Tree Dictionnaire Àecnecsnione ES Crchidées DIRECTION & RÉDACTION PAR Xe DESSINS & AQUARELLES PAR a, Y É A. Cogniaur A, Goossens (CE re Lycaste MiISSOURI BOTANICAL GARDEN LiBRARY (enre Lycaste (Tribu des Vandées. — Sous-tribu des Cyrtopodiées)e Etymologie et Historique. — Ce genre porte le nom d'une femme de l'antiquité. célèbre ar sa beauté. Il fut établi en 1843 par Linpcxy, dans le volume XXIX du recueil intitulé Botanical Register, au moyen de certaines espèces qui antérieurement étaient rangées parmi les Maxillaria. D'autres espèces de ce dernier genre lui ont permis en même temps de créer les genres Paphinia et Colax, que BENTHAM, en 1881, crut devoir adjoindre aux Lycaste ; mais cette réunion n’a pas été généralement admise. (Caractères — Sépales presque égaux, dressés-étalés, les latéraux un peu plus larges, brièvement prolongés en avant à la base et formant presque un sac avec le pied de la colonne. Pétales notablement plus courts et relativement plus larges que les sépales. Labelle inséré au pied de la colonne, sessile ou brièvement ongui- culé, plus court que les sépales, trilobé ; lobes latéraux dressés ; lobe terminal étaié ou plus ou moins réfléchi ; disque muni dans son milieu d’un appendice charnu, transversal. Colonne assez allongée, arquée, demi-cylindrique, non ailée ou munie au sommet de deux ailes très étroites, prolongée en pied à la base. Anthère terminale, en forme d’opercule, très convexe, uniloculaire ; quatre pol- linies cireuses, oblongues ou ovoïdes, appliquées l’une sur l’autre par paires, reliées à un tout petit rétinacle par un pédicelle allongé et linéaire (voir la fig. analytique). Capsule oblongue ou fusiforme, dressée. — Herbes épiphytes, à pseudobulbes souvent _ovoïdes, surmontés de une à trois feuilles, qui sont amples et plissées. Hampes radi- cales, dressées, uniflores. Fleurs grandes, penchées. Ce genre est très voisin des Anguloa. Ces derniers se reconnaissent surtout en ce que les sépales, au lieu d’être étalés et beaucoup plus longs que les pétales, les égalent à peu près et sont rapprochés pour former une fleur presque globuleuse. Distribution géographique. -— On connaît plus de ne re . Lycaste, répandues dans toute l'Amérique tropicale. Elles montagneuses; c’est pourquoi on les rencontre souvent dns la partie éccitiéntalé de ce continent, depuis le Mexique jusqu’à la Bolivie; quelques Gare seulement habitent la partie orientale, les Antilles, les Guyanes et le Brésil. DICTIONNAIRE Ieosographique des Orehidées —————©2I—— TABLE DES PLANCHES composant les trois premières séries ——#È— " Espèces. Hybrides. PI. E-Skinnert, LAl » la. » alba, Hort. » 18. » lelicatissima Warn. » Ic. ei Le ho Rel ÿ JA: L. macrophylla ss. I L. gigeantea, Ldl. DICTIONNAIRE Icosographique des Orehidées EN —— TABLE DES PLANCHES composnnt les trois premières séries LYCASTE Espèces. Hybrides. PE I. L.Skinneri, Lil. » 13: » alba, Hort. » 18 » delicatissima, Warn: Nc. » Reginae, » 2. L.lasioglossa, Rel te: A. L. macr "ophylla bonnns. b; a Rolle. L.t Di L. ne Ldl. L. cigzeantea, Ldl. — a ee Le DICTIONNAIRE Ieosographique des Orchidées —— <—— TABLE DES PLANCHES composant les trois premiètres séries PRE © RARES LYCASTE Espèces. Hybrides. PL. E. Skinnerh LA e- » à: » its de Dsl » anares . > » IC. » Reginae, Will. Ds 2, I. lésions, Rchb # » 34. L. macrophylla Diéboisiaus, PA an tdi RE Rolte bn Di | US A à Ne “iv Lal. - » ‘7. L.gigeantea, Ldl. ty sf V” à, SKA Lara és be dur Dict. Fcon. des Orchb. Lycaste, pl. 1. | (ycaste Skinneri J'uinar. fDars 1897. a HN Ent REA AMEN - A.GOOSSENS, Praz! Chromohth.JL GOFFART ruelles. LYCASTE SKINNERI, Lindl. T ycaste Skinneri, Lindi. LYGASTE de SKINNER. Lycaste Skinneri Linoi.. in Bot. Regist., 1843, misc. p. 15. Synonyme. — Maxillaria Skinneri BaAtTEw. ex Lip. in Bot. Regist., 1842, misc. n. 13. Pseudobulbes ovoïdes-arrondis, un peu comprimés, surmontés de 2 ou 3 feuilles, longs de 6 à 8 centimètres. Feuilles lancéolées, aiguës, longuement atténuées inférieu- rement, longues de 4 à 5 décimètres. Pédoncules assez gros, dressés, presque moitié \, plus courts que les feuilles, portant au sommet une bractée acuminée notablement > plus longue que l’ovaire. Fleurs atteignant jusque 12 et même 15 centimètres de diamètre. Sépales très étalés, à sommet plus ou moins réfléchi, large- ment oblongs-ligulés, un peu aigus, d’un blanc plus ou moins teinté de rose, le dorsal un peu verdâtre à la pointe. Pétales moitié plus courts que les sépales, dressés à sommet réfléchi, ovales, aigus, d’un rose plus ou moins vif. Labelle charnu, à partie inférieure dressée, à contour ovale, distinctement trilobé, souvent rosé et plus ou moins panaché de blanc et de pourpre cramoisi; lobes latéraux oblongs-arrondis, dressés ; lobe terminal ovale, obtus, réfléchi; appendice du disque charnu, arrondi au sommet, légèrement poilu. Colonne assez grêle, FE triquêtre, courbée au sommet, velue à la face antérieure sous le stig- # mate (voir fig.), blanche et maculée de pourpre. Cette magnifique espèce, qui passe pour la plus belle du genre, est LÆ= originaire du Guatémala. On en attribue généralement la découverte — | à URE SKINNER, qui en envoya de nombreux exemplaires en Angleterre en 1841 ; plusieurs d’entre eux fleurirent l’an- née suivante et furent décrits par BATEMAN, qui dédia l’es- pèce au collecteur. Cependant M. J. LINDEN (Pescatorea, sub tab. 39), revendique pour lui-même le mérite de sa décou- verte et de son introduction en Europe: « il la rencontra, en 7 février 1840, dans les forêts de San Bartholo, dans l’État de Chiapas Vi du Mexi- que) (herbier n. 1224), d’où il en envoya des exemplaires vivants en Belgique, sous le nom de Maxillaria virginalis, nom sous lequel elle remporta lé premier prix, comme plante nouvelle, à l'exposition d'hiver de 1841 de la Société Love fr le Flore, à Bru- xelles ». * Notre planche représente un exemplaire de la collection de _ A.-A. PEETERS,de er 2 Lo oi Dict. Fcon. des Orcb. Evcaste, pl. 14. RAS Skinneriva alba, Port Mars 1897. LYCASTE SKINNERL. var ALBA. J_ycaste Skinneri var. alba. Hort. LYCASTE de SKINNER variété BI:ANGHE. Lycaste Skinneri var. alba Horr.: Floral Mag. new ser., 1872, tab. 35, fig. r. Fleur entièrement blanche, le labelle seul étant légèrement teinté de jaunâtre à la base du lobe terminal et au sommet des lobes latéraux. Cette belle forme, qui est un albinos du type, s’est montrée de temps en temps dans diverses collections. Il paraît même que c'est celle qui avait été envoyée en premier lieu par M. J. LINDEN, dès 1840, sous le nom de Maxillaria virginalis, et dont il a été question dans notre exposé historique du type. Elle a été figurée en premier lieu, mais sans désignation spéciale, dans la Pescatorea, pl. 39, figure de droite (1860). Nous avons reçu de M. MOENS, de Lede, le modèle qui a servi pour peindre notre planche. Le Dict. Fcon. des Orch. Lycaste, pl. 1°, | (ycaste Skinneri var. delicatissima. Warner. Mars 1897. b 1 PL Zycaste des Orchidees. D) T ,ycaste Skinneri var. delicatissima. Warner. LYCASTE de SKINNER, variété TRÈS DELICATE. Lycaste Skinneri var. delicatissima WARNER Select Orch. PI., 1, tab. 10, fig. 1 (1862). Fleurs très grandes. Sépales blancs, très légèrement teintés de rose. Pétales d’un rose pâle, un peu lignés de rose plus vif. Labelle d’un blanc crème, légèrement maculé de rose. Parmi les innombrables variations que présente le L. Skinneri, celle-ci est l’une de celles qui présentent les teintes les plus délicates. Notre planche a été peinte dans les collections de M. MADOUX, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orcb. Lycaste, pl. 1°. (Ycaste Skinneri var. Reginae, Witiams. Mars 1897. Pret. icon. des Orchidees. Lycaste FCI LYCASTE SKINNERI.var REGINAE . Will. T_ycaste Skinneri var. Reginae. Williams. LYGASTE de SKINNER, variété REINE. Lycaste Skinneri var. Reginae WiLLiams, Orch. Album, vi, tab. 283 (1887). Fleurs très grandes. Sépales blancs, légèrement lavés et striés de rose, surtout dans leur partie inférieure. Pétales d’un pourpre cramoisi un peu violacé. Labelle d’un pourpre cramoisi très foncé. Voici encore une variété du L. Skinneri qui paraît bien tranchée, mais qui n'est qu’une forme plus ou moins accidentelle de ce type si polymorphe. Elle se rencontre cependant en nombreux exemplaires dans les collections de M. MADOUX, à Auder- ghem, où notre planche a été peinte. ee _ Œycaste pl 2. ycaste Skineri ver. armeniac Dict. Icon. des Orchidées. J,ycaste Skinneri, var. armeniaca, Sander. LYCASTE de SKINNER, var. GOULEUR ABRICOT. Lycaste Skinneri var. armeniaca Sanper, in Reichenbachia, ser. 2, 1, p. 30, tab. 18. Variété caractérisée par la teinte abricot des fleurs, particulièrement bien marquée sur les pétales et sur le labelle. Nous avons reçu cette forme remarquable de M. REGINALD YOUNG, Esq., orchi- dophile à Liverpool, chez qui elle s’est montrée en 1890 ; il l’exposa à Londres le 15 mars de la même année, et en obtint un certificat de mérite de première classe. Dict, Fcon. des Orchb. | LyvaAte Skinneri var. Hellemmensis Ces. Décembre 1904. Lycaste pl. 1€ Dict. Icon. des Orch. : Lycas Le pl.1£. A. Goossens, pine{ ; + ie ee : . Lit IL: Goffart, Bruxelles LYCASTE SKINN ERI var HELLEMMENSIS Cogn. JT ,ycaste Skinneri var. Hellemmensis Cogn. LYCASTE SKINNERI var. d'HELLEMMES-LEZ-LILLE Lycaste Skinneri var. HeLLEmMENsIs Cocx. in Chronique Orchidéenne vol. II. t. z, mai 1904, p. 10 Fleur grande, atteignant 14 centimètres de diamètre, à sépales d’un rose pourpre vif, plus foncé à la base, recourbés vers le sommet, à nervure médiane . plus ou moins carénée vers l’extérieur, de 4 centimètrés environ de diamètre. Pétales de même couleur, mais un peu plus foncés, surtout vers la base, de moitié environ aussi longs que les sépales, recourbés vers le sommet. Labelle d’un pourpre noirâtre à la base, d’un blanc jaunâtre tacheté de gros points pourpre vers le sommet des lobes principal et latéraux. Colonne d’un pourpre foncé noirâtre à la base, blanchâtre au sommet, assez courte, épaisse, velue sur la face antérieure dans sa moitié supérieure. Cette très jolie forme nous a été envoyée parM . OSCAR FANYAU, orchidophile à Hellemmes, près de Lille; elle se différencie du type par son coloris très riche. Le type que nous avons figuré antérieurement (Lycaste, pl. 1) a des fleurs roses. Le dictionnaire a également publié une figure de la jolie variété a/ba (pl. 1A) et une planche de la curieuse variété armeniaca (pl. 1D) qui possède comme la précédente des sépales blancs, mais dont les pétales et le labelle sont colorés en rose saumoné assez pâle. Quant à la variété delicatissima, figurée antérieurement (pl. 1B), elle se diffé- rencie des autres par ses pétales roses, tranchant sur les sépales blanc pur ou à peine teintés de rose. Dict. Fcon. des Orcb. Lycaste, pl. 2. Juresste lasioglossa acrv. £ Avril 1897. Dact. ion.des Orchidees. : Lycaste. FLE A.GOOSSENS, Pinx ! Chromelith JLGOFFART. Bruxelles . .+ LYCASTE LASIOGLOSSA. Rchb. f. Tycaste lasioglossa, Rchb, f. LYCASTE à LABELI:E VELU. Lycaste lasioglossa Rens. F. in Gard. Chron., 1872, p. 215. Pseudobulbes ovoides, comprimés, surmontés de deux ou trois feuilles, longs de 6 à 10 centimètres. Feuilles membraneuses, elliptiques-lancéolées, acuminées, lon- gues de 3 à 6 centimètres. Pédoncule assez grêle, dressé, cylindrique, vert, long de 15 à 20 centimètres, portant quelques gaînes assez lâches, aiguës. Bractée verdâtre, un peu obtuse, notablement plus courte que l'ovaire. Sépales étalés et équidistants, assez charnus, oblongs, aigus, tomenteux près de la base à la face interne, surtout les latéraux, longs de 7 centimètres, d’un brun rougeûtre à l’intérieur et un peu nuancés de jaune vers le sommet, obovales-oblongs, obtus, un peu obliques, égalant les deux tiers des sépales, d’un jaune citron. Labelle de la longueur des pétales, assez atténué à la base, distinctement trilobé, jaune, un peu verdâtre et teinté de pourpre à l'extérieur, maculé-ponctué de pourpre à l’intérieur, surtout sur les bords latéraux, qui sont assez étroits, dressés et oblique- ment arrondis au sommet ; lobe terminal oblong, obtus, réfléchi au sommet et sur les bords, à face interne densément couverte de longs poils crépus d’un blanc jaunûtre ; disque muni, entre les lobes latéraux. d’un callus ovale-triangulaire, obtus et très faiblement échagcré au sommet. Colonne presque cylindrique, jau- nâtre, un peu aplatie et striée de _ en-avant, assez longuement velue en dessous du stigmate. Par son aspect général, cette espèce est à peu free intermédiaire entre le L. Schilleriana et le L. macrophylla, dont elle se LE distingue facilement par la villosité remarquable qui recouvre <= le lobe terminal de son labelle. Elle est originaire du Guate- à mala, d’où elle a été introduite en 1871 par MM. VEITCH, K LÉ Ÿ de Chelsea. EN Notre planche représente un exemplaire qui fait partie des collections de M. JULES HYE, de Gand es ARE Dict. Fcon. des Orcb. Lycaste, pl. 3%. Jivesste macrophylla va. Desboisiana C ogn. Juin 1897. rc. icon.des Orchidees. Lycaste AT A GOOSSENS, Pix! Chromokth. JL GOFFART. Arulles LYCASTE MACROPHYLLA, VAR. DESBOISIANA, Cogn. J_ycaste macrophylla var. Desboisiana, Cogn. LYGCASTE À GRANDES EEUILLES var. de M. Kr. DESBOIS. Lycaste macrophylla var. Desboisiana Cox. in Chron. Orchid., n° 1, p. 4 (1897). Sépales d’un brun cannelle, verts au sommet. Pétales plus ou moins enroulés en dehors au sommet, à fond blanc crème, chargés de points d’un rouge carmin très fins et très nombreux non disposés en rangées longitudinales, bordés de blanc seule- ment au sommet. Labelle également d’un blanc jaunâtre, à lobe terminal oblong, chargé de points carminés très fins et plus ou moins nombreux. Cette variété du L. macrophylla (souvent cultivée sous le nom de Z. plana LINDL.) est fort voisine de la variété Measuresiana WILLIAMS (Orchid Album, vx, pl. 306, — nov. 1887). Cette dernière en diffère surtout en ce que les pétales ont le fond blanc - et sont couverts de point plus gros, moins nombreux, disposés assez régulièrement en rangées longitudinales ; le labelle est également blanc, à points carminés plus gros et souvent plus abondants, et son lobe terminal est plus large, ovale et non oblong. De plus, elle est originaire de Bolivie, tandis que la variété Desboisiana provient de Fu bunks d’où elle a été introduite 2. YA 2. de. emps - à Auderghem, par. M. MADOUx , és | Nous dédions ee La te variété à l'habile cultivateur qui l’a soignée, : M. Dex | CO 1 Dict. Fcon. des Orcb. Lycast , pl. 4. ycaste Rossiana JL Laos Juin 1897. Drct. icon. des Orchidees . Lycaste FL&. À.G00SSENS, Pinx! Chromolith. JL COFFART. Bruxelles . LYCASTE ROSSIANA, Ralfe Lycaste Rossiana, Roife .LYGASTÉ de M. H. Je ROSS. Lrcaste Rossiana Rocre in OrcA. __—. P. 239 «r893). Port et organes de végétation à peu près comme les espèces voisines, L. cruenta et L. aromatica. Pédoncule beaucoup plus court que les feuilles, grêle, d’un vert clair, cylindrique, à nœuds un peu renflés, portant des écailles scarieuses engaî- nantes, acuminées, brunâtres, moitié plus courtes que les entre-nœuds. Bractée scarieuse, aiguë, blanchâtre, un peu teintée et senee de brun, moitié Ne Sr plus courte que l’ovaire. Sépales étalés-incurvés, à. pointe - ‘un peu SITES récurvée, ovales-lancéolés, aigus, un peu, concaves, d’ un jaune ver- S dâtre, portant quelques poils blancs à la base, longs de 3 1/2à4 cen-. né timètres, larges de 2 centimètres. Pétales dressés, à sommet récurvé,” | choque. -oblongs, un peu aigus, d'un jaune orangé, avec quelques macules d’un brun clair près de la base qui est poilue, longs de trois centimètres et larges de deux. Labelle charnu, un peu plus court que les pétales, trilobé, à partie inférieure très concave, d’un jaune orangé, faiblement ligné transversalement ou ponctué de brun clair ou de pourpre sur le disque et les lobes latéraux ; lobes latéraux arrondis; lo5e terminal réfléchi, ovale, obtus, long de 14 millimètres et large de 12; crête arrondie au sommet, large de 4 millimètres, à partie libre terminale presque aussi longue, avec quelques poils assez longs sur le disque. Colonne \voir la figure) longue de 18 millimètres, jaune, à face antérieure poilue et portant des mouchetures d’un rouge brun clair, qui sont plus sombres et plus étendues près de la base. Cette espèce est très voisine du L. cruenta LINDL., qui en diffère par ses fleurs un peu plus grandes, à sépales plus larges, à labelle muni d’une profonde cavité à la basé et portant de lärges bandes transversales d’un brun marron; le lobe terminal est presque qu'adrangulaire, et la crête du disque tronquée au sommet. Elle ressemble .- également au L. dromatica LINDL., qui s’en distingue immédiatement par les lobes du labelle plus longs et beaucoup plus étroits. Le L. Rossiana a éte décrit en 1893 par M. Rolfe, qui l'avait reçu de M. H.-J. Ross de Florence, sans indication d’origine. La plante figurée ici fait partie des collections de M. Warocqué, à Mariemont. Dict. Fcon. des Orchb. Lycaste, pl. 5. (ycaste tricolor R lotzsch. Octobre 1897. Det. icon. des. Orchidees A.GOOSSENS, Finx? LYCASTE TRICOLOR. KI: Lycaste. Fo Chromobth. LE GOFFART. Brumiies . J_ycaste tricolor, Kiotzsch. LYGASTE TRIGOLORE Lycaste tricolor KLorzscu in Orro et Dirk. Allgem. Gartenz., 1858, p. 185. Synonyme. — éMaxillaria tricolor Kcorz cu. loc. cit. D > Fe 11 14 Li 4 = 1 1 , très comprimés, à bords aigus, à faces lisses et un peu luisantes, longs de cinq à six centimètres. Feuilles largement lancéolées, aiguës. Pédoncule grêle, arrondi, d’un vert pâle, beaucoup plus court que les à feuilles, couvert de gaînes assez grandes, lâches, finement membraneuses, aiguës, brunes. Bractée membraneuse, un peu charnue sur le dos, ovale, engaînante à la base, enflée, un peu obtuse et apiculée, d’un vert pâle, beau- coup plus longue que l’ovaire. Ovaire sessile, arqué, à six sillons profonds, \ d’un vert pâle, long à peine d’un centimètre. Sépales presque membraneux, dressés-étalés, non révolutés, oblongs, obtus et un peu apiculés, à peine poilus près de la base à la face interne, d’un blanc verdâtre très légèrement rosé, le dorsal long de 32 millimètres sur 12 de largeur, les latéraux un peu plus longs et à peine plus étroits. Pétales dressés, à peine récurvés au sommet, membraneux, largement oblongs, très obtus, d’un blanc rosé vaguement marqué de grosses lignes roses, de la largeur du sépale dorsal, mais un peu plus courts. Labelle notablement plus court que les sépales latéraux, un peu charnu, à contour obovale, trilobé, d’un blanc rosé, un peu marbré de rose pourpre dans la partie supérieure ; lobes latéraux presque arrondis, épaissis dans la partie médiane ; lobe terminal membraneux, obo- vale, assez longuement et étroitement onguiculé, à bords denticulés-frangés ; disque glabre et luisant comme le reste du labelle, plus ou moins maculé de pourpre foncé, à peine épaissi, terminé au sommet par une écaille charnue, un peu étalée, obovale, presque tronquée au sommet. Colonne longue de 1 1/2 centimètre, demi-cylindrique, à angles latéraux obtus, légèrement pubescente sous le stigmate, le reste glabre, pourprée dans la partie inférieure, d’un blanc crème vers le sommet. L’exemplaire que nous avons reçu de la collection de M. MADOUX, à Auderghem, et d’après lequel notre planche a été peinte, est entièrement conforme aux spéci- mens originaux de KLOTZSCH, conservés dans l’Herbier Royal de Berlin, d’après la comparaison minutieuse que nous en avons faite. Cette comparaison nous a permis de constater que la description et la figure publiées par REICHENBACH (Beitr. Orch. Centr. Amerik., p. 28, tab. 4, fig. IlI-V) ne sont pas fort exactes. Cette espèce croît à une altitude de 2300 à 2700 mètres, sur le volcan de Chiriqui, au Guatemala, où elle a été découverte en 1849 par WARSCEWICZ, qui l’introduisit dans plusieurs collections européennes. _Dict. Fcon. des Orcb. Juvcaste candida ÆLycaste, pl. 6. Ji. Mai 1898. Dict. Icon. des Orchidées. 4. GOOSSENS pinrit. LYCASTE CANDIDA, Lal. Lycaste, pl. 6. Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. T ycaste candida, Ldi. LYGASTE BLANG Lycaste candida Loc. in Paxt. Flow. Gard., u. p. 37, A cs 152 (1852); Rens. Fr. Beitr. Orch. Centr.-Amer., p. 29, Synonymes. — Lycaste brevispatha Krorzscu in Berl. Allg. Gartenz., 1851, p. 217. — éMaxillaria brevispatha KLorzscu, loc. cit. — xillaria biseriata KL., xillaria . Horr., Lo biseriata Ki. Maxillaria KL , Ma Lycaste Lbraicooa Horr. ex. Rcus. F. in Wap. Ann. Bot : Lyrasie sordida Ki., > VI, P. 604 (1 1863). sordida Pseudobulbes ovoïdes-oblongs, très comprimés à bords aigus, avec deux ou trois côtes sur chaque face, lisses, longs de 4 à 6 centimètres. Feuilles oblongues-cunéi- formes, acuminées, longues de 20 à 30 centimètres. Pédoncule grêle, cylindrique long de 8 à 12 centimètres, portant deux ou trois gaînes assez petites et espacées membraneuses, aiguës, la gaîne supérieure ou bractée un peu plus ventrue que les autres et beaucoup plus courte que l'ovaire. Fleurs larges de 5 à 6 centimètres. Sépales très étalés et fortement révolutés, largement oblongs, aigus, un peu laineux la base sur la face interne, d’un blanc verdâtre, un peu plus verts dans la partie supérieure, parfois teirtés ou maculés de rose, les latéraux un peu plus longs, formant en avant un menton assez court et obtus. Pétales presque membraneux, un peu révo- lutés, un peu plus courts et plus larges que les sépales, ovales-elliptiques, obtus, glabres, blanchâtres et parfois teintés de rose. Labelle un peu plus court que les sépales, dressé, très concave, glabre sur les deux faces, un peu charnu, obovale ou obovale-oblong, blanc, un peu maculé et lavé de rose, légèrement trilobé; lobes laté- raux petits, largement triangulaires ou arrondis; lobe antérieur subrectangulaire- arrondi, à sommet tronqué ou un peu émarginé; disque présentant une bande médiane un peu saillante, obtuse ou rétuse au sommet. Colonne un peu incurvée, demi-cylindrique, blanche et un peu maculée de rose, à face antérieure longuement pubescente, sauf à la base. Cette espèce est voisine du L. leucantha K1., qui en diffère surtout par la bractée aussi longue ou plus longue que l’ovaire,et par le lobe antérieur du labelle densément velu. Elle est originaire du Costa-Rica, où elle fut découverte par WARSCEWICZ vers 1850. MM. ALBERT et CHARLES MADOUX la retrouvèrent dans ce pays en 1895, et rapportèrent à Auderghem les pieds vivants d’après lesquels notre planche a été peinte. | mars 1899 M à $ 5 Drct. icon des Orchiudees. 4easte, Pl. f Chromotith. J COFFIN. Braxdles. LYCASTE GIGANTEA Ldl. [ycaste gigantea, Läl. LYGASTE GÉANT. Lycaste gigantea Loz., in Bot. Regist., xxx Misc p. 15 (1843), xxxt, tab. 34 (1845) | Synonyme — Maxillaria Heynderycxii Cu. Morren in Ann. de Gand, 1, p. 97. tab. 9 (1845). Pseudobulbes ovoïdes-oblongs, comprimés, lisses, d’un vert foncé, surmontés de deux ou parfois de trois feuilles, longs de 10 à 15 cm. Feuilles plissées, oblongues-lancéolées, aiguës, d’un vert intense, assez longuement rétrécies en L'RéoIe à la base, longues de 40 à 70 cm. Pédoncule robuste, “dressé, uni- flore, plus court que les feuilles, d’un vert clair et portant plusieurs gaînes d’un brun pâle. Bractée un peu ventrue, aiguë, verte, plus longue que l'ovaire. Fleur atteignant jusque 15 cm. de diamètre, à segments assez étalés et plus ou moins dirigés en avant. Sépales lancéolés, aigus, d’un vert olivâtre et plus ou moins teintés de brun, les latéraux un peu falciformes. Pétales semblables aux re mais plus petits. LA PERCONE plus court qe ” eee Rs )bl trilobé, à lobes latéraux étroits et dressés, à lobe antérieur panduriforme, réfléchi, finement frangé sur les bords; plateau du disque un peu en forme de selle, fortement épaissi et émarginé au sommet. Colonne allongée, triquètre, incurvée, blanchtre. Cette espèce a été découverte en 1842 par HARTWEG, qui la récolta à Quebrada de las Juntas, non loin de Guayaquil, dans l’Equateur. Elle fut trouvée ensuite dans diverses localités de la Nouvelle-Grenade et du Vénézuéla, où elle croît dans les Cordillères jusqu’à environ 2,000 mètres d'altitude. Elle Le introduite à la fois en Angleterre et en Belgique en 1845. Ses fleurs se montrent à diverses époques, mais souvent en été. Nous sommes redevables de la fleur que nous figurons à M. LIONET, de Brunoy (Seine-et-Oise). Cette fleur diffère du type par plusieurs caractères : les sépales sont beaucoup moins atténués dans leur partie supérieure et moins aigus, plutôt ligulés que vaape d’un vert jaunâtre clair et non d’un vert olivâtre foncé; le labelle est plus à lobe antérieur d'un rouge orangé, avec une bordure large d’un blanc à peine . de jaune, et non d’un pourpre marron foncé, à bordure étroite d’un jaune orangé. Elle peut être considérée comme formant une variété que nous nommons var. RPRRNE _ Dict. Fcon. des Orcb. Lvcaste, pl. 8. | (ycaste Micheliana Cosn. Novembre 1901. Déct.lcondes Orch. Lycaste, PL 6. dGossens ns Lith.AbGoliin Fils Pru(Mi di) . AYCASTE MICHELIANA, Cogn. J,ycaste Micheliana, Cogn. LYCASTE DE M. MARC MICHELI. Lycaste Micheliana Cocx. in Rev. Hort. 1900. p. 264. Pseudobulbes ovoïdes, fortement comprimés, d’un vert foncé, présentant sur chaque face deux ou trois côtes longitudinales peu marquées, longs de 5 à 6 cm. Pédoncules assez nombreux, dressés en ascendants, grêles, cylindriques, d’un beau vert, aussi longs que les pseudobulbes ou un peu plus longs, portant deux ou trois gaînes mem- braneuses, d’un brun terne, la supérieure plus grande. Fleurs légèrement odorantes. Sépales dressés-étalés, presque membraneux, épaissis vers la pointe qui est légère- ment récurvée, aigus, légèrement velus à la base sur la face interne, d’un jaune pâle passant au verdâtre vers le sommet; le dorsal ovale-elliptique, long de 22 mm., large de. 15 mm.; les latéraux un peu plus longs et plus étroits, ovales-triangulaires, for- mant un menton bien proéminent. Pétales dressés, un peu récurvés vers le sommet, aussi larges que le sépale dorsal et à peine plus courts, concaves surtout à la base, obliquement obovales, obtus, densément velus-laineux dans la partie inférieure, d’un jaune orangé. Labelle dressé, un peu plus court que les sépales latéraux, très concave dans la partie inférieure, profondément trilobé, d’un jaune pâle en dehors, jaune orangé en dedans avec de gros points rougeâtres vers la base, ainsi que sur la partie supérieure des lobes latéraux et la moitié inférieure du lobe terminal; lobes latéraux largement oblongs, presque tronqués au sommet, flexueux, glabres, incurvés; lobe terminal très proéminent, largement oblong, arrondi et un peu récurvé au sommet, légèrement rétréci vers la base, glabre en dehors, brièvement et densément velu à la face interne : disque présentant jusqu’à la hauteur des sinus, une bande épaissie large de 2 1/2 mm., très glabre, un peu canaliculée dans le milieu, arrondie et non dilatée au sommet, munie de chaque côté d’une forte bordure de longs poils laineux très denses. Colonne assez incurvée, d’un blanc jaunâtre, à peine pubescente sous le stigmate, le reste glabre. Cette espèce ressemble beaucoup au L. aromatica Ldl., qui a les segments de la fleur relativement plus étroits, les pétales aigus, la pubescence de la colonne et du labelle différente, l’appendice du disque fortement élargi et tronqué au sommet, etc. Le L. Micheliana croît dans la Sierra Madre, au Mexique, entre 1700 et 2000 m. d'altitude, où elle a été découverte par feu LANGLASSÉ, chargé par M. Marc MicHeut, de Genève, d'explorer ces régions. Elle a fleuri pour la première fois au commence- ment du printemps 1900 chez M. MicHELI et chez M. Ep. ANDRÉ. Les fleurs que nous figurons nous ont été envoyées par M. LIoNET, de Brunoy (Seine-et-Oise). Dict. Fcon. des Orcb. ; ce des cruenta Lycaste pl. 9 Jia. Septembre 1904 4. Yycaste rl 1 L s Orch. » de Dict. Icon. à | + ns is, 5 ba % 700. f J ,ycaste cruenta, Lindi. Lycaste cruenta Linpz. Orchid 11bum VIIL tab. 375; Wizciams Orch. Grow. Manual, p. 473, c. fg. Syzonyme: — Maxillaria cruenta Linou. Bot. Reg. (1842), tab. 13. Pseudobulbes vert foncé, réunis en touffes, ovales-comprimés, rugueux. Feuilles plus ou moins nombreuses, oblongues, membraneuses, à nervures proéminentes plissant le limbe. Pédoncules radicaux portant des gaines cucullées. Fleurs généra- lement solitaires, atteignant 9 centimètres de diamètre. Sépales ovales-triangulaires, subaigus, d’un jaune verdâtre, plus foncés en dessous qu’au-dessus. Pétales plus petits que les sépales mais de même forme, d’un beau jaune orange. Labelle plus court que les pétales, trilobé, à lobes latéraux arrondis, à lobe central crispé et légèrement pubescent, partie centrale du labelle striée de violet et munie à la base d’une tache arrondie violacée. Colonne assez proéminente. Cette jolie orchidée est originaire du Guatémala, où elle fut découverte la première fois par M. SKINNER qui avait cru pouvoir la rapporter, comme variété à larges fleurs, au L. aromatica Hooker. Cette plante est variable dans son coloris ; les variations que l’on rencontre le plus fréquemment en culture possèdent des fleurs ns ee et ee n ont ; Dict. Fcon. des Orcb. "#0 | \ yCcaste costata Lycaste, pl. 10 Je. Septembre 1905. RS CR Lycaste, PI. 10. des Oreh Dict. Icon. Tüth JL. Goffart, Bruxelles COSTATA.. Lndf LYCASTE à ne À. GCoossens, pinx [Lycaste costata, Lindl. . ne Linpc. in Bot. Reg. (1843) Misc. p. 15 et in Gardn. Chron. (1854) ; 663; RecEeL tenflora (1869) tab. 620 et (1883) tab. 11413 Waiicrams Orchid. Alb. VIII, re _ V tab. 220 ; Journ. of Hort. (1891) XXIIL p. 197, fig. 29; WiLcrams Orchid. Grow Man. p. 472; Vatren Man. Orchid. pl. IX, p. 86. Synonyme. — Lycaste Barringtoniae, Bot. Mag. tab. 5706. — Maxillaria costata Linvz. in Bot. Reg. (1838) Misc. p. 93. Pseudobulbes de 7 à 12.5 cm. de long, munis de côtes fortes sur les côtés aplatis et portant au sommet deux feuilles. Celles-ci de 50 à 75 cm. de long, y compris le pétiole canaliculé. Inflorescences plus courtes que les feuilles, du quart de leur . longueur environ, à bractées vertes, assez élargies, aiguës. Fleurs atteignant 10 cm. de longueur, d’un blanc d'ivoire, à sépale dorsal oblong, subaigu, recourbé au-dessus de la colonne; sépales latéraux oblongs, plus ou moins falciformes, subaigus ; pétales oblongs, subaigus, érigés, presque totalement recouverts par le sépale dorsal plus court que lui ; labelle trilobé, à lobe médian subaigu, fimbrié sur les bords, lobes latéraux Dés disque central épais. Colonne trigone, recourbée et munie de quelques poils à la base. Nous devons la communication de cette belle espèce à M. le baron voN FUR- STENBERG, de Hugenpoet {Rheïinland) ; elle est originaire des Andes péruviennes, où elle fut découverte la première fois par MATTHEWS en 1838. Depuis 1854, époque à laquelle la plante a été introduite, elle a été assez fréquemment réimportée en Europe et a été assez souvent figurée, comme le démontre la bibliographie que nous lequel elle a d’ailleurs été confondue parfois, mais le vrai Z. Barringtoniae Lodd., dont on pourra trouver -une figure dans le Bot. Cabinet, tab. 1834, et que nous recevrions avec plaisir, est originaire des Indes Occidentales. Nous serions d’autant plus heureux de figurer cette dernière espèce qu’il règne à son sujet des doutes qu’il y aurait lieu d’éclaircir.