LES LILIACÉES:
PAR
P. J. REDOUTE.
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LES LILIACEES:
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P.J. REDOUTE.
ТОМЕ HUITIEME.
A PARIS,
CHEZ L'AUTEUR, RUE DE SEINE, HÓTEL MIRABEAU.
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DE L'IMPRIMERIE DE DIDOT JEUNE. 1816.
Mo. Bot. Garden, 1894
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SCILLA POMERIDIA
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Кхм. des Asenopites. „гв: — HEXANDRIE мом
ulis lineari lanceolatis, undulat
Scilla pomeridian
alis; seapo ramoso
brevioribus. Decandal. annotation, in catalog. hors. Monsp. p. 143-
SCILLE DE L'APRÉS-MIDL
DESCRIPTION.
Bulbe épaisse à la base et arrondie, large de deux pouces (cing centimètres
conique et allongée par le sommet, enveloppée de tuniques fibreuses,
‘ou rougcitres. De longues fibres radicales, rameuses, des- (e bulbe et s'étendent obliquement. ireslancéolées, longues de plus d'un pied (quatre décimétres)
larges de neuf lignes (deux centimètres), un pen rénécien à la banc
au sommet, retombantes et étalées, un peu rudes sur les bonds, quí, exa la loupe, paraissent à peine être dentés, La surface des feuilles est str dessus, et forme une gouttière pliée au sommet et à la base, et dont les bords Secartentyet sont ondulés; il y a une quantité prodigieuse de points blanes los
très-fins à la su La tige est droite, grêle, eylindr comme dans un étui par la base des feuilles; elle s'élève à
is pieds (un mètre), et se partage en plusieur x simples, dive
Les fa
comme ces derniers dans toutes leurs proportions de la base au sommet de
pts, presque à angle droit.
selle des rameaux, diminuent
les, quí sont placées au-dessous de Га
la tige. Les fleurs sont assez écartées les unes des autres, disposées alternativement ux. L
pédoncules,
et pédonculées sur toute la longueur des ram
s d'une courte bractée en fer d'aléne, sont di
neuf lignes (deux centimètres). Leur pér
igone est séparé, jusqu'à sa b
six pa ncéolées, longues comme les pédoncules. Ces six divisions
sont un peu creusées en gouttière, d'un blanc rosé, marquées sur leur lo
d'une li rose, ou qui est d'un vert violet en dehors.
Les divisions sont toutes égales en lo isconvertes, rélléchies et arquées
vers le pédoncule de la même manière qu'on les observe sur une fleur beau-
coup plus grande dans le Lis martagon-
ient arquées versle pistil en sens contraire des divisions, à la base desqu
leurs filets adhèrent. Les anthères sont droites et oblo
ovre est glabre, ovale, кеніне La style, blau et filiforme, est Tong comme les flets des ийе. On distingue à peine іс stigmate, qu es fort рй et à trois lobes
Le fruit ем une capsule ovale-tiloculie, à loges renfermant une o
graines de forme ovaleallongc et de couleur noire. HISTOIRE
M. Decandolle а Бі connaltre cott plante dans les descriptions dont il a enrichi son etage des planes du jardin botanique de Montpellier, public [anne dernière. Elle lui avait ét envoyée do Bordeau pour le Phangan dicor, qui est une toute autre plante. ye tom rv, planche 215 de nes Li lines, la igure de ce Plaga.
es fleurs du Seila poeridana sepanonint deux par deus, de la hae vers Je sommet des rameaux, à deux heures de Гарки, et u Рен Wellen, mêmes en un sel jour: Cotte belle plante et réunis au genre Sela, came des racine bulbeune; son port ек toca celui des авари Nous Lavon vue en leurs au moi de mai, au Jardin dcs Plantes
EXPLICATION DES FIGURES.
a. La pisi 3. Le fruit ouvert par lo haut,
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ORNITHOGALUM PYRAMIDALE.
Ам, des AsPHODiLES. Juss. HEXANDRIE MONOGYNI. LIN
Ornithogalum pyramidale. O. racemo conico; floribus numerosis ascendenti-
bus; petalis elliptico oblongis, pl us;
stylo brevissimo. Ait. Kew. 1. розн. ПИЩИ spec, plas p. 121. Pers enclir а
p. 864.
Ornithogalum pyramidale. O. filamentis lan
simo; foliis sublinearibus, canaliculats, supernë reenevatis. Lin. syst Jac. collect vol. p. 317. Teor. rar. а. 435. Poiret, Eneycl 4. p. 614 Ornithogalum разь Áe + lum lacteum maximum. Ве. Eyst. зет. Ö 5. t 14. э.
ustifoliam, spi
juin maximum. Bauh. pin. 70. Виа. Вуз.
ORNITHOGALE PYRAMIDAL.
DESCRIPTION
Une bulbe ovale, globuleuse, d'un bran verdätre еп dehors, épaisse de deux.
mètres et demi), soutient plusieurs feuilles linéaire iron (q sur le dos,
pouces (quinze
pied et demi ou
Ces feuilles sont glabres, taillées en as ics sur les borde,
pliées en
uttigre à leur face supérieure, retombantes, d'un vert pâle, et ке
iblen
nse en pointe de la base au
+ Sélove à deux ou trois pieds (trois
ou six décimètres). Les fleurs forment une belle grappe conique composée de
pédicelles, quelquefois un peu verticillés ou opposés. Ces pédicelles sont lon
atre centimètres); ils se dirigent presque horizontalement lorsqu'ils portent des fleurs ouvertes, et se redressent ensuite lorsque les fleurs
nt. Les b
se pass ков, placées sous les pédicelles, sont aiguës et en fer d'aléne
nt un peu plus étroites que les trois extérieures. Les six divisions sont toutes
nches en dedans, et vertes en dehors, avce des bords blancs,
amines, moitié plus courtes que le périgone, ont des filets en fer d'alêne,
leur base, acuminis à leur sommet. Les trois filets qui se trouvent opposés aux trois divisions intérieures du périgone sont un peu plus larges
andes, versatiles, oblongues,
que les trois autres filets, Les anthéres sont
d'un jaune pâle. gaa
est brillant, à trois côtes et à trois sillons, court, aussi large que Le style ne dépasse point les étamines, Ñ ext blane, filiforme, et se tor
mine par te peu distinct, triquitre et un peu hérissé. HISTOIRE.
dal est indigène du Portugal. Ша été introduit depuis
cultivait en Allemagne avant l'année 1613; ¡La été figuré et décrit, pour la première fois, par Besler, dans [ Hortus Bysttensis, imprimé sous cette date
OBSERVATION.
Cet Ornithogale fleurit au Jardin des Plantes аа mois de juin. Ses flours sont sans ode
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ANTHERICUM LONGISCAPUM.
opkuns. Juss.—HexANDRIE MONOGYNIE: Low.
Faw. des Asi
tibus, flexuosis,
Anthericum longiscapum. A. foliis carnosis, subulatis, se Elancis; seapo tripla brevioribus. ИША, sp. pl. 2. p. 145. Persoon, synops. 1
p. 369:
ntherieum longiscapum. A. filamentis barbatiss caulibus feuticosis, brevi
mis; foliis subulatis, semiteretibus, pulposis
ae. collect. vl. 5. p. 84. Loo.
rar. 3. tab. 404:
ANTHERIC A LONGUES HAMPES.
DI
CRIPTION
ylindrique, La racine se compose de cordons fibreux, verdätres,
gros comme des plumes de corbeau, Les feuilles charnues , droites, demi-
cylindriques, sont évidées à leur face supérieure en gouttière, arrondies sur
iblement en pointe de la base au w vent en p base a
les borde, et diminuent inse
feuilles:
Les hampes sont distinctes et solitaires au milieu des füisceaux d elles s'élèvent à neuf décimètres (trois pieds); elles s'inclinent plus ou moins, ou suivent la direction droite des feuilles; elles sont efllées, d'un vert pâle,
glabres et cylindriques.
Chaque hampe devient une grappe de fleurs par son sommet, sur une
pédicelles filiformes, bruns, longs d'un centimètre (que
ur de trois décimitres (onze pouces). Les fleurs sont portées par des
v lignes et demie),
courbés après la fleuraison. Une petite bractée subulée, se
en oreillette par за base, garnit la tige sous chaque pédicelle
Le périgone est ouvert, à divisions oblongues, lancéolées, concaves, presque
semblables entre elles, à sommet un peu recourbé. Les trois divisions exte du
rieures de се périgone sont brunes en dehors et mar aie moyenne
briquetée elles sont jaunes en dedans; les trois autres divisions sont jaunes,
e brune, principalement en dessous. Les etamines, au nombre de six, sont plus courtes que les divisions du ре
троне; elles ont leurs filets jaunes, déliés comme une soie, nus à leur base, et
barbus à leur sommet sur les deux tiers de leur longueur. Les anthëre
presque sphériques, moins jaunes que les poils, au milieu desquels ell tent par leurs côtés, et forment deux loges.
433
gueur des divisions du périgone, filiforme, aminei par le haut, terminé par
HISTOIRE,
Lanthérie à longues hampes est or du cap de Bonne-Espéranee Jacquin est le premier auteur qui Гай. bien fait connaitre par une figure et
une bonne descrip OBSERVATIONS
Cot Anthérie est vivace, et fleurit dans les serres du Jardin des Plantes au mois d'août. И ne donne point de fruit; ses leurs tombent en se séparant de
leurs pédoncules, qui restent attachés et se fanent sur les lampes
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AMARYLLIS RETICULAT.
Fax. des Nancısses. Juss. HEXANDRIE MONOOYNIE. Lr.
Amaryllis reticulata. A. «раа submultiforá; corollis nutantibus, basi tubu- losis, limbo reticulatis; foliis oblongis. Z'Herit. ser. Angl. p. 12. t 14. Sims. botan. mag. 657.
Amaryllis reticulata, A. spathá subbiflorä corollis basi tubulosis, nutantibuss
atis. Ait
fauce tubi glabrá; seapo compresso; foliis oblongis, basi Kew. 1. p.417. Willd. sp. різ. p. 54. Enum. pl. v. p.354. Persoon, symps. t. n
Amaryllis reticulata. A. spathá multilorá; corollis n
latis, purpureis; foliis
oblongis, reticulatis, basi attenuatis. Маки, botan. repos. tab. 179. AMARYLLIS EN RÉZEAU DESCRIPTION
Bulbe arrondie de la grosseur d'une prune de reine-claude, recouverte de
qui se replient et
deviennent jaunes. Feuilles distiques, au nombre de quatre
ou cinq, lancéolées en langue, trésvertes, longues de vingt à vingt-cinq cen- (sept à neuf pouces), k
à dix huit lignes), retombantes et presque horizontales en sécartant de la tige.
de trois à quatre centimètres (quatorze
ondulées légèrement sur les bords, très-peu pliées en gouttière, excepté par
Tour base,
des en une pointe au sommet; elle
vures longitudinales très-apparentes en dessus, La épaisse, n'est saillante que sur La hampe sort à cóté des feuilles, est droite,
revers des feuilles.
Jauque, comprimée, haute de deux décimètres (sept pouces et demi). Une краће multillore à deux valves branes, lancéolées, entoure le sommet
de la hampe. Quatre fleurs sorti
o cette краће reposent sur des pédicules
plus ou moins redressés, glauques
tres (quatorze à dix-huit lignes). Le pér fundibuliforme et pendant. Son tube, étroit et
sa ba
aleux, longs de trois à quatre centimi-
élargit par degrés vers son sommet pour produire les divisions du. Jesqu
Timbe a ls il se confond.
Ce limbe est ample ses découpures sont séparées jusqu'à trois décimètres deVovaire (quatorze li
nes). Elles sont courbées en dehors, jaunátres en dedans, et linéaires en se soudant à l'entrée du tube; elles forment ensuite, par leur
424
ensemble, un large pavillon, en devenant chacune ovale, et se colorant d'un. Beau rouge lila. Ces découpares du limbe sont ondulées par les bonds; leurs nervures transverses et longitudinales imitent: des mailles. Les découpures tournées vers le dessus de la fleur se courber ière; celles placées au dessous sinclineñt dans le sens du tube. ] y а une petite pointe pubescente au sommet des trois découpures extérieures ; les trois intérieures sont un tant soit pen plus étroites; la couleur des unes et des autres est plus vive en dedans qu'en dehors.
Les etamines einclinent sur la paroi inférieure du tube, et he dépasent
<oudent pour remonter, et se teignent de couleur lilas.
Les a ийе, ‘an jaune pâle dans le principe, < noircisent après avoir ière
Lo û trois côtés et à trois courbures, blane ou d'un violet
t liforme, presque droit dans la direction des ctamines, et
porte un stigmate à trois lobes. HISTOIRE.
L'Amaryllis en réseau est une liliacée naturelle au Br plantée en Portugal, et ensuite en Angleterre ve Nous l'avons vue cultivée à Paris chez M. Noisette; elle était eu fleur au mois
de septembre dernier
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GLADIOLUS GRACILI
Fast. des Inis. Ju ss.—TRIANDRIE MONOGYNIE. LIN.
Sladiolus gracilis. б. corolla subringente, laciniis acutis, scapo subbilloro ;
foliis linearibus , scapo brevioribus; st
bus interni pil
Gladiolus gracilis. G. corolla subringentes foliis linearibus, glabris; caule su
permi geniculato foliis alternis vestito, subbilloro , foliis altiore. Jua. ir rarior. 1.3. tab. 246. Collet. t. 4. р. 159: Gladiolus gracilis. G. corolla subringente, laciniis obtusis, scapo subbilloro ;
fexuoso; foliis linearibus. JP. spec pl. £ t. р.а
Gladiolus gracilis. б. corolla subnut
, eawpanulato-bilabiatá; foliis line
ribus, marginibus utrinquë laminato-costatis, nervo medio costis valdè
dopressiore, lateribus sulcato-paginatis. Curt boran. magaz. tab, 56:
GLAYEUL EFFILE
DESCRIPTION.
Plante glabre, haute de quinze à vingt pouces. Bulbe sphériq
‚ déprimée, enveloppée d'une tunique me
braneuse, de couleur brune. Hampe simple,
, grêle, couverte dans toute sa longueur par trois ou quatre feuilles engai-
tes, droites, linéaires, plus courtes que la hampe, et marquées sur l'une et
Fautre face de stries longitu
nales et parallèles.
Les fleurs, d'un violet påle, longues d'un pouce et demi, sont
au sommet de la hampo; elles sont supportées
par un pédicelle court, et renfermées,avant leur développement, dans une краће
composée de deux folioles lancéelces, dont l'extérieure, plus grande, recouvre
de de lintéricure; le tube de la corolle est cylindrique, cour
t arqué; son limbe est partagé en six div
droites, rétrécies à leur base et aiguës à leur sommet; les trois autres sont infé
rieures, réfléchies, plus étroites et aiguës au sommet. La division intermédiaire tres, et légireme
des deux lèvres est plus large que les deux chanerée au
sommet. L
gorge de In corolle est aussi arquée, et marquée intérieurement de
taches ou points blancs, qui sont en plus grand nombre sur les divisions late
rales que sur l'intermédiaire. Les étamines soni
uses et ont des anthires
blanches, Le pistil est partagé au sommet en trois nies intérieurement de poils courts, nombreux, droits et très-rapprochés
425
HISTOIRE
Le Glayeul effilé est originaire du Cap de Bonne-Espérance, I est probable que c'est à M. Boos, directeur des jardins de Schoenbrun, que nous sommes
redevables de cette jolie Liliacco. Jo dois à Tamiti de co naturaliste un grand
Espérance en 1786, et parmi lesquelles j'ai reconnu le Glaus десі OBSERVATIONS,
Le Gladiolus gracilis a Neuri А Malmaison dans le mois de février de 1809, ой mous l'avons vu et décrit pour la première fois, Cette plante est distincte de Gladiolus viis (1), dont Jacquin a pensé quelle pouvait être une varieté, e elle so rapproche plus да Сидов опа (а), trouvé par Thumberg au демо de Magellan
Le Gladiolus mistis, figuré et décrit par Jacquin, diffère du Glayenl Be par son port ses feuilles constamment plus étroites et plos longues que la hampo, et par les divisions des fleurs beaucoup plus petites. Nous avons donne, 1 la planche 35 de cet ouvrage, un Glayeul sous le nom Gladiolus rts; ajout nous pensons que cette plante diffère de celles publices par Jacquin eous c
nom, et nous croyons qu'elles doivent former des espaces différentes.
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Татаховте моховухи. Lev,
Tria candida, T.
каро erecto; foliis lanceolato-Hi
ferio
caribus, obliquis; foribus
bus germinatis; laciniis perigonii ovatoacutis Isia leucantha. T
apo polystachio, егес
s foliis lineartensiformibus, obliquis, erectis, striatulis; foribus secundis nutantibus Jarg. Col. po
rarior, з. tb, а.
per, Доп.
8. Pers, synaps. 1. p 4
IXIA BLANC.
DESCRIPTION.
Та bulbe est aplatie, orbienlaire, trèsdéprimée en dessus; elle produit en
dessous quelques fibres radicales, brunes et épaisses; elle est enveloppée de plusieurs tuniques, dont les unes extérieures sont brunes et (нешле, et lez autres intérieures sont violettes et lisses. Cette bulbe est lag
timètres (un pouce).
TL y a peu de feuilles; elles sont radicales et engainent la moitié inférieure
de la tige; elles s'élèvent jusqu'à la partio de cette tige, qui eux à trois décimitres (huit à onze pouces); elles sont en lame d'épée, aiguës, L
former une grappe florale: leur longueur est de
mètres (cinq à six lignes), droites ou quelquefois courbées en faux, ct
se tordent
nt. Leur nervure moyenne est épaisse et sail- » [
Jante; les autres nervures sont fines, et
nt paraitre ces feuilles comme strices,
La tige est lisse, droite, grêle, trèspeu comprimé:
à sa moitié supérieure hors des grappe ру
vines des feuilles, Elle se termine par une amidale peu fournie, port
t dix à douze Пеш», dont celles placées
distants Гап de l'autre. U
écaille scarieuse, en
ante et bifide accompagne
Je plus inférieur de cos rameaux au point de sa séparation de la
Cinq ou la grappe. Chaque feur est soutenue entre deux bractées ou écailles spathacées, courtes, opposées. sca rieuses, blanchâtres, colorées au sommet, marquées de deux ok
six fleurs sessiles en dpi, occupent le sommet de
long de cinq à six millimètres (deux lignes à deux lignes et demie), et est d'a
1 caché entre les valves des spathes , au-dessus desquels il parait après l'épanouissement du limbe, Les divi. sions de се limbo sont presque égales entro elles, ovales, aiguës, peu soudées
los unes aux autres vers l'entrée du tubo, d'un blanc jaunâtre, et un p
plies de manière à former une carène obtuse.
426
Les étamines sont plus courtes que moitié de la longueur des divisions du Jimbe; elles ont leurs filets blanes en fers d'aléne, pressés en colonne par leur base, mais non soudés, Lex anthöres, disposées symmétriquement, sont droites.
La capsule est ovale, à trois angles et à troi sillons; ses angles, relevés et
arrondis, sont bosselés par les saillies que les graines forment dans leurs loges. OBSERVATIONS.
La forme aiguë des divisions du périgone de l'zia que nous venons de dé- rive mous faisait d'abord regarder cette plante comme une espèce distincte Tyria kucantha. Mais cos divisions aiguës не constituent qu'une variété dans laquelle la bulbe trós-déprimée, et le port entier de la plante, sont les mêmes
que dans Гала leucantha.
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NARCISSUS INTERMEDIUS. Кам. des Nancısses. Ји55.—Нехахрвте MONOGYNIE. Li.
aliculatis, viridibus, basi subsemi-eylindra
Narcissus intermedius, N. foli
сей scapo sub eylindrico, 1-3 oro; coroná cyathiformi, ore dilatatà, crisp
subia 1adrupld breviore.
Narcissus intermedius. N. spat petalis triplo breviores foliis paniusculis, subsemi-cylindricis. Lois. f. Gall 1
multiflora ; nectario campanulato , crenato,
p- 191,17. Nare. p. до. Narcissus juncifolius, præcox, major. Moris. ist. sect 4. t я. f: 5.
NARCISSE INTERMÉDIAIRE. DESCRIPTION
Le nom de cette jolie espèce de Narcisse est destiné à exprimer ка ressem
blance avec le Narcisse Jonquille, dont elle a presque la fleuraison, et les Ха
cisses odorant et joyeux, dont elle a le feuillage
Une bulbe ovoide et bi
feuilles d'un vert décidé, longues de trois à quatre décimitres, droites, un pe
épaisses vers leur base, courbées dans toute leur longueur, de manière à forme
un canal cylindrique, terminées par une extrémité obtuse et un peu calleuse.
La hampe s'élève à peine au-dessus des feuilles; elle est d'un même vert
quelles, de forme presque eylindrique, un peu comprimée vers sa partie supé-
rieure, de manière à présenter deux angles très-légèrement saillants.
De la spathe qui est scarieuse, d'une seule pièce et déjetée de côté, sortent
de une à q
stre fleurs jaunes et odorantes; les pédicelles sont plus courts que p P q
la spathe, presque cylindriques,
extrémité, où ils se courbent, de sorte que les fleurs sont dans une situation
presque horizontale.
Cette fleur a un ovaire d'un vert foncé, à trois faces, marquées chacune d'une
cavité ou dépression tré-distincte, et à trois angles saillants et obtus; le tube
est verdätre, cylindrique ou à trois faces à peine marquées, long de trois cen-
timètres, 'estä-dire presque double en longueur des segments floraux:
sont ouverts, ovales, longs de quinze à dix-huit millimètres, terminés, surtout les
ments floraux, d'un jaune
La couronne est quatre fois plus courte que les se un peu plus foncé, presque entière sur les bords, mais en apparence erenelée, à cause des plis nombreux dont elle est marquée dans le sens de sa longueur.
Sa forme est à peu près celle d'une coupe ouverte au sommet.
Les étamines naissent toutes six dans lo tube; trois d'entre elles sortent u pou de la ‘t sont visibles dans la couronne; les trois autres restent cachées dans је tul
Le style est verditre, filiforme, do la longueur des plus longues étamines ;
il se termine par un stigmate juunátro, à trois an HISTOIRE
Cette plante se cultive dans les jardins des fleuristes, où on la confond avec plusieurs espèces voisines, sous lo nom de grosse Jul ; clle fleurit après les la fin de mars, sous lo climat de Montpellier...
appartient réellement à cette plante, elle
ans les basses Pyrénées, aux environs de Вә; elle
Пен au commencement d'avril. OBSERVATIONS.
Tai rapporté cette espèce au Narcisus intermedias de Loiseleur, quoiqu'lle fre de légères diférences: notre plante est plus grande dans toutes ses parties, surtout celle de la fleur, que ne l'indique la figure citée; cette différence esto
elle l'effet de la culture? Au contraire, la couronne de notre plante parait un
convient très-bien à notre plan
La figure citée de Morison, quoique assez médiocre, рагай devoir aussi so rapporter à notre plante, et a les fleurs d'une grandeur intermédiaire entre celle de Loiscleur et la nôtre
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Narcissus itus. N. foliis eanaliculatis, apice planiusculis, viridibus; scapo 1-8 Пог sentis dimidio fe
Narcis
ampanulatà, subsexfidà, repanda, erispulà, seg
ketus, N. 1-3 f
„ planiusenlis, interioribus imbricatis; corona campanulatá, sexfidà,
repandà, erispulà, Salisb. prodr. 224. Narcissus odorus, Curt. bot. mag. 1.78. Haworth. in Trans, Lin Soe. 5. p.244. non Lin. Narci
us juncifolius, minor, amplo calice, luteus, Theatr. flor. p
NARCISSE JOYEUX. DESCRIPTION
Le genre des Narcisses est un de ceux qui a été pendant longtemps le plus négligé par les botanistes ; les espèces les plus distinctes, telles que le Narcisse de Gon
plus disparates étaient citées pour exprimer une même plante, ainsi qu'on.
n et le Narcisse odorant, étaient confondues ensemble; les figures les
pourrait sen convaincre en comparant les diverses figures citées à la suite du.
Narcissus orientalis, ou du moschatus. Quelques monographes modernes ont, avec
plus ou moins de succès et d'habileté, débrouillé une partie de ce chaos; mais
ic encore beaucoup à faire sur се sujet; ce serait a
ages composés du.
quinzième au dix-septième sièele, que le nombre des espèces de Narcisse est
beaucoup plus considérable que nous ne le croyons généralement : à cette
et on en remarquait
différences avec soin aujourd'hui ces plantes sont
livrées aux fleuristes, et des espèces communes dans tous les jardins sont né-
Eligées par les botanistes; telle est celle qui fait l'objet de cet article
Le Narcisse joyeux a été autrefois connu, et se Je Thé
auquel еп effet il ressemble bea
ге de Flore; il a depuis lors été confondu avec le Narcisse odoran
пр; on doit cependant, à Texe
M. Salisbury, l'en séparer à cause de sa fleur moitié p
таме, de sa couronne on
det qui, au lieu d'être divisée en six lobes parfaite
non erispés, est découpée moins profondément en six
lobes un peu erépus ou ondulés,et la plupart plus ou moins échanerés ou sinués. Toute la p
que la vraie J
ie est un peu plus petite que le Narcisse odorant, plu:
quille; ses feuilles sont d'un vert décidé, creusces en gouttière
par-dessus, un peu épaisses et convexes pardessous; leur extrémité, ап lieu d'être demi-cylindrique ou en alêne comme dans la Jonquille, est presque plano; la hampe est plus courte que les feuilles, cylindrique, chargée à son sommet de une, deux, ou au plus trois fleurs d'un jaune jonquilles la spathe est membraneuse, déjetée de côté en une seule pièce. tube de la fleur est eylindrique, un peu évasé ан sommet, de La lon
des segments floraux; сейкес sont ovales, planes, horizontalement étalée; les trois intérieurs recouvrent d'un et d'autre càté la base des extérieurs; la cou ronne dépasse un peu la moitié de la longueur de elle est à six lobes peu profonds, peu réguliers ct plus ou moin amines, qui sont insérées sur la partio évasée du tubo, 'ulement In partie inférieure de la couronne, et sont égales en longueur à leur maturité, Le style est plus long que los étamines, plus court que la corolle, à trois stigmates, Le fruit est
A trois angles trësobtus. HISTOIRE,
La patrio de ce Narcisse, qui n'est indiquée que d'une manière vague dans Tesauteurs, nous a été fournie par M. Jauvy, qui nous a envoyé un échantillon cueilli dans les prairies des environs de G ii est assez commun. On le cultive dans la plupart des jardins à leurs, et nous en conservons dans le jardin des plantes de Montpellier, qui nous avaient été envoyés de Bruxelles sous le nom de ийе.
La Jonquille double, ou grosse Jonquille des jardiniers, se compose des va~ riétés doubles de trois espèces; savoir, les Narcissus Jonguilla, fetus et odorus dans cet état où les caractères tirés de la forme des parties de fleur n'existent plus, on Tes reconnait encore facilement: la Jonquille ales feuilles demicylindriques, presque en forme d'aléne à leur extrémités dans le Narcisse joyeux les feuilles sont planes au sommet, canaliculaires А la base, et les leurs ne dépassent
un pouce de diamètre, et sont moins odorantes que les deux autres; lo Narcisse odorant a les fleurs grandes, nombreuses, trésodorantes, et ses feuilles
semblables à celles du précédent,
espèce est le Narcissus trilobus, Lin. sp. 417. M. Deyander, dans la seconde édition du jardin de Kew, afirmo au contraire que le N. ribus de Linné est distinct du latus, et la description, aussi-bien que la synonymie de Linné, confirme
cette dernière opinion,
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NARCISSUS DUBIUS.
м. des NARCISSES. JUSS. HEXANDRIE MONOGYNIE. LIN.
us dubius, N. foliis planis, angusti bus; seapo
compresso, 26 Пого ; corona eyathiformi, denticulatá, ore sub-const стени ovalibus triplo fer’ breviore
Narcissus dubius, N. spathà multiflora ; petalis ovatis; nectario campanulato,
integerrimo, petalis triplà breviore. Gonan. illustr. p. 22. Lam. dit. 4. p. 428.
Narcissus dubius. N. spathä multflorä; nectario eampanulato, truncato, triplo petalis ovatis aequalibus breviore. fill, spec. з р. 40. Pers, enchir. p. 350.
Narcissus dubius. N. foliis planiusculis, glaucescentibus ; seapo 2-4 floro; nec
libus;
* albis, Lois, Nare. p. 34.
foribus pro
4. ex Loisel. ?
Narcissus pallidus. Lam. dict. 4» p.
crenato foliis в nis. Haw. in Trans. Lin. Soe. 5. p. 345. bus. C. Bauh. prod. p.
Narcissus compressus. N. nectario expan iisque
lis obtusisi
саме valdi compresso, а
Narcissus angustifolius, totu
ie. opt Narcisus angustifolius, albus, minor. Magn. bot. Monsp. 182. Rudh. Ely ызын
tus albus, narbonensis, Theatr. flor. 1.18. ie, medir
Narcissus potticus Y. Gowan. fl. Monsp. 304
NARCISSE DOUT
DESCRIPTION,
Le nom de Narcisse douteue, donné А cette espèce par M. Gouan, exprime la
difficulté qu'on éprouve à le distinguer des espèces voisines, et particulièrement
des variétés à leurs blanchátres du Narcissus Tasca: cependant il mérite d'en être
séparés et cette séparation avait déjà été sentie par les anciens auxquels on est souvent dans le cas de revenir lorsqu'on s'occupe de plantes d'Europe ou de
leurs d'ornement,
Le Narcisse douteux a la bulbo ovoiile, un peu plus grosse qu'une noix. Ses
feuilles, toutes radicales comme dans les espèces de ce
planes, d'un vert gl es dans leur
que, linéaires, larges de deux à trois I
il arrive souvent qu’
de la fleuraison le bout des feuilles est sec ou comme rongé, ainsi qu'on lo
lans la figure de Gaspard Bauhin. Dans la plante cultivée, les feuilles sont
ble plus larges que dans les individu:
La hampe selöve un peu plus que les feuilles; elle se distingue de celle du
Narcisse Tazette,cn се qu'elle est lisse et point relevée par des ners ures saillantes,
Jeux. Dans les individus sauvages, jai vu la hampe torso sur elle-même m'ai point remarqué co caractère sur les individus cultivés, et je ne le
rois pas constant
Les fleurs sont constamment d'un blane de neige, moins grandes et moins odorantes que dans lo Tazeite; elles sont presque toujours au nombre de trois dans la plante sauvage, au nombre de trois à six dans les individus cultivés; elles sont portées sur autant de pédicelles anguleux, inégaux, qui sortent d'une. spathe d'une seule pièce
Le tube de la flour est cylindrique, verdâtre à sa ba, au sommet; il өс divise en six segments ovales, égaux entro eux, ouverts В zontalement , longs de quatre lignes, La couronne est en formo de godet, un peu plus longue que le tiers du pétale, lögtrement resserré à son orifice; plus ouverte que dans le Narcisse Tazette, légèrement, mais constamment denticulee sur les bords, Les étamines naissent dans le tube, et les plus longues atteignent à peine la baso de la couronne; le style est plus court quo les plus courtes étamine
HISTOIRE
Le Narcisse douteux croit naturellement dans les lieux pierreux du midi de la France, près Montpellier, Cette, Aix, Avignon, Nice, ete. П mérite d'être cultivé dans les jardins des amateurs, à cause de Ја délicatesse fleurs
On le cultive dans le jardin des plantes de Montpellier, mais la figure et la
description ci-jointes ont été faites d'après la plante sauvage.
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Z Ze А ж AUT
ede SEA, Же
DRIMIA ELATA.
Ам. des ASPHODELES. JUSS.— HEXANDRIE мокосумтв. LIN.
Drimia elata. D. foliis lanceolato-linearibus, glabris , glancescentibus , «саро
duplo brevioribus. Jacq ie. rar. а, t. 373. Collect. 5. p. 38. Persoon, synaps. 1 3م Drimia elata, D. foliis linearilanceolatis, obliqui flexis, glabris; floribus nutan- tibus, Pill. sp. pl р. 16
Gawl. in Curt, boten. mag.
Bulbus liliaceus, vomitorius, capitis Bona-Spei. Breyn. cent p. 91. £ 4o. DRIMIA ÉLEVÉ DESCRIPTION
Bulbe écailleuse, vordätre, arrondie, presque de la grosseur du poing, et
sortant naturellement jusqu
cette bulbe sont charnues, oblongues, imbriquées vers un centre commun,
convexes en dehors, trèslégèrement concaves en dedans, et présentent à leur.
et une portion sphacélée qui est d'un rou
tière par une trés petite ро
de leur base, sortant en un fa centre de la bulbe, longues de dix à onze pouces (vi mètres).
Hampe су!
ері à trente centi=
ique, parfaitement nue, de la grosseur d'une plume à écrire,
paraissant après les mètres).
Fleurs en grappe lâche, supportées par des pédicelles horizontaux, longs d'un centimètre (six lignes et demie).
Bractées aiguës, rougeätres, еп fer d'aléne, moitié plus courtes que les pé-
dicelles
viles, haute de plus de deux pieds (environ sept déci-
Les flours sont plus ou moins pendantes q!
nd elles s'ouvrent; elles rede-
viennent horizontales quand elles se fanent. La grappe se termine par plusieurs feurs stériles et par un faisceau de bractées Lo périgone est tubuleux par sa base, qui se trouve un peu renllée; ses divi-
sions ont deux fois la longueur d
be, dépendent presque toutà-fait d'un seul
узе réfléchi „et obtuses,
чи sur le tube, et sont élargies par leur somme
vertes en dehors, blanchätres en dedans, un peu rouges sur les borde
et dont les filaments sont subulés, violets à la base, et soudés au tube à son
a six étamines droites, un peu plus courtes que les divisions du périgone,
entrée, terminés par des anthöres ovales, brunes, versatiles, qui donnent un.
Lovaire est ovo aminci en un style blane, épais, qui кеја
А la longueur des ctamines, et qui porte un stigmate pen distinct, barbu. OBSERVATIONS
Lo Drimia clue flewrit au mois d'août au Jardin des Plantes, et ne donne point de fruit, Ce genre a été établi par Jacquin, qui a vu sur quelques espèces des capsules mires, triloculaires, verticales, oblongues, à loges contenant une оа deux graines droites de la longueur de ces loges. Il а donné à ce genre un om tiré du grec Дни acre, parce que les Drimia ont un sue qui est brûlant gue, comme nous l'avons éprouvé, et qui peut faire lever des pustules
sur la pem.
Le genre Drimia wa été admis qu'avec doute par Willdenow et par Persoon: il réunit, à notre avis, des espèces vraiment congénères, et mérité d'être con- servé d'après les considérations suivantes
1° De son périgonc à divisions réfléchies jusqu'au-lessous dela base du tube
"De ses racines écailleuses, qui se montrent d'elles mêmes hors de terre, et dont le sue est cre
37 Enfin à causo de ses feuilles droites, non-retombantes comme dans les Jacinthes, et qui paraissent dans un autre temps que les feuilles
Nous ajouterons, pour l'explication de notre dessin, que la portion de tige
la loraison , mais qui бай fanée, et d'où les feurs étaient tombées
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Redo ute
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COL
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Re daté
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IXIA RAPUNCULOIDES.
Fax. des Тила. Zoss.—TRIANDRIE MONOGYNIE. LIN.
Ixia rapunculoides, I. foliis lineari-lanceolatis, sub-falcatis; ramulis contortis,
billoris; perigonio basi obeonico, urecolato; laciniis ovato-lanceolatis, sub-
reflexis
IXIA A FLEURS DE RAIPONCE. DESCRIPTION.
at la hampe est haute de dixchuit pouces (quarante-huit ce
céolées, en lame d'épée, eourbées en dehors en fer de faux, à nervures saillantes.
ine cylindrique, effilée, carénée sur le dos, simple, et ne se terminant.
cur de
par aucune lame foliacée, renfermant plus des trois-quarts de la long la hampe
Dix à onze fleurs enmpaniformes, d'une jolie couleur lilas, sont disposées
en une grappe pyramidale au sommet de la hampe, qui est delice, cylindrique
et demi-transparente. Les rameaux de la grappe se dirigent en haut par une
première fleur sessile, et se terminent par une seconde qui se trouve pé-
donculée.
Les bractées ou valves des spathes sont membraneuses, lancéolées, lon- gues comme le tubo du pórigono, et marquées de deux à trois nervures briquetées
Le périgone est en cloche, portant à son contour six divisions égales, ovales =.
quées de veines, les unes moyennes et droites, les autres latérales et
uses, longues de quinze à dix-huit millimètres (sept à huit
obliques.
Les filets des étamines s'élèvent très-peu au-dessus de la base des divisions
du limbe; ils s'appliquent en colonne contre le style, et
trois fossettes à leur base contre la paroi du tube du périgone, au point où ils cessent d'y être adhérents. Les anthëres sont droites et linéaires, et s'ouvrent
Liovaire est presque globuleux ; le style est filiforme et presque aussi lo
que les étamines; il se divise au-dessous du niveau des anthères en trois sti
OBSERVATIONS.
La panicule de cet ийа fleurit du sommet vers la base. Les fleurs de beaucoup. d'autres Fria s'épanouissent sur les hampes en sens inverse, c'est-à-dire qu'elles s'ouvrent au sommet des grappes ou épis qu'après celles de la base Nous trouvons beaucoup de ressemblance entre Теја zapuncubides et Tria flexuosa du Botanical magazine tb, 62.4; mais le tube de ce dernier Zria est plus
long et grêle, et les divisione du limbe y sont plus manifestement ovales,
Ses fleurs paraissent au mois d'avril
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IXIA PHLOGIFLORA.
FAM. des Inıs. Ju ss.—TRIANDRIE NONOGYNIP LIN.
Ixia phlogiflora. T. foliis lingulatis, faleatis; scapo gracili, ramoso; tubo clavato;
Taciniis ovato-oblongis; stylo capillari, longè triñdo ; stigmatibus minutis,
IXIA А FLEURS DE PHLOX.
DESCRIPTION
iformes-lancéolées , courbes |
ement en faucille, un peu ervures cartilagineuses et diaphanes avant la dessiceation, et très-
saillantes après cette desiccation. Ces feuilles ont cinq à
x pouces (treize ili-
mètres) de large. Elles se fanent par le sommet en se tordant modérément.
centimètres et demi à seize centimètres) de long, sur six lignes (quatorze
tróscourte; les deux qui Іші succèdent se recourbent en faucille;et la quatrième,
Tl y a au bas de la plante une première feuille radicale
pliée en deux longitudinalement, et sans nervure dorsale.
plus lon
Hampe d'environ un pied (plus de trois décimètres),
lo, cylindrique ou un peu comprimée. Elle produit un rameau latéral, très-peu dive
pouce et demi (quatre centimètres) plus haut qı
sort la hampe. Deux écailles opposées, transpa
l'ouverture de |:
tes, demi-amplexicaules,
garnissent la base de се rameau : l'écaille extérieure est en godet; l'intérieure
est laneéolée et un peu ridée. Le rameau latéral porte trois à qu
те fleurs,
tandis que le rameau terminal, deux fois plus g
Cellesei sont distiques, sur un axe un рев en zigzag, et se tournent d'un seul es (dix-huit
vilimétres),
millimètres)
lles sépanouissent, Leur tube est long de huit Ii
s (кенеа
Les spathes sont bivalves, à écailles searicuses, marquées de deux
pales, et terminées par des dents qui leur corres- pondent
Lo tube du périgone est plus long que les spathes, d'un vert jaunâtre,
tandis que l'ovaire, caché dans les écailles des spathes, est aussi vert que les
feuilles. Ce tube est veiné, obtusément triquétre, un peu en massue, légèrement arqué en dessous, Le limbo est à six divisions qui forment d'abord un bouton.
ovale-oblong et violet, et qui s'épanouit bientôt en roue. Ces divisions sont
ovales, d'un beau rose, et concaves Frois etamines plus courtes que les divisions du périgone ont leurs filets
rapprochés en tube sans se souder, et tiennent le style comme passé dans un
étui. Chaque filet supporte une anthöre linéaire dont la base est ifide.
Lovaire est +; lo style est filiforme, triquitre, et séparé à son sommet en trois branches fines, dont chacune se termine par un stigmate
та peu en tète, et rejeté en dehors HISTOIRE Cot Fria, comme le plus grand nombre des espèces du même genre, ем indi-
"ne du Cap de Bonne Esperance, Nous en donnons le dessin et la description,
d'après la plante que nous avons vue cultivée à Sèvres, dans le
dans ee jardin, où M. Lelicur, administrateur des Pares et Jardins de la cou-
sonne, se fait ча plaisir de nous les communiquer. OBSERVATION Nous avons trouvé dans les feuilles larges et courtes de Гаја phlogífora, et
dans son stylo profondément trifide, les caractères qui nous autorisent à e
faire une espèce
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IXIA CRISPA.
Faw. des Inis. Juss.—TRIANDRIE MONOGYNIE. LIN.
Ixia crispa. I. foliis subulatis, crispis; scapo spicato. Lin. suppl р. 91. Lamarck Diet. t. 3, p.337. Willd. spe. pl. 1. р. 199. Persoon synops. 1. р. 47. n. 11. Vall.
enum. pl.t. 3. p.85.
Ixia crispa. T. foliis linearibus crispis, floribus alternis. Thunb. diss. n. 8.1. 2. Jc. Ixia undulata. Burm. prod. 4
Ixia erispa. I, foliis undulato-crispis; floribus remotis; antheris subdidymis ,
extrorsiim deflexis; stigmatibus tubum usque discretis, rellexo-patentibus,
antheris subjectis. Са in Curt. bor. mag. 599.
IXIA A FEUILLES
CRÉPUES. DESCRIPTION
La réunion des caractères qu'offrent le port de cette planto, la forme de ses
feuilles et de ses anthöres, la rendent remarquable dans son gente.
Sa tige n'est que de la longueur de la main, lisse, cylin
rique, d'un vert
foncé, rarement toutàfait droite, ordinairement un peu Îexueuse, et termine
par trois à quatre fleurs alterne
Plusieurs bulbes rapprochées en faisceau, blanches, recouvertes de tuniques communes, fibreuses, en réseau, produisent, les unes seule
de feuilles, Il y a un
les autres une tigo florale accompag gaine scaricuse,
pliée en deux, courte, cachée en terre, soutenant trois fouilles radicales, Ces
feuilles sont linéairessubulées, plus ou moins courbées, et des deux tiers plus
courtes que la tige. Leur nervure moyenne est transparente, et les divise en
deux portions frisées de chaque côté avec symétrie; leur lame se tord en vrille
Les fleurs alternos et distiques ont un tube court, filiforme, presque caché
entre deux bractées de même longueur l'une que l'autre, vertes, et dont l'ex-
que haute, épaisse à sa base; à deux sillons, et terminée par trois dents. La braetée intérieure n'a que deux dents, et deux
angles en carène, séparés par un sillon. Le limbe est en roue, à six divisions
es, un peu concaves en dedans, et qui П
nent un bouton. oval -globuleux. Les filets des ét
nbre de trois, libres et insérés dans la gorge du tube, sont courts et subulés,
is par la base. Les anthëres, presque sphériques, se replient en bas et en
les filets. L'ovaire est eonique-renversé, à trois faces et à trois sillons,
Lo style est triquitre et en massue dans sa partie incluse dans le tubo; il est
demisphériques et garnis de papilles, phériq pap HISTOIRE,
L'Hria à fouilles eripues est indigène du Cap de Bonne-Espérance, et est cultivé dans les serres en France et en Angleterre. Nous l'avons vu fleurir pendant le mois de mars au Jardin de Sèvres, attenant au pare de Saint-Cloud.
Ses flours no s'ouvrent que par un temps serein et à une température douce
EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle,
Bractée extérieure de la fleur
Bractée intérieure,
Périgone ouvert d'un côté, el étendu pour faire voir les étamines,
Une étamine détachée et grossie
Le pistil plus grand que nature
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ASPARAGUS TENUIFOLIUS.
Fax des Aspenons. „1755. — HEXANDRIE MONOGYNIE. Liv.
10, folioso; flo-
Asparagus tenuifolius, A. humilis, caule herbaceo, ramosis Tibus hermaphroditis; pedunculis longis, sub flore nodosis. Lamarck. Die. Encyelop. 1. pe 294« п. з. Fl. frang. édit. 3. n. 1854. Loisel. Fl. Gall. p. 204.
Decandol. annotation. in catalog. hort. Monsp. p. 81-
Asparagus sylvestris, tenuissimo folio. Вай. pin. 490. Towne: inst. Зоо.
A stris, Matth. edit. Valgrs. p. 478. con
ASPERGE A FEUILLES MENUES
DESCRIPTION
s auteurs déjà anciens,et principalement Matthiole et Gaspard Bauhin,
feuilles, mais ils ne l'ont point décrite, et Linné ne Га mention que comme variété de l'Asperge commune, Asparagus aficinals, М. de Lamarck
re de la pl
remarqué les différences que notre des-
cription, aidée de la te, fera ressortir davantage.
droite, herbacée, d'un vert påle, ferme, épaisse de trois à quatre milli-
mètres (une ligne et demie à deux lignes), eylindrique-triangulaire, haute
d'un pied à un pied et demi (trentedeux à quarante huit centimètres), à écorce
lisse, à rameaux étalés, paniculés en thyrse ou en pyramide, alternes sur la
tige qui se fléchit un peu en zig-zag aux points de départ des rameaux.
euro, lancéolée, est placée sous Га
Une écaille sc selle de chaque ramenu,
et sous chacun des faisceau de feuilles qui se rencontrent le long de la tige
et des rameaux.
Les
trente, de grandem
(quinze millimètres). pendan
selles des faisceaux de feuilles ou des rameaux. Pédoncules capillaires
villes sont sétacées, cylindriques, réunies par faisceaux de quinze à
inégale, les moyennes étant longues de sept lignes environ
i, campanuldes, solitaires, ou plus rarement géminées dans
que les feuill T les.
plos gréles А leur base qu'à leur sommet, et plus allon
gone beaucoup plus court que les pédoncules, à divisions linéaires, verdä-
tres, insérées sur une base turbinée, verte, qui nait d'un renflement annulaire,
glanduleux du pédoncule. Les trois divisions extérieures sont membraneuses
à leur sommet qui se courbe en dehors, marquées d'une li
dorsale brane, Les divisions intérieures sont linéaires, droites, demi-cyli
dedans, bordées au sommet, d'une
ques sur le dos, creusées
membrane un peu frisce. Six ctamines opposées aux divisions du périgone, et
plus courtes que ces divisions; filets blancs, subulés, très-fins, dont trois alter: ativement un peu plus longs que les autres. Ovaire globuleux, surmonté d'un style subulé, et d'un stigmate à trois lobes sur certaines tiges, court, adherent û la base du périgone, dépourvu de style, à stigmato triquitre et à aix cannes lores, sur d'autres tiges de la méme plante
Les fruits, peu nombreux, sont des baies globuleuses do neuf lignes de dia. mètre, sous lesquelles lo périgone persiste, dont la pellicule est couverte dung
те poussière glauque, avant la maturité, et qui deviennent rouges, et ex-
£t contiennent dans chaque loge deux graines, dont une avorte command Les graines sont noires, convexes d'un сї, et plus ou moins араба ox.
MISTOIR
Asperge стой dans los prés couverts, et dans les lieux frais des mon төрпе du midi de la France. On la cultivo au Jardin du Mussum “Ны naturelle de Paris
OBSERVATIONS. Nous avons vu des ovaires fertiles surmontés d'un style dans beaucoup де дез de eet Asperge, tandis que dans d'autres fleurs nous n'avons vu que des ovaires beaucoup plos petis, et ne portant point de style. Са daa
sires sont stériles, oneorio quo Les flours no doivent point dire consideras Sets Eénétloment hermaphroditos, mais plut comme мои pe Avortement, parce quo le tigos à Пеште stériles misent de la memo son is cc A eur fertiles. Les leurs parent au mois d'avril sur des pe doncales, qui wont d'abord que Ia longueur des feuilles, 04 qui dans le me Simant s'alongon d'un бет ou do moii en su. Les fils, à Ja fin de jaja,
plus gros que l'extrémité du petit doigt, ne sont point encore colores
EXPLICATION DE LA PLANCHE La Planto de grandeur naturelle
1. Une division extérieure du périgone i. Une des trois divisions intérieures, 3. Une fleur.
+ Le рый,
5. Les fruits ou baies,
6. Uno g
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ЖУ РАНЕ.
Langha лав,
SCILLA CAMPANULATA. Fam. des Asrnopkurs, Jvss.—HExANDRIE MONOGYNIE. rx.
Scilla
bulbo solido; racemo multilloro, oblongo, subconico;
npanulata corollis campanulatis, erectis; bracteis bipartitis, pedunculo longioribus;
foliis lanceolatis, it. Kew
‚р. 444. Curt, botan. mag, 198.
Hyacinthus hispanicus , stellato More, Clas. cur. 39-
Hyacinthus hispanicus, major, fore campanula instar. Parkins. parad.
SCILLE A FLEURS EN CLO!
HE. DESCRIPTION
Cette Scille, qui ressemble beaucoup à la Seile бае, et qui on diffère par w allong Jacinthe d'Esp TEcluse, parce que les fleurs de notre plante, que nous n
е dimension plus grande dans toutes ses parties, et par ses fleurs non
м en tube, nous parait ¿tre celle que l'Ecluse a décrite sous le nom de
га fur ouverte en etoile. Nous insistons sur ce synonyme de
parer qu'aux fleurs d
comme cet auteur Га дет les
16; co qui nous met sur la voie de disti
autres synonymes qui appartiennent point à notre plante, m applicables seulement à la Seille бае La bulbe de la Selle à fleurs en cloche est ovale-arrondie,
qui sont
noix, à tuniques extérieures d'un jaune sale, ou plutôt rousses-päles. Les fibres
radicales sont courtes, blanches, nombreuses Les feuilles sont lancéolées, longues de trois décimètres (onze pouces), lisses,
millimètres (en
arquées et n un pouce), un
peu en gouttière,épa igle mousse sur Te dos
Hampe droite, eylindrique; flours, douze à vingt, en grappe un peu conique les inféricures plus longuement pédicellées que les supérieures; rachis de la
grappe anguleux; pédicelles accompagnés de deux bractées colorées, linéaires-
subulées, presque sctacces à е que le pédicelle
sommet, et dont l'inférieure est souvent plus lon
faitement égales, d'un bleu pâle, plus colorées en dehors qu'en dedans, longues. de quinze millimètres (six li e), la
(deux à trois lignes), marquées d'une raie longi
es de cinq à sept millimètres tudinale plus colorée q
bords, et qui, au sommet des trois divisions extérieures, about
un petit eal
plus apparent que sur les divisions intérieures
Six étamines égales, d'un tiers plus courtes que les divisions du périgone, Filets subulés, d'un bleu pile, adnés sur le dos, jusqu'au-delà de leur moitié, aux divisions du périgone. Anthères oblongues, versatile,
Pistil presque dela longueur des tamines; ovaire en pyramide courte, à six côtes; style subulé, à trois tries; stigmate en tête, glanduleux.
Le fruit est une capsule ovoïdetriquètre, aiguë, large ordinairement de dix-
Jes graines sont insérées sur deux rangs verticaux Te long de l'angle qui répond. à Гахе du fruit, HISTOIRE cette plante comme originaire d'Espagne, d'où L'Ecluse rap porte qu'elle fut introduite en Hollande l'année 1605. Elle s'est multiplige por la culture. Elle fleurit en mai au Jardin du Muséum d'Histoire naturelle, et
donne des fruits mürs en juillet OBSERVATION
Le Scilla campanulata de Gawler, dans le botanical Magazine, est le Scilla patula de nos Liliacées, planche 223.
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HEDYCHIUM CORONARIUM. Fan. des Basınıens. Juss.—MONANDRIE MONOGYNIE. Lim
Hedychium coronarium. Кат. in Ret. ода, Fase. 3. Willd. sp. pl. vol. 1. p. vo.
Curt. botan. mag. t. 708. Lamarck. Encycl. 2. p. 603. Smith. ехо. bot. tab. 197.
Gandasulium. Rumph. Amb. 5. p. 175. 69. 3, HEDYCHIUM A COURONNES.
DESCRIPTION.
Racine vivace, noueuse et rampante, marquée de cicatrices annul
résultent de l'attache d'anciennes écailles minces, d'un blanc sale, Les radicules sont blanches, délices et rameuses,
‘paisse et
Les tiges proviennent de rejetons ro droites et simples, hautes d'un mètre ( dans tou
tres, oblongs et aigus ; elles sont vis pieds), cylindriques, et garnies
e leur longueur de fouilles alternes, ovales-oblongues, aiguës, disti-
ques. feuilles est lisse, un peu comprimée sur le dos, fi
membrane La lame des feuilles, longue de deux à trois
rente sur les bords, du sommet desquels пай un
à onze pouces); est marquée de faibles ner- demicylindrique en dessous, canaliculée en dessus, et disparait vere le sommet
décimètres (sept pouces et den
es principales, obliques par rapport à la côte
Че la feuille, La Face inférieure des jeunes feuilles est garnie d'un duvet un
peu soyeux.
Epi de fleurs terminal, droit, serré, muni Гесай
oup plus court que les feuilles, lesquelles naissent les fleurs
Périgone extérieur d'une seule pièce, court, et consistant dans une ronquée obliquement, cachée entre les écailles de Гері intérieur porté par un long tube gré linéaires et омен ions intérieures sont transverses, ou un peu oblig
imbe du ре
ores trois autres sont intérieures et plus larges, Deux des
s et ovales; la troi- au sommet, colorée
sième est redressée, ovale-arrondie, échanerée en соли
d'une large tache jaunâtre au milieu.
Ovaire i
foro, de l'épaisseur du tube de la fleur; style capilloire passant dans toute la longueur de ce tube, et prolongé au-dessus, en s'appliquant dans un sillon que forme le filet de l'étamine.
L'insertion de се filet a lieu à Tori
se du tube du p biloculaire, forme une gaine hors de laquelle saille le s
HISTOIRE
Cette plante n'a point encore été observée dans son état sauvage. Ello est cultivée comme plante d'ornement aux Indes orientales, А Java et à Malaca et elle croit si facilement à Malaca, qu'elle parait y être spontanée
OBSERVATIONS.
Les leurs de [ Hedychium coronarium sont trës-odorantes aux Indes orientales
on les porte pour l'agrément dans les cheveux; Rumph et Keenig ajoutent
par les racines; elle produit beaucoup de drageons. On la cultivo dans les sorres du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, où elle fleurit resque chaque année sans donner aucun fruit
Les divisions de la fleur présentent quelquefois des variétés dans leur forme et deviennent. plus ou moins lobées ou échancrées, comme on peut le voir dans le botanical Magazine, tab. 708, et dans Rumph, Herb. Amb. tom. 5. tab. 69. Жз.
Le nom d'Hedychium est formé de deux mots grecs, di, doux, et xer, neige, parce que la fleur de [Hedychium est blanche et répand une bonne odeur.
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OPHRYS LILIFOLIA, var. А. Рам. des Oncipíss. JUSS.—GYNANDRIE DIANDRIE, LIN.
os ovatis, binis, obtusiuseulis, nervo media
Ophrys lilifolia. O. foliis radic:
acuti carinato; scapo а
loso ; laciniis perigonii duobus filiformibus; la-
bello dilatato A. Labello obtuso, sub-emarginato. B. Labello acuminato.
Ophrys lilifolia. Andrew. bot. rep. tab. 65. Ophrys lilifolia. O. scapo nudo; foliis radicalibus ovato-obl dine. Gron. fl. Virg. 138. ubi deseript. à Cl. Clay Malaxis lilifolia, M. foliis binis, ovatolanceolatis; scapo triquetro; petalis inte
is, dimidii scapi
rioribus rellexis,discoloribus; labello concavo, obovato; apice acuto. Swartz.
Act. holm, 1800. p. 285. Wild. sp. pl t4. p. 98.
OPHRYS A FEUILLE
EN LIS.
DESCRIPTION
ne noisette Les feuilles
rquables, et assez grandes;
La bulbe de cet Ophrys est arrondie et plus grosse q
sont radicales, et il n'y en a que deux de bien rem
une troisième, be › est inférieure et pliée en carène. Les deux
coup plus p
feuilles, plus grandes et super
bres, très-
es de huit centimètres (trois pouces).
Leur nervure moyenne est épaisse et d'un vert pâle, en carène tranchan
dos de la feuille
La portion de la hampo, qui est nue, égale les feuilles en hauteur. Cette hampe se n vingt-cinq fleurs, lüches, portées par des
une grapi les filiformes, lon es), stris, colorés, un peu pendants lorsque la fleur s'ouvre,
ie, sontenus par une petite bractée ovale, aiguë, blanchâtre,
à deux centimètres (quatre lignes et
demi
Trois divisions extérieures du pé wis, d'une couleur
verte. Deux divisions in té, sont violettes. La trois
verdätre-violette, qui devient ensuite tout étroites et filiformes, rejetées de large, ovalerenversée, obtuse ou un peu échancrée, non tach
deux loges de l'anthire sont pratiquées sur le style au-dessous d'une
petite lame recourbée, jaune, oblongue et aiguë. OBSERVATIONS.
L'Oplrys Шева, dont Andrew a donné la première fois une figure dans le
лата repository, venait du riche jardin de М. Hamilton, propriétaire de la plantation de Woodlands en Pensylvauie, auprès de Philadelphie, ct non moine. connu des botanistes Français qui ont voyagé aux Etats-Unis que des Anglais Cot Ophrys est, suivant les botanistes, le même que celui decri par Clayton; dans la Flore de Virginie, рад, 138. Nous avons indiqué notre plante comme uno variété, parce qu'elle présente le tablier de la leur arrondi, au lieu d'être аси- mind, Elle fleurit au Jardin des plantes du Muséum d'Histoire naturelle, au. mois de juin, et est cultivée en plein air dans la terre de bruyère, Ses fleurs ne sont point odorantes,
1:Ордоуз Hifi d'Europe réuni par Linné dans le Species plantarum, р. 1341, à celui d'Amérique, est tris-probablement une espèce distincte qu'il en faut
séparer. Cest pourquoi nous n'avons accompagné notre description qu
EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle
1. Une fleur plus grande que nature
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IRIS SIBIRICA, var B.
Fam. des Inis. /85.—Талахрвте MONOGYNIE. LIN.
Tris Sibiri
germinibus trigonis. Thunb. dis n. 33. Willd, spec. pl. 1. p. 237.
mberbis , foliis linearibus; scapo fistuloso, sub-trifloro, tereti
Iris pratensis, Lilac. n. 237 , ubi vide synonym.
Iris Sibirien. L. caule fistuloso,, subariloro, foliis altiore ; germinibus tri
Vahl. enum. pl.a. p. 148.
Iris Sibirica , var. B. major, floribus ochroleucis. Lilac. n. 420.
Tris Sibirica , 2. corolla albescente. Сам. in Curt boran, mag. 1168. DESCRIPTION.
IRIS DE SIBÉRIE, van. a ruens BLANCHATAES.
haute de huit décimètres (deux pieds et d
jue, fistuleuse, insensiblement amincie vers le sommet,
ni), portant une ou deux feuilles
courtes, en gouttière, un peu glauque auprès de ces feuilles,
Les faisce
ux de feuilles radicales sont comprimés; celles-ci sont рінді
vedresaces que di
entes, presque aussi longues que la tige, lincaires-ens
formes, aiguës, finement strices lorsqu'elles sont sèches, la ignes).
rges de neuf à onze
millimètres (quatre à cing li
Les flours terminent la t deux rameaux voisins de son sommet.
Elles sont pédicellées, deux ou trois ensemble, entre les valves courtes et
gales d'une spathe searicuse
L'ovaire est oblong et à trois angles, surmonté par le tube court et évasé du
périgone
Les trois divisions extérieures du limbe sont ovales, en spatule, un peu cour- bes en dessous, blanches aux bords et à l'extrémité, jaunâtres ct épaisses sur l'onglet.
Les divisions intérieures sont droites, ovale
oblongues, et dépassent les
stigmates. Ces derniers sont presque horizontaux, cunéiformes-allongés, dentés
Les capsules sont ovoiilestriangulaires,
OBSERFATIONS.
L'Ecluse a rem 0
qué que les fleurs de I Tris Sibirica sauvage dans les prés, en
riaient, quant au mélange de le
ouleur blanchätre ou violette;
at décrit de variété qui se rapporte positi
а celle qui nous.
occupe. Nous ne pouvons décider si elle est originaire des mêmes lieux que ns Sibirica à leurs blenes, ou si elle est due à la culture
est creuse, et forme un tube qui n'est point rempli aux endroits correspondants aux feuilles insérées à la superficie de cette tige, Les rameaux seulement inter rompent le tube par un nœud en naissant de la tige. Ils sont creux comme elle. Les pédicelles sont pleins.
EXPLICATION DE LA PLANCH La Plante de grandeur naturelle
Elle est coupé en deux portions, dont l'une est son sommet avec les leurs et l'autre sa base ауес les feuilles
1. Une fleur pédicellée, de laquelle les divisions extérieures ont été enlevées. 3. La capsule
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ORNITHOGALUM AUREUM.
Fan. des Asrnopkurs. Jvss.— HEXANDRIE мокосухте, Lrw
Om emarginatis; foliis lanceolatis, carilagineo-denticultis, Wild spec. pl р. 124. Persoon. enchirid. 1. p. 365.
lum aureum.O.racemo coaretato, sub-corymboso; lamentis alternis
A. Ornithogalum miniatum. O, filamentis alternis eman
1ymboso; folis lanceolatis, ad oras
Шай міні munic
Jacq. collect. 3 p. 233. leon. rar. а. 438,
B. Ornith
racemosis confertis, filamentis nectario emarginato ins
um aureum. О. foliis ovate-laneeolatis, alboscmarginatis; foribus
nbus, Curt
Ват. mag. isk 190
C. Ornithogalum flavescens. O. filamentis alternis emarginatis; racemo
Collet. 3. D. Ornith rymboso, ob pedunculos valli approximatos coarctato; foliis lente
y. Collect. 5. p. 65, Коп. rar. 8, 436.
"os ай oras minutissimi muricatis ; foribus albidis, avisque, Jac
3. Коп. тт. a. 497.
om flavissimum. O, filamentis alternis emarginatis; racemo co.
Canalieulatis
Ornithogalum Havissimum. Andrews шивач reposit tab, 508 ORNITHOGALE DORÉ. DESCRIPTION.
Sa racine est une bulbo blanche; ses feuilles sont en ruban, lancéolées,
de treize centimètres et demi à
s plus courtes que la hampe, lon
seize centimètres (cinq à six pouces), larges de quatre centimètres (un pouce
et demi) dans le milieu, insensiblement rétréci
depuis leur tiers inférieur
jusqu'à leu бек en 4
sur leur ligne moyenne, un peu cartilagincuses sur les bords, qui, tant vun
à la loupe, paraissent blancs et tris Hampe eylindrique, de la grosseur d'une plume à écrire, portant uno grappe
tršs-fournie до fleurs, Pédicelles un peu en massue, longs de cinq contin
(pris de ous
цих pouces). Bractées lancéolées très. а рај
celles qu'elles embrassent comme
ns un tube fendu en dessus, à bords
Pe
coneaves en dedans, convexes en dehors, marquées do stries longitudinales
qui se ramifient de bas en haut. Ces divisions sont d'une couleur jaune-oraned
à l'exception de leur baso qui est verte en dessous, trèsprès du pédicello; elles ont soudées entre elles seulement par leur base; trois sont intérieures, et lex Six ctamines des deux tors plus courtes que les divisions du périgono,
sont opposées à ces divisions et insérées à leur base. Les filets pyramidaux et Jongs de sept millimètres (trois lignes) se courbent en dedans, et émettent tévalement par leur base, une petite membrane en gouttière , étroite sur les côtés de trois des filets, et plus larges sur los trois autres filets alternes, Les anthives sont linéaires, L'ovaire est Ной angles mousses et à trois sillons; il ive, et поп luisant, Le stigmate reposant sur le sommet aminci de
HISTOIRE
L'Ornithogale doré est indigène du Cap de Bonno-Espérance. On lo voit, à
pérée. L'individu que nous avons décrit et dessiné a fleuri au mois de juin chez M. Boursaut, et est resté plus de trois semaines en fleurs, sans avoir donné
de fruit OBSERVATIONS:
Plus los fleurs de TOmitkogale dorê sont d'une couleur vive orangée, et plus elles sont belles; il y a des fleurs piles dans des variétés. Jacquin a donné les figures pointes des Ornithogales que nous rapportons à FOrmibgal die, qui ne sont peutétre, comme il le dit, que des variétés de ГОгтиној Les caractères tirés de la forme de la grappe, de la grandeur des brac des fleurs, de la largeur ou du rétrécissement des feuilles, ne coincident pas toujours, suivant les mêmes rapports, dans l'Ornihogal dor
Le nectaire de la fleur, ainsi appelé dans la phrase de Curtis, n'est autro chose que la membrane datée, et terminée par une dent obtuse sur les côtés
de trois des filaments des étamines,
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VELTHEIMIA GLAUCA.
Fam, des Aspnopiurs, Joss. —HexaNbnte MONOGYNIE. Lex,
Veltheimi
mucronato; limbo patente. Wild. spee. a. р. ı
lanes, V. foliis lanceolatis, glaucis, margine sub-erispa
Persoon. enchirid. 1. p.377.
Veltheimia glauca. V. foliis glaneis. Jaeg. Лом, Shenbrun +. p. Меша
uea, A. acaulis, foliis lanceolatis, laucis; floribus mutantibus, limbo
patente. Ait. Kew. 1. p. 463.
VEL:
ГНЕТМТА GLAUQUE DESCRIPTION
Sa racine est une forte bulbe, оо
conique, qui repose sur un plateau вагон, à la circonférence duquel sortent plusieurs radicules, Les feuilles sont médiocrement étalées en faisceau au-dessus de sa racine,
jes à leur ters infé-
en gouttière et mutuellement engainées par leur base, cla
rieur, rétrécies ensuite graduellement jusqu'à leur sommet qui
une pointe; elles sont ondulées par leurs bords
s d'un demi-pied (seize centimètres), glauques, partagées longitudinalement par la nervore
moyenne qui fait saillie en dessous
La hampe surpasse les feuilles qui se rapprochent autour d'elle, et qui la
soutiennent quelquefois jusqu'à plus de moitié de ка hauteur; elle est glabre,
cylindrique, et se termine par un ері court et ovoide de fleurs pendantes, portées sur des pédicelles trés-courts, accompagnées de courtes bractées, Lo périgone de ces fleurs consiste dans un tube long de dix-sept millimetres
(un pouce), ros
tre ou couleur de chair, un peu évasé à son orifice qui est
découpé en six dents courtes, arrondies, déjetées par-dehors.
Les étamines, au nombro de six, cachées dans le tube, font corps avec Іші
dans la moitié de «а longueur, et sont distinctes au-dessus, leurs filets étant
très-libres dans cette seconde moitié, égaux entre eux, et portant chacun unc
Le pistil est glabre; l'ovaire est oblor
ч le style subulé; il se termine i ne par un stigmate simple
Le fruit est une capsule à trois ailes, la
neuses, correspon dantes à trois loges, qui contiennent chacune deux graines
440
ISTOIRE
Le Veltheimia glauque est originaire du Cap de Bonne- Espérance. On 16 cultive dans les serres de Malmaison. Il ne devient pas aussi grand que le Felicimia capensis.
La Plante de grandeur naturelle
1. Le tube du périgono fondu dans sa longueur, et ouvert a. Le pistil.
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IXIA RADIATA. Fam, des Тате, „Лоев, алах» мохосумі Zr
Tia radiata. L scopo simplici, goniculato; folis linearibus, glabris; bulbi conici
basi planê excurrento in orbiculum dentato- radiatum. Jae. сол. rar. з
tab, 280. Collect suppl. 15.
A. limbo patent
Ixia radiata, 1. foliis linearibus, obtusis; scapo Пехноко, geniculato, simplici limbo corolle patenti. ПРИ. spec. 1. p. воз. Excloso купопуто Тао seta- cete. Persoon. enchir. +. p. 48. банї. in Син. botan. mag. ab. 573.
Hesperantha radiota. Gowler, annals. of botany. sob. 1. р.
Ixia fistulosa. Andrews. kotan. repost, ab. 59. B. limbo sabrrellexo,
Ixia sub-rofloxo. HAL spec. à
1. L. foliis linearibus, o corollae
мін, ксаро flexuoso, simplici; lim
р. воз. Persoon. enchir. v. p.47
implici, Mlexuoso, glabro; folii linearibus; bulbo conico.
9.
radiata, var. В. angusta, Саш.
Jacq. Co 83. Icon. rar. a. al,
га. 4. P.
Hesperantha
C. fol
Hesperantha radiata, var. у. eaticina, Саш in Сит. botan. mag
abe 790. IXIA КАРТЕ DESCRIPTION
La tigo grêle et exueuso, haute de trois décimètres (environ un pied), nait
d'une bulbe conique évasée par sa base, et dont les tuniques se fendent en plusieurs portions, dentelées, coriaces. Cinq à six feuilles aiguës, linéaires, alternes, garni
lat
ines sont strides; les entreneeuds
sont recouverts d'une poussière glauque
minal produit plusieurs fleurs tournées d'un seul côté et accom-
pagnéesde bractées qui font paraitre l'épi linéaire, Deux bractées appartiennent.
à chaque fleur ; l'une extérieure, oblongue, en gouttière,
bord onguiforme ; Га parente, intérieure, marquée de deux nervures, et échanenée à son sommet
pourvu d'un tube délié, presque entièrement caché entre les bra
ies et qui est courbé en dessous à sa
artie supérieure qui s'évase, Le limbe est à six divisions ovales-oblon
ves, dont trois extérieures plas plusg
"
de pourpre, rouillées en dehors, réfléchies en arrière quand la еше est tout fait брапоше; les trois autres divisions sont intérieures, concaves, blanch Trois étamines d'un tiers plus courtes que les divisions du périgonc out leurs flets insérés à l'entrée de In gorge du tube, en ruban, en gouttière en dedans, ¡pprochés, et embrassant les stigmates qui sont longs et capillaires. Les an
thères linéaires ont presque la méme longueur que les Мен,
Jaire qui le surmonte, et des stigmates au nombre de trois, qui s'inelinent entro les étamines hors du tube
Le fruit est une capsule triloculaire, obtusément trigone OBSERVATIONS.
Cotte plante, introduite du Cap de Bonne-Expérance dans les serres, mérite, malgré son peu d'éclat, d'être conservée à cause de l'excellente odeur de ses fleurs. C'est le soir que ces fleurs commencent à s'ouvrir, de quatre à cing heures, par une température au moins de dix à onze degrés, pour se refermer le len domain de tris-grand matin. Elles *épanouissent plusieurs jours de suite, et exhalent seulement de nuit une trés bonne odeur, M. Gawler, dans les Аллай of Bony, a donné le nom d'Hesperanthn, est-à-dire eur de soir, au genre dans lequel il a placé les Iria, qui ont cette propriété de fleurir seulement le jir. Ces Јаја diffèrent encore des autres, principalement par les bulbes, qui talent en cloche renversée, autour desquelles les tuniques se soulèvent et forment des espèces de dents imbriquées en bas.
CATION DE LA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle
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OLA ASPARAGOIDES. Fast, des Asernrs, Juss. HEXANDRIE TRIGYNIE. Liy
Medeola asparagoid
M. foliis alternis, ovatis, basi sub-cordatis, obliquis
Ай. Kew. v. p. 489. De и
fiicanus scandens, mprtifolio, Til pis. 16. tab. 12. fig. à
uussene in Lamarck. Diet, engyep. 4. р. 4. Will.
жер Aspara
о. Persoon. enchirid. 1. p. 598.
Medeola asparagotd
M. foliis pinnat
š foliolis alternis. Lin. spee. plant. 484
MEDEOLA SARMENTEUX. DESCRIPTION.
Tigo sarmer
tense, grimpante, flexueuse, haute d'un mètre à un mètre et demi
(de trois pieds à quatre pieds et demi), garnie de rameaux courts
liers, un peu en zig-zag, et qui portent six à dix
comme distiques, assez ré
feuilles, Une petite stipule membrancuse est placée sous Га
feuille
lle de chaque
sont alternes, et chacune d'elles est accompagnée en
dessous d'une petite stipule; elles sont sessiles, solitaires, ovales, tri
mmet, arrondies et un peu en eceur à leur base, un peu obliques.
leur nervures parallèles et longitudinales, sans côte moyenne. Ces feuilles sont p > Š
Les leurs sont
dantes sous Гайка Пе des feuilles, placées entre la base de сез feuilles et les stipules qui les accompagnent. Leurs pédoncules nai
feuilles
Le périgono est à six divisions oblo
+, un peu réfléchies, ouvertes et
évasces en cloche, vertes à leur base et sur leur nervure moyenne, blanchâtres
en dedans et
т leurs borde, La base du périgone est rétrécie et ctranglée ane dessus d'un petit bourrelet circulaire, au moyen duquel le périgone carticule
cule. у a six étamines droites, un peu plus courtes que les di
visions du périgone. Trois styles droits et rapprochés surmontent l'ovaire, qui ем ovoide et à trois canelures.
HISTOIRE
Le Medeola sarmenteux est indigène du Cap de Bonne-Espérance, On le cultive dans les jardins botaniqu
442
OBSERVATIONS,
Los Medeola different des Asperges par les trois styles distincts et par les fruits, renfermant seulement trois graines. Lolfinité entro ces deux genres to
retrouve dans Tarticulation de la base du périgone avec le pédoncule. On no
tun genredistinet, et qui est caractérisé par trois styles horizontaux divariqués qui каПооден plus que Ja бепе, ot qui sont euduque- Nous ardan rennu Vartioalation des fleurs sur le) pédoncules dans plosicura espèces que noui
avons pu voie du genre Ruscus, qui ressemble plus que tout autre au Aedeola
tons nullement en doute que les feuilles du Medeola spare
nples et non pinndes. Nous avons comparé ces feuilles à celles
es de идат et de Ruscus, qui ont évidemment des feuilles
quoiqwlles soient disposées avee une certaine régularité sur de courts
rameaux qui, par leur prop ment, imitent des petioles de fouilles composées, Ces rameaux к at fréquemment еп rameaux plus st perdent alors toute la ressemblance qu'ils avaient aveo des реба
conviendrait done point de les appeler des petioles, ni de regarder comme des
folies les vraies feuilles simples qui k
ICATION D La Plante de grandeur naturelle
э. Une fleur plus grande que nature Une des divisions de la fleur avec une étamine
3. Le pistil.
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А PARADISIACA.
PoLYGAMIE мохаст. Lix.
MUS
Faw. des Влахина, Juss.
Musa paradisiaca, M. spadice mutante; floribus maseulis pers igono. Willd. spec. pl.
pot persistentibus, Zin
кешін; fructu eylindraceo
Masa paradisiaca. M. spadico nut spee. plant. 1477. курт, Flor. ай, 2. p. 376. Persoon. enchirid 1. p. 348.
Musa clilortiana. Lin. mus. 1. г. Trew, tab, 18. 19. 20.
Maux seu musa. Alpin. de plan.
te; foribus masculi
gypi- tom. 8. p. 4o. foh 28.
Palma humilis lon
Musa. Che. hist. ezo 1.60.
Bala. Rleed. Malab. 1. p. 17. ab. t2. 13. 14.
Palo. Pini. Hist. natur. Lib. хп. сар. б.
Musa paradisiaca, De Tussae Flore des Anti. tom. 1. 3 sur les Bananiers , journal botan. tom. 4
uisque foliis, Banh. pin. 5
9. Маш. ed. Valgris. 233, 224. Rumph, Amb. 5. p. 125.
get sep. lab. 1. з. Dewane
BANANIER CULTIVÉ. DESCRIPTION
que des rejettons qui partent de sa souche,
feuilles trés La tige du Bananier cultivé s'élève à quatre à cing mètres (douze à q
piede); elle est épaisse en diamètre à sa bas п vingteu
(huit pouces) elle samincit insensiblement jusqu'à son sommet,
les pétioles
көсапет. Cette tige est lisse et cylindrique, composée presque entièrement de feuillets longitudinaus engainés les uns sur les autres, et qui aboutissent aux petioles, dont ils sont les véritables gaines, L'axe de cette tige est formé parcourt dans toute sa longueur,
par un long pédoncule cylindrique qu
lorsque la plante est en fleur, Ce pédoncule caché entre les gaines radicales par Jesquelles la tige est formée au dehors, produit lui-même quelques gaines alter nes, d'où naissent les pétioles des dernières feuilles centrales du faisceau qui
ntl
de leur pétiole au-dessus de leur gaine, cat longue de soixant mètres (deux pieds); la lame de ces feuilles est lo
Les fouilles, au nombre de six ou sept, couron la portion libro
е de deux mètres (six quatre centimètres (vingt pouces). Cette lame se
pieda), с large de cinqua
ous une baguette demi-eylindrique, et
déroule en cornet dans le principe, et devient horizontale, ou sincline ра
poids, Sa cóte moyenne forme en. са dessus une gouttière. Les feuilles se déchirent facilement en travers Jus
leur côte moyenne entre les fibres qui en naissent. Le Spadie termine le pédoncule central de In tige, et se présente d'abord sous la for ensuite considérablement,
443-444
d'un còne ovoiide. L'axe de се còne sallong:
її s'on détache plusieurs larges écailles, ou spathes. П ау a point de fleurs immédiatement sous la première ou la seconde écaille. Le Spadiz sîncline са. manière de erose, Lex cinq premiers fiscaux de fleurs à sa base sont eom- fleurs hermaphrodites fertiles, c'est-à-dire à ovaires persistants et
nant des fruits. Les autres faisceaux sont composés de fleurs stériles et
deux valve, dont [une extérieure plus grande, terminée Par cinq dents, et Че saq Leur ficte, dan ls leurs hermphradie fetes, sont obta ave uno аша dana los feurs ails; dont le ailes remplies de pollen ont leurs
on deux illo placés sur le bord et en dedans de flet Le slo, dela lotir devient une baie oblongus et oro dans In Пеш» fertiles
Tet tombe aveo ls valve dans ls eom tien
Ya frit тимиш i jaune et olor Sen scares 2222. lement en longueur; elle couvre une pulpe molle, au milia do laquelle Kolb петине Ce Bit et Lane saras les be i
OBSERVATIONS
Leavortement des graines dans les fruits du Bananier, comme dans ceux Ananas, doit ¿tre attribué à la propagation constante de ces plantes par r jetons. Hy a, suivant les auteurs, autant de variétés de fruits de Bananier tans Finde, que nous possédons de variétés des principaux fruits d'arbres de nos vergers. Rumph et Loureiro ont décrit le Bananier à fruits donnant des Linn et Willdenow, en désignant comme persistantes les fleurs п Bananier cultivé, ou Masa paradisiaca, n'ont point attache à co terme sa s Fieation accoutumée. Ces flours sont caduques; il en reparait seulement d welles à l'extrémité du Spadix, qui ne se Пеи. point
XPLICATION DES PLANCHES.
Planche 443.— La Plante entére réduit
1. Une des epathes avec un des groupes ou faisceaux de Пеш» de l'extrémité du рә.
=. Une fleur séparée
3. Lovaire , le style et les étamines.
4. Une étamine,
5. L'ovaire et son style
6. Portion coupée d'un рей
Planche 444. — Spadix avec les fruits mûrs.
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TULIPA CORNUT.
Fan. des Livracées. Jvss.— HEXANDRIE мокооуми. Low
Tulipa cornuta. Т. eaule eminente wnilloro ; foliis angustis; perigonio basi
acuto, circa genitalia campanulato, apice cornuto; laciniis Hneari-lanceo- Јањ, involutis, acutis, post explicationem sub-recurvis; staminibus quintam
partem perigonii longitudine vix sequantibue
TULIPE A FLEURS POINTU
DE
CRIPTION.
Les tuniques extérieures de la bulbe de cette Tulipe sont brunes. Cette bulbe est ovoide. L lignes), ha
à deux pieds), un peu flexueuse; elle porte tn
е est cylindrique, lisse, épaisse де six millimètres (environ trois
à soixante-quatre centimètres (un pied et d,
feuilles alternes, си
lancéolées, demi-amplexicaules,
ges au milieu de dix-huit millimètres (huit
lignes), ondulées dans leurs deux tiers inférieurs, roulées en dedans par les bords à leur sommet, qui s'amineit insensiblement en pointe, et qui se repli
Le périgone, avant do s'ouvrir, forme, par sa base, un còne aigu renversé;
il est considérablement prolor
vers le milieu, où les divisions commencent à s'écarter pendant а floraison. Ces
» de treize centimètres (environ cinq
pouces), larges de treize millimètres (cinq lignes et demie), un peu ondulécs,
éolées, quelquefois roulées doux à deux
unes sur les autres par Jours bords dans leurs deux tiers supérieurs, un peu courbées en dessous, quand
elles sont tout à fait épanouies. Les étamines, en méme nombre que lesdivisions
du périgone, ont leurs filets pyramidaux, et leurs anthères terminales, linéaires,
Les filets sont longs de treize millimètres et demi (six li
а), comme les an-
thères; се qui fait vingtsept millimètres (un pouce) pour la lon
ue Les étamines; il est triquitre, en colonne. Le style est nul. Le stigmate sessile sur l'ovaire est à trois erêtes et à
trois sillons, Le fruit est une capsule ovoide à trois faces et à trois a
formée de trois valves, et dont les loges contiennent un grand nombre de graines plates.
Les étamines ont leurs filets blanes dans les fleurs rouges tachetées de blane, et leurs filets jaunes dans Jes fleurs jaunes panachées de rouge
445
STOIR
La Tulipe à fleurs pointues a été apportée de Perse directement en France,
en 1811, M. Lelicur, administrateur des pares et pépinières de la Couronne, la cultive
offrent dans un des genres de plantes que la culture a le plus embelli. Cette "Tulipe donne des fruits qui mürissent,
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ASPARAGUS AMARUS.
Fan, des ASPERGES. 7058. — HEXANDRIE MONOGENIE, Lix
jos amarus, А. са
Aspara lo herbaceo, tereti, erecto, subscabro; foliis setaeeis,
fasciculatis stipulis spinescentibus, patulis, sub-uneinatis; floribus abort
diclinis; pedonculis medio artieulatis, Candal. Deser. р, 81. in Catal, ап. Monspel. anni 1813. Asparagus marinus, Cis. hist 2. p. 179, Magn bot. More. Зо.
те folio, C. B. pin. 490. Sau. Monspel 45. n 158,
ASPERGE АМЕЋЕ. DESCRIPTION. Les nouvelles pousses de cette plante, produites par les ріш fortes souches,
dinaire, Ses
û de quarante huit à soixantequatre centimètres (on piod
sont toujours d'u
rosseur moindre qu'une plume à écrire o
по s'élèvent pas au- st demi à deux pieds); elles sont droites et portent leurs rameaux panicaléa en pyramide, Elles sont garnies de stipules blanches, triangulaires | maaa Gentes, qui, sous aisselle des principaux rameaux, sont renforcécs par um cal épineux trs-court. I niy а point de feuilles qui accompagnent ces stipules mais seulement des fleurs au nombre de deux ou trois, Les fouilles, raria
solitaires vers la pori inférieure de quelques rameaux trts-courte dienten
Je plus souvent en faisceaux de deux, trois et cinq feuilles I 1
ng des rameaux, sont subulées, un peu épaisses, longues d'un à deux сенгіш
six lignes à environ un pouco), insérées au-dessus d'une ис райе slip ıl
euse. Ces feuilles, ainsi que lat
memb et les rameaux, sont d'une couleur
Yerlebleuitre et parsemées de petites saillies qui les rendent un peu rudes
Les fleurs sortent, les unes de Taiselle des rameaux supérieure, les antes de
pendantes sur le pédoncule, qui et articulé dans lo milieu, Le рен,
sell des feuilles; elles sont géminées ou ternées, car
Oblong, campanulé, à six divisions lancéolécs, d'un jaune verdatee, жене ен
et membraneuses sur les bords, 1 ourbées au sommet, vertes en.
dehors sur leur ligne moyenne. Les ctamines sont un pou pl
ourtes que іс ne; leurs filets sont g
péri les, terminés par les anthères jaunes et oblon
Le pistil, dans les Пеште де certaines tiges qui sont pourvues d'étaminee bie
te et est remplacé par un ovaire tronqué à six lobes: dans
Jes curs fécondes, l'ovaire est surmonté d'un style pyramidal sabul, plus long
5 et brillantes, 446
que les étamines. Les baies sont sphériques, row,
HISTOIRE.
Cotte plante croit dans le sable des bords de la mer à quelques lieues de
ancre par les paysans, Elle est cultivée, à Paris, à l'école botanique du Muséum d'Histoire naturelle. Elle fleurit nonsculement an printemps, mois aussi pendant
tout l'été, en produisant de nouvelles tiges à coté des anciennes. OBSERVATIONS.
Лино a indiqué les caractères spécifiques de сеце planto: savoir, sa roide et basse, ses feuilles épaisses et leur couleur verte-bleudtre. On distin en effet à ces caractères qui, par la culture même, ne se détruisent point, TAqerge amère, de ГАврегве officinale, ou de ses variétés; et quoique Linné weit point décrit ces plantes comme deux espèces, il n'avait рой
citer lesynonyme de autorité suffiss
‘on doute si T Asparagus maritimus de cet auteur n'était pas réellement une plante tout-à-fait distincte. Nous avons reconnu les caractères de cet Asparagus, et nous avons adopté le nom spécifique qui а été introduit par M. Décandolle, et qui ne laisse point d'équivoque au sujet d'ane variété de Asperge officinale , qui croit aussi près de la mer, et quil convient d'appeler релде finale maritime.
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VERATRUM ALBUM.
Fax. des Coucmiencirs. FL. Franc —POLYGAMIr monet. Lix
Veratrum album. V. racemis panieulatis, bracteis ramorum oblongis, partia.
Tibus pedunenlum pubescentem sulyaequantibus; foribus erectis Pil. spec
4. p 895.
Veratrum racemo supradecomposito, corollis erectis Liz. spees phat. p. 1479. Lamarck. lir. t. 843. Bull Herb. t. 185. Сант. Әнел а. р. 71.1. 1 Flor, austr. 4. 1. 355. Persoon. enchir. з. р. 397. Flor. dan. t. 1 120. Flor. fan
90.9. n.i8
Je.
atrum pedunculis corolla patentissimá longioribus. Gmel Sik 1. p.76. Helleborum seu veratrum album, Dod. pempt. 383. іс
Helleborus albus, flore subviridi. C. В. pin. 186.
Hellebor
albus, exalbido flore. Clas. hit. 1, р, 274 e VÉRATRE BLANC.
DESCRI
ION
Lar +, sous les-
quelles il y en a d'autres на peu >. Cette bulbe produit de sa base une
botte de radicules qui sont plus grosses que des tuyaux de plumes de corbeau. cylindriques, röslögtrement jaunätres en dehors, blanches en dedans, longues de trois décimètres (environ um pied), chevelues seulement vers leur extrémité Ces radicules sont obliques; il n'y en a point de perpendiculaires, et celles du
la bulbe
parcourt longitudinalement le milieu de chaque
ны les plus courtes, Une fibre ligneuse résistante
parenchyme épais tenant à l'écorce. Cette fibre, si l'on cherche à rompre en. deux portions, par le milieu, une des radicules, sort entière de Tune des deux
ions dans laquelle parait alors un
ou canal qu'elle remplissait. haute d'un mètre à treize décimitres de feuilles
La tige est simple, droite, eylindrique
(trois à quatre pieds), grosso comme le doigt, fistuleuse, garnie
mex, ovalesaiguës, plisuces entre leurs nervures nombreuses ales et parallèles. Les feuilles inférieu
du milieu de la tige sont engalnantes, sans f
ure à leur base. Une lo
grappe de fleurs occupe environ la moitié supérieure de la plante. Les feuilles
ou bractées, situées sous les rameaux de la grappe, diminuent d'autant plus de
grandeur, qu'elles naissent sous des rameaux plus élevés; quelques rameaux
inférieurs sont composés; les supéricurs sont simples, Les uns et les antres
s 'écartent do la tige par un angle médioerement ouvert. Les f nt alt
nes, pedicles dans aisselle d'une b
хо courte. Le périgone est ouvert en roue, à six divisions égales, ovales-oblongues, rétrécies en onglet par la base, N
<analieulées sur cet onglet, qui st vert foncé, cpaiss sur les bords. La lame des divisions est rayée de nervures trü-vertes, sur un fond jaune pâle, aiguë au sommet, bordée d'une membrane déchiquetée. Six ctamines ont leurs filets ins la base des divisions du périgone, presque égaux en longueur. а ces divisions; ils sont cylindriques ou un peu prismatiques, rapprochés en colonne dans leur moitié inférieure, divergents et arqués en dehors dans leur moitié supérieure. Les anthires sont en bouclier, à deux lobes réniforme allongés, inégaux, ouvertes en dehors, L'oraire avorte dans le plus grand n
des fleurs. Il est supöre, pyramidal, dans les fleurs hermaphrodites, à tro
et à trois cité, et porte trois styles arqués en dehors, dont les tigmates
par la base, distinctes à leur sommet, qui s'ouvrent par une suture intérieure Les graines sont droites, oblongues, comprimées, bordées par une membrane, attachées alternativement à chacun des bords qui réwltent de la déhisceut intérieure des valves,
HISTOIRE.
Le Vératre blanc croit dans les prés humides et montagneux de l'Europe, dans les Alpes, en Allemagne en Italic et dans a Grèce, Les Grecs lui donnaient le nom Нейос Hane, et 'employaient comme vomiti: Les Latins Pont appelé
Veratrum, Cette plante réussit dans les jardins; elle fleurit au mois de juillet
EXPLICATION DE LA PLANCHE. La Plate en fleurs de grandeur naturelle, tronquée par la base et par son sonet
1. Le fruit composé de trois capsules réunies
Le méme coupé en travers
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PHORMIUM TENAX.
хм. des Asenopktrs. Joss. —Hexaxbrir MONOGYNIE. DIN.
Phormium tenax, Forst. gen. 7.24. Cook ter. sol. 1. p. 96. tab. 23. edi angl anni 1779. Mil. Fee. Y
mium tenax. P. foliis plurimis; inflorescentiá ramos. Lin. «pl. p. 2
Willd spe. pl. 2. p. 17 1. Persoon.cnehr, 1. p. 375. Tonia. Descr. in annal. du
Mus, d Hist. natur. tom. 2. p.352. Бауаз de Saint Fond, Annal. da Mus. d Hist
Ph
naiur, lom. 19. p. 419. tab. 20. Chlamydia tenacissima. Hanks, га Garin. fruct. 1. p
PHORMIUM LIN DI p
è LA NOUVELLE ZÉLANDE. SCRIPTION.
Les fouilles sont radical en éventail comme dans (trois à cinq pieds), corine р dans lo sens de leur lon La lame de chaque feuille nait obliqueme
disques, et forment des faisceaux comprimés, étalés à Iris; elles sont longues de dix à se
trbenésistantes si Гоп cherche à les rompre en
sen fibres fortes et antes,
wer faciles à sépare
sine comprimée, tranchar ise. Cette lame est lancéolée
le dos, et sur le plan de laqu x
з en gouttière en dessus, principalement vers In gaine; elle est lisse et rösfinement мне: ses borde sont cartilagineux et d'une couleur rougeoran- ; sa face dorsale est glauque, striée et séparée longitudinalement e Portions latérales par une nervure moyenne, ssillanto et coloré La tige sort du milieu d'un faiscean de feuilles, elle est cylindrique, haute de deux mètres (plus de six pieds), épaisse infericurement d'environ trente milli- mètres (plus d'un pouce), ramincissant graduellement j теше dans га moitié supérieure, munie dans sa moitié infericure de
écailles alternes, droites, appliquées contre la totalement, un peu relevées en angl
brassent presque los, brunes, tranchantes e cart
lagineuses zur les borde. I n'y a que les gaines inférieures qui émettent, par leur
Plusieurs rameaux alternes, distiques, terminent la tige. Les intervalles qui es séparent l'un de l'autre, diminuent en proportion que ces rameaux plus courts sont plus voisins de l'extrémité de la tige, Il y a sous chaque rameau une spathe cymbiforme, caduque. Chaque rameau dor
naissance à douze ви quinze fleurs supportées par des pédicelles inégaux, les uns termés, d'autres germinés ou sl ont dirigées d'un seul сд
en dedans. Les pedicelles sont épaissis sous les fleurs
vos; les fleur
en haut ct un peu. etun p
Le périgone est irrégulier, à six divisions rapprochées en un tube plein d'un suc mielleux transparent. Trois des divisions sont extérieures, presque droites, ovaleslaneéolies, médiocrement concaves en dedans, appliquées contre térieures, terminées par une point
intérieures d'uno base commune, charnue, épaisse
ince, obtuscment tri-
quitte, Les trois divisions intérieures ovales-oblongues un peu inégales, sont
recourbées à leur sommet et surpassent les divisions extérieur
Les tamines, au nombre de six, dépassent le périgone. Leurs filets sont ms du perigone
440-449
eylindriques, colorés au sommet; ils s insèrent à la base des di
sur le contour intérieur qui unit ces divisions, et qui se confond avec une portion stérile et adnée de la baso de l'ovaire. Trois des filaments sont alterna- vement plus courts. Les anthères sont droites, terminales, sagittées, à deux loges dont le pollen est d'abord rouge et devient jaune. Le pistil est de la lon- gueur des plus grandes etamines. L'ovaire est triquitre, aigu, oblong, à angles
iousses canelés. Sa base est soudée et enfonece dans la base commune des divi.
peu évasé en trompe. L'ovaire devient une capsule supère, mais en portion mince de sa base, dans la base entière du périgone avec laquelle l'ovaire est triquitre, un peu torse, longue de huit centimètres (trois pouces), formée de trois valves, et à trois loges. Les valves sont coriaces, trèsbrunes en dehors; elles s'ouvrent par les angles de la capsule. Une cloison longitudinale пай du milien des valves, Les graines sont noires, un peu ridées, longues, comprimées, membrancuses sur les bords, insérées alter nativement de l'un et de l'autre côté de la eloison de chaque valve sur le bord qui unit les eloisons,
HISTOIRE,
“ads a ê découvert par M. Banks qui accompagnait le à bilans de la Nourtlle Zélande исо ате сене Jp plas feri que toms сеш quo pear eo foe pey ay уге re à les rende luisantes comme de la soie, et bl
briteat eura pls belles elles; qui somt d une бөге surprenante: On trouve cette plant sor fs Collings et dans les vallées sur le terrain le plus кес et dans les marais les plas profonds s mai clle Sole dans les alles. plas grande que partout ailleurs (726: de Cond! tute 3» pag 338, el ЕЕ x, erent ette plante plusieurs anne aprés, ct M. Allon, directeur du Jardin de Kew, enreya en 1800 ви Museum litore naturelle de Ра
La Corvette francais e Natural е, apport au Hav 3, plusieurs pieds de Phorm teu qui proveonient de jardin du gouverneur da port Jackson, et originairement de ie de Norfolk Па Sit t multilieea France un des pieds de Phormium а Неин pour la première fois, dans le der ремете de la Dröme en боз mai pot donné de rit
sium vient de fleurir, pou la première Біз, А Paris, et Ту donner du fruit dans le jardin aut: es probable quc cete plante deviendra assez commune pour que Гоа pulse en irene атаке.
Le procédé des habitans de la Nouvelle Zélande pour préparer la filasse du Phormium, consiste gérer et à enlever А шее ls deue ты de ces feuilles, ci A Tes hate ensuite dans un co Ча tempa соонда, Ca de (orden pont nettoyer бінен et les i
X Favjos de Stnt-Fond a la plus prompt, et que Ton peut exer сп i livres de savon dans uae 2 sii res pes de ores fell de Ph эсе les falls pendant сің heures
ps une chaudièr ane sorte de gluten tenace £t d'une pulpe gomme ‘enteveraie point en fiant rowie | Bele operations fcil à ripéter, ace termine en lavant les libres dans un courant d'ean: шок < Nat. tom: 19» pag. 401)
м. dela Billardiere a fait des expériences pour comparer la free des fibres du Phormium et Ieur емеді Acce de la soie, du chanvre е, I en est rsuli que le Phormium reste plus que e danve. et moina que la sole. et qu'il est amasi plus extensible que le chanvre, mais wok Pass à т qw b wie ее
XPLICATION DES PLANCHES.
Planche 448. La Plante entire réduite Manche Сг portion cape de la tige рлі de son sommet, de grandeur naturelle
+ Eire coupé tronsversalement Ta сарийе entière,
en A A A ee ЕО Е sui pitu ЕЕ ы зама as O =: поља Tess
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AMARYLLIS HUMILIS.
Кам. des Nancısses. Jvss.-Hexanpnin MONOGYNIE Zry-
Amaryllis humilis. A. sapis paucilloris; petalis patentibus, infimo divaricato;
foliis linearibus, obtusis planis. аар. hort. Shand. 1. p. 36. 1. 69.
Amaryllis humilis, A. pathá triseu quadriforá; petalis lan
ub-ringenti
patentibus, apice wndulato-rellexis, infimo divaricato; genitalibus ascen-
tibus petalis brevioribus; foliis linearibus obtusis, glabris, nudi
planis.
Will. spec. pl. 2. р. бо, Persoon. enchir. 1. p. 354. AMARYLLIS PEU ÉLEVÉ.
DESCRIPTION
Une bulbe sphérique plus grosse qu'une noix, produit un faisceau de quatre
а cinq feuilles lingaires-en-lapguette
Duit à seize centimètres (trois à six pouces), aplaties en ruban, les extérieures
un peu plus longues, larges de sept millimètres (quatre
ses), un peu en
utière, et très-vertes en dessus, glabr
„un peu cylindriques, et d'un vert pile
са dessous, obtuses à leur көші
Une ha Ja bolbei ntimötres (n
quefois à côté de la première
pe cylindrique, de L
osscur d'une plume де corbeau, s'élève de
ее de la base des feuilles; sa longueur est de vingtcing à trente-deux
wf pouces à un pied). Une seconde hampe sève
si quel-
Six ou sept fleurs terminales en ombe
ouronnent la hampe. Une spathe de plusieurs valves accompagne Fombelle; les deux plus grandes de ces valves
sont opposées, lanedolées, rougeitres, se fanent lentement ct sont plus allo
gées que les pédicelles des fleurs; les quatre valves intérieures sont très-deli ilf
cylindriquestriquitr
mes, Les pédicelles ont vingtsept millimètres (un pouce) de long; ils sont
Jour base. Un ou deus des pédicelles
pisei p
sont wröscourts. Le perigone est à six divisions ouvertes irréguliirement; les
deux supérieures sont redressces; les deux auto
moyennes ouvertes presque
transversalement et les deux dernières abaissées et divergentes. Les divisions
sont Tinéaires-laneéolées, en onglet à leur base, éla
dos vers leur sommet, terminées en pointe, ondulées et recourbées audessus de leur on
1
roses, Les filaments des étamines s'al
et dans leur portion dlarg
ligue moyenne de ces divisions est rouge; leurs côtés sont
nt étant rapprochés en faisceau; ils sont plus courts que les divisions du périgone, droits avant que les anthëres soient ouvertes et, courbés en dessus, lorsque les anthéres s'ouvrent. Ces
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ASPARAGUS TRICARINATUS.
Fax. des AsPrnors Juss.— Нахамиме MONOGYNIES Lix
Asparagus tricarinatus. A. sub-aculeatus, scandens, ramis divaricatis; foliis
canalieulatis , wiquetris, sub-verticillatis; Moribus pusillis
ASPERGE A TROIS CARÈNES. DESCRIPTION
D
bruns,
sé et d'autres des cordons cylindriques,
ore, ligneuse, jetant di
осе charnue, blanes à l'intérieur, ayant une saveur assez douce
ires, oblon-
Les tiges nouvelles sont revétues d'écailles imbriquées, tri
is Les gos adultes sont épaisses par leur bae de trois à siz millimètres
vc et demie à trois lig
(une lig
nie d'écailles écartées, un peu tul
), cylindriques et brunes par cette base, qui
си елене ou aiguillonnées en dessous,
Les tiges donnent des rameaux à trois ou six décimètres (un ou deux piede.
et s'élève
dessus de terre); elles sont sarmenteus
ize décimètres (cinq
pieds). Leurs rameaux ille d'un
nt presque transversaux, sortant de Г
rosette de six à sept feuilles que l'on croirait verticillées, Les rameaux primor-
diaux en donnent de secondaires divariqués, ou pendants, au moyen desquels
has des
la plante devient grimpante en buisson. Quelques rameaux, vers
fortes tiges, dégénèrent en une courte épine. Un petit nombre de tiges faibles rimpi
s feuilles et les extrémités des rameaux sont en fer Гане, taillées à trois
ne t point
cannelures, et à trois angles en erête ou en carène. Les rameaux, sous leur
sommet, acquièrent plus d'épaisseur que les feuilles, deviennent plus cannelés
ou striés, et enfin unis et cylindriques par d
; à. Les feuilles sont de longueur
inégale dans leurs rosettes: quelques-unes n'ont que neuf millimètres (quatro
+); Plus communément elles ont trente-sept millimètres (un pouce); il en
е de la longueur do ces dernières sur des rameaux très-
est qui ont le doub
apparence chevelue grossière aux extrémités de quelques rameaux. Chaque fais- ceau de feuilles est accompagné d'une stipule courte, molle, И пу a d'écalles
ou stipules aiguillonndes que sous Taisselle des plus gros faisceaux de feuilles
et des plus forts
Les leurs sont petites, solitaires, situées dans Faisselle de feuilles simples
divisions, n'a que trois millimètres (une ligne et demie) de longueur; il est
porté sur un pédoncule filiforme de méme long
451
OBSERVATION
Nous avons décrit Y Asparagus wiearinatus dans une des serres du Muséum
ire naturelle. Nous погов
quel pays cette plante est originaire;
uxbaume (Cen. 5. app. n^ 37.) que Linné a cito; les fleurs, assez
¡ment pédonculées, ont dilšrer I" Asparagus verteillris de As Paragus tricarinatus, qui à des fleurs trës-petites
EXPLICATION DELA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle.
1. Une fleur détachée vue à la loupe
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ALISMA PLANT
GO. Fax des Atismaciós. Fl Pr—Hrxanonın моховулін ил.
Alisma plantags
is; fructibus obtusë trigonis Lin. spec 486. 4, Dan. t. 561. Mil. iler. ІС. Canis, Lond. Le omare. Пинк. 272. беті. FL ой. v. p. 323. Wil. spee. pla. р. 976. Ai Kew, 22 edit. ют. з. p. 338. Fl. Frong, n. 1885. Loisel. Gall 218.
Ranunculus palustris plantagiuis folio ampliore. Tourn. ins. 29,
Gerard, Gall. prov. v
Plantago aquatica, latifolia, С. B. pin. 190,
Plantago aquatica. Brunsf: т. p. 24. Fuchs, hist. 42. Майн ed. valgris 482. Camer
6. Dod. pempt. 606. Parkins, Theat. 1 343, J. B. hist 3. p.
ive aquatica. Taber. le. 734.
Damasonium foliis ellipticis, lanceolatis; capitulo rotundë triquetro. Най. fiv, i P 1
LUTEAU PLANTAIN DEAL DESCRIPTION
abre; sa racine est une tubérosité
ovoîde blanche et un peu spongieuse en dedans, prod
chevelues leur extrémité, et qui forment une dou ip
je et tronquée à la base,
at principalement à son contour des radicule
quand on arrache Ja plante.
Les feuilles sont toutes radicales, Leurs
tioles sont longs, celluleux inté- iewrement, d
plate en dessus, élargie et bordée d'une membrane près de sa racine, et percée à sa base par plusieurs radicules. La lame des feuilles est ovale-aigué, qu quefois lancéolée et rétrécie à ch
extrémité, ou quelquefois en cœur à la base ; cette lame est à cing ou sept nervures
mgitudinales, symétriques, et entes lesquelles d'autres nervures obliques forment des mailles qui ont la
mes. Les feuilles varient beaucoup pour Ја longueur
ainsi que la tige. Cette dernière s'élève toujours plus que les feuilles, et se d.
veloppe en une panicule pyramidale, doublement composée de rameaux vertis
ol Ilu
cilles, Cete tige est obtuscinent trian
s fistulouso à Гимен
ur, өй elle est
d'une membrane blanche с
> Trois rameaux principaux, n pondant aux a
de la tige, naissent à chaque vertcille, et sont entreméles
de ph
ieurs autres rameaux moins longs. Un involucre de plusieurs bractées
lo. Une des bı
est placé à chaque verti tées est toujours inférieure, et corre
La subdivision des rameaux s'opère par verticilles à la manière de la іш
452
Meurs sont aussi vertiillés, et ont leurs pédicelles garnis d'involueres comme les rameaux. Ces pédicelles wallongent, pendant la Noraison, de deux et cing millimètres jusqu'à dix-sept millimètres (d'une et deux lignes à un pouce); eux des fleurs terminales forment des ombelles de trois à cinq fleurs.
Le périgone est à six divisions, d'un rouge intérieur, pétalos et colorées, Les divisions extérieures sont ovales, un peu concaves, trésouvertes pendant la leuraison , persistantes et redressées contre le fruit. Les divisions atéricures sont ovales-arrondies, larges, crénelées et comme déchirées à leur sommet, et rétrécies à leur base, qui est tachée de jaune
Six clamines ont leurs filets opposés par paires aux divisions intérieures du périgone. Ces filets sont subulés et d'un tiers plus courts que les divisions. Les anthören sont jaunes et ovoides; leurs Loges s'ouvrent vers l'extérieur de la flour, et non vers le centre, Les ovaires, au nombre de vingt, sont supères, comprimés, rapprochés en une petite masse globuleuse; les styles sont fili-
Tormes, et naissent au hant du bond interne des ovaires, en se coudant un peu
des ovaires, sont ovales, monospermes, comprimés, creusées d'un sillon sur leur bord extérieur, et épais; elles forment par leur rapprochement un fruit
rugueux, triangulaire, déprimé dans le centre 5 dép HISTOIRE.
Le Flüteau plantain d'eau croit dans toute l'Europe, au bord des rivières et
des tangs; il est commun aux environs de Paris
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WITSENIA CORYMBOSA.
Рам. des IRIS. Juss.-Tnıaxonm MONOGYNIE LIN.
Witsenia corymbosa. W. emule ramoso, fratescente; foliis linearibus, distichis; oribus corymbosis, sub-umbellatis
mbosa. W. inf
bo rotato, pistillo exserto
Witscnia cor
senti corymboso-paniculata ; враћа bivalvi P in В
corolla hypocrateriformi ; tubo erecto, spatham pluries
bsuperante, Сані in botan. mag. tab. 895.
NIA PANICULE
DESCRIPTION.
ge Irutescente, droite, produisant à aa base beaucoup de jeunes
qui forment la touffe. Cette tige est anguleuse, et рагай comme articulée , son. q ige est angi P écorce étant cireulairement éeailleuse ou marquée par des anneaux déchirés,
qui persistent après la chute d'anciennes Feuilles Toutes les pousses nouvelles
de cette plante consistent en feuilles linéaires, ensiformes aiguës, engainantes
š la base, disposées en éventail, lon
tres et demi (trois à
inq pouces) La gaine des feuilles est un sillon comprimé,
creusé dans le tiers inférieur de la lame, membraneux sur les bords; la lame est trés-finement striée, un peu glauque sur ses faces, brune ou rougeätre par
ses bords à son sommet, Les rameaux sont comprimés, et dentés
d'où les feuilles sont tombées.
ss fleurs sortent d'entre
s feuilles, en corymbe, dont le pédoncule allonge
est comprimé, lisse non strié, à deux tranchants, Ce pédoncule produit plu-
Moriférés à leur sommet, Une feuille subulée est placée sous Г
premier rameau du corymbe:
; une très-petite écaille brune accomp
ox parties. Les flours sont verticales, et la plupart géminées; elles sont
maintenues chacune par une spathe de plusieurs valves qui sont serrées contr
Je tube du périgone. Cette spathe est de quatre valves alternes, opposées, en
cs. La plus intérieure de ces valves est la plus roide; la seconde
t en grande partie membraneuse, et les deux dernières sont tout-à-fait sèches
membraneuses
Le périgono est infundibuliforme, à limbe ouvert en roue, à six divisions ovales-linéaires, longues de huit millimètres (trois lignes et demie), portées 453
divisions alternes du pé
theres sont jau “eur, et se montrent à peine hors de du tube. Le ve considérablement hors du tube; il se termine par trois stig-
velus, en crête, recourbés, obtus. HISTOIRE
vnd que le Hitseia corymbosa est venu, en Angle- de Bonne-Espérance, et à été élevé par M. Hibbert,
ouvelle à Paris dans le le M. Boursaut, où nous Elle fleurit au mois de soin d'ètre rentrée en
hiver dans la serre tempérée
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AMARYLLIS ATAMASCO, van. В. minor.
Ам. des Nancissts, Juss. —HEXANDIIE MONOGYNIE. Lew.
Amaryllis Atamasco. A. spatha iid, acutá; flore pedic
lato , corollà campa-
aminibus declinatis, aequ
mulata sub-equali ereetà, basi breve tubulosi.
i. Ait. Kew. 1. p. 416. Wild. эрес. 2. р. 51.
A. Amaryllis Atamasco vulgaris.
Amaryllis atamasco, A. spathä МВА uniflora; corolla campanulatà quali pistillo declinato. Lin. spec. 293. Person. епо 1. p. 5s. Les Lilie, p. За,
cum synonymis et iconibus citatis
B. Amaryllis Atamasco minor.
AMARYLLIS DE VIRGINIE, van. B. à petites fleu
DESCRIPTION.
Nous n'avions point encore observé le fruit de mary Atamasco, lorsque
nous avons précédemment décrit cette plante dans nos Liliacées, Nous avions
particulièrement examiné la fleur, et n ms taché de donner une expli-
cation des causes de la régularité des fleurs des Amaryllis unillores, tundis qu les leurs sont irrégulières dans les espèces multillores do co genre
La variété d'Amaryllis Atamasco, que nous avons souvent vue en fruit, dif- fore de l'Amaryllis Atamasco ordin:
novie, et par l'époque plus tardive d
par la petitesse de la fleur moins épa-
la forai
La bulbe est d'un brun rougeâtre, ronde et grome comn
doigt. Elle pousse trois à quatre feuilles étroites, presque droites, et une hampo
plos courte que ces feuilles, terminée par unc seule feur, Une spathe ense
Торре la base до cette fleur, et se divise en deux lanières
uban; elles sont un peu épaisses au sommet, et teintes en
et non aplaties en dehors; elles se rapprochent de manière à être peu évasées, et
battent pas en dehors comme dans l'Amaryllis Atamasco ordinaire, Les é p
int sans le
fruit elle reste beaucoup plus courte que les feuilles, et s'incline fréquemment
avee lo fruit. Quelques débris de la fleur accompag
меше d'un pois, à trois valves, et comme formée
capsule à tois loges, de la de trois coques, au dedans de laquelle sont des graines noires, ovoides,
plates.
OBSERVATION
rentre en hiver dans la serve à orangerie. Les pots se de cette plante
ils le seraient d'un Crocus ou Safran, dont le port est peu différent. Cet Amaryllis fleurit au mois d'août et de septembre, et est cultivé dans les couches Qa Jardin du Muséum d'Histoire naturelle, et dans quelques autres jardins. Amaryllis Atamasco ordinaire, qui Ileurit dès le mois d'avril, venant de la Virginie, est jusqu'ici la plante à laquelle nous rapportons comme variété TÀmaryllis Atamasco à petite fleur, et tardive, que nous ne connaissons que parla culture, et dont nous
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BROMELIA ANANAS.
Fan. des Avaxas. Juss. HEXANDRIE MONOOYNIE. Zr.
Bromelia ananas, В. foliis ейізі» spinors, mueronatis; өрісі comosi Lin spec, 3. Loureiro, FL Cochinch.
208. Willd. spec. 2. p. 7. Persoon, enchir. v. p. р. 237. edente Willd
Bromelia ananas, B. folis spinosis, fructibus connatis caule Hor. CU
Carduus brasilianus, fois aloes. Bauh. pin. 384.
Ananas Acoste. Comm. hort. 1. р. 109.1. 57.
Ananas aculeatus, fruetu ovato carne albidá, Towne: ins. р. 658. Trew. ere
Га Апама. Rumph. Amb. 5. p. зз]. tab. Ва. Kapa-Tsiakka. Reed. mal. 1t. potato +:
ANANAS CULTIVÉ DESCRIPTION. Та racine de l'Ananas cultivé es
dun
Les feuilles forment un
une tubérosité verticalement oblongue,
noirâtre, garnie d'aspérités entre lesquelles sortent des тайене,
ge faisceau à la surface du sol. Elles sont en
tière, lancéolées, linéaires, aiguës, bordées d'épines qui regardent la pointe
de la feuille, coriaces, finement strices, principalement en dessous, өй une
poussière blanche écailleuse les fait paraitre glauques. La tige centrale et ey-
Tindrique est ponetuée, et produit quelques feuilles courtes, alterne. Les fleurs
forment, au sommet de la tige, un épi
disposées sur plusieurs ға
spirales : une toul de braetées termine l'épi et se ch
‚ge par degrés en une toulle ou couronne de feuilles, que Ton appe
couronne d Ananas, V y а une braetée concave et adhérente sous chaque Пе
Le périgone est formée par deux rangs de divisions, trois extérieures, dures,
courtes, se recouvrant par leurs bords, et trois intérieures droites, linéaires,
se fanant promptement et se tordant en spirale, I y a six étamines plus courtes que les divisions intérieures du périgone, et dont trois sont opposées à ees di- visions, tandis que les trois autres sont alternes, Les filets des étamines sont Tinésires, dilatés à leur baso; et ceux de ces leta qui sont opposés aux divisions
һ sillon ou connelure de la base de
chacune de ces divisions, L'ovaire est adhérent et soudé dans la masse charnue
peu plus long que les étamines, et se termine par trois stigmates déliés Le
fruit ем un cône épais, ovoide, charnu, divisé à sa surface өп arcoles an louses, dont chacune indique la portion fournie à се còne par la base d chaque Hour. Les ovaires, changés en une matière charnue, et développés considérablement avec les bases soudées de toutes los fleurs, forment ce fruit
„méré dans lequel il ну a point de graines.
ISTOIRE
L'Ananas est cultivó comme un des meilleurs fruits et est un des plus
Portugais, suivant Pison, et porté ensuite dans les Indes orientales, Les Por- toga l'ont appelé Nona, d'où est venu le nom d’Ananas, qui s'est répété dans beaucoup de langues. L'Ananas pousse très-bien dans nos serres chaudes;
culture en est trös-perfectionnde; el censsirement dispendicuse, puis
quelle exige la serre chaude; еп sorte que ce fruit est toujours cher.
EXPLICATION DES PLANCHES.
Planche 455. — La Plante entière réduite à moitié de sa grandeur nature
1. Une flour entière. Les étamines et les divisions intérieures du périgone 3. Une étamine et ane division du perigone
4. Le pistil, et la base commune charnue de la fleur
ihe 456. Le fruit de l'Ananas,
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ВКОМЕГГА KARATAS.
Fam. des ANAWAS. „Лов, HEXANDRIE MONOGYNIE: Јах
Bromelia karatas, B foliis longis, eree
satis; germinibus pubescentibus
Bromelia karatas. В. foliis erectis; floribus acaulibus, sessilibus,
Am. go. Hort. Shen, v. p. vi. tal 31. За. Lin. P. 145. il Karatas foliis ali
ce a. р. 8. Persoon снет 1. pu 344.
imis, angustiis et aculeatis, Plam gen. 10
ANANAS KARATAS. DESCRIPTION,
Feuilles droites,
un peu étalées en un faisceau radical, hautes de deux
de huit à neuf centimètres (trois pouces û trois pouces
mètres (six pieds), larg
et demi), lisos, en gouttière et d'un vert foncé en de
pulvérulentes en de 5, replióes en dessous par leurs bonds
n crochets, dont les uns, dans
nies sur ces bords daiguillons brun
inférieur de la feuille, sont courbés en bas, et les autres, dans les deus tiers au
péricura, sont courbés en haut.
La tigo lorifère, centrale, est longue d'environ un mètre (deux piede et
demi à trois piede), ерлі:
de qui res (un pouce et demi), et garnie
de longues feuilles alternes, étroites, colorées d'un rouge tvi: Les dernières
feuilles forment un involucre autour de l'épi, qui est globuleux et terminal: Les
fleurs, pressés sur cet épi, sont droites et non pédicellées,
oupées par paquets
mbreux, entremélés de bractées. Chaque fleur est еп outre partiellement
rieures, un peu taillées en goutiëre en dedans, en angle sur le dos, et épris
intervalle circulaire, vide; elles sont moins profondément. séparées que les
extérieures, et se soudent, par leur base, avec les ctamincs. Cos divisions n'ont
ni écaille, ni cannelure. Les amines, au nombre de six, ont leurs filets subul
den memble
environ plus courte que les divisions du périgone, e sur une base plus longue que celle par laquelle se réunissent les divisions. Les 457
anthres sont blanches, linéaires, terminales, orate est iafére, oblong, obtu- Simont trigone, couvert d'un duvet serré e sole on colonne à trois allons, terminé par un atigmate à trois divi- Les fruits sont des baies oblongues à toi contenant plusieurs graines,
HISTOIRE
Ananas karatas croit naturellement dans l'Amérique méridionale dans les paye de montagnes, et à Tombro де arbres, vont Jacquin, qui nous са =
поје Thistoire. Cette plante est appellée Калшав en L
таг de 1814. OBSERVATION
tues flours de [Ananas karatas se desséchent bientôt, et les fruits márisent dienen. Jasquin remarque quil y a dans ces fruits une дота qui pent Го anal à la langue, «Па ne sont pas trèe-mûrs. Les sucs de cette planto оный» vient de eure paraissent dte армоне, plutòt par des drone qui partent de la racino et qui deviennent forts, que par kes fruits, doni Рай шы еш retard, Ces drageons propagent la plante, tandis que l'ancienne
souche qui les a produits, se gûte et périt
EXPLICATION DELA PLANCHE La Plante entire réduite au quart de за grandeur naturelle
Une fleur accompagnée d'une bractée Unc fleur de laquelle les trois divisions extérieures ont été retranchées i. L'ovaire surmonté du style et du s
4. V'ovairo coupe
Cos quatre figures sont de grandeur
—— .—ÜRm.
темана бой лшн. nma qetina PRE PE A d
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LI, Redo
IRIS SISYRINCHIUM, var
Fax. des Intpiins. Js. TRIANDRIE MONOGYNIE. L
im. 1. corollis imberbibus, foliis canalieulati
albis ми. Ай. v. p. 38. Covi
Tis sisyrinch
superimpositis, Lin spee. 59. Lem. dict. 3. p. 305. De ap. 74- tab. 193. Sibth fl. Grae, 1. p. 3o. tab. да. Font. fl. Agy p. 59- 16. ah, ешт. pl. з. p. 144:
Tri sisyrinchium. L imberbis, foliis linearibus, undulatis, reflexis, capo uni-
Moro. Thunb. diss. п. 25. Will
spee. v. р. 234. Persoon, enchir: т.р. 53. m
Sisyrinchium majus lor Ишей maculi notato. C Bauk- pin. 4o. Tourn: inst
Clo. кю.
и. 1. pe s16. leon. Dod. pemp
Morea sisyrinchium. бш. in Curt, boten. mag. п. 1407:
Ath
ruleo, Lilie. upra, tab 29. B. More pallidë violaceo.
IRIS DOUBL
E-BULBE A FLEUR VIOLET-PAT
DESCRIPTION.
La ti e cet Iris а presque la fermeté dun jone; elle та qu'un déci- тінге (environ quatre pouces) de haut, et най d'une bulbe solide, qui et cou- verte d'enveloppes fibrcuses en réseau, L'ancienne bulbe «е détruit peu à peu Tous une autre bulbe qui se forme supéricurement au point d'insertion dela tige,
norte qu'il existe toujours deus bulbes à la fois, dont une ext plus profondé-
ment enfouie que
des gaines de deux à trois feuilles linéaires, ereusées et replies longitudinalement en une gout
ninges, longues de trois à six décimétres (un à deux pieds), retombantes,
en dessous Cette tige p
te plusieurs fleurs droites, enveloppe
de spathes.
ases t une seule fleur sépanouit à chaque fois. L'ovaire eat caché entre les
‘pathes, qui ont la forme de valves engalnantes; il s'allonge par Te sommet еш
tune sorte de corne, qui, après la chute du périg
p se dessèche et persiste. Ce
prolongem:
(de l'ovaire se termine par un берей renllement annulaire, ou
tune espèce d'articulation qui reçoit la base du péri
es du périgone sont ovales-oblongues, un peu en spatule, médioerement
absissées оп recourbées, d'une coul
ir las, et marquées, près de leur onglet d'une tache Manche et jaunâtre, Les tros divisions intérieures sont lancéolées,
ins ouvertes que les précédentes Les stigmates
Tigulés, un pou divergents, pétaloides et redressés, sont bifides à leur sommet.
458
OBSERVATION.
M. Gawler, dans les Annals of Botany, et dans le Botanical Magazine, а fait re- marquer que le prolongement particulier qui sert de support au périgone de
laquelle lo périgone, après être tombé, laisse la même impression que sur le
sommet des ovaires des autres plantes du même is venons de décrire a fleuri dans la serre du Muséum.
us a paru ко comporter absolument comme Г/л у=
is qu'elle est originaire des mêmes pays, c'est
rinchium ordinaire. Nous présume ionale de l'Afrique
dire du midi de l'Europe ou de la côte se
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NARCISSUS RADIATU
Там. des Nancissrs. Joss, —НкхАхритЕ мозосумив. Дек.
tus, N. mentis репбопй acutis; tubo horizontali; coronû brevi, eren tribus alternis supe
is subeanaliculatis, acutis, seal
oribus, tribus inferioribus inclusis
NARCISSE RADIÉ
DESCRIPTION.
Une bulbe ovale-arrondie, de la
son collet allongé, plusieurs feuillslinénies,
wn peu ereuscen par un. sillon moyen longitudinal Ces feuilles sont lon pouces), peu po un faisceau droit, ғайыр à la base par d'ancienne
de vingt-cinq à trente centimètres (neuf à
es, amincis par les bords, et forment autour de la lampe. alles de la bull La lampe est lise et presque cylindrique, plus courte que les fouilles, etse
termine por deux fleurs
Une apathe embrasse les pédicelles de ces fleurs, et est plus courte que leurs
pédicelos; elle est un peu évasée, obliquem
Les leurs sinclinent horizontalement en formant un angle droit eur leurs
pádicelles, qui ont plus de longueur que ces fleurs, Le tube des fleur
Tindeique, pl jue les divisions du limbe. Ces divisions, au nombre de
unit au tube. Les divisions sont longues de treize millimètres (ix lignes); la couronne oug que trois millimètres (une ligne et demie) de longueur ‘Trois étamines sont insérées sur la paroi interne du tube, plus profondément
elles qui s'élèvent le plus montrent leurs anthé
milieu du godet de la flour, Les filets sont fort courts, et les authères assez
sor du tube.
dépression longitudinale; le style est de Ia lor
HISTOIRE.
connaissons point l'origine a Пешић au mois d'avril,
erie du Jardin des Plantes. HL produit plus de feuilles, et est beaucoup plus petit que lo Маля intermedias; comme ce dernier Nar
il produit plusieurs fleurs sur la hampe, mais do
le limbo à divisione
459
aiguës, en Silo, est fort différent. Notre Narcissus radiatus est voisin du Nar
бе puis, pas la disposition des feuilles et par elle des étamines OBSERVATIONS.
Le nombre des espèces de Narcisses connus sest beaucoup acera depuis Linné, qui en a mentionné treize dans le Species plantarum. Nous en trouvons diwneul espèces décrites dans РЕпсудорейе de M. Delamarck, et vingt-trois ans le Mémoire de Haworth, inséré dans les Transactions de la Société Lin- тейеш de Londres, tom. 5, pag. 242-M. Delongehamps en a décrit vingtune espòca quí se trouvent en France, et dont nous avons décrit et figuré plusi T line, à l'égard de la synonymie de ces plantes, des doutes qui proviennent souvent de la difficulté de reconnaitre la forme des tiges et des feuilles sur les Plantes comervées en herbier, Notre but a été de suppléer à се défaut en
Попови ici la figure d'une espèce que nous aurions pu prendre pour le Narcissus
nous nin ions, en consultant les descriptions, rapporté au Narcissus intermedias
Tespice observe Montpellier, et que nous avons figurée, planche 4
XPLICATION DE LA PLANCHE La Plante de grandeur naturelle
y. 1. Une portion de la tige coupée = Le perigone ouvert et clé, aveo lo tubo fendu dans sa longueur
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ASPARAGUS
ARMENTOSUS
Fast. des Asrencrs. Лова. HEXANDRIE MONOGYNIE. L1%
Asparagus sarmentosus. A. foliis solitariis, linen
neeolatis; сте flenuoso
aculeis securvis. Lin spec. pl p. 450. Flor. Zeyl. 124. Mil. diet. n. 1 1, Hill
spec. р. 155. Person. enchirid. 1. р. 3
Asparagus aculeatus Zeylanieus, maximus, sarmentosus, Herm. Lugdb. t 650, Rai. hist. 1877. Тош: ind, Зо‹ velikelangu. Ае Mal. vo. ab. vo.
ASPERGE SARMENTEUSE. DESCRIPTION.
La racine de cette Asperge est une souche
e d'où partent des cordons
inc sale, qui produisent des fibres capillaires et des tubérosités oblon- gues, ch
mues, cassantes, blanches à l'intérieur
Les nouvelles pousses sont des filets cylindriques, bruns, couvert d'écailles, p indi Я
qui portent en dessous un long aiguillon gréle en éperon.
Les tiges sont sarmenteuses, cylindriques, griinpantes, s'entortillant de gauche.
à droite: quelquefois seulement flexuc
hautes de deux mètres à deux mètres
« demi (six pieds); quelquefois très-basses, mais le plus souvent hautes d'un
omite, tente centimètres (quatre pieds), et épaisses de sixmillimitres (deux lignes
et demie); elles produisent, presque dès la base, des rameaux simples, gréles et
js décimitres (un pied) de lon
+ ils naissent au-dessus d'une épine vercátre, brune, très- qu, qui n'est point accompagnée de feuilles. On n'obrerve par conséquent
de feuilles que sur Les rameaux, ct non sur la tige d'où ces rameaux partent,
Les feuilles sont presque toujours solitaires; quel
is elles paraissent ternées, js chacune d'elles пай d'un point séparé, et de 'aiselle d'une stipule sétacce, peu бране à
mètres (neuf li
„e. Ces feuilles sont lancéolécs-lincaires, longues de deux ), finement eulées et cartilagineuses sur L
Les fleurs viennent en petites grappes de cinq centimètres et demi, à huit
mètres (deux à trois pouces); elles sont blanches, supportées par des pé- celles presque horizontaux, qui n'ont que trois millimètres de longueur (un. peu plus d'une ligne ), filiformes, violets, persista
ом
aussi quelques feuilles à leur sommet; elles sont très-déliées, с
accompagné en dessous
par чан bractéo presque de méme longueur. Ces grappes portent
triées, et sont garnies à leur base de petites écailles imbriquées
Le périgone est à six divisions blanches, égales, ouver oue, ovales, concaves en dessus, convexes en dessous, réunies sous l'ovaire en un stipes qui est de mème longueur que les divisions de cette fleur, et qui articulo sur Je pédicelle. I y a six étamines opposées aux divisions du périgone, à filets blanes, subules, portant des anthères arrondies, d'un jaune rougeâtre. Le pistil ем de même longueur que les filets des ctamines. L'ovaire eat ovale renversé,
а trois angles arrondis; lestyle, subulé, est terminé par trois stigmates courts HISTOIRE
(Семе plante eroit dans Tile de Ceylan et au Malabar, dans les lieux sablon- meu. On la cultivo au Jardin du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, Ello y Пей ам mois de juillet, en plein air. On la réntre en automne dans la serre tempérée. Elle ne donne point de fruit, Rheede a derit le fruit, qui est sur la plante sauvage, une baie rouge formée de trois lobes globuleux, inégalement
développés, et dans chacun desquels se trouve une graine noire. OBSERVATIONS
Les flours de VAsparages sormentosus s'ouvrent en étoile comme dans plu- sieurs autres plantes du même genre. Nous avons remarqué que lo style ne manquait point dans les eure de ces Asparagus; И manque au contraire très souvent dans les autres espèces à fleurs campanulées, par exemple, dans Asparagus amarus et V'A. tenuifolius
Quoique les fleurs de l'A. sarmentoss soient pourvues de styles bien formés «а détamines, nous n'en avons vu aucune produire de fruits; со qui peut sente au climat et à la culturo. Les fouilles de cette planto, suivant Lamarck (Diet. encyel отл. p. 297), sont quelquefois gemindes sur un pétile commun. Suivant Rheede, elles sont méme ternées et quaternées; mais chacune d'elles ne manque jamais d'avoir sa propre stipule sousaxillaire; seulement, lorsqu'un
ramenu se termine par deux ou trois feuilles, il arrive qu'il ne sy tn
inent terminal du rameau, Les espèces d'Asperges à feuilles véritablement en rosette n'ont qu'une seule écaille axillaire, commune pour les feuilles rassem-
сев dans chaque rosette
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ZIGADENUS GLABERRIMUS.
am, des Jones. Juss. Нехахови тают. LIN:
Zigadenus glaberrimus, Z. caule triquetro; foliis ineari-lanceolatie, nervous,
basi plicatocamalicnlatis, radicalibus recurvis, superioribus rectis app
ibus paniculatis; bracteis pedicellorum binis, alterà supra-axillari bro
lenus glaberrimus, Z, foliis longolaneeolui
nis calycis acuminatis, Mich Flor. Bor. Am. 1. p. 214. lb
А. paniculà expansis
В. Racemo eoarctato,
Helonias bracteata (hermaphrodita). H. rhizomate horizontali; foliis lanceolatis,
ets, Сані bot.
erectis j bracteis flore longioribus; petalorum glandulis d
ZIGADÈNE LISSE DESCRIPTION.
Racine vivace, rampante, de la
poussant des radicules
4, qui sedi
rmes, pliantes, Пехшен at en fibres capillaires, La tige vivo
à angle droit à extrémité de la racine horizontale. Plusieurs fouilles 1
engainantes partent du collet de la racine. 1 n'en est aucune dont la gaine soit
en tube; les bords de la feuille
gaine. Beaucoup de débris d'anciennes feuilles forment une touffe fibicusc,
brune à la base de la plante. La tige est droite, haute de deux à Iro
triangulaire, principalement dans sa partie inférieure, garnie de fouilles alton
nes, linéaires-lancéolées, nerveuses longitudinalement, plies en gouttière
dams leurs tiers inférieur, dro
оп peu ouvertes, quelquefois un peu glauques. en dessous, Lo sommet de la tige est un peu Mexnows et porte des Feuilles
courtes, droites, tróeaigués; une panieule pyramidale la termine. Les rameaux
de cette panicule sont alternes, simples, multiflores; une feuille courte un peu
Se, en cartas sue le dos, eut lives eu stots de chaquq camenur L
fleurs sont alternes, pédicellées, accompagnées de deux bractées, dont une
inférieure et sout-axilaire plus grande, de la longueur du pédicelle, ovale
acuminée ; Fautre, supérieure et placée dans Vaisselle du pédicelle, de même
forme que la précédente, mais plus petite. Le périgone, formé de six divisions
égales, ext ouvert en roue. Ses divisions sont lancéolées, rétrécies en onglet «t
nt avec les filets des ctamines sous le fruit, et deviennent un peu dures et marquées de ner
vures longitudinales parallèles: chaque division porte deux glandes en fossettes
аденин de Tonglet. Los fiets des étamines sont plus courts que les divis Ча pésigone, élargi à I base, arrondis et інісін par lo sommet, terminés вени par une anthère globul leux lobes; ces filets sinsèrent
ont Ís à la base des divisions du pé Vovain en une pointe qui sert de base à trois styles fii
Le fruit est une capsule кене, А trois lo
i pyramidal, prolong rines, recourbés en dehon ; ses parois sont minces et fragiles
Cute capsule est wn pou plus courte que les divisions du
périgone qui persistent y attaches à l'axe central qui résulte de Tu des cloisons des loges. Ces grain
autour d'elle ; les graines
nt nombreuses, lancéolées, imbriquées,
кы tachetees de petites raies brunes longitudinales, amincies à leur
HISTOIRE.
lisse стой dans les bois de la Caroline du nord, өй йа été ob
var Tun de nous qui en a rapporté des échantillons trisbien conservé P a rm
ont servi à en donner une figure OBSERVATIONS.
a été établi par Michaux, dans а Flore d'Amérique. Il se rapproche beaneoup du Маннап Virginicum ; mais dans се Meta, Vn
ion des éta- mines est tréelillrente, ке faisant sur le
lieu de l'onglet des divisions d des la capsule diffère ашай; lle est tronquée et forme trois cornes au бое dans le Melantiam, tandis quelle se rétrécit et al
se un peu en une Dele pointe sous les styles du Zigadenus, Les fleurs du Melanthim sont monoi-
ques et celle du Zielen hermaphrodites
Nous pensons que la plante figurée par Gawler sous le nom Роя dur
міне Пис peu développé. En effet, la figure donnée par
Gawler, d'après une plante cultivée, représente une grappe reserrée, les fleurs
наш west que le Z
Ныша glaberrima que Gawler a donné avec quelque doute dans le Botanical Magazine. table 1680 , pour le Zigadéne bue de Michaux, est une autre planto
игенне, à feuilles glauques et à racine bulbeuse.
La Plante de grandeur naturelle
ig. 1. Une des divisions du pé Les étamines et le pistil. Le pistil grossi,
La capsule entourée des parties persistantes de la fleur Graines.
#61.
2
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ARISTEA CYANEA. Fax. des Inip£zs, Лив. Тахо: MONOGYNIE. Ди
Aristea cyanea. A. spathis villosolaceris
a. M. caule ancipiti s foliis lineari-ensiformibus; foribus capi-
is eerie, fimbriato-harbatis, Lamarck. ilustr. gen. m. 494. Рата.
Diet. Encyc. 4: p.
Aristea cyanea. Aiton. Kew. 1. p. 67. Hil spe. v. p. 228. Andrews bota reos
tb. 10. Curt. botan. пад. tab 458.
Aristea eriophora, А. foribus peduneulatis ; spathis villoso-laceris, Persoan
ейік 1. р. 41
Moris africana. M. scapo ancipiti, lolis distichis, foribus eapitatis, spathis
wembranaceo-laceris. Thunb, pra. 10. Morea africana. M. foribus capitatis, spatia laceris, Mur. syst, rege. p. 93.
Isia africana. I. foribus eapitatis
pathis laceris. Li spec. pl. 5t
Ixia foliis ad radicem nervosis, gramineis; lloribus ac fructu convolutis. Вила,
Dread. p. 191. t 70- f.
lis lanuginosis, Рай. sic
Bermudiana Capensis са gino
Gramen eriophorum africanum , More lanato, Pluk. Mant. 98.
ARISTÉA BLEU.
DE
RIPTION.
Racine fibreure, noiritre, chevelue. Plusieurs faisceaux de feuilles compri
seines les feuilles sont linéaires, aiguës, en lame d'épée, dn
+, ou un peu courbécs en faux lorsqu'elles paissent à l'extérieur d'une toufe épaisse de la plante. Ces feuilles sont distiques et engainantes parla base, lei
js de huit à treize centimètres (trois à cinq pouces), larges de quatre millimëtres (environ deux |
nes), trisfinement strides, un peu blanches et
cartlagineuses sur les bords, leur gaine est bordée d'une membrane blanche
inceau de feuilles; elle est compri-
г
it une feuille latéral
res (un peu plus de sept pouces). Elle
sane, subulée, еп gouttière. La tige devient
jguleuse et produit un ou deux rameaux, au dessous deque
tune feuille courte en gouttière, cilice sur les borde à ва base, La
des rameaux se terminent par une tête de fleurs munie d'un involucre de fol
Deux bractées transparentes, extrémement fines fra
ли partielleme
accomp: loque fleur et enveloppent l'ovaire, Le périgone
468
(quatre lignes). Les trois extérieures, un peu échanerées au sommet, brunes sur Te dos, principalement sur le milieu; les trois intérieures un peu plus petites et moins branes en dessous, Trois étamines un peu plus courtes que le périgone,à filets pyramidaux subules, bleus au sommet naissent dela base des trois divisions extérieures du périgonc, Ces étamines ont leurs anthöres biloculaires,
en cceur. Les étamines et les divisions du реноме sont soudées sur Toy par un anneau ow tube court, qui laise un sillon libro à la base du style style est en colonne de la longueur des ctamines, terminé par un stigmate Formé de trois trompes glanduleuses et repliées en dehors par les borda; oxairo, infere, à trois faces ereusées d'un sillon longitudinal, ses angles répondant aux divisions extérieures du редове ot aux ctamines. Le fruit est une capsule orale, tronquée longue de cing millimètres (deux lignes et demie), à trois
les en crête répondant à autant de loges comprimées. HISTOIRE
L'Aristéa bleu est originaire du Cap de Bonne-Espérance. Nous l'avons үш cultivé dansle jardin de М. Biequelin. Cette plante fleurit au mois де juin. Ses fleurs se ferment vers quatre heures de l'après-midi; elles se tordent en spirale
de bas en haut, et de droite à gauche, lorsqu'elles so anent. OBSERVATIONS.
L Aristea cyanea a été pris pour un Ixia, un Morea ou une Bermudienne par les auteurs jusqu'à Aiton, qui a établi ce "quel ont été rapportés depuis plusieurs Mora de Linné, comme on peut le voir dans le Botanical Megas Пагу a que la seule espèce que nous venons de décrire qui présente ses spathes laeiniés et barbus, particularité qui a servi à donner le nom au genre
12 Aristea cyanea devient tréstoulf en pot, ensorte que les pieds peuvent en ¿tre partagés et aisément. multiplica. La fleur est d'un trèsbeau bleu; mais elle ne s'épanouit bien que par un trés-beau temps
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Ж» РРА АНА
1 £
Z A , 7, AL а
J) p cm
WITSENIA MAURA, van. rarırorra.
Fan. des Inis. Jes:
TRIANDRIE MONOGYNIE Дим,
Witsenia maura, W. foliis linearibus, distichis, acutis; caule sulfeucticoso, den
tato; Moribus apicatis, geminatim intoluci
sis, tubo atro; limbo concavo,
A. foliis linearibus utroque margine parallelis
Witsenia maura, Lie, әрлі, fo is synonymis.
B. latifolia, foliis summis altero m:
sub apice ampliatis. WITSENIA MAURE
DESCRIPTION
Le port de cette plante est absolument le même que celui ди ета cor
района que nous avons décrit, fol. 453; ce qui prouve comb
naturel, et qu'il ne doit pas être confondu avec les Ixies, prés desquelles il se х D près den
de cette plante est frutescente, comme articulée, à deux tranchantss
жа base est environnée de plusieurs rameaux courts, du milieu desquels la tigo
lancée sort pour produire les leurs Les feuilles sont linéaires lantéolées, dise
tiques, en éventail, à gaine comprimée, tranchante sur le dos. Ces feuilles
varient un peu, dans le voisinage des fleurs, sur les ti
Jam
d'abord un peu rétrécios immédiatement audesis de la gaine, sclar-
Los fleurs forment au sommet de la ti
plusieurs épis qui ne dépassent point les feuilles, et qui sont garnis d'écilles ovoïdes, imb
р qui sont ga
fée.
bra
‘un de ces pis est tout à fait terminal, et part u trols
ty linéaires: deux autres épis inférieurs sont simples, placés
chacun dans Vaiselle d'une feuille. Les fleurs
elles y sont géminées entre plusieurs écailles ditiques, alternen, dont les inté
sures appliquées contre les fleurs sont les plus longues: ces écailles sont coria
dedans, terminées por une pointe jaunätre, souvent bifide. Les (leurs groupées par paires
lana Ја apathe qui résulte de leurs écailles communes, sont pourvues paihe qt p
en outre d'une espèce de calice court, formé d'une seule valve bifide, trans-
parente, fort petite, ou de deux val
Le pétigone est iufundibuliforie à tul
тілген (plus d'un pouce), jaunätre à sa base, noir au sommet qui repond à la rgo du tube. Le limbe est à six divisions droites, rapprochées, conniventee
en grelot, disposées trois par trois sur deux rang. Les divisions extérienres sont tun pou plus longues que lex intérieures, convexes, cotonneuses et dorées en dehors. Les divisions intérieures, alternes aveo les. précédentes, sont demi- transparentes, et terminées par un petit faisceau de poils d'un jaune doré
Les amines, au nombre de trois naissent du contour de la gorge du tube, alternativement avec les trois divisions intérieures du limbe filets sont pyramidaux, creusés еп gouttière en dedans et en bas, tréxaigus au sommet; ils se terminent par une anthire haqtée, à deux loges qui ouvrent par côtés, et qui lisent échapper un pollen blane à grains sphériques. L'vaire est infere, oblong; le tube du périgone s'en détache circulsirement de lui-même le style est capillaire et passe dans toute la longueur du périgone il sort par une ou-
verture étroite au-dessus du limbe, et se termino par trois sgmates courte. ISTOIRE.
Cette plante a été introduite, du Cap de Bonne-E у en Angle- avons vue en fleur au printemps, dans Te jardin de
M. Boursault
XPLIGATION DELA PLANCHE.
Fig.
Fleurs géminées enveloppées de leur spathe commune.
Ecaille courte extérieure de la spathe
Une fleur avec le calice propre, qui est formé d'une seule écaille sous le tube au dedans des grandes écailles de la spathe commune Lo périgone fonda et ouvert dans sa long Une étamine grossie. а Le pistil
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MIR И ET ar 2 MEG
OPHIOSTACHYS VIRGINICA.
1. Frang.—HEXANDRIE TRIOYNIE. Les
Faw. des Goncmicacios.
sachys Virgi
ори a, ©. folis radicalibus ovatis, norvosis, caule simplici,
Veratram luteum, V. racemo simplicisimo, foliis sessilibus. Lin. spee. pl. 1479. Mill dit n. 3,
Veratrum luteum, V. racemo simplicisimo, staminibus corollà longioribus,
Will. spee: pl. 4. р. 897.
Veratrum canle simplicissimo. Gr Ving. p. 158.
ncaribus, Ha for. Сит p. 126.
Melanthium dioieum. M, petalis sub OPHIOSTACHYS DE VIRGINIE DESCRIPTION
La ac vivace, horizontal
de cete plante est amère, charnue, tubi
où oblique tn ar une extrémité , produisant à sa circonférence des
adicules capillaires, rameuse ді supérieur quelques em-
preintes en fossettes, munies d'un rebord saillant, et qui résultent de la chute
des années précédentes: Cotte racios ne produit chaque année qu'uno
du centre d'un faisceau de feuilles radicales, étalées en rosette, à lame
elliptique, rétrécies en péticle au-dessous de cette lame, et dilatées, à leur mais-
sance de la racine, en une membrane blanche. Ces feuilles varient de quatre à
onze centimètres de longu La
r (un ре à à quatre p
ем verticale, raren sue, baute de trois à siz déci-
nt un peu Hex
Je feuilles alternes, sessiles, ovale
amêtres (un à deux pieds), muni
Cette plante est glabre da ШІ
fleurs m
unisesuelles, terminées par une grappe unique, Les tig los portent
une grappe blanche en fuseau, goude, ou reseda кой.
Le rachis de семе grappe est d'un blane jaunâtre comme les leurs; сех derniéres
sont portées par des pédicelles filiformes, dépourvus de braetées à la b
еен à six segments linéaires, ouverts en vilo, alternes avec six éta- périgone est à 5
ines, dont les filets sont inégaux en longueur, plus déliés que les pétales
erminés chacun par une anthire courte, jaunötre, biloculaire: aucune trace
де pistil ne subsiste dans la eur n
eur m
I femelles portent une
rede
es leurs miles, porté
Те périgone des Heure femelles est à sis segments linéaires, longs de quatre mil
mi (deux lignes), lan uo
est ovode et porte trois styles courts, un peu courbés en dehors et divergents par le sommet, bordé supéricurement par les stigmates, qui sont linéaires. Le fruit est une capsule ovode, longue de huit millimètres (trois lignes et demie), à trois loges, qui renferment des graines ovoides, imbriquées, bordées par une
membrane iereguli
HISTOIRE,
Cette plante est commune dans les bois un peu découverts, sur le penchant des collines, dans la Caroline du nord et dans la Virginie elle tait cultivée, il
уа quelques années, dans le jardin de M. Lemonnier, à Versailles OBSERVATION
Michaux, dans sa Fra horcali- Americana, а omis de parler de cette plante, quil connaissait bien, et qui se trouve dans son herbier d'Amérique, conser au Muséum d'Histoire naturelle. Nous séparons сеце plante du genre Zerarrum, parce qu'elle est parfaitement dioiique et d'un port très-diffërent; elle ne nous à point paru devoir être réunie ән Melamhium, genre dans lequel elle ferait exception autant par sa capsule, qui est simple, non partagée en trois cornes, quie par son port et sex grappes dioiques, Nous sommes plutòt d'avis de con- fondre les genres Melanibum et Veratrum en un seul, parce que leurs capsules ne different point. Nous avons fait un genre nouveau de FOphiostachys, d'après Jes remarques qui nous avaient été suggérces depuis long-temps par un habile botaniste, M. Richard, professeur à la Faculté de Médecine de Paris. L'opliostachys est une des plantes de Caroline, dont la racine est vulgai remont appelée, dans ce pays, Serpentaire , Raulesnake-Roo, Gron. Flor, Virg. y
P. 158. Nous avons dérivé des mots grecs spe serpent, et saxos, dí, le nouveau,
EXPLICATION DELA PLANCHE
А. Pied femelle de VOphiostachys. Fig. н. Une fleur femelle séparée. 2, Fleur femelle, dont lex enveloppes sont Otis. 3. La capsule et les graine B. Pied mile de la plante 4. Fleur mile,
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HYACINTHUS ORIENTALIS, var. preuunens. Fan. des Азенорілах, Zuss.—Hexaxonın MONOGYNIE LIN.
Hyacinthus orientalis, H. corollis infundibuliforinibus, ven
icon. Lin. spee. pl. 454. Hort. Ups. 85. Roy. Lug. Will spec. з. p. 168.
Hyacinthus orientalis, H. corollis campanalate-cylindrieis, semi-sexBdis, basi масок; bracteis binis pedunculis brevioribus. £ 3.) Bail pin. 44: 45.
inh orientalis. Mat comm, edi Valgris. 1985. 1056. Clus. hist v +174.
yek. dict. 3. p. 191. My
ли orientalis (spees 1045.) et plenus (1
nus orientalis major et minor. Dod. penpt. 216.
sinopulitanus. auk. hist. 2. p. 87
riontalis quibusdam Con
Hyacinthus orientalis greus. Lal. Jn. 104
Hyacinthus orientalis incolis Zun
„Пише. it. рап. L cop 9
Constantinopolitanus Zumbel cuder turcarom. Anguillara sopr- i
sinpl. 156.
JACINTHE ORIENTAL
DESCRIP
La bulbe est ovoide, ou plus ou m у blanche en dehon
guile est nouvelle, Феран en dessous et garnie d'un plateau autour duquel
ли les radicules. С
te bulbe prend
sséchent hors de terre, Les feuille
ires, lisses , en ruban, d'un vert er, tombantes naturelle
sur la terre Les feurs w app
lampes qui partent du centre d'un f
de quatre décimètres (quinze poue
net d'une ou de ph
fois la
fend anguleuses par leur pression mutuelle. Les leurs terminales, au nombre
Feuilles: quelquefois la lu
est solitaire et cylindrique; «баш
union de plusieurs I
e Six à huit, ont leurs pedicels droits, bruns, triquétres, insérés entre deux
bractées violettes ext
Le perigone est infumdibuliforme à tube cylindrique, un peu ti
renk en grelot par la base, à limbe partagé en six segments ovales-linéaires,
ирен пейская munis d'une nervure moyenne, charms et cassant facilement
près de leur insertion sur le tube
өзге est supere, globuleu à trois faces a
lues Le style e
long d'un millimètre (demiligue), terminé par un
TL y a six étamines renfermées dans le tube de la fleur; leurs filets sont co- Tores, linéaires, égaux, longs de deux millimètres (une ligne), insérés imam dintement au-dessus de la partie renllée du tube de la leur, Les authères sont linéaires, vacillantes, d'un bleu trës-fəneé, formées de deux loges séparées en
bas, Souyraut longitudinalement sur les eótés, et remplies d'un pollen jaunâtre. HISTOIRE, Cette Jacinthe est cultivée au Jardin dex Plantes, өй elle Печий au mois
d'avril; elle garnit une plate-bande sur laquelle ses feuilles et es tiges restent
alors qu'on commença à connaitre, en Майо, la Jacinthe du Levant, qui a
produit beaucoup de variétés
2422 Ж O! рат .
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IXIA VIRIDIFLORA.
Fam. des Шірік uraspis мохосуми. Lew.
Ixia viridiflora. 1. foliis ensiformibus, acuti; scapo gracili, macrostachyo, in
volvuli interiore bidentatá, exteriore obcordatá cum acumine
Isia viridiflora, L foliis linearibus
istis, striata; caule simplicissimo, spi-
vato; spathis exterioribus indivisis. Lamarck, Diet, enycl 3. р. 340. n. 8.
Ixia рема, var. viridi-nigra, Andrews, boran. порока. ab, 29.
Tria viridiflora. L foliis linearibus, stratis; spicá simplici, lomgissimá. Zamarck.
leur, л. p аз. Person. enchir. 1. p. 48. i s.
viridis. Jeg. Hort, Schenbr. 1. м
Ixia maculata, var. viridis. L. tube i, limbo ex campanulato-patentisimo,
stigmatibus usque tubum di
infra antheras recurvatis, Gawl, bot mg
Ixia maculata, var. д. Thunb. Dis de Ir. p.
IXIA A FLEURS VERT
SCRIPTION,
, de la grosseur d'une noisette, et produit une
La bulbe ем sphér
seule tigo; plusieurs tuniques Bbreuses en réseau enveloppent сеце bulbe
autour de laquelle il nait d'autres petites bulbes ou cayeux de, h
Les fevilles sont droit
de six décimitres (deux pieds);
La tige est eylindrique, ferme
ensiformes, aiguës, à cinq nervures un peu blanches. II y a deux feuilles
Les fleurs
е subulées, appliqué a tige
simple ou accompagné d'un rameau
lorsqu'ils sont simples, acquicrent quelquefois trois déci-
mètres (un pied) de longueur, et ne deviennent pos nussi longs lorsqu'ils so
divisent en rameaux accessoires à leur base Гахе de l'épi est lexueus; les fleurs
dans l'ile de bractées courtes ou spathes bivalves. Une de
échancrore: la bractés intérieure se termine par deux dents aiguës, qui sont
le prolongement d'une double nervure; ces bractées sont transparentes, ver-
dûtres, taehécs de raies ferrugineus
Quoique les fleurs w fièrement disques par leur insertion, elles no
iique à l'épi; leur tube s'incline, et dirige de
donnent point une forme sy 476
“divers côté le limbe un peu pendant; ce tube est grêle, un peu plus court que е, divisione du ише, triquétre, à faces eanaliculées, Le limbe est ouvert еп roue, à segments ovales- d'un vert Meuátre, un peu pliés "linalement dans le milieu, de manière à y former une légère eannelure qui nervure си dessous, Les segments sont colorés à la base par un tache brane ou bleue trésfoncéo, qui s'étend ausi sur toute la gor tubo, Les étamines ont Tours filets colorés, insérés à l'entrée du tube, un ре Plus courts que Jesanthères cells sont linéaires, bifides à la bae, lon Pénal millimitres (quatre lignes). Le style est capillaire, fendu au sommet La trois stigmates un peu en crête, épais recourbés, divergents. Шоха olere ovoide, à trois faces déprimées, et devient une capsule oblonga
де trois l ilinalement HISTOIRE.
Cette plante croit naturellement au Cap de Bonne Espérance; elle este lcs jardins de botanique, et a besoin d'être conservée en hiver da serre tempérée. OBSERVATION
La couleur des flours de cette planto, fort singulière parmi les végétaux, empêche qu'on ne puisse la confondre avec le nombreuses espèces du même
Gomes elle по serait, suivant Jacquin, qu'une variété de lia maculata, mais
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COLCHICUM ALPINUM.() Fant. des Coucnrcackes. Flor. Frag. —HEXANDRIE TRIGYNIE, LIN-
Colchicum alpinum. C. bulbo subanifloro; flore maculato, lineato; laciniis sub plicatis; foliis linearibus post florem prodenntibus.
Colchicum alpinum. C. bulbo unifloro foliis cum flore sub-prodeuntibus, lines:
ribus; laciniis perigonii ovato-oblongis. Lam. et Candol. Flor. Franç. n. 1898. perig а 9|
Colchicum alpinum. C. floribus aphyllis, laciniis corolle ovalioblongis, obtu-
sis; foliis linearibus post llorescentiam. Loiseleur. Flr. Gall. p. 21
Colchicum montanum. Alioni. Peden. n. 434. tab. 74. fig 2. exclus. synonymis
COLCHIQUE DES ALPES. DESCRIPTION
Sa bulbe est arrondie, enveloppée de tuniques, sèches, cassantes, qui se
prolongent en longs tubes engainés les uns dans les autres, et dans lesquels
est logée la spathe, qui ns
de la base de la bulbe; cette spathe est proportionnée,
pour sa longueur, à Tenfoncement de la bulbe dans la terre; elle s'ouvre ol
uement au sommet pour lisse sortir une ou deus fleurs, dont le tube est
rique, plus long que la spathe. Ces fleurs ont leur limbe à six
visions lancéolées, longues de trentequatre millimètres (quinze lignes), dont
trois extérieures, un peu plus longues que les intérieures, Les six divisions du
limbe sont un peu plices longitudinalement, roses, marquées de veines et de taches irrégulières violettes. Les étamines sont insérées à l'entrée du tube, et plus courtes que le limbe;
leurs anthères sont linéaires , vacillantes ; l'ovaire est supère , à trois côtes
longues, qui se terminent chacune par un style capillaire de la lo la fleur. Los feuilles paraissent dans un autre temps que les fleurs elles sortent en un
faisceau radical, au nombre de quatre à cinq elles sont linéaires-lancéolées ,
<itement glabres, un peu en gouttière, droites ou légèrement retombantes.
HISTOIRE
Ce Colchique in
suivant.
naturel dans les Alpes, est cultivé au Jardin des Pla
i au mois de septembre, et où il ne pousse de feuilles qu'au printemps
Colchicum рінші
xe la Planche 467 porte le nom de Colchicum arena
OBSERVATIONS
Ce Colehique porte depuis long-temps, dans l'Ecole botanique du Jardin des Plantes, le nom de Colhicum montanum ;il est vrai que c'est le Colchicum man- tanum d'Allioni : mais И у а un autre Colchicum montium, auquel co nom eit aujourd'hui consaeré j ensorte que nous avons adopté, pour l'espèce que nous venons de décrire, le nom de Colchicum Apinum de la Flore Française, ouvrage dans lequel le Colchicum montanum est la plante figurée par l'Ecluse, pag. 200 et 201, à feuilles linéaires, et dont les feuilles et les fleurs paraissent les unes en même temps que les autres.
Gawler, dans le Botanical Magazine, pag. 1028, prend le Merendera bulboco-
dium de nos Lilincces, pag. 25, pour le Colchicum montanum de Linné, et réunit
différence que nous avons fait précédemment remarquer, pages 25 et 197; pour le style simple du Вийосодит, et pour les anthères entre lo Merendera ot le Colchicum, distinguent suffisamment ces trois genres
Allioni décrit les fleurs du Colchique des Alpes à segments lancéolós, rayés et violets, comme nous les avons observés : notre plante nous a seulement offer la différence d'avoir deux fleurs, au licu d'une seule quelle produit dans
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Fan. des Со
s. Flor. Franc —MeXANDIM TRIGYNIE, Lin
Сасе Will. spe. pl. 2. р. ауз. Person. enchir. 1. р, 396. Flor, Frang. n. 1897. Colehieum autumnale. C. floribus aphyllis laciniis © obtusis; foliis plan Gall. р. Colchicum flore folia lo lente, petalis ovatis. Най. Hel. та:
umnale. C. foliis planis, lanceolatis, erectis, Lin. рес, pl 485.
ovali-oblongis,
+ lanceolatis, erectis, fructum süpantibus. Laiscleur. FL
Сокет commune. Bauh. pin. 67. COLCHIQUE D'AUTOMNE, van. a Lances тесик. DESCRIPTION.
La bulbe de cette plante pendant Гав,
quelle est couronnée de ses feuilles,
est presque sphérique, cachée sous beaucoup de tuniques qui
et produit des radieules en dessous; elle e gnée quelquefois de cayeux
accomp:
sor ses côtés: il y а constamment une dent courhée en bas sur un espèce de tige cachée en terre; la lame de ces feuilles est lise, trës-enti C'est de la base de la bulbo
circonférence à sa base; les feuilles, mutuelle
ма de la dent qui exi
eon quí doit produire des fleurs; ce Бон
une краће monophylle tubulewse, qui fleurs. Ce
сте obliquement au sommet pour laisser sortir les fleurs.
spathe gı
ne par degrés le niveau du sol en sallon-
La bulb
à peu, tandis qu'il part de nouvelles radicules de l'extrémité inférieure de la
nt une dent latérale a produit la spathe, se détruit ensuite peu
dent de cette bulbe, et tandis qu'une bulbe nouvelle sc Forme.
Les fleurs naissent du fond
la краће ; leur tubo est blane, un peu tri- quitre; le limbe consiste en six divisions qui couvrent en cloche: trois divisions
et un peu plus lo peu p
leurs filets sont cylindriques,
ci et capil- aires à leur sommet; leur ba
organe glanduleux, jaunätee, qui se dessèche plus lentement que le filet. Les
trois élamines opp
et sinsörent plus bas vers l'entrée du tube, que les trois autres ctamines. Les
filets s'appliquent contre la pa quelles,
précisément dans Faissselle des filets, est une cannelure courte, bordée de ti.
petites papilles ou p Pi la portion glanduleuse, paissio, эу extrortes, sies à la base, compos
de la base de chaque filet. Les anthires sont linéaires, versat А de deux Tages Intrtes longitudinale, dans lesquelles le polen et jaunes fend а fe dans un ovaire supire placé au fond du
globules splériques. Le pistil consis wt lo tube
ae de la leur, et surmonté de trois styles capillaires qui dépass Viste ем blane, lanccolé, à trois cannelures, Les styles sont eylindriqu
К ийине» sont linéaires, en eto, garnis de papilles courte ot recourbée
HISTOIRE.
couches du Jardin du Muséum d'Histoire natu- э que celles du Colehique qui
variété Les fleurs sont
Cette plante a Пенн da sello, Ses Feuilles, plus larges et moins droi Tooli dans les prén, nous l'ont fait considérer comme une o courtes, parce q elles ont été produites par une bulbe plantée presque dedo la terre. Nous croyons que cotte planto a été envoyée du midi
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AMARYLLIS BRASILIENSIS.
Fax. des Nancissrs, Juss.—Hexasonıe моховткік, Lr.
Amaryllis brasiliensis, А. scopo sub-quinquefloro, ad spatham подоко; floribus.
campanulatis; limbo patulo, se
Jacteis; tubo brevi intis annulato, clauso.
AMARYLLIS BRÉSILIENNE.
DESCRIPTION.
Bulbe épaisse de trois doigts, recouverte de tuniques brunes, Feuilles disi au sommet, b
supérieure srióe par les fibres lo
et parallèles, que l'on découvre
en exposant la feuille au grand jour. Quelques cloisons fines transversales
forment des mailles entre ces fibres, Ces feuilles sont radicales
ing à six en un faisceau; elles ке recourbent rele en dessous
sont un peu ereusées en
iore en dessus, et sont renforcées en dessous
un angle qui tient lieu de
La hampe пай à còt
cylindrique, fituleuee, un peu trente-deux contin
тек (un pied), plus
courte que les grandes feuilles, Cette hampe porte une spathe bivalve, inseréc
sur un renflement verdätre annulaire
spathe renferme quatre fleurs, à chacune desquelles appartient une bractéo vedite, tachce de tcs peti pois
Les fleurs sont pédicillées
aire est lisse et un peu tri
ine, plus court que los pédicelles, dont la couleur est verdátro sur leur c
du côté extérieur. Lovaire est horizontal ou un peu incline; les divisions de Ja fleur se confondent par leur base un peu au-dessus de cet ovaires Trois de ге divisions sont extérieures, et trois intérieures; elles sont ovales-lanccolc
pisses et verdätres à lur
et; leur lame sargit et s'amincit, surtout
ex borde, Cette lame
d'un beau rouge cramoisi clair; elle parait rayée de
nervures plus foncées, lorsqu'on la regarde au grand jours lle est ondalee ou.
crispée sur les bonds, aiguë au sommet. Les trois divisions extérieure se terminent par un cal qui forme un peu lo
ix divisions sont intérieurement marquées d'une large ligne moyenne, Миле
gi-sept millimètres (un pouce) awdessous
du sommet do chaque divi
vison supérieure est un pen plus large que
les cinq autres. La division
inférieure est la plus ёр
est la seule qî soit nue intérieurement à sa base, Les cing autres portent un cal ntécicurement près de leur onglet, de manière à fermer Геге du tube du pécigone. Les amines et le style sont abaissés sur la division inférieure, Las filots des ctamines sont cylindriques, verditres à leur base, d'un rouge écarlate à leur sommét qui se courbe en dessus; les anthëres sont ovales vers tiles; leur pollen est formé де globules jaunes, ovoïdes, en grain d'orge. Le ty cat cylindrique, écarlate, abaissé; lo stigmate est formé d'une trompe à trois lobes; les ctamines, avant l'émission du pollen, sont longues de deux centi- mitra (neuf lignes), et violettes; elles wont que trois millimètres et demi
(deus lignes) de longueur, lorsqu'elles sont vides de pollen.
OBSERVATIONS.
э; Anatyllis brasiliensis produit plus de flours à 'ombelle que n'en produisent Y Amaryllis regine et Amaryllis equestris, qui sont les deux espèces les plus res- semblantes À TAmorylis brasiliensis. Cos trois espèces présentent un bourrelet
fon anneau, ou des cils, à l'entrée du tube de leur fleurs; leurs couleurs les font
tires botaniques tins de la forme des fleurs et de leurs parties Lo tube est long et étroit dans Amaryllis equesris, et il est court dans les Amaryllis rine ot brasiliensis. Les styles et les stigmates paraissent offrir aussi des différences que Ton ne remarque pas assez, parce qu'on ne voit pas ces plantes Пеле les unes en même temps que les autres. itc plante passe pour tre originaire du Brésil. Nous l'avons vue en fleur
au mois d'avril, dans une des serres du jardin de M. Boursault
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ASPHODELUS TAURICUS.
Fax. des Asrrropines. 7055. Нихлхние MONOGYNIE. Zr.
Asphodelus taurieua A. caule folios, foliis subulato-triquetri, strati, suminis is, Mores superantibus, consimilibus, Marshall aol 1, ра
bracteis acuminatis, sear
и: Taurieo-Canca
Asphodelus tauricus, Palas ind. Танг.
ASPHODÈLE TAURIQU
DESCRIPTION,
Sa racine consiste en cordons cylindriques fusiformes, un peu moins
qu'une plume ordinaire, recouverts d'un épiderme brun ou verd
et blanchitres en dedans, avee lo coeur |
Une seule tigo à leurs sort à
de plusieurs tiges stériles, qui sont de vrais
faisceaux de feuilles en gazon. Ces feuilles sont radicales, d'un vert
Че trois décimètres et plus (plus d'un pied), larges de trois millimètres (une bent à leur sommet,
«e engainée des feuilles ch
Tigne et demie) dans le milicu. Les fouilles extérieures ret
et celles du centre restent droites, La ba i par les c
déc d'une membrane sèche
la tigo féconde
ut trois fois plus courtes
quecelles des tiges stériles, moins glanqucs ,subulécs,en prisme, à quatre face,
Ces feuilles, de plus en plus vera la partio moyenne de la tige,
sont disposées sur plusieurs rangs en spirales, et produis
à feuilles que
ehitres, imbriquées
Les fleurs naissent entre ces écailles pour former un chaque
feur est accompagnée d'une краће à deux хай Ge
autre fleur avortée est située à l'extérieur de l'une des m
cule est arti sur, Cette articulation
vers le tiers supé st d'un vert foncé,
tandis que le pédoncule est d'un vert pâle. Le périgone est à six divis
eéoléeslinéaires, longues de dis huit millimètres (huit li
) largos de quatre
millimtres (deux lignes), marquées en dedans et en dehors d'une raie verte
qui waboutit pas t
trois autres intérieures sont diversement fléchies, Linférieure est abaissée; deux
autres sont presque droites en avant, et troie
mines et le pistil sont abaissés; il y a six ctamines, dont trois de la
470
des divisions du périgone, à filets rose iles, doublement courbés, portant des anthères linéaires, versatiles Jes filets des longues étamines Sinstrent à la bas des divisions extérieures du perigone. Trois autres ctamines, moitié plus courtes que les précédentes jaunes à leur sommet, élargies en un petit cóne court, renversé par le sommet, au centre duquel est une petite anthère presque ronde Touslesflets des ctamines, largis par la base, enveloppent l'ovaire et sont adn А un tube court qui résulte du rapprochement des divisions du périgone à sa base
L'ovaire est glabre, lisse, ovoide, tris-vert; lo style abaissé forme deux cour bures comme les étamines, et se termine par trois stignates courts, filiformes,
Le fruit est globuleux, épais d'environ wn centimètre (quatre lignes), porté
por un peiicelle redressé
HISTOIRE
Cette planto a été déerite par Marshall, dans la Flore du Caucase. Elle est cultivée au Jardin du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, et fleurit au con ement de juin. Sa tige est plus buse у ses feuilles et acs flours sont plus
serrées que dans toutes les autres espèces du même genre
PLICATION DE LA PLANCHE. La Planta елігіп de grandeur naturelle
Une fleur détachée Un des segments du périgone et uno des ctaminos.
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PANCRATIUM PARVIFLORUM. Там, des Nancısses. Jrss.HexANDRIE моховужив, Zr. Paneratium parvilorum. P. foliis ligulatis, canalicolatis, seapo an
la lamentis basi dilatatis, distinctis, bidentati
pits flo-
ribus umi adiato bre-
„За coronam sex-par- tham approsimatis.
Pancratium parvillorum, Debat. in suppl. Catalog. fort Pars aná 1815, p.
PANCRACE À PETITES FLEURS. D
CRIPTION Feuilles N
plies lon
et non carilaginenses sur les bonds,
adinalement en
attire en dessus, arrondies par leur face dorsale,
jale. Ces feuilles sont
sur laquelle il n'y a point de nervure
vert pile, longues de trentedenx centimètres (un pied), larges de treize
millimètres (six à men lignes). La hampe
deux tranchants, un peu plas courte que les feuill
aplaties, non angulouses, seulement striées par des nervures vertes, saill
interposdes parmi des raies plus larges, couvertes d'un enduit
auque, Cette hampe se rétrécit et devient lise au sommet, Elle ке termine par les leurs «t par une краће à deux valves opposées, scariensos, lancéolées, insérées de mac
тёге que leurs bords répondent aux f
а comprimés de
aux angles tranchant de cette hampe
Six fleurs en өнімі
naissent de сеце hampe; elles sont pédiccllés, à l'ex
ception d'une ou deux, Les pédicelles sont lisses, incgaux on N
gueur, d'un. plus courts que la Пе
me est tabulé dans la moitié de ur; le tube est vert en ne),
irois lignes), blanes en dedans
> de vingt millimètres (neuf l
Tancéolés, larges de six millimètres (environ
pass dans le milieu, marqués d'une larg
с, moyenne, longitudi.
male en dehors, qui se пйгеей et est moins colorde vers la base des seqinents
peu plus opaques sur leur nervure moyenne. Les trois segments extrano ), plus longs
n bouton commence à s'ouvrir, Ces trois
segments extérieurs sont terminés par une pointe plus dpa
sont d'un ou deux millimètres
+ plus lon Г
que les intérieurs, Дадо
de cette pointe est un petit eal blanc, entier, en épéron vers la face intérieure du segment,
Les és
tion du tube et demeurent droites, Leurs filets sont adnés à la base
nines sont opposées aux segments du périgonc
et d'un ters plus courts que ces segments; ils sont cylindrique:
опен en pointe au
met; ils sont bordés de chaque côté, dans leur tiers
inférieur, par une membrane épaisse, dilatée, d'un blanc de lait comme filets eux-mêmes, et qui, de chaque côté d'un filet, so termine par une dent droite, Les anthères sont vaeillantes, ovoïdes, blanches, linéaires, longues de oit millimètres (trois lignes et demie) avant d'émettre leur pollen, ovoïdes et tris-petites après In fécondation.
Le style est précisément de méme longueur que les segments extérieure du périgone, un peu coudé immédiatement au-dessous du stigmate, qui consi dans une petite tête déprimée, glanduleuse et comme déchiquetée sur les bon L'ovaire est infere, à trois faces sillonnées dans leur milieu, et à trois arrondis qui représentent trois logos soudées.
Les divisions du périgone se rabattent un peu par lese de leur nervure moyenne, qui a plus d'épaisseur, et qui oe plus de soutien
Le tube du périgono est un peu prismatique. Les trois raies qui descendent des trois segments extérieurs sont plus marquées sur ce tube que les trois “autres raies intermédiaires; les trois raies provenant des segments extérieurs
répondent aux а vues du tube HISTOIRE
Cette plante fleurit en pleine terre dans le mois de septembre et d'octobre, за Jardin du Muséum d'Histoire naturelle, La hampe pousse alors sans les feuilles, celles de la première saison étant alors détruites, et d'autres feuilles tardives périssant au commencement de l'hiver. Nous avons vu cependant cette
planto en fleur au mois d'août, ayant conservé des feuilles, dans un jardin ой:
hâtives, OBSERVATION
La flour de се Paneratium ressemble beaucoup à celle d'un Orniiagalum. Cetu Meur est verte en dehors comme dans les Ornithogalum genre où plusieurs espèces ont les filets des étamines élargis en membrane à leur base, IL w'y a qu'un simple élargissement de la base des filets, qui sont contigus et non soudés par une couronne d'une pièce dans le Panerarium parviflorum; mais l'ovaire infère fait rapporter ce Pancratium à son véritable genre, tandis que les Ornithogalum
EXPLICATION DELA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle
La bulbe et les feuilles qui commencent à pousser sont représentées simplement au trait sur Jo còté de la Planche Vig. 1. Le périgone fendu et ouvert, montrant los étamines, dont la base membrancuse forme une couronne intérieure de six pièces distinctes.
Fig. 2. Le pistil séparé, porté sut le pédicelle de la fleur-
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COMMELINA PERSICARLEFOLIA.
Там, des Jones. Joss. —'RIAXDRIL моховүхін Бел.
ariefolin, С. corollis sub-cequalibus; canto ere
losis, apico barbatis; pedunculis involucro brevioribus.
COMMÉLINE A FEUILLES DE PERSICAIRE. DESCRIPTION. a droites,
Les feuilles laneéoléesaiguës de cette Comméline, s
et passes dana ciliges, ui donnent, quant au port, lorsqu'elle n'est
point en fleur, quelque ressemblance avec le Polygonum persicaria.
eur d'environ quarantehuit centimètres (quinze à dix-huit pouces), ctant
nent un peu courhées à sa base, qui pr do la
La lame des feuilles cat oval
fouilles situées à la partie moyenne e sont ouvertes presque hori
Jement ; les inférieures, rel lancéolé
pl
дере л pointe à son sommet; cette lame, lon
onze centimètres (quatr et largo de vingtsept millimètres (un pouce),
пай d'une өзіне tubule peu échanerée au sommet; l'ouverture de la
dirigée du sommet à la base de la Ja lame de la feuille.
Les leurs sont produites par le sommet des tiges; elles naissent par plusieurs
ine, sur le eûté opposé à celui qui pro
ppartient une spatho cordiforme
dinalement en dessus et formant la carène en dessous, Cos fleu
portées par
pédicelles qui пе dépassent point In spathe, «рап
nt les unes de à cello de In spat
June grandeur à peu pr
Le périgono est à six
concaves, tiennent lieu de calice; trois а
pétaloîdes, d'un bleu clair ou lilas, arrondies, portées chacune sur un onglet
court, principalement marqué dans celles
coté supérieur de la Шеше
‘ourtes que les divisions pétaloïdes du périgone. Trois
filaments fertiles, terminée par des anthires ovoïdes, surpassent en longueur
Lovairo est un petit corps verdâtre, ovoide, à trois sillons et à trois faces arrondies; il produit un style grêle un peu courbé, de la même longueur que
Jes filaments fertiles des étamines. ОВЗЕЋУ
Lo Commelina persicariafoia tient le milieu entre les Commelina mollis et longi- caulis de Jacquin, qui différent par leurs pédicelles filiformes plus longs que les
Le Commelina persicarinfoia est droit, rameux seulement par sa base; ses
feuilles sont d'un vert pile, un peu jaunätres en dessous. Nous ignorons quel
est lo lieu natal de cette plante; elle а fleuri une seule fois, en automne, au
Jardin du Muséum d'Histoire naturelle. Plusieurs pieds, qui avaient été mis ите, ont trös-bien végét jusqu'à l'approche des gelées
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CURCUMA LONGA.
Fax. des BaListens. Joss. —MONANDRIE MONOGYNIE. LIN.
Curcuma longa. C. foliis lanceolatis, nervis lateralibus numerosissimis. Lin. Mar. medic. р. 35. Spec. pl. p. 2. ПАШИ. spec. pl. 1. p. 14. Persoon , synopsis 1 p. 4. Blackwell, t. 39. Swartz, Obs. p. 8. Ката, Deser. monand. in Retz, Obs. p.72. Lamk. Dict. 1. p. 227. Натай, Icon.
Amomum Curcuma
Jacq. hort. vind. 3. p. 5. ab 4 wreuma radice s.
Can
Zanon. hist. р. 86. tab, 59 è rudi pieturà Matth. à
joseph , ex Тъй
icorus radice crocea, sive Curcuma officinarum. Tournef. inst. 367.
Rumph. herb. am tab. 67
Curent
5. p. 167 ubi flos ad marginem tabule
resupinus exhibetur URCUMA LONG.
DESCRIPTIO
Les feuilles sont radieales; leurs pétioles mutucllement embrassés comprime, de seize à vingt-quatre centinkires (si & neuf pouces) de haut La dicor de la pl cs de hut cite (ein pieda et demi) depis racine ua Festi des wiles os ‘doles sont longs de tros à inq décimétes (onze à diluit poutes), un peu comprimés; en guate а de, кеге керн mu la boe La hae аа sae Ile ENS in Савант du petiole: Ce west que sur quelques feuilles inferiores que Le
u райе par une languette transversal етескейвие, La lume des Tu поо, longue de plas de trois décimttres (un pied), бтөйе
sigue au sommet. Cette lame ct composée de libres latérales m evare moyenne, qui forme, à la ae inférieure de la lame Pliage aux nervures elle se roue un peu en dessous par s
xtrémités, longuement baissent, y La tige et dla gromeur du pour елей Пећ lle pareke en deu реник de deus is feuilles chacun, entre quels nait presque radicalement un С! ou cone laches Soni ents e post) en ot IS
Errondi Les leurs sont teres ou géminées dans Pai
pes plus drole que els de latte du сіне le termine още viene: niy a point de leur entre ces écailles terminales си Les leurs sont plos courtes que Les ailes du сте; сие de ce monophylle, tubuleux, ventru, ranspa и
Le tube de а coro cu иа ры тие, un peu reni dans e milieu: Le lim ouvert trols divisions extérieures, réeminees et
о da var Kail Une toile teas wa
fleurs а ма cali des deux i
каса latéralement, sont buses moyenne , deux &cllerfrangecs en bouclier, oli ені deus pal
Les trois
les ou de cile
de la divi direction
dessous et en arrière, quand Tanthëre se ПА. L'anthère est presque cubique, sa face dor far un pou convene, et ес le flet. La face antérieure présente deus loges linéaires. suvan mguete de Tanthere, remplies de pollen blanc, séparées par une fissure au fund de laquelle dogg le syl, qui traverselongitudinalementTanibere, entre deux loge, de laquelle l est embras E2 Tace ptr de ane porte are un abel court, jaar lot ТА Бес nf rieure produit postérieurement de chaque cóté un appendice aigu en ¿peronz cette атте est droit анод fleur Souvre, et ses prons sont infericars; elle devient couchée ou horizontal: рез de temps apris, et ses éperons sont rieurs. Le pollen est composé de globules spherigues le ЧУЙ est capillaire, tneparent; le stigmate eat terminal, concave en grelots ouvert par une petite buche transveranic, зеп овие, Lraire est infére, als comme la base da tube, long de d millimètres (deus lige ans intérieur du tube de Ја corlie, et contre Ја bas di style, par deux petits corps droits, füilurmes longs de quatre millimttres (deux lignes
HISTOIRE.
Cette plante a été apportée de File de France au Jardin des Plantes, өй е a feuri au moi File стой, en plusieurs endroits des Indes oriental
OBSERVATIONS.
promptement, se redusent en une espèce de cle ou de bouillie dans le fond des eile d Et se tordent en spirales sequin а tre en représenté et décrit quatre parties. que nous n'avons pu observer dans la ra- compusce de шеге: brunes» в ley marquée de ase olor а et qui about ssent à Curcuma rond et de Curcuna long. Баћа lee deux dernières parties que Jacquin considère dans l'en.
a le Сити represents par Rheede produit ses fleurs еп épis séparés des tiges, tandis que k Cancun longa les produit sur le milieu Че la tige mèm 8 Lamarck На décrit, comme étant le Сивата rotunda, qu'une plante de Rheede (Hort, Mal. y vob x). dont les lur паган, entre les feuilles, sont blanches. peu nombreuses, et out un tube lis Дес бип saillont hors de la spathe, espèce de plant dont la racine, comme Га représentée [34 ране, arrondie, plus grosse que le pouce, et qui, suivant ce même auteur, est jaune en dedans s compactes charnues marqués de cereles varies, janmes-rougestres, dont la ешт tris-forte ent de gingembre et du safran. Jean Commelin a regarde cette plante comme le rot Cuma mul des boutiques des droguites 1¢ long tube de la fleur offre un Caractère pour le
EXPLICATION DE LA PLANCHE La Plante do grandeur naturelle. ne dont les divisions sont artes, pour faire voir clairement leur nombre
oue dans sa forme naturelle, tiré hors des bracts. feudu longitudinalement,
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ALBUCA FASTIGIATA.
Fan. des Asenopiuzs. Juss.—HexaNDRIe мохосүхіш, Дем
Анса fastigiata. A. petalis interioribus apice fornicatis; foliis linearibus pla- niusculis, scapo foliis breviore, pedunculis longissimis patentibus. УРА ону анын
Alben Бен culis longissimis. Dryand. aet. hol Айса fastigiata. A. folis 1, igiatà. Thunb prod. 65.
Ya. A. petalis interioribus apice fornicatis; foliis labris, pedun-
1784. p. 296.
olato-ensiformibus, foribus erectis, paniculi
Andrews, bot, пров. 450.
ALBUCA PYRAMIDAL
DESCRIPTION Bulbe verte, понеке, formée au-dehors de tuniques charnues, en bourrelets, our supérieur desquelles reste une cicatrice brune, sphacélée, qui ге.
le la chute de la ame des anciennes feuilles. Une sorte de tigo de v
millimètres de haut (un чм de la bulbe, et con-
ouee) part imunédiaten
sane un faisceau que forment les feuilles avant de #étaler; quatre à cinq feuilles lancéolées, aiguës, en ruban, en gouttière en dessus, tróxfinement аа.
sur les bords, sécartent presque horizontalement, faisant Tare et retombantes
par leur sommet. Les feuilles extérieures sont longues de trois pied), larges de + demi (deux pouces). Le
plos étroites et d'un tiers plus courtes que les extérieures, sont plices e
'eimètres (un
nq centimit térieures, moitie
tière arrondie, presque cylindrique.
Hampe centrale, droite, cylindrique, plus courte que les feuilles, rétrécie à
terminée par une grappe de fleurs en
pyramide aussi haute que large. Douze à quinze fleurs forment cette
rapes
Jes pedicelles sont solitaires, alternes, rapprochés, longs d'un d (irois
ame caille +) mam,
pouces et demi), un peu arqués en dessus,
triangulaire, de quatorze à dix-huit millimètres (six à huit lig
les bord
Fleurs droites, les trois divisions extérieures ovales-linénires
sommet, sur la convexitó duquel elles se terminent par un cal; elles sur le dos, blanches et amineics sur les bords, Les trois divisions interisan
om peu plus courtes que les extérieures, sont beaucoup plus concave: en dedans,
plos larges à la base quin sommet, et forment par ce sommet un petit auque
474
‘ou capuchon qui se termine en devant par un court appendice ou tubereule Sis étamines sont opposées aux divisions du périgone et cachées sous ses divisions. Les trois extérieures, appliquées contre les divisions intérieures , sont. Jes plus lon * filets sont blanes, linéaires , élargi vers la base, par Laquelle ils ке plissent longitudinalement pour embrasser une crête de Гота Les filets des trois autres ctamines, appliqués contre les divisions extérieures de la fleur, nese plissent point par la base; tous les filets se coudent à leur sommet pour donner attache à une anthère vacillante verticale. Le sommet des anthëres des trois plus courtes ctamines est garni d'un petit appendice d'un millimètre, qui ne se trouve pas sur les trois autres апогея alternes plus élevées, П n'y a pas de corps glanduleux autour de l'ovaire, qui est supère, à trois côtés, d'où пай une membrane courte en eröte, déchirée, et contigué à une erëte pareille
qui пай de chacun des сока de l'ovaire. Le style est une pyramide ren
tun stigmate velu, mousse, à trois lobes, d'un jaune vif; l'ovaire, coupé transser- salement, présente trois loges qui renferment des ovules blanes sur deux rangs verticaux attachés à un axe central, de manière que les crêtes de Tova
pondent aux cloisons qui séparent les loges. 2
HISTOIRE,
1 Alluca fastigiata est indigène au Cap de Bonne-Espérance, et est cultivó dans le Jardin du Muséum d'Histoire naturelle, où nous l'avons vu fleurie au mois de juin.
EXPLICATION DELA PLANCHE La Plante entère de grandeur naturelle
Fig. 1. Le pistil porté sur le pédicelle de la Пече
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LILIUM TIGRINUM.
Fan. des Las. Juss. HExANDRIE моховумив. Lim
ulbiferiss caule lanato
Lilium tigrinum. L. foliis sparsis lanceolatis, in asilla b
us pendulis; segmentis revolu
villoso; Поп Lilium tigrinum. Ait. Kew. ed. alt. a. p. 241. Gawl, in Cart. botan. m Vide synom. Пис. suprà, p.395.
1237, e
LIS DE CHINE DESCRIPTION.
Nous n'avions observé се beau Lis que dans son jeune àge, lorsque nous en avons précédemment donné la description, p.295. 1 s'est facilement multipli, et est devenu très-grand. Сем une des plantes es plus élégantes que nous ayons
ча
pu souhaiter avoi jardins. Ello décorait les jardins de la Chin
merce et Ја curios puis peu d'années enrichi nos porters
Ce Lis se multiplie plus que tout aut
e par les bulbes qu'il produit sur sa
tige, dans Торина de ses feuilles, jusque auprès des feurs, Ces bulbes sont
elles
d écailles qui ont la forme de valves charnues, Ces bulbes sont caduque:
des feuilles ; la petite racine qui part de leur
germent quelquefois à l'aiwell base les détache de cette aisselle, si déjà elles ne sont libres d'elles-mêmes, Quelle que soit la position de ces bulbes surle sol, les r
rer en terre, lorsqu'une
bulbe est resté La tige, qui sort des petites bulbes la première année, est faible et tomb
naturellement de côté: les tiges de l'année suivante sont fermes, droites ot un
peu en zig-zag, les angles qu'elles forment répondant à
Ces jeunes tiges, comme les plus anciennes, sont couvertes d'un duvet laineux.
rondes écailles; Герой
Les bulbes adultes sont arrondies, formées de
seur de ces bulbes est de huit déeimitres (trois pouces); elles produisent, en
1 radicules longues de plus de deux decimötres (huit pouces), plus
roses qu'une plume à écrire. La tige qui sort de ces bulbes est cylindrique
cit insensiblement jus
élève verticalement, est épaisse à sa base
vers son sommet, Elle se termine par une panicule longue de cing décimetres
Con pied et demi), qui produit environ dix rameaux bifürqués
Les feuilles sont très-nombreuses sur la tige, médiocrement ouve
Ninénirerlanecolées, aiguës,
Véaucoup plus pile en dessous, bordées de petites dents eartiləgineuscs, visibles
à loupe. On découvre анші, à de do la Toupe, une infinité de petits points blanes à la face inférieure des feuilles; les nervures des feuilles sont transpa- rentes lorsqu'on. arde au grand jour; ces nervures sont au nombre de sept à neuf; elles forment des stries ou des sillons à la faco supérieure de la feuille Les rameaux de la panicule forment avec la tige un angle plus ouvert que ne font les feuilles; ces rameaux ne forment point, comme les feuilles, plusieurs en spirale ils sont, au contraire, un peu étalés en éventail; ils sont trës- brans sur toute Ја surface par laquelle ils sont exposés au soleil; ils offrent une igne verditre еп dessous. Ces rameaux produisent de deux à trois fleurs; ils se fourchent de manière qu'un pédoncule est abaissé, et l'autre relevé, Un feuille ovale-lancéolée, recourbée vers le haut, est placée au côté supérieur du rameau, à son point de division en pédoncule. Les fleurs sont pendantes; leur pédoncule se courbe près de l'insertion du périgone. Les six divisions du. périgone sont presque semblables entre elles; elles se recourbent vers leur base comme celle du Lis Martagon. Les trois divisions extérieures sont un peu plus étroites que les intérieures, et se terminent par un tubereule ou cal en mamelon ‘un peu cotonneux, brun ou verdátre. Cos trois divisions n'ont qu'une nervu dorsale peu apparente; les trois divisions intérieures sont munies d'une nervuro dorsale trés distinete, au moyen de deux plis ou sillons longitudinaux qui lui sont contigus, Les six divisions de la fleur sont d'un beau rouge orangé, tache- tées en dedans à leur partie moyenne par de larges points noirätres ovoïdes- Chaque division renferme en outre, à sa base, un canal fendu en dessus, formé Че deux crêtes rapprochées, vert intérieurement et qui contient une liqueur. imiclleuse. Plusieurs papilles garnissent la base des divisions de Ја fleur et se terminent en petites tétes glanduleuses, noires, qui, vues à la loupe, par consister dans un amas de petits grains. Les filets des six ctamines plus courts
que les pétales sont opposés à ces pétales, cylindriques, rétrcis insensiblemes que les p PP p 1
est formé de grains oblongs d'un brun cramoisi, qui, étant écrasés, donnent une couleur tenace, jaune-orangé. L'ovaire est en colonne à six cannelures; le style est courbé, un peu épaissi en massue, triquétre , à angles mousses, tubuleux intérieurement ; le stigmate est formé de trois crêtes mousses; duleuses, conniventes, rapprochées en tête et voütées par la face intérieure qui répond au canal du style
Cette plante n'a point encore donné de fruit; on aperçoit dans ses ovaires les ovules très-bien formés, placés aymetriquement sur deux rangs contigus dans chaque loge. Nous avons compté sur un rang plus de cinquante ovules.
Cette planto fleurit à la fin de juillet et au commencement d'août, en plein
dir dans la terre de bruyère
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FURCREA GIGANTEA.
м. des Ananas. Лозе. Нехахони: мохосумив. Дем.
Fureraa
pag. 126. ave Галі, A, са
antea. Vent Вий. Soc. Philom. n° 38, Redout, et Decand. plant grass
Ags scens, foliis integerrimis. Ait. Kew. 1 p. 473. Jacq, Jen
var. з. 1.379. Collect. з. p.
Agave fétide. Zam. dic. n° 5.
Aloe foliis integerrimis patentiusculis aculeo terminalis, radice caulescente. Lin. Hort. СЕ 13:
Aloe Americana, viridi rigidissimo et fetide folio, Piet dieta indigenis. Comm. Hort, Amst a. p. 55.1. 18.
Aloe Americ co tuberosa minor. Pluk. Alm. 19. 1. 258, Да?
з. Aubl. Guyan. 1. p. а. 308.
FOURCROYE GIGANTESQUE. DESCRIPTION
Racines trèsnombreuses, cylindriques, épaisses comme le doigt auriculaire,
exhalant l'odeur de l'Althéa, blanchitees ct pubescentes à la loupe dans leur
et creusées en gouttière dans leur état adul
Tige ou souche cylindrique, droite, simple, cendrée, fendillée et rude, à
jeunesse, cendrées, gla
"unes feuilles, haute de cinq decimd- tres, et ép
de sept-
illes nombreuses, placées vers le sommet de la
sessiles, lanccolées- aiguës: les extérieures arquées à la base, épaisses, enduites d'un suo visqueux ec
conveses en dessous, roi adulte, long Jes intérieures droites, e
side, garnies de dents pincuses, planes, écartées et erochues au sommet,
de dixsept d
plus courtes que les extérieures, — Pédoncule Moral, cylindrique à sa base, un peu anguleux рейсе, droit
de points rouges, chargé de quelques bractées, haut de sept mètres
x, liste, d'un vert gai, quelquefois pourpre ou moucheté
épais de vingthuit centimètres à la base, et décroissant graduellement en sorte qu'au milieu il est épais de dixneuf seulement.
Fleurs au nombre de plus de mille, disposées en une immense panicule. Bractées alternes, concaves, terminées en pointe, embrassant le pédoncule par leur base, entières; les intérieures longues de trois décimitres, droites, de la couleur des feuilles inférieures; les supérieures successivement plus petites, d'abord vertes, puis marcescentes, étalées. Rameaux sortant des aisselles des bractées, cylindriques, ouverts, se divisant en petits rameaux munis aussi de
Dractées, sortant trois à trois de chacune d'elles; le plus souvent il en avorte ово où deux.
Calico nul 76
Corolle d'un blane verdâtre , eshalant une odeur désagréable, placée sur Tosaire, dépourvue de tube, à six divisions profondes, ou à six pétales verditres sur leur disque extérieur, blanes sur les bords, plans, égaux, obtus, trois exté- rieurs oblongs, trois intérieurs ovales.
Etamines six. Filets insérés sur un bourrelet corollaire qui couvre la base de l'ovaire, épais et comprimés à la base, en alène et pointus au sommet, blanes, de moitié plus courts que la corolle. Anthères oblongues, jaunes, vacillantes.
Pistil. Ovaire sous la corolle, à trois angles, verdâtre, puis jaundtre comme 1a corolle après la floraison, de la longueur des divisions de la corolle. Style à trois
a obtus, à trois sillons , droit, épais à sa base, dela longueur des étamines, nate frangé ou terminé par une membrane frangéo (d'après Ventenat), obtus et à trois angles arrondis (d'après Jacquin).
Péricarpe à trois loges, à trois valves, avo
Graines nombreuses, avortées, HISTOIRE,
La Foureroye gigantesque est originaire de Curaçao et de Saint Domingue,
Depuis longtemps on posstde cette plante dans les jardins, et elle n'y a en- соге fleuri que deux fois; la première, dans le jardin de Scheenbrunn, en hiver; la seconde, au Jardin des Plantes de Paris, pendant l'été
Jacquin raconte que sa panicule s'éleva à la hauteur de dix mètres (trente- deux pieds), que le pédoncule «ай épais comme le bras, et qu'après avoir développé plusieurs milliers де fleurs, la plante ne donna aucun fruit; mas qu'à leur place il se développa une foule de bulbes ovales, pointues et sessiles, for- mées de folioles roulées les unes sur les autres, qui tombèrent d'elles-mêmes au mois de juin, et produisirent une nombreuse famille.
Aublet, qui a cultivé cette plante à l'Ile-de-France dit qu'au leu de fleurir, la hampe ee chargea d'une grande quantité de bulbes.
Ventenat, qui a décrit avec le plus grand soin la floraison de cette plante, au Jardin de Paris en 1793, fait observer que le pied qui a fleuri y existait dj
en 1723: à la faveur de la chaleur de l'été de 1793, la plante poussa avec une
+a floraison, firent craindre sa mort: on la transporta dans uno serre chaude ; elle у resta quelques jours sans prendre d'aceroissement, puis recommenga à pousser avec activité; à la fin du mois d'octobre, les fleurs commencèrent à
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TULIPA GESNERIAN
Var. LuTEO-RUDRA
Fax. des Lis. Ju ss.—HEXANDRIE моховухи Lan
Tulipa Gesneriana, Tulipa scapo triplyllo, foliis ovato-lanceolatis. Hort. Ups, Ba
fore erecto, foliis ovato-lanceolatis. Lin. Spec. 438.
Tulipa Gesneriana, Т.
bro; lore erecto (versicolore), petalis obtusis, glabris; foliis orato-lanceolatis. Persoon. synopz. t. p. 361. ПРИМ. apee. 2 p. 97.
T 3. Tulipa hortensis. балт. de sem. e fue. 1. p. 64. Tulipa. Bauh. pir. 87.
Varietas i. Tulipa lutea
lipa Turcarum. Gesner in Cord. hist
is miniatis. Bauh. pin. 61. TULIPE DES JARDINS. Var. Jausz-novor. DESCRIPTION.
La Таре des jardins, ou Торе gesner
ane de Linné, offre trop de vari pour que nous puissions nous occuper d'en noter d'autres que les principales.
Nous nous proposions de décrire et de représenter les premières variétés les plus
simples de chaque cou par L'Ecluse. L
nous oblige d'abréger nos recherches sur les variétés
tendue de notre travail sur les genres nombreux des Liliacdes
La bulbe де la Tulipe des jardins est forn
de tuniques charnues renformées
Jos unes dans les autres, et dont les extérieures sont branes.
Та tige est glabre, eylindriqu
tres (un pied et demi), ferme, fibreuse et médullaire à l'intérieur 5
te tige porte trois feuilles alternes, ovalecoblongues, demi amplexicaules,
nt presque le cornet a
la tige, un peu nerveuses en dessous, et recourbées, souvent ondulées sur les borde La fleur ternis
le et unique est à six divisions ouvertes en cloche, peu écartées par les bords.
veéoléesovales dans la « (trois pouces et demi), disposées de telle sorte que les trois extérieures sécartent des intérieures par leur sommet, qui est un peu
Ces divisions sont la
que nous décrivons, lon-
gues de neuf centimit
rejeté en dehors, tandis que les trois intérieures restent droites. La forme un.
рен arquée des divisions intérieures produit
пе sorte d'étranglernent dans le
milieu de la hauteur де Ја fleur, lorsque cette fleur n'est pas trop рап,
jaune vif, rayées de largos bandes rouges convergentes à la base ; le sommet des
divisions est principalement jaune.
Les ótamines, au nombre de six, ont leurs filets plus courts que Гоха hires, aussi grandes que les filets et terminales, sont linéaires-oblong чем à la hauteur du stigmate-
Le pistil est des deux tiers plus court que les divisions de la eur; le st est sessile, persistant, à trois crêtes doubles, glanduleuses, ondulées.
Ya capsule est ovoide trigone, d'abord succulente et devient сөгіле et du en se desséchant. Cette capsule est à trois loges et formée de troi valves épaisses,
qui s'ouvrent par le sommet, et dont les sutures se trouvent sur les angles de
deux colonnes dans chaque loge. OBSERVATIONS.
Nous nommons aveo Gartner la Tulipe gesnérienne de Linné, Тийре des jardins; elle en fait un des plus brillants ornements; elle est cultivée passio- nement par beaucoup de fleuristes Ses couleurs, dans les plus belles variétés que produit la culture, sont sujettes à chan procure, par des semis, des variétés nouvelles; elles ne sont bien panachées qu'au bout de plusieurs années de culture
ariété que nous représentons est une des plus faciles à conserver elle est un peu tardive et a été beaucoup mulüpliee. Les jardiniers la nomment, à Paris, la Boswell On la vend en bouquets à la fin d'avril ou au commencement de mai.
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TULIPA GESNERIANA. V:
Fan. des Lis, Лиза. — HIXANDRIE моховухив Lor
Tulipa Gesneriana. T. flore erecto, foliis ovato lanceolatis, Lin. Spec. 438. Vide synonym. Line, p. 477. 2 segmentis obovatis, ma
TULIPE DES JARDINS. Var. Le Оклсох
DESCRIP
ток
cing centimètres (20 lignes), un peu comprimée d'un côte, formée de tuniques
st ovoïde-élargie à la base, aiguë au sommet, М
de près do
riques, dont Vextérioure est soyeuse par sa face interne à sa bate. Les
rudiments de plusieurs eayeux sont placés, sous des tuniques, à des d
s plus
ou moins rapprochés du centre de cette bulbe, et, par conséquent, sous les
tuniques plus ou moins intérieures. Ces сау
partent, comme les tuni
d'un plateau inférieur ou basilaire, qui émet les radicules en faisceaux perpen-
diculaires dans le sol.
se détruisent; elle devient latérale en demeurant implantée à la base dela bulbe
sort d'abord du centre de la bulbo qui la nourrit, et dont les tuniques
nouvelle qui se forme sur Те plateau commun de cette tige et des rad
La bulbe d'une année se réduit l'année suivante, lorsque la tige est sor
simples tuniques qui se ramollisent,
vident et se pourrissent en terre; la tige est alors devenue latérale à Ја base de la bulbe qui lui succédera par une autre tigo l'année d'après,
Los feuilles vraiment radicales de la Таре ne se trouvent que sur les bulbes ip ад рі есе Les ole qu eet ne pedet ares
feuilles que celles de la
jis, alternes, demiamplexicaules , а с
n de la tige, qui, dans la variété
proportionnées, pour la grandeur, à l'élérat
que nous décrivons, est une des plus fortes du genre.
Lafleur, solitaire et terminale, devient grande comme celle de la Pivoine
officinale, et consiste en six divisions ovales-renveraces, rétrécies à la base, d'abord rapprochées en cloche ovoide, mais qui ne tardent pas
jet
étaler en roue par leur propre poids sur
„А découpures quel- quefois surdentées et c
тг est jaune, à b quelquefois seulement à
bords rouges; plusieurs raies verdätres rayonndes aboutissent aux dents les plus
fortes des divisions de cette feur et la rendent agréablement panachée
Les étamines sont environ cinq fois plus courtes que la fleur; les erétes des.
tes sont trés-prononcées OBSERVATIONS.
Cotte variété de la Tulipe des jardins paraît avoir été obtenue, comme la pr
cédente, de la jaune simple; elle est plus nouvelle, et nous ne découvrons point
е est commune chez les fleuristes, qui lui ont donné Је nom de Dragon, parce que la fleur déploie irréguliérement ses divisions sinuses et laciniées
La culture des Tulipes demande des soins que l'on не peut utiliser que par beaucoup d'expérience. Nous avons profité des observations sur la végétation. de la Tulipe, par M. Féburier, de la Société d'agriculture de Versalles, impri- mées dans le Recueil de cette Société en 1809. М. Souchet, jardinier de l'établis- sement royal à Sèvres, attenant au pare de Saint-Cloud, nous а confirmé la justesse de beaucoup d'observations sur la culture des Tulipes, principalement la nécessité d'éviter les engrais, de planter les tulipes dans un sol léger, et de les abriter d'un soleil trop constant, afin que les fleurs puissent retenir plus long-temps leurs couleurs. М. Souchet a parfaitement réussi dans les essais que nous lui avons vu tenter sur les plantes bulbeuses, qui sont spécialem celles dont nous nous occupons.
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AMARYLLIS PALLIDA.
Fast. des Nancısses. J7ss.HEXANDRIE MONOGYNIR. Liv.
Amaryl pallida. A. раа quinqueflora, perigoniis turbinatocompanulatis,
substeclinatis; segmentis reflexis, qualibus; germine rotundato: folis
naliculatis, levibus, post scapum oriu AMARYLLIS PALE, DESCRIPTION
Bulbe ov
anciennes fouilles et ron
couverte d'écailles fibreuses, cendrées, fiables, La base des
ge lorsqu'elle persiste.
Les feuilles ne paraissent qu'après les fleurs, lorsque la hampe s'est flétrie, Ces feuilles, qui
Vingt à vingt-cinq centimètres (sept пеші pouces), lan
tent en liver, sont au nombre de six à sept, longues de
ges de deux centimètres
(neuf lignes), d'un vert pur, iss, un peu plies longitudinslement ‚en gout tière en dessus, et se recourbent un peu d'elles-mêmes en demons La hampe est centrale sur la bulbe, un peu flexueuse, haute de trente-deux
>
centimètre (un pied), un peu comprimée, large de treize millimauxa (ых i
e, couverte d'une poussière glauque
Fleurs terminales au nombre de cinq en ombelle; spathe diphylle, à écailles
trèsminces, transparentes, lancéolées; quelques lan
sont interposóos entre les fleur, et plus longues que les pédicelles. Les fans
sont en cloche, fléchies horizontalement sur les pédiclles, qui sont indgouz
triquètron, longs de ісіне à vingt-sept millimètres (six lignes à un pouce boutons de fleurs sont acuminis
Jeur portion élargi; leurs onglets sont soudés de manière former m tbe mic
court. Ces divisions sont Manches, à l'exception de leurs borde ou de lene па dorsale, sur lesquelles elles sont légèrement nuances de rose Cette couleu, тыш Фм plus marquée sur les tois divisions extérieures du périgone. Cos trois die
sions se terminent par un cal aigu, au dessous duqu
est uno petite houppe pendante en éperon vers la paroi intérieure de la fleur, Les divisions du pore
me sont épaisses sur leur ligne moyenne, et demitransparentes dans lever Че leur surface,
Les étamines et le pistil s'abaissent sur la division inférieure du
Jes filets sont b
nes, cylindriques, plus courts que le регі
leur sommet terminés par des anthères vacillantes, anquées loraqu cles ean, tent leur pollen; ses anthëres sont brunes; leur pollen est d'un blanc astana
479
composé de
d'un rouge violet au sommet, formé de tro
trois sillons sur la trace de leur soudure; le stigmate està trois lobes glanduleux,
d'un rouge violet foncé; l'ovaire est court, ovoide à trois angles et à trois faces OBSERVATIONS
Cotte nouvelle espèce d'Amaryllis а fleuri au Jardin des Plantes dans une des serres, au mois d'août. Elle est beaucoup plus petite que l'Amaryllis Belladone, à laquelle elle ressemble, Elle en diffère par la couleur de ses fleurs.
La hampe peu forte produit un aussi grand nombre de fleurs que Amaryllis Belladone, dont la hampe sort d'une bulbe trósépaisse; il n'est pas vraisem- blable que l'Amarylis pallida puisse être une variété de la Belladona dans son jeune âge.
Les fleurs inclindes, plus gréles, et l'ovaire plus arrondi , font distinguer, comme espèce, I Amaryllis pallida. Nous ignorons quel est son pays natal.
La culture de cette plante n'a point été essayée en pleine terre où réussissent très-bien les Amaryllis Iongioli, vittata et Belladona, que Von couvre seule de feuilles sèches ou de paille en hiv
L'Amarylis longifolia avait été tenue long-temps dans la serre au Jardin des Plantes, et fleurissait difficilement; ses fleurs sont devenues abondantes depuis peu dans le parere, oa Гоп prend seulement la précaution de garantir les bulbes Qu grand froid, en couchant de la paille au-dessus pendant l'hiver. n'est pas
du Cap. M t, habile jardinier, attaché aux Domaines de la Couronne, nous Га démontré, en multipliant cette année à Sèvres, près du pare de Š, Cloud, le Gladiolus merianus en pleine terre, comme les Belladones.
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NARCISSUS MINOR.
Faw. des Narc:
виз. Jus
— HEXANDRIE MONOGYNIE LIN.
Narcissus minor. N. spathà uniflorá; nectario obconico, erecto, erispo, sexfido sequante petala
Lin. spec. pl. p. 415. Cunt. bot. mag. 6. ТРИ. spec. а
р. 36. Persoon. symops 1. p.
Nareisse petit. Lamarck, Diet. елу. 4. p.
Narcissus parvus totus luteus, Za. pin.
Rodi, cys. в. p. Ba. f 11 Na
issus sylvestris totus luteus minor. Barrel, Ie 97
amicus latifolius, Clas. is, 1. p. 165, Bulbocodium minus. Bauh. lat 2. p, 597.
NARC
DE
ss
E PETIT.
CRIPTION.
Bulbe simple,oroide, grosse comme une noisette, et quelquefois plus épaisse parla n
ion de plusieurs саусих la bulbe, n'ayant qu'un seul plateau inf
rieur d'où partent les radicules, produit d'une à troi
Les fe
par faisceaux, d
illes ont le port de celles du Galanthus nivalis; elles sortent deux à trois, ine bla
“Әм feuilles sont glauques, linéaires , obtuses , avec une
he, tubulée, eomprimée, tronquée
lement
outtëre,
«e, planes, un peu en alées ou médiocremes
redressées, longues d'environ un décimètre (trois pouces et demi).
La hampe est uniflore, ordinaire
nt un peu plus longue que les feuilles,
que les feuilles. La fleur est horizontale, ou un peu penchée sur son pédicelle, qui se coude
sous l'ovaire. Elle sort d'une spathe scarieuse, monophylle, fendue d'un se
еме, soit en dessus, soit en dessous, émargince à l'extrémité
Le périgone est à six divisions égales, aiguës, lo (neuf li
trois extérieures sont un peu plus grandes que les trois intérieures. Le tube est
os do deux centimètres ignes), calleuses et un peu cotonneuses au sommet en dedans, dont les
conique-renversé , à pl
creux vers la partie supérieure , et qui se rendent à chacun des intervalles qui séparent les divisions. La couronne intérieure est ey-
Tindrique et un peu évaséo au sommet, à six lobes, qui sont cuxemóree sinueux et frisés, Elle est un peu plus longue que les divisions du limbe
Les filets des étamines sont cylindriques, subulée, insérés au fond du tube, pee
plus longs que се tube, à la base duquel ils sont adnés sur une lon-
по),
gueur de trois millimètres (une li 480
theres sont terminales, subulées, comprimées, moitié plus courtes que
ts, droites, jaunes trés piles, en for de flèche, à deux orcillettes pendantes, collées contre le filet.
Ovairo infére, ovoide, long comme le pédicule de la fleur, un peu aplati en
dessus et en dessous; style inclus dans la couronne du périgone, jaunñtre, lisse,
olonne, plus long que les ctamines, à trois côtes arrondies et à trois sillons z
mate est en trompe, à trois lobes horizontaux, arrondis, creusés en dessus
et élevés dans la couronne jusqu'à la base de ses lobes pisses. HISTOIRE
Ce Narcisse est, de toutes les espèces cultivées, la plus hâtive, et mérite à cet d l'attention des fleuristes, Ses fleurs sont uniformément jaunes et s odeur elles s'épanouissent dans les premiers jours du printemps, presque aussi- que celles du Zeucolum vernum. On le cultivo au Jardin des Plantes, dans un des parterres du nord; il est indigène d'Esp vivant l'histoire qu'en donnait L'Ecluse, il y a déjà deux
XPLICATION DELA PLANCHE. La Plante de grandeur naturelle.
1. Le périgone fendu et étalé, pour faire voir les ctamines, 3. Le pistil
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Я PUPILOS,
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IRIS TRIFLORA.
Ам. des IDEs, Juss.—TRIANDRID MONOGYNIE. Lev
Tris triflora. L imberbis, foliis linearibus, caule trifloro tereti longioribus, Ball
p386. t.1
Mise. botan. p. б. t. 1. Act, Acad. Taur
IRIS A TROIS FLEURS.
DESCRIPTION.
Tris à trois fleurs forme des tonlles serrées, b ‘un vert gai; ses fibres
radicales sont menues, eylindriques; ses tiges nombre
pes, simples, I le six à douze pouce
plus longues que les feuilles
nantes par leur bond intérieur, Ia
pointe, planes, strićes, naissant presque toujours
los entre elles; dans les jets stérile
que la fleur, et à peu près ss feuilles
intérieures dépassent de beaucoup les extérieures, et ont souvent jusqu'à deux
qui entourent les fleurs sont verdätres en dehors, blanches et
membraneuses sur les bords, terminées en pointe à leur sommet, stries en
à ventrues; elles renferment presque t
sent successivement, де manière à ce qu'au premier coup-d'eil elles semblent
solitaires: сев fleurs sont porté Alo, d'un bleu vein de
sans odeur, à peu près de la grandeur de celle de 1723 yum.
bleu violet, ovales, po
que leur limbe; les trois autres sont plus grands, plus étalés, d'un bleu plas påle, presque blanes en dessus avec les veines d'un bleu violet: ils sont de forme ovale, rétrécis à leur base en un large onglet, presque obtu nt échaner
als; elles atteignent à peine, y compris l'anthère, la longueur de leur onglet T'anthëre est linéaire, blanchâtre, aussi longue que Le filet.
Lovaive est long, cylindrique, à six sillons longitudinaux, à six côtes arron- dies et peu saillantes : cet ovaire est verdätre, soudé avee In base du périgone
Je style est très-court, à peine distinct, divisé en tr taloides, obl
ment dentées en scie et un peu redressées : sous l'origine de cos lanières s trouve la fente transversale et munie de papilles, qui est le véritable stigmate. Je n'ai pas vu Је fruit. HISTOIRE
Iris à trois fleurs a été observé, pour la première fois, par M. Balbis, dans Jardin de Turin; mais on ignore de quel pays il est originaire: il commence à se répandre dans les jardins de botanique. La figure et la description que nous en présentons ont été faites dans le Jardin de Montpellier
Cette espèce supporte la pleine terre; elle n'exige aucun «oin par
flourit à la fin du printemps.
EXPLICATION DE LA PLAN La Plante de grandeur naturelle ents intérieurs du périgone avec l'étamine situé à sa base, sgments extérieurs, ou dressés- 3. L'ovaire coupé en travers. 4. Lovaire surmonté du style et des stigmates, mais dont on a enlevé tous
les segments du périgone et les étamines,
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ALLIUM SULCATUM. Кам. des Aspnopirs. Juss.—Hrxaxpnir моховумиь Дем Allium sulcatum, A. foliis anceok
umbellà сарнай Decani. ined.
abris; seapo triquetro, angulis sulcatis
confertá; petalis ovatis stamina дарі superantibus
AIL CAN NEL Ё DESCRIPTION
La bulbe de cet Ail
noisette: elle d
faitement glabres, planes, lancéolées, engainantes à la hase, un peu roide
plus d'un pouce, longues de quatre à six pouces; leur cóte moyen
est saillante en dessous, anguleuse et marquée dans le milieu d'un sillon longi tudinal.
Du milieu des feuilles s'élèvent une ou deux hampes droites, roides, trian-
gulaires, munies sur leurs trois faces de с
y saillantes, et remarquables en ce
que leurs angles sont presque toujours marqués d'un sillon longitudinal, comune
on peut le voir (planche 4
7). Cette hampe n'est nullement penchée avant 1a fleuraison : ell
mmence à fleurir n'étant encore que de la longu villes, et no la dépasse qu'à Ја fin de la lleuraison.
Та apathe est membrane
d'une seule pièce, en forme de cloche, divisée
is et peu étalée: les fleurs sont disposées en ombelle
serrées leurs pédicelles dépassent peu la longueur de la spathe, et sont méme.
plus courts qu'elle dans le commencement de la fleuraison, L'ombelle ne porte point de bulbilles.
t inodores, d'un blanc de neige; leur péri obtus
peu en cloche, à six segment
les segments; les anthères sont ovales, pleines d'un pollen ја
blanchâtre, à trois angles obtus; |
+ filiforme, pointu, de Ja longueur des étamines.
Je n'ai pas vu le fruit HISTOIRE
LAil cannelé a été observé au Jardin de Montpellier sans qu'on y ait cone servé de tı
M fleur
de son origine
OBSERVATIONS.
Cote espèce а de grands rapports aveo Elm album, figuré planche Зоо. et pourrait peutétro lui être un jour réuni, comme variété: il en diffère cepen. dant par des caractères qui paraissent de nature constante : 1." ses fouilles sont deux fois plus larges, plus courtes ct moins ctalces; ә. sa hampe est beaucoup
plus sillonnée et remarquable en particulier par ж marqués d'une can-
p.c
EXPLICATION DELA PLANCHE
La Plonte de grandeur naturel
La fleur vue par-dessus. Les étamines et le pistil.
Le pistil.
Le fruit avant sa maturité, coupé en travers Une graine avant sa maturité
La hampe coupée en travers pour montrer les cannelures.
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APHYLLANTHES MONSPELIENSIS.
Fam. des Jones. Jus
.— HEXANDRIE Monocyte, DIN.
Aphyllanthes Monspeliensis. Lin. Spee. 499, Gouan. hort. Monsp. 165. Flor. 3 Vill. dauph. з. p. 243. Lam. Diet. 4. p. 599. Пизе. зз. IT Desfont. FL atl. v. p. 283. All. ped. s. p. 165. Decand. Flor. Franç. З. p.
851. Lapeyr. pyr. 178. Salisb. parad. lond. ic.
Aphyllanthes Monspeliensium. Lob, ado. 190. ie. Icon. чр.
list, 3. p. 336. iz. Toumef inst. 657. t. 480. Garid. air. 36. Aphyllanthes. Zin. hort. Cliff 493. Saw. тей. 8. Ger. gallo Cariophyllus eseruleus Monspeliensium. Bauh. pin.
sect. 5. 1.25. ЈЕ 13. Magn. botan. 53. tab. ie. э!
Ла J. Вай
09. Moris. his 54 is minimus Monspeliensium, Chabr sciag. 442. ic
ЛЕВ.
Cariophylleus flos aphylloc APHYLLANTHE DE MONTP.
DESCRIPTION.
дуйне,
Lorsqu'il west pas са leur, ne ressemble аи Dianthus prolifer; forme de petite Tone racine білімге des Le eollet est garni de que les, quí debris des int entilrement dépourvue , comme son nom semble Findiquer. Hle en porte quelques-unes, trveourtes il est vrai, et peu nombreuses qui nais- Жаш йи colle y en a une insérée sr le bas de la tige orale: cette foule ем un peu eniginante, ататек sul les bords dela gaine, cylindrique et un peu pointue à son Sommet Ta tige eit d'ailleurs’ idee. tr longue de cing hat panees, d ou us Seu ascendante, marquée de six rale longitudinales d'un vert plus foncé, terminée P Si deux leurs d'un Беи bleu. 2 Ces еш» sont presque toujours solitaires; lorsqu'il y en a deux, leur floraison wa pas lieu au wis mane Elies sont entrés de Векио bts roues Saint, qui sont tement “ppliquces contre leur base les deux extéricures, qui jouent Le rôle de spathe, sont terminées por teis pointes, deux latérales membraneuses , et elle di “en forme de sole rote. Les Велей jnterieures: qui sont au nombre de six ou douze environ quand у а deus leurs, sont oblo igus, entres Celles qui touchent la fleur sont le plus longues; ce ra et com вън celles disposées alternativement sur deux rangs comme les lobes Le perigone est d'une seule pice en forme entonnoir , dun benu bl ме la partie еее dans Ja partie cache sous les Маси : le tube eit en Вай. Four mais il semble plus long» pare que les lobes pressés à leur base par les bractes restent rapprochés си forme de tube " Acci d leur base, obtus et méme un peu шеге au sommet, munis d'une nervure “fun bleu plus fone disposés sur deux кик, droits à lar base donnent. Immédiatement après In Heuraison , le périgone se
spices de Seipi ow
EXC point өй меде lad НА per tis da бак Tes min "isi diens up eine devant nun de ses lotes cene dépanent pas Ла moitié de la longueur des lobe les filet sont droits, Dlanchtres À eur ine bi e lo auto peck ovalen Шері dots le ple c blanche i БЫШ Ашлар dlls било ий senl ov llene E ale си Mom b [m КИ ler sprites es (шеді ets be.
ыы ane тише merci, recouverte par les tcs et par la bate flétrie dopérigone , өп droit, linde we
HISTOIRE.
L'Aphyllanthe de Montpellier eoit sur les collines sèches et pierreuses de toute Ја région des oli vies dela France, et particulièrement aux environs de Montpellier: es leue quil МЫЛ oer etr daire dans langue ear ce genre de localités est rise de toutes les autress ce sont des tjus Sees, caleaires, découverts, où les rochers sont à na, presque partout, et ot ls Plantes ka plas ‘dures peuvent seules trouver des moyens d'existence, À у L'Apbylisathe ou la non-feuilée teurit au mois de mai et de juin; sa fleur равонй le main au soleil; dans ес cas, elle dure jusqu'au soles cette Пепе брашна ressemble de lolas par sa coles Selle de certaines Campanules
Le fruit vient rarement à maturité comple; il faut le chercher avec assez de soin pour le rencon- trer dans cet état N 1 L'Aphyllanthe mériterait d'être cultivé pour bordure dans les pays du midi; mais sa transplanta- tion n'est pas sans quelques difficultés. ? ç
OBSERFATION
(Quoique Faphyllnie soit anciennement comu, on n'en pose aigue ers de ertt ue nme са habile obecvaear ma pas vu е fruit de hat ip aere des pu oe mat que, pi noi tour ША com tone sca de у tres l'Apbyllaib, on verra que се genre ен де а famille ds Jor Ferne d lj le don Te lobes sont ав,
bosi in toba
poe бары бешш a an нЕ. a ае de pille parisent, d'après co que je viens de dire, terminés par un stigmate à deux lèvres: Rem Gal es Te ue UE TP о cue ges
EXPLICATION DE LA PLANCHE
La Plante de grandeur naturelle,
ибаа. 3. Le périgone ouvert et dal, avec ls mios, 1223 p. Deis amines Tos braces fears as
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EA Redoute pins.
FERRARIA FERRARIOLA.
Кам, des Inin£rs, Juss.—MONADELPIIE TRIANDRIR Lin.
Ferraria ferrariola. F. caule simplici; foliis equitantibus, ensiformibus, И
gustioribus. Pil. Spec. 3. p. 580. Ait. hort. Ken. edit. 2. 4. р. 136, Jacq. coll. 4. p.
ia antherosa. Ker. in botan. m
rioribus a
Morea ferrariol
Ferra Ferraria viridillora. Andr. or. rep Ferraria minor. Persoon. enchir
751. ann. bot. 1. p. x,
FERRARIOLE. CRIPTION.
Cette plante a un rapport trt Pameuse i sa iar Mode ct
La racine de cette plante prise dividus jeunes, lle cat simple, pivo ur en un tubercule ovale, [Ë petit qu'une noisette; tantôt ylindeique, ou à peu prés ones er qana he йеті тшй а fibre centrale геме toujours plos grosse que es autres toutes ses pesée en Les feuilles sont embrestantes eur baso, disposi avee pe ста
алаан, i dela fleurs Tope aucersiement; celle qui fleurit Is premiere et ресни sate pro Toute (qui å eette époque est enore en bouton ) cat presque ssl ele fone abe eat menbranewes longuelle dit eure, за base s'allonge et devient un pedicel lindri ние cette seconde Hour avorte souvent, а 2 euere, presque en Ram de ono, pes О eek comte out fur di finds sur les bon TE à
Les étamines sont au nombre de trois; leurs flets sont soudés en ке est oblong, а six sillons et à six cites peu prononcées, пениса ele ext de Ја
vet avee la Розо dul (pl. 28), mais elle en diffère par еше et non tubircute ta tige simple e lan
тече au-delà du vec le pollen de couleur
HISTOIRE. Cette plante est originaire du Cop de Bonne-Fspéranee. Elle se cultive dans les jardins de bota nique, ор elle ен encore aser rares on homer Bea e avec les mêmes soins que la Fer < Elle fleurit su printemps: su fleur et inodore, meine а ба de B asal etla description que nous en donnons ic ont te faites dans le Jorg
OSBERFATIONS
kus genres, mail които wes jamais comple dans часа ЕТГІ”
а aucint Ia as Me ea udecour dans les Paraiso една en lobes clics, e ba Torme d'un pinceau dans les Ferraries; il
va pea Sie Les Тараба.
eet ce bus de la go des Ferraries west point renlló
алат ы io Fe а scans green Man avee les caracteres déduit des form er
ERRARIA,
1.198. 1.3. Lin. gen. 1018, Jus. gen. 37. — Ferrari. Sp. Cav
Ferraria, Burm. nov. а Sehrch Wil
ші Sigma ране Sibi? Copie Fr 3. ее espenses gr; radices mone fckulate, mune propè collum w
sors tia en КЗ fen rs a a, is sad eval
1. Ferraria undulata. P. radice tabes simplici, cule apice paré ramoso. (Li t X ruis forse P. rodice Свами aut del, eauleimplici at xi пивом, (Lil 484.)
TIGRIDIA =. Sp. Lin fl. Cav. Schreb. Willd.
FRUCT. Pes amparos, profani separo, lobis alero vald Бана и; sur dro cosa; aber Race ers oras
S us sg param, obi pais loh ‘cell degli reins non ino
VEG. Heste mexican ; radices Во ове ni pars inferior in bus veniam. i
EC Matte ck ter йа enims, Mies. re has cala scent on Vis Incl seus, genitlium colam 2! ire. Sé et dios. J 3, Tisi ohio T. pagos bis bovis cbusisimis, genitali
AAT Ме. red de z
am одной perigonio breviore: nd et
La Plante de grandeur naturelle
& Lo sce des Camins fendu eté
Та racine de la late en e |
È de Taies dera des eX ree la eur fleurie
О" сш man son développement | " ca tonto sale dan une
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AGAVE SPICATA.
Fast. des Bromiunies. Jess.—HeXANDRIE мохосуми LIN.
gave spicata, А. foliis rigidis, tenuibus, eanaliculatis, angustis, acutis, inte-
gerrimis implicisimos floris laciniis revolutis, tubo
vioribus, staminibus longè exsertis, Decondol Car, hort. Monsp. p. 76. m 17. AGAVÉ EN ЕРІ
DE
RIPTION
a racine de cette plante est composée de fibres nombreuses, dures, ylin-
driques, menues, disposées en faisceau; les feuilles naissent du collet; elle
droites, nombreuses, minces, n
ten s sur les bords, longues d'un pied et plus, larges de huit
à dis lignes, d'un vert foncé un peu glauque.
La hampe sort du milieu des feuilles, cylindrique, droite, solitair р 1
parie
tement simple, et s'élève à la hauteur d'envir
л trois pieds; elle porte à ка base
quelques feuilles den mblables à celles du collet; mais d'au- quelq À
tant plus petites, qu'elles s'en écartent davant
un épi court, serré, composé de quinze à vingt leurs; l'axe де l'épi est un pou
bosselé sous l'origine de chaque fleur: celles-ci sont sessiles à Taisselle d'une
petite bractée aiguë et пет
La fleur est de couleur verdätre; lo pórigone est d'une seule pièce, adhérent par sa base avec l'ovaire; son tube est cylindrique, marqué de six sillons longi
sile limbe est un pou plus court que le tube,
divisé en six lobes linéaires, obtus, roulés endehors les étaminos sont attachéez par leur base, au tube du pörigone, et fortement saillantes hors de Ја fleur; la. partic libre de leur filet est en forme d'alêne, longue de douze
Ta
attachée par lo milieu de sa lo
quinze lig
hêre est linéaire, longue de sept à huit lignes, d'un brun pourpre foncé:
leur, et par conséquent oscillante sur la som.
ovale=oblong, adhérent avec le
mité du filet ; le pollen est jaune; l'ovaire est
périgone, divisé intérieurement en trois loges, qui renferment chacune deux
nines attachées à l'angle interno; le style est cylindrique, de Ја
longueur des étamines; le stigmate est simple, à trois petits rudiments de lobes.
Le fruit n'est pas venu à maturité
HISTOIRE,
L'Agavé en épi
el, selon toutes les probabilités, du Mexique. Le Jardin do Montpellier a seca celui de Madrid. Elle pou
2 périt après sa lleurason; mais avant до périr, elle pousse par sa racine
485
artes de l'Amérique soumises à Espagne
cette plante + avec lenteur pendant plusieurs
de petits surgeons qu'on en sépare et qui servent à la multiplier: lle exige une terre un peu sèche, et on doit avoir soin de ne pas Farroser trop souvent. On la conserve dans la serre chaude. Elle fleurit au plus fort de l'été
OBSERFATIONS.
Cette espèce ressemble beaucoup à I Agave yuccafala, repr
senté aux plan- ches 328 et 329 de cet ouvrage; mais elle en diffère 4
évidemment, 1." par ses feuilles entières et non dentées en scie; a. par ва hampe plus courte et chargée d'un très-petit nombre de bractées stériles; 3." par son épi plus serré et plus ovale; 47 par ses anthères d'un brun pourpre, et non pas jaunes, eto.
La Plante entitre de grandeur naturelle. Une fleur entière La méme coupée en long.
3. L'ovaire coupé en travers.
E жылысты.
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772 “Z К
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NARCISSUS TENUIFOLIUS.
Fam. des Narcissus. Jos
HrxANDRIE мохосуми. Lry.
Narcissus tenuifolius, N. foliis filiformibus, erectis; «capo unilloro; Moris seg-
ntis rectis, patentibus, corona sub-brevioribus coroná obconica, apice denticulatä. Decandol. Nare. Mon. ind. Narcissus t
tubo f
wifolius. N. uniflorus, foliis erectis, pericarpio pyriformi, corolle
que ad basin sexangulo, laciniis rectis patentibus cunciformibus,
Salih, prod. a
. Hau. in Trans, Lin. Soe.
5. p. 248. Pscudonarcissus juncifolius 11. flavo flore. Cha. hist 1. p. 166. fi 1. Narcissus montanus juncifolius mini pa 118 f. а. Кот. Cli Bulbocodin Narcissus montanus alter flore hin!
athiformi sexfidè plica
alter flore luteo fimbriato, Lab. icon.
tenuifolium aliud flo
briato. А Bodl. hist. 2. p. 897. f 1. to. C. Baul, pin. 58.
NARCISSE A FEUILLE
MENUES. DESCRIPTION
Cotto espèce ressemble beaucoup
u Narcisse bulbocode (fig
petito dans toutes ses parties
mais, outre qu'elle est ph
encore par style «
godet, qui dépasse à peine la longueur des а ant
Sa bulbe est ovoide, petite, d'un brun foncé; ses feuilles sont droites, fili-
formes, d'un vert fonce, trois f
plus longues que la hampe: celle-ci est cylin-
drique, longue de deux à trois pouces, terminée par une seule fleur inclinée et fendue longitudinalement; la fleur
y de moitié plus petite que celle du Narcisse bulbocode; le périgono
d'un jaune doré; la spathe est memb
est sans odes
est, à sa base, verdâtre, en fo
de cone renversé, et à six faces peu prononcées; los lanières sont oblongues, pointues, d'abord droites, puis étalées, à peine plus
nent à son sommet: les étamines sont déclinées, toutes renfermées dans l'intérieur du godet; le style est saillant hors de la fleur,
décliné, un peu courbé, terminé par un stigmate à trois ll
HISTOIRE L
où il a été trouvé sauvage par L'Eclusé
areisse à feuilles menues croit en Espagne, sur les coteaux de la Biscaie,
I fleurit en février dans son sol natal. Je Tai vu en fleur dans les premiers
jours de mars, dans le Jardin de Montpellier, М. Salisbury dit qu'il passe hiver
en pleine terre en Anglet
et qu'il est plus précoce dans sa fleuraison que
Jes espèces avec lesquelles il a du rapport-
486
OBSERVATIONS.
Le genre des Narcisses, comme il est indiqué dans le supplément de la Flore française, se divise en six sections assez naturelles, et faciles cependant à carac- tériser ; savo
12 Les rau Nancisses (pseudonarcissi). Feuilles planes, glauques; hampes
ores; tube des fleurs court, en cône renversé; godet en forme de cloche ou de cylindre, rétréci à la base, denté ou lobé vers les bords. N. minor Lin., pseudo- narcissus Lin., major Curt. , Sibthorpii Haw., moschatus Lin. , Gouani Roth, poculi- Jormis Salisb. , tubæflorus Salisb. , obvallaris Salisb
2." Les Porrigurs (poetici). Feuilles planes, glauques; hampe à une, deux ou trois fleurs; tube des fleurs cylindrique allongé; godet court en forme de roue, scarieux et erenelé sur les bords.—N. poeticus Lin. , maialis Curt., biflorus Curt.
2 Les Tazerres (tazettæ). Feuilles planes, glauques; hampes multiflores; tube des fleurs cylindrique allongé; godet en forme de coupe, entier ou à peine. denté sur les bords.—N. sazetta Lin. italicus Gawl. , papyraceus Gawl. , kewianus
awl., anceps D.C. (1), bifrons Gawl., polyanıhos Lois., dubius Gou., patulus Lois. , stellatus D. C. , chrysanthus D. C., serotinus Lin. , longiflorus Willd. calathinus Lin,
4° Les Joxquinnes (Jonquillæ). Feuilles vertes, demi-cylindriques ou en alène, un peu creusées en gouttière; hampe à une ou plusieurs fleurs; godet campanulé, de moitié au moins plus court que les segments.— X. jonguilla Lin. , viridflorus Schousb., tenuior Curt., intermedias Lois. , ochroleucus Lois. odorus Lin. , fetus Salisb. , trilobus Lin., nutans Haw
57 Les Creramntens (eyclaminci). Feuilles vertes demi-cylindriques, un peu creusées en gouttière ; hampe à une, deux ou trois fleurs; segments réflé- chis, le plus souvent deux fois plus longs que le godet.—N. reflerus Brot., cernuus Salisb., alius Mill., ziandrus Willd. , riandrus Lin., coronatus D. C. (2), oyela- mineus D. C. (3)
Les Burnocopiens (bulbocodii). Feuilles vertes demicylindriques; hampes
А une, deux ou trois fleurs; segments étroits, plus courts que le godet, qui est
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Aspuopetus taurieus.
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— Karatas... " Согасем alpinum. — autumnale, var...
Сомигиза persicarato Cuncuwa longa. : Dana chata
Fennanıa ferrariola. Foncnsa gigantea. Graios gracilis. Hapciom coronarium, +s» THracieries orientalis, var
— triflora
Onmosracurs virginica. + Orunys Шия, var
457 — pyramidale 5 е Paxcaxrios parviflorum, нв Prone tenax...
E — pomeridiana. 2 ц шша m UE Vrvrucin glauca.
436 Verses album.
4 Wrrsexta со
438 — maura, var latifolia... +з Zroamexvs glaberrimus,
48.40 45 178 ye 497 өз 43
TABLE
FRANCAISE
Des Plantes décrites dans le huitième Volume.
Асака épi. к: At. sillonné Atavca pyramidal
Амактиик brésilienne
de Virginie, var =н
— peu élevé
ANANAs cultivó Š 4 Актиймс à longues hampes Аттшлхтнк de Montpellier
Anısria bleu
Aspeno# à feuilles menues.
Алто taurique Baxaxien cultiv
Corcmgue d'au
вилни а feuilles de persi le persi Соксума long. Danna élevé
кидик ferra
Fovncror gigantesqu Graver efi Hioremus à couronnes.
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TABLE GÉNÉRALE LATINE DES PLANTES
Décrites dans les huit volumes des Li et des principaux synonymes
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