Fonpées EN 1909 PAR AcH. Finer ET H. LECOMTE —— PUBLIÉES AVEC LE CONCOURS ts DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE - SOUS LA DIRECTION DE = = JH. HUMBERT | Professeur au Muséum ——— Secrétaire de Rédaction : J. ARÈNES, . s du Muséum national d'histoire naturelle - "Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en 1802 = comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Sans pério- dicité; prix variable suivant volume). j Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Six Eie fascicules par an, en 1 volume). Mémoires du Muséum national d’ Histoire naturelle, nouvelle série. (Sans ps- : riodicité; prix variable suivant volume). index Seminum Musaei parisiensis. (Laboratoire de culture; parait aene Notulae Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire de- Phanéro: gamie; parait depuis 1909; souscription au volume, France et Un Francaise : 600 fr.; Étranper: 1000 fr.). | française d'Entomologie. (Directeur : M. le Dr R. Jeannel, laboratoire d'Entorologie; paraît depuis 1934; ; abonnement annuel: France, 500 fri tranger : 700 fr.). > m e de Botanique boina el d'Agriculture coloniale, (Directeur : M. A. HJ ex laboratoire edt coloniale; parait depuis 198 s de e RE M. R. Salt Laboratoire de Cryptogamie; araît depuis 1924. PR variable suivant fascicule). 1e. (. Directeur : | Mme p, Allorge, laborat ; paratt depuis 1874. Prix variable suivant fascicule em it Annales de Cryptogamie exotique). (D: re Duché LG. Malençon, laboratoire de Cry 1928. Prix variable sun fascicule). - PP MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE PHANÉROGAMIE NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XIV af À. NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XIV, FascicuLE 1 (FÉVRIER 1950) LES « CROSSANDRA » MALGACHES (ACANTHACÉES) Par R. BENoirsr. Le genre Crossandra est représenté à Madagascar par les 16 espéces suivantes : Crossandra longipes S. Moore. Fort Dauphin, petit arbre à fleurs rouges poussant dans les endroits rocailleux, n. v. sonsonsoui (Cloisel 1); haute vallée de l'Onilahy, Betroka, vers 200 m., suffrut. 6-10 décim., corolle saumon (Humberl 11.595); piste entre Ampanihy et Androka (Petit) ; Ihorombe, plante ligneuse à fleurs rouges (Calal 4344); Tranomaro, au nord-est d'Ambovombe sur les gneiss, fleur orangé plus ou moins vif, forêt broussailleuse (Decary 9006) ; Andempopale, sur sable calcaire ( Decary ) ; district d'Ambovombe (Androy), buisson à fleur rouge orange sur gneiss (Decary 2651); Ambo- vombe, Lahimanara, forêt broussailleuse sur le gneiss, fleur orangé pale (Decary 8994); delta de la Linta, sables, suffrut, 5-8 décim., corolle rougeatre (Humbert et Swingle 5482); mont Kalambatitra et ses abords, suffr. 3-6 dm., rocailles de gneiss découvertes vers 1.600 m. (Humbert 11.824); à l’ouest de Betroka, dans les broussailles, 700 m., fleur orange (Perrier de la Bálhie 12.687). Crossandra nobilis R. Ben. Bois des pentes occidentales entre la Mania et l'Ivato, 1.500 m., sur quartzite (Perrier de la Bálhie 12.378); environs d'Ambatofinan- drahana, 1.600-1.800 m., sur quartzite, fleur blanche (Decary 13.014) Crossandra Grandidieri R. Ben. Ambato Mena Loha ( Grandidier); mont Analamamy, à l'ouest d'Itremo, rocailles à 2.000 m. d'altitude, arbuste à rameaux appliqués sur le roc, courts rameaux subcrassulants, fleurs d'un pourpre magni- fique à palais jaune orangé (Perrier de la Bálhie 12.489) Crossandra vestita R. Ben. District d'Ambovombe (Androy) clairiére de forêt, sur gneiss (Decary 2583); Bekiria, dans la vallée du Mandrare, sur les rhyolites (Decary 9233). ne >: Crossandra Humbertii R. Ben. Plateaux et vallées de l'Isalo, sur les grès et les sables siliceux (Hume bert 2806). Crossandra Douillotii R. Benoist spec. nov. Suffrutex ramis junioribus subcylindricis, pubescentia pallide lutes- centi vestitis. Folia opposita vel subopposita, breviter petiolata, linearia, basi attenuata, apice subacuta, pagina superiore pilis albidis sparsis ornata, inferiore pilis albidis satis densis vestita. Inflorescentiae terminales, sessiles, in spicis strobiliformibus digestae. Flores longitudinaliter quadriseriati, in axilla bracteae enati, bracteolis duabus praediti. Bracteae lanceolatae, acutae, marginis utroque latere 5-7 spinis longis gracilibus armatae; brac- teolae lineares, apice setaceae. Sepala 5 usque ad basin libera, glabra, pos: ticum et antica lanceolata, lateralia sublinearia. Corolla et stamina desunt. Ovarium glabrum. d Plante pouvant atteindre une hauteur de 1 m. 20 cm.; feuilles, longues de 4-9 cm., larges de 5-7 mm. ; inflorescence longue de 4-10 cm.; bractée longue de 18-20 mm., large de 8-9 mm., ses épines latérales aussi longues que la largeur de la bractée; bractéoles longues de 9 mm. ; sépale | postérieur long de 8 mm., large de 3,5 mm., les antérieurs longs de 7 mm., larges de 2 mm. , | Sangovola ( Douillol ), type; vallée du Mangoky, escarpement gréseux au nord-ouest de Bororoha, vers 300 m., suffrut. 8-12 dm. (Hume bert 11.347). | Crossandra Armandii R. Benoist spec. nov. _Suffrutex ramis junioribus sat dense pilosis. Folia petiolata, lanceolata, basi attenuata, apice acuminata, extremitate ipsa obtusiuscula, margine | integro, utrinque satis dense pilosa. Inflorescentiae spicatae, terminales, sessiles vel aliquando axillares, pedunculatae. Flores quadrifarii, orti ex. axilla bracteae lanceolatae, acuminatae, acutae, extus pilosae. Sepala 5. inaequalia, posticum lanceolatum, acutum, binerve, lateralia lanceolata, | acuta, antica paulo longiora. Corollae luteae tubus cylindricus, limbus uni- labiatus, quinquelobus. Stamina 4, ad tertiam partem superiorem tubi inserta, inclusa. Ovarium glabrum. : _ Plante atteignant une hauteur de 1,50 m.; pétiole long de 25-50 mm. feuilles longues de 8.20 cm., larges de 3-5,5 cm.; bractées longues de. 25 mm., larges de 12-13 mm.; bractéoles longues de 17 mm., larges de | 3-3,5 mm.; sépale postérieur long de 15 mm., large de 5 mm.; corolle | longue de 6 em., son tube long de 28 mm. P Environs d’Ivohibe (Armand 90) type; haute vallée de la Manam- 1 panihy, entre le col de Saindro et Eminiminy (Humbert 14.003); Tsingy « du Namoroka (8e réserve) (Service forestier, no 23 P. p.). : ARS em Crossandra strobilifera R. Ben. Province de Tulear, forêt de Sakavelona (Poisson 2€ voyage 504). Crossandra longispica R. Ben. Diego Suarez, dans les lieux ombragés (Richard 185); province de Diego Suarez, Antongobato, prés de l'usine de conserves alimentaires, dans les petits bois au pied du pic Froger, sur le basalte, retrouvée à Anosivaro sur le calcaire (Poisson 113); montagne des Francais, prés de Diego, bois, plante sous-ligneuse, dressée, atteignant 1 m., fleur orangée (Perrier de la Bálhie 16.208). Crossandra stenandrium Lindau. Madagascar central (Le Myre de Vilers); Betafo, sur rocailles basaltiques, 1.300 m. (Perrier de la Bathie 9172); restes de forêt au nord d'Ankazobe, sous bois (Decary 7377); Evondro, district de Fort-Dauphin, forêt humide (Decary 10.827); Menaloha, 900 m. (Cours 618). Crossandra Poissonii R. Ben. Province de Tulear, environs d'Ampambe, pic Emotosamby, fleur rouge écarlate (Poisson 463 et 464); environs d'Androaka, sur des sables, fleur rouge ou jaune (Perrier de la Bálhie 18.673); Emotombo, prés Ampanihy, sur le grès, arbuste de 50 em. à 1 m. fleur pourpre (Perrier de la Bálhie 9513); grés ferrugineux prés d'Ampanihy, fleurs rouges ou jaunes (Perrier de la Bâthie 18.673 bi ). Crossandra citrina R. Ben. Bassin supérieur du Mandrare, col de Vavara, altitude 1.500 m. (Humberl 6584); massif de l'Ivakoany, lisière de forêt ombrophile (Hum- berl 12.252); nord du massif d'Andringitra, forét à sous-bois herbacé (Perrier de la Bálhie 14.454). Var. subinlegra R. Benoist var, nov. Bracteae integrae vel fere integrae, glabrae, apice rotundatae. Au nord-est de Tsivory, sur le Mandrare moyen (Humbert 12.314); boqueteaux témoins au sud de la forêt d'Analafanja, au nord du Fihe- renana, sur le plateau calcaire au sud de Mitsinjy (Humbert 14.317). Var. pilosa R. Benoist var. nov. Bracteae pilosae; folia juniora pubescentia. Bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, mont Apiky au-dessus de Mahamavo, transition du bush xérophile à la forêt | basse sclérophylle, altitude 800 m. (Humbert 13.806); haute vallée du Mandrare, entre Andranogiso et Antseva, dans les rocailles (Humbert 6500); vallée de la Sakamalio, affluent de la Manambolo dans le bassin du Mandrare, restes de forêt sclérophylle des pentes occidentales, sur le gneiss, altitude 1.100 m. (Humber! 13.353). + — Crossandra rupestris R. Ben. Baie de Rigny, dans les fissures des roches calcaires à Lingvatou | (Bernier 2€ envoi 203). | Crossandra albolineata R. Ben. Ankaladina, sur le Betsiboka (Boiny) dans les bois sablonneux, | mars 1901 (Perrier de la Bálhie 1265); Ankarafantsika, 7e réserve, Ser- | vice forestier n° 1. | Crossandra raripila R. Benoist Spec. nov. Herba parum ramosa, ramis junioribus subquadrangularibus, pube- — rulis. Folia petiolata, lanceolata, ad basin attenuata et in petiolo decurrentia, - apice acuminata, utrinque nervos secundarios 12-14 gerentia, supra glabra, ; subtus in nervis puberula. Inflorescentiae terminales, sessiles; bracteae 1 ovatae, apice acuminatae, in acumen spinescentem desinentes, margine - utrinque dentes acutos 2-5 gerente, sparse pilis longis glandulosis ornatae; _ bracteolae lanceolatae, acutae, sparse piloso-glandulosae. Sepala 5, posterius ovato-lanceolatum, binerve, lateralia et anteriora lanceolata, acuta, omnia | sparse piloso-glandulosa. Corollae luteae tubus elongatus, cylindricus, limbus | unilabiatus, quinquelobus. Stamina 4, antheris unilocularibus barbatis. ] Ovarium glabrum. Plante haute de 50-80 cm.; pétiole long de 15-20 mm.; feuilles longues de 16-25 cm., larges de 45-60 mm.; bractées longues de 22 mm., “ larges de 16 mm.; sépale postérieur long de 11 mm., large de 6 mm.; | corolle longue de 54 mm., son tube long de 32 mm. 1 Bois rocailleux sur Syénite, au-dessus de 500 m. d'altitude dans le - massif du Manongarivo (Perrier de la Bálhie 9233). | Crossandra quadridentata R. Ben. Rochers des montagnes Antsin 1 gui à Diego-Suarez, nom malgache : angativoa (Bernier, 2e envoi 204). 1 CLASSIFICATION DES APOCYNACÉES: PARSONSIA » ET LES « ARTIA » DE L'HERBIER 1 DU MUSÉUM : Par M. Picuon. XII, LES « Tel qu'il est compris ici, le genre Pars d'Asie tropicale et d’Océanie. Il en chacune à une région déterminée onsia compte environ 83 espéces 1 existe des révisions partielles, limitées | : Péninsule malaise (6, pp. 455-459). . —N s Nouvelle-Guinée (7, pp. 213-221), Australie entière (1, pp. 317-324), Queensland (3, pp. 991-993), Nouvelles-Galles-du-Sud (2, pp. 323-324), Nouvelle-Calédonie (9, pp. 374-380), Nouvelle-Zélande (4, pp. 439-441). Mais il n'y a pas de système d'ensemble. L'étude des Parsonsia de Vherbier du Muséum fait apparaitre des subdivisions systématiques, sections et Séries, trés nettes et souvent géographiques. Nous aurions souhaité pouvoir établir une classification compléte des Parsonsia. Malheureusement, sur les 83 espéces du genre, 43 seulement sont représentées à Paris. D'autre part, les descriptions existantes sont toutes extrémement incomplétes et passent sous silence bon nombre de caractères floraux trés importants (cal, longueur des filets, forme des queues anthériennes, forme et taille des piéces du disque, hauteur de l'ovaire, disposition des ovules, etc.). Le temps nous manque pour chercher à compléter les données de l'herbier du Muséum en deman- dant communication des types des divers grands herbiers du monde. C'est pourquoi nous nous contenterons, pour l'instant du moins, de jeter les bases d'vne classification qui risque de n'étre que provisoire. Les groupes asiatiques, néo-calédoniens et néo-zélandais, assez abondamment. représentés à Paris, ont des chances de garder les caractères et les limites qui leur sont assignés ici. Mais pour les autres (notamment les groupes australiens et papous de la section Gastranthus), les diagnoses demande- ront probablement à être élargies et de nouveaux groupes devront vrai- semblablement être créés. ESPÈCES ÉTUDIÉES. Toutes les espèces citées dans la classification qui suit ont été étu- diées. Elles peuvent se répartir en huit sections : 1. Corolle sans cal. Filets sans membrane dorsale. 2. Ovaire de 0,5-1,1 mm. de haut. Ovules 6-14-sériés dans chaque carpelle. 3. Feuilles sans réseau en relief à la face supérieure, 4. Queues anthériennes incurvées, au moins à l'extrémité. Disque à piéces presque toujours arrondies ou réguliére- ment atténuées au sommet (dentées chez P. pachycarpa). 5. Lobes de la corolle tordus à droite dans la préfloraison. Filets glabres. Corolle glabre en dedans. (Nouvelle- xem MEER CM QU MEE UN 1. Euparsonsia, 5’. Lobes de la corolle valvaires dans la préfloraison. Filets poilus. Corolle presque toujours poilue en dedans (glabre chez P. populifolia). (Nouvelle-Calé- QUUM) versée. ees Had eed eo 2. Endura, 6. Filets longs (1,05-2,2 mm.), cohérents. (Nouvelle- Calédonie) -osse issar ome 3. Exura. EB ui. 6'. Filets courts (0,3-0,95 mm.), libres. (Australie, Tas- manie, Nouvelle-Guinée, Salomon)....... 4. Gastranthus, 3'. Feuilles adultes ornées d'un réseau en relief à la face supé- rieure. (Australie, Lord Howe, Nouvelles-Hébrides).. 5. Lyonsia, 2’. Ovaire de 1,6-1,8 mm. de haut. Ovules 16-20-sériés dans chaque carpelle. (Nouvelle-Calédonie). 1. Feuilles de 2,5-7,5 cm. de large, à face supérieure ornée d'un réseau en relief. Tube de la corolle de 2,2-4 mm. de long; lobes poilus en dedans sur le tiers ou la moitié infé- rieurs. Indûment suprastaminal étendu. Filets de 3.4- 4,3 mm. de long. Anthéres de 3,45-3,65 mm. de long. Pollen de 24-33 u. Disque de 0,45-0,8 mm. de haut, beaucoup plus court que l'ovaire, complètement gamophylle, à peine MENU od UM oh oben ee un 6. T. Feuilles de 8-11 em. de large, sans réseau en relief. Tube de la corolle de 10 mm. de long; lobes glabres en dedans sauf à l’extrême base. Indüment suprastaminal trés réduit. Filets de 10,8 mm. de long. Anthéres de 7,3 mm. de long. Pollen de 46-59 u. Disque de 1,45 mm. de haut, presque aussi haut que l'ovaire, lobé presque jusqu'à mi-hauteur....... | duce pomo Dein i E e CT RE IR REB 7. Macrosiphanthus. F. Corolle ornée d'un cal à la gorge. Filets généralement reliés dorsa- lement au tube de la corolle jusqu'à un certain niveau par une membrane verticale, rarement ( P. siamensis ) sans membrane. (Asie tropicale, Insulinde, Philippines, Nouvelle-Guinée, Bis- marck, Salomon, Nouvelles-Hébrides) ^, mais de loin, ie L'ovaire est glabre, à fentes intercarpellaires visibles jusqu'à la s ae Sect. 2. Endura nov. — Gen. Clepsinia Decne. ex Jeanneney, N.-Caléd. agr. (1894), p. 127? Folia reticulo superne prominulo destituta. Corollae tubus 1-3,4 mm. longus, intus faucibus vel infra fauces saltem villosus, rarius (in P. populi- folia) totus glaber, callo nullo; lobi intus praeter imam basin glabri, in ala- bastro valvati. Filamenta pilosula, 0,35-1 mm. supra basin tubi inserta. 1,05-5,9 mm. longa et conglutinata, rarius (in P. flexuosa) breviora (0.65 mm.) et libera. Antherae 2,25-4,4 mm. longae, caudis ima basi saltem incurvis. Pollen 30-50 u, rarius 24 » tantum diametro. Disci squamae liberae, rarius (in P. populifolia) ima basi brevissime connatae, ovario longiores vel vix breviores, ad apicem gradatim attenuatae, rarius (in P. pachycarpa) vertice unidentatae. Ovarium 0,5-1,1 mm. altum, ovulis in carpello quoque 6-14- seriatis. Nouvelle-Calédonie. — Six séries : l. Feuilles de 0,1-7 cm. de large. Disque de 0,5-1,2 mm. de haut, à peine plus long ou à peine plus court que l'ovaire. Ovules 6-8- sériés dans chaque carpelle. 2. Feuilles sans nervures tertiaires collectrices. Fleurs entière- ment poilues en dehors. Corolle poilue en dedans, au moins à la gorge ou au-dessous. Pièces du disque libres. 3. Anthères entièrement ou presque entièrement exsertes, à queues étroites. 4. Feuilles de 0,4-7 cm. de large. Fentes intercarpellaires atteignant la base de l'ovaire. 5. Filets longs (2,3-4.4 mm.). Ovaire poilu vers le som- , C upuds oq MEE RI RC ERE § Angusticaudatae. 5”. Filets courts (1,05 mm.). Ovaire glabre.... § Tenuifoliae. 4’. Feuilles de 0,1-0,2 cm. de large. Fentes intercarpellaires n'atteignant pas la base de l'ovaire....... 8 Linearifoliae. disque très brièvement connées à la base........___. $ Glaberrimae. 1’, Feuilles de 8-20 cm. de large. Disque de 1,3-2,15 mm. de haut, prés de 2 fois plus haut que l'ovaire. Ovules 14-sériés dans cha- que OMEN un ore Gir 985 ar tn ae do Vice at $ Magnifoliae. 8 Angusticaudatae nov. Folia 0,4-6 cm. lata, nervis collectariis nullis. Flores extus totae pubes- centes. Corolla intus pilosa. Filamenta 2,3-4,4 mm. longa. Antherae totae vel fere totae exsertae (parte inclusa, dum adsit, 0-0,2 mm. alta), caudis gracilibus. Disci squamae liberae, 0,6-1,2 mm. altae. Ovarium disco vix brevius vel vix longius, pilosum, tota altitudine fissum, ovulis in carpello quoque 6-8-seriatis. Um M P. carnea Panch. ex H. Bn., P. angustifolia H. Bn., P. reflexa H. Bn., P. pubercula H. Bn., P. calalpaecarpa H. Bn., P. marsdenioia Schltr., P. Baudouinii H. Bn. ex Guill., P. terminaliaefolia Guill., crebriflora H. Bn. Groupe très homogène. $ Tenuifoliae nov. Folia 3,5-7 cm. lata, nervis collectariis nullis. Flores extus totae pubes- centes. Corolla intus pilosa. Filamenta 1,05 mm. longa. Antherae to exsertae, caudis gracilibus. Disci squamae liberae, 0,65 mm. altae. Ovari disco aequialtum, glabrum, tota altitudine fissum, ovulis in carpello quoque 6-seriatis. 1 P. multiflora Schltr. § Linearifoliae nov. Folia 0,1-0,2 cm. lata, nervis collectariis nullis. Flores extus totae p centes. Corolla intus pilosa. Filamenta 2,65 mm. longa. Antherae fere to exsertae (parte inclusa 0,05 mm. alta), caudis gracilibus. Disci squamae liberae, 0,95 mm. altae. Ovarium disco vix brevius, glabrum, parte sup riore tantum fissum, ovulis in carpello quoque 6-seriatis. P. linearis H. Bn. Cette espéce ressemble aux Anguslicaudalae par les filets longs, aux Tenuifoliae au contraire par l'ovaire glabre. 8 Laticaudatae nov. Folia 0,6-2,2 cm. lata, nervis collectariis nullis. Flores extus totae pubes- centes. Corolla intus pilosa. Filamenta 0,65-1,05 mm. longa. Antherae pro parte (0,75-2,05 mm. alta) inclusae, caudis dilatatis. Disci squamae libers 0,6-1,05 mm. altae. Ovarium disco vix brevius vel vix longius, pilosum, tota altitudine fissum, ovulis in carpello quoque 6-seriatis. | P. flexilis H. Bn. et P, flexuosa H. Bn. Les queues anthériennes sont dilatées, arrondies, un peu conca bs en forme de cuiller, mais présentent chacune une petite pointe sur M cóté interne, seul indice de leur inflexion. La série tient aux Anguslicaudatae par la pilosité de l'ovaire et au Tenuifoliae par la brièveté des filets. Ces derniers sont libres chez P. flexuosa, où leur indûment se réduit à des papilles à peine perceptibles § Glaberrimae nov. , Folia 3,5-7 cm. lata, nervis tertiariis in nervos collectarios optime co picuos cum secundariis alternantes confluentibus. Flores extus glabe : Corolla. intus glabra. Filamenta 1,1 mm. longa. Antherae fere totae exsertae (parte inclusa 0,05 mm. alta), caudis dilatatis, Disci squamae ima basi b vissime connatae, vix 0,8 mm, altae. Ovarium disco aequialtum, glabrum, tota altitudine fissum, ovulis in carpello quoque 6-seriatis. im NE. P. populifolia H. Bn. Filets et ovaire des Tenuifoliae; anthéres des Laticaudatae, mais presque entièrement exsertes. § Magnifoliae nov. — Gen. Clepsinia Jeanneney? Folia 8-20 cm. lata, nervis collectariis nullis. Flores extus totae pubes- centes. Corolla intus pilosa. Filamenta 2,2-6 mm. longa. Antherae totae exsertae, caudis latiusculis. Disci squamae liberae, 1,3-2,15 mm. altae. Ovarium disco fere duplo brevius, pilosum, parte superiore tantum fissum, ovulis in carpello quoque 14-seriatis. P. pachycarpa Guill., et P. edulis (G. Benn.) Guill. Les queues anthériennes sont aussi larges que chez les Lalicaudalae, mais à pointe infléchie beaucoup mieux développée. Par exception dans la section, les piéces du disque de P. pachycarpa se terminent chacune par une dent triangulaire flanquée de deux épaules. Sect. 3. Exura nov. Folia superne reticulo prominulo destituta. Corollae tubus 1.5-3,6 mm. longus, intus faucibus vel infra fauces villosus, callo nullo; lobi intus glabri, in alabastro valvati. Filamenta pilosula, 0,5-1,55 mm. supra basin tubi inserta, 1,05-2 mm. longa, conglutinata. Antherae 2,3-2,85 mm. longae, caudis diva- ricatis. Pollen 24-40 v. diametro. Disci squamae liberae, ovario parum lon- giores vel vix breviores, vertice truncatae vel denticulis 1-3 regularibus ornatae. Ovarium 0,65-0,95 mm. altum, ovulis in carpello quoque 8-10- seriatis. : Nouvelle-Calédonie. La largeur des queues anthériennes varie d'une facon continue suivant les espéces. L'ovaire, toujours glabre, est entier ou à fentes inter- carpellaires visibles vers le sommet seulement (1). Deux séries : § Pubescentes nov. Corolla extus pubescens. Antherae parte inferiore (0,55-1,75 mm. alte) inclusae. Disci squamae truncatae vel 2-3-dentatae. Ovula in carpello quoque saepius 10-seriata (in P. laxiflora tamen 8-seriata). (1) Au moment oü cette note est sous presse (aoüt 1949), nous avons pu étudier un échantillon récolté en Nouvelle-Calédonie par SKOTTSBERG (n° 72) et qui repré- sente une espèce nouvelle. Cette espèce est un Ezura 8 Pubescentes, mais diffère de tous les Ezura connus jusqu'ici par le disque gamophylle aux 2/3 et par l'ovaire à fentes intercarpellaires visibles jusqu'à la base. Une description en a été rédigée et confiée au Professeur GUILLAUMIN, qui publiera l'espèce avec les récoltes de SkOTTSsBERG. Il y a lieu de modifier ainsi la diagnose de la section Ezura : Disci squamae liberae, rarius ultra medium connatae. Ovarium 0,55-0,95 mm. altum 2e 4 ... | P. calophylla H. Bn. ex Guill, P. Franchelii H. Bn. ex Guill., P a canescens H. Bn. ex Guill., P. brachiala H. Bn. ex Guill., P. Deplancheik H. Bn. ex Guill., P. laxiflora Guill. 1 Série bien homogène. 8 Glabratae nov. Corolla extus glabra. Antherae totae exsertae. Disci squamae vertice M unidentatae. Ovula in carpello quoque 8-seriata. 1 P. glaucescens H. Bn. ex Guill. Sect. 4. Gastranthus (F. Muell.) nov. — Gen. Gastranthus F. 1 Muell., Fragm., VI (1868), p. 130. E Feuilles sans réseau saillant. Tube de la corolle de 1-3,4 mm. de 1 long, velu en dedans au moins à la gorge, sans cal; lobes glabres en dedans 4 1,8 mm. de la base du tube, longs de 0,3-0,95 mm., libres. Anthères de 2-3,5 mm. de long, à queues divergentes. Pollen de 18-37 v. de diamètre. « Disque à pièces libres ou soudées parfois jusqu'au sommet, un peu plus « courtes ou jusqu'à prés de 3 fois plus longues que l'ovaire, tronquées - ou réguliérement (ou, chez P. diaphanophlebia, irréguliérement) denti- M culées au sommet, rarement (P. Brownii ) arrondies. Ovaire de 05- - 0,9 mm. de haut; ovules 6-14-sériés dans chaque carpelle. | Australie, Tasmanie, Nouvelle-Guinée, Salomon. — P. Brownii (Britten) comb. nov. (Lyonsia Brownii Britten, L. straminea sensu F Muell. non R. Br.), P. velulina R. Br., P. Langiana F. Muell., P. ventri- cosa F. Muell., P. diaphanophlebia F. Muell, P. curvisepala K. Sch P. lala Mgf. Les lobes de la corolle, lors étroitement, (sur moins du 1/5 de leur largeur) Jours en partie incluses (sur 0,45-2.1 mm.) Tous les autres caractéres sont trés variables 1 lees, clef fondée uniquement sur les caractéres floraux si jusqu'ici (les caractéres de l'appareil végétatif et de l'inflorescence, généralement bien décrits dans les flores, étant ici systématiquement négligés) : de long, uniformément velu en soit seulement à la gorge, soit égale- oins aussi longs que le tube. Disque au sa M — plus aussi long que l'ovaire. [Filets insérés sur le tube de la corolle à 0,3-0,85 mm. de la base, à pubescence non décurrente. Disque de 0,5-0,75 mm. de haut. Ovules 6-8-sériés dans chaque carpelle.] 2. Lobes de la corolle glabres en dedans sauf à l'extrême base. Disque à 5 pièces libres ou 5 lobes nets. Ovaire à fentes inter- carpellaires visibles jusqu’à la base; ovules 8-sériés dans chaque loge. 3. Corolle pubescente en dehors. Anthères sans carène dorsale, à queues de largeur moyenne. Disque à pièces libres ou très brièvement connées à la base. 4. Sépales pourvus d'écailles glanduleuses. Tube de la corolle de 1,9-2 mm. de long. Pièces du disque libres, un peu plus courtes que l'ovaire. 5. Sépales ascendants. Tube de la corolle velu en dedans à la gorge seulement; lobes plus longs que le tube, valvaires. Pièces du disque arrondies au sommet. Üvaire polussent. iy: url. Cu, fe d P. Brounii. 2". Sépales à sommet récurvé. Tube de la corolle velu en dedans à la gorge et derrière les filets (glabre dans la zone intermédiaire); lobes de méme longueur que le tube, étroitement tordus. Piéces du disque fortement dentées au sommet. Ovaire glabre.......... P. velutina. 4'. Sépales sans écailles. Tube de la corolle de 1 mm. de corolle velu à la gorge seulement; lobes plus longs que le tube, valvaires. Piéces du disque dentées au sommet. DUE. MEMBER PELIS AED IQUI TUM P. Langiana. 3°. Corolle glabre en dehors. Anthéres ornées d'une forte 2”. Lobes de la corolle velus en dedans sur plus de la moitié de Ovaire poilu au sommet] 6.4202. c iul P. diaphanophlebia. 1’. Tube de la corolle de 3,3-3,4 mm. de long, velu en dedans à la plus courts que le tube. Disque au moins 2 fois plus long que l'ovaire. [Sépales pourvus d’écailles glanduleuses. Corolle pubes- cente en dehors; lobes valvaires. Anthères sans carène dorsale, à queues assez larges ou moyennes. Disque à pièces ou lobes tron- qués ou dentés au sommet. Ovaire glabre, à fentes intercarpellai- res visibles, mais n’atteignant pas la base.] 6. Sépales récurvés. Lobes de la corolle entièrement papilleux en dedans, non velus. Filets insérés sur le tube de la corolle à 0,5 mm. de la base, à pubescence non décurrente. Disque de 1 mm. de haut, 2 fois plus haut que l'ovaire, à pièces libres. | Ovules 8-sériés dans chaque carpelle............ P. curvisepala.. 6’. Sépales ascendants. Lobes de la corolle velus en dedans presque | jusqu'à mi-hauteur, glabres au-dessus. Filets insérés sur le ' tube de la corolle à 1,8 mm. de la base, à pubescence longue- ment décurrente sur le tube lui-méme en 5 aires obdeltoides, une sous chaque étamine. Disque de 1,7 mm. de haut, prés de 3 fois plus haut que l'ovaire, à pièces concrescentes sur le 4 tiers inférieur. Ovules 14-sériés dans chaque carpelle P. curvisepala paraît être le seul Parsonsia à feuilles verticillées. La forme urcéolée du tube de la corolle de P. venlricosa ne parait pas être absolument spécifique; la carène des anthères, en revanche, est unique dans le genre. 1 Souvent confondu avec P. slraminea (cf. BRITTEN, 5), P. Brownii en différe non par la glabriété interne des lobes (il existe une variété de P. straminea à lobes glabres), mais par les feuilles à nervures secon- daires plus serrées, sans réseau saillant, les inflorescences plus laches et plus longuement pédonculées, les filets plus courts et libres, enfin le disque à pièces libres et arrondies au sommet. A Il existe entre P. lała et les Endura § Magnifoliae une convergence: troublante, fondée sur la grande hauteùr du disque et la disposition des ovules en 14 séries dans chaque carpelle, | Sect. 5. Lyonsia (R. Br.) H. Bn., Hist, PI. X (1891), p. 201, nota. — Gen. Lyonsia R. Br., in Mem. Wern. Soc., I (1809), p. 66. à la base, valvaires dans la préfloraison. File 1 mm. de la base du tube, longs de 1.4 Anthéres de 2,7-3,6 mm. de long, Pollen de 23-37 v. de diamètre. Disque à pièces libres ou soudées presque . , . P4 c irt ade RARE, à peine plus longues ou à peine plus courtes que ovaire, Œ tronquées ou subbidentées au sommet. Ovaire de 0,65-1 mm. Australie, Ile L Guill., P. lilacina F. Les anthères, à queues assez larges ou moyennes, sont partiellement incluses (sur 0,2-1,05 mm.). L'ovaire est glabre, Les trois espéces étudiées se reconnaissent ainsi : l. Fleurs glabres ou très lachement pubescentes en dehors. Lobes de la corolle de 2,6-2,9 mm. de long. Pièces du disque libres. Ovaire entier. 2. Feuilles de 5,5-12,5 x 2,3-7 em. Fleurs lâchement pubescentes en dehors. Tube de la corolle de 1.4 mm. de long; lobes glabres en dedans sauf à la base. Anthéres à queues incurvées. Ovules 10-sériés dans chaque carpelle. (Nouvelles-Hébrides). P, neo-ebudica. 2°. Feuilles de 0,9-2 x 0,3-1 em. Fleurs glabres en dehors. Tube de la corolle de 2,4 mm. de long; lobes velus en dedans sur plus des 2/3 de leur longueur. Anthéres à queues divariquées. Ovules 6-sériés dans chaque carpelle. (Australie)... P. lilacina. l’. Fleurs plus densément pubescentes en dehors. Lobes de la corolle de 3,7-3,9 mm. de long. Pièces du disque connées à la base. Ovaire à fentes intercarpellaires visibles jusqu'à la base. [Feuilles de 4-16 x 1,5-4,7 cm. Tube de la corolle de 2,2-2,5 mm. de long; lobes glabres ou velus en dedans. Anthéres à queues incurvées ou diva- riquées. Ovules. 8-10-sériés dans chaque carpelle.] (Australie, He Lord Bowe 5... ee 0 ee P. straminea, Il est curieux de voir varier dans une méme espèce (P. straminea) un caractère, la forme des queues anthériennes, qui est un caractère de sections chez les autres Parsonsia. Contrairement aux affirmations des flores (1, pp. 320 et 322 et 3, pp. 988-989), les lobes de la corolle ne sont parfois velus en dedans qu’à la base chez cette espèce (appelée Lyonsia reliculala dans les flores). On peut ainsi distinguer deux variétés : P. slraminea var. typica nov. — Lyonsia straminea R. Br. — Par- sonsia straminea (R. Br.) F. Muell. — Lyonsia reticulata F. Muell. Lobes de la corolle velus en dedans presque jusqu'au sommet. Spécimens examinés, tous australiens : R. Brown s. n. (type de l'espéce et de la var.), A. Cunningham s. n., Kolschy s. n., Baume s. n., Verreaux 486 et 635, Boorman s. n. — Spécimens en fruits, appartenant pro- bablement à cette variété : R. Brown s. n., Gaudichaud s. n., Kajewski 1367, Hubbard 3714. : P. straminea var. glabrata nov. Corollae lobi intus ima basi tantum villosi, ceterum glabri. Spécimens examinés : Dallachy s. n. (Australie, Rockingham Bay; type de la var.) et Fullagar s. n. (Ile Lord Howe). - . Sect. 6. Pleioon nov. | Folia reticulo superne prominulo notata. Corollae tubus 2,2-4 mm. longus, intus faucibus et infra fauces villosus, callo nullo; lobi intus triente infimo vel dimidio inferiore villosi, in alabastro valvati. Filamenta pilosula, ~ 1,2-2,5 mm. supra basin tubi inserta, 3,4-4,3 mm. longa, conglutinata. Anthe- rae 3,45-3,65 mm. longae, caudis incurvis. Pollen 24-33 u. Discus tota altitu- dine gamophyllus, ovario plus quam duplo brevior, margine undulat Ovarium 1,6-1,8 mm. altum, ovulis in carpello quoque 16-20-seriatis. Nouvelle-Calédonie. — P. scabra (Labill.) Mgf. (1) et P. corymbifera H. Bn. ex Guill. 4 Anthères entièrement exsertes, à queues étroites. Ovaire velu excepté au sommet, à fentes intercarpellaires visibles jusqu’à la base. q Ces plantes et la suivante diffèrent profondément de toutes les autres espèces néo-calédoniennes par les filets insérés plus haut sur le tube de la corolle, le disque gamophylle, l'ovaire plus élevé et les ovules plus nom- ` breux. 1 Sect. 7. Macrosiphanthus nov. Folia reticulo superne prominulo destituta. Corollae tubus 10 longus, intus faucibus villosus, callo nullo; lobi intus praeter imam b glabri, in alabastro valvati. Filamenta pilosula, 1,75 mm. supra basin tubi - inserta, 10,8 mm. longa, conglutinata. Antherae 7,3 mm. longae, caudis incurvis. Pollen 46-59 y.. Discus ad mediam fere altitudinem lobatus, ov vix brevior, lobis ad apicem gradatim attenuatis. Ovarium 1.8 mm. al ovulis in carpello quoque 16-seriatis. Nouvelle-Calédonie. — P. longiflora Guill. | Espèce aberrante entre toutes par la grande longueur du tube de la corolle, des filets et des anthéres. Anthéres et ovaire de la secti précédente. Sect. 8. Helygia (Bl.) nov. — Gen. Helygia Bl., Bijdr. (1826), p. 1 — Gen. Heligme Bl., Fl. Jav. (1827), Praef., p. VII. — Gen. Helicana Hook. et Arn., Bot. Beech. Voy. (1833), p. 198. — Gen. Chaelosus Bent in Hook., London Journ. of Bot., II (1843), p. 226. — Gen. Caudi Hamilton ex Wight, - IV, m (1848), p. 4. — Gen. Spiroslemon Gri il : imas P. laevigata parfois) velu au moins - ^ ta gorge; gorge épaissie en cal annulaire; lobes glabres ou trés briév ment pubérulents en dedans, largement ou étroitement tordus dans (P. panniculala) divergentes. Poll pièces libres ou soudées sur les 2/3 ( 1) Combinaison datant de 1936, refaite en 1941 par le professeur GUILLAUM io A us Asie tropicale (Inde, Ceylan, Siam, Malaisie, Indochine, Chine méridionale), Formose, Riou-Kiou, Philippines, Insulinde, Nouvelle- Guinée, Bismarck, Salomon, Nouvellés-Hébrides. Les lobes de la corolle se recouvrent sur une largeur variable (1/5 à la moitié de leur largeur). Les anthéres sont tantôt entièrement exsertes, tantót en partie incluses (sur 0-0,75 mm.), sans que ces dispositions soient spécifiques. L'ovaire est glabre, à fentes intercarpellaires toujours plus ou moins visibles jusqu'à la base. Les filets se détachent du tube de la corolle presque dés la base de celui-ci, mais restent, sauf chez P. siamensis, reliés à lui sur une hauteur variable (1-2,5 mm.) par une mince membrane verticale bien spéciale à la section. Le tube de la corolle est toujours glabre en dedans sauf chez P. laevigala, où il est tantôt glabre, tantôt poilu à des degrés divers. Deux séries : § Spirales nov. — Synonymie de la sect, Helygia. Filamenta circa stylum spiraliter involuta. Antherarum caudae gra- ciles. L'enroulement des filets ne se retrouve chez aucun autre Parsonsia analysé. Il se retrouve, parait-il, chez quelques espéces australiennes que nous n'avons pu étudier. Le groupe est confus : les espéces ont été tantót multipliées à l'excés, tantôt confondues. Nous en distinguons trois : l. Pièces du disque libres, ou rarement en partie cohérentes à la base. Queues anthériennes incurvées. 2. Corolle entièrement glabre en dedans et sans cils, (Des Philip- pines aux Nouvelles-Hébrides)................ . P. Cumingiana. 2’. Lobes de la corolle pubérulents en dedans et ciliés sur les bords; gorge poilue ou rarement glabre en dedans. (Asie tropi- cale, Ceylan, Java)............ b eve ees. P. laevigata. l’. Disque fermement gamophylle jusqu'à mi-hauteur. Queues anthé- riennes divergentes. [Corolle entièrement glabre en dedans et sans cil] (Java) ........ eld qM. LS b pcs PEN ec P. panniculata (1). (1) Cette note était à l'impression (octobre 1949) quand le Dr. R. C. BAKHUIZEN VAN DEN BRINK, Conservateur du Rijksherbarium de Leyde, nous a aimablement communiqué les Parsonsia de Java contenus dans cet herbier. Outre plusieurs échan- tillons de P. laevigaia et deux de P. Korthalsiana, il s’y trouve un second numéro de P. panniculaia (Bakhuizen 1103; Batavia, G. Tjibodas, Tjiampea, Buitenzorg). Le disque de cet exemplaire est dialyphylle et celui d'un des P. laevigala est gamophylle jusqu'à prés du milieu. Le caractére du disque doit donc étre abandonné. En revanche, le caractére de double torsion des filets, qui parait inconnu chez P. laevigata et P. Cu- mingiana, se retrouve dans les deux numéro: de P. pannicula!a. Il faut done lui attri- buer l'importance qu'il mérite et modifier ainsi la clef ci-dessus : 1. Filets s'enroulant à gauche seulement. Queues..... i I ceu dM re E pe d eee K&À Án nnn n nn nnne. P. Cumingiana et P. laevigata. 1’ Filets s'enroulant à gauche, puis à droite. Queues..... etc................ A NT AR A Es e COE UK CN au À à Fev Vend one se meveuse dis panniculaia, NOT. SYS. 2 i MEM P. Cumingiana A. DC. — Les échantillons analysés proviennent de: Philippines (Cumming, 1490, Ramos 27123, 44162, 44278, Merrill Sp Blancoanae 1014) et des Nouvelles-Hébrides (Baker 205). Il est vraisem blable que c'est la méme espéce qui se trouve représentée en Nouvelle Guinée, aux Bismarck et aux Salomon. Confondue par MARKGRAF (T. p- 217) et MERRILL (8, p. 236) avec P. laevigala, elle en diffère très net ment par l'absence d'indüment interne et de cils marginaux sur les lobes de la corolle. On peut lui assigner comme synonymes certains P. confusa Merrill et P. Inae Guill, et comme synonymes probables Chaelosu volubilis Benth., Lyonsia viridiflora Bailey et Parsonsia alerinervi Elmer ex Merrill. Dans la fleur analysée de Merrill Sp. Blancoanae P. laevigala (Moon) Alston. — Les échantillons analysés sont origi- naires de Ceylan (Thwaites 1862), de l'Inde (Stocks 20), du Siam (K 9202, 12634, 16649, 19271), de Cochinchine (Pierre 88) et de Java (Zolli ger 1267). Faute de les avoir vus, nous ne saurions dire si les écha de P. laevigala a été donnée par MERRILL (8, p. 236), sous le nom de P. helicandra Hook. et Arn.; de cette liste, il faut retrancher P. Cumingiand A. DC.; il faut au contraire y ajouter : Echiles laevigala Moon, Parsonsia ovala Wall, Helygma javanicum Hassk., Caudicia gyrandra Hamilton ex Wight, C. iricholoma Hamilton ex Wight, Helygia Rheedei Pitard ? Thwaites 1862 (Ceylan); il s'agit peut-être , serait à approfondir sur un matériel abondant. La teur, par une membrane assez memes qui sont beaucoup plus épaisses. P. panniculata spec. nov. Frutex scandens, ramulis fuscatis, novellis 0,8 mm. latis, laxe pubes- centibus, demum glabratis, inconspicue angulatis, cortice longitudine strio- lata, lenticellis majusculis sat dissitis. Folia Opposita, modice coriacea, sicca fuscata neque nitida; petiolo 6-12 mm. longo, supra canaliculato, junio utrinque laxissime pilosulo; lamina 4,2-8 x 2-4,3 cm., oblonga, basi fere rotundata, ad apicem modice attenuata, in acumen subacutum 6,5-11 mm. longum producta, discolori (subtus pallidiore), juniore secus nervum medium superne pilis sparsis notata, ceterum glaberrima, demum tota glabres centi; nervis laminae concoloribus; medio superne plano vel vix exstanti subtus parum prominulo, ima basi + ] mm. lato; secundariis 6-7-jugis, dissitis, superne planis vel vix exstantibus nunc inconspicuis, subtus parum prominulis, sat lente ascendentibus, parum incurvis, 0,8-1,5 mm. bus arcuatim anastomosantibus; tertiariis venulisque ux de cl pedunculo communi (30-36 x 1,8-2 mm.) axibusque omnibus laxis- sime pubescentibus, pedicellis 1,5-4,5 x 0,4-0,8 mm., bracteis (0,7-3 x 0,4-1,3 mm.) dorso sparse pilosulis marginibusque ciliatis. Sepala sublibera, 2.4-2,5 x 1,2-1.7 mm., extus laxissime pubescentia, marginibus ciliolata, apice late rotundata, squamulis parvulis denticulatis. Corolla rosea, extus praeter pilos secus lobos laxissime dissitos glabra, intus glaber- rima; tubo 3 x 2,6 mm., ad fauces (2,3 mm. latas) callosas vix constricto: lobis 3,6 x 1,6 mm., ovatis, non ciliatis, in alabastro pro rata late (ultra dimidia latitudine) obtegentibus. Filamenta pilosula, corollae imo fere tubo inserta; basi libera, recta, corollae tubo membrana verticali 1,9 mm. alti- tudine conjuncta; parte media libera, primum sinistrorsum deinde dex- trorsum circa stylum convoluta; apice iterum recta ibique inter se conglu- tinata. Antherae 3,4 mm. longae, 0,75 mm. alte inclusae, caudis 1,8 mm. longis, basi 0,8 mm. alte liberis, divaricatis, modice latis, oblique subtrun- catis. Pollen globosum, 30-36 u diametro. Discus 0,8 mm. altus, dimidio inferiore gamophyllus, lobis 5 irregulariter denticulatis. Ovarium ogivale, glaberrimum, 1,4 mm. altum, tota longitudine fissum, basi vix adhaerens, ovulis in loculo quoque 8-seriatis, seriebus mediis 10-ovulatis. Stylus 2,5 mm. longus, apice non incrassatus. Clavuncula 0,45 mm. longa, strophio 0,1 mm. alto. Stigma 0,45 mm. longum. Fructus seminaque ignota. Java. — Zollinger 537 : « Blüten (alle noch jung) rotlichweiss ; Strauch auf Baumen windend, im Wald bei Tji Koya, selten; 20. August 1842. » inconspicuis. Inflorescentiae spurie terminales, ramosae, + 80-florae. § Rectae nov. Filamenta recta. Antherarum caudae dilatatae. P. siamensis Kerr et P. philippinensis Merrill, distincts par les caractéres suivants : P. siamensis. — Filets sans membrane. Disque à pièces libres. (Siam). P. philippinensis. — Filets reliés dorsalement au tube de la corolle par une membrane verticale. Disque gamophylle jusqu'au-dessus du milieu. (Philippines). EsPECES NON ÉTUDIÉES. La position systématique probable des espéces non étudiées est donnée sous toutes réserves, les descriptions existantes étant toujours trés incomplétes. Les espéces citées, sauf indication contraire, n'ont pas été vues par l'auteur. P. Complonii Sp. Moore et P. rigida H. Bn. (vue), de Nouvelle- Calédonie, sont probablement des Endura. P. effusa Sp. Moore, également de Nouvelle-Calédonie, est peut-être un Exura. A la section Gastranthus paraissent appartenir P. Leichhardlii F. Muell., P. nesophila F. M. Bailey et Lyonsia largiflorens F. Muell. ex Benth., tous trois d'Australie; P. mollissima (Wernh.) Mgf., P. cyatho- calyx Mgf. et P. diversifolia (Warb.) Mgf., tous trois de Nouvelle-Guinée ; + De. puis P. pedunculala (Warb.) Mgf., des Bismarck, P. longipedunculah Merrill, de Bornéo, P. stenocarpa King et Gamble, de Malaisie, Lyonsit celebica Oliver, de Célèbes et Lyonsia sumalrana Ridley, de Sumatra ces deux dernières plus particulièrement voisines de P. lala par le disqui trés élevé et gamophylle à la base. Si toutes ces plantes sont bien de Gastranthus, l'aire de la section devra être considérablement élargit pour englober les régions citées ci-dessus (et, en outre, les Philippines où, selon MARKGRAF 7, p. 219, croit P. curvisepala). a P. induplicata F. Muell., d’Australie, est affine de P. (Lyonsia, lilacina d’après BENTHAM (1, p. 320). 4 P. buruensis (T. et B.) Bærl., des Moluques et de Nouvelle-Guinée, est, selon MARKGRAF (7, pp. 218-219), à rapprocher de P. laevigata (= P. spiralis); par les filets non enroulés, ce serait donc un Helygia § Reclae. P. oblancifolia Merrill et P. oblongifolia Merrill, des Philippines, para sent être extrêmement voisins de P. (Helygia) Cumingiana, si méme en sont distincts. P. Kunsileri King et Gamble, de Malaisie, est certai ment une bonne espèce d’Helygia § Spirales, bien caractérisée par corolle à gorge poilue (comme chez P. laevigata) mais à lobes glabres dedans (comme chez P. Cumingiana). P. eucalyplifolia F. Muell., Lyonsia lalifolia Benth., Lyonsia oblon- gifolia Bentham, P. lanceolala R. Br. et P. rolala Maiden et Bete tous d'Australie, semblent devoir former un groupe (section?) particuli caractérisé notamment par la corolle à tube trés court, les filets enroul en hélice, et les anthéres entièrement exsertes. _ Quant aux P. Brassii Mgf., P. sanguinea (Wernh.) Mgf., P. m ginala Mgt., P. hebelica Mgt., P. vaccinioides (Mgf.) Mgt., P. Wollaslo (Wernh.) Mgf. et P. subalpina Mgt., tous de Nouvelle-Guinée, ils para sent devoir être répartis entre plusieurs sections, notamment par filets qui sont tantôt longs et cohérents, tantôt courts et libres. Enfin P. laevis (A. Gray) Mgf., des Fidji, est trop briévement dé pour que l'on puisse se faire la moindre idée de ses affinités. Espéces dont nous n'avons pu consulter la diagnose : P. Minahass (T. et B.) Koord., de Célébes; P. densiveslila C. T. White et P. lenticelle C. T. White, d'Australie; P. lanceolata Schltr. (1) et P. micans Sch vue), de Nouvelle-Calédonie ; enfin P. Smilhii Mgf., des Fidji. 3 Espèces à fleurs inconnues : P, affinis H. Bn. (vue) et P. celasirir H. Bn. ex Guill. (vue), de Nouvelle-Calédonie et P. Korthalsiana (Mi Beerl., de Sumatra et de Java. ESPECES EXCLUES. P.? myrtifolia (Poir.) R. et Sch (Echi foli i .) R. ; iles myrlifolia Poir.), de M gascar, reste douteux, Le type est égaré. Il a pas de Parson a Madagascar, et la diagnose . pas. ir déterminer là plihté: gnose est insuffisante pour qu'il soit possible. BW (1906), non R. Br. (1810); si l'espèce est bonne, elle devra donc changer | sigo P. salureioides Rusby, de Bolivie, qui figure dans le supplément X de l Index Kewensis sous Parsonsia R. Br. est, en réalité, un Parsonsia P. Br. — Cuphea (Lythracée). P. brachycarpa H. Bn. est, on le sait (10, p. 80), un Marsdenia (Asclé- piadacée). P. Balansae H. Bn. et P. Francii Guill., de Nouvelle-Calédonie, P. penangiana King et Gamble, de Malaisie et du Siam et P. lifuana H. Bn. de Nouvelle-Calédonie et de Lifou (Iles Loyalty), sont des Artia. D'après la diagnose, les P. gonioslemon Hand.-Mazz., de Chine, et P. Howii Tsiang, de Hainan, paraissent appartenir au méme genre. Fondé par le Professeur GuiLLAUMIN en 1941 sur deux espéces de l'ile Art (au Nord de la Nouvelle-Calédonie), puis étendu par l'auteur lui-même à une troisième espéce ,de Nouvelle-Calédonie proprement dite, le genre Arlia compte désormais 7 espèces au moins, dont une au moins d'Asie tropicale. Il diffère nettement du genre Parsonsía par les caractéres suivants : Artia, — Gorge de la corolle ornée de 5 callosités alternipétales ; lobes moins de 2 fois plus longs que larges. Indüment infrastaminal développé sur tout le pourtour du tube. Filets se détachant du tube de la corolle non loin de la gorge, d'abord descendants (plongeant vers l'intérieur du tube), puis brusquement genouillés et ascendants (1). Parsonsia. — Gorge de la corolle sans callosités (mais parfois ornée d'un cal annulaire continu); lobes plus de 2 fois plus longs que larges. Indüment infrastaminal nul, ou développé seulement sur 5 bandes ver- ticales (une sur chaque nervure staminale) ou 5 aires obdeltoides (une sous chaque étamine). Filets ascendants dés la base. Ajoutons que tous les Parsonsia néo-calédoniens ont une corolle à lobes valvaires, alors que les lobes des Arlia se recouvrent toujours lar- gement à droite. Le genre Artia, assez homogène, n'a pas à être subdivisé en sections. Mais on peut y distinguer trois séries bien nettes : 8 Oppositae nov. Folia opposita, breviuscule (3-29 mm.) petiolata, lamina parva vel magna (1,5-14,5 X 0,45-8,7 cm.). Inflorescentiae laxe ramosae, longe (12- 90 mm.) pedunculatae, floribus longe (4-23 mm.) pedicellatis. Pedicelli floresque extus toti pilis longissimis rarissimisque conspersi. Corollae fauces manifeste dilatatae (3,5-5,5 mm. diametro); lobi magni (4-10 x 2,2- 2 mm.), intus laeves. Corpores callosi bene evoluti, corollae tamen toti adnati. Filamentorum partes descendentes partibus ascendentibus paullum bre- viores. Antherae elongatae (3,7-4.5 mm.), caudis gracilibus et attenuatis. Ovula in carpello quoque 8-seriata. A. penangiana (King et Gamble) comb. nov. — Feuilles arrondies à la base. Inflorescences partielles peu contractées, corymbiformes. (1) De sorte que, chez les Ternaiz et les Quaternaïæ, où la partie descendante est beaucoup plus longue que la partie ascendante, le niveau de base des anthères se trouve au-dessous du niveau d'insertion des filets sur le tube. c D uu Sépales de 1,5-2 mm. de long. Corolle à lobes de 4-5 x 22-27 nm. Disque faiblement denticulé, de méme hauteur que l'ovaire. (Malaisie et Siam). E A. Balansae (H. Bn.) M. Pichon ex Guill. — Feuilles un peu en coin à la base. Inflorescences partielles fortement. contractées, ombelliform Sépales de 2,5-4,2 mm. de long. Corolle à lobes de 5-10 x 3,8-5 m Disque fortement denté, un peu plus haut que l'ovaire. (Nouvelle- donie). 8 Ternatae nov. Folia ternatim verticillata, breviter (3-13 mm.) petiolata, lamina pa (2,6-7,5 x 0,55-3,3 em.). Inflorescentiae densissimae, glomeruliformes, bre sime (0-2 mm.) pedunculatae, floribus brevissime (0-4 mm.) pedicella Pedicelli floresque extus glaberrimi. Corollae fauces non dilatatae (1,8-2,8 m diametro); lobi parvuli (1,7-3,5 x 1,5-2,2 mm.), intus corrugati. Corpoi callosi bene evoluti, praeter basin liberi, erecti, squamulas simulantes ( Filamentorum partes descendentes partibus ascendentibus multo alti Antherae breves (2.45-3,3 mm.), caudis dilatatis et rotundatis. Ovula | carpello quoque 10-seriata. .. A. orbicularis Guill. — Pétiole de 9-13 mm. de long: limbe subd biculaire, de 3-4 x 2,4-3,3 cm., arrondi à la base et au sommet, à rése indistinct. Pédicelles de 1-4 mm. de long. Sépales de 2,3 x 1,6 mm ciliés sur les bords. Tube de la corolle de 4,7 x 2,9 mm. ; lobes de 3,4 2,2 mm. Anthères de 3,3 mm. de long. (Ile Art). | * BR ose vw pns — Pétiole de 8-9 mm. de long; limbe obl sur les deux faces. 2,3 X 1,5 mm. ciliés s lobes de 25 x 2 mm. - Sans cils. Tube de la corolle de 25 x 1,8 mm.; L7X L5 mm. Anthéres de 245 mm. de long. (Nouvelle-Calédo ii ue M oem verticillata, longe (25-55 mm.) petiolata, I i PE (9918 X 9-105 ta). Taflorescentiae dense laxeve ramosae, mo ongeve (8-36 mm.) pedunculat i ; : ( ras tte "wipe praeter sepala hine inde breviter lax vel angustae pur glabri. Corollae fauces dilatatae (3,7-5,5 mm. dia 32 mid, 1 mm. diametro); lobi parvuli vel mediocres (2,75-4,3 » intus laeves vel basi tantum corrugati. Corpores callosi ¥ ( 1) Exacteme Ho libres ont été Witte eec chez Malouetia glandulifera Miers, où des callo prises pour les écailles d'une couronne, — soos reducti, corollae toti adnati, costulas verticales simulantes. Filamentorum partes descendentes partibus ascendentibus breviores vel multo altiores. Antherae breves (2,9-3,35 mm.), caudis gracilibus et attenuatis. Ovula in carpello quoque 16-seriata. A. Francii (Guill. comb. nov. — Rameaux finement ruguleux. Limbes de 5,5-12 x 3-6,5 cm., en coin à la base, ternes en dessus. Inflo- rescences contractées; pédoncule de 8-11 mm. de long. Tube de la corolle de 1,2 x 2 mm.; lobes de 2,75 x 2 mm., entièrement lisses en dedans; Partie descendante des filets beaucoup plus longue que la partie ascen- dante. Anthéres de 2,9 mm. de long. Ovaire de 0,8 mm. de haut. (Nouvelle- Calédonie). A. lifuana (H. Bn.) M. Pichon ex Guill. — Rameaux grossiérement verruqueux. Limbes de 12,5-16 x 7,7-10,5 em., arrondis ou subcordés à la base, luisants en dessus. Inflorescences laches; pédoncule de 36 mm. de long. Tube de la corolle de + 45 Xx 3,7-5,5 mm.; lobes de 4-4,3 x + 3,2 mm., ruminés en dedans vers la base. Partie descendante des filets plus courte que la partie ascendante. Anthéres de 3,35 mm. de long. Ovaire de 1,25 mm. de haut. (Nouvelle-Calédonie et. ile Lifou). INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. 1. — G. BENTHAM et F. MUELLER : Flora Auslraliensis, IV (1869); Apocyneae, pp. 301-324. . — €. Moore et E. BETCHE : Handbook of the Flora of New-Soulh- Wales (1893); Apocyneae, pp. 321-324. . — F. Manson Bairgy : The Queensland Flora, III (1900); Apocy- naceae, pp. 975-995. 4. — T. F. CHEESEMAN : Manual of the New-Zealand Flora (1906); Apocynaceae, pp. 439-441. 5. — J. Brirren : Nole on Lyonsia; in Journal of Botany, XLV (1907), pp. 235-236. 6. — G. Kine et J. Sykes GAMBLE : Materials for a Flora of the Malayan Peninsula ; Apocynaceae; in Journal of the Asiatic Society of Bengal, LXXIV, 11 (1907), pp. 387-505. . — F. Markerar : Die Apocynaceen von Neu-Guinea; in A. ENGLER, Botanische Jahrbiicher, LXI (1928), pp. 164-222. a c2 8. — E. D. MERRILL : The generic name Parsonsia and Ihe slalus of Parsonsia helicandra Hooker el Arnoll ; in Brittonia, I (1933), pp. 233- 237. 9. — A. GUILLAUMIN : Matériaux pour la Flore de la Nouvelle-Calédonie. LIX. Révision des Apocynacées ; in Bulletin de la Société Botanique de France, LXX XVIII (1941), pp. 358-380. 10. — A. GuiLLAUMIN : Contribution à la Flore de la Nouvelle-Calédonie. LXXXIV. Plantes de collecteurs divers; in Bulletin du Muséum National d'Histoire Naturelle, 2€ série, XVI (1944), pp. 78-85. ua Be iL. ~ GENRES NOUVEAUX, ESPÈCES NOUVELLES D'INDOCHINE (II* P.) (1) Par F. GAGNEPAIN. Alangium tonkinense Gagnep., spec. nov. Arbor vel arbuscula. Ramuli virgati purpurei circiter 3 mm. crassi, glabri. Folia obovato-oblonga, apice cuspidata, basi attenuato-obtusa, 11- 12 cm. longa, infra apicem 4 lata, crassiuscula, glabra; nervi basales late- rales 2 medium attingentes; n. secundarii 4-jugi, arcuati; venulae trans- versales, ultimae reticulatae; petiolus 1 cm. longus, subglaber, vel pulverulato- - pilosus. Inflorescentiae axillares, cymosae, pluriflorae, brevissime pilosae, 2 em. longae, floribus circiter 10, alabastro 10 mm. longo, obovato-oblongo. | — Calyx obconoideus, extus brevissime pilosus, 2,5 mm. altus, 7-8-lobatus, lobis minutis, dentiformibus. Petala 6, linearia, obovata, 10 mm. longa, subglabra, basi unguiculata. Stamina 18, anthera lineari 5 mm. longa, vix 1 mm. lata, filamento complanato, 2 mm. longo, haud dilatato, glaberrimo. — Ovarium inferum cum calyce coalitum, disco orbiculari coronatum, ovulis | 2 pendentibus; stylus columnaris, ad apicem gradatim incrassatum; stigma - obscure trilobum. Fructus ignotus. a : prov. Hoa-binh, entre Hoa-binh et Vu-banh (Pélelol, | f: | Un spécimen donné au Muséum porte lé nom de A. salviifolium Wang., ce qui n'est pas exact. Il appartient bien à la méme section que le | A. salviifolium, mais il diffère de cette espéce : 19 par les feuilles un peu. plus épaisses et lisses et nettement cuspidées; 20 par les boutons obo- - voides-oblongs, plus courts ; 3° par les sépales non deltoides, mais réduits ' à une dent minuscule; 4o par les pétales linéaires plus larges au sommet — qu'à la base; 50 par les étamines sans filet dilaté ni velu vers sa base. | Strychnos nitida Gagnep., spec. nov. Arbuscula 12 m. alte scandens. Ramuli graciles, subtetragoni, 2-3 mm. - diam., glaberrimi, rariter ad basin cirrhiferi cirrhis spiraliter tortis. Folia — opposita, lanceolata, gradatim acuminata, basi obtuse cuneata, 4-11 cm. 1 longa, 2-3,5 lata, membranacea, firma, utrinque nitida, glaberrima, in sicco — luteo-purpurea; nervi 3, subaequales, rosissimae, dense reticulatae, utrinque conspicuae; petioli oppositi, 0,5 em. | longi, basi articulati, linea elevata connecti. , tiflorae, thyrsiformes, subsessiles, glabrae, floribus albidis, aromaticis. T pedicellis bracteae 1-2 suffultis, 2-3 mm. longis, alabastro ellipsoideo, 3 mm. — ovato-trianguli 1 mm. longi, ; ; lanceolato-lineares, acuminati, ad basin 4 ea prominente notati, 2,5 mm. - (1) Voir 1re p. dans le Bull. de 1. TENDRA on i dans. Bull! tube. PU is (1948), p ake Fr., séance de janvier 1948, et 3° p. 4 Sursum conniventes; venulae nume- - We Re longi. Stamina 5, cum petalis alterna, aequilonga; anthera dorso ad fila- mentum inserta, ellipsoidea, apice mucronulata, introrsa, 0,5 mm. longa, filamento filiformi 1,5 mm. longo. Ovarium ovatum, 2-loculare, ovulis numerosis ad medium septa insertis stylus validus, gradatim sulcatus; stigma truncatum subcapitatum, haud lobatum. Bacca ignota. ANNAM : Mai-lành, prov. Quang-tri (Poilane, 1161). Cette espéce, nouvelle pour l'Indochine, est remarquable par sa glabréité presque absolue, par ses ramules gréles, ses feuilles trés allongées et acuminées, jaunâtres, trés luisantes sur les deux faces, ce qui lui a valu son nom de nilida. | Strychnos pungens Gagnep., spec. nov. Frutex spinosus, glaber. Ramuli divaricati, puberuli mox glabri, 1-3 mm. crassi, atro-brunnei, oppositi, spinis oppositis, acutis, 6-20 mm. longis, ad nodos armati. Folia opposita, obovata, apice rotunda vel obtusa, basi acuta, coriacea, supra nitida, infra opaca, in sicco brunnea, 2-4 cm. longa, margine integerrima; nervi secundarii subinconspicui, 3-4 utrinque, obliqui; venulae inconspicuae; petiolus 3-5 mm. longus, supra haud canaliculatus, parcissime _pilosulus dein glaber. Inflorescentiae terminales, pauciflorae, corymboideae, 2 cm. longae, pilosulae, pedunculis 1-4, unifloris vel 2-3-floris, 0-4 mm. longis, pedicellis 3,5 mm. longis, bracteis oppositis vel suboppositis, subulatis, l mm. longis, floribus pro anthesin 15 mm. longis. — Calyx 3 mm. longus, lobis 5, 3 mm. longis, basi brevissime coalitis, angustis, lineari-subulatis, brevissime pilosulis. Corollae tubus 5 mm. longus, 1 mm. latus, intus parce pilosus; lobi 5, contorti, lanceolati, acuminati, circiter 6 mm. longi, glabri. Stamina 9, subsessilia, fauce inserta; anthera lanceolato-acuminata, sub- mucronata, 2 mm. longa, bilocularis, loculis 1-rimosis, dorso supra basin ad filamentum inserta, filamento 0,2 mm. longo. Pistillum centrale superum, 6 mm. longum, glaberrimum; ovarium anguste ovatum, biloculare, vix l mm. longum, ovulis numerosis; stylus columnaris; stigma haud capitatum brevissime bifidum. Fructus immaturus 8 mm. longus, 5 crassus, ovatus, seminibus 2, solitariis, complanatis, ellipticis, 7 mm. longis, 5 latis, ad medium insertis, ANNAM : de Phanrang à Tourcham (Lecomte el Finet, 1425). Cette espèce paraît être un arbuste bas, divariqué, propre au climat sec de l'Annam. Je ne vois aucune espèce de l'Inde anglaise ou de l'Indo- : chine à laquelle celle-ci puisse étre comparée utilement. * OCTOSOMATIUM » Gagnep., n. g. Boraginacearum O. Kerrii, spec. nov. Frutex circa 2 m. altus, ramulis floriferis 2-3 mm. crassis, molliter pubescentibus. Folia opposita, petiolata, basi ad petiolum gradatim decur- rentia, apice acuminata, ambitu lanceolato-oblonga, integerrima, pilis rudis albidis, basi diciformibus supra conspersa, pilis flexuosis mollibus infra pubescentia, 6-13 cm. longa, 2-3,5 lata; nervi secundarii 10 utrinque, obliqui, - modice arcuati; venulae infra conspicuae, sat prominentes reticulatim | confluentes; petioli 10-15 mm. longi, apice alati, hirtelli linea interpetiolari | connecti. Inflorescentiae axillares terminalesque, pedunculatae, 5-6 cm. et ultra longae, paniculatae, bracteosae, molliter pilosae, floribus subsecundis, — albidis, 10 mm. et ultra pedicellatis, pedunculo communi 2-3 cm. longo. — _ Calyx campanulatus, extus intusque sericeus, alte lobatus, totus 12 mm. — longus, lobis 4 triangulis, 5 mm. longis, valvatis, reduplicatis. Corollae tubus | 10 mm. longus, extus glaber, intus ad medium lanatus; lobi 4 deltoidei, — cuspidati, in alabastro contorti, 5 mm. longi; glandulae 8 globosae, in sicco - corrugatae, ad apicem tubi insertae, alterae 4 oppositilobae, ceterae alter- | nilobae, extus excavatione notatae. Stamina 4, sessilia, infra medium tubi | inserta, oblonga 5 mm. longa, bilocularia, ad apicem connectivo setoso - 5 mm. longo, apice flexuoso provecta. Ovarium discoideum, apice truncatum, - 4-gonum, 2 mm. diam; loculi 4, l-ovulati, ovulis anatropis, ascendentibus, ad — medium ovarii insertis; stylus 13 mm. longus, filiformis, ad medium gradatim crassior, glaber, apice integro, minutissime capitato. Fructus ignotus. 1 Laos : Muang-cha, Chieng-kwang (Kerr, 20978). 4 _ Genre très remarquable : 1° par ses feuilles opposées avec une ligne - saillante, transversale qui relie les deux pétioles opposés; 29 par ses fleurs sur le type 4; 30 par la présence de huit corpuscules ou glandes à A la naissance des lobes de la corolle. Ce dernier caractère paraît nouveau pour la famille, les deux autres sont de rares exceptions parmi les Bora- ginacées, : cn dessous. Que deviennent ces saillies dans le fruit et dans quelle mesure influent-elles sur sa forme et sa déhiscence ? Ce sont les huit corps glanduleux de la corolle qui ont valu son nom à ce genre nouveau : exro;, huit; 9"w2t'v, corpuscule (ici glande). « CRYPTANTHELA » Gagnep., n. g. (Convolvulaceae). C. sericea Gagnep., spec. nov. Herba dura, volubilis, 2-3 m. alta, caule filiforme glabro. Folia alterna, breviter petiolata, apice gradatim acuminata, 6-12 em. parce sericea, pilis usque 5 mm. longis, parce sericeo, deinde sublinearia, integerrima, basi obtusa. longa, circiter 1 cm. lata, Bees : Be margine ciliata; costa infra prominula; nervi secundarii + 8 utrinque alterni, A ne d venulae incons pi ill petiolus 2.5 mm. longus, longe sericeus. Inflorescentia axillaris pauciflora, ee idea, longe bracteosa, densissime sericea, 4 cm. longa, 6 lata, pilis — rufescentibus, longissimis ; flores 4 tantum, 2-3 xd pidiésiinti bracteosh — bracteli capillaribus, corollam aquantibus. — Sepala 5 linesri-beumitiii À imbricata, dorso longe sericea, inaequalia, 25-40 mm. ed, basi 2-3 mm. - HS. ul lata. Corollae tubus cylindraceus, ad faucem gradatim dilatatus, 17-18 mm. longus, apice 5-6 latus, glaberrimus; lobi 5, contorti, lineares, acuminati. glaberrimi, 2 cm. longi. Stamina 5, corollae lobis alterna, ad imam basin tubus inserta, stigma attingentia, haud prominentia, filamento capillari. glaberrimo, basi dilatato, anthera oblonga, introrsa, basi subhastata, 4 mm. longa. Discus annularis, brevis, integer, ovarium ad basin cingens. Ovarium anguste conoideum, 3 mm. longum, glaberrimum, biloculare, loculis 2- ovulatis; stylus 35 mm. longus, filiformis ad medium paullulo dilatatus: stigma capitatum, bilobulatum, lobulis globosis, valde contiguis, papillosis. Fructus ignotus. Laos : Samia, prov. Saravane, fleurs blanches (Poilane, 15500) ; n. de Saravane, entre Loi et Muong-nong (Poilane, 15441). Par les caractéres décrits ci-dessus ce genre a ses plus grandes affi- nités avec Ipomaea, mais il s’en distinguera par les lobes de la corolle, linéaires et égalant le tube subcylindrique et trés étroit. A première vue l'espéce est trés remarquable par l'inflorescence longuement et densément soyeuse, trés touffue en laquelle on dégage difficilement les fleurs des bractées, toutes munies de longues soies. « DIMERODISCUS » Gagnep., n. g. Convolvulacearum. D. fallax Gagnep., spec. nov. Herba annua, prostrata, vel erecto-patens, ad collum ramosa, ramis 3-6, ramulosis, teretibus, 30-50 cm. longis, pilis mollibus parce pilosis + rubescentibus. Folia alterna, subsessilia, ambitu oblonga vel linearia, 9 em, x 1,5 attingentia, saepe minora, basi acuta ad petiolum decurrentia, apice obtusa, vel obtusiuscula, margine grosse dentata, dentibus apicem vergentibus, rariter integra, pilis appressis parce notata; nervi laterales 4-5-jugi, valde ascendentes, subtus conspicui; petiolus 3-8 mm. longus. albido-setosus. Inflorescentiae axillares, uniflorae, 3-4 mm. pedunculatae 1-2-bracteolatae, bracteis linearibus, 10 mm. longis. integris, floribus solita- ris, 1 cm. longis, longe ciliatis, dilutissime violaceis. — Sepala 5, 9 mm. longa, longe acuminato-caudata, basi late (3 mm.) cucullata, longe dorso ciliata, intima angustiora. Corolla aequaliter cylindracca, 10 mm. longa, 2,4 mm. lata, ore sinuata, lobis perbrevibus. Stamina 5, alternatim inae- qualia, 2.4-3 mm. longa. supra basin corollae inserta; anthera ovata, leviter mucronata, 0,4 mm. longa, ad filamentum dorso inserta, filamento capillari, basi pilosulo. Discus circa ovarium insertus, dimerus; partes 2, oppositae, plano-convexae, obvato-obtusae, 1 mm. longae. Ovarium oblongum, gla- berrimum, 1 mm. longum; stylus 4,4 mm. longus. capillaris integer; stigma biglobosum, antheras vix superans. Fructus capsularis, 5 mm. longus, bilo- cularis, 2-4-spermus, ab apice usque ad basin dehiscens, valvis 2, alte bifidis: semina ovata, plano-convexa, 3 mm. longa, tenuiter velutina. COCHINGHINE : Baria ( Talmy) ; sans loc. ( Baudouin) Poulo-Condor (Harmand 650). ns La plante ci-dessus décrite a été vue par Pierre, qui d’après l'aspect, x WA LL n'a su lui assigner une famille. Elle est tellement insolite par les carae- téres extérieurs qu'il a fallu une analyse soignée pour l'incorporer aux Convolvulacées, car elle n'est point volubile et par ses feuilles rappelle plutót une Sterculiacée ou une Tiliacée. Aprés analyse, on croirait pouvoir la comprendre dans les Ipomaea. Elle en diffère : 19 par la forme et la dentelure des feuilles; 2° par les sépales longuement caudés; 3° par la corolle exactement cylindrique; 49 par le disque incomplet, formé de deux piéces libres séparées, à droite et à gauche, par un intervalle qui laisse à nu l'ovaire. Pour ces raisons, suffisantes à mon avis, je la place dans un nouveau genre au voisinage des Ipomaea et je propose l'appellation de Dimero- discus (à, deux; p:90:, partie; disxos, disque). « TRIDYNAMIA » Gagnep. gen. nov. (Convolvulaceae). T. Eberhardtii Gagnep. spec. nov. Frutex scandens, 10-15 m. altus. Ramuli breviter ferrugineo-pilosi, mox glabri, cinerei, teretes. Folia alterna, petiolata, ovata, basi truncata vel laeviter cordata, apice breviter acuminata, mucronata, 7-10 cm longa. 3-5-7 lata, membranacea, supra ad costam, infra ad nervos pilosula dein glabra; nervi basales 5, inaequales; n. secundarii 3-jugi, alterni; venulae transversales et reticulatae; petiolus gracilis, 15-25 mm. longus, primum | dense breviterque pilosum, deinde subglaber. Inflorescentia axillaris, race- mosa, multiflora, 10-20 cm. longa, dense breviterque pilosa, bracteis subu- latis circiter 5 mm. longis, pedicellis 7-10 mm. longis, modice accrescentibus, floribus albis, 3 cm. longis. Bracteae 3, sepala simulantes, parvae, 2 mm. longae. — Sepala 5, 3, majora, extima, 7 mm. longa, 2 intima 4 mm. longa omnia linearia pilosulaque. Corolla infundibülaris circiter 3 cm. longa, apice | 2-5 cm. lata, alba, extus pilosula plicato-contorta, apice subintegra, eroso- - lobulata. Stamina 5, anthera oblongo-elliptica, 3 mm. longa, dorso prope basin ad filamentum inserta, filamentis pergracilibus inaequalibus, 5-4,5 mm. longis, lamina lineari 5 mm. longa, apice biauriculata, ad corollam coalita | decurrentibus. Pistillum 15 mm. longum, pilosum; ovarium conicum, 3-5 mm. longum, longe hirsutum, biloculare, loculis biovulatis, ovulis basalibus. | ascendentibus ; stylus filiformis, supra medium subglaber, 10-11 mm. longis: s stigma ovato-capitatum, 0,7 mm. longum, haud lobatum. Post anthesin, - sepala 3 extima majoraque valde accrescentia usque 4-5 cm. longa, 12-13 mm. lata, nervis 3 prominentibus percursa. Fructus ignotus. 4 ANNAM : prov. Thua-thien : -Thuy- : Saco ules p , haute vallée du Song-Thuy-cam ( Eber- : Le genre Tridynamia appartient à la tribu des Convolvulées | par les bandes longitudinales de la corolle et, les autres caractères, mais | le stigmate est entier ce qui l'en exclut, Il appartient à la tribu des Pora- - nées parce qu'il a des sépales trés accrescents mais il ne possède qu'un * seul style et qu'un stigmate entier, | Enfin, fait que je n'ai vu signalé dans aucun genre, il possède trois | bractées calicinales qui ne se développent point après la floraison. Dans le cas où elles seraient prises pour des sépales, la fleur de ce genre en compterait huit et non cinq, ce qui serait sans exemple dans aucune autre Convolvulacée. Tridynamia, de «oí, trois et édveuts, force, allusion aux trois sépales plus grands dans la fleur et sous le fruit. Erycibe bachmaense Gagnep., spec. nov. Frutex scandens 8 m. altus. Ramuli dense tomentoso-ferruginei, deinde glabri, grisei. Folia elliptica, basi rotunda, apice acuminata, acumine brevi obtuso, 8-12 cm. longa, 3-6 cm. lata, supra infraque molliter tomentosa, pilis fulvis, deinde supra glaberrima, coriacea; nervi secundarii 6 utrinque, arcuati, infra dense tomentoso-rufi, conspicui, supra subinconspicui; venulae utrinque obscurae, reticulatim dispositae; petiolus sat validus, 1 em. longus, densissime tomentosus, rufus. Inflorescentiae axillares terminalesque, anguste panieulatae, multiflorae, molliter tomentoso-rufae, pedunculis 2-4 cm. longis, bracteis linearibus, tomentosis, 2-3 mm. longis, pedicellis alabastro minoribus. — Calycis lobi obovati, 4 mm. longi, extus tomentoso-rufi, intus appresse sericei. Corollae lobi 5, in alabastro bilobulati, extus tomentosi, lobulis inflexis glaberrimis. Stamina 5, cum lobis alternantia, basalia, anthea ovato-cuspidata (connectivo acute producto), filamento brevi. Squamae inter stamina nullae. Pistillum glabrum; ovarium statu juvenili cylindraceo; stigma capitatum, ovario latius, leviter costulatum. ANNAM : Nui Bach-ma, prés Hué, alt. 1.000-1.200 m. (Poilane, 29895). Peut être rapproché de E. hainanense Merrill dont il diffère : 1° par les feuilles jeunes velues méme en dessus; 29 par le limbe moins ferme et moins coriace; 39 par les pétioles moins robustes; 40 par les lobules de la corolle non denticulés (il est vrai que je ne les ai vus que trés jeunes dans E. bachmaense). Erycibe cupreum Gagnep., spec. nov. Arbuscula 8-10 m. alte scandens, trunco 9-11 cm. diam. Ramuli graciles, 2-3 mm. crassi, semper glaberrimi, grisei. Folia lanceolato-elliptica, basi subobtusa, apice breviter acuminata, acumine obtusiusculo, 5-9 em. longa, 2,5-4,5 cm. lata, membranacea, glaberrima, opaca; nervi secundarii 5-7-jugi, capillares, utrinque subinconspicui, ad marginem arcuati; venulae tenuissi- mae, dense reticulatae; petiolus gracilis, 10-20 mm. longus, glaberrimus. Inflorescentiae laterales, pauciflorae, floribus 3-4, saepius 2, tomentoso- cupreis, subsessilibus, bracteolis ovatis solitariis, infra calycem insertis, alabastro subgloboso, 3 mm. longo, tomentoso-cupreo. — Sepala 5, imbricata, in alabastro suborbicularia, dorso tomentosa, intus sericea, 2-4 mm. diam. Petala 5, dorso tomentosa, apice late biloba glabraque. Stamina 5, subsessilia, anthera oblonga, retusa, apice emarginata, 0,7 mm. longa. Squamae nullae. Ovarium semi-globosum, disco annulato cinctum, glabrum, sed infra stigma leviter tomentosum, 2-loculare, loculis 1-2-ovulatis; stigma teres, cylindra- ceum. Fructus ignotus. d SK Fu ANNAM : Nui Bach-ma, prés Hué, 500-1.200 m. alt. (Poilane, 29846 et 29904). Cette espéce peut étre rapprochée de E. cochinchinense, mais elle en diffère : 19 par les feuilles plus réduites à six-sept paires de nervures secondaires ; 29 par les glomérules à quatre fleurs au plus, longs de 5 mm. | seulement; 3° par les anthéres obtuses, non mucronées, mais au contraire - émarginées au sommet; 4° per l'absence d'écailles entre les étamines. | Erycibe Poilanei Gagnep., spec. nov. Frutex usque 4 m. alte scandens. Ramuli angulati, graciles, mox gla- - berrimi, grisei. Folia lanceolata, vel oblonga, basi cuneata, apice acuminata, 6-11 em. longa, 3-4 cm. lata, utrinque opaca, glaberrimaque coriacea; nervi | secundarii 5-6 utrinque, supra et infra tenues, subinconspicui, obliqui | arcuati; venulae inconspicuae; petiolus sat gracilis, usque 15 mm. longus, - supra canaliculatus, glaberrimus. Inflorescentia axillaris vel terminalis. 1 solitaria vel fasciculata, multiflora, paniculata, appresse sericea, ferruginea, — alabastris 2 mm. longis, pedicello paullulum brevioribus. — Calycis lobi imbri- | cati, obovati vel subrotundi, extus sericei, 2-4 mm. longi, intus glabri. Corol- _ lae lobi 5, extus sericei, bilobulati, lobulis primum inflexis, glaberrimis. | Squamae inter stamina nullae. Stamina 5, basalia, cum lobis corollae alter- - nantia, ovato-acuminata, filamento perbrevi. Pistillum glabrum; stigma d capitato-lobulatum ; ovarium ovatum, apice angusto. E! CAMBODGE : Kampot, au km. 120 de la route de Srimbel ( Poilane, | 416). i _A rapprocher de E. myrianthum Merrill dont il diffère : 1° par les | feuilles à acumen plus aigu; 20 par les inflorescences plutôt latérales et q groupées à l'aisselle des feuilles tombées, à la fois plus réduites et densi- | flores; 3° par les boutons floraux un tiers plus petits. * Erycibe semipilosum Gagnep. spec. nov. Frutex usque 12 m. alte scandens. Ramuli validi, 3-4 mm. diam., glabri, — grisei. Folia elliptica basi obtusa, apice obtuse acuminata, 6-9 cm. longa. | 3-5 cm. lata, opaca, utrinque glaberrima, infra sub lente tenuissime punctu- j lata; nervi secundarii tenues, utrinque subinconspicui 5-7-jugi; venulae | obscure reticulatae; petiolus 15 mm. longus, supra canaliculatus, glaberrimus. — Inflorescentia terminalis, paniculata, foliosa, ampla usque 20 cm. longa, | glabra, pedicellis alabastro globoso, 5 mm. diam. longioribus, glaberrimis. _ — Calycis lobi 5, obovati, vel suborbiculares, 3 mm. longi, dorso subglabri, margine ciliati. Corollae lobi 5, bilobulati, extus sericeo-ferruginei 8-9 mm. — longi, lobulis glabris, primum inflexis, margine erosis. Stamina 5, subbasalia, | anthera ovato-obtusa, 1,8 mm. longa, filamento perbrevi. Squamae inter eH stamina nullae. Pistillum validum 2.6 mm. longum, 2 mm. crassum, cylin- di draceum, stigma pallido, capitato, obscure lobulato, 2 mm. crasso, ovario - 1.2 mm. alto, appresse sericeo. Fructus ignotus. D ANNAM : presqu'ile Nui Han-heo, prov. Nhatrang (Poilane, 6193): l Voilà une espèce bien remarquable par l'absence de pilosité à la fois : sur les rameaux, sur et sous les feuilles, sur les axes de l'inflorescence. Les sépales sont également glabres, mais ciliés au bord. En dehors, la corolle est densément soyeuse et l'ovaire lui-même est velu. Le vocable spécifique signale ces différences de pilosité dans la fleur. A rapprocher par l'aspect de E. oblusifolium Benth., mais en différant : 10 par les feuilles apiculées, plus obtuses à la base; 29 par les pétioles plus longs ; 3° par inflorescence glabre; 4o par le calice glabre, seulement cilié: 5° par les anthéres obtuses ; 6° par l'ovaire soyeux et le stigmate beaucoup plus légèrement lobulé. « ATRICHODENDRON » Gagnep., n. g. Solanacearum. A. tonkinense Gagnep., spec. nov. Frutex glaberrimus ramulis virgatis, corticeo cinereo, ultimis brevibus, angulatis, 2 mm. diam. apice floriferis. Folia alterna, sat parva, oblongo- rhomboidea, basi apiceque acuta, membranacea, 3-5 cm. longa, 10-25 mm. lata, glaberrima, margine integerrima; nervi laterales 7-jugi, subinconspicui, ad marginem confluentes; venulae rarissimae vel obsoletae; petiolus gracilis 10-15 mm. longus. Inflorescentiae axillares terminalesque, umbelliformes, pedunculatae, pluriflorae 1 cm. latae, pedunculo 1 cm. longo, pedicellis 6 mm. longis, floribus parvis. — Sepala 5, basi coalita, ovata, ad apicem denticulato-ruminata, 1 mm. longa. Corolla tubulosa, 3 mm. longa, 5-loba, lobis ovatis 1.3 mm. longis contortis, post anthesin refractis. Stamina 5, cum lobis corollae alterna, infra medium tubi inserta, filamento complanato 2.5 mm. longo, anthera ovata, suborbiculata, introrsa, 0,8 mm. longa, con- nectivo angustissimo. Discus nullus. Ovarium conoideum subacutum, 1,5 mm. longum, 0,7 mm. basi latum; stigma capitellatum, 4-lobulatum; loculi 4 (?) ovulis numerosis. Tonkin : Quang-yen (D’ Alleizelle, 434). De la famille des Solanacées, paraissant se rapprocher des Lycium, cette plante ligneuse s’en distingue cependant : iv par le calice trés cour- tement tubuleux; 29 par les cinq pétales soudés jusqu'au milieu, en pré- lloraison enroulée, réfractés aprés la floraison; 39 par l'absence de disque; 49 par le stigmate en astérisque à quatre lobules. J ài vu avec certitude de nombreux ovules remplir la cavité ovarienne mais n'ai pu apercevoir les cloisons intérieures. La présence de quatre lobules stigmatiques indiquerait quatre placentas ou quatre loges, mais je ne puis l'affirmer ne les ayant pas vus. Cet arbuste ne peut étre incorporé à aucun genre actuellement connu. an. : : Je propose pour lui le nom Alrichodendron (x, privatif, 0p, Tat70s, poil; «v ov, arbre) car il est absolument glabre dans toutes ses parties. « CYPHOCALYX » Gagnep. n. g. Scrofulariacearum. C. Poilanei Gagnep., spec. nov. Frutex scandens, 1,50 m. altus. Ramuli luteo-velutini, patentes vel reclinati, virgati, sat validi, 3-4 mm. crassi. Folia opposita, integra, basi n D Ls cordata, apice acuminata, elliptica vel oblonga, usque 10 cm. longa, 4 lata, i membranacea, in sicco nigrescentia, supra parce, infra densiter molliterque | pilosa; nervi secundarii 7-jugi, ad marginem arcuati; venulae transversales | reticulataeque infra prominentes; petiolus brevis, 8-10 mm. longus, tortilis, luteo-hirtus. Inflorescentiae terminales, pedunculatae, breviter racemosae, subcapitatae, 10 mm. longae, 10-15 latae, pedunculo 1-2 cm. longo, luteo- hirto, floribus mediocribus, pluribus, in sicco nigrescentibus, pedicello 2 mm. longo, basi bracteato, alabastro 6 mm. longo glabro. — Calyx bilabiatus, postice gibbosus, lobis obtusis, remotis hiantibus postico galeato, crasso, vix concavo. Corolla breviter tubulosa, tubo in calyce incluso, lobis 4, semi- orbicularibus, interse subaequalibus, postico erecto, subemarginato, laterales refracti, antico patente. Stamina 4, cum lobis corollae alternantia, postico nullo, anthera suborbiculari, biloculari, 1 mm. longa, loculis rima longitu- | dinali dehiscente, filamentis complanatis, elongatis ad faucem intus hirsutum insertis pilis declinatis. Ovarium globoso-depressum, glaberrimum, biloculare, | placentariis 2, ad medium septi dispositis, pluriovulatis ; stylus inclusus (?), — apice tenuiter emarginatus. Fructus ignotus. : .ANNAM : Trai-ca, prov. Phanrang, 700 m. alt. (Poilane, 10029). ` Appartenant à la famille des Scrofulariacées, tribu des Chélonées, ce genre est nouveau aprés toutes les recherches qui ont été faites. D’après - la classification de Bentham et Hooker, il se placerait dans le groupe des ligneux asiatiques : Brandisia, Wightia, Paulownia, Brookea. Il se dis- tingue de chacun d'eux par son calice à deux lèvres indivises, alors que les espéces de ce groupe présentent un calice à 3-5 dents ou lobes. Dans la plante ci-dessus décrite, ce calice mérite de retenir l'attention, car il est trés remarquable avec ses deux lévres largement ouvertes. La lèvre supérieure rappelle le calice des Scutellaria (Labiacées) par une bossé proéminente; elle est en forme de casque et paraît être trés concave. Ce n'est qu'une apparence car le tissu de cette lèvre est épais, bosse EM mais sa concavité est presque nulle, car sa face interne est plane. De Ce genre nouveau est appelé Cyphocalyx précisément à cause de ce caractère : xjzo;, bossu et xa^v, calice. : « HADONGIA » Gagnep., n. g. Bignoniacearum. H. Eberhardtii Gagnep., spec. nov. Arbuscula 4,5-5 m. alta. Ramuli teretes 3 mm. crassi, glaberrimi, ad - nodos leviter dilatati. Folia simplicia, opposita, glaberrima, petiolata; | lamina membranacea, lanceolata, basi longe cuneata ad petiolum decurrens |. +. breviter acuminata, 10-16 cm, longa, 4-6 lata, margine integerrima; | nervi secundarii 5-6 utrinque pinnatim dispositi, obliqui, arcuati; venulae - dense reticulatae ; petiolus superne alatus, gracilis, + 3,5 cm. longus, com- - planatus. Inflorescentiae terminales, longissimae, 20-28 em. longae, panicu- : lato-spicatae, densiflorae, glaberrimae, pedicellis 2 mm. longis, alabastro - obovato. — Calyx tubulosus, truncato-denticulatus, 3 mm. longus, obco - NE see noideus, dentibus 5, ciliolatis. Corolla sat irregularis, tubulosa albida, tubo cylindraceo, 6 mm. longo, limbo 5-fido, rotaceo, lobis imbricatis, ovatis, obtusis, intimis 2 leviter deminutis, 2 mm. longis, fauce intus lanato. Stamina 4, posticum deficiens, lateralia leviter breviora; antherae ovato-oblongae haud prominentes 1.6 mm. longae, loculis parallelis, rima dehiscentibus: fila- mento 3 mm. longo. Discus deficiens. Ovarium ovatum vel sphaericum, 1-6 mm. longum, glaberrimum, 1-loculare, placentariis 2, parietalibus, pluri-ovulatis; stylus sat validus, teres, 2 mm. longus, glaberrimus; stigma sublaterale, subbilobum, lobis subinconspicuis. TonkIN : prov. Hadong, environs de Hanoi (Eberhardt, 3417). Je ne puis rapporter cette plante qu'aux Bignoniacées, par sa corolle légèrement irrégulière, par l'absence de l'étamine postérieure, par les anthéres inférieures un peu plus fortes, par l'ovaire uniloculaire à deux placentas pariétaux. Par ce dernier caractère serait une Crescentiée dont tous les genres sont étrangers à l'Asie et dont les caractéres ne cadrent pas avec la plante en question. Il devient donc nécessaire d'en faire un genre nouveau. Ce sera Hadongia, du nom de la province du Tonkin qui est sa patrie. « KERRDORA » Gagnep., n. g. Thymeleacearum. K. iaotica Gagnep., spec. nov. Arbor circiter 6 m. alta, glabra ramis gracilibus, 2 mm. crassis. Folia alterna, oblonga vel obovato-oblonga, basi cuneata, apice acuminata, supra viridia in sicco olivacea, 10-14 cm. longa, 3,5-5 cm. lata, margine integerrima; nervi secundari 5-6 utrinque, ad costam decurrentes, obliqui, gradatim arcuati, intra marginem evanescentes; venulae tenues, sub lente densissime reticu- latae; petiolus 5-8 mm. longus. Inflorescentiae axillares terminalesque, paniculatae, 2-plo compositae 2-4 cm. longae, terminalis usque 10 cm. longa, cinereo-pilosulae, pedunculo communi subnullo, p. secundariis brevibus 2-3-floris, floribus breviter (0.5-1 mm.) pedicellatis, cinereo-pilosis, ; basi 2-bracteolatis, 3,5 mm. longis. — Perianthium teres, supra medium dilata- tum, lobis 5-6 ovato-deltoideis, imbricatis, extus margineque pilosulis. Sta- mina lobis duplo plura, 10-12, biseriata, suprema lobis opposita, infima lobos alternantia, antheris ovato-acuminatis, 0,5 mm. longis, subsessilibus, bilocularibus, rimis 2 dehiscentibus, filamentis seriei infima longioribus, ciliatis. Squamae 5-6, staminibus infimis vix superiores, conoideae, antheras alternantes. Pistillum liberum, siliquiforme, leviter asymetricum, glabrum, ovario oblongo 1 mm. longo, stylo 0,5 mm. longo, stigmate haud capitato, punctiforme, ovulo solitario, pendulo. Fructus ignotus. Laos : Muong-awn, Chieng-kwang, alt. 900 m. (Kerr, 20939). Ce genre diffère de Linostoma Wall. : 19 par le périanthe plus étroit au-dessous du milieu ; 20 par les filets staminaux non filiformes, presque nuls au moins dans la fleur jeune; 39 par le stigmate ponctiforme, non Capité; 40 par les feuilles toutes alternes, à nervures secondaires peu nombreuses et distantes. NOT. SYS. 3 En outre, il est difficile d'affirmer que les deux bractéoles à la base de la fleur se développeront en petites feuilles colorées. En tout cas, on peut constater qu'elles ne sont ni opposées, ni égales comme dans le genre Linostoma. Ce genre ne peut étre confondu avec Lasiosiphon Fresen. parce que: - 1? les étamines ne sont pas sur le périanthe au-dessous des écailles, mais au-dessus par la série supérieure, et à peine au-dessous par la série infé- rieure; 29 les écailles sont en forme de cóne obtus; 39 le stigmate n'est nullement capité et n'est pas plus large que le style; 40 les fleurs ne sont pas densément capitées. Ajoutons que le périanthe épais ne peut constituer, autour du fruit mûr, le péricarpe membraneux qu'on trouve dans Lasiosiphon. Le genre qui vient d'étre décrit est vraisemblablement inédit. Je propose, pour le distinguer, le binôme Kerrdora laotica. Kerrdora, présent — à la mémoire du distingué collecteur Kerr (Awpea, présent) « ARACHNODES » Gagnep., nov. genus Euphorbiacearum, | A. Chevalieri Gagnep., spec. nov. Frutex 1,50-2 m. altus, ramulis virgatis, teretibus, puberulis dein glabris. |. 3-2 mm. crassis. Folia alterna elliptica vel oblonga, apice obtusa mucrona- | taque, basi rotunda, leviter emarginata, 3,5-8 cm. longa, 2-3,5 lata, opaca. - glabra margine integerrima; nervi secundarii 6-7 utrinque, tenuissimi; | venulae inconspicuae; petiolus 4 mm. longus, primum puberulus, deinde — glaber, haud supra canaliculatus. Inflorescentia Œ axillaris floribus + - numerosis, fasciculatis, vel umbellatis sessilibusque, pedicellis 5 mm. cir- - citer longis, pilosulis, capillaribus, pilis patentibus. — Sepala 3, angustissima, - 6 mm. longa, apice capillaria, basi dilatata, 0,5 mm. lata, glabra. Petala 3, _ ovato-acuminata, 1,5 mm. longa, 0,5 lata. Stamina 3, ad apicem columnae . aggregata, ambitu sphaeroidea, 0,6-0,7 mm. diam., apice mucronata, mucronis - 3, anthera suborbiculari, sessili, extrorsa, biloculari, apice mucronata mucrone | 0,4 mm. longo; columna 0,3 mm. alta. Pistillodium nullum. Inflorescentia | | et flores O ignoti. ; CAMBODGE : environs de Kampot (A. Chevalier, 31755). Ici on a — interprété comme pétales, les trois organes intérieurs aux sépales et - voici les raisons : 19 ces organes du verticille intérieur sont beaucoup - plus petits que les sépales et différents de forme; 20 la présence de trois : anthéres donne à penser que la fleur est basée sur le type 3 : donc trois | sépales, trois pétales, trois anthères, c’est plus logique et les trois pièces - intérieures du périanthe seraient. donc des pétales. à Les fleurs © et les fruits sont inconnus, ce qui constitue une lacune | bien regrettable. Cependant, je pense qu'il faut publier ce genre nouveau, — tellement les fleurs c sont caractérisées et différentes de ce que l'on est Mb à trouver dans la famille. 4 n peut déja prévoir i xillai . À ie E v is A hi inflorescences Q axillaires, avec quelques | As Il semble que par la nature de l'inflorescence et les caractères de l'androcée ce genre nouveau se place auprès de Trigonoslemon BI. Les fleurs petites, nombreuses, les sépales filiformes entremélés par la proximité des fleurs, rappellent un fourmillement de petites arai- gnées : d'oü le nom proposé de Arachnodes. « HETEROCALYX » Gagnep., n. g. Euphorbiacearum. H. laoticus Gagnep., spec. nov. Frutex 1,50 m. altus. Ramuli teretes, 4 mm. diam., glabri, cortice sordide luteo. Folia alterna, lanceolata, basi acute attenuata, apice acuminata, cau- data, acuta, 18-25 cm. longa, 5-7 cm. lata, firma, sordide lutea, margine appresse denticulata, dentibus apice mucronatis; costa utrinque prominula, infra pallida; nervi secundarii circiter 13-15 utrinque, alterni, infra pallidi, paralleli, ad marginem arcuati, confluentesque; venulae transversim dispositae ultimae reticulatae; petiolus 1-2 cm. longus, supra complanatus, apice alatus. Inflorescentiae axillares, petiolum aequantes, spicatae, sessiles, arcte brac- teosae, bracteis dense imbricatis, + distichis, spathiformibus, supra medium ciliatis et dorso aureo-sericeis; flores breviter pedicellati, alabastro ovoideo, obtuso, ad apicem pilosulo, 3 mm. longo. — cf Sepala tenuissima 2-4, ad apicem dorso pilosula, ovato-acuta, 3-4 mm. longa, extus convexa. .Petala 6, obovata, obtusa 3-4 mm. longa, 1,5-2 mm. lata, imbricata. Disci glan- dulae 6, globosae, contiguae, ad basin columnae staminum sitae. Staminum columna ad medium divisa, stamina 10 et ultra gerens, filamentis verticillatis ; anthera bilocularis, loculis divergentibus, deinde horizontalibus, apice approximatis. Pistillodium nullum. — © Inflorescentia mascula (c) similis. Sepala 6! obovata, acuta, dorso convexa sericeaque, 4 mm. longa. Petala 6, late obovata, apice rotunda subcucullata, 4,5 mm. longa, 4 lata, purpurea, venosa. Disci glandulae 6, cum petalis alternantes, globosae, basi ovarii cingentes. Ovarium globosum, 4 mm. diam., 3-coccum, supra medium pubes- cens; stylus columnaris, 2 mm. longus parce pilosus, apice divisus, cruribus 3, bifidis, partibus circinnatis; loculi 3, 1-ovulati. Laos : Tawieng, Chieng-kwang, 1.400 m. (Dr Kerr, 20895) A (Q) et méme n? et, méme localité (c7). : : Cette plante n'existe pas dans la Flore générale de l'Indo-Chine où elle se placerait auprés des genres 3-6 Aleuriles, Dimorphocalyx, Deul- zianthus, Thyrsanthera (V, p. 290-301). Nouvelle pour ce domaine floris- tique, je la crois nouvelle pour la science et devant constituer un genre nouveau. Les caractéristiques de ce genre sont les suivantes : Inflorescences axillaires, par deux-trois épis écailleux presque comprimés. Fleurs des deux sexes sur des individus différents,toutes pétalées, les c dont le calice est longuement gamosépale et s'ouvrant irrégulièrem ent, les 9 à six sépales imbriqués. Étamines soudées en colonne jusqu'au milieu, puis à filets verticillés et libres. Ovaire à trois coques l-ovulées, à style en colonne divisée en trois styles bifides. Le fruit est encore inconnu. MM Lun « SAXIFRAGITES » Gagnep. n. g. Euphorbiacearum. Certainement ce genre n'est pas décrit dans la Flore générale de | l'Indochine. Il est donc nouveau pour ce domaine. Des recherches mul | tiples n'ont point abouti à le rapporter à un genre déjà décrit ailleurs, Ce nom Sazifragiles rappelle Saxifraga par le fruit à deux cornes que l'on trouve aussi dans ce dernier genre. Les affinités de ce genre nouveau seraient, semble-t-il, avec les Aca- lyphées à cause des calices clos avant l'anthése, du cóté de Chloradenia. Mais le genre Sazifragiles présente des styles entiers. Il est remarquable, en outre, par les deux carpelles et les étamines réduites à 2-5. Voici la clef qui permettra de distinguer les deux espéces connues. A. Inflorescence avec fleurs Cj inférieures et la O terminale; étamines ey sees ater We Oe dE Y iG S. annamicus. | B. Inflor. avec toutes fleurs bisexuées; étam. 5?; feuilles 2 fois plus BEN DS PEN re Pig eae | a Oa eee 2. S. latifolius. — Conséquemment voici les caractéres communs aux deux espèces, dont l’ensemble donne la diagnose générique : Arbor. Folia integra, alterna, penninervia. Inflorescentia axillaris, paniculata, pauciflora, floribus 9 vel unisexualibus, monoperianthis. — Calyx pro anthesin clausus. Stamina 2 vel 5?, antheris bilocularibus, longitudinaliter dehis- centibus, dorsifixis. Ovarium bicarpellatum, biloculare, ovulis solitariis dependentibus; styli 2, stigmatibus linearibus. S. annamicus Gagnep., spec. nov. Frutex scandens vel arbor 25-30 m. alta. Ramuli graciles breves, pri- - mum stellato-pilosi, dein glabri, cinerei. Folia alterna, lanceolata, basi cuneata, — apice acuminata, acuta, costa projecta mucronata, 5-10 cm. longa, 2-3 lata, - coriacea, utrinque nitidula, subglabra; costa infra prominens, pilis scutellatis | conspersa; nervi secundarii pinnatim dispositi, 5 in utroque latere, obliqui. - intra margimen arcuatim confluentes, e margine 5-2 mm. distantes; venulae | obscurae laxe reticulatae; petiolus gracilis, pilosulus, 5-8 mm. longus, suprà - canaliculatus. Inflorescentiae axillares, spiciformes pauciflorae, 1-4 mm. - longae, floribus nonnullis, terminali Q, mediis et infimo c, sessilibus; pedun- _ culo communi + stellato-piloso. — Calyx conicus, clausus, bracteolis 2-3 comi- — tatus, irrigulariter apertus, hirtus, pilis stellatis ferrugineis vel brunneis | vestitus, Petala nulla. Stamina in floribus C' 2;anthera ovata, breviter mucro - nata, 1,5 mm. longa, loculis parallelis ad basin rimo dimidiato dehiscentibus: | filamento glabro, in alabastro erecto, 1,5 mm. longo pro anthesin antheram | horizontalem gerente. Pistillodium obscurum pilis rufis confertis notatum. - Pistillum bicarpellatum, carpellis in dimidia parte coalitis apice stylis bicor - nutum; ovarium 4-5 mm. latum longumque, pilis stellatis, ferrugineis vel | : brunneis hirsutum; loculi 2, ovulis solitariis ad apicem loculi dependentibus. a funiculo longiusculo; styli obliqui, rufo-pilosi ad apicem glabrescentes | Fructus ignotus. in, DU SS ANNAM : massif de Braian, prés Djiring (Poilane, 24645 et 24653). Var. oblusa Gagnep. — Folia obtusa. ANNAM : méme loc. (Poilane, 24432). S. latifolius Gagnep., spec. nov. Arbor 15 m. alta, trunco 0,4 m. crasso. Ramuli teretes, sat graciles, 2-3 mm. crassi stellato-pilosi, pilis rufis, mox glaberrimi cinereique. Folia late lanceolata vel ovato-lanceolata, basi obtusa, apice acuminata subcaudata, 12-18 cm. longa, 4-7 cm. lata, utrinque opaca glabrescentiaque, sed supra ad costam pilosula, margine integra; costa subtus prominens; nervi laterales utrinque 5-7, obliqui, ad marginem arcuati confluentesque, subtus promi- nentes; venulae reticulatae, laxae, sub obsoletae; petiolus 1 em. circiter longus, stellato-pilosulus. Inflorescentia axillaris, pauciflora, bisexualis, anguste paniculata, spiciformis, stellato-pilosa, pilis ferrugineis; pedicelli breves, 6-7 mm. longi; flores in parte ignoti. — Perianthium extus pilosulum, pilis stellatis ferrugineis; sepala 4 mm. longa, ovato-oblonga, obtusa, intus laxe pilosula. Stamina 5 (?) filamento 6-7 mm. longo, deinde sinuato sig- moideo anthera 4 mm. longa, oblonga, obtusa, biloculari, glabra, rimis 2 lateralibus dehiscentia. Ovarium post anthesin ovato-conoideum 5-6 mm. longum pilis rufis hirsutum; styli 2, subglabri, haud divergentes, cum stig- matibus patentibus, linearibus, usque 6 mm. longi. Laos : Pou-phung, prov. Luang-prabang (Poilane, 20243). Boehmeria Spirei Gagnep., spec. nov. Planta suffrutescens. Caulis validus, rubescens, minute pilosus, ad nodos dilatatus. Folia opposita, oblonga, basi obtusa, apice acuminata, margine usque ad apicem dentata, 14-20 cm. longa, 6-8 cm. lata, infra pallida utrinque adpresse pilosula; nervi basales 3, laterales usque ad apicem attingentes; nervi secundarii pauci-jugi; venulae transversales parallelae, ultimae reticula- tim dispositae; petiolus validus, 1-1,5 cm. longus, adpresse pilosus. Inflores- centiae axillares, spiciformes, 6-7-congregatae, 5-7 em. longae, pilosae; bracteis ovato-acuminatis flores pauci sessiles sustentibus, alabastro 2 mm. lato, subquadrato, hirtello. — Cf Sepala 4, ovato-acuta intus concava, dorso hirtella, 1 mm. longa. Stamina 4, episepala, suborbicularia, 0,7 mm. diam., primum extrorsa, filamento brevi. Pistillodium globosum, centrale, nitidum, 0,5 mm. crassum. — Flores Q et achaenium ignoti, Laos : Xieng-kouang (Spire, 1546). Ce Boehmeria est certainement nouveau pour l' Indochine, et presque certainement pour la science. Il est trés remarquable par ses grandes feuilles réguliérement dentées, de consistance ferme, courtement pétio- lées. Ses inflorescences sont groupées aux aisselles et dans le jeune age d'aspect moniliforme, chaque glomérule de fleurs est sous-tendu par une bractée roussátre presque saillante. HEC NM Streblus monoicus Gagnep. spec. nov. Voici une plante extraordinaire, peut-être une mutation du vulgaire | Streblus asper Lour. L'herbier du Muséum renferme des centaines de spécimens de cette dernière espèce; pas un seul de ces centaines d'individus, prélevés dans autant de localités différentes de l'Asie orientale et surtout d'Indochine ne se signale par aucun caractére qui passe à l'individu en question. Celui-ci provient du Laos, probablement des environs de | Xieng-ko nang, récolté par le Dr Spire en 1902, nos 176 et 200. TABLEAU SYNOPTIQUE DES DIFFÉRENCES. Laos (Spire) Slreblus asper Lour. Feuilles caudées non caudées. Infloresc. c* et OQ sessiles pédoneulées nettement. =- souvent bisexuées toujours l-sexuées Fl. g‘ basilaires, Ọ terminales toujours sur indiv. diff. — oO à 2 étam. (1) toujours à 4 ét. — à pistillode à 2 styles (1) pistillode à 1 style. — Q à 2 étam. avortées (1) 4 étam. avortées. . A part ces différences on reconnait nettement des caractères presque identiques : ramules gréles; pétioles également courts; limbe des feuilles, | surtout en dessous, aussi rude au toucher; dents des feuilles de méme forme. En sorte qu'il est permis de supposer que l’espéce du Laos (si espéce il y a) provient du trés répandu Streblus asper Lour. Parmi les individus de Cannabis saliva L., famille voisine, on trouve — deux formes : l'une, dioique, qui était autrefois cultivée partout en France; l'autre monoique qui s'est reproduite longtemps près de Laon | oü elle a été signalée par Lafons-Melicoq. Mercurialis annua est presque |. toujours dioique, c'est-à-dire avec des sexes séparés, sur des individus - différents, exclusivement mâles ou femelles, mais on trouve cependant - de rares individus à la fois pourvus de fleurs males et femelles. Ces indi- - vidus monoiques de Mercurialis annua, ceux de Cannabis saliva, égale- — ment bisexués, sont les | homologue diei WE Laos par Spire. gues, semble-t-il, du Streblus récolté à 1 Gastrochilus siamense Gagnep., spec. nov. Herba 20 cm. alta, caule filiformi ad nodos infimos radicante vaginis 1 remotis 1-3 cm. longis notato, basi tuberoso, tube 3 : i floris nulla. Inflorescentia terminalis, Mn re 4 cm. diam. Folia tempore | (1) Autant qu'il a été observé. i oF S petaloidea anguste lanceolata, 10 mm. longa, 3 lata, lutea, plurinervia, erecta. Labellum 22 mm. longum, circiter 15 mm. latum, ovato-acuminatum, apice obtuso, valde concavum, luteum, purpureo-lineatum, ad marginem purpu- reum et pallide maculatum. Stamen inflexum, 1 em. circiter longum, fila- mento antice canaliculato 3-4 mm. longo, anthera oblonga, 5 mm. longa, 2 mm. et ultra lata, connectivo haud producto, loculis 2 approximatis. Stylus filiformis, flore equilongus, inter loculos staminis assurgens; stigma minutissimum, ovatum, utriculosum, ore ciliatum. Fructus ignotus. SIAM : Kwae Noi River Basin Exp. 1946, near Neeckey and Wangka among blocks of limestone, in humus, rather common (G. den Hoed 238). Il est regrettable que ne soient pas connues les feuilles de cette espèce. À cause de cette lacune, il est difficile de la comparer à aucune espèce déjà connue. Mais par la fleur et l'inflorescence, elle ne peut. être rapportée à l'une quelconque déjà décrite. FORMES DE JEUNESSE DES CONIFÈRES DE NOUVELLE-CALÉDONIE d’après les documents de l' Herbier du Muséum de Paris. Par A. GUILLAUMIN. Les Coniféres sont représentés en Nouvelle-Calédonie par les genres Austrolaæus (Taxacée), Acmopyle, Dacrydium, Podocarpus (Podocar- pacées), Araucaria et Agathis (Araucariacées), Libocedrus, Callitris et Neocallitropsis (Cupressacées), ce que Carrière avait appelé Polypodiopsis Muelleri étant en réalité une Protéacée : Beauprea Balansae Brong. et Gris. La plupart présentent des formes de jeunesse très différentes de la forme adulte. Les documents font défaut sur l'Ausirolazus spicata Compton qui est un arbre de 15 à 25 m., à tronc à écorce grise rugueuse et feuilles linéaires-lancéolées (10-15 cm. x 0,6-0,8 cm.), vert foncé, tout à fait comparables à celles du Podocarpus Novae-Caledoniae quoiqu'un peu plus grandes, L’ Acmopyle Pancheri Pilger est un arbre ne dépassant pas 20 m., à tronc de 40 cm. de diamétre, droit à écorce brun foncé, hautement dépourvu de branches et couronné d'une cime largement arrondie et . étalée à rameaux épars, dressés-étalés, à feuilles des rameaux allongés, alternes, linéaires-lancéolées (1-1,6 cm. x 0,2-0,25 cm.), un peu falci- formes, luisantes, en dessus vert foncé, en dessous blanchátres sauf les nervures centrales et marginales. Les feuilles jeunes au-dessus des deux ` €otylédons sont peu différentes, seulement plus étroites et plus courtes. Le Dacrydium araucarioides Brong. et Gris est un arbuste rabougri ou un arbre pouvant atteindre 10 m., à port conique mais irrégulier, à vw om tronc gros, cylindrique, à rameaux verticillés, dressés, ramifiés Pe dichotomiquement. Au-dessus des deux cotylédons, les premières feui 4 sont linéaires, minces, étalées ou étalées-incurvées, filiformes (0,5 cm. X l cm.), puis les suivantes sont subulées, longues de 1 cm. environ, incur- vées, tandis que les adultes sont linéaires (3-4 mm. x 1 mm.) Me brusquement incurvées jusqu'à angle droit au sommet, fortement. imbri- ; uées, ; E Le D. Balansae Brong. et Gris est un petit arbre atteignant 7-8 ma (exceptionnellement 20 m.?) à tronc pouvant atteindre 2 m. de tour, assez droit, à écorce gris foncé, à cime presque plane, ombelliforme, trés dense, à rameaux courts, couverts de feuilles lancéolées (3-4 mm. dn longueur), aciculaires, serrées. En dessus des cotylédons linéaires, longs : de 1 cm. environ, se trouvent des feuilles étalées ou étalées-dressées, : filiformes, longues de 7-10 mm.; les suivantes sont dressées-incurvéesue subulées, 2-3 fois plus courtes que les adultes et, moins serrées, Pendant ; plusieurs années, le jeune arbre reste cylindrique, à branches courtes : mais assez longuement ramifiées. ; Le D. Guillauminii Buchh. est un arbuste de 0,50 cm. à 1 m. : atteignant rarement 250 m. (un individu mesurerait 6 m. de hauteur : environ) à tronc conique, dilaté à la base (11 em.). Les premières feuilles — sont minces, filiformes, longues de 1 cm., étalées-dressées, les suivantes i dressées, raides, filiformes, piquantes, longues de 1,7 em.; les adultes M sont dressées, linéaires, longues jusqu'à 1,5 em. x moins de 1 mm., rigides, piquantes, aplaties en-dessus, carénées en-dessous, à deux séries de $ stomates. 1 Le D. lycopodioides Brong. et Gris, à tronc cylindrique, à branches | courtes, non réguliérement verticillées, peut atteindre 12-15 m. avec unm . tronc épais, nu, à écorce gris foncé et une cime en ombelle presque plate | à rameaux courts, dressés-étalés. Les formes jeunes ont des feuilles. minces, linéaires, longues de 1 cm. environ; celles des formes adultes sont raides, subulées et n'atteignant qu'à peine 5 mm. de longueur. Le D. laxoides Brong. et Gris est un arbuste conique, rameux, de. l m. ou un petit arbre de 5 m., à cime étalée et à rameaux presque ver}, ticillés. Les premières feuilles sont aciculaires (1,5 cm. x 0,5 cm.), piquan-- tes, les adultes sont alternes, oblongues (1,5 cm. x 0,4 cm.) atténuées, subaigués, arquées. : Le Podocarpus gnidioides Carr. var. caespilosus Carr. est un arbrissea u très rameux, formant des touffes denses, planes de 0,50-1 m. (atteignant au plus 2 m. suivant CRIBS), à rameaux courts, épars ou parfois opposé par deux, à feuilles linéaires (2,5 cm. x 0,2 cm.), obtuses-arrondies au dessus des cotylédons linéaires. Les premières feuilles sont linéaires (2-5 cm. x 0,2-0,3 cm.), assez analogue aux feuilles adultes mais plus courtes et, aigués, _ Le D. gnidioides type est basé sur un échantillon de Mueller qui aurait 12-15 m. de haut, est-ce bien exact? Le Podocarpus longifoliolalus Pilger est un arbre atteignant 15 m. | de hauteur et 2 m. de diamétre, colonnaire, à cime large et dense, à — ee D oo feuilles étroitement lancéolées (5-7 em. x 0,6-0,7 cm.); les premières feuilles sont analogues mais plus petites (depuis 3 em. x 0,5 em.). Le P. Novae-Caledoniae Vieill. ex Brong. et Gris est un arbuste de 1-2 m. en touffe dense trés rameuse mais pouvant atteindre 5 m. et for- mant alors un petit arbre à cime diffuse à rameaux fastigiés, épars ou subopposés, à feuilles linéaires-obtuses et un peu aigués, mesurant 4-9 cm. x 0,3-0,35 cm. Au-dessus des coLylédons linéaires atteignant 2,5 em. x 0,1 cm., les premières feuilles sont linéaires, aigués, analogues aux définitives mais plus courtes (2,5 em. x 0,2-0,3 em.). Le P. minor Parlat. est un arbuste rabougri de 1 à 3 m. de hauteur mais pouvant devenir un arbre atteignant 16 m. de hauteur et 15 em. de diamétre, à cime trés dense et écorce vert foncé, à feuilles alternes, non distiques, étroitement elliptiques (1-2 em. x 0,4-0,5 cm.), obtuses au sommet, luisantes sur les faces où elles sont parsemées de points blancs. Les cotylédons linéaires atteignent 4,5 em. de longueur, les premiéres feuilles sont linéaires, aigués, longues de 1,5 cm., les suivantes nettement. distiques, opposées, lancéolées-aigués, atteignant 1,5 em. de longueur. Le P. ustus Brong. et Gris. est un arbuste de teinte lie de vin ou rose groseille trés rameux, de 1,50-2 m. de hauteur, à plusieurs tiges dressées, d'environ 25 em. de diamétre, à écorce grise ou brun jaunátre rendue chagrinée par les traces des rameaux et écailles tombés, Suivant J. Ber- NIER (in litt. 25/1/1948) la forme jeune jusqu'à 20 cm. aurait quelque peu l'aspect d'un Bambou à plusieurs rejets et parfois deux-trois rameaux rouges, à écailles trés visibles teintées de violet à leur partie supérieure. À un stade d'environ 50 cm. de hauteur, se développeraient des ram»aux et des ramules non imbriquées, de couleur plus ou moins violette tandis que les troncs deviendraient rouge brique ou brun clair dans leur moitié inférieure tout en restant violacés dans leur moitié supérieure. Le P. Vieillardii Parlat. est un petit arbre ne dépassant pas 12 m. de hauteur, à port pyramidal allongé, à cime étalée, à rameaux dressés en faisceaux ombelliformes. A l'état complètement adulte, les rameaux sont couverts de quatre rangs d'écailles imbriquées, lancéolées (ne dépas- sant 4 mm. de longueur), concaves en dedans, carénées ou sillonnées en dehors, souvent avec un mucron terminal. La forme très jeune a des feuilles distiques, planes, linéaires (7-8 mm. x à peine 1 mm.), un peu falciformes, décurrentes à la base, apiculées au sommet, à stomates groupées en deux bandes : c'est le P. lenuifolia Parlat. L'Araucaria Balansae Brong. et, Gris est un grand arbre de 40 à 50 m. à tronc souvent incliné, atteignant plus de 1 m. de diamètre, à petites feuilles dressées, imbriquées, ovales-triangulaires (4-5 mm. x 2,5 mm.), incurvées, planes en dessus, carénées en dessous, aiguës. Les feuilles très jeunes sont filiformes, étalées, longues de 1 cm., les suivantes aciculaires, étalées-dressées ou incurvées au sommet, puis elles sont plus courtes que les adultes, plus étroites, presque trigones et moins dressées. L'A. Bernieri Buchh. est caractérisé par les écailles du còne brusquement terminées par une pointe assez courte (4 mm.), un peu récur- vée au sommet; les feuilles assez jeunes sont à peine distinctes des défi- SE a nitives sinon un peu plus longues : elles sont dressées-incurvées, longues de 2-4 mm., trés fortement carénées et presque comprimées, L'A. biramulata Buchh. est un arbre peu élevé, généralement de 6 m: mais pouvant atteindre de 15 à 20 m. et 80 cm. de diamétre, à branches très généralement courtes (2,50 m. au maximum), à tronc dépourvu de branches sur les deux premiers tiers, à rameaux courts trés nombreux vers l'extrémité des branches, dressés. Les écailles des cónes récoltés sous l'arbre sont brusquement terminées par une pointe étroite, assez longue (8 mm.), droite, dans le plan de lé dans le cóne. Les feuilles à ramules dressés, distiques. ovales ou ovales-arrondies (5-6 mm. x 4-5 mm. en dehors, imbriquées. Au-dessus 4 cm. x 0,2 cm., les premières feuilles sont presque filiformes, longues. de 5 mm. environ; les suivantes sont quadrangulaires et subulées sur des: rameaux d'abord irrégulièrement ramifiées devenant ensuite petit à petit distiques. Ce que Ch. Moore a appelé var. Raoulii et var. rigida paraît corres- pondre à des formes intermédiaires. Il en est de méme de |’ Araucaria Cookii gracilis de Carriére. - Le Pin colonnaire serait e moins sur les monta Lecard a rencontré u ) convexes et carénées des cotylédons linéaires, atteignant. , L'A. monlana Brong. et, Gris est un arbre de 25 à 40 m. de hauteur, tronc droit; les feuilles sont imbriquées, épaisses, ovales (1,3-0,8 cm. de longueur), obtusiuscules. Dans la forme la plus jeune, les feuilles sont tria gulaires, minces, linéaires-lancéolées. (1: em... x::2.3 mm.). Une part de ement le passage de la forme d qui serait spéciale à l'ile d’Anatom, ; est peut-être aussi une forme de jeunesse: en tous cas il n'existe: pas d'A. Cookii s ontané aux N - ides suivan! Aubert dete fa, p X Nouvelles-Hébrides sui cillés-étalés et port en candélabre. Les feuilles adultes sont imbriquées, épaisses, ovales (3 cm. x 2 cm.), planes en dedans, carénées en dehors, non piquantes au sommet, à nombreuses lignes de points blancs sur les deux faces. C’est certainement une forme plus jeune que constitue le n° 136 de Pelil à feuilles plus étroites et lancéolées (3 cm. x 1 cm. au plus) assez comparable à un échantillon sans no de Virol qui a des feuilles semblables mais plus courtes (1-1,5 cm.). C'est ce que Carriére avait appelé Eutacla Muelleri microphylla. Je pense que les échantillons Cribs 800 et Le Rat 92, à feuilles plates, lancéolées (1,5-5 em. x 0,5-1 cm.), piquantes à l'extrémité doivent représenter une forme encore plus jeune. L'A. Hulei Lindl, le Pin candélabre, est un grand arbre pou- vant atteindre 50 m., à cime élargie-arrondie, à branches verticillées, étalées horizontalement à ramilles trés longues, couvertes de feuilles ovales-elliptiques ou ovales-lancéolées (1,5-2 em. x 0,6-1 em.), étroite- ment imbriquées, planes ou peu concaves en dedans, arrondies et légère- ment carnées en dehors, arquées vers le rameau, obtusiuscules. Ce que Carrière a appelé Eulala Rulei polymorpha représente des formes jeunes en train de se caractériser, différant de l'adulte par des feuilles « trés étroitement subtrigones, fortement carénées en dessous, planes ou légérement concaves en dessus, infléchies et arquées vers le rameau (1) ». : Ce qu'on appelle en Nouvelle-Calédonie Agalhis macrophylla, bien que pouvant avoir des feuilles lancéolées atteignant jusqu'à 20 cm. x X3 cm., progressivement atténuées vers le sommet généralement aigu, serait d’après Vinor (2) la forme de jeunesse de lA. lanceolata Warb. qui a des feuilles plus petites (10 cm. au plus de longueur) atténuées de la méme facon vers le sommet et vers la base et à extrémité arrondie. L'A. lanceolata Warb. Kaori, Kaori blanc ou Kaori de forêt, est un arbre énorme, pouvant dépasser 40 m. de hauteur et 3,90 m. de diamètre, à écorce s’exfoliant en larges plaques. Les deux cotylédons sont larges, lancéolés (3 em. x 0,7 em.), les premières feuilles sont ovales, obtuses, les suivantes plus allongées et moins obtuses puis nettement lancéolées (jusqu'à 20 cm. x 3 cm.), longuement atténuées, aigués en restant minces, .les définitives étant lancéolées mais plus courtes (7-12 cm. x 2-3,5 cm.) atténuées vers le sommet, arrondies à l'extrémité et coriaces, ; Le vrai A. macrophylla Mast. n'existerait qu'aux Nouvelles-Hébrides (Anatom, Erromango, Santo) et aux Santa Cruz (Vanikoro) (3). L'A. hypoleuca Warb. ne diffère de lA. ovata Warb. que parce que les rameaux et les feuilles en-dessous sont fortement glauques. D'aprés Vinor (2), ces parties glauques ne seraient que les jeunes pousses de (1) CARRIÈRE (E.-A.). — Traité général des Coniféres, p. 606. (2) Renseignement verbal. : : (3) Rien ne prouve que l'A. loranthifolia Salisb. = Dammara orientalis Lamb, existe aux Nouvelles-Hébrides bien que CARRIÈRE (l. c., p. 622) dise que rA. macro- Phylla croît avec le Dammara orientalis; par contre l'A. ovata Mast. a été récolté à Anatom, Erromango et Santo où c'est un grand arbre de 40 m. de hauteur. LR ~ PA. ovata bien que l'on puisse constater l'existence de cônes sur de tels rameaux. L'A. ovala Warb. Kaori nain ou Kaori de montagne, est un gros arbre de 2-4 m. pouvant atteindre 12 m., à tronc court et noueux, © atteignant 1 m. de diamétre, à écorce épaisse, persistante, rugueuse, crevassée, se ramifiant à un métre de hauteur pour former une cime ombelliforme. Les feuilles, généralement opposées, sont trés largement. ovales-elliptiques (jusqu'à 9 cm. x 3 cm.), arrondies-obtuses aux deux extrémités mais, sur le méme rameau, on peut en trouver de linéaires (3-5 em. x 0,5-0,7 em.). | Le Libocedrus ausiro-caledonicus Brong. et Gris est un arbuste de 4 à 7 m. de hauteur, à port un peu conique, à tronc droit, à rameaux dressés, paralléles à la tige, à ramules diminuant réguliérement de lon: gueur vers l'extrémité du rameau. A un stade trés jeune, les feuilles sont aciculaires, étroites (5-7 mm. x 0,5 mm.); à un stade plus âgé apparaissent les rameaux simples, à écailles décussées, les antéro-posté- rieures trés petites, triangulaires, aigués, carénées, longues de 2 m les latérales losangiques (prés de 10 mm. x 2 mm.), plus ou moin : aigués au sommet, obliquement décurrentes et adnées à la base, plan | convexe en dessus, concaves en dessous; à un stade encore plus avancé les rameaux sont irréguliérement ramifiés avec des feuilles semblables; au stade adulte, les rameaux sont régulièrement ramifiés de façon pennée-distique, les ramifications diminuant réguliérement de longueur vers l'extrémité des rameaux avec écailles antéro-postérieures triangulai- res, obtuses, carénées, à membrane non hyaline sur les bords, longues de 1,5 mm., les latérales losangiques, falciformes (4 mm. x 2 mm} arrondies au sommet, obliquement décurrentes et adnées à la base, t fortement comprimées. Le L. yateensis Guillaum. est un petit arbre de 8 m. environ, à tron de 30 cm. de diamétre, droit, dénudé à la base, régulièrement branchu sur les 2-3 m. supérieurs, les branches étant longues de 2 m. environ, inférieures horizontales avec leur extrémité dressée, les supérieur obliques à 309 avec le tronc, à rameaux généralement à l'extrémi rarement à la base ou au milieu, à ramules pennées, opposées, distiques, 4 4 S espéce, aux ramules un aspect en dents de scie, les feuilles latérales étar bien plus développées (plus ou moins 5 mm.) que les antéro-postérieut dont celles du dessus est pourtant trés apparente alors que celle du des T l'est trés peu. Le Callilris neo-caledonica Dümmer ou C. sulcala Schltr. var. -— Compton est un petit arbre de 7-8 m. L'échantillon Bernier n9 l, provenant ; MU Hasan d'un arbre d'environ 3 m. de hauteur présente des rameaux à ramules à aspect de Casuarina, les autres couvertes de feuilles étalées-dressées, incurvées, atteignant au plus 5 mm. de longueur, concaves en dedans, carénées en dehors. : Le C. sulcala Schltr. ou C. Balansae Schltr., est un petit arbre conique de 5-12 m. à port tout à fait semblable à celui d'un Casuarina, à tronc lisse. A partir de 1 m. de hauteur les feuilles jeunes, denses, presque aciculaires pouvant atteindre jusqu'à 3 em. de longueur dispa- raissent brusquement et il n'y a plus que des articles 4-angulaires surmontés de quatre petites écailles exactement comme chez certains Casuarina notamment le C. Deplancheana Miq. C’est à cet état que cor- respond le Frenela juniperoides Parlat. Le C. subumbellata Schltr. à rameaux groupés presque en ombelles, 4-gones, à feuilles par quatre, adnées sauf au sommet, nettement carénées, est vraisemblablement aussi une forme du C. sulcala. Le Neocallitropis araucarioides Florin, arbuste rabougri de 3-4 m. ou petit arbre atteignant 10 m., à port conique, tronc dressé et écorce grise, a des feuilles adultes incurvées, imbriquées, de 5-7 mm. x 2-25 mm.; les feuilles des germinations sont étalées, presque filiformes, longues de 15 mm.; celles des individus plus âgés sont plus étalées, plus longues et plus étroites (jusqu'à 15 mm.) que les adultes. CELASTRACÉES NOUVELLES ET LITIGIEUSES D'INDOCHINE Par Mme TanpriEU-Bror. Ayant entrepris l'étude des Célastracées d'Indochine pour le supplé- ment dela Flore générale (1) nous donnons ici une premiére série de dia- gnoses de nos espèces nouvelles et quelques commentaires concernant les espéces litigieuses de cett famille difficile, pour l'étude de laquelle nous possédons trop souvent des échantillons incomplets, les fleurs manquant très fréquemment. GY MNOSPORIA. Te Il règne une assez grande confusion dans la détermination des Gymnosporia d' Indochine faite par Pirarp (Flore Générale de l'Indochine (I, 1907-12, p. 883); de plus, la synonymie due a sa séparation récente d'avec les Celastrus, est assez compliquée; nous allons pouvoir en juger : 1° PrrARD signale comme « très commun » (sans nous donner du reste d'autre renseignement, ni s'appuyer sur d'autres échantillons de l'herbier du Muséum), une espéce que Pierre lui-méme avait attribuée (1) HUMBERT : Supplément à la Flore générale de l'Indochine, I, fasc. 7, 1948, p. 781. au G. Wallichiana et qu'il avait trouvée au Siam (n° 4071 de son herbier). Ce Gymnosporia a été retrouvé en Annam, à Nhatrang (Robinson 1436 à Ba Ran (Poilane 9838) et à Ninh-Hoa (Poilane 6144). Il s'agit en réali du G. Marcani Craib, du Siam. Au contraire le G. crassifolia Pitard, de la Flore d'Indochine p. 887), décrit sur des échantillons de Bon provenant des environs Ninh-Binh, est le vrai G. Wallichiana Laws. conforme au type (Wall Cat. n° 4304) dont nous avons au Museum un exemplaire (non Gymnos poria Wallichiana Maxim., qui est synonyme de G. diversifolia Maxim, 2° Sous le nom de G. montana var. parvifolia, Pitard décrit (Fl. gén I. C, I, p. 884), une espéce trés répandue dans notre Colonie et qui est, en réalité, le G. diversifolia Maxim. caractérisé par sa capsule à deux loges ovales, sa feuille de petite taille, ou arrondie, presque nummulaire, ayan 2 à 3 em. Cette espèce est très voisine d'un échantillon de Wallich (no 4323 de son herbier) dont nous possédons un exemplaire nommé par lui Celas trus (?) crenulatus, nom qui semble être tombé dans l'oubli. Ce Celasirus étant un Gymnosporia il faudrait l'appeler G. crenulala (Wall.) Tardieu Malheureusement ce binóme a depuis été employé par Engler pour une plante d'Afrique, il semble donc nécessaire de lui trouver un autre nom, comme il ne s'agit, à ce qu'il nous semble, que d'une variété de G. diver sifolia, nous l'appellerons G. diversifolia var. crenulala Tard. (= C. crent lalus Wall.), variété que diffère du type par ses inflorescences en cyme trés denses, trés courtement pédonculées, ses fruits trés petits. Gymnosporia Chevalieri Tardieu spec. nov. loc. cit. fig. 97. ; Arbor 10 m. alta, ramulis griseis, striatis, glabris, lenticellis nullis: foliis anguste lanceolatis, 10-15 cm. longis, 2,5-4 latis, brevissime petiolatis, glaberrimis, apice acutis, basi paulatim attenuatis, margine serrulatis, costis supra et subtus prominulis, nervis lateralibus ad apicem versus arcuatis. dense et tenuissime reticulatis; inflorescentiis ad paniculam terminalem coalitis, in foliorum axilis et subfoliis, multifloris, sessilibus; floribus 5-meri sepalis triangularis, 0,2 cm. longis, margine glandulosis, petalis oblongi 0,3 cm. longis. Staminibus disci complanati margini insertis, ovario globoso 3-loculato; capsula globosa, brunnea, 1 cm. longa, valvis striatis, semi in loculis binnis. : Voisin du G. rufa Wall. par ses inflorescences feuilles, et du G. variabilis (Hemsl.). feuilles étroitement lancéolées, ses infl fleurs, ses bractées entiéres, son frui axillaires, et sous Loesn., de Chine; en diffère par se orescences sessiles, à trés nombreu t de plus grande taille, brun. ANNAM : Lang miet, quan tri (A 1 : lanh (Poilane 10193). 5 SAMS: Chevalier 1380, type) CELASTRUS. LA * i Il semble, d'aprés les nombreux échantillons de C. monospermé eror que nous possédons, qu'il y ait un passage insensible vers © enthami, bien que ces deux espèces soient assez différentes d'après les -— je descriptions et les commentaires des auteurs. Certains échantillons de Poilane sont assez difficilement attribuables à l’une ou l’autre espèce. Il en est de même en ce qui concerne C. siylosa Wall. et C. Loeseneri Rehd. et Wils. Nous pensons avec Loesener (Natur. Pflanzen. fam. 20 b, 1942, p. 133) qu'il faut faire du C. Loeseneri, espéce chinoise, une simple variété de l'espéce himalayienne, variété surtout distincte par sa feuille de plus grande taille, beaucoup plus coriace, à base plus arrondie, ses rameaux à lenticelles trés apparentes. Le C. paniculata Wall. est une espèce assez polymorphe, qu'il fau- drait peut-étre scinder en plusieurs autres : parmi les échantillons en provenance des Indes les uns ont les inflorescences et les rameaux jeunes couverts d'une courte pubescence de poils courts, raides, brun rouge, qui semble plus ou moins caduque — les autres sont glabres. La forme des feuilles et ses dimensions semblent aussi fort variables : de 4-10 cm. de long sur 3-5 de large, elliptiques, ou presque orbiculaires, la texture aussi varie : de membraneuse à coriace. Il se trouve malheureusement tous les passages entre les formes extrémes qui, envisagées seules, seraient sürement décrites comme espéces nouvelles. L'inflorescence est aussi de taille fort variable : de 5 à 20 cm. Nous ramenons à l'état de synonyme le Celasirus laolica, décrit par Pitard (Fl. gén. de l'I. C., I, p. 891) qui est basé uniquement sur la différence de longueur du panicule. Cependant nous décrirons, comme terme extrême méritant de constituer une variété, un échantillon de Poilane du Laos : prés de Sara- vane Poilane 15462 dont nous ferons le C. paniculala var. Poilanei caractérisé par ses feuilles orbiculaires, longues de 5 cm. sur 4 de large, coriaces, brillantes, vertes, à réseau trés apparent; par son inflorescence couverte d'un tomentum brun en panicule serré, long de 5 em. sur 4 de large, pyramidal, à fruits trés courtement pédonculés (0,5 cm.). Fleurs inconnues, Peut-être cette variété mériterait-elle d’être élevée au rang d'espèce mais devant le polymorphisme du C. paniculata nous n'osons le faire. Merrill et Chun dans « Additions to our knowledge of the Hainan flora », III, in Sunyalesenia, 1940, V, 1-3) pensent que le Celasirus orbi- culala ne descend pas plus au sud en Chine que le Kwantung, et que les échantillons provenant de cette province appartiennent en réalité au C. Kusanoi Hayata. Peut-étre faudrait-il rapporter aussi nos échantillons de Poilane provenant de Lo Quiho (12939, 12941, 12942) à cette espéce. Cependant le caractére de pilosité des inflorescences, que les deux auteurs donnent comme distinctif, ne nous semble pas assez marqué dans nos échantillons pour cette attribution, les rameaux trés jeunes sont à peine (et d'une facon trés éparse) pubérulents, et, d'autre part, les feuilles n'ont pas les nervures pubérulentes en dessous. Dans ces conditions (nos échantillons du C. orbiculala du Japon étant eux-mémes assez variables), nous les maintenons sous ce nom, sensu lato. Celastrus annamensis Tardieu spec. nov. Frutex scandens, 20 m. altus, ramulis glabris, striatis, obscure or lenticellis magnis, oblongis, obtectis; foliis chatarceis, 1 em. longe petiolatis, b WE as ellipticis, 8-10 cm. longis, 3-5 latis, basi anguste cuneatis, apice breviter | acuminatis, margine serrulatis; costa supra et subtus prominulis; nervis ! lateralibus 5-6, glabris, ad apicem versus arcuatis, conspicue reticulatis; inflorescentiis in foliorum axiliis vel saepissîme ad paniculem terminalem T cm. longis coalitis; floribus... capsula monosperma, 3-valvata, valvis crassis, intus flava, extra obscure grisea, recurvata. ANNAM : Dakha, province du Kontum (Poilane 18414) (type); massif du Braïan, près de Djiring, 1.600-1.800 m. (Poilane 24300). | Celastrus à capsule monosperme, diffère des autres espèces à fruit | brun noir par sa feuille elliptique, de coloration vert grisâtre, trés épaisse, | luisante, pâle en dessous, par ses inflorescences trés longuement pédicellées | et pédonculées, ses fruits mûrs à valves trés recurvées vers l'extérieur - et enroulées, noirs extérieurement, jaune-pâle intérieurement. | EvonyMus. E. Poilanei Tardieu spec. nov. loc. cit. fig. 95. Frutex pendulus vel scandens, 2-3 m. altus, ramulis junioribus viridibus | striatis. Folia persistentia, opposita, petiolo 1-2 cm. longo. Lamina elliptica - vel oblongo-elliptica, 15-20 cm. longa, 5-10 lata, apice in acumine 2 em longo coarctata, margine distincte serrulata, dentibus acutis, obliquis, 0,5 cm. - inter se distantibus, basibus obliquis. Textura coriacea. Lamina supra opaco - iridis, subtus pallidissima. Costa nervisque infra conspicuis; nervis 6-8 pari- bus, arcuatis, nervulis reticulo conspicuo formantibus. Inflorescentiae axillares | 10-12 cm. longae, 3-4 furcatae, pedunculo 5-6 cm. longo. Flores tetrameri | sepalis 4, orbicularibus, glabris. Petalis 4, orbicularis superne papilosis disci quadrati, staminibus in eius lobis insertis, filamentis brevissimis, anthe- - ris superne dehiscentibus; ovario pyramidato, stigmate capitato, sessili — coronato, squamis minutis, caducis, onusto, in loculis-4 partitis, loculis | 2-ovulatis, ovulis ex angulo ventrali pendulis, collateralibus. Fructus ignotus - ARTS : San Tan ngai, province de Lai Chau 1.000-1.200 m. (Poilane Très voisin d'Evonymus hystrix W. W. Sm., du Yunnan, dont il diffère par ses feuilles plus grandes, plus elliptiques, à réseau très apparent à la face inférieure, son inflorescence plus longue, ses fleurs plus petites, à ovaire portant des squames caduques, laissant un petit mamelon d'attache aprés leur chute. a KURRIMIA, K. pulcherrima Wall. ; Les deux variétés distinguées par Pierre pour le K. robusta ( Roxb.) Kürz (qui est le synonyme de K. pulcherrima) nous semblent difficiles a maintenir lorsque l’on possède un grand nombre d'échantillons. : , Par contre nous hésitons un peu à rapporter à cette espèce un échan- — tillon de Pételot, sans no, provenant de la route de Sontay, 1 km. avant cw a le lac de la Rivière Noire, dont les feuilles sont elliptiques-aiguës, étroites à nervure très saillante, rougeatre, l'échantillon étant incomplet nous ne Pouvons savoir si la fleur nous donnerait un autre caractère distinctif. GLYPTOPETALUM. Glyptopetalum annamense T ardieu spec. nov. loc. cit. fig. 94. Frutex 2 m. altus, ramulis viridibus, glabris, foliis oblongo-ellipticis, 1,5-2 cm. longe petiolatis, subcoriaceis, in sicco olivaceo-viridibus, subtus pallidioribus, 8-12 cm. longis, 4-6 latis, basi anguste cuneatis, apice acuminatis, margine serrulatis, dentibus obliquis; costis supra et subtus prominulis; nervis lateralibus 5-8 jugis. glabris, gracilibus, utrinque cum secundariis reticulisque distincte elevatis; cymis axillaribus vel supraxillaribus, 3-4,5 cm. longis, 2-3 dichotomis, pedicellis 3 cm. longis, filiformis; floribus capsulis 0,5 cm. in diametro, uniloculatis, septo incompleto, sepalis persistentibus 4, rotundatis. ANNAM : sommet du Nui bach ma, prés de Hué (Poilane 27690). Voisin du G. gracilipes dont il différe par ses feuilles vert olive, plus minces, à nervures élevées et reticulum trés apparent, surélevé; se distingue aussi du G. longepetiolatum (dont la feuille a une forme analogue) par son inflorescence courte, n'ayant que 3-4 cm. de long. Glyptopetalum longepedunculatum Tardieu spec. nov. loc. cit. fig, 94. Frutex 5 m. altus (teste Poilane), ramulis teretibus, glabris, striatis, foliis oblongo-ellipticis, chatarceis, 8-12 em. longis, 3-4 latis, basi late acutis, apice acuminatis, margine serrulatis, dentibus obliquis, nervis lateralibus 29-41, gracilibus, perspicuis, arcuato anastomosantibus, secundariis laxe reticulatis, haud distinctis; cymis axillaribus, extra axillaribusque, 3-4 dicho- tomis, pedunculo 6-7 cm. longo, ramis secondariis 2-3 longis, pedicellis 1 cm. longis ; floribus... capsulis 1-1,5 cm. longis, furfuraceis, 4-loculatis, seminibus arillo incompleto. ANNAM : Cana, prov. de Phanrang (Poilane 9207 et 9072). Voisin de Glyplopelalum gracilipes dont il diffère par son inflorescence de 8-10 cm., à pédoncule de 6-8 cm., ses feuilles à réseau trés peu apparent, à texture coriace et coloration grisâtre sur le sec. Glyptopetalum Poilanei Tardieu spec. nov. loc. cit. fig. 94. Frutex scandens, 8 m. altus, ramulis glabris, quadrangularis, levibus, flavibus foliis oppositis, chatarceis, griseis, supra lucentibus, 1 cm. longe petiolatis, ellipticis, 12-16 cm. longis, 3-5 latis, basi cuneatis, apice breviter acuminatis, margine serrulatis, dentibus obliquis; costa supra et subtus Prominulis, nervis lateralibus 7-8, glabris, apicem versus arcuatis, obscure reticulatis, supra indistinctis, cymis axillaribus, quam foliis minoribus, Pedunculis 7 em. longis, divisis, pedicellis 2 cm. ; floribus... Capsula 3-4 sperma, NOT. Sys, 4 un EE oos fusca, 2 cm. longa, seminibus fucis, arillo laciniato, in testa membranacea adherente, embryone intra albume carnosum orthotropo, cotyledonibus oblongis foliaceis, radicula brevi. ANNAM : Trai la, prov. de Phanrang (Poilane 10044). Voisin, par la taille et la forme de la feuille, de G. sclerocarpum, dont il diffère par sa feuille à nervures peu distinctes, ne portant pas de ponc- tuations noires à la face inférieure, par son trés gros fruit brun roux, aplati. MICROTROPIS. Microtropis Poilanei Tardieu spec. nov. Frutex 4 m. altus, glaber, ramulis plus minusve 4-angulatis, viridibus, foliis oblongo lanceolatis, 1 cm. longe petiolatis, subcoriaceis, 9-12 cm. longis, 4-6 latis, basi anguste cuneatis, apice acutis, margine integris, recurvatis, costis supra et subtus prominulis; nervis lateralibus 5-7, glabris, gracilibus, utrinque, cum secundariis reticulisque leviter elevatis; cymis axillaribus extra-axillaribusque, 12-15 cm. longis, filiformis, pedunculo 4-6 cm. longo, | 3-4 dichotomis, pedicellis 0,2-0,3 cm. longis, floribus 4-meris, sepalis rotun- — datis, petalis concavis, staminibus margine disci insertis, ovario ovoideo, | globuloso. Capsulae... | ANNAM : Massif de Dong tri (Poilane 10963). Se rapproche de M. filiformis (Wall.) King, dont il diffère par son inflorescence quadrifurquée, filiforme, longue de 10-15 cm., à pédoncule | très long et grêle. LOPHOPETALUM ET SOLENOSPERMUM. LoESNER a délimité dans son travail sur les Lophopetaleae (Notiz. | bot. Gart. und Mus. Berlin (1936), 13, p. 220), les genres Lophopelalum — et Solenospermum. Il donne comme caractère distinctif le suivant : | dans les Lophopelalum sens. strict. le disque est lobé et les lobes corres- _ pondent aux pétales dans les Solenospermum le disque est entier, plus ou moins anguleux, les angles correspondant aux sépales. i Nous aurons done à répartir ainsi les Lophopetaleae d'Indochine : | 1. LOPHOPETALUM : L. fimbrialum Wall. — Nous avons pu comparer à un cotype de — cette espéce contenu dans l'herbier du Muséum, la plante appelée par - Pierre L. Wighliamum var. macrocarpum. Pierre lui-même avait longue- — ment hésité dans l'attribution des échantillons de son herbier à cette — espèce. C’est surtout le nombre d'ovules, de 10 chez le L. fimbriatum, . de 12 ou 14 dans les échantillons de Pierre, qui l'avait fait hésiter. Mais. - d'une part, ce nombre n'est pas absolument constant, d'autre part, les - pétales fimbriés et les caractéres de la fleur dans les deux échantillons — sont tout, à fait conformes à ceux de la plante de Wallich. | an DE ue 2. SOLENOSPERMUM : Les deux autres espéces d'Indochine rapportées par Pierre, et aprés lui Pitard, aux Lophopelalum sont en réalité des Solenospermum dans le sens de LoESENER. Nous avons donc deux espèces de ce genre en Indo- chine : S. Waliichii (Kurz) Loesn., connu aussi au Siam. La feuille est assez variable, certains échantillons comme le n° 519 de Pierre ayant une feuille trés glauque inférieurement tandis que ce caractére disparait partiellement ou totalement chez d'autres. S. Duperreanum (Pierre) Tardieu comb. nov. (Lophopelalum Pierre, Fl. forest. Cochinchine, pl. 307). La forme du disque de cette espéce nous fait sans hésiter lui attribuer cette dénomination nouvelle. REMARQUES CRITIQUES SUR « PRUNUS COCHINCHINENSIS » LOUR., « PYRUS MOIORUM » CHEV. ET « PYRUS LOQUIHO » CHEV. par J. VIDAL. L’article de M. CHEVALIER relatif à diverses Rosacées d’ Indochine (1) dont nous n'avions pu prendre connaissance lors de la révision des genres Prunus et Photinia d'Indochine (2) nous oblige à quelques remarques critiques supplémentaires. 1° Prunus cochinchinensis (Lour.) Koehne, Merrill. Nous n'avons pas reconnu cette espéce dans le matériel étudié au Muséum de Paris. La description donnée par CHEVALIER, p. 369, n’est d'ailleurs pas tout à fait exacte. l. La note du récolteur Poilane jointe à l'échantillon n° 23397 porte : « Arbre de 14 m. de haut » et non « petit arbre haut de 4 m. ». ?. Le fruit que nous avons examiné sur un double de l'herbier de Saigon est ovoide et non comprimé (ce dernier caractére est sans doute dà à la dessiccation sous presse). 3. Enfin, caractére différentiel par excellence, le noyau cérébriforme présente trois sillons bien visibles, ce qui permet d'attribuer cette espéce sans ambiguité au genre Eleaeocarpus (Tiliacées) et probablement à l'espèce E. parviflorus, Gagnepain (3). . Le probléme du Pr. cochinchinensis Lour. (4), Koehne (5), Mer- rill (6) parait donc résolu : LovnE:o induit en erreur par l'aspect du noyau et des fleurs aurait rapporté son échantillon au genre Prunus ( Amygdalus ). La seule espèce citée dans sa flore sousl e nom d' Elaeocar- pus inlegerrima (7) est en réalité Ochna inlegerrima Merril (8), ce qui permet de supposer, à l'appui de notre hypothèse, que LOUREIRO ne con- naissait pas les vrais Elaeocarpus. B0 > 20 Pyrus Moiorum Chevalier, p. 375. | Nous avons nommé cette espèce Photinia pirocarpa et nous l'avons | indiquée par erreur comme étant affectée seulement d'un nomen nudum — sous le binôme Pholinia moiorum Chev. | Une nouvelle étude de l'échantillon Poilane n° 16225 sur un double - de l'herbier de Saigon, nous fait rapporter cette espéce avec précision à la section Pourthiaea du genre Photinia (9), par la présence de canaux | résinifères réticulés sur le tégument de la graine, les styles soudés à la | base, l'endocarpe coriace, les graines ellipsoides et l'ovaire libre à la | parlie supérieure (10). | 30 Pyrus Loquiho. — Chev. (11). | Une étude de l'échantillon Poilane n° 12977 sur un double de Pher- | bier de Saïgon, nous fait rapporter cette espèce à Actinidia callosa Lindl. (Dilléniacées). | Les caractères de la plante concordent parfaitement avec la descrip- . tion de la Flore de l'Indochine (12). Le port sarmenteux, le fruit multi- | loculaire à tissus bourrés de raphides, les graines aréolées en constituent | les plus saillants. | Nous nous souvenons avoir vu, en compagnie de M. le Professeur — Pételot, en août 1944, sur les bords du torrent de Muong Xen, province | de Lao Kay, vers 900 m. (Tonkin), un Actinidia semblable que nous avions à premiére vue pris pour un Pyrus d'aprés l'aspect de ses fruits. BIBLIOGRAPHIE . — CHEVALIER. Rev. Bol. appl., 1942, 22 : 363-391. — Vinat. Nolul. Sysl., 1948, XIII, 4, p. 292. + — GAGNEPAIN. Nolul. Syst. 1943, 11 : 9. . — LOUREIRO. Flora cochinchinensis, 1793, 387. . — Kozuwr. Bol. Jahrb., 1915, 52 : 300. - — MznniLL. A Commentary on Loureiro's « Flora Cochinchinensis » 1935, 183. . — Loureiro. Op. cil., 412. . — Merritt. Op. cil., 265. . — SCHNEIDER. /ll. Handb-Laubholzk, 1906, 1 : 710. . — Focke. Die nalurlichen Pflanzenjamilien, 1894, 111: 3:21. . — CHEVALIER. Op. cit., p. 373. 12. — Supplément à la Flore de l Indochine, 1938, I, 1 : 29. Soon D OUR C0 10 me c — ST e ge LES « POLYCARPEA » DE MADAGASCAR par H. PERRIER DE LA BATHIE. Le genre Polycarpaea est représenté à Madagascar par six espèces, dont quatre que nous croyons nouvelles. Voici l'énumération de ces espèces et les diagnoses des espèces nouvelles. 1. P. corymbosa Lamk., {llustr., II, 129. Cette espèce cosmopolite (et sa var. eriantha Hochst.) est largement répandue sur tous les Domaines de la Grande-Ile, mais- surtout sur les sols sablonneux. Elle offre à Madagascar deux particularités : sur beau- coup d'exemplaires les fleurs des extrémités des rameaux sont souvent groupées par trois, la médiane compléte et pédicellée, les deux latérales sessiles et, réduites au périanthe, sans pistil ni androcée. Sur un autre exemplaire nous n'avons observé que des fleurs Q (sans étamines), comme cela se produit aussi sur le type du P. Douliolii dont nous parlons plus loin. 2. P. rubioides spec. nov. Annua, erecta, 15-25 cm. alta, simplex vel pauci-ramosa, plus minus pubescens. Folia 3-6-subverticillata, sessilia, inferne obovato-cuneiformia (cire. 5 x 4 mm.), superne oblanceolata plus minus angustata (3-8 x 2-3 mm.). Stipulae angustae, albo-scariosae, 4 mm. longae, apice setiferae. Cymae corym- biformes, 1-2 cm. latae; bracteae stipulis similes; flores 2,5-3 mm. longi. Sepala e basi versus apicem peracutum attenuata, albo-scariosa. Petala minuta (0,4-0,5 mm.), alba. Stamina petalis aequilonga. Ovarium globosum, 5-6-ovulatum ; stylus perbrevis (0,3 mm.). Capsula obovato-trigona; semina 5-6, globosulo-reniformia (0.5 mm. diam.). Sables décalcifiés, trés secs et trés blancs, à basse altitude, aux environs de Manongarivo (Ambongo), Perrier 1711.. Espèce ressemblant un peu à P. latifolia Pour. de l'Afrique occi- dentale, mais en différant par ses feuilles sessiles, moins larges, et des fleurs trés différentes. P. corymbosa a aussi des feuilles larges, mais seule- ment tout à fait à la base et ces feuilles radicales, qui sont toujours détruites bien avant la floraison, par suite ne sont jamais présentes sur les spécimens d'herbier. | 3. P. philippioides. spec. nov. Frutex xerophilus 30-60 cm. altus, inferne ramosus, omnino glaber. apices versus leviter pruinosus. Stipulae rubrae, 1,5 mm. longae, laceratae vel setaceae. Folia opposita, distantia, linearia (8-12 X 0,8-1 mm.), crassa, subcylindracea, dorso profunde suleato. Cymae corymbiformes amplae: bracteae triangulatae, peracutae, diaphanae, 1,5 cm. longae; flores inter generis majores 5 mm. longi. Sepala e basi apicem peracutum versus attenuata, ie MD cuc albo-scariosa. Petala angustata, alba, sepalis vix breviora. Stamina 2 mm. longa; antherae late oblongae (0,5 X 0,3 mm.). Ovarium conico-trigonum, 10-12-ovulatum, stylum versus attenatum; stylus 2 mm. longus. Capsula piriformis (3 x 1,2 mm.) peracuta, 4-8-sperma. Xerophyte des sables dénudés et trés secs, vers 100 m. d'altitude, sur la rive droite de la Mahavavy, en face du poste de Stampiky (Ambongo) (Perrier 1423). 4. P. Douliotii P. Danguy, in Not. Syst., III (1915), 158. T ! Cette espéce a été décrite d'aprés un spécimen jeune, à fleurs Q par - avortement de l'androcée, récolté aux environs du Cap St-André. Depuis, d'assez nombreux exemplaires de cette espèce, tous à fleurs complètes ceux-là, ont été recueillis dans la même région et ces exemplaires vont nous permettre de compléter la description initiale, en spécifiant toute- fois que ces nouveaux spécimens représentent la forme normale de l'espèce. Xérophyte psammophile comme le précédent et les deux suivants, ce Polycarpaea, au cours de sa vie qui doit probablement durer cinq à six ans, prend successivement des ports très divers. La première année il a le port d'un Helichrysum vivace, avec quelques tiges florifères qui se détruisent en fin de saison, sauf leur base bases la seconde année et les années su nombre de rameaux de hauteur égale (10-20 cm.) en touffe dense, dont les bases seules persistent à nouveau, et, à ce stade, la plante ressemble à une bruyére naine. Enfin à accroissement graduel des bases persistantes, elle seau de 40 à 60 cm. de hauteur, trés ramifié et tré inférieure, à tiges florifères plus diver Sous ces aspects trés divers l'es sable au tomentum blanc qui couvre les apprimées, glabres et vertes, et aux caracté trés bien décrits par P. DANGUY, on ne s ligneux dans sa moitié qui persiste et se lignifie. De ces. ivantes, naissent un trés grand — , érigés, fastigiés, groupés — la dernière période, par — devient un petit arbris- - gentes et disposées en large corymbe. | péce est d'ailleurs toujours reconnais- | tiges, à ses feuilles opposées, - res de ses fleurs. A ces derniers, | peut ajouter que ceux des éta- | mines, qui sont aussi longues que les pétales (2 mm.) et dont les anthéres — sont largement oblongues, Anciennes dunes non loin de la mer, versant occidental; fl. : février-mai. Manombo, au N. du Cap St , Sables décalcifiés, dénudés, très secs et très blancs, | -André (Ambongo), Douliot, type de - l’espèce; Ampasimarina, au N. de Majunga (Boina) (Perrier 13647); | entre Soalala et Antaly (Ambongo ), au N. du Cap St-André (Perrier 1372); _ Besalampy (Menabe) au S. du Cap St-André (Decary 8011 et 7866) d 2. P. helichrysoides, Spec. nov. Frutex xerophilus, tomento crasso cineraceo omnino vestitus. longae, in apicem seta perlonga piliformi pro disposita, sessilia, anguste lanceolata (5- e basi ramosa lignosaque erectus, 20-40 cm. altus. Stipulae angustae, 2,5 mm. - ductae. Folia opposita, dense - 10 x 2-3 mm.), utrinque obtusata | as ee in apicem pili cinfertis longe producta. Cymae corymbiformes subdensae, 1-4 em. latae; pedicelli breves nunc nulli; bracteae stipulis similes; flores parvuli, 2,2 mm. longi. Sepala albo-scariosa, acute lanceolata (2 x 0,6 mm.), glabra. Petala rufula, glabra, perangustata, sepalis breviora (1,5 mm.). Stamina petalis subaequilonga; antherae elongatae (0.8 mm.). Ovarium subglobosum, circ. 4-ovulatum, vix apicem versus attenuatum; stylus per- brevis (0,25 mm.). Capsula ovata (1 x 0,6 mm.), subacutata, 2-4-sperma. Dunes, sables décalcifiés, non loin de la mer, Ampasimarina, au N. de Majunga, Perrier 13846 (avec P. Douliolii). 6. P. angustipetala, spec. nov. Perennis, 15-30 cm., alta, basi ramosa, caulibus et cymarum ramis dense, folia dilute, tomento crassiusculo albo vestitus. Stipulae scariasae, luteolae, late lanceolatae, acutae, dein laciniatae. Folia opposita vel 4-5 sub- verticillata, linearia, 6-20 mm. longa, apice mucronata. Cymae densae, 1-2 cm. latae. Flores 2,5 mm. longi, plus minus tomentoso-pubescenti. Sepala ovato- lanceolata (2-2,3 X 1,2 mm.), apicem retusum versus attenuata, dorso vix striato-nervosa. Petala rubra, lanceolato-linearia vel late linearia (2,6 x X 0,5 mm.), sepalis paulo longiora. Stamina sepalis paulo breviora; antherae minutae (0,4 X 0,2 mm.). Ovarium ovatum 10-12 ovulatum: stylus 1 mm. longus. Capsula ovata (2 x 1 mm.), 8-10-sperma; semina minuta (0,3 mm.). Sur des Grés permiens, env. du Mt Vohibory, entre les bassins de l'Onilahy et le bassin de la Sakoa (Perrier 5199). LES « BASELLA » DE MADAGASCAR par H. PERRIER DE LA BATHIE. Les Basella sont des plantes qui se présentent très mal dans les herbiers : leurs feuilles succulentes se déforment et se détachent, ainsi que les fleurs et les fruits, pendant la dessiccation, puis se perdent et l'on n'a plus devant soi pour l'étude, que quelques fragments de tige, écrasés et noirâtres. Aussi a-t-on regardé tous les Basella comme appartenant à une seule espéce, le B. rubra, plante utilisée comme légume et comme telle répandue par la culture dans toutes les régions tropicales. Cela peut étre vrai pour un certain nombre de pays, mais cela ne l’est pas pour Mada- Sascar, où le B. rubra n'a pas été introduit et où il existe trois Basella si différents de cette dernière espèce qu'on pourrait les considérer comme formant un groupe à part, caractérisé ainsi qu'il suit : . 1° L'axe des épis creusé de cavités profondes, avec un rebord anté- neur un peu saillant en nid d'hirondelle, dans chacune desquelles est incluse, au moins jusqu'au tiers de sa longueur, une seule fleur (ou un seul fruit). St -—- Sur B. rubra, les fleurs sont insérées sur de larges échancrures sans profondeur et il y a parfois trois fleurs (ou fruits) sur la méme encoche. 39 Périanthe à tube infundibuliforme, atténué sur la base, mince, ne s'épaississant pas sur le fruit, qui est sec et que les restes du périanthe ne recouvrent qu'imparfaitement. Sur B. rubra le tube du périanthe (réceptacle d’après Baillon) est en forme de rave, plus large que haut et devient charnu et très épais sur le fruit, qu'il recouvre complètement, formant ainsi un fruit que Baker (Fl. of Maur., 265) a pu appeler un berry with purple juice. 30 Akène à péricarpe épais et trés dur. sur B. rubra le péricarpe est mince, crustacé, fragile, à tel point que l'on a pu nommer ce fruit un utricule. Ce n'est certes pas suffisant pour créer une section, mais permet amplement de distinguer les Basella malgaches de l'espèce cosmopolite. _ Ges trois Basella sont d'ailleurs trés affinés. On peut les distinguer ainsi : l. Épis solitaires ou groupés par 2-5 en parnicule très lâche, tous pédonculés (nus à la base); bractée antérieure régulièrement trian- gulaire-aigué, sans pointe différenciée, entièrement mince et hyaline; akéne d'un brun clair; fleur de 4 mm. de long. 2. Rachis florifère assez épais (2 mm. diam. env.); rachis fructifère trés épaissi (6-12 mm.) et très charnu : akéne ovoide (4 x 3mm). tiféres, restant coriace et gréle; akéne globuleux, moitié plus i 1 2 mm. de diamétre)..... bid exer. vh 2. B. madagascariensis. 1°. Epis toujours sessiles (portant des fleurs dés la base) et solitaires; ne s'épaississant pas sur les épis fructiferes; bractée antérieure réduite à une lame transversale, ornée au milieu, sur le bord supérieur, d'une pointe épaisse, souvent noirátre, de 0,5-0,6 mm. de long: fleur petite, de moins de 2 mm. de long: akéne globuleux (1-1,2 mm. diam.), olivâtre-foncé. 3. B. excavata l. Basella Leandriana. spec. nov. Geophyta tuberifera, scandens, i heterophylla, omnino glabra; caulis perlongis (5-8 m.), apices versus ramosissimus. F olia suculenta, breviter (1-2 cm.) petiolata, inferiora ovato-oblonga oblongave, acuminata et mucro- nata, superne plus minus anguste lanceolata. Spica florifera solitaria vel pauci-paniculata, breviter pedunculata, primum densa breviaque, dein laxe elongata. Flores sessiles, in rachidis crassae fossulas 1/3 inclusi; bractea hyalina acuto-triangulata ; bracteolae laterales concavae, late oblongae. flore aequilongae, exterius striato-nervosae. Perianthium subinfundibuli- forme, 4 mm. longum, breviter 5-lobum. Stamina in loborum basin inserta. — Spica fructifera valde incrassata et carnosa, 6-12 mm. lata. Akenium ovok | deum (4 x 3 mm.); pericarpium crassum durumque. | — DD — Rocailles (granite ou diabase) boisées, entre 0 et 1.000 m. d'altitude, le plus souvent sur le versant oriental de la Grande-Ile; fl. : février-mai ; assez rare. Esr : env. de Fort-Dauphin (Scott Elliot 2475). CENTRE (Est) : forét d'Analamaitso, haut bassin du Bemarivo (N.-W.) (Perrier 10634); env. du lac Alaotra (Cours 561); Est-Androna (vallée moyenne du Mangoro) ( Baron 5879). Cette espéce endémique, déterminée par Kew (Baron 5879) et par Scoll Elliot (2475), B. alba (forme du B. rubra), est trés intéressante au point de vue biologique. La protection de la graine contre la sécheresse, assurée sur B. rubra par le périanthe trés charnu, l'est ici par l'épaississe- ment considérable de l'axe des épis fructiféres, Sur les deux espèces sui- vantes, qui vivent pourtant dans des localités beaucoup plus séches, la graine n'est plus protégée que par le péricarpe épais et dur. Ces divers procédés d'adaptation ne semblent pas logiques, mais ils sont néan- moins, ?. Basella madagascariensis Boivin in sched. Praecedente similis; spica florifera graciliora; flores distantiores; rachis Vix 1,2 mm. crassa; bracteolae saepe 3, antica lateralibus brevior; spica fructifera coriacea, haud incrassata; akenium globosum, duplo parvius (2 mm. diam.) Rocailles (syénite, basalte ou calcaire), au-dessous de 800 m. d'alti- tude, sur le versant occidental ; fl. : février-mai; assez rare. SAMBIRANO : Nosy-be, sur les syénites amoncelées de Pasandava (Boivin 2029-5); base du massif de Manongarivo, sur des syénites (Per- rier 4606). Ovrsr : sur des calcaires, plateau d'Ankara (Boina) (Perrier 5236); Berorcho, bassin moyen du Mangoky (Menabe) (Decary 18852); de ` pois: à Anadabolava (sud), bassin moyen du Mandrare (Humbert 1). 3. Basella excavata Scott Elliot, in Journ. Linn. Soc., XXIX (1890), 44. Diffère beaucoup des précédentes par ses feuilles longuement pétiolées, le pétiole souvent aussi long que le limbe; les épis trés gréles, toujours simples, portant des fleurs dés la base; les fleurs petites (2 mm.); une bractée très différente; les épis fructifères non charnus; et l'akéne glo- buleux, trés petit (1,2-1,5 mm.). Rocailles et sables, à basse altitude, couverts de xérophytes, surtout. dans le sud de l'Ile; fl. : mars-juin; assez commun. Ovzsr : Anjiafitatra, prés du Mt Tsitondraina (Boina), sur des sables trés secs (Perrier 1263). . Sup-Ouesr : cultivé dans mon jardin de Marovoy, de graines pro- i | a venant de l'Androy (Perrier 8634); plateau Mahafaly (Perrier 4306); rives E. du lac Manampetsa (Perrier 19179); env. d'Ambovombe (Dec 8825, Humbert 5632); S. d'Antamimora (Decary 8934); Fort-Dauphin, open country (sans doute, Androy a proximité de Fort-Dauphin) (Seil Elliol 2635), type de l'espéce. NOUVEAUTÉS AFRICAINES par A. AUBRÉVILLE et F. PELLEGRIN. LÉGUMINEUsES : Dialium quinquepetalum Pellegrin spec. nov. Arbor vel arbuscula. Folia imparipinnata, 17-18 cm. longa. Folioh 4-5-juga, opposita aut alterna, late ovato-lanceolata, basi rotunda, api breviter acuminata, acumine emarginato, 5,5-7,5 cm. longa, 3-4 cm. lata, subcoriacea, supra subglabra, subtus pilis sericeis, aureis, applicatis pube centia, breviter (3 mm.) petiolutata, costa supra impressa, subtus valida, nervisque utrinque circiter 10, arcuatis, venulis evanescentibus. Inflore® centia diffusa, laxe paniculata, sericea. Bracteae, bracteolaeque minimat, caducae. Sepala 5, in alabastro imbricata, 4 mm. longa, 3 mm. lata, serice pubescentia, oblonga, obtusa. Petala 5, 3 mm. longa, spatulata, leviter pubes centia. Stamina 5; filamenta 2 mm. longa, crassa; antherae 3 mm. longat ovato-lineares, connectivo villosulo. Ovarium sessile, villosum, 4-ovulatum: stylus 2-3 mm. longus, villosulus; stigma capitatum. Moyen Conco : Service forestier de Pointe-Noire (Lau). _ Cette espèce de la section Mesodialium Harms est voisine des Dit lium Englerianum Henriques, de l'Angola et D. Simii Phillips de Rho desie et de l’Angola. Mais le D. Englerianum est velu ferrugineux, n que quatre pétales et ses folioles sont plus obtuses et le D. Simii est! folioles glabres, plus petites et marquées d'un réseau de veinules beaucoup plus visible. | Albizzia boromoensis Aubréville et, Pellegrin spec. nov. _ Arbor. Ramuli primum dense, deinde rare pilosi. Folia bipinna® Pinnulae 2-4-jugae, saepius 3, pubescentes. Foliolula 4-7-juga, oblig“ obovato-elliptica, vel oblonga, apice rotuda vel emarginata, subsess!® n o dense, deinde rare pubescentia, 2-4 cm. longa, 1-2,3 cm. lata, nerv prominentibus. Petiolus communis 12-18 cm. longus, pubescens. Pinnu® 10-18 cm. longae, supra basin biappendiculatae, appendiculis linearibus pilosis, 2-3 mm. longis. Stipulae lineares, 12-15 mm. longae, pubescent® caducae. Pedunculi 8-10 cm. longi, pubescentes, axillares, capitula mult eu MN on flora ferentes. Bracteolae spatulato-lineares, pubescentes, circ. 3 mm. longae. Calyx tubulosus, breve, obtuse, 5-denticulatus, 4 mm. longus, pubescens. Corolla infudibuliformis, 6 mm. longa, petalis ultra medium connatis, pubes- centibus. Stamina numerosa, basi in tubum connata. longe exserta, glabra; antherae minutae. Ovarium glabrum. Legumen 15-20 x 3,5-4 cm., lato- lineare, rectum, plano-compressum, membranaceum, bivalve, transversale late reticulatum, glabrum, lucens. Semina compressa, funiculo longo, fili- formi. Noms vernac. Diafouléké, Golo mousso. COTE D’IVoiRE : Boromo (Aubréville 2142, 2864); Ferkéssédougou ( Aubréville 2614); Banfora (Aubréville 1830); Léo (Aubréville 2772). — SOUDAN FRANÇAIS : Bamako (Walerlol 1075; Vuillet 519); Sébékoro (Dubois 159). — Est pu Tcnap : Archambault (S. de Ganay 100). Espèce proche parente de l'A. versicolor Welw., du Sud tropical africain et de l'Uganda, mais caractérisée par une villosité moindre, jaune trés clair et non rousse ferrugineuse, des folioles obovées, et une paire d'appendices linéaires à la base des rachis secondaires. Pithecellobium glaberrimum Aubréville, comb. nov. — Albizzia glaberrima Bentham, in Hook. Journ. of Bot., 1844, 88. Les fruits membraneux, légérement incurvés, à bords sinués, réti- culés, se brisant en articles contenant chacun une graine sont d'un Pilhe- cellobium et non d'un Albizzia, comme on peut le constater, entre autre, sur les échantillons : Etesse 71 (Casamance); Pobéguin 2.002 (Guinée francaise). Pithecellobium obliquifoliolatum Aubréville, comb. nov. — Albizzia obliquifoliolala De Wild. in Bull. Jard. Bot. Bruxelles, vii, 1920, 253. Espéce excessivement proche parente de la précédente. Amblygonocarpus Harms et Tetrapleura Benth. Le genre Amblygonocarpus et le genre Telrapleura ont des fruits coriaces, étroitement. oblongs, à section quadrangulaire chez le premier, également chez le second, mais avec deux cótes proéminentes et allon- gées en ailes latérales, opposées, le long du fruit. Chez certains individus d'Ambly. Schweinfurlhii Harms, deux cótes sont partiellement développées et marquent une transition avec les fruits des Tetrapleura typiques. Ces Caractères du fruit étant les seuls qui puissent différencier les deux genres, nous ne pensons pas qu'ils soient suffisamment nets pour fonder une distinction générique, que ne faisaient pas les anciens auteurs. Ambly. Schweinfurthii Harms du Soudan égyptien et d'Afrique occidentale tropicale ne nous parait étre qu'une variété de l'espéce angolaise Telrapleura andongensis Welw., à étamines plus longuement exsertes que dans le type sud-africain. FE LL En conséquence nous aurons : Telrapleura andongensis Welw. ex Oliv. Fl. Trop. Afr. 11, 1871, 331, var. Schweinfurthii Aubréville = Tełrapleura Schweinfurthii Taub. msc. Harms, in Engler, bot. Jahrb. xxv1, 1899, 255 = Ambly- gonocarpus Schweinfurthii Harms, |. c. Erythrina senegalensis DC var. camerounensis Aubrév. var. nov. Variété écologique au Cameroun. Elle a les feuilles pubescentes alors que le type a des feuilles glabres au moins dans leur forme adulte. CAMEROUN : Bango (Aubréville 925, 817). Acacia caffra Willd. var. campylacantha Aubréville — Acacia campylacantha Hochst. L' Acacia caffra Willd. avec ses 8-14 paires de pinnules et 15-30 paires de foliolules est une espéce panafricaine et indienne. L’ Acacia campyla- cantha Hochst. avec ses 15-30 paires de pinnules et 10-40 paires de folio- lules n'en est qu'une variété d'Abyssinie, à pinnules plus nombreuses. | Acacia Seyal Del. var. camerounensis Aubréville. _ , Cette variété écologique du nord du Cameroun a des feuilles à 4-5 paires de pinnules, ordinairement plus nombreuses que chez le | type. Elle se rapproche de la variété mullijuga Schweinf. signalée par | Ed. Baker dans sa monographie des Légumineuses africaines, p. 844 | RosAcéEs-CHRYSOBALANÉES. Parinari Tisserantii Aubréville et Pellegrin, spec. nov. _Arbor parva. Ramuli teretes, fulvi, juniores sericeo Folia alterna, integerrima, subcoriacea, obovato-oblonga, basi cordata, glan- - dulosa, apice obtusa, supra lucida, subtus parce, rare pilosa, 12-16 em. | longa, 5-8 cm. lata, subsessilia, nervis lateralibu | Paniculae terminales, densae, multiflores, 20- Bracteae lanceolato-lineares, sericeae, -velutini, lenticellati. | vus denseque retrohirsutus, 5-lobatus. | 3 mm. longis, extus sericeis. Petala | inaequali ; SE glabra, apice plus minus ciliolata, leviter — qualia, calycis fauci inserta. Stamina T, calycis fauci inserta, inaequelia, riatum (s mod: : bra; | antherae minutae Üvariüm oe ( taminodia) coalita, subglabra; ovulatum; stylus basilaris, filiformis Putamine osseo I.loculari, intus vlr | ovoidea, erecta, glabra, 9535 2 25 E. spermo, 3-4 x 2-3 em. Semunà | Noms vernae. Kokoro (linda); Kroko. US MO cos OuBANGUI-CHARI : Commun dans la savane boisée des environs de Bria et dans toute la vallée de la Koto (Tisserant 2440); (Le Testu 2438) Yalinga (Aubréville 371). De la section Neocarya Oliver, cette espèce est voisine de Parinari Sargosii Pellegrin, mais s'en distingue, entre autres caractères, par la forme des feuilles et les étamines fertiles moins nombreuses. ? Parinari robusta Oliv. var. Klainei Aubréville. Variété qui se caractérise par la persistance de la pubescence coton- neuse, l'ovaire le plus souvent à 2-3 carpelles libres, le fruit très verru- queux. GaBON : environs de Libreville (Klaine 2801, 2883, 2763). CAPPARIDACÉES. Maerua De Waillyi Aubrév. et Pellegr. spec. nov. Arbuscula, ramis rigidis, glabris. Folia obovata, apice rotunda vel sube- marginata, mucronulata, glabra, usque ad 2 cm. longa, 1 cm. lata. Petioli graciles, 4-5 mm. longi. Flores axillares vel corymbosi. Pedicelli glabri, 6-10 mm. longi. Calyx infundibuliformis, tubo 7-10 mm. longo, lobis oblongis, 10-12 mm. longis, omnino, praeter marginibus tomentosis, glaber. Petala — 0. Torus apice laciniatus. Stamina numerosa, exserta, medio toro inserta, fila- mentis basi connatis. Ovarium longe stipitatum, glabrum. SOUDAN FRANÇAIS : dans les iles des rapides du Niger entre Gao et Ausongo, à Fafa (De Wailly 5374). Espéce voisine de Maerua crassifolia Forsk, à feuilles et fleurs plus grandes et absolument glabres (sauf les marges des lobes du calice). Plus proche encore du M. senegalensis R. Br. par les dimensions des feuilles, les pétioles nets, atteignant jusqu'à 5 mm., la grandeur des fleurs, mais distincte par la glabreité absolue des feuilles et des fleurs, alors que feuilles, calice, pédicelle du M. senegalensis sont pubescents. ., erua senegalensis est du reste une espèce mal connue qui n'est peut- étre qu'une variété du M. crassifolia Forsk., espéce trés variable. Les deux derniéres espéces ont en commun, entre autres caractéres, la pubescence des feuilles et fleurs. CoNNARACÉES. Byrsocarpus Tisserantii Aubréville et Pellegrin, spec. nov. : Frutex, ramis crassis, glabris, cortice suberoso. Folia alterna, impari- FER, ad apicem ramorum conferta, 7-8-juga. Foliola. subopposita, oblongo- eMptica, basi rotunda, apice subemarginata, breve petiolulata, glabra, coria- cea, lucida, 3-5 em. longa, 2-3 cm. lata, nervis numerosis, supra reticulatis, Subtus fere inconspicuis. Petiolus glaber, gracilis, circiter 20 cm. longus. Ymae fasciculatae, numerosae, multiflorae, ex ramosis annosis, defoliatis, a OÙ — ortae, glabrescentes. Bracteae, bracteolaeque lanceolatae, 3-8 mm. longae, extus villosae. Pedicelli graciles, 10-15 mm. longi. Calyx glaber, profunde 5-partitus, persistens, lobis valde imbricatis, ovatis, ciliatis, 4 mm. longis. Petala 5, oblongo-obovata, membranacea, marginibus undulatis, 12 mm. longa. Stamina 10, alterna breviora, filamentis subulatis, basi dilatatis, glabris. Carpella 5, hirsuta; styli breves, stigmatibus capitellatis, bilobatis. Capsula oblique oblonga, coriacea, verrucosa, glabra, 2,5 cm. longa. Semen oblongum, teres, rubrum. OUBANGUI : région de la Ouaka, sur des pitons rocheux (Kagas) à 25 km. nord de Bambari (R. P. Ch. Tisserant 257). Espèce proche de Byrsocarpus coccineus Schum. et Thonn., mais différente par ses inflorescences densément fleuries, ses fleurs plus grandes et surtout ses feuilles à folioles coriaces et ses fruits beaucoup plus gros. RUTACÉES. Teclea oubanguensis Aubréville et Pellegrin, spec. nov. Frutex inermis, glaber. Folia 3-juga. Foliola lanceolata, basi attenuata. acuta, apice acute acuminata, 9-20 cm. longa, 3-6 cm. lata, breviter (5-6 mm.) petiolulata, coriacea, parce fere inconspicue glandulosa, nervis numerosis, | venisque reticulatis subtilibus, Petiolus 4-6 em. longus, teres, obsolete cana i paniculaeque terminales, usque ad 12 cm. longi, subglabri. Bracteae, bracteolaeque minimae, ciliolatae. Flores polygami, sessiles. Calyx campanulatus, obsolete dentatus, glaber, ciliolatus, 2 mm. altus. Petala 4, oblongo-lanceolata, glabra, 3-4 mm. longa. Stamina vel staminodia 4, alterna, glabra. Ovarium abortivum vel in foemineis floribus - uniloculare, globosum, glabrum; stylus obconicus, 1,5-2 mm. longus; stigma - infundibuliforme. Fructus ovoideus, circiter 8 mm. longus, 6 mm. in diametro, OvBANGuI : Galerie près des chutes d nord de Bambari (R.-P. T _ Cette espéce est, trés Proche de Teclea nobilis Delile, d'Afrique orientale, mais elle semble en di i et par un style court mais net et un sti 1 wes subsessile, pelté, n'est pas stigmate en entonnoir (le stigmate - u Gumburu Wamire, à 60 km. et Pellegrin spec. nov. | da oct NP ramulis et foliorum petiolis aculeatis, aculeis parvis, coni- - élite ps NN Folia 12-13-juga, Foliola opposita vel subopposita, anguste - ng Ptica, apice VE longe acute acuminata, basi inaequalia, f * "0282, 3-5 em. lata, obsolete subdentata, coriacea, glabra, | Parce glandulosa, bre i » Supra lucida, nervis gracilibus, cit- i » parce aculeatus, 55-60 cm. longus, glaber. l » parce spinosae, glabrae - e o bracteolis minutissimis, pedicellis brevissimis. Cal circiter 1 mm. altus P yx , glaber, lobis obtusis, brevissimis. Fructus breviter pedunculatus, oblique ovoideus, apiculatus, rugosus, 4 mm. in diametro. Noms vernac. Olon; Bongo. GABON : région de Libreville (Heilz 42); Monts Cristal (Trilles 12); Région de la riviére Rogolié (Circonscription de l'Estuaire Nord) (Heilz 5). CAMEROUN : Camps (Fleury 33498; bois 471); Yaoundé (Foury 22). Cette espéce est trés voisine de Fagara macrophylla Engler (Voyez à ce sujet Pellegrin, in Bull. Soc. Bot. France, 84, 1937, p. 640) mais elle diffère pourtant par son port de grand arbre, les folioles non cordées à la base, les fruits brièvement pédonculés et surtout les inflorescences et la forme des épines. Chez Fagara macrophylla Engl., les inflorescences sont allongées, étroites, avec des ramifications de base ne dépassant guére 8-10 cm. Elles portent des épines nombreuses, assez rapprochées, longues, trés acérées, aplaties latéralement, à base d’insertion elliptique, étroite. Chez Fagara Heilzii Aubréville et Pellegrin, les inflorescences sont beaucoup plus larges, épanouies presque en ombelles, à ramifica- tions de base longues de 20-25 cm. et plus. Elles portent des épines moins nombreuses, coniques, courtes, brun foncé, à base d'insertion large, sub- circulaire. En outre, d'aprés M.-D. Normand, et d'aprés Heitz, la struc- ture du bois est toute différente chez ces deux espèces. MYRTACÉES. Syzygium brazzavillense Aubrév. et Pellegr. spec. nov. Arbor, ramis juvenilibus fuscis, glabris. Foliorum petioli glabri, cir. 12-15 mm. longi, lamina subcoriacea, lanceolata, basi attenuata, acuta, apice longe acuminata, acumine acuto, 1 cm. longo, glabra, 8-10 cm. longa, 3-4 cm. lata, supra nigrescentia, subtus pallida, utrinque multinervia, cons- picue glandulosa. Inflorescentia racemosa, terminalis, brevis, multiflora. ores minores, glabri; alabastra circ. 2 mm. diam.; prophylla ad basin floris 2, exigua, squamiformia, decidua; sepala late ovalia, fere 1 mm. longa; petala ovalia, apice obtusa, 2-3 mm. longa, decidua; stamina numerosa, 5 mm. longa; &ynoeceum in receptaculo profunde immersum; stylus robustus, 6 mm, longus, apice attenuatus; stigma minute, capitatum, Baccae subglo- bosae, cir. 1 em. diam. Congo : Brazzaville (Thollon 536, 116; Aubréville 194); Région de Bangui : Ndengue, à 70 km. aval de Molaye (Ch. Tisserant 42). Cette espéce excessivement voisine de S. guineense DC. est un arbre caractérisé par ses feuilles lancéolées à acumen long et aigu, ses inflo- rescences terminales courtes, et la petitesse de ses fleurs. Eugenia Tisserantii Aubréville et Pellegrin, spec. nov. , Frutex, ramulis primo pubescentibus, deinde fulvis, longitudinaliter "mosis. Foliorum petioli cir. 4 mm. longi, pubescentes, lamina oblongo- 3 p jou)! — 62 — 4 elliptica, basi attenuata, acuta, apice obtusa, supra nitida, subtus minute punetulata, glabra, 5-8 em. longa, 2,5-3,5 cm. lata, costa subtus valida, pubescente, nervis lateralibus utrinque 9, patentibus, nervo collectivo pro- cul a margine conjunctis. Flores axillares, fasciculati, albi, breviter (cire. 2 mm.) pedicellati, dioici. Bracteae, bracteolaeque minutae, obtusae, pubes- centes. Receptaculum glabrum. Sepala 4, suborbicularia, glabra, minute punctulata, margine ciliata, cir. 1,5 mm. longa, Petala 4, late obovata, apice ciliata, glabra, minute punctulata, cir. 3 mm. longa. Stamina numerosa, glabra, 3,5 mm. longa. Ovarium glabrum. Baccae subsessiles, late subglo- bosae, 8-9 mm. diametro. OuBANGUT : laterite au pied de Kaga Mbiyo, près village de Wamire, à 60 km. au nord de Bambari (Ch. Tisserant, cf 1010; Q 1010 bis). | La texture des feuilles de cette espèce rappelle celle d' Eugenia sala cioides Laws. ex Hutch. et Dalz. mais la forme est bien différente, ains que la grandeur des fleurs. Eugenia poliensis Aubréville et Pellegrin, spec. nov. à Arbuscula orophila, ramulis aureo-tomentosis, deinde irregulariter - s.g ors. Fetioli aureo-tomentosi, 3 mm. longi. Folia elliptica, vel late elliptica, 5-8 em. longa, 2,5-5 em, lata, basi et apice obtusa vel rotunda, praeter costam | tomentosam glabra aut pilosula, minute punctata, nervis lateralibus utrinque | 6-8, patentibus, veinis late reticulatis, conspicuis. Flores axillares, fasciculati | Pedicelli 3 mm. longi, aureo-tomentosi, apice bibracteolati. Bracteae, brat- teolaeque minutae, deltoideae, obtusae. Receptaculum | griseo-pilosulum. | " dams subrotunda, pilosula, cir. 2 mm. longa. Petala 4. Ovarium glabrum, biloculare; stylus filiformis, glaber, 3 mm. longus; stigma capitatum. eh ee pentes de l'Hessari Gode à 1.400 m. Région de $i espèce est voisine d' Eugenia crossoplerygioides A. Chev. Cette mais s'en distingue pourtant par la f, : iy "T roux-doré, la grandeur des ud orme des feuilles, l'indumentum. WI I LI. LEGUMINOSAE MADAGASCARIENSES NOVAE (Suite 1) (1), Auctore t R. VIGUIER, T ` H ephrosia Purpurea Pers, var. genuina R. Vig. Adscendens, rigida. i . | vel vix Feperantes, Senis Qu griseo-argenteo. Racemi folia aequanle OuEsT : rudérale (Perrier 13047) (1) €f. Notulæ Systematicæ. XIII, 4 p. 333 (1948) Eu ES Tephrosia purpurea Pers. var. supina R. Vig. Prostrata, indumento griseo-argenteo. Racemi folia plerumque longe superantes. Semina 10-12. OUEST : sables des rivières, chemins, etc.; rudérale (Perrier 1354, 13048, Humbert 2329). Tephrosia granitica R. Vig. Herba erecta, caulibus subtiliter pilis patentibus pilosis, foliis 11-17- foliolatis. Stipulae magnae, 7-8 mm. long., triangulari-lanceolatae; petioli petiolulique villosi; foliola (primum jugum a folii basi circ. 15 mm. distans) 30 mm. long., 5-6 mm. lat., elliptico-lanceolata, basi attenuata, apice mucro- nata truncata vel rotundata, villosa. Racemi foliis oppositi et semper multo longiores; axis villosus, canaliculatus; bracteae 3 mm. long., triangulari- lanceolatae; pedicelli 3 mm. long., villoso-sericei, distantes. Calyx 4 mm. long., subtiliter villosus, dentibus tubo brevioribus, carinali 1,5 mm. long. lanceolato, aliis brevioribus ovatis abrupte et longe acuminatis. Corolla rosea; vexillum 14 mm. long., late ellipticum, extus hirtum; alae 12 mm. long., basi uno latere abrupte truncatae; carina 13 mm. long., obtusa, glabra. Stamina inaequalia, antheris ellipticis muticis. Ovarium elongatum, pilis parvis hirtum; stylus laminiformis, omnino hirtus. Legumen 60 mm. long., 4 mm. lat., complanatum, leviter arcuatum, subtiliter puberulum. Semina 12-14, parva, 2 mm. long.. compressa, clare fusca. OuEsT : Maevarano prés de Majunga, Maevatanana, base de l'Isalo, sur sols siliceux et sables argilo-caleaires; espéce devenue rudérale (Per- rier 4089, 13046, 16562). Tephrosia Perrieri R. Vig. Herba annua, parva, caulibus humifusis gracilibus, fere glabris, foliis 3-5-foliolatis. Stipulae 3-5 mm. long., filiformes, subglabrae, haud deciduae; petiolus 30-40 mm. long., pilis parvis albis adpressis conspersus; petioluli l mm, long., villosi; foliola 8-12 mm. long., 4-5 mm. lat., obovata, basi attenuata, apice rotundata mucronata, supra glabra, subtus pilis tenuibus conspersa. Racemi foliis oppositi, pauciflori, vel flores specie axillares soli- tarii; axis capillaris; pedicelli breves, pilis parvis conspersi; flores minuti- ssimi. Calyx 2.5 mm. long., dentibus triangulari-acutis tubo brevioribus Vel aequantibus, vexillaribus magis connatis, carinali aliis sublongiore. Corolla violacea; vexillum 4 mm. long. orbiculare vel latius quam longius, extus villosum; carina 4-5 mm.long. Stamina antheris ellipticis muticis. Ovarium villosum ; stylus valde compresso-laminiformis, apice villosus. Legumen 15-18 mm. long., 2 mm. lat., complanatum, leviter arcuatum, subti- ter adpresse villosum. Semina cire. 5. Ouest : bassin de la Betsiboka, sur calcaires et marnes (Perrier 1418, 13008, 14646). Qt NOT. Sys, C ME oin Tephrosia Boiviniana Baill. fa. typica R. Vig. Perennis, glauca, radice tuberoso-napiformi. Ovzsr : Perrier 4724, 17514. Tephrosia Boiviniana Baill. fa. Annua R. Vig. Annua, viridis, radice perpendiculari gracili. Ouest : Perrier 1215, 4085, 4873. Tephrosia retamoides Solered, var. genuina R. Vig. Calyx albo-tomentosus. Legumen subinflatum, albo-tomentosum. CENTRE : de l'Ankaratra à l'Andringitra (Sud-Est), sur argiles laté- ritiques (Perrier 4272, 7094). | Tephrosia retamoides Solered. var. glabrescens R. Vig. Calyx pubescens. Legumen complanatissimum, pubescens. UENTRE : sur argiles latéritiques (Perrier 12445, 13730). Mundulea splendens R. Vig. Arbuscula 1-2 m., ramis villosis, foliis 29-33-foliolatis. Stipulae 5-8 mm. - long., triangulari-lanceolatae; petiolus cire. 100 mm. long., villosus; petioluli : eee long., villosi; foliola opposita vel interdum alterna, 20-28 mm. long. | lineari-lanceolata, basi abrupte angustata rotunda, apice attenuato-obtusa | PU ye vis glabra vel glabrescentia, subtus villoso-sericea. Paniculae | re a eo vel capituliformes, densae, foliis breviores; bracteae | Cal haa lineares, villosae; pedicelli breves, tomentosi; flores magni. wii AE eem e tomentoso-velutinus, subbilabiatus, dentibus tubo | acutis haud e tie I a omnino connatis, aliis propinquis triangulari- ellipticum Mes Rcg Corolla purpurea; vexillum 20 mm. long. - circ, Sequans Sania, dL i sj mm. long., obtusae; carina vexillum - villosum; styl . 4 amentis apice haud vel vix dilatatis. Ovarium - ; Stylus apice villosus. Legumen 80-100 mm. long., 6 mm. lat., compressum i a 3.5 tg l » Sutura incrassatum, subtomentosum. Semina circ. 12, reniformi& | ; - long., obscure fusca hilo medio albo CENTRE : des environs d'Am nitiques entre 1.400 et 2.000 voila Pndringitra, rocailles gi | m. alt. (Perrier 4729, 12426, 14530). 1,5-2 mm. lo H 4 "e i * | tosus ; : mm. long.; petiolus subtilit lloso-tomen- — Jeu reves foliola fere omnia Mina. 1520 inii long revoluta, sapra Sabre: i a rotundata vel leviter attenuata, haut foliis Oppositae, densi > Subtus sericeo-lucida, Paniculae racemiformes — > Censiusculae; bracteae parvae, 1-2 mm. long.; pedicelli | = 6B = calyce longiores. Calyx pubescens, dentibus tubo brevioribus haud acuminatis. Corolla pulchre purpureo-rubra. Stamina filamentis apice valde dilatatis. Ovarium villosum. Legumen compressum, loculatum, pilis adpressis haud crispatis tectum. Semina complanata. Ouest : Ambongo et Boina, terrains sédimentaires, dunes (Perrier 1578, 4061, 13851, Decary 2269). Mundulea betsileensis R. Vig. Arbuscula 1-2 m., ramis gracilibus primum pubescentibus deinde glabris, foliis 19-23-foliolatis. Stipulae parvae 2 mm. long., aciculares; rhachis 40- 60 mm. long., puberula vel glabrescens; petioluli 1 mm. long., pubescentes; foliola (primum jugum ima basi folii insertum) opposita vel subalterna, 9-12 mm. long., 3-4 mm. lat. anguste oblonga, basi rotundata vel subcordata, apice rotundato-emarginata, subcoriacea, haud revoluta, supra glabra, subtus subtiliter pilis luteis adpressis villosa. Paniculae racemiformes, foliis oppositae et multo longiores; axis gracillimus, villosus; bracteae parvae, triangulares, stipulatae; pedicelli 2-3 mm. long., tomentoso-pubescentes; flores parvi, saepe geminati. Calyx 4 mm. long., adpresse villosus, asymmetrus, dentibus triangulari-acutis tubo brevioribus inaequalibus, vexillaribus connatis. Corolla rubro-violacea; vexillum 10 mm. long., late oblongum, extus villosum, basi callosum; alae 10 mm. long.. appendice descendente ornatae; carina 8 mm. long., obtusa. Stamina filamentis dimorphis 5 apice dilatatis. Ovarium villosum; stylus glaber. Legumen 60-70 mm. long., 5 mm. lat., complanatum, basi attenuatum, subtiliser villosum haud tomentosum. CENTRE : Ouest du Betsileo Itremo, quartzites vers 2.000 m. alt. (Perrier 12479). Mundelea elegans R. Vig. Arbuscula ramis subtiliter tomentosis, foliis circ. 19-foliolatis. Stipulae 4-6 mm. long., triangulari-lanceolatae, tomentosae; petiolus 50-60 mm. long., subtiliter tomentosus; petioluli 1 mm. long., tomentosi; foliola subopposita, 10-15 mm. long., 5-7 mm. lat., oblonga vel obovato-oblonga, utrinque rotun- data, haud revoluta, supra subtiliter villosa, subtus tomentosa. Paniculae racemiformes, densiusculae; axis tomentosus; bracteae 4 mm. long., lineari- acutae ; pedicelli circ. 3 mm. long., villoso-tomentosi; flores parvi. Calyx 4 mm. long., longe et dense pilosus? dentibus subulatis tubum circ. aequantibus. Corolla Purpurea; vexillum 8 mm. long., suborbiculare, extus subtomento- sum; alae carinam aequantes. Stamina filamentis apice dilatatis. Legumen ignotum, CENTRE : Isalo, grés, vers 800 m. alt. (Perrier 16691). Mundulea Phylloxylon R. Vig. F rutex, ramis in cladodia mutatis, foliis raris deminutis 1-5-foliolatis. Cladodia laminiformia, complanata, 6-10 mm. lat., flexuosa, striata, pilis D - multis adpressis ornata. Stipulae minutissimae, 0,5 mm. long., deciduae; petiolus 5-25 mm. long., adpresse pilosus; foliola 8-9 mm. long., 2,5-3 mm. lat., linearia vel lanceolata, utrinque rotundata vel attenuata, interdum apice mucronata, praesertim subtus adpresse pilosa. Paniculae racemiformes, terminales vel foliis oppositae; axis in cladodium mutatus, valde sinuatus, ad sinum quemque florem unicum (rarius 2) ferens; bracteae minutissimae: pedicelli 7-8 mm. long., graciles, pubescentes. Calyx 2 mm. long., pubescens, dentibus triangularibus tubo multo brevioribus. Corolla pulchre rubro-viola- cea. Stamina antheris muticis. Ovarium villosum. Legumen 50 mm. long.. 5 mm. lat., arcuatum, compresso-crassum, adpresse pilosum. Semina 5-6. | CENTRE : Isalo, grès, de 500 à 1.000 m. alt. (Perrier 4324, 4334; | Humbert 4994). | Mundulea pungens R. Vig. Arbuscula 2-4 m., spinosa, ramis angulosis subglabris, foliolis plerumque 3-5-foliolatis interdum unifoliolatis haud deciduis. Stipulae 2-3 mm. long. | acieulares, spinosae; petiolus 5-10 mm. long., glabrescens ; petioluli glabres- ! centes; foliola 15-25 mm. long., 2-4 mm. lat., lanceolata vel elliptico-lanceo- | lata, basi attenuata, apice plerumque acuminato-spinosa, coriacea, primum | longe pubescentia, cito glabra. Flores axillares, solitarii vel 2-3-nati; pedicelli cire. 10 mm. long., graciles, glabri vel subtilissime pubescentes. Calyx 3 mm. © long., campanulatus, tubo glabro, dentibus angustis tubo multo brevioribus | Parce pilosis, vexillaribus longe connatis. Corolla lutea vel badio-diluta; | vexillum oblongum, extus glabrum; alae angustae, appendice descendente | angusta ornatae; carina apice rotundata, Stamina filamentis apice interdum — leviter dilatatis, antheris ovatis. Ovarium glabrum. Legumen 30 mm. long. . 4 mm. i | mm. lat., leviter arcuatum, complanatum, tenue. Semina reniformia, com- — pressa, 4 mm. long., lutea. | SuD-Ouesr : de Tulear à Ambovombe (Perri | ; s rier 4315, 12814; Decary | 2534, 3442, 3541; Humbert 2399; Humbert et. Swingle 5376). Mundulea menabeensis H. Vig. Frutex vel its ramis pubescentibus, foliis 3-5-foliolatis. Stipulae | » triangul "acutae, haud deciduae; petiolus rhachisque 50 — 40-60 mm. long., 3-4 mm. lat.. ] i + - lat., longe lineari "pecie ZI sed revera pilis dli ii i o; La . + . . i rots at Gave’ cm vix 25 mm. long.: bracteae minutissimae; flores | omms E bs X 2,2 mm. long., subtiliter villosus, dentibus tubo multo — brev a ignota, Legumen 50-55 mm. long. 6 mm. lat., compress” | OuEST : Entre Maintira Be | D à no et l m . > Ps i Cap St-André (Perrier 1733, 4710; Rng oes: Besalampy; près du I xo i Mundulea scoparia R. Vig. Arbuscula, specie subaphylla, ramis divaricatis complanatis rigidis striatis villosis, foliis numerosis sed efoliolatis vel interdum unifoliolatis. Stipulae minimae, 1 mm. long., deciduae; rhachis interdum longissima, ramis similis, complanata, villosa, nervata, juga 2 sinuum lateralium (scilicet foliola lateralia abortiva) ferens; petiolulus villosus; foliolum terminale parvum (vel nullum), 8 mm. long., 2 mm. lat., utrinque rotundatum. Pani- culae racemiformes, terminales; axis complanatus, ramis similis; bracteae minutissimae, villosae; pedicelli 6-8 mm. long., subgraciles, villosi. Calyx 3 mm. long., adpresse villosus, dentibus triangularibus tubo multo brevioribus. Corolla praeter vexillum alba; vexillum 8 mm. long., suborbiculare, pallide rubrum albostriatum, extus villosum; alae 10 mm. long., basi uno latere valde auriculatae; carina alis longior. Stamina filamentis apice haud vel vix dilatatis. Ovarium leviter villosum. Legumen 35 mm. long., 4 mm. lat., compressum, sutura crassiusculum, basi leviter attenuatum, pilis adpressis nitidis leviter villosum, valvis tortis dehiscens. Semina 6-8, oblonga, com- pressa, CENTRE : Isalo, grès et sables siliceux, vers 1.000 m. alt. (Humber Mundulea micrantha R. Vig. Arbuscula 2-4 m., ramis parum crassis subtiliter villosis, foliis 3-7-folio- latis, Stipulae minimae, 1 mm. long., triangulares, villosae; rhachis 15-40 mm. long., villosa; petioluli 1 mm. long., villosi; foliola opposita, varia 25-35 mm. long., 3-10 mm. lat., elongato-sublinearia vel elato-obovata, basi attenuata, apıce rotundata vel truncato-emarginata, utrinque villosa. Paniculae race- miformes, foliis multo longiores, graciles, elongatae; axis villosus; bracteae parvae, villosae; pedicelli 3-5 mm. long., villosissimi; flores parvi, 1-2 nati. Calyx 2 mm, long., campanulatus, villosissimus, dentibus triangularibus tubo multo brevioribus, vexillaribus vix conspicuis. Corolla violacea; vexillum T — long., orbiculare, extus villosum; alae 6 mm. long.; carina alis parum longior, Stamina filamentis complanatis, antheris brevibus oblongis. Ovarium villosum, Legumen ignotum. SuD-OuesT : de Manombo à Tulear, sables (Perrier 12844, Humbert 2398, 2531; Poisson 132, 284). Mundulea macrophylla R. Vig. Arbuscula 3-4 m., cauliflora, ramis crassis primum pubescentibus deinde Aris, foliis magnis 7.9.foliolatis. Stipulae 3 mm. long., triangulari-acutae, osae; rhachis cire. 15 mm. long.; petioluli 3-4 mm. long., crassi; foliola °PPosita, magna, 100 mm. long., 30-45 mm. lat., elliptica, basi obtusa, pri- mum villosa, deinde glabra vel supra pilis sparsis ornata. Paniculae race- miformes, ad truncum ramosque infra partes foliatas insertae, densae, mul- orae; axis crassus, pubescens; pedicelli 5 mm. long., flore breviores, Pubescentes ; flores magni; saepe 6-8-fasciculati. Calyx 5 mm. long., urceo- UM — latus, pubescens, dentibus acutis brevissimis. Corolla alba vel pallide rubro- vinosa; vexillum 15 mm. long., suborbiculare, extus glabrum; alae parum breviores; carina aequilonga, rotundata. Stamina tubo leviter villoso, fila- mentis apice interdum leviter dilatatis, antheris 1 mm. long., oblongis. Ovarium villosum; stylus omnino villosus. Legumen ignotum. Est : bassin inférieur du Mangoro, forét orientale (Perrier 18176, 18190). Mundulea viridis R. Vig. Arbuscula, ramis cylindricis glabris vel vix pubescentibus, foliis magnis 3-5-foliolatis. Stipulae parvae, villosae, deciduae; rachis 10-30 mm. long., interdum foliolo terminali dimidio brevior, complanato-alata, glabrescens; petioluli 2 mm. long., villosi; foliola opposita, magna, 40-75 mm. long. 10-20 mm. lat., obovato-lanceolata, basi longe attenuata, apice obtusa, glabra. Paniculae racemiformes, terminales, densiusculae; axis angulosus, subtiliter villosus; bracteae parvae, ovato-triangulares, villosae; pedicelli | cire. 3 mm. long., graciles, villosi; flores 1-3-nati. Calyx minimus, 1,5-2 mm. long., campanulatus, villosus, dentibus triangulari-acutis tubo brevioribus | sed omnibus distinctis. Corolla alba; vexillum 7-8 mm. long., extus villosum; | alae carina breviores; carina 9 mm, long. rotundata. Stamina filamentis | apice haud dilatatis, antheris brevissimis. Ovarium pubescens. Legumen 40- 50 mm. long., 5 mm. lat., ar i 4 mm. . : tat., arcuatum, complanatu valvis tortis dehiscens, ; ^ P m, cito glabrescens, | DM : environ de Vatomandry et de Mahanoro, bords des torrents et = — : Tampoketsa entre la Betsiboka et l'Ikopa, vers 1.500 m. | *: bois des pentes occidentales (Baron; Perrier 14172, 16766). > graciliusculis subtiliter griseo-villosis, | ong., subulatae, villosae ; rhachis 10-20 mm. l VT jugum a folii basi longe distans) | rot © ‘© mm. lat., plerumque linearia, apice | ddr pre am “upra glabrescentia, subtus rmi pilosa. Pan formes; pedicelli ne Meme graciles, angustissimae; bracteae stipuli , yee breviores, villosi. Calyx villosus, tubo 3 mm. long» . omnino connatis Aii I vel superantibus, vexillaribus fere f Bi dois aha Meis ene? 4 mm. long. Corolla vexillo 13 mm. long | obtusa. Stamina antis i Nes long. late auriculatis, carina 13 mm. long i s ms oblongis, Ovarium hirtum. Legumen ignotum. UD-Ouesr : Ambovombe (Decary 2597) Mundulea anceps R, Vig. , Arbuscula 24 m., ramis Plus minusve ipitibus juvenilibu | sericeo-Canescen: " iolasz. c, "APresso-ancipitibus juvenilibus | tibus, foliis 3-7-foliolatis, Stipulae 3.4 lucir. ianooii 1 . ee OG 2S villoso-sericeae, deciduae ; petiolus rhachisque 15-40 mm. long. ; petioluli 1 mm. long. ; foliola 3 terminalia, alia opposita, 20-40 mm. long., 5-8 mm. lat.: elliptico-lanceolata vel obovato-lanceolata, basi longe attenuata, apice rotundata vel interdum emarginata saepe mucronulata, coriacea, supra primum villosa deinde plus minusve glabrescentia nitida, subtus dense sericeo-canescentia. Paniculae racemiformes, foliis oppositae longioresque, densiusculae; axis crassiusculus, nodosus, valde velutino-sericeus; bracteae minimae, triangulares, tomentosae; pedicelli 8 mm. long., crassi, sericei; flores 1-2-nati. Calys 3-5 mm. lonk., tenuis, adpresse tomentoso-sericeus, subbilabiatus, tubo late urceolato, dentibus triangularibus tubo brevioribus vexillaribus longe connatis sed apice distinctis, aliis propinquis longiusculis, Corolla violacea vel malvacea; vexillum 13-15 mm. diam., orbiculare; alae 12 mm. long., carinam aequantes. Stamina filamentis apice haud vel vix dilatatis. Ovarium villoso-hirsutum. Legumen (juvenile) dense et nitide tomentosum. CENTRE : vallée de la Manandona, mont Ibity, Isalo; quartzites et grès (Perrier 4720, 13167; Humbert 2886 bis). Mundulea anceps R. Vig. var. mangokyensis R. Vig. Foliola angusta, 2-3 mm. lat., margine plus minusve revoluta. Flores minores. Calyx tomento densiore minus adpresso, dentibus angustioribus longioribus, carinali tubum aequante. Corolla vexillo angustiore, 13 mm. long., 8 mm. lat. Legumen 30-40 mm. long., 5-6 mm. lat., hirsutum. Semina 9-6, nigra. CENTRE (Sud) : vallée d'Ihosy, haute vallée de l'Onilahy ; rocailles gneissiques (Perrier 4705; Humbert 7053). Mundulea ibityensis R. Vig. Arbuscula, ramis valde compresso-ancipitibus subtiliter pubescentibus, foliis 5-9-foliolatis. Stipulae minimae, 1 mm. long., triangulari-acutae; rhachis 20-30 mm. long., foliolo terminali subbrevior, puberula; petioluli l mm. long., pubescentes; foliola opposita, 20-35 mm. long., 1,5 mm. lat., linearia, basi attenuata, apice obtusa mucronata, supra glabra vel glabres- centia, subtus pilis adpressis conspersa. Paniculae racemiformes, terminales; axıs pubescens; bracteae 1,5 mm. long., aciculares; pedicelli 7-10 mm. long., graciles, pubescentes; flores 1-2-nati. Calyx 3 mm. long., pubescens, dentibus distinctis triangulari-acutis vel subacuminatis tubo brevioribus. Corolla violacea; vexillum 9 mm. diam., orbiculare, extus pubescens; alae carinaque apice rotundatae. Stamina filamentis apice haud dilatatis, antheris ovatis. arium subtiliter pubescens. Legumen ignotum. CENTRE : mont Ibity, quartzites (Perrier 15882). Mundulea striata Bak. var. alba R. Vig. Foliola saepe pauciora. Corolla alba vel rosea, sublongior; alae latiores. ME oe Legumen angustius, crassius, flavo-tomentosum. Semina crassiora angus- tioraque. Ovest : Ambongo et Boina, sables et calcaires (Perrier 1341, 12112, 17827). Mundulea parvifolia R. Vig. Arbuseula, ramis divaricatis leviter compressis canaliculatis subtiliter pubescentibus, foliis 3-11 foliolatis. Stipulae minimae, 1 mm. long., trian- gulares, rhachis 8-40 mm. long., complanato-subalata; petioluli 1 mm. long., crassi; foliola omnia distantia (primum jugum a folii basi 10 mm. et ultra distans), opposita vel subopposita, 6-10 mm. long., 2 mm. lat., elongato- elliptica, utrinque rotundata, apice saepe emarginata, coriacea, glabrescentia. Flores parvi, ad axillam foliorum superiorum plerumque 3-foliolatorum 2-3-nati; pedicelli 5-6 mm. long., graciles, vix pubescentes. Calyx 3 mm. long., glabrescens, dentibus triangularibus inaequalibus tubo multo brevio- ribus. Corolla rosea; vexillum 10 mm. diam., orbiculare, extus villosum; alae appendice longa ornatae; carina apice rotundata, longe unguiculata. Stamina inaequalia, 5 filamentis apice leviter dilatatis, antheris oblongis. Ovarium villosum; stylus glaber. Legumen (haud maturum) 45-50 mm. long. 4 mm. lat., leviter arcuatum complanatissimum apice attenuato-acuminatum, subtiliter pubescens, polyspermum. CENTRE : Isalo, grès, vers 800 m. alt. (Perrier 16693). oe Mundulea andringitrensis R. Vig. Arbuscula 3-4 m., ramis hirto-tomentosis, foliis 9-13 10 mm. long., tomentosae; petiolus 60- brevissimi, hirsuti; foliola opposita, lanceolata, basi rotundata, -lanuginosa. Paniculae racemi- axis tomentoso-lanuginosus; bracteae tomentosae; pedicelli calyce breviores, tomentosus, tubo urceolato, dentibus trian- duplo longioribus. Corolla violacea; vexillum extus tomentosum. Stamina filamentis apice obscure | - Legumen 25 mm. long., 6 mm. lat., compres sum, crass i : i = " um, lignosum, tomentosum, sero dehiscens. Semina pisiformia, CENTRE (Sud- : à : us. p (Perrier 19950: Hund nd de l'Andringitra, rocailles siliceuses Chadsia grandifolia R. Vig. Arbor 4-10 m., caulifl s um P haud deciduis. Rhachis 130-160 men mem foliis magnis glabris 7-foliolatis i, basi articulati: fol; ag; petioluli, 3-6 mm. long., crassius- _ culi, basi articulati; foliola magna, varia, 70-190 mm. long., ut mm. lat RUE. MEM elliptica, basi sensim angustata obtusa, apice attenuata deinde abrupte in acumen longum obtusumque contracta. Racemi compositi (rarius flores soli- tarii), ad duramen sessiles; axis principalis 50 mm, long., sicut rami 20-40 mm. long., fusco-pubescens; pedicelli 8-10 mm. long.; flores 1-3 nati. Calyx 10 mm. long., aequilatus, late campanulatus, leviter gibbosus, dentibus brevissimis. Corolla magna; vexillum 45 mm. long., 26 mm. lat.; alae 38 mm. long., basi carinae adnatae, lineari-lanceolatae; carina 47 mm. long., falciformis, subaeuta. Stamina filamentis inaequalibus, antheris homomorphis elongatis 3 mm. long. Stylus omnino pilosus, apice barbatus. Legumen ignotum. SAMBIRANO et OursT (secteur nord) bords des torrents (Perrier 4110; Ursch 204). Chadsia magnifica R. Vig. Arbuscula 3-4 m., foliis 11-15-foliolatis deciduis. Stip ulae 5 mm. long. triangulari-lanceolatae, villosae, haud deciduae; rhachis 80-110 mm. long.; petioluli 2 mm. long., tomentosi; foliola 50-70 mm. long., 16-19 mm. lat., ovato-lanceolata basi rotundata vel obtusa, apice attenuato-obtusa mucro- nulata, supra pilis parvis erectis hirta, subtus valde tomentosa. Flores ple- rumque solitarii, maximi; pedicelli 15 mm. long., crassi, tomentoso-hispidi. Calyx bilabiatus. villosus, tubo 8-9 mm. long., campanulato, dentibus vexil- laribus in galeam reflexam 5 mm. long. apice bicuspidatum longe connatis, lateralibus 6 mm. long. late ovatis basi auriculato-cordatis apice abrupte cuspidatis, carinali 11 mm. long., lanceolato plicato. Corolla pulchre luteo- aurantiaca, rubro-diluta; vexillum 80 mm., long., apice sensim attenuato- acuminatum; alae 45 mm. long., apice attenuato-acuminatae, supra unguem uno latere calloso-auriculatae ; carina 120 mm. long., valde incurvata, ros- trata. Stamina filamentis parum inaequalibus. Ovarium villosum, gracile, 5-6-ovulatum; stylus glaber. Legumen ignotum. . Ouzsr : plateau d'Ankara, bois des rocailles calcaires; Ankarafant- sika, bois sablonneux (Perrier 1189, 4070). Chadsia Grevei Drake var. longifolia R. Vig. : Foliola 20-35 mm. long., 6 mm. lat., angusta, marginibus subparallelis, ası rotundata vel obtusa, apice rotundata vel abrupte truncata saepe emar- ginata. Sup-Ovesr : des environs de Tulear à Ambovombe (Perrier 4297, 4313, 12720; Poisson 131; Humbert 2408, 2723; Decary 3435). Chadsia Grevei Drake var. lalifolia R. Vig. Foliola 20-30 mm. long., 12-15 mm. lat., obovata vel elliptica, basi rotundata vel attenuata. SUD-OUEST : méme répartition (Perrier 4319; Humbert 5255; Decary mn). Chadsia longidentata R. Vig. Arbuscula, foliis 17-foliolatis deciduis. Stipulae 7 mm. long., triangulari- lanceolatae, velutinae rhachis 120 mm. long., crassa, velutina; petioluli 2 mm. long., velutini; foliola 30-35 mm. long., 12 mm. lat., elliptico-oblonga, basi rotundata vel subcordata, apice rotundata leviter mucronata, margine revoluta, supra velutino-nitida, subtus fulva. Racemi terminales vel subter- minales, longiusculi; axis 30-50 mm. long., tomentosus; pedicelli 20-30 mm. long., flexuosi, tomentosi. Calyx tomentosus, leviter bilabiatus, tubo 5 mm. long. aequilato, dentibus triangulari-lanceolatis acuminatis, vexillaribus ad 7 mm, connatis acuminibus liberis 2-3 mm. long., lateralibus 9 mm. long, carinali 10 mm. long. Corolla praeter apicem carinae alba; vexillum 45 mm, long. acutum, extus pilosissimum; alae 22 mm. long., valde acuminatae, supra unguem uno latere callosae; carina vexillum vix superans falciformis, rostrato-acuminata, apice rubra. Stamina filamentis inaequalibus. Stylus facie ventrali haud barbatus, Legumen 110 mm. long., 8 mm. lat., complana: tum, rostratum, tomentoso-velutinum. Semina pauca. Ouesr (secteur nord) : mont Andriafamena (Perrier 4148). NEODUNNIA R. Vig. foliolis multis magnis lateralibus oppositis; stipulae cito deciduae, magnae | re Flores vel ad basin novi ramuli 1-2-nati pedunculo brevissimo, vel ın racemos simplices ordinati, Calyx gamosepalus, sepalis longe connatis | Stamina diadelpha Legumen ma f . t Ree gnum (10 mm. lat. et ultra), compressum, | dehiscens. Semina complanata, lenticularia. t Neodunnia atrocyanea R. Vig. Arbor parva 4-6 m., rumque 19-21-foliolatis (in surculis usque ad 31-foliolatis) deciduis. Stipulae - i mm. long., elongatae, rotundatae apice abru 150 mm. PR cie | £ tomentoso-rufescens : petioluli 3 mm. long., tomentosi; foliola | ans) opposita, 15-30 mm. longs : » oblonga, basi rotundata vel emarg - , "rer pem fulvo-pilosa, deinde glabrescentia. | cire Pie is „Tae ad pedunculos vix 1 mm. long. geminatil | Sabor etre: asin ordinati; pedicelli 7-10 mm. long., on ad | ve — Calyx 3 mm. long., campanulatus, subti- f 18 vel subacutis, vexillaribus magi | long. Corolla violacea; vexillum 12 mm. - rotundatae, extus Mi. Ic alae 12-14 mm. long., 7 mm. lat., apee i ng-, rotundata. Stamina anther 1 SAMBIRANO (confi | ^ à ns nor x 1 A . es liasiques (Perrier 4845). d) : bois secs pres de la Mananjeba, sur gré Ep Neodunnia edentata R. Vig. Arbor parva 3-10 m., ramosissima, foliis 13-15-foliolatis deciduis. Sti. pulae deciduae; rhachis 90 mm. long., glabrescens; petioluli breves; foliola (primum jugum a folii basi 10-12 mm. distans) opposita, 25-35 mm. long., 12-15 mm. lat., oblonga, utrinque rotundata, deinde fere glabra. Racemi sub foliorum casu ad extremos ramos orti, minimi, floribus 2 (rarius 4) oppo- sitis; pedunculus axisque abbreviati, pedicellis plerumque breviores, pubes- centes; pedicelli 8 mm. long., graciles, pubescentes; bracteolae minutae, angustae, hirsutae. Calyx 3 mm. long., pilosus, dentibus latis acutis mani- festis. Corolla pulchre violacea; vexillum 12 mm. long., suborbiculare; alae 10 mm. long., apice attenuato-obtusae; carina rotundata. Stamina antheris ovatis. Ovarium villosum, elongatum. Legumen 70 mm. long., 18 mm. lat., obovatum, compressum, sessile. Ouest : Ambongo, Boïna et secteur nord ; sables et rocailles calcaires (Perrier 1601, 4076, 16800; Louvel 23). Neodunnia aurea H. Vig. Arbuscula 3-4 m., ramis juvenilibus aureo-tomentosis, foliis 11-13- foliolatis deciduis. Stipulae 8 mm. long., oblongae, apice rotundatae; rhachis 10-100 mm. long., tomentosa; petioluli 2 mm. long., tomentosi; foliola (pri- mum jugum a folii basi 30 mm. distans) opposita, 35 mm. long., 12 mm. lat., ovato-oblonga basi obtusa, apice rotundata, supra subtiliter pubescentia, subtus tomentosa margine aurea deinde interdum glabrescentia. Racemi axillares, foliis breviores, 4-flori, floribus oppositis; pedunculus axisque pedi- cellos aequantes tomentosi; bracteae parvae, triangulares, tomentosae; pedicelli 15 mm. long., tomentosi. Calyx urceolatus, tomentosus, dentibus lanceolatis, vexillaribus longius connatis 3 mm. long., aliis 5 mm. long. Corolla obscure rubra deinde violacea; vexillum 12 mm. diam., orbiculare, extus villosum; carina 10 mm. curvata, abrupte angustata, basi haud auri- culata, Stamina filamentis haud dilatatis, antheris ellipticis. Ovarium pilosum; stylus glaber. Legumen 70 mm. long.. 12-15 mm. lat., compressum, sessile, pee. tomentosum, deinde glabrum. Semina 3-4, complanata, discoidea, sca. OuEsr : Ambongo; bois sablonneux et dunes maritimes (Perrier 1617, 4831, 4879). Neodunnia longeracemosa R. Vig. Arbor vel arbuscula (?) ramis juvenilibus pubescentibus, foliis 11-13- foliolatis deciduis. Stipulae 2-3 mm. long., tenues; rahchis juvenilis villosa; Petioluli 2 mm. long., villosissimi; foliola subopposita, juvenilia 15 mm. long. lat., oblongo-elongata, basi obtusa, apice rotundata, utrinque pubes- centia, Racemi axillares, floribus 8-12 oppositis; axis pubescens, gracilis; bracteae Parvae, triangulares; pedicelli 5 mm. long., pubescentes. Calyx 45 mm. long., urceolatus, adpresse pubescens, dentibus longe acuminatis tubo multo brevioribus, vexillaribus in laminam angustam apice bicuspi- mE i datam connatis, carinali longiore. Corolla rubra vel violacea (?); vexillum © circ. 10 mm. long., extus villosum. Legumen ignotum. Ouest : haut Bemarivo, bois rocailleux sur gneiss vers 800 m. alt. (Perrier 4842). PONGAMIOPSIS H. Vig. Arbores vel arbusculae. Folia imparipinnata foliolis muttis parvis oppo: sitis; stipulae deciduae. Racemi simplices, pauciflori, floribus oppositis. Calyx gamosepalus. Stamina diadelpha, vexillari basi libero sed ultra tubo partim adnato. Legumem ovatum vel oblongum, asymmetrum, deinde | incrassatum, indehiscens, monospermum. Dans ce genre rentrent : P. Pervilleana (Baill.) R. Vig. comb. nov. (Diphaca Pervilleana Baill.). * | Ouest : Ambongo et Boina, bois sablonneux (Perrier 1344, 17849). P. amygdalina (Baill.) R. Vig. comb. nov. (Millelia amygdalina | Baill.). OursT : secteur nord, Boina, Ambongo; rochers calcaires (Boivin I 2714; Perrier 1801, 1828; Ursch 220 (?) (A suivre.) UNE RUBIACÉE MALGACHE NOUVELLE DU GENRE « OTIOPHORA» - Par Mme LE GrewissEL-HOMOLLE. Otiophora Perrieri Homolle spec. nov. «| Herba repens valde pubescens ramis gracilibus subteretibus. Folia — parva, subsessilia, opposita, limbo late ovato-cordiformi, apice acuminato — ad 1 x 0,7-0,9 cm., nervis lateralibus 3 utroque latere; stipulis in vaginam | brevem, setoso ciliatam cum petiolis connatis. Flores axillares, in ramis - axillaribus parvis foliatis ad apicem versus dispositi; calycis tubo obovoideo - limbo 5-dentato, dentibus 2 foliaceo-expansis; corolla hypocraterimorpha, tubo gracillimo, elongato, lobis 4, ovato-lanceolatis. Capsula pubescens | ovoidea, calycis lobis coronata, 2-locularis, in coccos 2 indehiscentes secedens 2-sperma. Semina erecta, oblonga. j MADAGASCAR : Domaine oriental, H. Perrier 3669 bis, Analamazao- | tra, bords de chemin. pu Cette espèce, proche de l'O. pauciflora, s'en distingue par sa fort. pubescence et par la forme de ses feuilles. ANNONACÉES NOUVELLES AFRICAINES Par F. PELLEGRIN. Monanthotaxis Le Testui Pellegrin, spec. nov. Scandens. Ramuli ferrugineo-pubescentes. Petioli 3-4 mm. longi. Folia oblongo-obovata, obtusa vel obtuso-acuminata, basi rotunda, 8-10 x 3- 3.5 em., subtus rare pilosa, nervis lateralibus utrinque 7-9. Inflorescentia capillaris, ferrugineo-pubescens, biflora. Pedunculus 4-5 cm. longus; pedicelli 2-3 vel 4 em. longi, bracteolati. Bracteae 1 mm. longae. Sepala 3, deltoideo- ovata, basi adnata, extus villosa, 1,5 mm. longa. Petala 6, libera, uniseriata, lanceolata, in alabastro valvata, 8 mm. longa, extus villosa. Stamina clavi- formia 12, extrorsa, glabra, uniseriata, 1, 5 mm. longa, omnino fertilia. Car- pella 8-10, villosa, 1,5 mm. longa, 1-2 (rare 3-4)-ovulata; stylus conspicuus; stigma biloba. GABON : Lastoursville (Le Teslu 7845). Par son androcée, cette nouvelle espéce est voisine de M. Poggei Engl. et Diels, mais, d’après la diagnose de cette dernière espèce, le pédon- cule n'a que 1-1,2 cm., les bractées et sépales sont beaucoup plus grands, 1,2 cm., les pétales plus courts, 4 mm., les étamines introrses, les car- pelles nombreux. Piptostigma Fouryi Pellegrin, spec. nov. Arbor, ramulis glabrescentibus. Folia subsessilia, obovata, abrupte cuspidata, basi attenuata, obtusa, 15-16 x 5-6 cm., subtus villosa, nervis lateralibus utrinque 25, ciliatis. Paniculae hirsutae, 30-40 cm. longae. Brac- teae bracteolaeque deltoideae, acutae, acuminatae, 8-10 mm. longae. Pedun- culi hirsuti, 8-10 mm. longi; pedicelli 3-4 mm. longi. Sepala 3, lanceolato- acuta, 7 mm. longa. Petala externa 3, sepaloidea; petala interna 3, lanceolato- acuta, pilosa, 25-30 x; 9-10 mm. Stamina numerosa, connectivo dilatato, apice truncato, Carpella pauca, 7-8-ovulata. CAMEROUN : Ototomo, prés Yaoundé (Service Forestier, Foury 73). Les fleurs sont voisines de celles de P. pilosum Oliv., mais les feuilles sont bien différentes par la forme et la pilosité. Piptostigma oyemense Pellegrin, spec. nov. Arbor. Ramuli glabrescentes. Folia subsessilia, elliptica, cuspidata, asi attenuata, obtusa, aureopilosa, deinde glabrescentia, 15-20 x 7-8 cm., nervis lateralibus utrinque 20-25. Flores solitarii (non nunquam 2-3). dense aureovelutini. Bracteae minimae, hirsutae, 2 mm. longae. Pedicelli ferrugi- neohirsuti, 10-15 mm., longi. Sepala 3, deltoideo-acuta, 2 mm. longa. Petala 3 externa, lanceolata, acuta, 4-5 mm. longa; interna 3, anguste lanceolata, 50-60 x 6.7 mm., aureopubescentia. Stamina numerosa, 2 mm. longa, x — 76 — extrorsa, connectivo dilatato, apice truncato. Carpella pauca, velutina, pluriovulata; stigmata velutina, inter se cohoerentia, plus minus caduca. GABON : entre Ogooué et Cameroun, Oyem (Le Testu 9624). Assez voisine de P. Aubrevillei Ghesquiére, cette espèce nouvelle se distingue par ses feuilles et les dimensions de ses fleurs. Ces deux | espéces, du reste, forment passage au genre Brieya De Wild., les fleurs n'étant pas toujours isolées. į : j UNE ESPÈCE NOUVELLE DE « LAUREMBERGIA » DE MADAGASCAR ^ Par H. PERRIER DE LA BATHIE Laurembergia Humberti spec. nov. Herba repens, radicans, tota glabra. Folia opposita, breviter petiolata: | petiolus latus (0.5-1 x 0.3-0.8 mm.), basi setulis rubellis minutis caducisque ornatus; lamina crassiuscula, lanceolata vel ovato-lanceolata (3-6 x 13. 2 mm.), obtusa, integerrima. Flores monoici, in foliorum axillis solitarii, | Cf et plus minus longe pedicellati, vel geminati, alter Ọ et breviter, alter d et longius (1-15 mm.), pedicellati. Flos C ; calycis tubus papillosus ecostatus | lobis 4, triangularibus acutis 0 mm. 5 longis; petala 4, lanceolato-lineari | (2.5-3 x 0,5-0,6 mm.), breviter unguiculata, glaberrima ; stamina 4, oppo sitisepala, filamento gracili brevi, anthera lineari (L5 x 0,4 mm.); styli | rudimentarii 4, crassi brevesque. Flos Q : calycis lobi parviores ; petala nullo; ovarium 1-loculare, 4-ovulatum ; styli 4, breves, basi coarctati apice stigmatoso in setulos divergentes diviso. Fructus suburceolatus (2 x 1,3 mm. haud costatus, laevis, monospermus. Semen ovale, albo-nitidum. CENTRE (S.-E.) : Massif d'Andohahelo, places tourbeuses vers 1900 m. d'altitude, octobre 1928, Humbert 6177. _ Cette espèce, bien que n'ayant que 4 étamines comme L. madagastt: ` riensis et L. veronicaefolia, en diffère beaucoup par ses fleurs solitaires 0! géminées, ses pétales longs et étroits, les anthéres plus longues, le tube calicinal papilleux et sans costules, les styles courts, contractés à la base. enis au sommet en soies divergentes et le fruit beaucoup plus grs et lisse. ERRATUM : Tome XIII, fasc, 4, P. 280 : 10 ligne 18, au lieu de « les spécimens suivants », lire «le spécimen suivant » ; 2° lignes 19 et 20, effacer « Betam- pona (Réserve naturelle 1) prés de Beta tave, Lam et Meeuse 5990 ». )P mpona, ouest de Tamatav | x Les Notulae Systematicae sont réservées. en | principe aux avin . de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au moins en partie, : d'aprés le matériel de l'Herbier du Muséum national d'Histoire Naturelle, Elles paraissent sans périodicité réguliére, par fascicules d'une centaine de pages en moyenne. Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent étre RUE en double exemplaire, correctement dactylographiés avec double inter- - ligne ou trés lisiblement écrits, au Professeur H. HUMBERT, Labora- toire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5°). Les figures - doivent étre prétes à reproduire directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili-gravure). Les auteurs ` reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux. .. La couverture et le brochage sont comptés en supplément. Les demandes d'échange ou souscriptions (France et Union eu s 600 francs français par volumes de 4 fascicules; étranger : 1000 franc français) doivent être adressées IS au Professeur HE HUMBERT. : PELLEGRIN (F.). — Flore du Mayotibe. 3 Tomes (321 p. 22 a um C: tes). Caen, Société Linnéenne de Normandie, Faculté des Sciences. GUILLAUMIN (A.). — Flore analytique et synoptique de la Nouvelle-Caléc lo éditée par l'Office de la Recherche Scientifique Coloniale. En vente ala Librairie Larose, 11, rue Victor-Cousin, Paris Ve, : * Lemée (A.)- — Suite au Dictionnaire Seed et synonymique « des gen: - .. e plantes Penden stay doti Chez sime 2 vene ne bs cR Rennes (Ille-et-Vilaine). dir | . Encyclopédie Biogéographique et Baiogiqux. Paul. Lecar | rue de Tournon, Paris VIe. i ‘ol. I. t P. ALLORGE. ‘eet E à 'éninsul rique. 106 pages, 8 planches, 2 cartes. — Vol. Il. R. Lice ions iques en Forét de Basse Cóte d'Ivoir pages, 52 figures, 2 planches. — Vol. Hil. M. Bocinatas. L Vol. IV. Dr BouLy DE LesDAIN. Éco du Fascicule 1, Tome XIV veru ies TU et POMMES [2m — f vadubés africaines, p. 56. | Bzworsr (R.). — Les Crossandra malgaches (Acanthacées), p. 4. _ 4 GNEPAIN (E.). — Genres nouveaux, espèces nouvelles d' Indochine HRL AUMIN (A.) — Formes de j jeunesse des Conifères de Nouvelle-Cal du d'aprés les documents de l'Herbier du Muséum de Paris p. 3 | | GewissEL-HoMorLE (Mme) — Une Rubiacée malgache nouvelle du | . genre Otiophora, p. 74. PELLEGRIN (F.). — Anonacées nouvelles on. p. 75. ERRIER DE LA Barute (H.). — Les Polycarpea do Madagascar, p. 51. ERRIER DE LA BárEIE (H.) — Les Basella de Madagascar, p. 53. RE i S IER DE LA BÂTHIE (H.) — Une espèce nouvelle de baŭrember g de Madagascar, p. 76. HON (M.). — Classification des Apooynacées : : XII, Les Parsonsia et” . les Artia de P Herbier du Muséum, p. e TanpiEU-Bror (Mme) — Celastracées nouvelles et litigieuses d'Indo- - chine, p. 43, tpar (J.) — Remarques eritiques sur Prunus cochinchinensis Lour., Ts moiornm ere et Pyrus op er. p. 49. 'upplémer ae L fiib. 6, pp. 701.764, id 85- ? in) à à Aqufiacés par Mme Tarpreu-BLOT et >. 7, pp. 765-844, fig. 91-105 : Aqui- ne TARDIEU-BLOT et M. i piu EID HUMBERT Professeur -au Muséum Secrétaire de Rédaction : J. ARÈNES, Assistant au Muséum. du Museum. national d'Histoire naturelle (commencées en comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Sans pério- dicité; prix variable suivant volume.) Bulletin du Muséum national d' Histoire naturelle (commencé en 1895) f: scicules par an, en 1 volume.) ires du Muséum national d'Histoire naturelle, nouvelle série. (Sans pé iodicité; prix variable suivant volume.) Seminum Musaei parisiensis. (Laboratoire de culture; parait. 1822; change.) = . . i 3 paraît depuis 1909; souscription au volume, France et 1600 fr. ; Étranger : 1 000 fr.) r française one (Directeur : M. le Dr R. Joan, laboratoire Entomologie; pa Bot nique baie = VP ágricature coloniale. (Directeur : M r, de boratoire d'Agronomie coloniale ; ; parait depuis = ique, (Directa: M. R. Lami, Laboratoire de Crypt xem 924. Prix variable e suivant fascicule. ) NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XIV, FascicurE 2 (MARS 1951) CLASSIFICATION DES APOCYNACÉES : XIII, GENRE « WRIGHTIA » ET GENRES VOISINS Par M. Picuon. Chez certaines Échitoidées à rétinacle en brosse (Nériées), la graine présente des anomalies dont chacune caractérise un groupe naturel bien défini. La graine est encore banale (aigrette apicale sessile, albumen entier, embryon jaunátre, orangé ou blanchátre à cotylédons plans) dans les genres Pollsia, Isonema, Nerium, Vallaris, Beaumonlia, Masca- renhasia, Adenium et dans quelques genres nouveaux qui seront décrits prochainement (1). Mais elle est rostrée au sommet chez Strophanthus, Chrislya et un genre inédit. Les cotylédons sont plissés en long d'une part chez Malouelia, oà l'aigrette manque, et d'autre part chez Alafia et un genre nouveau, où l'albumen est ruminé et l'embryon généralement vert. Il existe enfin deux groupes où l'aigrette est basilaire et où les cotylédons Sont fortement pliés ou enroulés en long; dans l'un, formé des genres Kibalalia (incl. Paravallaris) et Funtumia, l'aigrette est portée par un rostre, l'embryon est blanc ou jaunâtre et les cotylédons sont irrégulière- ment pliés; dans l'autre, l'aigrette est sessile, l'embryon (et générale- ment aussi l'albumen) est rosé ou lilacé et les cotylédons sont trés régu- iérement enroulés en S. C'est ce dernier groupe, également aberrant par la corolle à préfloraison tordue à gauche, qui nous intéresse ici. Il ne comptait jusqu'à présent que les deux genres Wrighlia (incl. Piaggiaea) et Pleioceras. Tel qu’il est compris habituellement, le genre Wrightia est cependant étérogéne. DOMIN en a déjà extrait une espèce, W. Baccelliana, pour en faire un genre Trichoslomanthemum, qui n'a d'ailleurs aucune affinité Pour les véritables Wrighlia. Mais il reste encore, dans le genre Wrightia ainsi réduit, trois entités génériques trés nettes, bien qu'apparentées Systématiquement. Nous commencerons par l'étude du genre Wrighlia Proprement dit. (1) Ces genres et les suivants étaient encore inédits au 26 janvier 1948, date du . dépót de cette note. Mais aprés un délai de publication de plus de trois ans, tous ont 3ctuellement vu le jour. NOT. sys. — Fasc. 9. " ae WRIGHTIA L’examen du matériel abondant dont dispose l’herbier du Muséum permet de simplifier la systématique du genre. Les véritables espèces se trouvent mieux définies, par des caractères qui avaient échappé jusqu'id à l’attention des botanistes. Ensuite et surtout, le nombre des espèces est à réduire considérablement, Celles qui sont représentées dans l'herbier du Muséum se reconnaissent à l'aide de la clef suivante : l. Fleurs blanches, jaunátres, verdátres ou rosées, au moins dans le jeune áge. Sépales de 1-6 x 0,7-5,8 mm. Couronne absente, ou à pièces libres, ou gamophylle mais fortement lobée-incisée. Anthè- res de 3,2-9,5 mm. de long. 2. Couronne présente. Filets plus de 3 fois plus courts que les anthéres. Anthères de 4,3-9,5 mm. de long, rarement seule- ment de 3,2 mm. (W. saligna), à acumen terminal poilu sur les deux faces, rarement ( W. viridiflora) glabre. 3. Pièces de la couronne glabres. Carpelles connés à la base, libres au-dessus. Bifollicule. : 4. Couronne formée de 10 pièces, 5 épipétales médianes et 5 alternipétales, toutes profondément laciniées ou même divisées jusqu’à la base (et simulant alors une multi- tude de pièces filiformes), les épipétales adnées aux lobes de la corolle au moins jusqu'au tiers de leur hauteur. Nervures secondaires des feuilles espacées. 5. Filets de 0,9-1,3 mm. de long. Anthéres poilues dorsa- lement, à acumen terminal poilu sur les deux faces, à queues atténuées vers l’extrémité.............. W. tinctoria. 6. Inflorescences à axes (de tous ordres) plus robustes, en général faiblement divariqués............. var. laevis. 6’. Inflorescences à axes (de tous ordres) plus grêles, ; en général fortement Ores. esee var. type 5'. Filets de 0,55-0,6 mm. de long. Anthéres glabres dor- _Salement, à acumen terminal glabre sur les deux faces, ,,3 queues arrondies à l'extrémité,.............. W. viridiflora. 4’. Couronne formée de 5 pièces alternipétales ou de 10 pièces épipétales latérales, toutes entières ou brièvement dentées au sommet, non adnées. Nervures secondaires des feuilles plus serrées, — - T. Sépales de 3-44 mm. de long. Couronne formée de 10 pièces géminées, épipétales latérales, très étroites (0,15-0,2 mm.). Filets de 0,45 mm. de long. Dos des : anthéres poilu seulement vers le sommet....... W. natalensis. T. Sépales de 1-1,5 mm. de long. Couronne formée de egg a 5 pièces alternipétales plus larges. Filets de 1,1-1,25 mm. de long. Dos des anthères entièrement poilu. 8. Limbes étroitement lancéolés, glabres en dessus, très faiblement pubescents en dessous. Pièces de la cou- ronne longues (5,7 mm.), dépassant les anthères. Ovaire poilu au sommet ................ W. angustifolia, de 5,4-9,5 mm. de long. 10. Couronne à piéces courtes (1,5-3 mm.), toujours glabres ventralement, manifestement bisériées (les épipétales plus internes), une série recouvrant l'autre en partie. Filets de 0,3 mm. de long, de méme longueur que la partie libre des queues anthériennes; connectifs pres- que glabres ventralement au-dessous de la brosse THaeilélie. .. C LAICUS VIS, A: W. tomentosa. 10°. Couronne à pièces longues, au moins les épipétales (4-8 mm.), souvent poilues ventralement, unisériées en apparence et ne se recouvrant pas. Filets de 0,8-2 mm. de long, bien plus longs que la partie libre des queues anthériennes; connectifs abondamment poilus ven- tralement au-dessous de la brosse rétinaculaire........ eae HEPC E rie IR Vy eco duin M X FEL E Ed W. pubescens. 11. Limbes jeunes pubescents en dessus méme en dehors des Dies... Ss ee ici fa. typica. ll. Limbes glabres en dessus en dehors des nervures (ou à quelques poils isolés et accidentels). . . .. fa. calycina. 9'. Feuilles entierement glabres ; limbes très étroits, linéaires. Couronne formée de 5 pièces épipétales concrescentes, très brièvement adnées à la base aux lobes de la corolle. 2. Couronne absente. Filets moins de deux fois et demie plus W. religiosa, V. Fleurs Pourpres. Sépales de 7-8 x 6-7 mm. Couronne gamo- phylle, à 5 ondulations épipétales peu profondes. Anthéres de : 11,5 mm. de us SU So ag a, ee eas do W. coceinea, MM La place manque pour donner les indications de localité, de date, ete, pour chaque échantillon. Les numéros étudiés par l'auteur sont simple- | ment groupés par pays. Les spécimens en fruits sont cités avec mention « (fr.) », les spécimens en fleurs et fruits avec mention « (fl. et fr.) », le spécimens stériles avec mention « (st.) », enfin les spécimens en fleurs sans mention. Wrightia tinctoria R. Br., in Mem. Wern. Soc., I (1809), p. 74 — Nerium linclorium Roxb., Hort. Bengal. (1814), p. 19. — Wright Rothii G. Don, Gen. Syst., IV (1838), p. 86. — Nerium jaspideum & N. macrocarpum Span., in Linnaea, XV (1841), p. 325. — Wrighlia mul- liflora Zipp. ex Span., ibid. — W. laciniata A. DC., in DC., Prodr., VIII (1844), p. 406. — W. timorensis Miq., Fl. Ind. Bat., II (1855), p. 433. — W. laevis Hook. f., Fl. Brit. Ind., III (1882), p. 654. — W. hainanensis Merrill, in Philipp. Journ. Sci, XXI (1922), p. 352. — W. Balansw . Pitard, in Lecomte, Fl. Indoch., III (1933), p. 1188. — W. macrocarpe Pitard, ibid., p. 1190. — W. hainanensis var. variabilis Tsiang, in Sunyal- | senia, IV (1939), p. 47. — W. hainanensis var. Chingii Tsiang, ibid. — + W. sorsogonensis Elmer ex Tsiang, ibid., p. 48. — W. Balansaeana & | W. Balansana Pierre, in sched. Var. laevis (Hook. f.) nov. — Wrightia laevis Hook. f. — W. hain | nensis Merrill. — W. Balansae Pitard. — W. macrocarpa Pitard. — W. har - nanensis var. variabilis Tsiang. — W. hainanensis var. Chingii Tsiang.— - i sorsogonensis Elmer ex Tsiang. — W. Balansaeana et W. Balansam | lerre. | Hainan : Lei 233 (fr.), 565, Lau 1761, Tsang, Tang et Fung 174 How 73280 (fr.), Wang 63443 (st.), Mac Clure 8685 (fr.). — TONKIN: Balansa 2115 (fr.), 2116, 2117, 2118, Bon 5418, 6057 (fr.), Fleury 301 | (fl. et fr.), 37648, 37962 (fl. et fr.). — ANNAM : Poilane 1722 (fl. et fr.).— PHILIPPINES : Elmer 15595. | Outre les pays énumérés ci-dessus, W. laevis a été récolté en Chit - méridionale (Kouang-Si et Kouang-Toung), en Malaisie, à Sumatra & | aux Bismarck. Elle a été également signalée au Siam par CRAIB (9, P- 457) qui cite trois échantillons : Curtis 2943, Kerr 17148 et Kerr 19909 1 nous ne connaissons pas Curlis 2943, mais les deux autres sont en réal des W. viridiflora ; il n’est donc pas certain que W. laevis existe au Siam | Pirar (7, p. 1183) distingue ses W. Balansae et W. macrocarpa P* les caractéres suivants : id 3 W. Balansae: Radicule plus longue que les cotylédons; cotyledon | pliés l'un sur l'autre; graine aplatie; fruit court. i W. macrocarpa : Radicule plus courte que les cotylédons; cotylédom | enroulés ; graine cylindrique; fruit long. Nous avons analysé les graines de divers échantillons, notam? celles de Bon 6057 (W. Balansae) et de Balansa 2115 (W. macrocarp! — sur lesquelles Prrarp a fondé ses descriptions. Dans tous les cas, les aH lédons sont enroulés en S. La largeur en est d'ailleurs instable (de ^? - MOT ee 7,6 mm.) et, lorsqu'elle est voisine du maximum, les 2 branches de l'S se prolongent chacune en un demi-tour de spire supplémentaire, comme figuré par PrrARD pour une autre espèce (7, p. 1193, fig. 133-4). La lon- gueur de la radicule varie d'une facon continue, de méme que celle du fruit. Enfin les graines aplaties sont stériles; les graines fertiles, sans être jamais cylindriques, sont toujours plus ou moins turgescentes. Comme il n'existe pas d'autre différence, on ne peut que réunir les W. Balansae et macrocarpa. Markerar (6, p. 212, note 1) a indiqué que rien ne sépare W. Balan- sae de W. laevis. TstANG (8, p. 48) réunit également à cette espèce W. sor- sogonensis. Nous constatons que W. hainanensis est aussi conspécifique. Var. typica nov. — Wrighlia tinctoria R. Br. — Nerium linclorium (R. Br.) Roxb. — N. jaspideum et N. macrocarpum Span. — Wrighlia mulliflora Zipp. ex Span. — W. laciniala A. DC. — W. limorensis Miq. CEYLAN : X s. n. — INDE: Perrolilel s. n., Richard 2 parts s. n. (fr.), Macé s. n. (fr.), Jacquemonl 655", Leschenaull 63, 234, 745 (fr.), s. n. (fr.), Lépine s. n., Pierre 4403, Wallich s. n., Wighl 1869, Thomson s. n., Law et Stocks s. n. (fl. et fr.), Falconer s. n., Drummond 25517 (fr.), 25519 (st.), Hohenacker 495, 502, X s. n. (fl. et fr.). — COCHINCHINE : Pierre 5244, — Java : Spire s. n. — Timor: Brown s. n., Riedlé s. n. — Cultivé au Jardin Botanique de Calcutta : Herb. Horl. Bol. Calcullensis 2 parts s. n. (une en fr., l'autre en fl. et fr.), Richard s. n., Perroilel 63, 327, Griffilh s. n. (fr.), Anderson 28 (p. p., fr.), Wallich 1625 (fl. et fr.); au Jardin Bota- nique des Pamplemousses (Maurice) : Boulon 1830. Prranp (7, p. 1183, clef) sépare les W. tincloria et Balansae par la couronne, à écailles « semblables, linéaires » dans la premiére espéce, « de deux sortes » dans la seconde. Les diagnoses sont moins affirmatives : les piéces épipétales sont dites « linéaires, parfois découpées prés de leur sommet » chez W. tincloria et « généralement trilobées » chez W. Balansae. En fait, cette différence est illusoire. La division des piéces, tant épipé- tales qu'alternipétales, est toujours plus ou moins irrégulière et anarchique. Elle n'est nullement l'indice de races géographiques : toutes les formes possibles se trouvent dans toutes les régions couvertes par l'aire des deux prétendues espèces, notamment à Hainan où elles ont été particulière- ment bien étudiées (8, pp. 46-48 et pl. 13-14). Les variations de la cou- ronne paraissent donc être tout au plus individuelles, et il serait vain de persister à fonder des variétés sur un tel caractère. Il existe cependant entre les W. tinctoria et laevis une différence de faciès dans l'inflorescence, différence assez peu précise et difficile à définir, mais qui semble étre en rapport avec deux aires géographiques en grande partie différentes. C'est pourquoi nous croyons pouvoir conserver W. laevis comme variété de W. tinctoria. ; Les feuilles de la variété typique sont extrémement variables par la taille et l'allengement. Elles sont toujours glabres en dessus en dehors des nervures, ainsi que celles de la var. laevis. Nous ne connaissons pas la var. Rothii (G. Don) Hook. f., Fl. Brit. Ind., III (1882), p. 653 (W. Us Holhii G. Don), dont les feuilles seraient pubescentes sur les 2 faces. L'herbier du Muséum possède un échantillon de W. lincloria étiquelé « Ceylan ». L'indication est-elle exacte? Selon TRIMEN (3, p. 136), cette espéce n'aurait jamais été signalée dans l'ile. Wrightia viridiflora Kerr, in Kew Bull., 1937, p. 90. Siam : Pui 3086, Kerr 7061, 9128, 15568, 17148. — ANNAM : Poilane 11096. L’espéce est nouvelle pour l'Indochine francaise. Elle se distingue facilement de la précédente par les inflorescences à axes trés gréles et les feuilles presque toujours luisantes en dessus, deux caractères qui & | rencontrent séparément chez W. lincloria mais que nous n'y avons jamai trouvés réunis. Wrightia natalensis Stapf, in Kew Bull., 1907, p. dl. NaTAL : Pole Evans 3524. Cette espèce africaine est bien un Wrighlia, non un Pleioceras comme | STAPF l'a suggéré (5, p. 509) (1). Le fruit en demeure inconnu, mais | l'ovaire bipartit présage un bifollicule. Le calice, plus haut que le tube | de la corolle; est particulier à l'espéce. Les anthéres ne sont poilues dor ! salement que vers le sommet, comme chez W. religiosa, mais l’acumel | terminal reste poilu sur les deux faces. Les feuilles sont celles de l’espètt | suivante. | Wrightia angustifolia Thw., Enum. PI. Zeyl. (1860), p. 193. CEYLAN : Thwailes 1839 (fl. et fr.) Espéce anormale par l'ovaire poilu. , Wrightia Lecomtei Pitard, in Lecomte, Fl. Indoch., III (1933. p. 1188.. | Siam : Kerr 6020, 10703. — CAMBODGE : Gourgand s. n. (fl. et fr). | Wrightia tomentosa (Roxb.) R. et Sch., Syst., IV (1819), p. 4l* | — Nerium lomenlosum Roxb., Hort. Bengal. (1814), pobe Hunlerit eugenifolia Wall., List (1828), p. 43, n. 1615. — Wrightia mollissima Wall. I ibid., p. 44, n. 1627. — W. Hamilloniana Wall., ibid., p. 156, n. 4461-— | W. Coraia Wall., ibid., p. 158, n. 1615. — Nerium Coraia Buch.-Ham. 8 | Wall., ibid. — Chonemorpha vestita G. Don, Gen. Syst., IV (1836), PT | — Wrightia tomentosa var. Roxburghii A. DC., in DC., Prodr., vill . (1) Même en l'absence de fruit, les Pleioceras se distinguent fort bien des Wright? | par les caractères que voici : E : Pleioceras : Gorge de la corolle pubescente. Couronne à pièces épipétales médiane libres. Nervures staminales saillantes, poilues. Anthères de 1,5-2,8 mm. de long : Wrighiia : Gorge de la corolle glabre. Couronne absente, ou sans pièces épipé médianes, ou à piéces épipétales médianes adnées dorsalement aux lobes de la COP | au moins à la base. Nervures staminales non proéminentes, glabres. Anthéres de 3^ | 11,5 mm. de long. | ii de. (1844), p. 405. — W. Wallichii A. DC., ibid. — Hunleria eugeniaejolia A. DC., ibid., p. 407. — Wrightia. Corvia Boerl., Fl. Ned. Ind., II (1891), p. 398, lapsu. — Nerium Coraea Index Kew., IIT (1894), p. 308, lapsu. — Wrighlia lanceolala Kerr, in Kew Bull., 1937, p. 89. CEYLAN : Thwailes 2691 (fl..et fr.). — Inpe : Wight 1866, Hooker et Thomson s. n. (fr.), Hooker 3 parts s. n. (dont 2 en fr.), Thomson s. n. (fr.), Stocks et Law 3 parts s. n. (dont 2 en fr.), Prain s. n. (fr.), Challerjee 8228, 2 parts s. n., Jenkins s. n., Lacaita 16039 (fr.), Drummond 25604. — Stam : Pul 2514 (fr.), Kerr 2564, 5013 (fr.), 10926. — Java (probable- ment cultivé) : Spire s. n. — Cultivé au Jardin Botanique de Calcutta : Herb. Horl. Bol. Calcullensis s. n., Griffith s. n., Anderson 28 (p. p.), Pierre s. n. (fl. et fr.). L'espèce est signalée par PrrARD (7, pp. 1192-1195) et par Cnain (9, p. 459) comme existant en Indochine. Il s'agit, en réalité, de la « var. cochinchinensis », qui n'est autre que W. pubescens. La couronne est dialyphylle, et non gamophylle comme l'indiquent plusieurs ouvrages. La briéveté des filets, plus courts que la partie libre des queues anthériennes, est caractéristique de l'espèce. Le faible déve- oppement de la région poilue du connectif n'est partagé que par les W. saligna et religiosa. Enfin l'indument des feuilles est celui de W. pubes- cens var. typica, dont l'espèce ne diffère que par la fleur. Nous ne voyons aucune différence entre W. lanceolata et W. tomentosa. Wrightia pubescens R. Br., in Mem. Wern. Soc., I (1809), p. 73. — Anasser Lanili Bico., Fl. Filipp. (1837), p. 112. — Wrighlia ovala et W. javanica A. DC., in DC., Prodr., VIII (1844), p. 405. — W. calycina A. DC., ibid., p. 406. — W. Spanogheana Miq., Fl. Ind. Batav., II (1855), P. 434, excl. syn. — W. Rothii var. puberula Thw., Enum. PI. Zeyl. (1860), p. 193. — W. Candollei Vidal, Phan. Cuming. Philipp. (1885), P. 186. — W. flavido-rosea Trimen, in Journ. of Bot., XXIII (1885), p. 238. — W, flavo-rosea Index Kew., IV (1895), p. 1234, lapsu. — W. Laniti (Bleo.) Merrill, in Govt. Lab. Publ., XXVII (1905), p. 59. — W. Schlechteri Lévl., in Fedde, Repert., XI (1912), p. 67. — W. annamensis Eberh. et Duby, in Agron. Col., I (1913), p. 38. — W. slellala Pitard, in Lecomte, .F]. Indoch., III (1933), p. 1186. — W. annamensis var. coro- nala Pitard, ibid., p. 1192. — W. lomenlosa var. cochinchinensis Pierre *X Pitard, ibid. i | i La Synonymie des binómes W. javanica et W. pubescens, bien qu'admise dans certains herbiers (cf. 8, p. 51), ne parait pas avoir été publiée jusqu'ici. Tstanc (8, p. 52) croit au contraire pouvoir séparer les deux espéces par la longueur des pièces de la couronne et la profondeur de la bilobation des pièces alternipétales. En fait, il n'y a pas de limite nette. Les pièces alternipétales peuvent être aussi grandes que les pièces épipétales ou, au contraire, minuscules. Elles peuvent être larges ou étroites, brièvement bilobées ou profondément bifides; on trouve méme des fleurs à Pièces alternipétales parfaitement entières. Les pièces épi- : pétales sont également polymorphes; elles peuvent être simplement den- a a tées ou plus profondément divisées; dans quelques échantillons, notam- ment Gardner 1837, elles sont méme plurifides presque jusqu'à la base, un peu comme chez W. lincloria, ce qui a fait croire à l'existence de pièces supplémentaires intercalées entre les pièces épipétales et les pièces alter- nipétales (2, p. 239). Toutes ces variations paraissent être purement inde viduelles, sans la moindre valeur systématique ni géographique. Dans la fleur d’un échantillon anormal de Timor, nous avons trouvé les 10 écailles soudées en couronne irréguliérement lobée-incisée. L'indument interne de la couronne est aussi variable que la forme et la taille des pièces. Il peut être abondant, réduit ou nul. Il peut exister sur toutes les pièces, ou sur les pièces épipétales seulement. La taille des sépales paraît être en rapport avec le développement plu | ou moins important des bractées. Quand les bractées sont grandes € | foliacées, les sépales deviennent énormes, comme chez le type de W. caly : cina (X s. n., Timor) et celui de W. Candollei (Cumming 1453, Philip : pines). Mais il est douteux que ce développement soit le méme dans lë diverses parties d'un méme individu; ne serait-il pas lié au degré d'inst - lation des rameaux, comme c’est. le cas chez certains Mascarenhasia dè Madagascar, où le fait est bien démontré? | La taille des fleurs varie enfin d'une facon continue dans des propor Lions étonnantes. On pourrait étre tenté d'admettre W. Candollei comm | espéce au seul examen du type, Cumming 1453, dont les fleurs sont tré j grandes. Mais cette particularité s'évanouit dès que l'on s'adresse al, autres représentants de la prétendue espéce, Elmer 6348 et Aherns collector 3155. | Telles sont les variations les plus frappantes. Il y en a bien d'autres - Aucune n'est géographique, ni méme simplement tranchée. Aucune n'est | donc variétale, ni à plus forte raison spécifique. D'oü l'impressionnanlt | synonymie donnée plus haut. |] | | Fa. typica nov. — Wrighlia pubescens R. Br. — Anasser Lanil | Blco. — Wrighlia ovata et W. javanica A. DC. — W. Candollei Vidal.— Sa — (Blco.) Merrill. — W. tomentosa var. cochinchinensis Pierre ® — itard. | INDE : Jacquemont 179". — Stay : Pul 261 (fr.), 863, Kerr 40 | 9977, 10702, 10899, 11117 (fr.), 14062 (tr.), 14789, 16199 (fr.). — Lads? Spire 570 (fr.), 1205. — CAMBODGE : Gourgand s. n. pro parte (en mélang | avec W. religiosa), Béjeaud 261. — COCHINCHINE : Godefroy 8. 2: be | Talmy s. n., Harmand 694 (fl. et fr.), 1149, Thorel 696 (fl. et fr.) — ANNAM : Fleury 30172, Poilane 5315 (fr.), 8773 (fr.), Hayata 245, e ! TONKIN : Balansa 600 (fr.), 2119, 2120, 2121 (fr.), 2122 (fr.), Bot mur (fr.), Bon 1193 (fr), 1543, 1564, 1566, 1568, 1695 (fl. et fr.), 1814 d 1815 (fr.), 1816 (fr.), Mouret 290, Eberhardt 4345, Fleury 32064, "s i 32117, Chevalier 40954, Pételot 995 (fl. et fr.), 5988 (fr.), 5991, 5994, 00 | (fr.), Service forestier s. n. (fl. et fr.). — Harnan : Lei 209 (fr.), 608, di 314 (fr.), 1169 (tr.), 1666, 3188 (fr.), 3890, Tsang 71, Fung 20250 e | 20314, Ko 52217, Chun et. Tso 44515 (tr.), Wang 36202 (fr.), Liang 619^" ss es 63660 (fr.), Henry 79804, Mac Clure 8911. — KovaNc-TovNa :« €. Ferd.» 335, Mac Clure 13495, 13527 (fr.), Tsiang Ying 450, 2786. — Java : X 2 parts s. n., Zollinger 598, Koorders 197 6 (fr.), 14244 8 (st.). — Pni- LIPPINES : Cumming 1279, 1453, 1802, Adduru 197, Borden 770, Vano- verbergh 3117, Elmer 6348, Medina 22858 (fr.), Ramos 2042 (fr.), Ahern's collector 2960, 3155, Merrill Species Blancoanae 562 (fr.), Merrill 9200, Zaldua 29850, Lopez 27331 (st.). — Cultivé au Jardin Botanique de Buitenzorg : IV-A-78 (st.). Existe également au Kouang-Si, en Malaisie, en Nouvelle-Guinée el en Australie. Fa. calycina (A. DC.) nov. — Wrightia calycina A. DC. — W. Rothii var. puberula Thw. — W. flavido-rosea Trimen. — W. flavo-rosea Index Kew. — W. Schlechleri Lévl. — W. annamensis Eberh. et Duby. — W. slellala Pitard. — W. annamensis var. coronala Pitard. CEYLAN : Gardner 1837. — ANNAM : Spire 571, Eberhardl s. n. (fl. eL fr.), 1513, 3321, Clemens 3367, 4124 (fr.), Pélelot 1411 (fl. et fr.). — Tonkin : Balansa 4720 (fr.), Bois 521 (fr.), Bon 4750. — KovaNc-81 : Sleward et Cheo 515. — Timor : X s. n. (fr.), s. n., Richard s. n. (fl. et Ir.), Decaisne s. n. (fr.), s. n., Riedlé s. n. (fr.), s. n. — PHILIPPINES : Merrill 3049, 9426, Mac Gregor 18579, Escrilor 21296, Ramos 41607 (fr.). Signalé également au Kouei-Tchéou, à Java et en Nouvelle-Guinée. Ce n'est guére qu'une forme glabrescente de W. pubescens. La meil- leure preuve en est peut-être que, des deux parts que comprend l'échan- tillon Bois 521, l'une a été nommée par PrrAnD (in sched.) W. lomenlosa (Var. cochinchinensis, c'est-à-dire W. pubescens) et l'autre W. annamensis. Tous les degrés de pilosité existent et nous avons choisi arbitraire- ment, pour séparer les formes, le caractère de pubescence de la face supé- rieure du limbe en dehors des nervures, le seul qui paraisse présenter une fixité suffisante (encore l'échantillon Gardner 1837 fait-il la transition de la fa. calycina à la fa. lypica). Le maintien de ces deux formes est commode pour le classement des spécimens d'herbier, mais on peut fort légitimement en mettre en doute la valeur systématique réelle. Wrightia saligna (R. Br.) F. Muell. ex Benth., Fl. Austral., IV (1869), pe 316. isi Beljousa saligna R. Br., Prodr. (1810), p. 467. AUSTRALIE : Brown s. n., Richard s. n., Mueller s. n. (fl. et fr.), s. n. (fr.), s. n., Hollize s. n., Geliver 1674, Baudouin 850. : Espéce aberrante par les feuilles entiérement glabres dés le tout jeune âge (les axes des inflorescences restant cependant pubescents) et trés étroites et la couronne gamophylle et crénelée. Wrightia religiosa (T. et B.) Benth., in Benth. et Hook. f., Gen. PL, II (1876), p. 713. — Echites religiosa T. et B., in Tijdschr. Ned. Ind., XXVII (1864), p. 34. — Wrightia filipendula Pierre, in Planch., Prod. Apoc. (1894), p. 333. HE Stam : Schomburgk 132, Zimmermann 24, 115, Lakshnakara 901, Collins 669, Pul 2708, Kerr 6018. — CAMBODGE : Harmand 3078, Gour- gand s. n. (fl. et fr.), s. n. pro parte (en mélange avec W. pubescens var. lypica), Geoffray 389. — CocniNcuiNE : Thorel 2084. Existe aussi en Malaisie et à Java. | L'espèce n'est guère anormale que par l'absence de couronne et par la longueur des filets, un peu supérieure à ce qu'elle est chez les autres Wrighlia. Il n'y a pas là, croyons-nous, matière à fonder sur l'espèce une section particulière, comme a eru devoir le faire ScHUMANN (4, p. 184. Wrightia coccinea (Roxb.) Sims, in Curtis, Bot. Mag., LIII (1826, t. 2696. — Nerium coccineum Roxb., Fl. Ind., II (1820), p. 2. | INDE : Griffith s. n. | L'aire de l'espéce s'étend à la Birmanie et au Yunnan. | Les très grosses fleurs de cette plante ont une couronne papilleus | dorsalement et des carpelles libres au sommet, deux caractères qui m. coexistent pas chez les autres Wrighlia. ESPÈCES NON ÉTUDIÉES : Wrightia Demartiniana Chiov., in Ann. Bot., Roma, XIII (1915 p. 405. — Piaggiaea Demartiniana (Chiov.) Chiov., Fl. Somala, II (1982 p. 291. — Somalie italienne. La description du genre Piaggiaea et lë - dessins qui s'y rapportent ne font pas apparaitre de différences sérieuse | entre les Piaggiaea et les Wrighlia, et il est à peine douteux que ces gent ne solent synonymes. Quoi qu'il en soit, l'espèce parait être bien indt vidualisée ; la couronne, d’après les figures, ressemble à celle de Wrighti « saligna, mais les carpelles et méricarpes sont libres. | Wrightia Hanleyi Elm., Leaf, Philipp. Bot., IV (1912), p. 14% — Philippines, Probablement voisin de W. pubescens fa. calycina. — — Wrightia kwangtungensis Tsiang, in Sunyatsenia, VI (M p. 118. — Kouang-Toung. Presque à coup sûr synonyme de W. pubes@ | fa. calycina. i Wrightia Millgar F. M. Bailey, in Dept. Agric. Brisbane Bot. Bul. | Vil (1893), p. 65. — Australie, Très voisin, peut-être même synonyme, f W. lincloria. Aucune différence, en tout cas, ne ressort de la descrip? - Wrightia Ottolanderi Koord., Exkursionsfl. Java, IH (1912) p. 172. — Java. Diagnose non vue. H Wrightia Rheedii Kostel., Allg. Med.-Pharm. Fl, II (1895. p. 1060. — Inde. Diagnose non vue. Vraisemblablement synonyme l'une des espéces étudiées. 51i Wrightia sikkimensis Gamble, in Kew Bull, 1908, p. 41 — Inde. C'est certainement. une bonne espèce, voisine de W. tinctoria, me | distincte par les fleurs rouges et la couronne à 10 pièces entières OU | plement dentées. Piaggiaea boranensis Chiov., in Miss. Biol. Borana, Race- -4 Angiosp.-Gymnosp.-Pterid. (1939), p. 159. — Ethiopie. Très pro»? . ment un Wrighlia, et vraisemblablement une bonne espéce. 9 d ss ee ESPÈCES EXCLUES : W. Afzelii K. Sch. — Pleioceras Afzelii (K. Sch.) Stapf. W. anlidysenlerica (L.) R. Br. est un Walidda (v. ci-après). W. Baccelliana F. Muell. = Trichoslomanihemum Baccellianum (F. Muell.) Domin = T. baccellium Lemée (lapsu) = Melodinus Baccel- lianus (F. Muell.) comb. nov. (1). W. cambodiensis Pierre est un Scleranthera (v. ci-après). W. coalita Buch.-Ham. ex Pritz. est un Periploca (Asclépiadacée). W. Cunninghamii Benth., d'Australie, doit certainement, d'après la description, constituer un genre nouveau. Les anthéres sont exsertes et les lobes de la corolle tordus à droite, comme chez les Isonema d'Afrique, mais il y a une couronne comme chez les Wrighlia. W. dubia Spreng. est un Scleranthera (v. ci-après). W. madagascariensis Boj. ex A. DC. est une Asclépiadacée. W. parviflora Stapf — Pleioceras Barleri H. Bn. W. Piscidia G. Don — Melodinus monogynus Roxb. W. rubriflora Pitard est un Scleranthera (v. ci-après). W. Sluhimannii K. Sch. = Alafia lucida Stapf. W. zeylanica (L.) R. Br. est un Walidda (v. ci-après). WALIDDA (A. DC.) gen. nov. (Nerieae-Wrighliinae). — Wrighlia sect. Walidda A. DC., in DC., Prodr., VIII (1844), p. 407. — Wrighlia sect. Wallida O. K., in Post et O. K., Lex. (1904), p. 595, lapsu. Frutices erecti. Sepala 1,5-2,5 mm. longa, cum squamulis alternantia. Corollae extus praeter tubum papilloso-puberulae tubus 14-19 mm. longus. faucibus ipsis staminifer, uniformiter cylindricus, infra stamina laxe villosus, faucibus glabris; lobi 9,5-19 x 4-10,5 mm., intus papillosi, sinistrorsum contorti, parte involuta nulla. Corona evoluta, antice pilosa, dialyphylla. * squamulis constans 5 epipetalis mediis basi adnatis, 5 alternipetalis, 20- 30 intermediis 2-3-natim confertis. Nervi staminales non prominuli, tubi (1) Dans notre mémoire sur les Carissées (10, p. 164), nous avions laissé le genre Trichostomanthemum de côté comme douteux. Depuis lors, nous avons eu la bonne fortune d'en pouvoir analyser une fleur. Il s'agit manifestement d'un Melodinus, mais Pour lequel il est nécessaire d'établir une nouvelle section : i sect, 4. Trichostomanthemum (Domin) nov. — Gen. Trichoslo- manthemum Domin, in Bibl. Bot., LXXXIX (1928), p. 520. Cymes axillaires et terminales. Fleurs velues en dehors. Corolle : tube 5 mm., velu *n dedans au-dessous des étamines, glabre au-dessus; lobes larges, infléchis dans le bouton. Couronne à écailles multisériées, couvrant une grande partie de la face interne des lobes de la corolle. Pollen en tétrades, déformé par compression réciproque, à 3 pores, à protoplasme inclus. Ovules 10-sériés sur chaque placenta. | l esp., d'Australie, étudiée : M. Baccellianus (F. Muell.) M. Pichon. Par la couronne multisériée, cette section se distingue immédiatement de toutes les autres, où la couronne est unisériée ou rarement bisériée (M. globosus) ou trisériée (M. scandens) et toujours localisée à la gorge même ou au voisinage immédiat (carac- léres à ajouter à toutes les diagnoses de sections données dans le mémoire seg Carissées (10, pp. 127-130). Par ailleurs, l'espèce est voisine de la sect. Pleurophacelus, dont elle s'éloigne encore par les fleurs velues en dehors et les ovules 10-sériés. eo as more pilosi; filamenta 0,45 mm. longa, caudarum partibus liberis breviora, glabra; antherae 7 mm. longae, totae exsertae, dorso glabrae, acumine ter- minali antice piloso dorso autem glaberrimo, caudis loculis aequilongi, retinaculo Neriearum. Pollen 30-43 » diametro. Discus nullus. Ovarium glabrum, carpellis liberis, ovulis placentisque male visis. Mericarpia libera. Semina Wrightiae, testa lutea, modice crassa, albumine et embryone rose. Cetera omnia Wrightiae. l espèce, de Ceylan. | A. DE CANDOLLE, établissant sa section Walidda du genre Wrighlia | ajoutait : « Verisimiliter genus distinctum? » sans donner les raisons dè cette présomption. Le genre nouveau diffère des Wrightia par les carat tères suivants : l Walidda : Tube de la corolle de 14-19 mm. de long, lâchement poilt : en dedans; gorge sans cal; lobes un peu plus courts que le tube. Anthère terminées par un acumen glabre antérieurement et poilu dorsalement: | queues de méme longueur que les loges, libres sur 0,9 mm.; filets pli courts que la partie libre des queues. | Wrightia : Tube de la corolle de 1,4-6 mm. de long, glabre en dedans; gorge + épaissie en cal; lobes beaucoup plus longs que le tube. Anthèrs | terminées par un acumen poilu sur les deux faces ou glabre sur les deux faces; queues plus longues que les loges, libres sur 0,2-0,8 mm. ; filets ai | moins aussi longs que la partie libre des queues. | _ Walidda antidysenterica (L.) comb. nov. — Nerium anlidystt | lericum L., Sp. Pl. (1753), p. 209. — N. zeylanicum L., Centur. II PI. (1756 | p. 12. — Wrightia antidysenterica (L.) R. Br. et W. zeylanica (L.) R. sd in Mem. Wern. Soc., I (1809), p. 73. — Wrighlea zeylanica Index Ken. | III (1894), p. 309, lapsu. | CEYLAN : Thwaites 1825 (fl. et fr.), Leschenaull s. n. (fl. et fr. SCLERANTHERA gen. nov. (Nerieae-Wrightiinae). Frutices erecti. Sepala 1,8-3,5 mm. longa, cum squamulis alterna. Corollae extus glabrae vel papillosae tubus 8-14,2 mm. longus, alte ed l medium staminifer, supra staminum insertionem campanulato-dilatat intus totus glaberrimus, faucibus glabris calloso-incrassatis; lobi 9,5-22 à X 5-10 mm., intus glabri, sinistrorsum contorti, parte involuta nulla. ed evoluta, glabra, gamophylla, e squamis constans 5 (vel 10 geminatis) kd talis mediis, lobis tota altitudine adnatis at bene distinctis. Nervi stam non prominuli, glabri; filamenta + 0,5 mm. longa, caudarum l liberis aequilonga vel parum longiora, glabra; antherae 3,5-7,3 mm. long 1 totae inclusae, dorso pilosae, acumine terminali utrinque villoso, 65. loculis longioribus, imis rotundatis, connectivo antice toto incrassal? indurato, retinaculo Neriearum. Pollen 26-44 u diametro. Discus P " Ovarium. glabrum, carpellis liberis, ovulis 8-seriatis, seriebus 7-ovalé 1 Mericarpia libera. Semi Wrightiae, testa flava vel lutea, modice © pe | albumine flavido vel roseo, embryone pallide roseo. Cetera omnia Wright | — 89 — 2 espèces, de Malaisie, du Siam et de l'Indochine. Décrites tantôt comme Wrighlia, tantôt comme Slrophanlhus, les plantes de ce genre diffèrent des Wrighlia par les caractères suivants : Scleranthera : Tube de la corolle de 8-14,2 mm. de long, staminifère au-dessous du milieu, dilaté-campanulé au-dessus; lobes entièrement glabres en dedans. Anthéres entiérement incluses, à queues arrondies à l'extrémité; connectif à partie découverte trés fortement épaissie, renflée et indurée (d’où le nom générique). Wrighlia: Tube de la corolle de 1,4-6 mm. de long, staminifère au sommet, entiérement cylindrique; lobes papilleux en dedans, au moins près des bords. Anthères entièrement exsertes, à queues presque toujours atténuées vers l'extrémité (arrondies chez W. viridiflora); connectif à partie découverte non épaissie. Et des Strophanthus par les suivants : Scleranthera : Port dressé. Gorge de la corolle épaissie en cal; lobes tordus à gauche dans la préfloraison. Anthères à acumen terminal poilu sur les deux faces; queues non dilatées; connectif à partie découverte très fortement épaissie, renflée et indurée. Ovules 8-sériés dans chaque carpelle; placentas ovuliféres jusqu'au sommet. Graines sans rostre; aigrette basilaire, à poils insérés tous au méme niveau; testa d'épaisseur moyenne, libre; embryon d'un rose pâle, à cotylédons fortement cordés à la base et largement enroulés en 8. Strophanthus : Port + sarmenteux (dans l'habitat naturel). Gorge de la corolle sans cal; lobes tordus à droite dans la préfloraison. Anthéres à acumen ou appendice terminal glabre ou trés briévement papilleux sur les deux faces; queues dilatées dans leur partie libre; connectif à partie découverte non épaissie. Ovules 12-40-sériés dans chaque carpelle; placentas presque toujours nus au sommet. Graines rostrées; aigrette apicale, à poils étagés le long du rostre; testa mince, généralement + adhérent à l'albumen et difficile à détacher; embryon blane, eréme ou jaune-orangé, à cotylédons + arrondis à la base et plans ou étroitement enroulés sur les bords. Scleranthera cambodiensis (Pierre) comb. nov. — Wrighlia cambodiensis Pierre, in Planch., Prod. Apoc. (1894), p. 333. — W. dubia var. membranifolia King et Gamble, in Journ. As. Soc. Beng., LXXIV (1907), p. 466. — W. rubriflora Pitard, in Lecomte, Fl. Indoch., III (1933), P. 1185. — W. rubiflora Pitard, ibid., p. 1183, lapsu. — Strophanthus Jackianus var. membranifolia Kerr, in Craib, Fl. Siam. Enum., IT (1939), p. 457. — Wrighlia cambodiana Pierre, in sched. Sram : Put 1616 (st.), Kerr 12208, 12414, 16639, 18361, 18832 (st.). — CocHINcHINE : Pierre 4401, Thorel 345, Poilane 185. — CAMBODGE : Pierre 4402. — Annam : Poilane 5211 (fr.), 5955, 6770, 7449, 8278 (fr.), 8855 (fr.), 12365 (fr.), Hayata 233, 243. — Cultivé au Jardin Botanique de Saïgon : n° 117. Signalé également au Ténassérim. B IN Pec n différences admises entre les Wrightia cambodiensis et iB... rubriflora (pubescence des parties jeunes, taille et couleur de la fleur, forme de la couronne) n'est constante. La diagnose de W. cambodiensis donnée par PrrAnD (7, pp. 1184-1185) contient du reste quelques erreurs (étamines « insérées à la gorge, exsertes », caractère complètement faux: « filet long de 1 cm. », pour 1 mm.; ovaire « haut de 0,75 cm. », pour 0,75 mm.), ainsi que celle de W. rubriflora (7, pp. 1185-1186 : « axes longs de 2 cm. », axes mis pour inflorescences). Mais la plig lourde porte sur la graine de W. rubriflora, dont Prrarp (7, p. 1186) écrtt : « albumen abon- dant; embryon long de 5 mm.; cotylédons linéaires-oblongs ». Cette des ! cription a manifestement été faite sur une graine stérile, à embryon atro- phié (long de 5 mm. pour une graine longue de 14 mm.). Nous avons nous- méme trouvé de telles graines, où l'embryon, à cotylédons plans et trés étroits, nage dans une cavité souvent envahie par un lacis mycélien (pris par PITARD pour un albumen abondant). Les graines fertiles sont exacte- ! ment celles des Wrighlia, comme décrit plus haut. Scleranthera dubia (Sims) comb. nov. — Cameraria dubia Sims, | in Curtis, Bot. Mag., XL (1814), t. 1646. — Wrightia dubia Spreng. + Syst. Veget., I (1825), p. 638. — Sirophanthus Jackianus Wall., Lit | (1828), p. 44, n. 1643 (“ Jackiana "). Malaisie. — Espéce non vue. Il n'entre pas dans nos habitudes de nommer des plantes sans les | avoir étudiées. Mais cette espéce est si clairement décrite par Kine & | GAMBLE (in Journ. As. Soc. Beng., LXXIV, 1907, pp. 465-466) et si | nettement caractérisée par CRAIB (9, p. 457) que nous avons cru pouvoll | faire une exception. : INDEX BIBLIOGRAPHIQUE. l. — A. DE CANDOLLE : Apocynaceae; in A. P. DE CANDOLLE, Prodromus | systematis naturalis regni vegetabilis, VIII (1844), pp. 317-489. —— 2. — H. TRIMEN : Notes on the Flora of Ceylon; in Journal of Botany, : XXIII (1885), pp. 238-245. vor gee 3. — H. TRIMEN : À Hand-Book to the Flora of Ceylon, III (1895). 4. — K. ScHUMANN : Apocynaceae; in A. ENGLER et K. PRANTL, DE | . Natürlichen Pflanzenfamilien, IV, 11 (1895), pp. 109-189. | 9. — O. Srapr : Apocynaceae ; in W. T. TutsELton-Dyer, Flora Cape — sis, IV, 1 (1907), pp. 490-518. | AE MARKGRAF : Die Apocynaceen von Neu-Guinea; in A. ENGLER | Botanische Jahrbücher, LXI (1928), pp. 164-222. i /^. — J. PrranD : Apocynacées; in H. Lecomte, Flore générale de l'Indo- 1! Chine, III (1933), pp. 1087-1262. Tul 8. — Y. TsiaNG : Notes on the Asiatic Apocynales, IV ; in Sunyatseml@, IV (1939), pp. 31-94. : TI — A. Kerr : Apocynaceae ; in W. G. CraïB, Florae Siamensis Enume | ratio, IT (1939), pp. 422-476. E Se © a Hs 10, — M. PicHoN : Classification des Apocynacées : I, Carissées et Ambé- laniées; in Mémoires du Muséum National d'Histoire Naturelle, Nouvelle série, XXIV (1938), pp. 111-181. CONTRIBUTION A LA CONNAISSANCE DES « JUSTICIA » DE MADAGASCAR | Par R. Brwoisr. La grande majorité des Justicia malgaches ont leurs fleurs disposées en épis unilatéraux; l'axe de l'épi porte des bractées opposées et, dans chaque paire, une des bractées développe à son aisselle une fleur sessile, tandis que l'autre est stérile. Tantôt ces épis sont simples et isolés ou fasciculés par 2-3, tantót les fleurs de la base sont remplacées par un rameau trés court, ou encore les épis sont disposés en petites panicules he comprenant que quelques ramifications. Dans ces conditions le Jus- licia pseudohypoëstes décrit dans une note précédente serait donc mieux placé dans la série des espèces qui font l'objet de cette note. Les épis peuvent étre làches, les paires de bractées étant distantes l'une de l'autre, ou au contraire trés denses lorsque les paires sont rap- prochées; ces dernières sont de formes variées, tantôt petites et linéaires, tantót larges et parfois presque circulaires, dépassant les fleurs. Les espèces de Juslicia qui vont être énumérées ont leurs fleurs ainsi dispo- sées en épis unilatéraux simples ou groupés; en premier lieu seront placées celles dont les épis sont les plus lâches et les bractées les plus étroites ai Justicia delicatula Scott Elliot in Journ. linn. Soc., XXIX, p. 39, L Cette petite espèce est commune à Madagascar; elle a été recueillie dans les localités suivantes : í Massif du Kalambatitra, forêt ombrophile sur latérite de gneiss, corolle blanche avec macule rose vif à la lèvre inférieure près de la gorge (Humbert 11.904); bassin de la Manampanihy, col de Fitana, forêt sur latérite de gneiss, corolle blanche avec des points violets sur la lèvre inférieure (Humbert 6071); coteaux boisés de la rive gauche de l'Onive près de Tsinjoarivo, vers 1 600 m. d'altitude, dans le district d'Ambato- lampy, fleurs blanches à petites taches lilas pâle (Viguier et Humbert 9); montagnes du Sambirano, massif du Manongarivo, bois humides vers 1000 m. d'altitude, plante herbacée à tige couchée et radicante inférieurement, dressée ensuite, corolle blanche à palais rayé de violet, anthères rouge violacé, tube de la corolle cylindrique à la base pendant mm. puis profondément impressionné latéralement, creusé en dessous avec une veine médiane, évasé jusqu'à la gorge; tube long de 4 mm. D ES... lèvre supérieure parallèle, échancrée au sommet en deux lobes courts et arrondis; lèvre antérieure étalée en labelle à trois lobes subégaux, le latéraux un peu plus étroits, arrondis au sommet, libres jusqu'à leur qua inférieur (Perrier de la Báthie 9249); haute vallée de la Manampanily, entre le col de Saindro et Eminiminy, forét ombrophile sur latérite d gneiss, vers 1 000 m. (Humbert 14.029); Ost-Imerina, Andrangoloaka, im Waldschatten (Hildebrandt 3653); massif de Beampingaratra, vallée de la Maloto, forêt sur latérite de gneiss, corolle blanche à gorge pourpré (Humbert 6338) ; environs de Fort Dauphin, sur les sables, corolle blanche à macules roses (Humbert 5967); rivière Mananara sur la côte est, bois à 200 m. d’altitude, fleurs blanches (Perrier de la Bâthie 3946) Ankaiz- nana, forét, altitude 1 500 m., fleur blanche (Decary 1927); méme loc lité, fleur blanc rosé, altitude 1 700 m., (Decary 1974 et 1986); massi de l'Andohahelo, vallée de Ranohela, forét sur latérite de gneiss, coroll blanchâtre lavée de pourpre (Humbert 6080); Ambondrombe, dans la région à l’ouest de Fort Carnot, sous-bois herbacé de la zone inférieur de la forét, 3 décembre 1934 (R. Heim ); Antokezo, dans le distri d'Ambatondrazaka, plante de 30 cm., tige et dessous des feuilles verts 0i rougeatres, ciliés, corolle blanche avec 4 petites macules à la lèvre inl rieure, anthéres rose vif avec une ligne blanche (Cours 382); Zahamenà réserve naturelle n? 3, fleur blanche (Decary 16.522); montagnes entre! Haut Sambirano et le Haut Maivarano, entre Magindrano et Ampanon- Í pia, forêt ombrophile sur latérite de gneiss (sylve à Lichens), feuilles vet | sombre luisant en dessus, glauque pâle avec les nervures saillantes & dessous, corolle blanche à macules roses sur le lobe médian vers la gorg - anthères pourpre noirâtre (Humbert 18.149); massif de l'Andrangovalt ! au sud du lac Alaotra (réserve naturelle n° 3 dite de Zakamena) (Hum 17.621); sans localité (Alluaud) ; Fort Dauphin (Scott Elliot 2507). Var. puberula R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 66, 1940. : Environs d'Ambatonfinandrahana, 1600-1800 m. sur quartzite fleur blanc violacé pâle (Decary 13.166). | Var. robusta R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 66, 1940. n Bassin supérieur du Bemarivo (Boïna), bois vers 100 m. d'altitu (Perrier de la Bálhie 9208); haut Bemarivo, bois humides vers 200 m. | d'altitude (Perrier de la Bálhie 9207); Ankaizinana, rocailles humide | et ombragées de la forêt d'Ambalovema (Grande Terre), fleur blanch? (Perrier de la Bâthie 9358); Firingalava, bois, feuille lavée de rouge 2| dessous, corolle blanche, palais à petites bandes d'un violet rouge, IV inférieure étalée, la lévre supérieure est relevée, bordée d'une ba rouge violet à quelque distance du bord (Perrier de la Bâthie 551). Var. brevituba R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 66, 1940. je Forêt d'Analamahitzo entre le Bemarivo et l'Anjobona, bois h | et rocailleux, 800 m. d'altitude (Perrier de la Bathie 9206). is Di Var. breviloba R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 66, 1940. Rivière Simiane sur la côte est, bois à 200 m. d'altitude, fleur blanche à palais maculé de taches violacées (Perrier de la Báthie 9454) Var. veronicaefolia var. nov. Herba caulibus prostratis, foliis minoribus 10-15 mm. longis, 6-9 mm, latis. Environs de Fort Dauphin, sables entre le Pic Saint-Louis et la mer (Humbert 5967). Justicia campanulata R. Benoist in Notul. syst IX, p. 68, 1940. Namakia, juin 1905 (Perrier de la Bálhie 9377). Justicia rictus R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 69, 1940. Envi- rons de Moramanga, dans les endroits humides, 19 février 1930 ( Decary 7267). Justicia arbuscula H. Benoist in Notul. syst. IX, p. 67, 1940. Rivière Simiane sur la côte est (Perrier de la Bálhie 9446). Justicia reptabunda R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 68, 1940. Forêt d'Analamazaotra, février 1912 (Perrier de la Bálhie 9470). Justicia ivohibensis R. Benoist in Notul. syst. VIII, p. 161, 1939. Chaine du Vohibory, à l'ouest d'Ivohibe (Humbert 3094). — . Justicia Bailloni Scott Elliot in Journ. linn. Soc. XXIX, p. 38, 1891 Fort Dauphin (Scott Elliot 2707). Justicia rigens R. Benoist in Notul. syst. VIII, p. 159, 1939; J. jejuna R. Benoist l. c. IX, p. 69, 1940. Ambongo, tsingy du Namoroka (Perrier de la Bâthie 1730); boue des étangs temporaires des calcaires, tsingy du Namoroka (Perrier de la Bathie 9344). _ Justicia Richardi R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 72, 1940. Baie de Rigny (Richard 114). Justicia ornithopoda R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 71, 1940. Tsingy du Bemaraha (Perrier de la Bálhie 9301); méme localité (Leandri 346 bis). Justicia mediocris R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 67, 1940. Rivière Anove, côte est, bois à 200 m. d’altitude, plante sous-fru- lescente à fleurs blanches avec quelques macules foncées allongées au palais (Perrier de la Bálhie 9447). Justicia inamoena R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 73, 1940. Rivière Mananara, côte est, bois à 200 m. d'altitude, plante annuelle dressée, fleur blanche à palais piqueté de mauve (Perrier de la Bâthie 9444). NOT. sys. — Fasc. 2. 4 M Justicia paspaloides R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 73, 194 Forét d'Analamazaotra, fonds humides vers 900 m. d'altitude, fleur blanc lilacé pâle avec petites taches plus sombres, 17 octobre 1912 (Viguier et Humbert 783); même localité, corolle blanche petites taches violette sur la gorge (Viguier et Humbert 888); même localité corolle blanche! petites ponctuations rose lilacé (Viguier et Humbert 947); district de Manjakandriana, dans la forêt à l’est d'Ambatolaona, 1 400 m., coroll blanc bleuâtre (Viguier et Humbert 1232). Var. mandrakensis var. nov. A speciminibus typicis differt : foliis majoribus 4-6,5 cm. longis, 1% 35 mm. latis, bracteis ante apicem latioribus, brevissime acuminatis 4,5 mm. longis, 2,5 mm. latis, spicis saepius geminis in axillis foliorum. La Mandraka, à l'est de Tananarive, vers 1 300 m. d'altitude (Hum bert 11.146 bis); méme localité (Waterlot ). | | Justicia parvispica spec. nov. | Herba caulibus junioribus subquadrangularibus, duabus lineis pilos | notatis. Folia petiolata, ovata, basi in petiolo parum decurrentia, api | obtusa, margine integro. Spicae axillares, solitariae, pedunculatae; bractea | approximatae, imbricatae, longitudinaliter quadriseriatae, quarum du. series fertiles et duae steriles, lanceolatae, apice acutae, 3-4-nerviae, fr glabrae; bracteolae lineares acutae, in margine pubescentes. Sepala 5 inaequ# lia, in margine pubescentia, linearia, acuta, posticum brevius, laterale € | anticum cujusque lateris alte concrescentia. Corollae bilabiatae tubus subt} | lindricus, in parte superiore vix parum ampliatus; labium superius ovatuP apice rotundatum et in medio parum incisum, inferius trilobum, lobis oblor | gis, lobo medio latius. Stamina 2 ad tertiam partem superiorem corolla | tubi inserta, filamentis glabris; antheris bilocularibus, loculis inaequalit® | alto insertis, loculo inferiore basi breviter mucronato. Discus cupuliform* | ovarii basin cingens. Ovarium et stylus glabri. Capsula glabra. | Pétiole long de 3-11 mm.; feuille longue de 12-40 mm., large d 6-22 mm.; épis longs de 10-12 mm., ayant un diamètre d'environ 5 mm- portés par un pédoncule long de 14-20 mm.; bractées longues de 6 mm larges de 2 mm.; bractéoles longues de 2 mm.; sépale postérieur long 2 mm., les autres longs de 4 mm.; corolle longue de 6 mm., son tube de 3 mm.; capsule longue de 6 mm. Sans localité ( Baron 6267). Justicia spiculifera spec. nov. Herba caulibus floriferis erectis, junioribus quadrangularibus, l lineis oppositis pilosis ornatis. Folia petiolata, lanceolato-linearia, basi at^ apice obtusa, margine integro, glabra. Inflorescentiae axillares, soli à pedunculo tenuiter pubescente praeditae; bracteae approximatae, imbri ed es UO ue longitudinaliter quadriseriatae, quarum duae series fertiles et duae steriles, lanceolatae, apice acutae, 2-3-nerviae, margine pilosae; bracteolae lineares, acutae. Sepala 5 inaequalia, fere usque ad basin libera, linearia, acuta, in margine pilosa, posticum caeteris brevius. Corollae roseae bilabiatae, extus pubescentis tubus parum elongatus; labium posticum lanceolato-subtrian- gulare, apice obtusum, inferius trilobum, lobis lateralibus medio angustio- ribus. Stamina 2 ad tertiam partem superiorem tubi inserta; antherae bilo- culares, loculis inaequaliter alto insertis, loculo inferiore basi calcarato, superiore basi acuto. Discus cupuliformis, margine inaequali, ovarii basin cingens. Ovarium basi glabrum, in parte superiore pubescens; stylus basi pubescens, in parte superiore glaber. Plante atteignant une hauteur de 15 cm.; pétiole long de 3-4 mm.; feuille longue de 15-22 mm., large de 4-6 mm.; épis longs de 7-15 mm., ayant un diamètre de 4 mm. et portés par un pédoncule long de 9-25 mm. ; bractées longues de 4,5 mm., larges de 1,3-1,5 mm.; bractéoles longues de 3 mm.; sépale postérieur long de 2,5 mm., les autres longs de 4 mm.; corolle longue de 5 mm., son tube long de 3 mm. Bois vers 1.200 m. d'altitude, sur le gneiss, dans le massif de l'Andrin- gitra (Perrier de la Bálhie 9473). Justicia Bakeri Scott Elliot in Journ. linn. Soc. XIX, p. 39, 1891. Fianarantsoa, collines séches et herbeuses (Scoll Elliol 2075); envi- rons d'Ambositra, vers 1.400 m. (Perrier de la Báthie 9311); Fianarantsoa, collines vers 1.400 m., mai 1912 (Perrier de la Bâthie 4203). Justicia trivialis spec. nov. Caules erecti, ramosi, juniores quadrangulares, lineis duabus pilosis oppositis notati, nodis satis approximatis. Folia breviter petiolata, lanceo- lata, basi acuta in petiolo decurrentia, apice obtusiuscula, integra, margine subtus incurva, glabra. Inflorescentiae axillares, solitariae, spicatae, pedunculo duabus lineis pilosis oppositis notato praeditae; spicae unilateralis axi qua- tuor series longitudinales bractearum gerente, quarum duae fertiles et duae steriles. Bracteae oblongae, subspatulatae, basi attenuatae, sub apice latiores *t saepe apice ipso breviter mucronatae, margine vix brevissime sparse piloso; bracteolae lanceolato-lineares, acutae, tenuiter puberulae. Sepala 5 libera, linearia, acuta, tenuiter puberula, inaequalia, posticum alteris brevius. Corollae albo-roseae bilabiatae tubus labiis paulo longior, labium posticum subtriangulare, anticum trilobum. Stamina parum supra medium tubum inserta, filamentis in parte inferiore parum pilosis; antherarum loculo inferiore calcarato. Ovarium glabrum; stylus basi pilis paucis ornatus. Cap- sula glabra, . . Pétiole long de 3-5 mm.; feuilles longues de 18-32 mm., larges de 2-12 mm.; bractées longues de 6 mm., larges de 2,5 mm.; bractéoles lon- Sues de 3 mm. ; sépale postérieur long de 2 mm. les autres longs de 4 mm.; Corolle longue de 5 mm., son tube long de 3 mm.; capsule longue de 5 mm. LOU Massif de Beampingaratra, du col de Bevava au sommet de Bekoho, forêt sur latérite de gneiss, 1.100-1.500 m., corolle blanc rosé (Humber 6471). Justicia Humblotii spec. nov. Herba (?) caulibus junioribus subtetragonis, glabris. Folia petiolata, lanceolata, basi acuta, apice acuminata et obtusiuscula, margine integro glabra. Inflorescentiae axillares et terminales, in spicis unilater alibus, simplicibus pedunculatis digestae; spicae 3-5-ni in quaque axilla; earum ax duas bracteas oppositas unam fertilem et alteram sterilem gerente. Bracteat triangulari-lanceolatae, basi lata insertae, apice acutae, trinerves, in dors et margine tenuiter pubescentes. Flores sessiles, basi bracteolis duabus linear lanceolatis, in dorso et margine pubescentibus praediti. Sepala 5 inaequalia, usque fere ad basin libera, lineari-lanceolata, acuta, in dorso et margine pubescentia, posticum dimidiam longitudinem ceterorum aequans. Corolla bilabiatae tubus a basi ad faucem parum dilatatus; labium superius trian gulare, apice integrum, inferius trilobum. Stamina parum infra faucell inserta, filamentis glabris; antherarum loculo inferiore breviter et obtu calcarato; loculo superiore mutico. Ovarium et stylus glabri. Pétiole long de 2-4 cm.; feuilles longues de 8-12 cm., larges de 25 5 em.; pédoncule de l'épi long de 1-2 cm.; épis longs de 1,5-5 em.; chaqut paire de bractées distante de la suivante de 1,5 mm.; bractées longuë de 2,5 mm.; bractéroles longues de 2 mm.; les 4 sépales les plus long mesurant 3,5 mm.; corolle longue de 6 mm., son tube long de 3 mm. Antsianaka, 7 décembre 1882, fleur blanche violette (Humblot 499. | ,, Justicia cynosuroides R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 7l 14. Firingalava, dans les bois (Perrier de la Bâthie 650). Justicia minutiflora spec. nov. Inflorescentiae axillares et terminales, solitariae vel geminae, spicatae, SP basi aliquando rarum emittentibus, fere sessiles; earum axi 4 series long!" Wei latiora, omnia uninervia, margine pallido. Corollae bilabiatae tub — P longiore. Stamina parum infra faucem corollae inserta: " | marre glabris, antherarum loculo inferiore calearato. Ovarium et sf glabri. Plante atteignant une hauteur de 30 cm. environ; pétiole long » 1-2 mm.; feuilles longues de 7-15 mm., larges de 3-11 mm.; inflores® longue de 14-7 mm.; bractées longues de 0,5 mm. environ, chaque paire distante de la suivante de 0,5 mm.; sépales longs de 2,5 mm.; corolle longue de 3,75 mm., son tube long de 2,25 mm. Vallée du Fiherenana sur les coteaux calcaires, dans les fissures des rochers, altitude 25-300 m.; corolle blanche piquetée de rose (Humbert et Swingle 5132). Var. Waterloti var. nov. À specimine typico differt : ramis junioribus glabris, foliorum petiolis 10-22 mm. longis, foliis 25-45 mm. longis, 13-27 mm. latis, inflorescentiis brevioribus, corolla 4-5 mm. longa. Province de Majunga, district de Marovoay, juin 1922 (Walerlol 540); gorges du Manombo dans le plateau du Miandraraha (Perrier de la Bâthie 9525). Justicia heterosepala spec. nov. Herba caulibus gracilibus, subtetragonis, in faciebus duabus oppositis pubescentibus. Folia petiolata, ovata vel ovato-lanceolata, integra, glabra, Pagina superiore pallidiore. Inflorescentiae terminales et axillares, panicu- latae, valde abbreviatae. Bracteae oppositae, lineares, margine anguste scarioso, tenuiter puberulae; bracteolae ovatae, basi angustatae, apice rotun- datae, margine late scarioso. Sepala 5 valde inaequalia, usque ad basin libera, scariosa, albescentia, margine tenuissime piloso-glanduloso, duo anteriora et posterius linearia, acuta, uninervia, duo lateralia oblonga, basi angustata, apice rotundata, uninervia. Corollae bilabiatae tubus labiis paulo longiore; labium superius triangulare, acutum integrum, inferius trilobum. Stamina Parum infra faucem inserta, filamentis glabris, antherarum loculo inferiore calcarato. Ovarium, stylus et capsula glabri. Pétiole long de 5-25 mm., feuilles longues de 2-6 cm., larges de 12- 36 mm.; inflorescence longue de 1-3 cm.; bractées longues de 1-1,5 mm.; bractéoles longues de 3 mm., larges de 1,5-1,75 mm.; sépales les plus petits longs de 2 mm., les autres longs de 3,25 mm. et larges de 1-1,25 mm. ; corolle longue de 3,5 mm., son tube long de 2 mm.; capsule longue de 4 mm. Kama Kama dans les bois (Perrier de la Báthie 1296). Justicia venalis R. Benoist in Notul. syst. IX, p. 72, 1940. Bois des rives du Jabohazo, prés du mont Tsitondroina, dans le Boeny (Perrier de la Bathie 1120). Justicia seclusa spec. nov. Suffrutex diffusus, ramis junioribus quadrangularibus, in duabus faciebus 9PPositis sulcatis, glabris. Folia petiolata, petiolo glabro, lanceolata, basi acuta, apice subacuta, margine integro, glabra. Inflorescentiae axillares in *Pieis unilateralibus solitariis vel geminis in axilla foliorum superiorum Ne LL sessilibus vel breviter pedunculatis: bracteae oppositae, cujusque nodi un | sterilis altera fertilis, lanceolatae, in margine hyalinae, apice nervo excurrente | terminatae, in parte basilari margine tenuiter piloso, ceterum puberulae; brat- teolae bracteis similes. Sepala 5 usque ad basin libera, parum inaequalia, bracteis similia, paulo angustiora. Corollae bilabiatae tubus a basi ad faucem parum dilatatus, intus ad medium duobus tuberculis parvis pilosis ornatus; labium superius ovato-triangulare, apice obtusum, inferius trilobum. Sta mina parum infra faucem corollae inserta; antherarum loculo superior breviter, inferiore autem longius calcarato. Ovarium et stylus glabri. Pétiole long de 2-3 mm.; feuilles longues de 8-15 mm., larges de 3-5,5 mm.; épis longs de 6-11 mm.; bractées longues de 3,5 mm., large | de 1 mm., chaque paire distante de la suivante de 0,75 mm.; sépale | longs de 3,5 mm.; corolle longue de 5 mm., son tube long de 2,75 mm. Nosilava sur calcaire corallien, fleur pâle d'un blanc violacé, 7 jui ! 1921 (Perrier de la Báthie 13.822). Justicia vicina spec. nov. Herba (?) caulibus basi prostratis, superne erectis, junioribus quadra | gularibus et duabus lineis oppositis albo-pilosis ornatis. Folia petiolata lanceolata, basi et apice acuta, integra glabra. Inflorescentiae in axila | foliorum superiorum in spicis solitariis vel geminis, sessilibus digestae; bracteae oppositae quarum una sterilis altera fertilis, lanceolatae, ad basin | sensim attenuatae, apice obtusae et mucronatae, margine hyalinae et pile | sae; bracteolae bracteis similes. Sepala 5 usque ad basin libera, parum inaequ# i lia, bracteis subsimilia, paulo angustiora. Corollae bilabiatae tubus a basi ad faucem modice ampliatus, intus ad medium duobus tuberculis piloss | praeditus; labium superius ovato-triangulare, apice obtusum, inferius | bum, lobo medio lateralibus latiore. Stamina parum infra faucem corollae | inserta; antherarum loculo superiore breviter, inferiore longe calcarati | Ovarium et stylus glabri. Capsula basi glabra, in dimidia parte superum | pubescens. Pétiole long de 5-10 mm.; feuilles longues de 20-35 mm., larges é | 6-10 mm.; épis longs de 6-7 mm.; bractées longues de 3 mm., larges dè | 1 mm., chaque paire distante de la suivante de 0,5 mm.; sépales longs d | 3 mm.; corolle longue de 5 mm., son tube long de 2,5 mm.; capsule lor | gue de 3,25 mm. Bois des bords de l'Onilahy à T -alcaire, juin 1910 | (Pere da Mui 00 + sur Je caleairéis | ieee congestiflora R. Benoist in Notul. syst. VIII, p. m | Firingalava (Perrier de la Bathie 604); montagnes du Sambiran? i massif du Manongarivo, vers 1.600 m. d'altitude, endroits humides $l! les grés liasiques; plante annuelle herbacée à tiges inférieures couc | et radicantes aux nœuds: bractées bordées de blanc, corolle rose à pal | Me tacheté de mauve, tube étroit de 5 mm. de large, subcylindrique, lèvre supérieure entière, aiguë de 3,5 mm. de large, lèvre inférieure trilobée, large de 5 mm. et haute de 3 mm., les lobes latéraux moitié plus étroits que le médian, tous trois subarrondis au sommet, 2 étamines à 2 sacs insérés à des hauteurs différentes, l'inférieur appendiculé (Perrier de la Bálhie 9248); massif d'Andringitra, versant est, vers 1.200 m. d'altitude sur les gneiss, plante gazonnante à fleurs blanches (Perrier de la Bâthie 9472); gorges de l'Andronofasy, affluent de droite du Bemarivo (Boiny), rochers boisés, plante annuelle radicante à la base, à tiges florifères seule- ment dressées, remarquable par ses épis géminés accouplés de facon à former un cóne arrondi à la base, la corolle trés petite est blanche, lèvre antérieure trilobée avec des points rouges, lèvre postérieure en casque entier, dirigée en avant; étamines exsertes (Perrier de la Bâthie 9387); Fianarantsoa, endroits ombragés, 1.200 m., tiges trainant sur le sol et radicante aux nœuds, fleurs blanches (Perrier de la Bálhie 12.576); Horombe, 1.300 m. (Perrier de la Bâthie 12.694). Var. humilior var. nov. Herba humilis, caulibus basi prostratis, foliis minoribus, 1-2 cm. longis, 9-12 mm. latis; bracteis 4-5 mm. longis, corolla 5 mm. longa. Bassin de l'Itomampy : mont Papanga prés de Befotaka, forét sur sol latéritique, corolle blanche finement piquetée de rose pâle (Humbert 6870), type; Haut Bemarivo; Masakaomena vers 300 m. d'altitude, rochers (gneiss) boisés et humides (Perrier de la Bálhie 9209); bois rocailleux caleaires de Namoroka, dans l'Ambongo; capitules violacés à la péri- phérie, les bractées toutes plus ou moins violacées à l'extrémité, leur base blanchàtre ouverte; corolle blanche avec une tache lilas sur le palais, lévre supérieure entière, l'inférieure trilobée (Perrier de la Bathie 1718); région orientale du bassin de la Matitana (Perrier de la Bálhie 4450); forét d’Analamahitso entre le Bemarivo et la Sofia, bois parmi les Mousses (Perrier de la Bâthie 9210); sables trés secs de l’Ankarafantsika ; plante étalée sur le sable, corolle blanche (Perrier de la Báthie 9346); bois prés de Bemarivo (Perrier de la Báthie 9388); environs d'Ambatofinandrana, pointe d'Ambositra, rocailles humides vers 1.400 m., plante gazonnante à fleurs blanches (Perrier de la Bâthie 9309). Var. elongata var. nov. Herba humilis, caulibus basi prostratis, foliis lanceolato-elongatis 15-24 mm. longis, 4-5 mm. latis; bracteis 4-5 mm. longis, corolla 5 mm. longa. Environs de la baie d'Antongil dans les bois, dans les rocailles des torrents à l'altitude de 400 m. (Perrier de la Bâthie 9453). Justicia diminuta spec. nov. Suffrutex gracilis, caulibus prostratis et ad nodos radicantibus, junioribus — 100 — dense albido-pubescentibus. Folia breviter petiolata, ovata vel ovato-lan- | ceolata, basi et apice obtusa vel rotundata, in pagina utraque pubescenti tenui albida vestita deinde supra fere glabra. Inflorescentiae axillares, spi catae, pedunculo pubescente praeditae; bracteae oppositae quarum un sterilis et altera fertilis, lanceolatae, acutae, in marginibus hyalinae cun | nervo viridi, extus pubescentes; bracteolae lanceolatae bracteis simile, basi parum angustatae. Sepala 5 anguste lanceolata, acuta, nervo unit | viridi praedita, in marginibus hyalina et pilosa. Corollae albae, in labio infe | riore ad faucem violaceo-punctatae tubus subcylindricus; labium superis | triangulare, inferius trilobum. Stamina parum infra faucem corollae inserta; | antherarum loculo inferiore calcarato. Ovarium apice pilosum. Capsuh | tenuiter pubescens. | Pétiole long de 1-2 mm. ; feuilles longues de 5-9 mm., larges de 3-7 mm. | pédoncule des épis long de 1-8 mm.; épis longs de 6-9 mm.; bractées longues de 3,5 mm., larges à la base de 1,25 mm., chaque paire distante | de la suivante de 1-1,5 mm.; bractéoles longues de 3,5 mm., larges dt 1-1,25 mm.; sépales longs de 4 mm., larges de 1 mm.; corolle longue de | 6 mm., son tube long de 3 mm.; capsule longue de 4,5 mm. mI Sur les sables entre le lac Manampetsotsa et le delta de la Linta. | altitude 1-10 m. (Humbert et Swingle 5406) Justicia sabulicola spec. nov. Frutex ramis junioribus subquadrangularibus, in duabus faciebus opp | sitis pubescentibus, Folia breviter petiolata, petiolo pubescente, lanceolata | basi et apice acuta, integra, sparse pilosa. Inflorescentiae axillares, spicata - spicae unilaterales, breviter pedunculatae, pedunculo glabro; bracte | oppositae, cujusque paris una sterilis altera fertilis, lanceolatae, acutit | uninerves, a nervo viridi parum superatae, albo-virides, margine in pus | superiore pilis brevibus ornato; bracteolae bracteis similes. Sepala 5 libera subaequales, anguste lanceolata, praeterea bracteis similia. Corollae albae violaceo punctatae tubus a basi ad faucem parum dilatatus; labium super - triangulare, apice obtuso, inferius trilobum. Stamina parum infra fauc? | corollae inserta, filamentis glabris, antherarum loculo inferiore calcarat? | . Ovarium in dimidia parte superiore pubescens, stylus basi sparse pilosis ,, Arbuste atteignant une hauteur de 50 cm.; pétiole long de 1-3 mm» feuilles longues de 8-12 mm., larges de 3-6 mm.; pédoncule de l'épi long | de 1-4 mm.; épis longs de 12-20 mm.; bractées longues de 7 mm., large | de 3 mm., chaque paire distante de la suivante de 1,5-2 mm.; $e longs de 9 mm., larges de 2,5 mm.; corolle longue de 15 mm., son t long de 9 mm. . Sables prés d'Itampolo, entre le lac Manampetsa et le delta de P | Linta (Humbert et Swingle 0408). — 101 — Justicia strigilis R. Benoist in Notul. syst. VIII, p. 157, 1939. Sables blancs trés secs et découverts des environs de Tsitondraina et Anjiafitatra (Boiny) (Perrier de la Báthie 9386). Justicia sambiranensis spec. nov. Herba (?) caulibus junioribus sulcis longitudinalibus duobus notatis. Folia subsessilia, lanceolata, basi subacuta, apice acuminata et obtusius- cala, integra, glabra. Inflorescentiae axillares, spicatae, sessiles vel breviter pedunculatae. Bracteae oppositae quarum una fertilis altera sterilis, anguste oblongae, basi sensim attenuatae, apice latiores, truncatae vel emarginatae, nervo excurrente, pubescentes, trinerves. Bracteolae lineares, acutae, pubes- centes, uninerves, margine pallidiore. Sepala 5 inaequalia, posticum oblon- gum, basi sensim attenuatum, apice dilatatum et emarginatum, pubescens, cetera linearia, acuta, pubescentia. Corollae bilabiatae tubus subcylindricus, libium superius triangulare, acutum, inferius trilobum. Stamina parum infra faucem corollae inserta, filamentis glabris, antherarum loculo inferiore appen- diculato. Ovarium minutissime puberulum; stylus in dimidia parte basali sparse pilosum. Capsula puberula. Feuilles longues de 4-8 cm., larges de 14-20 mm., pédoncule de l'épi long de 0-10 mm.; épis longs de 1-3 cm.; bractées longues de 9 mm., larges de 2-3 mm., chaque paire distante de la suivante de 1-1,5 mm.; bractéroles longues de 6 mm., larges de 1 mm.; sépale postérieur long de 8 mm., large de 3 mm., les autres longs de 8 mm., larges de 1 mm.; corolle longue de 11-12 mm., son tube long de 6 mm.; capsule longue de 8 mm. Sambirano, bois de la vallée de l'Ifasy, octobre 1909 (Perrier de la Bâthie 9404). QUELQUES PRÉCISIONS SUR LES SIPHONODONTACÉES (1) Par Mme TanprEU-Bror. La position du genre Siphonodon a donné lieu à une série d'articles plus ou moins contradictoires : LOESENER (2) l'a regardé comme un genre anormal de Celastraceae. MERRILL (3), puis GAGNEPAIN, dans des articles parus la même année, reconnurent que le genre Capusia de Lecomte était analogue au Siphonodon de Griffith. GAGNEPAIN, qui étudie sa morpho- (1) Depuis que nous avons déposé le manuscrit de cet article la révision de cette famille a paru dans le supplément à la Flore générale de l'Indochine vol. I, fasc. 7, P. 825, f. 101. (2) LoEsexER : Celastraceae in ENGLER et PRANTL Naturl. Pflanzen fam., 20 b, 1942, p. 195, (3) MERRILL : Journal of Arnold Arb. (1940), 21, p. 108. — 102 — logie florale en détail (1), propose d'en faire une famille à laquelle on donnerait soit le nom de Capusiaceae soit le nom de Siphonodontaceae. Croizat, de son côté dans un trés récent, article (2), élevait les Siphono- donlaceae au rang de sous-famille des Celasiraceae avec cette diagnose sur laquelle nous reviendrons « A Celastraceis lypicis primo intuilo discedil floris parte centrali sterili, carpellis circumsilis ». Nous nous rangeons à l'avis de GAGNEPAIN et nous pensons que les Siphonodonlaceae constituent une famille à part que nous définirons ainsi : (3). SIPHONODONTACEAE Gagnepain et Tardieu nov. fam.; Croizat subfam. nov. Arbustes de petite taille, glabres, à feuilles alternes, coriaces, bra | tées caduques. Inflorescences axillaires, 1-4 flores. Sépales 5, imbriqués; pétales 5, imbriqués. Étamines 5, épisépales, soudées en un anneau exté- rieur au disque, alternant avec 5 staminodes, réduits parfois à 5 dents larges, épipétales. Disque épais, soudé avec le réceptacle et l'ovaire et replié sur ce dernier, le style en colonne se dressant au fond du puits formé par ce repli; présence de languettes épipétales libres, naissant au fond du repli. Ovaire à nombreuses logettes (environ une trentaine, irréguliérement groupées, uniovulées; placentation semblant centrale. Fruit globuleux, présentant des loges irrégulièrement disposées, envelop- | pées d’un endocarpe épais et ligneux. En Indochine cette famille est représentée par le S. celasirineus, qu est assez variable et dont le S. annamensis n'est qu'un synonyme. Toute l'argumentation de Crorzar pour expliquer la structure de Siphonodon tourne autour de l'interprétation de leur ovaire qu'il définit ainsi : parle centrali sterili, carpellis circumcirca sitis. Il considère le disque comme inlerne et formé par ces carpelles stériles. Or le disque des Sipht- nodon est à rapprocher tout à fait de celui des Hippocrateaceae. Il app* rait, d'après Hooker (4) qui a étudié en détail le développement de . fleur, de très bonne heure « the central mamilla of the axis (style) surroul ded by a low ridge or annulus », ensuite le style est plus ou moins « inves by the annulus » qui finalement présente « two broad shoulders embras- sing the column (style) ». PIERRE avait parfaitement interprété sa nature lorsqu'il disait (5) « le disque, qui est en dehors et uni avec le réceptacle se replie et recouvre la partie supérieure de l'ovaire de sorte que le style se dresse au fond d'une sorte de puits ». Le disque est adné à lovait? (1) GAGNEPAIN : Un synonyme certain, une famille nouvelle probable in Bull. Soc. bot. Fr. (1940), 8, p. 268. (2) CROIZAT DA study in the Celastraceae in Lilloa [1947), p. 31. ossi (3) Nous préférons ce nom a celui de Capusiaceae qui maintiendrait une den? nation passée en synonymie. _ (4) Hooker (J. D.) : On the growth and composition of the ovarium of S. : trineus Griffith, especially with reference to the subeject of his placentation, Tra Linn. Soc., (1861), 22, p. 133. (5) PrEPRE : Flore forest. Cochinchine, pl. 312. i508 2s comme dans un bon nombre d’Hippocrateaceae (Loesneriella, Salacia a Chez les Elachyptera et Tontelea, récemment séparés par A. C. SurrH (1) comme genres distincts, et dans un genre nouveau que nous venons de décrire, le genre Annulodiscus, le disque montre déjà une ébauche de ce repli sous forme d'un gros bourrelet, atteignant la méme hauteur que l'ovaire, mais plus écarté de lui que dans les Siphonodon. Chez Loesne- riella dinhensis l'ovaire est recouvert par le disque « excepté dans la région du style ». Il n'y a donc rien ici qui ressemble au disque central de Croizat. Son interprétation du dessin d'Hookkn, qui a figuré en grisé le tissus làche du centre de la fleur, nous semble erronée. L'ovaire est formé d'une masse pulpeuse dans laquelle se trouvent les ovules. Hooker le considère comme « a whorl of five connate carpels ». PIERRE (1) dit « l'ovaire est peu enfoncé dans le réceptacle et se présente avec une trentaine de logettes uniovulées. Les ovules néanmoins sont disposés en séries de deux comme si primitivement l'ovaire avait 5 loges et possédait 6 ovules, peut-être 8 par loge ». Il admet la formation de cloisons séparant les ovules, mais avoue ne les avoir pas vues, méme dans les fleurs les plus jeunes. GAGNEPAIN n'a pu non plus voir « la plus fra- gile cloison ». Quels éclaircissements va nous apporter l'étude du fruit? Il comprend un certain nombre, assez variable du reste, de logettes uniovulées; leur disposition est trés variable « quer übereinander liegend » dit LOESENER. Au centre du fruit se trouve parfois une graine, parfois un tissus lacuneux, parfois les graines semblent en effet groupées par deux, comme provenant de la division d'une même cavité; parfois la symétrie est rayonnée, comme si il y avait bien eu 5 carpelles. Parmi les nombreux fruits de S. celastri- neus de notre collection carpologique se trouve un fruit de plus petite taille, dont la pulpe probablement encore charnue et non encore lignifiée s'est désagrégée, nous y voyons trés nettement, en la coupe transversale, une disposition rayonnée et de fines cloisons; dans un autre échantillon l'enveloppe du fruit étant partiellement enlevée, nous voyons nettement, *n vue polaire, les 5 cloisons carpellaires. PIERRE nous semble donc avoir *ncore une fois raison lorsqu'il explique la structure du fruit par la for- mation de cloisons transversales, analogues à celles du fruit de Punica. La plus grosse difficulté est dans l'interprétation des petites languettes que Hooker avait prises pour des styles et qui naissent, comme l’a bien vu GAGNEPAIN, à 7 mm. environ de l'endroit où le style se libère « et sont absolument indépendantes du style et du stigmate unique en forme de colonne légèrement aplatie à la partie supérieure ». Nous ne pouvons, avec Hooker, et à sa suite CRoIZAT, considérer ces appendices en forme de languette comme des styles, car alors il y en aurait 6, ce qui ne corres- Pondrait pas au nombre des carpelles. Ceci, du méme coup, nous éloigne des assimilations avec les familles à style libre et répond à CROIZAT qui trouve que personne (LOESENER ni MERRILL) « tell us why Lecomte went Wrong », en interprétant Capusia comme une Ochnacée. 3 (1) A. C. SmrrH : The american species of Hippocrateaceae in Brittonia (1940), » P. 341. — 104 — EN RÉSUMÉ : Les Siphonodonlaceae sont donc une famille à part, se plaçant entre les Celasiraceae et les Hippocraleaceae : des Celastraceae elle possèdent le calice et la corolle, les 5 étamines extérieures au disque; les 5 carpelles à nombreux ovules sont aussi (si nous acceptons cette théorie) un carac- tère de certaines Celastraceae (Lophopetalum ). Des Hippocraleaceae elles ont le disque épais, recouvrant plus ou moins l'ovaire auquel il est adné. La forme des étamines, à filet court, rubanné, à loges divergeantes est aussi analogue à celle des Hippocra- leaceae. NOTULES SUR LA FLORE DE SYRIE ET DU LIBAN Par René GOMBAULT (1). Ophrys Adonidis A. Camus et R. Gombault, spec. nov. Tubera bina, ovoidea vel subglobosa. Caulis gracilis. Folia inferiora ovata. Inflorescentia pauciflora (2). Sepala oblonga, pallide viridi-flavescente, plus minus irregulariter purpureo-striata vel variegata, 3 nervia, lateralia patula, retroflexa. Petala parva, erecta, oblongo-linearia, anguste ligulata. glabra, lutea, rubescentia l-nervia. Labellum planiusculum, basi cuneatum. apicem versus subquadrilobum, lobis rotundatis vel obtuse angulatis, mar gine brunneum, breve velutinum, lobo medio maximo bilobo exappendiculato atropurpureo longe velutino; macula glabra, atro-purpurea. Gynostemium longe rostratum, rostro elongato acuminato leviter curvato. LiBan : vallée du Nahr-Ibrahim (fleuve Adonis) en aval des ruines de l'aqueduc romain. Gombaull 5771. — Type in Herb. Mus. Paris. La plante, assez gréle, est haute de 17 cm. Le labelle (sur la plante sèche) est long de 1 cm., les sépales latéraux de 12 mm.; les pétales sont environ quatre fois plus courts. Le labelle est dirigé vers le haut, tres rapproché du gynostéme, disposition que l’on retrouve dans l'O. Berto lonii Mor. Le gynostéme de l'O. Adonidis est caractéristique et rappelle celui de l'O. Sintenisii Fl. et Born., mais le labelle est différent dans 66 deux espèces. : Le labelle de l'O. Adonidis est insensiblement atténué cunéiforme ? la base, environ deux fois plus long que large; il est lobé tout à fait à l'extrémité, le lobe médian dépasse un peu les latéraux et est assez p? fondément divisé, presque bifide; il n'existe ni appendice, ni mucron dans (1) Bull. Soc. bot. Fr., 84, p. 465 (1937); 89, pp. 129-139 (1942); 90, pp- 20-3 (1943); 96, p. 145 (1946). di- (2) L'échantillon décrit à deux fleurs normales et une troisième terminale ™ mentaire. — 105 — le sinus. Le labelle est pourpre noir au milieu, plus brun sur les côtés et un peu moins foncé; à la base la macule, en forme d'écusson, non en lignes ni en H, est pourpre noir et glabre, alors que tout le reste du labelle porte de longs poils. Cette espèce nouvelle se rapproche, surtout par son gynostème, de l'O. Sinlenisii Fl. et Born., mais dans l'O. Adonidis le labelle est bien plus long que large, rétréci à la base, à lobe médian nettement bilobé, ni appendieulé, ni mucroné. — Floraison vers la mi-mars, Salix pseudo-safsaf A. Camus et R. Gombault. Plusieurs de nos correspondants nous ayant demandé quelles étaient les différences entre cette espèce et Salir acmophylla Boiss nous avons pensé étre utile à ceux que la question intéresserait en reproduisant ci-après notre réponse. S. acmophylla Boiss. Arbre de 3 à 5 m. Rameaux d'un rouge vif. Feuilles étroitement lancéolées. Feuilles plus rigides et plus longue- ment acuminées : de 0,10 à 0,15 long. sur 0,008 à 0,012 large à nervure médiane trés saillante. Stipules étroites. Chatons de 0,02 à 0,03 long. Écailles des chatons Q caduques pres- que glabres dorsalement à peine poilues à la base. Style presque nul (stylo nullo, stigmatibus libus). Nectaire extrémement court. sessi- Écailles des chatons cf plus larges. tamines 4-5 à peine 2 fois plus lon- gues que la bractée. Populus globosa Dode. S. pseudo-Safsaf A. C. et R. G. Arbre de 3 à 10 m. Rameaux de vert grisátre à brunátre. Feuilles lancéolées. de 0,08 à 0,11 long. sur 0,018 à 0,020 large à nervure médiane bien moins sail- lante. Stipules orbiculaires denticulées. cf p.03 à 0,04 de long. Chaton © 9,015 à 0,04. Ecailles des chatons Q plus persis- tants, hirsutes dorsalement. Style court mais manifeste. Pédicelle 3 fois plus long que le nec- taire presque en couronne. Etamines 5-7 au moins 2 fois plus longues que la bractée. Nous avons signalé (1) la présence de cet arbre au Liban et rappelé la description qu’en avait donnée son auteur, exception faite des fleurs qui étaient inconnues. Depuis lors le P. Paul Mouterde a pu nous en (1) Bull. Soc. bot. Fr., 89, p. 131 (1942). — 106 — procurer des chatons mâles : ceux-ci pendants, solitaires ou géminés, cylindriques, relativement gros, mesurent de 6 à 7,5 cm. de longueur pour 12-13 mm. de largeur. Sur toute la longueur de l’axe central du chaton sont fixées, par des supports assez minces, de jolies écailles qui rappellent celles de Populus Tremula L. : en coin à la base, lancéolées, incisées, digi- tées, longuement barbues à la marge des dents. Leur couleur de parche- min est relevée par une ligne pourpre qui dessine tout le pourtour du limbe et par quelques nervures de la même nuance. Sessile à l'aisselle de chaque écaille s'ouvre la fleur, sous la forme d'un petit cornet membraneux que les auteurs traitent plus classiquement el plus élégamment, mais beaucoup moins exactement de cupule. En diflé- rents points de la surface interne du cornet prennent naissance les filets des étamines, qui sont de longueurs variées, si bien que l'ensemble des organes mâles prend l'aspect d'un minuscule bouquet sortant de chez la fleuriste entouré de son enveloppe. Le nombre des étamines parait trés variable dans P. globosa & peut aller de 4 à 12. Sur 30 fleurs analysées nous en avons trouvé CS RS ie es PO PR PE 3à9 BAR s ge E a a a ec 3à5 BU E 0 ou e . 1 à 12 ES NR — Qu ua re ae 1à 4 Nous avons compté comme étamines les filets qui avaient perdu leurs anthères; mais comme nous opérions sur du matériel sec, il est fort pos sible que plus ou moins fréquemment le filet se soit rompu dès sa base & soit devenu indiscernable. Il y a là un coefficient d'erreur non négligeable et dont il y a lieu de tenir compte dans l'appréciation de notre statistique. Rappelons à titre d'éléments de comparaison que dans P. Tremula L. et P. alba L. les fleurs comptent 8 étamines; dans P. nigra L. de 128 20 étamines, et dans P. monilifera Ait. 20 étamines environ. Pour en revenir à P. globosa les anthéres de couleur pourpre sont fixées au filet par le milieu et les loges soudées entre elles par le dos. | Les bourgeons des chatons mâles, d'un brun roux, sont imbriqués, coriaces, lisses et luisants : leurs enveloppes extérieures sont frangées. Les observations qui précèdent s'appliquent à des échantillons provenant du bois d'Hagélias, prés de Bikfaya. Il existe un autre bosquet de P. globosa à Dahr el Hazir (1.438 m. d'alt. environ) découvert pa" P. Delbès et mentionné par le P. Paul MOUTERDE (1), et un troisième pei plement à la source de Qaa, près d'Ain Zhalta. Ce dernier a été signa par BORNMULLER (2) sous le nom de P. canescens Sm. (P. alba x. Trem Asch.) forma libanolica Bornm. (1) P. MourEnDE. La végétation arborescente des pays du Levant, Beyrouth, p- 19, (1947). (2) BoRNMULLER (J.). Zur Flora des Libanon und Antilib. in Beitr. Bol. Ceniralll XXXI, II, p. 259 (1914). — 107 — Le P. Paul Mouterde nous a obligeamment envoyé quelques chatons g de cette dernière localité. Les fleurs Q paraissent manquer. Les bractées sont celles de globosa, un peu plus petites qu'à Hagélias ; mais les chatons sont eux-mémes de moindres dimensions. Les fleurs, au lieu de présenter 4-12 étamines en comptent 3-13. Elles sont par consé- quent en nombre variable (caractère de P. globosa). Sur 15 analyses effectuées nous avons trouvé 2 fois 13 étamines 1 fois 11 étamines LU — 1 — 10 = TNT = 1 — 9 — 2. ‘à 1 — 5 — 1— f — 1 — 3 — On remarquera que le chiffre de 8 étamines, qui est le nombre normal chez P. alba, n'apparaît que deux fois dans notre liste. Sauf dans une fleur, toutes les étamines nous ont paru normalement constituées. Dans la fleur exceptionnelle, sur 13 étamines 2 seulement pouvaient être considérées soit comme insuffisamment développées, soit peut-être comme atrophiées. L'examen des chatons mâles ne permettrait donc pas (la question de stérilité probable mais non démontrée étant écartée) de conclure à une hybridité des arbres d'Ain Qaa. Cependant le P. Paul Mouterde, qui a pu les examiner in situ et à l'état adulte, est d'avis que l'espéce n'y est pas à l'état pur. « S’ils tiennent davantage de P. globosa, dit-il (in lill.), pour l'écorce, le chaton et la glabrescence des feuilles », par la forme de ces derniéres ils participent de P. alba. Toutes les feuilles d'Ain Qaa sont en effet plus grandes que celles d'Hagélias ou de Dahr el Hazir, et découpées d'aprés le méme dessin que celles de P. alba. E e En toute hypothèse la paternité de P. Tremula, inconnu jusqu'ici au Liban, doit être formellement écartée. Gypsophila Haussknechtii Boiss. Plante nouvelle pour la Syrie : récoltée au Jebel Djibissa par M. Louis Dubertret. Boissier la signalait en Iraq, dans les déserts de la *sopotamie : on ne peut donc s'étonner de la retrouver en Haute Djézireh. Notre échantillon compte toutefois 12 ovules, alors que la diagnose n'en accuse que 6. A part cette différence il répond bien à la description. Sisymbrium damascenum Boiss. et Gaillardot. Ce Sisymbre est signalé par Post-Dinsmore et O. E. Scnuuzz (1) (1) Das Pflanzenreich, IV, 105. Cruciferae-Sisymbrieae. — 108 — au Liban et dans l’Antiliban. D’après le premier de ces auteurs il existe- rait en outre en Palestine et d’après le second dans l'Iran oriental SOUS la forme d’une variété leiocarpum. Nous l’avons nous-même rencontré en Haute Djézireh, dans un des couloirs, herbeux au printemps, qui sillonnent le versant septentrional du Jebel Abd el Aziz; ce qui établit un trait d'union, ou tout au moins un relais entre les domaines septentrionaux et méridionaux de l'espèce. Cet éloignement des régions qu'on lui assignait jusqu'alors n'es pas le seul motif qui nous ait fait hésiter à le reconnaitre. Les descrip- tions des auteurs lui attribuent, en effet, des feuilles lyrées-roncinées, dont les lobes inférieurs sont pourvus à leur marge inférieure de petites oreil- lettes. Oui dit feuille roncinée dit feuille pennalifide à lobes aigus dirigés vers sa base. Or les feuilles de nos échantillons sont aussi nettement que possible pennaliséquées. Leurs lobes trés espacés, grossièrement dentés et diminuant à mesure qu'ils s'éloignent du lobe terminal jusqu'à devenir minuscules, sont tantót aigus et tantôt obtus, le plus souvent faiblement inclinés vers la base de la feuille, mais parfois aussi franchement perpen- diculaires au rachis. Aucune trace chez eux d'oreillettes. : En outre, dans sa diagnose, plus développée que celle de Boissier, O. E. Scnurz indique que les boutons dépassent les fleurs : nos exem- plaires présentent la disposition contraire. . Devant ces divergences nous inclinions, d'aecord en cela avec plu- sieurs botanistes expérimentés, à voir dans notre plante une espèce, voisine sans doute de S. damascenum, mais différente, lorsqu'un heureux hasard mit entre nos mains un échantillon récolté par Blanche à Kannoubin. Comme c’est une des localités classiques de S. damascenum, il ne pouvait y avoir aucun doute sur l'identité de ce sisymbre; mais le plus curieux est que la plante de Blanche répond non pas aux diagnoses des auteur, mais à nos propres échantillons. | Nous devons toutefois déclarer que si nous n'avons pu, sur l'exen plaire de Blanche, qui a été mal préparé, découvrir les fameuses orei- lettes, il est possible qu'elles aient été discernables sur le frais. Il serait sans doute impertinent, au vu de deux seuls échantillons celui de Blanche et le nôtre, de contester l'exactitude des descriptions nos illustres devanciers: mais nous sommes tout au moins autorises conclure que le S. damascenum est. assez variable; ses feuilles peuvent être pennatifides ou pennatiséquées; leurs lobes peuvent être pourvu ou non d'oreillettes et les boutons surmonter ou non les fleurs. ; _ 0O. E. Scnurz avait déjà quelque peu amendé la description de Bo sier en créant une variété à siliques glabres, alors qu'elles sont scabres dans le type; en ne parlant plus que de lobes foliaires subauriculés et * accordant aux pétales jusqu'à 7,5 mm. de longueur au lieu de 5. . Pour devenir tout à fait adéquates à leur objet les diagnoses devra! encore étre modifiées dans le sens que nous venons d'indiquer. Reseda Aucheri Boiss. Réséda nouveau pour la Syrie. Il s'agit d'une plante mésopotamient ent Le JOG ed. que M. Louis Dubertret a récoltée dans la Haute Djézireh, au Jebel Djibissa. Astragalus dorcoceras Dge. Bonne espéce, ou simple forme de A. hamosus? Il semble qu'on puisse légitimement hésiter à se prononcer. En dehors de la forme de la gousse, souvent plus recourbée dans le premier astragale que dans le second, le caractère distinctif le plus net entre les deux espèces serait, d’après la diagnose de Boissier, le nombre des ovules : 28 à 32 pour 4. dorcoceras et 20 à 25 seulement pour A. hamosus. Or nous possédons d'Alep, localité classique de A. dorcoceras un échantillon dont les gousses renferment 27 à 35 graines et se rapprochent sensiblement par leur forme de celles de A. hamosus. De son côté le P. Paul Mouterde nous a signalé (in lilt.) avoir récolté, à Alep également, des A. hamosus pourvus de 26, 30 et 32 graines et d'autres à Beyrouth en comptant plus de 28. Par contre il a trouvé à Tanail un astragale dont la gousse formait un demi-cercle parfait et ne donnait que 24 à 26 graines. Question à reprendre, semble-t-il, lorsqu'on aura amassé un matériel plus abondant. Astragalus chaborasicus Boiss. et Hausskn. D'aprés la diagnose de Boissier l'étendard de la corolle serait 2 fois plus long que les ailes, et les dents du calice seraient à peine plus courtes que le tube. A en juger par nos échantillons la première assertion ne serait exacte que si l'on faisait abstraction de l'onglet des ailes en ne considé- rant que leur limbe. Quant aux dents du calice elles sont environ 3 fois plus courtes que le tube. Vicia qatmensis Gombault, spec. nov. sect. Euvicia. Planta annua adpresse puberula caulibus scandentibus, foliis cirrhiferis 5 jugis; foliolis 15-20 mm. long X 3 mm. lat. obovalis, retusis, mucronatis ; foliis inferioribus linearibus angustioribus; stipulis minutis semi-hastatis; cirrhis ramosis; floribus glabris, luteis, solitariis, axillaribus, modice longe pedunculatis; calyce irregulare ad basin fusco-purpureo post anthesin, articulo cum pedunculo ligato; legumine glabro 0,04 long. x 9-10 mm. lat. lateraliter compresso; 6 seminibus globoso-compressis, laevibus, atrofusco- Violaceis, marmoratis, hilo breviter lineari radiculae proximo. Mai : récolté à Qatma (Syrie du Nord) par Fr. Louis. — Type in Herb. Mus, Paris. : Vesce de 3 à 4 décim. de hauteur, que nous avons trouvée dans l Her- bier du Fr, Louis et qui ne paraît pas avoir encore été décrite; à sépales Un peu en sacs; à corolle jaune d'environ 13 mm., à style court, tordu sur lui-même, , 8 NOT. sys. — Fasc. 2. — 110 — Voisine de V. ainlabensis Boiss., elle en diffère essentiellement par ses fleurs assez longuement pédonculées, et à pédicelle articulé à 2 mm. envi- ron au-dessous de la gousse. Cette dernière est glabre, plus large et plus longue que dans l’espèce précitée. Les folioles des feuilles sont aussi plus larges et les graines plus grosses (5 mm. de diamètre contre 3-4) et d’une couleur plus foncée, d'un brun violet trés chaud à l'œil et qui donne une impression de velouté. Kitaibela Balansae Boiss. Espèce et genre nouveaux pour la Syrie. Cette plante a été récoltée par le Fr. Louis à Slenfé, dans la montagne alaouite. Nous l'avons trouvée dans son herbier, dont les F. F. Maristes d'Alep ont fait don au Muséum e où elle était étiquetée Alihaea armeniaca. — Boissier ne la signale que de Cilicie. D’après sa diagnose les feuilles, tronquées à leur base, seraient triangulaires. Cette qualification est, semble-t-il, un peu sommaire. Si les feuilles inférieures, obscurément 4-5 lobées et plus ou moins en cœur à la base, peuvent, en faisant abstraction des sinuosités, être considérées comme affectant dans l'ensemble une forme triangulaire, par contre les feuilles supérieures, sensiblement plus petites, sont nettement pentago nales dans leur pourtour, et mériteraient d'étre décrites comme palma- tilobées, encore que les lobes soient peu marqués. Devant ces différences nous nous étions demandé si nous ne nous trouvions pas en présence d'une variété, mais M. le Dr Hochreutiner, l'éminent spécialiste des Malvacées, que nous remercions ici de son obli- geance, a bien voulu confronter notre échantillon avec le type de Balansa et a reconnu la conformité de la plante des Alaouites avec celle de Cilicie. La zone occupée par Kilaibela Balansae se trouve donc quelque pet étendue vers le Sud. Pour retrouver une autre espèce du méme genre! faut sauter jusqu'en Hongrie, où fleurit K. vilifolia Willd. _ Le nombre des divisions du calicule (7 à 9) constituant l'un des carac teres du genre Kilaibela, nous devons signaler que sur l'un des calicules examinés nous avons pu en dénombrer onze. Sans doute s'agit-il d'une anomalie. Erodium oxyrrhynchum M. B. Espèce nouvelle pour la Syrie. Nous l'avons trouvée dans le Mt des indéterminées de l'Herbier du Fr. Louis, qui l'avait récoltée au mois d'avril 1939 à Résafa, un peu au Sud de l'Euphrate. Elle était connu du Caucase, de l'Arménie russe, de la Géorgie, de la Cappadoce, de l'Iran. du Turkestan boréal. Une part de Montbret, qui figure à l'Herbier général vi Muséum, provient de l'Euphrate supérieur, par conséquent de l'Arménie urque. Linum nodiflorum L. var. perpapillosum Gombault, var. nov: À typo differt nerviis marginibusque caulis, foliorum et calycis. papillis scariosis denticulatis omnino hirtis. — 111 — Certains auteurs décrivent les feuilles de Linum nodiflorum L. comme scabres. Rouy ajoute méme que les sépales sont denticulés sur les bords. Les rugosités des organes en question sont constituées par des papilles scarieuses dentiformes qui occupent, avec plus ou moins de discrétion, la marge des feuilles, les sépales et, bien que les descriptions n'en parlent pas, apparaissent parfois partiellement aux angles des tiges. Nous avons trouvé dans l'Herbier du Fr. Louis des échantillons récol- tés par lui entre Antioche et Souédié (Séleucie de Piérie) et chez lesquels le systéme papilleux a pris un développement inusité. Toutes les rainures de la tige sont plus ou moins revêtues de papilles et celles des angles arrivent à former de véritables ailes. Sur les feuilles et les sépales non seu- lement les marges en sont hérissées; mais aussi toutes les nervures. Ces papilles sont d’ailleurs plus proéminentes à la page inférieure des feuilles. Linum Bursa-pastoris R. Gombault, spec. nov. Sect. Syllinum subsect. Flaviflora. Perenne, glabrum, glaucissimum, ad basin sublignosum. Caulibus sub- quadrangulis, in ima parte supinis, superne erectis. Foliis alternis, carnosis, inerviis vel inconspicue trinerviis, eis in supina parte caulis siliculis Cap- sellae Bursa-pastoris pene similibus; alteris obovalis, spatulatis, mucronatis, ad basin duobus parvulis purpureis glandulis instructis. Inflorescentia corymbiformi. Sepalis inequalibus, lanceolatis, acutis, margine scariosis, Praeter cuspidem serrulatis. Corolla lutea duplo calyce longa. Stigmatibus claviformis. Capsula seminibusque ignotis. — Type in Herb. Mus. Paris. Plante vivace, glabre et très glauque, d'environ 30 cm. de hauteur, subligneuse à la base, à tiges couchées dans leur partie inférieure puis àscendantes : les anciennes portant les cicatrices des feuilles des années précédentes, Tiges subquadrangulaires, faiblement sillonnées, les flori- féres, nues dans leur partie supérieure, sur une longueur de 15 à 20 mm. Feuilles alternes, charnues, trés étroitement scarieuses à la marge, uni- nervées ou quelquefois trinervées lorsqu'on les examine par transpa- rence; celles de la partie couchée des tiges, serrées, presque imbriquées, rappelant Par leur forme la silicule de Capsella Bursa-Pasloris, mais non échancrées et mucronulées; celles de la partie érigée des tiges sont plus *spacées mais dépassent la longueur de l'entre-nceud : elles sont obovales ‘patulées, mucronées et pourvues à leur base de deux petites glandes Pourprées. Inflorescence en cymes corymbiformes pouvant compter Jusqu'à une douzaine de fleurs. Certaines de ces derniéres sont axillaires, isolées dans les dichotomies. Sépales inégaux, lancéolés, aigus scarieux et serrulés à la marge, sauf à leur pointe. Feuilles florales subopposées, non Serrulées, atteignant la longueur du calice ou plus courtes. Pédicelles courts. Fleurs axillaires et terminales de 2 cm. de longueur, à corolle Jaune d'un peu plus de deux fois la longueur du calice. 5 pétales soudés Par la partie supérieure de l'onglet. Stigmates en massues. Capsule et - nes inconnues. ere Curieux et joli lin a été trouvé par Fr. Louis le 4 avril 1945. L'éti- — ucl dao iL. quette porte comme localité le seul nom de l'Euphrate; mais à notre connaissance, notre ami n'a jamais approché de ce fleuve qu'entre Meskène et Resafa; c'est donc dans cette région que l'espéce serait à recherche. Les Lins dont elle parait se rapprocher le plus seraient Linum capi- latum Kit. in Schult. = L. serrulalum Bertol., et Linum ciliatum de Hayek. Le premier habite le Sud de l'Italie, la Croatie, la Bosnie et la Mac doine. Notre lin en différe non seulement par son habitat mais par toul un ensemble de caractéres et notamment par sa couleur trés glauque el | ses feuilles manifestement charnues. Il ne possède pas de rosette de feuilles à sa base. Ses feuilles inférieures sont spatulées triangulaires et non oblon gues spatulées. Les feuilles caulinaires ne sont pas scarieuses; la plupart sont uninervées; quelques-unes seulement obscurément trinervées. N les feuilles supérieures, ni les feuilles florales ne sont serrulées à la marge La partie supérieure de la tige ne présente pas d'angles aigus. Enfin ls | sépales sont plus étroits. | Le Linum ciliatum signalé dans le vilayet de Konieh et le Tauns ! cilicien, est plus proche du nôtre non seulement par la distance, mais py de nombreuses similitudes. Il en est séparé cependant, à en juger d'api : la diagnose de Hayek, par ses tiges couchées puis ascendantes; pars feuilles charnues mucronulées, non ciliées ; par la différence de formes | marquée entre ses feuilles de base et ses feuilles caulinaires, et par % | glandes foliaires non slipilées. Cuscuta europaea L. var. indica Englm. Espéce qui n'avait pas encore été, croyons-nous, signalée au Lib | Nous sommes redevable de sa détermination au réputé spécialiste cuscutes, le Prof. T. G. Yuncker, de l'Université de Pauw, auquel not | renouvelons ici nos remerciements. s La variété indica se différencie du type par ses fleurs plus petit (1,5 mm. de long depuis le très-court pédicelle jusqu'au sommet des 10% de la corolle). Les écailles, souvent trés réduites, bifides, etc. sont lement visibles; mais elles existent toujours. Les graines sont tuber? | leuses, ce qui n'est pas en contradiction avec la diagnose d'Engelm? | mais qui ferait écarter C. europaea si l'on s'en rapportait à la d tion de Coste. Notre échantillon a été récolté par le R. P. Paul Mouterde à Qala Faqra sur Sambucus Ebulus L., mais d'aprés notre ami on là | aussi sur Urtica dioica L. et sur tous les Galium. Stachys burgsdorifioides (Benth.) Boiss. Post et Bouloumoy, dans leurs flores de Syrie, notent l'un et - la présence de cette épiaire; mais l'unique localité qu'ils citent (AI se trouve en Turquie. "T1 , La plante existe bien cependant en territoire syrien oü Fr. pc récoltée en mai 1937 à Alep. Son étiquette porte les mots Ansarieh- nous né pensons pas qu'il s'agisse des Monts Ansarieh, mais plu — 113 — village Ansari, qui se trouve au Sud d'Alep, presque à la sortie de la ville. La villosité des échantillons syriens parait plus glanduleuse et subara- néeuse que celle des exemplaires turcs que nous avons pu voir dans les herbiers. Onopordon cynarocephalum Boiss. et Bl. var. albicans Eig. Cette variété, signalée dans la Palestine septentrionale, se trouve également dans la région voisine du Liban-Sud. Nous l'avons récoltée sur les falaises calcaires des Echelles de Tyr. Elle diffère du type, plutôt vert, par son indument aranéeux qui lui donne un aspect blanchatre. X Senecio berythaeus (S. leucanlhemifolius x vernalis) A, Camus et R. Gombault hybr. nov. Herba annua, glabrescens. Caules 0,15-0,25 cm. alti, basi prostrati, dein erecti. Folia oblongo-spathulata, inferiora plus minusve approximata, basi longe attenuata, petiolata, dentata, caulina pinnatifida, basi subauri- culato-amplexicaule dilatata, media, petiolata basi pinnatifida, superne pinnatilobata, superiora sessilia pinnatifida. Capitula corymbosa, radiata, densiuscula. Pedicelli bracteolati. Involucrum 4,5 mm. longum; squamae exteriores breves, 1-1,5 mm. longe, subacute superne nigræ, interiores longe, anguste, 4-4,7 mm. longe, lineares, subacute, margine scariosæ, apice nigra. Corolle ligulate; ligule subrevolute, involucrum superantes. Achenia breviter pilosula, pilis minimis adpressis, pappi setæ filiformes corollam florum antes, LiBax : Bir Hassen, prés Beyrouth. — Type in Herb. Mus. Paris. b Les oreillettes des feuilles caulinaires sont plus courtes que dans le - vernalis mais non entières comme dans le S. leucanthemifolius. Les capitules radiants sont un peu plus grands que dans le S. leucanthemi- folius, plus petits que dans S. vernalis, en corymbes assez serrés. La ligule est un peu plus révolutée que dans le S. vernalis et moins que dans l'autre parent. Pédicelles et involucre rappellent ceux des parents. Les aigrettes sont assez caduques comme dans S. leucanthemifolius. _ Cet hybride présente les caractères suivants du S. leucanthemifo- lius: tiges couchées à la base, puis ascendantes, presque glabres ainsi que les feuilles; la forme des feuilles sauf les oreillettes des feuilles cauli- naires non entières, mais incisées-dentées; les akénes à aigrette assez caduque, Il se rapproche du S. vernalis par ses feuilles supérieures pinna- des, les caulinaires à oreillettes incisées-dentées, l'inflorescence en corymbe assez serré. Cet hybride a été récolté au milieu des parents présumés prés de Touth, dans les sables de Bir-Hassen, à l'ombre des pins. Le Sénecon le plus répandu dans cette localité est celui à feuilles de Leucanthème, mais il cohabite avec le S. vernalis et comme il s'agit d'espéces trés voi- Sines, il n'y a rien d'étonnant à ce qu'elles se contaminent mutuellement. L'hybride n'avait pourtant pas encore été signalé que nous sachions — 114 — mais il ne doit vraisemblablement pas être rare. C’est d’ailleurs par hasard que l’un de nous l’a recueilli croyant à des échantillons luxuriants de S. leucanthemifolius. Ce n’est que longtemps après et à l’étude que nous avons soupçonné un hybride. DEUX COLLECTIONS PRÉCIEUSES D'ORCHIDÉES D'INDOCHINE (AQUARELLES) Par F. GAGNEPAIN. En février 1947, en mai 1948 ont été acquises, respectivement, le aquarelles d'Orchidées Simond et Eberhardt, Paul Louis Simond (1858-1947), médecin des troupes coloniales, fit sa première campagne en Guyane (1887) puis il sert en Indochine et Chine (1890-1893) d'oü il rapporte un herbier qui est au Muséum. Il fait ensuite un stage à l'Institut Pasteur à Paris et en 1897 il part en mission aux Indes anglaises pour continuer les essais de sérothérapie de la peste entrepris par Yersin. | — ; De 1898 à 1901, il dirige l’Institut Pasteur de Saïgon. De 1901 à 1905, il fait partie d'une mission qui, au Brésil, suit l'étude de la fièvre jaune. En 1906, une École d'application du service de santé des troupes coloniales est créée à Marseille; Simond y enseigne la microbiologie et en devient sous-directeur. Sa carrière militaire se termina en Indochine (1914-17). Il est alors général et se retire à Valence. Par ses recherches et ses publications il avait précisé la parenté entre l'hématozoaire du paludisme et l'existence d'une différenciation sexuelle chez les sporozoaires; il a démontré d'une facon irréfutable le róle de la puce dans la transmission de la fièvre jaune. C'est de 1914 à 1917 qu'il a fait exécuter par l'Annamite Hay les -226 planches de sa collection d'Orchidées d'Indochine. Toutes sont remar- quables par l'art, la fidélité de l'exécution et la précision des détails. Elles ont été données libéralement par P. Louis Simond au Muséum. Phanérogamie, afin d'étre conservées et utilisées au mieux. De ces plan- ches, un petit nombre ont été copiées dans des collections différentes (Létang, Morange). Quant aux autres dues à Hay, elles sont documentees et complétées trés heureusement par des dessins d'analyse florale è des descriptions, le tout fait sur le vivant par le Dr Simond avec un ve table esprit scientifique. Dans ces conditions il a été possible de recor naitre parmi elles des espéces nouvelles pour la science, de les nommer, 4 les décrire de manière complète. Ces espèces nouvelles sont donc basoe sur des aquarelles qui deviennent ainsi des types, grâce à la document tion, tant dessinée que rédigée, due au Dr Simond. Elles figureront dans une Note particulière (1). ; (1) Voir Bull. Muséum Paris, 1950 et 1951. | | — 115 — Philippe Eberhardt (1874-1942), docteur és-sciences naturelles, fit partie de la mission Boutan (1905-1908) en Indochine, fut chargé d'une mission spéciale à la cour de Hué (1908-1916), puis devint chef des ser- vices économiques de la colonie (1916-1920). A son retour en France Philippe Eberhardt est nommé professeur de botanique à la faculté de Besancon, charge qu'il conserva jusqu'à sa retraite (1940). Il a récolté et donné au Muséum 5.000 numéros d'herbier. Il a exécuté avec beau- coup de talent 144 planches, à la gouache polychrome, représentant des orchidées. Des plantes illustrées ainsi trop peu figurent dans son herbier. Mme Eberhardt, exécutrice des volontés de son mari, a cédé au Labora- toire de Phanérogamie, pour une somme relativement modique, les 144 pl. de cette belle collection. Fils et petit-fils d'artistes, P. Eberhardt à exécuté ces planches en véritable artiste lui-méme, produisant autant de petits chefs-d'ceuvre. D'autres collections : plantes utiles, reptiles et batraciens ont été cédées, presque en don, aux Laboratoires intéressés du Muséum; enfin des aquarelles d'insectes (papillons, coléoptéres, etc.) égales en qualités aux précédentes attendent un acquéreur. ÉNUMÉRATION DES ORCHIDÉES DES COLLECTIONS SIMOND ET EBERHARDT Les planches sont ici classées, par genres suivant l'ordre de l'Index de Tu. DunAND, et par espèces dans l'ordre alphabétique. La présente liste est donc exactement parallèle à la grande collection de Phanéro- gamie. 6754. Microstylis Nutt. M. congesta Rchb. i i EBERHARDT, 81 B et 0.705, port de la plante et deux dessins repré- sentant la fl. grossie de face et de profil. 6755. Oberonia Lindl. O. ferruginea Parish in Hook. f. Fl. Brit. Ind. V, p.679. Dr Simonp, pl. 146, avec deux dessins analytiques du collectionneur et une description. — Localité : Laos, sans autre précision. Nouveau Pour l'Indochine. 6756. Liparis Rich. L. amphibius Gagnep., spec. nov. Tonkin? pl. 19 SimonD, avec descript. et anal. flor. L. bootanensis Griff. Notul. III, p. 278 et Ic. pl. as. tab. 287. Tonkin : Tam-dao. EBERHARDT, pl. sans n°. L. Dendrochilum Rchb., Fl. gén. Indoch. VI, p. 175. is Tonkin : Chapa, pl. 154; descript. et analyses du Dt Smonp, pl. 111 B, descript. et analyses du méme. — ANNAM : Lang-bian, 0.729 de EBER- ae — 116 — HARDT, cité dans notre Flore, p. 175. Les planches Simonp et EBERHARDT sont presque identiques. L. Simondii Gagnep., spec. nov. : TONKIN sEPT. et CHINE (Szemao). Pl. 151 Stmonp, descript. et dessin analytique du Dr Simon. 6765. Dendrobium Sw. D. aduncum Roxb. E Tonkin : Ha-giang'. — ANNAM : Sam-neua, pl. 80 et 102, deseript. et analyse Dr Smmonp (1). — « Fréquent dans le centre et sud Annam el remonte jusqu'au Tonkin du sud qui semble être sa limite nord » EBER- | HARDT. 3 pl. sans n? représentant des tiges renflées ou à peine vers le milieu; les fleurs le plus souvent sur des tiges aphylles coll. EBERHARDT. D. aggregatum Roxb. ; «Haur Tonkin à Tanh-tuy; se rencontre aussi en Annam » Dr Simond. — PI. 67 et 67 bis (2). Dr Simonp. — « Dans tout l'Annam et le nord dela Cochinchine » Eberhardt. Pl. 0.713, EBERHARDT. D. albayense Ames in Philipp. Journ. of Sc. 1912, VII, p. 14 « Tonkin, ANNAM », pl. 51, description et analyses, coll. Dr SiwoND. — « Forêts du CENTRE ANNAM de 500 à 1.500 m. » Eberhardt 0.732 coll EBERHARDT. D. bellatulum Rolfe; Bot. Magaz. tab. 7985. T Sans provenance : 69 B et 0.727 coll. ERERHARDT. — Rapporté la méme espéce avec quelque doute : no 177 coll. Srmonp. D. chlorostylum Gagnep., spec. nov. Tonkin : Chapa, coll. Simond, pl. 87, avec description et analys dessinée. D. chrysotoxum Lindl. ANNAM : région de Vinh; no 27, description et analyse sommaire, coll. Dr Simonp. D. clavatum Wall. Tonkin : Chapa. — « Longueur des pseudo-bulbes (tiges) 0,60 0,70 m. ». EBERHARDT sans n9 et sans feuilles. D. crumenatum Sw.; Bot. Mag. tab. 4013. ge « TONKIN, ANNAM, COCHINCHINE. » Dr Simond, pl. 141, descriptio? sans analyses, coll. SrwoNp. La pl. 193, méme collection, sans descri tion ni analyses, est rapportée à cette espéce avec doute. D. crystallinum Rchb. Haut Tonkin, CHINE : Yunnan, pl. 120, coll. Simon, descript. € : : le (1) La pl. 102 bis représente 3 formes de la même espèce rapprochées pat D" Simond dont deux présentent des sépales et pétales plus acuminés, l’une des ayant en outre des fleurs d’un diam. double, (2) La pl. 67 bis porte des feuilles et des pseudo-bulbes deux fois plus large* — 117 — analyses. — ANNAM : Quang-tri, 0.695 coll. EBERHARDT. Il s’agit ici de la var. ochroleucum Guillaumin, sans pointe rose aux sépales et pétales. — Je rapporte avec doute à cette espèce la pl. 194 Simond sans description, ni analyses. D. Dalhousieanum Wall. Copie faite sur la coll. Létang, pl. 192 coll. Simonp, sans description ni analyses. D. daoensis Gagnep., spec. nov. TowKiN : montagne du Tam-dao, analyse dessinée du Dr Simond, description d'aprés ses notes; pl. 25. D. densiflorum Wall. ANNAM : montagnes de Vinh. N° 22, coll. SiMoNp, avec description et analyses. — Je rapporte à cette espèce, avec doute, la pl. 43 qui a des fleurs blanches, sauf le labelle maculé de jaune à la gorge. D. Devonianum Paxt. Tonkin : Tam-dao, coll. Simon», pl. 103, avec description non reco- piée et analyses. D. draconis Rchb. ANNAM : Lang-bian, coll. Simon», pl. 150, avec description et ana- lyses. — Méme coll. la pl. 202, sans fleurs, est cependant de la méme espéce. De méme la pl. 170, simple copie, faite à la hâte. D. Farmeri Paxton. LE ANNAM : région de Vinh; coll. Simon», pl. 104, avec description et analyses. D. fimbriatum Hook. f. i Tonkin : Giai-hoi (d’après Rives). — ANNAM : région de Vinh. Coll. SIMOND, pl. 90, grand. nat. x 3/4, avec description et analyses. Var. albida? toute la fl. blanche, sauf la macule orangée du labelle. Coll. BERHARDT, sans n°, D. heterocarpum Wall. ANNAM : « massif de Lang-bian, vallée du haut Da-ninh, 1.200- 1.600 m. ». Coll. EBERHARDT, pl. 204, fl. ochracées, le labelle ochracé strié de marron. Var. remarquable à feuilles larges de 5 mm. 5 Var. chlorantha nov. — Labelle citrin comme les autres piéces, strié de marron; feuilles larges de 15 mm. Coll. EBERHARDT sans localité mentionnée, D. Kunstleri Hook. f. Icon. pl. tab. 2023; Desmotrichum Kunsileri Kranzl. in Pflanzenr. Orchid. Dendrobiinae, p. 356 (1910). je Coll. EBERHARDT 79 B. « les Annamites la récoltent comme médi- cament ». Sans mention de localité. — Coll. Simon, pl. 125 avec descrip- lion et analyses, récolté en ANNAM, montagnes de Vinh. — 118 — D. Nathanielis Rchb. f.; D. cuspidalum Lindl. Coll. EBERHARDT. D. nobile Lindl. Coll. Simonp, pl. 38 quater. D. oligophyllum Gagnep. spec. nov. ANNAM : sans localité précise; analyse dessinée, description d'aprè les notes, pl. 16 (Stmonp). D. pendulum Roxb. ANNAM : région de Vinh. Coll. Simon», pl. 91 avec description el analyse. D. Phalenopsis Fitzg.; Bot. Mag. tab. 6817! CocHINCHINE : Tay-ninh; coll. SrwoNp, pl. 191, une partie, le port, X l$, deux fleurs à part, grand. nat. D. Pierardi Roxb.; Bot. Mag. tab. 2584. Coll. Simon, pl. 169, copie médiocre faite dans la coll. Morange. qui ne jure point trop avec la pl. 2584 citée ci-dessus. D. podagraria Hook. f., Icones pl., tab. 2026. Coll. Simon», pl. 10, avec description et analyses, mais aucune mel tion de localité. — Coll. EBERHARDT, sans n? ni indication quelconque. mais pl. trés réussie qui correspond parfaitement a la pl. 10 Simond & a la pl. 2026 ci-dessus citée. D. primulinum Lindl. Coll. Simon», pl. 101, accompagnée d'une description et d'analyse: localité : haute région du ToNkIN, mention au crayon, non recopiee " propre. À mentionner une var. à fleurs presque blanches et non ros sauf le labelle qui est jaune paille dans les deux cas. D. revolutum Lindl.; Bot. Mag. tab. 6706; D. tonkinense de Wii ANNAM MÉRID. : Dalat, vers la Cascade. Coll. EBERHARDT, 2 pl. dont l'un | est la copie de l'autre composée un peu différemment; elles portent ls marques 0.699 et 51 B. — Annam : région de Vinh, coll. SIMOND, pl. avec description et analyses. D. Rivesii Gagnep., in Bull. Mus. Paris, 1930, p. 239, var.? Haur Tonkin, Laos, ANNAM sEPT., coll. Srwowp, pl. 109, m | description et analyses. — Le Dr Simond rapporte cette plante à D. dur solis Rchb. — D, Hookerianum Lindl., mais le D. Hookerianum © fimbrié sur le labelle et ni la pl. 109 ni la description, ni le dessin gu lyse afférents ne font mention de ce caractere. D. secundum Wall.; Bot. Mag. tab. 4352. 2 | ANNAM : Lang-bian, à Dalat, à Bellevue, coll. Simon, Pl- p | copie d’une pl. de Létang. — 119 — D. Simondii Gagnep., spec. nov. COCHINCHINE : mont. de Tai-ninh; description d'aprés les notes et les dessins d'analyse du Dr Simond, pl. 115 (Simonp). D. superbum Rchb.; D. macrophyllum Lindl. ANNAM : région de Vinh, coll. Simonp, pl. 138 bis et 138 ler avec des- cription et analyses. — Coll. EBERHARDT, une tige florifère. D. tortile Lindl. CENTRE ANNAM : Lao-bao, coll. EBERHARDT 53 B et 0.693; fleurs légèrement jaunes avec nervures violacées. — Centre Annam versant laotien, coll. EBERHARDT 52 B et 0.701; fleurs à peine rosées, non ner- vées de violet, à labelle doré à sa gorge. — Coll. Simonp, pl. 23 bis, 23 ler, var. de fortile pour le Dr Simond, en différant à peine par la coloration des fleurs; sans mention de localité dans la description. D. tortile Lindl. var. Simondii Gagnep. Différe du type : 10 par ses tiges robustes, 40 cm. à 1 m.; 29 par ses feuilles beaucoup plus grandes, longues de 12-14 em. sur 1-3 em. jusqu'à 45 cm. (pl. 23); 3o par ses fleurs 2-4 par inflorescence; 4? par ses fleurs à pétales et sépales plus jaunátres, à labelle strié de violet, plus étroit. — INDOCHINE, probablement ANNAM, sans loc. précise, pl. 23, description et analyse dessinée du Dr Simonp. : a Les pl. 23 bis et 23 ler, rapprochées par Simond, sont plus voisines u type. D. tortile var. maculosum. — Feuilles larges de 1 cm.; labelle avec deux macules rouge-brun plus ou moins confluentes. Coll. Simonp, pl. 196, sans description ni analyse. ij i ; D. Williamsonii Day et Rchb. Coll. EBERHARDT, pl. 50 B et 0.698, fl. jaune påle; pl. 203, fl. vert pâle, grappe de 4-5 fleurs. — Collect. Simonp, pl. 189, copie vraisembla- blement. : 6767. Bulbophyllum Thouars. B. macranthum Lindl. Localité inconnue. Pl. 200 Dr Simonp. — Très comparable à la pl. 13 du Bot. Regist. 1844. B. patens King. "m Tonxın : Haute rivière de Cu-bi, Tam-dao, vers 1.200 m. EBERHARDT J.4/31 6769. Cirrhopetalum Lind. C. Eberhardtii Gagnep. ANNAM : plateau de Lang-bian, vers 1.300 m., nos 0.694 et 55 B. BERHARDT, fleurs; fruits non mûrs. — 120 — C. gamosepalum Griff. CocHINCHINE et S. ANNAM : échant. récolté par le Dr Yersin n? 152 DT SimonD. — Sépales légèrement verts ponctués de rose sur les nervures: très comparable à la pl. précédente 152 Simond; originaire du Tonkin, de Chapa EBERHARDT. Est-ce la méme espèce? C. maculosum Lindl. Localité inconnue : n° 159 Dr Simonp. — ANNAM : massif du Lang- bian, vallée de Djiring, épiphyte sur Diptérocarpées, 209 EBERHARDT; Sans loc. 75 B. EBERHARDT. — Sans loc. connue : n° 75 Dr Srmonp. Un peu différent de la pl. 49 du Bol. Regisl. qui a les fleurs à la fois plus lon- gues et nombreuses. C. Pecten-Veneris Gagnep. Sans localité indiquée. Cette planche a été reproduite en partie dans Fl. gén. Indo-Ch. VI, p. 274, sous le chiffre 3. C. Wallichii Lindl. ANNAM : Lang-bian, vallée de Djiring, 14 à 1.600 m., épiphyte sur Ebénacées, n° 211 EBERHARDT (déterm. Finet). 6781. Eria Lindl. E. acervata Lindl. | Tonkin : Tam-dao, pl. 88 Dr SIMOND; décrit et analyse dessinée. PI., description et analyses correspondent à la pl. 170 de Kine et PANT- LING, in Calcutta Ann. Bot. Gard. VIII. E. biflora Griff. Tonkin : Tam-dao, vers 700-800 m. alt. EBERHARDT 0.741. Corres- pond parfaitement à la pl. 160 de Kine et PANTLING, loc. cil. E. convallarioides Lindl. ANNAM : plateau du Lang-bian, 1.650 m. alt. no 200 EBERHARDI. Correspond assez bien à la pl. 161 de Kine et Pantiine l. c. mais parait moitié grandeur naturelle. E. clavicaulis Wall. ‘ ANNAM : Lang-bian, vallée de Da-prenn et de Da-poignian, n° 219 EBERHARDT. — Détermination de A. Finet; est bien différent de E. crass’ - caulis H. f. in Hook. Ic. pl. tab. 2076, alors que E. clavicaulis Wal- d’après Hooker, avec doute il est vrai, serait un synonyme. — La pl. p EBERHARDT est plutót voisine de la suivante : E. Dacrydium. E. Dacrydium Gagnep. Lut Tonkin : Rivière Noire, à Su-yut et no 70 B Epernarpt. — Figur. aspect et analyses, dans la Fl. gén. Indo-Ch. VI, p. 344 et 357. E. flava Lindl. x ANNAM : vers Lao-bao et 72 B EBERHARDT. — PI. 214 Dr Simos iios copiée dans la collect. Morange, n° 70. — Les pl. Eberhardt et Simond sont identiques et correspondent parfaitement avec la pl. 175 de Kine et PANTLING, l. c. E. floribunda Lindl. N. ANNAM, prov. de Dong-hoi occid.; de méme S. Annam et N. de la CocuiNCHINE 0.730, 64 B et 212 EBERHARDT. Var. Différe de l'espèce précédente : 1° par ses inflorescences sans fleurs sur la moitié inférieure; 20 par ses pétales tronqués au sommet, blanc-rosé, avec une ou 2 stries mauves longitudinales. ANNAM : 122 Dr Simonp, descript. et analyses. — S. et Centre. ANNAM : 0.725 et 76 B EBERHARDT. E. Kingii Hook. f. Anna : Lang-bian, 1.650 m. alt., n° 219 EBERHARDT. Détermination contrôlée de A. Finet. Dans la pl. 219, manquent les bractées si nombreuses dans la pl. 2066 des Icones de Hooker. En revanche le lobe médian du labelle est beaucoup plus long que dans la pl. des Icones. E. langbianensis Gagnep. , , ANNaM : vers Bungson, prov. Quang-nam, 0.739 EBERHARDT. Tout à fait semblable au type. Les sépales, pétales, labelle sont striés de violet mauve, E. paniculata Lindl. ANNAM : assez commun dans tout le massif de Lang-bian, n° 202 EBERHARDT. Déterminé par Finet. Fleur plus verte que dans la pl. 174 de King et PANTLING, l. c. — No 0.728 et 62 B EBERHARDT. Les macules mauves du labelle se réduisent A 4, mais striées. Var. probablement. E. pannea Lindl. ÁNNAM : Lang-bian, vallée de Nam-bar, sur les pins, n° 220 EBER- "ARDT. Détermination A. Finet. Tout à fait la pl. 176 de Kine et PANT- MING, loc. cit., mais fleurs jaune d'or. E. rutinula Rchb. NAM : sans autre précision, n° 124 Dt SrwoNp avec descript. et analyses, Comparé avec KiNG et PANTLING, tab. 178. E. Simondii Gagnep., spec. nov. : : un : région de Lao-kay, pl. 139 Dr Simonp avec descript. et Nalyses, E. Thao Gagnep., spec. nov. t Sans nom de localité ni de province, pl. 8 Dr SIMOND, avec deser. e anal. — Même plante, même analyse que la plante récoltée par Poilane *u Bach-ma, près de Hué, sous le n° 27.593. E. tonkinensis Gagne Tonkin : Pin of. 18 (Simonp). — C'est la localité et le n° de pl. rité dans la diagnose originale. La description et le dessin de Simond complètent cette diagnose. 6786. Phajus Lour. Ph. Wallichii Lindl.; Ph. bicolor Lindl.; Wicur Icones tab. 1659- 1660. ANNAM, Tonkin, bas-fonds, bords des rizières, pl. 88 (Simon), descriptions et analyses. Simond, comme détermination, donne Ph. gran- difolius Lour. 6789. Nephelaphylum BI. N. Simondii Gagnep., spec. nov. Tonkin : Tam-dao, col des Partisans, pl. 106 (Simonpb) avec des- criptions et analyses. 6799. Trichosma Lindl. T. Simondii Gagnep., spec. nov. Tonkin, mont. de Lao-kay, Yunnan, Szemao, pl.:96. 6800. Coelogyne Lindl. C. corymbosa Lindl. Tonkin : col de Yen-son-ping, appliquée au rocher, pl. 73 (SIMOND) description et analyses. Remarque : ici la fleur est plus petite que dans Bot. Magaz. tab. 6955. C. cristata Lindl. Sans loc. pl. 188 (Simonp), copiée dans quelque collection d'aque relles; pl. 172 (Simon), copiée sur le n° 11 de Morange. j C. dichroantha Gagnep., spec. nov. ' Indochine, sans autre précision, pl. EBERHARDT sans n°, rapproche à tort de C. Massangeana. C. Eberhardtii Gagnep., spec. nov. Aucune indication d'origine, sans n° d’ordre. C. filipeda Gagnep., Spec. nov. ; 716 ANNAM : hautes vallées avoisinant le plateau du Lang-bian, pl. 0. (EBERHARDT), C. fimbriata Lindl. , Tonkin : Tam-dao, pl. 11 Simon» (sur la même feuille que 8 — v Thao Gagnep.). La pl. 11 est accompagnée d'une description et d'u ! analyse dessinée. Elle différe surtout. de la pl. 868 du Bot. Register pè" : labelle plus sombre. A ajouter la pl. 63 SimonD qui est trés compar? à la pl. 11 Var. annamica A. Finet. — 123 — ANNAM : vallée descendant du plateau du Lang-bian, épiphyte sur Diptérocarpée. Cette var. mériterait de devenir espèce tant elle diffère du type : pseudobulbes fusiformes, tige rhizomateuse, à écailles graduel- lement plus développées vers le haut de l'entrenceud; feuilles vert gai 34 fois plus longues; labelle verdâtre plus allongé, ses 2 bandes médianes étroites et rouge pâle. C. Lawrenceana Rolfe = C. Fleuryi Gagnep. ANNAM : Lang-bian, pente tournée vers le Laos, n° 0.723 (EBer- HARDT). — Il est préférable, tout bien considéré, de faire de mon C. Fleuryi un simple synonyme de l'espéce de Rolfe. C. Massangeana Rchb. PI. 171 bis (SimonD) copiée sur une pl. de Morange; pl. 171 (S1M0ND) qui n’est pas conforme en tous points à la pl. 6979 du Bol. Magaz. C. Parishii Hook. f. La plante fut reçue de M. Morange, pl. 17 (Simonp); ici parait légè- "ement réduite dans ses proportions. C. Sandersianæ Rchb. Sans origine, ni numéro d'ordre (EBERHARDT). C. speciosa Lindl. Récolté en Annam par Létang, pl. 187 (Stmonp) qui n'est qu'une copie de la pl. 23 de Létang. Il semble bien que les 2 feuilles sur le méme pseudo-bulbe soient une anomalie. 6801. Otochilus Lindl. O. fusca Lindl. _ ANNAM : Lang-bian, entre 1.500 et 1.600 m., pl. 210 (EBERHARDT) ue par Finet, cette planche porte de sa main Olochilus fulra Ldl. : une traction évidente! Sans indication d'origine, pl. 0.736 et 59 B (EBER- "ARDT) ; ici pseudo-bulbes pyriformes-allongés, non atténués au sommet. 6802. Pholidota Lindl. Ph. articulata Lindl. EN ANNaM : Vinh, pl. 128 (Simonp) description et analyse dessinée. — wea de Lang-bian, 1.400-1.700 m., épiphyte sur Pins, pl. 206 (EBER- RDT), Var. Griffithii, Sans origine, ni n° (EBERHARDT). — C'est bien la pl. 204 de Kine et PaNTL, L c. Ph. Pyrranthela Gagne p., spec. nov. ANNAM : Den us 0.740 (EBERHARDT). — Le type de cette "Spice est porté par les nos 28.828 et 31.380 de l'herbier Poilane, qui donne — 124 — de ses échantillons une description faite sur le vif et qui convient à la pl de Eberhardt. 6803. Galanthe R. Br. C. veratrifolia R. Br. ANNAM : fonds marécageux du plateau de Lang-bian, surtout entre Dalat et Dang-kia, pl. 207 (EBERHARDT) déterminée par A. Finet. C. vestita Lindl. ANNAM : Nhatrang d'aprés la pl. 36 (SIMOND). — COCHINCHINE : Nui-chua-chang, d’après la description de la pl. 36 (Stmonp). Cette pl est, déterminée C. veslila Regneri par le Dt Simond. 6804. Arundina Bl. A. bambusifolia Lindl. Tonkin : prairies sauvages aux flancs du Tam-dao, pl. 6 (SIMON?) description et analyse florale. — Sans indication d'origine ni n° d’ordr (EBERHARDT). — Les deux planches identiques, celle de Eberhardt avet 2 ramules à l'inflorescence. 6832. Eulophia R. Br. Est rapportée à ce genre une pl. 0.718 de EBERHARDT, sans possibi- lité de définir l'espéce. 6833. Luisia Gaudich. | L. teretifolia BI. | Laos : Bassac, copie d'une pl. de Létang, pl. 219 Simonp, sans analys ni description. L. trichorhiza Bl. TONKIN et Annam, pl. 53 SIMOND, avec description et analy* Correspond à la pl. 270 de Kine et PANTLING. 6835. Cymbidium. Sw. C. aloifolium Sw. | d Sans loc. pl. 81, 108, 116 (SIMOND). — Annam : C. d’après EBERHARI! pl. 0.714. — COCHINCHINE : Tay-ninh, pl. 108 bis (S1M0ND). C. Dayanum ; C. Simonsianum King et Pantl. tab. 250. Sans loc. pl. 212 (Simond). — Tonkin et N. ANNAM : fréquent, P! I 0.733 (EBERHARDT). | G. eburneum Rchb. var. Parishii Hook. f. Pl. 176 (Stwonp) copiée dans la collection Morange. C. ensifolium Sw. A i Pl. 62 (Stmonp; pl. 208 (Stmonp), copiée dans la coll. Létang $ ——— -— FH Var. à fleurs vert pâle. Pl. 7 ($140ND); pl. 100 (SIMOND) analyse et description; de l'Annam. Var. à fleurs vert pré = Kine et PANTL., pl. 248. Pl. 66 (Simon). C. giganteum Wall. var. à fleurs pâles. Pl. 176 bis (SimonD) copiée dans la coll. Morange. C. insigne Rolfe. PI. 157 (Simonp). C. Lowianum Rchb. PI. 48 (Simonp). C. sinense Willd. d’après la version horticole; C. floribundum Lind. d'après l'herb. du Muséum. PI. 99 (Stmonp) analyse figurée, description. 6840. Geodorum Jack. G. purpureum R. Br. : Tonkin : pentes herbeuses du Tam-dao, pl. 57 Simonp avec descript. et analyse florale. Parait être une var. par le coloris. 6935. Stauropsis Rchb. S. giganteus Benth. Tonkin : région de Ha-giang, pl. 71 Simonp avec descript. et ana- lyse, détermination du Dr Simond. 6937. Phaleenopsis Bl. Ph. Esmeralda Rchb. : : ANNAM : Nhatrang, 2 var. trés peu diflérentes par le coloris, pl. 12 et 13 SIMOND, correspondent bien aux fig. 17 et 18 de la Revue hortic., P- 107 (19). Ph. grandiflora Lindl. : . Sans localité certaine, pl. 164 Stmonp qui correspond parfaitement à la pl. 5184 du Bot. Mag. — La pl. 165 Simonp est certainement. la me espèce, bien que l’aquarelle soit inachevée localité Ha-giang : (Tonkin), Ph. (Doritis) pulcherrima Lindl. , ous les nos 61 B et 0.721 EBERHARDT figurent de cette espèce des Variations à fleurs presque blanches, rose pâle et lilacées. Ph. pulcherrima est très Voisin de P. Esmeralda ; en diffère par les radicelles plus gréles, presque filiformes, par les feuilles 2 fois plus courtes et étroites, non émar- au sommet, par le labelle à lobe terminal triangulaire-obtus (non oblong). Gori 1, MIN a réuni les 2 espèces dans notre Fl. gén. Indo-Chine, ' P- 456 sous le genre Dorilis. : NOT. Syst. — Fasc, 2. — 126 — 6939. Rhynchostylis Bl. Rh. ccelestis Rchb. ANNAM : Phan-tiet, pl. 21 Srmonp décrit et analysé, déterminé par lui-même. Rb. retusa BI. Tonkin : C. haute région, pl. 85 Simon», décrit et analysé ; correspond bien à Kine et PANTLING, pl. 281 et à Wicur Icones, pl. 1745-6. 6940. Thrixspermum Lour. Th. Centipeda Lour. — Dendrocolla Arachniles Bl. ANNAM : région de Vinh, pl. 41 Simon», décrit et analysé; corres- pond parfaitement à la pl. 322 de Kine et PANTL. sub Dendrocolla, à la pl.67 des Tabellen de BLUME. A l'aspect de Bromheadia palusiris, sauf pour les longues piéces du périanthe. La pl. 0.726 = 63 B EBERHARDT parait voisine, mais distincte de la précédente, probablement nouvelle. T. Simondii Gagnep., spec. nov. : ANNAM : région de Vinh, de Ha-giang, pl. 47 Simon», décrit et ana- lysé; une pl. EBERHARDT sans n? ni localité, parait la méme espéce. 6941. Trichoglottis. T. rigida Bl. Pl. 0.738, et double EBEnHanpr. Détermination sur la planche, que je ne puis authentifier faute d'analyse. 6943. Aerides Lour. A. crassifolium Parish et Rchb. 3 PI. 173, Stmonp, copiée dans une autre collection; correspond ass® à la description du F1. Brit. India VI, p. 46. A. Houlletianum Rchb. Gardn. Chron. 1872, p. 1194. Spécimen donné par M. Courandi, sans local. précise, pl. 98 Simonp avec descrip" et analyse. Correspond bien à la description princeps de Rchb. ‘ A. Huttoni = Thibeaudianum. os Pl. 175 Simonp, copie sans descript. ni analyse, détermination 4 n'a pu être contrôlée. A. multiflorum Roxb. Haut Tonkin, pl. 114, Simon, avec descript. et analyse. 2 pond à la description du F1. Brit. India VI, p. 44. Présente des pe beaucoup plus larges que A. affine Bot. Mag. tab. 4049 qui est synony de A. mulliflorum. — 127 — A. odoratum Lour. Sup ANNAM, haut Da-pougnan. Pl. 0.708 EBERHARDT. Cette espèce figurée au Bot. Mag. tab. 4139 et au Bot. Regist. tab. 1487 est à fleurs lilacées sur fond jaunâtre. La pl. 0.708 représente des fleurs vert jaunâtre sans aucun soupcon de lilas; aucune autre différence. Au dos, de la main de Eberhardt : « forte odeur de cannelle ». Finet a vu cette pl. de Eber- hardt et l’a déterminée : « Aerides odoralum? — TONKIN : Tam-dao, pl. 3, SIMOND, décrit et analysé, déterminé par le collecteur comme A. odora- lum est exactement de la même coloration que 0.708. A. suavissimum Lindl.? Pl. 174 Simonp, copie rapide et dont la détermination est loin d’être certaine. Ne correspond pas à la pl. 104 = A. Reichenbachii Lind. qui serait un synonyme de A. suavissimum Lindl. Simond a émis lui-même des doules sur cette détermination. 6944. Renanthera Lour. R. coccinea Lour. ANNAM : Localité? pl. 5, SIMonp, décrit et analysé, exactement tab. 2997-8 du Bot. Mag. figurant le R. coccinea ; exactement une pl. de EBER- "ARDT, n? 0.710 avec cette note au dos : « très commun sur arbres de Annam et du Tonkin, grimpe aux sommets des arbres les plus élevés ». 6946. Saccolabium Bl. S. calceolare Lindl. . ANNAM : Lang-bian, vallée du Da-prem, n? 205, EBERHARDT déter- mination de A. Finet. Tout à fait la pl. 300 de KING et PANTLING repré- sentant cette espéce . S. curvifolium Lindl. Pl. 199, SIMOND, copie d’une plante de la collection Létang, sans anal, ni descript. Détermination du Dr Simond. C’est bien la pl. 130 de aleman représentant cette espéce; aussi bien la pl. 5326 du Bot. Mag. représentant, un synonyme, le S. minialum. Mais ici il y a réduction de moitié environ dans les proportions. — PI. 218, Simon», copiée dans les Collections Morange et Létang, réduction; de plus les fleurs sont orangées et non couleur minium. S. dasypogon Lindl. Pl. 95, SIMOND, sans analyse ni description. Peut étre assimilée à cette espèce. S. Eberhardtii A. Finet. l ANNAM : plateau du Lang-bian, pl. 201 EnEnHARDT avec le nom de : mam de Finet. No 0.697 = 57 B EBERHARDT, même plante à fleurs non - rosées comme le type, mais lilas foncé... — Lang-bian, pl. 38, SIMOND, ec analyse et descript. un peu plus rosée que le type un peu moins — 128 — lilacée que 0.697. Les détails de la fl. dessinés par Simond correspondent à ceux donnés par Finet in Not. Systematicae I, p. 259. S. luisioides Gagnep. spec nov. ANNAM : pl. 31 Srmonp avec descript. et anal. Placée dans le genre Vanda, elle est si proche de Saccol. Eberhardlii A. Finet que je la plac en définitive dans ce dernier genre. S. rubescens Rolfe. ANNAM : Lang-bian, vallée de Da-prem, 1.500-1.700 m. alt., pl. 208 EBERHARDT, déterm. A. Finet. S. Simondii Gagnep. spec. nov. Tonkin : pl. 121 SrMoNp, avec analyse et description. S. violaceum Lindl. CocHINCHINE : pl. 83 SImoND, avec analyse et description. Le | Dr Simond a hésité entre cette espèce et S. giganleum Wall. Celui-0 | qui est figuré dans le Bot. Mag. tab. 5635 a une inflorescence plus dense, un périanthe pàle non maculé, un labelle trifide. Est à ajouter à la Flore gén. de l'Indo-Chine. 6945. Vanda R. Br. V. Denisoniana Bens. et Rchb. Pl. 167 Simonp, copiée rapidement. Comparable à Bot. Mag. tab. 5811, à Lindenia, tab. 21. V. Lindenii Rchb.? ; PI. 181 Simonp, sans descript. ni anal. Ressemble à la pl. 56 de Lin | denia, mais à périanthe beaucoup plus foncé, à labelle bifide. V. gigantea Lindl. pa. | Pl. 182 SiwoNp, copie. Représente assez bien la pl. 5189 du | Mag. mais ici réduction de un tiers environ. | V. Kumballiana Rchb. Je et Pl. 178 Simonp, copie trop rapide; le labelle devrait étre ample violet foncé et le reste de la fleur blanc, d’aprés Bot. Mag. tab. 7112. V. Simondii Gagnep., spec. nov. | Haut Tonkin, pl. 56 SIMOND, donné par Rives. Feuilles de y Lindl., mais petites fleurs. | V. suavis Lindl. Bot | Pl. 166 Simon, copie d'une pl. de Morange. La pl. 5174 du cle Mag., la pl. 12 du Xenia de Rchb. qui représentent cette espèce 0^7 | taches de ses fleurs plus ou moins violettes et non roses. V. teres Lindl. fleurs Pl. 180 Simon», copie inachevée d'une pl. de Morange? Les | — dit e en sont blanches à peine teintées de lilas et de jaune. A part cette diffé- rence de coloration, trés semblable à la pl. 4114 du Bot. Mag. La pl. de KinG et PANTLING, n° 285 présente un labelle différent à lobes non étalés en éventail, mais dressés. 6949. Sarcanthus Lindl. S. lophochilus Gagnep., spec. nov. Tonkin : Tam-dao, Xuong-hom, pl. 136 Simonp, descript. et anal. S. Simondianus Gagnep. spec. nov. Tonkin : pl. 140 SiwoNp, avec descript. et anal. Ces deux espéces sont différentes et se trouvent au voisinage de S, inseclifer Rchb. 6950. Cleisostoma BI. Cl. brevipes Hook. f. Li Tonkin : Ha-giang, pl. 30 SimonD, anal. et descript. soignées, Exactement la pl. 307, Kine et Pantt. Cl. dichroanthum Gagnep., spec. nov. ToNkiN : Tam-dao, pl. 127 Stwonp. Le type de cette espéce est le n? 32.964 Poilane, échantillon récolté au Kontum. CL Mannii Rchb. ANNAM : Tourane, Quang-tri, pl. 60 B et 0.712 EBERHARDT. Corres- Pond aux dimensions prés à Hook. f. Icones pl., tab. 2143. Cl. spicatum Lindl. Origine? cultivé à Hanoi, pl. 2 Simonp, descript. et anal. Exacte- ment la pl. 311 de Kinc et PANTL. représentant cette espèce. — PI. sans n° de EBERHARDT déterminée par A. Finet, trés semblable a la pl. 2 ci-dessus. Cl. tonkinense Gagnep., spec. nov. Tonkin, pl. 97 SIMOND, avec descript. et anal. 6952. Ornithochilus Wall. O. fuscus Wall. i bi Pl. EBERHARDT sans n°, ni localité, déjà vue par Finet. Correspon en à la pl. 268 de Kine et PANTLING. O. Simondianus Ga gnep., spec. nov. : , ANNAM : Vinh, région montagneuse, récolté par Rives sur Sos Goyaviers, pl. 37 SIMOND, avec analyse et descript. La Fl. gén. Indochine ne comptait jusqu'ici que O. fuscus. 6967. Acriopsis Reinw. A. indica Wight, ANNAM : Lang-bian, dans tout le massif, pl. 214 EBERHARDT nom- — 130 — mée par Finet. L'ensemble est accompagné de fleurs grossies, face et profil. A. javanica Reinw. ANNAM, COCHINCHINE, pl. 60 SIMOND analysé, décrit p. 42 du livret. — EBERHARDT a peint la même espéce que Finet a vue et qu'il a déter- minée Acriopsis sans plus. Les deux pl. de EBERHARDT sont identiques, à part la couleur des fleurs trés pàle à peine rosée dans l'une, mauve foncé dans l'autre. Dans toutes ces aquarelles la feuille est entiére, non bilobulée au sommet. 6971. Appendicula Bl. A. bifaria Lindl. PI. EBERHARDT sans n° ni localité, ressemble beaucoup à la pl. 330 de Kine et PANTLING figurant cette espèce. 6992. Spiranthes L. C. Rich. S. australis Lindl. : Tonkin : tout le delta : PI. 218 EBERHARDT, déterminée par Finet. Correspond bien à la pl. 369 de Kine et PANTLING figurant S. australis. L'artiste fait allusion à sa pl. 221 qui lui parait étre une autre espéce de Spiranthes ; or, c'est un Zeuzine. Voir plus loin. 6996. Anaectochilus Bl. A. daoensis Gagnep. spec. nov. f Tonkin : Tam-dao, pl. 61 Simoxp, avec analyses et descript. A. Roxburghii Lindl. C’est bien la plante figurée par Kine et P. tab. 390. 7000. Zeuxine Lindl. Z. sulcata Lindl. ANNAM : bas-fonds tourbeux du Lang-bian, pl. 113 Srwowp avec descript. et analyses. Exactement la pl. 381 de Kine et PANTLING. — Sans loc., pl. 221 EBERHARDT. 7004. Haemaria Lindl. H. discolor Lindl. t Tonkin : Tam-dao, pl. 55 Simoxp, descript. et analyse. Exactement la pl. 2055 du Bot. Mag. ( Goodyera discolor ). 7066 *. Parhabenaria Gagnep. P. cochinchinensis Gagnep, spec. nov. t COCHINCHINE : Nui-chua-chan, pl. 94 Simonp, avec analyse et descrip" Espéce voisine de P. cambodiana Gagnep. — 131 — 7067. Habenaria Willd. H. rhodocheila Hance. ANNAM : massif du Col des Nuages, pl. 0.735 EBERHARDT. Très comparable à la pl. 7570 du Bot. Mag., mais ici forme plus réduite sans doute à cause de la station (pierres moussues au milieu des torrents) et à feuilles élégamment ondulées à la marge. 7088. Cypripedium L. C. callosum Rchb. Bien déterminée par le Dr SIMOND, pl. 185, qui n'est qu'une copie, mais caractérisée, trés comparable à la pl. LXXIII de Lindenia. C. cal- losum est bien voisin de C. barbatum Lindl. C. concolor Parish. var. tonkinense Godefr. Leb. TONKIN CENTRAL : Bac-kan et Yen-thé, pl. 0.734 EBERHARDT, long Scape 3-flore. — TONKIN : roches calcaires de Ké-cho et au Tam-dao, pl. 33 Simonn, descript. et anal. La similitude est parfaite dans les deux Planches; dans 33, la fl. est, un peu verdâtre au lieu de jaune pâle. C. Godefroyae Godef. Leb. à Haur Laos? pl. 59 SIMOND, descript. et anal. Très comparable à Bot, Mag. 6876 et WaRNER, tab. 177. C. Hookerae Rchb. : Sans loc., pl. 183 SIMOND, copie assez bien caractérisée, très compa- rable à la pl. 5362 du Bot. Mag. C. insigne Wall., var. punctatum violaceum. Sans loc., pl. 184 SIMOND, copie d'une pl. de la collection Létang. — Correspond à la var. de ce nom dans Gardn. Chron. 1882, p. 719. C. villosum Lindl. ect ANNAM : Lang-bian (d’après Létang), pl. 186 SrwoNp, copie d'une pl. de Létang, qui ressemble assez exactement à la pl. 1475, XIV, de la lore des serres. — Même région, pl. 0.717 EBERHARDT, différe de la pl. 1475 par les feuilles non maculées en dessous. Toutes les planches de ces deux collections n'ont pu étre déterminées en toute certitude parce qu'elles manquent de documentation ou parce qu'elles sont inachevées, à Première catégorie a pu à la rigueur être placée chaque planche à Son genre, . En voici la liste : ides : pl. 174, 175 Simond. bophyllum 0.696 Eberhardt. Stoma 4 Sim. ; e 2 pl. dont 0.706 Eberh. — Pl. 117 et 122 Sim. — 132 — Cymbidium ?2 pl. 0.711 Eberh. Dendrobium 4 pl. Eberh. Eulophia 0.718 Eberh. Luisia pl. 225 Sim. Saccolabium 2 pl. Eberh., pl. 14 Simond. Sarcanthus pl. 0.707 Eberh. plus 1 sans n°. Tainia 1 pl. Eberh., pl. 223 Sim. Thrixspermum 0.726 Eberh., esp. nouv. pour l'Indochine. Trichoglottis 0.738 Eberh. Vanda 1 pl. Eb., pl. 179, 119 et bis Sim. Plusieurs pl. n'ont pu étre placées à leur genre, ce sont : 28 et 172 bis Sim. et 0.704 plus 2 pl. sans n° Eberh. Les pl. inachevées sont, numérotées : 54, 68, 69, 93, 123, 133, 134, 135, 137, 155, 156, 204, 209, 210, 213, 216, 217, 221, 224, toutes de SIMOND, les plantes correspondantes ayant été amenées en France, mais ayant péri par manque de chaleur suffisante. NEW UNITS IN THE TAXONOMY OF THE MADAGASCAN DIOSCOREACEAE by I. H. BURKILL and H. PERRIER de la BATHIE 1. NEW SECTIONAL NAMEs. The classification of the family Dioscoreaceae by the American botanist Edwin B. UriNE, published in 1897 in Engler's Naturliche Pflanzenfamilien (Nachtrag zu II-IV, pp. 80-87) and built onto by Dr. R. KwurH in his monograph of the family (Das Pflanzenreich, IV-45, 1924) provides a good foundation for study; but neither of these botanists had much material. The first named, on what he had, defined two sections, Brachyandra and Cardiocapsa (1); the second added Mado- gascarienses. We add to these four other sections. We find that the island of Madagascar holds 33 species and that there is one in the Comoro islands, not yet found in Madagascar, raising the total for the Malagassy Flora to 34. There are among them : 2 which Man has brought into Madagascar from Asia, D. alala L. and D. esculenta (Lour.) Burk. ; 3 which Man would seem to have brought into Madagascar from (1) This sectional name was printed as Cardiocarpa (p. 83) and then as Cardio capsa (p. 87) in the original publication of 1897. In 1898 a paper by Dr ULINE appe? i in Engler's Bolanische Jahrbucher (xxv) which shows on p. 159 that Cardiocapsa W? his form and Cardiocarpa a mistake that had been introduced in editing. — 133 — Africa, D. bulbifera L',-D. minuliflora Engl. and D. sansibarensis Pax; l which appears'*to have reached Madagascar and the Comoro Islands from Africa without the aid of Man, D. quarliniana A. Rich. (D. eryptantha Baker); l certainly of Madagascan origin which has reached the Aldabra Islands, D. bemarivensis Jum. et Perr. (D. lucida Scott Elliott, non R. Br. and D. nesiotis Hemsl.); and 27 which are strictly endemic. It is not unreasonable to add D. bemarivensis to the endemics, making 28 in all. These endemics fall into sections as follows : Madagascarienses of R. Knuth, D. arcualinervis Hochr. (to which D. Humblolii R. Knuth is reduced); Cardiocapsa of Uline, D. bemarivensis Jum. et Perr., D. mamillala Jum. et Perr., D. perpilosa Perr. and D. proleiformis Perr.; Xylinocapsa, a new section, D. anlaly Jum. et Perr. Campanuliflorae, a new section, D. acuminala Baker (D. bararum Perr.), D. madecassa Perr. and D. maciba Jum. et Perr.; Brachyandra of Uline, D. alalipes, a new species, D. analalavensis Jum. et Perr., D. bemandry Jum. et Perr. D. comorensis R. Knuth, D. fandra Perr., D. heleropoda Baker, D. heragona Baker, D. hombuka Perr., D. nako Perr., D. pleropoda Boivin, D. sambiranensis R. Knuth, D. soso Jum, et Perr. (with D. trichopoda reduced to varietal state) and D. trichantha Baker. achycapsa, a new section, D. ovinala Baker. - Seriflorae, a new section, D. Decaryana Perr., D. seriflora Jum. et Perr, (including D. ovifolsy Perr.), D. lanalarum Perr. and D. tsarata- nanensis Perr. . The characters which separate the sections lie chiefly in the way in Which the tubers are buried, the shape of the perianth, the shape of the ;Psule and the manner in which the seed is winged. We do not define ere the sections in detail for it can be done better in the Flore de “ladagascar where full descriptions of the species illustrate them; but we Ce lo make a few observations on the endemic species. These have no features which draw them closely to any African and Asiatic sections; In fact the sections are as endemic as are the species in them. The sec- tions fall into two groups typified by the Cardiocapsae and the Brachyan- rae. The Madagascarienses are of the group of the Cardiocapsae ; all the others are of the group of the Brachyandrae. The species of the first group “Wain the protection of overlying soil for their tubers by thrusting them hia on relatively long stalks; the second group obtain the same pro- ction by the deep burying of the corm whence the tubers spring, with í * Consequence that the annual stem struggles up to the light through greater depth of soil than the stem of the others. A struggle there must be, either of the tubers downwards or of the stem upwards, in order obtain that depth of soil over the stored food which secures the spe- — 134 — cies against destruction by such animals which feed as wild pigs by rooting. The first group has capsules broader than long and the second capsules longer than broad. Concomitantly the seeds in the short cap- sules are winged all round and the seeds in the elongated capsules have the wing developed towards the base of the loculus. It is interesting that, in the Madagascan species with the wing developed in the latter way, there is usually a narrow extension of it upwards along the margin of the seed. Such an extension is peculiarly Madagascan. The differences between the two groups of endemics seem to lie so deep that it is not unreasonable to suggest on that account that when Madagascar became isolated and the endemism began its development the population of Dioscoreas which the island held was already split by these contrasts between those two lineages. Then the one lineage branched into Xylinocapsa and a lineage for the rest of the second group of which Pachycapsa seems to be the youngest section and to have emer- ged from Brachyandra by a postponement of the time of the drying of its capsule walls, for they remain fleshy and keep the young capsule in an almost globose form until near the time of ripening. This behaviour has the interest of similarity to the process by which Tamus must have originated from Dioscorea; but Tamus retains its water-storing fruit walls to the end and a berry results : in the section Pachycapsa the fruit walls at the end of their time dry rapidly and produce a functional capsule. À character common to the four sections, Campanuliflorae, Brachyan- dra, Pachycapsa and Seriflorae, is the minuteness of their flowers. Those of Xylinocapsa are rather larger. . All the species of the first four sections grow in the western part of Madagascar where a long dry weather tries the vegetation. There are among them some which occur at sea level and others which reach high altitudes in the Domaine du Centre, as D. heleropoda 2.500 m, and D. hexayona 2.300 m. The curious D. ovinala reaches 1.500 m. Those which ascend highest are not pubescent; but D. ovinala and certam species of the section Brachyandra possess an interesting pubescence. The hairs of this pubescence are 2-celled; the lower cell is equidimensional; the upper is elongated, indeed sometimes very long, and is always extende into a very fine point. It is always curved, if short only a little curve and it may then be thick-walled; sometimes when it is long the Es tures are irregular and the walls may be so thin that they collapse an the hair is cottony. Such hairs make an effective blanket over the lower surface of leaves and over tender flower buds and young fruits. . As the section Pachycapsa contains only one species, D. ovina and that species is very pubescent, the hairs may be accepted as a cm ter of the section. They oceur on several species of the section Brachya” dra, but not on all, so that they do not characterise this section, gu it is right to say that if any species of the Brachyandrae has haurs, t hairs will be of the nature described. None of the known species 0 — 135 — sections Campanuliflorae and Seriflorae possess them. They recur on two species of the section Cardiocapsa, D. mamillala and D. perpillosa., which like the whole of the Brachyandrae and Pachycapsa, are species of the western side of Madagascar. Outside the endemies, D. quarliniana has such hairs and the area of its distribution in Madagascar is western. It may, in fact, be said in brief that, subject to one uncertainty, such hairs do not, occur on the parts of any of the Dioscoreas of the Domaine de l'Est. The uncertainty relates to D. bemarivensis which as it grows in western Madagascar is without hairs of this shape; but Scott Elliott collected a plant, his D. lucida, which has them on its inflorescences, both male and female, though not elsewhere; and the locality is given as Fort Dauphin, i. e. in the Domaine de l'Est. Unfortunately Scott Elliott's number belongs also to a Mussaenda, so that there has been a mistake; and as other collectors have failed to find at Fort Dauphin this rather striking plant, it may be that the locality, which appears an unlikely one, does not belong to the Dioscorea. : There is another kind of hair met with on the surface of Madagascan endemics, a very simple hair, being a blunt fingerlike outgrowth of an epidermal cell. Such hairs are largest in D. antaly of the section Xyli- nocapsa, and are rather large in D. maciba of the section Campanuli- florae, They vary in these species down to mere papillae, such papillae as are found on other species giving to the epidermis a roughness. They sometimes occur on D. bemarivensis but are not on Scott Elliott's speci- mens. D maciba belongs to the west of Madagascar; and so too D.antaly; but the latter just passes over the border of the Domaine de l'Est. There is less of interest in these simple hairs than in the others. ; Except on the introduced D. esculenta there are no persistent hairs. of another shape. The distribution of mucilage-holding colleters has not been worked out. The hairs of D. esculenta are T-shaped. No Mada- 2ascan species have stellate hairs, as have some very wide-spread species of the continent of Africa. 2. VARIETIES oF D. soso Jum. et Perr. ~* $080 is one of the most wide-spread of the western Dioscoreas, growing in all kinds of soil from sea-level to 1.200 m. It carries the “celled hairs that have been described above, but in a variable degree; and this induces us to put forward varietal names based on the amount «| pubescence, We observe also other differences and suggest the fol- vng; Inflorescentiae femineae decurvae : capsulae recurvatae ut ad coah Spectant ; e foliorum majorum late lanceolatae; umentum sparsum et føgaxr sa neare’ PON densum.et tenax, ::. usos ex eU IL var. calvescens. var. mollis. — 136 — Laminae foliorum majorum ovatae; indumentum densum praeci- pue circa flores, sed in foliis aliquo modo fugax......... var. trichopoda. Inflorescentiae femineae ascendentes; capsulae prorsae et ad coelum MM MU DUUM NA od EU mike ea er ERES var. prorsicarpa. Typical specimens of var. calvescens are Perrier 15920 and 17839; of var. mollis Grevé 130; of var. trichopoda (D. trichopoda Jum. et Perr. in Ann. Mus. Col. Marseille Ser. 2, VIII, 1910, 401) Perrier 1393 and 8204; and the type of var. prorsicarpa is Perrier 11518 from the Mahafaly plateau in the Domaine du Sud-ouest. 3. Dioscorea anlaly Jum. et Perr., var. laevis, var. nov. The hairs of Dioscorea antaly have been described above as blunt finger-like outgrowings of epidermal cells. They vary in length up to half a millimetre and the longest of them line the largest of the nerves on the lower side of the leaf; the nerves being prominent, they are most conspicuous. As epidermal cells they have no coloured contents and on the dried leaf under magnification stand out as almost while points. They are constant enough in D. anlaly to make a single leaf enough by which to identify the plant; but every now and then they are absent. Plants in which this is so we call var. laevis. var. laevis. Folia infra laevia, capillis carentibus $9 à 9 9 9 c9 c9 9 9 o? ? 9» » * * t t 9 The type is Perrier 12503 from Midongy (Ouest) in the Domaine de l'Ouest, where it grows with typical D. antaly. Baron also collected this variety, his no. 4795, but failed to indicate his locality. 4. A PECULIAR DEVELOPMENT OF THE CYMULE oF Dioscorea hele- ropoda Baker. In the cymule which characterises so many of the Dioscoreas of Madagascar, it is usual for the flowers to be brought successively to à more or less uniform distance from the axil in which the cymule arises, that is to say, the pedicel of each flower in the succession may be expec to be shorter than that of the flower before it by just so much as the bract of its origin is above the bract preceeding. But in D. heleropoda we have observed in a specimen collected by Decary, No. 16508 from the Nature Reserve of Zahamena on the eastern edge of the Central Plateau a disproportion between the pedicels, those after the first failing to rais their flowers to the level of the first, the result being a lax appearance. Pedicelli cymularum dispares; flos primus conspicue extrusus (ad _ 4m): D beilo var. diffust- 9. À NEW SPECIES, D. alalipes, AND CERTAIN VARIETIES OF THE ALLIED D. hombuka Perr. ; Dioscorea alatipes, sp. nov. Planta intricata omnino glabra. Ram crassiores horizontales, at remote apicem versus sinistrorsum volubilé® m mes Folia majora ovato-cordata, subquinquelobata. Inflorescentiae ex axillis abrupte deflexae, singulae, dimidio basali pedunculum alatum suppedi- lantes, dimidio apicali dense floriferae quasi amenta. Propter has partes D. alatipes ab D. hombuka prima scrutatione distinguitur. Foliorum lamina ad 4 X 5 cm., lobo medio quam auriculis lobisque lateralibus multo majori, margine anguste recurvo, nervis primariis solum distinetis; petiolus ad 2 cm. longus. Pedunculus 1-1,5 em. longus. bi- vel tri- alatus, alis ad 1,5 mm. latis; alae quaeque de bractearum appositarum basi ortae. Bracteae sat latae, ad 4 X 3 mm., sed superiores minores, margine saepe incisae, fere cymulas obtegentes. Cymulae 2-4-florae. Gemmae ellipsoi- deo-globosae. Pedicelli alati, modo pedunculorum at minime. Flores cyathi- formes, diametro 1,4 mm.; perianthii lobi breviter innixi, ovati, obtusi, interiores obtusiores. Stamina 6, os floris vix attingentia. DOMAINE DU SUD-OUEST — Tongabory, vallée de l'Onilahy, à moins de 200 m. d'altitude, Humbert 20157. D. alatipes differs from D. hombuka not only in the crowding of its male flowers on an axis which is distinctly differentiated into peduncle and flowering part and in the degree in which the sterile part is winged, but in the outline of the leaves. The leaf blade in D. hombuka is unusual in that it has two lateral lobes removed from the neighbourhood of the petiole and extended laterally; but the outline of the leaf of D. alalipes Is more distinctly auriculate in the manner of a cordate leaf. We have thought it well to define two varieties of D. hombuka, one of which (var. alaza) approaches D. alatipes, but the other is divergent from both species. They may be defined thus : F oliorum majorum lamina ovato-hastata, basi fere truncata, amplia- tionibus rotundatis nec enim modo foliorum cordatorum sed paten- , Inflorescentiae plus minusve erectae................. D. hombuka, vera rescentiae abrupte deflexae more D. alatipedis, ramosae, fertiles fere ab origine floribus dispersis..................... var. ataza. oliorum majorum lamina lata aeque ac longa, irregulariter trilo- = ta; inflorescentiae eis var. atazae similes................ var. Seyrigii. The type of var. alaza is Humbert 13150 from the water-catchment of the Manambolo river, in the vicinity of the Isomono, a tributary through e Sakamolio ; and its vernacular name is recorded as'ataza' The type var, Seyrigii is the late M. Seyrig's no. 499 from: les rochers du Belambo vers 1.300 m. d'altitude’, a very considerable height. — 138 — ORCHIDÉES DE MADAGASCAR ET DES COMORES. NOUVELLES OBSERVATIONS par H. PERRIER de la BATHIE. Ces notes ont pour objet de décrire des Orchidées nouvelles, qui, pour la plus grande part ont été recueillies par le Prof. H. HUMBERT au cours de ses dernières missions, 5°, 6° et 72 voyages. Avec une étude en cours des Orchidées conservées vivantes au Jardin Botanique de Tana- narive, elles doivent servir à l'établissement d'un supplément au fasci- cule Orchidées de la Flore de Madagascar et des Comores. Nous suivrons donc dans ces notes l'ordre adopté dans ce fascicule. I. HABÉNARIÉEs. TYLOSTIGMA Schltr. Tylostigma filiforme spec. nov. Geophyta gracilis erecta, tuberibus 2 anguste oblongis. Folia pauca (3-4), supra caulis medium inserta, subfiliformia (4-5 cm. longa, 1.6 mm. ad basin lata). Racemus subdensus, 15-20-florus, 2-3 cm. longus. Flores In toto 6 mm. longi; ovarium pedicellatum retrorsum adscendens; perianthium 2 mm. longum, ad anthesim subreclinatum. Sepala conniventia, subsimilia, concava, obtuse oblonga (2-2,2 x 0,6-0,7 mm.), opaca, enervia. Petala sepalis paulo breviora sed latiora (1,6 x 1 mm.), hyalina, puncto nigrescente apicem versus ornata. Labellum obtuse calceiforme (2 x L5 mm.) ad basım callo parvulo, ad medium speculis 2 et apicem versus callo transverso. facie ornatum; anthera hemispherica, parvula. Capsula obconica (5 X 2 mm.) costis supra applanatis 6 ornata. CENTRE (N.-E.) : Dépressions tourbeuses vers 1.800-2.000 m. e sommet E. du massif de Marojejy, haut bassin de la Manantenina, all. de droite de la Lokoho, Humbert 23861 et 23862, mars 1949. "eer Espéce ayant un peu l'aspect de T. Perrieri Schltr., mais à gamm a inférieures sans limbe, à feuilles développées au-dessus du mi labelle ornementé d’une façon très différente, à gynostème à larges lo antérieurs et à rostelle linéaire. Ssp. bursiferum subsp. nov. A T. filiformi differt : planta minor, labelli dorso ad basim transverse bursiculato. , t CENTRE (N.-E.) : Dépressions tourbeuses, vers 1.400 m. d M Beandroko, au N. de Maroambihy, vallée de la Lokoho, Humbert 235%. — 139 — Ops. — La constance de ces petits caractères sur tous les individus de cette localité et la ressemblance que présente le renflement de la base du labelle avec l'éperon en forme de bourse de certains Benthamia, m'ont amené à distinguer cette sous-espèce dont les caractères, d’après leur constance et Lhomogénéité de tous les spécimens provenant de cette station, sont certainement héréditaires. D'ailleurs sur la forme typique, comme sur la sous-espèce, des fleurs si nombreuses avaient été fécondées, que cette fécondité ne peut s'expliquer que par l'autogamie. BENTHAMIA A. Rich. Orch. Iles de Fr. et Bourb. (1828), 43, t. 7, n° 2. Benthamia Leandriana spec. nov. Erecta, glabra c. 30 cm. alta. Folia 2, basilaria subopposita, sessilia, suborbiculata (6 x 5-5,5 em.), apiculata, nervis 15 plus minus furcatis; caulis racemo brevior vaginis tenuiter apiculatis supra basim 4-5 vestitus. Racemus sublaxus 10 cm. longus; bracteae angustae ovario pedicellato breviores; flores (cum ov. ped.) 10 mm. longi; perianthium 3 mm. longum. Sepala oblonga (3-3,3 mm.) longa, concava, obtusa, basi dilatata apicem obtusum versus attenuata, tenuiter trinervia. Petala obovalia, binervia, margine antico dilatato et ad columnae basim adnato. Labellum e basi concava trinerviaque, trilobum, lobis trinerviis, lateralibus obovato-cunei- formibus, mediano subquadrato duplo majoribus; calcar subclavatum 5 mm. longum, apice emarginatum vel bilobulatum. Forét tropophylle sur rocailles calcaires, vers 150-200 m. d'altitude; i: décembre-janvier. Ouzsr (Secteur Menabe) : Tsingy du Bemaraha, 9° Réserve naturelle, J. Leandri 951. Spécimen unique, un peu incomplet, mais espéce trés distincte par ses 2 grandes feuilles radicales apprimées sur le sol, son labelle trilobé et Son éperon en massue échancrée ou courtement bilobulée à l'extrémité. 5 bis. Benthamia longecalceata spec. nov. Geophyta gracilis 25-40 cm. alta, monophylla. Folium radicale ovale (1,3-3 x 1-1,5 cm.), breviter (5-10 mm.) petiolatum, acute-acuminatum. 1 Pus gracilis vaginis sparsim vestitus. Racemus densus, 2-4 cm. longus, 40 mm. latus, 10-20-florus. Bracteae acutae, anguste lanceolatae, ovario Pelicellato breviores. Sepala uninervia, posticum obtuse ovatum (2 X 5 mm.), lateralibus subfalciformibus (3 x 1,8 mm.) minus. Petala obtuse us ciformia, parva (2 x 1 mm.) uninervia. Labellum perlonge (2,5 mm.) ceatum, basi apertum et lateraliter subbilobulatum; calcar pendens, cylindraceum labello aequilongum (2,5 mm. ). CENTRE (N.-E.) : Rocailles ou dépressions tourbeuses, entre 1.500 et — 140 — 2.000 m. d'alt.; fl. : mars-avril: Mt Maimborondro, au N. de Maroambihy, bassin de la Lokoho, Humbert 23388 et 23602; sommet E. du Maro- jejy, à PW. de la haute Manantenina, affluent de la Lokoho, Humberl d Cours, 23868. Cette espèce diffère du B. monophylla Schltr. et de tous les Benthamia connus par son labelle singulier, en forme de trés long sabot. 18 bis. Benthamia perfecunda spec. nov. Geophyta, glabra, 30-70 em. alta. Caulis gracilis, infra medium vaginis nigrescentibus obtectus, supra medium folia graminiformia (5-15 x 0,8 em) 3-4 gerens. Racemus 6-15 cm. longus, subdensiflorus, 7-10 mm. diametro. Perianthium 1,5 mm. longum. Sepalum posticum oblongum (1,5 x 1 mm.) obtusum, uninervium ; lateralia asymmetrica, basi dilatata et labello coalita. Petala uninervia quam sepala lateralia asymmetrica minora. Labellum caleiforme, basi dilatatum obscure trinervium, apice obtusum; calear bur siforme, subbilobulatum, latior (0,6 mm.) quam longior (0,3 mm.). Columna brevis auriculis angustis. Ovarium pedicellatum 3 mm. longum. CENTRE (N-E.) : sommet E. du Marojejy, 1.830-2.135 m. d'alt. avril 1949, Humbert 23 754 et 23 755. ; Espéce voisine de B. macra Schltr. et de B. verecunda Schltr., mais différant des deux par son labelle en forme de sabot et les feuilles gra miniformes. ?? bis. Benthamia majoriflora spec. nov. Geophyta robusta, 60 cm.-1 m. alta, in herbario nigrescens. Caulis infra medium vaginis atrorubris obtectus, folia ocato-lanceolata (usquè ad 22 X 4 cm.) supra medium gerens. Racemus 10-18 cm. longus, 2,5-3 cm. latus; bracteae angustissimae ovario pedicellata paulo breviores; perianthium 5 mm. longum. Sepala similia, anguste elliptica (5 x 1,5 mm.), utringut obtuse attenuata. Petala asymmetrica, margine inferiore late dilatata. - 2,5 mm. lata. Labellum late ventricosum, perconcavum, obscure 4-nervium apice trilobum, lobis angustis, acutis, medio lateralibus crassiore; cale bursiforme (1 x 1 mm.). Ovarium post anthesim apice in collum angustu™ 2 mm. longum coarctatum, eum pedicello 10 cm. longum. CENTRE (N.-E.) : « Racines fasciculées, trés charnues; plante € ment d'un vert-jaunâtre »; pentes W. du Marojejy, bassin de la Lokon forêt à mousses vers 1.500 m. d’alt., décembre 1948, Humbert el itd ron 22224, Espèce affine de B. verecunda Schltr. et de B. Humberli H. ae mais diffère de la première par ses feuilles et ses fleurs plus grandes, d sépales plus grands, les feuilles plus nombreuses (3-4), portées par ae tié supérieure de la tige; diffère aussi du B. Humberli, qui a des i | ovales, plus petites, des épis plus denses, des fleurs plus petites que pun de B. verecunda et qui reste verte sur le sec; se distingue de l'une © l'autre par le labelle trés différent. MEME ie — 141 — 23. Benthamia herminioides Schltr. Parmi les nombreux exemplaires de cette espèce recueillis par le Prof. Humbert sur les cimes du Marojejy, entre 1.000 et 2.000 m. d'alt., les uns se rapportent à la ssp. arcuala H. Perr., d'autres à la ssp. inler- media H. Perr., d'autres encore à la ssp. anguslifolia. H. Perr., avec des formes intermédiaires. La variabilité de ces plantes est telle qu'il faut bien reconnaitre que ce terme de sous-espèce, peut-être justifié sur le Tsaratanana, est ici tout à fait impropre. En somme les caractéres de l'espèce ne varient pas, mais la grandeur des organes, le port, la couleur caractérisent de petites formes, de petits peuplements très homogènes dont l'ensemble, épuré par la Vie, finirait peut-être par constituer un où plusieurs Linnéons. Un fait plus certain est la fécondité remarquable de ces plantes : pas une de leurs nombreuses fleurs ne reste infécondée ; et toutes produisent des capsules et des graines. CENTRE (N.-E.) : Cimes du massif de Marojejy, de 1.800 à 2.000 m. dalt., Buissons éricoides et sylve à lichens, Humbert 23755; d°, vers 1.000 m., Humbert 23638, Humbert el Cours 23879; sommet oriental du ely, vers 2.050 m. d’alt. du 26 mars au 2 avril, Humbert el Cours HABENARIA Wild. 9 bis. Habenaria acuticalcar spec. nov. Geophyta robusta, 60 cm.-1 m. alta; caulis vaginis obtectus, folia magna 10-12 Supra basim gerens. Folia acuto-lanceolata (7-20 x 2-3 cm.), basim versus breviter, apicem acutissin um versus longe, attenuata. Racemus *m. longus, perdensiflorus (2-2,5 cm. diam.); bracteae trinerviae, anguste lanceolatae, peracutae, in racemi medio floribus aequilongae. Sepa- intermedium oblongum (5 x 3 mm.), concavum, obtusum, 5-nervium ; postico aequilonga, sed asymetrica, antice supra basim dilatata. Petala sepalis subsimilia, sed binervia et ad basim dente 1,5-2 mm. longo exterius aucta. Labellum trilobum, lobis cylindraceis aequilongis (12-15 mm.), minus incurvatis; calcar pendens, 12-15 mm. longum, basi ad tertiam Meier superiorem gradatim incrassatum (2 mm. diam.), dein peracute enuat "m, ovario pedicellato paulo brevvius. Processi stigmatiferi breves (1,2 mm.) ope q’ CENTRE (N.-E.) : Sommet E. du massif de Marojejy, vers 2.050 m. alt.; mars-avril 1849, Humbert 23776. Pentes W. du Marojejy, vers H m. d'alt., Humbert 22450; mt Ambatosoratra, vallée de la Lokoho, umbert et Cours 22842. i Espèce différant beaucoup de H. praealta Sprgl., dont les feuilles Pes beaucoup plus longues et plus étroites, linéaires; les épis bien moins "msi bractées 2 fois plus longues que les fleurs en moyenne; les P'us grandes; et l'éperon trés différent. NOT. SYS, — Fasc, 2. 10 — 142 — 16 bis. Habenaria nautiloïdes spec. nov. Geophyta erecta 40-50 cm. alta.; caulis subgracilis (2,2 mm. diam.) tertia parte inferiore vaginis obtectus, in tertia parte media folia 7-8 gradatim majora dein minora gerens. Folia anguste lanceolata, utrinque attenuata, minora 20 mm. longa 5 mm. lata, majora 9 cm. longa 2 cm. lata. Racemus gracilis laxe 7-8-florus, 5-7 cm. longus. Perianthium 12 mm. longum. Sepala 10 mm. longa, trinervia, nervis dorso prominentibus manifeste ciliatis; intermedium anguste ovato-lanceolatum, supra basim 3 mm. latum, apice peracutum; lateralia intermedio subsimilia sed asymmetrica et supra basin paulo latiora. Petala e basi bipartita, partitionibus subfiliformibus aequi- longis (12 mm.). Labellum tripartitum, partitionibus filiformibus inaequa- libus; laterales intermedio duplo longiores (12 mm.); calcar 12 mm. longum, e basi 2 mm. lata apicem acutum versus attenuatum. Staminodia crassa l mm. longa; rostellum breve crassumque; canales 2 mm. longi; processi stigmatiferi crassi brevesque. Ovarium 6-costatum, costis manifeste ciliatis, cum pedicello 12 mm, longum. Est (S-E.) : Mt Vohimavo, au N. d’Ampasimena, bassin de la Manampanihy, vers 600 m. d'alt., Humbert 20690. Différe d'H. Hilsenbergii Schltr. par ses feuilles atténuées sur la tige, non embrassantes, les sépales et le labelle de formes trés différentes, et les cils des costules des sépales, de l'ovaire et du fruit. ?4 bis. Habenaria comorensis spec. nov. Geophyta erecta rigida, c. 20-30 cm. alta, siccatione haud nigrescens: caulis e cormo ad racemum vaginis subaphyllis 10-12 obtectus. Racemu teres (12-15 mm. diam.), 5-6 cm. longus, densus, floribus bracteisque c0 fluentibus; bracteae hyalinae floribus aequilongae vel longiores, acutissima® dorso subcarinatae. Perianthium 7-8 mm. longum. Sepala apiculata; inter medium ovatum (6 x 4,5 mm.); lateralia intermedio angustiora (6 x 2,9 mm.), vix asymmetrica. Petala bipartita, partitionibus inaequilongs | externa filiformi 5 mm. longa, interna crassiore et paulo longiore. Labels | tripartitum, partitionibus inaequalibus, intermedia lateralibus crassiore " longiora (7-8 mm.); calcar ovario pedicellato aequilongum (12 mm), p?" dens, teres, apicem versus vix dilatatum, dein acutum. Anthera conica Len alta.; staminodia teretia, crassa et nigrescentia; processi stigmatiferi pren valde incrassati. Ovarium cum pedicello 10-12 mm. longum. Exemplaire égaré, retrouvé récemment avec une étiquette indiquat’ seulement, sans n° : « Récolté sur les iles Comores par Humblot » on de la main de Finel et signée par lui. L'espéce est distincte de tous s Habenaria de la Région malgache, par l'absence de feuilles développe 26 bis. Habenaria tropophila spec. nov. Geophyta erecta 20-30 cm. alta, tuberibus 2, ovato-oblongis; -— vaginis amplis basi obtectus, dein prope basim folia subradicalia 3 gere — 143 — nsuper bracteis sterilibus 4-5 vestitus. Folia carnosula, in humo patula, late ovalia (7-10 x 4,5-7 cm.), apice acutata, basi rotundata vel perlate obtusa et abrupte coarctata in pseudo-petiolum 5 mm. longum et latum. Racemus dense 12-30-florus, 4-11 cm. longus, 2,5 cm. latus; bracteae acutae, anguste lanceolatae, flore breviores; bractearum, sepalorum ovariique nervi pilis brevissimis vel papillis minutissimis dorso praediti. Sepalum inter- medium ovato-acuminatum (6 X 4 mm.), trinervium; lateralia asymme- trica, intermedio angustiora longioraque (8 x 2,5 mm.). Petala e basi bipar- tita, partitione externa binervia 7 mm. longa, interna filiformi duplo lon- giore (13-14 mm.). Labellum basi concavo-dilatatum subdiaphanum, mani- feste trinervium, insuper tripartitum, partitionibus filiformibus 3 cm. longis, intermedia vix lateralibus breviore : calcar in media parte inferiore teres, *uperne vix inflatum, apice acutatum, 12 mm. longum. Processi stigmati- feri crassi 2 mm. longi, brachiis duplo longiores. Ovarium cum pedicello 15 mm. longum. Ovzsr (S. W.) : Forét tropophile sur rocailles calcaires, vers 100- 300 m. d'alt., gorges du Manombo du Sud, Humberl 19979. 12. Habenaria Boiviniana Kranzl. et Schltr., Orch. Gen. el Sp., I (1898), 238. — H. Perrieri Schltr., in Ann. Mus. Col. Marseille, Sér. $I (1913), 15 t. I; H. nigricans Schltr., L. cit., 14, t. I. _ Comores : Grande Comore, Boivin, mai 1950; Mohéli. mars 1950. Boivin, types. SAMBIRANO : Montagnes du Sambirano, Perrier 1928, type de H. Perrieri Schltr. .. OuEsr : Morataitra et Manongarivo (Ambongo), type de H. nigricans Schltr. ; Ankarafantsika (Boina), service forestier, n° 38 et 82; Gorges du Manombo, janvier 1947, Humbert n° 20000. L'étude des échantillons précités ne permet plus de distinguer les espèces de Schlechter. H. Perrieri et H. nigricans doivent étre rappor- tées . Boiviniana. L'espèce ainsi comprise est bien un peu variable, mais n'en est pas moins très nette. Son aire est celle de toutes les espèces endémiques qui sont communes aux Comores et à Madagascar. PHYSOCERAS Schltr. In Fedde Repert., XXXIII (1925), 78. 2. Physoceras bellum, |. c., 79. CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens vers 1.300-1.400 m. alt., Mt on batosoratra dans le bassin de la Lokoho, janvier 1949, Humbert el Ours 22904. | d Espéce du Massif du Tsaratanana, relativement assez voisin du massif — 144 — 2 bis. Physoceras rotundifolium spec. nov. Epiphytica 12-20 cm. alta; caulis squamulis et vagina unica ima bas vestitus, dein nudus, medium versus unifoliatus; folium late acuto-ovale (2,4-3,5 x 2-3 cm.), subcordiforme, sessile, basi rotundatum subtruncatumye. Racemus laxe subcorymbiformis, 2-5 cm. longus, axi cum ovario pedicellato glandulis pediculatis minutis instructo. Sepalum intermedium cum petalis galeam ovato-apiculatam (8 x 6 mm.) perconcavam efformans; sepala lateralia trinervia ovato-apiculata paulo longiora (7 mm.); petala asymme trica, obtusa, binervia. Labellum ante trilobum, lobis lateralibus obtusis 3,2 mm. longis, 5-nerviis, lobo intermedio subrectangulari lateralibus lon- giore, apice emarginato, 8-nervio; calcar obtuse claviforme, 8 mm. longum, ¢ basi (1 mm.) ad apicem gradatim inflatum (3 mm.). Capsula (15 X 4 mm) apice in collum coarctata. Ouest (Secteur Nord)? : montagnes entre Vohémar et Ambilobe, au N. du Mt Tsaratanana, 7-1949, fleurs orange-pourpre, Decary 14701. CYNOSORCHIS Thouars. Orch. Iles Afr., t. 13-15. 6 bis. Cynosorchis flabellifera spec. nov. Geophyta monophylla 20-25 em. alta. Folium radicale breviter (1-5 mm petiolatum, anguste lanceolatum (4-9 x 0,7-1,5 cm.), utrinque acute atte nuatum apice acutissimum. Scapus bracteis sterilibus parvulis 3-4 spars™ instructus. Racemus 2-7 cm. longus, subdensus, plus minus glandulos hirsutiusculus. Perianthium 4-5 mm. longum. Sepala obtuso-oblonga (45 X 1,5 mm.). Petala sepalis paulo latiora (1,7 mm.), binervia, apice rot’ - data. Labellum trilobum, 5 mm. latum et longum; lobi inferiores (1 X 0,5 mm | apice rotundi; lobus intermedius flabelliformis, latior (4,5-5 mm.) qu? | altior (3 mm.), margine antico denticulato; calcar 3-3,5 mm. longum, terè apice inflato-globosum, saepe recurvum vel tortum. Rostellum breve ap trifidum; gynostemium 3 mm. longum. Ovarium cum pedicello 5-6 m» longum, hirsuto-glandulosum. CENTRE (N.-E.) : Pentes E. du massif du Marojejy, entre 1.800 2.000 m., buissons éricoides, décembre 1948, Humbert 22669. | Port de B. Henrici, avec parfois plusieurs cormes agglomérés pers un seul ordinairement en fleur, les autres réduits à une feuille, ue des années précédentes, l’ensemble pouvant être pris pour une plan : plusieurs feuilles radicales, Ce mode de végétation est en somme celui Physoceras et de toutes les orchidées à pseudobulbes. T Distinct de C. Henrici, par ses fleurs moitié moins grandes, les PAS | plus petites et plus étroites, 5-6 fois plus longues que larges, l'ép | renflé en boule et quelques autres petits caractéres. — 145 — 20 bis. Cynosorchis pseudorolfer spec. nov. Geophyta 12-25 cm. alta. Folia radicalia 2, ima basi vaginis 3 cincta, breviter (3-15 mm.) petiolata, anguste oblongo-lanceolata (4-8 x 0,6-2 em.), utrinque attenuata, apice acutissima. Scapus rigidus bracteis sterilibus angustis 1-3 sparsim praeditus. Racemus 3-12 cm. longus, laxe 3-12-florus. Perianthium 6-8 mm. longum. Sepalum intermedium anguste careniforme (6 X L5 mm.), basi subgibbosa, apicem acutum versus attenuatum; sepala lateralia arcuata, acuta, binervia. Petala vix arcuata (7 X 2 mm.), apice irregulariter denticulata, binervia, labelli basi connata. Labellum 7 mm. longum, 5-lobum; lobi laterales subobovati trinerviique; lobus anticus late- ralibus paulo major obovato-apiculatus; calcar antie curvatum, 3 mm. longum, teres, apicem versus leviter incrassatum, Gynostemium 2 mm. lon- gum. Staminodia nigrescentia crassa, anthera valde breviora; rostellum crassum transversim falciforme; ovarium cum pedicello glabrum, 11-15 mm. longum. Esr : Mt Vohimavo au N. d'Ampasimena, bassin de la Manamp- nihy (N.-E.); forét orientale vers 100-150 m. d'alt., Humbert 20644. Les feuilles de cette espéce sont bien à peu prés semblables à celles de C. Rolfei Hochr., mais les inflorescences ne sont pas pubérulentes, le périanthe est 2 fois plus long, nettement gibbeux à la base, le labelle différent et l'éperon recourbé, parfaitement cylindrique et plus mince. 35 bis. Cynosorchis ampullifera spec. nov. Geophyta elata, 15-30 cm. alta, gracillima, monophylla, tuberibus plu- ribus oblongoideis. Folium radicale breviter petiolatum, petiolo vagina ta ima basi cincto; lamina ovata (2-3 x 1,5-1,8 cm.) apiculata vel breviter acuminata. Scapus gracilis bracteis sterilibus minutis 2-3 sparsim vestitus. Racemus corymbiformis pauciflorus glandulis pediculatis plus minus hirsutus; bracteae minutae, ovario pedicellato duplo breviores. Perian- "m 5 mm. longum; sepalum posticum obtuse ovatum (3.5 X 2 mm.), wninervium ; sepala lateralia postico majora (4 X 1,6 mm.), oblonga obtusa trinerviaque ; petala subfalciformia 4 mm. longa binerviaque. Labellum trilobum, 4,5 mm. longum et latum; lobi laterales subrectangulares (2 X 12 mm.); lobus intermedius flabelliformis, latior quam altior (2 X 3 mm.), - ius, margine antico denticulatus; calcar 2 mm. longum, basi teres, dein valde dilatato-ampullaeforme. Gynostemium Hemiperidis ; rostellum crassum, inter viscidia productum. Ovarium pedicellatum 6-8 mm. > plus minus glanduloso-hirsutum. ie Est (N.-E.) : Forêt orientale, entre 400 et 500 m. d'alt., Mt Maim- tondro, au N. de Maroambihy, Humbert 23380 et 23387; vallée de la Lokoho, Mt Beondroka, au N. de Maroambihy, sylve à lichens entre ‘000 et 1.450 m. d’alt., Humbert 23570. hee d C Cette espèce vient se placer dans le groupe E. des Hemiperts, pod "X Lo ee Schltr., dont les feuilles sont cordées à la base et le labelle — 146 — 21 bis. Gynosorchis sagittata spec. nov. Geophyta 15-40 cm. alta, monophylla, tuberibus 4-5 oblongoideis; caulis cum folii petiolo vaginis brevibus 2 ima basi cinctus. Folium radicale, lanceolatum (10-14 x 2-3,5 cm.) apicem acutum versus paulum, basim versus magis, attenuatum. Scapus vaginas internodiis multo breviores gerens. Racemus 3-8 cm. longus, infra medium laxus, superne corymbifor- mis, plus minus glandulis pediculatis instructus; bracteae parvulae, ovario pedicellato triplo minores; perianthium vix 6 mm. longum; sepalum posti- cum, late ovale (2,2 x 2 mm.), trinervium; lateralia duplo majora (4 x 2 mm.), asymmetrica, semi-orbiculata, obtusa trinerviaque; petala sepalo postico minora. Labellum parvum (5-5,5 x 2,5-3 mm.), sagittiforme, tri- lobum basi anguste cuneatum, 7-nervium; lobi acute angulati, intermedium lateralibus duplo majus; calcar 5 mm. longum 1 mm. latum, apice leviter oblique claviforme. Gynostemium Hemiperidis. Ovarium pedicellatum 8-12 mm. longum sparsim glandulosum. Ouest (Secteur Nord?) : Entre Vohemar et Ambilobe (indication imprécise), Decary 14667. . Voisin de C. andringitrana Schltr. En diffère par la présence de glan- des pédiculées sur l'inflorescence (caractére de peu de valeur), les fleurs plus petites, le labelle en forme de fléche, les auricules tournées en avant, les 3 lobes aigus, le lobe médian 2 fois plus grand que les latéraux, la nervation différente, etc. 42 bis. Cynosorchis globifera spec. nov. Geophyta 15-40 cm. alta, foliis radicalibus 2-3; foliorum petioli cum caule vaginis 2-3 ima basi cincti; foliorum lamina anguste oblongo-lanceolata vel oblanceolata (4-12 x 1-2,2 cm.). Scapus robustus (c. 3 mm. diam.) bracteis sterilibus 1 cm. longis sparsim praeditus; racemus 2-13 em. longus: bracteae ovarii pedicellati tertia parte aequales; ovarii sepalorumque costae pilis minutis exterius ciliatae; perianthium 4 mm. longum; sepalum posticum concavo-naviculare, e basi 3 mm. lata apicem obtusum versus attenuatum: lateralia paululo majora (3.5 x 2 mm.), obtusa, binervia, paulum arcuata; petala sepalis angustiora, binervia. Labellum trilobum, basi dilatatum (3 mm. latum), lobis aequimagnis, trinerviis; calcar globiforme (1 mm. diam.) nigrum. Anthera haud apiculata; staminodia erecta, vix spathulata, anthera breviora; gynostemium Hemiperidis. Ovarium pedicellatum 6 mm. longum. costis extus obscure ciliatis. Esr (S.-E.) : vallée de la Mandréré, affluent de la Manampaniby, Humbert 20479. Espèce facilement distinguée de tous les Cynosorchis du groupe E. de la section Hemiperis par la forme globuleuse de l’éperon. 48 bis. Cynosorchis gaesiformis spec. nov. Geophyta 25-30 cm. alta, monophylla, tuberibus 5-6 anguste oblongoidi* — 147 — Caulis folio radicali et vagina unica ima basi cinctus. Folium oblongum (8-15 x 3-4 em.) basim versus longe acutatum, apice acutum vel breviter acuminatum. Scapus bracteis sterilibus 2,12-16 mm. longis instructus; racemus subcorymbiformis (4 x 3,3 cm.) sparsim piloso-glandulosus; perianthium c. 20 mm. longum; sepalum anticum acute galeatum, 4,7 mm. altum, lateralibus triplo minor parvius; sepala lateralia arcuata, asymme- trica (11 X 5,5 mm.), nervis 7 apicem lateralem acutum versus incurvatis. Petala parva 5 mm. longa, e basi 2 mm. lata, 5-nervia, cum nervis apicem exeentricum versus incurvata. Labellum 10 mm. longum, basi dilatatum (5 X 2 mm.), dein in laminam angustam productum, in toto gaesiforme, nervis simplicibus 5 in medio ornatum; calcar filiforme, in medio vix dila- tatum, dein acutatum, 14-15 mm. longum. Esr : Forét orientale au sud de Moramanga, vers 600-800 m. d'alt., Decary 18419. Cette espèce appartient au premier groupe de la Section Gibbosorghis. Il est voisin du C. spathulala H. Perr. et en diffère par sa feuille radicale unique et son labelle en forme de hallebarde. 51 bis. Cynosorchis latipetala spec. nov. Geophyta 2-12 cm. alta, monophylla; tubera 2 pilosa oblongaque. Caulis vaginis 2-3 cum folii petiolo ima basi cinctus; folium ovale vel oblongum (1-3 x 1-2 em.); scapus bractea sterili unica instructus, apice biflorus; bracteae 5 mm. longae, ovario pedicellato triplo breviores; perianthium 15 mm. longum; sepalum posticum galeatum, ovale (8 X 4,5 mm.), obtusum, »nervium; lateralia falciformia (8 x 4,5 mm.), trinervia, nervi ad apiculum lateralem incurvati. Petala perlate flabelliformia (8 X 8 mm.), ad gynos- temii_basim adnata : nervi 2,6-7-plo bifurcati. Labellum trilobum (l5 x 15 mm.); lobi obovati, laterales (6 x 4,5 mm.) trinervi; intermedius major (9 x 6 mm.) 7-nervius antice denticulatus; calcar 10 mm. longum, apicem acutum leviter dilatatum. Processi stigmattiferi, compressi, crassi, nigrescentes, 2 mm. longi; gynostemium 5 mm. longum : brachiis l mm, longis. CENTRE (N.-E.), dépressions tourbeuses et rocailles; forét à mousses X Sylve à lichens des cimes, entre 1.900 et 2.050 m. d'alt., Humbert 9; sommet E. du massif de Marojejy, Humberl el Cours 23877. Spéce voisine de C. boinensis, en diffère par les larges pétales flabel- Lormes et l'éperon plus long, à peine renflé en massue étroite vers le mmet, 9l ler. Cynosorchis confusa spec. nov. : Geophyta gracilis, 10-30 cm. alta, monophylla. Caulis vaginis 2-3 cum folii petiolo basi cinctus. Folium breviter petiolatum, lanceolatum (2-4 * 0,8- "—) utrinque acuto-attenuatum. Scapus bracteis sterilibus parvulis 2-3 ins- nactus. Racemus brevis (1-3 cm.), subdense 1-7-florus, glanduloso hirsutus; "ite diaphanae ovario pedicellato triplo breviores; perianthium 7 mm. — 148 — longum. Sepalum posticum naviculare, 6 mm. longum, obtusum, trinervium, basi gibbosulum ; sepala lateralia angustata, falciformia, trinervia, nervis apicem lateralem versus incurvatis. Petala falciformia 5,5 mm. longa, margine superiore subdenticulata, 3 mm. lata, basim acutum versus sensim attenuata, basi trinervia; nervi supra medium bifurcati. Labellum 10 mm. longum, basi cuneatum, in tertia parte inferiore trilobum; lobi laterales parvuli, 1 mm. longi, angusti; lobus intermedius perangustus (6 X 1 mm.) acutusque; nervi 3, intermedius simplex, externi in lobis lateralibus ramosi; calcar 2,55 mm. longum, e basi ad apicem cylindraceum, vel sensim ad apicem latius, vel apice truncatum, vel obscure emarginatum ; gynostemium 2,2 mm. longum Gibbosorchidis ; rostellum parvulum obtusum; staminodia anguste spathulata, anthera paulo breviora; CENTRE (N.-E.) : Dépressions tourbeuses et rocailles ombragées; forét à mousses entre 1.400 et 2.000 m. d'alt.; fl. rougeátres, mars. Mt Beondroka au N. de Maroambihy, vallée de la Lokoho; Humbert 26601; sommet E. du Marojejy, Humbert 23756. à Espéce voisine de C. peliolala. En différe par le port, la feuille, labelle en forme de hallebarde et les pétales trés différents. 514. Cynosorchis petiolata spec. nov. Geophyta gracilis 25-40 mm. alta, monophylla; radices incrassatat, pilosae; cormi saepius aggregati; caulis vaginis 3-4 cum folii petiolo ima basi cinctus. Folium perenne longe (2,5-4 cm.) petiolatum, radicale, oblongo- lanceolatum, 5-9 x 2-3,5 cm.), utrinque cuneato-attenuatum, apice per breviter acuminatum; scapus gracilis bracteis sterilibus 2 instructus; racemus corymbiformis 3-7-florus, glandulis pediculatis paucis conspersus; perian- thium 16 mm. longum; basi vix gibbosum. Sepalum posticum cum pe galeam efformans; sepala lateralia angusta 11 mm. longa, basim versus 3,5 mm. lata; Petala angusta (11 x 4 mm. Labellum trilobum 11 mm. longum, ad basim concavum et 4 mm. latum; lobi laterales porrecti obovato" oblongi (3,5 x 2 mm.); lobus intermedius obovalis (7 x 4,5 mm.) apice latus, obscure nervatus; calcar pendens 4,5 mm. longum, apice truncatum vel obscure emarginatum. Anthera apice breviter bifida, cristis parv 2 ornata; polliniae piriformes 1 mm. longae; viscidia perparvula mg caudiculae 1,5 mm. longae. « Périanthe blanc; taches roses sur les pétales; labelle d'un jaune soufre à la base, avec 3 petits points d'un rouge sombre de chaque côté. ? CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens vers 1.500 m. d'alt. sur gneiss quartzite. Pentes E. du massif de Marojejy, décembre, Humbert Oss. — Sur C. latipetala, C. confusa et C. peliolala le corme est hari phylle, mais sur certaines espèces sobolifères, plusieurs cormes s’agglo- mérent, forment des touffes, et ces plantes paraissent plurifoliées. d il n'en est rien. Le Scape disparaît bien aprés la floraison, mais la feu! p radicale peut persister après, encore 1 ou 2 ans. Ce mode de végétalio rapproche ces Cynosorchis des Physoceras. C'est en somme ce qui se past? sur les Liparis de la section Coriifoliae, les Polystachya et les Bul bophyllum- — 149 — Polystachya pergibbosa spec. nov. Pseudobulbi cauliformes, 1-2-foliati, in seriam linearem dispositi. Folia elliptica (2,5-3,5 X 0,7-1,5 em.), apice obtusa. Scapus interdum simplex, interdum pauciramosus, folia longe superans, bracteas steriles minutas gerens, foliorum vaginis ima basi cinctus. Perianthium 8 mm. longum; mentum valde prominens. Sepalum intermedium ovale (3 x 2 mm.), valde concavum, acutum, trinervium, manifeste reticulatum; sepala lateralia ad pedem longe (5 mm.) connata, acuta, 6 mm. lata, binervia et manifeste reticulata. Petala anguste lanceolata (3 x 1 mm.), uninervia, manifeste reticulata. Labellum im crassam versus attenuatum, dein trilobum (4 x 2,8 mm.); lobus intermedius subrectangularis (2 x 2 mm.) apiculo acutissimo, 1,5 mm. longo terminatus; lobi laterales suborbiculati 2,8 mm. lati. Ovarium pedicel- latum 7 mm. longum, costis extra tenuiter ciliolatis. CENTRE (N.-E.) : Forét ambrophile, sur les troncs, entre 1.500 et 2.000 m, d'alt.; fl. : mars. Mt Maimborondro, vers 500 m. alt., et Mt Beondroka, vers 1.450 m. alt. au N. de Maroambihy dans la vallée de la Lokoho, Humbert 23390 et 23598; sommet E. du Marojejy, Humberl el Cours 23869. Ce Polystachya diffère de P. Waterloti Guillaumin et de P. monophylla Schltr- par ses petites feuilles 3-4 fois plus courtes que la hampe, le labelle trilobé, l'apicule qui termine le lobe médian du labelle, etc. II. BULBOPHYLLEAE. BULBOPHYLLUM Thouars. SECTION I. — Lichenophylax Schltr. Bulbophyllum percorniculatum spec. nov. Epiphyticum, nanum; rhizoma gracile (0,7 mm. diam.); pseudobulbi ‘ubconfluentes, discoidei (1,5-2 mm. diam.), pallide virides et bifoliati. angusta (3,5-5 x 0,6-1 mm.) utrinque attenuata, apice acutissima. Scapus tenuis rigidus, pseudobulbo foliisque 2-3-plo longior, uniflorus, : glabris 2, inter basim et florem instructus; bractea ovato-lanceolata e X L5 mm.), uninervia, apiculo tereti 0,5 mm. longo terminata. Sepalum &] ium late triangulare (3-4 x 1,5 mm.), uninervum, apiculo tereti, 4 mm. longo terminatum; sepala lateralia basi 2 mm. lata, ad pedem mm. connata, in dimidio inferiore 2 mm. lata et uninervia, in dimidio periere Cylindracea, nigra, 2 mm. longa; petala 2 mm. longa, 0,6-1 mm. ta, translucida, obtusa et uninervia. Labellum linguiforme, obtusum, valde ; Concaviusculum, oblongum (3,5 x 1,5 mm.), basi articulatum "Bus tum. Columna brevis crassaque; anthera parvula (0,5 mm.), "Pte carenulata ; pes 1,5 mm. longus, binervus. Esr (S.-E.) : Forêt orientale, vers 600 m. env.; fl. : mars; Mt — 150 — Vohimavo, au N. d'Ampasimena, vallée de a Manampanihy, Humber 20688. Cette espéce est trés distincte dans la section par ses pseudobulbes discoidaux et les apicules noirs en forme de bâtonnet qui terminent les sépales et la bractée. SECTION II. — Pantoblepharon Schltr. Bulbophyllum nigrilabium spec. nov. Epiphyticum 8-10 cm. altum; pseudobulbi valde proximati, unifoliati, parvi, virescentes, vaginis laxe vestiti. Folium ligulato-oblanceolatum, 3-4 cm. longum, apicem obtusum versus 4-5 mm. latum. Scapus 8-10 cm. longus pseudobulbo foliato triplo longiore, rigidus, vaginis rufescensibu 3 praeditus. Racemus 5-8-florus, ca. 2-3 em. longus. Bracteae acutae 3 mm. longae. Sepala 3 similia, trinervia, acuto-oblonga (6 x 2 mm.). Petala uni- nervia perbrevia (1 mm.), 0,7 mm. lata, apice rotundata. Labellum nigrum. angustum, 3 mm. longum, basi valde incrassatum, dein porrectum ante spathulatum, apice pilis nigris longis ciliatum. Columna 1 mm. alta, pet 1 mm. longo; anthera ante appendiculo 0,2 mm. longo aucta. Labelle au-dessus de l'épaississement de la base porrigé en lame spi thulée épaisse, ciliée en avant de longs poils noirs. Labelle restant d'ur noir profond sur le sec, cette coloration persistant aprés ébullition. Malgr oue de fleurs, cette plante appartient bien à la section pantoble pharon. CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens vers 1.700 m. d'alt.; fl. : décembre; pentes E. du massif de Marojejy, Humberl 22532. Bulbophyllum latipetalum spec. nov. Epiphyticum 4-5 mm. altum; pseudobulbi plus minus late ovales (8-10 X | 6-6,5 mm.; rhizoma crassiuscula (L5 mm. diam.) Folium oblong . (1,5-3 x 0,4-0,6 cm.) apicem bilobum versus breviter attenuatum; Los brevis foliis aequilongus, vaginis tenuibus 5-6 obscure vestitus, uniflorus bractea ovarium amplectens. Sepala similia late ovato-apiculata (5 X 4 mm.) 5-nervia. Petala hyalina, uninervia, obtuse triangularia, 2 mm. longa. 1,7 a basi lata supra medium obtuse angustata. Labellum incurvatum (3 X 2} rubellum, pilis brevibus apice ciliatum. Anthera parva appendice angust? ante aucta. Columna crassa, pede 3 mm. longo; stelidia late tri CENTRE (N.-E.) : versant E. du massif du Marojejy, vers 1.500 m. d'alt., Humbert 22656 bis. Bulbophyllum discilabium spec. nov. : Epiphyticum 3-5 em. altum; pseudobulbi subapproximati mint a discoidei (3-4 X 1,5-1,8 cm.), olivacei, monophylli. Folium obla lineare (18-30 x 2.3 mm.) ex apice ad basim attenuatum. Scapus 20-25 | — 151 — altus, vaginas 2-3 gerens, apice 2-3-florus; bracteae acutae ovario onconico duplo longiores. Sepala alio similia, acute ovalia (6 x 3 mm.), rubra, nervis nigris 3 perspicue ornata. Petala columnae imposita, rubra, 2 mm. longa, late (1 mm.) spathulata. Labellum e basi incrassatum ante porrectum longe (4 mm.) claviforme, apice pilis longis ciliatum, basin versus margine in disco hyalino orbiculata dilatatum. Anthera haud appendiculata. Columna brevis, basi valde dilatata, ante fossulam stigmaticam dente 0,45 mm. longo recto aucta, pede 3 mm. longo; stelidia acutissima 1 mm. alta. CENTRE (N.-E.) : Pentes du Marojejy entre 1.500 et 2.000 m. d'alt.: ll. décembre-mars, Humbert 22073; Beandroka, vallée de la Lokono, Humbert 23562. SECTION III. — M icromonanlhe. Bulbophyllum microglossum spec. nov. (1). Epiphyticum, parvulum, 3-4 cm. altum; pseudobulbi subconfluentes, discoidales (5-6 x 2-3 mm.), pallide virides, monophylli. Folium variabile obovatum vel late oblanceolatum (6-30 x 5-6 mm.), semper e quarta vel tertia parte superiore basim versus attenuatum, apice inaequaliter bilobu- latum, Scapus pseudobulbo foliato paulo longior, gracilis tamen rigidus, Vaginis sterilibus elongatis ornatus, racemo duplo longior. Racemus 1,2-2 em. ngus, axi sinuoso, 5-7-florus (1); bracteae acutae 3-4 mm. longae, ovario obconico duplo longiores; perianthium 7 mm. longum, diaphanum. Sepala alio similia peranguste lanceolata (7 X 2 mm.), acutissima et trinervia. Petala minuta linearia (2 x 0,3 mm.) obtusa et uninervia. Labellum minu- tum, ovato-lanceolatum (4-6 X 1,5 mm.), obtusum et 5-nervium. Anthera minuta (0,5 mm.), appendice quadrato ante aucta. Columna 2 mm. alta, pede brevi, stelidiis acutis 0,6 mm. longis. CENTRE (N.-E.) : Versant E. du massif du Marojejy, vers 1.500- 600 m, d’alt. : Sylve à lichens; fl. décembre, Humbert 22657 bis. Bulbophyllum amphorimorphum spec. nov. Epiphyticum, nanum (4-5 cm.); rhizoma gracile (1,5 mm. diam.): Pseudobulbi inter se 1,5-2 em. distantes, angusti amphoromorphi (20-26 X mm.), laeves, unifoliati vel rarissime bifoliati. Folium ligulato-lineare (3-6 x 0,9-1 cm.) utrinque attenuatum, basi breviter subpetiolatum, apeo? Pr bilobulatum. Scapus gracilis 15-25 mm. longus, vaginulis fuscatis Se flores praeditus, apice reclinatus et biflorus. Flores 10 mm. longi. Mas intermedium. oblongo-lanceolatum (8 x 4 mm.), peracute acumi- *i um S-nervium ; sepala lateralia intermedio latiora brevioraque (7 X 5 mm.) “minata: et trinervia. Petala percrassa late spathulata (3,5 X 2 mm.) 1 £ á ; E E i- 1 ( i avec doute par mi les Micromonanthe, dont les inflorescences sont uni ' ^15 De pouvant pas être attribué à une autre section. — 152 — perspicue trinervia, nervis apiceque atro-rubris. Labellum crassum (1,5-2 mm.) sigmoideo-curvatum, 4 mm. longum, apicem versus alatum. Anthera parvula (0.5 mm.) appendice obscuro abtuse angulato ante aucta. Columna perbrevis, pede 3,2 mm. longo, stelidiis acutis 0,6 mm. altis. CENTRE (N.-E.) : Versant E. du massif du Marojejy, Humberl 22.216. Cette espèce appartient bien à la section Micromonanthe mais elle differe des autres espéces de cette section par les stélidies assez longues; l’anthère munie en avant d'un appendice anguleux-obtus opaque el presque noir; et ses pétales singuliers qui ressemblent à ceux de B. dis- colabium. SECTION V. — Ploiarium. Bulbophyllum verruculiferum spec. nov. Epiphyticum 25-35 cm. altum; rhizoma crassiusculum (3-4 mm. diam.): pseudobulbi oblongi, 2,5-3 cm. alti, 3-4-alati, diphylli, inter se 1-2 cm. dis- tantes. Folia anguste ligulato-oblanceolata (11-13 x 1-1,4 em.); scapus 13-25 cm. longus laxe vaginis 5-6 vestitus; spica dense multiflora, 5-8 cm. longa, c. 1 cm. lata, apice acutata, omnino atro-rubra; rachis haud incra* sata; flores 6 mm. longi. Sepalum posticum obovatum (5 X 3 mm.), crassum. perconcavum, cucullatum, dorso margineque dense verrucosum, nervis crassis nigris 2 perspicue ornatum; lateralia in laminam late semiorbiculatam (3 x 2,8 mm.), dorso carenis 2 valde verrucosis ornatam coalita. Petala linearia leaviaque, in tertia parte superiore incrassata, dense verrucosa et plus minus incurvata. Labellum crasse subquadratum (2 x 1.8 mm.). apice atro-rubrum. Anthera minuta crista rubella inter loculos apice ornat? Columna 1 mm. alta, pede aequilonga ; stelidia breviter denticulata. CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens; 1.500-1.700 m. d'alt. Pentes E. d massif de Marojejy, décembre 1948, Humberl 22.642. : Espéce facile à reconnaitre à son grand sépale médian et aux fines , Verrucosités qui le couvrent à l'extérieur et qu'on retrouve sur les carèn® on PER A * é- et le bord de la pièce antérieure formée par la soudure des 2 sépales lat raux. Bulbophyllum acutispicatum spec. nov. Epiphyticum 10-15 cm. altum; rhizoma gracile (1,5 mm. diam.); pseudo bulbi, conico-ovales, laeves, 14-20 mm. longi, bifoliati, cum foliis scapo ^ viores. Folia ligulata (2-4,7 x 0,3-0,4 cm.); scapus rigidus 7-10 em. mer vaginis 2-3 praeditus; spica 4-7 cm. longa, laxe 7-12-flora, basi plus n reclinata, apice acutata; bracteae late ovatae, ovario duplo longiores. carinatae et ciliatae; flores sessiles, rachide parce incrassato impressi sx ovario 6,5 mm. longi. Sepalum intermedium ovato-lanceolatum (5 2,3 mm.), acutum perspicue 5-nervium; lamina cymbiformis antica (se » lateralia coalita) magna (6 x 3 mm.), basi late rotundata, e medio ad ap! | — 153 — acute attenuata, dorso valde bicarinata et obscure nervosa. Petala minuta (1 x 0,2 mm.) linearia et nigerrima. Labellum anguste naviculare (5 x X L5 mm.), concavum, apicem versus acute attenuatum et atro-rubrum (in sicco). Ovarium perbreve (1,5 mm.) sessile, glabrum, late obconicum. Columna perbrevis, stelidiis petalis subaequilongis, angustiotibus et ante curvatis; pede perbrevi (0,4 mm.). Anthera (0,7 mm.) ante haud appendicu- lata, inter loculos apice cristata; polliniae nigrae subsemiovales (0,3 mm.). CENTRE (N.-E.) : Pentes E. du massif de Marojejy, au N. de la Manan- tenina, affluent de la Lokoho, entre 1.500 et 1.700 m. d'alt., décembre, Humbert 22.531. Cette espèce appartient au 6? groupe de la section Ploiarium et se distingue des espèce de ce groupe par ses fleurs apprimées peu profon- dément dans le rhachis, recouvertes par la bractée, distiques et assez distantes sur l'épi, dont le sommet finit en pointe aiguë par suite de l'avor- tement constant de la fleur terminale. Bulbophyllum fimbriatum spec. nov. Epiphyticum 8-10 em. altum; rhizoma crassum (4 mm. diam.); pseudo- i inter se 10-12 mm. distantes, circuitu perlate ovales (15 x 22 mm.), compressiusculi, fronte obtuse triangulares, dorso applanati. Folia elliptica (18-23 X 10-12 mm.), obtusa, ima basi brevissima ac abrupte coarctata, "oriacea, marginibus recurvis. Scapus ca. 8 cm. longus, vaginis amplis scario- sis 3 superne vestitus; spica densa, 15-20-flora, 4 cm. longa, basi 15 mm. la, apicem versus attenuata; bracteae ovato-suborbiculares, scariosae, 1/2 florem aequantes; flores purpurei suborbiculares (10 mm. diam.). Sepa- , Posticum ellipticum (3 x 1,8 mm.) obtusissimum; lateralia in laminam orbicularem (10 mm. diam.) profunde bifidam fimbriatamque coalita. Petala linearia (2,8 x 0,5 mm.), obtusa glabra. Labellum haud curvatum, ovale (3 x 2 mm.), obtusum, superne depressum. Columna brevis, stelidiis — deltoideis, pede angusto brevique. Ovarium angustissimum 3-4 mm. Re : Forêt vers 1.000 m. d’alt., aux environs de Marovoay, à de Moramanga, François 403. est En Phyllum, qui appartient au groupe 3 de la section Ploiarium, ro distinct de toutes les espèces de ce groupe par ses belles fleurs nges et par les carénes marginales de la pièce antérieure, formée par la 80 , E , udure des sépales latéraux, profondément fimbriées-dentées. SECTION VII, — Kainochilus. Bulbophyllum clavigerum spec. nov. Epiphyticum 25-30 cm. altum; rhizoma crassum (3-4 mm. diam.); hand 1,5-5 cm. inter se distantes, conico-ovales (20 X 4-5 mm.), angulati, rubelli et monophylli. Folia ligulata (6,5-8 cm. X 4-5 mm.), — 154 — in sicco involuta, Scapus pseudobulbo foliato 2-3-plo longior; peduneulus spica subaequilongus, vaginas steriles 4-5 gerens. Spica 14-20-flora; bracteae acute lineares 10 mm. longae; perianthium 15 mm. longum. Sepalum inter- medium ligulato-lineare (15 x 3 mm.), perspicue trinervum; petala acute linearia (2 x 0,2 mm.), uninervia, columna aequilonga. Labellum crasse spathulatum (5-5,5 mm x 2-2,3 mm.) ante setis perlongis (5 mm.) nigerrimis ciliatum. Columna 3 mm. longa.; stelidia 1 mm. longa, incurva; pes 1 em. longus; anthera (0,5 mm.) appendice acuta ante aucta. CENTRE (N.-E.) : Mt Beandroka au N. de Maroambihy, vallée de la Lokoho, vers 1.400 m. d'alt., mars 1949, Humbert 23.600. Espèce différant de tous les Kainochilus connus par ses pseudo- bulbes monophylles et de nombreux autres caractéres. SECTION IX. — Calamaria. Bulbophyllum coeruleum spec. nov. Epiphyticum 8-10 em. altum; rhizoma crassum (2,5 mm. diam.). Pseu- dobulbi ca. 1 cm. inter se distantes, ovoideo-tetrapteri (6-10 x 6-8 mm.) bifoliati. Folia cinerea (sicca) ligulata (33-46 x 5,5-10 mm. ), utrinque atte- nuata. Scapus pseudobulbo foliato ca. duplo longior, vaginis 2-3 instructus; spica amentiformis 2,5-5 cm. longa, 10-14 mm. lata; bracteae lutescentes, ovatae (10 X 6 mm.), dense imbricatae, rachide cum floribus obtecto: flores. sessiles parvuli (3 mm.). Sepalum intermedium anguste acuteque naviculare, 3 mm. longum, e quarta parte inferiore apicem versus acute attenuatum, rigide coriaceum et atro-violaceum; lateralia valde falciformia 4 mm. longa, e basi lata (1,2 mm.) apicem versus valde acute attenuata, atro-caerulea. Petala acute linearia (2 X 0,25 mm.), infusco-caerulea. Label- lum percrassum, valde caeruleum, 2,5 mm. longum, apicem versus incrassá" tum et pilis nigris longis deciduis apice ciliatum. Columna caerulea 1,5 pa alta; anthera parva (0,8 mm.) appendice nigrescente truncato ante aucta; stelidia 1,5 mm. longa, acute attenuata et ante incurva; pes 1,5 mm. longus. gracilis. Esr (S.-E.) : Montagne au S. de Tanandava, vallée de la Mandrer, affl. de la Manampanihy, mars 1947, Humbert 20.480. : Cette espèce, trés remarquable par la coloration d'un bleu intense de toute sa fleur, est voisine de B. bicoloralum Schltr. Bulbophyllum cirrhoglossum spec. nov. Epiphyticum, 15-25 cm. altum; pseudobulbi compresso-discoidales (2-2,3 cm. diam.), laeves et diphylli. Folia loriformia (4.5-5 X 1,7-2 em.) Scapus ca. 20 em. longus; pedunculus vaginis 6-7 instructus, apicem un gradatim incrassatus; spica tristicha, conico-elongata, 6 cm. longa, ca. ere lata; flores triseriati, 6-8 in quaque serie, in rachide immersi, subses* ovales (9-10 X 4,5-5 mm.), bractea obtecti. Sepalum intermedium oblongur — 155 — (8.5 X 3 mm.), concavum, trinervium; lateralia ante approximata haud coalita, pedis basi adnata et sic mentum efformantia, trinervia, dorso Ploiarii carenis ornata. Petala diaphana, subrhomboidalia, acuta, uninervia et mar- gne ciliata. Labellum selliforme, 3 mm. longum, atro-rubrum, medium versus ciliis violaceis longis (1-5,5 mm.) ciliatum. Columna latior quam altior (1,5 mm.); stelidia longa, ante replicata; pes valde recurvus, 4 mm. longus; anthera apice inter loculos tenuiter cristata, ante anguste appendiculata. CENTRE (E.) : De Moramanga au Lac Alaotra, Jardin Botanique de Tananarive n9 453. Cette espèce est bien un Calamaria, mais les sépales latéraux ont quelques earactéres de Ploiarium. Les sépales latéraux sont, comme dans cette dernière section antérieurs et rapprochés, avec les 2 carènes un peu excentriques habituelles, mais les 2 sépales ne sont pas soudés entre eux; ils sont simplement adnés par leur base au pied de la colonne comme dans beaucoup de Calamaria. Section X, : Loxosepalum. Groupe I : Monophylli nov. Bulbophyllum marovoense spec. nov. Epiphytica 18-30 em. alta; pseudobulbi sectionis anguste conicis (1,8- 27 X 0,7-1 cm.) rotundati. Folium anguste lanceolatum (8-12 x 1-1,5 cm.). Scapus gracilis, pendens vel recurvus, 25-35 cm. longus; pedunculus 5-6,5 cm. ngus racemo brevior, vaginis 1 em. longis 4-5 vestitus; racemus 20-26 cm. laxe multiflorus; bracteae obtuse lanceolatae, 3,5-4 mm. longae; "n 8-9 mm. longi. Sepala subacute-linearia lanceolata (6-6,5 X 2,2- E mm. enervia; petala minuta (1,4 x 1 mm.) obtusissima; labellum sectionis (L5 X l mm.) columna 2,5 mm. alta; stelidia deltoidea, acuta; ‘nthera minutissima haud appendiculata. CENTRE (E.) : Près de Marovoay, au N. de Moramanga, François 2. pêce distincte dans le groupe par ses sépales lancéolés-linéaires et R n 2 vidi pétales trés courts, semi-ronds, les uns et les autres sans nervures es, Bulbophyllum luteolabium spec. nov. Epiphyticum 10-20 cm. altum; rhizoma crassiusculum (1,5-2 mm.); te 15.3 1 Loxosepali ovoidei 8-10 mm. longi, teretes, unifoliati, inter 61 2 em. distantes. Folium oblongum vel oblongo-ligulatum (1,2-5,5 X Me Scapus 2,5-5 cm. longus, pseudobulbo unifoliato paulo brevior; 6-19 den. — hyalinis 9-6 obtectus; racemus 1,5-3 cm. longus, dense (4 x 22 > eres albi, 5 mm. longi. Sepalum intermedium acuto-ovale nes amp subenervium; lateralia intermedio subaequilonga, sed angus- connata et » l mm. lata apicem acutum versus attenuata, ad pedem basi 0.6 mm.) ^t mentum obtusum ante conformans. Petala minima (12 X > Ayalina, enervia, ad apicem obtusum vix attenuata. Labellum — 156 — crassum, ante porrectum, obtuse liguliforme, glabrum, 2,8 mm. longum, perspicue luteum, columna crassa (1 x 1 mm.); stelidia (0,7 mm.) ante dentata; pes crassissimus brevissimusque; anthera lutea, parva (0,6 mm.) ante emarginata, haud appendiculata. Est : Forêt orientale : fl. : mars. Foulpointe, au N. de Tamatave. Decary 16996 et 17013. Loxosepalum unifolié, affine de B. subsecundum Schltr., mais s'en distinguant par son labelle droit et d'un jaune vif, des sépales et des pétales différents et probablement par la soudure des sépales latéraux au pied, ce qui détermine la formation d'un mentum antérieur mani- feste. Bulbophyllum marojejiense spec. nov. Epiphyticum, parvulum, 5-7 cm. altum; pseudobulbi conico-teretes Loxesepali unifoliati ca. 10 mm. alti. Folium ligulato-lanceolatum (20- 27 x 3-5 mm.), seapus foliis aequilongus vel longior, gracilis, undulatus vel recurvus, pedunculo racemo paulo breviore; racemus 6-10-florus, floribus parvulis, 4-5 mm. longis; bracteae ovato-acutae (2,2 x 1,1 mm.) floris dimidia vel tertia parte aequilongae. Sepalum intermedium oblongum (7 X 3 mm.), nervis 3, in centro confertis; lateralia falciformia (6 x 4mm.) uninervia e basi apicem acutum versus attenuata : petala late linearia (4 * 1,5 mm.), uninervia, apice rotundata; labellum curvatum Loxosepdl. 4 mm. longum, 2 mm. latum. Anthera ante appendice brevi hyalino aucti; columna 3 mm. alta; stelidia triangulata brevia obtusaque. CENTRE (N.-E.) : Versant E. du massif de Marojejy, vers 1.500- 1.600 m. d'alt., Humbert 22612; versant W. du massif de Marojejy entre 1.000 et 1.500 m. d’alt., Humbert 22223 bis. MP Cette espèce, voisine de B. Ambreae, en diffère par la taille 3-4 105 moindre, les pseudobulbes, les feuilles et les inflorescences 3-4 fois plus petites, les inflorescences plus gréles et courbées en tous sens, les bra tées plus étroites et diverses petites différences dans les organes de la fleur. Groupe II : Diphylli nov. SCHLECHTER a placé dans la section Lemuraea 2 Bulbop ve | (B. Rutenbergianum Schltr. et B. Leoni Kraenzl.) qui ne different Ü Loxosepalum que par les 2 feuilles (au lieu d'une seule) que portent les pseudobulbes de ces 2 espèces. 5 autres Bulbophyllum présentant UO mémes caractéres ayant été nouvellement observés, nous croyons ee | grouper ces 7 Bulbophyllum en une sous-section ne différant des Loz" | palum que par leurs pseudobulbes diphylles. Les espéces de ce groupe peuvent se distinguer ainsi : 1. Pseudobulbes ni angulés ni ailés. 2. Pseudobulbes sphériques; feuilles ligulées (12-25 x 7-12 mm.); — 157 — périanthe de 7 mm.; sépale médian triangulaire-aigu (7 x Eu el porrigé et droit............... l. B. rostriferum. 2. Pseudobulbes ovales-coniques; feuilles spathulées (18-21 x 4-5 mm.); perianthe de 4 mm. de long; sépales oblongs-lancéo- lés aigus (5 X 1,6 mm.); labelle courbé........ 2. B. spathulifolium. l’. Pseudobulbes plus ou moins anguleux ou ailés. 3. Feuilles de plus de 2 cm. de long (de 2 à 7 em.). 4. Pétales trés épais, grands (4 x 1,5 mm.); labelle de 3-4 mm. de long; sépales latéraux un peu courbés en faux; colonne à bords munis au-dessous du rostelle d'une dent deltoide. 3. B. Leoni. 4. Pétales hyalins, petits (1,5-2 X 0,7-1 mm.); labelle n'attei- gnant pas 2 mm. de long; sépales latéraux non courbés en faux, semblables au sépale médian, seulement un peu plus étroits; pas de dent sur les bords de la colonne au-dessous (00 Lise PES PEU ORTU REN 4. B. Rutenbergianum. ss... EE Ie iue 6. B. chrysobulbum. . lle sigmoide (courbé 2 fois, en forme de S); pétales ucoup plus petits que les sépales (1,2 x 0,8 mm.), ovales-obtu dun s et trinerves; feuilles plus larges, au plus fois plus longues que Dyer: co h COS 1. B. loxodiphyllum. S 5 ur ces 7 espèces 5 sont nouvelles : ee rostriferum spec. nov. diam, P mm usque ad 9 em. altum; pseudobulbi spherici (ca. 1 cm. Folia 12.95 un gracili (vix 1 mm. diam.), 8-10 mm. inter se distantia. apice reclinatus e 7-12 lata, apice aequaliter bilobulata. Scapus gracilis pica reclinats TE unculus 4-5 cm., filiformis, rigidus, vaginis 4-5 vestitus; flores 7 uL »»- em. longa, 6-7 flora; bracteae acutae, 2,5-3 mm. longae: Petala hyalina ngi. Sepala acute deltoidea (7 x 3 mm.), perspicue 5-nervia; glabrum 5 oe (L5 x 1,2 mm.), apice rotundata, trinervia; labellum ante ap ieul + ante porrectum et obtuse ligulatum. Anthera parva hmm, brey ^ o tuso aucta; polliniae nigrae sphericae (0.15 mm.). Clo- » Stelidiis acutis 1,5 mm. altis, Ovarium obconicum. "T. iv, <2 Fasc. 2. 114 — 158 — Jardin Botanique de Tananarive; provient certainement de Mada- gascar, mais de localité inconnue. Bulbophyllum spathulifolium spec. nov. Epiphyticum 10-12 cm. altum, pseudobulbis conico-ovatis (10 X 6 mm.), rugosis bifoliatis in rhizomate crasso (2 mm. diam.) 4-10 mm. inter & distantibus insertis. Folia ligulato-spathulata (18-21 x 4-5 mm.) ex apice basim versus attenuata. Scapus pseudobulbo foliato 3-4-plo longior; pedun- culus brevis (1,5-2 cm.) spica 3-6-plo brevior; spica sinuosa dense multiflora, 6-10 cm. longa; bracteae attenuatae 2,8 mm. longae, ovario obconico brevi (8 mm.) multo longiores. Perianthium 5 mm. longum; sepala acute oblongo- lanceolata (5 X 1,6 mm.) similia; intermedium trinervium, nervis lateralibus obsoletis, lateralia uninervia. Petala hyalina uninervia ligulata (2 X 1 mm), apice rotunda; labellum parvulum (1,1 mm.) incurvatum Loxosepali. Columna brevissima, stelidiis obtusis brevibus, pede brevissimo. CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens vers 1.500-1.700 m. d'alt.; fl. : décembre; pentes orientales du massif de Marojejy, H. Humbert 22.641. Bulbophyllum caeruleolineatum spec. nov. Epiphyticum 10-12 cm. altum; rhizoma gracile (vix 1,2 mm. diam); pseudobulbi 4-goni vel 4-alati, 5-10 mm. alti, cum foliis 15-20 mm. long. Folia oblonga (10-20 x 4-5,5 mm.), basi in petiolo brevi coarctata. Scapus pseudobulbo foliato 6-8-plo longior; pedunculus spica 2-3-plo longior, vaginis 3-4 inconspicue vestitus; spica reclinata, 2,5-3 cm. longa 5-7-flora, axi valde sinuato; bracteae obtuse lanceolatae, ovario obconico 2 mm. longo longiores (3 mm.); perianthium 9 mm. longum, sepalorum petalorumque nervis, columna et pede atrocaeruleo tinctis; sepalum posticum acute oblongum (6 x 2,5 mm.), 5-nervium; lateralia asymmetrica, basi ante dilatata et ad pedem connata, sic mentum late obtusum ante formantia : petala late obtuse ovata (2 X 1,5, trinervia; labellum 4 mm. longum valde incurvum dein apice spathulatum. Columna 1 mm. alta, stelidiis brevibus acutatis. CENTRE (N.-E.) : Sylve à lichens vers 1.500-1.700 m. d'alt.; Lá décembre. Pentes E. du massif de Marojejy (N.-E.), Humberl 22912. La coloration en bleu trés foncé des nervures des pétales et 0% sépales, de la colonne et de son pied résiste non seulement à la dessicc* Lion mais aussi à l'eau bouillante. Bulbophyllum chrysobulbum spec. nov. Pseudobulbi late ovales sub 4-5-alati (6-8 x 5-6 mm.), inter se 10-15 Fe distantes. Folia patula elliptica (15-16 x 5-6 mm.). Scapus gracilis * 5,5 cm. longus; pedunculus 2,5-3,5 cm. longus vaginis 5-6 vestibus: T 2-2,5 cm. longa, 10-15-flora; bracteae rigidae 2 mm. longae. € basi ap y^ obtusum versus atteuatae. Perianthium 4 mm. longum; sepala sub crassa, 3,5-4 mm. longa, e basi apicem acutum versus attenuata. — 159 — sepalis subsimilia, tamen tenuiora. Labellum curvatum, 1,5 mm. longum; columna brevis, stelidiis brevibus, pede angusto columna aequilongo; anthera minuta appendice marginali angustissima ante aucta. Herbier de l'Exposition coloniale, sans autre indication. Bulbophyllum loxodiphyllum spec. nov. Epiphyticum, parvulum, 6-7 cm. altum; rhizoma gracile (1 mm. diam.); pseudobulbi obtuso-ovales obscure 4-6-angulares (8-12 x 6-7 mm.), inter se valde (1-3 em.) distantes. Folia patula, late ligulata (7-15 x 5-7 mm.), apice emarginata. Scapus pseudobulbo foliato 5-6-plo longior, gracilis, apice reclinatus ; pedunculus vaginis paucis vestitus; spica 3-6-flora; perianthium 4 mm. longum; sepala late ovalia (4 x 2,5-3 mm.) acuto-attenuata, obscure 9-ll-nervia, dorso sparsim pilosa margine ciliolata. Petala parvula obtuso- ovalia (1,2 x 0,8 mm.), trinervia. Labellum sigmoideum, apice late ligu- liforme. Anthera hyalina ante marginata, stelidia angusta acutissimaque, l mm. longa. _ CENTRE (N.-E.) : Pentes orientales du massif de Marojejy; sylve a lichens vers 2.000 m. d'altitude, H. Humbert 22613. III. CYRTOPODIEAE. Lissochilus ambrensis spec. nov. Terrestris, 60-80 cm. altus; pseudobulbi angusti, 5 cm. longi, bifoliati. Folia longe (6-8 cm.) petiolata, oblongo-lanceolata (13-15 X 3,6-4,2 cm.) e medio utrinque acute attenuata, subtus perspicue trinervia. Scapus subgra- cilis simplex foliis ca. duplo longior; pedonculus basi vaginis, apice bracteis us, vestitus; racemus laxe 15-florus; bracteae angustae, 6-8 mm. longae, pedicello breviores, rubellae, trinerviae, haud deciduae; flores 15 mm. *t lati, ovario pedicellato 12-15 mm. longo. Sepala alia alio subsimilia tea (5-5,5 mm. longa), acute apiculata, 5-nervia; petala sepalis subsi- ia. Labellum 4-lobum, 12-15 mm. longum, 15-17 mm. latum; lobi divari- uL *equimagni, basales lineis nigris 3 perspicue ornati, distales nervis i ts manifeste notati; palatum callo magno triangulato 4 mm. longo one basi ornatum; calcar globoso-bursiforme apice subbisulcatum; columna 3 mm. alta; rostellum minutum dentiforme; anthera ante apiculata. . NE H = ENTRE (N.): Rocailles (basaltes) vers 1.100 m. d’alt.; décembre 1924; : Humbert 3964. belles res espèce diffère de L. peliolalus (Schltr.) H. Perr. par ses pu eL bifoliés, ses longues bractées persistantes et sa grappe simple, e br Pañduratus (Rolfe) H. Perr. par ses feuilles bien plus grandes, ses e wees 3-4 fois plus longues, son labelle à 4 lobes égaux et son éperon n forme de bourse. Comme L. panduratus, L. ambrensis est un terme de Passage entre les Eulophidium et les Striolophia. a — IV. SARCANTHEAE. BECLARDIA Beclardia Humberti spec. nov. Epiphytica 10-20 cm. alta; caulis crassiusculus (ca. 6 mm. diam.) 3-8 cm. longus. Folia ad caulis apicem 4-6, vaginis perspicue 7-nerviis; lamina plus minus anguste vel late oblanceolata (24-70 x 9-14 mm.), è tertia parte superiore basim versus attenuata et ima basi in petiolum brevem coarctata, translucida; nervi principales 13, conspicui, nervis lateralibus manifeste juncti, reticulum quadratum conspicuum sic formantes. Inflores- centiae 1-3 in ramo aphyllo laterali seriatae, 6-12 cm. altae; pedunculus brevissimus (2-3 cm.; racemus simplex vel raro basi 1-2-ramosus, 4-8 a. longus, 5-7-florus; bracteae brevissimae (2 mm.), acutae, rubellae. Periam thium 6 mm. longum; sepalum intermedium oblongum (6 x 1,7 mm) acute apiculatum; lateralia antico angustiora suboblanceolata. Petala sepalis breviora et angustiora (3 x 1,2 mm.). Labellum 6 mm. longum, 4 mm. latum, trilobum; lobi laterales subsemiorbiculati, lobus medianus rectang- laris (3,5 x 2 mm.), ad apicem emarginatus et cuspidatus; calcar e be dilatata (2 x 1,5 mm.) longe filiforme, 11 mm. longum. Columna -e (1 X 1 mm.); anthera haud apiculata; auriculae latae (1 mm.) semi-hastatati rostellum lineare, apice uncinato. Ovarium pedicellatum 4,5-5 mm. longum | pilis minutis rigidis tectum. Ouest (S.-W.): Forêt d'Analamarina, bassin de la Teheza, affluent de l'Onilahy, au S. de Sakaraha; forêt tropophile sur sol siliceux, V7 300 m. d'alt.; décembre, Humbert 19673. ve Le genre Beclardia compte maintenant 3 espèces, l’une endémique des Mascareignes, une autre commune aux Mascareignes et aux montagn® de Madagascar, la 3° connue seulement du S. W. de Madagascar. CHAMAEANGIS Schltr. Chamaeangis Coursiana spec. nov. Epiphytica 8-16 cm. alta.; caulis perbrevis (1-2 cm.); vaginae — natae, valde striato-nervosae. Folia 3-4 anguste oblanceolata (3,5 i 1,2-2 mm.), e tertia parte superiore an petiolum brevem attenuata, P picue reticulato-nervosa. Inflorescentiae annuae 6-12 cm. longae, in brevi perennes aphyllos laterales deni et ultra seriatae; pedunculus per - (10 mm.) vaginis 1,5-2 mm. longis tectus; racemi 5-7 em. longi, floribus? rosis (25-35 em.) constanter distichis; bracteae scariosae, acuminatae, longae, axim sinuosum amplectentes; flores minuti, vix 4 mm. longi. tun: intermedium ovale (1,6 x 1 mm.) apice rotundatum et subcue lateralia postico paulo angustiora. Petala sepalis paulo minora; l — 161 — late rhomboidale (1,5 x 1,5 mm.) subacutum; calear anguste claviforme, 2 mm, longum, ovario pedicellato vix brevius. CENTRE (E.) : Montagnes des environs du lac Alaotra, vers 900 m. d'alt., septembre 1958; G. Cours 744. Diffère de Ch. Harioliana (Kranzl.) Schltr. par ses feuilles moins grandes; les inflorescences 2 fois plus courtes, disposées en série de 10 et plus, les plus anciennes réduites à l'état, de vestiges, les plus récentes en fleurs épanouies : le sépale médian large et un peu cucullé; le labelle lar- gement rhomboidal; l'ovaire pédicellé d'un rougeátre sombre, un peu plus long que l'éperon. AERANTHES Lindl. Aeranthes biauriculata spec. nov. Epiphytica 10-12 mm. alta; caulis 5-25 mm. longus, vaginis 2-12 valde compressis perspicue striato-nervosis tectus. Folia 5-6, ligulata (3-12 x 0,6- l4 em.) utrinque perspicue striato-nervosa. Inflorescentiae verisimiliter Perennes, foliis breviores vel aequilongae, interdum uniflorae, interdum 2-3-florae vel raro basi ramosae; pedunculi vaginae 4-5, tubulosae, 5-7 mm. longae; bracteae 3 mm. longae, pedicello (6-7 mm.) duplo breviores; perian- ium 2 em. longum, inversum, calcare postico erecto. Sepalum intermedium basi rotundum 6-7 mm. latum cauda filiformi 12-15 mm. longa productum, In toto 2 cm. longum; lateralia intermedio subaequilonga, basi parce asymme- trica, longe caudata. Petala sepalis angustiora brevioraque (12 x 2-3 mm.), ina in caudam attenuata. Labellum late ovato-cordiforme (10 X 8 mm.), i late auriculatum, 9-nervium; calcar 5-6 mm. longum, basi latum (1,5- 2 mm.), dein angustum, oblique porrectum; pes elongatus, calcare aequilon- gus. l CENTRE (E.) : Forêt à mousses vers 1.200 m. d'alt.; Andasibe sur "AS Perrier 17116 et 17117; Manankazo au N. d'Ankazobe, Perrier JUMELLEA Schitr. Jumellea marojejiensis spec. nov. Epiphytica 5-20 cm. alta; caulis compressus 7-10 mm, latus ; vaginae Perspicue transverse-rugosae; folia 8-10, ligulata, magnitudine variabili (2,5-8 x 0,7-0,8 cm.). Inflorescentiae uniflorae, axillares; pedunculus 8- 10 mm, longus, Vaginis brevibus 2 apice rotundatis obtectus. Ovarium pedi- cellatum 3,7 cm. longum; bracteae 1,7 cm. longae, rubellae, vaginis angus- > perianthium cum ovario calcareque excluso 1,7 cm. longum. Sepala Petalaque subsimilia, 16-17 mm. longa, e basi perangusta apicem acutum Versus attenuata; labellum sepalo subsimile, sed concavum et ad apicem — 162 — breviter cucullatum; calcare filiformi 13-15 mm. longo. Columna perbrevis; rostelum filiforme. CENTRE (N.-E.) : Sommet E. du massif de Marojejy, 2 avril 1949, . Humbert et Cours 23645 bis ; pentes W. du massif du Marojejy, vers 1.500 m. d'alt.; forét à mousses, mars 1949, Humbert 23645; Mt Bean- droka, au N. de Maroambhy, dans la vallée de la Lokoho, mars 1948, vers 1.400 m., Humberl 23593. « Sépales et pétales blancs-verdátres, tirant sur le jaune soufre pile; labelle plus blanc à peine verdâtre ». Semble voisin de J. cyrloceras mais en différe par ses feuilles plus courtes, les sépales, pétales et labelle très aigus, beaucoup plus étroits, l'éperon filiforme jusqu'au sommet, à peine plus court que les sépales et le labelle. Jumellea stenoglossa spec. nov. Epiphythica repens et radicans ; caulissimplex 3,5-4 mm. latus; vaginae 20-23 mm. longae perspicue 15-nerviae. Folia disticha oblongo-lanceolata (4-6 x 0,9-1 cm.), basi breviter plicato-coarctata. Inflorescentiae generis; pedunculus 1,5-4,5 cm. longus, vaginas 3-4 infra medium obtectus, supra medium nudus; bractea tubosa 12-15 mm. longa; ovarium pedicellatum 3-5 em. longum. Sepalum posticum acute lineare, retroflexum, e basi 2-3 mm. lata apicem acutissimum Versus attenuatum, nervis 5 inconspicuis; late- ralia e basi 2,5 mm. lata apicem acutum versus attenuata, ante porrecta, pede basi connata; petala sepalis similia sedbreviora (2,5 cm.), ima basi pede etiam connata. Labellum 3 cm. longum, ima basi crassum (2 mm.), dein - laminamovatam (8 X 7 mm.) dilatatum, concavam; dein in apicem cylindra- ceum 12 mm. longum productum; calcar 11-12 mm. longum, basi 4 mm. latum. dein inflexum, dein filiforme. Columna brevis, auriculis quadratis, 2,5 mm. atis, rostello acute dentiformi, Esr (S.-E.) : Vallée de la Manampanihy aux environs d'Ampasimena, vers 20-100 m. d'alt. Forét orientale; fl. blanches; mars, H. Humbert 20568. Jumellea serpens Spec. nov. Epiphytica vel rupicola repens et radicans vel dependens, caule subgra- cili (6-7 mm. diam.) usque ad 50 cm. longo, basi plus minus ramoso; vaginae 2,5 em. longae perspicue nervosae et transversim rugosae; Folia Ha (10-15 X 0,8-1,5 cm.), basi breviter in petiolum coarctata, utrinque rotun data. Inflorescentia generis, 4-5 em. longa, pedunculo 2-3 cm. longo medium vaginis 3 obtecto, supra medium nudo; bracteae 2,5 cm. longae tubosae; sepalum intermedium, lanceolatum. 2,9-3 cm. longum, T-nervium, € basi 1 cm. latum apicem acutum versus attenuatum; lateralia yes postico aequilonga, sed asymmetrica, in media parte inferiore exter! dilatata; petala sepalis breviora, asymmetrica. Labellum 2,5-3 cm. — calceiforme, in tertia parte superiore cucullatum et in apiculum 10 mm. $° 10 — gum productum. Columna crassior quam altior; auriculis late rotundis; anthera haud visa. Esr : Fanovana, forét orientale vers 600 m. d'alt.; fl. : juillet, Decary 17986. ANGRAECUM. Sect. III. Boryangraecum. Angraecum rhizanthium spec. nov. Epiphyticum 10-15 em. altum; caulis subgracilis (3 mm. diam.) foliis plus minus aequilongus, vaginis rubellis perspicue nervosis transverse rugosis. Folia ligulato-linearia (5-9 x 0,7-0,8 cm.) erecto-patentia, graminiformia. Inflorescentiae 2-5-seriatae, ut in Angraecum multiflorum dispositae, erectae 15-6 em. longae, 1-3-florae; pedunculus 2-6 cm. longus, filiformis, rigidus, basi vaginis rubellis 2 vestitus; bracteae breves (5 mm.); ovarium pedicella- tum 5 mm. longum, sub flore contortum. Perianthium inversum cum calcare 10 mm, longum; sepala, trinervia, rigidalanceolata, e basi 2,8 mm. lata, apicem acutissimum versus gradatim attenuata. Petala sepalis aequilonga sed valde angustiora, e basi 1 mm. lata apicem filiformem versus gradatim attenuata. llum concavum, anguste naviculare, e basi apicem peracutum versus attenuatum; calear cylindraceum 4 mm. longum. Columna brevis (1,5 X L5 €m.), auriculis rotundatis; anthera lata (1 mm.), ante anguste margi- nata. Capsula 4-6-angulato (10 x 6 mm.), pedicello 5 mm. longo. , CENTRE (N.-E.) : Versant W. du massif de Marojejy ; 1.000-1.500 m. d'alt.: forêt à mousses, H. Humbert 23123. ei . Différe de A. mulliflorum par le labelle en conque trés atténuée- aiguë; son éperon cylindrique et droit; le sépale médian réfléchi, pendant, rejoignant léperon par suite d'une torsion, laissant ainsi à découvert le dos de la colonne, l'anthére et la fosse stigmatique. Angraecum sinuatiflorum spec. nov. Epiphyticum 12-15 em. altum, caule nullo vel subnullo. Folia gramini- formia (8-15 x 0,25-0,4 cm.) erecto-patentia, manifeste 5-nervia. Inflo- rescentiae 2-4-seriatae ut in A. multiflorum, follis breviores; pedunculus ormis nudus; racemus brevis 2-6 mm. longus, 2-5-florus, axi valde sinuato; *teae floriferae inflato-vesiculosae, apiculatae, 2,5-3 mm. longae; ovarium Pedicellatum 3 mm, longum arcuato-contortum; perianthium 4-5 mm. lon- gum. Sepala alia alio similia, oblongo-apiculata (4 X 1,8 mm.), SEER vin, Petala anguste linearia (3 x 0,6 mm.) binervia. Labellum calceiforme (4 x 2 mm.). obtuse apiculatum; calcar dependens 13-14 mm. longum, e ‘si 1,5-2 mm. lata apicem filiformem versus cito attenuatum. Capsula acute ta (6-8 x 2,5-3 mm.). — 164 — CENTRE (S.-E.) : Vondrozo, septembre 1926, R. Decary 4868. Ces 2 espèces de Boryangraecum, comme |’ A. cornucopiae du Marojejy décrit ailleurs (Mém. Inst. Sci. Mad., 1950), ont les inflorescences dispo- sées comme sur A. multiflorum Thouars, c'est-à-dire rangées en série linéaire horizontale sur un rameau, aphylle, latéral, horizontal, qui perce la gaine au-dessus de l'aisselle d'une feuille. Sur ce rameau les inflores- cences sont rangées, de la tige à l'extrémité du rameau aphylle, dans l'ordre suivant : les inflorescences des années antérieures réduites à l'état de vestiges, puis les inflorescences ayant fleuri ou devant bientót fleurir, enfin celles qui doivent fleurir plus tard. Une seule inflorescence fleurit d'ordinaire chaque année. Des inflorescences ainsi disposées existent dans les genres Beclardia, Aeranthes, Jumellea et Angraecum. SOBENNIKOFFIA Schltr. Sobennikoffia Poissoniana spec. nov. Epiphytica parva subacaulis, paucifolia; folia ligulata (5-10 X 1,7 cm.), basi in pseudo-petiolum coarctata. Inflorescentia 9 cm. longa; pedunculus ca. 4 mm. longus vaginis 3 tectus; racemus 5 mm. longus pauciflorus; brac- teae deltoideae obtusae, 3,5 cm. longae; ovarium pedicellatum 2 mm. lon- gum. Sepala oblonga apicem acutum versus attenuata, lateralia margine interna vix dilatata; petala sepalis paulo breviora, margine inferiore pare dilatata. Labellum trilobum 2-2,3 cm. longum, lobis orbiculatis 5 mm. latis; calcar cylindraceüm 15-17 mm. longum. Ouest (secteur nord) Ankorika, Decary 3/X11/1916; Camp d’Ambre, Lt Anibaut? Sakaramy, H. Poisson 43 (fl. blanches, nov.-déc.). Ce Sobennikoffia est trés distinct de ses congénéres par sa petite taille, sa tige presque nulle, ses petites feuilles, mais ces fleurs ressemblent beaucoup à celles de S. robusta et nous n'avons vu de cette curieus? plante qu'un seul exemplaire. Sa description est donc à compléter et peut-être à modifier. Par ailleurs l'attribution de cette plante au genre Sobennikoffia est certaine. LEMURELLA Schltr. Lemurella tricalcariformis spec. nov. Epiphytica subrepens, caule flexuoso sinuato; vaginae dorso p 9-nerviae internodia obtectantes. Folia vix oblanceolata (4,5-5 X 0,7-1,4 em vel utrinque subacute vix attenuata. Inflorescentia biflora, 1,5-2 — _ vaginae basim perforans; pedunculus ca. 1 cm. longus, ima bast Me minutis vestitus; ovarium pedicellatum 6-8 mm. longum; perianthin i 7-8 mm. longum. Sepala oblanceolata (7 x 2 mm.), obtusa, nervis emit petala late linearia, sepalis sub aequilonga (6,5 X 2 mm.). Labellum 5-lobu (7-8 X 7 mm.), valde concavum, callis minutis 2 ad loborum lateralium ornatum; lobi basales angustati (3 X 2 mm.); lobi laterales antici § — 165 — drati (L5 x 1,2 mm.); obus terminalis obcordiformis; calcar obovato- claviforme (3 x 2 mm.), apice valde rotundum, perspicue tricarinatum. Columna brevis (1 X 1 mm.), auriculis magnis (1,5 mm.) obtusisque, ros- tello crasso aequilongis; anthera lata (2 mm.), apice carinula inter loculos ornata, ante margine hyalino lato (1 mm.) ad medium emarginato aucta. Üvarii costae squamulis fuscis ornatae. Esr : Betampona, Réserve naturelle n° 1, R. Decary 16908. « Fleur jaune verdatre » (R. Decary). Oss. — Je n'ai vu qu'une pollinie, noire, sphérique, fixée par un caudicule rétractile, sur un rétinacle oblique en forme de nacelle étroite. Assez proche de Lemurella culicifera (Rchb. F.) H. Perr., cette espéce en diffère beaucoup par les feuilles plus petites, plus minces, restant vertes en herbier; les inflorescences biflores; les sépales et pétales obtus, sans nervures visibles; les pétales aussi grands que les sépales; le labelle nettement 5-lobé; les lobes différant de forme et de dimensions; la pré- sence de 2 callus sur le palais; et l'éperon en bourse obovale, avec 3 carènes disposées de telle sorte qu'il parait formé de 3 éperons (un plus grand, médian, et 2 latéraux plus petits), plats et superposés. CENTRE NATIONAL de la RECHERCHE SCIENTIFIQUE PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Annales de la Nutrition et de l'Alimentation, publiées sous l'égide du Centre National de Coordination des Études et Recherches sur la Nutrition et l'Alimentation. Parait tous les deux mois par fascicules de 125 pages environ. Prix de l'abonnement : France ............. 1.200 Frs Btrángér ...... 55 1.500 » Compte rendu des Journées Scientifique des Corps Gras. Prix du fascicule : France ............. 1.000 » Pirangon i... sva 1.100 > Archives des Sciences Physiologiques. Publiées sous l'égide du Comité Directeur des Sciences Physiologiques. Parait trimestriellement par fas- cicules de 125 à 150 pages. Prix de l'abonnement : France ............. 1.200 » Journal des Recherches du Centre National de la Recherche Scientifi- que. Revue trimestrielle publiant des articles de recherches faites dans les différents laboratoires du C.N.R.S. taux de l'abonnement : pour 6 numéros : PDEBHODB VI SLT Re 1.200 Frs Enn e EE . 1500 PUBLICATIONS NON PÉRIODIQUES MATHIEU : Sur les théories du pouvoir rotatoire naturel... 300 Frs BERTELOT : Le noyau ge ju Live 100 » WRENS ee es. ee E 400 » VACHER : Techniques physiques de microanalyse biochimi- 400 » cames co oue Ee PRON Xe c HE he... Mémoires et documents du Centre de documentation Car- B00 tographique et Géographique. Tome I.................. 1.5 : Les glandes endocrines rétro-cérébrales des insectes .... 1.000 Colloques internationaux : : ID HONESTA UII 400 IV. Endocrinologie des Arthropodes (épuisé). 700 » V. Echanges isolopiques et structure moléculaire........- 800 » Vi RE UGS vss uisi. he tt 1.000 » VIII. Unités biologiques douées de continuité génétique...... ‘000 > D us a et : SRE Palono de, iL ILI. Vient de paraître 290 FonTET R. : Éléments de calcul des probabilités .........- 1.20 FABRY : L'ozone atmosphérique u.s 4 + e. VS ENS Ue ce SE 6.» 6 En préparation p Mémoires et Documents du Centre de Documentation Cartographi que et géographique. Tome II. Colloques internationaux : Électrophysiologie des transmissions. Renseignements el vente : Service des Publications du C.N.R.S. 45, rue d'Ulm. PARIS (5*). Tél. ODEon 81-95. C.C.P. : PARIS 9061-11. | alique des Plantes ce ho: au moins. en partie J matériel de l Herbier du Muséum National d’ Histoire Naturelle | les paraissent sans périodicité régulière, par pr d’une cen itaine. ges en moyenne. Les articles destinés aux Notulae sued) dent 8 étre mona id uble exemplaire, correctement dactylographiés, avec double inter- ligne ou trés lisiblement écrits, au Professeur H. HUMBERT, Labo: e de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5e). Les figures oivent être prêtes à reproduire directement (avec ou sans réductic n) par les procédés usuels (photogravure ou simili-gravure), Les au reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent Eee ae tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre on. reux. es ia d'échange ou souscriptions (France et Union I nc : 600 francs frangais par volume de 4 fascicules; étranger : 1000 fra n zi doivent être adressées également au Professeur H. ee IBE ORDRE (F.). — Flore du Mayombe. 3 Tomes (321 p., tes). Caen, Société Linnéenne de Normandie, Faculté des Se | ILLAUMIN (A.). — Flore analytique el synoptique de la louvelle-Ca éditée par l'Office de la Recherche Scientifique Coloniale. | la Librairie Larose, 11, rue Victor-Cousin, Paris Ve. ÉE A). — Suite au ‘Dictionnaire descriptif. el sy | Phanérogames. Chez 5 nator: e Se | nes Ille-et-Vilaine). - m m pédie Biogéographique | et Ésologiq i iron, Paris NP : —— SOMMAIRE = Fascicule 2, Tome XIV ns NES p. 91. | E Bux. (I. H.) et PERRIER DE ta BÂrmie (H.). — New units in ~ taxonomy of the madagascan Dioscoreaceae, p. 132. GAGNEPAIN (F.) — Deux collections précieuses d'Orchidées d' (Aquarelles), p. 114. Gissar (R.). — Notules sur la flore de Syrie et du Liban, p. 104. FEINER DE LA BÁTHIE (H.). — Orchidées de Madagascar et des Como i Nouvelles observations, p. 138. CENE (M). — Classification des Apocynacées : XIII, genre We cet genres voisins, p. 77. 1EU-BLor (Mme). — Quelques précisions sur les Siphonodontacée de irindoobine: publiée sous la direction de H. H T. Saena peip: F. GAGNEPAIN. vent I, Tiberi i Masson: le Supplément au p hanérogamie), 57, rue Cuvier. et d Comores ( Planies vasculaires), ; du Gouvernement général de Nous ! H. Humi = TIONAL D'HISTOIRE NATURELLE SOUS LA DIRECTION DE H. HUMBERT Membre de l’Institut Professeur au Muséum de Rédaction : J. ARÈNES, Assistant au Muséum. Tome XIV > FASCICULE Y Éditions du Muséum National d'Histoire Naturelle _ Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en 1802 — -~ comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Sans pério- dicité; prix variable suivant volume.) | * - Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Six — = fascicules par an, en 1 volume.) - Mémoires du Muséum national d'Histoire naturelle, nouvelle série. (Sans pé- - riodicité; prix variable suivant volume.) | index Seminum Musaei parisiensis. (Laboratoire de culture; pue depuis : 1822; échange.) Notulae Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire de Phanéro- gamie; paraît depuis 1909; souscription au volume, France et Union Française : 600 fr.; Brose: 1 000 fr.) evue française @’Entomologie. (Directeur : M. le Dr R. Jeannel, laboratoire. d'Entomologie; paraît depuis 1934 ; abonnement annuel: France, 500 fr.; Etranger : 700 fr.) ie de Botanique appliquée et d' Agriculture coloniale. (Directeur : M. A. : Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale; parait depuis 1921; s'a- dresser au Laboratoire.) vue Algologique. (Directeur : M. R. Lami, Laboratoire de UR parait depuis 1924. Prix variable suivant fascicule.) : Bryologique el Lichénologique. (Directeur : Mme P. Allorge, laboratoire > Ci gamie; paraît depuis 1874. Prix variable suivant fascicule) —— de Mycologie (anciennement Annales de Cryptogamie exotique). (Dire — MM. R. Heim, J. Duché et G. Malençon, laboratoire de Crypto- d parait depuis 1928. Prix variable suivant fascicule.) euam ia . (Directeur: M.E. Bourdelle, laboratoire de Zoologie, Mammiféres E Oiseaux parait. ee 1936; abonnement : France et Union r e de Physique végétale. (Laboratoire. de: étale; ; parait depuis 1927, échange.) Histoire naturelle (sans — fixe NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XIV, FascicuLe 3 (NovEMBRE 1951) UN « FICUS » NOUVEAU DE MADAGASCAR Par H. PERRIER DE LA BATHIE. Ficus menabeensis, sp. n. Arbor sempervirens 12-15 m. alta; novellae pilis minutis cito deciduis sparsim praeditae. Stipula glabra peracute lanceolata 2-3 cm. longa. Folia adulta glabra, subcoriacea rigida laeviaque; petiolus 1-2 cm. 6-9-plo lamina brevior; lamina elliptico-lanceolata (5, 5-18,2 x 2-6 cm.), e medio basim apicemque versus subacute attenuata; nervi laterales permulti (50-60), dorsoque manifesti, basali adscendentes 2 alteris patulis vix longiores. iculae sessiles, axillares, solitariae, parvulae (6-12 mm. diam.), tenuiter pubescentes, basi bracteis 3 in laminam perlatam, subtrilobam connatis "üreumdatae, apice crasse breviterque trivalvatae; aperturae bracteolae *xae nullae. Florum bracteolae anguste ligulatae 1-2 mm. longae. Flores «m bracteolis atro-rubri, O solum visi. Perianthii lobi late lanceolati Ovarium amplectentes. Bords rocailleux des cours d'eau, sur basalte ou calcaire, sous futaie Semitropophylle, à basse altitude. . Quest (Secteur du Menabe). : Roches calcaires à l'Est du Bemaraha, Bil da Jard. Bol. de Tananarive 6167; env. de Maintirano (W.) à no, bassin du Namela, bords rocailleux (basalte) d'une rivière, *rrier 10049. Cette espèce, dont les fleurs g‘ sont inconnues et dont les styles ont pas été vus en bon état, est néanmoins très distincte. Elle vient se èr à côté de F. Baroni et F. pyrifolia, dont elle diffère beaucoup par euilles elliptiques lancéolées, également atténuées du milieu aux deux fXlrémités étroites la moitié distale égalant la moitié basale; par ses très Mreuses (parfois plus de 60) nervures latérales presque toutes sub- ontales, excepté les deux nervures de la paire inférieure qui sont au aire courbées-ascendantes et pas beaucoup plus longues que les » Car elles ne dépassent pas le 6e ou 10° de la longueur du limbe; Par l'absence de bractéoles infléchies sous l'ouverture apicale de la NOT. sys, 12 — 168 — LEGUMINOSAE MADAGASCARIENSES NOVAE (Suite 2) (1) Par f R. VIGUIER. Phylloxylon Perrieri Drake, ssp. albiflorum R. Vig. Cladodia 5-10 mm. lat., juvenilia adpresse pilosa. Foliola ramorum adultorum minora, 8 mm. long., 4 mm. lat. Bracteolae prope florem insertae. Corolla alba, minor; vexillum 7,5 mm. long., basi a medio attenuatum haud unguiculatum; alae 10 mm. long. carina 6 mm. long., diverticulis majoribus. Ovarium 3 mm, long; stylus 1 mm. long. CENTRE : Nord-Ouest de l’ Imerina, près de Mahatsinjo; bois secs; rocailles vers 1.000 m. alt., Perrier 15.948, 17.786. Aeschynomene Schindleri R. Vig. Herba caespistosa, caulibus humifusis pilis longis patentibus villosis, foliis parvis 4-8-foliolatis. Stipulae 1,5-2 mm. long., foliaceae,ovato-lanceolatae, basi subcordatae haud calcaratae, apice acutae vel acuminatae, villosae; petiolus 5-8 mm. long., gracilis, pubescens; foliola sessilia, 3-4 mm. long., 1,5 mm. lat., obovata basi sensim attenuata, apice rotundata. Racemi axillares, parvi, pauciflori; pedicelli villosi; bracteae ovato-acutae, hirtae; flores parvi, 4 mm. long., lutei. Legumen stipitatum, sutura vexillari recta, sutura carinali profunde sinuata, in articulos divisum; articuli 2-3 mm. long., 1,5 mm. lat., cana. glabrescentes, ad suturam carinalem spinas validas 1 mm. long. erentes, Ouest : plateau d'Antanimena ; rocailles basaltiques entre Marovoay et Beronona (Boina). Perrier 1703, 4681. Smithia rosea R. Vig. . Perennis, caulibus prostrato-radicantibus deinde adscendentibus cylin- dricis sparse setosis, foliis 12-14-foliolatis. Stipulae 5-6 mm. long., scariosae lanceolato-acuminatae, infra insertionem in appendicem acutam subaequilon- gam productae; petiolus circ. 15 mm. long., aristatus, longe setosus; foliola 5-7 mm, long., 3 mm. lat., oblonga, asymmetra, basi uno latere attenuata altero rotundata, apice rotundata, subtus longe setosa. Racemi axillares terminalesque, capituliformes, multiflori; pedunculus 30-40 mm. long., graci- lis, Sparse setosus; pedicelli subnulli; bracteolae subcalycinales 4,5 mm. long., scariosae, coloratae, haud appendiculatae. Calyx scariosus, nervatus, sets multis luteis vestitus, bilabiatus, labio superiore suborbiculari haud vel vix dentato, labio inferiore 5 mm. long, trimucronato. Corolla pulchre rosea; vexillum 10 mm. long., obovatum, basi sensim attenuatum; alae 7 mm. long, rotundatae, supra unguem appendiculatae; carina subrecta, rotundata. appendieulata. Stamina bifasciculata. Ovarium moniliforme. Legumen in l. Voir Notulae Systematicae XII I, 4, pp. 333-369 (1948) et XIV, 1, pp. 62-74 (1950)- — 169 — calyce inclusum, transverse iterum iterumque plicatum, in articulis 7-8 divi- sum; articuli 2 mm. diam., orbiculares, verrucosi. CENTRE : Ankaizinana; Tampoketsa entre l'Ikopa et la Betsiboka; sud du Betsileo; rocailles siliceuses et sables des torrents. — Esr : bassin du Mangoro vers Anosibe. Perrier 4211, 14849, 18272; Decary 1861, 7397. Smithia Chamaecrista Benth. var. genuina R. Vig. Stipulae 5-6 mm. long., 3-4 mm. lat., triangulari-acutae. CENTRE : d’Andriba à Analamazoatra et aux abords de l'Isalo : marais acides, ruisseaux. Perrier 1468, 4323, 16692; Thouvenot sans n°; Viguier et Humbert 1920, Poisson 545. Smithia chamaecrista Benth. var. stipulata R. Vig. Stipulae maximae, 10 mm. long. et ultra; bracteolae acuminatae. Calyx labio inferiore lobis angustioribus subacuminatis. CENTRE : versant Ouest de l'Andringitra (Sud-Est), entre 800 et 1.600 m. alt., Perrier 4154. Smithia Perrieri R. Vig. Arbuscula 1-2 m., ramosissima, foliis parvis 14-20-foliolatis haud deci- duis, Stipulae 5 mm. long., triangulari-lanceolatae, acutae, infra insertionem haud productae, villosae, haud deciduae; petiolus circ. 10 mm. long., hirtus; foliola minima, 2-3 mm. long., 1-1, 25 mm. lat., linearia, asymmetra, utrinque rotundata vel subobtusa, subtiliter villosa. Racemi axillares, pauciflori; pedunculus gracilis, villoso-glandulosus; bracteae lanceolatae, stipuliformes; pedicelli graciles; bracteolae subcalycinales 4 mm. long., ovatae. Calyx villoso-glandulosus, bilabiatus, labio superiore lobis fere usque ad medium vonnatis, labio inferiore trifido lobis 6 mm. long. angustis fere usque ad basin ris. Corolla obscure rubra vel obsolete violacea, calycem superans; vexil- lum 11 mm. long., oblongum, apice rotundatum, basi abrupte unguiculatum; alae 8 mm, long., uno latere unguiculatae; carina 9 mm. long., lata. Stamina ud bifasciculata, antheris ellipticis. Ovarium stipitatum, sinuatum, villo- Sum, biovulatum. Legumen ignotum, verisimiliter in articulos 2 divisum. D Te : Isalo, grès de 500 à 900 m. alt., lieux humides. Perrier 4332, SARCOBOTRYA R. Vig. i Suffriticosa, Folia paripinnata, stipulata, estipellata. Racemi phares, A imi, fructiferi contorti axi pedicellisque incrassatis EE MERE: vig ores Secundi, caerulei. Calyx profunde bilabiatus. Stamina bifasciculata. um villosum. Legumen inclusum, biarticulatum. Ce genre ne comprend jusqu'ici que : S. strigosa (Benth) R. Vig. comb. nov. ( Smilhia sirigosa Benth.). — 170 — CENTRE : de l'Ankaizinana à la dépression du Mangoro et au Vakinan- karatra; collines et plateaux latéritiques arides. Perrier 4163, 4299, 4868, Viguier el Humbert 987, Humbert 2161, Decary 1931. Ormocarpum Drakei H. Vig. Arbuscula, ramis griseo-canescentibus, foliis 21-foliolatis deciduis. Stipulae lanceolato-acuminatae, basi dilatato-rotundatae, haud deciduae; petiolus 50-60 mm. long., gracilis, glabrescens; foliola alterna, usque ad 12-16 mm. long., 7-8 mm. lat., oblonga vel obovata, basi rotundata obtusa vel subattenuata, apice rotundata vel truncata mucronata, subtus pallidiora subtiliter villosa. Racemi axillares, parvi; bracteolae longe acutae vel acu- minatae ; flores satis magni. Calyx 4-5 mm. long., campanulatus, asymmetrus, glaber, dentibus vexillaribus connatis, aliis obtusis vel subacutis tubum aequantibus. Corolla lutea; vexillum 10-12 mm. long., orbiculare; alae 10 mm. long., obovato-rotundatae, supra unguem uno latere truncatae; carina curvata. Stamina bifasciculata, antheris elongatis. Ovarium hirtum. Legumen 30-50 mm. long., 10 mm. lat. complanatum, sinuatum, haud longitudinaliter nervatum, asperatum, aculeis 4-5 mm. long irregulariter fasciculatis ornatum, pluriseminatum. Ouest : Boina, Ambongo, environs de Morandava; bois sur calcaires, grés, sables. Perrier 973, 973 bis, 4774, 17524. ORMOCARPOPSIS R. Vig. Arbusculae. Folia imparipinnata, stipulata estipellata, ad ramulos breves orta. Flores axillares, 1-3-nati, lutei. Calyx campanulatus, asymmetrus. Corolla calyce longior, carina plus minusve rostrata. Stamina bifasciculata, antheris homomorphis. Ovarium breve, plus minusve stipitatum, pauciovu- latum. Legumen breve, ovatum vel subsphaericum, interdum subcompres- sum, haud in articulos divisum, fere semper monospermum. Ormocarpopsis calcicola R. Vig. Arbuscula 3-4 m., ramis tortuosis, foliis 9-15-foliolatis deciduis. Stipulae lanceolatae, basi permanentes; petiolus 60-70 mm. long., pubescens; foliola alterna, brevissime petiolulata, usque ad 20 mm. long., 10 mm. lat., oblonga, basi rotundata, apice truncata, pallide viridia vel grisea, ad nervum subtiliter villosa vel glabrescentia. F lores solitarii vel interdum geminati; bracteae 4-5 mm. long. et ultra, oblongo-lanceolatae, angustae, acutae, scariosae; pedicelli 12 mm. long., subtiliter pubescentes, ad tertiam superiorem partem bracteolas 2 scariosas 4 mm. long. angustas ferentes; flores magni, 15 mm. long. et ultra. Calyx glabrescens, tubo 3-4 mm. long. campanulato, dentibus vexillaribus connatis, aliis 2 mm. long. late triangulari-obtusis margine ciliatis verisimiliter petaloideis. Corolla lutea; vexillum 12 mm. long., orbiculare, auriculatum, unguiculatum; alae 12 mm. long., apice rotundatae, supra unguem uno latere truncato- auriculatae, extus rugis concentricis ornatae; Carina curvata, rostrata, acuta unguiculata. Stamina antheris elongatis- — 171 — Ovarium haud stipitatum, omnino tomentosissimum. Legumen 30 mm. long., 20 mm., lat., pyriforme, haud compressum, leviter glandulosum, monospermum. Semen magnum, haud compressum. Ouest : plateau d'Ankara (Boïna), bois sur rocailles calcaires. Perrier 1390, 4227. | Ormocarpopsis aspera H. Vig. Arbuscula 3-4 m., ramis paucis juvenilibus leviter complanatis fere glabris, foliis 9-15-foliolatis deciduis. Stipulae 3-5 mm. long., triangulares, striatae; rhachis longissima, 40-120 mm. long., leviter pubescens; petioluli 1-1,5 mm. long., puberuli; foliola alterna, 6-26 mm. long., 6-11 mm. lat., elliptica, utrinque rotundata vel interdum subattenuata, apice mucronata, subtus glabra vel glabrescentia. Flores 1-3-nati; bracteae vix 2 mm. long., rotundatae, apice cucullatae; pedicelli 20 mm. long., puberuli, ad apicem bracteolas 2 parvas 1 mm. long. rotundatas scariosas ferentes. Calyx 4 mm. long., campanulatus, glaber, dentibus tubo parum brevioribus rotundatis tenuibus petaloideis margine ciliatis, carinali sublongiore et acutiore. Corolla lutea; vexillum 16 mm. long., suborbiculare, apice sinuatum, basi attenuato- unguiculatum, glabrum; alae 15 mm. long., apice rotundatae, basi uno latere auriculatae, laeves; carina 9 mm. long., rostrata, abrupte unguiculata. Sta- mina inaequalia, majora antheris minoribus. Ovarium breviter (1 mm.) stipitatum, sparse setulosum, biovulatum; stylus glaber. Legumen 23 mm. long., 13-15 mm. lat., asymmetrum, haud compressum, minute tuberculatum haud vel vix stipitatum, stylo apiculatum, monospermum. OuEsT : presqu'île Radama, haut Bemarivo, Boina, Ambongo Nord du Menabe; bois des sols cristallins et marneux. Perrier 1022, 4039, 4680, 15917; Decary 1187, 2268, 8131. Ormocarpopsis Perrieriana H. Vig. Arbuscula, ramis griseis plus minusve compressis, foliis 11-17-foliolatis deciduis. Stipulae 3 mm. long., lanceolatae; rhachis 40-60 mm. long., primum villosa, deinde glabra; foliola alterna, brevissime (0,5 mm.) petiolulata, 12-14 mm. long., 5-6 mm. lat., oblonga, basi a medio leviter attenuata, aps rotundata mucronata, subtus primum villosa deinde glabra. Flores solitarii, pedunculo brevissimo vel subnullo; bracteae vix 2 mm. long., rotundatae, apice ciliatae; pedicelli 7-10 mm. long., pubescentes, ad tertiam CAPE Partem bracteolas 2 parvas 1-1,5 mm. long., rotundatas scariosas deans ntes. Calyx 4 mm. long., campanulatus, glaber, dentibus rotundatis margine ciliatis, carinali longiore. Corolla lutea; vexillum 8-10 mm. long., suborbiculare, apice sinuatum, unguiculatum, glabrum; alae 8 mm. long., apice rotundatae, basi uno latere auriculatae, laeves; carina parva, rostrata. tamina antheris brevibus ovato-oblongis. Ovarium longe (2 mm.) stipitatum, i et suturis villosum, faciebus lateralibus et apice glabrum. Legumen 23 mm, long., 15 mm. lat., compressum deinde inflatum, rugosum, carpo- phoro 10 mm. long. — 172 — CENTRE : Tampoketsa entre la Betsiboka et l'Ikopa; vallée d'Ihosy; bois des pentes occidentales sur sols siliceux. Perrier 4294, 14857, 16775; Humbert et Swingle 2975. Zornia diphylla Pers. fa. Perrieri R. Vig. Annua, erecta, caulibus parum ramosis molliter pubescentibus. Stipulae et bracteae margine valde ciliato-villosae, peltatae, basi in appendicem auri- culiformen brevem rotundatam producte; foliola anguste lanceolatoacuta. Corolla omnino lutea. Ouest : dunes de Majunga et Sambirano, Perrier 1212, 4086, 4138, 4870. Abrus cyaneus Hh. Vig. Suffrutex scandens, caulibus usque ad 15 mm., diam., ramis juvenilibus vix puberulis, foliis 12-16-foliolatis. Stipulae 2 mm. long., lanceolato-lineares; rhachis 50-80 mm. long., gracillima; petioluli brevissimi; foliola opposita (primum jugum a folii basi 10-15 mm. distans), longe distantia, usque ad 20-21 mm. long. (basilaria duplo breviora), 10 mm. lat., oblonga vel basilaria suborbicularia, utrinque plerumque rotundata, apice mucronata, tenuia, supra glabra, subtus pallidiora pilis paucis conspersa. Paniculae saepe cauliflorae vel foliis oppositae, spiciformes, pedunculatae, longae, usque ad 300-500 mm long. fere unilaterales, ramis lateralibus 5-6 mm. long. erectis inflato-carnosis; flores 10-12 mm. long. Calyx glaber, dentibus haud vel vix conspicuis. Corolla caerulea vel caeruleo-violacea, petalis apice rotundatis. Legumen breve 20 mm. long., 10-12 mm. lat., crassum, utrinque abrupte truncatum, villosum. Semina 2-4, ovoidea, haud compressa, 4-5 mm. long., corallino-rubra, macula nigra ornata, carunculata. + ds : Belambo près Maevatanana, bois sur sols siliceux. Perrier Abrus grandiflorus R. Vig. Suffrutex usque ad apicem arborum maximorum scandens, ramis graci- libus, foliis 20-24-foliolatis. Stipulae 3-4 mm. long., lanceolato-triangulares, villosae ; rhachis 120 mm. long., pilis adpressis paucis conspersa; petioluli breves; foliola opposita (primum jugum a folii basi 25 mm. distans), subaequa- lia, 17-20 mm. long., 9-10 mm. lat., elliptica, basi rotundata, apice rotundato- subtruncata subtiliter mucronata, supra glabra, subtus pilis paucis adpressis conspersa. Paniculae saepe cauliflorae vel ad ramos graciles aphyllos basi- caules, spiciformes ; axis longus, ramis brevibus incrassatis 5-6-floris ; pedicelli pii Pe vt _ ad apicem bracteolas 2 brevissimas 0,5 mm. long. nites; lores magni, 15-18 mm. long. Calyx 3 mm. lon ., late campa- nulatus, glaber, albus, integer vel vix Suus dentatis Call pulchre violacea; vexillum 15 mm. long., ovatum, apice obtusum, basi subcordatum; - angustae, obtusae; carina 18 mm. long., obtusa. Ovarium 50 mm. long., 10 mm. lat., basi attenuatum, primum — 173 — CENTRE (aux confins du SAMBIRANO) : massifs du Manongarivo et du Tsaratanana, bois sur sols siliceux vers 1.000 m. alt. Perrier 4143, 15552. Abrus acutifolius R. Vig. Suffrutex scandens, ramispilis parvis adpressis deciduis conspersis foliis 8-10 foliolatis. Stipulae 3 mm. long., lanceolato-acutae, pilosae ; rhachis T0 mm. long., pilis adpressis conspersa, basi subinflata hirta ; stipellae cons- picuae, 1 mm. long., lineares ; petroluli 1 mm. long., hirti; foliola opposita, 41-80 mm., long, 14-16 mm. lat., elliptica (basilaria breviora, 24-26 mm. long., ovata), basi asymmetra rotundata vel subattenuata, apice attenuato-acuta mucronata. Paniculae axillares vel foliis oppositae, spiciformes, longe pedun- culatae; axis pilis paucis conspersus, ramis brevibus 5-10 floris ; bracteae 1 mm. long., lanceolatae, villosae ; pedicelli 1 mm. long., villosi, apici brac- teolas 2 ovato-lanceolatas 1 mm. long. ferentes. Calyx 3,5 mm. long., adpresse pilosus. Corolla 12 mm. long., petalis subaequilongis ; vexillum suborbiculare, exunguiculatum ; alae obtusae, basi uno latere subauriculato-rotundatae ; carina obtusa, sublongior. Stamina dimorpha, 4 antheris 0,5 long., alia anthe- ris duplo longioribus. Ovarium villosum, elongatum, 13-ovulatum ; stylus crassus, brevis capitatus. Legumen ignotum. DoMaINE pu SAMBIRANO : Maromandia. Decary, 1635. Abrus sambiranensis R. Vig. Suffrutex scandens, ramis hirsutis, foliis 20-30-foliolatis. Stipulae 3-4 mm. long., lanceolatae, hirsutae rhachis 70-100 mm. long., hirsuta; petioluli brevissimi ; foliola opposita (primum jugum a folii basi 8-10 mm. distans), maequalia, usque ad 28 mm. long., 10 mm. lat., basilaria duplo minora, oblongo-obovata, elongata, basi rotundata leviter asymmetra, apice rotundata mucronata, discoloria, utrinque longe villosa. Paniculae axillares vel cauli- florae, spiciformes; axis hirsutus, ramis brevibus 2-5-floris; bracteae stipuli- formes, geminatae; pedicelli breves, apice bracteolas 2 elongatas calyci adpressas ferentes; flores 10 mm. long. Calyx 3 mm. long., campanulatus, pilis longis patentibus, vestitus, dentibus parum conspicuis. Corolla violacea; vexillum 11 mm. long., oblongum; alae 8 mm. long., apice obtusae, basi uno latere abrupte truncatae; carina 9-10 mm. long., rotundata vel obtusa. arium villosum. Legumen ignotum. SAMBIRANO et CENTRE (Nord) : près du mont Bekolosy, Bejofo, Ankaizinana ; foréts, bords des torrents. Perrier 4135, Decary 2034, 1781. Abrus aureus R. Vig. Suffrutex scandens, ramis gracilibus juvenilibus pilis aureis adpressis tectis deinde glabrescentibus, foliis 12-22-foliolatis. Stipulae 3 mm. long., gulari-lanceolatae ; rhachis 60-80 mm. long., pilis aureis vestita; petioluli brevissimi; foliola opposita (primum jugum a folii basi 8-15 mm. distans), usque ad 20 mm. long., 11 mm. lat., basilaria duplo minora, oblongo-obovata, ası rotundata vel attenuato-obtusa, haud asymmetra apice subtruncato — 174 — mucronulata, supra glabra, subtus pilis aureis adpressis villosa. Paniculae axillares, foliis longiores, spiciformes; axis pilis aureis conspersus, ramis brevibus inflatis 2-5-floris; pedicelli breves, ad apicem bracteolas 2 elongatas ferentes; flores 13 mm. long. Calyx 3 mm. long., campanulatus, pilis aureis adpressis vestitus, dentibus parum conspicuis. Corolla pulchre violacea, vexillum 13 mm. long., elongato-ovatum, apice obtusum; alae 10 mm. long., apice rotundatae, haud auriculatae; carina 12 mm. long., apice rotundata. Ovarium villosum. Legumen 50 mm. long., 10 mm. lat., tenue, compressum, apice leviter attenuatum, glabrum. Semina 6-8 seminibus. A. precatori similia sed leviter majora, hilo duplo longiore et latiore. CENTRE : des Tampoketsa entre l’Ikopa et la Betsiboka à Analama- zaotra et au bassin supérieur du Mandrare (Sud-Est). Perrier 19357, 12387, 16012, 16765, 1687, 16933; Humberl 6810. Abrus madagascariensis R. Vig. Suffrutex scandens, ramis longis gracilibus primum adpresse pilosis deinde glabrescentibus, foliis 8-10-foliolatis. Stipulae 1-2 mm. long., lanceolato- lineares; rhachis vix 50 mm. long., glabrescens; petioluli breves; foliola opposita (primum jugum a folii basi circ. 12 mm. distans), inaequalia, usque ad 37 mm. long., 18 mm. lat., basilaria multo minora, oblonga vel subor- bicularia apice truncata vel rotundata vel leviter emarginata, glabra vel villosa. Paniculae axillares vel cauliflorae, racemiformes; axis parum villosus vel glabrescens, ramis brevibus crassissimis ; bracteae stipuliformes, geminatae; pedicelli breves, glabri vel glabrescentes, apice bracteolas 2 ferentes; flores 10 mm. long. Calyx campanulatus, glaber vel glabrescens vel leviter pilis adpressis pilosus. Corolla violaceo-rosea; vexillum 9 mm. long., obovatum vel suborbiculare; alae 8 mm. long., apice rotundatae vel obtusae, basi plerumque uno latere auriculatae; carina brevior, obtusa. Ovarium villosum. Legumen 55-60 mm. long., 14-15 mm. lat., stipitatum, utrinque attenuatum, tenue, primum villosum, deinde glabrum. Semina 5-8, elliptica, seminibus. À. precatorii similia sed minora, 6 mm. long. Abrus madagascariensis. Var. typicus H. Vig. Foliola magna utrinque pilosa. Calyx villosus. Vexillum suborbiculare; alae auriculatae, Legumen 6-7-plo longius quam latius. Ouest : Ambongo, baie de Radama; bois sablonneux. Perrier 529 bis, Decary 1558. Abrus madagascariensis R. Vig. var. parvifolius R. Vig. Foliola parva, subtus villosissima. Calyx villosus. Vexillum suborbi- culare; alae auriculatae. Legumen 3-4-plo longius quam latius. mag entre la Mania et I i 1.500 m. alt, Perrier 12376. nia et l'Ivato, quartzites vers 1. Abrus madagascariensis R. Vig. var. dunensis R. Vig. Foliola glabra, Calyx glaber. Vexillum suborbiculare; alae auriculatae- — 175 — Ouest (y compris secteur Norp) : haute Loky; dunes prés de Majun- ga. Perrier 4152, 13850, 15785. Abrus madagascariensis Hh. Vig. var. littoralis R. Vig. . Vexillum duplo longius quam latius; alae attenuatae. Est : prés d'Ambilo, forêt littorale. Perrier 15997, Decary 6335. Erythrina Perrieri H. Vig. Arbor 10-15 m., inermis, foliis deciduis post flores ortis. Folia ignota. Paniculae spiciformes, 3-4 ad apicem ramorum ordinatae, angustae, basi interdum leviter ramosae, transverse patentes; pedicelli 10 mm. long., incras- sati. Calyx 10 mm. long., subtiliter tomentosus, bilabiatus, labiis tubum aequantibus, superiore inciso-dentato, inferiore integro dente unico longiore apice incrassato. Vexillum 35 mm. long., 22 mm. lat., apice attenuato-rotun- datum, basi in unguen brevem attenuatum, pulchre rubrum; alae 7-8 mm. long., 6 mm. lat., asymmetrae, subtruncatae, breviter unguiculatae, luteo- virescentes clare striatae; carina 8 mm. long., angusta, acuta, eodem colore. Stamina diadelpha, vexillare liberum, antheris 4 mm. long. Ovarium elon- gatum, valde tomentosun; stylus práesertim ad basin pilis paucis ornatum. Legumen-ignotum. Ouest : Ankara, bois sur rocailles calcaires. Perrier 1327. Strongylodon Perrieri R. Vig. Suffrutex scandens, foliis trifoliolatis. Stipulae trian gulari-acutae, villosae deciduae; rhachis 40-70 mm. long.; stipellae parvae, deciduae; petiolus 3 mm. long., crassi, villosi; foliola 45-90 mm. long., 20-50 mm. lat., ovata vel elliptica, basi rotundata vel attenuata, apice obtusa vel obtuse acuminata, parum coriacea. Paniculae axillares, racemiformes ; axis longus, villosissimus; Pedicelli 15-20 mm. long., villosissimi; bracteolae nullae; flores 2-3-nati, Calyx 6 mm. long., campanulatus, primum villosissimus, deinde subtiliter Pubescens, omnino ruber, dentibus brevibus triangulari-acutis. Corolla magna, pulchre rubra; vexillum 20 mm. long., oblongum, apice emarginatum, asi cordatum, reflexum; alae 15-16 mm. long., apice rotundatae; carina 20 mm. long., alis adnata, obtusa, haud longe rostrata. Stamina antheris breviter ovatis. Ovarium villosum; stigma capitatum. Legumen ignotum. Est : bas Mangoro, forêts, Perrier, 18194. DISYNSTEMON R. Vig, . Suffrutices scandentes. Folia trifoliolata, stipulata, foliolis petiolulatis supellatisque, Racemi axillares; axis ad flores solitarios pedicellatosque haud inflatus, Calyx campanulatus, dentibus brevissimis, vexillaribus propinquis. Corolla vexillo alas carinamque aequante. Stamina monadelpha, omnia rtilia, 5 posteriora 5 anterioribus multo breviora. Ovarium multiovulatum ; Stigma punctiforme. Legumen haud compressum nec septatum, dehiscens. Semina pauca, hilo carunculato elliptico apicali. — 176 — Disynstemon madagascariense R. Vig. Suffrutex scandens, caulibus juvenilibus puberulis, foliis trifoliolatis deciduis. Stipulae 1 mm. long., triangulares, villosae, deciduae; petiolus 25- 45 mm. long., rufo-villosus; petioluli 2 mm. long., villosi; stipellae vix 1 mm. long., aciculares; foliola 25-50 mm. long., 15-20 mm. lat., obovata, basi attenuato-obtusa, apice rotundata vel obtusa vel obtuse acuminata, gla- brescientia plerumque basi subtus barbata. Racemi axillares, breves, 6-10- flori; axis rufescens, villosissimus; bracteae 1 mm. long., ovato-acutae, villo- sae; pedicelli 6-8 mm. long., villosissimi; bracteolae 2, ovato-obtusae, villosae, calyci adpressae. Calyx 4 mm. long., villosus, dentibus latis rotundatis tubo multo brevioribus. Corolla violacea; vexillum 12 mm. long., suborbiculare, emarginatum, breviter unguiculatum, subauriculatum, extus villosum; alae 13 mm. long., apice rotundatae, basi uno latere subauriculato-rotundatae; carina alis similis. Stamina inaequalia, posteriora filamentis 2 mm. long., anteriora filamentis 7 mm. long. basi connatis ; antherae late ellipticae, 1,3 mm. long. Ovarium dense tomentosum; stylus glaber, apice recurvus. Legumen 60 mm. long., 10-12 mm. lat., haud compressum, velutinum. Semina 3-4, parum compressa, 8 mm. long., fusca. SUD-OuEsr : à l'Ouest de l'Isalo, grès vers 400 m. alt., mont Votaka prés Benenitra (Onilahy.) Perrier 16587, 4304. Rhynchosia madagascariensis h. Vig. Perennis, volubilis, caulibus gracilibus juvenilibus villoso-glandulosis, foliis trifoliolatis. Stipulae 2 mm. long., late ovatae, abrupte acuminatae, villosae; petiolus 20 mm. long., pubescens, glandulosus; petioluli villosi; stipellae setaceae; foliola 20-40 mm. long., 18-35 mm. lat., late ovata vel subrhomboidea, basi plerumque abrupte angustata, apice acuta vel acuminata, subtiliter villosa, subtus glandulosa. Paniculae axillares, folia longe superantes, racemiformes, laxae; axis subtiliter hirto-glandulosus; bracteae minimae. ovato-acuminatae vel acutae; pedicelli 8-10 mm. long., subtiliter hirto- glandulosi; flores solitarii vel geminati. Calyx 8 mm. long., hirto-glandulosus, tubo brevi, dentibus multo longioribus obtusis, vexillaribus spathulatis longe connatis, carinali lato leviter longiore. Corolla 10 mm. long., lutea extus plus minusve fusco-rubra. Stamina antheris ellipticis. Ovarium longe hirto-glandulosum; stylus basi villosus, apice glaber subincrassatus. Legumen 25 mm. long., 5 mm. lat., compressum, apice attenuatum, juvenile longe albo-pilosum. Ouzsr : Vallée du Mangoky entre Beroroha et Vondrova, bois sur calcaires; vallée d'Ihosy, bois sur sols cristallins. Perrier 12857, 16541. Rhynchosia Denisii R. Vig. Suffrutex scandens, caulibus gracilibus villosis, foliis trifoliolatis. Stipulae 3 mm. long., late ovatae, acutae vel acuminatae; petiolus 50-60 mm. long- villosus; stipellae setaceae; foliola 60 mm. long., 75 mm. lat., latissime ovata vel subrhomboidea, basi abrupte angustata, apice acuta vel acuminata: subtiliter villosa, juvenilia subtus glandulosa. Paniculae folia superantes, — 177 — racemiformes, laxae ; axis subtiliter villosus; pedicelli fructiferi 6-7 mm. long., curvato-subreflexi, subtilissime villosi. Flores ignoti. Calyx post anthesin villosus, tubo 2-3 mm. long., dentibus acutis triangulari-lanceolatis, carinali 4 mm. long., aliis tubum aequantibus. Legumen 35-40 mm. long., 15-18 mm. lat., valde compressum, uno latere curvatum, pilis brevibus erectis villosum. Semina compressa, reniformia, 6 mm. long., fusca. Ouest (secteur Nonp) : montagne des Français, prés Diégo-Suarez. Perrier 16323. Vigna Perrieriana H. Vig. Herba annua, caulibus volubilibus longe et molliter hirsutis, foliis trifo- liolatis. Stipulae usque ad 7 mm. long., peltatae, in acumen acutum desi- nentes, basi in appendicem rotundatam productae, pilosae, 7-9 nervatae; petiolus 40-70 mm. long., hirsutus; stipellae lanceolato-acuminatae; foliola magna, usque ad 50-60 mm. long., 40 mm. lat., basi subabrupte angustata, apice rotundata leviter apiculata vel subacuminata, terminale basi utrinque lobatum, lateralibus basi uno latere lobatis, basi trinervata, utrinque longe pilosa. Paniculae racemiformes, floribus magnis ad apicem pedunculi lon- gissimi glabrescentis condensatis; pedicelli breves. Calyx dentibus tubo manifeste brevioribus. Corolla lutea; vexillum magnum, orbiculare, basi auriculatum, extus violaceo-tinctum ; carina alis aequilonga vel vix longior, valde curvata. Ovarium villosum; stylus intus barbatus; stigma laterale. Legumen cylindricum hirtum. Semina parva, laevia. OvEST : Ambongo (à Manongarivo); marais. Perrier 1557. Vigna Harmsii R. Vig. Herba perennis, longe villosa vel glabrescens, tuberculo fusiformi ornata, caulibus gracilibus repentibus, foliis polymorphis, unifoliolatis vel interdum superioribus trifoliolatis. Stipulae 2-3 mm. long., ovatae, acuminatae; petiolus longus vel brevis; stipellae lineares; foliolum (in foliis simplicibus) 15- > mm, long., 13-30 mm. lat., late ovato-lanceolatum vel suborbiculare basi cordatum vel leviter deltoideum; foliola (in foliis trifoliolatis) saepe inae- qualia, terminale multo majus et interdum lanceolato-lineare. Flores solitarii, pedunculo longissimo; bracteolae lineares, calycis tubo multo breviores. Calyx 5-6 mm. long., glabrescens, dentibus inaequalibus triangulari-lanceola- Us tubum aequantibus vel brevioribus margine ciliatis. Corolla rubra; vexil- lum 7 mm, long., late suborbiculare, auriculatum, supra unguem squamis 2 “micircularibus ornatum; carina 6 mm. long., auriculata, apice curvata Tostro obtuso. Stamina antheris ellipticis. Ovarium villosum; stylus intus “Pie barbatus; stigma subterminale, in acumen minutum productum. Sumen 40-45 mm. long., 2-3 mm. lat., cylindricum, haud stipitatum, apice sensim attenuatum, plus minusve villosum. Semina compressa, 2,5 mm. long., fusca, hilo elongato. 4 CENTRE : Ankaratra et Vakinankaratra; lieux frais. Perrier 4170, 178, 4286, 4800, 4813, 4819, 4823, 16927. — 178 — Vigna uliginosa H. Vig. Herba annua, radice fibrosa haud tuberosa, caulibus scandentibus gracilibus pilis longis reflexis tectis, foliis trifoliolatis. Stipulae 2 mm. long., ovato-acuminatae, basi haud productae, valde nervatae, petiolus 15-40 mm. long. primum pilis paucis longis ornatus, deinde glabrescens; stipellae parvae; petioluli villosi, breves sed stipellas superantes; foliola usque ad 40 mm. long. 5 mm. lat., anguste lanceolata, basi rotundata, apice longe attenuata acuta vel obtusa, praesertim subtus longe pilosa. Racemi axillares, brevissimi, capitati, pedunculo longissimo; bracteae elongatae; pedicelli calycem aequan- tes, villosi; bracteolae 2, lanceolatae, calyci adpressae; flores parvi. Calyx 3 mm. long. campanulatus, subtiliter pilosus, deinde glabrescens, dentibus acuminatis tubum subaequantibus, vexillaribus longius connatis, carinali longiore. Corolla lutea, roseo-tincta vel rubro-tincta; vexillum 6 mm. long. late orbiculari-obovatum, auriculatum, supra unguem squamis 2 obliquis ornatum; alae apice rotundato-truncatae, basi uno latere appendice angusta acuta uncinata ornatae; carina obtusa, haud auriculata. Stamina antheris minimis orbicularibus 0,4 mm. long. Ovarium hirtum; stylus glaber basi angustus, ultra dilatato-compressus, supra stigma productus, apice barbatus truncatusque. Legumen 20-25 mm. long., 2,5 mm. lat., subcompressum, leviter arcuatum, pilosum. Semina 5-7, minuta, 2 mm. long., nigra, hilo subapicali 1 mm. long. albo. CENTRE : environs d'Antsirabe, marais; Tananarive. Perrier 4169, 4826, 17581. Vigna microsperma R. Vig. Herba perennis, omnino glabra, radice tuberosa napiformi caulibus saepe volubilibus, foliis dimorphis trifoliolatis. Stipulae 1-2 mm. long., ovato- obtusae, basi haud productae, nervatae; petiolus 10-30 mm. long.. gracilis ; stipellae petiolulos aequantes vel longiores; foliola subglabra, tenuia, 10 foliis inferioribus 6-15 mm. long., 6-8 mm. lat., elliptica vel suborbicularia, basi rotundata vel vix attenuata, in foliis superioribus 15-25 mm. long., 1,5-3 mm. lat, elongato-lanceolata, basi dilatata, saepe obscure lobata, apice rotundata; Racemi axillares, foliis multo longiores, depauperatr 2-5-flori, pedunculo 100-150 mm. long.; bracteae 1 mm. long.; pedicelli 2-2,5 mm. long.; bracteolae 2, angustae, vix 1 mm. long., calyci adpressae: flores parvi. Calyx 3 mm. long., dentibus triangulari-acuminatis tubo bre- vioribus, vexillaribus longius connatis. Corolla lutea, deinde rubra; vexillum 6 mm. long., late suborbiculare, basi squamis 2 ornatum; alae uno latere valde appendiculatae ; carina curvata. Legumen 30 mm. long., 2 mm. lat., cylindricum, glabrum. Semina circ. 10, minutissima, 1,5 mm. long. a medio punctiformi. CENTRE : Vakinankaratra aux environs d'Antsirabe et de Betalo; Ambatolampy; bord des eaux, rocailles volcaniques, lieux cultive* Perrier 4275, 4276, 16931; Viguier et Humbert 1364. — 179 — Otoptera madagascariensis R. Vig. Suffrutex scandens, caulibus gracilibus primum pubescenti-canescentibus deinde glabris, foliis trifoliolatis. Stipulae scariosae, lanceolatae, nervatae, . infra insertionem in appendicem longam productae; petiolus 20-30 mm. long., gracilis; stipellae lineares; petioluli breves, subtiliter pubescentes; foliola usque ad 50 mm. long., 20 mm. lat., plerumque ovata, basi deltoidea, apice attenuato-obtusa vel obtuse acuminata mucronulata, subglabra, subtus glauca. Paniculae axillares, racemiformes, parvae, pedunculatae; axis gracilis, glaber; bracteae 1 mm. long., ovato-triangulares, bracteis 2 intus additis; pedicelli calyce longiores, graciles; bracteolae subcalycinales 2, stipuliformes, l mm. long., basi leviter productae; flores solitarii vel geminati. Calyx 4- 5 mm. long., campanulatus, glaber, dentibus ciliatis tubo leviter longioribus. vexillaribus omnino connatis. Corolla violacea; vexillum 10-11 mm. long.. suborbiculare; alae 8 mm. long., uno latere appendice longa uncinata ornatae, altero leviter appendiculatae; carina 10 mm. long., valde curvata, haud rostrata. Stamina antheris oblongis. Ovarium elongatum; stylus glaber, uncinatus. Legumen 50-60 mm. long., 7 mm. lat. haud stipitatum, ad semina inlatum, glabrum. Semina pisiformia, 6-7 mm. long., nigra, hilo parvo punctiformi. . Ouest : Boina, à Ampasibe sur la Betsiboka; vallée moyenne du Fiherenana. Perrier 4117, 16649. Dolichos minutiflorus H. Vig. Suffrutex scandens, primum pilis adpressis conspersus, deinde glabrescens, caulibus usque ad 50 mm. diam. foliis trifoliolatis deciduis. Stipulae 2-3 mm. long., ovato-obtusae, valde nervatae; petiolus 50-90 mm. long., stipellae stipulis leviter minores; petioluli 2-3 mm. long., villosi; foliola 35-70 mm. long., 24-40 mm, lat., late ovata vel ovato-lanceolata, basi rotundata vel Interdum truncato-dilatata, apice breviter, acuta vel subacuminata. Pani- calae axillares, racemiformes, breves, longissime (80-200 m.) pedunculatae, tamis nodosis, crassis 3-7-floris; bracteae orbiculares, parvae, 0,5 mm. long.. deciduae ; pedicelli 2 mm. long., leviter pubescentes, apice bracteolas 2 ovato- rotundatas 1 mm, long. ferentes; flores solitarii, vix 4 mm. long. Calyx 2 mm. Mng., pilis conspersus, dentibus brevissimis, vexillaribus omnino connatis. rolla : vexillum 4 mm. long., orbiculare, auriculatum, bicallosum; alae auriculatae, longe unguiculatae; carina alis brevior, obtusa. Stamina filamen- his. aequalibus, antheris minimis, 0,25 mm. long. Ovarium villosum ; stylus ‘iter compressus, basi glaber, a medio hirtus; stigma terminale, capitatum. en 35-45 mm. long., 6-6,5 mm. lat., utrinque leviter attenuatum, 5 rescens, Semina 4-5, parum compressa, 7 mm. long., fusca, maculata, ° medio angusto 3 mm. long. Be CENTRE : Tampoketsa entre l'Ikopa et la Betsiboka, lac Tritriva, xe massif de l'Andringitra (Sud-Est); rocailles siliceuses. Perrier ? 16857; Humberl 3686. — 180 — Dolichos Fangitsa R. Vig. Suffrutex scandens, radice pervalde tuberosa, caulibus volubilibus, albo-villosis 20 mm. diam. et ultra, foliis trifoliolatis. Stipulae 2 mm. long., ovato-obtusae, basi dilatatae haud productae, villosae; petiolus 20-50 mm. long.; stipellae ovatae; petioluli 2 mm. long; foliola varia, 30-50 mm. long., 1-25 mm. lat., suborbicularia vel late elliptica vel lanceolata subpanduri- formia, basi rotundata vel subtruncata vel deltoidea, apice rotundata saepe mucronulata, crassa. Paniculae racemiformes, interdum ramosae; axis longus, lignosus; pedicelli 3-4 mm. long., basi dilatati; bracteolae minimae, crassae, calycis basi adpressae; flores fasciculati, 12 mm. long. Calyx 5 mm. long., crassus, villosus, dentibus tubo multo brevioribus, vexillaribus connatis. Corolla luteo-alba, vexillo alisque extremis roseis; vexillum 10 mm. long., suborbiculare, reflexum, supra unguem appendices 2 laminiformes crassas subquadrangulares ferens; alae 9 mm. long., oblongae, apice obtusae, uno latere appendice uncinata ornatae, longe appendiculatae; carina 12 mm. long., incurvata, obtusa, uno latere truncata. Stamina filamentis inaequalibus, antheris oblongis. Stylus geniculatus, crassus, subcompressus, ad tertiam vel quartam superiorem partem villosus; stigma terminale, leviter obliquum. Legumen ignotum. CENTRE (Sup) et Sup-Ouzsr : entre Ambalavao et Ihosy, pays Bara Masikoro, Mahafaly, Androy, Haut Mandrare. Perrier 16542; Humberl 6763, 7085 bis. Dolichos (Subgen. Plerodolichos subgen. nov.) Jumellei R. Vig. Herba perennis (vel interdum lignosa), tuberosa, caulibus volubilibus subtiliter lanuginosis, foliis trifoliolatis. Stipulae 5-7 mm. long., foliaceae, late ovatae, attenuato-obtusae, haud decurrentes, villosae; petiolus usque ad 40 mm. long., leviter villoso-lanuginosus; stipellae foliaceae; petioluli villosi; foliola usque ad 45 mm. long., 50 mm. lat., latissime elliptica vel suborbicularia vel transverse latiora, integra vel plus minusve profunde trilobata, basi deltoidea, apice plerumque late rotundata, molliter pilosa, deinde glabrescentia. Paniculae axillares, racemiformes, graciles, pedun- culo usque ad 80-90 mm. long.; axis villosus, haud nodosus; pedicelli 5mm. long., graciles; bracteolae cito deciduae; flores geminati. Calyx 4 mm. long- tenuis, dentibus tubo brevioribus, vexillaribus connatis. Corolla rosea vel alba; vexillum 8-9 mm. long., suborbiculare, basi cordatum incrassatum bicallosum ; alae 8 mm. long., oblongue, uno latere appendice uncinata orna" tae; carina 8 mm. long., leviter incurvata, uno latere truncata. Stamina antheris ellipticis 0,5 mm. long. Ovarium elongatum; stylus longus. valde compresso-subalatus, glaber; stigma obliquum, subtus pilosum. Legumen 60 mm. long., 8 mm. lat., valde compressum, basi breviter attenuato-stip!” tatum, apice acutum uncinatum, glabrum. Semina 4-6, complanata, lenticu- laria, 5 mm. diam., hilo medio parvo. Ouest, SUD-OUEST, CENTRE (Sup) : du bassin de la Matsiatra (Mangoky) à ceux du Fiherenana et du Mandrare; rocailles et sables siliceux. Perrier 4703, 12505, 16560, 16680: Humbert 2753, 7086. BUE es DECORSEA R. Vig. Suffrutices scandentes. Folia trifoliolata, stipellata, decidua, post flores orta. Flores in paniculas racemiformes ordinati. Calyx campanulatus, denti- bus tubo brevioribus, vexillaribus connatis. Corolla alis basi carinae adnatis eamque circ. aequantibus, carina in rostrum spiraliter valde contortum producta. Stamina diadelpha, vexillare liberum, aliis usque ad medium filamenti connatis. Stylus incrassatus, apice pilis dichotomis torquatus et in appendicem ovoideam productus; stigma laterale. Legumen elongatum, compressum, dehiscens, pedicello fructifero incrassato uncinato. Semina subeylindrica hilo medio. Decorsea livida R. Vig. Suffrutex scandens, rhizomate crasso inaequaliter tuberoso, ramis sub- carnosis vix 15 mm. diam., foliis trifoliolatis. Stipulae late triangulares, haud decurrentes, 3-4-nervatae petiolus usque ad 150 mm. long., glabrescens; rhachis usque ad 60 mm. long.; stipellae 2 mm. long., ovatae, obtusae, triner- vatae; petioluli 5 mm. long.; foliola varia, usque ad 160 mm. long., 150 mm. lat. saepe minora, basi truncata vel attenuata, apice profunde et obtuse biloba, sparse pilosa. Paniculae subspiciformes; axis longus, glaber vel glabrescens; rami brevissimi, 4-8 mm. long., conici, bracteis deminutis ornati, 3-7-flori; pedicelli 3-10 mm. long., glabri, apice bracteolas 2 glabras 2 mm, long. late ovatas rotundatas calyci adpressas ferentes. Calyx 4,5 mm. long., asymmetrus, dorso et basi leviter gibbosus, glaber, dentibus cihiolatis, lateralibus subacutis. Corolla viridi - caerulea vel violacea; vexillum 5 mm. long., 12 mm. lat., supra unguem birugosum; alae angustae, 4 mm. lat.; carina subacuta, longe producta. Stamina antheris oblongis. Ovarium brevi- ter stipitatum, facie interiore villosum. Legumen 100-120 mm. long., 8 mm. lat., attenuato-acutissimum, adpresse puberulum, intus septis crassis divisum. Semina 13 mm. long., vix 6 mm. diam. OursT : environs de Majunga, bois sur rocailles calcaires. Perrier 4105, 12324. Var. meridionalis R. Vig. Foliola plerumque trilobata, minora, pilis longioribus. Flores majores.. yx 6 mm. long. Corolla vexillo 10 mm. long., 15 mm. lat., alis 7 mm. lat. SUD-OUEST : environs d'Ampanihy; haut Mandrare; Antanimora.. Humbert 5538; 6764 Decary 4546. Dalbergia microcarpa R. Vig. Arbor vel arbuscula 2-10 m., foliis 7-9-foliolatis deciduis. Petiolus 100- 150 mm. long., glaber; petioluli 3-5 mm. long., glabri; foliola distantia, 40- 50 mm. long., 20-45 mm. lat., elliptica vel elliptico-ovata, utrinque atte- Quato-obtusa vel rotundata, supra glabra, subtus pilis adpressis wp Cymae foliis longiores, amplae, ramis ultimis corymbiformibus ; pedicelli ves, plus minusve pubescentes; flores parvi, 3 mm. long. Calyx 2,5 pem ong., villosus dentibus rotundatis, carinali lateralibus vix longiore, vexilla- — 182 — ribus longius connatis. Corolla alba. Ovarium villosum, biovulatum. Legumen parvum, 18-35 mm. long., 6-7 mm. lat., glabrum, reticulatum, 1-2-spermum, carpophoro brevi 3 mm. long. Oussr : Ambongo et Boina, sur calcaires argiles, grès et basaltes. Perrier 1712, 4735, 4836, 14695, 17631; Humbert 2130, 4431. Dalbergia Chermezoni R. Vig. Arbor vel arbuscula 2-5 mm., ramis juvenilibus tomentoso-ferrugineis, foliis 7-9-foliolatis haud deciduis. Rhachis brevis, 50-100 mm. long., pilis crispatis tomentoso-ferruginea ; petioluli 5 mm. long., tomentosi; foliola 45 mm. long., 20-25 mm. lat., elliptica vel obovato-elliptica, basi obtusa vel rotundata, apice attenuata saepe subtruncata vel emarginata, supra lucida pilisque adpressis pubescentia, subtus pilis crispatis tomentoso-ferruginea. Flores ignoti. Legumen parvum, angustissimum, 55-60 mm. long., 9-10 mm. lat., fere glabrum, reticulatum, 1-2 spermum, ad semina inflatum, carpo- phoro brevi 2 mm. long. Esr : Vallée de la Fandramanana, bords de torrents. Perrier 4909. Dalbergia stenocarpa R. Vig. Arbor 10-15 m., ramis patentibus, foliis usque ad 19-foliolatis deciduis. Stipulae 7-8 mm. long., triangulari-lanceolatae, tomentosae; rhachis 200 mm. long., tenuis, tomentosa; petioluli 3 mm. long., tomentosi; foliola 30-60 mm. long., 15-18 mm. lat., elliptica vel elliptico-lanceolata, basi rotundata vel truncata vel attenuata, apice obtusa attenuata vel acuminata, primum . utrinque pilis minutis crispatis tecta, deinde supra glabra, subtus luteo- subtomentosa, Cymae plus minusve scorpioideae, pubescentes; flores parvi, 4 mm. long. Calyx villosus, deinde glabrescens, dentibus pilis paucis aureo- luteis ornatis, carinali longiore lanceolato-acuto tubum aequante vel supe- rante, lateralibus triangulari-acutis, vexillaribus rotundatis distinctis sed longe connatis. Corolla alba, deinde lutescens. Legumen elongatum, 45- 110 mm. long., 12-20 mm. lat., reticulatum, 1-2-spermum, carpophoro saepe 8-10 mm. long. Var. typica R. Vig. à Petiolus 150-220 mm. long. Foliola 15-19. Legumen 4-plo longius quam atius, OUEST : Ambongo et Boina, bois sur sables et marnes. Perrier 4273, 4355, 4835, 4837, 17335. | Dalbergia stenocarpa R. Vig. var. menabeensis R. Vig. Petiolus brevior, vix 100 mm. long. Foliola pauciora, 9 vel minus. Legu- men 3-plo longius quam latius. _ Ouest : Belo sur Tsiribihina, bois sablonneux près de la mer. Per- rier 4795, — 183 — Dalbergia Bathiei R. Vig. Arbor 25-30 m., ramis patentibus, foliis 7-11-foliolatis deciduis. Petiolus 10-100 mm. long., glaber; petioluli 3 mm. long., subtiliter adpresse pilosi; foliola 45-60 mm. long., 25-32 mm. lat., elliptica vel ovato-elliptica, basi rotundata vel subcordata, apice late rotundata vel subemarginata, supra glabra, subtus pilis brevibus adpressis conspersa. Cymae axillares, foliis multo breviores, parum ramosae, vix 30-florae; flores parvi, 4 mm. long. Calyx 2 mm. long., glaber, dentibus parum inaequalibus, carinali lato, latera- libus, ovato-obtusis, vexillaribus distinctis. Corolla alba. Legumen ignotum. Esr : à l'Ouest de Vatomandry, vestiges de la forét orientale. Perrier 14133. Dalbergia isaloensis R. Vig. Arbor 10-12 m., foliis 5-17-foliolatis deciduis. Rhachis 150-250 mm. long., glabra; petioluli 6-10 mm. long., foliola longe (10-20 mm.) distantia 35-50 mm. long., 12-20 mm. lat., ovata, apice attenuata acuta, specie glabra sed pilis tenuibus conspersa. Flores ignoti. Legumen 50-55 mm. long., 20- 23 mm. lat., basi attenuatum, apice rotundatum, monospermum, carpophoro pubescenti. CENTRE : Isalo, grès. Perrier 4849. Dalbergia Humberti R. Vig. Arbor 5-10 m., foliis 15-foliolatis vel minus. Rhachis 120-150 mm. long., pilosa; petioluli 2 mm. long., pilosi; foliola longe (10 mm.) distantia, 35- 5 mm, long., 12-15 mm. lat., ovato-lanceolata, basi obtusa vel levissime attenuata, apice acuta vel subacuminata, margine revoluta, subtus pilis adpressis tecta, Cymae foliis breviores, divaricatae, densae, villosae; flores ?-6 mm, long. Calyx 3 mm. long., leviter villosus, dentibus leviter inaequalibus, ‘arinali longiore lato apice rotundato, lateralibus rotundatis, vexillaribus semiorbiculatis longiuscule connatis. Corolla alba. Ovarium villosissimum, lovulatum; stylus brevissimus. Legumen magnum, usque ad 120 mm. long., 35 mm. lat., ad semen 25 mm. diam., suberosum, reticulatum, specie alatum. Ouzsm : Ambongo, moyenne Mahavavy; ruisseaux sur calcaires. Perrier 175] . Dalbergia chlorocarpa R. Vig. Arbor 15-20 m., foliis 20-foliolatis et ultra deciduis. Petiolus 150-160 mm. long., villosus; petioluli 1 mm. long., villosi; foliola 20-30 mm. long., 10 mm. t» elliptica, utrinque, rotundata, basi saepe subcordata, apice mucronate, «Pra subglabra, subtus pilis longis filiformibus plus minusve Ming. ymae terminales axillaresque, foliis longiores, divaricatae, rufotomentosae; flores 5 mm, long. Calyx 4 mm. long., villosus, dentibus inaequalibus, carinali Le i — acuto tubo longiore, lateralibus minoribus rotundatis, vexilla- tibus distinctis longioribus. Corolla alba. Ovarium villosum, oHG NOT. sys, — 184 — Legumen diu viride, magnum, 80-100 mm. long., 30 mm. lat., glabrum, reticulatum, 1-2-spermum, basi attenuatum, apice rotundatum, carpophoro 10 mm. long. Ouest : Ambongo et Boïna, bois secs. — SAMBIRANO : bas Sambirano, presqu'île Radama. Perrier 857, 857 bis, 4843, 15033, 15428; Decary 1559. Dalbergia pseudobaroni R. Vig. Arbor 10-15 m., foliis 20-40-foliolatis deciduis. Petiolus 70-90 mm. long., subtiliter villoso-canescens; petioluli vix 1 mm. long., villosi; foliola propinqua, 10-15 mm. long., 4 mm. lat., plerumque elliptica, angusta, basi obtusa, apice leviter attenuato-obtusa vel rotundata, subtus pilis brevibus adpressis tecta. Cymae folio aequantes vel vix longiores, densae, tomentosae; flores 4 mm. long. Calyx pilis aureo-luteis tomentosus, dentibus inaequalibus, carinali tubo breviore lato triangulari-obtuso, lateralibus brevioribus ovatis, vexillaribus distinctis carinali vix brevioribus. Corolla alba. Ovarium villosum, uniovulatum, stylus truncatus, brevissimus. Legumen magnum, usque ad 120 mm. long., 35 mm. lat., ad semen 20 mm. diam. reticulatum, haud viride, monospermum, carpophoro 10-15 mm. long. Ouest (secteur Norp), SAMBIRANO et CENTRE (Nord) : sources de la Loky, hute Mananjeba, massif du Manongarivo, Ankaizina; bois sur sols cristallins. Perrier 4111, 4263, 4848. Dalbergia Tsiandalana R. Vig. Arbor 4-6 m., ramis juvenilibus pilis aureo-luteis vestitis, foliis 25- 35-foliolatis deciduis post flores ortis. Rhachis 80-100 mm. long., valde hirto- tomentosa; petioluli vix 1 mm. long., villosi; foliola propinquissima fere usque ad folii basin inserta, media 12 mm. long. (extrema minora), 6 mm. lat. ; elliptica vel ovato-elliptica, basi leviter cordata, apice rotundata vel sub- truncata, subtus pubescentia vel subglabra. Cymae terminales, laxae, pilis aureo-luteis deciduis vestitae, ramis ultimis racemiformibus; pedicelli » 6 mm. long., graciles; flores 6-8 mm. long. Calyx 6 mm. long., roseo-violaceus, dentibus lanceolatis obtusis 4 mm. long., carinali multo longiore. Corolla alba, extus plus minusve roseo-tincta. Legumen 35-40 mm. long. 12 mm. lat., fusco-rubrum, utrinque rotundatum vel acutum, monospermum. _OuEsr : Ambongo et Boïna : environs de Soalala, bois sablonneux; environs de Majunga, bois calcaires. Perrier 1641, 12910. Dalbergia Louveli R. Vig. Arbor 6-8 m., foliis 11-15-foliolatis. Petiolus 70-80 mm. long. plus usve glabrescens; petioluli 2 mm. long., villosi; foliola 20-35 mm. long» 12-15 mm. lat., inferiora minora, elliptica vel ovato-elliptica, basi obtusa. apice longiuscule attenuata rotundata, pilis crispatis villosa. Cymae axillares: foliis leviter breviores, racemiformes, laxae; axis villosus; pedicelli 4-5 mm. long., graciles; flores magni, 12 mm. long. Calyx 7 mm. long., rubro-violaecu — 185 — dentibus tubo longioribus, vexillaribus rotundatis longius connatis, lateralibus triangulari-lanceolatis acutis, carinali longiore. Corolla alba; vexillum 10 mm. long. Stamina bifasciculata. Ovarium stipitatum, glabrum, pluriovulatum ; stylus longus. Legumen monospermum. Est : forêt côtière d'Ambila Lemaitso (province de Tamatave). Louvel 201; Decary 6553. Dalbergia maritima R. Vig. Arbor 5-6 m., foliis 11-15-foliolatis. Petiolus 40-50 mm. long., gracilis, glaber; petioluli 1 mm. long., glabri; foliola propinqua, parva, 7-12 mm. long., 4-7 mm. lat., oblonga, asymmetra, apice late rotundato-subemarginata, basi leviter attenuata, crassiuscula, glabra. Cymae axillares, racemiformes vel vix ramosae ; pedicelli 4-6 mm. long., graciles; flores solitarii, 6 mm. long. Calyx 5 mm. long., rubescens, glaber, dentibus tubo longioribus, vexillaribus acutis vel obtusis longius connatis, lateralibus lanceolato-acutis, carinali longiore angustiore. Corolla alba. Stamina bifasciculata. Ovarium glabrum; stylus longus. Legumen 50 mm. long., 10 mm. lat., oblongo-lanceolatum, glabrum, apice rotundatum, 1-2-spermum, carpophoro 5-6 mm. long. Esr : forêt côtière de Tampina (province de Tamatave). Louvel 79, Cadia rubra R. Vig. Arbuscula 2-3 m., foliis 7-11 foliolatis deciduis. Petiolus 60-70 mm. long., glaber vel glabrescens; petioluli breves; foliola plerumque alterna, 45-65 mm. long., 12-17 mm. lat., elliptico-lanceolata, a medio utrinque sensim attenuate, subtus subtilissime villosa. F lores plerumque solitarii, longe pedunculati. Calyx 12-13 mm. long., campanulatus, ruber, glaber vel glabrescens, dentibus °vato-triangularibus subacuminatis tubo leviter brevioribus. Corolla ignota. sumen 60 mm. long., 8 mm. lat., complanatum, basi attenuatum, apice Tostratum, fuscum. Semina ovata, asymmetra, 6 mm. long., compressa, rubro-fusca, hilo punctiformi haud medio. ge : plateau calcaire d'Ankara, bord de la Mandrava. Perrier Bowringia madagascariensis R. Vig. Arbuscula sarmentosa vel suffrutex scandens, foliis unifoliolatis haud deciduis, Petiolus 10-20 mm. long., glaber; petioluli 3 mm. long., petiolo trassiores, articulati, glabri; foliolum 80-140 mm. long., 25-80 mm. lat., oblongo-ellipticum, basi rotundatum vel subemarginatum, apice plerumque acuminatum obtusum, coriaceum, glabrum. Racemi axillares, simplices vel parum ramosi, breves, pauciflori; axis villosus; pedicelli 4-9 mm. long., villosi, apice bracteolas 2 villosas calyci adpressas ferentes. Calyx late cupuliformis, Primum villosus, post anthesin revolutus haud scissus, dentibus brevissimis. Corolla alba; vexillum 13 mm. long., suborbiculare, ciliatum; alae 12 mm. long., reviter unguiculatae; carina 12 mm. long., parum curvata, apice rotundata. mina antheris minutis ellipticis. Ovarium stipitatum, glabrum, 6-9-ovula- — 186 — tum; stylus gracilis, curvatus, ovario longior; stigma minutum, terminale. Legumen ignotum. Esr : bas Matitanana. Perrier 4176, 4220. SAKOANALA R. Vig. Arbores. Folia imparipinnata, estipellata. Paniculae terminales. Calyx campanulatus, lobis conspicuis. Corolla manifeste papilionacea, alis vexillo brevioribus. Stamina 10, libera, antheris dorsifixis. Ovarium, elongatum, multiovulatum. Legumen complanatissimum, papyraceum, subalatum, plu- riseminatum. Sakoanala Madagascariensis R. Vig. Arbor 10-15 m., foliis 11-13 foliolatis sero deciduis. Petiolus 80-200 mm. long., pubescens, deinde glabrescens; petioluli 2-3 mm. long., villosi; foliola alterna vel subopposita, 40-70 mm. long., 20-30 mm. lat., elliptica vel interdum ovata, leviter asymmetra, basi rotundata, apice leviter attenuato-obtusa vel subacuminata, glabra. Racemi ad apicem ramulorum in paniculam magnam ordinati, ante folia orti; pedicelli 10-12 mm. long., glabri, bracteolam unicam 1 mm. long. ovatam ferentes; flores plerumque oppositi. Calyx campanulatus, glaber, caeruleo-niger, dentibus 2 mm. long. rotundatis semiorbicularibus ciliatis. Corolla violaceo-caerulea ; vexillum 15 mm. long., orbiculare, emargi- _ natum, unguiculatum; alae 10 mm. long., oblongae, haud auriculatae; carina 8 mm. long., oblonga. Stamina glabra, antheris ovatis. Ovarium stipi- tatum, glabrum; stylus curvatus, glaber. Legumen 70-100 mm. long. 15-18 mm. lat., utrinque rotundatum, parte media dense reticulatum, mar- gine 2-3 mm. lat. subalatum laeve. Semina transversa, parva, 6-9 mm. long.. luteo-fusca. Esr : forêt littorale orientale, à Tampina, etc. Perrier 13266, 14904; Louvel 2, 3, 202, 202 bis. Sakoanala villosa R. Vig. Arbor 10-15 m., foliis deciduis ignotis. Racemi densiusculi; axis villoso- tomentosus; bracteae, 1,5 mm. long., villosae; pedicelli 8-9 mm. long., subtomentosi, ad tertiam superiorem partem bracteolam unicam parvam villosam ferentes; flores interdum geminati. Calyx 4 mm. long., turbinato- conicus, villosissimus, dentibus rotundatis utrinque villosis. Corolla pulchre violacea; vexillum 17 mm. long., orbiculare, emarginatum, longe unguicula- tum; alae et carina 10 mm. long., oblongue, breviter unguiculatae. Stamina antheris oblongis 0,5 mm. long. Ovarium breviter stipitatum, tomentosum; stylus arcuatus, pilis conspersus. Legumen ignotum. Ouest (secteur Norp), montagne des Francais près DrEGo-SUAREZ- Perrier 16212. ; NEOHARMSIA R. Vig. , Arbores vel arbusculae. Folia imparipinnata. Calyx irregularis, praesertim apice valde obliquus, dentibus brevibus. Corolla rubra, manifeste papiliona" — 187 — cea, calyce longior, petalis inaequalibus unguiculatis, carinalibus liberis. Stamina libera, antheris dorsifixis. Ovarium sessile, glabrum, multiovulatum; stylus rectus, gracilis, ovario longior; stigma minutum, terminale. Legumen elongatum, complanatum, dehiscens. Neoharmsia madagascariensis h. Vig. Arbuscula 3-4 m., parum ramosa, trunco crasso, foliis 9-foliolatis deciduis. Petiolus 150-200 mm. long., crassus, glabrescens; petioluli 3 mm. long., pubescentes; foliola opposita, ampla, 150-180 mm. long., 70-90 mm. lat., ovato-elliptica, basi subcordata, apice obtusa vel obtuse acuminata, pilis paucis ad nervos ornata vel glabra. Racemi terminales, ante folia orti, breves; pedicelli breves, villosissimi; bracteolae 4 mm. long., triangulari-acutae, basi latae, calyci adpressae; alabastra angusta. Calyx 9-10 mm. long., tomentosus, dentibus rotundatis tubo multo brevioribus inaequalibus. Corolla purpureo- rubra; vexillum 25 mm. long., obovato-attenuatum; alae et carina 22 mm. long. apice rotundatae. Stamina corollam aequantia, antheris oblongis 1,5 mm. long. Ovarium elongatum. Legumen usque ad 160 mm. long, 17 mm. lat., rectum vel subcurvatum, utrinque attenuatam, complanatum, exalatum, glabrum, reticulatum, breviter stipitatum. Semina 5-8 complanata..... Ouest : Dunes près de la mer entre la Betsiboka et la Mahavavy; rochers calcaires de Namoroka (Ambogo). Perrier 4748, 1550. NOUVELLE CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES COMPOSÉES Par J. ARÈNES. Diagnoses d’espèces nouvelles et localités inédites d'espéces déjà connues, appartenant pour la plupart à la flore du proche Orient. 1. Centaurea microcnicus Reese et Sam. ex Rechinger, Reliquiae Samuelsonianae in Arkiv. fór Botanik 1, 5 (1949). SYRIE, Qaryatein (leg. Mouterde). 2. Centaurea aegyptiaca L. Désert de Syrie. Région de Palmyre (leg. Mouterde). 3. Centaurea (Sect. Seridia) delbesiana J. Ar. spec. nov. : s erectis pluribus in Rhizoma crassissimum verticale multiceps, caulibu i à striata plus minus foliorum basalium rosulatorum destructorum vagina fusca persistens insertis, Caules 25-35 em. alti, basi indumento lanato crasso den- "que instructi, rigidi, ralative graciles, albo-lanati, simplices vel e "- ramosi, 1-n-cephali, foliis sparsis, ramis 10-15 cm., longis monocephalis rigidis astigiatis, Folia caulina albo-lanata, alterna, inferne in petiolum longum ‘ensim attenuata, decurrentia, superne longe acuminata, usque 13 cm. longa — 188 — et 3 em. lata, mucronulata, aut lineari-lanceolata, integra vel dentata, aut lanceolata, sinuato-lobata vel pinnatifida rachide angusta lobis utrinque 1-3 linearibus rectis vel arcuatis acutiusculis, superiora linearia integra vel denti- culata, floralia nulla. Calathidia solitaria usque 3 cm. alta. Periclinium oblongo-cylindricum basi attenuatum usque 20 mm. altum et 8 mm. diam., albo-lanatum. Bracteæ planae imbricatae adpressae, internae lanceolatae erectae in cuspidem flavam scariosam spinosam attenuatae, mediae lan- ceolatae margine angusta scariosa subflava pubescenti vel glabrescenti arista spinosa subflava patula vel erecto-patula usque 5-6 mm. longa vulne- ranti basi in appendicem fuscam plus minus anguste dilatata et spinulis 2-4 subflavis palmatis vel subpalmatis usque 2 mm. longis instructa termi- natae, mediae superiores apice appendice fusca in marginibus albo-scariosa et lacerata interdum instructae, externae minores oblongae in spinam brevem basi bispinulatam vel simplicem terminatae patulo-erectae vel erectae et plus minus adpressae. Corollae flavae longe exsertae erectae haud radiatae, tubo cylindrico lineari 11 mm. longo, fauce campanulata 6-7 mm. longa, lobis linearibus 3-4 mm. longis. Achenia abortiva, pappo albo setis inaequalissimis 1-8 mm. longis praeter inferne barbellatis. Typus in Herb. Mus. Paris (Herb. Gombault). Syrie du Nord. — Halabié (Haute Djezireh); leg. Delbès. Cette plante se rapproche de Centaurea Cheiracantha Fenzl. par tout. un groupe de caractères, notamment par son port, sa souche à plusieurs têtes échelonnées, ses tiges relativement gréles, élevées, rigides, ses feuilles caulinaires médianes inférieures pinnatifides insensiblement atténuées en long pétiole, l’arête de ses bractées plus ou moins étroite- ment dilatée à la base en appendice pourvue inférieurement de 2-4 spinules jaunatres palmées ou subpalmées, ses corolles jaunes longuement exsertes dressées non rayonnantes, les soies de ses aigrettes fines. Ses caractères ambigus et ses akénes avortés nous avaient fait envisager une origine hybridogéne dans laquelle seraient intervenues Centaurea Cheiracantha Fenzl. et Jurinea Slaehelina DC., mais la première de ces plantes parait manquer dans la Syrie désertique et cette hypothése ne pourrait étre reprise que si l'existence de Cenlaurea Cheiracanlha Fenzl. (ou d'une espèce trés voisine) se trouvait vérifiée dans la vallée de l'Euphrate. x CENTAUSERRATULA, J. Ar. gen. hybr. nov. 4. x Gentauserratula Mouterdei, J. Ar. spec. hybr. nov. — Cen- laurea pygmaea Benth. et Hook 2 x Serralula cerinthefolia S. et Sm. Radix gracilis longe perpendicularia. Caulis simplex circ. 20 cm. altus erectus gracilis fortiter striato-canaliculatus, glaberrimus, monocephalus usque ad apicem foliatus. Folia basalia destructa; caulina inferiora in pet” lum longe attenuata, basi leviter amplectentia, alterna, profunde pinnatipar- 1. = Rhaponticum pusillum Labill. = Rh. pygmzum De. = Leuzea pusilla Sprens- = Cirtium cryptocephalum Sch. Rip. = Cynara acaulis Sm. 15. Gung S : 4. s ie de l'aigrette X Planche I. . 2, akéne x 2; 3, soie d 2: 6, soie de Centaurea delbesiana J. Ar. : 1, port x 1; 2, 5,; 5, akène x 2; 6, Le a. nn dieu J. Ar. : 4, sommité es " "n Ps Hs s si A e Helichrysum Mouterdei J. Ar. : p 2 10 — tita subpinnatisecta, limbo obscure viridi utrinque glabro ucidoque, subtus pallidiore, coriaceo, propter costam plus minus araneosam in marginem plus minus angustam usque ad petioli basin productam continuo, lobis obovatis vel ellipticis integris laxe denticulatis vel lobulatis terminali profunde 3-5- lobulato; caulina media oblonga, sinuato-pinnatifida sinuato-lobata vel sinuato-dentata, sessilia, basi auriculato-amplexicaulia; caulina superiora oblonga, integra vel subintegra, auriculato-amplexicaulia ; floralia 2, parvissi- ma, sessilia, ovata, integra. Calathidium solitarium cylindricum, circ. 15 mm. diam. et 35 mm. altum. Periclinium glaberrimum. Bracteae coriaceae, planae, imbricatae, integrae; inferiores ovatae, subluteae, nervo medio prominulo in mucronem brevem subluteum spinescentem patulo-erectum excurrente; mediae plus minus purpurascentes, ovato-oblongae vel oblongae, margine anguste scariosa, superne subapendiculatae scariosae acutae; internae plus minus longe attenuatae, scariosae, extus pubescentes, apice acuminato- acutae. Corollae roseae (Mouterde). Achenia sterilia, fusca, lucida, tetragona, inter costas costulata, oblongo-linearia, apice truncata, 7-8 mm. alta, circ. 2 mm. lata, hilo basilari laterali, pappo subluteo inferne fulvescenti,2 cm. longo setis breviter plumosis, Typus in Herb. Mouterde. LiBAN. — Source du Bardaouni prés Zahleh; leg. Mouterde. Occupe une position intermédiaire entre les deux parents par le port. Se rattache à Cenlaurea pygmaea Benth. et Hook. par la morphologie foliaire et les bractées involucrales scarieuses à la marge, subappendicu- lées. Doit à Serralula cerinthefolia S. et Sm. certains caractères du limbe foliaire, notamment sa consistance et sa coloration, ceux de la tige angu- leuse et striée, ceux du péricline (forme) et, partiellement, des bractées, ceux enfin des soies de l'aigrette. 5. Onopordon tetragonocarpum J. Ar. spec. nov. Caulis robustus usque ad apicem late alatus; alae latae, lobato-pinnati- fidae, continuae, lobis triangularibus usque 45 mm. longis, basi lata, utrinque dense araneosis, subtus magis et albido-lanatis, supra subviridibus, in spinas luteas robustas vulnerantissimas 5-7 mm. longas sensim longeque attenuatis. Folia caulina sessilia, pinnatifida. Calathidia magna, solitaria. Periclinium subglobosum, sine acumina 4 cm. latum, basi profunde umbilicatum, ara- neosum. Bracteae internae erectae, subcarinatae, rigidae, in spinam brevem sed vulnerantem attenuatae, extus superneque spinuloso-scabrae; mediae subovatae, inferne 10 mm. latae, in acumen robustum triangularem extus plus minus purpureum vel luteo-viridem, in omniam longitudinem subcarina- tum, 2-4 cm. longum, primum erectum, dein patulum, demum omnino refractum, spina sublutea robusta vulnerantissima terminatum attenuatae; externae valde breviores, demum omnino refracto-subadpressae. Corollae albae (?), 20-25 mm. longae, tubo 20 mm. longo inferne sensim latiore. fauce anguste tubulosa 5 mm. longa, lobis linearibus erectis 7 mm. longis. Achema — 191 — juvenia tetragona, inter costas plus minus rugosa, circ. 5 mm. longa, apice truncata, basi subrotundata, fusca, pappo plumoso, albo, 25-30 mm. longo. Typus in Herb. Mouterde. SYRIE du Sud. — Deraa; leg. Mouterde. Voisin de l'O. alexandrinum Boiss. dont il diffère surtout par l'indu- ment aranéeux-sublaineux persistant, par les ailes caulinaires trés larges, par les calathides grosses, par l'involucre trés aranéeux et l'organisation de ses bractées. 6. Onopordon nudipes J. Ar. spec. nov. Caulis robustus, anguste alatus; alae angustae, sinuato-lobatae, continuae, lobis triangularibus usque 20 mm. longis, basi latis, utrinque dense araneosis, subtus magis et sublanato-albidis, supra lutescenti-viridibus, sensim atte- nuatis, fortiter nervatis, nervo medio luteo subtus prominulissimo in spinam luteam robustam vulnerantissimam 4-12 mm. longam producto. Folia subtus albo-lanata, supra fortiter araneosa griseo-v irescentia, spinosissima ; caulina sessilia, basi plus minus attenuata, magna (usque 35 cm. longa), pinnan- partita, lobis ovato-triangularibus, latis, lobulato-spinulosis, lobulis triangula- ribus in spinam robustam luteam vulnerantem 4-8 mm. longam sensim attenuatis; superiora oblonga, sinuato-lobata. Calathidia magna, sine folia floralia, in pedunculis superne breviter exalatis efoliatisque solitaria. Peri- clinium subglobosum, sine acumina 45 mm. latum, basi profunde umbilicatum, fortiter araneoso-sublanatum. Bracteae internae erectae, rigidae, in a brevem sed vulnerantissimam sensim attenuatae, superne extus, spinuloso- scabrae et subcarinatae; mediae subovatae, inferne 10-12 mm. latae, in acumen robustum triangularem crassum triquetrum puberulentem 15-35 mm. longum primum erectum dein patulum demum omnino refractum spina lutea robusta vulnerantissima sed brevi terminatum sensim Dunes $ externae valde breviores, patulae vel plus minus reflexae. Corollae albidae (?) 25-30 mm. longae, tubo 10-12 mm. longo basi sensim ampliato, fauce tubulosa 8-10 mm. longa, lobis linearibus erectis 7-8 mm. longis. Achenia — distincte tetragona, pappo plumoso 15-20 mm. longo. albido inferne plus minus rufescenti. Typus in Herb. Mouterde. SYRIE: Qaryatein; leg. Mouterde. . Voisin de l'O. macrocephalum Eig. par l'acumen triquèbre des a tées. S'en distingue cependant par les pédoncules nus et aptères sous es calathides, le péricline à indument aranéeux-laineux persistant, les qd tées médianes plus larges à acumen plus court (15-35 mm. au lieu de 25- ), l'organisation des bractées internes, les corolles et les aigrettes plus Courtes, — 192 — 7. Onopordon albolanatum J. Ar. spec. nov. Planta humilis 20-25 em. alta, unicaulis spinis caulinis foliaribusque multis luteis tenuibus brevibus vulnerantissimis. Caulis relative debilis, dense albo-lanatus, superne brevissime ramosus et usque ad calathidia alato- spinosus, inferne exalatus, in parte media sparse spinoso-subalatus. Folia pinnatifida pinnatipartitave nervis omnino inconspicuis, supra fortiter araneosa, subtus albo-lanata, oblongo-lanceolata, lobis late ovato-triangu- laribus lobulatis spinosissimis, lobulis triangularibus attenuatis multis; basalia rosulata et caulina inferiora in petiolum plus minus longe attenuata; caulina inferiora haud decurrentia; caulina media in alas angustissimas interdum spinarum brevium lineis 2 reductas obscure decurrentia; caulina superiora sessilia in alas angustas spinosas decurrentia. Calathidia mediocria in pedunculis brevissimis solitaria, caulis apice plus minus. approximata, superiora subaggregata. Periclinium ovoideo-globosum, fortiter araneoso- lanatum, basi leviter umbilicatum, 2 cm. diam. Bracteae mediae 6-7 mm. latae, in acumen triangularem basi 2-3 mm. latum 12-18 mm. longum robustum vulnerantissimum in spinam sensim attenuatum canaliculatum erectum dein plus minus patulum vel etiam paulum reflexum satis abrupte contractae; externae acumine brevissimo adpresso vel plus minus patulo. Flores ignoti et achenia ignota. Typus in Herb. Mouterde. SYRIE : Qaryatein; leg. Mouterde. Cette espèce semble voisine de l'O. floccosum Boiss. par les caractères de son indument, des ailes caulinaires, des acumens périclinaux, mios s'en distingue par sa taille plus réduite, sa tige oligocéphale trés briève- ment rameuse seulement au sommet, sa morphologie foliaire, autant que permettent d'en juger la diagnose sommaire de Boissier et nos observa : ; i : s tions, incomplètes vu la jeunesse et l'insuffisance de la seule part que nou ayons pu examiner. 7. Onopordon carduiforme Boiss. Lipan : Sources du Nahr. Beyrouth; leg. Mouterde. 8. Carduus nutans L. subsp. eu-nutans Gugler, var. typicus Fiori. SYRIE du Nord : Kessab; leg. Mouterde. 9. Cirsium siculum Spreng. Sandjak d'Alexandrette. — Kirik Khan; leg. Mouterde. 10. Cirsium pseudo-Gaillardoti J. Ar. SYRIE : Banias; leg. Mouterde. — 193 Pu 1 Ar. : 2, som- dipes J. Ar. anne It. J. Ar.; 1, port x 1. — Onopordon nudip Onopordon albolanatum J. Ar. LIE Cen- : ’aigrette x 4. — X - ie de l'aigrette | x 4. i linaire x %; 4, akène x 2; — 8, soie de l'aigrette D uen 6, port x 1; 7, akène x 2; ula M YR — 194 — 11. x Cirsiocarduus lutetianus J. Ar. spec. hybr. nov. — Cirsium vulgare (Savi) Ten. subsp. Savianum J. Ar. x Carduus lenuiflorus Curt. Rami usque ad apicem alato-spinosi. Folia longe decurrentia, pinnatifida, lobis latis triangularibus lobulis divaricatis, spina brevi terminatis, supra viridia et dense longeque spinulosa, subtus araneoso-subgrisea. Calathidia mediocria (usque 3 cm. alta) breviter pedunculata ramorum apice 2-3 approxi- mata, foliis reductis spinosis et partim floralibus intermixta. Periclinium oblongo-cylindricum 10-13 mm. diam., araneosum. Bracteae valde inaequales, externae mediaeque in parte inferiora relative latae, oblongae, in acumen subulatum extus arcuatum usque 7 mm. longum nervo medio prominulo in spinam paulum vulnerantem producto sensim contractae ; internae lineares. longe acuminatae acutissimae quibusdam corollarum apicem attingentes, Corollae purpureae tubo circ. 15 mm. longo, fauce 4 cm. longa lobis 4-5 mm. longis. Achenia circ. 3,5 mm. alta et 1,5 mm. lata, grisea et fusco-maculata in longitudinem obscure striata; disci epigyni papilla centralis subrotundata; pappus circ. 15 mm. longus, setis aliis in tota longitudine longe plumosis, aliis inferne plumosis superne simplicibus et denticulatis. Typus in Herb. Mus. Paris. FRANCE (départ. de la Seine) : Paris, jardin de la Cité Universitaire; leg. Chr. Sourdille. Produit certainement hybridogéne, fertile, chez lequel l'influence des deux genres Cirsium (Sect. Epilrachys) et Carduus (Sect. Stenocephalt) apparait dans l'organisation des soies de l'aigrette, les unes longuement plumeuses sur toute leur longueur, les autres longuement plumeuses dans leur partie inférieure mais simples et denticulées supérieurement. L'inter- vention de Carduus tenuiflorus Curt., trés faible, est surtout indiquée par l'indument aranéeux grisâtre de la page inférieure des feuilles, par la morphologie de ces derniéres pinnatifides à lobes larges triangulaires à lobules divariquées terminés par une épine courte, et, dans les calathides, par les bractées, les externes et les médianes relativement larges, oblongues dans leur partie inférieure, insensiblement contractées en un acumen subulé arqué en dehors à nervure dorsale saillante prolongée en épine peu vulnérante, les internes linéaires, longuement acuminées, très aiguës, certaines atteignant le sommet des corolles. La part analysée est très médiocre, la tige, coupée à l'état jeune, n'ayant produit à sa base que deux courts rameaux florifères : peut-être forme de retour à Cirsium vulgare (Savi) Ten. 12. x Helichrysum Mouterdei, J. Ar. spec. hybr. nov. — H. Pal- lasii (Spreng.) Boiss. x H, pygmaeum Post. : E stirpe lignosa virgis novis patulis plus minus longis subrubris plus minus araneoso-lanatis dein glabris, et caulibus sterilibus erectis vel patulo- erectis subrubris praesertim superne foliatis, et caulibus fertilibus 8-26 cm. altis subrubris vel virescentibus araneoso-lanatis demum glabris, foliatis- "OM AIN + Hi 5S. quéref + : 3, soie de Planche III. "T ; 2, akéne X 2; 3, : X Cirsiocarduus lutetianus J. Med » ipei didis MS TAS erag | n 1 besianus J. Ar. : 4, a i illes caulinai . E p SEU os Ar. : 6, sommité x 1; 7, feuille Taigr — 196 — Caules steriles folia oblongo-spathulata, dense lanata, viridi-lutea, obtusa, alia gradata, alia caulem apice approximata. Caules fertiles folia gradata, dense lanata dein praesertim subtus araneosa, oblongo-linearia vel oblonga spathulata basi breviter decurrentia. Calathidia 6-n subgloboso-corymbose disposita breviter pedunculata, 5-8 mm. longa, rubra aureo-lutea vel rubro- lutea. Bracteae lucidae, imbricatae, obtusae, plus minus cucullatae, nune concolores aut rubrae vel aurantiacae et basi plus minus luteae, aut aureo- luteae et apice plus minus leviter purpurascentes, nunc discolores, externae rubrae vel aurantiacae et basi plus minus luteae, internae aureo-luteae et superne plus minus longe purpurascentes, ultimae basi virides; externae subrotundatae vel oblongae; aliae oblongáe vel oblongo-spathulatae vel lineari-spathulatae quam externae distincte longiores. Achenia tenuiter denseque papillosa, pappo setis albidis, vel subluteis superne luteis. Typus in Herb. Mouterde. LiBAN : Vers Ain Sawair; leg. Mouterde. Doit à H. Pallasii (Spreng.) Boiss. ses tiges dépassant parfois 25 cm., plus ou moins nombreuses, la coloration jaune d'or brillant d'une partie de ses bractées plus ou moins cucullées, la couleur jaune de ses aigrettes; à H. pygmaeum Post, sa souche plus ou moins stolonifère, ses tiges rou- geàtres, ses feuilles caulinaires un peu décurrentes, ses capitules briéve- ment pédonculées. la coloration rouge d'une partie de ses bractées, les plus internes vertes inférieurement. Se présente sous divers états, les uns, affines à H. Pallasii, à tige élevée, bractées jaunes purpurines seulement au sommet, aigrettes jaunes; les autres, affines à H. pygmaeum, à tige basse, bractées rouges, aigrettes blanchâtres. 13. Senecio (§ Jacobeae) Mouterdei J. Ar. spec. nov. Planta albo-tomentosa praeter in foliorum pagina superiora viridi et leviter araneosa. Caulis crassus, superne ramosus. Folia oblongo-obovata, petiolata, pinnatilobata pinnatifida vel pinnatipartita, apice obtuse 3-5-lobata usque 13 cm. longa et 6 cm. lata, lobis (utrinque usque 10) patulis oblongis vel oblongo-obovatis inferne angustioribus, integris subintegris vel obscure 2-4-lobulatis, lobulis integris obtusiusculis, lobis inferioribus in petiolum basi latiorem plus minus breviter decurrentibus; folia superiora sessilia, plus minus angusta, sinuato-lobata vel sinuato-pinnatifida. Calathidia parva obconico-campanulata, in corymbo composito polycephalo plus minus contracto ramis erectis disposita. Periclinium lanatum albidum. Bracteae subplanae, ovatae, parte media viridi tomentoso-lanata trinervata, Circ. l mm. lata, utrinque margine alba scariosa glabra circ., 0,5 mm. lata instructae. Flores lutei; ligulae lanceolatae apice tridentatae; stigma truncatum, pen" cillatum. Achenia glabra, 0,8 mm. alta, pappo albo 6 mm. longo flores tubulosi aequante. Typus in Herb. Mouterde. LiBAN : Ouadi Jhannan (Nahr. Michmich); leg. Mouterde. — 197 — Voisin des S. bicolor Tod. et S. Taygeteus Boiss. et Heldr. dont il se rapproche par l'organisation des bractées involucrales largement scarieuses à la marge. Se sépare : de l'un et de l'autre par les caractères de l'indument plus épais, par la morphologie foliaire et la disposition de l'inflorescence plus ramassée, par ses bractées distinctement trinervées dans toute leur longueur, par ses ligules lancéolées tridentées; de S. laygeteus, par ses feuilles vertes et seulement aranéeuses à la page supérieure, par son péricline nettement aranéeux-blanchâtre; de S. bicolor, par les caractères des bractées. Est plus voisin de S. bicolor, par la répartition de l'indument foliaire et par son péricline laineux-blanchatre. 14. Senecio (8 Crociserides DC.) delbesianus J. Ar. spec. nov. Planta robusta, glaberrima, caule elato crasso (circ. 1 cm. diam.) fortiter angulato et striato superne ramoso, ramis 15-22 cm. longis, striatis, erectis, simplicibus, vel breviter ramosis. Folia glaberrima, cordata, caulina media lanceolata vel oblongo-lanceolata dentata, ampla (usque 26 cm. longa et 6 cm. lata) inferne plus minus angustiora, sessilia; caulina superiora minora, oblongo-ovata, auriculata, leviter amplexicaulia, denticulata, ultima, parva integra basi late auriculata. Calathida mediocria, superiora ramorum apice corymbose approximata plus minus longe pedunculata, alia alterna, infra praecedentia racemose disposita gradata. Periclinium obconico-campanula- tum, basi attenuatum, bracteis circ. 1 cm. longis lanceolatis acutiusculis subplanis obscure nervatis in marginibus plus minus late scariosis. Calyculus phyllis multis (usque 20), gradatis linearibus vel lanceolato-linearibus, acu- minatis, quam bracteae valde brevioribus. Ligulae oblongae, truncatae, apice obscure tridentatae, circ. 12 mm. longae;stigma truncatum, penicilla- tum. Achenia brevissima (circ. 1 mm.) costulata, hirsuto-scabra, pappo albo 7-8 mm. longo, quam bracteae paulum breviore. Typus in Herb. Mouterde. à SYRIE du Nord : Lit d'un ruisseau au sud de Derik (Bec de Canard); leg. Delbés. Dans le groupe des Crociserides à akènes hirsutes, c'est S. macedonicus dont cette espèce s'éloigne le moins, notamment par sa glabréité. S'en Sépare néanmoins par de multiples caractères. Présente aussi certaines affinités, faibles, avec les groupes européens des S. paludosus et S. Doria. ENCORE QUELQUES NOMINA NUDA DE PLANTES DE NOUVELLE-CALÉDONIE Par A. GUILLAUMIN. : Dans son ouvrage La Colonisation française en a à dépendances 1, Ch. Lemire a publié (p. 341-354), comme Appendice ^ un Catalogue des bois du district d' Uarai récoltés el classés par Th. Lecarc, l. Un vol. in-8^, 376 p., 4 cartes en couleurs, imprimé à Nouméa, édité à Paris chez Challamel en 1878. — 198 — botaniste et, p. 354-355, comme appendice XV, Collections de graines d'arbres el de plantes rares ou peu connues de la colonie. Un nombre important de binomes nouveaux y figurent : ils ont été cités, sans plus de descriptions, par Jeanneney dans sa Nouvelle Calédonie agricole. Je les ai attribués à Jeanneney (1894) !, en essayant de les iden- tifier, mais en réalité ils ont été publiés pour la première fois par Lemire 1878). Ils sont vraisemblablement dus soit à Lecard ?, directeur du Péni- tencier agricole de Uarai en 1877 et inspecteur des établissements agricoles pénitenciaires à la Nouvelle-Calédonie, qui herborisa surtout dans la Chaine centrale, soit au botaniste Pancher qui, lors de son deuxième séjour en Nouvelle-Calédonie (1874-1877), fut hébergé par Lecard chez qui il est mort en avril 1877 ?. * LINE Dans le catalogue des bois sont cités : Drymis glaucescens (spath. glauceneus), p. 344, Anona anisala (p. 344), Pillosporum gamosepala (spath. gamosepalame), p. 350, Clusia (spath. Clusiera) macrocarpa lulea (p. 342) sans doute identique à C. macro- carpa Panch. ex Jeanneney, Elaeocarpus allissima (p. 344), Antholoma foliis intermedia (p. 344) sans doute identique à A. inlermedia Jeanneney, A. speclabilis (p. 344), Melia rubra et M. speclabilis (p. 344), Anisomallon Baillonii (p. 352), Ilex (spath. Illicum) vernicosum (p. 352), Cupania glandulifolia et C. juliflora (p. 352) Chrysobalanus australis (p. 392), Geissois polyphylla et G. trifoliala (p. 344), Myrlus argenlea (p. 344) et M. diversifolius (p. 348), Bolhryodendron macrocarpum (p. 392), Myrsine dolabriformis (p. 344), Ardisia unifolia (p. 348), Chrysophyllum argenleum (p. 350), Sapola unioensis (errore unionensis) p. 352), Maba mucronifolia (spath. mycrosifolia), p. 342), Beilschmiedia grandifolia (p. 344), Laurus pilosifolia (p. 342), Euphorbia lrifoliala (p. 352), mentionnés ensemble par Jeanneney et que j'ai identifiés lorsque cela a été possible *. Elaeocarpus romicphyllus (sic ) (p. 348), Antholoma macr ophylla (p. 352), ne figurent que dans le Calalogue des bois d' Uarai et ne sont pas cités par Jeanneney ; Symplocos (spath. Symplocas) grandifolia (p. 344) est peut-être identique à ce que Jeanneney (p. 117) appelle S. glandulifolia. Un Juslicia purpurea est cité (p. 344), or il existe plusieurs Juslici purpurea identifiés aux genres les plus divers, le seul vrai Justicia signalé en Nouvelle-Calédonie est le J. pinensis S. Moore trouvé à l'ile des Pins. Au lieu de Kernandiopsis Vieillardii (p. 344) ne faudrait-il pas lire Hernandiopsis Vieillardii, c'est-à-dire Hernandia cordigera Vieill. mas 1. Notulae systematicae, XI i ; XI, p. 46-62 (1943). 2, Mort à Vesoul en 1880, le 20 oct : : 81 échan- ; ; obre 1879, de lui 81 éc tillons et 64 aquarelles de plantes. NON emus ecole by ye tombe est a Fonwhary. a) — 199 — cest une Lauracée sensu lato ou une Hernandiacée et non une Daphnoi- dée, autrement dit une Thyméléacée, ainsi que le dit Lemire. Il est question (p. 348) d'un Antherosperma (spath. Antherospermos) ; ce genre n'a pas été signalé en Nouvelle-Calédonie et il est, raisonnable de penser qu'il s'agit d'un Nemuaron. * s $9 Dans la Collection de graines sont mentionnés aussi toute une série de noms nouveaux énigmatiques : Pillosporum undulalum (p. 355) est sans doute distinct de P. undu- lalum Vent. et de P. undulalum Guillaum. — P. lailense Putterl.; le P. undulalum var. macrocarpum Panch. in herb. est identique à P. turbi- nalum Brong. et Gris (1864), c'est-à-dire à P. Simsonii Montr. (1860), mais, d'aprés une autre étiquette de la main de Lecard, c'est au P. Sim- sonii que se rapporterait le P. gamosepala. Au lieu de Clusiasea maslomosa (p. 355) ne faudrait-il pas lire Clusia anastomosa? Ne s'agirait-il pas alors de Calophyllum neurophyllum Schltr.? Néanmoins, dans l'herbier, Lecard lui donne un autre nom. ; Discosligma edulis (p. 354) doit être un Garcinia, justement le G. pedi- cellata Baill. donne des fruits consommés par les indigènes. Trionum immaculalum (p. 354) cité par Jeanneney est Hibiscus Trionum L., Corchorus indica (p. 354) : il existe en Nouvelle-Calédonie deux espèces de Corchorus: C. neo-caledonicus Schltr., et C. Torresianus Gaud. Elaeocarpus excelsa et E. montana (p. 354). Le second n'est certaine- ment pas l'E. montana Thev., peut-être est-il synonyme de l’ Antholoma moniana Labill.? Toutefois Lecard distingue les Antholoma des Elaeocarpus. Est-ce que les Blackburnia macrocarpa (p. 354) et B. odorala (p. 355) sont bien des Fagara? Trichilia hirsula (p. 354) n’est certainement pas le T. hirsuta C. DC.; ce doit être un Dysoaylum, mais lequel? Qu'est-ce que l'Anisomallon noveum (p. 354)? On ne connait en Nouvelle-Calédonie qu'une espèce : PA. clusiaefolium Baill. qui est mentionnée sous ce nom page 354 et sous celui d'A. Baillonu (p. 352). À quoi peuvent se rapporter Syzygium (spath. Sisyzium) giganteum (p. 354) et S. macrocarpum (p. 355)? E 133 Aralia monosperma (p. 355) est cité par Jeanneney ainsi qu’ A. macro- Phylla (p. 355); il est vraisemblable que le premier est un Schefflera ; il est peu probable que le second soit IA. macrophylla A. Cunn. qui est Peut-être un Tieghemopanaz ; quant à l'A. velutina (p. 354), il est possible que ce soit PA piopelalum velulinum Baill. Guellarda macrocarpa (p. 354) n'est certainement, pas le G. macro- arpa Gris, Qu'est-ce que Gardenia Filz-Rozii (p. 355), Chrysophyllum mono- *Permum (p. 355), Maba microcarpa (p. 355) ? NOT. sys, 14 1 200 — Le Symplocos microphylla (p. 355) n’est certainement pas celui de Wight; c'est sans doute l'espéce que Vieillard a appelée Chasseloupia microphylla, c'est-à-dire Symplocos monlana Brong et Gris. Beaumonlia unioensis (errore unionensis) (p. 355) est vraisembla- blement une Apocynée; comme ce genre n'est pas représenté en Nouvelle- Calédonie, c'est peut-être un Cerbera; toutefois Lecard en herbier a bien reconnu le C. Manghas L. — C. Odollam Gaertn. Monimia anisala (p. 355), est cité par Jeanneney, c'est probablement le Nemuaron V ieillardii. Beilschmiedia macrocarpa (p. 355), aussi cité par Jeanneney, constitue une espèce distincte que j'ai décrite ! sous le nom de Cryplocarya macro- carpa Guillaum. Qu'est-ce que Dammara novea, Araucaria Moorei et A. speclabilis (p. 355)? Évidemment le premier est un Agalhis, les autres des Araucaria, mais lesquels? Que peuvent être Duprezia spectabilis et Mehelinum scandens (p. 355)? Les genres Duprezia et Melrelinum n'existent pas, sont-ce des noms eene par des fautes d'impression comme il y en a tant dans les deux istes? Il est curieux de voir signaler en 1878 (p. 354) au titre de plantes néo-calédoniennes rares l'Anligonum leplopus Hook. et Arn., Polygo- nacée américaine introduite, qui n'est représentée en herbier que par l'échantillon récolté en 1925 par Däniker à Ouégoa et qui est maintenant largement cultivée sous sa forme à fleurs rouges et celle à fleurs blanches. SUR QUELQUES « SIDERITIS » (LABIATAE) DU PROCHE ORIENT Par R. GOMBAULT. La flore de Bouloumoy a localisé dans l'Akkar (Liban nord) le Siderilis nusairiensis de Post. Les diagnoses de ce dernier auteur, établies sur n échantillons dont il ne possédait pas toujours une gamme assez étendue, s'étant parfois révélées insuffisamment compréhensives, nous avion cru pouvoir attribuer à son espéce, avec laquelle il avait d'assez nom- breux points de contacts, un Siderilis que nous avions récolté dans l'Akkar et dont nous avons donné ? une description détaillée. La donation au Muséum de l'herbier du Fr. Louis, qui renferme U^ lot. important de Sideritis nusairiensis, nous a amené à reviser nes opinion. Nous devons faire amende honorable aux mânes de Post, do " la diagnose, à quelques légers détails prés ?, correspond bien à la réalité. l, Bull. Soc. bot. France, L sp. + : Yu Soc. bot. Fr., 1946, NES 151. 'autres Samui e _ est en effet striée de pourpre, comme chez beaucoup poo $ illes floraux peuvent dépasser 8 mm. de large; enfin les ne sont pas absolument entières mais obscurément crénelées à la marge. — 201 — Notre plante ne pouvant étre rattachée à S. nusairiensis, il ne restait plus, pour l'accueillir parmi les Crapaudines signalées dans la région que S. laurica Willd., bien qu'à vrai dire la diagnose de cet auteur, si bréve et si souple qu'elle parüt, ne se prétàt pas trop à un apparentement. Il y était en effet question d'indument tomenteux et de verticilles floraux rapprochés, caractéres qui ne cadraient pas avec nos échantillons. Des confrontations devenaient nécessaires : elles ne firent, qu'ajouter à notre embarras. Le dossier du Muséum comprenait en effet trois plantes assez differentes d'aspect et qui toutes prétendaient par leur étiquette au Eu de laurica. Quelle était celle qui pouvait légitimer son titre? videmment celle qui répondait à l'iconographie de Reichenbach 1. La planche de cet auteur est très réussie et ne prête à aucune ambiguïté. À son dessin correspondent les parts suivantes de l'Herbier général du Muséum : De Heldreich PI. orientales. Tauro Pamphylico Jul. 1845, 1 échant. Th. Pichler, Asia minor, in erectis montis Olympi, Jul. 1873, 1 échant. Ex herbario horti Petropolitani. Anatolia. Wiedemann, 1 échantillon idem N° 362, localité illisible, Wiedemann, 1 échantillon. Manissadjian. Plantae orientales No 39 Amassia 1891-92, déterm. J. Freyn. 2 échantillons. P. Sintenis : iter trojanum 1883. N° 549 Mt. Ida dét. P. Ascherson. l'échantillon. P. Sintenis : iter trojanum 1883. N° 549 b in summo, mont. Szu- Szur-Dagh. 1 échantillon. P. Sintenis : Mont Ida in summo mont. Kara Tasch, det. P. Ascher- son. 1 échantillon. Si aux localités qui viennent d'étre citées on ajoute celles mentionnées par Boissier dans la Flora orientalis, il semble que le domaine occupé par S. laurica s'étende de la Crimée (Tauride des anciens) en passant par le Caucase jusqu'au Sud de l'Anatolie. Post et Bouloumoy, sur la foi de arbey, le signalent au Nahr el Kelb, prés de Beyrouth; mais comme il ny a été retrouvé par aucun des collecteurs les plus récents, on peut veg quelque doute sur sa présence, tout au moins actuelle, au lban. . . Une fois précisé quelle était le véritable S. taurica, il devenait tout indiqué de rechercher quelles pouvaient être ses relations soit avec ceux qui lui tenaient indûment compagnie, soit avec notre Sideritis de l’ Akkar. vec l'aide précieuse de M. Paul Jovet et de Mme Jovet-Ast nous avons Procédé à l'analyse comparative de ces différentes plantes, pour arriver finalement à cette conclusion qu'il s'agissait d'autant d'espéces différentes. eux d'entre elles ont avec S. laurica un caractère commun : la l. REICHENRACH, Iconographia Botanica seu Plantae criticae, IV (1824), tertia centuria, tabula 384. — 202 — corolle est à l’intérieur fortement velue, au moins dans sa moitié supé- rieure. Commençons par celle des deux qui marque le plus d'affinités, avec S. laurica. Elle a été récoltée par Haussknecht le 20 mai 1865 entre Aintab et Nisib (Syrie du Nord, au point de vue botanique — Turquie méridionale au point de vue politique) et porte la dénomination de S. dislans Willd. De fait, c'est le nom qui lui conviendrait le mieux : tous les verticilles étant éloignés les uns des autres depuis la base de l'inflo- rescence jusqu'au sommet. Nous ne croyons cependant pas pouvoir le lui conserver, tous les auteurs s'étant accordés, avec d'excellentes rai- sons sans doute, pour réunir S. distans à S. laurica, et l'échantillon de Haussknecht, avec ses feuilles crénelées ne répondant pas exactement à la trop courte diagnose de Willdenow qui, s'il ignorait la provenance exacte de la plante qu'il décrivait sous le nom de S. distans, lui attribuait en toute assurance des feuilles entières (integerrimis). Nous proposerons donc le nom, moins satisfaisant à notre avis, mais à peu près analogue, de S. inlerrupla. Voici la description de cette espèce : Sideritis interrupta Gombault, sp. nov. Sid. suffruticosa 0 m. 50 vel amplius alta, breviter pilosa, inferne tantum albo-tomentosa; caulibus 0,25 ab solo ramosis; foliis crenulatis, in aversa pagina valde nervosis, inferioribus oblongis lanceolatis nec spatulatis, basi longe attenuatis, superioribus sessilibus acuminatis. Verticillastris 5-10 mm. altis, omnibus inter se ter longitudinibus suis distantibus. Foliis floralibus pilis coactis vestitis nec membranaceis, cordatis, reticulatis, abrupte et breviter acuminatis, omnibus praeter duobus infimis, verticillastro multo angustioribus. Calycis summis etiam in dentium marginibus, brevioribus neque intricatis nec glandulosis pilis instructis. Type dans l'Herb. général du Muséum d'Hist. nat. Paris. Habitat : Syrie du Nord (en territoire turc). Plante vivace, suffrutescente, de 0,50 à 0,60 de hauteur environ, couverte de poils courts, ne formant un tomentum blanc trés épais qu'à la base des tiges; celles-ci ramifiées seulement à partir de 0,25 du sol; feuilles subcanescentes, crénelées, à nervures saillantes à la page inférieure; érigées, oblongues lancéolées, les inférieures longuement atténuées à la base, les supérieures sessiles, toutes acutiuscules; les caulinaires inférieures plus longues que les entre-nœuds. Épi de verticilles plus long que le reste de la tige. Verticilles floraux lous distants les uns des autres d'au moins trois fois leur longueur. Bractées feutrées, cordées, réticulées, nervures bien visibles malgré le tomentum, abruptement et brièvement acuminées ; les deux paires inférieures un peu plus larges que le verticille; toutes les autres beaucoup moins larges que ce dernier. Calice d'environ 8 mm. de long, poilu intérieurement, à poils étroitement appliqués el diminuant de taille en descendant vers la base, qui est glabre; couvert à — 203 — l'extérieur de poils courts, même sur la marge des dents. Les poils de l'extrémité du calice ne sont ni enchevétrés ni glanduleux. Corolle inté- rieurement velue, au moins dans sa moitié supérieure, extérieurement velue grisátre; sauf le tube qui est glabre. Compte tenu des diagnoses de Willdenow ! et des échantillons visés plus haut, les différences entre les deux espéces seraient les suivantes : S. taurica. Haut. 3 d; totalement couverte d'un tomentum blanc; feuilles inférieures spatulées; feuilles caulinaires plus courtes que les entre-nceuds ; feuilles à nervures de la page infé- rieure plus ou moins dissimulées par le tomentum ; épi de verticilles du tiers au quart plus court que le reste de la tige; verticilles floraux d'au moins 10 mm. de haut; bractées membraneuses de 7-13 mm. de long. à nervures souvent peu visibles sous le tomentum, toutes à peine plus larges que le verticille ; calice d'environ 9 mm., couvert de poils blancs, longs, flexueux, s'en- chevétrant jusqu'à apparence lai- neuse, surmontés d'une glande jau- nàtre et mélangés de glandes Stipitées, S. interrupta. Haut. 5 d, et plus; le tomentum blanc n’apparaît qu'à la base des tiges; feuilles inférieures longuement atté- nuées à la base, mais non spatulées ; feuilles caulinaires inférieures plus longues que les entre-nœuds; feuilles à nervures saillantes à la page inférieure; épi de verticilles beaucoup plus long que le reste de la tige; verticilles floraux de 5 à 10 mm. de haut, tous distants les uns des autres d'au moins trois fois leur longueur; bractées feutrées de 5 à 10 mm. de long. à nervures bien visibles, mal- gré le tomentum, les deux paires inférieures un peu plus larges que le verticille; toutes les autres beau- coup moins larges que le verticille ; calice d'environ 8 mm., couvert de poils courts, grisátres, ceux des extrémités n'étant ni enchevétrés, ni glanduleux. La diagnose de Boissier diffère sur deux points de celle de Willdenow. + issier a signalé avec raison la forme spatulée des feuilles inférieures de e laurica; mais on peut se demander s'il a été aussi bien inspiré en consi- “és seulement comme une forme rare les Siderilis chez lesquels tous es verticilles sont distants les uns des autres et en les ramenant au S. tau- l. Linné, Sp. plantarum, édon 4, vol. V, t. III, p. 66. — 204 — rica Boiss., qui différe ainsi sur un point important de celui de Willdenow. Ce dernier auteur insistait en effet sur la contiguité des verticilles (verli- cillis approximatis ). L'autre Siderilis litigieux qui, à l'instar de S. laurica et de S. inler- rupla, présente une corolle velue intérieurement, porte l'étiquette suivante : Ex herbario horti Petropolitani. S. taurica M. B. var. Anatolia Wiedemann. Ce botaniste s'était donc bien apercu qu'il n'avait pas affaire au véritable S. laurica ; e& puisque nous considérons sa variété, restée inédite et innommée, comme une espéce, nous ne pouvons mieux faire que de la lui dédier. Sideritis Wiedemannii Gombault, sp. nov. Planta perennis plus quam 0 m. 75 alta, glabrescens. Foliis rigidis, virentibus, valde crenulatis, in aversa pagina prominenter reticulatis, flavis glandulis sparsis. Verticillastrum spica subaequante caulis alteram partem ; Floralibus verticillastris 13-20 mm. latis omnibus maxime distan- tibus. Bracteis membranaceis, nec pilis coactis vestitis, cordatis, reticulatis, prominenter nervosis, circa 7-15 mm. altis; infimo jugo verticillastro multo latiore, ceteris jugis vix latioribus vel aequantibus. Dentibus trinerviis calycis 11 mm. alti, eglandulosis, tubo paulo brevioribus, pilis longis plus minusve sinuosis tectis. Corolla intus extusque villosa. Folia radicalia non vidi. — Type dans l'Herb. gén. du Mus. d'Hist. nat. Paris. Habitat : Anatolie. Plante vivace, de plus de 0 m. 75, glabrescente, à tige nettement quadrangulaire, à feuilles rigides d'un vert foncé, fortement crénelées, à nervures trés saillantes à la page inférieure, couvertes de glandes dorées sur les deux faces; les feuilles adultes légèrement récurvées falciformes, oblongues-lancéolées, les inférieures trés légèrement atténuées à la base, toutes les autres sessiles acuminées, Feuilles caulinaires plus courtes que les entre-nceuds. Epi de verticilles subégalant le reste de la tige. Verticilles lloraux de 13-40 mm. de large, tous trés distants les uns des autres d'au moins une fois et demie leur longueur. Bractées membraneuses, cordées, reticulées, à nervures très saillantes, abruptement acuminées, la paire inférieure beaucoup plus large, les autres à peine plus larges ou pas plus larges que le verticille, qui mesure de 12-15 mm. de haut. Calice d'environ n mm., à dents plus courtes que le tube, à trois nervures saillantes, à longs poils plus ou moins sinueux, sans mélange de glandes. Corolle plus ou moins velue à l'extérieur et à l'intérieur au moins dans sa partie supe rieure, à tube presque inclus. Cette Crapaudine, dont nous ne posse dons pas la base, parait particulièrement vigoureuse. Par son aspect général elle se rapproche, plus que les précédentes, de celle de l’Akkar, qui a motivé nos recherches, et dont nous allons maintenant nous occuper. Sideritis akkarensis Gombault, sp. nov. fi — p circa 0m. 75 alta, ex stipe pluricaulis non vel vix ramosis; ois adultis integris, virentibus, paulum recurvatis falciformis, albis neque — 205 — viscidis nec coactis pilis vestitis; floralibus verticillastris 10-33 mm. latis, 10-17 mm. altis, sublimibus contiguis ceteris inter se distantibus; bracteis foliaceis, cordatis, reticulatis, acuminatis, inferioribus jugis verticillastris multo, superioribus vix latioribus; calyce circa 10-11 mm. alto, cum trinerviis dentibus, tubi circa tertiam partem aequantibus, longis albis pilis stipitatis, glandulis mixtis, tectis. Corolla intus fere glabra tubo aperte exserto. Type au Muséum Nat. d'Hist. Nat. Paris (Herb. Gombault). Habitat : l'Akkar, district du Liban Nord. Échantillons récoltés à Baino. Plante vivace d'environ 0 m. 75 de haut.Tiges quadrangulaires sub- arrondies non ou d peine rameuses, naissant d'une méme souche. Feuilles jeunes de la rosette de base à poils blancs transparents; feuilles adultes d'un vert foncé, entières, à nervures saillantes à la page inférieure, légère- ment récurvées falciformes, couvertes de poils blancs plus abondants sur les nervures de la face supérieure; les caulinaires plus courtes que les entre- nœuds. Épi de verticilles sensiblement plus long que le reste de la tige. Verticilles floraux de 10 à 33 mm. de large et de 12-17 mm. de haut, les inférieurs distants les uns des autres jusqu'à 0,07; ceux des sommités contigus. Bractées foliacées, cordées, réticulées, acuminées, beaucoup plus larges que le verticille dans les paires inférieures, à peine plus larges pour les autres, Les bractées des verticilles supérieurs sont complètement dressées : celles qui les précédent sont de plus en plus divariquées et allon- gees et tendent à devenir semblables aux feuilles à mesure qu'elles se rapprochent de la base de l'épi. Calice d'environ 10-11 mm. à dents tri- herviées, mesurant environ le quart de la longueur totale, à tube glabre Intérieurement, à dents couvertes à l'intérieur et sur les marges de longs poils blancs mélés de glandes stipitées. Le calice et la corolle sont couverts *Xiérieurement de poils courts, grisâtres. Corolle jaune striée de brun Pourpre, à tube nettement exsert, glabre à l'inlérieur à l'exception, sur Certaines rares nervures, de quelques lignes de poils à peine visibles sans la loupe, Cette Crapaudine diffère de S. Wiedemannii par ses feuilles entières et non crénelées, poilues et non glabrescentes; par ses bractées foliacées et non membraneuses ni couvertes de glandes dorées; par ses verticilles °raux contigus; par les dents du calice qui égalent le tiers du tube et non Presque la moitié : par la corolle plus saillante et subglabre à l'intérieur. _ Elle s'éloigne de S. interrupta par sa plus grande taille; par ses feuilles entières, vertes et non subcanescentes, légèrement récurvées, falciformes et non érigées ; par ses feuilles caulinaires toutes plus courtes que les entre- næuds; par ses bractées foliacées et non feutrées, foules plus larges que les verticilles; par ses verticilles supérieurs contigus; par le calice plus long mm. au lieu de 8) aux dents couvertes de longs poils blancs; par sa Corolle Subglabre à l'intérieur, et non incluse dans le tube. ^d : le se sépare de S. laurica par sa hauteur du double environ; par l absence de tomentum; par ses feuilles entières et vertes non crénelées M spatulées; par la grande distance qui sépare la plupart des verticilles; — S — par ses bractées foliacées toutes plus larges et les inférieures beaucoup plus larges que les verticilles; par les poils du calice non laineux et dépour- vus de glandes stipitées; par la corolle subglabre à l’intérieur. Elle se distingue de S. nusairiensis, avec laquelle nous l'avions d'abord confondue, par sa taille plus élevée, par la pluralité de ses tiges, non rameuses, ni raides, par l'absence de tomentum laineux-canescent ; par les dimensions des verticilles floraux et par la distance considérable qui sépare les verticilles inférieurs; par les dimensions des bractées et leur réticulation bien nette, alors que dans S. nusairiensis elle est dissi- mulée sous le tomentum. Nous rappelons enfin qu'elle différe de S. pullulans par la pluralité des tiges naissant d'une méme souche; par son inflorescence en épi et non en panicule, par l'absence de poils glanduleux viscides; par ses feuilles entiéres; par ses bractées non subépineuses à leur extrémité; par le calice velu et non glabrescent; par les dents du calice de 4 à 6 mm. plus courtes que la corolle et non presque égales à cette dernière, etc. Nous terminerons cette étude par une clé comprenant les trois espéces que nous venons de décrire et les Sideritis vivaces de la région Libano- Syrienne, Feuilles toutes absolument entiéres.......... S. akkarensis Gombault La plupart des feuilles à tout le moins obscurément crénelées à la mn THEME DUE III PO ee oir ol eee 3313 2 2 | Verticilles floraux tous distants les uns des autres......... ee coe ns duo rez beris ERR ede Bractées des verticilles feutrées, beaucoup moins larges que les ver- ticilles, sauf les deux paires inférieures qui sont un peu plus 3. HEN a ST ee SENTE" interrupta Gombault. Bractées des verticilles membraneuses, les paires inférieures beau- coup plus larges que le verticille, les autres à peine plus larges ou par pas IIS SV VV . S. Wiedemannii Gombault. P lante à tige unique, trés rameuse, formant panicule, pubescente DEP. ves. le haut..,........,;...... So pullulans MR Tiges plus ou moins nombreuses naissant de la méme souche... ..-* Feuilles bractéales NR 0 A ILI ea a 6 Non comme suec aa EAR TITTEN TUR ERE Feuilles florales toutes dépassées par les verticilles : ceux-ci rappro- chés de 0,02 de large, dents du calice égalant les deux tiers du tube; tige pubescente glanduleuse avec de longs poils blancs 6. intercalés; feuilles caulinaires pubescentes ou glabrescentes SE een... S. glandalifir be Feuilles florales dépassant beaucoup les verticilles : ceux-ci géné- ralement distants ; dents du calice égalant la moitié du tube; tige ecco. | eee RUNS aaa S. perfoliata b — 207 — Verticilles de 1 cm. au plus de diamètre ...... Voce e e dues vy rao clt T. | Verticilles plus grands, la plupart rapprochés en un épi subcontinu, plante blanche, tomenteuse . ........... ss... S. taurica Willd. | Verticilles la plupart rapprochés formant un épi presque continu; plante entiérement laineuse feutrée blanche; feuilles caulinaires supérieures ovales obtuses................... S. nusairiensis Post. Verticilles la plupart distants; plante non entièrement laineuse g. | blanche; tiges gréles jaunátres; feuilles caulinaires supérieures dique... 00 S. libanotica Labill. Plante assez basse, plus ou moins canescente dans toutes ses par- 0 SD SCRE MPENUNENEURE CU ae LIS var. incana Boiss. | Plante très allongée, à feuilles linéaires et linéaires lancéolées.... SUR LES « ANEMIA » D'AFRIQUE ET DE MADAGASCAR Par Mme TanpiEv-Bror. Le genre Anemia Sw. (mal orthographié Aneimia depuis Kaulfuss) est un genre très homogène de Schizaeaceae, intéressant surtout par som aire de répartition. En effet, sur les 90 espéces environ actuellement con- nues, plus de 80 sont localisées en Amérique tropicale oü la différenciation récente des espèces semble en pleine activité, alors que 4 espèces seulement se trouvent en Afrique (principalement en Afrique australe), et 4 espèces à Madagascar. Une des espèces africaines A. Schimperiana atteint les Indes où elle a été décrite sous le nom d’A. Wightiana qui n'est qu'un synonyme. Sim in Feras of South Africa, 1915, 306, signale en Afrique australe deux espèces américaines : A. lomentosa Sw. et A. anthri- scifolia Schrad, Nous sommes du méme avis que Christensen à ce sujet *; il y a une erreur dans les déterminations des échantillons (que nous n'avons du reste pas vus) rapportés par Sim à A. lomenlosa: ils sont probablement 4. Schimperiana, et son A. anthriscifolia n'est pas la plante américaine Mals une espèce Voisine, non encore décrite, dont nous donnons 11 la diagnose et que nous lui dédions sous le nom d' Anemia Simii. Les Anemia sont généralement des plantes de rocailles. Ils représen- tent un élément que l'on peut appeler « gondwanien », c'est-à-dire dont aire de répartition discontinue jalonne les fragments du grand continent de Gondwana: Amérique, Afrique australe et Madagascar, Indes ns moins que l’on ne l'interprète comme « africano-brésilien », avec une seule espèce s'étendant, jusqu'aux Indes. En tout cas, la présence d'une espèce Bache. A. Perrieriana et d'une espéce africaine A. sessilis de la section l. C. Chr. Pter. Madag. (1932), 176. — 208 — Aneimiaebolrys Fée, section considérée jusqu'alors comme uniquement américaine, est remarquable. Nous donnerons d'abord la diagnose d'Ane- mia Simii, puis une clé des espéces africaines et malgaches. A. Simii Tardieu, n. sp.; A. anthriscifolia Sim (non Schrad.) Ferns 8. Af. (1915), 308, pl. 164. Rhizomate crasso, oblique repente, squamis piliformibus, rufis, obtecto. Foliis isomorphis, fasciculatis, stipitibus 18-20 cm. longis, bisulcatis, stra- mineis, squamis filiformibus, rufis, + caducis praeditis. Lamina ovata, subtus ad rachim costas venasque pilis rufis pubescente, sparsa glandulosa, glandulas flavas, magnas, quam stipitibus brevioribus, 12-15 em. longa, 8-10 lata, tripinnata. Pinnis oppositis, sterilis 6-7 jugis, 2 cm. inter se remotis, inferioribus 5 cm. longis, obtusis, brevissime petiolulatis, oblongis, parte inferiore pinnatis, pinnulis alternis, 1 cm. longis, obtusis, ad rachim in lobis oblongis, obtusis, integris, lobatis. Pinnis basalibus fertilibus, sterilibus majoribus, ascendentibus, longe petiolatis (petiolulis 5-7 cm. longis) lobis ultimis, minimis, revolutis. Textura herbacea. TnaNsvar : Barberton, Thorncroft 959 (type). ANGOLA : Cascade du Cutato, Rohan Chabot. Cette espéce avait été rapportée à tort par Sim à lA. anthriscifolia de Mexico et du Paraguay, espèce très voisine, mais qui en diffère par les caractéres suivants : A. Simii. A. anthriscifolia Trés gros rhizome à frondes en touffes. Rhizome mince rampant. Segments ultimes oblongs entiers Segments ultimes obtus. Rachis des pennes non ailé Rachis des pennes ailé. Spores 90 u, tétraédriques à faces Spores 80 y, tétraédriques à faces convexes. planes. CLÉ DEs ANEMIA D'AFRIQUE ET MADAGASCAR l. Fronde simplement pennée l'. Fronde bi-tripennée, 2. Pennes fertiles longuement pétiolées, dressées. 3. Limbe largement deltoide, bipenné, pinnules basales, de 2- : PORE Rem co eur deu A. lanipes. 3'. Limbe tripinnatifide, ovale, pinnules basales de 0,5 à 1,5 cm. de long. 4. Face inférieure du limbe portant des glandes jaunes. 9. Texture subcoriace, pennes fertiles plus courtes ou de | méme longueur que le limbe .............. A. Schimperiana. 2’. Texture herbacée, pennes fertiles plus longues que + Simii. A.Dregeana. TUS UP RESTE Ste eee » "99 — 209 — 4’, Face inférieure du limbe ne portant pas de glandes jaunes. ERAS A Vu. se nnn nn nnn n nnns A. madagascariensis. 2.’ Pennes fertiles horizontales ( Aneimaebotrys). 6. Rachis et facé inférieure du limbe entiérement couverts BENE t0tnenteux doré. ....: 1 Ve VER CERES A. Perrieriana. 6'. Rachis portant quelques écailles piliformes, brunes, face inférieure du limbe et nerville non tomenteux.......... A. sessilis. Il est curieux de noter que le seul Anemia qui atteigne l'Afrique occidentale francaise, |’ Anemia sessilis, décrit d'abord par Jeanpert sous le nom d' A. lomenlosa var. sessilis, appartient à la section Aneimiaebotrys, section considérée comme uniquement américaine jusqu'à la découverte du rare petit Anemia malgache, A. Perreriana, trés voisin d'une espéce brésilienne A. aspera (Fée) Baker. Ils sont caractérisés par les frondes fertiles horizontales, plus courtes que les suivantes. « STENOSEMIA », GENRE NOUVEAU POUR MADAGASCAR Par Mme TARDIEU-BLOT. Le genre Sienosemia était jusqu'alors inconnu à Madagascar. Ses affinités sont nettement orientales : il comprend, en effet, trois espèces et s'étend des Iles Salomon aux Philippines et en Malaisie. C'est un genre d'Aspidiaceae trés voisin des Teclaria et des Heterogonium. Sa position Systématique est assez mal définie : pour CorELAND (Genera Filicum, 1947, p. 128) il dérive nettement des Clenilis dont il se rapproche en effet Par la présence de poils pluricellulaires, roux, dressés, denses, à la face Supérieure du pétiole, du rachis et de la base des nervures. La forme Sénérale de la fronde est celle des Teclaria, alors que son dimorphisme et l'instabilité de la nervation sont des caractères des Helerogonium. L'insta- ilité de la nervation est en effet remarquable chez les Slenosemia : ies nervures sont parfois entièrement libres, pennées dans les lobes, parfois les nervures de deux groupes voisins sont anostomosées, parfois elles forment ‘ne aréole costale ou même ont une nervation entièrement aréolée, alors que tous les passages peuvent se trouver sur un même échantillon adulte. Les sores sont aussi très instables, exindusiés, le plus souvent allongés le long de la nervure; ils peuvent étre aussi discontinus, arrondis, sembla- les aus sores des espèces exindusiées de Tectaria ; à l'opposé ils sont parfois acrostichoides, couvrant la face entiére du parenchyme trés réduit de la fronde fertile. Une seule espèce, nouvelle, à Madagascar. Stenosema Waterlotii TARDIEU, spec. nov. sid Rhizomate breve, erecto, paleis castaneis vestito, frondibus caespitosis, Pitibus atro-fuscis, squamis castaneis, distantes, ferentibus, 15-20 cm. — 210 — longis, canaliculatis. Frondis dimorphis, fronde sterili 10-20 cm. alta, 7-8 cm. lata, deltoidea, imparipinnata ; pinnis 2 jugis, oppositis, falciformes, inferioribus breve petiolatis, 2/3 costam lobatis, segmentis basiscopicis, majoribus integris, rotundatis; . pinnis segmentibus sessilibus, lanceolatis, integris, apice rotundatis; pinna terminalis deltoidea, breve decurrentis, profonde lobata, lobis integris, rotundatis, rachi nervi lateralesque inferne pilis sparsis, albidis, articulatis, superne brevi rufo pubescente. Fronde fertili stipite 30 cm. longa, lamina 8-9 em. longa, 4 lata, lobis linearis; soris rotundatis vel elongatis, exindusiatis.. .... Sambinano : Ambilobe, Waterlot 321. Différe du S. aurila, dont il se rapproche, par la présence de deux paires de pennes libres, entiéres, ou à peine lobées, peu effilées au sommet, et par la forme du lobe basal de la premiére penne, arrondi, à peine plus grand que les autres, souvent entier, ou à marge inférieure lobée, alors que chez S. aurila, il est entiérement lobé, aigu. PRÉCISIONS SUR QUELQUES « CTENITIS » AFRICAINS Par Mme Tarpreu-BLor. L'étude des Fougéres d'Afrique est, malgré le nombre relativement restreint des espèces, particulièrement difficile. En effet, en l'absence d'une monographie d'ensemble mettant au point les questions si embrouil- lées de synonymie, un trés grand nombre d'espéces, surtout des Dryople- ris, ont été mal comprises par les différents auteurs et un certain nombre de collections mal nommées. C’est le cas des Fougères d’A. O. F. étudiées par le Prince BONAPARTE dans les Noles Pléridologiques (récoltes de CHEVALIER et POBÉGUIN en particulier) et des Fougéres de San Thomé étudiées par HENRIQUEZ (Bol. Soc. Broler., 1887 et 191 7). La révision des Fougéres de San Thomé par ALSTON in : Catalogue of vascular planis of San Thomé (1944) est un excellent exemple de mise au point, mais ne concernant que San Thomé, l'Ile du Prince et Annobon. | ; : Ayant commencé l'étude des Fougères des Colonies Françaises d'Afrique occidentale en vue d'une monographie, j'ai été arrétée par le genre Dryopteris, un des plus difficiles, en tout cas en ce qui concerne les Fougères africaines, à cause de la grande plasticité des espèces et du grand nombre d'espéces affines. 5 Deux « complexes » surtout ont retenu notre attention : le groupe des espèces « rapportées au D. elongala» (que nous avons traité dans une autre note), et celui des espèces de Clenilis gravitant autour du D. prolensa. Le D. prolensa sens. lat., tel que le concevait autrefois les auteurs, semble se trouver à une sorte de carrefour évolutif où les sous-genres | Dryopteris sont assez mal tranchés. La séparation avec les T'eclaria méme est ici aléatoire : le Tectaria Buchholzii, par exemple, a d'abord été rang? — 211 — dans les Dryopleris et il est, en effet, tout à fait voisin d’une espèce de notre groupe D. securidiformis 1. Par sa forme et sa division c'est un Dryopleris du groupe prolensa, mais sa nervation partiellement anasto- mosée en réseau nous fait pencher pour les Teclaria. Les D. protensa, varia- bilis, lanigera sont, par leurs poils « intestiniformes », nettement des Cleni- lis. Les Dryopleris squamisela et crinobulbon sont aussi litigieux : nous pensons avec CHRISTENSEN que les touffes de poils intestiniformes de la face supérieure du rachis et des nervures nous permettent tout de méme de les ranger dans les Clenilis. Les formes de jeunesse assez différentes des formes adultes viennent encore compliquer la discrimination des espéces, ainsi que la variabilité de la pilosité et de l'indusie qui sont pourtant des caractères importants. Le rhizome donne un caractére distinctif constant de grande valeur, malheureusement il manque trop souvent. Voici une clé de ce groupe de Clenilis. l. Pétiole et rachis portant, sur toute leur longueur, d'étroites écailles devenant filiforme sur le rachis : revétement pileux de la face supérieure du rachis discontinu, parfois réduit à des touffes de poils pluricellulaires. 2. Texture membraneuse. Fronde bipinnatifide à segments conti- BUS, entiers, arrondis .....:...,..,...5. 5. G, crinobulbon. 2'. Texture subcoriace, fronde tripinnatifide, segments ultimes NOUO lóbés /......... cioe Ne 0 NE l Pétiole et rachis non écailleux sur toute leur longueur, mais Portant, au moins à la face supérieure, un tomentum roux, . Ou entièrement recouvert d'un manchon de poils articulés. 2. Fronde de petite taille, ovale, simplement bipinnatifide à la base, pennes supérieures confluentes.................. G Vogelii. 2'. Fronde de bi- à quadripennée ; pennes supérieures libres elles-mémes divisées à nouveau. 3. Fronde largement deltoide-pentagonale, la paire de no inférieures brusquement plus grande que les suivantes, tres développées basiscopiquement. ds . 4. Pennes supérieures trapéziformes, entières... C. securidiformis. gros rhizome, à frondes rapprochées. 4'. Pennes supérieures ovales, obtuses, lobées; rhizome lon- C. protensa. guement rampant...,.......-...seesstsrttsee 3. Fronde à pennes régulièrement croissantes jusqu 101 la penne inférieure. 4. Face inférieure du limbe ne portant pas de poils. 5. Fronde bipennée à la base seulement, coriace, brunis- . Jenseniae. Sene aur je diii cbs io ces ceca LARA AES C. J à ida D. securidiformis, assez voisin de D. protensa, n'est pas un Clenilis, mais un udryopleris à fronde glabre. — 212 — 5’. Fronde tri- ou quadripinnatifide, texture membra- MEM OD e er eme] HIS C. variabilis. 4. Face inférieure du limbe poilue. 5. Fronde entiérement tripennée, à pennes et pinnules égales; pennes moyennes d'environ 40 em...... C. lanuginosa. 5'. Fronde tripennée à la base seulement ; pennes inférieures plus développées basiscopiquement; pennes moyennes eee C. lanigera. DEUX « LITHOCARPUS » NOUVEAUX DU LAOS Par AIMEE Camus. Lithocarpus Vidaliana A. Camus, spec. nov. Arbor 10 m. alta; ramuli juniores glabri, atropurpurei, annotini crassi, lenticellis sparsis albidis instructi. Squamae geminarum rotundatae. Folia lanceolata, apice oblique acuminata vel cuspidata, basi attenuata, 20-22 cm. longa, 4,5-5 cm. lata, coriacea, glabra, nervis lateralibus utrinque 10-11 supra impressis, subtus prominentibus; petiolus 1,7-2,2 cm. longus, glaber. Spicae fructiferae 14-18 cm. longae. Cupula solitaria, obconica, breve pedi- cellata, 2,5-3 cm. diam., 2cm. alta; squamae acuminatae, erectae, non appres- sae. Glans exserta, depressa, 2,3-2,7 cm. diam., 1,7-1,8 cm. alta, mucronata, extra sericea, albida, loculata; styli 3, erecti, breves; cicatrix depressa vel concava. . Laos : Paksong, plateau des Boloven, alt. 1.200 m., terres rouges (Vidal, n° 1037). - Cette espèce appartient au sous-genre Gymnobalanus A. Cam. du genre Lithocarpus. Elle a des affinités avec le L. gymnocarpa A. Cam., du Tonkin, mais ses rameaux sont glabres, ses feuilles plus grandes, trés différentes, bien plus épaisses, plus rigides, glabres, à nervures latérales moins nómbreuses (10 à 11, non 14 à 15), moins comparables, plus espè- cées, à peine imprimées en dessus, le fruit plus déprimé, poilu-soyeux. _ Elle diffère du L. pakhaensis A. Cam..par les écailles de la cupule étroites, acuminées, les supérieures couvrant le bord interne de la cupule, le fruit poilu-aranéeux. L. microlepis A. Camus, spec. nov. Rami fusci, glabri, minute lenticellati. Folia lanceolata, basi attenuata vel cuneata, apice asymmetrica, acuminata, vel cuspidata, 16-17 cm. longa, 4,5-5 em. lata, supra glabra, plus minus nitida, subtus cinereo-albida, brevit® pubescentia, costa utrinque elevata, nervis lateralibus 15-16 subtus promi- nentibus marginem versus arcuatis; nervis transversis vix conspicuis; petiolus 10-12 mm. longus. Spicae femineae confertae ; flores terni aggregati; stamina — 213 — parva, antheris globosis parvis; styli 3, basi adnati, pilosi. Spicae fructiferae 13-16 cm. longae, usque 3:5-4 cm. diam. Cupula matura depressa, glandem includens, 15 mm. diam., 7-9 mm. alta; squamae remotae, parvae, lineares. Glans depressa, inclusa, circiter 13 mm. lata, 6-7 mm. alta, sericea, albida, apice mucronata; cicatrix impressa. Laos : Paksong, plateau des Boloven, alt. 1.200 m.; terres rouges (Vidal, no 1036). Les trois styles sont assez longs, un peu divergents, un peu poilus et soudés à la base. En dedans du périanthe, quelques étamines à filets courts surmontent les cupules mûres. Cette espéce se classe dans le sous-genre Pasania sect. Trachybalanus | À. Cam., prés du L. coinhensis A. Camus; elle en différe par son fruit soyeux, déprimé, sa cupule à écailles linéaires, ses feuilles trés discolores, écailleuses-blanchâtres en dessous, surtout par ses longs styles. « ANDROPOGON » ET « NASTUS » NOUVEAUX DE MADAGASCAR Par AIMEE CaMus. Andropogon ibityensis A. Camus, spec. nov. Perennis (?), dense caespitosus. Culmi erecti, 60-70 cm. alti, subrobusti, *uperne graciles, longe nudi, glabri. Vaginae inf. compressae, carinatae, confertae, sup. elongatae, angustae. Ligulae membranaceae, brevissimae. Laminae planae, lineares, acuminatae, 15-20 cm. longae, 3-5 mm. latae, rigidae, glabrae, apice sparse pilosae, margine scaberulae. Racemi 4-9, digitato-fasciculati, inaequales, graciles, 1,5-5 em. longi; articuli pedicellique Spicula sessili 1 /3 breviores, lineari-clavati, apice inflati, subeupulati, 3 mm. longi, margine ciliati. Spiculae sessiles 4,5 mm. longae, anguste lanceolatae, glabrae, longe aristatae; gluma inf. 4,5 mm. longa, anguste lanceolata, acuminata, integra, marginibus implicata scaberula, dorso canaliculato- depressa, glabra; gluma sup. 4,5 mm. longa, lanceolata, acuminata, dorso subcarinata; fl. inf. : glumella hyalina, oblonga; fl. sup. Cf : glumella hyalina, 3 mm. longa, bifida, laciniis acuminatis, ex fissura aristata; arista 9-11 mm. nga, perfecta, columna e glumis longe exserta. Spiculae pedicellatae g mm. longae, muticae; gluma inf. 4 mm. longa, lanceolata, acuminata, 1nte- sra, mucronata, dorso planiuscula, 5-nervia; gl. sup. 3,5 mm. longa, lanceolata, acuminata vel acuta, integra, glabra. CENTRE : Mt Ibity au Sud d’Antsirabe, endroits secs, pentes vers 000 m. d’alt. (Perrier de la Bathie, 10768, fype); près de la cime du Mont Ibity, vers 2.200 m. (Perrier de la Bathie, 10801). 5 . Pu ici- Cette espèce est bien caractérisée par le nombre des grappes Ler er assez élevé, les articles du rachis non cannelés, renflés au sommet, articulations un peu obliques, subcupuliformes. LJ — 214 — Nastus ambrensis A. Camus, spec. nov. Culmi elongati, graciles, 10-15 m. longi. Foliorum lamina 15-20 cm. longa, 8-9 mm. lata, supra glabra, subtus sparse pilosa, margine scaberula, apice ciliata; vaginae glabrae, laeves, margine puberulae; ligulae nullae. Spiculae subsessiles, glaberrimae, 15-16 mm. longae. Glumae vacuae 3-5, explanatae ovatae, obtusiusculae, mucronulatae, glabrae, plurinervae, inaequales, inf. 2-3,5 mm. longae, 5-nervae, sup. 6-10 mm. longae. Fl. ster. 1-2 : glumella 12-12,5 mm. longa, explanata ovata, obtusa, apice subcallosa, dorso coriacea. Fl. fert. 1 : glumella 13-13,5 mm. longa, spiculam aequans, explanata ovata, obtusa, apice subtruncata, subeallosa, dorso coriacea, 11-13-nervis, glabra vel breve puberula; palea 12.13 mm. longa, oblonga, obtusa, bicarinata. Stamina 6; antherae luteae, 7,5-8,8 mm. longae, apice mucronatae. Styli 3, elongati, pilosi. Lodiculae 4, ovatae, hyalinae. Fructus 8 mm. longus, obo- voideus, apice attenuatus, subcarnosus, apice attenuatus. CenTRE-Norp : Forêt d'Ambre, vers 1.000 m. (Perrier de la Bâthie 17765). Les chaumes gréles de cette espèce s'appuient sur les arbres et arbus- tes, atteignant parfois 15 m. de longueur. Les feuilles ont des nervures nombreuses, assez saillantes, un peu tessellées, des faux épis longs de 8-10 cm., terminant les rameaux feuillés longs de 30-40 cm., munis d'un tomentum jaunâtre. Le caryopse est terminé par trois cornes formées par la base des trois styles. La fleur rudimentaire, trés petite, n'atteint pas tout à fait le sommet de la glumelle; elle est située à l'extrémité d'un long entre-nœud glabre de la rachéole. Le N. ambrensis se rapproche du N. Humberlianus A. Camus, du Sud-Est de Madagascar, et en diffère surtout par la palea de la fleur fertile un peu plus courte que la glumelle, les épillets longs de 15-16 mm, non de 8 mm., trés glabres, non pubérulents. Toutes les autres espéces malgaches connues jusqu'ici vivent dans le Domaine central. .A NEW SPECIES OF « SELAGINELLA » FROM INDO-CHINA by A. H. G. ArsToN, British Museum (Natural History). The following new species of Selaginella will be described in French in the forthcoming part of the « Flore de l'Indo-Chine », but under the IS MH Rules a latin description is also necessary and this is given elow. Selaginella Petelotii Alston, spec. nov. ns heterophylla ex aflinitate S. Roxburghii, caulibus ascendentibus, (Ps em. altis, 1.5 mm. latis, in sicco stramineis vel alutaceis, glabris — 215 — valde ramosis, ramulorum systema ovata gerentibus, teretibus, nunquam sulcatis ; rhizophoris parte inferior caulis restrictis, ventralibus, crassis, c. ] mm. diametris, virido-stramineis vel alutaceis, dichotomis, angulum acutum caule gerentibus ; ramis alternatis, internodis plerumque 1-1.5 em. longis; foliis lateralibus caulis principalis separatis, 0.5 mm. inter se istis rami contiguis, ad 2.5 mm. longis attingentibus, 1.25 mm. latis, non lucentibus, pagina supe- riore obscuriore, inaequilateralibus ; semi-facie superiore, basi cordata supra caulem imbricato, margine basin versus denticulato, parte superiore integro, cellulis marginalibus elongatis, uniseriatis ; semi-facie inferiore semi-oblongo- lineare, integro ; foliis axillaribus ovatis, subacuminatis ; foliis intermediis suborbicularibus, breviter aristatis, ciliolatis, basi uni-auriculatis ; strobilis terminalibus, tetragonis ; sporophyllis ovato-lanceolatis, carinatis, denticu- latis, acuminatis ; megasporis circa 380u in diametro, albis (in sicco), pallide flavis (humectis), triradiatis, profunde sculpturatis cristis anastomosantibus; microsporis circa 20u, hyalinis, triradiatis, in parte abaxiale spinos breves obtusos praeditis. ANNA: : Ba-na, prés Tourane, sur un talus en forêt à 1 200 m., sol argilo-graveleux, rocheux, médiocre (Poilane, 7296) ; Lang-vit, prov. de lhüa-thién (Poilane, 1404) ; Massif de Ba-na, 1 500 m. (Sallel); Bana, 800 m. (Poilane); (Pélelol, 4664), (type Herb. Mus. Brit. et Paris). ERRATUM Le fascicule 4 du Tome XIII des Notulae Systematicae porte en première page de la eouverture la mention « Avril 1948 ». Il convient de remplacer tette date par celle d' « Avril 1949 ». NOT. sys, Possibilité de séjour à l'étranger A) CONVENTIONS D'ÉCHANGES DU C.N.R.S. Il existe entre le CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFI- QUE et les organismes ci-aprés, des conventions d'échange de chercheurs. Condi- tions : nationalité FRANCAISE, connaissance de la langue, aptitude scientifique. La Recherche Scientifique BELGE, le BRITISH Council, le Conseil de la Recher- che Scientifique ITALIENNE, l'Organisation NEERLANDAISE, pour la Recherche Scientifique, accueillent des spécialistes de toutes disciplines, l'Université de LON- DRES et l'École Polytechnique Fédérale de ZURICH, pour les sciences exactes et expérimentales seulement, le MEDICAL RESEARCH COUNCIL pour les sciences biogiques ei médicales seulement. B) ATTRIBUTION D'ALLOCATIONS PAR LE C.N.R.S. Le C.N.H.S. accorde directement des subventions pour frais de voyage (sauf U.S.A.) et séjour pour TOUS PAYS et toutes disciplines. Renseignements pour § A et B : C.N.R.S. 4e bureau, Dates limites pour les demandes : 1er mars pour séjours d'un an, 1e mars et 15 septembre pour séjours plus brefs. i C) ATTRIBUTION DE BOURSES PAR D’AUTRES ORGANISMES. I9; — U.N.E.S.C.0. Le Service d'Échange de personnes de l'U.N.E.S.C.O., 19, Avenue Kléber, PARIS, posséde et diffuse une documentation précise et compléte sur toutes les possi- bilités de séjour à l'étranger. 2», — GRANDE-BRETAGNE. Le British Council accorde directement des bourses (10 mois et séjours plus brefs). Renseignements et : _Élysées PARIS (8e). demandes : BRITISH COUNCIL, 28, Champs-Elysées, 3°. — ÉTATS-UNIS. a) Les professeurs de l'Enseignement Supérieur, de l'Enseignement du Second Degré, les chercheurs du C.N.R.S., les delben en médecine, les ingénieurs et les frudiants avancés (Diplôme d'Études Supérieures ou Doctorat) peuvent obtenir des reg Se une annee pour les ETATS-UNIS (Séjour versé par : la direction Gons nu LATIONS CULTURELLES, Bourses SMITH-MUNDT, Fondation À et . MEYER. Voyage couvert par bourse FULBRIGHT). Renseignements e : "ges pur "à ges uni- b) Les ingénieurs sortant d'une er á âgé i 9 mus ) Les s sor grande école âgés de moins de 35 ans pe IA par les étudiants du MASSACHUSSETTS INSTITUTE of TECHNO- pour 4 mois (Juin-Septembre), séjours et voyages payés. d Demandes : par l'intermédiaire de l'école ayant délivré le diplôme, en Novem- Renseignements : Monsieur J, COMBRISSON, 6, rue Mizon, PARIS (15°). PUBLICATIONS DU CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE 13, Quai Anatole-France — PARIS (VIIs) PUBLICATIONS PÉRIODIQUES Bulletin Analytique. Revue bibliographique mensuelle où sont signalés par de courts extraits classés par matière les travaux scientifiques et techniques publiés en France et à l'étranger. (Première année de parution : 1939.) La revue est scindée en trois parties : lre partie : Sciences mathématiques et physico-chimiques. Abonnement : France : 4.000 frs; Étranger : 5.000 frs ?* partie : Sciences biologiques et naturelles. Abonnement : France : 4,000 frs; Étranger : 5.000 frs 3* partie : Philosophie. Abonnement : France : 1.500 frs; Étranger : 2.000 frs Des tirés à part sont mis à la disposition des spécialistes. Le Centre de Documentation du C.N.R.S., 18, rue Pierre-Curie, fournit, en outre, la reproduction photographique sur microfilm ou sur papier des articles signa- lés dans le « Bulletin Analytique » ou des articles dont la référence bibliographique précise lui est fournie, ainsi que la version francaise des articles en langues étran- gères. Annales de la Nutrition et de l’Alimentation, publiées sous l'égide du Cen- tre National de Coordination des Études et Recherches sur la Nutrition et l'Alimen- tation. Parait tous les deux mois par fascicules de 125 pages environ. (1re année de parution : 1947.) Compte rendu des Journées Scientifiques du Pain. Prix du fascicule : France : 1.000 frs Étranger : 1.100 frs Compte rendu des Journées Scientifiques des Corps Gras Alimentaires. Prix du fascicule : France : 1.000 frs Étranger : 1.100 frs Archives des Sciences Physiologiques. Publiées sous l’égide du Comité Direc- leur des Sciences Physiologiques. Parait trimestriellement par fascicules de 125 à 150 pages, (1r* année de parution : 1947.) Abonnement : France : 1.200 frs; Étranger : 1.500 frs Journal des Recherches du Centre National de la Recherche. Scientifique. Revue mensuelle publiant des articles de recherches faites dans les différents labora- toires du C.N.R.S. Abonnement : France : 1.200 frs; Étranger : 1.500 frs Mathieu : Sur les théories du pouvoir rotatoire naturel................. 300 frs DILDIMOE : DE noyau étomique > < vuv e EI fox. 09909 D Héritier : Les méthodes statistiques dans l'expérimentation biologique Pe » » Ges glandes endocrines rétro-cérébrales des insectes.. ................... 1.000 » LOQUES INTERNATIONAUX : ZO IUS polymères.. < o n an a 400 » vr changes isotopiques et structure moléculaire .................. 700 » vI I ns jh. ee m IS 800 » II. Unités biologiques douées de continuité génétique .............. 1.000 » BENIN o (s n LU LO ES 1.000 » XXI Paléontologie... .. ia 390 » VIENT DE PARAITRE put R. : Éléments de calcul des probabilités... -i i eie 40. 1.200 » "y : L'ozone atmosphérique ..: 7... D Qu NH etre 1.200 » MENSAS EN PRÉPARATION T OTS et DOCUMENTS du Centre de Documentation Cartographi- et Géophysique — Tome II. "UELODUES INTERNATIONAUX : Électrophysiologie des transmis- ns. RENSEIGNEMENTS ET VENTE : SERVICE DES PUBLICATIONS DU C.N. R.S 45, rue d'Ulm, PARIS (5°) x Tél. : ODÉon 81-95 — C.C.P. PARIS 9051-11 Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travau e Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au moins en partie, . d’après le matériel de l'Herbier du Muséum National d'Histoire Naturelle. - Elles paraissent sans périodicité régulière, par fascicules d'une centaine - de pages en moyenne. a 2E Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent être adressés en double exemplaire, correctement dactylographiés, avec double inter- ligne ou trés lisiblement écrits, au Professeur H. HUMBERT, Labora- toire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 5e). Les figures doivent étre prétes à reproduire directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili-gravure). Les: auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent . recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux, La couverture et le brochage sont comptés en supplément. ae Les demandes d’échange ou souscriptions (France et Union Française: - 600 francs francais par volume de 4 fascicules; étranger : 1000 francs - . français) doivent être adressées également au Professeur H. HUMBERT. PELLEGRIN (F.). — Flore du Mayombe. 3 Tomes (321 p., 22 pL, ( tes). Caen, Société Linnéenne de Normandie, Faculté des Sciences, GUILLAUMIN (A.). — Flore analytique et synoptique de la Nouvelle-Calédoni éditée par l'Office de la Recherche Scientifique Coloniale. En vente à la Librairie Larose, 11, rue Victor-Cousin, Paris Ve. Dre LEMÉE (A.). — Suite au Dictionnaire descriptif el synonymique des genres de plantes Phanérogames. Chez l’auteur : 3 bis, avenue de Grignon, à Rennes (Ille-et-Vilaine). — Vient de paraître : Vol. IX, 1951, 285 p. Encyclopédie Biogéographique et Écologique, Paul LECHEVALIER, 12 . Tue de Tournon, Paris VIe. ` i Dro: Vol. I. t P. ArLorGe. Essai de Bryogéographie de la Péninsule Ibé- . Fique. 106 pages, 8 planches, 2 cartes. — Vol. Il. R. PAULIAN: Observations écologiques en Forêt de Basse Côte d'Ivoire. 147 pages, 52 figures, 2 planches. — Vol. IIL M. Bournertas. Les iations végétales de l'antique forêt de Beine. 163 p., 11 fig. 20 tabl., 15 pl. — Vol, IV. Dr BouLv DE LESDAIN. Phanér games, Mousses et Lichens) de quelques sites de Paris.90 page . figures. — Vol. V. J. Jacouer. Recherches écologiques sur le litto- . ral de la Manche. Les Prés salés et la Spartine de Town Les Estuaires. La Tangue. 374 pages, 69 figures.— Vol. VI. F. Pi Les Conditions écologiques et le peuplement des pee douce. 1951. 8 pl. en héliogr., 31 fig., 21 tableaux — Vol. Xr C. DELAMARRE DE BoUTTEVILLE et R. PAULIAN. | zhorcoes faune des Nids et des Terriers en Basse Côte d'Ivoire. 195. - . Encyclopédie économique de Sylviculture, Paul LECHEVALE S looi Paris VI 9 — 9: 2510 205 Vol. VIII. A. Camus. Les Chênes. Monographie du G. Q _ @t fin) et du G. Lithocarpus. Atlas T. HI, 325 pl, | — SOMMAIRE . Lc m du Fascicule 3, Tome XIV : Atston (A. H. G.). — A new species of Selaginella from Indo-China, p. 214. _ ARÈNES (J.). — Nouvelle contribution à l'étude des Composées, p. 187. Camus (Mile A.), — Deux Lithocarpus nouveaux du Laos, p. 212. Camus (Mlle A.). — Andropogon et Nastus nouveaux de Madagascar, p. 213. — GowBAULT (R.). — Sur quelques Sideritis (Labiatæ) du proche Orient, p. 200. GuILLAUMIN (A.). — Encore quelques nomina nuda de plantes de Nouvelle- — Calédonie, p. 197. E PERRIER DE LA BAtute (H.). — Un Ficus nouveau de Madagascar, p. 167. TanprEv-Bror (Mme). — Sur les Anemia d'Afrique et de Madagascar, p.207. — vom nel (Mme). — Stenosemia genre nouveau pour Madagascar, - Tanpigv-BrLor (Mme), — Précisions sur quelques Ctenitis africains, p. 240. — T Vicurer (R.). — Leguminosae madagascarienses novae (suite 2), p. 168. PRINCIPALES PUBLICATIONS DU LABORATOIRE DE PHANÉROGAME - Flore générale de l'Indochine, publiée sous la direction de H. Hum = BERT. Rédacteur principal : F. GAGNEPAIN. T Viennent de paraître : Supplément, tome I, fasc. 6, pp. 701-764, fig. 85- — .90 : Méliacées (fin) à Aquifoliacées, par Mme Tarpreu-BLot et — . MM. PeLLEGRIN et GAGNEPAIN ; fasc. 7, pp. 765-844, fig. 91-105 : Aqui — foliacées (fin) à Leeacées, par Mme TAnpiEU-BLor et M. GAGNEPAIN. Prix : Fase. 6, 450 fr.; Fase. 7, 1.045 fr. ee Flore est en vente à la Librairie Masson. Vient de paraître : Tome VH, — 2 partie, Cryptogames vasculaires (fin ), Fougères (fin), par Mme Tar- —— DIEU-BLoT et Carl CHRISTENSEN, Lycopodiacées et Sélaginellacées, par — A.-H.-G. Aston, pp. 545-600, fig. 64-67. Le Supplément au Muséum — = National d’ Histoire Naturelle (Phanérogamie), 57, rue Cuvier. Se de Madagascar et des Comores (Plantes vasculaires), publiée Sous les auspices du Gouvernement général de Madagascar (Tanama- - "urnéracées, Passifloracées, Thyméléacées, Mélastomacées, tau Maea a ee MET wes PARIGye 0 Nolurells (Phanérogaiiej A MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE NOTULAE SYSTEMATICAE FoNDÉES EN 1909 PAR Acn. FiNET ET H. LECOMTE PUBLIÉES. AVEC LE CONCOURS DU CENTRE NATIONAL DE LA HECHERCHE SCIENTIFIQUE SOUS LA DIRECTION DE H. HUMBERT Membre de l’Institut Professeur au Muséum Secrétaire de Rédaction : J. ARÈNES, Assistant au Muséum. Tome XIV FASCICULE 4 ke PARIS LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE 57, rue Cuvier (59) Décembre 1952 MAR 20 1953 £x eee (LE pe 4 Éditions du Muséum National d'Histoire Naturelle Archives du Muséum national d'Histoire naturelle (commencées en 1802 comme Annales du Muséum national d'Histoire naturelle). (Sans pério- dicité; prix variable suivant volume.) Bulletin du Muséum national d'Histoire naturelle (commencé en 1895). (Six fascicules par an, en 1 volume.) Mémoires du Muséum nalional d' Histoire naturelle, nouvelle série. (Sans pé- riodicité; prix variable suivant volume.) Index Seminum Musaei parisiensis. (Laboratoire de culture; parait depuis 1822; échange.) : Notulae Systematicae. (Directeur : M. H. Humbert, laboratoire de Phanéro- gamie; parait depuis 1909; souscription au volume, France et Union Francaise : 600 fr.; Étranger : 1 000 fr.) Revue francaise d' Entomologie. (Directeur : M. le Dr R. Jeannel, laboratoire d'Entomologie; parait depuis 1934; abonnement annuel: France, 500 fr.; Étranger : 700 fr.) Revue de Botanique appliquée el d' Agriculture coloniale. (Directeur : M. A. Chevalier, laboratoire d'Agronomie coloniale; parait depuis 1921; s'a- . dresser au Laboratoire.) Revue Algologique. (Directeur : M. R. Lami, Laboratoire de Cryptogamie; parait depuis 1924. Prix variable suivant fascicule.) - Revue Bryologique et Lichénologique. (Directeur : M™e P. Allorge, laboratoire | de Cryptogamie; parait depuis 1874. Prix variable suivant fascicule.) = à Revue de Mycologie (anciennement Annales de C ryptogamie exotique). (Direc- teurs : MM. R. Heim, J. Duché et G. Malencon, laboratoire de Crypto- = gamie ; parait depuis 1928. Prix variable suivant fascicule.) Mammalia. (Directeur : M. E. Bourdelle, laboratoire de Zoologie, Mammifères zt Oiseaux; parait depuis 1936 ; abonnement : France et Union Fran- . aise, 400 fr.; Étranger: 500 fr., pour ns et vol. séparés, s'adresser au = Directeur.) Bulletin du Laboratoire maritime du Muséum national d'Histoire naturelle à Dinard (suite du méme Bulletin à Saint-Servan ; parait depuis 1928. . Prix variable par fascicule). Bulletin du Musée de l'Homme, = (publication suspendue). place du Trocadéro; paraît depuis 1931 <= des travaux du Laboratoire de Physique végétale. (Laboratoire de chi- ‘Mie, section de Physique végétale; paraît depuis 1927, échange.) ERSS du Muséum national d'Histoire naturelle (sans périodicité fixe; Parait depuis 1933), Ce fascicule est DÉDIÉ A LA MÉMOIRE DE François GAGN EPAIN 1866-1952 NOT. SYs, 16 NOTULAE SYSTEMATICAE Tome XIV, FascrcuLE 4 (Décembre 1952) FRANÇOIS GAGNEPAIN In memoriam Par H. HuMBERT, Membre de l'Institut, Professeur au Muséum. Le sort a voulu que cette livraison des « Notulae Systematicae », qui devait constituer un hommage affectueux des Systématiciens au grand botaniste descripteur que fut Francois GAGNEPAIN, et commémo- rer son jubilé scientifique, devint un adieu attristé et un témoignage des regrets qu'il laisse, en méme temps que de l'admiration qu'inspire l'im- portance de ses travaux. Dans le monde scientifique, GAGNEPAIN est partout connu comme l'auteur principal et la cheville ouvrière de la « Flore générale de l'Indo- chine », la première des grandes Flores exotiques élaborées et publiées en France, et dont la « Flore de Madagascar et des Comores » continue aujour- d'hui la tradition. Aprés les ouvrages anciens, fragmentaires ou inachevés, se rapportant à des collections rassemblées souvent par un seul botaniste, et présentant encore le caractère de comptes rendus d'exploration scientifique, la « Flora of British India » entreprise dés la première moitié du siècle dernier, mais dont l'achévement demanda de nombreuses années de travail aux meilleurs botanistes britanniques, avait donné le premier modéle des grandes Flores régionales, qui sans prétendre à étre aussi Poussées, aussi exhaustives, que celles de nos pays tempérés, explorés depuis des siècles par des légions de botanistes, donnent un tableau fidéle et complet de l'état de nos connaissances sur les plantes de la région au moment, où elles voient le jour. Sans manquer au respect dû aux grands ouvrages qui veulent épuiser la somme du règne végétal, comme le Prodro- mus de De Candolle ou le Pflanzenreich d'Engler, on est obligé de constater que le premier était déjà resté inachevé et que le second n'a exploré qu'une Partie modeste du Règne. Les Flores des grands territoires demeurent done, non seulement utiles, mais indispensables. Les critiques que l'on fait parfois à la méthode d'étude qui concentre les efforts sur les plantes Croissant dans une région limitée ne sont pas aussi fondées qu'il pourrait sembler à première vue : s’il n’est pas spécialiste du groupe, un mono- graphe consciencieux sait toujours qu'il ne doit pas se contenter de l'étude des plantes dont. il doit rédiger les descriptions, et qu'il lui faut chercher, Parfois très loin sur le globe, des termes de comparaison avec les végétaux qui l'oceupent, ou encore des éléments d'appréciation de l'importance à 221 — 222 — attribuer aux caractères distinctifs qu'il croit trouver entre les espèces ou les genres de la région dont il étudie la Flore. GAGNEPAIN, par l'étude de plusieurs familles de la Flore de toute l'Asie orientale, menée à bien avec FINET, par ses recherches sur les Zingibéracées, avait acquis l'expérience de ces vérités. Les principes justes qui l'animaient, il savait aussi les inspirer aux plus jeunes collaborateurs de la Flore : il était l'homme qu'il fallait pour entreprendre une táche aussi considérable que la préparation d'une Flore générale de l'Indochine, et pour oser espérer, stimulé par un patriotisme élevé, faire un peu mieux dans son domaine que les Britanniques n'avaient réalisé pour leur immense Empire voisin avec le grand nombre de ses collectionneurs et de ses savants. Il était dans la bonne voie, comme le montre le succés qu'a obtenu auprés du monde savant la Flore dont il a été l'àme; comme le montre aussi la décision qui a dû être prise ces dernières années de continuer l’œuvre en publiant un supplément à la Flore, pour faire connaitre les nouvelles découvertes faites dans la Péninsule. Espérons que le Muséum, oü se trouvent les collec- tions botaniques les plus complètes de la partie orientale de la péninsule indochinoise, pourra obtenir de la France, qui garde un róle intellectuel décisif là-bas, et des jeunes États associés, l'aide matérielle qui permettra de continuer la publication du « Supplément à la Flore générale de l’Indo- chine ». C'est en contribuant de leur cóté par leur travail scientifique à son élaboration que les admirateurs et les amis de Francois GAGNEPAIN lui rendront l'hommage qui l'eüt le plus vivement touché. Né le 23 septembre 1866 au hameau des Bois-de-Raveau, non loin de La Charité-sur-Loire, F. GAGNEPAIN, Nivernais, appartenait à une famille modeste; mais à l'exemple de l'illustre Livingstone, il eüt voulu si sa vie eût été à recommencer, et comme il le disait lui-même, repartir d'aussi bas et se former de nouveau à cette rude école. Son père était charbonnier, et manquait souvent plusieurs jours à la maison pour sur veiller ses meules en forét. Rentré chez lui, le pére gardait dans son carac tère la marque de la dure vie qu'il menait, mais restait guidé par l'amour de l'honnéteté et du devoir : ceux qui ont connu Francois GAGNEPAIN ne peuvent qu'admirer les principes moraux qu'il a reçus de son père et qui pouvaient lui inspirer, à l'époque où il était instituteur, l'abnégation necessaire pour faire de véritables excuses à un jeune élève puni par erreur. Croyant voir et entendre cet enfant parler en classe, il lui avait dit : « Tu resteras ici un quart d'heure aprés les autres », puis avait conti- nué sa leçon au tableau noir. Se retournant un instant après, il voyait l'enfant puni secoué de sanglots et pleurant à chaudes larmes. « C'est parce qu'il est puni et que ce n'est pas lui qui avait parlé », dit au maitre un éléve plus hardi. Mes enfants, dit alors GAGNEPAIN, nous arrétons Ja lecon, car Je vais vous en donner une autre. C’est bien vrai, mon petit, tu n'as pas parlé? — Non, M’sieu. — Eh bien, ton maître s'est trompe. Il a été injuste, et non seulement il ôte ta punition, mais il te fait des excuses. Tu ne m'en veux pas? Eh bien, serre-moi la main. » 3 Mais c'est à sa mère, de constitution plus fine, d'esprit, plus vif et plus observateur, que l'enfant qu'était alors le futur botaniste semble uu 45. avoir dû son goût précoce pour l'étude et en particuler pour l'histoire naturelle. Il est permis de penser qu'il lui dut peut-être aussi ce caractère aimable, cette bonté souriante, sans lesquels la vertu et le talent perdent de leur grandeur, et qui surent attirer à la Flore d'Indochine tant de colla- borateurs dévoués, parfois illustres, comme le grand J.-D. Hooker, ou Casimir de Candolle, héritier des talents de toute une lignée de botanistes célébres. Mais aussi bien les moindres des étudiants, les plus jeunes cher- cheurs de plantes trouvaient-ils toujours auprès de GAGNEPAIN l'accueil cordial et sympathique qu'il savait prodiguer : jamais il ne rebutait personne et l'on peut penser qu'il a encouragé ou déterminé bien des voca- tions. Sans doute se souvenait-il des difficultés de ses propres débuts, de ses essais enfantins. De constitution assez fréle, il n'en développait pas moins son adresse, sa vivacité de corps comme d'esprit. Devenu écolier il parcourait courageusement matin et soir les cinq kilométres qui sépa- raient l'école de la maison paternelle, emportant pour son déjeuner un morceau de pain et de fromage, et en hiver, pour sa contribution au chauf- fage de la classe, une ou deux lourdes büches. Ne connaissant que le patois nivernais, il dut apprendre d'abord à parler une langue un peu différente de celle dont il avait l'habitude. Sa vivacité, son zéle à apprendre lui valurent tout de suite l'amitié et l'intérét de son maitre, vieil instituteur tout dévoué à sa profession, et heureux de découvrir un esprit aussi éveillé chez un de ses éléves. Sur ces entrefaites, le pére ayant changé sa profes- sion pour celle de tailleur de limes, la famille GAGNEPAIN vint habiter au bourg de Raveau; là aussi, le jeune écolier sut inspirer de l'intérét à ses maîtres, qui n'hésitaient pas à lui consacrer des leçons supplémentaires. Aussi, quand il fut, question de pousser plus loin les études, malgré la charge qu'un tel projet constituait pour de pauvres gens, le père n hési- ta-t-il pas : « Gars, j'ai vu ton maitre, il est content de toi : continue, on tâchera de faire de toi un maitre d'école comme lui. » L'enfant était lui-même si désireux de voir se réaliser ce projet, qu'il avait remis à son père, à qui il n'osait pas confier son désir de vive voix, une sorte de récit qui racontait l'histoire d'un petit garcon qui voulait étre maitre d école, et qui, mis en apprentissage chez un charron, était mort d ennui six mois après. La botanique francaise doit beaucoup de reconnaissance à ce père pour avoir compris ce conte et laissé l'enfant suivre sa vocation. C'est vers 1877, âgé de onze ans, que GAGNEPAIN commenca à faire des herborisations suivies. Il avait alors pour guide un petit livre Vherboristerie intitulé « Les remèdes des Plantes »! Plus tard ce fut la ore, excellente, mais consacrée à une région un peu différente, de Cosson et Germain qui lui servit à se perfectionner en botanique. Moniteur de Son école après le certificat d'études, de 1878 à 1883, GAGNEPAIN appre- nait la pédagogie, où il acquérait une grande expérience, qui devait faire de lui plus tard un conférencier clair et agréable à écouter, même quand il s'adressait à un auditoire d'adultes et d'étudiants diplômés, sia eu "t officiers des Eaux et Forêts d'Outre-mer faisant un stage au Muséum Pour perfectionner leurs connaissances sur les flores exotiques. T : En 1883, GacNEPAIN obtenait le brevet élémentaire, qu il avait — 224 — préparé presque seul, et était admis à l'Ecole Normale de Varzy. Il devait compléter sur beaucoup de points sa culture d'autodidacte, et c'est tout à l'honneur de son courage et de sa persévérance qu'il y ait aussi bien réussi. Ayant décelé les points faibles de sa préparation, il négligea systé- matiquement pendant les premiers mois les matières où il était brillant, le français, la littérature, l'histoire, la géographie et méme la pédagogie, pour consacrer tous ses efforts aux mathématiques et aux sciences physi- ques. On aura une idée de l'épreuve que fut pour lui cette préparation aprés coup quand on saura qu'il ne lui fallut pas moins de deux ans pour se sentir au niveau de ses condisciples. En troisième année, ayant triomphé de toutes les difficultés, il pouvait profiter entiérement de l'enseignement de l'Ecole Normale, qu'il quittait en 1886 avec le Brevet supérieur, ayant consacré entre temps tous ses loisirs aux herborisations. Grâce à une vieille grammaire grecque trouvée par hasard, il déchiffrait déjà les étymologies des noms des plantes, sur lesquelles il devait publier plus tard, gráce à une subvention de l'Institut, un travail estimé. Devenu instituteur, GAGNEPAIN épousait celle qui devait vivre à ses cótés pendant soixante-trois ans, et être toujours un modèle de dévouement, de compréhension, de tendresse. La mort ne les a pas séparés : c’est quelques jours seulement. après la perte de sa femme que Ga- GNEPAIN devait périr à son tour dans un accident qui terminait bruta- lement une carrière aussi longue et une vie aussi bien occupée. On peut dire que c'est beaucoup gráce à sa compagne, aux soins qu'elle donnait au foyer pour permettre à son mari de consacrer toutes ses forces à son snseignement, à ses études, à ses recherches, que GAGNEPAIN a pu mener à bien une œuvre comme la sienne. Intérimaire à Nevers en 1886, puis stagiaire à Garchizy près de Fi ourchambault, pays de « fortes têtes » peu disciplinées, GAGNEPAIN réussissait à faire de ses élèves une classe modèle. En 1890, il était nommé à l’un des meilleurs postes de son département, à Cercy-la-Tour. Grâce aux talents domestiques de son épouse, à une municipalité compréhensive, notre botaniste voyait sa situation s'améliorer : il pouvait faire l'achat d'un microscope, se faire admettre comme membre de la Société bota- nique de France, et commencer à publier ses découvertes sur la flore de son département, ses observations tératologiques : fasciations, prolifé- rations, duplicatures florales, etc..., et ses études sur les hybrides et les époques de floraison. C'est alors qu'il fit la connaissance d'un botaniste de renom, le Dr Xavier GILLOT, vice-président de la Société d'Histoire naturelle d'Autun, dont il devint le fidèle correspondant, recevant ses conseils, ses documents, C’est à la Société d'Autun que GAGNEPAIN devait publier ( 1898) son travail « A travers les pollens indigènes », où 1 donne des figures de 109 espèces, pressentant l'intérêt que devait prendre la morphologie des pollens, et complétant les travaux de Mohl, de Guille- min, de Schacht et de Vesque. On sait, l'importance que l'étude des pollens a prise avec le développement des recherches paléontologiques basées sur l'analyse pollinique. C’est peu d'années après le travail de GAGNE- PAIN que G. LAGERHEIM entreprenait les premiéres analyses polli- — 225 — niques systématiques de tourbes et d’autres dépôts, étendues plus tard par von Post, ERDTMAN et tant d'autres chercheurs. En 1900, on cherchait à remplacer FRANCHET, le botaniste dont la mort laissait au Muséum un vide difficile à combler. C'est sur GAGNEPAIN que se porte l'attention du Dr Gillot, du grand paléobotaniste Bernard RENAULT et d'Ernest MALINVAUD, secrétaire général de la Société Botanique de France. Il est recommandé au Professeur Bureau et le poste de Prépa- rateur à l'École des Hautes Études lui est offert. Le Dr Gillot vient lui- méme à Cercy-la-Tour l'annoncer à GAGNEPAIN, qui hésite à abandon- ner complètement son cher enseignement. Mais il comprend l'intérêt de ce poste à l'avant-garde du progrès scientifique, les avantages qu'offre le séjour à Paris pour l'éducation de ses deux jeunes fils 1; il accepte et prend son service au Muséum le 21 avril 1900. Il avait alors trente-trois ans. Ses craintes de se montrer inférieur à ses collègues pourvus de diplômes plus élevés disparaissent bientót : il se fait aimer et apprécier des meilleurs botanistes; il apprend le latin pour rédiger ses descriptions de plantes nouvelles, l'anglais pour lire les principaux travaux sur les flores asiatiques. Il choisit pour en faire l'étude une des familles végétales les plus difficiles et les moins bien connues, celle des Zingibéracées, dont il devient en quelques années un excellent spécialiste, décrivant plusieurs centaines d'espéces. Il avait publié en 1900 le fruit de ses études de botanique niver- naise, sa « Topographie botanique des environs de Cercy-la-Tour », qui forme un catalogue critique de la flore du quart du département et com- plète heureusement les beaux travaux de Bureau. Il ne put jamais ache- ver l'ouvrage qu'il projetait sur l'ensemble de la flore de la Nièvre pour i celui que ce botaniste estimé avait rédigé il y a déjà prés d'un Siecle, C'est qu'un nouveau champ d'activité lui est offert : FINET, le grand Spécialiste des Orchidées, le prend comme collaborateur pour élaborer les « Contributions à la Flore de l’Asie orientale » où ils commencent la révi- sion systématique de toutes les familles d'Extréme-Orient. Mais cette œuvre colossale doit être interrompue : des botanistes étrangers auront l'honneur de continuer l'étude de la flore chinoise, entreprise par des collec- teurs et des savants français. Une entreprise s'offre qui intéresse plus direc- lement le Muséum puisqu'il s'agit de la flore de colonies ou de protec- torats nationaux. C'est le botaniste Louis PIERRE, ancien directeur du Jardin botanique de. Saigon et auteur d'une belle Flore forestiére de Cochinchine, restée inachevée, qui demande à GAGNEPAIN de continuer Son œuvre et de l’étendre à toute l'Indochine francaise. Par déférence pour le nouveau titulaire de la chaire des familles naturelles de Phanérogames, e Professeur Henri LECOMTE, qui venait de succéder à L. BUREAU, A en l. L'ainé de ceux-ci, le Lieutenant Léon Gacnepain, est mort pour la France 1918 à la suite de lésions dues aux gaz subies dans la première guerre mondiale. Le Second, Louis GAGNEPAIN, est chef de bureau de la S. N. C. F. à Nice; c'est auprès H . £ he r de lui que Fr. GAGNEPAIN, dans ses dernières années, allait passer les mois d'hiver, ws Compagnie de ses petits-enfants. C'est à lui que je dois l'évocation des souvenirs ux, relatés dans les pages précédentes. — 226 — GAGNEPAIN Se contentera du titre de rédacteur principal de la Flore, estimant que la direction générale de l'ouvrage doit appartenir à la per- sonnalité responsable des collections qui serviront à l'élaborer *. Il sait que la flore indochinoise compte plus de 8.000 espéces, que la rédaction de l'ouvrage demandera au moins trente ans de labeur incessant, et établit sur ces bases le projet à soumettre au Ministère. Grâce au travail déjà fait sur les premiéres familles de la classification pour les « Contributions à la Flore de l'Asie Orientale », le premier fascicule de la Flore d'Indo- chine voit le jour presque immédiatement, en 1907. GAGNEPAIN aura l'honneur et le bonheur de voir paraitre aussi le dernier fascicule, la fin des Cryptogames vasculaires, en 1951. Le róle du Directeur de la Flore d'Indochine, qui fut le professeur H. Lecomre jusqu'en 1931, puis le signataire de ces lignes, était trés simplifié par la présence d'un rédacteur principal comme. GAGNEPAIN : il se bornait à donner des directives générales, à assurer les relations avec les Pouvoirs publics, à obtenir les fonds nécessaires à l'impression, et à décharger le rédacteur principal de certaines besognes qui l'auraient détourné de sa tâche. Cette dernière comprenait en effet l'attribution des groupes de plantes aux collaborateurs et une correspondance continue avec eux, la préparation des spécimens à leur confier, le tri des nouveaux échantillons par familles, la mise au point des manuscrits en vue d'une rédaction homogène, leur préparation pour l'impression, la correction des epreuves et la direction de l'illustration. Seule la récolte des spécimens sur le terrain est restée étrangère à GAGNEPAIN qui, malgré les offres qui lui furent faites dans ce sens, craignait que son absence de Paris ne portât un coup fatal à la bonne marche de l'ouvrage. Malgré le travail Tu représentaient toutes ces tâches, GAGNEPAIN a trouvé le temps d'élaborer à lui seul un plus grand nombre d'espéces que les trente autres collaborateurs de la Flore ensemble. Sa contribution à la Flore représente 69 familles, 4.865 pages, avec 566 figures et 43 planches, 1.400 espéces et 70 genres nouveaux, dont la plupart ont été confirmés dans leur position par les travaux plus récents, malgré la spécialisation et l'augmentation du nombre des travailleurs, surtout à l'étranger, qui permettent aujour- d'hui d'approfondir l'étude des plus petits groupes. Absorbé par son œuvre colossale sur la Flore indochinoise, GAGNEPAIN à néanmoins trouvé de laborieux loisirs à consacrer à d'autres travaux (Dictionnaire étymologique des genres, articles botaniques du Larousse du xx* siècle, méthode pour l'étude de la botanique systématique, etc.). Il faut rappeler aussi que c’est grâce aux amitiés qu'il avait su nouer avec d'illustres botanistes étrangers que le Muséum devint propriétaire : DS partie de l'herbier sud-américain de Glaziou, et bénéficia d'un don de mi lions de la Fondation Rockefeller en vue de la construction au viget d'une nouvelle galerie de Botanique, où sont aujourd'hui logés ices de Phanérogamie et de Cryptogamie. Titulaire de 4 prix de l. Ce principe a été conservé j'ai pri : sseur : orsque j'ai pris à mon tour la succession du Profes LECOMTE à la tête du service de Phanérogamie du Muséum national. — 227 — l'Institut, dont le Prix de Coincy, le prix Houllevigue et le Grand Prix des Sciences physiques, ancien Président de la Société botanique de France, Président d'honneur des sociétés botaniques du Nivernais et d'Autun, sous-directeur honoraire au Muséum national d'Histoire naturelle depuis 1932, François GAGNEPAIN était chevalier de la Légion d'Honneur depuis 1923 (promotion Pasteur), officier de l’ Instruction publique depuis 1912, membre étranger de la Société linnéenne de Londres, honneur qui n'était partagé que par 4 autres savants francais. Sa grande modestie, sa morale scrupuleuse, l'ont empéché de parvenir aux honneurs plus grands auxquels il pouvait justement prétendre. C'est ainsi qu'il ne voulut jamais user de ses relations politiques pour obtenir des distinctions, ou pour s'élever dans la hiérarchie. Fidélement attaché au Muséum, dont son œuvre demeure une des plus belles gloires, il entendait continuer à consa- crer son activité, méme dans un poste moins brillant, aux études et à l'éta- blissement auxquels il s'était dévoué entièrement. Ceci m'améne à dire un mot de sa vie politique, à laquelle je ne puis faire qu’une courte allusion dans une Revue comme celle-ci. Profondé- ment humain et épris de justice sociale, avide de voir un peu plus de bonheur chez les moins favorisés de ses semblables, GAGNEPAIN était devenu un militant assez en vue, apprécié d'hommes politiques comme LANGEVIN et PaiNLevé. Il avait obtenu une position estimable et res- pectée au conseil municipal de sa commune, Montgeron, en Seine-et-Oise, et fut maire de la localité. Aprés d'heureuses réalisations, il se démit de ses fonctions à l'occupation. Il continua néanmoins son œuvre sociale et ses conférences, Sollicité de poser sa candidature à l'Assemblée nationale, il avait refusé, se jugeant plus utile en continuant son ceuvre scientifique. Celle-ci n'était pas d'ailleurs étroitement confinée à la botanique. La plupart de ses travaux philosophiques n'ont pas été publiés, mais il a laissé sur son dialecte natal des recherches philologiques qui sont aujour- d'hui à l'impression. « Tel fut François GAGNEPAIN. Nous pleurons un grand botaniste, un bon Français, un homme de bien, dont la vie peut être citée en exemple. APPENDICE Les Publications de Fr. GAGNEPAIN. . Fr. GacNEPAIN a publié environ 400 ouvrages, mémoires ou notes lverses, et il serait impossible d'en donner la liste complète dans I espace dont nous disposons : cette liste tient en effet 20 pages in-4° dans l'exposé de titres que fit paraître GAGNEPAIN en 1930, et qu'il a complété de sa main sur son exemplaire personnel. Nous donnerons seulement le résumé e leur classement analytique. : Uu a Biologie, Dispersion des semences. — « La connaissance systématique ès plantes n’est pas une fin en soi, mais elle est indispensable dans toutes *$ branches de la botanique. » GAGNEPAIN a utilisé son experience — 228 — systématique et morphologique pour résoudre de nombreux problèmes de dispersion et de chorologie. Il a étudié aussi des dates de floraison. Ecologie. Plusieurs publications sur les stations des plantes (calami- coles, murales, des laitiers, épiphytes, rudérales, etc.). Hybrides. Nombreuses observations originales d'hybrides naturels et obtention d'hybrides expérimentaux. ` > Pollens. Description du pollen chez 500 espèces : étude spéciale à ce point de vue des Géraniacées et des Chénopodiacées; recherches sur les pollens des hybrides et des plantes cultivées. Tératologie. Description de nombreuses monstruosités et essai d'explication de leurs diverses origines. Flore française. Découverte de nombreuses espèces et localités nouvelles de plantes de la région nivernaise. Publication de la « Topogra- phie botanique des environs de Cercy-la-Tour » (178 p., carte), et de nom- breux comptes rendus d'herborisations. Zingibéracées. Étude de la fleur, si difficile à reconstituer sur les échantillons d'herbier, dans les différents genres : 19 notes sur cette famille, comprenant les descriptions de 120 espèces nouvelles, ont valu à GAGNE- PAIN, sur un rapport très élogieux de l'illustre Léon GUIGNARD, le maître de la caryologie, le Prix de Coincy décerné par l'Académie des Sciences. Flore d' Exlréme-Orient. 11 notes, publiées avec A. FINET au « Bulle- tin de la Société Botanique de France », ont été réunies en deux tomes sous le titre : « Contributions à la Flore de l'Asie orientale » (426 pages, 29 planches hors texte). Elles comprennent les premiéres familles de la classification, des Renonculacées aux Annonacées, avec 820 espéces dont plusieurs nouvelles. Flore d' Indochine. Les publications de GAGNEPAIN comprennent : _ 1° Les « Matériaux pour l'étude de la Flore de I’ Indochine » (descrip- tions latines d'espéces nouvelles, révisions critiques, remaniements de nomenclature). j 29 Les fascicules de la Flore, rédigés suivant un plan et des règl uniformes, en français, avec clés des genres et des espèces (une clé des familles élaborée par GAGNEPAIN en 1922 et soumise à l'épreuve de l expérience pendant de longues années a été publiée dans le « tome préli- minaire » de la Flore, paru en 1944), synonymie, distribution géogra- phique, usages, noms indigènes, illustrations. 2d Il est juste d'ajouter que les déterminations de GAGNEPAIN publiées dans la Flore ont souvent servi de base au travail d'anatomie de H. LECOMTE sur « Les Bois d'Indochine ». C'est pour récompenser l’œuvre de GAGNEPAIN dans la rédaction de la Flore d'Indochine que l'Institut. lui a décerné en 1920 le Prix Houlle vigue, une nouvelle fois sur le rapport de Léon GuIGNARD. Supplément à la Flore d' Indochine. La publication de ce supplément. rendu nécessaire par les découvertes incessantes faites depuis le début de la parution de la Flore, a commencé en 1938. Fin 1950, le prem" tome, comprenant 9 fascicules (des Renonculacées aux Acéracees), 1027 pages et 131 planches, était achevé, avec ses tables de noms scienti- — 229 — fiques et vernaculaires. Là encore, GAGNEPAIN a rédigé la plus grande partie de l’ouvrage, avec la collaboration de M. ARÈNES, Mlle Asr, MM. GuiLLAUMIN et PELLEGRIN, Mme TanprEU-BLor. En dehors des additions et corrections à l'édition primitive, des améliorations ont été apportées à la rédaction : distribution géographique plus détaillée, citation de tous les numéros de collecteurs, illustration plus copieuse, etc... Géographie. bolanique. GAGNEPAIN a. publié aussi une « Contribu- tion à l'étude géobotanique de l'Indochine » (Ann. Mus. Col. Marseille, 1926, 48 p.). Phylogénie. Il a étudié avec soin les procédés de l'évolution, tels qu'ils semblent se manifester dans la famille des Marantacées (1930). Elymologies. GAGNEPAIN a élaboré d’après les matériaux bibliogra- phiques de Paris et de Londres, un Dictionnaire élymologique des noms de genres des plantes, avec plus de 13.000 étymologies; cet ouvrage a bénéficié d’une subvention de l'Académie des Sciences sur le fonds Bonaparte. Méthodologie. Plusieurs notes sur les procédés de la botanique exotique, l'établissement des clés, l'emploi du dessin, l'analyse florale. Organographie. GAGNEPAIN a publié de nombreux faits nouveaux et a laissé dans l'herbier plusieurs milliers de dessins manuscrits de fleurs appartenant aux groupes les plus divers. ar Biographies, histoire de la botanique. Nombreuses publications (sur Lamarck, L. Pierre, X. Gillot, C. Thorel, A. Finet, E. Bornet, L. Bu- reau, A. Jordan, etc...). : i : Linguislique. Un ouvrage à l'impression sur le dialecte nivernais (« Glossaire du parler des environs de La Charité »). « MACROSTELIA », UN NOUVEAU GENRE EXTRAORDINAIRE DE MALVACÉES DE MADAGASCAR Par B. P. G. HocHREUTINER (Genève). _ Le Professeur HUMBERT m'ayant communiqué récemment une collec- tion remarquable de Malvacées malgaches, j’y ai trouvé deux plantes P^ ressemblant en rien à tout ce qué nous connaissons de cette famille, de Sorte qu'il est nécessaire d'en faire un genre nouveau. On en trouvera la éscription ci-après, ainsi qu’un croquis des organes floraux. "dd Je suis heureux que cette publication puisse figurer dans le volum Tue le distingué directeur de l'Herbier du Muséum fait paraître pour ; PPeler la mémoire du regretté GAGNEPArN, dont l'activité nee ‘ys Si féconde et dont l'amabilité frappait tous les visiteurs qui recouraten a lul s 00. — Macrostelia Hochr. genus novum Malvacearum madagascarensium. Plantae lignosae, folia spiraliter disposita stipulae tam parvae et caducae ut plane inconspicuae. Flores solitarii axillares vel laterales. Vel involucrum, vel calyx magnus et inflatus, gamophyllus, ovoideus. Corona valde conspicua usque ad tubi staminalis mediam longitudinem concrescens, ibidem petala 5 expansa vel reflexa et in parte inferiore secundum staminalem tubum decur- rentia : id est corona usque ad calicis vel involucri aperturam pseudogamo- petala, tamen, propter petala decurrentia coronam dialypetalam distinguere potes. Tubus staminalis ultra coronae faucem valde elongatus apice stamina multa longe pedicellata gerens et lobulis 5 parvis tenuibus elongatis tamen vix conspicuis terminatus. Ovarium 5-loculare (2 semina pro loculo) et stylo longo terminatum, apice in tubi staminalis fauce incrassato 5-ramoso ramis pilosis capitato-stigmatosis. Species typica : Macroslelia involucrata Hochr. Macrostelia involucrata Hochr. gen. et sp. nov. Planta lignosa 5 m alta, caules cylindrici, praeter imum apicem pilosum, glabri, cortice griseo obtecti. Folia spiraliter disposita, coriacea, subsessilia; stipulae tam parvae et deciduae ut inconspicuae; petioli 2-3 mm longi, dis- tincte pubescentes; lamina elliptica, integra, basi attenuata cuneata, apice conspicue et + abrupte acuminata, acumen ca. 1 cm longum, lamina glabra reticulata, tota 9 x 2,7 — 45 x 1,4 cm longa et lata. Gemmae axillares parvae ut petioli dense fusco-pilosae. Flores solitarii axillares, pedunculi L5 — 1 cm longi, dense pubescentes et + fusci sicut involucrum extus; ipse gamo- stegium globulosum inflatum 1,6 X 1 — 2.4 x; 1,8 cm longum et latum, apice irregulariter 6-dentatum, ibidem ca. 5-7 mm latum, dentibus 2-6 mm longis: intus =Æ glabrescens. Calyx tubulosus, vix 9 mm longus et 5-6 mm latus, apice breviter 5-dentatus, extus pubescens, intus glaber. Tubus staminalis ca. 3 cm longus et in parte inferiore ca. 1,5 cm longe cum petalis concrescens, sed ob petala decurrentia striatus; petalorum pars expansa oblonga rubra c2. 13 x 7 mm longa et lata, extus parce pubescens, intus glabra. Tubus stam nalis glaber, in parte superiore supra petala expansa ca. 13 mm longus ~- cylindricus sed, versus apicem ob staminum filamenta paululum decurrent? — striatus, imo apice lobulis parvis filiformibus 5 praeditus }, filamenta numerosa longissima ca. 1 cm longa glabra, antherae ca. 1 mm. Styli He ad 1,5 em longi pilosi, basi, ubi concrescentes paululum incrassati et p^ capitato-stigmatosi. Ovarium 5-loculare et in quoque loculo ovula dua super posita praebens. Fructus : capsula subsphaerica glabrescens chartacea, kd 1,2 cm in diam. lata, involucro persistente cincta; semina pauca, er subsphaerica, sub lente valida paululum rugosa. 1. Pour ne pas compliquer le dessi its lobes n’ont pas * téjfésentéé data à PI. x essin outre mesure, ces petits = ts MADAGASCAR : Vondrozo, Province de Farafangana, 11. IX. 1926; Decary 5257 (typus speciei et generis). N. B. — Cette plante va étre certainement utilisée comme argumenL par les botanistes qui estiment que les Malvacées devraient étre classées parmi les Gamopétales. Presque toutes les Malvacées, en effet, ont la base étaloïdea- "à Portion fortement grossie de la base Au tube pétaloideo- = Staminal coupe transversale fortement grossie du style et du tube pétaloZdeo-staminal Planche I. Macrostelia involucrata Hochr. de leurs pétales soudée avec la base du tube staminal, et cela a pour Conséquence que la corolle très caduque tombe en méme temps que le tube staminal qui a la même texture délicate. Cependant cette soudure n'existe que sur 1 ou 2 mm ou une fraction de mm et elle est accompagnée le plus souvent de petites oreillettes latérales montrant que cette Moda est précaire et qu'elle n'intéresse qu'un pétale et le tube staminal, jamais *ux pétales entre eux. j Chez notre nouveau genre, la concrescence est beaucoup plus — tante, car la corolle, une fois détachée avec le tube staminal, a l'aspect d’une fleur de primevère, les pétales se prolongeant en un long tube au- dessous de la partie étalée. Mais, comme chez d’autres Malvacées, en beau- coup plus allongé toutefois, on peut voir le long de ce tube dix sillons bordés de petites émergences longitudinales qui ne sont pas autre chose que les marges décurrentes des pétales soudées au tube staminal, mais libres entre elles; c'est-à-dire que les pétales se prolongent ainsi jusqu'à la base du tube oü ces marges se réunissent deux à deux pour former une sorte de godron, montrant bien l'unité de chaque pétale qui s'est prolongé jusqu'à l'endroit. de l'insertion des organes floraux sur la tige (V. Pl. I, dessin de gauche). TV Pour rendre cette explication plus claire, nous voudrions comparer cela à des fleurs d’ceillet dont les pétales onguiculés auraient la nervure médiane de chaque onglet soudée à un tube staminal hypothétique et où naturellement, à la base, la partie limbe serait continue tout autour du point d'insertion. Quoique cette apparence soit unique dans la famille des Malvacées, nous estimons que ce serait compliquer inutilement la taxonomie de ce groupe que d'y ajouter une tribu nouvelle. Etant donné que la systématique de cette famille est basée sur la structure du fruit plutót que sur celle de la fleur et, considérant que notre nouveau genre a 5 styles et une capsule déhiscente à 5 loges, comme les Hibiscées, il peut être classé logiquement dans cette tribu. Il y trouve ` sa place naturelle à cóté de notre Megisloslegium, chez lequel nous avons découvert, au sommet du tube staminal, cinq petits appendices filamen- teux qui nous avaient échappé lors de notre étude de ce groupe en 1915. Ces deux genres extraordinaires, rigoureusement endémiques à Madagascar, se rattachent en outre, d'une part aux Hibiscus à cause des loges biovulées de l'ovaire, et, d'autre part, aux Kosteletzkya et Perriero- phytum du fait que les loges du fruit sont uniséminées, car il y a avorte- ment d'un ovule. ` Cette structure si singulière des Macrostelia n'est certainement pas une monstruosité, car elle existe chez une autre plante malgache, égale- ment nouvelle pour la science et que nous placerons dans ce genre sous le nom de M. calyculata. Toutefois, chez cette deuxième espéce, ce n'est plus l'involucre qui est gros, renflé et contient la colonne pétaloideo-sta- minale ; là, c'est le calice qui prend cette fonction et l'involucre est réduit à 4 petites bractées groupées à la base. Nous n'avons eu qu'un spécimen trés restreint à notre disposition et notre description sera un peu fragmentaire, mais le fait que nous avons distingué là une structure analogue à celle de la plante de Decary nous a induit à en donner tout de méme une description sous le nom de : Macrostelia calyculata Hochr. spec. nov. ao Arbor. Caules cylindrici ramosi glabri, cortice griseo obtecti; ultimi tenu simi et fere pubescentes, Folia tenuiter chartacea, stipulae tam parvae e caducae ut inconspicuae; petiolus 2 mm longus dense fusco-pilosus sicut — 233 — gemmae axillares; lamina late lanceolato-elliptica, glabra, reticulato-venosa 4 X L5 — 6 x 2,5 cm longa et lata, basi longe cuneato-attenuata, margine integra, apice longe acuminata, acumen ad 1,5 cm longum. Flores solitarii axillares tamen praecipue apice ramorum enascentes; pedunculi 5-8. mm styles pétales réfléchis tube pétaloidéo- Staminal involucre 5 cm. Planche II. Macrostelia calyculata Hochr. longi, dense fusci-pilosi; involucri bracteae 4, ovatae reflexae glabrescentes Virides, cum calycis basi paululum concrescentes, 3-4 mm longae ; calyx glo- "s inflatus ovoideus ca. 13 X 9 mm longus et latus, apice breviter ?-dentatus, extus tomentosus, brunneus, intus praeter dentes breves albes- centi-pilosos, glaber; petala 5, pars expansa in tubi staminalis medio ems "t reflexa, extus sparse pubescentia, intus glabra ca. 1,4 cm longa, pars indien "Um tubi staminalis parte inferiore ca. 1,2 cm coalescens; tubi staminalis ead — pars superior ca. 1,2 em longa, apice stamina multa gerens, filamenta ad 1,2 em longa, glabra, decurrentia imo apice lobulis filiformibus 5 praeditus; styli rami 5, pilosi basi, ubi coalescentes, paululum incrassati, ovarium oblongum 5-loculare et in quoque loculo ovula dua superposita praebens. Fructus ignotus. MADAGASCAR : Ampamaherana, vallée à l'Est de Fianarantsoa, 25. V. 1949, Service des eaux et forêts n° 2046, typus spec. Nom vernac. : Tsilailra. MAYACACEAE Par MU? A, LOURTEIG. Étant à Copenhague j'ai été invitée à faire la révision d'une collection provenant de l'Argentine où j'ai trouvé un échantillon de Mayaca, lequel en essayant de le déterminer m'a fait voir la nécessité d'approfondir l'étude du genre. ; C'est ainsi que j'ai demandé en prêt d'autres collections et je suis trés obligée aux Directeurs des Institutions qui m'ont fait parvenir plus de 400 échantillons d'herbier. Je dois remarquer surtout l'aide constante de MM. les Dts O. Hagerup et H. Molholm-Hansen de Copenhague, qui d'autre part ont mis à ma dispo- sition les dessins de M. Warming, matériaux d'herbier et types du Muséum, et celle du Prof. Dr H. Humbert de Paris qui m'a comblée d'attentions pendant mon séjour à Paris et qui en plus de mettre à ma disposition les précieuses collections a bien voulu présenter dans cette revue les résultats de mes recherches. Parmi les. collections, outre celles déjà mentionnées, j'ai eu, par la gentillesse de M. le Dr T. Norlindh, de Lund, un échantillon du Museum Achaerianum provenant de l'herbier Aublet qui peut être considéré comme un isotype de M. fluviatilis Aublet, espèce générique, et de M le Dr Ch. Baehni de Genève un isotype de M. Baumii Gürke, le seul qW porte des fleurs. Les échantillons étudiés appartiennent aux herbiers suivants : BM, British Museum of Natural History, Londres. BR, Jardin Botanique de l'État, Bruxelles. C, Universitetets Botaniske Museum, Copenhague. G, Conservatoire et Jardin Botaniques, Genéve. K, Royal Botanic Gardens, Kew. - L, Rijksherbarium, Leiden. LD, Botaniska Museum, Lund. NY, New York Botanical Garden, New York. me D ais P, Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris. S, Naturhistoriska Riksmuseum, Estocolme. U, Botanisch Museum, Utrecht. UPS, Botaniska Institutionen, Uppsala. C'est M. AUBLET qui, en 1775, a décrit pour la première fois le genre Mayaca ! et par raison d'espace je citerai seulement les auteurs qui plus tard ont traité la famille. SEUBERT en 1855 étudie les espéces brésiliennes et donne de belles planches, mais il a fait l'erreur de donner le nom de M. Vandellii à M. flu- viatilis. PouLseN en 1886 fait l'étude anatomique du genre. ENGLER en 1888 et PILGER en 1930 ont publié le genre et mentionné les espèces au Pflanzenfamilien. Plus récemment CasTELLANOS, 1945, a publié les espèces de l'Argen- tine avec des planches fort illustratives. Quoiqu'il étudie les deux espèces qui setrouvent dans ce pays, il a donné une description générale très com- plète, et comme il s’agit d'un ouvrage moderne je m'excuse de ne pas la donner ici en renvoyant le lecteur à ce travail. M. CASTELLANOS a travaillé à ce sujet pendant la guerre, d’où l'impossibilité de consulter aucune col- lection classique, et comme j'étais chargée du contrôle scientifique et ico- nographique de l’œuvre, je suis témoin des efforts qu'il a faits pour se rassurer sur l'identité des espèces (Cf. Castellanos, notes des pages 27 et 30). MAYACACEAE Kunth. Hunth, Abh. Berl. Akad. Wissensch. 39. 1841. (V. bibliographie du genre). MAYACA Aublet. Aublet, Fl. Guian. Franc. 1 : 42, tab. 15, 1775. Jussieu, Gen. 45. 1789 et 51.17 91. Elliot, Fl. Carol. 1 : 50, 1821. Schott et Endlicher, Meletem. Bot. ?3, tab. 3, 1832. Endlicher, Gen. 1 : 124, 1836. Kunth, Enum. 4 : 30-31, 1843. Seubert, in Martius, Fl. Brasil. 3 : 225-7, 1855. Poulsen, K. D. Vidensk. Sesk. 85-100, 1886. Engler, in Engler, Pflien. ed. 1. 2 (4) : 16-18, fig. 6. 1888. Pilger, in Ibid., ed. 2. 15a: 33-35, fig. 9-10. 1930. Lanjouw, in Pulle, Fl. Surin. 1. 249-251, 1938. Castellanos, in Descole, Gen. Sp. PI. Argent 3 : 23-27, 1945. Horn af Rantzien, Sv. Bol. Tidskr. 40 (4) : 405- 112, 1946. — Biaslia Vandelli ex Romer, Scr. pl. lus. bras. 72, tab. 6, fig. 2. 1796. — Syena Schreber, Gen. 39. 1789. Michaux, Fl. Bor. Am. 1 : 73, a Nuttall, Gen. 1 : 28, 1818. — Coletia Vellozo, Fl. Flum. 1 : tab. ; 1829. i : lon l. Le nom paraît se ra porter à une région du Brésil prés de Santarem, se Spruce ne 375 : «... sites piini of Mayaca (or Mahica, the latter is the more correc orthography, but the former the more usual pronunen.) ». a NOT. SYS. — 236 — Tépales extérieurs 3; tépales intérieurs 3, blancs ou roses. Étamines 3, anthères 4-loculaires déhiscentes par une fente ou par un pore. Ovaire 3-loculaire avec 3 placentas pariétaux. Ovules 6-30. Style droit. Stigmate 3-fide ou 3-lobulé. Herbacées ressemblant aux mousses. Tige grêle + ramifiée présen- tant des racines adventives. Phyllodes sessiles, disposés en spirale, trian- gulaires, étroits, aigus ou à extrémités + bifides. Inflorescences solitaires ou ombelliformes, terminales (en apparence axillaires par la croissance ultérieure de la tige) avec des bractées écailleuses à la base du pédoncule. Capsules 3-valves, déhiscentes, de forme et mesure très variables selon le nombre de semences qu'elle renferme. Semences rondes avec un petit bec cylindrique ou conique, striées longitudinalement et scrobiculées, spon- gieuses. Distribution géographique. — Approximativement serait la suivante : cótes de la mer des Caraibes et de l'Atlantique Nord, Est du Brésil, Ouest de l'Amérique tropicale du sud en suivant jusqu'au Nord de Corrientes et Misiones (Argentine) et Nord de l'Uruguay jusqu'à la cóte brésilienne. OBS. — L'aspect et la taille de la plante varient selon la quantité d'eau présente à l'endroit où elle habite, en offrant en général une forme (aquatique » + submergée et une « terrestre ». Celle-ci peut se trouver au « tembladeros » (sorte de petites îles de végétation mouvantes) dans les marais et sur quelques rives. I. Anthéres déhiscentes Dl. uro C TRESE PC ee 1. M. fluviatilis a. Pore s’ouvrant dans un tube................ 2. M. longipes. b. Pore s’ouvrant dans une forme de UNDO CCo 4. M. Baumii. i 4 T 3. M. Sellowiana. l. M. fluviatilis Aublet (fig. 1). — Aublet, Pl. Guian. Franc. 1 : 4, tab. 15, 1775. Lamarck, III. Gen. tab. 36, 1791. Engler, l. c. 17, 18. Pilger, l. ¢, 34. Lanjouw, I. c. 249-50, Lanjouw et Uittien, Meded. Bol. Mus. Herb. Rijksuniv. Utrecht 75 : 133-170, 1940. Castellanos, /. c. 27. Horn af Rantzien, l. c. 412. — M. Aublelii Michaux, Fl. Bor. Amer. 1 : 26, 1803. Pilger, l. c. 35. Castellanos, l. c. 27. Horn af Rantzien l. c. 412-3. — M. Aw blelii Schott et Endlicher, /. c. 24, tab. 3, 1832. Kunth, Enum. 31, 1843. Seubert, I. c. 197. — M. Vandelli Schott et Endlicher, l. c. tab. 3, 1832. Kunth, l. c. 32. Seubert, l. c. 227, tab. 31, fig. III et de I les détails qui se rapportent au fruit. Pilger, I. c. 35. Castellanos, J. c. 27, 29-31, tab. 4. Horn af Ranfzien, l. c. 422-3. — M. caroliniana Gandoger, Bull. Soc. Bol. France 66 : 293, 1990 in clavi. — M. longipes Gandoger, |. c. non Mar tius ex Seubert, Castellanos, l. c. 27. — M. Michauzii Schott et Endl. 1. Rien de si marqué comme le montre 1 ; i s en petite tête comme l'ont décrit Schott et Endlicher. Fe ANN HAM TN : Planche III. H . le: Anthères des Mayaca. — Fic 1 : M. r OBO dus cant (Paie: 503,0) ^, coupe transversale (Fiebrig 4241, L); c' et c’’, coupe Pierii: vue latérale; b, vue Anïhères des Mayaca. — Fic. 9 : M. fluviatilis t. Kunthii. — a, ; ‘ de UPS). ventrale; c, coupe transversale (Leg. Sellow : a, de P, b 3 6 id YA Pal C ope Anthéres des Mayaca. — Fic. 3 : M. longipes. — a, vue latérale; b, ; transversale ; d, tube (Warming, 1865, C). : : dorsale; nthéres des Mayaca. — Fic. 4 : M. Sellowiana. — a, dorf rr impie Mei 0 ; ^ Coupe transversale; d, tube (d, Manson 395, BR; le res mibeainGestrale; b, vue Anthères des Mayaca. — Fic. b : M. Baumii. — a, vue la dorsale (Baum 811, G). aetb x 15;cetd x 30. Long — l. c. Kunth l. c. 31. Engler, l. c. 18. Castellanos l. c. — M. Wrightii Grise- bach, Cat. Pl. Cub. 224, 1866. Castellanos l. c. 27. — M. Aubletii Michx. var. Wrightii (Gris.) Horn af Rantzien l. c. 413-4. Herbacée. Submergée à terrestre dans les marais. Tiges gréles et longues (60 cm), quelquefois trés ramifiées dans l'eau, qui se font plus rigides et plus ou moins dressées, jusqu'à seulement 0,8 cm. Racines adventives (jusqu'à 4 cm). Phyllodes aussi variables que les tiges, des fois longs (j. 14 mm) et séparés devenant très serrés et réduits j. + 2,5 mm. Ils sont lancéolés, triangulaires-allongés à linéaires, nervure centrale notable, sommet, entier ou 2-denté, quelquefois trés nettement, et iné- gaux. Fleurs solitaires, terminales; pédoncules de 2-12 mm qui croissent aprés l'anthése; hypsophylles ovales, concaves (3/4-3 x 14-2,5 mm) se déchirant à l'extrémité à la dessiccation. Elles sont rose-lilacées foncées à rose pâle ; des foistachetées de blanc jusqu'à « carneo »et blanchâtres (plus rarement). Tépales extérieurs ovales ou triangulaires-allongés, concaves à la base (2-4 x 2/3-1 15 mm.), sommet obtus, concave, bord grossi, trés fréquemment avec des poils coronoides. Tépales intérieurs pétaloides, roses, largement ovales (j. 5 x 4,5 mm.). Étamines (1,5-3 mm.) à filets (1-2 mm.) élargis à la base : anthéres 4-loculaires, obpiriformes, asymétriques, obtuses (0,5-1 mm.), déhiscentes par une fente apicale. Pistils 2-2 1/4 mm.; ovaire sphéroidal (= 3/4 mm.); style droit, cylindrique; stigmate communé- ment 3-lobé à lobules petits, plus rarement presque 3-fide. Ovules 6 selon la régle, pouvant aller jusqu'à 25 (et peut-étre plus). Capsule de forme trés variée selon le nombre de semences qu'elle renferme, toruleuse, ovoide, subronde et encore oblongue accompagnée des tépales qui peuvent étre plus ou moins longs qu'elle, mais qui d'habi- tude sont d'égale longueur. 2 semences par réduction mais pouvant aller jusqu'à 25 dans des spécimens qui vivent en bonnes conditions ; obscures, spongieuses, scrobiculées (1-1 1/4 mm). Nom vulgaire. — « mayaca », : _ Distribution géographique. — Golfe du Mexique, Guyanes, Brésil, Vénézuela, Colombie, Paraguay, Bolivie, N de l'argentine. i Spécimens éludiés. — U. S. A. Amérique Septentrionale, Herb. Palissot Beauvois, 1824 P. Ibid., G (herb. Ventenant). Ibid., leg. Michaux P. Mississipi. — Biloxi, leg. Tracy (6474) 29 VII 1899 (NY, Type de M. longipes Gandog.). BM, G. North Caroline. — Pr. Wilmington, leg. Canby X 1867 (Type de M. caroliniana Gondog.!) NY. Carolina, leg. Schweinitz 1823 P. Wilmington, leg. Wood, 1880 P. E. Carolina, leg: Elliott G. A Carolina ad Floridam, leg. Michaux (type de M. Aubleli Mich.!) Herb. Michaux P, South Carolina. — Leg. Fraser BM, G. Les: Curtiss 1849 P. Florida. — Swamp near De Funick Springs, leg. Curtiss (5904) 24 VI 1897 G, K, P. Boggy margin of stream in pine barrens near Argyle, leg. ipse (6931) 6 X 1901 G, K, P. Fertile pine woods, Walton Co., leg. ipse (2999) VI., BM, K, P. Florida, leg. Buckley BR, C, P. Leg. bos (ex herb. Fowler) P, Creek, near Milligan, leg. Curtiss (6913) 24 IX 190 — 239 — G, K, P. Vic. of Eustis, Lake Co. leg. G. V. Nash (1013) 16-30 VI 1894 G, K, P. Florida Orientale, lat. 29° 20’, leg. Mitchill 1824 G. Okoloyne River, leg. Rugel (544) VII 1843 BM. Alabama. Leg. Torrey and Gray (herb. Tuckerman) G. Leg. Nohr 1878 P. Covington, leg. Drummond K, LD. Leg. Buehler BM. Louisiane. — Leg. Hartmann 1837 G. P. Sans dates (sub. Syena fluvialilis) C. Georgia. — Sandy bog NW of Americus, Sumter Co., leg. Harper (1137) 30 VII. 1901 BM. Hard's pond, Thomas Co. leg. ipse (1179) 9 VIII 1901 BM, P. Sans dates (det Syena flulivalilis by Torrey) LD. Georgia (herb. Palissot-Beauvois) G. In rivulis, leg. Beyrich (10) BM, L. Texas. — Milloreck, leg. Engelmann V 1844 K. Cusa : Leg. Wright (3231) 1860-64 BM, G, K, P. Isle of Pines, vic. of Columbia, Border of Laguna, Sta. Rosalía, leg. Britton, Britton and Wilson (15617) 19, 21, III 1916 P. Isla of Pines, Vic. of Signanea, leg. ipse (14474) 15 II-6 III 1916 P. Prov. Pinar del Río : Herradura, in the « tembladeros », leg. Ekman (10750) II IV 1920 G. Leg. Wright (3232) 1860-64 (Isotype de M. Wrighlii Gris.) BM, G, K, NY, P. Jamaica : Leg. Marsh K. Froy, alt. 1000 ft. leg. Harris (9468) 14 IX 1906 K. Bnrrisa-Howpunas : Belize River, Big Fall, Pine Ridge, leg. Lundell (4276) I V 1933 G, K. : CosrA Rica : Au bord de la Laguna Redonda, à Buenos Aires, leg. Pittier (10942) I 1897 BR. SURINAME : Fl. Suriname Sup. leg. Fresling (276) 3 VIII 1900 U. Fl. Litanie Sup., leg. Versteeg (369) XI 1903 U. In rivulis, herb. Persoon L. TRINIDAD : Leg. Crüger, K. Savanna de Vijaco, leg. Purdie (51) VII 1828 K. Savanne de Omara, leg. ipse (52) V 1848 K. Piarco Savanna, S. Dabadia, leg. Britton et Hazen (740) 18 II] 1920 K, NY. O'Meara Savanna, leg. Britton and Britton (2490) 22 1II 1921 NY. Ibid., Aripo Savanna, leg. ipsi (2939) 14 IV 1921 NY. British Guiana : Basin of Rupununi River : Wichabai, lat. ab. 259 N, leg. A C. Smith (2287) 25, 26 X 1937 G, K, NY, U. Iramaipang, leg. Wilson-Boondie (580) XII 1948 NY. GUYANE Française : Leg. Leprieur G. P. Acarouany ? ou Kariouany? leg. Sagot (896) 1856 K, P. Sane dates BR. Cayenne, leg. Martin pM, E Ibid., L. Ibid., de l'herbier Aublet, isotype possible de l'espèce (herb. Mus, Acharius) LD. Ad ripas paludosus squarum, ca. Cayenne, in pratis paludosis Macourine, ex herb. Richard IX-X P. Cayenne «cette Plante est plus grande dans la figure d’Aublet parce qu’il l'a trouvée pm l'eau », leg. Richard G. Leg. Gabriel 1802 G. Leg. Poiteau 1819-21 G. Leg. l. Lanjouw a vu le type à Carignan (France) provenant de Cayenne qui ne porte Pas de fleurs (Cf. Lanjouw, bibliogr.). — 240 — Perrotter 1821 G. Leg. Leblond G. Herb. Poiret P. Cayenne, comm. Desfontaines C. Demarary, leg. Anderson (24) BM. VENEZUELA : Esmeralda, alt. ab. 325 ft., leg. Tate (272) 19 X 1928 NY. CoLoMBia : Intendencia, Meta, Villavicencio, leg. Pennell (1410) 26-31 VIII 1917 NY. Dep. El Cauca, Cauca Valley, Rio Piedras, W of Popayán, alt. 1600-1700 m, leg. Penne II and Killip (7197) 26 VI 1922 K, NY. Río Sucio to Río Piedras, W of Popayán, alt. 1500-1700 m., leg. ipsi (8213) 3 VII 1922 K. Brésiz : Leg Steven 1820 G. Leg. Burchell (4267) K. Leg. Pohl 1839 Herb. Martii BR. Leg. Blanchet 220 et 454 BM. Amazonas-Expedition, Rio Branco bei Sierra Pelada, leg. Ule (7661) X 1908 K, L. Pará. — Vic. Santarem, leg. Spruce VIII 1850 BM, C, G, K, LD. pp., P. Ibid. leg. ipse XI 1849 LD pp. Santarem, Lago de Maracaná, leg. ipse (1060) VIII 1850 K. Bahia. — Leg. Blanchet 1832 G, NY. Ibid., leg. ipse C, K, P. Ibid., leg. ipse 1857 Herb. Martii BR. G. Serra Jacobina, leg. ipse (2550) 1836 BM, G, K, P. Ibid., leg. ipse (2) G. Bahia, leg. ipse (65) 1831 G. Ibid., leg. Salzmann 1830 G, P. Ibid., leg. ipse 1831 G. Ibid., leg. Didrichsen (3947). C. Maracas, leg. Ules (6943) IX 1906 K, L. Prov. Piauhy. — Banks of the Rio Preto, Pernambuco, leg. Gardner (2953) 1846 P et 1841 BM, G. Serra d'Estrella, Fragoso, leg. Freyborg (1) III 1833 (det. M. Vandelli Seubert) C, K. Minas Geraes.— Leg. St.Hilaire, Cat. B' 1925 b, 1816-21 P. Faz. « Estiva » pr. Juiz de fora, leg. Warming C. Caldas, leg. Mosén (2013) 10 IX 1873 C. Minas, leg. Darnayi (342) G. Rio de Janeiro. — There- sopolis, leg. Glaziou (4272) 1 IV 1870 C, K, P. Leg. ipse, 6848 K. Magè head of the Bay of Rio de Janeiro, leg. Miers BM, K. Prov. San Paulo. — Leg. Gaudichaud (43) 1833 P. Santos, leg. Mosén (3720) 20 IV 1875 C, LD. Prov. Matto Grosso. — Near source of rio Paraguay, Río Amolar, alt. 2000 ft., leg. D. Smith (228) VI 1927 K p p. Frâo Allemáo, leg. Glaziou (1548) P. Bord de la R. Madeira P. Rio Grande do Sul. — Leg. Gaudi- chaud (299) 1833 P. Santa Catalina, leg. Tweedie 1837, K, Ibid., leg. Gaudichaud (113) 1832 G, P. Ibid., leg. ipse, Cat. D 693, 1816-21 P. Barra do Itajahy, leg. F. Mueller (345) IV 1869 K. PARAGUAY : Zw. Rio = u. Río Aquidaban, Centurión, leg. Fiebrig (4241) XI 1908 BM, G, K, L. : ^d BoziviA : Prov. Sta. Cruz, Canton Buena Vista, Alt. 450 m, leg. Steinbach (1934) 10 X 1916 NY (comm. LIL) ARGENTINA : Corrientes, Dep. Mb , Gta Teresa ilb Pointe D l WISA Banca Pia, la. M. fluviatilis Aublet f. Kunthii (Seubert) Lourt. (fig. 2). — M. Kunthii Seubert, in Martius, L c. 228, tab. 31, f. IV. Castellanos, l. c. 31+. Horn af Rantzien, l. c. 1. Ni M. Castellanos ni moi ne pümes voir l'échantillon mentionné pour l'Argentine. — 241 — Elle est différente de l’espéce par les bords des fentes des anthères, 1-2-lobés à la déhiscence. Oss. : Evidemment les isotypes leg. Sellow (P et UP) sont ceux qui présentent le maximum de différenciation, c’est-à-dire le plus grand développement des lobules. Ses anthères sont aussi plus grandes que d'habitude. Ces caractères trés marqués, en plus de la parfaite visibilité des 4 locules et l’idée préconçue que M. fluvialilis possédait des anthères ?-loculaires, ont donné à M. Seubert de fortes raisons pour faire une nou- velle espéce. Ayant disposé de nombreux échantillons, et par conséquent de beau- coup d'anthéres en tous les états de développement, j'ai pu établir que l'espèce possède aussi 4 locules, bien que des fois c'est fort difficile à observer. D'un cóté, lors de la déhiscence, une bonne partie de la cloison disparait tandis que les bourses, devenant de plus en plus étroites à la base, nous montrent parfois une masse de tissu non cloisonné (Ex. M. fluvia- lilis, leg. Pedersen 503, C). En outre, on trouve encore des exemples de transition entre l'espéce et la forme, présentant les bords de la fente à peine lobés : BnÉsiL : Prov. Minas Geraes, leg. St. Hilaire, Cat. B,, No. 288, Voy. 1816-21 P. Prov. de Espiritu Santo, leg. ipse, Cat. Bẹ, 2 part. No. 272, Voy. 1816-21, P. In uliginoso pr. Mandioca, leg. Riedel K, U. Prov. Hio Janeiro, leg. Glaziou (6748) K. Les isotypes et Glaziou 6748 seraient des plantes vivant dans l'eau, tandis que les autres seraient + « terrestres ». Dislribulion géographique. — Brésil (Rio de Janeiro) et Uruguay. | Spécimens éludiés. — Brésil : Leg. Sellow (5763) P. Leg. ipse (859) BM. Leg. ipse K, UP (Isotypes.). In uliginoso pr. Mandioca, leg. Riedel, 1859 NY, P. Pr. Rio de Janeiro, Campo Bello, dans les ruisseaux, leg. Glaziou (6748) 25 III 1873 BR, C, G, K, P. Bahia, leg. Saltzmann K !. Magé, Bay of Rio de Janeiro, leg. Miers (4087) IV 1838 K 1. Uruguay : Dep. Rivera. Tres Cerros, Cunapiru, leg. D. Wright 1933 BM. À M. lonci Mart. ex Seubert (fig. 3.) — non M. longipes Gan- doger : NGA Lu. 229-230, tab. 31, fig. II 1855. Warming, Vid. Medd. Nat. Foren. Kjob. 43. 1873. Poulsen, l. c. Engler, L. c. 17. Pilger, L. c. 34. Lanjouw, Z. c, 250-1. 1938. Castellanos, l. c. 27. Horn af Rantzien, l. c. 415. Submergée. Tiges j. 50 cm (peut-étre plus longues) et 3 e: parfois profusément ramifiées et foliées. Racines adventivesj. 4 cm, % mm de diam., blanchátres. Phyllodes linéaires-lancéolés (3 — 30 x join 1 mm), base concave élargie j. 2/3 mm, nervure centrale notable, l. Tous deux à la méme feuille oü il se trouve une 3e vise chi : etd L^ dedi Pursh, middle Florida » où l'on peut lire des doutes sur l'identité de la plan Soit possible de savoir à quel matériel il faut la rapporter. POY — sommet nettement échancré, divisions aiguës. Inflorescences ombelli- formes j. 11-flores, qui émergent à la surface de l’eau, pourvues de plu- sieurs hypsophylles écailleuses, ovales, concaves (7 — 81% = x 3,5 — 41% mm) serrés l'une contre l'autre. Fleurs assez grandes, blanches, lon- guement pédonculées (j. 11 cm). Tépales extérieurs sépaloides, triangulaires-allongés, bord grossi, som- met obtus, concave (5-8 x 1!4 — 2 mm). Tépales intérieurs pétaloides, c E ©. — Planche IV. Mayaca longipes Warming (dessins par M. E. Warming, C.). Photo par M. J. Grontved. blancs (9-13 x 7,5 — 8 mm) largement obovales. Étamines à filet court (+ 1/3 mm); anthéres 4-loculaires, 4-lobulées, obovoide-allongées, asymétriques (2 — 2,5 mm), déhiscentes par un pore apicale dans un tube oblique, droit, court (+ V4 mm). Ovaire conique (+ 1 mm), style droit e pon 3 mm) 3-sillonné; stigmate à peine 3-lobulé ou tronqué. Ovules Capsule ovoide (+ 5 mm) accompagnée par le calice plus long et le style, surface lisse. Semences + 15-20, rondes (+ 1 1/5 mm) scrobiculées à pédicules prismatiques, noirátres et surmontées d'un apicule conique, tronqué, lisse. — 243 — Distribution géographique. — Guyanes et Brésil. Spécimens éludiés. — BRITISH GUIANA : Upper Rupununic River, near Dadanawa, lat. 2°45’ N, leg. J.S. de la Cruz (1544) 16 VI 1922 "NY. Hooroobea, leg. Jenman (3757) IV 1887 K, NY. Macouria Riv. (Essequibo River), leg. ipse (2506) XI 1886 K. Tapacooma Lake, leg. ipse (1728) III 1882 K. Pomeroon River, leg. ipse (2009) III 1884 K. Leg. Appun (1745) ge, KK, GUYANE FRANGAISE : In aquis stagnantibus pratensibus Sinnama- riensis... Herb. Richard P. Leg. Dr. Hostman (84) K. Herb. Leprieur P. SURINAME : In inundatis Plantation Ossembo, leg. Wullschlaegel (791) 1851 (Type, Herb. Martii) BR. Fluv. Tapanahoni Sup., leg. Versteeg. (923) X 1904 U. BnÉsiL. : Amazonas Expedition; Rio Branco, Boa Vista, leg. Ule (7606) X 1909 G,K,L. Para. — District of Acará : Thomé Assü, down Rio Acará, ab. 5 km. in quiet river coves, lat. 30 m, leg. I. Mexia (5970) ?4 VIT 1931 BM,G. Falls of Panuré, whem the waters go down, leg. Spruce (2857) XII 1852 K. Prov. Alagoas, Near the city of Alagoas, leg. Gardner (1427) II-IV 1838 BM,G,K,NY,P. Lagoa Santa, leg. Warming V 18 65 C. Esta planta se halla en la Laguna, leg. Blanchet G. 3. M. Sellowiana Kunth (fig. 4.) — Kunth, Enum. 4 : 32-33, 1843. Seubert, [. c. 229, tab. 31, fig. 1 (seulement la plante et la fleur). Engler, l. c. 18, fig. 6. Pilger, l.c. 34, fig. 9. Castellanos, l.c. 27-28, tab. 3. Horn af Rant- tien, Lc. 416-417. — M. Endlicheri Popp. ex Seubert, in Martius, l.e. 230, eX descr. : Pilger, l.c. 34. Castellanos, l.c. 27. — M. Lagoënsis Warming, Le. 42-43. 1873. Castellanos, l.c. 27-28. Horn af Rantzien, l.c. 415-416. — M. boliviana Rusby, Mem. N. York. Bot. Gard. 7 : 211-12, 1927. Castel- lanos, Le, 27. — M. Brasilii Hoehne, Res. Hist. Secc. Bot. Agron. Inst. Biol. S. Paulo 139, 1937. Nomen, I.K. : Submergée ou « terrestre ». Racines filiformes j..15 cm parfois courtes et ramifiées (1-2 cm). Tige j. 45 cm portant des racines adventives, ramifiée J. trés courte (2 em), simple, couverte par des phyllodes serrés. Ils sont lancéolés à ovale-acuminés, allongés (2 — 10 x j. 1 mm), nervure centrale notable, sommet entier ou bifide, lobules généralement trés petits. Fleurs Solitaires, roses avec pédoncules filiformes dressés (115 — 5 mm) qu croissent aprés l'anthése. Hypsophylles écailleuses, ovales ou allongées j. 45 X 1,5 mm. à Tépales extérieurs sépaloïdes triangulaires, allongés (3-5 x %—2mm), obtus, sommet concave, bord grossi et avec poils coronoides. Tépales intérieurs rose-lilacés, largement obovales (4,5 — 7 x 4-7 mm). Étamines à filets (+ 1, mm) élargis à la base; anthères oblongées (134 — 1% mm déhiscentes par un pore dans un long tube (15 — ca. 1 mm) obconique dont le bord peut être entier ou crénelé ou 2-lobulé et crénelé. Ovaire Subconique ou piriforme (14 — 115 mm); style mince, cylindrique ou un — 244 — peu élargi à la base, tronqué obliquement ou horizontalement, plus rare- ment 3-lobé (1,5 — 2,5 mm). Ovules 18-29. Capsules élipsoidales ou obovoïdes, irrégulières (4,5 — 5,5 x 25 — 3 mm) accompagnées par le calice plus court et le style qui émerge des sommets des valves genéralement un peu grossies (plus rarement atténuées dans le style). Semences généralement 10-17, sphéroidales, avec un apicule conique; surface scrobiculée et avec protubérances. E yu ©, @ Tres Planche V, Mayaca lagoënsis Warmin dessi io Ck Boe M. J. Grontved. g (dessins du type par M. E. Warming, C.) Ons. : Espéce trés connue, largement distribuée et présentant, pa" consequent, de notables variations écologiques en accord avec le milieu. Tandis que l'on peut trouver des exemplaires à tiges et racines longue et grêles (Schwartz ; €; Jónsson 174 a G,NY) il y en a d'autres in petits à l'aspect muscoide (Manso 395 BR; Claussen 1027 NY) qui forment parfois de grandes masses denses, Hassler 11311, etc. i Distribution géographique. — Venezuela, Colombia, Brésil, Bolivi® Paraguay, Argentine et Uruguay (ef. Castellanos). — 245 — Spécimens étudiés. — VENEZUELA : Caicara, Rio Orinoco, leg. ` Sprague 6 XII 1898 BM,K. CoLoMBrA : Near La Cruize, leg. Purdie VIII 1825 K. Popayán, alt. 1700-2000 m, leg. Lehmann (8406) K. BnÉsiL : +Leg. Reinhardt C. Leg. Lófgren et Edwall (2004) 3 I 1893 C. Herb. Martii 1823 G. Prov. Pará, Pr. Panuré ad Rio Uaupes, leg. Spruce (2669) XI 1852-I 1853 BM,C,K,LD,P. Santarém, leg. ipse 1851 G. Vic. Santarém, leg. ipse XI 1849 G,K,NY,P. Ibid., leg. ipse (3) XI 1849 BM, Ibid., leg. ipse VIII 1850 G p.p., K, LD p.p., NY,P. Santarem, in inundt plains of Mayacá, leg. ipse (375) VIII 1850 K. Santarem, Campos of Mayaca, in turfy soil, under water in winter, leg. ipse XI 1849 K. Rio Negro. — Camanaos, leg. Tate (120) 14 IX 1928 NY. Minas Geraes. — Leg. Weddell (1027) 1844 P. Minas Geraes, leg. St. Hilaire C. No. 984 bis, Voy. 1816-21 P. Caldas, leg. Regnell (I 147) 1868 P. Ibid., leg. Mosén (1064) 1 XII 1873 P. Ibid., Chacara do A. Westin, leg. Regnell (I 417) 12 XI 1868 UPS. Serra da Cidad, leg. ipse (I 417) III 1866 UPS. Leg. ipse 30 1 1866 UPS. Leg. Widgren P. Minas Geraes, leg. Regnell (829, Ser. 2) 1845-46 UPS. Ibid., leg. ipse 1845 LD. Leg. Claussen (1027) NY. Minas Geraes, cachoeira, leg. ipse (314) 1843. Ibid., leg. Gardner (5237) 1841 et 1840 K. Off. Caldas, leg. Lindberg (571) IX 1854 BR. Prov. Goyaz. — Marécage du Rio Goma, leg. Glaziou (22249) 15 V 1895. Prov. Rio de Janeiro. — Rio de Janeiro, leg. Glaziou (8006) K. Prov. San Paulo. — In lacu, ad Mugi, leg. Lund C. Leg. St. Hilaire, Cat. C, No. 1202 et Cat. D No. 651, Voy. 1816-21 P. Campos de Bocaima, leg. Glaziou (8006) 10 II 1876 C, K,P. Campinas, leg. Severin (86) 12 IX 1873 P. Ibid., leg. ipse (98) 28 IX 1873 UPS. Sao Paulo, leg. Guillemin (378) 1839 G,P. Butantan, leg. Hoehne (485) 4 IX 1917 (Sub M. Brasilii Hoehne, det. Hoehne) NY. Ibid., leg. ipse (471) 30 VIII 1917 (Sub. M. Brasilii Hoehne, det. Hoehne) BM. Lagoa Santa, ad ripam lacuum et in udis vulgaris, leg. Warming 29 VII 1864 (Type de M. lagoénsis Warm.) C. Lagoa Santa, leg. Reinhardt C. Parana. — Curi- tyba, leg. Jonsson (174 a) 12 IV 1914 G,NY. Jaguariahyra, leg. Dusén (13244) 22 X 1911 BM. Matto Grosso. — Cuyaba, leg. Manso (395) Herb. Martii BR. Chapada, alt. 2000 ft., leg. Spencer Moore (113) VIII 1891-2 NY. Rio Amolar, near source of Rio Paraguay, alt. 2000 ft., leg. M.D. Smith (228) VI 1927 K p.p. Rio Grande do Sul. — Vic. Säo Leopoldo, leg. Jose Eugenio (98) 1941 NY. Santa Catharina, leg. Tweedie 1837 K. es Grande, leg. ipse K. Porto Alegre. — « Morro de hospicio », leg. Heinee et Czermark (694) XI 189 G. Borrvig : Ixiamas, leg. O.E. White (2312) 17 XII 1921 (Type de M. boliviana Rusby) NY. Isotype K. Dep. Sta. Cruz, Prov. Sara, Buena Vista, alt. 500 m. leg. Steinbach (5455) 25 III 1921. In PARAGUAY : In palude Tucanguá, leg. Hassler (3618) XII K,P. altiplanicie Sierra de Amambay, leg. ipse (11311) VIII 1912-13 "ag nd st ter ad « Yerbales » montium «Sierra de Maracay ». In regione vic. Igatimi, — 246 — leg. ipse (4754) IX BM,G,K,P. Cordillera de Villa Rica, leg. ipse (8661) 1 1905 BM,K. Villa Rica, leg. Jorgensen (3725) 19 I 1930 C, NY. Ibid., leg. Thos. Morong (498) 26 I 1889 BM,K,NY. Cordillera de Altos, leg. Fiebrig : (5716) 1909-10 G,K. Ibid., leg. ipse (5798) 1909-10 BM. Cordillére de Péribébuy, dans les prairies spongieuses, leg. Balansa (4566) 25 III 1883 G. Pastoreo-mi, à l'Est de la Cord. de Villa Rica, dans les marais, au milieu des marécages, leg. ipse (2364) 25 IX 1874 G,K. Villa Rica, dans les maré- cages, leg. ipse (2364 a) 11 XII 1874 G. Ibid., leg. Kerr, Pilcomayo Exp. 1890-1 K. ARGENTINE : Misiones. — Posadas, Los Bafiados ad praed. « La Granja », leg. Ekman (1341) 17 XII 1907 G,LD,NY. Corrientes. — Mburu- cuyá, leg. Schwartz (8588) 6 XI 1949 C. 4. M. Baumii Gürke (fig. 5.) — Gürke, in Engler's, Bol. Jahrb. Beibl. 69 : 1. 1901. Pilger, l. c. 35, fig. 10. Castellanos, J. c. Horn af Rantzien, l. c. 417. Submergée, plus de 50 cm, profusément foliée. Tiges de + 3 mm diam. ramifiées. Racines adventives j. 4 cm. Phyllodes lancéolés très allongés (j. 14 mm x I mm à la base); base + concave, sommet bifide, divisions aigués; nervure centrale notable. Inflorescences ombelliformes, pauciflores (2 — 3?). Fleurs blanches; bractées écailleuses à la base des pédoncules, ovales, serrées les unes sur les autres. Pédoncules courts (+ 10 mm). Tépales extérieurs triangulaires-allongés (6,5 x 134 mm), sommet à bord grossi, obtus. Tépales intérieurs pétaloides, blancs, largement ovales (ils se trouvent. déchirés). Étamines à longs filets (ca. 1 mm) effilées vers le sommet; anthéres 4-loculaires, cylindriques, déhiscentes par un pore qui s'ouvre dans une forme de coupe à bords irréguliers. Ovaire subconique (174 mm); style cylindrique (2 mm) tronqué ou trés peu 3-lobulé !. Capsule et, semences absentes. Distribution géographique. — Wot Sudafrique. ^ . Spécimens éludiés. — AFRIQUE : Benguella, an ruhigen Stellen 1m Quiriri bei Sakkemecho, selten in Blüte, 1.200 m ü. M., leg. Baum (811) IV 1900 G,K Isotypes. BIBLIOGRAPHIE AUBLET (F.). — Histoire des plantes de la Guyane Française. 1 :i + 30-31+ 1-621. 1775. Paris. 3 : tab. 1-199. Paris. CASTELLANOS (A.), — Mayacaceae, in Descole, Genera et Species P. pend rum Argentinarum 3 : 21-38, tab. ITI-IV,3 cartes géog. 1945. B. ii i ELLIOTT (8.). — A Sketch of the Botany of South-Carolina and Georgia 1: 1-14 + 1-606, tab. I-VI. 1821. Charleston, S. C. , 1. Comme il n'y avait plus qu'une fleur à l'isotype je n'ai pas voulu bonis l'ovaire pour y compter les ovules, d'autant plus que l'espéce est bien caractérisée. — 247 — . ENDLICHER (S.). — Genera Plantarum 1 : i-Ix + 1-676. 1836. Wien. ENGLER (A.). — Mayacaceae in Engler, Pflanzenfamilien 2 (4) : 16-18, fig. 6. 1888. Leipzig. GANDOGER (M.). — Sertum plantarum novarum. Pars secunda. — Bull. Soc. Bot. France 66 : 286-307. 1919. GRISEBACH (A.). Catalogus plantarum cubensium i — iv + | — 301. Lipsiae. GünkE (M.). — Eine neue Mayaca-Art aus Africa. — Engler's, Bolan. Jahrb. 31. Beibl. 69 : 1-2. 1901. HoEHNE (F. C.). — Lista das especies novas descriptas do herbario da Seccao, em publicacaes estranhas ou ineditas, cujos typos también figuram no mesmo. — Resenha historica para a commemoracao do vigesimo anniversario da Seccao de Botanica e Agronomia annexa ao Instituto Biologico de Sao Paulo. 136-156. 1937. HonN Ar RANTZIEN (H.). — Notes on the Mayacaceae of the Regnellian Herbarium in the Riksmuseum, Stockholm. — Sv. Bol. Tidsk. 40 (4) : 405-424. 1946. Jussieu (A. L. de). — Genera Plantarum... 1-24 + i-Ixxij + 1-498. ; 1789. — Ibid., i-Ixxix + i — xxiv + 1-526. 1791. Paris. Kuntu (C. S.). — Über Mayaca Aubl. — Abh. Berl. Akad. Wissensch. (sep. 1-4). 1841. — Mayacaeae, in Enumeratio Plantarum 4 : 29-33. 1843. Stuttgart et Tubingiae. Lamarck (J.B. A. M. P. de). — Tableau encyclopédique et méthodique des trois règnes de la nature ou Illustrations des genres. Planches de Botanique 1 : 1 -221. 1791. Paris. LaNJouw (J.). — Mayacaceae, in Pulle, Flora of Suriname 1 : 249-251, in K, Ver. Kol. Inst. Amsterdam. Meded. 30. 1938. i LANJouw (J.) et Urrrren (H.). — Un nouvel herbier de Fusée Aublet découvert en France. — Meded.. Bolan. Mus. Herb. Rijksuniv. Utrecht 75 : 133-170, tab. I-III. 1940. (Extr. Rec. Trav. Botan. néerlandais 37. 1940). MicHaux (A.). — Flora Boreali-Americana. 1 : i-x + 1-330, tab. 1-51. ` 1803. Paris. ru NurrALL (Th.). — The Genera of North American Plants 1 : i-viii + 1-318. 1818. Philadelphia. ji PILGER (R.). — Mayacaceae, in Engler, Pflanzenfamilien, ed. 2a. 15a : 33-35, fig. 9. 1930. Leipzig. Poutsen ve A.). — Peer Studier over Mayaca Aubl. — K. D. Vidensk. Sesk. 85-100, tab. III-VIT. 1886. OEMER (J.J.). — Scriptores de Plantis Hispanicis Lucitanicis, Brasi- liensibus, adornavit et recudi curavit. 1-184, tab. I-VIT. 1796. Norimbergae. Russey (H. H.). — Descriptions of new Genera and Species of plants collected on the Mulford Biological exploration of the Amazon Valley 1921-1922. — Mem. New York Bol. Garden 7 : 205-387, fig. 1-8. 1927. — 248 — SCHOTT (H.) et ENDLICHER (S.). — Meletemata Botanica. 1-36, tab. I-5. 1832. Vindobonae. à SCHREBER (D. J. C. D.). — Genera Plantarum 1 : i-xxxij + 1-379. 1789. Francofurti et Moenum. SEUBERT (M.). — Mayaceae, in Martius, Fl. Brasil. 3 (1) : 225-232, tab. 31. 1855. VELLozo (J. M.). — Flora Fluminensis 1 : 1-21 + 1-14, tab. 1-153. 1829? Rio de Janeiro. Warming (E.). — Symbolae ad Floram Brasiliae centralis cognoscendam. — Partic. I-X. — Vid. Medd. Nat. Foren. Kjobenhavn, 1867-72. 1873. Laboratoire de Phanérogamie du Muséum, Paris, novembre 1951. RÉVISION DU GENRE « MACARISIA » THOU (RHIZOPHORACÉES) Par J. ARÈNES. Le genre Macarisia, propre à la flore malgache, fut créé en 1806 par Dupetit-Thouars pour le M. pyramidata. Certaines des espèces que l'on y incorpore aujourd'hui sont plus ou moins aberrantes : Dupetit-Thouars « avait d'abord présumé que ce genre se rapportait au Pterospermum»; le M. lanceolata Bn fut inclus par Grandidier au genre Richea; nous- méme avons primitivement rattaché le M. nossibeensis, tout d'abord envisagé par Richard comme Plerospermum, aux Sterculiacées sous le nom de Plerospermopsis nossibeensis. D'ailleurs, les Macarisia n'ont pas toujours été placés dans les Rhizophoracées : on en a fait, outre des Ster- culiacées, des Cunoniacées et des Hamamelidées. Tel que nous le conce vons ici, le genre compte 7 espéces dont nous donnerons tout, d'abord une clef dichotomique; ces espèces, trés voisines les unes des autres, tou- Jours difficiles à distinguer, sont fondées sur les variations de l'organisa- tion foliaire, de l'inflorescence, sur la position des sépales aprés l'anthése, les caractéres des appendices terminaux des pétales, la forme et la gros seur des capsules, la conformation de la graine et de son aile. Clef dichotomique des espèces. l. Feuilles adultes glabres à la page supérieure seulement, très brièvement pubescentes-blanchâtres en dessous. 2. Fleurs solitaires. Feuilles pour la plupart ovales ou ovales-lancéolées, . quelques-unes elliptiques, apiculées M. Capuron see eee ee ee eee ee ee — 249 — : 2'. Fleurs en petites cymes axillaires 1-3-flores. 3. Pétales 4-fides à lobes terminaux trés étroits. Feuilles lancéolées ou oblongues-lancéolées, aiguës................... M. lanceolata. J'. Pétales 5-appendiculés; appendices terminaux 2 grands et 3 petits en alternance. Feuilles elliptiques arrondies-apiculées au bommet ......, ces vote a a M. ellipticifolia. l’. Feuilles adultes entièrement glabres sur les 2 faces. 4. Fleurs solitaires. Sépales dressés le long de la capsule petite (7 mm de haut X 4 mm de large); graine petite (2 X 0,75-1 mm) à aile petite D x 11/11/22 mm). 0 M. humbertiana. 4’. Fleurs en petites cymes axillaires 1-6-flores. Sépales réfractés sous la capsule grande (15-19 mm de haut X 7-10 mm de large); graine grande (3-5 X 1-2 1/2 mm) à aile grande (8-9 X 2 1/2-4 mm). 5. Cymes 1-2-flores. Graine presque aussi large que haute (3 mm de pat x 2 1/2 mm de là)... 3, a M. emarginata. 5’. Cymes 2-6-flores. Graine bien plus haute que large (4-4 1/2 mm. de haut X 1-1 1/2 mm de large). 6. Pétales 5-appendiculés; appendices terminaux 2 grands et 3 petits en alternance. Feuilles obovales. Cymes 5-6-flores. M. pyramidata. 6'. Pétales 11-13-appendiculés. Feuilles lancéolées. Cymes 2-4- o REPSERRERQ domi M. nossibeensis. 1. Macarisia Capuronii J. Ar., spec. nov. Arbor altissima. Rami recti, in statu juveni tenuiter tomentosi, demum glabri, fusci, lucidi, in longitudinem satis regulariter striati, lenticellis griseis Sparsis instructi. Folia simplicia, opposita, petiolata, pleraque ovata vel ovato-lanceolata, aliqua elliptica, omnia marginibus revolutis obscure denti- culato-glandulosis, 20-55 mm longa, 10-18 mm lata, apice obtusa rotundata vel subemarginata, inferne cuneata in petiolum pubescentem usque 5 mm lon- gum paulum attenuata, adulta supra glabra subtus tenuiter breviterque pubescenti-albida, nervis utrinque conspicuis subtus magis, secundariis utrinque usque 6. Flores ignoti. Sepala 5 sub capsulam refracta. Capsula laris, solitaria, ovoidea, magna (17 mm alta X 8-9 mm lata). Semen multo altius quam latius (2 mm X 1 mm) ala late ovata (5 mm alta X 3 mm lata) apice rotundata coronatum. MADAGASCAR (Domaine de l'Ouest; Secteur Nord) : Massif de l'Anje- nabe dans le bassin de la Bemarivo du Nord, vers 400 m., Capuron 786 8 septembre 1950). Nom vernaculaire : Hazomalany. 2. Macarisia lanceolata Bn in Adansonia III, p. 20, 1862-63. — Richea lanceolata Grandidier in Hist. phys. nat. et pol. Madag., Hist. nat. Pl. V, Atlas III, pl. 324. — 250 — Voici quelques données complémentaires relatives à la capsule et à la graine de cette espèce. Sepala 5 sub capsulam subclaviformem 18-20 mm altam et 8-10 mm latam refracta. Semen multo altius quam latius (4-5 mm altum X 1-1,5 mm latum) ala ovata subsymmetra obtusa (9 mm alta X 2,5-3 mm lata) coro- natum. MADAGASCAR : 1° Domaine de l'Ouest. Bassin supérieur de la Soky : bord des riviéres, granit et gneiss, Perrier 6456 (septembre 1909); arbre de 10-16 m. à feuilles persistantes, à fleurs verdâtres. Sommet des montagnes dénudées; mont Andohanvoromahela prés de Tsaratanana à environ 800 m. d'altitude, gneiss, Perrier 1051a (juillet 1905). Sommet du mont Ambohibe prés d'Ampolaka et de Kiangara, gneiss, Perrier 1051b (août 1902 et mars 1900); arbre de 1 à 2 m. — Montagnes sèches et découvertes des contreforts du plateau central : haut Bemarivo, Perrier 6460 (août 1907). — 2° Domaine du Sambirano. Ile de Nossi-Be : ravins près d'Helle- ville, Pervillé 258 (4 août 1840); arbuste de 2 m. Ile de Nossi-Be, près Loucoube, Boivin 2250. Ile de Nossi-Be : Richard 353 et 595; Hildebrandl 3397 (avril 1880). Ile de Nossi-Komba : Hildebrandi 3228 (décembre 1879). 3. Macarisia ellipticifolia J. Ar., spec. nov. Arbor? Rami novelli breviter denseque villosi, vetusti glabri fusci irre- gulariter striati, lenticellis plus minus multis concoloribus prominentibus instructi. Folia simplicia, opposita, petiolata, elliptica, usque 18 mm lata et 45 mm longa, apice rotundata vel subemarginata, inferne cuneata et in petiolum brevem usque 7 mm longum paulum attenuata, subintegra margi- nibus revolutis obscure denticulato-glandulosis, adulta supra glabra, subtus tenuiter breviterque pubescenti-albida, nervis supra vix conspicuis, subtus valde prominentibus, secundariis utrinque 6-7. Inflorescentia : cymae parvae 1-3-florae axillares. Petala apice 5-lobata lobis magnis 2 et parvis 3 alternan- tibus. Stamina 10; staminodia 10. Capsula ignota. MADAGASCAR (Domaine de l'Ouest ; Secteur Nord) : Sakaramy (Diego), Service forestier 1972 (mai 1950) 4. Macarisia humbertiana J. Ar., spec. nov. Frutex usque 15 dm altus, habitu ericoideo. Rami recti, atro-fusci vel subnigri, valde verrucosi, in longitudinem irregulariter striati, glabri. Folia simplicia, opposita, subsessilia, obovata, usque 9 cm longa et 25 mm lata, apice rotundata, infra medium cuneiformia et basi in petiolum brevissimum attenuata, adulta glaberrima, marginibus revolutis, distincte laxeque dent” culato-glandulosis, nervis utrinque conspicuis, secundariis 12-14. Flores axillares in pedunculis brevissimis solitarii. Sepala 5 propter capsulam eroti Petala alba, T-appendiculata, lobis parvis 5 et magnis 2, externis utrinque - parvis, magnis 2 lobo medio parvo utrinque adjacentibus. Stamina 10: staminodia 10. Capsula oliviformia parva (7 mm alta x 4 mm lata). Sem? multo altius quam latius, parvum (2 mm altum x 0,75-1 mm latum) 22 asymmetra ovata obtusa parva (3 mm alta x 1,25-1,5 mm lata) coronatu™ — 251 — Mapacascar (Domaine de l'Ouest; Secteur Nord) : Vallée de la Lokoho, mont Beondraka au nord de Maroambiky, sylve à Lichens sur gneiss el quartzibes, alt. 1.000-1.450 m, Humbert 23,505 (mars 1949). Sommet oriental du Massif du Marojejy, à l'ouest de la haute Manante- nina, affluent de la Lokoho, gneiss et quartzite, alt. 1.850-2.137 m, Humbert 23.813 (mars-avril 1949). Vallée inférieure de l'Androranga, affluent de la Bemarivo, aux environs d'Antongondrika, Massif du Bet- somanga, gneiss, alt. 1.340 m, Humbert 24.326 (novembre 1950). Pentes orientales du Massif de Marojejy, à l'ouest de la riviére Manantenina, affluent de la Lokoho, sylve à Lichens sur gneiss et quartzites, alt. 1.500- 1.700 m, Humbert 23.683 (mars 1949). 5. Macarisia emarginata Scott Elliot in Journ. Linn. Soc. XXIX, p. I5, 1891. Les fleurs de cette espéce font défaut dans l'herbier du Muséum, type et autres parts; l'original de Scott Elliot manque dans les collections de Kew. Il en résulte que les renseignements connus quant aux fleurs demeu- rent incomplets. La corolle ne peut étre décrite mais un examen attentif du calice et de la partie persistante de l'androcée à la base des capsules permet la mise au point suivante : Les fleurs sont de deux types; ordinairement pentamères elles sont aussi parfois hexaméres. Calice : 5-6 sépales réfléchis sous le fruit à matu- rité de la capsule. Androcée : la cupule basilaire formée par les 20-24 piéces de l'androcée se déchire finalement en 5-6 parties ternées, oppositisépales et comportant chacune 2 staminodes denticuliformes latéraux internes et une étamine médiane externe; les 5-6 étamines correspondant aux lignes de rupture de la cupule tombent par suite de la détérioration basilaire du filet; il ne subsiste finalement que 10-12 staminodes et les bases de 5-6 filets. Scott Elliot qui n'a pas vu de fleurs (il ne parle pas des pétales dans sa diagnose princeps) a interprété les 15 pièces relictuelles d'une fleur penta- mère comme les restes de 15 filets, ce qui lui a fait attribuer 15 étamines à la plante : elle n'en comporte que 10 (exceptionnellement 12), externes, alternant avec 10 (12) staminodes internes. Quant à la capsule et aux graines elles répondent à la description suivante qui complète celle de Scott Elliot. Capsula ellipsoidea magna (15 mm alta X 7-8 mm lata). Semen fere tantum latius quam altius (3 mm altum X 2,5 mm latum) ala late ovata, apice subrotundato-obtusa, subsymmetra, 5 mm alta X 3,5-4 mm lata coronatum, Mapacascar : Domaine de l'Ouest (Secteur Nord). Environs de Sambava, massif rhyolitique d'Ambatobiribiry, alt. 50-345 m, Humbert et Capuron 24.440 (novembre 1950). Fort Dauphin, bois, Scott Ellto (mai). 18 NOT, sys, — 252 — 6. Macarisia pyramidata Thou., Hist. Vég. Afr., p. 49, tab. XIV, 1806 — Grandidier in Hist. phys. nat. et pol. Madag., Hist. nat., pl. V, Atlas III, pl. 320. Nom vernaculaire : Hazonkoaka. MADAGASCAR, Chapelier, [sans n°.’ Dupetit-Thouars, Macarisia 14. Domaine de l'Est : Analamazaotra, Thouvenot 153 (floraison mars); Foulpointe, Decary 16.959 et 16.971 (mars 1941), arbre, fleurs jaunes verdatres; Sainte-Marie, Bernier 182 (1.834), arbuste de 4-5 pieds, corolle verdâtre tirant sur le jaune. 7. Macarisia nossibeensis J. Ar. nom. nov. — Plerospermopsis nossibeensis J. Ar. in Mém. Insl. scient. Madag., Sér. B, II, 1, 1949. Mapacascar : I. Domaine du Sambirano. Nossi-Be, Richard 320 (sub : Plerospermum). Antetezambato, Ambaja, arbre, service forestier 2955 (mars 1951). Djangoa, Ambanja, jeune arbre de 10 m, Service fores- lier 3096 (juillet 1950). Massif de Manongarivo, bois secs, grés liasiques, au-dessous de 500 m d'alt., arbre de 5-10 m à feuilles persistantes, Perrier 6457.11. Domaine de l'Ouest (Secteur Nord). Sur les coulées inférieures de la Montagne d'Ambre, dans le bassin du Rodo, arbre de 6-10 m. à feuilles persistantes, Perrier 19.294 (aoüt 1933). Nom vernaculaire : Hazomelany. L'herbier du Muséum contient, de cette plante, deux parts de la récolte 320 de Richard (le type) : l'une avait été placée dans le genre Macarisia, l'autre dans le genre Plerospermum (Sterculiacées) auquel l'avait effectivement rapportée Richard; c'est sur cette dernière que nous avions fondé en 1949, dans les Sterculiacées, le genre Plerospermopsis. Nous devons à la sagacité de M. Capuron, Inspecteur des Eaux et Forêts à Madagascar, d'avoir pu rectifier notre erreur et rapporter définitivement, dans son intégralité, la récolte 320 de Richard aux Macarisia chez lesquels elle constitue une excellente espéce, le genre Plerospermopsis entrant dans la synonymie des Macarisia. CONTRIBUTIONS A LA FLORE DE L'ASIE ORIENTALE Par Aimée Camus. 1. Arundinaria Petelotii A. Camus, sp. nov. Culmi 2-3 m alti; rami teretes, glabri. Folia oblongo-lanceolata, apice longe acuminata, basi attenuata, cuneata, in petiolum brevem attenuata, 28-30 em longa, 3,5-4 cm lata, glabra, tessellata, nervis secundariis utrinqu? 7, interjectis 7-8-nis cum trabeculis subtus prominulis; petiolus 6-10 mm longus. Vaginae leves, glabrae, longe appendiculatae. Ligulae nullae. Pant cu TE a 15-20 cm longa, densa; rami inferiores plures, semiverticillati, glabri. Pedi- celli elongati, 0,5-4 cm longi, graciles. Spiculae compressae, 2,5-3 em longae, 5 mm latae, 6-7, florae, flosculo superiore imperfecto. Rachillae internodia floribus triplo breviora; calli pilis 0,8-1 mm longis albis dense induti. Glumae vacuae 3, inaequales, inf. 3 mm longa, sup. 6 mm longa, 3-5-nervis, ovata, acuminata, glabra, apice puberula. Glumella (gluma fertilis) 10 mm longa, a latere visa lanceolata, acuminata, mucronata, glabra, 7-nervis. Palea 9,5 mm longa, 2-carinata, a latere visa angusta. Stamina 3; antherae oblongae, luteae; filamenta libera, glabra. TonkKIN : Cha-pa, massif du Phan-si-pan, janv. 1944 (Pélelol, no 8356). Les feuilles sont trés glabres, lisses sur un bord, un peu scabérules sur l'autre, surtout vers la partie supérieure. Les gaines foliaires sont glabres, lisses, prolongées au sommet en 2 longs appendices, étroits, dressés, souvent inégaux, atteignant 1. 2-2 cm, ciliés, à cils caducs. Les panicules, terminales et axillaires sur des rameaux feuillés, sont assez denses. Dans les épillets, assez comprimés latéralement, la fleur supérieure est assez souvent rudimentaire. Les articles de la rachéole, un peu visibles entre les fleurs, très grêles. longs de 3-3, 5 mm, sont densément tomenteux au sommet. Cette espèce rappelle un peu l’A. Pantlingeri Gamble, du Boutan +, par la présence d'une touffe de poils pâles, longue de 1 mm sous chaque fleur, mais en diffère par ses panicules bien plus denses, disposées sur des rameaux feuillés, ses épillets bien moins lâches, à 5-7 fleurs dont la rachéole est peu visible entre les fleurs, les épillets à 3 glumes vides et non 2, la glu- melle inférieure (glume fertile) non longuement cuspidée, enfin par les gaines foliaires lisses, non longuement poilues à la gorge, munies de 2 appen- dices durs, étroits, trés dressés. 2. Arundinaria Schmidiana A. Camus, sp. nov. Culmi 1,50-2 m alti; rami striati, laevesque. Foliorum vagina angusta, Striata, subcompressa, glabra, tessellata. Ligulae nullae. F oliorum lamina anguste lanceolata, basi attenuata, sensim acuminata, cuspidata, 6,5-9,5 cm longa, 5-9 mm lata, supra glabra, subtus pilosula, margine scabro-ciliata, nervis secundariis utrinque 3-5 cum trabeculis utrinque prominulis; petiolus mm longus, glaber. Inflorescentia laxa, ambitu oblonga; axis primarius usque ad 8-10 cm longus, glaber; rami inæquales, solitarii, distantes, pauci- *Piculati, leviter flexuosi, inferiores usque ad 6 cm longi. Pedicellus gracilis, 0,5-2,5 em longus, glaber. Spiculae 12-14 mm longae, pilosae, 4-5-florae. "mae vacuae 2.3, inaequales, inf. brevis, 3 mm longa, explanata lanceo- lata, 3-nervis, sup. ovato-lanceolata, longe subulata, 9-10 mm longa, 7-nervis, apıce puberula. Glumella (gluma fertilis) 9-10 mm longa, ovato-lanceolata, acuminata, apice mucronata, 9-nervis, margine longe hirsuta; palea 7-8 MEAE onga, a latere visa oblonga, obtusiuscula vel truncatula, apice pilosa, carinis longe ciliatis, l. Cf. E.-G. Camus, Les Bambusées, p. 28 (1913). i Sa ANNAM : sommet du Lang-bian, vers 2000 m (Schmid). Dans cette espèce, les petites panicules sont terminales ou axillaires, laxe principal est à peine plus épais que les rameaux, les ramifications inférieures sont isolées ou verticillées, le pédicelle égale l’épillet ou le dépasse, les épillets rougeâtres ont 3 ou 4 fleurs fertiles, la terminale souvent stérile, réduite. Entre les fleurs, les articles de la rachéole sont longs de 2 mm, glabrescents, un peu renflés et poilus au sommet. Les glumelles, terminées par un mucron, long de 1,5 mm, sont longuement pubescentes, à poils épars, vers les bords. La palea est un peu plus courte que la glumelle. 3. Chrysopogon Schmidianus A. CAMUS, sp. nov. Perennis. Culmi 0,50 m alti, graciles, erecti, paucinodes, simplices, glabri. Vaginae striatae, inferiores aggregatae, compresso-carinatae, glabrae, supe- riora elongata, angusta, 10-12 cm longa. Laminae angustae, 1-1,5 mm latae, 10-15 cm longae, acuminatae, rigidulae, glabrae, apice scaberulae, basi longe ciliatae. Panicula suberecta, 9-10 cm longa, 1,5-2 cm lata, angusta; rami breves, erecti, inf. (5-10) subverticillati, scaberuli. Spiculae sessiles J cum callo 0.8-1 mm longo attenuato acuto pilis rufescentibus sericeus dense bar- bato 6-6,5 mm longae, a latere subcompressae, subcylindricae, oblongae vel oblongo-lanceolatae, violaceae. Glumae subaequales 9 mm longae, inf. invo- luta, dorso rotundata, glabra, sup. anguste carinata, glabra, aristata; arista gracilis, imperfecta 7 mm longa. Fl. sup. : glumella hyalina 2,5 mm longa, bidentata, aristata, lobis acuminatis; arista perfecta 3 cm longa; columna pilosa. Pedicelli 1,6-1.8 mm longi, facie dorsoque laeves, marginibus pilis rigidis rufescentibus 2-2,5 mm longis ciliati. Spiculae pedicellatae 7 mm longae. violascentes, breve aristatae; gluma inf. 7 mm longa, lanceolata, apice glabra, 7-nervis. . ANNAM : Piste de Kinda, région des Trois Frontières, plateau basal- tique, alt. 750-900 m, tache stérile en terres rouges (Schmid, n° 6). . Les épillets sessiles ont un callus oblique, peu vulnérant, muni de poils allongés roux doré. Les poils supérieurs des pédicelles égalent 1/3-1/? de l'épillet pédicellé. Cette espèce est trés différente des Chrysopogon déjà décrits. Différe surtout du C. montanus Trin. par ses épillets à poils très fauves, la glume supérieure de l'épillet sessile non longuement ciliée au sommet, par les épillets pédicellés glabres, les chaumes dressés de la base, les feuilles plus étroites, la panicule plus dressée, moins large. Se distingue du C. collinus Ridley par ses feuilles bien plus molles. plus étroites, les radicales moins larges, sa panicule plus grande, 5° épillets glabres. iro Capillipedium laoticum A. Camus in Bull. Muséum Paris (1925), p: ‘ M. Schmid ayant récolté des exemplaires plus complets du C. ler — 255 — licum À. Camus, que ceux de Massie, je puis ajouter les caractères suivants à la diagnose princeps : TNT Plante annuelle, à chaumes dressés, rameux. Gaines foliaires carénées, longuement barbues vers les nœuds ; limbe filiforme ténu, dressé, scabérule. Dernières ramifications de la panicule capillaires, un peu renflées sous les grappes et portant de longs poils blancs, un peu étalés, longs de 3-5 mm (caractères manquant dans les espèces affines). Epillets C sessiles : glume inférieure à bords étroitement impliqués et brièvement ciliolés ou sca- bérules. ANNAM : région de Ban Mé Thuot, forét claire sur basalte, vers 450 m, déc. 1950 (Schmid, n° 10). Parmi les espèces récoltées par MM. Pételot et Schmid, il faut signaler particuliérement : l. Arundinaria baviensis Balansa ap. Morot, Journ. de Bol. IV, p.27 (1890); E. G. Camus, Les Bambusées, p. 46, pl. 21 (1913); E. G. Camus et A. Camus ap. Lecomte, FI. Indo-Chine, VII, p. 584 (1923). Tonkin : environs de Cha-pa, vers 1500 m d'alt. (Pélelol, n° 4286). N'avait été signalé qu'au Mont Bavi. ?. Oxytenanthera Poilanei A. Camus in Bull Muséum Paris (1921), p. 455; E. G. Camus et A. Camus, L. c., p. 617 (1923). Tonkin : forêt de Bambous de Moc Chau, prov. de Sonla, avril 1942 (Pélelot, no 7830). N'avait, été signalé qu'à Lao-bao, prov. Quang-tri, Annam. 3. Cymbopogon tortilis A. Camus in Revue Bol. appl. el Agr. colon. (1925), p. 206. — Andropogon tortilis Presl. f ANNAM : Ban Chiat, région de Ban Mê Thuot, marais en sol basal- tique, vers 450 m d'alt.; toujours, d'apr. Schmid, en terrain marécageux (Schmid, no 20). : * jus 1 Linn. 4. Pseudopogonatherum setifolium A. Camus in Ann. Soc. Lyon (1921), p. 205; E. G. Camus et A. Camus, l. c., p. 256 (1922). ÁNNAM : environs de Ban Mé Thuot, prés des chutes de Drayling, déc. 1950 (Schmid, n° 2). En forêt claire sur basalte, vers 350 m. 9. Cyrtococcum patens A. Camus. — Panicum palens L. , i de Ban ANNAM : sur terres rouges, vers 500 m d'alt., aux environs Mê Thuot, déc. 1950 (Schmid, n° 17): région des Trois Frontiéres, vers M, envahit les défrichements du Dak Mil (Schmid, n? 16). ee . 6. Panicum Hayatz A. Camus in Nol. syst., IV, n° 2, p. 46 (1923). ToNKIN : savanes arbustives, vers 1800 m d'alt., entre Chu Va et Binh Lu, aux environs de Cha-pa, prov. Laokay, juillet 1943 (Pélelol, n? 8556). N'avait été signalé qu'à Dalat, par Hayata. Les Graminées et Fagacées suivantes m'ont été envoyées par le Dr Khid Suvarnasuddhi, Chief of Forest products research Division, de Bangkok, Siam, que je remercie vivement. Ces espéces, trés intéressantes, sont conservées dans l'Herbier du Muséum. 1. Arundinaria pusilla A. Chevalier et A. Camus in Bull. Mus. Paris (1921) 450; E. G. Camus et A. Camus ap. H. Lecomte, Fl. Indo-Chine, VII (1923) 586, f. 45. Découvert au Lang-bian, à Dalat, par le Prof. A. Chevalier, entre 600 et 1600 m d'alt., a été retrouvé au Siam (N.-E.), à Don Pek Phu Krading, Loie, mai 1951 (Fl. of Siam, no 4839) et (E.) à Nakorn Rajasima (Fl. of Siam, n9 4787). Ce bambou, d'aprés le Dr. Khid Suvarnasuddhi, est commun dans la forét séche à Diplerocarpus, dans le Siam oriental, et se montre trés utile dans la régénération des espéces qui forment le couvert dense de la forét. Au Siam, cet Arundinaria atteint 2 à 3 m de hauteur: il est plus grand qu'au Lang-bian. Sa souche est tracante, noueuse, robuste; ses chaumes sont pleins, même à la base. ?. Isachne Smitinandiana A. Camus, sp. nov. Gramen annuum. Culmi fasciculati, erecti (5-) 6-8 (-10) cm alti, graciles, plurinodes, inferne ramosi. Foliorum vaginae striatae, longe pilosae, inf. inter- nodiis breviores, sup. elongata; ligulae brevissimae, pilosae; laminae ovato- Pie A basi rotundatae, contractae, apice acuminatae, 12-20 cm — 79-9 mm latae, planae, rigidae, sparse ilosae, marginibus cartilagineis scabe rulis. Panicula 2-3,5 cm a tisk rock voie cm longis. Pedicelli 1,5-5 mm longi. Spiculae 2 mm longae, inaequaliter pedicellatae, superne hispidae. Glumae subaequales, 1,55 mm longae, concavae, apice rotundatae, superne hirtae, violaceae; fl. inf. : glumella elliptica, 1,8 mm longa, luteola, glabra; fl. sup. : glumella elliptica, apice rotundata, 1,4-1,5 mm longa, cori cea, luteola, glabra. SIAM (N.-E.) : Phukrading Loie, répandu sur les rochers humides: alt. 1045 m (Smilinand, no 340; Fl. of Siam, n° 4974). Les racines de cette espéce sont extrémement gréles. La face supérieure du limbe, comme les gaines, porte de trés longs poils blancs, épars . tuberculeux à la base, la face inférieure des poils plus courts. Les bords sont extrêmement, épais, très Scabres. L'axe principal de la panicule e$ anguleux, les rameaux étalés-dressés portent des poils trés dissémin® Les fleurs dépassent un peu les glumes à 5 nervures et atteignent la partie — 257 — supérieure de l'épillet, l'article de la rachéole qui sépare les deux fleurs est court. Cet [sachne diffère de l'I. Eberhardlii A. Camus, du Tonkin, par ses chaumes non tracants, ses feuilles plus rapprochées à la base des chaumes, sa panicule plus lâche, à rameaux plus gréles, ses épillets à fleurs plus courtes que les glumes. De l'T. Schmidlii Hackel, du Siam, il se distingue par ses feuilles plus rigides, sa panicule plus lâche, à rameaux et pédicelles plus longs, les épillets à glumes arrondies au sommet, dépassées par les fleurs, non atténuées au sommet. L'I. ascendens Sw. et l'I. dioica Sw. se distinguent de la nouvelle espèce par leurs deux fleurs très poilues. 3. Lithocarpus Smitinandiana A. Camus, sp. nov. Arbor 40 m alta. Gemmae ovatae, tomentosae. Rami hornotini glabri, striati. Folia oblonga, basi attenuata, cuneata, apice breve acuminata, 18- 21 em longa, 4,5-5 cm lata, coriacea, adulta glabra, margine integra, nervis lateralibus utrinque 7 subtus elevatis, transversis inconspicuis; petiolus 1,2- L5 cm longus, glaber. Spica fructifera 10-11 cm longa, laxa, oligocarpa. Cupula subsessilis, solitaria, lignosa, cyathiformis, 2,5 mm diam, 7-10 mm alta, extus tomentosa; squamae crassae, patulae, 1,5-2 mm longae, inf. ovatae, erectae. Glans subovata, oblonga, 3-4 cm alta, 2,5 cm diam, exserta, glabra; cicatrix concava 1 cm diam. Les feuilles adultes sont assez coriaces, à faces presque concolores, glabres sauf sur la face inférieure, prés de la base, à l'aisselle de la nervure médiane et des bords oü subsistent des poils courts rouge brun, étoilés, qui couvrent probablement les jeunes feuilles, au moins sur la face infé- rieure, Rappelle le L. acuminata Rehd. !, du Chittagong, en diffère por Son fruit allongé, très glabre, lisse, brun foncé, non poilu-blanchâtre, à cica- trice très imprimée, non un peu convexe, la cupule très tomenteuse-rous- sâtre, non blanchâtre. SIAM PÉNINSULAIRE : Khao Luang, Nakorn Sritmarat, alt. 650 m., commun sur les pentes des collines couvertes d'arbres toujours verts (Smitinand, no 822; Fl. of Siam, n? 5075). 4. Lithocarpus siamensis A. Camus, sp. nov. Arbor 40 m alta. Rami crassi, hornotini 4-5 mm diam. Folia ovato- lanceolata, basi rotundata, sensim acuminata, apice obtusiuscula, 9-10 cm longa, 3,5 cm lata, glabra, crassa, coriacea, margine integra, nervis lateralibus utrinque 9.10 subtus prominentibus; petiolus 4-5 mm longus, Crassus. Spica fructifera 11-12 cm longa; rachis rugosa, puberula, 2,5-3 mm diam. Styli 3, elongati, Cupulae solitariae, subsessiles, cyathiformes, 14-15 mm diam, 6-7 mm tae, extus fulvo-tomentosae, squamis distinctis erectis. Glans exserta, ovato- l. Ct. A, Camus, Les Chênes, Atl. III, Monogr. genre Lithoc., pl. 446 (1948). LL ONE oblonga, superne rotundata, mucronata, 2 cm alta, 1,2-1,5 cm diam. dense sericea, argentea. Sram : Khao Luang, Nakorn Sritmarat, alt. 600 m, commun sur les pentes des collines (Smitinand, n° 825; Fl. of Siam, n° 5076). Rappelle le L. Kozlovii A. Camus !, de l'Annam méridional, mais ses rameaux d'un an sont bien plus gros, de 4-5 mm, non de 1,8-2 mm, ses feuilles sont plus épaisses, tendant à l'asymétrie, insensiblement atténuées de la base au sommet, puis acuminées, non atténuées du milieu, à 9-10 paires de nervures principales, non 7-8, le pétiole est plus court, plus épais, se détachant moins facilement, le fruit plus arrondi, à tomentum dense, un peu cotonneux. IDENTITÉ DES GENRES « NESOGORDONIA » H. BN . ET « CISTANTHERA » K. SCHUM. ET DESCRIPTION DE DEUX ESPÈCES NOUVELLES DE MADAGASCAR Par R. Capuron. Il y a quelque temps M. BEGur, chef du service forestier de Mada- gascar, envoyait pour étude, au Centre Technique Forestier Tropical, un échantillon de bois accompagné d'un rameau en fleur provenant de la Montagne d'Ambre, au sud de Diego-Suarez, et connu localement sous le nom indigéne de Hazomena. L'étude anatomique du bois, entreprise par M. NoRMAND, révéla une ressemblance frappante avec le bois des Cis- lanthera d'Afrique. M. Normand m'ayant demandé de faire l'étude botanique de cette espéce, je fus amené à la rattacher au genre Nesogor- donia H. Bn, considérée jusqu'ici comme un endémique malgache et qu! a fait. l'objet, en 1944, d'une révision par PERRIER DE LA BATHIE. J'ai été, de ce fait, amené à comparer les deux genres et à mettre en paralléle leurs caractéres. J'estime inutile de reproduire ici, dans Un tableau, leurs caractéristiques, celles-ci étant identiques dans les moindres détails. La comparaison des échantillons confirme d'ailleurs l'identité des deux genres. Le genre Cislanthera K. Schuman n'ayant été décrit par son auteur qu'en 1897, c'est le genre Nesogordonia H. Baillon, décrit en 1886, qui doit étre conservé. ; Signalons tout de suite que dans la diagnose amplifiée du genre Neso- gordonia publiée par Perrier de la Bâthie s'est. glissée une légère erreur. auteur déclare que la graine est pendante et que l'embryon a une radicule supère. En réalité, de méme que dans l'ovaire, l'ovule est anatrope €t ascendant, la graine est ascendante, avec une radicule infére. De plus, 1. Cf. A. Camus, I. c., pl. 465 (1951). — 259 — celle-ci est droite et non accombante sur le dos des cotyles; ceux-ci sont d'ailleurs accombants, c'est-à-dire dans le plan de symétrie de la graine. Il est regrettable que pour exprimer deux caractères d'ordre très différent, suivant qu'il s'agit de la radicule ou des cotylédons, la terminologie n'offre qu'un seul et méme terme, ce qui amène des confusions. En Afrique on a jusqu'ici cité neuf espéces de Cislanthera, toutes des régions tropicales ou équatoriales, soit occidentales, soit orientales. La ;première espèce décrite, Nesogordonia kabingaensis (K. Schum.) comb. nov., provient du bassin du Congo; il en est de méme pour les Nesogordonia Dewevrei (De Wild. et Th. Durand) comb. nov., N. Leplaei (Vermoesen) comb. nov. et N. iluriensis (De Wild.) comb. nov. Ces trois espéces paraissent voisines entre elles ainsi que du Nesogordonia papa- verifera (A. Chev.) comb. nov., décrite par Auguste CHEVALIER de la côte d'Ivoire et de la Gold-Coast et que l'on retrouve en Nigeria; cette dernière espèce est un grand arbre caractéristique des « deciduous forests » au dire d'AUBREVILLE, A. CHEVALIER a aussi cité, du bassin du Congo, sans le décrire, le Nesogordonia Fouassieri (A. Chev.) comb. nov., dont on ne connait pas encore les fleurs, mais qui selon M. Normann serait assez nettement distinct des espéces dont nous venons de parler. En Afrique orientale on ne connait que deux espéces, Nesogordonia Holtzii (Engler) comb. nov. et Nesogordonia parvifolia (M. B. Moss) comb. nov. Dans sa monographie du genre Nesogordonia, PERRIER DE LA BATHIE décrivait quatre espéces et une variété. Il y a lieu d'ajouter à ce nombre les deux espèces que Burret avait, en 1926, transférées du genre Dombeya au genre Cistanthera, c'est-à-dire les Nesogordonia crassipes (H. Bn) comb. nov. et Nesorgordonia Thouarsii (H. Bn.) comb. nov. A notre avis les deux espèces NN. crassipes et N. Bernieri sont, sinon identiques, tout au moins extrêmement voisines. Il serait nécessaire d'avoir du maté- riel plus abondant pour pouvoir trancher la question. En revanche, RRIER DE LA BATHIE a rapporté au N. Berniert un échantillon (Perrier 1^ 13274) que la forme et surtout la nervation de ses feuilles paraissent en éloigner trés nettement. Nous proposons de faire de celui-ci le type du esogordonia Perrieri R. C. : : Nous allons enfin décrire deux espéces nouvelles qui proviennent Soit des collections du service forestier de Madagascar, soit de nos récoltes effectuées avec le Professeur HUMBERT. l. Nesogordonia Humberti R. Capuron spec. nov. Arbor 15-20 m alta, trunco 0,20 m diametro, cortice laevi, ramulis Jünioribus atro-brunneis, indumento griseo, caduco, vestitis, deinde pan et fulvis, Stipulae triangulares, caducae. Folia alterna, petiolo 5-17 mm longo, i ico, primo minutissime pubescenti, deinde glabro; lamina PEN coriacea, obovato-elliptica (3-10 x 1,5-4,5 cm), apice — ve tin "tusa, breviter mucronata, basi cuneata, pagina superiore pautum "uc vs errima, pagina inferiore pallida, primum indumento sparso instru — 260 — deinde glabra; costa supra leviter impressa, infra prominens; nervi late- rales 8-12-jugi, supra vix, infra paulum prominentes; nervuli reticulati utrinque conspicui. Cymae axillares, 1-3-florae, pedunculo 1,5-3 cm longo, pilis stellatis caducis instructo; pedicellis 1,5-3,5 mm longis, cum tepalis pilis fulvis densissimis brevissimisque instructis. Alabastrum 6-8 mm diametro, subsphaericum. Flores 2,5-3 cm diametentes; sepala patentia, oblongo- lanceolata (1,3 x 0,5 cm), supra pilis paucis stellatis instructa; petala elliptica (1,1 x 0,4 em), crassa, carnosa, apice obtusa; stamina fertilia 10, in fasciculos oppositisepalos 5 disposita, 6 mm longa, filamentis brevibus (1 mm), coalitis, antheris linearibus, 5 mm longis; staminodia libera, oppositipetala, linearia, 10 mm longa, 1,5 mm lata, crassissima, carnosa (1,5 mm crassa), apice acuta. Ovarium primum subsphaericum deinde obconicum, valde 5-costatum, minutissime tomentosum, stylo pentagono (2 mm longo) apice 5 ramulis 3-4 mm longis intus lateraliterque papillosis instructum. Fructus ignotus. MADAGASCAR : 3036 SF Service Forestier = 25.524 Humbert el Capuron; plateau calcaire de l'Ankarana, vallon à l'est d'Ambondromifehy. Ces deux échantillons, récoltés sur le méme arbre constituent le type de l'espéce. Vernaculaire : Andringitra. Arbre de 15-20 mètres de hauteur. Tronc de 0,20 m de diamètre, à écorce lisse, à lenticelles assez saillantes. Pousses de l'année verles devenant brunâtres foncées, couvertes d'une pubescence grisâtre == tôt caduque. Rameaux de deux ans brun clair. Stipules triangulaires très tôt caduques. Pétioles de 5-17 mm de longueur, cylindriques, asse gréles, d'abord finement et densément pubescents puis, glabres, sauf parfois à leur partie supérieure terminale. Limbe à bords entiers, coriace, cassant, un peu luisant dessus, mat dessous, à face supérieure complétement glabre, à face inférieure d'abord munie de quelques poils fasciculés qui subsistent quelque temps sur les nervures, obovale-elliptique (3-10 X 1,5-4,5 em) à plus grande largeur au milieu ou au-dessus du milieu, rétréci en coin peu aigu à la base, à sommet arrondi ou trés légérement rétus, la nervure principale terminée par un court mucron (1,5 mm) fugace. Nervation finement réticulée; nervure principale légèrement €? creux dessus, saillante dessous; nervures secondaires, 8-12 paires, très finement saillantes dessus, un peu plus saillantes dessous; réseau de ner- villes très net, légèrement saillant. Inflorescences axillaires 1-3 flores. Pédoncules de 1,5-3 cm de longueur à fine pubescence étoilée tôt caduque Pédicelles (1,5-3,5 mm de long) et face externe des sépales recouve d'une trés fine et trés dense pubescence fauve. Bouton subsphérique (6-8 mm de diamètre avant l'anthése). Fleurs de 2,5-3 cm de diamètre à l'anthése. Sépales étalés, largement, lancéolés (1,3 x 0,55 cm) portant quelques poils étoilés sur leur ligne médiane à la face supérieure. pétales rose thé (11 x 4 mm) tordus dans le bouton, épais, charnus, plus epar 1,5 mm du côté recouvert que du côté recouvrant. Étamines fertiles 1 ' disposées en 5 fascicules oppositisépales; filet commun très court (1 mm); — 261 — anthères linéaires (5 mm environ) jaune pâle, puis rosé pourpre; stami- nodes 5, libres, oppositipétales, de même couleur et consistance que les pétales, linéaires (10 mm X 1,5 mm), très épais en section, sauf à la base, aigus au sommet, tordus dans le bouton en sens inverse des pétales. Ovaire très finement et densément tomenteux, largement obconique, à 5 fortes côtes entre lesquelles s’appliquent les staminodes dans le bouton: styles épais, portant la même pubescence que l’ovaire, soudés en colonne angu- leuse de 2 mm de haut, terminés par des bras libres de 3-4 mm de long portant les stigmates à la partie interne. Fruit non vu. Cette espèce se rapproche du Nesogordonia crassipes (H. Bn.) R. C. par un certain nombre de caractéres; étamines groupées par deux. Son caractére le plus frappant est la carnosité des pétales et surtout des staminodes. Ceux-ci sont aussi épais que larges, sauf à la base oü ils s'amincissent pour s'appliquer entre les côtes trés saillantes de l'ovaire. On rencontre des staminodes plus ou moins charnus dans d'autres Neso- gordonia de Madagascar, mais ce caractére joint à ceux des feuilles et des pétales permettent de reconnaitre aisément l'espéce. Les pétales sont plus épais du cóté recouvert que du cóté recouvrant, celui-ci étant le plus souvent le cóté droit (vu de l'extérieur), le recouvrement étant d'ail- leurs faible. Quant aux staminodes ils sont tordus en sens inverse de celui des pétales. Sur le vif les fleurs ont des pétales et des staminodes de teinte rose-thé, tandis que les anthéres sont jaune-pâle et les filets blancs; l'ovaire est blanc jaunátre, les stigmates plus ou moins pourpres. Dans l'écorce et les pièces florales les cellules à mucilage sont très abondantes. Je suis heureux de dédier cette espèce au Professeur HUMBERT, en compa- gnie duquel je l'ai récoltée au mois de mars 1951. 2. Nesogordonia Normandi R. Capuron, spec. nov. Arbor, ramulis, foliis inflorescentiisque pilis stellatis dense instructis. Foliorum petiolus 8-13 mm longus, subcylindricus; lamina ovata-oblonga (2-4,5 x 1-2 cm), coriacea, apice rotundata, brevissime mucronata, on cuneata, margine integra dimidio superiore obscure sinuato-dentata, P Paginæ superioris secus nervos + persistentibus, paginæ inferioris diu ae tibus. Costa et nervi laterales (5-7-jugi) supra paulum impressi, infra ren nentes, in axillis foveolati longeque pilosi. Cymae 3-8-florae, 3-4 s roga astra ovata (7 x 3 mm). Pedicellus 7-8. mm longus. Flores lu in z l5 em diametentes. Sepala lanceolata (8-9 x 2-2,5 mm), supra edm (o terque pilosa. Petala membranacea, elliptica (7-8 x 3,5-4 mm), gl ra. Sta mina fertilia 10, in fasciculos oppositisepalos 5 disposita, filamentis pag (1 mm), antheris linearibus (4,5-5 mm) distincte locellatis. Stamin ey *ra, oppositipetala, membranacea, linearia, 6-7 mm longa, replaces infe: arium obconicum, 5-costatum, valde pilosum, stylis (3 mm) lio = riore connatis, pilosis, lobulis intus lateraliterque papillosis. Fructus ignotus. — 262 — MADAGASCAR : Centre Nord : Montagne d'Ambre. Service forestier 2780 SF (type) (février 1951), 2223 SF. Vernaculaire : Hazomena. Arbre. Rameaux jeunes couverts d'un dense indüment grisâtre. Feuilles caduques; pétiole (8-13 mm) trés densément recouvert de poils étoilés, à la fin caducs. Limbe ovale oblong (2-4,5 x 1-2 cm) coriace, arrondi ou obtus au sommet trés brièvement mucroné, en coin obtus à la base, à bords entiers ou obscurément crénelés dentés dans la moitié supé- rieure, à face supérieure d'abord recouvert de poils étoilés assez fugaces, subsistant plus ou moins sur la nervure principale et les nervures secon- daires, à face inférieure trés densément recouverte de poils étoilés en touffes, cachant pendant longtemps la réticulation des nervilles et subsis- tant en majeure partie sur les feuilles adultes. Nervure principale imprimée dessus, trés saillante dessous. Nervures secondaires (6-7 paires) peu mar- quées dessus, saillantes dessous, la première paire basale, ayant le plus souvent à leur aisselle une domatie garnie de poils roussátres allongés qui fait une légère saillie à la face supérieure du limbe. Réseau de nervilles caché pendant longtemps par la pubescence. Cymes 3-6 flores, de 3-4 cm de longueur; pédoncules et ramifications densément couverts de poils étoilés. Boutons floraux ovales (7 x 3 mm) portés par un pédicelle de 3-5 mm de long atteignant 7-8 mma l'anthére; fleurs épanouies de 1,5 cm de diamétre, jaunes; sépales lancéolés (8-9 x 2-2,5 mm) densément recouverts extérieurement de courts poils étoilés entremélés de touffes de poils plus longs, peu densément pubescents à la face interne; pétales minces, plus larges que les sépales (7-8 x 3,5-4 mm) glabres. Étamines fertiles 10, groupées par deux, à filets trés courts (1 mm) et très brièvement connés à la base; anthères linéaires (4,5-5,5 mm), à loges plus ou moins irrégulièrement divisées transversalement par des étranglements. Stami- nodes 5, libres, oppositipétales, linéaires, de 6-7 mm de long, géniculés à la base. Ovaire obconique fortement poilu, à 5 côtes arrondies; styles courts (3 mm environ) soudés sur la moitié de leur longueur, poilus. Fruit inconnu. Cette espèce se distingue bien de tous les autres Neso gordonia par son abondante pubescence qui est particulièrement dense à la face inférieure des feuilles, par ses nervures secondaires très saillantes dessous. L'abondante pilosité fauve, puis plus ou moins grisátre qui recouvre ses diverses parties, permet, de la reconnaitre aisément. Cette pubescence qui persiste trés longtemps cache entièrement la face inférieure des feuilles et la réticulation. Les domaties qui existent à l'aisselle des nervures secondaires sont munies de touffes de poils plus longs que les poils du limbe. Les inflorescences ont un nombre de fleurs plus grand que dans les autres espèces. Les fleurs, qui ont des pédicelles articulés, tombent tres aisément, et il se peut que dans ces autres espèces les inflorescences sole” pluriflores dans leur jeunesse. Les bractées qui sont situées à la base des pédicelles sont trés caduques et, mesurent 2-3 mm de long. Nous sommes heureux de dédier cette espèce à M. D. NORMAND, — 263 — P Chef de section au Centre Technique Forestier Tropical, dont les travaux sur l'anatomie des bois sont bien connus. C'est par ses conclusions résul- tant de l'étude du bois de la présente espéce que j'ai été amené a établir la synonymie des genres Cistanthera et Nesogordonia. PERRIER DE LA BATHIE a décrit un autre genre malgache, le genre Helmiopsis, très voisin du genre Nesogordonia et s'en distinguant par l'inver- sion de l'ovaire par rapport à ce dernier (en particulier la graine à une aile supérieure). A ce genre doivent étre apportés les Dombeya Richardii Bn et D. Pseudo-Populus Bn. L'Helmiopsis inversa H. PERRIER parait d’ailleurs extrêmement voisin de l'Helmiopsis Richardii (H. Bn.) comb. nov. L'Helmiopsis Pseudo-Populus (H. Bn.) R. C. comb. nov., bien que voisin, s'en distingue aisément. Quelle place adopter pour les Nesogordonia et les Helmiopsis? Les Cistanthera ont été placés par de nombreux auteurs dans les Tiliacées. Burret les placait prés des Dombeya. PERRIER placait les deux genres dans les Sterculiacées. Leur bois présente une analogie de structure remarquable avec les Mansonia (renseignement de M. Normanp). Comme le dit A. CHEVALIER au sujet des Cistanthera, « ce genre est en réalité à la jonction des Sterculiacées et des Tiliacées ». DEUX « CYATHULA » (AMARANTACÉES) NOUVEAUX POUR LA FLORE DE MADAGASCAR ET POUR LA SCIENCE Par A. Cavaco. L’étude des Amarantacées pour la Flore de Madagascar et des Comores, publiée sous la direction du Professeur H. HUMBERT, nous a fait connaitre deux espéces nouvelles de Cyathula Bl. 1. Cyathula madagascariensis Cavaco, spec. nov. Planta perennis (teste Perrier de la Bathie); caulis sub-lignosus, eren Pubescentes. Folia opposita, petiolata, oblongo-lanceolata, acuta, p ae orescentia terminalis; flores in spicas laxas digesti; inflorescentia specia e 2-3 floribus fertilibus et 4 sterilibus composita; flores steriles in aristas unci- natas mutati, | ý Plante vivace, à tige annuelle rougeâtre. é E veloutées, entières, «tél penninervées. Pétiole de 1 à 6 T E longueur, poilu, portant une créte en dessous et canaliculé en dessus ; "ps A long de 4 à 11 cm, large de 1,5 à 6,5 cm, ovale-allongé, ne Y Sommet, atténué à la base; nervure principale saillante en rcge c Paires de nervures latérales, alternes, légèrement arquées, Diem m euilles opposées, pétiolées quées. Inflorescences : épis lâches, longs de 6 à 25 cm; inflorescences spéciales écartées les unes des autres, en cymes formées de 1 fleur termi- nale centrale, et, de chaque côté, d'une fleur fertile accompagnée de 2 fleurs stériles réduites à des bractéoles et sépales crochus; bractées acuminées, falciformes, à nervure médiane saillante en dessous, poilues; périanthe à 5 tépales scarieux, poilus, à 3 nervures proéminentes, inégaux : 2 externes plus grands, crochus, et 3 plus petits, acuminés; D étamines unies jusqu'au sommet de l'ovaire à 5 staminodes frangés; ovaire obovoide, épaissi au sommet, 1 ovule pendant, style plus long que l'ovaire, stigmate capité. L'organisation florale de cette espéce est assez spéciale pour justifier peut-être l'établissement d'un genre nouveau. Elle est bien distincte de toutes les autres espéces de Cyalhula. Nous avons suivi la classification adoptée par Schinz, l'éminent spécialiste des Amarantacées, dans Nalürliche P flanzenfamilien, éd. 2, (1934). La position systématique de cette plante, d'aprés l'ordre établi par Schinz, serait la suivante : sous-famille Amaranthoideae ; tribu Amarantheae ; sous-tribu Achyranthinae. Aprés l'examen comparatif des genres de la sous-tribu Achyranihinae, nous avons rangé notre plante dans le genre Cyathula Bl. en raison de ses caractéres morphologiques pris dans leur ensemble. Toutefois, la présence dans les fleurs fertiles d'un périanthe à 2 tépales externes crochus n'est pas typique dans le genre Cyathula. Si l'on considère ces 2 tépales crochus comme étant des bractéoles, nous nous trouvons en présence d'un périanthe 3-mère, et nous serions amené à établir un genre nouveau dans les Ama- ranthacées. : Par son ovaire épaissi au sommet et entouré d'une membrane qui unit la base des filets, cette plante se rapproche du genre Neocenlema Schinz, mais elle se distingue par son style simple, par la présence de stami- nodes, etc. Le genre Kyphocarpa (Fenzl. Lopr. est assez voisin, mals l'ovaire de notre plante n'a pas Yappendice en forme de corne carat- téristique du genre Kyphocarpa. L'ovaire obovoide, tronqué au sommet, à style simple terminé par un stigmate capité, rapproche notre plante du genre Nelsia Schinz, mals celui-ci ne présente pas de crochets dans ses fleurs, ses staminodes sont bien différents, etc. MADAGASCAR-CENTRE/NoRD : forêt d'Ambre, Perrier de la Bathe 17.565; forêt d'Analamahitso, Humbert 19.063. — Sup/OvESsT : forêt d'Analavelona, Humbert 19.728, type. , Cette plante a été récoltée dans les forêts d’ Ambre et d’Analamahitso, situées dans le secteur nord du domaine de l'Ouest. Elle parait donc localisée sur le versant occidental, dans des forêts tropophiles sur basalte. ! est opportun de rappeler ici que ces forêts tropophiles du versant 000" dental sont des relictes de la Flore pantropicale primitive, constitu — 265 — par des forêts sclérophiles (— « rain-forests ») aujourd’hui disparues, en raison du desséchement progressif de ces régions. 2. Gyathula humbertiana Cavaco, spec. nov. Suffrutex c. 12 dem altus; caule quadrangulari, tomentoso. Folia mem- branacea, opposita, internodiis c. 15 em longis disjuncta, petiolata, ovata vel ovato-oblonga, acuminata, basi attenuata, 9-19 cm longa, 6-10 cm lata, utrinque pilis adpressis instructa, costae secundariae utrinque 5-7, arcuatae; petioli 1-2 cm longi. Inflorescentia tota apicalis, longipedunculata, compacta; pedunculus ad 9 cm longus, pilosus; spica ad 4 cm longa, ad 6 mm lata, rachis pilosa; bracteae quam tepala multo breviores, scariosae, uninerviae, pilosae. Inflorescentia speciali e floribus fertilibus solitariis et 2 sterilibus composita. Tepala 5, oblonga, extus albo-pilosa, trinervia. Stamina 5. Tubus ex inferioribus partibus filamentorum conjunctus, altus, ovarium haud supe- rans, pseudostaminodia fimbriata; filamenta pseudostaminodia superantia. Üvarium generis typicum, glabro, stylo longo, stigmate capitato. MADAGASCAR-CENTRÉ : forêt d'Analavelona, au N. de Fiherenana, alt. 950-1250 m, Humbert 14.204. Cette espéce a des affinités avec le C. biflora Schinz, du Centre de Madagascar, et en diffère surtout par les caractères indiqués ci-dessous : C. biflora Schinz C. humbertiana Cavaco Bractées très acuminées, dépassant la | Bractées non acuminées, ne dépas- moitié des tépales. sant pas la moitié des tépales. Tépales très acuminés terminant en Tépales non acuminés, ne terminant Pointe aiguë au sommet. pas en pointe au sommet. Style moins long que les tépales. Style aussi long que les tépales. tamines moins longues que le style. Étamines aussi longues que le style. Feuilles elliptiques à lancéolées, velou- | Feuilles ovales à ovale-allongées, tées, pubescentes. CONTRIBUTION A L'ÉTUDE DES LÉGUMINEUSES (PAPILIONACÉES) DE MADAGASCAR Par Mie N. DouMaz-LE-GRAND. I LE GENRE « ROTHIA » A MADAGASCAR La tribu des Génistées, qui compte plus de 40 genres, n'est bien repré- Sentée à Madagascar que a le seul genre Crotalaria avec 41 egeo Plupart endémiques, parmi lesquelles 21 nouvelles, décrites par R. — 266 — guier. Cependant, deux autres genres : Argyrolobium et Edbakeria ont été, le premier, identifié (avec l'espéce africaine A. pedunculare Benth.), le second (qui est endémique et monospécifique), créé par le méme auteur. Il faut ajouter à cette courte liste le genre Rothia Pers., qui, à notre connaissance, n'a pas encore été signalé à Madagascar, bien que Perrier de la Bâthie en ait récolté une espèce dès 1902, puis, toujours dans l'Ouest, en 1910. Il s'agit d'ailleurs d'une espèce africaine que l’on trouve au Sénégal, d'oü elle a été décrite, en Angola, en Abyssinie et au Mozambique. Rappelons briévement les caractéres du genre : Rothia Pers., Syn. 638 (1807) — Westonia Spreng., Syst. 230 (1826) — Xerocarpus Guill. et Perr., Fl. Seneg. Tent. 169, t. 44 (1832) — Harpe- lema Jacq. f., Elog., pl. 6 (1844) — Goelzea Riechb., Consp. 204 (1848). Herbes diffuses, à feuilles trifoliolées. Fleurs petites, solitaires ou par 2 sur de trés courts rameaux, oppositifoliées; bractées et bractéoles présentes. Calice étroit, à dents subégales; ailes et carène étroites, légèrement cohérentes ; étamines soudées en un tube fendu du côté vexillaire ; anthéres petites, non apiculées; ovaire sessile, multiovulé, style droit, glabre, stigmate terminal; gousse sessile, oblongue, subvésiculeuse, graine de Crolalaria. En dehors de l'espèce : R. hirsuta (Guill. et Perr.), qui nous intéresse et dont nous donnons la description ci-dessous, le genre n’est représenté que par R. trifoliata DC., espèce des Indes Orientales et d'Australie. R. hirsuta (Guill. et Perr.) Bak., in Oliver Fl. Trop. Afr., II (1871), p. 7— Xerocarpus hirsulus Guill. et Perr., Fl. Seneg. Tent. 170, t. 44 (1832). : Plante couchée, hirsute, à poils fauves. Stipules lancéolées, foliacées; folioles lancéolées, portées par des pétiolules courts, atténuées à la base, mucronées au sommet, limbes densément velus et remarquables par leur ponctuation translucide; foliole médiane plus grande que les latérales (jusqu'à 20 x 5 mm); nervure I seule visible. Fleurs petites, groupées par 2-3, réunies par la base des pédicelles, sans axe net, terminales ou oppositifoliées; bractées linéaires, hirsutes; pédicelles couverts de longs poils et portant à partir du 1/3 supérieur des bractéoles filiformes; calice (6 mm environ), asymétrique, tube (+ ou — 2 mm), les 2 dents vexil- laires plus profondément échancrées (3-3,5 mm) que les 3 autres, elles- mêmes plus hautes que le tube; corolle jaunátre, dépassant peu le calice, étendard (4-45 x 1-1,5 mm), onguiculé, étroit, glabre, sauf extérieu- rement, sur la ligne médiane; ailes étroites (3,5-4 x 0,5 mm), obtusts, glabres, aussi hautes que la carène; carène étroite, obtuse, droite, mais avec l'extrémité courbe; étamines égales, anthères orbiculaires (0,15 mm); - ovaire hirsute, sessile, 10-12 ovules sur deux rangs, style glabre, court, stigmate capité; gousse (12 x 3 mm) soyeuse, droite ou légèrement arquée, atténuée vers le sommet, comprimée, à valves minces, renfermant 10 à 12 graines réniformes, à hile médian, à tégument jaune clair (1 x 1 mm). : — 267 — MADAGASCAR : Domaine de l'Ouest : sables découverts et un peu humides; Ankirihitra prés du Mont Tsitondraina (Boiny), Perrier 1420 (avril 1902); bois sablonneux environs de Madirovalo, Perrier 4329 (avril 1910). Index Bibliographique l. — Baker in Oliver, Fl. Trop. Afr. II (1871), p. 7. 2. — BENTHAM et Hooker. F., Leguminosae Gen. Plant. ( 1865), p. 477. ; 3. — GUILLEMIN et PERROTET. Fl. Seneg. Tent. (1830-1833), pp. 169- 170, t. 44. lI UNE ESPÈCE NOUVELLE DU GENRE « TEPHROSIA » Tephrosia Humberti spec. nov. Suffrutex prostrata, ramis longitudinaliter sulcatis, subtiliter tomen- tosis, pilis parvis, albis, appressis; ramis junioribus valde striatis angulosis, plus minusve compressis, canaliculatis; stipulae minutissimae (0,5 mm), triangulares; rachis villosa, lateraliter compressa, crassa, supra canaliculata (usque 22 mm longa); folia subalbida, 3-5-foliolata; petiolulum brevissimum (0,5 mm); foliola lateralia, subterminalia, opposita, oblonga, basi longe atte- nuata, apice emarginata et mucronulata, crassiuscula ; foliolum terminale (19 x 4,5 mm) quam lateralia longius; nervus medius subtus prominens, secundarii vix conspicui, ascendentes, paralleli. Inflorescentiae terminales, pauciflorae, axi nodoso; flores parvi (5-7 mm), solitarii; bracteae minutissi- mae, stipuliformes; pedicelli (+ 5 mm) ebracteati; calyx appresse Picea asymmetricus, campanulatus, dentibus inaequalibus, triangulari-s ; u Ys tubo longioribus, vexillaribus longe connatis; corolla praeter vexillum pe a; vexillum (9 X 7 mm) suborbiculare, extus villosum, violaceo-striatum, | os leviter callosum, unguiculatum; alae (7 mm) carinam — sace: leviter adhaerentes, unguiculatae, basi uno laterea uriculatae; carina j Lem apice rotundata, unguiculata; stamina normalia, antheris Ash es osum, sessile, complanatum, + 6-ovulatum (= 4 mm); es nol Praeter basin villosum, sessilis, compressus, valde incurvatus; stigma E i "apitatum. Legumen (+ 35 x 5 mm) complanatum, subtiliter appresse : villosum, valvis tortis dehiscentibus; semina 4-6 subreniformia, compressa. : inte-Marie et ses Mapacascar : Domaine du Sud-Ouest : Cap Sainte abords (Extréme-Sud), sur les dalles calcaires; D had e coteaux *t plateaux calcaires rocailleux, Humbert 20322 (février ) Cette espéce, remarquable par son port, ne ressemble : een di ephrosia malgache: la vestiture qui la couvre entieremen se sit P ‘spect uniformément blanchâtre; sur le sec, ses folioles vane : gp à 9ngitudinalement. Notons enfin la présence, dans les tissus du ig à NOT. sys, tre — 268 — de nombreuses granulations d'un blanc laiteux, d'origine glandulaire; on les retrouve, mais moins abondantes, dans la corolle, notamment dans les ailes. III DEUX ESPÈCES NOUVELLES DU GENRE « ORMOCARPOPSIS ». 1. Ormocarpopsis parvitolia spec. nov. Frutex, ramis junioribus, valde compressis, glabris, demum argenteo- cinerascentibus, ultimis brevissimis contractis. Stipulae (2,8-3 mm) trian- gulari-acutae, striatae, leviter scariosae, praeter basin persistentem demum deciduae. Folia 3-9-foliolata; rachi (10-12 X 0,6-1 mm) glabra, crasse lami- niformi ; petiolulo (0,5 mm), brevissimo, glabro, tereti; foliolis (5-7 x 2,5-2-8 mm) imparipinnatis, suboppositis vel alternis, basi attenuatis, apice rotundatis et mucronulatis, crassiusculis; nervi praeter medium inconspicuis. Flores (12-13 mm) solitarii vel geminati; bracteis (2-2,3 mm) stipuliformibus, persistentibus; pedicellis (2- 8 mm), sparse setulosis, bracteolatis ad bracteo- larum insertionem articulatis bracteolis (1,8-2 mm) striatis, scariosis. Calyx (4.3-4.8 mm) campanulatus, sparse setosus, dentibus inaequalibus rotundatis, tubo brevioribus, margine plus munisve ciliatis, vexillaribus longe connatis, carinali ceteris longiore et acutiore (2 mm). Corolla lutea, glabra; vexillum (11- 12 mm) orbiculare,*unguiculatum, basi leviter callosum; alae (+ 12 5,5 mm) latae, extus pliculis concentricis ornatae, carinam aequantes vel subae- quantes, unguiculatæ; carina dorso valde convexa, unguiculata. Stamina antheris elongatis (1 mm). Ovarium (3-3,5 mm) longe stipitatum (4-4,5 mm) setulosum, 4-ovulatum, ovulis contiguis, oblique pendulis; stylus glaber longe incurvatus, stigma minutissima. Legumen ignotum. MapaGascar : Domaine du Sud-Ouest : Beteny (limite N.-E. de l'Androy), sol gneissique, Decary 9353 (novembre 1931); Antanimora (Fort-Dauphin) : 1° buisson, sables, Decary 4313 (juillet 1926); 29 sur rocailles gneissiques, Decary 4256 (juillet 1926); Ambovombe : 1° sables, Decary 2553 (avril 1924) et Decary 2980 (août 1924); 20 sur le cristallin : Decary 8373 (janvier 1931); 39 Decary 8449 (février 1931); bush aux environs de Tsiombe, S. F. 429 (février 1949); Cap Sainte-Marie (Extréme- Sud) et ses abords; bush xérophile des coteaux et plateaux calcaires rocail- leux, Humbert 20325 (février 1947) Parmi les échantillons, malheureusement sans fruits, qui la repré sentent, nous avons choisi pour type de cette espéce le numéro 4313 de Decary. L'Ormocarpopsis parvifolia est caractérisé par ses rameaux trés comprimés dans les parties jeunes, ses stipules apprimées contre les tiges au sommet de celles-ci, ses rachis en lames plus ou moins épaissies et parfois charnues, ses folioles petites, ses fleurs isolées ou par 2, sans pédoncule, à pédicelles articulés vers le sommet, au niveau des bractéoles cucullées, ses ailes fortement ridées lamellées, son ovaire longuement stipité, etc. de méme, l'écorce grisâtre, plus ou moins argentée et subérifiée, crevasse, — 269 — les nombreux rameaux très courts (sur lesquels les bases persistantes des stipules sont empilées les unes sur les autres) contribuent à donner à cette plante un aspect particulier. Il existe quelques différences entre les échantillons que nous avons réunis dans cette espèce; elles portent sur les caractères que nous allons indiquer, en citant les numéros de récolte des collecteurs. Les échantillons de Decary : 4313, 2553, 4256, 2980 sont identiques; 8449 a les rachis plus étroits, les pédicelles et les calices plus densément ornés de poils soyeux- glanduleux ; 9353 a les rachis plus courts portant vers leur sommet 3 ou, tout au plus, 5 folioles, les parois latérales de l’ovaire glabres (les bords et le stipe restant velus); enfin, le numéro 8373 diffère des précédents par ses rameaux tortueux, à peine aplatis aux extrémités, ses rachis plus allongés, ses fleurs jaunes striées de violet. L'échantillon 20325 Humbert, suffrutescent de 0,50 m, est caractérisé par ses rameaux plus épais et ses rachis charnus, l'ovaire étant identique à celui du numéro 9353 de Decary. Quant au numéro 429 du Service Forestier (récolté par R. Capuron), il représente un arbuste à rameaux longuement aplatis, à rachis lamini- formes atteignant 20 mm de long et portant des folioles mucronées, à fleurs (15 mm au moins) parfois groupées par 3 et à ovaire uniformément velu. Cette espèce ne peut être confondue avec aucun des 3 Ormocarpopsis décrits par R. Viguier. 2. Ormocarpopsis mandrarensis spec. nov. Arbuscula, ramis junioribus valde compressis et longitudinaliter striatis, glabris, aetate cinerascentibus, cortice suberoso rimoso. Stipulae (3- 3 mm), striatae, subscariosae, persistentes. Folia 5-9-foliolata, interdum 2-3-4-natim quasi fasciculata, rachi (usque 60 mm), glabra, subtereti; foliolis imparipin- natis, alternis, petiolulo (1,8 mm) glabro, tereti, lamina (usque 35 x 15 mm) glabra, oblonga, apice rotundata et mucronulata; nervo medio subtus a basi valde incrassato et prominenti ad apicem attenuato, nervis secundariis et ulti- mis parum conspicuis. Flores (+ 15 mm) solitarii vel ex ramulis abbreviatis 2-3-natim orti; bracteis (2,5-2,8 mm) stipuliformibus ; pedicellis (13-15 mm) pilis basi glanduloso-inflatis, + setulosis, ad bracteolarum insertionem articu- is et dilatatis; bracteolis striatis, subscariosis, ovatis. Calyx (a4 mm) veg ‘ampanulatus, post vexillum subgibbosus, + setulosus, dentibus margine = a- ùs, rotundatis, praeter carinali ceteris longiore et acutiore tubo aequan "s Vexillaribus longe connatis; receptaculum planum, glandulosum; coro luteola, glabra; vexillum (13-14 x 13-14 mm) unguiculatum basi attenua- tum, apice rotundatum, emarginatum; alae (13,5 mm) auriculatae, CPE auriculam extus pliculis concentricis + numerosis ornatae; anart GE 13,5 mm) unguiculata, dorso rotundata. Stamina filamentis inaequa as longioribus antheras subbasifixas, brevioribus medio fere dorso affixas gerent us, antheris (1,5 mm) oblongis. Ovarium (5,5-6 mm) stipitatum, — -8 mm) suturisque more pedicellorum setulosis, e 6-ovulatum, m = que pendulis, oblongis, contiguis; stylus glaber, incurvatus, — es - Fructus immaturus fere rectangularis, basi et apice € vene a "S Parum inflatus, praeter stipitem suturasque setulosas glaber, 1-2 spermus, obli — 270 — pericarpio tenuiusculo, extus pallide fusco; endocarpio stramineo. Semen Orbiculare, compressum, testa rubro-fusco; cotyledonibus plano-convexis, . . + ' radicula brevi, curva. MADAGASCAR : Domaine du Sud-Ouest : Isalo, J. B. Tananarive 3708; km 94 de la route Ihosy-Betroka, S. F. 291 (coll. R. Capuron; février 1949); vallée de la Sakamalio, affluent de la Manambolo (Bassin du Man- drare), pentes rocailléuses (gneiss), altitude : 560-800 m, Humberl 13339 (décembre 1933); Vallée de la Manambolo, rive droite (Bassin du Mandrare) aux environs d'Isomono (confluent de la Sakamalio), Mont Morahariva (Mahamena), altitude : 1000-1400 m, Humberl 13181 (décembre 1933); Bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, pentes occi- dentales des montagnes, entre l'Andohahela et l'Elakelaka, au Vatazo (S. d'Imonty), restes de forét basse sclérophylle, sur argiles latéritiques et rocailles (gneiss), altitude : 900-950 m, Humberl 14099 (février 1934) — type; Bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, pentes occidentales des montagnes entre l'Andonahela et l'Ekaleka, entre Ampahiso et Mohamavo (gneiss), bush xérophile, altitude : 400-700 m, Humbert 13708 (février 1934); Bassin de réception de la Mananara, affluent du Mandrare, col d'Ambato et pentes orientales du Vohipaly, bush xérophile, altitude : vers 400 m, Humbert 14146 (février 1934). Cette espèce est bien représentée par des échantillons en fleurs, mais sans fruits, excepté pour le type de l'espèce (14099 Humbert), qui pos- séde des fruits encore jeunes, où, cependant, la graine est déjà formée. Nous avons. noté quelques variations portant sur la longueur du rachis, les dimensions et la forme (allongée, obovale, etc.) des folioles, la den- sité des poils glanduleux sur le pédicelle (+ long), le calice, le stipe et les sutures de l'ovaire; toutefois, les numéros 14146 Humbert et 3708 J. B. Tananarive mis à part, les échantillons ont un aspect et des carat- Léres homogènes. Les différences sont, en effet, beaucoup plus marquées Pour le numéro 14146 Humbert : rachis moins longs, fleurs paraissant subsessiles (trés courts pédicelles cachés par des bractées bien développées), br actéoles plus grandes que dans le type, etc., et surtout ovaire allongé à parois. minces, presque transparentes, glabres, à sutures ornées de poils sétifères clairsemés. Il en est de méme pour l'échantillon 3708 J. P. Tananarive (en assez mauvais état) où, entre autres différences, nous avons trouvé des folioles n'atteignant pas 20 mm de longueur, à nervure médiane ne présentant. pas cet épaississement si caractéristique, et auss! un ovaire entièrement couvert de poils glanduleux, renflés à la base. Peut-être y aura-t-il lieu d'établir deux variétés pour ces échantillons. lorsque nous en posséderons les fruits? Ceux-ci sont-ils tardivemen! déhiscents ou, comme nous le pensons, indéhiscents? : Cette espèce, dont la fleur est très voisine de celle de I’ Ormocarpops? parvifolia, s'en distingue par le port et les feuilles. Elle est égalemen diflérente des autres espéces par sa nervation, ses fleurs isolées ou, tout à! plus, groupées par 2-3, son ovaire, son fruit, memes — 271 — SABIACÉES NOUVELLES D'INDOCHINE (« SABIA » ET « MELIOSMA ») Par + F. GAGNEPAIN 1. 1. Sabia uropetala Gagnep., spec. nov. Rami pilosuli, ramuli pilis densis patentibus vestiti. Folia elliptica basi obtusa, apice breviter acuteque apiculata, usque 10 cm longa, 5,5 lata, persis- tentia, in sicco supra brunneo-olivacea, infra pallidiora, ad nervos pilosula; nervi secundarii 5 utrinque, 15 mm remoti ad marginem arcuati confluentesque; venulae laxe reticulatae; petiolus 10-12 mm longus dense pilosus. Inflores- centiae axillares, racemosae, cymulis paucifloris compositae, incano tomentosae, bracteis foliaceis 1 em longis notatae, floribus hirtellis, pedicellis 2 mm longis. Sepala 5, anguste deltoidea, intus hirtella, 1-5 mm longa. Petala 5,5 mm longa, e basi dilatato longe caudata. Stamina 5, 1-5 mm longa, anthera orbi- culari, 0,3 mm diam., filamento basi dilatato, glabro. Ovarium ovoideum, glabrum, cum stylo leviter subulato 1 mm longum. Fructus ignotus. Tonkin : prov. Bac-giang entre Long-met et Thanh-mai, base des calcaires, Pételot 6675. D'après la clef de Chen, A revision of the genus Sabia, in Sargéntia 1943, p. 15, cette espèce appartiendrait à la section Odonlodiscus et se placerait auprès des espèces fomentosa Hook. et Wardii W. W. Smith. Elle se distingue de l'une et de l'autre par ses pétales longuement caudés et la présence dans ses inflorescences de bractées foliacées à la base des cymules. 2. Sabia kontumensis Gagnep., spec. nov. ^ Frutex 3-6 m alte scandens, glaberrimus. Ramuli graciles, 2-1,5 mm crassi, sinuati, in sicco nigrescentes. Folia lanceolato-oblonga, base obtusa, apice acuminata, 5-8,5 cm longa, 2-3 lata, subcoriacea, margine integerrima, siccitate nigrescentia nervi secondarii 6-7 utrinque, patentes, ad marginem ?reuatim confluentes, sat prominentes; venulae conspicue reticulatæ ; petiolus 10-15 mm longus, aegre canaliculatus. Inflorescentia axillaris, m culata, usque 5 cm longa, oligo-multiflora, pedicellis alabastrum aequantibus, 3-6 mm longis, floribus viridis. Sepala 5, ovato-obtusa, 1 mm longa et ultra lataque, ciliolata. Petala 5, oblonga, obtusa, 6 mm longa, 2-5 lata. Stamina 5, mm longa, anthera oblonga obtusa, basi cordata intus dehiscens, 1 mm longa, Discus 5-costatus, dentibus 5, obtusis, ovario arcte appressus, 1 Mc longus, Pistillum subulatum, glabrum, 5,5 mm longum; ovarium pue cum 1 mm latum, stigma punctiforme, vix emarginatum; loculi 2; : 2 collateralibus. Fructus ruber (Poilane); carpella 2, lenticularia, 8 mm onga, plata, scrobiculata, sepalis persistentibus comitata. : ANNAM : massif de Ngok-pan, prov. Kontum, Poilane, 35.795 e 35.823. De l'affinité de S. olacifolia Stapf; en diffère : 1° par le filet “ery 4 fois plus long; 2° par les fleurs plus nombreuses, jusqu à 15 au lieu de pression au moment du décès dept: Le manuscrit de cette note était prêt pour l'im e l'auteur, — 272 — 3. Meliosma donnaiensis Gagnep., spec. nov. Arbuscula 6 m alta Ramuli floriferi 5-6 mm crassi, primo adspectu fibrosi, lenticellis sparsis, orbicularibus notati. Folia simplicia, alterna lan- ceolata, acuminata, subcaudata, ad petiolum attenuato-decurrentia, 6-12 em longa, 3-4 cm lata, firma, in sicco supra glaucescentia, infra ad costam bre- viter pilosa; nervi laterales 7-8 utrinque, infra conspicui, arcuati, intra margi- nem confluentes; venulae reticulatae, conspicuae; petiolus gracilis, 10-12 mm longus, breviter pilosus. Inflorescentiae terminales axillaresque, ramis ramu- lisque gracilibus, breviter fulvo-pilosis, floribus minutis, albis haud contiguis, pedicellis 1 mm longis suffultis, alabastro globoso, 1-5 mm diam. Bracteae 1-2, dorso pilosulae sepalis breviores. Sepala 3, ovata, suborbicularia ciliolata, 0,75 mm longa. Petala 3, orbicularia 1 mm diam. Squama 0,5 mm longa apice inflexa basi bicalcarata. Stamina 2,1 mm longa, anthera bilocularis, ad connectivum concavum ellipticum sita; filamentum ad medium auriculas lineares gerens. Discus annularis, trilobus, lobis longe bifidis. Ovarium gla- brum, conoideum, loculo 1, uniovulato, ovulo ad basin lateraliter inserto. Fructus ignotus. ANNAM : station agricole de Blao, prov. Haute-Donnai, Poilane, 21.917, 22.193 et 22.239; entre Dankia et Danglé, méme prov., Poilane, 23.472; haut cours du Bo-giang, prov. Thua-thien, Eberhardt, 2.715; col d'Ailao, prov. Quang-tri, Poilane, 24.925. : Par ses nervures latérales au nombre de 8-9 par un cóté, cette espéce voisine avec M. candala Merrill; mais ses feuilles ne sont pas caudées et son pétiole est 3-4 fois plus court (V. Suppl. Flore Indo-Chine). 4. Meliosma longepaniculata Gagnep., spec. nov. Arbor 8-10 m alta. Ramuli glabri, cinerei, 3-6 mm crassi, foliis valde approximatis. Folia simplicia, integra, obovata, abrupte apiculata, basi cuneata, 15-20 cm longa, 6-11 lata, infra pallidiora, glabra, margine inte- gerrima; nervi laterales circ. 10 utrinque, sat patentes, infra prominentes, ad marginem arcuatim confluentes; venulae rete laxum efformantes; petiolus 25-40 mm longus apice ob lamina decurrens alatus, basi valde tumidus. Inflorescentia ad apicem ramulorum axillaris, longissime paniculata, ramis 40-60 cm longis, basi longe nudis, pedicellis 2 mm longis, 1-4 bracteas gere" tibus. Bracteolae calycis 2-3, ciliolatis. Sepala 3, inaequalia, ovata, obtusa. ciliolata, cire. 1 mm longa. Petala 3, obtusissima, transversaliter elliptica. Squamae 4-lobatae, litteram x revocantes, basi petalum insertae. Stamina 2, anthera ad cupulam trilobam sita, filamento exauriculato (?) Discus 6-plo- acutus. Ovarium juventute glaber. Fructus ignotus. Tonkin : Tuyen-quang, Eberhardt 4.023. Parmi les espéces à feuilles simples, à ovaire glabre, à connectil d’anthére dilaté, celle-ci se distinguera facilement par sa très longue inflorescence. — 273 — 5. Meliosma pakhaensis Gagnep. spec. nov. Arbor 8-9 m alta, trunco 10 em diam, Ramuli sat validi, 4-6 mm crassi, brevissime pilosuli. Folia late elliptica vel suborbicularia basi brevissime cuneata, apice abrupte brevissimeque acuminata, coriacea, 9-12 cm longa, 1-8 lata, supra glabra, infra pallida et breviter pilosa, margine integerrima; nervi laterales 10-11 utrinque, semipatentes, ad marginem arcuati, infra vix promineutes: venulae dense reticulatae, paululum conspicuae; petiolus 6-8 cm longus, gracilis, glaber, canaliculatus. Inflorescentiae ad apicem ramulorum axillares, pyramidales, pilis fulvis appressis, vestitae, 10-15 cm longae, ad basin3-4 cm latae, 3-plo compositae, pedicellis brevibus, alabastro 3 mm lato. Bracteolae calycis sepalis minores, dorso pilosae, ciliatae. Sepala 3, ovato- acuta, 2-5 mm longa, ciliata. Petala 3, transverse elliptica, 1-7 mm alta, 2mm lata. Squamae 3, perfectae obovatae intus concavae, apice inflexo, 1 mm longae, sursum 1 mm latae. Stamina 2, filamento 0,5 mm longo, haud appen- diculato, basi lamina lenceolata, acuta, unguiculata, 1,5 mm longa comitato; anthera didyma, loculis connectivo concavo, semi-amplectente circumdatis. Ovarium glaberrimum cum stylo subulato 1,2 mm longum. Tonkin : Pakha, prov. Lao-hkay, Poilane, 25.053. Par la forme elliptique des feuilles montées sur un très long pétiole cette espèce se distinguera de toute autre (au surplus, voir dans le Suppl. Fl. Indo-Chine, IT, la clef des espèces). 6. Meliosma Evrardii Gagnep. spec. nov. Arbor 15 m alta, trunco 40 em diam. Ramuli juniores tomentoso- rufi, 5-3 mm crassi, deinde grisco-glabrescentes. Folia auguste lanceolata, basi attenuata, vel acuta, apice acuminata-subcaudata, 16-7 cm longa, 5-2 lata, integerrima, supra praeter costam glabra, infra tomentose-rufa; nervi gon rales 15-16 utrinque, infra prominentes, bene paralleli, aegre arcuati; ven i transversales reticulataeve; petiolus 1,5-2,5 em longus, valde moe basi tumidus. Inflorescentiz axillares terminalesque, paniculatae, tomen- tosae-rufae, 16 cm longae, basi 4 cm circiter latae, floribus glomerulis yv ibus dispositis. Bracteolae calycis 2-3, piloso-rufae. Sepala 3; ovata, [s tusa, L3 mm longa, rufo-pilosa. Petala 3, suborbicularia, marginibus Fm glabra, Squama, 1 mm longa. Stamina 1 mm longa, filamento inappen em lato, sed lamina lineari, sublibera, supra medium bifida basi comitato, ant Tm globulosa, vel transverse elliptica, 0-5 mm lata, connectivo cupulari e ta. Discus cupularis, 6-dentatus. Ovarium cum stylo glaberrimum p omnium 1-3 mm. longum. Haut-Dounai, Poilane, 24.776; ANNAM : Braian, prés Djiring, prov. Jute Nui Bach-ma, prés Hué, Poilane, 29.983; Dalat, aux chutes d Evrard, 2.186, i ; i ns dents Se distingue de M. Harmandiana Pierre : 1° par ses dines WT eae Presque glabres en dessus, méme jeunes; 2? par w = né à la base et imprimées en dessus; 39 par le filet staminal accompag au dos d'une lamelle libre bifide. — 274 — 7. Meliosma Simang Gagnep., spec. nov. Arbor 10-12 m alta. Ramuli floriferi 5 mm crassi, tenuiter pilosi. Folia imparipinnata, usque 30 cm longa, foliosis 4-6-jugis, lanceolato-acuminatis, basi obtusis vel rotundatis, supra opacis, 6-10 cm longis, 2,5-3 latis, margine dentatis, dentibus acutis, remotis, appressis; nervi secundarii 10-13 utrinque, infra valde conspicui, arcuatim ad marginem confluentes ; venulae rete densum etiam supra efformantes; petioluli 5-6 mm longi, graciles; petiolus teres, gracilis, piloso-rufus. Inflorescentia terminalis, paniculata, basi foliata, 20 cm longa, 15 lata; pedunculi ramisque piloso-rufi, angulati; pedicellus perbrevis 0,5 mm longus. Bracteolae calycis 1-2. Sepala 3, ovato-deltoidea, ciliolata. dorso pilosula, 0,15 mm longa. Petala 3, ovata, 1-2 mm longa. Squamae 0,5 mm longae apice inflexae, basi pulvillis 2 insertae. Stamina 2, anthera connectivum in laminam 3-lobam expansum; loculi ovoidei apice contigui; filamentum lobulis, dorsalibus æqualibus apice ornatum. Discus trilobus, lobis emarginatis. Ovarium conoideum, pilis sparsis munitum. ANNAM : Blao, station agricole, prov. Haut-Donnai, Poilane 22.249. — Now moi : Si mang. A rapprocher de M. quangnamensis, espèce suivante. 8. Meliosma chapaensis Gagnep., spec. nov. Arbor. Ramuli polygonati, breviter pilosi, rufi. Folia pinnata, floralia interdum simplicia, 3-5-7-foliolata, 13 cm et ultra longa; foliolis lanceolatis. basi obtusis, terminale acuto, apice acuminatis, firmis, supra praeter costam glabris, infra pilosis, pilis appressis, 6-12 cm longis, 2-4 cm latis, margine integerrimis; nervi laterales 8-12 utrinque, ascendentes, bene conspicui, et paralleli; venulae sat laxe reticulatae; petiolus communis directer 7 em longius breviter piloso-rufus, basi 3-4 cm nudus, ima basin tumidus. Inflo- rescentia terminalis, ampla, foliata, ramis subpatentibus, pedicellis brevibus, breviter pilosis, floribus numerosissimis, 2 mm longis. Calycis bracteolae 2-3, sepalis similes. Sepala 3, ovata, ciliata, 0,07 mm longa. Petala 3, valvata, obovata vel suborbicularia, 2 mm longa, conspicue venosa. Squamae 3. perfectae petalo majore oppositae. Stamina 2, anthera ob connectivum dilata- tum cupularis; filamentum ad medium biauriculatum. Discus cupularis 3-lobus, lobis bidentatis. Ovarium pilosum, biloculare; stylus glaber. Fructus ignotus. TONKIN : environs de Chapa, Petelot, 3.801. Aux alentours de M. Poilanei ; s’en distingue : 1° par les nervures latérales saillantes, parallèles régulièrement; 2° par les folioles velues en dessous, ternes, 9. Meliosma annamensis Gagnep., spec. nov. Arbor 8 m alta, trunco 18-20 em diam. Ramuli angulati, breviter pilosi. adspectu fibrosi. Folia pinnata, usque 40 cm longa, foliolis 7-11, suboppo sitis, lanceolatis, basi inaequaliter acutis, apice acuminatis, 7-15 cm longi — 275 — 3-5 latis e basi petioli gradatim amplioribus, supra olivaceis, supra ad nervos pilosis, infra pilosissimis, margine integerrimis; nervi laterales 9-10 utrinque, ascendentes, arcuati, intra marginem confluentes; venulae transversales reticulataeque ; petiolulus sat validus, 15 mm longus, breviter pilosus, petiolus validus, basi tumidus. Inflorescentia terminalis, pyramidata, 30 cm et ultra longa, breviter piloso-fulva. 3-4-plo decomposita; flores in alabastro 1-5 mm longi. Calycis bracteolae 1. Sepala 3, ovata, obtusa, 1 mm longa ciliolata, glabrescentia. Petala 3, 2 mm longa. Squamae more generis. Stamina 2; anthera nuda; filamentum ad apicem dilatatum, supra basin biauriculatum, auriculis acutis. Ovarium pilosum; stylus glaber subulatus. ANNAM : cours moyen de la rivière de Quang-tri, entre L. barching et L. da-bau, Poilane 13.570. — Laos : Muang-cha, Xieng-Scouang, Kerr, 21.227. A placer auprès de M. augustifolia Merrill, dont il différe : 1? par ses folioles plus grandes, plus velues; 29 surtout par le filet, auriculé à sa base, non à son sommet. | 10. Meliosma quangnamensis Gagnep., spec. nov. Arbor 6 cm alta, truneo 12 em crasso. Ramuli floriferi validi, usque 78 mm diam, dense piloso-rufi. Folia imparipinnata, 30-40 cm longa, foliolis 9-15 suboppositis, supremis amplioribus, lanceolatis sive oblongis, basi obtusis vel rotundatis, apice abrupte acuminatis 5-0 cm longis, 2,5-3,9 latis supra in sicco opacis olivaceis, praeter nervos ciliolatos glabris, infra piloso-rufis, pilis mollibus, margine ad apicum denticulatis; nervi laterales 7-10 utrinque sat arcuati, ad marginem confluentes; venulae reticulatae, supra vix conspicuae; petioluli rufo-pilosi, 4 mm longi; petiolus dense piloso-rufus, basi 7-9 cm nudus, hic loco valde tumidus. Inflorescentia usque 35 em longa, 20 lata, pyramidalis, valde piloso-rufa, 3-4-plo decomposita, pedicellis perbre- vibus, alabastro globoso vel ovoideo subglabro, 2 mm longo. Bracteolae calycis 2, oblongae, vix pilose, 0-8 mm longae. Sepala 3, ovata, obtusa, basi ciliolata 1 mm longa lataque. Petala 3, valvata, suborbicularia 1, 8 mm Ru Squamae 3, perfecta una, ad basin 2 partibus angustis inserta. amer “onnectivo dilatato loculis modice latiori, filamento ad medium auric 2 appendiculato. Ovarium hirsutum, stylo glabro. ANNAM : village moi de Gó-oi, aux confins S. O. de la prov. de Quang- nam, Poilane, 31.436. Parmi les espèces à feuilles composées, à folioles dentées, se da Simang et celle-ci; elles sont donc voisines par les rs is à a Première est peu velue, à filet staminal sans oreillettes, simp gs ilaté au sommet; la seconde, au contraire, est dans toutes ses pa Velue-rousse, a filet staminal bi-auriculé vers son milieu. ll. Meliosma Poilanei Gagnep., spec. nov. Da bor LE m Arbor 7-12 m alta, cortice pallide maculato. Hanh oe: int 1, adspectu fibrosi, cinerei, lenticellis rufis, orbicularibus sp ae — Folia composita, imparipinnata, usque 15 cm longa, foliolis 5-6 utrinque, oppositis, oblongis, basi vix attenuatis paullulum inaequalibus, apice breviter acuminatis, 3, 5-6 cm longis, 2-3 latis, supra in sicco glaucescentibus; nervi laterales 7-10 jugi, infra sat conspicui, arcuatim ad marginem confluentes, venulae laxe reticulatae; petioluli graciles, 2-4 mm longi; petiolus gracilis, teres, subglaber, basi tumidus. Inflorescentia terminalis, paniculata, pyrami- dalis, breviter pilosula rufa, 15-20 cm longa, ramulis 12-4 cm ultimis 2-1,5 lon- gis; floribus numerosis, breviter 1 mm pedicellatis, alabastro globoso, 2,5 mm diam. Bracteolae calycis ?, ovatae. Sepala 3, ovato-deltoidea, vix 1 mm longa, margine ciliolata. Petala 3, obovata vel orbicularia, 1,5 mm longa. Squamae 1 mm longae, apice inflexae, basi partibus 2 angustis ortae. Stamina 2, 1,5 mm longa; anthera quadrata, connectivo in laminam denticulatam expanso, loculis ovalibus contiguis, filamento loriformi, ad medium biauri- culato, dorso brevissime appendiculato. Discus annularis, brevissimus, lobis 3, bifidis. Ovarium conoideum hirtellum; stylus perbrevis; ovulo solitario. Drupa glabra, subglobosa vel obovata, 8 mm longa, 6 lata, stylo ad basin rejecto. ANNAM : Blao, prov. Ht Donnai, Poilane, 19.912, 21.782, 21.222, 22.168; N de Dalat, même prov., Poilane, 30.299; massif de Bi-doup, méme prov., Poilane 30.948; Ben-tram, prov. Quang-tri, Poilane; Dak-ha, prov. Kontum, Poilane 18.409; Dalat, Hayata, 197; Dalat, chutes d'An- kroét, Evrard, 2.193. Espéce qui se rapproche de M. chapaensis (voir le commentaire à son sujet.) UNE ÉNIGMATIQUE OMBELLIFÈRE SYRIENNE Par René GoMBAULT (avec la collaboration de P. JovET). à Nous l'avons récoltée, en mai 1926, sur le plateau désertique, d'époque miocéne, dans lequel l'Euphrate a taillé les falaises de s? rive droite. Elle a été trouvée en marge de la piste qui conduit “ Caracol Hammam à Sabkha (Syrie du Nord). Complète, elle porte fleurs et fruits; mais ces derniers encore jeunes. Son apparence est d’un Pimpinella : mais les Scaligeria se présentent sous la même forme. . . Sa racine a la gracilité d'une plante annuelle; mais le fil unique q% la constitue pourrait, à la rigueur, avoir été relié, comme chez les Bunium à un bulbe souterrain, retenu par la rocaille lors de la cueillette. Les méricarpes semblent à bords contigus, ce qui milite en faveur du genre Pimpinella; mais on peut supposer que s'ils étaient plus déve- loppés, se serait formée entre eux la concavité qui caractérise les Seal geria. COUCH RH — 277 — Les bandelettes des vallécules sont invisibles; ce qui est fréquemment le cas chez les Scaligeria; mais peut-être eut-on pu les distinguer si les tissus étaient plus âgés. Il est donc impossible d’attribuer avec certitude un genre à notre plante, et ce n’est qu’à titre provisoire que nous en faisons un Pimpinella, Planche VI. Pimpinella euphratica Gombault spec. nov., ad interim. 1,2: examinés à sec, ses rés à la même échelle, 1, fleur : partie rectiligne des filets staminaux longue . l mm., pétales terminés par une longue pointe carénée recourbée es a 2, fleur plus âgée : pétales et étamines sont tombés; 3, partie «Lapi e one : (trés jeune fruit) et bases des styles examinées a sec; 4, coupe, apr pe gts turgescence dans le lacto-phénol de l'ovaire figuré en 3; 5, jeune frui c E y * avec indication des dimensions; 6, 7 : coupes, à des niveaux différents, iA en à fruits trés jeunes (même état de développement que 5); f. Fees de faisceaux libéro-ligneux; lac. — laeune; alb. — albumen. Dessins de Pau : od l'espoir qu'un botaniste la retrouvera quelque jour dans un état *' qu'elle puisse étre définitivement classée. = Nous rie en donner la description, sans cependant pr tiii ce qu'a de scabreux l'établissement d'une diagnose au vu d'un échantillon "nique et de surcroît un peu trop jeune. Plante d'apparence annuelle couverte d abondants sur les feuilles, plus épars sur la tig n fruits ; mesurant moins d’un décimètre et grêle dans ges ses pu 186 rameuse sillonnée de lignes rougeatres et rougeatre ala € € x ase membraneuse engainante : les inférieures de 3,9 " esu ^ tulées, en coin à la base, profondément dentées, présentant 9 de poils très courts et raides, e et nuls sur les fleurs et les — 278 — la page inférieure, 4 pétiole un peu inférieur au double de la longueur du limbe; les caulinaires bi-pennatiséquées, à lobes linéaires subaigus au sommet. Pas d’involucre ni d’involucelles. Ombelle à 3-7, ombellules à 8-14 rayons, tous scabriuscules, inégaux à l’anthèse et subégaux à la fructification. Calice à dents nulles. Fleurs pour la plupart hermaphrodites, blanches, à pétales obcordés, émarginés, à pointe courbée en dedans. Fruits de 1 mm de long, ovoïde, comprimé latéralement : méricarpes à bords paraissant contigus, à 5 côtes filiformes égales. Vallécules à bandelettes invisibles. Carpophore? Graine, trés jeune, à face commissu- rale paraissant plane. Styles de 1,5 mm (stylopode compris) cannelés jusqu'au tiers supérieur, sur le sec, rosés, divergents, égalant environ 5 ou 6 fois le stylopode. Stylopode conique jaune. Stigmate en téte jaune. Pimpinella euphratica spec. nov., ad interim. Planta circa 0,1 alta, verisimiliter annua, in omnibus partis suis gracillima, pilis strictis, brevissimis, praeter flores fructusque obsita. Foliis, basi mem- branäceis, caulem amplectantibus, infimis: spathulatis, valde dentatis, basi cuneatis, 5 nervis percussis; caulinaribus bi-pennatisectis, segmentis lineari- bus. Involucro, involucellisque nullis. Umbellis 3-7, umbellulis 8-14, scabrius- cule radiatis, Calyce edentato. Floribus albis. - Petalis obcordatis apiculo inflexis. F ructibus 1 mm longis, a latere compressis; mericarpii 5 jugis fili- formibus; vittis obsoletis. Carpophoro? Stylis erectis, diversis, circa 5-6. plo- stylopodium aequantibus. Stylopodio conico; stigmate capitato. — Type au Muséum d'Hist. Nat. de Paris. Herb. Gombault. ce Comparée avec ses congénères d fruits courts de la région, P. euphratica se distingue à premiére vue de P. crelica Poir, P. puberula (D.C.) Boiss., P. petraea Nabelek, P. eriocarpa Russ. par ses fruits glabres. Elle se sépare en outre de la première par ses feuilles de base non cordées, ses styles dressés et la forme de son stylopode; de la seconde par la forme des feuilles et ses pétales glabres; de la troisième également par ses pétales glabres et en outre par ses feuilles de base non réniformes. 5i l'on optait pour le genre Scaligeria, les différences seraient encore plus marquées et porteraient sur la racine, les feuilles, les involucres, les involucelles, etc... ENCORE QUELQUES FORMES DE JEUNESSE DE PLANTES NÉO-CALÉDONIENNES Par A. GUILLAUMIN. LI e h p * | L * LÀ L'attention a été attirée sur l'extraordinaire dissemblance entre les feuilles de la plante jeune et celles de la plante adulte chez de nombreuses plantes néo-calédoniennes. — 279 — is E est ainsi que Géróme' avait signalé le cas de l’ Hernandia cordigera leill., moi-même de nombreuses Araliacées, Méliacées, Pittosporacées, o 2 Planche VII. 1 E elc Fe -caledonicum Ema et Coniféres?, Virot*, du Sanlalum ausiro-c l. Bull. Mus. XVII s . a , p. 361 (1911). edo 2 Nol. Syst. II, p. 255 (1912), p. 273 (1913); Rev. hort. n. série XII, p. 491 (1912). 3. Nol. Syst. XIV, p. 37 (1950). 4. Rev. Bot. appl., 30* ann., p. 327 (1950). — 280 — Les constatations effectuées sur place permettent de confirmer des observations faites en herbier et de signaler de nouveaux cas. 19 Une plante récoltée à Bourail par de Pompéry à feuilles pandu- riformes profondément cordées, aux oreillettes arrondies se dilatant en une lame lancéolée et ressemblant à celles de centaines Convolvulacées est, en fait, une forme jeune de Piper, alors que les feuilles adultes sont discoides. r 29 Les échantillons (Virol 71) récoltés sur les pentes O. des Mts Koghis et (Virol 1148) provenant de la base O. du Mt Mou sont des « arbustes diffus ou des lianes » de longueur variable à longues tiges très grêles (0,5-1 m de diamètre) à feuilles parfois très espacées (jusqu’à 5 cm) imparipennées, atteignant 3 cm de longueur, la première paire de folioles à 7-10 mm au-dessus de la base du pétiole, les suivantes espacées de 2-4 mm à 6-9 paires de folioles opposées, sessiles, à contour ovale ou triangulaires (2-5 mm x 2-3 mm), profondément 5-lobées, en coin à la base, à rachis très faiblement mais nettement marginé. C'est la forme jeune d'un Cunonia, peut-être du C. austro-caledonica Brong. ex-Guillaum. 3? Le genre Vesselowskya Pampan. est basé sur le V. rubifolia Pampan. rapporté par F. Mueller, d'abord, au genre Geissois (Fragment. III, p. 82), puis au genre Weinmannia (FI. austral. II, p. 445), opinion admise par Maiden et, Betsche (Census N. S. W. Planis, p. 88). Il est dépourvu de fleurs mais l'infrutescence et les fruits ne seraient pas tout à fait d'un Weinmannia, mais « certainly not a Geissois ». Ce que j'ai appelé V. serralifolia (Ann. Mus., col. Marseille, XIX, p. 60, 1911) n'est représenté que par des échantillons stériles : sans localité (Cribs) Bourail ( Pennel 419, Administration pénitentiaire 125, Lecard 71 A.), sentier du Mt Dzumac, base des Mts Couvélée (Virot 301) mais à feuilles tout à fait comparables à celles du V. rubifolia quoique non coriaces, à veinules non saillantes et à pétiole au moins aussi long que les folioles latérales. C'est certainement une forme de jeunesse de Geissois. : ui Le genre Meliadelpha Radlkofer n'est représenté que par des échantillons stériles rangés dans 2 espéces : M. conferla (Bull) Radlk. : Nil*-Calédonie sans indication de localité (Mueller 46) et M. oceanica Radlk. : Nue-Calédonie sans indication de localité (Mueller, Germain, de Pompéry), Tiaré (Catala 126). Ce sont avec certitude des formes de Jeunesse de Dysorylum, genre présentant d'ailleurs des formes juvéniles trés différentes d'une espéce à l'autre. 5° Le Premna integrifolia L. adulte a des feuilles largement ovales pouvant atteindre jusqu'à 8 cm x 6,5 em. L'échantillon récolté au Cap Deverd et à Gatope (Deplanche 50 in Vieillard 3069) présente des passage entre des feuilles ovales (2,5 em x 2 cm) ondulées sur les bords et des feuilles ovales (jusqu'à 25 em x 1,5 em) ayant jusqu'à 17 crénelures arrondies. Les échantillons récoltés à Nouméa : baie de Port Despointes (Virol 849) qui sont plus jeunes, possèdent de longs jets portant des rameau“ — 281 — très courts sur lesquels sont groupées des feuilles subtriangulaires, souvent. longues de moins de 1 cm, tronquées à la base, à 5-7 lobes arrondis, portées par un pétiole presque filiforme long de 2-3 mm. 60 J. Barreau (N° 1 pro parte) et Catala (N° 15 pro parte), sur les îlots de la région de Nouméa, notamment à l'ilot Signal, ont récolté un arbuste à feuilles linéaires (8-13 cm X 1-1,5 cm), atténuées à la base en pétiole indistinct et presque nul, vert luisant en-dessus, à côte rouge carminé en dessus et en dessous, tandis que l'arbuste haut de 1,50 m récolté par Virot (N° 1662) sur le littoral septentrional de la baie de Port Laguerre, prés de la base du Mt Koui, qui est indubitablement une forme adulte, sinon complètement, a des feuilles tout à fait comparables comme texture et couleur mais ovales-lancéolées (jusqu'à 8 em x 3-5 cm). Suivant toute probabilité, c'est une Sapotacée et ces feuilles ressemblent beaucoup à l'échantillon stérile (Fournier el Seberl 12) appelé Plancho- nella colinifolia Dub. (Hormogyne colinifolia F. Muell.), détermination qui mé parait des plus douteuses. D'une facon générale on peut dire que les Angiospermes de Nile-Calé- donie qui possédent des formes de jeunesse se répartissent en 2 groupes : a) celles dont les feuilles ou folioles de jeunesse sont plus étroites que les adultes; b) celles dont les feuilles ou folioles de jeunesse sont plus dentées ou lobées que les adultes. NUXIA HUMBERTI, SPEC. NOV., LOGANIACÉE NOUVELLE DE MADAGASCAR. DESCRIPTION ET CONSIDÉRATIONS SUR L'ÉVOLUTION DE L'INFLORESCENCE DES « NUXIA » Par Paul Jover. Résumé, — Appartenant au sous-genre Lachnopylis, Nuxia H: umberti ‘pec. nov. s’inclut dans la section Sphaerocephalae '. La description — est suivie par la diagnose latine, les indications de localité, station, date e récolte. Les différences morphologiques entre N. Humberti et deux dri *$ sont précisées, Si l'on envisage le nombre de fleurs par capitule, celui des Tamifications des axes secondaires de l'inflorescence, et celui des — secondaires par verticille de ces 3 espèces et de 2 autres uae de la méme Section, on est conduit à admettre que tous les caractères n'évoluent pas PIU. ativement, mais que les variations de ces nombres dans ces deux petits grou y à ^ H nu Pes d'espèces présentent un certain parallélisme. : i été publiées |. Les descriptions et les diagnoses de plusieurs Nuzia e € ro teste antérieurement (P. Jover, 1947 a) ainsi qu’une clé de déterminatio connus à Madagascar (P. Jover, 1947b). — 282 — DESCRIPTION. — D’après le collecteur, H. HumBErT, N. Humberli est un petit arbre, haut de 6 à 10 m, se reconnaissant de loin à son port densément ramifié et surtout à son feuillage grisátre. Rameaux subterminaux (et porteurs de jeunes rameaux très tomen- teux) de 4 à 7 mm de diamètre, subcylindriques à 12 lignes saillantes (lignes naissant à l'insertion des pétioles et se prolongeant d'un nœud à l'autre), glabres, subglabres ou à pubescence trés irréguliérement distri- buée. — Jeunes rameaux foliiféres tomenteux-grisátres (tomentum formé de poils simples flexueux plus ou moins feutrés), quadranguleux, à lignes saillantes s'accentuant dans l'entrenceud inférieur oü elles sont au nombre de 8 (fig. 1). Feuilles (fig. 1, 3, 4) quaternées, décussées, subcoriaces. Limbe attei- gnant 55 x 20 mm, ovale ou obovale allongé, à sommet terminé par une légère saillie (mucron trés obtus à peine sensible) ou complètement arrondi ou à trés faible dépression (non émarginé). Limbe s'atténuant brusquement sur le pétiole où il est faiblement décurrent. Marge entière, plane, renforcée (nervure marginale) exceptionnellement, dans le 1/5 supérieur, ondulée Lrés faiblement et présentant parfois un mucron latéral peu marqué. — Bourgeons tomenteux. — Feuilles jeunes à tomentum grisátre formé de poils simples, les plus grands dépassant à peine 0,5 mm en majorité flexueux, les uns trés sinueux, les autres presque rectilignes. À mesure que la feuille vieillit, les poils s'agglutinent et la surface devient luisante (sécrétion), ceux de la face inférieure se réunissent en petits flocons. Feuilles adultes glabres sur les deux faces ou subglabres. Le limbe porte aussi de trés petits poils glanduleux en écusson, 4-cellulés et adnés. — Feuilles facilement caduques (in herb.). | Nervures saillantes à la face inférieure du limbe, imprimées à la face supérieure où elles ne deviennent visibles que sur les feuilles âgées. L’impres- sion de la nervure médiane à la face supérieure est une gouttière très étroite bordée de 2 lignes faiblement saillantes; à la face inférieure, là nervure médiane se dilate quelque peu en se fondant au sommet dans là nervure marginale. — Nervures secondaires, 6-7 paires, ascendantes, courbées dans leur 1/2 supérieure, se bifurquant inégalement dans leur 1/4 supérieur, la ramification supérieure, plus longue, s'anastoníosant ave’ la ramification inférieure de la nervure située au-dessus. Nervures ter- tiaires à peine soupconnables sous le tomentum des jeunes feuilles, deve nant plus visibles sur les feuilles âgées dont la face supérieure apparait comme gaufrée, ; Pétiole long de 12-13 mm sur les feuilles âgées, légèrement et progrès sivement dilaté vers son insertion sur le rameau plan à la face supérieur umet ý ^ , . ou s imprime une strié médiane, caréné et muni de plusieurs stries longitu- dinales à la fave inférieure. ! Inflorescence (fig. 1) subcorymbiforme, haute de 6 cm environ; tres probablement dépassée par les feuilles supérieures des jeunes rameaux pepa à : base de son axe. Axe de l'inflorescence ligneux, anguleuxs e 1n'erieur court (10 mm), large de 4,5 mm, portant à son som — 283 — un verticille de 4 axes secondaires au centre duquel se dresse un article pubescent quadranguleux, de diamétre 3 fois moindre que l'article infé- Us Qu d WA i! N77 Ẹ 495; Planche VIII. Nuzia Humberti, P. JovET. —1,rameau (Gr. nat.) portant un verticille rs feuillés entourant l'axe de l'inflorescence. La bractée axillante d'un axe als cet axe et un autre, plus petit, sont figurés à leurs emplacements tu dé Le 3* article de l'axe principal (en pointillé) est hypothétique; s nian bus 2 articles inférieurs de l'axe de l'inflorescence. Les axes secondaires laissen p z cicatrice d'insertion ovale surmontant la cicatrice triangulaire de sas Seelen 4 pétioles des feuilles bractéales (x 4 env.); 3, sommet d’une feuille "n : Sow asia Le mueron latéral est exceptionnel; 4, feuille adulte (Gr. nat.) : i. : rss glabre; cette forme et la sinuolation semblent peu fréquentes; 5, pre Putent en écusson, 4-cellulés (tr. gr.); 6, calice fructifère, H. = 2 one ssés appliqués; Capsule incluse; 7, portion de la face interne du calice : cils blancs dre i Ras pre 8, capsule, H. — 1,75 mm. Déhiscence loculicide. Base entourée ed ae bir" uh rieure persistante de la corolle circumscissile (cupule). ok oa, sule : déhis- rang de cils blancs dressés et espacés. Cal. : fragments du "s 3 at. 1951 ) cence septicide; 10, demi-capsule : face interne. (Dessins de P. JOVET, i : ; e l'article “eur. Les cicatrices d'insertion des axes secondaires, core i dirigée Inférieur de l'axe principal (fig. 2), sont ovales-aigués à po é NOT. SYs, — 284 — vers le haut et surmontent, en contiguité, les traces d'insertion des pétioles des bractées axillantes foliiformes (cicatrices triangulaires à sommet dirigé vers le bas). Bractées axillantes des axes secondaires du verticille infé- rieur en forme de petites feuilles, pétiole long de 3-4 mm; limbe long de 10-11 mm, ovale, à sommet arrondi, à tomentum ras grisâtre, Sur l'article de 2* ordre de l'axe principal (et peut-étre sur un article de 3* ordre), les axes secondaires paraissent, opposés (fig. 1). Toutes les ramifications de l'inflorescence sont tomenteuses-grisàtres, se bifurquant 2 fois (dichotomies), formant ainsi 4 ramifications de 3¢ ordre qui se terminent par un glomérule de fleurs. Axes secondaires du verticille inférieur : ramifications de ler ordre à section ovalaire, subanguleuses, longues de 24 mm; celles de 2¢ ordre, subquadrangulaires, long. 10 mm; celles de 3° ordre, subcylindriques, longues de 5-7 mm. Axes secondaires du verticille supérieur à articles beaucoup plus courts : ler ordre, 13 mm; 2 ordre, 6 mm; 3€ ordre, 4 mm. Bractées axillantes de ces dichotomies: tomenteuses, longues de 4 à 6 mm, linéaires-aciculées. Tous ces axes el articles se désarticulent aisément. Fleurs groupées en capitules sphériques. Les plus gros capitules (diam. de 5 à 8 mm) comportent de 50 à 60 fleurs. Deux capitules sont rarement contigus au point de fusionner; dans ce cas, la masse qui résulte de cette fusion n'affecte jamais la forme d'une sphére parfaite. Bractée florale appliquée sur le calice dont elle égale à peu prés la moitié de la hauteur (fig. 6). Calice capsulifére urcéolé, souvent plus ou moins anguleux, surtout inférieurement (pressions des fleurs entre elles). Calice long de 2 mm environ; diamétre 1,5 mm environ; fendu jusque vers la moitié de sa hauteur : 4 dents obtuses ou subaigués. Calice souvent déchiré par la déhiscence de la capsule. Face extérieure du calice d'abord couverte de poils blancs, plus ou moins flexueux et caducs, devenant promptement glabre et plus ou moins brillante (sécrétion), à poils glandu- leux 4-cellulés adnés trés petits (fig. 5); face interne (fig. 7) glabre infé- rieurement, mais garnie dans ses 4/5 supérieurs de poils blancs, rectilignes, dressés, complétement appliqués, mais dépassant fréquemment les bords. . Corolle inférieurement circumscissile. Dans les échantillons examinés, il ne subsiste que la partie inférieure qui persiste aprés la chute du tube : cupule extérieurement glabre, à base entourée d'un anneau de poils blancs, dressés, appliqués, disposés sur un rang (fig. 8). Capsule (fig. 8, 9, 10) ovoïde, haute de 1,75 mm; diamétre 1,25 mm. à peine plus courte que le calice. Face externe en grande partie ou en tota- lité revétue de poils blancs, courts, apprimés-dressés. Face interne glabre. Déhiscence complètement septicide et incomplètement loculicide (1/3 0" 1/4 supérieur des valves), Corolle (sauf sa base persistante), androcée, gynécée, graine : inconnus. Nola : La description ci-dessus résulte de l'étude de 8 rameaux récol- tés après l’anthèse, Un nombre important de feuilles étaient encore inst rées sur les rameaux. Les inflorescences, très avancées, étaient désarti- culées, mais plusieurs de leurs axes secondaires étaient encore complets — 285 — La disposition exacte des axes de 2e ordre reste quelque peu hypothétique, de méme que l'existence du 32 article de l'axe principal (fig. 1 : en poin- tillé). Ces dispositions sont suggérées par l'examen des cicatrices d'inser- tion et la comparaison avec les autres espèces de Nuzia : les ramifications les plus courtes de l'inflorescence se terminent à peu prés au méme niveau que les plus grandes. Nuxia Humberti spec. nov. Arbor parva (6-10 m alta), habitu dense ramoso, fronde cinerea, ramis subterminalibus ascendentibus, 4-7 mm diam, subcylindricis, glabris vel sub- glabris, lineis 12 prominentibus munitis. Rami novelli tomentoso-grisei, qua- drangulosi, lineis 4-8 prominentibus muniti. Folia 4-ternata; lamina ad 55 mm longa, 20 mm lata, ovata vel obovata, apice obtusiusculo, in petiolo vix decurrens; petiolus 12-13 mm longus, tomentosus, in dorsali parte carinatus et striatus. Folia evoluta glabra; folia novella tomentoso-grisea; nervus princeps sicut nervi secundarii pagina superiore impressi, pagina inferiore maxime prominentes; nervi secundarii 6-7 jugi, in dimidia parte superiore incurvati, in quarta parte superiore bifurcati; nervi ternarii et quaterni parum promi- nentes. Inflorescentia subcorymbiformis, ca. 6 cm alta, bracteis ramisque griseo-tomentosis; axis primarius quadrangulatus, 2-3 articulatus; verti- cillus inferior ramulis 4 compositus; verticillus superior ramulis oppositis. Flores permulti, contigui, in capitulis sphaericis (5-8 mm diam.) circ. 50-60- floris glomerati, ramulos 32 ordinis terminantibus. Calyx urceolatus, 2 mm longus, 1,5 mm diam, dentibus 4, extra glaber, intra pilis albis adnato- ascendentibus munitus. Cupula (pars inferior corollae) extra glabra. Capsula vix calyce brevior, ovoidea, 1,75 mm longa, 1,25 mm diam, fere ubique *recto-pilosa, intra glabra. Dehiscentia longe septicida, in 32 vel 42 parte Superiore loculicida. Stamina, ovarium, semina et corolla ignota sunt. Sur pentes rocailleuses (gneiss et quartzite) : quelques individus epars ~~ la forêt dense d'altitude, c'est-à-dire « facies de Sylve à Lichens »; alt. : 1200-9100 m. ; fr. mars. : Région orientale, Domaine Central, Secteur NE : Vallée de la Lokoho (nord-est), mont Beondroka à 1200 m, au N. de Maroambihy, H. Humbert 23425 (type); sommet oriental du massif de Marojejy à 2100 m, H. Hum- bert 23.731 (les deux nos fin mars 1949). Remarque. — Un manchon de Muscinées (Hépatiques) "ur les rameaux subterminaux qui portent aussi quelques Lichens on = * petite taille. La rapidité de croissance de ces végétaux, ien fmm Par une forte humidité, apparait avec évidence. Un Frullania ( T eed tale ses rameaux ramifiés longs de 4 cm sur plusieurs feuilles de Nuzi Humberti et envahit méme la surface de certains capitules. : 'ÉVOLUTION AFFINITÉS DE Nuzia Humberli. CoNSIDÉRATIONS SUR L EVO DE L'INFLORESCENCE DE QUELQUES Nusia MALGACHES. Par la disposition de ses fleurs agglomérées en capitules sphériques, — 286 — à bractées florales incluses, ce Nuxia, du sous-genre Lachnopylis, entre dans la section des Sphaerocephalae. Utilisons la clé de détermination des Nuxia malgaches publiée anté- rieurement (JovET, 1947 b). Nuria Humberti ne peut être admis dans la première grande subdivision des Sphaerocephalae : « Capitules terminant ` des ramifications de l'inflorescence de 1er ou 2* (parfois 3°) ordre. » En effet, la seule coincidence, d'ailleurs partielle, qui concerne les capitules (diamètre 8 mm), se trouve annulée par le caractère des feuilles : « dentées dans leur moitié supérieure (N. ferminaloides Baker) », alors que celles de N. Humberti sont entières. L'autre subdivision des Sphaerocephalae inclut des Nuzia dont les « capitules terminent des ramifications de l'inflorescence de 3e, 4e, 5° (et parfois 69) ordre » et les caractères de N. Humberti (sauf les dimensions de ses capitules) correspondent bien à ceux de cette subdivision : « Capitules denses de 5 mm de diam., à trés nombreuses fleurs longues de 3 mm. Axeet ramifications de l'inflorescence tomenteux-grisatres », ce qui conduit à N. sambiranensis P. Jovet (JovET, 1947 a). Il importe donc de marquer les différences entre N. Humberli et N. sambiranensis, les caractéres de ce dernier étant rappelés entre parenthéses dans les comparaisons suivantes. Feuilles de N. Humberli verticillées par 4 (et non par 3); dimensions maxima 55 x 20 mm bien moindres que celles de N. sambiranensis (moyenne 110 x 40 mm, mais atteignant 180 x 80 mm); limbe asse brusquement atténué sur le pétiole (et non trés progressivement décurrent), à sommet beaucoup plus obtus. Nervures secondaires moins saillantes à la face inférieure, se courbant dans leur moitié supérieure et se ramifiant dans leur 1/4 supérieur (et non incurvées dès leur 1/2). Inflorescence beau- coup moins vigoureuse que celle de N. sambiranensis : axe principal trè court dont l’article inférieur est 3 fois plus gros que celui qu'il porte (chez N. sambiranensis : axe trés allongé, diminuant progressivement de dia- mètre, ne se désarticulant qu’à sa base). — Capitules terminant des ram” fications de 3° ordre (chez N. sambiranensis de 5° ou 6° ordre). — Calice extérieurement glabre (N. sambiranensis : poilu-laineux dans $a moitié supérieure). — Les capitules bien développés mesurent 8 mm de dia- mètre (et non pas toujours 5 mm comme N. sambiranensis). — N. Hum- berli se différencie donc nettement de N. sambiranensis. , PHYLOGÉNÈSE. — Un essai de phylogénèse des Nuzia malgaches a déjà été tenté et schématisé (tabl. IV, in J over, 1947 b). Comparons seca de N. Humberli avec ceux des deux Nuzia qui lui ressemblent e plus : N. sambiranensis : — 3 axes secondaires par verticille de l'inflorescence; — Capitules terminant des ramifications de 5e (parfois 6e) ordre; — capitules de 25 à 30 fleurs. | | : | — 287 — N. lerminaloides : — 3 axes secondaires par verticille de l'inflorescence; — capitules terminant des ramifications de 1er ou 2* ordre; — capitules de 40 fleurs. N. Humberti : — 4 axes (verticille inférieur), puis 2 par verticille de l'inflor.; — capitules terminant des ramifications de 3* ordre; — capitules de 50 à 60 fleurs (pour les capitules de 8 mm de diam.). Dans le travail où figure l'essai de phylogénèse mentionné ci-dessus, l'hypothèse de Smirx (1930) concernant l'évolution de l'inflorescence des Nuxia a été exposée et discutée. SwrrH envisage que les Nuzia dont les capitules comportent de nombreuses fleurs dérivent, par condensation (done diminution du nombre des ramifications qui portent les capitules) de ceux qui ont un petit nombre de fleurs par capitules, ceux-ci terminant des ramifications davantage dichotomisées. Le processus évolutif n'a pas été aussi simple que SmiTH l'imagine. Cet auteur ne considère pas le nombre d'axes secondaires par verticille. 1 Examinons rapidement le cas de deux Nuæia à capitules volumineux : N. pachyphylla : — 3 axes secondaires par verticille de l'inflorescence; ; M4 . LI LI e — capitules terminant des ramifications de ler, 2* (parfois 3°) ordre; — capitules de 12-24 fleurs. N. sphaerocephala : — 3, 4 ou 5 axes secondaires par verticille de l'inflorescence; — capitules terminant des ramifications de 1er, 2° (parfois 3*) ordre; — capitules de 50 à 80 fleurs. Si l'on envisage que N. sphaerocephala dérive de N. pachyphylla par condensation de plusieurs capitules en un seul comportant un nombre de eurs beaucoup plus élevé, on est bien forcé de constater que le nombre des ramificalions des axes secondaires n'a pas diminué, mais que celui des axes E o par verticille a augmenté, augmentation variant d'ailleurs € 9 à b.. : Dans le cas de N. Humberli, le nombre de fleurs (de 50 à 60) par capi- tule augmente nettement par rapport aux deux autres espéces affines (25- 30; 40); il en est de même pour le nombre d'axes du verticille pla 4 au lieu de 3), mais le verticille immédiatement placé au-dessus sem s ien ne comporter que 2 axes. Les capitules terminent des cheep geo le * ordre, nombre qui est inférieur à celui de N. sambiranensis ( : Ta ii , Ce qui est conforme à l'hypothése de SMITH, mais — s E és - lerminaloides (1 ou 2), ce qui est en opposition avec les idées de SMITH. — 288 — Nous devons conclure que tous les caractères n'évoluent pas corré- lativement. En ce qui concerne la concomitance de l'augmentation du nombre des fleurs par capitules et celle du nombre, d'ailleurs inconstant, des axes secondaires par verticille, il y a parallélisme entre le cas de Nuzia pachy- phylla-N. sphaerocephala et celui de N. Humberti-N. sambiranensis-N. ter- minaloides. RÉFÉRENCES BLIBLIOGRAPHIQUES 1930. — SurrH (C. A.) — Nuxia and Lachnopylis in Africa. Bull. of Misc. Inform. Royal Bot. Gard. Kew, 1930, pp. 10-32. 1947 a. Jover (Paul) — Nuxia (famille des Loganiacées) malgaches. Notulae systematicae, t. XIII, 1-9, juin 1947, pp. 97-108. — (Diagnose latine de N. sambiranensis : pp. 106-107). 1947. b. Jover (Paul) — Les Nuxia malgaches (sous-genre Lachno- pylis). Bull. Soc. Hisl. nal. de Toulouse, t. 82, 1947, pp. 33-102, VI tableaux, X planches (y compris une carte). — Travail éga- lement publié in extenso : 10 dans Travaux du Labor. forestier de Toulouse, t. I, vol. IV, art. XIV; 29 comme fascicule séparé, daté : Toulouse, 1948, et paginé de 1 à 70 (pour la phylogénése des Nuxia, voir pp. 39-49 et tabl. IV). OBSERVATIONS SUR QUELQUES THYMÉLÉACÉES INDOCHINOISES Par J. LEANDRI. La Flore générale de l Indochine (tome V, p. 165 et s., 1915) citait dans cette région 5 genres et, 12 espéces de Thyméléacées. Dans une note sur le róle économique de ces plantes, parue dans la Revue internationale de Bolanique appliquée (n° 323, p. 197 et S., 1949) j'ai décrit une nouvelle espéce de Wikstroemia à fibres textiles, et montré que l’ Aquilaria Baillonit appartenait à la section Gyrinopsis, à périanthe tubuleux, autrefois distin- gute comme genre séparé; d'autre part, il semble justifié de rétablir avec es pour la région; la présence de ces dernières uée d’après des matériaux qui laissent quelques e de ces nouveautés, les genres indochinois St est malheureusement indiq doutes. En tenant compt distinguent donc ainsi t — 289 — A. Tube du périanthe sans appendices à la gorge; 4-5 lobes au périanthe. a. Inflorescence en épis courts ou en capitules sans involucres. Ve TT EEEEERERE EEE RS Wikstroemia. b. Inflorescence en capitule pourvu d’un involucre, parfois caduc, 4 lobes au périanthe. x. Capitules isolés, fruit un peu charnu. Pédoncule floral filiforme; style globuleux ...... Eriosolena. Pédoncule épais de 1-2 mm; style fusiforme...... Edgeworthia. 8. Capitules groupés en panicules; fruit sec...... Rhamnoneuron. B. Tube du périanthe pourvu d'appendices à la gorge. 5 lobes. a’. Lobes du calice dressés, aussi longs que le tube floral; style plus long que l'ovaire.........5 9. Ed Linostoma. b'. Lobes du calice étalés, beaucoup moins longs que le tube floral; style aussi long que l’ovaire................... Enkleia. 1. Aquilaria Lam. l. Périanthe campanulé; fleurs au sommet d’un pédoncule de 15 à 30 mm; feuilles longues de 10 à 13 cm; nervures secondaires 8-10, à 45° environ avec la cote principale.. A. Crassna Pierre ex H. Lec. 2. Périanthe tubuleux; fleurs au sommet d'un pédoncule de 1 mm; feuilles longues de 15 à 20 cm; nervures secondaires 15-20 à angle Gt... eio cox BEI A. Baillonii Pierre ex. H. Lec. Voici quelques localités nouvelles de ces plantes : Aquilaria Crassna Pierre ex H. Lec. — Vernaculaire : Tram gió ‘annamite). Fournit le « Ky nam». SUD-ANNAM : montagnes de la région du Bangoï, nov. dee André. Herb. Aug. Chevalier 39.983. CocHINcHINE : ile de Phu Quoc, 5 août 1918, coll. A. Chevalier et M. Jourdan, Herb. Aug. Chevalier 39.112. Aquilaria Baillonii Pierre ex H. Lec. — Vernaculaire : Gió (anna- mite). Arbre de 10 m de haut sur 0,20 m. de diamètre. CENTRE Annam : cantonnement forestier de Tourane (Lang Co), 26 juillet 1918; coll. Service forestier; herb. Aug. Chevalier 38.441. T Montagnes des environs de Tourane, juillet 1918, coll. Guibier, Herb. ae. Chevalier 39.724. : n voit que l'aire du genre Aquilaria cou : chine : Réinbodge (Monts Aral), Cochinchine (Phu Quoc), pas erg Tam, Ca Na, Ninh Hoa, La Mère et l'Enfant, Bangoi), pour l'A. Crassne; Cambodge (Monts Krewanh), Annam (région de Hué et de Tourane) pou - Baillonii. vre la partie sud de l'Indo- — 290 — 2. Wikstroemia Endl. A. Feuilles opposées méme sur les rameaux lignifiés, dépassant 3 em; capitules ou épis simples. l. Feuilles atteignant 7 cm au plus. @ Inflorescence sessile ................... W. viridiflora -Meissn. a. — à pédoncule de 15 mm..... W. Poilanei Leandri. 2. Feuilles dépassant 8 cm..................... W. longifolia H. Lec. B. Feuilles des rameaux lignifiés ordinairement alternes, de 20-25 mm; Fils ER W. circinata (H. Lec.) Domke. Dans la Flore générale de l'Indochine, H. Lecomte cite le W. Can- dolleana Meissn., d'aprés un spécimen en fruit de HARMAND récolté à Poulo-Condor; mais ce spécimen est, beaucoup plus proche de W. longi- folia H. Lec. que du W. Candolleana, dont j'ai pu examiner un co-type, conservé dans l'herbier Drake, et qui avait échappé à LECOMTE. Par ailleurs, une espèce trouvée à l’état stérile, que Lecomte carac- térisait par ses feuilles lancéolées de 6-7 em sur 1,5-1,7 cm, à 14-16 paires de nervures secondaire, non visibles à la face supérieure, ne semble pas avoir été retrouvée. Il existe aussi au Muséum de Paris un échantillon défleuri (coll. Joseph, herbier Ch. d' Alleizelle) récolté au Laos (entre Luang Prabang et Vien-Tiane, avril-mai 1912) qui semble appartenir a ce genre, sans pouvoir être rapporté à une espèce indochinoise connue. Il présente des feuilles opposées, lancéolées de 3 cm sur 0,75 cm environ, et rappelle l'espéce chinoise W. brevipaniculata Rehd. Wikstroemia viridiflora Meissn. COCHINCHINE : sans localité, 10 août 1912, H iép coll. « Plantes du Jardin botanique de Saigon, 634 », Herb. Aug. Chevalier. Tonkin : Vinh-Yen, pied du Tam Dao, mai-oct. 1917, coll. Aug. Chevalier et Gilbert, herb. Aug. Chevalier 37.364. _. Phu-Tho, 17 déc. 1918, Aug. Chevalier 39.525. — An-Long, prov. de Quang-Tri, vernacu- laire : Gió Niél (annamite), coll. Serpice forestier, Aug. Chevalier 40.200. — Cho-Ganh, plantations, oct. 1918, coll. L. Duport; Aug. Chevalier 38.101. — « Région du Moyen-Tonkin », mai-oct. 191 7, Aug. Chevalier et Gilbert 37.370 (vernaculaires : Cáy Gió chuól (annamite), moc o'trong | ru'ng (arbuste à papier sauvage). Ces nouvelles localités montre région montagneuse du Tonkin. nt que l'aire de l'espéce s'étend dans la | TonkIN : Station expérimentale de Phu Tho, 1920; vernaculaire : | Wikstroemia longifolia H. Lecomte. | Cay gió, Aug. Chevalier 41.001. | | e Cette localité étend au Tonkin Paire de l'espèce, qui était signalée au Cambodge, en Cochinchine, au pays Moi et en Annam. Wikstroemia circinata (H. Lec.) Domke. — Stellera circinata H. Lecomte in Not. Syst. III, 210, 1916. ANNAM : Phan-rang, 11-14 juin 1909, d' Alleizelle, sans numéro. Cette localité de l'espéce du Yunnan paraissant trés isolée vers le Sud, il est permis d'envisager aussi l'hypothèse, soit d'une introduction, soit d'une erreur d'étiquetage. ; Les fleurs de cette espéce ont souvent des lobes irréguliérement inégaux, deux parfois plus ou moins soudés ensemble; les anthères sont légèrement sagittées et l'ovaire est porté par un pied plus long que lui. 3. Eriosolena Bl. Eriosolena composita (L. f.) Van Tiegh. CAMBODGE : Bokor, montagne de l'Eléphant, arbuste de 3 ou 4 m de haut sur 0,20 m de circonférence; forét sur mauvais sol sablonneux- rocheux, sur crête trés ventilée à plus de 1.000. m d'alt., 2 déc. 1933, Poilane 23.003. ANNAM : massif du Lang-Bian, grand piton Lang Bian prés du village de Beneur, 15 févr. 1914, Aug. Chevalier 30.860. — Dalat, 1400 m. d alt., sous-bois frais, bords de ruisseaux, 11 févr. 1914, Aug. Chevalier 30.690 bis. Ces localités nouvelles étendent beaucoup l'aire connue de l'espéce vers le Sud et l'Ouest, Il existe une forme à feuilles et fleurs plus grandes, Pédoncule plus court et plus poilu (Aug. Chevalier 30.260), qu'il y aurait Peut-être lieu de décrire comme variété distincte. 4. Edgeworthia Meissn. Edgeworthia Gardneri (Wall.) Meissn. ÁNNAM : riziéres de Nha-Trang, 6-9 juin 1909, d'Alleizeile, sans cap : ine étant trés Cette trouvaille d'une plante nouvelle pour l Indochine pra m isolée, il est permis de se demander s'il ne s’agit pas là d'une aem "en uite en vue de la fabrication du papier et plus ou moins naturalisée. 5. Rhamnoneuron Gilg. Rhamnoneuron Balansae (Drake) Gilg. . Tonkin : boqueteaux de Trung Giáp, environs A ori ayas Vince de Phá Tho, 14 avril 1918, Aug. Chevalier 37.496, 3 S alie: oct. 1917, vernaculaire : Gió (annamite), coll. Gilbert, Aug. — 292 — 37.533; même localité, mai-oct. 1917, vernaculaires : Cay Gió (annamite), ngu'oi la gióng (arbuste à papier cultivé), Aug. Chevalier et Gilbert 37.973. — Ces diverses récoltes sont pratiquement de la méme localité et, n'étendent pas sensiblement l'aire de l'espéce. La plante était cultivée autrefois au Jardin botanique de Hanoi (mai 1909, d'Alleizelle sans numéro.) Laos : entre Luang Prabang et Vien Tiane, avril-mai 1912, coll. R. Joseph: d'Alleizelle sans numéro. — S'il ne s'agit pas d'une plante cultivée ou plus ou moins naturalisée, cette dernière localité, par contre, étendrait considérablement vers l'Ouest l'aire de l'espéce. LES RHIZOPHORACÉES DE L'AFRIQUE ÉQUATORIALE FRANÇAISE Par François PELLEGRIN. Les Rhizophoracées d'Afrique Équatoriale Française et du Sud Cameroun sont des Caliciflores se rattachant aux Myrtales par les genres à feuilles opposées stipulées, et style simple, mais s’en éloignant par les genres à feuilles alternes, sans stipules et à 4 styles. Ce sont des arbres ou des arbrisseaux à feuilles coriaces, persistantes. Sépales plus ou moins connés à la base, persistants. Pétales en même nombre que les sépales et souvent plus petits, souvent laciniés ou fimbriés et tordus ou réfléchis dans le bouton. Étamines 2 à 4 fois plus nombreuses que les sépales, externes par rapport à un disque court, charnu, périgyne ou épigyne; filets libres et courts, ou soudés en tube; anthéres introrses, tétraloculaires (pluri- loculaires chez le Rhizophora). Ovaire plus ou moins profondément adné au calice, le plus souvent à 4 loges biovulées à placentration axile; styles 1 ou 4. Fruit charnu et indéhiscent, à calice persistant. Graines avec id en général, vert, arillées et albuminées sauf pour celles qui germent sur l'arbre. CLEF DES GENRES l. Feuilles alternes, sans stipules; ovaire infère à 4 styles. 2. Feuilles marquées de 3-5 nervures longitudinales; 4 styles subu- lés; fruit oblong à endoc globuleux à endocarp l'. Feuilles opposées ou style simple. 3. Fleurs solitaires, riés e caverneux, à plusieurs loges....... 2. Poga. verticillées, avec stipules interapétiolaires; fasciculées ou en glomérules ; pétales laciniés ou ioe... EIN US 3. Cassipourea. — 293 — 3’. Fleurs en cymes pédonculées; pétales entiers ou à peine den- tés. 4. Étamines monadelphes; stipules réduites; graines ne germant pas sur l'arbre; calice tomenteux................... 4. Anopyxis. 4'. Étamines libres et courtes; stipules grandes entourant le jeune bouton; graines germant sur l'arbre; calice glabre; man- IA JEUNE TEES oU 9. Rhizophora. 1. Anisophyllea R. Br. Arbres ou arbustes cespiteux. Feuilles alternes, distiques, simples, sans stipules mais avec feuilles réduites, alternantes, stipuliformes. Fleurs petites en épis velus, axillaires ou supraaxillaires, hermaphrodites ou unisexuées. Calice à tube adné à l'ovaire; 4 segments valvaires. Pétales 4, lacininés. Étamines 8, insérées avec les pétales; filets subulés; anthères dorsifixes, petites ou très petites. Ovaire infère à 4 loges uni-ovulées; 4 styles dilatés à la base en disque épigyne. Fruit indéhiscent, à péricarpe charnu, comestible (Pomme de Singe). Graines sans albumen. CLEF DES ESPÈCES bl ` »* ^ H , 2 l. Feuilles à base cunéiforme, obtuse, ovées ou ovées-lancéolées, acuminées, à 3-5 nervures proéminentes longitudinales, glabres sauf dans le jeune âge. Inflorescence velue. 2. Arbust i à petites feuilles de 6-8 x 1,5-2,5 cm..... uste cespiteux à petites le "uo UNAM n BR Eee es ss se 00060 68e a terrrebns 2. Arbre à grandes feuilles de 8-14 x 4-6 cm..... eee 2. A. laurina. l’. Feuilles légérement cordées à la base; arbre à feuilles ne diffé- rant que par la base de A. laurina ..................... 3. A. Sororia. l. Anisophyllea Buettneri Engl. in Engl. Pflanzenw. Afr. 3, 2, 1921, 677, et fig. — A. caespilosa Hua msc. in Herb. Museum Paris. — A. Eittirtila Engl. et v. B. 2450) AMEROUN : Dolo (Schlechter 1 : , Conco vain : tent (Jacques de Brazza, 46; Chalot 7; Cheva- lier 4181 ; Thollon 901, 965, 4130). T sah 2. Anisophyllea laurina R. Br. ex Sabine, in Trans. Hort. Soc. 9. 1824, 446; F1. Trop. Afr. 2, 1878, 413. MAR GABON : Région de Libreville; 19 lat. nord (Duparquet ; Ma 1709; Klaine 343, 527, 965). 3. Anisophyllea sororia Pierre, in Bu P. 1230 = A. cordata Engl. et v. Br. E d. Hiute Gason : Région de Libreville; vers les monts de Crista’, ; euni, Ndingui (Duparquet 164; Klaine 35, 920, 1965, 2208, 2530; estu 6078). OR mayumbensis Exell, in J. of Bol. 66, -— "pits Gossweiller, 163, du Congo Portugais, semble être tres voisin, i + D: se à : *chantillons. identique, à A. sororia Pierre, mais je n'ai pas vu les écha IL Soc. Linn. Paris, 2, 1896, — 994 — 2. Poga Pierre. Arbre. Feuilles elliptiques, d'environ 15 x 6 cm, alternes, sans stipules, à pétioles de 1,5 cm. Grappes d'épis axillaires, tomenteux. Fleurs sessiles, unisexuées par avortement, voisines de celles des Anisophyllea, du type 4, à 8 étamines en deux séries. Disque épigyne, légèrement sinueux. Ovaire infère, à 4 loges (stériles chez les fleurs mâles; 4 styles libres ovoïdes, légèrement acuminés, charnus; ovules solitaires, pendants, anatropes Drupes globuleuses de 45 em de diamètre, à 4 loges; exo- carpe charnu; noyau ligneux à nombreuses cavités sinueuses et loges en demi-lunes. Graines suboblongues, de 22 mm, à embryon sans cotylédon, très huileux. 1. Poga oleosa Pierre, Bull. Soc. Linn. Paris, 1896, p. 1524. Noms vern. : Mpoga, apho, owoga, moughouba, oéko, ouvógho, mouleko, bepobo, etc. CAMEROUN : Mimfia (Zenker 430). Gason : Environs de Libreville; bas Ogooué, Achouka; prés de Diobo- magola, sur l'Orimbo, affluent de l'Ogooué ; région de la Ngounyé, Sindara, (Aubry Lecomte 5; Dybowski 86; Fleury 26.531; Jolly s. n°; Klaine 114, 146; Le Testu 2339). 3. Cassipourea, Aublet. Alston, in Kew Bull. 1925, 241, fait une révision trés compléte de ce genre, et, donne les raisons qui font considérer comme synonymes les genres Weihea Sprengel et Daclylopelalum Bentham. : : Arbres ou arbustes. Feuilles opposées, coriaces ou minces, simples : stipules intrapétiolaires, caduques. Fleurs solitaires, ou par fascicules pauciflores, ou trés nombreuses groupées en glomérules aux nœuds os rameaux. Pédicelles articulés et bractéolés. Calice valvaire, ou profonde- ment lobé, à lobes étalés, ou campanulé et brièvement 4-6-lobé. Pétales réfléchis dans le bouton, spatulés, laciniés ou fimbriés. Etamines 8 à 40, les unes soudées A un disque court, les autres en dedans ou en dehors de ce disque; anthéres glabres ou pubescentes. Ovaire libre ou presque 2-4-loculaire, à 2 ovules pendants dans chaque loge; style simple filiforme ou épaissi, obscurément lobé au sommet. Capsules charnues, septifrages- Graines arillées, albuminées, CLEF DES Espèces l. Calice profondément lobé, à lobes étalés. 2. Calice rigoureusement a a ut E E E 1. C. congoensis. — 295 — ?' Calice plus ou moins velu sur les deux faces; ovaire velu. 3. Fleurs à pédicelle court; calice à 4 lobes, modérément velu à l'intérieur; anthéres glabres. 4. Feuilles oblongues-lancéolées; fleurs nombreuses, fruit globuleux, velu séricé .......5.:... ee 2. C. Mildbraedii. 4'. Feuilles largement elliptiques; fleurs 2-4; fruit obovoide, finement tomenteux ........... a 2. 3. C. adamauensis. 3. Fleurs longuement pédicellées (pédicelle de plus d'1 cm) solitaires ou peu nombreuses; calice à 5 lobes, à épais revéte- tement velouté à l'intérieur; anthéres pubescentes. 9. Fleurs par 1-3. 6. Étamines 30-35; feuilles à base arrondie. 4. C. schizocalyx. 6'. Étamines 20; feuilles à base cunéiforme. 7. Feuilles à sommet arrondi, brusquement à acumen très aigu ........5. RR py eee 5. C. sericea. T. Feuilles à sommet progressivement atténué, subacu- miné; obtuses <. issis: eee OUI 6. C. kamerunensis. 9. Calice densément velu, soyeux en dedans. .......... 8. C. plumosa. ES Galice glabre ::.... ee ee 9. C. Mannii. 8". Calice à 5 lobes (qqf. 6). 10. Calice en dehors poilu; anthéres velues; fleurs par 1-4, fasciculées, axillaires; pédicelles articulés au sommet. i ll. Ovaire velu à 2 Toges,.............. 1 UC. Zenkeri. Il’. Ovaire velu à 3 loges ...,.... e 11. C. Dinklagei. 10'. Calice glabre sur les deux faces; anthéres glabres; fleurs sessiles ou trés brièvement pédicellées, nombreuses, en glomérules aux nœuds épaissis des rameaux; pédicelles articulés vers le milieu; ovaire velu. 12. Petit arbre ou arbuste à feuilles grandes (12-17 X 7,5-9 cm 12. C. Barteri. $ $99 €^ eee e 94599592999 5548249B95»5999« "n9 , x : tites (9-12 X 3-5 em). 12’. Grand arbre à feuilles plus petites ( T © Radilolii. £ A 1828. — l. Cassipourea congoensis R. Br. ex D. C. Prodr. 3, 34, 1 C. africana Benth. — Anstrutheria africana Benth. — Weihea m ngl. — Weihea africana Benth. — W. ovalifolia v. Brehmer. — W. gui- neensis v. Brehmer. — W. lagdoensis Engl. _ OuBaNGuI : région de la Ouaka, aux gorges de la Kotto, Mbutu (Tisserant. 137, 2441 ). Moyen Conco : rives du Congo (Pobéguin 41). : , Espéce assez répandue en A. O. F. et variable. Les eu - “orlaces et, dentées de l'exemplaire de Pobéguin, l'ovaire un peu p — 296 — et non entièrement glabre de Tisserant 2441, sont des termes de passage à C. trichoslicha Alston. 2. Cassipourea Mildbraedii Alston, in Kew Bull. 1925, 262. — Weihea Mildbraedii, Engl. Nom vernac. : Molo-mofambi. OunANGUI : Région de Mbaiki, Boukoko; région de Yalinga, (Tisse- rant 732, 805; Le Testu 3813, 4561). Ces échantillons présentent un calice fortement velu sur les deux faces. 3. Cassipourea adamauensis Jac.-Fel. spec. nov. (voir figure). Frutex; ramuli juventute pubescentes demum glabrescentes. Folia breve petiolata, late elliptica (8 x 4,5 cm), dentata, coriacea, supra glabra, subtus nervis et costis sparse pilosis; nervi laterales ad marginem conjuncti, nervis tertiariis reticulatis valde conspicuis; petioli 3-5 mm longi, pilosi. Flores 3-4; pédicelli usque 8 mm longi, pilosi. Calyx profonde 4-lobatus, extra sparse pilosus, intra glabrescens; lobi oblongo-lanceolati (5 x 2 mm). Stamina in annulo carnoso inserta, Stylus persistans, glaber, apice trilobatus, lobis incrassatis. Fructus obovoideus, pubescens (8 x 6 mm), in 3 valvis dehiscens. CAMEROUN : Plateau de l'Adamaoua, Mont Ha (Ngaou Ha) 1600 m. alt., juillet 1939 (Jacques-Félix 4047, type). Groupe des Weihea à calice quadrilobé; se distingue par ce caractére et par son fruit obovoide et pubescent de C. congoensis R. Br.; se distingue de C. glomerala Alst. et C. Mildbraedi Alst. par ses fleurs peu nombreuses; se distingue de C. mawambensis Alst. et C . ruwensorensis Alst. avec lesquels les affinités sont plus étroites, par son fruit obovoide et pubescent. 4. Cassipourea schizocalyx C. H. Wright, in Kew Bull. 1901, 122. GABON : Mfoa, (Bates 514). 5. Cassipourea sericea Alston, in Kew Bull. 1925, 263. — Daclylo- pelalum sericeum Engl. — Weihea sericea Engl. GABON : Ferme de Sibang, Libreville (Soyaux 318). 6. Cassipourea kamerunensis Alston, in Kew Bull. 1925, 264. — Daclylopelalum kamerunensis Engl. — Weihea kamerunensis Engl. CAMEROUN : Bipinde; Mimfia (Zenker 92, 543, 3059, s. n°). 7. Cassipourea Le Testui Pellegr. spec. nov. ; daas ramulis primo breviter pilosulis, deinde glabrescentibus. Folia elliptica, integra, basi attenuata, acuta, apice acute acuminata, 10-14 cm longa, 3-4,5 cm lata, subcoriacea, supra glabra, juvencula subtus secu costam dense, ceterum disperse pilosa, adulta glabrata vel secus costam leviter — 297 — p Den ] tili] lh dili : "P "ll 727, / Ll WHE / Wf Will 7, Ld ÈS B KON SS Rs = s; ti Planche IX. Cassipourea adamauensis Jacques-Félix spec. nov. 4, étamine; 5, fruit. — 1, port; 2, fleur; 3, pétale; — 298 — pilosula, costa et nervis lateralibus 4-5 arcuatim adscendentibus, subtus pro- minentibus, venisque plus minus reticulatis tantum prominulis. Petioli pilosuli, 1 cm longi. Stipulae lanceolatae, interpetiolares, deciduae. Flores perpauci (4-6), axillares. Pedicelli graciles, pilosuli, 1,5 cm longi, ad apicem articulati, ad basin minute bracteolati. Calyx profunde 5-lobatus, lobis 4 mm longis, deltoideis, acutis, extus parce adpresse pilosulis, intus sericeo-tomen- tosis. Petala 5, spatulata, apice longe multifimbriata, 7-8 mm longa, pubes- centia. Stamina 9, libera, 2-3 mm longa, basi in annulo distincto non denti- culato inserta, filamentis filiformibus, glabris, antheris oblongis, basifixis, longe molliter pubescentibus. Ovarium subglobosum, breviter villosum, trilo- culare, loculis biovulatis; stylus incrassatus, 4 mm longus, omnino dense hirsutus; stigma subtrilobum. « Fleurs blanches à pétales laciniés. Deux verticilles d'étamines. Parfum anisé. » Gason : Région de Lastoursville, Sacamicanda, 9 déc. 1929 (Le Testu 7752, type, 8531, 8603). Voisin de C. kamerunensis Alston, mais les fleurs sont plus nombreuses dans chaque fascicule, les pétales sont pubescents surtout dans la partie laciniée, les étamines ne sont que 9, avec les anthères fortement et longue- ment pubescentes, et le style épaissi est densément velu sur toute sa longueur. | 8. Cassipourea plumosa Alston, in Kew Bull. 1925, 266. — Weihea plumosa Oliv. — Richea plumosa O. Kunze. GABoN : R. Kongui, lat. 10 N, (Mann 1818). 9. Cassipourea Mannii Engl. Bol. Jahrb. 54, 1917, 369. — Dacly- lopelalum Mannii Hooker f. Ile St-Thomas (Mann 1071). 10. Cassipourea Zenkeri Alston, in Kew Bull. 1925, 271. — Wei- hea Zenkeri Engl. CAMEROUN : Bipinde; Mimfia (Zenker 2879, 2912, 4701). 11. Cassipourea Dinklagei Alston in Kew Bull.; 1925, 271. — Daclylopelalum Dinklagei Engl. CAMEROUN : Gross Batanga ( Dinklage). 12. Cassipourea Barteri N.-E. Brown, in Kew Bull. 1894, Der Daclylopelalum Barteri Hook. f. — Daclylopelalum Griffonii H. Baill. Nom vernac. : Obooutchoa. Haut OuBANGUI : Yalinga (Le Testu 4424). GABON : Cap Lopez; Libreville ; Gaboon Rivers; s. loc. (Barter 2133; — 299 — Chevalier 4312; Dr. Debeaux 410; Duparquet 90; Klaine 18, 133, 255; Mann 958; Pobeguin 49; Griffon du Bellay.) 13. Cassipourea Redslobii Engl. in Engl. Bol. Jahrb. 54, 1917, 368 et Pflanzenwelt Afr. 3, 2— tab. 299. Haut Ovancut : Yalinga (Le Testu 4411). Le n° 2410 du R. P. Tisserant, arbre de la région de Bambari, forêt de Kobeta, prés Torogwadé, malgré ses feuilles trés légérement acuminées, semble devoir étre rapproché de ce Cassipourea, mais les échantillons en fruits ne sont pas exactement comparables. Cette espèce a été décrite de l'Est Africain. J 'y rapporte la plante de Le Testu, car elle correspond en tous points à la figure du Pflazenwelt, sauf pour la longueur des pédicelles floréaux, de 3 mm au lieu de 4-5 mm. 4. Anopyxis Engl. Macarisia sect. Anopyis Pierre. — Pynaerlia De Wild. Arbres élevés. Feuilles verticillées par 3-4, à stipules interpétiolaires. Cymes bi- ou tripares, pédonculées. Calice velu, campanulé, à 9 lobes rédupliqués, valvaires dans le bouton. Pétales 5, entiers, légèrement Poilus au sommet. Étamines 10, monadelphes: tube cylindrique 10- crénelé au sommet; anthères sessiles, alternes avec les dents du tube. Ovaire libre, sessile, globuleux, 5-loculaire; 2 dans chaque loge. Capsule loculicide à 5 loges. Graines ailées et arillées. l. Anopyxis Klaineana Engl. in Engl. et Prantl. Nat. Pflanzenfam. Nachtr, 2, 1900, 49; Sprague et Boodle, Kew Bull. 1909, 311. — Macarisia sect. Anopyxis Pierre, in Bull. Soc. Linn. Paris, n. s. 1898, 74. — Anopyzis ealaensis Sprague, in Kew Bull. 1909, 311. — Aubréville, Fl. Forest. Cote d'Ivoire, 3, 1936, pl. 259. — Pynaerlia ealaensis De Wild. — Pynaer- lia occidenlalis A. Chev. Noms vern. : Mbang, bodioa, kokoti, mobuma. i OUBANGUI : Région de M’Baiki, Boukoko (Tisserant 678, 1302, 369). Garon : Libreville; entre Ogooué et, Cameroun, Oyem; P nyé, Teyengué Divéla, Ngossi; Région de Le A kot 9501 : Eon (Klaine 1308; Le Testu 5917 bis, 6437, 7342, 8066, 8805, 9501; nies s. n9), : 5t ,,; L'examen de toute une série de plantes, tant d'A. E. F. i xin d'Ivoire et du Congo Belge, me fait considérer comme non sp = = Petites différences dans les feuilles signalées par. € tdi ii ‘ont nettes aux termes extrêmes de la série, mais il y a des in id rui comme Le Testu 7342, ou Tisserant 1369. Ces différences peu Seulement, à distinguer les variétés suivantes : 21 NOT, sys, DD 1. Feuilles oblongues, obtuses ou brièvement obtuses-acuminées, de 11-13 cm sur 3-3,5 cm; nervures latérales 12-13. 1, Anopyxis Klaineana var. Pierrei Pellegrin. l'. Feuilles obovées ou elliptiques à sommet arrondi ou très obtus, de 6-11,5 sur 3-5 cm; nervures latérales environ 10. 2. Anopyxis Klaineana var. ealaensis Pellegrin. 5. Rhizophora L. Arbres de la Mangrove, à racines adventives nombreuses. Feuilles opposées, pétiolées, entières et coriaces, persistantes, à grandes stipules foliacées entourant le bourgeon, caduques. Cymes dichotomes, axillaires. Fleurs grandes, entourées, à la base, de 2 bractéoles en coupe. Sépales 4, lancéolés, épais, coriaces, valvaires, puis accrescents. Pétales 4, insérés à la base d’un disque charnu, plus petits que les sépales, caducs, valvaires. Étamines 8-12, à filets très courts et anthères longuement acuminées. Ovaire semi-infère, prolongé en dessus du calice en cône charnu, bilocu- laire; ovules 2 par loge, collatéraux, pendants; style subulé; stigmate bidenté. Fruit coriace, orné à la base des sépales accrus et réfléchis; 1 loge; I graine sans albumen, germant sur l'arbre. 1. Rhizophora Mangle Linn. Sp. Plant. 1753, 443. Nom vern. : Palétuvier, muema. Arbre formant toute la frange extérieure de la Mangrove (Griffon du Bellay 50, 193; Jolly 55; Klaine 767; Mann; Lecomte D. 105; Le Testu 1.000; Pobéguin 162; Sargos 46) ; LI « ADANSONIA » DE MADAGASCAR CLEF ET DIAGNOSES Par H. PERRIER DE LA BATHIE. Les planches qui représentent les Adansonia de Madagascar dans l'Atlas Grandidier, à l'exception d'une seule, 79 a, qui représente parfar lement A. madagascariensis, sont tellement fallacieuses et confuses qu 97 ne peut absolument pas les prendre, comme l'a proposé Hochreutiner", comme les types spécifiques des 3 espéces, A. Za, A. Grandidieri € A. Fony, que Baillon a décrites sans en donner de diagnose. La ma” facon de ces planches est. inexplicable, mais elle est un fait devant lequel on ne peut que s'incliner. Il en importe d'ailleurs bien peu, car Baillon l. Voir à su jet H iner i _1908), 138; Joe et Pan J ochreutiner in Ann. Cons. et J. Bot. Genève (1907 1908) , er in Ann. Mus. Col. Marseille, VILL (1910), 59 et 141. — 301 — lui-même a désigné les types spécimens de ses 3 espèces et ces 3 types sont conservés dans l'Herbier du Muséum de Paris?. En outre, leurs carac- téres distinctifs, tels que Baillon les a indiqués, sont nettement confirmés par de nombreux spécimens plus récemment récoltés. Il est donc aisé maintenant d'établir les diagnoses de ces 3 espèces et de faire disparaître ainsi tout doute à leur sujet. Le but de cette note est donc d’éclaircir la question en donnant d'abord une clef de tous les Adansonia de Madagascar, les diagnoses des 3 espéces de Baillon et celle d'une espéce nouvelle dont la fleur figure ? fois, sous le nom erroné de A. Grandidieri, sur les planches 79 c et 79 e (fig. 1 seulement) de l'Atlas Grandidier. CLEF DES ÁDANSONIA DE MADAGASCAR 1. Bouton floral arrondi, sphérique ou obovale, toujours court et pas plus de 2 fois plus long que large; tube staminal toujours court, aussi long que large ou au plus de 1 cm de long. 2. Fleurs pendantes, longuement pédonculées (10-20 cm); bouton souvent globuleux et apiculé; pétales largement obovales, pres- que orbiculaires, membraneux, d'un blanc pur; folioles sessiles, P le limbe décurrent jusqu'à la base; péricarpe dur et ligneux.1. A. digitata. 2'. Fleurs dressées, à pédoncule et pédicelle trés courts; bouton obo- vale ou en large massue; pétales épais, étroits, coriaces, à peine plus larges au sommet qu'à la base; folioles courtement pétiolulées. 3. Pétales blancs sur le vif, jaunátres sur le sec; folioles étroite- ment oblongues, glauques en herbier; fruit à péricarpe mince et friable; pulpe fibreuse; graines grosses (16 x 13 x 12 mm); 2l matières grasses : un beurre; fleurs petites .. T 2 A. Grandidieri. J'. Pétales rouges sur la face interne (sur le vif), d'un rouge sombre sur le sec; folioles largement obovales-oblongues, cuspidées ou acuminées, vertes, minces, noirátres en herbier; péricarpe 2-3 fois plus épais que celui de A. Grandidieri, dur i i i éiféres. et li use : graines probablement oléi 7 e a: * 3 3. A. suarezensis. PI csv & 2 re re NA oW ao eee Se V KS FORO OR OR UNE NOM i isi les noms tile et nuisible de changer article 64 des Règles de la Nomen- t fait qu'aecroitre la confusion .. *. Devant ces faits précis nous avons jugé inu bien connus de ces 3 espèces ainsi que le prescrit l’a Clature, Trois noms nouveaux, dans ce cas, n’auraien existante au lieu de la dissiper. — 302 — 5. Folioles sessiles ou à limbe décurrent jusqu'à la base; face supérieure du limbe portant à l'état trés jeune des poils étoilés trés petits, trés caducs; pétales étroits, rouge-vif sur la face interne, plus longs que les étamines; fruit plus ou moins sphérique, aussi large ou plus large que long 6. A. madagascariensis. 5'. Folioles manifestement pétiolulées; pétales d'un jaune vif, mais parfois rougissant à la base; fruit toujours plus long que large, trés variable de forme, cannelé ou non, aigu ou obtus. EIS D D D WI S cU igi vvil T. ADHERE Dans cette clef ne figurent ni A. rubrostipa Jum. et Perr., que nous rattachons à A. Fony à titre de forme, ni A. Bozo Jum. et Perr. qui, avec une var. boinensis, sont 2 formes trés affines qui relient étroitement A. madagascariensis à A. Za. Il ne reste en somme dans le Genre que les espéces de Baillon et une espéce nouvelle, que Baillon (in sched.) a vue mais qu'il n'a pu décrire et qui est peut-étre la cause des confusions des planches de l'Atlas Grandidier. | 1. Adansonia Grandidieri Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, séance de Mai 1898, p. 844; H. Perr. emend. Arbor excelsa (ad 30 m alta), trunco saepe e basi ad ramos cylindrato, cortice fibroso. Folia glauca, longe (ad 10 cm) petiolata, petiolo pubescente; foliola 5-9, integra, perbreviter (ad 5 mm) petiolulata, anguste lanceolata (3,7-9,2 X 1,4-2 em), utrinque pubescentia. Flores solitarii, erecti, breviter (1-2 em) pedunculati, in alabastro obovato-claviformes (4 x 2 em). Sepala brevia, subdeltoidea (4,5 x 1,5 cm), crassa, ad anthesim contorta-reflexa, utrinque pilis rubiginosis vestita, facie rubro-ferruginea. Petala vivo alba. sicco lutescentia, sepalis aequilonga, erecta, anguste oblanceolata, facie glabra, dorso supra medium pilis auratis objecta. Androcei tubus perbrevis (1 cm); filamenta libera 4-5 cm longa. Fructus oblongus (20-20 X 15-25 cm), pilis brevibus obtectus, pericarpio fragili tenuique. Semina reniformia in ee majora (16 X 13 x 12 mm), esculenta, butyrifera. _ Forêts tropophylles, à basse altitude, sur terrains arénacés ou cal- caires, paraissant localisé aux environs de Morondava, sur les limites des Domaines Ouest et Sud-Ouest, assez rare, en voie de disparition par exploi- tation abusive. Noms malg. : Reniala, Bontouna, Zabe. __W/S.W. : Environs de Morondava (Menabe), Grevé 1 20 et 275, types; forêts de Marofandelia, au N. de Morondava, Perrier 4805 et 8172, cotype* 2. Adansonia suarezensis H. Perr., spec. nov. i Arbor excelsa. Folia adulta glabra vel glabrescentia; petiolus 12-16 cm ongus; foliola ad 9, breviter (4-8 mm) petiolulata, integra, late oblong? (10,5-15,5 x 4-6 cm) vel angustiora (ad 10,5 x 3 cm), e medio basin versus rec Ité, sur les indie . h SR, b> Vp . mot — 303 — acute cuneo-attenuata, apice subrotundata vel late obtusa, dein breviter cuspidata subacuminatave. Flores solitarii, erecti; pedunculus brevis (1-2 em), crassus, bracteas deciduas 7-8 gerens; alabastrum subglobosum (ad 4 cm diam.) vel subobovatum (7 X 4 cm), basin versus vix attenuatum, apice apiculatum, pilis adpressis fuscis obtectum. Sepala sublibera, crassa (2-3 mm.), dorso substriata, e medio apicem versus attenuata (7,2 x 2 cm), demum spiraliter torta, utrinque villosa, facie rubra. Petala miniata, anguste obo- vata (7-8 x 2 cm), basim versus in unguiculum breviter attenuata, apice subacuta, dorso basim versus sparsim villosa et superne setis auratis dense obtecta, facie glabra. Androceum petalis aequilongum; tubus brevis, latior (15 mm) quam longior (7-8 mm); filamenta 6-7 em longa. Fructus oblongus (ad 20-25 x 10-15 cm) O, dense villosus, pericarpio lignoso, crasso ac duro. Semina haud visa. Domaine W., secteur Nord; environs de la baie de Diego-Suarez, entre la mer et la base de la Montagne d'Ambre, sur roches volcaniques ou calcaires, peu rare mais très localisé. Environs de Diego-Suarez : Alluaud sans n?, spécimens envoyés au Muséum de Paris en 1893, récoltés à nouveau par M. Corridou sur la demande d’ Alluaud en 1896, spécimens parfaitement identiques, type de l'espèce; prés de la mer, sur basalte au N. d'Antsirane, septembre 1926, Perrier 17686, cotype. Les fleurs de cette espéce sont figurées sur la pl. 79 E. de l'Atlas Grandidier sous le nom erroné d’A. Grandidieri. 3. Adansonia Za Baillon, in Bull. Soc. Linn. Paris, séance de mai 1898, I, 844; H. Perr. emend. Arbor elata, ad 20-30 m. alta, trunco saepe e basi ad ramos attenuato. Folia longe (6-12 cm) petiolata; foliola 3-7, petiolulo gracili elongato (19 3,5 em), lamina triplo breviore; lamina ovata (5-10 x 1,5-2 Pégase acuta, apice acuminata. Flores erecti, 10-20 cm longi, perbreviter piee lati; alabastrum digitiforme, varie elongatum (10-20 cm). pus "sanie crassa, post anthesim reflexa et spiraliter contorta, facie pilis adpressis longis dense vestita, dorso pilis brevibus dense obtecta. Petala anguste arem (15-20 x 1,2-1,5 em), primo erecta, dein reflexa et spiraliter contorta, 7. Supra medium pilosa, facie glabra, vivo insigniter lutea, dein ad Et send Androceum petalis subaequilongum, tubo varie dot > - nto- in oblongus (14-37 x 2-8,5 em), obtusus vel. usse rac asp sus, interdum striatus, pericarpio crasso, lignoso. Semina cepi ; Domaine du S. W., sur terrains sédimentaires ou cristallophy , e 0 à 700-800 m d'altitude, commun. TOT B W.: Aries de Morondava, Grevé 37, type de dp npe méme localité, Grandidier (1894), sans n°, cotype. Androy » acra n°; Humbert 6738, 12326, 12441, 12526; Decary 3371, 354 ' 8184, 8350, xii 3557, 3559, '3560, 3563, 3564, 3570, 3572, 8181, 8182, , , , 9622 et 12326. i illon) i Var. kel nov. — A. Za, Jumelle et Perrier. gs arr gon Ann. Mus. Col. Marseille, 2° sér., VIII (1940) 9] ee ; (1912), 372. — 304 — A forma typica differt foliis 5-7 foliolatis; foliolis apice rotundis, sessi- libus vel perbreviter petiolulatis. Ovest (Secteur Ambongo-Boina et nord du Secteur Menabe), com- mun. Perrier 960 A. B. C. F., 8189, 8189 bis, 13447 et 15910; vallée de la Sakondry, H. Poisson 647; Androy, Decary 3553, 3561 et 3562. Var. Bozo nov. — A. Bozo Jumelle et Perrier, in Ann. Mus. Col. Marseille, 2e sér. VIII (1910), 75. À precedenti differt, foliis majoribus; foliolis 7-11, semper breviter petio- lulatis. SAMBIRANO : Forêts, surtout dans la vallée du Sambirano, où il a été parfois planté par les Sakalaves. Vallée du Sambirano : Perrier 5396, 8159, 8178, 16737 et 16340; Humbert 18756. 4. Adansonia Fony Baillon in Bull. Soc. Linn. Paris, séance de mai 1898, 344,; H. Perr. emend. Arbor subnana (2-4 m) vel plus minus elata (10-15 m), trunco varie inflato, cortice saepe rubro. Folia sublonge petiolata (2,5-3 cm); foliola sessilia, lanceolata (5-8 x 1,5-2 cm), utrinque acuta, margine manifeste dentato- : serrata. Flores solitarii, erecti, pedonculo perbrevi; alabastrum digitiforme 12-15 em longum; Sepala late (7 mm) linearia, dorso pilis brevibus vestita, facie pilis longis adpressis obtecta, post anthesim inflexa et spiraliter torta. Petala angustata, in vivo pallide lutea. Tubus staminalis filamentis liberis plus minus aequilongus. Fructus subglobosus vel plus minus ovatus (8,5-10 x 8-9 em), pericarpio crasso ac lignoso. Semina generis, parva (8-12 x 5,9 mm). SUD-OUEST : Environs de Morandava, Grandidier 39 et Grevé 38, probablement parts d'une méme récolte, type de A. Fony Baillon; Androy, Perrier 5785, 8174, 8175, 8176, 8162 et 19113; Humbert 20224. Var. rubrostipa nov. — 4. rubrostipa Jumelle et Perrier, in Ann. Mus. Col. Marseille, 2e sér., VIII (1910), 70. A forma typica differt tubo staminali filamentis liberis 6-plo breviore. Ouest (secteur Ambongo-Boina) : Tsingy de Namoroka (Ambongo), 6* Réserve naturelle, Perrier 1447, 1447 bis et 17834; env. de Soalala (Ambongo), Decary 7842. UN « FŒTIDIA » NOUVEAU DE MADAGASCAR par H. PERRIER DE LA BATHIE. Le genre Foelidia Comm. comprend 5 espèces de la région malgache, l 7H : à Dese F. mauritiana Thouars (F. bourbonica), particulière aux Masca gnes, c'est-à-dire La Réunion, Maurice et Rodriguez, et 4 autres endé- — 305 — miques de Madagascar, dont deux (F. clusioides et F. obliqua) habitent le versant, E. de la Grande-Ile, et 2 le versant W., F. relusa Blume et F. asy- melrica, que nous croyons nouvelle. Elle se distingue en effet de toutes les autres par un caractère singulier : les feuilles de cette espèce involutées en vernation comme sur tous les Foetidia, ont les 2 moitiés longitudinales des feuilles trés disparates, la moitié interne 2 fois plus étroite que l'autre, avec une nervation trés différente. En voici la Diagnose. Foetidia asymetrica spec. nov. Arbor parva sempervirens, omnino glabra. Folia subsessilia, valde asyme- trica; laminae media antica valde angustata (25-55 x 2-5 mm), basim api- cemque versus vix attenuata, venis lateralibus erectis e costa media subpa- rallelis; laminae media postica duplo longior latiorque semi oblanceolata, venis lateralibus curvato-adscendentibus. Flores ignoti. Fructi receptaculum subturbinatum, obscure tetragonum, 1-15 cm. longum et latum; sepala fructifera anguste oblanceolata (20 X 4 mm.), e medio basin versus attenuato- incrassata, apice acutata. Ouest (Secteur Ambongo-Boina) : 2 localités trés disjointes à 150 km à l'intérieur des terres, sur des roches siliceuses (gneiss), prés du Tainan- gidina, au N. E. de Maevatanana (Boina); Perrier 6527; non loin du bord de la mer, sur des grès ferrugineux, aux env. de Soalala, Perrier 6536. Endémique. UNE « ROSE DE JERICHO » A MADAGASCAR Par H. PERRIER DE LA BATHIE. es du versant W. de Mada- E : » alcair . anes des grande PEE les mois de grandes pluies, sascar ne se remplissent d'eau que pendant janvier et Hoi puis se deasbchiten lentement et sur nm jum raissent alors des herbes annuelles ou plus ou moins vivaces, qui ne olt Pas toujours cosmopolites. C'est parmi ces herbes que nous avons réco n en 1900, l'Halorrhagis qui fait l'objet de cette note, la seule je Ls genre actuellement connue de la région malgache. UA. fours as alorrhagis, égaré parmi des Lythracées de port analogue, ne "gu ke pni dans le fascicule Halorrhagacées (155) de la Flore de oso cette Comores du Prof. Humbert, et, c'est pour réparer o plante, intéressante à plus d'un titre, sera l'objet de cette note. Halorrhagis jerosoides! spec. nov. Herbe sous-frutescente, à longue racm 4 em.) que la plante, densément ramifiée a e pivotante, aussi longue (10- u-dessus du sol, les rameaux i ose de Jéricho ». l. Jérose ou Jérosa, un des vernaculaires (Arménie, Égypte) dela «R — 306 — étalés sur la boue en saison humide, redressés au contraire et resserrés en boule par temps de sécheresse, le port de cette plante ressemblant alors à celui de la Rose de Jéricho (Anaslalica hierochuntica L.) dans les mêmes conditions. Plante parsemée de poils glanduleux assez longs sur toutes ses parties jeunes; tiges cylindriques; feuilles seulement sur la base des rameaux, opposées, sessiles, ovales-aigués (6 x 4 mm env.), uninerves. Fleurs 4-méres ou plus souvent 5-mères, sessiles ou subsessiles, solitaires ou géminées à l'aisselle d'une bractée ovale-aigué avec, à la base, 2 bractéoles étroites, disposées dans l'ensemble en grappes spiciformes denses, un peu irréguliéres au sommet des rameaux. Réceptacle presque sphérique avec 4-5 côtes peu saillantes, obsolètes. Sépales triangulaires-aigus, dressés, persistants, valvaires. Pétales trés petits, obtus, minces et fugaces. Eta- mines 4-5, à filets trés gréles et à anthéres trés petites, comme avortées. Styles 2, épais et courts, trés divergents; stigmates larges et papilleux. Ovaire à la fin 1-loculaire; 2 ovules pendant du sommet de la loge; graines oblongues, plates, d'Halorrhagis. Espéce différant de tous les Halorrhagis connus par ses fleurs souvent 5-méres, probablement unisexuées par avortement des étamines, et par son port singulier. La diagnose suivante résume les principaux caractéres de cette plante: Suffrutex ramosissima, pilis glandulosis omnino sparsim vestita, ramulis teretibus. Folia opposita, sessilia, ovato-lanceolata (6-7 x 3-4 mm.), acuta, uninervia. Flores 4-5-meri, solitarii vel geminati, subsessiles, in racemos subdensos apicales dispositi; bractea ovato-acuta; bracteolae 2, angustae. Receptaculum sphaericum, obsolete 4-5-costatum; calycis lobi valvati, acuto-triangulares. Petala tenuia, obtuse ovata. Stamina 4-5; filamenta filiformia ; antherae minusculae, abortivae. Styli 2; breves, crassi, valde diver- gentes. Ovarium demum 1-loculare, biovulatum. Bords d'une doline (petit lac temporaire) sur calcaire jurassique, à la fin de la saison sèche (octobre), vers 300 m. d'altitude, plateau d'Ankara (Boina), Perrier 1097. LYTHRACEAE NOVAE MADAGASCARIENSES Par H. PERRIER DE LA BATHIE. Li En préparant le fascicule 155 (Lythraceae) de la Flore de Mada- gascar et des Comores, nous avons trouvé dans l'Herbier du Muséum 8 espéces :3 Nesaea, 3 Rolala et 2 Ammania, que nous croyons nouvelles et cette courte note a simplement pour objet de publier les diagnoses dé ces espéces, qui seront plus complétement décrit le fascicule Lylrhaceae de la Flore du Prof. H Bet. Reena — 307 — 1. Nesaea filiformis spec. nov. Annua, erecta, gracilis, 5-15 cm alta, pauci-ramosa, pilis albidis sparsim conspersa. Folia raro alterna, saepissime opposita vel verticillata, linearia, 1-4 em. longa. Inflorescentiae capituliformes 2-5-florae, axillares, solitariae vel geminatae; pedunculus gracillimus 6-10 mm longus; bracteae inaequi- longae, anguste lineares; bracteolae minutae; pedicelli brevissimi v. nulli. Flores 4-meri; receptaculum campanulatum 8-costatum, exterius minute 4- dentatum; lobi 4, minuti; petala anguste obovata longe unguiculata. Stamina 1-2 v. 4. Stylus brevis (0,2-0,25 mm), stigmate capitato. OuEsT : Sables humides non loin de la mer; env. de Majunga, Perrier 17257, type; embouchure de la Mahavavy au sud de Majunga, Perrier 13868, forme plus ramifiée, à rameaux plus longs, à feuilles souvent plus longues. 2. Nesaea calcicola spec. nov. Annua, erecta, 5-15 cm alta; vix ramosa, juvenis pilis longis albidis demum deciduis omnino vestita. Folia decussata, ovato-lanceolata, acuta, primum lata (8 X 6 mm) dein angustiora (1l x 3 mm). Inflorescentiae axillares, solitariae, longe (5-20 mm) pedunculatae, capituliformes, triflorae, bracteis latis 2 cireumdatae. Flores 5-meri; receptaculum obconicum 3 mm altum, 10-costatum; appendiculae externae 5,1 mm longae; lobi minuti; petala 5, oblonga (1,5 mm), unguiculata. Stamina 10 exserta. Stylus brevis (1 mm). stigmate capitato. OuEsr : bords exondés de mares ou d'étangs temporaires, entre 0 et 600 m d'alt., largement répandu, mais rare (rareté de la station); Est aj Majunga, Perrier 6595, et plateau d'Antanimena, Perrier 1537, types; env, d'Ampandrandava, Seyrig 812. 3. Nesaea heterophylla spec. nov. Aquatica, biennis, rhizomate repente; caules inundati ‘ à . foliis : m ibovatis v. late ellipticis (6-3 X 1,5-1 cm), ima basi rotundis Y. Subauriculatis; caules emersi floriferi, sparsim obrem gre rm minoribus saepe basin versus attenuatis. Inflorescentiae s z G. : 3-10 flores, in cymulam contractam dispositi; pedunculus eia - j sug longus: bracteae bracteolaeque minutae, filiformes. Flores i uc bli "m obconicum 8-costatum; appendiculae 4, minutae, © ga igo : minutissimi ; petala 4 obovata, unguiculata, 2-9 mm ires exserta, stylo duplo breviora. Stylus gracillimus 5 mm longus. OvEsr : Dolines sur plateaux calcaires de ambon ee ae assez fréquent : env. de Majunga, Perrier 1734; plateau : "ier 1454: Namoroka (Ambongo), Perrier 6612. steriles glaberrimi, 4 Rotala halophila spec. nov. i i i i. Caules Caespitosa, pusilla, glabra, rhizomate perbrevi repenti multicauli. Ca — 308 — simplices erecti, 5-30 mm. longi. Folia vulgo terna, raro opposita, linearia, sessilia, 4-5 mm longa. Flores solitarii, minuti, sessiles, axillares, bibracteolati. Receptaculum tubulosum, lobis acutis 5. Stamina 5 exserta. Ovarium trilo- culare; stylus perbrevis, stigmate capitato. Ouest : En touffe dense, port d'une mousse, près d'une source, non loin de la mer, env. de Maevarano, delta de la Betsiboka, Perrier 5205. 5. Rotala peregrina spec. nov. Supina, ramosa, repens ac radicans, omnino glabra, caule tenuiter striato, fusco-anellato. Folia opposita sessilia, plus minus late obovata v. elliptica (4-6 x 2-4 em) apicem versus angustiora (20 x 6 mm). Flores axillares, sessiles v. breviter (3-4 mm) pedicellati, solitarii v. 2-15 conglomerati, 4 v. saepissime 5-meri. Receptaculum late campanulatum, obsolete 4-costatum; appendiculae parvulae acutaeque; lobi perlati, acute triangulares; petala 4-5 minutissima. Stamina 4-5, vix exserta; stylus perbrevis, stigmate truncato. CENTRE : sur les boues exondées des mares ou des étangs, entre 1.000 et 2.000 m. d'alt.; assez fréquent : env. d'Antsirabe, Perrier 6996, 6617, 6618, 18476 et 18477; Mt Lamboana (S. Betsiléo), Perrier 5149; Mt Itrafanaomby ( Haut-Mandrare), Humbert 13481. 6. Rotala sphagnoides spec. nov. Pusilla, glabra 3-4 cm alta, rhizomate repenti perbrevi; caules permulti simplices, erecti, perdense caespitosi. Folia decussata, dense imbricata, peracute ovata, florifera 1,5-2,5 mm longa. Flores 5-meri, solitarii, axillares, breviter pedicellati. Receptaculum haud costatum; appendiculae 0; calycis lobi acute triangulares; petala parvula; stamina 2; stylus perbrevis. Capsula septicida. ; CENTRE : entre 500 et 1.500 m. d'alt. dans les eaux vives; env. d'Antsirabe, Perrier 6598, 6620, 6621 et 13651; massif d'Andringitra, Perrier 13592. OUEST: Firingalava, vers 500-600 m. d’alt., Perrier 752. 7. Ammania alternifolia spec. nov. Annua, erecta, ramosa, 30-60 cm alta, caulibus acute tetragonis. Folia sessilia v. subsessilia, saepe alterna, raro opposita, florifera anguste lanceolata v. linearia (5-10 x 1,3 mm), SON ; utrinque attenuata, apice acuta. Flores axillares, solitarii v. in cymulam densam 2-7-floram dispositi, 4-meri, bibracteolati. Receptaculum obconicum (1,4 x 1 mm), 4-costatum, in prefloratione manifeste 4-anguloso-dentatum, calycis lobi acute triangulares; petala O; stamina " antherae suborbiculatae. Ovarium biloculare, ovulis paucis; stylus brevis (1 mm.). Capsula irregulariter rumpens. ; ; Forme certainement, voisine du commun A. mulliflora mais qui m? paru distincte par sa grosse tige presque ligneuse; ses feuilles souven alternes, toujours atténuées, souvent presque pétiolées à la base; et 5% fleurs plus petites. — 309 — Ouest : bords d’une doline, sur le plateau d'Ankara (Boina) vers 300 m. d'alt., Perrier 1093. 8. Ammania quadriciliata spec. nov. Hygrophila, glabra, biennis (?), e rhizomate repenti ramosa; rami 4-6, 7-10 cm. longi, eleganter erecto-recurvi, dense foliosi. Folia decussata vulgo reflexa, lanceolata (5-10 x 1-3 mm) basi truncato-auriculata, e basi apicem, versus acute-attenuata, omnia florifera. Flores 4-meri axillares, sessiles, bibracteolati, semper solitarii. Receptaculum obconicum haud costatum : appendiculae 4, minusculae, dentiformes, pilounico longo (5 mm) terminatae; calycis lobi triangulares : petala 4, minutissima : stamina 2; capsula sphaerica irregulariter rumpens. OUEST : prés d'une source d'eau vive, sur calcaire, env. de Maroadabo (Boina), connu de cette seule localité, Perrier 6613. NOTE SUR « CLEMATIS PSEUDOSCABIOSAEFOLIA » NOM. NOV. DE MADAGASCAR Par H. PERRIER DE LA BATHIE Nous avons décrit en 1949 et 1950 sous le nom erroné de C. scabiosae- folia D. C., espèce dont nous n'avions vu qu'un spécimen trés incomplet, un Clemalis du centre de Madagascar. M. le Dr J. LÉONARD a eu l'extrême bienveillance de nous prévenir de cette erreur et de nous demander, pour faire disparaitre toute confusion à ce sujet, de donner un nom nouveau à l'espéce de Madagascar, qui est en effet trés différente du vrai C. scabio- saefolia d'Afrique tropicale. Cette rectification, que la courtoisie du octeur J. LÉONARD nous permet de faire, et une description de cette nouvelle espèce, seront donc l'objet, de cette courte note. Clematis pseudoscabiosaefolia nom. nov.-C. scabiosaefolia Vig. et Perr. (non D.C.) in Mém. Inst. Sc. Mad., II, fasc. 1-2 (1949), 223 et in Humbert FI. Madag. et Com., Renonculacées (1950), 20, t. VI. Fa. normalis ignota. Fa. pyromorpha. ili . Omnino LA Res P folia caulina breviter petiolata y vu m circuitu subduplo latiora quam longiora; foliola 3, me 5, ma $ A tete asi cuneata, trifida v. trisecta, segmentis saepe itu Mtn iori Pagina Superiore s i il ilis longis saepe bi v. da : parsim pilosa, p ngi ER b nales 1-5; alabastrum globosum apiculatum. Achaenia pilis fuscatis brevibus ense vestita. 000 d'alt Lieux dénudés sur quartzites ou cipolins, entre ns et? ere dE i CENTRE : Ambatofangena à l'Ou est d'Ambositra, Perrier , Ype! ; Baron sans n° ni localité. — 310 — CLASSIFICATION DES APOCYNACÉES : XXXIII, LES SOUS-TRIBUS DES CARISSÉES Par M. Pico. Une classification des Carissées en 9 sous-tribus et 23 genres a été donnée en 1948 (1, pp. 119-122). L'année suivante, la dernière sous-tribu, celle des Chilocarpinae, formée d'un seul genre, a été élevée au rang de tribu distincte (2, p. 154). Un peu plus tard, un genre nouveau a été décrit (3) et placé avec doute dans la sous-tribu des Carissinae. Des observations récentes nous permettent aujourd'hui de compléter cette classification, en la modifiant légérement. Les sous-tribus gardent la teneur et les limites qui leur avaient été assignées, à l'exception d'une seule qui doit être dédoublée. Mais l'ordre de succession de ces sous-tribus doit étre changé, ainsi que le choix des caractéres qui définissent plusieurs d'entre elles. Deux de ces caractéres méritent une mention particuliére : la nature de la cavité du fruit et la forme du hile de la graine. Chez les Carissinae, le genre Lacmellea ( Lacmelleinae), les Leucono- lidinae et les Pleiocarpinae à l'exception du genre Picralima, la cavité du fruit ne contient pas de pulpe, ou, par exception ( Bousigonia), la pulpe se réduit à une fine membrane enveloppant lâchement chaque graine sans adhérer au testa. On sait (1, p. 112) que les trois modes de placentation, axile, pariétale proéminente et pariétale non proéminente, n'ont généra- lement rien de spécifique chez les Carissées et peuvent se rencontrer souvent dans diverses fleurs d'une méme espéce ou à divers niveaux d'un méme ovaire. La forme de la placentation se stabilise au contraire dans le fruit. Quelle que soit la placentation florale, la cavité du fruit est complétement cloisonnée dans les genres Carissa et Cyclocotyla et aussi, quand l'une des loges n'avorte pas comme il arrive habituellement, dans le genre Lacmellea; elle reste en revanche indivise dans les genres Leuconolis et Bousigonia. Ce sont là de bons caractères génériques qui nous avaient échappé jusqu'ici. Dans tous les cas, le hile est bien visible, ponctiforme ou presque (Carts sinae, Leuconolidinae), ou occupant une surface peu étendue et de forme irrégulière (Pleiocarpinae) ou au contraire trés étendue et couvrant la presque totalité de la face ventrale de la graine (Lacmellea). j Chez les Couminae, les Melodininae, le genre Hancornia ( Lacmelle- nae), les Landolphiinae, les Willughbeiinae et le genre Picralima ( Pleiocar- pinae), il n'y a pas à proprement parler de cavité dans le fruit : l'intérieur est empli d'une pulpe mucilagineuse où les graines sont complétement immergées *. Le hile est alors bien visible chez les Couminae (linéaire), les 1. Nous n'avons pas vu le fruit entier de Picrali TIG dessin UT icralima. Toutefois, d’après un inédit de Detpy, la pulpe n'occuperait iei que la moitié ventrale de chaque méricarpe x les graines y seraient comme implanté i i i te où À plantées par leu laire, le res testa étant libre d'adhérences extérieures, 3 e — 311 — Melodininae (ponctiforme) et, paraît-il, le genre Hancornia (ponctiforme) dont nous n'avons pas vu le fruit. Mais, au cours de recherches et d’obser- vations multiples, nous n'avons jamais réussi à voir le véritable hile des Landolphiinae, des Willughbeiinae et du genre Picralima. Dans ces trois groupes, il est très difficile de détacher du testa la pulpe qui y adhère solidement et, quand le testa est nettoyé, aucune aire ni aucun point n’a l'aspect particulier qui caractérise un hile, Le « hile », que nous avions cru trouver (1, pl. III, fig. 39 et pl. IV, fig. 3) sur les graines de Willughbeia, n'était, semble-t-il, qu'une altération accidentelle de la surface du testa. On peut faire encore, sur les diverses sous-tribus des Carissées, les observations suivantes : COUMINAE et MELODININAE. — Le profond sillon qui marque la face ventrale de l'albumen chez les Couminae et les sillons ou rides super- ficiels qui en ornent la face dorsale et les côtés chez les Couminae et les Melodininae se retrouvent sur la graine entière, quoique un peu empâtés par l'épaisseur du testa. CARISSINAE. — Le « faux noyau » formé par la cloison du fruit indurée et placentifère n'est pas forcément costé sur les faces; les faces sont au tontraire généralement. planes ou ornées de légères crêtes qui moulent le bord des graines. LACMELLEINAE. — Cette sous-tribu doit être dédoublée. Nous la distinguions de celle des Landolphiinae par le port dressé, la clavoncule poilue, le testa rugueux ou tuberculé et l'embryon plus court que la graine. il arrive que la clavoncule de certains Carpodinus (Landolphiinae) soit poilue au sommet ou même en entier, ce caractère n'étant d ailleurs jamais spécifique. D'autre part, le testa des Lacmellea (Lacmelleinae) est à peine ruguleux et celui des Landolphiinae l'est tout autant lorsqu on ^ soin de le débarrasser des restes de pulpe qui y adhérent; nous n avons Pas vu la graine des Hancornia ( Lacmelleinae), mais les papilles en parait-il, en ornent la surface ne sont-elles pas également des Bs e Pulpe adhérente? Quant à l'embryon des Lacmellea ides aptid da quil est complètement développé, il occupe presque toute la juni de la graine, à peu près comme celui des Landolphiinae. Il ne resterai d Pour séparer Lacmelleinae et Landolphiinae que les caractéres du por 1 * qui, évidemment, serait insuffisant. Mais les deux genrés qui Mun x Sous-tribu des Lacmelleinae, Lacmellea et Hancornia, se distinguent ^u : A iré i la graine de l'autre par des caractères essentiels, même tirés du fruit et de la g , ; ‘ à jinae. En faisant du et, pris un à un, diffèrent amplement des me are à celle des enre Hancornia une sous-tribu particulière, on. A d.du Cmelleinae une homogénéité qui lui manquait jusqu 1c x était o». le même coup à celle des Landolphiinae une individualité qu les suivantes Point de perdre. Les différences dans le fruit et la graine son entre les Lacmelleinae et Hancorniinae : ss LI . a C e, Lacmelleinae, — Fruit sans pulpe. Surface hilaire bien distin — 312 — occupant presque toute la face ventrale par laquelle la graine est adnée à la cloison ou à la paroi du fruit. Albumen marqué d'un profond sillon ventral. Embryon occupant presque toute la longueur de la graine. Hancorniinae. — Fruit (non vu) plein de pulpe. Hile presque poncti- forme. Albumen sans sillon. Embryon nettement plus court que la graine. Ajoutons que la profonde dépression longitudinale qui marque la face ventrale de l'albumen chez les Lacmellea est entièrement comblée par le testa; elle est donc invisible sur la graine entière, dont la face ventrale est plane 1. L’existence d'un sillon ventral sur l'albumen devient un carac- tére de première importance chez les Carissées, où il définit maintenant les deux sous-tribus des Couminae et des Lacmelleinae. Quant à l'albumen lui-méme, il est nettement plus tendre chez les Lacmelleinae que chez les Landolphiinae. On peut le définir comme charnu-subcartilagineux chez les Couminae, Melodininae, Carissinae et Lacmelleinae et comme corné chez les Landolphiinae et les Pleiocarpinae. LANDOLPHIINAE. — Nous avons vu plus haut qu'il existe des Carpo- dinus à clavoncule poilue au sommet ou méme en entier. Il existe égale- ment une espèce de ce groupe (Landolphia ou Clilandra Henriquesiana ?) à ovules bisériés sur chaque placenta. La présence de crocs (ou cirrhes) est constante chez toutes les lianes du groupe; les crocs manquent seule- ment chez les formes naines qui ont un rhizome tracant bien développé. La systématique de la sous-tribu, telle qu'elle est admise actuellement, est tout à fait artificielle et doit être refondue de bout en bout; ce sera l'objet d'une monographie actuellement en préparation. WILLUGHBEIINAE. — Il existe, chez certaines espéces de ce groupe, des crocs exactement semblables à ceux des Landolphiinae. D'autres espéces paraissent n'en pas avoir. Cependant le matériel étudié est trop restreint pour que nous osions affirmer, comme l'ont. fait certains, que les Willughbeia ont tous des crocs et que les Urnularia n'en ont jamais. Bien que solidement cohérents, les cotylédons des Willughbeiinae sont indivi- dualisés : en coupe, la ligne de soudure est marquée par une raie brune qui tranche sur le fond ocracé de la masse. Nous montrerons prochainement que le genre africain Cylindropsis, actuellement incorporé, bien à tort, au genre Clilandra (Landolphiinae), est parfaitement distinct, et, appartient en réalité à la sous-tribu des Willughbeiinae, jusqu'ici purement asiatique et océanienne, l pages iria — Les graines du genre Bousigonia sont gii oppées une à une dans u à s ec, bien Da der tid un sac làche, ocracé, membraneux sur le sec, lle à u testa, et qui paraît être une pulpe très réduite. Une nouvelle graine analysée a montré les caractères suivants : testa brun-fonce; l. D'oà l'erreur que nous commettions en décrivant la graine de Lacmellea cose * avec ou sans sillon ventral » (1, p. 134). 2. Ce n'est, en fait, ni un Landolphia, ni un Clitandra. Nous y reviendrons bientót. — 313 — embryon coriace, assez résistant, brun-jaune en surface, ocracé en profon- deur et sur les faces des cotylédons en contact. En l’absence de fruits et de graines, qui demeuraient inconnus, le genre Cyclocotyla avait été placé dans les Leuconolidinae d'après l'ensemble des caractères de la fleur. Nous avons eu la bonne fortune de trouver récemment, dans les Apocynacées indéterminées de l’herbier de Bruxelles que nous a très aimablement communiquées le Professeur RoByns un échantillon fructifère de Cyclocotyla congolensis Stapf (Coûleaur 24). Voici une description du fruit et de la graine : Baie globuleuse-pyriforme, mesurant 22-27 x 17,5-23,5 mm, parfois (non constamment) terminée par un minuscule apicule obtus. Péricarpe très mince, sans fibres ni assise scléreuse. Cavité biloculaire, sans pulpe; cloison mince, charnue comme le péricarpe. Graines au nombre de 4 par loge, obovales, aplaties, mesurant 11,4-12,9 x 8,7-9,1 x 1,9-3,0 mm, sessiles, imbriquées de haut en bas sur deux rangs qui se chevauchent, ornées d'une faible costule longitudinale sur la face ventrale et d'une saillie analogue mais encore moins marquée sur la face dorsale. Hile ponc- liforme ou oblong, petit (1,3-3,1 x 1,1-1,4 mm), situé sur la face ventrale à peu de distance du sommet. Testa mince, submembraneux, lisse, brun, adhérent à l'albumen. Albumen formé d'une couche mince (0,15-0,5 mm), entiére, charnue, trés tendre (bien plus tendre que chez aucun autre genre de Carissées), de teinte créme claire. Embryon conforme, mesurant 9,1-10,8 x 6,7-7,9 x + 0,7 mm, souvent un peu épaissi et comme ourlé Planche X. Cyclocotyla congolensis Stapf : 1, fruit entier, gr. nat. verticale, montrant la cloison placentifère, gr. nat. ; 3, graine, face xa même, face ventrale, X 2; 5, la même, de profil, X 2; 6, embryon x 2, le même en coupe dorsale, x 2; 4, la i à indivis, à radi- Sur les bords, charnu, tendre, brun-orangé, homogène et re cha tule supére marquée par une petite pointe terminale peu ; 16, 1-6. : ea : `e à cloison complète, : Les particularités de ce fruit et de cette graine herd cotylé ichs indif- graines aplaties, albumen très mince mais dévelop ut utib le "renciés, non échancrés et soudés à la radicule) pourral is 4 n ‘reation d'une nouvelle sous-tribu. Nous préférons ae aible abstenir, car la sous-tribu des Leuconolidinae pen su d ie tut m T olla algré les caractères aberrants du genre Cyclocolyla, PT. — 314 — et la graine, peut s'opposer aux genres Leuconolis et Bousigonia de la manière suivante : Leuconolis et Bousigonia. — Baie uniloculaire. Graines non ou peu comprimées. Albumen nul. Embryon ocracé, au moins en partie; coty- lédons libres, épais, plans convexes, profondément échancrés à la base; radicule libre, cachée dans l'échancrure. Cyclocolyla. — Baie biloculaire. Graines aplaties. Albumen mince. Embryon entiérement brun-orangé, formé d'une masse entière, indiffé- renciée, plate, portant au sommet une petite pointe, seul indice de la radicule. PLEIOCARPINAE. — La présence de fibres dans le péricarpe semble constante. Les fibres ne sont abondantes que dans le genre Picralima; mais, si rares qu'elles soient chez les autres genres, elles paraissent exister toujours et contribuent à donner de la solidité aux parois du fruit, comme y contribue d'une facon différente l'assise scléreuse des Landolphia et des Melodinus. Voici une clef des sous-tribus des Carissées, définies par des caractéres en partie nouveaux et rangées dans un ordre plus naturel que l'ordre adopté primitivement (1, pp. 119-122) : l. Carpelles complétement soudés. Baie simple; péricarpe sans fibres. 2. Testa membraneux ou coriace. Albumen lisse ou scrobiculé, ou nul. 3. Graines fixées au péricarpe ou à la cloison du fruit par un hile de peu d'étendue, ou complètement immergées dans une pulpe. Albumen sans dépression ventrale, ou nul. 4. Cloison du fruit non indurée ou nulle. Radicule 3 à 35 fois plus courte que les cotylédons. 9. Cavité du fruit emplie de pulpe où sont immergées les graines. Cotylédons libres ou seulement cohérents, entiers, au plus cordés à la base. 6. Arbres. Anthères à loges séparées et libres à la base. Albumen charnu. Embryon nettement plus court que la goes sui s roue Dass Pt. .. A. Hancorniinae. 6. Lianes, ou arbrisseaux nains rhizomateux. Anthéres à loges contigués dés la base. Albumen corné ou nul. Embryon occupant toute la longueur de la graine. 7 Albumen abondant. Embryon charnu, trés tendre, : à cotylédons trés minces, foliacés, libres. B. Landolphiinat. 7’. Albumen nul. Embryon coriace-farineux, dur, à cotylédons trés épais, plans-convexes, solide- "— See... .- C Willughbeiina*. — 315 — 5’, Pulpe nulle ou réduite à une fine membrane entourant chaque graine. Cotylédons profondément échancrés à la base, ou soudés en une masse indifférenciée elle-même sou- dee à la radicule....., 0 D. Leuconotidinae. 8. Arbres. Couronne absente. Ovaire adhérent à la base. Péricarpe sans assise scléreuse. Graines et albumen marqués d'un sillon ventral profond. Hile linéaire. Testa et albumen ornés dorsalement de sillons longitudinaux trés réguliers. Albumen _ : jaune. Embryon à peine plus court que la graine..... G. Couminae. 8’. Lianes. Couronne présente. Ovaire supére. Péricarpe pourvu d’une assise scléreuse. Graines et albumen sans dépression ventrale. Hile ponctiforme. Testa et albumen ornés dorsalé- ment de rides longitudinales peu régulières. Albumen orangé. —— Embryon près de deux fois plus court que la graine. H. Melodininae. I. Carpelles libres, au moins sur les bords. Baie composée (sauf avor. — lement), à péricarpe + fibreux................... I. Pleiocarpinae. INDEX BIBLIOGRAPHIQUE l. — M. Picuon, Classification des Apocynacées : I, Carissées et Ambé- laniées; in Mém. Mus., n. sér., XXIV (1948), pp. 111-181. ; * — M. Pichon. Classification des Apocynacées : IX, Rauvolfiées, Alstoniées, Allamandées et Tabernémontanoidées: ibid., XXVII 1948), pp. 153-251 et pl. X-XX. ; 3. — " E Classification des Apocynacées : XVIII, P pede i lum, genre nouveau de Carissées de Madagascar; in Mém. Inst. Sci. Madag., sér. B, II (1950), pp. 94-98. À PROPOS DE « HELICHRYSUM HUMBERTI » R. Sillans Par Roger SILLANS. : iption d'un Dans une précédente note !, nous avons donné la acciri iim delichrysum nouveau que nous avions récolté dans les M dk du NW de l'Oubangui-Chari, à Bocaranga, vers vt ` A aute d'échantillons complets, nous n'avions pas pu, da i É èce nouvelle de l'Ouban- aus — Helichrysum Humberti (composées), esp Me R. — Helichrysum 22 NOT. sys, — 316 — mentionner la forme et la dimension des feuilles de la base. Fort heureuse- ment M. le Professeur HUMBERT vient de nous communiquer récemment un exemplaire complet de cette espéce, récolté en 1937 au Cameroun, par I bs = == Sr RUES Planche XI. Helichrysum Humberti R. Sillans. — 1, Aspect général de la plante; 2, base de la feuille. le R. P. Ch. Tisserant, dans la région de Bétaré-Oya. Cet échantillon nous permet ainsi de compléter utilement notre diagnose concernant là partie inférieure, Helichrysum Humberti R. Sillans (Compositae) ; inferioris partis de criptio : Basi lignosa cauli cylindrato plus minusve 5 mm in diam., foliis basilaribus semi-amplexicaulibus, supra leviter scabris et velutinis, tomento infra lanuginoso, glauco; laminae oblongo-lanceolatae 14-16 cm longae €t — 317 — cire. 3,5 cm latae, basi longissime et anguste attenuato circ. 3-4 mm lato; nervis 3, basilaribus, infra prominentibus et supra depressis, acumini plus minusve obtuso. CAMEROUN : (en décembre 1937), R. P. Ch. Tisseranl, 3633, fleurs blanches, à peine fleuries à cette époque (Savane, Beledouben, Centre de la Comp. Eq. des Mines, région de Bétaré-Oya). Notons que la région de Bétaré-Oya est située environ par 5° 30' de latitude Nord, à une altitude moyenne de 800 mètres, à peu près à 225 kilo- mètres à W. de Bocaranga. MATÉRIAUX POUR LA FLORE DE L'OUBANGUI-CHARI (URTICACÉES) Par Roger SILLANS. Les Urticacées sont représentées en Oubangui-Chari par les genres suivants : CLÉ DES GENRES. Feuilles alternes : Inflorescence axillaire ou indépendante, lâche ou contractée : Limbe presque toujours entier, parfois distinctement denté, le plus souvent coriace, arbrisseaux ou lianes subligneuses. 1. UREK. odote ee ose 66 9 ne + 0 0 © 6 0 60,0 09 0,0 08 Me . QA Limbe toujours trés distinctement denté, jamais De me plantes herbacées ou sous-arbrisseaux......-::: $n . FL : Inflorescence en petits glomérules axillaires à fleurs sessiles ou | | : : . Pouzorzia. subsessiles, limbe toujours entier... .. ennt : "iive Be opposées.......... or ntt HOP : : l. Urera Gaud., in Freye., Voy. Bot., 1826, p. m Arbres, arbrisseaux ou lianes subligneuses parfois ape ti ment sous-arbrisseaux. Feuilles simples, alternes, stipulées à lim "yl situé ou denté, acuminé; nervures basillaires 2-5. Inflorescence axı i ionis Ales à calice à 4-5 lobes en panicules à fleurs isolées ou fasciculées. Fleurs mâles à calice à ovales ou imbriqués ; étamines 4-5, recourbées dans le bouton. im femelles à périanthe persistant à 4-5 lobes, ovaire uniloculaire, wf ovulé, droit ou oblique à stigmate subsessile pénicillé, pote es et droit ou oblique à graine exalbuminée ou presque; co bé Dir emarginés, CLÉ DES ESPÈCES Tige hérissée de prolongements + spiniformes, + souples de 4-5 mm : fe ess de long: pétiole de 7-16 em de long et parfois davantage; limbe borbi ire de grand, + distinctement denté, + ovale ou $ De 14-22 em de long sur 11-16 em de large, parfois ere B cordifolia. EU Daso = cordée...;. 244 05 006 e C I ANNE é U; + — 318 — Tige inerme; pétiole de 2-8 cm de long; limbe moyen, entier, oval ou oboval, suborbiculaire, oblancéolé, d'environ 6-13 cm de long sur 4 à 8 cm de large, jamais tomenteux en dessous, base + atténuée DE X AERE Ie Oe ee ek er 2. U. cameroonensis. 1. Urera cordifolia Engl., in Engl. Jahrb., 33, p. 121. Oubangui-Chari : R. P. Ch. TissERANT 1160 (octobre 1948), fleurs femelles jaünátres, jeunes fruits rouges (Boukoko, forêt). - Oss. — Liane subligneuse bien caractéristique par la grandeur de ses feuilles légèrement cordées à la base, par sa tige creuse armée de pro- longements spiniformes plus ou moins longs. 2. Urera cameroonensis Wedd., in DC., Prodr., 16, 1869, p. 97. — U. arborea De Wild. et Th. Dur.,in Bull. Soc. Roy. Bol. Belgique, 38, 1899, p. 52. — U. congolensis De Wild. et Th. Dur., ibid., p. 50. — U. Laurentii De Wild., in Miss. Laur; 20, 1905, p. 72. — U. Gillelii De Wild., in Ann. Mus. Congo belge, I, 1906, p. 240. — U.oblongifolia De Wild., in Miss. Laur., 20, 1905, p. 73. — U. cameroonensis Wedd. var. Laurentii (De Wild.) Rendle, ibid., p. 262, et var. lalifolia Engler. Oubangui-Chari : A. CHEVALIER 5117 (août 1902), liane à tige suffru- tescente s'élevant au haut des arbres et retombant ensuite, fleurs ver- dàtres, fruits petits, rouges, à maturité (abords de l'Oubangui, au village d'Impfondo, par 1930' lat. N., dans la forêt); R. P. Ch. TissERANT 1094 (avril 1923), arbrisseau sarmenteux rampant (rochers, riv. Lico, 15 km. O. Moroubas); 1618 (septembre 1924), liane dans les arbres fleu- rissant vers [le sommet (Moroubas); 136 (août 1947), liane à fleurs mâles blanches (Boukoko, bord de forét); 945 (juin 1948), liane semi-ligneuse à fleurs femelles vertes (Boukoko, forét); 997 (juin 1948), liane subli- gneuse à fleurs máles blanches (Boukoko, forét); 855 (avril 1948), liane à fleurs mâles blanc-sale (Boukoko, bord de forét); 1035 (juin 1948), liane à fleurs femelles verdâtres, et jeunes fruits roses (Boukoko, forêt). R. SiLLANs 1300 (juin 1949), liane (Boukoko, forét). Noms vernaculaires : Mongatingati, Nzengere-Gbaya, Molo-Mowa- lawala (lissongo). OBs. — Espèce très polymorphe à en juger par la variabilité de son port et de la forme de ses feuilles. Aussi nous ne pensons pas que la forme lalifolia Engl., doive être maintenue, car ses limites nous paraissent beaucoup trop imprécises d'aprés les seuls échantillons que nous possédons. 2. Fleurya Gaud., in Freyc., Voy. Bot., 1826, p. 497. , Plantes herbacées annuelles ou sous-arbrisseaux souvent à poils urticants. Feuilles alternes, simples, stipulées, à limbe + largement el très distinctement denté, acumine. Inflorescence axillaire ou indépen dante en panicules làches ou contractées à fleurs en glomérules. Fleurs máles à calice à 4-5 lobes imbriqués ou subvalvaires ; étamines recourbées | — 319 — dans le bouton, pistillode présent. Fleurs femelles à périanthe tubuleux ou cupuliforme à 2-4 sépales imbriqués; ovaire oblique uniloculaire, mono-ovulé, stigmate ovale ou linéaire. Achène comprimé à graine exalbuminée ou presque; cotylédons plats. CLÉ DES ESPÈCES. Inflorescence axillaire en panicule lâche et grêle jusqu'à 20 em de long, à fleurs très petites en petits glomérules, groupés à l'ex- trémité des rachis secondaires ...................... 1. F. aestuans. Inflorescence indépendante en panicule contractée, à rachi jusqu’à 30 cm. de long à fleurs plus grandes en glomérules denses groupés vers la partie supérieure du rachi ................ 2. F. podocarpa. l. Fleurya aestuans Gaud., in Freyc., Voy. Bot., 1826, p. 497. — F. aestuans (L.) Gaud., var. Linnaeana Wedd., in DC., Prodr., 16, 1869, p.72. — F. interrupta Schlecht., in Westafr. Kautsch. Exp., 1900, p. 286. — Urlica aestuans L., in Sp. P1., ed. 2, 1763, p. 1397. Oubangui-Chari : A. CHEVALIER 5109 (août 1902), touffes her- bacées hautes de 0 m 50, fleurs blanchâtres très petites (abords de l'Oubangui, au village de Youmba par 30' lat. N.); 7499 (février 1903), Ndéllé, lieux incultes, frais; R. P. Ch. TissERANT 2825 (novembre 1924), fleurs vertes et blanches, Kaga Pagra, savane boisée, 60 km N. Bambari. 2. Fleurya podocarpa Wedd., in DC., Prodr., 16, 1869, p. 76. — Urera oni A. She. nM nud., in Expl. Bot. Afr. Occ. Frse, 1, 1920, P. 610. — F. podoearpa Wedd., var. amphicarpa Engl., in Pflanzenw. Ost. — Afr., 1895, p. 163. $ Oubangui-Chari : A. CHEVALIER 5807 (octobre 1902), bassin de : Haute-Ombella, talus ombragé, pays des Mbrous, entre Warico et me : 10800 (décembre 1903), fleurs blanc-jaunatre, poste de Ballohys, bre q R. P. Ch. Tisserant 163 (septembre 1912), herbe de ADU om er à tiges traçantes, rameaux dressés, sous-bois humides, prés riv. 7 gou, 20 km Est de Bessou; 1329 (novembre 1921), eg taber m de haut, à fleurs mâles gris-violacé, riv. Ngubenge, deve ep (octobre 1922), fleurs roses, sous-bois riv. Obkyoe, 10 km O. 2 tia 2 (novembre 1923), fruits, riv. Mbolele, Moroubas; eee mi 195), forêt prés Banguila, 25 km. S. E. Moroubas; 2299 (octo re = 5 mètre de haut, fleurs gris-verdatre, pédoncule de ipee Rr om vert, galerie riv. Kombala, 15 km S. Ippy; 2466 (mare 1928), ile: verdatres, ruisseau près riv. Gbabi, Daembo, 100 km N. rite, 1937), 2824 (mars 1928), près riv. Youngu, 60 km. E. Ippy; 3551 (jui , ^m. de haut prés d'un ruisseau, Berberati. - 4 imbe oboval ou OBs. — Les deux espèces ci-dessus présentent un lim ‘blancéolé, à base tronquée ou plus ou moins arrondie. — 320 — 3. Pouzolzia Gaud., in Freyc., Voy. Bot., 1826, p. 503. Plantes herbacées, arbrisseaux ou sous-arbrisseaux. Feuilles simples, alternes, parfois opposées pétiolées, parfois subsessiles, à limbe entier, rarement denté, stipulé, acuminé, trinervié. Inflorescence axillaire en glomérules courtement bractéolés, à fleurs sessiles ou trés courtement pédicellées. Fleurs máles à calice à (3) 4-5 lobes coudés; étamines 2-5 à filets infléchis, pistillode présent ou trés peu marqué. Fleurs femelles à périanthe persistant tubuleux, à 9-4 dents; ovaire, ovoide, uniovulé, dressé, à style articulé à la base, filiforme, caduc, à stigmate pénicillé. Achéne ovale ou comprimé, lisse, à périanthe accrescent à graine exalbu- minée ou presque; cotylédons ovales. CLE DES Espèces. Périanthe du fruit velu + ovoïde, trapus, à veines longitudinales bien accusées. Tige hirsuto-pubescente à feuilles persistant tout le long de la tige et des rameaux latéraux, à pétiole velu-hirsute: limbe généralement très scabre en dessus, parfois lisse et sub- glabre sur les deux faces, ou au contraire tomenteux-laineux très dense en dessous: nervures hirsutes; Bractée entourant la fleur RE hi cs sk... 1. P. guineensis. Périanthe du fruit subglabre, + piriforme allongé, presque lisse, à veines longitudinales peu marquées. Tige subglabre ou très légè- rement pubescente, à feuilles caduques sur une grande longueur de la tige et des rameaux latéraux, à pétiole pubescent; limbe + lisse ou très légèrement scabre en dessus, à nervures subglabres. Pas de bractée entourant la fleur femelle ............. 2. P. denudata. 1. Pouzolzia guineensis Benth., in Hook. Niger F1., 1849, p. 518. — P. denudala De Wild., in Miss. Laur, 1905, p. 73. — P. andongensis Rendle, in Prain, l. c., p. 289. Oubangui-Chari : A. CHEVALIER 5810 (octobre 1902), fleurs ver- dâtres, talus ombragé, bassin de la Haute-Ombella, pays des Mbrous, Kono; 6226 (novembre 1902), fleurs verdâtres, Poste de la Nana, lieux herbeux, ombragés; R. P. Ch. TISSERANT 620 (août 1922), riv. Ngeronga, à 13 km N. O. Bambari, commun dans la brousse près forêt; 1929 (novembre 1950), mauvaise herbe à fleurs vertes, plantations, débroussement, Boukoko. R. Sittans 62 (juillet 1950), petite plante herbacée sans fleurs, endroits Couverts, de savane arbustive. ; Oss, — Plante à tige + ligneuse à la base; feuilles à très grande variabilité de dimensions et de pilosité. 2. Pouzolzia denudata De Wild. et. Th. Dur., in Bull. Soc. Roy. Bot. Belgique, 38, 1899, p. 54-56. — p. guineensis De Wild., in Ann. Mus. Congo belge, Bot., 1, 1912, p. 380. — p. andongensis Hiern, in Cat. Afr. ih Pee. 1900, p. 992. — P. Batesii, Rendle in Journ. of Bol., 55, — 321 — Oubangui-Chari : R. P. Ch. TissERANT 1447 (avril 1949), herbe rameuse de 1 m de haut à fleurs verdâtres (Boukoko, anciennes planta- tions). Oss. — La tige et les rameaux se dénudent assez rapidement, sauf vers leur partie supérieure oü les feuilles sont rassemblées, ce qui, ajouté au rapprochement assez marqué des glomérules fructifères persistants, donne à cette plante un aspect bien caractéristique. Nous ne pensons pas qu'il faille maintenir P. Balesii Rendle chez qui nous n'avons noté jusque-là aucun caractére vraiment distinct de P. denudala De Wild. et Th. Dur. 1, Notons enfin que la couleur de l’Akène est trés variable, elle peut être jaune-paille ou parfois brun-noir + foncé à la partie supérieure. 4. Boehmeria Jacq., in Enum. PI. Carib., 1760, p. 9. Espéce unique : Boehmeria platyphylla D. Don, in Prodr. Fl. Nep., p. 60, 1825. Oubangui-Chari : A. CHEVALIER 10763 (décembre 1903), Haut-Chari, de Fort-Crampel aux Ungourras; G. Le Testu 2719 (mai 1921), urticée de | m 50, Yalinga, bas-fond déboisé de galerie forestière; R. P. Ch. Tis- SERANT 796 (aoüt 1922), 2 m de haut, sous-bois rivière Gbodu, 25 km N. 0. Bambari; 3501 (mai 1937), 1 m 50 de haut, feuilles luisantes en dessus, Mission de Berbérati, galeries peu denses; 322 (octobre 1947), Sous-arbrisseau à fleurs verdâtres, Boukoko, sous-bois de forêt claire. OBs. — Sous-arbrisseau à feuilles opposées stipulées, à pétiole de ?6 em de long; limbe denté, mince non coriace, + scabre sur les deux faces, très variable de forme et de dimensions, + largement ovale, ovalo- elliptique, oblong-elliptique, parfois oblancéolé, de 7 à 20 cm de long sur “78 em de large (parfois jusqu'à 18 em de large selon Hutchinson), ase + arrondie, parfois légèrement cordée ou + longuement wes forme, sommet + brusquement acuminé, à acumen de 1-3 cm de KA üllorescence axillaire en épi, à rachi + grêle de 10 à 30 cm 7 on *urs en glomérules + denses + rapprochés. La pilosité de ce a 95 est trés variable également, allant de la plus légère pubescence au at M court et hirsute (surtout en dessous et la long des Pi ied Pos Vu la fréquence des formes intermédiaires, nous n'avons pas pu s A avec certitude certains de nos numéros à l'une ou | autre Ta m : ailleurs W, Ropyns ? a trés bien précisé : « Espèce des plus I morphes, dont on a décrit de nombreuses variétés à og em À oraloires de Phanérogamie el LA RO coloniale du Muséum. i in Flore du l. Nous rejoignons à ce sujet les vues de L. dade (Urticaceae), i Congo belge et du Ruanda-Urundi, I, Bruxelles, 1948, p. mpl Ajliest. 1, Bruxelles 19 P. Rogyxs (W.). — Flore des Spermatophytes du Parc » p. 84. NE vu ere — 322 -- MATÉRIAUX POUR LA FLORE DE L'OUBANGUI-CHARI (BIGNONIACÉES) Par Roger SILLANS. CLÉ DES GENRES. l. Calice non spathacé : 2. Ovaire uniloculaire à placentation pariétale; baie indéhiscente she M BAINES. Don Siné ehe rr rmi l. Kigelia. 2’. Ovaire biloculaire à placentation axile; capsule déhiscente non charnue à graines ailées : 3. Inflorescences terminales ou latérales multiflores; ovules bisériés, fruit à cloison non articulée au point d'insertion des ris Haas Ak UV en... 2, Stereospermum. 3’. Inflorescences cauliflores, pauciflores; ovules plurisériés (6 rangs), fruit 4 cloison articulée au point d’insertion des graititbà c. oo ius ey ees’ Ri bees GRE S 3. Tisserantodendron. l'. Calice spathacé : 4'. Follicule pendant, linéaire, aplati, à déhiscence bivalvaire : 5. Corolle + infundibuliforme, petite, à tube dépassant peu ou pas le calice; ovules sur 4-6 rangs........... 4. Markhamia. 5'. Corolle + tubulaire, petite, à tube dépassant largement le calice; ovules sur 2 rangs.............. ... 5. Newbouldia. 4'. Follieule dressé, fusiforme, épais, à déhiscence univalvaire ; ovules sur de nombreux rangs; corolle campanulée trés grande, à tube dépassant largement le calice...... 6. Spathodea. 1. Kigelia DC, in Prodr., 9, 1845, p. 247, Arbres à feuilles alternes imparipennées, parfois paripennées, à folioles le plus souvent opposées, parfois subopposées. Limbe glabre parfois + velu, généralement allongé et mince pour la forme de forét dense et au contraire plus court et coriace pour la forme de savane. Inflorescence en panicules pendantes longuement pédonculées; calice campanulé et coriace, irréguliérement 9.5 lobé, + allongé ou élargi. Corolle bilabiée de dimensions et de couleur excessivement variables (rouge-brique, rouge-foncé, rouge-orangé, grenat, jaune-sale, jaune-vert tâcheté de grenat), largement campanulée à la partie supérieure, rétrécie à la partie inférieure; lèvre supérieure dressée, courtement bilobée, lèvre inférieure réfléchie largement trilobée. Étamines subexsertes. Disque annulaire ; ovaire uniloculaire multiovulé : stigmate bilamellé. Baie indé- , hiscente grisátre, coriace, + cylindrique, allongée et large, renfermant une pulpe fibreuse dans laquelle sont noyées des graines épaisses non ailées, exalbuminées, à cotylédons repliés. — 323 — l. Pétiole le plus souvent 15-30 em de long, parfois 40 cm; folioles 3-5 paires à limbe oblong elliptique, obovale ou elliptique de 6,5-15 em de long sur 3,5-6,5 cm de large; sommet le plus souvent arrondi ou tronqué, parfois légèrement émarginé, ou bien obtus et + brusquement apiculé; base arrondie asymétrique ou légère- ment atténuée; nervures latérales 7-10 paires; stigmate le plus souvent ovale : 2. Corolle jusqu'à 7 cm de long sur 5 em de large; partie infé- rieure du tube + cylindrique, souvent contractée, de 1-2 em de long sur 1-1,5 cm de large; calice 1-2,5 cm de long sur 1-1,5 cm de D... e 0 K. africana. 2’. Corolle jusqu'à 13 em de long sur 9 cm de large; partie infé- rieure du tube le plus souvent cylindrique et droite jusqu’à la base, de 4 cm de long sur 1-2 cm de large; calice 3-4 cm de long sur ie L5-2 em de large............ MEM orc Var. aethiopica. l'. Pétiole normalement 40-50 em de long; folioles 6 paires, à limbe mince, oblong-elliptique parfois lancéolé; base cunéiforme ou atté- nuée, sommet + longuement acuminé, 10-20 em de long sur 3-6 cm de large; nervures latérales 8-12 paires. Calice 3 em de long sur l5 em de large. Corolle 6-7 cm de long environ; tube à partie inférieure le plus souvent contractée, puis évasée jusqu'à la base; stigmate elliptique, ovalo-elliptique, oblong-elliptique, oblong- ^. lancéolé , . . . T i preyxdina (adit : e e AX Hte ee Var. elliptica. Kigelia africana Benth., in Hook, Niger Fl., 1819, p. 463 — K. lan- olala Sprague, in Thiselton-Dyer, Fl. of. Trop. Afr., 1906, 4, part. 2. p. 534, chan NE be VEN: (octobre 1902), 5638, arbre de 2e grandeur, haut de 7 à 10 mètres. (bord des marigots, Krébedjé Fort-Sibut), vallée de la Moyenne Tomi) et 5727, arbre de 2° aic ET m. (Galeries, Krébedjé (Fort-Sibut); R. p. Ch. TissER i (mars 1924) 1465, fleurs brun-rouge, grappe pendante, très prie - Pédoneulée, 0 m 80-1 m au-dessus des premières fleurs (Kaga Ngudja z rousse boisée, 15 km S.-O. Moroubas); (mars 1925) 1847, VAM pp brique foncé, calice tiqueté de noir, arbuste 3-4 m de haut (bor ínuté Yanuve, 20 km N. Bambari), et 1848, fleurs rouge assez clair, wienn Près riv; Gbatemoze, 15 km. N. Bambari); G. LE TESTU ire ras 1921) 3417, fleurs rouge-brique, échantillon fleuri sur we TRE Im 90 (Yalinga); A, AUBREVILLE (février 1946) 859 aput , Mbrès). oms vernaculaires : Awolongo, Liguliembo (banda) ; lngwasi); Zolombele (Gbaya); Dumbele (manjia). ; : st. Soud. Guin., Var, aethiopica (Dene) Aubr., in were: ic PI. 93, Pl. 5, 1950 ica (Dene) At ae ' P. 496. — Kigelia aethiopica Dene, in De P 56. — 1845, p.39. — K. ined A. Rich., in Tent. Fl. Abyss., 2, 1847, p : P'nnala DC., in Prodr., 9, 1845, p. 247. — 324 — Oubangui-Chari : M. DyBowskt (février 1892), fruit long de 0m 30; les éléphants le mangent (près de la Mission, rivière Kemo); A. CHEva- LIER (mai 1903) 8316, feuilles opposées (Chari oriental, pays Ndouka et Kouti, Ngara); A. MARTRET (1903) 10666, Krébedjé (Fort-Sibut). Ogs. — Notons ici que l'échantillon n° 3417 de G. Le Testu est finement pubescent vers la partie supérieure du pétiole, ainsi qu'en dessous des feuilles le long des nervures. Comme il s'agit d'un échantillon récolté sur une bouture de 1 m 50, nous n'avons pas cru devoir le différen- cier de K. africana dont il posséde d'ailleurs toutes les autres caracté- ristiques. Var. elliptica (Sprague) R. Sillans. — K. elliplica Sprague, in Thisel- ton-Dyer, Fl. of. Trop. Afr., 4, part. 2, 1906, p. 534-535. — K. aculifolia Engl., l. c., p. 535. — K. impressa Sprague, l c., p. 535. — K. Elliolii Sprague, I. c., p. 536. — K. tristis A. Chev., in Expl. Bot. Afr. Trop. Francaise, 1, 1920, p. 487. Oubangui-Chari : R- P. Ch. Tisserant (octobre 1948) 1210, arbre à fleurs rouges en grappes pendantes jusqu’à 50 cm., feuilles au sommet des branches (Boukoko, forêt). Nom vernaculaire : Molo-Mofiti (lissongo). OBS. — A. AUBREVILLE ! et W. RoBvNs ? ont avec juste raison souligné la trés grande affinité qu'ont entre eux les divers Kigelia; aussi toutes les clés établies jusqu’à ce jour laissent-elles nettement apparaître l'imprécision des limites respectives de ces différentes espèces. Ces clés ne s’appuient en effet que sur des caractères d’une inconstance manifeste, notamment la forme des boutons floraux (globuleux ou ovoides, allongés, Æ recourbés, apiculés ou non), la partie inférieure du tube de la corolle (cylindrique ou contractée), la forme des folioles, du stigmate, etc... La diversité des formes intermédiaires nous permet de penser qu'il ne s'agit là, pour employer l'expression de A. AUBREVILLE, que de carac- téres d'adaptation écologique ? insuffisants à notre avis pour pouvoir maintenir ces formes au rang d'espèces, C'est ainsi que nous considérons K. elliplica Sprague comme une variété de K. africana Benth., à laquelle nous, rattachons K. acutifolia Engl, K. impressa Sprague, K. Elliolii Sprague, K. lrislis A. Chev., que nous n’avons pas crû devoir maintenir en raison de l'instabilité des caractères précités. Nous pensons d’ailleurs que la liste des espèces synonymes de K. africana n'est pas close. Là variété elliplica affecte de préférence la forét dense humide du Sud de la Lobaye, alors que la forme typique et sa variété aelhiopica se rencontrent surtout dans la savane et les galeries forestiéres, 2 Stereospermum Cham. in Linnaea, 7, 1832, p. 720. Espéce unique : l. AUBREVILLE (A.). — Flore Forest. Soud. Guin., 1950, p. 496. 2. Ropyns (W.). — Flore des Sperm. du Pare Nat. Albert, 1947, p. 250. 3. AUBREVILLE (A.). — L. c., p. 496. — 325 — Stereospermum Künthianum Cham. l. c. Oubangui-Chari : A. CHEVALIER (décembre 1902) 6585, arbuste de? à 5 mètres de haut à fleurs roses (Dar Banda, env. du Kaga Mbra dans la plaine) et 6717, arbuste (brousse Dar Banda, Kaga Batolo); (janvier 1903) 7320, arbre de 2e grandeur (Dar Banda oriental, Mbélé, brousse) et 7360 (Dar Banda oriental, pays de Senoussi, Mbélé); G. LE Testu (février 1922) 3766, bignoniacée à fleurs roses, arbuste de 3-4 mètres (pentes bord du Kaga de Wanda-Djalé); (janvier 1923) 4467, Stereo- spermum à fleurs roses et feuilles non adultes veloutées, 3-4 mètres R. P. Ch. Tisserant (février 1923) 984, fleurs roses, fruit cylindrique long, pendant, arbuste 2-4 m de haut (savane prés riv. Kominga, 60 km. N. O. Ippy); (février 1925) 984 bis, fleurs lilas, 3-6 m. de haut (savane boisée prés riv. Kagbi); (février 1932) 3014, fleurs gris-lilas, arbre 3-5 m de haut (savane Bozoum); A. AUBREVILLE (décembre 1945) 455 (Ouanda-Djalé); R. SILLANS (mars 1951), 744 arbuste à fleurs roses (Kaga Bandero à Fort-Crampel); (avril 1951) 520 (Bozoum). Noms vernaculaires : Bando, Abokungu (banda); Vinga (banda dial. Morouba); Mayali, Ngmayali (Gbaya). : Ops. — Arbuste ou petit arbre de savane de 2 à 12 m de haut à 24 paires de folioles opposées à limbe entier ou parfois denté, courtement acuminé, généralement oblong-elliptique ou elliptique, parfois lancéolé de 4-11 cm de long sur 2-4 cm de large, glabre, légèrement ou densément pubescent (no 3766 de G. LE Testu). Inflorescence souvent pubescente *n panicules de fleurs roses ou violettes; calice campanulé légérement pubescent ou glabre de 5 mm de long environ; corolle tubuliforme de 25-5 em de long sur 8-12 mm de large à la partie supérieure, pubescente *xlérieurement. Follicules cylindriques jusqu'à 60 cm de long sur 10 mm de diamètre, 3. Tisserantodendron R. Sillans in Bull. Soc. Bol. de France, 98, 1951, p. 270-272. Espèce unique : Tisserantodendron Chevalieri R. Sillans, l. c. | OUBANGUI-CHARI : R. P. Ch. TISSERANT Res * petal oi Stand arbre à fleurs jaunes sous les aisselles des feuilles e quim sinon le Boukoko, forêt): (décembre 1947) 539, grand arbre très voisin. même que 234, à fous jaunes plus bes (Boukoko, forêt); Loro 1382, à fleurs jaunes, calice brun (Boukoko, forét); R. SILLANS (m PA Ys 1664, grand arbre à fruits cylindriques pendants de la tt) p doigt (Boukoko, forêt): (février 1949), 985, fruits (Boukoko, forêt). om vernaculaire : Mososoli (lissongo). Os. — Grand arbre de forêt dense humide de plu laut à feui i folioles oppo ; illes caduques à 4-5 paires de folioles 0 Pole jusqu'à 30 hs de long. Inflorescences cauliflores en cy s de vingt métres de sées glabres sur un mes pauci- — 326 — flores fasciculées. Corolle crispiflore campanulo-infundibiliforme de 2,5 m de long sur 2 cm de large au sommet, à 5 lobes inégaux repliés dans le bouton. Ovaire à ovules plurisériés (6 rangs). Capsules cylindrique glabre jusqu'à 60 cm de long sur 15 mm de diamétre, strié longitudinalement, terminée au sommet par la base persistante arrondie du style. Graines ailées à ailes oblongues; cloison comprimée, subéreuse, épaisse, articulée et légèrement déprimée au point d'insertion des graines. Espéce remarquable par ses grandes fleurs jaune-canari poussant sur le vieux bois et apparaissant avant les feuilles. 4. Markhamia Seem. in Journ. of Bol., 1, 1863, p. 226. — Dolichandrone Fenzl. ex Seem., in Ann. el Mag. Nal. Hisl. Ser., 3, 1862, p. 31. Arbres de forêt dense humide ou de galeries forestières à feuilles caduques composées, imparipennées, stipulées. Inflorescence terminale paniculée à fleurs jaunes ou brunes. Calice spathacé coriace + velu. Corolle + infundibuliforme; tube à partie inférieure très courte et incluse dans le calice, limbe bilabié. Étamines 4, didynames incluses, à anthéres divergentes. Disque annulaire ou cupuliforme. Ovaire oblong biloculaire à ovules nombreux sur 4-6 rangs dans chaque loge; style à stigmate bila- mellé. Capsule linéaire allongée coriace, aplatie à déhiscence bivalvaire; cloison petite, ailée des deux cótés par une fausse cloison trés développée. Graines oblongues à ailes membraneuses. CLÉ DES ESPÈCES 1. Stipules foliacées orbiculaires non acuminées ; inflorescence termi- nale et axillaire, en racéme de cymes très nettement pédonculées; Foods OR CO, I. di a Derby 1. M. lutea 9 * L ^ ^ H # . l’. Stipules non foliacées, subulées, longuement acuminées; inflores- | cence terminale en racème de cymes subsessiles ; follicules finement ; tomenteuses 2. M. sessilis. oo NN ee ee CR RIM SN ON wp dios a kp € à à 0 8 do 01 à 1, Markhamia lutea K. Schum., in Engl. et Plantl., Natürl. Pflan- zenfam. 4, 3b, 1895, p. 242. OUBANGUI-CHARI : A. AUBREVILLE (janvier 1945), 572 (Bangassou). 2. Markhamia sessilis S i m Part. 2, 1906, p. 526. prague, in Dyer, Fl. of Trop. OUBANGUI-CHARI : Dr. Fipao (décembre 1916), s. n. (forêt de Baïki- Boubangui et Boganga, confluent de l'Oubangui et du Congo). Oss. — Arbustes ou arbres de 10 à 12 m de haut, à 3-4 paires de folioles à follicules Jusqu'à 70 cm de long sur 1,5 em de large environ. Markhami® sessilis Sprague, est une espèce voisine de M. lomenlosa K. Schum., dont — 327 — l'aire ne semble pas descendre plus bas que le Haut-Logone. Cette dernière diffère de M. sessilis par son inflorescence terminale en racéme de cymes pédonculées et par ses stipules subconiques non acuminées, tomenteuses. Quant à M. lutea K. Schum., la glabrescence du calice contraste avec celui de M. sessilis qui est velouté-luisant, de couleur jaune d'or-roussátre 9. Newbouldia Seem. | in Journ. of Bol., 1, 1863, p. 225. Espéce unique : Newbouldia laevis Seem., l. c., p. 225, et 8 (1870), p. 210 et 337. — N. pentandra Seem., 1. c., 8 (1870), p. 338. — Spathodea adenantha G. Don, in Gen. Syst., 4, p. 222. — S. laevis Beauv., in Fl. Owar., 29, (1805), p. 48. — S. pentandra Hook., in Bol. Mag., 3681. — S. Jenischii Sond, in Hamb. Gart 4, p. 370. — S. especiosa Brongn., in Lem. Herb. Gen, Amat., % série, p. 70. — Bignonia glandulosa Schum. et Thonn., in Beskr. Guin., PI. 274. OuBANGUI-CHAnI : R. P. Ch. Tisserant (février 1951), 2014, petit arbre à fleurs blanches lavées de rose (Boukoko forêt, bord des rivières) ; (avril 1951) 2072, arbre, fruits du n° 2014 (Boukoko, forêt, prés de l'eau). Nom vernaculaire : Nganzingo (lissongo). OBs. — Arbre ou arbuste de savane ou de forêt dense humide à lameaux glabres et feuilles généralement opposées, parfois verticillées, à rachis de 40 cm de long, imparipennées. Folioles 3-6 paires; limbe oblan- téolé ou largement elliptique, + denté ou entier, longuement acuminé, Jusqu'à 25 cm de long sur 12 cm de large, criblé de petits points en dessous. Inflorescence glabre, terminale, dressée, en racéme de cymes de ET vie à pédicelle de 5-8 mm de long; calice spathacé 2,5 cm de long; de e Mauve ou rose +. tubulaire, légèrement incurvée 6 cm de long, à 5 lo ni crispés sur les bords. Capsule d'environ 30 em de long sur 10-15 cm de rges; graines de 3,5 cm de long, ailées aux deux extrémités. 6. Spathodea Beauv. in Fl. Owar., 27, 1805, p. 46. Espéce unique : _ Spathodea campanulata Beauv., |. c., 27-28, p- 47. — S. nilolica Seem in Journ. of Bot., 3, 1865, p. 33. OvBaNGur-Cuant : Dn. VIANCIN (juillet 1895), s. n:, arbre de —— de haut, grosse fleur rouge; le liquide contenu dans le bouton si or. 8 Yeux atteints d'inflammation ; grappe serrée de fleurs au ^ M. Watu, calice charnu vert sale-sombre, mum de petit P his ef À CHEVALIER (septembre 1902) 5425, arbre ou arbuste er rare devient, un arbre de 20 m à Libreville). Vu ausst aux Tap! es Eon | bangui), fleurs rouges, les calices non épanouls contiennent p — 328 — d’eau abondante (Krébédjé, dans la brousse); (décembre 1903) 10613 (De Ungourras à Fort-Sibut), et n° 10550 (Fort de Possel); Dr. Frpao (décem- bre 1916), s. n. (Forét de Baiki-Boubangui et Boganga, confluent de l'Oubangui et du Congo); G. Le Testu (octobre 1921), 3340, Spathodea 2 m environ, fleurs brique, les boutons sont remplis de liquide (Yalinga). Noms vernaculaires : Abandiri (banda); Sho (banda dial. Ndi); Agangu (dial.?); Sen, Gbakombo (manjia) ; Motolo (lissongo). Ons. — Arbre à feuilles composées pennées, opposées ; folioles opposées 4-8 paires à limbe elliptique ou oblong, acuminé, de 6-16 cm de long sur 6-7 em de large, tomenteux et finement réticulé en-dessous légérement cunéiforme à la base ; nervures latérales 5-6 paires. Inflorescences en racèmes terminaux peu fleuris; calice spathacé recourbé, longuement acuminé et ridé, tomenteux-roussatre de 3-8 cm de long; corolle campanulée jusqu'à 12 cm de long sur 8-9 cm de large, rouge-écarlate ou rouge-orangé. Folli- cules fusiformes dressés, univalvaires jusqu'à 20 cm de long sur 3 em de large à graines hyalines ailées. Nous considérons Spathodea nilolica Seem, comme une forme appauvrie de S. campanulala Beauv. Ce dernier est assez abondant dans la forêt dense humide du Gabon où il atteint normale- ment 30 mètres de haut. Dans les savanes préforestières de l'Oubangui- Chari où il est plutôt sporatique, ce n'est plus qu'un petit arbre de 2 à 12 m. Le P. Ch. Tisserant signale une forme à fleurs jaunes le long du fleuve. Laboraloires de Phanérogamie el d'Agronomie coloniale du Muséum. UN « GYMNOSPHAERA » (CYATHEACEAE) NOUVEAU D'AFRIQUE OCCIDENTALE Par Mme TaAnpiEv-BLor. | M. NickLEs, à qui nous devons de trés belles récoltes provenant d'A. O. F. et d'A. E. F., avait rapporté, en 1947, un échantillon, mal- heureusement légérement incomplet, provenant du Sud de Carnot. 5! ce n'est la couleur violacée, brillante, des axes, cette fougère a plutôt la taille et l'aspect d'un Dryopteris. L'étiquette précise : rhizome dressé, pas de tronc, frondes étalées. Cependant les sores exindusiés, et portant des paraphyses, les sporanges subpyriformes, à pédicelle court, à anneau. oblique, interrompu, la présence de petites écailles bulleuses à la face inférieure des rachis, les axes violacés, polis, lisses, et les spores tétraédri- ques, indiquent qu'il s’agit là d'une Cyatheaceae d'un genre peu représenté en Afrique, le genre Gymnosphaera. Cette espèce est nouvelle et bien caractérisée. M. BALLARD, de Kew, ayant confirmé notre opinion, nous en donnons ici la diagnose sous nos deux noms. 2 v. Gymnosphaera Nicklesii Tardieu et Ballard spec. nov. Rhizoma erectum, stipitibus rosulatis (teste Nickles). Petiolus?... longus, canaliculatus, ebeneis, laevus, nitidus. Limbus bipinnatus, 50-60 cm longus, 16-20 latus, oblongus. Pinnae inferiores gradatim diminutae, infimae 5 em longae, medialibus similis (pinnae aphlebioidae non visae). Pinnae mediales 10-15 m longae, alternae, 3 cm inter se remotae, sessiles, falciformes, bre- viter acutae. Pinnulae contiguae, liberae, sessiles, 3 cm longae, 0,7 cm latae, deltoides, basi truncatae, apicem versus acutae, marginibus profunde lobatae, lobis rotundatis. Rachis costaeque ebeneis, laevis, costae inferne ad basim pinnularum paleis longis, castaneis, concoloribus et paleis minutis bullatis vestitis. Textura coriacea. Color in sicco brunnescente. Pinnae fer- tiles sterilibus similes, soris rotundatis, indusiis nullis, receptaculo paraphy- sibus vestito. Oubangui : Chutes de la Toutourou, sud de Carnot 600 m, NickLes n° 26. Murailles gréseuses, dans les embruns de la chute. Station ensoleillée, en clairière, dans une galerie forestière dense. Avec Asplenium Barleri, Lonchitis Barteri, Dryopleris securidiformis. Ce Gymnosphaera ne peut être confondu avec aucun autre, sa petite taille, son absence de tronc, ses pennes falciformes, décroissantes, le font reconnaître facilement. Nous n'avons malheureusement pas vu la base du pétiole et nous ne savons pas si il existe ces petites pennes trés diffé- renciées, parfois sans chlorophylle, réduites, que l’on a appelé « aphlébies ». Les Gymnosphaera sont trés rares en Afrique. L' Alsophila Mildbraedii du Ruwenzori, décrit par BRAUSE, est en réalité un Gymnosphaera au sens de CoPELAND. Il diffère très nettement de notre espèce, c’est une fougère arborescente, possédant un tronc de plus de 4 m de haut. CoPELAND signale la distribution du genre Gymnosphaera comme allant des Indes aux Fidji. Il est certain que son principal centre de distribution est la Malaisie et principalement Bornéo. Mais, depuis, nous avons signalé 7 espèces de ce genre à Madagascar”, le professeur pained en a récolté de plus une nouvelle et curieuse espèce Sur le somme 4 Marojejy à Madagascar (2.100 m), espèce que j'ai appelée G. allicola ard. 2, _ Ce Gymnosphaera est, comme notre plante, dont il est s de voisin, remarquable par sa petite taille (environ 1 m.), son d -— dem tronc, sa coloration brune sur le sec, ses frondes fertiles à peme i th 4 ll porte à la base du pétiole des aphlébies très différenciées, à aperi © hen fruticuleux, sans chlorophylle. Nous l'avons rapproche ; ‘amispina de Bornéo. té é à Il faut aussi remarquer que notre Gymnosphaera a été trouv res, 4e famille, l. Cf. TanprEv-Bror in Humserr : Flore de Madagascat et p precise Mir Malheaceae, 1951, p. 33 et : Le peuplement ptéridolosque ^ ^ Madag., I, 1948, 68. ho TanpiEU-Bror. Trois Cyatheacée s nouvelles de Madagascar. Nat. Malg. 1951, — 330 — relativement basse altitude alors qu'à Bornéo, à Madagascar et au Ruwenzori ce sont des plantes des hautes montagnes. SUR LE GENRE « ISOLOMA J. SM. » ET L' « ISOLOMA LANUGINOSUM J. SM. » Par Mme Tanprkv-Bror. Le genre Isoloma a été créé en 1841 par J. Sm. in Hk. Journal of Bol. 3, p. 414. Il n'en donne aucune diagnose et cite simplement JI. divergens et I. lanuginosum. C’est seulement l’année suivante que Hooker dans son Genera, t. 102, donne une courte description du genre, description basée sur l'Isoloma lanuginosum qu'il figure en détail. Voici cette description « Indusium speciale marginale, bilabiatum, lineare, planum. Spo- rangia verticalia. Frondes 1-2 pedales, lineares, pinnatae. Pinnae oblongo- ellipticae vel lanceolato-falcatae, basi truncatae vel auriculatae, petiolatae; petiolus cum rachi articulatus. Costa centralis. Venae furcatae; venulae erectae, apicibus receptaculo sporangifero continuo unitis, in pinnulae sterili liberis. » L'Isoloma divergens est donc cité le premier des dcux mais la diagnose est basée sur I’. lanuginosum. Presl in Genera filicum en 1850-52, p. 107, précise que les sporanges naissent en dehors des nervures « dans le méso- phylle » et cite comme appartenant à ce genre J. divergens, Guerinianum lanuginosum, Walkerae. Copeland dans son Genera (1947, p. 55) reconnait le genre Isoloma qu'il place dans les Pteridaceae à côté des Lindsaea mais sépare J. lanu- rar qu'il range dans les Nephrolepis [Nephrolepis aculifolia (Desv.) rist]. Voyons quels sont les caractères du genre /soloma et si il y a lieu de rattacher l Isoloma lanuginosum à ce genre ou l’en détacher. Le genre Isoloma est incontestablement un passage entre les Lindsaea et les Nephrolepis. Or, il est curieux de constater que les auteurs mettent en général dans des sous-familles différentes les Lindsaea et les Nephro- lepis : le genre Nephrolepis semble donc avoir une position systématique assez mal définie : Holttum (J. of Linn. Soc., 55, 1947, p. 138) le met dans les Oleandroidae, Copeland et Christensen dans les Davalliae, alors que les Lindsaea sont mis par Holttum et C. Chr. dans la sous-famille des Lindsayoideae, par Copeland avec les Pteridaceae. Les deux espéces citées par J. Sm. comme /soloma peuvent paraitre au premier abord, assez différentes - l'Isoloma lanuginosum a en effet un aspect de Nephrolepis avec de grands stolons portant par place des touffes de frondes groupées sur de courtes branches. Le « rhizome rampant » des autres Isoloma est en réalité tout, à fait l’analogue de ces stolons et les — 331 — { frondes de certaines espèces sont aussi groupées sur de très courtes branches ». Les caractères de nervation, de sores, d’articulation des pennes et même la forme des pennes sont tout à fait comparables, Le genre Isoloma peut être défini ainsi : Rhizome rampant émettant souvent des stolons, frondes groupées, unipennées, à pennes articulées, caduques, sessiles, oblongues, lancéolées ou ovales, le plus souvent assymétriques et à base supérieure auriculée, à costa central, les infé- rieures souvent défléchies; nervures n'atteignant pas la marge, libres, parfois épaissies au sommet. Sore terminal sur la nervure, semblant marginal, allongé et réunissant plusieurs nervures, ou continu le long de lh marge; sporange à pédicelle formé d'une seule rangée de cellules; spores bilatérales, sans périspore. Ainsi défini, il semble donc contenir deux groupes d'espéces le situant au point de vue phylogénique : les unes se rapprochent comme spect des Nephrolepis, ayant comme eux parfois des nervures épaissies a sommet, et, présentant une tache calcaire à la face supérieure. Dans { “ groupe, je rangerai J. lindsayae (Christ), Tardieu (= N. lindsayae { Christ), I. dicksonioides (Nephrolepis dicksonioides Christ) Tardieu, et | L lanuginosum. Ce groupe est particulièrement voisin des Nephrolepsis, | sy rattache par l'intermédiaire de I’I. dicksonioides. Comme l'a fait marquer Copeland (loc. cit., p. 94) I I. dicksonioides posséde des pennes à bords laciniés, les sinus interrompant seuls le sore, qui est allongé et unit plusieurs nervures. Il est donc tout à fait l'analogue de celui le PI, lanuginosum. rang : . Par contre, le N, abrupla (Bory) Mett. est, à notre avis, bien que trés voisin, un vrai Nephrolepis dont le sore, situé dans les lobes de la e prend l'aspect de celui de Dicksonia, l'indusie étant épaissie comme le de la penne mais ne réunissant pas plusieurs nervures, Presl avait du reste fait de cette espèce un genre nouveau, le genre Leplopleuria. Les écailles d’Isoloma lanuginosum sont aussi une forme de pam vers celles des Lindsaea : échancrées à la base, elles portent M A xx e très longs prolongements, parfois épaissis, parfois trés ren quelles sont, très étroites elles sont réduites à quelques cellules po E dans tous les sens de ces longs prolongements et formant passage vers poils pluricellulaires ui couvrent le limbe. Dans les Isoloma diverge A q x : 5 brillant, les écailles "gustum, et le groupe des /soloma à rachis foncé, brillant, betises dé "S étroites portent au contraire des bords entiers et sont à ruules à parois très foncées et épaisses, clathrées, lumière dis Pédicelle des sporanges est formé d'une seule rangée ids Pelis Le rachis de |’ I. dicksonioides et de l I. land pedum ns “ther 1, lui des Nephrolepis et les pennes d'une méme fronde soni, M les Nephrolepis, beaucoup plus courtes et plus a Uau sommet, e deuxième groupe d’Isoloma, trés semblabl ">m. possède un rachis noir, brillant, un rh “ives "pant, quoique certaines espéces soient aussi stoloniferes. es à Isoloma divergens izome plus nettement Les carac- 23 NOT. sys, — 332 — tères des pennes sont exactement les mêmes que pour les espèces déjà envisagées. Ce groupe est surtout malais et comprend : J. ovalum Pr induratum (Bak.) Tard., I. angustum (Cop.) Tard., I. pellaeiformis (Christ) Tard., I. divergens J. Sm., I. jamesonioides (Cop.) Tard., I. Guerinianum (Gaud.) Tard. Le Schizoloma Decaryanum de Christensen, espèce de Madagascar, à nervation présentant « quelques rares anastomoses », semble appartenir à notre genre. La répartition géographique des Isoloma est intéressante à signaler. L'I. lanuginosum est connu en Afrique, à Madagascar, aux Mascareignes, et s'étend jusqu'en Birmanie, Malaisie, Australie. Les autres espèces sont essentiellement malaises, Les Isoloma ont le plus souvent, et par erreur, été rattachés aux Schizoloma dont la limite générique est du reste assez vague. Créé par Gaudichaud (Ann. des Sc. nat., 3, 1824, p. 907), qui ne fait que le citer avec 3 espèces : S. cordalum, S. Guerinianum (qui est un Isoloma à notre avis) et S. Billardei, c'est encore Hooker dans son Genera (1842, t. 63), qui en donne la diagnose, rédigée d’après le J. macrophyllum « Sorus inframarginales linearis, continuis. Indusium lineare, continuum, margini frondis parallelum, margine superiore libero. Filices intratropica. Rhizoma repens. Frondes sparses, tenuiter coriaceae, simplices pinnatae. Venae internae, tenuissime, ramosissimae, in maculas hexagonoideae anas- tomosantes ». Les limites de ce genre avec les Lindsaea d'une part, et avec les Sphenomeris d'autre part, sont mal délimitées. Copeland (loc. cit., p. 55) et C. Chr. (Manual of Pterid., 1938, p. 345) tendent à laisser dans ce genre le seul S. cordalum, à pennes dimorphes. Il me semblerait plus exact de le limiter aux espéces à nervures anastomosées, pennes géné- ralement linéaires (au moins les fertiles) alors que les Lindsaea compren- draient les espéces à pennes dimidiées. En tout cas les Schizoloma de l'Index comprennent à la fois des Schizoloma sens. strict., des Isoloma, des Sphenomeris et des Lindsaea. UN « OLEANDRA » NOUVEAU D'AFRIQUE Par Mme Tanpikv-Bror. Parmi les nombreux échantillons d'Oleandra récoltés en Afrique nous croyons justifié de décrire la nouveauté suivante : | Oleandra Annetii Tardieu spec. nov. _Rhizomate late repente, paleis brunneis acuminatis, ciliatis, dense vestito. Foliis sparsis. Stipite 4-6 cm longo, 1 em versus basim articulato, nudo: lamina 25-30 cm longa, 2-3 lata, lanceolata, basi obliqua, apice acuminata, — 333 — costa subtus glandulosa, supra canaliculata, pagina inferiore versus costam gandulosa, margine piliis articulatis, rufis, nerviis pubescentis, simplicibus vel furcatis, densis, soris series duas formantibus, costam approximatis, . indusiis rufis, glandulosis. Cameroun; Mt. F indé, rochers sous forêt. Annet 333. Il nous semble que certains caractéres, que nous n'avons jamais retrouvé dans nos nombreux échantillons d'O. distenta, nous permettent de séparer cette espèce; ce sont : la présence de gros poils pluricellulaires, intestiniformes, roux, tout à fait analogues à ceux des Clenilis, sur la marge du limbe; la pilosité des nervures à la face inférieure; la présence de glandes rougeâtres sur les indusies et la face inférieure du limbe vers le costa; la présence de poils glanduleux, courts, dressés sur le costa. Ajoutons que les spores de cette espéce sont trés différentes de celles de r'o. distenta: elles sont ovales, finement granuleuses, portant une étroite créte équatoriale déchiquetée au bord, alors que chez l'O. distenta, elles montrent un réseau de trés larges crêtes pâles, entières. 4 Les récoltes d’Annet au Cameroun nous ont apporté quelques espéces rares, c'est pourquoi nous lui dédions cet Oleandra. ae cum D'autre part, un échantillon de Portéres, venant de la Cóte d'Ivoire ét dont les feuilles sont adultes, présente un limbe entiérement recouvert, àla face inférieure, sur le parenchyme et sur les nervures, de poils courts, Taides, + apprimés. Malgré une légére hésitation, venant de ce qu'un échantillon de Chevalier (Haut Cavally 21.309), présente des frondes jeunes villeuses sur les deux faces et la marge, il nous semble qu'il y ait là une variété de l'O. distenta à définir ainsi : Var. hirsuta Tardieu. : qu : i venis a pagina inferiore dense pubescente, piliis brevis plerisque e ortis, Côte d'Ivoire : plateau de Bingerville, Portères 1995. SUR LES « ATHYRIUM » D’A. 0. F. ET A. E. F. Par Mme TaAnprEU-Bror. : ê les Diplazium Les auteurs récents réunissent en un méme ae cue et les Athyrium, ou plutôt subdivisent les Athyrium e veo si ei Fu Ally, ium, à sore recourbé en J, à cheval sur la puis ab odii mapu par elle, et les Diplazium, à sore allongé des méme Dérvure, à indusie s'ouvrant en sens Miei: e Mao " Afrique ces deux sous-genres sont bien E ie seit des espèces malaises et asiatiques la posti" d : , *rIhiner, ce qui explique pourquoi COPELAND € n eo oe : Ont pas hésité à réaliser cette fusion. cts, mais lorsqu'il fois fort difficile à. par exemple, — 334 — Dans nos colonies africaines, les espèces a nervures anastomosées sont représentées par l'Aihyrium proliferum, et une espèce nouvelle, intermédiaire entre A. proliferum (Lam.) Tardieu et A. Welwilschii (HK.) Tardieu, à laquelle nous donnons le nom d' A. Lelouzei Tardieu. Voici sa diagnose : A. Letouzeyi Tardieu, spec. nov. Rhizoma breve, ascendens, folia fasciculata. Petiolus 15-20 em longus, colore fumei, supra canaliculatus, basi paleis deltoideis instructus. Lamina ambitu ovato-lanceolata, 25-30 cm longa, 20-25 lata, pinnata, pinna termi- nali deltoidea, profunde lobata, cum 2-3 pinnis lateralibus adnatis. Pinnis lateralibus l0-jugis, infimis reductis, deflectis, subalternis vel alternis, sessilibus, vel subsessilibus, lanceolatis, acuminatis, e basi cordata, usque ad duas laminae partes pinnatifidis, lobis rotundatis, crenulatis. Paginae utrinque glabrae. Textura membranacea. Nervis in lobis pinnatis, inferioribus anastomosantibus nonnunquam areolas elongatas formantibus. Soris elongatis asplenioideis vel diplazioideis, indusiis integris bruneis. Cameroum : Bassin du Mungo, Fleury 17 (type). Entre Koumba el Etam, de Gironcourt 421 et 422. Forét, au bord des marigots et dans les lieux frais. : Espéce remarquable surtout par sa nervation anastomosée, parfois d'une facon assez instable : le plus souvent la paire inférieure de 2 lobes voisines est seule anastomosée en une nervure décurrente jusqu'à la marge, elles forment ainsi des sortes d'aréoles paralléles à la nervure médiane; parfois deux nervures d'un méme groupe s'anastomosent en formant une aréole oblique. Les pennes inférieures sont nettement défléchies, légére- ment plus petites; le sore costal de chaque lobe est, diplazioide, épais, les sores n'atteignent pas la marge. Comme nous l'avons dit plus haut, cette espèce est particulièrement intéressante car elle est intermédiaire entre l Athyrium (Diplazium) — Welwilschii (HK.) Tardieu comb. nov. et I’ Athyrium proliferum (Lam.) Tardieu comb. nov. Ce dernier est le type du genre Callipleris de Bory (Voyage, I (1804), p. 282). Copeland dans son Genera (1947, p. 152) accepte ce genre comme « naturel et facilement reconnaissable » en le restreignant à 2 ou 3 espèces (Al. Ridleyi Cop., Dip. Lastii C. Chr.) Etant donné que les Diplazium à nervures anastomosées ont été succes- sivement rangés dans les Anisogonium ou dans les Digrammaria, et dans les Callipleris ce genre né me semble pas être valable comme tel. Notre espèce qui est réellement intermédiaire comme nervation vient donc à l'appui de cette théorie. Si l'on admet avec Copeland (Gen. fil. 1947, — 335 — Ainsi envisagé le genre Athyrium contient dans nos colonies d'Afrique 8 espéces ! pour lesquelles nous donnons la clé suivante : l. Sores en fer à cheval ou en J, à cheval sur la nervure qui les porte (Eu- Athyrium ). 2. Limbe bipenné-tripinnatifide. 3. Rhizome rampant, texture subcoriace, lobes ultimes aigus. ia a ec A, Schimperi. 3’. Rhizome dressé, lobes ultimes obtus, dentés; texture A. ammifolium. 2’. Limbe penné-bipinnatifide, pennes à bases assymétriques, la Supérieure auriculée........ ED vocc a LINE ^ tr Sess. À. proliferum. taille; pennes dentées.............. Í 9'. Nervures irrégulièrement anastomosées; pennes lobées, les ; inférieures défléchies, plus petites....... Woran MN . A. Letouzeyi. 4’. Nervures libres ( Diplazium). 5. Fronde pennée ou, au plus, bipinnatifide. ; ph 6. Pennes serrulées, à dents obliques, souvent THEN sores minces, le ler sore costal pas plus épais faisant e i angle aigu avec le costa ........... ies cu A. seat 6’. Pennes lobées, à lobes arrondis, le 19° sore costal très épais, presque parallèle au costal, souvent seul — elwitschii. ett eee 2 999 o se re» 00 66 0 6 9. Pe WR d CATALOGUE DES FILICINÉES D'AFRIQUE OCCIDENTALE ET ÉQUATORIALE FRANÇAISE. I. Par Mme TanpiEU-Bror. guy? ey F ères Ayant commencé, depuis quelque temps déjà, ns, sods des Colonies francaises d'Afrique occidentale et équatoriale, ICI TOME A à i été récoltées. hg pA "Nobremiére liste des M RE ù cela nous semblait justifié, ous avons tenu compte, dans la mesure où cela stade: Cette lisi, D ments récents skidit ASIE di paternam nouvelles iste comprend donc un assez grand nombre de onymies nouvelles Pour lesquelles nous tenons à prendre date. Des syn devient Athyrium proliferum ( Lam). l. Le Di lazium liferum (Callipteris Cop.) "enhii (Hk.) Tardieu. Tardieu comb. iy; et le Dip. ahireta devient A. Welwitschii (Hk.) WE sont aussi données, une assez grande confusion régnant dans l'attribution spécifique des Fougères d'Afrique. Pour les genres les plus importants nous avons essayé de rédiger des clés de détermination, et pour chaque espéce nous citons la répartition en AOF et AEF. Quelques rares espèces, endémiques à Fernando Po ou San Thomé, ont été mentionnées ici, car l'expérience nous a montré que, souvent, les Fougéres décrites comme endémiques de ces deux iles ont été ensuite retrouvées sur le continent; nous faisons précéder le nom de ces espèces d'une astérisque. Nous n'avons donné ici qu'une liste restreinte des synonymes comprenant surtout ceux qui sont nouveaux. CYATHEACEAE Cyathea J. Sm. Mém. Acad. Turin, 5 (1793), 416. 1. Fronde bipinnatifide à bipennée. 2. Rachis violacé, brillant. 3. Segments nettement obtus, entiers, presque spatulés eee eee doe ORs CR OR D de ooo cu. one l. C. obtusiloba.* 3'. Segments dentés, arrondis ...... 2. C. aethopica var. Zenkeri. CM eL V. C. aethiopica. portant un tomentum roux, frisé, pin- nules non décroissantes jc c MEME Uu S uic iul 3. C. Dregei. 3’. Face inférieure du limbe ne portant pas ce tomentum; pues dédtotbantes: c Doo ur oc 4. C. Welwitschii.* 2'. Rachis muriqué; face inférieure du limbe portant (autour des sores) de larges écailles PENNE LIV. LL. 5. C. Manniana. ,. Cyathea obtusiloba (HK.) Domin. in Ada Bof. Bohem. 9 (1930), 62: Alsophila oblusiloba HK, Syn., (1866), 45. Fernando Po, v EE od aethiopica (HK.) Domin. in Acta bot. Bohem., 9 (1930), 83; Alsophila aethiopica Welw. in HK., 8 ana iD HR., Syn. (1846), 44; Cyathea cameroonian HK., Syn. (1865), 21; Alsophila cameruniensis Diels, Npfl., 1, 4 (1899), E Pat dud Bak, in Kew Bull. (1897), 299: A. congoensis . Bon., in Not. Ptér., 14, (1924), 94]. FIRE A gré Acla Bohem., 9 (1930), 150. ) 241; Cyathea principis Dom Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Moyen Congo. Gabon. Congo. c MIS Var. Zenkeri (Diels) Tard. Comb. nov.; Alsophila Zenkeri Diels, in Npil. 1, 4 (1899), 135; Cyathea Zenkeri Domin, Ptér. (1929), 263. Cóte d'Ivoire. Cameroun. 3. C. Dregei Kze., in Linn., 10 (1836) 551; C. Burkei HK., Sp. I, t. 17 B; C. angolensis Welw., Apont. in Ann. Const. ullram. (1858), 338. Guinée. Cameroun. '4. CG. Welwitschii HK., Syn. (1865), 21. San Thomé. 5. C. Manniana HK., Syn. (1883), 21; C. Laurentiorum Christ, in Mission E. Laurent (1905), 14. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. ae Var. Preussii (Diels) Tard. Comb. nov. ; Cyathea Preussii Diels, Npfl., 1, 4 (1899), 127. Cameroun. Gymnosphaera Bl. Enum. (1828), 242. 1. Gymnosphaera Nicklesii Tard. et Ball. in Not. Syst., XIV, 4, p. 328. Oubangui. HYMENOPHYLLACEAE Trichomanes L. Sp. pl., 2 (1753), 1097. 1. Rhizome longuement rampant, filiforme. 2. Fronde simple, entiére ou lobée. 3. Nervure marginale ; fausses nervures (plis) la nervure marginale, pas de soies margina'es 3. Pas de nervure marginale. 4. Soies noires sur la marge, moglossum) ...................° 4'. Fausses nervures libres au sommet, 2'. Fronde palmée, flabelliforme, ou 1-4 pennée. NUN: 3. Pas de fausses nervures; pas de poils sur haies l-nerviés ( Vandenboschia). 4. Fronde flabellée-pinnatifide. ‘ 4. T. Mettenii- 5. Indusie à orifice dilaté, non inclus ---++++**** E tomosées avec (plis) pen 1. T. erosum. Pea evt ( Didy- pas de fausses nervures Lr tie. ECT ua M e oi RENE — 338 — 5’. Indusie généralement tronquée, entièrement incluse. SRG RS ose e coo PT OINET T REN 5. T. fallax. 4'. Fronde tripinnatifide ou quadripinnatifide. 3. Fronde tripinnatifide, ayant environ 10 cm. de long. 6. Pennes perpendiculaires. Coloration vert grisâtre sur le sec; limbe deltoide; sores au sommet des lobes. Cisl ET E 6. T. africanum. 6'. Pennes ascendantes, coloration brunissante sur le M Bebe oblong eese eli 7. T. borbonicum. 4. Fronde palmatilobée ou flabelliforme, de 1-2 cm.; rhizome nu. 5. Fronde lancéolée, subsessile .............. 9. T. Frappieri. 5’. Fronde deltoide, pétiolée ................... 10. T. Mannii. 4'. Fronde bipinnatifide, de2 à 4 em.; rhizome couvert d'un épais manchon de poils noirs........... 11. T. melanotrichum. l'. Rhizome dressé, à frondes en touffes. 2. Fronde pennée (Cephalomanes). . ............. 12. T. crispiforme leds massi 8... 121... Le 13. T. cupressoides. 3'. Rachis largement ailé, pinnules à peine lobées... 14. T. guineense. ,l T. erosum Willd., Sp., 5 (1810), 501; T. pusillum Bak., in de Willd., Rev. Dewr. m Ann. Mus. Congo belge (1901), 265; T. Molleyi M 1 vies Mildb. in Wiss. Ergeb. 2 (1922), 150; R. Bon. in Not. e ), 47; T. Hookeri (non Pr.) i . Bon. Not. Ptér. 10 (1920), 31. ( r.) in R. Bon. No Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Moyen Congo. Gabon. 2. T. liberiense Cop., in Phil. Journ. Sc., 51 (1933), 160. Côte d'Ivoire. Cameroun. 3 T aerugineum. V.d. B., Hym. nov., Ned. Kr. Arch., 5, 2 (1861), . erosum Willd., var aerugineum R. Bon. in Not. Ptér. (1929), 165. Cameroun. 201; 4. T. Mettenii C. Chr., Ind (1906), 644: T. Chevalieri Christ. in Mém. ) > : , jd. alieri Christ, in Mem Soc. bol. Fr. (1908), 106; T. subsessile Mett., in Kühn, Fil. Afr. (1866), 37. Côte d'Ivoire. Oubangui. 5. T. fallax Christ in Ann. Mus. Congo, 5 (1909), 24; T. latilobum Bon., in Chev. Expl. bot. Afr occ., 1 (199 . . " , . . . - 0 . h allax Cop., in Phil. Journ. Sc., 61 (1938) Uu ), 755; Vandenboschia f » DA, Guinée. Côte d'Ivoire. — 339 — 6. T. africanum Christ, in Journ. de Bot., 22 (1908), 21. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. 7. T. borbonicum V. d. B., in Ned. Kr. Arch., 52, 158; T. pyzidife- rum ex parte auctt; T. Goelzii Hier., in Engler Jahrb., 28 (1900), 339. Guinée. Cóte d'Ivoire. Caméroun. Gabon. 8. T. giganteum Bory, in Willd., Sp., 5 (1816), 514; Trichomanes radicans ex parte auctt. Cameroun. 9. T. Frappieri Cordemoy, in Bull. Soc. Sc. et Arts Réunion (1890), l; T. clarenceanum Ballard, in Kew Bull. (1939), 346. Cameroun. 10. T. Mannii HK., Syn. (1867), 75; T. anguslilacinialum R. Bon., in Not. Ptér., 16 (1925), 11; T. ambongense R. Bon., in Not. Ptér., 9 (1920), 13; T. musolense Brause, in Engler Jahrb., 53 (1915), 377; Gono- cormus Mannii (HK.) Cop., in Phil. Journ. Sc. 61 (1938), 102. T. pyzidi- ferum (non Sw) Tard. in Not. Syst., 13 (1948), 169. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Moyen Congo. Oubangui. Gabon. ll. T. melanotrichum Schlecht., Adrumb. (1825-27), 56. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. . 12. T. crispiforme Alston, Cat. vasc. pl. San Thomé (1944), 57; T. erenalum V.d.B., in Ned. Kr. Arch., 5, 3 (1863), 205. Cameroun. Gabon. , bscurum var. 13. T. cupressoides Desv., Prod. (1827), 330; T. o ; peclinalum Mur in Kühn, Fil. Afr., 35; T. mandioceanum Raddi, Pl. Arab., 1 (1825), 4. 66. Guinée, Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. 96: Journ., 1800, 2 (1801), 96; 20: T. Harlii Bak., Gard. in Phil. Journ. Sc. 5l, l4. T. guineense (Afz.) Sw., in Schrad. T. latisectum Christ, in Journ. de bot., 2, (1911), i 18 (1882), 680; T. batrachoglossum Cop., Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. Congo. ae) — Hymenophyllum Sw. Mém. Acad. Turin, 5 (1793), 418. ICD og de pous SONA ee eee l. H. ciliatum. l'. Absence de ces poils. ^» Marge cune (Meodiun) 2. 0... 2. H. polyanthos. 2'. Marge dentée ( Meringium). 3. Fronde deltoide, pétiole au moins aussi long, ou plus long, que NONEM DIDA IA KE ea i er vi 3. H. triangulare. 3'. Fronde ovale lancéolée, pétiole plus court que le limbe. Oy UA REI RISE EVENTS E TERIS 4. H. tunbridgense. 1. H. ciliatum Sw., in Schrad. Journ., 1800, 2 (1801), 100. Cameroun. Gabon. ?. H. polyanthos Sw., in Schrad. Journ., 1800, 2 (1801), 102; Mecodium polyanthos Cop. in Phil. Journ. Sc., 67 (1938), 19. Guinée. Cameroun. Gabon. 3. H. triangulare Bak., Syn. Fil. (1867), 69; Meringium triangulare Cop., in Phil. Journ. Sc., 67 (1938), 44. Cameroun. 4. H. tunbridgense (L.) Sw., in Soverby, Engl. bot. (1794), pl. 162. Gabon. POLYPODIACEAE Dryopteris Adanson. Fam. pl., 2 (1763), 20, 551 (Eu-Dryopleris auctt.) l. Pétiole et rachis portant, sur toute leur longueur, de nombreuses écailles raides, brunes, à extrémité BE e sees 1. D. squamiseta l'. Absence de ces écailles tout le long du pétiole et du rachis. 2. Fronde bipennée, portant un gros bourgeon à la partie supé- 2d Lor pes cda NERA 2. D. Manniana. 3. Nervures se terminant dans les dents aigués, pinnules tron- haa Meneame iE rius s COR 3. D. inaequalis. t LI 3’. Nervure S ne se terminant pas dans les dents; pinnules : cunéiformes obliques à la base ................ 4. D. athamantica. 1. D. squamiseta (HK.) Kze., Rev. gen., 2 (1891). 813: Nephrodium Buchanani Bak., Syn. (1874), 398. : gen., 2 ( ) ; ivep Cameroun. 2 D. Manniana (HK.) C. Chr, Ind. (1905), 276; Polypodium Mannianum HK., Sp., 4 (1862), 263. | Guinée, Cóte d'Ivoire. Cameroun. — 341 — 3. D. inaequalis (Schlecht.), O. Kze., Rev. Gen., 2 (1891), 813; D. fix mas, subspecies elongato in R. Bon., Not. Ptér., 14, 162; 16, 24. Guinée. Cameroun. 4. D. athamantica (Kze.) O. Kze., Rev. gen., 2 (1891), 128. Guinée. Cameroun. Oubangui. Ctenitis C. Chr. Biol. Arb. til. E. Warming (1911), 77; (includ. Parapolystichum Keys) Cop., Gen. fil. (1947), 123. l. Pétiole et rachis ne portant que d'étroites écailles trés nombreu- ses, devenant piliformes sur le rachis; poils articulés épars sur le rachis et les costae, à la face supérieure; fronde lancéolée, bipin- natifide, non développée basiscopiquement....... l. C. crinobulbon. l'. Pétiole, rachis, ou, au moins, costae et costulae, portant à la face supérieure un tomentum roux, court, ou entièrement recouverts d'un manchon de poils articulés; fronde généralement plus déve- loppée basiscopiquement. 2. Pétiole et rachis portant un court tomentum roux. — 3. Fronde pennée, bipinnatifide à la base seulement, i occae pentagonal, la penne inférieure trés développée basiscopique- ment. j H 4. Pennes supérieures entières, toutes de méme taille, Ri. El obtues ............... 29 2 0000. 2. C. securidiformis. 4. Pennes supérieures régulièrement croissantes, — effilées. 5. Pas de bulbilles........................... Pa are 5. Présence de bulbilles.........:..:.-...... . C. 3’. Fronde bi- à quadripennée, lancéolée ou deltat 4. Fronde bipennée sur presque toute sa longueur. 5. C. fraterna. 9. Sores arrondis, à indusie généralement ee C. subsimilis. 5'. Sores oblongs, exindusiéS 6. cscs ee sirasi" v Us 4'. Fronde tripennée-quadripinnatifide. 5. Pinnules lancéolées, pétiolulées, : réduite; présence de glandes jaunes à la face à base postérieure inférieure du limbe Al i a face 6. Poils blancs, courts, sur les costae et costulae à R Lon. intérieure. ...... cos ec o ERE EH ouo ud 8. C. efulensis. 6'. Pas de poils blancs à la fais inem . ^s . idis: 5’. Pinnules rhomboidales ou cunéiformes, obtuses, décurrentes ; pas de glandes jaunes. be d ion pennée dans Í 6. Segments ultimes rhomboidaux, nervation p 9, C. variabilis. ls lobes.......... eot nervation P siformes. 5. Segments ultimes étroitement cunéiformes, . 10. C. dimidiata. fabellée...;... hse te t — 342 — 2. Pétiole et rachis portant des poils articulés formant un man- chon épais. 3. Fronde entièrement tripennée, à pennes et pinnules égales; pennes moyennes longues d’environ 40 cm ....... 1. C. lanuginosa.* 3. Fronde tripennée à la base seulement; pennes inférieures plus développées basiscopiquement; pennes moyennes ayant tan due ge» de à à 0 0 e « e 12. C. lanigera. 1. Ctenitis crinobulbon (HK.) Tard. comb. nov.; Clenilis cirrhosa Cop., Gen. (1947), 124; Nephrodium crinobulbon Hk, Sp., 4 (1862), 92; Nephrodium Spekei Bak., Syn. (1867), 263; Dryopteris nimbaensis Tardieu, in Not. Syst., 8 (1948), 370. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. 2. G. securidiformis Cop., Gen. (1947) 124. Guinée, Cameroun, Congo, Gabon. Var. nana R. Bon., in Not. Ptér., 14 (1923), 211. Gabon. _ 3. C. protensa (Afz.) Cop., Gen., fil. (1947), 124; Nephrodium sub quinquefidum (Beauv.) Hk, Sp., 4, (1862), 130 (exclud. var. y). Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. 4. C. Jenseniae (C. Chr.) Tard. comb nov.; Dryopleris Jenseniae C. Chr., in Dansk bol. Ark., 9 (1937), 63. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Congo. _ ,9. C. fraterna (Mett.) Tard. comb. nov.; Aspidium fralernum Mett. in Kühn, Fil. Afr. (1868), 132. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. 6. C. subsimilis (HK.) Tard., comb. nov.; Dryopleris subsimilis vs Ind. (1905), 296; D. bicolor R. Bon. in Not. Ptér., 14 (1924) Cóte d'Ivoire. Dahomey. Cameroun. Gabon. 7. C. Gurrori (Mett.) Tard,. comb. nov.: Aspidi i Meli, ; f : . T ; .; Aspidium Currort in Kühn, Fil, Afr. (1868), 130; Aspidium nigrilianum Mett. in Kühn, Fil. Afr. (1868), 130; Dryopteris tomentella C. Chr., Ind. (1905), 298. Guinée. Cameroun. Gabon. 8. C. efulensis (Bak.) Tard., comb. nov.: Dri . is Bak. : = "à : .; Dryopteris efulensis al Bull. (1897), 299; Dryopleris subcoriacea €. Chr., Ind. (1905). Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. — 943 — 9. C. variabilis (HK.) Tard., comb. nov.; Dryopleris variabilis Alston, in Cat. pl. vasc. San Thomé (1944), 64; D. Vogelii, var. variabilis (HK.) R. Bon., Not. Ptér. I (1915), 50; 43 (1921), 163. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. Congo. 10. C. dimidiata (Mett.) Tard., comb. nov.; Aspidium dimidialum Mett., in Kühn, Fil. Afr., (1868), 131; Dryopteris davalliaeformis Tardieu, in Nol. Syst., 13 (1948), 167. Cameroun. Gabon. Congo. *11. C. lanuginosa (Willd.) Cop., Gen. fil. (1947), 124; Aspidium lanuginosum Willd., ex Klf., Enum. (1824), 244; Aspidium caloplerum (Kze.) HK., Sp., 4 (1862), 137 (pp.). San Thomé. Fernando Po. 12. C. lanigera (Kühn) Tard., comb. nov.; Aspidium lanigerum Kühn, Fil. Afr. (1868), 135. Guinée. Oubangui. Lastreopsis Ching. Bull. Fan. Mém. Inst., 8 (1938), 157. 1. Lastreopsis Barteriana (HK.) Tard., comb. nov.; Polypodium Barlerianum HK, Sp., 4 (1862), 253; Dryopleris Barleriana (HK.) C. Chr., Ind. (1905), 254. Cameroun. Thelypteris Schmidel. Icon. pl. (1762), 45, pl. 11; Lastrea Bory, Dict. (1824), 588; Dryop- leris auctt. pp. ; l. Présence d'une indusie (Eu-Thelypteris). 2. Glandes à la face inférieure du limbe. — — die 3. Pennes inférieures défléchies; nervures inférieures A f. microbasis pes aboutissant à la membrane du sinus ....-- ^ - À. 3'. Pennes inférieures réduites à des exer vies * meh du: inféri boutissant à la memb., l'au ; renia de 2 groupes a 7 9, T. rambesiaca. PR PR cee ee , $ sur la 2'. Pas de glandes: présence de grosses écailles bulleuse : : nervure Tg Seer eae 3 r palustris -—— l'. Pas d'indusie, méme dans la plante jeune ud oar 2. Texture coriace, limbe bipenné. . IE ^ Ds VE 2'. Texture trés membraneuse, fragile; limbe quadripe base, de grandes dimensions........- 1. T. microbasis (Bak.) Tard., comb. nov.; Nephrodium micro- basis Bak., Syn. (1874), 496; Dryopleris guineensis Christ, in Journ. de Bot., 22 (1909), 22; D. adenochlamys C. Chr., in Fedde Repert, 9 (1911) 370. Sénégal. Soudan. Guinée. Dahomey. 2. T. zambesiaca (Bak.) Tard., comb. nov.; Nephrodium zambesia- cum Bak., in Ann. bot., 5 (1891), 318. Cameroun. 3. T. palustris (A. Gray), Schott. Gen. (1834), t. 10; Aspidium lhelypleris Sw. ; Var. squamigerum. Schlecht, Adrumb. (1825), 23, t. 11. Lastrea squa- mulosa Pr., Tent. (1836), 76. Cameroun. '4. T. Henriquesii (Bak.) Tard., comb. nov.; Polypodium Henri- quesii Bak., in Henriq., Bol. Soc. Bot., 4 (1887), 153. San Thomé. 5. T.glabrata (Mett.) Tard., comb. nov.; Aspidium glabralum Mett., Kühn, Fil. Afr. (1868), 133. Var. hirsuta Tard. var. nov. A. typo differt : : Supra costis eostulisque pilis rigidés, brevis, subtus piliis mollis, albidis. longibus instructis. Cóte d'Ivoire. Cyclosorus Link., Hort. Berol., 2 (1833), 198 (Dryopleris auctt. pp.). 1. Une seule, ou, au plus, autres libres, 2. Rhizome court, à frondes rapprochées, 3. Absence de poils sur le limbe 3’. Présence de poils blancs sur 4. Frondes à pennes inférieures deux paires de nervures basales unies, les EE ls 1. C. venulosus. les nervures et sur le limbe. nettement réduites; poils du rachis surtout courts, mélangés de longs ........ 2. C. dentatus. t x * E wv ` ry " " . 4'. Frondes à pennes inférieures à peine réduites, poils longs ; e e a 0o s o, s s s 3. G. quadran gulari . —— an 4. Pennes incisées sur 1/2 à 2/3 de leur largeur, à segments étroitement oblongs, aigus, séparés par de larges sinus. Kam*esecqesss Ne 545 21 TE 9. C. striatus et var. 4'. Pennes incisées sur moins de leur largeur, segments trian- gulaires obtus, en arc brisé, 9. Grosses écailles sur le costa en dessous, une paire de nervure unies ....... 252 01 10) 18 210 eed 6. C. goggilodus. 5'. Pas de grosses écailles en dessous, 2 paires de nervures unies; sores localisés à l'extrémité du lobe ... 7. C. interruptus. l'. 4 à 5 paires de nervures unies. . 2. Pennes subentières ou serrulées. Texture trés coriace, nervures trés surélevées. 3. Indusie présente, fronde non prolifére, pennes inférieures tès réduites............ 1 01 eben eee DN 8. C. unitus. 3’. Indusie absente, pennes inférieures peu ou pas réduites. Reesresescsceccettuetetaniss DID UNE 9, C. proliferus. 2. Pennes lobées, les inférieures auriculées, trés décroissantes. 10. C. oppositifolius. DM TT 6 6 6 95956568948 9»99e«2929-496464 ^A 949 - 1. Cyclosorus venulosus (HK.) Tard., comb., nov.; d rn venulosum HK., Sp., 4 (1862), 71; Aspidium elalum Mett., in Kühn, Fil. Afr. (1868), 130. Guinée. Cóte d'Ivoire. 2. C. dentatus (Forsk.) Ching, in Rev. chin. Dryopteris, 3 (1932), 206 Guinée. Cóte d'Ivoire. Dahomey. Oubangui. Cameroun. 3. C. quadrangularis (Fée) Tard., comb. nov.; Nephrodium qua- drangulare Fée, Mém. fam. Foug. (1850-52), 308. Cóte d'Ivoire. Oubangui. 4. C. albidipilosus (R. Bon.) Tard., comb. nov.; Dryopleris albi- dopilosa R. Bon., in Not. Ptér., 15 (1924), 9. Oubangui. Congo. 5. C. striatus (Schumach.) Cop., Gen. fil. (1947), cg deri slrialum Schumach, in. Kénigl. dansk. vid., 4 (1829), 230; on pallidivenium HK., Sp, 5 (1863), 8; N. pallidivenium var. Amir Christ, in Mém. Soc. bol. Fr., 8 (1908) 108; Dryopieris he Christ, in Ann. Mus. Congo belge, 5 (1909), 26. Sénégal. Guinée. Dahomey. Cameroun. Oubangui. Var. molundensis (Brause) Tard. comb. nov.; Dryop Brause, in Engl. Jahrb., 53 (1915), 378. Oubangui. Cameroun. Gabon. Congo. leris molundensis — 346 — 6. C. goggilodus (Schkühr) Link, Hort Berol, 2 (1833), 138; Aspidium Ecklonii Kze., Linn. (1836), 536. Sénégal. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. 7. C. interruptus (Willd.) Ching, in Bull. Fan. Mém. Insl. biol., 8, 184; Aspidium pleroides Sw., in Schrad. Journ., 1800, 2 (1801), 33. Oubangui. 8. C. unitus (L.) Ching, in Rev. Chin. Dryopt. (1932), 192; Nephro- dium cucullalum Bak., Syn. (1807), 290. Congo. 9. C. proliferus (Retz.) Tard., comb. nov.; Hemionilis prolifera Retz, Obs. (1791), 38. Guinée. Oubangui. Moyen Congo. 10. C. oppositifolius (HK.) Tard., comb. nov.; Polypodium opposi- lifolium HK., Sp., 5 (1863), 8; Dryopleris afra Christ, in Bull. Soc. bol. Fr., 55 (1908), mém. 8, 107; D. Dewewrei Christ, in R. Bon., Not. Ptér., 14 (1914), 207. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Gabon. Cameroun. Tectaria Cav. Ann. de Hisl. Nal. (1799), 115. l. Penne terminale semblable aux latérales, 2. Sores irrégulitrement disséminés.............._. 1. T. varians’. 2/. Sores en deux séries, le long des nervures ........... 2. T. Barten. l. Penne terminale deltoide, lobée. 2. Nervures partiellement libres, aréoles non lobée. formant, de place en place, des Loro ug ro OR M eee 3. T. Buchholzii. t * LI » » 2'. Pas de nervures libres, plusieurs rangées d'aréoles. . ^ x s 3. Sores situés à la rencontre de plusieurs nervures. Indusie nulle, 4. Rhizome longuement rampant, rachis straminé. 5. Nervures, et parfois surfaces, pubescentes. 4. T. angelicaefolia. 5’. Nervures rh a A 5. T. nigrescens. LA 2 ^ . 4’. Rhizome dressé, rachis, et souvent pétiole noirs, brillants. ee ee eerie ety, ob 6. T. P u berula : 1. Nous préférons garder ici le genre Tectaria dans son acceptation globale, Car, bien que T. varians, angelicaefolia. puberula aient été considérés par Christensen dans son Index comme appartenant au sous-genre Arcypléris, ils ne nous semblent pas présenter les caractéres signalés par Holttum (Reinwardtia (1951 ), 191-6), en particulier la présence de dents dans les sinus i i gi etd d à la face inférieure, i S R — 8g 3 3’, Sores à l'extrémité de nervures incluses, présence d'une indusie. 4. Fronde non gemmifère. 9. Grosse indusie noire, surfaces poilues. 7. T. camerooniana*. 5. Petite indusie, surfaces glabres.: 5 505. 8. T. magnifica. 4’. Fronde gemmifére à la surface supérieure ou inférieure. MG poe be sees ewethe sins pale as QURE AE MEO, 9. T. fernandensis. l. Tectaria varians (Moore) C. Chr., Ind., Suppl. 3 (1934), 186; Diclyopteris varians Moore Gard. Chron. (1863), 1108. Polypodium spar- siflorum HK., Sp., 5 (1864), 92; Teclaria sparsiflora (H.K.) Alston, in Journ. of bol., 72. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Cameroun. Gabon. 2. T. Barteri (J. Sm.) C. Chr., Ind., Suppl. 3 (1934), 177. Cameroun. 3. T. Buchholzii (Kühn) Cop., in Phil. Journ. Sc., 38 (1929), 138; Dryopleris Buchholzii (Kühn) C. Chr., Ind. (1905), 256. Côte d'Ivoire. Gabon. Congo. 4. T. angelicaefolia (Schum.) Cop., in Phil. Journ. Sc. (1907), 410 (appelé par erreur angelicifolia); Nephrodium nigrescens Bak., in HK. et Bak., Syn. fil., 4e éd. (1874), 304 (pp.), non Bak.; T. Nicklesii Tard., in Not. Syst. 13 (1948), 167. | Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Gabon. Congo. 9. T. nigrescens Mett., in Kühn, Fil. Afr. (1868), 137; Nephrodium "grescens Bak., Syn. (1874), 504. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. Congo. 6. T. puberula (Desv.) C. Chr., Ptér. Mad. (1932), 67; Aspidium puberulum Desv., Prod. (1827), 245 (non Gaud.). Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Moyen Congo. : i bot. (1939), ‘7. T. camerooniana (HK.) Alston, in Journ. of ^ 8: Aspidium varians C. Chr., Ind. (1905), 96 (exclud. syn. Moore, no ett.). San Thomé. 5. T. magnifica (R. Bon.) C. Chr. Ptér. Madag. (199) spat em 21; Aspidium magnificum R. Bon., in Not. Ptér., 16 ( MS Cóte d'Ivoire. i. reete nal € Or D ES etm Aspidium coadunalum, var. gemmiferum Mett., ex RE NOT, Sys. — 348 — 28 (pp.); Polypodium fernandense Bak., in Ann. of bot., 5 (1891), 462. Guinée. Cóte d'Ivoire. Congo. Polystichum Roth. P.ammifolium (Poir.) C. Chr. in Perrier Cat.,31 ; Polypodium ammi- [olium Poir., Enc., 5, 1804, 554. Cameroun. Phanerophlebia Pr. P. caryotidea Cop. var. micropteris (Kze) Chr. Am. Fern. Journ. 1930, 52. Cameroun. Bolbitis Schott. Gen. (1834), pl. 14; Ching, in C. Chr., Suppl. 3 (1934); 47. 1. Penne terminale lobée !. 2. Bourgeon présent à l'extrémité de la fronde. AE Len red cut da AURONT a 1. B. guboonensis. 3'. Fronde partiellement pennée ................ 2. B. Laurentii. 2'. Pas de bourgeon (ou rarement, axillaire) 3. Fronde simple ou paucipennée ................ 3. B. fluviatilis. 3’. Fronde pennée. 4. Nervures latérales proéminentes ........... 4. B. auriculata 4'. Nervures latérales non proéminentes, pennes ND TTE COTES 5. B. Heudeloti. l. Penne terminale non lobée. 2. Bourgeon à la base de la penne terminale ........... 6. B. gemmifera. 2'. Bourgeon absent, ou présent à l'extrémité de la penne terminale. 3. Nervures latérales proéminentes ........... 7. B. acrostichoides. 3'. Nervures latérales non proéminentes 8. B. salicina. 1. Bolbitis gaboonensis (HK.) Alston, in Journ. of bol., 72 (1934), supp., 3. Oubangui. Cameroun. Gabon. Congo. ?. B. Laurentii (Christ) Alston, in Journ. of bot. (1939), 284; Chry- sodium Boivini Mett., ex Kühn, Fil. Afr. (1868), 51. ; Oubangui. 1. Nous nous sommes servis ici de l'excellente clé due à Mr. Alston (Journ. of Bol. 1939), 283 en l'adaptant à nos espéces. — 349 — 3. B. fluviatilis (HK.) Ching, in C. Chr., Ind., Suppl. 3 (1934), 48 Leptochilus grossidentalus Bon., in Not. Ptér., 14 (1923), 217. Cameroun. Gabon. . LI 4. B. auriculata (Lam.) Alston, in Journ. of bol., 72 (1934), Suppl. l, 3; Leplochilus auriculatus C. Chr., Ind., A. Chev. Sudania, 2 (1914). 48; Acroslichum masoarense Spr., Syst., 4 (1827), 57; A. Labrusca Christ, in Ann. Mus. Congo., Sér. 5, 1 (1903), 10. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Cameroun. Gabon. Congo. 5. B. Heudelotii (Bory) Alston, in Journ. of bot., 72, suppl. (1934), 3; Campium angustifolium Cop., in Phil. Journ. Sc., 37 (1928), 396; Bolbitis Felixii Tard., in Not. Syst., 13 (1948), 169. Sénégal. Soudan. Guinée. Cóte d'Ivoire. Dahomey. Oubangui. Came- roun. Gabon. Var. angustifolia Tard, comb. nov.; Bolbitis angustifolium (Cop.) C. Chr. Oubangui. 6. B. gemmifera (Hier.) C. Chr., Ind., Suppl. 3 (1934), 48; Leplo- chilus gemmifer Hier. in Engl. bot. Jahrb., 46 (1911), 345; Acrostichum punctulatum, var. angolense Carruth., in Cat. Afr. pl. Welw., 2 (1901), ?77; Campium gemmiferum Cop., in Phil. Journ. Se., 37 (1928), 48; Bolbilis guineensis Tard., in Nol. Syst., 13 (1948), 170. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Moyen Congo. 7. B. acrostichoides (Afz.) Ching, in C. Chr., Ind., Suppl. 3 (1934), 47; Leplochilus longiflagellatus R. Bon, in Not. Ptér., 4 (1917), 88; Cam- pium longiflagellatum (R. Bon) C. Chr., Cat. pl. Madag. (1932), 32. Guinée. Côte d’Ivoire. Oubangui. Cameroun. Congo. 8. Bolbitis salicina (HK.) Ching, in Chr., Ind., M. : (1934), 50; Leptochilus diversibasis R. Bon., in Not. Ptér., 14 (1924), 216. Guinée. Côte d’Ivoire. Gabon. Congo. Oleandra Cavanilles. Ann. hist. nat, 1 (1799), Mo: L Marges entières, non ciliées. ace inférieure non glanduleuse ......-:--:**°°°""""" : rot : nchyme rn Marges portant des poils articulés, intestiniformes; pare rie as ** Wdusie glanduleux .......-- 6mm l8 MÁÁ á 3g. - O. arliculala (non ae Not. Ptér. 14 1. O. distenta. Pr l. O. distenta Kze., in Bot. Zeit., 9 ( Kühn, Fil, Afr. (1868), 144; O. africana R. Bon., m (1923), 257, — 350 — Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. Var. hirsuia Tard. in Not. Syst... XIV, 1952, 333. Côte d'Ivoire. 2. O. Annetii Tard. in Not. Syst., XIV, 4, 332. Cameroun. Arthropteris J. Sm. in J. D. HK., Fl. New Zealand., 2 (1854), 53, pl. 82. 1. Fronde à pennes entières, dimidiées, c’est-à-dire à base supé- rieure auriculée, inférieure oblique, + tronquée....... 1. À. obliterata. 1’. Pennes lobées, non dimidiées, linéaires, à bases égales ou subé- gales. 2. Pas de glandes calcaires à la face supérieure du limbe....... IACTA RER TE RER EE Cu TERTII TOU SERERE LIMES 2. A. monocarpa. 2'. Présence de glandes calcaires, blanches, à l'extrémité des ner- vures, à la face supérieure du limbe. 3. Pennes à bords sinués, lobés............. 3. A. camerooniensis. 3'. Pennes lobées sur 1/2-2/3 de leur largeur...... 4. A. orientalis. 1. A. obliterata (R. Br.) J. Sm., Cat. cult. ferns (1857), 62; Aspi- dium ramosum Beauv., Fl. Owar. et Benin, 2 (1866), 54, t. 91, f. 1. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. 2. A. monocarpa (Cordem.) C, Chr., in Cat. pl. Madag., Ptér. (1931), 32; Nephrodium monocarpum Cordem., Fl. Réunion (1895), 74. Guinée. Cóte d'Ivoire, Moyen Congo. Cameroun. 3. A. cameroonensis Alston, in Journ. of bot. (1939), 287; Nephro- dium punclulatum Bak, Syn. fil. (1867), 261 (non Desv. 1827) Cameroun. 4. A. orientalis (J. F. Gmel.) Post., in Rec. Trav. bol. Neerl., 21 (1924), 218; Polypodium orienlale J. F. Gmel., in Syst. Nat., éd. 13, 2 Ade 1312; Dryopleris orientalis (J. F. Gmel.), C. Chr., in Ind. (1905), l. Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Nephrolepis Schott., Gen. fil. (1834), pl. 3. l. Indusie à sinus étroit, s'ouvrant vers la marge de la penne; penne généralement de plus de 1 cm. de large. Frondes atteignant 2 m. Mni rb rp du n Ue RM 1. N. biserrata. —- 391 — I’, Indusie à sinus large, s'ouvrant vers le sommet de la penne; pennes étroites. Ete de 10-20 cm........,.. 2029292010] 2. N. filipes. 2". Plante de 40-60 cm. 3. Nervures proéminentes; plante annuelle.......... 3. N. undulata. 3’, Nervures peu marquées; texture coriace. Flante non annuelle........... 5.422) 9900] 000 4. N. tuberosa. l. N. biserrata (Sw.) Schott., Gen. fil. (1834), t. 3; Aspidium «ulum Schkühr, Krypt. gew. (1806), 32, t. 31; Nephrolepis acula C. B. Pr, Tent. (1836), 79. Sénégal. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. 2. N. filipes Christ, in Ann. Mus. Congo belge, 5 1 (1903-6), 213. Guinée. Cameroun. 3. N. undulata (Afz. et Sw.) J. Sm., in Curt. bol. Mag., 72 (1846), Compl. 35 bis; Nephrolepis cordifolia (non Pr.), Bak., in Henriq., Bol. Soc. Brot., 4 (1887), 154; Nephrolepis exallala (non Schott.) A. Chev., in Sudania, 2 (1914), 34, 35, 53. ; Soudan. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. 4. N. tuberosa (Bory) Pr., Tent. (1836), 79. Guinée, Cameroun. Oubangui. Gabon. Humata Cav., Descrip. pl. (1802), 272. l. H. repens (L. fils) Diels, in Engl. et Prantl, Npfl., 1, 4 (1899), Cameroun. Isoloma J. Sm. HK., in Journ. of bol., 3 (1841), 414. P.L lanuginosum J. Sm., in Journ. of bot., 3 (1841), 414. Moyen Congo. Davallia Sw., in Mém. Acad. Turin, 5 (1793), 414- l. Indusie n’atteignant pas le fond du sinus. | D. Vogei. Segments eundiformes.....c-c«ce»e vo r 434 4 t pourtant trés son i . 1. Nous pensons qu'il est justifié de séparer jm x barat variété: cependant es. Peut-être pourrait-on faire de D. Vogel un peu différents. l'aspect, la texture, et le caractère de l'industrie sont — 352 — l. Indusie atteignant le fond du sinus; segments ovales obtus...... (reb Re nid a AUS NS Cover ira 2. D. chaerophilloides. 1. Davallia Vogelii HK., Sp., 1 (1868), 168, t. 59: D. Schnellii Tard., in Nol. Syst., 13 (1948), 372, pl. 1, t. 4. Guinée, 2. D. chaerophylloides (Poir.) Steud., Nom. bot., Crypt. (1849), 146; Davallia denticulata var. intermedia Mett., ex Kühn, Fil. afr. (1868); 158. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. Microlepia Pr. Teni. (1836), 124. I. Microlepia speluncae (L.) Moore, Ind. (1857), 93. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. Stenoloma Fée. Gen. (1850-52), 330. 1. Stenoloma chinense (L.) Bedd., Hand, ferns brit. Ind. (1883), 70; Sphenomeris chinensis (L.) Maxon, in Journ. Washington Acad. Sc., 3 (1919), 144; Stenoloma chusanum Ching, in Sinensia, 3 (1933), 228. Var. divaricata (Christ) Alston, in Cat. vasc. pl. San Thomé (1944). 73; Davallia tenuifolia Sw., in Schrad. Journ., 1800, 2 (1801), 88; Odontosoria chinensis, var. divaricala Christ, in Journ. de bol., sér. ? (1909), 23. Congo. Schizoloma Gaudichaud. Ann. Sc. nal., 3 (1824), 507. ay 1. Schizoloma ensifolium (Sw.) J. Sm., in Journ. of Bot., 3 (1841), Guinée, Gabon. Athyrium Roth. ia Mag., 2 (1799), 105; Cop. Gen. fil. (1947), 147 (incl. Dipla- zium,|. l. Sores en fer à cheval ou en J, à cheval sur la nervure qui les porte ( Eu- Athyrium). TF De EE 2. Limbe bipenné-tripinnatifide. 3. Rhizome rampant, texture subcoriace, lobes ultimes aigus. M... TO 1. A. Schimperi. 3'. Rhizome dressé, lobes ultimes obtus, dentés; texture mince. | o ss 600.04 000 bs ones ee mee Mi 2. A. ammifolium. . 2', Limbe penné-bipinnatifide, pennes à bases assymétriques, la meperseure auriculée............ 202 UII 3. A. Newtonii. l'. Sores allongés, le sore costal, au moins, encadrant la nervure et inter- rompu par elle; indusies s'ouvrant en sens inverse. 2. Nervures anastomosées (Callipteris). 3. Nervures toutes anastomosées. Fronde de trés grande taille; Bonnes dentées..,...........4 02400000 4. A. proliferum. 3. Nervures irrégulièrement anastomosées; pennes lobées, les inférieures défléchies, plus petites.............. 5. A. Letouzeyi. ?'. Nervures libres (Diplazium). 3. Fronde pennée, ou, au plus, bipinnatifide. 4. Pennes serrulées, à dents obliques, souvent émarginées, sores minces, le 127 sore costal pas plus épais que les autres, * faisant un angle aigu avec Je costa: . 055250 6. 4. Sammatit. 4’. Pennes lobées, à lobes arrondis, le 1°" sore costal très épais, — — presque paralléle au costa, souventseulmar... 7. A. Welwitschii. 3’. Fronde bipennée; indusie membraneuse, e be ab Es . l Athyrium Schimperi Moug., Fée, Gen. (1850-52), 187; Asple- nium Schimperi A. Br., Sweinf. beitr., I (1867), 224. Cameroun. „ ^. À. ammifolium (Mett.) C. Chr., Ind. (1905), 139; Asplenium am- mifolium Mett., in Kuhn, Fil. Afr. (1868), 96. Cameroun. 3. A. Newtonii (Bak.) Diels in Engl. et Prantl, Npfl., 1, 4 (1899), 94; Dr yoplerie Schnellii Tard., in Nol. Syst., 13 (1948), 370. Guinée, ov.; Asplenium proliferum Bory, Voy., I (1804), t ab d'Acuhna _ 4. A. proliferum (Lam.) Tard. comb. nc Lam, Encycl., 2 (1786), 307; Calliplerts prolifera ; Diplazium proliferum Lam., Thouars, Descrip , Guinée, Côte d'Ivoire. Moyen Congo. Cameroun. 9. A. Letouzeyi Tardieu in Nol. Syst. 14 (1959), 334. Cameroun, : : [ matt . 6. A. Sammatii (Kühn) Tard., comb., nov.; rest Che. Kühn, Vandeck Reise 33, bot. (1879), 34; Diplazium : — 354 — Ind. (1905), 238; D. Bommeri Christ, in C. Chr., Ind. (1905), 228; Asple- nium crenalo-serralum Bomm. in Christ, Bull. Boiss., 4 (1896), 662 (non Bl. 1858); D. Zenkeri Hier., in Engl., Jahrb., 46 (1911), 247; D. Gilletii Christ, in Ann. Mus. Congo, V, 3 (1909), 31. Guinée. Côte d'Ivoire. Dahomey. Cameroun, Oubangui, Gabon. Congo 7. A. Welwitschii (HK.) Tard., comb. nov.; Asplenium Welwilschii HK., Syn. (1867), 235; Diplazium Welwilschii Diels, in Npfl., 1. 4 (1899), 226; D. Stolzii Brause, in Engl. Jahrh., 53 (1915), 381; D. silvalicum var. pinnalifida R. Bon. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. Var. Mildbraedii Tard., comb. nov.; Diplazium Mildbraedii Brause, in Engl. Jahrb., 53 (1915), 380. Cameroun. 8. A. arborescens (Bory) Tard., comb. nov.; Callipleris Bory, Voy., 1 (1804), 283; Asplenium arborescens Sw., Syn. (1806), 32; Athyrium, arborescens Milde, in Bot. Zeit. (1870), 353; Diplazium serrulalum Desv., Prod. (1827), 282; Asplenium madagascariense Bak., in Journ. Linn. Soc. 15 (1876), 417. Guinée. Cóte d'Ivoire. Asplenium L. Gen. (1737), 783 1. Fronde simple, ou divisée; segments ultimes portant plusieurs nervures; sores obliques par rapport à la nervure médiane. Eu- Asplenium. _ V. Segments ultimes étroits, linéaires, portant un seul sore, parallèle à la wish p scu de coop puel IE ET EOM Darea. I. EU. ASPLENIUM. 1. Fronde entière, 2. Fronde lancéolée ou linéaire lancéolée; limbe régulièrement décroissant sur le court pétiole ailé............_ 1. A. africanum. 25 Pétiole net, non ailé, atteignant environ 1 /2 de la longueur du limbe. 3. Bords entiers ou, au plus, ondulés irrégulièrement; limbe longuement acuminé,..............,..... 2. A. subintegrum. 3'. Bords dentés, limbe non WON SS, 3. A. variabile. 2. Fronde unipennée. — 355 — 3. Penne terminale à peu près semblable aux latérales, géné- ralement ovale ou oblongue. 4. Penne terminale non prolifère. Ls 9. Pennes obdeltoides, en éventail ............ 4. A. Laurentii. 5'. Pennes ovales ou oblongues. 6. Rachis noir, texture coriace, coloration brunissante sur le sec :,,,..1 500 EPS bad .. 9. À. paucifolium. 6’. Rachis verdâtre, texture mince, coloration verte sur AD DAC: vios eor oisi eee err ere Cua (045. A, Cen. 4’. Penne terminale, au moins, prolifère. 9. Penne terminale seule prolifère. 6. Une à trois paires de pennes latérales.. . 7. A. paucijugum. 6'. Cinq à sept paires de pennes latérales.... 8. A. longicauda 9'. Toutes les pennes prolifères. 6. Extrémité des pennes tronquée, portant un petit bourgeon dans le sinus ............. 9. A. emarginatum. 6'. Extrémité de la penne brusquement filiforme, proli- fére à son extrémité ........ de yid cane ... 10. A. Annetii. J'. Pas de penne terminale semblable aux latérales; extrémité de la fronde soit deltoide, à peine lobée, soit profondément lobée, linéaire, ou deltoide-linéaire, soit rhoabotd e portant à sa base 2 grands lobes. 4. Extrémité de la fronde deltoide, à peine lobée ou serrulée. 5. Limbe à coloration noircissante sur le er a en sores courts, oblongs, épais, n'atteignant pas 1 /2 de la largeur e du Ou En: gue 7 7. HE. c m. 5’. Limbe à coloration verte sur le — kc quat t a marge E atteignant la MA daton ay diplasiarin. 4’. Extrémité de la odds profondément lobée, linéaire ou deltoide, ou trilobée, portant 2 lobes à sa base. m 9. Fronde prolifère au sommet ou très près du gam a 6. Fronde à croissance illimitée, l'extrémité ^ yp Jd geant en étroit flagelle ......... «7 MERIT 6'. Présence d'un bourgeon à la base de la partie , lobée, de la fronde. 7. Pennes trés peu décroissantes vers le visor extrémité brusquement rétrécie « en T 14. A. Barteri. , : écroissantes vers le 7 Kos pci d'in 5’, Fronde non prolifère au somme bourgeon. 6. Pennes latérales dimidiées, c'est-à-dire rieure + tronquée, bordée, en partie ou € par la nervure médiane. s.s... à marge infé- ntièrement, — 356 — 7. Rhizome longuement rampant, texture herbacée. POTE Dos... 16. À. unilaterale. T. Rhizome court, à frondes en touffes. 8. Texture coriace, rachis noir brillant, marge supérieure trés laciniée........... 17. A. formosum. 8’. Texture mince, subcoriace, marge supérieure 9. Pennes inférieures défléchies, trés réduites. 10. Rachis et face inférieure du limbe por- tant des poils pluricellulaires... 18. 4. protensum. 10'. Pas de poils sur le rachis et la face infé- noun de Dube ig is sos ke ce, 19. A. Quintasii. 9’. Pennes inférieures non défléchies ni réduites. Se ae aie meer anes 20. A. inaequilaterale. 6’. Pennes latérales non dimidiées, mais trapézoidales, à bases trés inégales, la supérieure cunéiforme, tronquée, = auriculée, Vinférieure oblique (mais non bordée par le costa), ou rhomboidales, trilobées. 7. Pennes latérales trapézoïdales, penne terminale non trilobée; costa généralement apparent. 8. Sores très enfoncés dans le limbe, courts. 21. A. Staudtii. 8’. Sores non enfoncés dans le limbe. 9. Sores situés contre le costa, presque paralléles à lui. 10. Pennes seulement dentées, à base supérieure arrondie; texture mince........ . 22. A. biafranum. 10’. Pennes légèrement lobées, à base supé- rieure Cunéiforme; texture subcoriace. ee "uu kersereessesvs dv Ae Friesorum. 9'. Sores ne naissant pas contre le costa, faisant un angle net, avec lui. 10. Costa apparent, nervures prenant naissance des 2 cótés, ll. Rhizome court, pennes falciformes, ascendantes, rachis écailleux. 24. À. eurysorum*. 11’. Rhizome longuement rampant, pennes non falciformes, faisant un angle + droit avec le rachis non écailleux. 25. 4. subaequilaterale. 10'. Costa peu apparent, nervures + flabellées. 1l. Pennes trapézoidales ; pétiole gris noirátre, mat à la base; rachis vert au sommet. FLORENT . 26. A. hemitomum. 11’. Pennes étroitement linéaires ainsi que l'extrémité du limbe.. ess. 2T. A. exhaustum.* T'. Pennes latérales rhomboidales la terminale géné- . ralement trilobée; nervures flabellées, — 357 — 8. Pennes serrulées. 9. Pétiole gris noir, rachis vert au sommet, pennes nombreuses plus longues que larges. (26.) A. hemitomum. 9’. Rachis grisâtre sur toute sa longueur, 1 paire de pennes latérales aussi larges que longues. VT os 28. A. Christensenii. 8'. Pennes + profondément laciniées lobées. 9. Rhizome dressé, frondes en touffes. Pennes à trois lobes trés marqués, le central trés mince et effilé, atteignant presque la longueur du reste de la penne, les lobes latéraux sensible- ment égaux, tronqués.......... .. 29. A. megalura. 9’. Rhizome rampant. 10. Texture très coriace, lobes des pennes tronqués; surfaces gaufrées par les nervures 4 enfoncées, bases droites...... 30. A. Stuhlmanii. 10’. Texture subcoriace, lobe médian aigu, court, base inférieure courbe.... 31. A. jaundeense. 2’. Fronde bi- à quadripennée. n5 3. Fronde bipennée, au moins à la base, segments étroite- ment cunéiformes, tronqués. » 4. Présence d'un bourgeon sous l'extrémité profondément pinnatifide du limbe ............. …..... 92. A. blastophorum. 4'. Absence de bourgeon. : 5. Présence d'écailles à la face inférieure du limbe et sur — 33. A. aethiopicum. les nervures .......... racc br RE 5. Pas d'écailles à la face inférieure du limbe. : sur le rachis foncé; rhizome 6. Larges écailles noires a. M. A. Bütmeri. rampant.,,........ EST ETC TES 4 iem rat s 6'. Rachis glabre et vert; rhizome court. ...- 3’, Fronde quadripinnatifide à quadripennée. ; 4. Pétiole et rachis noirs, brillants, glabres; — " Kühnianum. rétréci à la base, herbacé TU 36. des 4'. Pétiole et rachis gris verdátre, mat, scalinu] rok nigritianum. rieures trés décroissantes......- BON id on II. DAREA ipe Rep ée sur l. Pennes très assymétriques, la moitié inférieure eu i . . "Le. e . 1/2 de sa longueur, rachis aplati non ailé; mess 38. A. Dregeanum. $4 COR M E ERA PEOP oo dis se st CONS osee : : +12 mmet. l. Pennes à bases presque égales, rachis largement -— y A. Preussii. 322; l. Asplenium africanum Desv., in Berl. gi BAe) A. serratum (non L.) R. Bon., in Not. Ptér. 1 (1915), 99. i i . Congo. Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon g — 358 — 2. A. subintegrum C. Chr., Ind. (1905), 134; A. coriaceum Bak., Syn. (1867), 192. Cameroun. 3. A. variabile HK., Sp., 3 (1860), 93, t. 185; A. repandum Mett. in Kühn, Fil. Afr. (1868), 114; R. Bon, Not. Ptér., 13 (1921), 163; A. efulense Bak., in Kew Bull. (1901), 137; A. Dusenii Luerss. (nom.) R. Bon., in Not. Plér., 14 (1924), 276. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. Congo. 4. A. Laurentii (Bomm.) Christ, in Bull. Boiss., 4 (1896), 663, Cameroun. Gabon. 9. A. paucifolium R. Bon., in Not. Ptér., 4 (1917), 26. Congo. 6. A. Ceei Pichi Sermolli, in Soc. bot. ital., 18 (1940), 11, f. 3. Gabon. 7. À. paucijugum Ballard, in HK., Ic. pl. (1935), t. 3287. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Congo. 8. A. longicauda HK., Sec. cent. ferns (1861), t. 69. Cameroun. 9. A. emarginatum Beauv., Fl. Owar, et Benin, 2 (1808), 6, t. 61. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Congo. 10. A. Annetii (Jeanpert) Tard., comb. nov., Diplazium Annelii Jeanpert, in Bull. Soc. bot. Fr., 68 (1921), 326. Cameroun. | LL. A. Geppii Carruth., in Cat. Afr. pl. Welw., 2 (1901), 269; A. anisophyllum (non Kze.) Bak., in Henr., Bol. Soc. Brot., 4 (1887), 92; A. annobonense Hier., ex Mildbraed, in Wiss. Ergeb. Zweit. Deut. z. Af. exp., 1910-11, 2 (1922), 159; A. subauriculalum Hier., in Bol. Jahrb., 46 (1911), 351. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. 12. A. diplaziorum Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 351. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. 13. A. Sandersoni HK., Sp., 3 (1860), 147, t. 179. Cameroun. Gabon. Congo, — 359 — 14. A. Barteri HK., Sec. Cent. ferns (1861),t. 75; A. angolense (non Bak.) A. Chevalier, Sadania, 2 (1914) 51, 54; A. lunulatum (non Sw.) Bak., Henr., in Bol. Soc. Brol., 4 (1887), 152. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Congo. 15. A. macrophlebium Bak., Syn. (1874), 485; Ic. pl., t. 1646. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. 16. A. unilaterale Lam., Encyc., 2 (1786), 305; A. reseclum Sw., Ic. ined., 3 (1791), t. 72. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. 17. A. formosum Willd., Sp., 5 (1810), 329. _ Guinée. Côte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Gabon. Congo. 18. A. protensum Schrad., in Gött. gel. Anz. (1818), 916. Cameroun. 19. A. Quintasii Gaud., in Bull. Soc. bol. Fr., 66 (1919), 505; A. sphenolobum, var. usambarense Hier., apud Mildbr., in Wiss. Ergeb. Deut. Z. Af. exp., 1907-8, 2 (1910), 14 (pp.). . Guinée, Cameroun. E j Kze. 20. A. inaequilaterale Willd., Sp., 5 (1810), 322; A. brachyotus Kze., Linn., 10 (1836), 312; A. laelum Sw., Syn. (1806), 271; A. laelum var. brachyotus R. Bon., Not. Ptér. 16 (1925), 60. Guinée, Oubangui. ?l. A. Staudtii Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 356. Cameroun. : i i 22. A. biafranum Alston et Ballard, in HK., Icones (1938), t. 236 Fernando Po, San Thomé. Cameroun. x É ?3. A. Friesorum C. Chr., in Nol. bol. Gard. Berlin, © i fey A. moniliforme Domin, Preslia, 8 (1929); A. serra Sim, (1915), 154; A. conliguum KIf., quoad pl. afr. Cameroun. in Engl. Jahrb., 46 (1911), 364; 4. - 24. A. eurysorum Hier., de Bol., 2 (1909), 23; A. Che- udalum var. subintegrum Christ, in Journ. valier, Sudania, 2 (1914), 35. San Thomé. Ile du Prince. A. | 25. A. subaequilaterale Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 360; A. dimidialum, var. subaequilalerale Bak., in HK. et Bak., Syn. 486. Cameroun. Congo. 26. A. hemitomum Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 365; A. sub- hemilomum Brause, in Engler Jahrb., 53 (1915), 486. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun, Oubangui. Gabon. Congo. * 27. A. exhaustum (Christ) Alston, Cat. pl. vasc. San Thomé (1944), 76. San Thomé. 28. A. Christensenii Tardieu, in Not. Syst., 13 (1948), 372. Cóte d'Ivoire. 29. A. melagura Hier., in Deut. Centralf., 2 (1910), 17. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. 30. A. Stuhlmannii Hier., in Engl. Pflanzenw. Ostat., C. (1895), 63. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Cameroun. 31. A. jaundeense Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 369. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. 32. A. blastophorum Hier., in Engl. Jahrb., 46 (1911), 378. Guinée, 33. A. aethiopicum (Burm.) Becherer, in Candollea, 6 (1933), 22; Trichomanes aelhiopicum Burm., F., Cap. (1768), 28 bis; A. praemorsum Sw., Prod. (1788), 130; A. falsum Retz, Obs. (1791), 38; A. canariense Willd, Sp., 5 (1810), 339. ; Guinée. Côte d'Ivoire, Oubangui. 34. A. Büttneri Hier., Deut. Zentralaf. exp., 2 (1910), 23. Guinée. Oubangui. Cameroun. Congo. 35. A. lividum Mett., in Kühn, Linn., 36 ( 1869), 100. Cameroun. , . 36. A. Kühnianum C. Chr., Ind. (1905), 117; A. gracillimum Kühn, in Engler, Hochgel. Trop. Afr. (1892), 103. Cameroun. _ 37. A. nigritianum HK., Sec. Cent. Ferns (1860), t. 44; A. Brausei Hier., in Engl. Bot. Jahrb., 46 (1911), 359; A. pedicularifolium (non St. — 361 — Hil.) Henriq., in Bol. Soc. Brot., 27 (1917), 178; Asplenium Schnellii Tard. in Not. Syst., 13 (1948), 370. Guinée. Cameroun. 38. A. Dregeanum Kze., in Linn., 10 (1836), 37; A. brachypteron Kze., in Linn., 23 (1850), 232. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Gabon. 39. A. Preussii Hier., Deuts. Zentralafr. exp., 2 (1910), 9, t. 1, f. D. Guinée. Cameroun. Loxoscaphe Moore. Journ. of bol., b, (1853), 227. l. Plante de 10 à 20 cm, bipinnatifide à bipennée; à lobes ultimes linéaires. 2. Sore marginal cupuliforme, à indusie épaisse, de même couleur que le limbe. Sore pas plus large que le segment........ 1. L. thecifera. 2'. Sore plus large que le segment, submarginal, à indusie mince, x pris claire que le limbe.......... ert en t 2. L. Mannii. l'. Plante d'environ 50 cm, quadripennée ............ 3. L. nigrescens. 1. L. thecifera (HK. et Bak.) Moore, Index (1861), 302. Var. concinna C. Chr., Ind. (1905), 35 ; Davallia concinna Schrad., ud Gel. Anz. (1818), 918; Asplenium concinnum Kühn, in Hier., Deutsch. lentralafr. exp., 2 (1910), 25. Cameroun, 2. L. Mannii Kühn, Van Deck Reis., 33 (1879), 37; Asplenium Mannii HK., Sec. cent. ferns (1861), f. 60. Guinée, Cóte d'Ivoire. Cameroun. La position de cette espéce a été fort discutée : Copeland pe, i en fait un Diella ; Christensen le maintient dans les Loroscaphe, cepe * Sore le rapproche des Darea. .. 9. L. nigrescens (HK.) Moore Ind. (1861), 297; Asplenium hypomelas Kühn, Fil. Afr. (1868); 104. Guinée, Cameroun. Blechnum L. Sp. pl. (1753), 1077. Ten 64 w Blechnum attenuatum (Sw.) Mett., Fil. hort. Lips., 64 (1856), e 3, f. 1-6. Cameroun. — 362 — Lomariopsis Fée. Acrost. (1845), 10, 66. Holttum, Gard. Bull. Sir. Selil., 5 (1932), 264. l. Pennes cunéiformes à la base. 2. Fronde jeune pennée; écailles brun clair; pennes fertiles por- tant des sporanges jusqu'au sommet ................. 1. L. Rossii. 2'. Fronde jeune simple; écailles noires, ou rhizome nu par place; pennes fertiles mucronées et stériles à leur extréme sommet. PR ON ENEWS ee GEES Swe CoG ER oe Chews hee avus 2. L. guineensis. l'. Pennes arrondies ou tronquées à la base. 2. Pennes stériles nettement décroissantes, réduites à des auri- ind ds A. iN A eie 3. L. decrescens. 2’. 2-3 paires de pennes stériles très légèrement réduites à la base ou de même taille que les moyennes. 3. Pennes fertiles atteignant 10 cm de long. 4. Extrémité des pennes progressivement effilée ...... 4. L. Manni. 4'. Extrémité des pennes brusquement caudée.... 5. L. congoensis. 3'. Pennes fertiles longues de 5 cm................. 6. L. hederacea. 1. L. Rossii Holttum, in Gard. Bull. Strait Selllemenis (1939), 625. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Congo. 2. L. guineensis (Und.) Alston, in Journ. of bot., suppl. (1934), 5. Slenochlaena guineensis Und., in Bull. Torrey bol. Club, 33 (1906), 46; Lomariopsis guineensis Kühn, Fil. Afr. (1868), 53 (nomen). Guinée. Cóte d'Ivoire. Dahomey. Cameroun. Oubangui. Gabon. 3. L. decrescens (Bak.) Kühn; in Verh. zool. bol. Ges., 19 (1869), 571; Acroslichum polyphyllum HK., Sp., 5 (1864), 243. Cameroun, 4. L. Mannii (Und.) Alston, in Journ. of bot., Suppl. (1934), 6; Stenochlaena Mannii Und., in Bull. Torrey’ bol. Club, 33 (1906), 47. Cameroun. 9. L. congoensis Holttum, Gard. Bull. Sir. Selil, (1939), 622. Oubangui. 6. L. hederacea Alston, in Journ. de bol., Suppl. (1934), 5. Oubangui. Gabon. Gongo. — 363 — Coniogramme Fée. Gen. fil, (1850-52), 167. 1. C. africana Hier., in Hedwigia, 57 (1916), 293. Cameroun. Pityrogramma Link. Hand. d. gewäsche, 3 (1833), 19; Maxon, Contrib. U. S. nat. herb., 17 (1913), 73, P. Calomelanos (L.) Link, Handb. d. Gew., 3 (1833), 90. P. insularis Domin, in Pub. fac. Sc. Un. Charles, 88 (1926), 6. Cameroun. Pellaea Link. Fil. Sp. (1841), 48, 59. l. Pennes articulées, fronde entiérement unipennée, ou bipennée. 2. Fronde entièrement imparipennée. : i É À a. 3. Rachis tomenteux, à poils courts, dressés, serrés. pe porem 3. Rachis portant d'étroites écailles filiformes claires. Pur ee 2 Fronde bipennée à la base..........-- nn . P. Holstii : # ^ T d z, 1 a- l'. Fronde quadripennée, extrémité des pennes simplement pinn tifide 4. P. quadripinnata. ss... EU'U S 9»4€652064»5»252022a828a522029883245595994950*5 te l. P. Doniana J. Sm., ex HK., Sp., 2 (1858), 137, t. 125 A. Guinée, Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Dahomey. i 4 ini iS 2. P. Goudotii (Kze.) C. Chr., Ind. (1906), 480; Pleris pecliniformi t, ex Kühn, Fil. Afr. (1868), 87. Gabon, 3. P. Holstii Hier., in Npfl. 1* (1899), 267. Oubangui. Gabon. p 420. 4. P. quadripinnata (Forsk.) Prantl, in Engl. Jahrb., SUE Cameroun. Doryopteris J. Sm., in Journ., of bot. 3 (1841), 404. 166. 1. Doryopteris Nicklesii Tard., in Nol. Syst. 3 (1948), 199. Oubangui, j 25 NOT. sys, ie Me :- Cheilanthes Sw. Syn. fil., 5 (1806), 126. l. Face inférieure recouverte d'un indument farineux, blanchátre. l. C. farinosa. l'. Face inférieure non recouverte de cet indument. 2. Frondes fertiles et stériles trés dimorphes, les stériles à trés court pétiole (2-3 cm), les fertiles à trés long pétiole (15-20 cm); hie NONE dà limbe hirsute I,a ec ee 2. C. pilosa. 3. C. Kirkit. 2'. Frondes non nettement dimorphes; face inférieure glabre. 1. Cheilanthes farinosa (Forsk.) Klf., Enum. (1824), 212. (Aleu- rilopleris Fée). Guinée. Cameroun. 2. C. pilosa (Poir.) Tard., comb. nov.; Pleris pilosa Poir., Enc., 5 (1804), 717; Pellaea pilosa, HK., Sp., 2 (1858), pl. 112 A. Moyen Congo. 3'. C. Kirkii HK., Sec. cent. (1861), 81; Doryopleris concolor var. Kirkii. C. Chr., Pter. Mad. (1932), 119. Guinée. Cóte d'Ivoire. Cameroun. Oubangui. Notholaena H. Br. Prod. Nov. Holl. (1810), 145. 1. N. inaequalis Kze., Farnk., 1 (1844), 146, t. 64, f. I; Cheilanlhes inaequalis Mett. in Kühn, Fil. Afr. (1868), 73. Guinée. Hypolepis Bernh., Schrad. Journ., 1, 2 (1806), 34. 1. H. sparsisora (Schrad.) in Kühn, Fil. Afr. (1868), 120; Chei- lanlhes sparsisora Schrad., in Góll Gel. Anz. (1810), 918. Cameroun. Adiantum L. Sp. (1753), 1094. l. Fronde pennée. 2. Pétiole et rachis largement marginés.............. 1. A. soboliferum. 2’, Pétiole et rachis non marginés. 3. Pennes orbiculaires semi-elliptiques, trés longuement pétio- lées, à pétiole et rachis glabres................ 2. A. philippense. — 365 — 3'. Pennes rhomboidales-dimidiées, courtement pétiolées. LP B ^ . P 4. Pétiole et rachis densément hirsutes. 5, Surfaces hirsutes......... 224.22 02] 3. A. caudatum. 5'. Surfaces glabres.......,.. 2 2 0] DN 4. A. confine. 4'. Pétiole et rachis glabres. Texture membraneuse.......... 942399 91 9. A. Schweinfurthii. l'. Fronde 2-4 pennée. 2. Fronde bipennée; pinnules rhomboidales............ 6. A. Vogelii. 2'. Fronde 3-4 pennée, pinnules cunéiformes ou arrondies. 3. Pinnules arrondies; sores arrondis, enfoncés dans un sinus. o C -—— Ce CE 7. A. aethiopicum. 3’. Pinnules cunéiformes. Sores presque droits, non enfoncés Ns un sinus........-...529 9-4 eee 8. A. capillus veneris. 1. A. soboliferum Wall., List., 4 (1829) (nomen) ex HK., Sp., 2 (1851), 13, t. 74; A. Mellenii Kühn, Fil. Afr. (1868), 65; A. caudalum (non L.) Henriq., in Bol. Soc. Brot., 27 (1917), 179; A. dolabriforme HK., Ic. (1837), t. 191. Oubangui. Gabon. 2. A. philippense L., Sp., 2 (1753), 1094; A. lunulalum Burm. f., Fl. Ind. (1768), 235; A. lunulalum var. fissum Christ, in Mém. Soc. bol. Fr., 2, 8 (1908), 106; A. Chev., Sudania, 2 (1914), 52. E Soudan. Guinée. Cóte d'Ivoire. Oubangui. Dahomey. Cameroun. ngo. 3. A. caudatum L., Mant. (1771), 308. Congo. 4. A. confine Fée, 10e mém., pl. 32, f. i.; A. Slolzii Brause, in Engl. Jahrb., 53 (1915), 387. Cóte d'Ivoire. 9. A. Schweinfurthii Kühn, Silzungsb. Ges. nal. " e E, 40: A. Chevalieri Christ, in Bull. Soc. bol. Fr., 55, mém. t. B.( , 199. Soudan. Guinée. Oubangui. 6. A. Vogelii Mett., ex Kühn, Fil. Afr. (1868), 66; ern |. [non Humb. et Bonpland) Bak., in Henriq., Bol. Soc. Brol., Guinée. Côte d’Ivoire. Cameroun. Oubangul. Gabon. Congo. 7. A. aethiopicum L., Syst. Nat. éd. 10, 2 (1759), 1929. Cameroun. 8. A. capillus veneris L., Sp., 2 (1753), 1096. p (à suivre). TABLE ALPHABÉTIQUE DES NOMS D'AUTEURS. A ALSTON (A. H. F.). — A new species of Selaginella from Indo-China, p. 214. ARÈNES (J.) — Nouvelle contribution à l'étude des Composées, p. 187. — Révision du genre Macarisia Thou (Rhizophoracées), p. 248. AUBREVILLE (A.) et PELLEGRIN (F.). — Nouveautés africaines, p. 56. B BENorsT (R.). — Les Crossandra malgaches (Acanthacées), p. 1. — Contribution à la connaissance des Justicia de Madagascar, p. 91. . BunxiLL (I. H.) et PERRIER DE LA BATRIE (H.). — New Units in the Taxo- nomy of the madagascan Dioscoreaceae, p. 132. C Camus (A.), — Deux Lithocarpus nouveaux du Laos, p. 212. — Andropogon et Naslus nouveaux de Madagascar, p. 213. - — Contributions à la flore d'Asie orientale, p. 252. Capuron (R.). — Identité des genres Nesogordonia H. Bn et Cistanthera K. Schum. et description de deux espèces nouvelles de Madagascar, p. 258. Cavaco (A.). — Deux Cyathula ( Amarantacées) Madagascar et pour la science, p. 263. D Dumaz Le Grann (Mte), — Contribution à l'étude lionacées) de Madagascar, p. 265. G , GAGNEPAIN (F.). — Genres nouveaux, espèces nouvelles d tie, p. 22. "b ine (aquarelles) ME Deus: Ponestions. précieuses d'OS d'Indochine .(aqu ‘ p. 114, iosma), p. 271. 4. - Sabiacées nouvelles d’Indochine (Sabia et puros A 104. Gompaurr (R.), — Notules sur la flore de Syrie et odd p. 200. . 77 Sur quelques Sideritis (Labiatae) du Pl MEET .7 Une énigmatique Ombellifère syrienne, p. #/°: 367 nouveaux pour la flore de des Légumineuses (Papi- Indochine, I° par- — 368 — GUILLAUMIN (A.). — Formes de jeunesse des Coniféres de Nouvelle-Calé- donie d’après les documents de l'Herbier du Muséum de Paris, p. 3. GUILLAUMIN (A.). — Encore quelques nomina nuda de Plantes de Nouvelle- Calédonie, p. 197. — Encore quelques formes de jeunesse de plantes néo-calédoniennes, p. 278. H HOCHREUTINER (B. P. G.). — Macrostelia, un nouveau genre extraordinaire de Malvacées de Madagascar, p. 229. HUMBERT (H.). — Francois Gagnepain. In memoriam, p. 221. J Jover (P.). — Nuzia Humberti, spec. nov., Loganiacée nouvelle de Mada- gascar. Description et considérations sur l'évolution de l'inflores- cence des Nuzia, p. 281. L LEANDRI (J.). — Observations sur quelques Thyméléacées indochinoises, p. 288. LE GENISSEL-HOMOLLE (Mme), — Une Rubiacée malgache nouvelle du genre Oliophora, p. 74. LOURTEIG (A.). — Mayacaceae, p. 234, x PELLEGRIN (F.). — Annonacées nouvelles africaines, p. 75. — Les Rhizophoracées de l'Afrique équatoriale francaise, p. 292. PERRIER DE LA BATHIE (H.). — Les Polycarpaea de Madagascar, p. 51. — Les Basella de Madagascar, p. 53. — Une espèce nouvelle de Laurembergia de Madagascar, p. 76. Orchidées de Madagascar et des Comores. Nouvelles observations, p. 138. — Un Ficus nouveau de Madagascar, p. 167. — Adansonia de Madagascar, Clef et diagnoses, p. 300. — Un Foetidia nouveau de Madagascar, p. 304. — . Une rose de Jéricho à Madagascar, p. 305. — Lythraceae novae madagascarienses, p. 306. — Note sur Clematis pseudoscabiosaefolia nom. nov. de Madagascar, p. 309. PicHON (M.). — Classification des Apocynacées : XII. Les Parsonsia et les Artia de l'Herbier du Muséum, p. 4. — (Classification des Apocynacées : XI II, Genre Wrightia et genres voi- sins, p. 77. — Classification des Apocynacées : XXXIII, les sous-tribus des Caris- sées, p. 310. — — 800 9. S SILLANS (R.). — A propos de Helichrysum Humberti R. Sillans, p. 315. : — Matériaux pour la flore de l'Oubangui-Chari (Urticacées), p. 317. — Matériaux pour la flore de l'Oubangui-Chari (Bignoniacées), p. 322. T TanpigU-BLor (Mme), — Celastracées nouvelles et litigieuses d'Indochine, . p. 43. — Quelques précisions sur les Siphonodontacées, p. 101. — Sur les Anemia d'Afrique et de Madagascar, p. 207. — Stenosemia, genre nouveau pour Madagascar, p. 209. .— Précisions sur quelques Ctenitis africains, p. 210. — Un Gymnosphæra (Cyatheaceae) nouveau d'Afrique occidentale, p. 328. — Sur le genre /soloma J. Sm. et l'Isoloma lanuginosum J. Sm., p. 330. . — Un Oleandra nouveau d'Afrique, p. 332. — Sur les Athyrium d'A. O. F. et A. E. F., p. 333. — Catalogue des Filicinées d'Afrique occidentale et équatoriale fran- caise. I, p. 335. V. [eat (J.). — Remarques critiques sur Prunus cochinchinensis Lour., Pyrus moiorum Chev. et Pyrus Loquiho Chev., p. 49. Vieuirr (R.). — Leguminosae madagascarienses novae, p. 62 et 168. TABLE ALPHABÉTIQUE DES GENRES, ESPÈCES, SOUS-ESPÈCES ET VARIÉTÉS Les noms d s de GEN té de bur "n sont en PETITES CAPITALES; les noms d'espéces, de E arié és sont en caractéres courants romains; les noms de genre x et d'espèces nouvelles sont en égyptiennes. Les syno- nymes sont en italiques. A ABRUS. ot R. Vig., p. 173. X aureus H. Vig., p. 173. "n cyaneus H. Vig., p. 172. n E R. Vig., p. 172. gascariensis H. ig p. 174. LOAA ^ Var. dunensis R. Vig., p. 174. m D” littoralis R. Vig., p. 174. x E. parvifolius R. Vig., p. 174. "i ar, typicus R. Vig., p. 174. | Sambiranensis R. Vig., p. 173. ACACIA, A. caffra Willd. — Var, campyl LM D pen * campylacantha Hoct A. Seyal Del. Tu 7 Var, cam i YA erounensis Aubr., err. : Pancheri Pilg., p. 37. Pen Reinw. js indica Wight, p. 129. ~~ davanica Reinw., p. 130. . ÅCROSTICHUM. * Labrusca Chr., p. 349. “+ Masoar T ense Spr., p. 349. A. polyphyllum HK, p. 362. A. punctulatum var. angolense Carr., p. 349. ACTINIDIA. A. callosa Lindl., p. 50. ADANSONIA. Fony Bn., p. 304. var. rubrostipa H. Per., p. 304. Grandidieri Bn., p. 302. . suarezensis H. Per., p. 302. Za Bn., p. 303. var. boinensis H. Per., p. — var. Bozo H. Per., p. 304. Me ea x 303. ADENIUM, P. 77. ADIANTHUM L. aethiopicum L., P- 365. capillus-veneris L., p. 365. . caudatum Henr., p. 365. caudatum L., P- 365. Chevalieri Chr., P- 365. confine Fée, p- 365. dolabriforme HK, P- 365. . lunulatum Burm. f., p. 365. var. fissum Chr., P- 365. Meitenii Kühn, P- 365. philippense L., P- 365. d Schweinfurthii Kühn, p. 365. soboliferum Wall., p. 365. Stolzii Brause, P- 365 BRRRRIBRBRRRBRPD — 372 — A. tetraphyllum Bak., p. 365. A. Vogelii Mett., p. 365. ÆRANTHES Lindl. A. biauriculata H. Per., p. 161. FERIDES Lour. A. crassifolium Par. et Rchb., p. 126. A. Houlletianum Rchb., p. 126. A. Huttoni, p. 126. A. multiflorum Roxb., p. 126. A. odoratum Lour., p. 127. A. suavissimum Lindl., p. 127. A. Thibeaudianum, p. 126. ÆSCHYNOMENE. A. Schindleri R. Vig., p. 168. AGATHIS, pp. 41 et 200. A. macrophylla, p. 41. ALAFIA, pp. 77 et 87. A. lucida Stapf, p. 87. ALANGIUM. A. salviifolium Wang, p. 22. A. tonkinense Gagnp., De 22: ALBIZZIA. A. boromoensis Aubr. p. 56. A. glaberrima Benth., p. 57. A. obliquifoliolata De Wild., p. 57. A. versicolor Welw., p. 57. et Sell, ALEURIPTERIS, p. 364. ALEURITES, p. 33. ALSOPHILA. . aethiopica Welw., p. 336. . Balesii Bak., p. 336. . cameruniensis Diels, p. 336. . congoensis H. Bon, p. 336. . oblusiloba HK, p. 336. > » à D à AMBLYGONOCARPUS Harms. A. Schweinfurthii Harms, p. 57. AMMANIA. A. alternifolia H. Per., p. 308. A. quadriciliata H. Per., p. 309, ANAECHTOCHILUS Bl. A. davensis Gagnp., p. 130. A. Roxburghii LindL, p. 130. ANASSER. A. Laniti Blco, p. 83. ANDROPOGON. A. ibityensis A. Cam., p. 213. ANEMIA, . anthriscifolia Sim., p. 208. . anthriscifolia Schrad., p. 207. . aspera (Fée) Bak., p. 209. . dregeana, p. 208. . lanipes, p. 208. madagascariensis, p. 209. . perrieriana, pp. 207, 209. . Schimperiana, pp. 207, 208. . Sessilis, pp. 207, 209. Simii Tard., p. 208. . tomentosa Sw., p. 207. . wightiana, p. 207. PDPPPPPPPRPPRPRE»L ANGRAECUM. A. multiflorum Thou, pp. 163, 164. A. rhizanthium H. Per., p. 163. A. sinuatiflorum Thou, p. 163. ANISOGONIUM, p. 334. ANISOMALLON. A. Baillonii, p. 198. A. clusiaefolium Bn, p. 199. A. noveum, p. 199. ANISOPHYLLEA R. Br. . brachystyla Engl., p. 293. . Buettneri Engl., p. 293. . caespilosa Hua, p. 293. . cordata Engl., p. 293. . laurina R. Br., p. 293. . mayumbensis Exell., p. 293. . Sororia Pierre, p. 293. Pr rar Pd ANNULODISCUS, p. 103. ANONA. A. anisata, p. 198. ANoPYxis Engl. A. ealaensis Spr., p. 299. — aao — var. ealaensis Pellegr., p. 300. — yar. Pierrei Pellegr., p. 300. A Kleineana Engl., p. 299. | ANSTRUTHERIA. + A. africana Benth., p. 295. | ANTHEROSPERMA, p. 199. _ ANTHOLOMA. A. intermedia, p. 198. _ A macrophylla, p. 198. + A montana Labill., p. 199. - A. spectabilis, p. 198. ANTIGONUN. A leptopus Hook. et Arn., p. 200. . APIOPETALUM. . A velutinum Bn., p. 199. APPENDICULA BI. | A bifaria Lindl., p. 130. | AQUILARIA Lam. | A. Buillonii Pierre, p. 289. | À Crassna Pierre, p. 289. | Arachnodes Gagnp. i À Chevalieri Gagnp., p. 32. o Aaura, y macrophylla, p. 199. l p oPhylla A. Cunn., p. 199. E ‘Monosperma, p. 199. IE. velutina, p. 199. 1 ARAUCARIA, À Bülansae Brg. et Gris., p. 39. ; Bernieri Buchh., p. 39. * biramulata Buchh., p. 40. Cookii R. Br., p. 40. ar. gracilis Carr., p. 40. var. Raoulii Ch. Moore, p. 40. var. rigida Ch. Morre, p. 40. Tumboltensis Buchh., p. 40. ,"Poleuca Warb., p. 41. “nceolata Warb., p. 41. anthifolia Salisb., p. 41. nor Phylla Mast., p. 41. E lana Bg. et Gr., p. 40. "Tel, p. 200. A. Muelleri Bg. et Gr., p. 40. A. ovata Warb., pp. 41, 42. A. Rulei Lindl., p. 41. A. spectabilis, p. 200. ARDISIA. A. unifolia, p. 198. AnTHROPTERIS J. Sm. A. cameroonensis Alst., p. 350. A. monocarpa (Cord.) C. Chr., p. 350. A. obliterata (R. Br.) J. Sm., p. 350. A. orientalis (J. F. Gmel.) Post., p. 350. ARTIA Guill. § Oppositae M. Pich., p. 19. § Quaternatae M. Pich., p. 20. § Ternatae M. Pich., p. 20. A. Balansae (H. Bn.) M. Pich., p. 20. A. coriacea Guill., p. 20. A. Francii (Guill.) M. Pich., p. 21. A. lanceolata Guill., p. 20. A. lifuana (H. Bn.) M. Pich., p. 21. A. orbicularis Guill., p. 20. A. penangiana (K. et G.) p. 19. ARUNDINA Bl. A. bambusifolia Lind M. Pich., Lo 124 A. baviensis Bal., p. 255. A. Pantlingeri Gambl., p. A. Petelotii A. Cam., P- 252. A. pusilla A. Chev., p. 256. | A. schmidiana A. Cam., P- 253. ASPIDIUM A. aculum Schkurhr, P- 351. K, p. 343. | A. catopterum (Kze) HK, "a A. coadunalum var. gemmiferum Mett., p. 347. A. Currori Mett., P- 32, A. dimidiatum Mett., P. * 3. | A. Ecklonii Kze, P: 346. A. elatum Mett., P- 349. . A. fraternum Mett., p. 94^ A. glabratum Mett., p. 94%: A. lanigerum Kühn, p. 343. > > à à > D bb D FLE Pr LLPLLLRD> — 374 — . lanuginosum Willd., p. 343. . magnificum R. Bon., p. 347. . nigritianum Mett., p. 342. . pleroides Sw., p. 346. . puberulum Desv., p. 347. . ramosum Beauv., p. 350. . striatum Schum., p. 345. . thelypteris Sw., p. 344. . varians C. Chr., p. 347. SPLENIUM L. . aethiopicum (Burm.) Bech., p. 360. . africanum Desv., p. 357. . ammifolium Mett., p. 353. . angolense A. Chev., p. 359. . anisophyllum Bak., p. 358. Annetii (Jeanp.) Tard., p. 358. . annobonense Hier., p. 358. . arborescens Sw., p. 354. . Barteri HK, p. 359. . biafranum Alst. et Ball., p. 359. blastophorum Hier., p. 360. . brachyotus Kze, p. 359. brachypleron Kze, p. 361. . Brausei Hier., p. 360. . Büttneri Hier., p. 360. . canariense Willd., p. 360. . caudatum var. subintegrum Chr., p. 359. . Ceei Pichi Serm., p. 358. . Christensenii Tard., p. 360. . concinnum Kühn., p. 361. . conliguum HK, p. 359. . coriaceum Bak., p. 358. . crenalo-serralum Bomm., p. 354. . dimidialum var. subaequilaterale Bak., p. 360. . diplaziorum Hier., p. 358. . Dregeanum Kze, p. 361. . Dusenii Luerss., p. 358. . efulense Bak., p. 358. . emarginatum Beauv., p. 358. . eurysorum Hier., p. 359. . exhaustum Chr., p. 360. . falsum Retz., p. 360. . formosum Willd., p. 359. . Friesorum C. chr., p. 359. A. Geppii Carr., p. 358. A. gracillimum Kühn., p. 360. A. hemitomum Hier., p. 360. A. hypomelas Kühn., p. 361. A. inaequilaterale Willd., p. 359. A. jaundeense Hier., p. 360. A. Kühnianum C. chr., p. 360. A. laetum Sw., p. 359. — var. brachyolus R. Bon., p. 359. A. Laurentii (Bomm.) Chr., p. 358. A. lividum Mett., p. 360. A. longicauda HK., p. 358. A. lunulatum Bak., p. 359. . macrophlebium Bak., p. 359. . madagascariensis Bak., p. 354. . Mannii HK., p. 361. . melagura Hier., p. 360. moniliforme Domin., p. 359. nigritianum HK., p. 360. paucifolium R. Bon., p. 358. paucijugum Ball., p. 358. . pedicularifolium Henr., p. 360. . praemorsum Sw., p. 360. Preussii Hier., p. 361. . proliferum Lam., p. 353. protensum Schrad., p. 359. Quintasii Gaud., p. 359. . repandum Mett., p. 358. . reseclum Sw., p. 359. . Sammalii Kühn., p. 353. Sandersonii HK., p. 358. . Schimperi A. Br., p. 353. . Schnellii Tard., p. 361. . Serra Sim., p. 359. . Serratum R. Bon., p. 357. sphenobolum var. usambarense Hier., p. 359. . Staudtii Hier., p. 359. . StuhImannii Hier., p. 360. . Subaequilaterale Hier., p. 360. . Subauriculatum Hier., p. 358. subhemitonum Brause, p. 360. subintegrum C. Chr., p. 358. unilaterale Lam., p. 359. variabile HK., p. 358. . Welwitschii HK., p. 354. > mp > bhhbhhPhhhPPhPhhP»bP5hrP > > DP PP aD — 375 — _ ASTRAGALUS - Achaborasicus Bss. et H Kn., p. 109. - A.dorcoceras Bge, p. 109. . & hamosus, p. 109. | ArayriuM Roth. A. ammifolium (Mett.) C. Chr., pp. 335, 353. A arborescens (Bory) Tard., pp. 335, 354. A Letouzei Tard., pp. 334, 353. - ANewtonii(Bak.) Diels, pp. 335, 353. . & proliferum (Lam.) Tard., | pp. 334, 353. | A. Ridleyi Cop., p. 334. A Sammatii (Kühn.) Tard., 3 d pp. 335, 353. - A Sehimperi Moug., pp. 335, 353. À Welwitschii (HK.)° ‘Tard, pp. 334, 354. | Var. Mildbraedii Tard., p. 354. Atrichodendron Gagnp. . A tonkinense Gagnp., p. 29. AUSTROTAXUS A. spicata Compt., p. 37. B |. BALFOURIA, | Bsaligna R. Br., p. 85. . BASELLA, i | B. exeavata Sc. Ell., p. 55. driana H. Perr., p. 54. 1 B. 5 : . , Radagascariensis Boiv., p. 55. B. rubra, pp. 93, 54. l BEAUMONTIA, pp. 77, 200. Unioensis, p. 200. |= Unionensis, p. 200. | BECLARDIA , * Humbertii H. Perr., p. 160. | Benscumrenra | B. Srandifolia, p. 198. | = Macrocarpa, p. 200. BeNTHAMTA A. Rich. |^ herminioides Schltr., p. 141. — ssp. angustifolia H. Perr., p. 141. — ssp. arcuata H. Perr., p. 141. — ssp. intermedia H. Perr., p. 141. B. Humberti H. Perr., p. 139. leandriana H. Perr., p. 139. . longecalceata H. Perr., p. 139. . macra Schlbr., p. 140. . majoriflora H. Perr., p. 140. . monophylla Schlbr., p. 140. . perfecunda H. Perr., p. 140. . verecunda Schlbr., p. 140. ee Re Reo Brasria Vand., p. 235. BIGNONIA B. glandulosa Sch. et Thonn., p. 327. BLACKBURNIA B. macrocarpa, p. 199. B. odorata, p. 199. BLECHNUM L. B. attenuatum (Sw.) Mett., p. 361. BoEHMERIA Jacq. B. platyphylla D. Don., p. 321. B. Spirei Gagnp., P- 35. Bornrris Schott. B. acrostichoides p. 349. B. anguslifolium (Cop.) p. 349. . auriculata (Lam.) Alst., p. 349. . Felixii Tard., P- 349. . fluviatilis (HK) Ching., P- 349. . gaboonensis (HK) Alst., P- 348. : . gemmifera (Hier.) C. Chr., p. 349. . guineensis Tard., p. 349. . Heudelotii (Bory) Alst., p. 349. — var. an ifolia Tard., P- 349. B. Laurentii (Chr.) Alst., p. 348. B. salicina (HK) Ching., P- 349. (Atz.) Ching., C. Ghr; Dome BoTHRYODENDRON B. macrocarpum, P- 198. BowRINGIA B. mada p. 185. BRANDISIA, P- 30. " ensis R. Vig., 12408 = BROOKEA, p. 30. BULBOPHYLLUM Thou. B. acutispicatum H. Perr., p. 152. B. ambreae, p. 156. B. amphorimorphum H. Perr., p. 151. B. bicoloratum Schltr., p. 154. B. caeruleolineatum H. Perr., p. 158. chrysobulbum H. Perr., p. 158. cirrhoglossum H. Perr., p. 154. clavigerum H. Perr., p. 153. cceeruleum H. Perr., p. 154. discilabium H. Perr., p. 150. discolabium, p. 152. fimbriatum H. Perr., p. 153. latipetalum H. Perr., p. 150. Leoni Kraenzl., p. 157. .loxodiphyllum H. Perr., p. 159. luteolabium H. Perr., p. 155. macranthum Lindl., p. 119. marojejiense H. Perr., p. 156. marovoense H. Perr., p. 155. microglossum H. Perr., p. 151. nigrilabium H. Perr., p. 150. percorniculatum H. Perr., p. 149. B. patens King, p. 119. B. rostriferum H. Perr., p. 157. B. rutenbergianum Schltr., p. 157. B. spathulifolium H. Perr., p. 158. B. subsecundum Schltr., p. 156. B. verruculiferum H. Perr., p. 152. bod bb bo oS bo bo co Ud bd oS Oo a BuNtrUM, p. 276. BvnsocaAnPUus. B. coccineus Sch. et Th., p. 60. B. Tisserantii Aubr. et Pell., p. 59. Cc CADIA, C. rubra R. Vig., p. 185. CALANTHE R. Br. C. veratrifolia R. Br., p. 124. C. vestita Lindl., p. 124. CALLIPIPEDIUM. C. laoticum A. Cam., p. 255. CALLIPTERIS Bory, pp. 334, 353. C. prolifera Bory, p. 353. CALLITRIS. C. Balansae Schltr., p. 43. C. neocaledonica Dumm., p. 42. C. subumbellata Schltr., p. 43. C. sulcata Schltr., pp. 42, 43. — var. alpina Compt., p. 42. CALOPHYLLUM. C. neurophyllum Schltr., p. 199. CAMERARIA. C. dubia Sims, p. 90. CAMPIUM. C. angustifolium Cop., p. 349. C. gemmiferum Cop., p. 349. C. longiftagellatum (R. Bon.) C. Chr., p. 349. CANNABIS. C. sativa L., p. 36. CAPUSIA, p. 103. CARDUUS L. C. nutans L. — ssp. eu-nutans Gugl. — — var. typicus Fiori, p. 192. C. tenuiflorus Curt., p. 194. CASSIPOUREA Aublet C. adamauensis Jac.-Fel., p. 296. C. Barteri N. E. Brown., p. 298. C. congoensis R. Br., p. 295. C: Dinklagei Alst., p. 298. C. kamerunensis Alst., p. 296. C. Le 'Testui Pellegr., p. 296. C. Mannii Engl., p. 298. C. Mildbraedii Engl., p. 296. C. plumosa Alst., p. 298. C. Redslobii Engl., p. 299. C. schizocalyx C. H. Wright, p. 296. C. sericea Alst., p. 296. C. Zenkeri Alst., p. 298. — 377 — CASUARINA. C. deplancheana Mig., p. 43. Caupic1A Hamilt. C. gyrandra Hamilt., p. 16. C. trichotoma Hamilt., p. 16. ÜELASTRUS. C. annamensis Tard., p. 45. C. Benthami, p. 44. C. ? crenulatus Wall., p. 44. C. Kusanoi Hayata, p. 45. C. laotica Pit., p. 45. €. Loeseneri Rehd. et Wils., p. 45. €. monosperma Wall., p. 44. C. orbiculata, p. 45. C. paniculata Wall., p. 45. — var. Poilanei Tard., p. 45. C. stylosa Wall., p. 45. ÜENTAUREA. | C. aegyptiaca L., p. 187. C. delbesiana J. Ar., p. 187. C. microcnicus Reese et Sam., p. 187. C. pygmaea Beuth. et Hook., p. 188. X Gentauserratula J. Ar. X G. Mouterdei J. Ar., p. 188. ÜERBERA C. Manghas L., p. 200. C. Odollam Gaertn., p. 200. CHADSIA . C. grandifolia R. Vig., p. 70. C. Grevei Drake re | 3 | Vig., D. ta | c ngidentata R. Meist 72. : magnifica E. Vig., p. 71. | | ÜtaeTosUs Benth. © volubilis Benth., p. 16. | QUBABANGIS Sehltr. E. E H. Perr., p. 160. IE- riotiana (KranzL) Schltr., | cb 161. : ÜRASSELOUPIA. | “microphylla, p. 200. CHEILANTHES Sw. C. farinosa (Forsk) KIf., p. 364. C. inaequalis Mett., p. 364. C. Kirkii HK, p. 364. C. pilosa (Poir.) Tard., p. 364. C. sparsisora Schrad., p. 364. CHONEMORPHA C. vestita G. Don, p. 82. CHRISTYA, p. 77. CHRYSOBALANUS. C. australis, p. 198. CHRYSODIUM. C. Boivini Mett., p. 348. CHRYSOPOGON. C. collinus Lindl., p. 254. C. montanus Trin., p. 254. C. schmidianus A. Cam., p. 254. CHRYSOPHYLLUM C. argenteum, p. 198. C. monospermum, p. 199. CIRRHOPETALUM Lind. . Eberhardtii Gagnp., P- 119. . gamosepalum Griff., p. 120. . maculosum Lindl., p. 120. . Pecten-Veneris Gagnp., P- 120. . Wallichii Lindl., p. 120. + moo CIRSIOCARDUUS. x C. lutetianus J. Ar., p. 194. CIRSIUM. à alum Sch. Bip., p. 188. C. cryptoceph C. pseudo-Gaillardoti J. Arc. p. 1 C. siculum rh p. 192. C. vulgare (Savi) ten. — sa: savianum J. AT., P- 194. Cistanthera K. Schum., ^ n | CLEISOSTOMA Bl. C. brevipes Hook. f., p. 129 a C. dichroanthum Gagap., P- *** C. Mannii Rchb., p: 129... °° C. spicatum Lindl., p. 129. C. tonkinense Gagnp:, P- 1%. — 378 — CLEMATIS. C. pseudoscabiosaefolia H. Perr., p. 309. — f* normalis H. Perr., p. 309. — fè pyromorpha H. Perr., p. 309. C. scabiosaefolia Vig. et H. Perr., p. 309. Clepsinia Decne, p. 7. CLEPSIANIA Jeann.?, p. 9. CLUSIA. C. anostomosa, p. 199. C. macrocarpa, p. 198. CLUSIASEA. C. mastomosa, p. 199. COELOGYNE Lindl. C. corymbosa Lindl., p. 122. C. cristata Lindl., p. 122. C. dichroanta Gagnp., p. 122. C. Eberhardtii Gagnp., p. 122. C. filipeda Gagnp., p. 122. C. fimbriata Lindl. — var. annamica Finet, p. 122. C. Fleuryi Gagnp., p. 123. C. Lawrenceana Rolfe, p. 123. | C. massangeana Rchb., p. 123. C. Parishii Hook. f., p. 123. C. Sandersianae Rchb., p. 123. C. speciosa Lindl., p. 123. Colelia Vell., p. 235. CONIOGRAMME Fée. C. africana Hier., p. 363. CORCHORUS. C. indica, p. 199. C. neocaledonicus Schltr., p. 199. C. torresianus Gaud., p. 199. CROSSANDRA. C. albolineata R. Ben., p. 4. C. Armandii R. Ben., p. 2. C. citrina R. Ben., p. 3. — var. pilosa R. Ben., p. 3. — var. subintegra H. Ben., p. 3. C. Douillotii R. Ben., p. 2. C. Grandidieri R. Ben., p 1 C. Humbertii R. Ben., p: 2. . longipes S. Moore, p. 1. . longispica R. Ben., p. 3. . nobilis R. Ben., p. 1. . Poissonii R. Ben., p. 3. . quadridentata R. Ben., p. 4. . raripila R. Ben., p. 4. . rupestris R. Ben., p. 4. . Stenandrium Lind., p. 3. . Strobilifera R. Ben., p. 3. . vestita R. Ben., p. 1. OCIO OD C2 Cd Cy Cote Cryptanthela Gagnp. C. sericea Gagnp., p. 24. CRYPTOCARYA, C. macrocarpa Guill., p. 200. CrenitTis C. Chr. C. cirrhosa Cop., p. 342. C. crinobulbon (HK) Tard., pp. 211, 342. C. Currori (Mett.) Tard., p. 342. C. dimidiata (Mett.) Tard., p. 343. C. efulensis (Bak.) Tard., p. 342. C. fraterna (Mett.) Tard., p. 342. C. Jenseniae (C. Chr.) Tard., pp. 211, 342. C. lanigera (K ühn.) Tard., pp. 212, 343. C. lanuginosa (Willd.) Cop., pp. 212, 343. C. protensa (Afz.) Cop., pp. 211, 342. C. securidiformis Cop., pp. 211, 342. C. squamiseta, p. 211. C. subsimilis (HK) Tard., p. 342. C. variabilis (HK) Tard., pp. 212, 343. C. Vogelii, p. 211. CUNONIA. C. austro-caledonica Brong., p. 280. CUPANIA. C. glandulifolia, p. 198. C. juliflora, p. 198. CUPHEA, p. 19. CUSCUTA. C. europaea L. — var. indica Englm., p. 112. — 379 — CYATHEA J. Sm. G aethiopica (HK) Domin., p. 336. - var. Zenkeri ( Diels) Tard., p. 337. |. C angolensis Welw., p. 337. | C.camerooniana HK., p. 336. C Dregei Kze, p. 337. C. Laurentiorum Christ., p. 337. — yar. Preussii (Diels) Tard., p. 337. C Manniana HK., p. 337. C obtusiloba (HK) Domin., p. 337. C. Preussii Diels, p. 337. C. princeps Domin., p. 336. 6 Welwitschii HK, p. 337. ÜYATHULA. C biflora Schinz., p. 265. C humbertiana Cavaco, p. 265. C madagascariensis p. 263. Cavaco, CYcLosorus Link. C. albidipilosus (R. Bon.) Tard., p. 345. C dentatus (Forsk) Ching., p. 345. 7 Soggilodus (Schk) Link., p. 346. » interruptus (Willd.) Ching, p. 346. € oppositifolius (HK) Tard., p. 346. C Proliterus (Retz.) Tard., p. 346. ^ quadrangularis (Fée) Tard., p. 345. € striatus (Schum.) Cop., p. 345. . Var. molundensis (Brause) | Lt p. 345. | = unitus (L.) Ching, p. 346. venulosus (HK) Tard., p. 345. CYMBipium Sw. C aloitolium Sw., p. 124. yanum Sw., p. 124. | eburneum Rchb., p. 124. LU Parishii Jook, f., p. 124. | & Snsifolium Sw., p. 124. “floribundum Lind., p. 125. 3 Biganteum Wall., p. 125. .« Msigne Rolfe, p. 125. . **°wianum Rchb., p. 125. = Nor, SYs. C. simonsianum King et Pantl., p. 125. C. sinense Willd., p. 125. CYMBOPOGON. C. tortilis A. Cam., p. 255. CYNARA. C. acaulis Sm., p. 188. CynosorcHis Thou. ud C. ampullifera H. Perr., p. 145. C. Andringitrana Schltr., p. 146. . boinensis, p. 147. j . cardiophylla Schltr., p. 145. . confusa H. Perr., p. 147. flabellifera H. Perr., p. 144. . gaesiformis H. Perr., p. 146. . globifera H. Perr., p. 146. . Henrici, p. 144. . latipetala H. Perr., p. 147. . petiolata H. Perr., p. 148. . pseudorolfer H. Perr., p. 145. . rolfei Hochr., p. 145. . sagittata H. Perr., p. 146. . spathulata H. Perr., p. 147. Cyphocalyx Gagnp. C. Poilanei Gagnp., P- 29. CYPRIPEDIUM L. C. callosum Rchb., p. 131. — C. concolor Parish. var. tonkinense God. Leb., p. 131. C. Godefroyae God. Leb., p- 131. C. Hookerae Rehb., p. 131. C. insigne Wall. var. punctatum violaceum, p. 131. C. villosum Lindl., p. 131. Cooaooaooanoanonoono CYRTOCOCCUM. | C. patens A. Cam., p. 255. D DACRYDIUM. 3 D. araucarioides Brg. et Gr., P 37. D. Balansae Brg. et Gr., a D. Guillaumini Buchh., p. ?9- a D. lycopodioides Brg. et Gr., P- | D. taxoides Brg. et Gr., P- bg ; — 380 — DACTYLOPETALUM. D. Barteri Hook. f., p. 298. D. Dinklagei Engl., p. 298. D. Griffonii H. Bn., p. 298. D. kamerunensis Engl., p. 296. D. Mannii Hook. f., p. 298. D. sericeum Engl., p. 296. DALBERGIA. D. Bathiei H. Vig., p. 183. D. Chermezoni H. Vig., p. 182. D. chlorocarpa H. Vig., p. 183. D. Humberti H. Vig., p. 183. D. isaloensis R. Vig., p. 183. D. Louveli R. Vig., p. 184. D. maritima H. Vig., p. 185. D. microcarpa R. Vig., p. 181. D. pseudobaroni H. Vig., p. 184. D. stenocarpa H. Vig., p. 182. — var. menabensis H. Vig., p. 182. — var. typica HR. Vig. p. 182. D. Tsiandalana H. Vig., p. 184. DAMMARA. D. orientalis Lamb., p. 41. D. novea, p. 200. DAvALLIA Sw. D. chaerophylloides (Poir.) Steud. p. 352. D. concinna Schrad., p. 361. D. denticulata var. inlermedia Mett. p. 352. D. Schnellii Tard., p. 352. D. tenuifolia Sw., p. 352. D. Vogelii HK, p. 352. , 5 Decorsea H. Vig. D. livida R. Vig., p. 181. — Var. meridionalis R. Vig, p. 181. DENDROBIUM Sw. . aduncum Roxb., p. 116. . aggregatum Roxb., p. 116. . albayense Ames, p. 116. - bellatulum Rolfe, p. 116. . chlorostylum Gagnp., p. 116. - ehrysotis Rchb., p. 118. ee Fm fo ws en . chrysotoxum Gagnp., p. 116. . clavatum Wall., p. 116. . crumenatum Sw., p. 116. . crystallinum Rchb., p. 116. . cuspidatum Lindl., p. 118. Dalhousieanum Wall., p. 117. . daoensis Gagnp., p. 117. . densiflorum Wall., p. 117. . devonianum Paxt., p. 117. . draconis Rchb., p. 117. . Farmeri Paxt., p. 117. . fimbriatum Hook. f., p. 117. . heterocarpum Wall., p. 117. var. chlorantha Gagnp., p. 117. . Hookerianum Lindl., p. 118. Kunstleri Hook., p. 117. . macrophyllum Lindl., p. 119. Nathanielis Rchb. f., p. 118. nobile Lindl., p. 118. oligophyllum Gagnp., p. 118. pendulum Roxb., p. 118. Phalcenopsis Fitzg., p. 118. Pierardi Roxb., p. 118. podagraria Hook., p. 118. primulinum Lindl., p. 118. . revolutum Lindl., p. 118. . Rivesii Gagnp., p. 118. . secundum Wall., p. 118. Simondii Gagnp., p. 119. superbum Rchb., p. 119. . tonkinense De Wild., p. 118. . tortile Lindl., p. 119. var. maculosum Gagnp., p. 119. — var. Simondii Gagnp., p. 119. D. Williamsonii Day et Rchb., p. 119. DENDROCOLLA. D. arachniles Bl., p. 126. DESMOTRICHUM. D. Kunstleri Kranzl., p. 117. DEUTZIANTHUS, p. 33. DOUOSEEODOTE DE ODEULEOb| DODHOUUDULUOUTUE | | DIALIUM D. Englerianum Henr., p. 56. D. quinquepetalum Pell., p. 56. D. Simii Phill., p. 56. Dicksonia, p. 331. DICTYOPTERIS. D. varians Moore, p. 347. DIAGRAMMARIA, p. 334. Dimerodiscus Gagnp. D. fallax Gagnp., p. 25. DIMORPHOCALYSE, p. 33. DIOSCOREA. D. acuminata- Bak., p. 133. Malata L., p. 132. D. alatipes Burk. et Perr., pp. 133, . 136, 137. . D. analalavensis EP. 133. D. antaly Jum. et Perr., p. 133. : — var. laevis Burk. et Perr., p. 136. D. areuatinervis Hochr., p. 133. D, bararum H. Perr., p. 133. .D. bemandry Jum. et Perr., p. 133. D. bemarivensis Jum. et Perr., p. 133. | | | | | Jum.. et. Perr, D. bulbifera L., p. 133. D. comorensis R. Knuth, p. 133. D. eryplantha Bak., p. 133. - D: decaryana H. Perr., p. 133. D. esculenta (Lour.) Burk., p. 132. D. fandra H. Perr., p. 133. D. heteropoda Bak., p. 133. — Var. diffusa Burk, et Perr., p. 136. D. hexagona Bak., p. 133. ES hombuka H. Perr., p. 133. — Var. ataza Burk. et Perr., p. 137. — Yar. Seyrigii Burk. et Perr., t P. 137. E: lucida Se. Ell., p. 133. 1 * maciba Jum. et Perr., p. 133. E n Madecassa H. Porr., p. 293. D Millet Jum. et Perr., p. 133. minutiflora Engl., p. 133. nako H. Perr., p. 133. B li Hemsl., p. 133. Ovifotsy H. Perr., p. 133. p ut Bak., p. 133. : Perpilosa H. Perr., p. 133. , Proteiformis H. Perr., p. 133. b. Eon Boiv., p. 133. {Martiniana A. Rich., p. 133. NOT. sys, — 08 D. sambiranensis R. Knuth, p. 133. D. sansibarensis Pax, p. 133. D. Sect. Brachyandra Ul., p. 132. — — Campanuliflorae Burk. et Perr., p. 133. — — Cardiocapsa UL, p. 132. | — — Madagascarienses R. Knuth, p. 132. E — — Pachycapsa Burk. et Perr., p. 133. — — Seriflorae Burk. et Perr., p. 133. : — ,— Xylinocapsa Burk. et Perr., p. 133. D. seriflora Jum. et Perr., p. 133. D. Soso Jum. et Perr., p. 133. — var. calvescens Burk. et Perr., p. 135. — var. mollis Burk. p. 135: — var. prorsicarpa Burk. et Perr., p. 136. — var. trichopoda Burk. et Perr., p. 136. ES D. tanalarum H. Perr., p. 133. D. trichantha Bak., p. 133. D. trichopoda, p. 133. | D. tsaratananensis H. Perr., p. 133. et Perr., DiPHACA. D. pervilleana Bn., p. 74. DiPLAZIUM. RIA . Annelii Jeanp., p. 358. Bommeri Chr., p. 354. . Gilletii Chr., p. 354. Lastii C. Chr., p. 334. _ Mildbraedii Brause, p. 394. — . proliferum Lam., pp. 335, 353. Sammalii C. chr., p. 339... . serrulatum Desv., P- 354. silvaticum vat. pinnal Bon., p- 354, FE bs D. Stolzii Brause, p. 354. gb D. Welwitschii Diels, pp- 335, 394. D. Zenkeri Hier., p. 354. i DiscosTIGMA. D. edulis, p. 199. -E- 8-8 - ao ifida R. 26* — 382 — Disynstemon R. Vig. D. madagascariensis R. Vig., p. 176. Dolichandrone Fenzl., p. 326. Doricuos. D. Fangitsa H. Vig., p. 180. D. Jumellei H. Vig., p. 180. D. minutiflorus H. Vig., p. 179. DOMBEYA. D. Pseudo Populus Bn., p. 263. D. Richardii Bn., p. 263. DORYOPTERIS J. Sm. D. concolor var. Kirkii p. 364. D. Nicklesii Tard., p. 363. DRYMIS. D. glaucescens, p. 198. DRYOPTERIS Adans. D. afra Chr., p. 346. D. albidopilosa R. Bon., p. 345. D. athamantica (Kze) p. 340. D. barteriana (HK) C. Chr., p. 343. D. bicolor R. Bon., p. 340. D. Buchholzii (Kühn) p. 347. crinobulbon, p. 211. . davalliaeformis Tard., p. 343. . Dewewrei Chr., p. 346. . efulensis Bak., p. 340. . elongata, p. 210. . filiz mas ssp. Bon. , p. 340. D. hemiteliotdes Chr., p. 345. D. inaequalis (Schl.) pp. 340, 341. . Jenseniae C. Chr., p. 340. . lanigera, p. 211. SE Es . manniana (HK) C. Chr., p. 340. . nimbaensis Tard., p. 342. . orientalis (J.-F. Gmel.) C. Chr., D D D D. molundensis Brause, p. 345. D D D. LU. CN. O. Kze, b. UB, elongato in R. O. Kze, D. Schnellii Tard., p. 353. D. securidiformis, p. 211, 329. D. squamiseta (HK) Kze, pp. 211, 340. D. subcoriacea C. Chr., p. 340. D. subsimilis C. Chr., p. 340. D. tomentella C. Chr., p. 340. D. variabilis Alst., pp. 211, 343. D. Vogelii var. variabilis (HK) R. Bon., p. 343. DUPREZIA. D. spectabilis, p. 200. DysoxyLum, pp. 199, 280. E ECHITES. E. laevigata Moon., p. 16. E. myrtifolia Poir., p. 18. E. religiosa T. et B., p. 85. EDGEWORTHIA Meissn. E. Gardneri (Wall.) Meissn., p. 291. ELACHYPTERA, p. 103. ELAEOCARPUS. E. altissima, p. 198. E. excelsa, p. 199. E. integerrima, p. 49. E. montana, p. 199. E. parviflorus Gagnp., p. 49. E. romicphyllus, p. 198. ENKLEIA, pp. 288-289. ERODIUM E. oxyrrhynchum MB., p. 110. Eria Lindl. . acervata Lindl., p. 120. . biflora Griff., p. 120. . Clavicaulis Wall., p. 120. . Convallarioides Lindl., p. 120. . Dacrydium Gagnp., p. 120. . flava Lindl., p. 120. . floribunda Lindl., p. 121. Kingii Hook. f., p. 121. . langbianensis Gagnp., p. 121. . paniculata Lindl., p. 121. — i98 E. pannea Lindl., p. 121. . E. rufinula Rehb., p. 121. E. Simondii Gagnp., p. 121. E. Thao Gagnp., p. 1?1. E. tonkinensis Gagnp., p. 121. ERIOSOLENA Bl. E. composita (L. f.) Van T., p. 291. ERYCIBE. . bachmaense Gagnp., p. 27. . cochinchinense, p. 28. . cupreum Gagnp., p. 27. hainanense Merr., p. 27. . myrianthum Merr., p. 28. . obtusifolium Benth., p. 29. . Poilanei Gagnp., p. 28. . semipilosum Gagnp., p. 28. bip m om om bd mod EnvTHRINA. E. Perrieri R. Vig., p. 175. E. senegalensis DC. var. camerou- nensis Aubr., p. 58. EUGENIA. E. crossopterygioides D 02 E. poliensis Aubr. et Pell., p. 62. E. salacioides Laws., p. 62. E. Tisserantii Aubr. et Pell., p. 61. EuLoPniA R. Br., p. 124. EUPHORBIA. E. trifoliata, p. 198. EUTACTA. E. Muelleri microphylla Carr., p. 41. E. Rulei polymorpha Carr., p. 41. EvVONYMUS. E. hystrix W. W. Sm., p. 46. E. Poilanei Tard., p. 46. A. Chev., F FAGARA. F. Heitzii Aubr. et Pell., p. 60. F. macrophylla Engl., p. 61. Ficus. F. Baroni, p. 168. F. menabeensis H. Perr., p. 168. F. pyrifolia, p. 168. FLEURYA Gaud. F. aestuans Gaud. sp. 319. F. aestuans L., p. 319. F. aestuans (L.) Gaud. var. linnaea- na Wedd., p. 319. F. interrupta Schl., p. 319. F. podocarpa Wedd., p. 319. F. podocarpa Wedd. var. amphi- carpa Engl., p. 319. FOoETIDIA. | F. asymetrica H. Perr., p. 305. FRENELA. l F. juniperoides Parl., p. 43. G GALIUM, p. 112. GARCINIA. G. pedicellata Bn., p. 199. GARDENIA. G. Fitz-Rozii, p. 199. Gastranthus F. Muell., p. 10. GASTROCHILUS. G. siamense Gagnp., P- 36. Gerssors, pp. 198, 280. G. polyphylla, p. 198. G. trifoliata, p. 198. GEODORUM J ack. G. purpureum R. Br., p. 125. GLYPTOPETALUM. . G. annamense Tard., p. 47. G. gracilipes, P- 47. G. longepedunculatum . 47. G. longepetiolatum, p. 47. G. Poilanei Tard., p. 47. G. sclerocarpum, P- 48. Gœtzea Riechb., P- 266. Tard., GoNOCORMUS- G. Mannii HK, P- 339. (XUETTARDA. G. macrocarpa, P- 199. wee GYMNOSPHAERA BL, pp. 329, 337. G. Nichlesii Tard. et Ball., p. 329. GYMNOSPORIA. G. Chevalieri Tard., p. 44. G. crenulata (Wall.) Tard., p. 44. G. diversifolia Maxim., p. 44. — var. crenulata Tard., p. 44. G. montana var. parvifolia Pit., p. 44. G. Wallichiana Laws., p. 44. G. Wallichiana Maxim., p. 44. GYPSOPHILA G. Haussknechtii Bss., p. 107. Gyrinopsis, p. 288. H HABENARIA Willd. H. acuticalcar H. Perr., p. 141. . boiviniana Kr. et Schltr., p. 143. comorensis H. Perr., p. 142. . Hilsenbergii Schltr., p. 142. nautiloides H. Perr., p. 142. . nigricans Schltr., p. 143. . Perrieri Schltr., p. 143. . praealta Sprgl., p. 141. . rhodocheila Hance, p. 131. . tropophila H. Perr., p. 142. _ bod sos cs fy be oot ay oe Hadongia Gagnp. H. Eberhardtii Gagnp., p. 30. HAEMARIA Lindl. H. discolor Lindl., p. 130. HALORRHAGIS. H. jerosoides H. Perr., p. 305. Harpelema Jaeq., p. 266. Helicandra Hook. et Arn., p. 14. HELICHRYSUM. H. Humberti R. Sill., p. 316. x H. Mouterdei J. Ar., p. 194. H. Pallasii (Spreng.) Bss., p. 194. H. pygmaeum Post., p. 194. Heligme BL, p. 14. HELMIOPSIS. H. inversa H. Perr., p. 263. H. Pseudo Populus (Bn.) R. Cap., p. 263. H. Richardii (Bn.) R. Cap., p. 263. HELYGMA Hassk. H. javanicum Hassk., p. 16. HEMIONITIS. H. prolifera Retz., p. 346. HERNANDIA. H. cordigera Vieill., pp. 198, 279. HERNANDIOPSIS. H. Vieillardii, p. 198. Heterocalyx Gagnp. H. laoticus Gagnp., p. 33. HETEROGONIUM, p. 209. HELYG1A BI. H. Rheedei Pit., p. 16. H. spiralis (Wall.) Pit., p. 16. HORMOGYNE, H. cotinifolia F. Muell., p. 280. Humata Cav, H. repens (L.f.) Diels, p. 351. HUNTERIA. H. eugenifolia A. DC., p. 83. H. eugenifolia Wall., p. 82. HYMENOPHYLLUM SW. H. ciliatum Sw., p. 340. H. polyanthos Sw., p. 340. H. triangulare Bak., p. 340. H. tunbridgense (L.) Sw., p. 340. HyYPoLepis Bernh. H. sparsisora (Schrad.) in Kühn., p. 364. Iniscus, I. Trionum L., p. 199. ILEX. I. vernicosum, p. 198. — 385 — ISAHNE, L smitinandiana A. Cam., p. 256. IsoLoMA J. Sm. k angustum (Cop.) Tard., p. 332. I. dicksonioides (Chr.) Tard., p. 331: I. divergens J. Sm., p. 330. E guerinianum (Gaud.) Tard., p. 332. I. induratum (Bak.) Tard., p. 332. I. jamesonioides (Cop.) Tard., p. 332. I. lanuginosa J. Sm., pp. 330, 331 351. L lindsayae (Chr.) Tard., p. 331. I. macrophyllum, p. 332. L ovatum Pr., p. 332. I. pallaeiformis (Chr.) Tard., p. 332. I. Walkerae, p. 331. IsoNEMA, pp. 77, 87. J JUMELLEA Schltr. J. eyrtoceras, p. 162. J. marojejiensis H. Perr., p. 161. T serpens H. Perr., p. 162. - stenoglossa H. Perr., p. 162. JUSTICIA, J. arbuscula R. Ben., p. 93. J. Bailloni Sc. El., p. 93. J. Bakeri Sc. Ell., p. 95. J. eampanulata H. Ben., p. 93. J. congestiflora R. Ben., p. 98. — var. elongata R. Ben., p. 99. — var. humilior R. Ben., p. 99. — eynosuroides R. Ben., p. 96. — delicatula Sc. Ell, p. 91. — var. breviloba R. Ben., p. 92. — var. brevituba R. Ben., p. 92. — var. puberula. R. Ben., p. 92. '— var. robusta R. Ben., p. 92. — var. p. 93. J. diminuta R. Ben., p. 99. J. heterosepala R. Ben., p. 97. J. Humblotii R. Ben., p. 96. J. inamæna R. Ben., p. 93. J. ivohibensis R. Ben., p. 93. veronicaefolia R. Ben. J. jejuna R. Ben., p. 93. - J. mediocris R. Ben., p. 93. J. minutiflora R. Ben., p. 96. — var. Warterlotii R. Ben., p. 97. J. ornithopoda R. Ben., p. 93. J. parvispica R. Ben., p. 94. J. paspaloides R. Ben., p. 93. — var. mandrakensis R. Ben., p. 94. J. pedestris R. Ben., p. 100. J. pinensis S. Moore, p. 198. J. purpurea, p. 198. J. reptabunda R. Ben., p. 93. J. Richardi R. Ben., p. 93. J. rictus R. Ben., p. 93. J. rigens R. Ben., p. 93. J. sabulicola R. Ben., p. 100. J. sambiranensis R. Ben., p. 101. J. seclusa R. Ben., p. 97. J. spiculifera R. Ben., p. 94. J. strigilis R. Ben., p. 101. J. trivialis R. Ben., p. 95. J. venalis R. Ben., p. 97. J. vicina R. Ben., p. 98. K KERNANDIOPSIS. K. Vieillardii, p. 198. Kerrdora Gagnep. K. laotica Gagnp., P- 3l. KIBATALIA, P- 77. KicELIA De. K. abyssinica À. Rich., p. 323. K. acutifolia Engl., P- 324. K. aethiopica Dene, P- 323. K. africana Benth. et Hook., p. 323. var. aethiopica (Dene) Aubr., p. 323. f K. Elliotii Sprague, P- 324. K. elliptica Sprague, P- K. impressa Sprague, p. 324. K. lanceolata n p. 323. K. pinnata DC., p. 999 + tin elliptica ( Spr.) R. Sill., p.324. K. tristis A. Chev., P- 324. > BB uus KITAIBELA, K. Balansae Bss., p. 110. KURRIMIA, K. pulcherrima Wall., p. 46. K. robusta (Roxb.) Kürz., p. 46. Kypuocarpa (Fenzl.) Lopr., p. 264. L LASTREA Bory, pp. 343, 344. L. squamulosa Pr., p. 344. Lastreopsis Ching. L. Barteriana (HK) Tard., p. 343. LAUREMBERGIA. L. Humberti H. Perr., p. 76. L. madagascariensis, p. 76. L. veronicaefolia, p. 76. LAURUS. L. pilosifolia, p. 198. LEMURELLA Schltr. L. culicifera (Rchb.) p. 165. L. tricalcariformis H, p. 164. LEPTOCHILUS. L. auriculatus C. Chr., p. 349. L. diversibasis R. Bon., p. 349. L. gemmifer Hier., p. 349. L. grossidentatus Bon., p. 349. L. longiflagellatus R. Bon., p. 349. H.. Perr., Perr., LEPTOPLEURIA, p. 331. LEUZEA. L. pusilla Spreng., p. 188. LiBocEDRUS. L. austro-caledonicus Brg., et Gris., p. 42. L. yateensis Guill., p. 42. LiNDSAEA, pp. 330, 331. LiNosTOMA, pp. 31, 289. LiNUM. L. Bursa-pastoris Gomb., p. 111. L. capitatum Kit., p. 112. L. ciliatum Hayek, p. 112. L. nodiflorum L. var. perpapillo- sum Gomb., p. 110. L. serrulatum Bertol., p. 112. LiPAnis Rich. L. amphibius Gagnp., p. 115. L. bootanensis Griff., p. 115. L. Dendrochilum Rchb., p. 115. L. Simondii Gagnp., p. 116. LissociLus. L. ambrensis H. Perr., p. 159. L. panduratus (Schltr.) H. Perr., p. 159. L. petiolatus p. 159. (Schitr.) H. Porty LITHOCARPUS, L. coinhensis A. Cam., p. 213. L. gymnocarpa A. Cam., p. 212. L. Kozlovii A. Cam., p. 258. L. microlepis A. Cam., p. 212. L. siamensis A. Cam., p. 257. L. smitinandiana A. Cam., p. 257. L. vidaliana A. Cam., p. 212. LOESNERIELLA, p. 103. Lomarropsis Fée, L. congoensis Holtt., p. 362. L. decrescens (Bak.) Kühn., p. 362. L. guineensis (Und.) Alst., p. 362. L. guineensis Kühn, p. 362. L. hederacea Alst., p. 362. L. Mannii (Und.) Alst., p. 362. L. Rossii Holtt., p. 362. LONCHITIS. L. Barteri, p. 329. LOPHOPETALUM. L. duperreanum Pierre, p. 49. L. fimbriatum Wall., p. 48. L. Wightianum var. macrocarpum, p. 48. LoxoscaPrug Moore. L. Mannii Kühn, p. 361. L. nigrescens (HK) Moore, p. 361. — 0 L. thecifera (HK et Bak.) Moore, p. 361. Luisia Gaud. L. teretifolia Bl., p. 124. L. trichorhiza Bl., p. 124. Lycium, p. 29. Lyonsia R. Br. L. Brownii Britt., p. 10. L. celebica Oliv., p. 18. L. largiflorens F. Muell., p. 17. L.latifolia Benth., p. 18. L. oblongifolia Benth., p. 18. L. reticulata F. Muell., p. 13. L. straminea R. Br., p. 13. L. siraminea F. Muell., p. 10. L. sumatrana Ridley, p. 18. L. viridiflora Bail., p. 16. M MABA. M. microcarpa, p. 199. M. mucronifolia, p. 198. MacanisiA Thou. M. Capuronii J. Ar., p. 249. M. ellipticitolia J. Ar., p. 290. M. emarginata Sc. EN., p. 251. M. humbertiana J. Ar., p. 250. M. lanceolata Bn., p. 249. M. nossibeensis (J. Ar.) J. Ar, p. 252. M. pyramidata Thou, p. 252. — Sect. Anopyzis Pierre, p. 299. Macrostelia Hochr. M. calyculata Hochr., p. 232. M. involucrata Hochr., p. 230. MAERUA. M. erassifolia Forsk., p. 99. M. De Waillyi Aubr. et Pell., P- 59. M. senegalensis R. Br., p. 59. MarouEr1A, D. 44. Marnnamia Seem. M. lutea K. Schum., p. 326. M. sessilis Sprague, p. 926. MARSDENIA, p. 19. MASCARENHASIA, p. 77. Mayaca Aubl. M. Aubletii Michx, p. 236. __ var. Wrighlii (Gris.) H. af R., p. 238. M. Aubletii Sch. et Endl., p. 236. M. Baumii Gürke, p. 246. M. boliviana Ruby, P- 243. M. brasilii Hoehne, p. 243. M. caroliniana Gdgr., P- 236. M. Endlicheri Popp, P- 243. M. fluviatilis Aubl., p. 236. f. Kunthii (Seub.) Lourt., p. 240. M. Kunthii Seub., P- 240. M. lagoensis Warm., p- 243. M. longipes Gdgr., P- 241. M. Michauzii Sch. et, Endl., p. 236. M. sellowiana Kunth., p. 243. M. Vandelli Sch. et Endl., P. 236. M. Wrightii Grisb., p. 237. MECODIUM. M. polyanthos Cop., p. 340. MEHELINUM. M. scandens, P- 200. MELIA. M. rubra, p. 198. M. spectabilis, p. 198. MELIADELPHA Radlk. T. M. conferta (Bull.) Radik., p. 27 M. oceanica Radlk., p. 280. MELIOSMA- M. angustifolia M M. annamensis M. candata Merr., p. */** M. chapaensis Gagnp-; P- € M. donnaiensis Gagnp., P- 272. M. Evrardii Gagnp-; p- goon M. harmandia UPC p- San err., p. 279- Gagnp-; P- 1 culata M. ongepaniculate PS 273. : 279 ilanei Gagap» P- M. Po = Gagnp-; a * A d 274. — 388 — MELODINUS. M. baccellianus (F. M. Pich., p. 87. M. monogynus Roxb., p. 87. — Sect. Trichostomanthemum (Domin) M. Pich., p. 87. Muell.) MERCURIALIS. M. annua, p. 36. MERINGIUM. M. triangulare Cop., p. 340. METRELINUM, p. 200. MICROLEPIA Pr. M. speluneae (L.) Moore, p. 352. Microsryzis Nutt. M. congesta Rchb., p. 115. MICROTROPIS. M. filiformis (Wall.) King., p. 48. M. Poilanei Tard., p. 48. MILLETIA. M. amygdalina Bn., p. 74. MONANTHOTAXIS. M. Le Testui Pell., p. 75. M. Poggei Engl. et Diels, p. 75. MoniMiA. M. anisata, p. 200. MUNDULEA. ; M. anceps R. Vig., p. 68. — var. mangokyensis p. 69. M. andrigitrensis R. Vig., p- 70. M. betsileensis R. Vig., p. 65. M. elegans H. Vig., p. 65. M. ibityensis R. Vig., p. 69. M. lucens R. Vig., p. 64. M. macrophylla R. Vig., p. 67. M. menabeensis H. Vig, py 06. M. micrantha R. Vig., p. 57, M. parvitolia R. Vig., p. 70. M. Phylloxylon R. Vig., p. 65. M. pungens R. Vig., p. 66. M. scoparia R. Vig., p. 67. M. splendens R. Vig., p. 64. HR. VE, M. stenophylla H. Vig., p. 68. M. striata Bak., p. 69. — var. alba R. Vig., p. 69. M. viridis H. Vig., p. 68. MYRSINE. M. dolabriformis, p. 198. MYRTUS M. argentea, p. 198. M. diversifolius, p. 198. N NASTUS. N. ambrensis A. Cam., p. 214. N. humbertianus A. Cam., p. 214. NEMUARON. N. Vieillardi, p. 200. NEOCALLITROPIS N. araucarioides Florin, p. 43. Neodunnia H. Vig. N. atrocyanea H. Vig., p. 72. N. aurea R. Vig., p. 73. N. edentata R. Vig., p. 73. N. longeracemosa H. Vig., p. 73. Neoharmsia R. Vig. N. madagascariensis R. Vig. p. 186. NEPHELAPHYLLUM Bl. N. Simondii Gagnp., p. 122. NEPHRODIUM. . crinobulbon HK, p. 342. . cucullatum Bak., p. 345. . microbasis Bak., p. 344. - monocarpum Cord., p. 350. . nigrescens Bak., p. 347. . pallidivenium var. transiens Chr., p. 345. N. punctulatum Bak., p. 350. N. quadrangulare Fée, p. 345. N. Spekei Bak., p. 342. N. subquinquefidum (Beauv.) HK, p. 342. N. venulosum HK, p. 345. N. zambesiacum Bak., p. 344. ww wd ue — 389 — NEPHROLEPIS Schott. N. abrupta (Bory) Mett., p. 331. N. acula C.B. Pr., p. 351. N. acutifolia (Desv.) Chr., p. 330. N. biserrata (Sw.) Schott., p. 351. N. cordifolia Bak., p. 351. N. dicksonioides Chr., p. 331. N. exaltata A. Chev., p. 351. N. filipes Chr., p. 351. N. lindsayae Chr., p. 331. N. tuberosa (Bory) Pr., p. 351. N. undulata (Afz. et Sw.) J. Sm., p. 351. NERIUM. N. antidysentericum L., p. 88. N. coccineum Roxb., p. 86. N. Coraea Ind. Kew., p. 83. N. Coraia Buch.-Ham., p. 82. N. jaspideum Span., p. 80. N. macrocarpum Span., p. 80, N. tinctorium Roxb., p. 80. N. tomeniosum Roxb., p. 82. N. zeylanicum L., p. 88. NESAEA, N. calcicola H. Perr., p. 307. N. filiformis H. Perr., p. 307. N. heterophylla H. Perr., p. 307. NEsoGorponiA H, Bn. N. Bernieri R. Cap., p. 259. N. crassipes (H. Bn.) R. Cap., p. 259. N. Dewevrei (De Wild. et Th. Dur.) R. Cap., p. 259. N. Fouassieri (A. Chev.) R. Cap., p. 259. N. Holtzii (Engl.) R. Cap., p. 259. N. Humberti R. Cap., p. 259. N. ituriensis (De Wild.) R. Cap., p. 259. N. kabingaensis (K. Sch.) R. Cap., p. 259, N. Leplaei (Verm.) R. Cap., p. 259. N. Normandi R. Cap., p. 261. N. papaveritera (A. Chev.) R. Cap., p: 259. N. parvitolia (M.B. Moss.) R. Cap., p. 259. N. Thouarsii (H. Bn.) R. Cap., p. 259. NEWBOULDIA Seem. N. laevis Seem., p. 327. N. pentandra Seem., p. 327. NOTHOLAENA R. Br. — N. inaequalis Kze, p. 364. NUXIA. N. Humberti P. Jov., p. 285. N. pachyphylla, p. 287. N. sambiranensis, p. 286. N. sphaerocephala, p. 287. N. terminaloides Bak., p. 286. O OseERONIA Lindl. O. ferruginea Parish., p. 115. OCHNA. O. integerrima Merrill, p. 49. — Octosomatium Gagnp. O. Kerrii Gagnp.; p. 23. ODONTOSORIA. O. chinensis var. divaricata Chr., p. 352. OLEANDRA Cav. O. africana R. Bon., p. 349. O. Annetii Tard., p. 332. O. articulata Kühn, p. em : O. distenta Kze, pp- 333, x — var. hirsuta Tard., pp. 333, 350. ONOPORDON. O. albolanatum J. Ar., p. 192. O.. alexandrinum Bss., p. 191. O. carduiforme Bss., P- 192. O. cynarocephalum Bss. et Bl. var. albicans Eig, P- 113. O. floccosum Bss., P- 192. O. macrocephalum Eig, p. 191. O. nudipes J. Ar. O. tetragonocarpum LOL sos OPHRYS. O. Adonidis Cam. et Gomb., p. 104. O. Bertolonii Mor., p. 104. O. Sintenisii F1. et B., p. 104. Ormocarpopsis R. Vig. O. aspera R. Vig., p. 171. O. calcicola R. Vig., p. 170. O. mandrarensis N. Dum., p. 269. O. parvifolia N. Dum., p. 268. O. perrieriana R. Vig., p. 171. ORMOCARPUM. O. Drakei R. Vig., p: T70: ORNITHOCHILUS Wall. O. fuscus Wall., p. 129. O. simondianus Gagnp., n. 129. OTIOPHORA, O. Perrieri Homolle, p. 74. OTocnuriLus Lindl. O. fusca Lindl., p. 123. OTOPTERA. O. madagascariensis R. Vig. p. 279. OXYTENANTHERA. O. Poilanei A. Cam., p. 255. P PANICUM. P. Hayatae A. Cam., p. 256. Parapolystichum Keys., p. 341. PARAVALLARIS, p. 77. PARHABENARIA Gagnp. P. cochinchinensis Gagnp., p. 130. PARINARI. P. robusta Oliv. var. Klainei Aubr., p. 59. P. Sargosii Pell., p. 59. P. Tisserantii Aubr. et Pell., p. 58. PARSONSIA R. Br. Sect. Endura M. Pich., p. 7. $ Angusticaudatae M. Pich., 5r — Glaberrimae M. Pich., p. 8, — Laticaudatae M. Pich., — Linearifoliae M. Pich., — Magnifoliae M. Pich., p. 9. — Tenuifoliae M. Pich., p. 8. Sect. Euparsonsia H. Bn, p. 6. Sect. Exura M. Pich., p. 9. $ Glabratae M. Pich., p. 10. — Pubescens M. Pich., p. 9. Sect. Gastranthus (F. Muell) M. Pich., p. 10. Sect. Helygia M. Pich., p. 15. $ Rectae M. Pich., p. 17. — Spirales M. Pich., p. 15. Sect. Lyonsia (R. Br.) H. Bn., p. 12. Sect. Macrosiphantus M. Pich., p. M. Sect. Pleioon M. Pich., p. 13. . affinis H. Bn, p. 18. . allerninervia Elm., p. 16. . angustifolia H.-Bn., p. 8. . Balansae H. Bn., p. 19. . Baudouinii H. Bn., p. 8.- . brachiata H. Bn., p. 10. . brachycarpa H. Bn., p. 19. . Brassii Mgf, p. 18. - Brownii (Britt.) M. Pich., p. 10. - buruensis (T. et B.) Beerl., p. 18.. . calophylla H. Bn., p. 10. . canescens H. Bn., p. 10. capsularis (Forst.) R. Br., p. 6. carnea Panch., p. 8. . catalpaecarpa H. Bn., p. 8. . celastrinea H. Bn., p. 18. Comptonii Sp. Moore, p. 17. confusa Merr., p. 16. corymbifera H. Bn., p. 14. - erebriflora H. Bn., p. 8. - . cumingiana A. DC., p. 16. . curvisepala K. Sch., p. 10. . Cyathocalyx Mgf., p. 17. - densivestita C.T. White, p. 18. - Deplanchei H. Bn., p. 10. - diversifolia (Warb.) Mgf, p. 17. . edulis (G. Benn.) Guill., p. 9. "UOCUCUCUCUCUCU UCUCUCUCU U UOCUCUCUCUCU Uo UvoUCUCU U UU — 391 — P. effusa Sp. Moore, p. 17. P. eucalyptifolia F. Muell., p. 18. P. flexilis H. Bn., p. 8. P. flexuosa H. Bn., p. 8. P. Franchetii H. Bn., p. 10. P. Francii Guill., p. 19. P. glaucescens H. Bn, p. 10. P. goniostemon Hand.-Maz., p. 19. P. hebetica Mgf, p. 18. P. heterophylla A. Cunn., p. 6. P. Howii Tsiang, p. 19. P. Inae Guill., p. 16. P. induplicata F. Muell., p. 18. P. Korthalsiana (Miq.) Boerl., p. 18. P. Kunstleri King et Gamble; p. 18. P. laevigata (Moon) Alst., p. 16. P. laevis (A. Gray) Mgf, p. 18. P. lanceolata R. Br., p. 18. P. lanceolata Schltr., p. 18. P. langiana F. Muell., p. 10. P. lata Mgf, p. 10. P. laxiflora Guill., p. 10. P. Leichardtii F. Muell., p. 17. P. lenticellata C.T. White, p. 18. P. lifuana H. Bn, p. 19. P. lilacina F, Muell., p. 12. P. linearis H. Bn, p. 8. P. longiflora Guill, p. 14. P. longipedunculata Merr., p. 18. P. marginata Mgf, p. 18. P. marsdenioides Schltr., p. 8. P. micans Schltr., p. 18. P. Minahassae (T. et B.) Koord, p. 18. P. mollissima (Wernh) Mgf, p. 17. P. multiflora Schltr., p. 8. P. myrtitolia (Poir.) R. et Sch., p. 18. P. nesophila F. M. Bail., p. 17. P. oblancifolia Merr., p. 18. P. oblongifolia Merr., p. 18. P. ovala Wall., p. 16. P. pachycarpa Guill., p. 9. P. panniculata M. Pich., p. 16. P. pedunculata (Warb.) Mgf, p. 18. P. penangiana King et Gamble, p. 19. P. philippinensis Merr., p. 17. P. populifolia H. Bn., p. 9. P. puberula H. Bn., p. 8. P. reflexa H. Bn., p. 8. P. rigida H. Bn., p. 17. P. rotata Maid. et Bet., p. 18. P. satureioides Rusby, p. 19. P. scabra (Labill.) Mgf, p. 14. P. siamensis Kerr, p. 17. P. Smithii Mgf, p. 18. P. stenocarpa King et Gamble, p. 18. P. straminea (R. Br. F. Muell, pp. 12, 13. — var. glabrata M. Pich., p. 13. — var. typica M. Pich., p. 13. P. subalpina Mgf, p. 18. P. terminaliae folia Guill., p. 8. P. vaccinioides (Mgf.) Mgf., p. 18. P. velutina R. Br., p. 10. P. ventricosa F. Muell., p. 10. P. Wollastonii (Wernh.) Mef, p. 18. PAULOVVNIA, p. 30. PELLEA Link. P. Doniana HK, p. 363. P. Goudotii (Kze) C. Chr., p. 363. P. Holstii Hier., p- 363. P. pilosa HK, p. 364. P. quadripinnata (Forsk) Prantl., p. 363. PERIPLOCA, p. 87. Puasus Lour. P. bicolor Lindl., p- 122. p. Wallichii LindL, p. 122. PHALOENOPSIS Bl. p. Esmeralda Rchb., p- 125. Lindl., p. 125. P. grandiflora » Lindl., p. 125. P. pulcherrima PHANEROPHLEBIA Pr P. caryotidea var. mi Chr., p. 348. Puoripora Lindl. P. articulata Lindl., p. 123- __ var. Griffithii, p. 123. P. pyrranthela Gagnp-.. cropteris (Kze) p. 123. — 392 — PHOTINIA. P. moiorum Chev., p. 50. P. pirocarpa, p. 50. PHYLLOXYLON. P. Perrieri Drake, p. 168. — ssp. albiflorum R. Vig., p. 168. Puysoceras Schltr. P. bellum Schltr., p. 143. P. rotundifolium H. Perr., p. 144. PIAGGIAEA. P. boranensis Chiov., p. 86. P. demartiniana (Chiov.) p. 86. PIMPINELLA. P. cretica Poir., p. 278. P. eriocarpa Russ., p. 278. P. euphratica Gomb. et P. Jovet, p. 278. P. petraea Nab., p. 278. P. puberula (DC) Bss., 278. PiPER, p. 280. PIPTOSTIGMA. P. Aubrevillei Ghesq., p. 76. P. Fouryi Pell., p. 75. P. oyemense Pell., p. 75. P. pilosum Oliv., p. 75. Chiov., PITHECELLOBIUM, P. glaberrimum (Benth.) Aubr. pb P. obliquifoliolatum (De Wild.) Aubr., p. 57. PITTOSPORUM. - gamosepala, p. 198. . Simsonii Montr., p. 199. . taitense Putt., p. 199. . turbinatum Brg. et Gr., p. 199. undulatum, p. 199. ~~ Vent., p. 199. — Guill., p. 199. — var. macrocarpum, p. 199. 3 VTT UT PITYROGRAMMA Link. P. Calomelanos (L.) Link, p. 363. P. insularis Domin., p. 363. PLANCHONELLA. P. eotinifolia Dub., p. 280. PLEIOCERAS, pp. 77, 87. P. Afzelii (K. Sch.) Stapf, p. 87. P. Barteri H. Bn, p. 87. PODOCARPUS. P. gnidioides Carr., p. 38. — var. caespitosus Carr., p. 38. . longifoliolatus Pilg., p. 38. . minor Parl., p. 39. . novae-caledoniae, pp. 37, 39. . ustus Brg. et Gris., p. 39. . Vieillardii Parl., p. 39. Poca Pierre. P. oleosa Pierre, p. 294. Uum POLYCARPAEA, P. angustisepala H. Perr., p. 53. P. corymbosa Lamk, p. 52. P. Douliotii P. Dang., p. 52. P. helichrysoides H. Perr., p. 52. P. philippioides H. Perr., p. 52. P. rubioides H. Perr., p. 52. POLYPODIUM. P. ammifolium Poir., p. 348. . barterianum HK, p. 343. . fernandense Bak., p. 348. . Henriquesii Bak., p. 344. - oppositifolium HR., p. 346. . orientale J. F. Gmel., p. 350. . pallidivenium HK, p. 345. . Sparsiflorum HK, p. 347. POLYSTACHYA. P. monophylla Schltr., p. 149. P. pergibbosa H. Perr., p. 149. P. Waterloti Guill., p. 149. POLYSTICHUM. P. ammifolium p. 348. Pongamiopsis R. Vig. P. amygdalina (Bn) R. Vig., p. 74. P. pervilleana (Bn) R. Vig., p. 74. PorPuLus. P. alba L., p. 106. e 'w'g'u wow (Poir) C. Chr. — 393 — P. alba x Tremula, p. 106. P. canescens Sm., p. 106. — f. libanotica Bornm., p. 106. P. globosa Dod., p. 105. P. monilifera Ait., p. 106. P. Tremula L., p. 106. POTTSIA, p. 77. PouzorziA Gaud. P. andongensis Hiern., p. 320. P. andongensis Rendle, p. 320. P. Batesii Rendle, p. 320. P. denudala De Wild., p. 320. P. denudata De Wild. et Dur., p. 320. P. guineensis Benth. et Hook., p. 320. P. guinecnsis De Wild., p. 320. PREMNA. P. integrifolia L., p. 280. PRUNUS. P. cochinchinensis (Lour.) Koehne, p. 49. | PSEUDOPOGONATHERUM. P. setifolium A. Cam., p. 255. PTERIS. P. pectiniformis Godet, p. 363. P. pilosa Poir., p. 364. PTEROSPERMOPSIS. P. nossibeensis J. Ar., p. 252. PUNICA, p. 103. PvNaAERTIA De Wild. P. ealaensis De Wild., p. 299. P. occidenlalis A. Chev., p. 299. Pvnvs. P. Loquiho Chev., p. 50. P. Moiorum Chev., p. 50. R RENANTHERA Lour. R. coccinea Lour., p. 127. RESEDA. R. Aucheri Bss., p. 108. RHAMNONEURON Gilg. R. Balansae (Drake) Gilg., p. 291. RHAPONTICUM. R. pusillum Labill., p. 188. R. pygmaeum DC., p. 188. RHYNCHOSIA. R. Denisii R. Vig., p. 176. R. madagascariensis p. 176. RuvxcnosTYLis Bl. R. caelestis Rchb., p. 126. R. retusa Bl., p. 126. R. Vig., RICHEA. R. lanceolata Grand., p. 249. R. plumosa O. Kze, p. 298. ROTALA. R. halophila H. Perr., p. 307. R. peregrina H. Perr., p. 308. ROTHIA Pers. R. hisruta (Guill. et Perr.) p. 266. | Bak., S SABIA. . kontumensis Gagnp., p. 271. olacifolia Stapf., p. 271. tomentosa Hook., p. 271. . uropetala Gagnp., p. 271. . Wardii W. W. Sm., p. 271. ACCOLABIUM Bl. calceolare Lindl., p. 127. curvifolium Lindl., p. IS. dasypogon LindL, p. 127. Eberhardtii A. Finet, p. 127. . luisioides Gagnp., P- 127. miniatum, p. 127. rubescens Rolfe, p. 128. Simondii Gagnp., P- 328. violaceum Lindl., p. 128. ouf umouuntuuuuuv NANMN MH — 394 — SALACIA, p. 103. SALIX. S. acmophylla Bss., p. 105. S. pseudo-safsaf Cam. et Gomb., p. 105. SAMBUCUS. S. Ebulus L., p. 112. SANTALUM. S. austro-caledonicum Vieill., p. 279. . SAPOTA. S. unioensis, p. 198. S. unionensis. SARCANTHUS Lindl. S. lophochilus Gagnp., p. 129. S. Simondianus Gagnp., p. 129. Sarcobotrya R. Vig. S. strigosa (Benth.) R. Vig., p. 169. Saxifragites Gagnp. S. annamicus Gagnp., p. 34. S. latifolius Gagnp., p. 35. SCALIGERIA, p. 276. SCHEFFLERA, p. 199. SCHIZOLOMA Gaud. . Billardei, p. 332. . cordatum, p. 332. . Decaryanum Christ, p. 332. . ensifolium (Sw.) J. Sm., p. 352. . guerinianum, p. 332. uuu A Scleranthera. S. cambodiensis (Pierre) M. Pich., p. So: S. dubia (Sims) M. Pich., p. 90. SCUTELLARIA, p. 30. SELAGINELLA. S. Petelotii Alst., p. 214. S. Roxburghii, p. 214. SENECIO. x S. berythaeus A. Cam. et Gomb., p. 113. S. bicolor Tod., p. 197. S. delbesianus J. Ar., p. 197. S. Doria, p. 197. S. leucanthemigolius x vernalis, p. 113. S. macedonicus, p. 197. S. Mouterdei J. Ar., p. 196. S. paludosus, p. 197. S. taygeteus Bss. et Heldr., p. 197. SERRATULA. S. cerinthefolia S. et Sm., p. 188. SIDERITIS. S. akkarensis Gomb., p. 204. S. distans Willd., p. 202. S. glandulifera Post. p. 206. S. interrupta Gomb., p. 202. S. libanotica Labill., p. 207. — var. incana Bss., p. 207. — var. linearis Bss., p. 207. S. nusairiensis Post, pp. 200, 207. S. perfoliata L., p. 206. 1 S. pullulans Vent., p. 206. S. taurica Willd., pp. 201, 207. S. Wiedmannii Gomb., p. 204. SIPHONODON. S. annamensis, p. 102. S. celastrineus, p. 102. SISYMBRIUM. S. damascenum Bss. et Gaill., p. 107. SMITHIA. S. chamaecrista Benth., p. 169. — var. genuina R. Vig., p. 169. — var. stipulata R. Vig., p. 169. S. Perrieri R. Vig., p. 169. S. rosea R. Vig., p. 168. S. strigosa Bent., p. 169. SOLENOSPERMUM. S. duperreanum p. 49. S. Wallichii (Kurz) Loesn., p. 49. (Pierre) Tard., SPATHODEA Beauv. S. adenantha G. Don., p. 327. S. campanulata Beauv., p. 327. S. especiosa Brgn., p. 327. S. Jenischii Sond., p. 327. S. laevis Beauv., p. 327. — 395 — S. nilotica Seem., p. 327. S. penlandra Hook., p. 327. SPHENOMERIS. S. chinensis (L.) Maxon., p. 352. S. cordatum, p. 332. SPIRANTHES L. C. Rich. S. australis Lindl., p. 130. Spiroslemon Griff, p. 14. STACHYS. S. burgsdorffioides p. 112. STAUROPSIS Rchb. S. giganteus Benth., p. 125. (Benth.) Bss., STELLERA, p. 288, 291. S. circinala H. Lec., p. 291. STENOCHLAENA. S. guineensis Und., p. 362. S. Mannii Und., p. 362. STENOLOMA Fée. S. chinense (L.) Bedd., p. 352. — var. divaricata (Chr.) Alst., p. 352. S. chusanum Ching., p. 352. STENOSEMIA. S. aurita, p. 210. S. Watterlotii Tard., p. 209. STEREOSPERMUM Cham. S. Künthianum Cham., p. 324. STREBLUs. S. asper Lour., p. 36. S. monoicus Gagnp., p. 26. STRONGYLODON. S. Perrieri R. Vig., p. 175. STROPHANTUS, pp. 77, 89. S. jackianus Wall., p. 90. S. jackianus var. membranifolia Kerr., p. 89. SOBENNIKOFFIA Schltr. S. poissoniana H. Perr., p. 164. S. robusta, pè 164. STYCRHNOS. S. nitida Gagnp., p. 22. S. pungens Gagnp., p. 23. Syena Schreb., p. 235. SYMPLOCOS. S. glandulifolia, p. 198. S. grandifolia, p. 198. S. microphylla, p. 200. S. montana Brg. et Gr., p. 200. SYZYGIUM. S. brazzavillense Aubr. et Pell., p. 61. S. giganteum, p. 199. S. guineense DC., p. 61. S. macrocarpum, p. 199. T TECLEA. T. nobilis DC., p. 60. T. oubanguiensis Aubr. et Pell., p. 60. TECTARIA Cav. T. angelicaefolia (Schum.) Cop., p. 347. T. Barteri (J. Sm.) C. Chr., p. 347. T. Buchholzii (Kühn) Cop., pp. 210, 347. T. camerooniana (HK) Alst., p. 347. T. fernandensis (Bak.) c. Chr, p. 347. T. magnifica (R. Bon) C. Chr. p. 347. T. Nicklesii Tard., p. d T. nigrescens Mett., p. 9*/- T. puberula (Desv.) C. Chr., p. 347. T. sparsiflora (HK) Alst., p. 347. i T. varians (Moore) C. Chr., p. 347. TEPHROSIA. T. boiviniana Bn. __ f. annua R. Vig., P- 64. — f. typica R. pa ped granitica R. Vig., p. 9». ex Humberti N. Dum., p. 267. T. Perrieri R. Vig- p. 63. T. purpurea Pers. o UN S. — var. genuina H. Vig., p. 62. -— var. supina R. Vig., p. 63. T. retamoides Sol. — var. genuina H. Vig., p. 64. — var. glabrescens R. Vig., p. 64. TETRAPLEURA Benth. T. andongensis Welw., p. 57. — var. Schvveinfurthii (Taub.), Aubr., p. 58. T. Schweinfurthii Taub., p. 58. THELYPTERIS Schmid. T. glabrata (Mett.) Tard., p. 344. T. Henriquesii (Bak.) Tard., p. 344. T. hirsuta Tard., p. 344. T. microbasis (Bak.) Tard., p. 344. T. palustris (A. Gray) Schott. — var. squamigerum Schl., p. 344. T. zambesiaca (Bak.) p. 344. THRIXSPERMUM Lour. T. centipeda Lour., p. 126. T. Simondii Gagnp., p. 126. THYRSANTHERA, p. 33. TIEGHEMOPANAX, p. 199. TISSERANTODENDREN R. Sill. T. Chevalieri R. Sill., p. 325. TONTELEA, p. 103. TRICHILIA. T. hirsuta, p. 199. TRICHOGLOTTIS. T. rigida Bl., 126. TRICHOMANES L. . aerugineum V. de B., p. 338. . ethiopicum Burm; p. 360. . africanum Chr., p. 339, . ambongense R. Bon,, p. 339. angustilaciniatum | p. 339. p T. batrachoglossum Cop., p. 339.. T. borbonicum V. de B., p. 339. p M M S Tard., R. Bon., . Chevalieri Chr., p. 338. . clarenceanum Ball., p. 339. . crenatum V. de B., p. 339. . crispiforme Alst., p. 339. . cupressoides Desv., p. 339. . erosum Willd., p. 338. var. aerugineum R. Bon., p. 338. fallax Chr., p. 338. Frappieri Cord., p. 339. giganteum Bory, p. 339. . Goelzii Hier., p. 339. guineense (Afz) Sw., p. 339. . Hartii Bak., p. 339. . Hookeri in R. Bon., p. 338. . latilobum Bon., p. 338. . latisectum Christ, p. 339. . liberiense Cop., p. 338. . mandioceanum Radd., p. 339. Mannii HK, p. 339. melanotrichum Schlecht, p. 339. . Mettenii C. Chr., p. 338. . Molleyi Mildb., p. 338. . musolense Brause, p. 339. . obscurum var. pectinatum Mett., p. 339. T. pusillum Bak., p. 338. T. pyxidiferum ex p. auct., p. 339. ec Tard., p. 399. T. radicans ex p. auct., p. 339. T. subsessile Mett., p. 338. TT M I MS NS PE T e oe ni TRICHOSMA Lindl. T. Simondii Gagnp., p. 122. TRICHOSTOMANTHEMUM, pp. 77, 87. T. Baccellium Lemée, p. 87. T. Baccellianum (F. Muell.) Domin., P 87. Tridynamia Gagnp. T. Eberhardtii Gagnp., p. 26. TRIGONOSTEMON Bl., p. 33. TRIONUM. T. immaculatum, p. 199. TyLosriGMA Schltr. T. filiforme H. Perr., p. 138. EM — ssp. bursiferum H. Perr., p. 138. T. Perrieri Schltr., p. 138. U URTICA. U. dioica L., p. 112. Urera Gaud. U. arborea De Wild et Dur., p. 318. U. cameroonensis Wedd., p. 318. — var. Laurenlii (De Wild.) Rendle, p. 318. U. congolensis De Wild. et Dur., p. 318. U. cordifolia Engl., p. 318. U. Gilletii De Wild., p. 318. U. Laurenlii De Wild., p. 318. U. oblongifolia De Wild., p. 318. U. spicata A. Chev., p. 319. V VALLARIS, p. 77. VANDA R. Br. V. denisoniana Bens. et Echb. p. 128. $ gigantea Lindl., p. 128. 4 Kumballiana Rchb., p. 128. s Lindenii Rchb., p. 128. Simondii Gagnp., p. 128. . Suavis Lindl., p. 128. V. teres Lindl., p. 128. VANDENBOSCHIA. V. fallax Cop., p. 338. VESSELOWSK YA. V. rubrifolia Pamp., p. 280. V. serratifolia, p. 280. Victa, d aintabensis Bss., p. 109. . qatmensis Gomb., p. 109. VIGNA. À Harmsii R. Vig., p. 177. V microsperma R. Vig., > Perrieriana R. Vig., p. 177- . religinosa R. Vig., p. 177. p: 177. SSS SSS SHES ESE à 335. E É E F 4 w Watippa (A. DC.) M. Pich. W. antidysenterica (L.) M. Pich., p. 88. WEIHEA. W. africana Benth., p. 295. W. guineensis v. Brehm., p. 295. W. Kamerunensis Engl., p. 296. W. lagdoensis Engl., p. 295. W. Mildbraedii Engl., P- 296. W. ovalifolia v. Brehm., p. 295. W. plumosa Oliv., p. 298. W. sericea Engl., p. 296. Ww. Warneckei Engl., p. 295. W. Zenkeri Engl., p. 298. WEINMANNIA, p. 280. Westonia Spreng., P- 266. WicaTIA, p. 30. WILKSTROEMIA Endl. W. circinata (H. Lec.) Domke, p. 91. W. longifolia H. Lec., p. 90. w. viridiflora Meissn., p. 90. WRIGHTIA. Sect. Walidda A. DC., p. 87. om Ue EN T w. Afzelii K. Sch., P- 87. w. angustifolia Thw., p. 82. ; W. annamensis Eb. et Dub., P- 83. __ var. coronata Pit., P- 83. W. antidysenterica (L.) R Br., p. 87, 88. baccelliana F. Muell., p. 87- Balansae Pit., P- 80. balansaeana Pierre, p. 80. balansana Pierre, P- 80. calycina À. DC., p. 83- corvia. Boerl., p. 83- Cunninghamii Benth., P- 87. | S | W. demartiniana Chiov., p. 86. W. dubia Spreng., pp. 87, 90. — var. membranifolia King et Gam- ble, p. 89. W. filipendula Pierre, p. 85. W. flavido-rosea Trim., p. 83. W. flavo-rosea Ind. Kew., p. 83. W. hamiltoniana Wall., p. 82. W. hainanensis Merr., p. 80. — var. Chingii Tsiang, p. 80. — var. variabilis Tsiang, p. 80. Hanleyi Elm., p. 86. javanica A. DC., p. 83. kwangtungensis Tsiang, p. 86. laciniata A. DC., p. 80. laevis Hook., f. p. 80. lanceolata Kerr., p. 83. Lanili (Blco) Merr., p. 83. Lecomtei Pit., p. 82. macrocarpa Pit., p. 80. madagascariensis Boj., p. 87. Millgar F.-M. Bail., p. 86. . mollissima Wall., p. 82. . mulliflora Zipp., p. 80. natalensis Stapf., p. 82. . ovala A. DC., p. 83. . parviflora Stapf., p. 87. . Piscidia G. Don, p. 87. W. pubescens R. Br., p. 83. — f. calycina (A. DC.) M. Pich., p. 85. — f. typica M. Pich., p. 85. W. religiosa (T. et B.) Benth., p. 85. W. Rheedii Kost., p. 86. W. Rothii var. puberula Thw., p. 83, S33$252£Z5232323£22 Rothii G. Don., p. 80. . rubriflora Pit., pp. 87, 89. saligna (R. Br.) F. Muell., p. 85. Schlechteri Lévl., p. 83. sikkimensis Gambl., p. 86. sorsogonensis Elm., p. 80. spanogheana Miq., p. 83. stellata Pit., p. 83. Stuhlmannii K. Sch., p. 87. limorensis Miq., p. 80. . tinctoria R. Br., p. 80. var. laevis (Hook. f.) M. Pich., p. 80. — var. Rothii (G. Don) Hook. f., p. 80. — var. typica M. Pich., p. 8l. W. tomentosa (Roxb.) R. et Sch., p. 82. — var. cochinchinensis Pierre, p. 83. — var. Rozburghii A. DC., p. 82. W. viridiflora Kerr., p. 82. W. Wallichii A. DC., p. 83. W. zeylanica (L.) R. Br., pp. 87, 88. | 3 9€3*52X25* x XEROCARPUS Guill. et Perr. X. hirsulus Guill. et Perr., p. 266. Z ZEUXINE Lindl. Z. sulcata Lindl., p. 130. ZORNIA. Z. diphylla Pers., p. 172. — f* Perrieri R. Vig., p. 172. Imprimé en France TYPOGBAPHIE FIRMIN-DIDOT ET Cle, — MESNIL (EURE). - 9260. Dépôt légal : 1er trimestre 1953. Les Notulae Systematicae sont réservées en principe aux travaux de Systématique des Plantes vasculaires, élaborés, au moins en partie, d’après le matériel de l'Herbier du Muséum National d'Histoire Naturelle. Elles paraissent sans périodicité réguliére, par fascicules d'une centaine de pages en moyenne. Les articles destinés aux Notulae Systematicae doivent étre adressés en double exemplaire; correctement dactylographiés, avec double inter- ligne ou trés lisiblement écrits, au Professeur H. HUMBERT, Labora- toire de Phanérogamie du Muséum, 57, rue Cuvier (Paris, 59). Les figures doivent étre prétes à reproduire directement (avec ou sans réduction), par les procédés usuels (photogravure ou simili-gravure). Les auteurs reçoivent gratuitement 25 tirés à part de leurs articles sans réimposition ni remise en pages et sans couverture. Sur demande expresse, ils peuvent recevoir des tirés à part réimposés et remis en pages, mais à titre onéreux. La couverture et le brochage sont comptés en supplément. Les demandes d'échange ou souscriptions (France et Union Frangaise : 600 francs français par volume de 4 fascicules; étranger : 1000 francs francais) doivent étre adressées également au Professeur H. HUMBERT, PELLEGRIN (F.). — Flore du Mayombe. 3 Tomes (321 p., 22 pl, cars tes). Caen, Société Linnéenne de Normandie, Faculté des Sciences. ; 1 lédonie GuiLLAUMIN (A.). — Flore analytique et synoptique de la Nouvelle-Ca éditée par l'Office de la Recherche Scientifique Coloniale. En vente à la Librairie Larose, 11, rue Victor-Cousin, Paris Ve. LEMÉE (A.). — Suite au Dictionnaire descriptif el y ipee ior des m z de plantes Phanérogames. Chez l'auteur : 3 bis, avenue rite E : Rennes (Ille-et-Vilaine). — Vient de paraître : Vol. IX, 1951, 285 p. Encyclopédie Biogéographique et Écologique, Paul LECHEVALIER, 12, rue de Tournon, Paris VIe. . : hie de la Péninsule Ibé- Vol. I. + P. Attorce. Essai de Bryogéographie de ia Pag ce ere rique. 106 pages, 8 planches, 2 cartes. — Vol. "Tonfpe: Cun YaHone- oies en Forét de qm koe es pre 147 pages, 52 figures, 2 planches. — Vol. IH. e + 5 “Ii fig. Associations végétales de l'antique forêt de Ecol cii (Phanéro- 20 tabl., 15 pl. — Vol. IV. Dr BOUEY DE ie pa Tim 0 pages; games, Mousses et Lichens) de quelques 51 vtec sur le uto- figures. — Vol. V. J. JACQUET. Recherches Er à de Townsend. ral de la Manche. Les Prés salés et la Sp Vol. VI. F. PIERRE. Les Estuaires.La Tangue. 374 pages, 69 as eee des vases d'eau Les Conditions écologiques et le pei — Vol VIL R. douce. 1951. 8 pl. en héliogr., 31 fig. 21 tab! de Sainte-Victoire NkcRE. Les Associations végétales du 4 pl., 16 tabl. — Vol. VIII. (Provence occidentale). 87 p., 6 fg., I carima pri erches sur la C. DELAMARRE DE BOUTTEVILLE € Ivoire. 1951. 32 fig. égétal dans ses rapports Encyclopédie économique de Sylvicult de Tournon, Paris VI*. : G. Quercus (suite Vol. VIII. A. Camus. Les Chênes. Monographie Es v 165 p. et fin) et du G. Lithocarpus. Atlas T. oe : — : Révision d ig genre “Thou (Rhizophoracées), p. 248. us (Mie A). — oe à la Flore Asie Orientale, p x (R;. — entité des genres Neso- H.Bne et Cistanthera K. Schum, et description de deux espèces nouvelles de Madagascar, p. 258. vaco (A.) — Deux Cyathula (Amaranta- cées) nouveaux pour la aee de Madagascar et pour la science, p. 263 . Dumaz XR S GRAND Qi — Contribution à l'étude des Légumineuses (Papilionacées) dé Madagascar, p. 265. Med (F.). — Sabiacées nouvelles d'In- dochine (Sabia et rmn p. 271. : je tr pue (Re — Une énigmatique Ombel- _ lifère syrienne, p. 276. ILLAUMIN (À.), — Encore quelques formes Jeunesse de plantes néo-calédoniennes, OCHREUTINER (B.P.G.). — Macrostelia, un ppc genre re de Malvacées HUMBERT (H.). - — P- François Gagnepain. In memoriam, p. JOVET (P.). — Nuxia Humberti, spec. novy., Loganiacée nouvelle de Madagascar. Des- et considérations sur l'évolution de V'inflorescence des ten p. 281 DE. SOMMAIRE du Pedalo 4, Tome XIV Macarisia : LEANDRI (J.) — Observations sur quelques Thyméléacées indochinoises, p. 228. ce LOURTEIG (A.). — Mayacaceae, p. 234. PELLEGRIN (F.). — Les Rhizophoracées de lAfrique Équatoriale Française, p. 292. — PERRIER DE LA BATHIE (H.). — Adansonia de Madagascar. Clef et diagnoses, p. 300. — Un Foetidia nouveau de Madagascar, p. 304. -— Une rose de Jéricho à Madagascar, p. 305. — Lythraceae novae madagascarienses, p. 306, — Note sur Clematis pseudoscabiosaefolia nom. 2 nov. de Madagascar, p. 309. Pichon (M.). — Classification des Apocy- nacées XXXIII, les sous-tribus des - Carissées, p. 310. ae SILLANS RI. — A propos de Helichrysum Humberti R. Silans, p. 315. — Matériaux pour la flore de l'Oubangui-Chari (Urticacées), p. 317. — Matériaux pour la flore del'Oubangui-Chari - (Bignoniacées), p. 322. TARDIEU-BLOT (M™). — Un Gymnosphaera iier nouveau d'Afrique oceiden- tale, p. 328. : — Sur le genre Isoloma J. Sm. et l'Isoloma lanuginosum J. Sm., p. 330. — Un Oleandra nouveau d'Afrique, p. 332. — Sur les Athyrium A.O.F. et A.E. E3 338i. — Catalogue des Filicinées d’. eU a occiden- . tale et équatoriale francaise. 1 D 3 | de H. HUMBERT. 3 générale de l'Indochine, publiée sous la direction de H. HUMBERT. r principal : F, GAGNEPAIN. nent de paraitre : Supplément, tome I, tasc. 6, pp. 701-764, fig. 85-90 : Méliacées (fin) à Aquifoliacées, par Mme TarpiEu-BLor et MM. PELLEGRIN PAIN; fasc. 2, pp. 765-844, fig. 91-105 : Aquifoliacées (fin) à Leeacées, par Mme ' RbiEU-Bior et M. Gacnepain. Prix : Fasc. 6, 450 fr.;- Pu ? vente à la Librairie Masson ; le Supplément ai au Muséum Nationa d'Histoire. Naturelle (Phanérogamie), 57, rue Cuvier. et des Comores {Plantes vasculaires), publiée so es du Gouvernement. général de Madagascar (Tananarive) et sous Top Marattiacées, Ophioglossacées, Hyménophyllacées, [ » Gleichéniavées. Sekigita. esse Marsi LABORATOIRE DE PHANÉROGAMIE rasis, © zia See 3 Iridacées, Musacées, Zingibéracées, Burmanni