une bonne température tions avaient été prises pour pla (65 тета jusqu’à 18 degrés centigrades | d'ajouter de l'eau dans la chaudière. s 2 degrés Farenheit), tuyaux 'emploie ont trois pouces de Plus tard il a été question dans ce | calibre intérieur. Ils sont fixés le long du 56 mur d'avant, allant et revenant ensuite sur eux-mêmes. Mes serres ont double vitrage; plus qu'à moitié hauteur il s'y trouve une large tablette au-dessous de laquelle s'étend, sur toute sa longueur, un autre tuyau. Dans bâches il n'existe qu'un tuyau placé en avant, allant et retournant sur lui-méme. Le gaz a été allumé, lorsqu'il le fallait, dans l'aprés- midi, de maniére que l'eau füt suffisam- dnb. ] 1 ff ER £ L UillidUillcl lorsque commençait la nuit. On éteignait az ordinairement vers neuf heures pendant les grands froids, et les serres restaient chaudes jusqu’au lendemain ma- qu'il en résultat le moindre danger. Les frais de chauffage sont trés faibles et ceux d'établissement sont comparativement peu considérables. L'air des serres reste trés pur et les plantes y prospérent admirable- ment. Les avantages du chauffage au gaz sont nombreux. La suppression de la houille MISCELLANÉES. entraine celle de la fumée, ce qui est d'une grande importance dans le voisinage des habitations. Le gaz ne coùte qu'un quart Il s'il survient une gelée subite ou un coup de vent froid, la premiére personne venue | Chacune d'elles a 50 pieds de long. Ainsi chaude, l'emporte s l'économie, la propreté, la facilité, la cer- titude et la sécurité dans l'emploi. Il est surtout avantageux pour chauffer les serres qui tiennent aux habitations ou qui se trouvent à côté du jardin fleuriste, parce wil met à l'abri des dangers qu'améne ordinairement pour les plantes l'action de la fumée. » + 906. Moyen de se débarrasser des Fourmis. Dansle midi de l'Europe on emploie ауес un plein succès un moyen fort sim- ple pour se débarrasser des fourmis. Ce a r en est tellement désagréable pour ces insectes qu’ils fuient immédiatement l'endroit sur lequel on a opéré et que l'effet subsiste méme long- temps aprés que l'ail I une odeur appréciable. Sans doute l'emploi de cette substance ne détruit pas les four- mis, mais il met toujours à l'abri de leurs ennuyeuses visites. (Floricultural Cabinet.) + 907. Restauration des plantes desséchées ou mourantes. À quel traitement faut-il soumettre les | de les ressusciter, pourvu qu'on emploie plantes dans un tel état de dessication qu'on renonce à les planter, dans la con- vietion où l'on est que toute précaution est inutile et , . , pe leur écorce ridée, il reste quelque chance | vue, aucun espoir de retour à la | dant,commeil y avait plus d'une regretter la perte, on crut devo | ce qui paraissait impossible. L’a u de sève sous | en put; sans l’en retirer, on $ pendant un | les moyens convenables. Nous engage Re : tuc pe jere de dessication, qu'il ne laissait, à premi i ir tenter rbuste était le mit geg dans une cuve pleine d'eau, OU on? M a Yn Z “ә 4A H a СА LEUCOIUM 2 Fur. mérid. VERNUM L. Rusti que. 1105. LEUCOIUM VERNUM, 1 Amaryllidee $ Amarylleæ. -CHARACT. GENER. 22 роон corollinum ! жес Meth. 280. Acis, Sweer. Fl. gard. 1, hexaphyllum , libus , ovatis, basi coa litis, api ice ineras- ate. Stake б. disco epigyno inserta ; filamenta brevia ; antheree егесі, ‚ tetragone, ab apice juxta totam lon subis triloculare. Qvula plurima, in ог angulo centrali biseriata, horizontalia, anatro sudus Aih m loeulieido-tri dese ; globosa , E crustacea laxiuseula, raphe vix manifes mbryo ax xilis! dimidii albuminis longitudine, extremitate radi- culari umbilicum attin Modia in regione mediter- sc in Europa m indigent; bulbo radicali globose , 22 foliis e ulato solido v. fistuloso, spa nik nophylla , bind: с compressa nee plano fi Rita, lian y ra ение; Linn. Gen. n. 402. Jaco. Fl. austr. t. 205. 549. 50. d. t. t. 46. 960. t. Reg. t t. 545. рсы A t. 705. 4. NEES JUN. gen. pl. fase. V1, t. 4. Nivaria, campanulatum, foliolis | | t. 297. (De КӘ га қадай efr. Mimar їп Annal. | Mus. XVI, Endlicher Gen. n. 1266. CHARACT. SPECIF « L. spatha univalvi, RO , perigonio кшш. -campaniformi. E еса VERNUM, L. sp. 414. — Jaco. FI. IV ab. 512. — Scakuur, Handb b. 89. 2 фе. C. FI. Cie HI, p. 255. — Ga anm, FL. ` helvet. п, BERTOLONI, Fl. IV, ШЕ ` so, VII, Ma me лене ей. Val- gris, 1085, 11, p- 71507 cum rcissus uquaticu peer in montibus, Cosas’. de Plant. fib. 10: cap. 24, p. 414. Ib hexaphyllum, Dopos. bus, Loner. m icone Leucoinm bulbosum præcox majus, CLUS. Hist. р. 168, yee icone. ulbosum vulgare, G. Bun, Pin. p Le nom gracieux de nivéoles que por- tent en français les Leucoïum exprime très heureusement à la fois et la pure blancheur de leur coloris floral, et l'étroite parenté qui les unit au Galan- thus nivalis ou Perce-neige. On pour- um deux essentiellement printa- | niéres, ces aimables plantes se ressem- blent par le port, aussi bien que par les fleurs. Mais la forme des piéees in- ternes du périanthe distingue assez net- tout entier recouvert par le liquide, et on L Y laissa jusqu’à ce que son écorce saturée eut repris la turgidité qu'elle aurait eue si l'arbuste eût été bien portant. On l'en- leva alors de son pot, ce qui fut facile, la lerre ayant été délayée par l'eau, et on le replanta dans un autre pot justo assez grand pour que les racines n'y fusse pepe рушы, et dans un compos st approprié à son tem- pérament, après quoi la ША” et les branches furent see EA s de mousse qu'on tint constamment humide par des pot fut ensuite А é sur la tannée tiède d’une bâche, TOME 1, soin d’ombrer toutes les fois qu il faisait du soleil. Peu de jours après, les quelques feuilles recoquillées que l'arbuste о, vait encore, tombèrent, ce qui est certains Cas "le signe d’un prochain relat a santé; beaucoup de rameaux se dé- tachèrent ge ER , et, en moins de trois semaines , vit des bourgeons de dessous Té corce et former bientót des branches Ga re qui compensérent, et au-delà, ries éprouvées par la plante. A н de ce moment, elle était ier x ne demandait plus que les soins o = = aN pu tous les cas de ce genre, la pre- | 9 с RETI 58 présente une teinte verte. Chez le Leu- | régions de l'Europe tempérée. Elle fle coium vernum, les six divisions du pé- | rit en février et mars, décorant les bords | rianthe, presque uniformes et d'une | des ruisseaux de ses élégantes clochettes inégalité peu sensible, sont toutes ma- | blanches, qui joignent au mérite de LEUCOIUM VERNUM, L. culées de vert à leur sommet. La nivéole printanière ou Leucoïum vernum est répandue са et là, en diverses leurs jolis traits le privilège d'annoncer les premiers beaux jours. 3. E. P CULTURE. On confond généralement sous le nom de Perce-neige deux petites plantes toutes humbles qui montrent leurs fleurs e très bonne heure au printemps. Citons d'abord le Galanthus nivalis, L. petit Perce-neige, qui s'épanouit le pre- mier, dès le mois de février. Ses fleurs sont blanches, en clochettes, à extré- mités vertes. On le plante en touffes, soit dans les parterres, soit dans les bosquets; il n'est pas difficile et se mul- tiplie de cayeux quand ses feuilles sont flétries, à la fin de juin. Pour obtenir de belles floraisons on doit ne pas les enlever de terre trop souvent, tous les trois ans au moins. — Vient ensuite la plante qui fait l'objet principal de notre article, celle ici figurée, le Leucoium vernum, L., qui fleurit un peu plus tard, soit en mars. Ses fleurs sont com- parativement beaucoup plus grandes que celles des Galanthus, elles sont toutes blanches aussi, en clochettes peu entr’ouvertes, qui semblent faites d'une pièce. L'extrémité de ses pétales qui est verte, est d'une substance plus épaisse que les autres parties de la fleur; elle a la senteur de l'Aubépine (Crategus Oxyacantha, L.) — Le Leucoïum esti- vum s'élève davantage : on lui donne parfois mal à propos le nom de Perce- neige tardif, Perce-neige à bouquet, appellation qui s'allie peu avec sa flo- raison qui ne parait que fin d'avril, ou au commencement de mai. Ses fleurs sont blanches, à extrémités vertes. — Le Leucoium autumnale, L., originaire grand succès en pleine terre, à ses congénères. — N'oublions pas de citer en passant le Galanthus plicatus, originaire de Crimée. П diffère du Galanthus nivalis par ses feuilles plis- sées et des fleurs moins grandes d peu entr'ouvertes; il est rustique aussi. Toutes ces plantes s'aecomodent de tout terrain et de toute exposition, bien qu'un sol substantiel quoique léger leur convienne mieux. L. VH. miére indication est de stimuler la vitalité engourdie, mais les excitants ne doivent étre employés qu'avee une grande circon- graines vieillies et sur les bulbes flétris , mais eonservant un reste de vitalité, est assujetti aux mêmes conditions qu'il s’agit de plantes développées ; on voit | plantation , c’est enco سے e ior ns souvent ces sortes de graines рейт о une terre échauffée artificiellement, | mer si elles sun sol e | Chacun dans un lambeau de flanelle pa 16е, avant de les planter. Мете ар te re une excellent | méthode que de les couvrir quelques jou” MISCELLANÉES. 59 d'un morceau de papier brouillard, qu'on | les résultats les plus inattendus et les plus ` maintient humide à l’aide d’une mèche de | heureux être la conséquence de ce moyen coton plongeant, par une de ses extrémi- tés, dans un verre d’eau. On a vu souvent | simple et peu dispendieux. NDN. + 908. Origine des Poires Figue @Alencon et Doyenné d'hiver d'Alencon. А M. DzcaisNE. Monsieur, : Voici les renseignements que vous m'avez demandés relativement à la Poire figue d'Alençon et que, contre mon gré, je vous ai fait un peu attendre qui a fourni toutes les ۹ H Pépiniériste comme lui, habite aujourd'hui Alençon. L'ai ; ïeul, qui était domicilié à = Dc] o = de ses voyages qu'ayant goûté la Poir е figue, chez M. de Mortefontaine, il : haut de 6 à 7 métres, est taillé n gobelet, sur un trone unique dont la hav- ut est d'un peu moins de 2 métres. Ces "n détails m'ont été fournis par le ne- а есе M. de Mortefontaine dont j’ai parlé ut-a- heure et qui est aujourd'hui le pro- priétaire du jardin oü cet arbre est situé. e ne sais, Monsieur si vous connaissez vous voir, à Paris, je vous ai entendu dire qu'on confondait souvent la Bergamotte de Pentecôte avec nné d'hiver et que certains pépiniéristes les regardaient comme un seul et même fruit. Cela peut être, mais vous aurez pu vous convaincre, par l'examen des fruits que je vous ai en- voyés, que le Doyenné d'hiver d'Alencon est une variété bien distincte de la Berga- ayant fait retrouver, au moment de leur maturité eompléte, quelques fruits qui avaient été oubliés, on put reconnaitre l'arbre q our la Poire figue d'Alencon et par les soins du ` Do Poire du Cham : celui de la propriété sur laquelle il a paru pour la premiére fois. Le trone du pied- eas, vous pouvez les regarder comme ains. Henri DE France. + 909. Hexacentris mysorensis. Sa valeur ornementale lorsqu'il est soumis à une culture rationnelle. ps = lecteurs n’ont sans doute pas oublié tey belle figure de I’ Hexacentris myso- 515, par laquelle la FLore a commen Son huitie in leme volume, non plus que celle de la variété jaune qu'ils retrouveront dans le neuviéme, à la page 217. A l'époque ou ces figures ont été publiées, c’est-à-dire de 1852 à 1854, la plante était toute nouvelle . 60 et encore confinée dans un bien petit nom- bre de jardins, où sa jeunesse et son faible développement laissaient seulement entre- voir la brillante carrière à laquelle elle était appelée. Depuis lors elle a fait glorieuse- ment son chemin, et elle a pris pour tou- cle du 9 février dernier, communiqu par M. W. Wood, horticulteur à York. H y a environ 15 mois, c’est-à-dire sur la fin de 1854, dit M. Wood, je fis planter un jeune et vigoureux pied d'Hexacentris prés du mur septentrional d'une vaste serre à Fougéres et à Orchidées , sur lequel je fis grimper sa tige. La plante poussa avec rapidité, et en quelques mois elle atteignit le toit de la serre et donna deux ou trois grappes de fleurs. Elle continua de croitre et, vers le milieu de l'été de 1855, elle ne couvrait pas moins de 10 à 12 pieds (5 à 4 mètres) de surface sur le mur qui lui servait d'appui. Elle était alors arrivée à ce qu'on peut appeler l'état adulte de son espéce; aussi se mit-elle à fleurir avec о. elle produisit environ cent cinquante grap- pes de fleurs, qui, malheureusement, per- dirent un peu de leur éclat lorsqu à l’entrée de l'hiver on abaissa la température de la serre pour l’accomoder au tempérament des Orchidées. Cependant, même au cœur de l'hiver, ces longues guirlandes suspendues aux parois de la serre excitaient encore les 2 1 n'y a probablement (c'est toujours M. Wood qui parle) aucune plante, parmi MISCELLANÉES. celles qui ont été introduites dans ces der- nières années, qui mérite plus que l’Æexa- centris l'attention des amateurs et des hor- ticulteurs. Quelle est celle, en effet, dont la floraison soit en méme temps plus abon- dante, plus durable et plus richement colo- rée? Cette floraison dure presque sans dis- continuer d'un e l'année à l'autre; un pied et demi ou deux pieds de longueur, et dans certains cas, ce qui semble à peine eroyable, jusqu'à trois pieds (prés d'un ètre !). L'espéce ou variété à fleurs jau- nes (Н. mysorensis lutea) n'a pas moins ` , floriculturales qui aient été faites dans ces dernières anné étre mises sur 1а même ligne que les plus belles plantes grimpantes Š introduites en Europe depuis qu'on y bätit des serres chaudes. Elles se prêtent à tou- décisive dans toute espèce surtout dans celle des plantes de SE aude, Кох. ° = + 910. Expositioms em 1856 (1ғ Liste). H |... Juin.— Namur. 22, 25, 6, 7et8 Juillet; 5-8 Octobre. 6-10 Juin. — Paris, 1 24 et 25 Mars: — ORLEANS; 5 et 4 Mal; ? ROTTERDAM, let. — Mons, 23-25 Mars. — MIDDELBOURG, | tembre, 17-18 Avril; 8-9 Juil- | 4-7 Avril. — SYDENHAM, 24 г ыш dd сызулар, des 7 2 var. SPECIOSA. ACAULIS ARCTOTIS / / P Fouche (t 1104. ARCTOTIS ACAULIS, r. var. SPECIOSA, pc. Compositæ $ Calendulaceæ-Arctotideæ. CHARACT. GENER. — Capitulum multiflo- mum, floribus radii uniseriatis, ligulatis, femineis ; disci tubulosis, hermaphrodi- tis, intimis interdum abortu sterilibus. Involucri campanulati squamæ multiseriales, liberæ, exte- riores parvæ, subfolia interi longiore 4 obtusæ, scarioso-membran Recept um erbæ capenses, inermes, subacaules v. cau- lescentes ; foliis alternis, petiolatis , membranaceis, nervis primariis supra planis, capitulis peduncu- latis, solitariis. RCTOTIS, GERTNER ІІ, 439. R. Brown Hort. 9. Lessing Synops. 15. DC. Prodr. HARACT. SPECIF. — A. acaulis (Linn. S, ei tomentoso et piloso, inv recurvam productis. ° . Drece! Ескі.! Bot : . Trew. Ehret. t. 95. Arctotis scapigera, Taune. fl. cap.709. A. humilis, Sauise. Prod. 210. — Comm. rar. t. 35. Scapi foliis æquales aut paulo longiores. Ligule lute: subtus atropurpureæ 4-nerviæ (v. 5 equent. var. horlenses huc refert Les- SING. B. tricolor, scapo foliis duplo triplove lon- giore, foliis subintegris aut vix lyratis, ligulis supra albido-sulphureis, subtus atro- purpureis. A. tricolor, Jaco. H. Schoenbr. 2, p. 17, t. 159. y- undulata, scapo foliis duplo triplove lon- giore, foliis indivisis aut sublyratis undula- tis, ligulis aurantiacis subtus pallidioribus. A. undulata, Jaco. H. Schoenbr. 2, p. 17, . 160. d. speciosa, scapo foliis equali, foliis valde lyratis, ligulis intus luteis ad basim sangui- neo-maculatis, extus sanguineis. — A. ps ciosa, Jaco. choen. 2, p. 18, t. Sims Bot. Mag. t. 2182. А. acaulis, Миг. Dict. No 6 DC. Prodr. VI, p. 483. ‚ Те mot Arctotis, qui signifie Oreille d'ours, désigne des plantes bien diffé- rentes de l'Oreille d'ours des jardins (Primula Auricula).Ce sont des Synan- thérées de l'Afrique australe, alliées au genre Souci et formant dans la tribu des Calendulacées un petit groupe aussi nettement défini par les traits, que cir- eonserit par sa distribution géogra- phique. Toutes les Aretotidées , en + 911. Remarques au sujet de l'Araucaria imbricata. t le monde reconnait que dans le La eauté de son port explique la faveur dont il jouit comme re ° mais peut-être ses qualités, comme arbre i forestier, viendront-elles dans un prochain avenir lui assigner un róle plus important TOME 1. dans nos cultures. 1l n'y aurait méme rien d'étonnant à се qu'il contribuát quelque l'huile qu'on pourra en reti ° là sans doute que des conjectures, mais qui ne sont pas dénuées de tout fondement, 51 nous nous en rapportons au dire des voya- geurs qui l'ont observé dansson pays natal. Parmi eux, il en est un qui doit. nous 10 ARCTOTIS ACAULIS, effet, habitent l'Afrique australe, au sud du Tropique, ou, comme on vulgairement , ap-de-Bonne-Espé- rance. Les Calendulées proprementidites (Calendula, Tripteris, Dimorphotheca, Osteospermum, ete.) abondent aussi principalement dans cette région, le seul genre Calendula ou Souci habitant L. var. SPECIOSA, DC. donnent comme de simples variétés de l'Arctotis acaulis. Ajoutons que la plante figurée par Jacquin (Hort. Scheenbr. t. 158) sous le nom d'Arctotis acaulis, n'est pas le véritable Arctotis acaulis | de Linné, et que De Candolle en a fait surtout le bassin de la Méditerranée ou | l'Arctotis adpressa. région de l'Olivier. Quoi qu'il en soit de ces questions de Comme les Venidium et les Gazania, | noms, les Arctotis méritent une place leurs trés proches alliés, les Arctotis sont presque tous remarquables par la beauté de leurs fleurs. Ils sont aussi trés variables de forme et de coloris, et, sous ee rapport , aucune espéce ne joue plus que lArctotis acaulis; C'est au oint que Jacquin a pu, sans trop d'invraisemblance , figurer comme trois ` d'honneur dans l’orangerie, à côté du Calendula pluvialis de Linné (Dimor- photheca pluvialis), dont les capitules (vulgairement fleurs), à l'exemple de plusieurs autres fleurs radiées, refusent de s'épanouir, lorsque la pluie est immi- nente, ou, pour mieux dire, en l'ab- sence du soleil. kb. ЕСЕ, espèces distinctes, sous les noms d'Arc- | CULT 17 Arctotis acaulis, avec ses variétés, se cultive comme plante d'orangerie ou comme plante annuelle. Dans le premier eas on le tiendra en pot, en orangerie, trés prés des jours oü il sera traité comme on traite une foule de plantes sous ligneuses du Cap, qui, toutes, crai- gnent l'humidité. On renouvellera ces plantes, mais diffieilement, par voie de boutures faites en avril-mai, avant que les kantana & fi t + ou mieux de graines qui mürissent sous notre cli- mat.Pendant l'été les pots seront enterrés an midi et entourés de mousse afin que le soleil n'en dessèche jamais prompte- ment la terre. On sait que les fleurs des Arctotis sont eurieuses sous le point de vue météorologique; elles ne s'ouvrent URE. ' complètement, ne s'étalent bien, que lorsque le soleil luit. Traité comme plante annuelle, lArctolis acaulis veut être semé e repiqué sur couche chaude, à Гехро- sition du midi, le plus prés possible du verre. Sa racine étant pivotante, il faudra repiquer là oü il pourra rester en place, soit dans la pleine terre du collre où on l'aura repiqué, soit en pot long, enterré dans la couche chaude jusqua l'arrivée des chaleurs, époque à laquelle on pourra l'enlever du pot, en motte, et le mettre au sud, au pied d'un abri en plein soleil. Cette opération se fera par un temps pluvieux, mais chaud. L. VH. _ = inspirer toute confiance; c’est le Dt Peppig, taniste savant et judicieux observateur auquel la Flore sud-américaine doit de nombreuses et importantes découvertes. Voici, d’après le Floricultural Cabinet, ce qu'il a consigné dans son journal de voyage au sujet de l'arbre qui fait le sujet de cette notice. e L'Araucaria imbricata est originaire des Andes du Chili méridional ; il forme de ` et la fonte des neiges. Le mon situé en face de l'ile de Chiloé, totis tricolor, undulata et speciosa, le | trois formes que Lessing et De Candolle ~ Е: Р 4 ADN dy oi, P ; > . š * ° 0% = шы Е] < Ж 5 ж < о € x 2 1 - : 1 s À ы 5% е м ° e. 2... ( oz Bue i E ⁄ VW CAR сөзі 2: u сына ысы ыны аны сы аны ааа тыда ай RN T ER RT EROR 1105--1106. DELPHINIUM CARDINALE, ноок. Ranunculaceæ S Helleboreæ. CHARACT. GEN. — Calyx coloratus, penta- phyllus, foliolis æstivatione imbricatis, inæquali- bus, extimo basi in cal superius nullum, duo inferiora basi in appendicem (calcar ir iternum intra calcar d receptum produeta. Stamina plurima, hypogyna. Ovaria ut mum 5, rarius 1 v. 5, libera, nujlóenlaria, ovulis ad suturam ventralem plu rimis, biseriati is. intus longitudinaliter dehiscentes. ses angu- lata, tes sta spongioso-membranacea. Herbe in temperatis hemisphæræ boreali Ge plurime e bor americanæ, annue v. radice ШЕЛІ беген Hid caulibus OM ra , foliis sparsis, E 'riternatisecl , laciniis з linearib us v. Dampi im quinquefidis аш” анек epartilis, ñor racemosis р. А pu es ,ceruleis, FM coe roseis ®. albis, rarissime Maé is. EFORT. Inst., cam Mes . 254. с. . Petala 4, coalita, ‘calcare simplici. - annuæ. ( Flor. dan. t. 685. Si p t. 504, 8 t. 50-54. es Plant. caue elphinellum c. Ovaria tria. Pe- tala libera, nlla calcare simplici. — Spe- Er Voici ui va faire sensation dans le monde floriculteur. Un pied d'alouette écarlate ! Rara avis, c'est-à-dire le phé- nix du genre. Décidément il ne faut pas désespérer de la rose bleue. di t. 506, 507. m, DC. 1. e. Ovaria 3-5. Peta- à disco barbata, integra. z cies annuæ. (Sisruonp Op. Delessert Op. ih t..55 c. Delphinastr la Bava: iter tora bifida, calcare мары duplici. — Specie perennes. (Jac. Ic. rar. t. 101. Gartner t. 65, Des Flor. atl ALDST. её Kiraisez Plant. Hung t t Mag. t Bot. Reg. t. 475, 195, 1505, . 6: 58-62 улып Plant. Аз. 28 SET Himalay. t. 12. Cu dis. d Jac- осем. t. 6, e „ DC. 1. e. Ovaria 5-5. Petala libera" eg brevi, dupliei. саба ven- e- CHARACT. SPECIF. glabrum elatum, fo liis (rate ein? pes longe petiolati: is di- itat Lo lane cem its caleare r rect аш Loris » imate, Hook. in Bot. Mag. tab, “887. “ton bie белме. Le Delphinium cardinale, bien digne de son nom par sa couleur originale, est d'ailleurs très élégant de port et de forme. Sa durée est annuelle. Sa tige simple et dressée, haute de 60 à 90 cen- qui rampent à la surface du roc ou d'une | terre aride presque aussi dure comme de gigantesques serpents, et dont uelques unes n'ont pas moins d’un mètre d'épais- seur. Ces racines sont couvertes d'une écorce rugueuse, semblable à celle des tiges elles- mémes qui, pareilles à à d’immenses colon- nes, s'élèvent | jusqu 'à 60 mètres de hauteur. Ceci toutefois ne s'applique qu'aux arbres femelles, car les mâles ne dépassent guère 15 à 20 métres. La tête de l'arbre occupe environ le quart de sa hauteur, elle est en cône surbaissé, presque еп parasol, et formée de plusieurs verticilles de branches étendues horizontalement et ras — autour du trone comme les n cercle. Les rameaux secondaires qu'on аайы de la branche qui ae es porte sans l'aide d un couteau bien affilé. Vus d'une q del l'esprit du voyageur qui les contemple pour ` ` la premiére fois, en est vivement. pem 64 timètres, se termine par une longue panieule de fleurs du vermillon le plus vif. Les feuilles radicales, très grandes, sont portées sur de longs pétioles et profondément découpées en cinq seg- ments eunéiformes, divisés eux mêmes en deux ou trois lobes étroits. Cette belle espèce est une des nombreuses trouvailles du collecteur William Lobb, dans son voyage en Californie. Il est CULTURE. Lorsque, débutant dans la carrière horticole, nous publiâmes l'Horticul- teur belge, en 1829, nous primes pour épigraphe cette vérité si encourageante, ces lignes si justes, sorties de la plume de cette excellente femme qui nous a laissé des écrits si utiles. Eh bien! jamais nous ne saurions répéter cette sentence hor- ticole, la redire avec plus de raison, qu'en présence d'un Delphinium nous! d'un Delphinium qui vient subitement mettre au désespoir les persévérants amateurs qui depuis des siècles s'éver- tuent à semer des вес dans l'espoir de trouver quelque notable diversité dans leurs semis ! Quel trésor pour nos jardins que ce nouveau venu! — Quelle inépuisable mine oü les hybridisateurs iront puiser un pollen précieux destiné à procréer tant de merveilles, tant de plantes « for the million !! » Que de variétés naitront du croise- ment des Delphinium Ajacis, Consolida, DELPHINIUM CARDINALE, Hoor. i 5 probable qu'elle habite assez avant d les montagnes de l’intérieur du pa où paraissent l'avoir rencontr membres de diverses expéditions tifiques des Etats-Unis d'Amérique tivée en premier lieu chez MM. V d'Exeter et de Chelsea, elle a fleuri: faitement, en plein air, en août 1851 3. E. Pj L'Horticulteur est récompensé chaque jo de nouvelles jouissances. $ Actas ÁDANSON, grandiflorum et mème du trist pourra fournir des coloris acajou autres nuances bizarres, destinées rehausser le mérite des fleurs à nuan brillantes! — Ah! Mr C. de L...! lieu de vous décourager, en pré de l'indifférence des jurys qui n'ont eu pour vos bleus plus ou moins g toute l'affeetion que vous repor vous, sur les Dauphinelles que y gagniez... Reprenez, ауес votre énê premiére, la série de vos essais; fois vous procréerez du beau , du dire de la culture du Del annuelle, dit-on, consolons-nous се mécompte! Nous espérions tro en elle une espèce vivace , mais еї ` ous verrons ce qu'elle fera... leeteurs seront tenus au courant qui en adviendra. sionné, malgré la ressemblance vague et éloignée qu'ils conservent avee les coni- féres de nos pays. « L'Araucaria, ajoute le méme voya- geur, est, pour les tribus indigénes des au 48° d ndes, du 57° de latitude la base de leur alimentation , et ils en font une consommation d'autant plus grande, qu'ils sont plus éloignés des établisseme européens et qu'il leur est plus diffie de la région araucarienne tout-à-fait à l'abri de la famine. Un cóne, une téte (cabeza), com les Espagnols du Chili, contient de à trois cents graines, et il y a frot ©. ment de 20 à 30 cônes sur un seul гап Y i $ } کے AC ANN (tI Gr aa er (LU TEA NE тШ "Ты ANT 9 TN EE ТҚ е 0 Ч = ДЕБИ Vege 6197 (Жу eke 1 y PL dk? [| 1194407, Ee NNI Heck KU Ron 5 CN ОЖ ЕТШИ ( KAA Ss amia ү!» “ine De, | [| : X SC mue hb 4 “(м d h * A H M AN " REX {АЙ AIDER N anto PR LULA fh RIND X NANNY RS БЕ TT | MIRIN : Nr 147; Tee ee Ka RTS NN VM Š Ы У E № БА Aw AT Let NAN CES i3 Ы Sas E š AV % "f$ ү de \ А 259.7 Т Ke? ін” "АР ër аз > \ | A ” 2% N y ИЛ Q AV 5 — = سے‎ سا‎ Sege SS dës, 7 7 — — | i ABER, | : Q ee و‎ y Véi en NN Y WAXY) А NS NN Y %% KMA 4 \ AA " ANY Ai < AK Хх ‚ке Za APS ылы - ы 3 8 а e 4 vM v 5 4 $9. а. Lo 2 -J < = H= Ze ы > ы L E hn BE, = v а ч z q 4 3 = з 3 À әт 9 + « Flores сөресі ыу diti. Sepala 2 лыла 5, Dene.) colorata, n tentia ; MAU a - | ntheris basi affixis, bil cularibus, lateraliter dehiscentibus, polline acute ria ni n styl ea M eges n plu- See Ké e e aquatice , Per Pare à саца ai A 80, foliis radi icalibus, venosi 8, submers КЕ omnt 1107—1108. OUVIRANDRA FENESTRALIS, por. NAIADEÆ, ум Р elongati , b ^ne singulas. binas ternasve ge- s. Spatha c » Epe ا‎ EN Tuo вв, Gen. Ma- ° 3. — Dene. in Deloss. foak. Sel. Ш. p. 62. -100. — Ехо. Gener. Suppl. I. n» 16642 ton ook. Lond. О. s submersis sublonge petiolatis óblongis еба mucronu- ағас, nervis EE apice confluentibus, inis. » randra Zeiss e Porr. Encycl. Bot. Su vi Et AG qe rm Dene. 1. c. tab. . HI. p. 592. — Hoox. Bot. Mag. Ж "94. Sache hie iterata). L'imagination ne réve rien, l'art n'in- qui s'appelle de la dentelle. On connait depuis longtemps le bois- dentelle des Indes occidentales (Lagetta lintearia ^), dont Те nis intérieure, naturellement Fr à Jour, fournit des manchettes aux түзден de la Ja- _maïque : voici, maintenant, une den- telle: végétale plus fine encore, plus (1) Voir ci-dessus » Sér. I, tom. VII, p. 254. ;—əas BÓ! | délieate, telle que les poétes pourraient en donner aux naiades, pour serrer leur verte chevelure. La plante qui produit ces dentelles est, du reste, pour les botanistes, de la famille des Naiades, | formes toutes aquatiques, dont les Po- tamogeton peuvent donner l'idée en nos | climats. Elle habite les eaux de l'ile de Madagascar, où le célèbre Aubert du Petit Thouars en fit le premier la dé- couverte vers la fin du siècle dernier. On la connait sous le nom d'Ouvirandra fenestralis. Longtemps admirée, à titre ` de curiosité, dans quelques herbiers introduite vivante dans le jardin bota- nique de Kew et dans l'établissement horticole de MM. Veitch, d'où elle ne mars » Cestà-dire à l'entrée de fiar. leurs écailles s entr’ ouvrent d'elles-mémes , 16 Cas ordinaire, parce qu'elles oat eté préalablement passées au four. » | pre La rusticité de l'4raucaria imbricata est aujourd'hui hors de toute contestation : les froids rigoureux que nous avons essuyés dans ces dernières gegen: et auxquels n’a succombé aucun n de ceux en grand nombre à Paris et dans les alen- е prot e «уен де fente les doutes à cet égard , lenteur ауес laquelle ils croissent dans mières années. A part cet inconvénient, . 66 tardera pas sans doute à se répandre dans les nombreux aquarium des ama- teurs. L'honneur de l'avoir introduite revient au Révérend William Ellis, à qui nous laisserons raconter son inté- ressante découverte, en traduisant des passages d'une lettre écrite à sir William Hooker. « L'objet le plus rare et le plus inté- ressant que m'ait valu та dernière visite à Madagascar, c'est la belle plante aquatique appelée Ouvirandra fenestra- lis. Le 0" Lindley, parmi diverses plan- tes sur lesquelles il avait fixé mon atten- tion, avant mon départ d'Angleterre, m'avait particulièrement recommandé celle là, en m'en faisant voir la figure dans l'ouvrage de Du Petit Thouars. llle de France, М. Bojer, naturaliste distingué, qui séjourna jadis à Mada- gascar, n'indiqua libéralement les loca- lités où j'aurais chance de rencontrer la plante, et me permit de prendre copie de la figure déjà citée. Cette copie, faite _ Sur une échelle plus large que l'original, fut montrée aux indigènes, et je parvins enfin à trouver un homme qui savait le lieu natal de la plante désirée. Avec la permission de son maitre, de qui j'avais recu mainte politesse, l'homme partit pour chercher l'Ouvirandra. Il retourna deux ou trois jours aprés m'annoncant qu'il l'avait rencontrée dans un ruisseau, maisqu'il n'avait pu se la procurer, à cause du grand nombre de crocodiles que les pluies récentes avaient fait affluer sur ce > OUVIRANDRA FENESTRALIS, Porn. | point. Enfin, il revint à la charge et | rapporta des exemplaires en trés Ё | état, pour lesquels je fus enchanté de | lui payer amplement sa peine, et que je | pris immédiatement sous ma charge. | .« Les indigénes déerivent la plam | comme végétant sur les bords des ea | courantes. Le rhizome présente | | diamètre d'environ 07,05 sur 0,18 07,27 de long : il est souvent ramifié en divers sens, comme ceux du gingembre гой du curcuma, mais toujours d seule pièce continue, au lieu det formé d'articles joints bout-à-bout. substance intérieure est charnue, bl: che, sans fibres bien apparentes surface est formée d'une écorce assez épaisse d'un brun clair. La plante est fixée au bord des ruisseaux par de nom- breuses radicelles blanches et k qui pénètrent dans l'argile et la va s'y tiennent fortement attachées. En ces fibres radicales, on trouve quantité de feuilles en décomposition et d'autr substances végétales d'où la plan breuses bulles de gaz sous les feu semble indiquer qu'elle décomposel dans laquelle elle végète. Elle ро également en des stations qui se € séchent à certaines périodes de l'année; et, dans ces derniéres circonstances, les feuilles, dit-on, se détruisent, mais 16 rhizome retient sa vitalité complète, et pousse de nouvelles feuilles dès que qui même ne semble pas général , puisque 25 ans, ont déjà fructifié en Bretagne, tout invite à Propager un arbre qui semble devoir de- т 912. Tourbe-Cialine. a tourbe qui, jusqu'à ce jour, a été reléguée dans la dernière classe des com- cette préparation, la égale tout autre combustible pour la braise, | venir aussi précieux par son utilité dans | l’économie domestique et l’industrie, qu il , l'est déjà par ses qualités ornementales: | i l Now. 30 | la chaleur dégagée et la flamme. A la forges | cette tourbe préparée donne une flamme de plusieurs pieds de longueur; sous la chaudière elle l'emporte de beaucoup sur Ја tourbe ordinaire, par la vivacité el la | longueur de sa flamme. Les pays à tourbe | lireront certainement de grands avantages | de cette découverte , si elle réalise tout | qu'on en dit. (Bonplandia). | ABIES CILICICA , Carr. ` b Asie mineure. : Rustique. OUVIRANDRA FENESTRALIS, Poin. « Cette plante est importante pour les indigènes qui la récoltent à certaines saisons pour leur nourriture, le rhizôme, lorsqu'il est cuit, fournissant une su stance farineuse semblable à celle de l'igname.Delà, le nom indigène Quviran- drano, littéralement i igname d'eau, ouvi dans les langues madécasse et polyné- sienne signifiant igname, et rano, dans le premier dialecte, signifiant eau. a BER un certain nombre de feuil- les très gracieuses, portées sur de grèles pétioles, et qui s'étendent hori- E e juste sous la surface de l'eau. Le pédoncule sort du milieu des feuilles et se termine par deux épis géminés. Mais la feuille up surtout éminemment curieuse. On dirait un . Squelette fibreux vivant, plutôt qu'une - feuille parfaite. Les fibres longitudina- les, étendues en lignes courbes, e la hase au sommet sas limbe sont unies _ transv ar de nombreux filets, qui forment avee ae des angles droits, l'ensemble présentant l'apparence exacte d'une dentelle ou d'une broderie verte. Chaque feuille se montre d’abord comme une fibre courte et délicate, jaune ou _ vert pâle; bientôt ses côtés s'épanouis- 67 | sent et ses dimensions augmentent. Aux mbre de coloration, depuis le jaune pale jusqu'au vert olive foncé, et plus tard, quand elles se détruisent, au brun obseur et presque au noir. On voit souvent de grosses bulles de gaz sous des feuilles parfaitement développées. H est à peine possible d'imaginer rien de plus joli, dans ce genre, qu'une telle plante en pleine vigueur, avee ses nom- breuses feuilles d'un vert intense étalées en un eercle d'environ 60 à 90 centi- métres de diamétre, et présentant dans cet espace toutes les gradations de coloris et de développement des feuilles. Ajou- tons que ce tissu si délicat, fin comme le tulle et flexible comme, la plume, possède pourtant une ténacité qui lui permet d'étre soulevé hors de l'eau, sans se déchirer « Je parvins à transporter ma plante à l'Ile-de-France, où, pendant plus d'un an, je la conservai pleine de vie. Elle paraissait siet surtout dans une eau courante, à la température de 74° Fahr. (95655ешіке.), J’eus le plaisir d'en offrir des exemplaires à M. Bojer, ainsi qu’à M. Duncan, directeur du jardin bo- tanique des Pamplemousses. Au Cap-de- Bonne-Espérance, M. Gibbon voulut bien la soigner, pendant un voyage de plus de einq mois que je fis dans l'inté- rieur, et j'en laissai volontiers un exem- plaire au jardin botanique de cette ville. t Ms. Nele sur Abies cilicica, t : temps d'arrét dans lesquels il puise une nouvelle énergie et qu'il fait ensuite ы s l’industrie, cela E également dans apically et l'hor- ticulture qui y sont intimement liées, qui Cann. (Pinus cilicica, Ахт. et Korscn.). | n’en sont à vrai dire que des ramifications. | Ce sont ces dernières auxquelles nous fal | sons allusion, E RUM vont nous fournir le sujet de cette En 1855 M. ‘Kot E ADR , découvri tag u Taurus, une nouvelle espéce d Abies à laquelle i SE le nom POR fique de cilicica.En usé - cevait déjà ready res ‘Bla | né onsul de France à Saïda et, en 185 tschy, en parcourant t sur les mon- 0 M. Balansa, voyageur francais, рети, ces mêmes contrées, le découvrit de nç 68 De retour en Angleterre, j'ai „РА une grande satisfaction à pouvoir offrir cette rareté aux jardins de Kew, de Chiswick et de Regent's Park. > ‘est par suite d'une singulière m prise qu'Endlicher a placé Г Ouvirandra auru- albumen. L'auteur de cette incroyable erreur Га lui-mème corrigée dans premier supplément de son Genera, signaler la place de ces genres (Ouvi- randra et Aponogeton) dans la famille des Naïadessou Potamées. La différence entre Aponogeton et Ouvirandra parait se réduire à peu de chose, M. Edge- worth, pense même que certains Аро- nogeton des auteurs, tels que les Apo- nogeton crispus, pusillus, Macræi et undulatus, doivent rentrer dans le genre Ouvirandra. Il est probable, fait obser- ver sir William Hooker, que Du Petit OUVIRANDRA FENESTRALIS > Pom. Thouars, en décrivant ce type comme un nouveau genre, fut surtout conduit là par la singulière organisation du fenestralis (et probablement chez l'Ouvi- udelotii , Kunth.) de Séné- gambie, brièvement signalé par м. De- constamment chez l'Ouvirandra Ber- nieriana, Dene. Chez VOuvirandra fenestralis, le D: J. Dalton Hooker a vu les cellules du parenchyme de la feuille très déli- cates, remplies de liquide et de granules de chlorophylle. La nervure médiane consiste en un petit nombre de cellules longues, vertes, tubulaires, entourant plusieurs très petites trachées dans les côtes principales, mais une seule dans les nervules. Ni le limbe de la feuille, ni le sommet du dol ne renferment de cavités aériennes. J. E. CULTURE. Aquarium de serre chaude. L. VH. veau et en rapporta une grande quantité de graines ainsi que des cônes; c'est d’après un 2 ces derniers qu’a été fait le dessin ci-co nat d'aller plus loin nous devons ap- découvert dans le Taurus par M. de Tchihat- cheff, est le méme que celui qui a été trouvé et décrit par M. Kotschy. Si nous nous en rapportons à ce qu'en ont dit les voyageurs nous o dap en douter : En effet 4” Kotschy le décrit comme un arbre de moyennes dimensions, qui ne dépasse pas 42-14 mètres de hauteur. M. Balansa as- sure au contraire que с "est un grand arbre, qui atteint Bio communément 25-50 mè- tres, qui е os en proportion et pousse toujours agh droit. Si d’une autre part э nous nous reportons à ce que j'ai dit de Conifères, page et suivantes, nou concevr un nouv doute sur l'iden- tité de ces deux arbres. Là, en effet je er. avoir clairem nt dé ontré que ce fürihe de leurs écailles distinetifs autres que ce et si nous insistons tant sur ce point c’est il est très important, non-seulement E est encore temps. Si le fait "trés probable Lindl. EMODI AMPHICOME r ze б с ye 4. д днее: in Hort? Chassis froid. . Jnde sptn 1109. AMPHICOME EMODI, aso. Bignoniaceæ S Іпсагу Шеш. CHARACT. GEN. — Calyx oblongo-campanula- tus, 5-dentalus aut sub- 5- fidus, lobis ас culis acu- subequalibus rotundatis. Stam. 5 idynama, fertilia, quinto dia halle Anthe i stylo arcte adpresse, lobis lie à aristatis (1), Sonnen tivo s ula =й ses hypogynus , уай! mis, Ovarium vn ola siliquæformis, sutu era one ті Д" utrinque pilis libero (4), Semina distinctis comosa (5). ауа Агїзїїз е facie cujusvis loculi ad а Г? [ике qua dehiscit, mon cl. Brows, in Horsf. p «p. HE ae PH. DC.) Biloculare (nec u | t quidam dixerunt 1-loc.), puse " entr utrin B -— sub-convexo, axi inflorescentiz parallelo, Horsf. pl jav., р, 111, et Fra, Denkschr. C. 2 т E) 3 = о Ф % ol ER БЕ e a е 5 e = m . (Az «о Ver D E ا‎ verisim, еен ide 2 y ieu SC cotyledonrs foliaceæ; albumen nuilum, R. l. с. (Атри. DC.) Ba rbe ped cit aid егесіт, glabre. Caules Rare cum impari, ov o-lanc eolatis, dentato- deae Racemi рин, dini; pauciflori. Cor. rose Амешсеше, Lip. Bot. Geer 1858. n. et t.19. -- arvilleæ, v — Amphicome, Brown WH йоу. Ill., р. 2%, 7 — Incarvilleæ , sp. DC. Prodr. IX, p. 237. CHARACT. SPECIF. - ovalis pins obtusis є prodat; абы floribus erectis subcorym osis) , ealy- cinis lobis abbreviatis obtusis granulosis, corollæ ubo infundibuliformi-campanulato, limbi æqualis lobis "eo rotundatis ê pd ejus basi remoto. » — — Linot. in Bot. Reg. 1838, “bts b. 1 DC. P. . 257. — Hoox. in Bot. dio. m b. 1890 а hic iterata). Ancarvillea Emodi, Wait. Catal. № 487, des deux espéces est Aen constaté nous conserverons, ainsi que cela doit être, le nom d’ Abies ehh a гера décrite par M. Kotschy, et nous donnerons celui d'Abies selinusia à F ille qui a été décou- verte par M. de Tchihatcheff. ans un des rochains numéros nous parlerons de deux espéces de chênes de l'Asie-mineure rapportées раг M. Balansa ; l’une est à feuilles persistantes et rentre dans la section des chènes verts (Q. Ilex), l'autre est à feuilles caduques. Toutes deux sont қамалын m premiére par la lon- gueur de ses glands, la deuxiéme par la me de ses feu illes qui sont étroites, raides, Ма fortement et régulière- ment dentée Carr. + 914. Forficulière d'Edwards, ou piége à attraper les Perce-Oreilles. a peu d'insectes plus nuisibles aux | fices auxquels оп a le plus «сасе plantes d'ornement et aux arbres fruitiers | recours et non sans succès; mais il n’est modes ne respectent ie ni les fleurs, ni par exemple lorsqu'il s'agit de déloger les fruits, ni même les bourgeons dont ils | rongent le cœur. Les г аады SE pour sen débarrasser, divers moyens, ak les plus connus consistent à leur ménager une retraite oü il est facile de les Ka =. © a E Pp des pommes de terre creusées qu'on place au milieu des espaliers , etc., sont les arti- TOME 1, ces insectes d'un massi tout de шш, qu'ils neato avec ne prédilection ma Ces divers engins placera l'effet le plus désagrén- ble à Гей, et annihileraient tout le plaisir u'on se promet d'une plate-bande fleurie. П | fallait done chercher quelque chose qui fût à la fois plus efficace et moins disgra- - cieux; c'est ce qu'a fait un amateur de 11 « А. foliolis cordato- = Si * ы En publiant, il y a dix-hu le Botanical Register, l'Amphicome arguta , avance comme une espéce bien digne d'étre introduite en Europe , l'Amphicome Emodi. C'est en 1852 que ce vœu put être accompli. Il le fut alors par le zéle du major Vieary, qui fit parvenir à. Sir bonnes graines de la plante. Cultivée AMPHICOME EMODI, Lan. illiam Hooker de | 3 | cées, peu rameuses et terminées par deux ou trois grappes de grandes fleurs. | | Frêne, q radicans, sauf la couleur des corolles, « qui présente ici le singulier contraste ‘d'un tube orange et d'un limbe rose | tendre. Originaire des monts Emodi et de la chaine de collines de Suen, dans | | | | au jardin de Kew, celle-ci vient Фу Dinde supérieure, la Bignoniacée en _ fleurir, sous châssis froid, en octobre 1855. Elle a donc encore tout l'attrait де la nouveauté. Moins grèle que l'Amphicome arguta, cette belle espéce constitue une herbe vivace par la souche souterraine , d'oü | hautes | 45 centimètres, glabres | ainsi que le reste des organes, herba- | | | | | CULT question fut découverte, il y a plus de vingt-cinq ans, par le D” Wallich, qui a distribua le premier aux botanistes, sous le nom d'Incarvillea , à cause de son affinité trés intime avec U [ncarvillea sinensis. Le D" Lindley, contre l'opinion de M. Robert Brown, a maintenu le i genre Amphicome comme assez distinct | du genre Incarvillea. E URE. . Orangerie ou chassis froid en hiver ; plein air, pleine terre pendant l'été. L. VH. Dahlias ; M. Edwards, dont l'invention ingénieuse est déjà, dit-on, fort appréciée de l’autre côté du détroit. Son appareil, dont les figures ci-jointes donnent l'explication, consiste e boite métalliqu n une e en forme de cloche, haute de quatre pouces (environ 0,710) et large de trois (07,07), qu'on fiche au sommet, des tuteurs de Dahlias. Elle est fermée, à la partie supérieure, par un couvercle qui s'ouvre à volonté = ` té, inférieurement par un disque percé dans son milieu pour l'intro- и“! pad y vm 2 емен ) H RHODODENDRON Bootan : KEYSII Plein Nutt. air- Vard. ` Sr atau ns y „чыг, Жы: Truy IERI ала а Sch 1110. RHODODENDRON KEYSII, xurr. Ericaceæ § Rhododendreæ. CHARACT. ob -- Ma Bé ser. 1. tom. I, p. 45, et tom. X , p. CHARACT. SPECIF. og ok ferrugineis resinoso- punctalis, subtus s pal lidis utrinque (subtus precipue) resi: noso-punctatis, racemis aggregatis lateralibus ad Me sia (!) ) ramis foliis petiolati 5 a pot ph limbi lo dr ыы. » « Keysi, Nutt. еч tubuloso-cylindrica, cemis brevibus e ramis genre Rhododendron, on serait naturel- lement tenté de le démembrer en plu- sieurs genres. Mais, en embrassant d’un coup d'oeil ensemble de ses nombreuses espéces, on y remarque tant de grada- tions, tant de nuances, tant de passages d'une forme à l'autre, que l'on s'arréte à conserver au type toute son Een sauf à sous-genres les formes les plus Se A ne voir que les бе extrèmes du | basin ramulorum novellorum, calyce minuto е e 8 erectis, corolla tubu- losa (!), limbi lobis 5 ovatis obtusis, staminibus 10, a Funes s^ Bue ne stylo resinoso-puncta geg quam corolla breviore inferne = rsuto, vix dilatato minute 3-lobo. » Keysii , p in Hook. Journ. of B my Kew. Gard. Misc., ves V, p. 935 Ge «ы vol. X, p.99. — Hook. in Bot. Mag., t. 4875. (ШУ ме iterata.) peut-être plus d’être mise à part que le Rhododendron Keysii. Est-on bien sur de le reconnaitre du premier coup d'oeil pour le frère légitime du Rhododendron ponticum, ou du Rhododendron ferru- gineum des es, ou du charmant Rhododendron Chamecistus ? Ces fleurs campaniformes-tubuleuses, si modestes de couleur, ont-elles le moindre rapport apparent avec les brillantes et larges corolles évasées des Azalées dites de tranchées. A ce titre, aucune ne mérite | l'Inde; que nous savons être, au fond, duction du tuteur ; ae contient trois | е, et les sommets tronqués sint à mets où une ouverture aurait été ménagée, ont on aura une idée assez nette de la partie une certaine de l'appareil que nous venons de décrire. distance du fond supérieur ou couvercle. Cet appareil, aussi bien que la boite qui le Le cóne le plus intérieur, perc som- | u inférieurement ; dans sa cavité ont été contient, est mis à l'abri de l'humidité base à l'ouverture | par une forte couche de vernis, La figure 1 sommet la figure 2, qui en est ménagées de fortes cannelures qui she em 5 longitudinale, en рыз l'inté- à l'assujettir solidement sur le tuteu qui laissent entre 4. et | elles des Zeen" Зай été ses сап А eur. On y voit, en A, le côn nelures; en B et en e central С, les libres pour le passage des сте | deux cônes ven ed > manière dont utour de ce premier cône s'en trouv deux autres, nécessairement plus grands, | qui sont soudés au po | | ils sont soudés au prem үз eese ‘ont enti iers rayons du soleil, mètres du fond de la boîte, et laissant stices des murs, les crevasses des éco trois éteignoirs MNA de méme hau- үзе, та ais e bases inégales, emboîtés un dans Ceci et soudés par leurs som- гсез, е үт cône des espaces | ete., et leur instinct les porte à chercher . Qu'on se figure les retraites piége décrit ci-dessus se trouve à leur portée et surtout si Yon a eu la précaution d'en saupoudrer le fond d'un peu de sucre ETES ү des Rhododendron? Ces grappes de fleurs qui naissent sur la partie dénu- dée des branches, ne rappellent-elles pas les Caligula (Thibaudia pulcher- rima, macrantha, ete.), vacciniées fru- tescentes de l'Inde, plutôt que de vrais Rhododendron? "Tout cela fait, un instant, illusion complète, surtout sur le simple dessin ; mais, l'œil exercé du botaniste ne s'y méprend pas longtemps, et le mot de l'énigme est d'autant plus agréable à saisir qu'il a été plus difficile à comprendre. On se rappelle qu'après le riche con- tingent de Rhododendrons importés du Sikkim par le D" Hooker, sont venus de nouveaux Rhododendrons, fruit des recherches de M. Booth, dans les mon- tagnes de Bootan, autre région de l’Inde anglaise, qui s'étend au pied de l'Hima- laya. Parmi ees derniers, dont nous avons reproduit les descriptions, se h Keysii. M. Nuttall, qui le cultiva le premier en Angleterre, put le conserver à l'air - libre, durant les années 1851 et 1859. 1 : Plus récemment, en juillet 1855, on l'a vu, pour la premiére fois, produire Pw RHODODENDRON KEYSII, Nurr, ses fleurs, en orangerie, dans le jardin de Mosley Hill, près de Liverpool, rési- dence de M. Adam Fairie. L'ombre d'une vigne, fait observer le jardinier, M. Williams, est cause que ces fleurs, nuancées de rouge terne et de jaune buffle, n'ont pas eu la vivacité de teintes qu'une meilleure exposition pourrait leur donner. D'ailleurs, ces fleurs étaient un peu flétries quand elles sont parvenues aux mains de l'artiste chargé de les dessiner. Le Rhododendron Keysii habite les sommités des erétes septentrionales des monts Lablung, dans le Bootan, entre 9,000 et 10,000 pieds anglais d'altitude. Il y forme des buissons peu élevés, parmi des Gaulthiera et des Ifs rabou- gris, au-dessus de la zóne des Rhodo- dendron Hookeri et Falconeri, entre des neiges de 60 à 90 centimètres d'épais- seur. Ses feuilles oblongues, lancéolées, sont glauques et parsemées de points résineux rougeátres à leur face infé- rieure : les fleurs, petites pour le genre ont à peine 50 centimétres Së? EEE CULTURE. Nous traitons cette espèce comme nos autres Rhododendrons de Hima- laya et nous la bouturons, procédé de multiplication qui semble mieux réussir que la greffe | L. VE. _ commun pour les y attirer, ils grimpent long du tuteur, s'introduisent dans la boîte métallique par quelqu’un des inter- stices qui séparent les cannelures du cône e lon puis, arrivés au fond de l'angle trés aigu que fait avec | lui le second eux-mêmes po sible, parce que leurs six 2 toutes rapprochées de la tête, leur long ils en retrouveraient une seconde anus semblable dans le cóne le plus extérieur. 8 q : temps en place. On le vide de temps a autre, en soulevant son couvercle, м «T. "72127 or. ag " À K -ы Е. Mey. CAPENSIS PHYGELIUS ` Cafrérie. Orangerie. 1114—12. PHYGELIUS CAPENSIS, ғ. меу. Scrophularineæ $ Cheloneæ. CHARACT. GENER. Calyx pentaphyllus. Corolla hypogyna, , tubulosa, tubo declinato, apice sim е. stigma "ne, obliqua, ЫЙ. Semina peius a ds æ capensis, pre niculæ rhachin te- = c Ca duo | | tri-quinquefloris , bracteis ad basim ramorum et | pedicellorum 204 vibus s; pedicellis apice weie | calycibus nutantibus; corollis sesquipollicaribus | speciosis, Mato aise: capsula FA Dr NaN, valde | obliqua, submembranacea, bisulcata, glaucescente. онаа E. Meyer ex Вехтн. in Bot. Mag. à! Compan. 11, Enouicuer, Gen. 5911. _ Species unica : plis aem eg Sec E. Mey. n Dreg. Y . Bentu. in Hook. Comp. to Bot. Mag. ор. 55, etin Dc. Prod r. X, p. 500. IELD. n 66. ox. in Bot. Mag. з | tab. 4881. (Icon hic iterata). Avec le feuillage d'une Scrophulaire et les fleurs semblables en apparence à celles d'un Pentstemon, cette belle plante est la seule espèce connue de son genre. Or, tandis que les Pentste- mon appartiennent tous à l'Amérique du Nord, et les Scrophulaires aux régions tempérées de l'hémisphère bo- réal, le Phygelius est une planta de a Caffrerie , Free il y a peu d'années, par le voyageur naturaliste Drège, sur les Баа, montagnes NIE: > - . nest pas rare Фу trouver jusqu'à cin- quante ou soixante perce-oreilles empri- sonnés. Les lignes ponetuées et les fléches cheresse, n'est pas susceptible de se déranger ou de se briser et peut facilement être repeint quand, par l'effet du temps ou par les chocs i et les alter- éi s le brillant vernis qui le recouvrait. Nous regrettons de ne pouvoir en indi- n'ayant l'objet d'une spéculation et n'ayant point pris de Wer rien ne s'o à се que son ande aussi bien sur le conti tent. gé "i je е, Мох. + 915. Arrivage de Palmiers pour la pleine terre. Ce titre est un peu prétentieux et on y уетта peut-être une réclame de jardinier ; cette note son véritable actère E жеу ы" qui recoivent le Gar- deners’ Chronicle ont dú être pr ning, a genres де, Londres {үжүк nursery) qu'il tient à la disposition des | ami ih une Gegen ce de jeunes | zt PHYGELIUS CAPENSIS, E. Mer. lées Witbergen. Nous ignorons par quelle voie elle est parvenue à l'état vivant dans les jardins de l'Angleterre. L'exemplaire ici figuré d'après le Bota- nical Magazine, fut communiqué à Sir William Hooker par MM. Veitch, dans le courant de l'été dernier. Il avait fleuri en plein air, à Exeter ou à Chelsea, et promettait méme de mürir ses graines sous le ciel brumeux de l'Angleterre. A plus forte raison pourrait-il le faire en Belgique, en France et en d'autres points de l'Europe plus favorisés du soleil. Le Phygelius capensis est une herbe à base ligneuse, à tige simple, droite, tétragone, glabre comme toute la plante; à feuilles opposées en croix, pétiolées, membraneuses, ovales, longues d'envi- ron 12 centimètres ; à panicule termi- nale, richement fournie de fleurs élé- gamment pendantes, dont la corolle rappelle assez pour la forme celle des Halleria. Le coloris des fleurs est d'un rouge vif, avec du jaune vers la base des cing divisions du limbe. Les éta- mines et le style font saillie hors de la corolle. La plante, est en somme, d'un trés bel effet. J. E. P. CULTURE. А une distance à peu près égale du littoral, une longue chaine de mon- tagnes eeint dans toute sa longueur les cótes de l'Afrique méridionale. Prenant naissance dans le pays des Namaquois , elles traversent et divisent en deux par- ties égales le territoire du Cap et re- montent par la Cafrerie, où elles limitent la colonie de Victoria (Port-Natal). Une portion de cette chaine de mon- tagnes , celle qui, par les 30°, avoisine ce dernier pays, serait la patrie du Phyge- lius capensis. D'après Drége (nc. х, р. 500), on Гу trouverait au bord des cours d'eau. Le fait d'avoir fleuri en plein air dans les environs de Londres, fait supposer qu'elle provient d'une cer- taine altitude. Nous ne possédons pas encore la plante, qui semble ne pas exiger autre chose en hiver quune bonne orangerie. L. VH. — s sujets de Palmier à qui n’était pas moins alléchant dans cette - annonce c'était la modicité du prix de 2 schelings (2 fr. 55 с.) auquel ces jeunes arbres étaient côtés. Une partie de cette annonce est vraie ; M. Glendinning est effectivement posses- cevable inadvertance, ou peut-être par une simple erreur de typographie, que le prix échantillons avait été fixé à 2 schelings ; e. en ) caise, се qui n'est plus tout- à-fait aussi attrayant. 4 doute fort agréable d'aequérir des arbres qui jetteraient sur leurs parcs jardins un reflet du paysage tropical ud "y ini et, il n grands seigneurs, amis des expériences horticoles, ne sont pas nombr vien glais Estee de la part du pépiniériste ang une bonne spéculation? Nous en sie Le Chamerops excelsa ne abonder en Europe. DAMMARA AUSTRALIS Lamb. ' b Nour. Zélande. Ora néerie MISCELLANÉES. en existe déjà deux cents à la pépinière centrale de USE d'ailleurs la promesse d'en M d Door à Pans, est fort beau et com- n stipe. Que les n am) eurs qui s s'adressent donc à que ceux e pourraient иж рауег r le | prix qu’il demande aient la Du nce d'at- tendre pene quelques années Le Chamærops excelsa ne re redou te pas | beaucoup ү froids de l'Ang , Cation doit être en activité. wm dies aient dit les journaux horticoles anglais, ‚© Eo = о caire pour les jardins de ce le raisin пе mürit pas, et ce qui semble déjà nous donner raison, ее est que l'indi- vidu qui existait depuis t ans au jardin de la société horticulturale de Chiswick a fini par succomber dans le courant de l'hiver. On peut affirmer d'avance qu'il en sera 75 tout autrement dans nos contrées méri- ie où ils ont été intro- | dionales et peut-être jusque sous le climat Montigny , qu nous a fait | de Paris. Dans toute la région de l'olivier | s loi r e plante économique | ipiis ae ei me en effet des уш A nombreux aux paysans chinois, que ui Ge a pre Wein en Palmiers. st | Gro spectabilis qui vivote tant bien que | mal sub dio, et qui a, dit-on, passé ainsi deux hivers. S'il est. exact , le fait ne rouve n essai à faire, car l’espèce п’ rare dans les grands établissements d’hor- ticulture et elle est une des plus belles de l'imposante famille à laquelle elle appar- tient. Мох. + 916. Floraison йа Dammara australis dans les serres du Muséum. La figure ci-jointe représente un rameau détaché du Dammara australis femelle des serres du Muséum, qui vient de fleurir Pour la deuxième ou la troisième fois. L établissement n’ayant pas de sujet mâle en état de féconder ces devait rester stérile; on 1? le Mak à ficis et le faire deed iner. n peut juger à l'inspection seule de la figure du degré d'analogie qu'il y a entre les жемді des Dam amara et ceux des Pins et А ins е semblance est grande; elle se poursuit même plus loin, car les graines, solitaires il est vrai sous chaque écaille, rappellent _ encore par leur disposition et la membrane - qui es entoure en forme d'ailes, celles | des deux genres que nous venons de nom- | mer et méme de beaucoup d'autres Abié- mara, au nombre de 5 espéces с science, appar- intertropicale océanique îles de la Sonde et aux Archipels disséminés dans Océan Pacifique. L'espèce dont il est question ici est celle qui s'avance le plus oin de lEquateur, dans l'hémisphére ustral, puisqu'elle est ae cie à la Nou- velle-Zélande , mais se ent dans 1 ae est aussi la Malgré les аы "déjà бе cette 76 partie de lile se rattache peut-être plus, par son climat, à la zône torride maritime qu'à la zone tempérée. à 6 mètres de tour. Son bois est excellent comme bois d'œuvre, et i re; reconslilution des forêts disparues ou trop clairsemées. 124 fo voit de remarquables exemples dans les conifères de Vile Van Diémen, et surtout dans le Pin Huon et l'Araucaria de l'ile Norfolk. Quelques espèces ne viennent que dans la + 917. Expositions — Donii, 6, 7 et 8 Juillet. MISCELLANEES. plaine, d’autres ne croissent que sur serait pas de mé mara appartient également а la — Nouvelle-Zélande, aux Moluques et à la Nouvelle-Calédonie, et que le genre Podo- | tend du Japon au détroit de a plusieurs autres g ` isphère. Cette circonstance ` en nombreux archipels qui l'émaillent sont M les derniers témoins. De là cette dispersion actuelle des genres de végétaux et dani- | maux, et en méme temps cette localisation M de formes jadis rattachées les unes NE E n d'une commune origine, principale cause de la distribution géogre- phique des formes spécifiques aujourd'hui subsistantes. i L'échantillon de Dammara australis gui a fleuri récemment au Muséum avait déjà produit trois cônes en 1854; © probablement le premier бере raison de Геврее е mesure guère que 5 mètres de haut. Мох. en 1856 (2° Liste). OCCIDENTALIS Hook. & Arn. CALYCANTHUS (4 Ы > ж - A 5 © alilornie ~ + 1115. CALYCANTHUS OCCIDENTALIS, roor ex nx. CALYCANTHEA, CHARACT. GENER. — Calyx tubo bn Lan lato, limbi lobis multiserialibus , imbrie nibus coloratis, carnoso 1 -subcori асеіѕ, sateen verni intimi orolla nulla. Stamina plurima, annulo 0 eal faucem claudenti inserta, inelusa, pluriseriata, inæquali cidua, exteriora duodeci tilia; entis brevissimis, anther oblongis, extrorsis, bilocularibus, adnatis, longi tudinaliter eg hoya Ovari rima, calycis ub giel, ibera ne ovulo unico, a ropo d seed ero ex apice loculi рад; 4 үздің Styli terminales, compresso-subulati , exserti; stig Gg tusa. Achenia plurima, хав me ane E bco ornea, а endens. Em- spiraliter жул cp radicula infer: rutices = li-americani, aromatici, brachiato- ramosi ; foli ee sue, integerrimis, exstipulatis, floribus nant bus, atro-rubentibus hs petite famille des Calycanthées, une des plus curieuses du règne vé égé- TURPIN Atlas, Il, 3. M ISNER, Gen. 106 C үле: tneria, Оонлмег, Arbr. I, 114 Beurreria, DANSON, 4 2 : Fam Monogr. €alycanthi, sp. L Wun, Hort. berol. v. 80; Bot. DER сы. п. 6356. CHARACT. argent prerie plos florem bracteis ‚айы, linen tis obtusis. » lycanthus occidentalis, Hook et ARN. of. of Beech. Voy. we" tab. 84. — Torr. et Сват, Fl. of N. Am. -- 1 н. in fiev, hort , ann. 1854. p. ЖЫ. — Hoox, in Bot. Mag., t. 4808 (cum i Ses bis. iterat a). tal, ne renferme que deux genres : l'un est le Chimonanthus (fleur d'hiver), + 918. Floraison de Cycadées dans les serres. Les plantes de la curieuse famille des ! Cycadées ne sont 0 en une sorte d' événement м ао lors- jointe représente celui du Muséum d'His- toire naturelle de қары avec le cône allongé qui contient les étamines. On sait que ces végétaux sont diciqu ues, et, malheureuse- ment, le (nt male seul a fleuri dans l'éta- blisseme Cet échantillon, si Dieu lui prête vie, Sa souche, forme c et t déj fortement inclinée d’un côté, à environ 0%55, sur un diamétre TOME 1. moyen de 0™40, en tous sens. Elle est recouverte en totalité par les bases ligneu- ses des feuilles successivement enlevées qui lui font comme une cuirasse écailleuse et fort dure. Une vingtaine de feuilles ou frondes paimifarmes; glauques, longues dé $7.50 4.2 "5 gracieusement arquées en dehors ou diversement contournées , à folioles aiguës, raides et piquantes , cou- ronnent cette souche originale qu'on être rivaliser par une form eg ire D leur bores ligneuse qui s'étend jus- x feuilles s'étonne qu'ils ne soient pas дери M ei x et rocailleux du midi de l'Europe aver гу quels ils s'harmoniseraient si bien, en eom- pagnie des Agaves, des Yucca et dui Cactus, 19 78 CALYCANTHUS OCCIDENTALIS, Hook. вт Ann. dont une espèce, originaire du Japon, | Hooker, l'aurait introduite, dés 1851, produit chez nous, en plein décembre | dans le jardin de la Société d'Horticul- ou janvier, en l'absence de tout feuil- | ture de Londres. Retrouvé plus récem- lage, des fleurs délicieusement odoran- | ment et réintroduit par le collecteur tes (Chimonanthus fragrans). Le second | Hartweg, l'arbuste en question com- enre, prototype du groupe, est le | mence à prendre dans les jardins une Calycanthus lui-méme, dont les espèces, | place bien méritée. On l'y désigne assez peu nombreuses, habitent exelusivement | communément sous le nom de Caly- l'Amérique septentrionale. La plus eon- | canthus macrophyllus, ses feuilles étant nue est le Calycanthus floridus, appelé | plus grandes que celles de l'espèce com- par les Anglais Carolina Allspice (toute | mune. C'est, du reste, un arbuste d'en- épice de Caroline), à cause de l'odeur | viron 2 mètres de haut, très ramifié, à aromatique de son bois. Celle dont on | feuilles opposées, ovales, d'un beau voit ici la figure, doit son nom Фоссі- | vert, presque de même nuance sur les dentalis à sa patrie occidentale par rap- | deux faces. Les fleurs, solitaires lors- port à la chaine des Monts Rocheux. qu'elles sont axillaires, viennent souvent Elle habite, en effet, la Californie > ой | trois ensemble à l'extrémité des rameaux. la découvrit le célèbre voyageur-natura- J. E. P; liste Douglas , qui, d’après sir William CULTURE. Arbrisseau rustique , remarquable | culture n'offre. aucune difficulté; sa par son beau feuillage et ses grandes multiplieation de boutures est facile. fleurs marron reflété de carmin. Sa L. Le jardin botanique d'Amsterdam est Sans contredit le plus riche en Cycadées. On cite parmi les échantillons remarqua- bles qu'il possède, un grand Cycas Rumphii lo е5 [cas u d’un Palmier. Il parait effectivement Ж ПР ж WZ 5-5 V Z `l | mètres, ressemble à celui d'un Cycas | LEPTODACTYLON CALIFORNICUM . E A uM 2, н ' т Cafifoj HIP. Nerve roide 1114. США (LEPropAcrvLoN) CALIFORNICA, рехти. POLEMONIACEZÆ. een GENER. — Vide supra, vol. IX, CHARACT. SPECIF. — G. ($ Leptodaetylon) superne pubescens, foliis patentibus, ` сого tubo exserto. > Benta. Gilia californica, Вехтн, in DC. Prodr. ІХ, p. 516. | Leptodactylon californicum, Hook. et Arn. in Bot. of Beech. Voy. Ф; 369 , t. 89, — The Florist, new ser. vol. V, p. 289, t. 105. Dans ce ravissant petit buisson à fleurs roses, on reconnait du premier coup-d'œil le proche allié des Phlox, ont il a surtout les corolles et dont certaines formes, telles que le Phlox subulata, L., lui ressemblent également par le feuillage. C’est pourtant dans le genre polymorphe des Gilia que M. Ben- tham fait rentrer la plante, en réduisant | au rang de sous-genre le Leptodactylon de MM. Hooker et Arnott. La ressem- blance de feuillage entre le Gilia cali- fornica et les Phlox subulata, est d'ailleurs plus apparente que réelle : car, chez le Phlox en question et chez les espéees analogues, les feuilles, acé- rées et piquantes, sont simplement linéaires, subulées et groupées en que ce n'est pas une règle pour les Ence- phalartos d'avoir toujours une souche basse et à demi enterrée comme ceux véritables ын ; elles le sont aussi par leur distri- ution géographique. En général elles 8 é lement. Le Japon — e Ka оз Fa 22 = = с g; - — о л n с "ң — кш = о SEN л о = Ф Ka Ф = e i un peu d onnés 65 principaux groupes de la famille; c'est | ainsi qu'on en retrouve un petit nombre dans les Antilles et jusque dans la Floride et la Caroline du sud, au voisinage de l'Atlantique. | C'est une règle, sinon absolue, du moins ` assez générale, que lorsqu'une famille de plantes se trouve disséminée sur des points du globe fort éloignés les uns des autres, es i ae j ints dont ell р ; bien que liés entre eux par des caractères typiques communs, diffèrent cependant assez notablement pour pouvoir constituer des genres distincts, souvent même des tribus ou des familles d’ordre secondaire. таса dits appartiennent exclusivement à et aux iles qui en dépendent, les Encepha- lartos à VAfrique, les Macrozamia a l'Australie et les Zamia à l'Amérique. А cette dernière appartiennent aussi, il est vrai, deux autres genres, le Dion et le Ceratozamia qu'à la rigueur on pourrait considérer comme des démembrements du nre Zamia. muro. Il n'y a jusqu'ici que des conjectures à 80 Е СІМА (LepronacryLon) CALIFORNICA, Вехтн. faisceaux : chez le Gilia californica, | montagnes de San Bernardino, et, le chaque feuille est profondément décou- premier, a pu l'introduire de graines pée en segments étroits, aigus et digiti- | chez ses patrons MM. Veitch. Présenté | formes, d'où le nom de Leptodactylon par ces horticulteurs à l'exposition flo- ` (doigt gréle) que ee type avait d'abord | rale de Chiswiek, en juin 1855, il reçu, lorsqu'on le considérait comme | obtint naturellement la grande médaille un genre particulier. d'argent, réservée aux plantes nouvelles Cette charmante Polémoniacée con- | d'un mérite peu commun. Nous disons stitue un sous-arbuste, qui, dans son naturellement ; car, il serait difficile de pays, s'élève de 60 à 90 centimètres. Il | ne pas accueillir avec honneur une habite la Californie, où le découvrit étrangère qui se présente sous une ` d'abord l'infortuné voyageur Douglas. | parure si fraiche et si riante. Plus récemment , M. William Lobb l'a retrouvé, dans le méme pays, sur les CULTURE. Serre froide pendant l'hiver; parterres | de l'automne, il faudra la tenir en serre d'été pendant la belle saison. Multipli- | froide et ne la livrer en pleine terre, à cation de boutures et de graines. Pair libre, qu’à l’arrivée des beaux Dorénavant nous nous servirons des jours ; la rentrer de nouveau en serre mots parterres d'été , pour n'avoir pas à | vers la mi-septembre. On conçoit que répéter sans cesse une longue phrase | nous écrivons en Belgique, et que Гаг- dans le genre de la suivante : Cette | rivée et la fin des beaux jours se modi- . plante ne saurait endurer les froids de | fient selon le climat sous l'influence | nos hivers , ni résister en plein air aux duquel on se livre à la culture. : | | 3 : longues pluies du premier printemps et faire sur la cause qui a amené ce parallé- | les genres Agave, Zamia, Cactus, Ascle- lisme entre les flores de régions éloignées | pias, Brahea, etc., qui correspondent aux | et en apparence indépendantes les unes | Aloés, aux Encephalartos, aux Stapelia, des autres, parallélisme qui n'est pas tou- | mp Jours dans les familles, mais quelquefois, | carpus et au Phenix de l'Afrique australe. | ainsi qu'on voit le port si caractéristique Pour en revenir aux Cycadées, qui font | des Cactées, plantes exclusivement propres | proprement l'objet de cet article, nous | à l'Amérique, se répéter, en Afrique, sur | dirons qu'un échantillon male de Won | des plantes appartenant А de tout autres edule a fleuri, il y a peu de mois, dans les familles. Le Cap de Bonne-Espérance et | serres de M. Van Houtte. Bien que 26 ar MA Vinge LE og awe Se ont du moins, les unes avec les autres, ces | s'élève du sommet du stipe, por rapports de fausse analogie dont nous | court pédoncule de 7 à 8 centimi venons de parler. Telles sont, au Mexique, | est lui-même long de 12 à 44 centi prm b VACCINIUM d ERYTHRINUM Hook Oran Бегіс x 1115. VACCINIUM ERYTHRINUM, коок. VACCINIEÆ, CHARACT. — — Calyx tubo cum ovario аниа; limbo supero , quadri-quinquedentato, rius integerrimo. Corolla calycis limbo inserta, wesch to-campa edel. À eat say que calyce quadri- quinqueloeulars , Semina angulata ta mem rutices v cre ; Modagescarim, e sis montibus, in E m in Asia subaretica venientes ; унй alternis, sepius sempervirentibus, integerrimis v. serratis раіунсаі xillar solitariis о v. dr шо mis e gemmarum hiber cu sepe v. pono pun) "perrito Vaccinium, Lin Gen. n ramorum 185 , excl. sp. GAERTNER, 1, 142, t. 28. Scukuun, t. 107. E. B t. 581, 598. Fion. he t. 40, 25! Den dro og. , t. 52-55, 5-195. А DREWS, Bot. Reposit., t. 50, 105, 112, 158, 140, 181, 265, 480. Kunt in Humb onpl. Nov. gen. et sp. HI, j 2 on», Plant. Brasil, 1. 125-125 Gaupicuaup, ad Free, t. 68. Bot. Reg., t. 400, 1354. Bot. Mag., t. 928, 974. 1106, 1152, 4288, 1550, 1607, 2586. Hooker, Jc. t. 87, 151, 4, Vitisidea , " TOURNEFORT, 971..--? Adenaria, EE Flor. ludov. 56. LICHER , беп. 4332. CHARACT.SPECIF. -- «V.e mulisrubris, foliis ovatis Set petiolatis obtusis mis nta ver с вор юн tis, stam coque E Erud hirsutis, ant Натый пеше ee » Hook. Vaccinium e num, ben A in Bot. Mag., tab. 4688, cum dicm M iterat Répandue avec sie plus riche profusion dans les régions hautes et tempérées de l'Amérique intertropicale, la famille des Vacciniées compte également de nom- breux représentants ‘dans la Flore des hautes montagnes de l'Inde et de ГАг- chipel malayen. Les Facini en particulier, genre essentiellement spo- radique , sont plus abondants entre les tropiques que sous les zònes tempérées; mais bien différents par leur nature des végétaux des climats torrides , ils vont 2 r 7 à 8 d'épaisseur; sa forme est celle un ovoide oblong, тен а ses deux n red ressées à she unes contre les ea Pe ih divisées s eux groupes longitudinau X par une ы u légèrement ovoïdes, et uvrent оп tetika lea) par une fente, contiennent de nombreux ктк de 1 cc pollen réunis en une masse sphéri que. Le ` pollen est blane, lisse et formé de deux | membranes карра: il pr нн une = grande quantité ranules е; | tant dans un liquide in a distingue aussi de rares gouttelettes d'un n fluide huileux. Ces divers caractères sont résumés dans la phrase latine suivante que nous empruntons également à M. Scheid- iler : Dion — p bi us confe rüssimis in pagi КУ feriore obtecta. Polli andidula, sporarum Aspergilli collect Nos 82 heroes sur les hautes montagnes des conditions d'existence que leur refuse- raient les plaines. L'Inde anglaise, l'Ar- chipel indien, Bornéo, les Philippines, les Iles Sandwich offrent au voyageur urope un certain nombre de ces aimables Oréades qui rappellent avec tant de charme la patrie absente. Alba ligustra cadunt, vaccinia nigra legun- Le Vaccinium erythrinum habite les hautes montagnes de Java; i découvert, il y a pe M. Henshall, voyageur naturaliste , qui l'introduisit à l'état vivant dans le jardin de MM. Rollisson, à Tooting. C'est là quil fleurit pour la premiére fois en octobre 1852. Sir William Hooker, qui l'a déerit le premier comme une espéce nouvelle, le ишене d'une autre espèce de Java, le Vaccinium Rollis- sonii, Hook | Bot. Mag., t ) également introduit par M. Henshall. Les deux plantes, d'aprés le savant auteur, s'éloigneraient de la plupart des Vaccinium par lextréme brièveté des appendiees tubuleux qui surmontent les anthéres : il est probable que la lon- CULTURE. Serre froide , multiplication de boutures et de abondance. VACCINIUM ERYTHRINUM, Hoox. gueur de ces appendiees n'a qu'une fa ble importance, comme caractère géné- rique, et ne saurait servir à distinguer méme des sous-genres. | Dans la vaste classe de végétaux que Linnæus appelait bicornes, et qui ren- ` ferme entr'autres familles les Erieacées, les Rhodoraeées et les Vacciniées, pas | une espèce n'est annuelle, ni véritable- M ment herbacée; toutes sont vivaces et la plupart frutescentes. Le Vaccinium FA pi bee constitue un petit arbuste, à port élégant, à rameaux d'un rouge vif, ainsi que la nervure médiane des feuilles , à feuillage toujours vert, glabre et luisant. Les feuilles sont ovales, por- tées sur de courts pétioles, coriaces et très entières ; les fleurs, d'un beau rouge carmin , disposées en grappes termina-- les et toutes tournées du méme côté, pendent gracieusement comme des gre- lots d'une forme extrémement élégante. En somme larbuste tiendra bien sa place dans l'orangerie, à cóté des Gaul- thiera, des Thibaudia, des Bejaria, des Pernettya, toutes plantes qui lui sont M alliées par la parenté. | J. E. P. graines que l'arbuste donne en L. VH. t 919. Météorologie Horticole. Effets de l'hiver de 4855 à 4856 sur quelques plantes cultivées au jardin Van Hogg, L'hiver qui vient de finir n’a pas été rude; néanmoins il a laissé dans les jardins des traces de son passage qu'il est bon de signaler; ce sera misi Pate pour les hivers suivants. Nous nous bornons, faute de plus amples renseignements aux obser- vations que nous M. F. Desbois, l'un des chefs de Pate assé de M. Van ncore des doutes. Ces лом doi- koni inspirer toute confiance Ont gelé à 2 ou 3 degrés au-dessous de éro : : Abelia floribunda. Bignonia Thunbergii. De gelé à 4 ou 5 degrés au-dessous de Б ы Rhamnus Ша» Ulmus эзсе еле Мугіса californica. H TECOMA Perou . FULVA Don. Serre t euiperee Cé AL 3 "Me Pau д "еу 1116. TECOMA FULVA, pos. Bignoniaceæ-Catalpeæ. CHARACT. GENER. — Calyx campanulatus , E Corolla hypogyna, tubo brevi, fauce Me én Mis Du inquelobo-bilabiato. Stamina corollæ tubo talibus simplex ; ER bilamellatum. сөрелік elliptico- oblonga or | am ryonis т ofthe: ri-pinnat gen alis, incisis ge ra gerrimis ae вв terminalibus , nan flavis v, inca FE. pe à, Joso. Gen. 139. R. ghee A TL 142. umb. et Bonpl. Nov. g Corolla subbilabiata , erg sübtequalibus: obtusis. Genitalia inclusa. Capsula elliptico-oblonga. — Speci e Nov ve Hollandie. — eee pandorea, ANDREWS. Bot. Reposit. t. 86. Vent. Malm. t. 45. (Bot. Reg. t. 2002. coma. Corolla subbilabiata , laciniis subæqualibus, obtusis. Genitalia inclusa v. exserta. Capsula elongato-siliquiformis. —- Species americ — Big wë Linn. $єнкинв, t. éi Bot. Mag. t. 48 1598. В. srans, Lin c. Tecomaria. Со colla riveree labio supe- riore erecto, emarginato , Rie bbs lobis acutis, intermedio | enitai longe exser d Capsula clongato-siliquifor- mis. — Өресі — — Tecoma c apensis, LINDLEY in Bot. Reg tete Gen. 4114, . CHARACT. SPECIF. — « Т. (Euteco serratis, junioribus Wor adultis glabris, racemis eg 7-9-floris, edicellis 2- bracteatis, calyce lloso (demum gl ide ute 5-den ` кожа fulva, "ois pud sg, 1v, ba - DC. Prodr. i E — Ноо t. Mag. tab. 1806 (hie ta). Bignonia Gig “Сы: Icon. VI, p. 58, tab. 580. Parmi les nombreuses espèces réu- nies peut-être à tort sous le nom géné- rique de Tecoma, il en est un groupe très nettement caractérisé par Гарра- rence générale et par des feuilles qui rappellent celles des Frénes ou des Cratægus crassifoli эң Aristolo a sem EE Celastru ulis us ou moins souffert : no umbellata (les fenilles seules ont gelé). aurus regalis یک‎ on t atteint). trés ° maltraité quoique a. реш (très maltrait 3). eucodermis (les racines seules légère- rement endommagées а Е intact) / Eurybia ilicifolia (presq Ont parfaitement résisté : Clematis barbellat : rosea con rd seulement d'une cloc Philesia buxifolia (sous cloche , sans autre cou- ture). verture Non. + Es Sur les Fougères arborescentes, Pan M. Geert. aa 5 Fougères arborescentes, ces végé- i ІХ remarquables par leur élégance et | eur légèreté, étaient encore fort rares et Presque exclusivement Mae dans les jardins botan niques, il d'années, tandis qu'aujourd'hui eller sont fort répan- | ré et à d'en avoir introduit en Euro ope le plus grand nombre vie s intéressantes e de beaux indivi époque. C'est surtout au docteur Karsten à M. Wagener que revient le mérite La culture des Fong? res "exten ues et se trouvent dans presque tous les | pour laquelle on n'obtenait d'abord qu jardins qui sont au niveau des goûts de | de médiocres résultats, est орача 84 Weinmannia. On peut en prendre une idée par l'espèce ici figurée. Découvert, vers la fin du siècle dernier par le voyageur-naturaliste Louis Née, dans le voisinage du port d'Arica, vers les confins du Pérou et du Chili, ce bel arbuste fut retrouvé en diverses parties du Pérou par des collecteurs plus mo- dernes; tels que Cuming (N° 952), Mae Lean et Warscewiez, et dans la Bolivie, par M. Pentland. Mais, ces indications, dues à Sir William Hooker, reposent uniquement sur des échan- tillons d'herbier et n'intéressent que le botaniste. Heureusement pour l'horti- tieulture, MM. Veitch ont reçu la même plante à l'état vivant, du Pé ‘après ces exemplaires, Sir William l'a publiée dans le Botanical Magazine, en février 1856. C'est dire que la plante TECOMA FULVA, Dos. est encore aussi rare que jolie. Elle constitue un arbuste dressé, à branches droites, allongées, de couleur purpu- rine , à feuilles opposées, pinnées, rap- pelant celles de certains Weinmannia u du Boronia pinnata : les fleurs, groupées en panicules terminales, pa- raissent être, d'après la figure, d'un jaune d'or lavé de pourpre sur un còté du tube de la corolle, et non fauves en convient-il probablement pas à l'espèce, n'exprimant comme il le fait, qu'une apparence accidentelle. Tous les Tecoma de ce groupe sont des plantes des montagnes de l'Amé- rique, et principalement des Andes. Ils habitent, entre les Tropiques, des régions. élevées et tempérées, et ne demandent en conséquence que l'abri de la serre froide. J. E. P. CULTURE. Culture facile en orangerie, multiplication prompte de boutures. L. VH. trés bien connue, et elle a fait dans ces A) 14 ` dernières années de remarquables progrès. Les ch i est provoqué uniquement par Phumidité qui se conserve constamment sous la mousse, ou s'il existe dans cette mousse qui suffit pour détruire tous les animaux ui pourraient s'y trouver. Pour fixer cette mousse, il suffit d'employer de bon H: lorsque ce faible lien est détruit, les сота racines ont déjà pris assez d'accroisseme pour retenir le Sphagnum. ЇЇ faut bien ^ garder dans tous les cas d'employer wi с aux jeunes (Allgemeine Gartenzeitung, ) D CLEMATIS Japon PATENS Helena Rustigue. Farm Рон" * а Mine, . CLEMATIS PATENS, pcse VAR. HELENA. Ranunculaceæ $ Clematideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. II, tab. 175. CHARACT. SPECIF. — Vide supra, ser. 1, vol. VIII, p. 279. voyageur Von Siebold, avons acquis l'édition entière. Les trois premières variétés ont été publiées dans la Frong et sont déjà connues dans le commerce sous les noms de Clematis patens Sophia, Clematis patens Amalia | et Clematis patens Louisa. Deux d’entre elles, Sophia et Amalia, se distinguent aisément de [Helena par des fleurs vio- lettes et non blanches; la troisième, Louisa, à fleur blanehe comme la pré- sente, en différe par des étamines vio- lettes et non d'un jaune pâle. Toutes quatre peuvent s'associer avee avantage pour l'ornement des tonnelles. І. VH. + 921. Nécrologie. Mort de M. Jonn Reeves. La semaine derniére , dit M. Lindley (Gardeners? Chronicle du 29 mars), est rt un des Nestors de l'horticulture an- J. Reeves, dont le nom était si populaire, a terminé à l’âge de 82 pays , il employa ses loisirs à l'étudier, et € est à lui principalement que nos jardins sont redevables d'une multitude de plantes Ward , et les traversées de la Chine ou de l'Inde en Europe étaient bien autrement TOME 1. culture aux officiers de marine qu'il char- ait du soin d'amener en Europe le fruit de ses recherches. C'est à lui que la bibliothèque de la société horticulturale est redevable de sa magnifique collection i grandement contribué à l'avancement de la seience. Son amour pour les plantes ne se bornait pas à la végétation vivante; il contribua aussi pour une large part à en richir les herbiers, et son nom revient à ou publiques de végétaux desséchés de la Chine. Il y a quelques jours à peine, cet excellent vieillard assistait encore au séances de la société horticulturale; une courte maladie l'a enlevé presque subite- ment à omb est la modeste épitaphe qui fera vivre son DN. 15 + 922. Emploi de Ia Glycérine pour conserver les graines et | faciliter la germination. е Gardeners Chronicle du 29 mars dernier a э PE d ses lecteurs d’une rte se vérifie, rendra e gra таг ес: à e Ts 'agit de la propriété qu'aurait la Glycérine de cnin aux graines, peut-étre indéfini- ment, la faculté de e germer et de la ré- veiller lorsqu'elle a été affaiblie par Page. la derniére réunion de la société des arts, M.G: F. Wilson a annoncé avoir recu d'un trés habile еа de plantes tropicales, l'assurance que cette substance exerce sur s graines une action des plus remarqua- bles. Différentes graines de plantes exoti- ques, que malheureusement l'expérimen- tateur n’a pas su nommer botaniquement, ont germé avec une grande rapidité après avoir été immergées pendant dix j чн dans la е ss que d'autres espéce e et e envoi, semées атту après feos à arrivée, n’ont pas levé, non plus ed "e qu'on avait fait ramollir dans l'ea . Wilson a ajouté qu'il aurait eu iine à ibis e tels résultats; il se les explique Are sls en se Harat à quel degré la Glycérine est dou u pouvoir es animales et a e. geant d érine. + 925. Sur l'introduction et la culture des Welumbium, Pan M. Jossr, de Tetschen. On sait que le Velumbium speciosum a été introduit. par Joseph Banks, en 1787, de l'Inde en Angleterre, et que ce fut seulement dix ans plus tard qu'il fleurit pour la première fois chez M. Liptardt à Mile-End. Sur le con MISCELLANEES. et M. Josst, qui, en sa qua- | | te N’est-il pas, en effet, digne de remarque wune substance tout noe ke couverte, à peine me d scientifique, et qui e dra en ра té le rebut de l'industrie du fabricant de chan- Me puisqu’elle résulte des préparations won fait actuellement subir à la stéa arine, = vrait, mais on qui y sont plongées ne pouvant ni recevoir l'influence des agents extérieurs, ni perdre l'humidité naturelle dont elles sont im- prégnées, il s'établit en elles une stagna- tion وو‎ des élém i t et ie As l'inaltévabilité de leurs R ri " 6 des boutures ne s'étant pas réalisées, nou devons, jusqu'à plus ample informé gr. tenir en garde contre des espérances q peuvent comme tant d’autres, n'aboulir qu'à une déception. Кох ке ipd ge рін des Velumbium mr: e deux manières : par graines et раге! sion du pied (du rhizome). 1° Multiplication par graines. t is est fai ans la seeonde moitié de janvier. Hes faciliter la germination, n taill i lequel doit sortit . graines sur le point par | Ja radicule, après quoi l'on errines remplie Beie de fond de 25 à 56 degrés © rades = Pon n’a pas de ie. ` ar Ja vapeur, on se sent couche codi ou o tannée. Les grai 4 АР Zoé д put in H Sw MACRANTHUM. CYPRIPEDIUM 1 Nord. 7 Rustiqnue ‚а Siberre : 9 + 8 ad NUR, MOT Orchideæ $ қан ‚ GENER. vol. HI, p. GUAE 'SPECIF. « G. lobo columnæ elongato-cordato, ore labelli беа breviori contracto crenulato, antheris dorso aristatis , caule folioso, foliis glabriuseulis. » Hook. Cypripedium macranthon s Swartz. Gen. — Vide supra, ser. I, Aimable serait un terme bien modeste | pour la plupart des Cypripedium : c'est ravissant qu'il faut dire de presque tous, et surtout de l'espèce dont nous repro- duisons ici les traits. Croirait-on que de tels joyaux décorent le sol inhospitalier de la Sibérie? C’est pourtant vrai, puis- que la plante habite les environs de Tobolsk et se retrouve, d'aprés Gmelin, 1118. CYPRIPEDIUM MACRANTHON, wav. Cypripediex. et Sp. Orch. p. 105. nd 77 Sp. pl. IV, p. 145. — Sire Syst. HI, p. 745. — Hook. in Bot. Mag. t. 2958. Calceolus purpureus speciosus, Au. Ruth. p. 152, No 176, tab. 21. Calceolus 7 dn € œqualibus aut mino- ribus, GmeL. Sib. 1, p. 2, tab. 1 7. | dans la Sibérie entiére, jusqu' au 58* de- | gré de latitude boréale, croissant dans les expositions découvertes ou dans les bois formés de bouleaux clairsemés. C'est de là qu'elle fut introduite en Eu- rope par les soins de feu le D" Fischer, longtemps directeur du jardin botanique | Ан St. Pétersbourg, et l'un des hommes ` à qui horticulture a dà le plus de fraiches lèvent sûrement en trois jours ; ce Îles de 5 5 ou 4ans tardent quelques j jours ; cependant l'auteur a vu des grai- | nes de 12 ans déjà germées après 10 jours. Dès que les feuilles sont longues de 3 ou | 4 pouces et les racines d'un , on de pouces, rempli de terre ме par. i рут, - ES — EZ 22 ма б 2 pouces, garnis deux pouces de Sable de rivière et remplis ensuite d’une moment, de chaleur de А doit placer les plantes à un Sa + éclairé , exposé au plein soleil. pouce transplante E jeunes pieds chaeun dans | п | Vers la fin de mars, les racines hum | encore le pot; les feuilles ont 4-6 pouc de diamètre et 1 pied et demi de Gegen | On doit alors transplanter une seconde | fois et mettre les plantes dans des baquet | ou des 24 à 5 sest "e sh La terre dont M. Josst fait u 2 ans, est celle des | dans un bon pré, Бета il ajoute, quand cela est néces- saire, un quart de sable de rivière, et qu'il a le soin de tenir à la tem mpérature de la serre geen de € ll la préfére, dit-il, à la vase d'étang, parce qu'il n ‘est pas toujours possible de trouver de la vase capable de faire pousser les plantes avec vigueur, et que d’ailleurs la vase doit étre > wi = © toute fraiche. Après la transplantation , on | loge les bacs dans d'autres A ee larg es de dis e manière à ce a la terre soit ue — de 2 pouces d’eau. A partir ment, on n’a pas autre chose a faire qu'à changer l'eau met fois 88 plantes intéressantes. Le Cypripedium macranthon fleurit dans le jardin bota- nique de Glasgow, en mai 1829. Nous citons cette date, parce que l'espèce a dû rester rare et fleurir bien peu souvent. Nous espérons, en le faisant connaitre, le faire désirer partout. ir William Hooker fait remarquer la ressemblance du Cypripedium ma- _ cranthon avec le Cypripedium ventrico- sum, qu'il ne connait, dit-il, que d’après CYPRIPEDIUM MACRANTHON, Swartz. une figure publiée dans le British Flo- wer Garden de Sweet (new. ser. tab. 1). Mais, chez le dernier, ajoute-t-il, les pièces internes du périanthe sont bien plus étroites, plus longues que le | belle; le labelle lui-mème est plus grand, avee un bord légérement échan- cré et non régulièrement crénelé, enfin la couleur de la fleur est d'un pourpre plus intense. J. Е.Р. CULTURE. Culture en pots ou en pleine terre. | Dans le premier cas, remplir le fond du | pot de tessons et planter la racine de ce Cypripède dans un mélange par moitié de terre jaune à froment et de terreau de feuilles entremélé de petites brin- dilles aux trois quarts consommées. Cette opération doit se faire quand la plante va se mettre au repos, vers la fin un coffre sous chassis үйге, à l'exposi- tion du nord. En février, on les trans- | porte dans un coffre vitré en plein sud, en plein soleil. On humeete légére- ment, suivant le besoin, et l'on donne beaucoup d'air. Dés que les boutons se montrent, on en orne l'orangerie, la serre froide ou l'appartement. Quand les fleurs sont flétries, on relégue les pots dans quelque eoin du jardin, au nord, où les rhizómes müri- ront vers la fin d'aoüt, époque à laquelle on recommence le traitement ei-dessus L J indiqué. . : ‹ à donner de lair, sans cur ombrer. Ainsi traités, les Velum- e uiérent ute $ souvent on voit apparaitre leur premier | е année, en juillet ou aout. M. Josst avertit qu'il faut bien se garder de toucher ni les boutons plantes, soit en changeant l'eau ; l'expé- montré qu'il suffit de les tou- cher pour arrêter leur accroissement et les faire périr. Comme on le sait, les fleurs s'ouvrent d'abord le matin vers 6 heures k nt une ombre légére. Elles s épanouissent entièrement le second jour, et l'on doit ne pas négliger, si l'on veut obtenir des graines, de les féconder artificiellement à l'heure la plus сопуепа- | ble, c'est-à-dire entre 8 et 9 heures; ар , E quoi on rabat un pétale sur le pistil et Tol | ombre légèrement. En opérant amsi, M. Josst a obtenu chaque année des fruits parfaits. Dans la seconde moitié de se tembre, on n'a plus besoin de changer l'eau qu une fois par semaine, et l'on ne maintient plus la température de la serre aussi Alors aussi la végétation des plantes com- mence à se ralentir et quelques feuilles | jaunissent. Averti par ces indices qui indiquent le besoin de repos, on diminué couvre la terre à 6 degrés grades, sans autre précaution que tenir la terr plantes à l'abri des atteintes des rats. ||| u mois de mars, on procède à une по ` haute. ` de main | humide et de mettre les 1 4 3 | | i // GILIA — DIANTHOIDES Endl. © Californie. Plein ame recouvre 1119. GILIA pee ENDL. : POLEMONIACEÆ. St Va GENER. — Vide supra, ser. 1, E iot Exot., Atakta, tab. 29. — n DC. Prodr. IX, р. 514. — B CHARACT. SPECIF. « G. (S. Langues d | Bot. ы ion tab. 1876. ds dup Zeg pore vel ramosissima glabra v. hirsuta, | Fenzlia dinthftora , Bent n Bot. Reg -pauciflor oliis linearibus, flor ib b tab. n, PRIS, cordia lobis acutis serratis.» Ток. ta . 199. va E fomes pant у 2) La Flore de 1а Californie est singu- liérement riche e n plantes annuelles ornementales, qui prospérent sous le climat de l'Europe tempérée, et four- nissent un large contingent à Р décora- tion de nos parterres. A rés les Nemo- phila, les Eechecholtite. les е les Clarkia et cent autres formes devenues promptement populaires, voici l'une des plus graeieuses productions de cet Eldo- rado de la florieulture. C'est bien la sœur légitime du Gilia tricolor ; ; mais l'apparence générale de la plante rap- pelle assez un ceillet pour justifier Гері- thète spécifique dianthoides. Les fleurs, néanmoins, représentent mieux celles CUE Semer en terrine, sur couche tiède, repiquer en petits pots, pour mettre d'un lin ou d'un Anagallis. Leur corolle est d'un rose-lilas très délicat, rehaussé de cinq macules pourpres autour d'un œil violet qui forme le centre de la fleur. Ces fleurs naissent en grand nombre aux extrémités de rameaux courts, her- bacés, débiles et couchés, à feuilles linéaires, peu nombreuses et peu serrées. écouverte jadis en Californie par le voyageur Douglas, cette jolie espèce n'était connue que dans les herbiers, lors- que M. William Lobb, la retrouvant aux mémes lieux, en fit parvenir les graines 4 MM. Veitch, ses patrons. Elle fleurit chez ces horticulteurs pendant plusieurs mois de suite, dans le cours de l'été 1855. TURE. ensuite en pleine terre, dans les parterres à LI L d'été velle plantation et аена ае la manière suivante : d e avee soin єр иеш 1е п d'en тшш ыт les douelles pour plus promp- | oit alors que les plantes ont | Eer souterraines qui | atteignent de tous côtés la a périphérie de | s Fe motte. On suit chacune de ces branches, | à partir de son extrémité libre, avec Іа | plus grand | — ы | i c l’ongle ou avec un | pba quelconque en дарна | = Multiplication par divis d n divise alors la plante; on prépare es baquets de la manière convenable pou en recevoir les dur qu'on place au milieu, Sur 1а surface de la terre €, et qu’ on ne ae qu' ws laissant leur extrémité à i vert, On ajoute de la terre plus tard, "és ie les plantes sont en pleine végéta- ?n. On les traite ensuite comme l'année précédente. C'est de cette division annuelle que dépend le développement parfait des fleurs , et aussi le succes e igu plantes. M. Josst a eu souvent occasion de voir que des P placés en baquets dans un aquariu suffisamment immergés | développaient "plusieurs jets horizontaux sous l'eau, sans terre, lesquels , nourris par la plante-mére, sg gar M pec ment et fleurissaient. Il résulte de cette marche de la végétation эл үл сы qu’en ne transplantant pas chaque année, оп s'expose au danger, mei" ent de ne plus en obtenir de fleurs, mais souvent encore de les perdre М, Josst dit avoir employé avec succès cette méthode de culture en que relativement à la culture hibernale. | (Allgemeine Gartenzeitung, du 25 février.) + 924. Composition d'un bosquet sur le bord de la mer. Un des abonnés du Gardeners’ Chro- nicle qui se déguise sous le pseudonyme original de Quercus s'adresse à M. Lindley (N° du 9 février 1856) pour avoir l'indi- vers la ; il est léger, sablonneux, friable et entremélé de galets et de frag- m roehes. Son propriétaire tien- d e . Lindley donnant la liste des arbres et arbustes qui peuplent une pro- priété située prés de St. Léonard, dans des conditions topographiques et climatériques peu près semblables; ce sont les sui- vants : lati olium, Taxus baccata, Leycesteria , is, Prunus lusitanica, Tamarix gallica, Viburnum inus , Medicago arborea, Atriplex Hali- mus, Cotoneaster, Lavatera arborea, Erica arborea, Azalea pontica, des Erables, des Chátaigners, des Chênes à feuilles cadu- ` ques et à feuilles persistantes, des Frénes , О : : Кә Ca = © ger & = & = a & = "е = E = © с e>, = tous jouissent d’une sont. parfaitement rustiques dans cette calité. l est bien entendu que les plantes in- diquées dans cette liste ne réussiraient pas toutes dans des localités différentes, même ayant un climat en apparence analogue , à plus forte raison si les climats différaient notablement. L’indieation de M. Lindley ne s'applique done bien exactement qu'aux environs de Douvres, et devrait être modi- ée pour artie sud-occidentale de l'Angleterre, comme par exemple le Cor- nouailles. En France, à râison des latitudes plus méridionales, les espèces peuvent être plus nombreuses; nous allons désigner celles qui nous paraissent les plus propres à entrer dans la composition des parcs, au voi- : > бара 4 3 S o pate 4 P littoral océanique en régions distinctes, MISCELLANÉES. d’après les climats et Ja nature des terrains: Sarothamnus scoparius. s nobilis. Lauru Terr. silic Terrains siliceux. ee al e e e UU - wawana — „ЖИН "ëm e Kl a s Taxus bacata. Пех Aquifolium. Colutea arborescens. isus Laburnum. Région du Nord-Ouest. Prunus spinosa. j ropeum. Acer monspessulanum et crelicum. Ficus Carica. Amygdalus nana. Lavatera arborea. Terrains calcaires. Arundo Dona Arundinaria. 4 FJ FA M. A J D Quercus suber et Quercus Пет. Kleagnus. Ephedra. arix. Arbutus Unedo. Punica Granatum. Cistus ladaniferus. Magnolia grandiflora. Mahoni Myrtus communis. Olea europea. Eriobotrya japonica. Cytisus. A D Quercus coccifera. Rhamnus Alaternus. Zizyphus. . Pistacia Lentiseus. Phillyrea. Pinus Pinea. Cotoneaster pyracantha. Capparis (rocailles et vieux murs): \ iter Agnus-castus. i Teucrium fruticans. Cestrum Parqui. d Région Ouest et Sud-Ouest. Terrains calcaires. mêmes que ceux qui précèdent, et de ры ; beaucoup d'autres appartenant en d au midi de l'Europe, au nord et à la рош” | australe de l'Afrique, à l'Orient, ete. "l égétaux sont assez connus pour qu! n’y ait aucune utilité à les мл, кп DN. шом P Ae, "LL wA Кш + ) ` Enr. austr. Carr. Rus ғ. que 9t LONICERA CAPRIFOLIUM MAJOR, carr. L. ETRUSCA ex aliq. auctor., non . VERNA, Tiges volubiles sarmenteuses. Jeunes bourgeons couverts d'une écorce rou- geàtre-violacée, glaucescente, glabre, parfois hispides au sommet. Feuilles des bourgeons foliiféres pétiolées ou sub- pétiolées, les supérieures souvent légère- ment connées, vertes en dessus, un peu glaucescentes en dessous, celles des bourgeons florifères plus petites, les inférieures courtement pétiolées, les moyennes connées, les supérieures tout à fait soudées en une sorte de plateau ou involucre floral arrondi. Fleurs odo- rantes, légèrement hispides, d'un violet rosé à l'extérieur, d'un blane jaunatre à l'intérieur, mais qui passe trés prompte- ment au jaune. Calyce à dents courtes, peu prononcées. Corolle monopétale irrégulière, à tube étroit, non gibbeux, | Sant hort. SEMPER. — L. CAPRIFOLIUM. — m loca. | effilé vers la base, partagée près du sommet en deux parties, l'une, étroite, plus profonde, réfléchie, l'autre, plus large, à 4 divisions arrondies. Etamines à filets gréles. Anthéres lancéolées, étroites. Style légèrement saillant. Stig- - mate capité, petit. Ovaire court, glabre, glaucescent, légérement violacé. Fruits légérement ovales, un peu atténués au sommet, d'un rouge orangé à la matu- rité, qui arrive en juillet-août. Cette variété, qui est trés communé- ment plantée dans les jardins, donne des fleurs en grande quantité , mais, de méme que le type de l'espèce et que les autres variétés, elle ne fleurit qu'une fois dans l'année. On la confond souvent avec une autre espèce, le L. sem- perflorens , dont elle est cependant trés i. — L. secundu i + ‹ Floraison de PAGAVE А | | yet , en les rapp tant a hermométriques fi iè i la de ux indications L ixer d'une à Pair libre, et on temps les limites des ouvent fort restreints, mais à connaître en agriculture. | Ces climats seraient désignés par le nom | de la plante-thermomètre qui y végéterait avec le plus de vigueur et de rusticité, et Ç mém climats locaux 5 tres im portants 925. Thermométres végétaux 22 comme celles de Tora MERICANA en Angleterre. e même tempéra- ment. Un semblable travail serait la géné- ralisation et le perfectionnement de ce qui éjà été fait empiriquement pour certai- se t approximative, er, de l'olivier et manière vague € ng de la vigne. Au nombre des plantes qui se préteraient le mieux à cet emploi, dans une partie de l'Europe, il faut compter Agave d'Amé- rique, cette plante si remarquable par sa que, M са déjà été frappé de ces caractères de la grande Amaryllidée américaine ; aussi re- commande-t-il , dans un de ses derniers ou- vrages, son Flora brasiliensis, (fascic. XV, p. 181), de la faire servir à la solution de 92 distincte. Ses fleurs, qui apparaissent vers la fin de mai ou au commencement de juin, sont trés odorantes, plus divari- uées et disposées en panicules plus làches que dans le L. semperflorens. De plus, elles ne sont pas remontantes. Le L. semperflorens, au contraire, fleurit à la fin de juin ou plutôt en juillet, et sa floraison se prolonge jusqu'en au- tomne. L'écorce de ses rameaux est aussi plus colorée, jamais velue. Les feuilles plus coriaces, plus épaisses et glabres, persistent beaucoup plus long- temps et ne tombent souvent qu'au printemps lorsque les nouvelles appa- raissent. Dans une note publiée récemment dans la Revue Horticole (voy. 1855, р. 155), ces deux plantes ont été con- fondues sous le nom d ce qui doit s'entendre du L. semper- florens , dont nous donnerons la figure et la description plus tard. Le L. etrusca, Santi, qui se rap- LONICERA CAPRIFOLIUM MAJOR, Cann. proche de la variété Caprifolium major, par ses feuilles caduques et par sa flo- raison unique, s'en distingue par sa plus grande vigueur. 1l est aussi moins généreux à fleurir; ses fleurs sont plus gréles, plus longues et plus divariquées. Les panieules ou grappes de fleurs, grandes et légéres , sont nues à l'extré- mité des pédoncules, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas accompagnées à la base d'un plateau ou involuere floral comme dans le L. Caprifolium et ses variétés. Dans ce dernier, lorsque les vertieilles de fleurs sont tant soit peu distants, chacun d'eux repose sur un petit inyo- luere ou plateau floral, qui manque lorsqu'ils sont trés rapprochés. On trouve parfois dans notre variété Caprifolium major une sous-variété qui pourrait bien être la variété y ero- sum, DC. (Prodrom. IV, p. 551). Les feuilles sont sinuées, dentées, à divi- sions arrondies , irréguliéres, ordinaire- ment bordées d'une ligne jaunàtre qui limbe; quelquefois aussi, lorsque les plus grandes, presqu'entiéres ou trés égérement sinuées, sont à peu pres complètement vertes. CARR beaucoup de problèmes du plus haut intérêt pour la climatologie et la physiologie végé- tales. L’aire sur laquelle on pourrait la met- tre en expériences, est fort étendue et très est plus pour en déterminer la floraison n’est pas encore connue; mais ce qui est certain, c’est que le nombre d’années que la plante met à se former et à arriver à l'état adulte est en raison inverse de la chaleur du eli- mat; c’est ainsi qu’on la voit fleurir à l'âge de 4 à 5 ans à Palerme, à 9 ou 10 sur les côtes de Catalogne, à 42 ou 45 sur celles de la Provence et du Languedoc. Il n'est as douteux qu'il n'y ait un rapport ma thématique entre la somme de d reçue par la plante et le temps que"? Шаш | cependant ne pas oublier nance de certains vents, la sécheresse l'humidité, ete. s'enfonce parfois et se perd dans le M rameaux sont vigoureux, les feuilles, M ой | | | NICOTIANA GLUTINOSA. L. © Amer. austr. Plein air. CHARACT. GENER. æ tubuloso-ca subæ nonnun- vale glo колы ; pollen ongum, longitudinalit iter КШ | (Mier SE b. inferius s). O-arium biloculare, placentis Ltée dorsali dissepimento adna Ge — о ke a — b ү [. ІЗ г. е, par KE Saar? т is aut pan idis, Gegen fe v. dre Fe api pedicellis axillaribus , fe m 8 wen antibus ST ды NICOTIANA, in t. 41. n. 248. E 44 Let £ hist. Nai isis (aan spec. Plur. pir) ag Tilustr. 2, p. 6, 3. GAERTNER de ыш ч ohne re TP n’est malheureusement pas chose | rare de voir des plantes, mème fort 1121. NICOTIANA GLUTINOSA, 1. Solaneæ nit. Nicotianeæ. fruct. I, p. 264, t. 55, f. x Ar nDL. gen. 9844, | p. 665. БА due plant. va ; 276, , 185. | Warr. ; durs ryll. p. 977 et | 879. Migas contr. in Hoox. Lond journ. bot. 1847, 160. Ѕехртя. in ExpL. ef Man s. fase. 6, р. 163. Nees ab Esens. Gen. fl. Germ. fase. 24, et ic. 461. — Nyctagella, Ta et Taba- ina, Reicuexs. Handb. 201, ex Enot. Suppl. I, 1819. ИР селесі 27; ide in DC. Prodr. XIII, E e 6 „СНА — т ны floribus racemosis secundis , calyce subbilabiato, lobo inferiore minore bi is ир е trifido, laciniis valde acu 5 еша ma ге- curva, corollis ecrire, pact e gres lon- ioribus, 2E inæqualibus basi tomento- 5 gi LIN inten болса, L. es е ag Leu. Ni ing p. 323, 12. — в. Bot. . t. 484. — Donat in DC. Prodr. xi. pars i" р. vo, Nicotiana mililaris, L. Act. Helm. 1753, p. 41, t. Tabacus viridis , Мовхсн. Meth. 448. Sairanthus glutinosus, G. Don. Gener. Syst. IV, p. 467. jolies o ou fort curieuses , disparaitre des jardins, après de longues années de On pourrait échelonner, le long de notre côte océanique, depuis Bayonne jusqu’à Cherbourg, des plantations d'Agaves qu toutes fleuriraient, mais au ü tout do» nom re d'années d'autant plus опаа: qu’elles s’avanceraient dava ntage vers nord. Ce serait une chaine de thermomeétres penser le inégalités de vigueur individuelles qui pourraient influencer la rapidité du déve- loppement, on arriverait, dans demi siècle, : à établir des tables climatologiques d’une grande précision, dans lesquelles les seraient désignés par le nombre moyen d'années que les Agaves auraient mis à Ee tire à partir du moment de leur plan- qui pede servi à les multiplier eussent été pris de méme age et à peu рге force. ur donner une idée de la prolongation de la vie individuelle de l'Agave d'Améri- que, à mesure qu'on s'avance vers le nord, et en méme temps pour citer un fait hor- , qui n'est pas dépourvu d'intérêt, e sir W. nshire. On se ra Qe = e de l'année y dépasse l'hiver est de + 6° A c à la 94 NICOTIANA GLUTINOSA, L. culture. Il arrive souvent alors que l'on perd la trace et le souvenir de ces anciennes amies, et que leur réappari- tion, aprés un intervalle d'absence, en l | | fait pour la plupart des amateurs des | connaissances toutes nouvelles. Tel est , probablement le eas de la Nicotiane ісі figurée. Déjà connue et décrite par Linné, en 1755, elle était cultivée, dés 1759, par le célèbre jardinier Mil- ler, dans le jardin des simples de Chel- sea, prés de Londres. Notre savant sacrés à la seienee : mais, elle n'était plus connue en horticulture , lorsque nous l'avons vue fleurir, l'automne der- nier, dans le jardin de M. Van Houtte, elle avait poussé parmi d'autres plantes rapportées de l'Amérique centrale par le voyageur Von Warscewiez. La forme étrange des corolles nous la fit immé- diatement distinguer comme une espèce trés originale, trés intéressante pour le botaniste, et non sans mérite pour le florieulteur. En effet, ces corolles, à limbe oblique et ventru , semblent, au premier abord , indiquer un genre bien distinct des Nicotianes ordinaires, et la couleur rouge-brique de ces organes, sans être brillante, a du moins l'avantage de n'être pas trop banale. La plante a, du reste, toute l'apparence de sa parente , c’est-à-dire des autres Tabaes herbaces. Elle est annuelle. Les tiges s'élèvent à peine de 60 à 75 centimètres : garnies de feuilles cordiformes, elles se terminent par plusieurs grappes du genre de celles qu'on appelle scorpioides et dont les fleurs, légèrement pendantes, sont plus ou moins tournées dans un méme sens. La plante entiére est couverte de Sc glutineux et possède l'odeur vireuse 46 ses congénères. rx CULTURE. Semer sur couche tiède. re dans | produira beaucoup d'effet. Elle bes ouche tiede, piquer da р | les parterres d ele, ou celte belle plante | des graines en abondance. > € pour la première fois en Angleterre, un pied d'Agave d'Améri- rique, qui fut visité par sir W. Hooker. On | it qu'il n'avait que 12 ans de plantation, 5 gaves en fleurs dans cette méme localité de Saleombe. L'u eu appartenant à MM Prideaux, de Cli سے“ la propriété de lord Courtenay, n à par mesuré, mais il paraît être le plus erile des quatre; on ne dit pas non plusè q année remonte sa plantation. 4 enda en no été compte que de trois plantes dont od d ۴ | fixé d'une manière précise, on апт. pro- | une moyenne de 27 ans 4 mois, ced" à bablement n'est pas très éloigne 46/4 ا‎ L’ Agave d'Amérique n’est pas; е coup près, la seule plante qui P prêter à ce calcul; il en existe 65 sur une colline au milieu | manifesterait aussi bien et aussi regu S, ont, le premier, 26 ans | ment. Ce serait une belle étude sm ` celle de la thermométrie végétale; mais il MISCELLANÉES. 95 fixerait conventionnellement une liste de faudrait, pour que cette étude fit complète | plantes, partont les mêmes, pour servir et vraiment utile à Vhorticulture, que tous | de sujets d'expériences, afin que les résul- les directeurs de jardins botaniques, et | tats fussent comparables; le reste dépen- méme les chefs d'établissements privés et | drait du zèle et de l'intelligence des obser- les simples amateurs y concourussent. On | vateurs. Non. + 926. Les Péchers à fleurs doubles de la Chine. S'il est utile, même nécessaire, de signa- | largement obovales, très courtement on- ler les plantes nouvelles au moment de | guiculés et disposés sur trois à quatre leur introduction, il ne P ins | rangs, les étamines ont leurs filets blancs d'en faire connaitre la valeur ornementale | et leurs anthères jaunes, souvent en partie elle a été constatée par quelques | avortées, le style est souvent atrophié, années de eulture. En effet, la plupart | mais quelquefois aussi il est apte à recevoir des végétaux nous sont à peu prés incon- | l'imprégnation. nus, sous ce dernier rapport, lorsqu'ils | Au total, le pêcher à fleurs blanches 9i ` arrivent pour la première fois dans nos | doubles de la Chine est une trés belle Jardins; tout au plus trouvons-nous quel- | espèce qui, plantée alternativement avec .` ` š fl rod récoltés ou dans les écrits des botanistes. | Ajoutons cependant qu'il s’est montré un Cette remarque, vraie dans la généralité , | peu délicat dans les pépinières du Museum, : d us aux deux | où il a d'ailleurs trés bien fleuri, et que, Péchers de la Chine, qui vont faire l'objet | greffé sur le prunier de S'-Julien, les de cette notice et dont les figures ont | bourgeons ont successivement fondu aprés déjà été publiées par la Flore des Serres | s'étre d'abord bien développés. Il пе fau- "X. p. 4. drait pas croire cependant qu'il düt y avoir Quel que soit le talent du dessinateur, | là un motif d'exclusion pour cette variété, derniére, effectivement, peut trés bien, v eurs rouges me parait meme avec les plus brillantes corolles , | moins avantageuse : sa floraison est plus ne fleurir que pauvrement, difficilement | tardive d'environ huit jours. L'arbre est 1 à de longs intervalles; elle peut étre | plus vigoureux, l'écorce du jeune bois est délicate et, comme on dit, ingrate à la | d'un rouge obscur; les feuilles, qui parais- culture, défauts qui suffisent pour la faire | sent ауес les fleurs, sont aussi colorées de eter. Ces dét Ve dont nous parlons; ces deux ar- | à fleurs blanches; leur bouton est plus “soa hace réputation faite; leur mé- | allongé et plus petit; les ~~ beier . etë soumis au contrôle de la pratique, | nombreux, sont plus étroits ; leur couteu "0841 doivent-ils être considérés dés main- | est le rouge vermillon ou le carmin strié t e jugés en dernier ressort. de rose. Au surplus, le coloris est à pen сс Seier qui se distingue par des près celui de la a be Bee беды eng ез peut étre regardé comme | faite (Flore des gos: à м 4 feu киру: а. quisitions les plus intéressantes nous devons averlir qu éi dn pu ides Em" faites dans ces dernières | fleurs étaient un peu plus § n = fly se couvre littéralement de | celles de la plante que nous avons IS, et ces fleurs, d'un blanc de neige, | sous les yeux et qui était, il est vrai, un dimi | { peut permettre de „ЭШ еп jusqu'à 4 centimètres et plus de | jeune sujet, ce q diamètre, Le jeune bois en est gros , | supposer qu'elles n'avaient pas atteint ош une écorce d’un vert pâle; les le développement qu’elles auraient pu Mr obovoides; le calice est eou- résumé, les deux plantes sont tres “xterieurement d'un épais tomentum | ornementales et feront un grand effet par blanchá : ‘nchâtre; les pétales sont chiffonnés , | le contraste du coloris de leurs fleurs. De 96 MISCELLANÉES. plus, comme la transformation des organes | Dre absolue à Beer le caractére spéci- | | mesure de les multiplier franches de pied | ou méme d'en obtenir de nouvelles varié- | tés, ainsi qu'on la déjà fait pour notre ancien pécher à fleurs a bien injus- | . tement tombé dans P Puisque gre ade se présente Co parler dernière variété , allons Vitis nion horticole, notamment le tome de l'a a ; ); nous l'avons même figu- бе (l. c.) sous le nom de Pécher d’ Ispa- han, сиг E гона e pa s que outefoi n'avo admis, em ee d dem origine était eneore fort iae: Aujour bur les doutes ujo sont en partie levés : le véritable Pécher еттен nous est connu; il diffère tota- lem faire connaître notre opinion sur l'origine de cette dernière Nous l'avons dit ailleurs : il est souvent | trés difficile de bien établie le point de départ d'une panie qui circule dans le a passé s un nom tan antre, suivant l'intérét des pem sou- ent aussi suivant les erreurs où eu- s" tomber, etellessont bitis. C'est co; dems tout simplement xs LE ema sement qu'en de ence pri acte de канк authentique si on peut nous Бе. жене expression, la science posse doyen de vérification peu prés infaillible, quand toutefois on peut Гер a plante douteuse, on arrive avec une certitude fique de ses ascendan Сез ait généralement GH que traire, ment et donnent souvent des produits tout différents d’elles-mémes ; que du semis des graines récoltées sur les plantes des diverses générations successives, есені: encore de nouvelles variétés, et qu'au bout d'un certain temps on voit йк быт ed et là des individus qui semblent retourner au type de l'espèce. Mais bientôt la nature se eux, et alors se produisent est convenu FRE progrès, et don uit est de donner naissance à une variété constante. Pour l'obtenir plus cer- гсэн а еп moins de temps, pour on le dit, on choisit dans les ee Semi; les individ us qui кие au plus haut degré les jer s recherche; on les plante à part, ا‎ lant pour empêcher l'effet des féeondations croisées, et on en récolie les graines pour dant quelques générations А variétés à peu près constantes, | ез de véritables races. On conçoit que ie végétaux herbacés et a nnuels il fail e t; d Se qui se conserve toujours i parles semis est relativement fort vate 'est précisément le cas du signé fleurs doubles. Sa reproduction par $ le montre toujours ке aujourd’hui. Nous en ayons pou ur fait que 50 individus obtenus par d graines semées en 855, ont eg? des fleurs absolument semblables н de l'arbre dont ils provenaient. Un là semblable s'est offert à M. deque. qu'il était jardinier chef du do eg de Neuilly, près Paris. DIRCÆA LATERITIA SUB “ALBA. Serre temp vent Гат Houttear 4122. DIRCÆA BULBOSA var. LATERITIA, SUBALBA, нокт. Gesneriaceæ § Gesnerieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, sér. I, vol. X, p. 185. bosa, Dye. іп Rev. ў CHARACT. SPECIF. — < D. herbacea tota | Gesneria bulbosa , Gawt. in Bot. Reg. t. 545. — pubescenti-villosa, foliis oppositis petiolatis ovato- | Hoox. Bot. Mag. t. 5886. — DC. Prodr. ҮП, ellipticis basi cordatis serrato-crenatis, racemis | p. 529. eymosis multifloris ex axillis foliorum supremo- Var. f. lateritia : racemis cernuis, floribus la- rum, pedicellis bracteatis, calycis lobis acutis, | teritiis. » Hook. Bot. Mag. t. ; corollæ (amplæ) tubo cylindraceo basi 5-gibboso Subvar.subalba, Horr. racemis suberectis, flo- superne sensim ampliato ore valde obliquo su- | ribus pallidissime lateritiis. perne longissime producto.» Hook. (sub Gesneria). Dircæa bul i 1 y a dix ans environ, sir William | velle Grenade. Celle que nous figurons We urdie, qui l'avait recueillie aux | coloris, qu'e rons de Santa Marta, dans la Nou- | droits à l'attention des amateurs, J. E. P. — Ж t 927. Introduction en France du Larix Hæmpferi. des Co de la publication de notre Traité | Le Larix Kæmpferi offre à la premiere nifères, cette espèce ne nous était | vue une certaine ressemblance avec quel- ar и nous Т0] ; l'écorce елден hommes éclairés à l'époque de | tes est d’un gris violacé, celle des jeunes “res de notre ouvrage, nous firent | pousses glauque, glabre. Ses feuilles sont la témér: re qu'il y aurait peut-être de | minces, molles, longues de4-7 centimetres, à é m i 1 1] E 4 à iem шы; Aujourd'hui il n'y a plus| et sont généralement plus courtes que dal pen que nous avons fait | celles des jeunes bourgeons qui sont alter- antes, nous permet d t éparses Pron P > p e nous | nes et éparses. Ñx U Í Parmi 1 > et de ranger cette espèce Nous citerons aussi parmi les Conifères = ш récemment introduites sur le continent, le Sous le point de vue horticole, le Dircea lateritia subalba est une excel- lente plante, indispensable à toute bonne collection de Gesnérias. Son coloris, en effet, est non seulement différent de celui de toutes les plantes de cette fa- mille, mais il est même des plus rares chez les fleurs ; c'est une nuance earnée à reflet nankin velouté des plus agréables à l'œil. H est à regretter que cette va- riété soit devenue presque introuvable. n sait que les Gesnérias (les Dircea forment un sous genre du genre Gesne- ría réussissant mal de boutures se multiplient généralement de graine. Nous nous sommes longuement éten- du sur les divers procédés de culture ap- ° plieables à ces plantes. Les volumes précédents de la Fiore renferment de nombreux articles à cet égard. Disons seulement iei que les Gesnérias étant au repos pendant lhiver, n'exigent alors qu'une place dans un lieu sec, dans le- quel la température ne descende pas au-dessous de + 6° à 8° Réaumur (au minimum) ; qu'on les laisse là dans leur terre séche, sans arrosement aucun jus- qu'en mars. En mars, c'est-à-dire au premier prin- temps, on dépouille le tubercule de la DIRCÆA BULBOSA van. LATERITIA, SUBALBA, Horr. CULTURE. mélange de terreau provenant d vieille couche à melon et de terreau de feuilles, le tout assis sur un sous-sol composé exclusivement de briques con- cassées, destinées à permettre à leau des arrosements de s'écouler facilement. Avant de proeéder au rempotage on aura eu soin de visiter le tubercule et d'enlever à l'aide d'une bonne serpette les parties moisies ou pourries, sil y en avait et, dans ce cas, on exposerait le bulbe à nu, pendant une huitaine de jours, au sommet intérieur d'une serre sur une planche exposée au soleil, afin que les plaies se cicatrisent avant la mise en terre du tubercule. Le rempotage étant parachevé, on | place les Gesneria, (Dircea , ete. ), | Gloxinia, Achimenes, ete., (car toutes | ces plantes peuvent parfaitement mar- | cher de pair quant au traitement) sur | une tablette dans une serre chaude et | on ne les arrose plus; l'humidité ren- | | fermée dans le sol frais qu'on leur à donné suflit et de reste, pendant la première quinzaine de leur plantation, à moins cependant que par lune ou | l'autre cause les tubereules ne se soient Cupressus Mac-Nabiana et le Juniperus pyriformis qui, dit-on, sont originaires de l'Orégon. Ces plantes sont encore trop jeunes pour présenter des caractères solides et leur aspect n'offre rien de particulier. Le C. Mac-Nabiana nous parait avoir beau- coup de rapport avecle C. Hartwegii(C. ma- crocarpa, Новт.), ou bien encore avec le C. Goveniana. Quant au Juniperus ру"! formis, bien i e que des feuilles aciculaires, nous erovo qu'il rentrera trés probablement tribu Sabina et qu'il se trouvera un Jour réuni au J. californica, que nous avons décrit dans notre Traité des Conifères; page 58 T 928. Pinus sylvestris fastigiata. Arbre trés droit, élancé. Branches min- ces, strictement dressées. Feuilles d'un vert lauque, semblables à celles de l'espéce mais plus courtes. Cónes ovoïdes, souvent courbés. i „жирде. petite, mutique ой mucro- nulée. La variété dont nous venons de tracer récem- t a été dée te tout la diagnose a été découverte 10 ge ment dans les pépinières du bois ptis logne, prés Paris, au milieu d'une P dii tation de Pin Sylvestre qui date den? u 15 ans. Cet arbre, probablement — Н semble du même âge que ceux а he it desquels il se trouve planté, mais} ке plus délicat ou avoir été gêné dans sa crois” mis à végéter avant leur replantation ; dans ce dernier саз, il faudrait au moins bassiner légèrement les jeunes pousses. On place encore les Gesnériacées dans les coins perdus d’une serre à ananas, ou sur une couche chaude surmontée d'un vitrage, en ayant soin dans ce der- nier саз de laisser évaporer, dans le mi- lieu du jour, l'excès d'humidité de la couche, en donnant de l'air. Оп com- pense cette perte de calorique en cou- mm. vitrage de paillassons pendant a nuit Une fois les chaleurs venues, on est heureux d'avoir des Gesnérias, des Gloxinias, des Achimènes pour garnir les parties de serres alors vides. Depuis le mois de juillet jusqu'au mois d'oetobre on n'est jamais sans fleurs au moyen de ces plantes qui sem- blent créées pour être réunies dans un meme lieu. Rien ne s'étage mieux qu'el- les, les Gloxinias sur l'avant-plan, les Achimènes ensuite, enfin les Gesnérias; et il n'est point de gammes de couleurs Tu on ne retrouve en jetant les yeux sur leur floraison. La culture de ces plantes est done des plus faciles : de la chaleur, fort peu d'humidité après leur plantation, de tequents seringuages quand elles sont DIRCÆA BULBOSA Var. LATERITIA, SUBALBA, Hour. 99 en pleine pousse, sevrage progressif. d'arrosements abondants dés que la vé- gétation est parvenue à son apogée, dés que la floraison est compléte, dés que la majeure partie des corolles est épa- nouie. П ne faut pas perdre de vue que toutes les plantes de la nature de celles qui nous oeeupent ont bien moins be- soin d'eau en masse que celles qui n'ont en terre que du chevelu : les tubereules nul ted С т td Сілтіпт АЧАА absorbent promptement l'eau des arrose- ments, mais une fois que la végétation des tiges arrive 4 son déclin il est sou- vent trop tard de пе cesser qu'alors les arrosements; l'exubéranee de l'hu- midité absorbée par les tubereules améne un état de pléthore, et enfin la pourri- ture des tubercules. Et cependant en ayaht soin de mo- dérer les arrosements au temps que nous venons d'indiquer, on jouira d'une luxuriante floraison et l'on aura en- suite la satisfaetion d'avoir amené les tuberenles à une maturité parfaite, à un état de santé indispensable à leur future conservation jusqu'au printemps suivant, époque d'une nouvelle cam- pagne. L.X nesse, car aujourd'hui qu'il est plus aéré, | les pousses sont beaucoup plus fortes et | l'arbre parait avoir souffert dans sa jeu- l | ; | plus longues. Tout nous fait done espérer que, plantée dans de bonnes conditions, cette variété sera très recherchée des horti- culteurs. Son portélancé, ainsi que la dispo- sition de ses branches, en font une petite colonne des plus élégantes et préférable autres variétés pyramidales ege RR. aux par 11 ou parles Sapins. ARR + 929. L'Eucalyptus globulus. No : et “лыш avons, il y a quelques années, des ho Un autre recueil, appelé l'attention un age tteulteurs et des économistes sur | е tout préparé à entrer 4 Composition des forêts de l'Eu- rope méridionale ; cet arbre est I Eucalyp- tus globulus , le Blue gum tree des colons anglais, rival et peut-être vainqueur, par ses proportions gigantesques, du célèbre Sequoia gigantea de la Californie. Lors- qu'en 1851, des tronçons de cet ar 100 furent mis sous les yeux du public, à Гех- position universelle masse fut un sujet d’étonnement et d’a miration même pour les savants. Depuis cette époque , on a eu le temps de l’appré- cier à un autre point de vue; on sait au- jourd'hui par l'expérience des colons tas- maniens, que le bois de l'Eucalyptus est , bois aussi bien que les pièces travaillées "on a pu voir, l'année derniére à sition universelle de Paris, n'ont pas in- rmé le jugement porté par nos voisins qui déjà l'exploitent helle. e morceau le plus remarquable qui ait figuré à l'exposition francaise, était une le se p es navires assez granis, l'expéditeur n'aurait pas eu de peine trouver des échantillons encore plus con- sidérables. ne note insérée dans le Gardeners Chronicle, du 12 avril dernier, par M. Lindley, et rédigée d'aprés les commu- nications de M. Milligan, membre de la d La a- . D commission de Van Diémen déléguée А ce point de vue, P'Euca y tus de la Tasmanie mérite toute notre +4 а: à has A Ay ton ` ae id ` . reen un jour qu'il doit être mis au premier Tang parmi ces milliers d’arbres exotiques que Гоп a introduits dans les l'Europe depuis une cinquantaine d'années. au D" Lindley; nous nous bornerons à en extraire les passages les plus importants : Londres, leur | les d'ad- | MISCELLANÉES. « L'Eucalyptus est peut-étre, de tous arbres de la Tasmanie, celui qui a le plus de valeur comme bois d'œuvre. Son prineipal habitat est la région méridionale de l'ile, mais on le trouve aussi dans les vallées parcourues par les rivières d'Aspley .” , won en a f | plus grande exploitation, et, dans ces trois derniéres années, il en a été exporté pour environ 800,000 livres sterling (20 mil- lions de franes). Lorsqu'i croissance, 1” : mensions qu'aucun autre arbre au monde n’égale peut-être. Une planche expédiée à Londres, еп 1851, mais qui, par suite de la difficulté qu’on eut à trouver un navire assez grand pour la convoyer, arriva trop tard pour l'Exposition industrielle, ne mesurait pas moins de 145 pieds (environ 47 mètres). Une autre planche, de 160 pieds (51 mètres) de long, avait ete pre- parée par M. James Boyd, gouverneur civil de Port-Arthur (Van Diémen), pour l'expo- de 1855 , mais il fut 1m- le port d'Hobart- 350 pieds (de 76 à 106 métres) , he une 100 pieds et plus (10 à 50 metres) à pieds au-dessus du sol. Dans les forét où les arbres eroissent régulièrement, est rare e de. De nombreuses expériences, faites dans le but t son élasticité , à naitre supérieur, sous ces deux гарр n £2 — M b ұла har TRICHOSACME Amer. mérid. LANATA Zucc. Serre chaude fone 101 1125. TRICHOSACME LANATA, сс Apocynacées § Asclepiadeæ, lineari-lanceolatis. Corolla rosata 5-partita, lobis ovatis su ce appendicem vel ca fili- ormem flaccidam barbatam lobis ipsis multoties longiorem gerentibus. Corona staminea s plex annularis earnosula corollæ faucem vix superans Anther 0 appendiculatæ, appendi m- branacea ligulata, vertice obtuse. Masse pollinis margine incrassato compresso-plana; testa co- riacea granulata. rulex scandens, corolla excepta, dense albo- ашан да ыы лар lanatus; foliis ‚ Akad. der Wissensch. IV, 2, p. 11. Warr. Ann. Bot. Syst. p. 507. Рахт. Flor. 5, 105, tab. 71. CHARACT. SPECIF. — Т. ramis cylindraceis foliisque lana alba densa floccosaque indutis, foliis ovato-cordatis obtusiusculis v. acuminatis; pe- duneulis arcuato-reflexis, floribus parvis atro- violaceis, appendiculis flavidi lulis pube d fusco -violacea hirsutis. Cette singulière plante se distingue des nombreuses Asclépiadées qui me sont connues par les appendices fili- formes et barbus qui terminent chacun des lobes de la corolle. Ces appendices, qui donnent au jeune Trichosacme une » Meme au charronage ; aussi le wa. Van Diémen comme une d re Indispensable, malgré la richesse € l'ile en bois voyé de Van D E: Exposition universelle de 1855, con- di it en une rondell Ta enlevée à 194 pieds (59 mètres) ха а тасіпе, в M — de haut, et dont la premiére (e dmi partait à 208 pieds (65%) du sol. "(osse débité en planches, solives , = e lattes et autres pièces de toute grandeur, dont le nombre était fabuleux, a été vendu en détail pour le prix de 245 Livr. 12 Sh. sterlg , ou environ 6,140 francs en monnaie française. Un an auparavant sa valeur eut été double, par suite du grand renchérisse- ment de toutes les denrées et particulière- ment des bois de charpente, occasionné par l'affluenee des chercheurs d'or qui arrivaient de tous les coins du monde. Il n'est pas douteux que l'introduction dans la sylviculture de l’Europe d'un arbre rait de tout autres conditions climaté- riques. Qu'on se rappelle que l'ile de Yan Diémen est traversée par le 42° degré de y soient eultivés avec profit, et qu'enfin les hivers y ont une certaine rudesse. On ж cependant pas sans analogie avee les lesquelles toutefois elles sont parfaite- 102 ` TRICHOSACME LANATA, Zucc. ment glabres. D’une autre part, le Tri- chosacme le dispute pour la villosité de longues lanières de la corolle des Tri- | toutes ses parties avec quelques com- chosanthes, des Hodgsonia et de quel- | posées du groupe de ues Orchidées ou Théobromées, chez | lesquelles les feuilles ressemblent 4 des lambeaux de fourrure. J. D. C. physionomie des plus étranges, ne sont CULTURE. Nous ne possédons plus eette pré- | vaineu : For what purpose, dit-il, this cieuse petite plante, que nous voudrions | remarkable conformation is intended bien retrouver quelque part. Elle a | no one can tell ? !*! vraisemblablement pour habitat naturel | Le Trichosacme lanata а horreur de au Mexique, sa patrie, quelque roche | nos courtes et sombres Journées de dénudée où sa base est garantie de Far- | la fin de l'automne. П a besoin, non deur du soleil par quelque menue feuil- | seulement d'une température eonstam- lée que dépassent ses petites tiges et ses | ment élevée, mais encore de beaucoup feuilles eharnues toutes couvertes d'un | de lumière et de rayons solaires. Il réseau de soie blanche et ses ombelles | veut être planté dans un sol compose de petites fleurs de Stapélia ornées de terre à Bruyère поп concassee, d'oreillettes filiformes toutes frangées. | mélée à du gros gravier ou à de petits L'organisation de ces curieux appendices | tessons. Arrosements extrémement me rappelle ceux du Strophantus dichoto- | surés et abstention compléte de serin- mus, devant lesquels s'incline avec hu- | guages pendant l'hiver. . VH. milité l'auteur du Botanical Cabinet, perpétuel découvreur des causes finales, mais qui cette fois cependant, s'avoue 4) Sims, Bot. Cab., № 759. n'aura pas de peine à admettre que cet | des végétaux précieux de la Nouvelle el arbre si remarquable ne puisse, avec toute | lande dans notre Algérie, cette autre probabilité de suecés, étre introduit dans | France apprécie mieux chaque ER? nos cultures forestières. H serait digne dont о абе jour l'importance et dont la eolonisatio d'un gouvernement éclairé d'en favoriser | doit avoir d'incaleulables résultats dans l'essai, comme aussi d'encourager par tous | l'avenir. diss les moyens en son pouvoir la naturalisation 1 950. Un mot à propos de la naturalisation des végétaux exotiques. ` qui eroissent à l'état sauvage sur tous les points du globe; nous sommes les premiers à encourager les essais de naturalisation, persuadés qu'il en sortira j Ld ` H A résultat bon à connaitre, ne füt-ce que la | preuve de l'inutilité de nos efforts et du nc n veut abréger la route, saider des lumières du raisonnement et | Ces réflexio 158 біл . des articles de journaux , demi-litteralre > | demi-savants, quelquefois d d titre de cette note, nous avo терде successivement le Riz вес, l'Argan i tier et l'Arbre à pain, | іе, le Сосопе re r ` A+ " ne nos cultures d'Europe, à cote x ae P et de la Betterave. Aujourd hui vg? est aux Ciriers. H a suffi qu un JOU + BIGNONIA : Japon ` GRANDIFLORA Thunb: R insfique 77 “ог, ano. c z: PE ech I | \ 105 1124—1125. TECOMA GRANDIFLORA, реслохах. Bignoniaceæ 5 Bignonieæ. CHARACT. GENER. — Vide a IX, p. 255. CHARACT. SPECIF. — « T Ессене, scandens glabra; fol ретин. foliolis E 5- j ugis ovatis vhi atis dentato-serratis, pan ie term inali, pedicellis шн _biglandulosis, iub Ы: calyce e 5-fido ze coma Ge ora, Decaunay іп Herb. de Phase . 286. — Loup. Arbor. 1960, tab. 1092. — DC. ege IX, p. 295. жене age, Tuuxs. Jap. 255. — Tout le monde connait le Bignonia radicans où Tecoma radicans des bota- nistes modernes. On voit beaucoup moins souvent le Tecoma grandiflora qui se révèle, d’ailleurs, à première vue, comme le très proche allié de cet arbuste Banks, Icon. Kempf. ta 21. — Вохв, Ft. in III, p. 105. e pu. ag t. 1598. ane Porn: Londi SS Ахра. Bot. Repos. . 495. Bignonia chinensis, Lawk. Dict. І, p. 425. Campsis adrepens, Lour, Fl. cochinch. ed. ra е. 8. Rjotsjo , F. Amon 856. ето oC + Pus. Dict. sc. nat, 25, p. 95, fide DC. grimpant. Méme feuillage, mêmes TERM. orangé-brique, méme apparence géné- rale : mais, du reste, les différences spécifiques abondent : ehez le Tecoma grandiflora, pas de crampons qui fixent ` les rameaux aux murs ou aux arbres ; facétieux род il у а quelques mois, que les Ciriers de l'Amérique suintaient la stéarine inia ates les pores, pour qu l'instant la foule des badauds s'engouát e mis par te в dun nous disons iei, pourra s sembler une exagération, et cependant c'est l'exaete e plants Ciriers, auxquelles il est de toute impos- sibilité de faire droit. Une fois pour toutes, nous tenons à faire savoir aux demandeurs que leurs spéculations sont purement | ima- Sinaires et qu'ils s'abusent s'ils espérent rouver dans ces arbustes une mine exploiter, Mais comme notre opinion per- sounelle ne suffit pas pour rectifier les idées à cet égard, nous invoquerons l'au- lorité du savant directeur de ce Жалы dont on lira la notice à la suite de с article. Rien, après cela, ne les po Se g^ 8 ov | de donner carrière à leurs ass жегі ; s'ils veulent les ейге 24 ils trouveront chez les a a peers d Edo et d'Amérique autant de graines de Ciriers qu'ils pourront en désirer. que nous disons de la ачу иге” kei les Ciriers s'applique avec autant de ra à celle qui se fonderait sur la ing, EI conisé les part grès , Bal minm du AL d көрө ou de la Manne du Tamarix que l'on sup- pose bien gritoltafiedt ` «Үбі nourri les Hébreux dans le désert. Les Eucalyptus, s'ils s’accommodent de notre climat, ES tront probablement plusieurs s siècles croître avant d’être en état de distiller quelques gouttes de sucre, et Жарты du و‎ se mec: e par la e d'un insecte qu'il fau- drait aller MM diui i désert. du Sinai; sont-ce les amis du propre qui se chargeront de nous l'apporte er? Oui, sans doute, nous devons nous effor- ; ШЫ. 104 ТЕСОМА GRANDIFLORA, Delaunay. des fleurs plus grandes; un calice angu- | occidentale et l'Amérique du Nord. Jeux, plus long et plus découpé; une, Cette belle Bignoniaeée était déjà corolle plus évasée ; une panicule lâche | introduite en Angleterre, en 1800. à pédicelles plus longs, étalés et diver- | Malgré sa beauté comparativement supé- gents. Ajoutons que le Tecoma radicans rieure, elle est beaucoup moins répan- est originaire de l'Amérique septen- due que le Tecoma radicans et ne sau- trionale , tandis que le Tecoma grandi- тай que gagner à passer, au moins en flora provient du Japon et de la Chine ; | peinture, sous les yeux du publie hor- encore un exemple , soit dit en passant, | ticole. J. E. P. de l'affinité de végétation entre l'Asie | CULTURE. Le Tecoma radicans et le T. gran-| du Т. radicans est d'un vert mat, le diflora sont des arbrisseaux grimpants | dessus des feuilles est glabre, le des- des plus utiles pour garnir des murail- | sous est velu sur toutes les nervures, les à bonne exposition, le côté sud des | tandis que le feuillage du T. grandi- berceaux, des tonnelles. On les multi- flora est bien plus compacte, d'un beau plie d'éclats, de couchages, de boutures | vert foncé très brillant, comme ver- faites avec du bois de deux ans et de nissé; les feuilles de ce dernier sont tronçons de racines. On greffe habi- | parfaitement glabres sur les deux faces ; tuellement le Tecoma grandiflora sur | le pétiole est canaliculé dans les deux le T ecoma radicans. La greffe en pied | espèces, il est ailé vers son extrémité de biche se pratique ауес plein succés | dans le 7. radicans ; la nervure médiane dans la serre à multiplication, en février. | est rougeître à la page inférieure de Comme il importe de distinguer ces | ce dernier; elle est toute verte dans le deux plantes l'une de l'autre en l'absence T. grandiflora. de fleurs, disons encore que le feuillage L. VH. DH ! cer d'atteindre au progrès, mais il faut | culation ne transformera jamais en denrées ne nous attacher qu'au véritable, à celui commerciales. Ce soleil, ce ciel bleu, ces qui est fondé sur le bon sens, sur les lu- | fleurs agrestes, mieux vétues que Salomon е Гез е, et qui répond à | dans sa gloire, ces oiseaux qui s'ébattent des besoins réels. Tout ee que la Provi- | et qui chantent sous les dómes de verdure dence a miy sur ce globe de plantes et | des bois, toute cette nature en un M d'animau lle l’a indubitablement destiné | dont le seul aspect fait vibrer les cordes à usage homme, pour qui tout tra- | les plus intimes de l'âme, voilà ce que vaille, | epuis l'imperceptible insecte jus- тё mi qu'à l'immense Cétacé , depuis. ?Нуворе | pour le bonheur commun. йери өсе bd i loi, et jouissons, par le sentiment et ! 1n aent, par un décrêt de cette méme Pro- ж амы de es дей gratuitementoferts vidence, toutes les parties de ce trésor n t гі e ër : е | ce sera toujours là le véritable progrès. sont pas saisissables; il en est que la spé- и Non. Т 951. Observations au sujet des Ciriers de l'Amérique Septen- trionale. „Ainsi que Га dit tout-A-Vheure M. Nau- in, il y a i ТАРЫН ? e 593 е5 ‚21 у à une incontestable utilité à | tateurs, mais aussi de leur éviter d cultures nouvelles qu’on | tun ivé i es à jeter le 'eoni : es privées, toujours propres d P H p “isa depuis quelque temps. C'est | découragement méme sur les entreprises la presse h sisal. pour ceux qui régentent | les plus rationnelles. Puis done 900 , 1 `. ` - a % icole et agricole, non-seule- | Ciriers sont à la mode aujourd'hui et 4 SONERILA MARGARITACEA Lindl u Inde or 54-2. ооо ege n 105 1126. SONERILA MARGARITACEA, их. Melastomaceæ § Sonerileæ. CHARACT, GENER. — Vide graphie des Mélastomacées, p. 558 CHARACT. SPECIF Naunix. Mono- pilo brevi e medio cujusque maculæ albæ adscen- ente, floribus triandris, antheris subulatis mono- poris, calyce elongato levi, coronula cyathiformi denticulata, stigmatibus punctiformibus. Lino. » Sonerila margaritacea, Ілхрі. in Garden. Chronicle, 11 novemb. 1854, p. 727. par cette épithéte, des feuilles qui semblent parsemées de perles blanches sur un fond vert pré, et cette expression, n peu mignarde, ne siérait pas mal à la délicatesse de cette gracieuse et mignonne Mélastomée. Les Sonerila forment un genre ex- clusivement confiné dans les régions chaudes de l'Asie et que distinguent aisément l'ensemble des caractères, plus souvent rosé. Le Sonerila marga- ritacea joint à ces traits de ses congé- nères un avantage exceptionnel, au point de vue de l'ornement : ce sont ces macules d’un blanc pur semées sur ses feuilles comme autant de gouttes de lait et de fines perles. Elle rappelle à cet égard, mais sous des dimensions ré- beaucoup d’hommes sérieux se sont laissé prendre aux annonces j j . es Ciriers, y famille des Myricacées, sont connus depuis Sens aux Etats-Unis qu'au Ca ne врегапсе, dans l’Inde et même en Europe, ou le genre est représenté par le Myrica i: exsude its nt les "éier, ns confectionnent des bougies et ivers ingr s pharmaceutiques. Qu'il - к) ` ld y ait quelque bénéfice à TOME I. tanément et où tout le travail se borne à la récolte, c'est possible; mais il en serait tout autrement s'il fallait les cultiver; les e n- treprise faite en grand, serait ruineuse ; n en jugera par les considérations sui- vantes. | D'abord les Ciriers ne peuvent pros- érer que dans les terrains tourbeux ement de ces sortes de terres, qu'il faut son ger ¿l au grand détriment des hommes et des animaux ? = ч marais; c'est encore là un 1 en acquérir la preuve, il suflit de jeter les yeux sur la population have et maladive 16 106 duites, le Begonia argyrostigma ou certaines autres plantes naturellement panachées. On ignore la patrie exacte de cette eharmante plante. Tout ce qu'on en sait, c’est qu'elle a été introduite de quelque région de l'Asie tropicale, parle collecteur Thomas Lobb; qu'elle a fleuri pour la première fois, en novembre 1854, chez MM. Veitch, d'Exeter, et que, pré- sentée à l'une des expositions privées de SONERILA MARGARITACEA, Linz. la Société d'Hortieulture de Londres, elle a été accueillie comme un vrai chef-d'œuvre de délicatesse et de grâce. Le р" Lindley, qui l'a décrite le premier comme une espèce nouvelle, la compare d'une part au Sonerila secunda, WALL., dont elle différe beaucoup, dit-il, par la forme des feuilles , et d'autre part, au Sonerila grandiflora, qui s'en distingue par la forme de la petite coronule qui surmonte l'ovaire des fleurs de ee genre. . Е CULTURE. La difficulté de la transmission de | quailles et de charbon de bois, en ayant cette petite plante au loin, est facheuse! | soin de ne pas enterrer sa base. Elle Chacun veut la posséder, mais comme | s'étend et produit des pousses latérales elle ne peut aller à plus de trois jour- | qui ne tardent pas à former elles-mêmes nées de voyage, il se passera du temps encore, avant qu'on ne Fait vivante, dans les parties orientales de l'Europe. — Elle est originaire bien certainement d'une eontrée trés chaude et humide de l'Inde. Pour l'avoir belle, mignonne, bien luisante, il faut la tenir sous une large eloche, un peu soulevée, en serre de feuilles et de brindilles non concas- sées, avec sous-sol composé de bri- de petites plantes pareilles, de façon que , bien cultivée, on peut amener la touffe entière à atteindre plus d'un demt- mètre en diamètre. On peut bouturer ces pousses latérales, en les maintenant dans de bonnes conditions de chaleur et d'humidité trés modérée. Elle fleurit très abondamment dans nos cultures, mais en raison de la moiteur de l'air am- biant, ses eapsules de graines avortent. L. — —M—À des Planets, de l'Étang-Neuf, de Poigny et de quelques autres villages voisins du marais de la forêt de Rambouillet, où abonde le Myrica Gale, qui ne l’a jamais préservée de la fiévre. e e; Wei- mouth (Pinus strobus), l'arbre par excel- lence des terrains tourbeux , que par une inconcevable bévue on s'obstine encore à planter dans des sols qui ne conviendraient 2 .. ees arbrisseaux étant dioïques, il faudrait conserver dans les plantations un certain nombre de pieds mâles pour faire m les femelles, et que les sexes , ne devenan distincts qu’au moment où les ri commencent à fleurir, il y aurait un déche considérable dans les élèves trés ie? semis, puisqu'il faudrait rejeter d inutiles tous les sujets males qu Se seraient pas nécessaires à la fécondatio des pieds femelles. ; ie Admettons, si l'on veut, quon p^. n fera-t-0n* m la blanchir, eed reé de l'offrir à des prix йыл. ia vés, qu'aueun acheteur ne consentir sera éle- : - ай Un dernier argument et qui me par E xs utteane, LIMNANTHEMUM HUMBOLTIANUM Griseb а Ат ег. AUSIT, Agnar SN chaude 1 128. LIMNANTHEMUM HUMBOLDTIANUM, crises. Gentianee $ res ol atæ. Ova - loculare. Ovula in placentis suturalibus plurise- riata. Stylus terminalis; stigma bilobum, lobis dentatis. Glandulæ hypogynæ 5, staminibus al- ternæ. Capsula unilocularis, nune evalvis, nune bivalvis, valvis medio nA tandem bifidis. Semina plurima v. subdefinita, erbe natantes v. бала. in Europa Si et America boreali a bonæ spei, ^ 2 terminalibus, corollis sæpius ed сеи fi 1 v. Cheat а Ventenat Cho > laciniarum a R. Brown a. Wy nthe, colt ik Capsula pare э ag мы — Муш v. 37. t VI. 519. t A lead in N. York ерни, ni Нех. V. 350. Asiat. енні. IV. 249. те Lues. Roxsven , Plant. Согот. t. 103, Hoos Bot. Miscell. t. 24. (Vent. Choix, t. 9. B л 39 Limnanthe ‚ GMEL. Сара evalvis , maceratione tandem ере? а. mnam LIN Act. yi m Petropolit. S ? ‚ 539. Flor. Lond. t. 164. Bot. Mag. t. 1328. Enouicuer Gen. n. 5565. « L. — foliis coves. ыт supra culis CHARACT. SPECIF. orbiculatis submembran Li nds Черин чы RS Gent. p. 547 et з DC Kc IX. p. 140. Menyanthes indica, Aust. Guy. 1. p. 118 Menyanthes sue alis, пло. herb. Villarsia Humboldtia Kunta. Nov et sp. ann. ІП. p. 145. — Descourr. FI. Antill. ab. Villarsia platyphylla, A. Sr. Hi. voy. 2 p. 415. Un fait des mieux constatés en géo- graphie botanique, c'est que les plantes ханаан ou colles 4 qui i sihat dans les terrains marécageux, se montrent sans réplique, c’est qu’en Amérique même, les peuples d'origine européenne n’ont jamais tiré qu'un parti insignifiant des Ciriers. Dans toute l'Amérique centrale, au Yucatan, au Mexique , a, etc., pays catholiques où il se fait une énorme | consommation de cire dans les églises, on n'a jamais songé à la redali sur les yri 1с оп а, au contraire, naturel de la dem PV e surtout aux abeilles d'Europe, , Voyage à la Nouvelle q avantageux, il y a siècle, n'a Jamais été аен раг e? progrès ulté- trouvé tout | ander aux abeilles du | y introduire (Hum- rieurs de l'industrie et de l'agriculture, d'hui co ors, on s'accorde, en Amérique , à reconnai les maniéres de se proeurer de la eire, la ne c ries, sera toujours la mine la p cire et la plus facile š a exploiter. Ajoutons récoltera aussi du miel, possibles n de cause aux ux agriculteurs contre les Lael de Cir 108 LIMNANTHEMUM HUMBOLDTIANUM, Gnises. beaucoup moins sensibles que les autres aux diversités de climats et de latitudes. En d'autres termes, ce sont celles qui présentent généralement l'aire d'habita- tion la plus étendue. Ce fait s'explique par le peu de conductibilité de l'eau pour le calorique, qui rend ce milieu moins apte que la terre et atmosphère à subir les variations extrèmes de tem- pérature. Aussi voit-on les plantes sub- ‚ mergées telles que les Potamogeton, les Zannichellia, les Ceratophyllum habiter sous tous les climats, et souvent la même espèce aquatique se retrouver à la fois sous toutes les zônes et dans toutes les contrées du globe. Le genre Nym- phea partage à cet égard le cosmopoli- tisme de ses sœurs aquatiques, et les Limnanthemum, formes bizarres de la famille des Gentianes, déguisées sous les traits végétatifs des Nymphea , se retrouvent aussi disséminées dans les eaux des elimats tempérés ou torrides des deux continents. La seule espéce du genre que possède l'Europe, le Lim- nanthemum Gmelini, jadis nommé Villarsia nymphoides, habite également l'Asie centrale et le vallon de Caschmir dans l'Himalaya, et le Limnanthemum Humboldtianum est répandu sur toutes les eontrées chaudes de l'Amérique de- puis le Mexique jusqu'à Montevideo. Déjà, dans la seconde moitié du siécle dernier, Aublet avait signalé cette espèce parmi les plantes de la Guyane, sous le nom inexaet de Menyanthes in- dica. Plus récemment les célébres voya- geurs Humboldt et Bonpland l'avaient retrouvée dans le Venezuela. Auguste De St. Hilaire l'avait recueillie en di- verses localités du Brésil : d'autres bo- tanistes l'avaient vue dans le Mexique etles Antilles; et pourtant, c'est l'an dernier seulement qu'elle a fait sa pre- miére apparition devant les yeux du publie floriculteur. Nous ignorons par quelle voie elle est parvenue en Europe: mais, en tout eas, elle a trouvé dés l'abord un théâtre digne d'elle ; car, elle a fleuri longtemps dans l'aquarium de l'exposition horticole de Paris, à cóté de la Victoria regia et d'autres magnifiques Nymphéacées dües à l'établissement de M. Yan Houtte. Sans prétendre à l'éclat de cette aristoeratie du monde aquatique; le Limnanthemum attirait toujours l'at- tention- par l'originalité de ses fleurs. Rien n'égale, en effet, l'exquise délica- tesse des franges de ses corolles, de ces fines découpures capillaires que le pin- = T 952. Les arbres monstrueux du comté de Calaveras (Californie). Certains faits se rattachent si étroite- ` ment à l'histoire de notre globe et frappent ! t ils nous paraissent d'autant plus précieux, qu'ils ont été recueillis, sur les lieux mêmes, par un botaniste exercé, M. Jules Rémy, voyageur-naturaliste du Muséum e rayon ne dépasse pas un mille 4 l'altitude atteint environ 1490 metres e? essus du niveau de la mer. C’est là qu : se trouve en face des géants de la créatio! , n- « blo z tesques, dont le plus petit n'a pas mom de 45 pied i à ils s'élèvent au-dessus 16 comme les | nt Is OF dessus des Saules tronqués qui !€ LIMNANTHEMUM HUMBOLDTIANUM, Grises. 109 ceau désespère de reproduire et que | de près les fleurs du Menyanthes trifo- 'ad ° Гей ne se lasse pas mirer. Pour trouver quelque chose d’analogue dans notre Flore indigéne, il faut regarder | liata, proche allié de notre Limnanthe- mum. . . . CULTURE. Son joli feuillage, diminutif de celui d'un Nénuphar, orne la surface limpide d'une petite pièce d'eau de l'une de nos serres chaudes basses. La partie supé- rieure des pétioles d'un certain nombre de ses feuilles donne naissance à un peut groupe de cing à six boutons qui développent successivement leurs co- rolles blanches comme neige, à étoile centrale jaune d'or, bordées de cils de шеше couleur aussi réguliers que le sont ceux qui ornent si merveilleuse- ment les corolles délicates des Thy- sanotus. En examinant de près ee petit groupe de boutons à fleurs, on remarque dés l'abord que le pétiole qui est cylin- drique est renflé dans tout son pour- tour, on observe de plus que ce que lon а pris pour un des boutons dans la partie la plus voisine de la feuille est le rudiment d'une pousse nouvelle, qui se développe, qui émet des ra- Cınes tandis que les pédoneules des "eurs flétries, prenant une direction Inverse, s'inclinent et submergent les fruits destinés à mürir sous l'eau comme ——— — — | le font ceux d'un grand nombre de Nymphéacées. On conçoit que la multiplication de cette plante est aussi facile que prompte puisqu'il suffit de sectionner la partie enracinée, qui forme immédiatement une plante à part. On peut ainsi se pro- curer la jouissance de ces fleurs dans un appartement en coupant une feuille munie d'un pétiole de 6 pouces de longueur qu'on introduirait dans un bocal plein d’eau dans lequel on obser- verait toutes les phases de la formation d'une plante parfaite. Disons à l’occasion de cet article, à la libéralité de capsule de graines du Limnanthemum Gmelini récoltée en Daourie ; — disons encore que nous cultivons, à côté de notre Limnanthemum, dans une ter- rine dont la base touche à l'eau, une de ces curieuses formes de Drosera que nous avons si longtemps enviée à l'Australie. L. VH. r H A "n Europe. Des mousses jaunátres w es lichens flottant comme de longu evelures, ornent leur tronc orgueilleux. du genre Hypopitys se dé- о а 8 à : E à leur base ses tiges hautes de deux Pieds, garnies de fleurs et de bractées d'un rose diaphane. x ds plupart de ces grands arbres mblent avoir la cime cassée par le poids P sont endommagés à leur base € feu, qu'on accuse le vandalisme des ens d'y avoir mis, Un de ces arbres a dépouillé, il y a deux ans, de so се, sur une longueur de 100 pieds, Indi = été éco comme s’il y avait pour ces rois de la forêt tales toutes particulières. Un , ` , enfoncés dans son corps. « Dans les excavations que le feu а d lons longitudinaux, qui comme des piliers ou donnent aux trones l'apparence de colonnes cannelées. « Chacun de ces m espèce a été baptisé d'un nom anglais par le propriétaire, qui sert de cicérone aux . 110 visiteurs. Voici l'indication des principaux: < Le Gros Arbre (Big Tree) avait 95 pieds anglais de circonférence et 300 pieds de hauteur. vit d'abord un cercle à la périphérie, à 7 pieds au-dessus du sol; puis, à l’aide dune énorme tarière, on pratiqua une multitude de trous rapprochés les uns des autres, qui détruisirent l'équilibre du colosse et le firent tomber avec un fracas construits sur le trone abattu. On a élevé autour de la souche, polie par le rabot, un pavillon garni de banes destinés aux curieux qui veulent s'y asseoir pour mé- diter en face de la nature « Des touristes se sont imaginé de dé- terminer l'àge du Big Tree, qui ‚ malgré ре le plus entier et le plus beau avant d’étre renversé. Se contentant de compter les couches ligneuses sur douze pouces seule- ment du rayon, ils multipliérent la somme obtenue par le demi-diamétre et ils ob- tinrent un produit qui leur fit évaluer à 9,000. printemps la vie du années qua vécu ee Mathusalem de la végétation. Réduit à ce chiffre, l’âge en est encore assez respectable pour faire naître dans l'esprit mille pensées philoso- phiques sur les révolutions qui ont agité le globe depuis la germination de notre arbre, « La Cabane du Mineur (Miner’s Cabin) a 80 pieds de circonférence et une hauteur de 500 pieds. « Les Trois Sœurs (the three Sisters) sont groupées de manière à faire croire MISCELLANÉES. qu’elles sortent de la même racine. Ces trois arbres sont intacts et forment le plus beau groupe du Mammot Grave, nom sous lequel les Américains ont désigné le milieu atteint 200 pieds avant d'émettre e seule branche. < La Cabane du Pionnier (Pioneer's Cabin) est un arbre énorme, mais dont le tronc est brisé à 150 pieds du sol. « Le Vieux Célibataire (the Old Bache- lor) a 300 pieds de haut et 60 de circon- fé s : ; < L’Ermite (Hermit), ainsi appelé de ce qu'il est isolé, a 500 pieds de haut et 75 de ciréonférence. П a été brülé sur un côté du tronc. On а calculé qu'il pourrait donner 725,000 pieds cubes de bois. < Le Mari et la Femme (the Husband and Wife) ont chacun 60 pieds de circon- férence, et leurs troncs hauts de 250 pieds, vergent ап sommet. б Ee Groupe de Famille (Family Group) se compose de 26 arbres rapprochés, erc lesquels on distingue le pére et la жесе des 24 enfants. Le père а ete renverse depuis un grand nombre cri uo sure 110 pieds de circonférence à ^ a On suppose qu'il atteignait une P brisé de 425 pieds. En tombant, il s'es k contre un arbre voisin à une hauteur 300 pieds, et à ce point, sa circonférence mesure encore 40 Aine trone qui reste couche e dans Ih terre, est creusé dans toute sa ne ses couverte dans sa chüte. La mère Jd ро de circonférence et 527 piene de aut. enfants sont un peu plus petits. : < La Mère et le Fils (Mother and ph ont chacun 95 pieds de nivis i^ saa a 525 pieds de haut, l'autre 29). : < ies Jumeaux Siamois et leur Zem (Siamese Ewins and Guardian). ке à ps des jumeaux se séparent à 40 pi sol et ont chacun 500 pieds Mary, n les pre- < Adie et I ; jeunes filles américaines qui; j LONICERA — SCMPERVIRENS MAGNEVILLE). 2 Amer. spt. Rastique. 111 1128. LONICERA SEMPERVIRENS SPECIOSA, cane. (L. SEMPERVIRENS MAGNEVILLEI Horr. sere. NON Horr. GALL. ) LONICEREJE. CHARACT. GENER. — Calyx tubo ovato v subgloboso, eum ovario nee limbo supero brevi quinquedentato persisten eciduo Corolla supera tubulosa compannlata v. infun dibuliformis, ubo æquali basi hinc peus шенеп quing uefido EA v. соро, , corollae bai inser гіа, exserta y Le a. nversa crustacea. axi albuminis carnosi bre- vis orthotropus; cotyledonibus ellipticis radi- ula umbilico proxima su : rutices erecti v. sca es, in hemisphere cont is, integris spec ie к “ына желі floribus axillaribus ane m dispo- = ONICERA, Desront. Flor. ail. I. 185. DC. P e IV. 550. кима, sp. L 579. Caprifolium ( Cie? 5. p. а еі Xyloste өй. "Pons y. Flor. [7 4 unit. 242. ss À. CAPRIFOLIUM, Juss. Baccæ solitariæ , calycis lim z coronatæ, dissepimentis obliter atis uni- дее res. — Са aules scanden ect „folia sæpius weng flores itato- Bine ecd USSIE . 912. Romer et H ес 0. Caprifoli ~~ (Елі Es t. t us. 1761. zd 8. Peric Exot. Flor. t. 97.) Tymenum, Tourner. inst. 608. res raids eR аа ären байын & dee rien in Hume. et vi Apos ets В. XYLOSTEON, "Jun. Ж minæ, yos у, connatz, calycis limbo est apice nudæ, es pedicelli axillares. apice bibracteati , biflori TEUM, Jussieu, gen. 212. DC. L c. Rô mæcerasus, Т ylos- teum et Isik vider e Fam. M. 501. үзе іле? ences elem. n. . Nintooa, DC. l. c. Ovaria et BAR omnino distincla. — Caules scandente (Desront. Flor. Ай 719. 1959. Anpr. Bot. Reposit. t. 585. B Mag. t T Cha macera met liberæ ү. B. t. 916 Reg. t 51. on Map, ` ‘2469: Royce, Meter ау; H Cuphanta , Ie. nées liberæ v. con- cretæ. ا‎ oe hine manifeste gibbæ. Bot. 1965). ENDLICHER , gen. 7; СНАКАСТ. SPECIE. — Ut infra ia: lingua gallica (1) Bot. Reg. t. 781. miéres, firent en voiture la course du Mammoth Grave. Ce sont deux trés beaux arbres, de из pieds de haut et de 65 de circonféren « La Garii à Cheval eat cise Ride) Ағ un vieux tronc creux et renversé, sur P pedes court à cheval une » distance de pie eds 75 Ce vieux tronc a 250 pieds de long. « Та Cabane de l’oncle Tom (Uncle Tom’s Cabin) а теси ce nom de ce que sa base d’une caverne e, avec 2 pieds et дын de large sur 10 de haut. une entrée de Vingt-cing personnes peuvent s'asseoir dans cette espéce de grotte. La hauteur de r сее est de 500 pieds et за circonférence e9 « Ma Shelby, du nom Sch proprié- taire d'Uncle Tom, est situé à 15 pieds du рсе et n’atteint pas tout-à-fait « = Fins cée de Californie (Bride of California) a 280 p ieds de haut et 70 de férence. Re zeg de la Forét (Beauty of the Forest) est un arbre trés droit, ie | sans branches jusqu’au sommet, ou il es 112 Plante très florifère. Tiges volubiles. Rameaux minces, glabres, les florifères terminés par des fleurs nombreuses , réunies en grappes spiciformes, courtes. Feuilles glabres , ovales-élargies et con- nées à la base, atténuées au sommet , luisantes en dessus, trés glauques en dessous. Corolle monopétale, rouge foncé à l'extérieur, parfois orangée à l'inté- rieur, presque régulière, à tube long, effilé, quelquefois légèrement gibbeux à la base; s'élargissant en allant vers le sommet, ee dernier peu ouvert, terminé par 5 dents presqu'égales. Etamines saillantes. Style de même longueur, par- les dents du calyce, qui sont courtes Loop PL БО вор seulement s'appliquer à celui-ci, mais bea ; au sujet de la valeur des noms ainsi que de l'origine des plantes qu'on. trouve dans le com- merce, goureusement déterminées par les bo- LONICERA SEMPERVIRENS SPECIOSA, Cann. tanistes. C’est par là que les erreurs les plus graves s'aceréditent et qu'elles s'en- racinent, et la science est alors souvent impuissante pour les relever. Nous pourrions en citer beaucoup d'exemples, mais un seul, pris parmi les plantes qui nous occupent, sera suffisant. C'est le Lonicera brachypoda des hortieulteurs qui nous le fournira : cette plante, venue on ne sait d'où, a été admise sans con- tróüle comme beaucoup de celles intro- duites par le commerce. Malheureuse- ment il s'en trouve une autre espèce décrite sous ce nom, qui n'a aucun rapport avec elle, et qui appartient a la section des Chamecerasus , dont les caractères principaux sont d'avoir les baies libres ou le plus souvent soudées entrelles par la base et divergentes au sommet, des tiges droites, buisson- пеиѕеѕ , avec les corolles égales ou à peine gibbeuses à la base. Le fait que nous signalons pour une espèce déjà ancienne dans nos cultures , se reproduit quant à l'origine, pour l'espéce dont nous donnons ісі la des- cription et la figure. En effet, arrivée chez nous par le commerce, et soi-disant de Buenos-Ayres, elle est considérée comme originaire de cette partie du ; 4 s Lonicera. Il n'est pas douteux pour nou — coiffé d'une calotte verte ; de haut et 65 de circonférence. > L'auteur de l'article ajoute qu'il n' cru devoir eiter les autres arbres, qui, n dimension à ceux de geme destructeur des h faut attribuer EL plutôt qu'à ] y ticulière du so]. , ТҮЗ la nature par ommes qu'il le | quelques | ! il a 500 pieds | | ces nouveaux parages serait due à cier de la marine francaise qui, men | rapporté des cônes identiques avec ceu _ Nous voulons parler de ces é Nous ajouterons en outre que sl чиа sommes bien renseignés, le Sequova ار‎ tea se rencontrerait encore beaucoup s au nord, par le 50°. Sa découverte (® un 0 aurait de E | la Californie. š r quel- rons cette note par 4! ous termine ‘canes du méme roupe au e discussions que des ғат ments exacts nous permettront d'éc/a ium du Mexique et en particulier T d meux CyprésdeMontezuma,souslequ Co e on, se reposa Fernand-Cortez et son e arbre doublement célébre dans les 2 = hom que la plante en question ne vienne de l'autre partie, c'est-à-dire de l'Amérique septentrionale, d'où elle a probablement été transportée par la voie du commerce dans les jardins de Buenos-Ayres. Ce qui vient à l'appui de cette hypothése, cest sa grande ressemblance avec le L. sempervirens, Arr., qui en est origi- naire, et dont elle est tellement voisine, que tout ce que nous en pouvons faire, c’est de l'admettre comme variété, en rejetant toutefois sa patrie supposée. Nous ne disons pas pour cela que la plante est mauvaise, tant s'en faut, ear la couleur et l'abondance de ses fleurs suffisent pour la faire rechercher. Encore une autre confusion à signa- ler et qui n'est guére moins à redou- ter. Nous cultivons en France variété du L. Caprifolium , à laquelle les hortieulteurs ont donné le nom spécifique de Magnevillea, et qui n'a aucun rapport avec la nótre. Du reste, dans l'intérét de l'hortieulture et pour Jeter quelque lumiére sur ee sujet qui est un peu obscur, nous allons décrire la plante : Lonicera Caprifolium pauciflorum , ARR. L. Magnevillea, Hort. Gaur. 2 L. Caprifolium 8 rubellum. DC. Prodr. IV, 551 Tiges sarmenteuses. Jeunes bour- LONICERA SEMPERVIRENS SPECIOSA, Carr. - 115 geons recouverts d’une écorce glau- cescente-violacée , luisante, glabre. Feuilles ovales ou obovales, celles des bourgeons foliiféres subpétiolées, par- fois sessiles-élargies et comme soudées à la base, les inférieures des bourgeons floriféres plus allongées ; les terminales complétement soudées et formant un plateau arrondi sur lequel reposent les fleurs. Fleurs trés odorantes, violacées- striées, légérement rosées à l'extérieur, blanches, luisantes à l'intérieur, passant trés promptement au jaune pâle. Calyce à dents trés courtes ou presque nulles. Corolle monopétale irréguliére, à tube mince, effilé, non gibbeux, glabre sur les deux faces, couchée sur l'axe floral, partagée aux deux tiers environ de sa hauteur, en deux parties inégales ; Гіп- férieure étroite, réfléchie, la supérieure large, à 4 divisions moins profondes, légèrement acuminées. Etamines à filets blancs, minces. Anthères ovales, jaunes. Qiii а Cu мм Ovaire allongé, glabre, légèrement violacé. u'on nous pardonne cette digression qui paraîtra un peu longue. Nous l'avons crue nécessaire pour arrêter, sil en est encore temps, la confusion qui existe entre des plantes totalement différentes et dont la synonymie peut donner lieu à bien des mécomptes. | Cann. de l'histoire, par la décadence des vain- queurs, et l'extermination des vaineus. * Ces arbres quoique de dimensions gi- gantesques ne peuvent se comparer aux Sequoia, ils appartiennent au genre Taxo- dium, à feuilles caduques, et semblent voi- Sins du T. distichum, comme nous le dé- montrent les échantillons que nous avons Sous les yeux; peut-être méme ap nous horticulteur français établi au M с environs de Mexico. Ce sont de véritables TOME I. Taxodium, jai commencé par ceux de Chapultepec, qui sont au nombre d'envi- ron deux cents renfermés dans l'enceinte de la forteresse dite Chapultepec. Le plus 147,50 au niveau du sol, « Les protubérances ou exostoses cales sont rares et les plus fortes wexcèdent as 50 à 60 centimètres. Le sol qui porte ces arbres, n’a guère plus d’un mètre de 3, $ profondeur, le sous-sol est formé d’une 47 - 114 couche pierreuse qui s'oppose à l'infiltra- ou profondeur; dans la saison des pluies, le sol est parfois submergé. meux Taxodium du cimetière de Tacuba, a été désigné rès de Montezuma ; ques. sa tige, remplie de protubérances, offre MISCELLANÉES. une particularité que je n’ai vue sur aucun autre; elle est plus grosse à une certaine hauteur qu’elle ne l’est à la base. Ainsi, sa circonférence qui est de 15",15 rez- erre, se trouve portée à 167,72 à 2 mètres au-dessus du niveau du sol. « On sait que ces arbres regardés avant la découverte des Sequoia, comme les plus anciens ments de notre globe ont de donner, feront sans doute cesser. CAR + 955. Méthode pour la culture des Zriarfea, Par M. Reinecke. Le genre Iriartea est un des plus dif- ficiles à cultiver, 1 tous ceux de la famille des Palmiers. M. Reinecke éprou- vait, comme tous les horticulteurs, beau- sant sur la ié te eaux arbres viennent habituellement dans leur pays natal, il ait suivi la méthode qu'il expose dans son article et dont il a obtenu d'excellents résultats. Les Iriartea croissent naturellement tantót sur les bords humides d - sil petite tige eneore trës faible avee du papier il a maintenu constamment humide. l'ombre et, à obtenir des pieds d'Iriar- 7. ` 1 ie 5 décimétres, et d’une force proportionne pendant plus de 'on veut soumettre général, on trouvera une 1Mpos- ibilité pre i nserver. sibilité presque absolue à les co (Allgemeine Gartenzeitung, Ne du 1r mars.) T 954. Utilité de mouiller les briques qui doivent servir aux consíructions. Il y a trés peu de constructeurs de báti- ments qui connaissent l'avantage qu'il y a à mouiller les briques avant de les mettre en place, ou qui mettent cette connais- sance à p n | La raison en est que, 51 les briques sont convenablement satu- rées d'humidité, elles n’enlèveront point au mortier son eau de cristallisation et eg ’afli- qu’elles s’uniront à lui en vertu de l'a nité chimique , mortier, le laissant 56 sé : cir; il en résulte alors que maison construite dans ces C0 démolie ou vient à s'écrouler, 1€, qui provient des débris n'offre qu u de sable sans eonsistance. dai: wi n amas (N. J. w dd ou, 2 49H S 4 ә МАОМЕТТІ. + Mon t e video Ürangerie . 1129. VERBENA TENERA van. MAQNETTI, Verbenaceæ § Verbeneæ. 1ypocraterimorpha; tubo cylindrico, m vel subinflato-ampliato, recto vel ne saltem ad staminum insertionem quo, 5-fido, laciniis magis m i emarginatis. Stamin ca specie 2), pti parte tubi inserta, inelusa, did a varium eus › sso superius connivente au orto inclusa, matura septicide secedens іп : r tisve u ulata granulata bryo Мезі. cotyledonibus crassis applicitis; radi- E - — Genu uralissimum ideoque mi Mees invita natura divel . Herbe aut ic imo num Ameri ] ad merica, perexique vero in orbe q Rares ro antiquo nascentes, campestres; cauli ant ? auli- Pe eds c interdum filiformib rate 0 - ... D * . a u E ep oppositis, ternis vel rarissime alternis, integris и floribus in spicas vel capi- rminalia deinque alaria collectis, si ] singulis bractea subtensis. dd p. 155, eum icone. » Scuaver in DC. Prodr. XL, p. 555. rulicosa humifusa sissima repens , is adscendentibus, foliis in petiolum brevem decur- rentibus pinnatifido-laciniatis, laciniis linearibus, brevolutis aeuliuseulis integerrimis margine su i i nalibus strigoso-pub: rl e ad angulos g рели breviter stipitatis consito duplo tis claviculatis subrecurvis. > SCHAUER, l. c. Verbena tenera, Sprene. Syst. veg. ЇЇ, p. 750. Verbena pulchella, Sweet (Brit. Fl. Gard.), HI, tab. 295, fide SCHAUER. Schuttleworthia pulchella, Meisn. Gen. p. 498. Schut rthia tenera, Warr. Repert. ТҮ, p. 43, CHARACT. VARIET. — Corolla laciniis roseo- kermesinis albo marginalis. Verbena tenera Maonetti, HonruL. Les Verveines forment parmi les | brillants par la richesse et la diversité fleurs de parterre un groupe des plus des couleurs. Qui ne connait et n'appré- + 955. Les vendanges de la Bourgogne devenues moins hâtives. Les registres de la ville de Dijon portent que les vendanges у ont commencé au mois d'aoüt quatre fois dans le quinzième siécle, cinq fois dans le seizième, et pas une seule fois dans les deux siècles suivants ; tandis qu’elles se sont ouvertes en octobre trente fois dans le dix-septième siècle, et trente-huit fois dans le dix-huitième, ce qui n’était arrivé que neuf fois dans le quinzième siècle, et quinze fois dans le (N. J. Conn. utiles.) + 936. Thé indigène. Les feuilles du Fraisier des forêts, recueil- lies immédiatement après la maturation des par infusion, au rapport torréfiées sur des plaques chaudes, donnent d'un médecin de fruits, desséchées au soleil ou légèrement | Vienne, M. Kletznisky, une boisson diété- ; 116 cie à cet égard les mille nuances de l'espèce le plus abondamment cultivée, le Verbena chamædrifolia de Buenos- Ayres, autrement dit Verbena Melin- dres ? On pourrait citer encore le Ver- bena bonariensis, le Verbena sulfurea, le Verbena Aubletia des Etats-Unis et bien d'autres formes à tiges basses et ébiles , décorées de brillants épis cra- moisis, roses, lilas, cinabre, violets, jaunes ou blancs. Entre ces plantes, justement popu- laires dans le monde de la floriculture , figure depuis quelques années le Ver- bena tenera. Indigène, comme beaucoup de ses congénères, dans les vastes pam- pas ou prairies naturelles des provinces méridionales du Brésil, elle y fut décou- verte en premier lieu par l'infortuné voyageur-naturaliste Sellow : mais, son introduction à l'état vivant est probable- ent due à quelque pourvoyeur des jardins de l'Angleterre, ear оп l'a vue fleurir d'abord en ce pays et prendre rang dans les catalogues horticoles sous VERBENA TENERA var. МАОХЕТТІ. le nom de Verbena pulchella, Swerr. M. Schauer, à qui nous empruntons ce détail de synonymie et qui, plus heureux que nous, a pu voir sans doute la figure de ce Verbena pulchella dans le British | Flower Garden de Sweet, en indique la fleur comme violette. Chez la variété Maonetti que M. Van Houtte a fait des- siner d'après un exemplaire de ses cul- tures, on voit chaque rayon de l'étoile u limbe floral présenter un fond de carmin, passant au rouge noir sur la base, et bordé d'un liseré blanc. Cette agréable disposition de teintes rappelle celle de quelques variétés de Phlox, comme la fleur dans son ensemble re- présente un peu le Lychnis Chalcedonica ou Croix de Jérusalem des jardins. Nous n’avons absolument aucune donnée sur l'origine et l'histoire de cette aimable variété, mais elle n’a pas besoin d’un passeport pour être accueillie avec faveur dans le cortége de ses sœurs ainées. БОЁ, CULTURE. Nous ne connaissons pas l'origine de cette trés Jolie variété, si propre à gar- 5 couvertes de milliers de corolles, munies de très courts pédoncules qui tous portent leurs fleurs érigées ; pas un seul ne les porte obliquement, de façon à présenter le plus beau petit gazon fleuri qu'il soit possi- ble de voir. Inutile d'ajouter que nous n'avions pas vu la plante dans son beau, quand nous l'avons fait dessiner. L. VH tique dont l'odeur agréable et la Chine. Cette infusion se méle au lait chaud et froid sans le coaguler, supporte bien le rhum et séde la méme propriété diaphorétique que le Thé de Chine; seule- e saveur | astringente rappellent celle du Thé de | | effet somnifuge. ment elle est un peu moins excitante , quoiqu'on ne puisse lui refuser un léger (Belgique Horticole.) tout en laissant N istrons cet article, 3 Nous enregist 4 46 ва décon- à Mr Kletznisky la responsabilit verte. J + 957. Moyen de détruire les Rats et les Malots avec de l'avoine empoisonnée. On laisse tremper, du soir au matin , i i 'avoine. Puis une assiette pleine d'eau et d'avoine un paquet d'allumettes chimiques dans | on fait sécher cette avoine et on la répand. De 0 æ put {п Hort yo" uel е Boiss. SPLENDIDA LONICERA Rustiqne. b Ear. austr. ЕТТІ)!!! SPLENDIDA, во. CAPRIFOLIACEÆ, CHARACT. GENER. — Vide supra, T. I, (2e série), p. 111. s omnibus tis obtusis, staminibus et stylis longe exsertis. » Boissier ex Lenicera splendida, Boiss. Elench. 95 et Voy. bot. en Esp. 801, tab. 81. Cette belle espèce habite la Sierra Nevada et la Sierra Tejeda, dans le midi de l'Espagne. M. Boissier, de Ge- néve, qui la découvrit dans ces régions, la eite eomme trés abondante à San Geronimo, dans une zone comprise entre 1550 et 1660 mètres d'altitude. À l'instar de plusieurs autres Chèvre- feuilles et de nombreuses plantes à port de liane, le Lonicera splendida présente dans son feuillage de remarquables di- versités. Sur des pieds jeunes ou chétifs, les rameaux sont gréles, velus, hispides : il en est de méme des feuilles qui sont, en outre, minees et molles, obovales, atténuées à la base en un court pétiole, tomenteuses et chatoyantes par le fait de poils étoilés dont elles sont toutes couvertes. Des rameaux et des feuilles ` de ce genre se rencontrent méme parfois + 958. Plantes à faire fleurir l'hiver. Luculia gratissima, Rhododendron jasminiflorum , Siphocampylus microstoma , | usticia speciosa. coups de soleil auxquels il peut être ex- pose, il n'en est pas moins vrai qu'il est : contre ces excés qui lui sont également contraires, et qu’il n’est Personne qui ne puisse obtenir des succès dans sa culture. On atteindra ce but, en se conformant aux indications suivantes : , Laissant de côté ce qui touche à la mul- Uplication de l'arbuste, et ce qui est le Propre du jardinier de profession, nous allons supposer l’amateur pourvu de jeunes TOME I. grades, laissant celle de l'air ambiant à 14 ou 15 degrés. Cette première opération geons commenceront à s'enfler, on empo- tera les plantes dans des vases du double Yair, de manière à la fixer à grés centigrades pendant le jour, en ayant soin d'ailleurs d'abriter les plantes contre 18 118 sur des sujets adultes et vigoureux, soit à la base, soit à l'intérieur des touffes et dans tous les cas, la couleur glauque persiste. Les rameaux à fleurs sont toujours glabres et garnis de feuilles connées, caractère que l'on peut saisir sur la planche, où les deux sortes de rameaux pris sur le méme exemplaire, ont été rapprochés à dessein pour en mettre en relief les différences. C'est bien à tort que l'espèce en ques- tion passe dans plusieurs jardins pour le Lonicera hispidula, оов. Ce der- nier figuré par le D* Lindley (Bot. Reg. tab. 1761), sousle nom de Caprifolium hispidulum, Lıxoı.., ne ressemble en rien à notre Lonicera splendida. Il ha- bite le Nord-Ouest de l'Amérique, où Douglas en fit la découverte : le Loni- cera splendida, nous l'avons dit, est ori- ginaire de l'Espagne. Description.— Arbrisseau élancé, gé- néralement très délicat, se dénudant très promptement à sa partie inférieure. Jeunes pousses gréles, à écorce lisse Г recouvertes d’une poussière glauque fa- rinacée, glabres dans les sujets adultes. Feuilles inférieures des rameaux flori- LONICERA SPLENDIDA, Boiss. fères oblongues, atténuées à la base, ses- siles ou subsessiles, les supérieures un peu plus allongées , presque lancéolées, acuminées, arrondies au sommet, élar- gies-connées à la base, couvertes en dessous ainsi que les bourgeons, d'une poussiére glauque, coriaces, luisantes età peine glaucescentes à la face supérieure. Fleurs terminales réunies au sommet de chaque rameau en un capitule co- rymbiforme assez compact, mais court, sessiles , disposées en verticilles très rapprochés, dont le premier repose sur la derniére paire de feuilles, qui forment le plateau floral, mais qui sont, du semblables aux feuilles placées un peu plus bas. Les autres verticilles sont accompagnés à la base de bractées linéaires-lancéolées , glauques, parfois ciliées sur les bords. Fleurs très odo- rantes, à fond d'un jaune nankin, striées et violacées à l'extérieur et à la base, beaucoup plus foncées et presque lie de in au sommet, d'un blanc jaunatre à l'intérieur. Calice à dents assez étalées, aigués; stigmates petits, claviformes. Ovaire allongé, d'un vert herbacé, portant des poils courts, шо ARR = aprës quoi on les parties les plus serre, et c'est là que bientôt elles commenceront à fleurir. Dans le cas où on se proposerait d’obte- nir une abondante floraison, pour cueillir des fl la meilleure méthode à suivre serait planter les Luculia en pleine terre, eurs et en composer des bouqu Бы: | 3| 4 " і | reau végétal mélé de racines et ions le long ' d'un peu de sable, puis, au printemps, les vignes, aoûteront leur bois à la même pos. Il suffira de les tailler aprés la mer son, de les arroser de temps à autre d s grais liquide très dilué, et de les teni santé et méme la vie, si on n aen? de les détruire aussitôt qu’ils se mon D ч Le Rhododendron jasminiflorum es i y S le des arbustes à bois dur qui con iennent ROSIER (aen THE ` LEGUSTE OGER. Oger. Plein al = Ғы. Houttran a 119 1151. ROSIER THÉ AUGUSTE OGER, ocer. La classique Reine des fleurs, comme | Bourbon au large et riche feuillage, les d'autres Reines de la beauté, varie à Pimprenelles aux délicates folioles, les l'infini ses formes et sa parure. Pour Thés aux couleurs tendres et indécises. mieux dire, cette rose aux parfums sua- A ce dernier groupe appartient la Rose ісі ves que l'imagination nous fait voir figurée. Obtenue de semis par lhorti- tressée en couronne sur la tète d'Ana- | culteur de Caen dont elle porte le nom, eréon, la Rose des poétes est presque | elle n'a fait qu'au printemps dernier son un mythe perdu dans l'essaim de formes | apparition dans le monde floricole : mais diverses que représente la Rose dans nous pouvons déjà la recommander nos jardins. Ces formes elles-mêmes se comme une des plus belles formes du sroupent en phalanges plus ou moins | groupe. Sa fleur, en effet, réunit à la bien définies, possédant chacune ses | suavité du coloris rose-tendre des pé- qualités spéciales. Ici les cent-feuilles tales à texture ferme arrangés d'une aux fleurs parfumées, les Bengales pro- | façon très élégante. H. digues de leurs corolles sans odeur, les plantes bien formées à la fin de l'automne | Bres centigrades. Тепе? l'atmosphère du | et toutes prêtes à fleurir dans l'hiver qui local humide et continuez ainsi jusqu'au | suivra. Le Siphocampylus microstoma, de mois de juin, après quoi vous habituerez | même que la plupart des plantes à bois graduellement les plantes à la lumière et | tout-à-fait exposées , pendant quelque eign la période de végétation. Le trat- temps, lorsque leurs boutons à fleurs se- | ? ront formés. Dans le courant de septembre, | d’ailleurs exactement celui qui convient à il faudra (au moins sous le climat de ГАп- | l'Eranthemum pulchellum, plante bien gleterre et de la Belgique) remettre les ar- | connue des horticulteurs et très répandue bustes dans l'orangerie. rtir de ce | dans les serres. : : moment, on pourra les faire passer sue- | Le Justicia speciosa est aussi une plante Cessivement dans la serre chaude, où ils | à floraison hibernale qu'on rencontre trop fleuriront pendant la plus grande partie | rarement dans les serres, car si ses jolies de l'hiver. eurs roses ont individuellement peu de Le Siphocampylus microstoma est une | durée, elles se succèdent avec la plus plante de serre chaude, à bois tendre, | grande profusion, et sont d'autant. plus qui mérite plus d'attention qu'on ne lui | attrayantes qu'elles arrivent dans une sal- en accorde généralement, car ses brillantes | son où la nature est dépouillé t . En procédant de bonne heure à cette | Une fois la charpente des plantes formée, Multiplication, c’est-à-dire dès les mois | il ne reste I белеме Че mars et d'avril , on obtiendra des | blement à la lumiére et au grand air pou 120 MISCELLANÉES. mürir leur bois et les amener à fleurir | doivent se continuer pendant tout le On abondamment. ne doit pas oublier d’arroser copieusement, tant que la végé- , soit en jaunissant, soit en tombant, dépa- | recraient les plantes. Ces arrosements | temps que les plantes seront en fleurs; ils cesseront une fois la floraison achevée, et tion est en activité; c'est le moyen @ет- | pêcher la mortification des feuilles, qui, de repos. 2 lorsque celles-ci entreront dans la période N DN. (Extrait du Florist, 1856, p. 107 et suiv.) + 959. Le Pare de Porzantrez. Essais de naturalisation de végétaux exotiques en Bretagne. pparence si exception- nel, eu égard à la latitude , se lie intime- ment à des circonstances météorologiques toutes locales et dépendantes du voisinage de l'Océan. Il serait inutile de redire ici jus- à concourir aussi à la solution de l'inté- ressant problème qui nous oecupe. Le pare de Porzantrez, dont le nom tout gaulois indique déjà la province, est situé aux portes de Morlaix (Finistère), à 8 kilo- mètres de l'Océan, entre le tails qu'on va lire. Ces plantations ‚ lorcé- ment interrompues pendant le régne de la | aussi Porzantrez est-il devenu, par leurs soins, une de ces localités classiques que de la culture. d Toutes les plantes que nous allons citer sont cultivées en pleine terre. Quelques- lus dépaysées seulement, re- être plus que doublée, si la située à quatre ou cing degrés plus au suc. rois représentants de la famille pere toute tropicale des Palmiers sont le tral le plus saillant des essais de appena zan Chamerops excelsa et humilis et le ded spectabilis, tous trois adossés à un € protégés en hiver par des branc rm qu'on retire au printemps. 11 va sans RK que cette expérience ne peut pas dater a bien loin. Il est à regretter cependant qt Valdivia, au Chili, presque sou эзи gré austral, où déjà les hivers 0 certaine rigueur. `“ онон 1 ° aye + › JACQUEMONTIA e Іт er. austr COELESTIS Hort. Van Houtt. Serre char: ғ JACQUEMONTIA COELESTIS , HORT. VAN HOUTTE. CONVOLVULACEÆ, CHARACT. GENER. — < Sepala 5. Corolla | volubilibus ramosis gracilibus puberulis, foliis i 2, ovato- | petiolatis ovatis у. ovato-aut el iptieo-oblongis i en- mata complanata. Ovarium biloculare quadriovulatum. | utrinque obtusis (non cordatis) mueronulatis p Capsula bilocularis, » nin s pube rufidula brevi (non canescente) in- Herbe et suffrutices, ex America species omnes | dutis , pedunculis axillaribus 5-5-floris folio paulo que satis note. s CHOISY. ongioribus v. brevioribus bracteis subulatis, se- JACQUEMONTIA, Cuoisy, Convolv. or. p. 94. palis exterioribus ovatis internis oblongis obtusis non Berane. Idem in DC, Prodr. IX. p. 596. glabriusculis corollæ glabra сегшеа calyce multo- Convolvuli et Ipomeæ species Auct. CHARACT. SPECIF. — J. perennis, caulibus А - = à мы» co 4 е Parmi les espèces encore très mal | est aucune à laquelle se rapporte exacte- définies du genre Jacquemontia, il n'en | ment la plante ici figurée. Voisine sur- Les grandes monocotylédones exotiques, | Ephedra altissima; Taxusbaccata et ad- Graminées, Liliacées, Amaryllidées, ete., pressa, Dacrydium Mayi; Ginko biloba; font naturellement suite aux Palmiers. | Juniperus communis, Bedfordiana, Gos- Elles sont représentées à Porzantrez par sainthanea, excelsa, thurifera, repanda, ; hormi ax, | virginiana ; Cupre: empervirens et l'Arundo Donax, deux Bambusa, l'Arun- | C. horizontalis; Thuia occidentalis, Biota dinaria falcata, pousses ont | orientalis et filiformis; Cryptomeria ja- Jusqu'à 17,50 de longueur, le Gynerium | ponica; Taxodium distichum (deux arbres argenteum, presque tout le genre des très gros et déjà àgés), denudatum, pin- ucca et les Tritoma Uvaria et media, natum, intermedium; Glyptostrobus hete- 0 alsamea, Pinsapo, pectinata, Pindrow, le Pontederia cordata et le Stratiotes religiosa , aloides, plante indigène qui ne réussit | une variété cependant pas dans toutes les localités de | pleureurs, rapprochés du tronc et relevés la France aux extrémités; l'arbre est âgé et haut de | air; се sont l'Echinocactus Eyriesi et | Douglasit ; Pinus austriaca, australis à de ? pendant une légère protection d'arbres canariensis (sensible au froid), Cembro, Veris plantés dans leur voisinage А peu “excelsa, Escarena, halepensis, inops et ver qu’à l’aide d’une couverture de litière. | de Porzantrez que nous eroyons ne devoir е climat doux et humide de la Bretagne | citer que les plus remarquables; ce seront est particulièrement favorable aux Coni- particulièrement les suivants : yu feres ; aussi le parc de Porzantrez en est-il | rbutus Unedo et Andrachne , Aristo- ondamment pourvu. Ceux des arbres telia Macqui, Aucuba japonica, Buddleya qui méritent le plus d’être signalés, sont | globosa (se resséme de lui-même), amel- les suivants : | lia japonica , Cistus (plusieurs espèces); Ф 122 JACQUEMONTIA COELESTIS, Horr. Van Hovrr. tout du Jacquemontia canescens, Benth. | les corolles sont d'un bleu d'azur. Ces (Bot. Reg. mai 1847, tab. 27) elle en | organes bien que fugaces doivent à leur diffère par ses feuilles plus petites, nul- | délicatesse méme un charme tout parti- lement échancrées en cœur à la base, à | culier. Les fleurs se succèdent, du reste, pubescence rare et fauve au lieu d'être | trés longtemps sur les tiges nombreuses condensée en duvet blanchatre, par ses et grèles, qui s'enroulent et s'entrela- eurs moins nombreuses, cinq ou six cent en guirlandes avec la grâce ordi- au plus ensemble, au lieu d'une douzaine naire des lianes. dans la mémeinflorescence.La forme des Venu dans le jardin Van Houtte par sépales du Jacquemontia violacea, telle une voie inconnue, le Jacquemontia que la décrit M. Choisy suffirait pour dis- | coelestis у fleurit pour la première fois tinguer cette espèce de la nôtre, sans par- l'automne dernier (1855). L'analogie ler des feuilles et de la couleur des fleurs. fait supposer qu'il provient de quelque е nom de celestis indique assez que | point de l'Amérique tropicale, patrie E. P. chez la plante du jardin Van Houtte, | ordinaire du genre. J. CULTURE. Serre chaude, prés des jours; multiplication de boutures. L. VH. Coronilla Emerus et glauca, Daphne Del- Phini, Duvaua dentata, Benthamia fra- gifera fleurit et fructifie abondamment), B. acuminata, Cydonia sinensis, Chœno- | aspera, et mauritanica, etc. : meles japonica, var. alba, umbilicata, etc., A ces arbres et arbrisseaux, il faut Ceanothus azureus, divaricatus (très forts | ajouter le figuier ordinaire (Ficus Carica) individus), Clematis cirrhosa et calycina, | représenté surtout par un échantillon gr Eriobotrya japonica, Escallonia (plusieurs | gantesque dont le tronc a 2 metres espèces}, Erica arborea, mediterranea, | tour au niveau du sol, et 4,60 à 1 metre polytrichifolia (se resséme spontanément), | de hauteur; les Juglans oliveformis , ete., Garrya po et macrophylla, | nigra et regia monophylla, tous trois en ana (abrité l'hiver par ` grands et beaux échantillons, plusieurs ranches. On sait que les fruits de grands individus de Liriodendron, le Ma- rum, Laurus nobilis (très rustique ; fleurit | citer. et donne i Гон communis (plusieurs variétés, auprès d’un | tée alternativement avec ce mur), Olea europæa (arbre très âgé , | l'Himalaya et des Abies Morinda. Ces ei adossé à un mur et qui a souvent gélé) et | bres, qui n'ont pas encore dix ans m crimeensis, Phyllirea rosmarinifolia et | plantation (ils ont été plantés en 18 240 nt de 1™,50 Pittosporum, Viburnum (plusieurs espè- | caria brasiliensis vivent également, E ces), Rhododendron arboreum, Azalea in- | d eur voisinage; l'un d'eux t entraver ——— p | devenu une des plus ri es € p‏ ا А i 2 . E , , M tinent.‏ On dit aussi, et peut-être mieux, Gevuina, | utiles écoles d'arborieulture du сол‏ )1( ‚ pd ду ууу, aH м "v Жә LONICERA BROWNI Hort. b Amer. septr. Rustique : 125 1155. LONICERA BROWNI, norr. CAPRIFOLIACEÆ. B ii, HORTUL 1 SYNON. ZL 10. = occidentale, Linor. Bot. Reg. XVII, 07. D'après le témoignage du D* Lindley, cette belle espèce de Chèvre-feuille, qu'il a décrite sous le nom de Caprifo- lium occidentale, serait indigène dans les régions du Nord-Ouest de l'Améri- que septentrionale qu'arrose la rivière Columbia , et partieuliérement dans le voisinage de Fort Vancouver. C’est là que le célébre voyageur Douglas en aurait fait le premier la découverte au profit de nos Jardins. Cependant comme ce Lonicera Brownii ne mürit jamais ses fruits dans nos cultures, quelques personnes supposent qu'il pourrait étre Caprifolium ciliosum , Dover, HERB. nec Ровѕн, ex Linni. l. c. " un hybride entre le Lonicera semper- virens et quelque Chévre-feuille à feuil- les caduques. Dans tous les cas c'est une eharmante plante , du plus brillant effet par l'abondance et l'éclat de ses fleurs. Celles-ci paraissent dés le mois de juin et se succèdent longtemps dans la méme inflorescence. Elles forment des épis courts et compacts, à verticilles denses ou rarement un peu espacés, toujours portés sur des pédoncules plus ou moins longs, au lieu d’être sessiles sur la paire supérieure des feuilles. Trés fréquemment deux ou trois fleurs Cependant quelque riche que soit déjà son répertoire d'arbres exotiques, il lui reste encore à acquérir beaucoup d'espéces nou- velles dont la plupart ne sont connues en Europe que par les récits des voyageurs et les livres des botanistes, mais dont on sait que la naturalisation sous nos climats пе souffrira aueune difficulté. La Tasmanie + 940. Les Oranges, les ` > А | vant qu’on fit usage de la vapeur, | La question des reboisements, plus que ja- mais remise à l’ordre du jour, donne d’ailleurs à ces spéculations un grand in- brages est une perpétuelle menace pour l'avenir. Non. Citrons et le Cresson. presque toutes les oranges importées en Angleterre venaient d'Espagne et de Por- is que l’on se sert du puissant coit en 124 se soudent ensemble : il en résulte une corolle presque régulière, à divisions supérieures plus nombreuses et un peu plus profondes, avee des étamines et des styles en rapport avec le nombre de fleurs soudées, rarement atrophiés. La multiplication de ce bel arbuste est des plus faciles. On l'opére par des | boutures ou par des couchages. Les pre- mières se font d'octobre en novembre; on les plante à froid, sous des cloches, où elless'enracinent parfaitement. Quant aux couchages, on les fait avec les jets de | l'année, soit en août, lorsqu'ils sont suffisamment aoûtés, soit en mars ауес les mêmes rameaux. Description. — Arbrisseau volubile, se dénudant promptement à sa base. Jeunes rameaux peu nombreux, couverts d'une écorce rouge violacée, entièrement glabre. Feuilles eaduques; celles des rameaux stériles sessiles ou eourtement pétiolées, parfois élargies à la base ou un о presque connées , grandes, ovales, lan- | céolées, aeuminées, obtuses au sommet, d'un vert pale, luisantes et glabres en LONICERA BROWNII, Honr. | dessus, glauques en dessous, souvent striées de rouge marron, portant à la | face inférieure des poils trés courts : celles des jets florifères sessiles à la base | des rameaux, les moyennes connées, les | supérieures complétement soudées en | un plateau ou involucre floral, à sommet | aeuminé ou arrondi, parcourues à la | face supérieure par des nervures rou- geatres. Fleurs inodores, fortement x teintées de rouge de sang à l'extérieur, avec l'intérieur tantót d'un rouge clair, tantôt d'un rouge jaunatre. Calice à | dents aigués, étalées au sommet. Corolle | monopétale, à tube légérement pubes- | cent à l'extérieur, trés velu en dedans, | gibbeux près de la base; limbe à deux lèvres, dont une étroite et l'autre large à quatre lobes arrondis. Etamines à filets velus, de méme couleur que l'in- | térieur de la corolle. Anthéres rouges. | Style saillant, trés rarement inclus, | lobé; stigmate petit, elaviforme. Ovaire | très court, renflé à sa base, d'un vert C | glauque. , CARR. L'Angleterre importe 500 millions d'oranges par an autres millions sont dé- bités par les boutiquiers. Les oranges sont expédiées dans des caisses oblongues, tandis | а 5,566 Chaque orange reyient en gros, dit-il, dé- n | presque aussi sensible se remarqu ——— duction faite du déchet, à 15 ou 16 centi- mes, et chaque citron à un peu moins de 10 centimes. On connait à peine en France l'excellente orange de Saint-Michel; l’Angleterre acca- mêmes contrées et du nor 2 L’orange de Messine et de Palerme se У surtout en Belgique. s| On voit par ces chiffres de combien la | : : :nféri ur | consommation de Paris est erc | int à се es. Une di , ce point à celle de Londr e pour un produit plus — yor Tandis | que Paris consomme i et bien qu'elle le demande des soins constants et attentifs. D nt à Les principales eressonniéres 80 “о 7 ui pd omah ? SC w wëll av P d REHMANNIA Chine. Libosch. Rustique. j ` I : 1154. REHMANMA GLUTINOSA, воси. CYRTANDRACEÆ. CHARACT. GENER. — Calyx campanulatus, | grosse dentatis; racemo 8-10-/Toro, basi folioso; 3-fidus. Corolla tubo cylindrico-infundibuliformi, | corolla extus pilosa fusco purpurea. — Cl. Bentham limboobliquo 5-partito q tubus duplo breviore, | monet in lit. non es 0 à lobis obtusis, 2 superioribus magis reflexis. Sta- IREHMANNIA Lisoscurmz ех Fiscu. et Mey. Ind. mina 4, didynama , basi coroll: inserta ; filamentis | sem. h. petrop. 1855, p. 56. лхри. Bot. Reg. t. 1960, ili i ;s minimis, bi i- | Hook. Bot. Mag. t. 5653. Вехтн. in li erar bus, ovoideis, loculis basi discretis. Annulus hypo- | die sp. Bunce. — Digitalis sp. Gær и қ 2 ы DC | | TN. . Prodr. IX, p. 275. gynt 15. Ov ovoideum, unilocula lacentis parietalibus bifidis lobis reflexis fere SPECIES UNICA. — Rehmannia glutinosa, iloculare Ша œ marginibus loborum placen- | Ілвоѕснітх i imper. Petropolit. tarium inse tylus 1, inelusus. Stigma bila- Digitalis glutinosa, Geng, in Nov. comment. mellatum, lobis æqualibus. Capsula ovoidea, in- cad. petropol. 14, p. 544, t. 20. complete bilocularis, valvis 2 medio placentiferis Gerardia glutinosa, Всхвв Enum. pl. Chin. emina oc, OV esta laxa spongiosa reticulata r. p. 49. erba perennis in China bor. indigena, piloso- Rehmannia chinensis, Fiscu. et Mey. 1. e. — glandulosa; foliis alternis, obovatis, inequaliter | Linot. 1. e. — Hook. 1. c. Originaire du nord de la Chine, cette | cette détermination inexacte. Plus ré- curieuse plante fut découverte dans la | cemment M. Bunge n'a pas été mieux seconde moitié du siécle dernier par des | inspiré en faisant de l'objet en litige une naturalistes russes, et signalée en parti- | espèce de Gerardia, c'est-à-dire d'un culier par le célèbre carpologiste Gært- | genre de Scrophularinées particulier à ner, qui la prit pour une Digitale. L'ap- | l'Amérique. М. Bentham, en effet, se parence générale, la forme extérieure | basant sans doute sur l'ovaire uniloeu- des fleurs expliquent, sans la justifier, | laire et non biloculaire du Rehmannia, me Cookham,. Shrivenham, Richmonsworth, | Springhead, prés de Gravesend. Paris le Waltham-Abbey ; mais les plus connues, | reçoit de Pont-Sainte-Maxence, de Senlis Parce qu'elles sont en méme temps une | et des environs d'Ecouen. Promenade ravissante, sont celles de + 941. Supplique aux destracteurs des oiseaux utiles, moment de l’ouverture de la chasse | qu'on juge de la quantité de GE On ne saurait trop insister sur limpor- | qu'un couple de mésanges peut faire dis- lance qu'il y a à ne point détruire les | paraître dans une saison. Des services ana- peaux appartenant à la classe des insec- | logues sont rendus par les huppes, ainsi livores, qu'on peut appeler les gardiens | que par les hirondelles et les —À naturels et vigilants de nos récoltes. Tels qui font une guerre acharnée aux pat Sont les rossignols, les fauvettes , les tra- | jusque dans les plus hautes regions | e =. quets, les bergeronnettes, les rouges-gor- Mais un oiseau qui mérite чыт — 865, ete., et les différentes espèces de | ment d’être épargné, c'est la chouette ou mésanges, chat-huant. Les rats, les mulots, les sou- Durant l'hiver, les mésanges cherchent | ris, n'ont pas d'ennemi plus — d e arbres les œufs de chenille, dont | et Ton sait le е ‚эя и p causen 65 font leur nourriture, Au printemps, | aux récoltes de toute nature. 4 ia En somme, la destruction de ces oiseaux, nombreuses nichées. a caleulé que | dont on ne mange point la chair, n'est pas i r | seulement inutile, elle est encore des plus préjudiciables aux intérêts de l'agriculture. 49 TOME I. 126 l'a rejeté de la famille des Scrophula- rinées, et De Candolle, peut-être sans une conviction bien ferme, Га placé dans le groupe assez hétérogène des Cyrtandracées, où nous le laisserons provisoirement, sauf à i tard sur l'ét les titres sur lesquels se fonde cette douteuse parenté. ` Par cela même qu'il est difficile à classer, le Rehmannia doit vivement REHMANNIA GLUTINOSA, Liposcn. intéresser les botanistes. D'autres qua- lités le lent h amateurs. Par ses grandes fleurs d'un rose violet il peut rivaliser presque avec notre Digitale pourprée, ainsi qu'avec la plupart des Pentstemon. Le feuillage, il est vrai, laisse beaucoup à désirer, par suite de la viscosité qui le recouvre, caractère qu'exprime l'épithéte de gluti- nosa. J. E. P, CULTURE. Le Rehmannia glutinosa est une très vieille connaissance des horticulteurs bruxellois. Nous causions delle l’autre jour encore avec l'un de nos plus anciens amateurs, М" Symon- Brunelle, ami de trente ans, qui contribua à nous . inculquer le gout des fleurs, lui qui les cultive si bien, et qui les collectionne encore avec tant de plaisir. Nous causions u Rehmannia sinensis et du Lubinia atropurpurea, deux privilégiées de ce temps là, que nous ne retrouvons plus dans les collections. La seconde de ces plantes, aux beaux épi g foncé veloute, presque noir, est encore un désideratum pour nous; quant à la première, elle nous est venue récemment d'Angleterre as a novelty from China! Bien qu'elle ne füt as en fleurs, nous la reconnümes dés l'abord à ses belles feuilles luisantes et gaufrées, à leur forme toute partieu- liére, et plus tard, lorsqu'elle fleurit, nous 1а fimes dessiner et peindre pour l'offrir à nos abonnés. Ses fleurs ne sont point brillantes, mais elles sont d'une couleur. bizarre, variable, tantót d'un violet rosé, tantôt mordorées, ete.; elles durent pendant longtemps. Cultivé en pot, le Rehmannia fleurit au premier printemps; livré en plein air et en pleine terre, il endure le froid de nos climats sous un léger paillis. П se multiplie de racines avee la plus grande facilité. L. VH. — + 942. Abutilons hybrides. > par voie d ^ uré à une des Exposi- lions de la Société d' Horticulture de Gand, en décembre 1855, qui a accordé à M. Lam- botte un prix spécial pour ees hybrides, bien que, par le fait de la saison, leurs fleurs eussent beaucoup perdu de leur éclat. M. Lambotte a choisi parmi ces Ya- riétés, pour les mettre dans le commerce, les cinq qui lui ont paru les plus шеп- ntes; ce sont : ir de = y (carmin foncé), Béranger (jaune tres pà e» De Humboldt (brun carminé), Ain) d'Arago (saumon veiné de an Alphonse Karr (saumon). Chaque s isolée est fournie au prix de 6 francs; 4 cinq prises ensemble seront du prix 25 fi : Kg g Zeg contestons ni la beauté ni E hybride de plantes qui nous 5071 totalement inconnues, mais 10 S nnonce de M. Ph. clarons lui en laisser toute bilité. Ki Horta Van Howitt” алд ey CALOSTEMMA R.Br. —PURPUREUM R.Br. _LUTEUM Ker. 2 Nouv. Holl Chassis fr oid. 1155. ‘CALOSTEMMA PURPUREUM, x. o. “CALOSTEMMA LUTEUM, ren. Amaryllideæ S Narcisseæ. CHARACT. GENER. — Perigonium corollinum superum, infundibuliforme, tubo brevi, limbi sexpartiti regularis laciniis patentibus. Corona faucis tubulosa, exserta uodecimdentato, dentibus alternis subulatis antheriferis; antheræ i varium inferum i a 2-5, parielalia, superposita, an tropa. Stylus filiformis rectus; stigma obtusum. Bacca mono-disperma. Semina bulbiformia. ‚ Herba in Nova Hollandia orientali extratropica indigenæ , habitu Pancratii ; floribus parvis , luteis v. purpureis, CALOSTEMMA, R. Brown., Prodr. 298. Bot. Mag. t. 2106. 2101. Bot. Reg. t. 421. 422. Enouicuer, gen. n. 1287. CHARACT. SPECIF. 1. CaLosTEMMA PURPUREUM : foliis lineari- loratis, nectario subsexfido, laciniis tridentatis , dente intermedio staminifero. » Calostemma purpureum, hos. Br. Prodr. de Ной. p. 287. — Ker in Bot. Mag. tab. CaLosTemmMa LUTEUM : foliis lineari-lora- tis, nectario subintegro inter stamen utrumque bidenticulato. Calostemma luteum, Кен in Bot. Mag. tab. 2101. ; C'est à dessein que Гоп a rapproché méme genre qui se confondent presque dans le méme cadre deux espèces du | par leurs caractères de structure, bien T 945. La eroyance populaire au bouleversement des saisons ne date pas d'hier. On lit dans les Mémoires de Saint- < Année 1701. — Il y eut, le jour de « la Chandeleur, un ouragan si furieux , * que personne ne se souvint de rien qui * eut approché d'une telle violence dont « les désordres furent infinis dans tout tout temps, la pluie, etc., ont été bien plus ordinaires depuis, et ces mauvais temps n'ont fait qu'augmenter jusqu'à présent, en sorte qu'il y a longtemps qu'il n’y a plus du tout de printemps et eu d'automne, et pour l'été quelques jours par-ci par-là : c’est de quoi exercer les astronomes. » Cette citation est de nature à rassurer nos contemporains sur les révolutions de l'atmosphére. A AA n RRA RBM + 944. L'Herbier де Ledebour. L'Herbier de LEpgBoun vient d’être offert | contingent de plantes russes accroit main- par la veuve de ce botaniste-voyageur cé- | tenant l'importance des collections réunies lébre à l'empereur de Russie; ce riche | au jardin botanique de St. Pétersbourg. + 945. Un anneau de l'écorce d'un Sequoia. Nous verrons bientót sur le continent | l'exhibition de ce fragment monstre d'un } M un anneau de l'écoree d'un Sequoia gigan- ы» ENDL., rapportée de Californie М. Trask, qui fait une spéculation ammouth du règne végétal, pour nous par un | servir de l'expression américaine. de | 128 que très distinctes au premier coup- d'œil par le coloris de leurs fleurs. L'une est le Calostemma purpureum, décou- vert et primitivement signalé par l'illustre CALOSTEMMA PURPUREUM, Ros. Ba. er CALOSTEMMA LUTEUM, Ker. les denticules de cette couronne sont | bien plus grands dans l'espèce à fleurs ` | purpurines que dans Гевресе à fleurs | jaunes. Mais, ce caractère, d'après doyen et prince de la botanique eontem- | l'auteur lui-même, mérite un nouvel poraine, M. Robert Brown. Indigène à la Nouvelle-Galles et sur la côte sud- ouest de l'Australie, il fut introduit en Angleterre, par feu le voyageur Lewin, et fleurit pour la premiére fois en 1817. La seconde espèce recueillie et intro- duite à l'état vivant dans la méme expé-: dition que la précédente, fleurit ауес elle, vers la méme époque, dans le jar- din des apothicaires de Chelsea. Elle se distingue, ainsi que l'indique le nom spécifique, par la teinte jaune des fleurs, coloris auquel s'ajoute sur le milieu de chaque division du périanthe une bande verdàtre mal définie. La couronne, im- proprement appelée nectaire et qui rap- pelle celle de la fleur des Pancratium, est verdàtre ehez le Calostemma purpu- reum, au lieu d'étre jaune comme chez le Calostemma luteum. De plus, si l'on sen rapporte aux observations de Ker, | examen sur des exemplaires plus nom- | breux, avant qu'on puisse en apprécier la valeur comme signe distinctif des deux types. Le genre Calostemma est particulier à l'Australie. II y représente sous des pro- portions assez réduites, mais avee des formes pleines d'élégance, les Pancra- tium de l'Amérique, de l'Asie et du littoral de la Méditerranée. Ce sont na- turellement des plantes bulbeuses. Leurs fleurs, accompagnées de feuilles déve- loppées, forment des sertules ou ombel- les simples au sommet de hampes cylin- driques. D'abord dressées sur leur ре- dicelle, elles se penchent avec grace, lors de l'anthése, et laissent poindre hors de leur périanthe six étamines dont les filets se confondent à la base avec la couronne nectariforme. P. t 946. Sur les Champignons (Agarics) comestibles et autres. de Champignons ; que l'on re- sui: d'une couche de terreau. Il faut avoir soin d'arroser de temps en tem ps i umidité; tielles au développement des Champignons. ans un trés court espace de temps, la couche se recouvre de filaments blancs et | t ment; seulement, сез couches produisent éléments d plus, la chaleur n’est plus suffisante end ce genre de végétation. On trouve e quefois avec l'Agaricus edulis pa дани espèces de Coprins, l'Agaricus "OI Bull., le Fuligo vaporaria, Pers. Гат cas, il ne faut pas hésiter à couches et à en faire de nouvelles. | Ge оп en rencontre quelques-unes qu! zw 44. Piet in Hert* VERTES. А FLEURS BENGALE ROSIER 129 1156. ROSIER BENGALE A FLEURS VERTES, La transformation des pétales en or- | | ganes foliacés est un fait des plus fré- quents et des plus connus dans l’histoire | SS Paris, et qui pouvait, à bon droit, rece- voir le titre de Rose a fleurs vertes. Sauf la couleur verte, en effet, qui les rap- prochait des feuilles, ses pétales avaient conseryé la forme arrondie, le bord en- tier, et, jusqu'à un certain point, la con- sistance délicate, la пегуайоп, l'imbri- cation des pétales ordinaires. Chez la Rose ici figurée, la corolle est bien plus profondément altérée dans sa nature. A la place des pétales, ce sont vraiment des folioles vertes, à nervures pinnées , à dents glanduleuses, des feuilles, en un mot, qui n'ont plus des pétales que leur insertion sur l'ouverture du calice resté normal. L'examen des deux seules fleurs desséchées que nous ayons eues sous la main, nous a fait voir des étamines et remplies de Cloportes d'insectes, Scolopendres,. d'lules, de et de différentes autres espéces H faut également en faire le temps. On voit les Champignons s'allonger, ; leurs ch se f bie lus ou moin i А s épais. С a a s’observent quand l'air n'est pas mment renouvelé et que les couches mides. Comme celles-ci sont SE Se abondamment. L'établisse- zéi ae es est un moyen très ауап- Pendant Ош ponte à Où vend le liane octets € l'année. On vend le blanc pignons comme les graines des de онага en а vu qui avait 20 ans di е: et аш produisit des On nett e comme s’il eút été récent. ойы tee quand les Champignons h s> ыз 5 certaines localités , enlever avec le mycelium qu'elle ren- ferme, et la transporter dans des circon- stances semblables. C’est un moyen qui m'a parfaitement réussi pour me procurer ment la terre d’un bosquet planté de chênes, avec de l’eau dans laquelle on a fait bouillir” eux Cham- moyen que l'on em l'Agaricus neapolitanus, ques ] répéter l'expérience. — « que vous trouverez ci-Joint, se développe - d coin ombragé de leur jardin. Dès lors elles 150 des pistils en apparence bien conformés, en sorte que l'anomalie n'aurait affecté que la corolle. Dans le numéro du 5 mai 1856 de l'Allgemeine Gartenzeitung de Berlin, M. Albert Dietrich signale une rose Bourbon qui semble se rapprocher à divers égards de la monstruosité dont il est iei question. Seulement, il n'y aurait chez elle aucune trace d'étamines et de pistils, et la transformation semblerait vouloir passer quelquefois jusquà la proliférité, c'est-à-dire à la production d'un ou plusieurs rameaux feuillés dans le fond méme du calice. Cette Rose monstrueuse a fleuri chez un amateur | de Berlin (?), M. Mosgan , qui la donne comme d'origine française. Elle serait née, en France, par hasard, dans un semis, et c'est par la greffe en écusson qu'il l'aurait multipliée. Si parfois, comme on le voit ici, les pétales se transforment en feuilles, la métamorphose inverse, c'est-à-dire la transformation des feuilles en pétales, se présente également chez les Roses. | | ROSIER BENGALE А FLEURS VERTES. Nous avons observé ce cas, il y а peu d'années, dans un jardin de Montpellier, sur diverses fleurs d'un Rosier Cent- feuilles. La fleur, double, était normale, mais sur le редопеше, diverses feuilles ou bractées, réduites à une seule foliole, présentaient plus ou moins la consistance et la couleur rose d'organes pétaloides. Be Pe N. В. Nous croyons que la fleur ob- servée par M. Decaisne, à l'exposition de Paris, provient d’une plante ayant la méme origine que celle dont il est ques- tion dans le journal allemand, de méme que celle que nous avons fait figurer, pro- vient comme les plantes ci-dessus d'une seule et méme source, c'est-à-dire d'un petit établissement anglais (à nous in- connu), qui en a vendu les exemplaires à M. Miellez, lequel les a distribués sur le eontinent.Quantà l'exemplairevuà Paris, il y avait été exposé par M. Miellez lui- méme. Nous en concluons que notre го- sier à fleurs vertes est polymorphe, mais que sa propriété de donner des fleurs de cette couleur est constante. VH. sur le mare de café pourri et gardé dans un endroit humide, pendant 8 ou 10 mois. Ce n’est que depuis peu d’années que le ha- sard le fit découvrir. De jeunes religieuses d’un couvent de Naples Pont trouvé sur un ans un pour y entretenir une humidité constante. Les Champignon ERSOON, nous fournit ` Í d'Agarie, qu'il désigne sous le nom de Boletus moschocaryanus, eroit à Amboine | bi et dans les iles voisines, sur les brous de | e | sont généralement | А e гей- | serait possible que dans nos pays on noix muscades que l'on entasse dans les ` foréts, lors de la récolte de ces fruits. A l'époque des pluies chaudes, la décompo- ition s'opére et il se développe sur ces matières des Champignons très délicats que 'on rama bitants le récoltent pour leur propre e i en engraisser les cochons rès cru devoir rapporter ces peu D D А mes contrat quelque espèce qui offrit les më avantages. iei Les Agaries ne sont pas remarquab "th 4 ч. Ф pict: in Hort? yor fio" "E 4 и A: Carr: MIDDENDORFFIANA DIERVILLA Rus tique Asie septn. ым т э О ру E BV UN ee) Je Ci eS or terrm AP о Z développement. Rumphius ` Obse . la nuit. Ce ph 1157. DIERVILLA MIDDENDORFFIANA, carer. Caprifoliaceæ S Lonicereæ. | TAA, GENER. — Vide supra, vol. VIII, p. 287. CHARACT, SPECIF. — D. ramis novellis foliis- que sparsim pilosis, foliis brevissime petiolatis v sessilibus subcordatis ovatis acuminatis serratis, pedunculis t libus, partialibus trifloris, ova- rio longitudine subæqualibus, bracteo alis, ovario ovoideo limbo calycino coronato 4-5-partito, laci- ) hiis lanceolatis Vi infundibuliformi, pallide straminea, fauce dilatata linearibus inzqualibus , corolla Diervilla Middendorfliana, Cann. in Rev. hort. 1854, p. 261, t. 14. — Flore des Serr. série I, vol. УШ, p. 289. Weigelia Middendorffiana, Hortut. Meyer, ubi? dans l'est de l'Asie, surtout au Japon, àla Chine et dans la Mongolie. Nous avons publié dans le УШ vol. de la Flore (lr série), une énumération des espèces connues du genre Diervilla, düe à la plume de M. Carriére, mais nous ne possédons dans les jardins que le D. japonica, R. D plus eonnu sous le nom de Weigelia seulement par leur forme et leur mode de Hr ius a le premier serve qu'une espèce, qu'il appelle Fun- JUS igneus, est phosphorescente pendant énoméne, dont on ne posséde Ux encore une théorie satisfaisante, malgré b experiences de M. Becquerel, a été MT également par M. De Candolle sur when ne ie e d le Levant. Les 1 Sut hocce Шаш s lames seules sont phospho dang ya la lueur qu elles répandent ; pas due à la décomposition du cham- pignon ae au développement du Cladospo- ue e se manifeste se Los et, phosphorescence qu'elle dans les s jean que j'ai faites à Smyrne ne me célèbre ent pas de partager l'opinion du "n Sala de Montpellier, et mon turém inheil, qui а été enlevé si préma- ent aux sciences, avait fait en Afrique les mêmes observations que moi “®. Plus récemment encore, M. Fabre, professeur d'histoire naturelle au Lycée d'Avignon, a répété les mémes expérienees et a re- connu, comme moi, la phosphorescence de l'Agarie de l'Olivier, pendant le jour, dans les caves obseures. ans l'embarras, et j'avoue que Je encore comment y répondre. On peut bien onner quelques caractéres généraux ; mais il est impossible, quand on ne connait pas suffisamment ces végétaux, d'en faire une j ication; car les caractères sont ` un endroit où il se trouve un clou rouillé, аа ОЗН аа (1) Voyez Ann. des sc. nat., fe série, tom. JV, ` « 179. + bie эв mense à 152 rosea, LiNpL., le D. amabilis ou Weige- lia amabilis que nous avons introduit du Japon et enfin l'espéce qui nous oceupe le D. Middendorffiana, remarquable par ses jolies fleurs jaunes ponetuées, dans l'intérieur, de diverses teintes qui se modifient suivant le degré d'épanouis- sement des corolles. La patrie exacte de cette espèce nous est inconnue, elle est vraisembla- blement originaire des parties froides de la Sibérie. Nous l'avons recue de Russie et nous l'avons fait peindre d'aprés un exemplaire qui a fleuri en février dans une serre chaude. Pendant l'exécution de notre planche dans nos ateliers, et alors qu'elle était presque achevée, vint e donnez pas ce dessin, vous allez faire un tort im- son ouvrage, vous verrez comme c'est eau !... » Nous eümes alors presque du regret de nous étre tant hàté, mais le devoir de móntrer à nos abonnés les DIERVILLA MIDDENDORFFIANA , Cann. b FTS ` ? Bé a s. ` ; nouveautés telles qu'elles nous apps raissent, а dù l'emporter; aussi nous - donner notre dessin, | revenir sur ce sujet, sil y a La plante qui a fleuri dans notre serre, chaude, en février, avait été enlevée en | outons d'un carré de terre de bruyère | situé au nord, en plein air, sans cou- | verture. Si notre patience ne nous еш ` fait défaut, l'arbuste eüt fleuri naturel- | lement et la couleur des fleurs eùt été . pe t-étre toute autre. i autre exposition. gei | Sa multiplication par voie de bou- - tures faites en mai réussit trés bien. lent de repousser ceux que l'on trouve dans les lieux humides, ou l'oignon avec lequel on les fait cuire. La saveur ne fournit pas beau- coup de renseignements; car on mange plusieurs espèces de Galorrheus et de Rus- sula qui ont une saveur extrémement âcre, prés, sur le ۱ ; ceux dont les lames sont blanches ou rosées, ou jaune citron, dont la saveur rappelle celle du champignon de | | | | | caractères ne peuvent être d'aucune utilité; ` couche. H est évident que de semblables ` il faut, pour manger des Champignons, 1 suivre la routine du pays qu on habite, 7 ‘ les connaître par leurs caractères partiel”, u 4 grands accidents. Pour les usages domesti- | d s de | i > . D H Dain 0 ani Ce célébre botaniste les imita, xl. А eur _ ration culinaire, qui, de plus, enlève | goût naturel, ite à ine livraison.) (La suite à la prochaine livr PURPURATA Lindl. LALIA Ki Y : 4 së 5 > 4 V uA $“ Catherine. a 155 1158-1159. LELIA PURPURATA , Lio. Orchideæ S Epidendreæ. СНАВАСТ. GENER. — Vide supra, sér. 1, vol. 1, p. 51. р ' iore 5-5-Пого, oribus maximis, sepalis recurvo-patentibus li- mode ere] Aer ыл dim neari-oblongis ff . 2 D d D D 1, sullusis, petalis majoribus oblongis basi attenua- tis undulato-erispis, labello sepalis petalisque breviore oblique campanulato lobis basilaribus in 1 e Zei 1: 1:22: Er x. margine undulato-crispo violaceo venis saturatio- ribus picto, fundo aureo lineis violaceis striato, gynostemate brevi incluso. Læl purata, Linoz. in Paxt. Fl. Gard. ПІ, tab. 96. — Сн. Lem. Illustr. hort. I. Mise. 4. cum icone nigra et ibid. tab. 85. Lelia? Brysiana, Lem. Jard. fi. ІП. tab. 275- | 276 ex ipso. Sans rivale parmi ses congénères pour les dimensions des fleurs, cette magni- fique espèce n'est pas moins remarquable раг la richesse du coloris. Les cinq piè- ces externes du périanthe, étalées en une large étoile sont d'un blane légère- ment lavé de rose; le labelle présente à l'intérieur de sa portion enroulée un ond d'or strié de lignes violettes, et sur le limbe un violet éclatant rehaussé de veines plus foncées de la méme teinte. Par ce contraste entre le labelle et les autres pièces florales, l'espèce rappelle la variété candida du Cattleya labiata: | par les proportions des fleurs elle riva- | lise avec le Cattleya Mossiw, ainsi | qu'avee les plus belles formes du genre Sobralia. Ces fleurs réunies au nombre de trois à cing sur la méme hampe, mesurent jusquà 12 centimétres de la + 946. (Suite) Sur les Champignons (Agarics) comestibles et autres. J'ai goûté bien souvent en effet des hampignons crus, et je leur ai trouvé un gout plus délicat et plus prononcé que quand ils étaient cuits; mais on ne peut disconvenir qu'un grand nombre d'espéces | détermineraient l'inflammation de la bou- > . , 4 . che et de l'estomac, si on ne détruisait par différents moyens on fait ses provisions pour toute l’année. Les Champignons secs orment méme une branche de commerce assez étendue et qui mériterait un plus de surveillance de la part de l'autorité. П croit généralement que la dessiccation détruit leur principe vénéneux; c'est une erreur, et il est d'observation aujourd’hui, ` T 1; que les espèces, qui à l'état frais sont dan- gereuses, le sont également après leur des- siccation. On dit aussi que la cuisson détruit les propriétés vénéneuses des Champignons, ce qui est vrai; mais il faut alors les cou- r jeter l’eau qui a C’est dans cet état, je pense, que l’on peut considérer tous ces végétaux comme со- mestibles. Mais quelles peuvent être leurs qualités nutritives quand on les a dépouil- lés de tous leurs principes ? On ne peut y avoir recours que dans les moments de nécessité. D’après Braconnot, on peut ob- tenir le même résultat en les faisant cuire d l'eau légèrement alcaline. Le principe actif n’est pas encore assez connu pour qu’on ait une confiance entière dans ce moyen. Tous les auteurs conseillent aux amateurs de Champignons de les mettre dans du vinaigre étendu d’eau avant de les accommoder. C’est une précaution qu’il ne 20 e PE “pointe d'un pétale à l'autre, et le labelle seul égale ou dépasse en dimension les plus grandes corolles des Ligeria (Gloxi- nia). Le Lelia purpurea fut découvert, en 1846, par M. Fr. De Vos, dans l'ile Ste Catherine, sur la côte du Brésil méridional. Ce colleeteur, au serviee de M. Ambroise Verschaffelt, introduisit CULTURE. inaction, c’est-à-dire pendant l'automne ` les rempote au pre- | Les Cattleya en général émettent de longues racines qui aiment à croître à découvert, c'est-à-dire dans l'air chargé d'une ehaude humidité. Pendant la végé- tation toute la plante doit être seringuée , mais il faut éviter cependant que l'eau ne tombe dans le pli des jeunes feuilles, qu'elle pourrait faire pourrir, à moins que l'on ne soit certain d'une évapora- tion instantanée. Les Cattleya se mettant en pousse au printemps ont en spective la plus belle partie de l'année dans LAELIA PURPURATA, Linou. la plante à l'état vivant dans les serres de son patron, d'où elle a passé dans commerce horticole. C'est même sur ип exemplaire venu de Gand que le Dr Lindley la déerivit en premier lieu | comme une espèce distincte. C'est done ` à la Belgique que revient l'honneur de | J cette belle introduction. et l'hiver. — On | mier printemps, ou bien on les atta- che à des blocs de bois; dans tous M les cas les grosses mottes de terreau de | feuilles, remplies de brindilles de bois, sont à préférer, le bon drainage étant M pour ees plantes une première condition | de bien-étre. Cultivées en pot, les racines pourriraient, si ces pots n'étaient pas ` suffisamment profonds pour qu'elles pussent y atteindre tout leur développe- 1 ment et surtout si elles y rencontraient | cents en les faisant cuire dans cet acide. premier cas, malheureusement pour la 1 science, les espèces sont le plus souvent d’une manière si vague qui | SE. й ж ë | expériences sont précieuses pour la science d tous inno- | et la pratique, quand Sat elles ont ar des hommes comme Scheff let, Bulliard, MM. Schwægrichen, Hedwig, Cordier, ete. L'analyse mique nous a, jusqu'ici, écla sur le principe vénéneux des Champi- x ا‎ DONE be) de EE, че EES AS В gnons. Les travaux de Bouillon-Lagrange; de Vauquelin et surtout de ym | renfermés dans les tom et 87 Annales de Physique ont appris que ces végétaux renferment 1 4 5 D à une grande quantité d'eau de végétation; e la fongine que lon peut comme un princi particulier ou fongique, uni à la potasse ; deux et de Chimie, nous | DIRCÆA BLASSI Regol. % Amer. trop. Serre temperce CHARACT. GENER. vol. Хур. . CHARACT. SPE CIF — Vide supra, sér. I, el is; foli petiit rra "йит ст nervis баі) minoribus sessilibus reflexis rate viridibus subtu foliis floralibus multo 1140—1141. DIRCHA BIASSII, nec Сеѕпегіасег S Gesneriex. speciosis, laciniis semilanceolafis acutis , corollæ purpureo- vil don æ, labio- superiore amplo mae fancem exceden Dircæa Blassii, ve (ubi ?), fide Hortulan. Il serait difficile de rencontrer dans la brillante famille des Gesnériacées un objet plus noble, plus gracieux et plus riche à la fois que le Dircea Blassii. Cet éloge sapplique surtout à des exem- plaires 1 vigoureux et eultivés dans toutes les régles de l'art, tels que celui dont la planche ei-annexée reproduit, en l'affai- blissant beaucoup, l'apparence générale. On se figure quel doit être son effet au naturel, en rendant par la pensée à l'en- semble de la plante les proportions véri- tables conservées au fragment d'inflo- rescence de la planche simple. Ces rameaux qui se courbent en corbeille et pendent avec une grace exquise, ces girandoles de fleurs éclatantes, ces co- rolles à longue lèvre relevée comme un contraire, s'y dissout très facilement et qui est l'Osmazome ; de Ph ricus muscarius une substance rou dere, soluble dans bed н l'alcool et qu "ul croit être la l da De “elle en déterminé la mort. M. le docteur Letellier, dans sa dissertation inaugurale (Essai sur ues du PUE. loisir que lui laisse le pénible exercice de la méde- спе, répétera ses тая sur un plus grand n к d'espée e quelqu mm rsonnes passion- nées “wana les Champignons ne eraignent | d» 4 pas d’expérimenter sur elles-mêmes, je est terminée. Les vomitifs et les purgatifs : sur lesquels on compte le plus détruire les effets, sont sans action, pare D caractères du Champignon que l’on essaie, parfaitement connues et ауес le offre le d'affinités. Trattinick eon- seille de garder longtemps un morceau de E daus la bouche, et de le reje- mine ver › si la saveur en est mptôme du côté du cerveau ou des voies уган, il faut le haut et par le bas; ne pas chercher à faciliter la digestion ni à en neutraliser les effets par le thé, le café, Vhuile, le lait, 156 couvercle à béante, tout cela forme un mélange de beauté, de singularité, de bizarrerie qui satisfait à la fois le bon goût et la euriosité des plus difficiles. Démembrés par M. Decaisne de l'an- cien genre Gesneria, les Dircwa sont des plantes brésiliennes, à gros rhizomes tubéreux, à grandes feuilles velues, à fleurs remarquables par l'énorme déve- loppement de la lévre supérieure de la corolle. Presque toutes les espéces ont les tiges droites et verticales. Le Dirceea Blassii se fait remarquer, au contraire, par la disposition toujours pendante de DIRCÆA BLASSII, Rec. charnière sur une gorge | très nettement recoquillées en cuiller et réfléchies vers le haut, comme les pédi- celles des fleurs. Les corolles, très grandes et d'un rouge-cinabre très vif, doivent au duvet qui les recouvre, Гар- parence moelleuse et veloutée assez commune chez les fleurs de sa famille. Cette belle espéce est mentionnée par M. Regel sous le nom de Dircea Blassii, dans un passage du Gartenflora que nous n'avons plus sous les yeux, mais où ce nom n'est pas accompagné d'une description, ni méme d'un signalement. Peut-être est-elle décrite ailleurs. Tout renseignement nous manque sur ce oint. J. E. P. ces organes. Un autre de ces caractères | p spécifiques est d'avoir les feuilles florales CULTURE. Il nous semble avoir vu ee Dircæa eg y avons cependant cherché en vain. — Le tubercule magnifique qui a produit les centaines de jolis exemplai- res en ce moment disponibles dans notre établissement , provient d'un achat fait chez feu M. Kraemp, qui de son vivant se livrait avee passion à la culture des le vinaigre, etc. C’est en agissant ainsi ue l'on parviendra à connaître les por- priétés des Champignons. Les expériences faites sur des animaux, comme les chiens, les chats, donnent des résultats avanta- geux; mais je n'oserais accorder la méme confiance à celles que l'on tenterait sur des grenouilles, ou sur des animaux d'un ordre inférieur. On croit que les mauvais Champignons ne sont jamais attaqués par les limaces et les insectes : c’est une erreur; tous sont ` d’après ce champignon, sans que sa santé et son appétit en aient été altérés. Il est done impossible de tirer aucune conclusion for- melle des faits de ce genre. resque tous les empoisonnements par les Champignons dont parlent les auteurs et dont les journaux rapportent malheu- reusement chaque année un ran nombre d'exemples, sont produits par des individus du genre Agaric, que des per- sonnes imprudentes ramassent et mangent ordinairement ауес confiance en assez rande quantité, et souvent on n'observe que des symptômes d’indigestion , qui "a£ ea - KE souvent que 5 écoule quelquefois 12, 1 ment 24, sans qu’on éprouve aucun symp- téme. Les altérations graves de presque t ayant acquis toute son moyen de la digestion, se toute l’économie, y excite Гір plus violente et une inflammation et qui en conserve somes pendant plus longtemps. Les symptom es ee Бей саа АШ | Г 3 “` جد ت‎ SCH, ams = DIRCKA BLASSIi Regel. 3 Amer. trop. Serre temperec. DIRCÆA BLASSII, Rec. fleurs, à Hobocken, près d'Anvers. Cet amateur l'avait acquis d'un matelot , mais il ne s'était point enquis du lieu de pro- venance, de facon que nous ne pouvons rien dire de sa patrie, qui, suivant toute probabilité, est le Brésil. — Le nom de Blassii nous avait fait “i poser que M. Blass, d'Elberfeld, aurait | pu nous renseigner sur l'histoire de | celte plante, vain espoir : M. Blass combler cette laeune, ce moment quinze branches maîtresses de plus de sept pieds de longueur cha- eune, qui se subdivisent en plus de cent einquante branches à fleurs, lesquelles porteront au minimum de 1500 à fleurs. Jamais dans la patrie méme | 1 avons vu un pareil | specimen! Et quant aux couleurs qui le | | allons nous procurer un nouve 157 rehaussent, quelle est la palette eapable e reproduire? ! nons-nous à faire ce que nous pouvons, en attendant que les amateurs puissent juger de visu de la beauté de cette plante. La culture qu'elle requiert a déjà été indiquée, on la trouvera dans la livraison précé- dente, p. 98. ҮН. Р. S. Au moment de mettre sous presse, nous refeuilletons la table des matières du Gartenflora de Regel et nous y trouvons bien düment mentionné le Gesneria Blassii, dans le volum 8 avons expédié ce feuillet à M. Planchon, mais qu'il se sera perdu en route. Nous exem- plaire de cette livraison, et un de nos rochains numéros contiendra les ren- seignements qui font iei défaut. L.VH. des ans tout le sont fréquentes , ќёпеѕте ; Је | к > “= ke * @- 93 ` o WE KP = х ) » que Гоп observe le plus ordi- nairement sur plusieurs membres de la méme famille. » Jans un rapport fait en juin 1809 à la Société de médecine à Bordeaux, l'auteur re ainsi ventre très vol rnamm a P _ et gorgés d’un sang noir. Le même en Injectée; pupille contractée; estomac et intestins phlogosés et parsemés de taches | gangréneuses ; s hacèle dans quelques por- tions de ee уізееге; contractions trés fortes de l'estomae et des intestins, au point que dans ceux-ci, les membranes épaissies ont entièrement oblitéré le canal; phlogosé gor- gement avait lieu dans presque toutes les veines des viscéres abdominaux, dans le s 0 un grand nombre de personnes manger des D 158 Champignons sans les connaitre, qu’elles prendront peut-être quelques précautions, en voyant quelles peuvent être les suites de leur imprudence. Quand on est appelé l'instant méme provoquer le vomissement par une potion émétisée ou par l'ipéea- cuanha, administrer un éméto-cathartique, afin d'évacuer les Champignons, s'il en restait encore dans l'estomac et les intes- ment au malade une infusion de thé, de café ou du bouillon de poulet. On conseille également de donner de l'eau vinaigrée ou une potion éthérée. Comme on ne connait encore ni la nature du principe délétère, ni son antidote, il faut combattre les symp- tómes les plus alarmants par les moyens que l'on jugera les plus REPAS" Les | anciens praticiens accordaient une grande confiance à l'ammoniaque liquide. Mirabelli | la recommandait particulièrement, et, tout réce , cemment, un médecin de Bordeaux, dont | MISCELLANEES, je es beaucoup de ne pouvoir citer le nom btenu des résultats si avan- tageux, "qu'il n'hésite pas à regarder cette substance comme bin E -poison des Champignons vénéneux. Les expériences de Paulet et de M. Orfila ont prouvé que ce médicament était бааа д les premiers moments. ne a done l'employer qu'après (не émétiques et les purgatifs. M. Courhaut e rqué également les bons effets e lés empoi- sonnements par le seigle ergoté. On le nne à la dose de 5 ou 6 gouttes dans еды d’eau sucrée ou bouillon. Maintenant д quelques observations par- lent en faveur de l’ammoniaque, un mé- decin алы peut-être quelques reproches à se faire, s'il négligeait de l'employer dans ces tristes circonstances. D: J. = с. © ‚В Н. LeveIlLÉ ®. Extrait d’une Notice SUR LE E AGARIC | considéré sous les rapports Gan Zou médical et toxicologique, Paris, rue de St. Germain, 47, (1840). + 947. Renaissance du jawasa de la marine à Toulon. Ilya quelques années, le jardin bota- nique de la marine, à Toulon, alors sous la direction du regrettable М. Robert , jouissait , dans le monde orticole, d’une célébrité méri r du climat, une exposition particulièrement favorable | et les soins de l’homme intelligent et zélé qui était à sa tête, avaient peuplé de vé- | gétaux exotiques, peut-être sans rivaux еп | Eur rope. L’horticulture francaise avec complaisance son jardi aux étrangers, € cès de naturalisation qu'elle y avait gas nus, elle en révait de plus grands encore pour l’avenir. Mais dans ce bas monde hélas, rien ne dure à perpétuité; les jar- rares et à demi séculaires qui faisaient l'or- gueil des Toulonnais allaient leur étre enlevés. En 1849, une арал Were qui téréts 4 déménager au plus tôt et de transporter ses arbres à cing ou six kilomètres de là, au pied de la colline de S' Mandsier. Dire ce qu'une pareille mesure excita de regrets, presque d'indignation , dans le cœur d'une partie | de la population Howe: et, en parti- | culier, dans celui des amis de ’ Phorticul- | ture, serait chose Meu i On réclama au nom de la s , prit en main la cause du jardin botanique, | mais tout fut vain; il fallut céder aux exi- | gences de l'administration de l'hópita l de d la marine qui alléguait des raisons d'hu- | manité, et qui, malheureusement, était nouveau jardin de la ma rine ne le cède en beauté ni en richesse à l'ancien. ы Nous recevons de M. Philippe, àla da quelques uns des arbres да; a sept ans, la chanceuse expérience е transplantation ‚ chanceuse à cause de leur % i | 1 l'an Houteat™ MANDEVILLEA SUAVEOLENS Lindl. Serre froide Buenos - Arres.. CHARACT. GENER. vol. IV , tab. 590. E CHARACT. SPECIF. — < E. foliis | minatis cordatis supra glabris subtus glaucis, | axillis venarum villosis 1 ~ terminalibus folio longioribus , floribus secundis, lobis calycinis lanceolatis pedicello subbreviori- 1142. ECHITES SUAVEOLENS, are. c. (MANDEVILLEA SUAVEOLENS, Linni.) Apocyneæ $ Echiteæ. — Vide supra, sér. I, | bus, tubo corollæ supra lobos calycis infundibu- i late liformi, lobis la vioribus. » Alp. DC. Echites suaveolens, Arr. DC. in DC. Prodr. VII, p. ; Mandevillea suaveolens, Linou. in Bot. Reg. 1840. ME ovatis acutis tubo subbre- t ` Les odeurs fragrantes analogues à . celles du Jasmin ou de la Tubéreuse sont trés communes chez les fleurs d'un Шапе pur. On les rencontre notamment chez diverses plantes appartenant aux familles des Apocynées, des Asclépia- dées, des Jasminées, des Loganiacées et | | Ses fleurs, en effet, d'une pure blan- ` cheur, exhalent un arome à la fois doux et pénétrant, qui n'est pas le moindre de leurs charmes. Cette aimable plante est assez répan- due dans les jardins sous le nom de Man- devillea suaveolens. Originaire de La Plata, elle fut envoyée, avant 1840, par M. Mandeville, ministre anglais à Bue- nos-Ayres, à M. F. Strangways qui en présenta les graines à la Société d'Hor- taille déjà considérable. On jugera par l'extrait que nous allons faire de sa lettre, _ combien l'opération a été heureuse et aussi . Quel intérêt offre déjà le jardin de St Ma _ “ter, qui, un jour, éclipsera peut-être son - Prédécesseur. Ces détails portent sur une … Quinzaine d'arbres seulement, ce qui nous s fait regretter que M. Philippe ne les ait | pas étendus à toute la collection exotique … Qu Jardin; се sont les suivants : Hovenia dulcis. Ce bel arbre du Japon a Produit, l'année dernière , des grains fer- e = „А 4 'ospyros virginiana et D. Kaki. Ces deux grands arbres sont florissants au jar- | din de St Mandrier et y donnent des fruits . QUI arrivent à une E ou D. virginiana ont un trés bon goût, et = а » | produit une immense Quercus Ægilops. De méme que la plu- part des autres arbres désignés dans cette note, ce chéne précieux n'a pas cessé de fructifier depuis sa transplantation; il donne tous les ans une grande quantité de glands d'une grosseur remarquable, dont cinq ou six cents, semés sur la colline de St Mandrier, ont produit un pareil nombre de jeunes arbres dont quelques uns sont déjà forts. Quercus Phellos. Arbre également trés vigoureux et qui, cette année surtout, a quantité de glands. Acacia latifolia et А. melanoxylon. Tous eux fleurissent et fructifient abondam- ment chaque année. Phenix dactylifera. C’est sans con- tredit, dans l’état présent des choses, l'arbre le plus remarquable du jardin de la marine où, planté à la tête de l’école des arbres, il produit un effet grandiose. П en existe plusieurs échantillons qui, ilya déjà quelques années, n’avaient pas moins de 10 mètres de hauteur. Sur un des pieds femelles, qui avait fleuri en 1855, on laissa 140 ECHITES SUAVEOLENS, Arr. Dec. _ticulture de Londres. Ces graines re- | sence d'un anneau pectiné à l'intérieur cueillies sur les lieux par le collecteur | du calice. Mais, cet anneau formé de Tweedie, avaient été données sous le | glandes se retrouve chez la plupart des nom de Jasmin du Chili. Echites, et la forme de la corolle n'est Le р" Lindley, en décrivant le pre- | pas non plus différente de celle qu'affecte mier la plante comme type d'un genre | cet organe chez beaucoup d'espèces lé- particulier, le distinguait des ÆEchites | gitimes de ce dernier genre. par la forme de la corolle et par la pré- J. E. P. CULTURE. : Admirable plante dans le midi de la | de plus beau que cette liane quand elle France où elle semble acclimatée, où elle | décore de ses milliers de fleurs safranées se développe en liberté, où elle fleurit | la galerie cireulaire de cette belle ro- en abondance et y donne des graines à | tonde! — Mais, l’espace manquant à beau- profusion. — D'une importance compa- | coup d'amateurs, il faut nécessairement rativement moindre dans nos froides qu'ils s'astreignent à ne cultiver que des contrées, il faut lui donner beaucoup | végétaux s'harmonisant avec l'étendue d'espace dans nos serres froides si l'on | des places qu'ils peuvent consacrer aux veut qu'elle nous montre ses fleurs d'une | plantes grimpantes. facon un peu luxuriante. H en est de Dans nos cultures l’ Echites suaveolens méme, du reste, d'une foule de plantes | (Mandevillea) eraintl'exeés de l'humidité grimpantes auxquelles il faut bien four- | pendant l'hiver, saison pendant laquelle nir le moyen de pousser leurs tiges à | on sera trés avare d'eau : on en fera de volonté si l'on veut qu'elles fleurissent. | méme quand il s'agira de n'importe On obtient alors, du reste, presque tou- | quelle Apocynée. Pendant l'été, plein jours des résultats inespérés : témoin le | air. Multiplication de boutures еп mat: Quisqualis indica du dóme du jardin bo- | juin. L. ҮН. tanique de Bruxelles. Que peut-on voir les régimes pendant l'hiver, et sous l’action | cette courte liste, M. Philippe ajoute qu'un du soleil printanier, les dattes arrivérent, | A gave fetida vient de fleurir, en pleine nous dit M. Philippe, à un état trés voisin | terre aussi, sur une des terrasses de l'éta- de la maturité. i t vaste panicule a 7 He blissement. $a KC Chamerops humilis. C'est le palmier | d'élévation, et un grand nombre d'ovaires rustique de la localité. Sans demander | grossissent de manière à faire espérer une aucun soin, il produit tous les ans un assez | abondante récolte de graines fertiles. grand nombre de graines fertiles. Quel- Ces résultats sont des plus encoura- ques beaux échantillons de la variété | geants, et en adressant à M. Philippe, au arborescente feraient bien sur la colline de | nom de l'horticulture, les éloges qu'il mê- St. Mandrier. rite pour son zèle à réparer le grave acci- L'Erythrina Crista galli devient un gros | dent dont nous avons parlé au commen- | arbre sous le climat de Toulon. Les indi- | cement de cette note, nous appellerons vidus de cette espéce qui sont au jardin de | son attention sur de nouveaux essais de la marine fleurissent et fructifient deux | naturalisation dont le suecés accroitrait 1 ou trois fois chaque année. | considérablement le lustre de l'établisse- | 4 n doit citer encore comme tout-à-fait | ment qu’il dirige. Nous avons plusieurs - acquis à la pleine terre, dans la même loca- | fois mentionné, dans la Revue horticole, 1 | les sept ou huit espèces de Palmiers qui | Sterculia platanifolia, le Cordia sebestena, | nous paraissent propres à orner les jardins ` le Schinus molle et P Ephedra altissima, | de la basse Provence et de quelques pesi 1 lité, le Sideroxylon (Bumelia) tenax, le ces deux derniers appliqués contre des | localités du midi, tels que les Chamer murs. Tous ces arbres fleurissent et fruc- | de l'Inde et de la Chine, le Jubæa du Chili, 1 fient en plein air. Enfin, pour compléter | ГАгес de la Nouvelle Zélande, les Cocos | DENDROBIUM BIGIBBUM Lindl. ' I Bol]. (ее À. E Serre chaude. b. RS EEN 141 1145. DENDROBIUM BIGIBBUM, visos. Orchideæ § Vandeæ. CHARACT. GENER. vol. Ш, p. 226. CHARACT. SPECIF. — < D. (Dendrocoryne) caulibus elongatis apice 3-5-phyllis, racemis erec- tis elongatis dissitifloris , petalis subrotundis sepalis duplo latioribus, labelli trilobi lobis — Vide supra, sér. 1, rotundatis medio eristato basi gibboso, sepalis lateralibus in calcar productis. > Lino. Dendrobium bigibbum, Lino. in Pax Gard., vol. Ш, p. 25, No 491, fig. 945 ( xylogr.). — Hook, in Bot. Мад., t. Gin t. FI. Icon. Bien que la végétation de la Nouvelle Hollande ait dans son ensemble un des terres de l'Océan Pacifique, le Dendrobium est un des plus remarqua- bles. Représenté surtout dans l'Inde et particuliérement dans les parties ehau- des de l'Himalaya, il compte aussi des espèces dans l'Archipel indien, à la Nouvelle Guinée, dans diverses iles de la Mer du Sud, enfin sur le continent de l'Australie. Entre ces dernières est le Dendrobium bigibbum. Découverte sur le mont Adolphus, le long du détroit de Torres, sur la cóte nord-ouest de la Nouvelle- Hollande , eux par ses vastes frondes flabelliformes. Il semble que l'ac- | 1 arbre dût être le but Principal des efforts des horticulteurs mé- ridionaux; cependant personne n’y songe, malgré la facilité de s’en procurer des semences ou de jeunes plants par le jardin botanique de Sydney. П serait digne du directeur d’un des premiers jardins bota- niques de France d'en prendre l'initiative. Sa position et ses relations avec les , e ses toyens, douce récompense qu’ambitionnent oujours ceux qu'anime l'amour d Np 1948. Floraison du Lilium giganteum en Angleterre et en Belgique. La nouvelle suivante , pruntons au d | planche qui avait pour but de de la trop grande humidité, 8 ou 9 pieds Près de 5 mètres) ; elle se couronna d'un Т, |. délicieux et se faisait sentir à 50 mètres elle a rémplacé ses fleurs par des capsules qui ont la taille et l'aspect de gousses de fève. Cette belle plante а été envoyée e chez MM. Veitch, de Chelsea. Toute remarquable qu’elle ait été, il paraît qu’elle a été bien inférieure à l’échantillon qui a 142 cette espèce fut envoyée par le D" Thom- son à MM. Loddiges , de Hackney, près de Londres. C'est là qu'elle fleurit en premier lieu, et que le D" Lindley put lobserver et la décrire. Le nom de bigibbum fait allusion à la double gib- bosité de la fleur, l'un des renflements, sous forme d'éperon appartenant au calice, l'autre plus obtus et plus court dérivant de la base du labelle. A l'instar de beaucoup d'autres Den- drobium, cette espèce présente deux sortes de tiges, toutes deux allongées et légèrement fusiformes : les unes, succulentes et herbacées, appartenant à la végétation de l'année, portent dans le bas des gaines vertes, et vers le haut deux à cinq feuilles linéaires oblongues, acuminées, à nervures ou stries peu apparentes; les autres, floriféres et müries par une végétation antérieure, renflées en pseudo-bulbe ovoïde à leur base même, ne portent plus que des DENDROBIUM BIGIBBUM, Linou. gaines arides, blanchà C'est des aisselles des anciennes feuilles que sortent sur ces tiges, tout près de leur extrémité supérieure, des hampes florales gréles et dressées, à peu près de même longueur que la tige, c'est-à-dire de 2 à 5 décimètres. Le nombre des fleurs varie sur chaque hampe suivant la vigueur des exemplaires. Un dessin fait sur la plante spontanée montre jus- qu'à 10 ou 12 fleurs sur le mème pédoneule. Dans la culture, ce vage se réduit parfois à deux. tous | cas, les fleurs égalent à peu Ze pour | les dimensions, celles de la Balsamine, qu'elles rappellent pour la forme. Elles sont de couleur lilas, avec un labelle pourpre, marqué de jaune dor sur sa base interne, qui porte une crète médiane blanche, ornée de papilles sur la plus grande partie de sa longueur. J. fleuri dans le jardin de M. Boscawen, de Truro (Cornouailles), ce qui probablement a tenu à ce qu'elle avait été changée de place, à l’automne dernier, operation qui n'a pu s'effectuer sans la rupture d'un ans ul ners Chronicle, nous trouvons une note relative à l'échantillon du Lilium gi gan- teum de M. Boscawen dont il vient d’être parlé. Le jardin de cet amateur est situé dans la paroisse de La e cu de chose p celui de Cherbourg, c’est-à-dire plus doux que celui de Londres ou de Paris. Cet échantillon, qu'on suppose, avee une grande vraisemblance, avoir été le plus beau qui ait jusqu'ici fleuri en Europe, avait ey passé trois hivers en pleine terre, et notamment celui de 1854-55, où je thermométre tomba excep- lionnellement, à Truro 0, à 12 degrés 5 cen- tigrades au-dessous de zéro. La plante n'en fut etteannée, elle donna naissance à une bi зе de 12 pieds anglais (près de 4 mètres!) qui s terminait par une grappe de 48 fleurs. On sait qu'un premier échantillon, presque aussi beau, avait déjà fleuri en 1852 chez | MM. Cunningham, d'Édimbourg , et mesu- a done plus de doute aujourd'hui lorsqu'on songe que ce géant des Lys est s'y .élèv mmunémen es ; elle est fistuleuse et employée par les gens du pays à faire de grossiers in- Fr de musi DN. ers la là nos plantes dans le but d obtenir de bonnes graines : celles que recevons de l'Himalaya ne levant pas, bi | que nous ayons eu la patience d’en eonser- ver en terre pendant six ans; elles paral avons recu se | mais Чону en complète décompost es, scarieuses. | rait 40 pieds de hauteur; sa hampe portait | dix fleurs ete odorantes. ka: n'y parfaite Riu de cette belle Cen en 4 ngleter Au Se on s’explique cette rusticité que. x is quatre ans, nous avons des exem- аны EE CORREA CARDINALIS Australie (X-0.) Muell Ora rno ee. Oo е EE T 1144. CORREA CARDINALIS, мови, DIOSMEZ. H vol. CHARACT. SPECIF. — < C. ramis gracilibus, | А „ы ds 1 f z } al 1 e иер SE GENER. — Vide supra, sér. I Les Correa sont des afbustes de l'Aus- tralie, connus dans les serres depuis la fin du siécle dernier et devenus à juste titre des plantes classiques en horticulture. La premiére espéce introduite fut le Correa alba que l'Angleterre reçut de la Nouvelle Hollande, en 1793. Puis vint, ans le méme pays, en l'année 1800, par ses fleurs tubuleuses, pendantes et d'un vert pàle (Correa virens). En 1806, | | | | = bescenti-tomentosz, tubo subelavato (соесїпео), limbo 5-fido luteo, lobis erectis acutis, staminibus sublonge exsertis. > Ноок. orrea cardinalis, Muert. in herb. Hook. cum mss. — Hoox. Bot. Mag. t. 4912. ce fut le tour d'une troisiéme, que ses fleurs rouges, plus brillantes que celles des précédentes, firent nommer Corr speciosa. D'autres formes sont venues depuis lors diversifier ce type, les unes Correa bicolor, figuré dans le premier volume de la Fiore et que ses fleurs | C'est done surtout par les graines récoltées €n Europe que l'espéee se propagera. L'un des exemplaires que nous avons en graines n c ment mesure 27,90 de hauteur. La tige à la base a 07,25 de circonférence; | | | à 27,55 de hauteur elle a encore une cir- conférence de 07,15. Les quinze eapsu graines mesurent chacune 0,14 « longueur, leur circonférence est de 0,14. L. + 949. L'Ile de Corse; | Son climat et ses productions végétales. Aperçu sur son avenir agricole, horticole et foresti l du port de Marseille, sein de la Méditerranée une ile lent la surface de cette reine des mers. La Grèce, l'Italie, la Gaule, l'Afrique, l'Orient Ui-même y ont tour à tour implanté, avec leurs colonies » leurs caractères et leurs Mœurs. Poétique par ses origines nationa- longues révolutions, la Corse ne qu'elle est; nous la verrions mieux si elle nous apparaissait dans un de ces horizons lointains qui plaisent à l'imagination. Mais à défaut dela perspective qui nous manque, le monde. Nous trouvons dans un ouvrage alle- mand, tout entier eonsaeré à la Corse et récemment publié à Stuttgard par M. Fer- dinand Grégorovius, un p i , as sera peut-être pas déplacé iei. Les lecteurs 144 dressées rapprochent du Correa speciosa. armi les bonnes espéces et parmi les plus jolies, vient se placer le Correa cardinalis. Ce gracieux arbuste a fleuri ‚ le printemps dernier, dans les serres de MM. Veitch, qui l'avaient reçu directe- ment de l'Australie. Sir William Hooker en a reconnu l'identité spécifique avec le Correa cardinalis du D: Mueller, botaniste de l'Expédition anglaise qui parcourt en ce moment le Nord-Ouest de l'Australie dans un but d'exploration scientifique. La plante déposée sous ce nom encore inédit dans l'herbier de Sir William Hooker, provient des bords de la riviére Latrobe, dans la plaine stérile du Port Albert, colonie de Vietoria , dans le sud de l'Australie. C'est peut- CORREA CARDINALIS, Мок. être de la méme localité que MM. Veiteh en ont recu les graines. Le nom de cardinalis fait allusion elles ont la forme tubuleuse. Les feuilles, opposées eomme dans tout le genre, sont assez espacées entr'elles, elliptiques- lancéolées, vertes en dessus et d'un fauve pàle à leur revers. Les étamines et et le style font saillie hors de la corolle, circonstance qui contribue à l'éléganee des fleurs. J. E. P. CULTURE. Les Correa se cultivent dans un mé- coffres lange de terreau de feuilles et de sable ; elles ne demandent d'autres soins impor- tants qu'une taille appropriée à l'exem- plaire que l'on a sous la main; leur | soitle C. alba, soit le conservation pendant l'hiver est facile, on peut méme les hiverner sous des protégés contre le froid par une bonne couverture. On les mulüplie de préférence par la voie de la greffe, en mars et avril. On emploie pour sujet, C. Grevillei. L. VH. francais dela Flore accepteront sans doute avec confiance le récit d'un écrivain dont la qualité d'étranger éloigne tout soupçon de partialité; ils jugeront mieux peut-être que par moi e d'un compatriote de la brillante destinée agricole, forestière et industrielle qui peut étre le lot de cette partie du territoire national sous la pr tection d'une bonne administration locale et d’un gouvernement éclairé. La Corse, dit M. F. Grégorovius, est la province la plus centrale de ce qu’on р- pelle la grande Flore méditerranéenne, flore caractérisée, entre autres plantes, par le grand nombre des Labiées et des Caryo- phyllées. Ces deux familles couvrent effec- tivement l'ile entière et s'y parent de leurs fleurs dans toutes les saisons. Par sa situa- tion géographique, la Corse se lie avec loutes les autres provinces de la flore mé- diterranéenne; par sa pointe septentrio- nale, elle se rattache botaniquement à Ја | Ligurie, par sa côte orientale à la Toscane et à Rome, par son flanc méridional et occidental à la Provence, à l'Espagne, à la Barbarie, à la Sicile et à l'Orient ; enfin, par ses hautes sommités centrales, elle reproduit la flore des régions polaires, des Alpes et des Pyrénées. . Sur les pe ses montagnes, la Corse possède des forêts comparables aux plus belles du continent euro en. plus considérables sont celles d’Aitone et Vizzavon 2 - des montagnes, la vigne s’enlace pe e bres fruitiers. Des plaines fertiles doré de rich i PENTAPTERYGIUM FLAVUM Hook Bhotan Or anHeerre Oo brevissime pice lib productis, ad apices antice dehiscen- @ numerosissima, obovata. glaberrimi v. glanduloso pilosi; foliis coriaceis > watis, breve p. 47. e IU 22222224 А 1145. PENTAPTERYGIUM FLAVUM, зоок. VACCINIEÆ, CHARACT. SPECIF. — gulari-ova- Pentapterygium flavum, Hook. in Bot. Mag. t. 4510. Thibaudia flava, Хатта, Mss. Се bel arbuste habite les collines de Duphla, dans la région himalayenne du Nord-Est de l'Inde anglaise. П y végéte en épiphyte sur les troncs des arbres, à côté du Rhododendron Nuttallii » dans une zone comprise entre 1200 1500 mètres d'altitude au-dessus du e e | qu'il en envoya les graines à М. Nuttall, qui les fit lever dans son ardin de Nutgrove, à Rainhill, qui vit le premier l'espèce venir à fleur et la دص‎ — p—o s—>—-. Q communiqua à Sir William Hooker sous le nom de Thibaudia flava. Mais, le savant rédacteur du Botanical Maga- zine, en la publiant dans cet ouvrage (4% avril 1856), Га rapportée avee raison au genre Pentaplerygium de Klotzsch , que distinguent, entr’autres caractères , les cinq angles ailés du tube calycinal. Des trois espèces connues de ce ge tait déjà ‚ or., IV, tab. 1185, et Hook. fil. Illustr. Himal. РІ. tab. XV B.). Une ` leurs teintes douces avec le vert plus som- bre des taillis et la couleur terne des ro- chers. Le Platane et le Noyer disputent aux Chain. 1 EET 1 z 1 Vile ° . chere de préférence la plaine et le Voisinage de la mer. Dans les forêts abon- dent le Chêne liége et les Yeuses aux feuil- les persistantes; sur les collines, dans les д = [77 -— ° CH Z- e) D- @ e e ا‎ о bi -. 2 Б KI м = Ë о м e chaudes vallées, l'Arbousier et le Myrte deviennent des arbres ; cà et là, au mi- lieu. d'eux, eroissent le P l'Oléastre, l'Alaterne, les Genéts d'Espagne x cou 2 y e РК | d'eau procure de l'humidité à la terre, et P. la main de l'homme n'a pas détruit Œuvre de la nature, s’arrondissent, en massifs puissants, le Genét de l'Etna aux ` corolles d'or, les Cistes, les Lentisques, les Térébinthes, et le plus beau de tous ces ar- bustes, le Laurier rose, qui s'avance jusque vers la mer, où il disparaît dans les bosquets de Tamarix. Au milieu des rochers dent les côtes, et dans lessituationsabritées, le Chamærops déploie ses feuilles en éven- tail; plus rustiques, le Cactus Opuntia et l'Agaved'Amérique grimpentaux flanes des collines arides, dont les sommets, suivant leur hauteur et leur exposition, se couron- nent d'élégants buissons de Légumineuses , de Verbascumaux longs épis dorés, de Digi- tales etde Mauvesaux somptueuses corolles pourpres, d'Orchidées, de Liliacées, de Gen- tianes, etc. Le Figuier, le Grenadier et la Vigne, méme délaissés par la main du ЖЕ” PENTAPTERYGIUM FLAVUM, Ноок. seconde, encore inédite, est, d'aprés| ӨЛІ est permis d'en juger d'après le Sir William Hooker, le Vaccinium ru- | dessin, l'apparence de cet arbuste doit gosum des docteurs Hooker et Thom- | être à peu près celle d'un Gaultheria ou son, distribué parmi les collections | d’un Pieris (Andromeda). Ses rameaux himalayennes de ces savants et géné- | sont dressés dans nos cultures: mais reux naturalistes. Celle-ci se distingue | il est probable que, dans ses foréts du Pentapterygium flavum, par ses | natales, ces organes se soutiennent sur fleurs d'un rouge foncé, comme celles | les arbres où la plante trouve un appui. du P. serpens, par ses feuilles lancéo- | Les feuilles, alternes , longues de 4 à lées, ses pédicelles plus gréles et ses D centimètres, courtement pétiolées , divisions calycinales foliacées , plus | ovales-lancéolées, ont une texture co- larges et obtuses. La couleur jaune des | riace et sont rendues rugueuses à leur — fleurs du Pentapterygium flavum est | face supérieure par un réseau de veines exceptionnelle, non-seulement dans le | imprimées en creux. Les fleurs, assez genre, mais presque dans toute la | grandes, forment, aux aisselles, des famille des Vacciniées. Cette teinte est | feuilles, des grappes raeeoureies en rehaussée par la couleur rouge des pédi- | faisceau. Le fruit est probablement celles qui se prolonge sur les angles du | charnu comme dans le Pentapterygium tube calycinal et sur les bords des dé- | rugosum de Hooker, fils. coupures du limbe. J. E. P. CULTURE. Cette plante a plus d'un titre à à être débarrassée des branches gour- être admise dans les collections des ama- mandes que trop de sève aurait em- teurs, méme de ceux qui se bornent portées. On la cultive dans un mé- aux Rhododendrons de l'Himalaya. | lange de terreau de feuilles et de sable, Son port est élégant, son feuillage | dans des pots bien drainés, et on ménage est superbe et ses gros bouquets de | l’eau en toute saison. — Sa multiplica- cloches d’un jaune d'or sont bien dignes | tion par voie de graines sera facile; la de figurer dans la plus jolie corbeille | reprise des boutures est longue et chan- que l'on puisse former. Elle demande | ceuse. L. VH. — cultivateur, donnent de bons fruits; l'Oran- | la troisième appartient à toutes les hau- ger, le Citronnier et les autres arbres de la | teurs qui sont au-dessus de cette limite. méme tribu trouvent dans les plaines bas- | La zone inférieure est chaude; elle repete ses de la Corse le climat qui leur est ap- | le climat de l'Espagne et de l'Italie sur les proprié et y forment de véritables bois. mêmes latitudes. On n'y connait, à pro- Les Néfliers, les Cerisiers, les Pruniers, les prement parler, que deux saisons ; le prn- Poiriers et Pommiers, les Péchers et les | temps et l'été. Rarement y voit-0n le Abricotiers sont communs dans tous les | thermomètre baisser à un ou deux degrés jardins; dans les lieux les mieux abrités | au-dessous de zéro, et cela seulement pen- contre le vent du nord-est, l'arbre de | dant quelques heures. Sur toutes les côtes, t. Jean mürit ses fruits; la Datte elle- | le soleil est chaud, méme en janvier, mais méme y atteint une demi maturité | les nuits y sont fraîches en toute saison; 'est le climat de l'ile qui, plus que ainsi que les lieux ombragés. Le ciel ne toute autre cause, entretient cette splen- s'y obscurcit que par moments; € st ` dide végétation. Ce climat se divise en trois lement sous l'influence du ven climats secondaires ou zones de tempéra- | tures différentes, suivant les hauteurs; la | ; première commence au niveau de la mer | le vent de sud-ouest, le violent Libeccio ct s'arrête à 580 mètres; la seconde part | Aux froids très modérés de janv 76 de се point pour s’arréter à 1950 mètres; | dent, presque pendant huit mois, des c MISCELLANÉES. leurs caniculaires, et on voit alors la tempé- rature s'élever à l'ombre ju jusqu ù 26 degrés. C'est un malheur pour la végétation, et un pour le Laurier rose, le "se le ees le гон : Olivier pibe et grand nom- bre d'autres. Dans e partie de l'ile comme "ën tous “he суай chauds, les ma- récages peu profonds sont des foyers pesti- lentiels, prés desquels il ne faut point se promener le soir, sous peine d’y contracter des fiévres dangereuses, qui, faute d’un changement d’air complet, se terminent ordinairement par 1 hydropisie et la mort, centrale, notamment celui de la S ple uma du Morvan et de la Bretagne. Ici la neige se montre dés le mois de novembre et per- siste quelquefois vingt jours sur le sol. On est surpris de voir que non-seulement elle n'y nuit point aux Oliviers, mais qu'elle omg rend encore plus féconds. Le Chataignier mble l’arbre particulier de cette zone, il la remplit tout entiére et ne dispa- бігев, où il céde la vallées où les miasmes pe de 1а ré- gion inférieure n’arrivent jam La troisième et dernière zone Wa froide plus que les noires pyramids ri pins et des sapins qui s’élance ili Ms Là habitent'le Mee et le Mou- ; là aussi est la réserve des eaux qui se V precipitant en ipot sur la plaine et la pareouseut. dans tous les sens. | La Corse, pour nous servir d'une com- paraison simple autant que juste, est une large pyramide à trois étages, dont l'infé- rieur est ehaud et humide, le supérieur froid et see et dont l'intermédiaire parti- cipe aux caractères des deux autres. » C'est le méme so Ze auss ême resses et ‘les mémes marais insalubres. Or, ce qu'une Seege анн a déjà fait en Algérie, les terres défriehée marais desséchés, le climat — * population de jour en jour mieux logée, mieux ali- mentée, mieux үйі; espérons qu’elle le fera aussi en Corse, cette petite Algérie i "esl en réalité qu'un ir exotiques, un plus fertile jardin pour la production des fruits du midi et des meurs de toute espèce ? Lorsque déjà Paris affame la moitié de la France pour s'ali- menter, lorsque l'Angleterre prélève, comme un pe légumes et de nos fruits, moment de tirer nid d'un sol oublié, et déficit qui nous menace? A l'eeuvre done capitalistes, v apaqta jardiniers, fores- tiers, cultivateurs de toute espéce; portez dans cette ile se vierge votre travail, vos lumi posez. Bie xa Jagunes disparait s landes incultes 4 couvriront d’arbres t forêts, et tout en ayant fait des spéculations profitabl es à vous- mémes us aurez la satisfaetion plus douce d'avoir PX А Vaccroissement du bien-étre de tous Кох ` + 950. Les Abeilles hivernées sous terre. _ Une е communication relative à la conser- | e à la Société impériale et cen- | A elle contient les principaux faits que voici : « M. Forstner, instituteur à Havengen, fait I’ ‘expérience suivante, rapportée par trale Thaqu ыа ‚ par M. Saillet, fils; | | Ja société de Munich, et qui semble prou- 148 ver que, pendant l'hiver, il est possible de conserver avantageusement sous terre les abeilles. une partie de son jardin, par- ement à l'abri de l'humidité, M. Forst- qui recut, à son yat une couche de filasse d'un pied d'é « Le 50 octobre, il descendit dans cette fosse deux ruches contenant deux essaims deux bouts et destinés à laisser pénétrer l'air : l'une pesait brut 19 kil. 275, et l'autre 9 kil. 750; les intervalles entre les ruches furent remplis légérement de tiges séches de pois, le tout recouvert d'un demi- pied environ de feuilles de sapin; enfin l'excavation эле M p e fermée au moyen d'une vieille porte en bois qu'on recouvrit ien peu de tus un peu foulée. « La te жшн", étant devenue chaude, Pe mis dë Pan e suivante, M. Forst- ner retira ses Seele et reconnut qu'elles n'avaient rien perdu de leurs poids. Dans la plus petite, SHOT дей un jeune essaim qui n’avait encore construit que la moitié poignées dans l’autre ruche, dont l'essaim était complètement installé et qui était à MISCELLANÉES. l'étroit à cause du grand nombre de ses abeilles « Les ruches furent reportées aux places qu’elles occupaient ordinairement, et dès qu'elles eurent été évacuées par les es- saims, elles furent pesées. « Alors on put constater une différence vraiment étonnante, sous le rapport de la perte, entre les ruches qui avaient passé l'hiver en terre et celles qui avaient été conservées comme de coutume. « En effet, la ruche de 19 kil. 275 pesait encore 18 kil. 250, la seconde de 9 kil. 750 n'avait perdu que 575 grammes, tandis que l'une des autres ruches, qui, en au- tomne, avait pesé 16 kil., n'en avait plus que 12, et une ul antérieurement étaitde 15 kil., ne pesait plus que 8 kil. 750. « M. Forstner n’a pu 5 ере si les abeilles consomment moins sous terre, ou si, comme il est probable, elles weieng dans une espèce de sommeil léthargique dont elles Seng plus tôt que d’autres insectes, à cause de l’éclosion des jeunes abeilles. Quoi qu'il en soit, les essaims sur lesquels a été faite l'expérience sont restés pleins de vigueur, infatigables au butin, et ont fourni, de meilleure heure que de coutume , de très jolis jets : leur miel précaution , comme, par exem le treillage en + 951. Découverte de la Carmine dans les fleurs du Monarda didyma. M. Belhomme a présenté récemment à l'académie des sciences le résultat d'une découverte qu’il а faite en cherchant des matières tinctoriales dans les végétaux; il s'agit d'une plante cultivée depuis long- temps, le Monarda didyma. Cette plante vivace, originaire du Nord de l'Amérique, peut rendre d'éminents services dans les arts et la teinture. La matière colorante qu ЗІ recèle est la carmine, substance qui n'a encore été rencontrée que dans le fruit du Nopal et dans la Cochenille. Cette ma- tière tinctoriale se remarque dans les co- rolles, et comme la plante en donne es quantités, il sera facile de se la procurer à bon marché. Quand on prend les fleurs et qu’on les immerge dans l’eau, celle-ci en est immédiatement saturée; en présence de l'eau de chaux ou de Pacétate de Le Pe rouge passe au violet; les: = еѕ ine. Mais si оп fa 1 lution dans l'alcool, il se dépose Ж” un précipité par le refroidissement : € d la Carmine. Ce principe es чш d’avantage dans nos principa les villes ma- nufacturiéres. Dene. P garantir les wt de la fosse par Un | fe 7 ЕЗ PRIMUL A EROSA Aamoon (Inde апо].) Wall. Plein ail’. ne uet Tar oa pan Нег 1147. PRIMULA EROSA, wau. Primulaceæ § Primuleæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, sér. À, vol. IV, p. 408. CHARACT. SPECIF. — P. (§ Aleuritia) acaulis, foliis obovato-oblongis obtusis v. acutis i inatum sensim attenuatis circiter pollicaribus 1 bracteæ 4-5-plo longio- us , calyce alte 5-6-fido tubi corollæ dimidium æquante, laciniis-lineari lanceolatis, corollz limbo hypocrateriformi lilacino medio aureo tito, laciniis obcordatis emarginatis. Primula erosa, Warr. Cat. № 611. — Breet, Gartenflora, V, p. 130-1, cum icone Primula denticulata var. erosa, Prodr. VIII, p. 45. Dusy in DC. lepida dont elle se rapproche par les caractères. Dans cet essai de détermi- nation, M. A. De Candolle constata l'identité de la plante avee un exem- plaire authentique du Primula erosa du D: Wallich. Celle-ci, trop brièvement ` décrite par uby qui l'a regardée omme une simple variété du Primula denticulata, mérite suivant M. Alph. De + 952. Maladie du Sequoia (Wellingtonia) giganfea en Angleterre. Il y a deux ans à peine que le géant des arbres californiens est introduiten Europe, et déjà on signale une grave altération qui compromet son existence dans certaines localités de l'Angleterre et sur laquelle il trouver le remède avant qu'il n'ait fait un plus grand nombre de victimes. En général, ce n'est pas sur les sujets tres-jeunes et fraichement sortis de terre que la maladie se déclare; c'est au con- traire sur les plus grands, sur ceux qui, semés il y a deux ou trois ans, ont déjà atteint prés d'un mé ome, et alors l'arbre est presque irré- missiblement perdu. Est-ce à la nature du Sol, à l'excès de l'humidité ou à l'étroitesse des pots dans lesquels végétent ces arbus- les qu'il faut attribuer cet accident? Telle est la question que se posent les hortieul- Po teurs anglais, et à laquelle ils appelle une solution par li iaire du nt Gar- cette affection ; sur tous les points de gleterre, les jeunes Sequoia ont subi les rigueurs d'un ou de deux hivers sans en souffrir. La maladie dont il est question ici est i suit à (Gardeners’ Chro- nicle, du 26 juillet): J'ai deux individus e lling ner au pieds environ. franche et ont fait, cette année, des p ses de neuf pouces ; malheureusement et à mon grand regret, les voilà qui commen- cent à dépérir, comme vous pouvi par les rameaux que je vous envoie. Quelle en est la cause; est-ce le soleil, est-ce une maladie? A cette demande le Dr Lindle r observe souvent sur les Cryptomeria ; jus- 22 150 Candolle et M. Regel d'être considérée comme espèce à part. D' abord, ses feuil- . les, toujours glabres et non farineuses à la face inférieure, sont entiérement о ées au moment de la floraison, tandis que celles du Primula denticu- lata restent plus ou moins en retar par rapport aux fleurs : de plus les pédi- Primula denticulata la brièveté des pédicelles ferait presque décrire l'inflo- rescence comme un capitule. Ajoutons ue ce dernier, tout-à-fait rustique dans l'Europe moyenne, supporte sans MISCELLANÉES. 5% protection les hivers de Zurich, tandis | que la moindre gelée suffit pour détruire le Primula erosa. L'une et l'autre espèce habitent les montagnes de l'Himalaya. C'est, en particulier, dans le district de Kamoon, que le Primula erosa fut découvert par le D: Wallieh, vers l'année 1820. Son introduction en Europe doit être beaucoup plus récente; mais оп man- que à cet égard de renseignements pré- cis. M. Regel dit seulement avoir reçu la plante de France, sous le nom de Primula undulata, qui s’applique sui- vant Duby, à une variété du Primula altaica, plante sibérienne spéeifique- ment distincte dela nôtre. Ј. E. P. CULTURE. Plus délieate que le Primula denti- | ménager un bon drainage. Transportée culata t> cette jolie espèce, plantée en | dans ja partie la plus fraiehe d'une serre pot, se place, durant l'été , à l'air libre | froide, elle y commence , en décembre, dans une exposition demi- ombragée. En | une floraison qui se continue, sans inter- automne on la rempote, en ayant soin | ruption, jusqu 'en mars. de ne pas blesser les racines et de lui L. VH. qu'à présent, je n'ai rien vu de semblable bles, entre toutes les conifères, par la ra- pidité de leur коп et leur constitu- tion peu spi Dans le numéro suivant du méme jour- nal (9 août), un abonné résidant à Acton, se chargede faire une réponse plus catégo- rique. « Il doit y avoir, ааш. au Dr Lindley, quelque chose de déf ux dans les pro- que qu’un chéne et aussi peu le terrain; c'est du moi sente chez moi. En 1854, j'en ai recu de MM. Veitch un jeune sujet que j'ai planté au milieu d'un n, en terre forte et argileuse , à quelques pieds seulement au- essus de la Tamise. J'ai eu soin, en le plantant, de drainer le point qu'il occupe à fleurs fosse préparée pour le recevoir ; l'arbre a été posé sur le fond du pot, les racines bien étalées tout autour, et la fosse remplie e terre passée au four , contenant encore | quidem беса de charbon et mélée | de terreau de feuilles. Pendant l'hiver de 1854-55, le jeune arbuste a été couvert d’un verre à boire destiné à le mettre à l'abri des accidents auxquels sa petite taille pouvait l'exposer. Le froid, évidemment, ne lui а fait aucun mal, car, en 1 | poussé ауес une vigueur incroyable. L'hi- ver suivant, on ne lui a donné aucun abri, cette année , n'a as été moins étonnante que celle de nement mal mené ses arbres te communication БҮ?) теа е, malheureusement il n'en est plus de même d’une autre qui la suit immédiatement et | qui constate un nouveau cas o берин ment analogue au premier. L'auteur 65 1855, Па ` la rapidité de sa croissance | «+ SALYIA Bolivie BOLIVIANA Hort (/ranserie «2 ШЫ КИРИНЕ с ыша адды SEET ы ааа ыша. ur 1148. SALVIA BOLIVIANA, покта. Labiate § Monardee. CHARACT. GENER. — Vide supra, sér. 4, vol. IV, p. 345. CHARACT. SPECIF. — « S. ($ Calosphace) саш iolati is glabris tatis pedicellatis compressis costatis glandulosis, corollis calyce duplo vel triplo longioribus glabris, nn У tubo incurvo basi pli t ‚1 bi р 1 brevissimo, inferioris lobo intermedio late euneato obovato-emarginato. » . « Calyx : eorolla kermesina, tubo intus humore nectareo defluente; genitalia vix exserta; stylus barbatus, stigmata aeuta, glabra.» SCHEIDWEILER, in litter. Salvia boliviana, Hort. VH. Parmi plus de quatre cents espèces de Sauges déjà décrites, il n'est pas facile de reconnaître celles dont se rapproche le plus telle espèce que оп suppose être nouvelle. Nous éprou- vons cet embarras pour le Salvia bo- liviana, que l'ensemble de ses traits rattache au groupe des Calosphace , ches souterraines annuelles, et par les tiges florifères. Ces tiges dressées, un peu rameuses, hautes de 50 centimètres dans lequel ils se trouvent est une terre franch elles paraissent de leurs fibres. serait utile de le faire connaitre, dans l'in- fret des personnes qui cultivent cet arbre précieux, » Le cas suivant est beaucoup plus fácheux et doit donner à réflé « L'automne Ch M. Th. Rivers (Gardeners’ ronicle, 25 août), je fis venir des États- ib IS SIX à sept cents sujets de Welling- та, obtenus de graines semées en 1855. Ils furent plantés dans le compost habituel, terre franche et sable, et mis dans une mis en plein air. qu'is semblaient pleins de ferce et de santé, quelques rameaux avaient tourné au brun et étaient morts; on les enleva et on ` maladie fit de si rapides progrés qu'un bon. tiers des jeunes arbres en fut atteint. Tous ` lingtonias, qu'ils avaient tirés hez MM. Veitch, ils en avaient perdu la moitié s son jeune à nsi ley (Gardeners’ Chron., 30 aout), que le 152 environ, portent des feuilles cordifor- mes-ovales à surface légèrement ru- gueuse, membraneuses et d’un vert gai. Les rameaux se terminent par des grap- pes simples de fleurs assez denses, grou- pées de six à dix ensemble en faux-ver- ticilles et brièvement pédicellées. Le calice, couvert, comme l'axe de la grappe et les pédicelles, d'une pubes- cence glanduleuse, présente une teinte violette. La corolle, d'un rouge carmin, est remarquable par Гехігете brièveté de sa lèvre supérieure et par la grande largeur du lobe médian de l'inférieure. Les étamines et le style sont à peine saillants. CULTURE. a Espèce superbe, très propre à être plantée dans les massifs d'été, où elle croit avec vigueur et où elle se distingue de ses congénéres par son beau feuillage et ses nombreuses fleurs aux calices SALVIA BOLIVIANA , Horruz. violets, aux corolles d'un rouge ver- Le nom de boliviana suppose que cette jolie espéce est originaire de la Bolivie. Mais nous n'acceptons l'indica- tion que sous bénéfice d'inventaire, à cause des inexactitudes fréquentes qui se commettent en horticulture à l'égard de la patrie des plantes, surtout lors- qu'on ne les obtient pas de première main et que leur histoire n'est pas soigneusement constatée. Tout ce que nous savons du Salvia boliviana, c'est que l'établissement Van Houtte en a reçu les graines de M. Von Warscewiez, qui les aurait collectées en Bolivie. H . Ж millon foncé, glacées d’un brillant ver- nis. Sa multiplication par voie de bou- ture est des plus promptes et sa conser- vation en orangerie des plus faciles. L x e = à sis is - d EL cy ipod ыы нысты. ЖОРИК Mv ET EE Wellingtonia, le plus noble représentant de la famille des coniféres, est atteint d'une | maladie alarmante. Nos correspondants la décrivent de différentes manières, mais ils | s'aecordent à signaler le dépérissement al a à des branches comme le début du mal squamosa et quelques autres conifères ana- logues, chez lesquelles elle n'a d'ailleurs que peu de gravité. Mais dans les cas qui nous ont été signalés, le mal a été souvent béaucoup plus loin, puisqu'il a entrainé la mort totale ou partielle des sujets. Est-ce là réellement ce qu'on peut appeler une maladie ou bien n'est-ce que la suite d'une | méthode de culture ropriée au tempérament de l'arbre? Nous inclinons fortement à admettre cette seconde ma- niére de voir. » « Lorsque le Wellingtonia est planté très jeune, en plein air, dans un compost de terre argileuse brülée et mélée de frag- e racines à i calcinés et de ents d à demi | terreau végétal, il croît avec rapidité ei devient l’arbre vigoureux de notre corres- M pondant d’Acton. Il ne souffre ni du froid ni de l'humidité. Indubitablement la con- venance du terrain entre pour une сег- taine part dans cette santé vigoureuse, mals nous pensons qu’elle résulte encore Чата | , = Ф B > м ыз = ° 5 = = — ші — о e = un A = с š un S échantillons maladifs ou mourants que nous 1 avons eus sous les yeux ou dont оп nous a ` entretenus ont été élevés sous des abris et ` с. с droits où ces organes пе trouvaient le soleil, ni l'air, ni l'action du vent, toutes choses nécessaires à la généralité des plan: tes et aux coniféres plus qu'aux autres. Que l’on ajoute à cela que les racines, faute n’aura maladie et la mort ont dû être la TURN Ns mé D ЛҮГҮ. “=, Te - Pet; in Horto ya" бы ` L. VERNUM BULBOCODIUM Rustique à Eur. austr. ә + ectante affixze гг жез, ech secundum longitudinem dehiscentes; lo loc a semiadnat (hemianatropa). Stylus 1, trifidus; laciniis planiuseulis, otundato-truncatis ibique (t релизи ie ba yu rd trilocularis, tripartibilis, spe intr scens. Semina.. Tuber densu ovatus, hine blanivscvlus et pro recept 0 lis с vexus ibique supra ned ad ala 8, area subrotunda fusca n olatus , utroque rut planiusculo supra basim, convexo infra apicem, sub unica (vagina aphylla) membranacea exsucca ca- slanea nitente sobole liens, que tuber pris- linum exsugens we е НЕ in tube novellum trans boles, basi radi- cantes, sub simplici a ee 2 n полой Ге Bulbocodium a toute үрне des Colchiques et des Merendera. Mais il se distingue aisément premier | 1149. ODIUM VERNUM, 1. COLCHICACEÆ, y КАСТ. GENER. — Calyx EU. 6- | abbreviatum tuber отогон іта d phyl- sepalus; sepala longissime unguiculata, in tubum | Zum continuatum in scapum vel pedunculum foliis conni ventia, ad faucem denticulis lateralibus re- involutum apice triflorum. (6i-triflorum). Folia ws En i se co a ini ustis, æqua- | diversa = us, erecto-patentibus. Stami » sepalis supra | integris, anguste lanceolata , obtusa, Nadie erf ` ues inserta. Filamenta Гот Seir membrar acea, striata ermedia (э oblongæ, а е inalæ, i dor 5 unt medio intus specta е brevius pedi icellatu 8, KE , nc eras lilacini. (Charact. gen. sec нуно Be ver- cult t.) , Enum. IV, p. 145. p^ RACT. sir — « Bulbo globoso; foliis ternis, lineari-lanceolatis, demum i- onii laciniarum internarum aurieulato; stylo profunde trifido, perigonium сөзі, ити — viso Ars EN. codium vern . 4 Mur prive No2. herz. білегі. D б М tab. L ustr. tab. 250. — — , Hort. p u^ 455. — ee 79 лоні. L p. ср 22 пем Li. tab. 197 + vernum hispanicum, Baux. Pin. 69. Кобес, En, Il, p. 128 f. 2. presque libres, rétrécies en longs on- glets, et du second par ses styles soudés геп un seul jusque tout près de leur genre par son périanthe à divisions | sommet. L'espèce ici figurée habite ics quence inévitable d’un pareil traitement. » » Si ce raisonnement est conforme aux faits, le moyen d’enrayer le mal se pré- sente de lui-même à l'esprit; il faut procéder autrement que ne le font la plupart des horticulteurs , c’est-à-dire exposer les s jeu- Белек, pour la facilité Поп, nous conseillerons de remplacer les pots par des paniers d’osier grossièrement struits et à m u fes, à tra- it employer, divers vem emboités moyen serai un peu plus Jong que la Keier atadi EI? régions montagneuses de l'Europe méri- dionale, particulièrement du Dauphiné, des Pyrénées, de la Suisse, de l'Espagne et de l'Italie. C'est, comme l'indique le nom spécifique, une plante printaniére, différant à cet égard de la plupart des Colehiques dont les fleurs, devançant lapparition des feuilles, caraetérisent essentiellement la végétation de l'au- tomne. Chez le Bulbocodium vernum le développement des feuilles suit de trés mencent à poindre hors de terre, lorsque les fleurs sont plus ou moins épanouies. Tel est l'état que représente la figure ci-annexée. Feuilles et fleurs, du reste, naissent également d'un bulbe souterrain, enve- loppé de tuniques brunes et qui répond par sa structure générale au bulbe- CULTURE. а Culture des plus faciles dans les | fortes gelées; multiplication par ses 1 plates-bandes de pleine terre situées au sud. — Couverture légère pendant les repos. x BULBOCODIUM VERNUM, L. ` de trois à quatre, s'embrassent Pune ` l'autre dans leur portion souterraine et ` présentent hors de terre ап limbe lan- ` céolé, long d'environ 5 centimètres, | dépassant à peine les fleurs. Celles-ci, | presque toujours au nombre de deux, | ont leurs onglets rapprochés en tube ` invaginé par les bases des feuilles. Le ` limbe seul se montre en dehors du sol, | semblable à celui d'un Safran ou d'un | Colchique, avec six divisions lancéolées, blanchâtres dans le bouton, lilas ou ` roses lors de l’anthèse, marquées de stries longitudinales plus foncées. ien que native de l'Europe, cette : charmante plante est loin d’être vulgaire | dans la nature. Elle l'est bien moins | encore dans les jardins. Elle partage à — cet égard le sort d'autres jolies fleurs | dont le seul tort est d’appartenir à nos climats, au lieu d’être importées à grands | frais de régions lointaines. Telle est la justice de la mode et la mode sera longtemps plus forte que le bon gout. bulbes en juin-juillet, temps de leur : LYH. 8 ment suivie, mais de chances de succé A ces observations fort justes nous ajou- terons un mot d elle offrirait bien plus S.» viann totalement stériles pour les autres végétaux et il ne répugne nullement d'admettre | | | porte leur nature, ils deviennent par cela | seul plus sujets aux maladies. D’un autre | т 955. Fructification du Pistachier au Muséum d'Histoire Naturelle. П existe , dans le carré de l'orangerie du Muséum, deux Pistachiers (Pistacia vera), l'un mâle , l'autre femelle, tous deux pa- lissés sur un mur, à l'exposition du midi. rains siliceux , tel autre encore pour ceux ` où l'argile domine. C’est la grande question | qu'il faudrait avant tout résoudre pour le ` Sequoia gigantea, avant de le mettre | définitivement dans les endroits qu'il devra ` quelques sujets. Nous Ces arbres fleurissent tous les ans, mais soit par le fait de saisons défavorables, soit / par le défaut de fécondation, ou peut-être раг ce qu'on n’y aura pas regardé d'assez poil weg nsen - t. = - = o е ы AS < A > = = < > M] N “íe, = ы = A Lo ә = = ۾‎ = š ч ` Б (i a ч M ме: GENER. — Vide supra, sér. 1, yol. V, р. 488. CHARACT. SPECIF. floribus solitariis , — « LE aule ramoso, s linearibus us ام‎ L. Sp. 588. — Smira, in De. "TM П, p. 500. —Wittp., Sp. П pars., 1150. DIANTHUS SINENSIS, L. (VARIETATES), Caryophylleæ $ Sileneæ. р. oi — Bot. Mag., tab. 28, — Dc., Prodr., I, 164. 2 Roy. Luydl. 445. — Mırt., Diet ret i al gre supinus, Kat folio unico. Tous t. 1705, p. 348, f. 8. — Cu 5 Icon., 81, f 2. L'OEillet de la Chine fut importé de Chine en France au commencement du ХҮШ? siècle. Cultivé d'abord à Paris, il fut déerit en premier lieu par Tour- nefort, dans les mémoires de l'Académie des sciences, de l'année 1705. Son d introduction en Angleterre n'aurait eu - lieu, d’après Sweet (Hort. suburb.), = que huit ans plus tard, en 1715. Bien- tôt répandu dans les jardins et depuis lors aussi populaire que le Dianthus barbatus ou bouquet parfait, il a donné, | on peut aisément juger _ par les nuances variées qui se pressent ` dans notre dessin, ainsi que par le pas- sage suivant de la note publiée par 52 nviron trois ans, dit cet illustre Баай, que M. l'abbé po reçut la graine d'une belle espèce d'OEillet sous le nom d'OEillet de la Chine. Cette graine produisit plusieurs variétés par rapport aux couleurs et au nombre de feuilles grma La pann en ont cing. Il уа fleurs sont den NE mais il beaucoup d'apparence кнг, добив dront doubles dans la suite. Les premières fleurs "e j'en observées sont à cing feuilles Bech x blane de lait, eolorées de ver ` dessous. Outre les fleurs blanches, il y en a de blanches avee une couronne Se rouge brun vers le milieu; il y a favorisérent l'opération. Une quantité de Tuits nouérent et grossirent, et aujour- dhui (25 septembre) ont presque atteint ire, mais ils sont sensiblement plus longs et légèrement incurvés. Au- dessous dun brou peu épais, je trouve un semés avec chance La fructification du кыш: a déjà été signalée plus d'une fois à Paris ; % покора elle n’arrive pas fréquemment. Dans tous venir profitable sous un ida aussi "вер- tentrional que celui de Paris Nox. O fleurs blanches veinées de pourpre, avec une couronne à trois pointes. Quelques fleurs ont les pétales blancs, mais purpurins dans le fond, ауес une couronne noiratre, au-delà de laquelle la couleur de pourpre se répand en trois grands rayons frangés. On voit d'autres fleurs purpurin lavé, veinées de pour- pre jusqu'aux extrémités avec la cou- ronne noirâtre. Quelques-unes sont purpurines sur les bords, d'autres de blanchatres ; enfin, on en voit qui sont purpuri- nes, pourpre clair à la base, piquées de DIANTHUS SINENSIS, L. (YARIETATES.) même couleur à la place de la couronne.» Vouloir les décrire toutes et leur imposer des noms serait une tâche fas- tidieuse pour le lecteur autant que pour nous. Remarquons plutôt que parmi ces mille combinaisons de blane, de rouge carmin, de rouge noir et violacé, pas une trace de jaune ne se manifeste sur le limbe étalé des pétales; et que les nuances variées que nous observons sur les pétales de notre plante, viennent confirmer l'opinion émise par M. De- caisne au sujet des couleurs que nous offrent les fleurs des plantes cultivées. L. VH. CULTURE, On peut traiter de deux manières l'OEillet de la Chine (Dianthus sinen- sis) et ses nombreuses variétés. D'abord les cultiver comme plantes annuelles : les semer sur couche et sous chassis dés le premier printemps, pour les repiquer dés que les gelées sont pas- sées, en pleine terre, en bonne terre de jardin, enrichie d'un peu de terreau de couche. Leur floraison commence vers la St. Jean et dure pendant des semai- nes. L'OEillet de la Chine remonte; ses graines mürissent de bonne heure. La seconde méthode consiste à semer en plein air, en aoüt, et à repiquer les plants sur couche froide et sous châssis, où on les hiverne. Il va de soi que les pieds qui proviennent de cette culture sont bien plus beaux l'an d'aprés que ceux semés seulement au printemps; mais dans nos pays septentrionaux, en raison de la longue durée de l'hiver et de l'humidité qui règne pendant cette triste saison, nous ne pouvons guére songer à utiliser cette méthode. Parfois cependant, quand l'hiver est doux, les OEillets de la Chine plantés en terre légére, persistent et fleurissent de nou- veau à la saison suivante. On peut encore les mettre en jauge sous châssis. na essayé de les forcer, mais sans grand succès. L. VH. + 954. Culture du 0 J'ai lu dans votre Flore un article sur la culture du Calla æthiopica. Depuis bien des années je cultive cette belle plante, mais comme mon procédé diffère essen- tiellement de celui de M. Delaville et que j'obtiens chaque année et, sans aucun mécompte, des résultats satisfaisants, je vous adresse ce petit article pour que vous en fassiez part à vos nombreux abonnés si vous le jugez convenable. Aussitót la flo- raison terminée, je mets mes plantes en de se m ptem nouvelles pleines СаПа æœthiopica. multiplicité annonce qu’une nombreuse progéniture est sortie de l'unique pied planté. Je choisis alors les plus vigoureux individus de chaque touffe et je les plante prennent des dimensions énormes et, au printemps, paraissent des flet gm toffées et méme quelquefois à double Os на Se Ze z а” /fowttearu MAGNIFICA . Rusti тне FRUTESCENS WISTERIA france 157 WISTARIA FRUTESCENS, ee GENER. — Vide supra, ser. 1, tis, ovario glabro. » SCH Prodr. II, p. 590. — Am. 0 FL. of N Wisteria speciosa, Nuttall. j ani — « W. alis biauricula- Gen. Amer. Il, ` Glycine Ки? L.s 1067. — Wir». spec. tom. ПІ. p. 1067. ` "bor Mag. t. 2105. 1151. DC. var. MAGNIFICA, norr. Leguminosæ-Wistarieæ. Glycine foliis imparipinnatis, caule peronii, Linn. Hort S a 561. — Roy. Lugdb. 551. has ا‎ frutescens caroliniana, foliis pin- nalis , floribus cæruleis conglomeratis . "Hort. angl. 55. ab. staria frutes Var. magnifica, ERINCQ , р ‘France on. 1855. tab. 15, cum icone. et la Soc. centr. et impr. d'ho rt. de Paris, 1855 ; dait la kow de l'Amérique du Nord, Plus d'un siècle avant l'introduction | aujourd'hui nommée Wistaria frutes- de la Glycine de Chine, l'Europe possé- | cens. Cependant, comme il arrive fré- quemment en pareil cas, la nouvelle n des derniers numéros de la ollabo- rateurs a présenté, à йа de tout âge et de tout rang» une première supplique en faveur des oi- s hôtes charmants de nos deus 3 hélas, presque entiérement désertés , et - dont la coopération cependant est si utile, | Si nécessaire méme, au cultivateur, pour = protéger contre des myriades d’animaux . nuisibles e produit de ses durs travaux. _ A notre tour, nous leur en adressons une, bien humblement, apportant comme pièce 7. гар ui de notre réclamation les faits Suivants , empruntés les uns à . Leroy, rédacteur de la Réforme agrico ole ‚ les au- _ tres à nos propp observations. Ecoutons « d’abord M. R. Ler « Les cam mpagnards, nous dit-il (Réforme agricole, n° 92, et les oiseaux diurnes qui vivent exclusivement d'insectes, comme les mé- sa өз Варва comprennent bien rêts sidérer comme trés-utiles a Eius la chouette, le hibou, la huppe et la m mésange; ces oiseaux détrui- sent une quantité considérable de rats, _ Souris, mulots, chenilles, etc., ete. T. I. + 955. Nouvelle supplique aux destructeurs d'oiseaux. » J'ai trouvé dans la retraite d'un couple de chats-huants, dans l'espace d'une année, 15 litres 1/2 d'os de rats, souris, taupes et mulots; ce qui дф rouverait incontestable- nt les р mI urs E ent u DE ment aux aspen ees » Une autre expérience faite sur une nichée dei mésanges m'a tat la бентос. Jet. cette june es de 15,000 cheni n 21 jour qu'il faut au pére E: { Ta mére Ge élever ок famille. Ces petits oiseaux inoffensifs L leur nourriture habituelle de chenil- ye et ont l'avantage de peupler d'une maniére Vue ils nada de 10 à 16 œufs, font deux, et jusqu’à trois couvées par » иге. H nids de chouettes, de chats-huants, de huppes, de mésanges, c’est travailler à propager la race des ani- maux nuisibles et malfaisant » Un nid de chais-huants E dans une maison de cultivateur, vaut mieux que dix chats. Un ni es vaut mieux que dix échenilleurs. Dans l'intérêt de l'agri- culture et du commerce, je ne saurais trop recommander de veiller avec sollicitude à la conservation de ces oiseaux. чуе е ceux qui tiennent absolument à détruir n pren- > nent aux pierrots (moineaux) ; Ee. sont a donné pour résul- temps ` 3 ч 158 venue a supplanté sa devancière, qu’elle dépasse par l'énorme développement de ses tiges, par l'étonnante profusion de ses fleurs et par le volume de ses grap- pes azurées. À ces avantages de sa rivale l'espèce des Etats-Unis oppose celui de fleurir sur des rameaux déjà feuillés et d'exhaler à l'automne un agréable par- fum. D'ailleurs, elle lui ressemble par l'ensemble des traits, par son port de liane, par ses grappes qui pendent avee gráce et qui, chez le type, sont violet foneé. Cette teinte est remplacée, dans la va- riété magnifica , par un coloris lilas et jaune soufre. Ses grappes, au lieu d'étre pendantes, se WISTARIA FRUTESCENS, DC. van. MAGNIFICA, Honr. tiennent horizontalement ; les fleurs au lieu d'étre distantes entr'elles sont trés serrées dans la grappe, bien plus serrées que ne les montre la planche. — Cette variété a l'avantage immense d'être trés florifére, tandis que l'autre ne mon- tre guére ses fleurs. — Sa floraison de- vance aussi celle du type, elle est en fleur vers la fin de juin. — Elle a été gagnée de graines semées par M.Delaville ainé, chef des cultures au château de Fitz-James, près Clermont (Oise), pro- priété de M. de Beaumini, de qui je l'ai acquise. Sa multiplication de greffe est des plus promptes. Les exemplaires que j'en puis livrer sont très forts. Т. VH. véritablement nuisibles à l’agriculture. Un de ces oiseaux, pendant une année, équi- vaut à la perte d’un décalitre de froment, sans compter toutes les autres graines qu'il dévore ou gaspille. Nos voisins d'Outre- oici maintenant ce que nous avons ob- servé nous-même : u temps où nous n’étions qu’un simple adolescent (et il y a de cela, malheureuse- ment, déja bien des années), la maison que nous habitions, dans un de nos dépar- tements les plus méridionaux, était adossée ` ville. Cet édifice, bâti sans art et presque sans régularité, était déjà quelque peu dé- labré par le temps et offrait dans les trous nombreux de ses hautes murailles et de suivant les temps et les saisons , avaient pour nous un charme inexprimable dans ces belles nuits de l'été, du Midi. А l’âge que nous avions alors, on aime les expéditions aventureu- , et bien souvent il nous est arrivé de faire l'école buissonniére sur le toit de l'église , sous les combles et dans les re- coins poudreux du clocher, tout cela dans l'espoir de mettre la main sur une nichée de chouettes. Rarement nos chasses eurent le succès désiré, mais du moins nous y fimes une observation qui avait son cote utile. Les combles , étaient, par places, littéralement couverts d'os et de peaux de rats et de sou- ris, apportés là et dépécés par les oiseaux. ümes juger par la quantité de ces ` turnes e ces rongeurs i et par suite quels services ils nous bien gratuitement et sans que nous nous. en doutions. là, comme du haut d'un observatoire, mulots et autres maraudeurs de m r e : t les paysans est déjà ` espèce. Ce que font les pay eel quelque chose , mais ce n’est point vieux troncs d’arbres creux qu 0 rait au milieu des champs com n Эй me autant STER E he Tr аа асы чу, асу з LE а CRIS = RS à VE UM a Ee Ru ca fae € " "T % Zei & pit: (n Her (Hybrides ) BARBACENIAS Serre temp ; > Semis Cendbrusce. oo ALL dire. өт. = iss T IX xx. iig ded um d e E E айын «жана > dd 1152. BARBACENIA HYBRIDES. VELLOZIEÆ, CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. I, p. 265. Ces variétés de Barbacenia, récem- ment gagnées de semis dans l'établisse- ment Van Houtte, nous sont données comme étant le produit eroisé du B. purpurea avec le dun feuillage de graminée ou, pour mieux dire, d'un Pandanus en minia- ture. Les Barbacenia, forment avee les Vellozia, une petite famille, voisine des Hypoxidées et des Hæmodoracées et remarquable, entre les Monocotylédo- nes, par ses caractères végétatifs. Les Vellozia surtout, trés répandus dans certaines régions montagneuses du Bré- sil, particuliérement dans le pays des Mines, y frappent l'attention du voya- geur par leurs tiges nues, dressées, plu- sieurs fois bifurquées, souvent noireies de divinités tutélaires et oà les oiseaux nocturnes den s'établir. Quant à la | protection x us les hommes sensés réclament Ge oiseaux en général, elle viendra éi les administrateurs le | voudront sérieusement et qu’on aura fait г par l'éducation, dans l'esprit et cœur des populations rurales , l'amour | de tout ce qui est utile, bon, beau, 797 et honnête. Non + 956. Culture du Cyclamen de Perse. Nous extrayons du pm cabinet (numéro de décembre 1855) un vieil article ichesse de la floraison, et que, par cons Kéier": on peut tenir pour Me prochable la méthode de culture qu'il е Cyelam men de Perse, dit l’auteur ano- e, est très facilement endommagé par Ша e on ne peut le garder long- е п état, а moins de le tenir bat -fait au see pendant la saison de repos. r ce faire, il faut lever les tubercules Aussitôt que la floraison est achevée, et les garder hors de terre de la même manière que les oignons de tulipes , jusqu 'à ce que le moment de écher plétement par la suppression progressive des arrosages, on étend planche, dans un lieu der " p chaud faut avoir soin de ne ronne des tubercules ; in arrose e régulière tation des plan pots dans le reid dans le cas contraire, ОШТУ CE Т PP — BARBACENIA HYBRIDES. par le feu qui dévore les herbes placées | tagnes de Madagascar, malheureusement à leurs pieds, et dont les rameaux peu connue, le Xerophytum de Com- extremes portent, avec des touffes de | merson (Jussieu, Gener. 50) est consi- feuilles graminoides, des fleurs aussi | dérée par Endlicher comme une simple belles que celles des Lis. Plus humbles | section générique des Vellozia. En sup- de port, les Barbacenia ne le cèdent | posant, selon toute probabilité, qu'elle pas à leurs sœurs pour l'éclat des cou- | appartient au moins au groupe des Vel- leurs florales. Elles habitent comme elles | loziées, elle fournirait le eurieux exem- le vaste empire du Brésil et ne se re- ple d'une plante perdue en quelque wouvent que faiblement représentées | sorte à des milliers de lieues du quartier dans la Guyane. Une plante des mon- | général de sa famille. J. E. P. CULTURE, Les difficultés que nous éprouvons | serre tempérée, d'une terre tourbeuse, dans nos essais de culture des Vellozias | bien drainée, tenue médiocrement hu- ne se rencontrent nullement dans le | mide en hiver, plus humide pendant traitement des Barbacenias, eharmantes | l'été. Elles se propagent abondamment petites plantes presque toujours fleuries. par la voie du semis. Celles-ci se contentent dans une bonne L. VH. on les met dans un appartement chauffé, | tés que l'année suivante, au mois d'avril. Je viens de dire que les tubercules ne doi- | On les tiendra, en attendant, dans un lieu que leur tiers inférieur soit bien en cou- | ténues de se dessécher. En avril, on lévera tact avec le sol. Les pots doivent étre con- | les plantes, pour les mettre dans des pols venablement drainés, au moyen de tessons | séparés, et il faudra faire grande attention placés au fond, ou, ce qui est mieux, au | à ne pas endommager les racines pendant moyen d'une couche de cendres. Le com- | l'opération. On pourrait aussi les planter post à employer consiste en terre franche, | directement sur une couche, ce qui vau- mélée de terreau de couche ou de terreau | drait mieux si la localité et la saison étaient ENSE e i ae У. Pee ды бы SERIES EE régulièrement deux fois par jour, quand grande vigueur et pousseraient rapide- e temps sera clair et sec; une seule fois ment. Si le temps était froid et humide, s’il est couvert ou pluvieux, mais on ne il faudrait les couvrir de cloches ou de j verres à main, mais lorsqu'il fera beau, on | oupes qui soutiennent les vases. Quand | leur donnera autant d'air que possible. 4 les feuilles seront entièrement dévelop- En septembre, les plantes seront rentrées; , pées, on donnera beaucoup d’air aux plan- | et empotées dans le cas où elles ne l’auraient E tes afin d’empécher la moisissure de la pas été; si on les tient au chaud, pendant a тте. l'hiver et qu’on leur donne tous les soins M Pour obtenir de jeunes plantes de semis, qui conviennent à leur âge, on les verra il faudra semer les graines aussitôt leur trés probablement fleurir au printemps maturité, et les élèves ne seront transplan- | suivant. Кох. + 957. Introduction de l'Zsonandra Gutta à Vile de la Réunion. Nous apprenons par une lettre du D'Clos, | duit dans l'Ile de la Réunion (Bourbon) 1 professeur de botanique à la faculté des 500 pieds d'/sonandra Gutta, cet arbre E sciences de Toulouse, qu’un capitaine au | précieux qui fournit le Gutta-percha, eb | long cours, M. de Roquemaurel, a intro- | dont nous déplorions, il y a quelque temps, M pid > aH ” yn “+ ә + COLCHICUM Eur. austr. VARIEGATUM L. , E Rast "gue Кот Ва іс ы ані Di ЧТ кеке кыз: Mas Sk DES PME аа OPER ECE OTE ыы e de 1155. COLCHICUM VARIEGATUN, сок. COLCHICACÉES. HARACT T. GENE ER. ЖЫЙ ад ive ie apart, nguloso, gra- 2 ab umbilico remola , albumine carnoso usus. in Europa media et in regionibus medi- terrancis жы; floribus radicalibus, foliis ut imum serotinis > Sæpius cum fructu emergen- Dën, Tourner. inst. t. 181. 182. Linn. a) Colchicum. Perigonii p» ын nudi. Semina in loculis sæpi аш ÆRTN. I, 20 Ans n Act. Mosq. VII. 65. t. 45. - EG. t. OT, Мас. t. 1082. im. AS. — 9 Geanraia ius in N. y. i гай rigonii lobi intus basi bicristati. Ovula in Дел % biseriata. | Colchicum E tight a "E R. Brown Append. to Denh. et Clap nik qoe CHARACT. SPECIF. ZE ‘hols rufo ier, faliis undulatis patentibus hysteranthiis , peria nthii la- ciniis lanceolatis acuminalis aeutis purpureo-tes- sellatis. Colchicum variegatum, Conwuri, ect p- 156 y pud ep icone (ann. d бер — L. — La Н, Tra Des Hermodact. in . 4, vol. hicu m fritilarieum chiense үе checkered lire Saffron of Chio cio, Parkins, Parad. ‚ 155, f. 5 (ann. 1629 m variegatum ca GERARDE, Herbal. p. 165 егі “4 (ann. 1656). Colchicum chionense, CR de instar Misi ae гҮ. Mons, Hist. П, p. 251, ‚у, IIE; Ho lc. ds m purpureum , magnis foliis viridibu borne et crispis, Coum dictum, Tourner. Instit 5 Colchicum Agrippine , Hor Hermodactylos des E médecin grecs. Hermodacte vrai des offici avec quel soin on avait réuni dans les jardins les formes les plus brillantes des Liliacées, des Iridées, des Colchicacées et des plantes analogues comprises sous la vague dénomination de bulbes. Un livre témoigne surtout de ce fait : c'est le Paradisi in sole paradisus terrestris la Sestraction croissante dans les iles de la e. Ces jeu arrivés en parfait état de conservation et semblaient 5 EE de leur nouveau Site. Il se peu t que l'expérience. soit .600- ronnée de succès, résuliat fort à mais n e de réussir à la Gu uyan plus semblable par sa latitude et son cli- mat aux iles de la Sonde que ne l’est l'ile de la Réunion. Nous croyons qu'il serait digne du gouvernement francais d’encou- rager et de favoriser ces essais dans notre colonie d'Am méri que ; l'a d'hui, неді y toute l'attention dé. adm nistrateurs. Non. 162 or a Garden of flowers, de John Parkin- son, apothicaire de Londres. Dans ce curieux in-folio, publié en 1629, se trouvent déjà figurées un nombre con- sidérable de ces fleurs patriciennes, alors cultivées dans les jardins de l'Angle- terre. On y voit par exemple plus d'espé- ees ou de variétés de Colchiques qu'on n'en trouverait peut-être aujourd'hui dans les plus riches jardins publies ou privés , et c'est parmi ce groupe de fleurs, alors privilégiées, que se pré- sente, sous le nom de Colchicum fritil- laricum chiense, l'espèce appelée depuis Colchicum variegatum. 6 fritillaricum exprimait avec assez de justesse un caractère sail- lant de cette espèce, savoir les mouche- tures en damier qui rappellent celles du Fritillaria meleagris. Le mot chiense désignait une des localités où la plante existe à l'état sauvage, savoir lile de Chio ou Scio près de la côte occidentale ` de l'Asie mineure : оп la trouve dail- leurs également en divers points de la Grèce insulaire et continentale ainsi qu'aux environs de Smyrne. Les espéces de Colehique se groupent naturellement en deux sections : l'une à fleurs automnales, paraissant avant les COLCHICUM VARIEGATUM, Corn. feuilles; l'autre à fleurs printanniéres, se montrant en méme temps que les feuilles. C'est au premier groupe qu'ap- partient le Colchicum variegatum. Il est évidemment très voisin du Colchicum tessulatum de Miller, dont les fleurs sont, comme les siennes, mouchetées de rose-carmin sur un fond plus pâle ; mais, il s'en distingue par les divisions de son périanthe manifestement acumi- nées et surtout par ses feuilles à bords ondulés. A part son mérite comme fleur ornementale, le Colchicum variegatum présente à la science un intérêt spécial : car, c'est probablement l'espèce qui fournit les bulbes 4 Hermodacte des ofli- cines, substance médicinale aujourd'hui tombée en désuétude, mais autrefois célèbre comme un remède contre les douleurs articulaires, longtemps avant la récente découverte des propriétés anti-goutteuses de notre Colchique d'au- tomne. En ce eas, ce serait l'Hermodac- tylos des médecins grecs et arabes, et c'est à tort que, sur la foi de Matthiole, beaucoup de botanistes auraient regardé comme l'Hermodactylos véritable l'Iris tuberosa de Linné ou Hermodactylus tuberosus de Salisbury. J. E. CULTURE. Les Colehiques s'aecommodent de toutes les terres qui ne sont pas trop humides. La fleur de la belle espéce qui nous occupe parait en automne, ses feuilles et ses fruits se dévelop- pent au printemps et murissent pen- dant l'été. Les Colehiques ne doivent pas étre déplantés souvent, mais quand on veut les diviser on doit procéder à cette opération aussitót la fanaison des feuilles; plus tard les bulbes auraient fait de nouvelles racines. . NE — + 958. Multiplication du Spiræa ariæfolia. Le S. aricefolia, Smitu, ui fait l’objet de cette note, une de с ісі s vieilles aussi vigoureux que rustique, il joint, en juin et juillet, à un feuillage agréablement découpé, des milliers de petites fleurs blanches, réunies en grappes lâches, légères et des plus élégantes. Mais la difficulté "оп а rencontrée dans sa multiplication, a contribué à la rendre assez rare aujour- d'hui dans les jardins. Je vais indiquer iciles moyens qui m'ont réussi et qui m'ont permis de multiplier cette plante pour ains! ire olonté; on verra qu'ils sont des plus faciles et des plus simples. Comme pour toutes les autres espéces, on emploie né multiplier le S. ariæfolia, les semis et л outures. Les graines, il est угап, ne ке | pas t ès bien, mais cela tient | généralement à leur mauvaise conforma | tion; car lorsqu’elles sont bonnes et qu е” e^ = > £ ж SALVIA SPLENDENS — SOUCHETI. Semis Р KI 78 Or anse rie А ^? Fan Houttear?' w ға » <, 1154. SALVIA SPLENDENS, serr. var. SOUCHETI, norr. Labiatæ S Monardeæ. CHARACT. = — Vide supra, E E tab. 5 ARACT. ser; 4, NERA. — « S. (5 Calosphace- aule fruticoso ramis glabris, foliis corollis calyce Тұла longioribus , tubo exserto u 8 ene inferiore abbreviato, stylo glabro. » Salvia эмезе, SeLLow in Roem. et SCHULT. Mant. Y, SS, — Bot. Reg. ҮШІ, tab. 687. — Весне ENB. VS Bot. I, t6 51. — TE, in Mem. Acad. А v: 551, tab. 17. — Benta. in DC. Prodr. ХП, p. 550. Salvia Se Sprenc. Syst. Il, p. 56. Compris dans un groupe de "Se ue M. Bentham appelle nobiles, le Salvia splendens occupe des plus hauts rangs parmi cette aristocratie du enre. П serait difficile d'imaginer plus d'éclat dans le coloris , plus de richesse . dans la floraison; et, par sureroit d'avan- tages, cette brillante espèce, bien qu'ori- ginaire des régions chaudes du Brésil , fleurit à l'air libre, dans nos шаш; ауес autant de facilité que de profusion. | Il suffit de replanter en pleine terre, au commencement de l'été, la partie vivace las tA ж & rentrée et Mañay. n ri 1 en orangerie l'hiver wiere Dour obtenir durant l'automne un magnifique tribut de fleurs. Nous connaissons peu de plantes d'un plus riche effet, comme bordure ou comme massif, dans un parterre. La variété Soucheti, dont nous don- | nons ci-contre la figure, se distingue du type раг! ип port plus trapu, des grappes de fleurs plus nombreuses et plus serrées et un coloris plus étince- lant encore. J. E. P. … opère comme nous allons le dire, on est ré | enlève les pierrailles, de manière à rendre sa surface aussi unie que pe Puis on e couche de terre de à l’aide d’un petit . rouleau. др cette opésition, on arrose - légèrement la terre avec un arrosoir très fin. Ces Ke terminés, on recouvre la e de seigle et x , les graines profitent de la d Eier ido: soleil, sans étre owe direc- nt par ses rayons, la terre se maintien plus longtemps humide, et la germination s'effectue plus prever Lorsque les grai- uche de paille est trés — un p is davantage au fur et à mesur du besoin. Cette maniére de semer est cella que nous avons désignée dans notre Guide du Jardinier malle eur, par le nom de me e? terre; elle est très iri турен es les SCH ténues, telles que Paulownia © H т un к: rameaux bien aoûtés, à les préparer comme on le fait pour les autres espèces, „раг exemple, Phladelphus, Ribes, ete., et à les angé avec un peu de terre franche légère. Ce travail se fait à partir du mois d'octobre jusqu 'en janvier- 164 février, ainsi que E se ey dad an М lupart des arbustes d’or disposées, ces ШУ п "ont "hint Zon d’aucun soin avant le mois d’avril suivant, époque à laquelle il edn vient de leur don- ner un peu d'air. Environ quinze jours après, on enlève les cloches et les plantes prennent alors pendant tout l'été un trés grand accroissement. Ce mode de multiplication est tellement avantageux , qu'il me suffit, pour en don- MISCELLANÉES, ner une idée, de dire, que dans une elochée de boutures qui en е plus de 150, il n’en manque pas seulement 4. , Certaines personnes Don lesquelles il depuis longtemps. répondrons-nous, aussi écrivons-nous pour ceux qui ne sav vent p: mais non pour vous qui n'ignorez rien Carr. + 959. Ume des plus belles et des meilleures plantes vivaces. Anemone elegans, Dye. Rev. hort., « Tiges s nombreuses, ee 0,40 de hauteur, réunies en = cylindriques, herbacé tant au so forme qui rappelle celle de quelques Bégo- ias, en même temps que leurs nervures très prononcées, ни couleur blanchatre en dessus, leur consistance согіасе et celle de T4 nemone vilifolia, la séparent de ГА. japonica. Pédoncules naissant à l'aisselle des налы me réunis par 4-5, 0 couleur rose incarnat, sans reflets violacés en dessus, de forme 'obovale, entiers ou un groupe globuleux d' ovaires de couleur vert jaunatre. Der. 1. е. > Si la ru usticité, la facilité de multiplica- n: jointe à celle de la eulture et à l'élé- nee des fleurs qui se succèdent pendant tris longtemps, sont les qualités qui doi- vent distinguer les plantes de mérite, le pourtant que modeste. En effet, l'Anemone Hoo est une ye éminente, et jamais m spécifique ne fut donné plus à pro- ey Nullement difficile sur le terrain, bien 4° sér. I, p. 44, fig. 5.) qu’elle préfère ceux he sont légers, lége- rement siliceux et eu humides. Sa multiplication est бы plus faciles. On Ја pratique au printemps, lorsque la plante entre en végétation, soit en divisant les en terre préparée ou en terre de bruyere dans de petits pots que l’on place pendant quelque temps sous des châssis ou bien on les plante енота en pleine terre, dans une plate-bande өг à cet effet. Si l'on a fait les boutures en pots, on les met en pleine terre jore elles sont bien ment, et rien ne justi он» абалак ‘dans lequel elle est Pa e espèce distincte? Nous l'ignorons. Son а-э даны dans nos cultures est encore assez récente, mais de même que la plupart des plantes de commerce, nous n'avons ien de précis sur la marche qu’elle а Disons encore en terminant cette note а il suffit de mouiller les plantes aussi- ót qu 'elles sont transplantées pour éviter je moindre trouble dans leur végétation SEU AUT TAE RO PTE EO POTE VUE IEEE THALICTRUM ANEMONOIDES FLORE PLENO ) * Ime: Spir Âustique 165 1155. THALICTRUM ANEMONOIDES, vun: von. FLORE PLENO, Ranuneulaceæ $ Anemoneæ, CHARACT. GENER. nul- lum. ms corollinus, tetra- -penta- суіне; foliolis e imbricatis caducissimis. Coro ulla. u-- e. мало м, NEFORT, Inst. 270. LINN: en. No 697. J csi, с, Gen: 959. GERINE к, I, 555. E Syst. 1, T ri dt MEISSNER, Gai. 1.) . Tripterium Dé. chenia triquetra angulis xil substipita ata. — Radices fibro- sæ. Folia petiolo ramoso multisecta, auriculis аа а sim ramification um pe- ы Vindob. Ш, t. 84. Bot. 025. Бы 1 Achenia inflato- adiees fibrosæ. Folia bi-triternatisecta Species americanæ. Physo- carpidium, Reicuens. Consp. 192. (DELESSERT, Ic. select. 1, EDI) c. Euth sie, DC. c. Achenia ovato- rei costato-striata , Wel р — Radice fibrosæ v. grumosæ. Folia ER prit c — fibrosæ. Gartn. t 7 Jaco. Flo , 420. па supera mon ien pes ra 1852. Тайшы. ae An ren thalictroides, Linn. Juss. in Annal. Mus. HE (025 ЕЯ TA. ‘tuberosum, Zeg MILLER le. 265, EE Enni. № A CHARACT. MGE — «a (§ Euthalictrum- Syndesmon) radice gru , floribus milit foliis floralibus petiolatis Geng tim secti lucrum constituentibu Thalictrum — E FI. Bor. Amer. I. yst p. 186. Prod. I. 3. — SWEET “Bit hig Gard. tab. 150. Anemone thalietroides , L — Mut, Dict. n. 8. — Juss. Ann. us. iii. p) tab. M. f.2. — Wun, Spec. П iik rt. Berol. tab. — ie? 2 “Amer gots Ran s aquilegiæ ибт virginia- . ac apte s eod ikea: Almag. 510. tab. 106. . 4. CHARACT. VARIET. — Staminibus in бай sepalis breviora mutatis Les affinités génériques de cette gra- cieuse petite plante sont par elles-mêmes assez ambiguës pour avoir embarrassé longtemps des botanistes justement cé- lébres. Plukenet, botaniste anglais, qui la fin du Ra- пиги; assez nettement caractérisée | et malgré ces qualités si précieuses cette plante, ; de méme que l'A. japonica, ont subi la loi commune, elles ont vieilli pour quel- | ques années, mais, nous en avons la convic- tion, c’est pour reparaitre plus brillantes et plus appréciées que jamais. CARR. + 960. Origine de deux nouvelles variétés d'arbres à branches pendantes (di Ze pleureu rs)- (Caragana arborescens pendula et Ligustrum vulgare pendulum). Dans sa sagesse, Dieu n'a pas voulu per- pétuer de graines les monstruosités, il n'en est pas He même quand il s’agit de conser- Ver dans nos jardins et par des procédés artificiels, certaines anoma lice que fait naître ce que nous appelons le hasard. + les végétaux, les anomalies sont nom- breuses et portent sur les organes de la Vegetation : les rameaux sont, en effet, dressés ou étalés grêles ou trapus; 1 feuilles de leur côté sont entières ou décou- CR H: T. I. pre étroites ou larges, planes ou enrou- jaunes (panachées). Mais si nous ignorons sous quelles causes apparaissent та formes e semble ns qu voyons apparaitre sur un arbre, u qui porte des feuilles d’une oh "inte 24 166 par les mots : à feuilles d'Aneolie, à racine d'Asphodéle. Abusé par l'appa- rence et la disposition des fleurs, Linné crut voir en elle une véritable Anémone, quil nomma Thalictroides, pour rap- eler la ressemblance de son feuillage avee celui de certains Thalictrum. Plus tard, Antoine Laurent de Jussieu lui- méme, consacrant l'erreur de Linné, laissa l'espèce dans le genre Anemone. Mieux inspiré que ses devanciers et mieux éclairé peut-être par la connais- sance du fruit, Michaux retournant le nom linnéen de la plante, appela celle-ci Thalictrum anemonoides. C'est le nom adopté par De Candolle et par les au- teurs qui l'ont suivi. La raeine du Thalictrum en question est formée de deux à quatre tubercules oblongs, de couleur noiràtre, rappelant les griffes de la renoneule des jardins et mieux encore celles du Thalictrum tuberosum. Les feuilles radicales res- semblent à celles de l’{sopyrum thalic- troides : les caulinaires au nombre de deux seulement, formées de trois seg- THALICTRUM ANEMONOIDES, Масих. van. FLORE PLENO, ments pétiolés, sont placées l'une vis-à- vis de l’autre vers le sommet de chaque tige, formant au-dessous des fleurs une sorte d'involuere à six folioles. Le plus souvent il y a de deux à quatre fleurs dans chaque ombelle involucrée, parfois la tige est uniflore. Dans le type sau- vage à fleurs simples, les étamines, très nombreuses, sont plus courtes que les cinq ou six pièces pétaloïdes et blanches du calice : dans la variété double, les organes males sont transformés en pe- tites pièces pétaloides, imbriquées en petit pompon blane, au centre des pièces calyeinales. Cette dernière variété parait exister parfois à l'état spontané, dans es forêts de l'Amérique du Nord, et c'est de là que le botaniste Américain Bartram l'a fait parvenir dans nos jar- dins, parla voie de l'Angleterre, dans la seconde moitié du siécle dernier. Le type à fleurs simples, qui se trouve spontané dans l'Amérique septentrio- nale depuis le Canada jusque dans la Caroline était déjà cultivé dans les jar- ` dins de l'Angleterre, en 1768. E.P. CULTURE. Culture des Hépatiques ( Anemone Hepatica), c'est-à-dire une bonne terre de jardin bien drainée (terreau de feuil- les bien consommées de préférence), une exposition fraiehe au nord, ou tout au lus au levant. Multiplication par la division du pied, en septembre. 2 La plante montre ses fleurs dès les pre- miers mois du printemps, et continue à fleurir jusqu'en juin-juillet. L. VH. origine. Mais parmi ces dernières je citerai deux faits qui me sont particuliers, et dont l'apparition me semble digne d'attention. L'un d'eux porte sur le Troéne commun (Ligustrum vulgare, L.), l'autre sur le aragana arborescent (Caragana arbores- cens, Lam.). Voici ce qui s'est passé : au printemps de 1854 j'ai greffé en tête sur lieu de s'élever, tti ‘ point de départ et atteignirent bien sol sur lequel elles rampérent: kuss a hauteur du sujet fat de plus d'un m tre. Ce caractère exceptionnel con- serve, et les branches ne рае а а voir aucune te поп | verticale. | le Carag [ | greffes avaient été placées tres P MISCELLANÉES. f sol, les jets des sujets dont la greffe avait nt à la sur de la terre, atteignant plus d’un mètre de longueur. Deu row ue pendulum), sont très intéressantes; leur i Ë de de végétation les recommandent, et les rendent très propres à couvrir des rochers ou à former des tonnelles Mais ici, le fait le plus curieux et le plus n soudaine et eux Comment en effet, que la troncaiure seule ait pu occasionner un changement aussi profond dans la direc- tion des ‘branches et forcer la séve à suivre 167 une tree opposée à е que la nature rimée? Ainsi, 8 ffan rameaux PRE N ee haut ver mp sur le sol. Mais ici tout s'explique aisément, car, dans le premier cas, les rameaux gréles et longs disc. nent par leur propre poids, € et dans le | second, ne trouvant plus d'appui, ils re- | tombent vers la terre. CARR + 961. Nouveaux renseignements au sujet du Sequoia gigantea. S Les altérations déjà observées sur le Sequoia gigantea, en Angleterre, don- nent de l'intérét à toutes les observations b 1 ап Chronicle du 18 Mp gon p sous lité uis deux ans, dit M. Keed, cat Jeunes plants de ce bel arbre à éle- | Planta dans un boi 1854, Les broussailles qii eegent le Ng olio contre les froids de l'hive c remis en pot, il reprit eene et poussa ' e rédui- | une nouvelle flèche. Le second, tout blable pour la taille au précédent , "fut planté au milieu aih fut abrité contre les v 0 sans que la ali de l’air fut arrêtée de lui. Dans ces pee. et d onna une ысыр es n’eut раз à endurer р | degrés de froid, lorsqu’ au printemps on osition abritée. m | Là, il devint malade, exactement com | | journal. On le changea de place, pour le | porter en plein soleil , vit reprendre des fore 16 pouces (environ 07,40) la fin | A cette dernière époque, on lun pot plus grand, et avec de la terre 168 MISCELLANÉES. nouvelle, puis on l’exposa au grand air. es progrès, dans le cours de la belle cette observation, ainsi que de celles que nous avons déjà publiées, on pouces 1/4 (environ 0,12) de circonfé- rence. Pai observé que son accroisse- ment était imperceptible pendant le jour , mais qu'il était fort considérable pendant la nuit. était d'autant plus rapide que la température était plus élevée. » + 962. Guide pratique du jardinier-multiplicateur, ou art de pro- pager les végétaux par semis, b Pan М. E. А. Carrière, Chef des Pépinières du Muséum d'histoire naturelle, etc. Notre collaborateur, M. Carriére, est assez connu des lecteurs de la Flore pour que nous puissions nous dispenser de faire un long éloge du nouveau livre qu'il vient de publier sous le titre qu'on lit en téte de cette note. La culture et la multiplica- tion des arbres et arbustes est pour lui une spécialité; théoriquement et pratiquement, il eonnait à fond cette branche du jardi- nage, et personne, à notre avis n'était plus apte à en tracer les bres, ou pour mieux dire, de toute espéce de végétaux , sont, comme le savent bien les personnes qui s’en occupent, des opé- rations plus complexes et plus difficiles qu’il ne semble au premier abord. Les plantes assujetties à la culture se comptent déjà illiers ей leur nombre s'aecroit imples variétés, autant de modifica à introduire dans les proeédés géné- raux de culture, et ces difficultés se com- pliquent encore d'accidents de terrain, de climat et d'exposition. Et qu'on se figure pas que ces particularités soient des riens sans importance ; leur action est au contraire souveraine sur le résultat des ' conviendront le mieux. le croire, le i sera de l'abandonner à la merci de tou- t hériaues, comme 8 165 vicissitudes et Ф ALVIDDILU А, x à il les conifères de nos climats. Reste encore | à déterminer la nature des sols qui lui ` i Now. outares, greffes, etc. d’essentiel n'y est omis, mais il n y a non noyées dans des redites inutiles ou obscur- cies par une phraséologie fatigante. ісі, de la doctrine qu'il contient. E Les panégyristes bibliographes sontassez ` à faire aux auteurs un mérite de l'étendue de leurs ouvrages; ils arréten volontiers l'attention du lecteur sur la gran- eu а format, "Sep, L + tantanan L , EE. sp і r plusieur pages.Nous n’avons Jama | de recommandation ; il suffit, selon nous, que le sujet embrassé par l’auteur on eo е t des qualités du travail de M. Carrière, et, malgré le pre- j n Е ue beau- coup de lecteurs verront dans son formah petit in-8° et dans ses deux cents et quel- ques pages, un nouveau dupk lent faveur. LA N . FUCHSIA ROSALBA ({Coene Jj Ы Semis bendbru gue Serre froide 1156. FUCHSIA van. ROSALBA, core. La mode qui règne aujourd'hui en Angleterre , exige qu’un Fuchsia , pour qu'il puisse y être admis par le sénat de lhortieulture, ait ses pétales extérieurs relevés en dehors : à ce compte-là, l'ostracisme exclurait la plante figurée ci- contre; mais en raison de son coloris insolite, nous avons passé outre, tout en protestant de notre respect pour les décisions de l'aréopage britannique. L. VH. ULTUR EK. € Voir Fiore, Tome VIII, p. 95 et 96. + 965. Société Impériale d'Horticulture de Moscou. Nous recevons le procès-verbal des opé- rations du jury chargé de décerner les prix aux plus belles collections de plantes et de fruits qui figuraient à l'exposition nement de l'Empereur, et c'est avec un sentiment de juste orgueil que nous obser- vons que les représentants de Belgique ont eu les honneurs de la féte. En voici le compte-rendu : Le 28 aoüt 1856, le jury de l'exposition horticole, qui a eu lieu du 19 au 26 oscou, s'est réuni en séance extraordi- naire dans le local méme de l'exposition. _ SON ALTESSE LE PRINCE DE LIGNE, am _ deur de Sa Majesté LE ad . ехрозёз, elle présente à la société, comme ignes d’être particulièrement distingués, les exposants, dont les noms suivent : 1° Le prince P. Troubet groupes de plantes des tropiques et de la ouvelle-Hollande, exposés par cet amateur x distingué se font remarquer par un heureux . choix des représentants des familles géné- ralement introduites dans la culture et, en Outre, par des exemplaires plus ou moins précieux soit par leur âge, soit par leur T. h floraison ; des échantillons de Bégonias plus nouveaux; des Aeschynanthus etautres végétaux de serre chaude. — Toutes e plantes, qui par leur fraîcheur , leur aspect gracieux, témoignaient des soins intelli- — U de Brownea, de Theophrasta, de Stadman- nia et de Galipea ; une collection rare on se ra q ania speciosa (à Vos a 20.) Chamaedoria floribunda (h.de ` 4 m.) Pincenecticia tuberculata (gros. plus d'un mëtre. 25 170 En comparant les collections de ces deux exposants, le jury n’ose décider à laquelle е b ils justifient pleinement la réputation de puis longtemps acquise à son bel établis- sement. 4° Le prince Nicolas de Menchikoff. — Une admirable conifére, eultivée depuis 20 ans dans l'établissement de cet amateur, a été une des curiosités de l'exposition ; les Orangers, les Camellias, les Jasmins de Toscane, chargés de fleurs , qui l'entou- raient de leurs groupes variés, montrent le goüt éclairé du propriétaire et à la fois l'art du jardinier, qui a su, avec une habi- leté particulière, préparer et accélérer la floraison des plantes pour le moment méme de l'exposition. 5° M. Fintelmann. — Cet habile horti- culteur a contribué comme toujours, l'aspect attrayant de l'exposition par des tout ce qui peut les satisfaire. 6° М. Krasnoglasoff » horticulteur pépi- niériste. — Malgré les changements atmos- si défa runes d’une belle venue, müriessous abri. р + 964. Cultare des Plantes des très avancés vers le 72 Pendant tout le temps qu’il a passé à Zurich en qualité de directeur du jardin botanique, M. E. Regel s'est occupé avecun soin tout particulier.de la culture des plan- tes alpines et septentrionales dont on set que nos jardins ne possédent qu'u 1- bre uh р: considérable et dont la plupart ont m été regardées jusqu’à ce jour comme | Sebélles à toute culture, Ses efforts = MISCELLANEES. 7° M. Austen, БЕКЕ -- p collec- tion, quoique inférieure mbre à la précédente, lui a See oo de insi dire, de complément : ces deux collections, dont la seconde présentait ce qui manquait à la ont donné une a compléte e notre pomiculture lo loe 8° M. Alexéieff, sorria notable. — Des Ananas, d’une grosseur remarquable, ont montré à quel haut degré de culture ce fruit est parvenu chez nous, grâce à l'expé- rience et à l'habileté du rsen russe. rotkine, mara La belle collection de légum i variée, aussi exposition comme aux autr branche de ipod : pris ehez nous un grand développe Cette derniére рав porte en géné- ral un Enr beau espérer que les amateurs et horticulteurs de l’intérieur, en bravant les distances, augmenteront le nombre restreint des exposants et s’efforceront de 1977 ауес ceux des environs de Ја capita Signé : LE prince DE LIGNE, ambassadeur extr. = Р cker ре RoopENBEKE-DE NAEYER, conseiller prse J. CLas- SEN, W. ре К1ОРОЕР, N. ANNEN- КОРЕ, À. PascauLT, membres бе la société; N. pe TÉTÉRA, secré- taire de la société. hautes montagnes et des pays mord, par M. E. REGEL. ont été couronnés de succès au point qu ‘il fini par former dans cet établisse- elle antes qui manquent à peu pr rés complé- tement ailleurs. Il ya a déjà dix ans a il avait formé le t de con signer les détails de cette Ee exceptionnelle ; et ) AZALEE Var BEAUTE G3 Ji d D'EUROPE | Miellez ? Üranserie Oo 1 | Я 3 : … un travail étendu sur la culture des b us _ gue pratique, et grâce auxquels ces Free 171 1157. ATALEA INDICA var. BEAUTÉ D'EUROPE, ve marco. La fixation des variétés qui naissent | et à M. Miellez, qui l'a mise en vente. Г 9 s d D d'accidents ne saurait être trop encou- ragée. C'est un moyen comme c Voir : Culture des Azalées de l'Inde, et 104. ` TURE T. HI, p. 259 et T. УШ, p. 102, 105 même М. О. Heer publia dès 1846 une introduction botanique à ce mémoire hor- ticole qui cependant ne fut pas rédigé. Aujourd’hui seulement, dans le dernier cahier du Gartenflora, il vient de publier i plantes alpines, écrit remarquable so rapports, dans lequel il a réuni tous les ` faits dont il doit la connaissance à sa lon- laux, aussi rares dans les jardins que dignes d A , . dy etre répandus, pourront désormais une longue liste qui termine le m et dans laquelle l'auteur indique toutes les espéces alpines et septentrionales qui méritent d'étre eultivées, en donnant pour chacune d'elles les mélanges de terre qui ren + #1 44 75 1 1 le Spéciale. Nous diviserons notre résumé en eux parties, consacrées, la première à la с. culture en pleine terre, la seconde à la culture en pots. Ағе Partie. CULTURE DES PLANTES ALPINES EN PLEINE TERRE ue dès lors la difficulté de leur culture en devient très grande. Cependant M. Regel est parvenu à la diminuer considérable- ment, au moyen d'essais nombreux et en | sens divers, et il s'est arrété enfin à la méthode dont nous allons résumer suceinc- tement les détails. : de terre. Dans les premiers déterminé à y substituer d'autres terres et, dans les derniéres années il en est venu à n'employer eonstamment que des mélan- ges variés selon les espéces et dans lesquels entraient les éléments suivants: 1° une terre tourbeuse telle qu'on l'emploie fré- quemment dans les jardins, enlevée par plaques avec sa végétation superficielle, encore molle et élastique, par conséquent non entièrement consommée. On l'émiette, on la pulvérise et on s'en sert sans la cri- ler. 2° Une terre grasse, mais non liante, entiérement neuve, qu'on trouve abon- 172 damment autour de Zurich, mais à laquelle leuse douce et qui n'ait pas été mise en culture. 5° sable de riviére très gg 1 ‚ qui peut être remplacé par a mélange de able pur et de vase d'étang ou enen par tout sable de rivière neux. 4° Des décombres calcaires provenus de la démolition de vieux murs. 5° Un bon compost formé de toute espèce de débris végétaux mélangés de fumier et conservés pendant au moins trois ans. Au besoin on peut y substituer ne bonne terre de jardin déjà bien en- graissée. On doit faire à l'avance provision de ces différents matériaux et en (езге ensuite les mélanges qui conviennent au scape espèces. mplacement. A Zurich, un monti- P en une suite de petites dis Parte е, larges de 5 déci es n avait planté dans le haut et en arrière les plantes les plus gran- des et les petites au bas et en avant. L’au- teur a reconnu que la nature des pierres employées dans cette disposition est entié- gation ajo en quantité insignifiante. Dans les jardins où il n’existe pas d’éminence naturelle on peut en former une avec des décombres. Plus tard lorsque les gazons de Saxifrages, de Sedum, de Sempervivum, de Globu- laires, etc. , s'étendent sur les pierres, que d'entre elles sortent les frondes des Fou- géres, que des buissons de Pinus Pumilio de Juniperus nana, de Rosiers des Alpes couvrent en partie les plus grosses, tandis que les Salix retusa et reticulata pendent Do nent. E long des blocs, que des met du знат et que les petites terrasses e espèces, l'ensemble de la plantation change totalement d'aspect et présente un coup d'eil qui rappelle les groupes ravis- sants qu'on admire sur les montagnes. Si méme on ne veut pas faire les frais qu'en- MISCELLANÉES. traine la formation d'un monticule, on peut consacrer à la culture des plantes asi э simples die -bandes de jardin. Seulem enléve dans 2 = wn Е ыс) о Ф => = Ed © E Ф с 2 couch de sable dans le but d’arréter les vers de terre; enfin on клен par dessus le tout une épaisseur d’environ 50 EU de e terre eer Pou quelques plantes dont les volumineuses ra- deur de 50 à 65 centimètres de terre. Au contraire, pour les petites espèces, 15 cen- timètres de terre suflisent parfaitement. essus des sentiers. Le voisinage immédiat d’une pièce d'eau est trés avantageux et l'on doit en profiter le plus possible. Quant à la situation à choisir pape une pareille e dans les jardins é celle get convient le mieux peces dans bosquets ou des con essentiel d'arréter is racin squets au moye et quan ^ que le pied pour lequel la motte avait é i outre, que é е рге { Кш le dessus et on ee le résulta (NETUS ee fa Lo ғ T 10 KI pict: in f D T4 Кы Du raft 1 үй АР Lindl. PURPURATUM CYPRIPEDIUM Serre cha ude 4 4 rchip. malais. D 4 1158. CYPRIPEDIUM PURPURATUN , uso. Orchideæ § Cypripedieæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. III, tab. 190. CHARACT. SPECIF. — « C. acaule, foliis oblongis acutis striatis maeulatis basi equitanti- bus, scapo aphyllo pubescente, sepalo dorsali acuminato margine revoluto , petalis ovali-oblon- gis acutis marginibus superne precipue ciliatis non verrucosis), stamine sterili lunato. » e Cypripedium purpuratum , LINDL. Reg. vol. XXIII. tab. 1991. — Wicur. Icon. РІ. nd. or. vol. V , tab. 1760? — Hook. in Bot. Mag. tab. 4901. جا L'absence de verrues glanduleuses au bord supérieur des pétales est presque ` le seul caractère qui distingue le Cypri- Tt e pedium purpuratum du Cypripedium _ barbatum. Ajoutez-y, chez le premier, des pétales comparativement plus larges que chez le second, il ne reste plus que des ressemblances à signaler entre les deux. Méme feuillage d'un vert intense à mouchetures vert-noiràtres, méme co- loris purpurin de la hampe, des pétales et du labelle, mémes stries pourpres et vertes sur les sépales et la face externe des pétales, mêmes nuances verdatres et jaunatres sur divers points de la fleur. П est presque inutile de rappeler que | ces deux espèces (ou variétés ?), aussi bien que leurs très proches alliés, les Cypripedium venustum et javanicum, ont des feuilles toutes radicales, équi- tantes à la base et des hampes constam- ment uniflores. Toutes les quatre ap- partiennent aux régions chaudes de plusieurs années en Europe. 9 , ` H de l'opération. Toutes ces mottes sont dis- posées ensuite dans une caisse par assises rend la motte. D'un autre côté, il est bon de choisir de jeunes individus qui non seule- ment sont plus faciles à lever, mais qui encore reprennent plus aisément dans les Jardins. Une observation importante consiste en qu'on a réussi à Coup plus faciles 3 montagnes la plupart meurent constam- ent. n est de méme pour beaucoup de Saxifrages, de Primevéres, ete. Le point essentiel est done d'obtenir une première fois quelques pieds qui végétent dans le jardin, aprés quoi l'espéce est définitive- ment acquise à la culture. Il est cependant essentiel de faire remarquer que quelques espèces, comme les Aréties, se sont mon- trées jusqu'à ce jour rebelles à toute eul- re sini plus aptes que plus tard à s'accoutumer aux iti li téri 1 plaines On ne doit jamais les semer en pleine terre, mais dans des pots ou des terrines rempfies des mélanges terreux convenables pour chacune d’elles. On couvre ensuite avec de la terre trés sableuse, en couches plus ou moins épaisses selon la grosseur des semen- ces, et qui, pour la majorité ne dépasse pas un ou deux millimètres. Quant aux trés азис ә. пм 174 Sir William Hooker fait observer que la plante figurée dans les Icones du D* Wight sous le nom de Cypripedium purpuratum , a les pétales beaucoup plus étroits que cette espéce et pourrait bien n'étre qu'une forme du Cypripe- dium barbatum. Sila figure, en effet, ne montre pas sur le bord supérieur des pétales les verrues caractéristiques CYPRIPEDIUM PURPURATUM, Linni. du Cypripedium barbatum, c'est peut- être parce qu'elle a été dessinée d’après un exemplaire d'herbier, d'autant plus que les poils du bord des pétales au lieu d'être sous forme de cils espacés comme chez le vrai Cypripedium purpuratum, paraissent groupés en touffes, comme s'ils procédaient de verrues marginales. J CULTURE. Il est superflu de répéter ce que nous avons dit et redit à satiété, savoir qu'une plante ne peut prospérer et bien fleurir si elle est tenue pendant les douze mois de lannée une température eonstamment uniforme, si dans le trai- tement artifieiel on ne cherche pas à lui accorder ce repos sans lequel elle est condamnée à croître toujours !.. Cette observation si logique pour les plantes de climats froids et tempérés, n'est pas moins applicable aux plantes des contrées équatoriales. Ce sera donc chose utile que de sortir les Cypripedium barbatum, javanicum , purpuratum , caudatum et autres, dela serre chaude humide pour leur faire passer en serre tempérée les mois les plus ehauds de nos étés; ce sera les préparer à végéter vigou- reusement dès l'entrée de l'hiver et à émettre en janvier-février de fortes tiges à fleurs. Les Cypripédes demandent tous une terre tourbeuse, spongieuse et un bon drainage; on les multiplie en en divisant les pieds. L. VH. petites graines des Gentianes, des Rho- dode ns, etc., 0 graines ou to elles trés peu terre en posant le pot sur une assiette avec de l'eau. Dés quela germination commence à se faire, on soulève le verre avec un mor- ceau de bois; on donne ensuite de plus en plus d'air et l'on finit par découvrir entié- rement т et à la manière ordinaire, de placer ensuite les pots dans un lieu où il ne géle pas et deles couvrir de neige qu'on renou- velle quand elle fond. Dans tous les cas, on séme en février ou mars, dans un coffre froid ousur la fenêtre ombrée d'une chambre n chauffée, ou encore mieux dans une de lumiére que la saison le permet. On peut encore trés bien semer tard dans l'automne, à l'ombre et à l'abri de la pluie, ou dans un coffre froid et tenir pendant l'hiver à l'abri de la gelée. Il faut se garder de met- tre les jeunes plantes immédiatement en pleine terre; il vaut beaucoup mieux les repiquer dans des terrines plus grandes et ne les planter que plus tard à demeure, avec une bonne motte. En procédant autre- ment on perd beaucoup de plantes. E. Plantation en pleine terre et arrose- ments. La transplantation en pleine terre exige des précautions que malheureuse- ment on prend rarement dans les jardins. petites espéces qui forment d А courts aiment la terre tellement tassee, qu'on peut la fouler avee le pied a 4 d'arroser aprés avoir planté. La plantation faite on arrose. Dans leurs localités natu- relles les plantes viennent, pour la plupart, dans un sol trés humide ; mais, d'un autre от » ype, ye D P vm ce, ve * 2 HIBISCUS Mexique ; MARMORATUS Ch Lem. , MK x Serre temperee. 175 CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. IV, tab. 400. l CHARACT. SPECIF. — H. ($ Ketmia $5 Cre- . montia) fruticosus, pilis simplicibus et fasciculatis tis p petiolo duplo et ultra longioribus, apice leviter 0 lanceolato-spathulatis ima basi concretis pa- tentibus calyce brevioribus; calyce campanulato 1159. HIBISCUS MARMORATUS, сн. ven. (ABUTILON MARMORATUM, Horr.) - Malvaceæ S Hibisceæ. Sie calyce triplo Ra lamina obli cuneato- obovata undulata, extus papers pallide rosea st igma capitellatis ovulis in loculo quovis бағам gd iati s marmoratus, Cu. Lem, Ilustr. hor- sic deg TII, Févr. 1856, t ag m Abutito n marmoratum, Hos Diagnosis ex cl. Fonte et ex icone. La fleur de cet Hibiscus rappelle assez par la forme, et beaucoup par le coloris, certaines variétés d'Azalées de l'Inde. Elle présente, sur un fond blanc très légèrement teinté de rose, des mouchetures d'un rose trés vif, que l'on a décrites comme des marbrures, d'où marbrures du feuillage et non le nom spécifique de marmoratus. L'épithéte est assez mal choisie, parce qu'elle devrait s'appliquer à de vraies à des panachures de dioe Nous Г Be à regret, ne pas avoir lair bouleverser a isa la nomenclature. \ п soit assez forte pour les laisser sécher, с qui ne peut guère arriver dans un lieu à demi-ombragé. En eem alors la terre peu humide, on amène un demi repos. De là le principe ie que, pendant la vé- pun, il faut arroser souvent et abon- gnes et dans les climats trés septentrio- naux, les plantes ETS pendant l'hiver ouche pré- aprés quoi toutes celles qui ne sont pas rofondément enracinées succombent in- failliblement ù la gelée. Il faut, en géné à ces plan ntes une couverture légère froid pénétrer Үл ement la terre. Les espèces bien enracinées formant gazon, ou pourvues de deu racines profondes et trés ramifiées, pe nte che légére de branches i sapin. Il faut, au contraire, couvrir avec soin toutes les eu plantes et елдін celles кр ont é plantées dans l’année. 1/а ont М. Regel а eu le Tes à se louer p» une couche de mousse non tassée, Se terreuse, soulever. Peu après la Se de E alpines i; m parfaitement. On sarcle pendant G. Multiplication et conservation par 176 HIBISCUS MARMORATUS, Cn. Lem. Importée du Mexique, en 1854, par | trer l'espèce dans le groupe des Ketmia, M. Auguste Tonel, espèce a fleuri, pour la première fois , en mai 1855, dans l'établissement de M. Amb. Verschaffelt, à Gand. Elle est actuellement connue dans le com- merce horticole sous le nom d'Abutilon marmoratum. C’est un petit arbuste a tiges herbacées, à grandes feuilles vertes à leurs Vaisselle ды feuilles, elles sont portées sur un pédoncule au moins deux fois aussi long que le pétiole, qui se renfle légèrement à son sommet, au-dessous d'une articulation bien marquée. La forme campanulée des corolles fait ren- cette йөне | renfermant , entrautres Hibiscus bien connus, TP Hibiscus liliiflorus et Y Hibis- cus Rosa-sinensis. Bien différent de ces deux espèces, [Hibiscus marmoratus ne répond exactement à la description d'aucune autre forme connue. Il faudra ` le comparer peut-être avec l| Hibiscus ` tubiflorus , trop brièvement décrit par ` De Candolle (Prodr. I, р. 447), d'après un dessin inédit de la F lore du Mexique, ` de Mocino et Sessé. Mais, ce dessin ` étant colorié et De Candolle indiquant | la fleur comme d'un rouge jaunatre (ex M flavo rubra), il est difficile de croire que ce puisse être la méme plante que l'Hi- biscus marmoratus. CULTURE. Serre tempérée , multiplication faeile de boutures. division et boutures. Le genre de multi- plication le plus rapide est celui m se s à rhizome s n rameux et enraciné, et celles qui produisent des rejets qui és , ete ‘diatement ourvus de racines, voir les points effectuée, après quoi on divise e pied, selon les” espèces, avec la serpette ou sim- plement en éclatant, en autant de — an nent en enraringeac plante сый de nouvelles planches, et, si est se ec, оп arr soirs e aprés reprise complète. Pour beau- coup d'es espéces alpines, cette division des *ias. les fpe mais méme pour les faire végéter avec vigueur et les conserver. Ainsi, entre autres, le Silene acaulis , les Veronica alpina et aphylla, le Viola cal- | | carata, le Cherleria sedoides, ete., culti- | | vés, développent peu de longues tiges qui ` meurent par le bas, sans avoir la force de M s'enraciner suffisamment vers leur extré- ` mité. En en obtenant de nouveaux SCH 3 рші division tous les deux ans, on amène ` ` vigoureuse. Pour d’autres espèces, comme ` les Globulaires , les Valérianes et 0 ralement toutes les ‘périr, ire | orce et pour changer . En gén néral, on ne multiplie par division opérée tard dans l'automne que ` les espèces qui ont une forte masse de ra- - cines profondément men en terre, qui par-là ne sont pas exposées à geler; tels sont les Aconitum, Adenostyles, An- thericum, ot or (à l'exception de PA. minor), Dentaria, Mulgedium , us, Polemonium, Dielytra, Delphinium, Pul- , R ulus, Thalictrum, ete. mon (mg ilies og plantes alpines délicates, - qui d'ordinaire ne végétent pas vi sement dans les jardins, ou dont les tiges couchées peuvent rarement avec de bonnes racines, M. mp pratique la division ou le bouturage dans l'au- tomne. А la fin d'octobre il arrache les 1774 y yn, енен TROPŒOLUM AZUREUM GRANDIFLORUM 3 Perou. Ога сыны. 177 1160. TROPHOLUM AZUREUM GRANDIFLORUM, Le la Fong (mai, pl. VII), nous donne une jolie Capucine, bien inattendue a cette époque-là , et qui se montrait cou- | verte de fleurs bleues Dans ces derniers temps, un corres- pondant péruvien de | deuxième volume (17% série) de | | beaucoup plus grandes. Nous avons ensé être agréable à nos abonnés en | accueillant la nouvelle venue dans notre ieonographie , Ambroise | beaucoup plus tendre et par une large Verschaffelt, notre collègue, lui en a | maeule blanche au centre de ses pétales. envoyé une variété dont les fleurs sont L. VH. CULTURE. Voir Fong. (17% série) T. II, mai 1846, PI. Ш, et T. Ш, p. 241, ete. ments mencent à en montrer sont plantés iol aisi dans de petits pots, dans une terre plus sableuse que celle qu' on donne aux plantes faites. Quant aux jets sans racines, on les plante en terrines. Le tout est mis ensuite dans racines. ы fra l'hiver, la reprise se fait trés bien et l'on plante” ensuite au printemps en dá erre. M. Regel a réussi à адыры ier пах illeures Primula délicats, les Salix, les Saxifrages les plus difficiles, et en général, toutes 5% espèces encore mal enracinées, ou don к E qu'un ou quelques pieds peu Ke e — 2° Partie. CULTURE DES PLANTES ALPINES EN POTS. La culture de la plupart des espèces à cause de la facilité qu’on a de régler l'humidité, de varier l'exposition, ete. Pour cette culture en pots on emploie T. D les mémes mélanges terreux que pour la pleine terre; seulement on peut y mettre ` drain contre le soleil de une erie. cave ciere d à l'abri des rats des souris, on se trouve trés bien dy ` transporter les espéces les Se E rà mois de juillet. En n septembre on place coffre froid, à l'ombre, en posant les pi л sur des planches pour empêcher les vers, ennemis très redoutables, Фу pénétrer. ve recommence alors à donner de l’eau un plus qu'auparavant, mais toujours ART | On laisse les plantes ons? tir un peu les premières gelées, après quo on couvre le coffre avec ses châssis et Cer volets, et l’on couvre de tan ou de feuilles weg et alentour. On enlève cette couver- ture au mois de mars, et dès lors on donne oi d'air chaque fois que la tempé- rature est au-dessus de 0°, ne baissant les chássis que lorsqu'il géle. On rempote et transplante en mai, ou bien Sr с. après qu’on a découver (Gartenflora). 26 e er к=] Š 178 MISCELLANÉES. + 965. Culture des Calcéolaires herbacées, par М. F. А. Sum. . Smith emploie depuis plusieurs an- nées, pour la culture des Calcéolaires her- bacées, une méthode qui lui donne, assure- t-il, les résultats les plus avantageux, et grace à laquelle il obtient des plantes remarquables par la beauté de leur végé- tation ainsi que par l’abondance de leurs fleurs. Voici en quoi elle consiste. Pendant жай а е, et de novem- br s qui partent du bas des Galodolaires тте аек une ҚЫ quan- tité de petites racines; dans cet état, ces pousses détachées et plantées immé- diatement fournissent un moyen commode de multiplication, en raison de la facilité de leur reprise. M.Smith les met isolément après 1а етене il les place dans un coffre fermé où elles restent environ un mois. Il Stegen la terre humide, mais il a le soin de ne pas mouiller les feuilles S. = e un e = e = ui = = = LG Ф "ә = a B — e " — che sableuse, rendue plus nutritive par une addition de fumier de vache bien con- sommé. A la fin d’avril, ou au commence- ment de mai, on rempote encore dans un 0 à ses plantes de l'engrais liquide réguliére- ment aprés deux arrosements. II les laisse naire vers la fin de juillet. Alors il rempote les pieds qu’il veut avoir très forts l’année suivante, dans des pots de moitié plus petits que ceux dans lesquels ils se trouvaient, ce qui l'oblige à diminuer leur motte. Ensuite il les enferme dans un coffre froid, + 966. Le Miel recueilli par les Abeilles sur les Rhododendrons où ie les laisse un mois abritées du soleil. aie: en ayant le soin de les y tenir à l'abri du soleil de midi. Il est important de faire | observer que les Calcéolaires herbacées redoutent la chaleur du milieu du jour et que dès lors, en général, il est essentiel qu'elles aient l'ombre de onze heures jusque vers quatre heures. Vers la mi-oc- tobre, les plantes sont remises dans l'oran- ӨНЕ l'avaient été l'année précédente. la eig de M. Smith, produisent de Celles des premiéres floraisons sont mures au milieu ou à la fin de juillet. Elles sont semées aussitót aprés leur maturité dans à l'ombre , dans milieu de septembre, les jeunes к ont | d pris de la force; on leur donne alors des ots de 6 centimétres, soigneusement drai- ` nés, remplis d'un mélange à parties égales e terre franche et de terreau végétal con- | sommé. On les enferme, pour une ou deux Ee dans un coffre froid, garanti du soleil de midi; après quoi on les habitue graduellement à l'air. Lorsqu'elles sont devenues assez fortes, on les place dans de l'ombre et nca d'air. L année s вар : vante, Il est important. de faire observer que ps 5 graines provenues de floraisons tardives ne peuvent servir de méme à la multipli- cation des Calcéolaires, эре que les pieds qui en proviennent n’ont pas le temps de | prendre assez de force x première année | Drre pour passer l'hiver. (Floricultural Cabinet.) : est-il vénéneux? n éducateur d'abeilles, correspondant article. Il y a, dit-il, dans mon voisinage, iv deners chronicle, adresse à M. Lind- | un chirurgien grand amateur d арітан аа ley la question qu'on lit en tête de cet | qui vient de renoncer à ses ruches, 3 3 Ў E ТУГЕ Ш ux y (Charpentier) 179 H appartenait à M. Miellez, aidé peut-être du sol nous montrer des fleurs de Pensées d'une dimension jusquesJà inconnue. Si l'on oppose la plus grande Pensée cultivée à la variété nommée Lionas, les dimensions colossales de notre des- dont il dispose, de | 1161. PENSÉES, 1. IMPÉRATRICE EUGÉNIE (Мєк). — 2. LEONIDAS (CHARPENTIER). sin paraitront fantastiques. Cependant, nos dessins ont été faits d'après nature, dans nos ateliers, et nous rendons hom- mage à la vérité, en affirmant que les deux Pensées de notre confrére sont bien telles qu'on les voit représentées ici L А la crainte que leur miel ne soit rendu vénéneux par le grand nombre de Rhodo- dendrons , cultivés aux alentours de son habitation. Ses craintes sont-elles fondées, et faudra-t-il que les apiculteurs délaissent eur industrie 1й où ces beaux arbustes font l'ornement des jardins? La question, répond M. Lindley, n'est sans importance , aujourd'hui surtout que la culture des Rhododendrons a pris une grande extension et parait devoir s'ac- A arrivés près de Trapézonte (la Trébizonde actuelle), un étrange accident jeta l'épou- vante parmi eux. Il y avait là une grande _ quantité de ruches, et les soldats ne se firent pas faute d’en piller le miel; mais après n avoir mangé , ils furent pris d'évacua- lions violentes par haut et par bas, accom- pagnées de délire et suivies de prostration et d'autres symptómes qui semblaient les en troisième au quatrième jour les hommes | se relevérent sans autre malaise qu'un à celui qu'on cire fort, le bétail s'abstient de le brouter à moins d'y étre contraint par tout autre fourrage. Ce voyageur adopte l'opinion de Pline en attribuant à quelque espéce de merhododendros la pro- naire Théatin, qui, aprés en avoir vu 1 s effets en Colchide (Mingrélie), l'attribue à un arbrisseau qu'il nomme Oleandro giallo Oléandre à fleurs jaunes), qui est sans contestation le Chamærhododendros pon- 180 tica maxima, mespili folio, flore luteo de Tournefort. D’après ce dernier, plus d’une espèce de Chamærhododendros serait vénéneuse > et E m le seraitle plus, serait l'espéce à s, c’est-à-dire notre Azalea : € à ce sujet u r une preuve d tié à un certain Basen (Pacha), qui l'aecom- pagnait dans son voyage sur les bords de la Mer noire , il avait cueilli de er bou- es lui offrir et en décorer l'intérieur de sa еше, mais qu’il en fut empêché par un des ser- viteurs du Bassa qui lui dit que ces fleurs causaient des pesanteurs de tête et des migraines. Je crus, ajoute-t-il, qu'il voulait plaisanter, mais il m'assura qu'il était par- faitement sür du fait , et que les habitants du plante. Ces braves gens , dit encore Tourne- fort, assurent, et sans doute d'aprés une ob- servation séculaire, que le miel récolté sur ces fleurs donne des Ha a à ceux qui ont di pma ES faire den , dit à son tour ti Lindley, il faudrait тердім que de miel du Rhodo- dendron ponticum serait vénéneux, tout e doit s'adresser qu'au miel de la seconde espéce. Il raconte que ses effets toxiques sont analogues à ceux que produit l'ingestion de la Рога de l'Ivraie (Lolium temulentum), et qu’on les observe dans assurent que les chèvres, les moutons et les autres animaux qui broutent les feuilles MISCELLANÉES. de l'Azalea pontica, ainsi que cela arrive sent si l’ingestion a été considérable. и surplus, telle est aussi Горіпіоп des ` Européens qui habitent les pays où crois- M. Henry Calvert, attaché depuis nombre d’années au cons ula t d’Erzeroum, et qui est trés au courant des produits naturels du pays et des mœurs des habitants, écrit ` ce qui suit: « Notre miel vénéneux doit ses propriétés délétères ainsi que tout le | mon e le sait ici, aux sues récoltés par les ` abeilles sur l’Azalea pontica qui abonde | le long des côtes de l'Euxin, entre Trébi- zonde et Batoum. La vente de ce miel est défendue, mais cela n’empèche pas les in- | digènes de le faire passer en fraude ou de s’en servir pour falsifier le miel ordinaire avec lequel ils le mélangent en le faisant bouillir. » On peut voir un échantillon de ` ce miel, envoyé par a Calvert, au musée | du jardin royal de K Voilà tout ce que Гон sait de plus posi- tif sur le sujet T M ru cue П n'y a aucun doute, dit M. ey, Г Azalea ni ne soit fort dan quant à celui du Rhododendron ponticum, si son innocuité n'est pas absolument prouvée, l'opinion commune est du moins en а faveur. Concluons-en que sa culture n’est pas encore une raison pour renoncer à l'éducation des abeilles, là surtout où ces insectes trouveront en abondance les u оа I récoltés sur des plantes moins salutai Кох. + 967. Sur la culture des DEE par M. Ep. REGEL. s deux espèces de Clerodendron qu’on et qui répondent le mieux aux soins de Le cultive habituellement dans les jardins du | l'horticulteur. Aprés les avoir conservées tempéra continent sont le Clerodendron infortu- | pendant l'hiver à natum, LiNN., dans lequel rentrent les plantes та sous les noms de C. Devo- = Os nianu боодой. sat, AHL. - ralement désigné par les havtivnlteues s sous les noms de С. Kempferi et speciosissi- mum. Ces deux espèces sont, parm i toutes celles de serre chaude, celles qui méritent le plus d’être l’objet делі culture soignée ature de plante une 15-18 degrés centigrades, on les au mois de février dans une terre légère, dans des pots de grandeur moyenne qu'on enfonce dans la bâche d’une serre chaude eg ou qu'on plonge au mois d uke D "Dès que les plantes com- ` mencent à ауес vigueur et que leurs adiós nouvelles approchent des que le miel de ` ngereux; ` “<< e EC < ҮҮТ Т NA \ Vis Та ai | \| “¥ T dan a put in pert’ Br. R PINIFOLIA STENANTHERA Oran wer ie > У. Holl я d 3 А | аты алалы тат Ae EEN ч 3 181 1162. STENANTHERA PIMFOLIA, ков. px. жел 6 Styphelieæ. uniovulatis; еі» fe M еа stigma subcapitatum. Drupa subexsucea, putamine osseo, solido, iens ait e Y. Semina in loculis solitaria, in- versa. — ovæ Hollandiæ Rs erec- | tus ; foliis confertisimis, acerosis ; floribus axillari- bus, erectis, tubo coccineo, li imbo 0 flavo-virescente, rea dins. R. Brown. Éd 538. Bot. Reg. V. 218. No 4269. Species unica : Stenanthera gemens n Ba. Prodr. 538. — Bot. Reg. t. 218. — Bot. Cabi t. 228. — DC. Prodr. vu р. 759. Les E odiis, qui représentent dans | l'Australie les nombreuses bruyéres du Cap-de-Bonne-Espérance, imitent fré- quemment ces jolis arbustes leur feuillage et leurs fleurs. Elles forment | piquantes, semblables , à cet égard, à celles de diverses Conifères. Le Stenan- thera pinifolia rentre évidemment dans | cette dernière catégorie. C’est un élé- gant sous-arbrisseau, dont la taille varie c ER . om , | feuilles serrées, étalées , fines et droites | comme des aiguilles. Les fleurs. axil- laires , naissent en faisceau parmi 1 bords du pot, on les ged dans des | pots plus grands, dans un compost formé de terre de gazon, de SËCH de feuilles et | de fumier consommé, auquel on peut ajou- | dé tous les côtés. On maintient la tempé- rature assez haute pour qu'elle arrive à | 95 degrés centigrades pendant le jour; on enfin on d ' veille leur premiére inflorescence , qui est erminale, mais encore elles produisent de 5 | mencent à fleurir au mois | sorte qu’elles parent la serre de leurs bril- | lantes fleurs pendant tout l'été et jusqu "ай | mois d'octobre. Dr | ( Gorlenfiate). + 968. Note sur la station des Gentiana verna (bavarica ?) et acaulis. C'est sur les bords du lae Wurmsee , qu'ont été recueillis fag exemplaires qui. vous ont été envoyés Ces deu ее пе se trouvent Ges toujours ensem- | (bavarica ?), au acho semblait prine | les places plus élevées, moins ex | l'humidité. ріш беш parties du tr өй | j'ai fait cette observation (le méme ou l'on ble; j'ai remarqué que le G. acaulis s'est | va exécuter le nouveau pare pour le roi) complètement impe sous-jacente d'argile plastique. Le G. verna "ES aber: Са ve vient en outre à 1 pui de mon assertion, c’est que j'ai re- + 182 feuillage. Embrassées chacune à sa base par des bractées imbriquées et squami- formes, leur corolle tubuleuse, d'un rose agréable sur toute sa portion moyenne, se rétrécit au sommet en une sorte de limbe verdàtre, dont les cinq lobes circonserivent un orifice trés étroit. On dirait les fleurs des plus jolies bruyéres de Г Afrique australe. Voisin des Astrol tdes Melichrus, mais bien distinct comme genre, le Ste- nanthera ne comprend encore qu'une seule espèce. Celle-ci fut découverte vers le commencement de notre siècle , STENANTHERA PINIFOLIA, Ros. Ba. dans la Nouvelle-Galles-du-Sud, par l'illustre botaniste Robert Brown. C'est vers l'année 1811 qu'elle fut d'abord introduite en Angleterre. Elle y fleurit peu de temps aprés et n'a pas cessé depuis lors de tenir sa place parmi les autres Épaeridées, qui fournissent un si riche contingent à la décoration de nos serres froides. Cependant le Stenanthera peut relativement être considéré comme plante rare, plus rare assurément que sa beauté ne le ferait supposer. De là, l'opportunité de la faire connaître ou de la rappeler aux amateurs. P. CULTURE. Le Stenanthera pinifolia simule plu- sieurs jolies bruyères , aux feuilles fili- ormes et sur lesquelles viennent si | I’ heureusement se ees cà et là des fleurs tricolore On le cultive en serre froide, dans un compost formé de deux tiers de terre de bruyére et un tiers de terreau de feuilles, sable et terre normale. Le vase qui le contient veut un bon drainage et on а méme soin de ménager l'eau en hiver. Sa place, pendant l'été, est à l'air libre, mais on Гу range prés des plan- tes qu'on a l'habitude de couvrir d'un anneau pendant les pluies longues et persistantes de l'été. L. VH. marqué que l'acaulis se plaisait principa- lement dans les endroits où l'herbe était argilo-tourbeux est celui T préfére cette espèce; le verna croît mieux dans une argile mélée d'une сана quantité de L'exposition de l'endroit où ces plantes | se montraient en si grande quantité est au vant. Ep. Рүхаввт . a C | MONICH. ,. (1) Nous келей сейе petite note dans nos archives. Elle renferme des données qui seront utiles aux SE de plantes alpines, M. Ed. Py- naert, l'un des meilleurs élèves sortis de l'Institut horticole de Gand, = Fig hak iol Jardinier en ref du domaine de cellence le Prince de liane. à à Bel-OEil, chm Ad L. VH. т 969. Culture en pleine terre et en pots. a souvent recommandé de mettre en gehier terre, pendant la belle saison, les rysa , les es Salvia І "оға, ainsi qu'un petit nombre d'autres plante s à bois mou, pour les replacer en pots à l'automne, et l'on a fait remarquer que cette maniére de procéder non-seule- ment simplifie beaucoup la culture, mais encore donne des plantes beaucoup plus belles que celles qu'on obtient d'ordinaire par là culture en pots. L'auteur de cet article se déclare partisan de cette méthode 0; culture et méme il se propose de mon- r qu'il serait a d'en généra- liser l'emploi. Un grand nombre de faits prouvent, dit-il, que les plantes végétent avec beaucoup plus de vigueur lorsque | leurs racines ге ремне ниеде | ^ din lorsqu es dan | oti D'ailleurs toutes les ренке qui s'occupent d'horticulture savent trés bien quels soins assidus et quelle apni e nos e trouve maintenir dans un état parfait. C'est sur- tout pour les espèces à bois mou que la difficulté devient grande. Les Chrysanthè- mes en fournissent un bon exemple. Pour les faire végéter de manière à former des t ma ir la libre circulation de Pep. Mais alors il se 2 pud $ ‘YP у, "m 5 IOCHROMA Amer. austr. WARSCEWIC 211 Rgl. Serre froide. ST EREY FEO Soter RO GS ды ыны ООР te c A s 185 1165. 10CHRONA он RGL. CHASAS GENER. — Vide supra . I | longe Des pendulis ; calyce subgloboso-in- (ser. 1), p. 151. | alo, 3-costato, pentagono; corollæ tub ngo, CHAR PE SPECIF. — I.-frutico ramis | leviter eurvato, hirtello, limbo infandibuliforini- teretibus, foliis, pedunculis éityéibusqde- molliter | campanulato, plicato, acute 5-lobo ; staminibus pubescenii-glan uliferis ; foliis late-ovatis, in | inclusis, ad medium tubo jae laberrimis, petiolum attenuatis, acuminati alli- | Superne liberis, pilosulis. Rer. artenflora , ` tioribus ; oribus umbellate gens p ellis | ann. 1833, p. 245. culatis ; floribus C'est à M. Regel, teur du jardin botanique bourg, que nos collections sont rede- vables de cette belle plante, levée de graines au jardin botanique de Zurich , d'un envoi de M. Von dfe arscewiez , qui les avait récoltées au Pér Nous en devons l'édition à à notre ami M. Ortgies, successeur de M. Regel. aujourd'hui direc- e St. Péters- C'est une bonne plante dans toute l'acception du mot. A peine haute de quinze centimètres, elle montre déjà ses longues fleurs, d'un bleu clair, qui tranche sur le vert gai de ses larges feuilles Sa multiplication , par voie de bou- tures, est aussi prompte a“ re fait une évaporation tellement rapide que | e е jardins ; il est impossible de leur donner des soins si assidus; рал suite, elles perdent le plus souvent la plus grande partie de leurs ab merap avant l’époque de la floraison. Dans ce cas l’auteur regarde comme ык ые plus convenable de lantes en "e terre que de les laisser souffrir en pleine obtenues de boutures faites de bonne heure tation d'espéces telles que thémes,on doit mettre à la place qu'occupera chaque pied un peu de bonne terre franche gazonnée ; cette précaution est de la lus grande i PRIS faite on n’a plus à leur donner oins comparativement légers ale d régler leur développement en le er dans de bonnes limites. La pre tion prise et l'empotage ayant été bien fait, il suffit de les placer au өт d’un mur, de maintenir leur re humide et de mouiller eege ег feuillage pendant quelques jours, pour les amener à reprendre bientôt ин fraicheur sans perdre une seule feui Le nombr re des plantes qu’on a traitées e manière est fort prennent pen M e méme temps ee qu’elles sont ten ot. (The Florist, Fruitist and Garden Miscellany). 184 MISCELLANÉES. + 970. Sur les Warscewiczella, par М. Е. Е. STANGE. M. Reichenbach fils a séparé des Hunt- leia et Warrea Фе тхе pour pos il a form e dédié à п Warscewicz, Voyageur hin connu le nombre considérables de belles plantes qu'il a découvertes dans l'Améri- que centrale et qu'il a introduites dans les ms de l'Europe. Les E ва e font remarquer par la beauté de leur feuillage, par la grandeur suene Та la coloration délicate, l'odeur agréable de leurs fleurs, enfin parla longue durée de leur floraison qui surpasse celle de la plu- part des Orchidées. de juin mpi à ceux de décembre et méme de janvie Si ved veut faire végéter les Warsce- wiezelles on doit leur donne Le avec Presque tous les composts dd dus conviennent, cependant l'au- teur regarde comme le plu us avantageux celui obtient en mélangeant des floraison. chere qu'elles sont en végé- tation , mars à novembre, il faut les arroser ment ‚ Mais en même em i à un niveau supé- celui des bords du pot. Dans le même "but on seringue le moins possible, ou méme on ne seringue pas du tout si l'on reconnait ve Fair de la serre est suffisamment humide, ce que montre la coloration vert foncé des feuilles. Pendant il suffit pour ces plantes d'une à 16 degrés centigra- vite avec soin que leurs feuilles des. On ne төлді vat des gouttes d'eau de conden- !. Pn11Popn1l up aux г acines dont le bon état pe essentiel pour que les plantes végètent bien au printemps. Dès qu’ arrive le mo- ment de la pousse on les place près des vi- tres de la serre et au grand jour. Le on кынлы. pour les rempotages est le mois е mars, peu après qu’elles ont recom- mencé M végéter. Une précaution essen- tielle, aprés cette opération, est de laisser pendant quelques jours sans eau , parce que leurs racines ont été endom- magée resque inévitablement , collées qu'elles étaient le plus souvent à l'inté- rieur du pot Voici l'indication des espéces les plus поча de Warscewiczelles. or — eier fil. (Ныша candida rea can- dida Linot.). Cette Pri андан раг М. de Warscewicz produit des fleurs blan- ches, marquées d’une grande tache bleue vers la base du labelle, larges de 5 centi- mètres et demi. Dans une belle variété venue de 52 et introduite жете Morel, la tache bleue passe au rouge sur son bord. 2. Warscewiczella pe bec на FIL. (Huntleya imbricata, Hort., Warrea сеен LiNDL.). ича est la plus belle ` du genre. Elle a été introduite du Vene- zuela ы Wa ener. ‘Elle est moins florifère que la précédente et la suivante. Sa fleur blanche, avec un grand labelle bleu, par- couru par des veines proéminentes d'un bleu pie est large d’environ 9 centi- mètre scewiczella marginata, RCHBC. FIL. alor rginata, LINDEN, Warrea quadrata, Linpr.). Elle а été importée de l'Amérique centrale par М. rouge-cerise entourée d’une bande blanche qu’encadre ne large zone еч étendue jusqu aux bords. Cette der zone e la variété Kee ar M. Reich гар fils, Warscewiczella margan var. ves- talis. (Hamburger Gori Blumenzeitung). е dans | PR EEN andi E Ka 1 And у мн” vey COLLINSIA o Kentack VERNA Nutt. «Plein air 1164. COLLINSIA VERNA, xorr. Scrophularineæ. CHARACT. GENER C. Calyx profunde 5-fidus, s= sky W seg Corolle declinatæ tubus Mee limbi labium superius bifidum cer erecto replicalis, d us trifidum lobo lia includente, lateralibus E ibu өү жө mina declinèts m loculis apice confluentibus, staminis uinti rudimentum breve. Stylu ce minute subcapitato-stigmalo- sus. Capsula ovata vel globosa, septicide bivalvis, valvulis membranaceis bifidis. Semina ovoidea , Eon dorso convexa, facie сопсауа, testa, leviuscula. annue, boreali-americanæ, erecte, de vel laxe ramose. Folia a opposita, rarius ores in axillis foliorum He Ийе cumbentes mpe pe ulus communis subnull р niflori е olati elongati pa revissi singuli tea parva vel foliacea suffulti. Corolla labio s iore pal- lido vel a — Genus coroll: forma anomalum Bot. EN A cæteris tamen en et pluribus charac- teribus Pentstemon БУ” DC. Prodrom. X, р. 517. COLLINSIA , Nurr. in pes) acad. Philad. I, р: 190 Expr. Gen. № 5897. CHARACT у. superne Saone еді ЕСІ infimis Es orbicularibus lobis lat pms ey inferiore cæruleo. Collinsia verna, Nurr. in Journ. ad. Philad. dee 4 = Gen. of N. A vol. I, m. Pl. vol. И, - E lar rodr., vol X. p. 81 (exclus. yon). poems ces d Gard. шы 220. aay, Bot. of N. U. States, р. 297. — Hook. t. 4927. rrhinum tenellum, Punsu FI. réf. Sept. Hi» p Plusieurs Collinsia sont déjà presque | populaires eomme ornement des bordu- res ou des plates-bandes de jardin. Leur eroissanee annuelle, leur rustieité sous + 971. Effets des inondations sur les plantes cultivées. t pas seulement parmi les popu- мш agricoles de nos grandes vallées C'est aussi, et davantage peut-être, dans la classe des поа dont les établis- ments, voisins de grands fleuves débordés, ont été ravois, des serres démolies, des centaines de milliers d'arbres de mort, un immense matériel détruit, des avances perdues, des espérances anéan- lies et par suite la ruine d'une multitude de petits cultivateurs, tel est l'affligeant Dans la seule branche de l’arboriculture fruitière les pertes sont déjà énormes, et elles sont d t plus graves qu’il faudra bien des années pour remettre les choses au point où elles en étaient. C’est particulièrement T. 1. le bassin inférieur de la Loire qui a été expli- que, non-seulement par la һа нді Ж-Е tél dinaire à laquelle les eaux s'y so es, ud mais aussi et surtout par la gra ү exten- | sion que la petite «шие wait prise dans ` ces plaines basses, que la douceur de leur climat, leur fertilité er р йез) de leurs ` habitants avaient fait r depuis des siècles le jardin de la Fra rance № il n'y а point d'accident qui ne o io étudient les causes et les effets des inondations sous divers points de vue, il est bon que les horticulteurs les exami- nent sous celui qui les concerne directe- ment. Quelques uns l'ont fait, et, atiendant de plus amples renseignements, voici ce a nous écrit un riverain i la Loire, Nous ovina étre agréable aux сн» 27 186 le climat de l'Europe tempérée, l'abon- danee et la durée de leur floraison, leur coloris varié , tout leur assure un rang ile ge des fleurs de parterre. L'espèce qui figure i ici, bien que la derniére venue, est “cependant la lus anciennement décrite , celle sur laquelle M. Nuttall fonda le genre, il y a déjà longues années. Ce voyageur 52 couvrit le Collinsia verna еп 1819, dant son premier voyage dans les sian occidentales de l'Amérique du Nord. H lobserva d'abord dans des terrains d'alluvions riehes et passablement om- bragés, entre Franklin et Егіс, dans la Pensylvanie occidentale, où parait être sa limite d'extension vers l'Est. L'espèce se trouve également dans le Kentucky ; elle abonde dans le Missouri; mais dis- parait longtemps avant d'arriver aux Monts Rocheux, aux sources de la Platte, où le climat devient trop sec pour elle. Des graines de cette gracieuse plante, recueillies le] juin 1855, par le D' Short, COLLINSIA VERNA, Nurr. dans son jardin, à Lenington (Ken- nee furent immédiatement expédiées à M. Nutta jours aprés, graines, étaient déjà repiqués, et, comme presque toujours, furent mangés par les limaçons; de nouvelles graines, semées en septembre , donnérent les е» qu'on a vus fleurir au printemps de l’année suivante. On ne les avait protégés contre les froids qu'au moyen de cloches de verre largement ouvertes à leur sommet ; supportent parfaitement les froids rigou- reux du Kentucky, et fleurissent d'ordi- naire vers le 1 avril. C'est aussi l'époque oü elles ont fleuri au jardin de Kew, sous la protection d'un châssis froid. Mais sir William Hooker suppose que, traitées comme plantes de plein air, elles pour- ront bientót fournir de charmantes bor- dures. J. E. e la Flore, en leur communiquant les détails qu'il а recueillis, paraît-il, a scrupuleuse attention d’un Mio lésé е ses intérêts. on jardin, nous dit M. Porcher, fut s d’eau environ. Cette le contact a été plus ou moins funeste aux plantes immergées, et qui ресе les des fosses d’aisance dont les matières ont été soulevées et entrainées. Leurs effets sur les plantes ont été très variés; les unes y ont parfaitement résisté , les autres ont été tuées pour ainsi dire instantanément, d'au- tres ont péri quelques jours plus tard ou se sont rétablies après avoir langui quelque temps. Il n’est pas en < ailleurs de dé- voiler ce qui a été e l'immersion seule et celui des жые, siam n sus- pension dans eau: d'ailleurs la température de l'eau elle-même et les conditions parti- а où les plantes se trouvaient au mo- ent où l’inondation les a surprises, sont autant de causes qui viennent compliquer les résultats, et rendre certains phéno- ménes Gre En voici des exemples : 52 De vieux sureaux plantés en seulement ont résisté, mais poussé avec vigueur quand l’eau se fut retirée. Des semis de Rhododendrons naissants sont rh intacts, tandis qu'une collection de eux et forts arbres de méme espèce а été totalement détruite. Certaines familles la mort "yq individus, surtout dé ee x qii ont été en submergés; les abrico- tiers greffés amandier sont morts dés le début de l'inoniation: ceux au contraire qui l'étaient sur prunier “végètent avec plus de vigueur qu'auparavant. Chez divers pru- 4 FUCHSIA GLOBOSA RACUNCULIFLORA PLENA. y u . , AT e d b Semis Gendbrugge. Serre froide. dt dan Di er 187 1165. FUCHSIA GLOBOSA RANUNCULIFLORA PIENA, . Coene nous ayant offert cette jolie variété, nous la lui avons achetée au moment où il nous vendait l’édition du F. Rosalba que renfermait notre der- nière livraison. La couleur insolite de ce dernier , la duplicature extrêmement compacte de la variété ici figurée, nous ayant paru de nature à faire plaisir aux amateurs de ce beau genre, nous avons traité avec M. Coene et nous venons au- jourd'hui joindre ces deux plantes à la collection choisie que nous formons digg. niers , l'écorce se fendilla , el pice € e grande quantité de sé > qui res orme matiére gluante. Toutes les plantes denen les ont péri; les plantes bulbeuses x: o moins d'obstacles à la рл" п de l’eau dans leur intérieur. En général, le déchet les pre mières. Les listes sui- Dites feront d’ailleurs mieux sai isir les effets généraux de l’inondation 1° Plantes mortes dès les кан jours de leur immersion, ou peu aprè Tout le сее Пех Tous les 1, Les Гре Les Rhododendron arboreum et ке: сез Чег- m Tinus, rugosum, cylindricum. еп se. Les Rives. sanguineum, Gordonianum, rubrum, acu- Les onica осел et elegans. Le Spirea Lindleyana. Nous. les Conran e Trollius y les Phi hyto- lacca, | pr s. mulacées (six pieds sur cent du Primula elatior | repoussent.) Le Fabiana imbricata. gem ue toutes les Composées et les Dipsacées. ger, in tis mongolica, montana et odorata, ainsi e es Atragene bicolor et indica Tout le genre ig ne. Presque тега les Légumineuses. Les бора Тоиѕ "^ “Begonia , sauf quelques bulbilles de В. discolor Tous les Iris à v Ap Tous les Coreopsi Tous les Delphinium. Les чиле La plus enge partie н, Conifères. Les deux tiers des Fuc 2° Plantes dont les is ont péri , mais qui ont repoussé de leurs r. S. Les Tradescantia (toutes les variétés, лі le glauca. Le nes triphylla. T геа e Veronica, excepté les V. Michauaii Le Spirea t sorbifolia, et toutes les espèces herba- s du S y 080 hos ^ notés s тере apne ee: d quilogia les deux tiers sont morts.) Font le genr Hentha өшкенде et crispa. 3 Plantes qui ont seulement perdu leurs feuilles après l'immersion et qui en ont ps de nouvelles. Ex Ed ee pn pni eit ad pet y tt pt с ° = е 40 ~ un 5 wn m Les Poi баада “Péchers ее: à demi-morts). Les Ind digo wisi owed S decora. Le Groseillier Gondo La plupart des гет (un tiers seulement а péri). 188 serait à de Camellias (au bout sy 2j у A oe , les feuilles = jeunes pousse tom shade, au bout de 4 jours, défoliation оба; га мер s péril. Ceux geg ont été 6 jours so us , Sont tous morts. Le Coignassier du Japon. (П a refleuri pe m Les Mimosa Julibrigin. а саш, 4° Plantes sur lesquelles Pimmersion n’a produit aucun effet facheux. Le Laurier rose. 5 Spiræa (tou ey eh Т A7, À à Toutes es Se Amps re, Cissus). e Le Pastora t varie (onis Toutes T Berle cées ا‎ de pleine terre. Les Ele Zoe et undulat Le Liq onte Les Pilernun “Opie et nanum. MISCELLANEES. r Tout le genre Euonymus. l'ous les ps illers. L Iea v = Les Chion virginiana et macrophylla. Le Жаа "ardent (Mespilus Pyracantha.) l'ous les Peuplie Le Ç Le Dickia ramiflora, Quelques Aga Le Tournefortia Tisliotropioides. Le Dioclea glyci L eeGlyethes de la ‘Chines (Les autres foe i oo frutescenles et агага ainsi que les а e,sont е mor is. ) d'autres plantes qui dit tion. + 972. Du Rosier Banks, considéré comme porte-greffe ^. Rosier Banks est généralement L'idée de greffer des Pee remontants sur les tiges des Rosiers $ a dú naturelle- ment se présenter, et nous en avons ren- contré quelques exemples isolés. Cepen- dant, cette idée si simple, destinée à pro- longer indéfiniment et à varier nos jouis- sances, méritait d’être accueillie avec plus de faveur. Pour notre part, nous Гауопв largement mise en pratique et avec un plein succès. Les murs notre jardin sont garnis de Rosiers del dont chaque pied donne à vigoureux s'élevant jusqu'au fig rot. quoique le pour la plus grande intérêt : c’est que cette végétation remar- quable de l’espèce dont il s'agit, devrait lui faire donner la préférence sur Ге CES wake On sait que les Rosiers Banks gélent dads nos ées septentrionales; eet article n'a donc de l'actualité que pour nos abonnés du midi. À L. VH. et peut-être méme sur l'/ndica major, autre raison, par est la précocité de son y a deux ans, écus- sonné une quantité de nos mei rosiers remontants sur des tiges de Banks, les uns à cil ырам), les utres i depuis le printem ps, d roses qui ж sans discontinuer. Mais е ces rose en est une, l fourni des gre En première Tie. après la Dijon, no usnommerons la Rose Lewson Go- son; Roi, dam, Madame Desprez, et, en général, celles qu’on verra fleurir avec le plus de suite sur les pieds-mères. Tant | (2) C’est prodigieux! comme porte-greffe ; nous en donnons une WIRE екы LÉ ы ал аза саса аа ы қ-а ыы айын ыы жы; жаса алына айшы ый la pousse-mére de 2 à 5 mètres 9. La florai- | son а devancé de trois semaines celle du * sujet sur un — tout voisin qui avait | Gloire de | fleur de la saison; Chromatelle, Rose du | FRERE ЖҮКЕ, ! › RHODODENDRON Ilimalava FALCONFRI Hook derre froide м > سسس 1166—1167. RHODODENDRON FALCONERI, Ericaceæ § CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, tom. 1, p. 45. CHARACT. SPECIF. — «R. arboreum, foliis am- plis eoriaceis oblongo-ellipticis oboyatisve obtusis ure mucronatis supr ‘a glabris nitidis im- tomentosis , florum capitulis ecu calyce ob soleto, corollis Deere ou basi hine macula purpurea) 8-lobatis, es s 15-16, stylo apice incrassato , stigmate magno, orbieularl HOOK. FIL. Rhodoraceæ. Ккк УЛ pads elliptico-eylindracea velu- ti dron Falconeri, Hook. ri. Rhod.. Sikk. ial: n 11, tab. 10 et in erm Ca: Se Lond. vol. VII БЕ err., ser. vol. V, ‘tab 4 . — Hook., Bot. Mag., ion SCH ees ‘hie itera ata). endron ни Nurr. in Ноок. Кеш. Go, ye , vol. V, p. 504. Lorsque parurent, il y a sept ans à peine, les premiers dessins des Rhodo- dendron découverts par le D" Joseph Dalton Hooker dansle eer iie on hésitait à croire nt de magnifi- cenees. Il fallait tout ү mérite de l'au- teur pour ne pas faire soupconner dans ces dessins un peu d'exagération artis- tique : on espérait à peine voir tout cela, vivant et réel, décorer nos orangeries. Le succès a fort heureusement démenti ces doutes et dépassé toute espérance. Les plus belles d'entre ces espèces ont déjà donné leurs fleurs en Angleterre, et parfois ont tellement éclipsé leur pre- · mier portrait, qu'il a semblé juste d'en refaire un plus exact. Voilà pourquoi le Rhododendron Falconeri, bien que figuré dans le 5* volume de la premiére série de la Flore (tab. 477-480), repa- que la séve existe, on peut greffer ; ae ment, il importe, a la seconde saiso donner la pice big à la greffe à mant. œil dor r- € la greffe, et, plus tard, de couper la portion de la tige qui la mais | nous nous sommes souvent dispensés de ce , de | | dernier soin, et le sujet n'a M pour cela perdu de sa vigueur primitive. les jardiniers mi greffe our forcer, en serre ous sujet, gagneraient une avance d^ багаар de | 20 à 50 jour (Revue пе 87 des fade du- Rhône). © — с = un ы-і š e 1 = un © = @ = = © + 975. Effets produits sur différentes plantes par la situation et Vexposition. pendant les hivers rigoureux. Les jardins de l'Europe moyenne sont | viennent de l'Australie, du sud de l'Afri- peuplés en majeure partie ces localités ne saurait être fait avec trop d'attention. А cet égard, on puise de pré- cieuses indications dans la connaissance des exigent la serre chaude; celles qui nous: de végétaux 6 | que, de la Chine, du midi de l'Europe, ont exotiques, il faut joindre celle, souvent 190 rait ici, singulièrement embelli par les dimensions presque doubles de ses fleurs. Cette espèce | est véritablement admi- rable. Telle qu'on la possède au jardin de Kew, sa taille ne dépasse guère plus d'un métre. Mais, dans ses forêts natales, elle se présente en arbres hauts de 10 métres, avec des troncs de prés de deux métres en circonférence, souvent divisés en grosses branches dés leur base méme. Les feuilles, vastes et coriaces, d'un vert très intense à leur face supérieure, pré- sentent à l'inférieure un duvet trés dense et ferrugineux, qui rappelle celui des feuilles du Magnolia grandiflora. Les fleurs, groupées au sommet des rameaux, en gros bouquets arrondis, sont aussi grandes que celles du Rhodo- dendron campanulatum. Leur corolle découpée en 8 lobes, est d'un blane légèrement teinté de jaune, rehaussé vers le fond du limbe d’une macule pour- pre sombre ou de couleur chocolat. Le nombre des étamines varie habituelle- ment entre treize et seize : l'ovaire ren- ferme d'ordinaire 16 loges, et tous ces caractères, joints à l'extréme brièveté du calice qui forme un simple rebord RHODODENDRON FALCONERI, Hook. ғи... annulaire, rapprochent dans un méme groupe naturel les Rhododendron Falco- neri, Hodgsoni et a ге. 5 toutes espèces himalayennes du р" er. Le printemps de 1856, атон еп général à la floraison des Rhododendrons de l'Himalaya, a vu les premières fleurs du Rhododendron Falconeri. Le fait s’est produit en deux endroits à la fois, savoir : chez MM. Standish et Noble, où la plante n’était protégée que par une natte placée la nuit sur un châssis froid , et chez un amateur M. Fairie, de Mosely Hill, près de Liverpool. Cet arbuste habite natu- rellement le sommet du mont Tonglo, dans le Sikkim-Himalaya, à 5047 mètres au-dessus du niveau de la mer. On de- vine d'après cela qu'il peut résister aux hivers de l'Angleterre. Mais comme ce dernier pays est sujet à des vents d'est sees et froids à l'époque de la floraison de la plante, on ne peut attendre qu'elle fleurisse bien en plein air. Les jeunes pousses sont méme quelquefois endom- magées par le froid, à moins qu'on n'emploie quelque moyen de les abriter. . D ven essentielle encore, de la hauteur au- dessus du niveau de la mer. Celle-ci peut seule expliquer pourquoi des espèces des icem tropicales, mais qui autes montagnes, périssent lors- qua on i les tient en serre chaude. D'un autre зеле Biingsne, tandis que d'autres, propresà des Ee. extra-tropicaux, meurent lorsqu’on es place dans un lieu très chaud et parfai- кы abrité. Pour les plantes annuelles des pays chauds, on peut, sans l'avoir reconnu par l'expérience supposer d'avance qu'elles viendront en plein air pendant l'été. Pour les herbes vivaces des mêmes contrées, on peut présumer qu 'elles viendront sans diffi- culté pourvu qu'on ait le soin de les mettre à l'abri de la gelée ; mais pour les végétaux ligneux rien ne peut nous faire reconnaitre, avant que l'observation ne nous ait fixés à ce ment utile de ce qu’ils perdent leurs feuilles annuellement. On peut seulement en con- clure qu’ils ont une période de repos. Lorsqu’ on veut ; protéger des plantes dé- licates , parce qu'on ne tient pas compte des circonstances loca- les. Il faut se garder de confondre l'abri et a chaleur. En général, on craint surtout Ja gelée et les vents du nord et de l’est ; au contraire, on regarde comme très bonne l'exposition du midi. Mais cette confiance n'est pas toujours justifiée. Il est certain que le développement des plantes pendant l'été se montre notablement accéléré à une exposition méridionale ; cependant — situation est plutót we, qu'avantageus aux espéces délicates, car la канын que produit en elles la chaleur de l'été, les rend plus sensibles au froid de l'hiver. D'un autre cóté, les endroits bas qu'on | choisit souvent pour les plantes délicates , | ру aussi plusieurs inconvénients. | L’humidité qui y règne souvent ren | Seen l'action des vents froids. | circonstance particulièrement défavorable STREPTOCARPUS POLYANTHUS Hook. 2 Port Natal Serre tempéree КЫК ET Кое». Stir». Stigma Dilabiatum, lobis nifo inferiore vix 191 1168. STREPTOCARPUS POLYANTHUS, wou. Cyrtandraceæ S Didymocarpeæ. CHARACT. GENER. — Calyx 5-partitus por {епз æqualis.Cor. tubuloso-infundibuliformis, tubo calycem duplo vel ер es superate auce ventricosa, limbo obliquo 5-lobo subæqua ali. Sta- ina 5, anteriora 2 fertil ia, antheris glabris conna- tis басне ett dier sterilia tubo omnin dnata apice tuberculiformia. Ovarium teres elon- galum re 1-loculare foro 4-loculare, ei Za mellis nr ы т, itum um formant us u olutis ma i ne mibus , sili- ehiscens ovarii structure conformis. co minuta oblonga. (1) Dextrorsum ex cel. Bnows in saved, Pl. e "y "B 119 _ unde species 2-5 et subdiv, generis sumpsi (Атри. Dc.) africanæ acaules EE vel e Folia opposita. Scapi plu 1- ke ssime 2-) flori, juniores circinatim involuti! or. pallide e cœruleo- pur pr ascentes intus lineis mene ком . Linot., Bot. Reg. Т -- Didymocarpi d. jd ET OK. — ` Henckelia, Sealine’ : Gen. pl., No 86. e ACT. SPECIF. — в S. foliis omnibus radicalibus humifusis amplis өлігі Sahel айз rugosis р 1 аро elo ngato 1 th e Hook Bot. Mao 4" Strepit t. 4850. ‘introduction de cette aimable plante est un heureux effet du hasard. Parmi des rhizomes de Fougères de Port Natal, libéralement offerts au jardin de Kew par le capitaine Garden, on vit paraitre, pendant l'été de 1855, quelques plan- tules venues de graines, dont les feuilles peu nombreuses , se développérent par degrés jusqu'en Decet de la méme | année. 8 les lieux bas, abrités et exposés au | _ midi, résulte de ce que, dès ue es soleil commence à faire sentir plus v a E chaleur au premier printemps, plantes ait d Mes n "aient cessé et que la températ ture ne se : fO fut рор RIXA André accer 1 © haut. Comme elles se couvrent , par suite , de pousses e et de feuilles PIPA elles souffrent beaucoup plus des es gelées _ printaniéres SS celles qui, plants: a une positi subi la n'existe pas et l'été succède presque иаш ent à шит, Dès lors, les taux n'y sont oumis à ces alter- natives de `+ ек оди de la tempéra- л ture et de gelées, qui produisent des effets si facheux dans nos Sëch L’inconstance ER d’espéces que nous devo rs enfermer, pour les 4 ween om des serres ou des oran D’après l'auteur de P article, les insuccès qu'aménent souvent nos essais de naturali- sation de végétaux р exotiques, tien- e dont nous opé- D = ж. 7 eg ' --. — E conditions dans lesquelles on doit placer une plante étrangére dont on veut essayer la culture. Placée de cette manière, elle ne et, par conséquent, elles datent Seet aux atteintes du froid. "тве. (Floricultural Cabinet.) hé b = 192 De ГаіѕѕеПе de ces feuilles et du rhizóme raccourci sur lequel elles s'in- séraient, sortirent bientôt d'une à trois hampes, hautes d'environ 50-centimètres et divisées en un panieule ou eyme de fleurs bleues , qui firent reconnaitre la plante pour une espèce inédite de Strep- _tocarpus. On se rappelle le type primitif ‘de се genre, l'ancien Didymocarpus Rexii, dont les hampes se terminent par une seule, ou plus rarement par deux fleurs d’un bleu pâle. La nouvellevenue a comme sa devancière des feuilles toutes radicales, fortement appliquées au sol, rugueuses, épaisses, tomenteuses, à ner- vures et veines proéminentes. Ces Fide lus grande de chacune des deux | ses attei- gnant jusqu'à trente centimètres, tandis STREPTOCARPUS POLYANTHUS, Hook. tocarpus de Madagascar, encore incon- nus à nos jardins. Celui-ci, disons-nous, provient de la eolonie anglaise de Port Natal, sur la cóte Est de l'Afrique australe, non loin du tropique. Sir William Hooker en a vu des exemplaires desséchés parmi les plantes rapportées de cette intéressante contrée par son ami M. Sanderson. Il soupconne que c'est la méme plante que le D" Krauss signale en ces termes dans sa Flore de Port Natal, p. 122: « Didy- mocarpus ? e puis montibus inler Mauritzenburg et Natal bay, alüt. 2000- 5000 ped. » Ceci n'intéresse bien direete- ment que les botanistes. Les amateurs | apprécieront , en tout eas , dans le nou- Brack Streptocarpus, un port élégant et | des fleurs nombreuses qui doivent se que l’autre en а six au plus. Elles sont | succéder longtemps dans la même inflo- toutes échancrées en cœur à la base et | rescence. La forme de ces corolles rap- sessiles sur le rhizome. Ce dernier carac- | pelle assez celle des Achimenes et leur tère et l'absence d'une tige aérienne dis- . tinguent l'espèce de quatre autres Strep- | coloris celui des Chirita. E. P. CULTURE. Serre chaude humide pendant l'été, plus sèche pendant l'hiver. Мин de graines. Nous y reviendrons. + 974. Expériences relatives à l'action exercée par le guano sur les fourmis. Il a été question, il уа peu de temps, d’une observation curieuse qui peut être une découverte d’un véritable intérêt. M. Du modes d proposés, si son efficacité était аре com- plète qu on Га dit, aussi M. Lindley a-t-il tenu à se fixer par lui-même à cet égard | et, dans ce but, il a fait plusieurs expé- riences dont il a consigné les détails et les ré TA зе le Gardeners' Chronicle. En voici exposé tel qu'il est présenté par le “célèbre botaniste-horticulteur. Un nid de petites fourmis noires situé au ge d'une touffe d'Aubrietia a été bouleversé de telle sorte que les œufs se sont trouvés à découvert. On y a jeté d'emporter leurs œufs et peu à ont APR disparu. On а ensuite jeté de l’eau sur la fourmilière qu’on a aussi E une seconde fois; le lende- main, on a vu les œufs totalement aban- donnés et la. lê tout à fait désertée par | les fourmis. 2 On a obtenu un résultat semblable en opérant de même sur une petite four- milière qui existait ten une terre argi- leuse sèche et com 5° Une grosse feurmiliére peuplée de HF- ША & put FOL = © - o о n a TRADESCANTIA Ser VE + haude ап lier TNR | | | | | | | | | Se Be = s OA 1169—1170. TRADESCANTIA DISCOLOR, xi. van. INAN, MIQ. COMMELYNEÆ. CHARACT, GENER. — Perigonii әдетін foliola 5, calycina, persistentia, demum ки, ie séch um man er Pg ertiles. Ovar 1 trigonum v. suborbiculat lobum. Capsula Sie loculicid -triva valvis medio septiferis. Semina pauea, subqua- drata, peltata. rbæ in America tropica et boreali calidiore obviæ, in Asia tropica et Africa re äer i j habitu Commelynæ; floribus 2 een о. “ac ayasa Gaeren an racemosis, nudis v. involuc Gen. IM 398. GERIN. ar “108, 1192, "540, "1597, "1508, 2550, GC Les plantes à riche feuillage sont depuis quelque temps en pleine faveur. On apprécie avec raison ces ornements dont l'éclat est souvent égal à celui des fleurs et dont la durée est permanente. De là le succès des Dracena nobilis et terminalis, du Cissus discolor, du Pha- rus vittatus, de divers Maranta, Begonia et autres végétaux à feuilles colorées ou panachées. А cet égard rien ne manque à la nouvelle variété de Tradescantia ста que М. Miquel а nommée lineata et . W. Steen a baptisée en style ету Conquête d' Amsterdam. On se rappelle la forme ordinaire de cette Elle est par elle-même assez jolie, à Bot. Reg., t. 482, 1055. SEN Tourner., ` instit. t. 195. г. gen. pl. № 1651. HARACT. SPECIF. — < T. caule abbreviato, interdum subnullo erecto , plicata. purpu PR Pulsrioribus slal escantia discolor, Soe, lem. be 10. D., Sp. un 25 > = Ге г -ES ч - з $ ° д м 5 ` Bot. ЕТЕ OEM. у зей E yst., ҮП, > Kunmi., 85. Tradescantia spathacea, Swartz., Prodr. 57. phemerum bicolor, Morncu., Meth. suppl, 78. CH ARIET. — Foliis eg viridibus, vittis сабам longitudinalibus orn ntia discolor е. Trad MIQUEL (ubi?) fido oW. STEEN. cause de la couleur violette de la face inférieure de ses feuilles qui tranche bien sur le vert de la face supérieure. Mais, tout cela s'éclipse devant la variété lineata. Ici, des rubans étroits d'un jaune vif parcourent la longueur de la feuille et s’y détachent nettement sur le fond vert de la face supérieure. Le revers est d'un violet amaranthe diver- sement nuancé. L'ensemble est d'un effet merveilleux. C'est en Hollande que cette C а fait sa première apparition. Mais jardin Van Houtte en a fait l'acquisition presque exelusive de son premier pos- sesseur, М. W. Steen. Celui-ci a dit la tenir d'un amateur qui l'aurait reçue de Batavia. L'espèce type est originaire des petites fourmis rouges, qui occupait toute l'étendue We ne touffe de Sedum populifo- ium é bouleversée; aprés q quoi on l'a йе» ауес une poignée de guano. Immédiatement les fourmis se sont mon trées en proie aune vive agitation ; elles ont abandonné les œufs et toutes ont disparu en peu de temps. On a rempli ensuite à T. L moitié une terrine avec la terre de cette drum au milieu de laquelle se trou- a bre de fourmis et des aient été abandonnés et pour que les four- mis aient montré le plus grand empresse- ment à s'enfuir. Оп a répandu de l'eau 28 194 Indes occidentales, mais elle s'est pro- bablement trés répandue par la eulture dans toutes les régions chaudes. L'ex- tréme facilité de sa multiplication n'est pas le moindre de ses avantages A cóté d'un feuillage aussi brillant, les fleurs deviennent presque accessoires. Elles sont blanches, assez fugaces, mais temps fort long. On les voit groupées par espéces de eapitules, qu'embrassent deux braetées navieulaires, semblables à des moules ouvertes. Ces bractées, du TRADESCANTIA DISCOLOR, Sm. var. VITTATA, Mig. reste, d'après ce que nous écrit M. Van Houtte, sont beaucoup plus grandes dans la variété vittata que chez le type ordi- naire. M. Van Houtte nous apprend encore que le dessin ici publié , repro- duction exacte d'une figure distribuée par M. Steen, rend bien le coloris des feuilles, mais donne à ees organes une attitude dressée, différente de celle que présentent la plupart des exemplaires. Presque toujours, en effet, les feuilles sont plus ou moins étalées. Е.Р. CULTURE. Vue à distance cette précieuse plante sition de son feuillage lui donne le port d'un Agave dont les feuilles seraient ` d'un bel amaranthe à la face inférieure, d'un vert brillant en dessus, couleur rehaussée par de magnifiques rubans jaunes! Cet assemblage de couleurs fait réellement du Tradescantia discolor vit- tata un des plus beaux ornements PER- MANENTS de nos serres chaudes Sa culture est des plus simples et peut se résumer en trois mots : lumière, chaleur, humidité. — Lumière, jamais il ne faut Геп priver , soit au moyen de rideaux, de lattis, du blanchiment des l'humidité. Est-ce à dire qu'il faille ex- poser au soleil l'exemplaire que l'on déballe, la plante qui sort de la sombre prison où elle а été confinée pendant les 15, 20, 50 jours qu'a duré son voyage... Il va de soi que tout végétal soustrait pendant un certain laps de temps à l'influence de la lumière, ne pourrait pas y être exposé de nouveau brusquement sans courir le risque de érir. L'ombre des grands arbrisseaux de la serre l'habituera peu à peu à la clarté du jour, et l'on profitera d'un ciel couvert pour lui donner la place qui lui convient, la première place au soleil ! Nous ne connaissons pas la patrie de cette plante; nous ne savons d'elle que ce que vient d'en dire notre colla- borateur, mais ce que nous croyons de- voir nier , malgré l'autorité attachée au M. Miquel, c'est qu'elle soit variété du T. discolor; notre plante nous semble appartenir à une espèce qui n'est pas décrite. Son type est unicolore, les graines que donne notre variété produisent des individus à feuillage d'un vert uni. Multiplication par voie de boutures. L. D sur le tout et l’on a gâché la terre avec le | guano. Dans l'après-midi du lendemain | on ne place et devenaient bruns; de leur cóté, les fourmis avaient totalement disparu, sans qu'il füt possible de reconnaitre ce qu'elles étaient deve- nues. 4^ Un aprés-midi, vers trois heures, on a rempli un flacon d'u inte, en verre clair et à large бобо, avec de 1а terre d'une fourmilière mélée quoi on a fermé l'orifice du e la mousseline. Comm Gar les expé- riences қарал DEN les farii ont aban- “a Houttrarx ғ Benth. ALBA Jerre froid: CYCLOBOTHRA Californie . 195 1171. CYCLOBOTHRA ALBA, sexto. LILIACEEE, CHARACT. GENER. — С, Calyx 6-sepalus, | nata (Lixpr.). He eg Ae етер; rarius albi corollaceus, regularis, ventricosus vel eampanu- | vel purpurei. Dirrent а Calochor o sepalis inte- latus, deciduus; sepala distineta; кено mi- | rioribus supra bie drm. мей е ibique пога, vires ntia oblonga vel lanceolata, acuta, | ex gibba instructis, floribus cernuis, in illo pM imberbia (°), patula; interiora multo | contra flores erecti, semina р et sepala inte- айога, obovata, basi euneato-angustata, intus bar- | riora basim versus loco foveæ nectariferæ disco- a, supra basim fovea nectarifera glabra alte im- | loria (Linot.). Huic generi , cum plantam Purshia- po extus gibbosa instructa. Prefloratio convo- | nam includit. potius nomen eMe Zäite: ` um. i ] i m zg IV, p Ce pro receptione filamenti profunde perforatæ, erec- dëng 24 44 M ori rn set: 2. Eent, te, mobiles. Ovarium liberum, triquetrum, apice CHARACT. SPECIF. — « C. umbella 2-5-flora, : шаге; орша creberrim i oribus complic: canaliculata, recurvata. Capsula trigona ә Coria- ceo-membranacea, stigmatibus ore coro- nata. 5 : (Ch amada PM ы an CT ex sicco ). үрен "H5. b. ^H. т рок Trans. = ѕег а IND Habitus prorsus Calochorti. Folia eb а ni REN m. IV, p. 228. (1) Sepala exteriora interdum medio barbata. Calochortus albus, Sid in эуе Les Cyclobothra sont des [Шасдев үт бөк e par des nuances assez bulbeuses toutes indigènes dans la Cali- | légères, notamment par les fleurs pen- fornie et le Mexique. Elles diffèrent dantes au lieu d'ètre dressées, et surtout donné les œufs et se sont mises à courir; Ces expériences paraissent décisives , de tous les côtés, en proie à la plus vive | aussi M. Lindley en tire-t-il la conclusion insectes n’avaient pas essayé le moins du | amm Vas fait qui VE encore * Ta monde de les rassembler. On voyait difficult de comprendre son mode d’ac- encore une fourmi ailée et quatre sans | Птав. ailes qui se trainaient sur la surfac e de | (Gardeners? Chronicle). la terre et l'on ne EE rien de тов. qui parut être encore еп у | + 975. Culture des Broméliacées. Les plantes de la famille des Bromé- | permet d'en former des groupes pitto- , , , ve fort js йай il y a peu d'années | resques , qui rehaussent l'effet général des e le rang eme: elles ont droit. La beauté | leur тоа г | s ы “л E betes d'entre elles justifie cette | famille et, grace à eux, nos Jar mace si guliére manière possèdent а ujourd'hui u and nombr 196 par leurs € ou pièces internes du ués, au-dessus de leur qui Гаа 1а Fri- tillaires. Ces dernières différent assez des Cyclobothra comme des Calochortus, us plus ee rt (eg ' plus colo- rées, en un mot, d'apparence pétaloide. Sous ce rapport, les Cyclobothra res- semblent assez exactement aux Commé- lynées et à certaines Butomées (Limno- charis) et aux Trillium. Découvert jadis en Californie par le célèbre voyageur Douglas, le Cyclo- bothra alba fleurit d'abord dans le jardin de la Société d'Horticulture de Londres. -Il est encore peu répandu dans les jar- ins et mérite d'y être accueilli avec faveur. Ses grandes fleurs pendantes sont toutà fait originales. Leurs pé- CYCLOBOTHRA ALBA, Bentu. tales, d'un blane pur ereusé en cuiller, convergent plus ou moins en globe et tranchent nettement sur les trois pièces calycinales rougeatres et vertes. Ils sont ornés, à leur face interne, de poils déli- eats et marqués d'une dene jau- nâtre qui laisse suinter du Voici la liste des Cyclobothra, telle Së š. “Bot. Gi sub tab. 1662. F murs blanches. Californ nie „©; ENTH Calochortus elegans , a Californie. flava, Linpt. Bot. Reg. sub tab. 1662. Cie rlus flavus, SCHULT. [24 Fritillaria barbata , Кохтн. Mexique. 6. € innt. Bot. R 1665. Cyclobothra barbata, Sweer. Mexique 7. C i NDL. |. с. su . 1662. Calochortus иси, Scuuur. FIL. Mexique. 8. C. fusca a ëng EEC, SCHULT. FIL. „ Mexique. 9. С. purpurea, Sweer Calochortus purpureus, ScuurT. FIL. Fritillaria purpurea, Kuntu. Mexico. J: Е.Р. CULTURE. Les Cyclobothra et les Calochortus, le petit Tigridia violacea, l Hydrotenia meleagris, le Bessera elegans, sont tou- tes plantes auxquelles une mème cul- l'Amérique chaude. De leur côté, les horti- culteurs ont recherché avec plus de soin les | moyens de reproduire autant que possible, | pour elles, les conditions où elles se trou- vent dans leur pays sir et ils en ont ainsi perfectionné nota t la eulture. Ce sont les détails > ep culture , telle nt nous ену publié récemment par M. Regel, s le Garten Les "reit wie végètent de manières assez diverses dans leur pays natal. La plupart d'entre elles s'attachent à l'écorce des arbres et vivent dès lors en épiphytes dans үз саулы рды des forêts tropicales, conditions naturelles de Enr les scena exigent une culture analogue | sous beaucoup de rapports à celle des Or- | chidées épiphytes. On les plante soit dans des pots ordinaires soigneusement drainés avec des tessons et de la mousse, soit dans il de terre de bruyère non ггіМее, de terreau de bois, surtout de chéne, etde Sphagnum háché. On peut les arroser avec de Геп- grais liquide pendant qu’elles sont en vé- é en d’activer leur dans une serre chaude basse ; on les y dis- pose sur des tablettes; on maintient l'at- mosphére à la fois humide et chaude et on кецеш la température à 18 degrés E Tus on arrose peu et on " seringue pas du tout; au contraire, pen- 3 E. 3 ПР РЕИС Р EEN ы pendant l'été, rien ST мса SAN а аА Бас, SUPEREST oe CYCLOBOTHRA ALBA, Вехтн. ture convient. Que l'hortieulteur les tienne sous châssis froid , les y préserve de la gelée et de l'humidité pendant l'hiver et du soleil du milieu du jour e x; mais | quant à l'amateur, nous lui conseillons la culture en pots; les miniatures ne sont jolies que de près. Originaires de climats tempérés , au- eune chaleur factice ne leur est indispen- sable; on peut cependant, au premier printemps , les mettre en serre chaude pour les faire partir; l'Hydrotenia et le Bessera y viennent méme mieux jusqu'à ce qu'ils soient en boutons : leur hampe s’y élève un peu trop, à la vérité, mais се défaut est racheté par ап avantage, celui de les sauver des brusques changements detempératurequenoussubissons parfois jusqu'au solstice d'été et que doivent iné- vitablement partager nos serres froides. En serre chaude, la plante part d'un trait et ne s'arréte qu'à la floraison. On en jouit alors en serre froide ou dans les appartements,et aprés cela les plantes mürissent leurs fanes en plein air, expo- sées à n'importe quel temps. Avant le 15 septembre, on les rentre en serre tempérée, ой on les range sur quelque 197 tablette séche, jusqu'au retour du prin- temps (février, mars), qui est l'époque la plus convenable au rempotage et à la division des bulbes. Toute terre leur co piros surtout la e à bruyères ; le drainage doit étre soig e nous disons du Bessera et de l'Hydrotenia , est applicable en tous points aux Cyclobothra, aux Calochortus, Tigridia violacea, 2 soigne u des a ер ‘plus des trois quarts chaque hiver. Nos étés sont trop courts, les Tigridies en pleine terre sont en pleine sève quand déjà la neige parait. On arrache sans façon, on les étale sur une tablette dans la serre froide ; Гаһ- sence de soleil désorganise les tissus et les moisissures surviennent. Quand la main tardive du jardinier les essuie, le virus délétère qu'elles y ont inoculé a déjà fait trop de chemin : il кезі étendu jusqu'aux parties intérieures des E la pourriture est complète, la mort € L. VH. dant le printemps et l'été, on donne assez 0 ta ce que pe sent bes aucoup d EE d laisser l’eau se ramasser à leur cœur. On peut Pm eultiver les Broméliacées | son nt de succès en les suspen- | avec tout a dant veio "les a d dans des pots | à jour, ans des iers, ou en les atta- chant à de grosses büches! avec la précau- | tion d'envelopper de mousse leur partie | inférieure. Les plus ces plantes sont les Tillandsia à s singuliéres sans contredit de feuilles | blanches contournées en tire- ee que éter = т оз — | singuliere végétaux fleurissent trés bien et |I n peut ues les parem sans difficulté n les divisant, sans que, pour cela, ils développent ne mid plus quos T cou- ume елена) ) + 976. Sur l'assortiment des couleurs d'apres les principes de M. + evreul. Fey onsidérations générales. L'hor пе, ац р de vue du trai- Bu: ra Ge végétaux, a été dans ces dernières années l’objet d’une attention soutenue : peut-on en dire autant de l'art e disposer ses produits dans l'ordre le "Ps agréable à l'œil, le plus propre à faire pessortit leurs beautés ? Évidemment non, et pourtant, quelle étude a plus d'impor- tance pour l'amateur? Vous possédez une 193 belle plante; mais ses fleurs péchent m os efforts n’ont pu la per fectionner à e UU. et voilà San illusion Roue un défaut ma tériel vile disons simple plante, nous pourrions S dot gl à plus juste titre au groupement des fleurs d'un parterre, d'une plate-bande ou d'un bouquet. Pour atteindre aux beaux effets dans cet art, l'empirisme du bon goût, le lact ne suffit pas toujours : Íl faut que la science lui vienne en aide, en posant quel- ques jalons qui guident sa marche sans la contraindre, quelques principes simples amie sur à cet égard, r M. Chevreul. Chargé par le gouvernement francais de rechercher les eauses d'une prétendue dé- térioration des € dans les manufac- tures nationales, ce savant chimiste s'assura par des observations délicates: 1° que cette détérioration n’était qu’apparente, 2° que le’ défaut d’éclat dont on se plaignait pro- venait uniquement d’un assortiment im- parfait des teintes. Telle fut la source de son fameux traité « De la loi du con- traste simultané des couleurs, œuvre dont nous allons tâcher de donner un court extrait. Chaque rayon de lumière blanche est, comme on sait, formé d’un certain nom- rayons rouges, jaunes et bleus, combinés dans certaines РОДЫ, Le rouge, le jaune et le bleu, sont dits cou- leurs simples ; les autres couleurs, étant le résultat de la combinaison de ces trois premières, sont nommées couleurs com- MISCELLANÉES. posées. Lorsque des rayons de lumière blanche tombent sur une surface quelcon- ue, ils sont ou entièrement absorbés, ou entièrement réfléchis, ou bien une partie de leurs rayons constitutifs sont absorbés , tandis que les autres sont réfléchis : sième, elle prend la couleur du rayon ou des rayons réfléchis. Dans le dernier cas, il est évident que la combinaison des rayons réfléchis avec ceux qui sont absorbés doit reproduire de la lumiere blanche. Or, la done ont tels ou tels rayons colorés, n d’autres termes telles couleurs, de E des rayons de lumière blanche ar leur combinaison avec tels ou telles es rayons ou couleu sont rie a жадын Pun de l’autre. Ainsi l'on dit 15 ron rouge est каро болен vert et pures Le j jaune verdátre > du v iole t L'indigo » du pedi rens et vice-versa. parce que le rouge et le vert, l'orangé et le bleu, le jaune verdatre et le ag l'indigo et le jaune orangé , produisent de la lumière blanche par leurs ане" respectives. Par contraste simultané des ч on entend l'effet produit sur l’œil par deux , nte dification dans la composition optique de chacune des deux couleurs contrastées. Ce qu’il importe de bien noter au pre- mier chef, c’est que, si l’œil embrasse à la fois deux ` substances de couleur diverse, il les voit par 5 suite même de leur rappro- chement aussi dissemblables que possible, tant pour la composition optique de leur more que pour le degré de son duten- sit (La suite à la prochaine Livraison.) + 977. Les hivers se suivent et ne se ressemblent pas. hier, cette saison si pénible pour les | malheureux, n 'est pas toujours aussi mau- | citer, sous nos latitudes septentrionales, e ue el n'existe pou ainsi. ire e nom. Bien que, dans les siécle antérieurs, les registres méléondlogiques | | aient été fort mal tenus, on peut cependant mi « 1185- 8%, les arbres fruitiers étaient pid y ooh к 77 رچ‎ "A ou 4" ж ү, 9 + DIANTHUS PULCHERRIMUS (DIANTHUS JAPONICUS Chine. Hort angl. Hortul). Plein a". Yord WU A, EI ET Fr EE ee 1172. ШОТ PULCHERRIMUS, norr. svat. CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 4, | or integris (excepto ungue in calyce incluso) vol. V, tab. 488. : tulis aut etiam subreflexis, maxima parte dilute CHARACT. SPECIF. — D. glaberrimus; caule | purpureis, apice saturatioribus , in fauce alben- simplici brevi erecto folioso ; foliis basi amplexi- s pulcherrimus, Hort, Anci. acutis; floribus parvis numerosis in cymam um- Diant тырт. Ағы Horr. aliquo belliformem terminalem aggregatis, caliculi brac- Pay à feuilles de Pâquerette, Noserrt, Manuel 558. teolis lanceolatis tubum corollæ кармаш, compl. эк, 1829, p Vieille connaissance de nos jardins C'est au эн Noisette que nous où il a été introduit il y a une trentaine | devons lintroduetion en France du d'années, apparemment sous un по | D. pulcherrimus. I l'avait reçu d'Angle- usurpé, le modeste OEillet dont on voit | terre, probablement sous le nom im- ici la figure. mérite d'étre tiré de l'in- | propre de D. japonicus, ou peut-étre juste oubli où il est tombé depuis long- | erut-il lui-même devoir le rapporter à temps. Malgré son nom un peu trop l'espèce EN par Thunberg sous ce prétentieux de pulcherrimus, it ne sau- | nom. uil en soit, l'OEillet 4 rait rivaliser , | feuilles dem Prin pour nous servir qui sont et resteront toujours une oe de la dénomination française usitée, ne gloires de nos jardins, mais sa taille peut plus étre confondu avec la plante naine, son port gracieux quoique trapu, | u i son feuillage un peu étrange pour un OEillet et la vaste ombelle de fleurs pour- pres qui couronne sa tige, lui ramène- ront la faveur dont il a joui dans des temps plus heureux. à - р tige plus ferme et plus feuillue, un corymbe plus nourri, des corolles plus en fleurs en décembre et la vigne en fé- | » 1782-1785, vers la fin de décembre, vrier ; porn la guerre des stai pastoureaux était déjà commencée et une des orages comme au mois d’aout, et, en ne partie des récoltes fut détruite; quoi | j i É qu'il en soit, on eueillit les fruits au mois | de mai. Le 5 février ; la Sicile et la Calabre de mai et l'on n; vendange à la fin de BUE furent bouleversées par un horrible trem- » 1288-89, oël, dit un auteur alle- | blement mand, les usate vendaient dans les rues » 1821-1822, de Col ogne des violettes cueillies dans les | ceur extrême. . il y avait des pois en fleurs prairies du Rhin ; il y avait des bluets en | au mois de décembre et les seigles yen température d'une dou- février, et en avril la vigne était en fleurs rentrés me la St. dios a récolle en sur les out de la Moselle. ins pame fu Pan n 4572, les arbres étaient couverts de feuilles au mois de janvier et les enfants dé- гм! e EN oiseaux le mois suivant. , en février, tout était en ear l'on était à au cœur du pw p. 1658-59 , ni neige ni gelée | sultent de la position du vent qui pen- | dant les années susnom mées est resté | constamment au midi. C'est une question | de e girouette. » + 978. Culture des truffes. z | Science pour tous, le probléme si difficile de la génération des truffes, de leur véri- table nature et de leur mode de reproduc- Un cultivateur de Mis: près Rie (Basses-Alpes) , aurait résolu, après trente ns d'expérience, s'il faut en croire la 200 DIANTHUS PULCHERRIMUS, Horr. anci. ouvertes et plus larges et enfin par des | pétales entiers et non denticulés comme ceux du D. japonicus. Après ces diffé- comme son congénère, des parties les plus orientales de l'Asie et très probable- ment de la Chine. ІІ s'accommode fort rences, il n’y aurait pour ainsi dire plus bien de la culture en pleine terre de que des analogies à constater. Les deux | bruyère, sous le climat de Paris. On plantes appartiennent indubitablement | voit aussi par la figure ci-annexée le à un méme groupe sous-générique, et | gracieux effet que cette petite pos ees analogies donnent un grand poids à | produit lorsqu'elle est cultivée en pots l'opinion que le D. pulcherrimus est, Non. CULTURE. Au moment où nous écrivons ces" Le joli petit OEillet à feuilles de pà- lignes nous n'avons rien à envier à la | querette se plairait ici, s'il n'avait pas à Russie sous le rapport de la somme de | lutter contre tant d'inelémenee.... Ce neige dont le ciel nous gratifie. Mais, | n'est pas le froid qu'il redoute, car il se hélas, bienfaisante là bas prés du pôle, | fait bien aux hivers rudes de St. Péters- parce qu elle s'y maintient, parce qu'elle ` bourg, où M. Rochel, entre autres, le protège de son manteau d'hermine mille | cultive en bordures! Donnons-lui done petites plantes qui en sortent toutes x ici un abri, n'importe lequel, pendant riantes au printemps... ici, cette neige | cette capricieuse saison; пе le mettons ne présage que des malheurs. C'est | | toutefois pas à la chaleur. Un simple qu’en effet, bientôt fondue par un soleil | intempestif, aa lieu de garantir les | plantes, elle les йй dans un car- can de glace, formé au souffle impi- toyable de Borée. Ainsi, ce qui est un bien sous certaines latitudes, devient, sous d'autres, une cause de souffrance et de mort. | coffre que l’on couvre pendant les grands froids lui suffit. Donnons-lui durant toute | la bonne saison une place en plein air, au levant, et pour le multiplier de boutures et par la division du pied, préférons le printemps à toute autre oes wa de l'année tion. Membre d'une famille qui habite tivateur a lui-même puissamment contri- bué au progrès de cette branche de notre industrie agricole. La conclusion à laquelle l'ont conduit ses par mouche partieuliére aux filaments trés ne liés des racines chevelues de certai aurait beaucoup d’analogie avec la noix de | | alle. la nouvelle plantation aura atteint l’âge de quatre à cing ans, on déposerait au pied de eg jeunes arbres la mouche truffigéne ou sa chrysalide, et la production de la truffe s’opérerait naturellement sous l'influence de ces éléments. B. H est possible que l'on parvienne un | jour à régulariser la culture des truffes, serait plus justement truffivore. La truffe nommée et la noix de galle Ainsi, toujours d’après l’observateur en | n'ont rien de commun, ni dans leur ma- fit tertiaire ou de Shs ud chaux ou d'argile, pe volonté | nière de croître, ni dans leur structure, et même de toute l'Europe, pourvu ue le terrain | e à base de de M. Léon Dunar dans le N° 22 des u profond, mélangé à à | Dias deett: de l'Institut, du Jr dé- | pas plus que е dans l'usage que nou faisons. On peut des sables siliceux. Pour étre plus sür de | cembre 1856. (À i dl RHODODENDRON BLANDFORDIÆFLORUM Hook 5 [una la а Serre trode Le ste ой стас тама ot асасы Saku UST 201 1175. RHODODENDRON BLANDFORDIÆFLORUN, noor. Ericaceæ § Rhododendreæ. CHARACT. GENER. — е supra, ser. I, аа Х, р. 98 et seq. СНАВАСТ. S ramulosus, ramulis graci cilibus pm lepidotis, foliis lanceo- latis acuminatis coriaceis breviter petiolatis subtus ferrugineo- рдо. capitulis 5-10-floris, floribus paie breviter paient corollæ carnosæ in- dibuliformis tubo e а: өсі obtusis ka sve hododendron bla е oe Hook. Bot. Mag. t. 4950. icon. p iterata. -— cylindraceo lobis On ne saurait imaginer, pour ce curieux Rhododendron , une dénomina- tion plus heureuse que celle qui rappelle la ressemblance de ses fleurs avec les Blandfordia. ЇЇ semble que, par un aimable caprice, la nature ait greffé sur les rameaux d'un arbuste à feuilles coriaces, les fleurs du Blandfordia flammea , herbe de la Nouvelle-Hol- lande, appartenant au groupe des Lilia- cées. Bien entendu que la ressemblanee n'est qu'extérieure et que le coup-d'ceil + 976. (Suite.) Sur l'assortiment des couleurs d'apres les principes de M. Thevreul. Pour ce qui regarde l'intensité , on peut affirmer d'une maniére génér rale que, si deux couleurs d'intensité différente, ou deux portions d'une seule et méme couleur distinguées uniquement par l'intensité, sont et diminue E à mesure qu'on s'écarte de cette ligne uant au "MM Ae de couleurs, on prouve par I’ a et l'on peut même concevoir a priori, q “ceil embrasse à la fois deux ou pieced couleurs diffé- modifie par le qui ao = sa prop avec les couleu rs complémentaires de ses que dans le cas pré- cette modification d’autant plus forte que le contraste est Ainsi dans le tableau suivant, construit par M. Chevreul sur des expériences direc- To Fi tes, on peut voir que dans le № 1, eon- traste de l’orangé et du rouge, le bleu couleur complémentaire de l'orangé , pro- e, une teinte ys une nuance que à ce jaune une nuance violette. Le bien en question montre sous une d’une égales inten sité posi ive : Couleurs contrastées. Modifications produites. 1. He Le nan o к avec une ке de violet. jau Le: We » violet, ou parait moins ja “іре jaune » — ou parait moins ouge. - Lerouge » а °) Le bleu » vert. rouge » aune. 4. s L'indigo » leu. 202 du botaniste ne s'y laisse pas méprendre. La corolle à cinq lobes du Rhododendron et ses dix étamines ne répondent pas au périanthe à six lobes et aux six étamines des Blandfordia. Le nouvel arbuste appartient encore à cet inépuisable lot de Rhododendron, importé de l'Himalaya par le D" Hooker. Il n'est pas rare dans les montagnes de l'Est du Népal et du Sikkim, dans une zóne comprise entre 10,000 et 12,000 pieds (anglais) d'altitude, tant sur les sommi- jue dans les vallées et les ravins. tant pour la forme que pour la couleur. Sir William Hooker fait méme observer que l'espèce se rapproche trés intime- ment du Rhododendron cinnabarinum , RHODODENDRON BLANDFORDLEFLORUM, Hook. par des variétés trés remarquables des deux types, que l'on a vues fleurir toutes ensemble dans les jardins de . Kew, de Chiswick et d'autres lieux de l'Angle- terre. La variation chez le Rhododen- dron blandfordieflorum porte à la fois sur l'habitus, sur les dents du calice, toujours trés courtes, mais dont la supé- rieure est parfois allongée et subulée, sur la grandeur, la forme et le coloris de la corolle : la longueur de cet organe varie entre 0,095 et 07,062, ses lobes sont tantót aigus , tantót obtus; la eou- leur passe du verdàtre pàle au rouge orangé le plus brillant, la premiére teinte occupant quelquefois le bas de la corolle et la seconde le haut, Les carac- tères des étamines, du pistil et du fruit, paraissent être constants chez toutes les ormes. J. E 5. ри Le кр, pem avec ni nuance de jaune. igo. L’ дез. » ouge. 6.{Lejaune » Yet brillant, ou parait moins rouge L'orangé » rouge brillant, ou pa- it moins brun Le vert > eu. L'orangé » jaune, ou parait moins brun. ` JL'indigo » bleu, ou parait moins foneé. L'orangé » jaune, ou parait moins brun. Le violet » E) igo. 10. Lej inen о brillant. 2 Le jaune » orangé. н. р e joun » indigo. 9 | Le My » jaune. 12. 1e » indigo. » aune 15. «liz » ағыу DU vert » jaune. 4.) Қ SC Ы rouge. » vert. 15. No L'indigo » violet foncé. 16. Le bleu » vert Le violet » rouge 17 p indigo » bleu. "(Le violet > rouge Lorsqu'on sasa en contraste des cs -qui s'approchent le plus possible de Ге аргане P6 parrapport à Mor. la teinte de chacune d'elles devient plus pour la couleur plus brillante, tandis que sa teinte complé- “sus ami e se retrouve affaiblie sur le blane lui-m Baiprochée du noir, toute autre couleur perd de son intensité et communique au noir une légére teinte de sa couleur com- plémentaire. Le gris, à titre de couleur intermédiaire entre le noir et le blanc pro- | duit un effet intermédiaire (par rapport à diversement colorée R — Le gris paraît verdatre, parce qu'il reçoit la бугат complémentaire du rouge; le rouge parait plus pur, peut-être moins m mêlé d’orangé. angé et gris l'orangé plus pur, plus p^ peu plus vp parait bleuátre; et peut-étre un offre une nuance de ; Je "jeune parait n id brillant et en méme gris Le gris offre une nuance | сани le bleu p paak Жай brillant et un pel | j^ digo. et gris. — Comme dans le précédent | contras ^ 4 nd y. ж. к ы тт LILIUM 2 Amer. sptr. CANADENSE FLAVUM Bax tique. : 1 QU PEST: Уы ОА, E 1174. LILIUM CANADENSE, 1. va. ВАТ, Liliaceæ § Tulipeæ. wee ЕЙ GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. 1 äh ki SPECIF. — < L. caule virescente; foliis fonte trinerviis, su subtus ad nervos hir- sutis, remotius ver ticillatis ; umbella 1-multiflora ; corollis cernui is, cyath formi-campanulatis » Ker. Lilium mp? sp. мез — Arr, Hort. Kew., 1. 431. — Ken in Bot. Ma Lilium Мыл лелин, flore Ы ‘maculis nigris m^ Tourner. Instit. 571. — Barren. rar. 778 Lilium Martagon canadense maculatum , Monis. Hi Е Jh 408, sect. 4, t. 20, f. 9. — Корв. Elys., Ur 5. i Шит S. Martagon canadense floribus magnis flavis non AT Caresey Carol., I, tab. Il. — Ros. ‚ 206. Mei agon S. Lilium canadense maculatum, Pan- shi ae 39,1. 02, f, 2, сарн Var. f 45 lateritio-fuscescent te. Synonymia ex Ker in Bot. Mag.) Bien qu'appartenant au groupe des Lis Martagon, cette jolie espèce a les segments de sa fleur rapprochés en forme de cloche élégante. Elle se distingue aisément à ce caractère du Lilium super- bum, dont les pièces du périanthe sont Violet et gris. — Le Жа де jaunatre; le violet E pur et moins ter contraste dap. couleurs compo- sées qui еді еп со n une seule et même couleur simple, Teffet de cette ruine est plus ou moins ne Pre- l'orangé (composé de Lorsque une Өк нанне est mis en contraste avec une de ses couleurs élé- mentaires , alle сы elle-même l'effet de cette couleur dans sa propre composition et la couleur simple revêt la teinte complé- mentaire de la couleur composée S'agit-il, par exemple, de l'orangé (com- posé de j jaune et de rouge) et du rouge pur, , e pr et эф jaune une verdâtre, parce que du au ja bleu : le Moby tire un peu sur l'orangé et le bleu sur le vert, paree que l'orangé, complémentaire du bleu, s heces au i rouge, et le vert complémentaire du bleu. 5° Jaune et bleu: nuance orangée et le bleu une violette, parce que l'orangé, complémentaire du bleu, se répand sur le jaune, et le violet, complémentaire du jaune, sur le bleu. Tels sont les grands prineipes sur les- quels A aus? tout l’art d’assortir agréable- ment les couleurs; guidée par eux, l'intel- appe $ ‘ples oF рашы е l'aide d'un ratique, est à e de prévoir émet l'effet qui doit age du contraste entre d plusieurs couleurs. Si cet a tout autre question, question de goût avant tout, mais qui repose aussi sur les lois de {ийиле des couleurs et qui mérite un . chapitre spécia II. Effets des sites de couleurs, 1. COULEURS ET BLANC. Combinaisons binaires. — Toute avec le blanc de leur intensité. Les combinaisons binaires qui suivent sont rangées dans l’ordre de leur mérite, " commencant par les plus belles. . Bleu clair et blanc. 2. Rose et blanc. 204 réfléchies presque dés leur base, et forte- ment recourbées en arrière des étamines. D'ailleurs, sa taille est moins élevée, ses verticilles de feuilles plus espacés, ses feuilles légèrement pubescentes sur les nervures à leur face inférieure, enfin sa tige est verte et non purpurine comme celle du Lilium superbum. Originaire du Canada, cette espète fut introduite de bonne heure en France par les habitants de cette colonie, alors française. Elle parvint de France en Angleterrevers 1629. Plus tard, Catesby la retrouva sauvage en Pensylvanie et | fleurs. LILIUM CANADENSE, L. var. FLAVUM. plus tard encore, Michaux la revit dans les monts Alleghanis, en Caroline et en Virginie. On en distingue deux variétés : l'une à fleurs jaunes (ici figurée), l'autre à fleurs d'un rouge brunatre, toutes deux parsemées de mouchetures oran- ве ou d’un noir pourpre plus ou moins ntense. Le nombre des fleurs est très va- Com depuis une seule jusqu’à douze, tions que ne le feraient présumer la faci- lité de sa culture et la beauté de ses CULTURE, Nous avons dit en parlant du L. su- | et les couronnent de fleurs. Plus humble perbum, qu'il prospère dans les massifs | de stature le L. canadense et ses variétés de Rhododendrons, quand il y trouve un | trouvent leur place toute naturelle sur les bon terreau de feuilles décomposées , | bords de ces mêmes massifs "ds ne et que ses tiges surmontent les rosages , du levant. 9. Jaune foncé et blanc. 4. Vert brillant et blanc. B. Violet et blanc . Orangé et blanc. B. Combinaisons ternaires de couleurs vant être complémentaire d’une autre ‘dale eur simple), nous consta- terons seulement l'effet du blanc interposé soit entre les couples de couleurs complé- mentaires, soit entre chaque couleur com- plémentaire isolée. OUGE ET VERT. , 1. Du rouge et du vert seuls vont mieux peut- être que 2. du blanc, yen sende et du vert, lesquels à leur tour vont mie 9. du Шапе, Cé rolg; du blanc et du vert. BLEU ET ORANGÉ. 1. Bleu et orangé. 2. Du bleu et е е аси de bleu et de blanc, 158 п dire autant trè n peu cet ^ Тані. suivis sc? blanc et de JAUNE ET VIOLET. 1. Du jaune et du violet vont mieux ensemble 1e 2. du blane, ~ jaune, du violet et du blanc, et ceux-ci mieu x que 5. du blanc, du jaune, du blanc et du violet. С. о» ternaires de couleurs complémentaires avec le blanc. UGE ET OR R NGÉ. 1. Du rouge et de Гает pe? très mal en- semble о blanc, du койде, de Гогапв6 et du blanc, paraissent a peine 5. Du blane, ite fo rou е, ‘du blanc et de l'orangé, vont mieux sans étre agréables — ET JAUNE. 1. Du rouge et du jaune ne vont pas mal, sur- tout si le e tire sur le pourpre , plutôt que sur кеме, et si le jaune tire sur le vert, plutôt que sur 2. Du j jaune et du rouge, plus du jaune et du blanc, vont mieux que la combinaison précédente. . Du blanc, ав тн, du blane et du jaune, vont encore mie ROUGE ET BLEU. ‚ Du rouge et du bleu vont assez bien ensem- ble, surtout si le rouge tire e l'écarlate, plutôt que sur l’amaranthe. 2. Du blane, ‘da rouge, du bleu et du blanc font аа meilleur effet que la combinaison précé- en . Du blane, du rouge, du blanc et du bleu, vont encore mieux que le № 2, ROUGE ET VIOLET . Du — et du violet s accordent fs mal. ne, du rouge, ‚ du violet et du js ne vont ns si d que le N lane, du rouge, du blane et du sien orient ne combinaison préférable a (genge COSMELIA RUBRA R.Br. b Australie. Serre froide 1175. COSMELIA RUBRA, non. m. Epacrideæ $ Epacreæ. CHARACT. GENER. — С. Calyx “al S aac: T sepalus, ei eg foliaceis linearibus a natis asi atten i un © а es ES =Ë == n 8 Ka 8 š m an 8 A осш. 5-valvis, placentis entrali sdnetis ad utramque extremita- ces Novo-Hol денеде: erecti татові. Rami fo diès re ES non cicatri Folia semi-paginan- tia basi cucullata apice Weg nitida margin integerrima subciliato-villosa. Flores ramulos зн lar res terminant es solitarii subcernui . Ram uli в n мез tor. ruberrime. С. Prodrom. VM, p. 766. Cosmenia, R. Brown Prodr., 553. hg Gen. syst., 5, p. 784. — Epacridis sp. ” SPREN CHARACT. SPECIF. — «С. wier ve NW saq dorso lævibus vix ас ne vix rs DC. Pro Cosmelia rubra, Ros. id bees in ы Reg., t. 1822. — DC. Care VIL, p ‚ 766. Epacris rubra, Sprene. Syst. А ч 629. Оп а souvent remarqué combien les arbustes à feuilles raides, sèches et piquantes abondent dans la Flore si spéciale de l'Australie. Il semble que l'aridité générale de cette région se re- fléte végétaux qu'elle nourrit. Sauf quelques points de la côte orientale où l'humi- dité plus grande entretient une végéta- tion analogue à celle des régions chaudes de l'Asie, on n'observe dans ces terres jusqu'à celle du buisson reene que ‘on appellerait plus volontiers herbe ligneuse; puis une légion de plantes bulbeuses ou tubéreuses qui se hatent de végéter et de fleurir pendant la saison des pluies, pour mener une vie toute souterraine pendant les longues périodes e sécheresse. Tout cela, pourtant, maigre et pale de feuillage est еп re- vanche très riche de fleurs : témoin ces innombrables légumineuses, Myrtacées, Protéacées, Epacridées qui peuplent des orangeries spéciales, ou qui se mélent, sans craindre [a comparaison , aux ar- bustes du Cap-de-Bonne-Espérance. Les Epacridées, comme on sait, re- présentent en Australie 1а famille des Ericacées qui manque absolument dans cette singulière contrée. Ce sont, comme les Ericacées elles-mémes, des ‘arbustes extrêmement variés pour les dimensions et les formes, mais jamais des arbres ni est souvent des plus singulières : cer- tains Dracophyllum avec leurs grandes ORANGE ET JAUNE 1. De l'orangé et du nt infiniment . mieux rip que es fer et de rouge. lane, de Zeg , du jaune, du blanc, font uf. agréable e . Du blanc, de orangé du blane et за Nube; vont moins bien que a r No 2 et peut- re que la салш N° 1, le blanc domine Top. ANGE ET VERT 1. Del’ orangé Ж du vert пе vont pas mal. 2. Du I" l'orangé, du vert et du blane vont mieux, 5. Du bla i à de, de du blanc et du vert vont peut- être ‘encore mie ORANGÉ ET VIOLET. orangé et du ше vont assez NM sans faire ec? es et que l'orangé et le v u blanc, үзі l orangé, du violet et Ce blanc, vont n. que 3. Du blanc, гы lorangé, du blanc et du violet, vont mieux que le № 2. JAUNE ET VERT. f. паја jaune et du vert sont assez agréables, т 2. Du blanc, du jaune, du vert et t du blanc, et sont ps = re. 5. Du blanc, du jaune, du blanc et du vert, ne vont pas si Ke que le No 2, ni peut-être que le № 1. 206 feuilles graminoïdes ont plutôt l'air de Pandanus en miniature ou de Cypera- ées arborescentes, que de véritables dicotylédones. Tous les genres analo- gues, Richea, Sprengelia, Lysinema, Cystanthe, Cosmelia, conservent encore plus ou moins ce faux air de monocoty- lédones ou parfois de Conifères, à cause de leurs feuilles embrassantes , souvent imbriquées, à nervures droites et paral- éles. C'est ce dont on peut prendre une idée par la vue du Cosmelia rubra. es nom- reux шше сеа cour- bés se terminent par une seule fleur sessile et pendante. Les feuilles, imbri- quées, embrassent le rameau contre lequel elles s'appliquent vers leur base, tandis que leurs pointes aigués se re- . eourbent plus ou moins en dehors. C'est ce que lon désignerait en latin par l'épithéte d'imbricato-squarrosa. Une partieularité remarquable, c'est que ces COSMELIA RUBRA, Rom. Bn. feuilles, en se détachant des rameaux anciens, ne laissent aucune cicatrice annulaire de leur insertion. Les fleurs, embrassées à leur base par des bractées et par les feuilles supérieures, laissent voir une jolie corolle tubuleuse, d'un carmin très vif, qui tranche agréable- ment sur la teinte vert foncé du feuil- — |: оз е. C'est dans les marécages de la côte Sud-ouest de l'Australie, près de la baie du roi Georges (King Georges Sound), que l'illustre Robert Brown découvrit, au commencement de ce siècle, le Cos- melia rubra. Mais, l'espèce ne fut con- nue que bien plus tard dans les serres et fleurit en premier lieu chez MM. Lod- diges, prés de Londres, en 1855. Au- jourd'hui méme c’est une plante beau- coup moins connue que les Epacris, les Dracophyllum, les Leucopogon, les Ly- sinema et autres formes du groupe des Epacridées. J. E. P. CULTURE. Une atmosphére brumeuse et froide, des arrosements extrémement modérés, judicieux , une bonne terre à bruyéres , sont des conditions de bien-étre sans lesquelles cette jolie plante ne saurait exister. Un air see, un seul arrosement oublié suffisent pour lui óter la vie. Elle meurt par une simple négligence, et se desséche avec une rapidité extréme. En conséquence, si lon па à sa disposition qu'un air see, un climat chaud, on fera bien de s'abstenir. Nos confrères se rappelleront comme nous le joli lot de сомада rubra que possédaient MM. iges, dans leur serre longue d' Hackaey,prés de Londres, il y a quelque vingt ans de cela! Mais aussi quelle brume permanente dans eu splénalgique contrée! e Cosmelia rubra se multiplie de Soe longues à s’enraciner, ou de graines. L. V JAUNE ET BLEU. . Du jaune et du bleu font meilleur effet que do une et d et ed vert, mais leur éclat est moins vif. anc, du jaune, du blane et du bleu ne vont Ve учун, pas si bien que le по 2. VERT ET BLEU. Du vert et du bleu, surtout si tous deux sont пол», з font qu’un médiocre 1 effet. 2 , du vert, du bleu et du blanc, vont mieux Nye la bois: précéden te. 8. lane, du vert, du blanc et da bleu vont aan е X. VERT ET VIOLET. . Du vert et du violet, surtout si tous deux sont elai clairs, vont mieux ensemble que du vert et leu u bla anc, du vert, du violet et du blanc, ne sont pas de beaucoup préférables au Du blanc, A blanc et du violet, valent à peine es Ge BLEU ET VIOLET. 1. Du bleu et г violet ne vont pas du tout. 2. Du blanc D йа bleu, du violet et du Line va- ent r peu m 3. a hiit. Е bleu, du blane et du violet, пе vont кеч si mal que le No 2, lan Houttea n? x À % Org, ё, CLEMATIS — LANUGINOSA Lindl. Chine Ри stique h 1176-1177. CLEMATIS LANUGINOSA, nisor. va. PALLIDA, пот. Ranunculacee $ Clematideæ. CHARACT. GENER. — Vide supra, vol. 1], CHARACT. VARIET. — Foliis floribusque am- tab. | | plioribus sepalis dilutius cæruleis, violascentibus. CHARACT. SPECIF. — Vide supra, vol. VIH, | Clematis lanuginosa, pallida, Honrur. ta e C'est le privilége des belles et bonnes | air des fleurs presque gigantesques pour choses de gagner à être connues : Ce | le genre. Aujourd’hui l'épreuve est faite ; principe est vrai des fleurs comme du | la platte a supporté sans abri les ri- reste et consacre heureusement de soli- | gueurs de l'hiver de Paris ; elle a fleuri des renommées; nous n'hésitons pas à | plusieurs fois en Angleterre et sur le l'appliquer au Clematis lanuginosa. ll y | continent: elle s'est répandue dans les a quatre ans, lorsque cette belle espèce , | collections et s'y rencontre méme sous introduite de la Chine par le voyageur | deux formes ou variétés bien distinctes. Fortune, fut publiée dans le Paxton's Flo- | La première, qui représente le type pri- wer Garden et reproduite dans la Flore | mitivement décrit et figuré, s'appelle des Serres (vol. VIII, tab. 811), on osait | Clematis lanuginosa tout court : l'autre à peine espérer voir s'épanouir en plein | dont nous donnons ici le portrait se 9. COULEURS ET NOIR. | rieure à la р par suite de la a Ei nance du A. Combinaisons binaires. - Toutes BLEU RT ORANGE. 3 les couleurs simples s’harmonisent bien | у Rleaeto angé: avec le noir. 9. Noir, Мен, orangé, noir; assortiment infé- Le noir et le bleu, ou le violet et le noir, | rieur au premier. peuvent я, se combiner si l'on | | 9. Noir, blew, ir, orangé: assortiment infé- ` rieur au premie mier ү! езї йк au second. | Le 2 5 allie mieux que le noir au bleu Les assortiments s du noir avec | et à l'orangé. les Sao claires, sont Zeie" par ordre e mérite, en commencant par les meil- eurs. | ege: ET VIOLET. 1. Jaune et vio | 2. Noi "jane, but, noir: asiortiment infé- rieur au préc dent. Rouge ou ao. et noir, | 5. Noir, jaune, noir, violet: assortiment infé- ! | | | 2. Orangé et n rieur au dern 4. Vert brillant et noir. . Combinaisons de CAE m complé- . Le jaune du N° 5 doit être à la fois vif et mentaires avec le n foncé. ROUGE ET айры 1. Rouge et р лене ternaires de couleurs 2. Noir, rouge, orangé, noir: mieux que le No1. complémentaires l'une de l'autre, avec. 5, Noir, rouge, noir, orangé : mieux encore. ans ces assortiments, le noir est préfé- кзн id Made rable au blane. x ғ et vert OUGE ET JAUNE. fère si radicalement du د‎ qu'il est diflicile 1. Rouge et jaune. d'exprimer une opinion sur la beauté relative des | 9 Noir, rouge, jaune, Er. š er | 5. Noir, rouge, noir, ae 3. Noir, rouge, noir, vert; combinaison infé- , Deux assortiments кош que le premie nomme Clematis lanuginosa pallida , `. parce que ses fleurs sont en effet d bleu moins intense. Mais si cette pàleur du coloris semble accuser une infériorité relative, le défaut est amplement com- pensé par l’énorme développement des fleurs et des feuilles. Les fleurs du Cle- matis lanuginosa , d'abord figuré, ont environ 16 centimè- tres de diamètre ; celles de la variété pallida, ici dessinées d'après un exem- plaire du jardin Van Houtte, n'ont pas moins de 26 centimètres d'envergure : proportions vraiment gigantesques pour une plante de cette famille et bien supé- rieures à celles du Clematis patens, Охе. (С. azurea ou cerulea des jardins). Or, le dessin reste encore pour les dimen- - sions au-dessous de la nature, car M. Van Houtte a vu depuis, sur des exemplaires plus vigoureux, des fleurs encore plus développées. tel que nous l'avons: CLEMATIS LANUGINOSA, Lips. var. PALLIDA, Hort. Le port de cette clématite est le méme que celui des Clematis patens et florida c'est-à-dire qu'elle est naturellement grimpante et se préte à la décoration des treillis. Les feuilles, simples pour la plu- part , sont aussi de loin en loin décou- pées en trois folioles. Le calice coloré qui simule une corolle comprend de six à sept folioles obovales, étalées en forme d'étoile. Si nous en jugions par la figure, il semblerait que chez la variété pallida les étamines sont transformées en lan- guettes linéaires et stériles ; car on n'y voit pas d’anthéres portées sur des filets gréles comme chez le type primitif. Il y aurait donc- là le genre de duplicature que présentent beaucoup de Renoneula- cées , (Anemone, Ranunculus , Thalic- trum , Caltha) et particulièrement le Clematis florida. - J. E. P. CULTURE. Elle est rustique, se plait partout et | de couchages, de boutures, og — et se multiplie avec la plus grande facilité | de graines. oüt de bien des personnes, le noir est supérieur au blane, pour ces sortes de combinaisons. ROUGE ET BLEU. 1. Rouge et bleu. . Noir, rouge, bleu oir, rouge, noir, bles: combinaison infé- rienre au Ne 2. Le blanc s’allie mieux que le noir au rouge et au bleu P n ET VIOLET. те = ° . аз e violet, noir. Les deux derniers assortiments sont pré- férables au premier ; mais il est difficile de dire lequel des deux l'emporte sur l'autre. e blane produit un туге effet que le noir avec le rouge et le v ORANGÉ ET JAUNE. 1. Orangé et jaune 2. Noir, orangé, jaune, noir. Voir, orangé, noir, jaune, Le premier assortiment est inférieur au dernier; dans le N° 2, le blanc convien- drait peut-étre mieux que le noir, mais, non dans le 5 ORANGE ЕТ VERT BRILLANT. Mêmes remarques que sur l’article pré- cédent. ORANGE ET VIOLET. Le blanc est urement préférable au noir pour l’orangé et le v JAUNE ET VERT. 1. Jaune et vert brillant. 2. Noir, j jaune, vert, noir. 5. Noir, Jaune, noir, vert. Les deux oa aparca sont su— périeurs au prem lane peut ètre préférable au noir See le N° 2, mais non pour le N° 5. JAUNE ET BLEU. 1. Jaune et bleu . Noir, р bleu, noir : rieur au premier. . Noir, jaune, noir, bleu; assortiment infé- rieur au No П se pe on que, dans ces мези нди le blanc convienne mieux que le noi assortiment infé- SUPERBIENS Lindl. Serre chaude . а^ Houtteano : 1178 —1179. LÆLIA SUPERBIENS, хі. Orchideæ § Epidendreæ. CHAR in Ste — Vide supra, vol.I, p.51. CHARACT. SPECIF. sca e e vei petalisque lineari obla ongis ob- tusis membra ceis label ngioribus, labelli obo Mis io гыш issimo , discs Goes lis qu pend maximis subserratis antice truncatis aucto, an- ug erista biaurita, clinandrio denticulato. » aes superbiens, Lino. Bot 1840, Ко 87, et sub tab. 62, 1842. wn Oreh. Guat, а and Mex. tab. 58. — Hoox. in Bot. Mag Dans un genre ‹ oü la magnificence est presque banale, ce Lelia porte digne- ment le titre ambitieux de superbiens. Noblesse du port, élégance des formes, | éclat des couleurs, il a tout ce qui séduit | les regards et se traduit souvent en orgueil. Heureusement il s'agit de fleurs | dont l'orgueil est des plus innocents. La découverte de cette belle orchidée est due à M. Skinner que nous laisserons parler lui-méme sur ce sujet : « La pre- miére fois que je rencontrai le Lelia, superbiens, ce fut, en 1859, dans le | village de Surupango, au Guatimala : les Indiens le eultivaient devant les por- | tes de leurs demeures. P us tard, en novembre 1840, je me mis à ehe de son lieu natal, et le découvris enfin, aprés une excursion de trois jours, dans Лев barrancas ou ravins de Sach- marachon, prés dela ville de Comalapa, | ille environ vingt gie au nord de la v de G trouve en quantités prodigieuses. Les plns beaux exemplai- à la гебек | | i | | | | | | | | | | | res y végétent dans les fentes des rochers, à l'abri des vents rd. Il en est dont les pseudo-bulbes ont jusqu'à 07,55 de haut et dont les hampes, longues d'en- | viron 5%,60, port -delà de 20 fleurs. | La matinée du jour où je fis cette exeur- sion (27 novembre), en arrivant à la ville de Comalapa, je vis le sol couvert de gelée blanche. Cependant les Lelia n'avaient pas souffert aux endroits abrités contre le Nord, mais partout ailleurs ils présentaientune apparence rabougrie. Le m ent 911 ee 52 2 2 D j à la plante est « Coteach Kiag » ores dire « fleur rouge» , mais les Anglais qui connaissaient la langue espagnole l'ap- elaient « la verga del Senior San José » c'est-à-dire la baguette du Seigneur Saint | Joseph. Les détails que l'on vient de lire sont extraits d'une lettre écrite par M. Skinner au célèbre orchidophile Bateman, qui figura le premier le Lelia superbiens dans son splendide ouvrage sur les orchi- beau, et VERT ET BLEU. 1. Vert e Noir, s zg "Med, noir. 5. Noir, vert, noir, bleu. Le ee assortiment n’est pas fort peut douter que les deux autres int йыйган. Le blanc produit meilleur effet que le noir avec le vert et le leu. VERT ET VIOLET, 1. Vert et 2. Noir, sëch violet, noir. 5. Noir, vert, noir, violet. T.i. Il se peut que le noir s'harmonise mieux avec le vert et le violet qu'avec le vert et t dans les deux, le blanc s’allie mieux que e noir au vert et au violet d’une part, au vert et au bleu de l’autre BLEU ET VIOLET. 4. Bleu et violet. 2. Noir, bleu, violet, noir. 3. Noir, bleu, noir, violet. Aucun de ces assortiments n'est très beau : lee № 2 et 3 peuvent être utiles, 50 É чту ` 210 LÆLIA SUPERBIENS, Linni. dées du Mexique et du Guatimala. Cette | de Madame Wray, à Cheltenham, et cette figure fut faite d’après un exemplaire | fois elle fut représentée dans le Botani- de Miss Drake. Mais bientôt après, la | ici le dessin. plante vivante fleurit dans la collection ` d'herbier ressuscité par l'habile crayon | cal Magazine dont nous reproduisons J. E. P. CULTUR E. Notre planche représente un bout de rhizôme muni d’une jeune pousse à son extrémité, cette partie du dessin est en noir pour faire mieux ressortir les pédi- celles, dont la couleur verte se serait confondue ауес celle de ce pseudo-bulbe terminal laissé à l'arrière-plan à l'état d'esquisse. Quand un amateur achète un Lelia superbiens, un Schomburgkia ou n'im- porte quelle autre Orchidée ayant les pseudo-bulbes conformés comme dans l'espèce, c'est-à-dire soudés au rhizome par une sorte de jambe étroite et longue qui s'élargit insensiblement pour faire corps avec le pseudo-bulbe, il importe qu'il visite soigneusement ces jambes. Elles doivent être bien saines, vertes comme le pseudo-bulbe; la partie voi- sine du rhizôme ne doit offrir aucune tache noire, ou brune, ou jaune, car ces taches dénoteraient que la plante est en mauvais état. L'amateur inexpéri- menté s'enquiert de la beauté de la partie renflée des pseudo-bulbes, la trouve bien nourrie, bien dodue, d'un vert brillant et ne songe pas à examiner l'état des jambes de ces pseudo-bulbes : c'est là pourtant que git le mal, s'il existe ; сезі maladie de la base des pseudo-bulbes dérive le plus souvent du mauvais état du rhizóme, et l'on reconnaitra dés lors -que la vigueur, l'apparence de santé de la partie renflée du pseudo-bulbe, ne peut être mise en ligne de compte que si ces parties basses sont bien portantes.CesOr- chidées se perpétuent, à part les graines, au moyen de l'œil presque latent que l'on apercoit à la base de chaque pseudo- bulbe du côté qui fait face à l'extrémité du rhizóme. En éeartant la tunique ou pellicule qui protége cette base, on y voit eet embryon de pousse qui en se développant prolonge d'autant le rhi- zome, puis se redresse et s'allonge en rmant un nouveau pseudo-bulbe au sommet central duquel paraissent, renfer- mées dans un étui, formé d'une pellieule mince, une ou deux feuilles à l'aisselle desquelles, chez les plantes robustes, est logé le pédoncule floral. En résumé, il importe de s'assurer que toutes les parties de la plante soient bien saines et que l'œil latent du dernier pseudo-bulbe ne soit pas écorné — ou, à son défaut, que d'autres pseudo-bulbes soient munis de bons yeux. © Quant aux données générales de eul- par là que périssent le plus souvent les | ture qu'il convient d'appliquer à Гевресе, Lelia , les Schomburgkia, quelques Den- | le lecteur consultera ce que nous avons drobium, les Brassavola, beaucoup d'Epi- ! publié à cet égard dans le tome ҮП, dendrum , presque tous les Cattleya. La | p. 41. L. VH. si l'on tient à différentes nuances, sans | agréables, mais pas autant que le noir et le bleu exiger de l'éclat. Le noir fait meilleur effet | °t le noir ou le violet. А que le blanc, avee le bleu et le violet. : ris et l'orangé, le gris et le jaune, le gris et le vert clair, flattent l'oeil ; peut-être, nean- § 5. COULEURS ET GRIS. | moins, certaines gens préféreraient l'alliance du Toutes ‘les “дігін simples gagnent у | noir ауес les mêmes couleurs. S ii ten ‘ | L is et le rose sont un peu pales , etn éga- contraste avec le gris. а t pureté par leur | jent | Dans toutes les combinaisons binaires, à l'exception peut-étre de l'orangé, le gris est inférieur au blane. А. Combinaisons binaires. ` 4. Le gris et le bleu ou Ie gris et le violet sont "o Fan Honttear?: ane, 4, AZAL. INDICA ALBO-CINCTA (Соепе) ^ Semis Gendbrugse. Sore Бейін. 3 Я 4 3 d ү E. : OFT RE RE LE ee ey Se 1180. AZALEA INDICA IVERYANA ALBO-CINCTA, Les productions de M. Ivery tp estimées cl avec juste raison. La form gracieuse de son Azalea Iveryana, in exemple, la blancheur de sa corolle accidentée et striée de carmin , le feront rechercher toujours. Aussi est-ce avec empressement que nous avons accueilli la jolie variété qu'en a obtenue M. Coene, horticulteur de Gendbrugge. Ce dernier en a fixé, par la greffe, une branche qui d offrait des fleurs les exemplaires qu'il en a cultivés depuis, nous en avons acheté toute l'édition, pour l'offrir à notre clientelle. І. ҰН. B. Combinaisons ternaires des couleur. complémentaires l’une de l'autre, avec le gris. OUGE ET GRIS. à peu prés également agréables ; le ee est peut- être inférieur à l'assortiment: noir, rouge, noir, vert. BLEU ET ORANGÉ. . Bleu et orangé. 2. Gris, Zen orangé , gris. fene ir infé- 5. Gris, ble Pide orangé.| rie u No 1. hz ET VIOLET. 1. Jaune e 2. Gris, boss. iole el, gris. 9. Gris, jaune, ai. violet. e premier de ces assortiments est peut- être le meilleur des trois; dans les № 2 et 5, le gris est préférable au noir. C. Combinaisons ternaires de couleurs non әредік tn avec le gris. ou ORAN 1. борк о 2. Gri LAS gi, gris: assortiment meil- leur que 3s premier. 5. Gris, rouge, gris, e assortiment meil- leur se les deux autre e le rouge et l'orangé, le gris pro- dit un meilleur KS que le blanc > Mais il est — au ET JAUNE. e gris неля assez bien avec le rouge et le jaune, mais dans ces assorti- ments il est inférieur au = E ET BLEU. 1. Rouge e 2. Gris, ro arte pm gris. 3. Gris, rouge, gris, bleu. L’assortiment N° zi est préférable au N° 5 et peut-être méme au № 1. Dans les trois, le blane est préférable au gris. RONDE ET VIOLET. 1. Rouge e Gris, iuge: Y leur IT le précéden 9. s, rouge, gris violet : assortiment préfé- rable ee" 2 et 3. Il est difficile de juger si le gris s'har- monise mieux que е no avec ces с leurs; il est hoe inférieur au blai catia ET JAUNE, 4. Orangé etj jaun 2. Gris, o orangé, jaune ; gris. 5 jaune; assortiment t pré- Es = violet, gris: assortiment meil- e lorsque аси le gris er up: au b ORANGÉ ET VERT. e gris va trés bien avee l'orangé et le e mais ne produit pas un aussi agréable | baie que le blanc ou le noir ORA LET. 1. ошо: et тірісі; pe meilleur que les Nos 2 e 2. Gan RE violet, gris; assortiment ue rieur au suivant. 9. Gris, orangé, gris, violet. JAUNE ET VERT. 1. Jaune et vert. д. Gris, pig vert, gris. 5. Gris, ) aune, gris, vert. L’assortiment du gris avec le jaune et le vert est agréable, quoique un peu pale: on у кш! avec avantage le gris par le JAUNE ET BLEU. 1. Jaune et bleu 2. Gr ie hues Wen , gris, 3. Gri Mert infé- s, Jaune, gris, "bleu, о № 1. ricurs 212 Le gris dans ces cas est un peu terne: on ferait bien de le remplacer par le blanc ou peut-être р le noir. ERT ET BLEU. Avec ces See le gris эз SE au noir, mais inférieur au bla VERT ET VIOLET. Le gris fait peu d’effet avec ces cou- leurs; on doit lui préférer le blane, et peut-être le noir BLEU ET VIOLET. s remarques faites к, à propos de l’assortiment de ces couleurs avec le blane, trouvent encore ici joa application; bien entendu que l’on tient compte de la différence de ton entre le noir et le gris. ПІ. Applications des aa qe précédents à l'horticultu Dés qu'il s'agit à i mpliquer à vene des fleurs d'un parterre les шз nous venons d'exposer, deux considé- ations principales se présentent à D diit: 1° Ou bien les plantes seront isolées, de maniére que l’œil en les embrassant toutes; r des nuances. Cette double distinction ды з de cadre aux remarques qui vont suivre. A. Plantes espacées entre elles. 1. DE COULEURS DIFFÉRENTES. cte mode d'assortiment consiste, dans ce cas, à rapprocher des fleurs dont les ба soient гөк ger de l'une de l'autre, par cunis: Des fleurs bleues à à côté de fleurs orangées, Des fleurs jaunes à cóté de Bee violettes. Quant aux fleurs rouges et roses elles engt avec leurs propres feuilles. Après ces premiers села өлені les i sont ceux qui su Des fleurs ed foneés se marient bien ensemble ; ainsi des fleurs orangées et violettes. Le blane ajouté à toutes ces combinaisons, en à Parrange- MISCELLANÉES. augmente pei og le charme, quoique à des degrés variés. II. DE LA MÊME COULEUR, MAIS DE DIFFÉRENTES NUANCES. La difficulté d'obtenir un bel effet de PR соь devrait engager les ateurs à les éviter, ге conséquent, à sealer, en fait de fleu Le rouge de ae ds rose et del'orangé ; Le jaune du j june Le фен du bleu Et même le rouge vie GE Le rose du violet ; Le bleu du violet. Cette règle, du reste, peut souffrir des exceptions que le goût saura justement dé- terminer. B. Plantes groupées ensemble, de manière à produire un effet d’ensemble et non de détail. I. FLEURS DE COULEURS DIFFÉRENTES. П у a grand avantage à semer dru en petits groupes ou en bordure, diverses va- riétés de telle ou telle espèce ornementale annuelle ou bisannuelle, par exemple des Pieds-d'Alouette ou des Reines-Marguerites, ou toute autre plante à tige basse produi- fleurs blanches, serrés pour les petits massifs ou pour les bordures, mais non pour les plates-bandes. Sil'on tient à avoir des plates-bandes de fleurs B, il faut grouper les couleurs suivant les lois de l'harmonie et planter les exemplaires de telle sorte qu'ils aient plus d'espace que les précédents pour étendre leurs rameaux et que ces rameaux cachent le sol sous un lit de verdure et de fleurs. П. Мемев COULEURS, MAIS NUANCES DIFFÉRENTES. es fleurs qui rentrent dans celte caté- oins ne méritent pas les mémes 2 que lorsqu'elles sont plantées à ist C’est ici le lieu de placer quelques ob- servations importantes sur le groupement de végétaux. D’abord la différence est trés grande entre les assortiments de urs suivant qu'elles s'élévent toutes à peu près iveau, ou que des inégalités de taille les placent Tune par rapport à l'autre ur des plans entièrement distincts. Par exemple, dans une bordure de fleurs, rien L ‚ 6 1 ә V. 28" qu'un к A А e i сыш - TYDEA ORTCIESII 11100 e 1 uss е. 215 1181 —1182. TYDÆA (HYBRID.) ORTGIESII, HORT. VAN HOUTT. Gesneriaceæ § Achimeneæ. _ CHARACT. GENER. — Vide supra, ser. 1, vol. X, p. 257. CHARACT. HYBRID. — Herba elata, caule ramis pedunculis corollaque е pilis ohne rubidis D foliis petiolatis ovatis 5 subtus pubescentibus, алт iiie laciniis оуайз acutis ант tubo о longioribus, corollæ пша ntis Stir hel Houtteano А seminibus Fe ac Westen a a cheria (potius Tydwa?) magnifica fæcundati Décidément M. Van Houtte a la main heureuse en fait de Gesnériacées hybri- des. C'est un crescendo de succès qui promet de ne pas s'arréter encore. Aprés les Mandirola Ræzlii et picturata, après le Tydea gigantea figurés tous trois dans le X° volume de la Fiore, voici le Ty- ` dea Ortgiesii qui vient à son tour ré- clamer la prééminence parmi ces créa- tions de l'art. Celui-ci provient des graines du Scia- docalyx Warscewiczii fécondées par le pollen du Locheria magnifica , Planch. et Linden (ci-dessus vol. X tab. 1015). Mais, comme il offre tous les caractères des vrais Tydea, particulièrementles Kay Iris bleu , placé prés d'un autre Iris de méme taille à fleurs lilas ou d'un violet elair ; mais, si l'on ajoute à ces plantes quel- ques touffes d'Alyssum saxatile, d'Iberis sempervirens à fleurs blanches et de Tuli- pes rouges, de maniére à placer sur un plan le jaune d'or, le blanc et le rouge, et sur un autre plus "éloigné de Seek e bleu foncé, le violet elair ou lelilas, un effet eharmant résulte de cette й di ispo- ` sition De même, telle plante dont les couleurs s'harmonisent mal , lorsque leurs fleurs s'élèvent toutes au méme niveau, se déta- che nt au contraire d'une maniére trés agréable sur un ou plusieurs plans de fleurs différentes, dont les teintes tranchent vive- ment avee les leurs. La répétition .d'un bel assortiment de couleurs flatte souvent le coup d'oeil: is rs y compris le blane et le noir d) шеп. mieux en général, ainsi (1) Le noir Pont étant à peu prés inconnu dans les fleurs, l'auteur veut parler sans doute d'une couleur re qui s’en approc р que пе font cinq couleurs diffé- a Mai , Va-t-on nous dire, le vert des feuil- les servant de fond aux couleurs florales ne dérange-t-il pas l'effet qui résulterait de leur парат. : cela l'expérience répond : lorsque, sur eleonque , deux couleurs bien ini se détachent ù la fois, la vive impression produite par elles, jette dans l’ombre les objets environnants et cela d’autant plus que leurs teintes sont plus E ou leur plan de hauteur plus éloigné. A l'égard du рае is est — d'en tirer de beaux co s de coloris: le ` rapproehement d'arbres à feuil vert bleuátre et (s à feuilles vertes tirant sur le jaune: ains dont le feuillagé argenté conserve encore une nuance assez prononcée de vert, mis en e avec ceux dont la verdure est plus fon (La suite à la prochaine Livraison.) 214 glandes libres placées entre la corolle et ‘ovaire, nous sommes tenté de croire que le prétendu Locheria magnifica, déterminé jadis d'après un dessin, appartient au genre Tydwa. C'est ce qu'il sera facile de vérifier sur des fleurs. Semblable par l'apparence générale au Tydea gigantea, le nouvel hybride se distingue de ce dernier par des fleurs beaucoup plus grandes, à limbe pur- purin, rehaussé de mouchetures d'un pourpre foncé, dont les unes s'étendent en lignes rayonnantes, et les autres, plus nombreuses, forment des points dispo- sés en séries irréguliéres. Dans ce carac- tére du coloris se manifeste la trace du Locheria magnifica: mais l'inflorescence, le calice et la corolle rappellent mieux le Sciadocalyx Warscewiczii. Cette magnifique forme hybride vient d'être obtenue dans l'Établissement Van TYDÆA (Нүвкі».) ORTGIESI, Hort. Van Hourr. Houtte et dédiée à notre ami M. Ortgies, aujourd’hui successeur de M. Regel, au jardin botanique de Zurich. La couleur verte des feuilles tranche nettement avec le pourpre des tiges et des pédicelles; le calice est vert avec quelques poils rouges à sa base ; la corolle purpurine sur la face interne du limbe présente extérieurement une belle nuance orangée. Les anthères, que nous avons exa- minées sur le sec, sont cohérentes entr'elles, comme c'est l'ordinaire chez les fleurs normales des Gesnériacées : mais nous n'avons pu vérifier si leur pollen est fertile et si l'hybride donne des graines. Mais, on est bien sür, en tout cas, de la multiplication abondante de la plante, grâce aux bulbilles écailleux dont elle est pourvue, comme le reste des Achiménées. J. E TABLE DES MATIÈRES TOME PREMIER (2 SÉRIE), LU ONZIÈME DE L’OUVRAGE. Plantes Abies cilicica, Cann., p. 67. Abronia umbellata, Lau. , p. Al. Amaryllis sarniensis no + ræflora, Lino. D: 11. me Emodi, ‚р. 69. Arctotis acaulis, L. Se speciosa, DC., p. 61. Aza alea indica var. Bea té d'Europe, p. 171. - eT. yana Sib cincta, . 159 Р: Canarina Campanula, L , р. 5 Calathea pardina, Px. et Lixp., p. 5 Calostemma luteum, Ker., p purpureum, R. Br. Calyea 57. E оок. et ARN., p. 77. Caraguata үш Чаш, Honrur., p. 51. Chrysant hemum carinatum, Scuovss. , p. 49. Clematis pro allida, p. 207. paten r. Helena, p. 85. Clintonia pulcheli (varietates). p 55. гіе më сен. K AGRIP- PINE, Hort Collinsia verna, Nurr Cyclobothra alba, Bent үр, Cypripedium ere vat auf) Swaarz., p. 57. figurées. урн жу РЫ Linor., p. 175. ustralis, Lams 5 Delphi nim кеі еке т hone Dendrobium bi gibbum, LINDL. p. tay Dianthus паар Hort — sin , L. OFillets de la Бана “Middendorans, reca "ses assii, Bee, p. et "por + de la оа. р. 157. L., р. 199. Chine: y 155. n., p. 151. — ep 97. Echites цатори ALPH. Dé р. 159. xacum macranthum, ARNOLT., P.5. Fuchsia globosa SEN lena. p. 187. osalba, Совхе., байа (Leptodacty on) californica, Вехти. ap oronopifolia, P p. 47. , 89. Laer 4, p. 25. , p. 175. arscewiczii, Ret. p. 185 23. EL. 45. `o: VH. p. 121. rk eriana, LiNpt., р. 51. Iris susiana DDL,, р. 2 Leucoium vernum, s sa M 7. . £ S os e 2 A TABLE DES MATIÈRES. Lilium canadense flavum, р. 205. Limnanthemum Humboldtianum, Gasen, p. 107. Lonicera Brownii, Horr. diui — Caprifolium major, — sempervirens speciosa ques > p. 117. DI 414, — splendida, Bors = KE: e ‘= = n о EI Ka ° = ©. СЕ = 6251 'ogonia ophio Kou Nurr. 2 SI Prim vi үш; ‚ 149. E Rehm iod. , LIBOSCH. , p. 125. Bisdedeud;on- Mlandiordieilorum, Ноок., р. 201, — Falconeri, Hook. ғ 189. — Keysii, Nurr sP: — pontico-catawb. Etoite de Villiers, p. 17. 215 Rosier А mio à fleurs vertes, p. 129. uste < et (Осек. ^ p. 119. Salvia Мы ria cating 151. — porphyra rantha 4 -- splendens Souchet li, p. 165. Sonerila margaritacea, a , p. 105. fl. pl. Hoar., р. 4. Stenanthera pinifolia, Ros. g^ re 181. С | Tecoma fulva, polyanthus, Hook., p. 191. P о 9. — grandiflora, DELAUNAY. , p. 105. Thalictrum anemonoides , flore pleno, p. 165. 'Tradescantia du р var. vittata, » Mio., 195. Trichosaeme e Culture , наана. etc. Abronia umbellata , p- 42. Akebia quina 4. Amaryllis (deo), р. 48. — sarniensis, р. 44. . A4. Anemone elegans, p. 164. — Hepatica, p. ' 16 e ans, ере m в), s 196. alycanthus un . 78. anarina Campanula, attleya (des » Lelia, e i p. 154 ct 210, horizema A Am. лылы i amio ie. ( Correa [ dm rubs, p- 206. Су n persicum, р. 159. [ ‚ 196. Cyelobothra (des), p чада air, р. 88. ii or e: eaudatum, insigne, java- nicum, purpuratum , p. 174. К; оше, Horror., p. 200. p. 200. sinensis, p. 156. нша Middendorffiana, р. . 181. as, p. , p- 181. Gentianes p SC > espèces sas, p. 4. Gesneria (des), Gilia californi 96. ne, р. 11, 26. — giganteum, р. 141. Lim nanibemum “Humboldtianum, p. 109. Luculia gratiss 117. Mandevillea suaveolens, р. 140. Meyenia irn p. 5 Nelumbium (des), p азна tin, e "A Noyer më) à fouille de Påquerette, p. 200. hine nn artificielle des), p. 29. Orobanchées (des), p. 52. enlapterygium flavum, p. 146. Perce-neige (des), p 58. Plantes (des) des Fe montagnes et des pays très erudi vers le Nord, p. 170. Pleine terre (en) et ^ ip p. 182. Pogonia P Aig dires p- 50. к а егоза SH Rehmannia glut . 126. Rhododendron eng p. 117. Salvia boliviana, 52. ЕП tie чь antha, p. 10. splend 1 Siphiocampytas microstoma, p. 417. Stenanthera pinifolia, p.182. 3 Strelitzia (des), p. 52. 216 dee ыы p. 84. iflor , p. 104. Теш oies. p. 166. Tigridies, p. 196. Tr re discolor vittata, p. 194. ион . 102. Tropæolum edule, HN p. 54. Truffes (Prétendue slope 200. TABLE DES MATIÈRES. Vaccinium куйшш, р. 82. Verbena tenera Maonetti, р. 116. arrea (des), p. 184. Warscewiczella (4 (des Weigelia Midd Whitlavia grandiflo Wistaria frutescens аа, р. 158. Miscellanées. ANNALES DE Wazpers continuées par le Dr CARL Mutter, р. 59. Arrivages e Palmiers pon ` leine terre, p. 75. Chauffage des serres et âches par le gaz d'éclairage, p. Composition d'un bosquet sur le bord de la mer, Découverte de es Carmine dans les fleurs du Mo- narda didyma, p. Du Rosier Banke, considéré comme porte-greffe , ech des inondations sur les plantes cultivées, 5 Ets "oim sur différentes plantes par la situa- et E o pendant les hivers rigou- niques, Expériences relatives à l'aetion exercée par le r les fourmis tee de Cycadées dans les, serres, 7. ren du "ire australis dans les serres uséu securam d ‘Lilium giganteum en Angleterre et Belgi que, p. 141. Forfculière edwards, ou piége a attraper les rce- р. бена Ж Pistachier au Muséum d'histoire nature Introduction de l’Isonandra E à l'ile de la sunion (Bou ). p- pferi, p. 97. La быс nce populaire = houlavedsemeat des sai- ns ne date pas d'hie Le présence rA er dane an ne nuit pas aux pia Be La saignée des arbres fruitiers proposée comme un moyen de les mettre bientôt à fruit, p. 24. Le miel сия par les abeilles sur les Rhodo- est-il vénéneux? p. 178. эю Мыл hivernées sous terre, p. 147. arbres monstrueux du comté de Calaveras Кеш р. vers se Suivent et ne se ressemblent pas, 8 + Les Péchers à fleurs doubles de la Chine, p. 95. Gd la Bourgogne devenues moins 1) 1 чі on obtient la poudre persane contre les sectes, p. 48. L'herbier asig Ledebour, p. 127. L'ile de Corse; son climat et ses productions végé- tales; aperçu sur son avenir Сууган horticole et forestier »р. am. ile oia (Wellibgtonia) gigantea en 49. a uveaux renseignements au sujet du Sequoia gigantea, p. 1 коор hortic ole, p. 82. № каг е піге les rats et les mulots à l'aide de l’ déposé dixo ре se аарга des fourmis , р: 97. Note sur r deux n p HSE nouvellement А; CARRIÈRE tiplica teur, ‹ dx Sg de pr paper ris vege aux aa boutures, du жы etc.; Nouvelle gom 9. D 98. mer des feuilles, p. 50. — sur le Canes egia pubescens, ou le Lise- r double, p. 51. Bag du jardin de la Marine, à Toulon, 158. p. » E , Restauration des plantes desséchées ou mouran- es, p. 96. ; Retour du Dr Barth de son voyage dans l’Afrique entrale, p. 40. 5 i таро? aux destructeurs des oiseaux utiles, Чен supplique aux destructeurs d'oiseaux, 157. Sur l'assortiment des couleurs са les princi- pes de M. Chevreul, p. 197 e a les et detis et autres, p.128 155. Sur le es Fougéres arborescentes, p. 85. Sur quelques maladies nouvelles ou peu connues, eausées aux slant par des Champignons , те indigène, р. 115. prins — ا‎ végétaux : Floraison de l'4gave a en Angleterre, p. 91. Tourbe-Cialine › р. j n mot à propos de la naturalisation des Mem À exotiques, p. Un mot sur la taille et la conduite des arbres, ' Union + pour l'avancement de l'horticulture dans le royaume de Prusse. — Ses mémoi e TAS