ee RIRE he FÉ Po RE Em, Se Re ER EX LIBRIS William Healey Dall Division of Mollusks Sectional Library n FOUT mit 1e DÉHEN D GEReM Ain 1. oi TT UE ORIENTALE | » ch Babar ADAE 2 | CORRESPONDANT DU MUSÉUM NATIONAL D'HISTOIRE NATURELLE PR EN 2 DE: PARIS: HN ES 5 PARIS, 1920 ANGERS. — IMPRIMERIE F. GAULTIER ET À. THÉBERT VOYAGE DE M. GUY BABAULT DANS L’'AFRIQUE ORIENTALE ANGLAISE RÉSULTATS SCIENTIFIQUES MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES LOUIS GERMAIN PARIS, 1920 Tous droits:de traduction et de reproduction réservés. PT aan Instityy; | 31% à & V4 É \ National KZ MOLLUSQUES EEE SIOR PSIN EM) FE UNVEÉPCATTI ES L'Afrique Orientale a été parcourue, surlout pendant ces vingt der- nières années, par de nombreux naturalistes. Les matériaux malaco- logiques qu'ils ont rapportés sont considérables et ont fait le sujet de multiples publications. Les Mollusques ‘terrestres et fluviatiles réunis (1) par M. Guy BaBauzr, sans être aussi abondants, méritent d'être étudiés ayec soin. Ils permettent de fixer, d'une manière que je pense définitive, la valeur -de quelques espèces litigieuses et de se rendre compte du polymorphisme, si étendu, de quelques autres. Notre connaissance de la répartition des Mollusques africains est encore bien incomplète. Aussi me suis-je attaché, tout particulière- ment, à l'étude de la distribution géographique des espèces sur les- quelles nous possédons une documentation suffisante. Ce mémoire est divisé en deux parties. La première est une vue d'ensemble de la faune malacologique de l'Afrique Orientale anglaise. J'ai insisté principalement, en ce qui concerne les Mollusques terrestres, sur les faunules comparées des hauts massifs montagneux et sur la répartition des espèces suivant les ältitudes. Pour les Mollusques d'eau douce, j'ai surtout comparé les faunes des grands lacs et celles des lacs, de dimensions plus modestes, qui jalonnent le grand graben oriental. La seconde partie est consacrée à l'étude détaillée des espèces recucillies par M. Guy BaBAuLrr. Paris, 1Ÿ* mai 1919. (1) J'ai tenu compte, dans ce mémoire, de plusieurs espèces recucillies, par M. Guy Bagauzr, dans l'Afrique Australe, notamment aux environs de Port Elisabeth. 1 PREMIÈRE PARTIE LA FAUNE MALACOLOGIQUE © DE L'APRIQUE ORIENTALE ANGLAISE | #6 D É LAC , Lori 1 ML d N L à \ l 1 « Fe ; ; À + pen, k À W {. Ï : Car , \ k L : ‘ Up n Le ñ i l , ‘ F d SL Û } : ROUE. “ V2 Aa Le ÿ d À | ne 0 1 j Lt } l TO Ca . ? DA 1 1 | | D" } 14 1 { d A À FAR ALAN WE | V Lo v | | ] vor L ÿ \ ï * w PEUR 1: ee \ ? F T0 + t ù { ’ A ï 4 ï à CEA : i \ | { j x 0 | | \ * Fa Ù ; Ÿ î v û : * { \ t | \ QUE n ‘ A ’ j 2 , % . Te « ; L : j dl Le + F | | : , ; | à ‘ | Û AFS TO RU AIT CHAPITRE I HISTORIQUE Les premiers Mollusques_ de l'Afrique orientale anglaise furent recueillis, au hasard des circonstances, parles capitaines de navires marchands .ou les commerçants ayant établi des comptoirs sur la côte du Zanguëébar. Ces Mollusques, d’ailleurs peu nombreux, ont été décrits ou figurés dans les anciens ouvrages de Malacologie, comme l'Histoire générale et particulière des Mollusques terrestres et fluviatiles, du baron d'A pe Férussac, la première édition du Systematische Conchylien- Cabinet de Mari et Cnemnrrz, ou le Conchologia Iconica de L. REEvE. La première expédition importante du point de vue zoologique qui, seul, nous occupe ici, — est celle du Dr. G. C. von D£oken (185g-r861) au pays des Massaiï et au Kilima N'djaro. Les matériaux en furent étudiés par le Dr. E. von Martens en 1869 (1). En 1864, H. Dourx (>) publie les Mollusques recueillis par le capitaine J.-B. SPEKE au cours de son second voyage à travers l'Afrique et décrit les premières espèces du grand lac Oukéréwé ou Victoria-Nyanza par- venues en Europe. En 1853 (3) et en 1878 (4) paraissent deux mémoires du Dr. E. von Marrens, consacrés aux récoltes du Dr. G. SGHWweINrüRT (x) Martexs (Dr. E. von), Mollusken, in : Baron Carz CLaus von der Deckew, Rei- sen in Ost-Afrika, III, in-8, Leipzig et Heidelberg, 1869, pp. 53#6 et p. 148-r6o, taf. I-IIT. ; (>) Donrx (H.), List of the Shells collected by Capt. Speke during his second jour- ney trough Central Africa ; Proceedings Zoological Society of London, Mars 1864, Pp- : 116-118. (3) Martens (Dr. E. von), Zusammenstellung der von Dr. G. Sonwemrurrn in Afrika gesammelten Land-und Süsswasser-Conchylien, Malakozool, Blüller,. XAXT, Cassel: 1873, pp. : 37-46. : î (4) Manzexs (Dr. E. von), Ucbersicht der von Herrn J. M. Hirpegranpr waehrend seiner letzten mit Unterstützung der Akademie in Ostafrika ausgeführten Reise gesam- mellen Land-un Süsswasser-Conchylien, Monalsberichte der Kgl. Akademie der Wissenschaften zu Berlin, Avril 1878, pp. : 288-298, taf. I et II. , MT 1» LR ue : FT El * NV E ; < ) Fa DA # Ve V MS ES yes PARUS RES Gt ‘ à Fr ‘ - » pe A. Er 3. ANNE LI % ER : a À ‘ ï EE per = LT ES F ë : A Là 1” 6 \ LOUIS GERMAIN = au pie: des Niam-Niams et à celles du Dr. J. M. Hiipesranpr (1855, puis 1 =-18; 78) dans l'Oukambi et dans la région du Mont Kenia. Eux RomeNnL, connu plus tard sous le nom d'Euix Pacna, avait rapporté, de son voyage en Afrique Orientale, une petite collection de Mollusques du lac Oukéréwé. Is furent étudiés par le Dr. E. von Mar- TENS (1859) (1). J. R. BouréuiGxar, ignorant les travaux de ses prédé- cesseurs, signala, en 18$S3 (2), dix espèces de ce lac ; il en ajouta trois en 1885 (3) et enfin deux autres en 1887 (4). Entre temps, A. CRAVEN, revenu de son exploration dans l'Ousambara, décrivait les espèces nouvelles qu'il avait découvertes (5) et quelques années plus tard, E. A. Surru, reprenant loutes les données alors connues, présentait un tableau d'ensemble de la faune malacologique du lac Oukéréwé (6). La faune du ac Albert, connue seulement par une liste de H. Apas (7), est étudiée par E. À. Surmi (S), à qui l'on doit encore un intére ar mémoire sur les Mollusques réunis par le célèbre H. M. SranLeY, J. L. Lasr et HaxxiGrox entre le lac Oukéréwé et Zanzibar (a). (1) Manrexs (Dr. E. von). Recente Conchylien aus dem Victoria-Nyanza (Ükerewe), Sitzungsb. d. Gesellschaft Naturforsch. Freunde in Berlin, Juillet 1839. pp. : 103-105. (2) BouneuiGxar (J. R.), Mollusques fluvialites du Nyanza Oukéréwé (Victoriu- Nyance) suivis d'une nole sur les genres Cameronia el Burlonia du A as Paris, in-8, Août 1883, 23 pp. 1 pl. à (3) Bouneuiexar (J. R.), Espèces nouvelles el Genres nouveaux Aécouberts par le Rév. Pères Missionnaires dans les grands lacs Oukéréwé et Tenganika ; Paris, ins$, Décembre 1885, 39 pp. 4 | © (4) BounœuiGxar (J. R.). Mollusques nouveaux de la région du Nyanza-Oukéréwé (Victoria-Nyanza). Bulletins sociélé malacotogique France, IV, Juillet 1887, pp. : 263-259. Cf. aussi : Graxniner (A.), Descriptions de quelques espèces nouvelles et observations critiques sur divers Mollusques du centre de l'Afrique, Bulletins société mulacotogique France, A, Juillet 1S$5, pp. : 193-164, pl. VIT. (5) Cnavex (A.), On a Collection of Land and AR UE Shells male during « short Expedition to the Usambara Country in Eastern Africa, with Descriptions of se- ven new Specios ; Proceedings Zoological Sociely of London, Mars 1880, pp. : 216- 219, pl. XXI. (6) Surrn (E. A.), On the Shells of the Victoria Nyanza or Lake Oukerewe ; Annals and Magazine Natural History, London, 6° série, X, Août 1S92, pp. : 121-198, pl. NT ; t : Additions Lo the Shell Fauna of the Victoria Nyanza or Lake Oukerewé, id., No: vembre 1897, pp. : 380-383. (7) Anamws (H.), List of the Shells collected by Samuel White Baker, during his r#- cent Explorations in Central Africa, Proceedings Zoological Sociely of London, Juin 1866, pp. : 279-256. E. A. Surrn a montré (loc. infra cil., 1SS$, p. 52) que loutes les espèces signalées par IL. Anans avaient été recueillies dans le lac Oukéréwé par Sir S. W. Baken. d (8) Surru (E. A.), On the Shells of the Albert-Nyanza, Central Africa, oblained by Dr. Emin Pasha, Proceedings Zoological Sociely of London, Janvier 188$, pp. : 52- 56, 3 figures dans le texte, j (9) Surrn (E. A), List of Land and Freswater Shells collected by Doct. Emin Pasha MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 7 Le voyage de Haxs MAYER (1889) aux monts Kenia et Kilima N'djaro fournit au Dr. E. von Marrexs (1 gique. Le même auteur publie, en 1891 (2), les Mollusques recueillis ) la matière d’une notice malacolo- par EmiN PAGua et F. STUHEMANN, au cours d'une exploration (18go) dans l'Oukwere, l'Oukami, l'Ousagara et l'Ougogo et — en 1892 (3) — ceux récoltés, par les mêmes voyageurs, dans le lac Oukéréwé. L'expédition du Comte TeLekt (1885) et du baron L. von HôuneLz (4) au Kilima N'djaro, au Kenia, aux lacs Baringo et Rodolphe ne nous apporte que de trop rares documents zoologiques. Il en est de même des voyages entrepris par le français J. Borezzr et par les [aliens L. Vanurezzt et G. Grrernt (1899) (5) dont les résultats sont surtout d'ordre géographique. L'exploration entreprise par le Dr. O. Bau- MANN (6) (1891-1893) dans la plaine des Massaï, les régions des lacs Oukéréwé et Manyara et le Haut Nil est plus importante : les maté- riaux zoologiques en furent étudiés par À. Srurany (5). E A. Surru nous fit connaître, en 1894 (8), les Mollusques recueillis par le Dr. J. W. Grecory pendant son expédition au Mont Kenia (1892- 1893) et, en 1890 (9), ceux que G..F. Scorr Ezrior récolta au cours de in Central Africa with Descriptions of new Species ; Annals and Magazine Natural History, London, 6° série, VI, Août 1890, pp. : 146-168, pl. V et VI. (x) Martens (Dr. E. von), Eine von Herrn Hans Meyer am Kilimandscharo gesam- melle Landschnecke, Sitzungsb. d. Gesellschaft Naturforsch. Freunde in Berlin, Juiliot 1890, p. 192. (2) Martens (Dr. E. von), Einige der von Dr. F. Stuhlmann auf der Expeditiou Emin Pacha’s in den Landschaften Ukwere, Ukami, Usagara und Ugogo gesammelteir Land-und Süsswasser-Conchylien, Sitzungsb. d. Gesellschaft Naturforsch. lreunde in Berlin, Janvier 1891, pp. : 13-18. (3) Marrexs (Dr. E. von), Einige neue Arten von Land-und Süsswasser-Moilusken aus Uganda and dem Victoria-Nyanza, Sitzungsb. d. Geselischaft Nalurforsch. Freunde in Berlin, février 1892, pp. : 15-19. (4) Hôsnez (Baron L. von), Zum Rudolph-See und Stephanie-See ; Vienne, in-$, 1892, 877 pp., cartes et fig. (5) Vanurezzr (L.) et Crrenr (C.), L'Omo, viaggo d'explorazionne nell'Africa orien- tale, Milan, in-8, 1899, 650 pp., Cartes et figures dans le texte. (6) Baumanx (O.), Durch Massailand zur Nilquelle.. Reisen und Forschungen der Massai-Expedition des deutschen Antisklaverei-Komile in der Jahren 1891-1895, Ber- lin, in-6, 1894, XIV +586 pp, 386 Jig. et 1 carte. (7) Sruranx (R.), Ueber die Molluskenfauna Centralafrikas ; in : O. Baumann, loc. supra cil., 1894, pp. : 297-322, taf. XXIV-XXV (1894). (8) Suirm (E. A.), A list of the Land and Fresh-water Mollusca coilected by Dr. J. W. Gnecory in East Africa during his Expedition to mount Kenia, with descriptions of a few new Species, Proceedings Malacological Sociely of London, T, part IV,-Lon- don, Octobre 1894, pp. : 163-168, 5 figures dans le texte. (9) Srrx (E. A). On a small Collection of Land-Shells from Central Africa, Procee- dings Malacological Society of London, 1, part VIT, 1895, pp. : 323-825, 3 fig. dans le texte. 8 LOUIS GERMAIN son voyage au Ruwenzori et dans la région du lac Albert-Edouard en vue de réunir d'importantes collections botaniques. En 1S93 paraît l'important ouvrage du Dr. E. von MarrTexs em- brassant toute la faune de l'Afrique orientale (1). Parmi les nouveaux documents mis en œuvre nous citerons ceux provenant des expédi- tions du Dr. G. A. Fiscuer (1885-1886) et de O. NEumaNx (r893- 1895) dans la plaine des Massaï et au lac Oukéréwé ; du Dr. G. Wor- KENS (1893-1894) et du Dr. E. F. Krersenmer (1894) dans la région du Kilima N'djaro ; du Dr. F. Sruucuanx (1894) dans l'Oukami et l'Ousaghara et de G. Ersmanx (1895) aux environs de Tanga (2). L'exploration de l'Ouganda, en vue de la construction du chemin de fer de Monbasa à Port Florence tlac Oukéréwé), fournit de nombreux matériaux. Les premiers, réunis par W. Douerry, furent publiés par E. A. Surra (3). Le français Du Boure pe Bozas entrepril, en 1902, un long voyage à travers les contrées inconnues s'étendant du Bahr-el-Ghazal nilo- lique au bassin du Congo. Il forma une importante collection mala- cologique étudiée par A. T. ne RoGnEBRUNE et L. GERMAIN (4). A ces documents vinrent bientôt s'ajouter ceux récoltés par M. de Ror- sep et HE NEUVILLE (1904) dans les régions des lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite (5) et par Ch. ArrztauD (1908-1904) entre le Kilima N'djaro et le lac Oukéréwé (6). Un peu plus lard, l'anglais sir Dovcéras W. Fresnrtezn tente l'as- cension du Ruvenzori (190) en compagnie de R. B. Woosvau qui, (1) Mawress (Dr. E. von), Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrikas (forme le pre- mier fascicule du tome IV des Deutsch-Ost-Afrika, publiés sous la direction du Prof. K. Morgrus), Berlin, 1897. gr. in-S, V+308 pp., 3 pl. lithosr. (2) L'ouvrage du Dr. E. von Mantexs est complété par un mémoire de H. Smroru : Nacktschnecken, Berlin, 1$95, 28 pp., 3 pl. (mème recueil, vol IN, fase. IT), consacré aux Mollusques nus. (3) Surrn (E. A.): On some Land Shells from British East Africa, Journal of Mali cology. NUL, part IV, London, 1901, pp. : 93-06, 6 fig. dans le texte ; et : Descrip- lions of New Species of Land-Shells from Central Africa, The Journal of Conchology, X. 1903, pp. : 315-319, pl. IV. (4) RocuennuxE (A. T. de) et Genmaix (Louis), Moliusques recuoillis par la mis- sion pu Bounc pe Bozas, Mémoires sociélé zoologique de France, XNH, Paris, r904, pp. : 5-29, pl. F'et I 5) Neuvicre (H.) et Axrnony (R.), Contribution à l'étude de la faune malacologique des lacs Rodolphe, Stéphanie et Marguerite, Bullelin société philomalique Paris, 5° série, VII, n° 6, 1906, 26 pp., 2 pl., 2 fig. dans le texte. , (6) DavrzexsenG (Pn.), Récolles malacologiques de M. Cu. Arrüaun en Afrique orientale, Journal de Conchyliologie, LVT (4° série, N), pp. : 1-34, pl. I et IT. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 9 en 1907, publie d'intéressantes notes sur l'expédition (r). C'est seu- lement en 1906 que le Duc des ABruzzEs (2) parvient à escalader les sommets de ce célèbre massif, sommets revus depuis par À. F. R. WoLLasTon (1907) et Cu. Arzuaup (1908). Mon ami Carro Por- LONERA, dans un important mémoire, a donné les résultats malaco- logiques du voyage dirigé par le duc des ABRuZZES (8). Pendant les années 1903-1906, le Dr. Y. Syüsrenr entreprit un voyage zoologique extrêmement fructueux. Il parcourut la plaine des Massaï, fit l'ascension du Meru et du Kilima N'djaro, réunissant par- tout des collections considérables dont la mise en œuvre aboutit à la publication de trois volumes du plus haut intérêt (4). Une nouvelle expédition allemande, sous la direction du grand due Aporpue pe MEcKkLEMBOURG visite, de 1907 à 1908, une grande partie de l'Afrique Orientale, notamment le lac Kivou et le massif volcanique du Virunga (Mfumbiro). Les Mollusques, étudiés par J. Tarece (5), ont apporté des documents nouveaux sur une région dont la faune était jusqu'alors inconnue. Bien qu'un peu en dehors des limites que je me suis assignées, je signalerai cependant, parce qu'un grand nombre d'espèces nouvelles y sont décrites, le mémoire consacré, par le Dr. W. Kosezr (6), aux Mollusques provenant du voyage de G. von ErLanGer dans le nord- est de l'Afrique. À côté de ces importantes expéditions, de nombreux voyageurs ont recueilli des documents, souvent fort intéressants, publiés par divers auteurs. Je citerai, dans cet ordre d'idées (x) Woosxam (R. B.), Ruwenzori and its Life Zones; Geograph. Journaf XXX, 1907, pp. : 616-629, 10 fig. et 1 carte. (2) Pour l'expédition du duc des Agruzzes, voir plus loin la bibliographie relative au massif du Ruwenzori. (3) Porroxera (CarLo), Nuove specie di Molluschi terrestri ; Diagnosi preventive (Spediz. al Ruwenzori di S. A. R. Luigi Arnedeodi Savoia duca degli Abruzzi ; Bollet. Musei di Zoologia Anat. comp. Torino, XXI, n° 538, 1908, 4 pp. ; — Vaginulidae e Urocyclidae ;-id., XXI, n° 543, 1908, 6 pp. ; — Molluschi Stylommalophora (I Ruwenzori, Vol. 1), Milan, 1909, 27 pp. » pl. (4) Les Mollusques ont été publiés par M. p’Arzryx : Mollusca, Stockholm, in-4°. 1910, 32 pp., 1 pl. (5) Turere (J.), Mollusken der Deutschen Zentralafrika-Expedition (Wissenschafll. Ergebnisse. d. deutschen Zentral-Africa-Expedition 1907-1908, TT, Leipzig, 1911, pp. : 19b-214, taf. IV-VI et 25 fig. dans le texte. ? (6) Kogezr (W.), Die Molluskenausbente der Erlangerschen Reise in Nordost-Afrika. Ein Beitrag zur Molluskengeographie von Afrika, Abhandl. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Francfurt-a-M., XXXIT, 1909, pp. : 1 — 97, taf. I-XI. 2 LOUIS GERMAIN Les nombreuses notes publiées par H. B. Presron (1), notamment sur Jes très riches matériaux recueillis par Rosix Kemp, A. BLAYNEY Perowvaz et C. W. Woopuouse, pendant leur voyage de 1910 en Afrique Orientale anglaise ; un travail de C. PorLoxera (>) ; deux mémoires de C. R. Boerrcer (3) et de GC. R. Boerrcer et F. Haas (4) où sont décrites d'intéressantes espèces nouvelles et, enfin, quelques fascicules de mes « Contributions à la faune malacologique de l'Afrique équaloriale » (5). QG) Pnesrox (H. B.) Moliusca from Uganda : Proceedings Malacological Society of * London, VII, part Il, juin 1906, pp. S$-90, 3 fig. dans le texte ; Additions to the non-Marine Molluscan Fauna of British and German East Africa and Lake Albert Edward, Annals and Magazine Natural History, London, sér. 8, Vol. VI, nov. 1910, pp= : 526-536, pl. VII-IX ; Drescriptions of thirly-six new Species of Land and Freshwater Shells from British East Africa, chiefly Mount Kenya and the Neighbouring District ; ibid, S° série, vol. VII, 1911 (mai), pp. : 463-476, pl. XI-XII ; Drescriptions of Nine new Species of Terrestrial Mollusca from Naivasha, British East Africa ; Revue zoologique africaine, Bruxelles, vol. I, fasc. IT, 1911, pp. : 218-227, pl. XI ; Diagneses of new Species of Terrestrial and Fluviatile Shells from British East Africa and Uganda, ibid., Vol. I, fase. IT, 1912, pp. : 823-398, pl. XVIT ; Diagnoses of new. Species of Terrestrial and Fiuviatile Shells from British and German East Africa, with the Description of à new Genus (Eussoia) from the Eusso Nyiro River, B. €. Africa, Proceedings Zoological Society oj London, mars 1912, pp. : 183-193, pl. XXI- XXII ; Diagnoses of new Species and Varieties of Agnathous Mollusca from Equatorial | Africa, ibid., juin 1913, pp. : 194-217, pl. XXXII-XXXV ; Limicoloria and Krapfiella from East Central Africa. Two new Helicoids from British East Africa and Uganda Proceedings Malacological Society of London, Vol. X, part IV, mars 1913, pp. : 277- 285, 13 fig., dans le texte ; New Species and Varieties of Terrestrial and Fluviatile Shells from Equatorial Africa, Revue zoologique africaine, II, fase. I, Bruxelles, 1913, pp. : 46-62, pl. IV-VI ; Diagnoses of new Genera and Species of Zonitidæ from Equatorial Africa, Proceedings Zoological Society of London, 1914, part LI (septem- bre). pp. : 787-810, pl. I-III. (2) Porroxena (C.), New Species of Urocyclidae from British East Africa, Annals and MOgRAE of Natural History, London, 8° sér.. & VII, sept. 1911, pp. : 331-334, pl. VIH. (3) Borrréen (C. R.), Descriptions of new species of Land Shells from Africa, Proceedings Malacological Society of London, Vol. X, part VI, sept. 1913, pp. : 348- 354, pl. XV-XNIT. | (4) Borrréen (C. R.), et Haas (F.) Land and Freshwater Shells from the Upper Nile Region, Proceedings Malacological Society of London, Vol. X, part VI, sept. 1913, pp. : 355-367, 2 fig. dans le texte. . (5) German (Louis), Contributions à la Faune Malacologique de l'Afrique équato- riale : XVII. Sur quelques Mollusques de l'Est africain appartenant au Muséum d'histoire nalurelle de Gènes [Région du Victoria Nyanza], Bulletin Muséum Histoire Naturelle Paris, XV, 1909, pp. : 270-256, pl. IT-IV et fig. dans le texte : XXX. Sur quelques Mollusques recueillis, par M. le Dr GromEr, dans le lac Albert-Edouard et ses environs, ibid, XNIIT, 1919, p. : 77-$2 ; XXXIV. Mollusques recueillis, par le Dr Garrann, dans la province du Bahr-el-Ghazal (Soudan Anglo-Egyplien), ibid., XVIIT, 1912, pp. : 433-437, fig. dans le texte ; XXXIX. Un nouveau genre d'HELIGIDAE de l'Est africain, ibid., XIX, 1913, pp. : 440-352 : XLIT. Gastéropodes recueillis, par M. le Dr Gromæn, sur les bords de la rivière Tsavo (Afrique Orientale anglaise), “fn LAS P: NA: ME it a: 404] die À Fi à ct LR al hi: L'ULUR D: ‘AE 4. Qu \ A L MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 11 Je ne saurai terminer ce rapide exposé historique sans mentionner le très fructueux voyage zoologique entrepris, de 1911 à 1912, par MM. Cu. Azzuau» et R. Jeanner.. Les matériaux malacologiques, que j'étudie en ce moment, feront l’objet d'un volume qui paraîtra dans le courant de 1921. ibid., XXII, 1916, pp. : 156-162 ; XLIIT. Faunule Malacologique du lac Albert- Edouard, ibid., XXII, 1916, pp. : 193-210, pl. V, et fig. dans le texte ; LIV. Mollusques recueillis par M. Ch. Alluaud dans le Soudan Anglo-Egyptien, ibid., XXIV, 1918, pp. : 433-454, fig. dans le texte. a), Er g?-} PSSAG UE, LE 2e re ne 2 7» TU (NAT ANNERAE Ç \ | vehy \ A N b TS SN = CHAPITRE Il APERÇU GÉOGRAPHIQUE La partie de l'Afrique dont je m'occupe plus spécialement dans ce travail est située entre le 4° de latitude N et le 4° de latitude sud et entre les 29° et 44° de longitude ouest (Greenwich). (Fig. 1, dans le texte). Elle comprend donc, non seulement le British East Africa tel qu'il est délimité sur les cartes, mais encore la partie Nord de l'an- cienne Afrique orientale allemande ; la région des lacs Kivou [=Kiwu], Albert-Edouard et Albert-Nyanza [ =Mvwutan-Nzige] ; en- fin une faible partie du bassin du Haut Nil et de da Somalie italienne. Ces limiles, évidemment toutes conventionnelles, ont l'avantage de réunir des régions qui ont, soit la même faune, soit des faunes très comparables. Il eut été peu logique de séparer, par exemple, les pentes septentrionales des pentes méridionales du Kilima N'djaro et ces der- nières du mont Meru ou, encore, de ne pas étudier à la fois la faune de la moitié anglaise du grand lac Victoria [ =Oukéréwé] et. celle de la moitié autrefois allemande, de ce même lac. La région que je viens de délimiter est, sans doute, la plus riche, la plus pittoresque, de l'Afrique Orientale. Le fait le plus remarqua- ble de sa morphologie est l'existence de deux lignes extraordinaires de dislocations dirigées, du sud au nord, sensiblement dans le sens du méridien. Ce sont de gigantesques failles dont le fond est occupé par des lacs de forme allongée. J'insisterai, presque uniquement, sur ces deux grandes fractures, les montagnes qui les bordent et le bassin du lac Victoria, ces caractères géographiques influençant considéra- blement la répartition des animaux. LOUIS GERMAIN I 1 La plus orientale des grandes cassures africaines commence par las | vallée du Shiré, grosse rivière unissant le lac Nyassa au Zambèze (1). La vallée du Shiré est une fosse ouverte entre deux dislocations parallèles L dont le lac Nyassa, reste d'un ancien lac beaucoup plus étendu (2), DE S est la continuation directe. Au Nord du Nyassa (3), d'axe de la " -zone de fracture s'infléchit nettement vers le nord-est. Par 6° de Jati- tude sud, à l'ouest de Mpouapoua [ =Mpapua], dans lOusaghara [=Usagara] apparait une remarquable dépression découverte par E W. Juxker (4), dont le bord ouest est plus abrupt que le bord est N. À et qui coïncide avec un ancien fond de lac desséché. Cette dépression x se poursuit dans l'Ougogo [=Ugogo] où F. SrunLmaxx a trouvé des .… î sédiments lacustres et des collines granmitiques bosselant la plaine, M le tout lui donnant l'impression d'un lac aujourd'hui disparu (5). d Vers 3°,5 de latitude sud, le fond de la faille est occupé par le lac Manyara (6) qui s’allonge vers le N. N. E., à r.o10 mètres d'altitude, F w 4 puis par le lac Natron ou Guasso-Nyiro (608 mètres au-dessus du ni- ‘41018 veau de la mer), le Jac Naïwasha (1869 mètres d'altitude) aux eaux à (1) Je n'indique ici que très rapidement les caractères des régions situées en dehors he Le de celle définie précédemment. +100 (2) Drummoxn (H.), Nature, London, 10 avril 1884, p. 551. Cf. également, du 10e F même auteur : Notes on à recent Examinalion of the Geology of East Central Africa, 4 ‘ Report British Associal. for adv. of Sciences, Abeerden Meeling. London 1886 ; et : 0. 4 Tropical Africa, London, 1888. f (3) La partie nord du lac Nyassa est elle-même déviée et, au nord du lac, la fosse se divise : une branche, de direction S.W.-N.E., rejoint le graben que je décris brièvement ici ; une autre, continuant le lac Nyassa, contient le lac Rikoua [=Rukwa] (Soo mètres d'allitude) et se perd vers le 7° de latitude sud. (4) Cf. la carte publiée dans les Petermann's Miltheil., XXXNIT, 1897, p. 185-191, VE pl. XHIT. à | | (5) STünimaxx (F.), Beobachtungen über Gcologie und Flora auf der Roule } Bagomoyo-Tabora. Mitiheilung. aus deutschen Schutzgebielen. IN. 1Sor. Cf. aussi, du mème auteur : Mit Emin Pascha ins Herz von Afrika, Berlin, 1S94 (forme le tome I des Deulsch-Ost-Afrika.) (6) Ur peu au sud du lac Manyara, F. SruncManx a suivi une dépression, sorte de. faille dont le bord ouest forme falaise tandis que le bord est s'élève à peine au- dessus de la vallée. D'autre part, pour Fiscuen, le lac Manyara doit être considéré comme le prolongement du lac Natron, ce dernier élant autrefois étendu vers le sud, sur une longueur d'environ 100 kilomètres (celle partie aujourd'hui desséchée). (7) Cf. Unie (C.), Der sogenannte Grosse Ostafrikanische Graben zwischen Magad AE und Lana ya Mueri (Manyara-Sce), Geogr. Zeitschr., XIII, 1907, pp. : 78-505, taf. XII-XIV, Carte. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 15 légèrement saumâtres avec, au Nord-Ouest, le lac Nakuro, et au Nord-Est, le lac Elmeteita qui, tous deux, ont des eaux fortement natronées. La faille se continue par le lac Baringo, suit la vallée de l'Oron, gagne le lac Sugota et atteint le lac Rodolphe, à 400 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le fossé s'infléchit alors vers le Nord- Est et rejoint Ankober, au point où le bord du massif abyssin change de direction (1). Il suit le pied oriental de ce massif qui atteint la mer Rouge au golfe d'Adulis (Massaoua), traverse la grande fosse ery- thréenne et gagne le golfe d'Akabah à l'est du Sinaï. Alors viennent, en prolongement, les failles méridiennes de la mer Morte et de la vallée du Jourdain continuées jusqu'aux approches des plis du Taurus. Dans l'Est africain anglais, cette grande ligne de fracture porte plus particulièrement le nom de Rift Valley (2). Large de 30 à 60 kilo- mètres, le plafond de la dépression est une grande plaine de steppe d'une altitude variant de 1.800 à 2.000 mètres et dont les eaux sont collectées par les lacs énumérés précédemment. Des sources chaudes jaillissent dans la fosse où se dressent, çà et là, des volcans à peine éteints comme le Suswa (2.390 mètres), le Longonot (2.810 mètres), l'Eldalat [ =Eldama] (2.200 mètres)... et quantité d'autres cratères beaucoup moins importants. Les bords du Rift (escarpments) sont généralement à pie où en gradins du côté de la fosse, en pentes couvertes de forèts du côté opposé. À l'Ouest, ces montagnes sont constiluées par la chaîne de Mau : (Maü escarpment), d’une altitude moyenne de 2.700 mètres environ, continuées, dans une direction N.-N.-E., par le horst étroit de Kamas- sia. Plus à l'Ouest, l’escarpement d'Elgeyo limite la vallée du Turk- well (3) et-ferme partiellement le bassin du lac Rodolphe. Le massif isolé de l'Elgon se dresse, plus à l'Ouest encore, jusqu'à 4.558 mètres au-dessus du niveau de la mer. La bordure Est est beaucoup plus complexe. Elle commence par le (x) C'est H. Douvicré qui, le premier, indiqua la faille abyssine et la dépression de la mer Morte comme prolongeant, vers le Nord, le grand graben de l'Est africain (Examen des fossiles rapportés du Choa par M. Aubry, Bulletin société géologique France, 3° série, XIV, 1886, p. 240). (>) Gnecory (J. W.), The Great Rift Valley, being the Narralive of «a Journey to Mount Kenya and Lake Baringo, London, in-8, 1896, XXI +442 pp., 20 pl., 23 fig. dans le texte et deux cartes [Afrique Orientale au 1 : 5.700.000, et Région du Mont Kenia-lac Baringo au 1 : 1.000.000°|. (3) Rivière qui se jette dans le lac Rodolphe. Fig. 2. — Croquis schématique du Rift Valley. Echelle de 4 : 5.700.000. Légende. B. Lac Baringo D. Lac Diipe (— = Jipe), — E. Lac Elincteita. — Ev. Lac Eyassi (= Ejassi — Njarasa). — H. Lac Hohenlohe. — K i L. Lac Losoguta ( Losuguta). — Ls. Lac Lawa ya Sereri. — M. Lac Manyora = Manjara à Mue N. Lac Naiwasha, — Na. Lac Nakuro, — Nt. Lac Natron (= liuaso-Njiro Ny. Lac Ny R. Lac Rodolphe (= Basso-Narock) - S. Lac Sugota. A. R. Aberdare Range. — E. S, Elgeyo Scarp — K.S, Kikuyu Scarp. — Ka S. Kamasia Scarp. — L.P, Luitpold Plateau. — L. R, Loroghi Rang L. S. Laikipia Scarp. M. K. Mathew Range. — M. S, Maro p Scarp. — Ma S. Mau Srarp. — O.B à berge, — P. M. Monts Paré, — Y. P, Yata ou N'éungu Plateau £: à. Loliit . Nviro; 6. Gargeres; 7. Mgombe Craters: 8. Cratère S 10, Kenangop; 11. Teleki; 12. Londiani; 13, Cratères éteints: 13. Buru : | le Su 1. Sabuk Chiaryawi); 19, Muditu; 20. Enda): . Nroi: D à. Geloi; 25. Longido; 26. Doenyo Ngai ; 27. Kigeda (= Narud); 28. Sambu; MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 17 Kikuyu (Kikuyu escarpment, altitude moyenne, 2.300 mètres) que prolongent, mais dans des directions un peu différentes, les chaînes de Laikipia et de Mozongop. À l'Est du Kikuyu, et presque parallè- lement, courent les Aberdare Range dont les sommets principaux, les monts Settima et Kenangop, s'élèvent à 3.100 mètres et 4.200 mètres. Beaucoup plus au Nord, et à l'Orient du lac Rodolphe, deux chaînes subparallèles, le Mathew et le Loroghi, sont dirigées N. N. W.-S.S.E. Elles sont dominées par des nombreux volcans: le Kulall (2.780 mètres), le Loldibo (2.850 mètres). Enfin, plus à l'Est encore, se dressent d'énormes massifs volcani- ques : le Kenia et, plus au Sud, le Meru et le Kilima N'djaro, ces deux derniers paraissant jalonner une fracture transversale. J'ai essayé, dans la fig. 2 (dans le texte) de donner un schéma correct de cette région tourmentée,. Les grands massifs du Meru, du Kilima N'djaro et du Kenia sont particulièrement intéressants du point de vue zoologique, car ils sont — avec le Ruwenzori et la chaîne volcanique des Virunga dont je par- lerai plus loin — les seules régions africaines où des récoltes ont été faites avec notation exacte des altitudes. Il est ainsi possible d'étudier comparativement les faunes de ces massifs et c’est pourquoi je pense qu'il est nécessaire de donner quelques détails sur les diverses zones qui y ont été distinguées. Le Meru (x) est un volcan isolé dont le sommet est à 4.630 mètres au-dessus du niveau de la mer. Les zones établies par Y. Srüsrenr sont les mêmes que celles qu'il a décrites pour le Kilima N'djaro. Le Kilima N'djaro (2) est un véritable massif émergeant d’une steppe broussailleuse. Ses deux pics principaux, le Kibo et le Kimawensi (x) Cf. : Jaecer (F.), Der Meru, Geogr. Zeitschr., XII, 1906, pp. : 241-259, taf. IV- V ; Maurirz (B.), Die Taetigkeit des Vulkans Meru, Geogr. Zeitschr., XVII, rorr, pp: : 278-287 ; Unric (C.), Bericht über die Expedition der Otto Winter-Stiftung nach den Umgebungen dés Meru, Zeitschr. Gesellsch. für Erdkunde, 1905, p. 121 :; et surtout : Süsrepr (Y.), Wissenschaftliche Ergebnisse der schwedischen zoologischen Expedition nach dem Kilimandjaro, dem Meru und den umgebenden Massaisteppen Deutsch-Ostafrikas 1905-1906 ; Stockholm, 1910, 8'vol. in-4°, 848, 844, 636 PP, 175 fig. et 87 pl. (2) Jonxston (H. H.), The Kilima Ndjaro Expedition. À record of scientific Explo- ration in Eastern Equatorial Africa and a general description of the Natural History, languages, and commerce of the Kilima Ndjaro district, London, in-8, 1886, 572 pp., fig. et 6 cartes ; Vorrens (G.), Der ‘Kilimandscharo. Darstellung der allgemeineren Ergebnisse eines fünfzehnmonatigen Aujfenthalts im Dschaggalande, Berlin, 1897, 3 LOUIS GERMAIN [=Mawensi] atteignent respectivement 6.or0 mètres et 5.335 mètres d'altitude (1). On y distingue, en dehors d'une zone inférieure de brousse épineuse (800-1.000 mètres), quatre zones délimitées, d'après Cu. AzLuAuD (2) et Y. SyüsrenT (3), de la manière suivante : dr Cx. ALLUAUD. Y. SIGSTEDT . . Zone des cultures de... 1.000 à 1.800 m. | x. Zone desculturesjusqu'à 1.700-1.800 m. 8. Zone des forêts de. ... 1.800 à 2.800 — | 8. Zone des forêts jusqu'à. 3.000— y. Zone des prairies alpines “ y. Zone des paturages et des a NN TT Je e-.-. te... 2.800 à 4.200 — bui:sons de.. ....... 3.000 à 4.000 — à. Désert alpin au-dessus de 4.200 — à. Désert alpin au-dessus de 4.000 — On voit que la concordance est à peu près complète et qu'on peut . négliger les quelques différences dans les altitudes. ; “à k La base du Kenia (4) se trouve à une ‘altitude élevée, environ i ».000 mètres au-dessus du niveau de la mer, si bien qu'il n'y existe es pas de zone de cultures. Le pied de la montagne est entouré, par É .e ; suite de Ja grande humidité du climat, d’une forêt de Bambous pres- " que impénétrable. D'après Cu. Arruaup et R. JEAxxEL (6) il existe quatre zones nettement différenciées : | x. Une zone inférieure avec prairies entre 2.000 et 2.400 mètres. it SR EA 8. Une zone des forêts, s'étageant entre 2.400 et 3.300 mètres, dans L laquelle on distingue : 1° une zone inférieure à Podocarpus entre 9.400 et 2.500 mètres : 2° une zone moyenne avec Bambous et Podo- Let 388 pp., fig, 11 pl. 1 carte ; Mever (Hans), Ostafrikanische Gtetscherfahrten. PQ Forschungsreisen im Kilimandjaro-Gebiet, Leipzig, in-S, 1890, 376 pp., fig, 20 pl. et 3 cartes. [Traduction anglaise par E. MH. S. Carner : Across East African ne fi Glaciers. An Account of the first ascent of Kilimandjaro, London, in-8, 1891] 3; et : Der Kilimandjaro, Reisen und Studien, Berlin, in-8, 1900, XVI+436 pp., 103 L Ê fig., 4o pl., 2 cartes ; JaeGern (Fr.), Forschungen in den Hochregionen des Kil- : M mandscharo, Mittheil, aus d. Deutsch. Schutzgeb., XXIT, 1909, pp. : 113-146, taf. ‘me “ V4 IX-XVI et 2 cartes ; Ssôsrenr (Y.), loc. supra cit., Stockholm, roro. Cf. également, pour tous les volcans de l'Est africain, le recensement de Haxs Snmter, Der aktive « Vulkanismus auf dem afrikanischen Festlande und den afrikanischen Inseln, L Günther's Münchener Geograph. Studien, n° 18, München, 1906, in-S°, 218 pp. à k (x) Les altitudes de ces deux sommets varient assez notablement suivant les auteurs. @ , L (2) Azruaur (Cn.), Bulletin société entomologique France, 1908, p. 21. À "a (3) Ssüsrenr (Y.), loc. supra cit., Stockholm, 1910, I, p. 1$ et suivantes. ti 14 (4) Cf. : Grecony (J. W.), The Glacial.Geology of Mount Kenya, Quarterly Journadd Geolog. Society London, Vol. L, 1894 ; et : The Great Rift Valley... London, 1806 ; r 4 et : Contributions to the Geology of British East Africa, Il : The Geology of Mount k De Kenya : Quarterly Journal Geolag. Society London, Vol. LVI, 1900, p. 205-225, en © { pl. X-XIL. ps Al (5) Arzuaup (Cn.) et JEANxEL (R.), Voyage de Ch. Alluaud el R. Jeannel en Afrique Orientale 1g11-1912. Liste des stations. Paris, in-$, 1912, p. 14. 7 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 19 carpus entre 2.500 et 3.200 inètres ; 3° enfin une zone supérieure avec des arbres plus clairsemés entre 3.200 et 3.300 mètres. y. La zone alpine, qui s'étend de 3.300 à 4.400 mètres, comprend également plusieurs divisions : 1° les prairies alpines formées de touffes compactes de Graminées auxquelles Mac Grecor Ross a donné le nom de « tussock », avec Bruyères et Senecio entre 3.300 et 3.500 mètres ; 2° les prairies avec touffes de grands Senecio entre 3.600 et h.200 mètres ; enfin, 3° les rochers garnis de Senecio arborescents _entre 4.200 et 4.4oo mètres. La zone alpine est remarquable par sa faune malacologique spécia- lisée : les grands Senecio donnent asile à des espèces particulières appartenant principalement aux genres Vitrina et Helicarion. à. Le désert alpin, dépourvu de toute végétation, commence à partir de 4.oo mètres. Les sommets principaux de la chaîne de l’Aberdare,/les monts Set- tima (3.100 mètres) et Kenangop (4.200 mètres) montrent des zones analogues qui, d'après Ca. Arzuaup et R. JEANNEL (1), s’étagent de la manière suivante «. La zone inférieure est garnie de brousses et de cultures sur le versant Est entre 2.000 et 2.200 mètres, tandis que le versant Ouest est occupé par des prairies. 8. La zone des forêts comprend une partie inférieure avec Podo- carpus entre 2.200 et 2.300 mètres et une partie supérieure avec Bambous et Podocarpus. Cette dernière s'étend de 2.300 à 3.000 mètres à l'Est et seulement de 2.700 à 3.000 mètres à l'Ouest. y. La zone alpine, entre 3.000 et 4.000 mètres, est occupée par des prairies avec Lobelia et bosquets de Bruyères arborescentes. Les Senecio géants sont, de plus, communs dans les ravins. ' Il La seconde grande faille de l'Afrique Orientale est une vaste vallée d’effondrement se poursuivant étroitement du Sud au Nord et jalonnée par de grands lacs de forme allongée : les lacs Tanganyika, Kivou, Albert-Edouard et Albert. i1) AzzuauD (Cm.) et JEANNEL (R.), loc. supra cit., 1912, p. 18. LOUIS GERMAIN , \ Ù dan Ces lacs se divisent en deux groupes. AS NE PSE Au Sud, les lacs Tanganyika et Kivou [ =Kiwu] réunis par le Rus- ru rs sissi [Rousizi] dépendent du bassin du Congo : le Tanganyika est, at D - en effet, relié au Loualaba [ = Lualaba] par la grande rivière du Lou- CH kouga [—Lukuga] découverte par CamEerow. Je ne dirai rien du la au W L Tanganyika qui sort complètement du cadre de cette étude. Ses rives sont encadrées, à l'Est et à l'Ouest, de très hautes montagnes (1) subpa- rallèles qui, se prolongeant vers le Nord, bordent la vallée du Russissi \# et le lac Kivou (2). Ce dernier, découvert seulement en 1894 par G. A. TRE | von Gürzen (3), est à l'altitude considérable de 1.455 mètres. En son Le 4 centre se trouve une île très allongée et fort montagneuse, l'île Kwidjwi | | [=Kwidschwi] que je signale en raison des importants matériaux “ malacologiques qui y ont été recueillis par le grand duc ApboLPHE- f FRÉDÉRIC DE MECKLEMBOURG. k | Le groupe Nord comprend les lacs Albert-Edouard et Albert ‘# directement rattachés au bassin du Nil et, indirectement, au lac Vic- ; h toria. Le lac Albert-Edouard occupe, à une altitude de ggo mètres environ, ; une surface de 3.600 kilomètres carrés. 11 est coupé, non loin de son > rivage Est, par le 30° de longitude Est (Greenwich) et s'étend entre NS o°2’ de latitude Nord et 0°{'30" de latitude Sud. De forme grossièré- En L ment ovalaire, il est prolongé, vers le Nord-Est, par une double expan- k sion : les lacs Kufuru et Ruissambo. Sa plus grande largeur est d'envi- 4 is ron 60 kilomètres et sa longueur, qui atteint 50 kilomètres, dépasse TE ro 130 kilomètres si l'on tient compte de sa double expansion Nord-Est. | fi Le lac Albert-Edouard est relié à l'Albert-Nyanza par l'Issonga, 1° grosse rivière qui coule, d’abord dans une direction Sud-Nord, puis, M de sous le nom de Semliki, dans une direction S. W.- N. E. AL Ee L'Albert Nyanza [=Mwutan Nzige=Mouta Nzigue] n'est plus Ms L qu'à une altitude moyenne de 68o mètres. Il est de forme ovalaire * & allongée et alleint 150 kilomètres environ de longueur sur une qua- .' rantaine dekilomètres de largeur. Orienté S. W.-N. E., il couvre 4.650 kilomètres carrés. 7 (Gr) Vers le Nord du lac Tanganyika, dont le niveau moyen est voisin de g00 mètres, ah N le bord oriental atteint 2.500 mètres et le bord occidental 3290 mètres. "+ 4 HE . (2) Le lac Kivou est situé entre 1°4o° de latitude sud et 2°30° de latitude sud. + TENUE ET (3) Girzex (G. A. von), Durch Afrika von Ost nach West. Resullate und Begeben- 1e A heiten einer Reisen von der Deutsch-Ostafrikanischen Küste bis zur Kongomündung te …. in der Jahren 1893-1894, Berlin, 1805, in-8, XII+ 417 pp., 2 cartes. AE. : MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 21 Les bords de la faille, formés de schistes cristallins et de quartzites, sont très élevés, surtout du côté oriental. Le célèbre massif du Ruwen- zori (1) [ =Runssoro], la plus haute montagne non volcanique de l'Afrique, n'est qu'une partie de ce bord relevé à une grande hauteur (5.500 mètres). Le Ruwenzori, qui s'élève sur un socle dont l'altitude est déjà d'environ Soo mètres, borde au Nord les expansions du lac Albert-Edouard connues sous les noms de lacs Kufuru et Ruissambo qui occupent le plancher d'une faille secondaire transversale. Au Sud, le lac Albert-Edouard est sans communication actuelle avec le lac Kivou ; il est seulement prolongé, dans un alignement N. $., par la vallée du Rutshurru (2) ; mais un massif volcanique d'origine récente a surgi au travers de la faille et le groupe Tanganyika-Kivou s'est trouvé entièrement séparé du groupe Albert-Edouard-Albert. Ce massif est le puissant ensemble connu sous le nom de Volcans de Virunga ou de Mfumbiro (3). {1 forme une chaîne de direction sensi- (x) Scorr Ezxior (G. F.), On the Geology of Mount Ruwenzori and some adjoining Regions of Equatorial Africa, Quarterly Journal Geolog. Society London, Vol. LI, 1895, pp. : 669-680, Cartes ; Waurers (A. J.), Le massif neigeux du Ruwenzori, Mou- vement géographique, Bruxelles, 1905 ; Davin (M.), Il Runssoro (Ruwenzori), Bollet. Soc. Geogr. Ital., Ser. IV, Vol. VIT, Avril 1906 ; Fresmrtezn (D. W.), Towards Ruwen- zori, The Alpine Journal, London, 1906 ; Benrens (T. T.), The most reliable values of the heïghts of the Central African Lakes and Mountains, Geographical Journal, Lon- don, XXIX, 1907, pp. : 307-326 ; Fresriezp (D. W.), The Conquest of Ruwenzori, Geographical Journat, London, XXIX, 1907, pp. : 826-329 ; Duc pes Agruzzes, The Snows of the Nile, Being an Account of the Exploration of the Peaks, Passes, and Gla- ciers of Ruvenzori, Geographical Journal, London, XXIX, 1907, pp. : 121-147, cartes ; et : Esplorazione nella catena del Ruwenzori, Bollet. Soc. Geogr. Ital., XLIV (4° série, VII), 1907, pp. : 99-127, 5 pl.+2 cartes ; et : IL Ruwenzori. Viaggio di esplorazione e prime ascensioni delle piu alte vette vella catena nevosa situata fra i grandi laghi equatoriali dell'Africa Centrale. Milan, 1908, in-8, XII+358 p., 25 pl., 5 panoramas et 6 cartes. Ce grand ouvrage, traduit en français par A. Porzar (Paris, 1909, in-8, X+456 pp., 24 pl, 5 panoramas, 5 cartes, 180 fig. dans le texte) est complété par l'ouvrage suivant : Il Ruwenzori, Parte scientifica. Risultati delle Osservazione e sludi compiceti sul Materiale raccollo dalle spedizione, Milan, 1909, 2 vol. in-8 [Vol. I XI+603 pp., 74 pl., nombr. fig. dans le texte ; Vol. IT, XXI+ 286 pp., carte géologique de la partie centrale du Ruwenzori au 1:40.000, 4o pl. (Voir surtout, dans ce volume, le mémoire de A. Roccarr, Osservazioni geologiche nell’Uganda e nelle Catena del Ru- wenzori, pp. : 1-164, pl. I-XXXIV)].Voir aussi, pour le Massif de Ruwenzori les ouvrages de J. E. S. Moore (To the Mountains of the Moon. Being a Account of the Modern As- pect of Central Africa and some little-known Regions traversed by the Tauganyika Ex- pedition in 1899 and 1900, London, 19071, gr. in-8, fig. et 8 cartes) et de H. Jonxsrox [The Uganda Protectorate, London, 1° édit., 2 vol. in-8, 1902 ; »° édit., 2 vol. in-$, 1904]. a La rivière Rutshurru prend naissance dans le massif volcanique de Virunga. (3) Cf. Gürzen (G. A. von), doc. supra cit., 1895 ; Berne (Von), Reisen im Ge- biet der Kirungavulkane, Mittheil. aus den Deutsch. Schutzber., XIV, 1901, pp. : 20- 39, Carte ; Hermann, Das Vulkangebiet der zentralafrikanischen Grabens, ib., XVII, 4: FA 47 ee + # Fig. 3. — Schéma de la Rue nord du grand graben de l'Afrique Orientale. Echelle de { : 5.700.000. Légende (cratères du massif du Mfumbiro;. 4. Nyamlagira; 2. Tschanioa ; 3. Niragongo: 4. Hebu; 5. Ruagara: 6. Mikeno ; 1. Karissim i; 8. Branca; 9. Rubare; 10. Sabihio (= Sabinjo); 11. Mubavura. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 23 blement W. E. dominée par de nombreux cratères très élevés : Nyam- lagira [=Namlagira], Nira-Gongo, Tshanina-Gongo, Ruagare, Mikeno {4.380 mètres), Karissimbi (4.500 mètres), Branca (3.985 mètres), Rubare, Vissoke, Sabinio, Muhavura (4.165 mètres), etc... Ainsi, en résumé, dans cette seconde vallée d’effondrement, dans ce grand graben Sud-Nord, se sont formés les lacs Tanganyika et Kivou appartenant au bassin du Congo ; les lacs Albert-Edouard et Albert ressortissant du réseau du Nil. Ces longues fractures ont été comparées, par En. SuEss, aux crevasses de la surface de la lune et J. E. S. Moore (1) leur trouve une bien plus grande analogie avec les célèbres canaux de la planète Mars (2). Quoiqu'il en soit de l’exactitude de ces rapprochements, des phéno- mènes volcaniques intenses se sont produits sur toute la longueur de la cassure ; des éruptions de laves et de cendres ont nivelé le fond de la fosse et des volcans se sont élevés au travers de la faille, isolant les cuvettes où l’on trouve les lacs d'aujourd'hui. TIT Le plus grand des lacs africains, le Victoria-Nyanza ou lac Ouké- réwé (3), est, au contraire de ceux dont je viens de parler, de forme 1904, pp. : 42-64, carte ; Grand duc Anorpne-Freneric ne MeckremBourG, {ns Innerste Afrika, Leipzig, 1909, in-8, XII+476 pp., fig. pl. et 3 cartes, et la grande publication consacrée aux résultats scientifique de ce voyage : Wissenschaftliche Ergebnisse der Deutschen Zentral-Afrika-Expedition 1907 bis 1908 unter Führung Adolph Friedrichs, Herzogs zu Mecklenburg, Leipzig. 1910-1911. (Voir le tome I : Geologie, Météorologie et Topographie par E. F. KirousteIN, L. Finckn et M. Weiss). (x) Moore (J. E. S.), The Tanganyika Problem. An Account of the Researches un- dertaken concerning the existence of marine animals in Centraë Africa, London, 1903, p. 52. J. E. S. Moore donne à ces accidents le nom de plis euricolpiques (Eurycolpic folds). Ë (2) Cette question a été traitée par F. Sacono dans son Essai schématique de Sélé- nologie. Turin, 1907, in-8, 47 pp., 4 pl. (8) Gence (E.), Some Notes on the Victoria-Nyanza, Proceedings Royal Geograph. Society of London, new ser., XIV, 1892, pp. : 322-323 ; Kozzmann (P.), The Victoria Nyanza, London, in-8, 1899. Pour les régions situées à l'Ouest et au Sud du Victoria Nyanza, en plus des ouvrages précédemment cités du duc des ABruzzes, de J. W. Grecory, du grand duc Anorpnr- FREDERIC DE MECkLEMBOURG, etc.…., voir surtout la relation de ©. Baumann, Durch Massailand zur Nilquelle. Reisen und Forschungen der Massai-Expedition des Deut- schen Antisklaveri-komite in den Jahren 1891-1893, Berlin, in-8, 1894, XIV+385 pp., pl. et r carte de la région de Victoria Nyanza et de la plaine de Massaï. Cf. aussi : J. Taowsow, Through Massai Land, London, in-8, 1885 et les : Notes on the Geology of : à 24 - LOUIS GERMAIN arrondie et ses rives sont généralement basses. Il semble cependant, d'après les recherches les plus récentes (1), qu'il”doit, également son origine à un effondrement, mais circulaire et de faible amplitude (2). Le Victoria Nyanza couvre, à une altitude moyenne de 1.170- 1.180 mètres, une surface d'environ S3.000 kilomètres carrés et ses côtes possèdent, d'après H. M. Sraxceyx un développement total dépas- sant 1.Soo kilomètres, Il est situé, sensiblement entre les 32° et 34° de longitude Ouest (Greenwich) presque entièrement au-dessous de l’équa- teur qui le traverse un peu au Nord de la baie de Kavirondo. Le lac est parsemé d'îles surtout nombreuses au Nord-Ouest et au Sud-Est archipel Sesse (N. W.), archipel Oukéréwé [ =Ukerewe] (S. E.), ete. Les eaux du Victoria Nyanza, qui sont douces et d'une admirable rue pidité, nourrissent une riche faune ichthyologique (3). Tout le long des rivages, les indigènes se livrent à une pèche active en employant des procédés qui ont été décrits par Cu. ArLuüaup (4). Le Victoria Nyanza est la principale masse d’eau d'où sort le Nil qui, après avoir franchi les chutes Ripon et le lac Choga, aux contours si étrangement découpés, rejoint l'autre branche du grand fleuve égyp- tien descendue des lacs Albert et Albert-Edouard. De nombreux cours d'eau se jettent dans le lac Oukéréwé. Je signa- lerai seulement l'intérèt que présente, au Sud-Est du lac, la région East Central Africa, dans : To the Central African Lakes and back : The Nar- ralive of the Royal Society's East Central African Expedilion, 18-8-1880. London, 1881, 2 vol. in-8. Unuic (C.), Die Ostafrikanischen Bruchstufe und die angrenzenden Gebiele zwisc hen den Seen Magad und Lawa ja Mweri sowie dem Westjuss des Meru, Berlin, 1909, in-4, 63 pp., 2 cartes. (1) Note nt celles de F. SrunLuaxx (loc. supra cit., Berlin, 1894), C. Danrz (Mit- theil. aus den Deutsch. Schutzeb., XV, 1902, p. 16e et p. 199), etc... Dans l’Ankolé, entre le Victoria Nyanza et le lac Albert-Edouard, Jonxsrox (The Uganda Protecto- rate, 2° édit., London, 1904, I, p- 124 et suiv.) a Se l'existence de nombreux cra- tères éteints. (2) De tous ces faits E. Suess [La face de la terre (Das Antlitz der Erde), traduction française sous la direct. de Em. pe MARGERIE, Paris, t. III, 3° partie, 1913, p. 966] conclut qu'il « est bien possible qu'un jour la vaste région comprise entre les deux fosses [les deux grandes failles méridiennes de l'Afrique orientale] arrive à être con- sidérée comme un champ de fractures ». 3) Pour les Poissons du lac Victoria, cf. principalement : PeLLEGRIN (J.), Sur la faune ichthyologique du lac Victoria, Comptes-rendus Académie Sciences Paris. CXLIX. 1900, pp. : 106-168 ; Nouvelle contribution à la faune ichthyologique du lac Victoria, - ibid, CLV, 1912, pp. : 1544-1546 ; Poissons du lac Victoria, Mémoires Société zoolo- gique France, XXVNI, 1913, pp. : 53-71, à pl. (4) Arruaur (Ch.), Mission scientifique de Ch. Alluaud en Afrique Orientale (Juin 1903-Mai 1904). I. Hydrogr iphie el procédés de pêche. Mémoire Société zoologique France, XVII, 1904, pp. : 165-174, 6 fig. dans le texte. QUE ORIENTALE ANGLAISE (1913) LÉGENDE Ji Campements. Q Ô Sources permanentes. Sources peuricheeneau. Trous d'eau/sez/ementautempsdespluies) Eaunonbuvable. ++ Gués. 3At- Pontsindigènes. +++ Limites dEtats.====| de Provinces. à 1. 2. Réserves Générales. 3. Réserve desElans. 4.5. Rés.des Élans et Rouannes mâles. Na PR Ze) déjà ITINÉRAIRES DE VOYAGES DE G.BABAULT EN AFRIQUE ORIENTALE ANGLAISE (913) ù 35/£st du Méridiende Greenwich Sources permanentes. w Sources peuricheeneau. © Trousdeaubey/kementautempsdespluies) LIN © Eaunonbuvable. Crdos ZI ++ Gués. 3A4- Pontsindigènes. N É08 Re “>-.--- Limites deDistricts. Par eee Limites desRéserves. Ÿ ! : ZE LR SM FL. 2. Réserves Générales. WEG ANUS EE 2 de SQ 3. Réserve desÉlans. ‘à . EN È 4.5. Rés.des Élans et Rouannes mâles. 16.7.8. Réserves des Hippopotames. qi KAKAM 10 (HAKAMAGDES) f NE: . Fe i , He 4 Pine NN By, ONgonyo's Marks SR ANR ria L jo = Cl N ISUMU(DISTRICT) Ce ARS E NU HS 7 M : DS i Forë Ternantsé en MBWA ( 1S à À ( DSK ii ] ä (V=Z = Z ON S . VAE a 2 1% ; ŸG: = £ : D ar A e Aisuenr D AND : | 2 nes > p VAN ll NS = TP, < SI y Ê , À RS [De X F : ET MASAL | 24 arr d'a orig 1 mare côte sant Jong teur est | arc} Les pidi des des Li aprè étra bien D. lerai East ralive 1881, Gebie Berlix (x) theil. entre rale, tères (2) francs conch fosses sidéré (3) faune 1909, - ibül,, gique 4) 1903-À France MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 25 de l'Ounyamouési [ =Unyamwesi]. Le Malagarazi, gros affluent de l'Ouest du lac Tanganyika (1) prend sa source, ainsi que ses princi- paux affluents (Gombe, Nurhunghuru, ete...), tout près du bord Sud du Victoria Nyanza, dans une contrée située à un niveau inférieur à celui du lac, d'où naissent également quelques tributaires de lOuké- réwé (notamiment le Simiju). Un léger changement de niveau de la rive Sud du Victoria Nyanza inonderait l'Ouyamouési et mettrait en communication directe cet immense réservoir avee le lac Tan- ganyika (4). (x) Il se jette un peu au dessous d'Oudjiji [ =Udjiji], par 5° de latitude sud. (2) Voir, à ce sujet, la carte publiée par O. Baumanx dans sa relation du voyage déjà citée (Berlin 1894). CHAPITRE TIT LA FAUNE MALACOLOGIQUE TERRESTRE La faune malacologique terrestre de l'Afrique Orientale anglaise est aussi riche que variée. Seuls, les Operculés, dont l’origine est étran- gère, sont rares. J’insisterai plus spécialement sur les genres domi- nants où caractéristiques. : La famille des ENNetpAE est représentée par de nombreuses espèces, de formes remarquablement variées. Elles sont surtout répandues dans les régions montagneuses ; on en connaît sur tous les hauts sommets explorés : Meru, Kilima N'djaro, Kenia, Kenangop,Elgon, Ruwenzori, cratères du Mfumbiro. Chaque localité fournit une forme particulière dont les relations avec les formes correspondantes des autres stations sont peu connues. Il est actuellement difficile de préciser la valeur relative de ces divers £nnea dont très peu se sont révélés, jusqu'ici, comme possédant une.aire de distribution étendue (1). Les autres paraissent étroitement localisés et quelques-uns, hautement spécia- lisés (2), ne sont pas sans analogies avec les espèces asiatiques. Les STREPTAXIDAE montrent à peu près les mêmes caractères, mais les espèces sont moins localisées (3). C'est ainsi que le Streptaxis Kirki Dohrn (4), du Nyassaland, a été retrouvé, tout au Nord de l'Afrique (1) Comme, par exemple, l'Ennea obesa Gibbons [in : TayLor, Quarterly Journal of Conchology, I, 1837, p. 255, pl. Il, fig. 3 [Buliminus obesa]. (2) Tels sont les Ennea grossa Martens [Sitzungsb. d. Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, 1892, p. 182 ; et Beschalle Weichth. Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 23, taf. IT, fig. 17-18], Ennea mirifica Preston [Proceedings Zoolog. Society of London, 1918, p. 214, pl. XXXIV, fig. 11-r1a] et Ennea lacuna Preston [Revue zoolog. africaine, Bruxelles, T, fase. IT, Août 1917, p. 218, pl. XI, fig. 8]. (3) Et, aussi, beaucoup moins variées de forme. (4) Donrx (H.), Proceedings Zoological Society of London, 1865, p. 232. RAR L LOUIS GERMAIN Orientale anglaise, sur les pentes du Mont Marsabit, et décrit à nou- : veau, par H. B. Presrox, sous les noms de Streplaxis Percivali Preston et de Streptaris Woodhousei Preston (1). Ar: 4 Les genres Helicarion et Vitrina sont assez largement représentés sur les massifs montagneux où ils affectionnent, presque exclusive- ment, la zone des prairies. Ils vivent sur les Lobelia et les Senecio ne: arborescents, plus rarement dans les forêts de Bambous. Les espèces. sont difficiles à délimiter et les formes, jusqu'ici décrites, semblent : ù plutôt des modalités de quelques rares types spécifiques que des espèces l nettement définies. Chaque grande montagne possède ses formes par- ticulières, peut-être parce qu'il n'a pas été tenu suffisamment compte de la faune des chaînes voisines. ‘ Les Thapsia — que certains auteurs appellent aujourd'hui Gudeëlla(2) de — sont très peu variés bien qu'il ait été décrit un grand nombre d'espèces. Les plus caractéristiques sont les Thapsia Lasti Smith (3), ; Thapsia Emini Smith (4), Thapsia curvatula Martens (5) etc. Les | Thapsies publiées par H. B. Presrox sous les noms de Gudeëlla aranea D , Preston, Gudeëlla barlaensis Preston, Gudeëlla kampalaensis Preston, ‘#4 Gudeëlla urguessensis Preston, Gudeëlla consueta Preston, Gudeëlla usilala Preston, Gudeëlla densesculpta Preston, Gudeëlla mime Pres- ton, Gudeëlla elgonensis Preston, Gudeëlla Gerstenbrandti Preston, Gudeëlla Woodhousei Preston, Gudeëlla inclinans Preston, Gudeëlla | inflata Preston, Gudeëlla iridescens Preston, Gudeëlla marsabitensis Preston, Gudeëlla masakaënsis Preston, Gudeëlla multistriata Preston, Gudeëlla mukandaensis Preston, Gudeëlla consobrina Preston, Gudeëlla (x) Pnresrox (NH. B.), Proceedings Zoological Society of London. 1913, p. 194, pl. XXXIT, fig. 4 et fig. 5. (2) Le nom Gudeëlla a été substitué par I. B. PREsTox [Procéedings Malacologieal f Sociely of London, X, part IV. Mars 1913, pR 285] à celui de Thapsiella [non Fiscuer, - 1SNA] édité par G. K. Gune [Proceedings Malacological Sociely of London, IX, p. o7a} pour remplacer celui de Thapsia que G. K. Gupe restreint aux espèces de taille relati- vement grande appartenant à la série du Thapsia troglodytes Morelet ee troglo- dytes, MoneLer, Séries Conchyliologiques ; 1. Côle Occidentale d'Afrique, Paris, Jan- D vier 1858, p. 11, n° 3, pl. L fig. 1]. Les différences entre les diverses Thapsies afri- | caines me paraissent insuffisantes pour justifier la séparalion proposée par G. K. Gupe. (3) Surru (E. A.), Annals and Magazine of Natural History, London, 6° série, VI, 1800, p. 150, pl. V, fig. 1-14 (Hyalinia Lasti). (4) Surrn (E. A.), loc. supra cit., 1890, p. 150, pl. V, fig. 2-a (Hyalinia eminiana). à (5) Manrexs (Dr. E. von), Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 4r, taf. II, fig. x2 / MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 29 nemorum Preston, Gudeëlla pallidior Preston et Gudeëlla tribulationis Preston (1) ont été recueillies par R. Keue dans l'Uganda et le Congo Belge (dans la partie avoisinant le lac Kivou) et, plus au Nord, dans la région du Mont Elson par G. W. Woopnouse et A. BLAYNEY PERCIVAL. Elles sont tellement voisines les unes des autres qu'il me semble impos- sible de les considérer comme autre chose que des variations, indivi- duelles ou locales (2), de quelques ‘espèces encore mal définies. À côté des Thapsia, IH. B. Preston a décrit, et classé dans des genres nouveaux, de peliles coquilles provenant surtout de TUganda. Je citerai les genres £lgonella (Elgonella brunnea Preston, Elgonella disco- lorata Preston, ÆElgonella angustior Preston, etc.…), Burungaëlla (Burungaëlla oscilans Preston, Burungaëlla imperforata Preston, etc...) Blayneyella (Blaynevella Percivali Preston, Blayneyella kisengiensis Preston, Blayneyella purpureocinela Preston, ete...) et Larogiella (Laro- giella venatoris Preston, Larogiella angulifera Preston, Larogiella soror Preston, etc...) qui me paraissent fort peu différer les uns des autres. Je ne puis cependant formuler aucune opinion à leur sujet, n'ayant pas vu d'échantillons authentiques. Le genre Mikenoëlla, créé pour les espèces du groupe du Zingis Gregorii Sraith (3) me semble mieux établi. Il en est de même du genre Urguessella, renfermant de petites coquilles déprimées et ombiliquées que lon peut considérer comme des Thapsia à test hirsule (Urquessella urguessensis Preston, Urques- sella capillata Preston, Urguessella cuticularis Preston, ete...) (4). Les Trochonanina montrent quelques intéressantes particularités. Une espèce très différenciée, le Trochonanina (Martensia) nyassaensis Smith (5) des rives du lac Nyassa, a été retrouvée, sous la forme repré- sentative du Trochonanina (Martensia). Germaini Boettger (6), au (x) Toutes ces espèces ont élé décrites et figurées dans les Proceedings of the Zoolo- gical Society of London, 1914, part HT (Septembre), p. 789 et suivants, pl. IT, fig. r à 24. (2) Différences dans la taille, Ja hauteur relative de la spire, la convexilé plus ou moins grande des tours de spire, etc. (3) Surrn (E. A.), Proceedings Malacological Sociely of London, Vol. I, part IV, Octobre 1894, p. 164, n° 8, fig. 4. (4) Tous ces genres et espèces ont été décrits dans les Proceedings of the Zoological Society of London, 1914, part II (septembre), p. 795 et suivantes, pl. I à TI. (5) Smrrn (E. A.), Proceedings Zoological Sociely of London, 1881, p. 278, n° 3, pl. XXXII, fig. 2-2b [Trochonanina Nyassana|. (6) Borreer (C. R.), Proceedings Malacological Society London, X, part VI. sept. 1913, p. 348, n° x, pl. XV, fig. 1-3. LOUIS GERMAIN sud de J'Abyssinie, dans Je Harrar. Aucune station inter- = " médiaire n'est encore connue. Parmi les autres Trochona- C nina, les plus caractéristiques sont les Trochonanina (Martensia) obtusangulata Martens (1 et Trochonanina (Martensia) mèsogae Mar s | tens (2), espèces de taille relativement grande et au test assez solide Nr. vivant, de préférence, dans les régions submontagneuses où monta- gneuses. Par ces caractères elles se rapprochent des Bloyelia, primiti- vement découverts dans le Somal, mais dont plusieurs espèces (Bloyetia Fa simulans Martens (3), Bloyelia rufofusea Martens (4), ete...) habitent 4 l'Afrique Orientale anglaise, principalement les régions montagneuses (Meru, Kilima N'djaro, etc….). Un fait intéressant de distribution géographique est la présence, ma Afri ique Orientale, de certains genres étrangers dont l'introduction est fort ancienne. C'est ainsi que l'on trouve quelques Kaliella (Kaliella i barrakporensis Pfeiffer (b), Kaliella Iredalei Preston (6), Kaliella depau- | : perala Preston (5)) originaires de l'Inde, et de rares Trachyeystis (Tra- chycyslis planulata Preston (8) Trachycystis rugosa Preston (9), Tra chycystis ruwenzoriensis Smith) (10). 2 On sait que les Helicidae ne vivent pas dans l'Afrique tropicale, seule région du globe dépourvue de ces animaux qui reparaissent aussi bien au Nord (Maroc, Algérie, Tunisie, Tripolitaine, Egypte, Abys- sinie) qu'au Sud (Afrique Australe) du domaine équatorial. Or, un ÿ _ cerlain nombre d'espèces de l'Est africain ont été décrites sous le voca- (1) Manrexs (Dr. E. von), Sifzungsb. d. Gesellsch. Naturforsch. Freunde. Berlins 1809, p. 129 ; et Beschalte Weichth. Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1$07, p. 49, taf. IL, fig. 11. L (2) Manrexs (Dr. E. von). Nachrich{sbl£ d. deulschen Malakoz. Gesellsch., Frank- furt a. M., 1995, p. 178 ; et ibid., 1895, p. 50, taf. I, fig. 9 el taf. III, fig. 15. (3) Maures (Dr. E. von), loc. supra cit., Berlin, 1895, p. 123 ; et loc. supra cit., 1807, p. 51, taf. I, fig. 13 [Trochonanina simulans;. d (4) Manrexs (Dr. E. von), loc. supra cit., Berlin, 1805, p. 196 ; et lo. supra cit., 1807, p. 53, taf. III, fig. 15 [Trochonanina? rufofusca|. Lt (5) Pretrrer (L.), Proceedings Zoological Society of London, 1859, p. 156 [Helir Barrakporensis]. # (6) FRS QI. B.) Proceedings Zooïbgical Society of London, 1014, p. 183, pl à a XXXI, fig. (7) Panne (H. B.) loc. supra cil., 1913, p. 186, pl. XI, fig. 13-130. (S) Pnesrox (I. B.). Annals and Magazine of Nalural History, London, $° série, ) VII, o11, p. 46$, pl. XI. fig. 14. (9) Pnestox (H. B.), loc. supra oil., x911, p. 468$, pl. XI. fig. 16. ‘y (10) Surru (E. A.), Transactions Zoological Sociely of London, XIX, ne I; Où 1909, p. 44, n° 3, pl. I, fig. 9-17. ‘ MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 31 ble général d'Helir. Je crois, bien que l'anatomie de ces Pulmonès soit inconnue, quils diffèrent considérablement des véritables Helicidae et se rapprochent plutôt des Nanibae | = AmiopranribAE]. C’est pour- quoi j'ai groupé ces espèces dans le nouveau genre Halolimnohelix (x). Les Halolimnohelix vivent un peu partout, en colonies médiocrement populeuses, principalement sur les pentes. des hautes montagnes (2). Quelques- belles et grandes espèces de la famille des BULIMINIDAE [= ENernaE |, au test richement coloré (3), habitent les régions submon- tagneuses (Buliminus) [Ceraslus] lrapezoideus Martens (4), Buliminus LCerastus] retirugis Martens (5), Buliminus [Cerastus] Aloysii Sabau- diae Pollonera (6). La plupart des autres Buliminus appartiennent au sous-genre Pseudoceraslus (Germain (7). Certains ont une très large distribution géographique embrassant presque toute l'Afrique Orien- tale (Buliminus | Pseudocerastus] Boivini Morelet) (8) ; d’autres ont une répartition plus limitée ; très peu ont élé signalés sur les montagnes (Buliminus [Pseudocerastus] Theeli d'Ailly (9), sur les Monts Meru et Kilima N'djaro) (10). Les Rachisellus sont moins répandus que, plus au sud, entre les lacs Tanganyika et Nyassa et la côte de l'Océan Indien. Il en est cependant dont la distribution géographique couvre une vaste étendue de l'Afri- que Orientale anglaise, comme les Rachisellus punctatus Anton (xt), (1) GErMax (Louis), Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XIX, 1913, p. 849-350. Parmi ces espèces je citerai les Halolimnohelix karewia Martens, Halolimnohelix Sjoestedl: d'Aïlly, Halolimnohelix alticola d’'Aïlly, Halolimnohelix Conradti Martens, etc. ) (2) Notamment sur le Ruvenzori. (3) Ces espèces rappellent beaucoup celles d’'Abyssinie et même de Syrie. (4) Marrens (Dr. E. von), Sitzungsb. d. Naturf. Freunde Berlin, 1892, p. 176 ; et loc. supra cil., 1897, p. 59, taf. III, fig. 24. (5) Martens (Dr. E. von), loc. supra cil., 1895, p. 128 ; et loc. supra cil., 1897, p. 60, taf. III, fig. 25. (6) Porronera (C.), Molluschi, Stylommatophora (Il Ruwenzori, I, Milano, r909), p-. 18, n° 27, tav. IV, fig. 9 [Buliminus (Petraeus) Aloysit Sabaudiae]. (7) German (Louis), Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXIV, 1918, p. 258. (8). Monezer (A.), Séries Conchylioogiques, Il. Iles Orientales d'Afrique, Paris, 1860, p. 72, pl. V, fig. 5 [Glandina Boivini]. (9) Anzy (A. d'), Mollusca, in : Y. SJorstEDT, loc. supra cit., Slockholm, 1910, p: 18, taf. I, fig. 24-25. (10) Les espèces du sous-cenre Conulinus n’offrent aucune particularité dans leur distribution. Celles de l'Afrique Orientaie anglaise [Buliminus (Conulinus) ugandae Martens, Buliminus (Conulinus) sordidulus Martens, etc..….] vivent à peu près dans tout l'Est africain. (1x1) ANrow, Verzeichn. des Conchyl. Samml. 1859, p. 42 (Bulimus punclalus). 32 MAT LOUIS GERMAIN Rachisellus Hildebrandti Martens (1) et, surtout, Rachisellus rhodo- taenia Martens (>). Ces animaux qui vivent sur les arbustes ou sur les arbres, principalement sur les Accacias et qui, parfois, sont communs sur les plantes herbacées du rivage de l'Océan Indien, ont une coquille brillamment colorée offrant un polymorphisme pictural très accen- lué. à Le genre Mabiliella, créé par C. F. Axcey (3) pour le Buliminus no- tabilis Surrm (4) est un des plus caractéristiques de l'Est africain. Découvert dans le Nyassaland (Mabiliella noltabilis Smith). par J. Tuowsox, une espèce, le Mabiliella Daubenbergeri Dautzenberg (5), habite les monts Meru et Kilima N'djaro. lei encore on ne connaît aucun représentant du genre entre le lac Nyassa et le mont Meru (6). Plus au nord, le genre Mabiliella est remplacé par le genre Krap- fiella Preston (5). Ce dernier renferme des espèces qui, par leur forme générale, leur test unicolor et leur ombilic large et profond rappellent beaucoup le Mabiliella notabilis Smith. Mais, chez les Krapftella, l'an- gulosité qui entoure l'ombilic est fortement atténuée ; la columelle n'est pas tronquée, mais lout à fait analogue à celle des Limicolaires:; enfin les tours supérieurs sont ornés de stries spirales relativement fortes et assez régulières (fig. 4, dans le texte) alors que ces tours sont lisses chez les Mabiliella. Pour ces raisons, je crois qu'il y a lieu de maintenir le genre Arapfiella qui doit se placer, je pense, au voisinage (1) Manrexs (Dr E. von), Monatsber. d. Akad. d. Wissenschaftl. Berlin, 1878, p. 294. laf. I, fig. 1-2 [Buliminus (Rhachis) braunsii variété hiidebrandti]. J (2) Mawrexs (Dr E. von), loc. supra cil., 1838, p. 292, taf. Il, fig: 7 ; et loc. supra cit. Berlin, 1897, p. 71, taf. IT, fig. 3S [Buliminus (Rhachis) rhodotaenia]. (3) Axcey (C. F.), Le Naturaliste, Paris, VIT, 18S6, p. 231-232. Le genre Mabiliella est caractérisé par une coquille à test unicolor pourvu d'un ombilic très profond entouré d'une anguiosité plus où moins accentuée, et d'une columelle tronquée à la base. Les lours embryonnaires sont lisses, les autres sont garnis de stries longi- tudinales pliciformes. (4) Surrn (E. A.), Annals and Magazine Natural History, London, 5° série, VI, ANNo, p. 426 ; et : Proceedings Zoological Society of London, 188x, p. 282, pl. XXXII, fig. &. (5) DaurzeNserG (Pu.), Journal de Conchyliologie, LVI, 1908, p. 10, pl. I, fig. 11-13. Cette espèce a été recueillie par le R. P. DauBexrerGEr à Kibosho, dans la zone de culture dg Kilima N'djaro, vers 1.500 mètres d'altitude. (6) Ce fait est à rapprocher de celui que j'ai précédemment signalé à propos des Trochonanina. Je ne crois pas qu'il s'agisse ici d'un fait de disjonction : de nouvelles recherches amèneront la découverte de Mabiliella entre les stations actuel- lement connues. (7) Puesrox (H. B.), Annals and Magazine Natural History, London, S° série, XI, 1911, P. 472. « ra VA 4 I: L eve r - % i .| ve MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 33 des Limicolaria, dans la famille des Acrrarinipae (x). Trois espèces ont été décrites. La première est une forme de petite taille (longueur 23 À millimètres ; diamètre maximum : 13 millimètres), le Krapfiella mirabilis Preston (2) , qui vit sur le Mont Kenia entre 2.000 et 2.700 mètres d'altitude. Les deux autres sont plus grandes. Le Krapfiella princeps Preston (3), découvert sur le Mont Nyiro, au sud du lac Ro- dolphe (vers 2.700 mètres d'altitude) par A. BLayxey PERGIvAL est une coquille d’un jaune ochracé brillant, de forme allongée subconique : 4 Ë LU, di A) il Fig. 4. — Krapfiella magnifica Preston. Sculpture des premiers tours de spire, x 25. avec un dernier tour un peu ventru à la base (longueur : 41 millimè- tres ; diamètre maximum : 17 millimètres ; diamètre minimum 16 millimètres) ; son ouverture est relativement petite (hauteur : 14 millimètres ; diamètre : 10 millimètres) : son sommet est obtus et son test montre, sur les trois premiers tours, une sculpture spirale régu- lière très marquée tandis que les tours suivants sont seulement garnis (x) Peut-être en est-il de même du genre Mabiliella, malgré l'aspect de Cerastus présenté par le Mabiliella Daubenbergeri Dautzenberg. Cependant cette dernière espèce, telle qu'elle a été figurée par Px. DAUTzENBERG et A. d'Arzzy, ne me semble pas avoir atteint son entier développement. Il est possible que, chez une forme plus adulte de cette espèce, les caractères de la columelle soient complètement différents. (2) Présron (H. B.), loc. supra cit., 1911, p. 472, pl. XII, fig. 25 A-25 B. (8) Presron (H. B.), Proceedings Malacological Society of London, X, part IV, mars 1913, p. 284, fig., p. 284. 34 LOUIS GERMAIN de stries longitudinales irrégulières (planche I, fig. 7-8). Le Krap- fiella magnifica Preston (1) est une coquille sensiblement de même taille, mais plus ventrue (longueur : 41 millimètres ; diamètre maxi- mum : 22 millimètres ; diamètre minimum : 19 millimètres), d'un jaune brun plus foncé (pl. HI, fig. 1-»). Le test présente les mèmes ca- ractères, mais Ja sculpture spirale existe sur les quatre premiers tours, bien qu'elle soit notablement atténuée au quatrième. Ce Krap- fiella, qui n'est peut-être que la forme globuleuse du Krapjiella prin- ceps Preston, a été recueilli à Urguess, dans l'Afrique Orientale an- glaise, par A. BLAYNEY PERCIVAL. Les Purinae [= VERTIGINIDAE = PuriLLiaE] se montrent vers le nord de l'Afrique Orientale anglaise. Les espèces, décrites par H. B. Presrox, sont peu nombreuses : Gastrocopta desiderata Preston (2), Gastrocopla duplicata Preston (3), Gastrocopla lredalei Preston (4), etc. : elles sont étroitement apparentées à celles de lAbyssinie et appartiennent toutes à des séries largement développées dans le sys- tème paléarctique. Elles sont manifestement introduites et ont, vrai- semblablement, émigré du centre abyssin. Il en est sans doute de mème du Clausilia degeneris Preston (5), découvert aux environs du mont Kénia, station que H. P. Presrox considère comme l'extrème limite, vers le sud, de l'extension du genre Clausilia. Il ÿ a long- temps, cependant, que J. R. BourGuiexar à décrit le Clausilia Gi- raudi Bourguignat (6) , recueilli par V. Giraub dans les anfractuosités de rochers aux environs de Pambété, au sud du lac Tanganyika. Ce fait est encore à rapprocher de ceux que j'ai précédemment signalés à (x) Pnesrox (H. B.), loc. supra cit., 1913. p. 283, fig., p. 283. (2) Puesrox (I. B.), Annals and Magazine Natural History, London, S° sér., VIT, 1911, p. 470, pl. XI, fig. 21 (Jaminia desiderata). (3) Pnesrox (IH. B.), loc. supra cil., 1911, p. 450, pl. XI, fig. 22 (Faurulus duplicatus). (4) Presrox (H. B.), Proceedings Zoological Sociely of London, 1912, p. 158, pl. XXXI, fig. 1S (Leucochiloïides iredalei). Dans son Manual of Conchology (2° série, Pulmonata, Vol. XXIV, 1910-1918, p. x19 et suiv.), le Dr Priseny classe tous les Puripae de l'Afrique tropicale dans le genre Gastrocopta Wollaston (Testacea {tlantica, London, 187$, p. 515) type de la nouvelle sous-famille des GASTROCOPTINAE. (5) Presrox (I. B.), loc. supra cil., 1911, p. 470, pl. XI, fig. 93. (6) BounGuiéxaT (J. R.), Notice prodromique Mollusques terrestres et fluvial, recueillis par Vicron Ginaub dans la région méridionale du lac Tauganyika, Paris, août 1885, p. 22 ; et Mollusques de l'Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 117, pl. V, fig. 5-0. CT MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 39 propos de l'apparente discontinuité de distribution géographique des Mabiliella et des Trochonanina du groupe du Trochonanina (Mar- tensia) nyassaensis Smith. Les Mollusques nus sont représentés par des Veronicelles : Veroni- cella Schnilzleri Simroth (1), Veronicella substriata Simroth (2), Veronicella obscura Simroth (3), Veronicella decipiens Simroth (4), etc... (5). Ces animaux sont plus abondants sur les rives et dans les îles boisées des grands lacs que partout ailleurs. Ils ne s'élèvent guère au dessus de 1.500 mètres d’allitude. Par contre, les UROGYcLIDAE vivent encore vers 3.300 mètres au dessus du niveau de la mer. Ils sont, d’ailleurs, plus communément répandus que les Véronicelles et les nombreuses espèces décrites ont été réparties dans des genres sou- vent fort voisins les uns des autres (6), (x) Simrorn (Dr. H.), Nacklschnecken, Deutsch-Ost-Afrika, IN, Beriin, 1895, p. 15, n° 2, laf. II, fig. 13 (Vaginula Schnilzleri). (2) Ssuroru (Dr H.), loc. supra cit., 1895, p. 16, n° 4, taf. II, fig. 14 (Vaginula substriata). (3) Srmrota (Dr H.), loc. supra cit., 1895, p. 17, n° 5, taf. Il, fig. 15 (Vaginula obscura). (4) Ssmrota (Dr H.), loc. supra cit. 1895, p. 18, n° 7, taf. III, fig. 7 (Vaginula decipieus). (5) Dans un travail récent, lé Dr H. Smmrorx [Ucber die von Herrn Prof. VorcrzKkow auf Madagascar und in Ostrafrika erbeuteten Vaginuliden, nebst verwandtem Material von ganz Afrika, Reise in Ostafrika v. À. Vorrrzxow, Bd. III, (part. 3), Stuttgart, 1913, pp. : 129-216, 5 pl.] a décrit de nombreuses espèces et proposé les genres et sous genres suivants dont l'adoption me semble compliquer bien inutilement la nomenclature : Æleutherocaulis (avec les sous-genres Annulicaulis et Laevicaulis), Desmocaulis (avec les sous-cenres Curticaulis et Filicaulis), Cycloprocta, Drapano- caulis, Drepanoprocta, Flagellocaulis, Rhopalocaulis et Spirocaulis. (6) Je signalerai seulement les genres et espèces suivants : Urocyclus (Mesocyclus) zonatus Pollonera [loc. supra cit., 1909, p. 5, n° G, jay. I, fig. 11, 12, 13, 14], Urocyclus (Mesocyclus) subfasciatus Polloncra [loc. supra ‘cit., 1909, p. 6, n° 8, tav. I, fig. 1, 2, 8], — Microcyclus modestus Polloncra [loc. supra cit., 1909, p. 8, n° 10, tav. Il, fig. 4-5], Microcyclus incertus Pollonera [loc. supra cit., 1909, p. 8, n° 11, tav. II, fig. 1, 2, 3] ; — Atoxon variegatum Simroth [loc. supra cil., 1895, p. 9, n° 7. taf. I, fig. 5], Afoxon brunneum Simroth [loc. supra cit., 1895, p. 8, n° 8, taf. III. fig. 2], Aloxon taenialum Simroth [loc. supra cil., 1895, p. 8, n° 4, taf. II, fig. 4], Atoxon ornatum Pollonera [loc. supra cit., 1909, p. 9, n° 12, tav. II, fig. 6-3-8-9-10], etc... ; — Tricholoron Heynemanni Simroth [Bciträge zur Kenntniss der Nacktschenecken, Nova Acta Leopold., LIV, 1889, taf. III, fig. 8}, Trichotoron Roccatii Polloncra [loc. supra cit., 1909, p. 10, n° 15, tav Il, fig. x4-15-16], Trichotoxon (Dendroloæon) Kempi Pollonera [Annals and Magazine Natural History, London, 8 série, VIII, 1911, p. 882, pl. VIIT, fig. 5-6-7], Tricholoron (Dendrctoxon) Prestoni Pollonera [loc. supra cil., 1911, p. 332, pl. VIII, fig. S-9- 10-11] ; — Dendrolimax leprosus Pollonera [loc. supra cit., 1909, p. 11, n° 16, tav. IIT, fig. 1 à 5] ; — Bukobia picla Simroth [loc. supra cit., 1895, p. 11, n° ro, taf. IT, fig. ro et taf. III, fig. 1 (=Sluhlmannia picla Simroth)|]. rox (6) sous le nom de Rebmaniella, ‘et dont les espèces sont caracté- : de DE PRE 7) LOUIS GERMAIN | Comme dans tout le domaine équatorial, l'Est africain est peuplé” à 2% d'une grande variété d'AGHATINIDAE et de STENOGYRIDAE. 4 "2 Les Achatines n'offrent pas d'espèces bien particulières aux régions qui nous occupent : elles vivent, plus ou moins abondamment, dans les parties boisées, soit dans la plaine, soit dans les contrées submon- : tagneuses. Elles ne e: s'élèvent cependant pas au dessus & 1.700 in re) SU: les ne È os ve 4 Le Burtoa nilotica Pfeiffer (1) occupe un très vaste domaine Be graphique s'étendant depuis le Haut Nil jusqu'au Sud du lac Nyassa. "4 ÿ Il développe de nombreuses variétés (2) principalement RS dans la région du Victoria Nyanza et possède une espèce représenta- tive dans le bassin du Congo, le Burtoa Dupuisi Putzeys (2) décou- vert par le Commandant Dupuis, dans la forêt de Micici (4). É Je n'insiste pas sur les VS aclbnes dont je donne, dans la suite de ce mémoire, Ja liste des espèces de l'Afrique Orientale. Je signale seu- ° lement le sous-genre Limicolariopsis (), réédité par H. B. Pres- ristiques des hautes montagnes : +; VON Limicolaria (Limicolariopsis) Sjoôstedti d'Aïlly (5), sur les Monts x Meru et Kilima N'djaro. 3118 Limicolaria (Limicolariopsis) keniaensis Smith (8), s sur le Mont Kenia. ë Limicolaria (Limicolariopsis) peroblusa Preston (g), sur le mont Kenangop. 4 (x) Prerren (L.), Proceedings Zoological Society of London, 1861, p. 24 (Bulimus niloticus), et Novitates Conchologicae, IV, p. 5, taf. OX, fig. 2 (Limicolaria nilotica). (2) En dehors des espèces décrites par J. R. BOURGUIGNAT (Mollusques de l'Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. go et suiv. : Burloa Bourguignati Grandidier, Burtoa Reymondi Bourguignat. Burloa sebasmia Bourguignat, Burtoa Pethericki Bourguignat) et qui ne sont que des formes locales du Burloa nilotica Pfeiffer, le Dr. E. von Martexs [Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 94 et 1 suiv.] a décrit et figuré les variétés Emini Martens, Schweinfurthi Martens, crassa Martens, oblonga Martens, et obliqua Martens qui, presque toutes, habitent la région du Victoria Nyanza. (3) Purzeys (Dr), Bulletin sociélé royale Malacologique Belgique, XXXIIT, ss. M p. LXNNIT, fig. 1 [Livinhacia Dupuisi]. (4) La forêt de Micici se trouve dans la province Manyema, entre le Congo et le lac Tanganyika. (5) Créé par A pn'Arczy, loc. supra cil., 1910, p. 24. (6) Pnesrox (H. B.), loc. supra cil., 1911, p- hr. (7) Any (A. n°), loc. supra cil., 1910, p. 24, taf. T, fig. 31-36. (8) Saurn (E. A.), Journal of Conchology, X, 1903, p. 318 (Limicolaria Keniana). (9) Presrox (H. B.), Proceedings Malacological Sociely of London, X, part I, juin: 3912, p. 130, fig. à la même page. AT MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 37 Aucun Limicolariopsis n'a encore été constaté sur le massif du Ru- wenzori. à Peu de particularités distinguent les STrENOGYRIDAE : les espèces appartenant aux genres Pseudoglessula, Homorus, Subulina, Opeas et Curvella sont nombreuses, comme dans-toutes les contrées équa- toriales, mais les Subulina et, surtout, les Homorus des parties mon- tagneuses se font remarquer par leur magnifique coloris. D'autre part GC. PozLonerA a signalé, à Entébé [ = Entebbe = Port Alice], sur la rive ouest du lac Victoria, une variété du Subulina octona Chem- nitz (1), espèce originaire de l’Amérique Centrale, aujourd'hui intro- duite et acclimatée dans la plupart des régions tropicales. Enfin les Operculés terrestres sont des étrangers dans le domaine équatorial : originaires de l'ancien continent Indo-Malgache, ils ont émigré en Afrique et rayonné tout le long des côtes de l'Océan In- dien. Les espèces, relativement nombreuses dans les régions côtières, deviennent de plus en plus rares à mesure que l’on pénètre à l'inté- rieur où elles ne dépassent, que très exceptionnellement, la ligne des grands lacs. A L'exploration, durant ces vingt dernières années, des grands mas- sifs montagneux de l'Afrique Orientale a permis de recueillir des do- cuments assez nombreux sur la faune malacologique des hautes mon- tagnes. Bien des sommets restent encore à explorer, mais il est dès maintenant possible de se faire une idée de la répartition en hauteur des Mollusques terrestres. Je vais donner la liste des espèçes jusqu'ici signalées en indiquant, chaque fois que ces renseignements ont été fournis, l'altitude à laquelle les Mollusques ont été rencontrés et les particularités de leur habitat. Je résumerai ensuite les conclusions que l’on peut actuelle- ment tirer de ces données. Les Mollusques du Mont Meru sont uniquement connus par le mémoire de À. d'Aizry qui a signalé les espèces suivantes (x) Variété entebeensis Polloncra [loc. supra cit., 1909, p. 24, n° 43, taf. IV, fig. 14 (Subulina octona variété entebbana)|. 1 SPA EU RE d 1 nu n : à) Fr LE Rp SR AL: | F4 d'a de u he" MEN } FUI À A ik x VW. 1 QE 38 LOUIS GERMAIN Ennea (Edentulina\ monlium d'Ailly . . . . Vers 3.000 mètres. Enneu (Gulella) meruensis d'Ailly «+ . + . . Entre 3.000 et 3.500 mètres. Ennen (Gul-lla) coa“clata d'Ailly. . . . . . . — 3000et3500 — Helicarion meruensis d'Ailly - . . * . . . — 3.000 et 3.500 — Vitrina nigrocincla Martens . . . . + . . — 3.000 et 4.000 m. et vers 4.400 m. Thapsia silvæpluviosa d'AÏly . . . . . . . — 3.000 et 3.500 mètres, F Mikenoella Gregorii Smith. . . . . . . . — 3.000 et 4000 — Zingis (2 alienus d'Ailly. . - . . . . . . — 3.000 et 3.500 — Trochonanina (Trochozonites) meruensis d'Ailly. Vers 3.00) mètres. Trochonanina (Marlensia) Aillyi Germain (1) . Zone inférieure (brousse épineuser. Bloyetia simulans Martens et variété Kretschmerti : s Martens UP UE TERRE RER Entre 3.000 et 4.000 mètres. Atoxon Lineatum Simroth . + . - . . . . Dans les bois d'Accacia, à la base du Meru. ALDOTON SD. And. 0 CN NV ETS 3: 00DImeètress { Haiolimnohelix meruensis d'Ailly . . . . . Entre 3.000 et 4.000 mètres. Buliminus (Cerastus) Theeli d'Ailly. 0 — 3.000 et 4.000 — Mabiliella Daubenbergeri Dautzenberg . .". — 3.000 et 3.500 — Achatina kilimae Dautzenberg . . . . . . Brousse de la base du Meru. Achalina Relzii d'Ailly . . . . . . . . — —_ Limicolaria tlurriformis Martens var. solida Martense ue ue BE TR D Entre 3.000 et 3.500 mètres. Limicolaria (Limicolariopsis) Sjüsledti d'Ailly. — 3.000et 3.500 — Bocageia (Petriola) allicola d'Ailly. . . . . — 4000 et 4400 — Curvella subgradata d'Ailly . . . . . . = Brousse et forêts de la base du Meru. Opeas varicosum A'Aly . . . . . . . . Vers 3.500 mètres et près du sommet, vers 4.400 mètres. En dehors des caractères communs à tous les hauts sommets de l'Afrique Orientale, sur lesquels je reviendrai à la fin de ce chapitre, je signale le Bocageia (Pelriola) alticola d'AiNy. C'est la première fois qu'une espèce de ce genre est indiquée dans l'Afrique continentale, tous les Bocageia connus habitant soit les îles orientales (Comores, Mayotte...) (2), soit celles du golfe de Guinée (Fernando-Po (3) et, surtout, San Thomé) (4). I est, dans l’état actuel de nos connaissances, impossible d'expliquer rationnellement ce cas remarquable de disjonc- tion. (x) Dans son mémoire déjà cité [rgro, p. 13] A. n'Arcry décrit un Trochozoniles meruensis d'Ailly (p. 12) et un Martensia meruensis (p. 13) en adoplant, comme genres, les Trochozoniles et les Martensia que je considère seulement comme des sous-genres de Trochonanina. I] ÿ a donc lieu de changer le nom spécifique du -Martensia meruensis d'Aïlly. | (2) Bocngeia comorensis Pfeiffer, Bocageia\d monacha Morelet, Bocageia cornea Morelet, Bocageia simpularia Morelet. (3) Bocageia (Petriola) lotophaga Morelet. (4) Bocageia (Petriola) marmorea Reeve, Bocageia (Petriola) Massoni Crosse, Boca- geia (Petriola) clava Pfeiffer, Bocageia (Petriola) monticola Morelet et variétés : sculptisulurata Germain, costulata Greef, maxima Germain. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 39 Plus souvent visité que le Meru, le Kilima N'djaro à fourni les espèces suivantes Ennea (Edentulina) montlium d'Ailly Ennea (Gulella) Noltei Boettger. Ennea (Gulella) tudes Martens. Ennea (Gulella) coarctata d'Ailly Streptaxis enneoides Martens . Helicarion Volkensi Thiele . Vitrina nigrucincta Martens. . . . . . Vitrina kiboschoensis d'Ailly . Vilrina ericinella d'Aïlly Vilrina viridisplendens d'Ailly. Vitrina lobeliacea Dautzenberg Mikenoella Gregorii Smith. . . . Thapsia kibonoloensis d’Ailly . Thapsia radiata d’Ailly . : Trochonanina (?) membranacea d'Ailly : a Trochonanina (Martensia) mozambicensis bei, et var. a/bopicta Martens Trochonanina (Martensia) oblusangulala Mona Bloyetia simulans Martens et variété Kre/schmeri Martens. . ot oo c Bloyetia rufofusca Martens. Halolimnoheliz Sjüstedti d'Aillv. Halolimnohelir atlicola d'Aïlly Halolimnohelir kilimæ Martens TU Halolimnohelir runssoriensis Martens . . . . : Atloxon lineatum Simroth . Atoxon lænialum Simroth . Alozon sp. ind. 5 Buliminus (Ceraslus) Theeli d'Ailly. o Buliminus (Conulinus) sordidulus d'Ailly. . . . Mabiliella Duubenbergeri Dautzenberg Rachis rhodolaenia Martens Achalina Bloyeli BoureuIBnet PnUte Martens. . . NE falalis Achatina caslanea de Lamarck . Achatina kilimæ Dautzenberg . Limicoloria saturata Smith Limicolaria dimidiala Martens et variété Dorrre: Martens-.. Un: a 5 Limicolaria Marlensi Smith ob ln AT ANS Entre 3.000 et 4.000 mètres. ? Vers 1.600 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres et entre 2.000 et 2.500 mètres. Ÿ Entre 1.300 et 1.900 mètres; dans la zone des forêts humides entre 2.000 et 2.100 m. et entre 3.400 et 3.800 m., sur les Cypéracées, Vers 3.000 mètres. Vers 3.090 mètres. Vers 3.000 mètres. Zone des prairies, vers 3.200 mètres, sur les Lobelia. Entre 1,300 et 1.900 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Vers 3.000 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Vers 1.300 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Vers 1.300 mètres, dans les cultures. Zone des cultures entre 1.200 et 1.900 m. et zone des forêts pluvieuses entre 2.000 et 3.000 mètres. Entre 1.200 et 1.700 mètres. Entre 1.300 et 1.900 m. et vers 3.000 m. Entre 3.000 et 4.000 m., dans les prairies. Vers 1.500 mètres et vers 3.800 mètres. Vers 1:500 mètres, dans les cultures. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Dans les cultures,entre 1.300 et 1.900 m. et dunsles forêts humides vers 2.000 m. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Vers 3.000 mètres. Entre 1.300 et 1.900 mètres. Vers 1.500 m. et entre 2.000 et 2 Entre 1.200 et 1.109 mètres. .500 m. La steppe à la base du Kilima N'djaro entre 700 et 1.100 mètres. Dans les cultures,entre 1.200 et 1.700 m. Vers 1.500 mètres. Entre 1.200 et 1.100 mètres et zone des forêts, vers 2.500 mètres. Entre 1.200 et 4.100 mètres. Entre 1.200 et 1.900 mètres. Limicolaria (Limicolariopsis) Sjüstedti d’Aïlly. . Entre 2.000 et 2.500 mètres. AL ; Bocageia (Petriola) alticola d’Aïlly . . . - . - Entre 2.000 et 2.500 mètres. H + Subulina Conradti Martens. . . . . . . - . Vers 1.500 mètres. 4 .Opeas varicosum d'Ailly. . . : . . . . . . Vers 3.000 mètres. Cyclophorus Volkensi Martens. . . . . . . . Vers 1.600 mètres. Cyclophorus kibonotoensis d'Ailly . . . . . . Entre 1.300 et (.900 m. dans les cultures. Trichotoxon (Dendrotoxon) keniaensis Pollonera . — 3.000 et 3.300 — ti Trachycystis planutalu Preston « . = . . . . — 3.000 et 3.300 : — ‘4 Trachycyslis rugosa Preston . . . . + + . . — 3.000 et 3 300 — "a + Acanthinula expatriata Preston. . . , - . . — 2.000 et 3.300 — (Va Euliminus (Cerastus) nobilis . . . . . . . . — 2000 et 2 700 — Rachis rhodotæna Martens. . . . . . . . . alt. : 2 et . Rachis virginea Preston. . . . . . . .'. . Entre 2 000 et 2.700 mètres. We ‘ Gastrocopla keniaensis Preston . . . . . . . — 2.000 et 3.000 — LOUIS GERMAIN Nous retrouvons, ici encore, le Bocageia (Petriola) alticola d'Aily, mais il s'élève à une altitude beaucoup moindre (2.500 mètres) que À. sur le Meru (4.000 mètres). Pour la première fois nous constatons la présence d'Operculés terrestres, représentés par deux espèces de Cyclo- en phorus qui, d'ailleurs, ne dépassent pas 1.900 mètres. LTÉE Les renseignements que nous possédons sur le Mont Kenia sont | , également nombreux, mais ici les altitudés n'ont pas toujours été données avec une précision suffisante. De plus, beaucoup d'es èces, signalées par H. B. Presrox, ont été si sommairement décrites qu'il : rement. Ennea optala Preston. . : . . . . . . . . Entre 2.000 et 2.300 mètres. Ennea pretiosa Preston . . . . . . . . . . — 2.000 et 2.300 — Ennea syngenes Preston (4). . . . . . . . . — 3.000 et 3.380 — EnnemaniliralalSnith M — 3.000 et 3.300 — Ennea Frincei Preston . > . - + . . … : . — 3 000 et 3.300 — ’ Ennea simplicima Preston . . . . . . . . . — 3.000 et 3.300 — SR Streptaxis kibweziensis Smith. . . . . . . . alt. ? i . Streplostele exasperala Preston . . . . . . . Entre 2 000 et 3.000 mètres. DR Helicarion baringoensis Smith . . . . . . . Base de la zone des forêts. À: Helicarion orestas Preston . . . . . . . . . Pentes du mont Kenia, alt. ? E Mikenoella Gregorii Smith. . . . . . . . . Base de la zone des forêts. ‘1 Zingis consanguinea Preston . . . . . : : + Entre 2.000 et 2 300 mètres. Ne Zingis kéniaensis Preston . . . : . - . . . .— 3000 et 3.300 — 4 Trochonanina (Marteusia) mozambicensis Pfeiffer. Zone des forêts. Urocyclus (Microcyclus) signatus Pollonera . . . Entre 3 000 et 3.300 mètres. dE - Krapfella mirabilis Preston . . . . . . . — 2.000 Le 2.700 — Gastrocopta desiderata Preston . . . . . . . Entre 2.000 et 2 700 mètres. {1)=Ennéa consobrina PREsTON, non ANCEY. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 4 Limicolaria dimidiata Martens . . . 5 al Limicolaria (Limicolariopsis) keniaensis Smith +. alt. : ? Limicolaria (Limicolariopsis) inepta Preston. . . Entre 2.000 et 2.700 mètres. HomonusSènezaP Tes ON MENACE TE TEE al ar Homorus egregius Preston . . . . . . . . . Entre 2.000 et 2.700 mètres, Subulina (Kenia) Dohertyi Smith. . . . . . . — 2.000 et 2.700 — Subulina (Kenia) suturalis Preston . . . , . . — 3.000 et 3.300 — Opeastonestias{ Preston ENONCE NT Ne — 3,000 et 3.300 — CurvellaïdehciosafPres tone MN NET NN — 3.000 et 3.300 — Dans son ensemble, cette faune se fait remarquer par la prédomi- nance très grande des espèces de petite taille. Les Mollusques les plus gros sont des Limicolaires n’atteignant, d’ailleurs, que des dimen- sions médiocres. D’autres particularités sont à signaler : la présence d'Urocyclidae s’élevant à une haute altitude (3.300 mètres), l’exis- tence de quelques Trachycystis et, surtout, de deux représentants de la famille des Pupinae [| — VerTicmnipag = PupicinAE] dont les ana- logies s’établissent nettement avec les espèces du système paléarc- tique (x). î La chaîne de l’Aberdare et le Mont Elgon ont été peu explorés. Les seules données que nous possédons sur la faune malacologique de ces montagnes ont été publiées par H. B. Preston. Malheureusement cet auteur a décrit, comme espèces nouvelles, tous les Mollusques qui lui ont été communiqués, si bien qu'il est à peu près impossible de saisir les rapports réels de ces faunules. Voici la liste des espèces décrites par H. B. PRESsTON Monr ELconw. Mont KenANGOP (CHAINE DE L'ABZRDARE). Ennea elgonensis Preston. Ennea aberdarensis Preston, Ennea perturbala Preston. Ennea optata Preston variété obesa Preston DaneolCen: Dreslon: et variété majuscula Preston. Ennea Woodhousei Preston. Ennea näivashaensis Preston variété e/go- nensis Preston. Ennea pergrata Preston. Ennea reniformis Preston. Streplaxis Woodhousei Preston. Thapsia elgonensis Preston et variété Gerstenbrandti Preston et Woodhousei Thapsia opposita Preston. Preston. Sitala Iredalei Preston. Thapsia tribulationis Preston. , Trochonanina(Martensia) adjacens Preston. Elgonella flavidula Preston. Limicolaria pellislacertæ Preston. (x) Il existe sur le Kenia, vers 3.300 mètres d'altitude, un petit bivalve d’eau douce décrit par H. B. Presron, sous le nom de Pisidium keniaensis Preston (Pisidium kenianum). 6 42 LOUIS GERMAIN Mont ELGox. Mont K£NANGOP (CHAINE DE L'ABERDARE). Limicolaria ( Limicolariopsis ) perobtusa Elgonella angustior Preston. Elgonella oribates Preston. Preston. Trochonanina (Martensis) Jenynsi Pfeiffer, Homorus foveolatus Preston. variété e/gonensis Preston. Homorus kenangopensis Preston. I1 semblerait, à l'inspection de ces listes, que nous sommes en pré- sence d'une faune tout à fait spécialisée. Il n'en est rien cependant et, autant que l'on peut s’en rendre compte, les espèces précédentes appartiennent aux mêmes séries que celles du Kenia, du Kilima N'djaro et du Meru (1). C’est ainsi que l’Ennea optata Preston vit sur le Kenia ; que le Limicolaria (Limicolariopsis) perobtusa Preston est très voisin des Limicolaria (Limicolariopsis) Kkeniaensis Smith et Limi- colaria (Limicolariopsis) Sjüstedti d’Aïlly, des Monts Kenia, Kilima N'djaro et Meru, etc... On ne saurait donc parler, pour les Monts Elgon et Kenangop, d'une faune individualisée et il convient d’atten- dre de nouveaux matériaux pour préciser les rapports et les différences qu'elle présente avec celle des massifs montagneux voisins. $ Depuis les expéditions récentes, la chaîne du Ruwenzori a fourni les nombreuses espèces suivantes Ennea (Uniplicaria) exogonia Martens (2). . . . Vers 2.600 m., dans les bois de Bambous. Ennea (Paucidentala) curvilamellata Martens . . Vers 3.100 mètres. Ennea (Gulella) Noltei Bœttger . . . . . . . Alt.:? Ennea (Gulella) Roccatii Pollonera . . . . . . 2.000 mètres. Ennea (Gulella) Sellæ Pollonera. . . . . . . 2.000 — (x) H. B. PREsTON a également signalé du Mont Nyiro, au sud du lac Rodolphe, les espèces suivantes : Ennea ingloria Preston. Ennea viatoris Preston. Ennea nyiroensis Preston. Trochonanina (Marlensia) nyiroensis Ennea pretiosa Preston variété. Preston. nyiroensis Preston. Krapfiella princeps Preston. Ennea mirifica Preston. Limicolaria nyiroensis Preston. Ennea suavissima Preston. Percivalia nyiroensis Preston. Ennea Percivali Preston. Tous ces Mollusques ont été recueillis vers 2.800 mètres d'altitude. Ils semblent appartenir encore à la même faune que celle vivant sur les massifs du Kenia et du Kilima N'djaro. En effet, l'Ennea pretiosa Preston habite le Kenia, le Limicolaria nyiroensis Preston, n'est qu'une forme locale du Limicolaria saturala Smith (du Kilima N'djaro, du Ruwenzori, etc.) et les Krapfiella représentent, dans ces régions, les Mabiliella des contrées plus méridionales. » (2) =Ennea Aloysii Sabaudiae Pollonera. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 43 Ennea (Gulella) Camerani Pollonera. + . : + : Ennea (Piychotrema) geminata Martens \Ennea (Plychotrema) limbata Martens . Ennea (Ptychotrema) runssoriensis Martens . Ennea (Plychotrema) paradozulà Martens Streptaxis Cavalli Pollonera . + + + + + + : Streptostele costulata Martens var. minor Martens. Helicarion Stuhimanni Martens . Helicarion issangoensis Thiele (1) Helicarion succulens Martens . . Helicarion auriformis Thiele (2) . Helicarion kiwuensis Thiele. Vitrina oleosa Martens . Vitrina Cagnii Pollonera , : Vitrina ibandensis Pollonera . . .: . . . . Vitrina lenuissima Thiele . . . .... Mikenoella Gregorii Smith. Thapsia curvatula Martens. . . . : Thapsia Hanningtoni Smith et variété S'uhimannt Martens CEE NPA CAT OT NS IEnS Trochonanina (Trochozonites) leptaleus Smith . Trichotozon Roccalii Pollonera . . . . . . . Halolimnohelix karewia Martens. Halolimnohelix runssoriensis Martens . Halolimnohelir b'hungz Pollonera . Halolimnohelir Conradti Martens . . Trachycystis (?) ruwenzoriensis Smith. Buliminus (Cerastus) retirugis Martens. Buliminus (Cerastus) lrapezoideus Martens . Buliminus (Pseudocerastus) Stuhlmanni Martens . Achatina Schweinfurlhi Martens. Burtoa nilotica Pfeiffer . Limicolaria saturata Smith Limicolaria Charbonnieri Pourguignat. Limicolaria Cavallii Pollonera EE Limicolaria Marlensi Smith et variété mullifda Martens. . . Limicoluria connectens Vartens ü Glessula De Albertisi Pollonera Glessula ferussacioides Pollonera Homorus mamboiensis Smith . Homorus olivaceus Pollonera . Homorus fuscostrigatus Smith Homorus bicolor Smith . (x) 2/3 millimètres. Test peu épais, sublransparent, d'un corné verdâtre brillant, garni de très fines stries obliques et subégales (1). L'ouverture porte six denticulations. Dans sa Révision des Ennaeidae [nouvelle édition de l'ouvrage de Marre et Cnemxrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, Nürnberg, 1904] le Dr. W. Kosertr (p. 1g0) n'indique que cinq dents aperturales : « Apertura subtriangulari- semicireularis, intus quinquedentata : plica angulari x lamelliformi intrante, columellari 1 profunda, palatibus 3 prominentibus, subae- qualibus.. » Cette description est manifestement erronée et ne con- corde pas avec la figure donnée par l’auteur (taf. XXIV, fig. 3), figure qui montre bien les six denticulations caractéristiques de cette espèce. Environs de Durban [Guy BaBaurr]. L'Ennea Wahbergi Krauss est connu seulement d'un petit nombre de localités de l'Afrique Australe : Natal [WauLeerG], Durban et ses environs [Dr. J. Bequaerr, Dr. PEentuer] et Isipingo [Dr. PENTRER, fide R. Srurany, loc. supra cit., 1898, p. 555]. , (1) Cette sculpture est presque obsolète. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 69 Famille des TROCHONANIDAE (!{) Genre TROCHONANINA Mousson, 1869 (2) Sous-genre MARTENSIA Semper, 1870 (3) TROCHONANINA (MARTENSIA) MOZAMBICENSIS Pfeiffer. (Fig. 5, dans le texte). 4855 Helix (Trochomorpha) Mozambicensis Pretxrer, Malakozool. Bläüller, NN, Cassel, p. 132. 1855 Heu Mozambicensis Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p.91, pl. XXXI, g. 9. 1859 Belix Mozambicensis Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 32, n° 194. 1859 Nanina (Trochomorpha) mozambicensis Marrens, Malakozoo!. Blütt., NI, p. 21. 1860 Zrochomorpha Mozambicensis Argers, Die Heliceen (Ed. I, par E. von Martens), p. 60. 1864 Nanina Mozambicensis Dourx, Proceedings Zoological Society of London, p. 116. 1865 Heliz Mozambicensis Don, Proceedings Zoological Society of London, p. 232. 1866 Trochomorpha? Mossambicensis Martexs, Malukozoo!. Blüller, XUI, Cassel, p. 92. 4868 Helir Mozambicensis Morecer, Mollusques lerrestres, fluviatiles. Voyage Dr F. WeELwirscH, p. 40, 41. 1868 JHelic Mozambicensis Preirrer, Mcnograph. Heliceor. vivent, V., p. 84, n° 262. 1869 re moranbieensis Preirrer, Novilales Conchologicae, Cassel, 111, p. 499, taf CVIIT, ig. 1=3. 4869 Nanina mozambicensis Martens, Nachrichtisblutt d. deulschen Malakozoolog. Gesellschaft, Frankfurt a. M., p. 149. 1869 Trochonanina Mozambicensis Moussow, Journal de Conchyliotogie, XNII, p. 330. 1870 Marlensia mossambicensis Semrer, Reisen im Archipel der Philippinen, WU, Landschn. der Philippinen, 3, p. 42, taf. IL, fig. 5b et taf. VI, tig. 45. 1871 Marlensiu mossambicensis Marrexs, Malakozoo!. Blüller, XNII, p. 138. 1874 Marlensia Mozambicensis Jickeu, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusken Nord- Ost-Afrik., Dresden, p. 49, n° 20. 1878 Trochonanina Mozambisensis Preirrer et CLessiN, Nornenclalor Heliceor. vivent., Cassel, p. 57. 1819 Nanina mozambicensis Gir80Nws, Journal of Malacology, p. 142. (2) Trochonanina Moussow, Journal de Conchyliologie, XNIT, Paris, 1869. p. 829 et 330 [= Helix, part, Nanina part, auct.]| (3) Semper, Reisen im Archipel der Philippinen, IT, 1830, p. 42. T. Irepaze fait remarquer [Proceedings Malacological Sociely of London, XI, part 11, Juin 1914, p. 120] que le nom de Martensia a été antérieurement employé par A. A&assiz [Con- trib. Natur. Hist. United States, IT, 1860, p. 195, note infrapaginale] par un genre de Cténophores. En conséquence, T. Irenare propose d'adopter le nom de Ledoulæia Bourguignat [Helitarionidae, régions orientales Afrique, Paris, Janv. 1885, p. 12]. J'ai déjà fait remarquer plusieurs fois qu'il n'y avait aucune nécessité de changer jes noms de genres lorsqu'ils étaient employés simultanément dans des embranchements différents, puisqu'’aucune confusion n’est possible. Je conserve donc le terme Marten- sia Semper. 70 LOUIS GERMAIN 14881 Hérir (Trochonanina) mozambicensis Swre, Proceedings Zoological Society of London, p. 219, n° 4 (part) (1). 1881 Helir mozambicensis Doux, Die Familie der Heliceen, Vol. 1V, èn Martini et CHEMNITZ, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2e édit., p. 609, no 1224, taf. CLXX VII, fig. 7 à 441. 1883 Trochomorpha mozambica BourGuIGxAT, Annales Sciences naturelles, Paris, XV, p. 407. 4885 Trochonanina mozambicensis PounGuiexaT, Helirarionidae régions orientales Afrique, Paris, p. 1. 1886 Nanina (Martensir) mozambicensis Tuxon, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonala, Il, p. 50, pl. XXIV, fig. 80. 1889 Trochonanina mozambicensis BounGuiGxar, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 11. {1890 Trochonanina mozambicensis Suiru, Annals and Magçaz. of Natural History, London, 6° série, VI, n° 32, p. 146, n° 1. 1894 Trochonanina mozambicensis Smirn, Proceedings Malacolog. Sociely, London, I, p. 164, n° 4. 1895 Martensiu mozambicensis GobWix-AUSsTEN, Proceedings Malacolog. Society, London, IE p. 281, pl XIX, fig. 1. 4897 Trochonanina (Marlensia) mossambicensis Martexs, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik. Berlin, p. 46, taf. I. fig. 8. 1898 Trochonanina mozambicensis Srunany, Catalog d. Südafrikan. Land- und Süsswasser- Mollusken, Denkschr. d. Kais. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXVNII, p. 513 (tirés à part, p. 31), n° 114. 1907 Martensia mossambicensis MeLvicz et STaNbeN, Memoirs and Proceedings Manchester Liter. and Philos. Society, LI, part 4, p. 9. 1909 Marlensia mozambicensis Pocronena, Molluschi, Stylommatophora, in : Duca D'Anruzzi, {l Ruwenzori, Relazioni scientifiche, Milano, p. 16, n° 22. È 1912 Marlensia mozambicensis CoxxoLLy, Annals South African Museum, XI, part I, p. 102, n° 151. 41916 Trochonanina (Martensia) mozambicensis Germai, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XXII, n° 5, p. 251. 4918 T’ochonanina (Marlensia) mozambivensis Germain, Bullelin Muséum Hist. nat. Paris, XXIV, n° 4, p. 254 et p. 435. Coquille perforée (perforation très étroite, partiellement recouverte par Ja palulescence du bord columellaire), subtrochiforme un peu déprimée ; spire conique, composée de 6-6 4 lours peu convexes à croissance lente et régulière ; sutures bien marquées, plus où moins submarginées ; sommet subaigu ; dernier tour médiocre, légèrement plus convexe en dessous qu'en dessus, à peine dilaté et non descen- dant à l'extrémité, garni d'une carène médiane forte et aigue ; ouver- ture oblique, vaguement subquadrangulaire, très anguleuse en haut, anguleuse extérieurement au point où la carène du dernier tour atteint le péristome ; bords marginaux écartés el non convergents : bord columellaire triangulairement réfléchi sur lombilic ; péristome simple et tranchant. (1) La coquille figurée par E. A. Surrn (loc. supra cit., 1881, pl. XXXIT, fig. 3-3a) a été considérée, par J. R. Bouncurexar [Mollusques de l'Afrique équatoriale, de Mo- guedouchou à Bagamayo et de Bagamoyo au Tanganika, Paris, Mars 1880, p. 157], Trochonanina (Martensia) mozambicensis variélé albopicta Marlens, ‘LT | 1869 Nanina mossambicensis var. albopicta Marrexs, Mollusken, in : C. C. von d. 1 Deckex, Reisen in Ost-Afrika, II, Berlin, p. 56, taf. I, fig. 2. | 188 Trochonanina Mossambicensis var. albopicta Mantess, Monatsber. Kaiserl. ù Akad. d. Wissenschafjtl. Berlin, p. 2S9, n° 4. ISS5 Trochonanina Anceyi BOURGUIGNAT, ‘Helirarionidae regions orientales Afrique, J Paris, p. 9. : 1SS5 Ledoulria albopicta BourGuiGNaT, loc. supra cit., p. 12. 1SS6 Nanina (Martensia) Mozambicensis var. albopicta Tryow, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, IT, p. 50. ISSG Nanina Anceyi Trxow, loc. supra cit., II, p. 5x 1SSo Trochonanina Anceyi BourGuIGNaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, 020: k 1SS9 Ledoulria albopicta BounGuiGNaT, loc. supra cil., p. 24. 1897 Trochonanina (Martensia) mossambicensis var. albopicta ManrTexs, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik.,, Berlin, p. 43. 1898 Trochonanina Mozambicensis var. albopicta Srunaxy, Catalog d. Südafrikan. Land- und Süsswasser-Mollusken, Kaïs. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXNII, p. 554 (tirés à part, p. 3$). 1910 Martensia aïbopicta n'Arzzx, Mollusca, in : Dr. Y. Ssüstent, Schwed. Expe- dition dem Kiülimandjaro, dem Meru, ete., Stockholm, p. 13. 1912 Marlensia mozambicensis var. albopicla ConnourY, Annals South African Mu- seum, XI, part II, p. 102. 1918 Trochonanina (Martensia) albopicta [comme variété du Trochonanina mozam- bibensis Preirren] German, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XXIV, n° 4, p. 254 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 73 Nil Bleu [ Cu. Azzuaup, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1918, p. 435]. Région des Grands lacs : Undussuma (ouest de l’Albert Nyanza) dans Fig. 3. — Distribution géographique du Trochonanina (Martensia) mozambicensis Pfeiffer. Les hachures correspondent au domaine du Trochonanina mozambicensis Pfeiffer ; les @, aux localités où la variété albopicla Martens à été signalée. les plantations de Bananiers (type et variété elalior Martens) [F. Sruuz- MAxx] ; —Bords du Victoria Nyanza et Ussaramo [Speke] ; = Vallée 10 74 LOUIS GERMAIN du Sabaki, à l’ouest des chutes Lugard ; Kibwazi ; bords du lac Elme- teita, Alagaria [ = Alngaria] (région du Mont Kenia), dans l'Oukamba [=Ukamba] [Dr. J. W. Greconry, in : E. A. Surru, loc. supra cit., 1894, p. 164] ; =Kitui, dans l'Oukamba [ =Ukamba] (type et variété albopicta Martens) [J. M. Hicoesranpr, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 47] ; —=Oussambiro [ =Ussambiro] au sud-ouest du Victoria Nyanza: Bukoba; sur la côte ouest du lac ; île Kome, au sud du lac; Manyonyo et Mengo dans l'Ouganda (= Uganda) [F. Sruar- MANN, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit., 1897, p. 47] ;: = Ouganda [=Uganda], sans localité précise [Duc des ABruzzes, in : C. PorLo- NERA, loc. supra cit., 1909, p. 16] : =Kibonoto, dans la zone des cultures du Kilima N'djaro, entre 1.300 et 1.900 mètres d'altitude (variété albopicta Martens) [Y. Ssôsrenr, in : A. p'Aiczy, loc. supra cit, 1910, p. 13] ; —Station de Marungu, sur le Kilima N'djaro [Dr. Lexr] et rives sud-est du lac Dschala, au sud-est du Kilima N'djaro [F. Krerscumer, in : Dr. E. von MarTENs, loc. supra cit., 1897, p. 46]; = L'Ousambara [ = Ussambara=Usambara], sans localité précise [I. R. BourœuiGxar, loc. supra cit., 1889, p. 17] ;: =Derema, dans l'Ousam- bara (variété elatior Martens) [L. Coxrapr, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit., 1897, p. 47] :=Tanga et Mombo, dans l'Ousambara [Y. Ssüsrenr, in : A. Dp’Arrzy, loc. supra cil., 1910, p. 13] ; =Mom- basa [Mombaz = Mombas] et le long de la côte entre Mombasa et Tanga (variété albopicta Martens) [J. R. BoureuiGxar, loc. supra cit., 1889, p. 24] ;=Mangati et Ufiomi, entre Kondoa et le lac Manyara [O. Neu- Max, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit., 1897, p. 46] ; =Pan- gani, Marongo et Magila [ A. Gravex, loc. supra cit., 1881, p. 279] : =Pangani, sur la côte de l'Océan Indien (variété elalior Martens) [L. Coxrapr, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 46] ; =Mgera, sur le plateau Nguru, province de Pangani (variété albopicta Martens) [O. Neumanx, in : Dr. E. von Marrexs, loc supra cit., 1897, p. 47] ; =Kondoa, dans l'Ousagara [ = Ousaghara = Ussagara = Usagara] et les environs de cette ville (type et variété albopicta Martens) [J. R. BourGuiGxar, loc supra cil., 18S9, p. 24] ; =Mkatta [ =Hkata} et Mlali [=Ilali] dans l'Ousagara [ Dr. Emix Paca, in : E. A. Surru, loc. supra cit., 1890, p. 146] ; —Zanzibar et la côte du Zanguebar (type et variété albopicta Marrexs) [J. R. BourGuiGxar, W. Brauxs, J. S. GisBoxs, A. Rarrray, F. SrunLMaxx, WiEeGmaxx, etc...] ; =Mozambique [F. SrunLMANN] :=Kipatimu, dans la province de Kilwa [G. NAëGELE, EN MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES « Qt in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1916, p. 251] ; =Kataui, sur la côte est du lac Tanganyika (variété elatior Martens) [P. Reromarp, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 47] ; =Bords du lac Nyassa [J. Kirk, in : H. Dounrw, loc. supra cit., 1865, p. 232] ; =Nyassaland : Masuku Plateau, au sud du lac Nyassa, entre 6.000 et 7.000 pieds (=2.000 à 2.200 mètres environ) ; Zomba Plateau, au sud du lac Nyassa, vers 5.000 pieds (=:1.650 mètres environ) ; Mont Chiradzulu, au sud du lac Nyassa, vers 5.000 pieds et Nyika Plateau, au nord du lac, vers 7.000 pieds [A Wuyre, in : E. À. Smiru, loc. supra cit., 1899, p. P8d |]. Afrique Australe: D'après R. Srurany (loc. suprà cit., 1898, p. 573) et M. Connorrx (loc. supra cit., 1912, p. 102) le Trochonanina (Mar- tensia) mozambicensis Pfeiffer vit dans le Lorenzo-Marques : Tette [=Tete], sur le Zambèse (type et variété elatior Martens) [ W. Perers] ; Movene [Dr. Pexruer] ; Ikchongove | = ? Itschongove] (variété albo- picta Martens) [Scmewok] ; — le Transvaal : Barberton [Frx] ; Zout- pansberg [CREGOE] ; — et la Rhodésie : Salisbury [Miss Weixeck|. Sous-genre CRENATINANINA Germain. TROCHONANINA (CRENATINANINA) CRENULATA Germain. PI. IV, fig. 3-4-5. 1905 Trochonanina crenulala Germain, Bulletin Muséum Hist. Nalur. Paris, XI, p. 484. Coquille conoide, en forme de chapeau chinois ; spire peu élevée, à profil bien concave, composée de neuf tours (1) à croissance lente et très régulière, les quatre premiers bien convexes, les autres à peine convexes, subméplans, légèrement embrassants ; dernier tour médio- cre, à peine plus grand que l'avant dernier, presque plan en dessus, un peu convexe en dessous, très fortement caréné à sa périphérie ; carène saillante, aiguë, crénelée, continuée aux tours supérieurs contre les sutures qui sont ainsi très fortement crénelées, sauf aux tourssupé- rieurs où les denticulations s’atténuant, la carène est simplement mar- ginée ; ouverture éordiforme transverse, anguleuse en haut, subangu- leuse en bas, très longuement anguleuse sur son bord externe au point (x) Le premier tour est absent sur l’exemplaire décrit et figuré. 76 LOUIS GERMAIN où la carène atteint le péristome ; bords marginaux très écartés ; bord columellaire obliquement subarqué, triangulairement réfléchi sur un ombilic étroit et partiellement recouvert ; péristome mince et tran- chant. ; Hauteur : 10 millimètres ; diamètre maximum : 15 & millimètres ; diamètre minimum : 14 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 4 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : g millimètres. Test mince, fragile, transparent, corné jaunâtre clair (1), plus gri- sâtre en .déssous ; tours embryonnaires avec seulement de très fines stries longitudinales : autres tours garnis de stries longitudinales irré- gulières, très obliques, inégales, serrées, légèrement crispées aux sutures : dernier tour avec, en dessous, les mêmes stries nullement atténuées vers l'ombilic. Cette espèce ne peut être rapprochée d'aucune autre actuellement connue. Elle s'en sépare nettement par la carène très aiguë, finement et assez régulièrement crispée, de ses tours inférieurs. C'est en raison de ce caractère que j'ai institué, pour classer cette Trochonanine, le sous-genre Crenatinanina. ; Des points de vue de la forme générale et de l’enroulement, le Tro- chonanina (Crenatinanina) crenulata Germain . rappelle le Trochona- nina (Martensia) Leroyi Bourguignat (2) [pl. HE, fig. 6, 7, S]. Tous deux ont la forme d'un chapeau chinois, mais le premier est plus déprimé, son profil est beaucoup plus concave, sa spire s'enroule plus lentement, son dernier tour est proportionnellement plus pelit, ses tours sont embrassants et son ouverture est plus étroite. Les figures comparatives des planches II (fig. 6-5-S) et IV (fig. 4-4.) font ressortir ces différences. (x) Les premiers tours sont plus fortement colorés. (2) Trochonanina Leroyi BourGuIGxar, Mollusques de l'Afrique équatoriale, Paris, Mars 1889, p. 18, pl. IL, fig. 13-14. 1 1 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES Famille des ACHATINIDAE Genre AGHATINA de Lamarck, 1799 (1) ACHATINA sensu stricto. AGHATINA (ACHATINA) GLUTINOSA Pfeiffer. PI. IL, fig. 7-8, et fig. 6, dans le texte. 1852 Achatina glulinosa Preirrer, Proceedings Zoological Society of London, p. 86. 1853 Achatina glutlinosa Prerrrer, Monograph. Heliceur. vivent., II, p. 485, n° 32. 1854 Achatina glutinosa Preirrer, Annals and Magaz. Natural History, London, XIII, p. 494. 4855 Achalina glulinosa Prerren, AChat., in Marrinr et CHeunirz, Systemat. Conchylien- Cabinet, 2e édit. p. 360 (1865), taf. XLIV, fig. 1 (1855). 1855 Achalinus glulinosus Preirrer, Malakozool. Bläller, Il, p. 168. 1859 Achatina petersi Martens, Ma/akozool. Blätter, Cassel, VI, p. 214. 4859 Achalina glutinosa Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 601, n° 16. 1860 Achatina glutinosa Ausers, Die Heliceen, Ed. 2 (par le Dr E. von Martens), p. 201. 1860 Achatina pelersi Ausers, Die Heliceen, Éd. 2 (par le D'E. von Marrens), p. 201 et p. 204. 1868 Achatina glulinosa Pr«irrer, Monograph. Heliceor. vivent. VI, p. 213, n° 20. 1868 Achatina Pelersi Preirrer, Monograph. Heliceor vivent. VI, p. 213, n° 21. 1868 cata glutinosa Morecer, Mollusques lerr. fluviat. Voyage D' Fr. Werwirscn, Paris, p. 41. 1868 Achatina Pelersi MorELeT, loc. supra cit., p. 41. 1869 Achalina Petersi Preirrer, Novitales Conchologicae. Cassel, IT, p. 452, pl. XCIX, fig. 13-15. 1878 Achatina Petersi Marrens, Monatsber.d. Akademie d. Wissenschafll. Berlin,fp. 292, n°9, 1889 Achalina glulinosa Bourquianar, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 17. 1889 Achatina Pelersi BourGulGnat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 78. 1894 Achatina Pelersi ANGEy, Mémoires Sociélé zoologique de France, NII, p. 218. 1897 Achalina Petersi Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik.. p. 91. 1899 Achatina glutlinosa (— Achalina Petersi Mantes) Suira, Proceedings Zoological Society of London, p. 589, n° 31. 1904 Achatina qlulinosa Pirsery in : TrxoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVII, p. 61, n° 54, pl. IX, fig. 23. 1904 Achatina glutinosa var. pelersi Pirsery, loc. supra cit. XVII, p 63, pl. IX, fig. 24. 4912 Achatina glulinosa GonvouLy, Annals South African Museum, XII, partLll, p.194, n° 378. 1918 Achatina (Achatina) glutinosa GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. nat. Paris, XXIV, p. 366. La coquille, de forme ovalaire-conique, est terminée par un sommet (x) Achatina DE LAmarcr, Prodrome d’une nouvelle classification des Coquilles ; Mémoires Société Hist. nalur. Paris, an VII (1799), p. 75 [= Chersina Humpurex, Mu- seum Calonnianum, 1797, p. 62 (nomenclature non binominale) ;= Achalium Lixr, Beschreib. Rostock Sammäung, 1807, p. 137 ;= Achatinus D. ne Monrrorr, Conchy- liologie systématique, IT, Paris, 1810, p. 418-420 ; — Geodes Gister, Naturgeschichte des Thierreichs für hühere Shulen, 1848, p. VIII ;= Oncaea Gistez, loc. supra cit., 1848, p. 168]. Lé ! sd MS ‘x à TPTET A VE ER = SÉNR EEe Es Ÿ ‘ » ns È A Li v x 78 LOUIS GERMAIN légèrement obtus ; la spire comprend de 7 à S } tours convexes, à croissance régulière mais assez rapide, séparés par des sutures très marquées, parfois mème un peu profondes ; le dernier tour est grand, ovalaire globuleux et forme un peu plus de la moitié de la coquille. L'ouverture est oblique, ovalaire allongée, bien anguleuse en haut et très convexe extérieurement. La columelle est fortement tordue, un peu élargie et obliquement tronquée à la base. Le test est mince, léger, presque transparent, parfois comme vernis, d'un brun jaunâtre avec quelquefois de rares flammules rousses peu marquées, localisées au dernier tour. L'intérieur de l'ouverture est d'un bleu violacé légèrement laiteux, très brillant et comme irisé. Les premiers tours sont à peu près lisses ; les autres sont garnis de stries longitudinales obliques, subonduleuses, médiocres, inégales, souvent accentuées aux sutures et irrégulièrement espacées. Ces stries sont coupées de stries spirales plus accentuées, principalement à Ja partie supérieure des tours de spire (1). Au dernier tour (2) les stries spirales sont relativement écartées et manquent entièrement sur Ja partie inframédiane. Cette sculpture n'a pas été, jusqu'ici, représentée avec précision. Les figures 7-8, de la planche II la rendent avec la plus rigoureuse exactitude. La coloration et la scuplture restent bien constantes ; mais, ainsi que E. A. Surru l'a déjà observé, la forme générale varie dans d'assez larges proportions, comme l’on peut s'en rendre compte par le tableau de la page 759 donnant, en millimètres, les principales diménsions de quelques individus. La forme plus ventrue (exemplaires h, j, du tableau) correspond à l'Achatina (Achatina) Petersi Pfeiffer, simple mutation reliée au type par tous les intermédiaires. Les jeunes (individu !, du tableau ci-contre) ont une coquille mince et à peu près transparente ; la spire est conique en dessus et terminée par un sommet obtus ; le dernier tour, très grand, nettement caréné, est bien plus développé en dessus qu'en dessous ; l’ouverture est très anguleuse en haut, bordée par un péristome mince et fragile ; enfin (1) Notamment près des sutures qui paraissent aïnsi submarginées. (2) Aux tours supérieurs les stries spirales sont visibles sur toute la hauteur du tour ; aux tours inférieurs elles s’atténuent à la partie inférieure de chaque tour de spire. DÉSIGNATION LONGUEUR | DIAMÈTRE | DIAMÈTRE R PIAMÈTRE D TOTALE | MAXIMUM | MINIMUM |, RÉAADE OBSERVATIONS INDIVIDUS L'OUVERTURE| L'OUVERTURE millim. millim. millim. millim. millim. etes 31 42 24 Exemplaires recueillis osobsa 36 1/2 42 1/2 21 par M. Guy BaBaurr. Sacs dans 39 41 24 HATONE 37 42 22 D'après L. Germain (1) 36 4l 2u 28 Type de L. PrEIRFER (2) » l'après E. A. Surrx (3) (Type de l'Achatina { EU Petersi Martens (4) 0004A08 2 » D'après C.F. Ancex (5) 19 1/2 16 9 Exemplaire jeune (4) Germain (Louis), Bulletin Muséum Hist. nat. Paris, XXIV, 1918, p. 361. (2) Prerrrer (L.), Malakozool. Blülter IV, 852, p. 85; et Monogr. Heliceor. vivent., Lipsiae, IV, 1853, p. 485. (3) Suirn (E. A.), Proceedings Zoological Sociely of London, 1889, p. 589. (4) Martens (D° E. von), Malakozoo!. Blülter, 1859, p. 214, (5) Ancey (C. F.), Mémoires Soc. zoologique France, NII, 1894, p. 219. la columelle est plus tordue que chez l'adulte. La coloration est d'un brun jaunâtre brillant, fond sur lequel se détachent des flammules longitudinales rougeâtres (1). La sculpture est nettement réticulée, les premiers tours restant presque lisses. Au dernier tour, la sculpture réticulée s'arrête à la carène ; en dessous de celle-ci, il n'y a plus que des stries longitudinales fines, irrégulières, un peu onduleuses, allant en s'atténuant vers la columelle. Bords du Zambèse près des chutes Victoria [Gux BaBAuLrT], mai 1913. (x) Ces flammules sont beaucoup plus apparentes que chez les individus adultes. s0 LOUIS GERMAIN DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. L'Achatina (Achatina) glutinosa Pfeiffer n'est encore connu que d'un petit nombre de localités. Il a été tout d'abord considéré comme originaire de l'Ouest africain [Fraser, in : L. Pretrrer, loc. supra cil., IE, 1853, p. 485] d'après les exemplaires de la Collection H. CumixG au British Museum. E. A. Smrra (1) a montré que l'indication « W. Africa » est une des nombreuses erreurs de localités existant dans la Collection H. CumixG. L'espèce est aujourd'hui connue des régions suivantes de l'Est africain Nyassaland : Plateau de Zomba, au sud du lac Nyassa, vers 5.000 pieds (=1.640o mètres environ) [A. Wuvwre, in : E. A. Surru, loc. supra cil., 1899, p. 589] ;: = Bords du Shiré, à 3 ou 4 kilomètres au sud du Jac Nyassa [Mgr. Lecnaprois, in : G. F. Axcey, loc. supra cil., 1894, p. 219]. Oukamba [=Ukamba] : Kitui [J. M. Hicoesrannt, in : E. von. Manrexs, loc. supra cit., 1878, p. 292]. Afrique Orientale portugaise : environs d'Andrada [G. VassE, in : L. GERMaIx, loc. supra cil., 1918, p. 367]. Lorenzo-Marques : Tette, sur le Zambèse [Perers]. Genre LIMICOLARIA Schumacher, 1817 (2) Le gente Limicolaria a été créé, en 1817, par SCHUMACHER, pour l'Helix flammea Müller (3). 1 a été décrit sous ce nom, principalement en ces dernières années, un grand nombre d'espèces sur la valeur desquelles on est bien loin d'être fixé. C'est, qu'en effet, les Limico- laires sont des animaux essentiellement polymorphes : leur forme générale, leur taille et leur ornementation picturale varient entre des limites très étendues, non seulement dans les diverses localités, mais (1) Surru (E. A.), On a Collection of Land-Shells from British Central Afrika ; Pro- ceedings Zoological Sociely of London, 2 Mai 1899, p. 550. (2) ScnuMaAcnER (C. HS), Essai d'un nouveau système d'habitation des Vers testacés, Copenhague, 1817, p. 61 et p. 200. [= Limicularia, err. tÿpogr., à la page 200 ; = Limicularius Beck, Index Molluscorum, 1837, p. Go]. (3) Murzen (O. F.), Vernium terresl. et fluvial. Histor., Il. Haÿniæ, 1774, p. S7 (exel. synon.). MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 81 Fig. 6. — Distribution g‘ographique de la famille des AcHAïINIDAE, Le trait simple indique les limites de l'aire d'extension du genre Limivotaria; le trait double, les limites des régions habitées par le genre Achulina; les hachures discontinues correspondent au domaine du genre Metucharina. 11 82 LOUIS GERMAIN encore au sein d'une mème colonie. Il s'est ainsi constitué des variétés ou des races locales qui rendent malaisée une spécification rigoureuse. Et, en fait, lorsqu'on se trouve en présence de ces formes locales, il est généralement impossible de les rapporter à une espèce connue. Ainsi les classificateurs ont été conduits à décrire, comme nouvelles, des Limicolaires qui sont seulement des mutations de forme ou de soloralion d'espèces largement répandues. Mais, grâce aux voyageurs qui ont maintenant compris l'intérêt de recueillir des séries nombreuses, il est permis d'entreprendre une révision méthodique et critique de quelques espèces. C'est ainsi que j'ai pu examiner, d'une manière assez approfondie, le Limicolaria Martensi Smith et ses formes aflines. Dans les régions orientales de Afrique, les Limicolaires sont très -ommunes et constituent une des meilleures caractéristiques de Ja une, Elles vivent sur les arbres et les arbustes et, souvent aussi, sur ; plantes de la brousse, principalement dans la région des grands s où leur coloris, simulant les jeux d'ombres et de lumières sur les ‘tes herbes est probablement mimétique. Sur les massifs monta- ux de l'Est Africain les Limicolaires se rencontrent jusque vers o mètres et, exceptionnellement, jusqu'à 4.500 mètres au dessus iveau de la mer. systématique des Limicolaires de l'Afrique Orientale est réelle- difficile. Dans Ja liste suivante, j'ai essayé de les classer en »s aussi homogènes que possible en indiquant, très sommaire- t pour chaque espèce, celles que je considère comme synonymes s que je conserve comme variétés. ] GROUPE pu LIMICOLARIA FLAMMATA Camraur. s anciennement connue des Limicolaires de l'Est africain et _ remonte le plus vers le nord est le Limicolaria flammata (1), forme de grande taille, oblongue allongée, atteignant ochlogena) flammata Canxraun, Voyage à Meroë, ete., Paris, IV, 1827, ‘as (1827), pl. LX, fig. 5 ; = Bulimus sennaariensis PARREYSS, in ograph. Heliceor. vivent. Lipsine, IT, 184$, p. 1So (nomen nudum) ; liaudi Prerrer, Zeilschrift für Malakozool., 1S50, p. S6 ; =Bulimus AuREYss in : SuuTiLEWoORTH, Noliliæ Malacologicæ, 1, Bern, 1856, fig. 6-5; =Limicolaria sennaariensis Preirren, Monograph. Heliceor. 1, p.*5$4. n° 14: =Limicolaria Cailliaudi Prewren, id., IV, 1S69, t VI, 186$, p. 208, n° 16 ; =Limicolaria Beccarii Monet, Annali . MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 83 jusqu'à 85 millimètres de longueur. C’est une coquille très polymor- phe de taille, de forme et de coloration à laquelle il faut rapporter, en dehors des variétés, les Limicolaria Cailliaudi Pfeiffer (x), Limicolaria sennaariensis Parreyss (1) et quelques-unes des. espèces récemment décrites par W. KogerT, comme les Limicolaria abajensis Kobelt (2), Limicolaria Erlangeri Kobelt (3) et sa variété Carolinae Kobelt (4) (coquille très ventrue, dernier tour peu élevé et bien développé en largeur, mais avec nombreux passages au Limicolaria abajensis Kobelt), Limicolaria Heynemanni Kobelt (b) , Limicolaria Reinachi Kobelt (6) (cette coquille est presque le type flammata Caïlliaud) et Limicolaria Müllendorffi Kobelt (5) (forme déjà plus allongée différant seulement du Limicolaria flammata Cailliaud par ses tours de spire moins con- vexes). Toutes ces Limicolaires ne sont que des modalités locales de l'espèce de F. Carrrraup. Les variétés mieux définies sont les suivantes a) Variété candidissima Suurrcewortre [|Notitiae Malacologicae, I, Bern, 1856, p. 49, pl. VI, fig. 5-8 (Limicolaria candidissima) = Limico- laria candidissima Pizssrx in : Tryo, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVI, Philadelphie, 1904, p. 273, n° 39, pl. XXE, fie. 31r- 32]. — Coquille plus allongée ; test unicolor, relativement mince, recouvert d'un épiderme jaune verdâtre ou blanc jaunâtre clair. Le Sennaar et le Kordofan. 6) Variété Stuhlmanni Martens [Sizungsb. d. Gesellsch. Natur- del Museo Civico di Storia Naturale di Genova, HI, 1872, p. 198, tav. IX, fig. 6 ; —Limicolaria flammrea [non Mürrer| variété sennaariensis Jiekerr, Fauna der Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrika’s, Dresden, 1874, p. 157, taf. VI, fig. 5 (part. excl. synony.) ;= Limicolaria flammata Mantews, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 103 ;=Limicolaria flammala Prrsery, in TryYoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonala,, XNT,: Philadelphia, 1904, p. 289, n° 52, pl. XXII. fig. 35 ; —=Limicolaria flammata GErMaAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XVIIT, 1912, p. 435, et XXIV, 1915, p. 168. (x) Voir, pour les références bibliographiques, la note (r) ci-dessus. (2) Koserr (Dr W.), Die Molluskenausbeute der Erlangerschen Reise in Nordost- Afrika, Abhandi. d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt-a. M., XXXIT, 1909, p. 20, n° r, taf. V, fig. 8. (3) Kogezr (Dr W.), loc. supra cit., 1909, p. 21, n° 2, taf. V, fig. 5. (4) Kogerr (Dr W.), loc. supra cit., 1909, p. 22, taf. «VW, fig. 3-4 ct taf. NI, fig. 3-3 a. (5) Kogezr (Dr W.), loc. supra cil., 1909, p. 27, n° ro, taf. VIT, fig. 3. (6) Kogezr (Dr W.), loc. supra cil., 1909, p. 30; MOT: taf. VIP or (7) Kosezr (Dr W.), loc. supra cil., 1909, p. 2,006 tar MIT eo: 51 LOUIS GERMAIN L forsch. Freunde zu Berlin, 1891, p. 19 ; et Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 104, taf. IV, fig. r. (Limicolaria Cailliaudi variété Stuhlmanni) = Limicolaria flammata variété Stuhl- manni Picssryx in : Tryo, loc. supra cil., 1904, p. 282, n° 524, pl. XXII, fig. 40]. — Coquille de forme plus cylindrique, de taille plus faible (longueur : 50-55 millimètres : diamètre : 18-217 milli- mètres), garnie de flammules peu nombreuses et plus étroites. L'Ou- gogo | — Ugogo) [R: STUHLMANX |. y) Variété ganalensis Kobelt [Limicolaria ganalensis Kosecr, Abhandl, d. Senckenberg. Naturforsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXIT, 1909, p. 26, n° 9, taf. VIT, fig. 1, 14, 6 et 9]. — Coquille de taille plus petite (longueur : 52-58 millimètres ; diamètre : 25-29 millimètres), de forme assez variable mais généralement plus globuleuse. Les Limico- laria compacta Kobelt [loc. supra cit., 1909, p. 2$, n° xx, taf. VIT, fig. 5] et Limicolaria Gertrudae Kobelt [Limicolaria gertrudis KoëeLT, id., 1909, p. 3°, n° 17, taf. VIT, fig. S] sont évidemment synonymes. à) Variété gracilis Martens [Achatina (Limicolaria) sennaariensis variété gracilis Marrexs, Malakozoolog. Blütter, ANITL 1870, p.34"; — Limicolarta Heuglini variété gracilis HckeLr, Fauna der Land- unä Süsswasser- Mollusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, 1854, p. 164 ; = Limi- colaria Cailliaudi variété gracilis Marrexs, loc. supra cil., 1897, p. 104: = Limicolaria flammala variété gracilis PicserY, in : Tryxow, loc. supra cit., 1904, p. 283, n° 52 d, pl. XXII, fig. 42, 43]. — Coquille plus petite (longueur : 5o millimètres ; diamètre : 16 millimètres), plus élancée ; test orné de flammules longitudinales brunes, étroites et nom- breuses. Le Pays des Rivières [Dr. G. Scuwenrurru]. =) Variété Smithi Pilsbry [Limicolaria flammata variété Smithi Pizsery, in : Tryow, loc. supra cit., 1904, p. 283, n° 52 b, pl. XXII, fig. 35-38]. — Coquille plus allongée, plus étroitement cylindrique, longue de 63 millimètres, large de 0 millimètres ; test jaunâtre avec nombreuses flammules brunes longitudinales. Bords de l'Omo, tribu- taire du lac Rodolphe [A. Doxarpsox Surrn]. ) Variété babel de Férussac [Limicolarius babel de Férussac, in Beck, Index Molluscorum, Hafniae, 1837, p. 61, n° S]. Le type de pe Férussac que je figure (PI. L, fig. 5-5a) appartient aux MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 85 collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Il ne porte mal- heureusement aucune indication de provenance. Coquille longuement fusiforme allongée ; spire composée de rr tours, les trois premiers très petits, médiocrement convexes, les autres con- vexes et à croissance lente et régulière ; sutures bien marquées, obli- ques, les dernières submarginées ; dernier tour médiocre, subeylin- drique, atténué à la base ; ouverture obliquement ovalaire, petite, anguleuse eñ haut, subanguleuse à la base ; columelle triangulaire allongée, réfléchie sur l'ombilie qui n'est que partiellement recouvert et entouré d'une angulosité peu prononcée ; péristome mince et tran- chant. Longueur : 77 millimètres ; diamètre maximum : 26 millimètres ; diamètre minimum : 23 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 19 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 12 £ millimètres. Test médiocrement épais, subtransparent, jaune clair brillant, orné de flammules fauves irrégulières, presque verticales, plus larges à la base des tours. Tours embryonnaires à peu près lisses ; autres tours garnis de stries longitudinales serrées, obliques, irrégulières, médiocres mais accentuées aux sutures et coupées de rares stries spirales peu marquées (1). Cette variété, remarquable par sa forme très allongée mais régulière, doit être identifiée avec la variété Hartmanni Martens [Malakozoolog. Blätter, XII, 1865, p. 199] établie, d'ailleurs, sur la figure 3 (pl. CXLI) de l'Histoire générale et particulière des Mollusques de De Férussac (2). Le nom de babel étant le plus ancien est celui qui doit être adopté pour cette forme du Sennaar. ) Variété Spekei Grandidier [Achatina (Limicolaria) Cailliaudi Smiru, Proceedings Zoological Society of London, 1881, p. 284, pl. XXNIII, fig 13 (non Prerrrer) ;=Limicolaria Spekiana GraNnmier, Bulletins Société Malacologique France, I, 1885, p. 160 ; =Limico laria Cailliaudi, variété Spekeana MArTENs, loc. supra cil., 1897, p. 104 ; =Limicolaria flammala variété spekiana Pirsery, in : TrxoNw, loc. supra cit., rgo4, p. 283, n° 5° c, pl. XXII, fig. 36]. — Coquille (x) Ces stries spirales n'existent que sur les tours supérieurs au voisinage des sutures. (2) Cette figure a été reproduite par H: A. PicsBry (loc. supra cit.. 1904, pl. XXI. fig. 34). 86 LOUIS GERMAIN très bien figurée par E. A. Surru, de forme très longuement subeylin- drique avec une ouverture petite et contractée. Bords du lac Tanga- nyika [J. Trousox]. A ces variétés élancées du Limicolaria flammata Cailliaud se ratta- chent quelques espèces paraissant bien individualisées Limicolaria longa Pirsseryx [loc. supra cil., 1904, D. 1204, n°53, pl. XANIT, fig. 18-19]. Coquille longuement élancée, subeylindrique, avec dernier lour proportionnellement peu développé. Longueur : 74 millimètres ; diamètre : 0 millimètres ; test blanchätre orné de flammules d'un brun roux assez clair. Afrique Orientale anglaise [A. Doxarpsox Surru |. Le Limicolaria perelongata Koserr [loc. supra cit, 1909, p. 8, n° 5, taf. VIT, fig. 4] est une espèce très voisine, mais de forme moins régulière et d'aspect général plus cylindrique. Elle atteint 83 milli- mètres de longueur sur seulement 26 millimètres de diamètre maxi- mum. Elle a été recueillie dans le Somal, sur les rives de la Dana, par C. von ErraNGer. Le Limicolaria Koenigi Boerréer et Haas [Procee- dings Malacological Sociely of London, X, part VI, sept. 1913, p. 356, figuré, p. 356] est encore une espèce affine, mais de taille bien plus faible (longueur : 57 millimètres : diamètre : 1 #2) millimètres) et de forme moins nettement cylindrique. Elle provient du Babr el Abiad (Soudan Anglo-Egyptien) [Dr. O. Le Ror]. Limicolaria megalaea BourGuiGxar [Mollusques Afrique équaloriale, Paris, mars 1889, p. 102 et p. 109, pl. VI: fig. 4]. — Espèce remar- quable rappelant la variété Spekei Grandidier, mais plus petite (on- gueur : 60 millimètres ; diamètre : 13 millimètres), plus élancée, à tours de Spire beaucoup plus converes et à lest très flammulé. Elle vit dans la plaine de Knicomba, sur la côte sud-ouest du lac Tanga- nyika. Limicolaria Coulboisi Bourauviexar [loc. supra cil., 18Sg, p. 108 et p. 107, pl. VI, fig. 1]. — Coquille de forme encore plus grèle que la précédente (longueur : 61 millimètres ; diamètre : 15 & millimètres), avec un dernier tour proportionnellement plus allongé et un test orné seulement de quelques flammules. Elle à été recueillie à Kérasa dans l'Ousaghara [= Ussugara= Usugara |]. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 87 Limicelaria Dromauxi Boureurexar [loc. supra cit., 1889, p. 103 et p. 107, pl. VI, fig. 3]. — Coquille plus petite (longueur : 44 millimè- tres ; diamètre : 14 millimètres), élancée, À sommet moins oblus, avec un test à peine substrié, d'un jaune uniforme très pâle, sans trace de flammules. Environs de Kibanga, sur les bords du lac Tanganyika. Ces diverses espèces sont certainement très voisines les unes des autres ; elles sont peut être distinctes cependant. Elles constituent un groupe remarquablement homogène allié au Limicolaria flammata : Cailliaud, par l'intermédiaire des variétés élancées de cette dernière espèce. B] Groupe pu LIMICOLARIA FLAMMEA Müller. Le Limicolaria flammea Müller (1) est une espèce de l'Afrique Occi- dentale (Côte de l’Or, bords du Niger, Sierra Leone, etc...) qui a été retrouvée, par W. GreGory dans quelques localités orientales : Guaso Narok, Alngaria et Leikipia. Une variété de forme plus allongée et d'ur coloris légèrement différent a été recueillie dans le Haut Nil et décrite par le Dr. E. von Martens sous le nom de variété festiva MARTENS [Malakozoolog. Blätter, x869, p. 73, et 1870, p. 33 (Achalina [Limico- laria] flammea variété festiva). Figuré par L. Prerrrer, Novilates Concholog., p. 7, pl. EX, fig. 6]. Le Limicolaria turris Pfeiffer [Proceedings . Zoological Society of London, 1861, p. 25, pl. I, fig. 3=Limicolaria flammea variété lurris Pcssry, loc. supra cit., 1904, p. 252, n° 9 ©, pl. XXV, fig. g-10-11], forme orientale du Limicolaria Kambeul (2) Bruguière, vit assez abon- damment dans le Haut Nil et le bassin du Chari (3). Mais la forme (x) Helix flammea Mütrer, Vermium lerr. et fluvial. Hislor., 17974, AT, p. S7 1 (excel. syn.) ; = Bulimus flammeus Brueuière, Encyclop. méthod., Vers, 1, 1792. p. 322 ; — Limicolaria flammea Souumacner, Essai nouveau système habit. vers testacés, 1817, p. 200 ; = Limicolaria flammea Piissny in Tryo, Manual of Con- chology, 2° série, Pulmonata, XNI, Philadelphia, 1904, p. 255, n° x1, pl. XVI, fig. 93-04. (2) Bulimus kambeul Brueuière, Encyclopédie method., Vers, I, 1792, p- 322 ; — Pythia flammea OkEx, Lehrbuch der Zoologie, 1815, p. 821 ; = Limicolaria kam- beul Pirsery, loc. supra cit., 1904, p. 2b1, n° 7, pl. XXIV, fig. 4. ’ (3) Dans le bassin du Chari on trouve, en dehors du type, la variété Duperthuis Germain [Bulletin Muséum Hisl. natur. Paris, XII, 1906, p. 168 ; et : Mollusques terr. fluv. Afrique Centrale française, Paris, 1907, p. 484], coquille de grande 88 LOUIS GERMAIN du groupe la plus commune dans ces régions est le Limicolaria turri- formis Manrexs [Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesells- chaft, 1895, p. 181 ; et loc. supra cit., 1897, p. 102, taf. IV, fig. r1 ; Picssry, loc. supra cil., 1904, p. 295, n° 68, pl. XXXIIT, fig. 30]. C'est une coquille de grande taille (elle atteint jusqu'à 105 millimètres de longueur), de forme ovalaire turriculée dont le test est plus ou moins granuleux. Elle habite FOuganda (notamment la région du lac Victoria) et une partie du bassin du Chari. On en connaît d'assez nombreuses variétés : Ja variété Neumanni Mantes [loc. supra cil., 1895, p. 182 et 1897, p. 103, laf. IV, fig. 15], de forme plus élancée (longueur Sg millimètres ; diamètre : 44 £ millimètres), recueillie dans l'Ouganda par O. NEUMANN (1); la variété Lacoini German [Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, 1905, p. 483 :; et : Mémoires Société zoologique France, XIX, 1906, p. 229, pl. IV, fig. 1-»], de taille plus grande (longueur 10 millimètres ; diamètre : 38 millimètres), de forme plus étroite- ment allongée avec une spire formée de 11 tours moins convexes. Elle a été découverte par le lieutenant Lacon, sur les bords du Chari, à Fort Lamy. La variété ugandensis PoLLONERA { Wollusea (Il Ruivenzori. Vol. I, Milano, 1909), p. 0], recueillie dans l'Ouganda par la mission du Duc pes ABruZZEs, est une forme écourtée, à spire plus brève (lon- gueur : 68 millimètres ; diamètre : 30 millimètres) très voisine de la variété que jai décrite, en 1qo6, sous le nom de variété obesa GERMAIN [Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XIV, p. 169, lig. 5 ; et : loc. supra cil., 1906, p. 223]. Cette dernière, qui habite les bords du Chari, à Fort Lamy [lieut. Laconx] est une coquille ventrue (longueur : S4 mil- lincètres ; diamètre maximum : 41 millimètres) dont la spire, beau- coup plus courte, est formée de 10 tours à croissance un peu plus rapide, le dernier fortement obèse arrondi. La variété solida MarTrexs taille Congueur : 123 millimètres) de forme très élancée dont le test épais, solide, est garni d'une forte sculpture réticulée. (Le moyen Chari [A. Cnevarien] et Île Kanen, près du lac Tchad [Capit. Durerruuis ). Dans les mêmes régions vivent encore deux. variétés ex-colore : la variété pallida GErMan [loc. supra cit, 1907, p. 485], de couleur jaune paille uniforme, très exactement représentée par L. Prrirren [Novilates Conchologiæ, I, 1866, taf. XLIV, fig. 3] et la variété albocineta Genmaix [Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XVII, 1911, p. 235]. (1) C. PorLoxena [loc. supra cil., 1900, p. 20] a décril un Limicolaria lurriformis variété elongala Pollonera (de ;'Ouganda) différant seulement de la variété Neumanni Manrexs par son test orné de flammules d'un marron foncé ou d'un fauve rougeâtre. . | | | Sr nca, MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 89 Moc Supra cit rSob tp rs 2; et 1897 pos Mau Re rs LL: GERMAIN, loc. Supra Cit., 1906, p. 171] est une coquille fusiforme, de taille plus faible (longueur : 61-66 millimètres ; diamètre maximum 25-29 + millimètres), dont la columelle est presque verticale et dont le test, plus épais, d’un blanc jaunâtre uniforme, est distinctement granulé. Elle a été rapportée de l'Ouganda par O. Neumanw. La variété Ellerbecki Ko8ezr [ Limicolaria ellerbecki KoBeLr, loc. supra cil., 1909, p. 31, n° 6, taf. VI, fig. 1-1 a] est très voisine de la variété solida Mar- tens : elle est de même taille (longueur : 62 millimètres), mais légère- ment plus ventrue (diamètre maximum : 31 millimètres) et son test, également solide, est d’un jaune marron clair uniforme. Elle vit sur les montagnes de Dana, dans la Somalie, où elle a été découverte par GC. von ERLANGER. C] Groure pu LIMICOLARIA KORDOFANENSIS SHüTTLEWORTH. Le Limicolaria kordofanensis Shüttleworth [Limicolaria cordofana SaürrLeworTH, Noliliae Malacolog., 1, Bern, 1856, p. 4, pl. VI, fig. 3-4 (=Bulimus cordofanus PaRREyss, mss)=Limicolaria kordofana Pretr- FER, Monograph. Heliceor, vivent., Lipsiae, IV, 1859, p. 582 ; =Limi- colaria cordofana Pirssery, in : Trxow, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVI, 1904, p. 273, n° 38, pl. XXXVI, fig. 4, 5] est une espèce rare, encore peu connue, de forme ovalaire oblongue assez ventrue (longueur : 55 millimètres ; diamètre : 27 millimètres), au test solide garni d’une sculpture granuleuse. Elle est seulement indiquée du Kordofan [Korscay|]. Il faut en rapprocher le Limicolaria Rüppelli Prerrrer [Bulimus Ruppellianus Preirrer, Symbol. ad Hist. Heliceor. vivent., Il, 184, p. bo ; —Limicolaria Ruppelliana Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., Il, 1848, p. 385 ; =Limicolario Ruppelliana PirsBry, in Tryon, loc. supra cit., xgo4, p. 275, n° 41, pl. XXVIIL, fig. 34-35, coquille de forme très courte, obèse (longueur : 53 millimètres ; dia- mètre : 34 millimètres) dont le test, finement granuleux, est orné de flammes rousses un peu onduleuses se détachant sur un fond jaune brun très clair. Elle vit en Abyssinie [RüPrezr |. Le Limicolaria Rœmeri Koëecr [loc. supra cit., 1909, p. 29, n° r2 taf. VI, fig. 2 et taf. VIT, fig. »], découvert en Somalie par ERLANGER, 12 MT. 90 | LOUIS GERMAIN est encore plus voisin du Limicolaria kordofanensis Shüttleworth. Il est sensiblement de mème taille (longueur : 4 millimètres ; diamè- tre : 30 millimètres), mais son test est garni de flammules fauves. Il est fort probable que ce Limicolaire n'est qu'une variété de l'espèce de H. J. SaüTTLEWORTH. Le Limicolaria Dhericourti Bourguignat [Limicolaria d'Hericour- tiana BourGuiGxar, Mollusques terr. fluviat. recueillis par P. Sorei- LET voyage Choa, Paris, septembre 1885, p. 15, pl. I, fig. 0 ; = Limicolaria dhericourtiana Pirssry, in : Tryow, loc. supra cit., 1904, p. 274, n° 40, pl. XVII, fig. S4] est encore une espèce du même groupe, mais un peu moins obèse (longueur : 50 millimètres ; diamètre : 27. millimètres), se distinguant surtout par son test ochracé sombre, dé- pourvu de flammules et garni de fortes costulations longitudinales coupées de très nombreuses stries spirales (1). Ce Limicolaria vit aux environs d'Ankober, dans l'Abyssinie méridionale [P. Soreizrer]. Le Limicolaria Vanattai Pilsbry [Proceedings Academy Natur. se. Philadelphia, 1897, p. 358, et loc. supra cit., 1904, p. 279, n° 42, pl. XXV, fig. 7-S] est une forme plus allongée (longueur : 57 millimè- tres : diamètre : 26 + millimètres), qui n'est pas sans analogies avec certaines variétés de petite taille du Limicolaria turris Pfeiffer. Elle a été recueillie, par le Dr. A. Doxazpsox Surrm, à Sheikh Husein, par 7° 43° 32° de latitude nord et par 4o° 44° 50° de longitude est (Green- wich). Enfin le Limicolaria Gestroi German [Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, 1909. p. 272, fig. 34] se classe également dans ce groupe, bien qu'il soit très différent des autres espèces décrites. Cest une coquille de forme ovoïdo-globuleuse, étroitement perforée, dont la spire com- prend > lours assez convexes séparés par des sutures un peu profon- des. Le sommet est très obtus ; le dernier tour, bien ovalaire, forme environ les deux tiers de la coquille ; l'ouverture est oblique, subpy- riforme et bien anguleuse en haut. La taille atteint 56 millimètres de longueur pour 9 millimètres de diamètre maximum. Le test est rela- tivement épais, solide ; les premiers lours sont presque lisses, les (x) Les stries spirales ne sont pas marquées sur la figure lithogräphiée publiée par J. R. BounGuIGxAT. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 91 autres sont ornés de stries longitudinales onduleuses coupées, au voi- sinage de la suture, de fines siries spirales donnant à la coquille un aspect treillissé qui. disparaît brusquement vers le milieu du dernier tour. La test est brun jaunâtre, coloris sur lequel se détachent des flammules longitudinales assez étroites, fauves et rougeâtre sur leurs bords. Cette belle Limicolaire a été recueillie par M. Tanorepr sur les bords du lac Tsana (Abyssinie). Je classe ici, mais avec quelque doute, le Limicolaria nakuruensis Preston [Proceedings Malacologicalt Society of London, X, part I Juin 1912, p. 108, figuré, p. 109 (Limicolaria Nakuruana)]. Gette espèce, dont je figure un cotype (pl. 1, fig. 5-6), mesurant 38 milli- mètres de longueur sur 19 millimètres de diamètre maximum, est une coquille relativement globuleuse assez ventrue ; sa spire comprend sept tours terminés par un sommet obtus, le dernier grand, ventru, convexe. L'ouverture est petite (longueur : 12 millimètres ;: diamè- tre : 9 millimètres), oblique, ovalaire, anguleuse en haut, subangu- leuse à la base de la columelle. Cette dernière est subverticale, non incurvée, d'un blanc brillant légèrement bleuâtre. Le test est assez solide, jaunâtre, orné de flammules longitudinales de couleur chocolat disposées obliquement et quelques-unes en zigzag ; il est garni d'une sculpture subgranuleuse sur le haut des tours (1). Les stries longi- tudinales sont obliques et médiocres, sauf près des sutures où elles sont bien accentuées et très fortement crispées. Ce Limicolaria pro- vient de Nakuru (Larogï Hills, British East Africa) [R. Keup]. D] Groupe pu LIMICOLARIA CHEFNEUXI BourGuIenar. Ce groupe renferme un petit nombre d'espèces, paraissant spéciales au Choa et à la Somalie, et remarquables par leur aspect glandiniforme. Deux espèces ont été décrites par J. R. BourGurenar : le Limicolaria Chefneuxi Bouñauienar |loc. supra cil., sept. 1885, p. 18, pl. I, fig. 295 PILSBRY, in : TRyON, loc. supra cit, 1904, p. 29r, n° 35,.pl: XVIT, fig. 88] et le Limicolaria glandinopsis BoureuIenar [loc. supra cit., sept. 1885, p. 19, pl. I, fig. 21 ;: Prseryx, in : Tryow, loc. supra cit., per 0 pl XNIC Mis 86], toutes deux recueillies aux environs (x) Les premiers tours sont presque lisses. 92 LOUIS GERMAIN d'Ankober (Abyssinie méridionale) par le voyageur français P. SoLeir- er, Ces coquilles ont un test mince, tran$parent, dépourvu de flam- mules, brillant et délicat. La seconde est plus courte et plus ovoïde que la première. ‘ Le Limicolaria Hilgerti Koserr [loc. supra cit., 1909, p. 26, n° 8, taf. V, fig. >] des montagnes de Dana (Somalie) [C. von ErLANGEr] est une espèce du même groupe, mais plus allongée, subeylindrique (longueur : 45 millimètres ; diamètre : 18 millimètres), au test un peu plus solide, mais également brillant et d'une belle couleur cornée uniforme. Il est garni de délicates stries spirales et de fines stries lon- gitudinales. E] Groure pu LIMICOLARIA HEUGLINI Martens. Le Limicolaria Heuglini Marrexs [Achatina (Limicolaria) Heuglini Marrexs, Malakozool. Blätter, XIII, 1866, p. 94, taf. IV, fig. 1-2 ; — Limicolaria Heuglini Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, 1868, p. 210 ; Picsrry, in : Tryox, loc. supra cit., 1904, p. 276, n° 43, pl. XXVIIL, fig. 4-25] (x) est une espèce de taille médiocre (longueur : 35 millimètres, diamètre : 16 millimètres) dont la forme et l'orne- mentation picturale rappellent déjà les Limicolaires du groupe du Limicolaria Martensi Smith. A côté du Limicolaria Heuglini Martens, qui vit dans le sud de l’Abys- sinie (Tu. Heucrix) et le Choa (P. Soreizcer), se placent : le Limi- colaria choana BourGuiGxar [ = Achatina (Limicolaria) Heuglini var. 8 Marrexs, Malakozoolog. Blälter, XUT, 1866, p. 94, pl. IV, fig. 3-4 ; = Limicolaria Choana BourGuiGxar, loc. supra cit., sept. 1885, p. 17 ; PicsBry, in : Tryow, loc. supra cit., xgo4, p. 277, n° 44, pl: XXNIHIT, fig. 25-28], qui n'est qu'une variété de taille un peu plus grande (longueur : 4o millimètres) et de forme légèrement plus ven- , (1) Une forme plus grande (longueur : 49 miilimètres, diamètre : 19 millimètres), et plus ovalaire, provenant de lHarrar a été décrite par C. PorroNEra sous le nom de variété Jickelii [Bollett. Soc. Malacol. Ilal., 18SS, p. 51]. Quant au Bulimus Sabatieri Preirrer (Proceedings Zoological Sociely of London, 1856. p. 380) des bords du Nil blanc [Sasarien], il est encore inconnu. C. Jickecr [loc. supra cit., 1834, p. 166] dit que celle espèce a été établie sur une coquille jeune du Limicolaria Heuglini Martens. H. A. Pirseny (loc. supra cit., 1904. p. 277) l'inscrit, dans son Manual, comme LimicolMria Heuglini variété Sabalieri. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 93: true. Le test et l'ornementation picturale sont identiques. Cette co- quille a été recueillie au Choa, notamment aux environs d'Ankober, par P. SoreiLLeT, en compagnie du Limicelaria pyramidalis Bour- GUIGNAT [loc. supra cil., sept. 1885, p. DD I, fig. 23 ; Pizssry, in Tryow, loc. supra cil., 1904, p. 278, o 15 >, pl. XVIL, fig. 87] qui n'en diffère que par son dernier tour plus renflé et sa spire un peu mieux pyramidale. Une espèce représentative du Limicolaria Heuglini .Mar- tens habite le bassin du Congo, sur les plateaux élevés (1100 mètres) situés entre les rivières Oba et Dangou [Du Boure pe Bozas], le Limicolaria Joeubini pe ROocHEBRUNE et GERMaN [Mémoires Sociélé zoologique France, XVII, 1904, p. 14, pl. I, fig. 8]. Le Limicolaria somaliensis Koserr [loc. supra cil., 1909, p. 30, n° 14, taf. VI, fig. 5-6, et variété barderensis, id., p. 31, n° 15, taf. V, fig. 6 (Limicolaria somaliensis barderensis)], des monts Dana (Soma- lie) [G. von ERLANGER] appartient à ce même groupe, mais sa coquille est plus allongée (longueur : 38-13 millimètres ; diamètre : 17-27 millimètres) et son test, plus solide, d’un blanc jaunâtre unicolor, est garni de stries longitudinales coupées de très fines stries spirales qui disparaissent au dernier tour de spire. Quant au Limicolaria Beccarii Morecer [Annali Museo Civico di Storia Naturale di Genova, I, 1872, p. 198, tav. IN, fig. 6], parfois rapproché du Limicolaria Heuglini Martens, je crois y voir une jeune coquille appartenant à une espèce indéterminée du groupe du Limi- colaria flammata Cailliaud. F] Grours pu LIMICOLARIA SATURATA Surrn. Ce groupe comprend de belles et grandes coquilles, très brillam- ment colorées et dont le test est garni d’une sculpture réticulée plus ou moins nette. Elles vivent généralement dans les contrées monta- gneuses de l'Afrique Orientale et comptent parmi les espèces les plus caractéristiques de la faune du Kilima N djaro et du Ruwenzori. Les Limicolaires de ce groupe rappellent parfois celles de la série du Limicolaria flammala Cailliaud, mais, en général, elles s'en dis- tinguent nettement par leur forme, leur test plus solide et leur colo- ris plus sombre, plus riche et Dire brillant. Les espèces connues sont les suivantes 94 LOUIS GERMAIN Limicolaria saturata Surrn [Limicolaria saturata Surrn, Proceedings Malacological Sociely of London, F, part VII, octobre 189, p. 328, 324, fig. 1 (à la page 394) : = Limicolaria colorala (Smrru) MARTENS, loc. supra cil., 1895, p. 105 (x) : = Limicolaria saturata PirserY, in : TryoN, loc. supra cit., x904; p. 286, n°57, pl. XXXII, fig. x3 ;, = Li micolaria salurala Surrn, loc. supra cil., 1909, p. 45, n° 3, pl. I, fig. 1-4]. Cette coquille est très variable de forme et de coloration et les très belles et fort exactes figurations données par E. A. Surrn font parfaitement ressortir ce polymorphisme. Elle a été découverte par G. F. Scorr Error près du lac Albert-Edouard, à une altitude de 1000- 1300 mètres et retrouvée abondamment, notamment sur les rives du lac Victoria, sur le Ruwenzori, sur les divers sommets du massif vol- canique de Mfumbiro [= Virunga}, sur le Kilima N'djaro, etc... Le Limicolaria ventricosa Surra (>) [loe. supra cit., 1 part VIT, Octobre 1809, p. 323-324, fig. » ; = Limicolaria ventricosa PirsBnñy, loc. supra cil., 1904, p. 299, n° 63, pl. XXNIT, fig. vo] est fort probablement basé sur un exemplaire anormal de cette espèce, La Limicolaire décrite par C. PozLoxErA sous le nom de Limicolaria Roccatii Pollonera [ loc. supra cil., 1909, p. 20, n° 30, Lav. IV, fig. 24, et variété pallida Pollonera, p. 21, tav. IV, fig. 22] est absolument synonyme. Quant aux Limico- laria Ponsonbyi Preston [Proceedings Malacological Sociely of Lon- don, VIT, part I, Juin 1906, p. Sg]l ei Limicolaria kivuensis Preston [id., vol. X, part IV, Mars:1913, p. 275, figuré à la page 278], ils constituent des modalités locales à peine distinctes du type et doivent ètre également réunis au Limicolaria salurala Smith. Il en est de même du Limicolaria nyiroensis Preston [loc. supra eil., X, part Il, Juin 1912, p. 109, figure (très mauvaise) à la p. 109] recueilli, par A. BLax- NEY PERCGIVAL sur le Mont Nyiro, au sud du lac Rodolphe, à l'altitude de 8.300 pieds [=2.:50 mètres environ] (8). L'examen du cotype que (1) Le Dr E. von Manrexs (loc. supra eit., 1897, p. 109) donne l'indication sui- vante : « Limicolaria colorata Smith in Proc. Malac. Soc. of London, 1, 1899, p. 323, 324 ». Or, il n'existe, dans le recueil de la Société Malacologique de Londres, aucun Limicolaria colorata de E. A. Smrrn. (2) Le nom de Limicolaria saturata Smith étant imprimé le premier (p. 325, sous la figure 1) il n'y aura pas lieu de lui substituer celui de ventricosa Smith au cas où l'identité des deux espèces serait définitivement démontrée. (3) D'après G. Vorxexs {in : Dr E. von Manrexs, loc. supra cil.. 1S97, p. 105] cette espèce est très commune dans la zône des cullures du Kiima N'djaro, entre 1209 et 1700 mètres d'altitude. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 95 je figure planche I (fig. 11-12) m'a conduit à considérer cette coquille comme une simple forme locale. Son test est assez épais, solide, et garni d'une sculpture granuleuse qui s'atténue beaucoup au dernier tour. Je considère les Limicolaires suivantes comme des variétés du Limicolaria saturata Smith 2) Variété chromatica Piissry [Limicolaria colorala variété salurata (non Smrru) ManTEns, loc. supra cit., 1897, p. 105, taf. IV, fig. 8, 12 et 14 ; — Limicolaria saturala variété chromatica Piissry, loc. supra cit., 1904, p. 287, n° 57 b, pl. XXXIT, fig. 14-15]. — Les steppes au sud du lac Albert-Edouard [F. Sruurmanx]; les pentes ouest du Ru- wenzori, vers 1.200 mètres d'altitude [F. Srunrmanx](v. noie 3; p.94). 6) Variété infrafusca Martens [Limicolaria colorata variété infra- fusca Martens, loc. supra cit., 1897, p. 106, taf. IV, fig. 10 ; = Limico- laria saturata variété infrafusca Pirssry, loc. supra cit., 1904, p. 287, n° 55 €, pl. XXXII, fig. 21]. — Coquille dont les flammules sont, aux trois derniers tours, absolument confluentes, non seulement à leur base, mais sur presque toute leur longueur. Bords du lac Victoria, dans les environs de Kawirondo [O. Neumanw |. :) Variété laikipiaensis Presron [Limicolaria laikipiaensis PREsroN : Proceedings Malacological Society of London, X, part. IV, mars 1913, p. 278, fig. p. 278]. — Je figure, planche I (fig. 1-2) un cotype de ce Limicolaire dont la forme et le mode d’enroulement sont rigoureu- sement identiques à ceux de la variété infrafusca Martens. Seul le coloris diffère : ici le test montre, sur un fond jaune clair, des flammules longitudinales fauves dont la disposition rappelle certaines formes du Limicolaria flammata Cailliaud. Cette coquille d'assez grande taille (longueur : 57-65 millimètres) a été recueillie par R. Kemp sur le Lai- kipia Plateau, vers 7.000 pieds [2.300 mètres environ] d'altitude. ë) Variété Alluaudi Geruax [Limicolaria Alluaudi GErMaIN, Bulle- tin Muséum Hist. natur. Paris, XV, 1909, p. 377]. — Coquille de forme conique allongée, composée de 8 tours peu convexes ; sommet obtus ; test solide, garni d'une sculpture réliculée et orné de flammules jaunes se détachant sur un fond marron rougeâtre très foncé ; intérieur de l'ouverture bleu de Prusse brillant. Longueur : 54 millimètres ; dia- mètre maximum : 21 millimètres. Cette magnifique variété, récoltée par Cu. ArLuauD sur les pentes boisé s du Ruwenzori, se distingue 96 LOUIS GERMAIN du type par sa forme plus conique, plus allongée, ses tours de spire moins convexes et sa coloration. £) Variété mediomaculata Martens [Limicolaria mediomaculata Man- TENs, Nachrichtsblatt d. deutschen Malakozoolog. Gesellschaft, 1895, p- 182, et loc. supra cit., 1897, p.107, taf. IV, fig. 3, 5 et 7 ; Limico- laria mediomaculata PirsBryx, loc. supra cit., 1904, p. 289, n° 60, pl. XXXIL, fig. 16-17]. — Coquille de taille moyenne (longueur +: 39-45 millimètres), dont les flammules sont réduites à des laches d'un brun foncé, de forme subquandrangulaire, disposées en bande spirale sur le milieu de chaque tour de spire. — Région de Kawirondo, au Nord- Est du lac Victoria [O. Neumanx]. Limicolaria dimidiata Marrexs [Limicolaria flammea variété dimi- diata Marrexs, Sitzungsberichte d. Gesellsch. Naturforsch. Freunde z. Berlin, 1880, p. 132 ; et Conchol. Mittheil., I, 1894, p. 9, taf. XIII, fig. 6-5 ;: = Limicolaria dimidiata Martens, loc. supra cit., 1897, p. 106 ; = Limicolaria dimidiata Pirsery, loc. supra cit., 1904, p. 28$, n° 59, pl. XXXI, fig. 10-11]. — Coquille atteignant 60 millimètres de lon- gueur, au test jaunâtre orné de flammules obliques, subonduleuses, d'un rouge brun et garni d'une sculpture finement granuleuse. Elle habite le Kilima N'djaro [H. Mexer], le Kenia et les environs du lac Baringo (Rift Valley) [Dr. J. W. Grecony|. Une variété Volkensi Mar- tens [loc. supra cit., 1897, p. 107] est d'un jaune paille intense, sans flammules ; elle vit dans la zone des cultures du Kilima N'djaro, entre 1.000 et 1.700 mètres d'altitude [G. VoLkexs)]. Limicolaria Rohlfsi Manrexs [Limicolaria rohlfsi (MaRTExs) KOBELT, in : Marrini et Cnemnrrz, Systemat. Conchylien-Cabinet, N. F., Acha- tiniden, Nürnberg, 1894, p. 72, taf. XXII, fig. 5-6 ; = Limicolaria rohlfsi MaRTE»s, loc. supra cit., 1897, p. 107, taf. V, fig. 36 ;: =Limi- colaria rohlfsi Pissry, in : TRxow, loc. supra cil., 1904, p. 28$, n° 58, pl. XXXI, fig. 5-6-5]. — Coquille de mème forme et possédant la même sculpture que le Limicolaria dimidiata Martens, mais plus grande (lon- gueur : 60-65 millimètres) et d'un jaune brun uniforme avec seule- ment une ligne de taches d'un rouge brun sous la suture et une tache de même couleur autour de lombilic. Cette coloration rappelle tout à fait celle de Ja variété pura Pollonera du Limicolaria Martensi Smith. Côte Nord-Est du Victoria Nyanza [O. NEuMaxx] ; région Sud du lac MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 97 Albert-Edouard [F, Srunzmanx] ; bords de la rivière Ngadda, près du confluent de la Bénoué et du Niger [G. RouLrs]. Limicolaria fuscescens Martens [Limicolaria colorata variété fusces- . cens MARTENS, loc. Supra cit., 1897, p. 105, taf. IV, fig. 2 ; =Limico- laria salurala variété fuscescens PirshkxMoc. supra cit., 1904, p. 286, n° 97 à, pl. XXXIT, fig. 22]. — Coquille de forme longuement subcy- lindrique (longueur : 50-56 millimètres ; diamètre : 21-24 millimètres), à tours convexes ; test fortement strié (stries longitudinales crispées aux sutures), granuleux sur le haut des tours, d'un brun jaune foncé avec de nombreuses flammules rougeâtres étroites et élargies à leur base. Cette espèce, qui me paraît bien distincte, se rapproche des formes allongées du Limicolaria flammata Caiïlliaud, mais s'en distingue par sa sculpture beaucoup plus accentuée et sa coloration sombre. La figure 6 (pl. V) de l'ouvrage de E. von MARTENS représente, sous ce même nom, une simple mutation du Limicolaria saturata Smith. Je- rapproche des espèces précédentes, une Limicolaire décrite par H. B. PREsTroN sous le nom de Limicolaria scabrosa PRESTON | Procee- dings Malacological Society of London, X, part IV, mars 1913, p. 2817, fig. page 81]. Elle est, d'ailleurs, très distincte : de forme ovalaire oblongue (longueur : 61 millimètres ; diamètre maximum : 28 £ milli- mètres), elle possède 6 3 tours de spire, le dernier très grand, ce qui donne à la coquille un aspect d'Achatine. La sculpture est fortement décussée et le test, rosé sur les premiers tours, est brun jaunâtre sur les suivants, avec quelques flammules d'un noir pourpré. Cette fort belle espèce a été découverte par À. Keme entre « les Jombene Hills et Nyeri » (British East Africa). Le Limicolaria pellislacertae Preston (id., 1913, p. 282, fig. à la p. 282), recueilli au Mont Kenangop, dans la chaîne de l'Aberdare [R. Kemp] est synonyme. Cette coquille ne diffère, en effet, de la précédente, que par sa taille plus forte (longueur : -b millimètres ; diamètre maximum : 3% millimètres) et son coloris 7" plus clair. Le test est également fortement granuleux (x). (1) H. B. Presron a décrit [Proceedings Malacological Society of London, X, part IV, mars 1913, p. 28, figuré à la p. 283] un Limicolaria radula Preston que je classe ici avec beaucoup d'hésitation. C'est une coquille de 44 + millimètres de longueur sur 18 + millimètres de diamètre, subeylindrique fusiforme, terminée par un sommel oblus ; la spire comprend 6 Æ& tours, le dernier très grand, longuement 13 , # | A Le "7 CAT Hi ia ” d | " + " ue ré » t.e2 ee JP Pi E \ JEU LOUIS GERMAIN G]. Groure pu LIMICOLARIA MARTENSI Surru. Le Limicolaria Martensi Smith est étudié dans la suite de ce mémoire. Les autres espèces de cette série, toutes voisines les unes des autres, sont les suivantes : Limicolaria tulipa JousseauuE [Le Naluraliste, Paris, IX, 1887, p. 6, . fig. » ; —Limicolaria tulipa Pirssry, loc. supra cit., 1904, p. 292, n° 62, pl. XXII, fig. 45]. — Coquille étroitement allongée à spire conique composée de S tours subconvexes, le dernier atteignant les 2/3 de la longueur totale (longueur : 43 millimètres ; diamètre : 16 millimètres). Test brillant, mince, rappelant, par son ornementation picturale, le Limicolaria Martensi variété mullifida Martens. Cette espèce, qui se distingue séulement du Limicolaria Martensi Smith par sa forme plus étroite, vit sur es bords du Congo [L. Perrr]. Le Dr. W. Kogezr à décrit, sous les noms de Limicolaria Goudeti Kobelt [Limicolaria goudetiana Ko8err, Revue Suisse de Zoologie, XXI, n° 2, janv. 1913, p. 70, n° 5, taf. II, fig. 8-8 a] et de Limico- laria substrigata Tid., p. 51, n° 6, taf. II, fig. 7, 5 à, 9 et 9 a] deux coquilles recueillies dans le Karagwe par le Dr. J. Carz, et qui sont synonymes. Limicolaria rectistrigata Surrn | Achatina (Limicolaria) rectistrigata Surru, Proceedings Zoological Society of London, 1880, p. 346, pl. XXXI, fig. 2 ;'et 1887, p. 284, pl. XXXIIL, fig. 14-14 a ; =Eimico laria reclistrigata BourGuiGNaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 103 ; = Limicolaria rectistrigata MaRTExs, loc. supra cil., 1897, p. 111 ; =Limicolaria rectistrigata Pirsery, loc. supra cil., 1904, p. 292, n° 63, pl. XXXIIE, fig. 27, 28 et 31 ; = Limicolaria rectistrigata GErMax, Mollusques terr. fluv. Afrique Centrale française, Paris, 1907, p. 479 : et Mémoires Société zoologique de France, XIX, 1906, p. 220 ; et Etude Mollusques recueillis par E. Fo lac Tanganyika et environs, Paris, 1908, p. 633]. Le Limicolaria rectistriqala Smith est une espèce très variable, voi- sine, principalement par ses variétés allongées, du Limicolaria Martensi cylindroide ; le test est brun rougeâtre passant au brun jaunâtre au dernier tour : il est fortement décussé ; l'ouverture, ovalaire aliongée, est lilas. Cette curieuse espèce a été recucillie par A. BLayney-PerGivaL dans le nord de l'Est africain anglais. La localité exacte n'a pas été donnée. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 99 Smith (1). Le Limicolaria Bridouxi Grandidier [Bulletins Société Mala- lacologique France, 11, 1885, p. 160], basé sur une forme un peu plus allongée figurée par E. À. Surra [loc. supra cit., 1881, pl. XXXII, fig. 14 a] est certainement synonyme. La forme permet de distinguer des mutations elongala et ventricosa [ German, loc. supra cil., 1906, p. 221]. Cette dernière est le Lümicolaria Burtoni Grandidier [Limico- laria Burloniana Granninier, loc. supra cit., I, 1885, p. 161], forme plus ventrue avec un dernier tour mieux arrondi et une ouverture moins ovalaire, déjà représentée par E. A. Surra [loc. supra cit., 188t, pl. XXXIIT, fig. 14]. Le test est recouvert d'un épiderme ant c orné, sur un fond jaune ou rougeâtre, de flammules subverticales rougeâtres ou brunes. Cette ornementation picturale peut s'atténuer considéra- blement. es derniers termes sont représentés par la variété melanom- phala Germain [Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, 1909, p. 271] dont le test, jaune clair uniforme, possède à la base du dernier tour, une bande brune entourant l'ombilic (2). I] n’y a plus trace de flam- mules. Il en est de même dans la variété cornea Germain |loc. supra cil., 1906, p. 221] qui montre un test assez épais, subtransparent, d'un blond corné uniforme. Entre la variété cornea et le type à colo- ration normale, il existe toute une série de spécimens qui, sur un fond corné ou jaune pâle, présentent soit des traces, soit des restes plus ou moins accentués de flammules rougeàtres (3). Le Limicolaria reclistrigala Smith est une coquille très abondante dans certaines parties de l'Afrique Orientale, notamment dans les régions des lacs Tanganyika et Victoria. Elle est également commune dans les archipels et sur les rives du lac Tchad où De vit en compa- gnie du Limicolaria connectens Mon Limicolaria Charbonnieri Bourguignat [loc. supra cit., 1889, p. 102 et p. 104, pl. VI, fig. 7-8 ;—=Limäicolaria charbonnieri MARTENS, loc. supra Cit., 1897, p. 112, taf. V, fig. 2 ;=Limicolaria charbonnieri Pirssr», loc. supra cit. 1904, 4p. 299, n%65, pl XXXL fig. wr-2-3 ; — i G Voir p. 106 et suiv. de ce Mémoire (>) La variété melanomphala Germain a été recueillie, pan le Dr E. Bayow, dans les îles de l'archipel Sesse [lac Victoria]. (3) Deux de ces formes de ns ont été décrites par C. Porronera [Mollusca (in : Il Ruwenzori, 1, Milano, 1909). p. 22] sous les noms de Limicolaria rectistrigata variété simplicissima Pollonera et Fe Limicolaria rectistrigata variété simplez Pol- lonera. Ell*s vivent, dans l'Ouganda, entre Entebbé et Madudu [Duc pes ABRuZzZEs] 100 LOUIS GERMAIN Limicolaria Charbonnieri GErMaIN, Mollusques terr. fluv. Afrique centrale française, Paris, 1907, p. 481]. — L'iconographie donnée par JT. R. BourGuiGxar n'est pas exacte : les caractères de l'ouverture « allongée, fortement rétrocédente à la base, de plus, étroite, à bords (interne et externe) subparallèles.. [avec] son bord externe sinueux onduleux et très arqué en avant... » sont fortement exagérés. Je figure planche TE fig. 15-16, le type de J. R. BourGtIGNAT appartenant aux collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. On voit que cette coquille, qui atteint jusqu'à 67 millimètres de longueur sur 21 milli- mètres de diamètre, est voisine du Limicolaria rectistrigala Smith. Découverte dans la région du lac Tanganvyika par le R. P. CrarBox- NIER, celle espèce a été retrouvée sur les rives sud du lac Albert- Edouard [F. Sruuzuanx] et, dans le bassin du Chari, entre le lac [ro et le pays de Corbol [A. Cuevanier]. 5. Variété sepulchralis BourGurexar [Limicolaria sepulchralis Bour- GuIGNAT, loc. supra cil., p. 103 et p. 108, pl. VI, fig. 2 ; =Limicolaria Charbonnieri variété sepulchralis Pirssery, loc. supra cil., 1904, p. 294, n° 65 a, pl. XXXI, fig. 4]. — De mème forme générale que le type avec, également, une ouverture très étroite à bords subparallèles, cette variété est moins grande {longueur : 46 millimètres ; diamètre : 13 mil- limètres) et son test, de coloration bleuâtre, est orné de flammules d'un ton vineux sombre, très obliquement disposées à la partie infé- rieure du dernier tour. Vallée du Malagarazi, entre Tabora et Oudjiji Limicolaria connectens Manrexs [Limicolaria conneclens MaRress, loc. supra cit., 1895, p. 183, et 1897, p. 112, taf. V, fig. 5-6 ; =Limi- colaria connectens PirsBryx, loc. supra cil., 1904, p. 293, n° 64, taf. XXXI, fig. S-9 : = Limicolaria connectens GERMAIX, loc. supra cil., 1907, p. SG = imicolaria connectens, Geruax, Notice Malacologique, in : Documents scientifiques Mission Tnuo, I, Paris, 1911, p. 153, et : Seconde Notice Malacologique, id., HT, Paris, 1916, p. 91]. — Espèce voisine du Limicolaria reclistrigala Smith, mais d'un corné blond uni- forme. La sculpture comprend de fines stries longitudinales coupées de rares et très fines stries spirales localisées sur le haut des tours, au voisinage des sutures. Bords du Victoria Nyanza, du lac Albert- Edouard, ele. : très commune dans les îles et la région du lac Tchad. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 101 Le Limicolaria Featheri Presron | Proceedings Malacological Sociely of London, X, part IV, mars 1913, p. 277, fig. à la p. 277], provenant de Voi (British East Africa) [W. Fexruer] est une espèce appartenant encore à ce groupe et rappelant les formes courtes du Limicolaria Martensi Smith. Les Limicolaria elegans luiece | Molluschen des Deuts- chen Zentralafrika-Expedilion, 1, Zoologie, Leipzig, 1911, p. 204, taf. V, fig. 4r | et Limicolaria laeta l'ureze | loc. supra Cit., 1911, p. 204, taf. V, fig. 42] habitent l'île Kwidjwi | = Kwidschwi] dans le lac Kivou [Kiwu}]. Ces deux espèces, encore peu connues, se rapprochent également du Limicolaria Martensi Smith. Quant au Limicolaria acuminata Martens [Nachrichtsblatt d. deuts- chen Malakozoolog. Gesellschaft, .1899, p. 183 ; et : Beschalte Weichlt- hiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 113, taf. V, fig. 4] je crois qu'il faut y voir une forme jeune du Limicolaria Martensi Smith cor- respondant, par son ornementation sculpturale, à la variété multifida Martens. H.] Groure pu LIMICOLARIA OVIFORMIS ANcey. Le Limicolaria oviformis Ancey [The Nautilus, XIV, Philadelphia, 1900, p. 42 et Journal de Conchyliologie, XLIX, Paris, 19071, p. 140 ; Prcsery, loc. supra cil., 1904, p. 279, n° 45] primitivement décrit comme provenant de l'Arabie, mais qui a été recueilli par Cox sur la côte Nord du Somaliland, n'a jamais été figuré. C'est une coquille ovalaire, relativement courte (longueur : 44 millimètres ; diamètre or millimètres), avec un sommet très oblus et arrondi. Son test est solide, opaque, garni d’une sculpture décussée très nette et assez régu- lière. De cette espèce je rapproche les suivantes qui, toutes, sont encore peu connues Limicolaria Donaldsoni Pirsery [Proceedings Academy Natural Sciences of Philadelphia, 1897, p. 358 : et : loc. supra cit., 1904, p. 279, n° 48, pl. XXVIIT, fig. 29-30-31 ; =Limicolaria donaldsoni KogeLr, loc. supra cil., 1909, p. 23, n° 4, taf. V, fig. 3-7 a]. — La coquille est assez mince, un peu brillante, d'un jaune pâle, ornée de flammules longitudinales étroites d'un jaune plus foncé. Le sommet est très obtus, arrondi et les tours de spire, au nombre de 6, sont très convexes. Le test est décussé un peu irrégulièrement, mais les stries Me de 1 ù és LIRE: Du ME: 102 LOUIS GERMAIN spirales sont bien plus fines au dernier tour, sauf près de Ja suture. Le Somal [Dr. A. Doxazpsox Surrn, C. von ERLANGER]. Limicolaria habrawalensis Jousseaume [Le Naluraliste, Paris, XXI, 1899, p. 91 ; Pirsery, loc. supra cit:, 1904, p. So, n° 49]. — Coquille ovalaire allongée : spire formée de 7-$ tours convexes terminés par un sommet très obtus :; test mince, brillant, blanc ou jaune pâle avec quelques flammules peu foncées ; sculpture granuleuse. Pays des Habr- Awal, dans le Somaliland. [Dr. F. JoussEAUME ]. Limicolaria balteata Korerr [loc. supra cil., 1909, p. 25, n° 3, taf. V, fig. 1]. — Coquille rappelant le Limicolaria Donaldsoni Pilsbry, mais de forme plus allongée, avec un test mince, d'un jaune rougeätre brillant, orné d'étroites flammules longitudinales peu accentuées. La sculpture est finement décussée. Montagnes de Ganale, dans le Soma- liland [C. von ErLANGER |]. Limicolaria Jickelii Presrox [Limicolaria Jiclkeliana Presrox, Pro- ceedings Malacolog. Society of London, IX, part HT, sept. 1910, p. 167, fig. à la p. 167]. — Je place ici cette coquille avec doute. La forme générale et le sommet oblus rappellent bien les Limicolaires précé- dentes, mais les tours sont bien moins convexes, le test, blanchätre, est orné de flammules d'un marron rougeâtre disposées en zigzag au dernier tour et la description de H. B. Presrox ne fait pas mention de la sculpture spirale existant chez loutes les espèces de ce groupe. Le Limicolaria Jickelii Preston provient de l'Harrar (Abyssinie méri- dionale). Les Limicolaires de cette série constituent un groupe homogène, mais de nouvelles données sont nécessaires pour saisir les rapports qu'elles ont entre elles. Elles se rapprochent beaucoup des Limicola- riopis et peut-être même appartiennent-elles à ce sous-genre (1). (x) J. BounGuIGxar a décrit, sous le nom de Limicolaria lamellosa [Moïlusques Afrique ROUE. Paris, mars 1889. p. 104 et p. 108, pl. VI, fig. »] une coquille — de la presqu ‘île d'Oubouari (lac Tanganyika) — de forme ovalaire allongée, de coloration jaune paille uniforme et dont le test est garni de lamelles longitudinales régulières, très fortement prononcées et subéquidistantes (longueur : 32 millimètres : diamètre : 11 à millimètres). Une espèce voisine, mais plus petite (longueur : 1S mil- limètres : diamètre : 7 4 millimètres), fusiforme, et ornée d'une sculpture composée de stries longitudinales obliques et serrées, a été nommée, par M. F. Axcry [Bulletins société malacologique France, NI, 1800, p. 346] Limicolaria sculplurata Ancey. Elle a été trouvée dans un sac de graines provenant du Mozambique. Dans les deux MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 103 1.] Sous-cexre LIMICOLARIOPSIS p'AïcLy. En roro À. np Mirryx [loc. supra cit., 1910, p. 24] à créé le genre Limicolariopsis pour des espèces caractérisées par une coquille subova- laire allongée, à tours de spire convexes terminés par un sommet gros et très obtus. Leur test est solide, garni, sur les tours embryonnaires, de fines stries spirales devenant plus fortes sur les autres tours (1) où elles sont coupées de stries longitudinales. La sculpture a donc un aspect granuleux qui s'atténue seulement à la partie inférieure du dernier tour. L'espèce décrite par À. p'Arczy,. le Limicolariopsis Sjôstedti d'Ailly [loc. supra cit., 1910, p. 24, taf. I, fig. 3r à 36] a été recueillie par Y. Srôsrenr sur les pentes du Meru, entre 3.000 et 3.000 mètres et à Kibonoto, sur les flancs du Kilima N'djaro, entre 2.000 et 2.500 mètres d'altitude. L'année suivante, H. B. Preston [ Annals and Magazine of Natural History, London, 1911, p. 451] proposait le nouveau sous-genre Rebmanniella pour une coquille du Mont Kenia, le Limicolaria (Reb- manniella) inepta Preston [loc. supra cit., rg11, p. 47r, pl. XII, fig. 24] récollée entre 2.000 et 2.300 mètres. Or, lorsqu'on examine altentive- ment les descriptions et les cotypes de ces deux malacologistes, on constate facilement que les genres ou sous-genres Limicolariopsis et Rebmanniella sont absolument synonymes. De plus, il est impossibie de séparer spécifiquement le Rebmanniella inepta Preston du Limico- lariopsis Sjüstedti d'Ailly. Cette dernière espèce est assez variable ct, à côté de la forme type, il existe une variété plus allongée, égal:ment figurée par A. p'Aizzy [comme forma f, loc. supra cit., p. 25, taf. I, fig. 32] et qui est indiscernable du Rebmanniella inepta Preston (2). Les figures comparatives des planches 1 et IF où sont représentés des cotypes du Limicolariopsis Sjüstedti d'Aïlly (fig. 3-4) et du Rebman- cas la sculpture s'atténue considérablement sur la moitié inférieure du dernier tour. Je pense que ces deux espèces n’appartiennent pas au genre Limicolaria, mais bien à la famille des Buliminidae [—Enenar) et qu'elles se classent au voisinage des Pseudocerastus Germain (Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, NXIV, 1918, p. 258]. Je propose, pour elles, le nouveau sous-genre Seupticerastus Germain [Buliminus (Sculpticerastus) lamellosus et Buliminus (Sculpticeraslus) sculpturatus]. : (x) Ces stries spirales sont plus accentuées vers le haut des tours, au voisinage des sulures. ï L os (2) La variété f n'ayant pas reçu de nom, on peut lui conserver celui de variété inepta Preston. 144 104 LOUIS GERMAIN niella inepta Preston (PL. 1, fig. 5-6) font ressortir les analogies que je viens de signaler. En résumé, le nom de Limicolariopsis étant le plus ancien, doit être adopté pour désigner un sous-genre de Limicolaria renfermant les espèces suivantes, caractéristiques des hautes montagnes de l'Afrique Orientale (x). Limicolaria (Limicolariopsis) keniaensis Surrn [Limicolaria keniana Surru, Journal of Conchology, X, 1903, p. 318, n° 10, pl. IV, fig. 18 ; = Limicolaria keniana Pirssry, loc. supra cil., 1904, p. 280, n° 5o, pl. XXI, fig. 33]. — Coquille de forme ovalaire assez ventrue (lon- gueur : bo millimètres ; diamètre : 25 millimètres) découverte par S. L. Hnpe, sur le Mont Kenia. Limicolaria (Limicolariopsis) Dohertyi Surru [Limicolaria dohertyi Surru, Journal of Malacology, VIH, 19071, p. 9, fig. 4 ; =Limicolaria dohertyi Pizssry, loc. supra cil., 1904, p. 287, n° 5x1, pl. XXII, fig. 4x]. — Coquille plus grande et un peu plus allongée que la précédente (longueur : 59 millimètres ; diamètre : 2S millimètres), composée de 7 tours de spire plus convexes. Test solide, marron foncé, orné de flammulfes irrégulières. Kikuyu Escarpment (Rift Valley), entre 2.000 et 3.000 mètres [ W. DouerrY|]. Limicolaria (Limicolariopsis) Sijüstedti D Acy [Limicolariopsis Sjüstedti n'Aïzzx, loc. supra cil., 1910, p. 24, taf. I, fig. 3r et 33 à 36]. Un cotype est figuré pl. 1, fig. 3-4. Habite les monts Meru et Kilima N'djaro [Y. Syôsrepr]. $ 8) Variété inepta Presrox [Limicolariopsis Sjüstedti forma & p'Aïzzy, loc. supra cil., 1910, p. 26, taf. T, fig. 42 ; = Limicolaria (Rebmanniella) inepla Presrox, loc. supra cil., 1911, p. 451, pl. XI, fig. 4]. — Un cotype est figuré, planche IT, figures 5-6. Cette variété vit sur les monts Meru, Kilima N'djaro [Y. Soüsrenr] et Kenia [H. B. Presrox]. Limicolaria (Limicolariopsis) perobtusa PrResrox [Limicolaria (Rebmanniella) peroblusa PresroN, Proceedings Malacological Society of London, X, part I, juin 1912, p. 111, figuré, p. 111]. — oquille bien distincte par sa forme subovalaire (longueur : 55 millimètres ; (à) On ne connait pas encore de Limicoluriopsis sur le massif du Ruwenzori. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 105 diamètre maximum : 27 3 millimètres) très obtuse et sa sculpture granuleuse fortement accentuée. Elle a été recueillie, par R. Kewp, sur le mont Kenangop, dans la chaîne de l’Aberdare. Limicolaria (Limicolariopsis) percurta Presron [Limicolaria (Reb- manniella) percurta PRESToN, loc. supra cit., juin rgr, p. 111, figuré, p. 111]. — Cest la plus globuleuse des espèces du groupe. Elle mesure 24 3/4 millimètres de diamètre maximum pour seulement 45 £ milli- mètres de longueur ; sa spire est courte, avec un dernier tour très grand et ventru ; le test, jaunâtre avec des flammules d’un noir pour- pré, est garni d'une fine sculpture réticulée sensiblement atténuée vers la base du dernier tour. Elle a été découverte par R. Kemwpe entre les «€ Igembi Hills et Nyeri » dans l'Afrique Orientale anglaise. * kx Les espèces du genre Limicolaria habitent à peu près tout le domaine équatorial. D'une manière très générale, on les rencontre entre 15° de latitude Sud et 15° de latitude Nord. Cependant, au Nord, cette limite est parfois largement dépassée. C'est ainsi que mon ami et compatriote R. Caupgau a recueilli, aux environs d’Atar (Mauritanie), par près de 21° de latitude Nord, de nombreux exemplaires du Limicolaria kambeul (Adanson) Bruguière. Ces échantillons ont été récoltés morts et par- fois brisés et, peut-être, ne vivent-ils plus dans la région ; en tous les cas, l'étude de leur test montre que leur disparition est certainement très récente. Il est, d'autre part, tout à fait improbable que ces coquilles aient été employées comme bijoux ou comme amulettes, car elles ne sont pas trouées et, d’après R. Crupeau, seules les espèces marines sont, dans ces contrées, utilisées pour ces usages. ; Plus récemment encore, le colonel J, Tizxo, de retour de sa belle et courageuse expédition au Tibesti, m'a remis quelques individus morts d’une Limicolaire récoltée vers le 0° de latitude Nord. Il paraît donc établi que ces animaux, s'ils n'habitent plus ces pays relativement septentrionaux, y ont vécu à une époque tout à fait récente. La figure 6 précise le domaine habité par les Limicolaires. 14 106 1866 1880 1881 1885 1885 1885 1886 1889 1889 1890 1893 1894 1895 1897 1904 190% 1905 1906 1906 1906 1908 1909 1909 1909 1909 1910 1911 1941 1911 4912 LOUIS GERMAIN LimicoLarrA MaRTENSI Smith. PI. Ill, Hg. 9 à 44. Limicolaria tenebrica H. Apaws, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 375 (non L. REEVE). Achalina (Limicolaria) Marlensiana Switu, Proceedings Zoological Society of London, p. 345, n° 2, pl. XXXI, fig. 1Aa. Limicolaria Martensiana Crosse, Journal de Conchyliologie, p. 297. Limicolaria Martensiana Granninier, Bulletins Sociélé malacologique France, M, Paris, p. 162. Limicolaria Marlensianu Martens, Conchol. Mittheil., 11, p. 189, taf. XXXIV, fig. 1-2. Limicolaria Giraudi BourGuiGxar. Mollusques terrestres fluvial. recueillis V. Giraud région méridionale Tanganika, Paris, p. 24. Achatina Martensiana PeLseneer, Bull. Mus. royal Hist. nalur. Belgique, IV, p. 104, n° 5. Limicolaria Martensia BouxGuiGxart, Mollusques Afrique équaloriale, Paris, p. 104. Limicolaria Giraudi BouncuiGxaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 104. pl. VI, fig. 7-8. Limicolaria Martensiana Sowensv, Shells of Tanganyika, fig. 15. Limico aria Martensiana Swiru, Proceedings Zoological Society of London, p.634, n° 6. Limicolaria Marlensiana Srurany, Mollusken in : D'O. Bausanx, Durch Massailand zur Nilquelle, Berlin, p. 15. Ë Limicolaria Martensiana Koserr, Die Genera Livinhacia, Pseudachatina, Perideris, Limicoloria und Homorus, in : Mannint et Cueuxirz, Syslemal. Conchylien-Cabinet, 2e édit., Nürnberg, p. 57, taf. XVIII, fig. 2-7, et (var. e/ungata) taf. XXI, fig. 2-3. Limicolaria Martensiana Mantexs, Beschalle Weichthiere Deustch-Ust-Afrik., Berlin, p- 108, taf. I, fig. 10. Limicolaria martensiana Pisseny,in : Tuxox, Manual of Conchology, 2° série, Pulmonata, XVI, p. 289, no 61, pl. XXXIV, fig. 33-40. Énienlane Giraudi be RocnEBRuNe et Grnmain, Mémoires Sociélé zoologique France, XVI, p. 15. Limico/aria Marlensi Genwain, Bulletin Muséum His. nalur. Paris, XI, n° 4, p. 255, n° 6. Limicolaria Martensi Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XII, n° 5, p. 297. Limicolaria Marlensiana Prestox, Proceedings Malacological Society of London, NII, part I[, p. 89. Limicolaria Smithi Preston, loc. supra cit., VII, part II, p. 90, figuré, p. 91. Limicolaria Martensi Germais, Études Mollusques E. Fox lac Tanganyika et ses environs, Paris, Impr. Nation., p. 634. Limicolaria Martensiana DauTzeN8erG, Journal ‘de Conchyliologie, LV, Paris, p. 43. DCE Martensiana PoLonera. Mollusea, Stylommatophora, {1 Ruwenzori, 1, Milan, p. 22, n° 34. Limicolaria Smithi Swira, Transactions Zoological Society of London, XIX, part I, p. 45, n° 8, pl. 1, Üg 5 à 71. Limicolaria Martensi Germaix, Bulletin Museum Hist. natur. Paris, XV, n° 5, p. 272. Limicolaria martensiana p'Aicy, Mollusken, in : Y. Siüsrenr, Wissenschafll. Ergebnisse der Schwedischen Zoolog. Exped. nach Dem Kilimundyaro, dem Meru, etc... Stockholm, p. 23. Limicolaria Martensi Germain, Notice malacologique, in : Documents scientifiques Mission Tino, 11, Paris, Impr. nat., p. 173. Limicolaria Smithi Truiece, Mollusken d. Deutschen Zentralafrika-Expedition, Wissen- schaftl. Ergebnisse d. deutschen Zentral-Afrika-Expedition, Il, Leipzig, p. 202. Limicolaria martensiana Tnieur, loc. supra cit., III, p. 203. Limico/aria alhiensis Preston, Proceedings Malacological Society of London, X, part IT, p. 108, figuré, p. {u8. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 107 1913 Limicolaria Kempi Puesrow, id., X, part IV, p. 280, figuré, p. 280. 1913 Limicolaria radius Presrow, id., X, part IV, p. 280, figuré, p. 281. 1913 Limicolaria Leroii Bogrreer et Haas, id., X, part VI, p. 358, figuré, p. 359. . 4913 Limicolaria Prestoni BorrrGer et Haas. id, X, part VI, p. 358, note 1 (1). 1913 Limicolaria karagweensis KoeeLr, Landschnecken aus Deutseb-Ostafrika und Uganda, Revue suisse de Zoolo,ie, XXI, n° 2, Genève, p. 64, taf. Il. fig. 1, 14, 2, 2a, 6 et 6a. 1913 Limicolaria caroli Koerr, id., p. 66, taf. IL, fig., 3, 3a. 1913 Limicolaria bedoti Konerr, id., p. 67, taf. Il, fig. 4, 4a. 1913 Limicoloria ussuwiensis Kogecr, id. p. 68, taf. IL. fig. 5, 5a. 1914 Limicolaria Marlensi DaurzennerG et Genmaln, Revue zoologique africaine, Bruxelles, INSMfasc ip: 32° Les jeunes du Limicolaria Martensi Smith présentent les caractères suivants Coquille de forme ovalaire conique, subombiliquée (ombilic très étroit, partiellement recouvert par la patulescence du bord columel- laire) ; spire régulièrement conique en dessus, atténuée en dessous, terminée par un sommet {rès oblus ; 6 tours peu convexes, à croissance assez régulière, séparés par des sutures marquées ; dernier tour grand, subovalaire, très atténué à la base, muni d'une carène saillante à peine moins marquée vers l'ouverture ; ouverture vaguement subquadrangu- laire, très anguleuse en haut, bien anguleuse en bas et au point où la carène atteint le péristome ; columelle subverticale. Boncueur totale wa 15-17 1/2-18 1/2 millimètres. Diamètre maximum . . TOITS) EL — Diamètre minimum. . . 8 1/4-9 1/2-10 — Hauteur de l'ouverture . . 8 9 1/4-9 1/2 — Diamètre de l'ouverture . s 2/3 6 1/4-6 1/2 —— Test d’un jaune marron clair garni de flammules longitudinales brunes, inégales, obliques et disposées en zigzag au dernier tour ; stries longitudinales obliques, fines, assez serrées et inégales, coupées, aux premiers tours et près des sutures, de fines stries spirales. Cette coquille est remarquable par sa spire de forme régulièrement conique, son sommet très obtus et la carène très accentuée qui ceint son dernier tour. À mesure que l'animal s'accroît, ces caractères (x) Le nom de Limicolaria Prestoni, proposé par G. R. Borrrcer et F. Haas, remplace celui de Limicolaria Smithi Preston (non Limicotaria flammata variété Smithi Pissry, Manual of Conchology, 2° série, XVI, p. 283, n° 52 b, pl. XXII, fig. 37-38]. 108 LOUIS GERMAIN s'atténuent et la carène du dernier tour disparaît complètement (x). La forme presque adulte, chez laquelle subsiste encore une légère indication carénale au dernier tour, a été décrite, par J. R. Boureur- ar, sous le nom de Limicolaria Giraudi Bourguignat. Les individus adultes du Limicolaria Martensi Smith atteignent une taille assez considérable. J'ai, dans le tableau suivant, donné les dimensions principales de quelques exemplaires recueillis par M. Gux BagauLr ou cités par divers auteurs. RS METRE DIAMÈTRE HAUTEUR DIAMÈTRE OX ] Da E, 2 E , . = UR ETS NU DE DE LOCALITÉS ET RÉFÉRENCES TOTALK F. GA L'OUVERTURE|L'OUVERTUNE millim. 8 1/2 3/4 (Guy BaBauLr) A =1 1 © 5 —1 co Type décrit par E.A.Suira Proceedings Zooloq. Society of London, 1880, p. 345). Région du lac Tanganyika. Kibonoto (sur le Kilima: N'Djaro). D'après Y. SIÜsTEDT, loc. supra cil., 1909, p. 23. Région du Victoria-Nyanza, d'après L. GEnxaiN, Bulletin Muséum Paris, 1909, p. 272. Bords du lac Tchad. D'après L. GEnmun, loc. supra cil., 1911, p. 173. Ces dimensions peuvent être largement dépassées et, chez certaines 1) Elle subsiste quelquefois, mais très fortement atténuée, chez cerlaines variétés (notamment variété elongata Martens). De telles coquilles restent cependant toujours exceplionnelles. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 109 variétés, la coquille atteint jusqu'à 60 millimètres (variété eximia Martens). Le Limicolaria Martensi Smith est, d’ailleurs, une espèce très polymorphe. Son ornementation picturale est, notamment, des plus variable : tantôt son test est garni de flammules longitudinales d'un brun très sombre, larges, plus ou moins coalescentes et disposées en zigzags ; tantôt, au contraire, le test montre des flammules qui, larges à la base des tours, se résolvent, près des sutures, en étroites linéoles verticales (variété multifida Martens). D'autres fois encore les flammules sont très atténuées (variété pallidistriga Martens) ou peuvent même disparaître complètement (variété pura Pollonera, variété luleo- tincta Germain). Ce grand polymorphisme a entraîné la création d'espèces qui doivent être considérées soit comme des synonymes, soit comme des variétés du Limicolaria Martensi Smith. Tel est le cas du Limicolaria Smithi Preston (1). Les nombreux individus de ces deux Limicolaires que jai pu examiner montrent que toute séparation est illusoire : leurs formes et leurs coloris passent de l’une à l’autre sans qu'il soit possible de trouver une délimitation. Les trois exemplaires que je figure, et qui sont des cotypes, prouvent l'exactitude de ce rapprochement : l'un (pl. IT, fig. 9-10) est une coquille très brillamment colorée dont les flammules sont largement coalescentes ; le second (pl. IT, fig. rr-r°) correspond à peu près exactement à la variété mullifida Martens ; le troisième enfin (pl. I, fig. 13-14), à peu près exactement de même forme, a le test d’un jaune brillant uniforme (variété luteotincta Ger- main). Le Limicolaria alhiensis Preston est encore un synonyme. Le cotype que je représente planche IT (fig. 3-4) est une coquille de taille moyenne (longueur : 41 millimètres), de même forme, ovalaire allongée, mais au test plus mince, subtransparent, jaune corné très clair, garni de flammules rougeâtres étroites, inégales et à peine onduleuses. Les Limicolaria Kempi Preston et Limicolaria radius Preston, de l’Ouganda, ne sont que des formes locales, à peine séparables du type, la première par sa sculpture mieux marquée, la seconde par son galbe un peu plus écourté. Sous le nom de Limicolaria Leroii, G. R. Boerreer et F. Haas ont (x) Pour les références bibliographiques, consulter le tableau synonymique, p. 106. À An 4 à ñ ] r £ Mt L û "LT En PTS di > Mit L 1 * PEN AR LEE AAC oi DUO à = Nr” ’ Û 110 LOUIS GERMAIN décrit une coquille, recueillie par le Dr. O. Le Ror sur les bords du Bahr-el-Ghazal nilotique, et qui ne diffère du Limicolaria Martensi Smith que par ses lours de spire moins convexes. Je considère égale- ment ce Limicolaria comme un synonyme. Il en est encore de même des espèces établies récemment par le Dr. W. Koserr sous les noms de Limicolaria karagweensis Kobelt, Limicolaria Caroli Kobelt (1), Limicolaria Bedoti Kobelt et Limicolaria ussuwiensis Kobelt et recueillies par le Dr. J. CarL, dans le Ruanda (entre les lacs Kivou et Victoria). Ces Limicolaires ne sont même pas séparables, comme variétés, les unes des autres et ne représentent que les modalités individuelles d'un mème lype spécifique. Les variétés du Limicolaria Martensi Smith se classent en deux séries : variétés ex colore et variétés ex forma. A] VARIÉTÉS EX COLORE Ces variétés sont les plus nombreuses, étant donné l'extrême poly- morphisme de coloration de ce Limicolaria, polymorphisme déjà noté par H. B. Presrox [loc. supra cil., 1906, p. go] et par E. A. Surrm [loc. supra cil., 1909, p. 45-46]. j Variété MuzcrrFipa Martens. 1889 Achalina (Limico/aria) Martensiana, variété, Surru, Proceedings Zoo/ogicrl Society of London, p. 345, pl'XXXL, fig. {a (seulement). 1895 Limicolaria martlensiana var. multifida Martens, Wachrichisblatt d. deutschen Mala- kozoot. Gesellschaft, p. 182, n° 28. 1827 Limicolaria marlensiana var. mullifida Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 109, taf. 1, fig. 13. 4904 Limicolaria martensiana var. mullifida Pu.spay. in : Tryox, Manual of Conchology, 2e série, Pulmonata, XVI, p. 291, n° 616, pl. XXXIV, tig. 34-35. 1909 Limicolaria Martensiana var. mullifida Pouroxera, Molluschi (/2 Ruwenzori, vol. 1), p.22: Coquille avec, sur l'avant dernier et le dernier tours, des flammules d'un brun sombre qui, très larges el parfois coalescentes à la base, se divisent, vers le milieu des tours, en cinq ou six bandes subver- ticales, étroites et de coloration plus claire. Cette variété vit dans lout le domaine géographique du Limicolaria Martensi Smith. Elle à été signalée notamment dans la région du lac Fodolphe [A. Doxarpsox Surru], sur les rives des lacs Victoria, Tau- (r) Cette forme correspond, à peu près exactement, à la variété multifida Martens. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 111 ganyika et Manyara [ Dr. O. Neumann], entre les lacs Victoria et Albert- Edouard [Duc pes Asruzzes|, elc…. Variété PALLIDISTRIGA Martens. 4895 Limicolaria marlensiana var. pallidistriga Manrens, loc. supra cit., p. 182, n° 27. 4897 Limicolaria marlensiana var. pallidistriga Marrexs, loc. supra cèl., p.109, taf. V, fig. 4. 4904 Zimicoluria martensiana var. pallidistriga Pirspky, loc. supra cit., p. 290, n° 61 a, pl. XXXIV, fig. 46. 1909 Limicolaria Marlensi var. pallidistriga PoLLonera, loc. supra cil., p. 22. Coquille de même forme que le type, montrant la même sculpture, mais avec un test seulement orné de flammules longitudinales d’un brun pâle. Plaine herbeuse à Mutambuka, au sud du lac Albert-Edouard [F. STUHLMANN] ; — Bords du lac Victoria [ Dr. G. À. Fiscner] ; — Fort Portal, vers 1.500 mètres d'altitude, sur les pentes nord du massif du Ruwenzori [Duc Des ABRUZZES |. Variété puRA Pollonnera. 1909 Limicolaria Smilhi Smirn, Transactions of the Zoological Sociely of London, XIKX, part 1, pl. I, fig. 7 (seulement. 1909 ZLimilocaria pura PozuonErA, loc. supra cil., p. 22. n°36, tav. IV, fig. £6. Le Limicolaria pura Pollonera est une très belle variété de colora- tion également figurée par E. A. Surrn. Les premiers tours de spire sont rosés ; les autres d’un jaune citron assez clair, sans trace de flam- mules, mais avec seulement une élroite bande brune (1) placée immé- diatement au dessous de la suture. Une tache de même couleur entoure l'ombilic. La bande brune peut être très atténuée : c’est alors la variété diluta Pollonera [loc. supra cit., 1909, p. 23, tav. IV, fig. 7 (Limico- laria pura var. diluta]. Cette variété, qui vit dans l'Ouganda, notam- ment à Entebbé et Madudu [Duc pes ABruzzEes], montre une grande analogie d'aspect et de coloration avec le Limicolaria Rohlfsi Mar- tens (2) et devra peut-être lui être réunie. Variété LUTEOTINCTA Germain. PI II, fig. 43-14. 4919 Limicolaria Marlensi variété luleocincla GermaAIN, Bulletin Muséum Hisl: nalur. Paris, XXV, p. 211 (luteocincta, err. {ypogr.). 1) Cette bande est souvent interrompue (réduite à une bande discontinue). 2) Cf. précédemment, p. 06. ( ( 112 LOUIS GERMAIN Coquille de mème forme, test uniformément d'un jaune légèr2ment ochracé, très brillant, avec une étroite zonule rougeâtre contre la columelle qui est d'un lilas bleuâtre ; stries longitudinales obliques, subonduleuses, crispées aux sutures et coupées, dans le haut des tours, de fines stries spirales. L'Ouganda, sans localié précise [Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris]. Variété ALBINA Dautzenberg et Germain. 4914 Limicolaria Martensi variété albina DaurzenN8erG et GenMaiN, Revue zoolvgique africaine, Bruxelles, IV, fasc. 1, p. 13. Coquille dépourvue de flammules, d'une coloration d'un blanc jau- nâtre uniforme ; columelle violette. £ Rives du Loualaba, près de Ponthierville [Dr. J. BEQuAERT |]. B] VARIÉTÉS EX FORMA : Trois de ces variétés sont assez distinctes du type. Variété Cavazzir Pollonera. 4909 Limicolaria Cavallii Pouvonera loc. supra cit., p. 23, n°38, tav. IV, fig. 25. Coquille ovalaire oblongue, assez ventrue (longueur : 34-38 milli- mètres ; diamètre : 15-16 millimètres) ; spire composée de 7 tours plus convexes séparés par des sutures profondes, le dernier gros, plus ventru-globuleux : ouverture petite (hauteur : 13 millimètres ; diamè- tre : 7 millimètres) ; test jaunâtre, unicolor sur les premiers tours, orné de flammules brunes sur les deux derniers : sculpture subgra- nuleuse. Versant Est du Ruwenzori, dans la vallée du Mobuku, vers 2.000 mètres d'altitude [Duc pes ABRUZZES]. Variété ExIMIA Martens. 1895 Limicolaria marlensiana var. eximia Mantens, loc. supra cit, p 183, n° 29. 4807 Limicolaria marlensiana var eximia Mavrens. loc. supra cit., p. 110, taf. V, fig. 84-34a. 1904 Limiro'aria martensiana Var. erimia Piuseny, loc. supra cit., p.291, n° 614, pl. XXXIV, fig. 44-45. DA : MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 113 4910 Limicolaria marlensiana var. eximia n’Aiucy, Mollusca, in : Y. Siüsreor, Zoo/og. Exped. Dem Kilimandjaro, dem Meru, ete, 1, fase. 6, p. 23, taf. 1 fig. 31:38 (1). : 1914 Limicolaria Martensi variété eximia, DauTzENDERG et GerMaIN, Revue zoologique africaine, Bruxelles, fase. 1, p. 33. Coquille de grande taille (longueur : 59 millimètres ; diamètre : 25 millimètres), de forme ovalaire oblongue ; spire formée de 8 + tours peu convexes, le dernier plus convexe arrondi et lentement atténué vers la base ; test fortement strié et finement décussé sur les tours supé- rieurs, jaune paille clair avec de larges flammules d'un brun foncé très fortement obliques et généralement disposées en zigzags (2). Les œufs de cette variété sont ovalaires et atteignent jusqu'à 6 millimètres de longueur. L'Oukamba [ =Ukamba], dans l'Afrique Orientale anglaise [J. M. HicpeBranDt |; — Région de Kawirondo, au Nord-Est du lac Victoria [O. Neuman] ; Steppe des Massaï, entre Kibonoto et le Kilima N'djaro | Y. Ssôüsrenr]. Bukama (9°30° latitude Sud), dans le bassin du Congo [Dr. J. BEQUAERT |. Variété ELONGATA Martens. fig. 1-8, dans le texte. 4883 Limicolaria marlensiana var. elongala Martens, Silzungsber. d. Gesellsch. Nalurforsch. Freunde Berlin, p. 12. 4885 Limicolaria martensiana var. elongata Marrexs, Conchol. Mittheil., p. 189, taf. XXXIV, fig. 1-2. 4895 Limicolaria Marlensiana var. elongala Komerr, Achatiniden, in : Marrint et CHEMNiTz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2e édit., Nürnberg, taf. XXI, fig. 2-3. 4887 Limicolaria marlensiana var. elongala Martens, Beschalte Weichthiere Deulsch-Ost- Afrik., Berlin, p. 110. 1904 Limicolaria Martensiana var. elongata Prisery, in : Tryo, Manual of Conchology, 2e série, Pulmonata, XVI, p. 291, n° 61c, pl. XXXIV, fig. 41-42 et fig. 47-48. 19143 Limicolaria Percivali Parsron, Proceedings Malacological Society of London, V, part IV, p. 219, figuré, p. 219. 1914 Limicolaria Martensi var. elongala DauTzENBeRG et GEkMAIN, Revue zoologique africaine, Bruxelles, LV, fase. 1, p. 33. Coquille fusiforme allongée ; spire formée de 8 + tours un peu convexes, à croissance régulière, le dernier étroit ; suture submar- ginée, un peu crénelée ; ouverture subverticale, ovalaire allongée ; même test que le type. Longueur : 49-50 millimètres ; diamètre 16 millimètres. ) La figure 37 représente, avec une grande exaclitude, un exemplaire jeune. (2) Surtout au dernier tour. 15 114 LOUIS GERMAIN - Je représente (fig. 7-8, dans le texte) un cotype appartenant aux collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. C’est une coquille de taille relativement grande, de forme bien allongée, dont le test est orné de flammules brunes. On peut voir que le dernier tour de spire SE Fig. 3-8. — Limicolaria Marlensi Smith, variété e/ongala Martens. Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris; cotype, X 2. est assez nettement comprimé à sa périphérie, ce qui lui donne une apparence vaguement subcarénée. Nyangwe, sur le Loualaba [=Lualaba] [Wissmax, in Dr. E. von Manrens, loc. supra cit., 1883, p. 72] et Ponthierville, sur le Loualaba [Dr. J. BeQuaERT, in : Pu. DauTzENBERG et L. GERMaIx, loc. supra cit., 1914, p. 33] : = Kala, sur les bords du lac Tanganyika [H. RoLLe, MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 115 in : Dr. E. von MARTENS, loc. supra cit., 1897, p. 110, et H. À. Prrsery, loc. supra cit., 1904, p. 291] ; Rift Valley (Afrique Orientale anglaise) LA: BLayvex Percivar, in : H. B. Presron, loc. supra cit., 1913, p. 279]. | La variété elongata Martens est une coquille très voisine de certaines formes du Limicolaria reclisirigala Smith (x), notamment de celle nommée Limicolaria Bridouxi par A. GRANDIDIER (2). D'ailleurs, les Limicolaria Martensi Smith et Limicolaria rectistri- gala Smith sont deux espèces dont la séparation est fort délicate. Leur aspect général est le même et leur polymorphisme est parallèle ; il existe, en effet, pour chacune de ces Limicolaires LimicoLariA MaRTENSI LIMICOLARIA RECTISTRIGATA Une forme brève : Une forme brève : Nombreux individus vivant partout Limicolaria Burtoni, Grandidier. avec le type. Une forme normale : Une forme normale : Limicolaria Martensi (type). Limicolaria rectistrigata (type), Une forme allongée : Une forme allongée : Variété des bords du lac Rodolphe Exemplaires des bords du lac Tanga- figurée par H. A. Picssry (/oc. supra cit. nyika recueillis par E. Foi. 1904, pl. XXXIV, g. 41-42). Une forme très allongée : Une forme très allongée : Variété elongata, Martens. Limicolaria Bridouxi, Grandidier. Mais, en général, la coloration est différente. À Chez le Limicolaria reclistrigata Smith, les flammules Jongitudi- nales sont simples, subverticales ou légèrement obliques, non disposées en zigzag et nettement séparées les unes des autres. Au contraire, le (1) Smirn (E. A.), On the Shells of Tanganyika and of the neighbourhood of Ujiji, Central Africa, Proceedings Zoological Society of London, avril 18$o, p. 346, pl. XXXI, fig. > [Achatina (Limicolaria) rectistrigata]. (2) Ce Limicolaria Bridouri a été établi par À. Graxninrer [Observations critiques sur divers, Mollusques du centre de l'Afrique, Bulletins société Malacologique de France, IX, 1885, p. 160] justement sur une figuration, donnée par E. A. Smrrm (Proceedings Zoological Society of London, 1881, pl. XXXIIT, fig. 14 a) de son Limi- colaria rectistrigata. Cette figuration représente une forme allongée, mais cepen- dant moins élancée que le Limicolaria Martensi variété elongata Martens. Pourtant J. R. BourGuIenar (Mollusques Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 103) consi- dère l’iconographie donnée par le Dr E. von Manrexs de sa variété elongata [Con- chol. Mittheil., II, 1885, taf. XXXIV, fig. 1-2] comme représentant le Limicolaria Bridouxi Grandidier. Il est certain que les deux formes sont extrêmement voisines, ce qui est un argument de plus en faveur de la réunion des Limicolaria Martensi Smith et Limicolaria rectistrigata Smith, réunion que je crois nécessaire. b s RER à 116 LOUIS GERMAIN test du Limicolaria Martensi Smith est orné de flammules toujours disposées en zigzag, formant, le plus ordinairement, des angles sail- lants et se réunissant ou s'intriquant les unes dans les autres de la manière la plus complexe. Les deux espèces — qui vivent sensiblement dans les mêmes régions — différeraient done surtout par leur ornementation picturale. Cepen- dant, en tenant compte de l'extrème variabilité du Limicolaria Mar- tensi Smith, on observe Que la coalescence des flammules à la base des tours peut être consi- dérable comme chez quelques individus des bords du lac Rodolphe figurés par H. A. Prissgny (hoc. supra cit., 1904, pl. XXXIV, fig. 40) ou absolument nulle (variété pallidistriga Martens). Que si, chez la variété mullifida Martens, les flammules sont très obliques et fortement anguleuses, celte disposition en zigzag s'atténue parfois considérablement. Elle est peu marquée chez l'exemplaire de Kala (bords du lac Tanganyika) figuré par H. A. Prrsery (loc. supra cit., 1904, pl. XXXIV, fig. 41-42) (x) et elle disparaît à peu près com- plètement chez les individus de la variété pallidistriga Martens. Enfin les variétés pura Pollonera et luteolincla Germain sont dépourvues de toute flammule longitudinale. Ainsi les caractères de la coloration eux-mêmes ne permettent que fort difficilement de distinguer les deux espèces et je crois, étant donné leur polymorphisme (2), qu'elles doivent appartenir à un même type spécifique. Au cas où l'étude de matériaux suffisamment nombreux et réunis dans des localités diverses prouveraient l'exactitude de ces vues le nom de Limicolaria Marlensi Smith, qui est le plus ancien, devrait être adopté pour désigner celle espèce essentiellement variable. Environs de Nairobi [Guy Bapauzr]. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Le Limicolaria Martensi Smith (et ses nombreuses variétés) occupe, dans l'Est africain, une area considérable ; il s'étend même jusqu'au bassin du Congo et, vers le centre, jusqu'au lac Tchad. Il est actuel- lement connu des localités suivantes (1) Ces individus correspondent sensiblement à la variété elongala Martens. (2) Polymorphisme agissant, comme je viens de je montrer, dans le même sens chez les deux espèces. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 117 Soudan Anglo-Egyptien : Bords du Bahr-el-Ghazal nilotique, sans indication précise de loca- lité [Dr. O. Le Ror, in : C. R. Borrrcer et F. Haas, loc. supra cit., 1913, p. 309]. Afrique Orientale : Alhi Plain [A. BLayney Percivar, in : H. B. Preston, loc. supra cil., 1912, p. 108] ; =Jombone Hills [ A. BLayxey Percivaz, in : H. B. PRESTON, 1913, p. 281] ;=Kibosho, dans la zone des cultures du Kilima N'djaro [R. P. DAuBEeNBERGER, in : Pr. DAuTzen8ere, loc. supra Cil., 1908, p. 14] ; =Kibonoto, dans la zone des cultures du Kilima N'djaro, entre 1.300 et 1.900 mètres [Y. Ssüsrepr, in : A. D'AtrzLy, loc. supra cit., 1910, p. 231 ;—Bords du lac Dschala, au sud-est du Kilima N'djaro (entre 655 et 58o mètres d'altitude) [Dr. E. F. KRETSCHMER, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 108] et bords du lac Djipe [ —Jipe], au sud du massif du Kilima N'djaro [G. Vorxens, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 108] ; = Plateau au sud du lac Manyara [O. Neumann, in : Dr. E. von MARTENS, loc. supra cil., 1897, p. 1081. L'Ouganda [ Uganda], sans indication précise de localité [J. B. SPEkE] ; l'ouest de l'Ouganda, sans localité précise [R. Kemr, in H. B. PREsTON, loc. supra cit., 1913, p. 280] ; = Archipel Sesse (lac Victoria) [ Dr. E. Baxow, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 297 ; et F. SruazManx, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 108] ; —=Bords du lac Victoria, à Entebbé [ =Entébé] [Père Puez, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 297], à Bunjako [E. A. Suit, loc. supra cit., 1909, p. 45], à Mhugu sur Ja côte Nord [O. NEUMANN] et sur la côte Ouest [G. A. Fiscner, F. SrunLMann, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 108] ; =L'Ouganda, entre le lac Victoria et les derniers contreforts du Ruwenzori (Fort Portal) [Duc pes ABrRuzzEs, in : G. POLLONERA, loc. supra cil., 1909, p. 22 = Kibiro, sur la côte est du lac Albert [E. A. Surrm, loc. supra cit., 1909, p. 4] ; =Buginda, dans le district de l'Andetei, sur les bords du Semliki (entre les lacs Albert et Albert-Edouard), dans les planta- tions de Bananiers [F. Sruazman, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 108]. Massif du Ruwenzori, vers 3.000 mètres d'altitude [ Dr. GRAUER, in : J. Tuxeze, loc. supra cit., 1911, p. 203] ;=Le Ruwenzori, sans indi- cation plus précise [F. Srunzmanx, in : Dr. E. von Martens, loc. supra 118 LOUIS GERMAIN cit., 1897, p. 108 ; E. A. Surrm, loc. supra cit., x909, p. 45] ; = Vallée du Rutshurru [=Rutschurru], au sud du lac Albert-Edouard [Dr. GRAUER, in : J. TaieLe, loc. supra cit., 1911, p. 203] ; =île Kwidjwi [=Kwidschwi], dans le lac Kivou [=Kiwu] [Dr. GRAUER, in : J. TmieLe, loc. supra cil., 1911, p. 203]. Région du lac Tanganyika : abondant surtout dans les parties sud du lac, à Karéma, Pambété, M'pala, etc... [J. R. Bourquiexar, loc. supra cit., 1889, p. 103] :=Oudjiji [=Ujiji], sur la côte est [E. Coone Hore, in : E. A. Surru, loc. supra cit., 1880, p. 345] ; Ugalla sur la côte est [R. Büum] et entre la côte est et Zanzibar [E. STrERNES, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cil., 1897, p. 108] ; =Sumbu, à l'extrémité sud du lac [R. Crawsnay, in : E. A. Surru, loc. supra cit., 1893, p. 634] ; région au nord du lac Tanganyika [ Dr. O. Baumanx, in : Dr. R. Sruraxy, loc. supra cit., 1899, p. 16] ; =kRives du lac Tan- ganyika [E. Fo, in : L. GERMAN, loc. supra cit., 1905, p. 255, et 1908, p. 634]. Bassin du Congo : Plateau entre les rivières Aba et Dongou, vers 1.100 mètres d'’alti- tude [Du BourG pe Bozas, in : A. T. ne RocneBruxe et L. GERMANX, loc. supra cit., 1904, p. 15]. Le Loualaba [—Lualaba] près de Ponthierville [Dr. J. Bequarrr, in : Pn. DaurzExBERG et L. GERMAIX, loc. supra cit., 1914, p. 33]. Bassin du lac Tchad : Bords du lac Tchad, à l'est de Kamba [G. Gare, in : L. GERMAN, doc. supra cit., 1911, p. 173]. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 119 Famille des STENOGYRIDAE Genre SUBULINA Beck, 1837 (1) SUBULINA (SUBULINA) OCTONA Chemnitz. Fig. 9, dans le texte. 1786 Helix octona Indiae occidentalis Carmnirz, Systematl. Conchylien-Cabinet, XI p. 120, taf. CXXXVI, fig. 1964. 4 “ tele 1192 Bulimus octonus Brucuière, Encyclopédie méthodique, Vers, I, p. 325, n° 47. 1817 Helix octona Dizcwyx, Descript. Calul. of recent Shells, 11, p. 954 (non : Linné). 1811 Achatina crolallaria Scuumacuer, Essui nouveau syslème habital. V'ers lestacés, p. 202, 1822 TRUE Qcanus De Lamanck, Histoire nalur. animaux sans vertèbres, N], part. II, Paris, 25 ane 4830 Columna octona, Menxe, Synopsis Molluscorum, Ed. Ii, p. 29. 1831 Subulina oclona Beck, Index Molluscorum, p. 71, n°8. 1837 Subulina crotalaria Brok, Index Molluscorum, p. 17, n° 10. 1838 Bulimus oclonus DE Lamarck, Histoire nalur. ues animaux sans vertèbres, Ed. 2 (par G. P. Desnayes), VIII, Paris, p. 233, n° 27. © 4839 Achatina novrnaria Anton, Verzeichniss der Conchylien, p. 44, n° 1601. 1840 Macrospira octona Swainson, Trealise on Malacology, London, p. 335. 1848 Achaltina octona Preixrer, Monograph. Heiiceor. vivent., Il, p. 266, n° 65. 1849 Achalina octona R&Evr, Conchologia Iconica, VI, London, pl. XVII, fig. 84. 4852 Achatina octona Preirrer, in : Manrint et CuEemnuz, Syslemal. Conchylien-Cabinet 2° Ed., Nürnberg, p. 342, taf. XXX VII, fig. 19-20. k 1853 Achalina octona Preirrer, Monogr. Heliceor. vivent., Il, p. 501, n° 145. 1854 Stenogyra (Subulina) oclona Sauirzewonts, Mittheil. naturf. Gesellsch. Bern (Diagn. neuer Moll., n° 6), p. 141. 4855 Sira oclona Scawinr, Die Geschlech{sapparal der Stylommatophoren, Berlin, p.5 et p.42. 4859 Achalina octona Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., IV, p. 613, n° 102. 1860 oaine octona Moreuer, Séries Conchyliologiques, 11, Iles Orientales d'Afrique, p. 72, 1868 Achalina oclona Morecer, Mollusques terr. el fluv. Voyage D' F. WeLwirscu, Paris p. 80, pl. VI, fig. 5. } 1868 Achalina octona Preirrer, Monograph. Heliceor. vivent., VI, p. 233, no 152. 1818 SR cIone Fiscuer et Cno:se, Mollusques Mexique, etc... 1, Paris, p. 639, pl. XXY, g. 15-154. 18179 Subulina guyaquilensis Mirer, Malakozool. Blüller, N.F., I, p. 196, taf. XII, fig. 5. 1897 Subulina oclona Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 128. 4898 Subulina octona Martens, Land and Freshwater Mollusca, Bivlogia Centrali- Americana, London, p. 298. 1899-1900 Subu/lina octona Martens et Wiecmanx, Seychellen-Mollusken, Millhert. Zoolog. Sammlung Mus. f. Naturkunde in Berlin, 1, p. 23. (x) Subulina (part) Beck, Index Molluscorum, 1837, p. 76 [= Macrospira (part) Swamson, Shells and Shells fish, p. 3359 ; = Stlenogyra (part) = Achatina (part) — Bulimus (part) des anciens auteurs]. x i «# 2 120 LOUIS GERMAIN 4900 Stenogyra octona DautzeN8ERG, Mémoires sociélé zoologique France, XIII, Paris, p. 453. 1906 Subulina oclona Picsery in : TaxoN, Manual of Conchology, 2° série, Pulmunata, XNII, p. 72, n° 1, pl. XII, fig. 8-9 et p. 222, n° 4, pl. XXXIX, fig. 28 à 37 et 39-40. 4907 Subulina octona GErmaAIx, Mollusques terrestres et fluviatiles Afrique centrale françaisé, Paris, p. 490. 1903 Subulina octona Germain, Mollusques rerueillis par E. Fox dans le lac Tanganyika et ses environs, Paris, Impr. nation., p 28. 49114 Subulina oclona GEnMain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XVII, p. 322. 1912 Subulina octona Conxoury, Annals South African Museum, XI, part HI, p. 210, n° 425. Un unique exemplaire de cette espèce ubiquiste a été recueilli par M. Gux Bagauzr. Il est de petite taille. Longueur : 11 millimètres ; diamètre maximum : 3 millimètres ; diamètre minimum : 2 2/3 miliimètres ; hauteur de l'ouverture : 3 1/4 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 1 2/3 millimètre. Les cinq premiers fours de spire sont fortement déviés en avant et à droite, ce qui donne à la coquille un aspect tout à fait particulier. Les trois derniers tours ont un enroulement normal ; le passage entre ces deux parties de la coquille s'opère brusquement : il en résulte que ja suture entre les cinquième et sixième tours de spire a une profôn- deur inusitée. Le test est garni de stries longitudinales bien accusées, obliques, fortement onduleuses (principalement au dernier tour) et plus accen- luées au voisinage des sutures. Grottes de Cango, près de Oudshoru, Colonie du Cap [Gux Bagauzr] Mai 1913. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE (Fig. Q, dans le texte). Originaire de l'Amérique tropicale, où il est très répandu, non seu- lement sur le continent, mais encore aux Antilles et dans les archipels des Bermudes et des Bahamas, le Subulina oclona Chemnitz peut être aujourd'hui considéré comme ubiquiste dans les régions tropicales et subtropicales. 1] se transmet principalement avec les cultures et se propage, avec une très grande rapidité, dans le voisinage des centres d'agriculture tropicale. Introduit avec les plantes des pays chauds, il s’acclimate avec beaucoup de facilité dans les serres : c'est ainsi qu'il a été signalé dans les serres de Philadelphie aux Etats-Unis [H. A. Prrs- BRY, The Nautilus, VI, 1892, p. 197 : et VITE, 1894, p. 37], de Kew et de Manchester en Angleterre [Syxes, Journal of Malacology, VIT, 1808, p. 91], de Copenhague au Danemark [H. Sezz, Nachrichtsbl. d. ’ MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 121 deutsch. Malakozoolog. Gesellschaft, 1905, p. {o] ét j'ajouterai, à Paris, au Muséum d'Histoire naturelle, Actuellement, le Subulina octona Chemnitz est définitivement accli- maté dans les îles de la Nouvelle-Calédonie, des Nouvelles-Hébrides, Fig. 9. — Distribution géographique du Subulina (Subulina) oclona Cherunitz. L’aire de répartition de l'espèce est indiquée en noir. Les @ correspondent aux localités où l'espèce a ét€ recueillie dans les régions tropicales; le g aux localités où l'espèce a été introduite. de Luçon (aux environs de Manille), de Java, de Sumatra, de Cey- lan, etc. En Afrique et dans les îles voisines, cette même espèce vit mainte- nant dans les régions côtières de l'Ouest du continent depuis la Séné- gambie et le Dahomey [L. Germain, loc. supra Cil., 1911, p. 322] 16 122 LOUIS GERMAIN juqu'à l’Angola [Dr. F. Wezwrriscn, in : A. MorELET, loc. supra cit., 1868, p. So] ; il habite également le bassin du Chari [A. CnevanueRr, Dr. Decorse, in : L. GERMAIN, loc. supra cil., 1907, p. 490], les bords du lac Tanganyika [E. Fox. in : L. GerMaix, loc. supra cit., 1908, p. 28], la région de Zanzibar [E. Vesco, in : A. MoRELET, loc. Supra cit., 1860, p. 72 ; =Dr. E. von Marrens, loc. supra cit., 1897, p.123] et le bords du Zambèse, notamment aux environs des chutes Victoria CF. A. Dixey et G. B. Loxesrarr, Transactions Entomological Society ie of London, 1907, p. 861]. Il s’est également propagé dans les îles de : Madagascar et de Nossi-Bé [ A. Srumere], dans l'archipel des se [Cu. Arzuau», Dr. A. Brauer] et à l'île Maurice [P. Cart]. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 123 Famille des BULIMINIDAE (|!) Genre RACHISELLUS Bourguignat, 1889 (2) RACHISELLUS PUNCTATUS Anton. 1839 Bulimus punctalus ANTON, Verzeichn. des Conchylien Samml., p. #2, n° 1540. 18:8 Bulimus punctalus, Preirrér. Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 212, n° 584. 1848 A Benson, ss. in : Collect. H. Comic (fide L. Preirrer, loc. supra cil., » P- 212). 1849 Bulimus punclatus, Reeve, Conchologia Iconica, pl. LXV, fig. 452. 1851 Bulimus punctaltus Desnayes in : De Férussan, Mist, nalur. génér. partic. animaux Mollusques, 11, 2e partie, p. 86, pl. CLVII, fig. 7-8, 1852 Bulimus punctatus Preirrer, Die Bulimiden und Achatinen, ên : MarrTint et CHEMNITz, Systemat. Conchylisn-Cabinet, 2e édit., Nürnberg, p. 229, n° 322, taf. LXII, fig. 22-23-24. 1852 Bulimus solalus Benson, mss., in : Preirren, loc. supra cit., p. 230, 1853 Bulimus punclatus Preireer, Monograph. Heliceor. vivent., I1., p. 424, n° 783. 1855 Rhachis punctatus Prerrrer, Malakozoolog. Blätler, 11, p. 161. 1859 Bulimus (Rhachis) puncr'atus Martens, Malakozool. Blülter, NT, p. 243. 1859 Bulimus punclalus Premrrer, Monograph. Heliceor. vivent., II, p. 486, n° 938. 1860 putes RUnGaIss MoræLer, Séries Conchyliologiques, Il, Iles orientales d'Afrique, p. 60, n° 22. 1860 D punclalus ArBers, Die Heliceen, 2e édit. (par E. von MARTENS), P. è 1868 Bulimus punclalus Morecer, Mollusques lerr. fluv. Voyage D° F. WeLwirscH, p. 41. 1868 Bulimus punctatus Prerrrer, Monogravh. Heliceor. vivent., VI, p. 132, n° 4120. 1869 Buliminus (Rhachis) punclatus Martens, Mollusken, in : C. C. v. d. Decren, Reisen in Ost-Afrika, in den Jahren 1859-1865, II, p. 59. 1869 Burns punclalus Marrens, Nachrichtsblall d. deulschen Malakozoolog. Gesellschaft, P- 4874 Bulimus punctalus HanLey et Tueorizn, Conchologia Indica, London, p. XI et p. 10, n° 10, pl. XX, fig. 10. 1878 Rene (RICE) punclalus Nevizz, Haudlist Mollusca Indian Museum Calcutta, I, p- 130, n° 24. 1878 Buliminus (Rhachis) punctatus Martens, Monalsber. der Künigl. Akademie d. Wissen- schaftll. Berlin, p: 294, n° 13. 1819 Bulimus punclatus Giseons, Journal of Conchology, Il, p. 144. 1880 Bu/iminus punclalus CRAvVEN, Proceedings Zoological Society of London, p. 21. 1889 Rachisellus punclatus BoureuienarT, Mo'lusques Afrique équaloriale, p. 69. 4889 Rachisellus Burtoi Boureuienar, Mollusques Afrique équatoriale, p. 69 (junior). 1889 Rachisellus Ledoulxi BoureuiGnar, Mollusques Afrique équatoriale, p. 70, pl. V, fig. 10-41. (1) =ENEIDAE. 1 (2) Boureurexar (J. R.), Mollusques de l'Afrique équatoriale, de Moguedouchou à Bagamoyo et de Bagamoyo au lac Tanganika, Paris, mars 1859, p. 68. (3) La 2° édition de l'ouvrage de J. C. Argens (Die Heliceen nach Natürlicher Verwandischaft systematisch geordnel, Leipzig), pubiiée par le Dr E. von MArTENS, porte sur le titre la date de 1860 et sur la couverture celle de rS6r. 124 LOUIS GERMAIN 4 1893 Buliminus (Pachnodus) jrjunus Meuviir et Poxsoxsy, Annals and Magazine Natural History, London, ser. VI, vol. XII, p. 106. pl. IV, fig. 7. 4897 Buliminus (Rhachis) punclalus Manrexs, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., D UE: 1848 Buliminus (Rhachis) punctatus Srunany, Catalog d. Südafrikan. Land- und Süsswasser- Mollusken, Denkschr. d. Kais. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXNII, p. 64, n° 262. 1901 Buliminus (Pachnodes?) punclatus Koseur, Bulim., in : Marnnt et Cureuxirz, Systemat Conchylien-Cabine!, 2e édit., Nürnberg, p. 194, taf. CXVII, fig. 5. 1912 Ena (Rhachisellus) punctatus Coxnoury, Annals South African Museum. XI, part IN, 2 p- 173, n° 427. | 4914 Buliminus (Rhachis) punctatus Davrzexvenc et Genuats, Revue =oologique africaine, Bruxelles, 1V, fase. I, p. 22. ; | 1948 Rachis (Rachiselius) punclalus Genman, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XXIN, p. 264. Le Rachisellus Ledoulxi Bourguignat ne peut ètre séparé, même au titre de variété, de l'espèce d'Axrox. Les cotypes de J. R. BOURGUIGNAT, aujourd'hui au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, ont été recueillis à Moguedouchu [=Magadoxo=Makdischu]. Le plus grand est une coquille non adulte mesurant 14 millimètres de longueur et 6 + milli- mètres de diamètre maximum ; son ouverture a 6 1/4 millimètres de hauteur et 3 4/5 millimètres de diamètre (1) ; elle présente exactement la forme générale, l'enroulement et les caractères aperluraux du Rachi- sellus punctatus Anton (2). Le test est mince, fragile, transparent, d'un jaune paille plus foncé aux premiers tours ; il est garni de flam- _mules longitudinales obliques, blanchâtres ou jaunacées, et, au der- nier tour, d'une zonule filiforme brune très légèrement inframédiane. Les autres cotypes sont uniquement des individus jeunes ou très jeunes dont la taille varie de 5 à 12 millimètres. Le Rachisellus variolosus Morelet (3) n’est pas, non plus, une espèce (1) J. R. BourcuiGxar [Mollusques de l'Afrique équatoriale, de Moguedouchou à Bagamoyo et de Bagamoyo au Tanganika, Paris, mars 18$9, p. 71] donne au type décrit des dimensions un peu différentes : longueur : 14 millimètres ; diamètre : 7 millimètres ; hauleur de l'ouverture : 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4 1/4 millimètres, (2) Des individus provenant de cetle mème localité de Moguedouchou et déterminés correctement Rachisellus punctatus. Anton par J. R. BourGuiGxatr lui-même, me diffèrent en rien comme taille (ils mesurent de 14 à 15 miliimètres de longueur), comme forme générale et comme caractères de ce colype. Mais, recueillis morts, leur test est devenu plus opaque, plus épais et a perdu une partie de son ornementation picturale. [Ces exemplaires appartiennent aux Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris]. (3) Monezer (A.), Séries Conchyliologiques, comprenant l'énumération des Mollus- ques terrestres el fluvialiles recueilks pendant le cours de différents voyages, ainsi que la descriplion de plusieurs espèces nouvelles, 2 livraison, Paris, 1860, p. G6, n° 93, pl. V, fig. 2 (Bulimus variolosus) [= Bulimus variolosus Pretrrer, Mono graph. Heliceor. vivent., Lipsiae, VI. 186$, p. 159, n° 1152 ; = Rhachis variolosus MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 125 distincte. À. MoreLeT, après avoir donné la diagrose de ce Pulmoné, le compare au Rachisellus punctalus Anton et ajoute : « …. il lui ressemble par la forme, la consistance du test, et par cette ponctua- tion singulière que l’on a comparée à des piqûres de mouches, et que l'on retrouve chez plusieurs autres espèces de la côte d'Afrique. Il en diffère par la couleur, la taille un peu plus grande, la spire comptant un tour de plus, l'ombilic enfin moins ouvert. L'ouverture, en outre, est plus arrondie. Il a été recueilli sur la plage de Mogadoxa, au pied des plantes qui croissent parmi les sables » (x). Ces distinctions n'ont pas de valeur spécifique : la spire avec un tour de plus et l'ombilic moins évasé sont manifestement fonction du développement plus’ accentué de la coquille. À. Morezer donne, à son espèce, les dimensions suivantes : longueur : 15 millimètres ; diamè- tre maximum : 7 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 6 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 4 millimètres. Ces mensurations corres- pondent, très sensiblement, à celles des individus, de mème prove- nance, recueillis par SOLEILLET (1866) et qui appartiennent aux collec- tions du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Leur test est blanchâtre, garni de nombreuses môuchetures brunes et orné, au dernier tour, d'une étroite zonule brune légèrement infracarénale. En résumé, le Rachisellus variolosus Morelet n’est qu'une variété de taille un peu grande — avec un test moins coloré — du Rachisellus punctatus Anton. Quelques auteurs, à la suite du Dr. E. von Martens [loc. supra cit., RS pu 77e ont également considéré le Rachisellus Ferussaci Dun- ker (2) comme synonyme. Cependant ce dernier, qui habite les ré- gions côtières de l'Afrique occidentale, semble différent. Les individus jeunes du Rachisellus punctatus Anton sont bien plus ventrus que les adultes. Deux exemplaires, ayant seulement 5 + milli- mètres de longueur et 3 1/4 millimètres de diamètre maximum, ont un dernier tour franchement caréné au niveau de l'insertion du bord Preirrer, Nomenclator Heliceorum viventium, Cassel, 1881, p. 285 ; = Rachisellus variolosus BourGUIGNAT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, 1889, p. 70 ; = Buliminus (Rachis) punctalus variété variolosus Martens, Beschalte Weichthiere Deultscihi-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 78]. (1) Morezer (A.), loc. supra cit., Paris, 1860, p. 66. (2) Bulimus Ferussaci Duxxer, Zeilschrift für Malakozoologie, 1839, p. 164 [=Buli- mus Ferussaci Pretrrer, Monograph. Heliceor. vivent., Lipsiae, II, 1848, p. 212, m° 583 ; = Bulimus Ferussaci Rezve, Conchologia Iconica, pl. LXV, fig. 441. 126 LOUIS GERMAIN % supérieur de l'ouverture. Cette carène, atténuée seulement au point où elle atteint le péristome, est encore accentuée par la présence d’une étroite bande brune. En dessus de la carène la spire est nettement conique ; en dessous, le dernier tour est fortement atténué. L'ombilic est plus ouvert que chez les exemplaires ayant atteint leur entier déve- loppement. k C'est évidemment à une forme jeune analogue que se rapporte le Rachisellus Burloi Bourguignat. La perforation ombilicale est, en effet, plus ouverte, entourée d'une angulosité émoussée ; la spire est mieux pyramidale et à tours plus convexes : ce sont là justeraent les caractères que je viens de signaler chez les jeunes du Rachis punc- tatus Anton. Bords du Zambèse, près des chutes Victoria [Gux Barauzr]. Mai 1013. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE D'abord découvert dans l'Inde et à Ceylan où il est commun [V. Bazz, W. T. BLaxronmp, S. Haxrex et W. Tueosazp, E. L. Layarp, G. B. Marwarné, G. Nevizz, etc...] le Rachisellus punctatus Anton a été abondamment retrouvé à l’île de Zanzibar [E. Vesco, in : À. More- LET, loc. supra cit., 1860, p. 66 ; =C. C. von Decxen, in : Dr. E. von Manrexs, loc. supra cil., 1860, p. 99 ;:=J. S.'Gisnoxs, loc. supra cit., 1879, p. 144 ;=W. Brauns, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 77 :=A. RarFray, in : L. GERMaAIN, loc. supra cit., 1918, p. 265]. Depuis, celte espèce a été recueillie en de nomhreux points des régions côtières de l'Afrique orientale, depuis Moguedouchou | = Mga- doxa = Makdischu] au Nord jusqu'à la Colonie du Cap. C'est ainsi que l'on connaît ce Rachisellus de l'Ousambara [= Ussambara] à Pangani [T. M. Hipesranor, in : Dr. E. von Martexs, loc. supra cit., 1858, p. 294 (1) ;=A. CRAvEN, loc. supra cil., 18$o, p. 217] et à Marongo (x) Par erreur, le Docteur E. von Manrexs avait indiqué, comme localité de cette espèce, Kipopotuë [Ubersicht der von Hrn J. M. Hivesraxor wührend seiner letzten mit Untlerstützung der Akademie in Ostafrika ausgeführten Reise gesammellen Land- und Süsswasser-Conchylien, Monalsbericht der Kon. Akademie d. Wissenschaftl. Berlin, 1898, p. 294]. Il a rectifié, en 1897, dans les Beschalle Weichthiere Deutsch- Ost-Afrik., p. 77. DÉS Sn MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 127 LA. Craven, loc, supra cit., 1880, p. 217]; de Mogouedouchou, Mom- basa, etc... [J. R. Bourauicxar, loc. supra cit., 1889, p. 69, 70] ; de Dar-es-Salam [ Dr. J. BeoQuaerr, in : Pan. DAUTZENBERG et L. GERMAIN, loc. supra cil., 1914, p. 23] : de Amelia-Bay, près Mbempa, au sud du lac Nyassa [G. Lreper |] ; de l'Ile Querimba, au nord de Mozambique [Prof. Perers|. Dans l'Afrique Australe, la même espèce habite, d’après M. Cow- NOLLY [loc. supra cit., 1912, p. 173], le Lorenzo-Marques (Tette, sur le Zambèse | Perers], les Lebombo Mountains [ Barger |), la Rhodesie, près de Gwlo [Dopps] et le Transvaal septentrional (Northern Trans- vaal) [Bowxer]. Enfin, d’après le Doct. R. Srurany [loc. supra cit., 1898, p. 69] le Rachisellus punctatus Anton aurait été trouvé dans l'Ovampoland (Upingtonia et Epitonna) et dans le Damaraland (Oma- ruru). Ces dernières indications de localités auraient besoin d'être confirmées. BASOMMATOPHORES =) Famille des LIMNAEIDAE Genre LIMNAEA de Lamarck, 1799 (1) Sous-genre ÀADIX Denys de Montfort, 1810 (2) LIMNAEA (Rabix) NATALENSIS Krauss. Fig. 10 à 30, dans le texte. 1848 pinnaeus natalensis Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, Stuttgart, p. 85, taf. , fig. 15. 1862 Limnaeus natalensis Küsrter, Die Gattungen Limnaeus, Amphipeplea, ete., in : Marin et Cuemnirz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2e Edit., p. 31, n° 42, taf. VI, fig. 1, 2 et (jeune) 3. 4865 Limnaea nalalensis Dour, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 233. 1868 Ronnacz nalalensis MoreLer, Mollusques terr. fluv. Voyage Dr F. Weuwirscn, p. 40 et p. 42. ï 1869 Limnaeus natalensis MaRTENS, in : v. D. D«cken, Reise Ost-Afrik., p. 152. 1810 Lymnaea nalalensis Marrexs, Malakozoolog. Blätter, p. 85. 1872 Limnaea nalalensis Sowerex in : ReEvE, Conchologia lconica, pl. VIL, fig. 46. 4873 Limnaea natalensis Martens, Malakozoolog. Blätler, p. 42. 4814 Limnaea nalalensis Jiekeur, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusken N. O. Afrik., Dresden, p. 190, taf. III, fig. 1. 1817 Limnaea natalensis, Smita, Proceedings Zoological Sociely of London, p.118, n° 20. 1880 Limnaea nalalensis CRAVEN, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 6117. 1881 Limnaea natalensis Suira, Proceedings Zoological Society of London, p 295, n° 43. 1881 Limnaea natalensis Crosse, Journal de Conchyliologie, XX!X, p. 270. (1) Lymnaea DE Lamarck. Prodrome d'une nouvelle classification des Coquilles, Mémoires Société d'Hist. Natur. Paris, an VII (1799), p. 75 et p. 180 ; et : Système animaur sans vertèbres, Paris, 18o1, p. 91 [= Limneus DaraparnauDr, Tableau Mollusques terr. et fluv. France, Montpellier, 1801, p. 30 et p. 47 ; = Lymnus Denys pe Monrrorr, Conchyliologie systématique, IT, Paris, 1810, p. 262 ; = Lymnea Pusso, Hist. natur. principales productions Europe méridionale, IV, Nice, 1826, p. 94 (non : Lymnea RAFINESQUE, 1815 [= Poissons]) ; = Limnea Fremne, Hist. British Anim., London, 1828, p. 273]. (2) Radir Denys ne Monrtrorr, Conchyliologie systématique, IT, Paris, 1810, p. 266 [= Radir Mürcu, Vidensk. Meddel. Kj6b., 1864, p. 302]. 17 130 1889 1889 1891 1898 1904 1906 1908 1909 1912 1914 1919 LOUIS GERMAIN Limnaea nutalensis C. PrHirFer, Jahrb. Hamburg. Wissens. Anst., VI, p. 24. Limnaea natalensis BourGuIGNAT, Mollusques Afrique équatoriale, p. 156. Limnaea natalensis Suiru, Proceedings Zoo!ogical Society of London, p. 309. Limnaeus nalalensis Srurany, Catalog d. Südafrikan. Land- und Süsswasser-Mollusken,- Rene d. Kas. Akad. d. Wissenschafti. Wien, LXVII, p. 610 (Lirés à part, p. 74), n° 321. Limnaea nalalensis Swirn, Proceedings Malacological Society of London, p. 98. Limnaea nalalensis Sur, Proceedings Ma/acological Society of London, 184, n° 4. Fig. 10. — Limnaea (Radix) Perrieri Bourguignat. Lagune de Toheu (Sumal) Type; X 5. Limnaea natalensis Gexuaix, Mollusques lac Tanganyika et scs environs, (Paris, Impr nation.), p. 14. Limnaea natalensis Koveur, Abhand!. d. Senckenberg. Naturfrsch. Gesellschaft Frankfurt a. M., XXXII, p. 75. Limnaea natalensis ConNoLLy, Annals South African Museum, XI, part II, p. 233, n° 491. Limnaea (Radix) natalensis DaurzexsenG et GErmaix, Revue zoologique africaine, IV, fasc. |, p. 38. Limnaea (Radir) natalensis GeuMaix, Bullelin Muséum hist. natur. Paris, XXV, n° 14, p. 41. Coquille de forme ovalaire ventrue ; spire courte, acuminée, ter- minée par un sommet aigu, eomposée de 5 tours convexes à croissance- MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES À 131 très rapide, séparés par des sutures bien marquées et un peu obliques ; dernier tour très grand, convexe ventru, parfois subméplan dans sa partie médiane, atténué à la base et atteignant les 4/5 environ de la hauteur totale de la coquille ; ouverture presque verticale, ovalaire oblongue, anguleuse en haut, à bords externe et inférieur régulière- ment convexes ; bords marginaux réunis par une callosité.blanche ou jaunacée ; ombilie entièrement recouvert ; bord columellaire subar- qué, blanchätre ; péristome mince et tranchant. Longueur : 12-18 millimètres ; diamètre maximum : 8-10 milli- mètres ; diamètre minimum : 7-9 millimètres ; hauteur de l’ouver- ture : 10-12 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5-7 millimètres. Test mince, fragile, transparent ou subtransparent, parfois assez brillant, d’un corné jaunâtre ou ambré, les premiers tours quelquefois rougeâtres ; stries longitudinales fines, serrées, inégales et inégalement espacées, plus accentuées et plus irrégulières au dernier tour, princi- palement au voisinage de l'ouverture. Assez variable dans sa forme générale, qui est le plus souvent ven- true et un peu écourtée, cette espèce est abondante dans quelques régions de l'Afrique du Sud, notamment aux environs de Natal, de Port-Elisabeth, etc... Elle est presque partout remplacée, dans l'Afri- que orientale, par la variété exæserta Martens. Variété ExSERTA Martens. 1866 Limnaeus nalalensis variété ersertus MARTENs, Malakozool. Blätter, XII, p. 101, n° 28, taf. IL, fig. 8-9. 1874 Limnaea natalensis variété exserta JicreLr, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 191. 1883 Limnaea exserla BourGuIGnar, Histoire Malacologique Abyssinie, Paris p. 90 et p. 125; et Annales sciences natur., 6e série, XV, p. 90 et p. 125. 1886 Limnaeus nalalensis var. exerlus CLessis Die Familie der Limnaeiden, ir : MarrTint et Cewnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, p. 400,n° 134. variété exserta Martens. 4889 Limnaea exserta Bourguignat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 155. 1897 Limnaea exserla Manrews, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 136. 1898 Limnaea erxerta Porronera, Bolle{{ino Mus. Zoolo9. ed Anat. comp. d. R. Univers. di Torino, XIII, n° 313, p. 10. 1905 Limnaea erserta GEermAIN, Bullelin Muséum Hist. nalur. Paris, XI, p. 251. 1905 Limnaea erserta GErmaAIN, Mollusques, in : F. Foureau, Documents scientifiques de la Mission Saharienne (Mission Foureau-Lauy), Paris, IT, p 1.061. 4907 Limnaeu exserta GERNAIN, Mollusques le restres el fluviatiles Afrique centrale fran- gaise, Paris, p. 494. 4908 Limnaea exserta Germain, Elude Mollusques recueillis par E. Foi dans le lac Tan- ganyika et ses environs, Paris, Impr. nation., p. 10. 1912 Limnaea natalensis variété exserla Connozy, Annals South Africarx Museum, XI, part NI, p. 234. ë NT 2 SA ER UT 0 RUN TL 13 14 Fig. 11 à (4. — Limnaea (Radix) Perrieri Bourguignat. Le Somal. Cotypes; X 5. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 133 1914 Linnaea (Radix) exserla DaurzenBenc et Germain, Revue zoologique africaine, IV; part. l, Bruxelles, p. 40. 1919 Limnaea (Radix) nalalensis variété exserla Germain, Bullelin Muséum Hist. nalur. Paris, XXV, p. 180 et 185. Coquille fusiforme assez allongée ; spire un peu grêle, composée de 5 tours convexes, séparés par des sutures bien marquées ; sommet subaigu ; dernier tour très grand, régulièrement elliptico-convexe, Fig. 15-16. — Limnaea (Radix) Perrieri Bourguignat. Lagune de Tohen (Somal). Cotypes: X 5. mais non ventru ; ouverture à peine oblique, étroitement ovalaire sub- pyriforme, égalant des 2/3 aux 7/10° de la hauteur totale ; columelle médiocrement épaissie et faiblement tordue. Longueur : 13-19 millimètres ; diamètre maximum : 7-4 millimè- tres ; diamètre minimum : 6-8 millimètres ; hauteur de l'ouverture 10-13 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5-6 £ millimètres. Test mince, fragile, transparent, d’un corné pâle, garni de délicates stries longitudinales. Cette variété se distingue du Limnaea natalensis Krauss par son galbe régulièrement ovalaire fusiforme et par sa spire plus élancée, - mieux acuminée. 131 LOUIS GERMAIN C'est à cette mème variété qu'il faut rapporter les trois Limnées : recueillies au Somal (1) par G. Revoi et décrites par J. R. BourGuIGNAT sous les noms de Limnaea Perrieri Bourguignat (>), Limnaea Poirieri Bourguignat (3) et Limnaea Revoili Bourguignat (4). Ces trois Limnées appartiennent manifestement au même type spécifique. Avant d'étu- dier les types de ces coquilles, aujourd'hui déposés dans les Collections. du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, je voudrais présenter un tableau comparatif des caractères assignés, par J. R. BourGuIGNAT, à ses trois espèces. LIMNAEA PERRIERI Testa non rimata, oblonga, leviter subampullacea, su- perne conica Spira parum producta, 1/3 altitudinis aequante, co- nico-acuminata, ad summum acutissima. Anfractibus 5 convexis, ce- leriter crescentibus, sutura impressa separatis. Ultimo permaximo, 2/3 altitudinis aequante, oblongo- convexo, superne lente des- cendente. Aperlura obliqua, oblonga, superne angulata. Alt. : 48 mill. Diam. : 9 mill. Alt. apert. : 42 mill. Testa fragili, translucida, rubro-cornea, argute stria- tula, in ultimo saepissime grosse acirregulariter striata. Limvaga POIRIER! Testa non rimata, oblongo- elongata, superne sat pro- ducto-conica. Spira gracili, sat producta, conica. Anfractibus 5 convexius- eulis, regulariter crescenti- bus, sutura impressa sepa- ratis. Ultimo permaximo, oblon- go; fere 2/3 altitudinis aequante, superne descen- dente. Apertura fere verticali, ad basin modo paululum retro- cedente, oblongo - elongata, sat angustata, superne angu- lata, ad basin leviter am- pliori. AIL. : 44 mill. Diam. : 6 mill. Alt. apert. : 9 mill. Testa fragili, translucida, nitidissima, argute-striatula, cornea, ad summum rubigi- nos. Liuxara ReEvorci Testa non rimata, oblonga, ad summum attenuato-acu- minata. Spira attenuata, subacu- minata, ad apicem obtusius- cula. Anfractibus 4 convexis, ra- pide crescentibus, sutura im- pressa, regulariter descen- dente, separatis. Ultimo maximo, convexo, 2/3 altitudinis non arquante. Apertura leviter obliqua, oblonga. superne angulata, inferne am liori. AÏt. : 44 mill. Diam : 5 mill. Alt. : apert. : 8 mill. Testa fragili, translucida, parum nihida, fere laevigata aut subvalidissimo lente vix substriatula, cornea, ad api- cem rubella, in‘erne albi- cante. : (1) Dans Ja lagune de Tohen, près de la côte de l'Océan Indien, ct dans un ruis- seau se jetant dans la lagune marécageuse de Tohen. (2) BouncuiGxat (I. R.), Mollusques terrestres et fluviatites recueillis en Afrique dans le pays des Çomalis Medjourtins, Saint-Germain, février 1881, p. 11 Revoir, Faune et Flore, Mission G. p- 53, pl. IV, fig. 53-78 sel Mollusques terrestres et fluvialiles, Paris 1889, ; et Mollusques Afrique équatoriale, 1SS9, p. 155. (3) BouneurGxar (I. R.), loc. supra cit., 1881, p. 12 ; et : loc. supra cil., 1882, p. 55, pl. IV, fig. 59-80 :; et : loc. supra cit., 1889, p. 155. (4) Bounçuiexat (I. R.), loc. supra cil., 1881, p. 14 ; et : loc. supra cit., 188», p. 56, pl. IV, fig. 81-82 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 155. hi. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 135: Comme on le voit, les différences sont, à part la taille, à peu près inappréciables. Elles sont même si faibles que J. R. Boureurexar éprouva le besoin d'écrire, en 1883 : « Je crois devoir prévenir que le dessinateur a mal rendu les signes distinctifs des L. Perrieri, Poirieri, Revoili, que j'ai fait représenter (pl. IV, fig. 77 à 82), dans les Mollusques de la Mission Revoil au pays Comalis (1882). l'avais revu et corrigé toutes les autres figures (1) (qui Fig. 11-18. 5 Limnaeu (Radix) Perrieri Bourguignat. Lagune de Tohen (Somal). Cotypes; X 5. sont exactes) des quatre planches des Mollusques çomaliens, il ne restait plus à l'artiste que ces trois Limnées à lithographier, lorsque -je fus forcé de m'absenter, pendant un assez long temps. À mon retour, les planches étaient tirées et je ne pus faire aucune retouche. Je trouverai plus tard l'occasion de faire reproduire à nouveau, plus exactement, ces Limnées çomaliennes si distinctes l’une de l’autre, (1) On sait que J. R. BourGuiexar corrigeait les figures en accentuant plus ou moins considérablement les caractères des espèces représentées. C’est pourquoi, si fréquemment, les figures de ses ouvrages ne correspondent que de loin aux individus qu'il prit pour types. 136 LOUIS GERMAIN et qui, sur la planche, que je n'ai pu corriger, se distinguent à peine entre elles (1). » C'est bien cependant cette dernière affirmation qui est vraie comme le prouve l'examen des types de l'auteur. Cinq exemplaires portent le nom de Limnaea Perrieri Bourgui- gnat (2). Fig. 49-20. — Limnaea (Radir) Poirieri Bourguignat. Le Somal. Type; X 5. Ils ont les dimensions suivantes (tableau ci-contre, p. 147). Leur forme est très régulièrement ellipsoide allongée (fig. 10-18, dans le texte) comme chez la variété eæserta Martens. Les deux petits échantillons sont seulement un peu plus globuleux. Tous ont le test très fragile, délicat, mince et absolument transparent (3), d'un corné (1) BounGuIexat (J. R.), Histoire Malacologique de l'Abyssinie, Paris, 1883, p. 86 p- ÿ7, note 1. (2) Trois proviennent de la localité type, la lagune de Tohen ; les deux autres portent simplement la mention : Gomal. Tous ont été recueillis par G. Revorr, en 1887. (3) La transparence de la coquille est suffisante pour laisser voir entièrement la columelle. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 137 LONGUEUR DIAMÈTRE DIAMÈTRE HAUTEUR DIAMÈTRE TOTALE MAXIMUM MINIMUM DE L'OUVERTURE DE L'OUVERTURE millim. millim. millim. millim. millim. 17 4/2 9 1/2 7 12 6 16 1/2 8 1/2 6 1/2 11 . 5 3/4 45 1/2 8 5 3/4 10 3/4 5 4/5 14 3/4 1/3 ou 10 1/2 5 1/5 12 6 2/3 4 3/4 9 3/4 4 1/4 Fig. 21-22. — Limnaea (Radix) Poirieri Bourguignat. Le Somal. Cotypes; X 5. clair ; les tours embryonnäires sont rougeâtres ; la columelle, très délicate, est blanche ; enfin l'intérieur de l’ouverture est ambrée et brillante. Les individus étiquetés Limnaea Poirieri Bourguignat (fig. 19-24, dans le texte) ont les dimensions suivantes (v. tableau, p. 138). Comme chez les échantillons nommés Limnaea Perrieri Bourgui- gnat, la forme est amygdaloïde allongée et le test est le même, tout à fait transparent. L’exemplaire d est un jeune dont le bord externe de l'ouverture est légèrement flexueux. Le Limnaea Revoili Bourguignat est représenté par un exemplaire 18 QUES 138 LOUIS GERMAIN SCO TE LONGUEUR DIAMÈTRE DIAMÈTRE HAUTEUR DIAMÈTRE D EAUSUS IE MAXIMUM MINIMUM DE L'UUVERTURE | DE L'OUVERTURE millim. millim. millim. 14 6 3/4 5 14/4 43 3/2 6 1/4 5 43 1/+ 6 1/# 4 4/5 4 11 5 1/4 Fig. 23-24. — Limnaea (Radir) Puirieri Bourguignat. Le Somal. Cotypes; X 5. adulte (fig. 25 et 26, dans le texte) et quatre échantillons jeunes (fig. 27 à 30, dans Je texte). La Limnée adulte a 10 2/3 millimètres de lon- gueur, à 1/4 millimètres de diamètre maximum et 3 3/4 millimètres de diamètre minimum (hauteur de l'ouverture : 7 millimètres ; dia- mètre de l'ouverture : 3 1/2 millimètres) : elle est régulièrement ellip- soide avec un dernier tour très grand ; son test est mince, mais rela- tivement solide, transparent, d'un corné blond très pâle sublactescent au dernier tour. L'intérieur de l'ouverture est d'un blanc lactescent brillant. Parmi les specimens jeunes l’un mesure 11 & millimètres de longueur ; les autres, dont le développement est beaucoup moins avancé, ont de 6 à à q & millimètres de longueur ; tous ont un galbe particulièrement allongé et un test très mince, fragile, absolument transparent et d'un corné ambré. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 139 En résumé, ces trois Limnaea doivent être rattachés à la variété Fig. 25-26. — Limnaea (Radir) Revoili Bourguignat. , Lagune de Tohen (Somal). Type; X 5 Fig. 27, 28, 29 et 30. — Limnaea (Radix) Revoili Bourguignat. > Lagune de Tohen (Somal). Exemplaires jeunes (Cotypes); X 5. eæserta Martens du Limnaca nalalensis Krauss. Elles constituent, sous le nom de variété Perrieri Bourguignat[ =Limnaea Perrieri Bourgui- pen À ps ” L si met 4 “ D rt AT ie $ è PAR à LS cdi 140 LOUIS GERMAIN gnat+Limnaea Poirieri Bourguignat+Limnaea Revoili Bourgui- gnat], la forme représentative, propre aux régions du Somal, de la variété exserta Martens. Le Zambèse, près des chutes Victoria [Guy Bxsauzr], mai 1913. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : J'ai indiqué, sur la carte (fig. 90, dans le texte), non seulement la distribution géographique du Limnaea africana Rüppell et de ses va- riétés, mais également celle du Limnaea nalalensis Krauss et de sa variété erserta Martens. Cette dernière espèce et sa variété sont con- nues actuellement des localités suivantes Egypte : Environs du Caire (variété exserta Martens) [LerourxEUx, in : J. R. BourGuiGxar, loc. supra cit., 1883, p. 90]. = Le Nil Bleu (va- riété exserta Martens) [Gazinier, in : J. R. Boureurexar, loc. supra ci x083, pole Erythrée italienne : La variété exserta Martens n'est pas rare dans les petits cours d’eau peu rapides,à Adi-Ugri et Adi-Caié [Général G. di Boccar», in : C. PorLoxerA, loc. supra cit., 1898, p. ro]. Abyssinie : . Fontaine de Zaba, près de Zasaga (variété exserla Martens) [Tn. v. HeuGux, in : Dr. E. vox Marrexs, loc. supra cit., 1866, p. ror]. Bassin du lac Tchad : Le lac Tchad, dans la région de Suoulou [F. Foureau, in : L. GER- MAIx, loc, supra cit., 1905, p. 251, et 1905, p. 1.061] (variété eæserta Martens). Afrique orientale : Lac Tanganyika [J. C. Hore et J. Tnomsox, in : E. A. Surru, loc. supra cil., 188r, p. 295] ; = Mbete, au sud du lac [Dr. W. A. Cux- NINGTON, in : E. A. Surru, loc. supra cil., 1906, p. 184] ; — Lac Tan- ganyika [E. Fox. in : L. German, loc. supra cil., 1908, p. 14 (variété erserla Martens]. Lac Nyassa [J. Kirk, in : H. Donrx, loc. supra cit., 1865, p. 233]. Bassin du Congo : Lukonzolwa (lac Moëro [= Mwerul]) et rivière Luwua [J. BEQUAERT, MOLEUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 141 in : Pu. DAUTZENBERG et L. GERMAIN, loc. supra cil., 1914, p. 40] (variété eæserta Martens). Afrique Australe : D'après R. Srurany [loc. supra cit., 1898, p. 321] et M. Conworry [loc. supra cit., 1912, p. 491] le Limnaea natalensis Krauss est connu dans les localités suivantes Rhodésie : Le Zambèse, près des chutes Victoria [M. Conxozzx] ; — Lealui, sur le Haut Zambèse [V. ELLENBERGER, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., xg19, p. 47]. Lorenzo-Marques : Itschonogove [fide E. von Martens] ; = Ri- katla [Juno]. Natal : Commun aux environs de Natal [F. Krauss] ; = Jardin Botanique de Durban [M. Conxozrx |]. Bechuanaland : Lac N'Gami [ Woosmaw]. Transvaal : Pretoria District [M. Bean] ;=Zoutpansberg [Cre- GoE! ; —Pilgrim's Rest [A. E. CRavew, loc. supra cit., 1880, p. 617]. Criqualand : Modder et Vaal Rivers, près de Kimberley [Miss Wir- MAN]. Etat libre d'Orange : Walsch River ; Rhenoster River, près de Heil- bron [M. Cowxorzx] ; — Kroonstad [ECKERSLEY]. Colonie du Cap : Port Elisabeth [J. Crawrorp, in : M. Connxozzy, loc. supra cit., xo12, p. 4gr ; — Dr. J. BequaerT, in : Pa. Daur- ZENBERG et L GERMaN, loc supra cil., 1914, p. Au. LIMNAEA (RADIx) AFRICANA Rüppel. PI. IV, fig. 6 à 41, et fig. 31 et suiv., dans le texte. 1883 Limnaea africana RüpreLr, in : BourGUIGNAT, Hisloire malacologique Abyssinie, Paris, p. 85, 86, 81, 88, 95 et p. 126, pl X, fig. 99; et : Annales sciences naturelles, 6e série, XV, même pagination. 1889 Limnaea africana BouncuiGxar, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 157. 1#90 Limnaea africana BourGuiGvar, Histoire malaco/ogique lac Tanganika, 1, p. 10, et : Annales sciences naturelles, 1° série, X, mème pagination. 1904 Limnaea africana Geamain, Bulletin Muséum Hist. nalur. Puris, X, n° 6, p. 346. 1905 Limnaea africana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, n° 4 p. 251. 4906 Limnaea africana Neuvirce et Anraowy, Bullelin Muséum Hist, nalur. Paris, XII, n° 5, p. 319. 1907 Limnaea africina GEermuin, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XIII, p. 269. 1907 Limnaea africana Germais, Mollusques Lerr. fluvial. Afrique centrale française, Paris, p- 494. 1908 Limnara africana Neuvie et Anraony, Annales sciences naturelles, Zoologie, VIN, p.261, fig. 3. 4909 Limnaea africana Germais, Bullelin Muséum Hist. nalur. Paris, XV, p. 372. 142 LOUIS GERMAIN 1910 Limnasa africana GErmax. Arles soci”lé linnéenne Bord-aux, LXIV, p. 36; et : A. GROVEL " et R. Cuuveau, Mission en Mauritanie, Paris, Il, p. 145. 1914 Limnaea africana Germux, Notice Malacologique, in : Documents scienlifiques Mission Ticso, Il, Paris, p 116, pl. {, fig. 41 à 15. 1912 Limnaea africana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 85 et p. 86. 1916 Limnasa !Radir\ africana Germun, Seconde notice :Malacologique, in : Documents scientifiques Mission Tilho, II, Paris, p. 293. 4916 Limnaea (Radix) africana Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXII, p. 498. 1919 Limnaea (Radix) africana GEermaix, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXN, p. 181 et suiv., et p. 185. Coquille de forme ovalaire, un peu ventrue, très Strsitement ombi- liquée (ombilic en longue fente étroite, presque entièrement recou- verte) ; spire subaigue formée de 4 tours à croissance extrèmement rapide, les trois premiers très petits et assez convexes, Je dernier ovalaire, un peu méplan vers la suture, mieux arrondi inférieure- ment, formant environ les trois quarts de la coquille ; ouverture très grande, ovalaire oblongue, à peine oblique, anguleuse en haut, ar- rondie convexe en bas et extérieurement ; bords marginaux réunis par une callosité blanche bien marquée ; bord columellaire oblique- ment incurvé. : Longueur : 15-20 millimètres ; diamètre maximum : Q-11 milli- mètres ; hauteur de l'ouverture : 12-15 millimètres. Test mince, assez fragile, subtransparent, parfois même absolu- ment transparent, d'une corné jaunätre très pâle (1) ; stries Jongi- tudinales très fines, serrées, obliques, un peu subonduleuses, légère- ment accentuées aux sutures : intérieur de l'ouverture d'un blanc jaunätre pâle et brillant. Le test est, sur quelques individus, plus ou moins érodé et les deux premiers tours de spire sont absents par érosion, ce qui comniunique à la coquille un aspect très particulier. Cetle description, faite d'après les exemplaires recueillis par M. Gux BaBauLr, correspond très sensiblement au Limnaea africana Rüppell typique. Mais cette espèce offre un polymorphisme étendu que je vais étudier avec quelque détail. Pour le mettre en évidence, je donne, dans le tableau suivant, les mensurations principales de quelques individus provenant de localités fort éloignées les unes des autres. (1) Les tours supérieurs de la spire sont parfois un peu rougeâtres. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 143. LONGUEUR | DIAMÈTRE | DIAMNÈTRE BL UNSS D'AUTRE FEAR DOTE MAXIMUM | MINIMUM | CO veRTURE | L'OUVERTURE millim. millim. millim. millim. millim 17 97/2 6 1/2 12 6 16 1/2 9 6 1/2 412 6 16 9 4/2 7 11 1/2 5 1/2 1e 36 - a 6 4/2 11 2 6 1 .. Rivière Tana 15 9 1/4 6 1/2 1 6 (Afrique Orientale anglaise) 14 1/2 8 5 40 5 à * 13 3/4 1 1/2 4 2/3 10 5 (Gux Bagauzr) 13 4/2 8 5 4/2 9 2/3 4 1/4 43 7 1/4 4 AJ4 10 4 3/4 Type de RürreL in J. R. 21 11 » 15 » BourGUIGNAT, Malacol. Abys- synie, 1883, p. 96. 14 8 » 11 6 Soullouké, Abyssinie mé- 12 6 1/2 » 9 4 1/2 ridionale (1). à Andobed (Somal) (Cu. 1e 8 : L L à GRAVIER) (2). 19 11 8 1/2 » » 17 10 8 » » L'Azaouad, au Nord-Est de 16 9 6 1/2 » » Tombouctou (R. CHuDEAU) (3) 15 9 7 » n 2 ve 7l 5 8 Ë] Bilma (Sahara) (Voe BÉnv) (4). || 22 11 » » » à { » 20 40 < “ k Lac Tchad (A. CHEVALIER) (5) 16 10 1/2 7 12 6 Étangs de Guidimouni 414 1/2 9 6 1/2 11 5 1/2 (D° Gaiurarb) (6). [l Boguent, dans la zone 15 8 1/2 6 1/2 18 1/2 5 d'inondation du Sénégal (R. CHuDEAU) (7) (4) Neuvizce (H.) et Axraony (R.), Annales sciences naturelles, VIII, 1908, p. 263. (2) Gerwaix (Louis), Bulletin Muséum Hist nalur. Paris, 1904, p. 346. (3) Germain (Louis), Bulletin Muséum His!. natur. Paris, 1909, p. 372. (4) Geruai (Louis), Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, 1916, p. 499. (5) Germain (Louis), Mollusques lerr. fluvial. Afrique centrale française, 1901, p. 494. 6) Germain (Louis), Seconde Notice malacologique; Documents scientifiques Mission Tizuo, 11, 4916, p. 293. ! (1) GEFMAIN on) Actes Société linnéenne Bordeaux, LXIV, 1910, p. 36. EE —————_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_—_— 144 LOUIS GERMAIN Ainsi la taille varie presque du simple au double pour des indi- vidus également adultes. Cette grande différence est encore accentuée par l'existence d'une variété minor Germain (1), recueillie, par M. G. Gare, à Kélékorarom, dans le lac Tchad, et qui ne dépasse pas Îles dimensions suivantes Longueur : 8 ? millimètres ; diamètre maximum : 5 & millimètres ; diamètre minimum : 4 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 6 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 3 } millimètres. La forme générale, les caractères du dernier tour et de l'ouverture se modifient plus ou moins profondément, donnant naissance à de nombreuses formes ou variétés locales. Elles sont particulièrement nettes dans Ja région du lac Tchad où j'ai pu signaler les suivantes : Variété kambaensis Germain (2). Coquille différant du type par sa spire plus haute, notablement plus acuminée, formée de tours plus convexes séparés par des sutures plus profondes ; ouverture généralement un peu plus élargie à la base. Longueur : 20-16-13 1/4 millimètres ; diamètre maximum : 11-9-7 millimètres ; diamètre minimum : 8 4-6 4-5 & millimètres ; hauteur de l'ouverture : 14-11-9 à millimètres ; diamètre de l'ouverture : 7 3-6-5 millimètres. Test corné très clair, bien brillant, garni de stries obliques, ondu- leuses et irrégulières, un peu fortes au dernier tour. Le lac Tchad, à 8 kilomètres à l'est de Kamba [G. Ganpe]. Variété kouloaensis fermair (à). Coquille se séparant du type par sa forme générale beaucoup plus ovoïde avec un dernier tour à profil régulièrement convexe ; ouver- ture un peu élargie vers la base, à bord externe convexe. Longueur : 16 À-16-19-14 millimètres ; diamètre maximum 9-9 1/4-9-8 à millimètres ; diamètre minimum : 6 4-5-6 millimètres » (1) German (Louis), Notice Malacologique [Etude sur les Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis au cours de la Mission de délimitation du Niger-Tchad}, Docu- ments scientifiques de la Mission Tino, Paris, 1911, I, p. 177, pl. I, fig. 195. (2) German (Louis), loc. supra.cit., 19171, II, p. 176, pl. I, fig. r1-12. (3) German (Louis), loc. supra cit., 1911, I, p. 157, pl. I, fig. 13-14. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 145 hauteur de l’ouverture : 13-11 L-13-r7 l'ouverture : 7-6 3/4-7-6 À millimètres. Test mince, subtransparent, d'un corné pâle brillant, orné de fines stries longitudinales. Le lac Tchad, au nord de Kouloa [G. Garner]. to millimètres ; diamètre de Variété azaouadensis Germain (x). Coquille notablement plus haute ; tours de spire un peu plus convexes ; sommet plus acuminé ; dernier tour ventru globuleux même test. Hauteur : 17-18 millimètres ; diamètre maximum : 10-11 milli mètres ; diamètre minimum : 7 1/4-8 millimètres ; hauteur de l’ou- verture : 11-12 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 6-6 millimètres. Subfossile dans l’Azaouad, au Nord-Est de Tombouctou [Dupuis YAcouBA |]. Cette variété est la forme représentative de la variété kambaensis Germain du lac Tchad. Variété guidimouniensis Germain (2). Coquille globuleuse subventrue se distinguant du type par sa forme moins allongée ; par sa spire extra-courte et moins aiguë et par son dernier tour proportionnellement plus grand et beaucoup plus ventru. Longueur : 12 millimètres ; diamètre maximum : 8 millimètres ; diamètre minimum : 6 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 9 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 4 & millimètres. Test mince, assez fragile, subtransparent, orné de stries longitu- dinales assez fortes, onduleuses et irrégulières. Etangs de Guidimouni (Territoire du Niger-Tchad) [Dr. GarrLar» |]. A côté de ces variétés, le Limnaea (Radix) africana Rüppell offre un nombre considérable de fornves de coquilles. Ce polymorphisme (x) German (Louis), Contributions à la Faune Malacologique de l’Afrique équato- riale, XVIII, Mollusques fluviatiles recueillis dans l’Azaouad (Nord-est de Tombouc- tou) ; Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XV, 1909, n° 6, p. 872. (2) German (Louis), Seconde Notice Malacologique. in : Documents scientifiques Mission Tizmo, Paris, III, 1916, p. 294. 19 146 LOUIS GERMAIN diffus a entrainé la création d'un certain nombre d'espèces qu'une étude approfondie ne permet pas de considérer comme distinctes. . C'est principalement J. R. BourGuiGxar qui, dans son Histoire malacologique de l'Abyssinie (1883) et, un peu plus tard, dans ses Mollusques de l'Afrique équatoriale (x889) décrivit, figura ou, plus simplement, nomma un grand nombre de Limnées de l'Afrique tro- picale. Il les classa, de la manière suivante, en dix séries (1) « STAGNALIANA : : Limnaea Cailliaudi Bourguignat, Abyssinie, Egypte. Limnaea Jouberti Bourguignat, Tanganika. EXSERTIANA Limnaea exserta Martens, Abyssinie, Egypte. Limnaea Perrieriana Bourguignat, pays Çomalis. Limnaea Poirieri Bourguignat, pays Comalis. Limnaea Revoili Bourguignat, pays Çomalis. BiroRMrANA Limnaea acroxa Bourguignat, Abyssinie, Egypte. Limnaea Cameroni Bourguignat, Zanguébar. Limnaea Kynganica Bourguignat, Zanguébar. Limnaea Letourneuri Bourguignat, Egypte. Limnaea Zanzibarica Bourguignat, Zanguébar. AURICULIANA Limnaea expansilabris Bourguignat, Egypte. Limnaea Soleilleti Bourguignat, Choa. Limnaea Forskali Letourneux, Egypte. (x) Je laisse de côté le groupe des Truncatuliana ne renferment que le seul Limnaea (Galba) truncatula Muzrer, Vermium terrestr. et fluv. Histor., Il, 1554, p. 130 (Buccinum truncatulum), espèce européenne, acclimatée en de nombreuses localités de l'Afrique, et rééditée par le Doct. H. C. K rer [Die Gatt. Limnaeus, etc... in : Mani: et Cuexxirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° édit., Nürnberg, 1862, p. 32, n° 43, taf. VI, fig. 4-5] sous le nom de Limnaeus unilaasianus Küster. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 147 AGUMINATIANA Limnaea Gravieri Bourguignat, Choa. Limnaea de Baizei Bourguignat, Zanguébar, Tanganika et Nyanza- Oukéréwé. LimosiANA Limnaea Laurenti Bourguignat, Egypte, Tanganika. Limnaea Alexandrina Bourguignat, tout le bassin du Nil, Tangu- nika. Limnaea Natalensis Krauss, Natal. Limnaea orophila Morelet, Benguella. Limnaea Bocageana Morelet, Benguella. Limnaea sordulenta Morelet, Angola. Limnaea Ægyptiaca Bourguignat, Egypte. Limnaea Cleopatrae Letourneux, Egypte. ; AMPULLACEANA Limnaea amygdalina Bourguignat, Egypte. RAFFRAYANA Limnaea Raffrayi Bourguignat, Egypte, Abyssinie. Limnaea Lavigeriana Bourguignat, Tanganika. Limnaea Benguellensis Morelet, Benguella. Limnaea aethiopica Bourguignat, Abyssinie. Limnaea africana Rüppell, Abyssinie, Zanguébar, Tanganika. WAHLIANA Limnaea astilba Bourguignat, Egypte. = PALUSTRISIANA (1) Limnaea Lessepsiana Bourguignat, Egypte (2). » Cette classification ne correspond à aucune réalité : elle place, dans (x) Le Limnaea Lessepsi Bourguignat, que J. R. Bourguignat place à côté du Limnaea (Stagnicola) palustris Müller [Vermium lerr. el fluv. Histor., IT, 1774, p. 131 (Buccinum palustre)] d'Europe, n'a jamais été décrit ou figuré. Je n’aurai-donc pas à m'en occuper. É ‘ J ù (2)-Boureurexar (I: R.), Mollusques de l'Afrique équaloriale, de Moguedouchou à Bagamoyo et de Bagamoyo au Tanganika, Paris, mars 1889, p. 155-156. 148 LOUIS GERMAIN des groupes différents, des formes absolument identiques ainsi que je vais le montrer. A cette longue suite de Limnées s'ajoutent encore celles décrites par le Dr. E. von Martens, E. A. Smrrx,etc….. (x). Quelle est la valeur spécifique de ces diverses Limnées et quels sont les rapports qui les unissent, les caractères qui les séparent ? C'est ce que je vais préciser après une étude très attentive des types (2) de J. R. BourGuIGNar, aujourd'hui déposés dans les Collections du Fig. 31-32, — Limnasa (Radix) africana Rüppell. A gauche : Le type, d'après J. R. Bourguignat; X 3. A droite : Exemplaire du Luwua (Katanga); X 4. Muséum d'Histoire naturelle de Paris. J'éliminerai les Limnaea Lelour- neuxi Bourguignat, Limnaea expansilabris Bourguignat, Limnaea Forskali Letourneux, Limnaea aegyptiacensis Bourguignat, Limnaea Cleopatrae Letourneux, Limnaea amygdalina Bourguignat, Limnaea astilba Bourguignat et Limnaea Lessepsi Bourguignat pour lesquels aucune discussion n'est possible puisqu'ils ne se trouvent pas dans les collections du Muséum et qu'elles n’ont été ni décrites ni figurées (3). (1) La discussion des espèces créées par ces auteurs viendra à sa place dans les pages suivantes. (2) Ces types ou cotypes ont été cédés par J. R. BourGuIGxaT au Muséum d'Histoire naturelle de Paris aussitôt après la publication de ses travaux sur les Mollusques de l'Afrique. (3) Mais simplement nommées, d'abord dans l'Histoire malacologique de l'Abyssi- nie) Paris, 1883, p. 88, puis dans les MoMusques de l'Afrique équatoriale, Paris, mars 1889, p. 195 et 156. ENT MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 149 Parmi les autres, la forme la plus abondamment répandue en Afri- que est le Limnaea africana Rüppell. Je ne reviendrai pas sur ses carac- tères qui ont été exposés dans les pages précédentes. Rappelons seule- ment que son polymorphisme est considérable et qu'il est comparable Fig. 33-34. -- Limnaea (Radix) africana kuppell. Exemplaires du fleuve Kyngani (Zanzibar) déterminés par J. R. BourGulIGnar, à celui de certainés espèces, si plastiques, de la faune paléarctique comme le Limnaea (Limnus) stagnalis Linné (1) ou le Limnaea (Radix) auricularia Linné (2). Comme pour les espèces européennes, il est possible de dire, à propos du Limnaea africana Rüppell et de ses (1) LINNÉ (C.), Systema Naturae, Ed. X, 1758, (2) LÉ (C.), Systema Naturae, Ed. X, 1758, DT SI J 4 (Helix stagnalis). 4 (Helir auricularia). = 150 LOUIS GERMAIN variétés, que-chaque mare, chaque étang, chaque cours d'eau a sa forme de Limnée qui lui est propre. Il n'est donc pas étonnant que de nombreuses espèces aient été créées à ses dépens. Bien souvent, d'ail- Fig. 35. — Linmnaea (Radir) africana Rüppell. Exemplaire du fleuve Kyngani (Zauzibar), déterminé par J. R. BouaGcicxatT; X 5 leurs, le naturaliste descripteur est obligé d'agir ainsi : ne recevant qu'un très petit nombre d'individus recueillis dans des localités fort éloignées les unes des autres, il est avant tout frappé des différences qu'ils présentent. Ce n'est que plus tard, lorsqu'il possède des maté- riaux suffisamment nombreux, qu'il peut réunir, en toute connais- sance de cause, les formes qui lui paraissaient spécifiquement MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 151 distinctes. Il en est tout autrement de J R. BOURGUIGNAT qui, trop souvent, a créé ses espèces sur des échantillons provenant d'une même Fig. 36. — Limnaea (Radix) africana Rüppell. Exemplaire du fleuve Kyngani (Zanzibar), déterminé par J. R. BourGuiGnar ; X 5. localité et n'offrant que des différences individuelles. C'est le cas pour la plupart des Limnées africaines qu'il a décrites. L'examen des types m'a conduit aux conclusions suivantes I. Les Limnaea africana Rüppell, Limnaea alexandrinensis Bour- 152 LOUIS GERMAIN guignat (1), Limnaea Laurenti Bourguignat (2), Limnaea Cailliaudi Fig. 37. — Limnaea (Radir) alerandrinensis Bourguignat. Lac Tauganyika. Type; X 5. G) Limnea Alexandrina BourGuiGNaAT, Histoire Malacologique de l'Abyssinie, Paris, 1883, p. 85, SS, 92 et p. 125, pl. X, fig. 95-06 ; et : Mollusques de l'Afrique équato- riale, Paris, 1880, p. 196 ; et : Histoire Malacologique du lac Tanganika, Paris I, 1890, p. S ; = Limnaea aterandrina ParLarY, Catalogue Faune malacologique Egypte Mémoires Institut égyptien, VI, fase. I, Le Caire, nov. 1909, p. 47 ; = Limnaea exserta variété alerandrina PocLonerA, Moiluschi terr. € fluvial. dell Eritrea…, Bollettino Musei Zoologia Anat. Compar. d. R. Univ. Torino, XIII, n° 313, 4 mars 18098, p. 10. [ (2) Limnaea Laurenti BourGuIGNAT, loc. supra cit., 1883, p. SS (sans description) et : Iconographie malacologique lac Tanganika, Corbeil 1888, pl. I, fig. 21-22 ; et: loc. supra cit., 1889, p. 155 ; et loc. supra cil., 1890, p. 7, pl. I, fig. 21-22. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 153 Bourguignat (1) et Limnaea Lavigeriei Bourguignat (2), classés dans des groupes différents, appartiennent incontestablement à une même “espèce. Fig. 38. — Limnaea (Radix) alerandrinensis Bourguignat. Lac Tanganyika. Type; X 5. Les exempraires types de ces Limnées, donnés par J. R. Boureur- GNAT au Muséum d'Histoire naturelle de Paris, montrent les carac- tères suivants (x) Limnaea Cailliaudi BourGurGxaT, loc. supra cil., 1883, p. 85, 88, 89 et p. 225, pl. X, fig. 1oo-1017 ; et loc. supra cit., 1889, p. 55 ; = Limnaea Cailiaudi PazLarx, loc. supra cit., 1909, p. 46, pl. IT, fig. 36-33-38 ; — Limnaea Cailliaudi Porronera, loc, supra cit., 1898, p. 11. (2) Limnaea Lavigeriana Boureurenar loc. supra cil.,1888, pl. I, fig. 18-19 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 156 ; et : loc. supra cil., 1890, p. 9, pl. I, fig. 18-10. 20 CES 154 LOUIS GERMAIN Les individus déterminés Limnaea africana Rüppell (fig. 33-36, dans le texte) (1) ont une forme globuleuse-ovoïde ; leur spire est courte et leur dernier tour, très grand, présente un profil à peine méplan ‘en son milieu, contrairement à la figuration donnée par J. R. Bour- GUIGNAT en 1883 (2). L'ouverture est ovalaire, très ample. Les dimen- sions des deux échantillons sont les suivantes Longueur : 19-20 à millimètres ; diamètre maximum : 11 3/4-19 à millimètres ; diamètre minimum : 8 49 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 14-15 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 7 4-8 4 mil- limètres. 5 Le petit exemplaire est plus globuleux. Tous les deux ont un test mince, fragile, corné blond très pàle et absolument transparent. Les stries longitudinales sont bien accusées, principalement sur le grand individu qui possède une sculpture curieuse : au dernier tour (fig. 36, dans le texte) existent des stries écartées, très accentuées, subobliques et légèrement onduleuses entre lesquelles s'intercalent de très fines stries longitudinales serrées et parallèles aux stries principales. Sous le nom de Limnaea alexandrinensis Bourguignat (3) (fig. 3-38, dans le texte), j'ai trouvé un exemplaire (4; d'une forme assez globu- leuse, à spire courte et aiguë, avec un dernier tour très gros ovoïde- ventru. Il mesure 20 & millimètres de longueur, 13 & millimètres de diamètre maximum et 10 millimètres de diamètre minimum. L'ou- verture atteint 15 millimètres de hauteur sur Q millimètres de dia- mètre (5). Comparée aux Limnées étiquetées africana Rüppell, cette coquille en diffère par quelques détails très secondaires et surtout par sa forme plus courte et son dernier tour plus renflé (6). (x) Cf. également : PI. IV, fig. 1o-11. (2) J. R. BounGuIcnarT, Histoire malacologique de l'Abyssinie, Paris, 1883, pl. X, fig. 09. Cette figure représente un individu avec le dernier tour de spire méplan en son milieu. Elle correspond à une forme exceptionnelle. (3) J. R. BourGuiGxar orthographie : Limnaea Alexandrina. -(4) I provient du fleuve Loukouga [= Lukuga], tributaire du lac Tanganyika. (5) J. R. BourGurGnar (loc. supra cit., 1883, p. 92 et 1890, p. 8) donne à son type « 25 millimètres de longueur et 14 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 1$ millimètres). I} a signalé, sous le nom de variété gracilis Bourguignat, une forme des environs d'Alexandrie, de taille moitié plus petite. (6) Cette Limnée est la forme d'africana la plus répandue dans le bassin du Nil Elle est abondante dans le Nil Bleu (Verneaux, F. Carzrraur) et s'est répandue jusqu'en Basse-Egypte : Ile de Choubrah près le Caire, Gabbari, Haggar et Naouatieh MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 155 Deux échantillons, provenant du lac Tanganyika, sont étiquetés Limnaea Laurenti Bourguignat (fig. 39-42, dans le texte). Ils mesurent Ê Fig. 39. — Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignat. Lac Tanganyika. Cotype; X 5. 21 1-23 millimètres de longueur, 13-14 millimètres de diamètre maxi- mum et 9-10 millimètres de diamètre minimum. Leur ouverture a — Hagueret el Naouatié] près de Ramlceh [Ixnès Be»] et canaux d’Alexandrie LetTourneux]. Elle vit également dans le lac Tanganyika (Cf. : J. R. BourGuIGNAT, loc, supra cit., 1883, p. 93, et P. Parcary, loc, supra cit., 1909, p. 47). 156 LOUIS GERMAIN 15-16 millimètres de hauteur sur 8 1-9 millimètres de diamètre (1). Fig. 40. — Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignat. Lac Tanganyika. Cotype; X 6. De forme assez globuleuse, il est à peu près impossible de distinguer le plus petit de l'individu pris pour type du Limnaea alexandrinensis (1) Dans sa description, J. R. BounGuiGnar [loc. supra cit., 1890, p. 7] donne à cette Limnée 25 millimètres de longueur et 13 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 16 millimètres : diamètre de l'ouverture : S & miliimètres). Il la cite des cours d’eau de la Basse Egypte [Laurenr Decousée] el du lac Tanganyika, près du Loukouga [= Lukuga] et au voisinage de l'embouchure du Malagarazi. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 157 Bourguignat. Le grand est légèrement plus allongé et son ouverture, un peu plus oblique de gauche à droite, a son bord externe subsi- nueux. Le test est mince, léger, d'un corné blond très pâle et absolu- ment transparent. Fig. 41. — Limnaea (Radir) Laurenti Bourguignat. Lac Tanganyika. Cotype; X 5. Le type du Limnaea Cailliaudi Bourguignat manque dans les collec- tions du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Mais, d'après les figures données par J. R. BourGuiGxar et par P. Pazcary (1) il est (x) Pazrary (P.), Catalogue Faune Malacologique Egypte, Mémoires Instilut égyp- tien, VI, fasc. I. Le Caire, nov. 1909, p. 46, pl. IT, fig. 36-37-88. 4 * PATENT TR 158 LOUIS GERMAIN impossible de trouver un caractère spécifique permettant de distin- guer cette forme des précédentes. Elle est également ovalaire ventrue, : avec une spire courte, aiguë, composée de 4-5 tours dont le dernier. Fig. 42. — Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignat. Lac Tanganvyika. Cotype; X 5. très grand, dépasse un peu les 2/3 de la longueur totale de la coquille. La taille peut atteindre 28 millimètres de longueur et 15 millimètres de diamètre (1). On peut se demander pour quelles raisons J. R. Bour- GUIGNAT à rapproché cette coquille du Limnaea (Limnus) stagnalis Linné ; il n'y a vraiment aucune analogie entre ces deux Limnées. (x) P. Parrany a signalé une variété minor Pallary (loc. supra cit., 1909, p. 46) de dimensions. moitié plus petites. Elle a été recueillie à « Alexandrie, Gabbari, | | MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES : 159 Les trois Limnées considérées comme types du Limnaea Lavigeriei Bourguignat (1) (fig. 43-48, dans le texte), proviennent de Kibanga (lac Tanganyika). Toutes ont un galbe différent, mais aucune ne correspond à la figure, un peu extraordinaire, donnée par J. R. Bour- GUIGNAT (2). , Fig. 43-44. — Limnaea (Radix) Lavigeriei Bourguignat. * Lac Tanganyika. Cotypes; X 5. Ramleh [pe Luorezreme], Ismaïlia [E. Vassez], Matarich [R. P. Temnanp]| et dans les canaux du Marg près Le Caire ». Le type, originaire du Lac Dembea (Abyssinie), habite également le cours du Nil Bleu et ccui du Nil Blanc qu'il descend jusqu'aux environ du Caire. à (x) J. R. BoureurGnar orthographie : Limnaea Lavigeriana. (2) Cette espèce, dit J. R. BourGuienar, est « caractérisée par une ouverture con- tractée par suite d’un aplatissement du bord externe » (loc. supra cit., 1890, p. 10). La figure donnée (id., pl. I, fig. 18) est certainement une anomalie. : Cette forme vit dans le lac Tanganyika, sur la côle occidentase, depuis Kibanga jusqu’au fleuve Loukouga [= Lukuga]. « Vers le Loukouga, celte espèce à une tendance à varier dans ses proportions ; ainsi l’on trouve, vers le déversoir du lac, des individus souvent un tiers plus petits, caractérisés par une spire plus courte et plus ventrue » [J. R. BourGurGnat, loc. supra cit. 1890, p. 10]. 160 LOUIS GERMAIN fi La première (fig. 47, dans le texte) est une forme très couyrte (lon- gueur : 14 } millimètres ; diamètre maximum : 10 millimètres ; dia- mètre minimum : 8 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 11 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 6 millimètres), globuloïde et cer- tainement anormale. Le bord externe de son ouverture est subrecti- Fig. 45-46. — Limnaea (Radix) Lavigeriei Bourguignat. Lac Tanganyika. Types; X 5 ligie en son milieu. Les deux autres (fig. 45-16, dans le texte) sont également des formes courtes, globuleuses et qui semblent peu nor- males. Elles mesurent 15-18 millimètres de longueur, 10 à-1r milli- mètres de diamètre maximum et 8 4S millimètres de diamètre mini- mum. Leur ouverture atteint 13 4-13 millimètres de hauteur sur 7-5 millimètres de diamètre. Enfin, sous ce même nom de Limnaea Lavigeriei Bourguignat existent deux cotypes provenant d'une loca- -natur., Zoologie, VIII, Paris, 1908, p. 264, fig. 4. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 161 lité inconnue. Ils correspondent à une forme écourtée du Limnaea -africana Rüppell (1). (Fig. 43-44 et 48-49, dans le texte.) IT. Les Limnaea Raffrayi Bourguignat (2) et Limnaea aethiopica Fig. 47. — Limnaea (Radix) Lavigeriei Bourguignat. Lac Tanganyika. Type; X 5. Bourguignat (3) appartiennent à une même forme qui n'est qu'une mutation elata du Limnaea africana Rüppell. Le premier (fig. 50, 51 et 53, dans le texte) est représenté par un (x) Ces individus atteignent 18-21 + millimètres de longueur, 11-14 millimètres de diamètre maximum et 9-11 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture à 13-16 millimètres de hauteur sur 7-8 millimètres de diamètre. (2) Limnaea Raffrayi BourGuIGNAT, loc. supra cil., 1883, p. 85, 88, 93 et p.125, pl. X, fig. 07-08 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 156 ; — Limnaea Raffrayi POLLONERA, loc. supra cit., 1898, p. 11 ; = Limnaea Rajfrayi Parzany, loc. supra cit., 1909, p. 47. (3) Limnaea æthiopica BourGurenat, loc, supra cil., 1883, p. 85, 88, 94 et p. 125, pl. X, fig. 92-93 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 156 ; — Limnaea aethiopica Neuvirre etAntTHony, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, n° 5, p. 519 ; et : Annales Sciences 21 162 LOUIS GERMAIN exemplaire incomplet (il manque le premier tour de spire). C'est une- coquille oblongue bien allongée, en forme d'oublie (1), avec un der- nier tour d'abord étroit, puis élargi à la base et à profil subméplan Fig. 48. — Limnaea (Radir) Lavigeriei Bourguignat. Lac Taoganvika. Cotype; X 5. en son milieu. L'ouverture est ample, subverticale, bien arrondie à la base. Le test est assez mince, jaunacé clair, subtransparent. Lon- gueur : 22 4 (?) millimètres ; diamètre maximum : 13 4 millimètres ; (x) Cette espèce ressemble [comme le Limnaea aethiopica Bourguignat], dit, J. R. BoureulenaT (loc. supra cit., 1883. p. 94] « à une oublie (oblea) ». ' * MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 163 LA 9 “diamètre minimum : 10 1/5 millimètres : hauteur de l'ouverture 15 3 millimètres ; diamètre de l'ouverture : S millimètres (x) (2). RE à | ; É Fig. 49. — Limnaea (Radix) Lavigeriei Bourguignat. | Lac Tanganyika. Cotype; X 5. F % (x) J. R. BoureurGar (loc. supra cit., 1883, p. 95) donne, au type qu'il décrit, 27 00 millimètres de longueur et 13 millimètres de diamètre. Hauteur de l'ouverture : r9 millimètres. (2) Cette Limnée, primitivement recueillie dans la vallée de l’Anséba aux environs -d’Abrechoho (Abyssinie) [A. Rarrray] a été retrouvée, dans la Somalie italienne (Adi Ugri, Adi Caié, Barachit, Asmara, Degrà près de Saganeiti (forme plus ventrue dans cette dernière localité) avec le Limnaea exserta Martens, par le général G. di Boccarn [Cf. : C. PoronerA, loc. supra cit., 1898, p. 11] et à Gabbari, aux environs d’Alexan- -drie [LETOURNEUx |]. 164 LOUIS GERMAIN Le type du Limnaea aethiopica Bourguignat (fig. 54, 55, dans le- texte) est également brisé (1). Il ne se distingue guère de la coquille Fig. 50-51. — Limnaea (Radix) Raffrayi Bourguignat. L'Hamacen (Abyssinie). Type; X 5. précédente que par sa taille plus faible : longueur : ? (dernier tour = 15 millimètres) ; diamètre maximum : q à millimètres : diamètre minimum : 7 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 12 millimètres ; (1) Les tours supérieurs de la spire manquent. 1 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES Fig. 52 (à gauche). — Limnaea (Radix) aelhiopica Bourguignat. Type; d’après J. R. BourGuIGnaT; X 3. Fig. 53 (à drorle). — Limnaea (Radix) Raffrayi Bourguignat. Type; d’après J. R. BourGuiGnar; X 3. Fig. 54-55. — Limnaea (Radix) aethiopica Bourguignat. Abyssinie. Type; X 5. 166 LOUIS GERMAIN diamètre de l'ouverture : 6 & millimètres (1). Le dernier tour, bien | ovoïde allongé, est élargi à la base ; le test est mince, fragile, d'un | corné blond très clair, presque transparent (2). | Le nom de Raffrayi étant le premier qui ait été imprimé doit être (3) | | | Fig. 56-57. — Limnaza (Radir) kynganicensis Bourguignat. Fleuve Kyngani. Type; X 6. conservé pour désigner cette variété qui se distingue du Limnaea africana Rüppell typique par son galbe plus allongé et son dernier tour de forme plus oblongue (4). | (x) J. R. Bounrçeuiexar donne, au type qu'il décrit, 22 millimètres de longueur et 10 millimètres de diamètre. Hauteur de l'ouverture : 14 millimètres. >) Cette Limnée a été recueillie, par A. RarFra», dans la vallée de l’Anséba, aux environs d'Abrechoho (Abyssinie). (3) A la page 85 de l'Histoire Malacologique de l'Abyssinie, Paris, 18S3. (4) H. Neuve et R. Anruony (loc. supra cit., VIII, 1908, p. 265) ont parfaitement saisi les rapports qui unissent les Limnaea africana Rüppell et Limnaea aethiopica Bourguignat. Ils donnent (p. 265, fig. 4) une exacte figuration de cette dernière d’après les individus recueillis, par H. Neuvizee et M. de RornsemizLp, au voisinage du lac Haromaya (près de Harrar), à l'altitude de 2.035 mètres (Abyssinie méridionale). Ces individus, de petite taille, ne dépassent pas 12 millimètres de longueur sur 6 4 « millimètres de diamètre. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 167 IT. Le Limnaea acroxa Bourguignat (1) est, ainsi que l'a déjà remarqué P. ParLary (2), une forme jeune du Limnaea Cailliaudi Bourguignat (3). Comme chez toutes les Limnées non adultes du groupe du Limnaea africana Rüppell, son dernier tour, renflé, un peu globuleux, est surmonté d’une spire élancée terminée par un sommet aigu (4). Fig. 58-59. — Limnaeu (Radix\ zanzibaricensis Bouriguignat. Bagamoyo. Type; X 6. Les Limnaea kynganicensis Bourguignat (5) et Limnaea zanziba- ricensis Bourguignat (6) n'ont jamais figurés, mais seulement très sommairement décrits en 1889. Ge sont manifestement de jeunes (x) Limnaea acrora BourGeuiGnarT, loc. supra cit., 1883, p. 85, 88, go et p. 12b, pl. X, fig. 94 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 155. (2) Pazzary (P.), loc. supra cil., novembre 1909, p. 47. (8) J. R. BourGurenar (loc. supra cit., 1883, p. 92) cite le Limnaea acroza Bourgui- gnat du lac Dembea (Abyssinie) [VerreAux] et de l'étang de Nefieh, près d’Ismaïlia, dans la Basse-Egypte [LETOURNEUX]. (4) Longueur : 20 millimètres, diamètre : 9 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 10 millimètres. Ces dimensions sont celles de la description de J. R. BouRGUIGNAT (loc. supra cit., 1883, p. 91). (5) Limnaea Kynganica Bourguignat, loc. supra cit., 1883, p. 88 (sans description) ; et : loc. supra cit., 1889, p. 158. (6) Limnaea zanzibarica Bourguignat, loc. supra cit., 1883, p. 88 (sans descrip- tion) , et : loc. supra cit., 1889, p. 158. 168 S LOUIS GERMAIN Limnées appartenant encore au même groupe (1). Le type de la pre- mière, recueilli dans le fleuve Kyngani (fig. 56-57, dans le texte) mesure 11 1/4 millimètres de longueur, 6 & millimètres de diamètre maxinyum et 5 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture à 7 à millimètres de hauteur et 5 millimètres de diamètre (2). Le type du Liminaea zanzibaricensis Bourguignat provient de Bagamoyo (3). Il mesure 10 millimètres de longueur, 6 millimètres de diamètre maximum et 4 millimètres de diamètre minimum. L'ouverture atteint 7 à millimètres de hauteur et 4 1/4 millimètres de diamètre (4). Cette coquille (fig. 58-59, dans le texte), qui se fait remarquer par sa spire notablement tordue, est peut-être le jeune du Limnaea exserta Martens. IV. J'ai montré précédemment que le Limnaea Perrieri Bourgui- gnat [—Limnaea Perrieriana Bourguignat + Limnaea Poirieri Bour- guignat+Limnaea Revoili Bourguignat] était la forme représentative, propre au Somal, du Limnaea exserta Martens. V. Le Limnaea Jouberti Bourguignat (5) est une coquille ovalaire, élargie à la base et imperforée (fig. 60, dans le texte). La spire, assez aiguë, comprend 5 fours convexes, le dernier très grand, bien élargi à la base, mais notablement plus ventru que sur la figuration donnée par J. R. BourGuiGNar et rappelant le véritable Limnaea afri- cana Rüppell. L'ouverture est oblique, ovalaire, anguleuse en haut, avec son maximum de largeur vers la base. Elle atteint 12 millimètres de hauteur et 9 à millimètres de diamètre maximum : ses bords mar- ginaux sont réunis par une callosité blanche. La coquille mesure 17 millimètres de longueur et 10 millimètres de diamètre maxi mum (6). (x) Il est impossible de préciser, étant donné le très jeune âge de ces coquilles, à quelle forme elles appartiennent plus particulièrement. (2) J. R. BourGuIGxarT ne donne pas de dimensions du type qu'il décrit. (3) Un peu au sud de Bagamoÿo, dans la vallée du Kyngani. (4) Le type décrit par J. R. BounGuiGxar (loc. supra cil., 1889. p. 15S) mesurait 12 millimètres de longueur et 5 millimètres de diamètre. (5) Limnaea Jouberti BourGuIGnaT, loc. supra cil., 186$, pl. I, fig. 23 ; et loc. supra cit., 1890, p. 7, pl. I, fig. 28. (6) J. R. BourGuIGnar (loc. supra cit., 1890, p. 7) donne, au type qu'il décrit, ar millimètres de longueur et 11 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 13 millimètres : diamètre de l'ouverture : 9-10 millimètres). MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 169 Je considère actuellement cette coquille comme une variété locale du Limnaca africana Rüppell, assez distincte du type pour être von- servée (1). lig. 60 (1 gauche). — limnaea (Radir) Jouberti Bourguiguu'. D'après J. R. BOURGUIGNAT; X 38. lis 61 (à droile). — Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignal. D'après J. R. BourGuIGxar; X 4. VI. Le Lininaea undussumae Martens (2) est une coquille (3) d'assez grande taille (longueur : 0 millimètres ; diamètre maximum : 13 mil- limètres ; diamètre minimum : 8 £ millimètres ; hauteur de-l'ouver- ture : 15 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 5 £ millimètres), de ; 2 ) (x) Cette variété vit sur la côte occidentae du lac Tanganyika, « principalement autour de la presqu'île Oubouari ». L'éxemplaire du Muséum provient de Kibanga. (2) Lümnaea undutsumae Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 135, taf. I, fig. 18 et taf. VI, fig. > ct 5 ; = Limnaea undussumae GErmaIN, Mollusques terrestres et fluviatiles Afrique centrale française, Paris, 1907, p- 492 ; = Limnaea undussumae GErMaIN, Bulletin Muséum hist. natur. Paris, 1912, p. 7S ; = Limnaea (Radir) undussamae DAUTzENBERG cl GERMaIN, Revue zoologique africaine, IV, fasc. TI, Bruxelles, 1914, p. 39 ; — Lymnaea undussumae Tuer, Molluslien, Wissensch. Ergebnisse , d. deutschen Zentral-Afrika-Expédition, III, Leipzig, 1911, p. 208. (3) Ce Limnuea undussumae Martens est connu des ruisseaux de Taroro, des rives ouest de l’Albert-Fdouard (par 0°30° de latitude Sud) et de diverses rivières jetant dans l'Issango (vers 0°20° latitude Nord) [F. SrunrMann, in : E. von Martens, loc. supra cil., 1897, p. 135]. On connaît encore cette espècé du lac Mohasi [J. Trrezs, loc. supra cil., xg1x, p. 208], du Ndelé et du Mamoun (terriloire du Chari) [A. Cnevazier, in : Louis GERMAIN, loc. supra cil., 1907, p. 49] ct, enfin, de quelques localités du bassin du Congo (Kisantu ; marais piès de Bukama ; dans :e Loualaba [= Lualaba] entre Kikondja et Bukama) [Dr.J. BeqQuarenr, in Pn. DaurzeNserc et L. GERMaAIN, loc. supra cit., 1914, p. 39]. 1Ù 170 LOUIS GERMAIN forme allongée paraissant intermédiaire entre le Limnaea natalensis- Krauss et le Limnaea exserta Martens, et rappelant tout à fait quelques- formes du Limnaea alexandrinensis Bourguignat. Ce Limnaea undus-- sumae Martens n'est, bien certainement, qu'une forme locale du Limnaea africana Rüppell (1). Fig. 62-63. — Limnaea (Radix) Bocagei Morelet. Angola. Cotype; X 5. VII. Les Limnaea Bocagei Morelet (2), Limnaea benguellensis- (x) Une variété Courleli Germain [Mollusque Afrique centrale française, Paris, 1907, p. 492, pl. V, fig. 2), découverte par A. CnevaLier dans les rivières du Mamoun (bassin du Chari), étab:it un nouveau chaïînon entre les deux espèces. (2) Limnaea Bocageana MoneLer, Voyage Dr. Fr. Wezwirsen royaumes Angola et Benguella, Mollusques terrestres et fluviatiles, Paris, 1868, p. S6, n° 58, pl. VII, fig. 3 ; — Limnaea Bocageana BounGuIGNAT, loc. supra cit., 1889, p. 196 ; = Limnaeus Bocageanus CLessix, Die Familie der Limnaeiden, in : Mannin et CneMNITz,. Systemat, Concylien-Cabinet, 2» édit., Nürnberg, p. 393, n° 120, taf. LV, fig. 7m © MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 171 Morelet (1), Limnaea orophila Morelet (2) et, très probablement, les Limnaea sordulenta Morelet (3) et Limnaea Cameroni Bourguignat (4) appartiennent à une seule espèce qui n'est, elle-même, qu'une forme locale du Limnaea africana Rüppell. Le Muséum d'Histoire naturelle de Paris possède des cotypes des -espèces de À. MoreLer. J'ai ainsi pu faire les observations suivantes :) Les Limnaea Bocagei Morelet, Limnaea benguellensis Morelet et Limnaea orophila Morelet sont indiscernables de certaines formes du Limnaea africana Rüppell. Le Limnaea Bocagei Morelet est représenté (fig. 62-66, dans le texte), par quatre individus ayant les dimensions suivantes (5) : DÉSIGNATION © LONGUEUR DIAMÈTRE DIAMÈLHK HAUTEUR DIAMNÈTRE DES KCHANTILLONS TOTALE MAXIMUM MINIMUM DE L'OGVERTURE| DE L'OUVERTURE ne AO millim, millim. millim. millim. : millim,. 22 3/4 13 9 17 1/2 21 12 4 | 15 4/2 18 10 1/2 14 17 10 2 13 Les exemplaires a et b, très grands (6), fortement allongés, ont un (x) Limnaea Benguellensis MoreLer, loc. supra cit., 1868, p. 86, n° 59, pl. VI, fig. 4. [= Limnaea succinoides Morerer, Journal de Conchyliologie, Paris, 1866, p. 167, non Limnaea succinea Desmayes, Voyage dans l'Inde par BÉLANGER, Zoologie, p. 418, pl. Il, fig. 13-14, espèce de l'Inde ; = Limnaeus succinoides CLessiN, loc. supra cit., 1886, p. 399, n° 130] ; — Limnaea Benquellensis BourGuIGNAT, loc. supra cit., 1889, p. 156 ; = Limnaeus Bengueïlensis Créssix, loc. supra cit., 1886, p. 393, n° 119, taf. LV, fig. 11 (figure peu exacte et d’un mauvais coloris). (2) Limnaea orophila Morezer, loc. supra cit., 1868, p. 87, n° 671, pl. VIT, fig. 4 ; — Limnaea orophila Boureuienar, loc. supra cit., 1889, p. 156.;= Limnaea nata- lensis variété orophila JiokeLr, Fauna der Land-und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost- Afrik., Dresden, 1874, p. 191, taf. MI, fig. r ; = Limnaea natalensis variété orophila -Convozzx, Annals South Africain Museum, XI, part HI, 1912, p. 234. (3) Limnaea sordutenta Morezer, loc. supra cit., 1868, p. 87, n° Go, pl. VIP Afonno — Limnaea sordulenta BoureuIGnaT, loc. supra cil., 1889, p. 156. (4) Limnaea Cameroni BourGUIGNAT, loc. supra cit., 1883, p. 88 (sans description) et :-loc. supra cit., 1889, p. 197. (5) Ces exemplaires proviennent de la station-type : les étangs profonds qui avoisi- nent le fleuve Cuije, entre Quibinda et Quitaga (District de Pungo-Adungo). La même forme vit également dans les marécages du district d’Ambaca, près du fleuve Lucula : (Cf. À. Moreter, loc. supra cit., 1868, p. 86.) el (6) A. Monezer (loc. supra cit., 1868, p. 86) donne, au type décrit, 24 millimètres .de longueur et 14 millimètres de diamètre. 172 LOUIS GERMAIN dernier tour méplan (1), principalement du côté de l'ouverture. Cette dernière est relativement haute, comme prolongée au delà du dernier tour, ce dernier tour étant fortement aténué à sa partie inférieure. Ces Fig. 64-65. — Limnaea (Radix) Bocagei Morelet. Pungo Adango {Angola). Cotvpes: X 5. caractères, déjà moins nets chez l'échantillon b, le sont encore beau- coup moins chez l'individu €, qui, bien plus ovalaire (fig. 64, dans (1) Le méplen du dernier teur est fort exagéré sur les figures données par A. Mo- / RELET. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 173 le texte), est à peine distinct de certaines formes orientales du Lim- naea africana Rüppell. Le spécimen d est encore plus ovalaire, subglo- buleux. Tous ont un test mince et très fragile. Il est corné blond ou Fr Fig. 66. — Limnaea (Radix) Bocagei Morelet. Pungo Adango (Angola). Cotype; X 5. jaunâtre, recouvert parfois (exemplaires à et b) d’un épiderme brun foncé ou noir. Les stries longitudinales sont irrégulières, obliques et subonduleuses. 174 LOUIS GERMAIN Trois Limnées ont été étiquetées benguellensis par A. MORELET (fig. 67-52, dans le texte) (1), Elles mesurent respectivement 16-16 à et 19 millimètres de longueur ; 10-9 3/4 et 11 millimètres de diamètre maximum ; 8 à, 3 3/4 et q 3/4 millimètres de diamètre “4 | | | Fig. 67-68. — Limnaea (Radïx) beuguellensis Morelet. Environs du Cap Negro (Benguella). Cotvpe; X 5. minimum ; l'ouverture ayant 7 1/4, 8 &et S 3 millimètres de hauteur pour 6-6 et 6 millimètres de diamètre (2). La forme générale est ovalaire allongée, comme chez le Limnaea alexandrinensis Bourguignat ; le dernier tour, bien ovoïde, est à peine à profil subméplan en son milieu. Il en résulte que le bord externe (x) Elles proviennent de la localité type : les bords du Rio Ccroca, près du Cap Ne- gro (Benguella). (2) Le type décrit par A. Monerer (loc. supra cit., 186$, p. S6) mesurait 24 milli- mètres de longueur et 12 millimètres de diamètre. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 175 de l'ouverture est beaucoup moins sinueux que sur la figure donnée par À. Morerer (1). Le test est mince, très fragile, d'un corné blond clair absolument transparent, garni de fines stries longitudinales. Le Limnaca orophila Morelet (2)est une forme un peu plus ovalaire Fig. 69-70. — Limnaea (Radix) benguellensis Morele:. Environs du Cap Negro (Benguelia). Cotype; X 5. allongée (longueur : 23 millimètres ; diamètre : 12 millimètres), composée de 5 tours de spire, le dernier très grand et très légèrement subméplan en son milieu. 8) Le Limnaea sordulenta Morelet (3) diffère par sa taille plus petite (x) Cette figure (pl. VI, fig. 4) est la moins exacte de toutes celles données par A. Monezrr. Elle représente, évidemment, un exemplaire exceptionnel. (2) Le Limnaea orophila Morelet a été découvert « dans une fontaine de la serra de Xella, à environ 1.400 mètres au dessus du niveau de la mer » (Benguella) [Dr. F. * Wezwirscu, in : À. Morezer, loc. supra cit., 1868, p. 88]. (3) Cette Limnée vit dans le fleuve Dande, près de Bombo (Angola). Lx 176 LOUIS GERMAIN (longueur : 14 millimètres ; diamètre : ro millimètres), sa forme plus globuleuse (fig. 73-76, dans le texte) et son dernier tour plus arrondi surmonté d'une spire plus acuminée terminée par un sommet aigu. C'est eractement cette mème forme qui a de nouveau été décrite Fig. 71-72. — Limnaea (Radix) benquellensis Morelet. Environs du Gap Negro (Benguella). Colype; X 5. sous le nom de Limnaea Cameroni Bourguignat. Les types de l’au- teur, au nombre de cinq, proviennent du fleuve Kyngani, en face de Zanzibar. Ils ont les dimensions suivantes (v. tableau de la page 157}. La forme générale est subglobuleuse un peu ventrue (fig. 77-$r, dans le texte) ; la spire est aiguë avec un dernier tour grand et arrondi convexe. L'ouverture est relativement large par rapport à sa hauteur. Le test est mince, fragile, transparent, d'un corné ambré brillant garni de stries longitudinales obliques, irrégulières et plus ou moins subonduleuses, 4 È MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 177 LONAUEUR PIAMÈTUE DIAMËTRE HAUTEUR DIA MÈTRE TOTALE MaxIMIM MINIMUM DK L'OUVERTURE DE L OUVERTURE millim. illim. millim. millim. millim. 6 1/4 6 6 ; 6 6 5 3/4 5 1/4 5 5 4 1/2 Fig. 13 14. — Limnaea |Radix) sordulenta Morelet. Bagamoyo. Exemplaires nommés par J. R. BourGuIGnar; X 5. Cette forme (1) est certainement le jeune âge d'une des Limnées précédentes. (x) « Cette Espèce » dit J. R. Boureurenar (loc. supra cil., 1889, p. 157) ressemble comme taille, comme coloration et comme aspect, à la Limnaea acroæa de la région nilotique.. » Nous avons vu précédemment que ce Limnaea acroxa Bourguignat était le jeune du Limnaea africana Rüppell, notamment de la forme nommée Limnaea Cail liaudi par J. R. BourGUIGNAT. 23 178 LOUIS GERMAIN Fig. 75-16. — Limnaea (Radir) sordulenta Morelet. Bagamoyo. Exemplaires nommés par J. R. BounGuiGxatT; X 5. Fig. 11-18. — Limnaea (Radir) Cameroni Bourguignat. Fleuve Kyngani (Zanzibar). Cotypes; X 5. ns MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 179 VIII. E. À. Suiru a décrit et figuré, sous le nom de Limnaea elme- teitensis Smith (1), une coquille recueillie dans les lacs Elmeteita et Baringo par J. W. Grecory. De forme ovalaire, sa spire est acuminée et compte cinq tours convexes à croissance très rapide. Le dernier est 1 Fig. 19, 80, 81. — Limnaea (Radix) Cameroni Bourguignat. Fleuve Kyngani (Zanzibar). Cotypes; X 5. grand, régulièrement convexe et un peu ventru. L'ouverture, subpy- riforme, anguleuse en haut et bien arrondie à la base, mesure 16 mil- limètres de hauteur sur 9 millimètres de diamètre. La coquille atteint 23 millimètres de longueur et 13 millimètres de diamètre. Le test des individus adultes est nettement malléé, mais les malléations sont très faibles sur les exemplaires jeunes. Je crois que cette espèce doit être conservée et qu'il faut y rattacher, (x) Limnaea Elmeteitensis Smrtn, A list of the Land and Fresh-Water Mollusca col- lected by Dr. J. W. Grecony in east Africa during his expedition to Mount Kenia, with descriptions of à few new species ; Proceedings Malacological Society of London, I, part IV, London, Oct. 1894, p. 167, n° 19, figuré à la page 166. An 2: Lx Li A û FE 50 fe y Du 1 VE \ 5 180 LOUIS GERMAIN comme variété locale, le Limnaea humerosa Martens (1) (2). C'est une coquille d'assez grande taille, puisqu'elle atteint jusqu'à 23 milli- mètres de longueur (3), de forme ovalaire allongée, dont la spire, Lac Haoûssa Fig. 81-83 — Limnaea Chan) Cravieri Bourguignat. Choa). Type; X #. composée de 4-5 tours à croissance très rapide, est un peu aiguë. Le dernier tour est très grand, ovalaire allongé, percé d'une ouverture : subovale dont les bords sont réunis par une callosité blanche. Le (x) Limnaea humerosa Martexs, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berhn, 1897, p. 135, taf. VI, fig. 1 ; — Limnaea humerosa GErMANN, Mollusques Afrique cen- trale française, Paris, 1907, p. 491. { (2) Le Limnaea humerosa Martens vit dans l'Ouganda, dans la Victoria Nyanza (près d’Itole, dans le golfe d'Emin-Pacha) [F. Srumzmanx] et dans le lac Manyara (O0. Bau- MANN] (Cf. : E. von Manrexs, loc. supra cit., 1807, p. 135). Elle a été retrouvée dans les rivières du Mamoun (territoire du Chari) par A. Cuevarier (Cf. Louis GERMaAIN, loc. supra cil., 1907, p. 492). (3) Le Dr. E. von Manrexs (loc. supra cit., 1897, p. 135) donne les dimensions sui- vantes ; longueur : 19-23 1/2 milimètres ; diamètre maximum : xx 1/2-19 1/2 milli- mètres ; diamètre minimum : 9-10 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 14-18 milli- mètres ; diamètre de l'ouverture : 8 1/2-9 millimètres. Un exemplaire, recueilli par A. CuevaLiER, mesurait 20 1/2 millimètres de longueur et 11 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 15 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 3 millimètres), MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 181 Dr. E. von Marrens à, de plus, signalé une variété formant passage au Limnaea elmeteitensis Smith et se rapprochant beaucoup de cette dernière espèce (1) C'est avec raison que E. von Martens fait remar- quer l’analogie que montre cette Limnée avec le Limnaea javanensis Mousson, de l'archipel malais. Fig. 84-85 — Limnuea (Radix) Debaizei Bourguignat. Kibanga. Type; X 5. IX. Le Limnaea Gravieri Bourguignat (2) est une excellente espèce, très distincte par sa forme suboblongue ventrue, ampullacée, rappe- lant les Limnées du groupe du Limnaea acuminata de Lamarck (3) de l'Inde. Le type des collections du Muséum d'Histoire naturelle de Ê (x) « Sehr ähnlich dieser Varictät nur etwas kleiner und mehr gelblich gefärbt, das Gewinde verhältnissmässig ein wenig länger, ist L. elmeleitensis E. À. Smith ». Cette variété a été recueiilie par F. STuHLMaNN dans l’Usarame. (2) Limnaea Gravieri BOURGUIGNAT, Mollusques terrestres et fluviatiles recueillis par M. Pau Sozerzzer dans son voyage au Choa, Paris, Septembre 1885, p. 23, pl. I, fig. 6 : et : loc. supra cit., 1889, p. 155 :—Limnaea Gravieri Porrowera, Molluschi delle Scioa e della Valle dell’ Havash, Bollettino d. Società Malacologica Ialiana, XTIT, fase. II, 1888, p. 31 (du tiré à part). (3) Lamarok (T. B. M. de), Histoire naturelle des animaux sans vertèbres ; VI, par:. IT, Paris, Avril 1822, p. 160, n° 6 ; et 2° édit. [par G. P. Desnayes], VIII, Paris, 15Y, p. 41x, n° 6. Espèce figuréc notamment par B. Deresserr, Recueil coquilles décrites 182 LOUIS GERMAIN Paris est en mauvais état ; il a été recueilli dans le lac Haoussa [=lac Aussa] (Choa) par P. Soreirrer. C'est une coquille composée de 4 tours de spire (fig. 82-83, dans Je texte, les trois premiers extrê- mement petits terminés par un sommet aigu et le dernier énorme, formant presque toute la coquille. L'ouverture, très ample, est subver- ticale, ovalaire oblongue, haute de 15 millimètres, large de 8 milli- mètres. Le test est mince, fragile et finement strié. La longueur est de Fig. 86-87. — Limnaea (Radix) Debaizei Bourguignat. Bagamoyo. Jeunes; cotypes; X 6. 16 à millimètres, le diamètre maximum de 11 à millimètres et le diamètre minimum de S millimètres (1). A cette espèce il faut rapporter le Limnaea Debaizei Bourguignat (2) par Lamanck, Paris 1841, pl. XXX, fig. 6 ; et par S. Haxzey et W. TueoBarn, Concho- logia Indica, London, 1854, p. XVI et p. 30, pl. LXIX, fig. S-0. 4) J. R. BounrGuiexar (loc. supra cit., 1885, p. 24) donne, au type qu'il décrit, 22 millimètres de longueur et 13 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 17 millimètres). 2) Limnaea Debuizei BourGuiGxar, loc. supra cil., 1883, p. So (sans description) ; et : Mollusques nouveaux du Nyanza-Oukéréwé, Bulletins sociélé malacologique France, IV, Paris, Juillet 18$7, p. 268 ; et : loc. supra cit., 188$, pl. I, fig. 20 ; 1889, p. 155 ; et loc. supra cil., 1890, p. 11, pl. I, fig. 20 ;— Limnaea debaizei MARTENS, loc. supra cit., 1897, p. 136. & 4 tonne dit tint ve dite hé cm. à és. dd ne D de On nn er nds MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 183 -qui en est la forme jeune. Deux exemplaires, déterminés par J. R. BourœeuIGxar (1) existent au Muséum. Le premier mesure 13 à milli- mètres de longueur, 8 1/4 millimètres de diamètre maximum et 5 & millimètres de diamètre minimum (hauteur de l'ouverture : 11 mil- limètres ; diamètre de l’ouverture : 6 millimètres). Il est de même galbe que le Limnaea Gravieri Bourguignat, mais son test est très Fig. 88-89. — Limnaea (Radix) So/eilleti Bourguignat. / Le Choa. Type; X 5. mince, fragile et absolument transparent (fig. 84-85, dans le texte). Le second, de forme un peu plus allongée, est une très jeune coquille longue seulement de 10 1/4 millimètres (fig. 86-87, dans le texte). Quant au Limnaea Soleilleti Bourguignat (2), il est difficile de se (x) Ces deux exemplaires proviennent de Bagamoyo. « Cette Limnée, dit TI. R. Bour- GuiGxar (loc. supra cit., 1890, p. 12), dédiée à l’abbé DE BArzE, a été constatée sur tout le pourtour du lac [Tanganyica] à Oudjiji [= Ujiji — Udjiji], à Kibanga, à Mpala, à Pambété, etc. Elle vit également dans les eaux du Kyngani près de Bagamoyo ainsi que dans celles du Nyanza-Oukéréwé ». (2) Limnaea Soleilleti Bourçeurenar, loc. supra cil., 1885, p. 24, pl. !. fig. 5 ; et : loc. supra cit., 1889, p. 155 ; = Limnaea Soleilleti Porronera, loc. supra cit., XIIT, fasc. II, p. 37. 184 LOUIS GERMAIN faire une opinion définitive à son sujet. L'iconographie donnée par J. R. BourGuiGxar représente manifestement une Limnée jeune (x) et l'exemplaire type des collections du Muséum est une coquille brisée, réduite à son dernier tour de spire (2) (fig. SS-S9, dans le texte). Cette Limnée est peut-être encore le Limnaea Gravieri Bourguignat ; cepen- dant son dernier tour est plus régulièrement ovalaire et son ouverture (hauteur : 11 millimètres ; diamètre : 6 millimètres) est mieux arrondie. La taille atteint les dimensions suivantes Longueur : ? (dernier tour de spire : 13 + millimètres) ; diamètre maximum : 10 millimètres ; diamètre minimum : 7 1/5 millimè- tres (3), Ainsi, de toutes les Limnées de l'Afrique équatoriale décrites jusqu'ici, il ne saurait subsister qu'un très petit nombre d'espèces. Pour celles appartenant au groupe du Limnaea natalensis Krauss on pourrait presque dire, bien que cette affirmation soit un peu préma- turée, qu'il n'existe qu'une seule espèce, essentiellement plastique, donnant naissance à une multitude de formes locales et seulement à quelques variétés assez nettement caractérisées. A côté du Limnaea natalensis Krauss, surtout répandu dans J'Afri- que Australe, l'espèce principale est le Limnaea africana Rüppell (4). J'établis actuellement la classification de ces diverses Limnées de la manière suivante 1. Limnaea (Radix) natalensis Krauss. Afrique Australe, plus rare dans l'Afrique Orientale. (x) Cette figure montre, comme chez presque toutes les Limnées jeunes, l'insertion du bord supérieur de l'ouverture très avancée sur le dernier tour. On voit (fig. SS dans le texte) que ce même caractère existe également chez le {ype. ce (2) Cette coquille a été recueillie par P. Soceiccer, sur les bords du fleuve Haouach [= Havash] (Choa) seule localité où le Limnaea Solcilleti Bourguignat est actuelle- ment connu. (3) Le type décrit par J. R. BoureviGxar [loc, supra cit., 18S5, p. 24] mesurait 16 millimètres de longueur et 11 millimètres de diamètre (hauteur de l'ouverture : 11 mil- limètres ; diamètre de l'ouverture : 3 millimètres). (4) Au point de vue de la nomenclature, ce nom peut être conservé. Il est, en effet, le premier imprimé, page S5 de l'Histoire Malacologique de l'Abyssinie (puisque le nom de Raffrayi [=aethiopica] est conservé pour désigner la forme elata), puis décrit et figuré dans le mème ouvrage (1883). Cette heureuse coïncidence permet de garder un nom universellement adopté et qu'il eñt été déplorable de changer, suivant en celà une tendance malheureusement trop répandue. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 185 «) Variété exserta Martens [—forma elata]. Afrique Orientale, Lac Tchad. 8) Variété Perrieri Bourguignat, Lac Tchad. [ —=Limnaea Per- rieri Bourguignat+Limnaea Poirieri Bourguignat+Limnaea Revoili Bourguignat]. Forme représentative, dans la Somalie, de la variété exserta Martens. >. Limnaea (Radix) africana Rüppell. [ =Limnaea africana (Rüp- pell) Bourguignat+Limnaea alexandrinensis Bourguignat+ Limnaea Laurenti Bourguignat+Limnaea Lavigeriei Bourguignat + Limnaea Cailliaudi Bourguignat+Limnaea undussumae Martens ; = Limnaea acroxa Bourguignat (jeune) = Limnaea kynganicensis Bourguignat (jun.) = Limnaea zanzibaricensis Bourguignat (jun.)] Toute l’Afri- que équatoriale. a) Variété Jouberti Bourguignat, Forme locale du lac Tanganyika. 8) Variété Raffrayi Bourguignat [ —Limnaea Raffrayi Bourgui- gnat+Limnaea aethiopica Bourguignat|] (=forma elongala) Abyssi- nie. +) Variété Bocagei Morelet [—Limnaea Bocagei Morelet + Lim- naea benguellensis Morelet+Limnaea oriphila Morelet]. Forme re- présentative, dans l'Afrique occidentale, du Limnaea africana Rüppell. A ces variétés il convient d'ajouter celles que j'ai précédemment signalées dans la région du lac Tchad (x). 3. Limnaea (Radix) elmeteitensis Smith. Afrique Orientale, a) Variété humerosa Martens. Afrique Orientale. h. Limnaea (Radix) tchadiensis Germain. Lac Tchad. 5. Limnaea (Radix) Vignoni Germain. Lac Tchad, 6. Limnaea (Radix) Gravieri Bourguignat [—Limnaea Gravieri Bourguignat+Limnaea Debaizei Bourguignat]. Choa (Abyssinie mé- ridionale), lac Tanganyika. Tana River (British East Africa) [Guy Bagauzr], Juillet-Août 1914. (x) Ces variétés doivent être considérées comme des formes locales, ainsi que j'ai eu plusieurs fois l’occasion de le montrer. — Il en est peut-être de même — ce qui ne sera précisé que par l’étude de nouveaux matériaux, du Limnaea (Radix) Chudeaui Germain . [Archiv. Zoologie eæpérim. et génér., 4° série, VI, 1907, p. 128 ; et : Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XIIT, 1907, p. 272, fig. 21 ; et Notice Malacologique, Documents scientifiques Mission Tilho, Il, Paris, 1911, p. 178], espèce du lac Tchad. 24 186 LOUIS GERMAIN DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Je résume, sur la carte ci-jointe (fig. 90, dans le texte), la distri- bution géographique du Limnaea (Radix) africana Rüppell et de ses formes affines, en distinguant l'aire occupée par le type. J'indiquerai seulement, dans les lignes suivantes, les localités où le Limnaea (Ra- dix) africana Rüppell typique a été recueilli. Abyssinie : Lac Dembea [E. Rüppez, in : J. R. BoureuiGxar, loc. supra cit., 1883, p. 96] ; = Guna-Guna, dans le Tigré, et sources de l'Haddas près de Takonda [W. T. BLaxrorD (1)] ; = Soullouké (Abyssinie méridionale), à 1876 mètres d'altitude [M. pe Rornscmip, in : H. Neuvizze et R. Anrony, loc. supra cit., 1908, p. 262] ; = Andobed (Somal) [Cn. Gravier, in : L. GErMax, loc. supra cit., 1904, p. 346 |. Afrique Orientale : Dans le fleuve Kingani [ =Kyngani], au sud de Bagamoyo [J. R. BourGurGxar, loc. supra cit., 1889, p. 157] ; = Lac Tanganyika, aux environs de Kibanga et de Karéma [L. Jouserr, in : J. R. BoureuiGnar, loc. supra cil., 1890, p. 11]. Région du lac Tchad et pays bas du Tchad : Région de Suoulou (Tchad Nord-est) [F. Foureau-Lamy, in : L. GERMaIN, loc. supra cit., 1905, p. 251] ; = Lac Tchad [R. Cuupeau, in : L. GERMaAIN, loc: supra cit., 1907, p. 269] ; — Lac Tchad et Pays-Bas du Tchad [Mé- decin Major Bouizziez, in : L. GErMaix, loc. supra cil., 1912, p. 85- 86] ; — Lac Tchad : N'Guigmi, entre le poste et le village ; Kou- loua, nord de Kouloua, Madiorou, Kélékorarom, Kamba, Kabirom [G. Garpe] : intérieur du lac Tchad : à S kilomètres à l’est de Kam- ba, à 5 et à 35 kilomètres du bord ouest et à une quarantaine de kilomètres au nord de Bosso, dans la direction de Kouloa [lieutenant de vaisseau Aupox et G. Garne] ;: =Hacha, dans l'Egueï (subfossile) [G. Gare, in : L. GERMAIN, loc. supra Cil., LOIT, p. 178, p. 2244et pe 2271. L'Azaouad, au Nord-est de Tombouctou (subfossile) [R. Cauneau et Dupuy Yacousa in : L. GERMAIN, loc. Supra cil., 1909, p. 352]. (1) Les individus recueillis dans ces localités. ont été désignés, par W. T. Baron» (Observations on the Geology and Zoology of Abyssinia, London, 1870, p. 472), sous le nom de Limnaea natalensis Krauss. J. R. BounrGuiGxar (Histoire malacologique de l'Abyssinie, Paris, 1883, p. S6) pense, et je suis de son avis, que ces coquilles doivent se rapporter au Limnaea (Radix) africana Rüppell. =” 200 (7 T7 TZ LA RÉ D: Fig. 90. — Distribution géographique des Limnaea (Radix) nalalensis Krauss et Limnaea (Radix) afrieana Rüppell. Les hachures horizontales correspondent au domaine du Limnaea (Radir) natalensis Krauss; les hachures obliques à celui du Limnaea (Radix) africana Rüppell et les hachures verticales à celui de la variété Bocagei Morelet. Localités du Limnaea natalensis variété exserta Martens. Localités du Limnaea a/ricana Rüppell, var. azadouaensis Germain. Localités du Limnaea africana Rüppell, var. Jouberti Bourguignat. Localités du Limnaea africana Rüppell, var. Ra/ffrayi Bourguignat. Localités du Limnaea elmeteilensis Smith et de sa var. kumerosa Martens. Localités du Limnaea ichadiensis Germain. Localités du Limnaea Vignoni Germain. Localités du Limnaea Gravieri Bourguignat. b+-O30+e 188 LOUIS GERMAIN Etangs de Guidimouni [Dr. GaLan», in : L. GERMAIX, loc. cit., 1916, p. 293]. L Sénégal : Boguent, dans Ja zone d'inondation du Sénégal [R. EAU et GRUvEL, in : L. GERMANN, loc. supra cit., 1910, p. 146]. Sahara : SPF ES dans les dépressions et à la surface du sol, entr Fashi et Bilma, sur la route des caravanes de sel, à environ 5o ki mètres de Bilma [Vétérinaire BÉnx, in : L. GERMANX, loc. supra cit 1916, p. 499]. . sl né 7 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 189 Famille des BULLINIDAE Genre PHYSOPSIS Krauss, 1848 (1) 4 Paysopsis AFRICANA Krauss. Fhysoprie africana Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, Stuttgart, p. 85, taf. V, g. 14. s Physopsis africana BouRGUIGNAT, Aménilés malacologiques, 1, p. 180 et : Revue et Magasin de Zoologie, 2° série, VIII, p. 241. : Physopsis africana H. et À. Anams, Genera of recent Mollusca, HE, pl. CXXAUT, fig. 10- Physopsis africana Mawrexs, Malakozoolog. Blätter, NI, p. 215. Physopsis africana Küsrer, Die Gattungen Limnaeus, Amphipeplea, ete., ër : Martini et Caemnrrz, Systemal. Conchylien-Cabinel, 2° Edit., p. 72, tat XII, fig. 29-30. Physopsis africana Doux, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 117. Physopsis africana Donex, Proceedings Zoological Society of London, p. 233. Physopsis africana Martens, Malakozoolog. Blätler, p. 8 et p. 101. pins africana Morecer, Mollusques Lerr. et fluviat. voyage D' Wezwireou, p. 40 et p. #2. i HORS africana Maurens, in : G. von d. Dreken, Reisen in Ost Afrika, II, p. 60 et p. 152. nn africana Marins, Nachrichtsbl. d. deulschen Malakozoolog. Gesellsch., ; P- o Physopsis africana Marrexs, Malakozoolog. Blüller XXI, p. 42. Physopsis africana Nckeu, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusien N. 0. Afrik. Dresden, p. 209, n° 134 (part.). Physa africana Soweny in : Reeve, Concho/ogia, Iconica, pl. I, fig. 3. Physopsis africana Smira, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 118, n° 19. Physopsis africana Martens, Monatsber. Akad. d. Wissensch. Berlin, p. 296. Physopsis africana Bourauienar, Descripl. Mollusques Egypte, Abyssinie, Zanzibar, elc., p. 12. Physa africana Gues:19, Die Familie der Limnaeiden, ir : Marrini et CHEMNITZ, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, p. 409, taf. XL, fig. 12. Physopsis africana Moseuer, Journal de Conchyliologie, XXXVII, p. 20. Physopsis africana BourGuiGnaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 159. Physopsis africana Swirn, Proceedings Zoological Society of London, p. 309. Physopsis africana Manrens, Sitzungsber. Naturforsch. Freunde Berlin, p.11. Physopsis africana Martens, Ostafrik. Mollusk., Milteil. Nalurhist. Museum Hamburg, XIV, pe 115. Physopsis africana Maurens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Ajrik., Berlin, p. 142. Plysopsis africana Srukanx Catalog d. Südafrikan. Land- und Süsswasser-Mollusken, Denkschr. d. Kais. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXVII, p. 612 (tiré à part, p. 76), n° 333. Physopsis africana NeuvILLE et Antaony, Bullelin Muséum Hist. natur. Paris, p. 196. Physopsis africana Neuviize et Antuony, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, p. 309. Physopsis africana MxLvice et Sranven, Wemoirs and Proceedings Manchester Lilerary and Philosophica! Society, LI, part I, p. S. Physopsis africana Neuviize et ANrHoNy, Annales sciences nalur., Zoologie, VIII, p. 266 et p. 267, fig. 5 ; p. 268, fig. 6. Physopsis Krauss, Die Südafrikanischen Mollusken, Stuttgart, 1845, p. 85. 190 LOUIS GERMAIN 4912 PhAysopsis africana Con:ocry, Annals South African Museum, XI, part III, p. 249, n° 527. 4913 Phyopsis Africana BuertGer et Haas, Proceedings Malacological Society of London, X, part Il, p. 360. 1914 Phuysonsis africana DauizeN8erRG et GERMAIN, Revue zoologique africaine, Bruxelles, IV, fase. I, p. 45. 1918 Physopsis africana GErmuN, Bulletin Muséum hist. nalur. Paris, XXV, n° 1, p. 41. Le Physopis africana Krauss est une coquille de forme ovoïde, géné-. raiemeat trs ventru?, parfois méme un peu obèse ; sa spire, termi- née par un sommet obtus, comprend de 4 à 5 tours convexes dont Ja convexité maximum est voisine de la partie supérieure des tours. Les premiers tours sont très petits et le dernier très développé, convexe- ventru, forme plus des 3/4 de la coquille. La columelle est droite, très atténuée à la base, fortement plissée et obliquement tronquée. La forme générale et la taille varient dans des proportions assez larges, comme on peut s'en rendre compte à l'examen du tableau suivant donnant, en millimètres, les dimensions principales de quel- ques individus. HAUTEUR DIAMÈTRE DE DK OBSERVATIONS L'OUVEXTUKE|L'OUVERTURE LONGUEUR| DIAMÈTRE | DIAMÈTRE TOTALE | MAXIMUM | MINIMUM millim. millim millim, millim. millim. 14 8 7 10 4/* ÿ Exemplaires recueillis par 43 7 41/2 6 2/3 9 2/3 4 3/4 M. Guy Papaurr. 6 1/2 4 2/3 Zanguebar (G. Gnaxbin1en). | | | 5 à de ul Haut-Zambèse (V. ELLENB8ERGEN). ——_—_—_-_— Zambèse (W. Prrens). D'après JR Povnantéx ir. Amé- nilés malacol., |. 1856, p. 180. D'après H. NervizrretR. ANTHONY. Annales Sciences natur., VII, 490, | p. 210, D'après C. F. Jicxeur. Faura d. | Land- und Süssw. Mollusk. N. O. | Afrik., 1874, p. 209. | nt di ddr me mt ee te tot ts RC _MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 191 On voit qu'il existe les plus grandes différences, notamment dans longueur totale DE ADR : le po Es qu'il soit d’ailleurs possible diamètre maximum d'établir de variétés définies. On remarque, en effet, entre les formes globuleuses et les formes allongées, tous les intermédiaires permettant de passer insensiblement des premières aux secondes. En outre l’ou- verture devient de plus en plus étroite à mesure que s’allonge la co- quille. Nous arrivons ainsi au Physopsis ovoidea Bourguignat (1), qui, d'après le type de l’auteur appartenant aux Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, est une coquille ovoïde allongée, compo- sée de 5 tours de spire dont le dernier, très grand, est assez régulière- ment ellipsoide (2). L'ouverture est peu oblique, fort étroite, anguleuse en haut et subeanaliforme inférieurement. Le test est peu épais, médio- crement solide, d’un corné pâle, garni de stries longitudinales médio- cres et irrégulières. Les dimensions principales sont les suivantes Longueur : 15 millimètres ; diamètre maximum : g millimètres ; hauteur de l'ouverture : 11 millimètres : diamètre de l'ouverture A millimètres (3). D'après ces caractères, il ne saurait être question de considérer le Physopsis ovoidea Bourguignat comme spécifiquement distinct du Physopsis africana Krauss (4). Le premier n'est que la forme elata du second, terme extrème d'une série dont le point de départ est peut- (1) BourquiGxar (J. R.), Description de diverses espèces terr. et fluviat. et de diffé- rents genres de Mollusques de l'Egypte, de l'Abyssinie, de Zanzibar, du Sénégal et du Centre de l'Afrique, Paris, 1879, p. 16, non E. von MARTExS [= Physopsis ovoidea BourGuIGnaT, Moëlusques Afrique équatoriale, Paris, Mars 1889, p. 159 ; = Physopsis ovoidea GERMAIN, Mollusques terrestres el fluviatiles Afrique Centrale française, Paris, 1907, p. 503, pl. V, fig. 4 ; = Physopsis ovoidea Neuvicze et ANTHONY, Annales scien- ces naturelles, Zoologie, VIIT, 1908, p. 269, fig. 7 — Physopsis africana variété ovoi- dea, DAUTZENBERG et GERMAIN, Revue zoologique africaine, IV, fase. I, Bruxelles, 1914, p- 46]. (2) J. R. Boureurenar (loc. supra cit., 1879, p. 16) ajoute que le Physopsis ovoidea possède 5 tours de spire convexes avec renflement maximum à la partie médiane des tours et que sa columelle, « très atténuée à la base, offre vers sa partie inférieure une lamelle torse très obliquement descendante jusqu’à la dilatation canaliforme de la base de l’ouverture ». Ces deux caractères n'ont aucune valeur spécifique, car ils varient essentiellement avec les individus considérés. (8) Le Dr E. von Martens a décrit et figuré [Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost- Afrik., Berlin, 1897, p. 142, taf. VI, fig. 13], sous le nom de Physopsis ovoidea, une espèce très différente de celle de J. R. BourGurGnar. J'ai donné à ce Physopsis, qui a été recueilli dans le lac Tchad par A. Cuevarrer, le nom de Physopsis Martensi Gvr- main [Mollusques terrestres et fluviatiles Afrique Centratle française, 1907, p. 5o2]. (4) J. C. Mezvizc ct STanDEN [Memoirs and Proceedings Manchester Literary and on + x x ie >| . È “ | - : # JE: h " 4 2 À N È Ü ä m4 ’ 2. re Le TRES 192 LOUIS GERMAIN être le Physopsis Didieri de Rochebrune et Germain (1), espèce très globuleuse, plus large que haute (2) recueillie à Doufilé, dans le Nil Blanc, par Du Bourc pe Bozas (3). Le test du Physopsis africana Krauss est généralenrent assez solide, parfois mème un peu épais, d'un jaune verdätre ou d'un brun marron plus ou moins foncé. Les tours embryonnaires sont presque lisses ; les autres tours sont garnis de stries longitudinales très fines, serrées, à peine obliques, inégales et inégalement espacées. L'intérieur de l'ou- verture est ordinairement d'un blane bleuâtre brillant. Tana River (British East Africa) [Guy BaBauzr , Juillet-Aoùût 1913. DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Le Physopsis africana Krauss vit dans la plus grande partie de l'Afrique orientale. On le connaît des localités suivantes Soudan Anglo-Egyptien : Le Nil Blanc [F. WEnRxe, in : C. JickeLt, loc. supra cil., 1874, p. 210] : = Bahr-el-Ghazal nilotique [ Dr. O. LE Ror, in : C. R. BoerrGer et F. Haas, loc. supra cit., 1913, p. 360] ; — Territoire des Niam-Niams (=Njam-Njamlandes) [Dr. G. ScHweix- ecrRrH, in Mus. Berol et in : C. Jiexeui, loc. supra cit., 1874, p. 210]. Abyssinie : Chola, près Addis Abeba, vers 300 mètres d'altitude [M. ne RorascmiLp, in : H. Neuvizce et R. ANruoxy, loc. supra cil., 1908, p. 267]. Afriqué orientale : Fleuve Kyngani [=Kingani] près de Bagamoyo [Capt. SPeke, in : H. Dour, loc. supra cit., 1864, p. 117 ; = J. R. BourGuiGxar, loc. Supra cit., 1879, p. 16] ; — Goudja, au pied des montagnes de Paré, dans le Mkomazi, affluent du Rouvou [= Ruvwu] - Pangani province de l'Ousamtbara [= Ussambara], 1899 [G. Grax- Philosophical Sociely, LI, part I, 1907, p. S] considèrent également le Physopsis ovoi- dea Bourguignat comme une variété : « Our specimens seem intermediate between the type and ovoidea, Bgt., which Surely can be but à variety ». (1) RocueBruxE (T. pe) et German (Louis), Mollusques recueillis par la mission du Bourg de Bozas, Mémoires société zoologique France, XVIT, 1904, p. 10, pl. I, fig. 5-8. (>) Le Physopsis Didieri de Rochebrune et Germain, mesure 14 millimètres de Jon- gueur et 19 millimètres de diamètre. (3) Depuis ce même Physopsis a été retrouvé, à l'état vivant, dans le Bahr el Ghazal nilotique par le Dr. O. Le Ror [C. R. BorerrGer et F. Haas, Land and Freshwater Shells from the Upper Nile Region, Proceedings Malacological Society of London, X, part VI, sept. 1913, p. 360]. dt OT LIEU, MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 193 pinier, n : Collect. Muséum Paris] ; —Undussuma [Dr. F. Sruuz- Mann, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit. 1897 pe 1421; —" Île de Zanzibar [G. GC. von DEecxen, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1869, p. 60 ; = Dr. F. Srunzmann, in : Dr. von Martens, loc. supra Cit., 1897, p. 142] ; = Lac Nyassa [Dr. J. Kirk, in : H. Dour; loc. supra cit., 1865, p. 233]. Bassin du Congo : Bukama, Bulongo (9° latit. S.), Kikondja, Kibondo, entre Kikondja et Bukama, Kilwa, sur le lac Moëro [=Mweru], lac Kisale ; ruisseau Shisenda (Katanga) par 12°30° latit. S. (variété ovoidea Bourguignat), rivière Louvoua [ =Euvua] (Katanga) (variété ovoidea Bourguignat) et dans le Loualaba, à Kindu, par 3° de latit. S. [Dr. J. BeqQuagrT, in : Pa. DaurzenserG et L. GERMaAIN, loc. supra cit., 1914, p. 46]. à Afrique australe : Le Physopsis africana Krauss est connu dans pres- que toute l'Afrique australe où il vit, d'après R. Sruranx [loc. supra cit., 1898, p. 612] et M. Conxozzyx [loc. supra cil., 1912, p. 249-250], au Natal (à Port Natal [Waurserc], Pietermaritzburg, Pinetown [Burnup]), au Cap de Bonne Espérance (Port Elisabeth [Crawronrpb |, Knysna [PurceLzL]), dans le Zuzuland [Burnue, Toppin], au Trans- vaal (Pretoria District [M. Coxorzx |, Middelburg [Crawrorp]), dans le Lorenzo Marques (fleuve Zambèse, notamment à Tete [ Dr. J. Kirk, W. Penruers, Prof. Perers]) et dans la Rhodésie (Gwelo [Dons], Enkeldoorn District, Mashonaland [Miss SHarpe-Youxe |). Cette même espèce habite également le Haut Zambèse à Lealui, dans la Rhodésie septentrionale (Northern Rhodesia){[V. ELLENBERGER, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1918, p. 48]. D Qt GASTÉROPODES PROSOBRANCHES Famille des VIVIPARIDAE (!{) Genre VIVIPARA, de Lamarck (2) VIVIPARA (VIVIPARA) UNICOLOR Olivier. Fig. 91 à 108 dans le texte. 1804 Cyclositoma nt colon Ouivier, Voyage Empire Ottoman, [!, p. 68,; Atlas, II, pl. XXXI, fig. 9a, 9 1822 Paludina unicolor De Lamanok, Histoire nalur. animaux sans vertèbres, NI, part. l, p. 174. 1822 Cyclostoma unicolor Bownicu, Elements of Conchology, pl. VIL, fig. 45. 1827 Paludina unicolor Aupoix, in : SaviGny, Description Coquilles Egypte, p. 131, pl. Coquilles, 2, fig. 301, 30°. 1832 Paludina unicolor Desnayes, Encyclopédie méthodique, Vers, III, p. 698. 1838 Paludina unicolor De Lamarck, Mist. nalur. animaux sans vertèbres, Edit, 2, (par, G. P. Desnayes), VIII, p. 513. 1845 Paludina unicolor Paiuippr, Abbild u. Beschreib. neuer Conchylien, 1, p. 147, taf. I (figures sans numéros). 1852 Paludina unicolor Küsrer, Die Gattung Paludina ir : Marninr et CHemnirz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2e Edit., p. 21, n° 16, taf. IV, fig. 12-43. 1852 Paludina biangulala Küsrer, loc. supra cil., p.25, taf. V, fig. 41-12. 1855 Pa/udina unicolor Rotx, Malakozoo!og. Blütter, M, p. 51° 1856 Vivipira unicolor BourGuiGNarT, Aménilés malacologiques, p. 182, et Revue el Magasin de Zoologie, p. 343. 1862 Vivipara polita FrauenreLv, Verhand!. der Zoolog.-botan. Gesellschaft, Wien, p. 1163, 1862 Vivipara biangulata FRaUENFELD, loc. supra cil., p. 1165. 1863 Paludina aethiops Reeve, Conchologia Iconica, pl. X, fig. 60. 1863 Paludina polita Reeve, Conchologia Iconica pl. XI, fig. 73. 1864 Paludina aelhiops Krauenreun, Verhandl. der Zoolog.-botan. Gesellschaft, Wien XIV, p. 565, n° 24. 1864 Paludina biangulata Freauenreuv, Verhandl.ïder Zoolog.-batan. Gesellschaft, Wien, XIV, p. 518, n° 104 (3). 1864 Paludina dimidiata Zeicrer (— Vivipara bianqulala Küster) FRAUENFELD, loc. supra cit., p. 599, n° 270. (1) = PALUDINIDAE, auct. (2) Vivipara ne Lamarcx, Philosophie zoologique, Paris, 1809, I, p. 320. Ë (3) Dans le mémoire de Georg von Frauenrerp [Verzeichniss der Namen der fossilen und lebenden Arten der Gattung Paludina Lam. nebst jenen der nächststehenden und Einreihung derselben in die verschiedenen neueren Gattungen, Verhandlungen der k. k. zoolog.-botan. Gesellschaft in Wien, XIV, 1864 (le tirage à part est daté : Wien, TA 4 Tr. à 1 à be 7 dira ; : Lt | : SATA k ; L LR à 0 $ 196 LOUIS GERMAIN 4864 Paludina Nilotica Bexson in lill., FraueNreLn, loc. supra cit., p. 629, n° 514. 4864 Paludina polita FnauexreLo, loc. supra cil., p. 636 n° 650. 4864 Paludina senegalensis FraueNrELD, loc. supra cit., p. 646, n° 155. 1864 Paludina unicolor, Fr\uenreLo, loc. supra cit., p. 651, n° 872. 1864 Paludina unicolor Dourx, Proceedings Zoological Society of London, p. 111. 4865 Paludina (Vivipara) unicolor Manrexs, Malakozoolog. Blätter, XII, p. 202. 1865 Paludina (Vivipara) bianqulala Martens, Malakoolog. Blülter, XII, p. 203. 4865 Paludina polila Douun, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 233. 1866 Paludina (Vivipara) unicolor Manrexs, Malakozoolog. Blälter, XIII, p. 97. 1866 Vivipara unicolor H. Anans, Proceedings Zoological Society of London, p. 315. 4867 Paludina (Vivipara) unicolor Manrens, Malakozoolog. Blätller, XIV, p. 20. 4873 Vivipara unicolor Jickeur, Reisebericht (in : Malakozoolog. Blälter), p. 14. 1814 Vivipara unicolor Jickets, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusken N. O. Afrik., Dresden, p. 235, n° 157. taf. VIIL, fig. 30a-30b-30c-30 d. . 4817 Paludina polita Suit, Proceedings Zoological Society of London, p. 717, n° 15. 1878 Paludina unicolor Mantens, Monalsber. Akadem. d. Wissensch. Berlin, p. 291. 4880 Vivipara unicolor BourGuiGxar, Recensement Vivipares syslème européen, p. 35. 1881 Vivipara Duponti De Rocaezrune, Bullelin societé philomatique Paris p. 3. 4883 Vivipara unicolor BourcuiGxat, His/oire malacologique Abyssinie, p. 130 et Annales sciences nalur., 6e série, XV, p. 130. 1884 Paludina unicolor Neviur, Handlist Mollusca Indian Museum Calcutta NN, p. 30, n° 21. 1886 Paludina unicolor WNesterLunb, Fauna der palüarct. region Binnenconchylien,\|, p. 8, no 7 (et Var. biangulala, p. 8). 1888 Paludina unicolor Smiru, Proceedings Zoological Society of London, p. 53, n° 4. 1889 Vivipara unicolor G. Prerrer, Jahrb. Hamburg Wiss. Anst., VI, p. 26. 1890 Paludina sp.? Suira Annals and Magazine of Natural History, London, Vle série, VI, . n° 32, p. 149, n° 23. 1890 Vivipara unicolor BourGviéxat, Hist. malacologique lac Tanganika, 1, p. 39; et Annales sciences nalur., 1° série, X, p. 39. 1890 Vivipara aethiops BourGulGnaT, loc. supra cil,, p. 39. 4890 Vivipara polila PourGuiGnar, loc. supra cil., p. 39. 1894 Paludina unicolor Sronany in : Baumann, Durch Massailand zur Nilquelle, p. 15, taf XXIV: 1:17, 12/43/M7,022, 12370025: 4892 Vivipara unicolor MaRTENS, Beschaile Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 175. 4898 Vivipara unicolor Srünanxy, Catalog d. Südafrik. Land-und Süsswasser-Mollusken, L DenrscR d. Kais. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXVII, p. 621 (tirés à part, p. 85), n° : 4905 Vivipara unicolor Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XI, p. 327 et p. 488, 4906 Vivipara unicolor Genuaix, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XI, p. 52 et p. 58. 1906 Vivipara unicolor GEkMa, Mémoires soc. zoolngique France, XIX, p. 221. 4907 Vivipura unicolor Genmaix, Mollusques lerr. fluv. Afrique centrale française, p. 513. 4907 Vivipara unicolor Koveur, Die Gattung Paludina N. F.in : Marrini et CaeMNITz Systemut. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, p, 162, n° 64. 1865)], on trouve une table, où les espèces acceplées par l'auteur sont classées de la manière suivante, sous le vocable Vivipara : Vivipara aethiops Reeve. Centraiafrika » (p. 669). Vivipara biangulata Küster. Kordofan » (p. 669). Vivipara polila Frauenfeld. Sudafrika » (p. 670). Vivipara senegalensis Morelel. Westafrika » (p. 671). Vivipara unicolor Olivier. Egyplen » (p. 671). MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 197 4908 Vivipara unicolor Germaix, Moliusques du luc Tanganyika el de ses environs (Paris, Impr. nation.), p. 55. 4909 Vivipara unicolor DaurzeNserG, Journa/ de Conchyliologie, LNI, p. 18. 4910 Vivipara unicolor PaLLary, Catal. Faune Malacolog. Egypte; Mémoires Inslitul égyptien, Le Caire, VI, fase. I, p. 62. 1910 Vivipara biangulala Parcary, loc supra cil., p. 63, pl. IV, fig. 15. 1910 Vivipara unicolor GERMAIN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XVI, p. 207. 1911 Vivipara unicolor Germain, Notice Malarologique, in : Documents scientifiques Mission Trcuo, Il, p. 195, pl. LL, fig. 12-17 et pl. Il, fig. 2. 1912 Vivipara unicolor GERMaIN, Bullelin Muséum Hist. nalur. Paris, XVI, p. 84, 85 et p. 222. 4913 Vivipara unicolor GERMAIN, Bullelin Muséum Hist. natur. Paris, XIX, p. 281. 1913 Vivipara alhiensis Preston, Revue zoologique africaine, WI, fasc. 1, Bruxelles, p. 58, pl. IV, fig. 4. 1994 Vivipara unicolor Dau1ZENBERG et Germain, Revue zoologique africaine, Bruxelles, IV, part. 1, p. 52. 1916 Vivipara unicolor Germain, Seconde Notice Malacologique, in : Documents scientifiques Mission Tino, Ill, p. 303. 1916 Vivipara unicolor GERMAIN, Bullelin Muséum list. natur. Paris, XXII, p. 198, p. 506. 1919 Vivipara alhiensis (= Vivipara unicolor) Genmain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXV. p. 264. Les nombreux exemplaires de cette espèce recueillis dans le Victoria- Nyanza par M. Guy Bagauzr ont ün test des plus variable, Bien que généralement assez épais il reste, le plus souvent, subtransparent. Quand il n’est pas recouvert d'une couche limoneuse, il est d'un fauve corné, assez brillant, variant du jaunâtre clair au marron ou au brun rougeâtre bien coloré. Plus rarement le test est brun verdâtre ou même vert émeraude très brillant. L'intérieur de l'ouverture est brun clair, lilas ou rougeâtre et le péristome souvent bordé d’un liseré marron foncé ou noir. = La sculpture se compose de stries longitudinales irrégulières, inégales, inégalement espacées, obliques et toujours bien accentuées. Au dernier tour — et principalement dans sa moitié aperturale — ces stries sont quelquefois saillantes, formant de véritables costules d’ail- leurs inégales et disposées sans aucune régularité. Un assez grand nombre d'individus montrent de très fines stries spirales subégales et serrées visibles, comme les stries longitudinales, même sur les tours embryonnaires. Le Vivipara unicolor Oliver est une espèce présentant un polÿmor- phisme étendu portant tout à la fois sur la forme générale, l’allure de la spire, les ornementations sculpturale et picturale du test. Le tableau suivant, où je donne les mensurations principales de 67 indi- vidus provenant de localités diverses et fort éloignées les unes des autres, met en évidence la variabilité de forme et de taille de la coquille, 198 LOUIS GERMAIN | 5 = |[ILONGUEUR | DIAMÈTRE | DIAMÈTRE| HAUTEUR DIAMÈTRE S£e | | DE DE LOCALITÉS ET RÉFÉRENCES 5 © Z || rorace | MAXIMUM | MINIMUM |L'OUVERTURE|L'OUVERTURE, z = 1 Re RE © | et | miilim. millim. millim. millim. millim. 1 | 26 20 4/2 15 13 10 4/2 2ONIMN2E 19 1/2 14 12 10 3 23 {8 13 1/2 11 8 3/4 4 | 23 17 13 12 9 E] | 22 1/2 18 14 11 9 1/4 GC lMoo T2 ICTATENINUS 12 9 7 22 1/2 17 13 10 2/3 8 1/2 8 22 17 {2 4/2 10 1/2 7 3/4 9 22 15 12 11 9 = EL + io || 20 4/2 | 46 1/2 | 12 10 8 Lac Victoria-Nyanza 11 0 || 130472) 454/201012 10 1 1/2 (Gux Basauur). 12 | 20 17 12 10 8 143, || 20 16 12 10 8 14 || 20 16 11 1/4 10 8 45 19 1/2 16 il 10 8 16 eMOoMI2 45 1/2 41472 10 8 ANTENNES Mac IR UT TE 10 1/2 7 2/3 18 | 18 1/2 14 11 9 8 49 | 18 141/2 | 9 7 1/4 20 | 17 1/2 | 14 10 y 7 u less | nu a MO | 22 22 4/2 15 1/2 12 1/4 10 3/4 8 (Cu. ALLUAUD). | | 23 24 4/2 16 14 10 8 | nu | 2 15 41 1/2 9 4/4 11/2 | 25 24 14 12 10 8 | 26 || 19 14 1/4 12 au 7 Te | o1 || 18472 | 444 | 1 9 7 4J4 ee CE | | 28 18 4/2 | 142 3/4 | (1/5 9 1 : : 29 18 14 14 1/2 9 1 1/2 30 17 1/4 | 45 10 4/2 9 1 31 15 11 9 7 6 | Si: | 32 | 20 16 1/2 | 44 10 8 | 33 19 15 13 10 8 34 | 18 1/2 15 12 1/2 10 8 35 18 4/2 |. 14 12 4/4 9 1/2 7 1/2 De 36 18 14 12 9 1/2 7 1/4 D: ER 0 | 31 || 171/2 | 13 11 4/2 9 6 1/2 NE 38 || 17 13 1/2 11 1/2 10 7 | 39 NE 11 1/2 10 11/2 6 40 15 11 9 3/s 1 4/4 6 LA 25 1/4 19 » 13 3/4 il Egypte. 42 22 1/2 16 1/2 » 11 1/4 J 3/4 D'après C. hokeur, Fau- 43 21 3/4 15 3/4 » 11° 1/2 11 1/4 na d. Land- und Süss- 44 19 1/2 14 » 10 1/3 8 1/2 wasser-Mollusken N. O0. 45 | 17 4/5 12 3/4 n 8 2/3 1 Afrik., 1874, p. 296. e 4 1 | à … NUMÉROS DES ÉCHANTILLONS 64 65 66 67 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATIL:5 199 HAUTEUR | DIAMÈTRE | DIAMÈTRE TOTALE MAXIMUM MINIMUM millim. millim. millim. 21 » 20 » 13,2 » rl » AMPA » 10,1 » 10 » 21 n 17 » 19 45 1/2 » 18 1/2 14 1/2 » 26 20 1/2 » 21 16 » 16 17/2 13,4 » 16,9 12 » 16,9 11,1 » 13,6 10 18 4/2 | 16 17 15 16 14 11 8 10 1 HAUTEUR DE L'OUVERTURE millim. 11 11 DIAMÈTRE DE L'OUVERTURE millim. 10 4/2 10 LOCALITÉS ET RÉFÉRENCES Lac Albert - Édouard (subfossile) (F. £runi- ManN). Cf. L. Germain, Bulletin Muséum Hist. nal. Paris, 1916, p. 199 {variété conoidea Mar- tens). © © LR] Lac Victoria. D'après R. STuRANY, 27 : O. BaumanN. Durch Mas- sailand z. Nilqueile, 1894, p. 9. Karagwe. D’après E. von Marrens, Besrhalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., 1897, p. 174. Kagera. D'après R.Srurany, loc. supra cil., 1894, p. 9. Lac Manyara D'après R.Srurany, loc. supra cil., 189%, p. 15. Lac Tchad. [D° GartLanv, in : L. GERMAIN, Seconde Notice Malacologique, in : Doru- ments scientif. Mission Tino, 1, 1916, p. 303 (variété obesa Germain]. Dunes d’Arezzaf (Eroug, Soudan). (Capit. CoRTIER, in : L. GERMAIN, Builetin Mu- séum Hist. natur. Paris, 1916, p. 506). 200 LOUIS GERMAIN La taille moyenne oscille entre 18 et 25 millimètres, les individus les plus nombreux ayant de 0 à 23 millimètres de longueur. Il existe des formes major atteignant 26-27 millimètres et des formes minor ne dépassant pas 13-19 millimètres. Fig. 91. — Vivipara uricolor Olivier. Lac Victoria Nyanza; X 4. longueur totale Fe 1 : Le rapport = montre qu'il existe une mutation diamètre maximum elala parfois très marquée (1) (individus n°° 2r, 22, 24, 25, 3r,-elic.-- du tableau précédent) et une mutation globosa non moins accentuée. 1. Une très belle forme elata (n°% 21 el 22 du tableau préceédent) a été recueillie, par M. Ch. Azzuaub, dans Ja baie de Kavirondo (Victoria Nyanza). Son test est d'un beau vert olivâtre brillant, avec les tours embryonnaires rougeûtres. Il est garni de stries longitudinales saillantes, irrégulières, rès obliquemment onduleuses et de quelques rares stries spirales faiblement marquées. L'oporeule est d'un rouge brun très brillant. ces mt, MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 201 Les termes extrêmes de la série sont représentés par les variétés elatior Martens et obesa Germain (1). Entre ces diverses modalités on trouve facilement des intermédiaires nombreux. Mais on observe parfois de curieuses localisations : c'est ainsi que, dans l'Egueï (Pays Bas du Fig. 92. — Vivipara unieolor Olivier. Lac Victoria Nyanza; X 4. Tchad), le Dr. PourriN a principalement recueilli, à l’état subfossile, des formes globuleuses ; que, dans le lac Manyara, le Dr. R. Srurany a signalé des formes très ventrues de grande et de petite taille. Aïlleurs, comme dans le lac Tchad par exemple, les mutations elala et globosa vivent dans les mêmes localités (2). (x) Voir ci-après, p. 203 et 204. (2) Dans certaines localités du Tchahd (N'Guigmi, Kangallam, etc.) les formes elata sont particulièrement abondantes. En général, leur test est plus délicat, leur sculp- ture plus fine et leurs tours de spire mieux arrondis que chez les formes ventrues. 26 UT PTE 202 LOUIS GERMAIN Le développement différent du dernier tour influe sur la forme de l'ombilic qui, plus ou moins ouvert, permet de distinguer un mode pervius et un mode microporus (1). C’est à une forme du Nil ayant l'ombilic partiellement recouvert que G. Nevizz a donné le nom de variété subimperforata Nevill (2), L'ornementation sculpturale présente un polymorphisme étendu. Il est des exemplaires dont les tours de spire, parfaitement arrondis, ne montrent nulle trace de carène. Cette forme normalis existe dans tout le domaine occupé par le Vivipara unicolor Olivier, mais elle est plus commune dans le Nil et ses affluents et dans Je lac Victoria Nyanza que dans le lac Tchad. D'autres individus ont une seule carène médiane très saillante au dernier tour [mode unicarinata] avec, parfois, un rudiment de carène supérieure. Cette forme, assez répandue partout, affecte aussi bien les adultes que les jeunes. Il convient cependant d'ajouter que la carène médiane du dernier tour est à peu près cons- tante chez les jeunes (3). Le mode bicarinata correspond au Paludina biangulata de Küster. Ici le dernier tour est orné de deux carènes saillantes, l’inférieure tou- jours plus aiguë. Cette coquille est aussi commune que le type et les deux formes vivent habituellement ensemble. Le mode bicarinata est particulièrement abondant dans quelques régions comme l'Egueï ou le lac Tchad (4). Enfin, beaucoup plus rarement, une troisième carène, moins saillante, s'intercalle entre les deux précédentes (mode tricari- nata). (x) Le mode pervius est, tout naturellement, plus répandu chez les formes globu- leuses tandis que le mode microporus est surtout l'apanage des formes allongées. (2) Nevi (G.), A Handlist Mollusca in.the Indian Museum, Calcutta, IT, 1SS4, p. 30 (Paludina unicolor var. subimperforata). — Le Nil, sans indication précise de localité [Dr. H. Donrx]. (3) Chez les jeunes, la coquille est subconique, médiocrement élevée, formée de 4 tours de spire à croissance rapide séparés par de profondes sutures. Le dernier tour est très grand ; il présente deux carènes : une supérieure, subsulurale et assez émous- sée ; une médiane et saillante. L'ouverture, à peu près aussi haute que large, montre quatre angulosités : une supérieure, «'-ux latérales aux points où les carènes du der- nier tour atteignent le péristome et une inférieure, d'aspect légèrement canaliforme comme chez les Cleopatra. J'aurai à revenir sur ce caractère qui persiste parfois à l'état adulte, notamment chez la variété Duponti de Rochebrune. (4) Dans l’Egueï, à 1.000 kilomètres environ au nord de Fort-Lamy, le Dr. Pourrx a recueilli de très nombreux individus subfossiles du Vivipara unicolor Olivier. Les échantillons appartenant au mode bicarinata sont en grande majorité. Il en est de mème dans quelques localités du lac Tchad. , : MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 203 Ces différentes manières d'être du test sont d’ailleurs indépendantes de la forme générale de la coquille et se rencontrent aussi bien chez les individus présentant le mode globosa que chez ceux appartenant au mode elata. Typiquement, le test du Vivipara unicolor Olivier est uniquement garni de stries longitudinales plus ou moins fortes. Mais on constate fréquemment des traces de sculptures spirale et, quelquefois même, un réseau assez serré de très fines stries spirales visibles en dessus et en dessous de la coquille. Cet acheminement vers la sculpture réticulée de la variété Duponti de Rochebrune ou du Vivipara capillata Frauen- feld ne se fait pas brusquement : il existe une série ininterrompue d'intermédiaires entre les coquilles dépourvues de toute sculpture spirale et celles possédant une sculpture réticulée. Le test est très diversement coloré. Aussi peut-on distinguer de nom- breuses variétés ex colore : viridis (1), fusca, pallescens, rubra, ete. (2) dont quelques-unes sont fort jolies. Le polymorphisme étendu du Vivipara unicolor Olivier a conduit à la création d’un assez grand nombre d'espèces qui doivent lui être subordonnées. Les unes sont de simples variations individuelles : je les ai relevées dans le tableau synonymique ; les autres sont des variétés locales parfois assez accusées : je vais donner quelques détails sur chacune d'elles. Variété oBEsA Germain. 4906 Viviparu unicolor variété obesa Genuain, Mémoires sociélé zoologique France, XIX, Paris, p. 228. 1907 Vivipara unicolor variété obesa Genmain, Mollusques lerrestres el fluviat. Afrique centrale française, Paris, p. 515. 1909 Vivipara unicolor obesa Koseur, Die Gattung Paludina, N. F., ir : MarriNt et CHEunirz, Syslemat. Conchylien-Cubinet, 2e Edit., Niürnberg, p. 371. Coquille de forme très ventrue ; spire composée de 5-6 tours bien convexes séparés par de profondes sutures ; ouverture presque circu- laire ; mème test que le type. (x) Le test de la variété viridis est d’un magnifique vert émeraude brillant. Cette coquille a été recucillie,-par M. le lieutenant Lacoin, à Négélona-Kindéra, sur la côte nord-est du lac Tchad. (2) Cf. German (Louis), Etude sur les Mollusques recueillis par M. le lieutenant LAcoin, dans la région du lac Tchad, Mémoires Société zoologique de France, Paris, XIX, 1906, p. 228. 204 LOUIS GERMAIN Hauteur : 17 millimètres; diamètre : 13-14 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 8 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 7 millimètres. Lac Tchad : chenal sablo-vaseux au Sud de Kangallam [Lieutenant Laconx, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 228]. Lac Tchad : archipel Kouri [A. Cuevarier, in : L. GERMAIX, loc. supra cil., 1907, DS 201: 1594 1897 1906 1906 Fig. 93-94. — Vivipara uñicolor Olivier. Lac Victoria Nyanza ; X #4. Variété ELATIOR Martens. Paludina (2?) rubicunda Srunany, in : BauManN, Durch Muissailand zur Nilquelle, Berlin, p. 8, taf. XXIV, fig. 2-3 et 4 (non : Viwpara rubicuada Martews). l'ivipara unicolor variété elatior Martens, Bescha/te Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., p. 173, taf. VI, fig. 25. Vivipara unicolor variété elulior GEnuaN, Bullelin Mu:éum Hist. natur, Paris, XU, p. 52 et p. 59. Vivipara unicolor variélé elalior GERMAIN, Mémoires sociélé =oologique France, XIX, p. 228. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 205 1907 Vivipara unicolor variété elalior Germain, Mollusques lerrestres el fluviat.les Afrique centrale française, Paris, p. 515 1916 Vivipara unicolor variété elalior Germain, Seconde notice malacologique, in : Doeu- ments scientifiques Mission TiLuo, 111, Paris, p. 304. 4916 Vivipara unicolor variété elalior Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris XXII, n° # p. 199. Cette variété se distingue par sa forme beaucoup plus allongée et sa spire à croissance plus régulière. Dans la majorité des cas, les tours de spire sont parfaitement arrondis et séparés par de profondes sutures ; ils sont plus ou moins bianguleux chez quelques individus (1). L'ou- verture est moins ovalaire ; quelquefois même, comme dans quelques localités du lac Tchad (2), elle est exactement circulaire ; elle est cons- tamment plus petite, proportionnellement, que chez la forme typique. Le test, finement strié longitudinalement, est vert olivâtre chez les exemplaires recueillis vivants. Les dimensions principales sont données dans le tableau suivant DIAMÈTRE | DIAMÈTRE HÉDRETA MATIERE à DE LE LOCALITÉS ET RÉFÉRENCES APSRUAEN MINIMUM | L'OUVERIURE | L'OUVERTURE LONGUEUR millim. [millim. millim. nüllim. 5 : ; Ne PAS Lac Tchad. 1e (Dr GaizLarD, in : L. GERMAIN, 14 : 8 3/4 : loc. supra cil., 1916, p. 304). Lac Tchad. (Lieut. Lacoin, ën L. GERMAIN, loc. supra cil., 1915, p. 298). Lac Victoria Nyanza. (D°0.BaumanN,in:R.STurANY, loc. supra cit., 1894, p. 8). Victoria Nyanza. (F. SrcH Mann, in E. von MaRTENS, loc. supra cit, 1897, p. 174 et p. 171). (1) Tel est le cas, notamment, de l’exemplaire figuré par R. STurany (loc. supra cit., 1894, taf. XXIV, fig. 2) qui montre, au dernier tour, une carène médiane assez marquée. De tels individus restent toujours exceptionnels. (2) Notamment sur les grèves de l’archipel Kouri où M. A. CmEvALIER a recueilli 206 LOUIS GERMAIN La variété elalior Martens rappelle l'aspect de certaines formes du Vivipara rubicunda Martens (1) et, notamment, de la variété subtur- rita Martens (2). Elle s'en distingue assez nettement par ses tours de spire moins convexes séparés par des sutures également moins pro- fondes. En résumé, cette variété est surtout caractérisée par sa forme élancée et par son enroulement plus régulier et moins rapide avec un dernier tour proportionnellement moins développé en hauteur. I] existe, à l'état subfossile, dans les marnes occupant le fond d'an- ciens lacs à l'extrémité Sud du lac Albert-Edouard (District d'Iwinsa) une forme de Vivipara unicolor Olivier à laquelle le Dr. E. von MARTENS a donné le nom de variété conoidea Martens (3). C'est une coquille de grande taille (4), à spire composée de tours convexes, qui ne paraît pas différer de la variété elalior Martens. Je n'ai pas cependant adopté ce nom de conoidea, qui à la priorité, parce que je n'ai pas eu de matériaux de comparaison suffisants (5). Lac Victoria Nyanza : Environs de Bussisi, sur les plages sableuses et de Nyemirembe (golfe d'Emin Pacha, au Sud-Ouest du lac) [F. Srunzuanx, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit, 1897, p. 177] :=Lac Victoria Nyanza, sans indication précise de localité [Dr. O. Baumanx, in : R. Srurany, loc. supra cit., 1894, p. 8]. Lac Tchad : Sans indication précise de localité [Col. Lexranr, Lieut. Mozr, in : des exemplaires dont l'ouverture, parfaitement circulaire, mesure 7 à millimètres de hauteur et 5 } millimètres de diamètre. (1) Mantes (Dr. E. von). Recente Conchylien aus dem Victoria Nyanza, Sit:ungs- ber. d. Gesellschaft Naturforsch. Freunde Berlin, 1859, p. 104 (Paludina rubicunda). — Viviparus rubicundus Sirn. Annals and Magazine of Natural History, London. 6° série, X, 1802, p. 123, pl. XII, fig. 3 ;: = Vivipara rubicunda Manrexs, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 18097, p. 179 (2) Martexs (Dr. E. von), Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 179, taf. VI, fig. 926. ; (3) Manrexs (Dr. E. von), Beschalle Weïichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1807, p- 176. è (4) Les individus, recueillis par le Dr. F. Srunzuanx, mesurent : 23-27 à millimè- tres de longueur et 20-21 millimètres de diamètre maximum. Leur ouverture atteint 12 À à 13 millimètres de hauteur pour 10 à 10 à millimètres de diamètre. (5) La variété conoidea Martens n'a jamais été figurée. Je n'ai pu, d'autre part, me procurer d'individus originaux. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 207 L. GERMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 53 et p. 59] ;=Côte Nord-Est ELieut. Lacon, in : L. Germain, loc. supra cit., 1906, p. 228] ; = Archipel Kouri [ À. CHEVALIER, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1907, p. 515] ; = Entre Bosso et N'Guigmi [Dr. Gaizrarp, in : L. GERMAIX, loc. supra cit., 1916, p. 304]. Variété LENFANTI Germain: 1905 Vivipara Lenfanti GERMuN, Bulletin Muséum His!. nalur Paris, XI, p. 256 (sans descriplion). 1906 Vivipara unicolor variété Lenfantli Germain, Bullelin Muséum Hisl. nalur. Paris, XI, p. à3. 1906 Vivipara unicolor variété Lenfanti Gérnais, Mémoires sociélé zoologique France, XIX, p. 228, pl. IV, fig. 1-8. 4907 Vivipara unicolor variété Lenfantli Kogerr, Die Gattung Paludina N. F., in: et Caen urz, 2e Edit., Nürnberg, p. 376, n° 251, taf. LXXV, fig. 12-13, MaKTINI Coquille médiocrement ombiliquée (ombilic partiellement recouvert par une légère réflexion du bord columellaire), globuleuse-allongée ; spire un peu élevée, composée de 6 tours à croissance rapide et régu- lière séparés par des sutures profondes ; sommet obtus, souvent érosé ; dernier tour très grand, égalant les 3/4 de la hauteur totale, muni d'une carène médiane relativement saillante (1) ; ouverture à peine arrondie ronde, anguleuse supérieurement, bien oblique, presque inférieurement ; péristome continu. LONG EUR DIAMÈTRE HAUTEUR DIAMÈTRE TOCALITÉS TOTALE MAXIMUM [DE L'OUVERTURE|DE L'OUVERTURE me | ms | | millim. millim. millim. millim. 16 11 17/2 8 7 Lac Tchad (Colonel Lenranr) 15 1/2 10 fl 6 1/2 16 10 4/4 8 UAV/2 IP Lac Tehad (Sud-Est de | 15 10 7 6 1/2 Kangallam) [Lieutenant Lacoïv]. Test épais, fauve clair ou vert olive plus ou moins foncé, orné de stries longitudinales irrégulières, assez fortes et bien onduleuses. Cette variété, bien distincte du type, rappelle, par son mode d'orne- (x) Il existe parfois, comme chez la forme biangulata du Vivipara unicolor Olivier, une seconde carène rudimentaire située au-dessus de la première. 208 LOUIS GERMAIN mentation sculpturale, le Vivipara costulala Martens (1) du Victoria Nvanza, mais elle s’en distingue par son mode d'enroulement diffé- rent et pas son ombilic. Fig. 95. — Vivi-ara unicolor Olivier, variété Bellamyi Jousseaume. Etangs de Kollangui (Guinée française); X 4. Lac Tchad : sans indication précise de localité [Colonel LENFANT, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 54 ; = A. CnevaLier, in : L. GER- MAIN, lo. supra Cit., 1907, p. 515]. Lac Tchad, chenal sablo-vaseux (1) Manrexs (Dr. E von), Einige neue Arten von Land- und Süsswasser-Mollusken aus Uganda und dem Victoria Nyanza, Sitzungsb. d. Gesellschaft Naturforsch. Freunde Berlin, fevr. 1892, P- 18 ‘Hetre Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin 1897 P. 182, taf. VI, fig. 2. C'est le Viviparus jucundus de E. A. Surrn (On the Shells of the Victoria Nyanza or Lake Oukéréwé, Annals and Magazine Natural His- tory, London, 6° série, X, n° 56, août'1892, p. 124, n° 9, pl. XII, fig. 6). MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 209 au Sud-Est de Kangallam [Lieutenant Lacon, in : L. GERMAIN, loc. supra cil., 1906, p. 230]. 1881 1886 1886 1890 1890 Fig. 96. — Vivipara unicolor Olivier, variété Bellamyi Jousseaume.” Etangs de Kollangui (Guinée française); X 4. Variété Duponrr de Rochebrune. Fig. 95 à 206 dans le texte. Vivipara Duponti ne Rocurgruxe, Sur quelques espèces du Haut Sénégal, Bulletin sociélé philomatique Puris, séance du 29 octobre (p. 3 du tiré à part), n° 5. Bellamya Bellamya Jousseaone, Bullelin sociélé zoologique France, Paris, X{, p. 419 (tirés à part, p. 9), pl. XIL, fig. 3. Bellamya Duponti Jousseauue, Bullelin sociélé zoologique France Paris, XI, p. 419 (tirés à part, p. 9). Vivipara unicolor variété Bellamnyi Daurzewserc, Mémoires sociélé zoologlque France, Ill, p. 125 et p. 134. Vivipara Duponli BourGriGxaT, Histoire malacologique lac Tanganika, , Paris, p. 393 et Annales sciences naturelles, 7° série, X, p. 39. - 27 210 LOUIS GERMAIN 1890 CZeopatra Bellamyi BourG:16Nat, loc. supra cit., 1, Paris, p. 50 (1). 4907 Vivipara unicolor variété Bellimyi Genmaix, Mollusques terrestres et fluviatiles Afrique centrale française, Paris, p, 517. 4907 Vivipara Colini ve Rocuepruxe in : Collect. Muséum Paris; et (= var. Bellamyi) 3 GenMain, loc. supra cil., p. 517 note 3. 907 Vivipara Lenoiri MaBice in : Collect. Muséum Paris; et (= var. Be/lamyi) GERMAN, loc. supra cil, p. 517 note 3. Fig. 917. — Vivipara unicolor Olivier, variété Bellamyi Jousseaume. Etangs de Koilangui (Guinée frauçaise); X 4. La variété Duponti de Rochebrune est abondante dans les fleuves, rivières et étangs de l'Afrique occidentale (Niger, Sénégal, Guinée, etc.) où elle remplace le Vivipara unicolor typique des bassins du Nil et du lac Tchad. Elle est aussi variable que le type et ce polymorphisme porte soit sur la forme générale (modes elata, globnsa, etc...), soit sur (x) J. R. BourGuienar (loc. supra cit., 1890, p. 50) : « Une espèce du Haut Séné- gal, publiée sous le nom de Bellamya Bellamyi, Espèce que je rapporte au genre Cleopatra, puisque cette coquille, d’après l’auteur, est caractérisée par une expan- sion canaliforme à la base aperturale ». MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES l'ornementation sculplurale (modes unicarinata, bicarinala, tricari- nala), soit sur la coloration du test (mod. viridis, fusca, subrufa, palles- cens, etc...). Le tableau suivant donne les mensurations principales de quelques individus provenant de localités diverses par DIAMÈTRE | DIAMÈTRE TOTALE MAXIMUM MINIMUM millim. HAUTEUR DE L'OUVERTURE DIAMÈTRE DE L'OUVERTURE millim. [CARO LOCALITÉS ET RÉFÉRENCES Étangs de Kollangui (Guinée Française). (A. CHEVALIER). Fouta-Djalon. (D° Maccauv, in : Collect. Muséum Paris). Type du Bellamya Bellamyi, d'après le D' F. JoussEauME, Bull. Soc. zool. France, 1886, p. #19. Le Backoy (HeuDeLoT, in : Coll. Mus. Paris). Cotypes du Vivipara Duponti de Roch. Type de Vivipara Duponti de Rochebrune. Types du Vivipara Colini de Rochebrune. Sénégal (Coll. Muséum Paris). Type du Vivipara Lenoiri Mabille. Sénégal (HeuoeLor, in : Collect. Muséum Paris\. Les exemples recueillis par À. CevaLier dans les étangs de Kollangui (Guinée française) sont très brillamment colorés : leur test est vert olive assez foncé, passant parfois au vert émeraude au dernier tour (r). (x) Les premiers tours sont d’un brun marron brillant. 211 212 LOUIS GERMAIN Le test est garni de stries longitudinales assez fines, irrégulières, obli- ques et plus ou moins onduleuses. Ces stries sont coupées de stries spirales fines, irrégulièrement espacées, bien visibles, en dessous, jusqu'à l'ombilic. La plupart des exemplaires appartiennent au mode bicarinata et les premiers tours de spire sont généralement érodés. Fig. 98. — Vivipara unicolor Olivier, variété Bellamyi Jousseaume. Etangs de Kollangui (Guinée française): X 4 Les individus recueillis au Fouta Djalon par le Dr. Macrau» ont parfois le dernier tour parfaitement arrondi (1). Leur test est d'un marron olivätre brillant ; leur ouverture est bordée d'un péristome subépaissi d'un marron noirûlre brillant. A la variété Duponti de Rochebrune, il faut rapporter, comme syno- nymes : Le. Bellamya Bellamyi Jousseaume (lg. 95-08, dans le texte), qui est une forme ovoïde ventrue, à test, est un peu épais, à sculpture spi- rale régulière mais très délicate (1). (x) Le Docteur F. JoussEAUME a parfaitement observé celte sculpture spirale ; par contre, le Dr. T. de RocuEeBnuxe, n'en fait. pas mention dans la diagnose de son MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 213 Le Vivipara Colini de Rochebrune (fig. 103-104, dans le texte), coquille plus petite et plus globuleuse montrant, au dernier tour, deux carènes peu accentuées (1). Le test est d'un brun sombre, peu brillant, garni d’une sculpture spirale nettement marquée. L'ombilic est réduit Fig. 99. — Vivipara Duponti de Rochebrune. Le Bakoy (Sénégal). Type; X 4. à une fente partiellement recouverte par la patulescence du bord columellaire. Le Vivipara Lenoiri J. Mabille n'est que la forme jeune de la même variété (fig. 105-106, dans le texte) (2). Vivipara Duponti. Les cotypes de l’auteur, déposés dans les collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris, montrent l'existence de la sculpture spirale, très faible d’ailleurs, chez le Vivipara Duponti de Rochebrune. (x) C’est,en somme, une forme intermédiaire entre le type normal à tour de spire arrondis et le mode bicarinala. (2) Rappelant, plus spécialement, les individus du mode bicarinata provenant des étangs de Kollangui (Guinée française) et dont j'ai précédemment donné les caractères. 214 LOUIS GERMAIN Le caractère le plus saillant de la variété Duponti de Rochebrune — et qui se retrouve chez toutes les formes dont je viens de parler — est l’angulosité très marquée de Ja base de l'ouverture, angulosité qui Fig. 100. — Vivipara Dupontli De Rochebrune. Le Bakoy (Sénégal). Type; X 4. rappelle l'expansion subcanaliforme de l'ouverture des Cleopatra et des Neothauma (x1).Ce caractère est plus accentué encore chez une espèce très voisine, le Vivipara leopoldvillensis Putzeys (2). C'est une coquille (x) Ce caractère a été exagéré par quelques auteurs et, notamment, par J. R. Bour- GUIGNAT. Il n'y a pas, à proprement parler, d'expansion canaliforme, mais sim- plement une augulosité très accentuée. (a) Purzeys (Dr. S.), Diagnoses de quelques coquilles nouvelles provenant de l’état indépendant du Congo ; Bulletin Société royale Malacogique Belgique, XXXNIT, Bruxelles, 1898, séance du 12 mars, p. XXII, fig. 1-2 (Paludina leopoldvillensis). [= Vivipara leopoldvillensis Koserr, Die Guttung Paludina, N. F., in : Mani et Cnemnirz, Syslemal. Conthylien-Cabinel, 2° édition, Nürnberg, 1909, p. 380, n° 257, taf. LXXV, fig. 10-11.] Cette espèce a été recueillie dans le Stanley Pool, près de Leopoldville (Congo belge) par le commandant P. Dupuis. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATHES 215 imperforée, bien globuleuse, composée de 5 À tours de spire, les pre- miers érodés, séparés par de profondes sutures et le dernier grand muni d'une carène médiane assez, accentuée. L'ouverture est subtra- pézoïdale, bien anguleuse en haut et en bas ; le test est solide, vert foncé, garni de stries longitudinales et de fines stries spirales (1). Fig. 101-102. — Vivipara Duponii De Rochebrune. Le Bakoy (Sénégal). Type; X 4. En résumé, la variété Duponti de Rochebrune, est la forme repré- sentative du Vivipara unicolor Olivier dans l'Afrique occidentale. Cette variété est principalement caractérisée par sa forme plus globuleuse ventrue, par son ouverture très anguleuse à la base columellaire et par son test à sculpture plus ou moins réticulée. Sénégal : Dans le Bakoy, à Pangalla [Dr. M. Dupont, in : Dr. T. pe Rocne- BRUNE, loc. supra cit., 1881, p. 3] ;=le Sénégal, à Kora, « dans les (1) Les dimensions’ principales sont les suivantes : longueur : 32 millimètres : diamètre : 21 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 17 millimètres. 216 LOUIS GERMAIN rapides à fond de sable » [Dr. BezLamy, in : Dr. F. JoussEAUME, loc. supra cil., 1886, p. 480]. Le Sénégal à Bakel (très abondant), le Falémé et la plaine de Dagana, entre Saint-Louis et Podor (exemplaires roulés) [ Em. Dorr, in : Px. DauTzENBERG, loc. supra cit., 1890, p. 134]. Fig. 103. — Vivipara Colini De Rochebrune. Le Sénégal. Type; X 4. Le Bakoy et le Sénégal, sans indication précise de localité [ HEupELoT, 37, in : Collect. Muséum Paris]. Le Fouta-Djalon, sans indication précise de localité [Dr. Macraun, in : Collect. Muséum Paris]. IS Guinée française : Etangs de Kollangui et environs de Konakry [A. CnevaLiEr, in : L. GERMAIX, loc. supra cil., 1907, p. 518]. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 217 Variété SPEKEI SMITH. 1880 Paludina Spekei Surrn, Proceedings Zoological Society of London, p. 484, pl. XLVIII fig. 11 4897 Viviprra unicolor variété spekei Manrens, Beschalle Weichthiere Deulsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 178. 1907 Vivipara spekei Koserr, Die Gattung Paludina N. F., ia : Mannni et Cueunirz, Systemat. Conchylien-Cabinet. 2° Edit., Nürnberg, p. 166, n° 67, taf. XXXIIL, fig. 5. Fig. 104. — Vivipara Colin: De Rochebrune. Le Sénégal. Cotype; X 4. De taille plus grande que le type (elle atteint 34 millimètres de longueur et 23 millimètres de diamètre), cette variété s'en distingue par sa forme ovalaire pyramidale plus allongée et son ombilic plus large. Les tours de spire sont au nombre de six ; le dernier est régu- lièrement convexe. L'ouverture est ovalaire, haute de 16 millimètres, large de 12 millimètres ; elle est entourée d'un péristome bordé de noir ou de marron noirâtre. Le test est olivâtre ; il est garni de stries longitudinales irrégulières, et de stries spirales visibles même sur les tours supérieurs. D'après E. A. Surra (loc. supra cit., 1880, p. 485) on compte une dizaine de ces stries sur l’avant-dernier tour de spire et une trentaine sur le dernier. 28 218 LOUIS GERMAIN Cours d'eau des basses terres près de la côte africaine de l'Océan Indien, du 6° au 7° de latitude Sud [Capit. J. B. SPexe, in : E. A. Surra, loc. supra cit., 1880, p. 485]. Variété JEFFREYSI Frauenfeld. 4865 Vivipara Jeffreysii FrAUENFELD, Procerdings Znological Society of London, p. 658, n° 5. 4865 Vivipara Jeffreysii FRAUExFELD, Verhandl. der Zoolog.-botan. Geselischaft Wien, XY, p- 532, taf. XXII, fig. 3-4. 1817 Paludina Jeffreysi Sir, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 716, n° 42, pl. LXXIV, fig. 1-2. 1889 Vivipara Jeffreysi BourGuiGNaT, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 163. 1890 Frvipara Jeffreysi BourGuIGNAT, Histoire malacologique lac Tanganika, 1, Paris, p. 39; et : Annales sciences naturelles, Zoologie, 7° série, X, p. 39. 4890 Vinipara Simonsi BOURGUIGNAT, loc. supra cil., p. 40. 1890 Vivipara Smithi BourGuiGNar, loc. supra cit., p. 40. 1897 Vivipara unicolor variété Je//reysi Martens, Beschalte Weichihiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 171. 1907 Vivipara unicolor variété Jeffreysi GErMais, Mollusques lerrestres et fluviatiles Afrique centrale française, Paris, p. 516. 1907 Vivipara Jeffreysi Kosezr, Die Gattung Paludina, N. F., èn : Marndi et Caemnirz, Sysl-mat. Conchy ien-Cabinet, 2? Edit., Nürnberg, p. 173. n° 77, taf. XXXIV, fig. 1-4. J. R. BourGuIGNAT a créé, sous les noms de Vivipara Simonsi Bour- guignat et de Vivipara Smithi Bourguignat, deux espèces uniquement basées sur les figures du Vivipara Jeffreysi Frauenfeld données par E. A. Surrm (Proceedings Zoological Society of London, 1873, pl. EXXIV, fig. 1-2]. La première (pl. LXXIV, fig. 1) [= Vivipara Smithi Bourguignat] est une coquille assez petite (longueur : 22 milli- mètres), ventrue, ne différant de l'espèce du Baron G. von FRAUENFELD que par ses dimensions plus faibles et son ouverture légèrement plus développée en largeur. La seconde (pl. LXXIV, fig. 2) [= Vivipara Simonsi Bourguignat] est une forme plus grande (longueur : 31 milli- mètres), à spire plus allongée et à tours supérieurs mieux étagés que la variété Jeffreysi typique. Ces différences sont beaucoup trop légères pour qu'il soit possible de tenir compte des distinctions établies par J. R. BourGuIGxar. Le type de la variété Jeffreysi Franenfeld est une coquille de forme générale ovalaire un peu écourtée, composée de 5 à 6 tours de spire, l’'avant-dernier gros et ventru, le dernier grand et vaguement biangu- leux, ce qui rend son profil subrectiligne dans sa partie médiane (x). L'ouverture est ovalaire, bleuâtre intérieurement. (1) Dans sa diagnose originale, le baron G. von FRAUENFELD a exagéré l'im- MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 219 Longueur : 24-28 & milimètres ; diamètre : 19-21 & millimètres : hauteur de l'ouverture : 13 1-15 À millimètres ; diamètre de l’ouver- ture : 10-11 + millimètres. Le test est solide, vert olive avec les premiers tours de spire d’un Fig. 105-106. — Vrvipara Lenoiri J. Mabille. Sénégal. Type; X 4. rouge pourpré ; il est garni de stries longitudinales médiocres, iné- gales et subonduleuses et sa surface entière est couverte de fines stries spirales (1). La variété Jeffreysi Frauenfeld vit, presque exclusivement, dans la région du lac Nyassa. Elle est actuellement connue des localités sui- vantes À portance de ce caractère : chez les Vivipares dérivées du Vivipara unicolor Olivier, on rencontre indifféremment, au sein de la même colonie, des formes à tours par- faitement arrondis et des formes à tours méplans en jeur milieu avec tous les in- termédiaires. . (x) La surface réticulée du test de la variété Jeffreysi Frauenfeld est toujours très nette. Souvent visible à l’œil nu, un très faible grossissement suffit, dans tous les cas, pour la mettre en évidence. pis PNEU LS sh L £ CR: rx re Ê ] rer 4 | RTE ES TIENNE 220 LOUIS GERMAIN ; Lac Nyassa : sans indication précise de localité [Dr. J. Kirk, in : G. von FRAUENFEL», loc. supra cit., 1865, p. 659 :=F. A. Smmons, in : E. A. Surru, loc. supra cit., 1877, p. 716]. vusaghara [= Ussagara=Usagara] : « Cours d'eau de l'Ousaghara, notamment aux environs de Kondoa » [J. R. BourGuiGxar, loc. supra cit., 889, p. 163]. Variété RogerTsont Frauenfeld. d Li. 107-108 duns le texte. 1865 Vivipara Rober!soni Frauenreco, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 659, n° 1. 1865 Vivipara Robertsoni FrauenreLo, Verhandl. der Zooloy.-bolan. Gesellschaft Wien XV. p. 533, taf. XXII, fig. 13-14. 1817 Paludina Robertsont Surra, Proceedings Zoological Society of London, p. 717, n° 14 taf. LXXIV, fig. 5-6. . 1881 Paludina Roberlsoni Swra, Proceedings Zoolouical Society of London, p. 294, n° 39. 1887 Vivipura Robertsoni Granointer, Bulletins société malucoloyique France, IN, p. 4190. 1889 Vivpara Robertsoni BourGuiGxat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 162. 4890 Vivipara Roberlsont BourGuiGnar, Histoire malacologique luc Tanganika, 1, Paris, p. 40; et Annales sciences naturelles, Zoologie, 7° série, X. p. 40. 1894 Vivipara Robertsoni ANCEv, Mémoires société zoologique France, VII, p. 224. 1897 Vivipara Roberlsont Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch-Ost-Aprik., Berlin, p. 178. 4907 Vivipara Robertson: GenmatN, Mo/lusques terrestres el fluviatiles Afrique centrale française, Paris, p. 514, note 5. 4907 Vivipara Robertsoni Koseur, Die Gattung Paludina N. F., ia : Marti et Cnemnirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° Edit., Nürnberg, p.175, n° 79 taf. XXXIV, fig. 9-42. Dédiée à Davin Rosertsow, de Glasgow, cette variété est une coquille assez allongée, conique, à sommet aigu. Les tours de spire sont au nombre de six ; les supérieurs sont munis d'une carène bien accentuée, située au voisinage des sutures. Cette carène s'atténue au dernier tour qui, de plus, montre une angulosité médiane plus ou moins mar- quée (1). L'ombilic est généralement assez ouvert. Longueur : 21 4-27 & (2) millimètres ; diamètre maximum : 20 milli- mètres (2); diamètre minimum : 16-15 (2) millimètres ; hauteur de l'ouverture : 12-14 à (2) millimètres ; diamètre de l'ouverture : g-11 (2} millimètres. (x) Le deux angulosités du dernier tour sont disposées comme chez les individus de Vivipara unicolor Olivier appartenant au mode biangulata Küster, mais l'angu- losité inférieure est toujours très atténuée. (2) Ces dimensions correspondent à un exemplaire de grande taille appartenant aux collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris. Cet individu, provenant de la collection J. R. BounGuIGnaT, a été recueilli dans l'Ousaghara (localité pré- cise inconnue). PR DORE Fig. 107-108. — Vivipara Robertsoni Frauenfeld. Ousaghara 222 LOUIS GERMAIN Le test est d'un vert olive brillant, parfois recouvert d'un enduit limoneux brun ou marron ; l’intérieur de l'ouverture est bleu de Prusse foncé : le péristome est bordé de marron foncé presque noir. Les stries longitudinales sont irrégulières, obliques, plus ou moins onduleuses et coupées de stries spirales fines, inégalement espacées et très délicates en dessous. La variété Robertsoni Frauenfeld semble localisée dans la région du lac Nyassa (1). Elle est actuellement connue des localités suivantes : Lac Nyassa, sans indication précise de localité [J. Kirk, in : G. von FRAUENFELD, loc. supra cit., 1865, p. 659]. Entre le lac Nyassa et la côte [J. Taomsow, in : E. A. Surrm, loc. supra Cil., 1881, p. 294 (2)]. Rivière Shiré, à 3 kilomètres de l'extrémité Sud du lac Nyassa [Mgr. Lecmarrois, in : CG. F. Axcey, loc. supra cit., 1894, p. 224]. Aux variétés dont il vient d'être question il faudrait peut-être ajouter encore, comme se rattachant au Vivipara unicolor Olivier Le Vivipara abyssinicensis Martens (3), coquille de forme oblongue pyramidale, composée de 6 tours de spire peu convexes séparés par des sutures superficielles et dont le test, solide, d’un corné verdâtre, est garni de stries longitudinales médiocres coupées de fines stries spirales (4). Cette Vivipare, qui habite l'Abyssinie (notamment le lac (x) Seul J. R. BourGuIGNAT a signalé cette variété dans l'Ousaghara. (2) « Les specimens recueillis par J. Trousox sont », dit E. A. Smrrm (loc. supra cit., 1881, p. 294) « d'un vert olive avec l'anguiosité des tours fortement mar- quée ct la columelle bleuâtre ». (3) Paludina abyssinica ManrTexs, Malakozoolog. Blalter, 1886, p. 97, taf. II, fig. 7, et 1867, p. 20. [= Vivipara abyssinica Joker, Fauna d. Land-und Süss- wasser-Mollusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, 1874, p. 239 : [= Vivipara abyssinica BourGuiIGnaT, Histoire malacologique Abyssinie, 1883, p. 130, et : Histoire mala- cologique lac Tanganika, T, Paris, 1890, p. 30|. (4) Cette coquille mesure de 26 à 28 à millimètres de longueur pour 16-17 milli- mètres de diamètre maximum. L'ouverture a 12 millimètres de hauteur sur g mil- limètres de diamètre MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 223 Dembea) [Tx. v. HeuGrin et Sreupxer] et le lac Victoria Nyanza (x), n'est peut-être qu'une variété du Vivipara unicolor Olivier. Le Vivipara gracilior Martens (2), découvert aux environs de Kouka ac Tchad) par le lieutenant allemand GLauxine est une coquille per- forée, conoïde subglobuleuse dont la spire se compose de 6 tours convexes séparés par de profondes sutures. Le dernier tour est grand, bien ventru inférieurement et très obscurément caréné. L'ouverture, à peine oblique, est subcirculaire (12 millimètres de hauteur pour 10 3 millimètres de diamètre). La‘taille atteint 25 millimètres de hau- teur sur 17 + millimètres de diamètre maximum. Le text est luisant, rougeûtre et finemient strié. à Enfin quelques auteurs ont, à la suite du Baron G. von FRAUENFELD, signalé le Vivipara heliciformis Frauenfeld (3) comme habitant le centre de l'Afrique. C'est une erreur : l'espèce de G. von FRAUENFELD, à laquelle il convient de rapporter le Vivipara decussata Blanford (4), vit dans l'Inde, notamment aux environs de Pondichéry. (x) Où eile a été recueillie par le R. P. Dupont [Cf. J. R. Boureurexar, Mollus- ques fluviatiles du Nyanza Oukéréwé (Victoria Nyanza) suivis d’une note sur les genres Cameronia et Burtonia du Tanganika, Paris, août 1883, p. 4]. (2) Martens (Dr. E. von), Süsswasser-Conchylien vorn Südufer des Tsad-sces, Sitzungsb. d. Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, 20 jonvier 1908, p. - ; et Dr. W. KozBer, Die Gattung Paludina, N. F., in : Manr:xr et Cnemnuz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2° “dition, N'enberg, 1603 : 177 n°? 2. (8) Frauenrezp (G. von), Descripuons of Seven New Species of the Genus Vivi- pard, Proceedings Zoological Society of London, 14 novembre 1865, p. 628 ; et : Zoologische Miscellen, V. Beschreibung von 7 neuen Arten der Gattung Vivi- para, Verhandl. d. Zoolog.-botanischen Gesellschaft in Wien, XV, 1865, p. 53», taf. XXIT, également figuré par le Dr. W. Korget : Die Gattung Paludina, N. F., in : Martin et CHemnirz, Systemal. Conchylien-Cabinet, 2° édition, Nürmberg, 1907, p. 171, n° 74, taf. XXXIII, fig. 13-14. Û (4) Brawrorp (W. T.), Proceedings Zoological Society of London, 1869, p. 446 (Paludina decussata). L'identité des deux espèces a été reconnue par S. Hanrey et W. TaeoBarr. [Conchologia Indica, London, 1874, p. XVII et p. 33, pl. LXXVII, fig. 10] qui ajoutent (p. 33) : « Comparison of the type shows their ab- solute identity. The specimen originally described was supposed to have come from Central Africa. The spire is usually eroded ». Quelques auteurs considèrent le Vivipara heliciformis Frauenfeild comme une variété du Vivipara dissimilis Müller (Vermium terr. fluvial. Histor., Il, 1774. p. 184 (Nerita dissimilis) si répandu dans l’Asie Orientale. Cependant l'examen de l’opercule conduit à classer cette espèce dans le sous genre Idiopoma Pilsbry. [Proceedings Academy Natural sciences Philadelphia, LAIT, 1910, p. 189]. 224 LOUIS GERMAIN * Les Il existe, principalement dans le Zambèse et ses affluents, une. Vivi- pare très polymorphe que je rattache encore au Vivipara unicolor Olivier : c'est le Vivipara capillata Frauenfeld qui représente, dans ces régions, l'espèce d'OLIVIER. VIVIPARA CAPILLATA Frauenfeld. Fig. 109-110 duns le texte. 14865 Vivipara capillata FR\venF«Lo, Proceedings Zoological Society of London, p. 659. 4865 Viviparu cupillata FRauenreLv, Verhand!. d. Zoolog.-botan. Gesellsch. Wien. XN, p. 533, taf. XXII. 4877 Paludina capillala Swru, Proceedings Zoological Society of London, p. 717, n° 143, pl. LXXIV, fig. 4. 1879 cn PURE Martens, Sitzungsber. d. Gesellschaft Naturforsch. Freunde z. Berlin, p. 10. 1881 Paludina capillala Swirm, Proceedings Zoological Society of London, p. 293, n° 38. 4887 Vivipara capillatu Granvimer, Bulletins sociélé malacologique France, Paris, IV, p. 190. 4889 Vivipara capülata BovrGuiGNat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 162. 4890 Vivipara capillalu BoURGUIGNAT, Histoire malacologique lac Tanganika, Paris, 1, p. 39; et: Annales sciences nalurelles, Zoologie, 7° série, X, p. 39. 4892 Vinparus capillatus Smiru, Annals and Magazine Naturat History, London, 6° série, X, p. 123 n° 1. 1893 Viviparus capillaceus Smirs, Proceedings Zoological Society of London, p. 637, n° 16: 4894 Vivipara capillata Axceyx, Mémoires société zoologique France, Paris, VII, p. 224. 4897 Vivipara capillata Martens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 178. 4907 Vivpora capillata Kowerr, Die Gattung Paludina, N. F., in : Marti et CHemNirz, Systemat. Conchylien-Cabinet, 2?* Edit., Nürnberg, p. 174. n° 78, taf. XXXIV, fig. 5-8. 4942 Vivipara capillata ConNory, Annals South African Museum, XI, part LI, p.,206, n° 549. 1949 Vivipara capillala Germain, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, n° 1, p. 52. La forme générale du Vivipara capillata Frauenfeld typique (1) rap- pelle le mode biangulata Küster du Vivipara unicolor Olivier. Mais cette forme n’est pas constante .: les carènes — principalement celles du dernier tour — peuvent s'atténuer considérablement et mème dispa- raître ; le galbe devient, dans quelques cas, beaucoup plus écourté ou (x) La diagnose donnée par le baron G. von Frauexrezn {Descriptions of Seven New Species of the Genus Vivipara, Proceedings Zoological Society of London, 14 novembre 1865, p. 659, n° 6] est la suivante : « Testa conica, tenui, ampliter umbilicata, olivacea, parum nitente ; anfrsc- tibus quinque et dimidio, supra obliquis, angulariter subplane declivibus, sutura parum impressa, aufractu ultimo infra genicuialo, costis seriebus tribus interme- dius paräbus intervallis distantibus pilis brevissimis ornatis ; apertura imedio- cri, orbiculari, intus albescente, margine acuto, nigro ». LT MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 225 v même ventru. Cette mutation a été décrite par R. Srurany (x) sous le nom de variété zambesiensis Slurany. Il faut encore considérer, com- me synonyrèe de l'espèce de G. von Fr\usxrezp, le Vivipara denses- triata Preston (2) qui présente, comme le type, le mode biangulata. Fig. 109. — Téripora earillala Frauenfeld. Vusaghura; X 4 (1) STuranyx (R.), Catalog der. Südafrikanischen Land- und Süsswasser-Mollus- ken..…., Denkschr. d. Kais. Akademie d. Wissensch. Wien, LXVII, 1898, p. G2r (tirés à part, p. 85), taf III, fig. 57 à Gr (Vivipara unicolor var. Sambesiensis). [= Vivipara sambeciensis Korget, Die Gattung Paludina, N. E., in : MARTIN ét CHEMNITZ, Syslemat. Conchylien-Cabinet, 2° édition, Nürnberg, 1907, p. 172, n° 75, taf. XXXIIT, fig. 15-16 ; = Vivipara sambesiensis ConvorrY, Annals South African Museum. XI, part. III, 1912, p. 260, n° 557. (2) Preston (H. B.), Procecdings Malacological Society of London, VI, 1905 p. 300, fig. 2 (dans le texte). [— Vivipara (sambesiencis var.) densestriata KoBeLzT, loc. supra cit,. 1907, p. 173, n° 76, tal. XXXIII, fig. 17. [= Vivipara sambeciensis var. densestriata KoBezr, Abhandl. d. Nalurforsch. Gesellschaft Frankfurt-a.-Main, XXXII, 1909, p. 79. 29 : dei ri Le ; » F af et gs 07 té, s ja. ÿ Con EL “ . Le AN Le \ Da (l 226 LOUIS GERMAIN La taille varie dans les proportions indiquées au tableau suivant : DIAMÉËTRE HAUTEUR DE DE L'OUVÈRTURE | L'OUVERTUNF LONGUEUR] DIAMÈTRE | DIAMÈTRE TOTALE | MAXIMUM | MINIMUM millim. millim. millim. millim. 13172 2 S Lealui (Haut Zambèse) M'Hounda, sur les contre- forts de la chaine du N'Gourou {= Ngurü), dans l'Ousaghura = Usagara = Ussugara). [J. R. BounGuiGnar] (1) Chutes Victoria (Zambèse) D'après R. Srunxaxv (loc. suw. cit., 1838, p. 621 et p. 622) (var. sambesiensis). Dimensions de Ja forme densestriata d'après H. PKEsrox, l’roceedings Malu- colog. Socieiy of London, NI, AUS, p. 300. (4) C'est cette localité que J.R Bougeuienar (Mollusques Afriqu- équaloriale, 1889, pages diverses) désigne sous le nom de : « Cours d'eau près du couveut des RR. PP, du Saint- Esprit ». Le caractère le plus remarquable du Vivipara HE Frauenfeld est fourni par la sculpture. Le test, d'un brun marron assez clair ou d'un vert olivätre, subtrans- parent au dernier tour, est garni de stries longitudinales fines, serrées, inégales, subverticales, coupées de nombreuses petites côles spirales peu élevées, inégales, inégalement distantes, garnies de poils roides, courts, inégaux, recourbés à leur extrémité et serrés les uns contre les autres, particulièrement au dernier tour sur les costules les plus saillantes (1). Ces poils sont fort cadues et il est rare de trouver un échantillon sur lequel ils subsistent tous. (x) Cette curieuse sculpture rappelle beaucoup celle d'une espèce du Siam, le- Viviparc ciliata Reeve [Conchologia Iconica, London, 1S62, sp. 36]. ds Lys à L " f MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 227 Cette sculpture peut s'atténuer. La forme nommée densestriata par H. B. Preston, montre encore une sculpture réticulée très nette mais dépourvue de poils (1). Quant au Vivipara zambesiensis Sturany il ne possède plus qu'une sculpture spirale fort atténuée (2). Fig. 110. — Tivipara capil/lata Frauenfeld. Ousaghara; X 4 Ainsi ces diverses Vivipares du Zambèze se rattachent toutes au Vivi- para capillata Frauenfeld ; elles ne constituent vraisemblablement (x) « .… ultimus ad pripheriam angulatus, striatus et undique lineis spiralibus undulatis cinctus... » dit H. B. Preston. (2) E. À. Suirm [Proceedings Malacological Society of London, VII, 1907, p. 12, (figuré dans le texte)] a décrit, sous le nom de Vivipara kalingwisensis [= Vivipara Kalingwisensis KoBezr, in : Manrini et Cuemnirz, loc. supra cit., 1909, p. 375, n° 250, taf. LXXV, fig. 4] une Vivipare, recucillie dans le Kalingwisi, tributaire du lac Mocero [= Mweru] qui, par sa sculpture, rappelie beaucoup le Vivipara -capillata Frauenfeld. IH pars u LE Pr AACR L en ‘ y È à ro ? En 228 LOUIS GERMAIN que seule espèce dont le polymorphisme est absolument parallèle à celui du Vivipara unicolor Olivier. Au Vivipara unicolor Olivier typique correspond le Vioiparol zambe- siensis Sturany à tours arrondis et à à sculpture réticulée très médiocre. Au Vivipara unicolor Olivier forma biangulala Küster correspondent le Vivipara densestriala Preston (à tours anguleux et à sculpture nette- ment réticulée) et le Vivipara capillata Frauenfeld (à tours anguleux et à test orné d'une sculpture réticulée et garni de poils roides disposés en lignes spirales) (1), Ce parallélisme se poursuit même pour les caractères sculpturaux : j'ai précédemment indiqué que les stries spirales existaient, non seu- lement chez quelques variétés (variétés Duponti de Rochebrune, Jef- freysi Frauenfeld, Robertsoni Frauenfeld) (2), mais encore assez fré- quemment chez le Vivipara unicolor Olivier typique. Le Vivipara capillala Frauenfeld a été signalé des localités suivantes : Région entre le lac Tanganyika et l'Océan Indien Fleuves et rivières de la région de Zanzibar [A. Gnranniprer, loc. supra cil., 1887, p. 190] :=« Espèce abondante dans le Vouami [= Wami] et le Kyngani » (région à l'Ouest de Bagamoyo) [J. R. Bour- GUIGNAT, loc. supra cil., 1889, p. 162]. Région du lac Nyassa : Lac Nvassa, sans indication précise de localité [Dr. JT. Kirk, in : G. von FRAUENFELD, loc. supra cil., 1865, p. 659] :=Région Sud-Ouest du lac Nyassa [Dr. Euix Pacna, in : Dr. E. von Martexs, loc. supra cit., 1879, p. 105] ;—Entre la côte et le lac Nyassa [J. Tromson, in : E. A. Surru, loc. supra cil., 1881, p. 293] ;: =Rivière Smmré, à 3 kilo- mètres de l'extrémité Sud du lac Nyassa [Mer Lecuaprois, in : C. F. Axcey, loc. supra cil., 1894, p. 224]. : Rhone S Victoria Falls (chutes Victoria) dans le Pantree (Ivpe et variété zambesiensis Sturany [Pevrner, à in : R. Sruürany, loc. supra cil., 1898, p. 61 :=MorrELz, in : H. B. Ds rs loc. supra cil., 1905, p. 300 ; (x) Ces différences de sculpture peuvent correspondre à des stades différents du développement de l'animal : les plus jeunes coquilles ont un test hirsute (capillala),. les plus âgées un test simplement réliculé (densestriala el zambesiensis). (2) La sculpture spirale est constante chez ces variélés ; elle n'est qu'accidentelle — à l'état adulte tout au moins — chez le Vivipara unicolor Olivier lypique. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 229 = Dixey et LoxGsrarr, in : M. ConxorLry, loc. supra cil., 1912, p. 260 et p. 261|.- Lealui, sur le Haut Zambèse (Rhodesie septentrionale) [V. EzLex- BERGER, in : L. GERMAIN, l0C. supra Cit., 1919, p.117]. Lorenzo-Marques : Rikatla [Juon, in : M. Conwozzx, loc. supra cit., 1912, p. 260]. Zuzuland : Lac Sibayi [Toprix, in : M. Conxorzy, loc. supra cit., 1912, p. 260]. X LES En résumé, le Vivipara unicolor Olivier, espèce très caractéristique de l'Afrique tropicale, occupe toute l'étendue du domaine équatorial de ce continent. Il y développe de nombreuses formes locales et quel- ques variétés mieux définies occupant une aire de distribution relati- vement vaste. Deux de ces variélés ont une importance plus grande que les autres parce qu’elles remplacent partiellement l'espèce type : La variété Duponti de Rochebrune [ = Vivipara Bellamyi Jousseau- me] représente le Vivipara unicolor Olivier dans les contrées occiden- tales de l'Afrique (1). La variété capillata Frauenfeld — ou le Vivipara capillata Frauenfeld si l'on considère cette coquille comme spécifiquement distincte — remplace presque complètement (2) le Vivipara unicolor Olivier dans le bassin du Zambèse et dans l'Afrique australe. Mais, tandis que l'aire de la variété Duponti de Rochebrune semble parfaitement distincte de celle du Vivipara unicolor Olivier, le domaine de la variété capillata Frauenfeld empiète vers le Nord sur celui de l'espèce type (3). (x) Le Vivipara unicolor Olivier typique ne semble guère dépasser, vers l’ouest, la région du lac Tchad où, d'ailleurs, il est extrèmement commun. (2) Je dis presque complètement parce que le Dr E. von Martens à décrit, sous le nom de Vivipara Passargei Martens [in : Passarce, Die Kalahari, Bertin, 1904, p. 753, fig. 3 et p. 757] une Vivipare recucillie, à l’état sublossile, dans les marnes sableuses de Botletle (Bechuanaland), qui ne me semble pas distincte du Vivipara unicolor Olivier. L'espèce a été basée sur un unique exemplaire sem- blable, ajoute E. von Martens, « au Vivipara unicolor de l’est africain ». Il est donc possible que l'espèce d'Orivier soit retrouvée un jour dans l'Afrique Australe. (3) Le passage se fait par l'intermédiaire fles variétés Jeffreysi Frauenfeid et 230 LOUIS GERMAIN Entebbé, Port Florence et Kavirondo, dans le lac Victoria [Gux BABAULT |. y DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE. Les régions habitées, en Afrique, par le Vivipara unicolor Olivier ont une étendue considérable, Elles occupent principalement le réseau du Nil, quelques uns des grands lacs (surtout le Victoria Nyanza ou Oukéréwé) et le bassin du lac Tchad, Dans le bassin du Zambèse et les cours d'eau de l'Afrique australe, le Vivipara unicolor Olivier est rem- placé par son espèce représentative : le Vivipara capillata Frauenfeld. La répartition de ces deux Vivipares et de leurs variétés est résumée sur la carte ci-jointe (fig. 117, dans Je texte). J'ai donné, dans les pages précédentes, les localités où vivent les variétés ; par suite la liste sui- vante se rapporte uniquement au Vivtpara unicolor Olivier typique. Egyple : Le Vivipara unicolor Olivier habite à peu près tout Je cours du Nil et de ses tributaires et descend jusqu'à l'embouchure du grand fleuve égyptien, puisqu'on le retrouve près du Caire (1) [R. Harruaxx, etc], dans le Canal d'Alexandrie [F. G. EnrexserG, C. G. HEemPricn, G. A. Orivier, etc...]. Dans le Haut-Nil, il a été notamment signalé à Dongola [F. Camziaunr]; à Ja première cataracte [Dr. J. ANDERSON, in : G. Nevic, loc. supra cit., 1884, p. 30] ; dans le Nil Blanc [Dr. Scawenrurrn], dans le Kordofan [Tn. Korsceux], ete. [Pour l'Egypte et la Nubie, Cf. : C. Joker, loc. supra cit., 1854, pp. 286-237, et P. Parzary, loc. supra cit., 1910, p. 63]. La même espèce est connue, à l'état subfossile, dans le Désert de Libye {d’après des exemplaires du Musée d'Histoire naturelle de Stutt- gart, mentionnés par C. Jrekeri, loc. supra cit., 1874, p. 237], et sur la côte égyptienne de la mer Rouge (localité précise inconnue) [cité d'après les exemplaires recueillis par F. G. EnrexrerG et conservés au Musée d'Histoire naturelle de Berlin, par le Dr. E. von Martexs, loc. supra cil., 1897, p. 176]. Robertsoni Frauenfeld qui occupent la partie sud du domaine oriental du Vivipara unicolnr Olivier (Cf. la carte de répartition géographique, fig. 111. dans le texte). (à) Le Vivipara unicolor Olivier a été trouvé également dans la nécropole de Sagara, près Le Caire [C. Jrekecr, Doc. supra cit., 1874, p. 236]. Fig. 141. — Distribution géographique du Vivipara uricolor Olivier. La région couverte de hachures obliques correspond au domaine du Vivipara unicolor typique; celle garnle de hachures verticales à celui de la variété Duponti de Rochebrune (= Bellamyu Bellamyi Jousseaume) et celle munie de hachures horizontales à celui du Vivipara capillata Frauerteld. + e A = n e 0] (Es Localités du Vivipara Lenfanti Germain. Localités du Vivipara Jeffreysi Frauenfeld. Localités du Vivipara Robertsoni Frauenfeld. Localités du Vivipara Spekei Smith. Localités du Vivipara abyssinicensis Martens. Localités du Vèvivara gracilior Martens. TS EU TE | dE we vi + Pilat A Wal 2 1 à al LV SORTE , ms b : té à 282 | | “LOUIS GERMAIN |: À 4 | | j \ : | iN | ! | CAR FE eu: ; AN { Abyssinie 5 | ls NN 1 Vu \ | | Lac Dembea ou Tsana [Tranal [Tu V. Heuczin et os in :| | C. JickeLt, loc. supra cit. D p. 237]. \ \ ve | À | \ | fes \ \ Afrique Orientale : | | \ | 1 Lac ie -Nyanza [S. BAKER, Général Pro. Dr. Eux Pacra, H. | | WazLer, in : E. A. \Suiru, à supra|cil., 1888, p. Al — Rivière | Huala, à l'est de l'Albert Nyanza [Dr. Eux Paca, in : 2E\ À. pots | | loc. supra cit., 1890, p. 149]. | Lac V La Nyanza [ = QuIE NS (ty pe et forme Rue Küster) | | [Cm. ArcuauD ; Gux Basauzr ; Dr: O. BAuMaAN\, in: : : R. SruraNy, | loc. supra cit., 1894, p. 9 ; dJ. B. SPERE, in : 50H on loc. supra | cit., 1864, p. 117, etc...] ; = Mhugu, isur:la côté Nord du lac, et ri-! vages de l'île Sirwa, au sud-ouest du lac [O.NeuMaNx et EF. STüHEMANS, | in : Dr. E. von Martens, lot: supra cit, x897, p. 1:61 ; == Le Nil, à la sortie du Victoria Nyanza [J. B. Speke, in : [. Dodax, ioc. supra | cit., 1864, p. 117] ; =Le Kagera, tributaire de la côte ouest du lac [Dr. O. Baumanx, in : R. Srurany, loc. supra cit., 1894, p. 9] Kassesse, dans le Karagwe, à l'ouest du lac [F. Sraurzmanxx, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra til., 1897, p. 176]. Lac Manyara [Dr. O. Baumanx, in : R. Sruranx, loc. supra cit., 1894, p. 13 et p. 15]. L'Usaramo, et le fleuve Bubu dans la province de l’Irangi [O. Neu- . Mans el F. Srumearanx, in : Dr. E. von Marrens, loc. supra cil., 1897, 176]. ji Finboni, entre Montbasa [= Mombas = Mvita] et Taita [J. M. HicoesranDr, in : Dr. E. von MaRTExs, ue p- 297]. Bagamoyo [= Bagamojo] et Kivugu, prè “4e Bagamoyo [F. Sruuz- MANN, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cn 1897, p. 176]. Unyangwira et Mbiwe, dans l'Ougogo [= Ugogo] [F. Srunzmaxx, à : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 156]. Lac Tanganyika [E. Foa, in : L. GErMAIN, loc. supra cil., 1908, 55]. Vallée du Rufidji [=Ruñji] près de Marendego [G. Liener] et dans les ruisseaux de l'île et de la côte de Zanzibar [Parrez, in : Dr. E. von Marrexs, loc. supra cit., 1897, p. 176]. , Lac Nyassa [Dr. J. Kirk, in : I. Dourx, loc. supra cit., 1864, p. A GA D CR MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 233 Bassin du Congo: : Kibombo (4° de latitude Sud) et Kindu, sur le Lualaba [| = Loualaba |; dans le Luvua [= Louvoua=—Louapoula], entre Kiambi et Ankoro (cette dernière localité au confluent du Luvua et du Lualaba) [Dr. J. BeQuaERT, in : P. DaurzenserG et L. GeRMaAIx, loc. supra cit4 1914, POI Bassix pu LAC ToHaD ET Pays-Bas pu Tonap. Lac Tchad : N'Guigmi entre N'Guigmi et Garanda, Kouloua, etc... [R. Cauveau, in : L. German, loc. supra cit., 1907, p. 269] ;=Lac Tchad, aux environs de Kouka [F. Founeau-Lamy, in : L. GerMaAIN, loc. supra Cil., 1905, p. 327] ; abondant dans le lac [G. Lenranr et Lieut. Mo, in : L. GerMAIN, loc. supra cit., 1906, p. 52 et p. 58 ; À. CHEva- Lier, in : L. GeRMaIN, loc. supra cil., 1907, p. b14 ; Médecin-Major Bourcziez, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1912, p. 85] ; = Lac Tchad Bosso ; entre Bosso et l'embouchure de la Komadougo-Yoobé ; N'Gui- gmi ; Garoa ; Nord de Kouloa ; N'Gollom ; Madiorou ; Kamba ; Kélékora- rom ; intérieur du lac, à 20 kilomètres à l'Ouest de N’Gollom, à 30 et à 4o kilomètres du rivage ouest et à 8 kilomètres de Kamba [G. GARDE et lieutenant de vaisseau Aupoix, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1911, p. 196] ; = Lac Tchad : Négélona-Kindira, sur la côte Nord- est, et chenal sablo-vaseux au sud de Kangallam (type et mut. ex-co- lore : viridis Germain, fusca Germain et pallescens Germain) [Lieu- tenant Lacoin, in : L. GERMaIN, loc. supra cit., 1906, p. 228] ;=Lac Tchad : Bol ; entre Bosso et N'Guigmi { Dr. Gaïrcarp, in : L. GER- MAIN, loc. supra cit., 1916, p. 303] ;—Iles du lac Tchad [Dr. PourRiw, in : L. GEeRMAIN, loc. supra cit., 1913, p. 287]. Am Raya, subfossile dans le sillon du Bahr et Ghazal (du Tchad) [G. Garpe, in : L. German, loc. supra cit., 1911, p. 196] ; =Fossile, à 5o kilomètres environ à l'E. N. E. d’Amathié, dans le sillon du Bahr et Ghazal (du Tchad), à 7 mètres au-dessous du niveau du sol actuel [Lieutenant S. Besnier, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1912, p. 84]. Egueï : subfossile dans l'Egueï, à environ 1.000 kilomètres au Nord de Fort Lamy (type et forme biangulata Küster) [ Dr. Pourrix, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1913, p. 287]. Djérab : subfossile dans le Djérab [Lieut. Ferrannr, in : L. GER- MAIN, loc. supra cit., 1911, p. 231]. 30 231 LOUIS GERMAIN # Soudan : Fe ” Eroug : dunes d'Arezzaf (subfossile) [Capitaine CoRTIER, in GERMAIN, loc. supra Cit., 1916, p. 506]. î Bassin du No ; È DEAU(1)] (). (x) Mon ami et compatriote R. Cnuveau a recueilli, en diverses localités du cou du Niger, de nombreux individus de Vivipara unicolor Olivier ne différant pas d ÿ ceux du Tchad ou du Nil. Les matériaux considérables réunis par R. Cnupeau seront étudiés dans un mémoire ultérieur, actuellement en préparation. RE (2) C. Jiexeux (loc. supra cit., 1874, p. 237) cite, d'après AzBers et Panteens 1 Vivipara unicolor Olivier dans le Sénégal. Je crois que la coquille dont parle JrereLr doit être rapportée à la variété Duponti de Rochebrune, bien qu'il ne pas impossible que le type se retrouve dans le Sénégal. Cependant, les nombreux individus de la Sénégambie que j'ai examinés se rapportent tous à. cette ne 22 NUE Duponti de Rochebrune [= Bellamya Bellamyi Jousseaume]. : Ë ne NT MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 235 Famille des AMPULLARIIDAE Genre LANISTES Denys de Montfort, 14810 (1) LANISTES OvUM, Peters. Fig. 112 à 114, dans le texte. Lanisles ovum Perers in : TroscHet, Archiv. für Nalurgeschichle, Berlin, XI, p. 215. Ampullaria ovum Paruppi, Ampullar, in : Marrint et CHemnitz, Systemutl. Conchylien- Cabinet, 2° Edit. Nürnberg, p. 22, n° 21, taf. VI, fig. 2. Lanisles ovum Peters, Gebiss der Schnecken.… natürlichen Classification, 1, Berlin, p. 90, taf. VI, fig. 11. Lanistes ovum Marten*, Malakozoo!og. Blütler, V1, Cassel, p. 216. Lanisles ovum Dourn, Proceedings Zoological Sociely of London, p. 141. Lanistes ovum Dour, Proceedings Zoological Society of London, p. 233. Lanistes ovum Preirrer, Novitales Conchologicae, Cassel, Il, p. 290. Ampullaria ovum Moreuer, Mollusques lerr. fluviat. voyage Welwitsch, Paris, p. 41, 44 et. 95, n° 74. Lanisles ovum Mantes, Mollusken, in : C. C. von Decken, Reisen im äquatorialen Ost- A/frika i. Jahren 1859-1865, Leipzig et Heidelberg, 1], p. 153. Lanistes ovum Martens, Malakozoolog. Blüller, Cassel, XVII, p. 35. Lanisles ovum Manrens, Ma/akozoolog. Blütter, Cassel, p. 42. Lanisles ovum Jicxeur, Fauna d. Land- und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrik., Dresden, p. 230, n° 153. Lanistes ovum Suirx, Proceedings Zoological Society of London, p. 115, n° 8. Lanistes affinis Suirn, Proceedings Zoological Society of London, p. 16, n° 11, pl. LXXLIV, fig. 1. Lanisles ovum Martens, Monatsber. d. Kais. Akademie d. Wissenschaftl. Berlin, p. 296, n° 18. Lanistes ovum BourGuiGxar, Mollusques Egypte, Abyssinie, Zanzibar, Sénégal et centre Afrique, Paris, p. 36. Lanisles affinis Suira, Proceedings Zoological Society of London, p. 290, n° 29, pl. XXXIV, fig. 23. Lanistes ovum Furrano, Journal de Conchyliologie, XXXIV, p. 152, n° 7. Lanisles cvum Martens, Silsungsber. Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, p. 164. Meladomus ovum BourGuienat, Mollusques Afrique équatoriale, Paris, p. 1173. Meladomus a/finis BourGurenar, Mo/lusques Afrique équatoriale, Paris, p. 115. Lanistes ovum Swira, Annals and Mugazine Nalural History, London, 6e série, VI, n° 32, p- 149, no 21. Lanistes affinis Martens, Sifzungsber. Gesellsch. Naturforsch. Freunde Berlin, p. 11. Lanistes a/finis Swirm, Proceedings Zoo!ogical Society of London, p. 635, n° 40. Lanistes ovum Smirs, Proceedings Zoological Society of London, p. 635, n° 12. Meladomus affinis Axcev, Mémoires sociélé zoologique France, Paris, VII, p. 223, Melalnmus onum Ancey, Mémoires sociélé zoologique France, Paris, VII, p. 223. (x) Lanistes Denys De Monrrorr, Conchyliologie systématique, IT, Paris, 1810, p. 123 [= Meladomus Swaixsow, À Trealise on Malacology, London, 1840, p. 840 ; et Meladomus BourGurGnar, Mollusques Afrique. équatoriale, Paris, mars 1889, p. 170. ir a £ FN PESTE EURE TS EPS 1% " 1” r ( 3 È pi PSS : à rs À 236 & . LOUIS GERMAIN 4894 Lanist-s affinis Srunany, Mollusken in : O. BAuManNN, Durch Massailand z. Nilquelle, Berlin, p. 1#. 4897 Lanisles ovum (= Lanistes affinis Surim) Martens, Beschalle Weichthiere Deutsch- Ost-Afrik., Berlin, p. 166. 1898 Lanisies ovum Sturany, Catalog. d. Südafrikan. Land- und Süsswasser-Mollusken; Denkschr. d. Kaiserl. Akad. d. Wissenschaftl. Wien, LXVIL, p. 622 (tirés à part, p. 81), n° 385, taf. III, fig. 62-63. 1904 Lanistes ovum Mañrnss Mollusken in : PassarGE, Die Kalahart, Berlin, p. 756. 1906 Lanistes ovum GERMAI. Mémoires sociélé zootogique France, Paris, XIX, p. 233. 1906 Lanistes affinis GErmaix, Mémoires société zoologique France, Paris, XIX, p. 234. 4907 Lanistes ovum Gerualv, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XII. p. 427. 4907 Lanistes ovum Genxaix, Mollusques Lerr. el fluvial. Afrique centrale française, Paris, p.533. 1907 anisles affinis Meuviie et SraNbex, Memoirs and Proceedings Manchester Liler. and Philos. Society, LI, part 4, p. 6. 1911 Meladomus ovum Koweit, Die Fam. d. Ampullar., N. F. in : ManrriNi et CHEuNITz Syslemat. Conchylien-Cabinet, 1, 20, Nürnberg. p. 14, n° 5. A911 Meladomus ovum affinis Kower, loc. supra cit., p.12, n° 66, taf. XXIV, fig. 2-3. 1912 Lanistes ovum CoxxocL, Annals South African Museum, XI, part HI, p. 258, n° 547. 1913 Lanistes (Meladomus) ovum Borrmer et Haas, Proceedings Malacological Society of London, X, part VI, p. 361. 1918 Lanistes ovum Gen uN, Bulletin Muséum Hist. natur. Paris, XXV. n° 4, p. 50. Le Lanistes ovum Peters est une espèce polymorphe dont la forme et la taille peuvent varier dans des proportions considérables. A l'état jeune, la coquille est très globuleuse : un exemplaire, ayant seule- ment 11 millimètres de longueur, atteint 11 millimètres de diamètre maximum et 8 millimètres de diamètre minimum ; sa spire est très courte et le dernier tour, fort convexe, forme presque toute la coquille. L'ombilic est entouré d’une angulosité qui semble disparaître rapide- ment avec la croissance de l'animal. À un stade un peu plus avancé (longueur : 14 millimètres ; diamètre maximum : 14 millimètres : diamètre minimum : 10 1/4 millimètres) cette angulosité est à peu près complètement disparue, mais la forme est toujours très globu- leuse, La coquille s'allonge à mesure que l'animal avance en âge et sa forme définitive est acquise SRE alteint environ 30 millimètres de longueur. La taille normale de cette espèce oscille entre 35 et 45 millimètres de longueur, 28 et 37 millimètres de diamètre maximum et 18 et 28 millimètres de diamètre minimum. Mais il existe des individus beau- coup plus grands. C'est ainsi que j'ai signalé une variété major Ger- main (1) qui mesure 53 millimètres de longueur maximum, 45 milli- (1) Genwa (Lous), Contributions à la Faune Malacologique de l'Afrique équa- toriale : XIII, Sur quelques Mollusques du Congo, Bulletin Muséum Hist. nalur. Paris, XIII, 1907, p. 427. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 237 mètres de diamètre maximum et 32 millimètres de diamètre mini- mum. E. A. Surra (1) à figuré un individu plus grand encore, attei- gnant jusqu'à 60 millimètres de longueur et CG. F. Ancey (2) a nommé variété ingens Ancey une forme qui « se distingue du type par ses dimensions colossales. L'individu recueilli ne mesure pas moins de 88 millimètres de longueur sur 65 de diamètre. L'ouverture mesure 42 millimètres. Il possède 7 tours de spire » (3). Fig. 112-113. — Lanisles ovum Peters, variété major Germain. à Le Stanley Pool (Congo); grandeur naturelle. Le polymorphisme porte principalement sur la spire, qui est plus ou moins allongée, et sur le galbe du dernier tour. Le terme inférieur de cette série est représenté par le Lanistes ellipticus E. A. Smith, coquille ovalairé, largement ombiliquée, formée de 5 tours de spire convexes, le dernier très ventru globuleux (4), et qu'on ne saurait dis- .tinguer de certaines formes du Lanistes ovum Peters. D'ailleurs (x) Smiru (E. A.), loc. infra cit., 1881, p. 290, pl. XXIV, fig. 23. (2) Ancey (GC. K.), Résultat des recherches malacologiques de Mgr Lecnaprors sur les bords du lac Nyassa et de la rivière Shiré, Mémoires société zoologique France, VII, 1894, p. 223 (Meladomus ovum, var. ingens). (3) L’individu dont parle C. F. Ancey a été recueilli à Karonga, dans la région nord du lac Nyassa, par Mgr Lecxaprois. (4) Les dimensions du type sont les suivantes : Longueur : 38 millimètres ; diamètre maximum : 27 à millimètres ; hauteur de l’ouverture : 26 millimètres ; diamètre de l’ouverture : 16 & millimètres. > f bis Huet ur se Se | bai = , « Re pe: 238 . LOUIS GERMAIN E. A. Surru convenait lui-même de la grande ressemblance des deux espèces, qui, « à première vue, peuvent être facilement confon- dues » (1), mais le Lanistes ovum Peters a « une spire plus élevée et une ouverture plus petite » (2). En résumé, le Lanistes affinis Smith m'est qu'une mulation ventricosa du Eanistes ovum Peters, d'ailleurs relié au type par de nombreux intermédiaires. L'une de ces formes de passage est la variété manyaranensis Stu- rany (3), coquille plus petite (longueur : 32-35 millimètres ; diamè- tre maximum : 28-31 millimètres ; hauteur de l'ouverture : 22-23 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 16-18 millimètres), plus glo- buleuse, plus brièvement conique, recouverte d'un épiderme vert olive plus ou moins teinté de brun, et dont l'intérieur de l'ouverture est d'un brun rougeàtre foncé. La forme du Chari que j'ai décrite sous le nom de variété Lacoini Germain 4) appartient encore à une mutation ventrue du Lanistes ovum Peters : plus globuleuse, cette coquille comprend 5 tours de spire plus convexes dont le dernier est notablement plus élargi. L'om- bilie est un peu plus ouvert et le test plus finement et plus régulière- ment strié. La taille varie de 42 à 46 millimètres de longueur pour 33 à 36 millimètres de diamètre. L'ouverture mesure 27 à 28 millimè- tres de hauteur et 15 à à 19 millimètres de diamètre. ‘ (:) Surru (E. A.), On the Shells of Lake Nyassa and on a few’ marine species from Mozambique, Proceedings Zoological Society of London, 6 nov. 1877, p. 516. (2) Surrm (E. A.), On a Collection of Shells from Lakes Tanganyika and Nyassa and other localilies in East Africa ; Proceedings Zoological Society of London, 15 février 1881, p. 290. E. A. Swrrn ajoute : « But one constant character, which may serve to part it from its congeners, is the narrow orange-yellow line which borders the volulions immediately beneath the suture ». Cette zonule jaune est, en effet, bien visible sur la figure des Proceedings (pl. XXXIV, fig. 23), mais ce caractère se retrouve, plus ou moins nettement indiqué, chez de nombreux individus de Lanistes où mème d'Ampullaria appartenant aux espèces les plus variées, (3) Srunaxy (R.), Ueber die Molluskenfauna Centralafrikas, in : Baumaxx (O.), Durch Massailand zur Nilquelle, Berlin, 1894, p. 14, taf. XXIV, fig. 32 (Lanistes affinis var. Manyarana) [= Lanistes ovum var. manyaranus Manrtexs, Beschallte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p. 166]. L'aspect général de la variété manyaranensis Sturany rappelle beaucoup les iconographies données, par E. A. Sur, de son Lanistes affinis. D'ailleurs le Dr. R. STuRaANY a fait Jui-mème celte remarque et renvoie, pour comparaison, aux mémoires où E. A. Smirn décrit et figure son Lanisles affinis. (4) Genmax (Louis), Etude sur les Mollusques recueilis par M. le lieutenant Lacoix, dans la région du lac Tchad ; Mémoires sociélé zoologique de France, XIX, 1006, p. 234 ; et : Les Mollusques terrestres et fluviatiles de l'Afrique centrale française, in : CnevALIER (A.), L'Afrique Centrale française, Paris, 1897, p. 533, pl. V, fig. 16. Vie ten a: MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 239: Enfin le terme extrème de cette série est représenté par la variété elalior Pfeiffer (1), coquille de forme plus élevée, à spire plus haute composée de 6 tours convexes à croissance assez rapide séparés par des sutures profondes, dont la taille oscille entre 41 et 44 millimètres de longueur pour 29 à 33 millimètres de diamètre (2). Ainsi, en résumé, le Lanistes ovum Peters développe, à côté du type normal, des formes ventricosa (Lanistes affinis Smith — variété manya- ranensis Sturany — variété Lacoini Germain) et elata (variété elatior Pfeiffer) reliées entre elles par des intermédiaires nombreux. Ajoutons que l'ombilic, relativement ouvert chez les variétés globuleuses, se rétrécit progressivement pour atteindre son minimum de largeur chez la variété elatior. Le Zambèse, près des chutes Victoria [Guy Basauzr|, mai 19138. 9 _ DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE Le Lanistes ovum Peters occupe, en Afrique, une aire considérable s'étendant depuis l’Abyssinie jusqu'à la colonie du Cap ; mais, vers l’ouest, il ne semble pas atteindre le Tchad, alors que, plus au sud, il pénètre jusque dans l’Angola. La figure 114 résume cette distribu- tion géographique dont le détail est donné ci-dessous. Abyssinie : Fleuve Niebohr, par 8° de latitude Nord [ Tu. Heuerin et STEUDNER, in : C. F. Jiokezr, loc. supra cit., 1874, p. 230]. () Prerxrer (Dr. L.), Novilales Conchologicae, ser. prima. Mollusca extramarina. Beschreibung u. Abbild. neuer oder Kritischer Land-und Süsswasser-Mollusken, I, Cassel, 1866, ,p.…. 291, taf. LXX, fig. 7-8 (Lanistes ovum var. elalior) [= Lanistes ovum var. elatior MARTENS, Maïakozoolog. Blüllér, Cassel, 1766, p. 90; — Lanistes ovum var. elatior JioreLr, Fauna der Land-und Süsswasser-Mollusken Nord-Ost-Afrik , Dresden, 1834, p. 230 ; —= Meladomus elatior ‘BourGuIGnatT, Mollusques Egypte, Abyssinie, Zanzibar, Sénégal, Centre Afrique, Paris, 1879, p. 35 ; = Meladomus elatior BourGuIenaT, Mollusques Afrique équaloriale, Paris, mars 1889, p. 178 ; — Lanistes ovum var. elatior Germain, Mémoires société zoologique France, XIX, 1906, p.234 ; et : Molädusques terr. fluv. Afrique centrale française, Paris, 1907, Pp15*9: (2) L'ouverture atteint de 23 à 26 millimètres de hauteur pour 17-18 millimètres de diamètre. C. F. Jierezx (loc. supra cit., Dresden, 1874, p. 230) a indiqué un échantillon de la variété elalior Pfeiffer atteignant 6o millimètres de longueur, 43 miilimètres de diamètre maximum et 35 millimètres de diamètre minimum (hauteur de l’ouver- ture : 31 1/2 millimètres ; diamètre de l'ouverture : 24 millimètres). 240 LOUIS GERMAIN Haut-Nil : Le Babr el Ghazal nilotique et le Bahr el Djebel près de # eee 7 | US ER R Fig. 114, — Distribution géographique du Lanistes ovum Peters. La partie hachurée eorrespond au domaine de l'espèce, les localités indiques par un @ sont celles où la variété plisosus Martens a été signalée. Malek [ Dr. O. Le Ror, in : C. BoerrGer et Haas, loc. supra cit., 1913, p. 361]. Rivière des Gazelles [Dr. Scaweixrurru]. MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES 241 Afrique orientale et région des grands lacs : Rivières près de Mom- basa et cours d'eau près de Tanga (variété elatior) [J. R. Boureuiexar, loc. supra cit., 1889, p. 173] ; =Finboni [J. M. Hirpesranot, in Dr. E. von MARTENS, 1878, p. 296] ; = Lac Manyara (variété manyara- nensis Sturany) [O. Baumanx, in : R. Srurany, loc. supra Cit., 1894, p. 14] ; =Bubu, dans l'Ougogo [ =Ugogo] [Emi Pacna, in : E. A. Surrn, loc. supra cit., 1890, p. 149] ; Entre l'Ougogo et Tabora et marais de Wembere [ = Wembäre] au nord-est de Tabora [Emix Paca et F. Sruncmann, in : Dr. E. von Martens, loc. supra cit., 1897, p. 166] ; = Tabora ; = Zanzibar | BLoyer, in Collect. Muséum Paris, et in : L. GERMAIX, loc. supra cit., 1907, p. 534] ; =Fleuves Kyngani et Rufidji [=Roufidji], rivières au nord de Quiloa et aux environs de Dar ès Salam, cours d’eau « dans la vallée entre le pays de Kiti et celui de Ougula » [J. R. BourGuienar, loc. supra cit., 1889, p. 179] ; =Mozambique [Prof. Perers] (type et var. major Germain, Cf. L. GERMaIx, loc. supra cit., 1907, p. 428) ; =Entre la côte et le lac Tanganyika [E. Srorms, in : PELSENEER, loc. supra cit., 1886, p. 104] ; = Lac Nyassa [J. Kirk et F. A. Simmons, in : E. A. Surrn, loc. supra cit., 1977, p. 716 ;=J. THomsoN, in : E. A. Smiru, loc. supra cit., 188&, p. 290] : =Karonga, au Nord-Ouest du lac Nyassa [R. Crawsnay] et |’ « Angoni Land » à l'extrémité Sud-Ouest du lac Nyassa FA. Wnyre, in : E. À. Smrru, loc. supra cit., 1893, p. 635] ; Rivière Shiré [V. GrrauD ; Mgr. Lecxaprois, in : GC. F. Ancey, loc. supra cit., 1894, p. 223]. Territoire du Chari : Le Bas Chari, entre Bougouman et Fort Lamy (type et variétés Lacoini Germain et elatior Pfeiffer) [Lieut. Lacon, in : L. GERMAIN, loc. süpra cil., 1906, p. 234 et 235] ; =Le Mamoun (Pays de Senoussi), à Kousri et dans un ruisseau près de Koga-Pon- gourou (tvpe et variétés Lacoini Germain et elatior Pfeiffer) [ À. Cne- VALIER et Dr. Decorse, in : L. GERMAIN, loc. supra cit., 1907, p. 533- 534]. Congo Belge : Lac Moëro [ =Mweru], à Kabwiri [R. Crawsnay, in : E. A. Surre, loc. supra cit., 1893, p. 635] ;—lac Kisale et lac Kalamba (Katanga) ; Bukama, marais de Kaziba Ziba ; Stanleyville [Dr. J. BeqQuaErT, in : PH. DaurzengerG et L. GERMAIN, loc. supra cit., 1914, p. 51] ; =Bances de sable de l’île M'Bamou, au milieu du Stanley- Pool [E. Rousaup, in : L. GERMAIN, 1907, p. 427]. Bassin du Zambèse : Tete [ —Tette]|, sur le Zambèse [ Prof. Perers, 31 ” À Di Par . F CR Aa DEP, - , : 85 0% s L j* : s (Mesa Te des h E ; \ | PF. al nt et 242 LOUIS GERMAIN in : Dr. E. von MARTENS, loc. supra cit., 1859, p. 216] ; = Victoria Falls [M. Coxxozzy, loc. supra cil., 1912, p. 258] ; le Zambèse près de Tete et la rivière Cuando [B. CarezLo et R. Ivexs, in : A. Furrano, loc, supra cil., 1886, p. 152] ; Lealui, sur le Haut-Zambèse [V. ELLex- BERGER, Ün : L. GERMAIN, 1918, p. 51]. Angola : Commun dans les « eaux tranquilles de la province d'An- gola ; on rencontre, notamment, ce Mollusque dans le lac de Bembo, près le fleuve Dande, ainsi que dans ceux de Foto, Funda et MRDUES fixé aux feuilles des Pistia et des Nymphaea » [Dr. F. Wezwirscu, in :. A. MoreLer, loc. supra cit., 1868, p. 99]. Afrique Australe : D'après R. Sruranx [loc. supra cit., 1898, p. 63] et M. Coxvozry [loc. supra cit., 1912, p. 258], le Lanistes ovum vit dans Je Lorenzo-Marques (Itchongove, près de Delagoa Bay) [A. ScuexcKk], le Bechuanaland (N'Gami River) [PassarGe], le Transvaal (Libonibo [= ? Lebombo]) [Wius] et le Matebililand (Meno's Kraal) [Prof. Pexvruer]. . Variété PLicosus Martens. PI. IL, fig. 3-4-5. 1897 Lanistes ovum var, plicosus Manrexs, Beschalle Weichthiere Deulsch-Ost-Afrik., Berlin, p. 1617. Lanistes ovum var. plicusus Martens, Novitales Conchologicae, Cassel, V, p. 181, taf. CLVI, fig. 3-5. 4911 Lanistes ovum plicosus Kogerr, Die Familie der Ampullar., N. F. in : Marnnt et Caewxirz, Systemat. Conchylien-Cabinel, 2e Edit., Nürnberg, I, 20, p. 12, n° 6a, taf. XXIX, a 1-3 (4). La coquille de cette variété, si remarquable par sa sculpture, pré- sente les mêmes caractères que celle du Lanistes ovum Peters 1ypi- que (>). Elle offre un polymorphisme identique, conrme le montre le / (1) Cette figure, assez exacte comme forme, mais mal coloriée, ne donne pas les caractères sculpturaux avec précision. L'échantillon figuré est d'ailleurs anormal : la coquille, accidentellement brisée, a été reconstruite par l'animal et ce n'est qu'à partir de la région nouvellement secrétée qu'apparait la sculpture pliciforme. Au contraire, les individus que j'ai examinés ont une coquille parfaitement normale et la sculpture costulée présente les caractères décrits à la page suivante. Cette sculpture a été exactement rendu sur les figures 3 et 5 de la planche HIT. (2) Le Dr E. von Mantexs (loc. supra cit., V, p. 181) définit ainsi la variété plicosus : « Testa globoso-conica, .anguste umbilicala, tenuis, striatula, nitida, olivaceo lutescens, apice nigrescens. Anfractus 5 1/2 convexi, sutura profunda distineti, ullimus rotundatus, plicis aperturae parallelis pallidis numerosis inter su appropinquatis sculptus. Apertura parum obliqua, Junalo-ovata, intus pallide flavescens ». 12 = U9 MOLLUSQUES TERRESTRES ET FLUVIATILES tableau suivant où sont indiquées, en millimètres, les dimensions prin- cipales de quelques individus : À LONGUEUR DIAMÈTRE DIANÈTRE HAUTEUR DIAMÈTRE TOTALE MAXIMUM MINIMUM DE L'OUVERTURE DE L'OUVERTURE PS CO millim. millim, millim, millim. millim, 21 1/2 26 18 18 14 21 28 20 18 15 21 21 20 1/2 19 14 26 25 1/2 20 17 12 25 1/2 26 18 18 13 25 25 18 16 1/2 13 25 24 174//2 16 1/2 13 25 23 17 16 12 49 (1) 37 (1) 30 1/2 (1) 29 (1) 18 (1) 40 /1) 32 1/2 (1) 23 1/2 (1) 23 (1) 17 (1) (1) D'après E. von Marrens, Beschalte Weichthiere Deutsch-Ost-Afrik., Berlin, 1897, p.167. Le test est mince, fragile, subtransparent, d’un très beau vert olive plus ou moins teinté de jaune ; les premiers tours sont garnis de stries longitudinales très fines, serrées et irrégulières qui, à l'avant dernier tour, deviennent un peu obliques, assez fortes, irrégulières, serrées et de plus en plus inégales. Au dernier tour ces stries se transforment en costules irrégulières très obliques et inégaies, inégalement espacées, subonduleuses, bien saillantes, plus claires que le fond de la coquille et notablement plus serrées et plus irrégulières aux abords du péris- tome. L'intérieur de l'ouverture est d'un blanc bleuâtre clair et brillant. Comparée au type, cette variété se distingue uniquement par son test plus mince et sa sculpture très particulière. Une modalité sculp- turale de même ordre existe aussi, mais beaucoup plus rarement semble-t-il, chez l'Ampullaria ovata Olivier (1) variété Welhwitschi Bourguignat (2). J'ai fait connaître ce Mollusques, qui vit dans le (1) Ouvrier (G. A.), Voyage dans l’empire Oltoman, etc..…., IT, Paris, 1804, p. 39, pl. XXXI, fig. 1. (2) BoureuienaT (J. R.), Description de diverses espèces terrestres el fluvialiles et de différents genres de Mollusques de l'Egypte, de l’Abyssinie, de Zanzibar, du Sénégal et du Centre de l'Afrique, Paris, 1879, p. 81, 32 (Ampullaria Welwitschi). C'est la forme occidentale de l’Ampullaria ovata Olivier, figurée, sous ce même nom d’ovata, par A. Morezer [Voyage du Dr F. Werwirscn dans les royaumes 244 LOUIS GERMAIN Niger, sous le nom d'Ampullaria ovata variété lamellosa Germain (1). DISTRIBUTION GÉOGRAPHIQUE : Le Lanistes ovum variété plicosus Martens est connu d'un très petit nombre de localités situées entre l'Océan Indien et le lac Tanganyika. Enix Pacna et F. Sruazmanx l'ont recueilli à Ilindi, dans l'Ougogo [=Ugogo], tandis que R. Büam et P. Rercmarn le retrouvaient dans les rivières et les marais entre Tabora et le lac Tanganyika [Dr. E. von Martens, loc. supra cil., 1897, p. 167]. d'Angola et de Benguella ; Mollusques terrestres et fluviatiles, Paris, 1868, p. 94. n° 73, pl. IX, fig. ro]. ; (1) German (Louis), Contributions à la Faune malacologique de l’Afrique. équato- riale. XXXIIT : Descriptions de Mollusques nouveaux de l'île du Prince (Golfe de Guinée) et de l'Afrique occidentale ; Bulletin Muséum Hist. natur., Paris, XVIII, 1912, p. 323. fig. Gr. NOTE COMPLÉMENTAIRE Au moment mème où je donne le bon à tirer des deux dernières feuilles de cet ouvrage, je reçois un très important Mémoire de mon collègue M. H. A. PrrsBry, de Philadelphie, sur les Mollusques du Congo. [A. Review of the Land Mollusks of the Belgian Congo Based on the Collection of the American Congo Expedition 1909- 1915, Bullelin of the American Museum of Natural History, vol. XL, part I, pp. : 1-350, 3 cartes, 163 fig. dans le texte et XXIIT pl., dont S color.] — De nombreuses espèces nouvelles sont décrites et figurées dans ce travail : j'en tiendrai compte dans la seconde partie de cet ouvrage, actuellement en préparation. 22 Avril 1920. E— Fig. 1-2 Fig. 3-4 Fig. 5-6 Fig. 7-8 Fig. 9-10 Fig. 11-12 Fig. 1-2 Fig. 3-4 Fig. 5-6 Fig. 7-8 Fig. 9-10 EXPLICATION DES PLANCHES PLANCHE I. Limicolaria laikipiaensis Preston. Umriti, Laikipia plateau, British East Africa. Cotype de l’auteur. Grandeur naturelle. Limicolaria (Limicolariopsis) Sj stedti d’Aïlly. Pentes du Ruwenzori. Cotype de l’auteur. Grandeur naturelle. Limicolaria nakuruensis Preston. Larogi Hills. British East Africa. Cotype de l'auteur. Grandeur naturelle. Krapfjiella princeps Preston. Mont Nyiro, au sud du lac Rodolphe. Cotype de l’auteur. Grandeur naturelle. Limicolaria flammata Cailliaud, variété babel de Férussac. Type de l’auteur (Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Paris). Grandeur naturelle. Limicolaria nyiroensis Preston. Mont Nyiro, au sud du lac Rodolphe. Cotype de l’auteur. Grandeur naturelle. PLANCHE IT. Achatina (Achatina) Iredalei Preston. Cotype de l’auteur. Grandeur natureile. Limicolaria alhiensis Preston. Alhi Plain, British East Africa. Cotype de l'auteur. Grandeur naturelle. Limicolaria (Limicolariopsis) inepta Preston. Mont Kenia. Cotype de l’auteur. Grandeur naturelle. Achatina (Achatina) glutinosa Pfeiffer. Environ d’Andrada (Afrique Orientale portugaise). Grandeur naturelle. Limicolaria saturata Smith, variété. A Ë Individu recueilli au nord du lac Victoria et subnommé Limicolaria colorata Smith. Grandeur naturelle. 12 rs & Fig. 3 Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. Fig. . 1-2 Krapjiella magnifica Preston. . 9-10-11-12 Limicolaria Smithi Preston. g. 13-14 Limicolaria Smithi Preston, variété luteolincla Germain. LOUIS GERMAIN PLANCHE IT. Larogi Hilis, British East Africa. Cotype de l'auteur. naturelle. \s -4-5 Lanistes ovum Peters, variété plicosus Martens. Grandeur naturelle. 6-7-8 Trochonanina (Martensia) Leroyi Bourguignat. Monts N'Gourou, dans l'Ousaghara. VE pe de l’auteur (Cole Muséum d'Histoire naturelle de Paris) Sarre L'Ouganda. Cotypes de l’auteur. Grandeur natureile. L'Ouganda. Grandeur naturelle. 15-16 Limicolaria Charbonnieri Bourguignat. Itura. L Type de l'auteur (Collections du Muséum d'Histoire naturelle de Par a Grandeur naturelle. ; PLANCHE IV. 1-2 Limnaea (Radix) undussumae Martens. Lac Baringo. x 4 3-4-5 Trochonanina (Crenatinanina) crenulata Germain. Zanzibar. Type de l’auteur (Collections du Muséum d'Histoire maturelle de Paris). Grandeur Naturelle. 6-7-8-0 Limnaea (Radix) africana FRE SARANENE Tana River. x 4. 10-11 Limnaea (Radix) africana üppel Bourguignat. Kibanga. Cotype de l'auteur (Collections du Muséum d'His naturelle de Paris) : x - Voyage de M Guy Babault A Millot pina Mollusques de l'Afrique Orientale JEALSIT VMoyase de M Guy Babault P] II Mollusques de l'Afrique Orientale Voyage de M Guy Babault Mollusques de l'Afrique Orientale PI IT] PI. IV AMillotpinz. E ÆChampenois Paris Mollusques de l'Afrique Orientale Figures. T TABLE DES FIGURES DANS LE TEXTE Carte schématique de la partie de l'Afrique orientale étudiée dans CENT OIDE ME ere lea tele ele pe lle in ANSE D MIRE te Sn Croquis schématique du! Rift Valley................. dasoaoseuo Schéma de la partie Nord du grand graben de l'Afrique Orientale. Krapfiella magnifica Preston. Sculpture des premiers tours de spire. Distribution géographique du Trochonanina (Martensia) mozambi- censis Pfeiffer Distribution géographique de la famille des AcraTinin: Limicolaria Martensi Smith, var. elongata, Martens................ Distribution géographique du Subulina (Subulina) octona Chemnitz. Limnaea (Radix) Perrieri Bourguignat.......... 190, M192- TEL Limnaea (Radix) Poirieri Bourguignat................ 136, 197 ct Limnaea (Radix) Revoili Bourguignat...................... Sodouo Limnaea (Radix) africana Rüppell..........:... 148, 149, 150 et Limnaea (Radix) alexandrinensis Bourguignat.................. 159, Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignat.......... 16b; 1006, 107 et Limnaea (Radix) Lavigeriei Bourguignal...... 159, 160, 161, 162 et Limnaea (Radix) Raffrayi Bourguignat........................... Limnuea (Radix) aethiopica Bourguignat.......................... Limnaea (Radix) MRaffrayi Boureuignat........:.............."0. Limnaea (Radix) aethiopica Bourguignat.......................... Limnaea (Radix) kynganicensis Bourguignat..................... Limnaea (Radix) zanzibaricensis Bourguignat.................... Limnaea (Radix) Jouberti Bourguignat........................... Limnaea (Radix) Laurenti Bourguignat...............:........... Limnaea (Radix) Bocagei Morelet.................... 170172 et Limnaea (Radix) benguellensis Morelet................ 174, 175 et Limnaea (Radix) sordulenta Morelet........................ 1770eb Limnaea (Radix) Cameroni Bourguinat.................... 178 et Limnaea (Radix) Gravieri Bourguignat........................... Limnaea (Radix) Debaizei Bourguignat...................... 187 et Limnaea (Radix) Soleilleti Bourguignat....... dadonoddebosnobbude Distribution géographique des Limnaea (Radix) natalensis Krauss et Limnaea (Radix) africana Rüppell...... Éduonsoo asc eocephoo Vivipara unicolor Oliviér..........,.................. 200, 201 et Pages. en Où D mn DS © © kR H H D D OH O1 OÙ A FÙ Co n © co 248 Figures . 95. à 98 99 à 102 103-104 105-10û 107-108 109-110 III 112-113 114 #4 ste: FPS 4 pe à : Ÿ: (| 1] ; PURE DES der NT EAN ‘ b LA K ' F1 pe ENT LOUIS GERMAIN Vivipara unicolor Olivier, var. Bellamyi Jousseaume, 208, 209, 210 et Vivipara Duponti De Rochebrune........ uen eee AI NOTA NEl Vivipara Coüni De Rochebrune...........................216 el Vivipara#Lenoiru Mabille PARA RNESR E ER OEe Kivipara "Roberlsont Pruenteld 00... ere Vivipara: capillata Frauenfeld=-.:"................... "225 cl Distribution géographique du Vivipara unicolor Olivier et de- ses Variélés VAT EE Are EEE = ee Delon seloleie sis seeise sise lols ele Lanistes ovum Peters, variélé major Germain........... SRE CRC Distribution géographique du Lanistes ovum Peters.............. INDEX ALPHABÉTIQUE Achatinula expatriata, Prest., 4o. ACHATINA, 77. Achatina Bloyeti, Bourg., var. fatalis, Mart., 39. Achatina Cailliaudi, Smith, 85. Achatina castanea, Lam., 30. Achatina crotallaria, Schum., 119. Achatina flammea, var. festiva, Mart., 87. Achatina glutinosa, Pfeif, 77. Achatina Graueri, Thiele, 46. Achatina Heuglini, Mart., 92 ; et var. 8, Mart.,+92. Achatina kilimaensis, Dautz., 38, 39, 47. Achatina Martensiana, Smith, 106. Achatina novenaria, Ant., 110. Achatina octona, Pfeif., 119. Achatina Petersi, Mart., 77, 78. Achatina rectistrigata, Smith, 98. Achatina Retzii, d'Aïlly, 38. Achatina Schweinfurthi, Mart., 43. Achatina sennaariensis, var. gracilis, Mart., 84. Achatinus glutinosus, Pfeif., 77. ACHATIUM, 77- Ætheria elliptica, de Lam., 52, 54, 50. ALVEARELLA, 07. Ampullaria Bridouxi, Bourg., 58. Ampullaria erythrostoma, Reeve{ 53 ; — var. Stuhlmanni, Mart., 53, 56. Ampullaria Gordoni, Smith, var. buko- bæ, Mart., 53 ; — var. Volkensi, Mart., 60. Ampullaria gradata, Smith, var. Mart., 53. Ampullaria Lelourneuxi, Bourg., 53. Emini, Ampullaria nyanzaensis, Smith, 53, 56. Ampullaria ovata, Oliv., 52, 53, 56, 58, 60 ; — var. lamellosa Germ., 244; — var. Welwitschi, Bourg., 243. Ampuilaria ovum, Phil., 235. Ampullaria speciosa, Phil., 58, 59. Ampullaria Welwitschi, Bourg., 243. Ampullaria Wernei, Phit., 53. Ancylus ruandensis, Mart., 53, 56. Ancylus Stuhlmanni, Thiele, 61. Ancylus vicinus, Thicle, Gr. ANNULICAULIS, 35. Assiminia aurifera, Prest., Br. Atoxzon brunneum, Simr., 35. Atoxon lineatum, Simr., 38, 39. Atoxon ornatum, Poll., 35... Atoxon tæniatum, Simr., 35, 309. Atoxon variegatum, Simr., 35. Bellamya 234. Bellamya Duponti, Jouss., 209. BLAYNEYELLA, 29. É Blayneyella kisengiensis, Prest., 29. Blayneyella Percivali, Prest., 29. Blayneyella purpureocincta, Prest., 20. Bloyetia rufofusca, Mart., 30, 30. Bloyetia simulans, Mart., 30, 38 ; — var. Kretschmeri, Mart., 38, 39, 47. Bocageia alticola, d’Aïlly,-38, 40, 47. Bocageia clava, Pfeif., 38. Bocageia comorensis, Pfeif., 38. Bocageia cornea, Pfeif., 38. Bocageia lotophaga, Mor., 38. Bocageia marmorea, Reeve, 38. Beïlamya, Jouss., 909, 212, (1) Les noms adoptés sont en caractères ordinaires (les noms de genres et de sous genres en PETITES CAPITALES). Les synonymes sont en italiques (les noms de genres et de sous-genres en PETITES CAPITALES ITALIQUES). Les chiffres gras renvoient aux pages où les espèces sont étudiées en détail. 250 LOUIS GERMAIN Bocageia Massoni, Crosse, 38. Bocageia monacha, Mor., 38. Bocageia monticola, Mor., 38 ; — var. costulata, Greef, 38 ; — var. Maxima, Germ., 38 ; — var. sculptisuturala, Germ., 38. Buccinum palustre, Müll, 143. Buccinum truncatulum, Müll., 146. Bukobia picta, Poil., 35. Buliminus Aloysii Sabaudiæ Poll., 31. Buliminus Boivini, Morelet, 31. Buliminus Braunsii, var. hildebrandti, Martens, 32. Buliminus jejunus, Melv. et Pons., 124. Buliminus lamellosus, Bourguignat, 103. Buliminus nobilis, Martens, 40. Buliminus obesus, Gibbons, 23. Buliminus punctatus, Anton, 41; — var. variolosus, Martens, 125. Buliminus punctalus, Albers, 125. Buliminus retirugis, Martens, 31. 43, 44. Buliminus rhodotænia, Martens, 32. Buliminus sculpturatus, Ancey, 103. Buliminus sordiduius, Martens, 31, 309. Buliminus Stuhlmanni, Martens, 43. Buliminus Theeli, d’Aïlly, 31. 38, 39, UVE Buliminus trapezoideus, Martens, 31, 43. Buliminus ugandæ, Martens, 31. Buliminus vexillum, Thiele, 45, 46. Bulimus cordofanus, Parr., 89. Bulimus Ferussaci, Dunk., 125. Bulimus flammeus, Brug.. $7. Bulimus kambeul, Brug., 837. Bulimus octonus, Brug., 119. Bulimus punctatus, Ant., 123. Bulimus Ruppellianus, Pfeif., So. Bulimus Sabatieri, Pfeif., 92. Bulimus sennaariensis, Parr.. 82. Bulimus solatus, Bens.. 123. Bulimus variolosus, Mor.. 12/4. Bullinus exsertus, Prest., 59. Bullinus Forskali, Ehr., 53. Bullinus strigosus, Mart., 53. Go, 67. Bullinus syngenes. Prest., Go. Bullinus tchadiensis. Germ., 58. 59. Bullinus transversalis, Mart., 53. Bullinus trigonus, Mart., 53, Gr. BURTNA. 30. Burtoa Bourguignati. Grand.. 36. Burtoa Dupuisi, Putz.. 36. Burtoa nilotica. Pfeif., 36, 43. 45. 46 ; — var. crassa, Mart.. 36 ; — var. Emini, Mart.. 36 : — var. obliqua, Mart., 36 ; — var. oblonga, Mart.. 36 ; — var. Schweinfurthi, Mart., 36. Burtoa Pethericki, Bourg., 36. Burtoa Reymondi, Bourg., 56. Burtoa sebasmia, Bourg., 36. Burungaëlla imperforata, Prest., 29. Burungaëlla oscitans, Prest., 29. Bythinia Alberti, Smith, 54, 537. Bythinia humerosa, Mart., 54, 57. Bythinia Neumanni, Mart., 55, 59. Bythinia Walleri, Smith, 54, 56. CErasrTus, 31. CAERSINA, 77- Clausilia degeneris, Prest.. 54. Clausilia Giraudi, Bourg., 34. Cleopatra africana, Mart., 409. Cleopatra Bellamyi, Bourg., 210. Cleopatra bulimoides, Oliv., 58, 59. Cleopatra congener, Prest., 50. Cleopatra Emini, Smith,54. . Cleopatra Guillemei, Bourg., 54. Cleopatra Pirothi, Jick., 54. CocaLocena, 82. Columna octona, Menke, 119. Coxuzinus, 31. Corbicula Alluaudi. Dautz., 55. Corbicula fluminalis, Müll., 59. Corbicula pusilla, Phil., 55, 59. Corbicula radiata, Parr., 52, 55, 50. CRENATINANINA, 78. CurrTicauLis, 35. Curvella conoïidea, Mart., 44. Curvella deliciosa, Prest., 4r. Curvella disparilis, Smith, 44. Curvella subgradata, d'Aïlly, 38. Cyclophorus elatior, Mart., 44, 45. Cyclophorus kibonotoensis, d'Aïlly, 4o. Cyclophorus Volkensi, Mart., 40. CycroProcTA, 35. Cyclostoma unicolor, Oliv., 195. Dendrolimar leprosus, Poll., 35. Dexprortoxow, 35. DesmocauLis, 35. DraPpaxocauLISs, 35. DrepaAñoPRocTA, 35. ELEUTHEROCAULIS, 35. Elgonella angustior, Prest., 29, #2. Elgonella brunnea, Prest., 99. Elgonella discolorala. Prest., 90. Elgonella flavidula, Prest., 4x. Elgonella oribates, Prest., 42. Ena punctata. Conn., 124. INDEX ALPHABÉTIQUE : 251 ENNEA, 65. Ennea aberdarensis, Prest., 41. Ennea Camerani, Poll., 43. Ennea coarctata, d'Aïlly, 38, 39, 46. Ennea Cœni, Poll., 4r. Ennea curvilamellata, Mart., 42. Ennea elgonensis, Prest., 4x. Ennea exogonia, Mart., 42. Ennea geminata, Poll., 43. Ennea grossa, Mart., 27. Ennea ingloria, Prest., 42. Ennea lacuna, Prest., 27. Ennea latula, Mart., 45. Ennea limbata, Mart., 43. Ennea meruensis, d'Ailly, 38, 46. Ennea mürifica, Prest., 27, 42. Ennea montium, d'’Aïlly, 38, 39. Enmea naivashaensis, Prest, var. nensis, Prest., 41. Ennea Noltei, Boettg., 89, 42, 46. Ennea nyiroensis, Prest., 42. Ennea obesa, Gibb., 27. Ennea optata, Prest., 4o, 41 ; — var. majuscula, Prest., 41 ; — var. obesa, Prest., 41. Ennea paradoæula, Martens, 43. Ennea Percivali, Prest., 42. Ennea pergrata, Prest., 4x. Ennea perturbata, Prest.. 4x. Ennea Planti, Pfeif., 65 ; — mode elata, 67. Ennea pretiosa, Prest., Ao, {2. Ennea Princei, Prest., 4o. Ennea reniformis, Prest., Ar. Ennea Roccatii, Poll., 42. Ennea runssoriensis, Mart., 43. Ennea Sellae, Poll., 42. Ennea simplicima, Prest., 4o. Ennea suavissima, Prest., 42. Ennea syngenes, Prest., 4o. Ennea tudes, Mart., 39. Ennea unilirata, Smith, 4o. Ennea viatoris, Prest., 42. Ennea Wahlbergi, Kr., 67. Ennea Woodhousei, Prest., Ar. Bupera parasitica, Jick., 55. Eussoia inepta, Prest., 51. elgo- Fauxulus duplicatus, Prest., 34. FruicaAuzis, 35. FLAGELLOCAULIS, 35. GaLBa, 146. Gastrocopta desiderata, Prest., 34, ko. Gastrocopta duplicata, Prest., 34. Gastrocopta Iredalei, Prest., 34. Gastrocopta keniaensis, Prest., 40. GEODES, 77- Geostilbia Stuhlmanni, Mart., 44. Glandina Boivini, Mor., 81. Glessula De-Albertisi, Poll., 43. Glessula ferussacioides, Poll., 43. GUDERLLA, 98. Gudeëlla aranea, Prest., 28. Gudeëlla barlaensis, Prest., 28. Gudeëlla consobrina, Prest., 28. Gudeëlla consueta, Prest., 28. Gudeëlla densesculpta, Prest., 28. Gudeëlla elgonensis, Prest., 28. Gudeëlla gerstenbrandti, Prest., 98. Gudeëlla inclinans, Prest., 28. Gudeëlla kampalaensis, Prest., 28. Gudeëila marsabitensis, Prest., 28 Gudeëlla masakaensis, Prest., 28. Gudeëlla mime, Prest., 28. Gudeëlla mukandaensis, Prest., 28. Gudeëlla multistriata, Prest., 28. Gudeëlla nemorum, Prest., 29. Gudeëlla pallidior, Prest., 29. Gudeëlla tribulationis, Prest., 29. Gudeëlla urguessensis, Prest., 28. Gudeëlla usitata, Prest., 28. Gudeëlla Woodhousei, Prest., 28. GuLELLA, 67. HALOLIMNOHELIX, 31. Halolimnohelir alticola, d'Aïlly, 81, 39. Halolimnohelir bihungae, Pollon., 43. Halolimnohelix Conradti, d'Aïlly, 3r, 43. Halolimnohelir karevia, Martens, 31, 43. Halolimnohelix kilimae, Martens, 30. Halolimnohelix meruensis, d’Ailly, 38. Halolimnohelix runssoriensis, Martens, 30, 43, 46. Halolimnohelir 43. Helicarion auriformis, Thiele, 43, 46. Helicarion baringoensis, Smith, 40. Helicarion Cailliaudi, Mart., 43. Helicarion issangoensis, Thiele, 43. Helicarion kiwuensis, Thiele, 43, 45, 46. Helicarion lymphascens, Mart., 43. Helicarion meruensis, d’Aïlly, 88. Helicarion orestas, Prest., 46. Helicarion Schubotzi Thiele, 45, 46. Helicarion Stuhimanni, Mart., 43, 46. Helicarion succulens, Mart., 43. Helicarion Volkensi, Thiele, 30. Helix auricularia, Linné, 149. Sjôstedti, Martens, 31, Helix Barrakporensis, Pfeiffer, 30. Helix fiammea, Müller, So, 82. Helix imozambicensis, Pfeiffer, 69 ; — var. elatior, Martens, 71. ” Helix octona, Dillwyn, 119. Helix octona Indiae occidentalis, Chemn., 119. : Helix stagnalis, Linné, x1409. Helix troglodytes, Morelet, 28. Homorus bicotor, Smith, 43. Homorus egregius, Prest., 41. Homôrus foveolatus, Prest., 42. Homorus fuscostrigatus, Smith, 43. Homorus kenangopensis, Prest., 42. Homorus kiwidschwiensis, Thiele, 46. Homorus mamboiensis, Smith, 43. Homorus olivaceus, Poll., 43. Homorus rex, Prest., 41. Homorus runnsoriensis, Mart., 44. Hyalinia eminiana, Smith, 28. Hyalinia Lasti, Smith, 28. InropoMa, 223. Jaminia desiderata, Prest., 34. Kaliella barrakporensis, Pfeif., 30. Kaliella depauperata, Prest., 30. Kaliella Iredalei, Prest., 30. KeENrA, 41. KRAPFIELLA, 32. Krapfiella magnifica, Prest.. 34. Krapfiella mirabilis, Prest., 33, /o. Krapfiella princeps, Prest., 33, 34. 42. LaevicAULIS, 35. LanisTes, 235. Lanistes affinis, Smith, 235 ; — var. Manyarana, Stur., 238. Lanistes ellipticus, Smith, 237. Lanistes Fultoni, Kob., 53. Lanistes ovum, Pet., 235 et seq. ; — var. elalior, Pfeif, 239 ; — var. in- gens, Anc., 937 ; — var. Lacoini, Germ., 238 ; — var. major, Germ., 236 ; — var. manyaranensis, Stur., 60, 238 : — var. manyaranus, Mart., 23$S ; — var. plicosus, Mart., 242 et seq Lanistes ovum plicosus, Kob.. 2/2. Lanistes Schweinfurthi, Anc., 53, 56. Larogiella engulifera, Prest., 29. Al " tr Li \ A Se | VAE LA Ce S 2 VI . 3 * | » 0 ni di: i F2 LEA Lu AS LA ul À F " 0 s x Fe AM (! 22 era LOUIS GERMAIN Larogiella soror, Prest., 29. Larogiella venatoris, Prest., 29. LEDOULxIA, Ü9. Ledouixia albopicta, Bourg., 72. Leucochiloides iredalei, Prest., 34. LiicoLariA, 80. Limicolaria abajensis, Kob, 83. Limicolaria acuminata, Mart., 101. Limicolaria alhiensis, Prest., 100, 109. Limicolaria Alluaudi, Germ., 95. Limicolaria balteata, Kob., 101. Limicolaria Beccarii, Mor., 82, 03. Limicolaria Bedoti, Kob., 107, 109. Limicolaria Bridouxi, Bourg., 09, 115. Limicoiaria Burtoni, Bourg., 99, 119. Limicolaria Burtoniana, Bourg., 09. Limicolaria Cailliaudi, Pfeif., S2, S3 ; — var. gracilis, Mart., S4 ; — var. Spek- eana, Mart., 85 ; — var. Stuhlmanni, Mart., S4. ; Limicolaria candidissima, Shutt., S3. Limicolaria Caroli, Kob., 107, 109. Limicolaria Cavallii, Poll., 43, x12. Limicolaria Charbonnieri, Bourg., 43. 99 ; — var. sepulchralis, Bourg., 100. Limicolaria Chefneuxi, Bourg, 91. Limicolaria choana, Bourg., 92. Limicolaria colorata, Smith, 94 ; — var. fuscescens, Mart., 44, 97 ; — var. infrafusca, Mart., 05 ; — var. saturata, Mart., 05. Limicolaria compacta, Kob., S4. Limicolaria connectens, Mart., 43, 44, 100. Limicolaria cordofana, Shuttl., &8o. Limicokria Coulboisi, Bourg., 86. Limicolaria Dhericourti, Bourg., 89. Limicolaria d’Hericourtiana, Bourg., 90. Limicolaria dimidiata, Mart., 41, 46, 9%; — var. Volkensi, Mart., 30.96. Limicolaria Dohertyi, Smith, 104 Limicolaria Donaldsoni, Pilsb., 101. Limicolaria Dromaurxi, Bourg., 87. Limicolaria elegans, Thicle, 46, ror. Limicolaria Ellerbecki, Kob., So. Limicolaria Erlangeri, Kob., S3 : — var. Carolinae, Kob., S3. Limicolaria Featheri. Prest.. ror. Limicolaria flammata, Cail., 82; — var. babel, de Fér. 84 : — var. can- didissima, Shutll., 83; — var. gana- lensis, Kob. 84 ; — var. gracilis. Mart., 84 ;: — Var. Hartmanni, Mart.. 85 ; — var. Smithi, Pilsb.. 84, ro7 : — var. Spekei, Grand., 85 ; — var. spekiana, Pilsb., $S5 ; — var. Stuhk manni. Mart., 88. { INDEX ALPHABÉTIQUE 253 Limicolaria flammea, Müll., 87 ; — var. dimidiata, Mart., 96 ; — var. fesliva, Mart., 87 ; — var. sennaariensis, Jick., 83 ; — var. turris, Pilsb., 87. Limicolaria fuscescens, Mart., 97. Limicolaria ganalensis, Kob:, S4. Limicolaria Gertrudae, Kob., S4. Limicolaria Gertrudis, Kob., 84. Limicolaria Gestroi, Germ., 90. Limicolaria Giraudi, Bourg., 108. Limicolaria glandinopsis, Bourg., 91. Limicolaria Goudeti, Kob., 98. Limicolaria goudetiana, Kob., 98. Limicolaria habrawalensis, Jouss., 101. Limicolaria Heuglini, Mart., 92 ; — var. gracidis, Mart., 84 ; — var. Jickelii, Poll., 92 Limicolaria Heynemanni, Kob., 83. Limicoluria Hilgerti, Kob., 92. Limicolaria inepta, Prest., 41. Limicolaria Jickeliana, Prest., ror. Limicolaria, Jickelü, Prest., 101. Limicolaria Joubini, Roch. et Germ., 93. Limicolaria Kambeui, Brug., 87, 105. Limicolaria karagweensis, Kob., 107, 109. Limicolaria Kempi, Prest., 107, 109. Limicolaria keniana, Smith, 36, 104. Limicolaria keniaeñsis, Smith, 36, 41, 104. Limocalaria kivuensis, Prest., 94. Limicolaria Kœnegi, Boett. et Haas, S6. Limicolaria Kordofana, Shuttl., So. Limicolaria kordofanensis, Shuttl., 89. Limicolaria laeta, Prest., ror. Limicolaria lamellosa, Bourg., rot. Limicolaria Leroiïi, Boett. et Haäs, 107, 109. Limicolaria longa, Pilsb.. 86. Limicolaria Martensi, Smith, 39, 43, 45, 46, 82, 98, 106 et seq. ; — var. albina, Dautz. et Germ., 112 ; — var. Caval- li, Poïlon., 112 ; — var. elongata, Mart., 113; — var. eximia, Mart., 112 ; — var. luteocincta, Germ., 1117 ; — var. pallidistriga, Mart., 111, 115 ; —. var. Mmultifida, Mart., 110 et scq. — var. luteocincta, Germ., 111, 115 ; — var. pura, Pollon., 111, 115. Limicolaria Martensiana, Crosse, 106. Limicolaria mediomaculata, Mart., 96. Limicolaria megalaea, Bourg., 86. Limicoïaria Müllendorffi, Kob., S3. Limicolaria Nakuruana, Prest., or. Limicolaria nakuruensis, Prest., 91. Limicolaria nilotica, Pfeif., 36. Limicolaria nyiroensis, Prest., 42, 04. Limicolaria oviformis, Ancey, 101. Limicolaria pellislacertae, Prest., 41, 97. Limicolaria Percivali, Prest., 113. Limicolaria percurta, Prest., 105. Limicolaria perelongala, Kob., 86. Limicolaria perobtusa, Prest., 36, 4», 104. Limicolaria Ponsonbyi, Prest., 94. Limicolaria Prestoni, Boettg. et Haas., 107. Limicolaria pura, Poll., 111 ; — var. di- luta-WPollErre Limicolaria pyramidalis, Bourg., 98. Limicolaria radius, Prest., 107, 109. Limicolaria radula, Prest., 97. Limicolaria rectistrigata, Smith, 98, 115; — var. cornea, Germ., 99 ; — var. melanomphala, Germ., 99 ; — var. simplicissima et simplez, Poll., 99 ; — mutat. elongata, ventricosa, 99. Limicolaria Reinachi, Kob., 83. Limicolaria Roccatü, Poll., 44, 94 ; — var: pallida, Poll., 94. Limicolaria Ræmeri, Kob., 89. Limicolaria Rohlfsi, Mart.,96. Limicolaria Ruppelliana, Pfeif., So. Limicolaria Rüppelli, Pfeif., 89. Limicolaria saturata, Smith, 39, 42, 43, ht, 45, 46, 93; — var. Alluaudi, Germ., 95 ; — var. chromatica, Pilsb., 95 ; — var. fuscescens, Piisb., 97 ; — var. infrafusca, Mart., 95 ; — var. laikipiaensis, Prest., 95 ; — var. me- diomaculata, Mart., 96. Limicolaria scabrosa, Prest., 97. Limicolaria sculpturata, Ancey, 107. Limicolaria sennaariensis, Pfeif., 82, 83. Limicolaria sepulchralis, Bourg, 100. Limicolaria Sjostedti, d'Ailly, 36, 38, 39, 47, 104; — var. inepta, Prest., 104. Limicolaria Smithi, Prest., 106, 111. Limicolaria somaliensis, Kob., 93 ; — var. barderensis, Kob., 93. Limicolaria Spekiana, Grand., 85. Limicolaria substrigata, Kob., 98. Limicolaria tencbrica, H. Ad., 106. Limicolaria tulipa, Jouss., 98. Limicolaria turriformis, Mart., 88 ; — var. Ellerbecki, Kob., 89 ; — var. elongata. Poll., 88 ; — var. Lacoini, Germ.. 88: — var. Neumanni, Mart., 88: — var. obesa, Germ., 88 ; — var. solida. Mart., 38, 49, 88 ; — var. ugandensis, Poll., 88. Limicolaria turris, Pfeiff., 87, 90 : — 254 var. Duperthuisi, Germ., 87; — var. pallida, Germ., 88. Limicolaria ussuwiensis, Kob., 107, 109. Limicolari4 Vanattai, Pilsbry, 90. Limicolaria ventricosa, Smith, 94. Liicocariopsis, 103 Limicolariopsis Sjôstedti, d'’Aüïlly, 104 ; — et forma 8, p. 104. Limicolarius babel, de Fér., S4. Limicucaria. So. Liyicucarius, 80. LIMNAEA, 129. Limnaca acroxa, Bourg., 146, 167 et seq. Limnaea acuminata, de Lam., 181. Limnaea aegyptiaca, Bourg., 147 et aegyptiacensis, Bourg., 148. Limnaea aethiopica, Bourg., 147, 161 et 103, seq- : Limnaea africana Rüppell, 141 et seq., 185 ; — var. azaouadensis, Germ., 145 ; — var. Bocagei, Mor., 185 ; — var. guidimouniensis, Germ., 145 ; — var. Jouberti, Bourg., 185; — var. kambaensis, Germ., 144 ; — var. kou- louaensis, Germ., 144 ; — var. Raf- frayi, Bourg., 185. Limnaea Alexandrina, Bourg., 147. Limnaea Alexandrinensis, Bourg., 151 et seq. ; — var. gracilis, Bourg., 154. Limnaea amygdalina, Bourg., 147, 148. Limnaea astilba, Bourg., 147, 148. Limnaea auricularia, Linné, 149. Limnaea benguellensis, Mor., 147, 170 et scq. Limnaea Bocageana, Mor., 147, 170. Limnaea Bocagei, Mor., 147, 171 et seq. Limnaea Cailliaudi, Bourg., 146, 152 et seq ; — var. minor, Pall., 158. Limnaea Cameroni, Bourg., 146, 171 et seq. Limnaea Chudeaui, Germ., 185. Limnaea Cleopatrae, Bourg., 147, 148. Limnaea Debaizei, Bourg., 52, 147, 181 et seq. Limnaea elmeteitensis, Smith, 59, 60, Gr. 179 et seq., 185; — var. hume- rosa, Mart., 185. Limnaea exserta, Mart., 131, 146 : — var. alexandrina, Poll., 152. Limnea expansilabris, Boure., 146, r48. Limnaca Forskali, Letourn., 146, 148. Limnaea Gravieri, Bourg., 147, 181 ct seq.. 185. Limnaca humerosa, Martens, 52, 180. Limnaea javanensis, Mouss., 181. LOUIS GERMAIN Limnaea Jouberti, Bourg., 146, 168 ct Limnaea Kempi, Prest., 52. Limnaea Kynganica, Bourg., 146. Limnaca kinganicensis, Bourg., 167 et seq- ; Limnaea Laurenti, Bourg., 147, 152 et Limnaea Lavigeriana, Bourg., et Lavige- riei, Bourg., 153 et seq. 3 Limnaea Lessepsiana, Bourg., et Lessep- si, Bourg., 147, 148. Limnaea Letourneuxi, Bourg., 146, 148. Limnaea natalensis, Kr., 49, 129 et seq., 184 ; — var. exserta, Mart., 131 et seq., 185 ; — var. orophila, Jick., 171 ; — var. Perrieri, Bourg., 139 et seq., 185. Limnaea nyanzaensis, Smith, 52, 56. Limnaea orophia, Mor., 147, 171 ct seq. Limnaea palustris, Müll., 143. Limnaea Perrieriana, Bourg., 146 et Perrieri, Bourg., 134. Limnaea Poirieri. Bourg., 134 et seq., 146. Limnaea Raffrayi, Bourg., 147, 161 ct seq. Limnaea Revoili, Boure., 134 et seq., 146. Limnaea Soleilleti, Bourg., 146, 183 ct sq. Limnaea sordulenta, Mor., 147, 171 et seq. Limnaea stagnalis, Linné, 149, 158. Limnaea succinoides, Deshayes, 171. Limnaea succinoïdes, Morel., 151. Limnaea truncatula, Müll., 146. Limnaea tchadiensis, Germ., 185. Limnaea undussumae, Mart., 52, 59, 61. 169 ct var. Courteti, Germ.. 170. Limnaea Vignoni, Germ., 185. Limnaea zanzibarica, Bourg., 146 : et zanzibaricensis, Bourg., 167 et seq. Limnaeus Benguellensis, Clessin, x17r. Limnaeus Bocageanus, Cles., 150. Limnaeus Mmatalensis, Kr., 129 : — et var. exsertus, Mart., 131. Limnaeus umlaasianus, Küst., Limxus, 140. Livinhacia Dupuisi, Putz., 36. Lyrunara, de Lamarck, 1920. Lymvara, Rafinesque, 120. Lymnaea natalensis, Mart., 129. Lymnaea undussumae, Thiele, Lrunus, 190. 146. 169. INDEX ALPHABÉTIQUE 25 MABILIELLA, 30. Mabiliella Daubenbergeri, 38, 39, 47. ASIE Mabiliella notabilis, Smith, 32, 33. Macrospira octona, Swains., 119. MARTENSIA, 69. Martensia albopicta, d'Aiily, 72. Martensia meruensis, d’Ailly, 38. Martensia mozambicensis, Semp., 69 :; Dautz., 32, — var. albopicta, Conn., 91 ; — var. elatior, Conn., 71. Meladomus affinis, Bourg., 235. Meladomus elatior, Bourg., 239. Meladomus ovum, Bourg., 235 ;: —— var. ingens, Ancey, 237. Melania liricincta, Smith, 54, 56. Melania tornata, Mart., 54, 56. Melania tuberculata, Müll., 54, 57, 58, 6o, Gr ; — var. vwictoriensis, Dautz., 54. MesocycLzus, 35. Microcyclus incertus, Poll., 35, Microcyclus modestus, Poll., 35. MIRENOËLLA, 29. Mikenoëlla Gregorii, Smith, ho, 43, 46, 49. Mutela Bourguignati, Anc., 55 ; — var. Smithi, Mart., 55 ; — var. truncata, Mart., 55. Mutela nilotica, de Emini, Mart., 55. Mutela subdiaphana, 44. 20, 098:1130, Fér., 55 ; — var. Bourg., 55. Nanina Anceyi, Tryon, 72. Nanina mossambicensis, var. Mart., 72. Nanina mozambicensis, Mart., Go. aibopicta, NEOTHAUMA, 21/4. Nerita dissimilis, Müll., 293. Nodularia acuminata, Ad., 54. Nodularia aegyptiaca, de Fér., 54. Nodularia Alluaudi, Dautz., 54. Nodularia Bakeri. Ad., 54. Nodularia Chefneuri, Neuv. et Anth., 59. Nodularia Emini, Mart., 54. Noduria Hauttecœuri, Bourg., 54, 56. Nodularia Lourdeli, Bourg., 54, 56. Nodularia Monceti, Bourg., 54, 56. Nodularia multicolor, Mart., 54. Nodularia ngesiana, Mart., 54, 56, 537. Nodularia Rothschildi, Neuv. et Anth., 59. Nodularia Ruellani, Bourg, 54, 56. Nodularia Stuhlmanni, Mart., 54. Nodularia teretiuscula, Phil, 54. ot Oncara, 7. Opeas orestias, Prest., 4r. Opeas subvaricosum, Mart., 44. Opeas varicosum, d’Ailly, 38, 4o. Pacawopus, 194. Paludina abyssinica, Mart., 290. Paludina aethiops, Reeve, 195. Paludina biangulata, Kust., 294. Paludina capillata, Smith, 224. Paludina dimidiata, Zeigl., 195. Paludina decussata, Blanf., 223. Paludina Jeffreysi, Smith, 218. Paludina leopoldvillensis, Putz., 214. Paludina Nilatica, Bens., 196. Paludina polita, Reeve, 195. Paludina Robertsoni, Smith, 220. Paludina rubicunda, Stur:, 204. Paludina senegaiensis, Frauenf., Paludina Spekei, Smith, 217. Paludina ‘unicolor, Ol., 195 ; subimperforata, Nevill, 200. Percivalia nyiroensis, Prest., 4°. PETHAEUS, 31. Physa africana, Cless., 189. Paysopsis, 189. Physopsis africana, Kr., 53, Go, var. ovoidea, Bourg., 197. Physopsis baringoensis, Prest., 59, 60. Physopsis Didieri, Roch. et Germ., 192. Physopsis Martensi, Germ., 191. Physopsis ovoidea, Bourg., 191. Physopsis ovoidea, Mart., 191. Pisidium keniaensis, Prest., 49. Pisidium ruwenzoriensis, Germ., 44, 49. Planorbis abyssinicensis, Jick., 58, 59. Planorbis apertus, Mart., 53, 56. Planorbis Bridouxi, Bourg., 49, 6r. Planorbis choanomphalus, Mart., 53, 56, 57, 58 ; — var. basiculcatus, Mart,, 53 ; — var. victoriae, Smith, 53. Planorbis Gibbonsi, Nels., 53, 59. Planorbis kisumiensis, Prest., 53. Planorbis nairobiensis, Dautz., 67. Planorbis Stanleyi, Smith, 53, 56. Planorbis sudanicus, Mart., 53, 58, 67 var. magnus, Stur., 60 ; — var. ma- jor, Mart., 58, 57, 61 ; — var. minor. Mart., 53. PSEUDOGERASTUS, 31. Pseudoglessula elatior, Thiele, 46. Pseudoglessula intermedia, Thiele, Pupa Planti, Sow., 65. Pupa Wahlbergi, Kr., 67. Pythia flammea, Ok., 87. 196. 189);— 46. # ; 4 ÿ 2 Ca } nu a A PE OS TE , \ A É AA %, Ü ® PAL 7 = 4 er NC 2 , pi +. die js ae + L Sr vf We * s € : à 256 . LOUIS GERMAIN Ü Rachis punctatus, Ant, 124. Rachis rhodotaenia, Mart., 39, 4o. Rachis virginea, Prest., Lo: e RacniSsELLUS, 123. Rachiscilus Burtoi, Bourg., 123, 126. Rachisellus drymaeoides, Thiele, 46. Rachisellus Ferussaci, Dunk., 125. Rachisellus Hildebrandti, Mart., 32. Rachiselius Ledoulxi, Bourg., 123. Rachisellus punclatus, Ant., 21,123 CL Rolcellus rhodotaenia, Mart., 32, 46. Rapix, 129. RebmantELLA, 36, 103. Rebmaniella inepta, Prest., 105. linacuis, 32, 123. È Rhachis variolosus, Pfeif., 124. RaopaLOCAULIS, 35. SCULPTICERASTUS, 108. Sira octona, Schm., 119. Sitala Iredalei, Prest., 40. Spatha Bloyeli, Bourg., 55. Spatha Bourqguignali, Ancey, 55. Spatha Bozasi, Roch. et Germ., 99. Spatha divaricata, Mart., 55. Spatha rubens, de Lam., 55 ; — var. senilis, Mart., 55 ; — var. (rapezta, Mart., 99. Spatha spathuliformis, Bourg, 55. Spatha Stuhimanni, Mart., 55. Spatha subaequilatera: Mart., 55. Sphaerium Iredalei, Prest., 55. Sphaerium mohasiensis, Thiele, 61. Sphaerium naivashaensis, Prest., Go. Sphaerium nyanzaensis, Smith, 55, 56. Sphaerium Stuhlmanni, Man: 050 SPIROCAULIS, 3. STAGNICOLA, 147. Stenogyra octona, Shuttl., 119. Streptaxis Cavalii, Poll., 43. Streplaxis enneoides, Mart., 30. Steptaxis exasperala, Prest., 40. Streptazis Kibweziensis, Smith, 40. Streptaris Kirki, Dohrn, 27. Streplaxis Percivali, Prest., 28. Streptaxis Woodhousei, Prest., 28, 41. Streptaris vulcani, Thiele. ' Streptostele costulata, Mart., var. Minor, Mart., 43: Streploste'e exasperala, Prest., 4o. Streptostele streplosteloides, Mar., 45. Stuhlmannia picta, Simr., 35. SuBuLINA, 119 Subulina bicolumellaria, Mart., 4 h4. Subulina castanea, Mart., 44. Subulina Conradti, Mart., 4o. Subulina crotalaria, Beck, 119. Subulina Dohertyi, Smith, 41. Subulina guyaquilensis, Miller, 119. Subulina mamboiensis, Smith, var. cir- cumstriata, Martens, 44. , & Subulina octona, Chemnitz, 37, 119; — var. entebbana, Pollon., 35. ) entebeensis, Pollon., 33. Subulina paucispira, Mart., 44. Subuina ruwenzoriensis, Pollon., var. elongata, Pollon., 44. Subulina suturalis, Preston, 41. Subulina sylvicola, Preston, 44. Tuapsia, 28. Thapsia curvatula, Mart., 28, 43. Thapsia elgonensis, Prest., 41 ; — var. Gerstenbrandli, Prest.; 41 : — var. Woodhousei, Prest., 41. Thapsia Emini, Smith, 2$. Thapsia Hanningloni, Smith, 43 ; — var. Stuhimanni, Mart., 43. Thapsia kibonotoensis, d'Aïlly, 35. Thapsia Lasti, Smith, 28. : Thapsia opposila, Prest., 4r. Thapsia radiata, d'Aïily, 39. Thapsia syluaepluviosa, d'Ailly, 38. Thapsia tribulalionis, Prest., 41. Thapsia troglodytes, Mor., 28. T'HAPSIELLA, 98. Trachycyslis planulata, Prest., 30, 4o. Trachycystis rugosa, Prest., 30, 4o. Trachycystis ruwenzoriensis, Smith, 30, Tricholoron Heynemanni, Simr., 55. Trichotoron Kempi, Poll., 35. Trichotoron Keniaensis, Poll., 40. Trichotoron Prestoni, Poll., 35. Trichotoron Roccatii, Poll., 55, 42. TrocaowonPua, Go. Trochomorpha mossambicensis, var. ela- tior, Martens, 31. ; Trochomorpha mozambica, Bourg., 50. TrocnoxaniNa, 69. Trochonanina adjacens, Prest., 4r. Trochonanina Aïillyi, Germ., 38 Trochonanina Anceyi, Bourg., 51, 52. Trochonanina crenulata, Germ.. 76. Trochonanina Germaini, Boetlg., 99. Trochonanina Jennynsi, var. elgonensis, Prest., 42. Trochonanina leptalea, Smith, 43. Trochonanina Leroyi, Bourg., 56. 4 INDEX ALPHABÉTIQUE 257 Trochonanina Trochonanin«a Trochonanina membränacea, d'Aïlly, 39. meruensis, d’Aïlly, 38. mesague, Mart.;, 50. Trochonanina mozambicensis, Pfeif., 40, 69 ; — var. albopicla, Mart., 59, 72; — var. elalior, Mart., 71. Trochonanina Nyassana, Smith, 29. Trochonanina nyassaensis, Smith, 29, 35. Trochonanina nyiroensis, Prest., 42. Trochonanina obtusangulata, Mart., 30, 39. Trochonanina rufofusca, Mart., 30. Trochonanina simulans, Mart., 50. Trochonanina Smithi, Bourg., 0. Unio Duponti, Bourg., 54. Unio Duponti, de Roch., 54. Unio Edwardsianus, Boure., et Edwardsi, Bourg., 54. Unio Grandidieri, Bourg., 54. Unio Grantianus, Boure., ct Bourg., 54. Unio Hauttecœurti, Bourg., 54: UNIPLICARIA, 065. URGUESELLA, 29. Urguesella capillata, Prest., 209. Urguesella cuticudaris, Prest., 29. Urguesella urguessensis, Prest., 29. Urocyclus raripunctatus, Poll., 44. Urocyelus subfasciatus, Poll., 35, 44. Urocyclus tenuizonatus, Poll., 44. Urocvelus zonutus, Poll., 35, 4o, 44. Granti, Vaginula decipiens, Simr., 365. Vaginula obscura, Simr., 35. Vaginula Roccatii, Poll., 45.° Vaginula Schnitzleri, Simr., 35. Vaginula substriata, Simr., 35. Veronicella decipiens, Simr., 35. Veronicella obscura, Simr., 35. Veronicella Schnitzleri, Simr., 35, 44. Veronicella Stuhlmanni, Simr., 44. Veronicella substriata, Simr., 35. Vertigo Wahlbergi, H. et A. Ad., 67. Vitrina bambuseti, Thiele, 46. Vitrina Cagnii, Poll, 43. Û Vitrina Cailliaudi, Mor., 43. Vitrina ericinella, d’Aïlly, 39. Vilrina ibandensis, Poll., 43. Vilrina kiboschoensis, d’Aïlly, 30. Vitrina lobeliacea, Dautz., 30. Vitrina lymphascens, Mor., 43. Vitrina nigrocincta, Mart., 38, 39, 46. Vitrina oleosa, Mart., 43. Vitrina tenuissima, Thicle, 43, 45. Vitrina viridisplendens, d’Aïlly, 39. ViviPaRA, 195. Vivipara abyssinica, Mart., 53, 222 ; et abyssinicensis, Mart., 222. Vivipara acthiops, Bourg, 196. Vivipara alhiensis, Bourg., 197. biangulata, Frauenf., 195. capillata, Frauenf., 53, 224 ct — var. zambesiensis, Slur., 225 Vivipara Vivipara seq. ; el seq. Vivipara cepoides, Smith, 53. Vivipara ciliata, Reeve, 226. Vivipara Colini, de Roch., 210, 213. Vivipara constricta, Mart., 54, 56 ; — var. pagodella, Martens, 54 ; — var phthinotropis, Martens, 54 ; — var. trochlearis, Mart., 54, 56. Vivipara costulata, Mart., 54, 208 var. trilirata, Mart., 54. Vivipara decussata, Blanf:, 223. Vivipara densestriata, Prest., 225. Vivi dissimilis, Müll., 223. Vivi Duponti, de Roch., 196, 209. Vivipara gracilior, Mart., 293. Vivipara heliciformis, Frauenf., 223. Vivipara Jeffreysi, Frauenf., 218. Vivipara jucunda, Smith, 54. Vivipara kalingwisensis, Smith, 227. Vivipara Lenfanti, Germ., 207. Vivipara Lenoiri, Mab., 210, 213. Vivipara leopoldwillensis, Putz., 214. Vivipara meta, Mart., 53. Vivipara Passargei, Mart., 220. Vivipara polita, Frauenf., 105. Vivipara Robertsoni, Frauenf., 220. Vivipara rubicunda, Mart., 53, 204, 206 ; Ayar. isuntiensis MPrest M D9 EE var. sublturrita, Mart., 53, 206. Vivipara sambesiensis, Kob., 92925 ; — var. densestriata, Kob., 295. Vivipara senegalensis, Mor., 1: Vivipara Simonsi, Bourg., 9218. Vivipara Smithi, Bourg., 218. Vivipara Spckei, Kob., 217. Vivipara unicolor, Oliv., Br, 52, 58, Go, Gr, 195 ct seq.; 228 cl seq. ; — modes pervius et microporus, 202 ; normalis, unicarinata, bicarinata, tri- carinata 202 ; — var. ex colore : fus- ca, pallescens. rubra, viridis, 203 ; — var. ex forma major, minor, 200 ; elata, globosa, 200 ; = var. Bcllamyi, Dautz., 09 ; — var. conoidea, Mart.. 53, 906 ; — var. Duponti. de Roch. 33 258 : el ses varialions, 209 et se. ; REX elatior! Mart., 53, 204 ; — var. Jef- freysi, Frauenf., 218 et seq. ; — var.. Lenfanti, Gérm.. 207 ; — var. obesa, Germ., 203 et seq. ; — var. Roberl- soni, Frauenf., 220 et Stq- 5 Vars sambesiensis, Stur., 225 ; — var. Spe- kei, Smith, 217 et seq. ; — var: su- _bimperforata, Nexill, 202. Vivipara ‘unicolor obesa, Kob., 203. 5 apilaceus, Smith, 22 +à Zingis Gregor, Smith, 29- res ste Viviparus capillatus, 24. GS Viviparus jucundus rs 208. Re mi ang mes d'Ailly, 58. PER _Zingis consanguineus, Prest., 40... _Zingis kenïaensis, Prest., 40. MAO UCION SAR EEE DEAR LEE APR RATE PR SAR ED AT AA ARE PREMIÈRE PARTIE APERÇU GÉNÉRAL DE LA FAUNE MALACOLOGIQUE DE L’AFRIQUE ORIENTALE ANGLAISE CHR EUR ER ENRER RES ON QUE etre Let RUE Coferne ne ADErCUMROÉOUIADAIQUE ELEC CET PE Ceres La Haunenmalacologique terrestre... ARC. UE CnAPITRE 1V* — La Faune malacologique fluviatile..........: 4.2.0... DEUXIÈME PARTIE DESCRIPTION DES ESPÈCES RECUEILLIES PAR M. GUY BABAULT GASTÉROPODES PULMONÉS .............. RE SAUT TAN NE Famille des ENNEIDAE................ oerohodonagiondeedobec up iodenonnde CENTER ENTER TE CSA pee De eee ne Ave RS TR RTE LS tee CRU ele CNRC RATE TAN sde ee OM Le Ve te AS e Ue Genre Physopsis -........: SN de Me rate Locodanovasooabandeesaosodoodesbbton GASTÉROPODES PROSOBRANCHES FRIC RTS ENV IVIPARIDAE Ne ail asie as ar Mise ne aide Metata alele : Dern : Di 2 : : Ra) F n { a ee L # SMS LUE É ; ‘ « PARIS ED. BLONDEL LA ROUGERY ÉDITEUR 7, Rue Saint-Lazare, 7 UN u TE EU TA AUS A Dont KO ATP dx AN Ds LS cn ue 1 Le ue il je 1 É ï 4 NAN pue FT ‘ F1 DER MEE PPT TT D Don HSE AMP AGEN EN TANT à NI 1 tt : | di ie ty 1e # ci NA OES \ WE) DONPRT û \ CHEN NME 10 ) Ur) ‘ : tue “ ie ts : Lu PR TA ET NS LEUR d ue ER UC NASA ll ALI Il 088 00593 9525