DTA | MANDAT Division of Mollusks Sectional Library EE AMEL LATE TNT 1 L us ü CT TEL | PUR 10 nl De LE AU il NL LA NP D HY " : ï Un il in In " à OT EU jl Dem LR 4 (BY 1, : pi | NAME [ar Lu 1 D, i . 1 a RER AL TE : on | M Al je nt L 1 x L : : NET Cri im ? 1 Du . d de il LA À À pa LL Le Î DR jt HO \ ii | rie TE ] (URI D I rm Ur OT à Len \ ù un ne) 1} INTEL An ml DEL LA Le peur Î : DA FT "0 ANT 1h Lt (A dl lin nl Li TL ù mn 1 L (On mo : LA} L | At DIT : INT | A D AR ï s Ü LOT te, Li 1 A) ' il ne à (ire } 1 1 TRAME . EST PAU 1) : 1 | (a | DU 1e ET Lu, Hi on TT : ( Hot | OR er 1 A: î D (pes nm 110 (TTL Un INR AUS | . ul IN I DEN PA : : n Ji . 1 fi 1 : ï “il : ï h AMAR QTET LUE IST DEL TS LE AE CR Qi de nt Lune ANNE ti CVS LOS ENr LOST 10 Paire M qu LD Te nu ANT à DR IRL En DER ST . 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DE RIO DE JANEIRO A LIMA, ET DE LIMA AU PARA: EXÉCUTÉE PAR ORDRE DU. GOUVERNEMENT FRANÇAIS PENDANT LES ANNÉES 1843 À 1847, SOUS LA DIRECTION DU COMTE FRANCIS DE CASTELNAU, OUVRAGE QUI A OBTENU UNE MÉDAILLE HORS LIGNE DE LA SOCIËTÉ DE GÉOGRAPHIE. MOLLUSQUES on Se PAR M. H. HUPÉ, AIDE-NATURALISTE AU MUSÉUM D'HISTOIRE NATURELLE, Le RTE PARIS, CHEZ P. BERTRAND, LIBRAIRE - ÉDITEUR, RUE DE L'ARBRE-SEC, 22. 1857. AGE L ERARy RAT \ 2e S “ 1NS Es MOLLUSQUES. INTRODUCTION. Les Mollusques rapportés par l'expédition faite sous la direction de M. Castelnau dans l'Amérique méridionale, soit au Brésil, dans la Bolivie et le Pérou, con- sistent principalement en espèces terrestres el fluviatiles; les premières appar- tiennent surtout au genre Hélice et à ses subdivisions. — Ces espèces viennent corroborer les remarques déjà faites sur leur distribution géographique. Ainsi un premier fait reste établi : c'est celui du peu de développement du genre Hélice proprement dit dans cette partie du monde. Nous verrons que ces espèces, bien que peu nombreuses, y sont représentées par des formes toutes spéciales, consti- tuant de petits groupes parfaitement circonscrits, habitant des zones géogra- phiques peu étendues et assez bien limitées. La même remarque peut être faite à l'égard des Bulimes, avec cette différence, toutefois, que les espèces de ce genre sont au contraire très nombreuses et constituent une forme presque exelusive- ment américaine, qui peut parfaitement être opposée à la forme des Agathines, laquelle est, à très peu d’exceptions, entièrement africaine. Pour les Hélices proprement dites, nous verrons que certains groupes, tels que celui de l'ÆZelix pellis-Serpentis, par exemple, habitent sous l'équateur, dans les parties les plus chaudes du Brésil. La même observation peut être faite, soit à l'égard du groupe d'espèces dont lAehx labyrinthus est le type, soit à l'égard du genre Anostome, dont nous faisons connaître une espèce nouvelle dans ce travail. Une autre division des Hélices, représentée par l'Æ. Audouint, et dont nous décrivons également trois espèces nouvelles, se montre dans les parties plus sep- tentrionales, en dehors du 10€ degré lat., soit dans la province du Pérou, soit dans la Bolivie, mais à des altitudes plus ou moins grandes. Cette circonstance rend parfaitement raison de la présence de ces espèces, lesquelles constituent, pour ainsi dire, une forme européenne, et sont surtout très nombreuses et très variées dans certaines parties de l'Europe, soit en Htalie, soit en France, où elles ont pour principaux représentants les Æelix zonala, setosa, Raspaillu, ete., ete. Les Bulimes nous offriront des observations analogues, et nous verrons souvent un certain nombre de petits groupes d'espèces confinés dans une zone d'habitation MOLLUSQUES. 1 (2) plus ou moins circonscrite, ou même se trouver dans des conditions d’altitudes diverses, et nous rappeler, précisément en raison de ces conditions d'existence, celles que l'on trouve dans des régions fort éloignées. Nous avons pensé qu'il serait intéressant de comprendre dans ce travail toutes les espèces qui ont été trouvées jusqu'à ce jour dans les différentes localités explorées par l'expédition de M. de Castelnau; malheureusement le peu d'espace qui nous est accordé ici nous oblige de remplir notre cadre avec une certaine restriction, et de nous borner le plus souvent à énoncer nominativement les espèces qui pourront nous intéresser sous les différents points de vue qué nous venons de rappeler. | Parmi les espèces fluviatiles, le genre Ampullaire est un de ceux dont le plus grand développement dans les fleuves de PAmérique méridionale a déjà été constaté. Nous avons également quelques types intéressants à faire connaître. La famille des Naïades, dont le genre Umio constitue la principale forme, se montrera également assez nombreuse, mais cependant beaucoup moins que dans l'Amérique septentrionale. Là encore nous verrons certaines formes génériques propres aux régions explorées par nos voyageurs, et en particulier les genres si intéressants des Castalie, Hyrie et Mycétopode. Quant aux espèces marines, leur importance dans ce voyage est beaucoup plus restreinte, ce que l’on conceyra sans peine en considérant l'itinéraire suivi par l'Expédition; nous aurons cependant un certain nombre de types à signaler, soit parmi les Céphalopodes, les Gastéropodes et les Acéphales. Quelques-uns ont été étudiés spécialement par M. de Castelnau : tel est, par exemple, le Glaucus, dont l’illustre voyageur a fait une anatomie presque complète, mais que les beaux trayaux de Souleyet sur le même sujet rendent aujourd'hui presque superflue. 2 FA —— Casse I. CÉPHALOPODES. Gexre CALMAR, Lohgo. 1. LOLIGO BRASILIENSIS (Blainv.). Blainv., Journ. de phys., 1823 ; Dict. des se. nat., t. XXVIT, p. 144. — Féruss., d'Orb., Ceph. acet., lab. 12.— D'Orb., Voy. dans l’Amér. mérid., Mozz., tab. 63.—Loligo Poeyanus, Fér., Ceph. acet., gen. Calmar, tab. 19, fig. 1-3. L. corpore longo, subcylindraceo, maculis rubris puncto; pinnis magnis, latioribus, plus dimidiam partem longi tudinis occupantibus, rhomboidalibus, rotunde angulatis, longioribus quäm altioribus ; pedibus sessilibus inœqualibus, inferioribus longioribus ; pedibus pedunculatis longissimis ; ossiculo interno lanceolato, apice dilatato. (3) Espèce à corps allongé, subcylindrique, pourvue de nageoires assez grandes, rhomboïdales, plus larges que hautes, occupant plus de la moitié de la longueur du sac. La tête est couronnée par des bras généralement courts, inégaux entre eux, les inférieurs étant les plus longs; la paire de bras pédonculés est très allongée. L’osselet intérieur est allongé, lancéolé et un peu dilaté dans sa partie antérieure. Habite Rio-Janeiro. 2. LOLIGO BREVIS (Blainv.). Blainv., Journ. de phys., 1823; Dict. des se, nat., L&. XXVI, p. 145. — Féruss., d'Orb., Ceph. acet., Lab. 15-24, fig. 1419. — Loligo brevipinna, Lesueur, Journ. Acad. Phil. L. IE, p. 282. L. corpore decurtato, cylindraceo, rubris punctisque maculis ornato ; pinnis magnis rotundis, largioribus quäm altioribus ; pedibus sessilibus brevibus, inæqualibus, quorum laterales inferiores omnium longissimi, superiores breviores; pedibus pedunculatis longis in clavam extensis, quaterna acetabulorum inœqualium serie munitis ; ossiculo interno oblongo, pennato, apice angusto. Espèce à corps raccourci, cylindrique, obtus à sa partie postérieure, sur les côtés de laquelle existent deux nageoires, assez grandes, arrondies et plus larges que hautes; les bras sessiles sont très courts : la paire supérieure est la plus petite; l'inférieure est au contraire plus longue que toutes les autres. Les bras pédonculés sont très longs; leur extrémité, dilatée, présente quatre rangées inégales de ventouses. L'osselet interne est assez large, penniforme, relevé au milieu par une côte assez saillante et atténué dans sa partie antérieure. Habite les côtes du Brésil et Rio-Janeiro. Crasse I. GASTÉROPODES. GASTÉROPODES PULMONEÉS. Les Mollusques de cet ordre comptent de nombreux représentants dans la partie de l'Amérique explorée par cette Expédition; plusieurs genres y sont même tout à fait particuliers; d’autres y constituent des groupes bien distincts dans les genres auxquels ils appartiennent, et concourent à donner à la faune de ces pays un cachet tout spécial. C’est ainsi que nous y trouvons les genres Vagi- nule, Vitrine, Ambrette, Hélice, Anostome, Sireptaxis et Bulime. Nous n’avons rien de nouveau à indiquer pour les trois premiers de ces genres; mais les trois autres nous ont offert quelques espèces intéressantes ou nouvelles, que nous allons faire connaître. (RD) GENRE VAGINULE, Vaginulus. Deux espèces de ce genre ont été rapportées par l'Expédition Castelnau ; comme elles sont bien connues, nous allons simplement les indiquer nominative- ment ici. VAGINULUS TAUNAYSIT (Fer.). Férussac, Hist. Moll., pl. 1, fig. 4 4. Habite le Brésil. VAGINULUS LIMAYANUS (Lesson). Lesson, Voy. Cog., pl. 14, fig. 1. —. Férussac, Hits. Moll., pl. 8, fig. 411. Habite le Pérou, à Lima. Genre VITRINE, Vitrina. Ce genre, dont l'extension géographique est très grande, est représenté au Brésil par les espèces suivantes : 1. VITRINA RUFO-VIRENS (Moricand). Succinea rufo-virens, Moricand, Mém. Genève, VIE, tab. 5, fig. 4.—Vitrina rufo-virens, Pfeiffer, Monogr. Helic., UE, n° 71. Habite Bahia (Brésil). 2. VITRINA ATRO-VIRENS (Æeliæ) (Moricand). Helix atro-virens, Moric., Mém. Gen., VI, tab. 2, fig. 1. — Vitrina atro-virens, Jay., Cat., 1839, p. 43.— Vitrina atro-virens, Pfeiffer, Monogr. Helic., HI, n° 69. Habite Bahia (Brésil). 3. VITRINA OBTUSA (Succinea) (Sowerby). Succinea obtusa, Sowerby, Gen. of Shells, n° 9. — Helix obtusa (cochlohydra), Fér., Hist., tab. 9, B, fig. 5. — Helix Brasiliensis, Moricand, Mém. Gencve, tab. 5, fig. 5. — Vitrina obtusa, Pfeiffer, Mon. Helic., I, n° 62. Habite Bahia (Brésil). h. VITRINA SULCULOSA (Fér). Helix (cochlohydra), Férussac, Hist., (ab. 14, A, fig. 6.— Vitrina sulculosa, Pfeiffer, Monogr. Helic., IL, n°72. HabiteBrésil, la province de Rio-Janeiro, GENRE AMBRETTE, Succinea Drap. 1. SUCCINEA UNGUIS (Fer... Helix ungquis, Fér. — Omalonyx unguis, d'Orb., Voy. Amér., tab. 22, fig. 117. — Succinea unguis, Pfeiffer, Monogr. Helie., HE, n° 78. Habite la Bolivie et le Paraguay. 2. SUCCINEA ÆQUINOCTIALIS (d’'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., p. 281. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HE, n° 79. Habite Lima. Gexre HÉLICE, Helix Linn. Il est peu de genres parmi les Mollusques qui aient subi autant de modifica- tions et aient été compris de manières plus diverses que celui-ci : tantôt très large dans son interprétation et équivalant presque à une famille; tantôt, au con- traire, beaucoup plus restreint, et ne comprenant que des espèces dont les afli- nités étaient très circonscrites. Férussac, auquel on doit un travail pour ainsi dire fondamental sur les espèces de Mollusques terrestres, comprenait sous le nom d’Æehx tous les pulmonés à quatre tentacules, sans avoir égard aux modifications de formes si diverses et aux autres caractères fournis soit par l'animal, soit par la coquille. Il en résultait qu'un certain nombre de coupes génériques, distinguées jusque-là par différents auteurs, étaient confondues sous une même dénomination générique. Cette manière de faire n’a régné que peu de temps dans la science, et lon n’a pas tardé à l’abandonner pour revenir aux divisions faites antérieurement, et même à en établir un certain nombre d’autres, reconnues nécessaires par suite des découvertes nombreuses faites dans ces dernières années. Nous nous rangeons complétement à cette manière de faire, et c’est ainsi que nous adopterons comme genres distincts ceux des Anoslome, Tomigères, Streptlaxis, Bulime, etc. Malgré ces réformes, le genre Hélice renferme encore un très grand nombre d'espèces dont les formes varient beaucoup, et qui se présentent par groupes assez distincts pour que certains auteurs aient cru devoir les distinguer par des noms particuliers. — Parmi ces groupes, nous aurons à en signaler quelques-uns, dans ce travail, comme étant propres aux régions parcourues par nos voyageurs. 1. HELIX PELLIS-SERPENTIS (Chemn.). Chemnitz, Conch. cab., tab. 208, fig. 2046-47. — Férussac, Hist., tab., 75 A, fig. 3. Cette espèce est trop généralement connue pour que nous en donnions ici une nouvelle description; nous rappellerons seulement que, dans un travail spécial (6) inséré dans la Revue zoologique (juillet 1853), nous nous sommes occupé de la révision des espèces du groupe auquel elle appartient. Nous avons établi que celle-ci nous paraissait comprendre deux espèces, confondues jusque-là sous la dénomination spécifique d’Helix pellis-Serpentis. Nous avons, en effet, constaté que l’une de ces espèces se présentait toujours avec un enfoncement sur le côté opposé à l'ouverture, tandis que l’autre ne présentait jamais cet enfoncement. Ce caractère, joint à quelques autres faciles à apprécier, nous a fait proposer de distinguer comme espèce particulière la coquille qui se trouve dans le premier cas, et nous l’avons établie sous le nom d’Æ. constrictor. L'AHelix pellis-Serpentis est le type d’un petit groupe d'espèces fort distinctes parmi le genre si nombreux des Hélices, auquel M. Albers a imposé le nom de Solaropsis. Ce groupe constitue une forme tout à fait propre aux régions équatoriales de l'Amérique. Une espèce, l’Helix Gibbon Pfeiffer (4. magnifica Grateloup), remar- quable par des dimensions plus considérables, provient de la Nouvelle-Grenade, et n’a pas, par conséquent, été rapportée par notre Expédition; nous croyons cependant devoir la mentionner ici, afin de compléter le tableau du groupe dont nous nous occupons ici, et que les découvertes de nos voyageurs ont enrichi de plusieurs espèces nouvelles. 2, HELIX CONSTRICTOR (Nobis). Helix constrictor, Hupé, Revue et Mag. de zoologie, juillet 1853, p. 287. — Helix pellis-Serpentis (pars), Fér., Hist. Moll. Cette espèce a l'aspect général de l'Aelix pellis-Serpentis Chemnitz; mais elle s'en distingue surtout parce qu’elle porte sur la carène du dernier tour, du côté opposé à l'ouverture, un double enfoncement assez profond, qui rappelle celui que l’on observe dans une autre espèce du même genre, l'A. Cepa. Indé- pendamment de ce caractère très évident, on remarque que le dernier tour est moins anguleux, l'ouverture plus arrondie, et enfin l’ombilic plus étroit. Sous le rapport de la coloration, on voit aussi que, chez notre espèce, les taches et les fascies sont généralement plus larges et plus apparentes. Habite la Guyane. 3. HELIX BOA (Nobis). (PLANCHE 1, fig. 3) 4 Helix pellis Boæ, Hupé, Revue et Mag. de zool., juillet 1853, p.299, pl. 9. H. testa orbiculato-depressa, fulva, fascia lata spiram decurrente, maculis fuscisque albis angulatis articulata, altera minima in dorso ullimi anfractus ; anfractibus-sex, strüs longitudinaliter corrugatis, ultimo rotundato, obsolete subangulato; apertura transversa, semilunari; peristome flexuoso, extus reflexo ; umbilico pervio Cr) Coquille orbiculaire, légèrement déprimée, à spire un peu convexe, obtuse, composée de six tours étroits marqués de stries longitudinales d’accroissement, un peu rugueuses. La suture est bien prononcée. Le dernier tour est presque arrondi; il porte seulement vers le milieu un léger angle spiral à peine indiqué, surtout du côté de l'ouverture. Le reste de la surface est très convexe et presque lisse. L'ouverture est transverse, semi-circulaire; les bords en sont flexueux, et réfléchis extérieurement par un péristome épais et blanc. L'ombilic est ouvert, mais étroit. La coloration consiste en un fond fauve, avec une large fascie décurrente auprès de la suture. Cette fascie est formée de taches anguleuses ou en chevrons, alternativement brunes et blanches, comme articulées ; une autre fascie, beau- coup plus étroite, mais composée de la même manière, occupe l'angle spiral du dernier tour. La face inférieure est fauve, avec quelques légères traces de lignes transversales plus foncées. Diam. maj., 55; min., 48; alt., 25 mill. Cette belle espèce, qu’un examen superficiel ferait prendre pour l’Aelix pellis- Serpentis, s’en distingue par sa forme plus régulière, orbiculaire, plus déprimée dans son ensemble ; par ses tours de spire plus étroits, plus convexes, et marqués de stries d’accroissement rugueuses, et enfin par sa face inférieure plus régulière ment convexe. Quant à la coloration, elle est à peu près semblable dans son ensemble; on remarque toutefois que la fascie décurrente placée près de la suture est formée de taches plus grandes. Habite la Mission de Sarayacu (Pérou). h. HELIX ANGUICULA (Nobis). (PLANCHE LI, fig 3.) Hupe et Deville, pl. 4, fig. 3, Revue et Mag. de z0ol., juillet 4853, p. 800, pl. 40. I. testa orbiculato-depressa, fulva, maculis fuscis anqulatis superne fasciata, inferne lineis minoribus plurimis articulatis cincta; anfractibus corrugatis, ultimo rotundato; apertura transversa, semilunari; peristome subfleæuoso, extus reflexo ; umbilico pervio majusculo. Coquille orbiculaire déprimée, à spire légèrement convexe, obtuse, composée de cinq tours étroits, convexes. Le dernier est presque arrondi; sa partie moyenne est seulement pourvue d’un angle spiral à peine indiqué. Toute la face supérieure est marquée de stries un peu rugueuses. L'ouverture est transverse, demi--circulaire; les bords sont légèrement flexueux, réfléchis extérieurement en un péristome assez épais et blanc. L’ombilic est ouvert et assez large. La coloration est généralement fauve, avec des taches larges (8) et anguleuses sur la spire. Le reste du dernier tour est traversé par des séries de points brunâtres formant des lignes concentriques, comme articulées. Diam., 37; haut., 18 mill. Cette espèce a encore l'aspect général des précédentes, et surtout de notre IT. Boa, mais elle en diffère par sa spire plus déprimée, son ombilic plus large et ses bords moins flexueux; sa face inférieure porte des fascies qui la distinguent encore de l'espèce que nous venons de citer, mais qui lui donnent de l’analogie avec l'A. Brasiliana Desh. Habite la Mission de Sarayacu (Pérou). 5. HELIX BRASILIANA (Deshayes). ( PLANCHE I, fig. 2.) Deshayes, in Fér., Hist. Moll.; Revue icon., tab. 98. — Helix pellis-Serpentis, var. Chemn., tab. 8, fig. 3. Joie) IL. testa umbilicata, depressiuscula, undique granulosa, superne castanea, tæniis albido-flammulatis, subtus convexius pallidior, seriebus pluribus punctorum rufescen- tium ornata ; spira subflammaulata ; anfractibus quinque vix convexiusculis, ultimo obso- lete subangulato ; apertura transversa minoris ; peristome tenui, intus nitido, superne expansum, basi breviter reflexum. Diam. maj., 42; min., 35; alt., 18 null. Cette espèce, distinguée avec raison par M: Deshayes de /Z. pellis-Serpentis, avec laquelle on la confondait généralement, est remarquable par sa forme dépri- mée, sa spire très surbaissée, à peine convexe, par ses tours plus anguleux exté- rieurement, et enfin par les bords de son ouverture plus flexueux. Comparée à notre Aelix Anguicula, qui en est également voisine, elle s’en distingue très nette- ment par la structure de toute sa surface extérieure, laquelle est très finement et très élégamment granuleuse. Habite le Brésil. 6. HELIX SERPENS (Spix). (PLANCHE I, fig. 2.) Solarium Serpens, Spix. — Helix Serpens, Deshayes, in Fér., Hist., n° 413. — Helix Serpens, Pfeiffer, Monogr. Helic., IX, n° 1473.—Helix Feisthamelii, Hupeé, Revue et Mag. xool., 1853, p- 901, pl. 11. H. testa orbiculato-depressa, tenui, superne convexo-planulata, inferne rotundata, exilissime striataque granulata, pallide Lutea, fascia angusta arliculata prope suturam decurrente, maculis fuscisque albis ornata, subtus lineis fuscis puncticulatis concen- trice instructa ; anfractibus quinque, ultimo valde angulato ; apertura transversa, peri- stome flexuoso, extus paululum reflexo ; umbilico pervio, submagno. Diam. maj., 36; main., 80 ; alt., 15 mil. (9) Coquille orbiculaire, déprimée, très mince, à spire légèrement convexe, formée de cinq tours, dont le dernier est pourvu, dans son angle spiral, d'une carène assez bien marquée. L'ouverture est transverse; ses bords sont fortement flexueux et réfléchis extérieurement par un péristome peu épais et blanc. L’ombilic est assez grand et un peu évasé. Toute la surface externe est comme chagrinée par un grand nombre de stries extrèmement fines et granuleuses. La coloration con- siste en un fond Jjaunâtre ou roussâtre, un peu plus foncé du côté de la spire, sur lequel il existe près de la suture une petite fascie décurrente composée de petites taches anguleuses. L'angle externe du dernier tour en porte une autre plus étroite et presque unie, et enfin toute la face inférieure est ornée de lignes concentriques articulées ou ponctuées de brun. Cette espèce est remarquable par sa minceur et sa légèreté, ainsi que par l’élé- gance de sa coloration. Les différentes taches ou linéoles dont elle est ornée sont extrêmement fines et délicates. Habite Bahia (Brésil). 7. HELIX AMAZONICA (Pfeiffer). (PLANCHE I, fig. 1.) Pfeiffer, Proc. z0ol. Soc.; Reeve, Conch. icon., sp. 1386. H. testa depresso-orbiculata,solidiuscula, superne conveæiore, minutissime corruguato- striata et granulata ; anfractibus quinque, ultimo conspicue carinato; apertura subampla, lata lunari, peristome reflexo, flexuoso, purpureo-nigrescente, vivide picto, fulva, rufo- castaneo ad suturam maculata et puncticulaia; pagina inferiori lineis rufo-castaneis exilissime puncticulatis cingulata, cirea umbilicum albicante. Coquille suborbiculaire, déprimée, à spire peu élevée, formée de cinq tours légèrement convexes, un peu excavée près de la suture, laquelle est bien mar- quée. Le dernier tour porte une carène assez saillante sur son pourtour. L'ouverture est transverse, un peu dilatée; le péristome est fortement réfléchi et profondément sinueux, surtout près de l’ombilic, sur lequel il s'étend de manière à le cacher un peu. Toute la coquille à une teinte générale fauve, légèrement rosée sur la spire; elle porte vers la suture une fascie décurrente formée de petites taches anguleuses d'abord très régulières sur les premiers tours, mais finissant par devenir con- fluentes et peu allongées sur le dernier. Une autre fascie, beaucoup plus petite, occupe la partie supérieure de la carène, et le reste de la surface est par- semé de très petits points bruns à peine visibles. Sur la face inférieure, on voit des lignes concentriques d'une délicatesse extrême, formées également par des séries de petits points bruns. Le pourtour de l’ombilie est blanchâtre. MOLLUSQUES. 2 (10) L'ouverture est légèrement teintée de violet à l'intérieur, et le péristome est liséré d’un violet pourpré presque noirâtre, très intense. Cette jolie espèce, bien distincte de celles du même groupe, est plus voisine, soit à cause de sa forme aplatie, soit par sa carène, de l’Hehx Serpens; mais elle s’en distingue très nettement par son ouverture plus grande, ses bords plus flexueux et vivement colorés en un violet pourpré très foncé. Elle nous a été com- muniquée par M. Édouard Verreaux. Habite le Brésil, au Para. 8. HELIX HELIACA (d'Orb.). - (PLANCHE IL, fig. 1.) D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 26, fig. 1-5. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 372. H. orbiculato-depressa, carinata, rugulosa, granulata, flavida, fascüs rubro fuscis interruptis ornata ; apertura depressa, lunato-subtriangulari ; peristome sinuoso, extus reflexo, nitido ; umbilico pervio mediocri. Diam. maj., 35; min., 29; alt., 15 mall. Coquille encore plus déprimée que les précédentes, ayant son dernier plus caréné dans son pourtour; elle est très mince, un peu transparente, et a sa surface comme chagrinée par de petites granulations disposées plus ou moins régulièrement en chevrons. L'ouverture est transverse, un peu triangulaire; le péristome est fortement réfléchi et profondément flexueux ; l'ombilic est médiocre- ment ouvert et évasé. La coloration, très élégante, consiste en des taches fauves assez distantes, formant des fascies articulées occupant la partie supérieure des tours de spire. Chaque tour en porte deux, séparées entre elles par une ligne ponctuée; une autre, formée de taches plus petites et plus anguleuses, occupe la carène du dernier tour. Cette jolie espèce a été découverte par M. d'Orbigny, qui l’a fait connaître le premier. Nos voyageurs l'ont retrouvée dans la province de Bolivie. 9. HELIX ROSARIUM (Pfeiffer). Pfeiffer, in Proc. zool. Soc., 1849, p.131. — Chemnitz, 2° édit., tab. 424, fig. 25-27. — Reeve, Conch. icon., tab. 103, n° 569. H. testa umbilicata, depressa, tenui, diaphana, superne subtilissime granulata, deinde oblique corrugata, pallide fulva, flammis in sutura exeuntibus,cingulisque monilifor- mibus rufis ornata ; spira plana, anfractibus quatuor ad quinque conveæxis, ultimo sub- depresso, circa umbilicum infundibuliforme subcompresso; umbilico subobliquo ; apertura trigono-lunari, peristomate subcalloso, reflexo. Diam. maj., A ; min., 17; alt., 10 mill. (11) Cette jolie espèce ne nous est connue que par les figures et les descriptions qu’en ont données les divers auteurs cités plus haut, Nous avons cru devoir la mentionner ici, afin de compléter le tableau de la faune si intéressante de cette partie de l'Amérique explorée par nos voyageurs. Habite les bords de l'Amazone. 10. HELIX MONILE (Brod.). (PLANCHE Il, fig. 3.) ÿ Broderip, in Proc. zool. Soc., 1832, p. 29. — Deshayes, in Fér., Hist., (ab. 69, B, fig. 4. — Helix planorbis, Jay, Cat., 1839, p. 112. — Pfeiffer, Monogr. Helic., M, n° 1813. H. testa latissime umbilicata, discoidea, superne impressa, tenu, minutissime gra- nulata, pallida, superne maculis striisque anqulatis unifasciata, inferne aut lateraliter lineolis punctulatis maculata; apertura verticali, lunato-circulari; perisiome simplici vix reflexo, basi flexuoso. Diam. maj., 25; min., 21; alt., 10 mill. Espèce discoïde aplatie, très largement ombiliquée, à spire enfoncée, formée de quatre ou cinq tours étroits et convexes, marquée de granulations extrêmement fines, visibles à la loupe seulement. L'ouverture est presque demi-cireulaire, un peu dilatée à sa partie supérieure ; les bords sont flexueux, tranchants et très légèrement réfléchis en dehors. La coloration consiste en un fauve pâle sur lequel on voit, du côté de la spire, une fascie décurrente formée de taches rougeâtres, anguleuses; puis, sur le côté, deux ou trois linéoles articulées de petits points de la même couleur. Espèce remarquable par sa forme discoïde, qui lui donne jusqu’à un certain point l'aspect d'un Planorbe. Son mode de coloration rappelle encore un peu les espèces du groupe de l'A. pellis-Serpentis, et y rattache également celles qui vont suivre. Habite la Mission de Sarayacu (Pérou. 11. HELIX CASTELNAUDIT (Nobis). (PLANCHE IT, fig. 4.) Hupé et Deville, Revue et Mag. de zoologie, décembre 1850, p. 639, pl. 14, fig. 1. H. testa subdiscoidea, orbiculato-convexa, tenui, umbilicata, fulva, lineolis fusais, longitudinalibus interruptis, subtus ornata, infra puncticulis uniseriata ; spira oblusa ; anfractibus convexis ; suturis profundis ; apertura semi-lunari, dilatata, labro fleæuoso, basi expanso. Diam. maj., A7; min., 1h; alt., 6 mill. Coquille très mince, un peu transparente, de forme orbiculaire, discoïde, à spire plane ou même un peu enfoncée vers le sommet, formée de cinq tours (12) légèrement convexes, séparés par une suture profonde et bien marquée. L'ouver- ture est semi-lunaire, à bords flexueux et à peine réfléchis en dehors, si ce n’est près de l’ombilie, où il existe une légère dilatation. Toute la coquille est fauve; la partie supérieure est ornée de flammules longi- tudinales brunes, un peu flexueuses et interrompues; l'inférieure porte seulement une ligne décurrente ponctuée de la même couleur. Cette jolie petite espèce a une certaine analogie avec l'A. momle, Brod., d’abord #par sa forme, et surtout par sa coloration; elle est cependant moins aplatie, moins discoïde, et son ombilic surtout est moins largement ouvert. Elle réunit auprès d'elle quelques autres espèces trés voisines provenant de la Nouvelle-Grenade ou de la Colombie, telles que les Helix andicola, H. catem- fera, H. sclerostoma, et H. lians, Pfeiffer. Habite la Mission de Sarayacu (Pérou). 12. HELIX POLYGYRATA (Born). Born, Test., p. 373, tab. 14, fig. 13-20. — Férussac, Hist., Lab. 69, A, fie. 7-9, et tab. 69, Bot Var. 6? Hclic. Charybdis, Morch, Cat. Yoldi, p. 170. Secundum Pfeiffer, Monogr. Helic., M n° 1460. ) Espèce très connue et bien distincte parmi la nombreuse série des Hélices, à cause de sa forme très aplatie et dont les tours de spire sont entièrement décou- verts, soit en dessus, soit en dessous. M. Morch (loc. cit.) a distingué, sous le nom d'H. Charybdis, une variété probablement de cette espèce, qui en différerait par un aplatissement plus considérable de la spire, et par un ombilie plus étroit et plus profond. C’est avec doute que M. Pfeiffer, si compétent en pareille matière, a proposé de réunir les deux espèces; n'ayant pas vu nous-même d'individu cor respondant à l'espèce établie par le savant auteur de Copenhague, il nous est impossible de nous prononcer à ce sujet. Un fait extrêmement curieux, relatif à cette espèce, nous a été rapporté par plusieurs personnes, et en particulier par M. Gros, qui a pendant longtemps habité Bahia et y a fait des recherches très fructueuses. Cet habile collecteur nous a aflirmé avoir Loujours trouvé les individus de cette espèce plongés constamment dans l'eau, et y vivant tout à fait à la manière des Planorbes! Appartiendrait-elle, en effet, à ce dernier genre? C’est ce que la connaissance de Fanimal lui-même nous révélerait certainement. Malheureusement, aucune observation n'ayant encore été faite à cet égard, il nous est impossible de décider cette question. Habite la province de Bahia (Brésil). (13) 13. HELIX SIMILARIS (Fér.). Férussac, Hist., pl. 25 B, fig. 1-4. Habite au Brésil. ( 14. HELIX HELICYCLOIDES (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., tab. 28, fig. 1-4. — Deshayes, in Fér., Hist., p. 10, tab. 69, B, fig. 3. — Pfeiffer, Monogr. Helic., |, sp. 1056. Habite la Bolivie. 15. HELIX POLLODONTA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 23, fig. 9-13. — Deshayes, in Fér., Hist., tab. 69, C, fig. 2-6. — Pfeiffer, Monogr. Helic., [, n° 1060. Habite la Bolivie. 16. HELIX CHEILOSTROPHA (d’'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 23, fig. 5-8. — Deshayes, in Fér., Hist., tab. 69, D, fig. 5. — Pfeiffer, Monogr. Helic., 1, n° 1068. Habite la Bolivie, province de Santa-Cruz. 17. HELIX CHALICOPHILA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 27, fig. 8-11. — Pfeiffer, Monogr. Helie., 1, n° 220. Habite la province de Chiquitos, Bolivie. 18. HELIX SKIAPHILA (d'Orb.) D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., tab. 27, fig. 4-7. — Pfeiffer, Monogr. Helic., 1, n° 221. Habite environs de Cochabamba, Bolivie. 19. HELIX OMALOMORPHA (d'Orb.). D'Orb., Voy. Amér. mérid., tab. 27, fig. 1-3. — Deshaves, in Fér., tab, 69, C, fig. 1.—Pfeifer, Monogr. Helic., I, n° 278. Habite la province de Valle-Grande, Bolivie. 20. HELIX AMMONIFORMIS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 26, fig. 10-13. — Deshayes, in Fér., Hist., tab. 69, F, fig 1. — Pfeiffer, Monogr. Helic., I, n° 280. Habite la province de Yungas, Bolivie. 21. HELIX ORBICULATA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., Lab. 27, fig. 16-17.— Chemnitz, 2: édit., Helix, lab. 83, fig. 32-34. — Pfeiffer, Monogr. Helic., {, n° 283. Habite la Bolivie. (4#) 22. HELIX VITRINA (Wagner). Wagner, in Spix, Test. Bras., p. 25. — Chemnitz, 2° eédit., Helix, tab. S4, fig. 14-16.—Helix circumplexa, Fér., Hist., lab. 84, fig. 5-6. — Solarium imperforatum, Spix, Test. Br., tab. 17, fig. 6. Var. 8 junior : Helix nana, Wagner, loc. cit. — Solarium pigmæum, Spix, tab. 47, fig. 7. Habite les régions méridionales du Brésil. 23. HELIX SHUTTLE WORTHI (Pfeiffer). Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 1851. — Chemnitz, 2° édit., Helix, tab. 138, fig. 11-12. Habite Bahia (Brésil). 24. HELIX SPIRORBIS (Desh.). Deshayes, in Fér., Hist., p.83, n° 109. Habite aux environs de Rio-Janeiro (Brésil). 25. HELIX SEMEN-LINI (Moric.). Moricand, Mém. hist. nat. Genève, pl. 5, fig. 17.—Rceve, Conch. icon., sp. 637. — Pfeiffer, Monogr.. NW, n° 41. Habite le Brésil. 26. HELIX TROCHILIONEIDES (d'Orb.). D'Orbigny, Voy., Amér., tab. 27, fig. 12-15.—Chemnitz, 2e edit., Helix, Lab. 85, fig. 27-29.— Pfeiffer, Monogr. Helic., 1, n° 289. Habite la Bolivie, Lima (Pérou). 27. HELIX BOUNOBÆNA (d'Orb.) D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 28, fig. 17-20. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 388. Habite la province de Chiquitos (Bolivie). 28. HELIX HYLEPHILA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., lab. 28, fig. 13-16.— Pfeiffer, Monogr., I, n° 383. Habite la province de Chiquitos (Bolivie), et la province des Missions, sur les bords du Parana. 29. HELIX SPIRILLUS (Gould). Gould, Exped. Shells, 1854, p. 38.— Pfeiffer, Monogr. Helic., III, n° 1633. Habite auprès de Lima. 30. HELIX BESCKEI (Dkr.). Dunker, in Zeitschr. für Malak., 1847, p. ST. — Reeve, Conch. icon., sp. 1255. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HI, n° 364. Habite le Brésil. ; (15) 31. HELIX PARAGUYANA (Pfeiff.) Pfeiffer, Symb., I, p. 93. — Helix elevata, d'Orb., Voy. Amér., tab. 98, fig. 5-8 (nec Say). Habite le Paraguay. 32. HELIX COSTELLATA (d'Orb.). D'Orbigny,Voy. Amér., pl. 26, fig. 6-9.—Reeve, Conch. icon., n° 538.—Pfeiffer, Monogr. Helic:, I, n° 252. Habite le Paraguay. 33. HELIX JANEIRENSIS (Pfeiff.), Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 1851, p. 128. Habite Rio-Janeiro (Brésil). 34. HELIX CHRYSOMELA (Pfeiff.) Pfeiffer, Symb., IL, p. 72; Monogr. Helic., T, n°734. — Reeve, Conch. icon., sp. 620. Habite le Brésil. 35. HELIX CLAROMPHALOS (Nobis). (PLANCHE I, fig. 2) a Hupé et Deville, Revue et Mag. de zoologie, décembre 1830, p. 638, pl. 14, fig. 1. H. testa orbiculato-depressa, umbilicata, solida, cinereo-fulva, fasciis duabus vel tribus fusco-nigris superne cincta; spira planato-obtusa ; apertura subrotunda ; peristome crasso, reflexo. Diam. maj. 30 ; min., 24; alt., 13 mill. Coquille orbiculaire déprimée, assez épaisse et solide, à spire surbaissée, plane et obtuse, formée de quatre ou cinq tours médiocrement convexes; le dernier est assez grand et arrondi sur son pourtour. La surface inférieure offre un ombilic médiocrement ouvert et légèrement dominé par le bord élargi du péristome; celui-ci est épais et fortement réfléchi en dehors. La couleur est quelquefois d’un gris fauve uni; mais le plus souvent la partie supérieure des tours de spire est marquée par deux ou trois fascies brunes, étroites et distantes. L'ouverture est blanche. Cette espèce, ainsi que celles qui vont suivre, nous rappellent tout à fait par leurs formes un groupe très développé dans certaines parties de l’Europe, et qui a pour types principauxles Æelix setosa et Lefeboriana. Ce groupe, distingué par Beck sous le nom de Campysa, réunit toutes les espèces discoïdes, généralement ombiliquées et marquées de zones brunes plus ou moins nombreuses. Ces espèces habitent principalement les parties élevées de l'Europe méridionale, telles que les iles de lArchipel grec, l'Italie, la Corse, les Pyrénées, etc. (C6) Il est donc assez curieux de rencontrer des espèces analogues dans l'Amérique du Sud, et y vivant dans les mêmes conditions géographiques et climatériques; c'est, en effet, dans les parties élevées de la province du Pérou, et particulière- ment à Cuzco, que toutes ces espèces ont été recueillies par nos intrépides voyageurs. Habite dans la vallée d'Echaraté, aux environs de Cuzco (Pérou), au pied des arbres. 36. HELIX CLAUSOMPHALOS (Nobis). (PLANCHE I, fig. 3.) Hupé, Revue et Mag. de zoologie, décembre 1850, p. 638, pl. 14, fig. 2. H. testa orbiculato-depressa, fusco-castanea, fascia nigra decurrente ornata ; anfractibus quinque subconvexis, ultimo subrotundo, obtuse angulato ; apertura ovali; peristome crasso, extus reflexo, umbilicum obtegente. Diam. maj., 28 ; min., 2h; all, 10 mull. Coquille orbiculaire déprimée, à spire très surbaissée, légèrement convexe, formée de quatre ou cinq tours; le dernier est marqué sur son pourtour d’un angle obtus à peine distinct. L'ouverture est ovale, ou presque oblongue trans- verse. Le péristome est épais, arrondi et réfléchi extérieurement; il est un peu dilaté à sa naissance vers lombilic, qu'il recouvre et ferme complétement. La coloration est d’un brun marron uni, un peu plus foncé du côté de la spire; vers le pourtour du dernier tour, il existe une fascie étroite, noirâtre, que l’on aperçoit encore un peu sur le pénultième, mais qui est cachée sur tous les autres tours. Les bords de l'ouverture sont blancs ou légèrement teintés de jaune. Cette espèce ressemble beaucoup à notre Hehx claromphalos, mais avec quelques différences légères dans la forme; elle s’en distingue surtout parce qu'elle manque d’ombilic, ou plutôt parce que celui-ci est recouvert par une dilatation calleuse du péristome. Habite les Cordillères, aux environs de Huancavelica. 37. HELIX DILUTA (Pfeiff.). PLANCHE Ill, fig. 4.) Pfeiffer, Symb., IL, p. 27; Monogr. Helic., n° 310. H. testa subumbilicata, depressa, orbiculari, flavido-cornea, fascus tribus ornata, media saturate rufa, superne et inferne latiore dilutis; spira planiuscula ; umbilico anqgusto, pervio; apertura perobliqua lunari; peristome expanso, crasso, reflexo, umbilicuni subobtegente. Diam. maj., 22; min., 19; alt, 8 mll. Coquille suborbiculaire déprimée, ayant la spire très obtuse, formée de quatre tours à peine convexes, couverte de stries d'accroissement extrêmement fines; le CTP) dernier est parfaitement arrondi et convexe à son pourtour. L'ouverture est assez grande, obliquement dilatée et bordée par un péristome épais et réfléchi extérieu- rement; près de la région ombilicale, il se dilate un peu, de manière à recouvrir en partie l’ombilic, lequel est cependant ouvert, mais très étroit. Cette coquille est fauve et d'apparence cornée, est recouverte d’un épiderme épais; elle porte trois fascies brunes ou noirâtres; celle du milieu occupe le pourtour du dernier tour et est très vivement et très nettement colorée; les autres le sont beaucoup moins, et ont une tendance à s’effacer en se dilatant. L'ouverture est marquée à l’intérieur des mêmes lignes; le péristome est d’un beau blanc. Espèce voisine des précédentes, mais s’en distinguant par une taille moins considérable, par son aspect corné et par les trois fascies brunes dont elle est traversée, l’une d’elles étant nettement indiquée, les autres étant plus ou moins effacées. L'ouverture est d'ailleurs un peu plus dilatée, et le péristome plus forte- ment réfléchi. Hab. Cuzco (Pérou). 38. HELIX AUDOUINII (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 24, fig. 4-6. — Deshayes, in Fér., Hist., tab. 73, B, fig. 8. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 975. Var. 8 : Helix oresigena, d'Orb., Voy. Amér., p. 25, fig. 4-4. — Pfeiffer, Loc. cit. Habite la province de Yungas (Bolivie). 39. HELIX ESTELLA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 25, fig. 5-8. — Férussac, Hist., tab. 78, B, fig. 1-2. = Pfeiffer, Monogr. Helie., X, n° 8338. \ Habite la Bolivie; nos voyageurs l'ont rencontrée dans les lieux très ombragés, au pied des arbres. h0. HELIX TRIGAMMEPHORA. D'Orbigny, Voy. Amér., lab. 25, fig. 9-11. — Pfeiffer, Monogr. Helic., {, n° 921. Habite la Bolivie : Valle-Grande. 41. HELIX PILEIFORMIS (Moric.). Moricand, Hém. Soc. Gencve, VA, pl. 2, fig. 2. Habite le Brésil. 42. HELIX BIFASCIATA (Gray). Carocolla bifasciata, Burrow. — Helix pyramidella, Wagner.— Helix Blanchetiana, Moricand. Habite la Bolivie (Brésil). Map LUSQUES, 3 ( 18 ) A3. HELIX LONCHOSTOMA (Menk.). Menke, Syn., 2° édit., u° 127. Habite le Brésil. h4. HELIX PLEUROPHORA (horie.). Moricand, 3° Supplément, tab. 5, fig. 6-9. — Pfeiffer, Monogr. Helie., n° 207. Habite Bahia. A5. HELIX FURCILLATA (Nobis). (PLANCHE I, fig. 1.) Hupé, Revue et Mag. de zoologie, juillet 1853, pl. 11, fig. 2. ; H. testa orbiculato-planata, discoidea, umbilicata ; fusco-castanea, sublævigata, striis transversis obscure corrugata ; spira dbtusa, anfractibus quinque, ultimo angulato; aperlura subovata ; peristomate crasso, integro, extus reflexo; labro inferiori dente bifur- cato, in altero calloso, instructo, superiori lamella obliqua, elevata, externe expansa; umbilico pervio, infundibuliformi. Diam. maj., kh; min., 38; alt., 15 mull. Coquille orbiculaire déprimée, assez épaisse, lisse ou simplement couverte de stries d’accroissement un peu rugueuses. La spire est peu élevée, légèrement con- vexe; elle est formée de cinq tours, dont le dernier a son pourtour subanguleux. La face inférieure, convexe, est percée au centre d’un ombilic assez large et pro- fond. L'ouverture est ovalaire transverse; ses bords, réfléchis en dehors, forment un péristome continu, épais et calleux, lequel s’infléchit un peu dans lombilic. Cette ouverture est resserrée par des éminences dentiformes, dont une, assez élevée, est fourchue et placée sur le bord inférieur; un peu plus en dedans, du côté de l’ombilic, il en existe une seconde à base très large et calleuse. Le bord supérieur présente une autre lamelle calleuse, oblique et assez élevée, dont la erêle est placée vis-à-vis de la dent fourchue du bord opposé. Toute la coquille est d’un brun foncé marron, à l'exception du péristome, qui est blanchâtre. Cette jolie espèce appartient au groupe dont l’Helx labyrinthus est le type, et qui ne renferme encore qu’un petit nombre d'espèces. Ce groupe, très remar- quable par la disposition rétrécie et dentée de son ouverture, constitue une forme spécialement américaine et des parties équatoriales de ce continent. La Nouvelle- Grenade, Panama, la Guyane, sont les points principaux habités par ces espèces. L'espèce que nous venons de décrire a une certaine analogie avec l’Helix fur- cala Deshayes; mais elle en diffêre par une taille plus considérable, une forme (19) beaucoup plus aplatie, plus carénée sur son pourtour, et par quelques autres caractères, dans les proportions des dents de l'ouverture. … Habite les Cordillères, aux environs de Huancavelica (Pérou). 46. HELIX AURICULINA (Petit). Petit, Revue xool., 1840, p. 74; id., Mag. zool., 1841, p. 33. . Habite la Guyane. h7. HELIX LEPRIEURII (Petit). Petit, Revue zool., 1840, p. 74; id., Mag. zool., 1841, pl. 32. Habite la Guyane. Guxre STREPTAXIS, Gray. Les espèces qui constituent aujourd’hui ce genre étaient autrefois confondues avec les Hélices. Elles présentent un caractère singulier, qui a été parfaitement saisi par M. Gray, ainsi que par quelques autres conchyliologistes, et en particulier par M. Pfeiffer, qui s’est hâté d'adopter le genre proposé par l'illustre zoologiste anglais. Ce caractère consiste dans la déviation plus ou moins prononcée de l'axe columellaire. Il faut toutefois remarquer que cette déviation n’a lieu qu'à une certaine époque de la vie de l’animal, de telle sorte que si l’on observe des indi- vidus dans leur jeune âge, on les trouve conformés comme les Hélices ordinaires; mais en tenant compte de cet état encore jeune de la coquille, et surtout d'un facies particulier qu’elles présentent, on arrive à faire rentrer dans ce groupe non-seulement ces individus incomplets, mais encore des espèces chez lesquelles la déviation est à peine sensible. C’est par des considérations de cette nature que M. Pfeiffer, avec une rare sagacité, a pu ramener dans le genre qui nous occupe différentes espèces qui jusque-là en avaient été éloignées. Les Streplaxis ne constituent pas une forme absolument américaine, puisque l’on en connaît quelques espèces indiennes ou africaines; mais comme le plus grand nombre, ainsi que les plus importantes, proviennent de l'Amérique du Sud, on peut dire que c’est là encore une forme brésilienne. Nous n'avons aucune espèce nouvelle à signaler; nous nous bornerons à indi- quer celles qui proviennent des régions explorées par l'expédition de M. de Castelnau. 4. STREPTAXIS CANDIDA (Gray). Solarium candidum, Spix. — Helix candida, Moricand. — Helix Spixiana, Pfeiffer, Honogr. Helie., XL, n° 1051. — Streptaxis candida, id., Monogr., HI, n° 17 Habite le Brésil, environs de Bahia. (20 ) 2. STREPTAXIS WAGNERI (Pfeiff.). Heliz Wagneri, Pfeiffer (olim)., — Streptaxis Wagneri, id., Monogr. Helic., IE, n° 2. — Helixz Coffreana, Moricand, Mém. Genève, 1841, pl. 4, fig. 2-8, Habite le Brésil. 3. STREPTAXIS ALVEUS (Dunker). In Philippi, Zcon., tab. 6, fig. 14.— Chemnitz, 2° édit., tab. 101, fig. 33-35. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HE, n° 4. Habite le Brésil. h. STREPTAXIS CONTUSA (Gray). Helix contusa, Fér., Hist., tab. 34, fig. 1, et tab. 39, B, fig. 5-6. — Streptaxis contusa, Gray, in Sowerby, Monogr., fig. 269-70.— Streptaxis contusa, Pfeiffer, Monogr. Helie., UE, n° 9. Habite le Brésil. 5, STREPTAXIS DUNKERI (Pfeiffer). Pfeiffer, Monogr. Helic., M, n° 7. — Chemnitz, 2° édit., t. 102, fig. 1-3. — Deshayes, Traité élém., (ab. 83, fig. 11-12. Habite le Brésil. 6. STREPTAXIS DEFORMIS (Pfeiffer). Helix deformis, Férussac; Deshayes, Hist., tab. 32, À, fig. 1. — Streptaxis deformis, Pfeiffer, Monogr. Helic., WA, n° 15. — Streptaxis deformis, Phil., Icon., tab. 8, fig. 2. Habite le Brésil. 7. STREPTAXIS UBERIFORMIS (Pfeiffer). Pfeiffer, Proceed. Soc. zool. Lond., 1848 ; id., Monogr. Helic., HE, n° 41. Habite le Brésil. 8. STREPTAXIS CRYPTODON (Moricand). Moricaud, Journ. de conch., tab. 10, Üig. 2. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 31. Habite le Brésil. 9. STREPTAXIS STREPTODON (Moricand). Moricand, Journ. de conch., tab. 10, fig. 4. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HI, n° 24. Habite le Brésil. 10. STREPTAXIS DEJECTA (Petit). Petit, Revue xool., 1842. — Philippi, Zcon., tab. 6, fig. 17. — Pfeiffer, Monogr. Helic., Ten 22; Habite Bahia (Brésil). (21) 11. STREPTAXIS COMBOIDES (Gray), Helix comboides, d'Orb., Voy. Amér., tab. 23, fig. 14-18. — Gray, in Lond, Mag., À, p. 484. Philippi, Zcon., tab, 8, fig. 10.— Pfeiffer, Monogr. Helic,, HI, n° 21. Habite la province de Chiquitos (Bolivie). Gexre TOMIGÈRE, T omigerus, Spix. Ce genre est intermédiaire aux Streplaxis et aux Anostomes, en même temps qu’il présente des affinités avec certaines espèces de Bulimes à ouverture dentée. Cette ambiguïté dans les caractères a fait varier considérablement la place que les différents auteurs lui ont assignée dans la méthode : c’est ainsi que nous le voyons joint aux Æéhices par Wagner et Moricand, aux Anostomes par M. Beck, aux Bulimes par M. Deshayes, et enfin aux Auricules et aux Scarabées par d’autres auteurs. Ce petit genre nous montre encore une forme brésilienne dans les quatre espèces connues jusqu’à ce jour. 1, TOMIGERUS CLAUSUS (Spix). Spix, Test. Bras., tab. 15, fig. 4-5. — Tomogeres clausus, Pfeiffer (olim!). — Tomigerus clausus, Phil., Zcon., tab. 8, fig. 14. — Tomigerus clausus, Pleiffer, Monogr. Helic., w° 1. Habite le Brésil, environs de Bahia, 2. TOMIGERUS TURBINATUS (Pfeifer). Tomogeres turbinatus, Pfeiffer, Proc. zool. Soc., 1845. — T'omogerus turbinatus, Pfeiffer, Phil., Icon., tab. 8, fig. 13. — Tomigerus turbinatus, Pleiffer, Monogr. Helie., HE, n° 3. — Tomi- gerus turbinatus, Pfeiffer, Chemnitz, 2e édit., pl. 2, fig. 2. Habite la province de Bahia (Brésil). 3. TOMIGERUS GIBBERULUS (Pfeiffer), Helix gibberulus, Burrow, Elem. of conch., tab. 27, fig. 3. — T'omigerus principalis, Pfeiffer (olim!). — Tomigerus gibberulus (Pfeiffer), Monogr. Helie., I, n° 1. Habite Pernambuco. h. TOMIGERUS CUMINGIT (Newcomb.). Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 1849, p. 67. — Chemnitz, 2° édit., tab. 125, fig. 12-14. — Pfeiffer, Monogr. Helie., HI, n° 4. Habite environs de Para (Brésil). Gexre ANOSTOME, Anostoma, Fischer. Le genre Anoslome réunit des coquilles qui, avec les caractères principaux des Æélices, présentent une disposition tout à fait particulière de leur ouverture. Celle-ci, en effet, par suite de la torsion brusque de la portion terminale du der- nier tour, vient s'ouvrir auprès de la spire en s'appuyant sur elle. Les Anostomes constituent encore une forme américaine et même brésilienne. Le nombre des espèces est encore très restreint; deux sont très anciennement connues : ce sont les Anostoma ringens (Helx), Linn., et Anostoma globulosum, Lamk., qui proviennent de la province du Para. Une troisième espèce a été décrite par M. Pfeiffer, sous le nom d’Anosloma carinatum : elle provient également du Brésil. Une quatrième est décrite actuellement par M. Fischer dans le Journal de conchyhologie (1857, pl. XI, fig. 1-2), sous le nom d'Anostoma Deshayesianum. Enfin nous en ajouterons une cinquième : ANOSTOMA VERREAUXIANUM (Nobis). (PLANCHE I, fig. 5.) A. testa suborbiculari-depressa, transversa, luteo-rubra, inferne quitulis fuscis adspersa; spira convexu, depressiuscula, anfractibus quinque planulatis, exilissime strialis, ultimo superne carinato, inferne subrotundato ; apertura sursum reversa, lunari ; peristomate incrassalo, expanso, eætus reflexo, lamellis binis affixibus, penultimo tribus in pariete labial ; peristome rubro, dentibus albidis. Diam. maj., 30 ; min., 25 ; alt., 15 mill. Coquille orbiculaire, un peu transverse, déprimée, à spire légèrement convexe, obtuse, formée de cinq tours plans et très finement striés; le dernier, caréné dans sa première portion, s’arrondit peu à peu dans sa dernière en se dirigeant vers la spire, au niveau de laquelle vient affleurer l’ouverture.Celle-ci est légèrement ver- sante, de forme presque circulaire; son péristome est très épais, dilaté et réfléchi extérieurement; il se joint à l’avant-dernier tour, où il est complété par un dépôt calleux peu épais recouvrant cette partie. Le bord supérieur de cette ouverture porte deux éminences lamelliformes inégales; le bord opposé en porte trois plus petites et plus mousses. Les premiers tours sont d’un jaune rosé, à peu près unicolores, à l'exception de la suture, qui est lisérée d’une ligne étroite brune, devenant plus visible sur le dernier tour. Celui-ci est en outre parsemé de petites taches en forme de goutte- lettes, quelquefois confondues et produisant des linéoles. L'ouverture est d’un rouge brun carnéolé très vif; les denticulations sont blan— châtres. Cette espèce a la plus grande aflinité avec l’Anostoma ringens; on peut dire (3% ) qu’elle en a tout à fait l'aspect général et l’ensemble des caractères : cependant un examen plus approfondi nous montre que sa forme est plus aplatie, plus trans- verse, et surtout que les dents de l’ouverture sont moins nombreuses, puisqu'elle n’en a que cinq, deux en haut et trois en bas, tandis que l'espèce citée compara- tivement en a sept ou huit, dont trois en haut et quatre ou cinq en bas. Habite les bords du fleuve des Amazones. Elle nous a été communiquée par M. Édouard Verreaux, auquel nous nous faisons un plaisir de la dédier comme un faible témoignage de notre reconnaissance pour la libéralité qu’il a toujours mise à nous faire de semblables communications. Gexre BULIME, Bulimus, Scopoli. Après avoir été successivement adopté, puis rejeté et réuni à celui des Æélices, le genre Bulime paraît aujourd’hui admis à peu près généralement par les con- chyliologistes; ajoutons cependant qu'il ne l’est, pour ainsi dire, que d'une manière passive, car la caractéristique différentielle que lon peut en donner n’est pas d’une très grande netteté, et ce n’est pas sans quelque embarras que ses limites, soit avec les Æélices, d'une part, soit avec les Achatines, de l’autre, peuvent être tracées d’une façon un peu posilive. Comme nous l'avons déjà dit au commencement de ce travail, les Bulimes con- stituent une forme essentiellement américaine, de même que les Achalines consti- tuent une forme africaine. Il y a assurément quelques exceptions à cette formule générale, et l’on trouve, en effet, des espèces de ces deux genres dans les autres parties du monde; mais elles sont comparablement très peu nombreuses. Ajoutons que ces espèces for- ment des groupes assez tranchés, le plus souvent en concordance avec les diffé- rents points du globe qu’elles habitent. Les espèces de Bulimes de l'Amérique du Sud, dont l'habitat est compris dans les parties visitées par l'Expédition, sont extrêmement nombreuses et variées. Les mentionner toutes serait sans doute d’un grand intérêt au point de vue de la zoo- logie géographique; mais les limites qui nous sont imposées nous forcent d’abréger un peu notre travail, et de nous attacher seulement aux espèces nou- velles ou encore peu connues, ou bien à celles qui nous offriront l’occasion de faire des observations relatives, soit aux différents points de vue que nous venons d'indiquer, soit à des rectifications descriptives ou de nomenclature. (24) 1. BULIMUS VALENCIENNESIE, Pfeiffer. Pfeiffer, Symb., Il, p. 52; Deshayes, in Fér., tab. 146, fig. 1-2. — Phil., Zcon.,Il, Bul., tab. 5, fig. 4. — Bulimus fulguratus, Val., in Mus. Paris. Très grande espèce, remarquable par les grandes fulgurations dont elle est ornée. Habite l’intérieur du Brésil, ou même dans la province de Bahia. 2. BULIMUS POPELAIRIANUS (Nyst). Nyst, in Bull. Acad. Brux., XI, tab. 4, fig. 5. — Pfeiffer, Monogr. Helic., IE, n° 53. Cette espèce, de même taille et à peu près de même forme que la précédente, s’en distingue par le manque de fulgurations. Habite le Brésil. 3. BULIMUS PROXIMUS (Sowerby). Sowerby, Conch. illustr., fig. 402. — Pfeiffer, Monogr. Helic., I, n° 52. — Reeve, Conch. icon., spec. 607. Habite le Brésil. h. BULIMUS MAXIMUS (Sowerby). (PLANCHE IV, fig. 1.) Sowerby, in Tank., Cat., 1825. — Sowerby, Conch. illustr., fig. 63. B. testa imperforata, ventricosissima, solida, rufo-castanea; epidermide fusco induta ; anfractibus quinque , convexis, primis longitudinaliter confertim costulatis, minutissime granulatis, ultimo magno, ventricosiore-gibberulo, irregulariter striatoque malleato; apertura ovata ; peristomate crasso, breviter reflexo ; columella medio arcuata, superne callosa ; apertura labrisque albis ; apice rubro. Long., 145; diam., 85. Coquille ovale, très ventrue, épaisse, solide, formée de cinq tours convexes: les premiers sont fortement striés et couverts de granulations extrêmement fines; le dernier, très grand, très ventru et même un peu gibbeux sur le côté, est marqué de stries longitudinales irrégulières et comme martelé. L'ouverture est ovale ; le péristome est assez épais etréfléchi extérieurement; la columelle est forte- ment sinueuse vers le milieu, et même un peu au-dessous de celui-ci; elle est légèrement calleuse à sa partie supérieure, et descend inférieurement en une ligne presque droite. Son bord, épais et appliqué, se renverse fortement sur une fente ombilicale bien marquée. Cette coquille est d’un brun marron; les premiers tours sont teintés de rose. L'ouverture et les bords du péristome sont blancs. Cette espèce est la plus grande de celles connues jusqu’à ce jour dans le (25) genre Bulime; elle est très remarquable par son dernier tour, très renflé et même gibbeux sur le côté opposé à l'ouverture, ce qui la rend déprimée dans son diamètre ventro-dorsal. Habite la Bolivie. 5. BULIMUS KREMNOICUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., tab. 35, fig. 1-3. — Bulimus maximus, Pfeiffer. Cette espèce, très voisine de la précédente, est généralement confondue avec elle; nous croyons cependant qu’elle doit en être distinguée pour plusieurs rai- sons : d’abord par sa forme plus allongée, puis par sa spire relativement plus élevée, et enfin par la minceur un peu plus grande de son test. Habite Yuracaras (Bolivie). 6. BULIMUS CANTAGALLANUS (Rang). Rang, in Ann. sc. nat., t. XXIV, p. 50. — Deshayes, 2° édit., Lamk., p.238, — Deshayes in Fér., Hist., lab. 160, fig. 11-12. — Bulimus ovatus, var. Pfeiffer, Monogr., I, n° 55. Espèce distinguée avec raison par M. Rang; après l'avoir adoptée dans un premier travail, M. Pfeiffer a cru devoir la réunir plus tard au Bulimus ovatus, à titre de variété. Malgré le respect que nous professons à l'égard d’une si grande autorité en pareille matière, nous ne pouvons nous ranger à l'opinion du savant illustre que nous venons de nommer, et nous croyons l'espèce bien distincte, surtout du Bulimus ovatus, car nous lui trouvons beaucoup plus d’aflinité avec le Bulimus proæimus, Sowerby, qu'avec toute autre du même genre. Habite l'intérieur du Brésil. 7. BULIMUS BRONNI (Pfeiffer). Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 1847, p. 31. — Helix ovata, Fér., Hist., tab. 445, B, fig. 2. Bulimus Bronni, Pfeiffer, Monogr. Helic., If, n° 56. Habite le Brésil. 8. BULIMUS AUPRITUS (Sowerby). Sowerby, Conch. ill., fig. 76. — Bulimus ovatus, var. Reeve, Conch. icon., tab. 89, fig. 212, D. Pfeiffer, Monogr. Helic., AE, n° 64 (B. auritus). Habite la province de Bahia (Brésil). 9. BULIMUS OVATUS (Müller). Helix ovata, Müller, Verm., I, p. 85, n° 283. — Helix ovata, Fér., Hist., tab. 146, fig. 147. Bulimus ovatus, Brug., Lamarck, ete. ; . . LA Espèce bien connue, dont les bords de l'ouverture sont ordinairement colorés MOLLCUSQUES. nl ( 26 ) en un rose très intense. On en connaît uné variété à bords blancs, mais elle est rare. Habite le Brésil. 10. BULIMUS OBLONGUS (Müller). Helix oblonga, Müller, Born, Férussac. — Bulimus oblongus, Brug., Encycl. méth., 1° p.518: — Bulimus hemastomus, Lamarck. Cette espèce, fort répandue dans les collections, présente des variations extrè- mement notables ; l’une d’elles est surtout remarquable par une taille plus petite, un test plus épais et plus dense, et enfin par un épaississement très considérable des bords de l'ouverture, lesquels forment un large bourrelet coloré en un rose très vif. Il serait à désirer que l’animal de ces différentes variétés füt étudié ana- tomiquement, car peut-être nous fournirait-il des caractères propres à les distin- guer spécifiquement. Habite la Guyane, le Paraguay, etc. La variété que nous avons mentionnée plus haut a été recueillie par nos voya- geurs dans la Bolivie. 11. BULIMUS CAPILLACEUS (Pfeiffer). (PLANCHE IV, fig. 3.) Pfeiffer, Monogr. Helie., LT, sp. 054. B. testa ovato-oblonga, tenui, subpellucida, strüs longitudinalibus regularibus vel rugulosis omnino instructa, fulvo-rosea; spira obtusa, anfractibus quinque convexius- culis ; ultimo spiram paulo superante ; apertura oblongo-ovali ; peristomate incrassato, breviter reflexo, roseo tincto; columella subrecta, superne fusca, inferne rosea. Long., 60; diam., 38 mall. Coquille ovale-oblongue, mince, un peu transparente, à spire obtuse, formée de cinq tours convexes ; le dernier, très grand, forme un peu plus de la moitié de la longueur totale; tous sont couverts de stries longitudinales extrêmement fines et régulières, devenant un peu rugueuses sur le dernier tour. L'ouverture est ovale-oblongue. La columelle est à peine arquée; le péristome est épaissi et réfléchi en dehors. Cette coquille a une teinte générale fauve rosé; les bords de l'ouverture sont d’un rose vif. La partie supérieure de la columelle est teintée de brun. Cette espèce est extrêmement voisine du Bulimus oblonqus, si même elle n’en est une simple variété; elle est cependant beaucoup plus mince, moins allongée, et les stries qui ornent sa surface sont plus fines et plus régulières; enfin son péri- stome est beaucoup plus mince et moins fortement bordé. Habite le Brésil. (27) 12. BULIMUS LEUCOSTOMUS (Sow.). Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1834. Espèce encore incertaine, très voisine du Bulimus granulosus, Rang. Nous la mentionnons ici simplement pour appeler l'attention des conchyliologistes sur elle, et la signaler aux recherches des voyageurs. Habite la province de Xagua, Pérou. 13. BULIMUS GRANULOSUS (Rang). Rang, Ann. sc. nat., XXIV, p. 58, tab. 2. — Lamarck, édit. Desh., p. 238.—Pfeiffer, Monogr. Helic., IT, p. 22, n° 57. Habite Sainte-Catherine (Brésil). 14. BULIMUS SANTA-CRUZIL (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 88, fig. 1-2. — Pfeiffer, Monogr. Helie., IL, n° 59. Habite la province de Yungas (Bolivie). 15. BULIMUS LACUNOSUS (d'Orb.). PLANCHE V, fig. 1.) D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 38, fig. 5-6.— Pfeiffer, Monogr. Helic., IX, n° 73. B. testa oblongo-ovata ; anfractibus subventricosis longitudinaliter striatis ; apicem versus minute granulatis et radiatim liratis ; apertura oblonga; columella vix contorta ; perisiomate reflexo, livido-brunnea, longitudinaliter obscure fasciata ; epidermide tenui- culo corneo induta; peristomate albo. Cette espèce, remarquable par sa forme régulièrement oblongue, a été recueillie dans un très bon état de conservation par les naturalistes de notre Expédition. Habite la province de Chuquisaca (Bolivie). 16. BULIMUS MATTHE WSII (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., tab. 38, fig. 3-h. — Pfeiffer, Monogr., Il, n° 63. Habite le Pérou. 47. BULIMUS CASTELNAUDI (Nobis). (PLANCHE IV, fig. 2.) B. tesia oblonga, tenuicula, longitudinaliter striato-rugulosa et undique minutissime granulosa ; spira obtusiuscula, anfractibus quinque subconveæis, ultimo subventricoso, depressiusculo, spiram æquante; apertura oblongo-ovali; peristomate incrassato, reflexo; columella subcontorta, viridescenti-fusca ; spira roseo tincta; suturis pallidis ; apertura labrisque albis. Long., 68; diam., 3h mill. Coquille oblongue, peu épaisse, à tours de spire au nombre de cinq, les pre- (28 ) miers à peine convexes; le dernier, assez grand, est gibbeux sur le côté opposé à l'ouverture, ce qui rend la coquille un peu déprimée d'avant en arrière. Toute la surface est couverte de stries longitudinales plus prononcées sur les premiers tours, et de granulations d’une finesse extrême et à peine visibles. L'ouverture est ovale, un peu oblongue ; les bords sont épaissis et réfléchis en dehors. La colu- melle est légèrement tordue. Cette coquille est d’un brun verdâtre; les premiers tours sont teintés de rose, avec la suture plus claire. L'ouverture et le péristome sont blancs. Cette jolie espèce est très voisine du Bulimus lacunosus, d'Orb. Nous avions même d’abord rapportée à cette dernière espèce, à titre de variété; mais elle pré- sente dans sa forme moins allongée, sa minceur plus considérable, dans l’aplatis- sement de son diamètre ventro-dorsal, des différences qui nous ont déterminé à la considérer comme devant former une espèce distincte. Nous l'avons dédiée à l'illustre voyageur qui a dirigé avec tant d’habileté l'expédition scientifique dont une faible partie de la relation nous est ici confiée. Habite le Pérou. 18. BULIMUS CONTORTUPLICATUS (Reeve). Reeve, Conch. icon., n° 658. B. testa oblongo-ovata, subventricosa ; anfractibus quinque conveæis, suluris minu- tissime indentatis ; columella subincrassata, medio contortaque uniplicata ; apertura oblongo-ovata ; peristomate incrassato reflexo, albido-rosaceo ; epidermide tenut, corneo, olivaceo induta ; aperturæ fauce alba; columella violaceu. Diam., 26; al., 65 mill. Coquille de forme oblongue, à peine ventrue, composée de cinq tours légère- ment convexes, marqués près de la suture d'une série de très petites rides créni- formes. L'ouverture est oblongue ; la columelle est calleuse et fortement tordue au milieu. Le péristome est épais, réfléchi en dehors et continu avec le bord colu- mellaire, lequel est épais et appliqué. Cette coquille est d’un blanc rosé; elle est revètue d’un épiderme mince, corné, d’un jaune verdâtre. L'intérieur de l'ouver- ture est blanc, le péristome est légèrement teinté de jaunâtre, etle bord columellaire est violet. Cette espèce, encore rare dans les collections ; est remarquable par sa forme oblongue, la torsion et l'épaississement de son péristome, et enfin par sa suture crénelée. Habite la province de Minas-Geraes (Brésil). 19. BULIMUS PUDICUS (Müller). Helix pudica, Müller. — Bulimus pudicus, Deshayes in Fér., tab. 143, fig. 11-43. Habite la province de Bahia (Brésil). ( 29 ) 20. BULIMUS PLANIDENS (Michel.). Michelin, Mag. zoo1., Guérin, 1831, t. 25. Habite Neu-Frieburg (Brésil). 21. BULIMUS MILLERI (Sowerby). Sowerby, Conch. illustr., fig. 94. — Pfeiffer, Monogr. Helic., WE, n° 92. Habite le Brésil. 22. BULIMUS UNIDENTATUS (Sowerby). Partula unidentata, Sowerby, in Tank., Cat. — Bulimus unidentatus, Reeve, Conch. icon., sp. 192. Habite le Brésil. 23. BULIMUS RHODOCHEILUS (Reeve). Réeve, Conch. icon., sp. 173. Habite le Brésil. 24. BULIMUS SANGOÆ (Tschudi). Troschel, Arch. für Naturg., 1852, tab. 6, fig. 1, p.183. — Pfeiffer, Monogr. Helic., p. 317. Habite Sangoa (Pérou). 25. BULIMUS TAUNAISIT (Fér.). Helix (Cochlostyla) Taunaisii, Férussac, Hist., tab. 113, fig. 4-8. Habite le Brésil. 26. BULIMUS MAGNIFICUS (Grat.). Grateloup, Mém. — Deshayes in Fér., Hist., tab. 142, À, fig. 15-16. — Pfeiffer, Monogr. Helic., sp. 852. . Habite le Brésil. 27. BULIMUS ACH'LLES (Pfeiffer). Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1852. — Chemnitz, 2° édit., Bur., tab. 66, fig. 9. Espèce voisine du Bulimus Largilherti, Phil. * Habite les rives du fleuve des Amazones. 28. BULIMUS ASCENDENS (Pfeiffer). Proceed. zool. Soc., 1852, p. 136. Cette espèce, ainsi que les quatre précédentes, est très voisine du Bulimus Taunaisu. Habite le Brésil. ( 80 ) 29. BULIMUS LARGILLIERTIT (Phil.). Philippi, Zcon., Lab. 3, fig. 6. — Bulimus consimilis, Reeve, Conch. icon., sp. 346. B. testa imperforata, cylindraceo-elongata, tenuiuscula, longitudinaliter striata, fulvida, strigis castaneis irregulariter distantibus ornata; spira elongato-conica, sub- obtusa, anfractibus septem convexiusculis ; columella torta, alba; apertura oblongo- ovali, intus submargaritacea; peristomatle simplici, recto, margine columellari vix incrassato. Al£., 52; uiam., 20; ap., 24 mill.; long. medio, 12 lata. Coquille cylindrique-allongée, formée de sept tours de spire médiocrement convexes, couverts de stries longitudinales un peu rugueuses, bien marquées, surtout près de la suture. | Cette coquille est entièrement fauve, avec des lignes longitudinales irrégulières plus ou moins distantes, d’un brun marron tantôt plus clair, tantôt plus foncé. Ces lignes correspondent à des temps d'arrêt des anciennes ouvertures. Cette jolie espèce a l’aspect général du Bulimus Taunaisü, mais elle s’en dis- tingue par sa taille moins considérable, par la minceur plus grande de son test, et enfin par sa forme plus cylindrique, ainsi que sa spire plus élancée. Habite Sainte-Catherine, au Brésil. 30. BULIMUS BIFASCIATUS (Phil.). Philippi, Zcon., gen. Buz., tab. 114, fig. 5. B. testa oblonga, subturrita, umbilicata, rufa, fasciis binis albis utriusque ad suturam ornata ; apice obtuso ; apertura ovata, dimidiam spiram æquante ; columella recta, sub- simplici; labro subreflexo, roseo. Alt., 23; diam., 11 mil. Cette espèce a encore une certaine analogie de forme avec le Bulimus Taunaisu, mais elle est plus allongée et a son ouverture beaucoup moins haute; ses tours de spire sont en outre traversés par deux fascies étroites et blanchâtres, se confondant d’untour à l’autre dans la suture. Habite le Pérou. 31. BULIMUS ALUTACEUS (Reeve). Reeve, Proceed. xool. Soc., 1849, p. 99. — Id., Conch. icon., n° 522, tab. 72. B. testa oblongo-ovata, wmbilicata ; anfractibus septem conveæis, creberrime corru- gato-strialis ; apertura ovali; columella reflexa, labro vix reflexo; intense ustulato- castanea, zonula unica alba medio cingulata ; labro albo. Alt., 36; diam., 1h mill. Habite Cusco. (34) 32. BULIMUS HANLEYI (Pfeiffer). Pfeiffer, Monogr. Helic., IL. — Reeve, Conch. icon., sp. 181. Habite le Brésil. 33. BULIMUS PORPHYRIUS (Pfeiffer). (PLANCHE V, fig. 2.) Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1846, p. 114. — Reeve, Conch. icon., sp. 89. B. testa subelongata; spira conico-obtusa, anfractibus sex, concentrice rude et irre- qulariter clavato-striatis, per marginem superiorem hic illic minute crenulatis ; fumo- fusca, stris longitudinalibus hic illic albis. ‘ Alt., 60; diam., 25 mill. Coquille allongée, à spire ('evée, conique, un peu obtuse au sommet, formée de six tours médiocrement convexes ; les premiers sont presque lisses, les autres sont couverts de stries longitudinales rugueuses et irrégulières. La suture est irrégulièrement crénelée. L'ouverture est ovale. Le péristome est mince, à peine réfléchi extérieurement. La columelle, légèrement excavée, est revêtue d’un bord lamelleux dilaté, arrondi, lequel surplombe une fente ombilicale bien prononcée. La coloration, presque uniforme, consiste en un fond d’un brun olivâtre, sur lequel on distingue à peine quelques fascies transverses. La suture, ou plutôt les crénelures qui la forment sont marquées de blanc; cette coloration blanche s'étend quelquefois çà et là sur les stries rugueuses, mais d’une manière fort irré- gulière et peu sensible. L'ouverture est d’un brun violacé à l’intérieur; le péri- stome est blanc. Espèce remarquable par sa coloration brune-olivâtre, parsemée de petites taches blanches très irrégulières, se condensant, pour ainsi dire, sur les crénelures de la suture. Habite le Pérou. 34. BULIMUS BENSONI (Reeve). Reeve, Icon., sp. 571, tab. 78. — Chemnitz, 2° édit., Buz., tab. 21, fig. 1. Habite les bords de l'Amazone, non loin de la mission de Sarayacu. 35. BULIMUS JATESI (Shuttleworth). (PLANCHE VIL, fig. 1, sous B. Bensoni, pro errore,) B. testa oblongo-elongata, albo-violacea, flammulis longitudinalibus, undulatis, pur_ pureis ornata, transversim trifasciata, fasciis purpureo-fuscis inæqualibusque interruptis vel articulatis ; apertura ovata ; columella medio contorta; peristomate exlus reflexo. Alt., 70; diam., 30. (32) Coquille ovale, acuminée vers la spire, formée de six tours médiocrement convexes. L'ouverture est ovalaire. Le péristome est légèrement réfléchi en dehors. La columelle est fortement arquée, et tordue vers sa partie moyenne. Vers la base, elle s’unit au bord droit sans discontinuité, mais en formant un angle à peine indiqué. La coloration, extrêmement élégante, consiste en un fond d’un blanc violacé sur lequel se détachent des flammules longitudinales onduleuses d’un brun pourpré, et sur le dernier tour, trois fascies transverses distantes, inégales, inter— rompues et comme articulées. L'intérieur de l'ouverture est d’un blanc violacé; la columelle est vivement colorée en un brun marron plus ou moins foncé. Cette belle espèce est extrêmement remarquable par sa forme et par sa colora- tion; elle sert, en quelque sorte, de lien entre les vrais Bulimes et certaines espèces qui, à cause de la troncature de la columelle, sembleraient devoir rentrer dans le groupe des Agathines, chez lesquelles ce caractère est très développé : nous voulons parler surtout du Bulimus regina, lequel à été tour à tour considéré par les auteurs soit comme un Bulime, soit comme une Agathine. C’est en tenant compte de l'ensemble des caractères, du /facies général de la coquille, et surtout des aflinités qu’elle présente avec les espèces voisines, telles que les Bulimus Adamsoni, Dennisoni, Bensoni, Powisü, ete., que l’on arrive à maintenir dans le genre Bulime ce Bulimus regina. A est vrai que, dans la variété sénestre de cette espèce, la columelle est un peu plus tronquée; mais nous croyons ce fait purement acci- dentel, et nous pensons qu'il ne doit pas l'emporter sur ce que l'on observe dans l’état normal de l'espèce. Toutes les espèces que nous venons de citer forment un groupe très remar- quable et se rattachent, jusqu’à un certain point, à celles qui figurent dans ce travail. C’est dans les parties les plus chaudes des Andes orientales qu'elles ont Eté trouvées ; l’épaississement plus grand de leur test, les colorations plus vives dont elles sont ornées, leur donnent une physionomie toute particulière. (C'est par erreur que le B. Jatesi, Shuttl., a été désigné sous le nom de Bulimus Bensoni sur la planche 8, fig. 1, de l'Atlas de ce voyage.) Habite le Pérou. 36. BULIMUS ADAMSONI (Reeve). (PLANCHE I, fig. 2.) Reeve, Conch. icon., sp. 165. B.testa subfusiformi-ovata, ventricosa ; spira pyramidali-acuminata ; anfractibus sex ad septem, lœvibus vel oblique tenui strialis; apertura ovata, paululum effusa; columella subrecta; peristomate vix reflexo, violaceo-cinereo ; basin versus subolivacea, fusco hic illic sparsim nebulata, vitta conspicua, cœrulescente-alba, olivaceo-nigricante subremote ( 38 ) arüiculata, cingulata vitta altera pallida, obscura supra; columella purpureo-nigricante ; aperturæ fauce cœrulescente-alba ; labro violaceo. Alt. 80; diam., 40 mill. Belle espèce se rattachant par l'ensemble de ses caractères à celles qui précè- dent, et surtout au B. regina, qui va suivre immédiatement : c’est principalement en vue d'établir la connexité de ces différentes espèces et de légitimer en quelque sorte leur classement dans le genre Bulime, que nous avons dù comprendre celle-ci dans notre travail. Habite le volcan. de Tolymo (Cordillère orientale). - 37. BULIMUS REGINA (d'Orb.). (PLANCHE X, fig. 3, et pl. VII, fig. 1, junior.) Helix regina, Férussac, Hist , tab. 118, fig. 3-6. — Achatina regina, Lamarck. — Achatina regina, Reeve, Conch. icon., sp. 168. Pour les raisons que nous avons indiquées plus haut en parlant du Bulimus Jatesi, cette espèce nous paraît devoir rester dans le genre Bulime. Comme elle est fort anciennement connue, nous n’en donnerons point de nouveau une descrip- tion détaillée; mais nous ferons remarquer que, telle qu’elle est interprétée dans les ouvrages même les plus modernes, elle nous paraît comprendre, à titre de variétés, des coquilles extrêmement différentes, qui méritent certainement d’être distinguées comme espèces. Nous pensons que l’on doit réserver le nom de B.regina aux individus à test très épais, d'une forme ovale-oblongue, à columelle très cal- leuse et à peine tronquée à la base. Les figures citées ci-dessus, soit de l'ouvrage de Férussae, soit de celui de Reeve, la représentent parfaitement; elle est normale- ment enroulée à droite, mais certains individus se présentent enroulés à gauche. Une seconde espèce serait constituée par des individus d’une forme plus raccour- cie, plus ventrue, au moins dans le dernier tour, mais à spire plus courte et plus acuminée, en même temps que la coloration est plus simple et presque unie. Nous en trouvons un exemple dans la figure donnée par Spix (Test. Bras., p. 8, fig. 1). Sous le nom d'Achalina perversa, on en connaît des individus dextres et sénestres, Seulement, comme le nom de perversa avait déjà été employé par Linné pour une autre espèce du même genre, nous avons dù imposer un nouveau nom à celle dont il est ici question : nous proposons de l’appeler Bulimus regals, Nob. Une troisième espèce est toujours plus petite, plus allongée, surtout dans la région spirale, et la columelle, moins calleuse, est fortement tronquée à sa base. Elle a été rapportée pour la première fois par M. d'Orbigny, et figurée dans son beau Voyage dans l'Amérique méridionale (pl. 29, fig. 4-5). Celle-ci est ordinaire ment sénestre; nous proposons de lui donner le nom de Bulimus incisus. Une quatrième, encore assez voisine de la précédente, mais avec une forme et surtout MOLLUSQUES. 5 (84) une coloration extrêmement différentes, constitue notre Bulimus Loroisü, dont nous donnons la description plus loin. Enfin, nous proposons de distinguer encore comme espèce particulière des individus provenant surtout de la Nouvelle-Grenade, dont la forme et la colora- tion se rapprochent davantage du Bulimus Powisi et Adamsoni, et que M. Reeve a représentée dans son Conchica iconologia (sp. 168 b.), en la regardant comme une variété du Bulimus regina. Nous proposons de la dédier à M. Boussingault, qui l'a rapportée de la localité indiquée ci-dessus. 38. BULIMUS REGALIS (Nobis). (PLANCHE X, fig. 3). Achatina perversa, Spix, Test. Bras., pl. 8, fig. 1. — Achatina regina, var. Auctorum. B. testa oblongo-turrita, sinistrorsa, tumidiuscula, cinerascente, maculis vel fasciis longitudinalibus transversalibusque articulata; spira acuminata, anfractibus planiusculis; apertura oblonga ; columella valde arcuata, sinuosa et callosa; labro dextro simplici, acuto, subexpanso, intus incrassato ; apertura alba; columella nigrescente tincta. Alt., 70; diam., 34 mill. Coquille oblongue, turriculée, le plus souvent sénestre, à spire médiocrement élevée, acuminée, obtuse au sommet, formée de sept tours aplatis, à suture peu marquée; le dernier, très grand, est arrondi et convexe. L'ouverture est oblongue, elle est placée obliquement par rapport à l’axe columellaire ; celui-ci est profon- dément sinueux au milieu et fortement épaissi et calleux; vers sa partie inférieure, il s’unit au bord droit sans discontinuité. Le bord droit est un peu évasé, épaissi à l'intérieur, son limbe est simple et tranchant. Le fond de la coloration est d’un gris cendré, un peu violacé sur les premiers tours et parsemé de taches brunes anguleuses plus ou moins larges; par inter- valles on voit de grandes fascies longitudinales, noirâtres, correspondant aux anciennes ouvertures ; sur les premiers tours il existe, près de la suture, un petit cordon articulé de brun et de blanc. Le dernier tour, d’une teinte généralement plus claire, est souvent revêtu d’un épiderme d’un jaune verdâtre qui masque en grande partie la coloration pro- prement dite. L'ouverture est d’un beau blanc à l'intérieur; la columelle est vivement teintée de noir. Cette espèce a été généralement confondue avec le Bulimus regina; on la trouve figurée dans l'ouvrage de Spix sous le nom de B. perversus; pour les raisons que nous avons exposées plus haut, son nom a dù être changé. Les différences principales qu’elle présente avec le B. regina nous paraissent bien tranchées : c’est d'abord une forme plus ventrue, une spire acuminée, et, ( 35 ) enfin, la coloration nous offre également des caractères particuliers faciles à apprécier. Habite le Brésil. 39. BULIMUS LOROISIANUS (Nobis). (PLANCHE I, fig. 4.) B. testa elongato-turrita, sinistrali; spira pyramidali-acuminata ; anfractibus octo lœvibus vel oblique exiliter striatis ; apertura obliqua ; columella valde medio contorta, callosa, basi subtruncata, peristomate acuto, fulvescenti-rosea; anfractibus primis fascia unica fusco articulata instructis, ultimo nigrescente, maculis aut strigis aurantio-luteis adsperso; fauce aperturæ alba; columella nigro tincta; collo basali albo. Alt, 6h; diam., 30 mil. Coquille allongée, sénestre, à spire assez élevée, pyramidale, acuminée, obtuse au sommet, formée de huit tours à peine convexes, ornés de stries obliques extrè- mement fines et rapprochées. Ces stries sont assez apparentes sur le dernier tour, mais sont à peine visibles sur les premiers, qui paraissent presque lisses. L'ouverture est allongée oblique. La columelle est fortement tordue vers sa partie moyenne, et pourvue d’une forte callosité qui s'étend jusque vers la base, où elle présente une troncature mousse et à peine sensible à son point de réunion avec le bord du péristome. Celui-ci est simple et tranchant. Cette coquille a ses premiers tours assez vivement colorés en un jaune rosé plus prononcé vers l'extrémité de Ja spire; ils sont traversés par une fascie étroite, brune ou noirâtre, interrompue et comme articulée, laquelle disparaît sur le dernier tour. Celui-ci est noirâtre, et varié de taches et de fascies longitudinales irrégulières, d’un jaune orangé, formées par le fond lui-même. L'ouverture est blanche à l’intérieur ; la columelle est vivement teintée de noi- râtre, sur laquelle se détache la callosité, restée blanche comme le reste de l'ouverture. Les remarques que nous avons faites à l'égard du Bulimus regina, touchant la nécessité de reviser cette espèce et d'en mieux préciser les caractères, nous ont amené à considérer comme distincte celle que nous établissons ici; elle diffère, en effet, du Bulimus regina typique, par une forme plus allongée, une spire plus acuminée, par une columelle plus manifestement tronquée, et surtout par sa colo- ration, laquelle consiste, sur le dernier tour, en des taches d’un jaune orangé éparses sur une Leinte noire très intense. Nous dédions cette belle espèce à M. Lorois, ancien préfet, dont les connais sances en conchyliologie sont aussi profondes que variées, et qui a bien voulu nous la communiquer. ( 36 ) 40. BULIMUS INCISUS (Nobis). (PLANCHE IX, fig. 1.) Bulimus regina, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 29, fig. 4-5. B. testa elongato-turrita, sinistrali, irregulariter striis longitudinalibus corrugata ; spira pyramidali-acuminata ; apice obtuso ; anfractibus subconvexis ; apertura oblonga, obliqua ; columella medio profunde excavata, contorta, incrassata, basi truncata ; labro dextro simplici, acuto ; fusco-castanea, flammulis longitudinalibus fleæuosis vel angu- latis in medio anfractuorum fascia articulata instructis; fauce aperturæ violacea ; columella nigra ; peristomate intus nigrescente linbato. Alt., 62; diam., 33 mull. Coquille allongée subturriculée, sénestre, ayant la spire élevée, acuminée et obtuse au sommet. Toute la surface est pourvue de stries longitudinales peu mar- quées sur les premiers tours, mais plus apparentes sur les derniers et un peu irrégulières. L'ouverture est oblongue, oblique. La columelle est fortement excavée et tordue vers sa partie moyenne; sa base est légèrement calleuse, et terminée par une troncature bien prononcée; le bord droit est irrégulièrement flexueux, simple et tranchant. La coloration consiste en un fond d’un brun marron, plus foncé sur les der- niers tours; les premiers sont ornés de flammules longitudinales anguleuses, pro- duisant sur la partie moyenne des tours une fascie décurrente articulée de taches alternativement noirâtres et blanchâtres. Sur le dernier tour, ces taches devien- nent plus larges, quadrangulaires, et s'étendent quelquefois jusqu'auprès de la suture. L'ouverture est d’un beau violet à l'intérieur, diminuant d'intensité en appro- chant du bord, lequel est liséré de noir à sa partie interne; la columelle est vive- ment colorée en noir dans toute son étendue. L'espèce que nous croyons devoir établir ici était confondue avec le Bulimus regina, à litre de variété; mais les différences qu’elle présente avec cette dernière espèce nous ont engagé à l'en distinguer : sa forme est, en effet, plus allongée; sa spire surtout est toujours plus acuminée. La columelle, plus fortement con- tournée, se termine toujours par une troncature très évidente, mais cependant moins complète que celle qui nous est offerte par les véritables Agathines. Par sa forme, cette espèce rappelle davantage notre Bulimus Loroïisianus, mais sa colora- tion l'en distingue bien nettement. Habite la Bolivie. (37) hi. BULIMUS BOUSSINGAULTII (Nobis). (PLANCHE IX, fig. 2.) Bulimus regina, Reeve, Icon., sp. 168 b. B. testa oblongo-subturrita, longitudinaliter striata; strigisque maculis albis et viola- ceis irregularibus longitudinaliter nebulosa ; fauce aperturæ violacea; columella et peristomate nigrescente tinclis ; spira subelongata, anfractibus septem convexiusculis, ultimo ventricosiori ; apertura ovata, subobliqua; columella contorta, subcallosa, basi obscure angulata. Alt., 60 à 65; diam., 35 mall. Coquille ovale-oblongue, à spire assez élevée, conique, un peu obtuse au sommet, formée de sept tours médiocrement convexes, couverts de stries longitu- dinales fines et rapprochées. Le dernier tour est assez ventru; il forme plus des deux tiers de la longueur totale. L'ouverture est ovale, un peu resserrée à sa partie supérieure. La columelle est fortement excavée vers son milieu et pourvue, au-dessous de cette partie, d’une double callosité peu développée; sa base s’unit avec le bord droit, et forme un angle obtus très adouci. Le péristome est assez épais, mais tranchant. La coloration consiste en une teinte générale violacée, au milieu de laquelle on aperçoit des taches ou flammules longitudinales, les unes blanches, les autres violettes, plus foncées que le fond; sur le dernier tour, cette coloration violette devient plus foncée et presque noirâtre, en même temps que les maculations deviennent plus nébuleuses. L'ouverture est d’un beau violet à l’intérieur; la columelle est vivement teintée d’un violet presque noirâtre très intense, et le péristome est liséré de la même couleur. Cette espèce rappelle encore, par l'ersemble de ses caractères, le Bulimus regina ; nous la trouvons même figurée sous ce nom, à titre de variété, dans le bel ouvrage de M. Reeve. Ayant pu observer un certain nombre d'individus appartenant à cette espèce, nous nous sommes convaincu qu'elle devait être distinguée du Bulimus regina, d'abord à cause de sa forme générale plus allongée, puis de sa coloration, et enfin par son ouverture plus large, et surtout par sa columelle beaucoup moins épaisse que dans l'espèce que nous venons de citer. Bien qu'elle ne fasse pas partie des collections rapportées par l'expédition Castelnau, nous avons cru devoir la comprendre dans ce travail, à cause de sa grande affinité avec les espèces du groupe dont le Bulimus regina est le type, et surtout afin que l’on puisse, par la comparaison, apprécier sa valeur spécifique. (38) 42. BULIMUS PHLOGERUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., lab. 27, fig. 6-7. — Achatina phlogera, Potiez et Mich., Gal. Douai, tab. 12, fig. 1-2. — Helix regina, var. Fér., Hist., tab. 149, fig. 1-2 Cette espèce, quoique très voisine du Bulimus regina, avec lequel quelques auteurs l’ont confondue, nous paraît distincte et devoir être conservée. Habite Chiquitos, Bolivie. A3. BULIMUS GALLINA-SULTANA (Lamk.). Helix gallina-sultana, Chemnitz. — Bul'mus princeps, Pot. et Mich., Gal., Lab. 14, fig. 29. Habite la Guyane, la Bolivie. h4. BULIMUS ZEBRA (Müller). Buccinum zebra, Müller, Verm., I, n° 331. — Bulimus undatus, Brug., Lamarck. — Bulimus princeps, Brod., Sow. Habite la Guyane, le Pérou. A5. BULIMUS PULCHELLUS (Spix). Achetina pulchella, Spix, Test. Bras., tab. 9, fig. 12. — Bulimus zigzag, Lamarck. — Heliæ undata, var. Fér., Hist., tab. 147, fig. 1. Habite le Brésil, la Bolivie. 46. BULIMUS INCA (d'Orb.). Bulimus Inca, d'Orbigny, Voy. Amér., lab. 388, fig. 6-7. Habite la Bolivie. 47. BULIMUS TUPACIT (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 38, fig. 1-5. Habite la Bolivie, sur les montagnes très élevées. !8. BULIMUS THAMNOICUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., tab. 37, fig. 4-9. En établissant cette espèce, l’illustre savant dont les explorations dans l’'Amé- rique du Sud ont été si fructueuses pour la science, M. Alcide d'Orbigny, y a joint, à titre de variétés, des Bulimes que l'examen d’un certain nombre d’indi- vidus rapportés par l'expédition Castelnau, ainsi que d’autres observés dans les collections de Paris, nous ont permis d'étudier et de distinguer spécifiquement du Bulimus thamnoicus. Nous proposons donc d'établir comme espèces distinctes les deux variétés indiquées par M. d'Orbigny, l’une sous Bulimus thamnoïcus, var. marmorala, l'autre sous Bulimus thamnoicus, var. minor. (39) 49. BULIMUS ALAUDA (Nobis). (PLANCHE VII, fig. 3.) Bulimus thamnoicus, d'Orb., Voy. Amér., t. 37, fig. 6-7. B. testa ovato-oblonga , solidiuscula, albo-cinerea; puncticulisque maculis fuscis omnino strigata; spira breviori acuta; anfractibus sex subconveæis, striis longitudina- libus creberrime citatis, suturis crenulatis; apertura oblonga; peristomate simplici, acuto, inferne subincrassato; margine columellari subdilatato, umbilicum obtegente ; apertura alba. Alt., 15; diam., 25; ap., long., 25 mill. Coquille de forme oblongue, à spire peu élevée, conique pointue, com- posée de six tours légèrement! convexes, marqués près de la suture d’une série de crénelures, et couverts sur toute leur étendue de stries longitudinales extré- mement fines et un peu rugueuses. Le dernier tour est relativement assez grand. L'ouverture est oblongue; le péristome est simple, tranchant, mais un peu épaissi à sa face interne. La columelle est faiblement tordue; elle est revêtue d’un bord dilaté et convexe qui cache en grande partie une fente ombilicale bien marquée. Le fond de la coloration est d’un blanc grisâtre, avec une infinité de petits points ou taches brunes rassemblés le plus souvent par zones longitudinales irrégulières; sur les premiers tours, on voit des lignes brunes transverses qui disparaissent en grande partie sur le dernier, ou qui sont remplacées par des lignes ponctuées. L'ouverture est blanchâtre. Comparée au Bulimus thamnoicus, cette espèce nous montre une forme beau- coup plus oblongue, un test moins rugueux, plus finement strié, et enfin une coloration très différente. Elle offre, sur un fond grisâtre, une multitude de petits points bruns formant de grandes maculations longitudinales irrégulières, ou des lignes transyerses articulées sur le dernier tour, mais continues sur les premiers; chez le B. thamnoïcus typique, au contraire, la coloration, plus uniforme, est ordi- nairement d’un brun foncé, quelquefois jaunâtre. Habite le haut Pérou. 50. BULIMUS REVINCTUS (Nobis). (PLANCHE VIL, fig. 2.) Bulimus thamnoicus, var. minor, d'Orb., Voy. Amér., pl. 87, fig. 8-9. B. testa ovato-ventricosa, solidiuscula, cinereo-lutescenti, fascüis angustis fuscis spiraliter ornata; spira conico-obtusa, anfractibus conveæis, longitudinaliter striato- ( 40 ) rugulosisque granulosis ; suturis obsolete crenulatis; apertura ovata; peristomate acuto, labro columellari dilatato, expanso ; umbilico pervio. AlL., 30; diam., 20 mall. Coquille ovale, ventrue, assez solide, à spire peu élevée, un peu obtuse, formée de cinq tours convexes, couverts de stries longitudinales fines légèrement rugueuses, surtout près de la suture, sur laquelle elles produisent des sortes de crénelures. Toute la surface est, en outre, coupée par des stries transversales extrêmement fines, formant une sorte de treillis granuleux à peine visible. Le dernier tour est très convexe et renflé. L'ouverture est ovale; le péristome est simple et tranchant, et la columelle est revêtue d’un bord lamelleux assez épais et renversé sur la fente ombilicale. La coloration consiste en un fond grisâtre, sur lequel se détachent un certain nombre de petites fascies étroites d’un brun noirâtre. Ces fascies, très rapprochées entre elles, se confondent même quelque- fois plusieurs ensemble, L'ouverture est blanchâtre. Nous croyons trouver dans la forme plus raccourcie de cette espèce, ainsi que dans les détails de la coloration, des caractères qui permettent de la distinguer spécifiquement du Bulimus (hamnoicus, d'Orb. ‘ Son habitat sur les parties les plus élevées du Pérou, à Cuzco, nous engage encore à persévérer dans cette détermination. 51. BULIMUS PURPURATUS (Reeve). Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 68. — Id., Conch. icon., sp. 617. Habite les Andes du Pérou. 52, BULIMUS ONCA (d’Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., pl. 30, fig. 1-2. Habite la Bolivie, près Tutulima. 53. BULIMUS LYNCICULUS (Nobis). P LANCHE V, fig. 3.) Hupé et Deville, Rev, et Mag. z0ol., 1850, pl. 15, fig. 1. B. testa oblonga, subventricosa, tenui, fulvo-rosea, quitis vel lineis longitudinalibus fuscis ornata; spira conico-obtusa, anfractibus quinque, ultimo magno; apertura superne coarctala ; columella contorta; peristomate extus reflexo, roseo. AlL., 58; diam., 24 mil. Coquille oblongue, un peu ventrue, à tours légèrement convexes, au nombre de cinq; le dernier, assez ventru, forme environ les deux tiers de la longueur totale. L'ouverture est grande, resserrée vers sa partie supérieure et dilatée vers (1) la base. La columelle est légèrement tordue au milieu; le péristome est épaissi, arrondi et un peu réfléchi en dehors. La coloration consiste en une teinte rosée, plus vive sur les premiers tours et un peu rembrunie sur le dernier. Toute ja sur- face est parsemée de petits points blancs se réunissant en de certains endroits, et formant des flammules longitudinales étroites et comme articulées. Le péristome est vivement coloré en rose. L'intérieur de l'ouverture est de la même couleur, mais moins intense; On y aperçoit par transparence les points et les flammules de l'extérieur. Charmante espèce, voisine, pour l'ensemble et les caractères, du Bulimus onca, d'Orb., mais s’en distinguant par sa forme beaucoup plus raccourcie et par l'épais- seur plus considérable de son test. Elle a également une assez grande analogie avec le Bulimus Taylorianus, Reeve, mais en diffère par plusieurs caractères, et notamment par sa suture simple, non crénelée, ainsi que par sa coloration, Habite la Mission de Sarayacu, sur les bords de la rivière de l'Ucayali, Pérou. 54. BULIMUS FLOCCOSLS ( Spix). Spix, Test, Bras., pl. 9, fig. 8 et 4. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HT, n° 68. Nous mentionnons ici cette espèce pour la signaler aux recherches des voya- geurs, Car elle est restée excessivement rare, et n'a jamais été rapportée, que nous sachions, depuis l'époque où elle a été figurée dans l'ouvrage de Spix et Wagner. Elle ressemble, jusqu'à un certain point, au Bulimus onca, d'Orbigny; mais elle en diffère surtout en ce qu'elle est couverte de stries longitudinales très marquées. 55. BULIMUS PIPERATUS (Sow.). (PLANCHE V, fig. 4.) Sowerby, Conch. illustr., fig. 93. — Reeve, Conch. icon., sp. 96. Habite la province de Huallaga, Pérou. 56. BUEIMUS EXARATUS (Pfeiffer). (PLANCHE VIIL, fig. 3.) Buccinum exaratum, Müller. —Achatina exarata, Deshayes, in Fér.—Bulimus exaratus, Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., n° 64. B. testa ovato-pyramidata, tenui, albida, subdiaphana, longitudinaliter striata, y 1 , suluris crenulatis; spira conica, anfractibus sex vel septem, subplanulatis, ultimo ad peripheriam angulatoque subcrenato ; columella basi recta, medio sinuosa ; peristomate tenui, simplici, acuto. Alt., 55; diam., 26 mill. MOLLUSQUES. 6 (12) Coquille ovale, pyramidale, à spire conique, formée de six à sept tours à peine convexes, couverts de stries longitudinales très fines et très régulières, et pour- vus, auprès de la suture, d’une série de crénelures très ténues, se continuant sur le pourtour anguleux du dernier tour. L'ouverture est grande; la columelle, sinueuse vers le milieu, est droite et un peu épaissie à sa base. Le péristome est mince et tranchant. Toute la coquille est d’un beau blanc de lait. Cette belle espèce, déjà remarquable par sa forme, l'est encore davantage par sa couleur tout à fait blanche. On a quelquefois confondu avec elle une espèce qui provient de la Nouvelle-Guinée, et à laquelle M. Reeve a donné le nom de Bulimus crystallinus. Cette dernière est toujours plus mince, plus large, et la suture est simple, non crénelée. Habite le Brésil. 57. BULIMUS REQUIENII (Pfciffer). Proc. zool. Soc., 1852.—Chemnitz, 2° édit., tab. 66, fig. 8.— Pfeiffer, Monogr. Helic., HT, n°553. Espèce voisine du Bulimus crystalhinus, Reeve. Habite le Brésil. s 58. BULIMUS PINTADINUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., 1-29, fig. 11-12. — Bul. cathcartiæ, Recve, Conch. icon., n° 265. — Pfeiffer, Honogr. Helie., HE, n° 135. Habite aux environs de Yuracaras, Bolivie. 59. BULIMUS BOLIVARIT (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., Lab. 39, fig. 5-6. — Pfeiffer, Monoyr. Helic., HE, n° 206. Habite la province de Cochabamba (Bolivie). 60. BULIMUS EXPANSUS (Pfeiffer). (PLANCUE VI, fig. 3.) Pfeiffer, Monogr., 4, 11, n° 150. — Bulimus todostomus, Hupé et Deville, Rev. et May. zool., 1850, pl. 15, fig. 2. B. testa elongato-ventricosa, tenui, longitudinaliter striata; alba, flammulis longitu- dinalibus fusco-purpureis ornata; spira conica, anfractibus convexis; aperlura ovata, violaceo-purpurea, labro latissimo, inferne dilatatoque reflexo ; columella inflata, con- torta; umbilico pervio, minimo. Alt., h3; diam., 22 mill. Coquille ovale-allongée, ventrue, mince, formée de sept tours légèrement con- vexes; la surface est marquée de stries longitudinales, plus prononcées sur le (45) dernier tour où elles forment des sortes de rides. Ce dernier tour est d’ailleurs assez grand, un peu ventru; la spire est légèrement conique. L'ouverture est grande, ovale, oblique, évasée, principalement vers la base où les bords sont largement dilatés, réfléchis en dehors et vivement colorés en violet foncé; la partie tranchante de ces bords est comme lisérée de blanc ; la columelle est convexe, renflée et tordue : elle est revêtue d’un bord assez développé, limi- tant en dessous une fente ombilicale médiocre et colorée de violet. Le fond de cette coquille est blanchâtre, avec des flammules longitudinales d’un violet foncé; ces flammules, assez distantes les unes des autres, sont irré- gulières et semblent formées par la réunion de taches plus petites que l’on retrouve éparses sur l’avant-dernier tour où elles sont disposées par séries longi- tudinales; les premiers tours sont simplement teintés de rose. Habite Huacanvelia (Pérou. 61. BULIMUS HETEROTRICHUS (Moric.). Helix heterotricha, Moricand, Mém. Genève, VIL, t. 2, fig. 5-6.—Pfeifler, Monogr. Helic., IE, n° 178. Habite la province de Bahia (Brésil). 62, BULIMUS VELUTINO-HISPIDUS (Moric.). Helix velutino-hispida, Moricand, Mém. Genève, VIL, t. 2, fig. 4.—Pfeifler, Monogr. Helic., HF, n° 244. Habite la province de Bahia (Brésil). 63. BULIMUS SCOBINATUS (Wood). Helix scobinata, Wood, Suppl., t. 8, fig. 77. — Chemnitz, 2° édit., Bul., t. 68, f. 12-43. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HE, n° 245. Habite la province de Bahia (Brésil). 64. BULIMUS DURUS (Spix). Spix, Test. Bras., t. 6, fig. 2. — Reeve, Conch. icon., n° 253, t. 40. — Pfeiffer, Monogr. Helic., UK, n° 302. Habite la province de Bahia (Brésil). 65. BULIMUS BADIUS (Sow.). Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1834, p. 141. — Reeve, Zcon. conch., sp. 235. Habite la province de Xagua (Pérou). 66. BULIMUS BOISSIERI (Reeve). Reeve, Conch. icon., Bul., sp. 419. Habite la province de Bahia (Brésil). (44) 67. BULIMUS RHODOLARYNX (Reeve). (PLANCHE VI, fig. 4.) Recve, Proceed, z0ol. Soc., 1849, p. 98. — Bulimus Devillei, Hupé, Rev. et Mag. z0ol., 1850, t. 15, fig. 3. B. testa ovato-conica, ampliter umbilicata, oblique ventricosa; anfractibus octo, sub- rotundatis lœvibus, sub late strüs obliquisque spiralibus minute decussatis ; apertura suborbiculari, columella labroque late reflexis, roseo-albicante, intus purpureo-rosea vel fusca. Coquille ovale-conique, mince, à spire élevée un peu renflée; elle est formée de huit tours, le dernier est très convexe; tous sont marqués de stries longitu- dinales obliques, entrecroisées par d’autres transversales, mais plus prononcées. L'ouverture est ronde, le péristome forme un cercle presque complet; les bords sont minces, tranchants, larges et réfléchis en dehors. Toute la coquille est d’un blanc rosé. L'intérieur de l'ouverture est d’un rose pourpre, quelquefois très foncé et brunätre. Au retour de l'expédition dont nous faisons connaître aujourd’hui les résultats scientifiques, nous avions cru celte espèce entièrement nouvelle, et nous l'avions dédiée à notre ami et collègue M. Émile Deville, qui faisait partie de cette expé- dition, et qu'une mort prématurée a enlevé aux sciences au moment où il accom- plissait une autre mission scientifique. Nous ignorions alors que M. Reeve, en Angleterre, presque en même temps que nous et par une simple diagnose, la publiait dans les Proceedings de la Société zoologique de Londres sous un autre nom. C'est donc avec un bien vif regret que, nous conformant au principe si juste de la priorité en nomenclature, nous nous voyons forcé de détruire le faible témoignage de souvenir donné avec tant de plaisir à notre infortuné ami. Habite la Mission de Sarayacu (Pérou). C'est auprès de cette espèce que viennent se placer un certain nombre d’autres que nous allons simplement énoncer nominativement. 68. BULIMUS PROTEUS (Brod.). Broderip, Proceed. 2001. Soc., 1832, p.107.— Bulimus Cora, d'Orb., Voy. Amér., pl. 34, fig. 44-15. Habite les montagnes du Pérou. 69. BULIMUS VERSICOLOR :Brod.). Broderip, Proceed. z00l. Soc., p. 108.— Reeve, Conch. icon., Bul., n° 113. Habite les montagnes du Pérou. (45) 70. BULIMUS MUTABILIS (Brod.). Broderip, Proceed. zool. Soc., 1839, p. 108.— Chemn., 2° édit., Bul., n° 367, t. OMR B. sordidus, var. Reeve, Conch. icon., 1. 17, f. 100, b. Habite Truxillo (Pérou). 71. BULIMUS BICOLOR (Sow.). B. polymorphus, d'Orb., Voy. Amér., 1, A1, fig. 1-5. — Pfeiffer, Monog. Hel., HI, n° 739. Habite le Pérou. 72. BULIMUS PHILIPPIL (Pfeiffer). Pfeiffer, Monog. Hel., 111, n° 812. — Bulimus sordidus, d'Orbigny (nec Lesson). — Desh. in Fér., tab. 150, f. 24-25, Habite le Pérou. 73. BULIMUS SORDIDUS (Less.). Lesson, Voy. Cog., pl. 13, fig. 3. — Reeve, Conch. icon., n° 401. — Pfeiffer, Monogr. Helic., III, n° 826. Habite les environs de Lima (Pérou). 7h. BULIMUS DERELICTUS (Brod.). Broderip, Proceed. z0ol. Soc., 1832, p. 107.—Reeve, Conch. icon., n° 151.—Pfeiffer., Monogr. Helic., IT, ne 227. Habite le Pérou. 795. BULIMUS AFFINIS (Brod.). Broderip, Proceed, zool. Soc., 1832, p. 105.—Reeve, Conch. icon., n° 154.—Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 801. Habite Mexillones (Pérou), à 2000 mètres d’élévation. 76. BULIMUS PALLIDIOR (Sow.). iceve, Conch. icon., n° 365. — Pfeiffer, Monogr. Helic., IX, n° 224. Habite le Pérou. 77. BULIMUS STRIGATUS (Sow.). Reeve, Conch. icon., n° 280, t. 44, et Lab. 83, fig. 613. Habite Huallaga (Pérou). 78. BULIMUS WEDDELLIT (Nobis). (PLANCHE VIL, fig. 5.) B. testa oblongo-acuminata, subventricosa, cinerea, maculis fuscis subquadrangula - ribus irregulariter fasciata, hic illie albo-quttata, anfractibus sex subconvexis, ruguloso- striatis ad suturam crenulatis; apertura ovata, peristomate simplici, acuto, columella torta, labro dilatato nidula umbilico obtecto. Alt., h0; diam., 47 mill. ( 46 ) Coquille oblongue, acuminée vers le sommet, un peu ventrue à la base, à spire conique formée de six tours légèrement convexes, à suture bien marquée et irré- guliérement crénelée; ce dernier est assez grand, il forme environ la moitié de la longueur totale; toute la surface est couverte de stries longitudinales rugueuses, assez irrégulières, et aussi d’un petit travail décussé en granules extra-fins et à peine visibles. L'ouverture est ovale, ses bords sont simples et tranchants ; la columelle, assez fortement tordue, est revêtue à sa base d’un bord calleux, dilaté et réfléchi sur l'ombilic. Celui-ci, quoique petit, est ouvert. Le fond de la coloration est grisâtre avec des taches quadrangulaires, brunes, irrégulières, formant des fascies transverses interrompues; chez certains individus, ces taches sont moins nettement dessinées et affectent une disposition longitudi- nale; on voit en outre des petits points d’un blanc laiteux épars sur les taches brunes. L'ouverture est blanchätre. Jolie espèce bien distincte, recueillie particulièrement par M. Weddell, savant botaniste, faisant partie, comme l’on sait, de la présente expéditior. Nous sommes heureux, en lui dédiant cette espèce, de pouvoir lui donner un faible témoignage de notre reconnaissance pour ses bienveillantes communications. Habite aux environs du lac de Titicaca. 79. BULIMUS ALTO-PERUVIANUS (Reeve). Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 99. — Recve, Conch. icon., pl. 72, fig. 521. Habite les Andes du Pérou. 80. BULIMUS ACALLES (Pfeiffer). Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1851. — Chemnitz, 2° édit., Bul.. n° 95, t. 30, fig. 27-28. Habite les Andes du Pérou. 81. BULIMUS INFUNDIBULUM (Pfeiffer). Pfeiffer, Proceed. zoo. Soc., 1851. — Chemnitz, 2° édit., Bul., n° 97, t. 30, fig. 49-20. Habite les Andes du Pérou. 82. BULIMUS DECUSSATUS (Reeve). Recve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 99. — Id., Conch. icon., n° 51972172; Habite les Andes du Pérou, à Caxamarca. 83. BULIMUS MYRISTICUS (Reeve). Recve, Proceed. zool. Soc. Lond., 1849, p. 99. — Id., Conch. icon., no 5202, t. 7. Habite les Andes du Pérou, à Caxamarca. (CAT ) SA. BULIMUS PRÆTEXTUS (Reeve). Reeve, Proceed. 2001. Soc. Lond., 1849, p. 98. — Id., Conch. icon., n° 515, t. 71. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HI, n° 282. Habite les Andes du Pérou, à Caxamarca. 85. BULIMUS LOBBII (Recve). Reeve, Proceed. zool. Soc. Lond., 1849, p. 98. — [d., Conch. icon., n° 516, t. 74. — Pfeiffer, Monogr. Helie., HE, n° 255. Habite les bords du fleuve Maranon (Pérou). 86. BULIMUS KEPPELI (Pfeifr.). Pfeiffer, Proceed. zool. Soc. Lond., 1853. — Id., Monog. Helic., II, sp. 762 a. Habite les Andes du Pérou. 87. BULIMUS OROBŒNUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., p. 293, €. 39, f. 3-4. — Pfeiffer, Monogr., HE, n° 510. Habite la province de Yungas (Bolivie), à 3000 mètres au-dessus de la mer. 88. BULIMUS BREPHOIDES (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., L. 38, fig. 8-9. — Pfeiffer, Monogr., I, ne 510. Habite les Andes du Pérou. 89. BULIMUS CUZCOENSIS (Reevc). Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 98. — [d., Conch. icon., sp. 614. — Pfeiffer, Monogr., III, u° 283: Cette espèce est extrêmement voisine du B. Orobænus, d'Orb.; elle n’en est peut-être qu'une simple variété. Habite Cuzco (Pérou). 90. BULIMUS APOÿEMRTES (d’Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., p. 279. — Pfeiffer, Monogr., IT, n° 780. Habite la Bolivie. 91. BULIMUS SPORADICUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 32, fig. 12-15 — Pfeiffer, Monogr., I, n° 754. Habite la Bolivie. 92. BULIMUS LITHOICUS (d'Orb.). Voy. Amér. — Pfeiffer, Monog. Helic., n° 659. — Bulimus culminans, Reeve. Habite la province de la Paz. (48) 93. BULIMUS TÆNIOLUS (Nyst). In Bull, Brux., 12, t. 3, fig. 4.— Pfeiffer, Monog. Helic., IT, n° 825. Habite le Pérou. 94. BULIMUS PETITI (Pfeiff.). In Proceed. zool. Soc., 1846, p. 31. — Pfeiffer, Monog. Helic., IF, n° 502. Habite le Pérou. 95. BULIMUS PONDEROSUS (Jan). Jan, Mantissa, p. 3. — Pfeiffer, Monog. Hel., n° 510. — Id., Monogr., HI, n° 706. Habite le Pérou. 96. BULIMUS LIMONOICUS (d'Orph.). D'Orbigny, Voye Amér., pl. 22, fig. 222. — Bul. cinereus, Reeve.—Pfeiffer, Monogr. IHelic., IT, n° 788. 3 Habite la Bolivie. 97. BULIMUS CULMINEUS (d’Orb.). (PLANCHE VIN, fig. 4.) D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., 1. 33, fig. 8-9.— Bulimus Jussieui, Pfeiffer (nec Valenciennes), Monogr. Helic., HE, n° 851. M. Pfeiffer réunit à cette espèce le Bulimus Jussieui de Valenciennes. Nous pensons que celui-ci est très distinct, et afin de bien établir les deux espèces, nous les avons fait figurer dans l'Atlas de ce voyage. Habite les points les plus élevés des Andes boliviennes. 98. BULIMUS JUSSIEUT (Val.). PLANCHE XVII, fig. 4.) Valenciennes, coll. du Muséum. — Reeve, Conch. icon., sp. 242.—Bulimus culmineus, var. — Pfeiffer, Monogr. Helie., HE, n° 831. B. testa ovato-conica, striis rudibus spiralibusque minutis irregulariter decussato- granulala , subconica, fasciis transversim fuscis, plerumque strigatis, ornata; spira conica, subinflata, anfractibus sex conveæiusculis, ultimo spiram œæquante ; apertura ovala, peristomate simplici, acuto, columella arcuata, basi dilatataque reflexa, umbilico elongato, pervio. Diam., 30; alt., 15 mill. Coquille ovale-conique, à spire pointue composte de six tours médiocrement convexes, couverts de stries décussées et granuleuses extrêmement fines, L'ouverture est ovale, elle forme environ Ja moitié de la longueur totale ; son (49) péristome est mince et tranchant; la columelle est tordue et arquée, elle est revêtue d'un bord qui se dilate vers la base et se renverse sur l’ombilic; celui-ci est petit et allongé. Toute la coquille est traversée par des fascies brunes, plus ou moins larges et foncées, quelquefois noirâtres; l’ouverture est blanchâtre. Cette espèce, établie d’abord par M. Valenciennes dans les collections du Muséum, et adoptée successivement par MM. Pfeiffer et Reeve, chacun de leur côté, fut plus tard réunie, par le premier de ces savants, au Bulimus culmineus, d'Orb. Nous ne connaissons pas les motifs qui ont déterminé M. Pfeiffer à opérer celte fusion, mais nous croyons que c’est à tort qu'elle a été faite, car l'espèce établie par le savant professeur du Muséum nous parait bien distincte : son mode de coloration rappelle tout à fait notre Bulimus revinctus, mais elle s’en distingue par sa forme plus allongée. Habite la province de Cuzco (Pérou). 99. BULIMUS CONFUSUS, Reeve, Conch. icon., spec. 316. — Chemn., % édit., Bul.,t. 61 f. 5-6. — Pfeiffer, Monogr., NH, n° 795. — Habite les Andes du Pérou. 100. BULIMUS CREPUNDIA, d'Orbigny, Voy. Amér., 1. 33, fig. 18-19. — Bulimus constrictus, Recve, Zcon., n° 507; B. redditus, ibid., in Addend. — Pfeiffer, Monogr. Helic., I n° 678. — Habite la Bolivie. 101. BULIMUS HELOICUS, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 33, f. 20-22. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HI, n° 883. — Habite la Bolivie. 102. BULIMUS PENTLANDI, Reeve, Zcon. conch., sp. 614. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 868. —- Habite les environs du lac de Titicaca (Bolivie). , L , 103. BULIMUS HAMILTONI (Reeve). (PLANCHE XIX, fig. 5.) Reeve, Conch. icon., sp. 610. — Pfeiffer, Monogr. IHelic., II, n° 813. B. testa acuminato-turrita, umbilicata, suturis profunde impressis; anfractibus seplem ad octo subrotundatis, rude plicato-striatis ; apertura parva ; columella labro- que simplicibus, sordide alba, apice rubro. Long., 19; diam., 6 null. Coquille turriculée, formée de sept à huit tours convexes couverts de stries longitudinales, rugueuses et pliciformes; les sutures sont profondes et bien mar- quées. La coloration est d’un blanc grisätre, l'extrémité de la spire étant colorée en rouge. Habite les bords du lac de Titicaca (Bolivie). 104. BULIMUS ABYSSORUM, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 39, fig. 7-8. — Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., n° 210, — Habite les Andes de la Bolivie. MOLLUSQUES. 7 ( 50 ) 105. BULIMUS BRACHYSOMA, d'Orbigny, Voy. Amér. mérid., L. 39, fig. 9-10. — Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., n° 211. — Habite la province de Santa-Cruz de la Sierra (Bolivie). 106. BULIMUS MARMARINUS, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 39, fig. 11-12.— Pfeiffer, Monogr. Helice., Bul., n° 209. — Habite la province de Yungas (Bolivie). 107. BULIMUS HYGROPHILÆUS, d'Orbigny, Foy. Amér., pl. A0, fig. 3-5. — Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., n° 214. — Mabite la province de Chiquitos (Bolivie). 408. BULIMUS XANTHOSTOMUS, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 40, fig. 1-2. — Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., ne 198. — Habite la province de Yungas (Bolivie). 109. BULIMUS ZOOGRAPHICUS (pl. VE fig. 5), d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 40, fig. 6-7. — Pfeiffer, Monogr. Helie., Bul., n° 285. — Habite les Andes de la Bolivie. 110. BULIMUS YUNGASENSIS, d'Orbigny, Voy. Amér. mérid., p. 40, fig. 8.— Pfeiffer, Monogr. Helic., Bul., n° 284. — Habite la province de Yungas (Bolivie). Oss. — Persimilis Bul. zoographico. 111. BULIMUS BEYERLEANUS (Nobis). (PLANCHE VI, fig. 6.) B.testa elongata, subfusiformi, tenu, Initidissima, lœvigata, lutescente, maculis aut lineis longitudinalibus flexuosis, fusco-nigris, interruptis, seriebus transversalibus dispositis, eleganter trifasciata; spira elongato acuminata ; anfractibus octo subcon- vexis ; apertura oblonga; peristomate tenu, expanso, acuto ; columella contorta, inferne subtruncala; aperturæ fauce intense violacea, labro dextro albo marginato; columella albo-luteo tincta. Coquille allongée, subfusiforme, mince, fragile, très brillante et lisse, à spire acuminée formée de huit tours légèrement convexes. L'ouverture est oblongue, en forme d'arc dont la columelle serait la corde; le périsiome est mince, un peu dilaté et tranchant; la columelle est presque droite, légèrement tordue et lamelleuse à sa base, où elle s’unit au bord droit par un angle très obtus. | La coloration, extrêmement élégante, consiste en des flammules ou linéoles longitudinales brunâtres, flexueuses, interrompues et disposées de manière à former des fascies transverses, comme articulées, d’un brun noirâtre, au nombre de trois sur le dernier tour. L'ouverture est d'un brun violet à l’intérieur, le bord droit est liséré de blanc, et la columelle est enveloppée d'une fascie oblique d’un blanc jaunâtre. Cette jolie espèce est très voisine par sa forme des Bulimus zoograplicus et æanthostomus, mais elle en diffère par quelques caractères particuliers dans la forme de l'ouverture, et surtout par la coloration. Nous la dédions à notre ami M. Beyerlé, amateur distingué de conchyliologie, possesseur d’une collection extrémement riche, dont l’arrangement révèle des connaissances très approfon- dies et qui nous a été souvent précieuse à consulter. Habite le Pérou. (5) 112. BULIMUS FUSOIBES, d'Orbigny, Voy. Amér., t. A0, fig. 12-13. — Reeve, Zcon., sp. 106. — Habite la province de Yungas (Bolivie). 113. BULIMUS LINOSTOMA, d'Orbigny, Voy. Amér.., t. 40, fig. 9-11.—Reeve, Zcon., sp. 613. — Habite la province de Chiquitos (Bolivie). 114. BULIMUS ROCAYANUS, d'Orbigny, Voy. Amér. mérid., t. 33, fig. 4-7.— Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 92. — Habite Santa-Cruz et la Sierra (Bolivie). 115. BULIMUS PŒCILUS, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 31, fig. 1-10. — Reeve, Zcon., sp. 91. — Habite les Andes de la Bolivie. Nos voyageurs ont trouvé cette espèce en assez grande abondance, elle présente des variations assez notables dans sa coloration. Elle sert en quelque sorte de tête à un groupe assez nombreux d'espèces qui ont entre elles la plus grande aflinité, dont nous allons simplement rappeler les noms. Ce sont les : 116. BULIMUS PRIMULARIS, Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p.100.— [d., Zcon., sp. 527. —- Habite Chachapoyas (haut Pérou). 117. BULIMUS DEPSTUS, Recve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 97. — Id., Zcon., Sp. 224. — — Habite Chachapoyas (haut Pérou). 115. BULIMUS TUÜRNIX, Gould, Proceed. Boston Soc., 1846, p. 101. — Pfeiffer, Monogr. Éelie., HE, n° 439. — Habite le Bresil. 119. BULIMUS TUÜMIDULUS, Pfeiffer, Monogr. Helic., UM, n° 715. — Reeve, Zcon., sp. 111. — Habite Ambo (haut Pérou). 120. BULIMUS ZIEGLERI, Pfeiffer, Proceed. z0ol. Soc., 18A6.— Reeve, Zcon., sp. 389. — Habite le Pérou. 121. BULIMUS TORALLYI, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 51, fig. 7-8. — Reeve, Zcon., sp. 116. — Habite la Bolivie. 122. BULIMUS DRAPARNAUDI, Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1846, p. 143. — Reeve, sp. 117. — Habite la Bolivie, sur les cactus. ; 123. BULIMUS FERRUGINEUS, Reeve, Conch. icon., sp. 424. — Habite le Pérou. 124. BULIMUS EXORNATUS, Reeve, Conch. icon., sp. 560. — Habite Chilon (Bolivie). 125. BULIMUS NIGROPILEATUS, Reeve, Proceed. xool. Soc., 1849, p. 97. — Habite Chacha- poyas (haut Pérou). 126. BULIMUS AQUILUS, Reeve, Conch. icon., p. 138. — Habite Tacha (Pérou). 127. BULIMUS PESSULATUS, Reeve, Conch. icon., sp. 664. — Habite Santa-Cruz de la Sierra (Bolivie). 198. BULIMUS COAGULATUS, Reeve, Conch. icon., sp. 558. — Habite le Pérou. 129. BULIMUS LEMNISCATUS, Desh., in Lamarck, n° 271.—Reeve, Conch. icon., sp. 105. — Bulimus bivittatus, Brod. (nec Spix). — Habite le Pérou. 130. BULIMUS DECOLORATUS, Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1833, p. 73. — Habite les environs de Lima (Pérou). (52) 431. BULIMUS PAPYRACEUS, Mawe.— Helix papyracea, Mawe.— Helix lita, Fér. —Reeve, Icon., sp. 236. — Habite le Brésil. 432. BULIMUS SIMILARIS, J. Moricand, Journ. de conch., 1856, n° 2, p. 177, pl. 6, fig. 8. —- Habite Moyobamba (Brésil). 433. BULIMUS VEXILLUM (Wood). Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 797. Espèce très variable, comprenant à titre de simples variétés les Bul. pulchellus, Brod., Bul. varians, Brod., Bul. rubellus, Brod. Habite le Pérou. 434. BULIMUS BICOLOR, Sowerby, Procced. zool. Soc., 1834, p. 141.— Reeve, Zcon., sp. 276. — Habite Xagua (Pérou). 435. BULIMUS ANNULATUS, Reeve, Conch. icon., sp. 281. — Pfeiffer, Monogr., IX, n° 304. — Habite les Andes boliviennes, 436. BULIMUS BOLIVIANUS, Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1846, p.834.— Reeve, Conch. icon., sp. 599. — Habite les Andes de la Bolivie. 137. BULIMUS HETEROGRAMMUS, Moric.—Pfeiffer, Monogr., I, n° 272.— Habite le Bresil. 438. BULIMUS POLYGRAMMUS, Moricand.— Pfeiffer, Monogr., HE, n° 778.—Habite le Bresil. 439. BULIMUS TIGRIS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832, p. 107. — Reeve, Zcon., sp. 107. — Habite le Pérou. 140. BULIMUS SCITULUS, Reeve, Zcon., sp. 513. — Habite Chachapoyas (haut Pérou). A1. BULIMUS SCALARIEFORMIS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832, p. 31. — Reeve, Zcon., sp. 129. — Habite Lina (Pérou). 442. BULIMUS LIMENSIS, Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 97. — Id., Conch. icon., sp. 563. — Habite Lima (Pérou). 443. BULIMUS ORBIGNYI, Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1846. — Reeve, Icon., sp. 489. — Habite Lima (Pérou). x A4. BULIMUS HENNAHI, Gray, Spicil. zool., pl. 5, fig. 1. — B. cactorum, d'Orb. — Habite le Pérou. 145. BULIMUS LAURENTII, Sowerby, Proceed. zoo. Soc., 1833, p. 37. — Reeve, Zcon., sp. 119. — Habite San-Lorenzo (Perou). 446. BULIMUS LICHENORUM, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 41, fig. 9-11. — Habite Cobija. . BULIMUS EROSUS, Prod., Proceed. zoo. Soc., 1832, p. 108. — Reeve, Zcon., sp. 140. — Habite le Pérou. 148. BULIMUS CONSPERSUS, Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1833. — Reeve, Zcon., sp. 137. — Habite Lima. 449. BULIMUS SCABIOSUS, Sowerby, Proceed. zool. Soc., 1833. — Reeve, IZcon., sp. 84. — Habite Lima. 450. BULIMUS GUTTATUS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832. — Reeve, Icon., sp. 144. — Habite Lima. > = 1] ( 58 ) 151. BULIMUS MODESTUS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832, p.106.— Reeve, Zcon., sp. 109. — Habite le Pérou. 152. BULIMUS STRIATUS, King, Zool. Journ. — Icon., sp. 110. — Habite Lima. 153. BULIMUS SCUTULATUS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832, p. 106. — Reeve, Zcon., sp. 110. — Habite le Pérou. 454. BULIMUS NITIDUS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832. — Reeve, Zcon., sp. 103. — Habite le Pérou. 455. BULIMUS RIVASIE, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 34, fig. 8-10. — Habite la Bolivie. 456. BULIMUS MONTAGNEI, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 32, fig. 7. — Habite la Bolivie. 157. BULIMUS EGANUS, Pfeiffer, Proceed. z0ol. Soc., 1851, — Chemnitz, 2° édit., pl. 30, fig. 11-12, — Hobite Ega (Brésil). 458. BULIMUS REGULARIS, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malakol., 1852, p. 94. — Chemnitz, 2e édit., t. 39, fig. 20-22. — Habite les environs de Rio-Janeiro. 159. BULIMUS ALVAREZIT, d'Orbigny, Voy. Amér. — Habite les provinces entre Rios (répu- blique Argentine). 460. BULIMUS PRUINOSUS, Sowerby, Proceed. z0ol. Soc., 1833, p. 36. — Pfeiffer, Monogr. Helic., H, n° 539. — Habite le Pérou. 161. BULIMUS FONTAINIT, d'Orbigny, Voy. Amér. — Pfeiffer, Monogr., II, n° 889. — Habite la Bolivie. 162. BULIMUS SIMPLEX (Nobis). (PLANCHE IX, fig. 6.) B. testa tenui, ovato-conica, angusta, umbilicata, cornea; spira acuminata, apice acuta, anfractibus convexiusculis, ultimo ventricosiori, spiram œquante ; peristomate simplici. Long., 15; diam., 8 mill. Coquille mince, fragile, d'apparence cornée, ovale conique, à spire acuminée, pointue au sommet, formée de six ou sept tours étroits et convexes; le dernier, assez renflé, forme environ la moitié de la longueur totale. L'ouverture est ovale; le péristome est mince, tranchant et légèrement dilaté vers la base; le bord columellaire est rejeté en dehors et recouvre en partie une petite fente ombilicale. Cette espèce est voisine du Bulimus tenuissimus, Fér., mais elle s’en distingue par sa forme plus renflée, et surtout par sa spire plus acuminée. Habite le Pérou. 163. BULIMUS TENUISSIMUS, Férussac, Hist. moll., et Deshayes, n° 83. — Habite le Brésil. 164. BULIMUS PUELLARIS, Reeve, Lcon., sp. 637. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 677. — Habite le Bresil. 165. BULIMUS MORICANDI, Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1846, p. 113. — Reeve, Zcon., sp. 283. — Habite le Bresil. (54) 166. BULIMUS CITRINO-VITREUS, Moricand, Mém. Genève, L. 7, pl. 5, fig. 15-16. — B. vitri- noïdes, Reeve, Icon., sp. 290. — Habite Bahia (Brésil). : 167. BULIMUS PSEUDO-SUCCINEA, Moricand, Loc. cit., pl. 5, fig. 10-11. — Reeve, Zcon., sp. 429. — Habite Bahia (Brésil). 168. BULIMUS PERLUCIDUS, Spix, Test. Bras., pl. 4, fig. 7-8. — Pfeiffer, Monogr. Helic., III, n° 765. — Habite le Bresil. 169. BULIMUS TRANSPARENS,, Reeve, Conch. icon., sp. 566.— Pfeiffer, Monogr., Helic., I, n° 870. — Habite le Brésil. 170. BULIMUS MARCIDUS, Pfeiffer, Proceed. z0ol. Soc., 1851. — Chemnitz, 2° édit., €. 49, fig. 11-12. — Habite le Brésil. 471. BULIMUS VESICALIS, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malakol., 1153, P- 58. — Chemnitz, 2e édit., t. 70, fig. 23-24. — Habite le Brésil. 172. BULIMUS PUBESCENS, Moric., Mém. Genève, pl. 5, fig. 21-23.— Habite Bahia (Brésil). Espèces plus ou moins turriculées. 173. BULIMUS UMBILIGARIS (Souley.). Souleyet, Voy. Bonite, tab. 29, fig. 13-18. — Bulimus infundibuliformis, Jay. Petite espèce remarquable par son ombilic très profond. Habite le Pérou. 174. BULIMUS INFUNDIBULUM, Pfeiffer, Proceed. zoo. Soc., 1851.— Chemnitz, 2° édit., t. 30, fig. 19-20. — Habite les Andes du Pérou. 175. BULIMUS SOLUTUS (Troschel). Troschel, Zeitschr. für Malakol., 1847, p. A9.— Reeve, Conch. icon., sp. 540. Espèce voisine de la précédente, mais à tours non contigus. Habite le Pérou. 176. BULIMUS NEGLECTUS, Pfeiffer, Journ. de Menke, 1846, p. 67. — B. oblitus, Reeve. — Habite le Brésil. 477. BULIMUS TURRITUS, Brod., Proceed. zool. Soc., 1832. — Reeve, Icon., sp. 124. — Habite le Pérou. 478. BULIMUS TURRITELLA, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 33, fig. 14-14. — Habite Chiquitos (Bolivie). 179. BULIMUS CLAUSILIOIDES (Reeve). Peeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 96. — Id., Conch. icon., sp. 523. — Balea clausilioides, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malakol., 1850, p. 38. Espèce sénestre ayant tout à fait l'apparence d’une Clausilie, rangée par M. Pfeiffer dans le genre Balea, Prideaux. Habite les Andes du Pérou. (55) 180. BULIMUS MIMOSARUM, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 29, fig. 8-10. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 595. — Habite la Bolivie. 181. BULIMUS BACTERIONIDES, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 29, fig. 1-3. — Habite la Bolivie. 182. BULIMUS MICRA, d'Orb., Voy. Amér., €. AA, fig. 18-20. — Habite les Andes boliviennes. 183. BULIMUS ORYZA, Brug., Encycl. méth. — Reeve, Icon., Sp. 480. — Habite le Brésil. 484. BULIMUS COLUMELLA, Phil., Conch. icon., €. 2, fig. 7. — Habite le Brésil. 185. BULIMUS DECAPITATUS, Spix, l'est. Bras., pl. 8, fig. 3. — Habite le Brésil. 186. BULIMUS SEPTENARIUS, Brug., Encycl. meth. — Petiver, Gaz., t. 17, fig. 4. —-Pfeiffer, Monogr., HE, n° 600. — Habite le Pérou, aux environs de Lima. 187. BULIMUS COLUMELLARIS, Reeve, Proceed. zool. Soc., 1849, p. 100. — Habite Caxa- marca (Andes péruviennes). 188. BULIMUS SUBULIFORMIS, Moricand, Mém. Genève, pl. 2, fig. 3. — Habite Bahia (Brésil). 189. BULIMUS SYLVATICUS, Wagner, in Spix, Test. Bras., tab. 10, fig. 4. — Pfeiffer, Monogr. Helic., n° 559. — Habite le Bresil. 190. BULIMUS CALCAREUS (Born). Helix calcarea, Born (non Brug., Lamk, Desh.). — Bulimus maritimus, Spix. Cette belle-espèce, l'une des plus allongées et turriculées du genre Bulime, est désignée généralement dans les collections sous le nom de B. maritimus. M. Pfeiffer a parfaitement démontré l’erreur dans laquelle presque tous les auteurs sont tombés, et a rapporté le Bul. calcareus de Brug., Lamk et Deshayes, au B. obtu- ralus, Gmel., en rejetant dans la synonymie le nom de maritimus. Habite Bahia (Brésil). 191. BULIMUS OBELISCUS, Moricand, Mém. Genève, VIH, p. 540, pl. 1, fig. 4. — Pfeiffer, Monogr., Helic., I, n° 551. — Habite Bahia (Brésil). 192. BULIMUS CARPHODES, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malakol., 1852, p.105. — B. obeliscus, var. Fér. in Prod., tab. 142 À, fig. 5-6. — Pfeiffer, Monogr. Helic., IL, n° 582. — Habite le Brésil. 193. BULIMUS OBTUSATUS, Gmelin. — Helix obtusata, Gmelin. — Bulimus calcareus, Brug., Lamk., Desh. —- Habite le Brésil. 194. BULIHUS OPALINUS, Sowerby, Voy. Beechey, pl. 138, fi. 8. — Habite le Bresil. 495. BULIMUS VITTATUS, Spix, Test. Bras., pl. 7, fig. 4. — B. coxeiranus, Moricand. — Habite Bahia (Bresil). 196. BULIMUS JEFFREYSI, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malakol, 1832, p. 93. —- Chemnitz, 2 edit., €. 49, fig. 9-10. — Habite le Bresil. 197. BULIMUS OBLIQUUS, Reeve, Conch. icon., sp. 55. — Habite Bahia (Brésil). 498. BULIMUS CINNAMOMEO-LINEATUS, Moricand, Mém. Genève. — Bulimus lineatus, Spix. — Habite le Brésil. 199. BULIMUS MANOELT, Moricand, HFém. Genève, pl. L. fig. 4-8. — Habite Bahia (Brésil). (56) 200. BULIMUS OMPHALODES, Menke. — Pfeiffer, Monogr. Helie., HE, n° 264. — Habite le Bresil. 201. BULIMUS ONAGER, Beck. — Pfeiffer, Monogr. Helic., UE, n° 665. — B. zebra, Spix. — Habite Bahia (Brésil). 202. BULIMUS VIMINEUS, Moricand, Mém. Genève, 4, pl. 4, fig. 5. — Habite Bahia (Brésil). 203. BULIMUS BIVITTATUS, Sow. — Reeve, Zcon., sp. 597. — Habite le Brésil. 904. BULIMUS FLEXILABRIS, Pfeiffer, Proceed. zool. Soc., 1853. — Habite le Brésil. 205. BULIMUS ANGIOSTOMUS, Wagner, in Spix, Test. Bras., pl. 13, fig. 4. — Habite le Brésil. 206. BULIMUS MULTICOLOR, Rang, Ann. sc. nat., 1831. — Reeve, Conch. icon., sp. 238. Habite le Bresil, BULIMUS MIERSII, Sowerby, Conch. icon., fig. 90. — Reeve, Zcon., sp. 289. — Habite le Bresil. 208. BULIMUS GONIOSTOMUS, Férussac, Hist. Moll., t. 143, fig. 9-10. — Habite le Bresil. 207. J 209. BULIMUS HYBRIDUS (Gould). Gould, in Proceed. Bost. Soc., 1846, p. 191. — Bul. egregius, Pfeiffer (nec Jay), Proceed. zool. Soc., 1845. Espèce voisine du Bul. goniostomus, Fér. Le nom imposé par M. Pfeiffer ayant déjà été employé antérieurement par Jay pour une espèce du même genre, nous avons dù reprendre celui donné par M. Gould. Habite le Brésil. 210. BULIMUS SERRATUS, Pfeiffer. — Habite le Bresil. 211. BULIMUS FUSIFORMIS, Rang, Ann. se. nat., pl. 3, fig. 2. — Habite le Brésil. 249, BULIMUS ANGULATUS, Wagner, in Spix, Test. Bras., pl. 18, fig. 3. — Habite le Brésil. 213. BULIMUS COARCTATUS (Pfeiffer). (PLANCHE X, fig. 4.) Pfeiffer, Proceed. zool. Soc. Lond. 18h45, p. 78. B. testa ovato-acuta, solida, umbilicata , albida, lineis interruptis fuscis cingulata, basim trifasciata; spira conica, anfractibus planulatis, ultimo conveæiori, spiram æquante ; apertura oblonga, coarctata ; columella incrassata ; peristomate late expanso, margine dextro introrsum incrassato, medio sinuolato, eum columellari dilatato, reflexo, angulatim sinuato. Alt. 3h; diam. 17: Coquille ovale, ventrue, à spire conique, peu élevée, formée de tours légèrement canvexes, couverts de stries longitudinales extrêmement fines; le dernier tour est très renflé. L'ouverture est étroite, oblongne, oblique; le péristome est très forte- ment dilaté et réfléchi extérieurement; il s’unit avec le bord columellaire, qui est également dilaté, sinueux et renversé sur l'ombilic; celui-ci est très large. (57) Cette coquille est blanchâtre, avec des fascies noirâtres plus ou moins larges et distinctes, quelquefois interrompues, principalement sur les premiers tours de spire, le dernier portant ordinairement trois de ces fascies. L'ouverture et le péristome sont blancs. Une fascie plus large que les autres circonscrit l’ombilic à sa base. Espèce encore peu connue et rare dans les collections, intermédiaire au B. auris-leporis et au B. auris-muris. La forme renflée de son dernier tour, et surtout la disposition rétrécie de son ouverture, distinguent suflisamment cette espèce de celles que nous venons de citer. Habite le Brésil. C'est à la suite de cette espèce que viennent se ranger un certain nombre d’autres, remarquables par leur ouverture rétrécie et plus ou moins modifiée, soit par des angles ou saillies, soit même par de véritables dents. Quelques-unes avaient été même autrefois placées dans des genres différents, tels que ceux des Auricules, Clausilies, etc.; mais une étude plus complète, soit de la coquille, soit de l'animal lui-même, a permis de les faire rentrer dans le genre des Bulimes, dont elles ne diffèrent par rien d’essentiel. 214. BULIMUS AURIS-MURIS (Moric.). (PLANCHE IX, fig. 4.) Mericand, Hém. Genève, vol. VIE, pl. 8, fig. 1-3.— Pfeiffer, Monogr. Helic., I, n° 493. Cette espèce est très voisine de la précédente, et à cause de cela souvent con- fondue avec elle; c’est afin de bien établir leur distinction spécifique que nous les avons fait figurer dans l'Atlas de ce voyage. Habite Bahia (Brésil). 215. BULIMUS AURIS-LEPORIS (Brug.). Bruguière, Encycl. méth., vol. F, p. 346. — Auricula leporis, Lamarck. — Bul. lagotis, Menke. Habite le Brésil. 216. BULIMUS LATERALIS (Menke). Menke, Syn., p. 76, 2° édit., p. 128. — Helix auris-leporis, var. (a) Fér. — Bulimus navicula, (pars), Pfeiffer, Honogr., Il, n° 252. — Jd., Reeve, Conch. icon., fig. 258 a. — Bulimus lateralis, Pfeiffer, Monogr. Helic., HE, n° 494. Cette espèce intermédiaire à la précédente et à celle qui suit est aujourd'hui admise comme parfaitement distincte par la plupart des auteurs. Habite le Brésil. 217. BULIMUS NAVICULA (Wagner). Helix navicula, Wagner, in Spix, p. 22. — Navicula fasciata, Spix, Test. Bras., t.15, fig. 2-3. — Bulimus navicula, Desh., in Férussac, pl. 152, fig. 9-12. — Pfeiffer, Monogr., IE, n° 495. Habite Bähia (Brésil). MOLLUSQUES. 8 (58) 218. BULIMUS SIGNATUS (Desh.). Auricula signata, Wagner, in Spix, Test. Bras., pl. 12, fig. 3. — Deshayes in Fér., t. 452, fig. 15-16. — Pfeiffer, Monogr. Helic., HE, n° 490. Habite Bahia (Brésil). 219. BULIMUS DENICKEI (Gray). Gray, Procced. zool. Soc., 1851, p. 92. — Bulimus Reentzù, Philippi, Journ. Menke, 1852, p. 30. — Chemnitz, 2° édit, t. 36, fig. 22-23. Habite le mont Chala (Pérou). 220. BULIMUS MELANOSTOMUS (Swains.). Swainson, Zool. illustr., vol. [, p. 4. — Helix melanostomus, Fér., Hist., t. 152, fig. 4-5. Habite Bahia (Brésil). 221. BULIMUS ILLHEOCOLA (Moricand). Moricand, Mém. Genève, t. 8, pl. 2, fig. 1. — eadem. Helix rhodospira, Moric., loc. cit. — Bul. melanostomus, var. Recve, L. 33, fig. 203 b.— Td., Deshayes, in Férussac, t. 152, fig. 3. Cette espèce a été et est encore souvent confondue avec la précédente à titre de variété; elle s’en distingue cependant par une forme plus allongée, ainsi que par une minceur et une légèreté beaucoup plus grandes. Habite Bahia (Brésil). | 222. BULIMUS SWAINSONII (Pfeiffer). Pfeifler, Bul. melanostomus, var. Recve, fig. 83 c. — Deshayes in Férussac, Hast., t. 152, fig. 4-2. — Pfeiffer, Monogr. Helic., UT, n° 461. D Habite Bahia (Brésil). 223. BULIMUS BERNARDII (Pfeiffer). — Habite Bahia (Brésil). 294. BULIMUS ANGISTOMUS (Wagner). In Spix, Test. Bras., Stenostoma capueira. — Spix, Test. Brgs., tab. 13, fig. 44. Habite le Brésil. 295. BULIMUS BILABIATUS (Brod.). (PLANCHE VI, fig. 4.) Broderip, Zool. Journ., V, p. 49, tab. 40, pl. 4-2. — Partula Maximiliana, Pot., Mich. Habite Bahia (Brésil). 226. BULIMUS EGREGIUS (Jay). (PLANCHE VI, fig. 2; IX, fig. 3.) Bulimus egregius, Jay, Cat. (nec:Pfciffer). — Bulimus bilabiatus, var. minor, Moricand. Nous pensons qu'il y a lieu de revenir à la distinction spécifique proposée (59 ) autrefois par Jay pour une coquille que la plupart des auteurs ont considérée comme une simple variété du Bulimus bilabiatus. N suffit, en effet, de comparer ces deux espèces pour voir tout de suite les différences capitales qui les distinguent: avec un test beaucoup plus mince et une forme plus raccourcie, plus globuleuse, le Bulimus egreqius nous montre une surface presque lisse et colorée en rose, avec le péristome d'un beau noir, tandis que le B. bilabiatus est pourvu de côtes obliques distantes très saillantes, et est d’un blanc opaque avec quelques taches brunes à la base du dernier tour. Ajoutons à ces caractères la différence de taille, qui est près du double en faveur du B. bilabiatus; et nous aurons un ensemble de caractères qui suffisent certai- nement pour distinguer les deux espèces. Habite la province de Bahia (Brésil). 227. BULIMUS BAHIENSIS (Moricand). Moricand, Mém. Genève, vol. VE, p. 541, pl. 1, fig. 6. — Pfeiffer, Monogr. Helèc., I, n° 489. Habite la province de Bahia (Brésil). 228. BULIMUS BAHICOLA (Morch). Morch, Cat. Foldi, p. 28, n° 595. — Bul. Bahiensis, var. Recve, Conch. icon., p. 442. — Id., var. £, Pfeiffer, Monogr. Helic., n° AS9. Cette espèce avait été considérée par MM. Pfeiffer et Reeve comme une variété du Bulimus Baliensis. M. Morch a parfaitement saisi les caractères qui distinguent les deux espèces; ces caractères consistent surtout dans la forme générale plus allongée, ainsi que dans l'ouverture plus étroite et plus prolongée vers la partie opposée à la spire. Habite Bahia (Brésil). 229. BULIMUS RHODINOSTOMUM, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 41, fig. 6-8.— Habite le Brésil. 230. BULIMUS JANEIRENSIS, Sowerby, Reeve, Conch. icon., sp. 226. — Habite le Brésil. 231. BULIMUS JUVENCUS, Morch, Cat. Yoldi, n° 96. — Bul. fuscaqula, Lea (nec Reeve). — Bul. Jancirensis junior, Pfeiffer. — Habite aux environs de Rio-Janeiro (Brésil). 232. BULIMUS FUSCAGULA, Reeve, Conch. icon., sp. 542. — Habite le Brésil. 233. BULIMUS RINGENS, Dunker, Journ. Mente, 1846, p. 83. — Habite le Brésil. 23h. BULIMUS COSTATUS, Pfeiffer, Proc. zool. Soc., 1848. — Reeve, Conch. icon., sp. 450. — Habite le Bresil. 285. BULIMUS OCCULTUS, Reeve, Conch. icon., sp. 617. — Habite le Brésil. 236. BULIMUS VERMICULATUS, Menke, Journ., 1849, p.175. — Habite aux environs de Rio- Janeiro (Brésil). 237. BULIMUS PUNCTULATISSIMUS, Reeve, Clausilia punctulatissima, Lesson, Voy Coq. pl. 15, fig. 3. — Reeve, Zcon., sp. 225. — Habite le Brésil. ( 60 ) 238. BULIMUS HILAIRII, Gray, in Brit. Mus. — Pfciffer, Monogr. Helic., WE, p. 84. — Habite le Brésil. É 239. BULIMUS SPIXIH, Wagner, in Spix, l'est. Bras., pl. 10, fig. 3 (sous columna bulimea, Spix). — Reeve, Conch. icon., sp. 182. — Habite le Brésil. 240. BULIMUS ODONTOSTOMUS, Sowerby, Zool. Journ., I, pl. 5, fig. 3. — Cochlodina Gar- gantua, Férussac. — Hacrodontus Sowerbyi, Swainson. — Habite le Brésil. 241. BULIMUS GRAYANUS, Pfeiffer, Proceed. z0ol. Soc., 1845, p.73. —Reeve, Icon., sp. 229. — Habite le Bresil. 242. BULIMUS PANTAGRUELINUS, Moricand, Mém. Genève. — Deshayes in Férussac, t. 162, fig. 1-4. — Habite Bahia (Brésil). 243. BULIMUS LEUCOTREMA, Beck, in Journ. Menke, 1850, p. 109. — Felix pantagruelina, var. minor, Moricand. — Habite Bahia (Brésil). 24h. BULIMUS EXESUS, Deshayes. — Clausilia exesa, Spix, Test. Bras., pl. 14, fig. 1. — Pupa ringens, Jay (nec Dunker). — Habite le Brésil. 245. BULIMUS WAGNERI, Pfeifler, Monogr. Helic., I, p.85. — Pupa Wagneri, Deshayes, in Férussac, t. 162, fig. 19-20, — Pupa striata, Wagner. — Pupa Spixii, d'Orbigny. — Habite le Bresil. 246. BULIMUS SECTILABRIS, Pfeiffer, Monogr. Helie., MK, n° 452. — Bul. pupoides, var. B, Pfeiffer (olim), Reeve, Conch. icon., sp. 831. — Habite le Bresil. 247. BULIMUS PUPOIDES, Pfeiffer. — Clausilia pupoides, Spix, Test. Bras. — Habite le Brésil. 248. BULIMUS SEX-DENTATUS, Pfeiffer, Honogr. Helic., WE, n° 453.— Clausilia sex-dentata, Spix, l'est. Bras., pl. 14, fig. 3. — Habite le Brésil. 249. BULIMUS DENTATUS, Wood King, Zool. Journ., vol. V, p. 340. — Tomigerus den- tatus, Morch, Cat. Yoldi., — Recve, Icon., sp. 133. — Habite le Brésil. 250. BULIMUS DÆDALEUS, Deshayes.— Pupa dædaleus, Desh., in Férussac, €. 162, fig. 23-24. — Habite le Bresil. Genre MAILLOT, Pupa. Démembrement du genre Bulime, ayant été, comme celui-ci, successivement admis, puis rejeté par certains auleurs, mais paraissant généralement adopté aujourd’hui. L'Amérique méridionale, et surtout les parties explorées par notre Expédition, n’offrent qu'un petit nombre d'espèces de ce genre, encore sont-elles peu répan- dues et peu eonnues; nous allons seulement les indiquer nominativement, afin de compléter la faune conchyliologique de ces contrées. 4. PUPA PAREDESI, d'Orbigny, Voy. Amér. mérid., t. 41, fig. 3-6. — Habite la Bolivie, Lima (Pérou). 2. PUPA INFUNDIBULIFORMIS, d'Orbigny, loc. cit., pl. 41 bis, fig. 7-9. — Habite la Bolivie. 3 PUPA NODOSARIA, d'Orbigny, loc. cit., pl. A1 bis, fig. 12-14. — Habite la Bolivie. (61) k. PUPA MILIOLA, d'Orbigny, loc. eùt., pl. A1 bis, fig. 16-18. — Habite le Brésil. 5. PUPA ELATIOR, Spix.— Desh. in Fér., L. 156, fig. 4-2. — Megaspira elatior, Kuster. — Balea elatior, Pfeiffer, Monogr., HE, n° 13. — Megaspira Ruschenbergiana, Lea. — Habite le Brésil. 6. PUPA ELATA, Gould. — Wegaspira elata, Gould, in Procced. Bost. Soc., SAS, p. 197. — Balea elatior, var. y, Pfeiffer. — Habite le Brésil. GENRE TORNATELLINE, Tornatelhina, Beck. Coupe générique encore incertaine, réunissant un petit nombre d'espèces qui jusqu'alors étaient rangées parmi les Agathines. 1. TORNATELLINA LAMELLATA (Potiez et Mich.). Achatina lamellata, Potiez et Michaud, Gal. mus. Douai, t. 2, fig. 7-8. — Deshayes in Fér., t. 184, fig. 12-12. — Achatina Funchi, Reeve, Conch. icon., sp. 96. Habite la province de Bahia (Brésil). 2. TORNATELLINA LAMELLOSA (Moricand). Achatina lamellosa, Moricand.—Roeve, Conch. icon., n° 107.—Tornatellina lamellosa, Pfeiffer, Monogr., HN, n° 3. Habite Bahia (Brésil). Genre CLAUSILIE, Clausiia, Drap. Les espèces de ce genre sont extrêmement nombreuses, principalement dans les régions tempérées de l'Europe; on peut dire qu’elles constituent une forme européenne. L'Amérique du Sud n’a encore fourni que deux espèces : l’une provient de la république de l'Équateur (Clausilia Bourciert), l'autre a été trouvée au Pérou. CLAUSILIA PERUVIANA (Trosch.). Troschel, in Arch. Wiegm., 1852, p. 196, €. 5, fig. 8. — Pfeiffer, Monogr. Helic., IE, n° 267. Habite le Pérou. PULMONÉS FLUVIATILES. Les Mollusques de ce groupe ont leur summum de développement numérique dans les contrées de l'Europe. Les parties de l'Amérique explorées par cette Expédition ne nous ont fourni jusqu'ici, qu'un petit nombre d'espèces réparties dans les genres Limnée, Physe, Planorbe et Ancyle. Nous n'avons rien à ajouter à la liste des espèces déjà mentionnées par les auteurs : (62) 4. LYMNÆA VIATOR, d'Orb., Voy. Amér., pl. 44, fig. 2-4. — Habite la Bolivie. 1. PHYSA RIVALIS, Sowerby, Gen., fig. 9. — Habite le Pérou. . PLANORBIS OLIVACEUS, Wagner. — Chemnitz, pl. 127, fig. 19-20. — (PL. ferrugineus, Spix, l'est. Bras., pl. 18, fig. 1-2). — Habite le Brésil. . PLANORBIS LUGUBRIS, Wagner, in Spix, l'est. Bras., pl. 18, fig. 3-6. — Habite le Brésil. . PLANORBIS DENTIFER, Morch, Journ. Petit, 1833, n°1, p. 37. — Habite Bahia (Brésil). . PLANORBIS TENAGOPHILUS, d'Orbigny, Voy. Amér., pl. 44, fig. 9-12. — Habite la Bolivie. . PLANORBIS DEPRESSISSIMUS, Moricand. — Habite Bahia (Brésil). . PLANORBIS LINNÆUS, Moricand. — Habite Bahia (Brésil). . ANCYLUS MORICANPI, d'Orbigny, Voy. Amér., p. 355. — Habite Bahia (Brésil). en OGC. Eh, C9: 9 PULMONÉS OPERCULÉS. Les deux principaux genres de ce groupe sont représentés dans l'Amérique du Sud, particulièrement dans les parties qui ont été explorées par cette Expédition; seulement les espèces y sont très peu nombreuses. Elles appartiennent aux genres Cyclostome et Hélicine. Gexvre CYCLOSTOME, Cyclostoma, Lamarck. 4. CYCLOSTOMA INCA, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 16, fig. 21-23. — Cyclostoma Blanchetiana, Moricand, Hém, Genève, VIH, t. 2, fig. 22-23, — Cycl. nobile, Férussae. — Cyclotus Inca, Gray, Pfeiffer, etc. — Habite le Bresil, la Bolivie. ; 2. CYCLOSTOMA PROMINULUM, Férussac. —Cyclostoma Brasiliense, Sowerby, Conch., fig. 8. — Cyclotus prominulus, Pfeiffer, Honogr. Pneum., p.23.— Habite le Brésil, à Minas-Geraes. 3. CYCLOSTOMA MORICANDI, Pfeiffer. — Cyclophorus Moricandi, Pfeiffer, Monogr. Pneum., p. 100.— Cycl. disjunctum, Moricand, Mém. Genève, t. 5, fig. 26-29 (nec Matheron). — Habite le Brésil. 4. CYCLOSTOMA LUTESCENS, Pfeiffer, in Proceed. zvol. Soc., 1851. — Reeve, Icon., t. 43, fig. 12-14. — Cyclophorus lutescens, Pfeiffer, Monogr. Pneum., p. 82. — Habite le Bresil. . CYCLOSTOMA THOREYANUM, Philippi, in Zeitschr. für Malak., 1851, p. 31. — Cistula Thoreyana, Pfeiffer, Monogr. Pneum , p. 270. — Habite la Bolivie. x Gexre HÉLICINE, Helicina, Lamarck. 1. HELICINA SORDIDA, Knig, Zool. Journ., V, p. 339. — Pfeiffer, Monogr. Pneum., p. 366. — Habite Rio-Janciro” (Brésil). 2. HELICINA VARIABILIS, Wagner, in Spix, l'est. Bras., p. 25. — Hel. zonata, Sowerby, Thes., (ab. 2, fig. 62-64; id., var. (a). — el. fasciata, Spix, Test. Bras., t. 16, fig. 3-4; id., var. (b). — Hel. flava, Spix, Test. Bras., 1. 16, fig. 5. — Habite Bahia (Brésil). 3. HELICINA CARACOLLA, Moricand, Mém. Genève, VIE, 1. 2, fig. 24-25.— Pfeiffer, Monogr. Pneum., p. 394. — Habite le Brésil. (68 ) h. HELICINA BRASILIENSIS, Gray, Zoo!. Journ., p. 6, fig. 5. — Hel. fasciata, Delessert, Recueil, pl. 27, fig. 2 (nec Lamarck). — Hel. Menkeana, Phil., in Zeitschr. für Malak., 1847, p.126. — Pfciffer, Monogr. Pneum., p. 381. — Habite le Brésil. 5. HELICINA HÆMASTOMA, Moricand, Mém. Genève, VIE, (. 5, fig. 6-7.— Pfeiffer, Honogr. Pneum., p. 373. — Habite le Brésil. 6. HELICINA ANGULATA, Sowerby, Thes., t. 2, fig. 62; et t. 3, fig. 100. — Pfeiffer, Aonogr. Pneum., p. 399. 7. HELICINA BESCKEI, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 4848, p. 120. — Hel. carinata, Sow., T'hes., t. 2, fig. 60 (nec d'Orbigny). 8. HELICINA TILEI, Pfeiffer, in Zeitschr. für Malak., 1847, p. 150. —- Jcon., t. 2, fig. 4-6. — Habite la Bolivie. 9. HELICINA CARINATA, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 16, fig. 6-9. — Habite la Bolivie. 10. HELICINA SYLVATICA, d'Orbigny, Voy. Amér., L. 46, fig. 17-20. — Habite la Bolivie. 41. HELICINA FULVA, d'Orbigny, Voy, Amér., t. 46, fig. 1-5. — Habite la Bolivie. 12. HELICINA ORESIGENA, d'Orbigny, Voy. Amér., t. 46, fig. 10-16. — Habite la Bolivie. PECTINIBRANCHES. L'ordre des Pectinibranches est un des plus nombreux de la classe des Gastéropodes. Les explorations faites par cette Expédition ayant porté principalement sur le continent américain, il en résulte que les espèces marines recueillies sont beau- coup moins nombreuses que les fluviatiles. Parmi les premières, cependant, nous devons mentionner ici l'observation faite par M. de Castelnau, de deux espèces de Volutes (V. Nepturi, et V. porcina, Lamk), desquelles ce savant voyageur a rapporté les dessins montrant l'animal encore renfermé dans sa coquille. Pour le V. Neptuni, nous voyons qu’il est pourvu d’un pied extrêmement volumineux, richement orné de lignes longitudinales rouges et noires, tandis que la partie inférieure de cet organe est d’une teinte rose pâle, avec des taches des mêmes couleurs; les bords du manteau, extrêmement développés, permettent à ce mollusque d’envelopper, pour ainsi dire, toute la coquille, lorsqu'il se développe complétement. C’est sur ce caractère qu'est fondé le genre Cymba, dont la Voluta (Cymba) Neptuni est en quelque sorte le type. Genre AMPULLAIRE, Ampullaria, Lamarck. Constitué sur le plan général des véritables Pectinibranches, l'animal des Ampullaires présente dans son organisation une particularité extrêmement remar- quable, dont l'appréciation, longtemps incertaine ou méconnue, a donné lieu à des interprétations plus ou moins erronées. Cette particularité se trouve dans la (64) conformation de l'organe respiratoire de ces animaux : en effet, outre une cavité respiratrice très grande renfermant une branchie, ils présentent une sorte de poche ou sac aquifère au moyen duquel l'animal peut retenir une certaine quan- tité d’eau, de manière à satisfaire aux besoins de la respiration pendant le temps plus ou moins long qu'il reste hors de ce liquide. On a vu, en eflet, des Ampul- laires séjourner des mois et même des années entières, soit dans des étangs desséchés, soit même dans des caisses, sans pour cela cesser de vivre. La plus grande partie des espèces d’Ampullaires sont américaines; c’est dans les rivières et les lacs de cette portion du globe qu’elles y acquièrent le plus de développement, en même temps que leurs formes y sont les plus variées. L'Expédition de M. de Castelnau a enrichi la science de plusieurs espèces tout à fait nouvelles; elle en a également rapporté d’autres qui étaient déjà connues; enfin un certain nombre ayant été mentionnées comme se trouvant dans les localités explorées par nos voyageurs, nous allons successivement décrire les unes et citer nominalivement les autres. 1. AMPULLARIA GIGAS (Spix). Spix, Test. Bras., pl. 1, fig. 1-2. Cette espèce, la plus grande du genre, a été réunie par certains auteurs à V'Amp. canaliculata, Lamk; indépendamment de sa taille plus considérable, elle présente dans sa forme plus allongée, dans la minceur plus grande de son test, des caractères qui permettent, croyons-nous, de l'en distinguer. Habite le Brésil. 2. AMPULLARIA CANALICULATA (Lamk). (PLANCHE XII, fig. 1, varietas.) Lamarck, Anim. sans vert., n° 4. — Delessert, Recueil, pl. 31, fig. 3-6 ab. Cette espèce est d’une variabilité extrême, et par cela même diflicile à bien limiter; c'est pour contribuer à atteindre ce but que nous avons fait représenter dans l'Atlas de ce voyage une variété très remarquable, qui se distingue par le peu de profondeur de ses sutures, ainsi que par une ampleur moins considérable de son ouverture. Habite le fleuve des Amazones. 3. AMPULLARIA ZONATA (Wagner). Wagner in Spix, L'est. Bras., pl. 4, fig. 1-2. Habite le Brésil. (65 ) k. AMPULLARIA GUYANNENSIS (Lamk.). Lamarck, An. s. vert., n° 4.— Lister, Conch., 1. 198, fig. 28. — 4. olivacea, Spix, Lest. Bras., pl. à, fig. 42. Cette espèce est assez bien connue et même très facile à distinguer de ses congénères; cependant comme une autre espèce, tout à fait nouvelle, rapportée par cette expédition, présente avec elle certains rapports, nous avons cru devoir la faire figurer afin d'en mieux établir la comparaison; nous avons également fait représenter un jeune individu, dont la forme, sensiblement différente de l'adulte, comporte un intérêt puissant dans la détermination de l'espèce; il en présente d’ailleurs un autre en ce qu'il est la représentation exacte d’une espèce d'Ampul- laire figurée par Swainson (Conch. illustr., pl. 143, fig. 3-4), sous le nom d’Amp. punchculata, Sw., laquelle devient dès lors purement nominale. Habite la Guyane. 5. AMPULLARIA CASTELNAUDIT (Nobis). (PLANCHE XI, fig. 4.) À. testa ventricosa, solidula, viridescente; epidermide castaneo-ferruginea; spira brevi, suturis subcanaliculatis, anfractibus superne impressis; apertura magna, ovata, basi effusa; peristomate simplici acuto, rubescente tincto ; aperturæ fauce albo- lutescente. Long., 10h ; larg., 92 mill. Coquille ventrue, assez épaisse, solide, ayant la spire peu élevée, formée de cinq tours dont les premiers portent près de la suture une sorte de méplat obscu- rément anguleux, s’arrondissant tout à fait sur le dernier tour; la suture est pro fonde et canaliculée. L'ouverture est grande, ovale, évasée surtout vers la base; le bord côlumellaire estsaillant, lamelleux et sensiblement renversé sur l'ombilic, lequel est médiocrement ouvert. Toute la coquille est verdâtre, elle est recouverte d'une sorte d’épiderme d'un brun ferrugineux qui masque en partie la coloration elle-même ; chez les jeunes individus, elle est d’un vert tendre bien prononcée. L'ouverture est jau- nâtre à l’intérieur, les bords sont teintés de rougeätre. Cette belle espèce, voisine de la précédente par son aspect général et surtout par la solidité de son test, a également beaucoup d’aflinité avec l’Amp. canalicu- lata Lamk. Comme celle-ci, elle à sa suture canaliculée; mais outre que ce caractère est beaucoup moins prononcé, surtout sur les premiers tours de spire, son ombilic est plus petit, et son test est beaucoup plus épais et plus solide, enfin sa coloration est également différente. Habite le fleuve des Amazones. MoLLCSQUES. 9 (66) Les habitants de ces contrées font avec ces coquilles enfilées les unes à la suite des autres, au moyen d’un cordon, des colliers et autres ornements destinés à leur usage; c'est dans cet état qu’un certain nombre d'individus ont été rapportés par l'expédition. 6. AMPULELARIA INSULARUM (d'Orb.). D'Orbigny, Foy. Amér., Moz., pl. 54, f. 1-2. Habite lerio Parana, la rivière des Amazones. 7. AMPULLARIA PAPYRACEA (Spix). Spix, Test. Bras., t. A, f. 1-2. Habite Bahia (Brésil). 8. AMPULLARIA PACHYSTOMA (Phill.). Phillippi, Journ. de Menke, 1849, no 2. Habite le Brésil. 9. AMPULLARIA LINEATA (Wagner). (PLANCHE XI, fig. 2.) Wagner in Spix, Test. Bras., p. 4, FRE Habite Bahia (Brésil). 10. AMPULLARIA INTERMEDIA, Fer. (PLANCHE XI, fig. 3.) Férussac, Diet. class. d'hist. nat., p. 135.— A. sordida, Swainson, Zool. illustr. Cette espèce, bien qu'établie depuis longtemps déjà, n'ayant pas encore été cen- venablement figurée, nous avons ayons cru devoir en donner la représentation dans ce travail. Habite Rio-Janeiro. 11. AMPULLARIA SWAINSONII (Nobis). Amp. fasciata, Swainson, Zoo!. illustr., pl. 103, fig. 2. Cette espèce a été confondue à tort par plusieurs auteurs avec l'Ampullaria li- neala Wagner ; M .Swainson, qui le premier l’a établie sous le nom d’Amp. fasciata, avant employé un vocable déjà appliqué depuis longtemps par Lamarck à une espèce du même genre, nous avons dû le changer. Parmi les caractères qui distinguent l’Ampullaria Swainsonu de V Amp. hneata, il faut citer sa spire plus courte, son ouverture moins évasée et enfin un test géné- ralement plus épais. Habite le Brésil. (67) 12. AMPULLARIA PHYSIS (Nobis). (PLANCHE XII, fig. 2. A. lesta ventricosa, tenui, bullata, luteo-virente, fasciis nigrescentibus angustis intæqualibus transversim instrucla; spira conica, anfractibus convexis; suturis profunde impressis, subcanaliculatis ; apertura ovata, basi dilatata ; peristomate simplici acuto ; umbilico pervio; fauce aperturæ transversim fasciato. Alt., 42; diam., 35 mill. Coquille mince, bullée, ventrue, à spire assez saillante, conique, formée de quatre tours très convexes séparés par une suture profonde et un peu canaliculée ; les premiers tours sont peu développés, le dernier l’est au contraire beaucoup; sa surface paraît presque lisse, mais elle est cependant couverte de stries longitudi- nales d’accroissement extrêmement fines. L'ouverture est ovale, un peu dilatée vers la partie antérieure; le péristome est mince et tranchant. L’ombilic est peu ouvert. Cette coquille a le fond de sa coloration d’un jaune verdâtre, avec des fascies transverses noirâtres nombreuses et rapprochées, généralement plus foncées sur le dernier tour. L'intérieur de l'ouverture, d’une teinte légèrement jaunâtre, laisse voir ces mêmes fascies par transparence. C'est encore avec l'Ampullaria canaliculata que cette espèce a le plus d’aflinité; mais elle s’en distingue par sa taille beaucoup moins considérable, par sa spire plus conique, et enfin par sa coloration plus vive. Habite le fleuve des Amazones. 13. AMPULLARIA PRUNELLA (Nobis). (PLANCHE XII, fig. 4.) A. testa ventricoso-abbreviata, viridescente-castanea, transversim obscure lineata, exilissime granulato-rugata ; spira brevi conica, anfractibus conveæis, ultimo rotundato; apertura ovala, subobliqua , columella superne excavata; peristomate simplici acuto; umbilico pervio, angusto; fauce aperturæ lutescente-alba transversim purpurascente lineata. Alt., 30 ; diam., 28 mill. Coquille ventrue, raccourcie, mince, à spire peu élevée conique, composée de cinq tours convexes, à suture bien marquée; toute leur surface est couverte de stries rugueuses obscurément granuleuses, extrêmement fines, paraissant tenir à la structure de l’épiderme. L'ouverture est ovale, oblique et assez grande; la colu- melle est revêtue d’un bord gauche relevé et sensiblement excavé à sa partie an— térieure. L'ombilic est petit, le péristome est mince et tranchant. Cette coquille est ! 68 ) entièrement recouverte d’un épiderme d’un brun ferrugineux un peu verdâtre, et rugueux, sous lequel on aperçoit à peine des lignes ou fascies transverses, brunes, lesquelles apparaissent d'une manière très nette dans l'intérieur de l'ouverture où elles sont comme fasciculées et d’un brun violacé. L’opercule est épais et assez consistant. Cette petite espèce est jusqu’à un certain point voisine de l’Ampullaria lineata Spix; mais elle s’en distingue très nettement par plusieurs caractères et en parti- culier par sa forme plus raccourcie, son ouverture moins évasée et surtout par l'espèce de sinus que l’on observe à la partie supérieure de la columelle au-des- sous de la région ombilicale. 14. AMPULLARJA DECUSSATA (Moricand). (PLANCHE XII, fig. 3.) Moricand, Mém. Soc. Genève, €. VIE, pl. 2, fig. 26-27. Habite Bahia (Brésil). 15. AMPULLARIA CRASSA (Swainson). Swainson, Zool. illust., 3, p. 136.— Spix, l'est. Bras., pl. 5, f. 1-4.— Amp. Olivieri, Deshayes, Encycl. méth., 2, n° 7. Habite Bahia (Brésil). 46. AMPULLARIA BROWNII (Jay). Jay, Cat., 1839, pl. 1, f. 4. Habite la rivière des Amazones. 17. AMPULLARIA STORERIA (Jay). Jay, Cat., 1839, pl. 1,f. 5. Habite la rivière des Amazones. 18. AMPULLARJA SPIXIT (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 62, f.7-8.— Amp. zonata, d'Orbigny, — Synops., Mag. 20ol., 1835, Habite le rio Parana. 19. AMPULLARIA ROISSYI (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 52, f. 1-3.,— Amp. crassa, d'Orbigny. — Synops. Mag. z0ol., 1835, Habite le rio Parana. 20. AMPULLARIA ELEGANS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., p. 52, f, 4-6. — Amp. peristomata. — D'Orbigny, Synops. Mag. zool., 1835, Habite le rio Madeira, affluent de l’Amazone. ( 69 ) 21. AMPULLARIA PLATÆ (d'Orb.). Ampulloïdes Platæ, d'Orbigny, Voy. Amér., p. A9, fig. 3-6. — Helix Platæ, Maton.— Ampulloïdes naticoides, d'Orbigny (olim). Habite la rivière des Amazones. 22. AMPULLARIA CYCLOSTOMA (Spix). Spix, Test. Bras., pl. 4, fig. 5 Habite le Brésil. 23. AMPULLARIA ARMENTACUM (Nobis). (PLANCHE XII, fig. 3.) A. testa ventricosa, solidiuscula, lævigata, viridescente-castanea, transversim obscure lineata; spira brevi, conica ; anfractibus superne depressiusculisque angulatis, ultimo ventricosiori; apertura ovata ; peristomate acuto; umbilico pervio, subinfundibuliformi: aperturæ fauce violascente ; columella basi alba. lt., 40; diam., 35 mill. Coquille ventrue, assez épaisse, à LE peu élevée, légèrement étagée par suite du léger aplatissement de chaque tour à sa partie supérieure, près de la suture. L'ouverture est ovale, un peu dilatée vers la base ; le bord droit est simple et tranchant. L’ombilic, médiocrement ouvert et infundibuliforme, est limité exté- rieurement par une saillie arrondie faiblement indiquée. La coloration est verdâtre avec quelques lignes transverses brunes occupant principalement la par- tie inférieure du dernier tour, au-dessus de l’angle spiral. L'ouverture est violacée à l’intérieur, elle montre quelques traces des lignes extérieures. La columelle est blanchâtre. Cette jolie espèce est en quelque sorte le premier terme parmi celles qui ont leurs tours de spire anguleux près de la suture, caractère qui se montre à son summum de développement chez l'Ampullaria scalaris, d'Orb., mais que notre Amp. Aulanieri présente encore assez prononcé. Habite le fleuve des Amazones. 24. AMPULLARIA AULANIERI (Nobis). (PLANCHE XII, fig. 2.) A. Aulanieri, Hupé et Deville, Mag. z0ol., 1850, p. 15, fig. 4. A. testa ventricosa, crassiuscula, fusco-viridescente, fasciis angustis numerosis cincla ; spira brevi, conica ; anfractibus quinque, conveæis, ultimo subangulato; apertura ovato- elongata , ad basin attenuata; labro acuto; aperturæ fauce intus tæniato; umbilico magno, exlus angulato. Operculo corneo. Loary., 51 ; larg., 40 mill. ( 70 ) Coquille ventrue, médiocrement épaisse, à spire peu élevée, conique, formée de quatre ou cinq tours croissant rapidement : les premiers sont arrondis et convexes;. le dernier, aplati en dessus, est pourvu d'un angle spiral obtus, devenant de plus en plus prononcé près de l'ouverture. La partie inférieure de ce dernier tour est sensiblement atténuée, elle est limitée à la base par une sorte de carène obtuse et oblique entourant l'ombilic; celui-ci est grand, évasé et infundibuliforme. L'ouverture est ovale, allongée, atténuée inférieurement en une sorte de canal lequel correspond à la carène ombilicale, les bords du péristome sont minces et tranchants. Cette coquille est brunâtre ou verdâtre avec des fascies transverses étroites, noi- râtres, assez nombreuses. L'ouverture a une teinte violacée à l’intérieur, le bord droit porte sur sa face interne quelques traces des fascies extérieures. Cette espèce est surtout remarquable entre toutes ses congénères par son large ombilic évasé en entonnoir, limité extérieurement par une carène très obtuse et oblique venant former à la base de l'ouverture une sorte d'angle canaliforme; son dernier tour, manifestement aplati en dessus et obscurément caréné dans son pour- tour, donne à cette coquille une certaine ressemblance avec l'Ampullaria scalaris, d'Orb.; mais chez celle-ci ce caractère est beaucoup plus prononcé. Nous avons dédié cette espèce à M. l'abbé Aulanier, amateur distingué d’his- toire naturelle, nous le prions d’accepter cette dédicace comme un faible témoi- gnage de notre attachement. Habite le lac Cruz Playa, sur la rivière de l'Ucayali (Pérou). 25. AMPULLARIA SCALARIS (d'Orb.). D'Orbigny, Syn. Mag. zool., id. Voy. Amér., pl. 52, fig. 2-3. — 4. angulata, Jay, Cat., pl. 3, fig. 7. Habite le rio Parana, affluent du fleuve des Amazones. 26. AMPULLARIA SINAMARINA (Desh.). Deshayes, nov. edit. Lamarck, n° 26. — Bulimus sinamarinus, Brug., Journ. hist. nat., t. 4 p. 18, fig. 2-3. — Amp. oviformis, Desh.? Encyc. méth., €. 2, p. 34, n° 15. , À. testa ovalo-ventricosa, subdepressa, erassa, solida, fusco-nigrescente, apice obtusa, transversim striata; anfractibus convexis decussatim striatis, ultimo maximo, imperfo- ralo; aperlura magna, ovata, intus alba, superne angulata. Long. , 55; larg., 48 mill. Coquille ovale, ventrue, un peu déprimée, très épaisse, solide, à spire obtuse composée de quatre tours étroits et convexes. Ce dernier est très ample et renflé, toute la surface est couverte de stries transverses entre-croisées par des stries longitudinales formant une sorte de treillis. , cédé (A) L'ouverture est ovale-arrondie et un peu dilatée vers sa partie moyenne; la columelle est régulièrement arquée, solide, et sans aucune trace d’ombilic; k bord droit est épaissi intérieurement, mais son limbe est tranchant. Cette coquille est d'un brun verdâtre, ou presque noirâtre. L'ouverture’ est blanche à l’intérieur. Belle espèce remarquable par l'épaisseur considérable de son test, par les stries entre-croisées qui ornent sa surface, et enfin par sa coloration noirâtre. Habite Cayenne. 27. AMPULLARIA NERITOIDEA.(d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 49, fig. 1-2. Habite la province de l'Uruguay, la Plata. Espèces aplaties planorbiformes, distinguées par M. Guilding sous le nom générique de Ceratodes. 28. AMPULLARIA CORNU-ARIETIS (Sow.). Helix cornu-arietis, Born., Test., p. 373. — Planorbis cornu-arietis, Lamarck, Sowerby, Gener., n° 4, fig. 3. -— Ceratodes cornu-arietis, Guild. Habite la province d'Entre-Rios (Parana). 29. AMPULLARIA CHIQUITENSIS (d’Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 48, fig. 40-41. Habite la province de Chiquitos. Gevre MÉLANIE, WMelania, Lamarck. 4. MELANIA TUBERCULATA, Wagner in Spix, Test. Bras., pl. 8, fig. 4. — Habite le Brésil. 9 . MELANIA SCALARIS, Wagner in Spix, l'est. Bras., pl. 8, fig. 5. — Var. : Melanopsis Bra- siliensis, Moricand, Mém. Genève, VIT, p. 38.-pl. 5, fig. 12-13. — Habite le Brésil. 3. MELANIA CRENOCARINA, Moricand. — Melanopsis crenocarina, Moricand, loc. cit. pl. 4, fig. 10-11.— Habite le Bresil. h. MELANIA VENTRICOSA, J, Moricand, Journ. de Conchyl., 1856, n° 2, pl. 6, fig. 6. — Habite Maeapa, près de l'embouchure de l'Amazone. 5. MELANIA MACAPA, dj, Moricand, Journ. de Conchyl., 1856, n° 2, pl. 6, fig. 7. — Habite Macapa. 6. MELANIA KOCHIT, Bernardi, Journ. de Conchyl., 1856, n° 1, p. 33, pl. 3, fig. 6. — Habite le Bresil. A la suite des vrais Pectinibranches vient se ranger un autre ordre établi par Cuvier sous le nom de Tectibranches: depuis les travaux de ce grand naturaliste, (:72:) cet ordre a été réuni par différents auteurs à celui des Pectinibranches, dont il ne difière pas en effet beaucoup. | M. de Castelnau a observé et dessiné plusieurs espèces de ce groupe, appartenant au genre Aplysie (Aplysia), et, entre autres, l'Aplysia Brasihana, Rang. Comme celte Aplysie est parfaitement connue, nous n’avons pas cru devoir reproduire la figure dont nous venons de parler; seulement, pour compléter notre travail, nous ajoutons l’énumération des espèces que l’on trouve dans les localités visitées par l'expédition. 4. APLYSIA BRASILIANA, Rang. — Habite Rio-Janeiro. . APLYSIA LESSONII, Rang. — Habite le Pérou. . APLYSIA LIVIDA, d'Orbigny. — Habite Rio-Janeiro. . APLYSIA INCA, d'Orbigny. — Habite Lima. . APLYSIA NIGRA, d'Orbigny. — Habite Lima. . APLYSIA RANGIANA, d’Orbigny. — Habite le Pérou. Quelques Nudibranches, également connus déjà, ont fait le sujet des observa- tions de M. de Castelnau : tels sont les Doris verrucosa et Doris variolata, ainsi que le Glaucus Forskalü, dont le savant voyageur a fait une anatomie détaillée. Q © = © NN Crasse III. ACÉPHALES. Les Mollusques de cette classe rapportés par l'expédition appartiennent surtout aux espèces fluviatiles; en dehors de celles-ci nous n’aurions que peu de chose à signaler, indépendamment des espèces déjà mentionnées par les auteurs, pour les régions explorées dans ce voyage ; mais comme l’espace nous manque, nous sommes contraints de passer outre el d'arriver de suite aux groupes qui renferment les nombreux types fluviatiles, dont la présente expédition a enrichi la science. Fame pes NAÏADES (Uxioninées). La famille des Naïades est certainement l’une des plus considérables de la classe des Acéphales, en même temps qu'elle est une des plus intéressantes à étudier sous les rapports zoologique et géographique. Prise dans son ensemble et examinée au premier de ces deux points de vue, elle offre tout d’abord la représentation d’une de ces familles naturelles que le natu- raliste recherche toujours, mais trop souvent en vain; aspect général et ensemblede (m3) tous les éléments constitutifs, conditions d'existence et habitation, tout en elle est marqué, en apparence du moins, au coin d’une sorte d'homogéntité : nous disons en apparence, Car, si nous voulons rester fidèles aux principes acceptés de la plupart des malacologistes, relatifs aux caractères constitutifs des ordres ou des familles du groupe des Acéphales, nous voyons qu'à l'égard des Naïades ces principes doivent être abandonnés, en partie du moins : en effet, le caractère acceplé comme dominateur est celui qui est fourni par la disposition des lobes du manteau, c'est-à-dire leur réunion plus ou moins complète au moyen de brides diversement situées et combinées de manière à produire un nombre variable d'ouvertures, lesquelles sont quelquefois prolongées en tubes offrant diverses combinaisons de longueur, de réunion ou d'isolement. Sous ce rapport, la plupart des Mollusques qui nous occupent actuellement ont le manteau ouvert sur tout le bord ventral, et présentent en arrière deux ouvertures complètes ou incomplètes, sessiles ou tubuleuses, dont l’une communique avec l'organe respiratoire, l'autre servant d'issue au canal intestinal. Les Iridines cependant font exception à cette règle générale, elles ont leur manteau fermé dans le tiers inférieur en même temps qu'elles présentent des ouvertures postérieures prolongées en deux tubes assez longs. Cette particularité a déterminé certains malacologistes à retirer le genre /ridine de la famille des Naïades pour le faire entrer dans les C'amacées. Si les Iridines présentaient seules cette exception aux principes admis, peut- être vaudrait-il mieux, en effet, adopter l'opinion que nous venons de rappeler et les exclure de la famille des Naïades, bien que l’ensemble de leurs autres carac- tères les y relienne; mais il est certaines espèces faisant partie autrefois des Anodontes et ayant avec celles-ci de nombreux rapports, qui offrent la même disposition, elles nous présentent même un degré en quelque sorte plus extrême puisque le caractère tiré de la présence des tubes se traduit sur la coquille par une impression palléale rentrante, ce que les Jridines ne nous montrent pas; nous reviendrons plus loin sur les csptces qui se trouvent dans ce cas, ét dont on a fait avec raison une coupe générique particulière. A ces particularités, la famille des Naïades nous en offre encore une autre non moins intéressante dans la disposition singulière du pied des #ycétopodes: ce pied, en effet, très long, rappelle tout à fait celui des Solens en même temps que la coquille semble confirmer cette analogie. Parlerons-nous, après ces remarques si fondamentales, de l'extrême variété dans la constitution de la charnière, chez les coquilles des Naïades, de la variété non moins grande des formes elles-mêmes”? Les faits aussi nombreux que variés que nous pourrions accumuler sur ce sujet viendraient encore appuyer la proposition énoncée précédemment, et là encore nous trouverions des arguments en faveur MOLLUSQUES. 10 (74) de l'opinion qui considère la famille des Naïades comme éminemment naturelle. Il nous reste à envisager les Naïades au point de vue GRR QOUE. c'est-à- dire de leur distribution à la surface du globe. Toutes les espèces, sans exception, habitent les eaux douces; toutes vivent soit dans les rivières, les lacs ou les étangs des différentes régions de la terre. L'Amérique du Nord est la partie du monde où elles existent en plus grande abondance et où les formes spécifiques sont le plus variées ; l'Amérique du Sud, au contraire, nous montre un nombre d'espèces relativement très petit, mais au contraire des formes génériques plus multipliées et pour ainsi dire exclusives; c'est là qu'indépendamment des genres Unio et Anodonte, qui se trouvent à peu près partout, nous verrons ceux des Hyÿrie, Castalie, Monocondyle, Leïla et Mycétopode. Les recherches faites par l'expédition de M. de Castelnau ont été extrême- ment fructueuses dans ce groupe. Nous aurons à faire connaître un assez bon nombre d'espèces nouvelles appartenant aux différents genres que nous venons de citer. GENRE CASTALIE, Castaha, Lamarck. Les Castalies sont tellement voisines des Mulettes (Unio), que certains auteurs ont proposé de les réunir en un seul et même genre. — Les caractères princi- paux qui avaient servi à Lamarck pour l'établissement de cette coupe générique se retrouvent en effet chez quelques espèces d'Unio, proprement dites : nous voulons parler de la disposition costulée des dents de la charnière, ainsi que des sillons qui ornent les crochets; malgré cela, il reste encore aux espèces de Cas- talies un certain facies qui les fait distinguer facilement à première vue, et sur lequel on s'appuie, à défaut de caractères plus précis, pour conserver le genre dans la méthode. Les espèces de Castalies connues jusqu'à ce jour sont peu nombreuses; la première, établie sous le nom de C. ambigua, est encore assez mal définie, de telle sorte que l’on y rapporte, à titre de variétés, bien des coquilles qu'un examen ultérieur plus complet devra en faire séparer. Les Castalies sont propres à l'Amérique méridionale ; on les trouve dans les rivières des régions orientales et centrales, soit du Brésil, du Paraguay ou de la Bolivic. CASTALIA AMBIGUA (Lamarck). Lamarck, Ann. sans vert. — Unio pectinata, Wagner in Spix, Test. Bras., pl. 25, lig. 3-4. Habite le Brésil. [1 (75 ) 2. CASTALIA QUADRILATERA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 73. Habite la Bolivie. 3. CASTALIA RETUSA (Nobis). (PLANCHE XIV, fig. 2.) C. testa subtriangulari, crassa’, ponderosa, transversim sulcato-rugosa; latere. antico obtuso, rotundato ; poslico anqulato, oblique truncato, late emarginato; nymphis crassioribus elevalis ; umbonibus inflatisque erosis, sulcis perpaucis obsoletis radiantibus instruclis; area ceardinali valde arcuala. Larg., 60 ; haut., h5; épaiss., 10 mill. Coquille presque triangulaire, inéquilatérale, très épaisse, pesante; le côté antérieur est plus court et arrondi sur son limbe; le postérieur, tronqué oblique- ment et court, est largement échancré et anguleux vers sa base; la charnière, très épaisse et puissante, est fortement arquée au milieu et comme pliée en deux parties : l’une, antérieure, est munie d’une grosse dent cardinale très anfractueuse; l’autre, postérieure, porte une longue fossette à bords saillants, recevant la dent de la valve opposée; les nymphes sont très saillantes et forment le point culmi- nant de l’un des angles de la coquille. La surface extérieure est traversée par des stries d’accroissement saillantes et rugueuses; les crochets sont en partie dénu- dés et rongés; on retrouve à leur base la trace des sillons rayonnants dont ils sont pourvus normalement : ces sillons sont peu nombreux, assez larges, et se prolongent peu sur le reste de la coquille. Le corselet, saillant dans sa partie moyenne, est limité de chaque côté par un sinus bien marqué. Tout l'extérieur est d’un brun noirâtre; l'intérieur est d’un blanc nacré. Cette espèce a la forme d'un triangle, presque équilatéral, bien prononcé, l'angle supérieur étant formé par la saillie des nymphes sur lesquelles s'implante un ligament très puissant mais peu étendu; l'épaisseur excessive des valves, la largeur de son côté postérieur fortement caréné et tronqué, donnent à celte coquille un aspect singulier qui la distingue éminemment de ses congénères. Habite la Guyane. 4. CASTALIA MULTISULCATA (Nobis). (PLANCHE XIV, fig. 4.) C. testa subtriangulari, compressiuscula, transversa, inœæquilaterali ; latere antico breviori subatienuatoque rotundato; postico subinflato, oblique truncato, unicostalo ; umbonibus parvulis, conveaxis ; costulis radiantibus numerosis , obscuris granulatisque furcalis instructis ; exteriori fusco-nigrescente ; interiori albo-margaritaceo, medio subroseo. Larg., 42; haut., 30; épaiss., 23 mill. (76) Coquille presque triangulaire, un peu transverse, assez mince, légère, inéqui- latérale : le côté antérieur, plus court et atténué, est arrondi sur son limbe; le pos- . térieur est à peine anguleux et obliquement tronqué, il est pourvu d’une double carène costiforme accompagnée d'un double sinus limitant le corselet, celui-ci est d’ailleurs assez saillant; la charnière est arquée; les crochets sont saillants et habituellement un peu rongés; de leur sommet partent des sillons rayonnants en assez grand nombre, bifurqués dans une partie de leur étendue et géntrale- ment un peu rugueux, surtout sur le côté antérieur. Toute la coquille est à l'extérieur d’un brun olivâtre, l'intérieur est d’un blanc nacré. Petite espèce remarquable par la forme atténuée de son côté antérieur, par son corselet saillant et bicostulé, et enfin par les sillons rayonnants qui ornent sa sur face: ces sillons, nombreux et rapprochés, sont plus ou moins bifurqués et rugueux, principalement sur le côté antérieur. La coquille est d’ailleurs, relativement, mince et légère. Habite le Brésil. 5. CASTALIA TURGIDA (Nobis). (PLANCHE XIV, fig. 1.) C. testa subtriangulari, inflato-turgida, nigrescente sublævigata, inæquilatera ; latere antico retuso, pene rotundato, postico longiori, oblique attenuatoque subangulato ; umbo- nibus magnis, inflatis, crassisulcatis, sulcis perpaucis celeriter evanescentibus; cardine subrecto angusto, dentibus elevatis acutisque profunde peetinulatis. Long., 45; haut., 33; épaiss., 33 mill. Coquille un peu triangulaire, transverse, très renflée, convexe, inéquilatérale, ayant le côté antérieur plus court, obtus et faiblement tronqué; le postérieur, plus manifestement tronqué, est formé de deux angles, l’un supérieur cardinal assez faible, l'autre ventral plus prononcé ; le bord ventral est presque rectiligne; les crochets sont très renflés, saillants et arrondis; ils portent quelques rares sillons assez superficiels, lesquels disparaissent bientôt sur le reste de la coquille, où l’on ne voit plus que de simples stries concentriques d’accroissement: La charnière est en général assez mince, faiblement arquée; elle porte des dents assez élevées, très aiguës et fortement pectinées. Tout l'extérieur est noirâtre, l'intérieur est blanc et assez souvent irisé. Belle espèce bien distincte, remarquable par sa forme très renflée, par la minceur relativement peu considérable de son test, et par suite de tout l'appareil cardinal, dont les éminences dentiformes sont aiguës et fortement ciselées; les crochets, très volumineux et arrondis, portent quelques rares sillons rayonnants, le reste étant presque lisse. C77)) Nous avons quelquefois vu celte coquille désignée dans les collections sous le nom de Castaha Gaudichaudü, Férussac; n'ayant pas trouvé dans les ouvragef de cet auteur l’origine de ce nom et sa consécration scientifique, nous avons dà imposer à l'espèce un nom nouveau. Habite le Brésil. 6. CASTALIA ACUTICOSTA (Nobis). (PLANCHE XIV, fig. 3.) C. triangulari, compressa , subæquilaterali ; latere antico rotundato, postice angu- lato, bisinuato ; umbonibus majoribus incurvatis, sulcis elevatisque acutis radiantibus numerosis instructis, antice minoribusque granulatis ; cardine robustiori, dentibus pro- funde pectinulatis; exteriori lutescente ; interiori albo-margaritaceo. Long., 3; haut., 26 ; épass., 23 null. Coquille triangulaire, comprimée dans son ensemble, inéquilatérale ; crochets submédiaires saillants et incurvés en avant et couverts de côtes rayonnantes nombreuses s'étendant sur tout le reste de la coquille : ces côtes, généralement saillantes et tranchantes, sont plus petites et granuleuses sur le côté antérieur, et plus larges et distantes sur le postérieur; celui-ci est d’ailleurs muni d’un angle très prononcé accompagné d’un large sinus limitant le corselet. L’extérieur des valves est jaunâtre; l’intérieur est d’un blanc nacré. La char- nière est très épaisse, fortement sinueuse, les dents sont très robustes, multiples et profondément pectinées. Cette jolie petite espèce nous paraît bien distincte de ses congénères, d'abord à cause de sa forme triangulaire fortement carénée sur le côté postérieur, puis par ses côtes nombreuses et tranchantes, et enfin par sa coloration extérieure jaunâtre. Elle rappelle un peu par son aspect général notre Castalia relusa; mais les différents caractères que nous venons d’énumérer l'en distinguent parfaitement. Bien qu’assez épaisse dans son ensemble, cette coquille pourrait bien ne pas être arrivée à un état adulte complet; cette supposition nous est suggérée par la grande étendue des sillons qui couvrent sa surface, lesquels sont habituellement dans les différentes espèces du genre Castalie bornés à la convexité des crochets; malgré cela nous croyons l'espèce parfaitement distincte. Habite le Brésil. : 7. CASTALIA DUPREI (Recluz). Recluz, Mag. z00!., p. 77 (1843). — Recluz, Revue zool., 1843, pl. 35. Habite le Brésil. (78) Genre HYRIE, Ayria, Lamarck. Le genre Hyrie a été établi par Lamarck pour des coquilles ayant l’ensemble des caractères des Unios proprement dits, mais en différant par de légères modi- fications dans la disposition des dents de la charnière. Dans ces derniers temps, plusieurs auteurs ont cherché à démontrer le peu de valeur de cette coupe générique et la possibilité de retrouver, dans certaines espèces d'Unios, une partie ou la totalité des caractères assignés par Lamarck à son genre Ayrie. Malgré la justesse de ces observations, le genre qui nous occupe a été maintenu dans les méthodes, au moins à titre de sous-genre : c'est qu’en effet, à défaut de caractères bien précis et pour ainsi dire exclusifs, les Hyries présentent dans leur ensemble, et en un mot dans leur faces, un cachet tout particulier qui ne permet pas de les confondre avec les Unios. Cet exemple d'un genre à Caractères ambigus, receyant sa consécration d'une sorte de facies que lui imprime l’ensemble des formes extérieures, n’est pas le seul que l’on puisse citer dans la nombreuse série des Mollusques, et d’autres genres n’ont guère plus de titres à leur conservation dans nos méthodes : c'est là, nous le reconnaissons, un fait extrêmement regrettable; cependant nos regrets sont bien plus vifs à l'égard de ceux des genres chez lesquels on a pu trouver un caractère plus précis à la faveur duquel les autres rapports et les aflinités naturelles semblent être rompus. Toutes les espèces d'Hyries connues jusqu’à ce jour sont propres à l'Amérique méridionale; le Brésil, la Guyane, la Bolivie et le Pérou sont les parties de ce vaste continent où on les rencontre. 4. HYRIA CORRUGATA (Lamarck). Lamarck, Ann. sans. vert., n° 2.— Encycl. méth.. p. 247, fig. 2. — Triplodon rugosus, Spix, Test. Bras., pl. 29, fig. 1-2. Habite la Guyane. 2. HYRIA TRANSVERSA (Nobis). (PLANCHE XV, fig. 1.) IH. testa oblongo-transversa, crassa, inœquilaterali; latere antico breviori, rotun- dato, postico oblique angulatoque linguatulo, superne elato, subexpanso; umbonibus tumidis, rugis pauciper crassioribus impressis. Long., 100; haut., 60; épaiss., 35 mill. Coquille ovale-oblongue, transverse, inéquilatérale, épaisse, assez renflée, à crochets saillants couverts de grosses rides peu nombreuses et surmontées d'un angle obtus aboutissant obliquement sur le bord postérieur, en s’atténuant sensi- (79 ) blement et rendant cette partie comme lingulée; le côté antérieur, très court, est à peine auriculé sur la ligne cardinale, il est arrondi vers sa partie inférieure. Le côté postérieur est légèrement dilaté en une aile peu développée. La charnière est assez épaisse; les dents sont très fortes et puissantes. Les impressions muscu- laires sont également profondes et bien indiquées. Tout l'extérieur est d'un brun noirâtre; l’intérieur est légèrement teinté de rose au milieu et irisé vers les bords. Nous avons cru devoir distinguer comme espèce particulière cette Æyrie, bien qu'elle ait d’ailleurs d'assez grands rapports avec la précédente : sa forme beau- coup plus transverse, l'épaisseur plus considérable de son test et la forme plus bombée de ses valves lui donnent une physionomie très différente; il faut encore ajouter que les crochets plus saillants portent des rides plus rares et moins pro- noncées et se continuent sous la forme d’une carène obtuse qui, en se rendant sur . le bord postérieur, le rend comme lingulé. Habite le Brésil. 3. HYRIA SYRMATOPHORA (Sowerby). (PLANCHE XV, fig. 2.) Mya syrmatofora, Linné. — Gronovius, Zooph. Gaz., pl. 18, fig. 1. — Lister, Conch., pl. 160, fig. 16. — Hyria syrmatophora, Sowerby, Gen. of shells, fig. 1. — Hyria avicularis, La- marck, var. B. — Hyria avicularis, Deshayes, Rég. an. Cuvier, pl. 92, fig. 9. Lorsque l'on cherche à se faire une opinion un peu nette de cette espèce, on trouve qu'il existe à son égard une très grande confusion; Linné, qui en est le fondateur sous le nom de Mya syrmatophora, cite les figures de Gronovius et de Lister, et fixe par là l'idée qu'il en avait; malheureusement Lamarck, en établis- sant son Æyria avicularis, donne comme une variété de celle-ci l'espèce lin- néenne : il en est résulté que les auteurs qui vinrent après confondirent le plus souvent les deux espèces en adoptant le nom donné par l'illustre auteur français. Cette manière de faire, déjà fautive à cause de la réunion de deux espèces par- faitement distinctes, l'était encore au point de vue de la nomenclature, puisque le nom imposé par Linné, étant antérieur à celui de Lamarck, aurait dù être natu- réellement accepté. Il est donc maintenant parfaitement établi que la variété (B) de l'Hyria avicularis, Lamarck, correspond à l'espèce qui nous occupe actuelle- ment. Nous croyons inutile d'en donner ici une nouvelle description ; mais nous avons pensé qu'il serait utile d’en donner une figure, afin de bien établir notre rectification, et surtout afin de permettre une comparaison plus exacte entre elle et l'espèce nouvelle qui va suivre. Cette espèce a été rapportée en très grand nombre par l'expédition de M. de Castelnau : cette abondance d'individus nous a permis de remarquer cerlaines ( 80 ) variétés intéressantes, parmi lesquelles les unes dépendent d’un âge encore jeune, les autres d’un état adulte ou d’une extrême vieillesse. Habite les bords de l'Amazone. h. HYRIA COMPLANATA (Nobis). (PLANCHE XV, fig. 3.) H. testa subquadrilaterali, compressa, subtenui, pene inæquilaterali ; latere antico breviori, superne rostrato, inferne rotundato ; postico alato, truncato vel excavato, basin attenuato ; umbonibus oblusis ; cardine angusto, arcuato, dentibus brevioribus depres- siusculisque rugosis. Long., 85; haut., 70 ; épaiss., 35 mill. Coquille subquadrilatère, comprimée, peu épaisse, presque équilatérale, ayant le côté antérieur un peu plus court, prolongé sur la ligne cardinale en une sorte de rostre au-dessous duquel le limbe se continue en une ligne courbe assez régulière allant se fondre insensiblement avec le bord ventral; le côté postérieur est aminei et dilaté en une aile plus ou moins longue, remontant quelquefois au-dessus de la ligne cardinale et se soudant dans cette partie à la valve opposée; l'intervalle compris entre cette aile et l’angle inférieur est sensiblement excavé; les crochets sont peu saillants, leur partie postérieure est relevée en un angle très obtus qui aboutit obliquement au bord inférieur. La charnière est curviligne et généralement étroite, les dents sont peu épaisses et déprimées dans leur ensemble, au moins les cardinales. Tout l'extérieur est d’un brun noirâtre, l'intérieur est blanchâtre nacré et légère- ment irisé de bleuâtre vers les bords. Cette espèce a beaucoup de rapports avec la précédente; elle en diffère cepen- dant par sa plus grande minceur, par sa forme plus élevée, presque quadrilatère, et surtout beaucoup comprimée; le développement plus considérable de son aile postérieure et, enfin, la minceur de la charnière et le plus d’élévation de ses dents constituent des caractères qui servent encore à la distinguer. Certains individus ont leurs valves soudées dans leur portion aliforme et rappellent tout à fait, à cet égard, ce que l’on observe chez les Symphynotes. Habite la Guyane. 5. HYRIA AVICULARIS (Lamarck). Lamarck, An. sans. vert., n° 1, exclus. var. B., Delessert, Recueil, pl. 42, fig. 9. — Unio caudatus, Wagner.— Diplodon furcatum, Spix, Test. Bras., pl. 27, fig. 4-2. Espèce bien distincte des précédentes, ayant sa ligne cardinale beaucoup plus prolongée en pointe surtout du côté antérieur; sa forme est également plus transverse, et sa coloration extérieure, généralement plus claire, est d’un jaune verdâtre. (81) Autant à cause des confusions dont elle a été l'objet qu'à cause de la nécessité de faciliter la comparaison entre elle et celles qui vont suivre, nous aurions désiré de la faire figurer dans l'atlas de ce Voyage, mais les limites qui nous sont imposées nous obligent de n’en rien faire et de renvoyer le lecteur à l'excellente figure donnée par M. Delessert. Habite le Brésil. G. HYRIA CASTELNAUDIT (Ncbis). (PLANCHE XVI, fig. 1.) FH. testa triangulari, compressa, valde inæquilaterali, solida, ponderosa: latere antico brevissimo, caudato, postico dilatatoque oblique truncato; limbo ventrali sub- recto; umbonibus depressiusculis, postice subangulatis ; cardine arcuato angusto; dentibus compresstusculis acutisque profunde sculptis ; exteriori lutescente, interiori margarilaceo. Long., 143; haut., 90; épaiss., 45 mill. Coquille épaisse, solide, comprimée, arquée, ayant presque la forme d'un triangle isocèle; le côté antérieur, beaucoup plus court et atténué, est prolongé en une sorte d'appendice caudal plus ou moins long et pointu; le côté postérieur est large et tronqué un peu obliquement, il est aminei à sa partie supérieure et dilaté en une sorte d’aile; les crochets sont peu saillants, ils s'étendent postérieu- rement en un angle obtus qui aboutit, en s’effaçant peu à peu, sur le bord infé- rieur. La charnière est peu arquée et peu épaisse. Les dents cardinales sont au nombre de trois : une longue et tranchante; les deux autres plus petites, obliques et fortement ridées ou découpées; la dent latérale est très longue et denticulée. Tout l'extérieur est marqué de stries d’accroissement en forme de rides assez prononcées. L'épiderme est épais et d’un jaune verdâtre ; l'intérieur est blanchâtre, irisé de bleuâtre vers les bords. Cette belle espèce a encore une certaine analogie avec les deux précédentes et surtout avec lÆyria elongata, Swainson (du Brésil); elle est cependant beaucoup moins allongée que cette dernière, mais fortement rostrée en avant, et au contraire plus large et plus manifestement tronquée en arrière; enfin son test est également beaucoup plus épais. Elle se distingue de l'Ayria avicularis par sa forme plus inéquilatérale, le côté antérieur étant surtout très atténué. Habite le Brésil. 7. HYRIA BROWNIANA (Lea). L a, Trans. Ann. Soc. Phil., vol. VE, pl. 24, fig. 116. Habite la rivière des Amazones. MoLLtsQuEs. 11 (82) GENRE MULETTE, Unio, Bruguiere. Le genre Unio, comparé à ceux de la famille à laquelle il appartient, nous montre tout d'abord une importance numérique d'espèces prodigieusement supé- rieure en même temps qu'une variété de formes véritablement luxuriante; b'en des efforts ont été tentés pour le subdiviser en un nombre plus ou moins consi- dérable de groupes secondaires, mais, il faut l'avouer, sans beaucoup de succès. Nous n'essayerons pas d'apprécier ici la valeur de ceux qui ont été successive- ment proposés, ce travail ayant déjà été fait par de plus habiles que nous, et, en particulier, par M. Deshayes, dont tous les conchyliologistes apprécient l'immense savoir; nous rappellerons seulement que cet auteur est disposé à n’en admettre qu'un petit nombre, et qu'il va même jusqu'à nier l'utilité du genre Anodonte. Pour nous renfermer dans les limites de ce travail, nous croyons devoir nous borner à ces simples observations, et pour la commodité de l'exposition, continuer, comme nous l'avons déjà fait pour les Hyries et Castalies, à maintenir ici les genres Monocondylea et Anodonta. Ainsi que nous avons déja eu occasion de le dire, le genre Unio a son summum de développement dans l'Amérique septentrionale; les autres parties de la terre en nourrissent un nombre d'espèces beaucoup plus restreint. Nous allons énumérer celles qui sont propres à l'Amérique méridionale, qu'elles aient ou non été recueillies par l'Expédition. 1. UNIO BURROUGHIANA (Lea). Lea, Trans. Ann. Soc. Phil, vol. V, pl. 10, fig. 127. — D'Orbigny, Foy. Amér. Habite le Brésil. 2. UNIO DELODONTA (Lamarck). Lamarck, Anim. sans. vert., n° 29,— Delessert, Recueil, pl.12, fig.7.— Unio rhombeus, Wagner, in Spix, Test. Bras., (. 28, fig. 1-2. — Unio lacteolus, Lea, loc. cit., vol. V, fig. 19. Habite le Brésil, la république de l'Uruguay. . 3. UNIO FONTAINEANA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 69, fig. 6-7. Habite le rio Parahiva (Brésil). h. UNIO PSAMMOICA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 71, fig. 4-7. Habite le Paraguay. (83) 5. UNIO ORBIGNYANA (Nobis). (PLANCHE XVIL, fig. 1.) Unio Orbignyi, Mupé et Deville, Mag. zool., 1850, pl. 16, fig. 1. U. esta ovato quadrata, crassa, ponderosa, compressa, antice rotundata, postice truncato-obliqua et sulco profundo adpressa, margine inferiori sinuato; intus alba, extus epidermide fusco induta; cardine subincrassato, valde arcuato, dente anteriori triangulari, acuto, posteriori elongato. Long., 97; larg., 77; épaisseur, 59 mill. Coquille irrégulièrement quadrangulaire, assez épaisse, comprimée, équilaté- rale, ayant le côté antérieur arrondi et tranchant, le postérieur tronqué oblique- ment et creusé par un sillon partant de l’arrière des crochets et aboutissant, un peu au-dessus du bord inférieur, sur le limbe, qu'il échancre assez profondément. Les crochets sont assez saillants et arrondis. La charnière est très arquée; elle porte une dent cardinale assez forte sur une valve, et deux sur l'autre; la dent latérale est allongée et striée. Toute la surface extérieure est revètue d’un épiderme d’un brun jaunâtre ; Fin- térieur est d'un blanc nacré avec quelques taches brunes arrondies, tenant pro- bablement à un état morbide. Cette espèce présente, sous le rapport de sa forme, une certaine analogie avec l'Unio psammoica, d'Orb.; elle en diffère cependant par l'absence de rides en chevrons sur les crochets, et aussi par la forme de la charnière et la disposition des dents. Habite le haut Amazone. 6. UNIO JASPIDEA (Nobis). (PLANCHE XVII, fig. 2.) U. testa solidula, subtrapezoidali, compressa, pene æquilatera; latere antico angus- Liori, rotundato, postico dilatatoque truncato, biangulato ; cardine bidentato ; umbonibus rotundatis, postice angulatis ; exteriori minultissime scabriusculo, viridescente, maculis aut lincis exiliter jaspidis, interiori albo-margaritaceo. Lony., 20; haut., 15; épaiss., 3 mill. Coquille assez épaisse, subtrapézoïde, comprimée, hastiforme, presque équila— térale; le côté antérieur un peu plus étroit et arrondi, le postérieur est brusque- ment tronqué et par suite bianguleux ; le bord ventral est convexe. La charnière, très épaisse, est armée de deux dents, dont une plus petite; les crochets sont médiaux et médiocrement convexes ; leur côté postérieur est pourvu d'un angle obtus qui se rend obliquement vers le bord inféro-postérieur. ( 84 ) Toute la surface externe est couverte de stries rugueuses ou squameuses très, fines, donnant au toucher la sensation d’une râpe. La coloration est d’un vert tendre, avec de petites taches anguleuses d’une teinte plus foncée qui la rendent comme jaspée. Cette petite espèce appartient à la division établie dans le genre Unio sous le nom d'Alasmodonte. Habite la rivière des Amazones. Nous ne savons si les individus qui sont à notre disposition sont parfaitement - adultes, et nous avons tout lieu d'en douter, ne serait-ce qu'a cause de l'intégrité des crochets et aussi des squames dont loute la surface externe est couverte. Quoi qu'il en soit, l'espèce est parfaitement distincte et facile à reconnaître, parmi ses congénères, par sa forme, sa coloration, et sa surface squameuse. Habite le rio San-Miguel (Chiquitos). On peut citer encore comme appartenant aux régions visitées par la présente Expédition les espèces suivantes : Unio Hylæa, d'Orb. (Santa-Cruz, Bolivie); Unio parallelopipedon, Lea (Chiquitos, Bolivie); Unio mulhstriata, Lea (Brésil); Unio granosa, Brug. (Guyane); Unio psammactina, Bronn (Rio-Janeiro); Unio coriacea, Dunker (Brésil; Unio Pfeiffert, Dunker (Brésil); Unio granulifera, Dunker (Brésil); Unio Besckeana, Dunker (Brésil). Gexre MONOCONDYLE, Monocondylea, d'Orb. Ce petit genre a été établi par M. d'Orbigny pour réunir des espèces dont l'animal est en tout semblable à celui des Unios, mais dont la coquille présente dans la charnière quelques caractères qui les différencient, soit des Mulettes, soit des Anodontes, et qui servent en quelque sorte d'intermédiaires entre ces deux groupes. La charnière des Monocondyles, en effet, ne présente pas de dents latérales, el les dents cardinales, non intrantes, sont formées d'un seul tubercule arrondi ou sinueux sur chaque valve; ces tubercules s'appliquent l’un au-dessus de l'autre. Les Monocondyles ont d’ailleurs un aspect général particulier, qui les fait facilement reconnaître à première vue. Leurs espèces, encore peu nombreuses, sont propres à l'Amérique méridionale, et habitent les rivières ou les fleuves du Paraguay et de la Bolivie. 1. MONOCONDYLEA GUARAYANA (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér. mérid., pi. 68, fig. 4-7. Nous rapportons à cette espèce quelques valves séparées appartenant à des individus encore très jeunes, faisant partie des collections de M. de Castelnau. Habite la province de Chiquitos, dans le rio de San-Miguel. (85 Le 72 Gexre ANODONTE, Anodonta, Brug. Le genre Anodonte a été établi par Bruguitre pour des coquilles qui jusque- là avaient été confondues avec les Moules. L'animal est en tout semblable à celui des Mulettes, mais la coquille en diffère par le manque de dents à la charnière. Ce caractère, facile à saisir dans la plupart des espèces, n’est pas exprimé dans toutes au même degré, et l'on trouve, à la limite des deux genres, des espèces pour lesquelles on éprouve un véritable embarras, afin de les rapporter avec certitude à l'un ou à l'autre: c’est en raison de cette difliculté que certains auteurs ont proposé de les réunir en un seul; cette manière de voir ne parait pas avoir été généralement adoptée, et le genre qui nous occupe continue à figurer dans toutes les méthodes. Les Anodontes sont assez nombreuses en espèces. Elles sont répandues dans les différentes parties de la terre et sous toutes les latitudes. F’Amérique méri- dionale en nourrit un certain nombre; elles se font remarquer, en général, par leur grande taille et aussi par l'épaisseur plus considérable de leur test. Quelques auteurs, et M. Lea en particulier, qui a fait des travaux considérables sur la famille des Naïades, ont laissé dans le genre Anodonte certaines espèces qui présentent un caractère tout particulier: nous voulons parler de la présence d’un sinus palléal rentrant dans l'intérieur de la coquille. Le savant illustre que nous venons de citer en fait cependant un sous-genre sous le nom de Columba. M. d'Orbigny, qui a étudié ces espèces, les classe dans le genre fridine; or, comme les Iridines ne présentent pas ce caractère, il est évident que les coquilles dont il est ici question doivent former une coupe générique distincte : celle opinion a été celle de M. Gray, qui dès 1842 l'établissait sous le nom de Leila, en indiquant comme type l’Anodonta esula, dont nous parlerons plus loin. 1. ANODONTA TRAPEZIALIS (Lamarck). Lamarek, Anim. sans. vert., n° 1, Encycl. méth., pl. 205.— Anodonta gigantea, Spix, Test. Bras. pl: 19; fig.1-2: Grande et belle espèce bien distincte, remarquable par sa forme oblique trans- verse, atlénuée en avant, ainsi que par l'épaisseur et la solidité de son test. L'Expédition de M. de Castelnau en a rapporté une magnifique série d'individus qui nous a été d'un grand secours pour bien rétablir et préciser d’une manière définitive l'espèce qui va suivre. Habite le Brésil, le Paraguay, Buenos-Ayres. Lamarck, Anim. sans vert., n° 12.— Delessert, Recueil, pl. 13, Test. Bras., pl. 21, fig. 1-2. — Anodon trapezialis, Lea (| Voy. Amér. Cette espèce a été confondue avec la précédente modernes ; on la trouve mentionnée dans la synony ie caractères qui l’Anodonta exolica Fe l'Anod. apart sont : d'abord la forme générale, laquelle est plus équilatérale, plus renflée dans la pre- mière, tandis qu’elle est atténuée antérieurement et comprimée dans la seconde; le test plus mince et plus léger dans l’une que dans l’autre; enfin, la coloration elle- même est toujours un peu différente. Habite le Brésil, le Paraguay, etc. NT 3. ANODONTA MEMBRANACEA (d'Orb.). Mytilus membranaceus, Maton, Trans. z0ol. of Soc. Lond., t. LXX, p. 325, n° 4. — D'Orbignv, Voy. Amér. mérid., pl. 79, fig. 11. — Anodonta trapezoides et Anodonta rotunda, Spix, Test. Bras., pl. 20, fig. 1, 2-4. — Anodonta lato-marginata, Lea, Trans. Ann. Soc. Phil., vol. V, p- 12, fig. 34. | Habite le Paraguay. é P 4. ANODONTA SIRIONOS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 80, fig. 1-4. — Anodon Ferrarissi, d'Orbigny, loc. cit. pl. 7h, fig. 4-6. À ar Habite la province de Chiquitos, le Parana. 5. ANODONTA TRIGONA (Spix). 9h Parle} Spix, l'est. Bras., pl. 22, fig. 2.—Anodonta Chiquitana, D EN Syn. Mag. z0ol., n° 12. Habite les provinces de Chiquitos et Moxos. Spix, Test. Bras., pl. 22, fig. 3-4. Habite le Brésil. | | | | 6. ANODONTA OBTUSA (Spix). | (Ex 7. ANODONTA OBTUSULA (Nobis). (PLANCHE XIV, fig. 3.) À. testa transversa, subelliptica, tumida, inæquilaterali, antice subrostrata et rotundata, postice oblique tuncata, umbonibus elevatis inflatis, viridescente, radiis obscuris latioribus ornata, interne cœrulescente margaritacea. Long., 58; haut., 32; épaiss., 25 mill. Coquille transverse, presque elliptique, renflée, inéquilatérale, ayant son côté antérieur plus court, plus étroit, arrondi et subrostré ; le côté postérieur est coupé obliquement sur son bord: celui-ci forme un angle obtus à son point de réunion avec le bord cardinal; le bord inférieur ou ventral est convexe. Les crochets sont très saillants et arrondis. Tout l’extérieur est verdätre foncé, avec quelques rayons noirâtres peu marqués. L'intérieur est nacré de blanc bleuâtre. Cette petite espèce, dont le test est relativement assez épais et dont la forme elliptique est un peu rostrée en avant et obtuse en arrière, est certainement très voisine de l’A. oblusa, Spix, au moins d'après ce que l’on peut en juger par la figure donnée par cet auteur; elle s'en distingue néanmoins par sa forme plus transverse, et son côté antérieur rostré. Habite Santa-Anna de Chiquitos (Bolivie). 8. ANODONTA LITTURATA (Nobis). (PLANCHE XVIL, fig. 4.) Anodon litturata, Spix, Test. Bras., pl. 21, fig. 4. — Anodonta obtusa, Lea (non Spix). Cette espèce a été confondue à tort par M. Lea avec l'Anodonta obtusa, Spix ; les petites taches anguleuses que l’on observe à la surface extérieure la rendent très distincte, en même temps que sa forme est moins renflée et son test plus mince. Habite le Brésil. 9. ANODONTA MORTONIANA ([Lea). Lea, Trans. Ann. S. N. Phil., vol. V, pl. 13, fig. 37, Habite la rivière du Parana. 10. ANODONTA WEDDELLI (Nobis). (PLANCHE XVII, fig. 5.) A. testa solidula, transversa, subelliptica, antice angustiori, rotundata, postice oblique truncala, superne angulata ; area cardinali subrecta; extus epidermide fusco nigres- cente induta, intus margaritaceo-alba, marginibus viridescentibus. Long., 66; haut., 35; épaiss., 22 mill. Coquille assez épaisse, solide, transverse, un peu elliptique, très inéquilatérale : (88) sensiblement plus étroite du côté antérieur, lequel est d’ailleurs régulière- ment arrondi sur son bord; le côté postérieur, un peu plus large, est tronqué obliquement et anguleux à sa partie supérieure, par suite de la rectitude et du prolongement de l’area cardinale. Toute la surface extérieure est marquée de stries d’accroissement assez fortes; elle est revètue d’un épiderme épais, d’un brun noirâtre. L'intérieur est nacré de blanchâtre au milieu, devenant irisé ou verdätre vers les bords. Cette espèce est extrêmement voisine de l'Anodonta Mortoniana. Dans un pre- mier travail nous l’avions même rapportée à cette dernière espèce; cependant un examen plus minutieux nous a fait apercevoir des différences appréciables : pre- miérement, dans la forme générale plus renflée; deuxièmement, par le côté anté- rieur plus étroit et arrondi; troisiéèmement, enfin, par ses impressions musculaires plus profondes et plus étendues. Si l'on ajoute à ces caractères une différence assez notable dans la provenance, puisque l'espèce indiquée par l’auteur amé- ricain vient du rio Purana, tandis que notre espèce a été recueillie par M. Weddell à Santa-Anna de Chiquitos (Brésil), on aura un motif de plus pour les distinguer. | 41. ANODONTA CASTELNAUDIT (Nobis). (PLANCHE XVII, fig. 4.) À. testa oblongo-elongata, solidula, transversim concentrice striata, inæquilatera, antice rotunduta, postice oblique truncata, basi rostrata; area cardinal subrecta, umbo- nibus prominentibus, rotundatis; cardine subcalloso; interiori carneosoque viridi, mar- garilaceo, exteriori fusco. Long., 65; épaiss., 23 mill. Coquille oblongue, un peu allongée, assez épaisse, très inéquilatérale; le côté antérieur est court et arrondi; le postérieur est obliquement tronqué et prolongé à la base en un rostre arrondi. La ligne cardinale est presque linéaire, elle forme à chaque extrémité une sorte de petit angle, à son point de réunion aux bords antérieur et postérieur. Les crochets sont assez saillants et arrondis, leur partie postérieure est faiblement anguleuse ; la charnière est légèrement calleuse. Toute la surface extérieure est couverte de stries concentriques bien apparentes, elle est d'un brun noirâtre; l'intérieur est d’un rose carnéolé au milieu; les bords sont irisés de verdätre. Habite le fleuve des Amazones. 42. ANODONTA SOLIDULA (Nobis). (PLANCHE XVII, fig. 2.) Hupé et Deville, Mag. z0ol., 1850, pl. 16, fig. 2. A. testa oblongo elongata, subeylindrica, solida, valde inæquilatera, antice abbre- ( 89 walaque rotundata, postice obliqua ; margine ventrali parallelo dorsali ; umbonibus ob- Lusis expansis; epidermide fusco-castaneo induta ; interiori viridescente magaritaceo. Long , 75; haut., 36; épaiss., 25. Coquille oblongue transverse, peu renflée, épaisse, solide, très inéquilatérale; le côté antérieur est très court et arrondi; le postérieur, régulièrement arqué sur la ligne cardinale, est atténué vers son extrémité, laquelle est également arrondie: les crochets sont très peu saillants; le bord ventral est presque rectiligne. La charnière est arquée, à peine calleuse. Toute la surface extérieure est marquée de lignes transverses d’accroissement, en forme de rides assez saillantes; elle est d’un brun marron foncé. L'intérieur est rougeätre avec des reflets irisés verdâtres sur les bords. Cette jolie espèce, comme presque toutes celles du même genre appartenant aux régions équatoriales du Brésil, a le test assez épais et solide; elle est facile à distinguer par sa forme cylindracée, ses crochets peu saillants, par sa ligne cardinale arquée, et enfin par sa coloration rougeâtre à l'intérieur, avec des zones irisées verdätres. Elle est très voisine de l’Anodonta elongata, Swainson (du Brésil). Habite le haut Amazone. 13. ANODONTA SCHRŒTERIANA (Lea). (PLANCHE XIV, fig. 4.) Lea, Trans. Ann. N.S. Phil , 2° série, pl. 29, fig. 55. Habite le haut Amazone. 14. ANODONTA LINGULATA (Nobis). (PLANCHE XVII, fig. 1.) _ À. testa elliptico-oblonga, solida, valde inæquilatera, latere antico breviori, obtusoque rotundato, postice longiori lingulato et compresso; area cardinali breviori, subarcuata ; umbonibus minoribus, convexis ; externe epidermide fusco-nigrescente induta, interne albo-viridescente margaritacea. Long., 100; haut., 92; épaiss., 40 mull. Coquille elliptique, très épaisse, solide et fortement inéquilatérale; le côté antérieur est très court, oblus et arrondi; la partie moyenne est sensiblement dilatée, elle s’atténue peu à peu vers le côté postérieur, lequel est arrondi ou plutôt lingulé; la ligne cardinale est très peu étendue, elle se termine postérieu- rement en un angle peu prononcé, si ce n’est chez les jeunes individus. Les cro- chets sont peu saillants et arrondis; de leur partie postérieure il part une sorte de pelite carène à peine indiquée, qui aboutit sur le limbe de ce côté. L’extérieur est d'un brun noirâtre; l'intérieur est blanchâtre irisé vers les bords. MOLLUSQUES. 12 QŒUUR) Espèce remarquable par sa forme elliptique, obtuse et arrondie en avant, comprimée et lingulée en arrière; son test est extrêmement épais et solide. L'area cardinale est très peu étendue, et les crochets sont peu saillants et obtus. Habite Corumba (Paraguay). | Quelques autres espèces de ce genre peuvent être citées ici. Ce sont : Anodonta Wheatleyi, Lea (Para); A. Tranhviniana, Lea (Carthagène) ; 4. {ortilis, Lea (Brésil): A. crispata, Lamk. (Cayenne); 4. ensiformis, Spix (Brésil). Gexre LEILE, Leila, Gray. Ce genre a été établi par M. Gray pour des espèces qui jusque-là étaient con- fondues avec les Anodontes par certains auteurs, et avec les Tridines par d’autres. Nous avons déjà dit que ces espèces offrent un caractère très important, dans la présence d’un sinus palléal rentrant sur leur coquille. On peut ajouter à ce caractère, déjà d’une grande valeur, un bdillement bien manifeste des valves à leur partie antérieure, dans le tiers au moins de l'étendue du bord ventral. Les espèces de ce genre sont encore peu nombreuses; elles proviennent toutes de l'Amérique méridionale, et habitent précisément les régions explorées par cette Expédition; de telle sorte qu’en énumérant les espèces déjà décrites et y joignant celles qui sont dues aux recherches de nos voyageurs, nous aurons ainsi la monographie complète de ce genre intéressant. 1. LEILA PULVINATA (Nobis). (PLANCHE XX, fig. 1.) L. testa tenui, ventricosa, inflata, subæquilatera; latere antico hante, oblique rotun- dato, postice emarginatoque subrostrato ; area cardinali subrecta, antice producta ; limbo ventrali convexiori; umbonibus elevatis convexioribusque recurvatis : impressione palleali late sinuato. | Long., 115; haut., 116; épaiss., 65 mill. Coquille mince, légère, très ventrue, renflée, presque équilatérale, ayant le côté antérieur un peu plus court, bâillant et obliquement arrondi, et se continuant insensiblement avec la ligne ventrale, laquelle est très convexe; le côté postérieur est échancré et tronqué à sa partie supérieure et légèrement rostré à la base: La ligne cardinale est presque rectiligne, surtout en avant, où elle se prolonge un peu et fait saillie sur le bord antérieur; les crochets sont très bombés et incur- vés; de leur partie postérieure naît un angle obtus qui aboutit au rostre du bord postérieur. Les impressions musculaires sont grandes; l’antérieure est multiple. L'impression palléale, ondulée dans sa portion antérieure et médiane, s’infléchit (M) postérieurement en un large sinus rentrant. La coloration extérieure est d’un jaune verdâtre; l'intérieur est blanchâtre et légèrement irisé. Bien que répandue dans les collections depuis longtemps déjà, où elle est géné- ralement confondue avec la suivante, cette espèce n’a encore, que nous sachions, été nommée nulle part: elle est très remarquable par sa forme extrêmement bom- bée, surtout vers les crochets, ceux-ci étant d’ailleurs presque médians; elle est bäillante dans sa partie antérieure. Habite Rio-Janeiro. 2. LEILA TRAPEZIALIS (Nobis). Iridina trapezialis, d'Orbigny, Syn. Mag. z0ol., 1835, n° 1 (non Anodonta trapeztalis, Lamarck). Habite le Paraguay. 3. LEILA GEORGINA (Nobis). Anodonta georgina, Gray, Grifith, Ann. Aingd., pl. 19. Habite le Paraguay. h. LEILA ESULA (Gray). Anodonta esula, Jan. — Iridina esula, d'Orbigny, Foy. Amér. Habite la Bolivie. 5. LEILA BLAINVILEIANA (Nobis). Anodonta (Columba) Blainvilliana, Lea, Trans. Ann. N. S. Phil., vol. V, pl. 42, fig. 35. — Tridina esula, d'Orbigny, loc. cit. Cette espèce, établie par M. Lea, comme appartenant au genre Anodonte, dans sa division des Columba, a Ë& considérée par M. d'Orbigny comme une variété de la précédente. Dans son magnifique travail sur la famille des Naïades, M. Lea a insisté de nouveau sur la distinction de ces deux espèces, en indiquant comme caractères différentiels la forme plus arrondie du sinus palléal chez l'Esula, en même temps que la teinte rouge de sa nacre intérieure, tandis qu’elle est tou- jours bleuâtre danse Blanvilliana. Les quelques exemplaires que nous avons examinés confirment en effet cette observation. Habite la Bolivie. 6. LEILA CASTELNAUDII (Nobis). (PLANCHE XIX, fig. 1.) L. testa trapezoidali, subcompressa, crassissima, inæquilatera, antice acuta, postice dilatataque oblique truncata ; cardine subflexuoso, anterius recto ; umbonibus rotun- (S92A) datis, postice subangulatis; impressione palleali sinuate triangulari; extus fusco-nigres- cente ; intus cœruleaque viridi margaritacea. Long., 160; haut., 105; épaiss., 65 mill. Coquille de forme trapézoïdale, comprimée dans son ensemble, très épaisse, inéquilatérale, atténuée et aiguë en avant, dilatée et obliquement tronquée en arrière; ligne cardinale un peu flexueuse au milieu, rectiligne et subrostrée à sa partie antérieure; bord ventral bâillant dans son tiers antérieur, et convexe dans toute son étendue. Crochets arrondis, peu saillants et obscurément angu- leux à leur partie postérieure. — Tout l'extérieur est marqué de lignes concen- triques d’accroissement assez fortes : il est coloré en un brun noirâtre très foncé. L'intérieur est vivement irisé d'un blanc bleuâtre. Cette belle espèce a une certaine analogie avec les deux précédentes; mais la position plus médiane de ses crochets, sa forme généralement plus élargie et plus comprimée dans son ensemble, Fen distinguent parfaitement. Habite Bourbon ou Olympo (Paraguay). Gexre MYCÉTOPODE, Mycetopus, d'Orb. Le genre Mycélopode à été établi par M. d'Orbigny (Voy. Amér. mérid. ) pour des Mollusques acéphales très voisins des Anodontes, mais s'en distinguant surtout par leur pied extrêmement allongé, terminé à son extrémité par une sorte de bouton, et tout à fait analogue à celui des Solens. La coquille elle-même, à cause de sa forme allongée et de sa minceur extrême, semble confirmer cette analogie et a tout à fait l'apparence d'un Solen. Nous ne reviendrons pas sur les motifs qui nous ont déterminé à conserver ce genre dans la famille des Naïades, malgré son ambiguïté et son organisation cu quelque sorte problématique. Sa place dans la méthode ne parait pas être fixée d'une manière définitive, et il nous paraît un de ceux qui devront concourir à modifier quelques-uns des principes généralement admis jusqu'à ce jour, et qui servent de guide pour la distribution et la classification des Acéphales. Les Mycétopodes, sont propres à l'Amérique méridionale. M. d'Orbigny, en fondant ce genre dans la relation de sen voyage, a fait con- naître trois espèces. Nous pensons que celle désignée par Wagner (in Spix, Fest. Brasil.) sous le nom d’Anodonte pygmæa, et que les auteurs modernes rapportent au Mycelopus siliquosus, d'Orb., doit former une espèce distincte; enfin nous en ajouterons une autre entièrement nouvelle, rapportée par la présente Expédition. 1. MYCETOPUS SOLENIFORMIS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 66, fig. 1. Habite la Bolivie. (295 ) 2. MYCETOPUS SILIQUOSUS (d'Orb.). D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 67. — Anodon siliquosum, Spix, Test. Bras, pl. 23, fig. 2 Anodon longinum, Spix, loc. cit., pl. 22, fig. 1. Habite les affluents de l'Amazone (Chiquitos). 3. MYCETOPUS VENTRICOSUS (d'Orb.). ; D'Orbigny, Voy. Amér., pl. 72, fig. 2-3. Habite Chiquitos (Bolivie). k. MYCETOPUS PYGMÆUS (Nobis). (PLANCHE XIX, fig. 2.) Anodon pygmæum, Spix, Test. Bras., pl. 23, fig. 3-4. Habite le Brésil. 5. MYCETOPUS WEDDELLIT (Nobis). (PLANCHE XX, fig. 2. M. testa elongatissima, tenu, fragili, subcylindrica, inœquitatera, latere antico breviori, rotundato, postice oblique rotundato, subattenuato ; umbonibus minimis exo- lete subangulatis ; marginibus superioribusque inferioribus parallelis ; extus epidermide fusco induta, intus violacescente margaritacea. Long., 65; haut., 18; épaiss., 9 mill. Coquille très mince, et fragile, allongée, presque cylindrique, très inéquila- térale ; le côté antérieur est très court et arrondi; le postérieur est également arrondi, mais coupé obliquement à sa partie supérieure; les bords dorsal et ven- tral sont presque parallèles; les crochets sont peu saillants et faiblement relevés à leur partie postérieure. Toute la coquille est revêtue extérieurement d'un épiderme jaunâtre assez clair; l’intérieur est irisé d’un blanc légèrement violacé. Cette jolie petite espèce est surtout remarquable par sa forme très allongée, ainsi que par le parallélisme complet de ses bords supérieur et inférieur. Ce dernier caractère peut servir principalement à la distinguer des précédentes, qui, en général, sont plus où moins élargies dans leur partie postérieure. Habite Santa-Anna de Chiquitos (Brésil), où elle a &té recueillie par M. Weddell, qui a bien voulu nous la communiquer et auquel nous nous faisons un plaisir de la dédier. Un certain nombre d’autres espèces d'Acéphales ont été signalées par les auteurs comme provenant des contrées explorées par cette Expédition, et quelques-unes ont été recueillies par elle; les reproduire ici donnerait à notre travail une extension que les limites qui nous sont imposées ne nous permettent pas d'exécuter. TABLE DES MOLLUSQUES DÉCRITS DANS CET OUVRAGE. CLasse Ir. — CÉPHALOPODES. (CH IGU EE mor n° & m'otbtotdrherp:4 chats 2 CLasse Ie. — GASTÉROPODES. Pulmonés terrestres. GNABIQUIUS TT EME EEE CHU (CR AITESPS or srenetatolo 6 BE are ! GASUCONEA EE CCC 5 GHelIXICONSDUCIOn UP EE 6 = GENE) so otetobaose 6 —NANEUiCUId AUD 7 — M Drasiliana, Desh.r..-.. CN NS = ISETDENS OS PIXS Ce eee ere 8 — amazonica, Pfeiff. . . . . . . . 9 — helidca ad OND. Ce ceci 16 oNonile; BlOdie Re RE. 11 MC3SelDAUdE UP ER 11 — claromphalos, Hup. . . . . . . 15 — clausomphalos, Hup. . . . . . 16 noGiluta MDI RER 16 —. {urCilata HUD E. -0- 18 Anostoma Verreauxianum, Hup. . . . . 22 Bulimus maximus, Sow. . . . . . . .. 2/ — kremnoicus, d'Orb. . . . . .. 25 — Cantagallanus, Rang. . . .-. . . 25 —ODIONPUS MU CRC 26 —MICAPIIACEUS PEER 26 —Jacunosus, d'Orb:... 0. 27 Cas ElAUAAUD EE 27 — Contortuplicalus, Reeve. . . . . 28 —nLArEeTtU API EE 30 — Difastiatus PDO — alutaceus, Reeye. . . . . . . . 90 A DOrPYFIUS, PIeilt. = - 0 ol D NT ES SN 0e al — Adamsoni, Reeve, . . . . . .. 92 ee TOP MOD EU. Re ir 33 ERA UD ei LC 34 —MLOrOISIANUS UD 00 RNCS US AUD EEE 100 CONCRICORCRCNCE SES C5 C0 GS CS = ! 5 ! Eure DDC = 12 = rez D] = = © = = © 1 G. G. G. C , G Sulimus Boussingaulti, Flup. . . . . . . LYMDCd TE -PirEeeE BAIUIN CES Der 0 (ua eu 0 ONE DlANOIDIS ee . Ancylus. . . Ampullaria . Melania . Aplysia —MUthaMNOICUSs, MOD EEE Ph alauda AUD RENE 19 revinctus; LIUp met 10 IYneiculus; LHUp 0000-07 —exaratus LICE EE Ce —"…PIPErAlUS SOW. ie Le —— Cxpansus, PIC ee — rhodolarynx, Reeve. . . . . . . —Wcddeli AUD ee ne — 0 Jussieu Val A — Hamiltoni, Reeve. « : . — Beyerleanus, Hup.. . . . . . . —— DASIMPICX, HIUP.... 0. he 0 — Ucoarclalus, Pfeiff — (EBTEBIUS (AY = - re JE Motorola te -nrarate ne du Tornatelina te et retient Clausilia OR en Pulmonés fluvialiles. Pulmonés operculés. GYCIOSLOMA er ee . Helicina — canaliculata, Lamk. . . . . .. — guyanensis, Lamk.. . : .. .: —.Castelnaudi, Hup....... —Mhintenmedia, FE 6 tetes. —: Swainsonii, Hup. + . . « . DO YSIS OP EE a DOUNIA UP te ee — armeniacum, Hup. . — Aulanieri, Hup. . . — sinnamarina , Desh 99 ü9 A0 A1 at 42 Un 66 66 (ee) S CS VS] = ES EC eo — © 13 (95) Casse III*. — ACÉPHALES. G. Monocondylea guarayana, d'Orb. . . , N'ATADES Hey. ne te ee SE 2 G. Anodonta lrapezialis, Lamk. . . . . . + Castalia retusa, Hup. . .. , . . .. 15 ND: RE XDIICAN Lame re — multisulcata, HUB COL LUN M ODIUSUAP SUP ne ne, LUCE Nb véoto toile date FORTE ITA ta UD A COIC OS UP ee ETES — Weddelli UD ere ï. Iyria transversa, [lup. . . . . . . . . DOTE CE] CAS Cl UT NHUp Re — Synmalophora, Sow. . . .. .. 79 45 9 =: HOME, Hibo sc rem e —( cOmplanata HUD: ...."0.1.. 804153 nn iOGUlA RS AUD PER MAC LEO GS SC 80 G. Leila pulvinata, Hup. . . . . . . .. CASE NAUdAHUp ER EEE CH MT NI = MEME PO EN NE G. Unio Orbignyana, Hup. . . . . . ., 8317001 0 Castelnau AUDE RER CE RP IASDidea A HUPE EE - 85 17 2]|G. Mycetopus Weddellü, Hup. . . . . . —— “se ERRATA. Page 31, n° 35. Bulimus lalesi, lisez Yatesi. Page 52, n° 36. Bulimus Adamsoni, Pfeiff., au lieu de pl. I, fig. ?, lisez pl. VILL, fig. 2. Page 53, n° 57. Bulimus regina, d'Orb., au lieu de pl. X, fig. 3, lisez pl. X, fig. 2. Page 35, n° 89. Bulimus Loroisianus, Hupé, au lieu de pl. IL, fig. 4, lisez pl. X, fig. 1. Page 48, n° 98. Bulimus Jussieui, Val., au lieu de pl. XVIE, fig. 4, lisez pl. VIL, fig. 4. Page A9, n° 105. Bulimus Hamilloni, Reeve, au lieu de pl. XIX, fig. 5, lisez pl. IX, fig. | Page 58, n° 225. Bulimus bilabiatus, Brod., au lieu de pl. VI, fig. 2, lisez PV GE PI. PI. Pl. PI. p]: PI. ali VI. VIE, VII. LVL = OECN & & © D > EE © œ ES BEC D >» (OC) (O1 = GE OO DES © = = © © TABLE DES PLANCHES CONTENUES DANS CET OUVRAGE. . Helix amazonica, Pfeifr. . Bulimus . Bulimus Yalesi, Shuttl. . Bulimus , . Helix serpens, Spix. . Felix anguicuia, Hupé. . Helix boa, Hupé. . Helix heliaca, d’Orb. . Helix brasiliana, Desh. . Helix monile, Brod. . Helix Castelnaudi, Hupé. . Helix furcillata, Hupé. . Helix claromphalos, Hupé. . Helix clausomphalos, Hupé. . Helix diluta, Pfeifr. Anostoma Verreauxianum, Hupé. . Bulimus maximus, Sow. . Bulimus Castelnaudi, Iupé. . Bulimus capillaceus, Pfeil. . Bulimus lacunosus, d’Orb. . Bulimus porphyrius, Pfeiff. . Bulimus lynciculus, Hupé. . Bulimus piperatus, Sow. . Bulimus bilabiatus, Brod. . Bulimus egregius, Jay. . Bulimus expansus, Pfeiff. . Bulimus rhodolarynx, Reeve. . Bulimus zoographicus, d'Orb. Bulimus Beyerleanus, Hupé. . Bulimus regina (junior), d'Orb. . Bulimus revinctus, Hupé. . Bulimus alauda, Hupé. . Bulimus Jussieui, Val, Weddellii, Hupé. Adamsoni, Recve, . Bulimus exaratus, Pfeif, . Bulimus culmineus, d'Orb. Bulimus incisus, Hupé. . Bulimus Boussingaulli, Hupé. . Bulimus egregius, Jay. . Bulimus auris-muris, Moric. . Bulimus Hamiltoni, Reeve. . Bulimus simplex, Hupé. PI. PI. PI. PI. PI. PI PI. PI, PI. XL. XI. XII. XIV. XY. MEXIVIT XVIT. XVILL. XIX. XX. D PE oo ND = E © KR + OUEN ÉE EE © D mn SN À E go D > EE OS © = B De ES Ne ex 2 . Bulimus Loroisianus, Hupé. . Bulimus regina, d'Orb. . Bulimus regalis, Hupé. . Bulimus coarctatus, Pfeiff. Ampullaria Castelnaudi, Hupé. . Ampullaria lineata, Spix. . Ampullaria intermedia, Fér. . Ampullaria guyanensis, Lamk, . Ampullaria physis, Hupé. . Ampullaria decussata, Moric. Ampullaria prunella, Hupé. . Ampullaria canaliculata, Lamk., var. . Ampullaria Aulanieri, Lupé. Ampullaria scalaris, d'Orb. . Ampullaria sinnamarina, Desh. . Ampullaria armeniacum, Hupé,. . Melania crenocarina, Moric. . Castalia turgida, Hupé. . Castalia retusa, Hupé. . Castalia acuticosta, Hupé. . Castalia mullisulcata, Hupé. . Iyria transversa, Hupé. . Hyria syrmatophora, Sow. . Hyria complanata, Hupé. Hyria Castelnaudi, Hupé. Hyria corrugata (junior), Lamk. . Unio orbignyanus, Hupé. . Unio jaspideus, Hupé. . Anodonta obtusula, Hupé. . Anodonta litturata, Spix. . Anodonta Weddellii, Hupé. Anodonta lingulata, Hupé. Anondonta solidula, Hupé. . Anodonta Schroeteriana, Lea. . Anodonta Castelnaudi, Hupé. . Leila Castelnaudi, Hupé. . Mycetopus pygmœus, Hapé. . Leila pulvinata, Hupé. 9, Mycetopus Weddellii, Hupé. 1° Pate Zoologie Molhasques. PI Oudart Lith PBertrand Editeur lathofr ape Geny Gros, Paris ) 1 HEUX AMAZONICA. Pfeiffer 3 .HELIX ANCUICULA Not 2. HELIX SERPENS. Sx 4 HELIX BOÀ Nobs ) É xpediiion de F de Castelnau (Amerique du Sud) TE Partie Looiogie Mollusques PI 9 1 Pd 227) ee Dudart Lith P Bertrand Editeur Lithograpme Geny Gros Paris 1. HELIX HELIACA D Orbigny 3.HELIX MONILE .Brod 2. HELIX BRASILIANA Deshayes 4 .HELJX CASTELNAUDIT Nos 4 Castelnau (À merique du Sud) JE Partie. Aolo Ondar MO TATA Te MAX DUTIC LIVIU D d OWETDY ( Ô astelnau (Amerique du Sud ) 1Parte Zoolome MOIS P. Bertrand Editeur Prédiuon def. de Castelnau {Amerique du Sud) TePartie Zoologe Mollusques PL6 2 | $ q Jathoÿraph e GenyGros.Pans Ondart Eath : P Bertrand Editeur 1. BULIMUS BILABIATUS Brodenp. .. # BULIMUS RHODOLARYNX Resve J'orb 2. BULIMUS ECRECIUS . Jay 5. BULIMUS Z00CRAPHICUS 3 .BULIMUS EXPANSUS Peer G. BULIMUS BEYERLEANUS Nhs Expédition de F de Castelnau (Amerique du Sud.) ZPartie Zoologie Mollusques ? —— 2 Oudart Lth P Bertrand, Editeur Inthoÿraplue Geny-Gros Paris 4. BULIMUS REGINA [Jumor)D orb 3. BULIMUS ALAUDA Nohis 9. BULIMUS REVINCTUS Nos 4. BULIMUS JUSSIEUT Val. 5.BULIMUS WEDDELLIT Nobis. [CR ere = me Exyediion de F de Castelnau Amerique du Sud) FE D ur lu Fapue Zoologie Oudart Liih em nie) Mollusques 218 PBerirand Editeur 3. BULIMUS EXARATUS Lithofraphie Geny-Gros, Fans ). Pfeiffer. 4. BULIMUS CULMINEUS.D orb Nr ln USE { ] de F.de astelnau Amerique du Su) ra {| \ (2 fi £ A4 D EN 1% Partie Zoolofie Mollusques P1 9. Q Sr] f MIDI M URL). DLOTI f ANT V1 UN [ [D Y | Z INOUI, - ; Le l | > A Û _ LC] 0 . n ï , Ù : LA] e . P= { ' LE] | où L, , Ca : D ét Expediuon del de Castelnau (Amérique du Sud ) L£ Parue. Zoolofie Mollusques. PI. D Hide | = : 7 DIN IMIIC DOCAIIC A] | (ob1s 3 BULIMUS REGALIS Nos 9 BULIMUS R D È 4 BULIMUS COARCTATUS Pfaller Lx] edihon def 1° Amerique duSud ) de = ——1 Cudart lath P.Bertrand Editeur Panis.lathoéraphie Geny Cro 1. AMPULLARIA CANALICULATA Lamarck (Variétas) 4. AMPULLARIA SINNAMARINA re 2. AMPULLARIA AULANIERI . Nobis 5. AMPULLARIA ARMENJACUM -Nobis, 3.AMPULLARIA SCALARTS. D orbgny G. MELANIA CRENOCARINA .Moricand Expedion de F de Castelnau (Amerique du Sud.) 1° Partie Zoolofe Mollusques P] 4 - 1 Oudart Lith P.Berbrand Editeur Paris, la 1. CASTALIA TURGIDA . Nobis 3. CASTALIA ACUTICOSTA:.Nobis 2. CASTALIA RETUSA. Nobis 4 . CASTALIA MULTISULCATA Nos à de eee [À 12€ ep 7 F lermec : üon de F de Castelnau (Amerique lu dud 15 Partie Zooloñe Mollusques ab) 5 l Cudart Lath ; L. HYRIA TRANSVERSA Nobrs 9 HYRIA SYRMATOPH VAL O A: [ À [A COMPLANATA Nobis Mollisques PI 16 Expédition deF de Castemau (Amenque du Sud) TE Partie Zooloÿ | Oudart Lith PBertrand Editeur DIT Nobis. 9. HYRIA CORRUGATA Jumor. Lam i HYRIA CASTELNAT " To 00 n | Û | FX LRDE | : Fe. à ui 18 Le A (l : | | VO EEE : | | | " 111 : L [] l x | CRIE L La # 1,3. | OBTUSULA. Nobrs 1 ANODONT "n e) Nobis N 1 ANUS NY NIQ ORBIGI LN II) (en) À IT: CR] merique du Sud) Expedition deF de Castelnau SEE è j ë 72 7 =) TE = gr — = LOOPHYTES. ÉCHINODERMES. Genre OURSIN, Echinus, Lin. 4. ECHINUS BLAINVILLI (Desmoul.). Echinus eæcavatus, Blainville, — 1d. variegatus, var. (2), Lamk. Habite le Brésil. -2. ECHINUS ACICULATUS (Nobis). (PLANCHE I, fig. 2.) Petite espèce ayant un peu l'aspect soit de l'Echinus hoidus, soit de l'Echinus miliaris des mers d'Europe, mais s'en distinguant par sa forme déprimée et surtout par ses épines longues et grêles. Habite le Brésil. Genre ECHINOCIDARIS, Desmoul. 4. ECHINOCIDARIS PUSTULOSUS (Agassiz). Echinus pustulosus, Lamk, Anim. sans vert. p. 49, n°44. — Cidarites pustulosa, Leske, Klein, tab. 41, fig. D. Habite le Brésil. 9, ECHINOCIDARIS ÆQUITUBERCULATUS (Desmoul.) Habite la Méditerranée ; M. de Castelnau l’a trouvé à Madère. 2 3. ECHINOCIDARIS GRANDINOSUS (Val.). Valenciennes., Voy. de la Vénus, pl. 11, fig. 1. Habite le Pérou. Genre HELIOCIDARIS, Forbes. HELIOCIDARIS CASTELNAUDI (Nobis). (PLANCHE I, fig. 1.) Corps hémisphérique , déprimé, légèrement pentagonal par suite de la saillie formée par les ambulacres; ceux-ci sont étroits, rectilignes et pourvus de rangées ries longitudinales arquées obliquement, formant des arcs ans les autres et circonscrivant ainsi 13 de pores disposés par sé ou segments de cercle rentrant les uns d MOLLUSQUES. — ZO0PHYTES- (98 ) deux rangées de tubercules alternantes; les aires interambulacraires sont envi- ron du double de la largeur des ambulacres: elles portent d’abord deux rangées principales de tubercules très développés, entre lesquelles il en existe deux autres plus petites. Tous ces tubercules, mamelonnés au sommet, sont entourés à leur base d’un cercle de tubercules miliaires très fins et très réguliers; les épines auxquelles ils servent de support sont proportionnées à leur grosseur, d’où il résulte que, placées sur le corps de l'animal, elles partagent celui-ci en zones longitudinales faiblement indiquées, dans l'intervalle desquelles on voit un grand nombre d’épines très fines, et pour ainsi dire piliformes : sur la face inférieure les épines sont généralement petites et aplaties vers leur extrémité. La bouche occupe le centre de cette partie inférieure; elle est armée de cinq dents très fortes et pointues; à son pourtour il existe un cercle de petits arbuscules formant de petites houppes molles et violacées. La coloration générale est d’un violet pourpré assez intense, Cette belle espèce est voisine de l'Heliocidaris mexicana, Agassiz, que l’on trouve au Mexique, mais elle s’en distingue par sa forme plus bombée, plus manifestement pentagonale, et surtout par ses tubercules moins développés; ses épines sont également moins longues et moins fortes. Habite les côtes du Brésil. Rapporté par M. de Castelnau. GExre LAGANE, Laganum, Blainy. LAGANUM LATISSIMUM (Azassiz). Scutella latissima, Lamk, Hist. nat., Hi, 12. — Echinodisus latissimus, Blainv., Dict. sc. nat., t. 60, p. 199. — Scutella truncata, Lamk, explicat. pl., Encycl. méth., t. 146, fig. 4-5. Habite le Brésil. M. de Castelnau a rapporté un individu de cette espèce con- servé dans l’alcool. GExre ECHINOGLYCUS, van Phelsum. Encope, Agassiz, Monogr. Scut.— Agassiz el Desor, Ann. sc. nat. — Scutella, S 1, Desmoul., Tab. syn., 222, 1817, p. 137. 4. ECHINOGLYCUS FRONDOSUS (van Phelsum). Sculella emarginata, Lamk, Hist. nat., WI, p. 279; Encycl. méth., t. 150, fig. 1, 2. — Encope emarginatus, Agassiz, Monogr. Scut., IL, p. 47. Habite le Brésil. 9, ECHINOGLYCUS VALENCIENNESII (Nobis). Encope Valenciennesii, Agassiz, Monogr. Scut., 5h, 146, t. 7-8. — Scutella quinqueloba, Esch- scholtz, Zool. Atlas, 19, t. 20, fig. 1. — Echinoglycus frondosus, var. (2), Gray, Brit. Cat. Mus., p. 25. Habite Rio-Janeiro. (9) 3. ECHINOGLYCUS OBLONGUS (Nobis), Encope oblonga, Agassiz, Monogr. Seut., I, 53, t. 9.— Echinoglycus frondosus, var. (4), Gray, Brit. Cat. Mus., p. 25. Habite Rio-Janeiro. h. ECHINOGLYCUS SUBCLAUSUS (Nobis). Encope subelausa, Agassiz, Monogr. Seut., 56, 146. — Echinoglycus frondosus, var. (3). Gray, Brit. Cat. Mus., p. 25. Habite le Brésil. Genre PLAGIONOTUS, Agassiz. Brissus, $ 1. Plagionotus, Agassiz et Desor, Ann. se. nat., VITE, 1847, p. 18. — Spatangus sp., Lamarck. PLAGIONOTUS PECTORALIS (Agassiz). Spatangus pectoralis, Lamarck, Anim. sans vert., I, 333; ÆEncycl. méth., t. 159, fig. 1-3. — Brissus pectoralis, Agassiz, Prodr., 184. Habite Bahia. Genre AGASSIZIE, Agassizia, Val. Valenciennes, Voy. de la Vénus, Zoo1.., Agassiz et Desor, Ann. se. nat., 3° série, L. VIIT, 1847, p.20. AGASSIZIA SCROBICULATA (Val.). Valenciennes, Voy. de la Vénus, Zoovn., L. L, fig. 2. — Agassiz et Desor, loc. cit, p. 20. Habite le Pérou. Gexre TRIPYLUS, Gray. TRIPYLUS EXCAVATUS (Phil.). Philippi et Erichs., Arch., 1845, p. 342, pl. 11, fig. 1. — Agassizia excavata, Agass. et Desor, loc. cit., p. 20. Habite le Pérou. Gevre ECHINASTER, Müll. et Troschel. ECHINASTER BRASILIENSIS (Müll. et Frosch.). Müller et Troschel, Syst. Aster., p. 99.— Seba, T'hes., t. 7, fig. 4. — Othilia multispine, Gray, Ann., VI, p. 38. Cette espèce, trouvée à Rio-Janeiro, a été rapportée par M. de Castelnau con— servée dans l'alcool. (TON) Gexre OPHIDIASTER, Müll. et Troschel. OPHIDIASTER OPHIDIANUS (Müll. et Troseh.). Müller et Troschel, Syst. Aster., p. 28. — Asterias ophidianus, Lamk, t. 2, p. 567. Habite la Méditerranée. M de Castelnau l’a trouvé à Madère. Genre ASTERISCUS, Müll. et Troschel. 1. ASTERISCUS MINUTUS (Müll. et Trosch.). Müller et Troschel, Syst. Aster., p. A1. — Asterina minuta, Gray, Ann., VI, p. 289. Habite Rio-Janeiro. 2. ASTERISCUS MARGINATUS (Val.). Valenciennes, Coll. Mus. Habite le Brésil. Genre ASTROPECTEN, Müll. et Troschel. ASTROPECTEN BRASILIENSIS (Müll. Trosch.). Müller et Troschel, Syst. Aster., p. 68. Habite le Brésil. ZOANTHAIRES ACTINIENS. Genre ACTINIA, Lin. 1. ACTINIA PERUVIANA (Lesson). Lesson, Voy. de la Coquille, p. 77, n° 38, pl. 2, fig. 3. Habite les côtes du Pérou. 2. ACTINIA PAPILLOSA (Lesson). Lesson, Foy. de la Coquille, p. 78, n° 46, pl. 3, fig. 2. Habite le Pérou. 3. ACTINIA OCELLATA (Lesson). Lesson, Voy. de la Coquille, p. 80, n° 46, pl. 3, fig. 5. Ilabite le Pérou. Ces espèces d’Actinies ont été rapportées par M. de Castelnau accompagnées de dessins. L. ACTINIA PICTA (Lesson). Lesson, Voy. de la Coquille, p. 80, n° 47, pl. 3, fig. 6. Habite les côtes du Pérou. (101) LOANTHAIRES ALCYONIENS Gevre GORGONIA , L. GORGONIA PUNICEA (Val.). Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad.‘des se., 1855, t. 41, p. 7. Habite Rio-Janeiro (Brésil). GExRe PTEROGORGIA, Milne Edw. 1. PTEROGORGIA SIMPLEX (Val.). Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad. des se., 1855, t. A1, p. 7. Habite Bahia (Brésil). 2. PTEROGORGIA SERRATA (Val.). Valenciennes, Comptes rendus de l’Acad. des se., 1855, €. AA, p. 7. Habite Bahia (Brésil). Ces deux espèces, appartenant à un genre encore peu nombreux, ont été rap- portées par M. de-Castelnau dans un très bel état de conservation. Les échan— tillons variés que le Muséum possède montrent combien le sclérenchyme, ou la croûte polypifère, acquiert peu à peu de développement, et finit par réunir entre eux, dans une sorte d’empâtement, les différents rameaux qui constituent l’en- semble du Polypier Genre PHYLLOGORGIA, Milne Edw. PHYLLOGORGIA DILATATA (Val.). Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad. des se., 1855, t. A1, p. 7. Habite Bahia. Genre EUNICEA, Lamx. 4. EUNICEA CITRINA (Val.). (PLANCHE IN, fig. 1.) Valenciennes, Comptes rendus del Acad. des se., 1855, L. A1, p.7.— Gorgonia citrina, Lamarck, Anim. sans vert., n° 19. Habite les côtes du Brésil. 2. EUNICEA PAPILLOSA (Val.). (PLANCHE IL, fig. 2.) Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad. des sc., 1855, t. 41, p. 7. Espèces voisines du Gorgonia laxispina, Lamarck. Habite les côtes du Brésil. ( 102 ) 3. EUNICEA GRACILIS (Val.). (PLANCHE I, fig. 3.) Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad. des sc., 1855, t. A1, p. 7. Habite les côtes du Brésil. Genre JUNCELLA, Val. JUNCELLA HYSTRIX (Val.). Valenciennes, Comptes rendus de l'Acad. des sc., 4855, p. 7. Habite Bahia (Brésil). ACALEPHES. Genre CHRYSAORA, Peron. 4. CHRYSAORA BLOSSEVILLIT (Lesson). Voy. de la Coquille, pl. 15, p. 415, n° 65. Habite les côtes du Brésil. 2. CHRYSAOPA LACTEA (Escholt.). Escholt., 4c., p. 81, pl. 7, fig. 3. Habite Rio-Janeiro. Gexre RHIZOSTOMA, Cuvier. RHIZOSTOMA CRUCIATA (Lesson). Voy. de la Coquille, p. 121, n° 70, pl. 11, fig. 1. Habite les côtes du Brésil. Genre DISCUS, Lesson. DISCUS DISCOBOLORUM (Lesson). Asclephus, p. 256. — Eudora discoidea, Lesson, Voy. de la Coquille, pl. 9, fig. 3, p. 128. Habite les côtes du Pérou. Genre PHYSALIA, Lamk. PHYSALIA ATLANTICA (Lesson). Voy. de la Coquille, pl. 4. — Physalia pelagica, Lamk. Habite les côtes du Pérou où elle a été observée par M. de Castelnau, qui en a rapporté un dessin. (103 ) BRYOZOAIRES. GENRE ESCHARINA, Milne Edw. 1. ESCHARINA TORQUATA (Edwards). Flustra torquata, Lamouroux, Voy.-de l'Uranie, pl. 89, fig. 7-8. — Escharina torquata, Milne Edw., nouv. édit., Lamarck, n°14. — Jd., d'Orbigny, Voy. Amér. mérid., Zoopn., pl. 4, fig. 1-4. Habite la baie de Rio-Janeiro. 2. ESCHARINA ISABELLEANA (d'Orbigny). Voy. Amér., Zoopn., pl. 4, fig. 13-16. Habite Rio-Janeiro. Parmi les espèces de ce genre, on peut citer encore : Æ. Alvarezina, d'Orb. (Pérou); E. Brongniartiana, d'Orb. (Pérou); E. regularis, d'Orb. (Pérou); E. pe- ruviana, d'Orb. (Pérou); E. elegans, d'Orb. (Pérou). Genre FLUSTRA, Lamk. FLUSTRA PEREGRINA (d'Orbigny). D'Orbigny, Voy. Amér., Zoovnyres, pl. 10, fig. 1-3. Habite Rio-Janeiro. Appartiennent encore à ce groupe : Acamarchis Brasiliensis, d'Orb. ( Rio- Janeiro); Membranipora echinata, d'Orb. (Pérou); M. spinosa, d'Orb. (Pérou). SPONGIAIRES. SPONGIA SPIRACULIFERA (Nobis). Spongiaire formé d’une masse sphérique plus ou moins régulière, portant des oscules formés de tubes allongés et grèles communiquant avec l’intérieur de la masse; cet intérieur est formé d’un réseau de fibres élastiques fort régulièrement enchevêtrées, supportant une sorte de croûte peu épaisse et poreuse. Ce Spon- giaire est très voisin de celui auquel Lamarck donnait le nom d’Alcyonium pudri- dosum. Le genre auquel il appartient est encore douteux. Habite Rio-Janeiro. TABLE DES ZOOPHYTES DÉCRITS OÙ MENTIONNÉS DANS CET OUVRAGE. RS —— ÉCHINODERMES. ZOANTHAIRES ALCYONIENS. G.ECHINUS BLAINVILLEI, Desm. G. GORGONIA, L. Aciculatus, Nobis. . . . . .. 97 AMP PUNICeA NAS Ce A0 G. EGHINOCIDARIS, Desm. G. PTEROGORGIA, Milne Edw. 1. Pustulosus, Agassiz. . . . 97 4, Simplex , Val..." Sr CA 01 2. Æquituberculatus, Desm. 97 2. Serrata, Val. . AU AO 3. Grandinosus, Val, . . . . 97 G. PHYLLOGORGIA, Milne Edw,. G. HELIOCIDARIS, Forbes. BETA VE bols 5e010 24 A0) Castelnaudi, Nobis. . . . . . 97 1 1 G. EUNIGEA, Lamx. G. LAGANUM, Blainv. J' A MGitrina Val EE MAO In UE Lalissimum, Agass. . , . . . 98 x 9,BPapillosa, Vale terme 102 D 2 G. ECHINOGLYCuS, van Phelsum. SAGracilis Vale ED) NO 4. Frondosus, van Phelsum, . 98 G. JUNCELLA, Val. 2, Valenciennesii, Nobis. . . 99 Hystnixe Valerie 102 3. Oblongus, Nobis, . . . . . 99 h. Subclausus, Nobis. . . . . 99 ACALÈPHES. G, PLAGIONOTUS, Agass. Pectoralis VA gass. #1 .1e 99 LONCSNUE NN ED G. AcAssizra Val! 4. Blossevillii, Lesson. . . . 102 9, actea, Escholt.... "5.102 G. RHIZOSTOMA, Cuvier. Cruciata, Lesson. . . . . . . 4102 Scrobiculata, Val. . . . . . . 99 TRIPYLUS, Gray. ExCavatus, Phill "ET ReE 09 ï. ECHINASTER, Müll, et Tr. Brasiliensis, Müll, et Tr, . . 400 G. G. Discus, Lesson. Discobolorum, Lesson. . . . 4103 G. PHYSALE, Lamk. G. OPHIDIASTER. Ophidianus, Müll. et Tr. . . 100 Atlantica;"Lesson, . . . ... 108 G. AstTErisCus, Müll, et Tr. BRYOZOAIRES. 1. Minutus, Müll. et Tr, . . 100 2. Marginatus, Val, . . . . . 400 G. EscHARINA, Milne Edw, G. ASTROPECGTEN, Müll, et Tr. 4. Torquata, Milne Edw. . . 103 3rasiliensis, Müll. et Tr, . . 400 2, Isabelleana , d'Orb. . . . 103 ZOANTHAIRES ACTINIENS, G. FLUSTRA, Lamk. G. ACTINIA, Lin. Beregrina; OrD. 7. 0403 4. Peruviana, Lesson. . . . . 100 SPONGIAIRES. 2, Papillosa, Lesson. . . . . 400 ORGUE 3. Ocellata, Lesson. . . . . . 400 G. SPONGIA. Li. Picta, Lesson. M. .7100 Spiraculifera, Nobis, . . . , . 103 me 00 — Expedihion deF de ( asle In au (Amérique du Sud) Partie Zoologie 100 hytes P1] : ïh P Bertrand F rate AG | Te M ; A ES é. ) uit P] Partie. Zoologie. Zoophy me Expédition de F de Castelnau (Amër ique du Sud) . gi 1 # ps 5e : L + . | “ LU ï _ ‘ °F à - L à = ‘ LL e ‘ , | MERPTI UT CO di AE Sr MER OA ne EXPÉDITION DANS LES PARTIES CENTRALES L'AMÉRIQUE DU SUD. DE RIO DE JANEIRO À LIMA, ET DE LIMA AU PARA; EXÉCUTÉE PAR ORDRE DU GOUVERNEMENT FRANÇAIS PENDANT LES ANNÉES 1843 À 1847 SOUS LA DIRECTION DU COMTE FRANCIS DE CASTELNAU, OUVRAGE QUI A OBTENU UNE MÉDAILLE HORS LIGNE DE LA SOCIÉTÉ DE GÉOGRAPHIE SEPTIÈME PARTIE. CORPS . F MOLLUSQUES. PARIS, CHEZ P. BERTRAND, LIBRAIRE- EDITEUR, RUE DE L'ARBRE-SEC, 22. 1856. libraire-éditeur, rue de PArbre-Sec, 2, à Paris. P. BERTRAND, LES TRAVAUX DE L’EXPÉDITION CASTELNAU seront publiés en sept parties séparées, ainsi qu'il suit : Are Partie: Hisroine pu Voyage. 6 Volumes in-8 avec carte (publiés), à 7 fr. 50€. . . . . . . . ñ5 de Partie: Vues gr Scènes. 1 Atlas de 60 planches, avec texte, in-A (publié), en 6 livraisons à 45 fr. . 90 » 3 Partie: ANTIQUITÉS DES INCAS ET AUTRES PEUPLES ANCIENS. 1 Atlas de 60 planches, avec texte, in-4 (publié), en 6 livraisons à 15 fr. Re GER Ho 5 ARE RU 00 % he Partie: ITINÉRAIRES ET COUPE GÉOLOGIQUE. À Atlas de 76 cartes double format, avec texte, in-folio (publié), en A5 hvraisons ac LOMTADOIC RE ET EE 0953 50 5: Partie: Géocrapmie. À Atlas de 30 cartes double format, avec texte, in-folio (publié), en 6 li- VLASONS TA 9 DUT ARE A NE INT ET ONE CN Te LE NS ODA EUR SORT 110 » 6° Partie: Boranique. 2 Volumes avec 96 planches in-4 (à terminer en 1858), en 46 livraisons à 1 TO ONCE nn DE NN ET ESC DU CO MO M A TE D ONE » 3 Volumes avec 190 planches in-4 (à terminer en 1858), en 30 livraisons à 15 fr. 450 » Partie: ZooLcair. Chacune des divisions de cette seplième partie se vend à part. —————— 060 Autres ouvrages du comte Francis de Castelnau. L'AMÉR IQUE SEPTEN- ESSAI SUR LE SYSTÈME SILURIEN DE 251fre TRIONALE , 1 volume avec 27 planches, grand jésus, in-4. L'AMÉRIQUE DU NORD, 1 volume avec VUES ET SOUVENIRS DE RENSEIGNEMENTS SUR L’'AFRIQUE CENTRALE ET SUR UNE NATION D'HOMMES A QUEUE qui s'y trouverait, d’après le rapport des nègres du Soudan, esclaves à Bahia. In-8 avec 1 carte et 3 planches. 3 fr. 50 €, 35 planch. grand raisin, in-4. 30 fr, Nouveautés ESQUISSES SÉNÉGALAISES. Physionomie du pays. Peuplades, Com- VOYAGE dans le nord de la Bolivie et dans les parties voisines du Pérou, ou Visite au district aurifère de Tipuani, par H.-A, WepnpezL, docteur en merce. Religions. Passé et avenir. Récits et Légendes, par l'Abbé P.-D. Boisar, Missionnaire apostolique, Membre de plusieurs sociétés savantes. 1 volume grand raisin in-8 avec Carte géographique; accompagné d’un Atlas grand jésus in-8, précédé de notices el composé de 24 Planches coloriées représentant, d'après nature, les types, costumes, etc., des dif- férents peuples. 40 fr. On peut avoir séparément : Le volume avec la carte, 10 fr. L'atlas. 30 fr. La carte seule. : Sir MERBIER OFFICIN\L. Description des Plantes Champêtres les plus usuelles en Pharmacie et en Economie domestique, avec figures dessinées d'après nature, par GérAND aîné. Ouvrage exécuté sur grand in-4 en 45 ou 50 livraisons, chacune de 2 planches avec texte. A compter d'aout 1856, il paraîtra 2 livraisons par mois. La livraison, figures noires, A fr. — coloriées, 1 fr. 50, STOIRE DES COMTES DU PERCHE DE LA FAMILLE DES ROTROU depuis l'an 943 jusqu ’à l'an 1230, par M. O. Des Murs, ancien Avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation, membre de plusieurs Sociétés savantes, Conservateur à la Bibliotheque de Nogent-le-Rotrou. 1 fort vol. in-8 avec 2 planches représentant le Château de la même ville. 6 fr. NOTICE SUR LES SYSTÈMES DE MONTAGNES, par L. Éuie pe BeAumowr, de l'Académie des sciences, membre du Sénat, inspecteur général des mines, ete, 3 vol. in-18 avec 5 cartes. — (Le 1°" volume est extrait du tome XII du Dict. d'hist. nat. dirigé par M. Ch. d'Orbigny.) ASIEr. médecine, chevalier de la Légion d'honneur, membre de la Société phi- lomatique, aide de botanique et ancien voyageur naturaliste du Muséum d'histoire naturelle de Paris, membre de la Commission scientifique de l'Amérique du Sud (Expédition Casteinau), etc. 1 vol. in-8 avec 4 Carte 4 Figures. 10 fr. VOYAGE EN TURQUIE ET EN PERSE exécuté par ordre du gouverne- ment français pendant les années 1846, 1847 et 1S48, par Xavier Homwaime DE Hecz , chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre de Saint-Wladimir de Russie, membre correspondant des Académies de Turin et de Florence, et d’un grand nombre de Sociétés savantes. etc., et d'un Album Ouvrage accompagné de Cartes, d'Inscriptions, de 100 planches par Jules LAURENS. Cette publication, commencée en 1853, pour être terminée en 1857, sera divisée et subdivisée ainsi qu’il suit : Historique. 3 volumes grand, in-8°, à 5 fr. 15 fr. 27 livraisons 1/2 colombier in-folio, à 13 fr. 351 fr. Scientifique. 1 volume avec 12 planches grand in-8°, 10 fr. 4 livraisons 1/2 colombier in-folio, à 43 fr. 52 fr. TURQUIE, ÉGYPTE, par A. REGNAULT, membre de plusieurs Académies, etc Tr SD VOYAGE EN ORIENT, GRÈCE , bibliothécaire du Conseil d'Etat, 4 vol. in-8. Souscriptions terminées. HISTOIRE NATURELLE DES POISSONS, par le baron G. Covien, pair de France, grand officier de la Légion d'honneur, conseiller d'État et au Conseil royal de l'instruction publique, l’un des quarante de l'Aca- démie française, secrétaire perpétuel de celle des sciences, elc., et M. VALENCIENNES, chevalier de la Légion d'Honneur, professeur au Mu- séum d'histoire naturelle, membre de l’Académie des sciences, etc. Cet ouvrage, qui est terminé, à été publié en 22 volumes de texte et 3% cahiers d'un ensemble de 650 planches gravées. Le volume ordinaire in 8, 7 fr. 50, ou 165 fr. les 22 volumes, — = in-4, 98 fr. ou 176 fr. — — vélin. in-8, 12 fr. ou 264 fr. — Le cah. de pl, noires, in-8, 6 (fus ou 210 fr. les 35 cahiers. _ — — Ain-4, ADUTr ou 350 fr, — — — coloriées in-8, 16 fr. ou 560 fr. = _ — in 4 2O0NIT où 700 fr. — ICONOGRAPHIE ZOOPHYTOLOGIQUE. Description par localités et ter- rains des polypiers fossiles de France et des pays environnants, par Hardouin Micneuin, membre de la Société géologique de France; accom- pagnée de figures hthographiées par Ludovic Micueuin. Cet ouvrage, terminé en 29 livraisons à 3 fr. l’une, forme 2 volumes grand in-4, dont un de 79 planches. 87 fr. Séparément la Descripion du bassin parisien. 5 fr. STEPPES (les) DE LA MER CASPIENNE. Le Caucase, la Crimée et la Russie méridionale, Voyage pittoresque, historique et scientifique, par Xavier Hommane De HEcr, ingénieur civil des mines, membre de plusieurs Sociétés savantes, chevalier de la Légion d'honneur, etc. Il ne reste plus de ce voyage que quelques exemplaires des : 3 vol. dont 2 pour FHistorique. 1 pour la Géologie et la Géograp 7 planches de géologie. 4 cartes de monuments géographiques des n 18, frt 1455; Paris, — Imprimerie de L. 8 fr. MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ GÉOLOGIQUE DE FRANCE, 2° série, pu- bliée de 1844 à 1850, en 3 volumes grand raisin, in-4, avec cartes, coupes et planches. 90 fr. Chaque volume est divisé en 2 parties; chaque partie se vend séparé- ment A51fr PARIS HISTORIQUE. Promenade dans les rues de Paris, par Charles Nonter, de l'Académié française, suivie d'études historiques sur les révo- lutions de Paris, par P. CHRISTIAN. 3 volumes grand in-8 ornés de 202 vues lithographiées sur papier de Chine, d'après les dessins de MM. Auguste Réçcniern et Crawrn. 51 fr,, où 102 livraisons à 50 c. 3 volumes reliés, dos de veau, 60 fr. VOYAGE DANS L'AMÉRIQUE MÉRIDIONALE (le Brésil, la République orientale de l'Uruguay, la République argentine, la Patagonie, la Répu- blique du Chili, la République de Bolivia, la République du Pérou), exécuté dans le cours des années 1826 à 1833, par M. ALcine D'OrBiGny, docteur ès sciences naturelles, chevalier de la Légion d'honneur, etc., membre de plusieurs Académies el Sociétés savantes. Ouvrage dédié au Roi, et terminé en 90 livraisons d’un ensemble de 620 feuilles de texte sur grand jésus vélin in-4. 415 planches de même format, et 18 Cartes sur grand aigle, etc., réunis en 7 volumes et 2 atlas. 1,200 fr. Chaque partie se vend séparément comme suit : | | CARTE GÉOGRAPHIQUE DE Bouivia 20 fr- | Insectes, avec 32 pl....... 77 CARTE GÉOLOGIQUE DE BoriviA. 30 MammirÈREs , avec 22 pl.... 37 CrusrTAGÉs, avec 18 pl....... 40 MoiLusQuEs, avec 86 pl.... 230 Cryrrogame, avec 45 pl..... 40 Oiseaux, avec 67 pl......+ 151 ForamNFÈREs, avec 9 pl.... 25 PALÉONTOLOGIE, avec 22 pl.. 45 GÉOGRAPHIE, ayec 2 pl. eb:7 Ca, 75 Paumiers, avec 32 pl....... 66 GéoLocie, avec 2 pl, et Scart, 75 Poissons , avec 16 pl..... 26 Hisronique, avec 70 pl......331 REPTILES, avec 9 pl....... 15 Homme (L’') AMÉRICAIN, avec 1 ©. 44 Zoopayres, avec 138 pl..... 23 MARTINET, rue Mignon, 2 NA LEA AN As IV QUA | FRA a te RAI TTAR vin ns 4 Il [ =— ( (