HARVARD UNIVERSITY. LIBRARY OF THE MUSEUM OF COMPARATIVE ZOOLOGY. Le 171 nl de HA ur Lf 10 à | ra DR RATE : sn PEU NE LE n AR AU L sel à ) ; CR ur : Dre. 4e : da L Dal z. 5 “in a "D x AR D 12 : nt A : NL Dan È \ > De DAPAENRE Ur a ki: ‘4 " (AU | D } ol a L : ONCE 0 MNT QUES 11% LORS ue té Là NT. ne AL Hopai y A 4 AA LL ii Lu DE tal d Us je ut Wa: LR ; : 0 : INRA PEN fi da "OU n n 1 n a A RDA N int Ru : Ù ol ù (os " que t L'ATS SUR : Fou » D'UN ni in nn) nr, Ne Ha un x 4 MÉMOIRES … NV, LT y EAU DE LA SOCIÈTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. Nec iemere, nee timide. DEUXIÈME SÉRIE. TOME XV. DÉPOTS : LONDRES » PARIS ; ESRLIN, ehez Wicraus et Noncare, chez Rouar, libraire, chez Fniepranpen et Sohn, Henrtotta Str., 14. rue Hautefeuille, 4otis. Carilstrasse, 11. BRUXELLES, F. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, ETC. ET DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE DE BELGIQUE, Rue de Louvain, 108. Sy TA NOVEMBRE 1888. De CE a AT MÉMOIRES SOCIÉTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. MÉMOIRES DE LA SOCIÈTÉ ROYALE DES SCIENCES DE LIÈGE. Nec temere, nec timide. D'EUECTENTEL SERIE; TOME XV. RE ————— DÉPOTS : LONDRES » PARIS, BERLIN » chez Wicrams et NoncaTe, chez Rorer, libraire, chez Fniepcanoer et Sohn, Fenrietta Str., 14. rue liautefeuille, 100is, Carlstrasse, 11. BRUXELLES, F. HAYEZ, IMPRIMEUR DE L'ACADÉMIE ROYALE DES SCIENCES, ETC., ET DE L'ACADÉMIE ROYALE DE MÉDECINE DE BELGIQUE, Rue de Louvain, 108. NOVEMBRE 1888. 1O TABLE DES MÉMOIRES CONTENUS DANS LE TOME XV. . Mélanges mathématiques; par Eugène-Charles Catalan. . Matériaux pour la faune entomologique de la province de Liège. — Coléoptères, quatrième centurie; par Alfred Preudhomme de Borre. . Sur le calcul du résultat d'un système d'observations directes; par P. Pizzetti. 4. Sur les semi-invariants de formes binaires, par Jacques Deruyts. 5. Démonstration d’un théorème de von Staudt; par C. Le Paige. 6. Sur les semi-invariants de formes binaires (2° communication); par Jacques Deruyts. . Notice historique de la détermination des coordonnées géogra- phiques de Liège; par C. Le Paige. LISTE MEMBRES DE LA SOCIÉTÉ AU 1% NOVEMBRE 13888. Bureau. Président, M. J. DeruYTs. Vice-Président, > JORISSEN. Secrétaire général, » LE Pace. Trésorier, » NEUBERG. Bibliothécaire, » FRAIPONT. Membres effectifs. 1842 LaGuEsse, directeur divisionnaire honoraire des mines, à Liège. SELys LonGcnawps (baron E. DE), membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux- arts de Belgique. 1844 KuPFFERSCHLAEGER, Is., professeur émérite à l’université de Liège. 1853 Canpëze, E., membre de l’Académie des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, à Glain par Liège. 1353 1855 1856 1860 1861 1865 1868 1870 1871 1874 1875 1876 1878 1879 1380 1881 1884 1835 1887 ( vit ) PiQuE, À., ancien professeur de mathématiques à l’athénée de Liège (Flémalle-Grande). DEWALQUE , G., professeur de minéralogie, de géologie et de paléontologie à l'université de Liège. CaTaLAN, C. E., professeur émérite à l’université de Liège. GILLON, A., professeur de métallurgie à l'université de Liège. PEraRD, L., professeur de physique à l'université de Liège. FouiE, F., directeur de l'Observatoire royal de Bruxelles. GRAINDORGE, L. A. J., professeur à l’université de Liège. Masius, V., professeur de pathologie et de clinique à l’uni- versité de Liège. VanLaiR, C., professeur de pathologie et de thérapeutique à l’université de Liège. Van BENEDEN, Éd., professeur de zoologie, de physiologie et d'anatomie comparées à l'université de Liège. Firker, Ad., chargé de cours à l’université de Liège. SPRING, W., professeur de chimie à l’université de Liège. SWAEN , À., professeur d'anatomie à l'université de Liège. DE Koninck, Lucien, professeur de chimie analytique et de docimasie à l’université de Liège. LE PAIGE, Constantin, professeur de géométrie supérieure à l’université de Liège. JORISSEN, A., docteur en sciences, à Liège. NEuBERG, J., professeur à l’université de Liège. FRaIPoNT, J., professeur à l’université de Liège. Deruyrs, J., docteur en sciences, chargé de cours à l’uni- versité. Ronkar, Ém., chargé de cours à l’université. Uracus, P., répétiteur à l'École des mines. Gravis, À., professeur de botanique à l’université de Liège. Lonesr, M. assistant de géologie à l’université de Liège. Forir, H., répétiteur à l'École des mines. Deruyrs, Fr., docteur en sciences. LAMBOTTE, Er., docteur en médecine, à Verviers. DE HEEn, P., chargé de cours à l’université de Liège. 1845 1844 1845 1847 1852 1855 1854 1855 1858 1863 1864 1865 1866 (x) Membres correspondants. I. — Sciences physiques et mathématiques. STAS, J. S., membre de l’Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique, à Bruxelles. STEICHEN, membre de l’Académie, à Bruxelles. LECOINTE, ancien professeur de mathématiques supé- rieures, à Bruxelles. Maus, inspecteur général des ponts etchaussées, à Bruxelles. DE Cuyrer, A. C., professeur émérite à l'université de Liège, à Bruxelles. ETTINGSHAUSEN (baron Constantin von), membre de l’Académie des sciences de Vienne, à Graz. BÈèpe, Em., industriel, à Bruxelles. PETRINA, professeur de physique , à Prague (Bohème). DuTREuUx , receveur général, à Luxembourg. WegEr, professeur de physique à l’université de Gottingue (Prusse). BLancHaRD, E., membre de l'Institut, à Paris. Lrais, ancien directeur de l'Observatoire impérial de Rio de Janeiro, maire de Cherbourg. TcnéBycuerr, P., membre de l’Académie des sciences, à Saint-Pétersbourg. CaLIGNY (marquis DE), correspondant de l'Institut, à Ver- sailles (France). Gossace, membre de la Société chimique, à Londres. BRUNER DE WATTEVILLE, directeur général des télégra- phes, à Vienne. HuGuENY, professeur, à Strasbourg. TERSSEN, général d'artillerie, à Anvers. De Cozner n'HuarT, conseiller d'État, à Luxembourg. DAUssE, ingénieur en chef des ponts et chaussées, à Paris. LEDENT, professeur au collége communal de Verviers. (x) 1867 BarnarD, président de l'École des mines, à New-York (États-Unis). Boncomragni (prince Balthasar), à Rome. HezunorrTz (von), professeur de physique, à Berlin. 1869 Marié Davy, directeur de l'Observatoire météorologique de Montsouris. ScHLômILCH, professeur d'analyse à l'École polytechnique de Dresde. 1870 BERTRAND, J. L. F., membre de l'Institut, à Paris. 1871 Imscaenerski, professeur à l’université de Karkoff (Russie). Hexey, L., professeur à l’université de Louvain. DurRÉGE, professeur à l’université de Prague (Bohème). Masters, MaxwELL T., membre de la Société royale, à Londres. LE BouLenGé, P., colonel d'artillerie. 1872 VaLLës, inspecteur honoraire des ponts et chaussées, à Paris. GariBALDI, professeur à l’université de Gênes (Italie). KaniTz, D' Aug., professeur à l’université de Klausen- bourg (Hongrie). 1875 BarTes, H., membre de la Société royale de Londres. HERMITE, Ch., membre de l'Institut, à Paris. DarBoux, G., membre de l’Institut, à Paris. 1874 WinkLer, D. C. J., conservateur du Musée de Harlem (Néerlande). Van RYSSELBERGHE, aide à l'Observatoire royal, à Bruxelles. 1875 Mansion, P., professeur à l’université de Gand. MicHaeuis, O., captain, chief of Ordnance, à Saint-Paul, Minn., département de Dakota (États-Unis). DEWALQUE, Fr., professeur à l’université de Louvain. Mare, M., examinateur à l’École polytechnique, à Paris. Maraieu, Em., membre de l'Académie des sciences (Nancy). 1876 Bazrour, Th. G. H., membre de la Société royale, à Londres. 1877 Tissannier, Gaston, rédacteur du journal la Nature, à Paris. 1879 1880 1881 1882 1833 (x) SYLVESTER, J. J., professeur à l’université d'Oxford. Czu8Er, professeur, à Prague. Cremona, Luigi, directeur de l'École d'application, à Rome. Weyr, Ém., professeur à l’université de Vienne (Autriche). IBANEZ, général, directeur de l'Institut cartographique, à Madrid. STUDNICKA, F., professeur de mathématiques à l’université de Prague. GENoccui, Angelo, membre de l’Académie de Turin. Van DER MENSBRUGGE, Gustave, professeur à l’université de Gand. LuAGRE, général, secrétaire perpétuel de l'Académie royale des sciences, etc., à Bruxelles. DE Tizey, J., colonel, membre de l'Académie de Belgique, à Anvers. Bonnet, Ossian, membre de l’Institut, à Paris. SéBERT, colonel d'artillerie de la marine française, à Paris. ANGOT, À., attaché au bureau central météorologique de France, à Paris. WIEDEMANN, G., professeur à l’université de Leipzig. PLANTÉ, G., à Paris. Konzrauscx, directeur de l'Institut physique de Wurz- bourg. QuinckE, professeur de physique, à Heidelberg. GIORDANO, inspecteur du corps des mines, à Rome. Guiscarr, professeur à l’université de Naples. LaIsanT, C. A., député, à Paris. BELTRAMI, professeur à l’université de Pavie. MascarT, membre de l'Institut, à Paris. Bouniakowski, membre de l’Académie des sciences, à Saint-Pétersbourg. Breiraor, N., professeur à l’université de Louvain. Mitrac-Lerrcer, G., professeur à l’université de Stock- holm. GomÈs TEixEIRA, F., ancien professeur à l’université de Coimbre. 1834 1885 1837 1888 1842 1845 1845 1848 1852 1855 (exr) BiERENS DE Han, D., professeur à l’université de Leide. GERONO, C., rédacteur des Nouvelles Annales de mathe- matiques, à Paris. Scaur, Fréd., professeur à l’université de Leipzig. HazPHen, membre de l'Institut, à Paris. Picauer, répétiteur à l'École polytechnique, à Paris. DE LonGcHamPs (Gohierre), professeur au lycée Charle- magne, à Paris. VanECER, J. S., professeur, à Jicin (Bohème). CEsàro, E., professeur à l'université, à Palerme. Wazras, L., professeur à l'Académie de Lausanne. MENABREA, marquis de Val-Dora, ambassadeur de S. M. le roi d'Italie, à Paris. GuccrA, docteur en sciences, à Palerme. Casey, J., professeur à l’université catholique de Dublin. WüLLNer, professeur à l'École polytechnique d’Aix- la-Chapelle. Paazzow, directeur de l'École technique de Berlin. OcacxE (Maurice D’), ingénieur des ponts et chaussées, à Cherbourg (France). II. — Sciences naturelles. Van BENEDEN, J. P., professeur à l’université de Louvain. KEYsERLING (comte A. DE), membre de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg. HAGEN, professeur à l’université de Cambridge (États- Unis). KLiPsTEIN (von), professeur à l’université de Giessen. Dana, J. D., professeur de géologie et d'histoire naturelle, à New-Haven (États-Unis). WeEsrwoop, professeur de zoologie à l’université d'Oxford (Angleterre). WATERHOUSE, conservateur au Musée Britannique, à Londres. ( xt ) 1854 KôLLIKER (von), professeur à l’université de Wurzbourg (Bavière). Drouer, H., naturaliste, à Charleville (France). STAMMER , docteur en médecine, à Dusseldorf (Prusse). ERLENMEYER, docteur en médecine, à Neuwied (Prusse). Lucas, H., aide-naturaliste au Muséum d'histoire naturelle, à Paris. 1855 Gæernrrz, H.B., professeur à l'École polytechnique, à Dresde. 1859 MarseuL (abbé DE), entomologiste, à Paris. Beyricu, professeur à l’université de Berlin. Marcou, J., géologue, États-Unis. 1860 Du Bois-Reymonn, professeur à l’université de Berlin. BruGKkE, professeur à l’université de Vienne. 1862 Caspary, professeur de botanique à l’université de Kônigs- berg (Prusse). 1864 Taouson, J., membre de la Société entomologique de France, à Paris. Durteu DE MalsoNNEUVE, directeur du Jardin Botanique, à Bordeaux (France). 1865 Zeis, conservateur au Muséum royal d'histoire naturelle, à Dresde. Le Jouis, archiviste perpétuel de la Société des sciences naturelles de Cherbourg (France). Hawizron, membre de la Société géologique de Londres. DE BorrE, A., conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Bruxelles. 1866 RonriGuez, directeur du Musée zoologique de Guatémala. 1867 GosseLeT, J., professeur à la faculté des sciences de Lille (France). Raposzkorrski, président de la Société entomologique de Saint-Pétersbourg. 1868 Renaro (S. Ex. le chevalier), conseiller d'État, président de la Société impériale des naturalistes de Moscou. 1869 Simox, E., naturaliste, à Paris. 1870 TraurscnoL», professeur, à Breslau. 1870 1871 1875 1874 1875 Cv) Mazaise, C., professeur à l'Institut agronomique de Gem- bloux. Van HoorEx, docteur en sciences, à Tongres. Müccer (baron vo), botaniste du gouvernement, à Mel- bourne (Australie). Taomsow, James, vice-président de la Société géologique de Glasgow. CapELLINI (commandeur G.), professeur de géologie à l’université de Bologne. CLos, directeur du Jardin des Plantes, à Toulouse. Hazz, James, paléontologiste de l'État, à Albany (États- Unis). WorTHEN, À. H., directeur du Geological Survey de l'Tli- nois (États-Unis). Warrney, J. D., géologue de l'État, directeur du Geolo- gical Survey de Californie (États-Unis). GLaziou, botaniste, directeur des Jardins impériaux, à Rio de Janeiro. LapisLado Nerro, botaniste, directeur du Musée impérial de Rio de Janeiro. DE Carvazno (Pedro Alphonso), docteur en médecine, directeur de l'Hôpital de la Miséricorde, à Rio de Janeiro. BurueisTer, H., directeur du Musée national de Buenos- Ayres. Morexo, F. P., paléontologiste, à Buenos-Ayres. ARESCHOUG, professeur adjoint à l'université de Lund (Suède.) GEGENBAUER, professeur à l’université de Heidelberg. HAckeL, professeur à l’université de léna. WALDEYER, professeur à l’université de Berlin. Huxcey, professeur à l’école des mines, à Londres. Emer, professeur à l'université de Tubingue. DE LA VALETTE SAINT-GEORGE, professeur à l’université de Bonn. Ray-LankesTER, professeur à l’université de Londres. 1875 1879 1881 1885 1834 (xv ) PackaRD, professeur à l’université de Salem (États-Unis). FLEemmnG, W., professeur à l’université de Kiel. PLarEau, F., professeur à l’université de Gand. Rôuer , F., professeur à l’université de Breslau. SaporTA (Gaston marquis DE), correspondant de l'Institut de France, à Aix (France). Bazrour, 1. B., professeur de botanique à l'université, à Oxford. Mac LacaLan, Rob., membre de la Société entomologique, à Londres. HertTwiG, R., professeur à l’université de Munich. STRASBURGER, professeur à l’université de Bonn. BronGniarT, Charles , à Paris. WETTERBY, professeur à l’université de Cincinnati. Bozivar, [., professeur, à Madrid. RiTsema, conservateur au Musée royal d'histoire naturelle, à Leyde. RENARD, Alphonse, professeur à l’université de Gand. Key, AXEL, professeur à l'École de médecine de Stockholm. Rerzius, G., professeur à l'École de médecine de Stockholm. MENEGuiINI, professeur à l'université de Pise. TARAMELLI, professeur à l’université de Pavie. GESTRO, D' R., conservateur au Musée d'histoire naturelle de Gênes. SALVADORI (comte Th.), professeur à l’université de Turin. Hu, Edward, directeur du Geological Survey d'Irlande. SANDBERGER, Fridolin, professeur à l’université de Wurz- bourg. TRINCHESE, professeur à l’université de Naples. LISTE DES SOCIÉTÉS SAVANTES, REVUES, ETC, AVEC LESQUELLES LA SOCIÉTÉ DES SCIENCES DE LIÈGE échange ses publications. x $—— BELGIQUE. Bruxelles. — Académie royale des sciences, des lettres et des beaux-arts de Belgique. Observatoire royal. Société entomologique de Belgique. Société malacologique de Belgique. Société royale belge de géographie. Société belge de microscopie. Musée royal d'histoire naturelle. Liège. — Sociélé géologique. Mons. — Société des sciences, des lettres et des beaux-arts du Hainaut. Gand. — Mathesis, directeur : P. Mansion, professeur à l'université. ALLEMAGNE. Berlin. — Xôünigliche Akademie der Wissenschaften. Deutsche Geologische Gesellschaft. Entomologischer Verein. Zeitschrift für die gesammten Naturwissenschaften. Naturhistorischer Verein der Preussischen Rheiïnlande und Westphalens. Bonn. ( xvur ) Breslau. — Schlesische Gesellschaft für vaterländische Cultur. Colmar. — Société d'histoire naturelle. Erlangen. — Physikalisch-medicinische Societüt. Francfort. — Senckenbergische naturwissenschaftliche Gesell- schaft. Fribourg. Naturforschende Gesellschaft. Oberhessische Gesellschaft für Natur- und Heilkunde. Giessen. Gôrlitz. — Nalurforschende Gesellschaft. Oberlausitzische Gesellschaft der Wissenschaften. Gôttingue. — Xünigliche Gesellschaft der Wissenschafien und Georg-August-Universilät. Naturwissenschaftlicher Verein für Sachsen und Thü- ringen. Naturforschende Gesellschaft. Kaiserliche Leopoldinisch-Carolinische Deutsche Akademie der Naturforscher. Halle. Kiel. — Vaturwissenschaftlicher Verein. Kénigsherg. Künigliche physikalisch-ükonomische Gesell- schaft. Landshut. — Botanischer Verein. Leipzig. — Vaturforschende Gesellschaft. Metz. — Académie des lettres, sciences, arts et agriculture. Munich. — Xüniglich Bayerische Akademie der Wissenschaften. Kôünigliche Sternwarte. Munster. — West/ülischer Provincial-Verein für Wissenschaften und Kunst. Offenbach. — Offenbacher Verein für Naturkunde. Stettin. Stuttgart. Verein für vaterländische Naturkunde in Wür- temberg. Entomologischer Verein. Wieshaden. — Vassauischer Verein für Naturkunde. Wurzhourg. — Physikalisch-medicinische Gesellschaft inWürz- burg. Zwickau. — Verein für Naturkunde. Cux) AUTRICHE-HONGRIE. Hermannstadt. — Siebenbürgischer Verein für Naturwissen- schaften. Naturwissenschaftlich-medicinischer Verein. Innspruck. Prague. — AXüniglich bühmische Gesellschaft der Wissenschaften. Kaiserlich-Künigliche Sternwarte. Vienne. — Xaiserliche Akademie der Wissenschaften. Kaiserlich-Künigliche zoologisch-botanische Gesellschaft. Kaiserlich-Künigliche geologische Reichsanstalt. ESPAGNE. Madrid. Real Academia de Ciencias. FRANCE. Béziers. — Sociélé d'étude des sciences naturelles. Bordeaux. — Académie des sciences, belles-leltres et arts. Société linnéenne. Sociélé des sciences physiques et naturelles. Caen. — Sociélé linnéenne de Normandie. Cherbourg. — Société des sciences naturelles. Dijon. — Académie des sciences. Lille. — Société des sciences, de l’agriculture et des arts. Lyon. — Académie des sciences. Société d'agriculture. Société linnéenne. Montpellier. — Académie des sciences et lettres. Société des sciences (ancienne Société des sciences natu- relles de Strasbourg). Naney. Paris. — Sociélé géologique de France. Sociélé Philomatique. Muséum d'histoire naturelle. (xx) Rouen. — Société des amis des sciences naturelles. Académie des sciences. Toulouse. — Académie des sciences. Societé des sciences physiques et naturelles. Œroyes. — Société académique de l'Aube. Agen. — Société d'agriculture, sciences et arts. GRANDE-BRETAGNE ET IRLANDE. Dublin. — Royal Irish Academy. Royal Society. Édimbourg. Geological Society. Londres. — Geological Society. Linnean Society. Royal Society. Glasgow. — Geological Society. Natural history Society. Philosophical Society. Manchester. — Literary and philosophical Society. ITALIE. Bologne. — Accademia delle Scienze. Catane. Gênes. Modène. — Societa dei naturalisti. Accademia gioenia di scienze naturali. Osservatorio dellu R. Universila. Naples. — Societa Reale. Palerme. Istituto tecnico. Societa di scienze naturali e economiche. Circolo matematico. Pise. — Societa di scienze natural. Rome. Bulleltino di bibliografia delle scienze matematiche, publié par le prince B. BoncomPpaGni. Reale Accademia dei Lincei. Accademia pontificia de’ Nuovi Lincei. R. Comitato geologico d'Italia. (xx) LUXEMBOURG. Luxembourg. — /nsthitut royal grand-ducal, section des sciences naturelles et mathématiques. NÉERLANDE. Amsterdam. — Xoninklijke Academie van wetenschappen. Harlem. — Société hollandaise des sciences. Musée Teyler. Rotterdam. — Bataafsch Genootschap der proefondervindelijke wijsbegeerte. Delft. — École polytechnique. PORTUGAL. Coïmbre. — Journal des sciences mathématiques el astrono- miques, rédacteur : M. GouÈs TEIXEIRA. Lisbonne. — Académie des sciences. RUSSIE. Helsingfors. — Sociélé des sciences de Finlande. Moscou. Sociélé impériale des naturalistes. Saint-Pétershourg. — Académie impériale des sciences. Société d'archéologie et de numismatique. Société entomologique. Société impériale de minéralogie. SUÈDE ET NORWÉÈGE. Bergen. — Museum. Christiania. — KXongelige Frederiks Universitet. Stockholm. — Académie royale des sciences. Nordist medicinskt Arkiv, directeur : D' Axez Key. Entomologiska füreningen. Actu mathematica, rédacteur : M. Mirrac-LErFLer. ( xxn ) DANEMARK. Copenhague. — Tidskrift for Mathematik : D' H. G. ZEUTHEN, professeur à l’université. Académie royale des sciences. SUISSE. Berne. — Vatur/orschende Gesellschaft. Société helvétique des sciences naturelles. Neuchàâtel. Societé des sciences naturelles. Schafhouse. — Vaturforschende Gesellschaft. AMÉRIQUE. ÉTATS-UNIS. American Association for advancement of sciences. Baltimore. — American Journal of mathematics. Johns Hopkins University. Boston. — American Academy of arts and sciences. Society of natural History. Cambridge. — Museum of comparalive zoology. Columbus. — Ohio State agricultural Society. Madison. — Wisconsin Academy of sciences, letters and arts. New-Haven. — Connecticut Academy of arts and sciences. Orleans County Society of natural sciences. Newport. New-York. Philadelphie. — Academy of natural sciences. American philosophical Society. Wagner Free Institute of sciences. Academy of sciences. Portland. — Natural History Society. Salem. The American Naturalist. Essex Institute. Peabody Academy of sciences. San-Franeiseo. — Californian Academy of sciences. Smithsonian Institution. WVashington. (exo) GUATÉMALA. Guatémala. — Sociedad economica. MEXIQUE. Mexico. — Société Antonio Alzate. Observatoire météorologique central. Tacubaya. — Observatoire national. RÉPUBLIQUE ARGENTINE. Buenos-Ayres. — Universidad. ASTE. INDES ANGLAISES. Calcutta. — Asialic Society of Bengal. INDES HOLLANDAISES. Batavia. — AXoninklijke natuurkundige vereeniging in Neder- landsch Indië. AUSTRALIE. Hobart-Town. — Tasmanian Society of natural sciences. Melbourne. — Observatoire. Sydney. — Linnean Society. Royal Society of New South Wales. MÉLANGES ATHÉMATIQUES PAR EUGÈNE- CHARLES CATALAN, Ancien élève de l’École polytechnique, Professeur émérite à l’Université de Liège; Associé de l’Académie de Belgique, de l’Académie des sciences de Toulouse et de la Société des sciences de Lille; Correspondant des Académies de St-Pétersbourg, de Turin, des Vuovi Lincei; Membre de la Société des sciences de Liège, de la Société mathématique de France et de la Société philomathique de Paris; Correspondant de la Société mathématique d'Amsterdam, j de l’Institut national génevois, de la Société havraise d’études diverses et de la Société d'agriculture de la Marne. « Ceci est mon testament. » TOME TROISIÈME. MÉLANGES MATHÉMATIQUES. CCX VI. Section droite du cylindre circonscrit à un ellipsoide. (Avril 1884.) x? y? 3°? I ee, (1) étant l'équation de l’ellipsoïde; soient f, g, h, les cosinus directifs de l’axe OL du cylindre. L'équation de cette surface est, comme on sait, P° — mQ — 0, (2) en posant : CRU OUMaENz LAN : on G M—= — + + —: de OMR C: | D'un autre côté, le plan de la section droite est représenté par fe + gy + hz—0. (4) Par conséquent, les carrés des demi-axes de cette courbe sont le maximum et le minimum de = + y +2, (b) les variables x, y, z satisfaisant aux conditions (2) et (4). (a La règle ordinaire donne xdx + ydy + zdz —0, (6) {dx + gdy + hdz —0, (7) Pf— mx Pg — my Ph — mz ee CE en Ca (8) Par la méthode de Bezout, on déduit, des trois dernières équations : Pf— UD led a Pg — m y+g+u T0, (9) Ph — mz Z+Ah+u = 0. C | Si maintenant on multiplie par x, y, z, et qu'on ajoute les . produits, on obtient, à cause des relations (5), (4) : + p[P?— m(Q + 1)] = 0: ou, par l'équation (2) : PÉDEUR (10) De même, en multipliant par f, 9, h: à + w[Pm— mP|]=—0, ou A = 0. (14) Ainsi, les équations (9) peuvent être remplacées par : Qu— ax = Puf, (u°—b\y—=Pug, (u°—c)z— Puh. (12) Il résulte, de celle-ci, l'équation demandée : f° g° h2 ù —10} il Den De le age qe (e (5) IT. Suite. — Menons, par le centre de l’ellipsoïde, un plan perpendiculaire à la droite dont les cosinus directifs seraient f', g', h'. Les carrés des demi-axes de la section vérifient l'égalité DO ONE Re CRE (14) due à Sedley Taylor (*). Ces deux équations auront les mêmes racines, si In EEE (15) NTI l LT + — | (16) LRO ANR M 'MIV Eee La droite OL’, dont les cosinus directifs sont f”, g', h', est donc déterminée ; et, en conséquence : I. Tuéorèmes. — 1° Toute section d’un ellipsoïde, par un plan diamétral, est égale à la section droite d’un certain cylindre, circonscrit à l’ellipsoide. 2° Réciproquement : Tout ellipsoide, inscrit à un cylindre, admet une section diamétrale égale à la section droite du cylindre. 3° Si deux ellipsoïdes, concentriques, sont inscrits à un même cylindre, une section diamétrale de l’un est égale à une section diamétrale de l’autre. 4° Réciproquement : Si deux ellipsoides concentriques n’ad- meltent pas de sections diamétrales égales, ils ne sont pas inscrip- tibles à un même cylindre. IV. Remarque. — Soient A', B’, C' les projections, sur OL, () Cours d'Analyse, p. 461; Nouvelles Annales, t. XX, p. 115; etc. (6) des sommets À, B, C de l’ellipsoïde (*). Le point M, dont les coordonnées sont DOM ay OP DIE Re OC CRE appartient à cette surface (**). De plus, il appartient à la droite OL. Done ce point M est celui où la droite OL perce l’ellip- soide (***). Si M' est le point d’intersection de OL’ avec la surface, nous dirons que M, M’ sont deux points correspondants. Il existe, entre ces deux points, une relation simple. V. Tuaéorèue. — Le centre O est également distant du point M' et du plan tangent en M. Prenons, avec les formules (16), les équations UE — ug, A = Ne (17) D (18) puis la formule connue : ] x? y ge Kat to ou  fe 9° h° Il est visible que 1 ï 1 U° — u — 2 2 h? fr g'° h 9 ee 2 7 a — a° b° c? a b? (ia c° () Le lecteur est prié de faire la figure. () A cause de 55 = +S+== + me +nt = 118 ji C (**) Nous prenons, dans la figure, la partie située au-dessus du plan x0y. Donc F2 g° h? MCE D Te 9° h? 2 D) ER UF OR ANR RES 2 920 A fr g° h'° fe ( ) db € C. Q. F. D. VI. Cylindre de révolution. — Si la section diamétrale de l’ellipsoïde est circulaire, la section droite du cylindre circon- serit l’est également : celui-ci est un cylindre de révolution. Par la théorie connue (*), on trouve : a D —c° c a —\c° = : = 0, D VE ; 21 / ay J b — 0° (Et) puis, au moyen des formules (16) : ee De me) OVER g —0, LEV (22) Par conséquent : A un ellipsoide donné, on peut toujours circonscrire un cylindre de révolution (**); ou, en d’autres termes : Étant donné un ellipsoïde éclairé par des rayons parallèles, on peut toujours le placer de manière que son ombre, sur un plan perpendiculaire aux rayons, soit un cercle. () Voir, par exemple, l'Analyse appliquée, de Leroy (p. 165). (”") Plus exactement, deux cylindres. (8) VII. Remarque. — Quand un cylindre de révolution est circonscrit à l’ellipsoïde, il est circonserit à la sphère concen- trique à celui-ci, et dont le rayon serait b. L’ellipse suivant laquelle le cylindre touche l'ellipsoïde est, relativement à cette surface, une ligne de courbure constante ; et, en outre, une variété de la courbe appelée polhodie (*). €CX VII. — Sur deux théorèmes de M. Laguerre (*). (Août 1884.) L. PREMIER THEORÈME. — On peut construire trois cercles osculateurs d’une parabole, qui touchent une tangente à ceite courbe : cette tangente, et les tangentes aux points d’osculation, touchent un même cercle. I. Rapportons la courbe à la tangente Cx et à la nor- male CA (***). L'équation sera (y — ax) — 2by = 0 (”). (4) Il en résulte : (y — ax)(y — a) — by — 0, (2) y — a) + (y — ax — b)y" = 0. (3) Le cercle osculateur en M, qui touche Cx, est représenté par ÿ — 2ey + (x — x) — 0; (4) d'où (y—p)y +xz—a—0, (y—e)y +y*+1—0. (5) (‘) Remarques sur la théorie des courbes et des surfaces, p. 54. (‘*) Savant Géomètre, plein d'originalité, dont on déplore la perte récente. Je l’ai eu pour élève, au Lycée Saint-Louis, en 1851. (Nov. 1886.) (‘‘*) Le lecteur est prié de faire la figure. «*; a est le coefficient angulaire des diamètres ; 26 = corde CA. (9) Des équations (2), (5), on tire 4 (y! — a) y — AX — — = b — “———. DRE y Ainsi : ; (y — a) (y — a) + aby"=0, y 2 PALIN (6) La première valeur de y — ax, substituée dans l'équation (1), donne Buy ah 0: puis by” Pare 7 (y — a) No 1 Mori L'élimination de x — « et de p, entre les équations (4), (5), conduit à RENTE | ere} Va A | He, Er ra S Er 0. (8) y + 2 y Donc, par substitution des valeurs (6), (7) : gg — a) — ha(l + y) (y — à) — haï(l + y'Ÿ = 0; ou, après suppression du facteur y" (*) : | y'(y — a) — ka(l + y)(1 + ay) = 0. (9) On simplifie cette équation en posant its “e F mn 1 + ay puis { — a — 5. On trouve ainsi ; $° — 5u°s — 2a(2 + a) — 0. (10) () y'= 0 répond à la tangente Cæ. (”") £est la tangente de l’angle que fait MT, tangente à la parabole, avec les diamètres. (10) Cette équation a une seule racine réelle; donc, des trois cercles considérés, deux sont imaginaires (*). IT. Seconp rHÉORÈME (**). — Les projections MP, M'P' de deux normales MN, M'N' à une ellipse, sur la corde MM’, sont égales entre elles (***). Nous supprimons la démonstration, très facile (*); mais nous énoncerons les propriétés suivantes, conséquences du théorème : 1° Dans l’ellipse, la projection d’une normale MN, sur le demi- diamètre OM, a pour expression - ; a désignant ce demi-diamètre; 2° Dans l’ellipse, deux cordes parallèles sont entre elles comme les projections, sur ces droites, des intervalles compris entre les pieds des normales correspondantes. (‘) Nous ne poussons pas plus loin cet exercice de calcul. Dans la démonstration donnée par M. Brisse, on lit : « l’équation 1 : 9 p Yÿ5 + ru + et = () » dont les racines sont imaginaires. 11 y a donc trois cercles osculateurs » imaginaires d’une parabole, qui touchent une tangente à cette courbe ». (N. A., 1884, p. 590). Étonné d’une pareille conclusion, deux fois énoncée, j'écrivis à l’Auteur : « relisez donc la page 590 ». M. B. se contenta de me répondre à peu près ceci : « je n’écris pas pour les savants ; j’écris pour les élèves ». Ultérieurement, la correction a été faite. (‘) Cité et démontré par un ancien Élève de Mathématiques spéciales. (N. A., même tome, pp. 455 et 458). Tout le monde sait que ce pseudonyme désigne un savant Professeur à l’École polytechnique. En 1848, alors qu'il suivait mon cours, au Lycée Charlemagne, il se fût dit : Élève de Mathéma- tiques supérieures. En ce temps là, on avait renoncé à la ridicule dénomi- nation de Mathématiques spéciales, si justement critiquée par Gergonne. (‘**) Le lecteur est prié de faire la figure. (Les points N, N° appartiennent au grand axe.) (") Par l'emploi des coordonnées, elle est plus courte que celle que nous venons de mentionner. (11) CCX VIII. — Remarques sur un théorème de Fermat. (Juin 1884.) I. Ce théorème, l’un des plus importants de la théorie des Nombres, a été démontré (de la même manière) par Lagrange et Legendre (*). Habituellement, on l'énonce ainsi : Tout diviseur d’une somme de deux carrés, premiers entre eux, est également une somme de deux carrés, premiers entre eux (*”*). Mais ces grands Géomètres, et leurs successeurs, ont négligé de faire observer que le diviseur dont il s’agit peut être la somme de deux carrés fractionnaires (**”). Par exemple, DC NE RAMAIT a + ER II. De la double identité classique : (a + D) (a +) — (ae Æ 09) + (08 ba), (1) on conclut (a + b'){e? + = (aa + 208 — af*} + (ba + Q2aas — bB’), ou RTE de + Das — à) " È 2aaB — D? a + f? ln a + fÿ En général, les fractions entre parenthèses ne sont pas réductibles à des nombres entiers |"). Conséquemment : () OEuvres de Lagrange (publiées par Serret), t. II, p. 211; Théorie des Nombres, de Legendre, t. [, p. 205. (*) Legendre dit, à l'endroit cité : « tout diviseur de la formule t? + u*.. » Je ne pense pas que {° + «? soit une formule. (**) Très probablement, l’omission a été volontaire; la décomposition en deux carrés entiers étant seule efficace. (*) a, B sont des entiers arbitraires, positifs ou négatifs. / (12) La somme des carrés de deux nombres entiers est décomposable, d’une infinité de manières, en deux carrés fractionnaires. En particulier : Tout nombre premier, de la forme 4ku + 1, est, d'une infinité de manières, égal à la somme de deux carrés fractionnaires. Par exemple, (6 ( (5) ALA 5 5/ \43 13/ \13 15 D) +) =) +) =|—| +=) = NEC 17 17 TE CET RES III. A, B étant deux nombres entiers, premiers entre eux; soient a, b deux nombres entiers, premiers entre eux, et tels, que a? + D? divise A? + B?. D'après le théorème de Fermat, a fraction A? + B° a + b°° doit être réductible à la forme a? + b'?; a’, b' étant deux nombres entiers, premiers entre eux. Or, si l’on applique l'identité (1), on trouve 4 fi Aa :+ Bb Ab Æ Ba D RAA PT et, par conséquent : ACC Âa + Bb\° Ab Z Ba\? ETAT Le ! (3) a? + b? air 0: a + b° Ainsi, où l’on devrait rencontrer deux carrés entiers, on trouve deux carrés fractionnaires. (*) J'iguore s’il existe quelque formule qui donne, sous forme entière, la valeur du premier membre. (45) IV. D'après la Note CXCVIE, si N— (a + c°)f? — 2[ (a? + b? + c?) — a°b°] fg + (b° + cg, (4) on à (a? + CN = À [(a° + 0° + ©) — ab] — (a + cd) ff? + kab°c (a? + b? + c°)° (à) Supposons que a? + b? + c? soit un carré »?. Alors (a? + CŸN = { (mc? — 6°) g — (a? + ©) fi? + ka*b?cm°g° est une somme de deux carrés. Donc, en vertu du théorème, N est, pareïllement, une somme de deux carrés entiers (*). Mais l'application de la formule (3) donne deux carrés fraction- naires (**). Soient, par exemple, Ut — À, b° — #4, = 1, Ma) f—2, GE d’où 25 N — 71° + 72°; N — el = 25 25 puis D'autre part, au moyen de la formule (4) : : N = 409 — 20° + 5° (**). V. La formule (4) étant écrite ainsi : N = [(a + &)f—(b + eg} + date fy, (6) on voit que N est une somme de deux carrés, si fg est un carre (1%). (‘) Au moins si les deux parties du second membre sont premières entre elles. (”) Cette sorte de paradoxe a été l’occasion de la présente Note. (‘”") Complément à la Note CXCVI. QD) CCXIX. — Sur une formule attribuée à M. Hermite. (Août 1884.) J. Dans le Bulletin de Darboux (*), on lit, à propos d'une Note de M. Stieljes : « En faisant usage de la relation suivante : q + kq° + 9q° + 16q° + … = + 2q + 2q+ 2q* + 2q° + -.) fe 3 5 2 ur EVE) IN … L(1 + _ (A+ qgY (+ 9) » qui lui a été communiquée par M. Hermite, l’auteur... » Corrigeant la faute typographique, et changeant q en — q, on trouve b — 4 q# 3__416 16 ee Toad dome Des îl DR RU EU à (A) 15229 00e ELA) A0) UT) Il semblerait donc, d’après M. Stieljes, que cette formule est due à M. Hermite. Or, il n’en est rien (*). IT. Remarques. — D'après Jacobi (***), l'égalité (A) peut être remplacée par celle-ci : gt 9q° — … 2 5 D fn AE SR AR A MR (B) 1—2q+2qg —9q + 1— 1— 9° 4 — q° laquelle est plus simple ("”). (‘) Juillet 1884, p. 105. (”) Voir, par exemple, mes Motes sur la théorie des fractions continues et sur certaines séries (pp. 57, 58 ; 1885). Voir aussi les Recherches sur quelques produits indéfinis (p. 92). (""*) Recherches…., p. 93. (”) On peut voir, dans les Votes sur la théorie…., les propriétés qui en résultent. (15) CCXX. — Courbes ayant même longueur qu’une ellipse donnée. (Janvier 1885.) I. Soit une ellipse E, tracée sur un cylindre vertical, et représentée par les équations Z LU — R', 0 —iter. (1) y Soit, en second lieu, une courbe C, à double courbure, ayant pour équations HR NME Si. (2) On peut disposer du rayon R' et du paramètre a, de manière que, dans les développements des deux cylindres projetants, la transformée E’ de E, et la transformée C' de C, soient égales. S'il en est ainsi, un arc quelconque de C, et l’are correspondant de E, auront même longueur. On satisfait aux équations (1), en prenant x —=Rcoso, y—Rsino, z—Rtigesino. (5) De mème : R° x —=R'cose, y— R'sine, 27'—=—sinv'cos. (4) a La condition d'égalité, entre les transformées E’, C', donne les relations : Ro—Ro,- 72 —;; (5) lesquelles sont vérifiées par ! @Q —= 1 Si RI=9R; ta—°2hRocotz Les équations de la courbe C sont donc : o) - o) . æ —2kRcos—, y —?2Rsin—, z'=Ritgosino. (6) (16) IL. Vérification. — On à : dx ——Rsinodo, dy —=Recosodo, dz — R tga cos odo; dx" = — Rsin=de, dy =R cos, TU: Par conséquent, s et s’ étant les arcs correspondants : 2 ds® — R°(1 + tg'x cos*o) de? — (4 — sin°« sin°&) do’, ,2 cos « ds"? = ds’; puis R 2@ AURA RE M a Mure ss = da doV/1 — sin?« sin. (7) COS «, 0 II. Remarque. — Le module de l'intégrale elliptique est le sinus de l’angle formé par le plan de l’ellipse avec le plan de la section droite. Addition. — (Novembre 1884.) IV. Au lieu des équations (6), prenons, plus généralement : Rncos se y = Mnsin- 8 X = NACOS-— — RANSIN—-, =, y —Rnsin= (8) z'=Rigasino. (9) Il en résulte DURS, … (40) puis, par la formule de Moivre, (x' + yV—A) — (x —y VA) = ANR" 17 VA cot «. (11) Ainsi, la courbe C, intersection d’un cylindre de révolution avec une certaine surface algébrique S, a même longueur que l'ellipse E. (17) V. Remarque. -- La surface S, représentée par l'équation (11), est rencontrée, en un seul point, par toute parallèle à l’axe Oz. De plus, si l’on adopte, comme coordonnées, z’ et w, elle est déterminée par l'équation (9). Cette surface est donc un conoïde droit, dont une génératrice quelconque a pour équations : Pig, 2'=Rigasino (‘). (12) œ n CCXXI. — Sur une classe de surfaces gauches. (Novembre 1886.) 1. Génération. — Soient vi une courbe amb, située dans un plan horizon- tal (**), et une directrice ï / Ai verticale GOz. Si une É droite GmH s'appuie sur | 4 À L PAT ces deux directrices, en ANS RE) 2 | Re faisant, avec la seconde, Len / CR lABISE MATE kkk 5 fe un angle constant nr 5 ; É DE Roue D cette droite mobile engen- V7 dre une surface gauche 7 >) p IT. Ligne de striction. — C'est la directrice recti- ligne ("). IL. Courbes de niveau. — Soit p la projection horizontale (*) Ces résultats, peu importants peut-être, sont beaucoup plus simples que ceux qui ont été trouvés, par Legendre et Serret, relativement à l'intégrale elliptique de première espèce. (‘*) Pour fixer les idées. (***) Nous le supposons égal à 45°, afin d’obtenir des résultats simples. (“) Toute surface réglée, qui admet une directrice rectiligne, est gauche. (Traité élémentaire de Géométrie descriptive, 1864, seconde partie, p. 72). (") Recherches sur les surfaces gauches, p. 22. 2 (18) d'un point P de Z. A cause de l'hypothèse sur l'angle zGP, les triangles GOm, Ppm, évidemment semblables, sont isoscèles : mp —= Pp. Pour une ligne de niveau, l'ordonnée Pp est con- stante; done mp — z — const. Autrement dit : toutes les lignes de niveau, de la surface ©, se projettent, sur le plan de l’une d’elles, suivant des conchoïdes de celle-ci, relativement au pôle O (*). IV. Équation de la surface. — Si la directrice amb est repré- sentée par u — af(o), il est clair que l'équation de ZX est u = af(o) + z. (1) V. Normale. — La normale à 3, au point P, étant normale à la ligne de niveau qui passe en P, se projette, horizontalement, suivant la normale, en p, à la conchoïde cpd. D'après une pro- priété connue, cette normale pn passe en un point fixe n, situé sur la perpendiculaire à Omp, menée par le pôle. Donc les nor- males à la surface ©, en tous les points d’une même génératrice, rencontrent une droite fixe nQ, parallèle à la directrice Oz. VI. Paraboloïde normal. — Chacune des normales consi- dérées rencontre GH et nQ. En outre, elle est contenue dans un plan perpendiculaire à GH. Conséquemment, le lieu de ces droites est un paraboloïde hyperbolique, conformément à un théorème connu. Addition. — (Novembre 1886.) VII. Lignes de plus grande pente. — Elles se projettent, sur le plan horizontal, suivant les trajectoires orthogonales de la direc- trice amb et de ses conchoïdes. D’après la formule (1), dans laquelle z doit être considéré comme un paramètre, l'équation différentielle des conchoïdes est ENT MIE (‘) Quand la directrice amb est rectiligne, la surface, nommée hyperboloïde conchoïdal, est fort intéressante. Le modèle en a été construit par Bardin et par M. Muret. De plus, au mois de juin 1870, M. Welsch, alors élève à l'École polytechnique, a publié, sur cette même surface, une étude et une épure fort bien faites. J’ignore ce qu’est devenu ce jeune Géomètre. (19) Une simple considération géométrique, combinée avec le théorème rappelé dans le paragraphe V, donne .d__ FO. en Cr tee V1 du u ou, par la séparation des variables, k étant la constante arbitraire. Telle est l'équation qui était demandée. VIII. Application. — Dans le cas de l’hyperboloïde conchoïdal, l'équation (1) est +2 (); Sin @ $ = ie Peur COS w ou | . + si - T al—-—-}—sinœ— $.te|— + |. 3 ( k dise 2 " (8) On voit que la constante k est le rayon vecteur répondant à © — (. IX. Remarques. — 1° D'après l'équation (2), le problème des trajectoires orthogonales d’une série de conchoïdes est toujours résoluble (**). 2° Si, dans l'équation (2), on pose : elle devient vu = aF(o) + |; (5) (") Nous prenons l’axe polaire parallèle à la directrice, afin que l’inté- grale (2) s’annule avec w. (”*) En ce sens qu’il est ramené aux quadratures. ( 20 ) et celle-ci, de même forme que la proposée (1), représente une nouvelle série de conchoïdes. Conséquemment : les réciproques R. R',R', … (ou les inverses) (*) des trajectoires orthogonales T, T', TT”, … d’une série de conchoïdes €, C', C", …, forment une nouvelle série de conchoïdes. 3° Ce n'est pas tout. Comme les réciproques de deux courbes orthogonales sont orthogonales (**), si nous prenons les réciproques D, D’, D”, …, des conchoïdes GC, C', C'', …, ces lignes D, D’, D", …, constitueront, avec R, R', R'', …, un système orthogonal. Nous pouvons donc énoncer la proposition suivante : Taéorème. — Soient des conchoïdes C, C' C”', …, leurs récipro- ques D, D’, D", …, et les trajectoires orthogonales T, T', T'', de D, D’, D”, … Les réciproques R, R', R"”, …, de T, T', T'',.…., sont des conchoïdes, orthogonales aux réciproques D, D', D”. X. Application. — Si les courbes C sont les limaçons de Pascal, représentés par U — ASIN + 3, auquel cas les réciproques D ont pour équation : a? +) 2 Er A TEE asino+Zz alors les trajectoires orthogonales T et leurs réciproques R sont déterminées par les formules : (‘) La relation wv = «* est celle qui définit deux lignes réciproques. (**) Propriété connue. (‘**) Évidemment, ces réciproques sont des coniques dont l’un des foyers est au pôle. (”) Si l’on suppose / = 0, on peut écrire ainsi la dernière équation : 2 == séc © — Les = ) 9 4 Les conchoïdes R sont donc des spirales-chaînettes (?). (21) COXXII. — Sur la fonction numérique (7) (*). (Août 1882.) [. PROBLÈME. — A étant un diviseur quelconque du nombre : , g (A) entier N, évaluer JE ; Soit, pour fixer les idées, N — a*bñc?. Les valeurs de A sont : Bus a 00 DU DEN CC ic ab Die Ne et les valeurs de o(A) : 4; a—14, a(a—1),.…, a«%t{a—14), b—1, b(b—14),.…., bÉ-1(b— 1), c— 1, c(e—1),.., e'(e—1); (a —1)(b— 1), a(a—1)(b—1),.…., b8tc/ (D —1)(c —1); QE DB Ta — 1) (b — 1)(c— 1). Donc o(A) a—1 a—1 a—1 b—1 b—1 b—1 — == —— + +... — ——— +... — A Ge a a #4 a Hs b y b Fr b ee PP LL c c c ab (a —1)(b—1 (a —1)(b—1) LE QE NE © + ab ab 3e | : ’ (a — 1)(b—1)(c —1) + —————————— abc : : o —1 : Dans le second membre, il y a « fois la fraction —, fois : b—1 . . —4 à o la fraction ——, y fois la fraction ——, af fois la fraction (a—1)(b— 1) mn — 3 ete. Ainsi l'égalité se réduit à a te ) 4) y(c—1) af(a—1)b—1) Re pe PEAU c ab : aBy (a — 1)(b — 1)(c — 1) abc ; (1) (‘) Au sujet de cette fonction, déterminée par Euler, on peut consulter le Journal de Liouville, t. IV, p. 7. (2) puis enfin, à =: + —]|: + — ||: +] La formule cherchée est done ue a É fe. (A) II. Remarque. — Cette formule, peu élégante, se simplifie quand N = a“b’c‘d".. Dans ce cas. DE — abcd.….. (B) Addition. — (Janvier 1887.) IL. ProBLèME. — Évaluer ES De l'égalité (A), on conclut, sans nouveau calcul : A a F b C op et, si > + a)(4 + b)(4 + c)… (D) IV. TuéorÈme. — Si N — abecd …, on a : | DH REur (E) 23) — on En effet, le premier membre est l 1 1 1 1 Pat OS CU 0N bent 1 foÛ A (a —1)(b — 1)(c —1) ou il ( ! a b c À + EE . — Sons ……, a— 1! b—1 c— 1 a—1 b—1 c—1 De UN c'est-à-dire EN: V. Remarque. — Dans le cas général, on trouve ce résultat compliqué : A : ces! : oem c? — 1 : >| + | | TE nt + nl ( ) CCXXIII. — Équivalences de séries. (Septembre 18892.) [. THéoRÈME. — x étant égal ou supérieur à l’unité, les séries Î Î Ï 1 DAS SOLDE A AT PARA : 9 2 2 == © + ———— + 200% 2x + 4: 5(8x +1) 5(2x+ 1) ont même limite. En effet, la première est le développement de a een) RP ETe MR E s QE x + 4/0 et la seconde, celui de 1 + P 2x + 1 x dues (24) II. Si, après avoir multiplié par dx, on intègre à partir de x = 1, l’on a donc L 1 1 1 1 Œ +—— + _— = Vox 2.5 3.40 4.Bat hu l 1 1 à = f(2 — == ——— + | +C. UE 2.52x+ 1} 45071) 6.7226t1f Pour x — + w, cette égalité se réduit à 0 p.2+C. Ainsi, 2x + 1 | 1 1 1 Er € 2x DL ND ST UNS AT NN AR DT ms 1 1 1 | (1) + T2.50r+ 1) 4.5@x+ 1) 6.704 1 III. Le développement du premier membre est 1 1 1 1 — © — —— + Pr) RS (AT) APE) Aiasi encore, au moyen d'une réduction visible : 1 1 1 2 2 ———— —————— + 2.5(27+ 1) 4.560221) 67x41) à ON ER LA RE VAE @ RE CR I 0 Addition. — (Janvier 1837.) IV. Dans l'égalité (2), changeons x en = elle devient, après suppression du facteur x? : | me x* 00 2.3(2+ a) 4.5(2+ a) 6.72 + x) | 1 4x 117%? 926% | G) ——————— — ———— + —— — ———— — 2.5.4 5.4.8 4.5.16 5.606.352 (25) Évidemment, la première série est convergente pour loute valeur positive de x; mais la seconde est divergente dès que x surpasse 1 (*). Ainsi, l'égalité (3), vraie quand x est compris entre zéro et un (inclusivement), devient absurde pour x > 1. Ce n'est pas tout. Si l'on désigne par $ le premier membre, un calcul facile donne, en vertu de ce qui précède, s— 1. COXXIV. — Quelques intégrales définies (”*). (Septembre 1886.) I. Soient : “ xd x —àzx\2 a= f ce er D (1) : re e%xdx Bu re (2) 0 Le rx Pol er 6) 0 © rdx D— PT) ). (4) Il est clair que À — B + C — 2D. D'ailleurs, par la formule de Plana (”), 1 À DA N pre 4 24 Donc 4 A=B+C——. 1010) (‘) Bien entendu, on la suppose convergente quand x est compris entre O et 1. (‘*) Complément des Notes LIT, XCII, CXXXVII et CXCII. Dans celle-ci, au lieu de (dt, on a imprimé #4 [formule (A)]. .(**) On doitavoir &? Z x°, sans quoi ces intégrales ne seraient pas, toutes, finies. (") Note XXXHI (1. F, p. 95). (27 ) IL. L'intégrale B, développée en série, devient k=0 co K=00 co D D eXxdx er2"7T — > CT ETAT: k=1 0 k=1: 0 Soit Q(kr — ax = t, d'où tal DR, EE On a donc G| co (| T2 Bd _— —t{dt, D moi “ 0 ou LS 1 Be 6 n Dre — aÿ (6) puis, par le changement de « en -- «, ICS 1 à C—-ÿ (7) IL. Si l’on fait à — an(a < 1), l'égalité (5) devient > co xdx ; A Ce À 2 { | GTZ __ pa TT) 2 BLUE CR UEIENN € CRETE f GES, d j Dar + drcar| 12 (4) 0 1 Il resterait à évaluer les deux sommes : 1 1 1 © È ————©%© E ———— +, Q—aÿ (2—aÿ (5— a} À À | ae pe aie IV. Sia— À, la première série devient % n L r° = = ES oo : (*) Dans l’état actuel de l'Analyse, ce problème n'est peut-être pas résoluble. Voir la Vote CXCIHI. la seconde : Par conséquent : B œ xdx | Fr eT= Lab: e= 77 ra 8 2 (B) 0 c PCT AT DE | meer Sue . 0 2œ xdx ae PURE É | À = f e275__À (es PE 2 : ) mr (D) 0 Addition. — (Novembre 1886.) V. Relation entre deux intégrales. -— On sait que 1 1 1 1 9 æ xdx Fan” at ur + ———— — = — + : a a+] a+ 2 2a [ armee | ). (8) 0 D'un autre côté, dans les Recherches sur la constante G, nous avons démontré la formule 1 1 1 de dx — — en — ete = 2 f Re (9) a a+ a+2 elle: + 1] 0 Par conséquent, De dx Je xdx 1 Œ) ele re 1] (a? + x°)(e7= EE e7®) = 28 : 0 (0 (*) Dans les Tables de M. Bierens de Haan, je n’ai trouvé aucune de ces trois intégrales. Cependant, il n’est pas probable qu'elles soient nouvelles. La première résulte, si l’on veut, du développement de me : (**) Tome II, page 527. (29) VI. Remarques. — 1° Si a — 1, cette égalité se réduit à celle-ci, dont la vérification est facile : [© dx 1 ce xdx 2) ed ee (1 + æ°)(eT< — e7*) TA 0 0 le En effet, les valeurs de ces intégrales sont, respectivement : 1É2,:p2— 50) 2° De même, lorsque a — à : ne dx L JE xdx 1 ë CHE ? Ua) (ere), 0 0 . . , T , La première intégrale a pour valeur + (**). Par conséquent, 1 xdx + 4 9 10 à CPR Ie 16 bare GE Cette formule est comprise dans celle d’Abel (***). (‘) Bierens de Haan, T. 58 et 138. (‘”) Bierens, T. 58. (**) Mote CXCI. — Si l’on part de l'égalité (E), des intégrations ou des dérivations, relatives au paramètre a, feront découvrir d'autres intégrales définies. (50) CCXXV. — Relations entre deux théorèmes empiriques. (Octobre 1884.) L 1° THÉORÈME DE GoLpBacH. — Tout nombre pair est la somme de deux nombres premiers (*). 2° PosruzaTun DE M. BERTRAND. — Quel que soit un nombre n, supérieur à 6, il exisle toujours un nombre premier, au moins, . £ D xx). compris entre n — 2 et > (”*); ou, à plus forte raison : Entre n et 2n, il existe, au moins, un nombre premier. II. Le théorème de Goldbach consiste en ce que 2n = p + q, p et g étant premiers, impairs (***). De ces deux nombres, inférieurs à 2n, l’un est égal ou inférieur à n. Ainsi : Entre n et 2n, il existe, au moins, un nombre premier. C'est le postulatum de M. Bertrand. () Suivant M. Enestrôm, le théorème empirique de Goldbach est mentionné, pour la première fois, dans une lettre d'Euler à Goldbach (Mathesis, juin 1886, p. 135). M. Desboves a complété, ainsi qu’il suit, l'énoncé primitif : . Tout nombre pair, excepté 2, est la somme de deux nombres premiers, au moins de deux manières. (Nouvelles Annales, 1855, p. 295.) (*”) Journal de l'École polytechnique, 50° cahier, p. 129. Ce célébre poslulatum a été démontré par M. Tchebychef (Journal de Liouville, t. XVII, p. 581). (**) Je suppose n > 2. (31) IL. D'après le postulatum, on a : b+1 Eu i00 || C NE RUES QE 0 Dans l'égalité (2), le premier facteur est la transcendante £ (*). Donc, dans l'égalité (5), le premier facteur est la transcen- dante & (**). (") Recherches sur quelques produits indéfinis, p. 52; Notes sur la théorie des fractions continues…., p. 64. (”*) Recherches... p. 1. (54) En conséquence : 4 9 : CE ñ + 5 2 ! 4 te or (1 —q°)(1 — 9°) A9) g)(1— 9°) 2 ; (C) Ée | q q _gq | = $p | —— — |, A AN nr Cm 4 9 = Se TT — +5 a — “A Lg No MR gl qh) D) LU M ARMA E RER US A «| LE PRE Eat UN mn IV. Autres relations. — Lorsque z — 1, le produit représenté par Q devient B; lorsque z — — 1, ce produit devient « (*). Donc, en vertu de l'égalité (1) : D MS meta L (9) 1 — Q° 24 — q° 31—q° L (E) A D PR Re fe)=; q° TETE UT (F) La différence des premiers membres est (8) = — L(F) C9: leur somme est «eh Par suite : A ° 1 qg° 4 q° rues DD 51—q" 7 (G) 1 q TRE dela — J'(k) = 8 — < ss. NC Pro een re ol (Loc. cit.). (®) Fundamenta…, p. 105. (55) V. Remarque. — On a (*) LB)= LC + + LC + 9 + LPO + 9) + 5 puis, par le développement de chaque logarithme : La comparaison des égalités (G), (G’) donne cette identité, probablement connue : 0. "NT LT CMOS HEURE TUE TE Sn q CHA PAL CHANT OR EME CAUTS _— = ii 90E 4 gi 2 51 Up 21—p 517 VI. Autre identité. — On sait que 6 22424 CNE MAO EE LP LD LU qu gg) : A=g(tg)(4— 0) (C7) GIE q° dé 2p| 14 TE! PORT te NUE > Eee xx | gp) 0-7 À | d Done, si l’on élimine $ entre les égalités (C), (C'}, et que l'on pose, pour abréger : 9 4 a = 1 CRT À RTE 2 1 n * Et U— gg) (Ag 1-10) LIRE ORNE RE: Ag 1—9 1— 0 ? à (5) 6 LORS SNL RER RIRE et PIRE PA qu (eq) Ego) 9) g—i+ À ee Fe NE) NUE (0) HSE) on a A VOB OT 1 () Mote CLX. (**) Recherches. , p. 52, note. (56) . VIL Suite. — La vérification de cette identité (K) semble difficile : à plus forte raison le serait-il d'effectuer les dévelop- pements des deux membres. Mais on peut commencer par la réduire. À cet effet, j'observe que : q q' SEE un ol " A'= (1 + q)(1 + qA + q°) + = 88 (), B'= (1 + qi + gi + ge = 6 (*). Ainsi déjà, par la suppression du facteur B : q q° 1 + A RS PAPER LPS No NN” | See 0 | F 4) formule connue ( Ce n’est pas tout. Dans la relation (K), la valeur commune des deux membres est nr rer er ol | (6) Dans la série, changeons qg en — q : elle devient — q PT, q SE 1— À — q° 1— q c'est-à-dire !: 3 ru — Lee —- q = se eu, — | (2x) a ARE re ROUES Pt Il est visible que le développement de cette nouvelle série est D Ni(n)q": > (‘) Recherches…., pp. 48 et 1. (O) bide pe de (***) Jbid., p. 52. (”) Notes sur la théorie des fractions continues…., p. 15. (37) N;(n) représentant le nombre des diviseurs impairs de n (*). L'égalité (6) se transforme donc en B 1 ne LL E puis, à cause de TR Sema er A B & 2 À 1 Rp D 'etng" x D(— HN) (L) 0 1 se s : A Ainsi, la fonction très complexe, w> est, assez facilement, développable suivant les puissances de q. VIIL. Remarques. — 1° D’après ce qui précède, l'égalité (C) peut être écrite ainsi : q g g © + 2 ————— +5 se 0e (A 9) (1 — q°) (1—9) Ag) —9 — ETC )q” x Ÿ— D'PN;(n 1 .. (M) 2° La combinaison des égalités (L), (M) donne cette autre identité, peut-être nouvelle : Soin)" = S (— tyran) g" x Ÿ o(2)g". (x) 0 0 0 IX. Équations caractéristiques. — Si l'on pose Jai 040 RD mue (7) () Ni(n) est aussi le nombre des diviseurs du plus grand diviseur impair de n. (”) Recherches, p. 5. ®;(n) est le nombre des décompositions de n en parties impaires, inégales. (58 ) et que l’on représente par f(q) la somme de la série de Lambert : 4 (PAR ÉUR Len A MAR EE CA IQ A M QE ME 10E On a o(qg)=f(q)—f(°) © (8) La série | D = = + (9 DÉETTAIN ETTARTEN peut, également, être rattachée à la transcendante f(q). En effet, il est visible que ou, à cause de l'égalité (8) : D(g)= f(q) — 5f(g) + 2f(q9. (10) Ainsi, comme nous venons de le dire, la transcendante f(q) étant connue, l’autre le sera aussi. Mais l’on peut aller plus loin. La série de Lambert, ordonnée suivant les puissances de q, est, comme on sait, q + 29° + 29° + 59" +. + N(n)g" +; (11) N (n) représentant le nombre des diviseurs de n. Conséquemment, d(g) = A ()[g® — 5q" + 29°]; (12) puis, si l’on suppose va =Y Gr: (5) C, — N(n) — 3N F) + 9N F) (). (14) (*) Notes sur la théorie.., p. 14. (*) Chacun des symboles N G) N (5) doit être remplacé par zéro, quand la fraction correspondante n’égale pas un nombre entier. (39) Addition. — (Novembre 1886.) X. On a aussi : So tEES 9 1 — q 0 He | CR g | 1 = Ge AU q° AE qu ou | 41) — 1 9)]= y) (16) La comparaison avec la formule (10) donne la relation : F(Q) + 9) — 4f(g°) + 2f(g°) = 0, (17) qui caractérise la série de Lambert (*). XI. Soit, comme précédemment, fig = X N(n)g". (18) 1 L'égalité (17) devient SN) [g" + (— qÿ — 4q°" + 2q] = 0. 4 Dans le premier membre, le coefficient de g”, lequel doit être nul, a pour expression : 2N(4n) — AN(2n) + 2N(n). Nous trouvons donc ce petit théorème : Le nombre des diviseurs de 2n égale la demi-somme du nombre des diviseurs de n et du nombre des diviseurs de 4n (**). (‘) La sommation de cette série est ainsi ramenée au problème suivant: Quelle est la fonction Î qui satisfait à la condition (17)? (*) Évident, mais non signalé, je pense, dans les Traités d’Arithmétique. On peut le généraliser ainsi : Soit p un nombre premier. Le nombre des divisvurs de pn égale la demi- (40) XII. On peut remplacer l'équation (17) par une autre, plus simple, et contenant la fonction +. En effet, de l'égalité p(g) = f(g) — f(q”); (9) p— 9) = f(— 9) — f(q"), o(g)=f(9) —f(q); on déduit : puis pig) + p(— g)— 2p(9) = f(Q) + f(— Q) — 4f(g*) + 2f(q*); ou p(g) + p(— g) = 2p(q) (). (19) Autre addition. — (Février 1887.) XIII L'identité 6 ‘à Pt d D RL M) DRE A Mar LA S5= 560 (4) 19 21—$ 51—q* 4—9 21—9 31—4q peut être généralisée ainsi : 2 5 4 + (c— a) x = +(a—1 + + lys 4— 7% A— x" 4— x° A — x D EE ee Tr 112 ;,0 0% somme du nombre des diviseurs de n et du nombre des diviseurs de p°n. Par exemple : N(24)—=8, N(120)—16, N(600)—24; et 16 — (8 + 24). (‘) Cette égalité résulte, immédiatement, de la définition (8). (41) Par exemple, x 2 3 x* x x° 2 + 3 4 + D + 6 1 — x° 1 — x À — x° 1 — x° 1 — x" RENTE x! x° 9 10 er rt TR ET TRE mr RE x 2 5 4 5 x° — + + 3 2 + D + 35 A—x 1—% 1 tre 1 — x À — x 7 8 9 x'° + 7 + 4 + 9 b + À — x À — x 1 1x" 0 COXXVIEI. — Sur les mombres combhinatoires (“*). (Décembre 1886.) I. Développement de (x + a)". — Dans ma démonstration du théorème de Staudt et Clausen, on trouve le lemme suivant : n étant un nombre premier, supérieur à k, (Ge en JA + k, selon que k est pair ou impair (***). (1) Si l’on change k en k -— 1, on a donc Ces Cr ENE A): (‘) De cette égalité, on conclut la propriété suivante, qu'il est facile de vérifier et de généraliser : Soit À la somme des diviseurs d'un nombre entier N, donnant des quotients impairs. Soit B la somme des diviseurs donnant des quotients pairs. Soit, enfin, C la somme des diviseurs de N, impairs. On a A=B+cC. (‘*) Complément à la Vote CLXXX. ("") Note LXX VI. (42) et, par conséquent, Css Ce RH OUIUREE AN(S). (2) Ainsi, dans le développement de (x + a)” (n premier), la somme de deux coefficients consécutifs est un multiple de n, diminué ou augmenté de l’unite. En outre, d’après l'égalité (2) : La somme des deux premiers coefficients — Mn —1; La somme des quatre premiers coefficients — Mn — 2; La somme des six premiers coefficients — Mn — 5; : n—1 La somme de tous les coefficients, ou 2" = Mn — : (EA Enfin, à cause de À (n — 1)(n — 5)... (n — k —1) FAUL BUS UNE Dans le développement de (x + a)” (n premier) : n—2 n—2)(n —5 1= Jin + 1, \ —,{ n—)2, EST IL Remarque. — Si n — 2 etn sont premiers, on a, simulta- nément : Ce, PENSE C,_», our JITn + 4, C_», kUA + Co, RDS JT (n TE 2}; et, par suite, plusieurs solutions de l’équation indéterminée nx —(n —2)y= Eli. (3) () —!sikest pair. (**) Cette dernière égalité équivaut à 2n—1— M (n) +1; conformément au théorème de Fermat. (45) Par exemple, pour satisfaire à 13x — 11y = + 1, on peut prendre : 1 ï LT [Cu,s cu Cu] FOEUDSS- [Cu,s Ge Cu] 20; 41 T 1 1 im 11 [Gus + Cus] = 46, y — m1 [Cu,s + Cu] = 72 1 Y== 11 [Cu DE Cas] — 84. Les valeurs correspondantes de x sont : DM SS GITE En effet : 45.5—11.6——1, 15.17—11.20—+1, 15.38—11.45——1, 15.61—11.72= +1, 15.71— 11.84 — — 1. IL. Développement de (x + a)". — Le premier membre de la relation (2) est réductible à C,_,,, (*). Par conséquent : Dans le développement de (x + a)"-" (n premier), chaque coefficient est un multiple de n, augmenté ou diminué de l’unité. De là résulte que l'équation (5) (**) admet, comme solution : L M F7 [Gr 1], Y—= Ciurs (4) n —9 () Cours d'Analyse de l'Université de Liège, p. 45. (**) Cette équation (5) est vérifiée, selon le signe du second membre, par (44) Addition. — (Février 1887.) V. Propriétés arithmétiques et algébriques. — De la relation Crete — JICR); on conclut aisément CE CR, Ur) = M n; ou C, -p—1, n—p-4-1 Æ C,- 24 pq et, à plus forte raison, Gp Dep) lg) Fn—q—1t(n—Q—2).…(p +1 =. (6) Soient : p+l=a, qg+1—=b, n—a+b+c; de manière que a(a + 1)... (a + c) + b(b + 1)..(b + €) = MT (a + b + c); ou, en appelant o(a, b, c) le quotient, par a + b + c, du premier membre, a(a+1)….(a+c)+b(b +1)..(b + c)=(a+b+c)o(a,b,c) (*). (A) Cette égalité, obtenue en supposant que a, b, c sont des nombres entiers, dont la somme est un nombre premier, semble prouver, seulement, que (a, b, c) est un nombre entier. Mais elle est bien plus générale. En effet a, b, étant des quantités quelconques, remplaçons a, dans le premier membre, par — (b + c). Il devient (— 1)" (db + c)(b + c—1)...b + b(b +1)... (b + c); () Note LXXVI (t. 1, p. 824). Le signe —, si q est pair. (*) Le signe — 1, si p et q sont de même parité. (‘**) D’après les hypothèses précédentes, a et b sont de même parité quand c est impair, et de parités contraires, quand c est pair. (45) ou, selon que c est pair ou impair, Æ b(b + 1)..(b + c) Æ b(b + 1)...(b + c) — 0. Ainsi, le premier membre de l'égalité (A) est algébriquement divisible par a + b + c. Donc, comme on l’a vu, il est arithmé- tiquement divisible par a + b + c, quand les lettres a et b sont remplacées par des nombres entiers. En résumé : 1° Le polynôme a(a + 1)... (a + c) + b(b + 1)... (b + ce) (”, est divisible, algébriquement, par à + b + c. 2 Si a, b sont des nombres entiers, le nombre entier a(a + 1)...(a + c) + b(b + 1)...(b + c), est divisible par à + b + c. 3° Soit (a, b, c) le quotient : pour toutes valeurs entières de a, b,on a (a + b + co(a, b,c) = MU(1.2.5 … c + 1) (*). 4° En outre, si a+ b+ c est un nombre premier, o(a, b, = (1.2.5...c + 1). VI. Application. — Soient D SD ENC CEE d’où résulte a+ b+c—13. On trouve | = o(a, b, c) = —(6.7.8.9.10.11 — 2.5.4.5.6.7) — 25200; QI 1 puis 25 200 = MC (1.2.5.4.5.6). (") Le signe +, si c est pair. (‘*) En effet, dans l'égalité (6), le premier membre est divisible par 1.2.5...(n — p— q — 1), c'est-à-dire, par 1.2.5... (c+ 1). (46) CCXX VIII. — Application d’un théorème de Binet. (Septembre 1885.) I. Dans le Mémoire intitulé : Sur quelques intégrales définies (*), j'ai démontré que si l’on fait, suivant la notation de Gauss : a+ Fa eataiti= ire p TX a PL re RS LH, (1) a+ 1.2 (a+a')(x+a+1) on à pet (1 — 9j! Eee cie rot ee | À relation due à Binet. Soient La série (1) devient 2x 2x (2x + 2) | y=l + x + ——— 1% 24 + 3 (2x + 5)(2a + 5) | FI d 2x (20 + 2)(2x + 4) J | (3) Orne en Donc, par le théorème de Binet, le +2) ie Me Ce 9 f o*—1({ EE 6) j VE Pine de. (4) 1 — 0x IL. Soit A l'intégrale. Il est clair que 1 RAT) 1 eo _—. 1 AE dé — = (1 — 0)d6; = f À — 6x LR GRAN, ) 0 0 (‘) Académie de Belgique, octobre 1885. (47) et, si « — À est un nombre entier : x%—1A — 1 t(4 — 5 k ‘4 ( ) ER 1 [ao + + 20 + AT — 6) da. À — 0x q Le second terme égale ; re) 2 9 te ue) 5e RUN r n 2 7 r 24: Mas r) 9 9/ 2 Quant au premier, si l'on fait 2 (e : re il se transforme en UT - = ra x 2 CRU V” Si 2 — s Lx e M—xjAt+t) x V il le ais tle 0 Par conséquent, 1 == A — El —\/ w “ re sin | 1 tes LAS OU EG | COTE | LOIS D US DT ON LUN EEE 2 NO ee QU, 4 Éu etenn ur aq Un (7 NOT MORE AH 7 NO RES 5) ( 48 ) 24 2x (2x + 2) 2x (2x + 2) (Da + 4) y—1+ eee me ie NI O 2a+5 (2a+3)\2x+5) (2a+5)(2a+5)(2x +7) Ainsi : 1° La série (2) reste convergente pour x —1 (*); 2° la limite de la série (9) est commensurable. Addition. — (Avril 1887.) IV. Lorsque x — 1, la série (1) se réduit à le] one B «(x + 1) B(B + 1) = + (a + a')(x + x + 1) Aax+ a 152 La condition de convergence est, on le reconnaît facilement, COTE Quand elle est remplie, on a, comme expression de la somme : NC + a’) 1 Sn GE (4 — 0j" —B da ; RE Re c'est-à-dire : F{a + «')F(x' — $) eee) Fe Conséquemment, si a, a, f sont des nombres entiers, la somme s est commensurable (**). Par exemple, après suppression du premier terme, 3.4 3.4.5 9 ! ee — Yi, (‘) Pour démontrer directement cette proposition, il suffit d'appliquer le théorème XIV du Traité élémentaire des séries (avril 1887). (‘*) On suppose 8 & o. (49) COXXIX. — Une récréation arithmétique (*). (Mai 1885.) [. p, q étant des nombres premiers; soient : à un diviseur de q —p (*), a un nombre entier donné, inférieur à p. Si l'on considère la progression da 10, 144120, ar 30... (1) qu'on divise par p les p premiers termes, et que l’on prenne les résidus positifs correspondants, ils formeront une suile di, , (ER UE 0. , a, » . QU) (A) De même, le diviseur q donnera lieu à une suite Di ADD AN DE EE ONE (B) Cela posé, si, dans (B), on supprime les termes égaux ou supérieurs à p, on retombera sur la suite (A). IT. Exemple : D —13, 19923. 825) a. La progression est 9, 7, 19, 17, 29, 97, 59, 57, 49, 47, 59, 57, 62, 67, 72, … Divisant par 15, on trouve les résidus MONA ON A 6 ALL 3518 On 604022) 17, LAN Divisant par 25, on obtient la suite : + + + + + 2,01, 04122472922,04,9, 14, 1946 14 A 002 (B') +. + ASS 1181015100 (‘) Tirée, en partie, du Bulletin de l'Académie. Elle a été suggérée par l’un de ces jeux de cartes appelés patiences. (‘*) On suppose q > p. MIN EN a ( 50 ) Celle-ci contient les termes de la suite (A”), rangés comme ils le sont dans (A). IT. Démonstration — Les termes généraux des suites (A), (B) sont donnés par les formules a+(n—1))=pr+a,, a+(n—1))=qx+b (2) Si l’on suppose x’ — x, b,. — a, il en résulte (Ge —n)2=(q — p)x; q—p = MU() = 0: NN UXx, puis, à cause de ou a+(n—1)9=a+{(n —1)9 + (q — p)x. (3) Ainsi, les termes de la progression (1), déterminés par cette formule, ont leurs résidus par q : 1° inférieurs à p ; 2° égaux aux termes de la suite (A); 5° rangés dans le même ordre que Ceux-ci. [V. Remarque. — Dans la progression 9, 7, 12, 17, 29, 97, 52, 57, 42, 47, 59, 57, 62, 67, 72, 77, 82, 87, 92, 97, 102, 107, 112, les valeurs de x sont 0,:0,.0, À, 1:12, 9,19, 3, 3, 4,4, 4, 55, 5, 606,7: 1 DB A cause de q — p — 10, les termes efficaces sont donc : 2, 7, 19, 27, 59, 47, 59, 57, 79, 77, 99, 97, 102, 117, 129, 197, 149, 447, 162, 167, 179, 187, 192. En effet, si l’on divise ceux-ci par 25, on trouve les résidus 2 7.412,04; 10, 1, 16, A, 58 0 5 AD 207 V. Généralisation. — Les p résidus formant une suite telle que (A) se reproduiront, sans altération d’ordre, dans toutes les suiles, analogues à (B), répondant aux diviseurs premiers compris dans la formule q=p + J(). Exemple : PNR D GE 2 400,16 5 VIS + + + 213: 92,.8, 1, 7, 0, 6, 12, 5, 11, 4, 10,3, 9. + + + + + 19-02, 8014, 1,07, 43,10, 6, 42) 48, 5 MD UT 2 10, = + + 16: 3, 9:15 HO + + + + + + + + + + q = 51 : 2, 8, 44, 26, 96, 1, 7, 15, 19, 25, 0, 6, 19, 18, 24, + HE PILE SE + + + + + + 30, 5, 11, 17, 25, 29, 4, 16, 16, 22, 98, 3, 9, 15, + + 215097, Addition. — (Avril 1887.) IV. Dans la démonstration ci-dessus (F), rien n’exprime que les nombres p, q sont premiers. Cette condition est done super- flue. En outre, a et d doivent être supposés premiers entre eux, sans quoi la progression (1) serait réductible à une progression plus simple (*). Nous pouvons donc transformer ainsi l'énoncé primitif : Soit une progression a, a+, a+ 2, a + 50, …, dans laquelle a et à sont premiers entre eux. Soient p, q deux nombres premiers entre eux, et tels que q — p = MU(0). Si l’on divise, par p, les p premiers termes de la progression, on formera une suite de p résidus : Don dorer CPE (A) De mème, le diviseur q donnera les q résidus : AREA A CRE (B) Cela posé, si l’on supprime, dans (B), les termes égaux ou 2 , I] supérieurs à p, on retombera sur la suite (A) ("). () Après suppression du plus grand commun diviseur entre a et à. (‘*) Afin que a, = a, on prendra p > a. bu — à: (*) Les termes de (B), barrés, ou surmontés d’une croix, sont au nombre de q — p. (52) CCXXX. Sur la polhodie. (Février 1885.) 1. Dans les Remarques sur la théorie des courbes et des surfaces, j'ai donné (p. 59) les équations 2 2 2 2 : ; a? — b’}(a?— c ar ete CESR Uni nt (4) ? a v? (b? — c) (h? — a) ND UP Eire Be JP ee RE € — &)(c2— b? v° -— a }(v° — b° A NA A ie AE Le sl Fe de trois surfaces de révolution, contenant la polhodie (ligne de courbure constante). Ces surfaces de révolution sont, respective- ment, semblables. Par exemple, les équations (1) représentent des ellipsoïdes semblables, parce que les coefficients de x?, y?,2? sont indépendants du paramètre x. I. La même propriété subsiste pour les projections de la polhodie, sur les plans principaux. En effet, la combinaison des équations (1), (2) donne TN 2 c —Ÿ+—. Rte ne (4) (7) etc. (15) CCXXXI. — Extrait d’une lettre adressée à M. Miller, Rédacteur de l’Éducational Times. (Octobre 1885.) EL. « M. Neuberg m'a communiqué la curieuse identité due à » M. Edwards (Question 6113) (*), ainsi que les solutions » données par MM. Symons et Terry. A ce propos, permettez- » moi de faire la remarque suivante : » Dans les Comptes rendus (t. LIV), et plus tard dans les Mélanges mathématiques (**), j'ai donné les formules RS res El » relatives aux sommes des puissances 24 + À ou 2k des » racines de x + pr + g— 0: » Au moyen de ces formules, on peut former autant d'identités » que l’on voudra, analogues à celle dont il s’agit. Il suffit, pour » cela, d'éliminer p et q entre trois de mes formules. Par » exemple : 25 (0° + y + 2°)(a + y + 27) = D (a + yf + 2°), B6, 754 + yô + zt) (a + y + Ya + y + 7) ee ep ue ol » Si x+y+z—=0.,» C) Si LT +Yy+ PA — 0, on a 50 (27 + y7 + 27) = 49 (xt + y + at) (08 + y + 252. (*) Note XLVIIL (54) Addition. — (Octobre 1885.) IT. Lorsque k égale 2 ou 5, les formules citées (*) donnent : S—2p, Ss—5pqg, S——7pq; (1) équations d'où résultent les systèmes suivants : 2 S, RNA Mine Rosie Au moyen du deuxième, la relation générale S, + PSne + 98-53 — 0 (7), (2) devient 175 S;SS, — 195 SS,,_2 — 49 SES, 3 = Où (A) III. Remarques. — 1° Cette égalité devient identique, si les quantités x, y, z vérifient la condition x+y+z—0. Ainsi, quels que soient x, y, on a, identiquement : 175 (x + y) — 2% — y" | (0 + y} —x — CAE: +y)—x"—7y"| LU 125|[(x+y) — x — UE Lee + y)" — x"? — Yi : (B) + 49 [(æœ +y) af L(x + y) — a" — el 2° L'identité (B) ne diffère, qu'en apparence, de celle qui (‘) Tome |, page 186. (‘*) Si l’on égale les deux expressions de p, on a l'identité trouvée par M. Edwards. (**) Note XLVIIL. (55) résulte de l'égalité (2), quand on y substitue les valeurs connues : p=—(+ay+y), q=aylx + y). Cette seconde forme de (B) est donc S,— (2° + xy + Y)S, 2 + ay(x + Y)S, 5. (C) Autre addition. — (Mai 1887.) IV. La première des équations (1) donne une infinité de solutions de ce problème : Trouver une somme de trois bi-carrés égale au double d’un carré. Il en résulte, en effet,.que, pour satisfaire à l'équation indéter- . minée x + y + 7 — 2”, (5) il suflit de prendre Z—=X +7 u = 2° + xy + Y° (4) : À V. Remarques. — 1° Si, aux deux membres de l'équation (B), on ajoute Q(x°y° + y°z° + z°x°), on obtient cette autre équation indéterminée : (a+ y + 2) — Qu + (xy) + (y2) + (zx). (5) D'après ce qui précède, elle est vérifiée par les valeurs (4). 2% Dans une Note insérée aux Nouvelles Annales (1874), j'ai donné ou rappelé diverses identités, parmi lesquelles je citerai seulement celles-ci : (a + + = (b + €) + (ab + ac) + (ab — ac) + (aŸ, (D) (+ Be cf (ct + a°.+ (be + ab} + (be— ab? + (be. (E) (56) Ilen résulte ce théorème, qui n’a peut-être point été remarqué : Si un nombre N est la somme de trois carrés, dont deux, au moëns, soient inégaux, N? est la somme de quatre carrés (*). CCXXXII. — Sur une propriété numérique. (Novembre 1885.) [. ProBLèuE. — La somme des diviseurs de 16 est 31; la somme des diviseurs de 25 est, pareillement, 51. Y a-t-il d’autres couples de nombres jouissant de la même propriété ? Très probablement, le problème, pris dans toute sa généralité, est fort difficile. Je me borne à considérer ce cas particulier : Soit p—2" + 1, p étant premier. Pour quelles valeurs de n la somme des diviseurs de p? est-elle égale à la somme des diviseurs de 4°? La premiere somme est p+p+l=(2 +1} +92 +02. La seconde est Dr D Dn-1 4j Dn-2 +. + | — DH 4. On a donc l'équation Qt + nH 4 9 + 5 —9mH 4, ou g?n—1 Asie Q?n—2 Te 9n—1 Lay 9n—2 — À —0,. (*) Comme A+1i+1})=2+2+1, il est clair que (a? + a? + a} n’est pas toujours la somme de quatre carrés. Cependant : .B—= 27= S+#+1+1?, =D = 15 Ed Eur? MAT NS EP EE AREEUNE, QI O1 O1 tar) Si n surpasse 2, l'équation est impossible ; car tous les termes, excepté le dernier, seraient divisibles par 2. Mais 2291 —1—0. Done la seule solution est p — 5, n — 2. CCXXXIITI. Trajectoires orthogonales de polhodies. (Janvier 1885.) I. Une polhodie (*), tracée sur un ellipsoiïde donné, est déter- minée par les équations mn rC0 (1) v représentant la distance du centre au plan tangent (*”). Il en résulte, par la différenciation, La condition d'orthogonalité : dxox + dydy + dzdz — 0, (2) devient done, si l’on remet d au lieu de 0 : > = yzdx = 0; ou, plus simplement, D af (b* — c°) ru 0. (3) x Telle est l'équation différentielle des trajectoires. (‘) Ligne de courbure constante : le mot courbure se rapporte à la surface (Remarques sur la théorie des courbes et des surfaces). (**) Loc cit. ( 58 ) IT. Soient, pour abréger : a'(b—c)—=g, b'(—d)—h, c(a —b)—K%; (4 et, par conséquent, d l l PRE UP PA SAUT (5) x y puis à = 0; (6) X Z rh Se pe FRA) M étant la constante arbitraire. D’après Bouquet et Serret (*), les surfaces £, représentées par cette équation (6), appartiennent à un système triplement orthogonal. Essayons de le déterminer. II. En employant la méthode et les notations rappelées dans la Note CXXXV, on a, par l'équation (5) : q h k P—, Q—-, R—-; “ y z adx ydy zdz q ER NANTES 1 ee = nl È £ ne ne Pre df 0 ENT MIT & dx Hdi PNR EG Rte de quo dy F4 dr USE? EC Eee h 9 h+k 1 _g+k. Tire Rips ST ge ; B œ A Mers eV nt “ 1 kg à hl? CHU k)8—(g + R)a ghk? (‘) Journal de Liouville, t. XI et XIL (59 ) L'équation différentielle cherchée est donc gad& + [(h + k)8 —(g + ka |dodg — hBda° = 0 (”). (7) Les surfaces X3, 2, (en nombre infini), définies par cette équation, constituent, avec les surfaces È, un système ortho- gonal triple (**). IV. Remarque. — Les surfaces Ÿ sont orthogonales à chacun des ellipsoïdes représentés par les équations (1). En effet, il est visible, à cause des valeurs (4), que l’on a Addition. -— (Avril 1887.) V. Remplaçons les équations (1), (2) par celles-ci : 2 2 2 a y D Un TES = = G (8) TO MNENRT è x? y 7° h (9) Gore li E ‘ a* b® c' G, H étant des paramètres variables. L’équation (8) représente une infinité d'ellipsoïdes homothétiques; et il en est de même pour l'équation (9). D'ailleurs, les identités : RE Cul geche st = + —=+-—0 LE = +R = —0 CN Ne ME De j sont indépendantes de G et de H. Donc les surfaces À, repré- sentées par l'équation q x < y ; 7 a*(b? — c° es b' 2,2 Ée 4 Te Vent) ( JR (c &) La + (a ES 5 sont orthogonales aux deux séries d’ellipsoides. (") Elle ne diffère, de celle qu'a donnée Serret (Journal de Liouville, t. XII, p. 246), que par un simple changement de lettres. N'est-ce point là un argument en faveur de ma méthode ? (”*) On peut consulter, relativement à l'intégration de l'équation (7), le beau Mémoire de Serret. ( 60 ) VI. Plus généralement : Soient deux séries de surfaces S, Ÿ, représentées par fe, y,2)—=G,. ox, ÿ, 2) —H: Si une surface S3, appartenant à la première série, est ortho- gonale à une surface Y;, appartenant à la seconde série; toutes les surfaces S sont orthogonales à toutes les surfaces X (”). CCXXXIV. — Deux intégrales définies. (Décembre 1866.) I. De la formule AGE EE 1 5 . e1t — 1 p q q on déduit : : 2 LhWz er ax dx = — — —cot2x TA — x : 0 20 LIU See e?2x 1 ——— dx = — — cot 2x; . e7 — 1 2x 0 puis : a etXz a eT fu e?*: ET En) CRÉÉ ARE la 0ù ET — 1 TS 5 il ou 2 © L?0Ux LE e?x* L 1 TTC CS + et) — (67% + 1)|da — 0, eT* RoReT ou encore : LUE __ p—20x «0 Lx 0e NE € [2 (e? Fa ent) on? 1 | da ns 1 CNRS T -T& e7& | ex —_e 0 0 (‘) A-t-on signalé, quelque part, cette propriété évidente ? (**) Bicrens de Haan, T. 27. (61) D'après une formule due à Poisson, le second membre égale + n) 6 Se, tr DT a+ TEE + 2 U (‘) Académie de Belgique, octobre 1885. ( 65 ) dans laquelle . DISRIUEENT Posons : a—œa+c, pf—=bæc, y—=a+b+c. La relation (U) devient Ta + q)T{(b + q)T(c + p) ne ee A = Fia+b+c+q) F(a)F(b)F(c)F(a+c+n)T(b+c+n) Fa + c)F(b + ce) F(a+ b+c+n) IL. On a : aq} Rae NEA) ES non a +4). (b + q +14), Fc + p) lc) F(a+b+c+0q) I a(a + 1)... (a + q — 1), = ce + 1)... (ce + p—1), | (2) F(a+b+c+n) (a+b+c+q\a+b+c+q+1)….a+b+ce+n—1)? F(a+c+n) Fa + c) =(a+c)(a+c+tl)...(a+c+n—1), F(b+c+n) bo —=(b+c)(b+c+1)..(b+c+n—1t) (). (‘) D'après la première de ces formules, le produit a(a+1)...(a+q—t1) doit être remplacé par 1, lorsque qg — 0. D’après la quatrième, le produit (a+b+c+q{arb+c+q+i)..(a+b+c+n—1), doit être remplacé par 1, lorsque q — n. Etc. (66) Donc l'égalité (1) se réduit à JC. sa(a + 1). -(0 + 91) X dB 1) (Be 9 1) X c(c+ 1)..(c + p—1) X (a+b+c+q(a+b+c+qg+1)..(a+b+c+n—1) (A) —(a+ch(a+c+l).(a+c+n—1) X(b+c)(b+c+1) .(b+c+n—1). | Cette relation permet, on le voit, de transformer, en produits fort simples, une infinité de sommes (*). Mais on peut la consi- dérer d’un autre point de vue. IT. Changeons c en z, et appelons F(a, b, z) le premier membre. Nous aurons ce résultat curieux : Les racines de l'équation Fab, z)—=0; sont —a —(a+1)}, —(a+2),.…., —(a+n—1) — 0, —(b+1), —b+92),.., —(b+n—1). De plus, si a—b, ces racines sont égales deux à deux; el F(a, b, 2) est un carré. IV. Lorsque n — 2, Harae a(a + 1)b(b + 1) + 2abz(a + b + 1 +2) + 2(z + A)(a + b + z)(a + b + 1 + 2). Lorsque n — 5, F(a, b,z)— afa + 1){(a + 2)b(b + 1)(b + 2) + 5a(a + 1)b(b + 1)z(a + b+2+ 2) + 5abz(z + lj(a+b+1+7(a+b+2+2) + 2(3 + 1)(z + 2) (a + b + z)(a + b +1 + 2)(a + b + 2 + 2). Etc. (‘) Le lecteur pourra supposer a—=1, a—=b, a+b+c—=1,etc. (67) V. Afin de mettre en évidence le nombre entier n, désignons par F,(a, b, z) ce que nous avons appelé F(a, b, z). D'après la relation (A) : Fa. b,z Fe (a b, z) D —(a+n+z)(b+n +2) (5) Ainsi, le polynôme F,,,(a, b, z) est divisible par le polynôme Fi(a:'b, 2). VI. Si a, b, z sont rémplacés par des nombres entiers, la fraction (5) est réductible à un nombre entier. Soient, par exemple, Le dénominateur est 102 IS EME O0 AN 52; le numérateur est DO TL 3.2.045.6 + 3.902.506 «25.486 4440. On doit trouver C'est ce qui a lieu. VIL. Interprétation géométrique. — Changeons a en x, ben y; de manière que F,(a, b, z) devienne F,(x, y, z). À cause de (A) : l'équation F,(x, y, z) = 0 représente 2n plans, respectivement parallèles à ceux qui sont représentés par MAZOUT VII. Cas particulier remarquable. — Dans (A), supposons ( 68 ) a—b—c—1. Une réduction évidente donne cette autre relation : (4.2.3..n)ÿ +n(n +2)(1.2.5...n—1) + (n —1)n(n + 1)(n +2).(1.2.3...n —2Ÿ +(n—92)(n—1)n.n(n + 1)(n +2)(1.2.5 nes) (B) SPORE PO PAIE DU Hs AR EEE = (PARA ES er ET ES Ainsi le premier membre, très complexe, égale un carré fort simple (*). Soit, par exemple, n — 5. On trouve (.2.5.4,5)+5.74.2.5.4)+%.5:6.7(1.2.5) Do 515.6 712) #0 :5.1.5 4.054607 +41.92.5.4.8.3.4.5.6.7—(2.3.4.5.6), ou 1920? + 55.24? + 840.6? + 12 600.92? + 120.840 + 120.2 520 — 720° ; ce qui est exact. CCXXXVIEI. — Représentation des intégrales elliptiques. (Mars 1885.) L. Intégrale de première espèce. — Considérons la surface dont l'équation est (a? + 2)a° + (0° + 7°)y* = db? (1) (*) La démonstration directe, de l'égalité (B), n'offre aucune difficulté. Elle résulte de cette remarque : 4.92.3.4.n+1)—(1.2.5..n)/ =(1.2.3..n)n(n + 9). La formule connue fo D — 7 } ABdz 9 0 donne : XIV dz v —= ra l° l — ù V2 + a?)(z? + b*) . o 9 DA dz V = limv = 7rb° f a — Y, ATEN PTE É V' (2? + a°)(z° + 0°) Prenant V’a*cos’o + b'sin*® aV/1 —e* sin Par suite, Dr 0 (Co) NI nb; (c): (6) Donc, si un corps est limité par la surface (1), par le plan x\ et par un plan parallèle à celui-ci, le volume de ce corps est représenté, à un facteur près, par l'intégrale de première espèce. Il. Intégrale de deuxième espèce. — Le problème est un peu moins simple. Après quelques tätonnements, j'ai été conduit à l'équation Il en résulte : puis, par la formule (2), CEE SN Jin) _ 4 / a Z UE rf °q } n 9 / 19 Di PDT DAC LA 0 (8) (*) Les lignes de niveau de la nouvelle surface sont, comme celles de la première, des ellipses. (70) La transformation (5) donne ensuite : Pa FF — >. la D= 7 doV’1 — esin*® — 7 = E(e, œ), (9) 0 VV umo LT) (10) IL. Remarques. — 1° Si l'on prend f— b, g = a, on a, plus simplement : v — ra'bE(e, o). (11) 2 Soit di RE Et no deV”1 — e’sin’o 0 la longueur d'un arc de l’ellipse dont les demi-axes sont a, b; cet are étant compté à partir d'une extrémité du petit axe. Il est clair que v — rabs. (42 CCXXXIX. — Une intégration. (Septembre 1865.) I. Soit l'équation du deuxième ordre my RAT OUyE 0; (1) J'emploie la transformation connue : Il en résulte puis, au lieu de la proposée : u'—-u—a + 1. (3) x (71) Cette équation, comparée à u'+ Pu—Q, suppose b P—=—=-, Q—a+1i: œ Par conséquent, après une réduction évidente, a + À rs Ep ANA UC pau 0) (4) puis : . 1 —0b RE nr er, 6 y © (1 —b)cx" + (a + l)x° 4 : —=(1 — À 6 Sir a fe (6) IL. Dans une infinité de cas, l'intégrale peut être obtenue sous forme finie. Soient, par exemple, A D; Le second membre devient YA dx 1 7 cdx 12 1 p ex — 2 En — — 2 GRISES : ACT 02)T 0 cr 249 À 2 Donc ou, ce qui est équivalent, SCORE : y = A + (7) do IT. Si b — 1, les formules (4), (6) sont illusoires. Mais alors. l'intégrale de l'équation (3) est u=x[e+(a +1)£ x]; (") Comme vérification, on peut multiplier les deux membres par æ-°. Si l’on prend ensuite les dérivées, on retrouve l'équation (3). (72) en sorte que » = 1. dx : { m J sfc+(a+1)£ x] et, sauf le cas de «a — — 1, il est impossible d'intégrer. IV. La méthode précédente est applicable à eyy" + ay" + ayy = 0. (8) On en déduit l'équation linéaire u’ ere on AE 1, (9) br ? MU AE u — er"! £ + f(x + let ds| (10) CCXL. — Théorème de Géométrie élémentaire. puis (Août 1885) (*). On doit, à Newton, le théorème suivant : Si, sur les côtés AC, BC d’un triangle ACB, on prend AD = BE, et que l’on fasse varier ces distances égales ; le point M, milieu de la droite DE, décrit une ligne droite (**). En voici un autre, que l'on peut regarder comme corrélatif du premier : Sur les cotés AC, BC d’un triangle ABC, on prend AD = BE. Si, la base AB restant fixe, le sommet © décrit une circonference passant par les extrémités de cette base; le point M, milieu de la droite DE, décrit une circonférence ayant pour centre le milieu de AB (***). (*) Complément à la Note CXVIHL (”) Théorèmes et problèmes de Géométrie élémentaire, 6° édition, p. 127. (***) La démonstration résulte, immédiatement, du Lemme rappelé dans la Vote CXVII. (73) CCXLI. Problème d'Analyse indéterminée. (Juin 1878.) [ Soit l'équation (ae + y + 2) = a + y + 2 + uw. (1) Si l’on isole «5, le premier membre devient [ay + 2) + y'(z + x) + 2e + y) + 2xyz|, ou 3[(y + z)a* + (y + 2x + (y + 2)yz], ou enfin 3(y + z)(z + x)(x + y) Ainsi, la proposée est réduite à 3(y + z)(z + æ)(x + y) = W () (2) IL. Posons u— 5v, puis décomposons Yv en trois facteurs 4, 6,c; de manière que abc — Jr. (5) Alors : X—=p— A, y =p — b, A DER CÉS (4) p désignant, suivant l’usage, la demi-somme des nombres gb e (tn). Addition. — (ai 1887.) HT. On sait que, # étant impair, 1) (x + y + 2) — (x + y" + 2") = P(y + 2)(z + x)(x + y) ( (‘) C’est uniquement à cause de l'identité (TX + y + TZ — D — 5 — 2 — 5(y + 3)(3 + d)(x + y), que je mentionne ce Problème. * {**) Sices nombres ne: sont pas tonus pasrs, un seul doit l'être. Na CENIEVATIE (74) Donc, en particulier, Le + y + 2) —(ù + y + 2°) = A(y + 2) + (x + y); A étant une constante (*). Si l’on suppose on trouve A — 3. C.Q F.D. CCXLII. — Une propriété des progressions arithmétiques (**). Il suffit de l’énoncer : Soit une progression arithmétique, composée de n termes. Si, de n fois la somme de leurs carrés, on retranche le carré de leur somme, le reste est constant (*). Exemple : 5( 5+ 724414135419) —( 5+ 7+11+15+19) — 800 = D( 7 +4 A5 +19 +25) —( 7 +11 +15+19+925) = DA? + 145 +19 +925 + 27?) — (1 +15 + 194+25+27). (‘) Parce que l’équation est homogène. (*) Complément au Mémoire intitulé : Sur un développement de l’intégrale elliplique de première espèce. (p. 24). (‘**) C'est-à-dire, indépendant du premier terme. (75) CCXLIII. — Application du Théorème de Lancret |"). (Septembre 1875.) I. Ce théorème est exprimé par l’équation 1 1 rar 1 L? r p ? ( ) dans laquelle A » (ab — b'a”'} 1 » (ab' — ba')c” ra y ; 19 , PS PE 0 FT | (a? + b? + ce R abc A Il en résulte l'égalité > (ab — ba") — (a? + b° + ce) + [Ÿ (ab ba')c'"}, (A) qui devient identique si les quantités a, a’, a”, b. b',.…., satisfont aux conditions connues : +b+c—1, ag + bb + cc —0, |) () TORRES CEE A Cette relation (A) permet de trouver, d’uneinfinité de manières, une somme de trois carrés égale à la somme d’un cube et d’un carre. IL Exemple. — On satisfait aux conditions (2) en prenant : 9 12 20 2% PT ; 15 a D 25 25 25 25 25 25 ane MT EE SA 20 a'——, b Te mur CS ù 25 25 25 (") Omise dans la Théorie analytique des lignes à double courbure. (**) Loc. cit ; pp. 15 et 16. (76) Il résulte, de ces valeurs : 94 DA DE EIC AE 25 1250 860 270 g'b'—b'a"=————, be"—cb'=——, ca"— ac" cr ; 25° 25° 925 ILES 520 ee CE Ab DORE LE ter ca — ac SE Î : 1180 Ÿ (ab bac = (225:20 520. 14 Gb ASS ae puis 1950? + 860? «+ 270° — 345.925 + 1180”, ou 950? + 172? + 54° — 54° + 9256”; conformément à l'énoncé. Addition. — (Mai 1887.) LIT. Pour éviter les fractions, on peut remplacer la première des conditions (2) par celle-ci : DE 0 NU KE") (3) Alors (A) devient > [k(a'b" — d'a") = (a° + D? + 0 + [S (ab' — ba')c"' |. (B) Si, par exemple, on suppose : a; Di"; CAPES a'——1, b'—3, C—= — #4; UP, Nb OC — 0; on trouve (3.24) + (5.50) + (5.22) = 96° + 8°. (‘) Prenant & et b arbitrairement, on décompose «? + b* en deux facteurs, de même parité : lun est Æ + c; l’autre, & — ce; etc. (°770) CCXLIV. — Conséquences du Problème de Malfatti. (Octobre 1874) (”). IL En évaluant, de deux manières différentes, l'aire du triangle ABC (**), on est conduit à cette proposition : Si trois quantités f, g, h satisfont à la condition fon gt 1), (1) elles rendent identique l'équation DH + +9 = (++ g +) SAGE) 2) I. Dans cette identité (2), dont la vérification est plus longue que difficile : f + À — tg1A a 1 —tg1B = (LS 4 — (D OARXS —— F4 RETET J 82h À + 181B° (8) ) 1 —te1C h=t A — Bis ny | #0 1 +igiC ® Elle exprime done une relation entre tgIA, tgiB, tg1cC. Toutes réductions faites, cette relation se réduit à celle-ci : tutAtg1BteiC— (tg1Atg1B + tg1Btg1C + tgiCtg}A) () 4 — (IgIA + tg1B + tg1C) + 1 — 0, laquelle est connue. (‘) Complément de la Note LXXH. (Loc til. @W) Loc cit. (5) Loc. cit. (78 ) Addition. — (Février 1886.) IT. Théorème d’Arilhmétique. — Si f, g, h sont trois entiers, salisfaisant à la condition (1), la quantité DORE MEET est divisible par f+g+h+i. IV. Application géométrique. — Remplaçons f, 9, h par x, y, z; et considérons les équations : xy + yz +zx =, (5) DU — xy)( — 2)(1 + x) (A + y) = 0. (6) La combinaison des deux conduit, d'après la proposition ei- dessus (1), à l'équation A+r+y+z) )Ÿ (1 — y°)( 1 — »#)—0; laquelle se décompose en X+Yy+z——]1, (7) Drf—y)(—z)=0. (8) L'équation (5) représente un hyperboloïde de révolution (à deux nappes), dont l'axe est la droite isogonale. L'équa- tion (7) représente un plan perpendiculaire à cette droite, et, par conséquent, parallèle aux plans cycliques de l'hyperboloïde. Mais, comme on déduit, des équations (2), (5) : + +z—— |, le plan ne coupe pas l’hyperboloïide. Quant aux équations (6), (8), elles représentent deux surfaces (79) S, », telles, que chacune est située de la même manière, relati- vement aux trois plans coordonnés. On vient de voir que l’équation (8) est une conséquence des équations (5), (6). Donc : La ligne, suivant laquelle lhyperboloïde coupe la surfuceS, est située sur la surface Z(*). V. Remarque. — Trois quantités f, g, h ne peuvent satisfaire, à la fois, aux conditions fg+gh+hf=t, f+g+h=—1 ("*. CCXLV (‘‘)} — Sur la projection stéréographique. (Mars 1874.) Taéorème L — Un ellipsoide étant donné, on prend pour TABLEAU un plan diamétral AOB , et, pour point DE VUE V, l’une des extrémités du diamètre conjugué de AOB. Cela posé, les per- spectives de toutes les coniques C, tracées sur l’ellipsoïde, sont semblables à la section diamétrale AOB ("). CoRoLLaiRe. — Si AOB est une section circulaire (auquel cas V est un ombilie), les perspectives de toutes les coniques C sont des cercles €. (‘) Soit P un plan eyelique de lhyperboloïde. H coupe l'angle trièdre des coordonnées positives, suivant un triangle équilatéral; et il coupe les surfaces S, Ÿ, suivant deux courbes $, 5, telles, que chacune est siluce de la même manière, relalivement aux côtés du triangle. Cela posé, si M est un point du plan P, commun au parallèle de l'hyperboloïde et à la courbe c, M appartient à la courbe 5. (”) On peut se rappeler qu'à notre point de vue, les imaginaires ne sont pas des quantités. (Cours d'Analyse de l’Université de Liège , p. 167). (°"*) Tiréc des Comptes rendus. (“) Après l'impression, j'ai appris que ce théorème appartient, en partie, au savant Hachette, mon ancien Professeur. ( 80 ) Tuéorème II (Mèmes hypothèses que dans le Corollaire). — Considérons, dans le plan du tableau, un système orthogonal formé d’une infinité de cercles e et d’une infinité de cercles e' (*) : 1° les plans P, des coniques GC, dont les perspectives sont les cercles €, passent lous par une même droite D ; 2° les plans P', des coniques C', dont les perspectives sont les cercles c', passent tous par une même droite D'; 9° Les droites D, D' sont conjuguées, c’est-a-dire que le pôle de chaque plan P est situé sur D'; et vice versà. Taéorème IL (Réciproque du précédent). — Soient C les coniques dont les plans passent par une droite D, et C' les coniques dont les plans passent par la droite D’, conjuguée de D : les cercles c, perspectives des coniques C, et les cercles c', perspectives des coniques C', constituent un système orthogonal. Remarques. — I. Le système orthogonal est le plus simple possible quand, les cereles c ayant leurs centres sur l'axe moyen OB, les cereles c’ ont les leurs sur le demi-diamètre OD — OB, situé dans le plan principal AOC. Alors les droites D, D’, res- pectivement parallèles à OB, OD, rencontrent le diamètre OV en des points R, R'. De plus, OR .OR' = OV”, absolument comme dans le cas de la sphère. Il. Puisque, à chaque point M, intersection de deux coniques obliques (**), correspond un point "», intersection de deux cercles orthogonaux, l’ensemble de tous les cercles c, c’ (ensemble déterminé par des points fixes, A, B, pris arbitrairement) con- stitue un nouveau système de coordonnées. Ce système ortho- gonal circulaire pourra, peut-être, s'appliquer à certaines ques- tions relatives à l'ellipsoïde. | (‘) Journal de Liouville, t. XIX, p. 154. (**) C'est-à-dire, se coupant obliquement. (Mars 1888.) (81) CCXLVI. — Sur l’Hélice-caténoïdique (‘). (Août 1874.) I. TuéorÈue. — Soient une chainette AC, située dans le plan 7x, et une hyperbole équilatère AH, située dans le plan xy (**). Ces deux courbes ont même axe OAX, même sommet À ; de plus, Oz est la directrice de AC. Cela posé, la courbe AMI, projetée suivant les deux courbes données, est une hélice. Les équations de cette courbe sont : (ei | & —? I—— |" +e D Si l’on élimine x, on trouve L4 Z}\ 2{4 pal LÉ FENTE: . Considérons le cylindre qui contient la chaïnette AC et la courbe AMI ; soit PM une génératrice de ce cylindre, limitée aux deux courbes. La dernière équation exprime que CUS LE PM == = e® — € ï . Mais, d’après une propriété connue, le second membre repré- sente aussi la longueur de l'arc AP. Donc PM — arc AP. C.Q.F. D. IT. Si une hélice-caténoïdique est éclairée par des rayons parallèles, l'ombre de cette courbe, sur un certain plan, est une hyperbole équilatère (***). (‘) Réponse (indirecte) à une question proposée dans la Nouvelle Cor- respondance malhématique (1. 1, p. 67). (**) Le lecteur est prié de faire la figure. (***) N'est-ce point au Professeur Guillery que l’on doit le théorème suivant, attribué parfois à Th. Olivier : L’ombre de l’hélice ordinaire peut être une cycloïde ? 6 (82 ) CCXLVII. — Un développement de sin © (Mai 1874.) L On sait que T fi da - sinxz , Presence) j; (1) 0 donc x co ae en > (— 1)"cos" x fi ” sin"ada. (2) sin x 0 à 0 L'intégrale définie a pour valeur : n + À r È | ac A 2 2! lo (n A0 2 Par conséquent, r( + à x PSE 9 TRIER 4 nee il n 3 21 £ sinxz 2 Ra ) n a 6) FI-+1 2 Telle est la formule annoncée. Addition. — (Mai 1887.) IT. La somme, développée, est 15 T2 sav V/7— COSX + — —— COSX — COS°X + COST —., 1 244 15 172 av? 220" ou 2 1 1H Ter EME = = COS —C0P: V7 = 2 x VAE x 1.5 2 2.4 + 7 cost — — " cosx LT 2.4 V/7 5.5 (*) Cours d'Analyse, p. 595; Bierens de Haan, T. 6. (85) L'égalité (5) devient donc x T Ar 2 LR —— —= — — COSX + —— COS'X— — COSX + — cos'x SIN 1 22 3 2.42 ; (4) 2.4 —— COS‘ x + : 3.) et, lorsque x — 0 : T Az D M = 2 — — + (5) 2 DR 2 RATES HT. Quand cos x est inférieur à l'unité, les termes de rang impair, dans (4), forment une série convergente; et il en est de même pour les termes de rang pair. Conséquemment, x 7 ANR LR ES 1.5.5 —.——|41 + — cos x + COST TR en > SINT... 9 2 1.4 2.4.6 (6) Re D” : = COSLERE COS COST EE Lee 5 3 510) mais la même réduction n'est pas applicable à la série (5) (*). IV. La démonstration employée dans le paragraphe (D) est peu rigoureuse; mais il serait facile de remédier à ce défaut, en prenant l'expression du reste : IN à ? sin"*{odo HA CoOS ANT —— , . À + cosxsina 0 et en faisant voir que ce reste tend vers zéro, même lorsque cos x — 1. Au lieu d'entrer dans ce détail, posons : œ Y—=———, COX —Z: (7) sin x de manière que T — — arc sinz arc COSz 2 ———— (8) Nue (VE er (*) Sous le rapport de l'incommodité, elle est comparable à l’une de celles que j'ai rencontrées en étudiant la constante G (Recherches sur la constante G..., p. 51). De plus, les termes de la série (5) sont les carrés des termes de l’autre. (84) Tant que z est inférieur à 1, 7 A arc sin z = 1 — 2° Lt 9 D ed Ve (9) Or, arcsinz 2 2.4 —— —=2+ 2 + — 2 +... (*) V4 —z 5 9.5 Par conséquent, 7 À 1.5, \ 2 2.4. Y—== MERE 7 mere D +]; 2 2 2.4 5 comme ci-dessus (6). En outre, en série convergente, arc cos z T A7 3 12 2 4.37 : RE er rt 2% —.….; Vpn: D) 22 3 2.49 EL SZ — dE l T Az 0) 41.37 2.4 () = = — RE AE RE EE SR OC Des os eUUsES » CCXLVIII — Sur les lignes géodésiques de l’ellipsoïide. (Mai 1882.) 1. Introduction. — On doit, à Liouville, le théorème suivant : « Si parallèlement à la tangente en un point quelconque M d’une ligne géodésique et à la tangente conjuguée, on conçoit deux demi-diamètres de l’ellipsoïide, la perpendiculaire H abaissée de l'extrémité du second de ces demi-diamètres sur le premier sera constante (**). » La démonstration géométrique donnée par mon illustre Maitre () Voir, par exemple, Notes d'Alyèbre et d'Analyse, p. 14. (*) Journal de Mathématiques, t. XI, p. 22. (85) me paraît peu satisfaisante (*). En déduisant le théorème de Liouville de celui de Joachimstal (ce qui est naturel et connu), on peut modifier l'énoncé du premier théorème, de manière à rattacher celui-ci, jusqu'à un certain point, à la théorie de la polhodie. IT. Démonstration nouvelle. — Soit MT la tangente, en M, à une ligne géodésique AMB. Soit FGH la section faite, dans l'ellipsoïide E, par un plan central, parallèle au plan tangent Mar M EUR TS ER US EE À Lo B\ / / lai D S AN de LÉ i / / \ ae \ Ve | 1 VERRE AL = 0 7 Le A NS en M. Soit encore P la distance de ces deux plans. Menons, dans la section centrale, le demi-diamêtre OG et la tangente HS, parallèles à MT. Le théorème de Joachimstal consiste en l'équation : OG.P = const. (1) Les demi-diamêtres OG, OH, OM sont conjugués deux à deux; donc le parallélipipède, déterminé par ces droites, a un volume constant. Ainsi P.0G.OH sin GOH = const. (2) (‘) Ilen est de même de la démonstration publiée, il y a un an, dans les Nouvelles Annales (1882, p. 49). Qu'est-ce que le savant auteur appelle tangentes conjuguées sur la surface? ( 86 ) Menons OR perpendiculaire à HS : OR — OH sin GOH. L'égalité (2) devient P.OG.R = const. (3) Comparant avec la relation (1), nous avons donc OR — const. ; ce qui est le théorème de Liouville. Mais nous pouvons l’énoncer ainsi : Soit MT la tangente, en M, à une ligne géodésique AMB. Si, par le centre de l’ellipsoïde E, on fait passer un plan parallèle au plan tangent en M, la tangente HS à cette section centrale, parallèle à la tangente MT, est à une distance constante du centre. IT. Remarques. — 1° Le lieu du point R est une courbe sphérique. 2 La droite HS, tangente à l’ellipsoïde E, est tangente à la sphère S ayant O pour centre, et OR pour rayon. 3° Le plan tangent, en H, à l’ellipsoïde, est parallèle au plan GOMT. Si celui-ci était perpendiculaire à FGH (©), le premier plan coïnciderait avec celui qui est tangent, en R, à la sphère S; et alors la droite RS serait génératrice d’une développable 5, éirconserite à l'ellipsoïde et à la sphère. Par suite, le lieu du point H serait une polhodie. Mais il n'y a pas de lieu du point H, attendu que le mouvement de la droite RS n'est pas déterminé par les conditions du problème. (*) Cette hypothèse, que rien ne justifie, m'avait paru résulter du texte de Liouville (toc. cit.). Naturellement, elle conduit à des résullats absurdes, inutiles à rapporter. (Juin 1887.) (87) CCXLIX. Théorème d’Algèbre (”). (Mai 1872.) 1. Si l'on donne les équations ax + by bx' + cy' sn na nant nt (1) dx y—y X= (x — 2x) —(a — c(x —x)(y — y) —b(y — y}, (2) Z= (a+ 2')(c + 2) — L° (3) dans lesquelles les inconnues sont Fe y’, 2, X, Z; le produit XZ est indépendant de x’, y', z'. On tire, des équations (1) : ch, ! L z Fe ï ml et Y = {a+ 2)y —bx] (4) L'égalité (2) peut être écrite ainsi : X2°2== b(ax’ + by} — (a— c)(ax'+ by')(bx" + cy')— b(bx' + cy'}; puis sous cette forme : Xz°— (ac — b?) [x 2 (a — cx'y —0by"|; puis encore sous celle-ci : X2%— (ac — b°)[(bx" + cy'}x' — (ax + by')y' |. (à) D'après les équations (1), la quantité entre parenthèses égale | [y — y} — (2 — y]; c’est-à-dire (x'y — y'x)z". (*) Obtenu par une étude sur les Systèmes triplement orthogonaux (voir la Vote CCXXXIII). ( 88 ) Donc X2'=— (ac — b°)(x'y — y'x). (6) D'ailleurs, par les formules (4), LA x'y — Yx — _ Lba? — (a — c)xy — by*]. Ainsi XZ = (ac — D)[ ba — (a — c)xy — by*]. (A) Addition. — (Juin 1887.) IL. Interprétation géométrique. — Au lieu des équations (1), prenons : ax + by +(x — a)z—0, bx + cy +(y— Bz—0; (7) puis l'équation auxiliaire : Lo(e— x} — (a — cie —2)(8— y) —0(8— y) (a +z)(c-+ 7) — 0] ) (8) ee [ba — (a -— chap — bf|(ac — b?). Pour toutes valeurs particulières des paramètres «, 6, les équations (7) représentent deux paraboloïdes hyperboliques P, P'; et l'équation (8) appartient à une surface S, du troisième ordre, dont les lignes de niveau sont des coniques semblables. Cela posé, d'après le théorème précédent, si l’on éliminait x et y entre les trois équations, on trouverait une identité. Done les trois surfaces se coupent, deux à deux, suivant une même ligne. CCE. — Problème trouvé en songe. (9 mars 1886.) I. Décomposer une fonction donnée, f(x, y), en deux parties M, N, de telle sorte que Mdx + Ndy soit une différentielle exacte. La seconde partie égale f(x, y) — M. L'équation du problème est donc Mdx + (f(x, y) — M] dy = du. (1) On doit avoir dM_ df dM dy dx dx ou dM dM df de dy dx’ équation aux dérivées partielles, du premier ordre. Les équations auxiliaires sont : dM dx = dy = —- ; Gel dx et leurs intégrales : df TX = a + y, n— fase Jde Dans L on doit remplacer x par & + y. Ainsi ‘ M — 4 Lay + E(x — y); pourvu qu’après l'intégration on suppose « égale x — Y. IL Exemple : fa, y) = — 5x y + ÿ'; df dx = 32° — Gxy — S(x + y) — G(x + y)y; dl Ji T dy=(a+y) — 302 = —5(x—y)y"— 2x — Say + y"; dx M— 2 — 5xy° + y° + (x — y), N— — 52 y + 52ÿ + y — y — px — y). On trouve ensuite : x“ 52 ÿ y CES CARRE + Su d(x — y). n (:305) CCLI. — Une propriété des systèmes triplement orthogonaux. (Mai 1872.) I. Soient trois surfaces appartenant à un pareil système, et se coupant suivant les lignes de courbure MA, MB, MC, dont les CC ra tangentes sont MS, MP, MU. Les directions MS, MP sont déterminées par les équations dx = pdx + qdy, (4) dx + pdx dy + qdz RER 0 CET (2) rdx + sdy sdx + tdy dans lesquelles les dérivées se rapportent à la surface AMB. MS est normale à la surface BMC; donc dx di dz == — G) PORTA EE A Cette fois, les dérivées sont relatives à cette seconde surface; et dx, dy, dz sont les projections, sur les axes de coordonnées, d'un élément Mm de MA. (91) L'angle UMS est droit; donc PP QUE EE (4) Au moyen des proportions (5), l'équation (2) devient CDS UNS DEN pL PARLE 9 0 étant une inconnue auxiliaire. 6; (à) Soit, en outre, P — [(p'—p}s—(p'—p}q"—q\r—0—(q'— qYs]l(r+o\t+0)—s]. (6) Les équations (5) ont même forme que les équations (1) de la Note CCXLIX. De plus, P ne diffère, du produit XZ (*), que par un changement de lettres. Done, en vertu de la formule (A) (*): P= [ps — pq(r — 0 — gs](rt — s°). (7) Ainsi, la fonction P dépend, uniquement, de la surface AMB. I. On tire, des équations (5) (*) : s (£ + 0)p — qs , (r + 8)q — ps en Cu (8) CETTE après quoi la substitution dans (4) donne A+ p°+ qe + [(1 + pit — 2pqs + (1 + gr]6+rt—s—0. (9) Si R est le rayon de la section normale, tangente à MA : V1 +p+q 1 —[({+ pt —2pqs + (1+ gr] = Go) APR die + rt—s —0 (**). Donc, abstraction faite du signe, l’auxiliaire 8 est donnée par la formule ARS En (14) R () Loc. cit. (‘*) Voir, par exemple, l'Analyse appliquée, de Leroy, p. 314 (92) Autrement dit, . est la projection, sur l’axe Oz, du rayon principal KR. IL. Si R'est le second rayon principal, on a, par l’équa- tion (10), 1 TS RAR pt eg Donc la formule (7) peut être écrite ainsi : 9 2 His + 1 * P— [pis — pr — 0 — gs] ET (1. (12) (*) La réduction de la forme (6) aux formes (7) ou (12) doit, sans doute, pouvoir être interprétée géométriquement. J'ai cherché cette interprétation; mais je n’ai rien trouvé de satisfaisant, méme quand les surfaces données sont des QUARTIQUES homofocales. Quand il en est ainsi, on a (*): cr Ge) ca Ty i a? Pubs NE iante ci(D? — y°) c‘æy ci(a? — x?) (rm Carpe np A a°b?35 Taie ca? — x? — PP +vy c$ Tr — AR ge ue CS rl — S— ———. a?b?z5 a°b?31 Donc : p?s — pq(r — 1) — gs = CDUNICAMRAUE cé (a? — b?)cfx _ FE QU RENE PAR Pa ES HUE a°b?35 a“ b' a“bz® a‘b'zs puis a? — b*)c'?xy P = — aSb6z! (*) Crances Durin, Développements de Géométrie, p. 203. (95) CCLII. — Sur la Géométrie de MM. Brocard, Lemoine, Neuberg, de Longchamps, …. (‘). (Avril 1886.) 1. THÉORÈME PRÉLIMINAIRE. — St trois droites AP A’, BPB', CPC, issues des sommets d’un triangle, se coupent en un point P, les symétriques de ces droites, relativement aux bissectrices inté- rieures, se coupent en un point Q (**). Appelons > les angles égaux ACC, BCC”. Dans les triangles ACC’, ACC", BUC"”, BCC : AC siny AC” sin(C— 7) AC enA EL VAC 0 nee)? BC eine) BC siny Une sin (A ge y)” BCE sin(B + y) Donc AC'.AC" LÉ | BOABCHAA BC (1) relation remarquable (***). Il en résulte : AC’. AC” BA'’.BA", CB'.CB” BOPRCANCAL CAT ABTAB ON () La Nouvelle Géométrie du triangle, créée, il y a douze ans, par MM. Brocard et Lemoine, est déjà si féconde et si importante, qu’il est devenu nécessaire d’en écrire l’histoire. M. Émile Vigarié, Élève à l’École des Mines (Paris), publie en ce moment (juin 1887), dans le Journal de M. G. de Longchamps, une ‘Étude bibliographique et terminologique, à laquelle nous renvoyons le lecteur. () Le lecteur est prié de faire la figure. (*") Si CMy est une transversale, passant au centre de gravité M, on peut écrire ainsi l'égalité (1) : AC.AC" Ay BC. BC” By et en déduire d’autres conséquences ( Théorèmes et Problèmes de Géométrie élémentaire, 6e édition, p. 252). (Mars 1888.) (9%) Par hypothèse, AC’. BA'.CB' — BC'. CA" AB’. Conséquemment, AG':BAT/CB = BC ACATABE (2) C Q.F.D. IT. Remarque. — On peut dire que les points P, Q sont associés. Cela posé : si P est le centre de gravité, Q est le point de Lemoine; si P est un point de Brocard, Q est l’autre point de Brocard; etc. €CCLHII. Problème de Probabilités (‘). (Novembre 1884.) 1. Combien y a-t-il de nombres de n chiffres, composés, chacun, de p chiffres donnés? ou encore : De combien de manières peut-on remplir n cases données, avec p lettres données, a, b,e, …,f, g, chaque arrangement devant contenir les p lettres ? Soit o(n, p) ce nombre de manières. Considérons les arran- gements composés de x» — 1 lettres, et contenant, soit les p lettres données, soit seulement p — 1 de ces lettres. 1° A la droite de chacun des premiers, apportons, successive- ment, chacune des p lettres a, b, c, …, f, g. Nous obtiendrons po(n— 1, p) des arrangements demandés. 2 Parmi les arrangements composés de » — 1 lettres, il y en a fn — 1, p — 1) qui ne contiennent pas a, g(n — 1, p — 1) qui ne contiennent pas b; etc. À la droite de chacun, écrivons la lettre manquante : nous formerons po(n — 1, p — 1) nouveaux arrangements, faisant partie de ceux que nous cherchions. L’équation du problème est donc q{n, p) = plate — 1)p) ++ qu — 1, p—1)]("). (1) (*) Extrait d'un Traité, inédit. (‘*) Dans mon cours à l’Université, j'avais obtenu cette équation (1) au moyen d'un raisonnement ineæact; ct, en conséquence, je la croyais fausse. M. Beaupain, l'un de mes meilleurs élèves, me communiqua la démonstra- tion précédente. (95 ) II. On peut supposer ç(n, 0) — 0. De plus, il est visible que o(n, 1)—1. Or, dans le Calcul des différences, on trouve la formule Ar(0") = p[A"(o"1) + Ar-t{0"-t)], (2) dont la vérification est facile, et qui a même forme que l’équa- tion (1). On satisfait done à celle-ci en prenant p(u, p) ui AP (0°) ou gl, p)—p" — © (p a) et II. Remarque. — La quantité o(n, p) est le nombre des cas favorables, dans le problème suivant : Quelle est la probabilité que les p numéros, contenus dans une urne, sortiront en n tirages (*)? Le nombre des cas possibles est p". En effet, on peut remplacer les n tirages par un seul, effectué au moyen de n urnes (**). CCLEV. — Quelques décompositions de l'unité (***). (Juin 1886.) I. TuHéorÈue ("). — S2 xyz — abe, on a : : bx SEE CRE ay “ay +b(a+x) a ay + a(b + y)” ab ab À — PRET LS RIRE 1 = RE AT es + b(a + x) Dee + a(b + y) Gi ILE ER EP Teen ne 4 xy + b(a + x) xy + a(b + y) (‘) A chaque fois, le numéro sorti est remis dans l’urne. . LaPcace, Théorie analytique des Probabilités (1312), p. 195. ) Trouvées en résolvant un problème sur le triangle. ". Ou, plus exactement : Remarque. ( 96 ) II. Application. — Soient : D b—%, CD; x 10; y—3, r—2 On doit trouver : 40 15 6 , EE — |. 30 + 4,15 Gr 20 + 3.7 9 8 50 ——_—_———_——— +4 ——————© + ————— — À, 30 + 3.7 6 + 4.7 20 + 5.13 12 20 15 ————_—— + —————© + ———— A 30 + 3.7 64147 90 + 5.13 42 20 45 ————— + © + ——— — |], 30 + 4.13 6 + 5.7 920 + 3.7 30 6 20 ——— + ————— + —— — |, 30 + 4.15 6 5.7 20 + 3.7 50 62% 20 NET Dot mn et tous ces résultats sont exacts. II. Corollaire. — L’équation (xyz — abc) = 0, peut être écrite sous les six formes (A). CCLV. — Conséquences du Théorème de Fermat. (Septembre 18386.) I. Soient p, q deux nombres premiers, impairs et inégaux. Si p ne divise pas q -— 1, on a, par le Théorème de Fermat : (g A} be JT (p): (1) Mais at — 1 | CET ET EE ï ES 41= MU (q) +1. (97) Done, dans l'égalité (1), le premier membre est divisible par q. Et comme p, q sont premiers entre eux, cette égalité devient : ten Te (Ra) (A) De même, si q ne divise pas p — 1 : BEA 1 = MN (pq): (B) Quand les deux conditions ont lieu simultanément : (g— A1} — (p— A1" —= JN (pq), (C) ou Pa Delocur 6 delete) wo IL. p étant impair, &7!— 1 est, algébriquement, divisible par a + 1. Donc ce binôme est, arithmétiquement aussi, divisible par a + 1. En conséquence : p étant un nombre premier, qui ne divise ni a ni a + 1 : D — 1 = M[p(a +1)|. (E) De même : p étant un nombre premier, qui ne divise ni à nia—1: : at —1=M/|p(a—1)]. (F) Enfin, si le nombre premier, p, ne divise ni a — 1, ni a, ni a + 1 (*): CR JU [p (a — 1)]: (G) Soient, par exemple, a— 4, p—T. On doit trouver 45 4 — MU(108). En effet, 6 —1— 65.63—5.13.7.9. (”) Ces trois conditions sont remplies si p surpasse a +. 1. (98 ) III. D'après (E) et (F) : si le nombre premier p ne divise pas, à la fois, q + 1etq—1: (g + 17 — (g — 1 = ON (pa), ou 1 p—1 re D ed + ee = DIU (pq). (H) IV. Supposons q impair. Alors le premier membre est divi- sible par 2 -*, nombre premier avec pq. Donc : ÉSONOONECS V. Remarques. — 1° Si p a la forme 4y — 1, le premier facteur égale q+i 24.1 q—1 2-1 2 | + | 5 | | il est divisible par q. 2% Si p— 4u + 1, le second facteur est divisible par q. VI. Lorsque g — 5, l'égalité (K) se réduit à Pi = [a 2 + 1) ? — 11e IT (5p). Cela posé, d’après un théorème connu (*) : 4° Si p — 8u + 1, le second facteur est divisible par p ; 2 Si p— 8u + 5, le premier facteur est divisible par p (**). (‘) Serrer, Algèbre supérieure, t. I, p. 109. (‘’) Je ne pense pas que, dans le cas général, on puisse, a priori, déterminer quel est le facteur divisible par p, même au moyen de la Loi de réciprocité, de Legendre. (Alors, bien entendu, q doit être supposé premier.) (99) CCLVI. Systèmes articulés. (Avril 1886.) I. Préliminaires. — Soit BACD un quadrilatère inscrit. Si l'angle BAC est rendu fixe, la diagonale BC est une droite de longueur constante, glissant Le Ke entre les côtés de l’angle xAY. Quant aux côtés, BD, CD, ce \a sont des cordes dont les lon- gueurs sont données, et qui |. appartiennent à un cercle mo- | 3 Ds EN bile, de rayon constant. Donc 27 l'angle DAx est constant; et LA le sommet D décrit un segment > 4 de la droite DA (*). Les posi- tions extrêmes du point D, sa- voir : P, Q, sont déterminées par AB=BD MAO CDE (EC: IT. Lorsque l'angle A est droit, l'enveloppe de BC est une hypocycloide droite. Dans le cas général, cette enveloppe est une courbe fort compliquée, que nous pouvons appeler kypocycloïde oblique (***). III. Les droites BD, CD ont des longueurs constantes; elles (‘) Théorème connu. Voir, dans mon Application de l’Algèbre à la Géométrie (1848), une remarquable Note de M. Mannheim. (**) Quand B vient en A, BD coïncide avec AP ; quand C vient en A, CD coïncide avec AQ. Par suite, les points P, Q se confondent, si BD = CD. (***) Il n'est pas difficile de prouver que (oute hypocycloide oblique est parallèle à une certaine hypocycloide droite. Voir, dans les Nouvelles Annales (1878, p. 521), unc autre Note de M. Mannheim. (100). glissent dans des angles donnés; done l'enveloppe de chacune est une hypocycloïide oblique. IV. Prenons, sur la circonférence circonscrite au quadrilatère ABCD, des points F, G, H, … La propriété démontrée pour le point D subsiste pour ces divers points; done ils décrivent des droites passant par le sommet A. V. De plus, les cordes BF, FG, GD, … enveloppent des hypo- cycloides obliques. Et si ces cordes sont égales, leurs enveloppes le sont. VI. Système articulé. — O étant le centre de la circonférence circonscrite au quadrilatère ABCD, supposons que les rayons AO, CO, DO soient trois tiges, articulées en À, O, C. Si la corde CD est une quatrième tige, le triangle COD sera invariable de forme et de grandeur. Par suite, quand l'anneau CG déerira la droite fixe RS, passant en A, le sommet D décrira-également une droite, passant aussi en A; et l’on aura transformé un mou- vement rectiligne alternatif en un autre mouvement rectiligne alternatif. (101 ) CCLVII. — Sur des sommes de bhi-carrés. (Mai 1886-Juin 1887.) I. D'après l'identité connue : r+y+zs) + (x—y+z)+(x+y—z)+(x+y+z) (4) = (22° + 29° + 22°) + (Lay) + (4yz) + (4zx)° (°); la somme de quatre bi-carrés peut être égale à la somme de quatre carrés (**). Soient, par exemple, z—=1, y—2, 2—6. On trouve 76+ 5° + 3 + 9 — 89? + 8° + 24? + 48°, ou 2 401 + 625 + 81 + 6 561 — 6 724 + 64 + 576 + 2 504 — 9 668. . IT. Une autre identité, à peu près évidente : ee) ==) CEE nl — —— | 4 ——— | + |__| + | — 2 2 2 2 — + D + c + d°, donne celle-ci : — 2 +y ++ = a —yÿ +7 +u°\? Rss (ee 2 2 a+ y+zt+ uw PA au moyen de laquelle on peut résoudre le même problème. Exemple : HR UD a 0552 74 073 4 —1089 + 5249 + 5529 + 1 — 9668. (") Mémoire sur certaines décompositions en carrés, p. 66. (**) On ne compte pas l'égalité insignifiante : a! + b! + c! de d' _— (a?)? + (b?}? + (c?} a (d?ÿ?, (102) IT. Il est visible que + y + fr + yY — (a? + y + y. (3) Ainsi, la somme de trois bi-carrés, at, b#, cé, est le double d’un carré, lorsque C— a + b. IV. Remarque (*). — Soit N= (+ xy + y + (x? + ay" + y} HR + y y) (rx y Et EE Alors 2N est la somme de douze bi-carrés. En particulier, si N— (52° + 3x + 1) + (52° + 9x + 7} + (52° + 15x + 19) + (3x? + 2x + 57), on a 2N = 2° + 2(x + 1) + 2x + 9) + (x + 3Ÿ + (x + 4) + (2x + 1) + (2x + 3) + (2x + 5) + (2x + 7). Exemple : 2[7? + 19° + 57° + 61°] — 1* + 2.9 +9,35 +9 45 SM RE he pi. ou 2,5 500 — 11 000. V. Autres identités. (c— ya — 2) + (y—2y—x)+(c—x)z— y) 2 {hx \ (4) = (a+ y + —yz— zx — xy) (*) ) gt + y + at + (a + y + 2) = (a + y + + yz + 2x + xy) 2 | _ (5) + [(x + 2)(y+x)| RE iE en +[(z+ y) (x +2)f. | (*) Peut-elle être utilisée pour la démonstration du théorème empirique de Waring ? (‘*) Il en résulte que l’équation y @e—2) +42) +6 -<)G Ty représente la droile isogonale. (103) CCLVIIT. — Quelques sommations (). (Juin 1887.) IX. Lorsque c — 1, le second membre de l'égalité (1) (**) se réduit à F(a+n+1)T(b+n+1) abF(a+b+n+1) En outre, F(n +1) GE = —— HA) E(q +1) Donc cette égalité (1) devient ee F(a+q)T(b +9) F(a+n+1)F(b+n+t1) De Re Sl(a+b+1+qgF(g+t) abl(a+b+n+A)F(n + 1) (e) Si, dans celle-ci, on supprime les facteurs communs, et qu'on développe complètement le premier membre, elle prend cette forme remarquable : ab a(a + 1)b(b +1) a ———— + +- {a+b+1)F(2) (a+ b+1)(a + b + 2)F(5) a(a+ 4). (a+n—1)b(b +1). (b+n—1) À + | ee Da be CG Er) 1) F. a + A)(a + 2). (a + n)(b + 1)(b + 2)(b + n) sa ( a+b+t){a+b+2).. (a+ b+n)T(n +1) X. Remarque. — Dans la série de Gauss : = CRE RAR 1Y 1.2 (+1) supposons : LONG 0 UE 1 (‘) Suite de la Vote CCXXX VIT. (‘’) Page 65. (***) Sur quelques intégrales définies, p. 14. (104) Elle se change en me ab a(a + 1)b(b + 1) (@+06+ 1) (arb+tja+6+2)F() (6) Ainsi, le premier membre de l’égalité (5) est la somme des n + À premiers termes de la série (6). XI. Etude d’une série. — Pour plus de simplicité, faisons abstraction du premier terme, et posons : ab a(a + 1)b(b +1) ae DO) ee a bob CO | a(a +4). (a+ n—1)b(b+ 1). (b+ n —1) | (7) S,=U + Ua +: +Uu,. (8) D'après l'égalité (5) : poele nt 2e (es re DORE CESSER (a+b+1)..(a + b+ n)T(n +1) 1+S, (a+n)(b+n), 2 u ab ou, ce qui est équivalent, (a+ n)(b+n) S,—=—1 + te : (10) ab Ainsi, La somme S, s’exprime, fort simplement, au moyen de u,. XII. Suite. — On a Ur (a+ n)(b+n) (11) u nella+ben+l) De là résulte que la série est toujours convergente (*). En effet, { EE in + DE —»| ne DE ——1 (*). u dEbEn I nm (‘) Les constantes a, b sont supposées positives. * (‘*) Traité élémentaire des séries, p. 23. (105) Par suite, lim.S, = S— —1 + = limfla + n)(b + nju,]. (12) a Pour évaluer cette limite, nous nous servirons d’une propo- sition auxiliaire. XIIT. THÉORÈME. — Soient quatre nombres a, b, a’, b', tels que a+ b— a" + b', et soit x une variable indéfiniment croissante. On a s Fa + x)F(b + x) Le Parc) (b x) % (3) Posons __ Fa+zx)Tb+x) Te NB cl ou, ce qui revient au même : B(a + x, b+ x) 1 Bt +2, b + x) Supposons que b’ soit le plus grand des quatre nombres donnés. Nous aurons D — a — b — a' > 0. D'après le théorème d’Euler, exprimé par l'équation MO (oEEr bi a)n PT Bla’ + à, b— a) (‘) Tome I, page 156. En passant , je ferai observer que cette équation revient à celle-ci : T(p}T(m)T(q+m) _ T(p)T(g+ m) T(p+m)T(g)T(m) T(g)rim+p)" laquelle est évidente. ( 106 ) ou, par une formule connue (*) : b'—aa—a (b'—a)(b' —a— —a')(a— a’ aa AVR E a)(b'—a—1){(a—a')(a—a'+1) la + 1:52 (a + x)(a' +x +1) El Donc TROT XIV. Revenons à la formule (12). On a a(a + 1)..(a + n)b(b +1)... (b+n) (a + n)(b + nju, — (a+b+t)..(a+b+n)T(n +1) _ Pa+rb+1)T(a+n+1)Fbrre4 F(a)T(b) F(a+b+n+1)7(n+1) et (a+ 1)+(b+1)=(a + b +1) +1. Donc, en vertu du théorème précédent, lim[(a + n)(b + nu,] = TE (14) puis UNE F(a+b+1) me ri F(a + 1) (b +1) (8) XV. Remarque. — Si a, b sont des nombres entiers, ou, si lun des deux étant entier, l’autre est fractionnaire, la limite S est commensurable. Par exemple, pour a = b —1 : 4° (1.2) (12255) (1.2.3.4) RNA ER LES FRERE EURE RSR ARR 1.35 A192X3.4 12.5X3.4.5 1.2.5.4X53.4.5.6 ou LAS ELPASS Cr oo = ie 3 3.4 5.4.5 (‘) Loc. cit ( 107 ) De mème, sia— 1, b— ° : 9 Dit 2.5.8 2 EE —_—, 8 8.11 8.11.14 3 et 2 245 2,5.8 2 5.8 EE RE ———— —>© — 1 + D — _—. 8 8.11 8.11.1% 8.11 14 XVI. Une équation aux différences. — A cause de (a+ n)(b + nu, ={(n + 1(a+b+n+tlu,,,, l'égalité (10) peut être écrite ainsi : ab +S,)—=(n + t(a+b+n+ lus. Mais Done, si l'on remplace 1 + S$, par Z, : abZ, = (n + 1j(a + b + n + 1)AZ,, (11) (16) équation aux différences finies. En vertu de la formule (9), elle est vérifiée par (a +1). (a + n)\(b+1)...(b+n) a ————…— "— nm (a+b+lt)..(a + b+ n)F(n+1) (17) (108 ) CCLIX. — Sur le Postulatum de Bertrand. (Juin 1886.) 2n L. LEume. — Selon que Ca) est pair ou impair, 2n n La a a Il. Considérons le nombre entier égale zéro ou un (*). p{n) () (1) (n + 1j(n + 2)... 2n ne 41.9...n Soit p un nombre premier qui divise le dénominateur, et soit p* la plus grande puissance de p qui divise œ(n). Comme (x) 1-275:.9n pe UT 2. 5.n) on à ou ZÉRO ICE TE D'après le Lemme, si 1 est le nombre de ceux, des quotients entiers () (2) E p , p° O p° JN00) qui sont impairs, CE (5) (‘) Note LXXXI, K 3. (1) P(n) = Cen,n = (0 + 1)Tn+e. Voir Mote CVII. ( 109 ) II. Exemple, n — 15. — Les valeurs de p sont 2, 5, 5, 7. 11, 15. Pour p — 2, les quotients impairs sont AAA Pour p — 5, les quotients impairs sont T _ ne) NO) RE : a — 22 9 27 Pour p = ÿ, le seul quotient impair est 5 M 25 Pour p— 7, 11, 15, aucun quotient n’est impair. Donc (15) — 2.32.5.E, E étant un nombre entier, composé des facteurs premiers compris entre 16 et 50. En effet, 0e 16.17.18.19.20.91.22.25.24.95.96.27.28.29.50 1,2.3.4.5.6.7.8.9.10.11.12.15.14.15 17.2.19.92.95.95.2.27.98.29 —17.2.49.9.95.5.2.9.2.99— 94,7:,5 X 17.19.23. 929. IV. Changeons de notation, et appelons &, 6, y, …, n les nombres premiers qui ne surpassent pas n (*). . . 2n on . Soit a le nombre de ceux, des quotients Er (2), …, Qui sont œ œ impairs ; 2n Soit b le nombre de ceux, des quotients (5) (ah …, qui sont impairs ; (110) Nous aurons, par ce qui précède, q{n) = «By... 7°E, (A) E étant un nombre entier, composé des facteurs premiers compris entre n + 1 et 2n, s’il en existe. V. Postulatum de Bertrand. — D'après M. Bertrand, entre n et 2n, il y a, au moins, un nombre premier (*). Autrement dit, le nombre E surpasse 1 (**). Ce célèbre postulatum équivaut donc à l'inégalité pin) > «By... 7. (B) VI. Remarque. — La Note citée contient (p. 8) cette autre traduction du Postulatum : Le nombre entier n, étant supposé compris entre 2" et 2—1, soient B, y, 9, …, x les nombres premiers impairs, non supérieurs à n. Soient en outre : l,, le nombre de ceux, des quotients (5); EE .…, qui sont ümpairs ; l,, le nombre de ceux, des quotients (2), (33}» …, qui sont impairs ; Si, entre n + 1 et 2n, il y a des nombres premiers, on a k—l+lb—k +. > 0; et réciproquement. De plus, le premier membre de cette inégalité est la quotité de ces nombres premiers. Soit, par exemple, n — 15; et, par conséquent, k — 3. On a B—3, y=—5, d—7, e—11, r— 15; puis les quotients Rite) (2 F7 10, als 6, W=É 5 D 7 | ne se A | > | O1 al à LR | Fe (‘) Voir les Votes LXXXI et CCXXV. (*) Si n surpasse 1, E surpasse n». (111) Tous ces quotients sont pairs, excepté (2°). Donc 10; lL — 1, l, = 0, …. ttes 4 puis ANT SE SN EE ER Effectivement, entre 16 et 30, il y a quatre nombres premiers; Savoir: 17,19, 23, 29. CCLX. — Théorème d’Arithmétique. (Juillet 1886.) Nous avons cité, fréquemment, la propriété suivante, énoncée dans le Cours d'Analyse (*) : a, b étant deux nombres entiers, premiers entre eux : 1.2.3...{(a + b—1) : — entier. 1 ERA AE )0 En voici une autre, du même genre, qui nous paraît curieuse : n étant premier avec 6, on a : (A) ROSE On D NONXC IN O SP EMNTIE9 — entier. 122: Pour la démontrer, il suflit de vérifier la relation —- (") ns F” — *): ut) 7 \p LAS mp p étant un nombre premier (**). 1° Soit p — 2. A cause de n—2n'+ 1, la relation (1) devient = — J +. ee + J 2n — J DRE AT (‘) Page 48. (**) En effet, de ASB+C, on conclut ANA RE Ge) > (5) Ge) (122) ou dE Qn A Sn EN EtS ce qui est exact. % Soit p — 3. On peut avoir n = 6n + Î. Dans le premier cas, on trouve an — 15 (Qn') + (2n'— 1); et, dans le second, inner 1). 3° Supposons p > 5. Si (— est impair, on a (*) done la relation (1) se réduit à n—2\ : ]+1 p et celle-ci est évidente. Al S1S Si e *) est pair, posons On — 4 — I2ap + 2b, ou n — 2— ap + b. La même relation (1) devient _ fap+b+7? 2a > | ———) + a, p Ps 0 — à p Or, cette équation est une conséquence des inégalités ou p 10 DER: < 2 < 2 (‘) Note CCLIX. (115) CCLXI. — Sur les Nombres de Segner (‘) (Août 1886.) XVIIL. Relation entre les Nombres de Segner et les Nombres de Catalan (**). Le petit Mémoire intitulé: Sur un développement de l'intégrale elliptique, de première espèce (***), contient les égalités suivantes : n—1 (n—2)(n—3) P nm 2 2 2 ee E : ont —1) LEE pee CS 270) 1 y Eer RP, — 8(35n° — 5n + 1)P,_, + 128(n = 1)P;2—0,(): On en conelut, évidemment, une équation du premier degré, entre les carrés des Nombres de Segner. Elle parait devoir être fort compliquée. XIX. Propriétés nouvelles (*). — 1° Soit i le nombre des termes impairs compris dans la suite : (' 3 | È — “| (" — à Ê — J D A nee en er NN ere selon que n est pair ou impair, T, est ou n’est pas divisible par 2: (”). (‘) Complément à la Vote CVII. (Congrès de Nancy.) (**) M. l’Amiral de Jonquières m'a fait l'honneur de proposer cette dénomination, qui n’a point prévalu. Je l’emploie pour abréger. (***) Académie de Belgique, 10 octobre 1885. (“) Les nombres entiers P,, P,, P,, …, que M. de Jonquières a bien voulu calculer, ont les valeurs suivantes : P,—8, P,—80, P;,— 896, P,—10 816, … (‘) Addition au paragraphe XVII. (") Cette proposition résulte de l'égalité AnTh41 —= Can—2, us (7) 2° Lorsque n = 5u + À T, = | Dans les cas contraires, T,= M (22 — 5). On sait, et il est facile de prouver, que Ce. nes JU (2n = 4). Or, Con, NAT (n ne 1) Are: Donc (n + DT, = AN (2n — 1), ou (n —1)T, = JM (2n — 5). (37) - Cela posé : si n — 5u + 1, cette égalité se réduit à ET, = MU (2e — 1), Et comme y et 2 — 1 sont premiers entre eux, on à Le 2n — 5 T> if (2u — 1) — RE) Soit n— 5u. Alors (54 ER 2) 1e Su AU (64 F4 5). combinée avec le théorème suivant : s étant le nombre des lermes impairs compris dans la suite M) (9 6) Cen,n est divisible par 2°, et le quotient est impair (Mémoire sur certaines décompositions en carrés, p. 65). Ajoutons que : 1 Sin est impair et égal à 2n° + 1, i— «est positif; 2 T, est divisible par 2i-*. Enfin, d’après la relation (7) et une propriété démontrée : Si n est premier avec 6, Con_i,n-2 = JC (n°? — nn). (115) Mais, évidemment, 5x — 1 et 6s — 5 sont premiers entre eux; donc DO (62 5) = M (En 5). Si n — 3u — 1, on trouve, avec la même facilité, T,= MU(64 — 7) = AU (27 — 5). 3° Dans la suite T,, T,, …, T,, T,,,, …, deux termes consé- culifs ne sont pas composés des mêmes facteurs premiers. Pour démontrer cette proposition, je m'appuierai sur le Lemme suivant, à peu prés évident : Si deux fractions équivalentes ont leurs dénominateurs premiers enire eux : 1° Ces fractions se réduisent à un nombre entier ; 2% Leurs numérateurs ne sont pas composés des mêmes facteurs prerniers. Ceci admis, prenons l'égalité (2) (”), mise sous la forme DE MR AT (58) Si n est premier avec 6, les dénominateurs sont premiers entre eux; donc T, et T,,, différent par les facteurs premiers de net de kn — 6 (**). Soit n—2*5%n, n' étant premier avec 6. L'égalité (58) devient, si l’on suppose « et $ différents de zéro : (LE T, D%+15 641, TT oJa-1z8 1 7? 25 Ep | 2 nr amie et l’on retombe sur le premier cas. (‘} Note CVII. (**) Soit, par exemple, x = 15, ou 4n — 6 = 46. On à Tis=2.7.45.17.19, Ti, 92. 7.17.19.95, conformément à l'énoncé. (116) XX. Groupes relatifs à un nombre premier. — Soit, comme ci-dessus (XVIL 5°), p un nombre premier, supérieur à 5. On a vu que : Si T, est divisible par p, sans que T,_, le soit, p divise 2n —5. Les termes tous divisibles par p, constituent ce que l’on peut appeler : le premier groupe relatif au nombre p. Après 2n — 5 — p, on peut prendre 2n—5—5p, 2n — 5 — 5p, …, ou 3 b) b b 5 LUE PRO te PERS a TON 2 2 2 De ces valeurs résultent une infinité d’autres groupes relatifs à p; savoir : T5 , T:,:7 5} 1000") T2, ; 2 2 Tps Ts o.…. T;,; re 2 T4 Tr EE 11758 2 2 e . . e 0 . e Les Nombres de Segner, compris dans ces groupes, sont les seuls qui soient divisibles par p (*). Cela posé : Si T, appartient au premier groupe, n est compris entr et p, inclusivement; | Si T, appartient au deuxième groupe, n est compris entre Te et 2p, inclusivement ; ; Si T, appartient au troisième groupe, n est compris entre el 5p, inclusivement; . 0 . e e e 0 e 0 e 0 0 . 0 . . e . . e p+5 e 2 5p+-5 2 (‘) On reconnaît aisément que : 4° Les groupes n’empiètent pas les uns sur les autres ; 20 Thu, Tops Tapyts ne sont pas divisibles par p. (17) Les valeurs de p sont ainsi déterminées par les relations sui- vantes : nTPpZMn—-$, On — 5 De plus, tous les nombres premiers, p, qui y satisfont, divisent T,. Soit, par exemple, n — 25, auquel cas : 25 7 p ZM, NAN PR LE et, par conséquent, DS p—-29, 061, 0p— 51 p— 41, 0p— A5. En effet, Ts; appartient au premier groupe relatif à 25, 29, 51, 57, 41, et au deuxième groupe relatif à 15. XXI. Postulatum. — Soit p un nombre premier, supérieur à n. S’il divise T,, on a 1 QD. £ 2 — D; car les relations On — 5 Dn — 1 ZA 2 5 CR sont impossibles. On est donc conduit à la proposition suivante qui ne diffère pas, au fond, du célèbre postulatum de M. Bertrand (*) : Entre un nombre entier, supérieur à 5, et son double diminue de 5, il y a, au moins, un nombre premier (**). (‘) Voir la Note CCLIX. (”*) Très probablement, la démonstration rigoureuse doit être fort simple; mais, jusqu'à présent, je n’ai pu la trouver. * (118) CCLXII. — Lettre à M. De Tilly. Cher et savant Confrère, Savez-vous, en effet, intégrer AU] se — Ax ‘ (1) m étant quelconque? S'il en est ainsi, la théorie des équations linéaires vous doit un progrès considérable, et je me reproche de n'avoir pas étudié votre méthode. Rappelez-vous que Liou- ville a cité, avec éloges, le procédé au moyen at Kummer intégrait, péniblement, l'équation TO) Re 0 ay _ (2) Quant à l'équation d"= y s di A encore plus simple que la précédente, voici ce que je trouve dans mes notes de mai 1884, et que J'ai donné à mes élèves, in illo tempore. Soit 0, une racine primitive de 0" — 1 —0. Une intégrale particulière est (sauf erreur) : à co om pere nm fe Piles RSR Et zu. (4) : € 0 Ainsi, l'intégrale générale est une somme de m— 1 intégrales définies, respectivement multipliées par des constantes. Avez- vous la valeur de y, au moins dans certains cas, sous forme finie ? Alors, voilà une vraie fabrique d’intégrales! Soit m— 2. Par ma (?) méthode, 0-2) UE ‘ = 1 e *(e% + e7#) du. (5) (119) Mais il est évident (et archi-connu) que : On doit donc avoir (2) _æ? x? Ji (er lent) da = ken (7) 0 Pour déterminer la constante k, je suppose x — 0 : 20 _à? ji. k=2 f € ? da —=V/2r. En conséquence : © FRS M ee 1 e (e% + e-%)du =V/2re?; (8) Le formule probablement connue (*). Revenant à l'équation (2), je trouve, comme intégrale parti- culière (toujours sauf erreur de caleul) : QUE e 00 um+1 co am+l “ | 1 udue mr fe 6 mi (ee …+et nee (9) LA 0 0 6, étant une racine primitive de 8" — 1 — 0. Je désire, mon cher Confrère, que cette lettre soit de nature à vous intéresser. Puissiez-vous en tirer quelque chose! Salut affectueux. E. CG: Spa, 5 juillet 1886. (*) Bien entendu, je n’ai pas, ici, les Tables de Bierens ( 120 CCLXIIE. Sur léquation w°— 2° + y + 2°. (Mai 1885.) I. Une solution. — Si p désigne un nombre premier, de la forme 4y. + 1, on peut prendre y? + z?—p (*). De plus, la condition (w + x) (u — x) — p donne : U+X—p, u—x— |; puis U— Ou, mL. Soit, comme application, p—75 —64+9, auquel cas u —18. La proposée est vérifiée par u— 317, x—56, y—8, z— 5 (“). IL. Autre solution. — D'après les formules du Mémoire sur certaines décomposilions en carrés (***), on satisfait, à l'équation = à + y + 7}, (1) par les valeurs suivantes : x —2ay, y—=%6y, 2=—9"+a +8, uv +a +6; (2) 2, B, y étant des nombres entiers quelconques. En effet, la relation (a° MOI 7°? — hoyt + 46° horaire By (3) est identique. (‘) D'après le beau théorème de Lagrange : {out nombre premier, de la forme 4p. + 1, est la somme de deux carrés. (‘*) Comme il arrive souvent en Analyse indéterminée, ce procédé simple, qui donne une infinité de solutions, ne donne pas foules les solutions ; par exemple celle-ci : AAA? — 209? + 256? + 292%. (‘**) Pages 10 et suivantes. Ces formules s'appliquent à l’équation générale ur = 2? + y -+ 3°. (121) IT. Remarque. — Pourvu que «, , 7 soient différents de zéro, et que l’on n'ait pas y?—0? + 2, le nombre u?, somme de trois carrés, sera le carré d’une somme de trois carrés (*). IV. Généralités. — 1° On suppose les nombres x, y, z, u premiers entre eux (**); alors, évidemment, x, y, Z sont premiers entre eux; X, Y, U sont premiers entre eux; etc. 2° La somme algébrique de trois nombres #mpairs est impaire; donc ÿ! est impossible qu’un seul des quatre nombres x, Y, 7, u soit pair. 3° Si y el z sont pairs, u el x sont impairs. 4 Supposons y et z, impairs. Alors += —a = MN (4) +2 Des facteurs u + x,u— x, l’un est simplement pair, et l’autre, impair ; done u et x ne sauraient être entiers. Conséquemment : des trois nombres x, Y, z, un seul est impair. 9° Relativement au diviseur 5, on établit, avec la même facilité, les propriétés suivantes : Un, au moins, des nombres x, y, z, u est divisible par 5; si u est divisible par 5, aucun des nombres x, y, z n'est divisible par 5. V. Autre solution. — A cause de (u + x)(u — x) = y + 2°, si l’on suppose y et z premiers entre eux, on à, par un théorème connu : u+xz—@ +0, u—x—c + dd’: puis u— La + D + + d), x = £a + b— cc? — d?), HUE AMEN ES UN (‘) Dans le Mémoire cité, j'ai démontré ce théorème : Si u est une somme de trois carrés, u° est une somme de trois carrées. (**) Afin de n'avoir à considérer que les solutions primitives. (12 ) ou, ce qui revient au même : u=é +++ d, x—à+b—c"—®,) y = (ac + bd), — 2 (ad + bc). / (4) De ces valeurs résulte l'identité connue : (a+ 0? + + dY=(a+b—c—d)+h(ac+ Aer, et El | 2 ue pe À ne 2\2) © Date (9) | L | 1.2 V9 + ——— | 1 _——_—©Ù + (p+1)2? p+2 (p+5)(p+2) (p+4)(p+4-3Xp+92) ère formule en donne V. Développements de une infinité. Par exemple, si p — 5 : po 1 ARRAONS AO SN NES A DE — — — È — — ———— + ———— — |: T3 DD A ONU D 627 (05 N077.0 La série est, évidemment, beaucoup plus convergente que Î 1 fl Î PRE ps 2 DU 9 D'ailleurs, si l’on effectue, on trouve, pour l'ensemble des quatre premiers termes, 0,69575. Par conséquent, L 92 > 0,69375 — 0,00088, £2 < 0,69575 — 0,00088 + 0,00044; ou 129210/699287, 06/2410 60531. En effet, £ 2 — 069514 … VI. Remarque. — La formule (9) donne, en fonction de f 2, la somme de la série ART 172 1.2.3 LE P+2 (p+2)(p+5) (p+2)(p+53)(p+4) C'est un résultat auquel on pouvait ne pas s'attendre, en considérant celui-ci : 1187 CURE ee p+i p+2 (p+2\p+5) pi = 0) AUDSS (p + 2)\(p +3{p+4 | (*) Cours d'Analyse, p. 50. (156) VII. Une limite. — Divisons, par (1 + x}, les deux mem- bres de l'égalité (6), puis faisons croitre indéfiniment p. Nous trouvons Li 13 M) 4 œ J' +2 œ 1e | 2 | = _— = …., #1 (1 + x) 1+x 2U1+x 31 + x ou pe lim Hay — (HE): (10) et, si x — 1 : im | | p2. (11) VIII. Suite. — De l'égalité (5) on déduit, en prenant les dérivées des deux membres, pPA+a IL (A +x)=— (1 + x) Eee ce (1) TC F (12) n=p n,? et, si x — À : dP p—1 0) Eau À . 13 2r-1n PQ 2 +(7) + S (13) en supposant 1 12 1.2.3 Sy, = 1 — — + re = (14) PA pipe EPP 10) p 8e) L'égalité (9) revient à celle-ci : 21 2 — P(Po-1)1 —= Se Done, par soustraction, dP, DELA ES pp : (1 b) dx 2—1 ; IX. Remarque. — La formule (6) donne, plus généralement, dP em Ul 1: 6 Gap = — pr (16) relation remarquable, qui caractérise, si l'on veut, les poly- nômes P. (157) CCLXVII. — Théorèmes d’Arithmétique. (Septembre 1886.) I. Soit un nombre N, divisible par un nombre premier p. La somme des diviseurs de N, qui donnent des quotients indépendants de p, égale p — 1 fois la somme des diviseurs qui donnent des quotients contenant p, augmentée de la somme des diviseurs indépendants de p (*). IT. a, b, c étant des nombres entiers, on a a(a+1)..(a+ oo Hb(b+1)..(b + 0) = NC[1.2.3...(c + 1)(a + b + c)] (*). En effet : 1° le polynôme ax + 1) (x + 0) Æ y(y + 1) (y + oc), s’annule quand on y remplace x par — (y + c); 2% Chacune des parties du premier membre est, comme on sait, divisible par 1.2.5. (c + 1); ainsi en Een) — entier; 1256" (ci 1) puis, o(a, b) désignant un nombre entier : aa + 4)... (a + €) + b(b + 1)-..(b + c) = (a + b + c)g(a, b) (**). IT. Remarque. — Si a + b + c est premier, p(ab)= M (1.2 5. (c + 1)]. () Presque évident (‘*) Le signe +, si c est pair. (‘**) Cette propriété généralise celle-ci : Op+ga E Cn-p-19 = ON (n), que l’on trouve dans ma Démonstration du théorème de Staudt (Note LXX VI). (158) CCLXVIITI. — Deux intégrales définies. (Mars 1887). [. Dans la Note sur une formule de M. Botesu, on trouve 1 n n—1 2) pit fr x LE PER | de —0, U) : eee Il A + x F(x") représentant D" + A + D + Si l’on fait n — 1, 5, 5, … et que l’on ajoute, on a donc fl Li = OA Fa)+FG)+e x HS + — — dx 0. : Co CE NE l+x (1+ | Mais F(x) + F(x°) + F(x°) + + = ——— ("). Conséquemment, la relation ci-dessus se réduit à LES jp Dale (A) PAS) ML EURE Celle-ci est la première des formules annoncées. IL. Pour en conclure la seconde, j'observe qu'un calcul fort simple donne #x(1 — 2x + x°) ‘ xd 1 a == ——————— — DER . o) J (A — x) F é (A + x) À 2 @) 0 Donc, par addition : AT DE 1 B) ere =] rime (*) Recherches sur quelques produits indéfinis, p. 65; Sur un tableau numérique... etc. | (159) €CCLXIX. — Sur le théorème de Wilson. (Août 1887.) I. Le théorème de Wilson (*) peut s’énoncer ainsi : Le nombre entier 2n + À est premier ou composé, selon que le produit 1.2.5 ..2n, augmenté de l'unité, est ou n’est pas multiple de 2n + 1. On y peut joindre les remarques suivantes (**) : 1° Si 2n + 1 est composé, mais non égal au carré d’un nombre premier, 1.2.3..n —= JC (2n + 1); (1) 2° Si 2n + 1 est le carré d’un nombre premier, (1.2.5. nÿ — JR (22 + 1); (2) 3° Si 2n + À est compose, 1206202741) (3) Démonstrations. — 1° Soit On + 1 = ab; a étant supérieur à 2 et inférieur à b; de sorte que l’on ait On AD 0 En: Les diviseurs conjugués, a, b, se trouvent ainsi dans la suite 1.2.5... n. Donc 4,9.5...n — JiL(ab) = MT (2n +1); 2PSS) Qn El — De p étant premier, on doit prendre a = b — p ; le produit 1 AE 3 NN —= JC (p), puis (1.2.3... n) — JU (2n + 1). (*) Nouvelle Correspondance mathématique, &. I, pp. 32 et 110. (‘*) Elles sont fort simples, mais n’ont peut-être pas été faites. (140) 3° D'après la théorie des Combinaisons : 1.2.5... 2n = HN [(1.2.5...n)]= I (2n + 1). Il. Autres remarques. — 1° Soit un nombre entier N, non divisible par 2, 5, 5, …, p. Soit q le quotient entier de N par p. Si [tp + 1)(p +2. qf = MN, (4) le nombre N est composé. L'égalité (2) subsiste si, dans le premier membre, on sup- prime les facteurs 2, 5, … p, non diviseurs de 2n + 1. D'ail- leurs, si l’on pose N = 2n + 1,onaq Gone ART se (A 1) qg=0 g=0 prenons les dérivées d'ordre r, et divisons par 1.2.5 ….r. En observant que les termes de degré inférieur à r ont des dérivées nulles, nous avons q=m—p r A PrTPALS M—D—G—-Tr pr Cp © Cp, r (x 1) qg=0 q=m -p—T + M—P—Y-T. Er D ce 1,p—1 : (CAN A rt 2 qg=0 ou, par un changement de notation, q=sS l Ne D OR D me A NE qg=0 q=Ss o Lu Don È Ce Er q—Ù (") Le nombre des termes, dans chacun des deux membres, est m—p+l. ; (**) Cette relation est due à M. Genocchi. Voir la Note CXC. (144) Si, dans cette relation générale, on suppose x — 0, puis x — 1, on en déduit : Q=S > Ce . Gi re 1) = Upts-1,s (E) q=0 {= ÿ C C — C F > p+qg—1,p-1 ° “m-p—q,;s-q —— “m,s ( ) q=0 ‘ Soient, par exemple, Mm—=8, p—=2, S—5. On doit trouver : ER Ces an Css . Ci, TE Cao . Ci ZE Ce,5 = C5: Ce, + Ci « Co TUE Gi . C1 + Ca = Cs,5; ou — 90 + 8.10 — 98.4 + 56 — 4, 20 + 2.10 + 5.4 + 4 — 56; et ces résultats sont exacts. V. Seconde forme du reste. — Reprenons la formule RC IC (x UN) CERN AlE (5) Dans le second membre, le coefficient de x”“ est o | sr U | CG A rx | Cnp=s * Co, g=1 A Cup- - (ER Eat le ou C, De. — 1 JR — TEACPEE ® COTES (5) mais cette expression peut être considérablement réduite. En effet : AND SENIN 1.2...p—x (ee -&° Co, g—œ — 2 19 LE —a.1.2...m—p+a 1.2..p—q.1.2..q—« ANDRE UN | 4.2... p—0g1.2..m—p+ra.1.2..q—« 1.2.3...m 115922 QI M —p+q 1.2.3...p—q.1.2...m _p+q 1.2...m—p+al.2...q a —\0 C M,P—Q " /M—p+q,q—X" (145) Donc = 4 C, ni (= GED si Cane (6) (er, Observons maintenant que, par la formule (C) : œ=q 2 Ÿ Ee if CARE To CRETE + | Conséquemment, A \q—1 . "7 C, EE (= 1) Cou, Û Cr m—p 2 (7) puis q—=P? R ST > (= ECS: 4 CE P+4- FR 1 TE (8) q=1\ ou R Es Cine EL Cine . Ctnee a UOUE (— ir D'ACTE (9) Telle est l'expression demandée (*). VI. Remarques. — 1° La comparaison des valeurs (3), (9) donne l'identité : Cup at — 1} + Copie — 1} + ee + A | (G) Ga (SE TE Cantet ASE PE NN Po Le LP Een E et, en particulier : Cu ER Cine ê Cher = Goes © CR LEE Ces = 1. (H) 2° Si l’exposant m est premier, tous les termes de R, sauf Cnim-ps SON divisibles par m. + Afin d'avoir un énoncé plus simple, neue x” par — 1. L'égalité (1) devient x"—1—(x—1)Q+R,, (10) en supposant / mD—1 7 A —2 —1 R —= (DEC E ER CRE . (QE F4 saine + (— 1} (32 m—p 1. (‘) Je l’ai trouvée en appliquant la formule de Poisson (Note LX VIN). 10 ( 146 ) On sait que, » étant premier, GRR —p = l = JT (1) (5): Conséquemment : Si l’exposant m est premier, le reste R', de la division de x" — | par (x — 1)", a tous ses termes divisibles par m (**). VI. Division arithmétique. — Dans l'égalité (10), rempla- cons x par un nombre entier a, tel que, à partir de x = @, on ait constamment Q>ZR, ou fc, ec ea) 0 ne ou, après suppression du facteur x — 1 — 3 : D Ce a Cr EC 0 A0 (11) Il est clair que les valeurs de Q et de R, répondant à x = a, seront le quotient et le reste obtenus en divisant le nombre entier a — | par le nombre entier (a — 1)". En conséquence : Si a est un nombre entier suffisamment grand, et que m soil premier, le reste r, de la division de a" — 1 par (a — 1}, est divisible par m. VII Remarque. — Soit À la racine positive (unique) de gi er ice icone ne C gn= 5 et Gal |). (19) m,p—2 On a aS1+à (15) (‘) Note LXXX. Cette propriété résulte, d’ailleurs, de l'identité (H). (*) Cette division se ramène, évidemment, à celle de ami+gm2+..+æ41 par (œ—1r-{ Done, si R” est le nouveau reste, R'= (x — 1)R”. (147) VIII. Applications. — Prenons m=—7,p— 2, 5, 4, 5. L'équa- tion (12) est, dans ces différents cas : g—1—0, 3 —2172—7—0, 25— 55: — 21z—7—0, 2 002 N50z 1 917-4710 Les limites supérieures correspondantes sont : Donc Ainsi, les restes des divisions suivantes : 8 — 1 95 — 1 97 —1 37 — 1 qe Ÿ) 995 ? a ? CUVE ES 36 - 30 Me doivent être des multiples de 7. 8 — 1 2100741518209/595 JR — TE 7e = 49799; r—0, ce qui devait être, à cause de l'équation z—7 —0. Ÿ : pen : : 2% Si, dans la fraction “=! , on fait a — 10, elle devient (a—1)? ? 9999999 1111111 EN ET ELA ilest clair que r —=7. 251 .1+ 95 + 25° + 25° + 93° + 25° + 950 RE 22 Le numérateur est 4+ 25 + 529 + 12167 + 279 841 + 8 115 389 + 186 653 947 — 195 061 897; donc DEEE | 195061 897 DOS RUN DU EE MN On trouve (148) 4 Dans la deuxième fraction, je remplace 23 par 50, 22Npar 207: | 30 — 1 21 869 999 999 754 1379531 616 RUE A Di 29° 24 589 841 .841 Or, 616 — 88. 7. Etc. IX. Généralisation. — Posons F(x)= f(x)g(x) + (x), (14) de manière que g(x) et U(x) soient le quotient et le reste de F(x) divisé par f(x) (*). Ordinairement, si l'on remplace + par un nombre entier a, la division de F(a) par /(a) ne donne pas (a) pour quotient, et (a) pour reste. En effet, dans cette opération, le reste est inférieur au diviseur. Ainsi, nous devons avoir f{a) > y(a). Ce n’est pas tout. Afin que Y(a) puisse représenter le reste, pour une infinité de valeurs de a, nous admettrons que le coeffi- cient du premier terme de Lx) est positif (**). Ces conventions étant admises, nous pouvons énoncer le théorème suivant : Soit a un nombre entier, supérieur aux racines des équations Si l’on divise F(a) par f(a), le quotient entier sera œ(a), et le reste, W(a) (7). (‘) On suppose, bien entendu, que F(x) et f(x) sont des polynômes entiers, à coefficients entiers. (‘*) La même hypothèse est étendue aux coefficients des termes initiaux de F(x) et de f(x). (*"”) Je pense que cette proposition, presque évidente, est nouvelle. (149 ) X. Exemple : Si l'on prend F(x)= 2 +22 —r ax +ax+l, f(x) =xæxt—x +2, on trouve puis En effet : 1° pour x — 1 : = SQUL-EL9; 42 2% Pour x — 5 : 2935 ME" 6; 9° Pour x — 10 : 119 111 — 1 092 X 109 + 85; etc. XI. Autre exemple : md (o) =; puis œ(x) — LMP + x" =?? HS EG EE hou y(x) je, NH LR 1; m' désignant le reste de la division de » par p. Il est clair que a — 2. Ainsi, en particulier : Si l’on divise 311 — { par 54 — 1, le quotient est 57 + 55, et le reste, 55 — 1. (150 ) CCLXXI. — Sur un théorème de M. Mannheim () (Juillet 1887.) I. Leuue [. — Soient deux quadrilatères inscriptibles ABCD, ABEF ayant un côté commun AB, et dont les diagonales coïncident (en direction) : les derniers cotés CD, EF sont parallèles. IL suffit de démontrer que les angles AEF, ACD sont égaux. Or, si l’on trace les circonférences ABEF, ABCD, on a AEF — ABF — ABD, ACD — ABD. IT. Lemme IL. -- Soient deux quadrilatères inscriptibles ABCD, ABGH ayant un côté commun AB, et dont les côtés AD, AH, BC, BG coïncident deux à deux (en direction) : les derniers côtés CD, GH, sont parallèles. En effet, chacun des angles BCD, BGH est le supplément de BAD. IT. Leume IL — Soient deux quadrilatères inscriptibles ABEF, ABGH ayant un côté commun AB, et tels, que les (‘) Journal de Mathématiques élémentaires; Question 254. La présente Note a pour objet la généralisation de ce joli théorème. (151) côtés AF, BE de l’un, coïncident (en direction) avec les diago- nales AG, BH de! l’autre : les derniers côtés EF, GH sont parallèles. Même démonstration. IV. Leume IV (Réciproque du Lemme 1). — Soient deux quadrilatères ABCD, ABEF ayant un côté commun AB, dont les diagonales coïëncident (en direction), et dont les derniers côtés CD, EF sont parallèles : ces quadrilatères sont, simulta- nément, inscriptibles ou non inscriptibles. Si ABCD est inseriptible, les angles DCA, DBA sont égaux. Mais, à cause des parallèles, DCA = FEA. Donc DBE — FEA, et le quadrilatère AFEB est inscriptible. V. Lune V (Réciproque du Lemme I). — Soient deux quadrilatères ABCD, ABGH ayant un côté commun AB, dont les cotés AD, AH, BC, BG coïncident deux à deux (en direction), et dont les derniers côtés CD, GH sont parallèles : ces quadri- latères sont, simultanément, inscriptibles ou non inscriptibles. En effet, les angles correspondants BCD, BGH, sont égaux. VL Tuéorène |. — Soient deux quadrilatères inscriptibles ABCD, ABEF ayant un côté commun AB, et dont les diagonales coincident (en direction). Si l’on prolonge les cotés BE, AF jusqu’à ce qu’ils rencontrent, en H, G, les cotés AD, BC; la droite GH sera parallèle à CD, EF et le quadrilatère ABGH sera inscriptible (”*). Si HG n'est point parallèle à EF, soit HG’ cette parallèle (**) : ABG'H est inscriptible. Menons AG, qui rencontre en F' la droite EF : BEF'A sera inscriptible. Mais, par hypothèse, BEFA est inscriptible; done F' coïncide avec F. VII. Remarque. — Dans l'hexagone DFECGH : 1° les côtés DF, GC, et la diagonale HE, concourent en B; 2° les cotés CE, (‘) Le théorème de M. Mannheim est un cas particulier de celui-ci. (*) Non tracée sur la figure. (152) HD, et la diagonale GF, concourent en À; 5° les côtés EF, GH sont parallèles à la diagonale CD. s Ce résultat est d'accord avec le théorème connu (*). VII. Tuéorëme IT. — Un quadrilatère inscriptible, ABCD, étant donné, on en déduit deux autres, ABEF, ABGH, tels que ADH, AEC, BCG, AFG, BFD, BEH soient six lignes droites. Cela posé : 1° Si l’un de ceux-ci est inscriptible, l’autre l’est aussi, et les cotés CD, EF, GH sont parallèles ; 2° Si l’un des côtés EF, GH est parallèle a CD, l'autre l’est aussi, et ABEF, ABGH sont inscriplibles. Addition. — (Septembre 18387.) IX. TuéorÈème IL. — ©, ©, w'' étant trois circonférences décrites sur une corde commune AB ; on trace, sucessivement, les doubles cordes BCG, CEA, BEH, HDA, GFA, lesquelles déter- (*) Tome Il, page 251. Ce théorème est fort ancien; car on le trouve dans les Collections mathématiques, de Pappus. Voir, par exemple, les Propriétés projectives, de Poncelct, t. 1, pp.86, 87 (seconde édition). (153) minent les sommets CG, G, E, H, D, F d’un hexagone. Cela posé : 1° Le dernier sommet, F, est situé sur la double corde BD ; 2° les côtés GH, EF sont parallèles à la diagonale CD (*). X. Remarque. — Si les diagonales CD, EH, FG se coupent en un même point, l’hexagone, appartenant à trois circonférences, est circonscrit à une conique (**). CCLEXXIEE. Sur un théorème d’Abel (*”). (Lettre à M. de Saint-Germain.) « Hier, 1° mai, votre aimable lettre m'est parvenue : agréez-en » {ous mes remerciements. » La veille, j'avais reçu la Note annoncée, tirée du dernier » numéro des Nouvelles Annales. Quand il a paru, j'étais à » l'Hospice Dubois, gravement malade. Aussi, la livraison est-elle » restée non coupée. » Îl n'en est pas de même pour l'extrait : bien que ma tête » soit encore un peu faible ("), je me suis hâté de la lire (en » partie); et je viens vous communiquer quelques remarques, » suggérées par cette lecture. LÉ » De l'équation » F(x) = f(x) + @,(x) ('}, (2) (‘) Ce théorème, qui nous semble curieux, résume les propriétés précédentes. C’est pourquoi nous en supprimons la démonstration directe. D'ailleurs, au moyen d’une projection conique, on pourrait le généraliser encore. (‘‘) Théorème de Brianchon. (”*) Complément à la Vote LXVII. (“) « Elle l’est encore trop pour que je puisse étudier votre démon- » stration, bien compliquée ». (") « Je pense que vous avez, sous les yeux, ma Vote sur un théorème » d’Abel ». (154) on ne peut, dites-vous, conclure > F(b)— f(b) + 9,(b); (3) b étant la valeur extrême de x. Pourquoi ? » Contestez-vous que la limite de la somme de deux quantités est égale à la somme des limites de celles-ci? IL. » Lorsque, de x) = He totr); on déduit » limF(x) = lim f(x) + limç(r), ou » F(&)= /(b) + o(b), il est sous-entendu que (x), par exemple, varie d’une manière continue, de x < b à x — b. Si, pour x — b, g(x) est discontinue, il n’y a plus, ni démonstration, ni théorème. » Si Je ne me trompe, ceci arrive pour l'exemple choisi par vous, exemple qui ne me semble pas topique. | ILLE » En effet, x étant inférieur à l'unité, on peut, dans le développement de £(1 + x), grouper arbitrairement les termes, et écrire, par exemple, n—=00 &nu—5 In—1 2n Ë dE L dE PE Ir) NUE SRRe Bees | nl AT An — 1 PAT n=1 Mais, lorsque x — 1, ce groupement arbitraire n'est plus permis (Th. de Dirichlet). Aussi, au lieu de trouver » obtenez-vous : à 1 1 1 5 » re ne ne le EU 2 (LE D = 4n — 1 ï | 2 À ÿ » Que résulte-t-il de là, sauf erreur? C’est que la quantile L x x° 1° x" 3 xt"! x" » ft) =S=t- ++ +2 + —— — —}, | J 2 En — 9 pe 2n > est discontinue pour x = 1 (**). IV. » Vous avez donc, me semble-t-il, appliqué mon (?) théorème » au Cas formellement exclus; et, trouvant un résultat inadmissible (ce qui devait arriver), vous en avez conclu que le théorème est faux. Est-ce bien raisonné? Je m'en rapporte à vous. » Si vous pensez, mon cher Collègue, qu'un extrait de cette lettre puisse intéresser les lecteurs des N. À., je vous prie de la faire imprimer (avec vos répliques, bien entendu) (**). » Dans toule discussion, peu importe qui a tort ou qui a raison : » le principal est que la vérité se fasse jour ». ÿ > > ÿ « Votre bien dévoué vieux Collègue, E. C. » Liège, 2 mai 1885. » (‘) « N'ayant pas le temps de vérifier ce résultat, je m’en rapporte à » votre affirmation ». (‘*) « x étant inférieur à 1, elle est » LU + x) — Ent » siæ = {Â,elle est 191 Qt PA+ax) —e,. » Ergo….. ». (”"} M. de Saint-Germain m'a répondu dans les Nouvelles Annales. À son article, j'ai riposté par une lettre. Le procès est encore pendant. (Mai 1888.) (156 ) CCLXXIILI. - Remarques sur l'intégrale + T A — £ L(1 — 2acosx + a°)dx (*). è (Septembre 1887.) I. Les valeurs de A ont été trouvées par Poisson (Journal de l’École polytechnique, 17°% Cahier, p. 617); mais ce grand Géomètre a commis, dans sa démonstration, une singulière inadvertance. « Soit », dit Poisson, « u —= log(1 — 2acosx + à); (1) » d'où l'on tire du À — D —— PRE RE LEE NE R RIRARE RP nne l 9 da À — 9acos x + (2) » Pour fixer les idées, supposons a < 1; nous aurons, en série » convergente, 1 - à D ——— "> | + acosx + acos2x + a COS3X + »-; (3) 4 — 2acosx + «° CL el, par conséquent, du D — — — COS X + ACOS2X + ACOSIX + --- (4) da » Intégrant par rapport à a, et observant que w est nul en » même temps que a, il vient ad 3 a : » De NS eeEe (5) 5 (‘) Cette Vote a éte publiée, en partie, dans la Nouvelle Correspondance mathématique (t. F). (157) » d'où l’on conclut TT 2T : » 1 ua — j. log(1 — 2a cos x + aà*)dx = 0. IL. Le développement (5) est faux. En effet, la série a pour somme, 1 — 2acosx 1— 2a cosx + x°” . lorsque a est compris entre — 1 et + 1 (exclusivement) (*). III. La relation (5) est fausse; car, pour x — 0, elle devient x CENT —_u—— La ——2£(1—a)— a LS ne re, ou 2L(1— a) = PI — a). IV. On peut, ainsi qu'il suit, rectifier le calcul de Poisson. | — — COSX du a — Cosx 2 a da 1—9acosx + a 2 À — —cosx + — a a 1° Si a surpasse 1, on a, par le paragraphe IT : | À — — cosx \ | | | — 1 + -C0$7 + —COS2x + —COSFX + ++, 2 a a a À — — cost + = a a ou du | 1 | — = 2|- + —cosx + — COS2x + |, (6) da a a a” puis c à | | ù | a. (7) u—C—)9 & — — COS X — — COS 2X — — COS IX — +. |: £ a 24° 34° ’ (‘) Traité élémentaire des séries, p. 77. ( 158 ) Pour déterminer la constante CG, faisons a — 1 (*); nous aurons u— f(1— 2cosx + 1)— 2$(2sinix), 9 f(2sint x) — C—= — 2[cosx + Æcos2x + 4 cos 3x + ..]; done (**) C— 0. La formule (7) se réduit à 1 1 eu 2 La—=cosx — 7; cos2x — -cos3x — ES) 2 Il en résulte, pour a > 1 : À — udx — 27 Pa (9) $ 0 do Soit a < 1. De 1 — acosx A AACOST + COST RER 4 — 9acosx + a? on tire COSX — a COSX + ACOSÎX + A COSIX + ++ — 1 — 9acosx + d? puis A COSX + + a? COS 2x + 1 a cos 5x He —=—1 1— 9acosx + a? 2 , ou bien acosx + + a cos 2x + La COS SX + -. —= — Lu. (10) De cette égalité, qui doit remplacer la relation (5), on conclut dT À — f udx = 0. ni (‘) Cette hypothèse est permise; car la série (7) est convergente quand a recoit cette valeur limite, bien que la série (6) soit, alors, indéterminée. (‘") On sait que L(2siniæ)= — [cosx + cos 2 + 5c0s 5% + .…]. (Trailé élémentaire des séries, p. 106.) (159) CCLEX XIV (”). — Sur la démonstration d’un théorème de Fermat, donnée par Legendre. (Septembre 1887.) R I. On lit, dans la Théorie des Nombres (**) : © THÉORÈME. — Tout nombre premier À est de la forme DE QT Ps? » Considérons plus généralement l'équation » AA =p+Q +1 + 5, dans laquelle chacun des nombres p, q, r, s, sera supposé moindre que 5 À, on aura A'A < +A?, ou A’ < A (***). Et d’abord si on avait A'— 1, il est clair que A serait égal à la somme de quatre carrés, et la proposition serait démontrée ("). » Soit done A’ > 1, et parce que A’ est diviseur de p° + Q? + r? + s?, il sera aussi diviseur de la quantité » (p — aA"Ÿ + (q — GA) + (r — y A'Ÿ + (s — JA’), 5) NP. Q x , , a, , y, à étant pris à volonté. Supposons qu'on prenne ces indéterminées de manière qu'aucun des termes p — «A, q — BA, etc., n'excède © A’ ("): alors si l’on fait » A'A"— (p — aA'$ + (q —GA'Ÿ + (r — y A") + (s — 94), on aura A’A” < ? A'A’ ou A" < A’. Maintenant si au moyen de la formule du n° 150 (”) on multiplie la valeur de AA’ par (‘) Addition à la Note CCXVII. (**) Tome 1, page 214, édition de 1850. ("**) Voir la Remarque (A). (”) Voir la Remarque (B). () Remarque (C). (") Faute typographique : on doit lire 452. Voir la Remarque (D). ( 160 ) » celle de A'A”, on trouvera pour produit une somme de quatre » Carrés dont chacun sera divisible par A’A'; de sorte qu’en » divisant tout par A’?, on aura « AA — (A — op — Gq — yr — 95) + (ag — Bp + ys — dr) + (ar — y p + 0q — Es) + (as — dp + Br — > q). » Cela posé, si on a A°”— 1, la proposition sera démontrée ; » mais si on a A” > 1, on procédera de la même manière pour » obtenir un nouveau produit AA’!" exprimé par quatre carrés, » et dans lequel on aura A”” < A”. Continuant ainsi la suite des » entiers décroissants À, A', A”, A’, etc., on parviendra néces- » sairement à un terme égal à l'unité; donc alors le nombre » premier À sera exprimé par la somme de quatre carrés (*). » (A) N—p+q +r + s — AA; (1) Soit et, par conséquent, À > V\. Un nombre donné, N, n’admet pas, nécessairement, un diviseur premier, supérieur à VAN. Par exemple, si N — 27, le plus grand facteur premier de N est 5. Legendre ne démontre donc pas le théorème énoncé : il prouve, tout au plus, celui-ci : Si un nombre N est la somme de quatre carrés, tout diviseur de N, supérieur à VAN, est la somme de quatre carrés. (B) = D'après la Remarque (A), la proposition ne serail pas démontrée. (C) On doit avoir, non mais il s’agit de la valeur numérique de p — «A’. (‘) Remarque (E). (161) D). La formule citée est celle d'Euler : (pt + gd +r + s)(p? + q+r* +5"? = (pp + qq + rr + ss Ÿ + (pq — qp'+ rs — sr') (2) + (pr — qs' — rp + sq) + (ps + qr' —rq — sp). Si l’on fait : p=p—aA", q —q—f$A, r'=r — yA', s°—s— dA’", (3) elle devient AAA — [pt + q +7 + 8 — A'(pa + 6 + ry7 + s0)f + [pig — BA") — g(p — À") +r (s — dA”) — s(r — 7A')f pire AN)= (SA) r(p pan )Eers (qe BA’)f + [P(s — JA!) + q(r — YA) — r(q — BA’) — s(p — aA')F. Le second membre égalant LAA' — A'(pa + qB + ry + s0)F + [(æg — Ep)A' + (78 — dr)A' + (ar — yp) A" + (dq — 6s)A’| + [us — dp) A" + (Br — rg)A'}, il reste AA" — (A — ap — Bq — yr — ds) + (aq — Bp + vs — dr) (4) + (ar — yp + 0q — Bs) + (as — 9 + Gr — yq), comme l'écrit Legendre. (E) On a vu, dans la Remarque (A), que le théorème énoncé n’est nullement démontré. Il en est de même, par conséquent, pour le théorème de Fermat : « Un nombre quelconque est la somme » de quatre ou d’un moindre nombre de carrés » (*). (*) Théorie des Nombres, t. 1, p. 215. L'illustre Auteur se contente de dire : « C’est une conséquence immédiate de la proposition qu'on vien » de démontrer, et du lemme qui la précède. » A1 (162 ) Autres Remarques. I. Lagrange, à qui l'on doit la première démonstration du théorème de Fermat, n'a pas commis les inexactitudes que nous venons de signaler; néanmoins, cette démonstration ne nous semble pas irréprochable. Après avoir énoncé ainsi la proposition préliminaire : « Si la somme de quatre carrés est divible par un nombre » premier plus grand que la racine carrée de la même somme, » ce nombre sera nécessairement égal à la somme de quatre » carrés (*) », et l'avoir prouvée très péniblement, Lagrange ajoute : « COROLLAIRE. — Si un nombre premier quelconque est un » diviseur de la somme de quatre carrés qui n’aient point de » commun diviseur, ce nombre sera aussi la somme de quatre »_ Carrés. « Car nommant, comme ci-dessus, A le nombre premier » donné et p? + q? + r? + s? le nombre composé de quatre » Carrés qui est divisible par A, il est clair que, si chacune des » _JaCInes p, q, r, S était moindre que = on aurait ; | A\? p+g+r+s caf) PAT: » de sorte que À serait plus grand que f/p? + q? + r°? + 52 » comme on l'a supposé dans le Théorème précédent ; done, ete. » Or je dis que quels que soient les nombres p, q, …, on peut à SRE UE ‘ À à » toujours les réduire à être moindres que 5; car soit, par JAM . . FE: » exemple, p > +, il est visible que si DP+f+r+s » est divisible par À, (p— mA} + +r+s (*) OEuvres de Lagrange, publiées par Serret, t. IT, p. 195. Les défauts que nous venons de signaler ont été aggravés par Le Besgue, dans ses Exercices d'Analyse numérique (pp. 106, 107). Ils me semblent avoir été évités par Serret (Cours d’Algèbre supérieure, troisième édition, t. IT, p. 94). (165) » le sera aussi, de même que (mA — p} + Q +7 + 5. » Ceci fait, l'illustre Géomètre établit cet autre théorème auxi- liaire : Étant donné un nombre premier À, on peut toujours déter- miner deux nombre entiers, a, b, tels, que a? + b? + 4 soit divisible par A (”). IL. On peut former, bien simplement, la valeur de A”. En effet, des équations AA Sp? A'A''= Ÿ(p— A}, on tire rs Din le — Fe ou A'—A—9Ÿop + AD. (à) III. Dans l'identité d'Euler (D), changeons de notation, de manière que l'égalité (a? + PE + 9? + Va? + PB +9 +9)=p+g +r+s (6) soit vérifiée par : P— ox +68 +yy" + d', q—=—£$x + af — dy" +yd", | m T=—ya + d + «y — Bd, | S—=— du — yf" + By’ + ad. | Si l’on pose + +y +) —A, (8) il résulte, des équations précédentes : Aa — pa — qB — Try — Sd, | AB — pB + qu + r9 — sy 6 q ; (9) AY'= py — qd + ra + 56, Ad = pd + q97 — Tr + sa; | () Legendre commence par là (Théorie des Nombres, t. 1, p. 211). ( 164 ) puis et à DE a | A’ A 2 (10) BTE Perte) | Ha JE rave 4 Si chaque fraction était réductible à un nombre entier, le théorème suivant serait démontré : Soit N — AA, les trois nombres élant entiers. Si N et À sont, chacun, la somme de quatre carrés entiers, le quotient de N par A est, également, la somme de quatre carrés entiers. Mais cette conclusion (vraie) serait trop précipitée. Prenons, par exemple, N—469, A—%66, A’ —17; puis p=21, q=h, r—9, s—1, oa—1, B—2, y—5, 0—6. Nous trouvons, par les formules (9)r: 5 b5 __ 85 145 LGBT TEEN el DE ner RU PE 662 9 + 2809 + 79225 + 20449 30492 se ie 4 336 AE TT O: En conséquence : 1° Si un nombre N, égal à la somme de quatre carrés entiers, est divisible par un nombre À, égal à la somme de quatre carrés entiers, le quotient © peut se présenter sous la forme d’une somme de quatre carrés fractionnaires ; *) Si l’on veut, au moyen des formules (9), trouver des valeurs de ; y , a’, B', 0’, y’, qui soient entières, on peut faire D=ASNNQ= AO D NS = ME, quantités dont la somme des carrés est 462. II résulte, de ces hypothèses : HOUSE NAS MAN LENS (165) 2° Un nombre entier peut être la somme de quatre carrés fractionnaires (*). Par exemple, etc. (**). IV. Si l’on admet le théorème de Fermat, il en résulte celui-ci, généralisation du théorème d'Euler, employé par Lagrange : Tout nombre entier est, d'une infinité de manières, égal à la somme de quatre carrés fraclionnaires (***). €CCLXXV. — Sur un théorème de Gauss. (Septembre 1887.) [. A la page 285 du Journal de Liouville (tome 11, 1837), Le Besgue s'énonce ainsi : « De là ce théorème de M. Gauss : » La quantité 1 2h(2h— 1)... (h +1) a pen ten » esl loujours égale à 2e L(< c), » en prenant p = L? + 4M° » el a œil = SN ne (‘) Ces remarques, peut-être nouvelles, complètent ce que l’on a vu dans la Vote CCX VI. (**) Dans chaque décomposition, les numérateurs doivent, bien entendu, être premiers entre eux. (*””) Voir, ci-dessus, les décompositions de 7. (166) Autrement dit : « Soit un nombre premier p = L°+ 4M. » En supposant L = 1 + 4n, on a 4 2n(2n — 1)... (n +1) n orne une UE | “ Prenons n—6,u—0, M—1; valeurs d’où résultent L—1, p—5. Nous devons trouver : A2 AE T10 0078 077 CE Ce CN AE ou 11.6.7= MU(5) +1, ou 2— MU (5) Æ 1; ce qui est faux. Soient n—6, u— -—1, M—1; et, par conséquent, L— —5, — 15. L'égalité (A) devient 11.6.7= JU(15) +5, ou 7 = (5) +5; ce qui est faux. IT. L'énoncé de Le Besgue est donc inexact. Voici celui que donne Jacobi (*) : « Sit p numerus —4k + 1, atque resolvatur in duo quadrata » ee — ff, designante ee quadratum impar, ff quadratum par, » fore + e residuum minimum (quod inter — :p el + Ip conti- » nelur), numeri 1 (k + A)(E + 9)(k + 3) … 2k 2 DEN 2 » per p divisi; hoc insuper residuum minimum per 4 divisum (*) Journal de Crelle, t. NE, p. 69. C'est à propos d’une recherche parti- eulière que j'ai rencontré, par hasard, les Notes de Le Besgue et de Jacobi. Il ne m'a pas été possible de trouver, dans les OEuvres de Gauss, le théorème en question. (1670) » _semper residuum + 1, relinquere ; ita ut sit aut numerus nega- » tivus formae — (4n + 5), aut positivus formae 4n + 1 ». Ainsi, le nombre entier k (ou n) n'est point arbitraire : il égale Pl. CCLXXVI. — Exercice sur un Problème de Géométrie élémentaire. (Octobre-Novembre 1887.) L. Construire un quadrilatère convexe P, dont le périmètre | et les angles A, B, C, D sont donnés. Fig. 1. Fig. 2. Ve 4. Soient Ox, OB, O7, O9 des parallèles (données) aux bis- (168 ) sectrices intérieures des angles A, B, C, D. Soit la droite GF—}, faisant, avec Oy, un angle égal à 2e Prenons, arbitrairement, FB—a; puis construisons le point A, symétrique de F, relative- ment à la droite MN, perpendiculaire à O6 : A est un sommet de P. Menons AH perpendiculaire à O0, GH perpendiculaire à O7 : ces droites se coupent en un point H. Si l’on trace QP perpendiculaire au milieu de AH, PN per- pendiculaire au milieu de GH; et qu'enfin, par le sommet A, on mêne MQ perpendiculaire à Oz; on détermine le quadri- latère MNPQ (*), circonscrit au quadrilatère P, dont tous les sommets sont connus (**). 2e. Remarque. — Le problème est indéterminé; ce qui était évident a priori. IL. Équations du problème. 8. Il est visible (et connu) que : Donc M+P—=N+Q: le quadrilatère Q est inscriptible à une circunférence (***). 4. Remarque. — Si x, 5, y, à sont les angles consécutifs, indiqués sur la figure 1 : a+ M=—7, B+N—7, Y + P— 7, d+Q—7. (‘) Nous le désignerons par la lettre Q. (**) On justifie cette construction en se reportant au problème direct : Au quadrilatère Q, inscrire un quadrilatère P, dont le périmètre soit minimum (THÉoRÈMES ET PROBLÈMES DE GÉOMÉTRIE ÉLÉMENTAIRE, 6e édit., pp. 20 et 21). La théorie du kaléidoscope est fondée sur ce problème. (***) Loc. cit. (169 ) Mais, par hypothèse, la droite GF fait, avec O7, un angle égal à ,. Conséquemment : —2(r7—f6)—C, A—9(r—a)—B, D—2(r — 9)— A. Ainsi, la construction indiquée équivaut à l'emploi des angles C, B, A, D. 5. Dans les triangles AMB, BNC : cos — COS — BM—a—, BN—b-—; sin M sin N donc, #”, n, p, q étant les côtés consécutifs de Q : EE . A msinMsinN — a sin N cos 3 + bsinMcos—, © wIO 9 B nsin Msin N — bsinMcos 2 + csinNcos à s Ë pe C : A psinMsinN— csinN HE + dsinNcos 2° É : : D ; B q sin MsinN — dsin Mcos— + asinNcos = 6. Des équations (3), (4), on déduit : | B S ALU AB B:*€ sin M|mncos — — n cos —| — acos — cos — — ccos — cos — :- 9 2 2 2 2 2 Des équations (5), (7) : ê ; B C D sinMsinN|m cos —— n cos — + p cos — 9 9 2 É A B ! A — asin N cos — cos — + dsin M cos — cos — : 2 2 2 2 Des équations (6), (8) : C A M COS — — N COS — + PCOS —— q COS — — Ù. 2 2 9 2 2 (170 ) 7. On tire, des équations (5), (7), (6) : à A sin N cos — 2 b=m — à : (10) COS — sin M cos — 2 D A n COS—— MCOS— COS — COS — € sin M = : : 11 = Sin M — + 4 ——, CE, (4) COS — COS — COS — COS — 2 9 DRE nN B inN sin N cos ; cos — sin M cos — 2 2 puis, des trois dernières, C Fe n cos Si m cos 5 sinN Em — + SinM +7 D D cos — COS — COS — cos — 2 2 2 2 (15) : A A ; B : sin N cos — COS — COS — sin N cos — 9 2 D 2) CAE SRE TS LR ae RE . C C D À D sin M cos — cos— cos— sin Mcos— 2 2 2 2 IT. Simplification. s. L'équation (15) peut être notablement réduite ; car le coef- ficient de à est nul. En d’autres termes : dans tout quadrilatère convexe, dont À, B, C, D sont les angles consécutifs, on a . A+B ASE CDI sin COS — COS — + COS — COS — 2 2402 21112 (14) BC D A — COS— + COS— COS — |- GONE SE 0 ; s (1H) En effet, si l’on multiplie par 2, cette égalité devient A + B A — B C+D C— "| + COS + ALU CN + CO . A+B S cos sn, B + C B+C B—C D + A cos 2 RCI HE COS g + COS — SIn 2 ou, parce que A+B+C+D— 27 : Pour la même raison : C—D PAIE AT) B + C ne oo — T, ———| + A) — 7. 2 2 o 9 Donc NA A —B (= | sin cos — COS + C 2 9 2 PAR CRU BEC BANC — sil cos ; — C0S +; ; ou, après multiplication par 2 : sin À + sinB — [sin(A + B + C) — sinC] — sinB + sinC — [sin(A + B + C) — sinA |; ce qui est identique. 9. Remarque. — On sait que s : ; nr . A+B , B+C . C+A sinA + sinB+sinC—sin(A + B+C)—4sin SC ÈE So Par conséquent, dans tout quadrilatère convexe : ANG UP C . B+C, C+A COS — COS — + COS — COS — — SIN sin . (15) 2 2 2100 2 2 410. Autre remarque. — Dans tout quadrilatère convexe : B+C. C+A Sin —— , (16) HPARSRP OS Ci. sin Sins + sine sine — sin 4° 2 2 2 (172) 9 ue B C D 0 — Sin — + = = 9 9 sin 9 sin \ (17) B C D A — Dia Sin —Sin — + Sin — sin — 2 2 2 2 ; A B D 5° Se COS — COS — + COS — COS — 2 2 2 9 (18) IV. Équations réduites. 41. L'équation (13) est devenue \ C D D , B : [eos —- cos — — | sin N cos — — sin Mcos —- |m 2 9 2 2 ; (19) + nsin Mcos = He HR Mais on peut la simplifier encore. En effet, le coeflicient de m est BAC. D AB BAD. DCR sin COS — — Sin cos — — sin cos —— sin COS — 2 2 2 2 2 2 2 FR A nl A . D—B A+B+D = —| sin D+2)—sin(r + =) — Sin COS —— 2 2 2 2 2 te . [2B+ A+ C C C — Sin COS— — Sin | 7 )c0s-— — sin(M + N)cos—- 2 2 2 2 Donc, après suppression d’un facteur, et par des permutations tournantes : D bons —msin(M N) + asinM gsinN, (20) A Do cn NT + P) + psin N + msinP, (21) (175) B lcos = Ve tr sin (P + Q) + gsinP + nsinQ, (29) C 4 à lcos > — — qsin(Q + M) +msinQ + psinM (*). (25) V. Valeurs des inconnues. 42. Si l'on suppose a — 0, le quadrilatère P se réduit à un triangle MCD, dans lequel ob = 4 $ —= l ** sinD sinC sinC+D) C+D C D! ) in En conséquence : D sin — sin — l 2 l L cos M b = - d = - ——— (©. 2. C’ 2. Doi STATUT À UE) sin M cos 5 sinM cos 3 COS — COS — La substitution dans l'équation (3) donne ensuite sin — l 2 (5) 7 2sinMsinN (") En passant, il est bon de faire observer que : sinP=sinM, sinQ=sioN, sin(P + Q)=—sin(M + N), etc. (**) L'identité : : SCD sinD + sinC + sin(C + D) = 4sin ne diffère pas de celle-ci : sin À + sinB + sinC — sin(A + B + C) = 4sin que nous avons rappelée précédemment. (174) 43. D'après la nature du problème direct (4, note), on est porté à croire que cette valeur de m est générale, c’est-à-dire, indépendante de l'hypothèse faite sur a, et que l’on a aussi, par un changement de lettres : L sin 3 U LS L ne | ” 2 sin Msin N° Ris 2 sin Msin N° 19 snMsinN (26) Tout à l'heure, cette espèce de prévision sera justifiée. En attendant qu'elle le soit, voyons si les valeurs (25), (26) satis- font aux équations (20), (21), … Substituant dans l'équation (20), par exemple, on trouve DSMDTE care HAUE ne 2cos — sinMsinN = — sin — sin(M + N) + sin — sin M + sin —sinN, 2 2 2 2 ou D. A+B . B+cC 2cos— sin SIN ——— 2 2 27 in sin | __ HAE ns — — sin —Ssin |B + ————|+ sin-—sin + sin —sin à 2 2 2 2 puis A+B+C . A+B. B+C . A+B+C en — 2cos sin sin ——+sin sin| B+ —— 2 D ) (28) A AB CA ee moe + sin so | Le premier membre égale | AC | —)] — COS ——— | cos COS (BE 2 y 9 71 nee sin —— + SIN ——— sin|B + 2 2 A+B+cC ARC RD pr me pi Oo) A+B+C A+C . A+B+C. A+C + | COS —————— cos Bo eo on De 1 (a : c B B DENFS cos Ho + COS To) ns io (175) Le second membre de l'égalité (28) est À B B B B — | cos —— cos| À + —} + cos —— cos! C + —| |; 9 2 2 2 2 donc les deux membres ont même valeur. 44. Remarques. — I. Dans tout quadrilatère convexe, les angles À, B, C, D vérifient les relations D. A+B _ B+cC 2 cos—sin sin 9 2 9 in D sin( _. RAR A ER CAMP C —— sin — sin| B + —— | +sin— sin + sin —sin é 2 2 2 À 2 +C. C+D (29) 2cos—sin Sn 2 in à sin ——) Bob C DER CED — — sin — sin|C + — | + sin-sin + sin —sin ; 9 2 2 2 2 2 II. Si l’on fait A9: —2y; C—92z, l'égalité (28) prend la forme sin(x+y+2)sin(x +2y+2)—sinxsin(x +y)—sinzsin(y+2) (0) 3 — 9 cos (x + y +z)sin(x + y)sin(y + 2). Ainsi, la fonction contenue dans le premier membre est calculable par logarithmes. (176 ) VI. Calculs de determinants. 15. Si le système des équations (20), … (25) est déterminé, nous aurons ce théorème, peut-être nouveau : Les quadrilatères Q, circonscrits aux quadrilatères P ayant les mêmes éléments 1, À, B, C, D, sont tous égaux entre eux (*). Les coefficients des inconnues, dans ces équations, étant : — sin(M + N), sinM, 0; sinN; sinM, — sin(N + D), sinN, 0; 0, sinN, sin(M + N), sinM; sinN, 0; sinM, sin(N + D); il y a lieu de former le déterminant —h, {, 0, g , — } , , ne f —h, 9 : OO PTT OSURE à JO NU et d'examiner s’il est différent de zéro quand —sinM, g—sinN, h—sin(M+N), k'—sin(N+P) (51) On a A = — [hA, + fA + gA;], (32) en supposant : — h, g, 0 Org f, 0, gq Ah VE h, 1h , A = LE h, Je 5 À, = — h’, g» 0 |: D A HOT X “ot (*) C’est le théorème supposé ci-dessus (15). (177) Or : A =— hhh — f") — gh = — hf — gg — hh'), = fÉh—P)+ fg = ff — g— HN), A= fg—ghh—g — g(f—-g—hh). Done, au lieu de la formule (52) : A—(f°— g — hh'}; (53) expression remarquable (*). 16. Revenant aux valeurs (51), nous avons VA = sin°M — sin?N — sin(M + N)sin(N + P), ou QV/A = — cos2M + cos2N — cos(M — P) + cos(M + 2N + P); et, si P— 7 — M : STI Ainsi, quand le quadrilatère Q est inscriptible (ce qui a lieu), le déterminant À est nul. (‘) D’après une application donnée par M. Dostor, dans sa Théorie des déterminants (p. 62), on a ONE ff—g—hh=|—1, 0, f f gg, —hh Ainsi : le déterminant A, à seize éléments, est le carré d’un déterminant à neuf éléments. D'ailleurs, par un théorème de Cauchy, 4 est un déter- minant à neuf éléments; savoir : 1 + 9°, [9» gi — hh/) A [9 1 + f?, — f(A + Ah) gA—hh), —fA+hh), f+g + hr? Nous ferons encore observer que, d’après cette formule, ou d’après la for- mule (55), la valeur de A dépend, uniquement, de , de 9, et du produit hh'. 12 (178) 47. Comme les équations (20), … (23) ne sont pas incompa- tibles, et que le dénominateur A est nul, les numérateurs des valeurs des inconnues (*) doivent, de toute nécessité, être nuls. Par exemple, le numérateur de la valeur de » étant (après sup- pression du facteur !) D less, fo 9 A L' cos —, —h k 2°? » 9 0 p = . ’ B ” cos De (: EN LES à cos De GUN RE il doit se réduire à zéro. En effet, D A B w== À, cos Sin Aacos + AÀ,cos DE A,cos ; D A C — (ff gt — hh")| h'cos — + feos— — gcos | —0 (*}: (T9 ] RIRES ;| @ Les valeurs des inconnues m», n, p, q se présentant sous la forme à, on doit, pour démontrer le théorème énoncé (15), recourir à la Géométrie (***). (‘) Dans les formules de Cramer. l, 0, 9 (2) As — = ne g; O | —= fgh! — h'fa = (} COHEN PAL (‘**) J'ai essayé de résoudre, directement, les équations (20), (25); mais, à cause de la complication des calculs, cette tentative n’a pas réussi. (179 ) VII. Propriétés auxiliaires. 48. Si l'on se reporte à la figure 2, on voit que le théorème, dont il s’agit, peut être énoncé en ces termes : Soit un quadrilatère non convexe, FAHG, dont la Base FG est donnée, les autres côtés ayant des pirecrions données (*). Fig. 3. Au milieu de AF, on élève la perpendiculaire KMN ; au milieu de GH, la perpendiculaire IN. On trace encore la droite FM faisant, avec NMK, un angle égal à H. Cela posé, MN — const. (**). (*) C'est-à-dire qu’ils sont parallèles à des droites données. (**) Autrement dit, quand le point À parcourt FK ; le point N décrit une parallèle à FM. Depuis que cette Note est rédigée, un jeune Collègue et ami, M. G. de Longchamps, m'a fait observer que le théorème à démontrer est compris dans celui-ci : Sur les côtés Ox, Oy d’un angle donné, on prend OA = u, OB = v; on ( 180 ) Soient : FG—I, FA—9r, AFM—2, MFG—6, FAH—y, T AHG — — — x. 2 Soit R l'intersection des droites AH, FG. L'angle HRG —7— (y— x — f); done LA LLLE PA SAME EELRSREEN LE sin (y — x — 6) puis siny RG Ur sin(y — « — É) Dans le triangle HRG : HG = RG sin R To siny sin(y — x — f) — À sin H sin(y — x — f) COS & 19. Pour évaluer KN, je m'appuierai sur le Lemme suivant, facile à vérifier. Fig. 4. élève AM perpendiculaire à Ox, BM perpendiculaire à Oy. Cela posé, si les variables u, v satisfont à une relation ayant la forme au + bv + C= 0, le point M décrit une ligne droile. Cette remarque est très juste ; mais, dans la question actuelle, il s’agissait, principalement, d'établir la formule MN = const. Le calcul précédent, bien qu'un peu long, n’est done peut-être pas inutile. (481 ) Sur les côtés FL, GL d’un triangle FGL, on prend FK —f, Gl—39; puis on trace les perpendiculaires KN, IN à ces côtés. Les distances KN, IN sont données par les formules : sin 1 KN — L{/cosL + lcosG — g], IN — [gcosL + lcosF — f] (”). sin L Dans le cas particulier considéré, | STE g=[t-2 siny sin(y — x — 6) Cosæ sin(y — à — 8) En outre, AL étant le prolongement de FA : LA L=FLG— Sr — 7, sinL—— cos(x + y), cosL — — sin(x + y), G— — . +(y—6$8), sinG——cos{y —£), cosG— sin(y — B). PA Nous avons donc 1 { 1 . à MITA A À ssin(e + y) — Ésin(y —£)+— [—2x as sin(y — a — f) cos(a+y) | 9 sin(y— 2 — 6) RE \ (‘) Il en résulte — 1 LN?— —— |f? + 9? +1? — 29/cosG — 2flcosF — 2fgcosL]; sin? L puis KE= f? + g? + — 2glcosG — 2flcos F — 2fg cos L. Par conséquent, si l’on concoit un angle trièdre O, ayant pour faces F, G, L, et que l’on construise un point M dont les coordonnées soient f, g, {, on aura OM = KI. (18) Il est visible que KM — x tg «. Par conséquent, À sin(y — «x — sin(y — NT Dr pa LAB LR Qu 2 EU (34) 2 cosacos(a + y) Cos(x + y) en posant l : K = — — [since + y) — | — (ga. cos(x + y) COS « Or, 1 à : : K — ie CR sin(x +y)cosa —siny — sin xc0s(x + y) | = 0; done la formule (34) se réduit à MN 2si rs 2cosa cos(a + y) ee re ie gene | ou, plus simplement, à MN RE) 2 cosacos(x + y) (). (55) Cette quantité étant constante, le théorème que nous avions en vue est démontré. 20. Soit (fig. 5) ZNYX la parallèle à FM, menée par le point N, c'est-à-dire le lieu de ce point. Menons FZ parallèle à MN. Il est clair que, Y étant l'intersection de ZX avec FG : sinM lsin(y —B+a) EY = MN —— — — TN 20 sin Ÿ 2 cos(o + y)sinf lsin(y—6—a) lsinG+a + pli GY —l + - — = - 2 cos(a + y)sinf 2cos(x + y)sinp (‘) En reprenant les notations primitives, on a : wIS cosa = sinM, Cos(x+y)—=—sinN, sin(y —-8 +a)=sin Par suite, _. ] — l 2 2 sinMsinN ce qui ne diffère pas de la formule (25). (183) On conclut, de ces deux expressions, Sin (PE ene) GY sinB+a+y) (36) Fig. 5. L Ainsi, la droite ZX divise FG dans un rapport très simple. VII. Relations entre les quadrilatères P, Q. 24. Soit w la circonférence, inconnue, circonscrite au qua- Fig. 6. drilatère Q circonscrit, lui-même, au quadrilatère P. Formons, (184 ) autour du centre ©, les angles A, B, C, D. Si le rayon p a été. pris convenablement, le quadrilatère MNPQ sera celui que l'on cherchait. En effet, d'après cette construction, A—9NMP, B—92QMP; donc À + B— 2NMQ — 2M; etc. 22. Cela posé, on à m — % sin — : Fee Et comme l sin 9 ei 7 2sinMsinN” . nous avons ce résultat simple : 37 RE A + B BEIC é 4 cos 238. Si S désigne l'aire du quadrilatère Q, il est visible que S— 3e'[sinA + sinB + sinC — sin(A + B + C)]. Mais, d'après la formule citée plusieurs fois, la quantité entre parenthèses égale A+B 2 B+6GNC+A - Sin sin 2 2 2 &sin (): A+ C | 2 formés par les diagonales MP, NQ; savoir, celui qui a pour mesure (*) D’après l'inspection de la figure 6, est l’un des deux angles arcMN + arcPQ 2p | (185) Donc, à cause de la relation (37) : AAC sin S £ = 8 —— 3 SLA ER : CB + C (58) sin - sin D 2 Ainsi, le rayon et l’aire du quadrilatère Q dépendent, fort sim- plement, des éléments du quadrilatère P. IX. PROBLÈME. — Parmi tous les quadrilatères P, de périmètre mini- mum, inscrits à un quadrilatère Q (*), quel est le plus grand en surface ? 24. Les équations (25) et (26) peuvent être écrites ainsi : A B C D SI SIN SIN SIN — 2 9 9 2 = —— — — — —sinMsinN. n p q m l Donc, si le quadrilatère Q est donné, les angles du quadri- latère P sont connus (**). Si l’on désigne par w l'aire de P, on a du — adsin A + bcsinC, (39) Qu — absin B + cdsinD. (40) Soient a’, b', c', d' les dérivées de a, b, c, d, relatives à une variable indépendante t. La condition du maximum, appliquée à l'équation (59), donne (ad' + da'}sin A + (bc + cb')sinC = 0. (#1) (*) Toujours supposé inscriptible à une circonférence. (**) Cette remarque préliminaire est importante. (186) Mais, par les équations (3), (4), (5) : A C a'sinN cos D b'sin M cos —, B ; D b'sin Mcos = TT c'sinN cos —, Û C : 3 A c'sinN cos — — — d'sin M cos — ; 2 2 puis : COS — COS — b' ,’ ! ’ 2 2 b' = — a ——;, C' = à ————, C D sin M cos — COS — COS -- 2 2 2 : À ALERTE sin N cos = 42 ee (42) sin N cos — d'= — a’ | D sin M cos— Donc l'équation (41) devient, après quelques réductions, 4 À ie TE : D sin — | — asinN cos — + dsin M cos — 2 2 2 ACTE À B \ D + sin —|bsinMcos- — csinN cos — | — 0. 2 2 2 L'équation (40) donnerait, semblablement, PR L C ; A sin — | — bsinMcos — + asinN cos — 2 9 9 (44) Due C A + sin—| csinN cos — — dsin M cos — | — 0. 9) 2 2 Combinant, par soustraction, (43) et (44), on a ù :: A + B + C — asinN sin B + bsinM sin C+D — çcsinN sin - : DDC + dsinMsin : — 0, (187 ) ou a+c—b+d=#l. (45) Ainsi, le quadrilatère cherché est circonscriptible à une circon- férence. 25. Nous avons trouvé l'équation B C AD C5. D sinM| mcos - — ncos — | — acos —cos -—ccos cos —, (7) 2 2 2 2 ane dans laquelle : sin — sin — 9 2 l m 2 Pis PRREES 2 sinMsinN l ” 9sinMsinN dire Done, au lieu de l'équation (7) : 2 de 2 si ARPAADUE BR. A a.C è APE C D — | sin—cos-—sin—cos - | —sinN| acos—cos=—ccos-cos— |: (46) SH RD Ph 22 Le multiplicateur de : est | D + B . D—B . A+C k —| —| sin + sin — sin — sin D) 2 » 2 17. D—B . A—C . D+C—B—A A+D—B—C — —| sin — sin — SIN ————— cos 2 4 4 A+B. B+cC FA — COS sin — — CosM sinN. L'équation (46) devient A B CD — cosM — a cos — cos — — cCOs — COS —- (47) 2 2 D D) 2 On tire, des équations (45), (47) : sin — si ee — sin — — sin — L à ME L sue ne = -—————, C—= -——/; (48) DRAC DEN RMANEET sin N sin sinN sin 2 4 ( 188 ) après quoi une simple permutation donne BA OBD AB: 26 l as sin = l sin 9 sin = = nan ou Ta US [9 = [9 sin Msin . sinMsin se 1 pA 26. Remarque. — Les valeurs (48) devant vérifier les équa- tions (45), (47), il s'ensuit que, dans tout quadrilatère convexe : ASE UNB CS UD) MA PIC HERBE 1° sin— sin— + sin — sin— — sin sin : 7 2 2 2 2 A Bi ! D 7 COS — COS — sin — sin — — COS — COS — sin — sin — 2 2 2 2 2 2 AB D CG PA EXC — COS sin - sin . 2 2 2 27. À cause de : Ÿ ED ne QT D) Sin SIN Sin — sin? — sin — sin — (2 9 2 9 le 2 2 2 ER Re NRC RAC = —+ 4 sinMsinN sin° sin Msin Nsin° la formule Qu = adsinA + bcsinC (39) devient DR: AUDE à PEU CN D sin — sin — sin _ sin — E 2) o) 9 DAT C A : A C TS UP tte SI COS Ent) SI0 CS EGRE : sin M sin N sin° ou ASE IC, sin —sin— Sin — sin le TER TDR - (50) HR RIRE C CA sin SIN — Tel est le maximum des aires des quadrilatères P. (189) 28. Le rayon r, du cercle inscrit au quadrilatère P, est donné par la formule Ainsi : B l DD ONU ; 31 SON SEE G1) Mais cette expression peut être transformée. En premier lieu, D mn SIN — Sin — Sin — Sin — — ES DONS AMONT GE D'autre part, MALI SRB EC \ . sin sin = sin M sin N — —. (57) 2 2 e Enfin, A + C LE, ,——— ———- sin = — [nt 49° — Q° + qV' hp — mi]. (52) 2 49° Par conséquent, mnpq | (55) r — Den 40 — + qe — nr] 29. Remarque. — Un changement de lettres donne DV 4 — q° + qV ht — n° — mV/ 49 — pt + pl 49? m°: puis ce théorème, qu'il est facile de vérifier : Dans tout quadrilatère inscrit, MNPQ, dont les apothèmes sont OM’, ON’, OP’, OQ, on a MN.OM'+ PQ.OP'— NP.0M' + MQ.0Q': ou bien : Dans tout quadrilatère inscrit, la somme des rectangles formés ( 190 ) par un côté et l’apothème opposé, est constante, si l’on prend, dans chaque somme, deux côtés opposés. 30. Propriétés numériques. — Changeant de notation, appe- lons a, b, c, d les côtés successifs d'un quadrilatère inscriptible, et R le rayon du cercle. En posant N = (ab + cd)(ac + bd){(ad + bc), (54) A=(—a+b+c+d\{a—b+c+d)(u+b-—-c+d\a+b+c—d), (55) nous avons, par une formule connue, R?— —. 56 A (56) Il n'est pas diflicile d'établir ce théorème, assez curieux : A, B, C, D étant des quantités rationnelles, on a ou, ce qui est équivalent : 4N — d'A A, 4N—D'A—B, 4AN—cA\—=C*, 4AN—d'A—D*. (58) (191) Considérons, par exemple, la dernière égalité. D'après la formule (54), N = abcd° + (ab + bc + Cd) dd + abc(a? + L? + c)d + abc; et, par la formule (55) : A = d— 2° + D + )d' — 8abcd + (n° — b?— €) — 4b°c*. Conséquemment, après quelques réductions, AN — d'A = d— {a + b°+ cd — abc + (a* + b? + c'}d’ + 4abc(a® + b° + c°)d + 4a*b?c?, ou 4N — d'A = | — (a + D? + c?)d — 2abc |. (59) Ainsi LE D=d— (a.+ b° + c°)d — Sabc (‘). (60) 31. Remarques. — I. Posons Ni— (ab + cx)(ac + bx)(bc + ax), A—(—a+b+c+ax)(a—b+c+x)(a +b—c+x\a+b+c—x). Alors, par le dernier calcul, AN, — Aix = {ax — (a + b°+ dx —2abcF —X* (61) Le polynôme X est celui que l'on rencontre dans la solution d'un problème de Newton, et dans un problème relatif à l'ellip- soïde (**). (‘) Sid= 0, le second membre est négatif; il s’annule lorsque d = 2R (voir la note suivante) Donc, si l’on veut que D soit positif, on doit attri- buer, au premier membre, le signe inférieur. (**) Notes XI et XII. D'ailleurs, si d = 2R =+x, le triangle ABC est inscrit à un demi-cercle : on retombe sur le problème de Newton. L’équa- tion de ce problème est donc da — (a? + b?+ c?) x — 2abc = 0, comme nous l'avons rappelé dans la Note XI. (192 ) I. Si, dans la relation NV Rp — Q° + qQV' het — nt mV hp? — p° + pVhp®— m°, (55) on fait : ce 0 g — (n° + n° + p°)q — 2mnp PS q En Re 20 V 20e A AUCUNE” VA n° — (m° + p° + q°}n — Impq V 40? — n° = + — V”A; 2 ete., elle devient identique; ce qui devait être. 82. Suite. — Dans la formule ns mnpq (52) 20[nV 4 — q° + qu — n°| substituons les valeurs précédentes, en supposant, comme nous venons de le faire, A=(—m+n+p+q)(m—n+p+q)(n4n—p+q)im+n+p+Q) (62) Un calcul facile donne de mnpqV À ko(mn + pq)(mq + np) Et comme /N pe — ie (56) il vient, finalement, A HE mnpqA: | (63) 4(mn + pq)(mq + np)V N, 33. Remarque. — On a, entre le rayon r du cercle inscrit au polygone P, et le rayon p du cerele circonscrit au polygone Q, cette relation assez simple : mnpqV' As Ë (64) ro = k(mn + pq)(mq + np) (193 ) x: Quelques réductions. 84. Valeur de 1. — Afin de simplifier les relations (53) et suivantes, nous allons exprimer le périmètre du quadrilatère P, en fonction des éléments du quadrilatère inscriptible Q. Vt M Supposons a — 0. Alors P se réduit au triangle MCD. La construction indiquée (*) donne MM'=— 2msinN, MM'— 24sinN, MM — MM + MM'° + 2MM°. MM'cosP; donc PE — 4sin°N(m° + q* — 2mqcosM). (65) Soient MP — x, NQ = y : nous avons x _(mp + ng)(mq + np Aie (mp + ng)(mn + pq) (66) mn + pq mg + np (*) Problèmes et Théorèmes, p. 21. (194 ) D'autre part, la considération du quadrilatère MNPQ donne ces valeurs connues : M+Qg —n—p ME - CPE 2(mq + np) (67) VA, A EME HS (68) e 2(mq + np) ; TN 2 2(mn + pq) Par un caleul facile, on trouve ensuite, au lieu de la relation (65) : mp + nq Ê = A9 ———— —. 70 _(mq + np)(mn + pq) (2) 35. Nous savons que nu (mp + LtE np)(mn + pq) (56) Donc Fo? = (mp + ng) ; ou, plus simplement, Eu (71) (S Ainsi, le périmètre |, des quadrilatères P, est une quatrième pro- portionnelle au rayon et aux diagonales du quadrilatère Q (*). 36. Expression d’un cosinus. — Soient, dans la figure 3 : MON =, QOP—Y. Il est visible que + y 1 = = cos — — | VA (AR? — a*)(4R* — c°) — ac |; 2 4R° . (‘) Ce théorème ne diffère pas de la propriété démontrée dans la Note CCII (première Remarque). L'énoncé doit être rectifié ainsi : Chacune de ces quatre distances est une quatrième proportionnelle au diamètre du cercle circonscrit et aux diagonales du quadrilatère. (195 ) ou, avec les notations du paragraphe (29) : x +7 AC — acA cos — , 2 AN (72) valeur rationnelle. Nous avons trouvé : —A—a—(b*+ + d'a—2bed, —C—6c— {a+ b?+ d?)c — 2abd. De plus, comme on peut le vérifier, A——Ÿ a + 2Ÿ ab + Sabcd. (73) De là résultent ces deux formules : AC — ac À = 9(b° + d — a° — c*)(ab + cd)(ad + bc), (74) FA 48 2 ac + bd (sl puis celle-ci : A+C 1° 2m —p cos Ne Our IR RER (76) 2 2 mp + nq . 37. Remarques. — I. On a vu (23, note), que SE est l'angle des diagonales x, y. Donc, par analogie avee les formules (68), (69) : RÉPICUR V’A, _ 2 2{(mp + pq) Qi sin Cette expression, beaucoup plus simple que celle qui a été donnée ei-dessus (52), s'accorde avec la formule (76). Il en résulte, en effet, l'identité k(mp + ngŸ ={(n + Q — nù — pY ne +(—m+n+p+q\n—n+p+q\mtn—p+q\m+n+p—). (IA I. Si a+ ec? — b? + d?, les angles à, y sont supplémentaires : cette condition est nécessaire et suffisante (*). Quand il en est ainsi, (ab + cd)(ad + be 4R° — : = a? A ac + bd in () (") Au moyen du raisonnement dont nous avons fait usage dans la Note CCLX V, on rend la proposition évidente, sans calcul. (49% ) CCLXXVITI. — Lettre à M. Battaglini (‘). Monsieur le Rédacteur, J'ai reçu, il y a quelques jours, par l'entremise de mon Collègue Mansion, la dernière livraison du Giornale di Mate- matiche. À la page 155, on lit ceci : « La serie a termini positivi D UHU+e+U, + » è convergente, se tutti i suoi termini decrescono col crescere » di n,e se e inoltre, per n— ©, lim nu, — 0... ». Autrement dit (si je comprends bien) : « La série à termes posilifs D WU ++ +U, +. » est convergente, si tous les termes décroissent quand n croit, » et si, en outre, pour n — , lim nu, — 0 ». Cette proposition, émise, il y a soixante ans, par L. Olivier (Journal de Crelle, 1. IL, p. 54), est fausse, ainsi que l’a montré l'illustre Abel (**). Comme son devancier, votre Collaborateur pense que : la série est convergente, si la somme Uni ts UTES LS OUDNE 3 Us, tend vers zéro, quand n augmente. Or, cette hypothèse n'est pas admissible; car la série (***) | 1 sl 1 | 0 + ————————— +... ——— + res + 0 00 + ———— ALPINE NE (n+1) P(n+1) (2n+1) P(2n+1) (‘) Publiée dans le Giornale di Matematiche (septembre 1887). (*) OEuvres d’Abel, publiées par.M. Holmboë (1{r< édition, t. 1, p. 1114). (*") Considérée par Abel. ms Ed (197) est divergente, et cependant à 1 1 vi Ê +1)£(n +1) ce (2n + 1) £ (2n + |" Agréez, etc. Liège, 23 septembre 1887. CCLXXVIII, — Lettre à M. Hermite. Mon cher Monsieur Hermite, En lisant, l’autre jour, le commencement de votre intéres- sante Note Sur les valeurs asymptotiques, je me disais : « I] me » semble que j'ai fait des recherches analogues à celles-ci ». Comme vous allez en juger, je ne me trompais pas. Hier, j'ai été à Liège; et, dans un vieux cahier, à la date du 11 avril 1870, j'ai trouvé ce qui suit : « D'après une citation de l’auteur (*), Clausen a donné la » formule : » La vérification est facile. » Le second membre égale Ÿ xt) [A + 2x" + 2x + 2x + …] 4 — > a) + 25 LAN Vire ER MR Ne rreres Se 1 di (‘) Curtze. ("*) Je crois que la formule de Clausen est, également, dans les F'unda- menta. (198 ) » Soit À, le coefficient de x", et soit N — n? + pn. On voit » que A, — 2 fois le nombre des solutions de l’équation précé- » dente, augmenté de À si N est un carré. Mais cette équation » est N—n(n + p) : le nombre des solutions est celui des divi- » seurs de N; ce qui fait retomber sur le point de départ. La » formule de Clausen (formule bien remarquable) est donc » démontrée ». En lisant ce que je viens de souligner, on serait tenté de croire que j'ai voulu vous copier. Heureusement, les dates sont là! IL. Parmi les centaines de résultats contenus dans mes Recherches sur quelques produits indéfinis, permettez-moi de vous rappeler ceux-ci : C2 gi co q' à Dé re ter 1h RU = | Donne ue à ae A Si l’on fait n—di (i, impair), le nombre des solutions de Péquation MU NE D — 87, est égal à la somme des cubes des diviseurs d, etc. ee e ss MUR L n (rx*x J > q A/S cut (**) (p. 116). (‘) Si l’on met cette identité sous la forme co co DET na Bq", 1 1 chacun des coefficients A,, B, égale la moitié du nombre des diviseurs de 4n — 1. (**) Le premier membre est la série de Lambert. Dans le second membre, a + À est le nombre des puissances de 2 qui divisent n. (°**) ext est l'excès du nombre des diviseurs de An +1, ayant la forme Au +1, sur le nombre de ceux qui ont la forme 4u — 1. L. 20" lé (199 ) IT. — Sur une formule d’Eisenstein (mai 1881). Cette formule, qui donne une transformation de la série de Lambert, est z z° LA z z° D | LR Et He | — D Az A7 1-2 1—z (1—<)1 —2°) a EL A Pt Un ee à il eme N Et a ps 0 E= (—2)(1—2)(1— 2) (A 28 ir — gr 4 — 7 —. On peut écrire autrement le second membre. En général, À n—=@ Ten ee AND n—=Ù F(n, p) est le nombre des décompositions de n, en parties égales ou inégales, non supérieures à p (Recherches., p. 47). Done pp) PIN2 n = PA) eu 0 à Co pp, el … 29 n=0 Soit N—n te dE un 2 ou n N PPIE 1) 2 Alors égale le nombre de manières de partager N en p parties inégales = (N, p) (7). (*) Journal de Crelle, t. XXVII. (”*) Introduction à l'Analyse, p. 245 ; Recherches... p. 54. ( 200 ) Ainsi, le coeflicient de z" est (N, 1) — 2(N, 2) + 3(N, 3) — - + N(N, N). Soit maintenant G(N) le nombre des diviseurs de N. Il est visible que, dans le premier membre de (A), le coefficient de z' est G(N)— G{N — 1) — GIN— 2) + G(N-— 5) + G{N — 7) —G(N—19) > On a donc cette relation entre deux fonctions numériques, bien différentes : (N, 1) — 2(N, 2) + 3(N, 3) — +. + N(N,N) “ —G(N)— G(N—1)—G(N—92)+G(N—5)+ GIN—7)—.. (*). Application. — Soit N — 19. On doit trouver (49,4) — 2(19, 2) + 519, 3) — 4(19, 4) + — G49) — G(18) — GA7) + G(14) + G(12) — G(7) — G(5); ou (**) 1—2.943.24—4.18+5.5—2—6—2+4+6—2— 3; ce qui est exact. IV. Si j'avais sous les yeux les Mémoires de Liouville, je pour- rais, peut-être, tirer quelques conséquences de cette égalité (B). En attendant, si z(N) représente chacun des deux membres, on a (sauf erreur de calculs) : (2) —1, (3) D 18) u(42)—4, (13) ——1, 54) ——1, ©(5) —=—3, (6) —1, (9) —=2, ©(10)—1, (11) —2, = || s(A4)=—1, ©(15)—#4,., (55) Ces coefficients semblent osciller entre deux valeurs extrêmes. Qu'en pensez-vous? (") Est-elle connue ? (**) Recherches.., Table 1. ( 201 ) \' D'après votre obligeante indication, j'ai consulté le Mémoire de Liouville (Journal de Mathématiques, t. V, p. 445). Notre illustre Maitre dit : > 10 re ET » que l'on en déduit en posant ] V'x — x° » 2 Rien de plus. Il ne fait pas observer que, si l'on prend X=V/x f *doV/1— x*sin’o, 0 on à Somme toute, mon équation Th | + 3x° AI PAL MER ee EU À RE z 4(1— x*)x* est un peu plus simple que l'équation (5); et l'on en peut écrire, tout de suite, l'intégrale générale. ( 202 ) VI. Aussitôt après vous avoir envoyé ma vieille formule : Le dx ER RE eu > « AH at + VOA + avr a j'ai reconnu (ce qui n'était pas difficile) qu’on peut la généraliser ainsi : Soit y une fonction impaire de x, telle que la quantité —14VA + y a — —— ——————— À y reste finie, quand x varie entre — a et + a. Cela pose : ne dx a —— — (]|, 1+y+V 1 + y Voilà donc une infinité d'intégrales ayant même valeur. Je n'ai pas besoin d'ajouter que la proposition est presque évidente. A-t-elle été remarquée ? Je vous souhaite, mon cher Monsieur Hermite, la quiétude et la bonne santé dont jouit, à Spa, Votre bien dévoué très Ancien, E. C. Spa, 27-28 juin 1886. .( 205 ) CCLXXIX. — Circonférences focales (’). (Janvier 1878.) I. Quand on identifie l'équation y eu b’x° nt ab: (1) avec (x — à) + (y — EŸ = (my + nx + l}, on trouve, comme expressions des rayons vecteurs : c ; c U=G+-X, WU —A—-X; a a puis les équations des deux directrices : Semblablement, l'équation (1), mise sous la forme {x — a) + (y — PB} — R° = (my + nx + |}, donne, non seulement l'équation des circonférences focales : 2 af + ÿ—b'|1 2#) QE (2) mais encore les équations d a LT — Ti CHUTES nl de deux séries de droites, que l’on peut appeler droîtes radicales. Chacune de ces droites est la corde de contact (réelle ou imaginaire) commune à l’ellipse donnée et à une circonférence focale (***). () A propos d’une Note de M. Boset (Buzz. DE L’ACADÉMIE, juin 1887). (**) Loc. cit. (°**) En effet, l'élimination de y?, entre les équations (1), (2), conduit à —æm— —«|] =0. a C ( 204 ) De plus, la distance d’un point M, de la courbe, à la droite radicale, et la longueur de la tangente correspondante MT, sont dans un rapport constant (*). II. L'équation générale des courbes algébriques, susceptibles d'admettre des circonférences focales est, évidemment, P° Fa PE Po pr (3) P, Q étant des polynômes entiers (**). Par suite, si une courbe donnée admet de telles circonférences, son équation devra pou- voir être identifiée avec la relation (3). HT. Application. — Soit la conchoide représentée par x: — (b FETE y) (a? +4 Y°). Si l'on met cette équation sous la forme x + Fu et Chute 7 on voit que l'on peut prendre : a—0, B—b, P—a(y—06), Q—7y. Donc la conchoïde a un foyer, comme l’a trouvé M. Boset. IV. L'équation (3) permet de généraliser les propriétés des circonférences focales et des droites radicales, relatives aux coniques. En effet, M étant le premier membre de cette équa- tion, soient S la courbe donnée, et L la ligne représentée par De) | (4) (‘} Ce rapport égale celui qui existe entre les distances de M à la direc- trice et au foyer correspondant. ("*) Ces polynômes peuvent contenir &, 8, R. Par exemple, dans le cas de l’ellipse, l'équation (5) est &? 2 (x — x + (y — 2)? vf — —| = (Le — — z) (Bulletin, juin 1877.) ( 205 ) L'équation (5) est une conséquence de celle-ci et de M — 0. .(5) Donc : l’intersection de chaque circonférence focale, avec la ligne radicale correspondante, appartient à la courbe donnée. CCLXXX. — Sur les nombres parfaits. (Lettre à M. Mansion. Hier, seulement, j'ai pu prendre connaissance de l'intéressante Note de M. Sylvester, relative aux Nombres parfaits (*), impairs. Il me semble qu'elle peut être abrégée et simplifiée. Soit N — abc? … l’; a, b, c, … étant premiers, impairs, et rangés par ordre.de gran- deur croissante. Si N est parfait, on doit avoir a b l AB AE HE 4 > 2 (), (1) O!1 a—1b—1 l—1 1 à TS EU oi @ Soit P(?) le premier membre de la seconde inégalité. La Théorie des Nombres, de Legendre, contient une Table des valeurs de P(?), prolongée jusqu'à ! — 1229 (***). Soit Q(n) le produit de n facteurs, choisis parmi a—1 b—1 L—1 et Dm 1 (‘) Mathesis, mars 1888. ("*) La relation (4), bien connue, a été employée par MM. Servais et Sylvester. ("*”) Le produit P(1) a pour limite zéro. (Voir, par exemple, les Exercices d'Analyse numérique, de Le Besgue, p. 138.) ( 206 ) Il est visible que : 4° Le minimum de Q(1) est a — | 9 P(a) — ps Hier 2° Le minimum de Q(2) est a—1 b—1 2 4 . — —= 7 b Sd ee P(b) — etc. En effet, nous avons 1 1 1 RCE PAT EEE a b c Cela posé : 4° Si N est composé d’un seul facteur premier (*), la condi- tion (2) se réduit à Celle-ci n’est pas remplie; donc aucun nombre parfait n’est composé d’un seul facteur premier ; ‘ 2 SiN est composé de deux facteurs, le minimum de Q(2) est ru Auris: done aucun nombre parfait n’est composé de deux facteurs premiers ; etc. Pour arriver à un résultat plus curieux, admettons ce Lemme, dù à M. Sylvester : Aucun nombre parfait, impair, n’est divisible par 105. Alors, 10 12 1 11 45 9 (‘) On fait abstraction des exposants. mat ou 4 2 4 6 PUMA : 1<3 SUN LOT! c'est-à-dire PH <—, ou encore P(l) < 0,228 5. D'après la Table, cette condition est remplie à partir de !— 127. En conséquence (et c'est par là que je termine, faute de temps) : Si un nombre N, premier avec 105, est parfait, il est composé d’au moins vingt-six facteurs premiers, inégaux. 4 mars 1388. P.S. Le logarithme du produit ME A5%17.19195.29; 31.57 .41-435.47.55 59.064167. 71. 75.79.83.89.97.101.105 .107.109.113 est compris entre 44 et 45. Donc le plus petit Nombre parfait, impair (s’il existe), contient quarante-cinq chiffres. CCLXXXI. Lettre à M. Arthur Cayley. Monsieur, Un hasard heureux (je me trouve à Paris en ce moment) me permet de lire l’intéressante Note que vous venez de faire paraitre . dans les C. R. (5 avril 1888). Je vous remercie, vivement, de votre appréciation de mon vieux théorème. La démonstration contenue dans Île Journal de Licuville (t. VIT), st elle est exacte, est beaucoup trop longue. Mais, vous le savez : les choses simples arrivent toujours tard. Aussi, c’est sculement vers 1866, que, laissant de côté mes anciens calculs, j'ai trouvé une démonstra- tion géométrique, contenue en quelques lignes. Cette démon- ( 208 ) stration qui, me semble-t-il, diffère peu de la vôtre, a été imprimée dans mes Mélanges mathématiques (1"° édition), puis dans la seconde édition du même ouvrage (t. I, p. 62). Agréez, Monsieur, l'expression de mes meilleurs sentiments. E. C. Paris, 10 avril 1888. Vous rappelez-vous que je vous ai fait une petite visite en 1851? Nous étions jeunes, alors! CCLXXXIL. — Sur la courbure des lignes. (Mars 1876.) - |. PROBLÈME. — Trouver la relation qui existe entre les cour- bures des trois projections orthogonales d'une ligne L. Soient MA, MB les projections de L, sur les plans zMy, zMx, perpendiculaires entre eux (*). Soit, dans le plan zMXx, z— f(x), (1) l'équation de MB. De même, dans le plan zMy, soit z = (x), (2) l'équation de MA. L'ensemble de ces équations représente L, dont la projection, sur le plan «My, est représentée, elle-même, par f() = (y). (5) Si l’on prend æ comme variable indépendante, on tire, de cette équation (5) : dy 14 d°y TADIÉ re of" Ne UE Lot Nr dx (*) Le lecteur est prié de faire la figure. ( 209 ) Par conséquent, A, B, C désignant les rayons de courbure des trois projections : il ÎLE 1212 ({ ne 519 12 : qu Rue creer (4) ? l fr oO Si a, b, c sont les cosinus directifs de la tangente à L : (Q / c ù o FAT N NOMAN SEE (5) donc, «, 5, y étant les angles correspondants : sin°æ B sin°B Morts heal cos | Le 6) La sin°y COSY d) cos a cos G(f"’cos" x — p''eos* 6) " Eliminant /”, &”, on trouve cette relation entire les courbures des trois projections : cosBsin®B cosæsin®æ Cosysin°y B A C (A) IL Relation entre quatre courbures. — La formule connue : RC = = V(dyd!z — dzdy} 7 . 7 (du dzdy) (7) devient d’abord, à cause de LA dy da de dr 0;Metce: É 1 gp" je (2) É d?z dz 1] 2 ES RTE CRE À A DA ne 1 ee ep (+ p° + fp"*) L\dx* dx dx da dx dr) |? (”) On peut abréger ce calcul, mais en le rendant moins clair. 14 ( 210 ) puis eur le à p° [f?+p"* re fps Or : 12 12 HAINE = fé Da +0 f EU + {7 El pf aSb$A? È ci(a? a c’ÿ | c‘ (a? vr b2ÿ UPS ES Ho? — m''f'2\2 — ï o a°bSB? ; (f P P [ ) ab$C2 Donc | 1 vs (D? + 5 (a+ ce (à +bÿ e EX A° B° C2 ? ou (| si 6 n° 1n6 Het se ci sin°£ “ re (B) £ A B° C° HI. Remarque. — Si y —7 ; les relations(A),(B) deviennent : sin SIDA MUESEn 2 MSIE AU OBS Ar NDS On conclut, de celles-ci : == A + B. (C) Ainsi : le rayon de courbure, d’une ligne quelconque, est égal à la somme des rayons de courbure des projections de cette ligne sur deux plans parallèles au premier rayon, et perpendiculaires entre eux (*). (*) Cuarces Dupin, Développements de Géométrie, p. 88. ee (211) CCLXXXIIT. — Théorèmes d’Arithmétique. (Mai 1887.) I. Le triple de la somme de quatre carrés est toujours la somme de quatre carrés. Ce théorème résulte, immédiatement, de l'identité 5(a* + ++ d)=(a + b— 60) + (a + d—b) + (a+ c— d}ÿ + (b + c + dÿ. (1) On peut supposer que les nombres a, b, c,-d soient rangés par ordre de grandeur décroissante. Cela étant, on a DID ACTA Ed AND Na EC Donc, dans le second membre de l'identité, aucun terme n’est nul. IT. Le quintuple de la somme de quatre carrés est toujours la somine de quatre carrés. On a, identiquement, (a+ b+ + À)=(2a+b)+ (a —920) + (2c+ d)+(c—%Ÿ. (2) Et comme on peut supposer bTZcTd, aucun des binômes n’est nul. IT. Le produit de la somme de quatre carrés, par la somme de deux carrés inégaux, est toujours la somme de quatre carrés. Dans l'identité connue (a? + b+ € + d)(f? + g°) = (fa + gb) + (ga — fbÿ AC 00) que 4) F (212) je suppose a TZ b, Cr: FIRE QE Aucun des binômes n'est nul; etc. IV. CoroLLAIRE. — Si p est un nombre premier, ayant la forme ku + 1, le produit d’une somme de quatre carrés, par p, est toujours la somme de quatre carrés. Addition. — (Mai 1888.) V. Le produit d'une somme de quatre carrés, par un nombre impair, est la somme de quatre carrés (*). VI. Tout nombre 8n + 4 est la somme de quatre carrées impairs, dont deux, au moins, sont égaux (**). (‘) Théorème empirique. (‘*) La première partie est connue (Recherches sur quelques produits indé- finis, p. 99). Quant à la seconde, elle semble résulter des décompositions suivantes : 4A= 1+ 1+1+1i1, 12= 9+ 1+1+1, 20—= 9+9+1+1, 23 —95+ 1+1+1, 36—=925+ 9+Ii+1, 4M4—=%5+9+9 +1, 52=9%5+95+1+I, 60=95+95+9+41, 68—49+9+9+1, 76 = 49 + 95 +1 +1, 84=81+ 1+1+1, 9=8+9+1+1, 0—=8 A9 OA, 10881252 ET 1,1. Le CRETE (25) CCLXXXIV. — Sur les lignes géodésiques des surfaces de révolution (‘). (Mars 1887.) Remarques sur la Note. 4. Le curieux théorème de M. Jamet résulte de l'équation u*do = kds (*), (1) laquelle résulte, elle-mème, d'une combinaison convenable des relations ds t : do t (2) — —= CONS U° — — CONS. 2 dt ‘ dt La première exprime que toute ligne géodésique est la trajec- toire d’un point matériel animé d’une vitesse constante (***). 2. D'après la seconde des équations (2) : Soit une ligne géo- désique, tracée sur une surface de révolution. Si l’on projette cette ligne sur un plan perpendiculaire à l’axe, le principe des aires a lieu pour la projection; ou, ce qui est équivalent : Soit une surface S, dont toutes les normales rencontrent une droite fixe, D; et soit C une ligne géodésique de S. Si l’on (‘) Bulletin de l’Académie de Belgique (1887). A l’occasion d’une -Note de M. Jamet (Bull., avril 1887). (‘*) Je modifie un peu la notation adoptée par l'honorable Auteur. .(*) Propriété bien connue. Dans son premier Mémoire sur les lignes géodésiques, Liouville s’énoncçait ainsi : « Je prends pour point de départ » ce théorème connu (ou, si l’on veut, cette définition), que la ligne géo- » désique pour une surface est celle que décrirait, à la suite d’une impul- » sion quelconque, un mobile assujetti à demeurer sur la surface et dont » le mouvement ne serait altéré par aucune force accélératrice. » (Journal de Mathématiques, t. IX, p. 401.) (214) projette C sur un plan perpendiculaire à D, le principe des aires a lieu pour la projection de C. En effet, la condition PNA (5) déduite des équations X—x+p(l—z)—0, Y—y+q(Z—z)=0, prouve que S est une surface de révolution (*). 3. Naturellement, M. Jamet a formé les équations (2) en appliquantle principe des forces vives et la théorie des moments (**). Cette méthode, employée par Liouville (***), est ingénieuse et simple; mais elle a un défaut : elle introduit des éléments étrangers à la question. Or, il est très facile de former, directe- ment, l'égalité (1). 4. En effet, l'équation des lignes géodésiques : dx dy d. FT l : FA | = (4) p q devient d'abord, dans le cas où 2 = qe + y) — fu): (5) 2 ds(yd?x — x dy) — ds(ydx — xdy) = 0, (‘) Hour, Calcul infinitésimal, t. I, p. 168. (‘*) Ou plutôt, en employant les relations fondamentales : dT — —=— Ncos), dl? d?y ——= — Ncosu, dt? d2z — = — Ncos »; de? et en ayant égard à la condition (5). (‘"") Je viens de le rappeler. (215) ou Es d{(xdy -- ydx) ne ( ds xdy — ydx L'intégrale immédiate est kds — xdy — ydx ; (7) ou, après transformation de coordonnées (*) : kds — u°do. (1) 5. Au moyen des équations (1), (5), jointes à la formule évidente ds = vd + (1 + f?)du?; (8) le savant Professeur de Nantes forme, sans s'y arrêter, la relation k A ESS Es do—-du? 3 9 La \ u?— k° ( intégrale première de l’équation des lignes géodésiques tracées sur une surface de révolution J'ignore si cette intégrale, dont la forme est remarquable, était déjà connue (**). Il en résulte, à cause de l'équation (1) : RE UV ds = udu 7 (10) (°) On sait que ( ædy — ydx = u?d.arcig Lee u?dw. va (*”) Après coup, je m'aperçois qu’elle a été publiée dans la Nouvelle Correspondance mathématique (t. VI, p. 560). (216) IT. Rayon de courbure d’une ligne géodésique. 6. Remplaçons l'équation (4) par d. ( 2 d . É ds ds ds € ds 0) AP TON dei dan s et p désignant l'angle de contingence et le rayon de cour- bure (*). A cause de 4 nous avons puis ou, par la formule (10), 1 Le dz — = ——— À. —. 15 e udu “ds (5) LEO , 2 , A dz Il ne reste done plus qu’à développer la différentielle de —. 7. Il est visible que z 22 nu? = Je? , V” ARE d = cosy AE Re (14) (‘) I est connu que, x, B, y étant les angles de la tangente avec les axes rectangulaires, on a ? 2 + (d B} + (d F d ss Da d du ee (a | &? — (d.cosa) + (d cos)? + (d.cosy)} — de WE rs be etc. (217) Pour simplifier le calcul, je pose : fe MSIE - (15) COS p Il résulte, de ces abréviations : f TR AT EE à | —_———— — Sin, ——————-siNx; (16) VA IEC de Le puis cosy — sinÀsinx. (17) Les formules (15) et (17) peuvent être interprétées géomé- triquement : | 4° M étant un point de la ligne géodésique considérée, soit AMB la section méridienne passant en M. Il est clair que À est l'angle TRu formé par la tangente RMT et la droite Ow, perpendiculaire à l'axe Oz de la surface ; 2% Du point O comme centre, avec Æ pour rayon, déerivons uné circonférence OC. Si, du pied de l’ordonnée de M, nous menons, à OC, la tangente PS, nous N aurons uOS — y; ap ù 5° La relation (17) exprime que x / 7 est l’hypoténuse d’un triangle \ sphérique, dans lequel les côtés de L | l'angle droit sont les compléments 2 ec de À et de p. (2181) 8. Par les formules (15) et (17) : 1/ k l da “LATE du — ie 1+/f"* CA PERRET d(cos y) ! fo k ——— — sin pe COS À ——— + SN À COS ge ———— ;: du + f7 uV'u? — [;? puis d(cos Va kf" E?f' aa ea A A DE U u (A + f'Ÿ Vu (1 + F5) Au moyen de cette valeur et de la formule (15), on a, finalement : UE | RE rm Ur ST NDS (19) (Q u®(1 5 FER 750 LORS Je 9. Les sections méridiennes, caractérisées par © — const., sont, évidemment, des lignes géodésiques. Quand il en est ainsi, k — 0 (*}; et la formule (19) devient { fa 3? RENTE ce qui devait être. Introduisant le rayon p,, de la méridienne, ainsi que les : angles À et & (15), on peut donc écrire 4 sin®x sinàcos’u BU Ps : f . expression assez simple. Il en résulte AR a Li FAN AU PP AA FATE (°) Si l’on cherche dans quel cas le rapport © est constant, pour une même ligne géodésique, on trouve que La surface doit être un ellipsoïde de révolution. Cette propriété est la réciproque d’un théorème dû à Gudermann. (LinoeLôr, Calcul des variations, p. 278.) (219) CCLXXXV. Une propriété des progressions géométriques. (Hadts8 3). I. Tuéorème. — Soit une progression géométrique, composée de n termes. Si, den fois la somme des carrés de leurs logarithmes, on retranche le carré du logarithme de leur produit, le reste est constant. IL. CoRoOLLAIRE : R n(n—1)\ |2 y=n[(@ay + (Pgaht 2 ee + (party) — [las 3 | représente une parallèle à l'axe des abscisses (**). CCLXXX VI. — Géométrie de situation. (Mai 1887.) PROBLÈME (***). — Sur un échiquier de trente-six cases, placer six jetons, de manière qu'aucune ligne et qu'aucune colonne ne contienne un nombre impair de jetons. Si une ligne contenait quatre jetons, deux colonnes, au moins, ne contiendraient qu'un jeton. Ainsi, les lignes et les colonnes employées doivent contenir, chacune, deux jetons. Faisons abstraction des autres lignes et des autres colonnes ; il nous reste un échiquier de neuf cases, disposé comme ceci, par exemple : (‘) Complément à la Vote CCXLII. (") C’est à cause du Corollaire que le Théorème est énoncé. (‘**) Proposé par M. Émile Deliége. (220 ) Les cases non remplies sont au nombre de trois. La question peut donc être formulée en ces termes : Sur un échiquier de neuf cases, placer trois jetons, de manière qu’il y en ail un dans chaque ligne, et un dans chaque colonne. Ce problème auxiliaire admet (*) 3.2.1 — 6 solutions. Sur l’échiquier primitif, on peut choisir trois lignes, de 20 manières, et {rois colonnes, de 20 manières. Le nombre demandé est donc N — 20.920.6 = 2 400. CCLX XX VII. Sur les sections eirculaires de l’ellipsoïide. (Février 1888.) I. Lee (**). — OA, OB étant deux demi-diamètres conjugués d’une ellipse; par l'extrémité B du second, on mène une droite EBF, perpendiculaire au premier ; et l’on prend, sur cette droite, les distances BE, BF, égales à ce premier demi-diamètre. On joint les points E, F au centre O. Cela posé : 1° La bissectrice de l’angle EOF est, en direction, l’un des axes de la courbe; 2° 2a, 2b désignant ces axes, on a OE—a+b, OF—a—b (**). (‘) En effet, pour former tous les carrés, il suffit de permuter les trois lignes tracées ci-dessus. ("’) Le lecteur est prié de faire les deux premières figures. (°"*) Cases, Apercu historique, deuxième édition, p. 562. ( 221 ) IL. Tnéorème. — Soit MN une corde de l’ellipse considérée, parallèle au demi-diamètre OA. Si, par le milieu G de MN, on mène la droite HGK, perpendiculaire à MN, et inscrite à l'angle EOF; le quadrilatère HNKM est un losange, dont le côté égale OA. En outre : OH A) OR on) b' b' A cause des parallèles HGK, EBEF, le point G est le milieu . de HK ; donc HNKM est un losange. De plus, GK OG BF OB° ou a” GK = L': 5 puis, à cause de , x? yÿ° a° AE D 1 12 —, 12 2 KM —— y" + x° — a”°, b'?" HIT. TuéorÈme (*). — Une ellipse étant donnée, on construit un losange HNKM, dont le côté soit égal à un demi-diamètre OA, et dont la diagonale NM soit une corde de l’ellipse, parallèle à ce demi-diamètre. Cela posé, les sommets H, K décrivent deux diamètres, symétriquement placés par rapport à chacun des deux axes. IV. CoroLLaire. — Soit, dans un ellipsoide E, une section circulaire centrale BOD, et une section circulaire EGF, située dans un plan parallèle à celui de la première. Toutes les sections circulaires, telles que EGF, appartiennent à des sphères décrites (*) Résumé des, deux premières propositions. ( 222:) avec un rayon égal à OD, et dont les centres sont situés sur un diamètre OH de la section principale AOC (*) Une application de la Géométrie CCLXXXVIIT. a l’Algèbre. (Vers 1840.) Cordes principales. — L'équation d’une surface X étant Az? + A'y° + A"z° + 2Byz + 2B'zx + 2B'xy : + 2Cx + 2C'y + 202 + D — 0 ) considérons un système de cordes parallèles à la direction déter- minée par . CAPOT 7 _— — — — £ (2) G AÉPNA LORRE E (‘) On trouve, par un calcul facile b® —c? (g AOH = — M: a? — b° D'ailleurs a? — b? tg AOD = -— . gAOD= 2 / Donc G tg AOH . tg AOD — — —. a (295) puis le plan diamétral conjugué à ces cordes. Celles-ci seront principales si les cosinus a, b, c satisfont aux conditions connues : Not DD Bet A'P'E Bec Rat Aer B'ar-rBl == == —— 5 a b c G) On sait que, s étant la valeur commune des trois rapports, (AS) ARE SAR pe AS SpA AE) } RES) ABB BR — 0 (‘): @) Cette équation, du troisième degré, a, au moins, une racine réelle. Par conséquent, dans toute surface du second ordre, il existe, au moins, un système de cordes principales (**). Il. Réalité des racines. — Prenons une de ces droites pour axe des z : les équations (5) devront être vérifiées par a — 0, D /c—;:1;ice quiexigeique DOM BE D AE (5) En même temps, l'équation (4) se réduit à celle-ei : $ — (A + A'js + AA'— B°— 0, (6) laquelle a ses racines réelles. Puisqu’il en est ainsi, la surface X possède trois systèmes de cordes principales (***). Mais le nombre de ces systèmes ne peut dépendre du choix des axes; donc les trois racines de l’équa- tion (4) sont réelles (”). (‘) Caucay, Exercices de Mathematiques, t. IV, p. 141. (*) Manuel des Candidats à l'École polytechnique, t. H, p. 42. (‘**) Pour faire disparaître le terme en «y, on fait tourner les axes Ox, Oy dans leur plan, en les laissant rectangulaires; etc. (*) Démonstration donnée à l’École polytechnique. Si je la rappelle, c'est parce que, fréquemment, on en voit paraître d’autres, fort compliquées. (Mai 1888.) (2% ) CCLXXXIX. — Équations dont toutes les racines sont imaginaires. (Mars 1869.) 1. THéoRÈnE. — Si l'équation {(x)—0 (*) a toutes ses racines réelles et inégales, l’équation obtenue en égalant à zéro la seconde ACL 1 . . . . dérivée de , a toutes ses racines imaginaires. Soit 1 Vi ñ ; et, par conséquent : A ASE a fai 15 L'équation y"—0 est done EE 0: (1) Or, si l'on suppose Fa) = (& — d){r — 0) + (x — #, (2) on a : RS SI en MR ALU. fera Ê 2 (x — a) ou PAR NS CE & rt D eme G) puis NT Là pris 6 Le premier membre de l'équation (1) étant une somme de carrés, cette équation n'a aueune racine réelle (**). (°) f{æ) est un polynôme entier. (*) C’est à peu près ainsi que le théorème a été démontré par M. Agarrat (Nouvelles Annales, 1849, p. 445). (2%5 ) Addition. — (Mai 1888.) II. THÉORÈME. — Si l’équation f(x) — 0 a toutes ses racines réelles, l’equation f"—f" =0, (A) a toutes ses racines imaginaires (*). IT. THÉoORÈME. — Si l’équation fl" — [0 a des racines réelles, l’équation {(x)—0 a des racines imaginaires. IV. Application. — Soit f{x)—=X,, X, étant un polynôme de Legendre. On sait que toutes les racines de X,— 0 sont réelles. Conséquemment : L’équation ŒX, (ie) : à LAde dx} (8) n’a aucune racine réelle. V. Remarque. — On sait que F 2 2X, = (x +1) + (| (x + 1) (x — 1) De plus, si l’on fait f(@) = x" + le + EE + + HE +1, (5) toutes les racines de f(x)— 0 sont réelles (***). Donc le théorème ci-dessus (IT) est applicable. (‘) Évident par la formule (5). (**) Premier Mémoire sur les fonctions X,, p. 13. ("**) Zbid., p. 52. A5 ( 226 ) Soit, par exemple, n — 5; d'où : f{x)= 2 +92 +9r+1, fx) =5(+6x+3), f—6(x+53). L'équation (A), développée, est nt + 19x° + Dax + D2x + 21—0: elle n’a aucune racine réelle (”). VI. Autre application. — L'équation Un b, À k + + T0 DE 0 Fa y! a ses racines réelles et inégales (**). On peut donc prendre, dans l'équation (A), f(x) = (x — a)(x —b)... (x —k) — > aa — bj(x —c). (x —k)("). VII. Remarque. — On pourrait supposer que, si la proposée a des racines imaginaires, la transformée a, nécessairement, des racines réelles. E n’en est rien. Soit, en effet, f(x) = x(a° — 1) (x° + 1). On trouve PRET ST MDr EE EAUS et ce trinme ne s’annule pour aucune valeur réelle de x. (‘) Dans les Nouvelles Annales, 1848, page 568, on énonce, sous le nom de Gauss, une propriété qui résulte de la formule de Rodrigues. En outre, l'équation f(x) = 0 (5) étant une simple transformée de X,— 0, le théorème sur la réalité de ses racines ne doit point être attribué à M. H. Laurent. (**) Voir, par exemple, une Note de Binet (Journal de Liouville, t. I, p. 250). (**) Nous citerons encore, comme équation proposée, celle que l'on ren- contre dans la fhéorie des inégalités séculaires, et dont un cas particulier fait l’objet de la Note CCLXXXV. (227) CCXC. — Sur une formule de Cauchy. (Mai 1888.) I. Dans le tome IV des Anciens Exercices, on trouve cette relation remarquable, que l'illustre Géomètre démontre au moyen de la théorie des Residus : : | 1 à E . — |—— cotx | + —|-— cot—]) + —|-— cot -| +... x 3 \x 5 5 \x 5 | Il est très facile de la vérifier. En effet, elle donne, par inté- gration, x x de œ du x IE 2 5 b —— {| cos —. cos —. cos —. cos — ++ | — | —: EN À 2 % 6 8 sinx . x . x sin — Sin — 5 É ou ë SIN — Sin — æ x x D sin x 3 : COS — . COS — . COS —. COS — eee = — + — . 4 9 n 6 8 ReTUSTRE a (2) 5 5 Cela posé, soient : P, — cos — cos — cos — +, 2 4 8 œ œ pe P;— cos — cos — cos — -.…, 6 12 2% œ € P; — cos — cos —— cos — -.., 10 20 40 +5 par une formule d'Euler, bien connue, on à : ( 298 ) D'ailleurs (*), COS — . COS — . COS — . COS — «ee — . : bon 2 ñ 8 1 3 5 , donc l'égalité (2) est démontrée. II. On peut se proposer de sommer la série ME re N Le ST + — — + — _ . —= = — OISE Pot Zn °n (3) (4) Dans l’état actuel de l'Analyse, ce problème n'est peut-être pas résoluble; mais nous pouvons, du moins, le rattacher à la série de Lambert. D'après une formule du Mémoire intitulé : Sur quelques inté- grales définies (**), on a 1 z z ei es Lt a ——— —— É, 5 7 1 — à 2 | Conséquemment, JET NDS EN UP Vlr) RATE — (9 — — — TN QT ER BE, sig “A (a * — gr) (*) Sur un tableau numérique, p. 7. (‘*) Académie de Belgique, octobre 1885. (5) (6) (7) (‘**) Elle ne diffère, qu’en apparence, de la célèbre formule, due à Poisson 2 e2Bx LEE e—28x tgx —2 de nn = 0 CCE N 0 Fr ( 229 ) De plus, si l'on fait q (is g (iv RTL (9) on à 2, nr = f(g)— fi) (. (10) Donc enfin PACS NE d Din [Grains 00 III. La relation (11) peut en faire trouver d’autres. Par exemple celle-ci : b (12) fa p rare : | Le changement de x en : donne ensuite £(co x x x x | COSX . COS —. COS —. COS —. COS — +. 2 3 k X x x x (cos — COS — COS — COS — ….) 2 4 6 8 00 CRE ge) [f(g) — f{q°)] “ COTES q puis, par soustraction : £ (cos. cos €. cos ©. cos.) | gas + alla 5) dq (25) _/ none eUNTané )] ai | (*) Notes sur la théorie des fractions continues, p. 14. ( 250 ) Une nouvelle soustraction conduit à cette dernière formule, assez curieuse : 2 PARENT 8 (14) CCOXCI. — sr une équation d’Abel. (Septembre 1886.) I. Pour éclaircir un passage de la page 46 (*), Holmboë démontre, d’une manière peu naturelle (**), une propriété de la fonction 1 Jnrse (1) Voici comment on peut l'établir : On à ! € Y = — ——— ; J (e® —1Ÿ donc ; il PRE eg (2) Soit y + y! —= u. Alors e° 7 — Q) ———_—_— u CT: puis ; 1 2u +u pur (5) (‘) OEuvres d’Abel, t. II, {re édition. (‘*) Page 274. (***) Nous avons remplacé p et v par y et x. (251) Soit encore 2u + w' — v. On trouve e° PRE 9 7 a Ÿ = — 4, D —— 1) et, par conséquent, | Su+v——92.3 1 (4) etc. Ainsi : y + y' — 22 vs (2') Ay +y)+(y + y") —=2y; (5) 6(y + y) +3(y + y") + Ay' + y)+(y'+Y)=—-2.5.y ou 6(y + y) + (y +y)+ (y +y)—=—-2.5.ys (4) Jeep) 20 (y yo) (y UE y) + 6(y + y") + 5(y"+ y) + (y + y") = 2.8.4, ou 2(y+y)+26(y +y")+0y"+y")+ (y + y") = 2.5.4.y5; (57) Chacune de ces équations est vérifiée par y —=(e& — 1)". C'est ce qu'il fallait démontrer. IL. Remarques. — 1° Dans ces équations, les coeflicients numériques forment la table & double entree : 1 1 2 DR TE AN SE 1 9 Fe. 24 ho (232 ) 2% SiN,., désigne le terme placé dans la p°"° colonne et dans la g°"° ligne : N = Nota a EN ue 5° La somme des termes composant la q"”" ligne est 3.4.5...(q+1). 4° Les derniers termes sont : 1j AMoN4e 571.0 .5.4, II. Une intégration. — Soit l'équation (3'), ou 2y + y) + (y + y") = 2°. (A) Quoi qu'elle ne soit pas linéaire, il est facile d’en trouver l'intégrale générale. En effet, multipliant les deux membres par Ay+y'),ona 2Uy + yŸ + (y + y) (y + y) = DAY + y')y". (6) Le premier membre est une dérivée exacte si l'on prend 1e“ (*). D'ailleurs, 2e“(y + y')y5 est la dérivée de (ye*)#. Donc une intégrale première de (A) est (y + yYer = (ye) + g, ou (y + yet = V/(ye) + 9, (B) ou encore : ctyE— V/(ye:)t + g. Ainsi RS LRU (C) V(ye) + g + Fi (*) La dérivée de 1(y+y')° étant d) 2Ay+y)(y + y") + (y + y) at on doit avoir d) dæ — —9; etc. 2 : < 0 (235) et enfin : d(ye*) ù e_*— h — EE LV(ye) + g (D) IV. Suite. — Pour simplifier l'intégrale (D), qui n’a pas la forme normale, posons | y = u. (7) Il vient, immédiatement, du y=ul h— ][ —— |, (8) | J Vu + | du ES LES EEN RS RES 5 L els ee) (9) Le système de ces deux formules constitue l'intégrale générale de l'équation (A). puis V. Si la constante g est positive, remplaçons g par g*; puis posons, comme le fait Legendre, 1 md (40) Il résulte, de cette transformation : {l SP NT Le PA D AA GENE Re ee) 1 + cos o | + COS puis : (‘) Si la constante g est nulle, cette formule se réduit à 1 TUTETE (**) Note CXXX VI (1. IL, p. 177). y (254) VI. Sila constante g est négative, on trouve, avec la même facilité : | Addition. — (Juin 18383.) VII. Généralisation. — Dans l'intégrale e d z eh f—., (D) Le UE remplaçons e* par une fonction /, donnée; de manière que : l al Len EP, à ï Ou) EE g Il résulte d’abord, de cette égalité, RO AU Ê Vyfÿ+g ou : GP} + ET + jy}; puis 4 : À ê 9 3 12 17 J22 AyfŸ £ ul" + Qy'f" + fy") + (fu + gl) —— et enfin PPy" + (OL — 100 + 2° y = OP (F) Ainsi, l'intégrale générale de cette équation (F) est l’équation (E). (‘) On fait CCXCIT |”) — Une équation aux différences. (Février 1880.) IL. Première méthode. — L'équation donnée étant Di —nPr+P, (4) soit y la fonction générative de P,, de manière que y= Po + Pix + Pox ++ Pan +; (2) puis, par un calcul facile, L'intégrale de cette équation linéaire est Ci QE A à dE FL “) ax. (4) Malheureusement, la quantité placée sous le signe / n'est pas intégrable par les procédés connus : on ne peut pas même déve- de or. lopper, en série, la fonction e *. IL. Seconde méthode (**). — En l'appliquant, on trouve qu’on satisfait à l'équation (1) par = af (+ ;) a" {da : 0 AE la vérification est facile ( () Extraite d’un Traité inédit. (‘*) Due à Laplace ( Théorie des Probabilités). (‘‘*) En effet, LA Der TE Dee ou l Pe == [Pau — Pal. ( 236 ) II. Remarque. — Si l'on suppose P,— 0, P, — 1, la for- mule (1) donne, successivement : IE Ÿ PTE P, = 50. Ces nombres sont les dénominateurs des réduites de la fraction continue étudiée par Amoretti (*). Ce jeune Géomètre (**) considère la série 1 { 1 S—=+— + —— + ———— 1 A2 (2. Or, d'après Fourier (***) : a? at af VER ——— ee [7 dx cos (x sin x); 2% (2.47 (2.4.67 done 1 fr ie s— f dx cos (21/—1 sin x), Te 0 ou, sous forme réelle, T 1 2sinæ —92sinz I on (e + e )dx ("). 0 (*) Nouvelles Annales, 1855, p. 40. (**) Mort à l’âge de seize ans! (***) Théorie de la Chaleur, p. 578. (*) Pour démontrer directement cette formule, il suffit de développer les exponentielles. (257) CCXCIIT. — Sur une intégrale définie. (Février 1876.) I. Soit Au lieu de décomposer, en fractions simples, la quantité 1 A +x)(2 + x)... (m + x) : on peut observer que Fm + 1 + x) (m) F(1 + x)l(m) feu —_ 5)" : 0 (+ x)(2+x).….(m+ x) = Fm) Donc 6*(1 Pure 6)" "de. 9 Am T(m). rs cf @) II. On a — 1 — 1 — 9 A EN RE PL ARE À 409 Conséquemment, 4 1 —1 1 un met # x +1 1 x+2 C (5) ({m—1)(m—2) 1 il 19 MES x+m° puis 1 (,2 m—i Re ee m+1) DU Fm}: 41 1 2 'm | ou m—1 {m—1)(m 2) (m—1) (m—2) (m3) 1 _\o ée È 1.2 5 1.2.3 Al = DEA the de ONE EN, É ne D 5 ) Cire MEL ou" selon que ti ; TT 1 que m est impair ou pair. (‘) Le dernier facteur est ( 258 ) IT. L'intégrale double, qui entre dans la formule (2), peut être écrite ainsi : 1 1 f Gap [| sd æ. Or, donc Eat rue ET TT): Ne @) e Î IV. La comparaison des valeurs (4), (5) donne m1 (m—1)(m—9) (m-1)(m—2)(m-—3) 21 4— 6)" 2/5 1 L A2 1 1.2.3 LT an TE n ; 40 142 \5 D; 0 V. Remarque. — On lit, dans les Tables de M. Bierens de Haan (1°° édition, T. 167) : è d: a —4)..:(a — 1 PR LE Ae lur De ee LL à 1e Cas F AE Même abstraction faite de la faute typographique, dans le pre- mier membre, cette formule est inadmissible; car le facteur fa — n + 1) devient imaginaire pour n > a. Dans la seconde édition (T. 125), la formule est +1 dx + _æ@ Dir (zx — — —1ÿ © LA + 2); Se) Er 0 ce qui équivaut à Ji | Po se mess m een D RE RE D NOTES HIER TN à Il est facile de voir que celle-ci ne diffère pas de la nôtre, au moins quand » est entier positif. Si m n’est pas entier, le second membre de l'égalité (7) devient une série divergente, à cause du facteur p(1 + 2). VI. Généralisation. — Soit mie EE I Re AS (8) m étant une quantité positive quelconque. Les caleuls précédents ne subissent aucune modification; donc les formules (4) et (6) sont générales. Par exemple, sl AU PA NEEA \e / (1 | b) HAT U Jo [— ñ à do = — £ VII Remarque. — Comme [vo 6" SA ju 1d4 die p)*gr— db, 0 on aurait pu prendre, au lieu de la formule (5) : | 1 ai RAT es dx SR ARS EM [AUDE à I 1.2 0 0 ou re 1 | ne Bd (1 Aie Li de ES —.0..} " F(mjim 1{mæ+l), A 1.2(m+2), rence | 0) g 0 Les intégrales 1 41 al " xx, “ x(x — 1)dx, 20 x(x — 1) (x — 2)dx, …, r É 0 0 = | NW ou | 19 PR NC | QI D CLR O1 & nr ®|: D. PE re & | © RE Co) : e nue = * de) —_—— analogues à celles que contient la série de Binet, sont toutes commensurables. (‘) On peut comparer ces résultats avec ceux que nous avons indiqués dans les Recherches sur la constante G, dans le Mémoire Sur la constante d'Euler et la fonction de Binet, ete. ( 240 ) CCXCIV. — A propos d’un théorème de M. Oltramare (‘). (Décembre 1887.) I. Ce théorème, presque évident, fait supposer celui-ci : Soit n, la somme des diviseurs d’un nombre n, inférieurs à n. Soit n, la somme des diviseurs de n,, inférieurs à ny, etc. Ces sommes Ny, N°, … tendent vers une limite }, laquelle est 1, ou un nombre parfait (**). La seconde partie de l'énoncé est visible : Si n;,, par exemple, est un nombre parfait p, on aura nj—p, n—9p,… Au contraire, la première partie, si elle est exacte, doit être très difficile à démontrer. IL. Remarque. — Si le terme u, est premier, u, ,, égale 1. II. Si l'on prend n — 25, on trouve, tout de suite, m—=1+5—6, nombre parfait. n — 50 donne les résultats suivants : n—=1+2+5 +0 +6+10+ 15 — 49, M=1+2+5+6+7+14+ 901 — 54, n—=1+92+3+6+9+18 +97 — 66, n—=1+2+5+6+11+ 99 + 33 — 78, ny=1+2+35+6+13+96+ 39 — 90, n—=1+2+3+5+6+9+10 +15 +18+30+45 — 144, D = 14+2+5+4+6+8+9+12+16+18-+244+56+48-+72— 259, 14763725, N —=1+5+5+9+15— 33, No= 1 +5 + 11 — 17, Ni À. (‘) Mathesis, déc. 1887. (‘*) Un nombre parfait p est celui qui est égal à la somme de ses divi- seurs, abstraction faite de p. (241) CCXCV. — Quelques formules elliptiques. (Février 1887.) I. Le Mémoire intitulé : Notes sur la théorie des fractions continues. contient les égalités suivantes : q— kg" +9q —16q" +... pe Qg+4q" +9 +... 4 — 29 +2q —2q +... 1 + 2q + 2qf +... (1) Dai She dent Paal Lies 10 4 9 1 a ; 22 * EAU SE (2) @\ 2 q + 49 +9 +... — 5 F) O’'(«) (*), (3) 11 2k LA 6''(0) — [o — E{(k)| V= Eu (4) 2 ee) = [ak — EE] À) 2 (5) Il résulte, des quatre dernières : k' q— hg + 99 — 16g% + = [0 — El] _ (6) T q + kg + 9q° + 16q° + = < [8 — «k"*] VE (7) IL. Dans l'égalité (1), chassons les dénominateurs. Elle devient (q — kg + 99° — 169% +...) (1 + 2q + 29° + 2q° +...) + (g + 49 + 9q° + 169 +...) (1 — 2q + 2q° — 29° + ….) (8) — 2q(1+ 9 +0 +q8+ ee) (1 +094 20 +) (1 —2q9 + 9q ee), On sait que A++ +qg +.) (1 +92q+2q +.) (1 — 99 + 2q—..) = (1 iœ q La q° + q" 4 q“ — ..) (HE () Page 55. (‘*) Page 57. ("*) Recherches sur quelques produits indéfinis, pp. 106 et 107. 16 (242) Done, si l'on fait Pig + qq) pi qq ESC le second membre de l'équation (8) prendra la forme 2qP5. III. D'après deux autres relations connues, PT SU a tqs (10) Pa go 0 En) = (1—8g%r 560 7Q ES EAU Ainsi, dans le second membre de cette même équation (8), le multiplicateur de 2q est : 1° un cube; 2° une sixième puissance ; 9° un carré. IV. Par les formules (6), (7), jointes à celles-ci : 2c da 2q + 2 age = / EC) (14) T /2cok À — 2q + RTS EN RE (12) le premier membre de l'équation (8) a pour valeur : 4 /o\? /4k' 1 el 4k' — |— — E fl — ——|- k®—E — ; 2 É) [Le Ql V = 9 Ë [Le il V= ou @\5 __ (° FEV k". T Conséquemment RE DENON (15) T comme on le vérifie au moyen des relations (9) ou (10). V. L'équation (8) peut être écrite ainsi : q + 9q° + 2bq% + 49q +... + (q—hqt + 9q—16q°+25q%—+.) (q + qi + q+ qi ge) (15) 0) — (g+ 49 +9q°+ 16942544) (q— gg — ga ge) =— qbe : (‘) Recherches. ., p. 8. (‘*) JZbid., p. 2. (243) Posons, pour abréger : q + 99° +25q%+49q9+ +. — À, 49° +169"+56g"+64q"+ + = À’, ON RES A ER , q— q + q“— g+..—8B Le premier membre de l'égalité (15) devient A+ (A — A')(B+ B')—(A + A’) (B— B)— À + 2(AB'— BA’) Ainsi À + 9(AB’ — BA')— qP°, Chaque terme de AB a la forme 2°q*"*; (x ümp., y pair) 9 2? + y? chaque terme de BA” a la forme y°?q Conséquemment, notre égalité (13) se réduit à Ÿxq” + 2Y(x° — y)q" + — Pi. (14) D’après celle-ei : dans le développement de qP5, chaque exposant est, ou un carré, ou la somme de deux carrés (*). (”") Cette propriété, évidente à l'inspection de l'égalité (15), résulte aussi de la formule qP5 == q({ LS 5q° re 5q"? LoR 7424 + 9g4° AT 2, (11) En effet, dans la parenthèse, chaque exposant a la forme 2n(n + 1). Donc, tout terme du premier membre contient une puissance de q marquée par Qn(n + 1) + An/(n' +1) +1. Or, si l’on mulliplie et qu’on divise par 2, ce trinôme devient WI to | —= [(2n + 1)? + Qn’ + 1}] = [(œ + y} + (œ — y} ] = 2° + y?. Notons, en passant, que : Le quadruple de la somme de deux nombres trian- gulaires, augmenté de 1, égale une somme de deux carrés (ou égale un carré). Par exemple, 5.6 9.10 «| — 241 — 1(°? 2 5 3 1 =eu 10 +11? (244) VI. La combinaison des égalités (14), (11) donne celle-ci : q( rs: 5q° + 5q° — 19° + 9q“ a …) 2 2 2 e 14 = Ya q® + 2e — pq = aq + 294,4"; Ko pourvu que n = x + y”, (46) A, = (x — y°) (). (17) Soit, par exemple, TRE EEE RE ETS puis Ass = 81 + 49 — 4 — 36 — 90. En effet, dans le carré de 1 — 59 + 5q — 79% + 9g — 11q° + 159 —. le coefficient de g8# est 91.13 + 7.11) — 2. 90 (‘*), VIT. Développement de P. — Nous avons trouvé La eu rm No el en (10) Done, si nous faisons LAN ñ ni 32TL > (—1) 9 (18) LE Cie qU + SHARE TU q + qe q" = qù ere q'? 2 gi —qg— gi + q' FT qq — ne ci) la série P se déduira, de «”?, par le changement de q en Q°. (*) La dernière formule résulte, immédiatement, de l'égalité (11); mais la démonstration est moins claire que celle qui vient d’être exposée. De plus, si est le nombre des solutions de l'équation (16), la valeur de A, peut être remplacée par l’une ou l’autre de ces deux-ci : An—=22x—kn, An— kn—922y?, peut-être plus commodes que la première, dans la plupart des cas. (‘*) Faisons encore observer que : 81—4—17T.11, 49—356— 1.15. () Recherches." p. AT: ( 245 ) Or, SA —29 —q+ 2q° + + 290 — 990 —90g6 0084 q° Las Done eye QI —9qM— 09 q8 + 24" FOR Ee CES one 2q 5 —9q8— 2006207 —99— Lq°+ qe 29 + 2q° a 2q'0 + 29° + GURDTE de 2q"° + 2q"—2q'%—2q%—92q" re 245 — 4q% —92q% (19) 122 146 — Q0 + 2q 8 + 29 — 29 + 295 + 4QS + 0 + 2q — 29% + 297 — 29 + 2q 8 —2q —92q —2q9— 909 + 29 + ee (*); done P=1— 29 — + 2q° + qq + 2q" —9q"—.; (20) et, d’après ce que l'on a vu ci-dessus (ID) : (1 LES 2q* — dé ns 2q"° ie q + 24° — 2q** LES ) A 59 + 5g 7 qe qi 0) (21) — (1 —j—$ = q” de g“—..) (a VIII. Loi des coefficients. — Soient, dans l'égalité (19) : a? — » Lg (22) 0 On — (50 + 1) + (HP). (25) On a ce 1}q#Ÿ+ x (= 4)" Er te (= fl Entre Done, si Let l’ sont inégaux, L,= D (—1)+", (24) le signe » s'étendant à toutes les solutions, entières et positives, de l'équation (23). (‘) Recherches.., p. 41. Ce développement a été obtenu de deux manières différentes : il y a donc lieu de le croire exact, (‘”) Cette double égalité devient évidente si l’on fait attention que la for- mule connue : a = — (A — qq") — g$)( — q°)…, P—[(1—qt)(1 — q8)(1 — gt?) (1 — 5)... donne ( 246 ) Mais, si l’— {, ou n— SCI on doit prendre L,=1+ÿ(—1)r, (244) pourvu que, dans cette nouvelle formule, L et l’ soient supposés inégaux (*). Soit, par exemple, n = 3.5 —5—70. L'équation (25) devient 140— (58 El) + (3° El). Celle-ci est vérifiée par I SE ee Et err, Ver, Donc le coefficient de g!# doit être 4 + 2%— 1) = — 1; ce qui est exact. r IX. Suite. — L'équation (25) peut être remplacée par Qn +2— (GTA) + (6H AŸ (*). (25) Ainsi, sauf le cas où n — 32? = À, L, égale l'excès du nombre des solutions de l'équation (25), dans lesquelles 1 et l' sont de même parité, sur le nombre des solutions dans lesquelles ces nombres sont de parités contraires (***). Mais cet énoncé peut être simplifié, au moyen des remarques suivantes : 1° On peut substituer, au second membre de l'équation, (6x + 1) + (6y + 1), x et y étant posilifs ou négatifs ; (‘) Recherches…., p. 59. (*) Jbid., p. 41. (°*) Loc. cit. ( 247 ) 2 Il est visible (et connu) (*) que (6x + 1) + (6y + 1) — 2 [ (5x + 3y + 1) + (3x — 5y}°] Donc l'équation (25) devient An +1 = (5x + 5y + 1} + (5x + 5y}, ou, finalement, A9n +1 = (3u + 1) + (5v)'; u, v étant des quantités entières, positives ou négatives (**). Par conséquent : 5 L, égale l'excès du nombre des valeurs paires, sur le nombre des valeurs impaires, de v. X. Remarque. — Ce nouvel énoncé suppose que 12n + 1 n’est pas un carré parfait (***). Lorsque 19n + 1 a la forme X, la valeur de L,, déduite de la règle (25), doit être augmentée d'une unité. XI Autre remarque. — Si 19n + 1 est un nombre premier, comme il a la forme 4 + 1, il est décomposable, d'une seule manière, en une somme de deux carrés : l’un est (5u + 1}?; l’autre, (30). On est done conduit à ce petit théorème d’Arith- métique, à peu près évident : Tout nombre premier, de la forme 124 + 1, est la somme des carrés d’un multiple de 5, et d’un multiple de 3 augmenté ou diminué de 1 ("). () Voir, par exemple, le Mémoire de M. Genocchi (Nouvelles Annales, t. XII). (te) De DER YU Ut Di y = v) on conclut que : Si « et v sont pairs, x et y sont de même parité; Si u et v sont impairs, x et y sont de parilés contraires ; etc. ("*’") C’est le cas d'exception signalé plus haut. (”) Dans le cas considéré, L,=— + 2, selon que v est pair ou impair. (28) CCXCVI |‘). — Sur le Problème de Pétershourg (“). (Décembre 1877.) I. « Pierre, se proposant de jeter en l’air une pièce de mon- naie, promet de donner à Paul 1 ducat si, dès le 1° coup, cette pièce étant tombée, montre la face; 2, si cela n’arrive qu’au 2° coup; 4, si ce n’est qu’au 5°, et ainsi de suite, en doublant à chaque coup. On demande le sort de Paul. » Les probabilités de l’arrivée de face, au 1° coup, au 2°, …, au n°", sont ne MER Ch D Ce RIT Les gains correspondants sont 150 00 4, RS 2"! ducats. Par conséquent, le sort de Paul (ou son espérance mathéma- tique), est 1 1? 15 AN AT pas (eee ee) 2 2 2 2 2 2 « Or (dit Lacroix), puisqu'il n’est pas impossible que face » n'arrive qu'après un nombre de coups plus grand que tel » nombre qu'il plaira d'’assigner, ne s’ensuit-il pas qu'avant » de commencer le jeu, il faut supposer ce nombre infini ? » La mise de Paul doit donc être infinie; mais quel homme » sensé voudra risquer à ce jeu, non pas une somme infinie, » ce qui est absurde, mais même une somme tant soit peu forte ? » Voilà le paradoxe que les géomètres ont cherché à expliquer. » On n'a peut-être pas fait attention à ceci : Pierre, qui promet à Paul de lui donner 1", 2°, 4", 8°, …, doit commencer par établir (‘) Extraite d’un Traîtlé inédit. (*) Proposé à Montmort, par Nicolas Bernoulli (Mémoires de S'-Péters- bourg, vers 1720 ; Analyse des jeux de hasard). ( 249 ) qu'il est en état de payer. Si Pierre disait : « Voilà une somme » de 1024 francs, sur laquelle vous préleverez 1', 2°, 4°, 8°, …., » si face arrive au 1°" coup, au 2°%°, au 5°%°, … Si, au 11*"° coup, » je n’ai pas amené face, la partie sera nulle, et nous retirerons » nos mises »; il n'y aurait plus de paradoxe : l'enjeu de Paul devrait être Æ) (@): IL. Variante. — Pierre promet, à Paul, de lui donner 1!, ième DR... SU FACE GNNIVENGU AD COUP, au 22, au nn Quelle est l’espérance mathématique de Paul? ue {y ! dl {y JR = A X 9 +) X 9 ++ n x 9 == Dnion ion pr Cette quantité E tend, très rapidement, vers 2. D'ailleurs, la probabilité que Paul gagnera (la partie s'arrétant, au plus tard, au n°" coup) est 1 1 1 dl = + —+e + — —1 — ; DNA 27 D : D'Un ‘ 1 et la probabilité que Pierre gagnera est seulement =: Si donc la mise de Pierre est n francs, la mise de Paul doit être, d’après la règle des paris : 9" m= n- <« 2nf. 9n—1 I n’y a plus rien d'excessif. (‘) Poisson a fait une remarque analogue à celle-ci (Recherches sur la Probabilité des jugements, p. 75). ( 250 ) CCXCVII. — Sur un cas particulier de la formule du binôme. (Août 1888) (”). I. ‘Soit, en général, S, = pp) = 1 + Car + Criao2 + ce + Cv su 00m OU la somme des n premiers termes du développement de (1— x)”, p étant un nombre entier. La multiplication par 1— x donne, au moyen d’une propriété bien connue (**), (A — x)p(p) = op — 1) — Coyn-o nt"; (2) puis, par le changement de p en p — 1, p—2, … 5, 2: (U — x)o(p — 1) = gp — 2) — Opens, m0 (— x)p(p — 2) = gp — 5) — Corn-unat", (1 — x)p{2) — p(1) — Cr 1x". Mais 1 — x” pl)=1+x+x + + a — ; ILE done, par une élimination facile : (1 — GPS + [ Con -à+ Cuyin all nt) AT Ur (1) one À — x° (A) MU Cette relation, que nous croyons nouvelle, ramène le calcul de S,, à celui d’un polynôme composé de p — 1 termes : sin est beaucoup plus grand que p, le second calcul sera bien plus simple que le premier. (‘) Addition à la Mote CCXCVI. (52) Cm, 9 — Cm—1, 91 = Cm 1, ge ( 251 ) Soit, par exemple, p — 5, n — 100. On aura 100 1 T2 g Sn [100 + 5 050(1 —x)-++171 700(1—x) ]r'®. IT. Remarque. — L’équation == n 1 —— Cut Can ft — 2) + 22 + Cup (Al —xÿ" x" —0 (5) —_x a p—1 racines égales à 1. II. La relation (A) peut être mise sous une forme plus simple. On a S,=(1{—x)?—R n n°? R, étant le reste. Donc, en supprimant, dans les deux mem- 1 bres, To (A2 R,= [C8 + Ou, nf 2) + Ce n (1x) ]x" (). (B) IV. Remarque. — Le reste R, est le produit de la fonction proposée, (1— x)", par un polynôme entier. V. Autre remarque. — On a EE 1 n+2 . R, — Ci ip 12" sie (CRT ds ae |0éupar Re 4 + es donc la relation (B) peut être écrite ainsi : (1 TA HO Er Ar CAT = CRU Re | | = Cet = Cy,n-1(1— x) 2e. Cru ex (c) os Li (C) (*) Si l’on observe que, pour p — 1, R,=2+ "rt! EE — à ÀA— x" on peut démontrer, directement, l'égalité (B). (”*) Cette égalité (C) rappelle, jusqu’à un certain point, la formule (6) de la Note LV (t. I, p. 218). (252) Par exemple, comme il est facile de le vérifier : : (1— x) [15 + 2x + 287 + 562 + 4Bat +] —1+4(1— x) + 10(1 — x}. VI. Séries logarithmiques. — Pour abréger, représentons par A5 + Aix + Aot° + +, la série contenue dans le premier membre de (C), et par BBA a) Bu) +. BUS re le second membre. Nous aurons A, + Aix + Aox° + An + Be — B(1— x)? + B(1— x) 4e + B, (1 — x)? + - re 1— x puis, par intégration, 1 1 B, 1 AZ + — A2? + — A +. = EE PS Ce 7 à 5 p—1l(i— x) B 1 Bee 1 p—2[(1— x)" 1 [1—x 4 ; Voici done une infinité d’infinités (*) de développements du logarithme népérien de (1 — x). VII. Application. — Soient n — 1, p — 2, auquel cas : DD A 5 À, NUE A ENG RES (*) Les coefficients A,, A,, …, B,, B,, … sont fonctions de x et de p. (255 ) La relation (D) se réduit à — CR EC RON |; (3) 2 5 n 5 : P(I—x)— À — x ce qui ne diffère, qu'en apparence, de la formule connue (*). CCXCVIII. — Extraits d’une lettre à M. Hermite. (16 mai 1880.) … Je suis prédestiné, semble-t-il, à découvrir des théorèmes connus. Sans la chercher, je viens de trouver une démonstration, simple, du beau théorème que vous avez donné dans le Journal de Borchart : Ce Tux Costa, 290 ct Con4, 395 + ee — JN (p), p étant un nombre premier, impair. (Vous vous rappelez, peut-être, que je n’ai pas saisi votre démonstration ; mais peu importe). Depuis que j'ai démontré le théorème de Staudt, je m’évertue à en tirer des conséquences : vous allez voir que votre théorème en est une. Du temps que.., j'ai donné cette relation : 2Cun41, 2 B, + DCR 8 Bs + + nn DEEE à Bon = © (Comptes rendus, t. LIV). Était-elle nouvelle? Peu importe encore. Considérons, dans le premier membre, les Nombres de Ber- (*) Le second membre égale ou Fe (254) noulli admettant la fraction = (Passez-moi cette locution abré- viative). Ce sont : Bee B:,-1)-1 B;5-1)-1 see Ces quantités admettent, comme coefficients respectifs : 2 Cara p ab DAC Marta s DÉrn PRER sie Ainsi, dans le premier membre, {a somme des fractions ayant p pour dénominaleur est | N Dp-1 2p—1 LL p [2° Conti, p-1 An 1Co, 41, 292 + 250 Can44, 395 Ti …] = p ? N étant un nombre enuer. . 6 N’ N’’ Le second membre est entier. Or, les fractions US SE TUE PPS ne peuvent se réduire entre elles; done chacune est réductible à un nombre entier. Autrement dit : = Ap—! _ 2" Cipn + 2? Con, 2p—2 + 270 Con4,5p-3 ar op == ANU(P); ou, en négligeant des multiples de p (d’après le théorème de Fermat) : Cri EuE Co, 9p-2 + Con+1, 595 += NN (p). Notez que c'est seulement après être arrivé à ce résultat, que j'ai songé à votre théorème! … (255 ) CCXCIX. — Sur une application du théorème de Bayes, faite par Laplace (*). (Août 1888.) 1. Dans son Mémoire, le jeune et savant Professeur à l'Ecole Militaire (**), énonce ainsi le théorème, sans nommer Bayes : Principe. — Si un événement peut être produit par un nom- bre n de causes différentes, les probabilités de ces causes prises de l'événement (sic) sont entre elles comme les probabilités de l’événement prises de ces causes, et la probabilité de l’existence de chacune d’elles est égale à la probabilité de l'événement prise de cette cause, divisée par la somme de toutes les probabilités de l’évé- nement prises de chacune de ces causes. Il en fait l'application au problème suivant : Si une urne renferme une in finilé de billets blancs et noirs (sic) dans un rapport inconnu, et que l’on en tire p+q billets dont p soient blancs et q soient noirs ; on demande la probabilité qu’en tirant un nouveau billet de cette urne, il sera blanc. Au moyen d'une méthode bien connue aujourd'hui, l’illustre Auteur trouve que « la probabi lité entière de tirer un billet blanc de l’urne » est FR Eee (1) Ici, les réflexions et les questions se présentent en foule. Comment Laplace n'a-t-il pas été frappé de la simplicité de ce résultat? Comment ne s'est-il pas aperçu que son caleul, fort simple dans le cas d'une in/inité de billets, deviendrait prolixe et () Mémoires de l’Académie des Sciences — Savants étrangers, 1774. (”") En 1774, Laplace, qui avait vingt-cinq ans, signait : de La Place. (256 ) fastidieux si l’on supposait le nombre des billets égal à dix mille, par exemple? Comment ne s'est-il pas demandé si la formule (1) ne subsisterait pas dans le cas d’un nombre quelconque de billets, supérieur à p + q? etc., ete. (*). IT. Quoi qu'il en soit, nous rappellerons, ici, la solution du problème général suivant : Une urne À contenait, primitivement, s boules. On en a tiré, au hasard, m boules blanches, m' boules non blanches. Quelle est la probabilité d’extraire, de l’urne modifiée, une nouvelle boule blanche (**)? Après la sortie des m+m" boules, l'urne renferme s— 17 —m' boules, de diverses couleurs, en proportion inconnue. L'événe- ment attendu est la sortie d'une boule blanche, de l’urne modifiée. La probabilité P, de cet événement, ne sera pas altérée, si les causes dont il dépend subissent des modifications inconnues (***). Nous pouvons done mettre à part, sans les regarder, 1 boule, 2 boules, 3 boules, …, et même (s—m—m"'—1) boules : P n'aura pas changé. Mais alors l’urne A est remplacée par une urne auxiliaire ou fictive B, contenant, primitivement, m + m'+ 1 boules, et d’où il est sorti m boules blanches, m' boules non blanches. (‘) On pourrait faire, aussi, beaucoup de remarques sur la rédaction. Le futur admirable écrivain s’énonce ainsi : « La probabilité de tirer un billet blanc de l’urne en vertu du rapport x. » — « Si l’on intègre P ft- (is Pt) ass: P P comme si l’on intégrait une intégrale! Etc., etc. ("”) Problèmes et théorèmes de Probabilités; Mémoires de l’Académie de Belgique, 1884, p. 7. (*”*) Journal de Liouville, t. VI (1841), p. 78; Un nouveau Principe de probabilités; etc. ( 257 ) On ne peut faire, sur la composition de B, que deux hypothèses : m blanches, m + 1 blanches, m'+ 1 non blanches; m' non blanches. Les probabilités de ces hypothèses sont proportionnelles aux nombres mm — 1)... 1.(m'+ 1)m"..9, (m + 1jm...2 m'{(m—1)..1; ou, plus simplement, proportionnelles à M +1, m+l. Ainsi, #3, # étant ces probabilités : m'+ 1 on + | OU ———— D9 — , 2 D TETE Mm+m+ 2 M + Mm'+ 2 Mais, évidemment : la première hypothèse est incompatible avec l’événement attendu; la seconde le rend nécessaire. En conséquence, la probabilité cherchée, P, est égale à la pro- babilité =, de cette seconde hypothèse. Autrement dit : p m +1 (2) nine on et ce résultat s'accorde avec la formule (1). IT. Remarque. — Si l'on à tiré, de l’urne A, » boules blanches, »’ boules noires, »" boules rouges, ete.; les proba- bilités d'extraire, à un nouveau tirage, une boule blanche, ou une boule noire, ou une boule rouge, etc, sont : m +! m' + 1 = 42 ————— © — ——————— ——————— IE IME EME EC CE MI MER MERE EUR m +1 — MEM+M +: +R k étant le nombre des couleurs (*). (*) Ce mot est pris dans son acception usuelle. 17 (258 ) IV. Dans son Mémoire, Laplace donne une démonstration du théorème de Jacques Bernoulli, absolument inacceptable. Du reste, les diverses démonstrations de ce beau théorème, que je connais, pèchent toutes en quelque point : sauf, peut-être, celle que m'a communiquée, autrefois, M. Mangon, Lieutenant d’Artillerie. Malheureusement, elle n’a pas été imprimée. P.S. UNE DISCONTINUITÉ. — Soël une urne À, contenant b boules blanches et n boules noires. On les répartit, sans les voir ni les toucher, entre k urnes auxiliaires, B, C, D, … H. Cela posé, la probabilité d’extraire une boule blanche, soit de B,'soit de C, etc., , b , Q égale ———, EXCEPTÉ si k surpasse b+ n. Spa, 50 août 1888. Fin des Mélanges mathématiques. ERRATA. Tome 1, page 254, au lieu de Alesséides, lisez Élassoïdes. T T Tome III, page 64, ligne première, au lieu de — lisez Q7 ? sin pr — 161, ligne pénultième, au lieu de vien, lisez vient. — — 212, Ajoulez ceci : Autre addition. — (Juillet 1888.) VIT. Le produit (a°+b?)(a'?+b'?)(a’: + b”?) … est, généralement, la somme de quatre carrés (*). VIT. Si un nombre impair, N, est la somme de deux carrés, chacun des nombres N?, N5, … est la somme de quatre carrés. (*) Il peut y avoir exception, si a —b, ou si a’ =, etc. — main > ame — LISTE DES PUBLICATIONS DE L'AUTEUR. Le Géomètre (*). 1. Question proposée au Concours général de 1835. 2. Analyse indéterminée, du premier degré. 3. © © I © 10. 14 12. 1158 14. 15. 16. 17. 18. 19. 20. 21. 29. 23. 24. 25. 26. x? De, CE Te D RR ET s Développements de Journal de Liouville. Solution d’un problème de Probabilité, relatif au jeu de rencontre. (T. IT ) . Note sur un problème de Combinaisons. (T. IIL.) . Note sur une équation aux différences finies. ([bid.) . Addition à cette Note. (T. IV.) . Note sur la théorie des nombres. (Jbid.) . Solution nouvelle de cette question : Un polygone étant donné, de combien de manières peut-on le décomposer en triangles, au moyen de diago- nales? (/bid.) Mémoire sur la réduction d’une classe d’intégrales multiples. (Zbid.) © COS «x d& ———— . M) (1 + x°)7 Problème de choboene. (lbid.) Solution d’un problème de Combinaisons. (T. VI.) Deux problèmes de Probabilités. (/bid.) Théorème sur la réduction d'une intégrale multiple (/bid.) Problème de calcul intégral. (Zbid.) Autres problèmes. (Zbid.) Note sur la sommation de quelques séries. (T. VIL.) Sur les surfaces réglées dont l'aire est un minimum. (/bid.) Note sur une formule de Combinaisons. (/bid.) Note sur une formule relative aux intégrales multiples. (T. VII.) Note sur une formule d’Euler. (T. IX.) Note sur un problème de Mécanique. (T. XI.) Sur les trajectoires orthogonales des sections circulaires d’un ellipsoïde (T. XIL) Note sur la projection stéréographique. (T. XIX.) Note sur l'intégrale Journal de Resal. Sur la constante d’Euler et la fonction de Bine. (T. 1.) (*) Ce Recueil, dont il n'a paru qu’un fragment de volume, était dirigé par Guicrarn. ©OT 19 NO HO = © © OO =] 19 O1 O1 OI QI OI O1 OI O1 Œ 1 DO à ©! ( 262 ) Comptes rendus des séances de l’Académie des sciences. . Théorème sur les surfaces développables. (T. XVIL.) . Démonstration d’un nouveau théorème de Statique. (T. XXIV.) . Note sur une surface à courbure moyenne nulle. (T. XLI.) 50. Note sur deux surfaces à courbure moyenne nulle. (/bid.) . Mémoire sur les surfaces à courbure moyenne nulle (extrait). (/bid.) . Réponse à une réclamation (*). (/bid.) . Sur le calcul de la latitude, par la méthode de M. Babinet. (T. XLII.) . Note à l’occasion d’un théorème de M. Serret. (/bid.) . Sur quelques points de la théorie des séries. (T. XLIIL.) . Sur la théorie des développées. (T. XLV.) . Sur uu cas particulier de la formule du binôme. (/bid.) . Sur une application de la formule du binôme aux intégrales eulériennes. (T. XLVII) . Note sur la théorie des équations. (Zbid.) . Note sur une fonction homogène entière. (/bid.) . Note sur l'équation du troisième degré. (T. LIV.) . Sur les Nombres de Bernoulli, et sur quelques formules qui en dépendent. (Ibid.) . Remarques sur une communication de M. Le Besgue, relative aux Nombres de Bernoulli. (T. LVIIL.) . Sur le calcul des Nombres de Bernoulli. (/bid.) . Mémoire sur la transformation des séries, et sur quelques intégrales définies (extrait). (T. LIX.) . Sur les Nombres d’Euler. (T. LX VI.) . Remarques sur une Note de M. Darboux, relative à la surface des centres de courbure d’une surface algébrique. (T. LXXI.) . Sur une communication de M. Didion, concernant une expression du rapport de la circonférence au diamètre. (T. LXXIV ) . Sur la constante d’Euler et la fonction de Binet. (T. LXXVIL.) . Sur la projection stéréographique. (T. LXXVIIL.) . Sur l'addition des fonctions elliptiques. (1bid.) 52. . Note sur les Nombres de Bernoulli, (T. LXXXI.) Note sur les surfaces orthogonales. (T. LXXIX.) Société Philomathique de Paris. . Transformation des variables, dans les intégrales multiples (extrait). (Novembre 1839.) . Théorème sur la réduction d’une intégrale multiple. (Juin 1840.) . Problème de Combinaisons. (Août 1840.) () Voir, dans l’Appendice, la Lettre à M. Élie de Beaumont. 62. «ï = ( 265 ) . Sur un cas particulier de la surface dont l’aire est un minimum. (Mai 1841.) . Sur certaines séries numériques. (Novembre 1841.) . De la surface réglée, dont l’aire est un minimum. (Juin 1842.) . Quelques propriétés de l’héliçoïde à plan directeur. (Novembre 18453.) . Théorèmes sur les fractions continues périodiques simples. (Novembre 1844.) Sur la théorie des solutions singulières. (Février 1846.) . Théorème sur les surfaces gauches. (Février 1847.) . Théorèmes sur les surfaces gauches. (Novembre 1848.) . Nouvelle formule de quadratures. (Mars 1851.) . Sur le dernier Cahier du Journal de l’École polytechnique. (Avril 1854.) . Propositions sur la théorie des séries. (Mars 1858.) . Théorème sur les cycloïdes accourcies. (Mai 1858.) . Sur des suites récurrentes. (Avril 1861). . Sur l'article 757 du Code civil. (Mars 1862). Sur les normales à certaines surfaces. (Février 1865.) Nouvelles Annales de Mathématiques (re série). . Lettre sur la parabole. (T. I.) Note sur le rapport de la circonférence au diamètre. (/bid.) . Sur les fractions décimales périodiques. (/bid ) . Analyse indéterminée, du premier degré. (T. IL) . Note sur la toroïde. (/bid.) 77. Rectification d’un article sur les séries trigonométriques. (/bid.) 718. Fractions continues périodiques. (T. IV.) . Remarques sur un problème du Concours d’Agrégation. (1bid.) . Problème de Malfatti. (T. V.) . Sur les sphères tangentes à quatre plans donnés. (T. VI.) . Sur un théorème de M. Serret. (/bid.) . Théorème sur les pyramides. (/bid.) . Sur les foyers des courbes d’intersection de deux surfaces du second degré. (Abia.) ). Addition à un théorème de M. Paul Serret. (1bid.) . Conditions d'équilibre de quatre forces non appliquées en un même point. (T. VIL) . Sur la fonction LX + MY + NZ. (Ibid.) . Sur les normales aux coniques. (/bid.) . Lettre sur un postulatum. (Ibid.) . Théorie des fractions continues. (T. VIIL.) . Sur le problème de la sphère tangente à quatre plans donnés. (T. IX.) . Sur l'enveloppe d’une tangente à deux cercles variables. (T. X.) . Sur la formule de Simpson. (/bid.) . Théorèmes sur les hexagones inscrits ou circonscrits à une conique. (T. XI.) . Trigonométrie sphérique. — Théorème de Legendre. (Jbid ) . Note sur la théorie des roulettes. (T. XV.) (264) . Sur les sommes des puissances semblables des nombres naturels. (/bid.) . Sur la sommation de certaines séries. (/bid.) . Remarques sur une Note de M. Allégret. (T. XVI.) . Théorèmes sur les aires paraboliques. (/bid.) . Sur des formules de Wronski. (Ibid.) . Extraction, abrégée, de la racine carrée. (T. XVII.) . Théorème sur la série harmonique. (/bid.) . Note sur les séries divergentes. (T, XVIII.) . Sur les coefficients binômiaux. (T. XIX.) . Sur la sommation de certains coeflicients binômiaux. (/bid.) . Note sur la solution d’un problème. (/bid.) . Une rectification. (/bid.) Nouvelles Annales (2 série). . Sur un problème d’Algèbre légale, et sur une transformation de série. (T. IL.) . Théorème sur les équations dont toutes les racines sont réelles. (/bid.) . Sur l’équation du quatrième degré. (/bid.) . Lettre sur le problème des huit dames. (T. IT.) . Autres lettres. (Zbid.) . Sur un problème d’Analyse indéterminée. (T. VI ) . Lettre sur un théorème de M. Lemoine, et sur une Note de M. Vallès. (T. IX.) j. Sur quelques déveloprements en séries. (/bid.) . Sur une lettre de M. Le Besgue. (Zbid.) . Lettre à M. Abel Transon. (T. XII.) . Sur l'intégration des différentielles rationnelles. (Zbid.) . Une démonstration de la formule du binôme. (T. XIIL.) . Propositions relatives à la théorie des nombres. (/bid.) . Lettre sur une Note de M. Bourguet. (T. XIV.) . Sur une question proposée par M. Bourguet. (T. XIV.) 24. Sur deux Notes de M.le capitaine Moreau. (T. XVIL.) = > eh ù > O1 QI QI QI OI OI 9 19 CT à O1 9 —= © . Sur un théorème de Miquel. (Ibid.) . Lettre sur la conique des neuf points, et sur le nombre 10. (/bid.) . Note sur les aires des courbes paraboliques, (T. XX.) Nouvelles Annales (3° série). . Notes diverses. (T. I.) . Sur la circonférence des neuf points. (T. 1.) . Sur quelques développements de sin x et de cos «x. . Remarques sur une Note de M. /bach. (T. HI.) . Démonstrations de deux théorèmes d’Arithmétique. (/bid ) . Note sur le théorème de Lambert. (Zbid ) . Démonstration d'un théorème d’Arithmétique. (T. {V.) . Savin Realis. (T. V.) 140. 141. 142. 145. 144. 145 146. 147. 148. 149. 150. 151. 152. 155. 154. 155. 156. 157. 158. 159. 160. 161. 162. 165. 164. 165. 166. 167. 168. 169. 170. 4171: ( 265 ) Journal de l'École polytechnique. . Mémoire sur les surfaces gauches, à plan directeur. (29° Cahier.) . Note sur la théorie des solutions singulières. (51° Cahier ) . Mémoire sur les surfaces dont les rayons de courbure, en chaque point, sont égaux et de signes contraires. (57° Cahier.) . Mémoire sur la théorie des polyèdres. (41 Cahier.) Nouvelle Correspondance mathématique. Remarques sur l'intégrale /° all — 2a cos & + a?)dæx. (T. I.) 0 Bacchus et Silène. (Zbid.) Sur le Programme de l'École vétérinaire de Cureghem. (/bid.) Sur un lieu géométrique. (/bid.) Sur la formule du binôme. (/bid.) Décompositions en carrés. (/bid.) Sur les asymptotes des courbes algébriques. (/bid.) Sur un Mémoire de Libri. (T. Il.) Sur un théorème d’Arithmétique. (/bid.) Remarques sur un Mémoire de M. Édouard Lucas. (lbid.) Sur un produit de sinus (/bid.) Remarques sur une Note de M. Laisant. (Tbid.) Sur la transformation des équations. (/bid.) Note sur un lieu géométrique. (/bid.) Solution d’un problème proposé par M. Brocard. (Ibid.) Quelques théorèmes sur la courbure des lignes. (/bid.) Sur l'intégration de y” + 2%" — y = 0. (Ibid) Solutions de trois questions proposées. (T. IL.) Sur le développement de 1 Æ sin (2p + 1). Centre de gravité d’un arc de cercle (/bid.) Solution d’un problème proposé pour l'admission à l’École polytechnique. (/bid.) Démonstration d’un théorème relatif à la parabole. (/bid.) Sur la représentation géométrique des intégrales elliptiques. ({bid.) Intégration de (5 — x)y” — (9 — 4x)y’ + (6 — 3x)y = 0. (Ibid ) Remarques sur divers articles de M. Mansion. (1bid.) Sur deux théorèmes de Sturm. (/bid.) Formule combinatoire. (1bid.) # Sur des séries analogues à la série de Lambert. (Zbid ) L'enseignement des Mathématiques, en Belgique. (Jbid ) Quelques questions d'examens. (Zbid.) Sur le théorème de Fermat. (T. IV.) Théorème de MM. Smith et Mansion. (/bid.) ( 266 ) . Une question anglaise. (/bid.) . Sur un théorème de M Postula. (Jbid.) . Démonstration des formules de M. Tchébychef. (/bid.) . Décomposition d’un cube en quatre cubes. (/bid.) . Sur la méthode des isopérimètres. (7bid ) . Démonstration d’un théorème sur l’ellipse. (/bid.) . Sur les Nombres de Bernoulli (/bid.) . Remarques sur une Note de M. Latars. (Ibid.) . Sur le problème des partis. (/bid.) . Quelques quadratures. (1bid ) . Sur certaines locutions incorrectes. (/bid.) - Sur les Nombres de Bernoulli. (/bid.) . Quelques identités. (T. V.) . Sur une suite de nombres impairs (/bid.) . Sur la série de Lamé. (/bid.) . Solutions de quatorze questions proposées. (/bid.) . Une propriété du nombre 565. (/bid.) . Sur la décomposition d’un cube en quatre cubes. (/bid.) . Sur la Géométrie de la sphère. (/bid.) . Remarque sur une Note de M. Haerens. (1bid.) . Sur une épure de Géométrie descriptive. (/bid.) . Sur les triangles homologiques. (/bid.) + Remarques sur une Note de M. Mansion. (Ibid.) . La Loterie de l'Exposition. (/bid.) - Sur la notation des Nombres de Bernoulli. (/bid.) + Démonstration d’un théorème de M. Hermite.{T. VI.) . Lettre à M. Laïsant. (/bid.) . Un nouveau théorème empirique. (/bid.) . Sur un système d'équations linéaires. (/bid.) Sur quelques développements de cos mæ et de sin mæ. (1bid.) . Solutions de sept questions proposées. (/bid.) . Lettre à M. J. Neuberg. (Ibid.) . Sur les coniques satisfaisant à quatre conditions. (/bid } . Sur une propriété des surfaces du second degré. (/bid.) . Sur la cyclide. (Zbid.) da VA + æ* . Sur l'intégrale ne 0 (001) 11 . Remarques sur une série. (/bid.) . Sur deux Notes de MM. Radicke et Leinekugel. (Zbid.) Sur la série harmonique. (/bid.) Sur une équation d’Abel. (/bid.) Sur la quadrature des courbes paraboliques. (Jbid.) L'enseignement des Mathématiques élémentaires, en Belgique. (/bid.) Une nouvelle théorie des tangentes. (Zbid.) Lettre à M. Hermite. (/bid.) Lettre à M. Laisant. (/bid.) Pr À 19 19 19 19 19 9 19 Qt & O1 KO 19 19 RO RO 19 O1 O1 O1 Et à O1 19 19 LO 19 O1 OI O1 O1 O1 QD I © 19 D Se © ( 267) ACADÉMIE DE BELGIQUE. Mémoires. . Mémoire sur la transformation des variables, dans les intégrales multiples. 1849. Mémoire couronné. (Mém. des sav. étr., in-40, t. XIV.) . Recherche des lignes de courbure d’une surface. (/bid., t. XXXI[). 219. Sur la transformation des séries, et sur quelques intégrales définies. 1865. (lbid., t. XXXIHL.) . Sur les Nombres de Bernouilli et d’Euler, 1867. (Mém. des memb., t XXXVIL.) . Mémoire sur une transformation géométrique, et sur la surface des ondes. 1868. (Mém. des memb., t. XXXVIIL.) . Recherches sur quelques produits indéfinis. 1872. (Ibid, t. XL.) . Notes d’Algèbre et d'Analyse. 1877. (Zbid., 1. XLII.) . Sur quelques formules relatives aux intégrales eulériennes. 1877. (1bid.) . Remarques sur la théorie des moindres carrés. 1878. (lbid., t. XLIIT, re partie.) . Note sur la quadrature des courbes paraboliques. 1880. (/bid., & XLIII, 9de partie ) . Note sur les fonctions X,, de Legendre. 1880. (/bid.) . Mémoire sur une suite de polynômes entiers, el sur quelques intégrales définies. 1880. (1bid..) . Sur les fonctions X,, de Legendre (2° Mém.). 1881. (/bid., t. XLIV.) . Sur l’addition des fonctions elliptiques de première espèce. 1882. (Jbid., TNA) . Notes sur la théorie des fractions continues, et sur certaines séries. 1883. (Ibid., t. XLV.) . Quelques théorèmes d’Arithmétique. 1834. (Mém. des memb., t XLVI.) . Problèmes et théorèmes de Probabilités. 1884. (/bid., t. XLVI.) Sur un développement de l'intégrale elliptique... (/bid., t. XLVL.) . Sur les fonctions X, (troisième Mémoire). 1885. (/bid.) . Sur quelques intégrales définies. (/bid.) . Recherches sur les surfaces gauches. 1866. (Mém. in-8°, t. XVII.) . Remarques sur la théorie des courbes et des surfaces. 1874. (/bid., t. XXIV.) . Mémoire sur les fonctions X,, de Legendre. 1879. (/bid., 1. XXXI.) Sur les fonctions X, (seconde Note). (Wém. in-4°.) . Sur un tableau numérique, et sur son application à certaines transcendantes. (T. XLVIL) 242. Remarques sur certaines intégrales définies. (Ibid.) . Propriétés nouvelles des fonctions X,. (Jbid.) . Propriétés nouvelles des fonetions X, (supplément). (Jbid.) Bulletins. (2° série.) x. Recherches sur les déterminants. (T. XII.) . Note sur l'intégration d'un système d'équations homogènes. (T. XXI.) ( 268 ) . Application d’un problème de Géométrie à une question d'Analyse indéter- minée. (T. XXII.) . De l'intégrale définie qui représente la somme des p + 1 premiers termes du développement de (x + B}". (T. XXIII.) . Note sur les surfaces orthogonales. (T. XXVI.) 0. Sur les roulettes et les podaires. (XX VIL.) 51. Sur l'addition des fonctions elliptiques, de première espèce. (/bid.) 2. Rapport sur la quatrième période du Concours quinquennal (1864-1868 , t. XXVIIL.) 255. Remarques sur l'équation æ7 — 1 — 0. (T. XXIX.) . Sur la détermination de l’aire de l’ellipsoïde. (T. XXX.) ÿ. Note sur l'équation de Riceati. (T. XX XL.) 56. Théorème de Géométrie. (T. XXXIL.) . Note sur une formule de M. Botesu. (T. XXXIIL.) 58. Rapport sur un Mémoire de M. Gilbert. (/bid.) . Rapport sur un Mémoire de M. Gilbert. (T. XXXVI.) . Rapport sur un Mémoire de concours. (T. XXXVIIL.) . Rapport sur une Note de M. Mansion. (/bid ) 2. Note sur le problème de Malfatti. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Reinemund. (T. XXXIX.) . Rapport sur deux Mémoires de M. Saltel (/bid.) j. Rapport sur un travail de M. Houzeau. {T. XXXIX.) . Rapport sur un travail de M. Houzeau. (T. XL.) . Rapport sur un travail de M. Houzeau. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Havrez. ({bid ) 269. Rapport sur un travail de M. Houzeau. (T XLI.) 10. Rapport sur une Note de M. Le Paige. (/bid.) 71. Rapport sur les tables de Logarithmes de MM. Namur et Mansion. (/bid.) LQ Co 19 NO IS KO RO RO 1O RO © 0 ue C2 O1 19 ea re © 19 WW D OÙ D © 1 © © 19 C2) Qo . Note sur les Nombres de Bernoulli. (T. XLII.) . Rapport sur plusieurs Notes de M. Saltel. (/bid.) . Rapport sur un Mémoire de concours. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Ghysens. (T. XLIIL.) . Rapport sur une Note de M. Reinemund. (/bi«.) . Rapport sur une Note de M. Le Paige. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Boset. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Mansion. (T. XLIIL) . Remarques sur un Rapport de M. Folie. (T. XLIV.; . Rapport sur un Mémoire de M. Lagrange. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Mansion. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Le Paige. (/bid.) . Rapport sur une Note de M. Ghysens. (/bid.) . Théorème d’Algèbre. (/bid.) . Nouveau principe de Probabilités. (/bid.) . Rapport sur deux Notes de M. Mansion. (T. XLWV.) . Note sur les hexagones de Pascal et de Briarchon. (/bid.) ( 269 ) . Rapports sur deux Notes de M. Mansion. (T. XLVI.) . Note sur les hexagones de Pascal et de Brianchon (1bid.) . Rapports sur deux Notes de M. Mansion (T. XLVIIL.) 2. Rapport sur un Mémoire de M. Souillart. (Jbid.) 5. Rapport sur une Note de M. Le Paige. (T. XLIX.) . Rapport sur une Note de M. Saltel. (/bid.) . Rapport sur un Mémoire de concours. (T. L.) (3e série). . Carré magique de la Villa Albani. (T. 11.) . Rapports sur des Notes de MM. Folie, Le Paige, Texeira, Mansion. (T. II.) . Quelques théorèmes de Géométrie élémentaire. (T. IV.) . Rapport sur une Note de M. Boblin. (Jbid.) . Sommaire d’un Mémoire sur la théorie des fractions continues et sur certaines séries. (T. V.) . Rapport sur un Mémoire de M. Mansion. (/bid.) 2. Note sur une série double. (T. VI.) . Rapport sur une Note de M. Sautreaux. (/bid.) . Rapport sur deux Mémoires de concours. (/bid.) ÿ. Quelques théorèmes d’Arithmétique. (T. VIE.) . Rapport sur un Mémoire de M. Neuberg. ({bid.) . Application d’un nouveau Principe de Probabilités. (T. VII.) . Rapport sur un Mémoire de concours. (T. VII ) . Note sur un travail de M. Boncompagni. (/bid.) . Rapport sur un travail de M. Deruyts. (T. IX.) . Question d'Analyse indéterminée. (T. IX) . Une récréation arithmétique. (/bid.) . Rapport sur un Mémoire de M. Ernest Cesàro. (T. XI.) . Rapport sur un Mémoire de M. Mansion. (/bid.) . Sur une classe d’équation différentielles. (T. XII.) . Sur le dernier théorème de Fermat. (Jbid.) . Rapport sur un Mémoire de M. Ch. Lagrange. (Zbid.) . Lettre à M. De Tilly. (T. XIIL.) . Remarques sur une équation trinôme. (/bid.) . Sur les lignes géodésiques des surfaces de révolution. (/bid.) 21. Rapport sur un Mémoire de M. Beaupain. (T. XV.) Mémoires de la Société des sciences de Liège. . Mélanges mathématiques. (T. Il.) . Théorie analytique des lignes à double courbure. (T. VI.) . Théorèmes d’Arithmétique. (/bid.) 5. Problèmes et théorèmes d’Arithmétique. (T. X.) . Mélanges mathématiques. (T. I, 1885; t. IT, 1887; t. III, 1888.) 329. 350. 351. 552. 335. 394. 399. ( 270 ) Annali di malematica, pura ed applicula. . Sur les différences successives de 17, et sur les Nombres de Bernoulli. (T. Il.) 328. Sur les équations simultanées homogènes. (T. VII.) Atti dell? Accademia de’ Nuovi Lincei. Sur quelques questions relatives aux fonctions elliptiques. (T. XX, 1867.) Sur quelques questions relatives aux fonctions elliptiques (2e Note.) (1875.) Sur quelques sommations et transformations de séries. (T. XXII.) Extraits de trois lettres adressées au prince Boncompagni. (1881.) Sur quelques décompositions en carrés. (1882.) Mémoire sur certaines décompositions en carrés. (1883.) Mémoires de l’Académie de Saint-Pélersbourg. Recherches sur la constante G, et sur les intégrales eulériennes. (1883.) Associalion française pour l’Avancement des Sciences. . 1872. Bordeaux. — Nouvelle formule d'intérêt composé. — — Théorie des polyèdres semi-réguliers. . 1874. Lille. — Sur les surfaces orthogonales. — Sur la méthode des moindres carrés. — Lieu géométrique. — De l’hélice tracée sur un cylindre dont la base est une chaïnette. . 1876. Clermont-Ferrand. — Sur les fonctions X,, de Legendre. . 1877. Le Havre. — Sur la somme des diviseurs d’un nombre n. — Éva- luation des nombres premiers compris entre des limites données. — Sur quelques développements de l'intégrale elliptique, de première espèce. . 1878. Paris. — Sur les lignes de courbure de la surface des ondes. . 14880. Rheims. — Sur une décomposition en facteurs. . 1885. Rouen. — Notes d’Algèbre et d’Arithmétique. Bullettino du prince Boncompagni. Sur un article du Journal des savants. (T. IV, 1871.) . Lettre relative à la tombe de Van Cülen (contenant l’extrait d’une lettre de Lakanal ) (T. VII, 1874.) . Une polémique entre Goldbach et Daniel Bernoulli. (T. XVIII, 1885.) Société mathématique de France. . Communication sur divers sujets. (T. XVI.) Mathesis. . Carré magique de la Villa Albani.(T. IL.) 376. 877. 3178. 379. 380. 581. (271) . Maximum et minimum d’une fraction. (T. IT.) . Sur la méthode des isopérimètres. (/bid.) . Sur uu article des Nouvelles Annales. (1bid.) . Une démonstration du théorème de Pythagore. (/bi1.) . Sur un théorème de M. Cambier. (Ibid.) . Sur le principe de l’homogénéité. (T. IL.) . Quelques théorèmes de Géométrie élémentaire. (/bid.) . Sur un théorème de M. Rocquigny (/bid.) . Un curieux théorème. (/bid.) . Généralisation de trois propriétés de la cycloïde. (1bid.) . Sur un théorème d’Abel. (T. IV.) . Sur les ombilics des surfaces. (T. V.) . Sur la courbe de Watt. (/bid.) 9, Lettre à M. Mansion. (T. VI.) 3. Lettre à M. Charles Brisse. (/bid.) . Sur la divisibilité des nombres. (T. VII.) . Sur les nombres parfaits. (T. VII.) Journal de M. de Longchamps. . Sur une limite supérieure des racines. (1880.) . Sur deux problèmes d’Arithmétique. (/bid.) . Quelques théorèmes de Géométrie élémentaire. (1883.) . Remarques sur un travail de M. Calinon. (1885.) . Sur le pentagone d’Albert Dürer. (1bid.) . Théorèmes sur les coniques, (/bid.) . Lettre sur une trisectrice. (/bid.) . Lettre sur le théorème de Fermat. (1886.) . Démonstration d’un théorème de M. Delbœuf. (1887.) . Extraits de plusieurs lettres. (Jbid.) Bulletin des Sciences. Théorème de Staudt et Clausen. (1880.) Lettre au Rédacteur. (1882.) Journal de Crelle. Énoncé d’un théorème empirique. (T. XXVIL.) Revue de l’Instruction publique en Belgique. Lettre au Rédacteur. (1869.) Théorèmes empiriques. (1870.) Analyse indéterminée, du premier degré. (1871.) O1 QI O1 OI QI © © © © © O1 D = © © CT Le CS (272) La Science, journal rédigé par Auguste Blum. . Arithmétique. — Théorie des Combinaisons. (Mars et avril 1855. ) L’Avenir, revue hebdomadaire (*). . Application de l’Algèbre.. à la Théologie (**). (Mai 1855.) Revue scientifique. . Les dimensions de l’univers visible. — Conférence donnée aux élèves des Écoles spéciales (Liège). (Juin 1882.) . Démonstration d’un théorème de M. Delbœuf. (Octobre 1886.) OUVRAGES PARTICULIERS. . Éléments de Géométrie. (Paris, 1843; 2e édit. ; Liège, 1865.) 7. Application de l’Algèbre à la Géométrie (Lycée Charlemagne, 1848, in-4°). . Théorèmes et problèmes de Géométrie élémentaire. (Paris, 1852; Bruxelles, 1879.) . Manuel des candidats à l’École polytechnique. (Paris, 1857.) . Manuel du Baccalauréat ès-sciences. (Paris, 1852-1872) . Traité élémentaire de Géométrie descriptive. (Paris, 1852-1882.) . Traité élémentaire des séries. (Paris, 1860 ; in-8°.) . Cours d’Analyse de l’Université de Liège. (Bruxelles, 1870. 2e édition, 1879; in-8°.) . Application de l’Algèbre au Code civil : l’article 757. (Paris, 1862.) . Histoire d’un concours. Liège, 1865; br. in-8°. . Manuel d’Arithmétique et d’Algèbre. . Manuel de Géométrie. (9e édition.) . Manuel de Trigonométrie et de Géométrie descriptive. (13° édition.) . Manuel de Cosmographie. (13° édition.) . Manuel de Mécanique. (15° édition.) . Réhabilitation d’un pléonasme. Bruxelles, 1876; in-8°. . Notions d’Astronomie, (Bibliothèque utile.) . Solutions de problèmes proposés au Baccalauréat ès-sciences (Paris, 1855. . Notice sur Charles Boileau (Œuvres choisies de Charles Boileau, 1873). . Labyrinthe de Crète. ÿ, Quelques lettres. (Appendice aux Mélanges mathématiques). (*) Créée et tuée en quelques mois. (**) Analyse d’un ouvrage de l'abbé Gratry. TABLE DES MATIÈRES, CCXVI. — Section droite du cylindre circonserit à un ellipsoïde. CCXVII. — Sur deux théorèmes de M. Laguerre CCX VIII. CCXIX. CCXX. CCXXI. CCXXII. CCXXIIT. CCXXIV. CCXXV. CCXXVI. CCXX VIT CCXXVIIT. CCXXIX. CCXXX. CCXXXI. CCXXXII. CCXXXIHIT. CCXXXIV. CCXXXV. CCXXX VI. CCXXX VIT. CCXXXVIIL. CCXXXIX. CCXL. CCXLI. CCXLII. CCXLII. CCXLIV. CCXLV. Remarques sur un théorème de Fermat Sur une formule attribuée à M. Hermite : Courbes ayant même longueur qu’une ellipse donnée. Sur unc classe de surfaces gauches . Sur la fonction numérique 4(n) . Équivalences de séries . Quelques intégrales définies Relations entre deux théorèmes empiriques Sur une formule de Jacobi. Sur les nombres combinatoires Application d’un théorème de Binet. Une récréation arithmétique . SULANDAIROLE RENAN AEAUENREEES RE NE NN Extrait d’une lettre adressée à M. Miller, rédacteur de l’Educational Times . Sur une propriété numérique. Trajectoires orthogonales de polhodies . Deux intégrales définies Sur les développées gauches . UE Sur la formule : B(p, 1 — p) = — 3 Sin PT Transformation d’une somme en produit . Représentation des intégrales elliptiques ÜNEMNtESTANONLNE. re MENT POESIE Théorème de {iéométrie élémentaire Problème d'Analyse indéterminée Une propriété des progressions arithmétiques. Application du Théorème de Lancret Conséquences du Problème de Malfatti. Sur la projection stéréographique 18 Page. CCXLVI. CCXLVII. CCXLVIIT. CCXLIX. CCL. CCLI. CCLII. CCLIII. CCLIV. CCLV. CCLVI. CCLVIT. CCLVIIT. CCLIX. CCLX. CCLXI. CCLXII. CCLXIHIT. CCLXIV. CCLX V. CCLX VI. CCLX VIT. CCLX VII. CCLXIX. CCLXX. CCLXXI. CCLXXII. CCLXXIHIT. CCLXXIV. CCLXXV. CCLXXVI. CCLXX VII. CCLXX VIII. CCLXXIX. CCLXXX. CCLXXXI. (274) Sur l'Hélice-caténoïdique. Un développement e in æ Sur les lignes He de l’ellipsoïde. Théorème d'Alsèbre . Problème trouvé en songe Une propriété des systèmes triplement orthogonaux. MM. Neuberg, de Longchamps, … Sur la Géométrie de Problème de Probabilités M 27000 Quelques décompositions de l'unité Conséquences du Théorème de Fermat Systèmes articulés . Sur des sommes de bi-carrés Quelques sommations . ; Sur le Postulatum de Bertrand . Théorème d’Arithmétique Sur les Nombres de Segner . Lettre à M. De Tilly Surl'équationtu— 1 #7 EN Nouvelles propriétés des fonctions X,. Théorèmes de Géométrie élémentaire . Application d'une formule combinatoire . Théorèmes d’Arithmétique Deux intégrales définies . Sur le théorème de Wilson . ë Conséquences d'une division algébrique . Sur un théorème de M. Mannheim . : Sur un théorème d’Abel. (Lettre à M. je Saint. Germain.) . Remarques sur l'intégrale / 7 f 1—2acosx+a°)dx. 0 Sur la démonstration d'un théorème de Fermat, donnée par Legendre Sur un théorème de Gauss Me Exercice sur un Problème de Géométrie élémentaire. Lettre à M. Battaglini . Lettre à M. l!ermite — Circonférences focales. — Sur les nombres parfaits. (Lettre à M. Mansion.) Lettre à M. Arthur Cayley . Brocard, Lemoine, Pages. 101 105 108 111 115 118 120 1922 129 155 157 158 159 142 150 153 156 159 165 167 196 197 205 205 207 CCLXXXII. CCLXXXIIT. CCLXXXIV. CCLXXXV. CCLXXX VI. CCLXXX VIT. CCLXXX VII. CCLXXXIX. CCXC. CCXCI. CCXCIT. CCXCIHIT. CCXCIV. CCXCV. CCXCVI. CCXCVIT. CCXCVI. CCXCIX. ErRaATA . (275) Sur.ia courbure desiiienes 0000 Théorèmes d’Arithmétique. ACER Sur les lignes géodésiques des surfaces de révolution . Une propriété des progressions géométriques . Géométrie de situation . HA Sur les sections circulaires de l’ellipsoïde Une application de la Géométrie à l’Algèbre Équations dont toutes les racines sont imaginaires. Sur une formule de Cauchy - Sur une équation d’Abel Une équation aux différences . . Sur une intégrale définie . NUS A propos d’un théorème de M. Oltramare . Quelques formules elliptiques. Sur le Problème de Pétersbourg . Sur un cas particulier de la formule du binôme . Extraits d’une lettre à M. Hermite MS Sur une application du thécrème de Bayes, faite par Laplace LISTE DES PUBLICATIONS DE L'AUTEUR . NO NO 15 NO YO © à & > © D — MATÉRIAUX POUR LA FAUNE ENTOMOLOGIQUE DE LA PROVINCE DE LIÈGE, COLÉOPTEÈRES QUATRIÈME CENTURIE PAR ALFRED PREUDHOMME DE BORRE, Membre des Sociétés entomologiques de Belgique, Néerlande, Londres, France, Munich, Stettin, St-Pétersbourg, de la Société royale des sciences de Liège, etc. COLÉOPTÈRES DE LA PROVINCE DE LIÈGE, %, ne CENPOURENLE MIA (0) FAMILLE DES DYTISCIDES (suite). Colymbetes fuscus, L. (striatus, Aubé). — Taille d'environ 18 millimètres. Ovale allongé, quelque peu rétréei en arrière. Tête noirâtre, avec le labre, l'épistome et deux petites taches vagues au devant du vertex, rougeâtres. Corselet brun, avec les bords latéraux largement testacés, couvert de très petites strioles irrégulières. Élytres à fond testacé disparaissant, sauf sur les bords latéraux et dans le fond des stries, sous une couche de couleur brun-olivâtre; elles sont aussi complète- ment couvertes de petites stries transversales très rapprochées et anastomosées; sur chaque élytre, trois séries longitudinales de points enfoncés; épipleures testacées. Dessous noir, avec le bord des segments abdominaux brun-rougeûtre, ainsi que les hanches postérieures et toutes les pattes. Antennes et palpes testacés. — RD : Angleur, Fetinne, Cheratte. RG : Liège, Herstal, Saint-Nicolas, Jemeppe, Statte. Dytiscus punctulatus, Fabr. — Taille d'environ 50 milli- mètres. Noir brillant en dessus et en dessous, avec le labre, l'épistome, une bordure latérale au corselet et une autre aux élytres, d’un testacé rougeûtre. Saillies coxales du métasternum arrondies au bout. Élytres du mâle ayant chacune trois lignes (:) Présenté dans la séance du 22 novembre 1887. QI (#9) de points; celles de la femelle profondément creusées de dix sillons dépassant le milieu de chaque élytre. Pattes noirâtres plus ou moins tachées de brun-rougeätre. — RD : Tilff, Beaufays, Verviers. RG : Liège, Loën. D. marginalis, L. — Taille variant entre 50 et 55 milli- mètres. Ovale un peu élargi en arrière, un peu busqué en avant. Noir-verdàtre ou noir-brunâtre, avec le labre, l'épi- stome, une tache en-V sur le front, les antennes et palpes, tout le pourtour du corselet, une bordure latérale aux élytres, avec une petite ligne oblique avant le sommet, testacé-clair, de même que le dessous du corps et les pattes. Saillies coxales du métasternum en lancettes un peu courtes, mais pointues. Élytres du mâle avec trois lignes de points ; celles de la femelle avee dix forts sillons, dépassant un peu le milieu de chaque élytre. Une forme aberrante de femelles (conformis, Kunze) n'a pas ces sillons et ne se distingue des mâles que par l'ab- sence de la dilatation des trois premiers articles des tarses antérieurs. — Commun. RD : Angleur, Colonster, Gomzé. RG : Herstal, Rocour, Waremme. . D. circumcinctus, Ahrens. — Même taille, mème forme. Dessus du corps brun-chocolat, avec les mêmes bordures testacé-rougeâtre au corselet et aux élytres. Une bordure rou- geûtre autour de l'œil. Dessous et pattes rougeätres. Saillies coxales plus allongées et plus aiguës. Les femelles ont, comme les mâles, trois lignes de points sur chaque élytre. Une seconde forme de femelles (var. dubius), extrêmement rare, a les élytres sillonnées comme l'espèce précédente. — Très rare. RD : Grivegnée (M. Miedel). . D. circumflexus, Fabr. — Taille dépassant peu 50 milli- mètres. Noir-verdàtre ou olivâtre assez brillant en dessus, avec le labre, l’épistome, une tache frontale en V, tout le pourtour du corselet, une bordure latérale et une bande oblique vers le sommet de l'élytre, testacés. Pattes et dessous (5) du corps également testacés, avec la base des segments abdo- minaux brun-foncé. Saillies coxales très acuminées. Les deux sexes ont les élytres lisses, avec trois séries de points ; mais il existe une variété femelle (perplexus), ayant les élytres sil- lonnées, comme les femelles normales du marginalis. — Rare. RD : Liège, Les Aguesses (M. Miedel). Hydaticus transversalis, Pontoppid. — Taille de 15 milli- mètres. Ovale assez régulier. Noir en dessus et en dessous, avec l'abdomen un peu brunâtre. Devant de la tête, centre du front et deux taches sur le vertex, testacés. Corselet avec les bords latéraux testacés, reliés par une bande transversale antérieure. Élytres ayant à la base une fascie transversale fer- rugineuse et, sur le côté, une bande de même couleur, s'élar- gissant et se décomposant en lanières en arrière; trois lignes de petits points sur chaque élytre. Pattes antérieures et intermédiaires testacées, les postérieures rembrunies. — RD : Les Aguesses, Chaudfontaine. . H. grammicus, Germar. — Taille d'environ 10 millimètres. En ovale régulier. Tête testacée, avec un bord postérieur noi- râtre. Corselet testacé, ainsi que tout le dessous et les pattes. £lytres noirâtres, tachetées de testacé vers la base et ayant de plus chacune deux lignes discoïdales testacées, ainsi qu’une bande latérale s’élargissant et se décomposant en lanières vers le sommet. — Très rare. RD : Angleur (coll. Chapuis). Acilius sulcatus, L. — Taille d'environ 18 millimètres. Déprimé; ovale, avec la plus grande largeur un peu au delà du milieu des élytres. Tête noire, avec le labre, l’épistome, deux taches juxta-oculaires, une tache frontale en V et deux taches sur le vertex, parfois réunies, jaunâtres. Corselet pone- tué, noir, avec le pourtour jaune et une fascie transverse dis- coïdale de la même couleur, ayant un prolongement en arrière de chaque côté, prolongement qui, chez les femelles, se change en ue dépression pleine de poils ferrugineux. Élytres du mâle (6) jaunâtres, très ponctuées, parsemées d’une multitude de très petits points noirs, se condensant souvent aux trois quarts postérieurs en une sorte de fascie transverse ondulée. Élytres de la femelle ayant chacune cinq côtes longitudinales bien marquées, dont les intervalles sont remplis de longs poils rougeâtres. Dessous du corps noir, à l'exception du prosternum qui est jaune, ainsi que des taches latérales à chaque segment de l’abdomen. Pattes testacées ; une tache noire à la base des cuisses postérieures. — Commun. RD : Angleur, Sartilman, Beaufays, Poulseur, Jupille, Visé. RG : Herstal, Rocour, Jemeppe. Graphoderes cinereus, L. — Taille de 15 millimètres environ. Ovale un peu bombé. Tête jaunâtre, avec la partie postérieure noire, ainsi que le bord des yeux et deux taches frontales en chevrons, parallèles l’une à l’autre. Corselet testacé, avec la base assez largement noire, sauf près des angles et une assez large tache en trapèze au milieu du bord antérieur; angles postérieurs droits. Élytres brun-olivâtre, couvertes de très petites taches rondes testacées; une ligne suturale et le bord externe de la même couleur. Dessous et pattes d’un testacé rougeâtre. — RD : Les Aguesses (M. Miedel). 10. Gr. zonatus, Hoppe. — Taille de 15 millimètres au plus. Même forme, mais moins convexe. Même coloration. Au cor- selet, les bandes noires transverses sont séparées du bord par un filet de la couleur foncière testacée, et les angles pos- térieurs sont aigus et dirigés en arrière. Segments abdominaux tachés de brunâtre sur les côtés. — Rare. RD : Les Aguesses (M. Miedel). 11. Gr. bilineatus, de Geer. — Taille d'environ 15 millimètres. Ovale un peu déprimé et un peu élargi en arrière. Mème coloration que le Gr. cinereus. Au front, une ou deux taches noires en chevrons. Au corselet, les bandes noires sont plus étendues, surtout l’antérieure. — RG : Ile Monsin, à Herstal (M. Miedel). (7) 12. Cybister Roeseli, Fabr, — Taille de 50 à 35 millimètres. Déprimé, en ovale un peu rétréci sur les deux bouts et nota- blement dilaté en arrière du milieu. Couleur vert-olivätre ou brun-chocolat luisant en dessus, testacé brillant en dessous ; labre, épistome, bordure latérale du corselet et des élytres, testacés. Pattes testacées, avec les tarses rembrunis. Saillies coxales du métasternum très courtes et fortement arrondies. Élytres du mâle lisses, avec trois lignes de petits points sur chacune; celles de la femelle couvertes de petites strioles anastomosées. — Rare. RD : Prés Saint-Denis (M. Miedel), Les Aguesses (id.). FAMILLE DES CARABIQUES (addition). 15. (Après C. catenulatus, Centurie 1, n° 26.) — Carabus catenatus, Panzer. — Taille de 28 à 50 millimètres. Assez large. D'un noir bleuâtre violacé (parfois virant au bronzé verdätre). Corselet subquadrangulaire, un peu rétréci en arrière, sans être subcordiforme comme chez le C. catenulatus. Côtés bien arrondis en avant, les angles antérieurs et posté- rieurs également; ces derniers formant de courts lobes sail- lants, dont la rentrée sur la base se fait à angle obtus. Élytres assez convexes, nullement échancrées en arrière ; stries ponctuées; interstries un peu relevés et légèrement crénelés en arrière; trois séries de caténations sur chaque élytre. — Cette espèce a pour patrie les parties méridionales de l'empire d'Autriche. Cependant il y en a eu une capture en Belgique. La collection de feu Chapuis renferme un exemplaire qui, au témoignage formel de M. le D' Candèze, a été pris vivant à Jonckeu, près Verviers. C'est assurément une capture tout accidentelle et que l’on peut conjecturer être le résultat d’une introduction à l'état d'œuf, larve ou nymphe. (8) FAMILLE DES HALIPLIDES (addition). 14. (Après Haliplus lineatocollis, Centurie HIT, n° 57.) — Cnemidotus cœsus, Duftschm. — Taille de 4 millimètres environ. Testacé, avec la tête et le corselet plus jaunâtres et une tache brune suturale au milieu des élytres. Corselet pré- sentant en avant une ligne de points médiocres et, en arrière, une dépression transversale, où s'étend une série de très gros points à fond rembruni; de chaque côté, trois de ces gros points sont disposés en triangle. Stries des élytres très forte- ment ponctuées; leurs points antérieurs très gros et placés dans une sorte de sillon transversal; tous ces points plus foncés que le fond de l'élytre ; éntre la 2° et la 5° strie, une strie rudimentaire ne dépassant pas le quart de l’élytre. — RD : Jupille (M. Séverin). FAMILLE DES DYTISCIDES (addition). 15. (Après C. versicolor, Centurie II, n° 65.) — Cœlambus im- pressopunctatus, Schaller (picipes, Sturm, Aubé, Kiesenw.). — Taille de 5 millimètres. Oblong, assez convexe. Brun-noisette clair et luisant, rembruni en dessous, sur le vertex, à la base du corselet et en lignes longitudinales sur les élytres. Base du corselet à ponctuation aciculée, assez dense, surtout au milieu. Élytres grossièrement et densément ponctuées sur le disque, ayant chacune une strie suturale et deux stries centrales assez marquées et fortement ponctuées. Une variété femelle (lineellus) a ces stries presque effacées, la ponctuation plus fine et la teinte générale plus mate. — RD : Angleur (M. Miedel). 16. (Après D. latus, Centurie IE, n° 66.) — Deronectes duodecim- pustulatus, Fabr. — Taille dépassant 5 millimètres; plus allongé, avec les bords latéraux du corselet et des élytres séparément arrondis et séparés par un angle curviligne ren- (9) trant. Brun de poix assez foncé, avec les pattes et les antennes rougeûtres, ainsi que la tête, le corselet (sauf une bande antérieure et une macule basilaire bilobée), et douze taches élytrales sur quatre rangées, deux discoïdales et deux contiguës aux bords extérieurs. — RG : Herstal (M. Miedel). 17. (Après le précédent.) — D. depressus Fabr. — Taille d'environ # !/, millimètres. Forme absolument semblable. D'un testacé jaunâtre, avee le corselet bordé de noir en avant et présentant sur la base une grande tache noire bilobée. Suture des élytres noire. Sur chaque élytre, une grande tache noire discoïdale, rattachée à l'angle sutural de la base par un arc noir et envoyant vers la suture deux prolongements et trois autres jusqu'auprès du bord externe, sans le toucher. Ces taches sont parsemées de quelques linéoles testacées et, chez une variété (elegans, Panzer), se résolvent en un système de raies noires longitudinales. — RG : Herstal (M. Miedel). 18. (Après A. halensis, Centurie II, n° 67.) — Hydroporus lepidus, Olivier. — Taille d'environ 3 millimètres. Ovale tant soit peu large, notablement convexe. Noir, avec le bord du corselet testacé, ainsi que le fond des élytres, d’ailleurs large- ment maculées de noir comme suit : une tache anguleuse vers l'épaule, touchant parfois Ja base; au milieu de celle-ci une petite bande médiane, la suture tout entière, une vaste tache discoïdale commune, trilobée en avant sur chaque élytre et se réunissant plus où moins en arrière, par l'élargissement de la bande suturale, à une autre tache transversale, terminée en losange, sur chaque élytre; après cette tache, la bande suturale forme une sorte de trèfle sur le bout de lélytre; cette maculature varie en étendue et en intensité. Corselet et élytres couverts d’une pubescence assez dense et très courte, d’un flave doré. Épipleure testacée, ainsi que les pattes, sauf les tibias postérieurs et les six tarses, qui sont rembrunis. — Rare. RG : Herstal (M. Miedel). (10) 19. (Après A. planus, Centurie IE, n° 75.) — H. Gyllenhalli, Schiôdte (piceus, Aubé, Kiesenw.). — Taille de 5 1/, milli- mètres. Ovale un peu allongé, un peu acuminé en arrière. Ponetuation forte sur les élytres, ainsi que sur la base et le devant du corselet, affaiblie sur le disque de celui-ci. Brun- marron, avec tout le devant de la tête, les côtés du corselet et le bord externe des élytres, rougeâtres, ainsi que les pattes, les antennes et les palpes. Dessous du corps noir, fortement ponctué sur la poitrine, les hanches et le premier segment abdominal, faiblement sur le reste de l'abdomen. — RD : Beaufays (M. Miedel), Hockay (ÿd.), Baraque-Michel (4d.). FAMILLE DES GYRINIDES. 20. Gyrinus minutus, Fabr. — Taille d'environ 4 millimètres; la plus petite de nos espèces indigènes du genre. En dessus d’un noir bleutre brillant, avec le bord externe des élytres et du corselet métallique. Pattes, dessous du corps en entier et épipleures d'un testacé clair. Élytres assez fortement striées- ponctuées ; les stries finissant un peu avant le sommet, qui présente une ellipse irrégulière de points et est tronqué un peu obliquement. Écusson se relevant au centre en une petite carène longitudinale. — Rare. RG : Corphalie (M. Pfaff). 21. G. natator, L. — Taille assez variable, de 4 !/, à 7 milli- mètres. Noir, en général assez brillant et virant au bronzé vers les bords des élytres. Dessous également noir, avee les pattes, les épipleures, le segment anal et la poitrine, en tout ou en partie, d’un testacé qui va du roux clair au brun rougeâtre très foncé. Élytres à troncature arrondie, striées de séries de points généralement assez petits et assez espacés, surtout sur le disque. Le sommet de l'élytre, qui est plus ou moins retroussé, porte une ellipse irrégulière de points, parfois très forts, parfois très effacés chez les petits exemplaires (var. Suffriani). Chez les plus grands exemplaires (var. colymbus), (11) les interstries, sous un très fort grossissement, laissent faible- ment percevoir un pointillé. — Très commun et très abon- dant. RD : Kincampoix, Visé, Herve, Theux, Grandry, Stembert, Baraque-Michel. RG : Loën, Jemcppe, Statte. 29. G. marinus, Gyll. — Taille de 5 à 7 millimètres environ. Ovale, avec les troncatures du bout des élytres arrondies. Noir, plus ou moins bronzé, plus ou moins bleuâtre, avec le corselet, la suture et les bords extérieurs des élytres un peu métallescents. Dessous et épipleures noir-bronzé. Pattes tes- tacées. Stries des élytres à points assez forts, assez serrés et égaux; une strie elliptique ponctuée sur le bout un peu relevé de chaque élytre. La variété dorsalis a les élytres d’une teinte brun-rougeûtre. On a donné le nom d’opacus à de petits exem- plaires où les stries, surtout sur le disque, sont plus finement ponetuées. — Moins commun. RG : Loën. 95. Orectochilus villosus, Müller. — Taille de 5 à 6 millimètres. Allongé et notablement convexe, presque gibbeux vers la base des élytres, qui sont comprimées latéralement et terminées chacune par une troncature un peu oblique et arrondie. D'un brun assez foncé, médiocrement brillant; testacé en des- sous; couvert d'une pubescence grise veloutée. Labre très proéminent. Corselet beaucoup plus large que long. Écusson assez grand. — Rare. RD : Rivière de la Berwinne (D' Cha- puis). RG : Herstal (id.), Statte (M. Cluysenaar). FAMILLE DES LUCANIDES. 24. Lucanus cervus, L. — Le plus grand de nos coléoptères indigènes; le mâle atteint parfois une longueur de 5 !/, centi- mètres sans les mandibules, et 7 !/, en y comprenant la gigan- tesque fourche antérieure formée par elles chez les exem- plaires bien développés; la femelle n'a généralement qu’une taille de 4 à 4 !/, centimètres, qui est aussi celle des petits (12) mâles à mandibules peu développées (var. capra, Oliv.). Couleur noir de poix, avec les mandibules et les élytres d'un brun de poix rougeàtre assez luisant. Tête forte, trans- versalement quadrangulaire, plus large que le corselet chez les mâles au développement maximum, aussi large seule- ment dans la variété capra. Les crêtes saillantes qui la bordent sur les côtés et surtout aux extrémités de la base chez les grands males, s’effacent graduellement chez ceux dont la taille fait la transition à cette variété capra, où lesdites crêtes n'existent pas. En avant, les mandibules forment une énorme fourche dont les branches se courbent en s’inclinant et se terminent par une bifurcation en rapprochant leurs bouts ; une forte dent, précédée et suivie de quelques denticules, se trouve aux deux tiers de chaque mandibule en dedans. Chez les exemplaires de la variété capra, ces organes conservent la même forme, mais sont de proportions plus réduites. La femelle a une tête plus étroite que le corselet, s’abaissant en avant et latéralement, avec des angles antérieurs arrondis et les mandibules, assez fortes d’ailleurs, sont de forme normale, courtes et dentées à leur bord interne et supérieur. Dans les deux sexes, la massue se compose de quatre feuillets. Corselet rugueux, ayant les angles postérieurs remplacés par une large troncature. Élytres beaucoup plus finement granuleuses, avec le bord postérieur un peu déprimé au bout. Pattes longues et fortes; une grande tache oblongue de poils d’un roux doré à la base des cuisses antérieures. — RD : Chénée, Ougrée, Embourg, Chèvremont, Beaufays, Tilff, Sart, Strée. RG : Liège, Bois-l'Évèque, Val-Benoit, Jemeppe. 95. Dorcus parallelipipedus, L. — Long d'environ 20 milli- mètres et large de 9 millimètres; forme assez cylindrique, un peu déprimée. Entièrement d’un noir de poix. Mandibules assez fortes chez le mâle, moins fortes chez la femelle, mais sail- lantes dans les deux sexes et portant, aux deux tiers de leur longueur, au côté interne, une dent un peu redressée. Corselet et élytres densément ponctués. La femelle à sur le front deux Rs ( 15.) petits tubercules. — RD : Les Vennes, Wandre. RG : Saint- Gilles, Bois-l'Evèque, Grâce-Berleur, Flémalle-Haute, Her- malle-sous-Argenteau, Glons. 26. Platycerus caraboïdes, L. — Taille d'environ 12 millimètres. Coloration variant du bleu au violet et au vert bronzé métal- lique. Antennes et pattes noires; celles-ci quelquefois rouges (var. rufipes, plus fréquente chez les femelles). Tête petite, un peu excavée en avant, fortement ponctuée; les mandibules un peu plus développées chez le mâle que chez la femelle. Cor- selet à côtés arrondis, densément, mais assez finement ponctué; le bord antérieur à peu près aussi large que la base chez le male, plus étroit chez la femelle ; les angles postérieurs droits et même un peu saillants, surtout chez les mâles. Élytres striées-ponetuées; interstries rugueux, — RD : Sartilman, Tilff, Chaudfontaine, Neuville-en-Condroz, Verviers, Aubel, Henri-Chapelle, Hestreux, Baraque-Michel. 27. Sinodendron cylindricum, L. — Taille de 12 à 15 milli- mètres. Noir assez brillant, avec les antennes et les tarses rou- getres. Forme cylindrique. Tête petite et déprimée, surgissant de dessous le corselet qui, chez le mâle, est cylindrique, avec une forte troncature antérieure, dont la partie supérieure, largement échancrée, a encore au milieu de cette échancerure un second sinus, d’où sort une étroite saillie horizontale; la troncature est parsemée de gros points ombiliqués; le dessus du corselet a un disque lisse, avee un pourtour offrant une ponctuation forte, mais espacée. Chez la femelle, le corselet, très rugueux, est fortement convexe et faiblement creusé de deux fossettes en avant. Le mâle a le devant de la tête relevé en une corne assez longue ; la femelle n’a qu'un petit tuber- cule frontal. Élytres striées, mais les stries fort oblitérées par la rugosité générale, qui est très forte et très grossière. — RG : Chènée, Embourg, Beaufays, Dalhem, Mouland, Trooz, Theux, Goé, Baraque-Michel, forêt d'Hertogenwald. RD : Liège, Rocour, Loën. (14) FAMILLE DES SCARABÉIDES. Sous-famille 1 : LAPAROSTICTI, 28. Sisyphus Schäfferi, L. — Taille de 7 à 10 millimètres. Assez globuleux, mais plus large au corselet et aux épaules qu’en arrière, où les élytres se rétrécissent visiblement. Noir assez mat. Tête granuleuse ; chaperon sinué en avant. Corselet très bombé, très densément ponctué. Élytres légèrement striées- crénelées. Pattes antérieures assez courtes, à tibias portant vers l'extrémité trois fortes dents externes. Les pattes intermédiaires et postérieures, remarquablement longues el assez arquées, chez les mâles surtout, servent à ces insectes à rouler les bou- lettes de bouse de vache où ils renferment leurs œufs. — Très rare. RG : Engis, Loën. 99. Caccobius Schreberi, L. — Taille d'environ 5 millimètres. Suborbiculaire et un peu déprimé sur les élytres. D'un noir légèrement violacé, avec deux taches rougeâtres sur chaque élytre, l’une vers le milieu de la base, l'autre au sommet. Pattes rougeàtres. Chaperon retroussé et sinué en avant. Cor- selet bombé, ayant en avant chez le mâle quatre petites bos- settes; en dessous du corselet sont creusées des fossettes recevant au repos les massues des antennes. Élytres striées- crénelées; insterstries ponctués. — Rare. RD : Visé (M. le D: Jacobs). 50. Copris lunaris, L.— Taille d'environ 20 millimètres. Large et ventru. Noir brillant, avec une pubescence rousse sous la tête, sur la poitrine et un péu sur les cuisses antérieures. Tête aplatie, en demi-lune fort large, avec une échancrure en avant et des angles postérieurs pointus. Au centre se dresse, chez le mâle, une corne pointue plus ou moins longue, sur la naissance de laquelle sont deux petites dents postérieures; chez la femelle, cette corne est remplacée par une saillie (15) bifurquée. Chez le mâle, le corselet est rétus en avant, avec une dépression médiane verticale et, de chaque côté, une aile ou protubérance anguleuse ; caractères qui disparaissent chez les mâles peu développés, à corne céphalique rudimentaire (var. corniculatus); chez la femelle, l'escarpement antérieur du corselet est très peu marqué et présente trois faibles dépres- sions. Stries des élytres fortes, mais faiblement ponctuées; interstrics très convexes. Pattes fortes et courtes. — RD : Re- mouchamps (D' Candèze). RG : Lixhe. 31. Onthophagus taurus, L. — Taille de 7 à 10 millimètres. En ovale court et très large, déprimé en dessus. Noir tant soit peu verdâtre. Dans la variété fuscipennis, les élytres sont brun- noirâtre. Chaperon plat, avec un bord un peu retroussé, non échancré en avant. Les mâles au maximum de développement ont en arrière du front une arête de peu de hauteur, mais des extrémités de laquelle naissent deux cornes longues, plates et fortement recourbées; on a formé diverses variétés avec les mâles, où les cornes acquièrent moins de développement, diminuent de courbure et finissent par se réduire à de toutes petites saillies {variétés bos, bovillus, capra, caprellus); enfin il est des màles (var. femineus) où les derniers vestiges de ces cornes disparaissent et qu'on ne distingue des femelles que parce que celles-ci ont, outre la carène postérieure du front, une autre carène sur la suture frontale. Le corselet est fortement bombé, ayant chez les mâles une dépression anté- rieure et deux creux latéraux pour recevoir les cornes. Stries des élytres fines et finement ponctuées. Interstries plans, très finement pointillés. Tarses brunâtres. — RD : Huy, Ramet, Tilff. RG : Jemeppe, Flémalle-Haute, Engis. 52. O. vacca, L. — Taille de 7 à 12 millimètres. Largement ovalaire. D'un vert noirâtre, plus clair et métallique sur le corselet, avec les élytres testacées et semées d’une foule de taches verdâtres ou noires (var. medius) plus ou moins confluentes. Épipleure entièrement testacée. Chaperon ogival chez le mâle, semi-orbiculaire chez la femelle, à bord assez retroussé, sur- (16) tout en avant chez le mâle. Celui-ci a la suture frontale faible- ment saillante, mais le vertex prolongé en une lame qui, chez les grands exemplaires, est quadrangulaire et surmontée d'une corne plate redressée; chez les petits développements, il n’y a qu'une lame plus où moins triangulaire. La femelle a, sur la suture frontale, une forte arête transversale curviligne et, en avant du vertex, une saillie transversale dont les extrémités se redressent en pointes ou petites cornes. Corselet fort convexe, rétus en avant, avec trois enfoncements chez le mâle et seule- ment deux chez la femelle, où l’on observe une saillie hori- zontale médiane surplombant le milieu du vertex; ponctuation dense, granuleuse; angles antérieurs un peu tombants, mais sans que le bord latéral forme sinus en arrière de l'angle. Stries des élytres faibles et très indistinctement ponctuées; interstries plans, portant quelques granulations presque ali- gnées. — RD : Ensival, RG : Grâce-Berleur, Engis, Loën, Statte. 55. O. cœnobita, Herbst. — Taille de 7 à 9 millimètres. Large- ment ovale, assez déprimé sur les élytres. Vert métallique assez brillant, avec les élytres brun-noïsette, semées d’un petit nombre de petites taches brunes, non confluentes. Épipleure entièrement testacée. Chaperon semi-cireulaire, un peu sail- lant et retroussé en avant chez le mâle, où la suture frontale est peu saillante et où le vertex se relève en une lame angu- leuse sur les côtés et portant au milieu une corne plate un peu redressée; chez la femelle, deux carènes, l’une à la suture frontale, l’autre en arrière et sans corne médiane. Corselet con- vexe, densément et granuleusement ponctué, rétus en avant, avec une dépression médiane, surmontée chez la femelle d’une saillie quelquefois bilobée; bord latéral un peu sinué en arrière de l'angle antérieur. Élytres finement striées; ponctuation des interstries fine. Chez les petits développements des mâles (var. tricuspis et cuspidiusculus), la corne du vertex s’oblitère gra- duellement. — RD : Angleur, Embourg, Ramet, Huy, Neu- ville-sur-Meuse. RG : Val-Benoit, Sclessin, Jemeppe, Glons. (ES) 54. O. fracticornis, Preyssler. — Taille d'environ 5 à 9 milli- mètres. Largement ovalaire. Vert assez foncé ou bronzé, avec des élytres testacées, semées de taches d’un noir verdâtre nombreuses et confluentes..Épipleure testacée, rembrunie en avant; le dessous noir-verdâtre. Chaperon semi-circulaire, plus avancé et tronqué chez les mâles, où la suture frontale est très peu saillante et où le derrière de la tête porte une lame inclinée, surmontée d'une petite corne plate redressée:; de nombreuses variétés (subrecticornis, tricuspidus, sublaminatus, similis) ont été établies sur le plus ou moins grand développe- ment de cette armature; la femelle a deux arêtes saillantes, l’une postérieure, l’autre sur la suture frontale. Corselet con- vexe, densément ponctué et pubescent, rétus en avant; les angles antérieurs, en plongeant un peu, déterminent un sinus à leur suite sur le bord latéral. Élytres à stries très fines et à ponctuation des interstries fine et presque en séries. — RD : Jupille, Polleur, Hockay. RG : Engis, Loën. 35. O. nuchicornis, L. — Taille d'environ 6 à 10 millimètres. Noir, quelquefois avec un assez léger reflet bronzé : élytres testacées, parsemées de taches noires, mieux limitées que chez O. fracticornis ct dont une, carrée, assez grande, occupe toujours la base du 5° interstrie. Épipleure à partie antérieure noire. Chaperon semi-orbiculaire, un peu tronqué en avant; chez le mäle, la suture frontale est peu saillante et le vertex se prolonge en une lame anguleuse, portant une petite corne plate qui la continue au milieu ; on a considéré comme variétés les développements moindres (var. Xiphias et trituberculatus) ; la femelle a deux arêtes transversales saillantes, l’une en arrière, l’autre sur la suture frontale même. Corselet très convexe, très rétus, granuleux et pubescent, avec une protu- bérance antérieure chez la femelle; l'angle antérieur ne plon- geant pas, le bord latéral n’est pas sinueux à la suite de cet angle. Élytres à stries assez marquées; les interstries avee des points plus ou moins en séries. — RD : Grivegnée, Tihange. RG : Liège. 2] Ai (18) 36. O. lemur, Fabr. — Taille de 5 à 9 millimètres. Noir-ver- dâtre, très pubescent; les élytres testacées, avec une bande longitudinale verte sur la suture et une série de taches allon- gées de la même couleur formant une série courbe en fer à cheval, allant d’une épaule à l’autre en coupant la suture au milieu. Le chaperon porte chez le mâle une seule arête trans- versale élevée, placée en arrière du front; chez la femelle cette arête est moins élevée et doublée d’une seconde, sur la suture frontale. Corselet bombé, rétus en avant et présentant quatre bossettes à son point culminant dans les deux sexes ; il est fortement granuleux. Élytres à stries fines et à interstries ponctués en séries. Il y a des variétés où les taches des élytres s’agrandissent et se rejoignent, d’autres où elles tendent à s’effacer. — Assez rare. RG : Chokier, Lixhe, Loën. 57. O. ovatus, L. — Taille de 4 à 6 millimètres. Subglobuleux. Noir, avec une courte pubescence d’un gris noirâtre. Chaperon semi-circulaire, relevé et assez fortement sinué en avant. Sur le haut du front, une arête transversale assez élevée chez le mâle, moins élevée chez la femelle, où elle se double d’une seconde arête arquée, répondant à la suture frontale. Corselet et élytres densément granuleux ; ces dernières finement striées. — Commun. RD : Seraing, Ramet, environs de Visé, Tilf, Méry, Esneux, Huy. RG : Gràce-Berleur, Jemeppe, Flémalle- Haute, Engis, Glons, Lixhe, Loën. 38. O. furcatus, Fabr. — Taille d'environ 5 millimètres. De mème forme que l'O. ovatus. Noir un peu métallique, avec des élytres brun-noirâtre, portant au bout une rangée transverse de taches rouges interstriales assez confluentes; une tache humé- rale semblable, souvent effacée. Dans la variété rubellus, Muls:, les élytres sont entièrement rougeâtres. Pubescence générale courte, d'un gris un peu flave. Le mâle a le vertex relevé en une carène dont le milieu saillant est flanqué de chaque côté d’une petite corne cylindrique dressée. Chez la femelle, cette armature est remplacée par une arête assez haute coupée (19) carrément en dessus. Corselet très densément ponctué. Élytres striées-crénelées, avec les interstries marqués de granules en séries plus ou moins régulières. — Très rare. RD. Bressoux (M. Séverin). 59. Colobopterus erraticus, L. — Taille de 6 à 9 millimètres. Noir assez luisant, avec une pubescence flave en dessous ; les élytres d’un brun jaunâtre généralement assez clair, avec la suture enfumée, parfois entièrement rembrunies. Ovale un peu large ; les élytres un peu déprimées et tronquées en arrière, Tête et corselet densément ponetués. Élytres à stries fines et finement ponctuées. Le mâle a la suture frontale plus marquée et un tubereule à son milieu. — RD : Bressoux, Tilff, Esneux, Coo, Hockay, Huy, Ben-Ahin. RG : Herstal, Jemeppe, Flémalle-Grande, Flémalle-Haute, Engis, Horion-Hozémont, Fallais, Loën. 40. Coprimorphus subterraneus, L. — Taille de 6 à 7 milli- mètres. Cylindrique, très peu déprimé en dessus. Noir de poix assez brillant. Les exemplaires à élytres un peu rougeûtres forment la variété fuscipennis. Chaperon semi-cireulaire, un peu sinué en avant, avec une saillie jugale en avant de l'œil. Une ligne transverse frontale de trois tubercules, égaux chez la femelle, tandis que, chez le mâle, le médian est plus déve- loppé. Corselet parsemé de gros points; une fossette sur le devant de celui du mâle. Écusson enfoncé. Élytres à stries profondes assez erénelées; les interstries internes relevés en côtes saillantes, dont chacune est accompagnée de deux lignes élevées plus petites. —- RD : Bressoux, Ramet, Huy, Tihange. RG : Rocour, Glons. 41. Otophorus hæmorrhoïdalis, L. — Taille d'environ 4 à 5 millimètres. Ovale un peu large et un peu court. Noir, avec le bout des élytres largement rouge et souvent (var. sanguino- lentus) une petite tache humérale de la même couleur. La tète et le corselet ponetués; ce dernier plus densément chez 4 la femelle. Chaperon semi-cireulaire, très légèrement sinué en ( 20 ) avant et les bords un peu relevés de chaque côté de l’échan- crure. Joue formant devant l'œil une saillie bien anguleuse. Suture frontale portant trois tubereules, le médian plus élevé que les latéraux chez les mâles. Écusson grand, atteignant jusqu’au quart de la longueur de la suture. Élytres raccourcies en arrière et laissant à découvert le bout du pygidium. Leurs stries fortes, lisses en arrière, mais crénelées en avant par de gros points allongés transversalement. — RD : Bressoux, Ramet, Quarreux, Sart, Hockay, Baraque-Michel, Hertogen- wald. RG : Engis. 42. Teuchestes fossor, L. — Taille d'environ 10 à 12 millimètres, parfois plus petit. Ovale, large, convexe. Noir brillant. Une variété à élytres d’un rouge acajou a reçu le nom de sylvaticus. Chaperon assez fortement sinué en avant, ayant sur la suture frontale trois tubercules, dont le médian forme chez le mâle une petite corne. Chez le mâle, le corselet est creusé en avant d’une fossette et plus lisse sur le disque ; chez la femelle, il est sans fossette et uniformément ponctué. Écusson atteignant le quart de la longueur des élytres. Celles-ci finement striées- ponetuées ; interstries lisses. — RD : Jupille, Droixhe, Angleur, Ramet, Esneux, Strivay, Fond de Forêt, Hockay. RG : Val-Benoit, Jemeppe, Engis, Herstal, Fallais, Statte. 45. Aphodius scybalarius, Fabr. — Taille d'environ 8 milli- mètres. Oblong et assez cylindrique, nullement déprimé. Tête, corselet et dessous du corps noirs; jamais de tache aux angles antérieurs du corselet. Élytres d'un testacé jaunâtre, souvent (var. conflagratus) avec une grande tache discoïdale mal limitée d’un brun sale, aussi ou plus souvent totalement enfumées ou rembrunies (var. nigricans). Chaperon à peu près en trapèze, à côtés faiblement arqués ; la suture frontale a trois tubereules, le médian plus fort chez les mâles. Corselet rebordé en arrière, déprimé sensiblement en avant chez le mâle; sa ponctuation forte, mais assez clairsemée, avec une tache lisse sur les côtés. Élytres striées-ponctuées. — RD : Seraing. RG : Liège, Jemeppe. (21) 44. À. fœtens, Fabr. — Taille d'environ 8 millimètres. Ovale et large. Brillant; noir, avec les élytres rouge-cinabre, ainsi que des taches aux angles antérieurs du corselet; pattes rou- geatres; abdomen jaune-rougeàtre. Suture frontale chargée de trois tubereules, dont le médian fort prononcé chez le mâle, où il est précédé d’une saillie arquée assez faible. Corselet rebordé à la base; sa ponctuation clairsemée, avec un espace lisse près des côtés. — RD : Ougrée, Lize, Colonster, Beaufays, Theux, Surister, Hockay, Hertogenwald. RG : Jemeppe, Hollogne- aux-Pierres. 45. A. fimelarius, L. — Taille d'environ 5 à 7 millimètres. Ovale, convexe. Noir (tout l'abdomen compris), avec les élytres rouge-cinabre, ainsi que les angles antérieurs du corselet. La variété autumnalis a été établie sur des individus immatures, où les parties noires sont restées d’un brun rougeûtre. Chaperon trapézoïdal un peu sinué en avant; suture frontale précédée d'une saillie arquée, assez faible chez la femelle; la suture elle- même porte trois tubercules, égaux chez la femelle, tandis que, chez le mâle, le médian est plus prononcé. Corselet à ponctuation assez forte, mais éparse et laissant un espace lisse sur chaque côté; celui du mâle est creusé en avant d’une fosseite, Élytres à stries assez fortement ponctuées. — Extrè- mement commun et abondant. RD : Chénée, Beaufays, Tilff, Méry, Strivay, Esneux, Comblain-au-Pont, Aywaille, Martin- rive, Coo, Hockay, Jupille, Huy, Tihange. RG : Liège, Val- Benoit, Rocour, Herstal, Jemeppe, Flémalle-Haute, . Engis, Lixhe, Loën, Glons. 4G. À. ater, de Geer (terrestris, Fabr.). — Taille d'environ 4 à 5 millimètres. Large, court et convexe. Noir mat. Chaperon peu profondément, mais largement sinué en avant. Suture frontale portant trois tubercules, dont le médian plus fort chez les mâles ; en avant, dans les deux sexes, une arèête assez longue et faiblement arquée, plus forte chez les mâles. Corselet densé- ment ponctué, surtout sur les côtés, sans espace lisse; un rebord à la base et sur les côtés. Écusson triangulaire, grand et à base fort large. Élytres assez fortement striées; les points des stries faibles. Mésosternum en lame saillante. Les cou- ronnes de poils des tibias postérieurs formées d'une seule espèce de poils, courts; premier article des tarses postérieurs aussi long que les trois suivants ensemble. La variété terrenus a les élytres d'un brun rouge luisant. — Rare. RD : Vaux-sous- Chèvremont (M. Miedel). RG : Liège (id.). 47. A. pusillus Herbst. — Taille généralement comprise entre 9 et 4 millimètres. Brun de poix foncé, presque noir, sauf le bout des élytres, qui est plus rougeâtre, ainsi que les angles antérieurs du corselet; pattes d’un brun de poix assez foncé. Chez la variété cœnosus, les parties latérales du corselet et les élytres sont rougeàtres. Chaperon un peu sinué en avant, à bord plutôt abaissé que relevé. Suture frontale faiblement saillante, un peu plus accusée aux extrémités, mais sans tuber- cule médian dans les deux sexes. Corselet assez densément ponctué, ne présentant aucun espace lisse sur le milieu des côtés, la base entièrement rebordée. Écusson largement trian- gulaire ; les côtés en ligne droite du sommet à la base. Élytres à stries plus ou moins crénelées. Aux tibias postérieurs, les couronnes de poils sont composées de soies longues et de soies plus courtes, et le premier article des tarses postérieurs, sensi- blement égal à l'éperon du tibia, est à peu près aussi long que les deux articles suivants ensemble. Le mâle ne se distingue de la femelle que par une excavation du métasternum et l'éperon des jambes antérieures, qui s’atténue de la base au sommet, tandis que celui de la femelle est uniformément grêle. — RD : Sainval près Tilff, Beaufays, Remouchamps, Quarreux, Coo, Verviers, Huy. RG : Rocour, Bierset, Engis, Loën. 48. À. granarius, L. — Taille d'environ 5 millimètres, mais pouvant s'abaisser jusqu’à 5. Brun de poix très foncé et lui- sant, avec le sommet des élytres et les côtés du corselet vague- (25 ) ment rougeâtres. Chaperon largement échancré en avant, ayant la suture frontale relevée chez le mâle en une arête trituberculée, à tubercule médian bien accentué, et, devant cette arête, une autre, courte et arquée ; chez la femelle, cette dernière manque ou n'est qu’à l’état de vestige et celle de la suture frontale n’a qu'un tubercule médian et les extrémités effacées. Corselet à ponctuation de deux sortes de points, médiocrement dense et laissant voir, vers le milieu des côtés, un espace lisse; la base est entièrement rebordée. Écusson à contour pentagonal, parce que les côtés se brisent au milieu et se rapprochent d'une perpendiculaire sur la base. Élytres à stries crénelées et interstries très faiblement pointillés. Cou- ronnes des tibias postérieurs en brosses courtes d’une seule espèce de poils. — Extrêémement commun. RD : Angleur, Kincampoix, Retinne, Dalhem, Visé, Mouland, Méry, Quar- reux, Heusy, Baraque-Michel, Huy, La Sarte, Tihange. RG : Liège, Herstal, Awans, Montegnée, Jemeppe, Chokier, Lixbe, Loën. 49. A. tristis, Panzer. — Taille de 5 à 5 millimètres. Propor- tionnellement un peu court. Noir brunâtre luisant, laissant parfois apercevoir vers le sommet de l’élytre une vague macule rougeâtre. Parfois (var. cœnosus) les élytres et les côtés du corselet sont d’un brun rougeàtre clair. Chaperon sans tuber- cules, mais avec la suture frontale formant une faible arête transversale. Corselet densément ponctué; point d'espace lisse latéral ; base entièrement rebordée. Écusson aussi de forme pentagonale. Stries des élytres plus fines et moins fortement ponctuées. Couronnes des tibias postérieurs composées de deux longueurs de soies. Premier article des tarses posté- rieurs moins long que l’éperon terminal du tibia. Le mâle a un caractère remarquable consistant dans la dilatation et l’aplatissement du tibia postérieur en forme de lame de rasoir. — RD : Beaufays, Louveigné, Quarreux, Solwaster, Baraque- Michel. (24) 50. A. quadrimaculatus, L. — Taille comprise entre 3 et 3 !/4 millimètres. Ovale, un peu plus large en arrière. Noir, avec les élytres ornées de deux taches rouges, l’une humérale, sujette à disparaitre (var. a Mulsant), l’autre placée sur le dernier tiers de l'élytre, sujette à s'étendre en arrière (var. caudatus); quelquefois les deux taches se réunissent en une vaste tache discoïdale (var. prolongatus). Chaperon sans tuber- cules; la suture frontale un peu marquée chez le mâle, où son centre forme une bosse. Corselet densément ponctué ; la base finement rebordée. Écusson subpentagonal. Élytres à stries fines et faiblement crénelées. Les couronnes de soies des uibias postérieurs composées de deux longueurs de poils. — RD : Embourg, Sainval, Beaufays, Aywaille, Huy. RG : Rocour, Engis, Loën. 91. À. sanguinolentus, Panzer. — Taille de 3 à 3 !/, milli- mètres. Ovale-allongé. Noir brillant, avec les élytres rouge de sang et leur suture noir-brunâtre; généralement aussi une tache rouge aux angles antérieurs du corselet. Chaperon non sinué en avant; ses angles jugaux peu proéminents et arrondis ou plutôt émoussés. Suture frontale sans tubercules. Corselet densément ponctué, finement rebordé à la base. Élytres striées- crénelées; interstries plans et finement pointllés. Le mâle a le métasternum excavé et l’éperon terminal des tibias anté- rieurs pointu et recourbé; il est droit chez la femelle. — Rare. RD : M. Miedel l’a trouvé à Embourg, Beaufays et Ninane. 52. À. depressus, Kugelann.— Taille comprise entre 6 et 9 milli- mètres. Ovale assez large. Noir luisant, avec les élytres rouges chez la forme typique (dont je n'ai pas encore vu d'exemplaires belges), noires chez la variété nigripes, Duft. (atramentarius, Er.). Chaperon large, semi-orbiculaire, sans sinus antérieur ; les joues très anguleuses en avant des yeux; la suture fron- tale, peu apparente, est transversale, non anguleuse au milieu, mais seulement un peu arquée en arrière; la ponctuation, (25) extrêmement fine, le rend presque lisse et très luisant. Cor- selet à ponctuation dense et assez fine. Écusson large et trian- gulaire. Élytres à stries fines, presque imponctuées ; interstries plans, densément ponetués. Le caractère essentiel pour distin- guer la variété noire de cette espèce de la variété noire de l'A. luridus se trouve dans la cuisse postérieure qui, outre la forte ponctuation générale, a sur son tiers ou ses deux cin- quièmes antérieurs seulement, une ligne de gros points ou pores pilifères. L'éperon terminal des tibias antérieurs est plus ou moins cylindrique chez le mâle, complètement en épine chez la femelle. — RD : Coo (feu C. Van Volxem). D9. À. luridus, Fabr. — Taille de 6 !/, à 10 millimètres. Ovale- allongé. Noir assez brillant, avec les élytres d’un testacé jau- nâtre clair, marquées (dans la forme typique) de deux séries transversales arquées de taches noirâtres interstriales rectan- gulaires, les externes des deux rangées assez souvent réunies ; il y a pour ces taches assez de variations, soit qu’elles dimi- nuent en nombre, ou en grandeur, soit qu’elles s'augmentent, s'étendent et se réunissent, surtout vers la base de l’élytre. Une variété, plus commune que le type (gagates, Muller ou nigripes, Fabr.) a les élytres absolument noires et assez lui- santes. Chaperon semi-orbiculaire, sans sinus antérieur, sans protubérances, à peu près lisse, assez fortement rebordé en avant ; les joues anguleuses; la suture frontale, peu apparente, forme au milieu un angle bien marqué, dirigé en arrière. Cor- selet finement et densément ponctué. Écusson triangulaire. Élytres à stries indistinctement ponetuées et à interstries pone- tués presque en séries. Dessous plus pubescent que chez l'A. depressus. Aux cuisses postérieures, la série de pores pilifères très marqués n'est pas bornée au tiers, mais s'étend sur toute la longueur. Éperons des tibias antérieurs en épines chez la femelle, plutôt cylindriques chez le mâle. — RD : Embourg, Ninane, Esneux, Sprimont, Le Trooz, Hockay, Tihange. RG : Bierset, Hollogne-aux-Pierres, Engis, Loën, Glons. (26 ) 54. A. rufipes, L.— Taille d'environ 10 à 12 millimètres. Ovale- allongé, assez convexe. D'un brun marron brillant, plus ou moins rougeâtre, avec les pattes rougeâtres et les antennes orangées. Chaperon semi-orbiculaire, rebordé, sans autre pro- tubérance qu'une faible gibbosité chez la femelle; joues angu- leuses devant les yeux. Corselet fortement rebordé latérale- ment, Sans rebord à la base, lisse, avec quelques points épars sur les côtés. Écusson en triangle eurviligne, lisse. Élytres à stries ponctuées; interstries convexes et lisses. L’éperon ter- minal des tibias antérieurs plus grèle chez les femelles que chez les mâles, qui ont le métasternum un peu creusé. RD : Bressoux, Jupille, Tilff, Strivay, Sprimont, Comblain-au- Pont, Hockay. RG : Liège, Herstal, Chertal, Rocour, Jemeppe, * Chokier, Loën, Statte. 55. À. porcus, Fabr. — Taille de 4 à 6 millimètres. Ovale. D'un noir brillant, avec les élytres d’un rouge un peu violacé. Chaperon semi-orbiculaire, à bord un peu retroussé, rugueux; suture frontale trituberculeuse; le tubercule médian un peu, plus prononcé chez la femelle. Corselet densément ponctué, , fournis par les observations, pourvu que celles-ei soient d’égale précision (*); b) Lorsque toutes les valeurs observées x,, x, …, x, sont multipliées par un même facteur c, le résultat 9 doit être multi- plié par c; c) Lorsqu'on ajoute à toutes les quantités x, x9, …, x, une même quantité k, le résultat ç doit aussi augmenter de k; (*) Lorsque la loi de probabilité n’est pas connue, on entend par obser- vations d’égale précision, celles dont on doit accepter les résultats avec une égale confiance. Cie) d) Si les observations conduisent à des valeurs æ,, x, .…, 2%, égales entre elles, la fonction @ égale la valeur commune des quantités æ (*). (*) La démonstration donnée par Encre (Astronomische Nachrichten, 1854-57) de l’admissibilité générale de la moyenne arithmétique repose sur ce postulat : la valeur la plus convenable du résultat de deux observa- tions, est leur moyenne arithmétique. I] n°y a, à notre avis, aucune difficulté à admettre ce postulat, mais la démonstration présente, dans la suite du raisonnement, des imperfections qui en détruisent quasi l'importance. Voir à ce sujet les observations faites par M. G.-V. ScaraPARELLI dans une Note publiée dans les Rendiconti dell Istituto Lombardo, anno 1868. Dans cette même Note M. ScuraPpaRELLI a donné deux démonstrations différentes et très ingénieuses de la moyenne arithmétique, en admettant les postulats suivants : Pour la première démonstration, les postulats a), b), c) ci-dessus énoncés, et, de plus, une autre condition qui peut s’énoncer ainsi : Si, en mesurant deux quantités X, Y de la même espèce, on a obtenu les observations d’égale précision æ,,æ,,..…, æ, pour la première, y,, y,, …, y, pour la seconde, et, si (2,7, … æ,), ?(Y1Ya + Y,) Sont les valeurs les plus convenables à choisir pour les quantités X, Y, la valeur la plus convenable de la somme X+7Y doit s'exprimer par P(Ti + Vis Da H Ua ce) On HF Yn)- Dans sa seconde démonstration M. ScuraparELLI se fonde sur ces deux postulats : 1° la valeur la plus convenable à tirer de deux observations est leur moyenne arithmétique; 2° si l’on appelle x,, x,, …, æ, les n valeurs fournies par des observations directes d’égale précision, pour une certaine quantité mesurée, et si o(x,x, … æ,) est la valeur la plus convenable, cette valeur peut aussi être exprimée par »(æ,æ!, … æ!), où æ,, 2, …, æ, sont les moyennes arithmétiques suivantes : 5 La ds + Dn-1# Un =", x, = * n— 1 Ty ke + Ty +T +; ; LT FL +: + Lu--1 D = "2% CS Du = ————— . n— 1 En d’autres termes, les quantités x’, , x, , …, x’, peuvent être regardées comme des valeurs fournies par des observations directes, auxquelles on peut appliquer la même forme de fonction +, que l’on applique aux obser- VAtIONS Ti, Lo...) Le (6) Pourvu qu'on fasse quelques réserves sur l'interprétation à donner au postulat b), tous ces postulats peuvent, du reste, à notre avis, être généralement acceptés sans restriction. Mais ils ne suffisent pas, hâtons-nous de le dire, pour déterminer la forme générale de la fonction ?; ils démontrent seulement certaines propriétés analytiques remarquables de cette même fonction. Dans cette note nous avons développé quelques-unes de ces propriétés, dont nous nous sommes, ensuite, servis pour faire une recherche assez simple et commode de la différence qui existe entre la moyenne arithmétique et quelque autre forme que ce soit de la fonction 9, qui obéisse aux postulats a), 0), ©), d) C). Nos formules serviront, si nous ne nous trompons pas, à démontrer sous un nouveau point de vue, les avantages que la moyenne arithmétique présente dans la plupart des cas. 2. Une fois admis qu'on puisse assigner à priori la fonction g(XiXae … >x,) qui exprime le résultat le plus convenable d'un système d'observations directes, l’acception du postulat a) en résulte comme une conséquence nécessaire. En effet, à priori, les lettres x,, x, …, x, peuvent, indifféremment, indiquer les observations rangées dans un certain ordre ou dans un ordre quelconque. C'est-à-dire, que o(x;x2 … x,) ne doit pas varier si l’on permute, d’une manière quelconque, les valeurs numé- riques substituées aux lettres x, x2, …, x,. La fonction ® est donc symétrique par rapport à ces lettres x. Lorsque la forme de + est déduite du Calcul des Probabilités, par le principe de Gauss ou par celui de Laplace, elle est nécessairement symétrique par rapport à æ, l'a, …, %,. Quoique ces principes des deux illustres géomètres soient très connus, nous les rappellerons toutefois en peu de mots. (*) Nous devons à M. le général G. Ferrero (Esposizione del Metodo dei minimi quadrati) l'idée ingénieuse et très instructive de comparer la moyenne arithmétique avec d’autres formes de moyennes, à l’aide d'un développement en série. Nos formules simplifient beaucoup cette comparaison. (27e) Soit Y(z) la probabilité relative de l'erreur z, ou, plus exacte- ment 4(z)dz la probabilité que l'erreur d’une observation tombe entre les valeurs z et z+ dz. Si l’on a effectué les observations Lys Los Lx Ia probabilité que + soit la vraie valeur de la quantité mesurée (en vertu du théorème de Bayes sur la proba- bilité des hypothèses) est propotionnelle au produit D? — xs). gp — 22) 4 — x). La valeur la plus convenable pour o est, selon Gauss, celle qui correspond au maximum de cette probabilité. Si l’on dénote par F(z) la fonction la fonction o, est, en conséquence, déterminée par l'équation : Fo — 203) + Fe — x) + ++ + F(? — x,) = 0. (1) Il est évident que l'expression (ou les expressions, s’il y a plus d'une solution) qu'on tire de cette équation, pour +, n'est pas sujette à varier lorsqu'on permute arbitrairement les quantités x. Les notations étant les mêmes, Laplace détermine la fonc- tion @ de manière que le risque total d’erreur soit minimum. Cette condition est vérifiée lorsque ® est déterminé par l'équation ? ou dy — 2). Hy — 2)... (y — x, )dy 1 ÿ ob (2) mo 1É y — 2). y — x) y — x,)dy, où a et b sont les limites extrêmes entre lesquelles la vraie valeur de la quantité mesurée peut être comprise (”). () Six, æ,, vraie valeur de la quantité mesurée soit ©, le produit .…, æ, Sont les valeurs observées, et si l’on suppose que la [11 H.Y{y— æ,). g(y — æ).… dy — di), (&) (où H est une constante) dénote la probabilité que l'hypothèse » soit affectée de l'erreur : y — >. La valeur absolue de la différence y— +, mesure, selon (8) Si l’on indique, respectivement, par x,, x, la plus grande et la plus petite des valeurs x observées, et par — €, s’ les limites de l’erreur d'observation, on a AXE. bre Pour toute valeur de y comprise entre a et b, les facteurs du produit, qui se trouve sous les intégrales dans l’équation (2), sont tous positifs et différents de zéro. Lorsque y — a, le facteur d(a— x,) s'annule; lorsque y — b, c'est Y(b — x,) qui devient égal à zéro; car ces deux facteurs expriment les probabilités des erreurs limites — €, €’. L'expression de +, déterminée par l'équation (2), est, elle aussi, symétrique par rapport à %4, Lo, «…., Lys La théorie de Gauss, aussi bien que celle de Laplace, con- duisent, comme il est connu, au principe de la moyenne arithmé- tique, lorsqu'on admet que la loi de probabilité des erreurs est donnée par la fonction : y(z) = AeTt*, 3. Le postulat b) exige que, en multipliant x,, x, …, &, par un nombre constant c, la valeur & soit aussi multipliée par ce même nombre. On doit entendre ce postulat à ce titre, que : si l’on fait varier dans le rapport de c à 1 l'unité de mesure Laplace, la perte ou le désavantage correspondant à la même erreur. Le risque mathématique total, relatif à l'hypothèse y = ?, s'obtient alors, suivant les principes du Calcul des Probabilités, en multipliant les valeurs numériques de toutes les erreurs possibles par leurs probabilités respectives. Ce risque total est donc | J'w- ?) . Y{y — æ)… ua dy + fr —y).v y Lil y—Ln\dy. (B) & ? Les limites a et b sont les valeurs de y qui annulent la probabilité (x). Cela posé, il est évident que, en différentiant (B) par rapport à +, on obtient, comme condition du minimum du risque total, l'équation (2) donnée dans le texte. Nos notations sont quelque peu différentes de celles de Laplace. (9) adoptée pour la quantité à mesurer, la grandeur absolue de la valeur la plus convenable doit rester inaltérée, de manière que, pendant que les æ,, x, …, x, sont multipliées par c, la fonction © est aussi multipliée par ce même rapport. Si la fonction + peut se mettre sous la forme pa, FE, — » 9 =). (5) où F est une fonction quelconque, le postulat b est aussitôt véri- fié. Si la fonetion @ n’est pas réductible à la forme (5), et si, d'autre part, il y a homogénéité géométrique entre les différents termes de la relation P —= Xi Las æ,.); il est nécessaire que le second membre de cette relation contienne des constantes h, k, … qui représentent des grandeurs physiques, de la même espèce que la quantité mesurée; de manière que les rapports p(tiXs … x) (XIXe. . X,) , etes (R) k k soient des nombres abstraits (*). S'il est ainsi, lorsqu'on change l'unité de mesure dans le rapport de c à l'unité, les rapports (R) restent inaltérés, pendant que les h, k, … restent multipliées par c. La © résulte par conséquence, multipliée par ce même nombre c. (‘) I est évident, par exemple, que les deux relations Ce a e P = DT + Le + + Ti) -+ A HT D), . Li . LT Er og —=h$SNn—+siNn—+...+siNn — k oi k seraient absurdes, si les À et k n’expriment pas des grandeurs de la même espèce que les æ. Cela posé, ces relations restent inaltérées l’orsqu'on change l'unité de mesure dans le rapport de c à À, car, pendant que les x sont multipliées par c, les h, k subissent le même sort, et par suite, + est aussi multipliée par c. (10) Si pourtant on donne au postulat b) l'interprétation que nous venons d'y attacher, ce postulat n'impose à la fonction o(xiXe … x,) nulle autre restriction, que la condition élémen- taire de l’homogénéité géométrique entre les différents termes de la relation PPT Te. 0): Mais le même postulat peut, hâtons-nous de l’avouer, recevoir aussi une interprétation différente. Ce postulat peut, en effet, signifier que : si au lieu des grandeurs x, x, …, x,, on a observé des quantités de la même espèce, mais c fois plus grandes (en grandeur absolue) cx,, cx,, …, cx,, la valeur la plus convenable de la nouvelle quantité à déterminer doit être exacte- ment c fois plus grande que la valeur o© qui convient aux observations x, Xe, …, %, Si l’on donne cette signification au postulat b), les seules formes de la fonction +, qui lui satis- font sont celles représentées par l'équation (3). Mais, à notre avis du moins, le postulat b), avec cette nouvelle interprétation, ne peut pas être admis à priori en manière générale. Lorsque, en effet, on passe d’un système de mesures (x,, x9, …, %,), qui présentent de certains écarts, à un autre (Cxy, Cxo, …, Cx,), qui préseutent des écarts c fois plus grands, la précision des mesures est tout à fait différente; et on ne peut pas prétendre à priori (dans une discussion générale) qu'une même fonction, avec les mêmes constantes numériques, puisse exprimer la valeur la plus convenable, aussi bien dans l’un des cas que dans l’autre. En négligeant cette seconde interprétation de l'hypothèse b), nous pourrons nous passer, dans ce qui suit, de tenir compte de ce même postulat. 4. Nous venons maintenant au postulat c) qui, à notre avis, n'est sujet à. aucune objection. Ce postulat exige que si l'on ajoute aux quantités &i, Xe, …, X, UNE Même quantité k, la valeur la plus convenable s'augmente aussi de k; cela peut s'exprimer analytiquement ainsi : euh = (r hitars ha + h), (11) ou bien, en développant par le théorème de Taylor h° RER” ss h— hA + B + C++... (5) 1,92 1:2%;5 où l’on a fait : ù d9 ds de dX dXa QUE LM dx, dA dA JA > d” B— — + He + — Ÿ se D f (4) DL dX DRE OT DT DT, do F = — + He + —— — +3 — +6 À —— Ti DL DEN E 0 Te PAPER E rl LP 2 ? elc. L'équation (3) devant se vérifier, quel que soit h, il faut que l’on ait APM I0 RG: 0 etc: Mais, la première de ces conditions remplie, les autres s'en déduisent identiquement en vertu des formules (4). Donc la relation À — 1, c’est-à-dire : à à D NRA ra (5) dT; do dx est la condition nécessaire et suffisante pour que le postulat c} soit vérifié. L'intégration de l'équation (5) conduit tout de suite, par les règles élémentaires sur les équations aux dérivées partielles, à l'intégrale générale D? — Lis 9 — Lo, …, 9 —x,) — 0, (6) où æ est une fonction arbitraire. Le postulat c) exige donc que la fonction ® puisse se déduire en résolvant par rapport à o une équation de la forme (6). L'équation (1) établie par Gauss, à l’aide du Caleul des Probabilités, c’est-à-dire : F(— 24) + F(g — 2) + ee + Fe —x,) = 0, (12) est une forme particulière de l'équation (6). Done les valeurs les plus probables déduites, selon le principe de Gauss, de toute loi de probabilité des erreurs, satisfont toutes, non seule- ment à la condition d'être des fonctions symétriques des obser- vations, mais encore à l'équation différentielle (5) et, par suite, au postulat c). La moyenne géométrique des observations, et bien d'autres fonctions symétriques, considérées souvent, ne satisfont pas à l'équation (5) et ne peuvent, en conséquence, convenir à aucune loi de probabilité des erreurs. Les valeurs de © que l'on peut calculer suivant le principe de Laplace, mentionné au 2, satisfont aussi à l'équation (5). Différentions, en effet, les deux membres de l'équation (2) soit par rapport à %y, Soit à %o, elC , soit à »,, et ajoutons les dérivées. Dans ces différentiations on doit considérer aussi bien la fonction que les a et b comme des fonctions de x,, to, …, x,; car, lorsque les observations x varient, les limites a et b (voir K 2) doivent aussi varier. Dénotons pour abréger, par P, la fonction qui se trouve sous les intégrales dans l’équation (2), et par P., P,, P, ce que devient la mème fonction, lorsqu'on substitue ®, a, b à y. Nous aurons oP, oP op, Co SAONE a Sa + ya). y — 2) y) . Et, par conséquent, la somme des dérivées partielles de l'équa- tion (2) donnera : do da °d | PV UND Ne et Ep re dx, À ds JL. dy) s)9y db | 1 ) 12% 4 se a 20 DApON ee pe DENON enPi 2 ‘Ar, 2 Din +. dy Wty Si l’on observe que, par les remarques faites au 2, on a P, — 0, P, = 0, et l'équation (7) nous donnera : ù Le : (15) Et puisque +, comme on doit nécessairement l’admettre, est comprise entre les limites a et b, et que, par suite, elle ne peut pas être zéro, on aura ce qui coïncide avec l'équation (5). C. Q. F. D. 3. Nous admettrons encore le postulat d), c’est-à-dire la condition que, si les observations sont toutes égales entre elles, la valeur la plus convenable © est aussi égale à la valeur com- mune des observations. Si l’on pose P—X —=Z; D — Lo — Los etc., p—X, — ZX les postulats a), c), d) sont tous vérifiés, pourvu que la fonc- tion y soit tirée d'une équation de la forme F(z, 29, EE) A); (8) où F est une fonction symétrique par rapport aux lettres z, qui s’annule lorsqu'on y pose eue —— 7 — () Æn e Cette dernière condition correspond, évidemment, au postulat d). 6. Les conditions énoncées au paragraphe précédent étant remplies, il existe des relations remarquables entre les valeurs que les dérivées partielles de la © prennent, lorsque, après les différentiations, on pose Li —= Lo—= + —= X vi Puisque © est symétrique par rapport aux lettres x, si, après les différentiations, on rend toutes les x égales entre elles, on aura : d9 d? d? SRE DE ITA de 107 de Re de dé Rodin Die done io lon Ve dy d ARE Aloe dé SL de Mo De aber De, 1. 9 do HA dr DL OL dDXOLXOÔT, dXDX OX, (14) D'autre part on a, dans notre cas : d? d» dp RE dXi do de En différentiant successivement par rapport à x, et à x : do 2? 32 HR RE Re (j dx dL10 Le dXÔX, de de de He SoDee — —= 0 dx DL 10 Te dX VX r Vo d°9 d de = ain He + © — dX 10 Lo dX 102 dXdL IT % DXOXOÔX, Si dans ces dérivées on pose Li —= Lo — —L,,; on aura done, en vertu des équations (9) : do S ù © D 4 ="). (10) dx, On DL Lo ; 5 3 E) 3 ) )? d°? d + (n— a ep dat 2) Po (11) x DLL 9 DL Le dLI0X IL Si, en particulier, 6 NEA 8 dec (12) sont les valeurs des dérivées de de Ÿe de de de EE D) ? res ?) remis? ee dx, DC OTID LS UOTE TO MOT UaDES lorsque, après les dérivations on substitue, à toutes les lettres Xi Lo …, &, leur moyenne arithmétique X, on aura done : 1 É Fe Len 9) Y — , ñn Di) (15) E = (15) On peut trouver des relations analogues entre les dérivées des ordres successifs. . Nous pouvons maintenant, à l’aide d’un développement en série, comparer très commodément avec la moyenne arith- métique une autre forme quelconque de +, qu'on tire d’une équation de la forme (8). Appelons X la moyenne arithmétique des valeurs x,,%9, …, æ, et posons Gi XIE LU Te —N A SNelC Ur, — Xi Nous aurons : 2t, —0; (14) ZP+IZEt, —0; (15) Zt+Zit,—=0; 2er + 32ti,t,= 0. (16) d'où l’on tire 9 À > LRUR = — > (es Ÿ {, ll br 5 Ÿ Fa (1 6") On a la formule (15) en élevant au carré l'équation (14) ; la première des équations (16) s'obtient en multipliant Y # ul GE la seconde des équations (16) en multipliant E £,t, PAS Dit. Si maintenant ? — g(Xit2.…. %,) est une relation obtenue en résolvant l'équation (8) par rapport à ®, on aura, par le développement de Taylor : ù px, XX) + Si, À Tr à ù d t d | + rl ml + —) 17 4. dx: sn 2%, ü (1e) ù à) dE its CEE EE NO CCC? dXi Do dx, où l’on a employé une notation symbolique très connue. On (169) entend, cela va sans dire, que, après les différentiations, on doit mettre la moyenne X à la place des x,, %a, .…, 2. En rappelant les notations (12) établies au paragraphe précé- dent, et en observant que, en vertu du postulat d), on a : 70 0 AE de le développement (17) devient La Ju+2y tt.) | dd il g 18) EP 5 L + 5€ > Pt GE Ÿ Lui.) | (18) Ne 5 I ï , Sn lise? D —— ; TANT Te DXT0XZ JA DT; DA DL DLL 4 lorsque, après les différentiations, on pose X au lieu de chaque lettre x. On à : 2 4 (n—1l)(n — 1) n — 2 3 1 DR mn a m0 (n — 1)(n —2)(n — 5) (ù—2)(n—53) | Entre les fonctions symétriques, du quatrième ordre, des écarts {, existent, d'autre part, les relations : DS RD É OL 242 DE ae REA 1) À Î k 212 D tititite = — Fe De " Dre Le terme du quatrième ordre du développement (19) peut s’écrire, avec nos notations : 1 4 \ ,3 He Fee en + ma Ye + 194 SEL, + 24 Ÿ tt b (439 En éliminant les quantités qui figurent dans les premiers membres des formules (20), (21), ce terme devient : 1, | nn 9 , . O(n—3n +5) es 1.2.3.4[(n—1)(n—92)(n— —3) DT (n—9)(n LS (22) 6(2n — 3) 0 pa é] (n—1)(n—2) m3)" 2 Te (n—2)(n—53) 12 9. Si l’on admet le principe de Gauss, mentionné dans le $ 2, pour la recherche de la valeur la plus probable, la relation d(e — Xi, Pin Vase ip x,) = 0, (25) dont on doit tirer l'expression de + en fonction de x,, x2,.….,2,, prend la forme F(z:) + F2) + + + F(z,) = 0, (24) où l'on a posé : P— Li = y P—La— ls P— TL, 2, (25) 1ù-d> "Ju #z) y(z) dz Y(z) étant toujours la probabilité relative de l'erreur z. Le postulat d) exige, comme il est évident, que F(z) s’annule pour z—0, c'est-à-dire (pourvu que Y(z) ne soit pas infinie pour z— 0) que la fonction de la probabilité des erreurs pré- sente un maximum (ou un Minimum) pour z = 0. Différentions trois fois successivement la formule (25) par rapport à x. Nous aurons : Sr LE = "0 A e oz, \? 0 a j Ne + SF) <=0 (26) dec NUE és PA OEZE # + 3D F2) — + SF) — = 0. Xi D F”(z). > Fra Posons et, par suite, Les formules (24) nous donneront, en conservant les notations du 6 : dz d°z, dz, a D D en 1 dx: dx? dz, \? , » M = NX — dx + 4 (27) 2Z, ; 5 = 9 = — | = na — 5° + 5x — À, RU l Et, puisque la première des formules (15) nous donne a — =) on aura : DE) ="; A ER ? d%1/ n ND n° Cela posé, si (comme nous le supposerons ici) F'(z) ne s’an- nule pas pour z—0, les formules (26), en y posant D —=Z—=.:—2,— 0, nous donneront na — 1 — 0, n —1 —— F(0) + 26F(0) = 0, (n — 1)(n — 2) 2 = F”(0) + no. F'(0) = 0, dont la première n'est autre que la formule (13), tandis que les deux dernières nous donnent : n—1 F”(0) ae (2 —1)(n — 2) F(0) “TRE EN TO NNRCRAUE TETE SET) QU Après cela, le développement (19) devient 1 F’(0) 1 F'"(0) ù DANS RE Ga NUE Na et = NE . on F0)" 67 F' (0) 2" (2 (20 ) En différentiant une fois par rapport à x,, la troisième des formules (26), et deux fois par rapport à x, la deuxième des formules (26) mêmes, on obtient sans difficulté les expressions de », À qui figurent dans le terme de quatrième ordre calculé dans le $ 8. Ces expressions calculées et substituées dans la formule (22), donnent à ce terme de quatrième ordre, la forme 1 | F7 # 5 Er #: _ Y : VOLE 0 n.\ (FT 0 ie (50) 1 Les si an \ (FF (E9/0 où l'on a posé, pour simplifier, F', F”, etc., au lieu de F'(0), F”(0), etc. 40. Bornons-nous, dans tout ce qui suit, à la considération des cas où la valeur la plus convenable o est déduite d'une équation de la forme (25), et admettons, par suite, le principe de Gauss, en appliquant les formules du paragraphe précédent à des formes particulières de la fonction ÿ(z) qui donne la loi de probabilité des erreurs. Si Y(z) prend la forme très répandue : (= 6e", (51) on à F(z) — — 2h°z, et le développement (29) donne exactement : pie X — 0, ce qui devait nécessairement se vérifier, car la formule (51), comme il est très connu, est la loi de probabilité des erreurs qui s'accorde avec le principe de la moyenne arithmétique. 44. Supposons maintenant : HAE Te (52) Nous aurons : F REZ (z) ve UE F”(0 F'”"(0 1 UM FY(0) — 0. F’ (0) F’(0) Œ Par suite, le développement (29) donne { = Lderd Hat ur Gh°n 2 Lo (5) Les termes négligés dans le second membre sont du cinquième ordre au moins. Dans le cas de l'hypothèse (52), l'expression de +, en fonction de x, 2, .…, x,, peut aussi s’obtenir sous forme exacte. En effet, la formule (25) devient en ce cas : ARRET EE pe h h h } d'où l’on tire sans difficulté : PCT . Lo Th SH SIN LU SIN p h ) h tang — — j Li 9 nl COS PICOS EE EE COR ! h k 42. Supposons que la la loi de probabilité des erreurs soit ! g(z) = Ae7 AT (54) qui correspond, ainsi que les deux précédentes (51) et (32), à l'hypothèse que chaque erreur positive se présente avec la même facilité que lerreur négative qui a une égale valeur absolue. La formule (54) doit toutefois être considérée comme beaucoup plus générale que les formules (51), (52). On a dans ce Cas : F(z) = — 2h°z — 4h°k?z, E£ D RERO GE je F"(0) = 0. F'(0) (22) Et, par suite, la formule (29) devient 2 X = dt 2 ? De (55) plus des termes du cinquième ordre. Si les observations sont assez précises (comme il arrive d'or- dinaire) pour que les termes du cinquième ordre soient négli- geables, la formule (55) nous démontre combien peu la valeur la plus probable s'écarte de la moyenne arithmétique, toutes les fois que la formule (54) diffère peu de la loi commune de pro- babilité des erreurs (51). Dans ce cas, en effet, le terme h?k2z4, dans l’exposant de e, doit être très petit vis-à-vis du terme h2z?, pour toutes les valeurs de z qui sont comprises entre les limites réelles (*) de l'erreur d'observation. Pour toutes ces valeurs de z la quantité k?z? doit partant être très petite vis-à-vis de l’unité. Et les produits RUE TE seront des quantités du mème ordre que kz? ; c'est-à-dire que les produits 224}, k24:, ete., K24, seront très petits vis-à-vis des écarts ti, do, ete., t,. Le deuxième membre de la formule (35) est, d'autre part, égal au double de la valeur moyenne de ces pro- duits Æt5. Or, si l’on considère que les erreurs positives se présentent avec la même facilité que les négatives, la valeur moyenne des 45 tend à s’annuler, et l’on se convaincra facilement de Ja petitesse de la différence ç — X. Appliquons notre formule (35) au caleul de la valeur la plus probable dans l'exemple qui suit. On a fait 95 observations (*) Il est clair que, bien que la formule (34) ne pose pas des limites mathématiques à la grandeur des erreurs, on peut toutefois concevoir, pour chaque système d'observation, une limite € qui ne sera jamais surpassée par la valeur absolue de l'erreur. On peut appeler limites réelles de l'erreur les deux quantités — €, + &. (25) d'égale précision, qui présentent les écarts suivants de leur moyenne arithmétique : GRANDEUR NOMBRE GRANDEUR NOMBRE des des des des écarts. écarts. écarts. écarts. 0 6 1 4 2 7 5 9 4 6 b) 4 6 6 2 1 co © >= LE 19 Ces nombres ne sont pas imaginés ; ils ont été réellement observés (*). On à : (*) Ces nombres sont empruntés au Mémoire de MM. Pisarr et Puccr, Sulla lunghezza del pendolo a secondi(MeMoRIE DELLA R* ACCADEMIA DEI LINCEI ; Roma, 1835; vol. XV, p. 100). Ils ont été obtenus comme il suit. On a observé 93 fois de suite le passage d’un pendule par la verticale, et puis, en ajoutant ou en soustrayant aux temps observés, des multiples convenables de la durée de l’oscillation, on a obtenu 93 valeurs différentes de l'instant du passage moyen. La durée de l'oscillation étant connue avec beaucoup de précision, lesdits multiples, que l’on a ajoutés ou soustraits, peuvent se con- sidérer comme affectés par des erreurs tout à fait négligeables vis-à-vis des erreurs propres des observations des passages. Par cela les 95 valeurs diffé- rentes, obtenues, comme on l’a dit, pour l'instant du passage moyen, peuvent se considérer comme les résultats de 95 observations directes d’égale pré- cision. Les nombres de notre tableau sont les écarts entre ces observations et leur moyenne. Le centième de seconde de temps est pris comme unité. (24) En calculant le coefficient Æ? par la méthode que nous don- nerons au S 15, on trouve : k? = 0,001657. Cette valeur substituée dans le second membre de la for- mule (55) donne : 9 —X—= — 0,051 environ. Cette quantité est tout à fait négligeable, non seulement vis-à-vis des écarts des observations considérées, mais bien aussi par rapport à l'erreur accidentelle qui peut affecter la moyenne arithmétique des observations mêmes. 43. Nous considérerons maintenant le cas très commun et bien plus général que les précédents, où la fonction de proba- bilité des erreurs est seulement obligée à la condition H— 2) = wa). (56) Nous supposerons, de plus, que la fonction 4 ne soit pas zéro pour z—0, et que la méme fonction avec toutes ses dérivées soit finie et continue pour z — 0. Enfin, admettons encore que, Re : : 1 d. en désignant comme ci-dessus, par F(z) la fonction eee © s ÿ(z) dz la première dérivée de F(z) par rapport à z ne s’annule pas pour z— 0. Dans ces circonstances, il est évident qu’on aura, d’après la formule (56), ces autres relations : F(—2z)=—EF (2) | FES AUEN (57) F(— 2) = — F"(2) et ainsi de suite, de manière que toute dérivée d'ordre pair sera une fonction impaire et s'annulera pour z = 0, et toute dérivée d'ordre impair sera une fonction paire. Il n'est pas difficile de démontrer, à l’aide de ces considérations, que si la fonction 4(z) satisfait à la formule (36), le développement (29) perd néces- sairement tous les termes d'ordre pair. Mais cette même propriété peut se démontrer d’une manière indirecte et fort simple, comme il suit. (25) A cause de la formule (37), la relation (25), c’est-à-dire LC Pam Comet ne 1 Cm (25) est encore vérifiée, si l'on change de signe aux lettres x de même qu'à o. Une relation tirée de la formule (25), pour exprimer o en fonction de %,, %9, .…, x, doit donc être telle, que ® se change identiquement en — lorsqu'on change le signe des lettres Li, Lo» …., ©. Mais si les %, Xo,..…, %, se changent en — x, — Lo, …, — %,, leur moyenne arithmétique X se change en —X et le premier membre de la formule (26) change, lui-même, seulement de signe. D'autre part, après cette transformation, les écarts {4 , lo, …., l, deviennent — 4,, — {9, …, — 1,. faut par- tant que, en changeant les signes des écarts {, chaque terme du deuxième membre de la formule (29) change, lui aussi, seule- ment de signe. Or cette condition est bien remplie par les termes de degré impair par rapport aux écarts {, pendant que, au con- traire, les termes de degré pair ne changent ni de valeur ni de signe lorsqu'on change le signe des écarts £ (*). Il est donc néces- saire que ces derniers termes s’annulent identiquement dans le développement. Ce qu'il fallait démontrer. En résumé, dans toute hypothèse, pour laquelle les erreurs positives et les négatives se présentent avec une égale facilité, la formule (29) devient : 7 CR LT AO MES (58) Gn F'(0) où l’on a réuni dans le symbole Q les termes du cinquième degré par rapport aux écarts {, et tous les termes de degré impair supérieur au cinquième. (") 1 faut bien se souvenir que les différents termes du développe- ment (29) ne contiennent que les écarts {, le nombre n, et les valeurs F’(0), F’’(0), etc., que les dérivées successives F(z) prennent pour z — 0. Ces dernières valeurs ne sont pas sujettes à varier, lorsqu'on exécute les changements de signe dont il s’agit dans notre théorème. (.26 ) Nous ne pouvons rien dire en général (*) à l’égard de la convergence du développement (38). Mais on peut cependant prévoir que dans tous les cas où les observations jouiront d’un certain degré de précision, les termes de ce développement, à partir du premier, diminueront rapidement, à cause de la petitesse des écarts 4, et, le plus souvent, même le premier terme sera très petit, comme on l’a vérifié pour l'exemple numérique du paragraphe précédent. En donnant à la fonction 4 des formes particulières (qui ne s'écartent pas trop des lois qui se vérifient expérimentalement dans la distribution des erreurs d'observation) on peut facilement se persuader que la différence o — X entre la valeur la plus probable et la moyenne arithmétique est fort petite, même si le nombre des observations est très limité. Dans la pratique, si l’on applique nos formules à des nombres donnés par l'expérience, il arrivera le plus souvent que cette différence 9—X sera négli- geable. On pourra affirmer dans ces cas, que la fonction d(z) ne diffère pas sensiblement de Ae7** pour toutes les valeurs de z qui correspondent à des erreurs possibles d'observation. 44. Si l’on a un système quelconque d'observations actuelles d’égale précision, et si l'on fait une hypothèse quelconque à l'égard de la forme de la fonction d’(z), les formules des articles précédents peuvent nous servir à l’un de ces deux buts : Soit à obtenir, par des calculs assez simples, la valeur la plus probable de la quantité mesurée ; (*) Nous nous passons de la considération du cas théorique où le nombre des observations croît sans limites. Si n est infini, et si, comme on suppose ici, y(z) = ÿ(— z), la moyenne arithmétique X donne la vraie valeur de la quantité observée, en vertu du Théorème de J. Bernoulli. Les écarts é sont alors les vraies erreurs d'observations, et ils tendent, en vertu de ce même théorème de Bernoulli, à se présenter de manière à être deux à deux égaux et de signe contraire. Par suite, les sommes Z{;, Dr, X tc, 'etc;'deldegre impair, qui figurent dans le deuxième membre de l'équation (58), devien- nent zéro, pour infini, et l'équation (38) donne —X, ce qui devait arriver. (27) Soit (ce qui arrivera le plus souvent) à démontrer que la différence entre cette valeur probable et la moyenne arithmé- tique est tout à fait négligeable vis-à-vis de l'erreur moyenne du résultat. Dans tous les cas, une fois que l’on a choisi une certaine forme pour Y(z), l’assignation des constantes numériques qui figurent dans cette fonction n’est pas arbitraire, mais doit être faite en accord avec les résultats de l'expérience. Naturellement, c’est de la loi de la distribution des erreurs, telle qu’elle se présente dans le système d'observations qu'on traite, que doivent ressortir les crileriums pour la détermination approximative desdites constantes numériques. Îl n’est pas possible de donner des règles générales sur les voies à suivre dans ces recherches, et, d'autre part, on ne peut espérer de parvenir qu'à des résultats d’une grande approximation, comme la nature du problème le comporte. Toutefois, nous ajoutons ici (comme exemple) des formules qui peuvent servir à une détermination très simple des constantes, lorsque la fonction choisie est la formule dont nous nous sommes occupé dans le paragraphe 12. Pour beaucoup d’autres formes de 4(z), on peut aisément obtenir des formules semblables à celles que nous allons exposer pour la formule (54). Du reste, la formule (54) présente une généralité si grande vis-à-vis de la forme plus commune Ae-"*, que l'étude de celle-là peut se considérer comme très intéres- sante pour un grand nombre de cas. 45. Dénotons par M, la moyenne arithmétique des carrés de toutes les erreurs dans un nombre infini d'observations. La racine carrée de M, sera ce que l’on appelle, suivant Gauss, l'erreur moyenne des observations. Soient, de même, M,, M;, etc., les moyennes arithmétiques (28) des quatrièmes, des sixièmes, etc., puissances des erreurs. On aura, en posant, pour simplifier : els NPA Z, M — A 1 z’Zdz, — + M, — A f z“Zdz, — +2 M, — Ua ='Ldz, — C0 et ainsi de suite. La probabilité que l'erreur d'observation tombe entre les limites — œ et + æ étant 1, on aura : + af Zdz = 1. — La formule (55) donne, d'autre part : A ne É Phi M: — D z(2h°?z + Ah°k°z°) Zdz — 24° Î z‘Zdz ZT «7: A +0 A + RE —— Zdz — 2kM,. Te | ES fe Zd KM, De là, en tenant compte de la formule (42), et en observant que le produit zZ s’annule aux limites z = + « : fl Me D — 2 M. 72 De même on peut écrire :  +0 AN LE : + M, — TE vf z'(2h*z + 4h°k°z5)Zdz — 26 f. zfZdz 2h — = ns M, — 2FM.. (29) De la même manière, si n est un nombre pair quelconque, on obtient sans difficulté : n — 1 ges s M, —= Top Ne ET 9k Me. (45) Appelons ensuite M,, M;, M, etc., les moyennes arith- métiques des erreurs, de leurs troisièmes, cinquièmes puis- sances, etc., supposé qu'on ne considère que les valeurs absolues des erreurs mêmes. Si le nombre des observations est infini, comme précédemment, on aura : M, =24 f zLdz; M2 f zZdz, etc., (4%) 0 0 Il est facile de se persuader que la relation (45) subsiste aussi entre ces nouvelles moyennes; c'est-à-dire qu'elle est encore vérifiée pour n impair; le cas n — 1 fait, lui seul, exception. On a, en effet : A n — 26MS. è A Se ù SU M: vf (2h°z + 4h°k°z°) Lise f z'Ldz — (RE e 0 Résumons maintenant les relations trouvées, en les rangeant par ordre, comme il suit : À J 1 | M, 2 hè — 2k°M;, M, ——= 9h? —= 24£°M,, | FOR EN AETET RAT MR EEE ARTE SET Ha 5» ANTOTT CATTEE es (45) n — 1 M, — — M 2h° n—20 2R°M, 2 , Il est elair que, si l’on connaissait les valeurs de six, au moins, des moyennes M, on pourrait calculer e et 4?, par la résolution d’un certain nombre d'équations du premier degré. Soient, en effet, M,, M,, …, M, (où les nombres r, s, .…, w sont rangés par ordre croissant) les six quantités connues. Que l’on considère les relations, de la forme (45), pour toute valeur de n depuis ( 30 ) n—=r+2 jusqu'à n —w —92, et l'on aura w —r — 3 équations entre autant d'inconnues [les quantités . et 2? y comprises), d’où , . { . , . . h l'on pourra déduire ;; et Æ?. Mais cette détermination a lieu de la manière la plus simple, si l’on connaît les valeurs des cinq quantités M,, M, M;, M;, M; Dans ce cas, on fera usage de deux équations : 1 il M: — op —2FM,; M;,— he M, — 2K°M,, qui donnent : 1 2MM, — 2M.M, RE M, —2MM, 1 2MM, — M; 2 M, SET 2M,M, (47) Pour ce qui regarde la détermination des valeurs moyennes M,, M, M;, M,, M;, elles peuvent se tirer, par voie d'approxi- mation, des écarts £, si le nombre des observations est très grand, et pourvu qu'il soit présumable à priori que l'erreur moyenne de la moyenne arithmétique soit suffisamment petite vis-à-vis des mêmes écarts. Dans ces circonstances, on peut prendre, comme valeurs approchées des M, les rapports : 1 UMTS AU 1 120026 20-20 1-2 ti où 7 dénote la valeur absolue de t. Hâtons-nous de dire que, si le nombre des observations n’est pas considérable, nos formules ne peuvent pas conduire aux résultats attendus. En effet, les valeurs approchées (48) qu'on prend pour les M ne sont douées d'aucune précision, si le nombre des observations est petit. Surtout dans le calcul de M;, M,, M,, les puissances des grandes erreurs sont très grandes vis-à-vis de celles des petites erreurs, et la présence d’une seule erreur, de grandeur considérable, décide presque elle seule du résultat. La détermination de ces moyennes est partant très incertaine. Il serait préférable alors de se tenir, pour la déter- mination de h et k, à des méthodes qui n’exigent que l'emploi de deux quantités M, et M,, qui restent assez bien déterminées, (51 ) comme l'expérience le démontre, même si le nombre des obser- vations n’est pas très grand. Il serait nécessaire, pour notre but, d'exprimer directement les M,, M, en fonctions de h et k au moyen des formules (59), (45), et d'en éliminer ensuite A moyennant la formule (42). Mais l'impossibilité d'exprimer les intégrales en termes finis, ou par des développements en séries simples et convergents à la fois, rend inapplicable cette méthode. Toutefois, si la formule (59) peut être, par approximation, remplacée par cette autre fonction (*) g{z) = AU — hkiztje 5, (49) les intégrations s’exécutent tout de suite et l'on a : | DR ee 5 l? ere (51) A h 4 le à A £ ) ï East) 15 =] (52) ANNE RAGE k k Que l’on pose : 2M; — M — €, et les deux équations (52), d’où l’on aura éliminé A, moyennant la formule (51), nous donnent 19 Se — 2% : je) — == ————— À ———————— = , hr 1+8e 1+8 \W équation du deuxième degré dont on peut tirer … (*) Les fonctions (34) et (50) sont nulles pour z — 0, et tendent rapide- ment vers zéro lorsque z croit. Pour que ces deux fonctions puissent, par approximation, se substituer l’une à l’autre, il faut et il suffit que les deux fonctions diffèrent peu entre elles pour toutes les valeurs de z qui sont comprises entre les limites réelles de l'erreur. En dehors de ces limites les deux fonctions peuvent avoir entre elles des rapports très différents de l'unité, mais les valeurs, tant de l’une que de l’autre, peuvent être tout à fait négligeables. Ces conditions doivent être vérifiées, après le calcul de h et #. (52) Ce rapport connu, on calculera k au moyen de l’une des deux relations (52). Pour ce qui regarde les valeurs des moyennes M,, M, en fonction des écarts, on fera usage des expressions 27 AE FR A = Er NU 2 ? Van — 1) RE. M, . . , >r de ,.! qui sont bien plus approchées que les > — citées plus haut. Dans notre exemple numérique du 12, on a : M, == 4,211 , M, — 91,95. Et, par suite : PA k é— 10,2571; Fe 0,1708, h? — 0,009701, _Æ° — 0,001657. 46. Jusqu'ici, dans nos applications de la formule (29), nous avons considéré des cas où la loi de probabilité des erreurs satisfait à la condition ÿ(z) = Y(— 2). (52) L'étude des formes de Y(z), qui ne satisfont pas à la condi tion (56), et qui correspondent à l'hypothèse que les erreurs positives et les erreurs négatives ne se présentent pas avec une égale facilité n’est pas moins intéressante et peut se faire avec la mème facilité que les recherches précédentes. Mais afin que cette étude puisse conduire à des formules et à des règles, qui soient, elles aussi, applicables à la discussion pratique des résultats d’un système donné d’observation, il serait nécessaire d'ajouter à ce qui précède une série de considérations nouvelles qui nous porteraient bien au delà des limites que nous nous sommes imposées. Mais nous espérons de revenir sur ce sujet. (55) RAPPORT DE M. C. LE PAIGE. . M. Pizzetti s'occupe, après beaucoup d'autres Géomètres, d'un problème qui doit se présenter à tous ceux qui ont à cal- culer le résultat d’une nombreuse série d'observations : je veux dire, la détermination de la valeur la plus convenable de la quantité qui a été mesurée. Le travail qui nous est présenté se distingue néanmoins des divers Mémoires que nous avons eu l'occasion de lire sur cette question. M. Pizzetti reconnait immédiatement l'impossibilité de démon- trer le principe de la moyenne arithmétique et il est, en cela, d'accord avec un de nos Confrères, très compétent en tout ce qui touche à la philosophie de mathématiques, M. De Tilly. Cependant, en présence de la nécessité absolue où l'on se trouve de déterminer une valeur spéciale, dépendant des obser- vations, pour la grandeur observée. M. Pizzetti rappelle les axiomes que l’on se voit obligé d'admettre lorsqu'on veut obtenir une fonction analytique représentant la valeur spéciale dont il vient d'être question. Ces axiomes sont les suivants : 4° Le résultat le plus convenable ® est une fonction symé- trique des résultats æ,, x, …, x,, donnés par les observations, pourvu que celles-ci soient d'égale précision ; 2% Lorsque toutes les valeurs x,, x, …, +, Sont mulupliées par un même facteur, c, le résultat le plus probable + doit être multiplié par c; 9° Lorsqu'on ajoute à toutes les quantités &,, 2, …., x,, une même quantité k, le résultat o doit être augmenté de k; 4° Si les observations conduisant à des valeurs æ&,, >, …, ,, égales entre elles, o doit être égal à la valeur commune. 6 (54) Après avoir discuté le sens de ces axiomes, M. Pizzetti essaie d’en tirer quelques conséquences analytiques. C'est notamment l’axiome 3 qui le conduit au résultat le plus intéressant. 3 Admettant que o soit développable par la série de Taylor, on en déduit l'équation aux dérivées partielles ONE d'A MNEPNNTE CNIL ES d'où l’on tire une relation F(2 — 2, 9 — Xe, …, o —x,) = 0. F étant arbitraire. L'auteur montre que les principes admis par Gauss ne sont qu'une application très spéciale de cette condition. Il en est de même des principes admis par Laplace. C'est ici que vient se placer l'innovation heureuse due à M. Pizzetti. L'auteur calcule la différence qui existe entre la moyenne arithmétique des valeurs observées x, x9, …, x, et une valeur + satisfaisant à l'équation aux dérivées partielles qui vient d'être écrite. Pour calculer cette différence, l’auteur est entré dans des développements analytiques assez longs et qui supposent toujours que y soit développable par la série de Taylor. Nous devons cependant dire que la longueur des calculs était inévitable et que l'hypothèse de l’applicabilité de la série de Taylor parait justifiée, sans qu'il soit possible d'en donner une démonstration rigoureuse. : L'honorable professeur de Gènes suppose ensuite que la relation F((g — xs) + 5 — ae, 9 — x) = 0, [ prenne la forme plus simple GE F(e 7 x) — 0, en _ (35) où l’on a : __d.l(z) — dz F(z) ÿ(z) étant la facilité de l'erreur. Dans ce cas, en supposant on trouve comme on devait s'y attendre, puisque la loi admise conduit au principe de la moyenne; mais ce résultat justifie, en même temps, l'exactitude des formules de M. Pizzetti. L'examen des hypothèses particulières k(cos + —1 y(z) — Ae (re à js y(z) AC Heè—RERS conduit aux expressions suivantes : —X————— SA; L Gh°n 2 plus des termes du cinquième ordre ; 2k? p—X=— 4; n plus des termes du cinquième ordre. On à, en général, et (56 ) L'auteur fait usage de ces formules dans le cas d'une série d'observations instituées pour déterminer la longueur du pendule à secondes. Le Mémoire se termine par l'examen de l'hypothèse plus générale où l’on a simplement Ur) = 4(— 2). Dans tous les cas, l'écart entre la moyenne arithmétique et la valeur o déduite de la forme particulière de d est extrêmement faible, et il y a, par suite, tout avantage à employer la moyenne qui donne lieu à des calculs simples et qui conduit, pour la fonction 4, à la forme généralement admise C’est la conclusion qui ressort du travail de M. Pizzetti. Ce Mémoire pourrait être développé et conduirait peut-être à des résultats intéressants sur les conditions d’existence de la fonction + et de la fonction 4. Tel qu'il est, il nous semble une contribution intéressante à l'étude du problème fondamental du calcul des probabilités appliqué aux sciences d'observation et nous eu proposons l’in- sertion dans les Mémoires de la Société. 20 décembre 1887. Je me rallie aux conclusions de mon savant Confrère. E. CaTaALan. CHERE LES SEMI-INVARIANTS DE FORMES BINAIRES; PAR JACQUES DERUYTS, CHARGÉ DE COURS A L'UNIVERSITÉ DE LIÈGE. SUR LES SEMI-INVARIANTS DE FORMES BINAIRES (°). I. Représentons par k = kr? + É ; DL A ARS D OO EU k' = kit + de Jr Te CE des fonctions isobariques et homogènes des variables x et des coefficients de formes binaires; nous supposerons ces fonctions égales à leurs transformées par la substitution x, — X, + ÀX, %a — X et nous les désignerons, pour abréger, sous le nom de semi-covariants, comme nous l'avons fait dans un travail anté- Eur CE). La quantité 4, est un semi-invariant et l'on a : dko dk, rm 0, a 'k;. ; À dé pape a) les coefficients k’, … satisfont à des égalités du même genre. Soit S un semi-invariant contenant au degré p les coeflicients (*) Note présentée à la Société des Sciences le 22 novembre 1887. (”) Développements sur la théorie des formes binaires (BuzL. DE L’Acan. ROY. DE BELGIQUE, juillet 1887). (29 de k, de manière que chaque terme de S a pour facteur un produit de la forme P— ki kE ke, (a+ b+c+ + hp), 1 ï Ein dk | Eur RES PR ne PT RER M re EN mdrr el diPedE ces La substitution x, — X, + AX2, x — X, donne lieu à des transformations linéaires de même module pour les produits de dérivées | d” | d” | Fe | dryoN\dire dr ë dx et pour les dérivées ou d”? —— 8—1.b+2,c+.. + mh). dx”v-dx?” ) Il en résulte que l’on déduira de S un semi-covariant Z en dmpl ———— d'un semi- dx"r—0gx0 remplaçant les produits P par les dérivées covarisnt quelconque : 1 xt + (5 Juattrs He. Dans tout semi-covariant, et en particulier dans Z, le coefli- cient de la plus haute puissance de x, est un semi-invariant. En recherchant ce coefficient pour Z, on voit que l’on obtient un semi-invariant en remplaçant dans S les produits Kiki … k!, par lo, (0—=b+2c+.. + mh). On pourra, en même temps, remplacer dans $ les produits KE... KP, par les coefficients Y, de xŸ’ dans un semi-cova- riant l' : 0’ étant égal à $+2y+...+m'p; l'expression de S ainsi transformée sera encore un semi-invariant et on pourra continuer ainsi de suite. On remarque immédiatement que les indices 8, 8", sont les poids des produits P, P', … par rapport aux coefficients 4, k', … ” Applications. — 1° (kk, — k,k;)? est un semi-invariant : en (5) appliquant la transformation précédente aux coefficients k et #', on obtient le semi-invariant (2 Épieree kok,, = | ( | kik_ + “a kk,_» 600 RE (— À )k,ko, que nous avons déjà obtenu par une voie différente. (Voir le travail cité plus haut.) 2° La quantité Ha 5—|k HE |=(AKE) BU est un semi-invariant; pour le vérifier, il suflit de prendre la Rd ne dérivée a , en tenant compte des formules (A). On en déduit le semi-invariant d—(EK EP), dans lequel l’exposant symbolique p indique que dans d’ les produits de la forme kikks doivent être remplacés par k,,., et de même pour les coefficients k', k”. 5° Du semi-invariant ECRIRE À —= k k k; , ke HE on déduit un autre, ©, en remplaçant dans 9? les produits LR RE par koi Il est visible que ces résultats sont susceptibles de plusieurs généralisations. IL. Les coefficients d’un semi-covariant k sont déterminés par le dernier d’entre eux, k,. On a, en effet, d’après la formule (A) : 1 dk k ve m(m—1)...(ÿ +1) demi Le dernier cocflicient k,, permet encore d'écrire le semi-covariant (6) sans l'emploi direct de la dérivée symbolique + . En effet, soit m KoXE + (rxr-x, + + K,K? la transformée de k par la substitution x, — X, + 2X,, Lo Mo; ON A m KoX + + KXT = (XX) + | | HR AK) Xe EXT, d'où m K, = ka" + l, ] an ++ k,. (B) Si le coefficient k,, dépend des coefficients a, de formés telles que n [= ao? + (jure, + e, K,, dépend de la mème manière des coeflicients A, de leurs transformées n\ F—A,X? + es Lee dans lesquelles on a À, — (lo; A, —— doÀ + di; (C) A>— amer ra Art a. CL. 9 La comparaison des formules (B) et (C) montre qu’à part une puissance de X2, tout semi-covariant se déduit de son dernier coefficient en remplaçant les coefficients a; par les dérivées de = , qui sont elles-mêmes des semi-covariants. Remarque. — D'après la propriété précédente, toute quantité homogène et isobarique L peut être considérée comme le dernier coefficient d’un semi-covariant. D’autre part, tout semi-covariant est une somme de produits de puissances de x, par des expres- sions de la forme Coxi + (?) Core (?) Grece \ * (QE) Co; Ci, Co, …, étant les coeflicients d'un covariant ue M F Cars + , Cu tee ++: (*). Il résulte de là que L est une somme de coefficients de covariants; nous écrirons L — XC,. Par une propriété des covariants on à Ci —(i + 0e il en résulte que l’on peut toujours obtenir pour l équation Fe — L, une solution particu- lière homogène et isobarique : T — = 3; Gina . Cette remarque est utilisée ci-dessous. JL. Etudions actuellement les semi-covariants d'ordre m, qui ont en commun les p premiers termes m m kr + | Jkar-tz, He. + 1 p—1 een ‘. Désignons par w le poids de k, et par r, r,, ... les degrés d'homogénéité de k, par rapport aux coefficients de formes binaires d'ordres n, n,, …; les coefficients k; seront de poids w+1. Le coefficient k, doit satisfaire à l'équation dk, Te Nés soit À, une valeur particulière de k,; on pourra prendre comme solutions linéairement indépendantes les valeurs sui- vantes de £, À PE Si, LE LE .. )p + 9e) (D) si l’on désigne par t le nombre des semi-invariants linéairement indépendants de caractéristiques w + p,r,ri,.….; n, 1, … et Si l'on représente par S,, S:, …, S, ces semi-invariants. De même, les solutions linéairement indépendantes de l'équation dk p+1 . ae —|(p + 41}k, | (E) () Voir notre travail déjà cité (p. 8). (8) seront représentées par À Là ns ’ pH == Si, 4p+4 ae SA ... Àp41 Le Sir , À pH si l’on désigne par À,,, une solution particulière de l'équation (E) : les lettres S’ désignent des semi-invariants linéairement indépen- dants de caractéristiques w + p +1,r,r,,...n,n,,…; l'indice représente le nombre maximum de ces semi-invariants. Les valeurs de k, fournies par la suite (D) donneront pour },,, une série de {+ 1 expressions linéairement indépendantes. On peut voir par là que les valeurs de 4,;, linéairement indé- pendantes sont en nombre t+l+ 1. En continuant de la même manière, on verrait que le cocfli- cient k,, peut avoir t+l+.. +Tr +1, valeurs linéairement indépendantes, si l’on désigne par t le nombre de semi-invariants linéairement indépendants de carac- téristiques w + p + Ÿ, 7, Tps ee D My ve Pour p —0, on aura, à l'unité près, le nombre de semi- covariants d'ordre 7» linéairement indépendants. Il faudra toutefois remarquer que nous avons supposé k, différent de zéro. IV. M. Sylvester a déterminé, par une analyse ingénieuse, le nombre exact de semi-invariants linéairement indépendants de poids et de degrés donnés (*). La méthode suivante présen- tera peut-être quelque intérêt, à cause de sa simplicité. Nous supposerons qu'il s’agit des semi-invariants de poids w et de degré r par rapport à une forme d'ordre n : la générali- sation s’indiquera d'elle-même pour le cas de plusieurs formes. Désignons par L l'expression la plus générale de caracté- (*) Journal de Crelle, t. LXXXV. (9) ristiques w —1,r,n et contenant (w—1,r,n) termes; cher- chons à déterminer une quantité C par la condition dC — = L. F Te (F) Écrivons pour C l'expression la plus générale de caracté- ristiques w, r, n contenant (w, r, n) termes. L'égalité (F) fournira (w —1,r,n) équations de conditions entre les coeffi- cients de C et les coefficients de L. Ces équations de conditions sont linéaires et indépendantes entre elles, puisque les coefficients de L sont supposés quelconques. Il en résulte que l'équation (F) aura (w,r,n) —(w—1,r,n) + 1 solutions linéairement indé- pendantes. On pourra prendre pour ces solutions Co; Co+ Si, Co + S2 DO Co + Sss si l'on désigne par C, une solution particulière de l'équation (F) et si l’on désigne par les lettres S des semi-invariants linéaire- ment indépendants et en nombre {= (w,r,n) — (w—1,r,n); en effet, M. Cayley a établi qu'il existe au moins ! pareils semi- invariants. Établissons qu'il existe seulement { semi-invariants linéairement indépendants. Soit S,,, un semi-invariant différent de S,, S2, ..., S,; la quantité C = C5 + S,., est évidemment une solution de l'équa- tion (F). D'après ce qui précède, on doit avoir une relation linéaire de la forme : )0Co + A4 [Co Re S,] + A2 [ Co + S;] so + [Co + Si] + An Co + Sun] = 0. Le premier membre de cette équation contient un multiple de C, et une somme de semi-invariants. La quantité C, n’étant pas un semi-invariant, on doit avoir 1184 QUx A9 Ste AS: +. + MS + Sr — ( : cette relation démontre le théorème de M. Sylvester. (10) V. D'après ce que nous avons vu ci-dessus, les coefficients d'un semi-covariant k résultent du dernier d’entre eux. Dans le travail que nous avons déjà eu l’occasion de citer, nous avons rencontré des semi-covariants dans lesquels le dernier coeffi- cient k, et par conséquent tous les autres, sont des dérivées symboliques du premier coefficient k,. En terminant cette Note, nous indiquerons la généralisation d’un de ces résultats. Prenons dT dT dT dT — = Ÿ a RQ TE TON tn EDR . n en désignant par &,@i,… @,… les coefficients d’une forme binaire. Le signe 2, indique que la sommation s'étend à un système s de formes. Si T est homogène et du degré k par rapport au système 7, on à d aT d dT = ——— ——hÀT |‘). G) dé do do dé Q ( { Nous représenterons par h,, h2,… h,, les degrés d’homogénéité d’un semi-invariant 4, par rapport à des systèmes de formes Ti To ee On QUi Ont des 8 STATE communs où non; nous dési- CAFE d gnerons par ge; Jos _— les dérivées + Correspondant S. On peut prendre pour ‘valeur du dernier coefficient k,, d’un 1 dk, semi-covariant, l’expression He dos me le premier coefficient étant ko. Nous le prouverons par la méthode récurrente, en observant que la proposition est exacte pour m—1, d’après la formule (G). dk En prenant S — - on à déoydwo « dome ES de Ur MN den de |dt de, dede, … de, \’ (‘) Voir une Note que nous avons publiée Sur quelques propriétés des semi-invariants (BuLL. DE l’AGAD. ROY. DE BELGIQUE, mars 1887). (11) ou bien, d’après la formule (G) pour T — dm ko do … dom — == ————— CAS NA (He Dm ST lon der déni ; | TER dé H00 do, de de dé des … de La proposition énoncée étant supposée exacte, quand m est remplacé par #1 — 1, on a : ES PAT d”" D Per ha oh neko + = | de" de" de, dé do, … do, La dernière partie du second membre s'écrira de même, d’après la formule (G) : d” | ( Rd CES M | der ‘de, Æ do; se de,, ns de dé do; … de, nos dt [a dk, =Mm—T iles. ne VF dr does, dé dos … de, | En continuant ainsi de suite, on vérifie la formule mL —— mt he... ko; dt comme cas particulier, on retrouve l’un de nos résultats anté- rieurs, en supposant les systèmes o,, 52, … s,, identiques. DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME DE VON STAUDT ; PAR C. LE PAIGE. DÉMONSTRATION D'UN THÉORÈME DE VON STAUDT (*. On sait de quelle importance est, pour la géométrie projective, ce théorème, dùü à von STAuDT, que, par des constructions répétées de groupes harmoniques, on peut, en partant de trois éléments donnés d’une ponctuelle, atteindre, soit directement, soit comme points limites, tous les éléments de la ponctuelle. Je ne ferai que mentionner les travaux consacrés à ce théo- rème par MM. Kzein, ZEUTHEN, LüroTH, DarBoux, THOMAE, Scxur, pE Paous, sans discuter les théories exposées. C'est le rôle essentiel de cette proposition dans la géométrie moderne qui nous a engagé à essayer une démonstration peut- être un peu différente des autres quant à la forme, sinon quant aux principes sur lesquels elle s'appuie (**). Nous emploierons, sans les démontrer, les théorèmes connus (*) Note présentée à la Société royale des Sciences de Liège le 20 dé- cembre 1887. (”") Depuis la présentation de cette Note, nous avons communiqué à l’Académie royale de Belgique une exposition entièrement différente des théorèmes fondamentaux de la Géométrie projective; cette exposition fait l'objet d’un petit Mémoire pour la rédaction duquel nous avons été grande- ment aidé par l’un de nos anciens élèves, M. le D' Fr. Deruyts. (259 sur les groupes harmoniques et, pour simplifier le discours, nous ferons usage de la dénomination suivante : nous dirons que deux points A et B sont distincts lorsque A ne coïncide pas avec B ou ne tend pas vers une position limite X coïncidant avec B. Les deux lemmes suivants découlent presque immédiatement de la construction des groupes harmoniques. LeumE LE — Soient trois points À, B, C, distincts l’un de Pautre ; le conjugué harmonique de chacun d’eux par rapport aux deux autres est distinct de ceux-ci. Cette proposition s'énonce souvent de la manière suivante : Lorsque, dans un groupe harmonique, deux éléments coïn- cident, un troisième vient coïncider avec eux. Lemue IL. — Soient deux groupes harmoniques AP, BQ; AP', BQ'; lorsque P tend vers P', Q tend nécessairement vers Q'. THÉORÈME 1. — Si l’on construit les groupes harmoniques successifs AC, BC; AC:, BC, …, AC,, BC,_:, … le point C, aura pour limite B. En effet C, est situé entre B et CG; C entre B et C;, ete. Donc C, se rapproche de B. Le point C; tend donc vers un point limite qui est B, ou un point B,, distinet de B et situé entre B et C. Or, si nous imaginons le groupe harmonique AK;, BB,, le point K,, qui existe, bien que nous ne puissions l'atteindre actuellement par la loi harmonique employée, sera distinct de B et de B, et situé entre ces points. (5) Nous voyons que AK,, BB, est le groupe limite vers lequel tend le groupe variable ACATRC Il en résulterait que le point C; tendrait vers deux limites distinctes K, et B,; ce qui est impossible. THéorème Il. — Soient trois points À, B, C. Si l’on construit les groupes harmoniques ABUURC: D AC/1BC:2 AB BCAN tels que dans la suite A(BCB,CB;C … B,C, ….) chaque point soit conjugué harmonique de À par rapport aux deux points qui le précèdent B; et C tendent vers une même limite, située entre B et C. Il résulte des propriétés des groupes harmoniques que les points B; marchent dans le sens ABC, et les C, dans le sens CBA. Ils tendent vers des limites L, L, que nous supposerons distinctes. Considérons deux groupes successifs : AB, ) C,_1B,_, ; ACC, : Il résulte alors du lemme II, que B, et C, ne peuvent pas tendre vers des limites distinctes L, L,. Abordons maintenant la démonstration du théorème de VON STAUDT. Soient trois points À, B, C pris sur une droite u. Il s'agit de faire voir que, par des constructions répétées de groupes har- moniques, on pourra atteindre un élément quelconque de u. S'il n'en est pas ainsi, soient deux points distincts EF, situés, par exemple, entre B et C, et entre lesquels il ne serait pas possible de placer des points de la série. (6) Construisons les groupes harmoniques successifs AW, CB; AW,;, CW; AW,, CW, IT est impossible que tous les points W,, soient situés entre B et E,fcar W, a pour limite C en vertu du théorème I. Donc, ou W sera dans l’espace FC, ou deux éléments succes- sifs W,, W,,, seront le premier dans BE, le second dans FC. Dans la première hypothèse servons-nous de W comme nous nous sommes servis de C. Nous aurons ainsi, ou un point W situé entre F et W, ou deux éléments successifs W, W,,,, comprenant EF. Si la première hypothèse pouvait se réaliser perpétuellement, nous aurions des groupes AW, BC; AW', BW; AW”, BW: et les points W, W', W', … seraient tous compris dans FC, ce qui est impossible puisque W a pour limite B. Par suite nous aurons nécessairement des groupes tels que W,W,:, qui renferment EF. Si nous employons W,, W,,, au lieu de B et C, nous pour- rons répéter le même raisonnement. À Appelons B,C,; BC; B;:C; .… les différents groupes ana- logues à W,W,,, que nous obtenons, en désignant par B, les points situés entre B et E, par C; ceux qui sont situés entre F et C. B, et C, tendent vers des limites distinctes B, y. Construisons les groupes harmoniques AXES CAE Le point X, est distinct de B, et C;, mais, en outre, il est impossible que les points X,, X,, … reproduisent une des séries B ou C, par exemple. Nous ne pouvons avoir une série analogue à celle dont il est question dans le théorème IT; car alors en vertu de ce théorème les points B; et C; tendraient vers une même limite. Il est également impossible que les points X, appartiennent tantôt à la série des B, tantôt à celle des C. Imaginons en effet que l'on ait X;—B;,, ou X;—C,,; de l'existence des groupes harmoniques AB,,4, B;C; ou AC,s4r, BC; on déduirait encore, en vertu du premier lemme, que les B; et les C; tendent à se confondre. Il résulte de là que les points X, ont une limite £, distincte de G'et de y. Nous avons donc lim (AX,, B;C;) — AË, By. Supposons que 6 et y soient distincts de EF. £ est situé entre f et y. Supposons qu'il soit entre £ et E. Alors X, devant s'approcher autant qu'on le veut de £ pénétrerait dans cet intervalle. Mais X, est donné par la même loi que les points B; et C;. Done B ne serait pas un point limite. La même démonstration prouve que & ne peut être entre F'et y. , Comme il ne peut être entre E et F, il en résulte que l'hypo- thèse des points $, y distincts de EF est inadmissible. Mais si l’on a lim (AX,, BC) — AË, EF, il en résulterait que X, finirait par pénétrer dans EF. (8) La contradiction cesse si l’on suppose que les points EF ne sont pas distincts. Mais alors, il n'existe aucun point de BC (et par suite de u) que l’on ne puisse atteindre, soit directement, soit comme point limite. SEE LES SEMI-INVARIANTS DE FORMES BINAIRES (2 COMMUNICATION); Jacques DERUVYTS, SUR LES SEMI-INVARIANTS DE FORMES BINAIRES. I. Nous avons établi précédemment (*) que tout semi-covariant k= kox + (el Rae + eo + KT, peut s'exprimer sous la forme : k = are] Gt + li | Chatte + + chui] s (A) si l’on désigne par les lettres C!” les coefficients d'un covariant L Cr (CRCM CH) (mire) Soient r, r', … les degrés d'homogénéité du semi-covariant par rapport aux formes on (aott4 ré a,) (œixe)”, TES (0% een ar) (tiroir .. les covariants Cf peuvent être supposés des degrés r, r', … par rapport aux formes fe — (God, … Anis) (axe), 7 = (co os an4+) (miss) ie .. s, Lt, .… ayant des valeurs quelconques, nulles ou positives. En effet, on a par la formule (A), C —K, et il en résulte (‘) Développements sur la théorie des formes binaires (Buzz. DE L'Acan. ROY. DE BELGIQUE, juillet 1887). i (4) que le covariant C°”’ est des degrés r, r', … par rapport à f,, ®,, … On a encore (5) ki — (ra + Cf, donc Cf, et par suite C1 satisfait à la condition indiquée : on obtiendra le même résultat pour C°, CF, … On peut démontrer aussi que l’ordre du covariant C!° n’est pas inférieur à m — p quelles que soient les valeurs de s, t, … Il suffira de le prouver pour C°; l’ordre de C° est bo=T(n + s) + r'(n" + 1) + + — Jw, (B) si w est le poids du premier coefficient C} — k,. D'autre part, du semi-covariant k, on déduit facilement le semi-invariant LE Anar He + (f) bo. + k,b6 pour les formes f,, ®,, … et pour la forme f'— (b5b, …) (xix2); le poids de I est w + m et ce poids est au plus égal à nn+s)+ rt +++ mm. ; : on a donc r(a+s)+r(n'+t)+..+ ms 2(w + m) (C) Des formules (B) et (C), on déduit la relation que nous vou- lions obtenir : p, > m. Si l’on divise par x la partie de l'expression (A), qui est indépendante de C!, on obtient un semi-covariant k' d'ordre m — 1. Les considérations précédentes, appliquées à k', con- duisent à u, > m— 1; etc. IT. Nous nous servirons de ces derniers résultats, pour com- pléter l'étude, que nous avons faite précédemment de l'équation : ARE L, (D) L étant une fonction isobarique et homogène des degrés r, r', … par rapport aux coefficients de f, @, … (5) En remplaçant les coefficients a;, «;, … par : « . GX) + (jui Lo He + QUE, 1 AT? + (4 juré te, + e. + a;xg, etc. on déduit de L un semi-covariant k, dont le dernier coeficient k,, est égal à L. D'après la formule (A), on aura LYC. On peut toujours donner aux nombres s, t, … des valeurs telles que C ne soit pas le dernier coefficient du covariant CP et alors, on aura comme solution particulière de l'équation (D) : TO DE PE En effet, soit W le poids de L; la valeur du poids est respec- tivement W pour C®, W — p pour Cf, et r(n+Ss) + ru +t) + —(W — p) pour le dernier coeflicicnt de C®. On voit par là que C! n'est pas le dernier coefficient de C°, si l’on a Tan +s) +r{(n + + —(W—p) > NW: cette condition est toujours réalisable par un choix convenable des valeurs de 5, t, … Pour le cas particulier de s— 0, {—0, …, on a cette pro- TOO à . Pie ‘ In! …. Ë priété : Si W est inférieur à "=, on peut obtenir pour ds ddr Mer l'équation 57 = L une solution T® de caractéristiques W +1, ARC Non Dans notre première Note Sur les semi-invariants de formes (*) I suffit d'observer que l'on a d d& C1 — (p + 1) Cp (6) binaires, nous avons rencontré quelques applications de la der- nière propriété qui vient d'être indiquée; nous pensons qu'il n’est pas inutile de reprendre directement les applications dont il s’agit : 1° Nous avons cherché les solutions de l'équation T—= gk; Là en supposant connus les p premiers termes du semi-Covariant , d'ordre m. Soient comme précédemment w, r, r', … n, n … les caracté- ristiques du premier coefficient k, : la quantité k,_, a pour poids W — w + q — 1. Dans le cas actuel, si nous avons _IMETN + De M EE CSN @r nous pourrons obtenir pour k,-une solution particulière et il en résultera pour ce coefficient 1+t+1'+-..+1"7 solutions linéai- rement indépendantes, si { est le nombre des semi-invariants linéairement indépendants de caractéristiques w + p + à, r, r", Hana 2 Pour étudier les semi-invariants de caractéristiques w, r, r',… n, n' .…, nous avons Considéré l'équation " — L, en sup- 7 posant les caractéristiques de L égales à w—1, r,r',.….n, n', ….: = In! 5 eue , . on a actuellement w 7 ==, comme condition de l'exis- tence des semi-invariants. On a par suite IN+HTN + MD "er re 2 ne SUR IQUT on peut done affirmer qu'il existe, pour l'équation — L, une solution de caractéristiques w, r,r', … n,n', … : c'est le résultat que nous avions indiqué. HI. Dans le premier paragraphe de la présente Note, nous avons déduit du semi-covariant k le semi-invariant PES pes He UNE (‘) Précédemment, nous n'avions pas indiqué cette restriction. (54) M —i En remplaçant dans la formule (A) les produits xx? (— 1)" ° ‘6,, on obtient par I — Ÿ(— 1 Je | cp, — (4) CPb, à MER Let (— so | Cette relation jointe aux remarques indiquées ci-dessus, donne le théorème suivant : Tout semi-invariant du premier degré en’ et des degrésr, r', … par rapport à f, © … est réductible à une somme de semi- invariants provenant de transvections (Ueberschiebungen) de la forme f' sur des covariants des degrés r, r', … par rapport à f,@, … On en déduit facilement, cet autre théorème donné par M. Gorpan : Tout covariant de degré x + À par rapport à une forme f, est une somme de transvections de f sur des covariants du degré r (*). On peut établir un résultat du même genre en faisant usage de la propriété suivante, que nous avons démontrée antérieure- ment (Première Note, p. 6) : Tout semi-covariant K des formes Î, ©, … est à part une puis- sance de X4 une fonction entière de {, © … et de leurs dérivées par rapport à Xj. mn — + En remplaçant xx * par {— 1)"-‘b, on voit que tout semi- invariant Ê linéaire par rapport à f” est une fonction entière des semi-invariants si l'on convient de remplacer les produits b,b,b0, … par b,:4,,, … (") Cesscu, Theorie der binüren algebraischen Formen, p. 102. (8) Done : pour obtenir les semi-invariants de f, @, … linéaires par rapport à la forme indéfinie {= (bob; …) (xix2), on rem- placera les produits b,b.b, … par b,,,,,,. dans les fonctions entières des semi-invariants, qui proviennent des transvections de f' sur f,o, … Ce résultat se généralise pour les semi-invariants de degré quelconque, par rapport à /". NOTICE HISTORIQUE SUR LA DÉTERMENATION DES COURDONNEES GÉDGRAPHIQUE DÉULIÉGE;: €. LE PAIGE, é de Lié de Professe à l’'Uni ége, Membre espon ee ee PAe ne Don Belgique. NOTICE HISTORIQUE SUR LA DÉTERMINATION DES COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUE DENÉTÉGENC): En parcourant, il y a quelques temps déjà, un manuscrit d'astronomie appartenant à la Bibliothèque de notre Université, nous y avons rencontré une détermination, fort ancienne, de la latitude de Liège. C’est cette découverte qui nous a inspiré la pensée de réunir les données analogues que lon trouve à dif- férentes époques et d’en faire l’objet du petit travail que nous avons l'honneur de présenter à la Société. Ce sera, en même temps, une contribution à l’histoire des sciences dans notre pays, contribution de bien peu d'importance, il est vrai, mais peut- être de quelque intérêt à cause de l’époque à laquelle elle nous reporte, bien loin de cette brillante période où Liége voyait dans ses écoles Rudolf, Franco, Engelbert et dans les abbayes voi- sines, Heriger de Lobbes, Helbert de S'-Hubert, et bien d’autres sans doute, abacistes ou astronomes dont les travaux faisaient de notre cité le centre intellectuel qui rayonnait au loin sur la Lotharingie et la Germanie tout entière (!). Le manuscrit auquel je viens de faire allusion contient diffé- rents ouvrages; entre autres une traduction latine du célèbre voyage de Jean de Mandeville; ce n’est pas sur ce point que je (*) Présentée à la séance du 19 juin 1888. (22) veux appeler l'attention, mais bien sur la partie astronomique. J'en donnerai, en note, l’analyse, parce que le rédacteur du cata- logue de nos manuscrits semble ne point avoir découvert l’au- teur des principaux traités qui y sont contenus (2). Ces ouvrages astronomiques ont été transcrits vers 1424. C’est à celte date qu’on peut rapporter la partie liégeoise du tra- vail : calcul du.calendrier et de nombreuses éclipses de lune et de soleil ; les autres parties ont été composées à une date anté- rieure, comme nous le verrons. Aux feuillets 194 v°, 195 r° de notre manuscrit, en tête d’une table mtitulée : | Tabula ad sciendum locum solis de quinto ad quintum diem, se trouve la ligne suivante : _ Hec tabula composita fuit Leodij ad latitudinem 50 graduum 6 minutorum procedens de quinario ad quinarium. La latitude, telle qu'elle résulte des données actuelles est de 50°37'56" (‘). L'erreur, qui s'élève à 31/56” paraît donc (‘) J'emprunte ces données à l'Annuaire de l’Observatoire de Bruæelles. On verra probablement avec intérêt les résultats suivants que je dois à une obligeante communication de notre savant confrère M. Folie. La latitude de l'Observatoire de l’Université de Liége (Cointe) a été déter- minée le 24 et le 26 janvier 1885, par deux observations du passage de « Persée dans le premier vertical. Ces deux observations ont donné respectivement 50° 37! 5//,8 50° 37/ 5//,05 Moy. 500 57 5//,4 La longitude du même point, par rapport à Bruxelles, résulte de 28 déter- minations faites au chronomètre de poche, de juin 1886 à juin 1887. Elle est de 446,6, en temps, avec une erreur probable moindre que 0:,1. L'Observatoire de Cointe étant situé à 5,150 m. S. de la façade du Palais, et à 700 m. W. de l'horloge, on doit ajouter aux coordonnées de Cointe, en latitude et en longitude, respectivement, 1’42”’, et 25,4. Les coordonnées de l'horloge du Palais seraient donc Lat. 500 38’ 48” Long. 4m49s E. de Bruxelles ou 5° 14 19/ E. de Paris. (5) considérable. Cependant, si l’on songe au peu de précision des instruments en usage au XV° siècle, et si l’on observe que même à une date postérieure, la latitude de villes bien plus importantes que Liége, a été déterminée avec des erreurs beau- coup plus considérables, on se montrera indulgent pour lastro- nome qui nous à laissé cette première détermination, — au moins à ma connaissance — de la hauteur du pôle dans notre Gite: Quant à la longitude de Liége, il n’en est fait aucune mention dans notre manuscrit. On y rencontre bien, comme je l’ai dit, une table des éclipses de soleil et des éclipses de lune, entre 1424 et 1462, avec lindi- cation du commencement et de la durée de l’éclipse. Mais comme on ignore à l’aide de quels éléments ces nombres ont été cal- culés et que, d’ailleurs, lon y trouve des erreurs assez considé- rables, si l’on compare avec les tables de v. Oppolzer, il nous semble oiseux d’essayer d’en déduire la longitude attribuée à Liége. Le manuserit que je viens de citer appartenait autrefois au monastère des Croisiers de Huy. D’après un livre, imprimé, pro- venant de cette même maison, il semble que jusqu’en 1513 au moins, la latitude 50°6 continua à passer pour exacte et qu’on ne fit, sans nul doute, aucun effort pour corriger cette première détermination. Le livre dont je veux parler est PElucidatio fabricæ ususque astrolabii, de J. Stocfler, imprimé à Oppenheym, par J. Kôbel, à la fin de l’année 1512 (5). Au feuillet 5 r°, se trouve une table des latitudes des princi- paux lieux de l’Europe. On y a ajouté à la main les lignes sui- vantes : Yvoñium 50 6 51 6 min. Un premier annotateur a donc indiqué la latitude d’après les données de l’auteur anonyme du manuscrit. Plus tard, on a biffé le chiffre 6 pour le remplacer par le (6) chiffre 51. Cette modification a probablement été faite après 1550, lorsque eut paru le « De Principiis astronomiæ et cosmographiæ » de Gemma Frisius (4). Si d’ailleurs on avait voulu, à la fin du XV: siècle, déterminer à l’aide des cartes construites à cette époque, la longitude et la latitude de Liége, on aurait certainement obtenu un résultat bien moins exact que celui qui avait été donné primitivement par le cosmographe liégeois. Pour s’en convaincre, que l’on recoure, par exemple, aux cartes de la cosmographie de Ptolémée, publiées à Ulm en 1482 et où figure Liege, on obtiendra certainement des nombres bien moins satisfaisants (5). Il faut laisser s’écouler un siècle environ pour trouver une nouvelle détermination des coordonnées géographiques de Liége. Cette fois, c’est au célèbre professeur de Tübingen, J. Stoefler, que nous l’empruntons. Elle figure dans son Calendarium Romanum Magnum, imprimé à Oppenheym, par J. Kübel, en 1518 (6). Dans l’Abacus regionum, qui fait partie de cet ouvrage, on trouve (feuillet Ai] v°) : Leodium, vulgo Ludige aut M. | 0. | 16. | 54. Lutich. Ce qui signifie : Latitude 51°; long. occidentale de Tübingen, 16 min. en temps. La longitude, par rapport à Paris, qui en résulterait pour Liége, serait donc de 2°42'51"", nombre trop faible de 29'58”. Quelques années plus tard, en 1524, parut la Cosmographie, si connue, de P. Apian (?). Ce géographe, protégé de Charles-Quint, eut de nombreuses relations avec les Pays-Bas où sa Cosmographie fut réimprimée un grand nombre de fois, à partir de 1529, avec les additions et les corrections de Gemma Frisius. Il fixe la latitude de Liége à 50°50'. L'erreur n’est plus que de 12/4”. (7) Quart à la longitude, elle est donnée moins exactement que par J. Stoefler, car si on la rapporte à Tübingen, elle est trop faible de 1°10/38''; si on la rapporte à Leipzig, l’erreur s’élève à 191934”. Par rapport à Leysnig, ville où l’auteur est né et que l’on peut regarder comme centre de ses travaux cartographiques, l'erreur est du même ordre 1°10' environ. En 1530, R. Gemma Frisius, dans son livre intitulé : De principiis astronomie et cosmographiæ (3), que nous avons déjà cité, modifie légèrement les données de P. Apian. Il indique, comme mesure de la latitude, 50°51' et comme longitude, 28. Si l’on rapporte cette longitude à celle de Louvain où opérait Gemma, l'erreur n’est que de 1'52”. La distance entre les deux villes est, il est vrai, extrêmement faible, et c’est sans nul doute à cela qu'est due, en partie, la _petitesse de l'erreur. D’un autre côté, on peut croire que Gemma, en ce qui con- cerne notre pays, a pu mettre en pratique ses procédés géodé- siques : notamment, sa méthode topographique et sa méthode par la comparaison des heures. Si, au contraire, on prend comme point de départ le méridien de Paris, la longitude de Liége aurait été de 4°40', en erreur de 1°28' environ. Pendant de longues années, les données d’Apian continuèrent à être les seules employées. Il faut arriver à la fin du XVI* siècle, au règne d’Ernest de Bavière, pour trouver un nouvel essai de détermination de la position de Liége. Ce prince, fort épris, comme l’on sait, d'astronomie et de chimie, avait attiré à Liége deux astronomes, Stempel et Zelst, qui firent des observations dans le palais. On trouve des traces de ces observations dans un petit livre imprimé à Liége, en 1602, et intitulé : Utriusque Astrolabii fabrica et vsus (°). Dans tout le cours de cet ouvrage, la latitude employée est (8) d1°; mais on peut croire que les auteurs ne donnent ce nombre que pour simplifier les calculs. En effet, ils disent quelque part (1'° pag., p. 38) que les coordonnées de Liége, sont, d’après P. Apian : Long., 26.40; lat., 50.40. Nous ignorons dans quelle édition de P. Apian, ces nombres ont été puisés. [ls sont, dans tous les cas, remarquablement exacts. Si l’on adopte, en effet, la longitude de Paris, généralement acceplée à cette époque, 23°20', les coordonnées de Liége seralent : Long. 5° 20), lat. 50° 40° Erreurs. + TAN + 2’ 4” Dans une table des longitudes et des latitudes, contenue dans ce même ouvrage, on trouve (2° pag., p. 59). Liége. Long. 22.. Lat. 50.46. La longitude attribuée à Liége, dans ce passage, est totale- ment inexplicable. En effet, les latitudes de Gand, de Louvain et d'Anvers sont respectivement 22, 20°356', 24°30'; celle de Paris 24°50', de manière qu'il est absolument impossible de faire état des nombres qui figurent dans cette partie de la table. Quant à la latitude, c’est probablement celle que les auteurs avaient déduites de leurs observations. Nous pouvons faire remarquer, pour justifier notre opinion, qu’ils rapportent deux observations de passages méridiens du soleil, faites à Liége, le 22 juin et le 22 décembre 1599, et qu'ils en déduisent pour la latitude de Liége 50°45' « quæ proximèé vera est Poli elevatio Leodij. » (2° pagin., pag. 98). Ajoutons que l’on pourrait déduire graphiquement, de l'Atlas de Mercator {!0), pour la longitude de Liége, 27°; Paris ayant, en long., d’après certaines cartes du même atlas, 23°350'40", et d’après d’autres 23°15/, on devrait attribuer à Liége la longitude de 5°29'90" ou 3°45'; la latitude, d’après le même atlas, serail 50°59'30"". C9) Dans les tables Rudolphines (!!), l’immortel Kepler donne aussi les coordonnées de Liége : 50°36’ en latitude, — 0"26" par rapport à Uranibourg ou + 14" par rapport à Paris, ce qui nous conduit à une longitude orientale de 3°30". Sur l’exemplaire de notre Université, une main liégeoise pro- bablement, a remplacé les nombres primitifs par 50°40" (*), et — 023". J'ajouterai, pour finir cette longue nomenclature, que les tables de La Hire, publiées pour la première fois en 1702, fixent la longitude de Liége à 3°45’, et sa latitude à 50°40'06”. Je ne me propose pas de discuter les résultats divers que j'ai mentionnés. Sauf les données de 1424 et de 1599, il serait difficile d'affirmer qu’elles proviennent directement d'observations faites à Liége. D'un autre côté, cependant, il se pourrait parfaitement que P. Apian, et surtout Gemma Frisius et La Hire aient eu de pareilles observations. | Quoi qu’il en soit, la moyenne des valeurs attribuées à la lati- tude couduit au nombre 50°38'12"", et celle des valeurs attribuées à la longitude 3°34'32". Je ne donne évidemment ces deux nombres que comme simple renseignement, surtout en ce qui concerne la longitude; uous pouvons faire observer toutefois que la combinaison des résultats mentionnés conduit à des valeurs plus exactes que celles qui ont pu être déterminées directement, au commencement du XVIIE siècle, par un observateur de la valeur de Philippe de La Hire. (*) Ajoutons que dans un Tractatus de horologis, dû au P. François Linus ou Hall, professeur au Coilège des Jésuites anglais de Liége — où il mourut en 4675 — cette latitude de 50°40' semble déduite d’une observation de hauteur du soleil. Voir, à l'Univ. de Liége, ms. 577 (n° 457 du Cat. imprimé), p. 10-11. Ce n’est pas, d’ailleurs, la seule observation faite à ce Collège. Nous pouvons signaler des observations d’une comète, du 11 au 16 avril 1665 (v. Corresp. de Sluse, Lettre à Chr. Huygens, du 17 avril 1665, p. 145). NOTES: (*) Cf. Canror, Vorles. über Geschichte der Math., 1, S. 761 : Als grosse Astronomen werden genannt Engelbert von Lüttich, Gilbert Maminot von Lisieux, Odo Stiftsherr von Tournai. Ueber den Abacus schrieben Heriger von Lobbes, einem bei Lüttich gelegenen vielgerühmten Kloster, Helbert von St-Hubertus in den Ardennen, Franco von Lüttich, den wir schon als Geometer kennen lernten. Auch Rudolf von Lüttich und Regimbold von Coeln werden aus der unmittelbar auf Gerbert folgenden Zeit als Mathe- matiker gerühmt. Viele, ja die meisten Pflanzstätten mathematischer Bild- ung, von welchen die hier genannten Persônlichkeiten ihren Namen, aus welchen sie ihr Wissen erhielten, liegen in ziemlich engem Kreise um Lüttich herum, damals dem geistigen Mittelpunkte von Lothringen und bestätigen so ein Wort des Bernelinus : bei den Lothringern blühe die Kunst des Abacus. Voyez également WarTtenBacu, Deutschlands Geschichtsquellen im Mittel- alter, 2ter Bd., S. 127 : Die Lütticher Schule, welche schon in dem vorigen Zeitraume sich zu bedeutendem Ansehen erhob, erreichte in dem gegen- wärtigen (d. h. im XIter Jahrh.) ihren Hôhepunkt; sie war der Leben aus- strômenden Mittelpunkt nicht für Lothringen allein, über ganz Deutschland und bis nach England erstreckte sich ihre Wirksamkeit, auch wohl nach Frankreich. (*) Ce manuscrit porte le n° 354 (v. Catalogue des manuscrits de l’Uni- versité de Liége, p. 260, n° 454); il est composé de 79 feuillets, de papier, numérotés à la mine de plomb, dans l’angle droit supérieur du recto, 167-245. Le feuillet 467 contient les nombres relatifs à la position des signes du zodiaque et quelques données numériques dont l'emploi devait être fréquent, entre autre la déclinaison maxima 25°53'30”. Les feuillets 168-174 et la première colonne du recto du feuillet 175 comprennent un traité commencant ainsi : Cuiuslibet arcus propositi sinum rectum invenire, et finissant par ces mots : Et est finis canonum primi mobilis magistri Jo. de lineriis. L'auteur du premier traité est donc Jean de Linières (sur cet astronome, voir plusieurs mémoires insérés dans le tome XII du Bullettino, publié par c (12) M. le prince B. Boncompagni); les suivants semblent également devoir lui être attribués. Les feuillets 175 (à partir de la seconde colonne) jusqu’au feuillet 190 re sont occupés par un traité commencant ainsi : Priores astrologi molus cor- porum celestium diligentissimis consideracionibus observantes eosdem alio et altero tempore sub diversis principibus diversarum nacionum posterioribus descripserunt et finissant par et est finis, deo gracias. A la suite de ces mots, on trouve le passage suivant : Vota quod a tem- pore consideracionis ptholemei de lat. augium ct stellarum fixarum usque ad tempus consideracionis alfonsij de eijsdem mota. est 8° spera el per consequens stelle fixe et auges per 17 gradus el 8 minuta. Et de consideracione alfonsij usque ad finem anni æri 1568 mota est per unum gradum 22 minuta 8 secunda et 45 5%, Et sic a tempore consideracionis ptholemei usque ad finem anni æri 1568 motus est zodiacus mobilis et ymagines ipsius per 18 gradus 50 minula 18 2 et 45 tercia. El cum tempore consideracionis ptholemei stella antecedens que est in cornu arielis et a qua incipit ymago arietis fuerit distans a punclo zodiaci fixi per 6 gradus 40 minuta, sequitur quod perfecto anno æri A568° distabit ab eodem punclo arietis zodiaci fixi per 25 grad. 10 min. 18 2° 45 5° etc. Ce traité, relatif au calcul des éclipses, a probablement été remanié vers 1568. Les feuillets 190 ro à 197 r° contiennent différentes tables. Les feuillets 197 vo à 199 vo sont occupés par la description d’un instru- ment analogue à l'astrolabe. C’est probablement l’Equatorium de Jean de Linières. Ce traité commence ainsi : Equatorium planetarum facilis compositionis paruarum expensarum non minoris ulilitatis omnibus quam instrumentum Campani per quod ad omne tempus dalum certa loca planetarum infaillibiliter reperiuntur. Les feuillets 200-218 sont occupés par un calendrier. Dans les feuillets 219, 220 re, se trouvent figurées 14 éclipses de soleil, du 26 juin 1424 au 20 novembre 1462 et 51 éclipses de lune, du 5 décem- bre 1424 au 11 juin 1462. Comparées aux tables de v. Oppolzer, les dates assignées à ces éclipses sont généralement exactes. Différentes tables et écrits de peu d’importance complètent le manuscrit. Nous le supposons écrit vers 1424, parce que 1° lc calcul des éclipses commence à cette année; 2 différentes tables sont calculées pour cette même année. (5) Elucidatio fabricæ vsusque astrolabii a Joanne Stoflerino Justingensi. Impressum Oppenheym anno 1515, fo. Univ. Leod. I, 152, 2Pi, (13) (*) Gemma Phrysius de principiis Astronomiæ & Cosmographiæ, Deque usu Globi ab eodem editi. 4°. Imprimé à Anvers par J. Grapheus en octo- bre 1550. Univ. Gand. Ace. 8546!. (5) Claudii Ptholemei viri Alexandrini Cosmographia. A la fin : Anxvo MCCCCLXXXII. Auceusrr vero KazenDas XVII 1MPRESSUM VLME PER INGENIOSUM VIRUM LEONARDUuM Hoz PREFATI oppipt civis (sic). In-fe. Univ. Leod. XVII, 1014, 10. Voir la 6° carte de cet atlas. ($) Calendarium Romanum magnum Cæsareæ Maiestati dicatum, D. Ioanne Stoeffler Iustingensi mathematico authore. A la fin : Impressum in Oppenheym per Jacobum Kôbel, die 24 martij mensis anno 1518. Univ. Leod. 1, 122, 5. Un autre exempl. fait partie de ma biblioth. (*) Cosmographicus liber Petri Apiani mathematici studiose collectus. A la fin : Excusum Landshutæ typis ac formulis D. Joannis Weyssenbur- gers : impensis Petri Apiani. Anno Christi saluatoris omnium millesimo quingentesimo vicesimo quarto mense janu : Phebo Saturni domicilium possedente. 4°, Univ. Gand. Aee. 8546. Pour les nombreuses éditions faites par Gemma Frisius, voir l’article P. Apian, dans la Bibliotheca belgica de M. Ferd. Vander Haeghen. (5) V. ci-dessus, note 4. (°) Vtrivsqve astrolabii tam particvlaris qvam vniversalis fabrica et vsvs. Leodii, typis Chr. Ouvverx, M. D. CIT. 4°. Univ. Leod. Coll. Capitaine, 5907. Univ. Gand. Math. 1003. C’est par erreur que l'on cite parfois une édition de 1609. (1°) Atlas sive cosmographicæ meditationes de fabrica mundi et fabricali figura. Sumptibus et typis Henrici Hondij. Anno 1607. Univ. Leod. XX, 53, 1. (*) Tabulæ Rudolphinæ. 1627, p. 54. Univ. Leod. I, 415, 4. L NA © DAS FALL CRT Pur 1 MARIO T7 SNA SP; CHAT LTES RE UE ! PUR PAR ANT 4 à OUR R ON RAT NE 0 PR OR Fun PAL SN (DPI ES EE RSS CE \ ES $ | ce La ’ « d , “ PE Î Le #, Ô k , à ë et mA : À ; & ; Ü * . ï o } (ER i js d D 1 . + 1 ju . ’ ANT p } r r 1 rs x L \ LL , À b 1 © . L i 0 + J nl : \ ' Ne L , | \ En L 06 29: NU)