COMMISSION DU SERVICE GÉOLOGIQUE DU PORTUGAL OLLUNQUES TRTARES DU PORTA PLANCHES CEPHALOPQDES, BE al PLEINS LAISSEES PAR Fe PEREIRA DA COSTA | ACCOMPAGNÉES D'UNE EXPLICATION SOMMAIRE ET D'UNE ENQUINSE GÉOLOGIQUE OUVRAGES PUBLIÉS PAR LA COMMISSION DU SERVICE CÉOLOGIQUE DU PORTUGAL COMMISSAO GEOLOGICA, 1857 =AB6B.—SROGAO DOS TRABALHOS GEOLOGICOS, 1969 -18AG.—COMMISSAD DOS TRABALHOS GEOLOGICOS, 1886-1822 DIRECÇAO DOS TRABALHOS GOLOGICOS, 1892-1899 —DIREGÇAO DOS SERVIÇOS GEOLOGICOS, 1900-1901 ——— MÉMOIRES GÉOLOGIE APPLIQUÉE Estudos geologicos :—Memoria gobre o abastecimento de Lisboa com aguas de nascente e aguas de rio, por Carlos Ribeiro. Le, 415 pag. Lisboa, 1867. Épuisé. Étude géologique du tunnel du Rocio, contribution à la connaissance du sous-sol de Lisbonne, par Paul Choffat. Avec un article paléontologique par J. C. Berkeley Gotter et un article zoologique par Albert Girard. 4°, 106 pag., 7 pl. Lisbonne, 1889. FLORE FOSSILE Flora fossil do terreno carbonifero das visinhanças do Porto, Serra do Bussaco € Moinho d'Ordem pro- ximo a) Alcaoer do Sal (Flore fossile du terrain carbonifère des environs du Porto, Serra de Bussaco et Moinho d’Ordem près d'Alcacer do Sal), por Bernardino Antonio Gomes. 4°, 44 pag, 6 est. Lisboa, 1863. (Avec traduction en français). Contributions à la Flore fossile du Portugal, par Oswald Heer. 4°, 7 pag:, 29 pl. Lisbonne, 1881. Monographia do genero Dicranophyllum (Systema carbonico), por Wenceslau de Lima. 4°, AZ pag., 3 est. Lisboa, 1888. (Avec traduction en français). Nouvelles contributions à la Flore mésozoique, par le marquis de Saporta, accompagnées d’une Notice strati- graphique, par Paul Choffat. 4°, 288 p., 40 pl. Lisbonne, 1894. Î | VERTÉBRÉS FOSSILES ] AOLLUMQUES TERTIAIRE DU PORTUUAL COMMISSION DU SERVICE GÉOLOGIQUE DU PORTUGAL AULLUSALES TERRES OX PORTUAL ENCRES CEPHALOPQDES, PI ET PELECYPQDES LAISSEES PA ES se “PEREIRA DA COSTA ACCOMPAGNÉES D'UNE EXPLICATION SOMMAIRE ET D'UNE ENQUINSE GÉOLOGIQUE SCA LT G. F' DOLLFUS, d. C? BERKBLEY COTTER et J. P. GOMES 8160 # + Q nait We LISBONNE IMPRIMERIE DE L’A ROYALE DES SCIENCES 1903-1904 L’Explication des planches a été imprimée en 4905 et la Notice stratigraphique en 1904. Les planches de fossiles sont au nombre de 28. Les pl. II, V et VI des Péléeypodes n’existent pas. CTI AVANT-PROPOS On verra par la notice biographique publiée plus loin que Pereira da Costa avait re- noncé, bien avant sa mort, à terminer la belle monographie des mollusques fossiles du Portu- gal qu'il avait entreprise et dont deux fascicules avaient été publiés. En outre de ces deux fascicules il avait fait préparer 28 autres planches de Cépha- lopodes, de Gastéropodes et de Pélécypodes tirées chacune à 700 cu 800 exemplaires et qui furent déposées à la bibliothèque de la Section minéralogique du Musée National, où se trouvent les collections qu'il avait étudiées. Mais aucun texte imprimé ou manuscrit, aucune explication appliquable à ce document, ne fût malheureusement trouvé dans ses papiers après son décès. Cependant à plusieurs reprises le personnel de la Section minéralogique et des mem- bres du Service géologique du Portugal manifestèrent le désir de voir publier ces planches, et Mr. Ferreira Roquette, directeur du Musée, déférant à leur demande, en fit remise au Service géologique. Mr. Gustave F. Dollfus, paléontologue français, qui s'occupe spécialement des terrains tertiaires supérieurs, ayant eu entre les mains une collection de ces planches inédites, s'affrt” É spontanément à en rédiger une explication sommaire. Il demanda à Mr. Berkeley Üotter, chargé de l'étude des terrains tertiaires au Service géologique, de vouloir bien l'aider dans la déter- mination de la partie stratigraphique des divers horizons fossilifères et de donner une esquisse du Miocène portugais, et à Mr. J. Pedro Gomes, naturaliste au Musée, de vouloir bien recher- cher les documents laissés par Pereira da Costa et de rédiger une notice sur ses travaux, ré- clamant à tous deux leur aide pour découvrir dans les collections, dans la limite du possible, les échantillons originaux ou des specimens pouvant les remplacer. Les propositions de Mr. Dollfus furent acceptées ävec empressement par la Commis- sion consultative du Service géologique dans sa séance du 12 mars 1902, et tous les rensei- gnements et échantillons désirables lui furent envoyés, de telle sorte que le texte explicatif doit être considéré comme une œuvre commune. VI Les deux fascicules de Pereira da Costa et les 28 planches nouvelles sont loin de re- présenter toute la faune du miocène marin du Portugal; bien des découvertes ont été faites de- puis 1866-1867, dates d'apparition de ces deux fascicules, et de plus la série nouvelle présente encore beaucoup de lacunes; parmi les Pélécypodes, il manque les planches IL, V et VE qui n'ont jamais été dessinées, et il manque également les planches devant faire suite à la XXI[°, qui devaient représenter les Pélécypodes monomyaires et heteromyaires; en outre, bien des genres sont incomplets, quelques-uns ne sont pas représentés du tout. Néanmoins, telles qu’elles sont, ces vingt-huit planches sont fort intéressantes, elles figurent beaucoup d'espèces souvent mal connues, soit mal représentées jusqu'ici, soit même entièrement nouvelles, et elles suggè- rent des commentaires importants qui leur assurent une bonne place dans la littérature paléon- tologique; elles préparent le terrain pour quelque catalogue plus complet, pour quelque publi- cation ultérieure faisant connaître en son entier la riche faune tertiaire néogène du Portugal. Lisbonne, juin 1903. J. F. Neuy DeLcano NOTICE BIOGRAPHIQUE SUR FRANCISCO ANTONIO PEREIRA DA COSTA Pereira da Costa naquit à Lisbonne, le 11 octobre 1809, et y mourut le 3 mai 1889. Fils d’un pharmacien peu fortuné, il réussit, grace à une intelligence précoce et à une grande applica- tion, à se faire matriculer à 16 ans à la faculté de médecine de l’Université de Coimbre. Les évènements politiques de 1828 vinrent interrompre ses études: il fut rayé des cadres de l'Université, ainsi que beaucoup de ses condisciples, pour avoir embrassé la cause libérale, et s’être enrôlé dans le bataillon académique. Ce fut pour lui le commencement d’une période pénible. Son père, qui avait émigré, mourut à l'étranger, et pour se soutenir ainsi que sa mère, Pereira da Costa dût diriger la pharmacie pa- ternelle, mais les persécutions politiques l’obligèrent à la fermer. Enfin, l’année 1833 amena le triomphe de la cause libérale et il obtint du gouvernement un subside mensuel de 14:000 réis (77 francs) avec lequel il put subvenir à la subsistance de sa mère tout en terminant ses études à l'Université de Coimbre, où il obtint avec distinction le titre de ba- chelier en médecine. Lors de la fondation de l'École polytechnique de Lisbonne, en 1837, Pereira da Costa, qui se sentait plus de vocation pour l’étude des sciences naturelles que pour l'exercice de la médecine, concourut avec succès à la chaire de minéralogie et de géologie, mais sa nomination comme pro- fesseur traina jusqu’en 1840, pour des motifs politiques, étrangers à sa personne. Une ère de prospérité commença alors pour Pereira da Costa, dont le caractère sédentaire et travailleur se plaisait à remplir le programme de sa chaire et à employer le reste de son temps à l'étude de la minéralogie et de la paléontologie, et à la coordination du matériel d'enseignement dont il disposait. En 1843 un incendie détruisit l'édifice du «Collège des Nobles», où l’École polytechnique était installée. Pendant la construction du nouveau bâtiment, Pereira da Costa fit son cours, d’abord dans un petite maison louée près de l'École, et plus tard dans l’ancien couvent des Jésuites, où est ins- tallée l’Académie Royale des sciences, qui à cette époque avait le Musée d'Histoire naturelle sous sa dépendance. Les matériaux de ce Musée provenaient en majeure partie des collections royales d’Ajuda, et VIL consistaient surtout en produits de nos colonies, y compris le Brésil, envoyés au roi par les inten- dants, auxquels se joignaient des objets offerts à l’Académie par quelques amis des sciences. Ces collections étaient dans le plus grand désordre, beaucoup d'étiquettes de provenance avaient été changées ou perdues lors du transfert des collections du palais du roi à PAGAdÈMIE, et une grande partie manquaient de déterminations. Pereira da Costa s’occupa de la classificatian des produits minéraux, les sauvant ainsi d’une ruine complète, et s’occupa en outre de la classification des mollusques récents de la collection du roi D. Pedro V. En reconnaissance de ces services, il fut élu membre effectif de l’Académie, et chargé de la chaire d’«lntroduction aux sciences naturelles», fondée par un legs du père Mayne à l’Académie. Il eut en outre à régir pendant quelques années la chaire de zoologie de l'École polytechni- que, pendant une maladie de son collègue et ami, le Dr. Xavier d’'Almeida. Ses connaissances en minéralogie le firent nommer membre du Conseil des mines, lors de sa création comme dépendance du Ministère des travaux publics, en 1853. En 1857 on institua la Commission géologique, ayant pour but l'étude de la géologie du pays et l'élaboration de la carte géologique. Les organisateurs, comprenant la nécessité absolue des con- naissances biologiques dans un établissement de ce genre, nommèrent deux directeurs, Carlos Ri- beiro, pour les travaux sur le terrain, et Pereira da Costa pour les études paléontologiques et l’or- ganisation des collections. Ce fut en cette qualité que Pereira da Costa se décida à publier ses recherches sur les fossiles tertiaires du Portugal, en prenant comme modèle le bel ouvrage de Hoernes sur les fossiles miocènes du bassin de Vienne, qui ont tant de rapports avec les nôtres, et en utilisant l'étude de ces derniers faite par l’adjoint de la Commission géologique Mr. Nery Delgado. Il ne parut que deux fascicules, portant le titre: Molluscos fosseis.— Gasteropodes do terreno terciario de Portugal et les dates de 1866 et 1867. Le texte portugais est accompagné d’une tradu- ction en français. Ce travail reçut d’ailleurs le meilleur accueil de tous les paléontologues européens et les encouragements lui parvinrent de toutes parts. Lors de la dissolution de la Commission géologique, survenue en février de 1868, il se trou- vait avoir été tiré un bon nombre de planches de Gastéropodes et de Lamellibranches, destinées aux fascicules suivants. Pereira da Costa y travailla encore après 1867, mais on ne sait pas au juste à quelle date il suspendit ce travail, pour lequel il recevait un subside spécial. Après sa mort on espérait rencontrer tant chez lui, qu'au Musée, la description des fossiles déjà représentés, ou au moins des notes les concernant, mais toutes les recherches furent vaines. Il semble que les descriptions ont dû exister, en partie du moins, mais que Pereira da Costa les a personnellement détruites. On n’a rencontré que quelques notes paléontologiques, isolées et in- complètes, des listes de fossiles par localités, et des ébauches de listes générales. Ces listes ont été en partie utilisées par Mr. Bonança, pour dresser une liste générale des espèces, publiée dans son Historia da Lusitania et da Iberia. Aprês la dissolution de la Commission géologique, Pereira da Costa réassuma ses charges à l'École polytechnique. Un décret de 1858 avait réuni toutes les collections de produits naturels du Musée de l’Académie à celles de l’École, sous la dénomination de Musée National de Lisbonne, avec deux sections; minéralogie et zoologie; plus tard on a créé une troisième section, celle de botanique. Pereira da Costa, nommé directeur de la première section, mit tous ses soins à la disposition des belles collections minéralogiques, pétrographiques et paléontologiques exposées dans les vastes salles du rez-de-chaussée, ainsi qu'à leur augmentation successive, par achats. I remplit jusqu’à sa mort les fonctions de directeur des collections, tandis qu’il se retira de l’enseignement en 1887, après avoir exercé pendant 35 années comme professeur et pendant 14 an- nées comme co-directeur de la Commission géologique. IX En sa qualité de doyen, il assuma à trois reprises la direction intérimaire de l'École poly- technique. Pereira da Costa n’a pas eu de maître de paléontologie, puisqu'il n’y en avait pas en Portugal à l’époque où il faisait ses études. Il devait toutes ses connaissances dans cette branche à l'excellente base d'instruction générale qu'il possédait, comprenant les langues latine, grecque, anglaise et fran- çaise, et surtout à son étude approfondie de la zoologie, à son grand amour de l'étude et à son assi- duité au travail. Les charges dont il a été question plus haut constituent ses meilleurs titres, mais il avait en plus le titre de docteur honoris causa de l'Université de Ratisbonne et la croix de commandeur de l'Ordre du Christ qui lui avait été remise personnellement par son auguste élève le regretté roi D. Pedro V. PUBLICATIONS DE PEREIRA DA COSTA Da existencia do homem em epochas remotas no valle do Tejo.— Noticia sobre os esqueletes humanos descobertos no Cabeço da Arruda. In-4.°, 40 pag., 7 est. Lisboa, 1865. (Avec traduction française en regard.) Molluscos fosseis.— Gasteropodes dos depositos terciarios de Portugal. In-4.°, 252 pag., 28 est. Lisboa, 1866-1867. (Avec traduction française en regard.) —— 28 planches sans texte se rapportant aux fossiles miocènes. Monumentos prehistoricos.— Descripcao de alquns dolmins ou antas de Portugal. In-k.°, 97 pag., 3 est. Lisboa, 1868. (Avec traduction française en regard.) Noticia de alguns martellos de pedra, e ouhros objectos, que foram descoberlos em trabalhos antigos da mina de cobre de Ruy Gomes no Alemtejo (Jorn. de se. math. phys. e nat, t. 11, 1868, p. 75-79; 1 est.). 49 planches sans texte se rapportant au préhistorique. Cours de minéralogie professé à l'École polytechnique (feuilles autolithographiées). Cours élémentaire de sciences naturelles à l’usage des élèves de l’Institut Maynense (feuilles autolithographiées). J. P. Gours AE We ur mnt ‘a 2e , tre ET v ñ VTCAUE" à cr hi] we MA br à : de . | "og ‘ + AUS INA 8 En PR Am Lg er HT PAS Es | [ PU te à fi CRAN ÿ = ARE Sd | VON VE. à ) ALU L pti . is MOT ir + sn D NON ROUE: , vi PUTAUTE mn + eu : J FAURE rt LATE à de sine L 14 il \ 4 RATE SELS CALEET A 4 Der on ie mi) di i 0: «I re TES ET pie de te | rt 2, 34 | î k#" RUE 20 VII SH ADDRESS UT UTC NET LOT LUE Ü ' ÿé ( à 21 4 4 it AS d: ik à LT MS (A au Ra hd TT 1 mn W: ñ pa SLT CRU Fri (f pal ral Yi 2 N; PE A ù à : dd nie 4 en Aide: LE 2 dis L 4 à r \ pit " 3 " , a Let TNT L ; 4 HA je NEA LEA re ri de 20 ste Br rc Éd A Time ; des cn DR do ro Ke sf ARE à Ne: = L ne Ma eee sine + iris Mans LA ol ab seau gt LOT SR APR: DC ds MINE aid IMFESARN MS Do La D : “bia Le ga BSQUSSE DU MIOCÈNE MARIN PORTUGAI Il a semblé utile de faire précéder ce travail de paléontologie par une esquisse du Miocène marin du Portugal pour lui servir d'introduction, aussi bien qu'aux deux fascicules publiés en 1886 et 1887. Il y a trois régions où le Miocène marin peut être observé avec plus ou moins de détails: la partie inférieuredu bassin du Tage, la région d’Arrabida et du Sado et l’Algarve. Nous les exami- nerons successivement en donnant les indications nécessaires sur les terrains encaissants, apparte- nant à la même ère géologique. Cette notice contient le premier essai de classification systématique du Tertiaire marin infé- rieur et moyen du Portugal, en ayant surtout en vue les couches qui se montrent à Lisbonne et ses environs, contrée où les strates inférieures du Néogène sont le mieux représentées. TERTIAIRE DU BANNIN DU TAGE (Rive droite) NAPPE BASALTIQUE La nappe basaltique joue un rôle important dans la constitution et dans l’orographie du sol de Lisbonne et de ses environs, tant par sa puissance que par son étendue. Elle est entourée par une ceinture presque continue de calcaire appartenant au toit du Cénomanien et au Turonien (c5 de la Carte géologique !), formant une ligne sinueuse commençant à la tour de S. Juliäo à l'embouchure du Tage et Oeiras et se dirigeant tantôt au Nord, tantôt au N.E. ou au N.0., puis enfin vers l'Est, pour se terminer près d’Alverca, à 20 kilomètres en amont de Lisbonne. 1 J.F. Nery Delgado et Paul Choffat. Échelle 1/:60000. Lisbonne, 1899. 2 Un des principaux affleurements, situé entre Almargem à l'Ouest et Vialonga à l'Est a près de 20 kilomètres de largeur, et un autre, le plus méridional, qui est orienté de la même façon et situé entre le ruisseau de Lage et celui d'Alcantara, a environ 14 kilomètres, le maximum d’altitude étant 231 mètres à Monte Abräo à l'Ouest de la rivière de Cruz-Quebrada. Cette cote est du reste dépassée de plus de 100 mètres dans d’autres sommets de terrains éruptifs compris dans le pre- mier de ces lambeaux. Cette formation se présente en filons, en dykes et en nappes; l’épaisseur de cette dernière dépasse 200 mètres sur quelques points, s’abaissant sur d’autres à moins de un mètre. À l'Ouest de Lisbonne et même dans la partie occidentale de cette ville, on peut observer aussi du basalte stratifié à la manière des couches sédimentaires, où l’on trouve, comme par exemple à Carnaxide, à Vallejas, à Ajuda, à S. Domingos de Bemfica, etc., des marnes rougeâtres et couleur lie de vin, très fossilifères par places, dans lesquelles Carlos Ribeiro découvrit, il y a 28 ans, des restes d’une faunule de mollusques terrestres. Malheureusement ces débris n’ont pas pu servir à la détermination de l’âge précis des strates qui les contiennent et il est peu probable que l’on parvienne à découvrir des formes plus caractéristiques, vu l'étendue et la persistance des recherches effectuées. { Pour le moment on doit se borner à indiquer que les marnes basaltiques du voisinage de Lis- bonne se trouvent au dessous du conglomérat oligocènique de Bemfica, sans préciser leur synchro- nisme exact. Les fossiles recueillis jusqu’à ce jour sont: Bulimus (Plecocheilus?) Ribeiroi Tournouër. Bulimus olisiponensis Tournouër. Pupa? Tournoueri Gotter (Pupa lusitanica (Tournouër). Buliminus carnaxidensis Cotter. En outre des affleurements mentionnés, le basalte se présente au N.E. de Cintra et à S.S.E. de Mafra en lambeaux de plus ou moins d’étendue et il se montre aussi à Runa, au Nord de Rio Maior, etc. D’après Mr. Choffat, la nappe basaltique se retrouve à Nazareth, sur le pourtour du plateau de Coz, près de Maceira, au Nord de Leiria et de Souto à Beixouca, mais avec un caractère absolu- ment différent: «C’est un conglomérat de cailloux calcaires et de quartzites, liés par une marne rouge qui parfois prend entièrement le dessus. À Nazareth et près de Coz, on trouve, au milieu de ces mar- nes, des amas de basalte compact ou de tuf basaltique, mais ces roches y sont en faible quantité. La présence de fossiles identiques à ceux de Lisbonne m’a démontré que ces conglomérats appartiennent bien à la nappe basaltique, quoique présentant un facies différent. ?» CONGLOMÉRAT DE BEMFICA Le basalte est recouvert aux alentours de Lisbonne par les couches de Bemfica, qui commen- cent tout près de cette ville par des conglomérats à pâte argilo-calcaire avec cailloux de diverses ro- ches, tels que: silex, quartzite, schiste, calcaire et basalte; par des argiles et des grès avec du kao- lin en petites proportions et par des sables grossiers ou des graviers, les couleurs prédominantes étant le rouge lie de vin, le rose, le blanc et le gris. Dans certaines couches les cailloux sont entièrement d’origine paléozoïque, comme l’a observé Mr. Choffat, dans d’autres ils sont mélangés de cailloux de calcaires jurassiques et crétaciques, en gé- 1 Voyez Berkeley Cotter. Sur les mollusques terrestres de la nappe basaltique de Lisbonne. (Communicaçôes, t. v, Lisbonne, 1900-1904.) 2 Aperçu de la géologie du Portugal, p. 32 in Le Portugal au point de vue agricole, ouvrage publié sous la direction de B. C. Cincinato da Costa et Don Luiz de Castro. Lisbonne, 1900. 3 néral subanguleux; on y trouve même des morceaux de schiste peu résistants, ce qui prouve que le transport a été relativement faible. (Op. cit., p. 36.) Ces différents dépôts alternent entre eux à diverses reprises avec absence de bancs calcaires proprement dits, cette substance ne jouant tout près de la capitale qu’un rôle très subordonné dans cette formation, mais on peut l’observer à 5 ou 6 kilomètres au Nord de la ligne de ceinture, par exemple à Carriche, Senhor Roubado, Costas da Luz et sur les hauteurs plus à l'Ouest, intercalée entre les conglomérats et les grès, ou formant des crêtes bien prononcées. Ces couches inférieures d’eau douce n’ont pas fourni de fossiles aux abords de la capitale et leur puissance est très variable. Nous l’avons estimée à 50 ou 60 mètres lors de l'ouverture de la ligne de ceinture, Carlos Ribeiro lui donne de 80 à 100 mètres {. Près Odivellas, au dessous de la ligne de retranchements et forts militaires on observe que l'épaisseur des conglomérats atteint ce dernier chiffre, si même elle ne la dépasse pas. Le grand affleurement des environs de Lisbonne s’étend depuis les anciennes portes de Cam- polide par Bemfica, Odivellas, Loures, Friellas, Santo Antäo do Tojal e Boca da Lapa au N. E. de Vialonga, et de là jusqu'à Alverca près du Tage, intercalé entre le Tertiaire marin au levant et le ba- salte au couchant. En outre de cet affleurement, les conglomérats se montrent aussi au Nord de la Serra de Cintra, se prolongeant avec quelques interruptions vers l’Est-Nord-Est jusqu'à Granja do Marquez, Cortegaça, et Quintanelas dont la plaine est traversée par la voie ferrée de Torres Vedras. Plusieurs autres affleurements de cette formation fluvio-lacustre apparaissent au Nord et au Sud du Tage, mais nous nous dispensons de les citer, parcequ’ils n’offrent pas d'intérêt pour la ques- tion spéciale que nous examinons en ce moment. MIOCÈNE MARIN Nous groupons les assises I à VIT du Miocène marin de Lisbonne dans les étages Burdigalien, Helvétien et Tortonien, selon l’ordre suivi dans le tableau de classification qui est joint à cette notice. Il va de soi que les conglomérats de Bemfica sont considérés comme synchroniques de l’Oli- gocène, puisqu ils se trouvent au dessous des strates les plus inférieures du Burdigalien. Après ces explications, nous pouvons commencer notre esquisse par les dépôts marins de la rive droite du Tage, où la série se montre la plus complète. BURDIGALIEN INFÉRIEUR I. Argiles et molasse à Venus Ribeiroi de Prazeres.— Si en entrant dans le port de Lisbonne on contemple le magnifique spectacle qui se déroule devant les yeux, on voit du côté méridional une série de collines d’une centaine de mètres dehauteur, coupées abruptement vers le Tage, tandis que du côté du Nord, l’érosion a modelé des versants plus ou moins inclinés, présentant un terrain plus favorable au développement de la belle métropole lusitanienne. Dès son entrée dans l’estuaire du Tage l'observateur voit à sa gauche au dessus des roches crétaciques et basaltiques d’Oeiras, Paço d’Arcos, Caxias, Linda a Pastora, Algès et Ajuda, des té- moins du Miocène marin le plus inférieur, menagés par la dénudation aux lieux dits: Terrugem, Alto de Caxias et Gibalta, Boa Viagem, Santa Catharina, Maruja et Alto do Duque. Ensuite, après avoir 1 Des formations tertiaires du Portugal (Compte-rendu du Congrès international de Géologie, tenu à Paris en 1878). k dépassé le val d’Alcantara, il se trouvera en face de la ville proprement dite et il verra encore les plus anciennes couches du Miocène marin, reposant soit sur le basalte, soit sur le Crétacique. Ces couches appartiennent à l’assise I qui comprend une bonne partie de la ville depuis le flanc gauche du val d’Alcantara jusqu’au quartier d’Estephania au centre de Lisbonne. C’est une longueur de 3.500 mètres en suivant l’axe moyen du massif tertiaire de O.S. O. à E. N.E., et dans le sens transversal une succession interrompue commençant au bord du Tage, à l'Ouest de la basse ville, et s’avançant jusqu’à la route militaire à 7 kilomètres plus au Nord. Vu son étendue l’assise I doit donc être considérée comme la plus importante du sol de Lis- bonne, même en ne mettant pas en ligne de compte les owtliers dont il a été question plus haut, qui se montrent sur une longueur de près de 10 kilomètres à l'Ouest des barrières de la ville, occupant un espace relativement considérable de la banlieue. Dans cette assise on peut observer de bas en haut les zones suivantes dont les épaisseurs sont très variables, mais dont l’ensemble a une puissance maxima de 35 mètres. 1° Marnes et grès avec Achelous Delgado. 2° Calcaire marneux (1° niveau de Venus Ribeiroi). 3° Argiles et marnes en général noirâtres ou verdâtres avec Ostrea granensis, des Turritelles de grande et de petite taille, et des restes de végétaux (c’est la plus puissante des cinq zones). 4° Marno-calcaires (2° niveau de Venus Ribeiroi). 5° Argiles verdâtres avec débris de Vertébrés terrestres, Ostrea aginensis, Lithodomus et grands polypiers. Les dépôts vaseux et les calcaires marneux sont les éléments prédominants dans cette pre- mière division de notre Miocène, accusant une origine littorale ou d’estuaire, ce qui du reste est le cas pour tout le Tertiaire de Lisbonne. A côté de types de mollusques et de polypiers caractéristiques du Miocène le plus ancien, voir même de l’Aquitanien, comme Pyrula Lainei, Cerithium margaritaceum, Lucina incrassata, Arca cardüformis, Ostrea aginensis, Heliastrea Ellisiana, etc., nous y rencontrons de nombreuses formes caractéristiques du Burdigalien, ce qui porte à croire, que l’on devrait considérer deux grandes di- visions dans le Tertiaire de Lisbonne: l’une Paléogène représentée par la faunule basaltique et les conglomérats fluvio-lacustres de Bemfica, l’autre Neogène comprenant toute la série fossilifère ma- rine depuis sa base (couches de Prazeres), jusqu’au toit du Tortonien (couches de Cabo Ruivo), vu la persistance de certaines formes dans les dépôts qui s’y sont succédés sans interruption jusqu’à ce dernier étage. Parmi les nombreuses espèces passant de cette assise jusqu'aux étages supérieurs, nous nous bornerons à citer quelques unes des formes marines, catégorie fournissant les documents paléontolo- giques qui méritent le plus de confiance. Cassis saburon Lam. Lutraria sanna Bast. Murex brandaris Lam. » oblonga Chemn. Pyrula Lainei Bast. Corbula carinata Duj. Cerithium lignitarum Eichw. Tellina lacunosa Chemn. Protoma mutabilis Sovw. Venus gigas Lam. Turritella Desmaresti Bast. Venus islandicoides Lam. » terebralis Bast. » multilamella Lam. » terebralis var. gradata Menke. Cytherea pedemontana Ag. » turris Bast. Cardium discrepans Bast. » bicarinata Eichw. Cardium latesulcatum Sow. Solarium carocollatum Lam. Chama gryphoides Lin. Lucina incrassata Dub. Pecten olisiponensis Cotter. Arca turoniensis Duj. » _ pseudo-Pandorae n. Sp. var. minor. Arca barbata Lin. Spondylus gaederopus Lin. Mytilus aquitanicus Mayer. Ostrea aginensis Tourn. Lithodomus avitensis Mayer. » crassicostata SOW. Meleagrina phalaenacea Lam. » granensis Font. Pecten Tournali Serres. Schizaster Scillae Desor. » burdigalensis Lam. Heliastrae Reussana Edw. et Haime. » Costae Font. En outre des fossiles d'origine marine, la zone 5, qui est au sommet de notre assise I, con- tient des restes épars de mammifères terrestres, ! os et dents appartenant aux: Pseudaelurus Edwardsi, Anthracotherium aff. Valdense, Palaeocherus typus, Rhinoceros minutus et Rhinoceros ou Acerotherium. Is se trouvent à environ S mètres au dessous du toit, dans les couches d'argile ou de grès fins argi- leux, à l'Est de l’abattoir (Matadouro). Tous ces débris de vertébrés ont probablement échoué sur des bancs de sable ou de vase qui les ont retenus lorsqu'ils étaient entraînés par les courants qui les charriaient. La présence de vertébrés et de mollusques aquilaniens m'avait porté à classer ces strates dans l'Aquitanien, interprétation admise dans l’Explication sommaire des planches et auparavant dans ma note: Sur les mollusques terrestres de ‘la nappe basaltique de Lisbonne;? néanmoins je me range au- jourd’hui à l’avis de mon savant collaborateur Mr. G. Dollfus qui, se basant sur l’ensemble de la faune testacée, la considère comme appartenant au Burdigalien le plus inférieur. A diverses hauteurs de la Molasse à Venus Ribeiroi, on trouve dans les bancs argileux des lits avec empreintes de plantes terrestres, et dans d’autres, des matières charbonneuses et des cristaux de gypse. D’après Saporta, la principale empreinte ne serait autre que le Skimmia OEdipus Heer, une au- tre concorde avec Celastrus Ribeiroanus Heer, et il croyait que la physionomie de l’ensemble ramene- rait l'esprit vers le Miocène, peut être le Miocène inférieur, car il ne retrouvait pas les formes ni l’as- pect de l'Oligocène proprement dit. On doit observer que les couches d’où proviennent les empreintes ne sont séparées du ba- salte que par une épaisseur de 6 à 7 mètres, c’est-à-dire qu’elles se trouvent tout près de la base de l’assise I, et qu’elles sont identiques à celles du Burdigalien de Campo Grande (assise IV?). Les couches argileuses à Venus Ribeiroi donnent lieu à une exploitation active pour la fabri- cation de divers produits céramiques. Dans la 4° zone on rencontre une marne compacte gris claire, à fracture conchoïdale de 4 à 2 mètres d'épaisseur, contenant des rares débris de fossiles; dans l’in- düstrie on l’a nommée barro branco. Son exploitation a été très importante à Prazeres; on l'extrait au- jourd'hui d'un banc épais en profitant des travaux pour le déblayement du pare Edouard VII tout près de l’Avenue de la Liberté. Entre l’abattoir et le quartier Estephania on exploite aussi d’autres argiles. On envoie le barro branco aux fabriques de Porto et on l’utilise aussi à Lisbonne mélé avec d’autres matériaux de la même nature, où il entre dans la pâte de la faïence. Le premier banc de molasse donne aussi un bon moellon, et les grès grossiers qui sont au dessous sont utilisés pour l’entretien des routes, des squares, etc. ! Obligeamment déterminés : le premier par Mr. Boule et les autres par Mr. Depéret. 2 Vid. Communicagôes, t. 1v, p. 127. 1900-1901. 3 Voir P. Choffat: Tunnel du Rocio, p. 60. Lisbonne, 1889. BURDIGALIEN MOYEN IT. Sables fins (areolas) à Pecten pseudo-Pandorae de l’Avenida Estephania.— Le deuxième terme stratigraphique de notre Miocène marin est bien représenté à Lisbonne, par exemple aux quar- tiers Estephania, Linhares et Camües. Les tranchées et les coupes pour l'établissement dans ces nouveaux quartiers, de voies de communication et d’autres travaux publics nous ont montré les strates d’argile et de molasse à Venus Ribeiroi recouvertes par des sables micacés fins (areolas) de couleurs vives, qui sur d’autres points au Nord et au Sud de Lisbonne ont un facies plutôt molassique, quoique toujours sableux, mais moins friable qu'au centre de la ville. Cette assise peut être divisée en trois zones: 1° Sables de couleurs claires et grès argileux avec débris de vertébrés, mollusques marins, restes et impressions de végétaux. 2° Areolas proprement dites (sables fins micacés, de couleurs vives, avec Pecten pseudo-Pan- dorae et grandes huitres). 3° Grès calcaires avec fossiles spathiques, principalement des Turritelles et des quartzites roulés. La première zone n’est pas très fossilifère à Lisbonne; jusqu'à près de la moité de son épais- seur, on voit des sables jaunes et gris clair et des lits minces de grès fins, argileux, avec des im- pressions de végétaux peu distincts, petits moules de Turritelles et valves isolées appartenant à Ostrea frondosa et O. aginensis. Au dessus de ce complexe se trouve une couche solide de calcaire arénacé à ciment silico- calcaire, à taches brunâtres et noirâtres dues à l’oxyde de fer et de manganèse et contenant: Turri- tella Desmaresti, T. turris, T. bicarinata, Arca barbata, Meleagrina phalaenacea (abondant), Pecten Tournali, P. pseudo-Pandorae (var. minor), Spondylus gaederopus, Ostrea aginensis, Anomia ephip- pium, moules indéterminables d’autres mollusques, Scutella et Amphiope et fragments de Polypiers; au dessus on observe une argile charbonneuse avec des fragments de carapaces de tortues. Le tout est couronné par une couche de molasse arénacée avec des Pleurotomes et de petites Turritelles. On a recueilli dans cette zone une grosse dent de crocodile. La deuxième zone consiste presque exclusivement en sables fins, micacés, plus ou moins in- incohérants, en partie concrétionnés et contenant Pecten pseudo-Pandorae (Var. major) et Ostrea aginensis. Enfin la troisième zone est formée par des sables plus ou moins agglutinés, contenant de nom- breux exemplaires souvent spathiques de Turritella terebralis, T. terebralis var. gradata, T. Crossei, T. turris, T. Demaresti, Protoma mutabilis, P. proto et autres formes des mêmes genres, Vermetus arenarius et V. gigas, Ostrea aginensis, Pecten pseudo-Pandorae variétés major et minor, P. scabrellus, P. varius, P. Tournali, P. expansus, P. tagicus. En plus de ces formes, dominant par leur nombre, on observe des exemplaires, tant avec test qu'à l’état de moules, appartenant aux genres: Conus, Ancillaria, Cypraea, Voluta, Terebra, Cassis, Strombus, Murex, Pyrula, Fasciolaria, Pleurotoma; Cerithum bidentatum, C. papaveraceum, et C. pi- ctum, Solarium, Patella, Solen, Glycymeris, Lutraria, Mactra, Tellina, Tapes, Venus, Cytherea, Car- dium, Lucina, Diplodonta, Pectunculus, Arca. On y rencontre souvent des ossements de Cétacés, des dents de poissons des genres Phyllodus, Corax, Galeocerdo, Hemipristis, Oxyrhina. Les échinides y sont représentés par Scutella lusitanica, Amphiope palpebrata, Clypeaster olisiponensis, C. latirostris et Echinolampas hemisphaericus. Venus Ri- beiroi n’atteint pas cette zone. Ce deuxième terme du Miocène de Lisbonne, d’une épaisseur totale d'environ 25 mètres, est très caractéristique, principalement par sa zone supérieure, dont la variété et la richesse de faune ma- rine constitue un excellent point de repère et forme transition à la faune franchement burdigalienne qui est déjà très sensible dans l’assise antérieure, ainsi que nous l'avons démontré plus haut. Les sables à P. pseudo-Pandorae peuvent être observés le plus avantageusement sur quelques points des environs de la capitale, comme par exemple: à Boa Vista à l'Est de Ponte de Friellas, dans la route militaire, d’où ils s'étendent presque sans interruptions vers le N.N.E. jusqu’au delà de Po- voa de Santa Iria, dans le versant qui domine la grande dépression de Friellas; entre Palma de Baixo et Palma de Cima, dans le chemin de Lumiar à Charneca, dans le chemin de Lisboa à Charneca près de la place de Leäo, dans l’ancien chemin de Charca (avenue Dona Amelia), etc. À l'Ouest de Lis- bonne près de S. Juliäo da Barra, à Cacilhas (rive gauche du ruisseau da Lage), et de l’autre côté du Tage vis-à-vis de Lisbonne, dont nous parlerons plus loin. À 20 kilomètres au N. 0. de Lisbonne entre Olela et Quintanelas sur la droite du chemin de fer de l'Ouest, se trouve un petit lambeau de molasse marine en contact avec le conglomérat de Bemfica et sur le niveau duquel nous ne pouvons encore nous prononcer définitivement. Il se peut qu’il soit synchronique des couches de Prazeres, ou plutôt qu’il appartienne déjà a cette seconde di- vision de notre Burdigalien dont il vient d’être question. III. Molasse calcaire d'Entre Campos, dite Banco Real.— La désignation de Banco Real, que nous empruntons aux carriers, nous sert a désigner le complexe de roches molassiques qui reposent immédiatement sur les Areolas de l’avenue Estephania. Nous avons eu l’occasion de les observer bien découvertes lors de la construction de la ligne de ceinture, et antérieurement nous les avons étudiés aussi bien en dedans qu’en dehors de la capitale, et sur l’autre rive du Tage depuis la plage d’Arialva à l'Ouest d'Almada jusqu’à Trafaria. Ces couches, exploitées sur une grande échelle sur les deux rives du Tage, constituent le deu- xième niveau de roche tendre utilisée comme moellon dans les constructions, le premier étant le banc principal de calcaire marneux à Venus Ribeiroi, presque à la base de lassise I. Les roches du Banco Real proprement dit sont presque exclusivement formées par des mou- les innombrables de mollusques gastéropodes et acéphales reliés par des éléments détritiques calca- reo-marneux ou Calcareo-siliceux, plus ou moins micacés et ferrugineux. C’est le facies prédominant de l’assise IIF, qui a de 12 à 13 mètres de puissance à Lisbonne et dans ses environs. Cette assise peut ètre divisée en deux zones, l’inférieure étant constituée par la molasse du Banco Real proprement dit, et la supérieure par les lits de molasse moins compacte, qui établissent, de ce côté du Tage, un passage presque insensible à notre division IV (argiles et mar- nes à Pereiraia Gervaisi d'Areeiro). Sa faune abondante, fort analogue à celle du Burdigalien de Léognan contient des ossements de Delphinus, des dents de Sphaerodus, Corax, Galeocerdo, Phyllodus, Carcarodon. Lamna, etc., mais sa presque totalité est formée par des moules et des impressions de mollusques appartenant princi- palement aux genres Conus, Ancillaria, Cypraea, Voluta, Terebra, Buccinum, Dolium, Cassis, Cassidaria Pereiraia (rares), Murex (abondants), Pyrula, Fusus, Pleurotoma, Cerithium, Protoma, Turritella (très abondants), Xenephora, Vermetus, Sigaretus, Natca, Nerita, Bulla, Crepidula, Calyptraea, Clavagella, Solen, Glycymeris (abondants), Tugonia, Corbula, Thracia, Pholadomya, Lutraria, Mactra, Tellina, Ta- pes (idem), Venus (idem), Cytherea (idem), Cardium (idem), Chama, Lucina, Diplodonta (idem), Cardita, Pectunculus, Arca, Modiola, Mytilus, Lithodomus, Pinna (idem), Meleagrina (idem), et coquilles de Pecten, Spondylus, Ostrea, Anomia. On y rencontre en outre quelques échinides: Scutella subrotunda, Amphiope palpebrata, Echinolampas hemisphaericus et des Polypiers. Le Banco Real n'ayant qu’une faible épaisseur et étant activement exploité depuis des temps reculés pour les constructions de la ville, ce n’est pas par ce banc que l’on peut facilement recon- naître la présence de l’assise dans le périmètre de Lisbonne. Son affleurement le plus rapproché du Tage fut observé à la place de la Bibliothèque Publique, d’autres sur les flancs droit et gauche de la vallée du Rocio, de là il suit par la vallée dos Anjos jusqu'au Campo Pequeno; on le voit aussi à Entre Campos, Palma, Campo Grande, Telheiïras, Carnide et Ameixoeira, d’où il suit jusqu’à Boa Vista, Appellaçäo et Quinta do Roma. Sur la rive gauche de la rivière de Sacavem l’assise III affleure près de Casal de Coyamas, en face d’Unhos, et sur le flanc gauche du val de Figueira, se terminant près du signal géodésique de Granja, 1200 mètres à l'Ouest de Santa Iria. BURDIGALIEN SUPÉRIEUR IV®. Argiles bleues à Pereiraia Gervaisi d’Areeiro (— Forno do Tijolo).— Cette division est en- tièrement formée de couches d'argile et de grès ou de sables fins argilo-micacés de nuances foncées, avec intercalations de plaquettes compactes de marno-calcaires très fossilifères et de nuances en gé- néral plus claires, distribuées irrégulièrement dans toute la hauteur du complexe. Par suite de la désagrégation des argiles et des sables, ces couches n’ont pas offert une grande résistance à la dénudation; elles ont été complètement enlevées sur certaines points et remplacées dans les dépressions par des dépôts alluviens. Ce n’est que sur les versants des collines de Lisbonne et de ses environs que l’on peut les observer, et même seulement d’un façon incomplète, à cause des constructions dans la ville et des cultures à la campagne. Par contre cet horizon est bien visible dans les falaises de l’autre rive du Tage, à Forno do Tijolo, Palença, Banatica, etc., où nous pouvons examiner et vérifier la parfaite identité de ces couches avec celles qui leur correspondent sur la rive droite du Tage. Les couches à Pereiraia Gervaisi sont souvent très fossilifères, montrant un facies qui rappelle celui des grès fins argileux et argiles bleues de Xabregas (VI°) à cause de la fréquence et de la dis- tribution des Pereiraia, des Lucines, des Venus et des Lutraria dans les deux horizons. Beaucoup de fossiles s’y trouvent aussi avec le test. Entre les nombreuses formes que l’on peut recueillir dans l'horizon IV®*, on distingue Pereiraia Gervaisi, qui a été amplement décrit, et figuré pour la pre- mière fois par Pereira da Costa. Elle se rencontre aussi en Espagne, au Midi de la France, en Autriche-Hongrie et en Algérie. Cette belle forme joue un rôle important par sa fréquence dans le Miocène de Lisbonne. Elle se présente d'abord en moules rares et de taille réduite dans le toit du Banco Real (ID), puis elle est fréquente dans l'horizon dont nous traitons en ce moment (IV*); ensuite on la voit au dessus des sables à Huitres de Val-de-Chellas (V), puis à Xabregas (VIE) et finalement dans le toit de l’assise de Marvilla (VI°), où elle finit par disparaître. Elle n’a donc pas dans le Tertiaire de Lisbonne, une signification stratigraphique dont on puisse profiter pour la délimitation des assises, néanmoins je l'ai adoptée comme caractéristique de la formation vaseuse, où elle est fréquente pour la première fois. Malgré cette diffusion, les bons exemplaires avec test sont fort rares dans les collections; ceux figurés par Pereira da Costa proviennent de Margueira, rive gauche du Tage, dans les strates équi- valentes à Xabregas (VI®), par contre les moules sont très abondants. Les formes de Protoma et les Turritella sont aussi abondants et variées P. Costae, P. rotifera et variétés, P. mutabilis, P. proto, T. Demaresti, T. terebralis var. sulcata, T. Crossei, T. subarchimedis. On y trouve aussi des Mureæ, des Pyrula; Buccinum duplicatum: Pleurotoma ramosa et P. Jouanneti; Natica Josephinia et N. cirri- formis; Solarium simplex et S. carocollatum. Parmi les Acéphales: Ostrea crassicostata, Pecten la- : tissimus, P. expansus, P. Josslingi, P. pseudo-Pandorae var. minor et des rares précurseurs des grou- pes de P. cristato-costatus et P. subarquatus. Venus islandicoides est très fréquent, ainsi que les Avt- cula, Pinna, Arca, Lucina, Cardium, Lutraria, Tellina, Thracia et les Glycymeris. 9 Mr. P. de Loriol a décrit en 1896 ! une nouvelle espèce provenant de cette division sous le nom de Clypeaster palençaensis. La faune a encore un caractère burdigalien quoique les formes helvétiennes se voient aussi avec fréquence. Les couches de la division IV® commencent à affleurer à Lisbonne dans le versant méridional de la colline où est située la citadelle de St. Georges, puis elles peuvent être suivies, mais avec des in- terruptions, dans la direction du Nord et du N.N.O. par les vallées dos Anjos, d’Arroyos et du Campo Grande jusqu'à Telheiras et Lumiar, se montrant de nouveau vers le N.N.E. près d’Ameixoeira et en- tre le fort de ce nom et la route militaire où elles cessent tout-à-fait de se montrer. L’épaisseur des couches d'Areeiro est de 30 mètres environ à Lisbonne, mais elle va en di- minuant vers la limite nord du bassin. Ces argiles sont exploitées pour la fabrication des tuiles et des briques de l’autre côté du Tage par l’usine de Palença près de Forno do Tijolo. On les utilise aussi à Lisbonne, ainsi que celles d’autres assises, en les mélangeant à de la poussière de charbon de bois pour confectionner des briquettes rondes, pour entretenir le feu dans les cuisines où ce charbon est préféré à la houille. IV?. Sables, argiles et molasse sableuse à Ostrea crassissima et empreintes végétales de Quinta do Bacalhau.— Ce deuxième terme de la division IV, que nous considérons comme le toit du Burdiga- lien de Lisbonne, est bien visible dans la ville et ses environs par suite de coupes à ciel ouvert pour l'exploitation de sables pour constructions; ces exploitations ont surtout lieu à droite de la route de Lisbonne à Portella de Sacavem. Nous avons choisi la Quinta do Bacalhau comme désignation topo- nimique de cette assise, parce que cette localité à été rendue classique par la description des em- preintes végétales soumises à Oswald Heer? par Carlos Ribeiro. Cette assise est constituée, principalement au Nord du Tage, par une série de banes de sable, en partie ferrugineux, à couleurs très vives, le rouge prédominant, avec intercalations de lentilles argilo-sableuses contenant des Ostrea crassissima et O. gingensis en abondance et de quelques lits formés par une argile molle et onctueuse, micacée et de couleur gris-claire et jaunâtre. Ces lits se montrent principalement dans le tiers inférieur de la série, et contiennent: les uns des moules de mollusques, presque tous de facies saumâtre, les autres des impressions plus ou moins abondantes de végétaux terrestres, ou encore des moules assez bien conservés. Le tout est couvert de sables de couleur blanchâtre, passant en partie à un grès caverneux à ciment calcaire peu consistant, avec quelques moules de gastéropodes et de pélécypodes franchement marins qui établissent la transition au calcaire plus ou moins consistant et très fossilifère de l’assise de Casal Vistoso (V? du tableau), formant la base de l'Helvétien. La faunule des couches inférieures comprend les espèces suivantes: Nassa aquitanica Mayer. Tellina lacunosa Chemn. Cerithium papaveraceum Bast. Fragilia Cotteri Font. » lignitarum -Eichw. Ervilia pusilla Phil. » piclum Bast. Cytherea undata Bast. Turritella terebralis Bast. Cardium latesulcatum Sow. Calyptraea chinensis Lin. Mytilus aquitanicus Mayer. Lutraria oblonga Chemn. Meleagrina phalaenacea Lam. Parmi ces espèces c’est Cytherea undata qui représente l'élément le plus ancien, selon Fon- tannes ® il est connu de l’Aquitanien de la Gironde, et passe dans les faluns de Saucats et de Mérignac. C’est en tout cas une forme burdigalienne. 1 Description des Echinodermes tertiaires du Portugal, p. 19, pl. VI, fig. 1-2. Lisbonne, 1896. 2 Contributions à la flore fossile du Portugal. Lisbonne, 1881. 3 Note sur quelques gisements nouveaux des terrains miocènes du Portuaal, p. 20. Paris, 1884. 10 La liste suivante comprend les quinze espèces de plantes de Quinta do Bacalhau décrites par Oswald Heer: Myrica salicina Ung. Apocynophyllum occidentale Hr. Carpinus pyramidalis Goepp. Fraxinus praedicta Hr. Ulmus plurinervia Ung. Eucalyptus oceanica Ung. Planera Ungeri Ett. Prunus acuminata À. Braun. Cinnamomum Scheuchzeri Hr. » nanodes Ung. Acerates veterana Hr. Podogonium Knorri À. Braun. » longipes Hr. Phyllites inaequalis Hr. Apocynophyllum obovatum Hr. D’après le tableau contenu dans l’ouvrage cité de Heer, pag. xiv, six de ces espèces: Myrica salicina, Ulmus plurinervia, Planera Ungeri, Cinnamomum Scheuchzeri, Eucalyptus oceanica et Prunus acuminata ont été recontrées d’abcrd dans le Miocène inférieur; une autre Podogonium Knorrü appar- tient au Miocène moyen et Carpinus pyramidalis, Acerates veterana, Fraxinus praedicta et Prunus na- nodes sont des espèces du Miocène supérieur de l'Europe; Acerates longipes, Apocynophylum obovatum, A. occidentale et Phyllites inaequalis sont des espèces nouvelles, la première appartenant à un genre helvétien et les trois autres à des genres dont l'apparition remonte en Europe au Tongrien. Il est donc évident que les données fournies par les plantes de Quinta do Bacalhau, de même que par celles de Campo Grande, appuient les conclusions auxquelles conduit l’étude de la faune mala- cologique de ce niveau; cependant Heer n’est pas arrivé aux mêmes conclusions, ce qui est proba- blement dù aux données stratigraphiques absolument inexactes qui lui avaient été fournies à l’époque où la superposition des couches du Miocène de Lisbonne était fort imparfaitement connue. Heer croyait devoir placer Quinta do Bacalhau et Campo Grande à la fin du Miocène supérieur, auquel «on donne parfois la dénomination de mio-pliocène» (op. cit., pag. xrv). La puissance des sables à Ostrea crassissima et à végétaux de Quinta do Bacalhau doit être de 30 à 32 mètres et celle des grès calcarifères formant le toit, de 3 à 4 mètres. Ces sables peuvent être observés sur les flancs de la colline du château de St. Georges, princi- palement sur les côtés qui sont tournés au Nord et à l'Ouest, sur les flancs des collines de Graça, Se- nhora do Monte, Penha de França, Alto do Pina et le long de la route de Portella de Sacavem, comme il a été dit plus haut; d’iei ils se dirigent vers l'Ouest, suivent les flancs de la vallée où passe la route de Lumiar jusqu’au voisinage de Torre. On peut aussi les voir au S.S. 0. d’Ameixoeira et sur les colli- nes qui dominent la plaine de Friellas jusqu'au Alto da Boa Vista et Quinta de S. Jorge à l'Est de Ponte de Friellas; au S. et au S.E. d’Appellaçäo; à la base de la colline de Catojal, continuant sur la rive gauche du ruisseau de Sacavem dans la direction du Nord jusqu’au Casal da Serra, 800 mè- tres au Sud de Vialonga. HELVÉTIEN INFÉRIEUR L’étage helvétien est représenté dans le tableau par les sous-étages V et VI, contenant chacun trois assises (a, b, c). Sa plus grande épaisseur aux environs de Lisbonne est approximativement de 110 mètres. Au Sud du Tage elle est loin d'atteindre ce chiffre. V?. Mollasse calcaire et grès à Pecten scabrellus de Gasal Vistoso.— L'assise de Casal Vistoso peut, à l’égal de quelques-unes des précédentes, et suivant les besoins de nos études, être divisée en zones. Nous en comptons trois, qui sont du bas en haut: 11 1. Calcaire fossilifère sableux et calcaire avec grès compactes à Pecten scabrellus (banc de Ca- sal Vistoso proprement dit). . Molasse sableuse à Placuna miocenica, grès fin argileux et sables et grès à Ostrea crassissima. . Calcaire compact fossilifère et grès calcaire à Pecten scabrellus var. scabriusculus, var. cama- ratensis et autres formes du mème groupe (banc de Musgueira). [io (et) La puissance réunie de ces trois zones est de 25 à 27 mètres. Elles ne sont pas seulement intéressantes par l’abondance et la variété de leur faune, mais aussi au point de vue économique. Elles ont une valeur comme matériaux de construction de bonne qualité, ce qui est surtout le cas pour le banc calcaire de la base, dit de Casal Vistoso, qui est le troisième niveau de calcaire tertiaire exploité à Lisbonne. Ce banc imprime un cachet pittoresque à la région qu’il traverse, en donnant lieu à des pa- rois ruiniformes couronnant les versants formés par les argiles bleues et les sables rouges des assi- ses inférieures, qi leur servent de manteau protecteur. Comme il est plus résistant, il a pu s'opposer efficacement aux progrès de la dénudation et fournir à nos ancêtres une base solide pour leurs lourds édifices religieux et militaires, tel est le cas pour les monastères de Graça, Penha de França, le château de St. Georges, etc. Plus récem- ment, on y a assis le fort d'Ameixoeira, qui fait partie des travaux de défense du camp retranché de Lisbonne. Le regretté Dr. Bleicher ! qui en 1898 étudia une série de roches de notre Tertiaire, fit l’obser- vation suivante sur un échantillon provenant du calcaire fossilifère de la première zone: «Ce sont en- core les coquilles entières, huîtres, foraminifères, ou leurs débris, qui forment la majeure partie de l'élément calcaire de l'échantillon; tout le reste est formé de sable, cimenté par du calcaire sili- ceux»; et relativement à un autre échantillon du même hanc, mais plus compacte, il dit: «Les grains de quartz y sont rares, et les débris roulés très abondants; test de gastéropodes, de bival- ves épais, huitres ?, Lithothamnium ?, y représentent, avec les foraminifères du type Nummulina, l’élé- ment calcaire». Pour ce qui concerne la couche du toit (banc de Musgueira), qu'on doit se garder de confon- dre avec celui de la base, il s'exprime de la forme suivante: «Roche exclusivement calcaire, constituée par des débris de test de coquilles de mollusques, roulés, arrondis, entourés de calcaire fin, nuageux, de foraminifères du type Nummulina, d'organismes difficiles à déterminer, au milieu d’un ciment cris- tallin plus ou moins transparent». Cette roche en sortant de la carrière est très compacte, mais lorsqu'elle a été pendant long- temps exposée à l’action des agents atmosphériques, elle prend un aspect pulvérulent, se desagrège avec facilité et devient blanche comme la chaux. Malgré cet inconvénient, on l’exploite comme moëllon quoiqu'’elle ne soit pas employée sur une aussi grande échelle que la pierre de Casal Vistoso, qui s’en distingue en général par une teinte jaunâtre. Le banc de la base et celui du toit de l’assise contiennent un nombre infini d'individus appar- tenant à des variétés et sous-variétés du groupe de Pecten scabrellus, qui sur quelques points arrivent à être presque les seuls fossiles constituant la roche, et présentent des échantillons en parfait état de conservation, dont le plus grand diamètre dépasse parfois un décimètre. On trouve dans les lits argileux de la 2° zone des empreintes de végétaux terrestres comme c'est le cas dans quelques-unes des assises précédentes. Dans un banc de sable à huitres, on a re- cueilli un fragment de dent de Mastodon angustidens? La liste qui suit contient les principales formes animales recueillies dans l’assise dont il est question. En général tous les mollusques sont à l’état de moules, sauf les ostracés. 1 Contribution à l'étude lithologique, microscopique et chimique des roches sédimentaires, secondaires el tertiaires du Portugal. (Communicaçôes, t. 11, fase. n, p. 270. Lisbonne, 1898.) Mastodon angustidens? Cu. (frag. de dent). - Cétacés (frag. d'os). Conus clavatus Lam. » Mercatt Br. » larbellianus? Grat. » anltedilumianus Brug. Oliva Dufresnei Bast. Ancillaria glandiformis Lam. Cypraea pyrum Gmel. Voluta rarispina Lam. » ficulina Lam. Mitra fusiformis Br. Buccinum duplicatum Sow. » Caronis Brongn. Cassis mamilaris Grat. (grande forme). Ranella marginata Brongn. Strombus nodosus? Bors. Pyrula cingulata Bronn. » cornula Ag. Pleurotoma Jouanneti Des Moul. Cerithium papaveraceum Bast. Protoma mutabilis Sow. Turritella terebralis Lam. » gradata Menke. » subarchimedis d'Orb. » bicarinata Eichw. » Delgadoi D.C.G. n. sp. Turbo rugosus? Lin. Xenophora Deshayesi Micht. Trochus patulus Br. Vermetus arenarius Lin. Natica millepunctata Lam. » Josephinia Risso. Glycymeris Faujasi Men. Lutraria oblonga Gmel. Tellina planata Lin. Tellina lacunosa Chemn. Tapes vetula Bast. Venus gigas Lam. » plicata Gmel. Venus multilamella Lam. Cytherea pedementana Ag. 12 Cardium discrepans Bast. » multicostatum Br. » oblongum var. comitatensis Font. » latesulcatum Sow. » hians Br. Lucina columbella Lam. » leonina Bast. » ornaia Ag. Diplodonta rotundata Mont. Nucula nucleus Lin. Arca turoniensis Duj. » diluvii Lam. Mytilus aquitanicus Mayer. Lithodomus lithophaga Lin. Pecten cristatocostatus Sacco (P. acutecostatus SOw.). » Fuchsi Font. » subarcualus Tourn. » Josslingi Sow. var. laevis Cotter in Depéret. » revolutus Micht. » aff. Benedictus Lam. » Tournali Serres. » latissimus Br. » burdigalensis Lam. » scabrellus Lam. var. camaratensis Font. » scabrellus Lam. var. scabriusculus Math. et autres formes du même groupe. Spondylus crassicosta Lam. Placuna miocenica Fuchs. Ostrea crassissima Lam. » gingensis Schloth. » Boblayei Desh. » saccellus Duj. (0. Forskalii in Sacco). Anomia Choffati D.C.G. n. sp. Scutella Faujasi Defr. » subrotunda Lam. » lusitanica P. de Loriol. Echinolampas hemisphaericus Ag. » henisphaericus var. maxima. Polypiers. Foraminifères. Lithothamnium. En vue de la fréquence de plusieurs espèces, principalement de Pectinidés, caractéristiques de l’Helvétien, dans la molasse calcaire et les grès du sous-étage V du Nord et du Sud du Tage, nous croyons devoir ranger intégralement la même division dans cet étage. Parmi ces espèces caractéristiques nous ferons mention plus particulièrement de Pecten cris- latocostatus et variétés, P. Fuchsi, P. subarcuatus, P. revolutus, P. Kocki et P. scabrellus var. cama- ralensis, Var. scabriusculus et autres formes affines. Le P. Kocki se trouve déjà dans le toit du Bur- 13 digalien moyen, mais il se montre toutefois avec plusieurs des formes ci-dessus citées daus le sous- étage V de la falaise maritime au Sud de l'embouchure du Tage. Placuna miocenica Fuchs qui, à ce qu'il nous semble, n’était connue que de l’Helvétien de l'Oasis de Siuah se trouve aussi dans le sous-étage V, ce qui est surtout le cas sur la rive gauche du Tage où elle est abondante. Dans différents points des environs immédiats de Lisbonne et sur des points plus éloignés, les couches de l’assise V? ont fourni des coquilles roulées ou des moules d'Helix. Les cailloux roulés y sont aussi fréquents. En outre des points déjà cités, on peut observer la molasse de Casal Vistoso et celle de Mus- gueira dans les carrières de ces localités et à Fonte do Louro, Carrascal, Broma (Val-de-Chellas), Pedreira do Ferro Velho (Flamengas), Quinta dos Poyaes, route de Portella, Charneca, Camarate, et en plusieurs autres localités au N. E. de Lisbonne, tandis qu’on cesse de les voir à 300 mètres à l'Ouest du Casal de Quintans au N. de Santa Iria. VP. Sables et grès à Ostrea crassissima de Val-de-Chellas.— Les sables et les grès de cette division à grandes huitres, peuvent être observés à Val-de-Chellas, soit dans les tranchées profondes du chemin de fer de ceinture, à 300 mètres à l'Ouest de la halte de Marvilla, soit dans le tronçon qui relie la halte de Chellas à Xabregas. Sur ces points, on voit de bonnes sections, dont la surface était complètement observable avant qu'elle n’ait été masquée par la végétation et par le ruissellement de l’eau de pluie. Ostrea crassissima est le fossile le plus fréquent de la moitié supérieure de la division IV, qui forme le toit du Burdigalien, et de la division V, mais nulle part il ne se montre en aussi grand nombre et avec d'aussi grandes dimensions que dans les bancs de sable et de grès grossiers à stratification irréoulièrement intrecroisée, dont nous nous occupons maintenant, principalement près du toit de cet horizon où il affecte une forme étroite et allongée et où il atteint une longueur de 50 centimètres. Nous remarquerons que cette espèce, sans valeur stratigraphique dans le Tertiaire de Lisbonne, réapparaît dans les grès de Grillos (VI”), et que les Ostrea crassissima et gingensis sont abondants au sommet de la division VIT, principalement aux extrémités N.E. et S. 0. du bassin, aussi bien en place, que disséminés dans les dépôts superficiels formés en partie aux détriment des couches mari- nes, comme c’est le cas par exemple entre Alverca et Verdelha sur la rive droite du Tage. Les exemplaires gigantesques et de grand poids qui se trouvent au Musée de Lisbonne, pro- viennent du Tortonien d'Adiça à 46 et 18 kilomètres au Sud de l'embouchure du Tage. Les bancs sableux de Val-de-Chellas contiennent quelques lits de calcaire marneux, de marne arénacée, de sable fin micacé et de calcaire grossier avec fossiles, parmi lesquels prédominent les Pecten des groupes de P. cristatocostatus, Fuchsi, subarcuatus, scabrellus et variétés, Ostrea saccellus, les moules ou les coquilles roulées de Murex, Ranella, Pyrula, Pleurotoma, Natica, Turritella, Arca, Pectunculus, Cardium, Venus, Cytherea, Tapes, et des fragments ou des exemplaires de Scutella, d’Am- phiope, des foraminifères d'assez grande taille appartenant au genre Rotalia. Sur quelques points on voit des petits cailloux de quartzite, et dans les parties superficielles les plus exposées, des accumu- lations de sables rouges, provenant de laltération par les agents atmosphériques. La puissance de cette assise tout près de Lisbonne est de 30 à 35 mètres, mais elle diminue sensiblement à mesure qu’on s'éloigne de cette ville. Les sables de Val-de-Chellas commencent à appa- raître dans la partie orientale de Lisbonne à Santa Apolonia et suivent par Chellas, Portella, Gharneca, Camarate, Catojal, Unhos, passant d'ici sur la rive gauche de la rivière de Sacavem par val de Fi- gueira à Vialonga et se terminant dans la colline située à l’Est de ce village, et au S.S.0. du mou- lin de Rapozeira. V°. Molasse à fossiles spathiques et couche à Anomia Choffati de Quinta das Conchas.— Le dernier terme du sous-étage V, qui a environ 10 mêtres de puissance, présente un groupe de couches 14 formées de plaquettes compactes de calcaire marneux résistant et très fossilifère, alternant avec des dépôts de plus grande épaisseur de marnes et des grès ou des sables argileux à grain fin, et de nuan- ces foncées. On distingue en tout huit couches dont la dernière, de 2 à 3 mètres d'épaisseur, consiste en une marne jaune foncé contenant des valves isolées de Pecten et quelques moules et fragments de coquilles d’autres mollusques, mais dans laquelle on trouve en abondance les valves isolées d’une forme nouvelle d’Anomia fortement côstulée à laquelle nous donnons la désignation de À. Chofati, ‘ et qu'on voit déjà, quoique fort rarement, dans les assises V* et V’. Ces couches reposent immédiatement sur les dépôts puissants de sables et de grès à grandes huîtres de l’assise antérieure, comme on peut bien l’observer dans les tranchées de Val-de-Chellas, à S.S. O0. de la halte de Marvilla, dans d’autres points de la banlieue et même bien au-delà vers le N.E. jusque près de Vialonga (500 mètres à l’E.S. E.) où elles disparaissent. Les gastéropodes et les acéphales contenus dans les plaquettes tabulaires sont en partie con- servées grâce à leur nature spathique. Leur grand nombre forme contraste avec la rareté relative en restes organiques (abstraction faite pour les huïtres et les Pecten), qui est en plusieurs points le fait dans les bancs sableux de l’assise inférieure (V') de la rive droite du Tage, et qui tient peut être à ce que la nature pétrographique des strates a permis la dissolution des fossiles par l’infiltration des eaux atmosphériques. La faune de ce complexe de couches à fossiles spathiques contient les espèces les plus commu- nes de notre Helvétien inférieur (Casal Vistoso, Musgueira, Val-de-Chellas), mais les Gastéropodes pré- dominent sur les Acéphales. Pereiraia Gervaisi du Burdigalien supérieur est ici abondant. On y voit en outre plusieurs genres tels que Cancellaria, Terebra, Cassidaria, Pleurotoma, Mi- tra, Natica, Sigaretus, Protoma, Turritella, Scalaria, Bulla et autres, représentés par des formes qui de- viennent fréquentes dans les assises plus récentes de Xabregas, Grillos, Marvilla, Braço de Prata et Cabo Ruivo, ou dans les dépôts synchroniques de Margueira et de Mutella, de l’autre côté du Tage, et de Rego et Adiça dans les falaises au Sud de l'embouchure de ce fleuve. On notera aussi parmi les lamellibranches l'apparition de la variété gigantea de l’'Ostrea crassi- costata, et de: Anomia helvetica, Lima hians, Cardita pinnula, Cardita Partschi, Venus Brocchii, Esto- nia rugosa et de quelques autres formes qui n’ont pas été reconnues dans les assises plus anciennes, ou y sont extrêmement rares. À notre avis, les fossiles spathiques dont nous venons de parler, établissent une transition très graduée entre les faunes de l’Helvétien inférieur et des couches sous-jacentes, d’une part, et celles de l’Helvétien supérieur et du Tortonien; mais comme il arrive que les faunes des diverses assises de ce bassin se succèdent dans l’ordre ascendent, sans solution de continuité, il devient sou- vent très difficile d'établir des limites bien tranchées, en se guidant seulement par le criterium pa- léontologique. HELVÉTIEN SUPÉRIEUR VI. Argiles bleues à Venus Brocchii de Xabregas.— Cet ensemble vaseux et détritique est con- stitué par des couches plus ou moins puissantes d'argile et de grès ou sables fins argileux, de cou- leur bleu foncé ou jaunâtre avec des intercalations de calcaire marneux agglutiné en plaquettes plus ou moins résistantes, qui se trouvent surtout vers la partie supérieure de l’assise. Cet horizon a beaucoup d’analogie avec l’assise IV* de Forno do Tijolo, comme il a déjà été dit. De même que cette dernière, les argiles de Xabregas ont été en grande partie détruites par l’éro- sion et il est difficile de pouvoir reconstituer une bonne coupe de la totalité de l’assise. 1 Voyez Note paléontologique à la fin. 15 A Xabregas, dans une exploitation de marnes, au lieu dit Villa Dias, à peu de distance de la Manufacture de tabacs et dans les tranchées de l’ancienne voie ferrée, nous pouvons vérifier que son épaisseur est d'environ 17 à 18 mètres. Quelques couches sont remarquables par l’abondance des fossiles avec test qui contrastent par leur blancheur avec la couleur foncée de l’argile. Les formes de petite taille appartenant aux genres suivants y sont innombrables: Ringicula, Nassa, Turritella, Acteon, Natica, Eulima, Bullinella, Calyptraea, Corbula, Ervilia, Mactra, Fragilia, Tellina, Nucula, Leda, etc. La riche faune de cette assise contient des os de Cétacés, devant en partie appartenir au genre Delphinus et à d’autres mammifères marins de plus forte stature, des dents de poissons de différents genres: Corax, Galeocerdo, Lamna, Myliobates, etc., et des mollusques représentés par un grand nom- bre d'espèces et de variétés, les plus caractéristiques et les plus fréquents sont les suivants: Conus Mercatii Br. » Dujardini Desh. » Puschi Micht. Ancillaria glandiformis Lam. Terebra fuscata Br. Buccinum Caronis Brongn. » Rosthorni Partsch. » (Nassa) pusio Sow. » » costulatum Br. Cassis saburon Lam. Pereiraia Gervaisi Vèz. Ranella marginata Brongn. Murex brandaris Lin. » lingua-bovis Bast. Tudicla rusticula Bast. Pyrula cingulata Bronn. Fusus burdigalensis Bast. Cancellaria varicosa Br. » Westi Grat. Pleurotoma asperulata Lam. Protoma Costae D.C.G. n. sp. » mutabilis Sow. » rohferu, Lam. Turritella gradata Menke. » Delgadoi D.C.G. n. sp. » subarchimedis d'Orb. Solarium carocollatum Lam. Scalaria Libassii Seguen. Sigaretus striatus Serres. Acteon tornatilis Lin. Natica perpusilla Sow. » Josephinia Risso. » redempta Micht. » pseudo-epiglottina Sism. Eulima subulata Don. » subbrevis d'Orb. Bullinella cylindracea Penn. var. convoluta Br. Scaphander lignarius Lin. Calyptraea chinensis Lin. Glycymeris Faujasi Men. Tugonia ornata Bast. Corbula gibba Olivi. Thracia pubescens Pult. Neaera cuspidata Br. Lutraria lutraria Lin. » oblonga Gmel. Mactra triangula Ren. Fragilia fragilis Lin. Tellina compressa Br. Tapes vetula Basi. Venus Brocchii Desh. » plicata Gmel. » multilamella Lam. Cardium hians Br. » laevigatum Lin. Lucina columbella Lam. » leonina Bast. » Bellardi Mayer. Cardita Jouanneti Bast. Nucula nucleus Lin. Leda pella, Lin. Arca diluvii Lam. » turoniensis Duj. Pinna pectinata Lin. var. Brocchii d'Orb. Meleagrina phalaenacea Lam. Lima hians Gmel. Pecten Fuchsi Font. » cristaltocostatus Sacco. » scabrellus Lam. var. macrotis SOW. Ostrea digitata Eichw. Anomia Choffati D.C.G. n. sp. » helvetica Mayer. Les Échinides ne sont représentés que par Schizaster Scillae. 16 À la base de cette assise nous avons recueilli deux valves uniques de Cardita Jouanneti, es- pèce qui n'apparait avec fréquence que dans le Tortonien (VIL*, VIL’), et principalement dans la di- vision supérieure de cet etage. Les argiles bleues de Xabregas sont exploitées pour la fabrication des tuiles, des briques et des poteries communes. Cette assise se montre à Xabregas et suit par le S.O0. du hameau de Lage jusqu’à la route qui part d'Olivaes pour aller se joindre à celle de Portella. A partir de la propriété de Trindade l’affleu- rement argileux se retrécit peu à peu et disparait complètement à 500 mètres au Sud du hameau de Encarnaçäo, qui se trouve à 9 kilomètres au Nord de la capitale. Cet horizon de même que son analogue (IV*) disparait ainsi avant d'atteindre la limite septen- trionale du bassin de Lisbonne. NI. Grès calcareo-siliceux et grès argilo-calcaire à Schizaster Scillae de Gr'illos.— On remar- que à première vue que l'élément arénacé domine dans les strates de cet horizon, ces roches étant formées par un ciment siliceux ou argilo-calcaire, quelques-unes atteignant une grande dureté et pré- sentant un grain grossier. Quant à la coloration, on voit dominer des nuances claires, plus ou moins vives du jaune et de l’orangé, ce qui permet de les distinguer facilement du substratum, même à grande distance. On remarquera aussi que le degré de compacité et de dureté des roches de cette assise ef de la suivante s’accroissent avec l'éloignement de Lisbonne vers le N.N.E. Par ce Motif elles sont ex- ploitées depuis un certain nombre d'années à Encarnacä30, à Francelha, dans les quintas «do Prior Velho» et «da Condessa», en substituition du basalte pour le pavage de rues de moindre importance de la capitale et des localités voisines. Une coutume très ancienne consiste à paver soit exclusivement avec le basalte, soit en lui adjoignant la pierre blanche du crétacique (vidraço), le premier servant pour le tablier ou pour les rigoles dans les rues macadamisées, et la pierre blanche ou la «pedra lioz» pour les trottoirs. Aux environs de Lisbonne les fossiles ne sont pas aussi abondants dans cette assise que dans les assises encaissantes. On y rencontre de nouveau Ostrea crassissima qui est fréquente dans deux bancs, tandisque Ostrea saccellus y est assez rare. Schizaster Scillae y est relativement fréquent aussi bien dans les grès fins que dans ceux de grosseur moyenne; c'est pour ce motif que nous adoptons cette espèce pour désigner l’assise; elle est accompagnée de Scutella subrotunda et de Brissopsis lusi- tanicus (fort rare). Tandis que Psammechinus dubius est très fréquent au même niveau dans la partie inférieure de la falaise de Mutella sur l’autre rive du Tage, il ne nous a pas été possible d’en récolter un seul échantillon sur la rive droite, ce qui est encore le cas pour Arbacina mutellensis. Les Balanes sont fréquents dans ces grès soit en échantillons complets, soit en fragments empâätés dans la roche. On rencontre dans les grès de Grillos, le Protoma rotifera et les Turritella subarchimedis et Delgadoi. On y voit aussi Venus Brocchü, de gros moules de Mytilus aquitanicus et de Pinna pecti- nata et Pecten Tournali, P. varius P. cristatus, P. scabrellus et une grande Anomia du type de l'A. helvetica Mayer in Sacco (var.) déjà signalée dans les deux assises précédentes et que l’on continue à voir dans les assises suivantes. Un fragment d’une molaire de Mastodonte à été récolté près de la base de l’assise; il est sili- cifié, avec aspect de calcédoine, et sa taille, de même que l’usure de sa couronne, montre qu'il pro- vient d’un individu très vieux. Il est probable qu'il appartient à Mastodon angustidens dont on a aussi récolté quelques restes analogues dans les strates de Casal Vistoso et de Marvilla. Sur quelques points on observe au toit de cette division une mince couche d'argile avec quelques empreintes de feuilles, peu distinctes. Le premier affleurement des grès de Grillos apparaît dans le faubourg oriental de Lisbonne, à la place de Don Gastäo. Dans une grande excavation en face de l’ancien couvent de Grillos, nous pouvons reconnaitre cet horizon qui continue jusqu’à Marvilla et même vers le Nord, avec interru- ptions jusqu'aux collines que se trouvent à l'Est de Vialonga où il forme des hauteurs ayant les co- 17 tes de 90, 95 et 97 mètres. Nous ne connaissons au delà de ces cotes aucun affleurement pouvant être attribué avec certitude à ces grès. La puissance de cet horizon, à Lisbonne, est de 10 à 11 mètres. NI. Calcaire compacte à Ostrea crassicostata var. gigantea de Marvilla.— L’assise supérieure de l’Helvétien de Lisbonne, à laquelle nous donnons la désignation ci-dessus, parce que son banc le plus puissant est caractérisé par l’Ostrea crassicostata var. gigantea, peut être divisée en deux zones: 1. Constituée par deux couches pétrographiquement identiques: un grès très compact mi- cacé, à ciment calcaire. La couche inférieure contenant des valves isolées et des indivi- dus complets de Modiolu adriatica Lam., la couche supérieure contenant Ostrea crassi- costata var. gigantea et d’autres fossiles à l’état de moules. Puissance totale des deux couches 7 à 8 mètres. _. 2. Formée par une couche de sable fin micacé, de couleur jaunâtre, contenant des restes de Schizodelphis sulcatus Gerv. et plusieurs moules et impressions de petits mollusques acé- phales, et un banc de calcaire marneux dur, constitué presque entièrement de moules de mollusques. La première couche ayant 0,60 et la deuxième 1 mètre de puissance. Épaisseur totale des deux couches 1",60. Puissance totale du complexe 8 à 9 mètres environ. Les travaux du port de Lisbonne, effectués il y a une quinzaine d'années, donnèrent lieu à de grandes excavations dans les carrières dejà existentes, et à l'ouverture de nouvelles. L’assise dont nous parlons en ce moment fut exploitée dans l’une des plus importantes, connue sous le nom de Pedreira da Mitra, située à Marvilla, à 2 kilomètres des anciennes barrières orientales de la ville. C’est grâce à cette exploitation que nous avons pu avoir une connaissance plus complète des magni- fiques fossiles qui abondent dans ces strates, car aucun autre dépôt tertiaire, à l'exception du Banco Real, n’a fourni des moules en aussi bonnes conditions. Ils sont même supérieurs à ceux de ce der- nier dépôt, aussi bien par leur taille que par leur conservation. On peut dire que la région marine qui servait d'habitat aux mollusques et aux échinodermes de Marvilla était un véritable réservoir de géants. Comme nous l’avons déjà dit, la première couche de la 2° zone à fourni des restes de Schizo- delphis et d'autres mammifères marins qui, du reste, ne sont pas rares dans notre Helvétien et notre Tortonien. Dans la couche immédiatement supérieure, on a recueilli une dent de Mastodon angustidens et une autre au même niveau dans la propriété de Val-Formoso de Baixo. La liste des fossiles recueillis dans cette assise serait longue, nous ne citerons que les plus abondants ou caractéristiques et remarquerons en premier lieu que la variété gigantea de Ostrea crassicostata en est incontestablement la forme la plus belle et la plus fréquente. Conus betulinoides Lam. Pereiraia Gervaisi Vèz. » clavatus Lam. Murex trunculus Lin. » Puschi Micht. Tudicla rusticula Bast. » Mercatü Br. Pyrula cornuia Ag. Ancillaria glandiformis Lam. » cingulata Bronn. Marginella Estephaniae Costa. Fusus burdigalensis Bast. Terebra fuscata Br. Fasciolaria tarbelliana Grat. » acuminala Bors. Pleurotoma Jouanneti Des Moul. Buccinum Caronis Brongn. » asperulata Lam. Dolium denticulatum Desh. Protoma mutabilis Sow. Cassis saburon Lam. Turritella Delgadoi D.C.G. n. sp. Cassidaria echinophora Lam. Turritella subarchimedis d’Orb. Strombus Bonellii Brongn. Xenephora Deshayesi Micht. 18 Sigaretus striatus Serres. Pectunculus bimaculatus Poli. Scaphander lignarius Lin. Arca turoniensis Duj. Crepidula unguiformis Bast. » helvetica Mayer. Calyptraea chinensis Lin. Modiola adriatica Lam. Glycymeris Faujasi Men. Mytilus aquitanicus Mayer. Corbula gibba Olivi. Pinna pectinata Lin. Pholadomya alpina Math. Meleagrina phalaenacea Lam. Lutraria oblonga Gmel. Pecten Tournali Serres. Tellina lacunosa Chem. » Josslingi var. laeuis Cotter in Depéret » planata Lin. » tenuisulcatus SOW. Tapes vetula Basl. » varius Lam. Venus gigas Lam. » fasciculatus Millet (P. Reussi Hoernes). » Brocchii Desh. Hinnites crispus Br. » plicata Gmel. Spondylus crassicosta Lam. Dosinia orbicularis Ag. Ostrea crassicostata Var. gigantea Sharpe. Cytherea pedemontana Ag. » Boblayei Desh. Cardium discrepans Bast. var. herculea D.C.G. » lamellosa Br. » hians Br. Anomia helvetica Mayer. » echinatum Lin. Sculella subrotunda Lam. » mullicostatum Br. Amphiope palpebrata Pomel. Lucina columbella Lam. Clypeaster Delgadoi P. de Loriol. Cardita Jouanneti Basi. | Echinolampas hemisphaericus Ag. var. maxima P. » crassa Lam. de Loriol. Le calcaire de Marvilla commence à affleurer dans les faubourgs orientaux de Lisbonne à 500 mètres au Nord de l’église du Beato Antonio et il continue par Marvilla, Poço do Bispo, et vers le N.N.O. par Val-Formoso, Lage, Castello, Panasqueira et Sacavem. Depuis la rive septentrionale du ruisseau de Sacavem il passe par Dobadella, S. Joäo da Talha, Pescouxe, jusque vers la colline du moulin de Rapozeira à l'E. N.E. de Vialonga. TORTONIEN Nous avons divisé cet étage en deux assises (a et b) caractérisées chacune par un Pecten. Puis- sance totale 45 à 46 mètres environ. Les sables fins dits «areolas» de l’assise VIF à Pecten tenuisulcatus ont leurs affleurements les plus méridionaux auprès de la station de Braço de Prata et au bord du Tage à Telhal; d’où elles s'étendent par Olivaes, Sacavem et au delà du ruisseau de ce nom en direction du N.E. par Doba- della, Quinta dos Remedios, S. Joäo da Talha, jusqu'à Caniços au N. de Povoa de D. Martinho. Les areolas à Pecten scabrellus var. macrotis (NI) se montrent dans la colline de Cabo Ruivo, et de Casal das Rolas (où on peut mieux observer toute leur puissance) et à Barroca; elles conti- nuent par les propriétés de Varandas, du Salto et du Brito et par Buscavide et Beirollas jusqu'à la base du Monte Cintra à Sacavem. À partir du ruisseau de Sacavem l’affleurement se dirige vers le N.N.E. en suivant le flanc de la vallée du Tage jusqu’à Alverca et même, avec quelques solutions de continuité jusqu'à Alhandra. Au Nord de cette derniere localité on n’a plus rencontré que deux très petits lambeaux au Sud de Villa Franca, en contact avec le Jurassique. L’inclinaison entre Ver- delha et Alverca atteint 20°, tandis que l’inclinaison normale du Miocène de Lisbonne est de 4 à 5° vers le S.S.E. 19 NIF. Sables fins (areolas) à Pecten tenuisulcatus de Braço de Prata.— Cette assise est géné- ralement formée de sables fins, micacés, de couleur jaune clair, et en moindre proportion de sables fins argileux, foncés, alternant avec des calcaires marno-sableux durcis en plaquettes et très fossili- fères. Son fossile le plus abondant est le Pecten tenuisulcatus Sow.! Nous avons donné à cette assise la dénomination de Areolas de Bragço de Prata, équivalent stratigraphique des areolas de la partie supérieure de la falaise de Mutella, par le motif que c’est en ce point qu’elles se trouvent le mieux représentées. C’est la première localité de la rive droite du Tage où nous avons pu reconnaitre et étudier celte assise. Dans l'alternance de 20 couches d’areola jaune, de sables fins argileux, foncés, et de marno- calcaires, il se trouve quelques strates arenacées qui atteignent 3 à 4 mètres d'épaisseur. Dans un coupe relevée dans les tranchées du chemin de fer, à partir de la station de Braço de Prata, en nous dirigeant sur Cabo Ruivo, nous avons constaté que la base est formée d’areola argileuse, gris foncé, un peu micacée, épaisse de 2,50 à 3 mètres, contenant des impressions et des moules de petits mollusques appartenant aux genres Corbula, Ervilia, Tellina, Cardium, Lucina, Leda, et de nombreux restes de cétacés analogues à ceux que l’on observe dans les assises plus an- ciennes de Xabregas et de Marvilla. A cette couche argilo-arenacée succède un banc de calcaire marneux, de 0,90, surmonté d’une alternance de lits analogues, et de lits d’areolas. Ces lits calcaires empâtent de nombreux restes de mollusques, étant sur quelques points à l’état spathique et se trouvant accompagnés de vertèbres, de dents, et d’autres restes de cétacés et de poissons. Parfois les coquilles ne sont pas complètement détruites et présentent encore des portions de test calcaire adhérant aux moules, mais le plus souvent les coquilles ont complètement disparu ou bien il semble qu'elles ont été reconstituées par un remplisage de calcite dans le vide laissé par la substance testacée. Tandis que ces lits présentent de nombreux restes d’une faune marine abondante et variée, les bancs plus puissants de sables fins à couleurs claires semblent à premier vue être dépourvus de fossiles, ces derniers étant relativement rares et n’étant représentés que par des empreintes et d’au- tres vestiges peu distincts et par des exemplaires de Pecten tenuisulcatus ou autres, ou encore par des petites huîtres et anomies. Tels sont les traits généraux de cette première assise de notre Tortonien dont l’épaisseur est de 21 à 22 mètres. Comme sa faune est très analogue à celle de l’assise qui lui succède, nous les réunissons en un seul tableau et pour le même motif de concision, nous réunissons les données concernant la distribution géographique des deux assises VIF et VIP. Les areolas de Braço de Prata et de Mutella sont employées dans les fonderies pour la confec- tion des moules, et la roche des bancs plus épais de calcaire sert comme moellon ou même comme pierre de taille. VIN”. Sables fins (areolas), grès argileux et molasse à Pecten scabrellus var. macrotis de Cabo Ruivo.— Les coùches qui se montrent dans les escarpements des collines de Casal das Rolas et Barroca situées au bord du Tage, à peu de distance de la station du chemin de fer de Cabo Ruivo, sont carac- térisées comme celles de l’assise précédente (VIF) par un Pecten du groupe de P. scabrellus décrit par Sowerby sous le nom de P. macrotis.? A mi hauteur de la falaise de Casal das Rolas on voit des bancs de roches arénacées plus ou moins résistantes, formées par des agglomérations du Pecten précité, ou dominent aussi les Pinna, 1 Sowerby in Smith. On the Age of the Tertiary Beds of the Tagus. (Quarterly Journal of the Geological Society, vol. ur, 1847, p. 418, pl. XVIII, fig. 5). 2 Sowerby in Smith. Op. cit., p. 420, pl. XVII, fig. 19-20. fait qui peut s’observer encore plus facilement et sur une plus grande échelle dans la falaise mari- time immédiatement au Nord de Boca do Rego, dont nous parlerons plus loin. Ces bancs constituent un excellent point de repère. Le Pecten qu’ils contiennent de même que d’autres formes du mème groupe se rencontre aussi, avec plus ou moins de fréquence, dans différen- tes couches de cette assise, mais dans aucun cas il n’y présente une telle abondance. En général les couches de l’assise à P. scabrellus sont beaucoup plus argileuses que celles de la précédente et leurs couleurs foncées contrastent avec la nuance presque uniformement claire des areolas à Pecten tenuisulcatus. Au dessous des bancs à Pecten agglomérés et à Pinna, on observe une grosse couche d'argile un peu arénacée, très micacée, bleu foncé, contenant de nombreux fossiles parmi lesquels Turritella subarchimedis se distingue par son abondance, ce qui est aussi le cas de Mytilus aquitanicus ainsi que des Pleurotoma des groupes de P. asperulata et P. Jouanneti. Toutes ces coquilles ont leur test et sont en bon état de conservation, mais il est pourtant diffi- cile de les extraire à cause de leur grande fragilité. C’est à environ 5 mètres au dessous de cet im- portant niveau que l’on doit placer la base de l’assise, formée de couches alternantes d’areolas foncées et de tablettes très fossilifères. Son toit est constitué par des dépôts de grès calcaire marno-sableux plus ou moins compactes, à éléments fins ou moyens, tachés d’oxide de fer, avec nombreux fossiles spathiques tels que: Ancillaria glandiformis, Marginella Estephania, Buccinum Caronis, Murex, Pro- toma, Natica, Venus, Cardita, Pectunculus; par un conglomérat détritique de couleur jaune vif com- posé de petits débris de coquilles roulées, et par des groupes d’Ostrea crassissima ou d'individus de cette espèce dispersés dans le grès. Ces fossiles peuvent toujours se voir aussi loin que l’on s’avance vers le N.N.E. jusqu’au contact de ces couches avec le conglomérat fluvio-lacustre ou jusqu'aux affleurements du mésozoïque d'Alverca, Alhandra et du voisinage de Villa Franca où cesse le Tortonien marin de la rive droite du Tage. Nous ne terminerons pas sans mentionner qu'il ne nous a pas été possible de recueillir un seul exemplaire d’Ostrea crassicostata var. gigantea, où de Pereiraia Gervaisi au dessus du toit de l'Helvétien de Marvilla. Parmi les nombreux fossiles, contenus dans les dépôts tortoniens que nous venons d’esquisser nous citerons les espèces suivantes, dont quelques-unes sont notables par la grosseur des individus et l'épaisseur de leurs tests. Conus betulinoides Lam. Cassis saburon Lam. » Berghausi Micht. Chenopus pespelecani Phil. » Mercati Br. Ranella marginata Brongn. » ventricosus Bronn. Murex aquitanicus Grat. » tarbellianus Grat. » trunculus Lin. » Puschi Micht. » Sedgwicki Micht. » Dujardini Desh. » craliculatus Br. Ancillaria glandiformis Lam. » brandaris Lam. Marginella Estephaniae Costa. Tudicla rusticula Bast. Mitra fusiformis Br. Pyrula cingulata Bronn. Columbella curta Bell. Fasciolaria tarbelliana Grat. Buccinum Caronis Brongn. Cancellaria varicosa Br. » Rosthorni Partsch. » Westi Grat. » polygonum Br. Pleurotoma ramosa Bast. » coloratum Eichw. » asperulata Lam. » mutabile Lin. » submarginata Bon. » conglobatissimum Costa. » Jouanneti Des Moulins. 21 Protoma mutabilis Sow. Cardium multicostatum Br. » mutabilis var. gigantea D.C.G. n. var. » paucicostatum SOW. Turritella Delgadoi D.C.G. Lucina columbella Lam. » subarchimedis d’'Orb. » spuria Desh. Scalaria proxima De Boury. » trigonula Bronn. » Turtonis Turt. » borealis Lin. Sigaretus striatus Serres. » transversa Bronn. Natica redempta Micht. Diplodonta rotundata Mont. » Josephinia Risso. Cardita Jouanneti Bast. Eulima subulata Don. » crassa Lam. Acteon semistriatus Defr. » crassa Lam. var. scabricosta Micht. Scaphander lignarius Lin. Nucula nucleus Lin. Crepidula ungquiformis Bast. Pectunculus bimaculatus Poli. Calyptrae chinensis Lin. Arca mytiloides Br. Clavagella bacillaris Desh. » helvetica Mayer. Solen siliquarius Desh. » diluvii Lam. Solenocurtus Basteroti Des Moulins. Modiola adriatica Lam. Glycymeris Faujasi Mén. Mytilus aquitanicus Mayer. Corbula gibba OK. Pinna pectinata var. Brocchi d'Orb. Thracia pubescens Pult. Pecten Tournali Serres. Lutraria oblonga Chemn. » latissimus Br. Cardilia Deshayesi Hoern. » fraterculus SOw. Fragilia fragilis Lin. » tenuisulcatus SOW. Tellina lacunosa Chem. » cristatus Bronn. » ventricosa Serres. » scabrellus Var. macrotis Sow. et au- » planata L. var. lamellosa D.C.G. n. var. tres formes du même groupe. » compressa Br. » varius Lam. Tapes aenigmaticus Fish. et Tourn. Spondylus crassicosta Lam. » vetula Bast. Ostrea digitata Dub. Venus gigas Lam. » crassissima Lam. » Brocchi Desh. Anomia Choffati D.C.G. n. sp. » multilamella Lam. » helvetica Mayer. » plicata Gmel. Psammechinus dubius Ag. Cytherea pedemontana Ag. Scutella subrotunda Lam. Cardium discrepans var. herculea D.C.G. n. var. Echinolampas hemisphaericus Ag. var. ma- » paucicostatum SOW. æima P. de Loriol. » hians Br. Schizaster Scillae Desor. 22 [—BANNIN DU TAGE (Rive gauche) Le bord septentrional de la péninsule de Setubal qui fait face à Lisbonne, généralement dé- signé «Outra Banda» (autre rive), est formé par un affleurement de roches du tertiaire marin, ana- logues à celles de la rive droite que nous venons de décrire, mais la nappe basaltique et le conglo- mérat de Bemfica ne s’y montrent pas. Plusieurs villages et hameaux sont situés sur cet affleurement, ou sur ces limites avec d’au- tres dépôts plus récents; tels sont: Piedade, Mutella, Cacilhas, Almada (chef lieu), Pragal, Senhora do Monte, Sobreda, Areeiro, Torre, Pera, Costas de Cäo, Murfacem, Porto Brandäo, Lazareto, Tra- faria, etc. Ces agglomérations sont disposées à peu près de l'Est à l'Ouest, les unes au bord du fleuve, d’autres à l’intérieur, tandis qu’une troisième catégorie se trouve au sommet des escarpements qui dominent le Tage, escarpements dont l’altitude maxima est de 127 mètres à la hauteur de Raposo, 3 kilomètres à l'Ouest d’Almada. Cet affleurement de Miocène est limité à l'Est par le Tage depuis la plage de Mutella par Mar- gueira jusqu'à la pointe de Cacilhas; il en est de même au Nord, où se trouvent les plages do Ginjal, Arialva, Forno do Tijolo, Arrabida, Palença, Banatica, Porto Brandao, Portinho da Costa, Porto dos Buxos et Trafaria. La limite méridionale est formée par les dépôts alluviens de Caramujo et par les graviers et sables d’Alfeite, désignés comme pliocène dans la Carte géologique du royaume. Enfin, la limite occidentale est formée en majeure partie par les sables éoliens qui remplissent la vallée s’étendant entre la hauteur de Chibata et Trafaria. Si ce n’était cette interruption occidentale, on pourrait dire que l’affleurement miocénique se prolonge dans cette direction jusqu'à l’ancien fort de Vigia, d'où il se dirige S.S.E. par la falaise de Alpena et de Fonte da Pipa, pour être ensuite masqué par les sables pliocéniques d’Alfeite qui couronnent la hauteur de Chibata. La largeur maxima de l’affleurement de l’autre rive proprement dite, par exemple de la plage de Banatica jusqu’à Areeiro au Sud, ou de Portinho da Costa à la base de Chibata, est environ de 3.500 mètres, et sa plus grande extension de l'Est à l'Ouest, entre Cacilhas et Trafaria, est environ de 7 kilomètres, ce qui correspond à une superficie de 20 kilomètres carrés. Le deuxième affleurement faisant suite à l’affleurement principal en direction de O.S.O0., sur lequel sont assis le vieux fort de Vigia et les fortifications de Alto da Rapozeira et d’Alpena, se relie à l’affleurement précédent par une sorte d'isthme. Il a 3.000 mètres de longueur entre Rapozeira et la base de la colline de Chibata, tandis que son maximum de largeur n’atteint pas un kilomètre. La falaise maritime suit en direction S.S.E. vers Boca do Rego et Adiça en formant une grande courbe rentrante, de faible rayon, jusqu'auprès de la lagune d’Albufeira et continuant en- suite vers le O0.S.0. jusqu’à Porto de Lagosteiros et le Cap d’Espichel. Cette falaise est couronnée en grande partie par les grès et les sables d’Alfeite ou par les sables modernes, mais les ranches des strates miocéniques sont visibles dans l’escarpement. 23 Elles disparaissent près de la lagune pour réapparaître plus au Sud à partir de l'embouchure du ruisseau d’Alfarim, et continuent à être visibles dans la même direction, dans la falaise de Sete Bicas, de Penedo, de Joinal et de Foz da Fonte. A partir de ce point, le rivage est formé par des ro- ches mésozoïques constituant les rives escarpées de Pedra Negra, de Lagosteiros et de Cap d’Espichel. Il faut observer qu'entre les interruptions indiquées ci-dessus, les tranches des couches mio- céniques sont masquées sur plusieurs points par leurs propres éboulements et par des sables éoliens qui atteignent une forte puissance. L'appareil côtier qui se trouve entre cette falaise et la plage sujette à l’action des marées est formé par une grande étendue de sable. Assez étroit au Sud de la lagune mentionnée, il s’élargit peu à peu à partir d'Adiça, jusqu’à ce qu'il vienne former l'extrémité du rivage du Tage à l'Est de la tour de Bugio. De ce point au pied de la falaise qui supporte le fort de Vigia, elle a plus de qua- tre kilomètres. On peut évaluer à près des trois cinquièmes la superficie de la péninsule de Setubal recou- verte par les grès, conglomérats et sables pliocènes d’Alfeite et de Setubal, et par des dépôts super- ficiels plus récents; les deux autres cinquièmes sont formés par l’affleurement du Miocène marin de «l’autre rive» et son prolongement occidental, par les affleurements du miocénique marin et de l’oli- gocénique lacustre qui s'étendent entre les serras de Palmella et au pied Nord de l’Arrabida, et enfin par les terrains mésozoïques qui forment la chaîne de l’Arrabida. Après ces indications sommaires, nous traiterons de l’affleurement du Miocène marin de la rive gauche qui nous intéresse plus spécialement, en nous limitant à ce qui est nécessaire pour se former une idée de l’ensemble, car nous en avons déjà indiqué les points principaux dans la partie concernant la rive droite du Tage. BURDIGALIEN INFÉRIEUR.—Sur la rive gauche nous n'avons pas observé de dépôts de la division I entre Mutella et Trafaria, qui par contre se font voir à environ 24 kilomètres au S. ou au S.E. de cette région, sur les versants de Serra d’Arrabida, dont nous parlerons plus loin. BURDIGALIEN MOYEN.—II, III. À Porto Brandäo, du côté intérieur de la muraille servant d’abri aux petites embarcations, les marées les plus basses recouvrent des bancs en place, que nous avons constaté former les strates les plus inférieures du Burdigalien moyen connues sur la rive gau- che. Ils doivent correspondre à la partie moyenne de la première zone d’areolas, qui à Lisbonne affleure dans les quartiers d'Estephania et de Camoes. Indépendamment des différences de facies qu'une même série de strates présente parfois d’un côté à l’autre du Tage, différences que l’on remarque du reste à de petites distances, on ne doit pas oublier que les sables quartzeux plus ou moins fins jouent un rôle important dans la division I, mais que l’argile se présente en proportions plus fortes sur la rive gauche que dans les roches ho- mologues de la rive droite, ce qui est le cas d’une façon générale pour toute la série marine de «l’autre rive». Les areolas de l’Avenue Estephania affleurent dans la falaise à l'Est de Porto Brandäo, à Ba- natica, à Alfanzina, à Palenca, à Forno do Tijolo, les strates les plus supérieures disparaissant à la plage d’Arialva par suite de l’inclinaison normale vers le E.S.E. À Porto Brandäo le maximum d'épaisseur qui ait été reconnu à cette division, à partir de la ligne de basse mer, est de 15 mètres. Vers l'Ouest, elle se montre dans l’escarpement jusqu’à l’an- cienne galère de Trafaria, et toujours avec la faune caractéristique qu’elle présente à Lisbonne, quoi- que les fossiles spathiques du toit ne s’y montrent pas, et qu’il y manque aussi les quartzites roulés, si abondants sur la rive droite, surtout à l'extrémité septentrionale du bassin miocénique. La division III, que nous avons dénommée Banco Real, est magnifiquement représentée dans les falaises de la rive gauche, entre Trafaria à l'Ouest et la plage d’Arialva à l'Est. Son épaisseur est un peu plus faible qu’à Lisbonne, la faune et le facies pétrographique sont identiques. Les fossiles 24 sont à l’état de moules intérieurs. C’est à Porto Brandäo que l’on a trouvé un moule d’Aturia aturu, qui, avec un autre exemplaire recueilli à Foz da Fonte, près du cap d'Espichel, sont les uniques re- présentants de ce genre, connus jusqu’à ce jour en Portugal. BURDIGALIEN SUPÉRIEUR.—IV*, IV’. L’assise a de la division IV ou argiles bleues d’Areeiro (— Forno do Tijolo), est intégralement représentée depuis Trafaria jusqu'à Olho de Boi, où elle disparaît derrière un mur de soutènement d’une portion de la falaise, qui marque sa terminaison vers l'Est. Ces argiles sont exploitées pour l’industrie à Forno do Tijolo à l'Ouest de la plage d’Arialva, à Palença, etc. A l’égal de ce qu’on observe au Nord du Tage les meilleurs exemplaires de la faune de l’assise y abondent et y ont conservé leur test, ce sont par exemple les Pereiraia, les Buccinum, les Protoma, les Turritella, les Pyrula, les Solarium, les Fossarus, les Lutraria, les Venus, les Lucina et les Arca. Le genre Pecten y est très bien représenté par plusieurs espèces. Le facies de cette formation argileuse est analogue à celui que nous lui connaissons à Lis- bonne et ses environs, ce qui est le cas aussi bien à Forno do Tijolo, qu'à Palença, Banatica, Porto Brandäo et le reste de l’escarpement jusqu’à Trafaria. Par contre, les épaisseurs ne coincident pas, car elles atteignent ici leur maximum, qui est de 40 mètres environ, tandis que du côté de Lisbonne elles n’en comptent pas plus de 30. Le fait contraire se produit pour la formation arénacée qui les surmonte (IV?); car à Forno do Tijolo et dans les points voisins, les sables à Ostrea crassissima et à empreintes végétales de Quinta do Bacalhau n’ont qu'une dizaine de mètres tandis qu'au Nord du Tage ils en ont de 30 à 32. Ces sables se présentent pourtant avec le même facies, car la coupe sui- vent peut s’observer à partir du toit des argiles, par exemple à Forno do Tijolo: 4. Un grès incohérent micacé, de couleur blanche ou jaunâtre, renfermant une strate argi- leuse avec des impressions de végétaux semblables à ceux de Quinta do Bacalhau ou de Campo Grande: Acerates longipes, Sapindus falsifolius, Skimmia OEdipus. Ce grès qui contient des petits quartzites roulés renferme aussi des vestiges de végétaux. Son épaisseur n’atteint que 1 mètre. 2. Au-dessus de ce grès se trouvent des sables grossiers ayant de 4 à 5 mètres d'épaisseur. 3. Puis vient un grès plus cohérent avec groupes de valves d’Ostrea crassissima. Épaisseur 1 mètre. 4. Finalement on voit du sable micacé incohérent. Épaisseur 3 mètres. HELVÉTIEN INFÉRIEUR.— V®, V', VC. La molasse calcaire de Casal Vistoso, les sables à Os- trea crassissima et les couches à fossiles spathiques et à Anomia Choffati qui forment l’Helvétien in- férieur de Lisbonne, sont représentés dans la partie supérieure et moyenne des falaises du Tage à partir de la colline contiguë à l’ancienne galère de Trafaria jusqu'à Cacilhas, et de ce point vers le Sud jusqu’à Margueira, mais dans ces dernières localités il n’y a que les deux assises supérieures qui soient visibles. Quant à ce qui concerne la molasse de Casal Vistoso et de Musgueira, on remarque que sa puissance et sa division en gros bancs formant parfois des gradins, de même que les faunes sont aussi égales. Pourtant sur la rive méridionale Placuna miocenica est plus fréquent et mieux con- servé, les différentes variétés du groupe de Pecten scabrellus sont tout aussi abondantes que sur la rive septentrionale, mais elles n’atteignent pas en général un aussi belle taille que dans les locali- tés de Musgueira, et de Carrascal, Alto de S. Joäo et Broma dans le val de Chellas, où l'élément calcaire est en plus forte proportion. L’assise de sables à Ostrea crassissima (NV?) montre à Cacilhas près du chantier de répara- tion de bateaux une puissance de 16 à 18 mètres, ce qui est aussi le cas pour d’autres points de 25 l’escarpement, par exemple à Bôca do Vento, Fonte da Pipa et Olho de Boï, puissance qui diminue graduellement vers l'Ouest, comme on peut le constater depuis Alto do Pragal jusqu'à Murfacem et Trafaria. 1l en résulte que dans cette dernière région les affleurements avec Ostrea crassissima sont maigrement représentés. L’assise V° présente dans les affleurements de la rive gauche une faune aussi riche qu’au val de Chellas, mais Anomia Choffati si abondante au toit de cette assise dans les environs de Lisbonne ne s’y trouve qu’en rares exemplaires. On voit les roches de l’assise V° à l’Alto do Raposo (entre Alfanzina et Palença). C’est un des points les plus élevés des collines qui forment la rive méridionale du Tage (127 mètres). Ces ro- ches affleurent non seulement aux points culminants, mais aussi sur le versant méridional de ces collines, de sorte qu’en suivant la route d’Almada à Trafaria, on observe quelques talus mettant ces couches à découvert et montrant une abondance de fossiles spathiques, ce qui est surtout le cas du côté droit, par exemple à Almada, à Pragal, au Sud de Palença et à Murfacem. HELVÉTIEN SUPÉRIEUR.— VI*. Les argiles bleues de Xabregas ont leur équivalent à Mar- gueira, point situé immédiatement au Sud de Cacilhas, au niveau de la basse mer. Autrefois, lorsque le rivage n’était pas masqué par différentes constructions, il était facile d'exploiter d'excellents gise- ments de fossiles nombreux, pourvus du test, qui se trouvent principalement dans les bancs plus ar- gileux du toit. C’est de là que proviennent les magnifiques exemplaires de Pereiraia Gervaisi figu- rés par Pereira da Costa, qui sont conservés au Musée de Lisbonne. Ces argiles s'étendent le long de l’escarpement jusqu’au lieu dit Forno da Cal, elles affleurent aussi en différents points de l’intérieur, comme par exemple au S.0. d’Almada dans le chemin de S. Sebastiäo à Piedade, au Sud de Pragal, au Sud de Torre, à l'Ouest de Ramalha. Ce sont en géné- ral des points bas, cultivés, n’offrant par conséquent pas de coupe convenable et ne permettant pas la récolte de fossiles qui ne soient décomposés ou privés de leur test. L’épaisseur de l’assise est moindre de l’autre côté du Tage qu’à Lisbonne; elle peut compor- ter 12 à 14 mètres. VI?. Les grès de Grillos, qui reposent directement sur les couches foncées de Margueira, sont visibles dans l’escarpement entre Forno da Cal et Mutella, presque au niveau de l’eau, et en des points peu accessibles. En ce point l’assise n’a pas plus de 7 mêtres et est formée de strates arénacées à grain fin ou de grosseur moyenne, argileux ou calcaires, de couleurs gris foncé ou jaune, contenant beaucoup de fossiles, parmi lesquels les plus fréquents sont des fragments ou des exemplaires entiers de petits Balanus, et de Psammechinus dubius, associés à d’autres Echinides, tels que Schizaster Scillae (très abondants), et de rares exemplaires de Arbacina mutellensis. On y voit aussi et en abondance, des Pectinidés appartenant aux mêmes espèces que dans l’assise correspondante de Lisbonne, parmi les- quels ressort une belle forme appartenant au groupe de P. Besseri Andrz. et P. planosulcatus Math. dont nous n’avons pas encore trouvé d'échantillons sur la rive droite et dont un exemplaire analogue se trouve figuré par Mariz Hoernes dans sa planche LXII. On y trouve encore P. fraterculus Sow. et P. revolutus Micht. Ce grès contient aussi Anomia helvetica fort abondant et très développé, Mytilus aquitanicus, Pinna pectinata var. Brocchü, Arca helvetica, Cardium hians, Cardium paucicostatum, Venus Brocchü, V. plicata, Tapes vetula, Tellina lacunosa, Lutraria oblonga, Thracia pubescens, Corbula gibba, quel- ques huïîtres et très peu de Gastéropodes principalement à l’état de moules, tels que: Protoma muta- bilis, Turritella subarchimedis, T. Delgadoi, Ranella marginata, Triton corrugatum, Pyrula cingulata, Buccinum prismaticum, Scaphander lignarius et Pereiraia Gervais. Grâce à la présence de l’argile, le facies pétrographique de l’ensemble diffère à première vue de celui de Grillos, mais un examen attentif dénote des analogies incontestables, confirmées par la position stratigraphique. 26 Sur le côté gauche de la route qui conduit de Mutella à Piedade, on voit un affleurement des mêmes roches qui se montrent au bord du Tage et il en est de même dans l’ancienne route. Elles affleurent aussi près de la Quinta do Pombal, près de Piedade, à Costas do Cäo, Pera de Baïxo, etc. VI‘. Le dernier membre de l’Helvétien supérieur est représenté dans la partie inférieure de l’escarpement de Mutella, à une hauteur atteinte par la marée. Il y présente deux couches qui sont dans l’ordre ascendant: 1. À la base, un banc de deux mètres d'épaisseur formé par un grès fin, argileux, gris bleu foncé, contenant quelques restes de fossiles indéterminables; c’est l'équivalent de la cou- che calcaire à Modiola adriatica qui s’observe à Marvilla. 2. Des marno-calcaire de même nuance, et de même épaisseur, contenant Ostrea crassicostata var. gigantea et les autres fossiles caractérisant le banc principal de cette assise. Les moules de Gastéropodes sont beaucoup plus nombreux à Mutella qu’à Marvilla; nous y avons remarqué les genres suivants, en plus de ceux que nous avons recueillis dans le bane principal au Nord du Tage: Cypraea, Marginella, Buccinum, Cassidaria, Pleurotoma, Xenophora, Solarium, Acteon, Calyptraea. Quant aux Pélécypodes, les mêmes formes se trouvent abondamment dans les deux gise- ments, mais Mutella présente la particularité que sauf ©. crassicostata var. gigantea et l'un ou l’autre Pectinidé, tous les fossiles à l’état de moules sont de taille inférieure, ce qui provient probablement des conditions d'existence moins favorables par rapport à Marvilla où le carbonate de chaux était si abondant. On y trouve encore le P. Besseri signalé dans l’assise précédente. Ce gisement contient fréquemment les restes de crânes et d’autres parties du squelette de Cétacés de grandes dimensions et les dents de poissons des genres Cybium, Phyllodus, Hemipristis, Oxyrhina, Lamna. sa al En ce qui concerne les Echinides, nous remarquerons que l’on n’a pas encore trouvé au Nord du Tage la magnifique espèce appartenant au groupe Bunactis de Pomel, établie par Mr. Perceval de Loriol en 1896 sous le nom de Clypeaster mutellensis, ! sur des échantillons très rares, provenant du banc en question, c’est du reste le seul Echinoderme qui s’y rencontre. A notre connaissance, la molasse de Mutella n’a pas été utilisée pour matériel de construction comme c’est le cas sur une large échelle pour celle de Marvilla. Sa situation peu accessible, sa qua- lité médiocre et la faible étendue de ses affleurements ne sont pas des circonstances favorables à son exploitation. A l’intérieur, le banc à 0. crassicostata affleure dans l’ancienne route, 200 mètres au N. 0. de Mutella, à Quinta de Pombal, à Costas do Cäo, au N. 0. de Areeiro, dans le voisinage de Pera et dans divers autres points de la région. TORTONIEN.— VI. Nous avons dit que le toit de l’Helvétien est formé, dans les environs de Lisbonne, par une couche arénacée de 0,60 d'épaisseur, avec des restes de Cétacés (Schizodelphis sulcatus et autres) et de petites bivalves, et par un banc de calcaire marneux, durci, de 4 mètre d'épaisseur renfermant une grande quantité de moules de Gastéropodes; c’est le niveau le plus élevé où l’on rencontre Pereiraia Gervaisi. Sur la rive Sud du Tage, ces deux couches ne présentent par les mêmes caractères dans les falaises de Mutella. Au-dessus de la couche à Ostrea crassicostata var. gigantea, on voit à leur place deux bancs d’areola avec une épaisseur plus grande, l’inférieur ayant passablement de fossiles, et le supérieur étant en partie concrétionné, ayant tous les deux le même facies que les couches torto- niennes qui leur sont superposées. Jusqu’à ce jour, ces deux bancs ne nous ont pas fourni Pereiraia Gervaisi qui, en Portugal, est caractéristique du Burdigalien supérieur et de l'Helvétien. 1 Op. cit., p. 21, pl. VIL, fig. 1-2. 21 Leurs caractères lithologiques et paléontologiques nous portent à les considérer provisoire- ment comme base de l’assise VII*, et le banc à Ostrea crassicostata devient par conséquent le toit de l’assise VI°. La série de couches de sables fins (areola) qui s’observe de bas en haut dans l’escarpement de Mutella, entre ce point au Sud, et Forno da Cal au Nord, est équivalente, vu l’analogie de ses ca- ractères, à la série synchronique de Braço de Prata et autres points des environs de Lisbonne. C’est là que se fait l'exploitation la plus active de sable fin servant aux moules des fonderies, comme nous l'avons déjà dit. L’escarpement est fortement défiguré par l'effet d’éboulements et de dislocations produites par les failles dont une, courant approximativement du Nord au Sud, a produit sur une grande exten- sion un dénivellement de 6 à 7 métres du côté opposé à Forno da Cal. L’épaisseur totale de l’assise VII® dans cette falaise et à l’intérieur est de 25 à 26 mètres, elle est donc supérieure à celle qu'on observe au Nord du Tage. Les areolas jaune clair, en partie bleuâtres, se montrent à l’intérieur sur une ligne qui depuis Piedade suit la nouvelle route jusqu’à Quinta do Pombal en direction N.N.0., y présentant aussi une bonne section sur l’étendue d’envi- ron 500 mètres, et suivant de ce point vers le O.S.0., en passant au Sud de Ramalha, par le flanc nord de Val-de-Morellos, Formiga et Pera de Cima. VII?. Les areolas à Pecten scabrellus de Cabo Ruivo ne sont pas représentées dans l’escarpe- ment du Sud du Tage, mais à l’intérieur on en rencontre les parties inférieure et moyenne, au S.S. 0. de Piedade. De là elles suivent par le Val-de-Morellos à Silveiras, le Nord de Sobreda et Areeiro, le sommet de Moinho da Pera, puis forment une partie des falaises de Costa de Caparica. Ces areolas forment, de ce côté du Tage, la limite de notre Miocène marin avec les sables fins et grossiers et les conglomérats d'âge plus récent qui les surmontent et qui occupent une aire très éten- due dans la péninsule de Setubal. FALAISES MARITIMES Costa de Caparica, Foz do Rego et Adiça, étang d’Albufeira et Foz da Fonte A partir de l'embouchure du Tage la côte maritime se dirige vers le Sud, en formant des es- carpements plus ou moins élevés, et montre jusqu’à peu de distance du cap d’Espichel des couches miocènes marines, couronnées par des dépôts plus modernes. D’après les renseignements que nous avons donnés sur le grand affleurement qui vient d'être esquissé, il nous semble inutile d'entrer dans des détails sur chacune des assises qui se répètent sur toute l'extension de la côte maritime, et nous nous bornerons à des indications générales sur la faune et la stratigraphie. Au S.0. de Trafaria, à la base de l’escarpement orienté vers le N.O. entre Rapozeira et les ruines du fort de Vigia, affleure le sommet du Banco Real, masqué en partie par les sables des du- nes. Il est surmonté par les argiles de Forno do Tijolo, les sables de Bacalhau, les calcaires de Casal Vistoso et les sables et les fossiles spathiques de Val-de-Chellas et Quinta das Conchas. En se dirigeant vers le Sud, en contournant le fort à une certaine distance, on voit la hauteur d’Alpena et de Briellas, la première avec une altitude de près de 100 mètres, dont les falaises présentent toutes les assises que nous venons de signaler, exception faite du Banco Real, et en outre celles de la division VI et la moitié inférieure de la division VII (areolas de Braço de Prata — Mutella) qui forme les sommets. L'inclinaison des strates étant très faible, il est évident que la hauteur de la falaise ne per- mettrait pas la présence de la majeure partie des assises, si ce n’était l’amincissement graduel vers le Sud, dont nous avons parlé plus haut. Cet amincissement se fait surtout sentir sur les assises aré- nacées à Ostrea crassissima du Burdigalien et de l'Helvétien. 28 Les failles, les éboulements, les effets de l’érosion atmosphérique et les anciennes invasions des sables éoliens, compliquent sur bien des points le raccordement des différents horizons le long de la côte, jusqu’au passage de Fonte da Pipa, { les difficultés augmentant à mesure que l’on s’avance vers le Sud, et on ne peut s’en rendre maître que grâce aux données paléontologiques. La passage de Fonte da Pipa se trouve à une faible distance du lambeau le plus petit et le plus occidental, dont il a déjà été question, et sur lequel reposent les fortifications de Rapozeira et d’Alpena; en ce point on voit de nouveau les areolas de Mutella, qui s’y trouvent à une moindre alti- tude. En entrant dans la nouvelle route que l’on aperçoit, dès que l’on sort de ce passage, se diri- geant de Bôca do Grillo vers le Nord, parallèlement à l’escarpement, nous remarquerons à notre gau- che la présence des areolas surmontées par les couches arénacées de couleur foncée de la base et de la partie moyenne de l’assise supérieure VII”. Les premières continuent à former ie pied de l’escarpement et disparaissent un peu au Sud de Ponta do Cabedello, tandis que les secondes atteignent Foz do Rego et le dépassent même. A 400 mètres au Sud de Tres Covas, nous voyons dans la falaise qui se prolonge jusqu'à Foz do Rego, un banc arénacé, jaunâtre, avec des taches ferrugineuses, constitué presque exclusivement par des échantillons de Pecten scabrellus faiblement agglomérés, semblable à celui que nous avons déjà vu dans l’escarpement de Casal das Rolas, au N.E. de Lisbonne. Ce banc n’est plus visible à environ 100 mètres au Sud de Foz do Rego, où il est masqué par les dunes. En arrivant à Foz do Rego, nous pouvons vérifier à partir de la base de l’escarpement, sur le flanc Nord de cette coupure, la présence du complexe suivant, appartenant entièrement à l’assise VIL?: 1. Sable fin, micacé, de couleur gris foncé, moins fin que les sables de Mutella à Pecten sca- brellus.— Puissance 2 mètres. Sable fin, jaunâtre, passant en partie à un grès fin, avec une grande abondance de moules de mollusques appartenant à de nombreuses espèces, telles que: Ancillaria glandifor- mis, Marginella Estephania, Murex Sedgwicki, M. brandaris, Tudicla rusticula, Fusus sp. Protoma mutabilis, Turritella Delgadoi, Natica redempta, N. Josephinia, Scaphander l- gnarius, Solenocurtos Basteroti, Fragilia fragilis, Tellina lacunosa, Tapes vetula, Venus gigas, Pectunculus bimaculatus, Arca helvetica, Lucina borealis, Pecten fraterculus, Pecten tenuisulcatus, Pecten scabrellus var. macrotis.— 1 mètre. 3. Sable micacé, gris de cendre, passant en partie à un grès fin analogue à couche 1, avec grands Pinna et abondance de Pecten scabrellus var. macrotis.— 6 à 7 mètres. Grande agglomération du même Pecten dans du sable jaune ocracé.— 1 mètre. Areola fine, gris cendré, micacée, avec petites bivalves.— 5 mètres. Areola égale à la précédente avec de grands exemplaires de Pecten Tournali.—1 mètre. Grès fin, argileux, gris cendré et jaunâtre, avec petits Pecten et moules de divers autres mollusques.— 3 mètres. 8. Strate moins compacte d’areola jaunâtre et cendrée avec fossiles très bien conservés, parmi lesquels on distingue les espèces suivantes: Conus tarbellianus, C. Mercati, C. Puschi, C. Dujardini? Ancillaria glandiformis, Mitra fusiformis, Buccinum Rosthorni, B. Caronis, B. mutabile, Ranella marginata, Tudicla rusticula, Cancellaria Barjonae, Pleurotoma ra- mosa, Turritella subarchimedis, T. Delgadoi, Xenophora Deshayesi, Acteon tornatilis, Na- tica redempta, N. Josephinia, Scaphander lignarius, Calyptraea chinensis, Polia lequmen, Solenocurtus Basteroti, Glycimeris Faujasi, Thracia pubescens, Fragilia fragilis, F. n. Sp., Tellina planata var. lamellosa, T. compressa, T. lacunosa, Tapes vetula, Venus gigas, V. Brocchii, V. plicata, Cytherea pedemontana, Cardium hians, C. paucicostatum, C. discre- ro DRE S 1 On ne doit pas confondre cette localité avec l’autre portant la même dénomination et qui se trouve au bord du Tage tout près à’Almada. 29 pans Var. herculea, Lucina ornata, L. columbella, L. borealis, Cardita Jouanneti, C. sca- bricosta, Pectunculus bimaculatus, Arca helvetica, A. mytiloides, Pecten Tournali, P. fra- terculus, P. multistriatus, P. tenuisulcatus, P. scabrellus.—0",95. Le sommet de la falaise est formé par des dépôts que nous supposons être plus récents et dont nous parlerons plus loin. Un kilomètre au Sud de Foz do Rego nous rencontrons de nouveau la couche 8 de la coupe précédente, affleurant immédiatement au-dessus des sables des dunes, avec des fossiles bien conser- vés et surmontée de strates de grès à ciment marno-calcaire et d’areolas argileuses plus ou moins fi- pes, en partie très fossilifères, contenant principalement des bivalves telles que: Thracia, Tellina, Ta- pes, Venus, Cytherea, Cardium, Lucina, Cardita, Pectunculus, Arca, Pecten, Spondylus, etc., en somme, la faune que nous avons mentionnée en parlant de cette même assise à Lisbonne et que nous avons vue à Foz do Rego, ayant Ostrea crassissima dans sa partie supérieure, mais ne formant pas de bancs, des Peignes, et de petits cailleux roulés, le tout ayant une puissance approximative de 8 mètres. Ce complexe forme le complément à la coupe de Foz do Rego et avec cette dernière, repré- sente une épaisseur de 30 mêtres plus ou moins, qui est supérieure à ce que nous connaissons dans la falaise de Casal das Rolas, équivalent du complexe qui vient d’être décrit. Cette puissance exceptionnelle est due vraisemblablement au grand développement des bancs de grès fin et areolas à Pecten scabrellus et grands Pinna, tandis que la base de la falaise du Rego ne montre pas la couche épaisse d'argile arénacée, très micacée, bleu foncé, contenant de nombreux exem- plaires de Turritella subarchimedis, Mytilus aquitanicus et Pleurotoma asperulata et Jouanneti, que nous avons vu au Casal das Rolas; elle est en partie substituée au Rego par l’areola à Pecten scabrellus de couche 1. Jusqu’auprès de l'étang d’Albufeira, la falaise continue à présenter des strates presque hori- zontales, il y a donc de nombreux points où l’on peut observer l’une ou l’autre des couches que nous venons d'étudier, mais elles ne se présentent qu’en groupes de faible épaisseur, à cause des sables des dunes qui masquent la falaise sur une grande extension et la recouvrent parfois totalement. Nous retrouvons, par exemple, les strates à Ostrea crassissima et Pecten au nord de Descida das Vacas, et elles apparaissent à la base de la falaise à 1.200 mètres au Sud de ce passage et avant d'arriver au passage de José Joaquim. A environ 300 mètres au Sud du passage d’Adiça, se trouve un banc de grès fin argileux, de couleur gris cendré, analogue à couche 7, et 300 mètres au Nord de l’ancienne mine d’or, nous voyons de bas en haut: 1. Areola foncée, argileuse, avec Conus, Tapes, Venus, Lucina, Arca, etc.—3 mètres. 2. Areola plus compacte, avec la même faune en bonne conservation.—1 mètre. 3. Grès fins, argileux, cendrés et jaunâtres, avec grandes huîtres, Pecten, etc.— k mètres. Plusieurs des meilleurs fossiles de nos collections proviennent de Rego et d’Adiça, où ils ont souvent conservé le test; les couches qui les contiennent sont équivalentes à celles de Cacella en Algarve. Au dessus des couches précitées se trouve une areola très fine, jaunâtre, dépourvue de cal- caire. Il est probable qu’elle ne fait plus partie de l’assise et appartient à l’assise de grès qui, dans cette falaise, présentent une puissance de 3, 4 à 6 mètres et sont intercalés entre le Miocène fossili- fère et les sables grossiers et conglomérats d’Alfeite. Ces grès sont plus ou moins fins, tantôt argi- leux, tantôt ferrugineux de couleur grise ou sang de bœuf, et contiennent parfois des restes peu dis- tincts de fossiles d’estuaire. Cette zone dont nous avons reconnu la présence à l’intérieur, par exemple à Espadeiro, au Sud de Val-de-Morellos, à Sobreda, et sur d’autres points, est bien caractérisée dans les falaises mari- times entre les points précités, et réapparaît à Adiça, mais avec un aspect un peu différent. 30 Nous avons reconnu des affleurements analogues au Nord du Tage, par exemple à Alhandra, mais nous ne pouvons pas encore nous prononcer définitivement sur l’âge de ces sables. Leur posi- tion nous fait supposer que dans cette partie de la Péninsule ils représentent une phase de transition du Tortonien au Pliocène, équivalant peut être au Pontien ou au Messinien. Au Sud de la mine d’or, sur une longueur d’environ 3 kilomètres, on continue à voir ça et là les dépôts de la partie la plus élevée de l’assise VII” avec grands Ostrea crassissima (dont quelques- uns atteignent une longueur de 50 centimètres), et l’une ou l’autre des couches sous-jacentes. Les sables des dunes prédominent, car c’est la partie de la côte où ils atteignent leur maxi- mum d'altitude. A partir du dernier affleurement tertiaire, ils suivent vers le Sud jusqu’à l’étang d’Al- bufeira et de là jusqu’au Val-Grande, sur une extension de 3 kilomètres, sur laquelle il n’y a qu’un seul affleurement de Miocène (assise VII?) avec les grands Pinna et Pecten scabrellus. L’étang occupe la partie inférieure de la vallée d’Apostiça et, de même que d’autres étangs de notre côte maritime, doit son existence à ce que les sables littoraux forment un barrage que l’on doit ouvrir périodiquement pour permettre l'écoulement des eaux. Pour complèter l’esquisse de l’escarpement maritime où se montrent les strates du Miocène ma- rin, il nous reste à parler de la bande de plus de 4 kilomètres de longueur qui se trouve au Sud de l'étang d’Albufeira, entre l'embouchure du ruisseau d’Alfarim et Foz da Fonte, vers le cap d’Espichel. Il est important de remarquer que, dans cette partie du littoral, les strates miocéniques sont relevées vers le Sud au lieu de plonger dans cette même direction, ce qui provient du redressement du Jurassique formant la Serra d’Arrabida. Par conséquent à partir de Foz da Fonte en allant vers le Nord, on voit le Crétacique recou- vert par les couches de grès calcarifère de la division IT avec quelques variations de facies; elle cor- respond aux areolas de l’Avenue Estephania avec le Pecten pseudo-Pandorae qui y est abondant et avec les Turritelles et autres fossiles spathiques qui les caractérisent. Elles passent à la division II dans laquelle on a recueilli un exemplaire de Aturia autri, comme ce fut aussi le cas dans le Banco Real de Porto Brandäo. Au-dessus de cette dernière succèdent les argiles de Forno do Tijolo avec Pereiraia Gervaisi, Turritella terebralis et Pecten Josslingi, et les grès à Ostrea crassissima de l’assise IV?. La division V est représentée par les calcaires à Pecten scabrellus var. scabriusculus, P. Kocki (connu au Nord du Tage, mais de taille très réduite) et l’huître précitée, et la division VI l’est principalement par les grès à Pecten Besseri ou planosulcatus analogues à ceux que nous voyons dans la même division à la base de la falaise de Mutella; on y trouve aussi P. revolutus. En dernier lieu, la division VII est représentée comme nous venons de le voir, entre l'étang d’Albufeira et Val-Grande, où elle contient de grands Pinna et Pecten scabrellus. Elle relie la série de strates de Foz da Fonte, Penedo, Bicas et Alfarim, inclinées vers le Nord, à la série Adiça, Rego et Costa de Caparica, dont l’inclinaison est opposée. Nous reconnaissons que cette série présente quelques lacunes, principalement dans les assises supérieures, mais elles proviennent du recouvrement par les sables de quelques parties de la falaise. Par contre, le Burdigalien inférieur (division [) n’est pas représenté à la base de la série, ce qui n’est pas surprenant, puisque nous avons déjà vu un fait analogue au N. N. O0. de la Torre de S. Juliäo (rive Nord du Tage) où le Crétacique est immédiatement recouvert par les roches du Burdigalien. moyen. Dans ces deux régions, la division I apparait pourtant à 10 et 5 kilomètres à l'Est des points où la lacune se constate; c’est-à-dire au N.E. de Santa Anna, dans la route de Cezimbra, et dans la rive droite du Tage à Terrugem au N.E. de Paço d’Arcos. Les falaises de Foz da Fonte, Penedo et Bicas sont peu accessibles et sont coupées par des dis- locations et la bande étroite de sable qui les sépare de l'Océan est très obstruée par les éboulements. Avant de finir cette partie, nous jugeons utile de donner les conclusions auxquelles est arrivé le Dr. Bleicher ! en terminant l’examen de la collection des roches du Tertiaire marin du Nord et du 1 Op. cit, p. 281 du t. x des Communicagôes. 31 Sud du Tage qui lui avait été envoyée en 1897 pour les étudier aux points de vue lithologique, mi- croscopique et chimique: «Les échantillons du Miocène inférieur et moyen sont tous nettement marins, et appartiennent à des formations littorales, plutôt que de mer profonde. Les éléments détritiques, sable quartzeux, fin, surtout, y jouent avec l'argile, un rôle important, mais qui varie suivant les échantillons; la propor- tion dans laquelle ils se trouvent mêlés avec le calcaire d’origine organique, test de coquilles, fora- minifères, échinides, etc., est des plus variables. Dans certains échantillons, la proportion des élé- ments minéraux est minime, et ils sont presque entièrement formés de coquilles, ressemblant au cal- caire grossier du Miocène du midi de la France, dans d’autres, la vase sableuse l'emporte au point que le sédiment mérite d’être qualifié de vaseux. La richesse en débris organiques a dû être, en gé- néral, très grande dans ces mers très agitées, et dans lesquelles les algues calcaires du type Litho- thamnium ne paraissent pas avoir pu former de colonies bien florissantes, comme sur certains points du littoral algérien, dans les fonds miocènes.» Se rapportant ensuite plus spécialement aux échantillons appartenant à la moitié supérieure de la série, il ajoute: «Mêmes remarques à faire au sujet de l’alternance des vases avec les calcaires marneux co- quillers, tous sédiments marins, très riches en débris animaux et qui nous paraissent si identiques avec ceux de la série précédente, qu’ils nous semblent à première vue synchroniques. «Les foraminifères du type Amphistegina, les Lithothamnium en débris, y sont aussi repré- sentés.» 32 RÉGION DE L'ARRABIDA ET DU SADO De Azeitäo à Setubal Examinons maintenant les dépôts cénozoïques qui se trouvent sur les flancs des montagnes de l’Arrabida, de S. Luiz et de Palmella. La formation de ces montagnes a eu, sur les strates tertiaires, une action analogue à celle qu’elle a exercée à Foz da Fonte, mais beaucoup plus énergique, car ces strates plongent vers le Nord et le N.E. sous un angle de 20 à 30°. En allant des falaises de l'Océan vers l'Est, on rencontre quelques lambeaux du Burdigalien ou de l’Helvétien pointant au milieu du recouvrement pliocénique ou récent. Un de ces affleurements commence à la ligne des côtes (Seixalinho), d’autres se trouvent au Sud des villages de Meco et d’Alfarim. { Ce n’est pourtant qu'à partir de Matta do Rei (Caixas) qu'apparaissent les divisions I et II qui s'étendent vers le E.N.E. presque sans solution de continuité au pied de collines formées par le conglomérat oligocénique; ils affleurent aussi à travers les dépôts plus modernes dans les ravins qui se dirigent vers l’étang d’Albufeira et la vallée d’Apostiça. A Santo Antonio de Macçä et surtout à partir du flanc droit du ruisseau de Coïina, le versant septentrional de l’Arrabida présente une zone de roches rougeâtres, atteignant l'altitude de 160 à 200 mètres, formée par les conglomérats oligocènes et sur un plan inférieur se trouvent les deux divi- sions précitées du Miocène marin, s'étendant parallèlement à la route royale qui conduit de Villa Nogueira d’Azeitäo à Portella das Necessidades. Depuis ce point, le Tertiaire marin est sur un plan plus élevé que le conglomérat, et suit la même direction par Camarate, Senhora das Brotas, Serra de S. Francisco, Fonte do Sol, Cruzeiro, Bacellos, Anjo et Serra do Louro, jusqu’au versant occidental de la colline de Palmella. L’altitude maxima est de 259 mètres à Serra de S. Francisco; c’est l'altitude la plus haute que le Miocène atteint dans la péninsule de Setubal et c’est probablement l’altitude maxima du Miocène marin portu- gais, car sur le versant de Lisbonne, la cote plus haute, Alto da Boa Vista au S.E. de Ponte de Friel- las, n’atteint que 162 mètres et en Algarve, on ne connait pas d’affleurement supérieur à 114 mètres. La plus grande largeur de cette zone tertiaire est d'environ 3 kilomètres entre Villa Nogueira d’Azeitäo et les hauteurs de Picheleiro, et son extension est de près de 25 kilomètres. Elle comprend des terrains accidentés, très fertiles et bien pourvus d’eau. Les profils exécutés en différents points montrent qu'à l'Ouest de Villa Nogueira, les dépôts marins n’appartiennent qu'aux divisions I et Il, les plus anciennes étant toujours au maximum d’alti- tude et plongeant vers le Nord sous un angle de 20 à 30°. Ils sont superposés aux conglomérats oli- gocènes qui eux mêmes s'appuient sur le Crétacique. 4 La distribution géographique des affleurements mentionnés dans ce chapitre est faite d’après les feuilles 27 et 28 de la carte chorographique à l'échelle de 1:100.000, coloriées géologiquement par Carlos Ribeiro, du temps de l’ancienne Commission géologique. 39 Par contre à mesure que l’on s’éloigne de Portella en direction du N.E., vers Quinta do Anjo, nous reconnaissons successivement les divisions III et suivantes, jusqu'aux termes supérieurs de la série. Revenant à Azeitäo et prenant la route qui conduit de Portella das Necessidades à Setubal par Brancanes, entre les montagnes de S. Luiz et de l’Arrabida, nous voyons réapparaître le conglomérat oligocène à droite et à gauche, dans une bande dont la largeur ne dépasse pas 500 mètres, tandis que la longueur atteint près de 5 kilomètres. Sur le versant mériodional de la montagne de S. Luiz, ces conglomérats sont surmontés par les couches du Tertiaire marin que nous verrons depuis Rego d’Agua, d'où elles se prolongent par Penna, Rotura, Quinta dos Bonecos et Brancanes. De ce point le Tertiaire fait une courbe brusque vers le Sud, en s'appuyant contre la colline jurassique de Viso, à l'Ouest de la ville de Setubal. A 1500 mètres au S.S.0. de la ville, au fort d’Albarquel, se trouve un lambeau de Tertiaire marin et d'Oligocène, fortement disloqués; ce dernier qui s'étend jusque vers Ajuda, a une longueur de près d’un kilomètre. Enfin le Tortonien forme deux affleurements étroits, rapprochés l’un de l’autre, à Portinho d’Arrabida, au pied de la falaise, sur une longueur totale de près de 3 kilomètres. Dans l’affleurement de la montagne de S. Luiz, les couches les plus inférieures du Burdiga- lien, divisions I et II, s’observent par exemple entre Rotura et Nena et les couches supérieures de l'Helvétien à Rego d'Agua, à mi hauteur de la montagne et plus à l'Est de celle-ci, à Quinta dos Bo- necos, Brancanes, etc. ; Les dislocations ont été violentes, les strates se relevant de 60 à 70° entre les montagnes d’Arrabida et de S. Luiz, comme on peut le voir dans le profil II de Mr. Choffat dans son Aperçu de la Géologie du Portugal, déjà cité. Dans la région de l’Arrabida, la faune miocénique ne se montre pas aussi bien représentée qu'à Lisbonne et sur la rive gauche du Tage, et les fossiles sont en général privés de leur test. En outre, plusieurs formes caractéristiques ou fréquentes, à Lisbonne, n'apparaissent pas dans la dite ré- gion, où y sont fort rares. Nous citerons comme exemple Pereiraia Gervaisi dont les moules sont très abondants sur les deux rives du Tage, tandis que nos collections n’en contiennent qu’un exemplaire en mauvais état provenant de Rego d’'Agua. A ce sujet nous remarquerons que c’est à Mr. Delgado que sont dues les premières recher- ches sur les fossiles d’Azeitäo. Nous avons grandement utilisé ses listes inédites sur la faune tertiaire des deux rives du Tage, qui dâtent de l’ancienne Commission géologique. Elles contiennent aussi près de 50 espèces et variétés de mollusques à l’état de moules, provenant d’Azeitäo et appartenant à l’assise de Venus Ribeiroi (Burdigalien inférieur). La roche de la contrée est en général d’une monotonie desespérante, c’est un grès calcareo- siliceux ou marno-calcaire, très dur, de grain mi-fin, de coloration peu accentuée. Ce n’est que dans les marnes à Venus Ribeiroi, que l’on observe un facies plus ou moins analogue à celui des mêmes couches à Lisbonne et dans ses environs. L'étude de la région d’Arrabida est par conséquent assez embarassante, surtout si l’on con- sidère les profondes dislocations qu’elle a subie. Palmella Par suite des dislocations précitées, la colline de Palmella s'élève abruptement au N.E. du massif principal de la chaine de l’Arrabida, au dessus du terrain pliocène qui l'entoure de trois cô- tés; son altitude maxima est de 240 mètres. On peut la considérer comme le contrefort le plus orien- tal de Ja chaîne. Dans une coupe menée de l'Est à l'Ouest, à partir de Quinta d’Ares, près de la nouvelle route 6) qui relie Setubal à la station de Palmella, nous avons constaté la présence en ordre ascendant des strates des divisions supérieures, représentées principalement par des roches plus ou moins résis- tantes de grès siliceux et de grès calcaires, de grain plus ou moins grossier, de couleur jaune ocre intense, avec des taches ferrugineuses, ou de couleur plus claire, ou blanchätre, avec quelques lits marneux ou argileux à la base. Toutes ces roches sont peu fossilifères, si on les compare à celles de Lisbonne, néanmoins on y trouve fréquemment des représentants des genres Ostrea et Pecten, les plus caractéristiques des différentes assises, tandis que les Gastéropodes n’y figurent pas dans la même proportion; dans les couches du sommet de la colline, nous avons récolté quelques moules appartenant aux genres Conus, Ancillaria, Buccinum, Pyrula, Xenephora, Natica, etc. Il ne nous a été possible de récolter que quelques rares exemplaires, en très mauvais état, de Cardita Jouanneti, généralement si abondante, par exemple à Rego, à Adiça et que l’on trouve aussi aux environs de Lisbonne et à Mutella. Pour ce qui concerne les Échinides, on a recueilli dans l’assise VIL° quelques rares exemplai- res de Psammechinus dubius Ag. Sur une extension d’un kilomètre que présente cette coupe, sur laquelle les strates s’inclinent vers le N.N.0. sous des angles de 10 à 15°, et plus, on trouve les équivalents des assises helvétiennes de Xabregas et de Grillos, et en continuant la série ascendante, jusqu'à l’assise (VIL’) de Cabo Ruivo. Une autre coupe a été faite au pied sud de la colline jusqu'à la hauteur du château, à partir d'un affleurement jurassique. Les strates ont une épaisseur de près de 400 mètres et nous montrent plus de diversité que dans la première coupe, car elle contient presque tout l'Helvétien inférieur à partir du toit de l’assise V?, et tout le reste de la série, jusqu’au Tortonien inclusivement. Ici l’inclinaison des couches est plus forte, quoiqu’elles plongent aussi vers le N.N. 0. D’après la carte de Carlos Ribeiro, les couches miocènes s'étendent vers le Nord jusqu'aux environs de Carrascaes, où elles disparaïîtraient sous le Pliocène, et du côté de l'Ouest, la colline de Palmella est séparée de celle de Louro (de même composition) par une faille mise à profit pour le passage de la route qui conduit de Setubal à Barreiro. Vers le Sud, la colline est limitée par la plaine de Palmella, de près de 4 kilomètres de lon- gueur sur 1{/a de largeur, dont le sol, formé par le Pliocène et le Quaternaire, est d'une grande fer- tilité et jouit d’une grande fraicheur; il forme un paysage riant, s'étendant à travers les champs de Bomfim et la ville de Setubal jusqu’au bord du Sado. DE PALMA À ALCACER DO SAL ET FERREIRA DO ALEMTEJO Dans la première partie de ce chapitre nous avons donné quelques indications sommaires sur les affleurements tertiaires situés sur les deux flancs de la chaîne de l’Arrabida; nous passe- rons maintenant aux affleurements situés dans le bassin du Sado, en nous dirigeant du Nord-Ouest vers le Sud et le Sud-Est. Le Sado prend naissance dans la montagne paléozoïque de S. Martinho, dans le Bas-Alemtejo, mais, sauf à son origine, son lit est presque entièrement creusé dans les terrains Néogènes anciens et récents, ces derniers prédominant à en juger par la carte géologique. C’est principalement sur sa rive droite ou dans ses affluants qui l’on peut observer des afflen- rements de Miocène marin, les plus importants étant épars dans une aire considérable. Ce sont ceux de Palma, de la serra dos Clerigos jusqu'au voisinage d’Alberge et de Moitinha, celui d’Alberge à Val-de-Reis et ceux d’Alcacer do Sal à Varzea da Ordem. L’affleurement le plus septentrional serait celui de Lavre, au N.E. de Vendas Novas, qui appar- tient encore au bassin du Tage; ses fossiles le font rapporter à l'Helvétien ou au Tortonien. 39 Deux autres se trouvent beaucoup plus au Sud sur le versant méridional du val de Marateca, au Nord de Palma. Le petit affleurement de Montalvo est indiqué à environ 10 kilomètres au Sud de Palma, sur la rive gauche du Sado, ce qui est aussi le cas pour les affleurements de Valverde, Maceira et au- tres, situés au Nord de Val-de-Guizo. Dans la région moyenne du bassin du Sado à environ 40 kilomètres à E.S.E. d’Alcacer do Sal, le Miocène marin se montre aussi sur différents points dans les environs d’Odivellas, comarca de Ferreira do Alemtejo, et est aussi indiqué à Alvallade, à 28 kilomètres au S.0. de Ferreira et à 22 kilomètres d’Aljustrel. On trouve quelques petits affleurements de Tertiaire marin en dehors du bassin du Sado, sur le littoral, auprès de l'étang de Melides à 32 kilomètres au Sud-Ouest d’Alcacer do Sal, et aussi beau- coup plus au Sud, près d'Aljezur. Ces derniers appartiennent déjà à l’Algarve. Après cette énumération sommaire, nous mentionnerons les données que nous avons extraites des collections de fossiles faites lors de l’ancienne Commission géologique, ainsi que celles qui nous ont été fournies par MM. Delgado et Choffat sur plusieurs affleurements de la région. C’est sur les deux rives du cours moyen de la rivière de S. Martinho, qui se déverse dans le Sado en face de Montalvo dans la «Bôca de Palma», que se trouve le groupe d’affleurements le plus considérable, que nous dénommerons Palma — Serra de Palma et Serrinha;! il est constitué par un dépôt de calcaire, de grès et de marnes. Une coupe faite par Mr. Choffat dans la carrière de Covües (1400 mètres à S.E. de la Quinta de Palma), montre ces roches fortement relevés, avec une puissance approximative de douze mètres. Nous y reconnaissons l’existence de l’Helvétien supérieur, assises VI? et VI‘, prouvée par des fossiles que l’on rencontre à Lisbonne et à serra de S. Luiz. Les Pecten de diverses espèces y sont abondants, et le calcaire jaune, très dur, de 2 à 3 mètres d'épaisseur, que l’on observe au milieu de la coupe, est exploité comme celui de Marvilla. Il y a aussi un banc d'argile gris cendre, visible sur une épaisseur de 4 mètre et qui doit correspondre à an des bancs intercalés dans les grès de Grillos (VI?), par exemple à Mutella. La surface du sol présente de nombreuses huîtres de grande taille, roulées et brisées. Un exemplaire que. j'ai sous les yeux doit appartenir à Ostrea lamellosa où 0. crassicostata. Dans une autre carrière, à 2 kilomètres au Nord de la Quinta de Palma se trouvent aussi les couches de Marvilla, représentées également par une grande quantité de Pectinidés, tels que Pecten Tournali, grande et petite variété, P. fraterculus très abondant, P. Josslingi var. laevis, P. aff. pau- lensis, P. multistriatus, Tellina planata, T. lacunosa, Conus Sp. ind., Protoma mutabilis et d’autres formes de l’assise VIS. Dans la vallée, à E.N.E. de Palma, à Fangarrifäo, à Torrejäo et au pied de la montagne dé- vonique de Serrinha se trouve une assise de grès blancs à Ostrea crassissima. Il est probable que ces roches appartiennent aux assises V' et V° et nous devons en dire de même par rapport aux grès et aux calcaires blancs, avec rares moules de fossiles, qui se rencontrent au S.S.0. de Casal da Volta entre les montagnes dévoniques de Serrinha e de Palma. Ces roches marines sont séparées des schistes paléozoïques par des conglomérats tertiaires, formant des bandes plus ou moins larges, tandis que les sables pliocènes entourent le tout et le re- couvrent en partie. La plus grande extension de Tertiaire marin dans les affleurements de Palma à Serrinha n’alteint pas 10 kilomètres. 1 Mr. Choffat a fait remarquer que dans la carte géoloyique, ies affleurements de Tertiaire des environs de Palma, intercalés entre le Paléozoïque et le Miocène marin, sont des conglomérats qui devraient porter la couleur jaune foncé de l’Oligocène, comme c’est le cas dans l’Arrabida. 36 Nous n'avons pas de fossiles provenant de Ja longue bande de Tertiaire marin qui s’étend du Nord au Sud depuis Gorgolim de Cima et Serra dos Clerigos jusque près de Alberge et du signal géodésique de Moilinha, c’est-à-dire à l'Est du groupe précédant; par sa position nous supposons qu'il appartient au moins en partie à l'Helvétien supérieur de Palma. Cet affleurement n’a pas 200 mètres dans ses points les plus étroits, mais il aurait 1700 mètres de l'Est à l'Ouest à son extrémité mériodionale entre Alberge et Moitinha, à en juger par la carte géologique. D’après la même carte il y aurait à un niveau inférieur à l’affleurement miocène, du côté de l'Ouest, beaucoup d’affleurements de conglomérat. La plus grande aititude du Tertiaire marin sur la montagne dos Clerigos est de 100 mètres; à son extrémité méridonale il n'aurait que 64 mètres. Immédiatement au Sud du précédent se trouvent les affleurements de Val-de-Reis à Alberge. Le premier point présente une banc calcaire à fossiles spathiques qui, à Lisbonne, appartient au Tor- tonien supérieur. Il contient les espèces suivantes: Ancillaria glandiformis (abondant), Murex trun- culus (grand exemplaire), Protoma mutabilis, Pleurotoma Jouanneti, Naltica catena, Pectunculus bima- culatus, Arca turonensis, Pecten Tournali, P. multistriatus, Ostrea lamellosa, O0. crassissima, Anomia costata. = A S. Lourenço on trouve l'Ostrea crassissima très roulé, du toit du Tortonien, et à Alberge on a recueilli le grand Pecten Tournali analogue à ceux des dépôts de Val-de-Reis. A environ à kilomètres au Sud de cette dernière localité se trouvent les affleurements d’AI- cacer do Sal et de Foz et à 3 kilometres à l'Est d’Alcacer, l’affleurement de Varzea da Ordem. On voit par une Coupe que nous croyons avoir été faite du baut en bas à environ 150 mètres à l’Ouest de l’église d’Alcacer, qu'il y a au dessous d’une certaine épaisseur de strates peu fossilifé- res dont nous ne pouvons pas préciser rigoureusement le niveau, mais que nous supposons être du toit de l’assise VIl”, diverses couches de sable fin argileux (areola) et de molasse dure, avec beau- coup de moules et d’impressions de P. scabrellus var. macrotis, analogues à ceux qui caractérisent la partie moyenne et inférieure de cette assise par exemple à Foz do Rego, accompagnés de petits Ostrea digitata et Anomia costata; à la base on trouve des fragments 4’ Amphiope. Au lieu dit Foz, à l'Est d’Alcacer, dans la route de Santa Suzanna, se trouve une épaisseur de 7 à 8 mètres de grès calcaires et de marnes, avec de rares fossiles peu distincts, ayant un peu au dessus du milieu de la hauteur une couche avec de grands Ostrea crassissima. À 4 kilomètres à l'Est d’Alcacer do Sal, dans la tranchée de la nouvelle route, on observe de bas en haut du calcaire arénacé dont la puissance ne doit pas être inférieure à 15 mètres, sur- monté par un grès blanc, grossier, peu cohérant, de 3 mètres d'épaisseur et une assise de sable mi- fin, de 0,80. Ce complexe de près de 20 mètres d'épaisseur, d'origine limnique, est couvert par un banc mince de grès argileux, dur, de couleur jaune, à petite taches noirâtres, contenant quelques moules et impressions de petits Pecten multistriatus, Ostrea digitata et Balanus. Au dessus on voit une cou- che de 4%,50 d'épaisseur formée de grès fins, argileux, verdätres avec les mêmes fossiles, Ostrea di- gitata étant abondante à la base tandis que le sommet présente de nombreux échantillons d'huitres très épaisses analogues à celles de Val-de-Reis. Ce complexe est surmonté par des grès rouges ct des grès blancs grossiers et en partie aussi par des sables fins qui n’appartiennent probablement pas au groupe de strates marines sur lesquelles ils reposent. Au Nord de Val-do-Guizo, à Maceira, on rencontre aussi les grandes huitres. Malgré l'insuffisance des données, par rapport à différents points, cette brève notice permet de tirer les conclusions suivantes: L’Helvétien supérieur est représenté dans les environs de Palma par des strates analogues à celles de Marvilla, et au N.E., E.S.E. et à l'E. on rencontre des strates appartenant à l’Helvétien in- férieur et supérieur. Les affleurements de Val-de-Reis et entre S. Lourenco et Alberge doivent être rangés par- tiellement dans le Tortonien supérieur (VII”) de même que ceux d’Alcacer do Sal, de Foz, de Var- zea da Ordem et de Maceira. Quant à Alcacer, nous devons observer que les anciennes collections contiennent divers fossi- les portant la simple mention «Alcacer do Sal», sans que le point de provenance soit exactement pré- cisé. Ce sont des formes analogues à celles de l’Helvétien, parmi lesquelles nous reconnaissons de pe- tits fragments d’Amphiope, genre d'Échinide qu'il ne nous à pas été donné de rencontrer dans le Tor- tonien, tandis que Amphiope palpebrata Pomel se trouve à Marvilla. Il est par conséquent à peu près hors de doute que l’Helvétien supérieur se trouve représenté à Alcacer ou dans ses environs immé- diats, et la présence du Tortonien est demontré par P. scabrellus var. macrolis dans la coupe près de de l’église, les fragments d’Amphiope récoltés à la base rapprochant celle-ci du niveau où on a ré- colté les fossiles qui portent simplement l'étiquette «Alcacer do Sal. À 40 kilomètres au S.E. d’Alcacer, se trouve un affleurement de terrains tertiaires entouré par les porphyrites et diorites du Bas-Alemtejo. En 1894 Mr. Delgado y a reconnu du Miocène ma- rin sur la côte de Esbarrondadoiro, 3500 mètres à l'Ouest d’Odivellas. En gravissant depuis le fond de la vallée d'Odivellas on rencontre la diorite plus ou moins dé- composée sur une épaisseur de 6 à 8 mètres, puis un lit de marne rouge, très dure, à cassure con- choïdale identique à celle que nous avons souvent remarqué dans l'Oligocène de Nova Cintra, Palma de Cima et autres localités des environs de Lisbonne et à Picheleiro prés d’Azeitao. Ce lit sert de base à une couche de marne et de grès de même couleur, plus ou moins foncée. Le dépôt miocène qui lui succède est un complexe de strates de grès très grossier et de stra- tes d’argile avec empreintes de végétaux contenant un banc à ciment marno-siliceux dans leqnel abon- dent les moules de mollusques, principalement les Pélécipodes dont quelques-uns sont remarquables par leurs dimensions. Tels sont: Glycymeris Faujasi, Tellina lacunosa et Cytherea pedemontana, cette dernière- atteignant 15 !/ centimètres de diamètre antéro-postérieur. C’est le plus grand exemplaire de ce genre qui soit venu à notre connaissance. Les principales espèces de cette faunule sont: Buccinum conglobatissimum, Turritella subarchi- medis, T. Delgadoi, Solen siliquarius var. lusitanensis, Solenocurtos Basteroti, S. coarctatus, Glycymerts Faujasi, Lutraria oblonga, Tellina planata var. lamellosa (exemplaires énormes), Tellina (Arcopagia) ventricosa Var. triangula, Tapes vetula, Venus gigas. V. multilamella, Cytherea pedemontana, C. erycina, Cardium hians, Arca helvetica, Pecten Sp. et Anomia costata. A première vue on remarque que cette faunule est composée d'espèces typiques du Tortonien de Cacella et de Lisbonne. Le lit à végétaux fossiles est à 1",50 au dessous du lit marin. On observe encore 1 à 5 mètres de sable fin micacé (areolas) avec des moules de Turritella subarchimedis et au milieu de ce sable on voit un lit d'argile avec des valves séparées d'huitres du groupe d’'Ostrea lamellosa. Le toit est formé par un dépôt de grès rouge sombre dont le grain est d’abord de taille or- dinaire, puis contenant de gros débris de quartzites. Ce grês n’a pas moins de 10 mètres d'épaisseur; il sert de fondement au signal géodésique d'Esbarrondadoiro. Sur la nouvelle route de Ferreira à Torräo, à 1900 mètres à O.N.0. du signal de Gravitosa, se trouve la répétition du complexe précédent, maïs il affecte un autre facies. Les couches à gros moules de mollusques et à végétaux n'apparaissent pas, mais on voit les petits moules dans les sa- bies fins recouverts par le grès rouge formant le toit du complexe précédemment décrit. Au N.0. du «Monte das Caneiras Grandes», situé à 2500 mètres au S. 0. d’Odivellas, Mr. Del- gado a observé une marne gris foncé reposant directement sur les diorites; cette marne, qui doit correspondre à la couche argileuse d’Esbarrondadoiro, contient de grands exemplaires d’Ostrea la- mellosa et d’'O. crassissima et est recouverte par des grès grossiers de couleur rouge. Ces huitres se rencontrent sur différents points de la région et fournissent des points de refé- rence importants, comme Je fait remarquer Mr. Delgado. La faune que nous venons d'étudier montre que l’aire tertiaire limitée par les porphyrites et 38 diorites de Ferreira appartient au Tortonien VII”, en séparant toutefois les dépôts supérieurs d’ori- gine plus moderne, dont la classification ne rentre pas dans le cadre de cette esquisse ainsi que nous l'avons déjà dit. Les affleurements de la région de Ferreira do Alemtejo sont ceux du bassin du Sado qui se trouvent les plus éloignés de la côte maritime actuelle, la distance maxima à vol d'oiseau étant de 65 kilomètres. Le lambeau de Lavre signalé plus haut appartient au bassin du Tage. Il est à 75 kilomètres de la côte, et les petits dépôts à Ostrea crassissima et O. gingensis de la rive droite de ce fleuve com- pris dans le Miocène Jacustre des environs d’Azambuja et à Mattäo, sont respectivement à 47 et 41 kilomètres de l’Océan. Au S.E. d’Alvalade, vers la jonction de la rivière de Campilhas et du Sado, à 40 kilomètres de la région de Ferreira, le Miocène est représenté par un dépôt d’Ostrea crassissima, ce qui est aussi le cas au N.E. du signal géodésique d’Atalaya 2?, à l'E. N.E. d’Alvalade. Nous avons déjà parlé de la présence du Tortonien dans le littoral, à une faible distance de l’église de Melides. Il consiste en un grès et des sables clairs, contenant beaucoup de fossiles en très mauvais état de conservation. Les exemplaires de Cardita Jouanneti et de Pecten scabrellus var. macrotis sont fréquents; on y voit aussi des exemplaires de grandes Ostrea crassissima et de Balanus. Quant aux autres lambeaux du littoral, situés beaucoup plus au Sud, près d’Aljezur, nous ne les connaissons que par quelques empreintes de fossiles dans un grès calcaire et par queiques au- tres données qui nous font supposer que l’on peut les attribuer à l'Helvétien supérieur ou au Tortonien. ALGARVE Les strates du Néogène ancien et récent occupent presque tout le littoral de l’Algarve, de l'Ouest à l'Est, en contact avec le grand affleurement de roches secondaires connu sous le nom de Barrocal, intercalé entre le littoral et la région montagneuse, la plus vaste des trois, et constituée pres- que uniquement par des schistes de l’âge carbonique. Ajoutons que des lambeaux de Tertiaire existent aussi dans le Barrocal. Les roches éruptives ne forment qu'une bien faible partie du sol de cette province, car elles ne sont représentées que par l'important massif de Monchique, dont le sommet atteint l'altitude de 902 mètres, formé par la foyaïte, et par un certain nombre de filons et de masses relativement pe- tites, ophite, teschenite et basalte, se trouvant principalement à la limite entre le Barrocal et la ré- gion montagneuse. Les preuves des phénomènes tectoniques, anciens et modernes, sont assez fréquentes, sans compter les nombreuses fentes plus ou moins parallèles à la côte, qui s’observent à l'extrémité occi- dentale, et qui ont parfois causé des affaissements considérables. Ces accidents tectoniques compli- quent, d’après Mr. Choffat, l’étude de la région, et l’on ne doit par s’imaginer que les strates qui forment le sol se succèdent comme les tuiles d’un toit, car elles sont disloquées par les voûtes des failles et présentent en outre de curieux effets de transgressivité. ! On peut dire d’une façon générale que les principaux groupes d’affleurements du Miocène marin de la région littorale ou de son voisinage immédiat, sont ceux des environs de Lagos jusqu’au- près d’Albufeira, et de ce point jusque près de Quarteira, ceux du N.N.E. de Faro, ceux de l'Est de Olhäo et de Tavira et celui de Cacella. Un coup d'œil sur la dernière édition de la Carte géologique donne une idée de la distribu- tion du Miocène marin en Algarve, mais sa superficie serait beaucoup plus grande sans des recou- vrements étendus, formés par des sables pliocènes, quaternaires et récents qui, sur plusieurs points, ne permettent de reconnaitre le Miocène que dans les falaises de l'Océan et sur les versants des collines. Le Miocène marin repose en règle générale sur le Crétacique ou sur le Jurassique, et est formé soit par de lä molasse plus ou moins consistante dont les fossiles sont à l’état de moules ou munis de leur test, soit par des sables fins, micacés, jaunes ou gris, plus ou moins argileux. En plus de cette molasse et de ces sables fossilifères, il y a d’autres dépôts, sans fossiles, qui sont probablement du même âge, mais dans lesquels la décalcification lente par les infiltrations a peu à peu fait disparaitre les fossiles, à moins qu'il n’y en ait Jamais eu. En tous cas il sera tou- jours très difficile de faire la distinction entre ces sables et d’autres, plus récents, tertiaires ou qua- ternaires, qui se trouvent en partie contigus, distinction qui devra être faite lorsqu'on passera à l'étude détaillée du groupe cénozoïque de l’Algarve. (Op. cit., p. 228.) 1 Voir Recherches sur les terrains secondaires au Sud du Sado, par P. Choffat in Communicagües, €. 1, p. 223-2928. Lisbonne, 1883-1887. 40 Laissant de côté les trois petits affleurements isolés de molasse calcaire du N.E. de Sagres, de Ponta do Zavial et de Ponta do Burgau, l’affleurement le plus occidental présentant une certaine étendue s’observe depuis la colline «das Môs» par la Ponta da Piedade jusqu’à Lagos. On rencontre ensuite ceux du Val-da-Lama, ao Nord de l’ancien passage de la rivière d’Alvôr, de S. Joäo das Do- nas, du Facho et de Villa Nova de Portimäo. A l'Est de l'estuaire de la rivière de Silves, nous voyons les affleurements de Ferragudo, con- tinuant par la ligne de côte jusqu’au cap Carvoeiro, et de ce dernier point jusqu’auprès d’Armaçäo de Pera, sur une extension de 7 kilomètres. En dehors de cette ligne de côte, et à une distance plus ou moins grande, on voit les lambeaux d'Estombar, de Lagôa, d’Alcantarilha, de Pera, et plus à l’in- térieur ceux de Villa Fria, d'Alfarrobeira, de Monte Ruivo et de Chaminé à l'Ouest et au Sud de S. Bar- tholomeu de Messines. L’affleurement d’Alfarrobeira est celui d’où l'on connaît la plus haute altitude de la roche miocène de lAlgarve; elle n’est pourtant que de 114 mètres. Le Miocène apparait de nouveau sur le littoral, à peu de distance à l'Ouest du bourg d’Albu- feira, entre Sesmarias et Balieira, mais l’affleurement est de suite interrompu vers l'Est par un lam- beau de Mésozoique sur lequel cette localité repose en partie, puis le Miocène forme de nouveau les falaises sur une étendue de près de 10 kilomètres jusqu'auprès de l'embouchure de la rivière de Quarteira. Il affleure de nouveau à 10 kilomètres plus à l'Est, au lieu dit S. Lourenço. En continuant vers l'Est, nous voyons le Miocène dans la partie orientale de la province, à Bella Coral et ses environs au N.E. de Faro; à environ 2 kilomètres d Olh3o, sur la route de Tavira, au pont de Marim, à Moncarapacho, au Nord de l’affleurement crétacique de Fuseta, au Calhau, à l'Ouest de Luz et au Sud et à l'Est de cette localité, limitant un autre affleurement crétacique et constituant le sol sur une extension de 8 kilomètres et une largeur de 2 à 3, jusqu'aux environs de Tavira, réapparaissant enfin à Cacella, où il forme un affleurement important. L'examen des fossiles existant dans les collections du Service géologique montre que l'Helvé- tien et le Tortonien sont bien représentés en Algarve, le premier à l'Ouest et au centre et le Torto- nien à l'Est. Par leur excellente conservation et l’abondance des espèces et des individus, les fossiles de ce dernier étage offrent une représentation fort typique de notre Miocène marin. Les fossiles suivants ont élé recueillis dans l'Helvétien de Serro das Ms près de Lagos; ils sont tous à l’état de moules, sauf les ostracés: Conus Sharpeanus, Conus sp. ind., Oliva flammulata, Voluta sp. ind., Terebra cacellensis?, Buccinum Caronis, Strombus nodosus?, Murex sp. ind., Tudicla rusticula, Pyrula cingulata, Protoma mutabilis, Turritella terebralis, T. subarchimedis, T. Delgadoi, ” Turbo rugosus, Xenephora Deshayesi, Natica sp. ind., Glycymeris Faujasi, Pholadomya sp. Lutraria oblonga, Tellina lacunosa, Venerupis rupestris, Tapes vetula, Tapes sp. ind., Venus burdigalensis, Cythe- rea erycina, Cardium hians, C. discrepans, C. oblongum, C. multicostatum, Lucina miocenica, Cardita Jouanneti (fort rare), Pectunculus sp., Meleagrina phalaenacea, Pecten subarcuatus?, P. cristatocosta- tus, P. Tournali, P. latissimus, P. burdigalensis, P. scabrellus var. scabriusculus, P. scabrellus var. triangularis, P. (Flabellipecten) n. sp., Spondylus crassicosta, Ostrea lamellosa, Spondylus crassicosta, Anomia costata. La faune du Tortonien de Cacella comporte plus de 300 espèces et variétés de Gastéropodes et de Pélécypodes. On trouvera plus bas la liste d’un bon nombre de ces espèces, dont la détermination se rencon- tre soit dans les deux fascicules publiés en 1866-67, soit dans l’Explication des planches du fascicule présent, soit enfin dans diverses listes inédites ou imprimées, faites à différentes époques par le per- sonne! du Service géologique. Vu l'importance incontestable de cette riche faune, nous croyons utile d'en donner une liste compilée, en le faisant sous toutes réserves, car plusieurs des anciennes dé- terminations ont besoin d’une soigneuse revision. Les gisements les plus explorés sont à une faible distance de la mer, sur les bords du ruis- seau, plus bas que le pont de Cacella. Ils sont formés par des sables fins, micacés, jaunâtres et gris cendre, qui en ce point n’ont pas plus de 3 mètres d'épaisseur. 4 Le dépôt inférieur, qui est le plus foncé, contient de nombreux cailloux roulés; un deuxième lit de peu d'épaisseur se trouve vers le sommet. Les sables de Cacella reposent dans cet affleurement sur des grès et des marnes rouges, triasi- ques et infraliasiques, auxquels Mr. Choffat a donné la dénomination de grès de Silves. Ces grès jouent un grand rôle d’un bout à l’autre de la province, mais à Cacella leur affleurement est de di- mensions si exiguës qu'il n’a pas pu être indiqué dans la Carte géologique. La faune de cette localité est analogue à celle des dépôts de Braço de Prata, Cabo Ruivo, Foz do Rego et Adiça. Quelques espèces, comme par exemple: Voluta Lamberti, Halia (Priamus) Deshayesiana, Ceri- thium dertonense, C. ediculinum, sont spéciales à la région, et n’ont pas encore été rencontrées, que nous sachions, dans le bassin tertiaire du Tage. FOSSILES DE CACELLA Conus betulinoides Lam. Terebra fuseata Br. » cacellensis Costa. » acuminata Bors. » Berghausi Micht. » cacellensis Costa. » Mercati Br. » Cuneana Costa. » subraristriatus Costa. » avellana Lam. » algarbiorum Costa. Buccinum Caronis Brongn. » ventricosus Bronn. » Rosthorni Partsch. » tarbellianus Grat. » Grateloupi Hoern. » Sharpeanus Costa. » cacellense Costa. » Puschi Micht. » semistriatum Br. » Dujardini? Desh. » atlanticum? Mayer. » Eschewegi Costa. » Broteri Costa. » catenatus SOW. » algarbiorum Costa. » (Nassa) parvulum Sow. in Smith. ) [Nassa) inconspicuum Sow. in Smith. Oliva flammulata Lam. » prismaticum Br. Ancillaria glandiformis Lam. » turbinellus Br. » obsoleta Br. » coloratum Eichw. Cypraea amygdalum Br. » mutabile Lin. » fabagina Lam. » Dujardini Desh. (an B. mutabile Lin. var.) » pyrum Gmel. » gibbosulum Lin. » affinis Du]. » Cuneanum Costa. Ovula spelta Lam. D polygonum Br. Erato laevis Don. » turritum Bors. » Maugeriae? Gray. » conglobatissimum Costa. Marginella Stephaniae Costa. » substramineum? Grat. » miliacea Lam. » dubium Costa. Ringincula Sp. » maculosum Sow. (Nassa Andrei Bast.) Voluta Lamberti Sow. Mitra fusiformis Br. » scrobiculata Br. Columbella semicaudata Bon. » curia Bell. » Borsoni? Bell. » nassoides Bell. Dolium denticulatum Desh. Purpura exilis Partsch. » (Monoceros) Sp. Oniscia cithara Sow. Cassis saburon Lam. » crumena Lam. Cassidaria echinophora Lam. Strombus coronatus Defr. Chenopus pes pelecani Phil. Halia (Priamus) Deshayesiana Costa. Triton affine Desh. Ranella reticularis Desh. » marginata Brongn. Murex trunculus Lin. » aquitanicus Grat. » Sedgwicki Micht. » lingua-bovis Bast. » ventricosus Hoern. » Genei Bell. et Micht. » striaeformis Micht. » angulosus? Br. » Swainsoni? Micht. » erinaceus Lin. » vindobonensis Hoern. » bicaudatus Bors. » craticulatus Br. » brandaris Lam. Pyrula cingulata Bronn. » clava Bast. Tudicla rusticula Bast. Fusus intermedius Micht. » etruscus Pecchioli. » Schwartzi Hoern. » dubius Costa. Fasciolaria tarbelliana Grat. Turbinella Lynchi Bast. » crassicosta Micht. » Allioni Micht. Cancellaria Partschi? Hoern. » varicosa Br. » inermis Partsch. » contorta Bast. » Dufouri? Grat. » decussata Sow. in Smith. » cancellata Lin. D Barjonae Costa. » calcarata Br. » scrobiculata? Hoern. » spinifera Grat. » Westi Grat. » Michelini Bell. » imbricata Hoern. » cacellensis Costa. Pleurotoma cataphracta Br. D ramosa Bast. » festiva Doderlein. 42 Pleurotoma interrupta Br. » asperulata Lam. » granulato-cincta Münst. » concatenata? Grat. » semimarginata Lam. » pretiosa Bell. » turricula Br. » intermedia Bronn. » plicatella? Jan. » Vauquelini? Payr. » subanceps Costa. » submarginata? Bon. » cacellensis Costa. Cerithium doliolum Br. » pictum Bast. » lignitarum Eichw. » papaveraceum Bast. » scabrum Olvi. » dertonense Mayer var. lusitanica D.C.G. » ediculinum D.C.G. n. sp. » taeda D.C.G. n. sp. Turritella Delgadoi D.C.G. n. sp. (Turr. Hoernesiana Costa ss. non auct.). » Riepeli Partsch var. ampla D.C.G. n. var. » vindobonensis Partsch. » subarchimedis var. Thetis d'Orb. » bicarinata Eichw. » subangulata Br. Mesalia brevialis Lam. var. miocenica D.C.G. n. var. Turbo rugosus Lin. Adeorbis Woodi Hoern. Xenephora infundibulum Br. Trochus affinis Eichw. Zizyphinus Xavieri Costa Mss. n. Sp. » opisthostenus? Font. Oxystele rotellaris Micht. (Tr. Calhetrosi Costa mss.). Tuba cancellata Grat. Fossarus costatus Br. Scalaria Libassii Seguenza. » proxima De Boury. » muricata Risso. » Coppiü De Boury. » Turtonis Turt. var. pirta De Greg. » turritissima D.C.G. n. Sp. » Stefanii De Boury. Pyramidella unisulcata Duj. ? Odontostomia unidentata Montagu. » conoidea Br. » Michaeli Brugnone. Odontostomia pallideaformis Sacco. Eulimella acicula Phil. Turbonilla gracilis Br. » costellata Grat. Acteon salinensis Benoist. » achatina Bonelli. » semistriatus Defr. » tornatilis Lin. Sigaretus striatus Serres var. turonensis Récluz. Natica redempta Micht. » _ Josephinia var. pliospiralata Sacco. » Alderi Forbes. » catena Da Costa. » submamilla d'Orb. Nerita morio Dui. Eulima subulata Donoy. Niso burdigalensis d’Orb. Rissoia vitrea Montagu. Rissoina obsoleta Partsch. Scaphander Grateloupi Micht. » lignarius Lin. Roxania utriculus Br. Bullinella cylindracea Penn. var. convoluta Br. » elongata Eichw. » clathrata Defr. Tornatina Lajonkairei Bast. » volhynensis Eichw. Calyptraea chinensis Lin. Fissurella italica Defr. Dentalium fossile Lin. » elephantinum Lin. Solen siliquarius Desh. var. lusitanensis D.C.G. Cultellus pellucidus Penn. Pharus legumen Lin. Solenocurtus Basteroti Des Moul. » coarctatus Gmel. Glycymeris Faujasi Mén. Tugonia ornata Bast. Corbula gibba Olivi. Pholadomya miocenica D.C.G. n. sp. » alpina Math. Lutraria oblonga Chemn. var. expansa D.C.G. » sanna Bast. » lutraria Lin. » Massoti Michaud. Mactra triangula Ren. Tellina planata Lin. var. lamellosa D.C.G. n. var. » lacunosa Chemn. » elliptica Br. var. major D.C.G. n. var. 43 Tellina pulchella Lam. » distorta Poli. » compressa Br. » (Arcopagia) ventricosa Serres var. trian- gula D.C.G. n. var. (Arcopagia) crassa Penn. Psammobia uniradiata Br. var. lusitanica D.C.G. » faeroensis Chemn. var. muricata Br. Tapes aenigmaticus Tourn. » velula Bast. var. pliograbroides Sacco. Venus gigas Lam. » Brocchii Desh. » multilamella Lam. » fasciata Da Costa et variétés. » plicata Gmel. » Haidingeri Hoern. » gallina Lin. » ovata Penn. » clathrata Dui. Dosinia exoleta Lin. » Adansoni Phil. Cytherea pedemontana Ag. » erycina Lin. Cardium discrepans Bast. var. herculea D.C.G. » oblongum var. comitatensis Font. » paucicostatum SOW. » hians Br. var. recta D.C.G. n. var. Woodia convergens D.C.G. n. sp. Lucina fragilis Phil. » columbella Lam. » orbicularis Desh. » eæiqua Eichw. » ornata Ag. » transversa Bronn. » borealis Lin. » miocenica Micht. Diplodonta rotundata Montagu. » trigonula Bronn. Cardita Jouanneti Bast. » Jouanneli Var. laeviplana Depéret. » crassa Lam. » elongata Bronn. Nucula nucleus Lin. var. nitida Sow. Leda pella Lin. » fragilis Chemn. var. deltoidea Risso. Pectunculus insubricus Br. » bimaculatus Poli. Arca turonienses Duj. » diluvii Lam. y Arca helvetica Mayer. » mytiloides Br. Mytilus aquitanicus Mayer. Perna Soldanii Desh. Avicula tarentina Lam. Pecten Tournali Serres. » Tournali Serres var minor. » multistriatus Poli. Pecten fraterculus Sow. in Smith. » cristatus Bronn. > Sp. 44 Hinnites sp. Spondylus crassicosta Lam. Ostrea saccellus Duij. » plicatula Gmel. » digitata Eichw. » crassicostata jÿSOW. in Smith. » lamellosa Br. » Boblayei Desh. » crassissima Lam. Anomia costata Br. Nous ne saurions terminer ce mémoire sans témoigner la plus vive reconnaissance à notre ex- cellent collègue Mr. Paul Choffat, non seulement pour ses savants avis, mais aussi parce qu’il s'est prêté spontanément, dans le but d’alléger notre tâche, à en faire la traduction et la révision. Nous devons aussi mentionner Mr. Antonio Mendes, collecteur du Service géologique, qui de- puis longtemps nous a utilement aidé dans nos recherches sur les terrains tertiaires du pays. J. C. BerkeLey COTTEr. Note paléontologique ANOMIA CHOFFATI D.C.G. n. Sp. (À. costata Hoernes non Brocchi, parlim) Mo Fig. 4 Coquille bivalve, épaisse, solide, test peu nacré, inéquilatérale, inéquivalve, très gryphoïde. Grande valve très profonde, à crochet recourbé, développée du côté antérieur en un pli ros- tré, surface couverte de trois à cinq arêtes rayonnantes ou de cannelures crépues, coupées par des lamelles très irrégulières et onduleuses d’accroissement; une impression musculaire transversale pe- 46 tite sous le crochet, une autre grande, rayonnante, profonde, oblique, s’étendant presque du crochet au bord palléal. : Petite valve mal connue, très réduite, rentrante, bossue. Dans cette espèce fort épaisse, les ornements extérieurs ne sont pas le moulage des orne- ments des objets sur lesquels la petite valve est fixée, comme on le constate dans l’Anomia ephippium var. costata Brocchi, mais ils offrent un caractère spécifique constant. Nous possédons un échantillon de Xabregas qui reproduit sur la grande valve, en surimposi- tion des arêtes rayonnantes, l’ornementation d’un pecten à côtes serrées sur lequel la petite valve était fixée. (B.D.D. Mol. du Roussillon, un, p. 31, pl. VIIL, fig. 9-10, pl. VIL, fig. 7.) Nous dédions cette espèce à notre excellent confrère Mr. P. Choffat, qui a consacré le meilleur de sa vie aux progrès de la géologie du Portugal et de ses colonies. GiseMENT.— On signale déjà, quoique fort rarement, cette forme curieuse, dans les assises V4 et V? de l’Helvétien inférieur de Lisbonne; cependant, c’est dans la couche du toit de l’assise V°, qui porte son nom qu’elle se montre en grande abondance, et toujours représentée par la valve supé- rieure, par exemple à Quinta das Conchas, sur le flanc gauche du val de Chellas et dans la base de l’Helvétien supérieur à Xabregas. Dans les assises supérieures de ce sous-étage, l’Anomia Choffati continue à se montrer, mais elle finit par être supplantée dans le Tortonien par l’A. helvetica, qui fait aussi son apparition dans l'Helvétien inférieur. En plus des localités déjà mentionnées, on trouve l’Anomia Choffati le long de la bande formée par l’assise V° qui, de Val-de-Chellas, s'étend vers le Nord et le N.N.O. par Portella, Charneca, Quinta do Mattos, au N.E. de Camarate, Casal do Muro et voisinage de Catojal. On la voit aussi dans la rive gauche du ruisseau de Sacavem à Bella Vista, dans le val de Figueira, à l'Est d’Areias, à Quinta da Piedade et à Caniços, sur la route de Vialonga. Près du bord du Tage à Grillos, Poço do Bispo, Marvilla, etc. Dans le Tortonien de Lisbonne, on la trouve à Braço de Prata, Casal das Rolas, Cabo Ruivo, Olivaes, Sacavem, Povoa, Alverca et Alhandra. De l’autre côté du Tage, on à recueilli des exemplaires dans l’Helvétien d’Almada, Pragal, Alto dos Buxos, Margueira et Mutella et dans les falaises maritimes comprises entre les forts de Raposeira et d'Alpena. Dans le versant de la Serra de Palmella, on a trouvé de rares exemplaires au pied Sud de la colline, dans les strates de l’Helvétien inférieur. DoLLrus, COTTER, GOMES. HE DU TAGE, DANS LES RÉGIONS DE L'ARRABIDA ET DU SADO ET DANS L'ALGARVE Esquisse du Miocène marin portugais — 1904. LOCALITÉS . du Tage — Cabo Ruivo; Casal das Rolas; Barroca; Quinta das Varandas; Quinta do Brito; Buscavide; Beirolas; Quinta Velha; Quinta do Fi- dalgo; base du Monte Cintra, Sacavem; Papa Leite; à l'Est de Santa [ria; Povoa; au N.E. de Verdelha; Alverca; Alhandra; | 1.200 mètres au S.S.O. de Villa Franca. . du Tage — Au S.S. 0. de Piedade; Silveiras; au N. de Sobreda; au N. d’Areeiro; Moinho de Pera: Costa de Caparica; Bôca do Grillo; Ponta do Cabedello, Tres Covas; Foz do Rego; Descida das Vaccas; Descida do José Joaquim; Adiça; Val-Grande, au S. de Lagôa d’AI- bufeira. Région d'Arrabida: Cruzeiro au N.E. d’Azeitäo; Aldeia de Cima; Palmella. Région du Sado: Val-de-Reis; Alberge; Alcacer do Sal; Varzea da Ordem; Esbarrondadoiro à N.N.0. de Ferreira do Alemtejo; Odivellas; Melides. Algarve: Cacella. . du Tage —Telhal à l'E. de Marvilla; Braço de Prata; Desterro; Centieira; Olivaes; Monte Cintra, Sacavem; Bobadella; Quinta dos Remedios; .S. Joäo da Talha; Quinta das Amoreiras à l'E. de Santa Iria; Caniços, au S. E. de Vialonga;, Raposeira, à l'E. de Bôca da Lapa. . du Tage —Falaise de Mutella (part. sup.); Quinta do Pombal; Ramalha; Val-de-Morellos; Pera; Forte d'Alpena; Briellas; Costa de Caparica; Tres Covas; Ponta do Cabedello; au N. de Val-Grande. R. d'Arrabida: Quinta do Anjo; Palmella. R. du Sado: Alcacer do Sal. . du Tage —Marvilla; Braço de Prata; Quinta da Amendoeira, Val-Formoso de Baixo; Quinta do Abreu, Lage; Quinta do Contador; Quinta do Castello Picäo; Castello, près Olivaes; Quinta do Motta Veiga; Panasqueira; Cavallôes près Encarnaçäo; Sacavem; au N. de Quinta da Fonte; à l'E. de Casal do Muro; rive gauche du ruisseau de Sacavem, en face de Sacavem de Baixo; Casal da Cumieira; Bo- badella; S. Joäo da Talha; Pescouxe; Quinta das Amoreiras à l’E. de Santa Iria; Quinta da Piedade; Moinho de Raposeira à l'E. de Bôca da Lapa. . du Tage — Falaise de Mutella (base); au N. de Mutella; Quinta do Pombal; Costas de Cäo; au N. d’Areeiro; Pera; falaise d’Alpena, Penedo. R. d’Arrabida: au S. de Senhora das Brotas; au S. d’Aldeia de Cima; Quinta do Anjo à l'O. de Palmella; Palmella; Rego d’Agua, versant méridional de Serra de S. Luiz. R. du Sado: Pedreira dos Covoes à S.E. de Quinta de Palma au N. d’Alcacer. . du Tage — Largo de D. Gastäo; Beato; tranchée du chemin de fer entre Marvilla et Braço de Prata; Poco do Bispo; Quinta das Claras; au S. de Castello, Olivaes; au S. de Quinta do Motta Veiga; Quinta da Torre; Panasqueira; Quinta da Trindade; Villa Formosa; Quinta da Misericordia; Quinta do Morgado; Francelha de Cima; Lagar, route de Sacavem à Appellaçäo. Bella Vista; Pescoixe; Santa Iria; Val-Flores; Casal dos Caniços; collines à l'O. de Via Longa. . du Tage — Margueira; Forno da Cal; Mutella; route de Mutella à Piedade; Quinta da Piedade; Costas de Cäo; Pera de Baixo; Descida de Fonte da Pipa à Costa de Caparica; Penedo, au N. de Foz da Fonte. R. d'Arrabida: S. Gonçalo, à l'O. de Hospicios; au S. de Senhora das Brotas; 500 mètres à S.E. de Troviscal; Casa Branca à l'O. d’Aldeia de Cima; Quinta do Anjo; Palmella; Rego d’Agua, Serra de S. Luiz; Brancanes et Quinta dos Bonecos, au N. de Setubal. Û . du Tage— Villa Dias, Xabregas; Fundäo; Quinta do Veiga; Quinta do Alfinete; Quinta das Claras; à l'O. de Lage, Olivaes; Quinta do Alho; au N.0. de Quinta da Trindade; Quinta do Conde de Pombeiro au S. d'Encarnaçäo. . du Tage — Margueira; route de S. Sebastiäo à Piedade; au S. de Pragal; au S. de Torre; Ramalha; falaise d’Alpena; Costa de Caparica. R. d’Ar- rabida: à l'O. de Quinta d’Ares, Palmella. . du Tage — Quinta das Conchas sur le flanc gauche du val de Chellas; Cruz da Pedra; Casal do Saragossa; Portella; Charneca; Quinta do Mattos, au N.O. de Camarate; Casal do Muro. Bella Vista; Val-de-Figueira; à l'E. d’Areias; Quinta da Piedade; Caniços, route de Via- onga. . du Tage —Margueira; Almada; Alto do Raposo; Fonte Santa; falaise d’Alpena. R. d’Arrabida: Palmella. Algarve: Serro das Més. . du Tage — Lisbonne: Alto da Graça; S. Vicente; Val-Escuro; Santa Apolonia; Cruz da Pedra; tranchée du chemin de fer à Val-de-Chellas. Por- tella; Quinta da Graça, Olivaes; Charneca; Camarate; Francelha; Catojal. Unhos; Vialonga; Moinho da Raposeira, 1.100 mètres à l'E. de Bôca da Lapa. . du Tage — Cacilhas; Margueira; Bôca do Vento (falaise d’Almada); Fonte da Pipa et Olho de Boi (idem); Alto do Pragal; Murfacem; Trafaria; au N. de Foz da Fonte. R. d’Arrabida: Fonte Carvalho, à N.N.E. de Camarate (Azeitäo); Quinta da Passagem, à l'O. d’Aldeia de Cima; Quinta do Louro, au S. 0. de Palmella; Palmella. . du Tage — Lisbonne: Castello de S. Jorge; Graça; Senhora do Monte; Penha de França; Alto de Pina; Casal Vistoso; Fonte do Louro; Pedreira do Carrascal; Broma, Val-de-Chellas; Alto de S. Joño; Quinta das Flamengas; Quinta dos Poyaes; route de Portella; Quinta do Fidié; Torre près Lumiar; Musgueira, à l'E. de Torre; Charneca; Camarate; Appelaçäo; Casal do Muro. Unhos; Bella Vista; Covanas de Cima; Areias; Salvaçäo, au N.O. du Casal de Quintäes; 1.800 mètres au N. de Santa Iria. . du Tage — Covalinho; Ginjal; Fonte da Pipa; Arialva, au N. de Pragal; Alto dos Buxos; Trafaria; falaise d’Alpena; Bicas, au N. de Foz da Fonte. R. d’Arrabida: Pinhal, à l'E. de Fonte do Sol; Quinta do Louro, à S.O. de Palmella; Palmella; Alferrara, au N.0. de Setubal. . du Tage — Lisbonne: Castello de S. Jorge; Senhora do Monte; Graça; Penha de França; Alto do Pina; Quinta da Cruz, route de Portella; Alto do Pina; Torre près Lumiar; Ameixoeira; Quinta de S. Jorge à S.E. d’Appellaçäo; Catojal. Casal da Serra au S. de Vialonga. . du Tage — Fonte da Pipa (base de la falaise); Olho de Boi; mi-côte entre Pragal et Forno do Tijclo; Alfanzina; Lazareto, Trafaria; falaise d’AI- pena; au N. de Foz da Fonte. R. d’Arrabida: Quinta da Torre; au N. N.E. de Portella das Necessidades (Azeitäo). ; . du Tage — Lisbonne: Rua dos Fanqueiros; Calçada do Caldas; Castello de S. Jorge (base de la colline); Senhora do Monte (idem); Bairro An- drade; Penha de França (base); Alto do Pina; route de Portella; halte d’Areeiro, chemin de fer de ceinture; Campo Grande; Telheiras; Lumiar; Ameixoeira. . du Tage— Olho de Boi; Arialva; Forno do Tijolo (localité typique, 40 mètres d'épaisseur); Alfanzina; Palença; Banatica; Porto Brand&o; Torre Velha; Portinho da Costa: Porto dos Buxos; Trafaria; Forte da Vigia; falaise d’Alpena; au N. de Foz da Fonte. R. d’Ar- rabida: Senhora das Brotas; Fonte do Sol; Serrado, au S. d’Aldeia de Cima; au N. O. de Moinho do Anjo; Quinta do Louro, au S. 0. de Palmella. . du Tage — À l'O. de Lisbonne: Torre de S. Juliäo; Quinta do Marquez de Pombal, Oeiras. Lisbonne: Largo da Bibliotheca Publica; Alto das Chagas; Mouraria; Bairro dos Castellinhos; Quinta do Marques près Largo do Leäo; Campo Pequeno; Entre Campos; Campo Grande; Palma de Cima; Telheiras; Carnide; Boa Vista, route militaire; Ameixoeira; Appellagäo. Casal de Covanas, rive gauche du ruisseau de Sacavem; Val-de-Figucira; Granja à O. de Santa Iria. j . du Tage— Arialva; Palença; Alfanzina; Banatica; Porto Brandäo; Trafaria; à l'E. de Forte da Vigia. R. d’Arrabida: Seixalinho et Foz da Fonte au N. de Cap d'Espichel; S. Francisco au N.E. de Camarate; Moinho da Fonte do Sol; Quinta Queimada au S.O. de Palmella. . du Tage — A l'O. de Lisbonne: Torre de S. Juliäo; Cacilhas, au N. d'Oeiras; Quinta do Marquez; Santa Catharina. Lisbonne: Bairro Alto; S. Pe- dro d’Alcantara: mi-côte au dessus du Colisée; Avenida D. Amelia; Bairro Andrade; Bairro dos Castellinhos; Campo de Sant- Anna; Bairro Camôes; Palma de Baixo et Palma de Cima; Lumiar, Charneca; Boa Vista à l'E. de Friellas. Povoa. : | . du Tage— Forno do Tijolo (base); Alfanzina; Palença: Banatica; Trafaria. R. d'Arrabida: Foz da Fonte; Aldeia dos Irmäos; Villa Rica; Villa | Nogueira d'Azeitäo; Villa Fresca; Bacellos à O. de Palmella; Fonte da Rotura à Nena, base de la Serra de S. Luiz. . du Tage — A l'O. de Lisbonne: Terrugem; Caxias; Gibalta; Boa Viagem; Maruja, route de Linda à Velha; Cruz Quebrada; Forte du Duque. Lisbonne: Algés: flanc gauche du val d’Alcantara; Rua da Imprensa; Cerca de Jesus; entre l'Abattoir et l'Avenida Estephania; Bairro Camôes: Pare Eduard VII; Seabra; Palma de Baixo; Cyprestes, Ameixoeira. LEA : . du Tage —R. d'Arrabida: Sant’ Anna au N. de Cezimbra; au S. de Villa Nogueira d’Azeitäo; au S. de Aldeia Rica; Moinho do Bezugo; Portella das Necessidades: Bacellos, à 0. de Palmella; Fonte da Rotura à Nena, base de la Serra de S. Luiz. e, sur la ligne de ceinture (route de Bemfica), l'épaisseur est de 50 à 60 mètres. epuis quelques centimètres jusqu’à 200 mètres ou davantage. CLASSIFICATION DU MIOCÈNE MARIN DE LISBONNE AVEC INDICATION D'AFFLEUREMENTS PARALLÈLES SUR LA RIVE GAUCHE DU TAGE, DANS LES RÉCIONS DE L'ARRABIDA ET DU SADO ET DANS L'ALGARVE J. C: BERKELEY COTTER. Esquisse du Miocène marin portugais — 1904. Z ÉPAISSEUR : 2 SUBDIVISIONS DSRUXTATYE)| LOCALITÉS ÉTAGES = À LISBONNE G mètres 23 à 2% Au N. du Tage— Cabo Ruivo; Casal das Rolas; Barroca; Quinta das Varandas; Quinta do Brio; Buscavide; Beirolas; Quinta Velha; Quinta do Fi- da base du Monte Cintra, Sacavem; Papa Leite; à l'Est de Santa fria; Povoa; au N.E. de Verdelha; Alverca; Alhandra: ! 1.200 mètres au S.S.0. de Villa Franca, ; : ; Au $. du Tage — Au S.5S.0. de Piedade; Silveiras; au N. de Sobreda; au N. d'Areeiro; Moinho de Pera: Costa de Caparica; Bûca do Grillo; Ponta do te EE Sn Cabedello, Tres Covas; Foz do Rego; Descida das Vaccas; Descida do José Joa. uim; Adiça; Val-Grande, au S. de Lagôa d’Al- bufeira. Région d'Arrabida: Cruzeiro au N.E. d'Azeitäo; Aldeia de Cima: Palmella. Région du Sado; Val-de-Reis; Alberge; Alcacer do Sal; Varzea da Ordem; Esbarrondadoiro à N.N.0. de Ferreira do Alemtejo; Odivellas; Melides. Algarve: Cacella 20 à 22 Au N. du Tage —Telhal à l'E. de Marvilla; Braço de Prata; Desterro; Centieira: Olivaes; Monte Cintra, Sacavem; Bobadella; Quinta dos Remedios; S. Juño da Talha; Quinta das Amoreiras à l'E. de Santa Iria: Caniços, au S. E. de Vialonga; Raposeira, à l'E. de Bôca da Lapa. Au S. du Tage —Falaise de Mutella (part. Sup.); Quinta do Pombal; Ramalha; Val-de-Morellos; Pera; Forte ’Alpena; Briellas; Costa de Caparica; Tres Covas; Ponta do Cabedello; au N. de Val-Grande. R. d’Arrabida: Quinta do Anjo; Palmella. R. du Sado: Alcacer do Sal. 6. Sables fins (areolas), grès argileux et molasse à Pecten scabrellus var. macrotis de Cabo Ruivo ... |a. Sables fins (areolas) à Pecten tenuisulcatus de Braço de Prata tt ssicostata var. gigantea de Marvilla .............,............................... 8àa9 Au N. du Tage —Marvilla; Braço de Prata; Quinta da Amendoeira, Val-Formoso de Baixo: Quinta do Abreu, Lage; Quinta do Contador; Quinta do c. Calcaire compacte à Ostreu crassicostata Var. gigan Castello Pieäo: Castello, près Olivaes; Quinta do Motta Veiga; Panasqueira; Cavallües près nn Sacavem; au PE Quinta da Fonte; à l'E. de Casal do Muro; rive gauche du ruisseau de Sacavem, en face de Sacavem de Baixo; Casal da Cumieira: Bo- badella; S. Joño da Talha; Pescouxe; Quinta das Amoreiras à l'E. de Santa Iria; Quinta da Piedade; Moinho de Raposeira à l'E. de Bôca da Lapa. Au S. du Tage — Falaise de Mutella (base); au N. de Mutella; Quinta do Pombal; Costas de Cäo; au N. d’Areeiro; Pera; falaise d’Alpena, Penedo. R. d'Arrabida: au S. de Senhora das Brotas: au S. d'Aldeia de Cima; Quinta do Anjo à l'O. de Palmella; Palmella; Rego d'Agua, né M it . ra pa s na É Serra se S. Luiz. R. du Sado: Pedreira dos Covôes à S.E. de Quinta de Palma au N. d'Alcacer. as à . sil s argilo- ire à Schizaster Scillae de Grillos ...............,...................... | u N. du Tage — Largo de D. Gastäo; Beato; tranchée du chemin de fer entre Marvilla el Braço de Prata; Poço do Bispo; Quinta das Claras; au S. Helvétien supérieur... WI (8. Grès caleareo-siliceux et grès argilo-calcaire à Seh de Castello, Olivaes; au S. de Quinta do Motla Veiga: Quinta da Torre; Panasqueiras Quénta da Trade, Ville Formosa; Quinta da Misericordia; Quinta do Morgado; Francelha de Cima; Lagar, route de Sacavem à Appellacto. Bella Vista; Pescoixe; Santa Iria; Val-Flores; Casal dos Caniços; collines à l'O. de Via Longa. Au S. du Tage — Margueira; Forno da (al; Mutella; route de Mutella à Piedade; Quinta da Piedade; Costas de Cao; Pera de Baïxo; Descida de Fonte da Pipa à Costa de Caparica; Penedo, au N. de Foz da Fonte. R. d'Arrabida: S. Gonçalo, à l'O. de Hospicios; au S. de Senhora das Brotas; 500 mètres à S.E. de Troviscal; Casa Branca à l'O. d'Aldeia de Cima; Quinta do Anjo; Palmella; Rego d'Agua, Serra de S. Luiz; Brancanes et Quinta dos Bonecos, au N. de Setubal. ; ce A Dr Om S ee : Ie ee 17 à 18 Au N. du Tage— Villa Dias, Xabregas; Fundäo; Quinta do Veiga; Quinta do Alfinete; Quinta das Claras: à l'O. de La e, Olivaes; Quinta do Alho; le Rs ben 6 VA ERP CRE 00e au N.O. de Quinta da Trindade; Quinta do Conde de Pombeiro au $. d'Encarnagto. ; ‘ Au S. du Tage — Margucira; route de S. Sebastiäo à Piedade; au S. de Pragal; au S. de Torre; Ramalha: falaise d'Alpena; Costa de Caparica. R. d'Ar- rabida: à l'O. de Quinta d'Ares, Palmella. “fossile. ren di che à Anomia Choffah de Quinta das Conchas................................ 10 a 11 Au N. du Tage — Quinta das Conchas sur le flanc gauche du val de Chellas; Cruz da Pedra; Casal do Saragossa; Portella; Charneca; Quinta do Mattos, GTS ETO EEE pal ues ecoute Aron ANG NE NIET au N-0. de Camarate; Casal do Muro. Bella Vista; Val-de-Figueira; à l'E. d'Areias; Quinta da Piedade; Caniços, route de Via- Onga. DA ne É au CE ASS Almada; Alto do Raposo; Fonte Santa; falaise d'Alpena. R. d'Arrabida: Palmella. Algarve: Serro das M6s. S si HÉRAOEIES sovsoooooccosogoonarcocomsoccvesceen Oubdovdcooododooos 39 u N. du Tage — Lisbonne: Alto da Graça; S. Vicente; Val-Escuro; Santa Apolonia; Cruz da Pedra; tranchée du chemin de fer à Val-de-Chellas. Por- Helvétien inféri v lb: Sablesiet grès à Ostrea crassissma de Val tella; Quinta da Graça, Olivaes; Charneca; Camarate; Francelha; Catojal. Unhos; Vialonga; Moinho da Raposeira, 1.100 mètres elvétien inférieur........ à l'E. de Bôca da Lapa. Au S. du Tage — Cacilhas; Margueira; Bôca do Vento (falaise d’Almada); Fonte da Pipa et Olho de Boi (idem); Alto do Pragal; Murfacem; Trafaria; au N. de Foz da Fonte. R. d'Arrabida: Fonte Carvalho, à N.N.E. de Camarate (Azeitäo); Quinta da Passagem, à l'O. d'Aldeia de Cima; Quinta do Louro, au S. 0. de Palmella; Palmella. Ra ï asal Vistoso et de Musgueira..................................... 25 à 27 Au N. du Tage— Lisbonne: Castello de S. Jorge; Graça; Senhora do Monte; Penha de França; Alto de Pina; Casal Vistoso; Fonte do Louro; Pe reira \a. Molasse calcaire et grès à Pecten scabrellus de Casal Vi eue do Carrascal; Broma, Val-de-Chellas; Alto de S. Jofo; Quinta das amengas; Quinta dos Poyaes; route de Portella; Quinta do Fidié; Torre près Lumiar; Musgueira, à l'E. de Torre; Charneca; Camarate; Appelagäo; Casal do Muro. Unhos; Bella Vista; Covanas de Cima; Areias; Salvaçäo, au N. 0. du Casal de Quintäes; 1.800 mêtres au N. de Santa Iria. Au S. du Tage — Covalinho; Ginjal; Fonte da Pipa; Arialva, au N. de Pragal; Alto dos Buxos; Trafaria; falaise d'Alpena; Bicas, au N. de Foz da Fonte. R. d'Arrabida: Pinhal, à l'E. de Fonte do Sol; Quinta do Louro, à S.0. de Palmella; Palmella; Alferrara, au N.0. de Setubal. i issi t intes végétales, de Quinta do Bacalhau.............. 34 à 36 Au N. du Tage — Lisbonne: Castello de S. Jorge; Senhora do Monte; Graça; Penha de França; Alto do Pina; Quinta da Cruz, route de Portella; Alto B Skis, ave cé mnee uee à Ont cree Eprci É JEet L do Pina; Torre près Lumiar; Ameixoeira; Quinta de S. Jorge à S.E. d'Appellaçäo; Catojal. Casal da Serra au S. de Vialonga. Burdigalien supérieur. IV Au S. du Tage — Fonte da Pipa (base de la falaise); Olho de Boi; mi-côte entre Pragal et Forno do Tijolo; Alfanzina; Lazareto, Trafaria; falaise d'Al- pena; au N. de Foz da Fonte. R. Aron Quinta da AU au N.N.E. COS ES DÉCSTMES ane D ïi ereirai is d’. iro (= INbihasecésenoscooucsourdcecoechonde DOOUL 10000 28 à 30 |Au N. du Tage — Lisbonne: Rua dos Fanqueiros; Calçada do Cal Castello de S. Jorge (base de la colline); Senhora do Monte (idem); Bairro An- ta RL Eee 10e A Areeiro (US do Mislo) Ÿ drade; Penha de Rue (base); Allo do Pina; route de Portellss halte d'Areeiro, chemin de fer de ceinture; Campo Grande; | Telheiras; Lumiar; Ameixoeira. ’ : Au S. du Tage—Olho de Boi; Arialva; Forno do Tijolo (localité typique, 40 mètres d'épaisseur); Alfanzina; Palença; Banatica; Porto Brandäo; Torre Velha; Portinho da Costa; Porto dos Buxos; Trafaria; Forte da Vigia; falaise d’Alpena; au N. de Foz da Fonte. R. d'Ar- rabida: Senhora das Brotas; Fonte do Sol; Serrado, au S. d'Aldeia de Cima; au N. 0. de Moinho do Anjo; Quinta do Louro, au S. 0. de Palmella. ire d' i i s i o0co 12 à 43 Au N. du Tage — À l'O. de Lisbonne: Torre de S. Juliäo; Quinta do Marquez de Pombal, Oeiras. Lisbonne: Largo da Bibliotheca Publica; Alto das IT | Molasse calcaire d'Entre Campos, dite Banco Real, à moules innombrables de Gastéropodes et de Lamellibranches gl Cases ue D ro PA SU MES TEE en Gt Ac a Len ele Caupo Grande; Palma de Cima; Telheiras; Carnide; Boa Vista, route militaire; Ameixoeira; Appellagäo. Casal de Covanas, rive gauche du ruisseau de Sacavem; Val-de-Figucira; Granja à O. de Santa Iria. SES | An $. du Tage— Arialva; Palença; Alfanzina; Banatica; Porto Brand@o; Trafaria; à l'E. de Forte da Vigia. R. d'Arrabida: Seixalinho et Foz da Fonte au N. de Cap d'Espichel; S. Francisco au N.E. de Camarate; Moinho da Fonte do Sol; Quinta Queimada au S.0. de Palmella. S B ï ani 6] b — A l'O. de Lisb :T de S. Juliäo; Cacilhas, au N. d'Oeiras; Quinta do Marquez; Santa Catharina. Lisbonne: Bairro Alto; S. Pe- à GE ee Pre pee pondre dell AVES Etaphanis LA pie tes male au dessus du Colisée; Avenida D. ont Bairro tar Bairro dos Castellinhos; Campo de Sant'- | Anna; Bairro Camües; Palma de Baixo et Palma de Cima; Lumiar; Charneca; Boa Vista à l'E. de Friellas. Povoa. à | Au S. du Tage—Forno do Tijolo (base); Alfanzina; Palença: Banatica; Trafaria. R. d'Arrabida: Foz da Fonte; Aldeia dos Irmäos; Villa Rica; Villa Nogueira d'Azeitäo; Villa Fresca; Bacellos à O. de Palmella; Fonte da Rotura à Nena, base de la Serra de S. Luiz. igalien inféri il ibeiroi Ë —A l'O. isb E em; Caxias; Gibalta; Boa Viagem; Maruja, route de Linda a Velha; Cruz Quebrada; Forte du Duque. Mes ne ‘ SOIR SES ne RENE Te ARR GER ARR Hal d'Alcantara; Run da MTaRREMEEE Cerca de Jesus; entre l'Abattoir et l'Avenida Estephania; Bairro Camôes; Pare Eduard VIT Seabra; Palma de Baixo; Cyprestes; Ameixoeira. FES k Au S. du Tage —R. d'Arrabida: Sanl'Anna au N. de Cezimbra; au S. de Villa Nogueira d'Azeitäo; au S. de Aldeia Rica; Moinho do Bezugo; Portella das Necessidades; Bacellos, à O. de Palmella; Fonte da Rotura à Nena, base de la Serra de S. Luiz. OLIGOCÈNE......... Couches de Bemfica (conglomérat sousjacent aux couches marines des environs de Lisbonne). ............................ Au N. 0. de Lisbonne, sur la ligne de ceinture (route de Bemfica), l'épaisseur est de 50 à 60 mètres. EOCÈNE ou OLIGOCÈNE..... Formation basaltique. Nappes de basalte, de tufs et lits de marnes avec voquilles terrestres ............... CAD000 MS 000a000 Épaisseur variable depuis quelques centimètres jusqu'à 200 mètres ou davantage. EE. "|" "|" ÎÎ"—"ÎÎ"—"Η"Î| |" CRÉTACIQUE. s (TEEN FOURS ON MS An DE CONNANE hi | UE AUTRE à UNE RPRU À [RENE ENT IC FR ATLAR era re Dr Û L h}: k PANNE TABLE DES MATIÈRES Avant-propos par J. KE. Nery Delgado Notice biographique sur I. A. Pereira da Costa (avec portrait) par J. P. Gomes Esquisse du Miocène marin portugais par J. C. Berkeley Cotter Tertiaire du bassin du Tage (Rive droite). NE DEEE coboneovoonoccatoodonnogectoocpsoscodogcosovobcoodosbboposooocebpovensoocotogoenco { Conde de HGniREloecécoooocoodectoondescoocbenoboddococoopocc doc oocodoocrobboctdoncobpaooo nt 2 MI0CéneRmarine ete een ie encens ere ent el mice ee SEUL ET CE 3 BURDIGALIEN INFÉRIEUR. TArgilestetimolasse à Venus Ribeiro de Prazeres "ne eee cesislsise ceescrseescccecresscLeeeecce ce... 3 BURDIGALIEN MOYEN. IL. Sables fins (areolas) à Pecten pseudo-Pandorae de l’Avenida Estephania ................................. 6 HTMolassercalcairerdéEntre Gampos ditiBancopReal eee eee ere Rec cer CPC ee LCL L LOT COLLE 7 BURDIGALIEN SUPÉRIEUR. INePAreiles bleues PereratniGenvmsidrATEeIro RE etre eee ec lecec-ccL er CEE ECC CCE e 8 IVP. Sables, argiles et molasse sableuse à Ostrea crassissima et empreintes végétales de Quinta do Bacalhau ... .... 9 HELVÉTIEN INFÉRIEUR. Va. Molasse calcaire et grès à Pecten scabrellus de Casal Vistoso ............................................ 10 NPASablestetiorés a OstrealcrassissimadeNal-de-Chellas CPP MEME ET EE PET EEE CECI . 13 Ve. Molasse à fossiles spathiques et couches à Anomia Choffati de Quinta das Conchas................ ..... oo 1 HELVÉTIEN SUPÉRIEUR. . MEArstlesbleuesaPenusiBrocchde abreras Eee EC eee ce Prec MRC EL CC CCR ECC CCS 14 VIb. Grès calcareo-siliceux et grès argilo-calcaire à Schizaster Scillae de Grillos........... dodoo 6o0000 000000 0 16 VIe. Calcaire compacte à Ostreu crassicostata var. gigantea de Marvilla ....................................... 17 TORTONIEN. VIP. Sables fins (areolas) à Pecten tenuisulcatus de Braço de Prata ....... ................................... 19 VII. Sables fins (areolas), grès argileux et molasse à Pecten scabrellus var. macrotis de Cabo Ruivo ............... 19 Bassin du Tage (Rive gauche). Rive aaucne Du TAGx (Outra Banda).—Affleurements miocènes ............................................. 22 FaLaISEs MARITIMES.— Costa de Caparica, Foz do Rego et Adiça, étang d’Albufeira et Foz da Fonte................ 27 Région de l’Arrabida et du Sado. DRPAZEITAO A MSETUBALEPalmella ee serrer eee eee CURE EE RON II RE 32 DE PALMA À ALCACER DO SAL ET FERREIRA DO ALEMTEJO...........s.. pes. sara ete metier ie ete 34 Algarve. Distribution des afileurements.— Helvétien.............................. Me teretes MS see nn ne ae 39 Tortonien de Cacella (liste de la faune)................ BAD DANSE ee eilete eee ces ARE AE 02504000 LA Note paléontologique. AxomrA CHorrari Dolfuss, Cotter, Gomes (avec figures)............................. A AE D DE ET RTE 45 TABLEAU STRATIGRAPHIQUE. Explication des planches par G-. F'. Dollfus TABLE ALPHABÉTIQUE DES ESPÈCES CITÉES DANS LE PRÉSENT FASCICULE ET DES ESFÉCES FIGURÉES DANS LES DEUX FASCICULES PUBLIÉS PAR F. À. PEREIRA DA Cosra. EXPLICATION DESCRIPTIVE DES ESLÈCES FIGURÉES (en regard des planches). EXPLICATION DES PLANCHES G. F. DOLLFUS TABLE ALPHABÉTIQUE (Les chiffres en type egyptien se rapportent aux pages des deux fascicules publiés en 1866-1867, ceux en type ordinaire à la numérationqui se trouve au bas des pages de l'Explication des planches du présent fascicule. Les caractères italiques sont ceux des espèces figurées ou décrites dans les trois fascicules.] 9 Acicula volhyniea, p. 24. Acrilla Coppii, p. 42. » crebricostellata, p. 10. » Libassii, p. 9. » Stefanii, p. 13. » subcancellata, p. 9, Acteon achatina, p. 16. » costellata, p. 15. » dubia, p. 15. » incerta, p. 15. » pinguis, p. 47. » salinensis, p. 16. » semistrialus, p. 16. » semistriatus Var. totosiriula, p. 16. » striatellus, p. 17. » subumbilicatus, p. 14. » terebralis, p. 15. » tornatellea, p. 14. » tornatilis, p. 16. Acteonida achatina, p. 16. Adiscoacrilla Coppii, p. 12. Aganides Deshayesi, p. 25. » Ziczac, p. 25. Amiantis Brocchii, p. 38. » gigas, p. 36. Anadara turonica, p. 54. Ancillaria glandiformis, p. 38. Anomalocardia turonica, p. à4. . Anomia Choffati (voyez Note paléontologique). » coslata (idem). » ephippium (idem). » helvetica (idem). Arca Darwini, p. 4. » diluvii, p. 59. » firmata, p. 4. » fragilis, p. 53. » Noae, p. 54. » Noe, p. 54. » nucleus, p. 52. » pella, p. 92. » syracusensis, p. #4. » turonica, p. 5h lurontensis, p. 54. Axennete corbis, p- 92. » corbis Var. transiens, p. 32. » Crassa, p. 32. » telata, p. 32. » ventricosa, p. 32. Artemis elliptica, p. 38. Aspidopholas sp. ind., p. 26. » rugosa var- Fayollesi, ne 26. Assiminea sicana, p. 2 Aturia aluri, p. 95, » Ziczac, p. 2. Auriecula striatella, p. 17. Axinea bimaculata, p. 54. » insubrica, p. d3. : Barnea candida, p. 29. Bolma rugosa, p. 6. | Bonellia terebellata, p. 20. | Buccinum algarbiorum, p. 95. » atlanticum, p. 94. » cacellense, p. 92. » Caronis, p. 87. » coloratum, p. 101. » conglobatissimum, p. 118. » Cuneanum, p. 106. » baccatum, p. 108. » dubium, p. 115. » Dujardini, p. 108. » duplicatum, p. 107. » gibbosulum, p. 104-105. » Grateloupi, p. 91. » inconspicuum, p. 98. » maculosum, p. 116. » mutabile, p. 102. » parvulum, p. 97. » polyyonum, p. 109. » prismalicum, p. 99. » proximum, p. 107. » pusio, p. 110. » Rosthorni, p. 88. » semistriatum, p. 98. » sp. ind., p. 112. » substramineum, p. 114. » turbinellus, p. 100. » turrilum, p. 111. veneris, p. 114. Bulla clathrata, p. 3, » conulus, p. 23. » convoluta, p. 23. » Cranchii, p. 22. » eylindracea, pa 23. » cylindrica, p. 24. » elongata, p. 23. » Fortisii, p. 22. » Grateloupi, p. 22. » Lajonkaireana, p. 25. Bulla lignaria, p. 22. » ovulata, p. 23. » subconulus, p. 23. » subcylindrica, p, 24. » tarbelliana, p. 23. » usturtensis, p. 24. » utriculus, p. 22. Bullina Lajonkaireana, p. 23. » volhynica, p. 24. Bullinella clathrata, p. 23. » cylindracea, p. 23. » cylindracea var. convoluta, p. 23 » elongata, p. 23. » subcylindrica, p. 24. Callista pedemontana, p. 36. Cancellaria adiçana, p. 210. » Barjonae, p. 201. » cacellensis, p. 209. » cancellata, p. 201. » contorta, p. 197. » decussata, p. 199. » Dufouri, p. 198. » inbricala, p. 208. » inermis, p. 200. » Michelini, p. 207. ù Partschi. p. 195. » scrobiculata, p. 208. » spinifera, p. 205. » varicosa, p. 196. » Westianu, p. 206. Capsa lacunosa, p. 31. Cardita crassa, p. d0. » crassicosta, p. 50. » Jouanneli, p. 50-51. » Jouanneli var. Brocchü, p. 51. » Jouanneti var. laeviplana, p. 54, » Jaticosta, p. f. » Michaudi, p. 50. » scabricosta, p. 50. Cardium aculealum, p. 43. » Bianconianum, p. 43. » Bianconii, p. 43. » ciliare, p. 43. » Darwini, p. 44. » diserepans Var. herculea, p. 42-43. » echinalum, p. 43. » hians, p 44. » hians Var. recta, p. 44. » indicum, p. 44. » nultcostatum, p. 4. » oblongum, p. 45. » oblongum var. comitatensis, p. 43. » paucicostatum, p. 43-44. » paucicostatum Var. producta, p. &3. » sulcatum, p. 43. » turonicum var. grundensis, p. 43. Cassidaria echinophora, p. 188. Cassis crumena, p. 129. » decussata, p. 180. » saburon, p. 128. Cephalopoda, p. 2à. Ceratisolen, p. 28. Cerithium dertonense var. lusitanica, p. 4. » doliolum, p. 247. » ediculimun, p. 4. » gibbusum, p. 1. » lignilarum, p. 250. » mesal, p. 2 papavcraceum, p. 251. » piclum., p. 249. » scabrum, p. 252. » taedu, p. d. Chamelaea gallina, p. 40. Chemnitzia curvicostata, p. 18. » Lanceae, p. 1. » Lanciai, p. 1d. Chenopus pes-pelerani, p. 141. Cingula vitrea. p. 21. Circomphalus plicatus, p. 40. Cirsotrema miovaricusa, p. A1. IV Civsotrema robusta, p. 11. » rustica, p. 10. Clathrus proximus, p. 40. Clausinella fasciata, p. 39. Clavagella bacillaris, p. 26. Clymenia Morrisi, p. 25. » ziczac, p. 29. Cochlea catena, p. 19. Codokia leonina, p. 45. Columbella Borsoni, p. 71. » curla, p. 71. » nassoides, p. 73. » semicaudata, p. 70. Conus Aldrovandi, p. 7. » avellana, p. 18. » Berghausi, p. 9. » betulinoides, p. 6. » Broteri, p. 80. » cacellensis, p. 18. » catenalus, p. 31. » clavatus, p. 14. » Dujardin, p. 27. » Eschewegi, p. 29. » fusco-cinqulatus, p. 15. » Mercatii, p. 11. » Puschi, p. 25. » Sharpeanus, p 28. » splendens, p. 24. » subraristriatus, p. 15. » tarbellianus, p. 21-24. » ventricosus, p. 19. Corbis ventricosa, p. 32. Cultellus pellucidus, p. 28. Cyclostoma cancellata, p. 8. Cylichna cylindracea, p. 23. Cylichnina elathrata, p. 23. » elongata, p. 23. » subeylindrica, p. 24. » testiculina, p. 24. Cypraea affinis, p. 48. » amygdalum, p. 44. v fabagina, p. 45-46. » pyrum, p. #7. » sp. ind., p. 46. Cyprina aequalis, p. 36. » gigas, p. d6. » islandica, p. 36. » umbonaria. p. 36. Cytherea incrassata, p. 38. » inflala, p. 36. » leonina, p. 45. » pedemontana, p. 36. Dentilueina borealis, p. 48. » orbicularis, p. 46. Diplodonta apicalis, p. 48 » astartea, p. 48. » lupinus, p. 48. » rotundata, p. 48. » trigôonula, p. 48. Discors discrepans, p. 42. Divaricardium discrepans, p. 42. Divaricella ornata, p. 47. Jane divaricata var. ornata p. A7. Dolium denticulatum, p. 118. Donax fragilis, p. 31. » irus, p. 49. Ensis, p. 28. Erato laevis, p. 52. » Maugeriae, p. 58. Eulima brevis, p. 20. » commutata, p. 14. » inflexa, p. 20. » polita, p. 20. » polita var. subbrevis, p. 20. » subbrevis, p. 20. » subulata, p. 20. Eulimella acicula, p. 14. » Scillae, P- 15. » Scillae var. anteconica, p. 15. » Scillae var. extypoconica, p. 15. Eulimella strangulata, p. 16. Fasciolaria tarbelliana, p. 187. Fistulana echinata, p. 26. Fossarus costatus, p. 9. Fuscoscala turritissima, p. 13. » Turtonis, p. 12. Fusus adiçanus, p. 188. » burdigalensis, p. 184. » covalinensis, p. 184. » dubius, p. 185. » etruscus, p. 180. » intermedius, p. 179. » Schwartzi, p. 181. Gasteropoda, p. 1. Gastrochaena sp. ind., p. 26. » dubia, p. 26. » intermedia, p. 26. Gibbula magus var. angulatior, p. 7. » magus var. cingulatior, p. 7. » sagus, p. 7. Glycymeris Faujasi, p. 28. » Faujasi var. colligens, p. 28. » Menardi, p. 28. Halia Deshayesiana, p. 148. Helix glabrata, p. 21. Hirtoscala muricata, p. 12. Hydrobia ulvae, p. 22. » ventrosa, p. 22. Jagonia exigua, p. 47. » reticulata var. perobliqua, p. 47. Laevicardium oblongum, p. 43. Lampania taeda, p. 9. Leda fragilis, p. 53. » fragilis var. deltoidea, p. 53. » glaberrima, p. 52. » minuta, p. d3. » pella, p. 52. Leiostraca subulata, p. 20. Lembulus deltoideus, p. 53. » Rossianus, p. 52. Linctoscala muricata, p. 12. Lithodomus lithophaga, p. 26. Loripinus, p. 45. Lucina bipartita, p. 41. » borealis, p. 48. » Brocchii, p. 46. » columbella, p. 46. » divaricata, p. 47. » exiqua, p. 47. » fragilis, P- 45. » interrupta, p. 4ÿ. » leonina, p. 4. » olyssiponensis, p. 47. » orbicularis, p. 46. » ornata, p. 47. » pensilvanica, p. 46. » renulata, p. 4. » rotundata, p. 48. » Sismondae, p. 45. » squamosa, p. 47. » transversa, p. 7. Lutraria elliptica, p. 30. » latissima, p. 30. » lutraria, p. 30. » Massoti, p. 30. » oblonga Var. expansa, p. 30. » sanna, p. 30. » US p- 30. Machaera, p. 28. Macomopsis elliptica, p. 34. Macrodostomia bimichaelis, p. 14. » Michaeli, p. 14. Mactra lutraria, p. 30. Marginella milhiacea, p. 56. » Stephamae, p. 56. Megacardita Jouanneti, p. 51. Megasiphonia aturi, p. 95. Megaxinus transversa, p. 47. Melania acicula, p. 44. » distorta, p. 20. Melania Scillae, p. 15. Mesalia brevialis var. miocenica, p. 2. Mesalia cochleata, p. 2. Mitra fusiformis, p. 66. » Scrobiculata, p. 68. » sp. ind., p. 67. Murex angulosus, p. 164. » aquitanicus, p. 156. » brandaris, p. 170. » craliculalus, p. 161. » Delbosianus, p. 169. » erinaceus, p. 166. » (enei, p. 159. » lingua-bovis, p. 158. » Sedgwicki, p. 157. » spinicosta, p. 168. » striaeformis, p. 162. » sublavalus, p. 168. » Swainsoni, p. 165. » trunculus, p. 155. » ventricosus, p. 159. » vindobonensis, p. 167. Mya glycymeris, p. 28. ; es p. 30. » Oovata, P: 30. Nassa Andreï, p. 116. » incONspicua, p. 98. » parvula p.97 » proxima, p. 107. Natica Alderi, p. 19. » Beneckei, p. 17. » canrena, p. 19. » catena, p. 19. » crriformis, p. 18. » epiglottina. p. 17. » epiglottina var. funicillata, p. 17. » helicina, p. 17. » intermedia, p. 19. » Josephinia, p. 18. » Josephinia var. pliospiralata, p. 18, » Marochiensis, p. 19. » millepunctata var. miopunetatissima, p. 15. » monilifera, p. 19. » neglecta, p. 17. » olla, p. 18. » perpusilla, p. 18 » proxima, p. 19. » pseudo-epiglottina, p 17. » pulchella, p. 19. » redempta, p. 18. » submamilla, p. 19. » tigrina, p. 18. » turbinoides, p. 18. | Naticina Alderi, p. 49. » catena, p. 19. | Nautilus aturi, p. 25. » Deshayesi, p. 25. | Nematurella subcarinata, p. 22. | Nerita costata, p. 9. » Emiliana, p. 19. » gigantea, p. 19. » helicina, p. 49. » Martiniana, p. 19. » morio, p. 19. » plicata, p. 19. sulcosa, p. 19. | » | Neverita Josephinia, p. 18. Niso burdigalensis, p. 20. » _ eburnea, p. 20. » terebellum var. acarinata, p. 20. » terebellum var. postburdigalensis, p. 20. | Nucula acuminata, p. 53. » comimulata, p. 3. » emarginata, p. 52. » nitida, p. 52. » nucleus Var. nitida, p. 52. » striata, p. 53. Odontostomia acuta, p. 14. » conoidea, p. 14. » Michael, p. 14. Odontostomia pallidaeformis, p. 14. » sp. ind., p. 13. » unidentata, p. 13. Odostomia conoidea, p. 14. » Michaelis, p. 14. Oliva flammulata, p. 35. Oniscia cüthara, p. 125. Oudardia compressa, p. 33. Ovula spelta, p. 50. Oxystele patula, p. 7. » rotellaris, p. 6. Paludestrina acuta, p. 22. Panopaea Aldrovandi, p. 28. » Faujasi, p. 28. ” glycymeris, p. 28. » intermedia, p. 28. Pectunculus bimaculatus, p. 54. » cor, p. D. » fasciatus, p. 39. » insubricus, p. 53. » pilosus, p. 54. » polyodonta, p. 54. » violacescens, p. 53. Pelecypoda, p. 26. Peringea ulvae, p. 22. Peringiella glabrata, p. 21. Peronaea planata, p. 31. Pbarus legumen, p. 27. Phasianema costatum, p. 9. Pholadomya alpina, p. 29. » candida, p. 29. » hesterna, p. 29. » miocenica, p. 29 » vaticana, p. 29. Pholas altior, p. 29. » ammonis, p. 29. » Branderi, p. 26. » candida, p. 29. » explanata, p. 29. » rugosa, p. 26. Phoreulellus aflinis, p. 7. Pisinna pupa, p. 21. Pleurotoma adiçana, p. 242. » asperulata, p. 220. » cacellensis, p. 248. » cataphracta, p. 214. » concatenala, p. 228. » festiva, p. 218. » Gervaisi, p. 287. » granulalo-cincta, p.222. » intermedia, p. 281. » interrupta, p. 219. » Jouanneli, p. 226. » plicatella, p. 283. » pretiosa, p. 229. » ramosa, p. 216. » semimarginala, p. 227. » n. sp? p. 224. » n. Sp? p. 225. » strombillus, p. 234. » subanceps, p. 2386. » submarginata, p. 241. » Lurricula, p. 280. » Vauquelini, p. 285. Polinices miocolligens var. pseudo-mamilla, p. 19. » redempta, p. 18. » submamilla, p. 19. Proto Basteroti, p. 12. Protoma cathedralis var. pseudo-laevis, p. 1. » Costae, p. 1. » mutabilis, p. 1. » proto, p. 1°. » rotifera, p. 2. Psammobia affinis, p. 34. » faeroensis, p. 34. » faercensis var. major, p. 34, » faeroensis var. muricata, p. 34. » Hoernesi, p. 34. » muricata, p. 34. » uniradiata, p. 34. VI | Psammobia uniradiata var. grundensis, p. 35. » uniradiata var. lusitanica, p. 34-37. » vespertina, p. 34. | Psammosolen strigilatus, p. 27. | Purpura exilis, p. 122. » (Monoseros) sp. ind., p. 128. | Pyramidella planulata, p. 44. » plicosa, p. 13. » terehellata, p. 13. | » unisulcata, p. 13. : Pyrgolampros gracilis, p. 15. Pyrgostylus Lanceae, p. 15. | Pyrula cingulata, p. 176. » clava, p. 177. » cornula, p. 174. » rusticula, p. 176. | Ranella marginata, p. 152. » relicularis, p. 151. | Ringicardium hians, p. 44. | Ringicula buccinea, p. 58. | Rissoa decussata, p. 21. | » extranea, p. 24. | » glabrata, p. 21. » punctulum, p. 21. » sabulum, p. 21. » ulvae, p. 22. Rissoia glabrata, p. 21. » sp. ind, p. 21. » viurea, p. 21. Rissoina obsoleta, p. 21. | Rocellaria ampullaria, p. 26. | Rostellaria dentata, p. 189. | Rotella subsuturalis, p. 6. | Roxania utriculus, p. 22. | Scalaria adicensis, p. 9. | » allilamella, p. 10. | » amoena, p. 10. » amoena Var. subeancellata, p. 10. |» Billaudelli, p. 12. | » Braamcampi, p. 10. » cancellala, p. 9. » clathratula, p. 10. » communis, p. 10-14. » communis var, blema, p. 10. communis var. irpa, p. 10. | » communis var. pulta, p. 10. » Coppü, p. 12. | » crassicostala, p. 11. » crebricostellatu, p. 10. » decussata, p. 9. » Duciei, p. 11. » elegans, p. 42. » foliacea, p. 10. » Fontis, p. 9. » Gregorioi, p. 10. » [volasi, p. 10. » Jamellosa var. transiens, p. 11. » Libassü, p. 9-13. » Lyelli, p. 40. » miolamellosoides, p. 11. » miovaricosa, p. 11. » mirabilis, p. 10. » multilamella, p. 41-12. » muricala, p. 12. » Peyroti, p. 11. » prorima, p. 10. » pumnicea, p. 40. » reticulata, p. 9. » Ribeiroi, p. 9. » robusta, p. 11. » robustula, p. 10. » rustica, p. 10. » scaberrima, p. 11. » semicoslata, p. 9-13. » semidisjuneta, p. 10. » spreta, p. 10. » Stefani, p. 9-13. » subcancellala, p. 9. » subreticula, p. 40. » subreticulata, p. 10. Scalaria subspinosa, p. 10. » subulata, p. 10-11. » subvaricosa, p. 10, 11-12. » tenera, p. 12. » tenuicostata, p. 12. » terebralis, p. 11. » torulosa, p. 12. » turritissima, p. 13. » Turtonis, p. 12. » Turtonis var. pirta, p. 12. » varicosa, p. 11. » Webbi, p. 12. Scaphander Grateloupi, p. 22. » lignarius, p. 22. » lignarius var. Grateloupi, p. 22. Sigaretus canaliculatus, p. 47. » haliotideus, p. 17. » striatus, p. 47. » striatus var. turonensis, p. 17-24. » turonensis, p. 17. » turonicus, p. 17. Solarium carocollatum, p. 7. » neglectum, p. 8. » simplex, p. 8. » umbrosum, p. 7. Solen sp. ind., p. 28. » burdigalensis, p. 27. » siliquarius, p. 27. » siliquarius var. lusilanensis, p. 27. » subfragilis, p. 27. » Vagina, p. 27. Solenocurtus Basteroti, p. 27. Stirpulina bacillum, p. 26. Strombus Bonellü, p. 137. » coronatus, p. 137. Subularia subulata, p. 20. Talona, p. 29. Tapes aenigmaticus, p. 34-37. » Basteroti, p. 35. » Bronni, p. 35. » Genei, p. 34. » Genei var. pliovata, p. 34. » rotundata, p. 35. » rotundatus, p. 34. » senescens, p. 32. » vetula var. pliograbroides, p. 35. Tellina compressa, p. 33. » corbis, p. 32. » crassa, p. 32. » DesMoulinsi, p. 32. » distorta, p. 33. » elliplica, var. major, p. 31. » lacunosa, p. 31. » melo, P- 31. » ottnangensis, p. 31. » Oudardii, p. 33. » planata, p. 31. » planala var. lamellosa, p. 31. » pulchella, p. 32. » radula, p. 48. » rotundata, p. 48. » Sedgwicki, p. 32. » strigosa, p. 31. » Strohmayeri, p. 32. » telata, p. 32. » tumida, p. 31. » uniradiala, p. 34. » ventricosa Var. triangula, p. 39. Terebra acuminata, p. 79. » algarbiorum, p. 84. » Basteroti, p. 80. » cacellensis, p. 81. » Cuneana, p. 88. » fuscala, p. 78. » perlusa, p. 80. » sp. ind., p. 82. Teredo bacillum, p. 26. Thericium dertonense, p. 1. » ediculinum, p. 1. Tornatella achatina, p. 46. Tornatella hordeola, p. 14. » hordeola var. subconica, p. 14. » semistriata, p. 16. » striatella, p. 17. Tornatina Lajonkaireana, P: 23. » Lajonkairei, p. 23.. » Lajonkairei var. cylindrica, p. 2%. » volhynensis, p. 24. Trachycardium multicostatum, p. 45. Triton affine, p. 148. Trochus Adansoni, p. 7. » affinis, p. 7. » Buchii, p. 7. Trochus cacellensis, p. 7. » Calheirosi, p. 6. » infundibulum, p. 6. » magus, p. 7. » palulus, p. 7. » pseudo-magus, p. 7. » rotellaris, p. 6. » sagus, p. 7. » strigosus, p. 7. Tuba cancellata, p. 8. » sulcata, p. 8. Turbinella Allioni, p. 192. » crassicostala, p. 191. » Lynchi, p. 190. Turbo acutangulus, p. 5. » conoideus, p. 14. » gracilis, p. 15. » politus, p. 20. » rugosus, P. 6. » Sspiratus, p. à. » subangulatus, p. 5. » subulatus, p. 20. » sculptus, p. 8. » sulcatus, p. 8. » torulosus, p. 12. » ulvae, p. 22. » unidentatus, p. 13. » ventrosus, p. 22. » vitreus, p. 21. Turbonilla costellata, p. 15. » curvicostata, p. 15. » gracilis, p. 15. Turriscala torulosa, p. 42. | Turritella Archimedis, p. 3-4. » bicarinata, p. 2-4. » brevialis, p. 2. » cathedralis, p. 1. » Crosser, p. 4. » Delgadoi, p. 2-4. » Gomesi, p. 2. » Hoernesiana, p. 2. » Linnaei, p. 3. » mutabilis, p. 1. » proto, p. {*. » quadriplicata, p. 4°. » Riepeli, p. 2. » Riepeli var. ampla, p. 2. » rotifera, p. 2. » subanqulata, p. à. » subarchimedis, p. 3. » subarchimedis var. Thetis, p. 4. » terebralis var. gradala, p. 4. » terebralis var. sulcata, p. 4. » Thetis, p. 4. » turris, p. 2. » turris var. badensis, p. 3. » valriacensis, p. 3. » Venus, p. 3. » vindobonensis, p. 2. Venericardia Jouanneti, p. 51. Venerupis érus, p. 49. Ventricula multilamella, p. 38. Venus aequalis, p. 38. » Agassizi, p. 38. » borealis, p. 48. » Brauni, p. 38. » Brocchü, p. 38. VII Venus Brocchii var. rotundata, p. 38, Venus scalaris, p. 39. » Brongniarti, p. 39. » senilis, p. ce » Casina, p. 38. » tigerina, p » cincta, p. 38. ” D bEne pe ‘36. » cireinnata, p. 48. » vetula, p. 3 » Dujardini, p. 38 Voluta Lamberti, p. 64. » dysera, p. 40. » rarispina, p. 62. » edentula, p. 45. » spoliala, p. 68. » fasciata, p. 39. » tornatilis, p. 16. » fasciata var. Basteroti, p. 39, Woodia convergens, p. 40. » fasciata var. stricta, p. 39. | Xenephora infundibulum, p. 6-7. » gallina, p. 40. Yoldia Bronni, p. 52. » gigas, p. 34, 36, 37, 38. » longa, p. 52. » islandicoides, P. 38. » myalis, p. 52. » Jupinus, p. 48. » pellucida, p. 52. » multilamella, p. 38. » ellucidae Cour, p- ÿ2. » peruviana, p. 40. » oquettei, p r plicata, p. 40-46. Zebinella Den : 5. » ar 40. ZLiziphinus Xavteri, p. 6. » TUgOSa, p. 98. AVIS Dans la présente Explication des planches, pages k, 26, 30, 31, 36, 38, 42, 5%, 55, les mots d’Aquitanien comme niveau stratigraphique doivent être remplacés par: Burdigalien inférieur (1). Voyez p. 5 de l’Esquisse. VIII PLANCHE XXVIII Les figures qui font l'objet de la présente explication se trouvent dans la pl. XXVIIT, 2 fascicule, publiée en 1861 et dont la description est restée incomplète. CERITHIUM (Thericium) DERTONENSE Mayer var. LUSITANENSIS D.C.G. n. var. PI. XXVIIL, fig. 10 a, 10 b 1868. Cerithium dertonense Mayær, Journ. de Conchyl., t. xvr, p. 107, pl. IL fig. à (non Sacco, 1895). Conf. Cerithium gibbosum ErcawaLn (non Desh.), Lethaea Rossica, 1, p. 149, pl. VIT, fig. 8. OgservATIoNs.— Intéressante variété, lus grande que le type de Mayer, élancée, pourvue à la base de qua- © \ ) 2 tre cordons décroissants un peu granuleux. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). CERITHIUM (Thericium) EDICULINUM D.C.G. n. sp. PI. XX VIII, fig. 15 Testa turrita piramidali, cum septem lateribus ; sutura parum profunda ; anfractibus tuberculis subspinosis ornatis, minutissime spiraliter insculptis ; ad basim striata ; apertura rotundata ; columella et canale brevibus, labro arcuato ; alt. 17 mm., lat. 9, anfr. circiter 7. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). PROTOMA COSTAI D.C.G. n. sp. PI, XXVIIL, fig, 16 a, 164 Testa turrita, elongata ; anfractibus depressis, spiraliter carinata; sutura parum perspicua, carinibus inae- qualibus duabus elevatioribus acutis, ad suturam approximatis, sed duabus hand tres minoribus, in medio anfractorum. Gisemers.— Exemplaires figurés: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Mutella part. sup., Braço de Prata (Tortonien) ; Margueira, Val-de-Chellas, Xabregas (Hel- vétien); Carnide, Palma (Burdigalien). PROTOMA MUTABILIS SowerBy sp. (Turritella) PI. XXVILL, fig. 17 1847. Turritella mutabilis Sowerex, Quart. Journ. Geol. Soc., mr, p. 424, pl. XX, fig. 26. 1855. — cathedralis Hogrnes (non Brongn.), Foss. Moll. Tert. Beck. Wien, 1, p. 419, pl. 43, fig. 1. 1895? Protoma cathedralis Sacco (non Brongn.) var. pseudolaevis Sac., I Moll. Terr. Terz. del Piemonte e della Liguria, Part. x1x, p. 33, pl. IL, fig. 43. Gisements.— Exemplaire figuré: Braço de Prata (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup., Costa de Caparica, Olivaes, Sacavem, Desterro, Beirolas (Tortonien) ; Mutella part. inf., Margueira, Almada, Quinta do Pombal (route de Piedade), Val-de-Chellas, Xabregas, Marvilla, Poço do Bispo (Helvétien). F PROTOMA PROTO Basrteror sp. (Turritella) PI. XX VIIL, fig. 18 a, 18 b 1825. Turritella proto Basteror, Mém. géol. env. Bordeaux, p. 30, pl. L, fig. 7 (non Turr. quadriplicata Bast.). 1874. Proto Basteroti Bexorsr, Catalogue Testacés fossiles de la Gironde, 11, p. 96. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Mutella part. inf. (Helvétien); Carnide, Ameïxoeira (Burdigalien). IE AE at 7h NT Ms NAIL RU Castro lit}. Commissäa Crologica de Rrèzgal PLANCHE XXIX PROTOMA ROTIFERA Lamarck sp. (Turritella Gomesi Costa mss.) PI. XXIX, fig. 1 a, 16 1822. Turritella rotifera Lamarcx, Anim. sans vert., t. vit, p. 59. 1833. — — Lam. Drsnayes, Coquilles fossiles env. Paris, t. 11, p. 274, Atlas n, p. 40, fig. 20-21. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Margueira (Helvétien). TURRITELLA DELGADOI D.C.G. n. sp. (Turr. Hoernesiana Costa uss. non auct.) PI. XXIX, fig. 2, 3, 4, 5 et pl. XXX, fig. 5 juv. Testa turrita, anfractibus subrotundatis, primis unicarinatis, maximis carinis tribus aequahbus ornata, su- perficia tota spiraliter minutissime spirata; sutura profunda ; apertura rotundata, columella et labro arcuatis ; alt. 47 mm., lat. 12, anfract. 17. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Braço de Prata (Tortonien) ; Mutella part. inf., Margueira, Marvilla, Xabregas, Val-de-Chellas, Almada, Pragal (Helvétien). TURRITELLA RIEPELI Partsca #n Hoernes var. AMPLA D.C.G. n. var. PI. XXIX, fig. 6 a, 6b 1855. Turritella Riepeli Partson in Horrxes, Foss. Moll. Tert. Beck. Wien, t. 1, p. 421, Atlas 1, pl. 43, fig. 2. Opservarions.— Dans cette variété l'angle apical atteint 30 degrés, tandis qu’il ne dépasse pas 20 dans le type d’après Hoernes. Détermination faite sur des échantillons conservés à l’École des Mines à Paris. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). MESALIA BREVIALIS Lamarck sp. var. MIOCENICA D.C.G. n. var. PL. XXIX, fig. 7 a, 1b,8a, 8b 1757, Cerithium mesal ADansow, Voyage au Sénégal, p. 159, pl. X, fig. 7. 1822, Turritella brevialis Lamarcr, Anim. sans vert, {. vir, p. 8. Conf. Mesalia cochleata Broccnr èn Sacco, I Moll. Terr. Terz. Piemonte. Part. x1x, p. 30 (tenuissime striatula). Osservarions.— Cette variété est pourvue de trois cordons spiraux réguliers aplatis, dans les derniers tours ; elle est souvent sans aucun cordon dans les premiers, elle est de taille bien plus forte que celle de Brocchi. Gisemenr.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). TURRITELLA VINDOBONENSIS Parrscu in Huernes (Turritella turris auct. non Basterot) PI. XXIX, fig. 9 a, 90 1847. Turritella bicarinata Sowergy (non Eichwald, 1830), Quart. Journ. Geol. Soc., 1x, p. 421, pl. XX, fig. 25e 1818. — vindobonensis PArTsca èn Horrwes, Explication (arte géol. Wien, p. 21. 4855. — turris Hogrnes (non Bast.), Foss. Moll. Tert. Beck. Wien, t. 1, p. 424, Atlas 1, pl, 34, fig. 15-16. Testa turrita solida, anfractibus conveæis, quatuor vel quinque carinatis cinctis, apertura subquadrata. 2 Turr. Valriacensis Fontanes, 1879, pl. [, fig. 4, Turr. turris var. Badensis Sacco, non Turr, Linnaei Duj. mec Turr. Venus d'Orb. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). TURRITELLA SUBARCHIMEDIS D’OrBiGny (Turr. Archimedis Dubois 1831 non Brongn. 1823) PI. XXIX, fig. 10 a, 10 b et pl. XXX, fig. 1 1852. Turritella subarchimedis »’OrBi6ny, Prod. Paléont., vol, 11, p. 32. 1855. — Archimedis Hogrxes (non Brongn.), Foss. Moll Tert, Beck. Wien, 1,.p. 424, Atlas 1, pl. 34, fig. 13-14. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Adiça (Tortonien). Autres localités: Casal das Rolas, Braço de Prata, Rego, Mutella part. sup. (Tortonien); Marvilla, Mar- gueira, Xabregas (Helvétien); Forno do Tijolo (Burdigalien). NE) I DITES À No XXX. Geologira de Lortuqul OTIUILESS AO 7 l DATE FE Castro lt. PLANCHE XXX TURRITELLA SUBARCHIMEDIS np Orgieny (vide ut supra pl. XXIX, fig. 10) var. Thens PI. XXX, fig. 1a, 10 1852. Turritella Thetis D'OrBieny, Prod. Étage, 26, n° 61 [Turr. Archimedis Grateloup (non Brongn.), pl. XV, fig. 47, var. A. curinis anguslis]. Gisement.— Exemplaire figuré: Gacella (Tortonien). TURRITELLA TEREBRALIS LAMARCK PI. XXX, fig, 2, 3,8 a, 8b 4822. Turritella terebralis Lamarcxk, Anim. sans vert, t. vir, p. 59. 1825. — — Lam. Basreror, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 28, pl. I, fig. 14. Osservarions.— Nous classons les figures 2-3 comme var. gradata Menke in Hoernes. Les figures 8 a, 8 b comme var. sulcata n. var. plus profondément sillonnée que le type. GiseMENTs.— Exemplaires figurés (fig. 2-3): Fonte Santa (Helvétien). Autres localités: Val-de-Chellas, Cacilhas, Pragal (Helvétien); Carnide (Burdigalien); Tunnel du Rocio (Aquitanien). Exemplaire figuré (fig. 8 4, 8b): Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Palença, Palma, Carnide, Entre-Campos (Burdigalien); Rua da Imprensa (Lisbonne), Pra- zeres, S. Sebastiäo da Pedreira (Aquitanien). TURRITELLA BICARINATA EicHWALD PI. XXX, fig. 4a, 4b 4830. ? Turritella bicarinata ErcuwaLp, Naturh. Skizze von Lithauen, p. 220. 1850. — — Ercawazn, Lethaea Rossica, p. 280, pl. X, fig. 23. 1855. — — Hoxrwes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 426. Atlas 1, pl. 43, fig. 10-11 (fantum). Onservarions.— La figure de Eichwald est détestable, elle ne concorde pas avec celle de Hoernes (non Turr. Archimedis Brongn.), Sacco, Part. xx, p. 14, pl. L, fig. 48. Gisemenr. — Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). TURRITELLA DELGADOI D.C.G.juv. (vide pl. XXIX, fig. 2-5) PI. XXX, fig. 5 a, 5b Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). TURRITELLA CROSSEI Cosra Mss. n. Sp. PI. XXX, fig. 6 a, 6b Testa turrita, conica, anfractibus planiusculis, imbricatis, transverse striatis, infra carinatis; apertura subquadrata. Ogservarions.— Nous connaissons cette espèce du miocène du Bordelais sans avoir pu trouver un nom qui la désigne. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Quinta do Manique (Estrada das Amoreiras), Boa-Vista, Friellas (Burdigalien). Idem de S.' Jean de Bordeaux. & TURRITELLA SUBANGULATA Broccui sp. PI. XXX, fig. 7 1814. Turbo subangulatus Broccæi, Conchyl. subap., n, p. 374, pl. VI, fig. 16. 1895. Turritella subangulata Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. x1x, p. 9, pl. I, fig. 30-35, Includ. Turbo aculangulus et T. spiratus Br. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). rues nee MATTER APNIETUES (EE | UE dà 10 1 ÿ " ie nt É A TE As ue jou 1! ae 5 Mer D Comnassäo Crolegiea de lontugal Cusl re lil PLANCHE XXXI XENOPHORA INFUNDIBULUM Broccat (et infra pl. XXXII, fig. 1) PI. XXXI, fig. 1 4814. Trochus infundibulum Broccxt, Conchyl. subap., ir, p. 352, pl. V, fig. 17. 1896. Xenophora infundibulum Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xx, p. 23, pl. IL, fig. 26. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). TURBO (Bolma) RUGOSUS Linné PI. XXXI, fig. 2 a, 26, 2e 1766. Turbo rugosus Linné, Systema naturae, Edit. xur, p. 1234. 1855. — — Lin. Hogkxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. #32, pl. 44, fig. 2-3. GisemenT.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). OXYSTELE ROTELLARIS MicusLorri sp. (Trochus Calheirosi Costa ss.) PL XXXI, fig. 3a, 30, 30 1847. Trochus rotellaris Mrcuecorri, Descr. foss. terr. mioc. Ital., p. 182. 1874, Rotella subsuturalis d'Orb. (1852) TournouëRr, Animaux foss. Mont Léberon. Invertebrés, p. 139, pl. XVIIL, fig. 27 (non R. suturalis Lamk.). 1896. Oxystele rotellaris Mich. S4cco, I Moll. Terr. Terz. Part. xx1, p. 27, ql. IL, fig. 23. GisemenT. — Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). ZIZYPHINUS XAVIERI Cosra Mss. n. Sp. PI. XXXI, fig. 4a, 4b, 4c Testa turrila conica elevata ; circiter septem anfractibus concaviusculis ; striis spiralis paulum perspicuis ; ad sulura carinata, base rotundata, striata, apertura obliqua trapezoidali. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego (Tortonien). XXXII lola Æ = S 1/1 ( AS ra L PLANCHE XXXII XENOPHORA INFUNDIBULUM Broccui (vide ante pl. XXXI, fig. 1) PI. XXXII, fig. 1 Giseuenr.— Cacella (Tortonien). TROCHUS (Phorculellus) AFFINIS EicawaLp (Tr. cacellensis Costa mss.) PI. XXXIL, fig. 2 a, 26, 2c 1853. Trochus affinis ErcawaLo, Lethaea Rossica, 1, p. 227, pl. IX, fig. 16. 1896. Phorculellus affinis Eichw. Sacco, 1 Moll. Terr. Terz. Part. xx1, p. 36, pl. IV. fig. 11 b, 12 a. OBservATIONS.— Intermédiaire entre Tr. Adansoni et Tr. strigosus Gmel. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). GIBBULA SAGUS DErrANCE sp. (Trochus) PI. XXXII, fig. 3 a, 30, 3c et 4a, 4b, 4c 1828. Trochus saqus Derrance, Dictionnaire Sciences Naturelles t. Lv, p. 478. 4852. — pseudo-magus D'OnBiGny, Prod. Paléont., 1, p. #1, 26-631 (Tr. magus Grateloup non Linné). 1896. Gibbula magus Lin. var. angulatior in Sacco (in tabula), Part. xx, pl. II, fig. 33, var. cingulatior (in texto). Ossrrvarions.— C’est peut être encore le Trochus Buchii Dubois. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Rego (Tortonien). Autres localités: Adiça, Mutella part. sup. (Tortonien); Margueira (Helvétien). TROCHUS (Oxystele) PATULUS BroccHi PL. XXXIL, fig. 5a, 5b 1814. Trochus patulus Broccni, Conchyl. subap., n, p. 356, pl. V, fig. 19. 1896. Oxystele patulu Br. Sacco, 1 Moll. Terr. Terz. Part. xx1, p. 28; pl. IL, fig. 28 (non Hoernes). Gisemenr.— Exemplaire figuré: Margueira (Helvétien). SOLARIUM CAROCOLLATUM LAMARCK PI. XXXIL, fig. 6 a, 6b,6c 1822. Solarium carocollatum Lamarcx, Anim. sans vert. vIr, p. 6. 1825. — — Lam. Basreror, Mém. géol. env. Bordeaux, p. 34, pl. I, fig. 12. 1856. — — Horrwes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 462, pl. 46, fig. 1-2 (iconograph. non deseript.). Solarium umbrosum Michelotti non Brongniart. Ossenvarions— Tours sillonés et striés. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Xabregas, Margueira (Helvétien); Palença, Ginjal (Burdigalien). SOLARIUM SIMPLEX Brox\ PL XXXIL, fig. 7 a, 1b, Te 1831. Solarium simplex Brown, Italien Tertiargeb., p. 63. 1856. — — Hornanes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 463, pl. 46, fig. 3. Solarium neglectum Michelotti 1841, et Sowerby 1847. Ogsenvarions.— Tours lisses sauf les stries suturales doubles, ombilic étroit. GisEMENT.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). TUBA CANCELLATA GRATELOUP sp. (Cyclostoma) PI. XXXIL, fig, 8a, 8b 1827. Cyclostoma cancellata Grarezoupr, Tabl. Coq. foss. Adour. Soc. Linn., n, p. 108. 1840. — — GrareLour, Atlas conchyliol. pl. IL, fig. 30. 1895. Tuba sulcata SAcco (non Pilkington), I Moll. Terr. Terz. Part. x1x, p. 38, pl. IL, fig. 43. Ogservarions.— Non Turbo sulcatus Pik., nec Turbo sculptus Sowerby. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Caslro bit. . Comméssäo C'eclegica ce Lortugal PLANCHE XXXIII FOSSARUS (Phasianema) GOSTATUS Broccai sp. (Nerita) PI. XXXIIL, fig. 1 a, 10 1814. Nerita costata Broccai, Conch. foss. subap., 11, p. 300, pl. I, fig. 11. 1884. Fossarus costatus Br. Bucouoy, DaurzengerG et Docrrus, Moll. marins du Roussillon, 1, p. 254, pl. 27, fig. 19-91. 1895. Phasianema costatum Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xvur, p. 17, pl. L, fig. 33 (tantum). Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Forno do Tijolo (Burdigalien). Sp. indet. PI. XXXIIL, fig. 2 et 4 Ogservarions.— Deficit in Museo. CERITHIUM (Lampania) TAEDA D.C.G. n. sp. PI. XXXIII, fig. 3 a, 30 Testa turrita, conica, mitraeformi; circiter octo anfractibus poenecarinatis et planulatis, ornatis lineis vel tuberculis oblique plicatis ; apertura parva, rotundata ; columella excavata ; labro sinuato, tenui, arcuato ; canale brevs. Long. 25 mm., lat. 10. OgservarTions.— Espèce très intéressante qui a l’aspect d’une petite torche; conf. C. pictum, pl. XX VIII, fig. 43. L'ouverture qui est incomplètement connue rend son classement sous-générique un peu douteux. Il reste des traces de coloration brunâtre formant des maculations obliques articulées. GisemenT.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). SCALARIA (Acrilla?) LIBASSIT SEGUENZA (Sc. Adicensis et Sc. Ribeiroi Costa mss. ex specimenibus) PI. XXXILL, fig. 5, 6, 9 1876. Scalaria Libassii SEGUENZA (— Sc. decussata Libassi non Lam.), Boll. Comit. Geol. Ital., vir, p. 96. 1890. — — Seguenza. De Bourv, Révision Scalidae d'Italie, p. 164 (conf. Sc. Stefani de Boury). 1891. — — — De Boury, Étude critique Scalidae. p. 424, pl. IV. p. 41. Conf. Sc. semicostata Sowergy (non Desh.), Wood, Crag Moll. addendum plate, fig. 1, p, 183. Suppl. 1872. Gi- sement incertain. Osservarions.— Coquille médiocre, allongée, tours bien ronds, suture profonde, côtes minces, lamelleuses, très peu obliques, nombreuses, mais distantes, espacées de quatre à cinq fois leur épaisseur. Cordons spiraux mi- croscopiques, nombreux, serrés, visibles dans les seuls intervalles des côtes; varices espacées, peu épaisses. Alt. 1% mm., lat. 5. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Adiça, Cacella, Rego (Tortonien). Autres localités: Margueira (Helvétien). SCALARIA (Acrilla) SUBCANCELLATA p'OnBieny (Sc. Fontis Costa Mss. ex specim.) PI. XXXIIL, fig. 7 a, 70 et 24 1845. Scalaria cancellata GrATELOUP (non Blainv.), Conchyl. bassin de l’Adour, pl. XII, fig. 11. 1847. — reticulata MrcueLorri (non Sow.), Fossiles miocènes Italie septentr., p. 164, pl. VI, fig. 13. 1852. — subcancellata D'OrBrGny, Prod. Paléont., ur, p. 30, 26-398. 1852. — subreticula D'OrB1GNY, Prod. Paléont., 1, p. 31, 26-413. 4882. — subreticulata d’Orb. (sic) Von Koënen, Die Gasterop. holost. Norddeutch mioc., p. 293. 1891. — amoena Phil. var. subcan- cellata d’Orb. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 62, pl. IL fig. 53. Osservarions.— Mr. Von Koenen à établi que le Sc. amoena Phil. 1842, de l’Oligocène de l'Allemagne du Nord était une espèce bien différente, comme ayant les côtes plus fortes que les cordons spiraux, ce qui est le con- traire de l’espèce miocène. La figure de Hoernes est très mauvaise. Alt. 43 mm., lat. 45, anfr. circiter 11. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Foz da Fonte, Margueira (Helvétien). Autres localités: Cacilhas (Helvétien). SGALARIA (Acrilla?) CREBRICOSTELLATA Mayer-Evmar (Sc. Braamcampi Costa mss. ex specim.) PI. XXXIII, fig. 8 4900. Scalaria crebricostellata Mayer-Eymar in Ivoas et Peyror, Étude paléont. faluns Tour., p. 64, pl. IL, fig. 45-46. 1900. — subvaricosa Ivoas et Peyror (non Cantraine) (pars), idem, p. 64, pl. IL, fig. 17 (tantum). Ogservarions.— Groupe de la Sc. Libassii mais à lamelles plus serrées, les échantillons du Portugal ont des lamelles moins obliques que dans le dessin de Costa; stries spirales très peu visibles. Tours ronds, spire longue. Gisemexts.— Exemplaire figuré : Quinta do Braamecamp (Helvétien). Autres localités: Margueira, Cacilhas (Helvétien). SGALARIA MIRABILIS Docrrus et DauTzENBERG (Sc. foliacea Sow. in Costa Mss. ex specim.) PI. XXXIII, fig. 10 1886. Scalaria mirabilis Doccrus et DaurzENBERG, Étude prel. faluns Touraine. Feuille des Jeunes Natur., p. 44. 1891. — — D.et D. De Boury, Étude critique des Scalidae, p. 122, pl. IV, fig. 6. 1900. — robustula Mayer in Ivolas et Peyrot, Contr. à l'étude paléont. faluns Touraine, p. 58, pl. IL, fig. 3. 1900. — altilamella Mayer in Ivolas et Peyrot, idem, p. d9, pl. IL, fig. 19-20. 1900. — Lyelli Mayer on Ivolas et Peyrot, idem, p. 60, pl. IE, fig. 30. Ossenvarions.— Une comparaison en nature des types ne nous laisse pas de doute sur cette assimilation. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Rego (Tortonien). Autres localités: Margueira (Helvétien). SCALARIA (Cirsotrema) RUSTICA DEFRANCE PI. XXXIII, fig. 11 a, 110 1827. Scalaria rustica Derrance, Dictionnaire des Sciences Naturelles, t. 48, p. 20. 1840. — subspinosa GrareLour, Atlas Conchyl. Adour, pl, XIL, fig. 10. 1890. — — Grat. De Boury, Révision des Scalidae, p. 50. 1891. — rustica Defr. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 53, pl. IL, fig. 35. Onsenvarions.— Les échantillons sont sensiblement conformes à la figure; — non Sc. pumicea Brocchi ; conf. Sc. semidisjuncta Jeffreys; conf. Sc. Ivolasi de Boury in Ivolas et Peyrot. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Alto dos Buxos près Trafaria (Helvétien). SCALARIA (Clathrus) PROXIMA DE Boury (fig. 12 Sc. subulata Wood in Costa mss. ex specim., fig. 14 Sc. clathratula Turton in Costa Mss.) PI. XXXIIL, fig. 12 a, 12b et 14 1840. Scalaria communis GrareLoup (non Lamarck), Atlas Conchyl. Adour, pl. XII, fig. 1-2. 1889. — — DE GreGorio (non Lamarck), Iconogr. Conchyl. Medit. Scalaria, p. 6, pl. unique: fig. 27 var. pulta, fig. 28 var. irpa, fig. 29 var. blema. 1890. Scalaria proxima De Boury, Révision de Scalidae, p. 94, pl. IV, fig. 9. 1890. — spreta DE Boury, idem, p. 98, pl. IV, fig. 8. 1890. — Gregorioi De Boury, idem, p. 99, pl. IV, fig. 7. 10 Osservarions. — Coquille plus longue proportionnellement que le Sc. communis, maïs sans atteindre le Sc. terebralis Michelin. Tours moins ronds, côtes non continues d’un tour à l’autre ; côtes un peu renversées et spathuli- formes à la jonction des tours, pas d’épines, pas de cordon basal, intervalles lisses. Conf. Sc. subulata Sow. in Woon, Crag. Moll., p. 93, pl. VIIL, fig. 48. Alt. 17 mm., lat. 6, anfract. 9. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella, Rego (Tortonien). Autres localités: Povoa de Santa [ria (Tortonien); Margueira (Helvétien). SCALARIA ({Cirsotrema) MIOVARICOSA Sacco PI. XXXIII, fig. 13 a, 13 d 1889. Scalaria scaberrima DE GreGorro (non Michelotti), Iconogr. Conchyl. Medit. Scalaria, p. 9, pl. L, fig. 36. 1890. — varicosa Mayer (non Lamarek) in Ivozas et Peyror, Contr. à l'étude paléont. faluns Touraine, p. 57. 1890. — Peyroti De Boury in [vocas et Peyror, Contr. à l'étude paléont. faluns Touraine, p. 68, pl. IN, fig. 48. 1891. Cirsotrema miovaricosa Sacco, [ Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 52, pl. IL fig. 32 a, 32 b et 337? Ogsenvarions.— Ce n’est ni le Sc. varicosa Lam. ni le Sc. subvaricosa Cantraine. Peut-être cette espèce, dont nous ne connaissons que l'échantillon figuré, qui est fort roulé, n’est qu’une variété du Sc. crassicostata Desh . GisemenTs.— Exemplaire figuré: Portinho d’Arrabida (Tortonien). Autres localités: Penedo, au S. de Lagôa d’Albufeira (Tortonien). SCALARIA (Cirsotrema) ROBUSTA D.C.G. n. sp. PI. XXXIIT, fig. 15 a, 15 db Testa robusta turritaque, anfractibus rotundatis circiter septem vel octo, depressibus prope a sutura ; costis crassis, rotundatis, foliaceis, ad sutüram ascendentibus, funiculis spiralibus sparsis et tenuibus. Imo foliaceo carina- toque discum fingente ; apertura rotundata, ora incrassata. Alt. #8 mm., lat. 20. Ogservarions.— Le grand specimen figuré, un peu roulé, montre une coquille solide à suture ascendante, ce que constitue des caractères très rares dans le genre Scalaria ; la forme la plus voisine décrite est le Sc. lamellosa Brocchi var. transiens Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, pl. I, fig. 19 (fantum), dont la suture est canaliculée, les côtes subépineuses nombreuses, ete. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Covalinho (Helvétien). Autres localités: Margueira (Helvétien). SGALARIA CRASSICOSTATA DESHAYES PL XXXIIL, fig. 16 a, 164 1839. Scalaria crassicostata Desnayrs èn de Verneuil, Bull. Soc. Géol. de France, x1, p. 76, Note Pliocène algérien. 1839. — — Desxayes, Traité élément. Conchyl. Atlas, pl. 70, fig. 1-3 (bene). 1840. — multilamella GraTELOUP (non Basterot), Atlas Conchyl. Adour, pl. XIL, fig. 8 type, non fig. 9. 1855. — Duciei Waicur, Eossil Echinoderms from Malta. Ann. and Mag. Nat. Hist., xv, p. 274, pl. VII, fig. 4 (bene). 4874. — crassicostata Desh. Benoist, Cat. Syn. Test. fossiles, p. 99. 1891. — miolamellosoides Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part, 1x, p. 45. Ogservarions.— Un fragment parfaitement reconnaissable; la figure de Wright montre un échantillon un peu plus allongé à tours plus ronds que la figure de Deshayes. Gisements.— Exemplaire figuré: F orno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Porto Brandäo (Burdigalien). Al SCALARIA (Linctoscala) MURICATA Risso PI. XXXIII, fig. 17 1826. Scalaria muricata Passo, Hist. Nat. Europe Méridionale, p. 443, pl. IV, fig. 45. 1847. — tenera SowerBy 2 SuiTH, On the Tertiary beds of the Tagus. Quart. Jour. Geol. Society, vol. mm, p. 420, pl. XX, fig. 24. 1890. — muricala Risso, DE Boury, Révision des Scalidae, p. 138. 1891. Hirtoscala muricata — Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. x1, p. 28 (non figuré). 1891. Scalaria muricata — Dr Boury, Étude critique Scalidae, p. 441, pl. IV, fig. 3. Osservarions.— Ce n’est ni le Sc. frondosa Woon, Crag Mollusca, pl. VIII, fig. 45, les côtes sont moins nombreuses et l’étranglement sutural moins prononcé, ce n’est pas davantage le Sc. frondicula Woon, Crag Moll., pl. VIE, fig. 16; la forme est moins élancée et les côtes encore moins nombreuses. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). SCALARIA (Acrilla) COPPII De Boury PI. XXXIII, fig. 18 a, 18 b, 18 c et 19 1890. Acrilla Coppü De Boury, Révision des Scalidae, p. 76, pl. IV, fig. 4. 1891. Adiscoacrilla Coppü De Boury. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 67, pl. IL fig. 66-67 méd. et 69. Ossenvarions.— Notre détermination est faite d’après les types du Musée de Lisbonne; la figure 18 est mau- vaise, on observe des cordons spiraux entre les côtes qui n'ont pas été dessinées. Côtes irrégulièrement épaisses et inégalement serrées, plus nombreuses dans les premiers tours, elles deviennent plus tard grosses et variqueuses. Cfr. Se. Billaudeli Mayer, Journ. Conchyl., 1864 et Sc. Webb: D'OnByeny, Canaries, 1840. Gisemenr.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). SCALARIA (Turriscala) TORULOSA Broccui sp. (Turbo) PI. XXXIII, fig. 20 1814. Turbo torulosus Broccui, Conch. subap., n, p. 377, pl. VI, fig. 4. 1836. Scalaria torulosa Brocc. Hogrnes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 480, pl. 46, fig. 13. 1890. Turriscala torulosa Brocc. DE Boury, Révision des Scalidae, p. 32. 1891. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 78, pl. IL, fig. 80 à 86. Ogsenvarions.— Échantillon médiocre sur lequel il y aura peut-être lieu de revenir. GisemenT.— Exemplaire figuré: Foz da Fonte (Helvétien). SGALARIA (Fuscoscala) TURTONIS Turron var. PIRTA DE GREGORI0O PI. XXXIII, fig. 21 a, 21 b 1819. Scalaria Turtonis . Turron, Coneh. Dict., p. 208, pl. XX VII, fig. 97. 4825. — multilamella Basreror, Mém. géol. env. Bordeaux, p. 31, pl. I, fig. 15 (non Deshayes). 1826. — elegans Risso, Hist. Nat. Europe Méridionale, p. 113, pl. IV, fig. 49. 1887. — Turtonis Turt. De GreGorio, Iconog. Conch. Medit., 1, p. 6, pl. unique, fig. 13, var. pirta. 4900. — tenuicostata Michaud. DE Boury, Révision des Scalidae, p. 126. 1890. Fuscoscala Turtonis Turt. SAcco, 1 Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 16, pl. I, fig. 18, 20. var. 1900. — subvaricosa Ivozas et Peyror (no7 Cantraine), Contribution paléont. faluns Touraine, p. 64, pl. IE, fig. A1 (tantum). Osservarions.— Nous n’aurions pas établi cette identification si nous n’avions pas eu les exemplaires typi- ques sous les yeux; les figures montrent un méplat sutural qui n’existe pas et les côtes sont représentées trop for- tes. Cette forme se distingue du type par ses stries spirales obscures, ses côtes obliques, ses tours légèrement plus convexes; les échantillons du Portugal sont identiques à ceux de Millas. Alt. 24 mm., lat. 9, anfract. 10. Gisements.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Povoa de Santa Iria, Adiça, Rego (Tortonien). 12 SCALARIA (Fuscoscala) TURRITISSIMA D.C.G.n. sp. PI. XXXIII, fig. 22 a, 22b Testa turritissima, elegantissima ; 13 vel 14 anfractibus rotundatis constructu ; sutura profunda, obliqua ; costis tenubus, distantibus; intervallis tenuissime spiraliter sculptis ; una vel duabus varicibus modicis in omnibus cingulis ; apertura rotundata, peristoma perfecta ; funiculo tenui ad periferam basim. Alt. 15 mm, lat. k. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien), (nombreux exemplaires). SCALARIA (Acrilla) STEFANII De Boury PI. XXXIIT, fig. 23 1890. Scalaria Stefani De Boury, Révision des Scalidae, p. 152. 1891. — — De Boury, Étude critique des Scalidae, p. 122, pl. IX, fig. 9. 1891. Acrilla Stephan De Boury. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 66, pl II, fig. 64. Ogservarions.— Cette espèce n'est peut-être qu’une variété du Sc. Libassii, à côtes plus serrées, à tours plus ronds; on distingue des cordons spiraux très fins entre les côtes. Le Sc, semicostata Wood en diffère par ses tours moins ronds et son cordon basal plus accentué. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). PYRAMIDELLA UNISULCATA Duyarpin (ex typo) PI. XXXIII, fig. 25 et 26 1837. Pyramidella unisulcata * DusaroiN, Mém. géol. Touraine, p. 282. 1840. — terebellata GraTeLoup (non Férussac), Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 80 (tantum). 1856. — plicosa Hogrxes (non Bronn), Foss. Moll. Wien, 1, p. 492, pl. 46, fig. 20 a, b. 1892. — unisulcata Duj. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. 1x, p. 30 (miocène seulement). Ogservarions.— Suture profonde, taillée à pic; l’espèce de Bronn qui est du Pliocène, publiée d'ailleurs après celle de Dujardin, possède une suture linéaire toute superficielle. Gisements.— Exemplaires figurés: Adiça (Tortonien); Margueira (Helvétien). Autres localités: Cacella (Tortonien). ? ODONTOSTOMIA UNIDENTATA MonraGu sp. (Turbo) PI. XXXILI, fig. 27 1803. Turbo unidentalus MoxraGu, Testacea Britannica, p. 324. 1883. Odostomia unidentata Mont. B.D.D. Mollusques du Roussillon, 1, p. 161, pl. XIX, fig. 13-14. 1892. Odontostomia unidentata Mont. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xt, p. 38, pl. I, fig. 82-85 (méd.). n , © 6 . Osservarions.— Dernier tour très'grand, arrondi. Manque dans les collections. GisemEnT.— Cacella (Tortonien). ODONTOSTOMIA sp. Specimen detritum, incertum. PI. XXXIII, fig. 28 OgservaTions. — Manque dans les collections. 13 te UE MEN 1h ne AU Wi uT” d. #44 k ist ie | WRI MAUR ( If De Mt fes à LEE MORT L Rire Ppne un bis jt ip ë Me à Ro” k L ; MNT US AAXIV 4b [2e Goo SPRICE Cast Contuussao Ceulogieu de Lortuqel PLANCHE XXXIV ODONTOSTOMIA CONCIDEA Broccnti sp. ( Turbo) PI. XXXIV, fig. 1 1814. Turbo conoideus Beoccur, Conchyl. subap., 11, p. 660, pl. XVI, fig. 2. 1840. Tornatella hordeola var. subconica GrareLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 41-42. 1884. Odostomia conoidea Brocchi. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p. 159, pl. XXI, fig. 1-3. Ex typo Mus. Lisbon. « Ultimo anfractu subcarinato, sutura profunda.» Conf. Odon. acuta Jeffr. Alt. 3 mm., lat. 1,2, anfr. 6. Gisgmenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autre localité : Margueira (Helvétien). ODONTOSTOMIA PALLIDAEFORMIS Sacco PI. XXXIV, fig. 2 1840. Tornatella hordeola GraTEeLouP (non Férussac), Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 39-40. 1892. Odontostomia pallidaeformis Sacco, 1 Moll. Terr. Terz., Part. x1, p. 35, pl. L. fig. 70 bis. «Anfractus leviter convexiusculi, ultimus per magnus, convezus», Ex specim. Mus. Lisbon. Alt. 2,1 mm., lat. À, anfr. ÿ. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). EULIMELLA ACICULA PHizipri sp. (Melania) PI. XXXIV, fig. 3 a, 36, 3e 1836. Melania acicula Paurerr, Enum. Molluscorum Siciliae, 1, p. 158, pl. IX, fig. 6 (non Lam.). 1840? Acteon subumbilicatus GrarteLour, Atlas Conchyl. Adour, pl, XI, fig. 51-52. 1884. Eulimella acicula Phil. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p. 187, pl. XX, fig. 17-18; 11, p. 769. Ex specim. in Mus. Lisbon. (non À. auricula Grat., Eulima commutata Monterosato). Alt. 3,5 mm., lat. 1, anfract. 8. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autre localité: Margueira (Helvétien). ODONTOSTOMIA (Macrodosiomia) MICHAELI BRUGNONE PI. XXXIV, fig. 4 a, 46, 4c et 8a, 8b 1832? Pyramidella planulata Crisrorort et JAN, Catalog. rerum natur., 11, p. à (courte diagnose), 1840? Acteon tornatellea GraTeLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 55-56 (pars). 1873. Odostomua Michaelis BruGNoxE, Miscellanea Malacologica, 1, p. 7, pl. I, fig. 7 (mala). 1876. — — BruGnoxe, idem, 11, p. 24, pl. I, fig. 33. 3892. Macrodostomia bimichaelis Sacco, 1 Moll. Terr. Terz. Part. xt, p. 43, pl. L, fig. 93 bis (tantum). Ex specim. Mus. Lisbon. Coquille lisse, suture inégale, environ 7 tours, pli columellaire faible, ouverture médiocre, ovalaire. Alt. 6 à 7 mm., lat. 2. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autre localité: Margueira (Helvétien). 1 TURBONILLA GRACILIS Broccui sp. (Turbo) PI. XXXIV, fig. 5 a, 5b ASl4: Turbo gracilis - _ Brocoui, Conchyl. subap., n, p. 168, pl. VIL. fig. 6. 1840. Acteon terebralis GRaTeLoupr, Atlas Conchyl. Adour, pl, XI, fig. 67-68. 1854. Turbonilla gracilis Broc. Horrxes, Foss. Moll. Wien, t. 1, p. 498, pl. 43, fig. 28. 1892. Pyrgolampros gracilis Broc. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xt, p. 89, pl. IL, fig. 98! 997? Ex specim. Alt. 3,5, mm., lat. 1,7, anfr. 7. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autre localité: Margueira (Helvétien). TURBONILLA COSTELLATA GRATELOUP sp. (Acteon) PI. XXXIV, fig. 6 a, 6b 1840. Acteon costellata Grarecoup, Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 69-70 (méd.). 1859. Chemnitzia Lanceae Ligassi, Conch. fossile, p. 21, pl. unica, fig. 6 (sectius Lanciai). 1892. Pyrgostylus Lanceue Lib. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xu, p. 8; Part. xx, pl. IL, fig. 139. Ex specim. Alt. 8 mm., lat. 2, anfr. 10. GisemenT.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). TURBONILLA CURVICOSTATA Woop sp. (Chemmilzia) PI. XXXIV, fig. Ta, Tb 1818. Chemnitzia curvicostata Woop, Crag Mollusea, p. 79, pl. X, fig. 4. Ex typo Mus. Lisbon. Striis spiralibus paulum perspicuis inter costellis. Alt. 2,2 mm., lat. 0,8, anfr. 5. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella? EULIMELLA SCILLAE Scaccai sp. (Melania) PI. XXXIV, fig. 10 a, 10b 1835. Melania Scillae Scaccat Conchig. fossili di Gravina, Ann. Civili, vu, p. 41, n.° 447, pl. IL, fig. ? (typo). 1840. Acteon dubia GnareLoup, Atlas Conchyl. Adour, pl. XI, fig. 48-49 (tantum). 1859. Eulimella Scillae Scac. Sowersy, Illust. Index British Shells, pl. XIV, fig. 26. Gisemexr.— Exemplaire figuré : Margueira (Helvétien). EULIMELLA SCILLAF ScaccHi var. EXTYPOCONICA Sacco PI. XXXIV, fig. 9 a, 90 1844. Eulima Scillae Seac. Panxvr, Enum. Moll. Siciliae, n, p. 135, pl. XXIV, fig. 6. 1840? Acteon incerta GrarTeLour, Atlas Conchyl., xt, p. 61-62 (tantum). 1892. Eulimella Scillae var. extypoconica Sacco, 1 Moll. Terr. Terz., Part. xt, p. 50, pl. IL, fig. 2 (méd.), sub-nomine aute conica Sacco. Ex specim. Alt. 8 mm., lat. 2, anfr. 9. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Margueira (Helvétien). 15 EULIMELLA STRANGULATA D.C.G. n. sp. PI XXXIV, fig. 11 a, 116, lc, 114 Testa minuta, turritissima, anfractibus decem, planis, laevigatis, sutura profunda, strangulata, obliqua ; an- fractu ultimo subangulato; apertura subrhomboidea, columella recta, uniplicata, labrum arcuatum; apice heterostro- pho. (Specim. non videmus.) Alt. 8 mm., lat. 2. Gisemexr.— Exemplaire figuré: Cacella ? ACTEON SALINENSIS BEnoisr PL XXXIV, fig. 12 a, 128, 12e 1888. Acteon Salinensis E. Benoisr, Description Céphal. Ptér. et Gast. Opisthob. du Sud-Ouest in Act. Soc. Linn. Bordeaux, 1889, p. 66, pl. V, fig. 5. Ogservarions.— Forme longue, non ventrue, surface couverte de stries et de sillons spiraux qui détermi- nent une granulation regulière. GisemenTr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). ACTEON (Acteonidea) AGHATINA BoNELLi Sp. PI. XXXIV, fig. 13 a, 130 1842. Tornatella achatina Bon. mss. en SismonpA, Observ. Geol. Terz. Piemonte, p. 34. 1894. Acteonidea achatina Bon. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxn, p. 36. pl. IL, fig. 42-45. Ogservarions.— Espèce allongée, elliptique, spire courte, suture assez profonde, surface couverte de stries spirales assez profondes, dominantes, coupée de côtes fines. Columelle rectiligne, tordue ; ouverture tronquée à la base. GisemEenr.— Exemplaire figurè: Cacella (Tortonien). ACTEON SEMISTRIATUS Derrance sp. (Tornatella) PL XXXIV, fig. 14 a, 14b 1822. Tornatella semistriata DerranGe Mss. in FÉRussAG, Tableau systématique des anim. mollusques, p. 108. 1825. — _— Defr. Basreror, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 25. 1847. — — Bast. Sowensy in Smirux, Tertiary Beds of the Tagus, p. 414. 1897. Acteon semistriatus Fér. Sacco, 1 Moll. Terr. Terz., Part. xxu, p. 33, pl. IL, fig. 21-23. Ex typo Mus. Lisbon. Partie centrale lisse. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego (Tortonien); Margueira (Helvétien). ACTEON SEMISTRIATUS FÉRussAac var. TOTOSTRIATA Sacco PI. XXXIV, fig. 15 a, 156 1897. Acteon semistriatus Fér. var. totostriata Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxn, p. 34, pl. IL, fig. 29-31. Ex specim. Mus. Lisbon. Forme couverte totalement de stries spirales. Alt. 12 mm... lat. 5, anfr. 6. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Margueira (Helvétien). ACTEON TORNATILIS LiNNÉ sp. (Voluta) PI. XXXIV, fig. 16 a, 166, 17 a, 17b 1766. Voluta tornatilis Lanné, Systema Naturae. Edit. x1r, p. 1187. 1889. Acteon tornatilis L. Benotsr, Descr. Céph. Ptér. Gastérop. Opisthob. du Sud-Ouest, p. 30, pl. IL, fig. 2. 1897 — — L. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx, p. 94, pl. IIL, fig. 3-6. 416 Osservarions. — Les figures correspondent à une variété mnor qui a été désignée comme À. pinguis par quelques auteurs. Alt. 20 mm., lat. 9, anfr. 7. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Rego (Tortonien); Margueira (Helvétien). ACTEON STRIATELLUS GrarrLoup (Auricula) PI. XXXIV, fig. 18 a, 18 0, 18c 1827. Auricula striatella GrateLour, Tableau Coquilles fossiles Adour, n.° 68. 1840. Tornatella striatella GrareLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. xx, fig. 27-29. 1889. Acteon striatellus Grat. Benoist, Céph. Ptér. Gastr. du Sud-Ouest, p. 64, pl. V, fig. 2. Ossenvarions.— Nous supposons que le treillis figuré sous le numéro 18° correspond à un grossissement d’une petite région de la base dans la région dorsale, ce n’est peut-être encore qu’une variété d’ornementation de À. semistriatus Defr. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella ? SIGARETUS STRIATUS MARCEL pe SERRES var. TURONENSIS RÉCLUZ PL XXXIV, fig. 19 a, 190 et pl. XXXVI, fig. 22 1829. Sigaretus striatus M. 0e Serres, Géognosie Terr. Tert. du Midi de la France, p. 427, pl. IL, fig. 13-14. 1843. — Turonicus Réczuz in Cnexu, Illustrat. Conechyl., p. 23, pl. IV, fig. 7 (melius turonensis). 1847. — canaliculatus Sowergy in Smirn, Tertiary Beds of the Tagus, p. 414. 1868. — striatus M. de Serres. Wemkaurr. Conchyl. d. Mittelm., n, p. 259. Orsenvarions.— C'est le S. haliotideus Brocchi, Bronn, Sismonda, Dujardin, etc. (aon Linné). La figure 49 représente un individu très vieux. Ex specimen. Mus. Parisien. GisemenTs.— Cacella, Adiça, Rego (Tortonien); Mutella part. inf., Margueira (Helvétien). NATICA PSEUDO-EPIGLOTTINA SISMONDA PI. XXXIV, fig. 20 a, 206 1847. Natica pseudo-epiglottina SISMONDA, Synopsis Method. Pedemont., p. 51. 1891. — cpiglottina var. funicillata Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. vin, p. 60, pl. IL, fig. 27. Osservarions.— C’est le Natica epiglottina Brongniart, Bronn, etc. (xon Lamarck), Natica helicina Hoernes (non Brocchi), c’est peut-être le Natica neglecta Mayer 1858 et le Natica Beneckei Von Koenen 1882. Coquille glo- buleuse, spire peu élevée, mais à tours ronds bien distincts. Ombilie assez large et profond; une callosité perliforme, funiculaire, parfaitement isolée entre deux sillons est située au milieu du bord columellaire. Ouverture grande, la- bre hemicirculaire mince, faible callosité suturale. Aït. 17 mm. lat. 15. anfr. 4. Giseuenr.— Exemplaire figuré: Margueira (Helvétien). 17 Castro lt. PLANCHE XXXV NATICA (Pollinices) REDEMPTA MicueLorn PI. XXXV, fig. 1 a, 10 1847. Natica redempta Micascorri, Foss. Terr. Mioc. Ital. Sept., p. 157, pl. VI, fig. 6. 1856. — — Mich. Hoerwes, Foss. Moll. Wien, p. 522, pl. 47, fig. 3. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Portinho da Arrabida, Braço de Prata, Cabo Ruivo, Olivaes, Povoa de Santa fria (Tortonien); Margueira, Xabregas (Helvétien). NATICA (Neverita) JOSEPHINIA Risso (type) PI XXXV, fig. 2 a, 2b 1826. Neverita Josephinia Risso, Hist. Nat. Eur. Mérid., 1v, p. 149, pl. IV, fig. 43. 1829. Natica olla MarceL DE SERRES, Géog. Terr. Tert., p. 102, pl. I, fig. 1-2. Gisemenrs. — Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Casal das Rolas, Povoa de Santa Iria (Tortonien); Mar- gueira, Xabregas (Helvétien). NATICA {Neveria) JOSEPHINIA Risso var. PLIOSPIRALATA Sacco PI. XXXV, fig. 3 a, 3b 4891. Neverita Josephinia Risso var. pliospiralata SAcco, I Moll. Terr. Tert., Part. vin, p. 88, pl. IL, fig. 60. Testa minus depressa, interdum major, subconica ; spira elatior, subacuta. Anfractus ultimus crassior, con- vexior, ad suturam depressus. Apertura superne angustior (Sacco). Gisements.— Cacella (Tortonien); Margueira, Xabregas (Helvétien); Forno do Tijolo (Burdigalien). NATICA CIRRIFORMIS SoweRrBY PI. XXXV, fig. 4a, 40 1893. Natica cirriformis SowerBy, Mineral Conchology, pl. 479, fig. 4. 1810. — tigrina GraAïTeLoUP (non Defrance) var 8: crassiuscula, Atlas Conchyl. Adour, pl. IX, fig. 12-43. 1845. — cirriformis Sow. Nysr, Descript. Coq. foss. Belgique, p. 444. 1848. — — Sow. Woon, Crag Mollusea, 1, p. 445, pl. XVE, fig. 7. 1891? — maillepunclata SAcco var. miopunctatissima Sacco, Ï Moll. Terr. Terz., Part. vin, pl. 47, pl. I, fig. 6. OBsEervATIONS.— Ombilie large, profond, dépourvu de cordon funiculaire ou d’épaississement columellaire, bord columellaire rectiligne oblique, spire peu saillante, dernier tour très grand, bien arrondi. Ex specim. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). NATICA PERPUSILLA SOWERBY PI. XXXV, fig. 5 a, 5b 1847. Natica perpusilla Sowerpy èn Sur, Tertiary Beds of the Tagus, p. 420, pl. 20, fig. 33 a, b, c. 1840? — turbinoides GrareLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. X, fig. 25. OsservarIons.— Nous ne savons s’il faut considérer cette forme comme fondée sur des individus jeunes, ou 18 comme une forme spéciale; ses caractères sont simples et peu accusés, les tours à peine marqués, l’ombilic libre, le bord columellaire épaissi par le renfort de la callosité suturale. Ex specim. Alt. 7 mm., lat. 6, anfr. 4. GisemenTs.— Margueira, Xabregas (Helvétien). NATICA (Naticina) ALDERI FoRrses PI. XXXV, fig. 6a, 66 1826? Natica pulchella Risso, Hist. Nat. Eur. Mérid., 1v, p. 148, pl. IV, fig. 42. 1838. — Alderi Forgss, Malacologia Monensis, p. 34, pl. IL fig. 6-7. 1848. — prorima Woop, Crag Mollusca, 1, p. 143, pl. XVI, fig. L. 1883. — Alderi Forbes. B.D.D. Moll. marins du Roussillon, 1, p. 143, pl. XVIII, fig. 13-16. Ossenvarions.— C’est encore Natica intermedia Philippi (non Deshayes), N. Marochiensis Phil. (non Gmel.). Coquille ovale oblique, couchée, ombilie simple, étroit, profond, canaliculé, bord columellaire épaissi à la jonction du dernier tour et jusqu’à la surface, labre hemicireulaire. Ex specim. Alt. 23 mm., lat. 20, anfr. 5. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). NATICA (Naticina) GATENA Da Cosra sp. PI. XXXV, fig. 7 a, 1b 4778. Cochlea catena DA Cosra, British Conchol., p. 83, pl. V, fig. 7. 1814. Nerita helicina Broccur, Conchyl. subap., n, p. 297, pl. I, fig. 10. 1883. Natica catena Da Costa. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p, 146, pl. XVII, fig. 5-6. 1891. Naticina catena Da Costa. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. vit, p. 67, pl. IL, fig. 38-39 (tantum). Osservarions.— C’est le Natica monilifera Lamk., le N. canrena Turt. Coquille obronde, droite, ombilie simple, très profond. Bord columellaire peu épaissi. Tours ronds, suture bien distincte, labre mince. Ex specim. Gisimenr.— Cacella (Tortonien). NATICA (Polinices) SUBMAMILLA D'ORBIGNY PI. XXXV, fig. 8 a, 8b 1842. Natica mamilla SismonpA (non Linné), Synop. Meth., {re édit., p. 27. 14852. — submamilla D’OrerGny, Prodrome de Paléont., nr, p. 38, Et. 26-265. 1891. Polinices miocolligens var. pseudo- mamilla S4aco, I Moll. Terr. Terz., Part. vin, p. 93, pl. IL fig. 69. Alt. 25 mm., lat. 24, anfr. 4. Gisemenr.—Cacella (Tortonien). NERITA MORIO DusarniN PI. XXXV, fig. 9-10 1837. Nerila morio Dusarnin, Mém. Géol. Touraine, p. 70. 1840. — sulcosa GrareLoup (non Brocchi), Atlas Conchyl. Adour, pl. V, fig. 33. 1840. — phcata GRATELOUP (non Lamarek.), idem, pl. V, fig. 27-28. 1842? — Martiniana Marazron, Catal. Méth. Corps organisés fossiles, p. 228, pl. 38, fig. 12-143. 1896. — Emiliana Mayer. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx, p. 49, pl. V, fig. 47. Osservarions.— D’après l'examen des types il ne reste pas de doute que l’exemplaire fig. 9 qui paraît lisse est un échantillon roulé de l’espèce costulée fig. 10. On voit encore les côtes à la loupe à certaines places. Ce n’est pas la N. gigantea Bell. et Mich. comme l'avait pensé Pereira da Costa. Gisement.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). 19 EULIMA (Leiostraca) SUBULATA Donovan PI XXXV, fig. 11 a, 110 1803. Turbo subulatus Doxovaw, British Shells, t. v, pl. 172. 1884. Eulima subulata Don. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p. 193, pl. XXL, fig. 9-10. 1892. Subularia subulata Don. Sacco, I Moll. Ter. Terz., Part. xr, p. 43, pl. I, fig. 20. Ex specim. in Mus. Lisbon. preserv.; non rara. Alt. 11 mm., lat. 3, anfr. A1. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça (Tortonien) ; Margucira (Helvétien). EULIMA SUBBREVIS p'OrBIGny PI. XXXV, fig. 19 a, 126 1847. Eulima brevis SISMONDA (non Sowerby), Synop. Meth., p. 53. 1852 — subbrevis n’OnBrGnY, Prod. de Paléont., nr, p. 167. Et. 27-63. 1855. — polita : Hoxrxes (non Linné), Foss. Moll. Wien, 1, p. 544, pl. 49, fig. 22. 4892. — polita var. subbrevis d’Orb. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. x1, p. 4. pl. I, fig. 4. Ogservarions.— Ce n’est pas le Turbo politus Linné, ni Eulima inflexa Blanville, ni encore Melania dis- torta Defrance. Ex specim. Alt. 9 mm., lat. 3, anfr. 10. Gisemenr.— Margueira (Helvétien). NISO EBURNEA Riss0 PI. XXXV, fig. 13 1826. Niso eburnea Russo, Hist. Nat. Eur. Mérid., 1v, p. 219, pl. VIT, fig. 98. 1854 — — Risso. Horrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 549, pl. 49, fig. 18. 1892. — terebellum var. acarinata Sacco I Moll. Terr. Terz., Part. xr, p. 23, pl. L, fig. 46 (méd.). OBservarions.— Dificiit in Museo. GiseMENT.— [ncertain. NISO BURDIGALENSIS D'ORBIGNY PI. XXXV, fig. 14 a, 140 1840. Bonellia terobellata GrateLoup (non Lamarck.), Conchyl. foss. Adour, pl. IV, fig. 15-16, 1852. Niso Burdigalensis »'OrBiGny, Prod. de Paléont., mr, p. 34, Et. 26-186. 1892. — terebellum Sacco var. postburdigalensis, I Moll. Terr. Terz., Part. x1, p. 22, pl, [, fig. 43. O8sservaTioNs.— Tours plats, suture subhorizontale, ouverture subquadrangulaire, dernier tour caréné à 1 périphérie. Ex specim. (non rara). Alt. 10 mm., lat. &, anfr. Lx GisemenT.— Cacella (Tortonien). Cr + h OST SE ai EN" LD $ ARE : A, a M unit. M: OU mA rends ut. MAT a) ke A Lu MUNIE | CRCNTARRE TU PONT | CRNTTRAE DOREO A d QT pe = A TS ASUS 2 Hu but au L UE «à tn SE 115 Li rt NUE RARE . Li] (4 astro litñ Lith da À da Cruz de Pan N°I8 PLANCHE XXXVI RISSOINA OBSOLETA PArTscH PI. XXXVI, fig.1a,16,1c, 3 et 2? 1856. Rissouna obsoleta Parrscx in Hoernes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 56, pl. 48, fig. 3. 1860. — — Parrscu, Schwartz von Mobrenstern, Ueber die Familie der Rissoiden, p. 78, pl. V, fig. 42. 1895. Zebinella obsoleta Partsech. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xvi, p. 38, pl. I, fig. 110. OBservarions.— Cette espèce se distingue facilement de ses voisines, du À. extranea Eichw. par ses côtes moins accentuées et toute son ornemantation plus fine, du R. decussata Mont. par ses tours plus nombreux, sa su- ture moins oblique, son dernier tour moins haut. Alt, 13 mm., lat. 5, anfr. 9. Nous ne distinguons qu’une espèce parmi tous les exemplaires examinés dans la collection. Gisemenr.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). RISSOIA (Cingula) VITREA MonTaGu sp. (Turbo) PI XXXVL fig. 4 a, 4b? et 5a, 5b! 1803. Turbo vitreus MonraGu, Testacea Britannica, 11, p. 324, pl. XIL, fig. 3. 1859. Rissoa vitrea Mont. Sowersy, [llust. Index British Shells, pl. XII, fig. 27. 1886. Cingula vitrea Mont. Locar», Cat. moll. vivants marins de France, p. 269. Osservarions.— Coquille brillante, laiteuse, très mince, un peu pupoïde; cinq tours ronds à suture oblique assez profonde, dernier tour grand, ovalaire, ouverture obronde un peu rétrécie vers la suture, lignes d’accroisse- ment extrêmement fines. Péristome mince, continu, appliqué sur le dernier tour et formant columelle. Les échan- tillons conformes à la figure 5 sont abondants, mais nous n'avons rien vu correspondant exactement à la figure 4, que nous supposons une variété un peu trapue. Ex specim. Alt. 21/, mm., lat. 11/,. Gisemenrs.— Cacella (Tortonien); Margueira (Helvétien). RISSOIA sp.? PI XXXVI, fig. 6-7 Parvissima specimina fracta et incerta. GisemenT.— Cacella ? RISSOIA (Peringiella) GLABRATA MüuLreLn sp. (Helix) PI. XXXVI, fig. 8 a, 8b 1824. Helix glabrata MEGERLE v. Müazreun, Verhandl. Berl. Geselsch., 1, p. 218, pl. III, fig. 10. 1859. Rissoa glabrata Mühl. Sowersy, Illustr. Index British Shells, pl. XiV, fig. 10. 1884 — — — B.D.D. Moll. marins du Roussillon, p. 312, pl. XXXVII, fig. 19-21. Conf. Pisinna pupa Dod. mss. in Sacco 1885, R. punctulum Phil, R. sabulum Cantr.? Alt. 13/, mm, lat. 4. GiseMENT.— Cacella? ASSIMINEA SICANA BRuGNONE ? (1876) PI. XXX VI, fig. 9 a, 96 Abest, GisemenT.— Cacella? HYDROBIA ULVAE PENNANT (Turbo) PL XXX VI, fig. 10-11 1776. Turbo ulvae Penxanr, British Zool. Edit. 1v, t. 1v, p. 132, pl. 86, fig. 120 (méd.). 1803. — ventrosus MonraGu, Testacea Britannica, 11, p. 317, pl. XII, fig. 43. 1859. Rissoa ulvae Penn. SowerBy, [llustr. Index British Shells, pl. XIIL, fig. 3. 41865. Hydrobia ulvae Penn. Frauenrezp, Gattung Paludina, p. 96. 1882. Paludestrina acuta Locarp, Catal. génér. Moll. saum., p. 239. 1882. Peringia ulvae Locarp, idem, p. 241. 1895. Hydrobia ventrosa Mont. Sacco, 1 Moll. Terr. Terz., Part. xvur, p. 41. 1895. Nematurella subcarinata BoneLzr mss in Sacco, Part. xvur, p. 445, pl. I, fig. 123 et var. carinatior, fig. 124. Ogservarions.— [l n’est pas certain que les exemplaires figurés soient fossiles, les figures sont peu exactes, la suture est trop oblique et n'est pas réelment bordée par un angle supérieur, il n’y a aucun trace de denticula- tion columellaire, et le péristome est continu. En réalité la spire est régulièrement conique, à tours très peu con- vexes, à suture presque horizontale. On sait qu’à l’état vivant cette espèce, extrèmement répandue, présente des va- riations très nombreuses qui ont conduit à une synonymie effroyable dans laquelle il n’est pas facile de se reconnaitre. Ex specim. Alt. 31/, mm., lat. À 1/,. Gisemenr.— Incertain. SCAPHANDER GRATELOUPI Micuecorri sp. (Bulla) PI. XXXVI, fig. 12 a, 120 1840. Bulla Fortisti GRaTeLouP (non Brongn.), Atlas Conchyl. Adour, pl. IT, fig. 3 (t. méd.). 1847. — Grateloupi Micaecorrt, Fossiles Mioc. Ital. Sept., p. 150. 1892. Scaphander Grateloupi D'ORBIGNY, Prod. Paléont., mr, p. 95, Et. 26-1768. 1897. — lignarius L. var. Grate- loupi Mich. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxn, p. 44, pl. UE, fig. 104 à 112. Ogsenvarions.— Stries spirales très nombreuses, profondes, fines; lignes d’accroissement fortement cour- bées. Taille toujours très faible (4 mm. sur 2), bien moins conique que le S. lignarius. Ex specim. GisemENT.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). SCAPHANDER LIGNARIUS Liné sp. (Bulla) PL XXXVI, fig. 13 a, 130, 14 a, 140 1760. Bulla lignaria Liné, Syst. Naturae, x11, p. 1184. 1840. — — Lin. GraTeLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. IL fig. 1-2. 1856. — — Lin. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 616, pl. 50, fig. 4. 1886. Scaphander lignarius L. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, p. 536, pl. 63, fig. 1-2. 1897. Bulla lignaria Lin. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1, p. 43, pl. IL, fig. 94-95. GisemeNTs.— Exemplaires figurés: Adiça, Cacella (Tortonien). Autres localités: Rego, Casal das Kolas (Tortonien); Margueira, Val-de-Chellas, Xabregas, Marvilla, Poço do Bispo (Helvétien). É ROXANIA UTRICULUS Broccui Sp. (Bulla) PL. XXXVI, fig. 15 a, 150 1814. Bulla utriculus Broccni, Conch. Foss. subap., 11, p. 633, pl. L fi. 6. 1856. — — Broc. Hogrwes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 618, pl. 30, fig. 2. 1859. — Cranchü Leach. Sowery, Illustr. Index British Shells, pl. XX, fig. 17. 1897. Roxania utriculus Broc. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxur, p. 45, pl. IL, fig. 127-199. 92 Ossenvarions.— Coquille régulièrement ovale, stries spirales au sommet et à la base, laissant toujours un espace central lisse, plus ou moins serrées. Spire nettement ombiliquée. Non B. utriculus Grat. Ex specim. Alt. 7 mm., lat. L. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autre localité: Margueira (Helvétien). BULLINELLA CYLINDRACEA PENNANT sp. (Bulla) var. CONVOLUTA BroccHI PI. XXXVI, fig. 16 a, 16 b 1777. Bulla cylindracea PEnxanT, Zool. Britannica, 1v, p. 417, pl. LXX, fig. 85. 181%. — convoluta Broceut, Conchyl. subap,, 11, p. 277, pl. L, fig. 7. 1886. Cylichna cylindracea Penn. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p. 21, pl. 44, fig. 1-3. 1897. Bullinella cylindracea Penn. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxn1, p. 49, pl. IV, fig. 7-10. OBsERvATIONS.— Ex specim. Alt. 8 mm., lat. 3. var. convoluta Brocc , minor et gracilior (Sacco). (l ; GisemenTs.— Exemplaire figuré: Margueira (Helvétien). Autres localités: Cacella, Adiça (Tortonien). BULLINELLA (Cylichnina) ELONGATA EicawaLp sp. (Bulla) PI. XXXVI, fig. 17 a, 17b 1830. Bulla elongata ErcawaLv, Naturhist. Skizze Lithauen, p. 214. 1840. — conulus GrareLoup (non Desh.), Atlas Conchyl. Adour, pl. IT, fig. 4-5 (méd.). 1852. — subconulus D'OrB1GNyY, Prod. Paléont., 1, p. 95, Et. 26-1778. 1853. — elongata EicuwaLp, Lethaea Rossica, 1, p. 305, pl. XI, fig. 15 (bonne). 1897. Cylichnina elongata Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xx, p. 50, pl. IV, fig. 13-14 (méd.). OBsERvATIONS.— Quelques échantillons présentent des érosions dans le test qui accentuent les stries spirales, (on Bronn nec Philippi). Ex specim. Alt. 5 mm., lat. 2. Gisements.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Auire localité: Margueira (Helvétien). BULLINELLA (Cylichnina) CLATHRATA DEFRANCE sp. (Bulla) PI. XXX VI, fig. 18 a, 18b 1817. Bulla clathrata Derrancez, Dict. Se. Nat., v, p. 131. Suppl. 1825. — _ Basreror, Mém. géol. env. de Bordeaux, p. 21, pl. L fig. 40. 1840. — Tarbelliana GrarTeLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. IL, fig. 29-30 (mieux Tarbellensis). 1856. — clathrata Defr. Hoerxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 623, pl. 50, fig. 8. 1874. — Turbelliana Grat. Benoisr, Catal. Sys. et rais., p. 125 (carrière Giraudeau). 1897. Cylichnina clathrata Defr. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxnt, p. 51. Ogservarions.— Les petites érosions quadrillées du test n'existent ni sur tous les échantillons, ni sur toute la surface. Coquille régulière ovale-cylindrique, stries d’accroissement fines et nombreuses, quelques sillons spiraux à la base; ombilic étroit; ouverture étroite, régulière; columelle simple, faiblement bordée à la base. Ex specim. Alt. 17 mm., lat. 7 (Bulla ovulata Br. non auct. Margueira in specim.). Gisempnrs.— Cacella (Tortonien); Margueira (Helvétien). TORNATINA LAJONKAIREI BasTEeror sp. (Bulla) PI. XXXVI, fig. 19 a, 19 b 1825. Bulla Lajonkaireana Basreror, Mém. géol. env. Bordeaux, p. 22, pl. I, fig. 25 (pars). 1840. Bullina Lajonkaireana Bast. GrareLour, Atlas Conchyl. Adour, pl. IL, fig. 45-46. 1889. Tornatina Lajonkaireana Bast. Bexotsr, Descr. Céphal. Ptérop. et Gastr. Opisthobr. du Sud-Ouest, p. 72, pl. V, fige 8. 1895. — — Bast. Cossmann, Éssai de Paléoconchol. comparée, 1, p. 84, pl. IL, fig. 26-27. 23 OBseRvATIONS.— Ex specim. Alt. 8 mm., lat. 1. var. cylindrica, spira elevata. B. usturtensis? EicawaLn, Lethaea Rossica, pl. XI, fig. 20. GisemEenT.— Cacella (Tortonien). TORNATINA VOLHYNENSIS ErcawaLn sp. (Acicula) PL XXX VI, fig. 20 a, 20 b 1830. Acicula Volhynica Ercuwazp, Naturhist. Skizze von Lithauen, p. 245. 4853. Bullina — ErcuwaLn, Lethaea Rossica mr, p. 308, pl. XI, fig. 18. Ogservarions.— Hoernes considère cette forme comme une variété de la précédente, cependant les figura- tions sont bien distinctes, celle-ci est plus allongé, plus étroite, régulièrement rétrécie vers la base, l'ouverture s’élar- git régulièrement, la spire est basse, mamelonnée. Defociit in Museo. Gisemenr.— Cacella (Tortonien). BULLINELLA (Cylichnina) SUBCYLINDRICA D’OrBIGNY PI. XXX VI, fig. 21 a, 21b 1840. Bulla cylindrica GRATELOUP (non Brug.), Atlas Conchyl. Adour, pl. IL, fig. 39-40. 1852. — subcylindrica D’ORBIGNY, Prod. Paléont., ur, p. 95, Et. 26-1774. 1897. Cylichnina testiculina Bon. mss. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxu, p. 52, pl, IV, fig. 30-31 (pars). Ogservarions.— Coquille régulièrement cylindrique, arrondie aux deux extrémités, couverte du sommet à à la base de stries fines, régulières, subégales, ornementales. Revers columellaire très accentué. Ex specim. Alt. 7 mm., lat. 3. Giseuenr.— Margueira? (Helvétien). SIGARETUS STRIATUS MARCEL DE SERRES var. TURONENSIS RÉCLUZ PI. XXXVI, fig. 22 (Vide ante pl. XXXIV, fig. 19 a, 194) GiSEMENT.— Incertain. 24 nf HR XXAVII Castro lith Lith, À da (ruz de Pau N°08 1825. 1825. 1838. 1840. 1842. 1847. 1847. 1852. 1854. 1872. 1873. 1875. 1885. 1887. 1339. 1891. 1894. 1897. 1903. CEPHALOPODA Nautilus Aturi — Deshayesi Aturia Aturi Bast. sp. Clymenia ziczac Aganides ziczac — Deshayesi Clymenia Morrisi Megasiphonia Aturi Bast. Aturia Aturi Bast. Nautilus (Aluria) Aturi Bast. Aluria Aturi Bast. — ziczac Bronn. — Aturi Bast. PLANCHE XXXVII ATURIA ATURI BASTEROT sp. (Nautilus) PI XXXVII, fig. 1a, 1b BasrerorT, Mém. géol. env. Bordeaux, p. 17 (mieux Aturensis?). DerRance (pars), Dict. Se. Nat., t. xxxiv, p. 300. Brown, Lethaea Geogn., p. 1123, pl. 42, fig. 17. MicueLorri (non Sowerby), Cephal. fossiles, p. 6. SIsMoNDA (non Sowerby), Synopsis methodica, p. 44. SismonpA (non Def.), Synopsis methodica (2e édit.), p. 57. MrcueLormni, Fossiles Miocène Ital. Sept., p. 349, pl. XV, fig. 3 et 5. D'ORBIGNY, Prod. de Paléont., ut, p. 25. Et. 26-304. Picrer, Traité de Paléontologie, 11, p. 650. BeLARDt, Î Moll. Terr. Terz. Pied. Lig., 1, p. 23. Bexoisr, Catal. Test. foss. La Brède-Saucats, p. 227, n.° 800. R. Hoerxes, Fauna des Schliers von Ottnang. Jahrb. K. K. Geol. Reich, xxv, p. 344, pl. XII, fig. 5-6. Quexsrenr, Handbuch der Petrefactenkunde, p. 533. Zrrrez, Traité de Paléont., (Édit. frane.), n, p. 383, fig. 344. Benoist, Descrip. Céphal. Ptérop. et Gastrop. Opisthobr. Terr. Tert. Sud-Ouest, p. 13, pl. IL, fig. 3. A. Foonv, Catal. fossil Cephalopoda in British Museum, nn, p. 3514, fig. 71, 72 et 73 (travail très important). Hyarr, Phylogeny of an acquired characteristic (Cephalopoda), p. 864, pl. XIE, fig. 20-22. A. Brives, Mat. Carte Géol. Algérie, n.° 3, Fossiles miocènes (1° partie), p. 10, pl. 1, fig. 40. Girau», Éruptions anciennes de la Martinique. Compte-rendu Soc. Géol. France, 6 fé- vrier, 4903, p. 30. OsservaTions.— Forme très rare, représentée seulement dans les collections par deux moules. GiskmEenTs.— Exemplaire figuré: Foz da Fonte (Burdigalien). Autre localité: Porto Brandäo (Burdigalien). 25 1E LE sn On | Barros des, do nalnral e lith. lith. da Commissao Ceologica de Portissi. PELECYPODA PLANCHE I CLAVAGELLA BACILLARIS DESHAYES PI. I, fig. la, 16 1843. Clavagella bacillaris Desnayes, Traité Élément. Conchyl, 1, p. 23-24, Atlas, pl. I, fig. 4-10. 1860. — — Desh. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 2-3, Atlas, pl. I, fig. 1 a, 1 b. 1904. Stirpulina bacillum Brocchi (pars). Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xxx, p. 146, pl. XIV, fig. 45-46. Osservarions.— Il nous est impossible de réunir cette espèce au Teredo bacillum Brocchi, car l’espèce de Deshayes présente un talon branchu postérieur qui est très nettement séparé des valves par un étranglement cireu- laire, bien visible dans nos figures, et qui manque dans le type italien. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Portinho d’Arrabida (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup., Rego, Olivaes (Tortonien); Margueira, Xabregas (Helvétien); Forno do Tijolo, Porto Brandäo, Campo Pequeno, Palma, Carnide (Burdigalien). ASPIDOPHOLAS sp.? PI. I, fig. 2 Ogservarions.— Pholas rugosa in collection Pereira da Costa (déterminat. Deshayes), Pholas Branderi in Sowerby? (1847). Ces moules sont spécifiquement indéterminables, il faut attendre la découverte de valves isolées pour en préciser le nom. Ils sont certainement très voisins de Fistulana echinata Brocchi non Lam. (Conch. subap., pl. XV, fig. 1). D'autre part la région syphonale est très sensiblement plus attenuée que dans les échantillons de Touraine. (Aspidopholas rugosa Br. sp. var. Fayollesi Defr.) Alt. 28 mm., diam. 47. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Braço de Prata (Tortonien). Autres localités: Portinho d’Arrabida (Tortonien) ; Foz (Helvétien). On remarque sur le côté d’un des échan- tillons étudiés l'empreinte d’un Lithodome qui est probablement Lith. lithophaga Linné. GASTROCHAENA sp.? PL. I, fig. 3 Osservarions.— C'est le moule piriforme d’une cavité contenant les valves d’un Gastrochaena, impossible à déterminer spécifiquement par suite du manque des valves libres. La région syphonale des échantillons que nous avons examinés montre un étranglement qui prouve le cloisonnement de la partie supérieure. Très voisin du Rocellu- ria ampullaria Lamarck du calcaire grosssier de Paris. Indiqué comme Gastrochaena dubia Pennant ou G interme- dia Hoernes in collection Pereira da Costa. Alt. 48 mm., diam. 9. . GisemenTs.— Exemplaire figuré: Olho de Boi (Burdigalien). Autres localités: Mutella part. inf. (Helvétien); Azeitäo (Aquitanien). S OLEN SILIQUARIUS DrsHayes in DusAKDIN var. LUSITANENSIS D.C.G. PI. I, fig. 4a, 4b, 4c 1837. Solen siliquarius Drsnayes in Durarnin, Mém. Géol. Touraine, p. 45. 1859. — vagina Hognxes (non Linné), Foss. Moll. Wien, 11, p. 12, pl. I, fig. 10-414. 1877. — burdigalensis Benotsr, Conchyl. foss. du Sud-Ouest. Actes Soe. Linn. Bordeaux, vol. xxx1, p. 324, pl. XXI fig. 7-9. Osservarions.— L'échantillon figuré est d’un taille tout à fait remarquable, longueur 135 mm., largeur 24, épaisseur 17. Nous formons une var. Lusitanensis pour nos specimens qui sont plus larges proportionnellement à leur longueur et dont le sillon postérieur semble plus droit, plus profond et plus étroit. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). PL. I, fig. 5, 6, 11 \ Fragments indéterminables, peut être on a voulu représenter des fragments de Pharus legumen Linné et de Solen subfragilis Eichwald dont il existe des débris dans la collection provenant de Cacella et de Mutella. SOLENOCURTUS BASTEROTI Des Mourins PL I, fig. 7, 8, 9, 10 1832. Solecurtus Basteroti Des Mouuns, Actes Soc. Linn. de Bordeaux, v, p. 105. 1859. Psammosolen strigilatus . Hogrxes (non Linné), Foss. Moll. Wien, 11, p. 19, pl. I, fig. 16-17. 1877. Solecurtus Basteroti Des Moul. Benoist, Conchyl. foss. Sud-Ouest, p. 329, pl. XXII, fig. 9-10. 1901. Solenocurtus conf. Basteroti Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 15, pl. IV, fig. 1-3. 1902. — Basteroti Des Moul. Dozcrus et DaurzenBerG, Conchyl. du Miocène Moyen de la Loire, 1, p. 68, pl. I, fig. 43-44, Ogservarions.— Les échantillons du Portugal semblent former une passage entre l’espèce miocène et l'espèce vivante de la Méditerranée. Long. %/;, mm., lat. #/3,, crass. 1/,.. GisrmenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Casal das Rolas, Mutella part. sup. (Tortonien). IT. ca de Portal Lith. da Comumssao Geologi do natnpale Jith. des alPos B D PLANCHE II GULTELLUS PELLUCIDUS PENNANT sp. (Solen) PI. IL, fig. 1 a, 1 6, 2 a, 2b (3 a, 3b?) 1766. Solen pellucidus Pennanr, Zool. Britannica, t. 1v, p. 84, pl. XVI, fig. 23. 1859 — — Penn. Sowergy, Illustr. Index British Shells, pl. I, fig. 12. 1874. Cultellus pellucidus Penn. Woo, Crag Mollusca, Suppl., 11, p. 149, pl. X, fig. 16. Ossenvarions.— Coquille légèrement courbée, charnière subterminale; côté antérieur bien arrondi; char- nière pourvue de deux à trois denticules que se prolongent par divers renforts internes rayonnants. GisemENT.— Cacella ? SOLEN (Machaera?) sp.? PI. II, fig. 4a, 40 Ogservarions.— Nous ne connaissons aucune ‘espèce à rapprocher de cet unique fragment, la charnière n’est ni terminale comme dans les Ensis, ni subcentrale comme dans les Ceratisolen, elle est située au quart postérieur. Intérieur inconnu, région syphonale incomplète. Long. 22 mm. environ, larg. 6. Dans ces conditions, qui ne permettent pas même de préciser la position générique, nous n’avons pas cru devoir eréer une appelation spécifique. GLYCYMERIS FAUJASI MENARD sp. (Panopea) PI. II, fig. 5a, 5b 1807. Panopea Faujasi MexaRpD, Sur un nouveau genre de coq., Ann. Museum, 1x, p. 131, pl. 12. 1836. — — Men. Papi, Enumeratio Moll. Siciliae, 1, p. 7, pl. IL, fig. 3. 1836. — Aldrovandi Pari, Idem, p. 7, pl. IL, fig. 2. 1837. — Faujasi Men. Brown, Lethaea Geognost. Ed. 11, t. 11, p. 973, pl. 37, fig. 6. 1839. — — — VaLenGIENNES, Descript. de la Pan. australe in Archiv. Mus. Hist. Nat, t. 1, p. 34. 1847. — — SowERBY ir SMITH, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1848 — Aldrovandi Desxayes, Traité Elém. Conchyl., 1, p. 137-139. 1870. — glycymeris Born. Mayer, Catalogue Musée de Zurich, 1v, p. 24 et 39. 1901. Glycymeris Faujasi Men. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Piem. Part. xx1x, p. 41, pl. IX, fig. 44; pl. X, fig. 1-3; pl. XI, fig. 3 et 4. OBsERvATIONS.— Il n’est pas douteux après les études soigneuses de Deshayes, de Mayer, de Sacco, etc., que le Glyc. Faujasi ne soit une variété du Glyc. Aldrovandi vivant dans la Mediterranée (Mya glycimeris Caemnrz, Conchyl. Cah., t. vi, pl. 3, fig. 25), mais comme c’est une forme utile à distinguer au point de vue géologique, nous pouvons la conserver, provisoirement du moins, sous un nom distinct. Dans notre récent travail sur la Conchyliologie de la Touraine nous avons attribué le nom de Glyc. Menardi aux figures de Costa qui représentent un exemplaire un peu déformé, mais ayant eu depuis l’occasion d'examiner une belle et nombreuse série d'exemplaires du Portugal, nous avons pu nous assurer que ces formes correspondent en réalité très étroitement au Glyc. Faujasi var. colligens Sacco, pl. XI, fig. #. Long. 160 à 170 mm., lat. 100 à 105. Coquille close du côté antérieur et bien baillante du côté postérieur. Ce sont probablement des exemplaires jeunes que Goldfuss à figurés sous le nom de Panopea intermedia Goz (non Sow.), Petref. Germ., pl. 158, fig. 6 a, 6b, 6c, 6d, 6e. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Olivaes, Braço de Prata, Mutella part. sup., Rego, Adiça (Tortonien) ; Marvilla (Helvétien). 28 UE PA « I. Barros des. donatural e lith. Lith. da Commissäo Geologica de Portugal PLANCHE IV PHOLAS ALTIOR? SowerBy PI. IV, Fig. 1 (tantum) 1847. Pholas altior Sowergy in Sir, Tertiary Beds of the Tagus, p. 417, pl. XL, fig. 1. Testa ovato-oblonga, antice rotundata, lineis incrementi rugulosa, costellis radiantibus circa 18, distantibus, lineas incrementi decussantibus ; postice laevi ; margine dorsali declivi. (Sow.) Ogsenvarions.— La figure de Sowerby est médiocre, le texte indique que la surface n’est couverte de rayons que sur les ?/, de la coquille, tandis que le dessin représente une forme presqu’entièrement costulée. Notre figure n’est pas parfaite non plus; toutes ces moulages naturels sont très délicats à rendre, le côté antérieur est complètement costulé, et la région dorsale bien plus déclive. Comme dit Sowerby cette espèce n’est pas fort éloignée de Pholas (Barnea) candida, espèce vivante, et nous avons des échantillons dans lequels la trace du euilleron cardinal est bien visible. Long. 108 mm., haut. 48. Nous avons examiné également des moules d’une espèce très particulière de Picagallo, qui offre les traces d’un éeusson transversal analogue à celui du Pholas explanata Spengler de la côte de Gambie qui est devenue le type du genre Talona Gray. Aucune de ces espèces ne peut être confondue avec les grands moules de Pholadomya, dont le test est nacré. Comparativement au Pholas altior, le Pholas ammonis Fuchs (in Zirrez, Libysche Wüste, 1883, pl. IL, fig. 1-2) est une coquille plus longue, à ornements plus délicats. GisemenT.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). PHOLADOMYA MIOCENICA D.C.G. n. sp. PI. IV, fig. 28, 2d Testa tenui, oblonga, transversa, margaritacea. Cardine recto, lineare, pinque. Costellis approrimatis, pun- clatis radiantibus ornata in medio area valvae ; regionibus lateralibus laevibus. In lota superficia undis concentricis, distantibus, subaequalis. Apophysa ligamentari erecta ; intus incognita. Ossenvarions.— Coquille mince, nacrée, le sommet des crochets tout particulièrement mince et défoncé. La surface est couverte, dans la région centrale seulement, de côtes rayonnantes irrégulières, serrées, qui deviennent granuleuses par l’intersection des ondes concentriques transversales. Les régions antérieure et postérieure sont lisses et ornées seulement par des ondes concentriques d’accroissement qui sont séparées par des lignes plus fines qui leur sont parallèles. La charnière est très intéressante, on remarque sur le côté postérieur un sillon rectiligne profond qui limite un renforcement ligamentaire ou lame élevée qui rappelle celui des Glycymeris; un sillion curviligne an- térieur abrite une série de lames cardinales d’épaississement comme dans les Mya, une ondulation centrale relie les deux régions. On peut estimer les dimensions à 65 mm. de longueur sur 35 de hauteur. Échantillon unique, faiblement représenté dans notre planche, il est dans ce dessin trop voisin comme orne- mentation du Pholas, fig. 4, il s’en distingue par le région antérieure toute rayonnée dans cette espèce, par la char- nière, par la région postérieure délimitant deux aires lisses seulement, etc. Les Pholadomyes si abondantes dans les terrains secondaires sont peu abondants dans le Tertiaire, et celles qu’on connait soit dans l'Eocène inférieur, soit dans l’Oligocène et le Miocène (Ph. Alpina, Ph. Vaticana), soit dans le Pliocène (Ph. hesterna Sow.), appartiennent à un tout autre groupe très court et haut de forme. Notre espèce se rapproche de la Pholadomya candida Sow. es- pèce actuelle, rarissime, de la Mer des Antilles, dont Deshayes, ies frères Adams, en ont donné des bonnes figures. GisemenT.— Cacella ? 29 LUTRARIA OBLONGA CHeunirz sp. (Mya) var. EXPANSA D.C.G. n. var. PI. IV, fig. 3 1782. Mya oblonga, ovata, etc. Caemnrrz, Conchyl. Cab., vi, p. 27, pl. IL, fig. 12. 1825. Lutraria solenoïdes. Lam. Bcainvizce, Manuel de Malacol., p. 566, pl. 77, fig. 3. 1884. © — clliplica Roissy. FonNTANxES, Gisements nouv. Terr. Mioc. du Portugal, p. 18. 4896. — oblonga Chemn. B.D.D. Moll. marins du Roussillon, 11, p. 572, pl. 84, fig. 1-7. 1902. — — Chemn. Dozcrus et DaurzenserG, Conchyl. Mioc. Moy. Touraine, p. 98-101, pl. V, fig. 1 à 6. OgservaTIoNs.— Grands et beaux échantillons, bien plus larges que le type, long. 189 mm., hauteur 66; il nous reste quelque doute sur cette détermination, on peut dans tous le cas en faire l’objet d’une variété expansa D.C.G. Ce n’est pas le L. latissima Desh. franchement ovale, ni le L. Massoti Mich. in Fontannes, qui se trouve également à Cacella, et dont la charnière est subcentrale. Le L. oblonga var. expansa tel qu’il est représenté ici est très rare, on connait seulement l’exemplaire fi- guré qui est de Cacella, et un autre de Rego appartenant à la Commission Géologique. Les formes typiques de cette espèce sont au contraire communes à tous les niveaux à partir de Burdigalien. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella (Tortonien); Mutella part inf., Cacilhas, Val-de-Chellas, Marvilla (Helvétien); Forno do Tijolo, Porto Brandäo, Nossa Senhora do Monte, Quinta do Bacalhau, Carnide (Burdigalien). LUTRARIA SANNA BASTEROT PI, IV, fig. 40,44 1825. Lutraria sanna BasreroT, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 94, pl. VII, fig. 13 ab. 1847. — — Bast. Sowensy in Suite, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1859. — — — Hornxes, Foss. Moll. Wien, n, p. 56, pl. V, fig. abc. 1901. — — — Sacco, I Moll, Terr. Terz. Part. xxix, p. 31, pl. VILLE, fig: 5 (échantillon du Bordelais). 1902. — — — Dozzrus et DaurzeNserG, Conchyl. Mioc. Moy., 1, p. 105, pl. V, fig. 9-15. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella part. inf., Monte de Caparica, Xabregas (Helvétien) ; Quinta do Silva (Palma), Car- nide, Campo Pequeno, Calçada do Lavra (Lisboa), Porto Brandäo, Olho de Boï, Forno do Tijolo, Praia do Cova- linho (Burdigalien); Prazeres, Campo d'Ourique, Tunnel du Rocio (Aquitanien). LUTRARIA LUTRARIA Linné sp. (Mya) PL. IV, fig. 5 1758. Mya lutraria Linné, Syst. Naturae, x, p. 670. 4782. Mactra lutraria Linnaei. Caemnirz, Conchyl. Cab., vr, p. 239, pl. XXIV, fig. 240-241. 1896. Lutraria lutraria Linné. B.D.D., Moil. marins du Roussillon, 11, p. 566, pl. 83, fig. 1-6. 19014. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz. Part. xxix, p. 28, pl. VIL, fig. 5; pl. VII, fig. 2. 1902. — — — Dorzrus et DauTzenBerG, Conchyl. Mioc. Moy., 1, p. 105, pl. V, fig. 7-8. Ossenvarions.— L’échantillon figuré est de petite taille, il en existe de beaucoup plus grands, cette espèce se distingue de la précédente comme relativement bien plus transverse et comme ayant son côté ligamentaire pointu. Gisemenr.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). 30 : el PLANCHE VII TELLINA (Peronaea) PLANATA Linné var. LAMELLOSA D.C.G. n. var. PI. VIL fig. 1, 2, 3 et 4 1758. Tellina planata Liné, Syst. Naturae, Edit. x, p. 675. 1860. — — Lin. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 84, pl. VIII fig. 7. 1873. — — — Bgxoisr, Catal. Testacés marins de la Brède, p. 28. 41899. — — — B.D.D. Moll. marins du Roussillon, 11, p. 664, pl. 94, fig. 1-5. 14901. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 109, pl. XXII, fig. 6-8. Ogssenvarions.— Cette variété est bien plus lamelleuse que le type, surtout dans la région postérieure ; long. 30 mm., haut. 12. La Tellina strigosa du Sénégal est une espèce très voisine, plus transverse et sensiblement plus rostrée. Gisemenrs.— Exemplaires figurés : Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Casal das Rolas (Tortonien); Poço do Bispo, Marvilla (Helvétien); Forno do Tijolo, Porto Brandäo, Portinho da Costa, Palma, Carnide (Burdigalien). TELLINA (Capsa) LAGUNOSA CHEMNITZ PI. VII, fig. 5,6 et 7 1782. Tellina lacunosa Caeunirz, Conchyl. Cabinet, vr, p. 92, pl. IX, fig. 78. 1814. — lumida Broccui, Conchyl. subap., 11, p. 513, pl. XI, fig. 10. 1860. — lacunosa Chem. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 94, pl. IX, fig. 1. 1884 — — — Fonrannes, Gisements nouv. Terr. Mioc. Portugal, p. 18. 1902. Capsa lacunosa — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 117, pl. XX, fig. 17-23. Onsenvarions.— Les grands exemplaires de Cacella mesurent 83 mm. sur 72 de haut. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella, Olivaes, Braço de Prata (Tortonien); Palmella, Marvilla, Poco do Bispo, Casal Vistoso (Helvétien); Quinta do Bacalhau, Forno do Tijolo, Portinho da Costa, Porto Brandäo, Carnide (Burdigalien); Campo d'Ourique, Tunnel do Rocio (Aquitanien). TELLINA (Macomopsis) ELLIPTIGA Broccur var. MAJOR D.C.G. n. var. PI. VII, fig. 8 a, Sb et 9 a, 9b 4814. Tellina elliptica Br. Broccni, Conchyl. subap., 11, p. 513, pl. XIL, fig. 7 mala (non Lamarck, 1818). 1843. Donax fragilis Nysr, Coquilles tertiaires de Belgique, p. 116, pl. VL, fig. 2 (non Conrad, 1833). 1866. Tellina melo Sowergy in REEvE, Conchy. [conica, pl. XVIL, fig. 86 (Malaga). 1873. — elliptica Br. K. Mayer, Versteiner. des Helvetien, p. 21 (Tortonien). 14874 — — — De GReGorio, Studi su talune Conch. Med. viv. e foss., p. 167. 1901. Macomopsis elliptica Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxx, p. 407, pl. XXII, fig. 36-40. Osservarions.— Nous échantillons sont bien plus grands que le type; ils mesurent 41 mm. sur 25, au lieu de 25 sur 15, ils en conservent cependant bien exactement la forme, le pli postérieur est nettement indiqué, les val- ves sont bien bombées. Aucune des diverses variétés créées par Mr. de Gregorio ne leur est applicable et nous avons été conduits à introduire ainsi une variété major. Le T. ottnangensis R. Hoernes est voisin, mais le pli postérieur est à peine marqué. GisemEnTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Mutella part. sup. (Tortonien). 31 FT ET RU te ‘tie + en N qu Ale \ 4 3 LE #2 Le : A : TR DAYS) 1 fo) VIIL Castro Lith eo PLANCHE VIII TELLINA (Arcopagia) VENTRICOSA MarceL pr SEnREs (Corbis) var. TRIANGULA D.C.G. n. var. PI. VIII, fig. la, 1h et 2 1829. Corbis ventricosa MarceL DE SERRES, Géognosie Terr. Tert., p. 147, pl. VI, fig. 2-3 (méd.). 4831. Tellina corbis Brown, Italien Tertiärgeb, p. 94. 4859. — — Bronn. Mayer-Evmar, Coq. Foss. Terr. Tert. Sup., Jour. Conch., t. vu, p. 389, pl. XL, fig. 4-5. 4893. — ventricosa De Serres. PanTANELLI, Lamellibr. Plioe., p. 272. 1901. Arcopagia corbis Bronn. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 113, pl. XXIV, fig. 13 et 16. Osservarions.— Échantillons très bien conservés, très trigones, à charnière anguleuse, forte; lunule et cor- selet très longs et circonserits par une carène épineuse; lamelles concentriques subrégulières à renforts trabécu- laires rayonnants. Long. 60 mm. haut. 54. C’est encore le Tellina DesMoulinsi Deshayes des environs de Bordeaux, d’après une révision soigneuse d'échantillons de nombreuses provenances dans la collection paléontologique de l'École des Mines de Paris. La figure de Hoernes est bien distincte et a donné lieu à la création de la variété Grundensis De Greg., par contre le T. Stroh- mayeri Hoernes nous parait lui devoir être réunie. Cette espèce n’a rien de commun avec le T. telata qui nous paraît une simple variété de T. crassa, quant au T. Sedgwicki il est distinot comme espèce, ayant une forme bien plus ovale et étant dépourvu de trabécules rayonnantes. Enfin la var. fransiens Sacco est loin d’être aussi trigone que la nôtre. GisemenT< — Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup., Olivaes (Tortonien). TELLINA (Arcopagia) GRASSA PENNANT PI. VILL, fig. 3 a, 36 et 4 a, 4b 1777. Tellina crassa Pennanr, British Zoology, 1v, p. 73, pl. 48, fig. 28. 1860. — — Penn. Hozrnes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 98, pl. IX, fig. 4. 1886. Arcopagia crassa Penn. A. Locarp, Cat. Moll. Marins de France, p. 424. 1901. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 412, pl. XXIV, fig. 1-3. 1901. — telata Bon. Sacco, idem, p. 443, pl. XXIV, fig. 10-11. OgsenvarTions.— Espèce importante, assez variable, elle a été mal subdivisée jusqu'ici, il y a des variétés plus ou moins rondes ou ovales avec côtes concentriques plus ou moins nombreuses et accusées. Dimensiens: 46 mm. sur 39 et 37 sur 32. La majorité de nos échantillons rentrent dans la var. telata Bonelli. GisEMENT.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). TELLINA PULCHELLA LAMARCk PL. VII, fig. 5 a, 56 1818. Tellina pulchella Lawarck, Anim. sans vert., v, p. 526. 1898. — — Lam. BDD, Moll. marins du Roussillon, 11, p. 644, pl. 94, fig. 1-8. 1901. — — — S4coo, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 103, pl. XXII, fig. 12. Gisemenr.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). 32 TELLINA DISTORTA Por PI. VIIL, fig. 6a, 66 4795. Tellina distorta 1898. — — 4901. — — Por, Testacea utriusque Siciliae, 11, p. 39, pl. XV, fig. 41. Poli. B.D.D., Moll., marins du Roussillon, 11, p. 645, pl. 94, fig. 9-12. — S4coo, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 10%, pl. XXII, fig. 16-17. Ogservarions.— Espèce sensiblement plus transverse et plus rostrée que la précédente, appartenant comme elle aux Tellines typiques. Long. 18 mm., haut. 8. GisimenTs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autre localité: Adiça (Tortonien). TELLINA (Oudardia) COMPRESSA BROCCHI PI. VII, fig. 7 a, 16, Tcet 8a, 8b 1815. Tellina compressa Bnocenr, Conchyl. subap., n, p. 504, pl. XI, fig. 9. 1826. — Oudardü PAyRAUDEAU, Cat. descript. Moll. de Corse, p. 40, pl. I, fig. 16-18. 1859. — compressa Br. Horrnes, Koss. Moll. Wien, 1, p. 88, pl. VIIL, fig. 10 a. b. c. 1901 . Oudardia compressa Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 411, pl. XXII, fig. 14-15. OsservaTIoNs.— Espèce intéressante qui habite encore les profondeurs moyennes de la Méditerranée ; on la distingue aisément à un renfort rayonnant interne du côté ligamentaire. Long. 20 mm., haut. 10. GISEMENTS. — Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup. (Tortonien); Margueira, Xabregas (Helvétien). 33 UE PERTE Tee be mn RAS AU ne PLANCHE IX PSAMMOBIA UNIRADIATA Broccai var. LUSITANICA D.C.G. n. var. PI. IX, fig, 1, 2, 3, 4 et pl. XI, fig. 1 et 2 1814. Tellina uniradiata Broccur, Conchyl. subap., 1, p. 541, pl. XII, fig. 4. 1837. Psammobia affinis Duzsarpi, Mém. couch. Touraine, p. 257, pl. XVIII, fig. 4. 1860. — uniradiata Br. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, t. 1, p. 99, pl. IX, fig. 6. 1873. — Hoernesi Coaconi, Enum. Moll. Mioc. Plioc. Parma, p. 269. 1884. — uniradiata var. Grundensis De GreGorio, Studi su talune Conch. Medit., p. 192. 1893. — vesperlina Panranezct, Lamellibr. Pliocenici, p. 227 (pars). 1901. — uniradiata Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz,, Part. xxix, p. 7, pl. I, fig. 21-26. 1901. — affinis Dui. Sacco, idem, p. 8, pl. I, fig. 29-34. Ogsenvarions.— Les deux valves de cette espèce ne sont pas identiques, et la valve droite a une ornemen- tation toujours plus accentuée que celle de gauche avec une faible ondulation complémentaire, ce qui a fait croire à l’existence de deux espèces différentes par quelques auteurs. Le plan antérieur dans le Ps. Faeroensis Chemnitz et orné de plusieurs rayons fins qui forment, sur la valve droite principalement, une sorte de grillage qui manque sur Ps. uniradiata. Nos échantillons, qui mesurent 35 mm. sur 15, sont très sensiblement plus grands que ceux de Brocchi, ils sont plus transverses que ceux de la Touraine et toujours plus petits que le Ps. Faeroensis vivant. La variété major Bronn (ltal. Tertiargeb., p. 92) se rapporte au Ps. vespertina et non au Ps. affinis comme l'indique Mr. Sacco. Quant au Ps. muricata Brocchi il faut le considérer positivement comme une variété minor de Ps. Faeroensis. Ps. Faeroensis var. muricata existe également en Portugal, nous en avons des échantillons qui n’ont pas été figurés. GisemenT.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). VENUS GIGAS LamARœK PL IX, fig. 8 (Voir explication pl. X) TAPES AENIGMATICUS FiscHer et TourNouËër PL. IX, fig. 6-7 et pl. XI, fig. 3. 1847. Venus vetula Sow. (non Bast.) Suite, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1874. Tapes aenigmalicus Fiscuer et Tournouër, Animaux fossiles Mont Léberon, p. 147, pl. XXI, fig. 18. Testa subtrigona, aequilatera, inflata, concentrice et ininute striata; strüs antice et postice creberrimis, me- dio evanescentibus ; apicibus minutis, antice paruwm inflexis ; lunula longa, lanceolata, impressa, marginibus subacutis ; area ligamenti obsolete subcarinata, margine dorsali antico obliquo, subrectilineo, postico arcuato ; dentibus cardina- libus crassis, divergentibus; cicatriculis muscularibus profundis. Diam. antero-post. 70 mm.; alt. 54 mm. F'et 1. OgservarTions.— Il est très intéressant de retrouver au Portugal cette espèce des marnes de Cabrières du Miocène de la Vallée du Rhône. Il y aurait lieu de modifier quelque peu la diagnose de Fischer et Tournouër pour lui donner un cadre un peu plus général. La coquille n’est pas absolument aequilatérale, mais subaequilatérale, les stries concentriques sont régulières, bien marquées et assez fortes, elles ne sont pas affaiblies dans la région centrale. Cependant, la forme générale qui est celle d’un Mactra ne se trouve dans aucune autre espèce vivante de Tapes des mers d'Eu- rope, ni chez aucune autre forme fossile que nous connaissions. Ce Tapes n’est pas le T. vetula Basterot qui est une forme régulièrement transverse ovale-oblongue; encore moins le T. Gene Michelotti espèce très ovale, et seulement la variété pliovata Sacco s’en approche (pl. XII, fig. 6). 3% Ce n’est aucune des nombreuses espèces de Cocconi comme: T°. senescens Doder., T. Bronni Mayer, 1. rotun- data Brocchi (non Linné),T. rotundatus Dujardin (non Brocchi), T. Basteroti Mayer. Long. 76 mm., haut. 55. Il est douteux si la fig. 5 (pl. IX) appartient à la même espèce, elle est trop plate, de taille plus faible, mais il nous est impossible de lui appliquer un nom précis, c’est peut-être le T. vetula var. pliograbroides Sacco. Gisemenrs.— Exemplaires figurées : Adiça (Tortonien). Autres localités: Cacella, Rego, Mutella, part. sup. (Tortonien). 39 A …- _ TO S LOT WA 4 PLANCHE X VENUS (Amiantis) GIGAS LamaArck sp. (Cyprina) PI. X, fig. 1-2, pl. IX, fig. 8 et pl. XI, fig. 4 1818. Cyprina gigas Lamarck, Hist. Nat. des Anim. sans vertèbres, t. v, p. 557. 1818. — umbonaria Lamarck, Hist. Nat. des Anim. sans vertèbres, t. v, p. 559. 1840. Cytherea inflata ? Gozpruss, Petrefacta Germaniae, 11, p. 228, pl. 148, fig. 6. 1845, Venus umbonaria Lam. Acassiz, Iconogr. coquilles tertiaires, p. 29, pl. VI, fig. 1-4. 1847. Cyprina aequalis Sowergy in Suit, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 4848. Venus umbonaria Lam. Desæayes, Traité Élém. Conchyl,, 1, p. 553. 1862. — — — Hoeawes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 148, pl. XII, fig. 1-4. 1866. — — — De Grecorio, Studi su talune Conch. Med., p. 13. 1893. — gigas Lam. PanTanezcr, Lamellibr. pliocen., p. 303 pars (avec historique). 1900. Amiantis gigas Lam. Sacco, I Moll. Terr. Terz. Piem. Part. xxvin, p. 24, pl. VI, fig. 1-2, 6, var. dertocrassula Sacco (Tortonien). Ossenvarions.— Splendides échantillons qui mesurent: long. 125, haut 115 et peut-être plus. Pas de lu- nule, dent ligamentaire couchée, souvent creusée par un animal perforant qui y a mené une galerie profonde comme dans l’échantillon fig. 1. Nous avons constaté des dégats analogues dans les Venus d’Asti, de Salles, ete., et la même détérioration est visible dans des exemplaires figurés par Mr. Sacco; ces déprédations rendent parfois diffi- cile l’interprétation de la charnière. Il importe de ne pas confondre cette espèce avec le Cytherea (Callista) pedemontana Lam. qui est presque aussi grand, mais plus transverse, long. 125 mm., haut. 105, toujours pourvu d’une lunule, abondant aussi au Portugal et non figuré sur nos planches, la charnière est moins épaisse, plus transverse, le sinus palléal plus angu- leux, etc. Enfin la dent cardinale centrale est double, ce qui caractérise les Callista. Le nom original de Cyprina aequalis Sowerby s'applique au Cyprina islandica, espèce sans sinus palléal, très différente dans ses détails, mais qui ne manque pas d'analogie extérieure. La figure du Mineral Conchology (pl. XXI) présente les mêmes corrosions dentaires signalées plus haut. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Kego, Adiça, Mutella, part. sup., Braço de Prata, Casal das Rolas, Olivaes, Sacavem, Papa-Leite, Povoa, (Tortonien); Margueira, Cacilhas, Almada, Pragal, Costa de Caparica, Cruz da Pedra, Poço do Bispo, Marvilla, Val-Formoso, Val-de-Chellas, Perna de Pau, Musgueira (Helvétien); Arialva, Alfanzina, Bana- tica, Porto Brandäo, Porto dos Buxos, Trafaria, Palma de Cima, Campo Pequeno, Entre Campos, Lumiar, Oei- ras, Torre de S. Juliäo (Burdigalien); S. Sebastiäo de Pedreira (Aquitanien) À 4 PME 'HEU L ” L Ke a N a ’ 7 CNAIS TRE. / 22 1 . PLANCHE XI PSAMMOBIA UNIRADIATA Broccur var. LUSITANICA D.C.G. n. var. PI. XI, fig. 1,1 a, 1b et 2,2 a, 2b (Vide ante pl. IX) TAPES AENIGMATICUS Fiscuer et ToURNOUER PI. XI, fig. 3 (Vide ante pl. IX) VENUS (Amiantis) GIGAS LAMARCK Sp. PI. XI, fig. 4 (Vide ante pl. X) 37 IF FAR ONU d'1), NT TEE fa WA ; XII PLANCHE XII VENUS (Amiantis) BROCCHII Desnayes PI. XIL, fig. 1; 2 et 3 1835. Venus Brocchi Desxayes in Lamarck, Anim. sans vert., t. vi, p. 289 (pars), note. 1836. — — Desxayes, Expédition de Morée, Moll., p. 98, pl. XX, fig. 9-10. 1837. — — Desh. Brown, Letheae Geognostica, p. 951, pl. XXX VII, fig. 1. 1837. — islandicoïdes Puscx (non Lam.), Polens Palaeontologie, p. 74, pl, VIIL, fig. 5. 1847. Artemis elliptica SowerBy in SMITH, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412 et 417, pl. XV, fig. 2 et 3. 1848. Venus Brocchi Desxayes, Traité Élém. Conchyl., 1, p. 544, 1862. — islandicoides Hogrxes (non Lam.), Foss. Moll. Wien, 1, p. 421, pl. XILE, fig. 2. 4890. Amiantis Brocchi Desh. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvinr, p. 23, pl. V, fig. 6-9. Ossenvarions.— Nous adoptons la manière de voir de Mr. Sacco en conservant à cette forme l’ancien nom de Deshayes, bien que cet auteur y ait confondu plusieurs espèces différentes, et nous considérerons la figure de l'Expédition de Morée comme typique. La forme générale est bien ovalaire, la charnière très couchée est bien plus faible que dans Venus gigas. Elle est peu bombée et se distingue aisément par cela du V. islandicoides Lam. véritable, qui est commun à Millas. I n’y a pas de lunule, quelques rares échantillons, dont un a été dessiné fig. 2, présentent une dentelon cardinal postérieur supplémentaire. Il faut rejetter de la synonymie : V. Dujardini Hoern., V. aequalis Sow., V. Agassizi Pecchioli, V. Brauni Ag. Long. 60 mm., haut. 52. La figure 3 nous parait devoir être classée comme variété rotundata D.C.G., dans laquelle la région du corselet est plus haute que le erochet. Long. 9% mm., haut. 92. Nous pensons d’après des échantillons recueillis à Portinho da Costa, Forno do Tijolo, ete. (Burdigalien), mais non figurés, que le V. islandicoides Lam. existe également au Portugal (Cytherea incrassata Desh. non Sow.) in Smith. Gisemenrs.— Exemplaires figurés : Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella, Casal das Rolas (Tortonien) ; Margueira, Xabregas (Helvétien). VENUS (Ventricola) MULTILAMELLA Lamarck Sp. (Cytherea) PI. XIL, fig. 4, 4 a, 5 et 6 1818. Cythereu multilamellu Lamarcxk, Anim. sans vert. t. v, p. 581. 1829. Venus rugosa M. pe Serres (non L.), Géog. Terr. Tert., p. 149, pl. VI, fig. 7 (méd.). 1845. — cincta AGassrz, Iconograph. Coq. Tert., p. 36, pl. IV, fig. 7-10. 1880. — multilumella Lam. FonrTanxes, Moll. plioc. Vallée du Rhone, 1, p. 50, pl. IL, fig. 2. 1900. Ventricola multilamella Lam. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvin, p. 30, pl. VIIL, fig. 1 à 5. Ogservarions.— Coquille obronde, bien bombée, ce qui la distingue de V. casina, pourvue de lamelles min- ces, élevée, distinctes et assez régulières. Long. 38 mm., haut. 33. Lunule et corselet très apparents. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup. (Tortonien); Margueira, Almada, Xabregas (Helvétien); Porto Bran- däo, Carnide (Burdigalien); Prazeres, Tunnel do Rocio (Aquitanien). 38 VENUS (Clausinella) FASCIATA Da Cosra sp. PI. XII, fig. T à 13a 1778. Pectunculus fasciatus Da Cosra, British Conchol., p. 188, pl. XIIL, fig. 3. 1837. Venus Brongniarti Payraudeau. Bron, Lethaea Geognostica, 11, p. 949, pl. XXX VIII, fig. 5. 1862. — scalaris Bronn. Hoenxes, Foss. Moll. Wien, n, p. 137, pl. XV, fig. 10. 1893. — fasciata Da Costa B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 51, p. 382, pl. LIX, fig. 1 à 41. OgservaTioNs.— Coquille extrémement variable, nous réunissons autour du type le plus ancien des formes souvent considérées comme des espèces, mais qui présentent de nombreux passages. Tous les échantillons figurés sont remarquables par leur forme trigone, ils varient par l’aplatissement des valves et la disposition des lamelles; on peut distinguer: Fig. 9. var. stricta Sacco. Coquille petite, trigone, aplatie, lamelles peu épaisses, espacées. Long. 16 mm., haut. 16. Fig. 13. var. Basteroti Desh. Coquille renflée, lamelles minces, relevées et infléchies. Long. 21 mm., haut. 19. Nous avons encore: var. scalaris Bronn, forme ovalaire, lamelles circulaires, espacées, épaisses; non figurée. Gisements.— Cacella (Tortonien). Autre localité: Margueira. 39 sal) A : à \ A ON je LEE RIRES ny Lith À Pormoza 101 PLANCHE XIII VENUS (Circomphalus) PLIGATA GMELIN PI. XII, fig. 1, 1 a, 2, 2, 3,3 et 4 1790. Venus plicata Gueui, Syst. Nat. xt, p. 3276. 1818. — — Gmel. Lanarcx, Anim. sans vert., v, p. 588. 1840. — — — Goupruss, Petref. Germaniae, n, p. 248, pl. 154, fig. 9. 1862. — — — Hozaxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 132, pl. XLW, fig. 4-6. 1893. — pliocenica De Stef. Panranezut, Lamellibranch. pliocenici, p. 206. 1900. Circomphalus plicatus Gmel. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvin, p. 44, pl. X, fig. 15-22. 1901. Venus pliocenica De Stef. TRENTANOvE, Il Mioc. Medio di Popogna, p. 539, pl. VIIL, fig. 13-47. Osservarions.— Mr. de Stefani a suggéré que l'espèce fossile était différente de l’espèce vivante de l'Océan Indien et il a eru devoir changer son nom. Mais c’est une erreur, l'espèce fossile d’ftalie et du Portugal est identique à l'espèce vivante du Sénégal qui est justement le type de Gmelin. En fait, il existe deux formes vivantes souvent con- fondues qui sont distinctes l’une de l’autre, et celle de l'Océan Pacifique doit porter le nom de Venus peruviana Sow. Les exemplaires du Portugal ont les crochets plus proéminants qu'aucune des variétés classées par Mr. G. Trentanove, les lamelles sont plus espacées et plus épineuses, ils se rapprochent incontestablement plus du type ori- ginal. C'est très probablement le Venus dysera Brocchi (non L.) Sowerby in Smith, Tertiary Beds of the Tagus. Long. 60 mm., haut. 60. GisemEenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Olivaes (Tortonien) ; Almada, Margueira, Xabregas, Val- de-Chellas (Helvétien); Forno do Tijolo, Banatica (Burdigalien). VENUS (Chamelea) GALLINA LiNNé PI. XI, fig. 5, 5a, 56, 5c, 6,6a 4767. Venus gallina Lin, Syst. Nat. xur, p. 1130. 1814. — senis Broccni, Conch. subap., 11, p. 539, pl. XIIL, fig. 43. 1837. — gallina L. Brown, Lethaea Geognostica, nr, p. 948, pl. XXX VIII, fig. 6. 1893. — — — B.D.D., Moll. marins du Roussillon, n, p. 355, pl. 56, fig. 1 à 15. 1900. Chamelaea gallina L. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvun, p. 36, pl. IX, fig. 18-30. Osservarions.— Beaucoup d'échantillons vivants ou fossiles atteignent la taille des échantillons 5 6,5 c, 6 a, qui sont figurés comme grossis. Long. 31 mm., haut. 27. Gisements.— Cacella, Kego (Tortonien). WOODIA CONVERGENS D.C.G. n. sp. PI. XIIL, fig. 7, Ta «Testa parva, ovata, rotundata, subaequilatera, parum convexa; superficia strus curvatis radiater conver- gentibus ornata, intervallibus convexis ; cardine parva, dente cardinale unico, piramidale ; impressionibus musculari- bus parum signatis, linea palleare ignota». Long. 3 mm., alt. 2,6. Ossenvarions.— L’échantillon que nons avons examiné est plus transverse que celui qui est figuré, il ne montre pas de sillons concentriques, et les sillons rayonnants par contre sont beaucoup plus accentués, très pro- fonds, laissant entre eux les côtes arrondies courbées. La ligne de divergence des chevrons qui sépare la surface en deux régions inégales est dirigée obliquement vers le tiers postérieur. 40 L'ouverture des chevrons est étroite, elle est dirigée vers la région cardinale, ce qui est l’inverse de ce qui est connu dans les Divaricella et le Lucina bipartita Philippi. La ligne palléale n’est pas visible, elle est vraisemblablement simple, l’armature dentaire est fruste et nous laisse quelque doute sur la position systématique réelle de cette petite coquille si curieusement ornée. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Cacella? (Tortonien). Autre localité: Affonso Martins (Cacella) (Tortonien). 41 XIV Castro lit PLANCHE XIV CARDIUM (Divaricardium) DISGREPANS BasrroT var. HERCULEA D.C.G. n. var. PI. XIV, fig. 1 et pl. XV, fig. 5 1826. Cardium discrepans BasreroT, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 83, pl. VI, fig. 5. 1850. — — Bast. Desxaves, Traité Élém. Conchyl., n, p. 67. 1862. — —_ — Hogrwes, Foss. Moll. Wien, n, p. 174, pl. XXIV, fig. 1-5. 1867. — — — Bacamanx, Umgebung. von Bern, p. 35, pl. Il, fig. 7 (moule). 1899. Discors discrepans Bast. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvur, p.i54. 1901. Cardium discrepans Bast. Dozzrus et DauTzen8er6, Nouvelle liste Pélécypodes de la Touraine, Jour. Conchyl., vol. XLIX, p. 262. Ogservarions.— La grande forme figurée sur la planche de Costa qui se trouve également en Touraine, en Autriche, ete., est fort différente des échantillons du Bordelais représentés par Basterot et nous n’aurions pas hésité à en faire une espèce distincte si nous n’avions découvert dans la collection de l’École des Mines de Paris des échan- tillons de passage entre la figuraiion originale et celle de nos plus grands specimens. Hoernes a pu aussi recueillir une série complète à Grund. Les échantillons de Portugal sont bien moins transverses que ceux d'Autriche, nous mesurons leurs dimensions comme suit: Portugal hauteur 431 mm., largeur 111. Autriche — 407 — — 102. Sur la fig. 5, pl. XV, on a omis de figurer quelques grands sillons obliques espacés que viennent couper irrégulièrement les côtes rayonnantes ; les figures de Sacco sont tout-à-fait mauvaises, les côtes rayonnantes ne sont pas même visibles. Nous proposons done pour nos figures la variété herculea pour désigner la race de grande taille de l'Helvétien et du Tortonien. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Casal das Rolas (Tortonien) ; Marvilla, Margueira, Areeiro (rive gauche du Tage) à l'O. de Sobreda (Helvétien); Palma de Cima (Burdigalien); Prazeres, Azeitäo (Aquitanien). 42 L 14 h. L'orinoza 11 1 CH À l Castrolith PLANCHE XV CARDIUM (Laevicardium) OBLONGUM Cneunirz var. COMITATENSIS FONTANNES PI. XV, fig. 1,1a, 2,2 a, 3,4,4a 4782. Cardium oblongum Caeunirz, Conchyl. Cabinet, vi, p. 195, pl. XIX, fig. 190. 1814 — — Broccai, Conchyl. subap., n, p. 503. 4819. — sulcatum Lamarck, Anim. sans vert. t. vi, p. 40. 1881. Laevicardium oblongum Chem. Fonranwes, Moll. Plioc. Vallée du Rhône, 11, p. 104, pl. VL, fig. 12-15. 4892. Cardium oblongum Chem. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, t. 11, p. 303, pl. 49, fig. 1-4. 1899. Laevicardium oblongum Chem. Sacco, I Moll. Terr. Terz., part. xxvur, p. 52, pl. XL, fig. 46-47. Ossenvarions.— Le type de Chemnitz représente une grande espèce haute, qui a 70 mm. sur 57. Nos plus grands échantillons n’ont que 36 mm. sur 34, ils soni donc sensiblement plus petits. On compte toujours 28 à 30 côtes, les aires latérales sont dépourvues de côtes, ou n’ont que des côtes très frustres. La coquille est peu épaisse et profonde. Les exemplaires de Fontannes sont identiques et nous sommes certainement en présence de la variété Comitatensis. Nous avons un très grand moule de Salgadas (Chellas), mesurant 70 <55 mm., à erochets nettement obli- ques, que nous pensons devoir appartenir au tvpe de cette espèce. GIsEMENTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça (Tortonien) ; Salgadas (Helvétien). CARDIUM DISCREPANS Basr. var. PI. XV, fig. 5 (Vide ante pl. XIV) CARDIUM PAUCICOSTATUM SowERBY PL XV, fig. 6,7 et pl. XVI, fig. 1, 2, 3 1814. Cardium ciliare Broccr (non Linné), (pars) Conchyl. subap., n, p. 509, 666. 4839 — paucicostalum Sowerey, [llustr. Conehyl., pl. I, fig. 20. 1847. — — SowerBy # SMITH, Tertiary Beds of the Tagus, p. 413. 1873. — Bianconianum Cocconr, Enum. Moll. mioc. plioc. Parma, p. 296, pl. IX, fig. 6-9. 1892. — paucicostatum Sow. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 1, p. 268, pl. 44, fig. À à 8. 1899. — — — Sacco, I Mall. Terr. Terz., Part. xxvur, p. 35, pl. VIIL, fig. 14 à 23. 4900. — turonicum var. Grundensis Ivoras et Pevror, Étude Paléont. faluns Tour., p. 405, pl. LL, fig. 44 à 45. OBservATIONS.— La nomenclature de cette espèce a eu beaucoup de peine à s'établir, les anciens auteurs l'ont désigné sous le nom de C. ciliare Linné, qui a été fondé sur un jeune specimen de C. echinatum. D'autres au- teurs l’ont confundu avec le C. aculeatum, puis on l’a considérée comme une variété du C. turonicum Mayer. Le C. turonicum var. Grundensis (tantum) est une variété de petite taille mais identique, le C. Biancont est au con- traire une variété très grande, d’une taille que nos échantillons du Portugal n’atteignent point. De fait cette espèce présente des variations étendues, nous avons sous les yeux des exemplaires du Portugal petits, très minces, presque droits, d’autres de plus grande taille très fortement obliques, var. producta B.D.D.; enfin les exemplaires figurés sont de forme régulière, à côtes demi obliques, fortement accentuées e! espacées; ils mesu- rent 27 mm. dans les deux sens; côtes 15. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Mutella part. sup. (Tortonien). 43 MAUR (| NET Dental ARE mi XVI PLANCHE XVI CARDIUM PAUCICOSTATUM Sowergy PI. XVI, fig. 1, 2, 3 (Vide ante pl. XV) CARDIUM (Ringicardium) HIANS Broccur var. RECTA D.C.G. n. var. PI. XVI, fig. 4,5 et 6 1814. Cardium hians Bnroccur, Conchyl. subap., 11, p. 508, pl. XIIL, fig, 6. 4819. — indicum Lamarcx, Anim. sans vert., t. vi. p. 4. (Erreur de provenance.) 1847. — hians Br. SowerBy in Smiru, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1862. — _— — Hozexes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 181, pl. XXVL, fig. 4-5. 1867. — _— — Wenkxaurr, Conchyl. der Mittlem., 1, p. 129. 1881. — — — Fonranxes, Moll. Plioc. Vallée du Rhône, 11, p. 80, pl. V, fig. 1. 1899. Ringicardium hians Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvir, p. 42, pl. X, fig. 11-13. Ogservarions.— Nos figures ne représentent pas le type de cette grande coquille. Nous avons dans la colle- ction de Cacella de grands fragments à côtes espacées avec cordons intermédiaires, d’autres avec des épines lon- gues et acerées qui prouvent que le type existait cependant en Portugal avec son maximum de développement. Nous roposons pour les exemplaires figurés la variété recta, largeur 90 mm., hauteur 80. Les côtes sont assez serrées P Lo] O , presque droites, la forme générale moins brièvement tronquée en avant. Mr. Mayer pensant que l’espèce fossile de Brocchi différait de l'espèce vivante qu'il croyait exotique, avait proposé pour cette dernière forme le nom de Cardium Darwini qu’on ne peut maintenir, de leur côté Fischer et Tournouër ont figuré sous le nom de C. Darwini Mayer du Miocène de Salles et de Cabrières un Cardium voisin du C. hians, mais beaucoup plus oblique, à côtes plus espacées, moins nombreuses, à épines tubuleuses, qu’on ne peut maintenir que comme une variété du C. hians, car on trouve de nombreux passages. GisemEnTs.— Exemplaires fignrés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella, Olivaes, Braço de Prata (Tortonien); Margueira, Marvilla, Xabre gas; Val-de-Chellas (Helvétien); Forno do Tijolo, Porto Brandäo, Banatica (Burdigalien). Ll te ñ ni 1 4 AC a SA AE Ge HER AU ma HAIEAORINE XVII Castro Lith. PLANCHE XVII CARDIUM (Trachycardium) MULTIGOSTATUM Broccui PI. XVII, fig. 1 1814. Cardium multicostatum Broccni, Conchyl. subap., 1, p. 506, pl. XIII, fig. 2. 1847. — — Suirx, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1862. — — Br. Hogexes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 179, pl. 30, fig. 7. 1882. — — — Fonranxes, Moll. Plioc. Vallée du Rhône, 11, p. 87, pl. V, fig. 10. 1899. Trachycardium multicostatum Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvur, p. 41, pl. X, fig. 1-2. Ogservarions.— Forme rare en Portugal, nettement oblique, les crêtes épineuses qui séparent les côtes rayonnantes sont rarement bien conservées et aucune trace n’en est visible dans notre figure, ce sont cependant ces crêtes qui éloignent les formes de ce groupe de celles du groupe du C. oblongum. Gisements.— Exemplaire figuré: Rego (Tortonien). Autres localités: Adiça, Olivaes (Tortonien); Marvilla, Costa de Picagallo (Helvétien); Olho de Boi (Bur- digalien). LUCINA (Codokia) LEONINA BasTErOT sp. (Cytherea) PI. XVII, fig. 2-3 181%. Venus tigerina Broccut (non Linné), Conchyl. subap., 11, p. 51. 1825. Cytherea leonina BasreroT, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 90, pl. VI, fig. 1. 1845. Lucina leonina Bast. Acassiz, [Iconog. Coq. Tert., p. 62, pl, XIE, fig. 13-15. 1865. — — — Hornes, Foss. Moll. Wien, n1, p. 221, pl. 32, fig. 1. 1901. Codokia leonina Bast. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 92, pl. XXI, fig. 1-2. Ogservarions.— La forme voisine du Sénégal est le Codok d’Adanson, Lucina tigerina L., tandis que celle de la mer Rouge, qui est distincte, doit porter le nom de Lucina interrupta Lam. Peu d'échantillons atteignent la taille de l’exemplaire figuré, 78 mm. dans les deux dimensions. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Camarate (Helvétien). Autres localités: Margueira, Xabregas, Cruz de Santa Apolonia (Lisboa), Casal do Saragossa (Helvétien). LUCINA FRAGILIS Paicippi PI. XVII, fig. 4, 4 a, 5 1814. Venus edentula Broccur (non Linné), Conchyl. subap., 11, p. 522. 1825, Lucina renulata Basrenor (non Lamarck), Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 88. 1836. — fragiis Paierr, Enum. Moll. Siciliae, 1, p. 34. 1850. — Sismondae Desnayes, Traité Élém. Conchyl., 1, p. 785-786. 1882. — — Desh. Foxranxes, Moll. Plioc. Vallée du Rhône, 1, p. 410, pl. VI, fig. 22. 4901. — fragidis Phil. SAcco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 69, pl. XVII, fig. 3-5. OBsERvATIONS.— La nomenclature de cette espèce a eu beaucoup de peine à se dégager et se fixer; c’est une coquille arrondie très régulièrement, très profonde, ornée de stries d’accroissement fines, inégales, charnière trans- versale rédüite à un sillon au dessous des crochets. Larg. 21 mm., haut. 19. Mr. de Monterosato a crée pour cette coquille un sous-genre Loripinus (188%), que nous paraït inutile, cette forme rentre dans le groupe des Lucina typiques. Gisemenr.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). , 45 LUCINA (Linga) COLUMBELLA LAMARCk PI. XVIL fig. 6, 6 a, 7, Ta, 1b 1818. Lucina columbella Lamarcx, Anim. sans vert., v, p. 543. 1825. — — Lam. Bastenor, Mém. Géol. env. Bordeaux, p. 86, pl. V, fig. 41. 1837. — — — Bron, Lethaea Geognostica, p. 959, pl. XXX VIT, fig. 15. 1845. — — — AGassiz, [conog. Coq. Tert., p. 56, pl. XI, fig. 13-27. 1847. — —. Bast. Suite, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1865. — — Lam. Hogrxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 231, pl. XXXIIL, fig. 5. 1901. Linga columbella — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 91, pl. XX, fig. 54-57. Osservarions.— Les figures 6 a et 7 b sont grandies, nos échantillons d’Adiça ont 20 mm. dans les deux di- mensions, leur épaisseur est énorme, le bord palléal est renforcé, et la cuvette centrale très profonde; la lunule et le corselet très apparents, le bord palléal externe est orné d’ondulations rayonnantes fines et serrés. Gisemenrs.— Exemplaires figurés: Adiça (Tortonien). Autres localités: Cacelia, Mutella part. sup., Rego, Areeiro, à l'O. de Sobreda (Tortonien); Margueira, Xabregas (Helvétien). LUCINA {Dentilucina) ORBICGULARIS DESHAYES PI. XVII, fig. 8, 8 a, 9 1814. Lucina pensiloanica Broccut (non Linné), Conchyl. subap., 11, p. 551. 1836. — orbicularis Desnayes, Expédition de Morée. Mollusques, 11, p. 95, pl. XXII, fig. 6-8. 1852. — Brocchü D’OrBiGxy, Prodrome de Paléont., nr, p. 116. 1901. Dentilucina orbicularis Desh. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 78, pl. X VILL, fig. 14-15. OsservATIons.—[l n’est pas certain que la nomenclature de cette espèce soit encore fixée, car il existe un L. orbicularis Sowerby (in Fitton) créé la même année que l’espèce de Deshayes. L'ornementation extérieure ne manque pas d’un certain analogie avec Venus plicata, mais les détails et la charnière sont tout autres. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup. Areeiro, à l'O. de Sobreda (Tortonien). 46 a Castroth, PLANCHE XVIII LUCINA (Jagonia) EXIGUA EicawaLD PI. XVIIL fig. 1,1a 1830. Lucina exiqua ErcuwaLp, Naturhist. Skiz. Lithauen, p. 206. 1852. — decorata Woop, Crag Mollusea, 11, p. 144, pl. XI! fig. 6. 1853. — exigua ErcawaLn, Lethaea Rossica, 11, p. 83, pl. V, fig. 1. 1865. — — Eichw. Horrxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 243, pl. 33, fig. 42. Ogservarions.— Le diamètre antéro-postérieur n’excéde pas 6 mm. Cette espèce rappelle surtout L. squa- mosa Lam. du Stampien de Paris. Il semble que c’est le Jagonia reticulata var. perobliqua Sacco (1 Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 98, pl. XX, fig. 68 fantum). GisEMENT. — Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). LUCINA (Divaricella) ORNATA AGaAssIz PI. XVIII, fig. 2,2a 1831. Lucina divaricata Dusois px MonrréREux (non Linné), Conchyl. foss. Plat. Wol-Pod., p. 57, pl. VI, fig. 12. 1845. — ornata AGassrz, Iconog. Coq. Tertiaires, p. 64. 1865. — — Ag. Hoërxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 233, pl. 33, fig. 6 a, 6 b. 1901. Divaricella divaricata var. or- nata Ag. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 100, pl. XXIX, fig. 19 (£antum). OssrrvarTions.— Le trait gravé qui surmonte la fig. 2 ne représente pas la taille de l'espèce adulte, nos échantillons de Cacella atteignent sensiblement la dimension des dessins. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella part. sup., Rego, Adiça (Tortonien); Palmella, Almada (Helvétien); Palma (Bur- digalien). LUCINA (Megaxinus) TRANSVERSA BRroNN PI. XVIIL, fig. 3, 3 a, 36, 3c 1830. Lucina transversa Bronx, Italien Tertiargeb, p. 95. 1836. — — Br. Parerr, Enum. Moll. Siciliae, 1, p. 35, pl. IV, fig. 2. 1847. — — — Micuecorm, Descrip. foss. Mioc. Ital. Sept., p. 415, pl. IV, fig. 24. 1865. — — — Horaxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 246, pl. 34, fig. 2. 1901. Megaxinus transversa Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxx, p. 73, pl. XVIIL, fig. 45 à 22. Onservarions.—Larg. 24 mm., haut. 23, surface un peu bossue, les figures n’ont pas assez accentué les impressions musculaires et palléales et le sillon rayonnant central. Peut-être c’est le Lucina Olyssiponensis Fontan- nes, 1884. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Reco, Mutella part. sup. (Tortonien). LUCINA (Dentilucina) BOREALIS LinNé sp. ( Venus) PI. XVIII, fig. 4, 4 a, 4b 1766. Venus borealis Linxé, Systema Naturae, xnt, p. 1134. 1803. Tellina radula MonraGu, Testacea Britannica, p. 68. 1814. Venus circinnata Broccui (non Linné}, Conchyl. subap., 11, p. 552, pl. XIV, fig. 6. 1865. Lucina borealis L. Hoërxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 229, pl. 33, fig. 4. 1881. — — — Foxranes. Moll. plioc. vallée Rhône, n, p. 107, pl. VI, fig. 18-19 1901. Dentilucina borealis L. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 80, pl. XVII, fig.23-24. Onservarions.— Dans son étude des coquilles de Linné conservées à Londres, Mr. Hanley désigne la f- gure 160 de Donovan (Nat. Hist. British Shells, vol. 1v), comme représentant convenablement l'espèce. Il faut effa- cer la référence de Lister donnée par Linné qui ne correspond ni à sa description, ni aux specimen originaux. Nos échantillons sont peu éloignés du type. Long. 34 mm., haut, 32. Gisements.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Olivaes (Tortonien). DIPLODONTA ROTUNDATA MonTAGUu sp. PI. XVIIL, fig. 5, 5 a, 5b,5c,5d 1803. Tellina rotundata MoxraGu, Testacea Britannica, 1, p. 71, pl. IT, fig. 3. 1814. Venus lupinus Broccni (non Linné), Conchyl. subap,., 11, p. 553, pl. XIV, fig. 8. 1837. Diplodontu lupinus Bronx (non Linné), Lethaea Geognostica, p. 962, pl. XXXVII, fig. 18 (méd.). 1847. Lucina rotundata Turton (?) Surru, Tertiary Beds of the Tagus, p. 412. 1865. Diplodonta rotundata Mont. Hoerwes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 216, pl. 32, fig. 3. 1901. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xx1x, p. 62, pl. XV, fig. 12-15. OgservarTions.—Surface lisse, zones d’aceroissement diversement colorées, forme ovale obronde, un peu oblique, un peu élargie du côté de la charnière, bien bombée: dents faibles, la dent cardinale centrale nettement bifide, plateau cardinal faible. Larg. 22 mm., haut. 20. Cité avec doute du Portagal par Smith dès 1847 sub. nom. Lucina rotundata Turt.? GisemENTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités : Mutella part. sup., Reco (Tortonien); Almada, Val-de-Chellas (Helvétien); Carnide, Palma, Entre Campos, Campo Pequeno (Burdigalien). L DIPLODONTA TRIGONULA Bronx PI. XVIIL, fig. 6, 6a, 66, 6c 1831. Diplodonta trigonula Broxx, Italien Tertiargeb, p. 96, pl. IL, fig. 2 (méd.). 18517? _ aslartea Nyst. Woon, Crag Mollusca, n, p. 446, pl. XIE, fig. 2 (Suppl., 1874, p. 129). 1865. — trigonula Br. Hogrwes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 218, pl. 39, fig. 4. 1903. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxix, p. 64, pl. XV, fig. 20-22. Ogservarions.— Surface sublisse, stries concentriques irrégulières d’accroissement, forme trigone, oblon- gue, oblique, solide, un peu variable, peu bombée, hauteur et largeur 19 mm.; area cardinal très vaste, plus grand que dans D. apicalis Philippi. Nous ne possédons pas assez d'échantillons pour rejeter ou certifier l'assimilation avec le D. astartea du Pliocène de Belgique et d'Angleterre, qui a été proposé par S. Wood dans son supplément. GisemeNT.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). 48 VENERUPIS IRUS Linné sp. (Donax) PI. XVIII, fig. 7, Ta 1767. Donax irus Linxé, Systema Naturae, Edit. xn, p. 1128. 1818. Venerupis Irus L. Lamarcx, Anim. sans vert., v, p. 507. 1851. Donax Irus L. Woon, Crag Mollusca, 11, p. 205, pl. XIX, fig. 6. 1862. Venerupis Irus L. Hoërnes, Foss. Moll, Wien, 1, p. 110, pl. X, fig. 7. 1893. — — — B.D.D., Moll. du Roussillon, 11, p. 438, pl. 67, fig. 9-18. 1900. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvinr, p. 59, pl. XIV, fig. 3-6. Ogservarions.— La figure représente un échantillon très petit, jeune, dans lequel les lamelles concentriques ne sont pas encore bien developpées. L'irrégularité dans le contour postérieur est dû à une ébréchure accidentelle. Il n’est pas surprenant que cette espèce, qui vit actuellement sur le littoral rocheux de la Mediterrannée, soit rare dans les fonds vaseux du Miocène de l’Algarve. : GisemenT.— Exemplaire figuré: Cacella? (Tortonien). 49 A | AY ÉRUrE Lith.T des Amaro 59. Castro Lith. PLANCHE XIX CARDITA JOUANNETI BASTEROT PL. XIX, fig. 1, 1 a (Voir explication pl. XX) CARDITA CRASSA LaMarck PI. XIX, fig. 2 1819. Cardita crassa Lawarck, Anim. sans vert., vi, p. 27 (Touraine). 1832 — — Lam. Desxayes. Coquilles fossiles des environs de Paris, 1, p. 481, pl. 30, fig. 17-18. (Échantillons de petite taille, figurés par erreur comme appartenant à l’Eocène.) 184% — — — Porrz et Micaaup, Musée de Douai, 1, p. 160, pl. 64, fig. 4. 4847. — scabricosta Micueormi, Foss. Mioc. tal. Sept., p. 98 (Tortone). 1857. — crassa Lam. Desnayes, Traité Élém. Conchyl, 11, p. 179, pl. 32, fig. 4-5 (méd.). 1862. — crassicosta Horrxes (non Lamarck), Foss. Moll. Wien, 11, p. 26%, pl. 34, fig. 14-15. 1874. — crassa Lam. Fisouer et Teurnouër, Anim. foss. Mont Léberon, p. 146 (Cabrières). 1878. — Michaudi Tour. in Locaro, Molasse du Lyonnais, p. 146, pl. XIX, fig. 9-10. 1899. — crassa Lam. Sacco, 1 Moill. Terr. Terz., Part. xxvur, p. 7, pl. I, fig. 22 (Turin). Onsenvarions.— Cette espèce est rare en Portugal; nous en avons sous les yeux un gros fragment de Ca- cella qui dénote une forme de plus grande taille que celle d’aucun exemplaire figuré. Puis un autre spécimen grand aussi appartenant à la Commission Géologique, recueilli à Rego, et qui doit être classé dans la variété scabricosta Mich. Enfin à Marvilla on découvre des moules assez nombreux qui paraissent bien appartenir à cette espèce. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Casal das Kolas (Tortonien); Marvilla (Helvétien). 50 Ë Lee Eire) Hans LAN Castro Lith. PLANCHE XX CARDITA (Venericardia) JOUANNETI BAsTEROT PI. XX, fig. 1, 2, 3, 3 a, 4 et pl. XIX, fig. 1,1a 1825. Venericardia Jouanneti Basteror, Mém. Géol. Bordeaux, p. 80, pl. V, fig. 3. 1837. Cardita Jouanneti Bast. Gozpruss, Petrefacta Germaniae, 11, p. 187, pl. 133, fig. 15. 1847. Venericardia Jouanneti Bast. Suiru, Tertiary Beds of the Tagus, p. 413 (Adiça). 1852. Cardita Jouanneti Bast. Desaayes, Traité Élém. Conchyl, n, p. 178, pl. XXXI, fig. 8-9. 1853. — laticostata EicuwaLp, Lethaea Rossica, nn, p. 89, pl. V, fig. 9. 1862. — Jouanneti Bast. Horrxes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 266, pl. XXXV, fig. 7-8 (tantum). 1897. — — — Brives, Foss. Miocènes, Carte Géol. Algérie, p. 17, pl. V, fig. 2-6. 4899. Megacardita Jouanneti Bast. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvur, p. 9, pl. IL, fig. 4. Ogservarions.— Le type de Basterot porte 16 côtes environ séparées par des sillons profonds et bien accen- tués, il mesure 60><45 mm.; nos figures 4 et 1 a (pl. XIX) qui s’en rapprochent le plus atteignent 106><85 mm., on n’y compte guère qu’une douzaine de côtes séparés par des sillons sans profondeur, nous ne croyons pas cepen- dant devoir créer pour eux une variété spéciale. Les figures 1 et 2 (pl. XX) qui représentent le côté interne concor- dent absolument avec nos échantillons de Salles. La variété laeviplana Depéret à côtes larges, plates, presqu’effacées sur les bords, très couchée et bien ova- laire, mesurant 9% mm. sur 70, figurée par Brives (Carte Géol. de Algérie, Fossiles miocènes, 1897, p. 17, pl. V, fig. 2-6), n’est pas dessinée sur nos planches, mais nous en possédons cependant des spécimens d’Adiça. Il faut distinguer encore la var. Brocchi Michelotti, correspondant à nos fig. 3, 3 a, 4 (pl. XX), qui mesure 9386 mm., portant douze côtes courbes, régulières, qui vont diminuant de taille vers la région lunulaire, corse- let très nettement limité; cette forme haute pourrait bien constituer une espèce distincte (Adiça), des moules iden- tiques ont été découverts à Marvilla. Gisements.— Exemplaires figarés: Cacella et Adiça (Tortonien). Autres localités: Rego, Mutella part. sup., Braço de Prata, Casal das Rolas, Olivaes (Tortonien); Margueira, Xabregas, Marvilla, Poço do Bispo (Helvétien). 51 FA ei AUDTE OUEN Er Pate & ME M vi D CRPE Castro Lith. *. Tr En XXI ne SJ 2577 A BLRITAËT PLANCHE XXI NUCULA NUCLEUS LinNé sp. (Arca) var. NITIDA SowErBy PI. XXI, fig. 1, 1 a, 16,2, 2a 1766. Arca nucleus Linxé, Systema Naturae, xu, p. 1143. 1784. — — L. Cexnirz, Conchyl. Cab., t. vir, p. 241, pl. 58, fig. 574. 1859. Nucula nitida Sowergy, Ilustr. Index British Shells, pl. VILLE, fig. 4. 1870. — nucleus L. Horrxes, Foss. Moll. Wien, 1, p. 297, pl. 38, fig. 2 a-f. 1875. — nitida Sow. Beccarpr, Monogr. Nuculidi Piem., p. 8. 1877. _— — — SeGuenzA, Nuculidi terziaria Ital. Merid., p. à. 1898. — — — SAcco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxxvi, p. 47, pl. XI, fig. 5-6. Onservarions.— Cette variété est moins trigone que le type, elle est régulièrement ovalaire, son bord palléal est arrondi. Le côté lunulaire est un peu saillant et le crochet central assez fort. Il y a lieu de prendre comme type soit les plus anciennes figures comme celles de Da Costa ou de Chemnitz, soit des photographies récentes comme celles des Mollusques du Roussillon (pl. 37, fig. 45 à 25), ou celles de Mr. Sacco; nos figures ne se ressemblant pas absolument et on à peine à eroire que le fig. À a soit l'extérieur de 1 b, enfin fig. 2a est plus ovalaire, à charnière moins couchée. Long. 8 mm., haut. 6. GisemenTs.— Cacella, Adiça, Mutella (Tortonien). Autres localités: Margueira (Helvétien). YOLDIA ROQUETTEI D.C.G. n. sp. PI. XXI, fig. 3 Testa transversa, ovali, clausa, nitida, tenui, inaequilaterali; lato anteriore brevior rotundato, lato poste- riore expanso, paululum angulalo. Superficia convexa, stris concentricis ornata. Osservarions.— Nous avons comparé les échantillons de cette espèce avec tous les échantillons et avec tou- tes les figures de Yoldia du Néogène sans rien trouver d'identique. Notre espèce est bien plus transverse que le Y. pellucida Philippi, que les Y. pellucida M. Hoernes, Y. pellucidaeformis R. Hoernes. Elle est nettement inaequilatérale et s'éloigne ainsi de Y. longa Bellardi et de Y. Bronni, qui n’en est qu’une variété suivant Sacco. Ce n’est pas non plus Ÿ. #yalis du Crag du Nord dont le bord palléal est très régu- lièrement arrondi, ni le Nucula nitida Nyst. C’est le Leda glaberrima Goldf. de l’Oligocène de l'Allemagne du Nord qui est l’espèce la plus voisine, mais la figure donnée par Speyer montre un profil très sensiblement plus plat. Long. 16 mm., haut. 8. GisemENT.— Mutella part. inf. (Helvétien). LEDA {Lembulus) PELLA LinNé sp. (Arca) PI. XXI, fig. 4, 4 a, 40, 5 1767. Arca pella Liné, Systema Naturae, x1r, p. 1141. 1814 — — L. Broceni, Conchyl. subap., 11, p. 481, pl. XI, fig. à. 1819. Nucula emarginata Lamarcx, Anim. sans vert., 1V, p. 60. 1826. Lembulus Rossianus Risso, Hist. Nat. Europ. Mérid., 1v, p. 320, pl. XI, fig. 166. 1875. Leda pella L. BezLarnr, Monogr. Nueulidi Piem., p. 15. 1877. — — — S£GuenzA, Nuculidi terz. Ital. Merid., p. 11. 1891. — — — B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 11, p. 218, pl. 37, fig. 32-35. 1898. Lembulus pella L. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvi, p. 52, pl. XL, fig. 31-33. Ogsenvarions.— Espèce bien facile à reconnaître à son double bec postérieur et aux stries obliques dont elle 52 est ornée. Elle présente d'assez nombreuses variations, car elle est plus ou moins bombée et ses strigillations sont plus ou moins obliques, plus ou moins distinctes, suivant les échantillons. Long 14 mm., haut. 7. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup. (Tortonien); Margueira (Helvétien). LEDA FRAGILIS Cuewnrrz Sp. (Arca) var. DELTOIDEA Risso PI. XXI, Fig. 6,6 a, 68,1 4784. Arca fragilis Cuemnirz, Conchyl. Cab., vi, p. 199, pl. 55, fig. 546. 1814. — minuta Brocout, Conchyl. subap., 11, p. 482, pl. XI, fig. . 1826. Lembulus deltoideus Risso, Hist. Nat. Europ. Mérid., 1v, p, 320, pl. XI, fig. 164. 1836. Nucula striata Paicippr (non Lamarck), Enum. Moll. Siciliae, 1, p. 64. 4844. — commutata Pair, Zeitschr. für Malacol., p. 104. 1853. — acuminata Eicuwan, Lethaea Rossica, x, p. 72, pl. IV, fig. 13-14. 1875. Leda commutata Phil. Bezcarnr, Monogr. Nuculidi Piem., p. 17. 4894. — fragiis Chem. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, 11, p. 215, pl. 37, fig. 26-31. 1898. Ledina fragilis Chem. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvi, p. 53, pl. XI, fig. 41-43, var. deltoidea fig. 44. OgsenvarTions.—La variété deltoidea Risso est un peu plus transverse que le type. Long. 8 mm., haut. 4. Gisemenrs.— Exemplaire figuré: Cacella (Tortonien). Autres localités: Mutella-part. sup. (Tortonien). PECTUNCULUS INSUBRICUS BroccHi PI. XXI, fig. 8, 9. 10 1814. Pectunculus insubricus Bnoccur, Conchyl. subap., 11, p. 492, pl. XI, fig. 10. 1819. — violacescens LamaARcK, Anim. sans vert., VI, p. 52. 1837. — cor Lam. DusarDiN, Mém. Géol. Touraine, p. 58. 1882. — insubricus Br. Fonranxes, Moll. Plioc. vallée du Rhône, n, p. 175, pl. XI, fig. 3 a, 3 b. 1891. — violacescens Lam. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, n, p, 205, pl. 36, fig. 1-7. 1898. Axinea insubrica Br. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvi, p. 33, pl. VII, fig. 11-21. 1899. Pectunculus insubricus Br. Ucoumr. Il Pectuneulus glycymeris in Bull. Malac. Ital., xx, p. 129-146. Ogsenvarions.—Il nous paraît aujourd’hui démontré après les études de MM. de Monterosato, Pantanelli, de Stefani, Ugolini, Sacco, etc., que l'espèce vivante de Lamarck est identique à l'espèce fossile de Brocchi crée quelques années antérieurement. C’est un coquille profonde, vaste, à charnière assez forte, oblique, ornée de rayons réguliers, bien espacés, fins, crochets bien accusés. GisemenTs.— Exemplaires figurés: Cacella (Tortonien). F1, RATE a Castro Lilh. PLANCHE XXII PECTUNCULUS BIMACULATUS Por Sp. (Arca) PI. XXII, fig. 1 1795. Arcu bimaculata Por, Testacea utrius. Siciliae, 1, p. 143, pl. XX, fig. 17-18. 1814 — polyodonta Brocenr, Conchyl. subap., n, p. 490. 1865. Pectunculus pilosus Horrnes (non Linné), Foss. Moll. Wien, 11, p. 316. 1891. — bimaculatus Poli. B.D.D., Moll. marins du Roussillon, m1, p. 202, pl. XXX V, fig. 1-2. 1898. Axinea bimaculata Poli. Sacco, I Moll. Terr. Terz, Part. xxvi, p. 98, pl. VL. fig. 7-14. Osservarions.— Espèce solide qui atteint une taille très grande, 140<145, très supérieure à celle du 2. pi- losus ; elle a une forme plus régulièrement circulaire, les crochets visiblement plus petits. Rayons peu apparents, très espacés, réguliers, bien plus distants que dans toutes les autres espèces; crenelures larges, surface ligamentaire vaste, empreintes musculaires surélévées, ovales. Il faut exclure la figure de Fontannes, qui ne paraît pas avoir bien compris celte espèce. Gisemenrs.—Exemplaire figuré : Cacella (Tortonien). Autres localités: Adiça, Rego, Mutella part. sup., Casal das Rolas, Olivaes, Braço de Prata (Tortonien); Margueira, Mutella part. inf., Almada, Marvilla, Val-de-Chellas (Helvétien). ARCA NOE Lin PI. XXII, fig. 2, 2a 1767. Arca None Lin, Systema Naturae, x1t, p. 1140. 4849. — — L. Lamarcx, Anim. sans vert., t. vi, p. 37. Ÿ 1865. — — — Hogrxes, Foss. Moll. Wien, n, p. 32%, pl. XLIL, fig. 4 ac. 1868. — — — Mayer, Catal. Musée Zurich, nr, p. 10 et 65. 1891. — NoeL. B.D.D. Moll. marins du Roussillon, n, p. 174, pl. XXX, fig. 1-5. 1898. — — — Sacco, I Moll. Terr. Terz, part. xxvi, p. 3, pl. [, fig. 1-7. Ogsenvarions.— Les échantillons figurés étaient très mauvais. Nous n’en avons eu entre les mains que de médiocres spécimens, l'espèce parait avoir été rare dans le Miocène de Portugal. GisemenT.— Exemplaires figurés: Azeitäo (Aquitanien). ARCA (Anomalocardia) TURONIENSIS DusaRoIN PI. XXII, fig. 3, 3 a, 4 1837. Arca turonica DusarniN, Mém. Géol. Touraine, p. 57, pl. XVILL, fig. 16. 4865. — — Duj. Hogrwes, Foss. Moll. Wien, 11, p. 332, pl. 44, fig. 2. 1868. — — — Maven, Catalog. Musée Zurich, p. 15 et 69. 1884. Anomalocardia turonica Duj. Fonranxes, Terr. Mioc. du Portugal, p. 24. 1896. Arca turonica Duj. Douxami, Terr. Tert. du Dauphiné, p. 293, pl. IV, fig. 4. 1898. Anadara turonica Duj. Sacco, I Moll. Terr. Terz., Part. xxvr, p. 24, pl. V, fig. 14. Ogservarions.— Les bonnes figures de cette espèce ne sont pas nombreuses, Ja forme est un peu variable, on peut grouper autour comme variétés bien des espèces comme: À. firmata Mayer, fondé sur de échantillons ro- bustes plus carrés, À. Syracusensis Mayer, qui s'applique à des échantillons du Pliocène, A. Darwini Cocconi, DA forme plus oblique. Il semble qu'il existe enfin des passages à l'A. diluvii Lam. et l'échantillon figuré en offre un exemple. Long. #3 mm., haut. 28. GisemenTs.— Exemplaire figuré: Forno do Tijolo (Burdigalien). Autres localités: Cacella, Adiça, Rego, Mutella part. sup., Olivaes (Tortonien) ; Margueira, Xabregas (Hel- vétien); Porto Brandäo, Carnide, Areeiro (ligne de ceinture) (Burdigalien); Rua da Imprensa (Lisbonne), Tunnel do Rocio (Aquitanien). ANR ESA 4 + pé l& cv | us ? LAAL hes #4 nr op PE ed ADR odés EE "TA