dE Le Dictionnaire Aconograpbique Le Orchidées. DIRECTION & RÉDACTION PAR 28, dr 88 DESSINS & AQUARELLES PAR Ni A. Cogniaur md A. Goosse (jenre Cypripedium MNISSOURI BOTANICAL GARDEN LiBRARY Genre Cypripedium. (Tribu des Gypripédiées.) Etzmolosie — Nom dérivé des deux mots grecs kupris, l’un des noms de Vénus, et podion, qui signifie pantoufle, allusion à la forme particulière du labelle de ces plantes. He — Lorsque Linxé, le grand botaniste suédois, fonda ce genre, en 1737, on ne aissait encore que le C. Calceolus, LS avait été nommé par les anciens botanistes Cho fre (Petit soulier de Marie). Depuis lors, pes tirs auteurs ont proposé de changer le nom proposé par Linné, mais ils n’ont pas été généralement su Caractères. — Sépales étalés, le supérieur libre, ne ne le plus souvent soudés entre eux jusqu’au sommet, pour n’en former qu’un seul placé sous le A labelle. tn étalés, libres, souvent plus étroits que les sépales. Labelle sessile, ‘2. grand, dilaté en une poche volumineuse qui a la forme d’un Q sabot. Colonne courte, arrondie. Deux anthères fertiles, latérales, souvent sessiles, presque globuleuses, à deux loges parallèles ; pollen granuleux ; une troisième anthère est trans- formée en un grand a placé obliquement au sommet de la colonne. Stigmate en avant du staminode, à contour souvent arrondi, trilobé, glabre ou velu. Ovaire à une seule loge, à placentation parietale. Capsule à une loge, allongée ou oblongue. — Herbes terrestres ou très rarement épiphytes, à rhizoime court ou rampant. Tige dressée, simple, plus ou moins feuillée. Pédoncule terminal, simple, portant une grande fleur ou rarement deux, très rarement plusieurs. Notre figure analytique représente à gauche, la colonne du C. barbatum, vue de côté (a une anthère, b le staminode, c le stigmate); à droite, la coupe du fruit d’un Cypripedium. istribution géographique. — On connaît environ 60 espèces de ce genre, qui habitent toutes les régions boréales, l’Asie orientale, et les îiles voisines jusqu’à la Nouvelle-Guinée et l'ile de Java; en Amérique, une espèce s’avance vers le sud jusqu’au Guatémala. DICTIONNAIRE. Ieonographique des Orchidées TABLE DES PLANCHES Doit les trois premières séries RE CYPRIPEDIUM Espèces. Hybrides. L- PI 1. C.Stonei ow. £Hybr. PI. 1. C. Leysenianum, Hort. en 4 2,20 Cast, Nt'hbif 5» » % C. vexillarium, Rchb. f. s» _?. C. praestans, Rehb. f. FF | » Sa. C. Leeanum Albertia- — .» 4. C:picerianum, Rchb. f, et num. vais ae Desb. - » » Aa. C.Zampa Phidias,Cogn. L- .». 5. C. Argus, Rchb. — » » 48. y» v.Eurydice,Cogn gg » 6. C.tonsum, Rehb. » » AC. » v.Steriop, Cogn. e »ÿ 7, C.Eawrencernun 1. Rchb. f Tr) » 5. C. Erato, Desb. æ.». 8. C. Elliottianum. Orion. : Fc | » 6. . triumphans, J. H nd © rai Rchb. œ y» » 7. C.Godsetfianurm, Rtchb, f. RL Te album, is 26e N +4 à. » v. Jupiter, 7 » 10. C:niveum, Rehb. f. Cogn. » JL C:hirsutissimum, Ldl. A y» » 8 C. Madame Jules Hye. y » 12 C. purpuratum, Lal L y» 9. C.CharlesCanham,Rolfe 2313. Crexul, 8. J» » 10. C.Youngianum, Rolfe.. y » I4 C.insigne, Wall. À» » Il C. Harrisiarum super un » 4 » v.nigrum.F. Desbois. : bum. uw » ]48. D v. Fptrner Khb.f. 4» » 12. C. Arthurianum, KR. f. >» 140 lhetense, Hort. À - » y» 12 C. Niobe, Rolfe. ue » 15. iles, ser *. À r» he GC cs porphy- Er » 154: » anderae. & » 16. C.Dayanum, er : ri L Parhsiannm, Hort. s\ æ >» 17. C.villosam, EdE » »-15à. » Sanderne. —,, + & » 18 C. concolor, Parish. pp 9 16. C_ An PR ures. | PR a er nr atratum.Rehb.f. 2 » » 17. C. microchilum, R £ “ni » Ja. superbum, se rs D 18 C Winnian uw, Rehb.f. t” ? 20. € Charlesworthi, A. re Hs. » 19 C. Charles Richman, H. latum. er ou m. . cn. 20. € es Rehb. f : 21. oc. Van, À NO À pt Lu le‘onianum, die. é La hesis R. C. nitens s super crbum. -C. Prewetti, Hort C. aureum, J. Hy C: Lathamianum, R. É C. Williamsianum. C. chlroneurun, R. É- Relus, R. Youns Clotho, Reg C. C. GC. C. nn num, var C. ra Rolfe. C. Souvenir de olibois. C. cligcram, Red C:su rciliare Dict. Fcon. des Orchb. Cypripedium, pl. 1. Cyoripedium Stonei Dert Low. Povembre 1596. act. icon. des Vrchudees. À Cypripedium PL 1. Cypripedium Stonei, Hort. Low. GYPRIPEDIUM DE M. STONE. Cypripedium Stonei Hort. Low, fide Hoox. in Bot. Mag., tab. 5349 (1862). Feuilles coriaces, étroites, d’un vert brillant, longues de 30 à 40 centimètres. Hampe notablement plus longue que les feuilles, d’un vert rougeâtre, un peu poilue, portant 3 à 5 fleurs. Bractées lancéolées, acuminées, beaucoup plus Le courtes que l'ovaire. Sépales larges, ovales-cordiformes, brièvement © acuminés, blancs avec quelques lignes longitudinales d’un rouge brun, un peu carénés et teintés de rouge vineuX à la face posté rieure, l’inférieur à peine plus étroit que le supérieur. Pétales linéaires, pendants, longs de 12 à 15 centimètres, ciliés à la 4 base, d’un jaune chamois, teintés de brun et tordus vers A l'extrémité, rayés de plusieurs fines lignes brunes dans #4 toute leur longueur, et tachetés de gros points d’un 4 brun rougeâtre. Labelle presque horizontal, tout à \K fait en forme de sabot, d’un beau rose en avant avec des veines et des réticulations cramoisi, blanchâtre à la face postérieure, Staminode massif, ovale, charnu, d’un blanc jaunâtre, bordé sur’les deux faces latérales de poils denses, jaunâtres, passant au brun vers leur som- met. Cette ‘espèce croît sur les rochers calcaires et ombragés de la pro- vince de Sarawak, dans l’île de Bornéo, où elle fut découverte en 1860 par HuGH Low. Elle fut acquise par M. Joan Day, de Tottenham, chez qui elle fleurit par les soins de STONE, son jardi- nier, à qui elle fut dédiée. Nous avons pris pour modèle de notre planche une plante de la collection de M. WAROCQUÉ, au château de Mariemont. _Dict. Fcon. des Orch. Cypripedium, pl. 2, ypripedium Curtisii Acre. f. Décembre 1896. lict. icon. des Orcudees. | C ypripèdium PI 2 A GNOSSENS Pinx* ohth..J L.COFFART, Bruxelles Chrom CYPRIPEDIUM CURTISII, Rchb.f. Cypripedium Curtisii, Rehb.f. a de M. EURTIS. Cypripedium Curtisii Rens. F. Gard. Chron., new ser , XX, p. 8 (1883). Synonymes. — Paphicpedilum rise STEIN, Orchideenb., p. a (1892). — Paphiopedium Curtisii Kercn. Livre des Orch., p.454 (1894). Feuilles toutes radicales, étalées ou dressées-étalées, récurvées, oblongues, aiguës variées de vert clair et de vert foncé. Hampe robuste, plus longue que les feuilles, . pubescente, uniflore, d’un pourpre vineux. Bractée ovale, comprimée, pubescente, trois fois plus courte que l'ovaire. Sépale supérieur relativement court, largement ovale-cordé, acuminé, glabre, d’un vert clair, passant au blanc sur les bords et un peu pourpré à la base. marqué de nombreuses veines d’un vert foncé ou pourprées convergeant vers le sommet. Sépale inférieur plus petit, ovale, acuminé. Pétales étalés, à partie supérieure un peu réfléchie et fortement récurvée, ligulés, un peu aigus, d’un pourpre blançhätre devenant plus foncé vers le sommet et surtout à la base, veinés de vert et tout couverts de gros points rouges, bordés de poils Joss d’un pourpre noirâtre et de petites verrucosités. Labelle grand, à bords un peu dilatés, à échancrure latérale profonde et très étroite, d’un pourpre brun, passant au verdâtre à la face postérieure, veiné de pourpre plus foncé. Staminode grand, notable- ment plus large que long, largement échancré en avant avec une dent obtuse dans l'échancrure, à cornes latérales aiguës, d’un vert pâle ou blanchâtre, à partie centrale plus verte. Cette espèce a des rapports évidents avec les C. superbiens et C. ciliolare et est plus ou moins intermédiaire entre les deux. Elle fut introduite en 1882 par le collecteur M. CURTIS, qui l’avait découverte dans l'ile de Sumatra, où elle croît à quelque distance de Padang, à une altitude de plus de mille mètres. Le modèle de notre planche nous a été fourni par M. MOExs, de Lede près d'Alost. . Pre ET SERV _Dict. Fcon. des Orch. Cypripcdium, pl. 3. Cyoripcaium Praestans Acne. à Fanviet 1897. Dict. won. des Orchidees. mi É Cyprpedium PL 3 |A GOOSSENS. Pit CYPRIPEDIUM PRAESTANS . Rchb.f. roma. L60raRT Bruni. Cypripedium praestans, Rchb. f. GYPRIPEDIUM DISTINGUÉ. Cypripedium praestans Rens. r. in Gard. Chron., new ser., xxvi, p. 776 (1886). ynonymes.— Cypripedium glanduliferum Verrcu, Man. Orchid., part. 1v, p. 25 (1889) (non BLUME) — ? Linaqer glanduliferum STein, Orchideenb., p. 468 (1892). — Paphiopedilum praestans Prirz. in EnGLer, Bot. Jahrb., xix, p. 41 (1804). — Paphiopedium slanduliferum Kercu , Livre des d. ch., p 54 (1804) Feuilles allongées, équitantes, ligulées, obtuses, carénées en-dessous, coriaces, luisantes, d’un vert foncé. Pédoncule robuste, pluriflore, pubescent, d’un pourpre noirâtre moucheté de vert, plus long que les feuilles. Bractées caré- nées supérieurement, plus courtes que l'ovaire. Sépales presque égaux, lar-, gement ovales, aigus, un peu carénés en dehors, d’un blanc jaunâtre, striés de brun rougeâtre. Pétales linéaires-rubanés, tordus, longs de 10 à 12 cent., d’un | jaune verdâtre, veinés de rouge brun et munis vers les bords, dans la partie infé- rieure, de huit à dix verrues glanduleuses et poilues. Labelle en forme de sabot | allongé, d’un jaune pâle, un peu verdâtre et veiné de brun rougeûtre. Staminode presque quadrangulaire, de couleur chamois. Cette remarquable espèce a été introduite en 1886, de la Nouvelle- Guinée, par l’Horticulture Internationale de Bruxelles. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. L. FOURNIER, à Marseille. & Dict. Fcon. des Orcb. Cypripediuin, pl. 4. ypripedium Spicerianum ac. à et var. magnificum, Desb. Avril 1897. Duct. icon. des Orchidees. C: yprpeduum Da A À GOOSSENS, Fitx! Cromedith. JL COFFARE Bruxelles A. CYPRIPEDIU M SPICERIANUM.B. var. MACNIFICUM. Cypripedium spicerianum, Rchb. f. GYPRIPEDIUM de M. SPICER. Cypripedium Spicerianum Rcus.r. in Gard.Chr., new ser..xn,p.40,p 74, fig.7 et p 363 (1880). ynonymes. — Paphiopedilum Spicerianum Sre:x, Orchideenb., p. 485 (1892). — Paphio- . pedium Spicerianum KercH. Livre des Orch., p. 455 (1894). | Feuilles distiques, étalées, linéaires-oblongues, un peu aiguës, longues de 15 à 25 centimètres, à bords un peu ondulés, d’un vert foncé, maculées de pourpre à la face - inférieure vers la base. Pédoncule naissant d’une écaille basilaire oblongue et compri- , mée latéralement, dressé, assez grêle, pubescent, d’un pourpre noirâtre, ordinai- PC rement uniflore, un peu plus long que les feuilles. Bractée oblongue, obtuse, caré- née sur le dos, d un blanc jaunâtre et maculée de brun, plus courte que l'ovaire. Te Fleur ayant 7 à 8 centimètres de diamètre vertical. Sépale supérieur très largement obovale-cordiforme, un peu plié au milieu, poilu, d'un blanc pur ou parfois très légèrement lavé ou veiné de pourpre violacé, avec une grosse ligne médiane d’un pourpre foncé, d’un vert jaunâtre à la base. Sépale supérieur beaucoup plus petit, ovale, aigu, d’un blanc verdâtre. Pétales à peu près aussi longs que le sépale supé- rieur, un peu défléchis, ligulés, un peu élargis vers le sommet, à bord supérieur for- tement crispé, d’un vert jaunâtre, assez densément ponctués de brun pourpré dans la moitié voisine de la base, avec une ligne médiane longitudinale d’un rouge cramoisi. Labelle un peu plus long que le sépale inférieur, en forme de cloche, à auricules latérales arrondies, d’un brun un peu nuancé de vert, strié de brun plus foncé. Staminode presque orbiculaire, d’un pourpre mauve et marginé de blanc, à base contractée pour former deux petites oreillettes. Var magnificum Dessors, Monogr. Cyprip., p. 79 (1888). Cette variété ne diffère du type qu’en ce que le sépale infé- rieur est d’un blanc pur. Le C. Spicerianum est voisin des C. insigne et C. hirsutissi- um. Le premier en diffère par les feuilles d’un vert plus pâle, la bractée égalant l'ovaire, le sépale supérieur plus ovale, les pétales à bord supérieur non crispé, le staminode presque quadrangulaire ; le second se distingue facilement par ses pétales notablement plus longs que le sépale dorsal, qui est ovale. Cette espèce, originaire du royaume d’Assam, a été introduite en Angleterre par . HERBERT SPICER, chez qui elle a fleuri pour la première fois en 1878. Elle fleurit : surtout en novembre et décembre. > Le type et sa variété sont figurés d’après des fleurs de la collection de M: MoEns, . | de Lede-lez-Alost. : : Dict. Fcon. des Erch. Cypripedium, pl. 5. RE rate Cyrripeaium Argus fAche. £. | Mai 1897. | TS PL.S. Cuypripediunm Dict. icon. des Orchidees Chromobth. JE COFFART! Bruædles A.GOOSSENS, Piox! Rchb. F. CYPRIPEDIUM ARGUS. Cypripedium Argus, Rchb. f. Cypripedium CArgus Rens r. in Gard. Chron., 1873, p. 608. Synonymes — Cypripedium barbatum Argus Horr., Belg. Hort., xxv, p. 57 (1875). — C. Pitcherianum W. A. Mapa in Amer. Flor., 1, p. 178 (1887). — Ÿ énrecee Argus STEIN, Orchideenb., p. 453 (1892). — Paphiopedium Argus rcH. Livre des Orch., p. 107, pl. 16 et fig. 67-69 (1894). Feuilles toutes radicales, dressées-étalées, elliptiques ou oblongues-lancéo- lées, longues de 12 à 20 centimètres, d’un vert pâle marbré de vert foncé. Pédoncule dressé, assez robuste, pubescent, d’un brun pourpre, ordinaire- ment uniflore, long de 3 à 4 décimètres. Bractée d’un vert pâle, moitié plus courte que l’ovaire. Fleurs ayant de 6 à 8 centimètres de diamètre vertical. Sépale supérieur largement ovale-cordé, aigu, à bord finement ciliolé, d’un blanc pur, avec de nombreuses veines longitudinales, alternativement plus longues et plus courtes, toutes vertes ou quelquefois les plus Ÿ longues pourprées, souvent pointillé de pourpre foncé à la base. Sépale * inférieur plus petit, blanc avec des veines vertes. Pétales étalés et un peu défléchis, légèrement ondulés, ligulés, aigus, à bords ciliés, à fond blanchâtre, avec des veines longitudinales d’un vert pâle dans les deux tiers inférieurs, le tiers supérieur étant d’un pourpre plus ou moins violacé, entièrement marqués de nombreuses macules d’un brun noirâtre, qui deviennent plus pâles vers le sommet. Labelle large, à partie antérieure et supérieure d’un brun pourpre plus ou moins foncé, à partie inférieure et postérieure verdâtre. Staminode presque en forme de fer à cheval, avec les deux cornes antérieures incurvées, et une petite pointe jaunâtre au centre, le reste étant plus où moins teinté de brun. Cette espèce croît dans l’île Luçon, la principale des îles Philippines, où elle fut découverte en 1872 par GUSTAVE WALLIS ; elle fleurit pour la première fois en Europe l’année suivante, dans les serres de MM. VEITCH, à Chelsea, Sa floraison se fait ordinairement en avril et mai. Notre planche représente une forme remarquable, tant pour la grandeur des fleurs que pour la beauté des macules, et qui fait partie des collections de M. MADOUX, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orchb. Cypripedium, pl. 6 . Cyvripedium tonsum Acre. £ Juin 1897. Drct. icon. des Orchidees. Cypripedium F0 A GO0SSENS, Pinx! Chromobth. A 1 COFFART: Brulles . CYPRIPEDIUM TONSUM. Rchb.f. Cypripedium tonsum, Rchb, f, EYPRIPEDIUM GHAUVE. Cypripedium tonsum Rens. F. in Gard. Chron., new ser. xx, p. 262 (1883). Synonymes. — Paphiopedilum tonsum Stein, Orchideenb., p. 488 (1892). — Paphiopedium tonsum KercH., Livre des Orch., p, 455 (1894). Feuilles ovales-oblongues, longues de 12 à 17 centimètres, d’un vert pâle maculées de vert plus foncé à la face supérieure, souvent pointillées de pourpre vers la base de la face inférieure. Pédoncule dressé, uniflore, poilu, d’un vert pourpré, long de 2 à 4 décimètres. Fleur d’un décimètre de diamètre vertical, à surface comme vernissée. Sépale supérieur largement cordiforme, aigu, cilié, blanc, avec de nombreuses veines vertes quelquefois alternées de veines pourprées. Sépale inférieur beaucoup plus petit elliptique-oblong, aigu. Pétales étalés, oblongs-ligulés presque spatulés, d’un vert pâle, veinés de vert plus foncé et quelquefois ombrés de vert foncé, non ciliés excepté vers le sommet où il y a quelquefois quelques poils noirs, munis de 3 à 5 verrues noirâtres le long de la nervure médiane, et de quelques autres verrues plus petites sur le bord supérieur. Labelle en forme de casque, vert foncé lavé de brun et de cra- moisi, à lobes larges. Staminode d’un vert pâle en forme de rein, avec une profonde échancrure à la base, et deux pointes incurvées au bord antérieur, entre lesquelles il y a une petite dent arrondie. Cette espèce tire son nom de ce que les bords des pétales sont dépourvus des poils noirs que caractérisent les espèces voisines, telles que C. venustum, C. Dayanum, C. Favanicum, etc. Elle fut découverte par CURTIS dans les montagnes de Sumatra, où elle croît en compagnie du C. Curtisii, avec lequel le collecteur l’avait d’abord confondue. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. MOENSs, de Lede. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, pl 7. Cyoripedium Lawrenceanum facre. L. Août 1897. Pic. icon. des Orchidees. Cypripedum, A7 A.CGOOSSENS, Finx à Chromohth. LE GOFFART Brimelles CYPRIPEDIUM LAWRENCEANUM, Rchb.f. _ (CCypripedium Lawrenceanum, Rchb. f : GYPRIPEDIUM de Sir TREVOR LAWRENCE. Cypripedium Lawrenceanum Roue F.in Gard. Chron., new ser., x, p. 748 (1878). Synonymes. — Paphiopedilum Lawrenceanum STrix, Orchideenb, p. 473 (1892). — Paphiopedium Lawrenceanum KercH. Livre des Orch., p. 1090, fig. 70 (1804. Tige nulle. Feuilles étalées, distiques, coriaces, ovales-oblongues, aiguës, d’un vert pâle, élégamment marbrées de vert très foncé, longues de 15 à 25 centimètres, larges de 5 à 7 centimètres. Pédoncule dressé, robuste, cylindrique, pourpré, très brièvement et densément pubescent, uniflore ou très rarement biflore, long de 35 à 45 centimètres. Bractée engaînante, ovale-oblongue, aiguë, d’un vert pâle et striée de pourpre, beaucoup plus coute que l’ovaire. Fleur atteignant 10 à 12 centimètres de diamètre vertical. Sépale supérieur très grand, presque orbiculaire, blanc, un peu teinté de vert à la base, marqué de nombreuses lignes longitudinales épaisses, d’un rouge vineux, alternativement très longues et plus courtes. Sépale inférieur beaucoup plus petit, ovale-oblong, d’un blanc verdâtre, avec quatre lignes d’un pourpre foncé. Pétales un peu plus longs que le sépale supérieur, droits et étalés horizontalement, . linéaires-oblongs, brusquement aigus, ciliés, d'un vert un peu olivâtre, teintés de rose pourpre vers le sommet et parfois sur les bords, qui portent plusieurs gros points noirâtres. Labelle ample, à ouverture large, d’un pourpre foncé, teinté de brun vers la base et verdâtre à la face postérieure. Staminode en forme de croissant dont les cornes sont aiguës et incurvées, avec le sinus muni de cinq dents, dont la médiane est plus grosse que les autres, varié de vert et de jaunâtre et marginé de pourpre. Cette espèce est voisine des C. barbatnm et C. callosum, mais ceux-ci s’en distin- guent facilement en ce qu'ils ont les pétales plus ou moins arqués vers le bas, au lieu d’être droits et étalés horizontalement. Di Le C. Lawrenceanum fut découvert à Bornéo en 1878, par M. F.-W. BURBINGE, voyageant pour MM. VEITCH, de Chelsea. Il croît à l’ombre des forêts, le plus souvent sur les débris de végétaux en décomposition, à une altitude de 300 à 500 mètres, sur les bords de la rivière Lawas, près de Méringit. Il fleurit habituellement depuis le commencement d’avril jusqu’à la fin de mai. Notre planche représente un exemplaire de la collection de M. MaDpoux, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orchb. Cypripedium, pl 8, Cyoripedium EÉlliottianum ()Brien. Septembre 1897. Duct. icon. des Orchidees Cypripedum PE 8 A COOSSENS, Prnx ! Chromobth. LE GOFFART Bruviies CYPRIPEDIUM ELLIOTTIANUM, O'Brien. Cypripedium Elliottianum, O'Brien. GYPRIPEDIUM de M. ELLIOTT. Cypripedium Elliottianum O'Briex in Gard. Chron., ser. 3, iv, p. 5or (1888). Synonymes. — Paphiopedilum Elliottianum Stein, Orchideenb., p. 466 (1802). — Paphiope- dium Elliottianum Kercs, Livre des Orch., p. 110 et 317, fig. 219 (1894). Fleurs distiques, dressées-étalées, ligulées, obtuses, d’un vert intense et luisantes à la face supérieure, pies pâles à la face inférieure, longues de trois à quatre décimètres, larges de 4 à 5 centimètres. Hampe dressée, robuste, d’un pourpre : foncé, pubescente, portant de deux à cinq fleurs, à peu près aussi longues que les feuilles. Bractées grandes, largement lancéolées, aiguës, d’un blanc un peu teinté de vert; avec des lignes d’un brun chocolat. Sépale supérieur grand, Ovale, aigu, presque plan, d’un blanc d'ivoire, parfois légèrement teinté de jaune, avec environ quinze lignes longitudinales inégales d’un brun N pourpre foncé. Sépale inférieur semblable au supérieur, mais plus petit. Pétales étalés ou parfois plus ou moins réfléchis, linéaires-lancéolés, insensiblement atténués en une pointe très-longue et très aiguë, à bords ciliés, à fond blanc un peu teinté de jaune vers la base, marqué de la base au sommet de grosses lignes plus ou moins ponctuées d’un brun pourpré, atteignant parfois plus de onze centimètres de longueur. Labelle grand, rappelant celui du C. Sionei par la forme et la couleur, projeté en avant, contracté à la base, à fond d'un blanc d'ivoire, fortement teinté et réticulé de pourpre vineux. Staminode étroit, prolongé en avant en un long bec incurvé, brièvement poilu près du sommet, rougeûtre. Cette espèce fut introduite des îles Philippines il y a une dizaine d’années, par MM. SANDER & C°, de St-Albans. Elle est dédiée à M. ELLIOTT, de la firme YOunxG & ELLIOTT, de New York. Par plusieurs de ses caractères, elle se rapproche assez du C. Rothschildianum, de la Nouvelle-Guinée. Le modèle de notre planche se trouve dans les collections de M. Mapoux, à Auderghem. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripcdium, pl 9. Cypripeaium bellatulum face f. Povembre 1897. EE et LS PC ED EE IR IS PP D ON PU. ie ei à 0, ae ee A EE te ne 0 Ne Dict. Icon. des Orchidées. A, GOOSSENS pinærit. CYPRIPEDIUM BELLATULUM, Rchb. f. A. ppripedium, pl. 9 Ê | | Cypripedium bellatulum, Rchb. f. GYPRIPEDIUM MIGNON Cypripedium bellatulum Rens. r.in Gard. Chron., ser. 3, in, p. 648 (1888. Synonymes. — Paphiopedilum bellatulum Sreix, Orchideenb., p. 456 (1892). — Paphiope- dium bellatulum KercH. Livre des Orch., p. 217. fig. 192 (1894). Feuilles toutes radicales, étalées, oblongues-elliptiques, obtuses ou inégalement bilobées au sommet, longues de 17 à 25 cent., larges de 6 à 7 cent., d’un vert foncé et marbrées de vert plus pâle à la face supérieure, d’un brun pourpré à la face infé- rieure. Hampe robuste, plus courte que les feuilles, d’un pourpre foncé, pubescente, uniflore. Bractée plus longue que là moitié de l'ovaire. Fleur large de 6 à 8 centi- mètres, blanche ou d’un jaune très pâle, couverte de gros points d'un brun pourpré, plus abondants vers la base des sépales et des pétales, moins nombreux et plus petits à l'extérieur du labelle. Sépale dorsal orbiculaire, caréné en dehors, finement cilié ainsi que le sépale inférieur et les pétales ; sépale inférieur plus petit, largement ovale. Pétales étalés, infléchis, largement ovales, à sommet arrondi. Labelle plus court que les pétales, largement oblong, obtus, comprimé antérieurement. Staminode allongé, rnomboïde-arrondi, muni au sommet de trois dents rapprochées. Cette espèce rappelle beaucoup le C. Godefroyae; on peut le distinguer entre autres os son labelle plus court que les pétales, au lieu de les ons e comme dans. ce dern Le c. Bellatitum fut introduit en 1888 par MM. Low & C°, de Cliptés, mais on n'avait donné à cette époque aucun renseignement sur sa patrie. En 1895, M. R. MOORE {in Gard. Chron., ser. 3, XVII, p. 790, et in Orch. Review, 111, p. 170} a fait connaître qu’on le rencontre fréquemment dans l'État de Shan, situé entre la Haute Birmanie et le Siam, où il croît sur les collines peu élevées, tant à l’ombre des _ buissons que sur les rochers directement exposés au soleil. M. RiDLEY (in Ÿourn. Lin. Soc., Bot. XXXIHI, P- 415 —- 1896), indique qu'on le rencontre dans le royaume de nds nn loin des limites ge = presqu'île de Masse E ici fait partie olle de M.A.MaADoux, 4 Reise Dict. Fcon. des Orchb. Cypripedium, pl. 9°. Cypripedium bellatulum var, album ()Brien. Décembre 1897. Ctiitrrt PP (2) a Cypripedium bellatulum var. album O'Brien. GYPRIPEDIUM MIGNON à FLEURS BLANCGHES. Cypripedium bellatulum var. album O’Briex in Gard. Chron., ser. 3, xvu, p. 748 (1895) ; RozrEe in Orch. Review, 11, p. 207. Feuilles d’un vert pâle, maculées de vert plus foncé, sans trace de pourpre, couleur manquant également sur la hampe, la bractée et l’ovaire, qui sont entière- ment de teinte verte. Fleur entièrement d’un blanc pur, montrant seulement un peu de jaune auÿcentre du staminode. e bel albinos du C. bellatulum est le plus complètement blanc des Cypripédium; car ainsi que M. Rolfe l’a fait remarquer, il est absolument sans tache, tandis que le C. niveum lui-même Re tainetement quelques macules pourpres. La découverte en est due . R. MOORE, assistant-commissaire de l'Etat de Shaw, le même ns à qui on doit la découverte du C. Charlesworthii. La touffe envoyée à MM. CHARLESWORTH & C°, fut mise dans le commerce par ceux-ci, après avoir été divisée en plusieurs plantes. La première de ces plantes qui fleurit en Angleterre faisait partie des collections de Sir FRÉDÉRIC WIGAN ; elle fut exposée le 11 juin 1895 à la Société Royale d’Horticulture de Londres, qui lui délivra un certi- ficat de première classe. Notre planche a été peinte dans les collections de M. MADOUX, à Auderghem Dict. Fcon. des Orchb. Cypripedium, pl. 10. Cyvripeaium niveum fAcre. +. Février 1898. Dict. Icon. des Orchidées. Cypripedium, pl. 10. PT TS I NT OP PP OP PI PE die ROM a ES dci dé FAN À. GOOSSENS pinzæit, je Cypripedium niveum, Rchb.f GYPRIPEDIUM BLANG DE NEIGE Cypripedium niveum Rens. r. in Gard. Chron., 1869, p. 1038, et Xenia Orchid.,n, p. 155 (1870). ynonymes. — Cypripedium concolor var. niveum Rcus. r., loc. cit. (1869). — Paphiopedi- lum niveum STE, Orchideenb., p. 478 (1892). — Paphiopediumi niveum Kerc., Livre des Orchid., p. 455 (1894). Feuilles toutes radicales, étalées, oblongues, longues de 10 à 15 centimètres, à face supérieure d’un vert foncé et marbrées de vert grisâtre. Hampe dressée, aussi longue que les feuilles, d’un pourpre violacé, velue, portant une ou souvent deux fleurs. Bractées ovales, aiguës, pubescentes, enveloppant la base de l'ovaire et beaucoup plus courtes que lui. Fleurs ayant environ 7 centimètres de diamètre vertical, entiè- rement d’un blanc pur ou souvent très finement ponctuées de pourpre violacé vers la base du sépale supérieur et des pétales ainsi que sur la partie supérieure du labelle. Sépales finement ciliés ; le supérieur largement orbiculaire, assez concave; l'inférieur plus petit, ovale-arrondi. Pétales très étalés et un peu défléchis, largement elliptiques ou suborbiculaires, très obtus, à peine ciliés, plus long que le sépale supérieur. Labelle aussi long que le sépale inférieur, ovoïde, à ouverture contractée. Staminode presque réniforme ou transversalement oblong, brusquement apiculé au sommet, très finement cilié, jaunâtre et bordé de blanc. Cette espèce se rapproche assez du C. bellatulum (voir pl. 9); mais celui-ci a la hampe beaucoup plus courte et uniflore, la bractée plus longue, le labelle plus étroit et moins rétréci à l'ouverture, le staminode d’une forme toute différente. - Le C. niveum fut introduit en 1868 par MM. VEITCH, de Chelsea, qui le reçurent versant oriental de montagnes calcaires, dans des endroits peu exposés au soleil et où la température en hiver descend jusqu’à 13° C. Plus tard, M. Bull l'importa aussi de l’île Tambilan, située entre Singapore et Bornéo. . Nous sommes redevables de l'exemplaire figuré ici à M. O. Doix, orchidophile à Paris. LL Dict. Fcon. des Orchb. Cyrripeaium hirsutissimum Je Mai 1898. Cypiipedium, pl. I, Dict. icon. des Orchidées. Cypripedium, PL. 11. A. GOOSSENS, Pinxit. Chromolith. F. GOFFIN Fils, Bruxelles. CYPRIPEDIUM HIRSUTISSIMUM, LDL. Cypripedium hirsutissimum, Lai. GYPRIPEDIUM TRÈS VELU Cypripedium hirsutissimum Un. ex Hook. in Bot. Mag., tab. 49090 (1857) Qyuonymes. — Paphiopedilum hirsutissimum Ste, Orchideenb., p. 470 (1892). Paphio- pedium hirsutissimum Kercu., Livre des Orch., p. 454 (18a4). Feuilles linéaires-oblongues, aiguës, canaliculées, d’un vert pâle, plus ou moins étalées, longues de 20 à 30 centimètres. Pédoncule dressé, uniflore, dépassant peu les feuilles, d’un vert pâle, couvert d’assez longs poils pourpres ainsi que la bractée, l'ovaire et la face externe des fleurs. Bractée ovale, brusquement aiguë, ventrue, un peu carénée sur le dos, beaucoup plus courte que l'ovaire. Fleur large de 10 à 12 cen- timètres. Sépale supérieur ovale-orbiculaire, un peu caréné sur le dos, à bords légèrement ondulés et révolutés, à partie centrale d’un vert pourpré, striée et ponctuée de noir, entourée d’une large bordure d’un vert pâle. Sépale inférieur un peu plus petit, ovale, obtus, d’un vert pâle un peu strié de pourpre. Pétales étalés presque horizontalement, beaucoup plus longs que le sépale supérieur, largement spathulés, arrondis au sommet, un peu tordus, à bords ondulés et densément ciliés, à partie infé- rieure d'un vert jaunâtre et couverte de gros points pourpres, à partie supérieure d’un violet pourpré. Labelle plus long que le sépale inférieur, d’un vert foncé, lavé de violet et ponctué de noir. Staminode presque carré, couvert de longs poils violets vers le bord postérieur, le reste glabre et luisant, verdâtre, portant un assez gros tubercule central et deux autres plus petits et blancs près de la base; face inférieure munie d’une large crête aiguë longitudinale. Cette espèce fut introduite en 1857 en Angleterre par un collecteur nommé SIMONS, mais sa patrie était restée inconnue. En 1868, le capitaine WILLIAMSON l’introduisit de nouveau et fit connaître qu’elle croît dans les parties assez élevées des monts Khasia, du massif de l'Himalaya. Dans les serres, ses fleurs se montrent de mars en mai. Celle que nous figurons ici nous a été envoyée par MM. Hursr ET FiLs, de Hinckley (Angleterre). Dict. Icon. des Orchidées. Cypripedium, pl. 13. : cat ie Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. CYPRIPEDIUM EXUL, O’Brien. Cypripedium exul, O’Brien. GYPRIPEDIUM EXILÉ. Cypripedium exul O’Brien in Gard. Chr., ser. 3, x1, pp. 522-523, fig. 77 (1802). Synonymes. — Cypripedium insigne var. exul Rinuey in Gard. Chr., ser. 3, x, p. 94 (1801). — Paphiopedium exul KerCH. Livre des Orch., p. 478 (1804; RorrE in Orch. Rev., 1. p. 364 (1896). Plante acaule, cespiteuse. Feuilles peu nombreuses, distiques, coriaces, rigides, presque dressées, étroitement linéaires-ligulées, un peu aiguës et très brièvement bidentées au sommet, canaliculées à la face supérieure et condupliquées à la base, carénées sur le dos, uniformément vertes, longues de 23 à 30 centimètres, larges de 2 à 2 1/2 centimètres. Pédoncule dressé, uniflore, assez robuste, arrondi, pubescent, vert ou pourpré, long de 15 à 20 centimètres. Bractée oblongue-lancéolée, obtuse, cucullée, glabre, verte, aussi longue ou plus courte que l'ovaire, qui est pubescent, Fleurs à surface luisante, atteignant 8 centimètres de diamètre vertical. Sépale supé- rieur largement ovale, obtus ou presque tronqué au sommet, à bords un peu ondulés, pubescent sur le dos et à nervure médiane un peu carénée, finement cilié, à partie inférieure et centrale d’un vert clair avec un petit nombre de macules d’un pourpre noirâtre, à partie supérieure et une large bordure latérale d’un blanc pur. Sépale- ‘inférieur plus étroit, d’un vert clair. Pétales étalés, un peu plus longs que les sépales, oblongs-spathulés, un peu aigus au sommet, à bords ondulés et très finement ciliés, d’un jaune verdâtre, avec une ligne médiane brunâtre et près de la base quelques petites macules d’un pourpre noirâtre. Labelle notablement plus court que le sépale : inférieur, luisant, d’un jaune un peu teinté de brun, avec des veines plus foncées. Staminode largement elliptique, presque tronqué en avant, finement pubescent, por- tant un tubercule ss en avant du milieu. Cette espèce, originaire de Siam,avait été prise d’a 3 Le] dont elle diffère par ses feuilles plus courtes et ee dréssées, son Dédotienté plus court, ses fleurs d’un autre coloris, un peu plus petites et plus rigides, le sépale supérieur plus court et moins ondulé, le sépale inférieur notablement plus long que le labelle, _les pétales plus courts, S le labelle plus trapu et plus luisant, et le staminode plus petit. _ Elle a été exposée à Londres le 19 avril 1892 par M. R. I. MEASURES et a obtenu un certificat de mérite. Notre planche représente un ue que nous avons reçu La. MM. HuRsr et fils, de Hinckley (Angleterre). va. Sanderae rs Cyrripeaium insigne + Duc icon des Orchidees. CGpripédium, PL 142 Cypripedium insigne var Sanderae. Rchb. £ EYPRIPEDIUM REMARQUABLE var. SANDERAE. Cypripedium insigne var. Sanderae Rcus. r. in Gard. Chron., ser. 3, 1v, p. 602 ( 1888). Sépales entièrement dépourvus de macules ; le supérieur d’un beau j jaune de pie vère, avec des lignes d’un vert pâle et une large bordure blanche; l’inférieur de même couleur, mais sans bordure blanche. Pétales d’un jaune très clair, avec de nombreuses lignes d’un vert pâle. Labelle d’un jaune citron pâle, veiné et réticulé de jaune plus rss Staminode d’un mi très >. avec de gros pe un Pre ver ares take ait Module, s’est entrée pour la ne fois. en 1888, ue: une impo tation faite par MM. SANDER et Cie, de St-Albans. . L'unique pied connu alors fut exposé en vente publique à Los. | PROTHAROE et MorkIs, et une un ne élevé per. M. Je baron. ScHR: Ro nous figurons i ici fait partie des collectia e M. PEETERS, de S & Dict. Fcon. des Orcb. | _ Cypripedium pL 15. Dict. Icon. des Orchidées. À. GOOSSENS pinxrit. CYPRIPEDIUM CALLOSUM, Rchb. 4 ; Cypripedium, pl. 15. | Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. À Cypripedium callosum, Rehb. f. GYPRIPÉDIUM GALL EUX. Cypripedium callosum Rens. r. in Gard. Chron., new ser , xxvt, p. 326. Synonymes. — Paphiopedilum callosum Stein Orchideenb., p. 453 (1802). nus ” callosum KercH. Livre des Orch., p. 454, fig. 270 (1804). Plante acaule. Feuilles étalées, ovales-oblongues, aiguës, longues de 15 à 22 CmM., d’un vert noirâtre et marbrées de vert clair à la face supérieure, d’un vert grisätre et carénées à la face inférieure. Hampe dressée, uniflore ou rarement biflore, notable- ment plus longue que les feuilles, portant au sommet deux bractées assez courtes et inégales. Sépale supérieur largement ovale-cordiforme, long de 6 à 8 cm., légèrement i plié le long de la nervure médiane et ondulé dans la moitié supérieure, blanc où : parfois un peu teinté de rose, portant de nombreuses veines alternativement plus longues et plus courtes vertes à la base et cs ga un ne ps vineux foncé. Sépale + ‘ Le inférieur beaucoup plus f petit, lancéolé, lés, un peu aigus, on vert pâle, É. teintés de rose pourpré vers. . sommet, assez rene ciliés, avec le “bord enr pe Eee ou cinq . | verrucosités noirâtres. Labelle amplé, d’un brun pourpré, verdâtre en dessous les lobes internes ponctués de pourpre foncé. Staminode en forme de croissant, avec. _ les deux lobes antérieurs aigus et une petite d Cette espèce a été découverte dans le royaume de Siam, par M. A. … Fontenay-sous-Bois près de Paris, et elle fut introduite par lui en Fe de : RUES ME RENE À 1 s fleur se , ma Notre planche représente 1 un exemplaire de la collection de M. château de Mariemont. Cypripedium. Swbr. pl. 154. ypripedium callosum va Sanderae Dicl. icon des Orchudees. Cypnripeduun, PL 15, ACOOSSEXS, Punxt Chromolith. J. COFFIN. Bruxelles CYPRIPEDIUM CALLOSUM var. SANDERAE.. _ Cypripedium callosum var. - Sanderae, Hort. GYPRIPÉDIUM GALLEUX var. de Madame SANDER. | Cypripedium ana var. Sanderae HorT.; Gard, Fu ser. 3, xv. P- 663 ou Gard. Mag. 1894, p. 303, cumic.; Journ. of Hort., 1894, 1, p. 422, sen 68; Orch. Rev Fe _pp-180 et Fe Sépale supérieur ample, d’un blanc de neige, marqué de ne lignes ont tudinales d’un beau vert émeraude. Pétales blancs même sur les verrucosités, teintés et lignés de vert surtout la moitié res ia éme Labelle d'un blanc ver- _dâtre, veiné de vert plus vif. . Cette splendide variété est une sorte d'abiiok. du type, rs Coit toute trace de rpre a complètement disparu. Elle fut présentée par MM. SANDER et Cie, de “SbAlbane, au « Temple Show » de Londres, les 23, 24 et25 ma _un certificat de première classe. D’après M. ROLFE (Orch. Re sus P: Hinren la. méme forme ser ee fleuri chez M R. He Measures, d 1894, et Y Home CYPRIPEDIUM CONCOLOR Parish Cypripedium concolor, Parish. CYPRIPEDIUM de GOULEUR UNIFORME. Cypripedium concolor Parisa, Mscer. in Bot. Mag: tab. 5513 (1865). ynonymes. — Paphiopedilum concolor Prirz. in EnGc. und Pranrt, Natürl. Pflanzenfam., 11, 6, p. 84, fig. 83 C (1888) — Paphiopedium concolor Kercu. Livre des Orch., p. un de 13 C (894. Plante acaule. Feuilles distiques, étalées presque horizontalement, oblongues, obtuses, canaliculées, d’un vert foncé et marbrées transversalement de vert blan- châtre, à face inférieure uniformément rougeûtre. Pédoncule court, robuste, uniflore - À ou parfois biflore, d’un rouge pourpré, couvert de poils courts et noirâtres. Bractée courte, naviculaire, rouge, brièvement velue. Fleur large de 5 à 7 centimètres, d’un _ jaune clair uniforme et couverte de petits points pourpres, plus abondants à la base _ des sépales et des pétales, ainsi que sur les lobes internes du labelle. Sépales un peu ares et rigides, assez concaves, obtusément carénés sur le dos; le supérieur ie borbiculaire, l’inférieur plus petit et ovale. Pétales plus longs que É sépale supé- | rieur, étalés-défléchis et un peu arqués en avant, largement elliptiques, _obtus . finement . ainsi que les an Labelle assez petit, un Dee ir pe Staminode subrhomboïde, apiculé en avant, Den de rouge dans la partie . centrale. | re Cette espèce fut découverte en Li Fes le Rév. C. Pau, 6 dans : un ‘endroit 1e ya-1nonz00 \1Les: FE -Pag | rence sur les rochers calcaires, dans les endroits où ile t > ra: fertile. Son i ntroduction dans les cultures ice date de 1864 et a due a MM. Low et Ci, de Clapton. Elle fleurit en hiver. HR n - Nous sommes redevables de l’exemplaire ee ici à M. GRAI1 iRB, de St-Fuscain, près d'Amiens. SES mont à 2 Cypripedium, pl 20. A. GOOSSENS pinrit. CYPRIPEDIUM CHARLESWORTHII, Rolfe. Cypripedium, pl 20. | | L Impr. ORELLFÜSSLI, Zurich. Cypripedium Charlesworthii, | Rolfe. GYPRIPEDIUM de M. CHARLESWORTH- LS nr ni Rore in Gard. Chron., ser. 2, xiv, pp. 406 et 437, fig. 70 (1803), Orch. Rev., 1, pp. 289, 303 et 355, cum tab. col. (1893). ce — Paphiopedilum Charlesworthii De. in Enccer, Bot. Jahrb. xix, p. 40 (1894). — Paphiopedium Charlesworthii Rore in Orch. Rev. 1v, p. 364 (1806). Très voisin du C. Spicertanum (voir pl. 4). Feuilles étalées, linéaires-oblongues, aiguës, d’un vert ss à la face supérieure, un peu plus pâles à la face inférieure, qui est fortement mouchetée de brun, surtout vers la base. Pédoncule dressé, robuste, uniflore, d’un pourpre foncé un peu teinté de vert, brièvement velu, souvent un peu _ plus court que les feuilles. Fleurs atteignant 8 à 9 cent. de diamètre vertical. Sépale supérieur ample, largement orbiculaire, plan ou à la fin un peu concave, d’un beau rose plus ou moins intense marqué de veines plus foncées. Sépale inférieur beaucoup plus petit, largement ovale, d’un vert jaunâtre très pâle légèrement veiné de rouge. Pétales étalés, un peu plus courts que le sépale supérieur, linéaires-oblongs, obtus, do non ondulés, d’un vert jaunâtre, plus ou moins veinés ou réticulés de brun clair ou rongeltre. Labelle de même longueur que les ee et presque de même teinte : ou un peu plus brun, à ouverture assez élargie. Staminode arrondi et un peu quadrangulaire, légèrement échancré en avant, d’un blanc pur ou légèrement jaunâtre, portant dans la partie centrale une protubérance de forme au et un peu arquée. La patrie de cette remarquable espèce avait d’abord été désignée par l'indication vague de « Indes Orientales », mais on sait aujourd’hui qu’elle provient des environs d’Arracan, où elle croît en compagnie du C. bellatulum. On en doit l'introduction MM. CHARLESWORTH, SHUTTLEWORTH et Cie, de Bradford, qui l’exposèrent le 26 septembre 1893 à la Société Royale d’Horticulture de Londres, où elle obtint un certificat de mérite de première classe. Ses fleurs se montrent sur la fin de l'été et en automne. Nous en représentons deux formes : A.reliculatum,à veines du sépale supérieur nettement marquées et réticulées, qui fait partie des collections de M. MADoUXx, à à Auderghem ; B. pallidum, à sépale supérieur plus pâle, avec des veines moins marquées et moins réticulées, qui a été ee chez M. JULES HYE, à Gand. Fcon. des Orcb. pripedium Chamberlainianum Dict.icon .des Orchidees. Cynnpedium PL 24 A CO0SSENS Prax Chromotith LENELIN 2, 47. CYPRIPEDIUM CHAMBERLAINIANUM , 0.Brien. Cypripedium Chamberlainianum, O'Brien. CYPRIPEDIUM de M. Joseph CHAMBERLAIN. Cypripedium nn O’BRiEN in Gard. Chron. ser.3, xt, p 241, fig. 34 (1802) urn. of Hort., xxX1v, p. 204, fig. 49 (1892). — Paphiopedilum Chamberlainianum Srwix, Orchideenb., P. 461 (1802). — Paphio- pres nan ant tion KercH. Livre des Orch., p. 454 (1804). Feuilles loriformes, obtuses, entièrement vertes, longues d'environ 20 cm., larges de 2 1/2 à 3 cm. Pédoncule commun dressé, robuste, arrondi, pubescent, rougeâtre, un peu flexueux, atteignant jusque 60 cm. de longueur, portant sur toute sa longueur de 12 à 30 fleurs. Bractées distiques, étalées, ovales-oblongues, obtuses, net latéralement, velues, vertes, un peu plus courtes que l'ovaire. Fleurs ra distiques, larges de 8 à 9 cm. Sépale supérieur largement ovale-orbiculaire, de d'un jaune plus ou moins Fée teinté de vert, marqué de six à dix grosses lignes ; d’un rose pourpré confluentes vers la base. Sépale inférieur presque semblable, mais notablement plus petit. Pétales étalés horizontalement, plus longs que le dorsal, linéaires-ligulés, obtus, fortement tordus, ciliés, d’un blanc jaunûtre, ch . a _ : é disposées en lignes ee a urpres € : —. nas Mer sn vert jaunâtre » vers la base, she rose — vers. ee. sommet, tout couvert de gros points d’un se noirätRé. done épais, luisant, obovale-arrondi, à peine échancré en avant, cilié sur le bord postérieur, dépourvu de tubercule central, luisant, d’un vert foncé. Cette magnifique espèce est originaire de la Nouvelle-Guinée, d’où elle fut ri pe duite en 1891 par M. SANDER, de St-Albans, qui l'avait reçue de son collecteur M. W. MicHoLiTz. Elle est dédiée à M. JosEpit CHAMBERLAIN, le célèbre —— À d'État et orchidophile anglais. Elle est fort vigoureuse et demande un compost très substantiel. Elle réclame di d’eau et moins de lumière que la plupart de ses conséneres on pourra donc la. : placer dans la partie la plus ombrée de la serre aux Cypripedium . Nous figurons u un Sense de la collection de M. H. Grarre, . St-F uscien, Somm me. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, bybr pl. 1. Cyvripedium Leysenianum Port Jules Hye. Décembre 1896. Dicé. icon. des Orchudees. … Cyprpedium hybr PI. MERS PS it A. GOOSSENS. Pinxt Chromobth. JL GOFFART. Bruxelles . CYPRIPEDIUM LEYSENIANU M. Hort. J. Hye. Cypripedium Leysenianum, Hort. Jules Hye, EXPRIPEDIUM DE MADAME HYE-I:EYSEN. Cypripedium Leysenianum, Horr. Juces Hye; Revue de l'Hort. Belg., xx, p. 169, tab. 15 (1804). Synonyme. — Cypripedium François Peeters Hort.; Orch. Rev., 11, p. 354 (1895). Feuilles étalées, ovales-oblongues, obtuses, d’un vert foncé, maculées de vert plus : Hampe courte, d’un brun foncé, uniflore. Bractée petite, d’un vert plus ou as: 7 moins teinté de noir. Sépale supérieur assez grand, largement arrondi, brus- 7 quement et très brièvement acuminé, à bord supérieur légèrement ondulé, > très finement cilié, d’un rose pourpré ou d’un pourpre violacé, plus pâle et un peu teinté de vert inférieurement, marqué de nombreuses lignes plus foncées qui convergent vers le sommet, à moitié inférieure maculée de nombreux gros points d’un pourpre violacé très foncé. Sépale inférieur petit, concave, 7 blanc dans la partie médiane, rubané. de pourpre violacé sur les côtés. Pétales pendants, plus grands que les sépales, largement oblongs-elliptiques, arrondis au sommet, finement ciliés, d’un pourpre violacé dans la moitié supérieure, un peu blanchätres sur les bords, à moitié inférieure fortement teintée de jaune verditre, vaguement marqués de lignes longitudinales d’un pourpre violacé un peu plus foncé que le reste, entièrement maculés de gros points de la même couleur que ceux du sépale supérieur. Labelle aplati, elliptique-oblong, d’un pourpre violacé foncé et vernissé à la face antérieure, blanc sur la face postérieure, tout pointillé de pourpre- violet à l’intérieur. Staminode transversalement elliptique, obtusément 7) — apiculé au sommet, d’un blanc crème, nuancé de rose et de pourpre- Lee violacé. Ce bel hybride a été obtenu par M. Tue HYE-LEYSEN, de Gand, en fécondant le C. barbatum Crossii par le C. bellatulum. I] fleurit pour la première fois le 22 juin 1894 et fut présenté deux jours plus tard au meeting de la Société royale d’horticulture de: Londres, qui lui E met. Labelle plus long que le sépale inférieur, d’un jaune f : vineux. Staminode obovale-triangulaire, à sommet trilobé avec le lobe médian } de : petit, concave, finement nr d’un pie verdâtre, avec le mammelon central Fe vert clair. Dict. Fcon. des Orcb. Gypripedium. bybr. pl. 46. ypripedium | Cardosoanum À RATE Fr. Peeters. Septembre 1900. : Dict. icon. des Orchidees . : Cyprpedium, Æybr PL'46 ACOOSSENS Prnxt . Chromctith. ICOFFIN Bruxelles. CYPRIPEDIUM CARDOSOANUM. Fr Peeters Cypripedium Cardosoanum, Fr. Peeters CYPRIPEDIUM DE M. EDOUARD CARDOSO Hybride obtenu par M. A. A. PEESTERS, horticulteur à St-Gilles-Bruxelles, en fécondant le C. barbatum var. Warnerianum par le C.X Leeanum var. Alber- tianum (voir hybr, pl. 3A). À part les pétales, qui sont à peu près intermédiaires entre ceux des deux parents, il se rapproche plus du second par la forme de ses fleurs, et du premier par leur couleur. Pédoncule et bractée d’un pourpre vineux foncé. Fleurs solitaires, grandes. Sépale supérieur ample, largement suborbiculaire, d'un pourpre vineux foncé, marqué de nombreuses lignes d’un pourpre noïrâtre et de gros points de même couleur dans la partie inférieure, bordé de blanc pur et jaune verdâtre à la base. Sépale inférieur assez petit, verdâtre, un peu ligné de rouge. Pétales étalés, plus longs que le sépale supérieur, ligulés, un peu élargis vers le tiers supérieur, puis atténués au symmet, qui est obtus, à bords assez ondulés, d’un vert jaunâtre fortement teinté de pourpre vineux, portant de nombreuses lignes pourpre très foncé et vers la base de gros points de même couleur. Labelle plus long ; a D d'un re Fa ei te se sr SU pourpre Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedtum, 6y6r. pf. 47. (ypripedium Minos \ var. Youngil. Port Mars 1901. Dict.lcon.des Orck. Cypripedium,hkybr. PL 47 E.Gossens Pinx. Luh.J. Goffin Fils Bruxs Midi) CYPRIPEDIUM MINOS var, YOUNGII. 2 POSER REP ENNORS DR Re Cypripedium Minos, Veitch. Cypripedium Minos Verrcn ; Gard. Chron., 2 décembre 1895; Orch. Rev., Il, p. 50 (1894) (non C. Minos Horrt. Juces Hye ; F. DesBois, Monogr. Cyprip., édit. 2, p. 342). Hybride obtenu d’abord par MM. VEtrcH, de Chelsea, et présenté à la Société Royale d’Horticulture de Londres le 28 novembre 1893. Il a été produit en fécondant le C. Shicerianum (voir pl. 4, fig. A) par le C. Arthurianum (voir kybr. pl. 12). Sa généalogie peut donc être résumée comme suit : 1/2 C. Spicerianum ; | 1/4 C. insigne. 1/2 C. Arthurianum — x Minos — | 1/4 C. Fairrieanum. Le même croisement a été effectué dans les collections de REGINALD YouNG, Esd., de Liverpool (jardinier M. THos. J. POoyNTZ), avec cette seule différence que le porte-graine était le C. Spicerianmm var. magnificum (voir pl. 4, fig. B), au lieu du type. Le produit obtenu constitue une variété dont voici les principaux caractères : Var. YOUNGII Horr. Bractée et pédoncule brun pourpré. Fleur ample. Sépale supérieur très large, d'un blanc légèrement teinté de vert, avec de nombreuses lignes de points irréguliers et une large bordure d’un blanc pur. Sépale inférieur d’un vert blan- châtre. Pétales assez fortement arqués vers le bas, largement ligulés-spathulés, à bord supérieur fortement ondulé, d'un vert légèrement brunâtre et criblés de points d'un brun pourpré plus où moins confluents. Labelle grand et largement “ouvért, d’un brun pourpré ligné de brun foncé, avec une fine bordure jaunûtre. ‘Staminode rappelant celui du C. Arthurianuwm, mais un peu plus pâle et à bords plus ondulés. M. YOUNG, qui nous a communiqué ce bel hybride, nous donne comme date de la fécondation le 4 novembre 1892, du semisle 27 octobre 1893, et de la première apparition des jeunes plantes le 18 juin 1894. 7 Cypripedium, bybr. pl. 48 Dict. Icon. des Orch. Cypripediurn, Hybr. PL4d. Æ Gossens Pinx Lith.Z Goffin Fils Pru* CYPRIPEDIUM SWINBURNEIL, O Brien. : Cypri pedium Swinburnei, O'Brien. CYPRIPEDIUM de M. SWINBURNE. É. Cypripedium Swinburnei O'Briex in Gard. Chron , ser. 3, XI, _p. 136 (1832). a Synonyme. _ ue Swinburnei Kerca. Livre _— Orch., p. 483 (1894). Hybride obtenu par MM. HEATH ET FILS, de Cheltenham, en fécondant le a insigne Maulei au moyen du C. Argus Moensii (voir pl. 5 et 14). res croisement a La . fait en 188 7, le semis en juin 1888, et la première floraison a eu lieu en 1892. ue Matos, brièvement velu, RDe » vineux, Bractée carénée, | petites macules arrondies dan brun nue Labelle un peu plus court que le sépale t téetrét rougeûtre Staminode lécèrement ve _inférieur, arrondi, vert, | réniforme- arrondi, assez fortement hante en ayant. avec … petit us ah ee ae | es . ie . nous figurons nous a été communiqué par RÉGINALD Youxc, | Dict. Fcon. res Orcb. Cypripedium, bybr. pl. 49. Cyrripeaium Youngiae se ort. Septembre 1901. Déct.fcon.des Orck. Cypripediurn,hy6r. PL 49. ZGossens Pins Lith.AGoffin Fils. Pri (Midi) CYPRIPEDIUM YOUNGIAE, Hort. Cypripedium Youngiae, Hort CYPRIPEDIUM de Madame REGINALD YOUNG. Cypripedium Youngiae Horr. ; Journ. of Hort. 23may 1901, p. 432; Gard. Chron , 25 may 1901, suppl. p. 1: été observées le 30 juillet 1896, et les premières fleurs se sont montrées en mai 1901. Le feuillage est d’un beau vert, tout maculé d’un blanc d'ivoire, presque exacte- ment comme celui du C. Hookeræ. Pédoncule uniflore, assez grêle, brièvement velu, vert et densément ponctué-maculé de brun noirâtre. Bractée de même couleur, beaucoup plus courte que l’ovaire. Sépale supérieur largement obovale-rhomboïde; à bords inférieurs révolutés, long de 3 1/2 cm,, blanc, les trois quarts inférieurs lavés ponctués et lignés de pourpre violacé foncé. Sépale inférieur plus étroit, un peu plus court et plus pâle. Pétales étalés-réfléchis, longs de 5 1/2 cm., obovales-oblongs, à sommet un peu récurvé, légèrement ondulés sur les bords, fond blanc crême, chargés d'innombrables petites macules d’un pourpre vineux foncé. Labelle moitié plus long que le sépale inférieur, elliptique, luisant, d’un blanc verdâtre, très fortement lavé de pourpre violacé foncé, surtout vers les bords. Staminode largement arrondi-*hom- -boïde, légèrement échancré en avant avec les deux lobules aigus, d’un blanc jaunâtre et maculé de pourpre vineux. Cet hybride remarquable a été présenté, de la part de M. YOUNG, par MM. HUGH Low et Cie, au « Temple Show » de Londres, les 22, 23 et 24 mai dernier. Nous l’avons reçu de M. YOUNG le mois suivant. RE THE 2 Dict, Fcon. des Orchb. Cypripedium, bybr. pl 50. ypripedium Kubele Acs Young. MoVembre 1901. Dick. icon. des Orchidees. Cypripediurn, hgyôr, PL 50 Chromotith..]GOFEIN Pruxelles. A.GOOSSENS, Pinxt CYPRIPEDIUM KUBELE, Reg.Young. Cypripedium Kubele, Reg. Young. CYPRIPEDIUM CYBËLE. Cypripedium Kubele Rec. YouxG; Gard. Chron. 1901. Il. p. 172; The Garden. 1001. II. p. 153. ynonyme. — Paphiopedilum Kukele Rorre in Orch. Rev. IX. p. 271 (1901). Hybride obtenu par REGINALD YOUNG, Esq., Sefton Park, à Liverpool (jardinier M. Tuos. J. POynTZ), en fécondant le C. oenanthum superbum par le C. Youngia- num (voir kybr. pl. 10), qui sont eux-mêmes des hybrides. Sa généalogie peut être résumée comme suit : se Res 1/8 C. villosum 1/2 C. oenanthum superbum — | NES PRE { 1/8 C. barbatum C. Kübele — | 1/4 C. insigne Maulei 1/4 C. Philippinense Roebelenii 1 r < 1/2 C. Youngianum — ë : 8 1/4 C. superbiens C’est probablement le premier hybride qui réunit ainsi les éléments de cinq espèces distinctes. La fécondation a été opérée le 8 août 1894; semis, le 13 juin 1895; pre- mières jeunes plantes découvertes le 20 août 1895 ; première floraison, juillet 1901. La fleur ressemble beaucoup pour l’aspect général au C. Youngianum, mais avec le coloris intense et les nombreuses macules du C. oenanthum. Pédoncule brièvement velu, d’un pourpre vineux très foncé. Bractée beaucoup plus courte que l'ovaire. Sépale supérieur ample, largement ovale-arrondi, obtus et apiculé, presque plan, à bords un peu révolutés près de la base, à face interne luisante comme toute la fleur, fond blanc, avec de grosses lignes ponctuées d’un pourpre noirâtre et des veines rameuses vert pâle. Sépale inférieur plus court, ovale, aigu. Pétales moitié plus longs que le sépale dorsal, étalés-réfléchis, étroitement ligulés, obtus, falciformes, à bords ondulés, ciliés surtout dans la moitié inférieure, d’un pourpre vineux assez pâle un peu nuancé de vert et ligné de plus foncé, avec de gros points pourpre foncé dans le tiers inférieur. Labelle large et aussi long que le sépale supérieur, d’un vert jaunâtre pâle, à partie antérieure teintée-marbrée de rouge, l’intérieur ponctué de pourpre. Staminode largement réniforme, un peu échancré en avant, avec les lobes latéraux obtus et une petite dent dans l’échancrure, brièvement poilu, d’un vert pâle réticulé de vert plus foncé. M. YOUNG, qui nous avait communiqué ce remarquable hybride dans les premiers jours du mois d'août dernier, l’a présenté le 27 du même mois à la Société Royale d’Horticulture de Londres. >= Dict. Fcon, des Orchb. Cypripedium, bybr, pl. 574. Cyrripedium Chapmanii var. Superbum. Port Septembre 1904 Drct. Icon. des Orch. Cypripedium, hybr. pl. ST Ÿ À.Goossens péri Lith.]LGoffart, Bruxelles. CYPRIPEDIUM CHAPMANII, var. SUPERBUM, Hort Cypripedium Chapmanii, Hort, var. Superbum, Hort. CYPRIPEDIUM de M. CHAPMAN var. SUPERBE Cette variété est très semblable au type qui a été figuré antérieurement dans le Dictionnaire ; elle.-se différencie uniquement par des mensurations plus fortes et par son labelle plus élargi à la base. La fleur que nous reproduisons ici faisait partie d’un lot de Cypripedium Chap- manii des collections de M. L. FOURNIER, de Saint-Barnabé, près de Marseille, et avait été obtenue comme celle de la planche 57 par son jardinier-chef, M. L. GAUD. Dict. Fcon. des Ercb. Cypripedium, bybr. pl. 58. Cyoripcaium Madioti Cappe. Mars 1504 Dict. Icon. des Orch. Cypripedium,, hybr. pl 58. A. Goossens, pinx! CYPRIPEDIUM MADIOTI, Cappe. Eith JL, Goffart. Bruxelles Cypripedium Madioti, Cappe CYPRIPEDIUM de M. MADIOT. Cypripedium Madioti Carre ; Journ. Soc. Nat. d'Hort. de Fr. 1809, p. 374. Syno nymes. C. villoso-Chamberlainianum Carre; loc. supra cit. 1898, pp. 168 et 352, — Pophiopedilum Madiotianum Rovre in Orch. Rev. VII, p. 47 (1809). Hybride obtenu par MM. Capre et fils, horticulteurs au Vésinet (Seine-et-Oise), en fécondant le C. villosum par le C. Chamberlainianum (voir pl. 17 et 23). Il est dédié à M. MapiOT, orchidophile à Fougères (Ile-et-Vilaine). Le semis a été fait le 21 octobre 1893, et la première floraison a eu lieu le 30 janvier 1898. Plante robuste, bien intermédiaire éntre ses deux parents Feuilles larges, épaisses, d’un vert sombre avec de fines macules peu apparentes. Pédoncule fort, dressé, très velu, d’un pourpre noirâtre, portant ordinairemeut deux ou trois fleurs. Bractées obtuses, fortement carénées sur le dos, d’un vert foncé et fortement teintées de brun noirâtre, presque aussi longues que l’ovaire. Fleurs grandes, lustrées comme celles du C. villosum. Sépale supérieur dressé, bien étalé, presque arrondi, d’un Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, bybr. pl. 59. Cypripedium Romulus Port Mars 1904 Dict. Icon. des Orch. Cypripedium, hybrpl.59. CYPRIPEDIUM ROMULUS, Hort. Iüth IL. Goffart, Brurelles A. Coossens, Fuix G Cypripedium Romulus, Hort. Cypripedium Romulus Horrt.; Rev. Hort. 1808. p. 71; Journ. Soc. Nat. Hort. de Fr. 1808. p. 43 ; Dessois, Cyprip. édit. 2, p. 411. Synonyme Z C.nitens. « Cleverley’s variety » Horr. ; Gard. Chron ser. 3, XXXII, p. 430 (1002). Hybride de la collection de M. JuLEs HYE, de Gand, provenant du C. nitens var. Hyeanum fécondé par le C. insigne Chantini. D'après DesBois, il avait déjà obtenu une mention honorable au meeting de Gand du 2 décembre 1894. Présenté à Paris par M. A.-A. PEETERS, de St-Gilles-Bruxelles, le 13 janvier 1808, il y obtint un certificat de mérite. Il rappelle beaucoup le C. insigne Chantini, auquel il est supérieur par la beauté et les dimensions de ses fleurs. Pédoncule robuste, uniflore, velu, d’un vert clair et fortement ponctué de brun pourpré. Sépale supérieur long de plus de 6 cm., large- ment obovale, à bords latéraux inférieurs fortement révolutés, à moitié supérieure d’un blanc pur, à moitié inférieure d’un vert clair ou un peu jaunâtre, les deux tiers inférieurs densément maculés de brun marron foncé. Sépale inférieur un peu plus court, étroitement ovale, d’un blanc verdâtre, ligné de vert et ponctué de brun mar- ron. Pétales étalés-infléchis, de la longueur du sépale supérieur, ligulés-spathulés, d’un vert jaunâtre, fortement teintés et lignés de brun foncé, pointillés vers la base, dont les bords sont légèrement crispés. Labelle large, un peu plus court que le sépale inférieur, d’un vert jaunâtre, fortement lavé et ligné de brun pourpré. Staminode obtusément quadrangulaire, échancré en avant, d’un jaune légèrement verdâtre, portant au centre un mamelon orangé et à la base quelques poils pourprés. La fleur que nous figurons a été peinte chez feu LoUIs FOURNIER, à St-Barnabé, près de Marseille. Dict. con. dES Orcb. Cypripedium, bybr, pl. 60. Cyrripeaium Memoria-Fournieri Cor. Mat 1904. Dict. Icon. des Orch. Cypripedium., hyôr pt. 60. A. Coossens, pinx üh: JL. Goffart. Bruxelles CYPRIPEDIUM MEMORIA - FOURNIERL, Col Cypripedium Memoria-Fournieri, Cogn. CYPRIPEDIUM SOUVENIR DE LOUIS FOURNIER. Hybride obtenu dans la collection de feu LoUIS FOURNIER, à Saint-Barnabé, près de Marseille, en fécondant le C. Exul (pl. 13) par le C. Boxalli (pl. 19). Sous le rapport de la forme comme des teintes de ses fleurs, il est bien intermédiaire entre ses parents, comme on le verra facilement, en comparant notre planche actuelle avec les deux planches citées plus haut. Pédoncule dressé, uniflore, assez robuste, pubescent, vert et fortement maculé ou teinté de pourpre noirâtre. Fleur ayant 9 cm. de diamètre vertical. Sépale supérieur largement obovale, à bords assez fortement ondulés, légèrement révolutés dans la partie inférieure, d’un vert très clair ligné de vert foncé, avec une bordure d’un blanc pur très étroite dans la moitié inférieure beaucoup plus large dans la partie supé- rieure, densément couvert de grosses macules d’un pourpre violacé vif. Sépale infé- rieur plus court, ovale, vert clair, avec quelques petites macules brun foncé. Pétales un peu plus longs que le sépale supérieur, étalés, ligulés-spathulés, presque arrondis au sommet, fortement rétrécis vers la base, à bords légèrement ondulés, d’un jaune verdâtre, lignés et teintés de brun marron surtout dans la partie inférieure et près du sommet. Labelle un peu plus court que le sépale inférieur, assez élargi à l’ouverture, d’un jaune verdâtre clair, fortement ombré et vaguement veiné de brun pourpré. Staminode obovale-elliptique, muni d’un petit tubercule dans la partie centrale, d’un jaune verdâtre légèrement ombré de brun, portant quelques poils pourprés vers le bord près de la base. Notre planche a été peinte à Saint-Barnabé au commencement de l’année dernière. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, bybr. pl. 614, Cypripcaium Hera var. Gillianum Jhoire Mar 1905. Dict. Icon. des Orch. 5 Cypripedium, hy 6. pl.612. À. Goossens. pinx { Lüth JL, Coffart, Bruxelles CYPRIPEDIUM HERA, var GILLEANUM Rolfe Cypripedium Hera var. Gillianum Rolfe Cypripedium Hera var. Gillianum Rolle Royal Hort. Soc. Orch. awards, 1892 p. 19. Syno pyme — ttes Gillianum Rolfe in Orchid Review VII (1899) p. 61 et Gardn. Chronic. XXV (1890) p Pédoncule dressé, robuste, uniflore, vert, à poils pourpres, environ aussi long que les feuilles. Bractée ventrue, ovale, obtuse. Fleurs atteignant environ 11 centimètres de hauteur. Sépale supérieur finement cilié sur le dos, largement obovale, retréci au sommet en un apicule élargi obtus, retréci à la base en un onglet très court, coloré en vert sauf vers le bord qui est blanc grisâtre ; sur la partie centrale se trouvent disposés en grand nombre, mais sans former de plaques confluentes, de nombreuses petites macules d’un pourpre foncé. Sépale inférieur plus petit totalement d’un vert pâle et tacheté légèrement de pourpre. Pétales un peu plus longs que le sépale dorsal, étalés, ondulés sur les bords et légèrement incurvés vers l'extrémité, portant des stries longitudinales pourpres plus ou moins anastomosées, sur un fond vert jaunâtre. Labelle proéminent d’un jaune verdâtre teinté de pourpre, et légèrement strié de pourpre. Stanimode obovale-cordiforme d’un jaune assez brillant. Cette variété hybride a été exposée à la Société d'Horticulture de Londres en 1892 puis en janvier 1899 à un meeting du « Manchester and North England Orchid Society >» au Coal Exchange à Manchester, par M. H. GREENWOOD, dont le chef de cultures est M. GiLL. La plante est obtenue du C. Boxallii var. Atratum (voyez Icon. pl. 19) et du C. Leanum superbum. Lors de la publication de cet hybride M. ROLFE le considérait comme une variété de C. Adrastus obtenu en 1894 par M. VEITCH par le mélange C. Boxallii X Leeanum. Mais postérieurement M. ROLFE a reconnu que le nom de Hera devait avoir la priorité sur Adrastus car Hera a été accordé à l’hybride C. Leeanum X Boxallii par M. VEITCH en février 1892 tandis que le nom Hera Adrastus n’a été employé par M. VEITCH pour le C. Boxallii Lecanum qu’en janvier 1894. La fleur que nous figurons ici provient des riches collections de M. R. YouNG de Liverpool : elle montre quand on la compare aux figures des deux parents les liens qui l’y unissent. Elle possède du C. Leernum les pétales ondulés et le colori du labelle, la forme du sépale postérieur, elle possède le coloris du labelle du C. Boxallii Atratum, bien que, comme nous l’avons fait ressortir plus haut les mécules pourprées ne forment pas les taches confluentes caractéristiques du C. Boxallii atratum. Re Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium bybr. pl 62. (ypripedium Orion Sander Decembre 1904. Dict. Icon. des Orch. Cypripediunr hybr. pt.62. À. Coossens. pinx! Lith JL. Goffart, Bruxeiles CYPRIPEDIUM ORION, Sander Cypripedium Orion Sander Cypripedium Orion. SANDER in Gard. Chron. XXIV (1898) p. 92; Dsspois Les Cypripedium, p. 376. Hybride obtenu dans l'établissement Sander, à Saint-Albans, du C. selli- gerum majus fécondé par le C. Rothschildianum. Le sépale antérieur est ovale, légèrement acuminé, ondulé sur les bords, surtout vers la base et vers le sommet, il est verdâtre au centre, d’un blanc violacé tout autour et tacheté de brun violacé, le sépale inférieur est blanc verdâtre et tacheté de même couleur ; les pétales sont de couleur crême verdâtre, tachetés de points brunâtres-violacés disposés le long de lignes longitudinales, ils sont ondulés sur les bords ; le labelle est un peu plus foncé de couleur, plus fortement lavé de brun violacé, strié de lignes longitudinales plus colorées. Nous devons la communication de cette variété, qui a fleuri pour la première fois en 1898, à M. REGINALD YOUNG, de Liverpool, dont les serres sont très riches en variétés de ce genre si intéressant. Elle a fleuri et a été peinte en février 1904. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, bybr. pl. 62. Cyrripeaium Orion \fcitch. Par 1905. contient, dans notre livraison précédente est destiné à : remplacer | Dict. Icon. des Orch. Cypripedium hybr. pt.C2. | | | À. Goossens, puux! Lith JL. Goffart, Bruxelles CYPRIPEDIUM ORION, Sander Cypripedium Orion Veitch. ri Se Veitch ex Orchid Review I (1803) p. 61 et VII (1899) p. 95; Gard. Chronicle V (1899) p. 109 ; Journal ofthe Royal Hniéatnsel Society XXIII p. LXI. Hybride obtenu chez MM. VEITCH et FILS entre Cypripedium insigne et C. con- color ayant fonctionné comme père. Le sépale antérieur est ovale légèrement acuminé, ondulé sur les bords, surtout vers la base et vers le sommet, ilest verdâtre au centre, d’un blanc violacé tout autour et tacheté de brun violacé, le sépale infé- rieur est blanc verdâtre et tacheté de pourpre; les pétales sont de couleur crême et ‘verdâtres, tachetés de points brunâtres et violacés, disposés le long de lignes longi- tudinales, ils sont ondulés sur les bords ; le labelle est un peu plus foncé de couleur, lavé de violet pâle et strié de lignes longitudinales ponctuées. Nous devons la communication de cet intéressant hybride à M. REGINALD YounG de Liverpool, dont la collection est riche en types et variétés de ce genre très en vogue. La plante a fleuri et a été peinte en février 1904. Contrairement aux lois de la nomenclature, M. SANDER a présenté en 1898 un autre hybride sous le même nom de C. Orion, issu celui-là du C. selligerum mayjus fécondé par C. Rothschildianum; ce dernier C. Orion doit donc disparaître, il devra être débaptisé, car il est impossible, sans que l’on soit exposé à des erreurs, d'admettre deux noms semblables pour deux plantes différentes. Dict. Fcon. des Orch. Cyvpripedium bybr. pl. 63 Cyrripedium Villebois Mareil Cape. Décembre 1904. Dict. Icon. des Orch: #5 ypripedium hyb. pi. 63. À. Coossens, pinxt lit JL Coffart, Bruxelles CYPRIPEDIUM VILLEBOIS MAREIL Cappe. Cypripedium Villebois Mareil Cypripedium Villebois Mareil, Carre ex Bull. Soc. Nat. Hort. de France (Compte-rendu de l'Exposition Tlnix la À + ) 1900 Pédoncule dressé, robuste, uniflore, d’un pourpre foncé ou légèrement teinté de vert, brièvement velu, généralement un peu plus court que les feuilles. Fleurs atteignant 12 centimètres de diamètre. Sépale supérieur ample, suborbiculaire, plan, paraissant, vu de face, tridenté au sommet, d’un beau rose, à veines nom- breuses et plus foncées anastomosées entre elles. Sépale inférieur beaucoup plus petit, d’un vert clair à veines plus foncées. Pétales étalés, plus longs que le sépale supérieur, linéaires-oblongs, subobtus, légèrement ondulés, reticulés de brun rou- geâtre sur un fond vert violacé, non ciliés. Labelle plus court que les pétales, de même couleur que lui. Staminode subarrondi, échancré en avant, violacé. Cet hybride a été obtenu par M. CaAPPe, horticulteur au Vésinet (Seine-et-Oise) et a fleuri dans ses serres pour la première fois en 1900. Il est issu du croisement C. ciliolareXCharlesworthii, et a été présenté au concours d‘'Orchidées de l'Expo- sition universelle de Paris en mai 1909, puis au Comité de floriculture de la Société nationale d’horticulture de France, qui lui a réservé un certificat de mérite. Comm on pourra le voir en comparant notre planche à celle du C. Charlesworthii Rolfe (Dict., pl. 20, juin 1899), la couleur et la nervation du C. Villebois Mareil rappellent celles du père, mais la forme et la couleur du staminode rappellent davantage le C. ciliolare Reichb.; dans le coloris des fleurs de l’hybride on sent cependant l’action de cette dernière espèce, qui a eu pour résultat de sombrer un peu les tons. Le C: Villebois Mareil figuré ici provenait des collections de feu M. FoURNIER, Saint-Barnabé (Marseille), qui avait acquis la plante de M. Cappe. Nous sommes redevables à ce dernier des renseignements ci-dessus et nous lui présentons tous nos ‘remerciements. Mict. Fcon. des EOrcb. Cypripedium bybr. pl 64 (ypripedium Manto Décemôre 1904. Dict. Icon. des Orct:. Cypripedium hyb.pl.6#. À Coossens. pinx! Lith JL. Coffart, Bruxelles CYPRIPEDIUM MANTO Rolfe. Cypripedium Manto Roife LI Cypripedium Manto Roure in Orch. Rev. VIII, (1900) P. 183 Feuilles luisantes, irrégulièrement et vaguement maculées de vert foncé et de vert clair, atteignant 5 à 6 centimètres de diamètre. Pédoncule robuste, d’un pourpre foncé, noirâtre, courtement velu, uniflore ou pluriflore, généralement plus long que les feuilles. Bractée carénée, plus courte que l'ovaire. Sépale supérieur grand, large- ment ovale, ondulé, subaigu, d’un pourpre plus ou moins foncé, surtout à la base, blanchâtre vers le bord, nervures fortement colorées. Sépale inférieur d’un vert pâle, veiné de pourpre et jaunâtre sur les bords. Labelle violacé, verdâtre en dessous. Staminode rappelant celui du C. barbatum. à Cet hybride a été obtenu par M. REGINALD YOUNG, de Liverpool, et nous a été gracieusement communiqué par lui en février 1904. Il a été obtenu par le croisement du C. Chamberlainianum (Dict., pl. 23), et C. Harrisianum superbum (pl. 11): ses caractères, tout en étant intermédiaires entre ces deux formes, qui elles-mêmes sont hybrides, le rapprochent surtout du père, C. Harrisianum superbum, comme on pourra s'en convaincre en comparant les deux planches du « Dictionnaire ». I diffère sensiblement du C. Chamberlainianum par ses pétales moins tordus et ns nee 5 64 est en .. aie: 2e re PE be _— FAT ai 2 tee Li ee je à cette Ha lors beauté et la # CANAL (ice Dict. Fcon. des Ercb. Cypripedium bybr. pl. 65. (yrripeaium callosum x Charlesworthii Port Mar 1905. Dict. Icon. des Orch. Cypripedium hy b. pL65, À. Coossens, pinx{ Tuh. JL. Goffart, Bruxelles CYPRIPEDIUM CALLOSUM CHARLES WORTHIT Hort. Cypripedium callosum X Charlesworthii Hort- Cypripelium callosum X Charlesworthii Hort. Hucx Low et Cie ex Rolfe in Orchid Review X (1904) p.54 Intermédiaire entre les deux parents. Pédoncule dressé, robuste, uniflore, d’un pourpre foncé, noirâtre, courtement velu ; bractée un peu plus courte que l'ovaire, ciliée, d’un vert foncé, tachetée de pourpre. Fleur atteignent 1 1 centim. de diamètre. Sépale postérieur ample, orbiculaire, très légèrement concave, subaigu, recourbé légèrement au sommet. Sépale inférieur beaucoup plus petit vers l'extérieur, vert à la base, muni de stries longitudinales violacées, anastomosées entre elles. Pétales étalés, au moins aussi longs que le sépale supérieur, subaïigus, linéaires-oblongs, légèrement ondulés,verdâtres, lavés et légèrement striés de pourpre, maisnonréticulés, ciliés sur les bords mais non nettement verruqueux. Labelle plus court que les pétales, violacé, verdâtre inférieurement, strié et ponctué intérieurement. Staminode nettement en forme de croissant, d’un blanc viola cé, à dent médiane. Cette très jolie plante a été présentée par MM. HuGx Low & Ci-, d’Enfield, à un meeting tenu à Manchester le 9 janvier 1900 et y a obtenu un diplôme de mérite. Cet hybride est en effet des plus remarquables et possède nettement des caractères hybrides entre les parents comme on pourra s’en convaincre en comparant les planches 15 et 20 du Dioenaire qui les niodibeus. L'hybride nouveau possède le labelle du C. Charlesworthi; les pétales ciliés, mais non verruqueux le rappro- chent du C. callosum, enfin le staminode, semblable pour la forme à celui de la dernière espèce, ne peut faire douter un seul instant de son origine. _ La planche que nous reproduisons ici avait été faite dans les serres du regretté FOURNIER à St-Barnabé, près Marseille, nous avons été heureux de rappeler ici le nom de cet amateur d or à propos d’une forme qui à notre connaissance n'avait pas encore été f Cypripedium bybr. pl. 66. Cypripeaium Chamber-Leeanum Roi Dai 1905, Dict. Icon. des Orch: C um Ayb. pt 66. Pre , pinx* Lith IL. Goffart, Bruxelles CYPRIP AMBER-LEEANUM Rolfe. Cypripedium Chamber-Leeanum Hort. Paphiopedilum Chamber-Leeanum Rolfe in Orchid Review VI (1896) p. 168; Sanner Orchid Guide p.49. Feuilles obtuses d’un beau vert, atteignant 4 centim. de large. Pédoncule commun dressé, robuste, cylindrique, légèrement pubescent, violacé, portant vers son sommet des bractées vertes, à nervures violacées, de l’aiselle desquelles partent des fleurs dont l'ovaire dépasse la bractée. Fleurs larges, atteignant jusque r1 centim. de diamètre. ‘Sépale supérieur largement ovale-orbiculaire, à bords refléchis vers le sommet qui forme une sorte d’acumen obtus, d’un vert plus ou moins foncé, marqué dans les trois quarts inférieurs d’une dizaine de lignes longitudinales, grossement pointillées, pourpres, plus ou moins confluentes à la base. Sépale postérieur plus petit que le postérieur, à striation moins apparente. Pétales étalés, réfléchis, plus longs que les sépales, linéaires-ligulés, obtus, tordus, crispés sur les bords, d’un vert bleuâtre, ciliés sur les bords, striés longitudinalement et tachetés de pourpre le long des lignes. Labelle relativement petit, ventru, violacé, strié et maculé de pourpre vers le sommet ; staminode épais, luisant, d'un vert assez foncé, subarrondi antérieurement. Cette variété a été obtenue par ÉD. PYNAERT de Gand, en fécondant le Cypripedium Chamberlainianum par le C. Leeanum; comme le montre notre planche et comme le faisait déjà ressortir en 1898, M. ROLFE, cet hybride auquel a été donné un nom qui rappelle les deux parents, est intermédiaire entre eux, mais se rapproche davantage de C. Chamberlainianum (voyez Dict. Cypripedium pl. 23), les labelles sont de formes semblables, le sépale postérieur est analogue, les pétales un peu plus étroits chez le type que chez la variété, M. RoLFE estime que cet hybride est très comparable au Paphiopedilum Deedunanianum (P. Spicerianum X Chamber- lainianum), mais que l’action de P. Leeanum, hybride lui-même est cependant très apparente. : La plante que nous avons reçue, avec beaucoup d’autres, de M. REGINALD YOUNG, de Sefton Park, Liverpool, est très vigoureuse et est appelée à avoir un grand succès chez les amateurs, car, comme le fait voir notre planche, elle se fait remar- quer par un fort beau coloris. Nous remercions encore M. REGINALD YOUNG, de nous avoir donné l’occasion de figurer cette forme actuellement peu connue parmi les amateurs. Dict. Fcon. des OErcb. Cypripedium bybr. pl. 67. Cyrripeaium Di Brico Haidy Port. Septembre 1905. Dict. leon. des Orch: Cyprip ediur hyb "s f L. 67 » # t 4 Cypripedium Mrs Fréd. Hardy, Hort. CYPRIPEDIUM de Mad. FRÉD. HARDY Cypripedium Mrs Fréd. Hardy Horr. in Orchid Review (1895), p. 64 et in Gardn. Chron. (1805) p. 81. Ce Cypripedium a été obtenu par MM. SANDER ET C°, de Saint-Albans, et présenté en 1895 au meeting du 15 janvier à la Société d’Horticulture de Londres; il est formé par le mélange des C. superbiens et bellatulum, qui se retrouvent d’ailleurs aisément dans l’hybride. Ce dernier est caractérisé, comme le montre le dessin, par son sépale dorsal redressé à fond blanc strié de lignes ponctuées violacées qui se perdent avant d’atteindre le sommet ; les pétales sont retombants, largement ondulés et striés, maculés plus fortement que le sépale dorsal; le labelle est assez étroit, coloré surtout vers le bord, où les stries se confondent en un coloris presque uniforme. La plante nous a été fournie par M. J. GINOT, de Saint-Étienne, à qui nous adressons pour cet envoi tous nos remerciements. Nous sommes d’autant plus heureux d’avoir pu figurer cette variation qu’elle ne l’avait pas encore été et qu’il nous est possible d’insister sur les désagréments que peuvent produire les dénomi- nations similaires. Parmi les nombreux Cypripedium hybrides, il existe déjà un C. Fréd. Hardy dont la parenté est toute différente : il est issu lui du Cypripedium Char lesworthii dont il ne serait, au dire de M. ROLFE, qu’une variété blanchâtre. (Voyez entre autres, à ce sujet, Orchid Review, 1896, p. 374.) Il est des plus regrettable que l’on donne des noms si semblables à des formes très différentes; on ne pourrait assez conseiller aux obtenteurs de variétés de faire un choix judicieux du nom qu’ils désirent appliquer, afin d’éviter les confusions. M. CHARLESWORTH, de Bradford, à qui notre planche a été soumise, a bien voulu nous témoigner sa satisfaction : une légère différence de coloris existerait, d’après lui, entre plusieurs des formes de cet hybride qu’il a vu fleurir chez lui et la plante ayant fleuri chez M. Ginot, le sépale dorsal est souvent un peu plus verdâtre ainsi que le labelle dans lequel la coloration verte remonte parfois jusque près du bord. Dict. Fcon. des Orcb. Cypripedium, bvbr. pl 68. ypripedium Enid Dert Deptembre 1905. Dict. Icon. des Orch: C yprpediun. Pen e à CYPRIPEDIUM ENID, Hort. A. Goossens, pin * ” Lit JL Goffart, Bruxelles Cypripedium Enid. Hort. Cypripedium Enid Horrt, ex Orchid Review (1897) p. 93. Hybride obtenu par M. WALTER ROTHSCHILD, King Park (chef d M. HILL), par le croisement des Cypripedium bellatulum et Spicerianum. La plante qui a servi à faire cette aquarelle nous a été obligeamment envoyée par M. J. GINOT, de Saint-Étienne (Loire), France. Comme le montre la planche, il y a dans la forme et le coloris de cette jolie variété des traces très nettes des deux parents; cet hybride est caractérisé par la belle couleur violacée des différentes parties de la fleur, par ses pétales bordés d’une ligne plus pâle et son sépale dressé à bord pâle assez élargi. Sur les pétales et le sépale postérieur se trouvent des stries longitudinales ponctuées très visibles. e culture, y Dict. Fcon. des Orcb. Cyprip. byb. pl. 70. Cypripedium Madame A. Bleu De Août 1906. Diet. icon. des Orch. Cypripedium, hyb. PL 70 A. Goossens. purix! Lith. JL. Goffart, Bruxelles . ÉTPHIPERDIOUM M BLEU, lork. Cypripedium Madame À. Bleu, Hort. CYPRIPÈDE de MADAME A. BLEU Cypripedium Madame A. Bleu in Orchid. Review 1003, p. 54. Cet hybride n’a pas à notre connaissance été figuré; un coup d'œil jeté sur notre planche fait reconnaître l’action du père : C. bellatulum dont le Dictionnaire a donné déjà une figure. La plante porte-gräines a été le Cypripedium barbato Veitchi dont l'action s'est fait sentir dans la forme des sépales latéraux. Nous devons cette fleur à l’amabilité de MM. PEETERS, de St-Gilles, dans les serres desquels des pieds de cet hybride ont fleuri en 1905. A Dict. Fcon. des Orchb. Cyprip. bybr. pl, 71. Cyrripeaium Phoebe Port Août 1905. Drct. Icon .des Orch . Cypripedium hyb. FE TT. A.Goossens, puiri Lith. JL.Goffort. Bruxelles . CYPRIPEDIUM PHOEBRBE, Hort. Cyer ipedium Phoebe, Hort. C'est avec certains doutes que nous présentons cet hybride ici, il nous a été fourni par MM. PEETERS, de St-Gilles (Bruxelles), comme fourni par le croisement C. laevigatum et bellatulum. Qu'il y ait du bellatulum dans cette plante c’est indus- cutable, mais sous le nom de C. Phoebe nous trouvons dans The Orchid Review 1905, p. 127, un croisement : C. philippinense et bellatulum. Si la parenté indiquée par MM. PEETERS est exacte, leur plante devrait être débaptisée ; nous ne connaissons malheureusement que de nom la plante signalée dans l’Orchid Review. Le Cypripedium dont nous donnons ici une figure est en tout cas une remar- quable acquisition le coloris du sépale postérieur et des deux pétales est très sem- blable et très caractéristique ; les lignes de ponctuations pourpres tranchent nette- - ment sur le fond blanc crêmeux légèrement lavé de vert pâle. * ae ee à