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MONOGRAPHIE
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MONOGRAPHIE
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par le
GENOYA
TIPÛGRAFIA DEL R. ISTITUTO SORDÛ-MUTI
187G
(Kstrallo (laf,Mi Aimali il.'l .\riis. Civ tli SI Nal di Oeiuiva, Vol VllJ. lb7C(.
Mon premier travail sur ce groupe a été publié en 1856 (*).
A cette époque, déjà assez éloignée, je n'étais pas encore pos-
sesseur de la collection Déjean, et je n'avais pas eu l'occasion
d'étudier dans les grandes collections européennes les types d'un
grand nombre d'espèces. J'ai pu le faire depuis, et si l'on ex-
cepte un petit nombre de ceux de Fabricius, et ceux de plu-
sieurs espèces décrites par Boheman, Murray, Gory et Mots-
chulsky, et de quelques autres publiées récemment par M. M.
Bâtes et Solsky, j'ai pu prendre connaissance de presque tous
les Chlaenius^ décrits jusqu'à ce jour et établir entre eux une
synonymie assez exacte. Si d'un côté le nombre des espèces
énumérées dans ce nouveau travail est environ du double plus
considérable que dans le premier , de l'autre je n'ai pas changé
d'opinion sur la valeur des caractères dont on s'était servi
pour établir des coupes génériques, et tout en conservant les
genres que j'admettais ou que j'ai créés alors, je n'en ai
étalîli qu'un seul nouveau sur un caractère très-remarquable
et qui n'avait pas été observé jusqu'à présent. Quant aux
caractères du groupe, je ne puis ajouter à ce que j'en ai
{') Bulletin des Natur. de Mosc. 1856, II, p. 187. •
(lit, (juc l'ubscrvatiuii (|uu jamais les tarses des deux jjaires de
jiattps i)Ost('ri(Hiros n'offrent les sillons latéraux qu'on y voit si
souvent, mais })as toujours, dans les Féroniens et (juelques autres
^'roupes de Carabiques, et ([u'il n'y a jamais de points imprimés
sur le troisième intervalle des élytres (je jie parle pas de la ponc-
tuation). Je crois qu'il convient d'exclure de celui qui nous oc-
cupe les genres: Eccopto menus , qui s'en éloigne trop par la
conformation du devant de la tète et l'aljsence de dilatation aux
tiU'ses antérieurs des mâles, Asporinus ^ qui est mieux placé
auprès des Derci/lus parmi les Oodiens, et Harpostomus , dont à
cette époque je ne connaissais pas le mâle, chez lequel les tarses
antérieurs ne sont pas revêtus en dessous d'une brosse, mais de
lamelles comme dans les Féroniens. Je me suis convaincu que
le gonri; Ambli/fjemus Laferté, ne pouvait pas plus être admis
qu(' la plupart de ceux créés par cet entomologiste, et même
(pie res[)èce sur la(|uelle il l'avait fondé n'était autre que le
(pindricolor , qu'il connaissait tr('s-1jien. Mais la conformation
extraordinaire du menton dans le Chl. lithophilus Say, ne m'a
pas permis de le laisser parmi les C/daenius^ et j'en ai fait un
genre distinct sous le nom de Drachylobus.
L'Europe, comme on pouvait s'y attendre, le nord et la plus
grande partie de la côte occidentale de l'Afrique, n'ont dans ce
lai)s de temps presque par fourni de contingent à l'augmentation
des espèces de ce groupe; en revanche la côte orientale de ce
dernier continent, les deux presqu'iles de l'Inde, la Chine et
surtout le Japon ont donné un nombre considérable d'espèces
nouvelles, et les recherches assidues des entomologistes améri-
cains ont sensiljlement accru celui des espèces des Etats-Unis.
Le Mexique et rAméri(jue centrale ont aussi fourni (juehpies
espèces nouvelles. L'Australie, si riclie en Oodiens, est extrême-
ment pauvi-(^ en esp(''ces de Chléniens, ce qui s'explique par l'ari-
dité de ce continent , dont il est vrai on ne connait encore qu'une
petite partie. Ce (pii scniljh^ plus étonnant, c'est que M. Bâtes
ait trouvé si peu d'espèces de C/ilaenius sur les bords de l'Ama-
zone, (ju'il a si bien explorés. Il semblerait au rest qu'.à part
les »(''gions (jui avoisinent l'embouchure du Rio de la Plata, le
.MONOGRAPHIE DES CHLENIENS 7
reste de l' Amérique méridionale soit fort pauvre en Chléniens.
Nous n'en connaissons point encore de la Nouvelle Zélande. Ceux
de la Nouvelle-Guinée, et de la Nouvelle-Calédonie sont iden-
tiques avec ceux de l'Australie, mais il faut espérer que les iles
de la Sonde et les Moluques enrichiront un jour nos collections
de beaucoup d'espèces nouvelles de ce groupe, et les progrès
de mes compatriotes dans l'Asie centrale nous en procureront
sans doute aussi des diverses parties de l'intérieur de ce vaste
continent. Il est probable que l'Afrique en contient encore
beaucoup d'inconnues, cependant il est extrêmement curieux
de voir combien l'habitat de beaucoup d'espèces de ce pays est
étendu, un grand nombre d'entre elles étant répandues depuis
le Sénégal jusqu'en Abyssinie et au Natal , et des espèces d'An-
gola se retrouvant au Mozambique, ce qui fait présumer qu'en
avançant dans l'intérieur de ce continent on retrouvera les mêmes
espèces, dont on ne connaît encore que les habitat extrêmes, et
que sa faune présente une homogénéité plus grande que celle
des autres continents, traversés par des chaînes fort longues de
hautes montagnes, ce qui n'est pas le cas en Afrique.
On verra, en lisant le tableau synoptique qui suit, que j'ai
utilisé, pour la classification des nombreuses espèces du genre
Cldaeniiis, plusieurs caractères dont je n'avais pas tiré parti dans
mon premier travail ; ce qui fait que je ne suis point parvenu aux
mêmes résultats qu'alors, et que j'ai établi un ordre tout diffé-
rent dans la série des espèces. J'avais, à l'exemple de Dejean,
attaché une grande importance au dessin des élytres, caractère
auquel je ne reconnais plus qu'une importance secondaire, de
sorte qu'au lieu d'être réunies, comme autrefois, les espèces à
élytres ornées de taches, de dessins ou de bordures jaunes, sont
disséminées et entremêlées d'espèces à élytres unicolores, dont
l'afïïnité est évidente. Maintenant l'absence ou la présence d'une
pubescence plus ou moins visible sur le milieu et les côtés de
l'abdomen , sur les organes de la locomotion , la conformation du
labre, du menton, des palpes, le plus ou moins de longueur re-
lative du troisième article des antennes, la présence ou l'absence
d'une dent sous les cuisses antérieures, celles d'un rebord à la
s •'.HAUDOIK
lH»iiit(! jKjsténeurc du pi-ustenuiiii, la |Mjiictuatiuii do cctto partie
du corps, la contonnatioii des épistornes du niétastoriium, t-antot
lisses et bordés d'un sillon, t^iutôt pointillés ou j)onctués et sans
sillon latéral, tantôt allon^'és, tanttit plus ou moins courts; le
mode de jonction de la ri^role latérale des élytres avec le bord
postérieur de l'ourlet bas;il, a\'oc lequel elle forme tantôt un
aufjle plus ou moins marcpié, t^uitot décrit une courbe ininter-
romj)ue, et plusieurs autres caractères dont il est fait mention
dans le tableau synopticpie qui suit, et (|u'il serait inutile d'énu-
mérer tous ici, m'ont servi à étiiblir des subdivisions, souvent
jissez tranchées, mais (jui (juelquefois admettent des transitions
(pi'on ne siiurait éviter dans aucune classification, car la nature
ne procède pas par siiuts, et (juand on rencontre des formes
(pli s(Miiblent ne se rattacher à aucune autre, c'est <[ue les formes
intermédiaires ont disparu ou n'ont pas encore été découvertes.
Je ne disconviens pas, (jue la classification de quelques espèces
présente (juehpies diilicultés et (pie dans un petit nombre de cas
on ne soit embarrassé de trouver la place d'une espèce, mais cela
ne m'a pas semblé se répéter assez souvent pour compromettre
ma classilication. Je ne prétends d'ailleurs pas avoir dit le dernier
mot sur ce genre, aïKiucl on trouvera sans doute dans la suite
des ciiractères (pii m'ont écliajjpé.
J'ai exclus de ce groupe (juel(|ues espèces citées dans le Ca-
talogue llarold et Gemminger, et (pii n'en font pas partie;
siivoir: nier Bkuli.k, «jui est un Ikirijlns: e Hui'(jdi Redtenba-
CHER = xanthacrus Wiedemann; lucidulus IJoueman (^Verlaym)
que je ne connais pas, mais (pii doit être un Troncati})enne ,
voisin des Hystrichopus; inotaUicns Castelnau qui est un Fèro-
nien du groupe des Mnrsi/as, et xandincras, Wiede.manx (pli,
vu ses j)alpes pubescents, appartient au groupe des Lachnopliorides.
M. Miirray, en (''tabliss,-int son genre Ectenoynathus sur une
esj)èce du vieux Calabar tpi'il a iii)Mnn(''e (Injptoides (Ann. and
Mag. of nat. hist. 1S5S 11. p. 340) a crû devoir le placer dans
le groupe des Chléniens; bien ipie je ne connaisse cet insecte
(pie j)ar la descrij)tion et la ligure (pi'il (>n a d(jnnées, je crois
«pi'il ne siuirait en faire partie, et (pioi(pie les caractères soyent
MONOGRAPHIE DES CHLENIENS
assez extraordinaires, je suis d'avis qu'il appartient plutôt aux
Lachnophorides, mais, vu l'omission de plusieurs caractères im-
portants, je ne puis rien dire de positif à ce sujet, me réser-
vant de revenir là-dessus, si je puis un jour examiner le type.
Il m'a été impossible de reconnaître les espèces suivantes:
Chlaenius Fairmairei Murray, Ann. and Mag. of nat. hist. 1858,
I, p. 132, du Vieux Calabar; indutus Thomson, Arch. ent. II,
35, du Gabon; lineellus Motschulsky, Bull, des Nat. de Mosc.
1859, II, 488, des embouchures de l'Amour; morio Boheman,
Vet. Ac. Foerli. 1860, II, du lac N'gami; prolomjatus Mots-
chulsky, Bull, des Natur. de Mosc. 1864, II, 347, du Sénégal;
pubiger Dufour (Harpcdus) Ann. des se. phys., Bruxell. 1820,
VI, 327, d'Espagne, et robustus Boheman, Ins. Caffr. I, 153, de
Caffrerie.
Je ne m'explique pourquoi M. M. de Harold et Gemminger,
après avoir adopté pour règle dans la rédaction de leur catalogue,
de ne citer que des espèces décrites, ont admis les noms que
M. de Laferté a donnés dans les Annales de la Société entomo-
logique de France 1857 à un certain nombre d'espèces de sa
collection (ju'il n'a accompagnées d'aucune description. Je consi-
dère ces noms comme non avenus; et je n'en ai tenu aucun
compte, sauf une ou deux fois pour désigner des variétés.
10 CHAlDOin
GIJLAENIUS
RoNKi-Li r)|is. eut. I. Tabl.
Carahvs Fahricius et vet. auct. , Tacliijpv^s Wei.kk , Hirprestis
FOL'KCROY.
Liyiila cnrnea, apice hisctosa, plus minusve subrotundato-tnin-
cata, plus minusve libéra; parotjlnssae eatuiera raodicc superantcs,
mombranaccae, angustae, incurvae, glabrac.
Maxitlae hamatac, acutac, iiitus ciliatae.
Pn/jn niodiocres; pleruuKine sat tonucs, plabri; maxillares \a.-
bialibus longiorcs; omnium articule ultimo tum securiformi, tum
cylindrico, compresse, apit'-e fore scraper aut recte aut oblique
truiicato.
Met) tum profiinde cmarginatuin, dente medio modico, apice tum
intefrro, tum ))ilido , tum excavatu, obtusiusculo, basi média, aut
planiuscula, aut biexcavata (Epomis); lobis raajusculis, antice an-
gulatis, intus plerumque divergentibus, rarius {Epomis) subpa-
rallelis.
Lahrxon subtransversura, antice aut recte truncatum, aut emar-
ginatum.
Mnndibulac plerumque médiocres, rarius subporrectae, arcuatac,
acutae, laeves, dcxtra basi unidcntata.
Antennae i)lus minusve elongatac, rarius crassiore^, filiformes,
articule tertio sequentibus tum aequali, tum longioro, tum glabro,
tum i)ilosulo.
Pedes médiocres, rarius elongati; f'emora plus minusve incras-
sata; antica subtus longitudinalitor cxcavata, tiOiae ii[ncem versus
liarum dilatatae, aut incrassatae, apice recte truncatae ; (arsi cy-
lindrico-subtriangulares , plerumque sat tenues, antici articulis
tribus primis in nuire plus minusve dilatatis, subtus dense spon-
giosis; primo subcordato, seciuenlibus duobus quadratis, tum sub-
transvorsis, tum olongatis; omnes supra tum glabri, tum plus
niiiiusve [tilosuli; articule quarto plus minusve emarginato, nun-
quam bilobo; nuf/uicu/i seinpcr simplices.
Caput médiocre, posticc liaud eonstrictum.
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 11
Thorax aut quadratus, aut rotundatus, aut cordatus, interduni
valde angustatus lateribus fere semper marginatus.
Elytra plus minusve ovata.
Corpvs supra et infra tum glabrum, tum pilosulum, aut pube-
scens.
Tableau synoptique des espèces.
/. Abdomen ad latera tantum aut vix aut parum punctulatum,
medio laeve, glabrum.
A. Elytra interstitiis utrinque seriepunctatis, punctis ocellatis
(Homalolachnus) ; (picta; prosternum simplex, pilosum).
Episterna postica longiora.
CM. 1, sexmaculatus ; 2, vertagoides.
Episterna postica breviora.
Chl. 3, panagaeoides,
B. Elytra interstitiorura punctis haud ocellatis.
X. Episterna postica, extus sulcata, aut omnino laevia, aut
parce punctata.
1. Elytra sulculo marginali (rigole latérale) ad humeros
haud angulato, at arcuato (prosternum marginatura).
a. Femora antica maris basi subtus dentigera.
a. Palpi crassiores , articule ultime valde dilatato,
late trigono, praecipue in mare (Habitus robustus,
latiusculus).
X. Protliorax cicatricosus {Rhyzotrachelus).
Elytra quadrimaculata.
Chf. 4, qnadrimaciUatus.
Elytra bimaculata.
Chl. 5, sulcatus.
XX. Prothorax subtilius punctatus {Diaphoropsophus).
Chl. 6, Mellyi.
XXX. Prothorax intricato-punctatus.
Chl. 7, insignis.
li. Palpi graciliores.
X. Palpi labiales apice latius dilatato-truncati.
y. Caput collo attenuato.
z. Prothorax elongato-cordatus, subcylindricus
( Vertagus).
Elvtra maculata.
IJ OUAUDOIK
flil. S, liuqueti.
Klytra luiud tuaculata.
Ch(. y, Schœnherri.
zz. l'rotliorux uvatus, haud cylindricus (Lû&au-
chenius).
ChL 10, rii/i/emoratuj> : 11, incdioguttatus.
yy. Caput collo haud attenuato.
-. Palpi (/ articulo ultimo cxtu.f abscisse, la-
tere externe excavato.
* Prothorax supra piinctulatus {Oc>/batus).
Elytra inaculata.
r/(/. IJ, Deyrollei; 13, liohemani; 11, (UscicoUls; 15, nrhicollis.
Elytra iramaculata.
ChL 10, Rcichci.
** Prothorax sublaevis.
CId. 17, UmbicoUis ; 18, spût/ndifer,
::■. Palpi c' articulo ultimo extus haud abscisse.
* Palpi c labiales articulo ultime latiore.
§ Antennae longiores, medio subdilatatae.
# Elytra maculata.
Elytroruiu macula ovata.
C/i/. l'.t, i)i:i'/a(iis.
Elytrorum macula sinuato-dentata.
Episterna antica punctata.
C/if. 20, Gor)/i : 21, feneslratus ; 22, bivulnerus ; 23, antennatiis ;
21, nrjjo.s; 25, cœcus ; 20, cribellatus.
l'pistcrna antica laeviora.
Chl. 27, rwUcollis; 28, bmotalus; 20, distigma; 30, aspericollis.
** Palpi c" labiales articulo ultimo vix di-
latato.
67//. 31, bioculntus; 32, lyn.r; 33, Gcstrni; 34, bimacnlatus.
§§ .\ntennae brcviores, tenues,
it Elytrorum macula apici approximata.
C/t/. 35, vu/ncratios; 30, lioisduvali; 37, assecla; 38, hisiynatiis;
. 39, 'neelgheriensh; 40, crebrepunctatns.
au Elytrorum macula mox ponc médium sita.
C/i/. 11, bif'eneslratus ; 42, perspicillai-is.
Hitit Elytra immaculata.
Prothorax anj^ustior, sparsc [tunctatus.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 13
Chl. 43, nnienlor.
Prothorax latior, dense punctatus {Dl-
nodes).
Chl. 44, fulvipes; 45, nznreus; 46, cruralis.
Prothorax latior, spar.^e et inaeqiia-
liter punctatus.
Chl. 41, pubifer.
])^^^^ Elytra ante apicem fascia arcuata au-
rantiaca ornata.
Chl. 48, ammon.
h. Femora antica c/ subtus haud dentata.
Cf. Episterna antica laevia , aut intns tantum parce
punctata.
œ. Prothorax anterius angustatus.
y. Elytra dense punctulata.
z. Eljtra iramaculata.
Chl. 49, ahstersus.
zz. Eljtrorum macula virguliformi.
CJil. 50, vwgulifer ; 51, pictus; 52, hamifer; 53, bihamatus ; 54, lia-
mattis; 55. sagittarius; 56, conformis.
zzz. Elytrorum macula sinuato-dentata.
Chl. 57, bipusttclatus ; 58, grannlipennift.
yy. Elytra minus dense aut vix punctulata.
z. Elytrorum macula sinuato-dentata.
Chl. 59, virgvla; 00, Raffrayi.
zz. Elvtrorum macula hamata.
* Episterna postica angustiora.
Chl. 61, lunatus.
** Episterna postica latiuseula.
Chl. 02, glabricollis.
zzz. Elytra iramaculata.
* Episterna postica latiuseula.
Chl. 63, feronioidps.
** Episterna postica elongata, angusta.
Chl. 04, shnpleoc.
XX. Prothorax (juadratus, planiusculu? (elvtra raa-
culata).
Chl, 05, macuUger; 66, tetragonoderus.
3. Episterna antica majore ex parte grosse punctata.
11 'HAinOIR
.V. El.vtra inaniila ai)icali hamata.
C}iL (>7, ixirnllelus.
xon. Elyti'a imrnaciilata.
y. Kl.vtra jrlaltra, alternatini costata.
Chl. 08, Greyianvs.
yi/. Elytra dense punctulata, pubesceiitia.
z. Elytrornm striae gro?sius punctatae.
C}il. 09, australis: 70, lencops ; 71, ophonoides.
zz. Elytrorum striae subtilius punctatae.
ChL 72, viridis.
2. Elytra sulculo raarginali ad humeros evidenter angulato.
a. Epistcrna postica grosse punctata {Ev.rydactylus).
Chl. 73, tomentosHs; 74, snginoides.
h. Episterna postica haud punctata {Glyptoderus).
ChL 75, validais; 76, Mcneinllei; 77, chrysopleurns.
XX. Episterna postica extus haud sulcata, sultrugnlosa punctu-
lataque.
1. Elytra sulculo marginali ad humeros haud angulato, sim-
pliciter arcuato.
a. Prosternum raarginatum.
a. Prothorax sparse, irregulariter imnetatus.
Chl. 78, caeriileicollis.
6. Prothorax ruguloso-punctatus.
.r. Episterna postica breviora.
//. Elytra immaculata.
z. Pal pi labiales subsecuriformcs.
Chl. 70, haeticus; 80, fulgidicollift ; 81, yallacc'aûvs ; 82. dioea.
zz. Palpi tenues, siibtruncati.
Chl. 83, dlnodoides.
yy. Elytra lutcomaculata.
Chl. 84, (jfjexics ; 85, t/uadrisif/natus (?).
.rx. Episterna postica latitudine longiura.
//. Elytra lutcomaculata.
::. Antennac longiorcs et validioros.
Chl. 80, (jonioderus.
zz. Antennae breviores, tenues.
* Tibiae intcrmediae . ' arcuatae,
(7//. 87. ft'ditxr'crsalis; 88, Lafertei.
** Tibiae intermofiiae rectae.
MONOGRATHIE DES CHLÉNIENS 15
Chl. 89, humeralis ; 90, signatus.
yy. Elytra immaculata.
Chl. 91, variipes.
y. Prothorax laevigatus.
X. Elytra luteomarginata.
Chl. 92. spoliât us.
XX. Elvtra luteoterminata.
Chl. 93, apicalis ; 94 rugulosiis (?).
XXX. Elytra unicoloria.
y. Elytra interstitiis laevibus, glabris.
Chl. 95, punctatostriatus.
yy. Elytra interstitiis punctiilatis, pubescentibus.
Chl. 90, Semperi.
h. Prosternum haud marginatuni.
a.. Prothorax laevis.
Chl. 97, femoratus; 98, birmanicus; 99, m'fj7ncoxis (?).
B. Prothorax rugalosns.
Chl. 100, costiger.
2. Elytra sulciilo marginali ad huraeros plus miniisve an-
gulato.
a. Elytra luteopicta.
a. Prosternum médium grosse cribratura.
X. Elytra snbtilissime reticulata, vix pubescentia,
Chl. 101, scahricollis.
XX. Elytra punctulata , pubescentia.
^ y. Episterna antica vix et anterius tantura pnnctata.
z. Tibiae posticae c/ infra sinuatae.
Chl. 102, qnadrinotatus.
zz. Tibiae posticae rectae.
Chl. 103, scapularis»
yy. Episterna antica cribrata.
Chl. 104, maciilatus; 105, coscinioderus : 106, cosciniophorus: 107,
notahilis.
h. Elytra tum luteolimbata, tum unicoloria.
a. Prothorax angustus, convexus, sulco basali utrinque
profundo.
X. Episterna antica cicatricosa, vel punctata.
y. Prothorax medio vix ampliatus.
z. Elvtra luteolimbata.
Ifi rHAUDOm
Chl. 1(>.S, fint}iraco(Jonis; 109, anf/vxtafus; \\0, ii\eUtnch<)llct(s; 111.
amaur opte rus; 112, (lontimlatus; 113, sellatus; \\\. nuhicus:
llô, ci/lindricollis: 110, profi.vufi: 117, tittpnuntus: IIS, similis:
11'.». (aeti^viridis.
zz. El.vtra haud lutcolimbata.
^7«/. 120. ffiiiticollls; 121, f-tiprijtennis.
////. Prothorax medio plus miniisve ainitliatus.
r. Klytra haud lutoolimbata.
CV//. 122, soUicitus; 123, immunilus (?).
cr;. Klytra lutcoleriTiiiiata.
C///. 124, nn'o.rnnfhus: 125, pxtronvs.
zzz. lOlytra luteolimhata.
* Klytrorulu limbu-: apioc minirac aut perpa-
rnm dilatalus.
CId. 120, dorsalis: 127, accédons: 128, pruximus: 129, Iransfxya:
130, circumdnffix: IMl, jnrantis: 132. rrnntJtnpIcnrnf!: 133. wi-
** l-'.lytroriuii liiiilui? apioc valde dilatatus.
C/i/. 131. ])acjnf.\; 135, jmchi/somits.
■v.r. Episterna antica bi-cvia.
CA/, 130, nitidicnllis: 137, wnrffini/'er: 138, sulcipennis: 130, .vî<^-
ovati's: 140, leucnvistus.
B. Prothorax planior. Iiasi ntriof|ue iuiprossus (non
siilcatus).
.'•. Lahruni hauil oriiarginatiiui.
//. Antennao graciliorcp. «
.;. Pal pi laliialos ai)ice triproiii {Epumis).
* l'ilyfra ltiteoliml>ata.
•^ Prothorax .>ulif|uadratus vel anto^iu^; snli-
aiigustatui?.
il l!l\iva iloiisius puiiciata.
Clil. 111. Jioccnndci: 112, Lntroillci: '[Ao, fimhruitus: 144. vii-atri
lusiis: \ 15. Dnriincoli; HO, Dcjenni: 14 7. Plmraonis.
an Klytra intorpiitii? nfrituiuc 1;iii1iim ]inii-
o.tati,«.
''/i/, J IS. '■r(ti'.\ir\: 1 l'.t, circumscrij)ti.
f'/i/. 150. /irnfi',>\)i.s: J.")|, iloplanatus: 15'J. ititiricans.
** Klvtra Iiaiiil hitoujiiubata.
MONOfiRAPHIE DES OHLÉNIENS 17
§ Mc-ntum lobis elongatis, intiis parallelis
(ut in Epomidé).
^ Color supra violaceus.
Chl. 153, elongaUis; 154, violaceipennis.
## Color supra nigerrimus.
Chl. 155, Dohrni; 156, aethiopicus.
§§ Mentum lobis parum elongatis, intus di-
vergentibus.
C?il. 157, bicolor.
zz. Palpi apice haud dilatati.
* Elytra luteolimbata.
§ Elytra interstitiis alternatim elevatis.
CM. 158, costipennis.
§§ Elytra haud costata, interstitiis laevibus.
Chl. 159, rapicola; 160, mendacc ; 161, lacustris.
§§§ Elytra interstitiis utrinque evidenter se-
riepunctatis,
p. Prothorax sparse punctatus, inter puncta
ruguloso-punctulatus.
Chl. 162, Wallacei ; 163, crenistriatus.
pp. Prothorax sparse punctatus, inter puncta
laevis.
Chl. 164, subsnlcatus.
§§§§ Elytra interstitiis rude punetatis.
?9. Femorcî antica ^ subtus basi dentata.
Chl. 165, cinctus; 166, longicornis.
pp. Femora haud dentata (?).
Clil. 167, rudesculptiis (9).
§§§§§ Elytra interstitiis subtiliter punctu-
latis.
p. Elytrorum limbus apice haud dilatatus.
Chl. 168, Doriae; 169, chalcothorax; 170, cribelUcollis; 171, chal-
coderus ; 172, hraminus; 173, macropus; 174, Lejirieuri; 175,
velutimis; 176, festivus; 177, indutus.
pp. Elytrorum limbus apice denticulato-di-
latatus.
q. Prothorax sparse punctatus.
Chl. 178, totjifer ; 179, 'inarginipennis.
qq. Prothorax dense punctulatns.
ghaudoir. 2
18 CHAUDOIR
Chl. 180, Uiiihatm ; 181, linihipennis.
** Elytra haud luteolirahata.
§ Episterna postica longiora.
# Prosternuin siraplox.
y/. l'iytra dense punctulata.
Chl. 182, virescens; 183. Pulzeysi; 184, amazoniens; 18."), fallax.
pp. Klytra parcius punctulata.
Chl. 18G, Gundlachi; 187, Sallei; 188, purpuratus; 189, spame-
pxtnciatvs; 190, nigruscclis.
iji^ Prosternum marginatum.
/). Prothorax cordatus.
'/. Prutliorax opacus.
C'A/. 191, O'niati/is.
Chl. 192, Rodrignezi.
Chl, 193, laleralis.
(pi. Prothorax nitidus.
r. Prothorax grosse punctatus.
rr. Prutliorax parce punctatus.
pp. Protliorax quadratus, vel anterius an-
gustior.
q. Elytra intcrstitiis medio laevibus.
r. Elytra unicoloria.
s. Tarsi antici c^ latiores.
t. Antennae articulo tertio sequentibus
longiore.
CJil. 194, quadricolor ; 195, ducalis; 190, pr ac foetus {T); \97^ post-
scriptus (?); 198, bongalensis; 199, dilatatus ; 200, cnpreolhiea-
tus ; 201, dimidiatus : 202, luzonicus.
Pedes nigri.
Chl. 20."^, atripes.
(t. Antonnae articulo tertio sequentibus
Chl. 204, laotus.
Chl. 205, phaenoderus.
Chl. 20G, sinensis.
Chl. 207, dichroit.'i.
longiore.
ss. Tarsi antici ^-^ angusti.
rr. Elytra apice lutea.
77. Elyfra interstitiis granulatis.
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 19
§§ Episterna postica brevissima, valde trans-
versa.
# Prosternum marginatum.
p. Prothorax punctulatus.
CM. 208, trapezicolUs ; 200, oodioides.
pp. Prothorax fera laevis,
Chl, 210, natalensis.
## Prosternum simplex.
p. Corpus supra punctatum.
Chl. 211, piceus; 212, erythrocnemis.
pp. Corpus supra ira punctatum.
Chl. 213, Cham.
yy. Antennae validiores.
z. Prothorax rotundatus.
Chl. 214, splendidus.
zz. Prothorax quadratus.
Chl. 215, glahratus; 216, validicornîs ; 217, laeviuseulus ; 218, ru-
fomarginatus.
XX. Labrum emarginatum.
y. Eljtra humeris aut rotundatis.
z. Palpi labiales apice vix vel modice dilatati.
* Prothorax quadratus, aut anterius parura
angustior.
§ Prothorax fere laevis.
Pedes ferruginei.
Chl. 219, lîssoderus; 220, Pradieri ; 221, hicidicollis.
Pedes nigri.
Chl. 222, colu'mhinus; 223, episcopalis; 224, cyanipennis ; 225, per-
similis.
§§ Prothorax plus minusve dense punctatus.
Pedes ferruginei.
Chl. 220, chlorodius ; 227, vividus; 228, opacipennis ; 229, cupreo-
cinctus ; 230, saginatus.
Pedes nigri.
Chl. 231, pretiosm. »
** Prothorax latior, anterius multo angustior.
Pedes nigri {Aeacus Laferté).
Chl. 232, stygius.
Pedes ferruginei.
20 fHAi;i«oiR
Chl. 233, pal palis.
zz. l'ali»i praesertira in c', apice latissime tri-
{îoni {Dilobochilus).
Chl. 234, alternam; 235, caffer (?).
yy. Elytra humeris rectis dentatis {Aeacus ex part.).
CJil. 230, carbonatus.
II. Abdoinen puiictulatum, pubescens, medio tantura laevigatura.
A. Klytra luteolimbata.
Chl. 237, senegalen^is.
B. Elytra liaud limbata.
A". Elytra sulculo marginal! ad hnmeros rotundato,
1, Antcnnae articulo primo cvlindrico.
a. Prothorax rotundatus (elytra basi gramilula).
Cltl. 238, nigrita; 239, lugens ; 240, Waddeli; 241, spectabilis ;
242, sonmaariensù.
h. Prothorax cordàtus.
Chl. 243, cordicoUis ; 244, leticoscelis ; 245. chlorochrous ; 240, pe-
ruanns : 247, solitarins ; 248, prasinus.
2. Antennac articulo primo basin versus sensim valde at-
tenuato.
Chl. 249, Noguc?iu.
XX. Elytra sulculo marginal! ad humeros angulato.
Chl. 250, ngilis.
III. Abdomen totum punctulatum, pubescens.
A. Elytra sulculo marginal! ad humeros angulato.
A". Femora tarsique supra dense i)ilosula, pubescentia.
1. Prosternum cum episternis obsolète punctulato-rugosum
(elytra luteolimbata).
Chl. 251, simiatus.
J. Prosternum cura episternis (his totis vel ex parte) cri-
bratum.
a. El\tra picta.
Chl. 252, lyratvs.
b. Elytra luteolimbata.
Cld. 253, jjuncticollis ; ^~}\, laeviponnis ; 255, juvpvcus: 250, 7)0?-
nulatus; 257, shAilatus (?) ; 258, sobrinus : 2h\\ callicliloris :
200, cribi'icollis ; 201, trncllus ; 202, germa mis.
c. Elytra luteoterminata.
Statu ra elongata.
MONOGKAPHIE DES CHLÉNIENS 21
ChL 263, Lucasi.
Statura latiuscula.
CM. 264, luteîcauda.
d. Elytra haud limbata.
ChL 265, contractus ; 266, celer.
XX. Femora tarsique haud piibescentia, liis supra interdum
parce pilosis.
1. Elytra humeris prominulis, dentatis.
a. Corpus subtus densius subtiliusque punctulatum.
CM. 267, morosics.
h. Corpus subtus sparse grossiusque punctatum.
Cf.. Corpus totiim pilis erectis longiusculis indutum.
CM. 268, obtnsus.
6. Corpus breviter pubescens.
CM. 269, metieulosus.
2. Elytra humeris rotundatis.
a. Elytra picta.
CM. 270, DusauUi.
b. Elytra luteolimbata.
CM. 271, variegatus ; 272, di/feren.s ; 273, terminatus; 274, pra-
tensis ; 275, circumductus.
c. Elytra luteoterminata.
CM. 276, rtificauda.
d. Elytra unicoloria.
a. Prothorax anterius angustatu^B.
œ. Prothorax convexior, grossius sparse punctatus.
CM. 277, herhaceus; 278, ciirsor.
OCX. Prothorax planior.
y. Prothorax inaequaliter punctatus.
CM. 279, purjpwncollis.
yy. Prothorax densius regulariter punctulatus.
z. Episterna postica longiora.
CM. 280, laticollis; 281, orbus ; 282, erythroipus ; 283, fuscicornis;
284, viduus ; 285, serieeus.
zz. Episterna postica bréViora.
CM. 286, diffinis; 287, angustus ; 288, aestivus ; 289, azurescens.
8. Prothorax plus minusve cordatus.
■x. Episterna postica latitudine breviofa.
y. Elytra parce punctata,
•J2 «;haudoir
Cld. 2'J(>, idaaipcnm-s.
yy. Elytra dense punctulata.
Chl. 291, aeratus.
XX. Episterna postica latitudiiie longiora.
y. Prosternum haud marginatum.
Chl. 202, flavicornis ; 293, pallipes; 294, viridamcs (?).
yy. Prosternum marginatum.
z. Prothorax dense punctulatus.
Chl. 295, viridifrons.
zz. Prothorax sparse punctatus.
* Prothorax latius raarginatus.
«
rhl. 29(3, porrectus.
** Protliorax angustc raarginatus.
§ Elytra interstitiis punctatis.
Chl. 297. nigripcnnis ; 298, melanoplenrus ; 299, scmmilidus; 300,
ranariensis ; 301, laeticolUs.
%% Elytra interstitiis lacvibus.
Chl. 302, caevulem ; 303, caeruleipennis.
B. Elytra sulculo marginali supra liumeros arcuato, haud an-
gulato.
X Elytra haud maculata.
1. Prosternura marginatum.
a. Femora tarsique supra dense pubescentia.
Oïl. 30-1, aeneoccphalus ; 305, Steveni; 306, Gotschi ; 307, snnicya-
neus ; 308, cyaneics; 300, vh-ens; 310, infantulus ; 311, chryso-
cephalns.
h. Femora haud pubescentia, tarsi aut glabri, aut vix
pilosuli.
a. Elytra fortius granulata, vel rugosa.
X. Elytra haud luteolimbata.
y. Prosternum inter coxas laeve.
Chl. 312, alutaceiLs.
yy. Prosternum inter coxas punctatum.
z. Corpus minus pubescens.
* Episterna subtiliter punctulata (prothorax
angustior, anterius vix angustatus).
Chl. 313, inttrmcdms.
** Episterna grossi us crebreque punctata (pro-
tliorax latus, anterius angustatus).
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 23
CM. 314. Schtschukini.
zz. Corpus supra valde pubescens, sericimicans.
CM. 315, sericimicans.
XX. Elytra luteolimbata.
y. Elytrorum limbus postice haud dilatatus.
CM. 316, submarginatus ; 317, impressicoUis.
yy. Eljtrorum limbus apice dilatatus.
Ch, 318, marginellus ; 319, togatus.
B. Elytra subtiliter granulata.
X. Prothorax anterius angustatus.
y. Elytra luteolimbata.
z. El^^ra limbo latiusculo.
CM. 320, marginicollis.
zz. Elytra limbo angustissirao.
CM. 321. perplexus ; 322, i^ennsylvanicus ; 323, cubanus.
yy. Elytra haud luteolimbata.
z. Episterna antica obsolète punctulata.
CM. 324, glaucus; 325, nebraskensis , 326, va fer.
zz. Episterna antica fortius punctata.
CM. 327, nemoralis ; 328, tricolor ; 329, quadricollis.
XX. Prothorax quadratus aut subcordatus.
y. Prothorax latus, subtransversus.
CM. 330, melanarius ; 331, variabilipes.
yy. Prothorax angustior.
z. Prothorax anguste marginatus.
* Prothorax dense evidentiu? punctulatus.
CM. 332, simillimus.
** Prothorax sparse obsoletius punctatus.
CM. 333, obsoletus ; 334, viridicollis ; 335, obscuripennis ; 336,
oblongus.
zz. Prothorax latins marginatus.
CM, 337, purpureus.
2. Prosternum haud marginatum.
a. Antennae articulo tertio sequentibus non longiore.
a. Elytra subtilius granulata.
X. Prothorax subcordatus.
Pedes ferruginei.
CM. 338, brasiliensis ; 339, Sivorii; SiO, platensis ; 341, breviusculus.
Pedes nigri.
2 [ ruAUDom
<7il, :JlL', lUrataa.
:i:x. Prothorax antorius angustatus.
Chl. 'M'A, itnpxinctifrons.
;i\rx. Prothorax quadratus.
Chl. 344, harpalinvs.
a. Elytra grossius granulata, asperata.
X. Prosternura intor coxas punctatum.
y. Protliorax subquadratus vcl anterius subangu-
status.
z. Labrum eraarginatum.
CM. 1*45, ampîipcnnis ; 340, holosericev.s ; 347, rcticidatv.s ; 348,
Doûei.
zz. Labrum integrimi , recte triincatura.
Chl. 349, nigricornis ; 350, melampiis.
yy. Prothorax subcordatus.
(^hl. 351, Schranki ; 352, chrysothorax.
XX. Prosternum inter coxas laevc.
y. Prothorax anterius angustatus.
-. Elytra haud luteolimbata.
* Elytra aut haud costata, aut costis asporatis.
Chl. 353, sulcicollis; 354, caelatus; 355, nùjer ; 356, alternatv.s.
** Elytra costata, costis altcrnis laevibus.
Chl. 357, quadrisulcatus.
zz. Elytra luteolimbata.
Chl. 358, prostenus (?).
yy. Prothorax cordatus.
z. Elytra luteolimbata.
* Elytrorum limbus apice dilata tus.
Chl. 35'.), vcstitus; 300, laei-iplaya; 301, frater ; 362, extensiis;
303, inojjs.
** Elytrorum limbus angustus, apice haud
dilatatus.
Chl. 364, obscurv.s ; 365, tenue limhatvs.
zz. Elytra haud luteolimbata.
Chl. 366, flavipes ; 367, lactiusculiis.
yyy. Pro thorax subquadratus.
('ht. :i08, xyriacus; 369, stenoristus ; 370, velocipcs.
y. Elytra disco haud granulata, sublacvia.
Chl. 371, f'iujac.
MONOGRAPHIB DES CHLÉNIENS 25
h. Antennae articule tertio scquentibus longiore.
a. Tarsi articule quinte utrinque ciliato.
X. Presternum inter cexas cribratum.
CM. 372, variicornis ; 373, ocreatns (?).
XX. Presternum inter coxas laeve.
CIil. 374, nitidiceps ; 375, pvberuhis.
^. Tarsi articule quinto utrinque haud ciliaio.
CM. 376, soricinus.
XX. Elytra maculata aut picta. '
1. Labrum emarginatum.
CM. 377, vai'ians.
2. Labrum integrum.
a. Elytra juxta suturam biguttata.
CM. 378, zygogra'imw.s.
h. Elytra ad marginem guttata.
a. Elytra modice pubescentia.
CM. 379, posticalis ; 380, naevigcr; 381, semiput-pureus.
B. Elytra dense pubescentia.
CM. 382, biguttatus.
c. Elytra quadrimaculata.
CM. 383, qtiadripustulatus.
d. Elytra picta.
X. Antennae palpique validiora.
ChJ. 384, speciosiis; 385, KirM.
XX. Anteuaae palpique graciliora ( Callistoides Mots-
chulsky).
CM. 386, deliciolus ; 387, cyaniceps; 388, trinotattis; W>^, amabilis;
390, pudicus ; 391, gvttnla; 392, vitticollis ; 393, pidchellus ;
394, Coquereli; 395, maculiceps; 396, lativittis; 397, venustulus;
398, tripustulatus.
CM. 399, xanthospihis ; 400, notula; 401, fulvicollis; 402, ^er«-
callus; 403, Maxi.
26 CHALDOIK
Ilonia-lolucliiiufe-,
Lafertè, Aiiii. do la Soc. eut. do Franc. 1851, p. 203.
1. Chl. sexmaculatus Deje.vn ; Lafektê, Ami. do la Soc. eut.
de Franc, l-s.")! , p. 20'A = Chl. mirabilis Gory, eod. op. 1833,
p. 218. Lonjx. 10 '/-r-^O "lill- Cotte belle espèce no varie pas
seulement par la grandeur des taches des élytres, mais on
en rencontre des individus, (|ui par leur forme plus étroite
se rapprochent un })ou du lyrtagoirles. Dans cette espèce et
la suivante, la dent du menton est visiblement échancrée et
bidentée ; lo prosternum, n'est nullement robordé entre les
hanches , mais cunéiforme , ponctué &t revêtu de poils ; les
épisternes antérieurs ont de gros points peu serrés qui s'effacent
postérieurement; ceux intermédiaires ne sont guères ponctués
que sur le milieu; il y a aussi de gros points peu serrés sur
ceux postérieurs qui sont un })ou }>Ius longs que larges; tandis
(|ue dans le pancujaeoides leur largeur égale leur longueur; le
milieu du métasternum ainsique l'abdomen sont lisses et glabres ;
il n'y a do points que sur les côtés du premier et vers les côtés
des premiers segments de ce dernier ; le corselet est couvert de
gros points profonds plus ou moins serrés; les élytres sont en
ovale plus ou moins allongé, et n'ont presque point d'ourlet
basiil; leurs stries sont profondes et crénelées, les intervalles
assez planes, finement chagrinés, avec des points assez gros,
ocellés, c. à. d. qu'il y a au milieu de chacun d'eux un petit
tubercule qui porte mi poil assez gros, court et pointu; ces points
sont ordinairement disti-ibués de chaque côté de l'intervalle en
rangée })eu régulière; labre tronqué cju-rément, mandiljules fortes,
peu avancées; palpes forts, peu allongés, avec le dernier article,
surtout dans les labiaux et dans le mâle plus (pie dans les fe-
melles, triangulaire et tronqué a l'extrémité, mais plus long
(pie large; antoniu^s atteignant le tiers des élytres, longues, mais
assez fortes, surtout vers lo milieu; le troisième article revêtu
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 27
de poils, de moitié plus long que le suivant; pattes longues;
assez fortes, cuisses antérieures " sans dent en dessous; tarses
revêtus de poils plus ou moins nombreux en dessus, ceux des
mâles dilatés assez fortement. La description du Species me semble
suffisante pour faire reconnaitre l'espèce. Elle habite les posses-
sions françaises et portugaises sur le Sénégal, les individus de
cette dernière localité, recueillis par M. Boccandé, appartiennent
à la variété à taches peu développées. M. Raffray l'a aussi trou-
vée en Abyssinie.
2. Chl. vertagoides Lafertê (Omalotricims) , Rev. et Mag. de
Zool. 1851, p. 84; = Chlaenius elongatus Murray, Ann. and
Mag. of nat. hist. 1858, I, p. 127, XIX, pi. XIII, fig. 9 =
longus Cat. Harold et Gemm. p. 221. Long. 12^/2-13 72 "^^1^-
Certainement très- voisin du sexmaculatus , mais il est bien plus
petit, et surtout bien plus étroit et se rapproche beaucoup par
la forme des Ocydromus Lafertè. Tête plus étroite que dans les
individus les plus étroits du sexmaculatus , finement pointillée
entre le front et le col; corselet pas plus large que la tête, vi-
siblement plus long que large, légèrement rétréci vers la base,
moins arrondi sur les côtés qui sont brièvement et //-fô-légèrement
sinués avant les angles postérieurs, ceux ci moins arrondis au
commet ; le dessus plus coiivexe , un peu plus cyHndrique, ponctué
do même. Elytres on ovale plus étroit, moins de deux fois plus
larges que le corselet, avec la rondeur des épaules moins arquée,
striées de même, avec le points le long des côtés des intervalles
plus petits, moins marqués, mais également ocellés et pilifêres;
ceux-ci plus planes. Coloration bleue, (juelquefois un peu ver-
dàtre sur la tête et le corselet, mais nullement cuivreuse; élytres
noires, ternes, sans bordure jaune ; épipleures, comme le dessous
du corps, d'un noir irisé três-l^rillant ; une tache de la même
couleur citron de celles du sexmaculatus , ovalaire, plus ou moins
transversale, placée au milieu de la longueur, entre la neuvième
et la troisième ou entre la huitième et la quatrième stries, et
une seconde arrondie, fort près de l'extrémité, entre la troisième
et la neuvième. Palpes d'un Ijrun clair, avec le bout testacé;
antennes d'un roux foncé, les deux premiers articles testacés;
2S rHAlJDOIK
li's deux ou trois suivants iiuiràtres; labre et luaudibules d un
brun noirâtre; pattes testacées, genoux, base et extrémité des
quatre jambes antériem-es, celles postérieures en entier, et tarses
d'un brun noirâtre. L'individu ( Ç ) de ma collection a été trouvé
par M. Boccandé dans la Sénégainbie portugaise, et c'est le type
d(3 M. de Laterté; un (/ aj)pai'teiiant au Musée Civique de Gênes,
avait été donné par M. Murray à M. de Castelnau, et était un
des types do Vriongalus de cet autour, ar leur taille jilus grande. La coloration des jambes varie dans
les divers indiviilus; le plus souvent elles sont entièrement noires;
dans ({uel(|ues-uns le côté extérieur des jambes des deux pre-
mières paires est blanc vers le milieu, caractère dont i)arle
M. lîates, mais (|ui n'est point constant. Le Molliji vient du
lUmgale, le pkuiiconm de la côte de Malabar, le SwinJioei de
Formose. Il offre les caractères du groupe des deux })récédents.
7. Chl. insignis Chaudoiu = Panayueus myops Gory, Ann. de la
Soc. ent. de France 18313, p. 213; = CIdaenius mi/ops Chaudoir,
Bull, des Nat. de Mosc;. 1850, II, p. 201. = Rliyso(radielus myops
BoiiKMAN, Ins. Caffr. 1, p. 130. Long. 17; larg. 7 mill. Il res-
semble en gi"uid à Yassocki, mais il est propoi-tionnellement plus
large, et bien ])lus épais; les élytres sont plus convexes, assez
bombées; il est iMitièrement noir, terne, pubescent et grisâtre
en dessus; irisé et luisant en dessous; les antennes, les ])alpes,
la buuoiie et les pattes sont également noirs; la tache est placée
plus eu avant, aux deux tiers de l'èlytre; elle est jdus grande,
carrét', dilatée devant et derrièi'e sur le sixième intervalle. Tête.
ponctuée sur le vertex, presque lisse antérieurement, yeux moins
saillants. Cnruolel du dnul)le ])lus large que la tète. i)i('n moins
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 31
long ^ que large, transversal, un peu plus rétréci en avant, avec
les côtés plus arrondis, ainsique les angles postérieurs; le dessus
pas plus convexe, tout aussi densément et plus fortement ponctué,
plus rugueux, plus aplani vers les bords latéraux (|ui sont un
peu plus relevés. Elijtres environ d'un quart plus larges que le
corselet, encore un peu plus carrément tronquées à leur base,
de moitié plus longues que larges, avec le milieu des côtés assez
parallèle; intervalles aussi convexes que dans Yanalis, et couverts
d'une ponctuation plus serrée, plus confluente et paraissant
former des rugosités transversales irrégulières. Le dessous n'est
guères plus ponctué que dans le Boisduvali; les épisternes posté-
rieurs un peu plus larges; antennes comme dans Vanalis, 3."
article un peu plus long que le suivant, dernier article des
quatre palpes fortement triangulaire, très-élargi vers l'extrémité
et tronqué très-carrément même dans la 9 ? seul sexe que je
possède. Gory avait reçu cette belle espèce de Sénégal, elle se
retrouve en Caffrerie , mais dans les individus décrits par Bohe-
man le corselet semble être plus étroit, les élytres ne seraient
pas plus larges que le corselet, la tache du disque n'occupe que
4 intervalles, est écliancrée devant et derrière, quelquefois même
interrompue et se borne à deux petites lignes sur le troisième
et le sixième intervalles ; les côtés du sternum seraient ruguleux
(confertim coriacea). M. Rafifray a retrouvé Yinsignis en Abys-
sinie; l'unique individu, également femelle, qu'il a pris près
d'Adouah, ne diffère du mien que par les taches situées sur le
5.' et 7.^ intervalles beaucoup plus petites que les 3 autres dont
se compose la tache du disque, ce qui le rapproche de ceux de
Boheman.
Vertag-us.
Dejean, Spec. V, p. 608.
8. Chl. Buqueti Dejean. Long. 9 ^g ïïiill- Cette johe espèce
ressemble tout à fait par sa forme au Schoenherri, mais elle en
diffère par la tache jaune carrée et placée un peu après le
milieu des èlytres dans le mâle, un peu arrondie et situé juste
32 CHAUDOIR
au luilicu dans la tl'iuelle et par la coloration vonlàtre de la base
des élytres, -l<^ "^i^^- Les espèces de
ce groupe , au nombre de deux seulement jusqu'à présent ,
ont un faciès particulier qui les distingue de tous les autres
CIdaenius, et qui est dû surtout à la forme subcylindrique du
coi*selet, (jui rappelle celui des Dnjpta; mais leurs caractères
diffèrent ti-op })eu de ceux des CIdaenius i\\i\ suivent, pour qu'on
puisse, selon moi, maintenir cette coupe générique. La languette,
le labre, les antennes et les pattes n'offrent rien de particulier;
le menton, dont les lobes sont assez divergents, a au milieu
de son échancrure une assez grande dent oljtusément arrondie
antérieurement; les trois premiers articles des antennes sont
glabres, et le troisième n'est pas plus long (|ue le suivant; leur
longueur est considérable et elles dépassent le tiers fle l'élytre;
les articles intermédiaires sont un peu plus gros que ceux de la
base et de l'extrémité; les palpes maxillaires sont longs, grêles,
le dernier ai'ticli? dans les mâles est en triangle presque aussi
large (jue long, coupé un i)eu obliijuément, il est plus court
que le pémdtième; celui des labiaux a la même forme, mais il
est encore plus large et coupé moins obli(|uement; dans la fe-
melle, le dernier des maxillaires est peu élargi vers son extré-
mité, un peu comprimé et assez tronqué; le dernier des la-
biaux est en triangle bien tronqué, bien plus long (jue large,
(|uoi(pie son extrémité soit plus élargie (jue dans les maxil-
laires. La Uitc. est étroite, allongée, sensiblement rétrécie vers
la base (jui est en cylindre, mais cjui n'est j);is séparée du
reste })ar un étranglement; les yeux sont assex siiillants; hî
corselet est presque plus étroit (|ue la tête avec les yeux, très-
convexe dans le sens de la largeur, un peu arrondi sur les côtés
et rétréci à sa base, sur les côtés de hujuelle, il n'y a )>oint
de sillons, et seuloiK
sont un piMi moins all<»npk's; le cuisses antérieures tlu c/ ont
aussi iMi dessous luie jietito dent.
12. Chl. Deyrollei Lai-kutÉ 9, Rev. et. Maj,'. de Zool. ISÔl ,
p. S.'î ; * = ^^'ij- sh-iatopunclatus LakertÉ , ibid. p. 84.
Lon^'. •, 10 niill.; 9- 11 '/•.• '"'1^- .lai préféré conserver à cette
espèce le nom de Deijrolk'i , (pioi({ue donné à la femelle, parce
(|ue c'est celui d'un naturaliste qui a rendu de grands services
à la science, et dont la mémoire nous est restée chère. TiHe
linemeiit pointillée, surtout dans les impressions entre les an-
teimes, qui sont peu profondes et se dirigent obliquement de la
suture de l'epistome vers les yeux; front un peu convexe, sé-
])aré (lu col par une déjiression légère; lisse vers le milieu,
.•unsi(jue le col et l'epistome; yeux presque hémispliériques dans
le mâle, un i)eu moins saillants dans la fcMuelle. Corselet pôis
jtlus large (pie la tète avec les yeux, ])lus long que large, un
peu plus rétréci vers son extrémité dont les angles, nullement
avancés et arrondis au sommet, sont adhérents au côtés du col,
(pie vers la Ijase (|ui est coupée carrément, et dont les angles
sont droits, mais un peu arrondis au sommet; les côtés modé-
rément arrondis vers le milieu, sont à })eine pcrceptiblement
siniiés postérieurement; la partie antérieure du dessus est presque
semicylindri(|ue, la ligne médiane assez mar(|uée; le reljord la-
téral, très fin antérieurement, s'élargit un peu et se relève en
se rapprochant des angles postérieurs ; c'est l'espèce de ce groupe
dont la ponctuation de la surface est la plus serrée. Ehjtros de
j>rès du doul»l(> plus larges que le corselet, et d'un peu moins
du (loul)le plus longues que larges, en ovale alhmgé peu obtus
à sa base dans le mâle, un peu plus dans la femelle, dont les
éj)aules semblent d'un soup(;nn plus anguleuses; l'extrémité,
très-l(''gè rement sinuée, est moins obtusément arrondie dans le c/";
la partie antérieure se r(''trécit légèrement, et les côtés ne sont
guères arrondis vers le milieu, le dessus est un peu convexe,
finement strié, les stries sont finement crénelées, les intervalles
peu convexes, couv(»rts d'une ponctuation très-fine et extrême-
ment dense. Tète d'un veit brillant, coi-selet et élytres verts ou
bleus, ]H'u luisants, j)lutôt ternes; le rebord relevé du corselet
MONOGKArHlE DES CHLÉNIEMS 30
et le bord ci])ical des élytres roux; sur la partie postérieure du
dis(|ue de celles<-ci, plutôt après les trois-quarts, entre la troi-
sième et la septième stries, on voit une tache d'un jaune orangé,
un peu plus longue que large, ovalaire, à peine dentelée sur
ses Lords; prosternum Ijleu ou vert, sternum et alxlomen d'un
noir brillant à rellets bleuâtres assez marqués; labre, mandi-
bules, palpes, tarses et antennes bruns; le premier article de
celles-ci testacé, ainsique les cuisses, les jambes et les appen-
dices des trochanters postérieurs; mandibules et extrémité des
antennes quelquefois roussàtres. Je possède les types de M. de
Laferté, et de plus un mâle venant d'une partie quelconque de
la côte occidentale (tropicale) de l'Afrique ; ceux de M. de Laferté
ont été trouvés par M. Boccandë dans les possessions portugaises
sur le Sénégal ; le nom de striatopunctaliis donné au mâle , n'est
pas suffisamment justifié par la forte ponctuation des stries, et
encore n'est elle qu'individuelle.
13. Chl. Bohemani Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 195 = Vertagus blpustulatus Boheman, Ins. Caffr. I, p. 130.
Long. 12 mill. Très-voisin du Beijrollei, mais plutôt bleu, avec
les élytres, surtout en arrière, violettes, ainsique les épisternes
antérieurs. Le dessous du corps, les parties de la bouche, les
palpes, les antennes et les pattes sont colorés de même. Télé
presque entièrement couverte d'une ponctuation fine et serrée;
corselet un peu moins étroit et moins allongé, un peu plus ar-
rondi sur les côtés, et surtout aux angles postérieurs; la ponc-
tuation du dessus plus forte, mais moins serrée, surtout sur le
milieu, le rebord latércd plus largement rebordé postérieurement
à partir du milieu, la strie latérale de la base plus distante du
bord latéral. Elytres ne paraissant pas rétrécies vers la base ;
stries plus fines, intervalles très-plans, ponctuées de même. Le
reste comme dans le Deyrollei. 11 habite la Caffrerie et m'a été
envoyé par Boheman.
14. Chl. discicollis Laferté (Ocydromus), Rev. et Mag. de Zool.
1851, p. 82 (non Chaudoir). Long. 11 y., ™^^^- Taille et colo-
ration du Deyrollei j dont il n'a plus la forme grêle et étroite,
faisant évidennnent le passage au Goryi et aux espèces voisines.
10 CHAUDOlR
Trli' LUI |R'U niuiii:s alllus large que la tête, à
})eu près aussi long que large, en ovale tron(|ué aux deux ex-
trémités et assez échancré à son boid antérieur, modérément et
très-régulièrement arrondi sur toute la longueur des côtés, guères
plus rétréci à son extrémité (|u'à sii base, avec le sonunet des
angles antérieurs assez distants des côtés du col, arrondi, les
angles postérieurs un peu obtus, également arrondis au sommet;
le dessus peu convexe, descendant un peu vers les angles an-
lèricui's, lisse, parsemé de ])etits points assez éloignés les uns
(les autres, exceptés le long de la kise et de la ligne médiane,
où ils sont plus manjuès; celle-ci assez imprimée; de chaque côté
(k" la Ijase, dans li's angles, une assez grande excavation ova-
laire, peu j)rotbnde; le rebord latéral modérément large, peu
rétréci antéi-i(;urement, assez relevé. Ehjlres de plus de moitié
plus larges (pie le corselet, en ovale allongé, un peu plus obtus
à la base (jue (huis les Octjbnlus, un peu plus pai'allèles dans la
mâle que dans la femelle, striées et ponctuées de mêmes, mais
couvertes d'une pubescence grise plus apparente; les intervalles
])lus ])laiis. Tèt(^ (^t corselet d'un vert métallique clair très-
bi'illaiil, i-ebord latéral d(î celui-ci d'un jaune assez clair, élytres
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 43
d'un noir mat, avec une tache jaune, placée comme dans le
Goi'iji entre la troisième et la huitième stries, très-dentelée sur
ses bords. Dessous du corps d'un noir bleuâtre très-luisant,
ainsique les épipleures; bouche, labre, mandibules, milieu des
palpes, articles 2, 3 et 4 des antennes, genoux, bout des jambes
et tarses plus ou moins ))runs, base et extrémité des palpes,
premier article des antennes et pattes testacés, articles extérieurs
des antennes roux. J'en possède un mâle et une femelle, le
premier m'a été vendu par M. S. Stevens comme venant de
Formose, la seconde comme étant du Deccan, de sorte que je
ne connais pas exactement sa patrie.
18. Chl. spathulifer Bâtes (Vertagus), Trans. of the ent. soc.
Lond. 1873, p. 324. Long. 5'" = 11 mill. Ce n'est évidem-
ment pas une espèce du groupe des Vertagus^ et la description
que M. Bâtes donne des palpes me parait le rapprocher du
limbicolUs. D'après lui le dernier article de ceux-ci n'est pas
triangulaire, mais largement rhomboidal dans le mâle, avec la
plus grande partie de la surface supérieure (?) creuse. Allongé,
grêle , noir , un peu opaque , tête d'un cuivreux brillant , presque
lisse ; corselet avec une étroite bordure latérale d'un vert cuivreux,
en ovale allongé, étroit, très-régulièrement arrondi sur les côtés,
atteignant sa plus grande largeur juste au milieu , avec les an-
gles obtus, les bords latéraux relevés, le dessus modérément
ponctué. Elytres comme dans le lyïix. Antennes, (excepté les
deux premiers articles qui sont jaunes), palpes, genoux, jambes,
et tarses noirs, milieu des quatre jaml^es postérieures et cuisses
jaunes. Je n'ai pas vu cette espèce, qui, d'après l'auteur, habite
la Chine, sans indication plus précise.
19. Chl. oculatus Fabricius (Carabics), Syst. Eleuth. I, p. 101,
n. 116; Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 197.
= Chl. myops Dejean. Long. 14-17 mill. Dans cette espèce,
bien plus grande que les précédentes, la tache des élytres a
une forme ovalaire ou arrondie; mais le corselet est moins con-
vexe, surtout antérieurement, il ne se rétrécit pas à son extré-
mité, qui n'est pas plus étroite que la base, ses angles anté-
rieurs s'écartent des côtés de la tète, son rebord latéral ne se
44 rHAL'UOIR
rûti't'cit pa.s aiitcrifurcnn'iit; la puuctuatiou du dessus est plus
forte, mais beaucoup plus éparse et moins rép^ulière; la ponc-
tuation des inti^rvalles des lUijtres, ipii ont d'aillem's assez la
forme ovalaire du discicoUis, est moins serrée, et les intervalles
sont j)lus convexes. Les antennes sont moins obscures, d'un
brun rougeàtre, mais comme dans les espèces précédentes, il
n'y a (jue le premier article (pii soit plus clair que le reste,
liépandn on Guinée et tlans les possessions françaises et portu-
gaises sur le Séné}2:al. .l'ai (kjà fait observer que sa coloration
est plus bleue dans les intlividus de la Guinée, plus cuivreuse
dans ceux du Sénégal. C est à tort (jue M. M. de Harold et
Genuninger ont rapi)orté à cette grande espèce le Chl. Chevro-
lati MuRRAY. (Voy. ci-dessous N.^ 20).
20. Chl. Goryi r.i:QUET, Ami. de la Soc. ont. de Franc. 1833,
p. 222. = C/tl. venator Lai-erïé, Kev. et Mag. de Zool. 1851 ,
p. 220. = Chevroiati Murray, Ann. and Mag. of. Nat. hist.
1857, XIX, pi. 13, Hg. 10. Long. 12-L3 mill. Il se distingue
des précédents par les trois premiers articles des antennes et
les palpes clairs; la (cte, qui est à peuprès comme celle du ncpos,
est à peine ponctuée, prosipie lisse, le corselet ressemble parla
forme et la convexité à celui du discicoUis, mais il est moins
rétréci à son bord antérieur, (pii est plus large que le col de
la tt'te, et n'est pas plus éti-oit (pie la base; il est presque aussi
long que celui du discicoUis, et moins court (pie celui du nepos;
s;i convexité tient le milieu entre celle de ces deux esp(''ces, et
la partie antérieure du rebord latéral est presque aussi étroite
que dans le discicoUis; quant à la })onctuati()n, elle est beaucoup
moins serrée (pie dans ce dernier, mais elle est bien plus forte.
La foi'nie des i-li/trrs ne ditfèi'e pas de celles du nepos, mais les
intervalles sont \ui })eu moins convexes. La coloration du des.sus
est constamment plus verte (pie dans Te nepos; la tache jaune
postérieure est plus grande, et a la forme de celle du cœcus.
J'en possède })lusieurs individus des diverses parties du Sénégal,
parmi l(^s(piels S(^ trouvent les types de Biiquet et de Laferté.
21. Chl. feneslratus Chaldoik. Long. 11 V.»'!'^ "^^^J- ^^ ^^^ ^^~
tr("'mement voisin du Gori/i, (|Uoi(]u'il semble ditlérer par les
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 45
caractères suivants. Toute la tête est couverte d'une fine rugo-
sité, parsemée, surtout sur les côtés et le vertex, de points
imprimés, ce qui n'est pas le cas dans le Gonji; le corselet
ressemble beaucoup à celui de ce dernier, tant pour la forme
que pour la convexité, mais les angles postérieurs sont un peu
plus arrondis, et la ponctuation du dessus, tout aussi forte, est
plus serrée et plus régulière. La forme des ébjtres est à peu
près la même, mais les intervalles sont aussi convexes que dans
le nepos. La tache postérieure n'est pas plus grande que dans
ce dernier et a la même forme; le dessus est d'un vert plus ou
moins bleuâtre; les antennes, les palpes et les pattes sont co-
lorés comme dans le Goryi. Quatre individus des deux sexes,
trouvés par M. Guieinzius aux environs de Port-Natal.
22. Chl. bivulnerus Motschulsky, Etud. entom. 1858, p. 174.
= biguttatus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 197.
Long. 10 mill. Plus petit et proportionnellement plus étroit que
le Goryi, auquel il ressemble beaucoup. Tête plus large, presque
aussi peu ponctuée; corselet plus étroit, plus carré, un peu moins
arrondi sur les côtés; angles postérieurs un peu plus arrondis;
élytres plus étroites , plus parallèles. Coloration d'un vert bleuâtre
plus brillant. L'individu que j'avais décrit comme venant des
Indes orientales, figurait avec cette indication dans la collection
Gory, mais M. Putzeys vient de m'en communiquer un autre
venant du Gabon, qui est probablement la vraie patrie de cette
espèce, qui n'est peut-être qu'une variété du Goryi.
23. Chl. antennalus Chaudoir Long. 1 1 ^/g mill. C'est encore une
espèce très-voisine du Goryi et colorée â peu près de même.
Les palpes et les trois premiers articles des antennes, ainsi que
les pattes, y compris les tarses, sont d'un testacé clair ; les huit
derniers articles des antennes sont d'un noir profond, et ceux
intermédiaires un peu plus larges que dans le Goryi. Tète lisse
comme dans ce dernier ; corselet un 'peu plus court , un peu plus
rétréci vers la base, les côtés légèrement sinués postérieurement,
ce qui fait que les angles postérieurs sont presque droits; le
dessus est un peu moins convexe, le rebord latéral un peu
moins étroit, les côtés du dessus de la ])ast' plus creux; la
46 riiAUDOiR
ponctu.itiuii, tdut .'uissi t'urto, semble encore moins serrée. Les
èlytri's s(jiit plus mHrcjuées, comme dans le nepos, les côtés un
jKHi plus pariillèles, les intervalles aussi convexes (jue dans ce
(lerniei-; la tache postérieure n'est pas plus grande que dans le
Ji'/u'sl/-/ilus, les côtés du sternum sont lisses, "il habite les contrées
arrosées par le IJahr li» Abiad (Nil blanc), d'où sont venues les
A)ithia limae et ynlla, et plusieurs autres Carabiques intéressants
décrits par moi.
24. Chl. nepos Chaudoir = dlscicollis Chaudoir, Bull, des Nat.
(le Mosc. IS.")!"), II. p. 202 Tuon Lafertéj. Lonjr. 12-13 mill.
11 t'ait le passiij^e des espèces voisines du Gonji au cœcus. Tèle
l't antennes connue dans cette dernière espèce, mais les palpes
et les deuxième et troisième articles des antennes plus bruns,
tandis (ju'ils sont toujours testacés dans le cœcus. Corselet moins
larn^e, aussi rétréci vers sa base qu'à son extrémité, moins con-
vexe antérieurement et plus larj^ement relevé le long des boi-ds;
avec une excavation qui occupe toute la partie de la base , stries assez fines, assez drùnient ponctuées; in-
tervalles plans , couverts d'une granulation très-serrée , mais
beaucoup plus faible que dans le Boisduvcdi, (à peuprès comme
dans le hinotnlus), et d'une pubescence serrée, mais très-courte
et ;iss('z j)(Mi apparente; rebord latéral assez fin et étroit. Dessous
du coi'jjs peu ])onctué; les côtés du métasternum seuls le sont
un peu })lus. Antennes peu robustes, ne dépassant guères le
(juart des élytres, dent du menton étroite, visiblement échancrée.
Pattes assez grandes. Tète d'un bleu verdàtre brillant; corselet
d'un vert foncé, très-peu métallique; élytres d'un noir mat; la
tache postérieure placée, conune dans le cœcus, allant du milieu
du troisième intervalle a la septième strie ; la partie de la tache
occujjant k' septième intervalle placée plus en aiTière et se rap-
prochant le plus de l'extrémité. Menton et mandibules bruns,
labre, palpes, antennes et pattes d'un testacé plus ou moins
rougeàtre, un peu plus jaunâtre aux cuisses; dessous du corps
coloré comme dans le Boisduvali. L'indiviilu que je possède vient
(lu Caj) York; M. Mac Leay l'a reçu de Port Denison. (nord et
nord est de l'Australie).
28. Chl. binotalus Dejean = pimclatits Chaudoir, Bull, des Nat.
de Mosc. l.S5(>, II, p. 200; = maculifer Castelnau, Not. on
Austr. Col. p. 02. Long. 12-15 mill. Par sa coloration il
se rapi)roche du himaculatus, mais il en diffère par sa forme
et s;i })onctuation. IVii; plus large , plus courte , finement
mais distinctement pointillée, avec le front plus lisse. Corselet
sensiljlement })lus larg(> (pie la tète avec les yeux, (|ui sont
assez saillants, moins long que large, en général peu transversiil,
aussi rétréci derrière ipie devant, bien arrondi sur les côtés,
surtout vers le milieu, avec les angles de la base bien obtus et»
assez arrondis; bord antérieur légèrement échanci-é, base coupée
carrément; le d^sus assez plane, aphuii vers le bord latéral qui
est assez relevé, entièrement couvert d' une ponctuation serrée
l't furtc, un pi'U conlluente, ce qui le fait })araître rugueux;
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 49
côtés de la base assez creux, ligne médiane extrêmement fine.
Elytres plus larges que dans le UmacuMus, d'un tiers plus
larges que le corselet, avec les épaules plus marquées, ce qui
leur donne l'air plus parallèle; striées et ponctuées de même,
tant dans les stries que sur les intervalles qui sont assez planes.
Dessous du corps à peu près semblable, épisternes postérieurs
un peu moins étroits. Tète et corselet moins cuivreux et moins
verts, plus obscurs, ce dernier surtout; élytres et dessous du
corps colorés de même ; tache subapicale presque semblal^le ,
quelquefois plus en forme de z; labre, mandibules, palpes et
antennes presque noirs, les deux et quelquefois les trois premiers
articles de ces dernières, les cuisses et les jambes testacés, avec
les genoux, une ligne au côté interne des jambes et les tarses
noirs. L'habitat de cette espèce s'étend assez loin; outre Java,
(Dejean) et Sumatra (Castelnau), elle est commune sur la côte
orientale de l'Australie. La collection de M. de Castelnau (Musée
Civique de Gênes) en contient beaucoup d'individus de Port
Denison, de Rockhampton et de la Nouvelle Galles du Sud.
Var: Chl. guttatus Eschscholtz, Zool. Atl. V, p. 26, T. XXV,
fig. 8. = biguttatus Montrouzier, Ann. de la soc. ent. de Franc.
1860, p. 237. Je n'ai pu découvrir entre les individus que j'ai
examinés, venant des iles Philippines (patrie du type d'Esclis-
choltz), de la Nouvelle Calédonie, de la Nouvelle Guinée (D' Albertis,
Musée Civique de Gênes) et le vrai hinotatus, d'autre différence que
dans la tache subapicale des élytres, qui tantôt disparait tout à
fait, tantôt est réduite à une, deux ou trois petites gouttes d'un
jaune plus rougeâtre; les jambes sont quelquefois plus brunes.
29. Chl. distigma Chaudoir. Long. 12 mill. Cet insecte a tout
à fait la forme du binotaliis, mais il est autrement coloré. Tète
et corselet d'un vert-cuivreux clair, assez brillant, élvtres d'un
bleu foncé terne; les trois premiers articles des antennes, les
palpes et les pattes entièrement d'un jaune testacé assez clair;
tète et corselet ponctués de même, angles postérieurs de ce
dernier plus obtus; intervalles des élytres plus convexes, et
couverts d'une ponctuation tout aussi fine, mais plus serrée, et
les points dont elle est formée sont plus nets et ])lus profonds,
Chacdoir 4
50 rnAUDoiR
l.iM(lis(jU(' thiiis le hifiotaliis, ils sont comme effacés. L'individu *
«juo je poss("'de a été pris |i,u' M. Wallace à Singapore; j'en ai
vu deux autres exactement j)areils au mien dans la collection
Castcdnau, appartenant au Musée Civi(|ue de Gènes, et indiqués
L-omme venant de la même localité.
rjO. Chl. aspericollis Dates, Trans. ent, soc. Lond. 1873, p. 248.
(Geod. of Jajjan.) Long. 13 mill. = G'", Je ne connais pas cette
espèce (jUf lautinu' compare nnyHflatus. Tt'te d'un cuivreux Ijrillant,
linement et densément ])onctuée: corselet d'un noir Lronzé, devenant
verdàti'c vers les côtés, en ovale court (allongé ou transversal?)
ponctué et rugueux de même, avec tous le angles arrondis ; les
fossettes basales étroites et profondes; élytres de près du double
plus larges que le corselet, et trois fois plus longues, profon-
dément striées avec des intervalles trés-convexes et très-densé-
ment })onctués; la taché subapicale transversale, allant de la
troisième à la huitième strie, s'élargissant sur le 6.' intervalle.
Antennes longues, avec les articles intermédiaires un peu élargis,
les trois premiers articles des antennes d'un testacé rougeàtre,
les (juatre suivants rembrunis, palpes et pattes de la couleur de
la base des antennes, avec une petite tache brune sous le genou.
Grêle et allongé. Deux individus pris à Nagasaki (.Lapon) })ar
M. Lewis. .J'aurais été tenté de considérer mon distujma, connue
identi(pu» avec l'espèce de M. Bâtes (que je regrette de n'avoir
pu examiner ainsique ses autres types de CIdnenius nouveaux),
si l'auteur ne disait que les élytres ont le double de la largeur
du corselet, ce qui est loin d'être le cas dans le disliyma.
31. Chl. bioculatus Chaudoir, I>u11. des Nat. de Mosc. 1805, II,
p. 108. Long. 1 1 ^l.,-\2 ^/g mill. Il fait le p issage du Goryi au bi-
niaciUaius. Tète \)\wa distinctement pointillée que dans ce derniei*;
corselet plus large, plus arrondi sur les côtés, un })eu plus con-
vexe et bien })lus j)onctué. Elytres à peu près pareilles, inter-
valles plus ponctués. Li's palpes et les trois premiers articles
des antennes d'un jaune testacé, pattes entièrement de la même
couleur. Deccan et Coromandel.
32. Chl. lynx CiiAUDOiR, lîull. des Nat. de Mosc. 1850, II, p. 100.
Long. 12 mill. Il i-csscmblc beaucoup ;in himnculafi/s, mais il
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 51
en diffère surtout par les pattes entièrement testacées, à l'ex-
ception d'une très-petite tache au dessous du genou; les trois
premiers articles des antennes et les palpes sont de la même
couleur, les huit derniers articles des premières fortement rem-
brunis, les élytres plus étroites et plus parallèles; la tête est
presque lisse, et la ponctuation du corselet n'est ni plus forte
ni plus serrée ; la tache postérieure des élytres est généralement
plus grande et moins transversale. Commun à Hongkong.
33. Chl. Gestroi Chaudoir. Long. 11-13^2 lïiill- Il ressemble
aussi au bimaculatus^ mais il en diffère par la position de la
tache jaune des élytres, qui est placée moins en arrière et se
rapproche davantage du milieu ; elle est aussi plus grande , plus
large extérieurement et plus dentelée ; le corselet est plus large,
plus arrondi , les angles postérieurs le sont aussi davantage ; les
bords sont assez relevés, le disque est très-finement pointillé,
tandisque la jjase et la partie postérieure des côtés le sont assez
densément et fortement. Les élytres sont plus ovalaires, les in-
tervalles des stries plus convexes. Antennes et palpes noirs, à
l'exception des deux premiers articles des premières, qui sont
testacés, comme dans le bimaculatus ; appendices des trochanters
postérieurs, genoux, bout des jambes et tarses d'un 1)run plus
ou moins foncé, le reste testacé. Le corselet est beaucoup moins
ponctué sur le disque que dans le hioculatus, auquel il ressemble
aussi, et la tache des élytres est placée plus en avant. M. de
Castelnau en a pris trois exemplaires à Malacca, un quatrième
est noté comme venant de Macao. Ils font partie du Musée Ci-
vique de Gênes et de ma collection.
34. Chl. bimaculatus Dejean. Long, 11 ^j^-l^'^j^ mill. Il est fa-
cilement reconnaissable à sa tête lisse, à son corselet assez
étroit, faiblement ponctué, mais surtout à ses genoux, ses
jamljes et ses tarses presque noirs; en général le troisième ar-
ticle des antennes est aussi noir , les suivants et les palpes sont
plus ou moins bruns, mais j'en possède un individu dans lequel
les antennes et les pattes sont entièrement d'un testacé rou-
geâtre, de sorte que ce dernier caractère seml)le sujet à varier.
Outre .lava, il hal)ite le continent indien.
52 CHAL'DOIR
Ce ii'rst j):is, coiiiiiK! jo l'avais crû, le fJssanc/iefu'us rujifemo-
ratus Mac Li;ay , dont on a vu la description plus haut. Je crois
que son Jlavujuttatus (Annul. javan. , ]•. 11) est le même in-
secte , et (ju'il l'a décrit d'après un individu mal développé , chez
lecjuel les stries des élytres n'étaient pas régidièrement formées;
la coloration des antennes et des jiattes, caractéristique pour
cette espèce, est identiipie. Quant à son Chl. aincalis, p. M,
n.** 18, ce serait une grande espèce, ayant ^710 puuc. angl. =
18 mill. , (pii m'est inconnue, et (jui ne parait pas avoir en-
c»ji-(; été i-etrouvée à Java. Elle atteindrait les dimensions des
plus grands individus de l'oculatus. J'ignore complètement ce
<{ue peut être son Chl. micatis, qui n'est pas celui de Fabricius,
et n'ai pu y rapporter aucune espèce javanaise.
35. Chl. vulneratus Dejean; Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc.
185G, 11, }). 203. Long. 10-11 7., mill. 11 ressemble au Boisdu-
vali, mais il en diffèi'e par 1(> milieu du front plus lisse; le
corselet est moins arrondi sur les côtés, ce qui le rend plus
étroit, couvert d'une ponctuation moins serrée; les élytres sont
un peu jjIus étroites, à intervalles moins fortement ponctués.
Tête et corselet d'un cuivreux brillant, élytres plus vertes et
souvent bleues; antennes et })attes colorées de même. Plusieurs
individus, y compris les types de Dejean, provenant du nord
de l'Hindostan et du Bengale.
30. Chl. Boisduvali Dejean = y;/fl^m/«s C1LA.UDOIR , Bull, des Nat.
de Mosc. 1843, p. 751 = complicatus L.afeutè, Rev. et Mag. de
Zool. 1851, p. 220. Long. 10 ^.^'l^ Ve ^'^^^^- ^^^ ne siiurait con-
fondre cette espèce avec le cœcus, elle est moins allongée; la
ponctuation de la tête est plus fine et serrée, ressemblant da-
vantage à une rugosité; le corselet est plus court, plus rétréci
en général vers la base , avec les angles postérieurs obtus , mais
moins arrondis au sonmiet; couvert d'une ponctuation plus fine
et plus serrée; les élytres sont plus élargies, et les intervalles
moins convexes, ponctués de même, mais j)lus })ubescents. Les
côtés du dessous et surtout les épisternes antérieurs sont moins
ponctués, ceux-ci pres(jue lisses. Les antennes sont j)lus grêles
rt iiii>ins longues, les lim't di-rniers ai'ticles j)lut(")t bruns que
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 53
noirs; le dessus de l'insecte est plus terne. Commun dans di-
verses parties du Sénégal, il se retrouve dans les contrées qui
bordent le cours supérieur du Nil , et s'il n'y a pas erreur dans
l'indication de l'habitat du complicatus de la coll. Reiche , il ha-
biterait aussi l'ile S.' Vincent (groupe du Cap Vert); quant
aux caractères sur lesquels M. de Laferté a établi cette espèce
sur deux individus femelles, ils sont illusoires et individuels,
car ces deux individus ne différent en rien de certains indi-
vidus 9 un peu larges du Bolsduvali.
37. Chl, assecla Lafertè, Rev. et Mag. de Zool, 1851, p. 227.
Long. 11 Vs"^'^ "^il^- J^ considère cette espèce comme bien di-
stincte du cœcus et du Boisduvali; j'en possède trois individus.
parmi lesquels sont les types de M. de Laferté. Par sa forme
elle rapproche davantage du Boiscluvall, mais elle en diffère par
les angles postérieurs du corselet très arrondis , le dessus moins
convexe ; les ély très un peu plus carrés à la base , ce qui donne
un peu plus de parallélisme aux côtés ; les intervalles plus planes
et plus finement ponctués; coloration identique. Rapporté par
M. Boccandé des possessions portugaises sur le Sénégal. M.' le
D.' Beccari en a trouvé un individu dans le pays des Bogos , et
l'a envoyé au Musée Civique de Gènes. Le Musée de Berlin en
possède un individu venant de S.'" Hélène , dans le(|uel la tache
postérieure est interrompue.
38. Chl. bisignatus Dejean. Long. 10-12 niill. Il ressemble beau-
coup à Y assecla j, et au premier abord on serait tenté de les
réunir , mais le corselet est un peu plus rétréci antérieurement ,
il l'est même assez fortement dans quelques individus; la ponc-
tuation est un peu moins serrée sur le disque; les épisternes
antérieurs sont plus ponctués; les élytres ont les épaules arron-
dies et ont une forme plus ovalaire; la tache antéapicale est
plus rougeàtre , plus petite , quelquefois en lunule , dont la con-
cavité est tournée vers l'extrémité, quelquefois interrompue,
n'occupant que deux ou trois intervalles , et si je ne me trompe
pas en y rapportant un individu à corselet plus rétréci anté-
rieurement, elle disparaît même quehjuefois tout à fait. Il habite
l'ile de la Réunion et l'ile de France.
5-1 OHAUDOUl
;;•.). Clil. neelgheriensis (rUÉuiN, Rov. /uul. de la mm-, cuv. 1X40,
p. :},s = bduiiatas GuKRiN , Voy. do Delessert lSi:î, p. 3G =
miilcolms NiETNEK, Aiiu. Hiiil Mu^'. of Nat. hist. 1S57, p. ;}71
= fonnosus Ciiaudoik, DuU. dos Nat. du Musc. 1850, II, p. 200;
= binoluUitm Molsciiulsky, eod. opcr. 1804, II, }). 341. Loiij;.
11 ^l-rV'^^li iiiill- Tf'fe moyenno, carrée, col assez gros; yeux
iussez sîiillants; impressions entre les antennes très-faibles, sur-
face finement ruguleuse, parsemée de très-petits points i)eu
serrés, un peu plus abondants près des yeux; co/-à'i?// de moitié
j)lus large (pic la tète; bien moins long ipio large, subtrans-
versal ; sensiblement plus rétréci vers l'extrémité (pie vers la
l)ase; bord antérieur un peu ècliancré, angles légèrement a-
vancés , arrondis , assez écartés des côtés du col ; cotés modéré-
ment et très-régulièrement arrondis ; angles postérieurs })cu
ol)tus, mais très-arrondis, base coupée carrément; le dessus
légèrement convexe antérieurement, plat vers la base, légère-
ment ruguleux, couvert de points plus gros que ceux de la
tète, mais assez éloignés les uns des autres, excepté le long
de la base uù ils sont serrés; ligne médiane très-fine, n'attei-
gnant pas les deux bords, les impressions des côtés de la base
Ijien manjuées, iissez étroites, à égale distance de la ligne mé-
diane et des bords latéraux ; rebord latéral très-fin , nullement
relevé. Elytrcs un })eu plus larges cpie le corselet, à peu près
conformées comme dans le cœcus; mais un peu plus larges, et
un peu moins convexes; striées de même, mais les stries un
peu plus distinctement crénelées; les intervalles moins convexes,
plus densément, mais aussi plus finement granuleux. Dessous
du corps lisse, à part (juehjues points sur le devant des épis-
ternes antérieurs, sur ceux postérieurs, et sur les côtés du inè-
tastcriiuni. Antennes j)lus fines et plus courtes (|ue dans le
ancHS, dépassiint peu les épaul(;s. Tète et corselet d'un cuivreux
plus ou moins brillant, plus ou moins verdàtre, élytres d'un
vert obscur mat, couvertes d'une pubescence jaunâtre assez vi-
sible, tache jaune-citron, placée comme dans le cœciis, allant
du milieu du troisième intervalle à la huitième strie, plus ar-
rondie devant, i)lus èchancrée derrière sur le cinquième inter-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 55
valle, et plus prolongée en arrière sur le sixième et septième;
dessous du corps d'un noir luisant, très-irisé; labre, base des
mandibules, palpes, antennes et pattes d'un testacé rougeàtre.
Il paraît étendre son habitat du nord au sud de la presqu'île
cisgangétique ; ceux du nord, plus grands, m'avaient semblé
devoir constituer une espèce distincte , que j'avais nommée for-
mosuSj mais j'ai dû revenir sur cette opinion et abolir cette
espèce, après avoir acquis un type de Guérin, parfaitement
semblable à mon formosiis et provenant du plateau des Neel-
gherries, et que d'un autre côté j'ai eu des individus du Ben-
gale semblables à ceux que je rapportais au neelgherriensis. Il
ne saurait y avoir de doute sur la synonymie du hinolulalus
qui vient de Tranquebar. M. Gerstaecker croit avoir reconnu
cette espèce dans un individu venant de l'île de Zanzibar. Il
rapporte cet insecte au Car. posticus Fabricius (Ent. syst. suppl.,
p. 57, 102-103), d'après un individu du Musée de Berlin qu'il
considère comme typique , ce dernier lui ressemble effectivement
beaucoup , cependant il m'a paru différer par la ponctuation plus
régulière et plus dense du corselet, caractère qui à mes yeux,
a plus d'importance que ne lui en attribue M. Gerstaecker. Il
y a aussi quelque différence dans la forme de cette partie du
corps qui est moins arrondi sur les côtés ; sa coloration est plus
verte et la tache des élytres est arrondie , sans échancrure pos-
térieure. Il n'est point certain que ce soit la même espèce.
40. Chl, crebrepunclatus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 204. Long. 13 mill. Je renvoie à ma description, en fai-
sant observer que comme dans le précédent, on aperçoit sous
les cuisses antérieures du mâle, à l'origine de l'excavation du
' côté inférieur , une petite dent , comme dans les espèces voisines
du cœcus &. Je n'en possède toujours qu'un mâle pris par le
Capit. Boys dans le nord de l'Hindostan.
41. Chl. bifeneslratus Klug, Symb. phys., III, T. XXIV, fig. 2.
Long. Il ^2 ïïiill- P'^ï* sa forme il ressemble un peu aux indi-
vidus étroits du cœcus ^ mais il s'en distingue de suite par la
tache des élytres qui est en ovale allongée, entre la troisième
et la septième stries, plus éloignée de l'extrémité, et dont le
5<) OHALUOIU
Iwril aiitcnt'ur ilùpassu eu avant le niilicLi. Trie plus puiictucc;
corselet ù. \^^iu près de la nièiiie tbrnio, cependant un peu plus
étroit et moins arrondi sur les cotés, un peu plus convexe sur
le dis(jue, plus étroitement l'ebordé sur toute la longueur des
cotés; la lij^ne médiane un j)eu plus marquée, la ponctuation
tout aussi forte, un peu plus rugueuse; élyfrcs un peu plus
étroites, plus parallèles, ce (jui leur donne l'air plus allongé;
les intervalles plus |)lans, moins densément ponctués, nuUe-
nuMit rugueux , moins pubescents. Cotés du sternum moins ponc-
tués. Antennes plus courtes, à articles moins allongés; extré-
mité des j)alpes (Ç) nullement dilatée. Bouche, mandibules et
laljre d'un brun très-foncé, palpes un peu plus clairs, les trois
jiremiers articles des antennes testacés, ainsique le bout des
j)alj)es, l'extrémité roussàtre, les articles intermédiaires prescjuc
noirs; tète et corselet d'un vert foncé, légèrement métallique;
élytres d'un l)liMi obscur, tache d'un jaune orange, dessous du
corps d'un noir brillant irisé , pattes noires avec le côté externe
des jambes d'un blanc jaunâtre. Espèce encore rare dans les
collections. Elle m'a été donnée })ar le Musée de Vienne connue
venant d'Obéid (Kordofan); l'individu (jui a servi de type à Klug,
a été trouvé a Amboukohl (Nubie, bords du Nil).
42. Chl. perspicillaris Ericiison , Wiegm. Arch. 1843, I, p. 217.
Long. 11 mi 11. 11 est à peu près au bifeneslralus ce que le
Buisduvali est au cœcuSj en général i)lus court et plus ramassé;
la tache jaune des élytres est plus petite , ronde , et étant plus
courte, elle atteint à peine le milieu; la (cle est un peu j)lus
rugueuse, mais les points sont })lus [)etits; le corselet est })lus
court, subtransversal, un peu moins rétrécis vers la base; les
angles de celle-ci sont plus arrondis, le dessus est sensiblement
})lus plane, j)lus finement ponctué, mais })lus rugulcux, le
rel)ord latéral est extrêmement fin et étroit ; les élytres sont un
peu moins allongées, et semblent un })eu plus larges, elles
sont i>lus j)hines, striées et j)onctuées à peu près de même,
cejxMidant la i>()nctuation des intervalles, sans être aussi serrée
(jue dans le cœcuSj 1 est un peu plus que dans le j)récédent, et
la |)ubescence est un \)ciï plus visible. La coloi'ation générale
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIEMS 57
est à [)eu près lu même, cependant les palpes sont plus clairs
et les pattes presque entièrement testacées. J'ai comparé mon
individu au type d'Erichson, qui n'en diffère guères, et qui
vient d'Angola. D'après Bolieman, il se retrouverait sur les
bords du Lac N'gami.
43. Chl. unicolor Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 195. Long. 11 Vg'-^^ "^^^^- Cette espèce, que je ne redécrirai
pas, a la forme et la plupart des caractères du lynx et des
espèces voisines; le dernier article des palpes est un peu plus
largement tronqué à l'extrémité dans le mâle que dans la fe-
melle; le troisième article des antennes (qui sont encore plus
grêles et tout aussi longues) n'est pas plus long que le suivant,
et glabre; le prosternum est également lisse et rebordé entre
les hanches; les épîsternes sont un peu ponctués vers la partie
antérieure de leur bord interne; ceux postérieurs ont la même
forme et sont également sillonnés extérieurement, les pattes
sont aussi semblables; on retrouve la petite dent à la base des
cuisses antérieures en dessous dans le (/■. Goudot en a pris jadis
un certain nombre d'individus à Madagascar.
44. Chl. fulvipes Chaudoir (Dinodes), Ann. de la soc. ent. de
Franc. 1835, p. 265 = Dinodes affinis Dejean, Spec. V, 670 =
rufipes var. Dejean; — Var. Dinodes beryllitius Boheman, Ins.
"Caffr. I, p. 159. Long. 11 72"!^ V2 ^^i^^- ^n observant attenti-
vement cet insecte, on reconnaît son extrême affinité avec le
cœcus dont il a presque tous les caractères, à l'exception de la
tache jaune sur les élytres , de sorte qu'il est avec cette espèce
dans le même rapport que le Reichei est avec le discicollis. La
ponctuation de la tête et du corselet est presque identique, et
ce dernier ne diffère que par sa forme un peu plus large, et
ses angles postérieurs plus arrondis; les élytres ne diffèrent
guères par la forme, c'est tout au plus si elles sont un peu
plus larges ; les intervalles sont moins convexes et couverts d'une
ponctuation plus fine et plus serrée , à peu près comme dans le
Boisduvali. Le dessous du corps est exactement pareil. Quant à
la coloration, elle est tellement semblable à celle de Yazureus
que Dejean a confondu ces deux espèces, cependant le dessous
5S CUAUDOlR
est |)lus linllaiit et plus irisé dans ic Julcijic.'i. Cu (|ui le distingue
de l'azurcus, c'est son corselet proportionnellement moins large,
j)lus rétréci antérieurement; la rondeur des cotés est plus forte
vers le milieu, et moindre antérieurement, les ])ords latéraux
sont un peu moins aplanis; les élijtres sont plus ovalaires, le
Ijord postérieur de l'oui'let basai est plus droit; le dis([ue est un
pou moins plan; la ponctuation des intervalles est plus fine et
plus serrée, même (|ue dans les individus typi(|ues de l'a^z^rei^;
les épisternes postérieurs sont plus longs et moins aljondamment
ponctués, et les côtés de l'abdomen sont aussi moins ponctués.
Ainsi (pie chez Vazureus, on rencontre des individus plus ou
moins et (juelcpielbis tout à fait verts. Le beryllinus n'est qu'une
variété individuelle, à élytres un peu })lus allongées. Il habite
l'Africpie australe (Colonie du Cap, Natal).
45. Chl. azureus Huftschmidt (Carabus) , Faun. austr. II, p. 232,
\{)\). = Binodcs nijlpes Dejean; = Ihtrpdlus flccipiens Dvfovr,
A un. des se. phys. Brux. VI (1820), p. 326.= Dinodes rofun-
dicoUis Dejean. — Var. Din. laticoUis Chaudoir, Bull, des Nat. de
Mosc. 18-43, p. 757. — Var. ChL agilis Peyron, Ann. de la soc. ent.
de Franc. 1858, p. 363. Les individus (pion rencontre en France,
en Espagne, en Italie l't dans le Maroc, ont toujours sur les
intervalles des élytres une ponctuation très-fine et trés-serrée,
tan(hs(jue ceux qu'on trouve en Dalmatie, dans le midi de la
Hongrie , en Asie mineure , dans les provinces transcaucasiennes
et justprcii Perse, offrent une ponctuation moins serrée ; ceiLX-ci
constituent mon laticoUis, mais je ne crois j)lus (ju'on puisse con-
sidéi'cr cette différence connut^ un motif suffisant pour en faire
deux es])rces distinctes, d'autant })his (pic k's individus siciliens
mdnl paru établir un passage entre elles. L'of/i/is Peyron obli-
geannnent communiqué par l'auteur ressemble aux individus
syriens de la var. lulicollis. En Algérie, dans la province de
Costantine, on rencontre des individus à jambes noirâtres, (|ui
par la ponctuation se rapportent plutôt au laticoUis. Le Dinodes
rotundicollis (jue Dejean tenait de Palisot de Beauvois, qui le
lui avait donné «ms doute par erreur, connue venant de l'Amé-
ri(jue scjitentrionale, n'est (|u'un individu de Vazureus, dont le
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 59
corselet est effectivement un })eu plus convexe (|u'à l'ordinaire.
Malgré la forme plus carrée et plus transversale de leur coi--
selet , cette espèce et la suivante se rapprochent trop du ful-
vlpes, pour pouvoir en être éloignées; car on y retrouve la
même forme des palpes , des antennes , des parties de la bouche ,
des pattes, dont les cuisses antérieures offrent la même dent
chez les mâles; du prosternum, des épisternes postérieurs, etc.;
les côtés de l'abdomen sont un peu plus ponctués, les })attes
un peu plus robustes , le 3." article des antennes un peu moins
glabre.
46. Chl. cruralis Fischer, Bull, des Natur. de Mosc. I, p. 369,
Tab. VI, fîg. 5. = angusticollis Chaudoir (Dinodes), Bull, des
Natur. de Mosc. 1842, p. 819. — Var. major, Dinodes Karelini
Chaudoir, ibid., p. 819. — Var. pedibus nigris, Dinodes Maillei
Dejean = Dinodes nigripes Faldermann, Faun. transcaucas. I,
p. 38. = delicatulus Laferté, Ann. de la soc. ent. de Franc.
1851, p. 265. Il se rapproche de la var. laticollis du précédent
par le mode de ponctuation des intervalles des élytres qui est un
peu serrée, mais ce qui l'en distingue constamment, c'est 1.'', la
forme du corselet, dont les angles postérieurs sont beaucoup
moins arrondis, ce qui lui donne une forme plus carrée, et
2.°, il n'y a qu'un seul article ferrugineux à la base des an-
tennes; les deux suivants, et dans la variété à pattes noires,
même le dessus du premier, sont noirs. Il est ordinairement d'un
violet plus foncé que Yazureus, mais quelquefois il devient ver-
dàtre, et dans trois individus, dont deux viennent des environs
d'Antioflie, et un d'Asie mineure, et qui ont les pattes rouges,
la couleur est d'un beau vert légèrement cuivreux. Il habite
les parties orientales du Bassin méditerranéen (Grèce, Crète, Syrie,
Asie mineure, Crimée, et provinces transcaucasiennes). M. Peyron
avait rapporté à son Cld. agilis des individus à pattes rouges
qu'il a pris dans le Liban sur le mont Sànnin à 2200 mètres,
tandis qu'il m'écrit que la variété Maillei se rencontre dans la
plaine à Beyrouth et à Saint Jean d'Acre.
47. dhl. pubifer Chaudoir = jmhiger Chaudoir, Bull, des Nat.
de Mosc. 1856, II, p. 206. Long. 11-13 mill. Sa forme et ses
tjO CHAUDOIU
canictri'c's le rapproclieiit du hi/tamalus et des espèces vuisines,
mais il s'en distingue par l'absence de taches sur les élytres;
les antennes, les palpes, le labre, le menton, le prosternum,
les épisternes et les pattes sont comme dans le bi/umiatus. La
léle et le corselet ont à peu près la même forme ; les points sur
ce dernier sont distribués de même , mais un peu plus p^ros ; les
stries des élytres sont un peu })lus profondes, les intervalles
moins plans et plus granuleux, la pubescence est plus appa-
rente; la coloration, à part la tache apicale, est à pou près
la même. J'en possède maintenant cinq individus ])ris à ^lada-
gascar jiar les voyageurs Goudot et jNIonatt.
48. Chl. ammon Fabkicius (Carabus) , Syst. Eleut. I, }). 102,
122. = Chl. Bruneli Gory, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1833,
p. 222. — Laferté, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 228. Long.
10 mill. Je ne fonde ma synonymie que sur la description que
Fabricius a donnée de son ammon^ et qui , pour une description
do ce temps, s'applique parfaitement à cet insecte. Il est dit
dans la diagnose: « alatus, cyaneus, coleopteris laevibus, fascia
» postica lunata rufa « Habitat in Guinea » ; j)uis dans la des-
cri])ti(,)n : « Statura praecedentium (obscurus) at minor. Ca])ut
» cyaneiun, nitidum, antennae nigrae, articule primo et se-
» cundo rutis. Thorax subpunctatus , rotundatus, cyaneus; Co-
» leoi)tera laevia, cyanea, fascia lata versus apicem lunata fer-
» ruginea, corpus cyaneo-nitidum , pcnlibus ferrugineis ». Les
seules objections qu'on puisse faire à mon hypothèse, c'est qu'il
y a dans le Bruneti trois articles ferrugineux à la Ijase des an-
teiuies, et que les élytres sont pointillées, mais conune' elles le
sont plus finement ({ue le dessus du corselet, Fabricius peut ne
pas avoir remai'(|ué ce caractère. Quant aux antennes, il peut
y avoir eu une exception indiviiluelle. De toutes les espèces con-
nues, c'est la seule qui présente sur les élytres, près de l'ex-
trémité , une; large bande , en forme de lune , dont les cornes
remontent le long des côtés jusqu'au milieu de leur longueur.
11 est un peu plus petit que le cœcus. Tète comme dans cette
esj)èce; corselet un peu plus étroit, offrant d'ailleurs les mêmes
jiroportions , avec le sonnnet des angles postérieurs un peu plus
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 61
arrondi; le dessus plus convexe, plus finement et un peu plus
densément ponctué, beaucoup moins rebordé sur les côtés; élij-
tres, un peu plus parallèles, bien plus convexes; stries extrê-
mement fines et finement ponctuées; intervalles parfaitement
plans (ce que Fabricius a voulu exprimer sans doute par le
mot laevia), couverts d'une ponctuation très-fine, modérément
serrée, et d'une pubescence jaunâtre peu sensible, ce qui fait
que les élytres sont biens moins ternes que dans le cœcus. Tout
l'insecte est d'un bleu, plus brillant en dessous; les antennes,
à l'exception des trois premiers • articles qui sont d'un testacé
rougeàtre, les palpes, la bouche, le labre, et les mandibules
sont noirs, les pattes testacées, avec les tarses rembrunis. La
dénomination de « Guinée » est chez Fabricius un terme vague,
qui comprend toute la côte occidentale d'Afrique située entre les
tropiques. Les exemplaires que je possède proviennent des pos-
sessions françaises et portugaises sur le Sénégal.
49. Chl. abstersus Bâtes , Geod. of Japan. 247. Long. 6 72"
7'" = 14-15 mill. L'auteur le compare à son pictus^ qui est,
je crois, mon viryulifer_, dont il dift'ère par l'absence de tache
à l'extrémité des élytres. La forme du corselet semble tenir le
milieu entre celle du hamifer et du confortnis,, et les élytres
s'élargissent un peu en arrière ; un caractère relevé par M. Bâtes
et qui m'étonne , c'est la forte pubescence qui couvrirait le troi-
sième article des antennes. Je n'ai pas eu cette espèce qui ne
paraît pas être rare près de Nagasaki (Japon).
50. Chl. virgulifer Chaudoir = pictiis? Bates, Geod. of Japan,
p. 247. Long. 12 ^l^-l^ mill. Il ressemble beaucoup au îieelghe-
riensis^ mais il s'en distingue de suite par la tache apicale des
élytres qui, comme dans le pictus, le sagittarius etc., se pro-
longe sur les sixième , septième et 'huitième intervalles jusqu'à
l'extrémité de la suture ; il me serait difficile d'indiquer d'autres
différences soit dans le forme , soit dans le mode de ponctuation.
Il diffère du pictus par sa forme bien moins allongée et son
corselet plus large et plus transversal. J'en ai sous les yeux
9 individus parfaitement semblables entre eux, dont 7 vien-
nent de Hongkong, et 2 m'ont été vendus par M. S. Stevens
02 CHAUDOIR
coiiiuu» venant du nur>l do la Chine. Il paraît se i-otrouver au
.lapon.
51. Chl. pictus CnAUDOiu, Ikill. des Nat. de Mu.sc. 1850, II,
p. 208 = Sc/iœnherri 1)eje.\n , Spec. V, p. 020. Long. 12 Vg"
15 niiil. Il se distingue du rirjjuUffr par Sun corselet plus
étroit, moins élargi en arrière, ses élytres plus allongées, plus
ovalaires; le corselet est un peu plus ponctué , les antennes sont
un peu minces et plus longues. Son habitat semble s'étendre du
nord de l'IIindostan aux })rovinces septentrionales df la Chine,
mais l'insecte japonais (|ue M. Bâtes a énuméré sous ce nom,
paraît se rapportei' à l'espèce précédente, car il dit de lui qu'il
dillV'i'c du hamifer \miy son corselet plus large, ce (jui ne peut
cuiivi'iiir (ju'au vinjnllf'r , celui du piclas étant au contraire plus
étroit.
52. Chl. hamifer Chaudoik, Bull, des Nat. de Mosc. 1850, II,
p. 209 = Canibiis oiicans? Fabricius, Ent. syst. I, 157, 115.
Long. 11-12 niilI. Il est })lus petit et plus vert que les précé-
dents, rarement un peu cuivreux sur la tète et le corselet, qui
est bien plus court que dans le vlrguUferj, et sensiblement ré-
tréci t'u avant. Pour le reste je renvoie à la description (jue
j'en ai dt)nnée. 11 habite toute la presqu'île cisgangétique. A
nioii grand étonnement M. Raffray a pris à Zanzibar un indi-
vidu (jui ne ditlrrc en rien de ceux de l'Inde. Les individus de
Java et de Formose dont parle M. Bâtes, se rapportent «ms
doute au hihnmulus. D'après un individu du Musée de lîerlin
(jue 1(} D.' Gerstaecker considère comme presque typi(|ue, ce se-
rait le 7?uca)is Fabricius, cependant la description conviendrait
plutôt à (|uel(|ue espèce voisine du cœcus, mais, comme pour
Yanalis Olivikk, il nie semble préférable ilèliminer ce nom.
53. Chl. bihamatus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1850, II,
p. 210. Long. 10 '/•>-l- inill. 11 est extrêmement voisin du Iki-
■luifer, cependant dans trois individus cjue je possède , dont deux
de Java et le troisième de Hongkong, le corselet est moins élargi
en arrière, avec les angles ])ostérieurs plus ai-rondis. J'en ai
vu d'autres au Musée Civiquf de Cènes, venant di> Java et de
Boi'néo.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 03
54. Chl. hamatus Eschscholtz, Zool. Atl. V, p. 26; Dejean,
Spec. V, p. 633. Long. 9 mill. Sa taille bien inférieure à celle
du hihamatus„ son corselet plus carré, moins arrondi sur les
côtés et aux angles postérieurs, et plus fortement ponctué, ses
élytres moins larges et dont la lunule apicale est bien moins
dilatée antérieurement et plus dentelée, distinguent suffisam-
ment cette espèce, qui est d'ailleurs verte en dessus et colorée
comme le hihamatus. Je n'en possède que deux individus rap-
portés par Eschscholtz des îles Philippines. M. Putzeys m'en a
comnmniqué un troisième du même pays.
55. Chl. sagittarius Dejean. Long. 12-13 ^g mill. Il a été ren-
contré dans les possessions françaises sur le Sénégal et en Abys-
sinie. Cette espèce et les deux suivantes ont été soigneusement
décrites par Dejean, et je crois superflu d'en donner de nou-
velles descriptions.
56. Chl. conîormis Dejean. Long. 11 Vs"!^ mill. Il a un haljitat
bien plus étendu que le précédent, car, outre qu'on l'a ren-
contré dans les possessions françaises et portugaises du Sénégal,
Boheman en avait envoyé à Dejean un individu nubien, et le
pasteur Guieinzius l'a pris au Natal.
57. Chl. bipustulatus Boheman, Ins. Caffr. I, p. 138, — Chaudoir,
Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 207. Long. 12 i/.,- 14 mill.
Je ne reviendrai pas sur la description de cette espèce, dont,
outre un type de Boheman, je possède un individu envoyé du
Natal par le pasteur Guieinzius. Le Musée Civique de Gênes
en a trois individus pris en Abyssinie par MM. Beccari et Raf-
fray, qui ne m'ont paru différer que par leur corselet plus cui-
vreux, et les intervalles des stries des élytres plus relevés;
dans un autre individu de Zanzibar, la tache postérieure tend
à s'effacer.
58. Chl. granullpennis Chaudoir. Long. 13 ^2 miH. H ressemble
beaucoup au bipustulatus; la tête est plus distinctement ponctuée;
le corselet, plus arrondi sur ses côtés , est couvert d'une ponctua-
tion bien plus forte, quoique distribuée de même; les élytres,
qui ne diffèrent guères par la forme, ont des stries bien plus
fortement ponctuées, avec des intervalles beaucoup plus con-
(51 CHAUDOIR
vexes, ot couverts d'une ponctuation moins dense, mais formée
de points bien plus fjros, et Ijien imprimés. Tête et corselet
d'un cuivreux très-brillant, élytres noires avec les côtés ver-
dàtres. Les points sur les épisternes postérieurs sont plus gros.
M. Ratîray n'en a pris (pi'un individu.
50. Chl. virgula L.vFERTÈ, Rev. et Mag. de Zool. 18.51, p. 227;
CnAUDOiii, Bull, des Nat. de Mosc. 185G, II, p. 208. Long. 11 ^o"
14 mill. La ponctuation du corselet est (juelquefois à peu près
comme dans le })récédent, mais le corselet est toujours plus
large , surtout vers la base ; les élijlres sont plus courtes , et les
intervalles bien moins densément jionctuées, surtout vers la base,
uù le milieu des intervalles est plus uu moins lisse. On n'a
justju'à présent rencontré cette espèce i^ue dans les possessions
])ortugaises sur \o Sénégal (Boccandé). 4 individus.
00. Chl. Raffrayi Chaudoir. Long. 1.5 y., ^i^i^l- Quoique voisin
du vinjuld, il ccmstitue une espèce bien distincte. La tête est
plus ponctuée le long des yeux et près du col; le corselet y
moins rétréci antérieurement, est un peu plus arrondi sur les
côtés, avec les angles postérieurs moins largement arrondis, et
la base plus écliancrée; le dessus est ponctué de même, mais
entre les points il est plus lisse ; la ligne médiane est plus im-
primée ; les i'iytres sont plus allongées , et ont d'ailleurs la même
forme; leurs stries sont bien plus fortement ponctuées, les in-
tervalles plus convexes tout à fait lisses, à peine visiblement
ponctués sur leurs bords; cependant le huitième et le neuvième
sont couverts de points assez marqués, peu serrés. Le dessus
est d'un vert brillant, plus clair et plus métallique sur la tête
et le corselet, plus ou moins Ijleuàtre sur les élytres, dont la
tache , placée de même , est plus rouge , plus petite et ne paraît
guères écliancrée derrière; dans l'un des deux individus, elle
est fort petite et moins distincte «pie dans l'autre. En dessous
la coloration est la même. M. Raffray en a jiris une paire à
Zanzibar.
01. Chl. lunatus Dejeax = arcuatiis Klug, Abhandl. der Berl.
Acad. 1833, p. li'.O. Long. 0-10'/., mill. Par sa forme et sa
taille il se rapproche du hihnmntus, mais la tète est lisse; le
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 65
corselet est bien moins ponctué, car il n'y a qu'un très-petit
nombre de petits points sur le disque, et ce n'est que le long
de la base qu'il y en a davantage; il y a ordinairement une
ligne de points irréguliers de chaque côté de la ligne médiane,
les angles postérieurs sont un peu moins arrondis; les inter-
valles des élytres sont plutôt ponctués que granulés, les points
sont bien moins serrés que dans le bihamatus et les espèces voi-
sines, ils le sont à peu près comme dans le glabricoUis^ mais
ils sont plus marqués, la pubescence est peu visible. La tache
apicale ne se replie ordinairement pas en dedans à sa partie
antérieure, et quelquefois elle s'efface de plus en plus, dispa-
raissant même antérieurement, cependant j'en ai un individu
où le crochet supérieur est bien visible, quoique plus court et
plus mince que dans le bihamatus. Il est commun dans les îles
de France et de la Réunion; et je présume que ce n'est que
par erreur que l'individu que je possédais en 1856, était indi({ué
comme venant de Java. 11 a été retrouvé à Madagascar , car Yar-
cuatuSj dont j'ai pu voir le type au Musée de Berlin n'est qu'un
individu de cette espèce à lunule apicale complète.
62. Chl. glabricollis Dejean. Long. 13-13 ^2 "lill- 1^ se distingue
de suite des précédents par l'absence de ponctuation sur la tête
et lé corselet, à part quelques points le long de ,1a base de
ce dernier, et par la ponctuation faible et très-éparse des inter-
valles des élytres. Le rebord latéral du corselet s'élargit en ar-
rière à partir du milieu, et est séparé du reste du dessus par
une rigole peu profonde, mais au lieu d'être relevé, il est légè-
rement convexe , et forme un triangle très étroit antérieurement
et très allongé, s' élargissant peu à peu vers la base. Il habite
diverses parties du Sénégal; un individu, pris par M. Boccandé,
est d'un bleu d'acier, tandisque les autres sont verts.
63. Chl. feronioides Murray, Ann. and Mag. of nat. hist. 1858,
I, p. 130. Long. 13-15 mill. Il ressemble un peu au (/Mnco^/«s^
dont il a tous les caractères, à l'exception de la tache des ély-
tres qui manque complètement; le dessous du corps est glaljre,
lisse, à l'exception de points peu serrés, sur le milieu du pro-
sternum, qui entre les hanches, est lisse et rebordè. sur les
Chaudoir 5
66 cHAUDoia
('•pistornos postérieurs (jui sont un pou plus longs que larges, et
sur les cotés du niétasternuni; le dessus des tarses est glabre,
et les deuxi(''ine et troisième articles dilatés des tarses antérieurs
des mâles un jx'U moins longs que larges, mais guères plus
grands (^ue dans le ijlnhn'col/is. Télé carrée, pas plus longue que
large, un peu renflée à sa base, couverte de points extrême-
ment petits, peu serrés, presque eflacés sur le milieu du front;
épistome lisse, yeux modérément saillants, un peu plus dans
le t/' que dans la 9 • Corselet presque deux fois aussi large
après le milieu que la tète avec les yeux, beaucoup moins long
que large, bien plus rétréci à son extrémité qu'à sa base qui
l'est à peine, assez arrondi sur les côtés, visiblement échancré
à son bord antérieur, avec les angles antérieurs avancés, mais
largement an'ondis; angles postérieurs obtus, assez largement
an-ondis, base coupée carrément près des angles, largement,
mais peu profondément échancrée au milieu; le dessus un peu
bombé, couvert de points aussi petits et peu visibles queceiLX
de la tête, assez clair-semés, devenant un peu plus gros et plus
serrés aux abords de la ligne médiane et surtout le long de la
base, et dans les impressions latérales qui sont assez longues,
droites, j)rofondes, et se prolongent jusqu'au bord postérieur,
la ligne médiane est fine, assez marquée, mais n'atteint pas les
deux bords; la moitié postérieure du bord latéral se relève? lé-
gèrement en forme de triangle allongé, conuue dans le ylahri-
cullis. Elijlres environ d'un millimètre plus larges que le corselet,
(;n ovale peu allongé, très tronqué à sa base, avec les épaules
carrées, mais largement arrondies, le milieu des côtés peu ar-
rondi, l'extrémité assez sinuée et peu obtuse; le dessus médio-
crement convexe, les stries fines finement ponctuées, les inter-
valles peu convexes, finement ponctués tout le long des bords,
et parsemés cà et là de quelijues tivs-petits points, rebord assez
relevé. D'un noir plus brillant en dessous qu'en dessus, avec
les bords du corselet légèrement brunâtres; tête et corselet plus
luisants avec un très-léger reflet métalliciue; labre, mandibules,
jialpes, antennes plus ou moins bruns, les trois premiers articles
de ces dernières plus clairs: pattes testacées, avec les genoux
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 67
et les tarses légèrement rembrunis. Je crois qu'il n'a été trouvé
jusqu'à présent qu'au vieux Calabar. J'en ai vu trois individus.
64. Chl. simpîex Wiedemann, Germar's Mag. der Entom. IV,
p. 111; Dejean. Long. 11-12 1/9 mill. 11 ressemble par la forme
au confornm, dont il a la plupart des caractères, mais il n'y a
point de tache jaune sur les élytres. Tête, antenne? et palpes
comme dans cette espèce, vertex encore moins ponctué ; corselet un
peu moins rétréci antérieurement, et un peu plus court; les points
imprimés du dessus bien plus petits et moins nombreux; la
surface moins lisse que dans le glabrlcoUis; élytres presque sem-
blables, mais un peu plus courtes; stries un peu plus ponctuées;
intervalles un peu plus convexes, un peu plus distinctement,
mais un peu moins densément granuleux; devenant presque lisses
vers le milieu sur le disque et vers la base. Le dessous du corps
pas plus ponctué; les épisternes postérieurs aussi étroits, aussi
lisses, et sillonnés de môme sur les côtés. En dessus d'un beau
vert, plus ou moins cuivreux sur le disque du corselet et même
sur le front, légèrement bleuâtre et plus terne sur les élytres,
qui sont faiblement pubescentes; en dessous d'un noir très-
luisant faiblement irisé, avec le bord de l'anus jaunâtre; épi-
pleures d'un noir brillant, labre et mandibules d'un brun plus
ou moins foncé, palpes, antennes et pattes d'un testacé rou-
geâtre, s' obscurcissant un peu sur les articles extérieurs des se-
condes et aux tarses. Assez commun dans la colonie du Cap. On
ne l'a, je crois, pas retrouvé dans le Natal.
65. Ch!. maculiger Castelnau, Not. on Austr. Col. p. 62. Long.
14 mill. Espèce intéressante et bien distincte, qui se rapproche
beaucoup de mon telragonoderus , mais plus grande, et qui a les
antennes, les palpes, le labre, les mandibules et les tarses brun-
foncé, et les pattes noires, ainsique-le dessous du corps; tandisque
la tète et le corselet sont d'un vert un peu olivâtre, et les ély-
tres d'un noir terne, avec une taclie colorée de même, mais
coupée plus carrément devant, avec une échancrure sur le cin-
quième intervalle, et nullement prolongée en arrière extérieu-
rement ni écliancrée postérieurement. Corselet un peu plus large,
très-légèrement sinué sur les c(jtès avant les angles postérieurs,-
08 ruAUDOiu
qui sont un peu plus droits, tpioiijue leur sommet soit un peu
arrondi; le dessus tout aussi plane, la li^iie médiane plus })ro-
f'onde, ainsique les impressions postérieures, qui sont plus longues
et atteij2:nent le Ijord postérieur ; j)ai'tie postérieure des oords la-
téraux plus relevée, ponctuation un peu plus nianjuée, mais plus
éparse sur liî dis(jue. Ehj(ri's de la même forme, tout aussi
planes, striées de même, la })onctuation des intervalles un peu
plus distincte, modérément dense. Les cotés du dessous un peu
plus ponctuées. .T'ai pu i-efaire la description de cettq espèce
d'après le type même de M. de Castelnau qui m'a été obligeam-
ment connnuniqué par le Musée Civique de Gênes, et (jue l'au-
teur avait reçu de Rockhampton (Australie).
(i(). Chl. tetragonoderus Chaudoik. Long. 10 72"^^ 7-2 "^^^- ^^
forme carrée du corselet distingue cette espèce, ainsique la pré-
cédente de toutes celles à élytres ornées d'une tache jaune près
dtî l'extrémité, et le dessous des cuisses antérieures du mâle n'a
pas de dent ou de tubercule près de leur base, comme dans les
espèces voisines du cœciis. Tète plus finement ruguleuse que dans
le Boisduvali ; yeux })lus proéminents. Corselet d'un (juart plus
large que la tète avec les yeux, moins long que large, de forme
carrée, faiblement arrondi sur les côtés, bord antérieur peu
echancré, avec les angles fort peu avancés, carrés, mais arrondis
au sommet, comme le sont aussi les angles postérieurs; le dessus
fort peu convexe, descendant un peu vers les angles antérieurs,
très-étroitement et finement rebordé sur les côtés; la ligne mé-
diane assez marcpiée, les impressions de la base assez profondes
et assez larges; les })oints di' la surface, (pii est très finement
rugueuse, petits, peu serrés, un j)eu plus abondants le long de
la base. Elylrea un peu })lus étroites et plus {)arallèles que celles
du BoisduvaUy un peu jikis tron({uées à la base, bien moins
convexes, striées de même; intervalles relevés à peuprès de
même, tout aussi dcmsément, mais bien plus finement granu-
leux, et couverts d'une pubescence bien moins apparente. Dessous
du corps pres(jue lisse, sauf (|uel(|ues })oints sur les côtés du mé-
tasternum; épisternes postérieurs plus étroits, silloiuiés de même
sur le c(Uès; anti'iuies j)lus c(>ui't''s, ,'i ni-ticles moins allongés.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 69
Tête et corselet d'un vert métallique à peine cuivreux (quelque-
fois Ijleuàtre; rebord latéral de ce dernier jaunâtre; élytres
noires, opaques, tache subapicale placée de même, mais plus
•rougeâtre, arrondie antérieurement, profondément échancrée der-
rière sur le cinquième intervcdle, et plus prolongée en arrière
sur les intervalles externes. Il a été trouvé par M. Wallace à
Macassar (Célèbes) et le Musée Civique de Gênes en possède un
individu plus grand que le mien, que M. de Castelnau avait eu
de Sumatra.
67. Chl. parallelus Dejean :i== Dohrni Nietner; Ann. and Mag.
of Nat. hist. 1857, XX, p. 372. Long. II Vo-l^ V2 mill. Très-
reconnaissable à sa forme étroite, très-allongée, et à ses ély-
tres longues et parallèles ; la tache jaune à l'extrémité de celles-ci
est très-dilatée, occupant presque tout le bout, à l'exception
du bord latéral et d'un ou deux intervalles sur la suture, qui
quelquefois s'élargit un peu avant l'extrémité. Je renvoie à
la description du Species, en faisant observer cependant que
le corselet est bien plus convexe qu'il n'est dit dans la de-
scription, surtout antérieurement; le rebord latéral est très-fin;
la ponctuation des élytres est fine et très-serrée, ainsique la
})ubescence qui les couvre ; le prosternum et les épisternes anté-
rieurs sont couverts de points assez marqués, qui s'oblitèrent
sur la partie postérieure; il y a de petits points sur les épisternes
postérieurs*, qui sont d'ailleurs lisses, connue vernissés, sillonnés
des deux côtés, longs et étroits. Cet insecte semble être rare
sur la côte de Coromandel, d'où proviennent mes deux individus,
dont l'un est le type de Dejean. M. Nietner l'a retrouvé à Ceylan,
où il en a pris un individu à Coloml:)o, à la lumière.
68. Chl. Greyanus White, Append. to Grey's trav. to Austr. II,
(1841) p. 458. Long. 12-13 mill. Labre coupé carrément, man-
diljules peu avancées, palpes peu allongés, un peu forts, le
dernier article, surtout dans les labiaux, très-légèrement élargi
et très-tronqué; antennes assez courtes, dépassant peu les épaules,
mais moins fortes que dans le glabratus^ le troisième article
glabre , pas plus long que le suivant ; le dessous du corps glaljre ,
l'abdomen lisse, les épisternes antérieurs et postérieurs couverts
70 CHAUDOIU
(le points ^rros. mais jicu serrés; ceux-ci deux t'ois aussi lou^^s
(|ui' lai-j,'es, fortriiient sillonnés sur les côtés; prosternuni par-
semé au milieu de (juehjues petits points, lisse et rebordé entre
les hanches, côtés du métastornum et milieu des épisternes in-
termédiaires fortement ponctué, dessus des tarses glabre; deu-
xième et troisième articles des tarses dilatés des ", moins longs
(pir larjjes. Têto carrée, un peu renflée à sii l}asc, très-tincMuent
chagrinée, im peu ridé(^ près des yeux, et légèrement ponctuée
sur les côtés et le derrière du front, veux assez saillants. Cor-
selel aussi large et aussi transversfil que dans le simplex, mais
plus rétréci antérieurement, plus arrondi sur les côtés et sm-tout
aux angles postérieurs, pas plus convexe, mais plus chagriné,
moins lisse et parsemé de petits points plus nombreiLx; of-
frant des impressions semldables. Ehjtres d'un cinquième plus
larges que le corselet, un peu plus larges et moins parallèles
([ue dans le simplex^ pas plus convexes, avec des stries fines,
mais fortement ponctuées, les points peu rap})rochés les uns des
autres, les intervalles pairs et le neuvième très-plans, finement
chagrinés et ternes; ceux impairs et la suture lisses, luisants,
et assez convexes. En dessus d'un vei-t d'émeraude, peu lui-
sant, avec un très-léger reflet cuivreux sur le disque de la
tête et du corselet; les intervalles élevés des élytres et la su-
ture d'un jjronzé très-luisant; le dessous du corps et les pattes
d'un noir luisant; les épisternes antérieurs et postérieurs v(m--
dàtres; le labre et les mandibules brun-foncé, les palpes et les
anteinies très-noirs, le })remier article de celles-ci brun en dessus,
ferrugineux en dessous. Assez conunun dans le sud-ovest du
Continent australien (Swan-River, et King George's Sound). Par
la scul])ture des élytres il rappelle le quadrisidcatus.
no. Chl. australis Dejean. Long, l.*^ V-2"^^ "i'^^- Cette espèce se
i.ippi'ochc beaucoup du Grei/anus par ses caractères; les palpes
et les antennes sont plus grêles et plus allongés, mais semblables
Tailleurs; les différentes parties du dessous sont ponctuées, sil-
II nées et rebordées de même, également glabres, mais le dessus
des élytres n'est pas glabre connue dans cette espèce, mais
couv(M-t d'une Lrranuiation fine et très-serrée et d'une pubescence
(
!..
MONOGRAPHIE BES CHLÈNIENS 71
jaunâtre très-dense. Tête tout à fait comme dans le Greyanus;
corselet presque pareil pour la forme et les proportions, quel-
quefois cependant moins court et moins élargi en arrière, couvert
en dessus de points bien plus gros, plus profonds, assez serrés,
excepté sur le milieu de chaque moitié du disque, où l'on voit
entre les points des plaques lisses plus ou moins grandes; les
impressions latérales postérieures tout aussi ponctuées que le
reste de la .base, et se prolongeant jusqu'au bord postérieur,
la partie postérieure des bords latéraux plus aplanie et assez
relevée. Élytres^ bien plus allongées, plus parallèles; stries plus
imprimées, les points plus gros, tout aussi peu rapprochés, les
intervalles tous également plans, très-peu relevés, couverts d'une
granulation trés-serrée et d'une pubescence al)ondante. Tète et
corselet d'un vert plus ou moins clair, rarement un peu bronzé,
moins luisant que dans le Greyanus; élytres noires, ternes;
bordées de vert; tout le dessous d'mi noir très-brillant, ainsique
les pattes; palpes, antennes, labre et n^andibules brun foncé, le
bout des palpes et les deux premiers articles des antennes fer-
rugineux. Commun dans tout le midi et le Sud-est du continent
australien.
70. Chl. leucops Wiedemann {Harpalus), Zool. Mag. II, 1,
p, 52 = aeruginosus Chaudoir, Bull, des Nat. Mosc, 1856, II,
p: 271. Long. 11 72"13 niill. Si j'avais connu .alors, Yauslralis,
ce n'est qu'à cette espèce que j'aurais comparé celle-ci qui en
est très-voisine. Elle a tous les caractères de ce groupe, et dif-
fère de VoMstralis par son corselet plus convexe , couvert de points
un peu moins gros, séparés par des intervalles moins lisses,
mais aussi régulièrement semés sur le disque que sur le reste
de la surface; les élytres sont un peu moins allongées, quoique
plus longues et plus étroites que dans le Greyanus; semblables
d'ailleurs à celles de Yauslralis. Tête et corselet d'un bronzé
assez obscur, (juelquefois un peu verdàtre, surtout sur la tête,
et plus terne sur le corselet, élytres d'un noir légèrement ver-
dàtre, et que la pubescence si dense fait paraitre d'un gris de
souris, sans chatoiement; le reste comme àains,\'australis. 2e me
demande quelle est la vraie patrie de cette espèce, ou si son
7*J CHAUDOIK
lialntat fst vi-ainu'iit aussi l'-tendu. Le pi-cmici- individu i[Ui' j ai
eu, avait été raj)pui'té par feu Cuniin^' des ilcs Pliilippiues;
j'en ai eu un secdnd venant du nord de IHindustan, un troi-
sième ma été donné pai" feu Duiié <[ui l'avait rem de Cucliin-
cliinc, et le Musée Civique de Gènes m'en a connnuniquè un
<)ui vient (le Ceram (Molu(jues).
71. Chl. ophonoides Fairmaike, Ann. de la soc. ent. de Franc.
181:î. p. 11. pi. I, ti<^'. 1; := peregrinus Ch.\udoir, Bull, des
Nat. de Musc. 1856, II, j). 204; = viridis Montrouzier, Ann.
de la soc. ent. de Franc. 1860, p. 236. Long. 12i/.,-13 72 mill.
Il se rapproche beaucoup des individus de Vauslralis dont le
corselet est peu élargi en arriére, mais il en dittére par su co-
loration vert clair (prasinusj en dessus, ses antennes, ses palpes,
son labre et ses pattes testacés. Les points imprimés sur la
télc sont plus forts; le corselet est plus étroit, moins court, à
peine plus large à sa base (ju'à son extrémité, un peu plus
arrondi sur les cotés; Iji ponctuation du dessus est plus égale-
ment répartie sur la surface, les points sont un peu plus gros,
et ne sont ni plus petits ni plus serrés dans les coins, autour
des impressions basales; les élijlres ont aussi un peu moins de
largeur ; les stries sont ponctuées de même , les intervalles sont
un [)ou })lus convexes antérieurement, et sont couverts d'une
granulation moins serrée et d'une pubescence moins dense et
})ar là même moins sensible. Le dessous du corps ne diffère
guéres que par les épisternes postérieurs, qui sont plus ou moins
ponctués comme ceux du pi'osternum. U ophonoides n'est effecti-
vemenl (|u un individu fraichement éclos et (pii n'est qu'impar-
faitement coloré , mais le nom proposé par M. Fairmairc n'en
a pas moins la priorité sui' U' mien; j'en possède un certain
nombre d'individus, et j'en ai vu un grand nombre dans la
collection Castelnau, api)artenant maintenant au Musée Civique
de Crènes; il habite l'Est et le Sud-est de l'Australie, et a été
i-etrouvè dans la Nouvelle-Calédonie.
72. Chl. viridis Mk.nÊtriÉs ( Dinndes); Falderm.\nn , Faun.
Iranscîuic. 1, p. ilO. Long. 10 mill. Il ressendde un peu à un
petit Dinodes, mais les cuisses antéi-icurcs des c/* n'ont pas de
MONOCliAPUIE DBS GIILÉNIENS 73
dont à luur base en dessous, et les })cil})es ne sont (jue peu di-
latés. Si nous le comparons à Yazureus, nous trouverons que la
tête est moins ponctuée, quoiqu'elle le soit un peu près des
yeux, et entre le front et le col; le corselet est plus étroit,
moins transversal, un peu plus convexe, nullement aplani sur
les bords latéraux, moins échancré à son bord antérieur, et
bien moins densément ponctué, surtout dans sa partie antérieure;
les élytres sont moins larges, plus finement striées, les intervalles
couvert d'une ponctuation bien plus fine et plus serrée et d'une
pubescence plus dense. Tête et corselet d'un vert clair, légè-
rement cuivreux , élytres d'un vert assez clair ; dessous du corps
d'un noir un peu irisé; antennes et palpes entièrement roux,
labre et mandibules, jambes et tarses bruns, cuisses plus foncées.
Prosternum et épisternes antérieurs parsemés de points assez
marqués dans leur partie antérieure ; épisternes postérieurs longs
et étroits, sillonnés sur les côtés, parsemés de petits points;
antennes et pattes comme dans Vaustralis. Cet insecte est encore
très-rare dans les collections. Je possède un des types de Mé-
nétriés ( ) du nord de la Perse , et le Musée Civique de Gênes
m'en a communiqué une Ç , trouvée par M. le marquis Doria
dans le mêmes contrées.
73- CM. tomentosus Say (Epomis), Trans. Am. phil. soc. n. s. II,
p. 60. = Amara luduosa Germar, Ins. spec. nov. p. 10. —
Var. ampliis Leconte, Proc. ac. nat. se. Pliil. 1856, p. 29.
Long. 13-16 ^/.2 mill. Sans revenir sur la description de cette
(îspèce bien connue et commune dans les collections, j'observerai
que le labre est coupé carrément, que les palpes sont assez épais
i^t que leur dernier article est subtriangulaire et tronqué comme
chez les Dinodes; que les antennes, peu allongées, ont leur troisième
article un peu plus long que le suivant, que la dent du menton
est étroite et fortement échancrée, que le prosterimm entre les
lianches est rebordé et peu piligère; que les épisternes anté-
rieurs et postérieurs sont parsemés de gros points, et que l'ab-
domen est lisse et n'est ni rugueux ni pubescent ; les épisternes
postérieurs sont plus longs (|ue larges avec sillons latéraux; les
articles 2." et 3.° dilatés des tarses antérieurs des c/' sont sub-
74 CHAUDOIU
traiisvLTsaux. Liintjilus ne dilÏÏTL', cuinnie lauteur et lu D.' Hurn
Idiit eux-mêmes reconnu, (jue i).'ir un peu plus de largeur et
un corselet un peu plus arrondi à la partie antérieure des côtés.
Cette espèce est commune aux Etats-Unis, et est généralement
d'un noir opaque un peu bronzé, mais deux individus, venant
du Texas, sont on dessus d'un bronzé plus clair et assez brillant.
74. Chl. soginoides Chaudoiu. Long, fere 13 mill. 11 a quel([ue
ressemblance de l'orme avec le tomentosus et en est évidennnent
voisin, mais il est tout noir, presque glabre, à peine ponctué
et strié; la télé a la même forme, mais les yeux sont moins
saillants et l'on a})erçoit quel(|ues petits points en travers de la
jiartie postérieure du front; le corse/e^ est moins fortement élargi
vers la base, et un peu plus arrondi autour des angles anté-
rieurs (|ui ne sont pas avancés, ceux postérieurs sont droits et
moins aigus; le dessus n'est guères plus convexe, il est beaucoup
moins ponctué; sur la partie antérieure il n'y a (pie (juelques
j)etits points près des côtés, le long du bord antérieur, et (piel-
(|ues-uns sont rangés en ligne sur le milieu de chaque moitié
du dis(|uc, pres(jU(î parallèlement à la ligne médiane; il y en
a un peu plus dans toute la })artie })ostérieure qui avoisine la
base, mais partout ils sont bien plus })etits que ceux du lomen-
(osusj le milieu de la bavSe est un peu échancré, la ligne mé-
diane et les impressions basales ne sont ])as plus niar(|uées; les
(Hijlres sont plus étroites, moins couries, moins élargies vers la
l)ase (>t plus i)arallèles, le dessus est un ^vw jjIus convexe, les
stries ne sont nullement inij)rimées et ne sont indiipiées que par
des lignes de très-petits points allongés, assez éloignés les uns
des autres, les extérieures sont à peuprès eilacées, les inter-
valles, parfaitement plans, sont parsemés de très-petits points
presque imperceptibles, et médiocrement serrés. Dans l'individu
que je décris on n'aperçoit un peu de pubescence que vers l'ex-
trémité. 'Le dessous du cor})s est conmie dans le tomentosus; les
éjjisternes antérieurs et postérieui's moins ponctués; les palpes
sont semblables, les antennes plus courtes; les articles externes
moins allongés et un peu plus larges. La 9 que je possède m'a
été vendue par M. E. Deyi-ollc, connue venant du Mexique.
MONOGRAPHIE DES THLÉNIENS 75
Cette espèce ne s'est pas trouvée dans les collections faites au
Mexique par M. M. Salle et Boucard, mais M. Salle en a ré-
cemment eu une paire trouvée dans l'état de Guanaxuato. Le
mâle ne diffère guères de la femelle que j'ai décrite, le dessous
des deux premiers articles des antennes est ferrugineux; les im-
pressions Ijasales du corselet sont plus profondes; les stries des
èl}' très ; ont à peine visibles ; les yeux ne sont pas plus saillants.
Les articles dilatés des tarses antérieurs sont plus étroits que
dans le lomenlosus.
Grlyptoderus.
Laferté, Ann. de la soc. ent de Franc. 1851, p. 260.
75. Chl. validus Chevrolat (Omaseus), Col. du Mex. 2." cent.
n.° 174. Long. IG^/o-lS; larg. Q^j^-^^U ^^^^^- Les espèces de
ce groupe ont un faciès particulier qui autoriserait presque la
création d'un genre distinct. 11 y a de chaque côté du front un
fort sillon sinué entre la base des antennes et qui se prolonge
assez loin entre les yeux; le labre est coupé carrément, les
mandibules sont très-fortes, assez arquées, mais peu avancées,
les palpes sont peu allongés; leur dernier article est coupé car-
rément, et celui des labiaux est très-légèrement dilaté vers son
extrémité; les antennes sont modérément grêles, et ne dépassent
guères les épaules, leur troisième article est glabre et sensible-
ment plus long que le suivant ; le menton a une dent tronquée
à l'extrémité, et le fond de son échancrure est garni par le
prolongement des épilobes ; le dessous du corps est parfaitement
glabre, et l'on n'aperçoit de ponctuation que sur la partie an-
térieure des épisternes du prosternum ; les épisternes postérieurs
sont plus longs que larges et plus ou moins sillonnés de chaque côté;
les segments abdominaux sont épais, avec un gros point placé de
chaque côté du milieu à quelque distance du bord postérieur ; sur
l'anus il y en a un aussi de chaque côté chez le mâle, et deux chez
la femelle; le prosternum est arrondi et faiblement ou à peine
rebordé entre les hanches; les intervalles sont plus ou moins
TC) CHALDOIR
;>Mvtiiul('U.\ ; l<; dessus des tarses ust ^'labrc, Irs articles 2 et 3
(les tai'ses dilatés des mâles sont plus courts que le premier,
jtas j)lus larj^'es que lon;j:s et d'assez petite dimension. Leur
tonne est assez robuste. Tète jyrosse, très-lisse, assez convexe;
col reniîé, séparé du front par un très-léger étrang:lement, yeux
gros, ni(''(liocrement saillants. Corselet d'une bonne moitié plus
large tjuc la tète, moins long que large, mais peu transversiil ;
un ])eu |)lus rétréci à son extrémité (ju'à sa base; la première
à peine plus large (jue le col, faiblement échancréc; les angles
adhérant j)i'esque aux côtés du col, mais largement arrondis;
les côtés assez fortement arrondis en avant et vers le milieu,
assez sinués avant les angles postérieurs (jui ressortent assez
fortement et sont assez aigus; la base n'est pas coupée oblique-
ment près des angles, et le milieu en est un peu échancré; le
dessus est un peu convexe, et descend un peu vers les angles
antérieurs ; la ligne médiane est fine et n'atteint point les deux
bords, les im})ressions latérales postérieures sont en forme de
profondes fossettes allongées, et séparées de la rigole latérale
par un assez large espace convexe; celle-ci, qui est assez large,
longe tout le bord du corselet, dont le rebord latéral est forte-
ment rélevé en forme de gros bourrelet très-lisse; les deux im-
pressions transversales sont à })eino visibles; celle postérieure
l'est un peu plus; l'espace compris entre cette impression et le
bord postérieur, et le fond des fossettes basales sont couverts
d'une ponctuation dense et assez forte, il y a en outre une ligne
irrégulière d'assez gros points de chacjue côté de la ligne mé-
diane, une autre qui longe le côté interne mill- J« rio
donnerai pas une nouvelle description de cette espèce bien con-
nue, qui est commune dans certaines localités des Pyrénées
orientales' et sur les frontières de l'Espagne, Je ferai seulement
observer que les palpes sont conformés comme dans les Dinodes
de Dejean; que le troisième article des antennes n'est pas plus
long (jue le suivant, que le prosternum entre les hanches est
rebordé et glabre et que les épisternes postérieurs sont bien
plus courts que dans les Dinodes, et pas plus longs que larges.
Sous les cuisses antérieures des mâles il y a, comme chez ceux-ci ,
dans cette espèce et les trois autres de ce groupe, une dent plus
ou moins aigue.
81. Chl. gallœcianus Cii.vUDOiii. Long. 10 7-2"^'^ m\\\. Il a été
confondu avec le dives, mais je crois qu'il en est Ijien distinct.
Il en diffère 1.'' par le corselet moins rétréci vers la base, et
dont les angles sont moins arrondis, 2.^ par les èlytres plus
planes, dont les stries sont bien plus fines, très-finement et bien
l)Ius densément ponctuées, les intervalles parsemés de points jjien
plus petits et bien moins imprimés, et le rebord latéral plus
relevé. J'en ai sous les yeux six individus, tous parfaitement
semljlables entre eux, et provenant des montagnes de la Galice
et du nord du Portugal.
82. Chl. dives Dejean. Long. 11-12 mill. La ponctuation du
corselet est presque encore plus grossière que dans le bœticus,
et bien plus forte que dans le fulgidicollis, et sa forme plus
élargie, moins rétrécie à sa jjase que dans cette espèce, avec
les angles assez arrondis au sonnnet, et la base bien échancrée ;
les élytres sont plus larges et plus courtes, plus tronquées à la
base, un })('u })Ius convexes; les stries sont bien marquées,
ponctuées, avec les points assez gros et éloignés les uns des
autres; les intervalles, très plans, sont couverts de points bien
plus gros (|ue dans le fulgidicollis, au moins aussi gros que
dans le bœticus, mais moins abondants. La coloration est comme
dans le fulgidicollis; le rouge cuivreux du corselet et le vert des
élytres devient (juelquefois assez foncé; les palpes, les antennes,
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 81
le prosternum et les épisternes postérieurs sont conformés comme
dans cette espèce. Il habite les parties plus centrales de l'Espa-
gne, et le midi du Portugal.
Note. Dans les espèces de ce groupe, nous trouvons que
l'abdomen est glabre et pointillé vers les côtés; les épisternes
antérieurs sont ponctués antérieurement et près du prosternum,
qui l'est aussi et qui est rebordé entre les hanches; ceux posté-
rieurs ne sont pas plus longs que larges et même plutôt plus courts,
couverts d'assez gros points, avec des sillons latéraux plus ou
moins entremêlés avec les points; le labre est coupé carrément,
les mandibules sont assez fortes, les palpes assez épais, le pénul-
tième des maxillaires assez court, conique, le dernier de tous
dilaté, un peu sécuriforme et tronqué très-carrément; les an-
tennes peu allongées, dépassant à peine le cinquième de l'élytre,
le 3.^ article presque glabre, à peine plus long que le suivant;
la rigole marginale s'arrondit sur l'épaule sans former d'angle;
les cuisses ont une petite dent en dessous dans les <^ ; le dessus
des tarses est glabre; les tarses antérieurs des c/ sont assez
modérément dilatés, guères plus larges que longs; l'épistôme
est rugueux et ponctué comme la tête et le corselet; celui-ci
l'est plus fortement que la tête.
83. Chl. dinodoides Chaudoir. Long. 12 mill. Il ressemble beau-
coup par la forme à un aziireus (Dinodes) un peu allongé, mais
sa coloration est différente, ainsi que la conformation de plusieurs
de ses parties. Le labre et les mandibules sont semblables, mais
les palpes sont plus longs, plus grêles, leur dernier article dans
le (/ n'est que tronqué, mais pas dilaté; les antennes sont plus
allongées, plus grêles; leur troisième article est plus long que
le suivant et revêtu de poils. Tout le milieu du prosternum est
un peu ponctué et n'est pas glabre, il est rebordé entre les
hanches; ses épisternes sont lisses, sauf quelques petits points
épars; ceux intermédiaires le sont aussi; ceux postérieurs sont
en trapèze un peu moins long que large, mais qui n'est point
transversal comme chez les espèces voisines du piceus; ils sont
un peu ponctués et ruguleux , ainsique les côtés du métasternum
et de l'abdomen, qui est parsemé de petits points, mais qui n'est
Chaudoir 6
82 cHAunoiR
point pubescent et ponctué comme chez les espèces de la troi-
sième section, {vestilus, holosericeus etc.). Trie à peuprès sem-
blable, ainsi(|ue le corselet^ (jui est moins court, avec les angles
antérieurs plus avancés, moins arrondis, ainsique ceux postérieurs;
impressions basales plus longues et plus profondes; ponctuation
au moins aussi serrée, un })i'u plus forte. Khjlrcs en ovale plus
allongé, i)lus convexes, surtout dans leur partie postérieure,
stries plus profondes, intervalles plus convexes, ponctuation ou
])lut(3t granulation bien plus forte et trés-serrée, pubescence
})lus apparente; neuvième intervalle plus étroit, strie marginale
mieux marquée, rigole s'arrondissant sur l'épaule avec l'ourlet
basai. Point de dent sous les cuisses antérieures; dessus des
tarses parsemé de quelques petits poils, peu nombreux; deuxième
article des tarses antérieurs du mâle, moins court que dans
Vazureus. Tète et corselet d'un cuivreux verdàtre ou pourpré,
obscur; un peu moins terne que sur les élytres qui sont d'une
nuance plus sombre; en dessous d'un noir luisant; pattes et
antennes noires, les trois premiers articles de celles-ci luisants;
palpes également noirs avec le bout roussàtre. J'en ai vu trois
individus trouvés en Abyssinie (Adouali) i)ar M. Kaffray, qui a
eu la bonté de m'en donner un.
84. Chl. obesus Lafertè, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 223;
Chaudoik, IJuU. des Nat. de Mosc. 1850, II, p. 212. Long. 12-
13 ^2 mill. Me référant à la description de M. de Lafertè, je
me contenterai de faire connaitre les caractères du groupe; le
labre est coupé carrément, les mandiljules sont arquées, trés-
aiguès, peu avancées, striées obliquement en dessus; les palpes,
assez grêles, ont le dernier article des maxillaires tronqué net-
tement et un peu obliquement, fort peu élargi vers l'extrémité;
celui des labiaux l'est un peu plus et l'extrémité forme un petit
triangle; les antennes, assez grêles, atteignent le premier tiers
de l'èlytre, leur troisième article est glabre et un peu plus long
ijue le suivant, la dent du menton est un }>eu échancrée; les
pattes sont })eu allongées, sdiis dent sous le cuisses antérieu-
res; les tarses glabres en dessus, les articles dilatés des mâles
aussi longs (\nr larges: le prosternum lisse, nettement rebordè
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 83
entre les hanches; les épisternes antérieurs et postérieurs fai-
blement ponctués, ces derniers pas plus longs que larges, assez
grands; ceux intermédiaires pointillés vers le milieu, le reste
du dessous lisse , sauf une légère ponctuation vers la base et les
côtés de l'abdomen. Tête assez grosse, assez ponctuée en arrière,
yeux gros assez saillants; corselet transversal peu rétréci en ar-
rière, peu convexe, assez rebordé, avec une ponctuation conHuente,
formant rugosité, mais peu profonde, élytres amples, courtes,
ovales, assez tronquées à la base, avec la rigole marginale s'ar-
rondissant sur l'épaule, voûtées, striées et couvertes dans les in-
tervalles d'une granulation fine, serrée; tachetées de jaune vers
l'extrémité, taches isolées l'une de l'autre. Glabre, les élytres
seules revêtues d'une pubescence courte, peu apparente. M. Boc-
candé l'a découvert dans les possessions portugaises sur le Sé-
négal; il a été retrouvé par le D.' Beccari dans le pays des
Bogos.
85. Chl. quadrisignatus Boheman, Oefvers. af. K. Vet. Akad. Forh.
1860, I, p. 11. Long. 13, larg. 6^2 lïiiH- Boheman n'a pas
comparé cette espèce à aucune espèce connue, et sa description
est loin d'être aussi minutieuse que celles qu'il a faites dans
son ouvrage sur les insectes de la Caffrerie, aussi est-ce avec
doute que je la place ici, ne l'ayant point vue en nature. Elle
est oblongue, légèrement convexe; la tête et le coiselet sont
couverts d'une ponctuation serrée, plus forte sur ce dernier qui
n'est guères plus long que large, arrondi sur les côtés, un peu
rétréci vers la base; avec une ligne médiane fine, et une légère
impression de chaque côté de la base; les élytres, de la forme
desquelles il n'est rien dit, ont des stries finement ponctuées,
des intervalles plans, densément pointillés. Le dessus est d'un
noir bronzé peu luisant; avec une petite tache transversale située
sur les troisième, quatrième et cinquième intervalles, environ
aux trois-quarts de la longueur des élytres, et un peu prolongée
en arrière sur le quatrième, et une seconde taclie apicale oblon-
gue, un peu prolongée en avant à son côté interne, toutes deux
d'un jaune clair; labre, premier article des antennes, cuisses et
jambes de la même couleur, le reste de l'antenne, les genoux,
84 CHAUDOIR
le bout des jambes et les tarses noirâtres; le dessous du corps
d'un noir brillant avec le milieu ferrugineux (ceci est peut-être
individuel). Trouvé par Wahlberg au bord du lac N'gami. D'après
la description il ditlV-rerait de Yobesus par la longueur plus con-
sidérable du corselet, par la forme des taches des élytres et par
la coloration des antennes et des pattes.
86. Chl. gonioderus Lafertè, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 222.
Long. 12 72"!^ V2 ^^^^^^- L^ description de M. de Laferté a besoin
d'être modifiée sur (juelques points. La tête est couverte d'une
ponctuation três-serrée, formant une rugosité dans laquelle on
aperçoit des points plus gros; le milieu du front est moins
ponctué, et on y voit deux petits espaces lisses; les yeux sont
très-saillants, surtout dans le mâle. Le corselet a plus ou moins
toujours une forme hexagonale, mais l'angle latéral est quel-
quefois assez arrondi et })eu marqué, tandis que dans certains
individus il est assez saillant et très-sensible; il m'a semblé
que cet angle est surtout saillant dans les individus nettement
tachetés sur les élytres, tandis qu'il est plus arrondi dans les
individus tout noirs; mais je ne prétends point en faire une
règle générale; le corselet n'est pas toujours transversal, dans
un seul de mes 6 individus (9) il est effectivement court et
très-large, dans le 5 autres, des deux sexes, il l'est beaucoup
moins, et quelquefois il n'est qu'un peu plus large que long;
la partie antérieure des côtés est presque rectiligne et Jie s'ar-
rondit (jue près des angles antérieurs; ceux postérieurs sont
mar(|ués, mais obtus et arrondis au sommet, et les côtés de la
hase remontent aussi en s' arrondissant vers ces mêmes angles;
la ponctuation du dessus est assez forte, très-serrée, confiuente,
ce qui donne à la surface une apparence très-rugueuse. Les
élytres sont de moitié au moins plus larges que le corselet, leur
foi-me est presque celle du cordicollis Kirby: mais les côtés de
la base descendent })lus obliquement vers les épaules; et leur
forme est moins allongée et plus élargie vers le milieu; la rigole
marginale s'arrondit sur l'épaule sans former d'angle avec l'ourlet
basai; elles sont assez convexes; les intervalles le sont aussi
passablement, et ils sont couvert d'une granulation très-appa-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 85
rente, très-serrée, à peuprès comme dans \ holosericeus , mais la
pubescence est moins apparente; la ponctuation des stries est
assez forte. L'insecte est d'un noir luisant en dessous , plus terne
en dessus surtout sur les élytros, qui sont un peu grisâtres,
avec un reflet bronzé sur la tête et sur le corselet; labre brun,
bordé de ferrugineux; mandibules noires; palpes brun foncé,
avec le bout du dernier article ferrugineux; antennes très-noires,
avec le premier article brun , quelquefois très-obscur ; pattes d'un
jaune clair, avec l'extrémité des cuisses, la base et le Ijout des
jambes noirs, tarses d'un brun })lus ou moins foncé. Têle assez
grosse, nullement rétrécie à sa base. Labre coupé carrément,
palpes assez longs; le dernier article nettement tronqué, celui
des labiaux légèrement élargi vers l'extrémité; antennes longues
atteignant le tiers de l'élytre, fortes, le troisième article parsemé
de quelques poils, un peu plus long que le suivant; les quatre
ou cinq suivant comprimés légèrement dilatés, rappelant un peu
ceux des Piezia, mais à un moindre degré, les derniers plus
étroits; la dent du menton fortement bifide; le prosternum re-
bordé, lisse et glabre entre les hanches, sillonné sur le milieu,
fortement ponctué antérieurement, ainsique sur le devant de ses
épisternes. Ceux intermédiaires et postérieurs (ces derniers plus
longs que larges) assez ponctués, ainsi que les côtés du méta-
sternum; le reste lisse, à part quelques petits points vers les
côtés de l'abdomen. Pattes assez allongées, cuisses et dessus de
tarses glabres ; tarses peu dilatés ; le premier article en triangle
l)lus long que le second qui, ainsi que le troisième, est en carré
])as plus large que long. Je crois qu'il n'a été encore rencontré
que dans la Sénégambie portugaise, d'où il a été rapporté par
M. Boccandé. La distribution des taches a été décrite par M. de
Laferté.
87. Chl. Iransversalis De.iean; Klug, Symb. phys. III, Tab. XXIV,
fig. 4. Long. 13-17 y, ^"^vlW. J'ai peu de chose à ajouter à la
description du Species. Il importe cependant de signaler que les
mandibules sont fortement striées transversalement, que les pal-
pes, quoique tronqués à l'extrémité, ne sont nullement dilatés,
([ue le troisième article des antennes, parsemé de quelques
K(5 CHAUDOIR
pulls, est jilus loii;^ f)d. of .lap. p. 210; — Var.? Chl. imlerienm Motschulsky,
ibid. Cet insecte Ijien connu a été pour ce dernier le type d'un
genre (pi'aucun caractère ne distingue suffisamment des Cldac-
imiSj pour qu'il soit permis de l'adopter. Fabricius a décrit cette
espèce .sur un individu marocain, et effectivement les individus
africains ont souvent les cuisses et les tarses plus ou moins noi-
râtres, ce (|ui est plus rarement le cas dans les individus euro-
péens, j'en ai vu cependant de tels de la Bretagne et du Pié-
mont. Ceux de Russie ont, comme l'observe aveft raison Mots-
chulsky , l(îs élytros plus allongé(;s , ainsi (|ue ceux de la partie
sud-est de l'Europe , des bords de la Mer Noire et du noi'd de
l'Asie. Au Japon (var. 7iimmis) , ils ont de })lus quelques traces
de ponctuation sur le corselet, et un(ï teinte bronzée sur les
intervalles impairs des élytres. Dans V inderiensis non seulement
les cuisses et les tarses sont noirs, mais cette teinte s'étend sur
le bout des jambes, sur les dix articles extérieurs des antennes,
et sur les palpes, et ce qui est singulier, c'est que, tandisque
les individus typicpies de ces contrées ont des élytres allongées
et parallèles, Y inderiensis les a au contraire plus courtes, plus
larges et même légèrement ovalaires que ceux d'Eurojie, de
Malte, d'Egypte et d'Algérie. La patrie de cette singulière va-
riété est les bords du lac Indiersk.
Dans cette es})èce le labre est coupé carrément, les mandi-
bules sont peu avancées et lisses, K's palpes, assez minces, sont
troncjués assez carrément, mais non dilatés à l'extrémité; les
antiMines, assez grêles, atteignent le premier cpiart de l'èlytre,-
\v troisième article (;st presque glabre et un peu plus long (pie
le suivant; 1(^ corselet médiocrement large, très-rétréci à sii base,
très-cordiforme et à peine ponctiu'', mais il est ])eu luisant, à
cause des petites rides transversales irrégulières dont il est cou-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 89
vci't ; la rigole; latérale des élytreg en se rejoignant avec le bord
postérieur de l'ourlet basai ne forme pas d'angle mais décrit
une courbe assez forte; les intervalles des élytres sont lisses,
et n'offrent (|ue (|ucl(|ues points peu visibles le long de leurs
bords ; tout le corps en dessous est lisse et glabre , sauf quel(][ues
petits points sur les épistornes postérieurs qui sont bien plus
longs que larges, mais peu étroits, sans sillon le long du bord;
le prosternum (;st robordé entre les hanches; le dessus des tarses
est presque lisse. La base des côtés des élytres décrit une courbe
très-forte avant de toucher l'extrénn'té de l'ourlet basai , où com-
mence la base , qui dépasse cependant assez fortement de chaque
côté celk; du corselet.
93. Chl. apicalis Wiedemann {Carabus), Zool. Mag. I, 3, p. 106;
Dejean. Long. L3 ^g-H mill. Dejcan a comparé cette espèce au
xanlliacrus, qui pour moi n'est point un C/Uaenius; je lui trouve
plus d'alïinité et de ressemblance avec le sulcipe^mis , et surtout
avec sa var. sukatulas , mais il n'y a pas d(3 bordure jaune le
long des côtés des élytres, qui sont aussi amples (jue dans le
-pachys, vX le corselet est beaucoup })lus rétréci devant sa base;
quant à la coloration , elle est à peuprès la même ; et la tache
de l'extrémité des élytres est tout à fait semblabk; à celle du
sulcatulus. La tête est plus grosse; plus renflée à la base; les
palpes et les anttuuies sont plus longs; le dernier article des
premiers est légèrement élargi vers l'extrémité, qui est très-
nettement tronquée; le troisième article de celles-ci est propor-
tionnellement plus long, le labre, les mandibules, le menton,
le prosternum, les épipleures et les pattes sont comme dans le
stilcipennis ; le dessous du corps est lisse, à part quelques pe-
tits points sur les épisternes postérieurs et sur les côtés du mé-
tasternum, et quelques petits poils à peine visibles le long des
côtés de l'abdomen et sur l'aims. Le corselet n'est pas plus
large que la tète, un peu moins long (pie large, très-forte-
ment arrondi sur les côtés , (jui sont très-fortement sinués avant
les angles postérieurs, (|ui sont aigus et assez ressortants; très-
rétréci et comme étranglé avant la base, (jui est coupée carré-
ment et même très-légèrement échancrée; les angles antérieurs
90 CHAUDOIH
prcsqiu.' nuls , et adhérents aux côtés du col ; le dessus lisse et
un peu convexe, les deux impressions transversales distinctes,
la li;;no médiane très-fine, ne dépassiint pas l'impression anté-
rieure, les impressions latérales postériem-es linéaires, tombant
à angle droit sur l'impression transversale de la base , entourées
d'une légère excavation; le rebord latéral fin, mais distincte-
ment relevé. Ehjlres de moitié plus larges que le corselet, aussi
longues mais bien plus larges (|ue dans le sulcalulus, bien plus
élargies aux épaules ; qui décrivent une courbe bien plus arquée ,
moins convexes sur le disque; les stries moins profondes, ponc-
tuées, mais les points moins rapprochés les uns des autres; les
intervalles plans, lisses, à l'exception de la moitié externe du
huitième et du neuvième tout entier qui sont parsemés de petites
granules; le long du côté extérieur des intervalles impairs on
aperçoit près du bord une rangée de quelques petits points; le
rebord latéral est plus distinctement relevé dans sa partie anté-
rieure. Les élytres sont d'un cuivreux plus bronzé, avec les
bords et le fond des stries d'un beau vert. Présidence du Ben-
gale et Deccan:
Il ne sera pas inutile de relever ici quelques caractères de
cette espèce, dont il est assez ditïicile de reconnaître les affi-
nités. Le labre est coupé carrément ; les mandibules assez fortes
et très-aiguës , sont lisses en dessus , les palpes , assez minces et
assez longs , sont nettement tronqués à l'extrémité , mais ne s'y
élargissent guères; les antennes sont i)lus minces et un peu
plus longues (|ue celles du spolialus, le troisième article est re-
vêtu de petits poils assez nombreux et sensiblement plus long
(|ue le suivant; le corselet est encore plus étroit, plus cordi-
forme, plus convexe et plus lisse que dans le spoliatus; les étij-
(res sont plus convexes, et leur base est moins ciirrée, mais la
rigole marginale se joint à peuprès de même avec le boi-d
postérieur de l'ourlet basai; les pattes sont passaljlement lon-
gues, et le dessus des tarses est revêtu de poils assez nom-
breux.
94. Chl. rugulosus Nietner, Ann. and Mag. of nat. hist. 1857,
XIX, p. 243. Long. 14 mill. Je ne connais cette espèce que
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 91
par la descri})tiun de l'auteui', qui me laisse des doutes sur la
place qu'elle doit occuper. Les èlytres, qui sont comme dans le
drcumdatiis Brullè, et bordées de jaune, ont de plus chacune
à l'extrémité une lunule jaune dont la convexité est tournée
vers la suture, particularité que je n'ai observée dans aucune
autre espèce de ce genre , mais qui la fera aisément reconnaître.
Têle et corselet finement rugueux, la première longitudinalement;
le second transversalement; de plus il y a quelques points sur
la surface de celui-ci, qui est arrondi et descend fortement sur
les côtés, offre de chaque côté de sa base une impression assez
faible , et est assez fortement rétréci postérieurement. Tous deux
sont cuivreux , les èlytres d'un noir verdâtre , le dessous noi-
râtre , avec les deux derniers segments de l'abdomen , la moitié
du précédent et les bords latéraux jaunes; mandibules d'un
brun foncé; antennes et palpes jaunâtres, avec l'extrémité plus
foncée ; pattes jaunes. Trouvé par M. Nietner près de Negumbo
(Ceylan) , sur les bords de la rivière Maha Oya. 1 seul individu.
Le D.' Gerstaecker qui a vu le type de cette espèce, m'a dit
qu'elle est voisine de Yapicalis.
95. Chl. punctatostriatus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 244. Long. 15-16 mill. Je renvoie à ce premier travail
pour la description détaillée de cette espèce; je ne crois pas
me tromper en la considérant comme voisine de Vapicalis^ au-
quel, à part l'absence de la tache apicale, il ressemble assez.
La télé est presque aussi grosse et aussi lisse; le labre, les
palpes et les antennes sont de même, seulement le troisième
article de ces dernières est plus glabre ; le corselet a à peu près
la même forme en cœur étranglé près de la base ; il est égale-
ment lisse , mais moins cortvexe et l'impression transversale an-
térieure est moins marquée; les èlytres sont plus allongées, et
le commencement de la rigole marginale est effacé dans la partie
comprise entre l'épaule apparente et l'extrémité de l'ourlet basai;
le dessous du corps est identique , si ce n'est que les épisternes
postérieurs sont plus longs; qu'il n'y a pas de petits poils sur
les côtés de l'abdomen et que le dessus des tarses est glabre.
J'en possède quatre individus des deux sexes, trouvés dans le
92 CHAUDOIR
iioril (le riIiudosUin par li; Caj)it. Boys et le D/ Bacon. C'est
Yoptnhilis (l(^ la liste du Manjuis de Laferté.
00. Chl. Semperi Chaudoir. Long. 12 '/g "liH. H se rapproche
par ses ciiract<"'res du jjunclntoslrialiis. mais il en diffère par ses
élytres à intervalles ponctués et opaques. Tête presque semblable,
un juni moins large entre les yeux, qui sont presque aussi sail-
lants; un tant soit peu moins lisse; labre, mandibules, palpes
et antennes pareils. Corselet plus étroit , à peine plus large que
la tête avec les yeux, aussi long que large, moins arrondi sur
les . côtés , tout aussi rétréci et étranglé avant sa base , qui est
coupée plus carrément et légèrement échancrée d'un angle à
l'autre; les angles antérieurs sont plutôt obtus, mais à peine
arrondis; le dessus est ondulé de même, mais l'impression trans-
verside n'est plus du tout sensible; toute la base est finement
striée entre les impressions qui sont moins profondes, et se di-
rigent moins vers les angles; la surface est un peu moins lisse
et moins luisante. Elytres moins larges, plus parallèles, leur
base conformée à peu près de même, mais la rigole marginale
ne s'oblitère pas avant la courbe liumèrale, le Ijord postérieur
de l'ourlet basai est droit , nullement ar(|uè ; le dessus est bien
moins convexe, les stries sont fines, peu profondes, finement
ponctuées; les intervalles sont presque plans, finement cha-
grinés et opaques; les petits points dont ils sont couverts sont
peu serrés, distribués sur trois ou quatre rangées irréguliôres;
la pubescence est courte et peu appa^ente. Le prosternum , re-
bordé entre les hanches, est à peu près lisse, mais peu luisant,
ainsi que ses épisternes; les épisternes postérieurs sont modé-
rément allongés, très-finement ruguloux; parsemés de petits
points; l'abdomen est lisse, très k'-gèrement rugueux sur les
côtés, mais glabre, à ce (ju'il m'a paru. Pattes comme celles du
pufictatoslriatus. Tète d'un bleu verdàtre un peu métallique , cor-
selet d'un bleu d'acier, tous deux modérément luisant, élytres
d'un noir ojiatjuc; dessous d'un noir légèrement luisant, labre
brun, mandibules plus rougeàtres palpes et antennes d'un brun
i-ougeàtre, avec le premier article de celles-ci et la base des
palpes maxillaires testacés. Pattes de cette dernière couleur.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 93
avec les genoux, les appendices des troclianters postérieurs et
les tarses rembrunis. L'individu que je décris est une femelle
bien conservée, qui m'a été communiquée par M. Putzeys, et
que le D/ Semper a recueillie aux îles Pliilippines.
97. Chl. femoratus Dejean ; = Jlavofemoratus Castelnau , Etud.
entom. p. 81, pi. 1, fig. 3. = 9 costatus Laferté , «Ann. delà
soc. ent. de Franc. 1851, p. 251. Long. 21-23 mill. Dans cette
espèce, le dernier article des palpes n'est pas dilaté, mais il
est comprimé et tronqué très-nettement et un peu obliquement,
surtout dans les mâles ; le troisième article des antennes est peu
pilifère , et au moins de moitié plus long que le suivant. Tête
très-peu abondamment et très-légèrement ponctuée, légèrement
ridée vers le côtés. Corselet tel que l'a décrit Dejean, presque
aussi long que large. Ebjtres de la femelle un peu élargies en
arrière , et moins allongées ; les côtes plus tranchantes que dans
le mâle, et les rangées de points qui les bordent de chaque
côté dans ce dernier sexe, à peine visibles, de sorte qu'il n'y
a que la strie même qui soit fortement ponctuée. Je possède
trois individus de chacun des deux sexes, qui tous présentent
les mêmes différences, et j'en ai vu plusieurs autres. Cette belle
espèce vient de Java.
98. Chl. birmanicus Chaudoir. Long. 18^2 mill. Voisin du /emo-
ralus, mais un peu plus petit. Tête encore plus lisse , surtout sur
les côtés; corselet de la même forme, mais nullement sinué en
arrière , avec les angles de la base sensiblement plus arrondis ; le
dessus tout aussi lisse, impressionné de même; les impressions
latérales postérieures prolongées jusqu'à la base; le milieu de
la base nullement strié; èlytres semblables par la forme, un
peu moins allongées; stries ponctuées de même, intervalles lé-
gèrement convexes principalement vers la base, nullement re-
levés en côtes , presque pas ponctués le long des bords , et très-
finement chagrinés. Comme je n'ai sous les yeux qu'une femelle,
il est possible que comme dans le femoratus^ les intervalles
présentent quelques différences dans le mâle. Les palpes sont
comme dans le précédent , et même ils sont plus fortement tron-
qués dans la femelle, le troisième article des antennes est plus
94 CHAUDOIR
revêtu dr poils, ot n'est p;is aussi long, quoiqu'il lo soit tou-
jours plus (juo le suivant, le premier est un peu plus long et
surtout bien moins gros que dans le femoratus. Noir, tête et
corselet assez luisants , élytres assez ternes ; labre et mandibules
Ijruns, antennes, palpes et pattes d'un jaune ferrugineux. Il m'a
été vendu par M. Stevens, comme venant do I^>irmani(^ (Rangoon).
00. Chl. nigricoxis MoTSCHULSKY, Bull, des Nat. de Mosc. 1SG4,
II. p. 3;j0. Long. 20 niill. (0 '//"), larg. 7'/., mill. (3 7./";.
.1»' no connais pas cette grande espèce, qui d'après l'auteur,
diffère du costirjpr j);ir les intervalles non relevés en côtes, et
couverts d'une ponctuation seirée et régulière. Allongé, un peu
déprimé; ((Hc allongée, un peu convexe, pointillée derrière et
sur les côtés, lisse au milieu, avec des yeux saillants; corselet
de moitié plus large que la tête, en carré un peu allongé,
convexe, parsemé de petits points, un j)eu rétréci postérieure-
ment, avec les angles droits, un peu obtus au sommet, et un
peu relevés, une ligne médiane et les côtés de la base large-
ment dépi'imés, le rebord latéral fin; èlijtres du double plus
larges et de })lus du tri{)le plus longues (jue le corselet, un
peu elliptiques, avec des stries profondes, des intervalles à
peine convexes , densément et régulièrement ponctués , le hui-
tième plus large , le dessous du corps glabre , un peu ponctué
sur les côtés; tète d'un noir cuivreux, corselet d'un vert doré;
élytres d'un bleu obscur, ternes; dessous d'un noir brillant,
avec les épisternes antérieurs d'un irisé métidlique, la bouche,
les palpes, les antennes et les pattes d'un noir de poix, avec
les cuisses d'un testacé rougeàtre vers le milieu , et l'extrémité
des jambes intermédiaires frangée de poils fauves. On le trouve
à Hongkong.
Note. Les caractères (|uu présente le femoralns sont les sui-
vants: Labre assez court, coupé carrément, avec les angles un
peu arrondis; mandibules peu avancées, larges, crochues et
aiguës à l'extrémité, lisses; palpes minces, jissez longs; le der-
nier article n'est j)as dilaté; mais il est comprimé, nettement
et un peu obli(juemont tronqué; antennes assez grêles, attei-
gnant il' tiei's de l'èlytre: le troisième nrticle de moitié plus
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 95
long que le suivant, et presque lisse; le menton, cà lobes di-
vergents , a une large dent double au milieu de son échancrure ;
tête et corselet presque lisses, très-glabres et luisants; celui-ci
en carré un peu rétréci en arrière et assez plan ; élytres à ri-
gole marginale ne formant point d'angle avec le bord posté-
rieur de l'ourlet basai, la base des côtés assez arquée et les
épaules largement arrondies; prosternum non rebordé, lisse,
ainsi que ses épisternes, et en forme de triangle; épisternes
postérieurs finement pointillés, nullement sillonnés, plus longs
que larges, mais peu étroits; abdomen lisse, glabre, très-indis-
tinctement pointillé sur ses côtés. Pattes assez longues et assez
fortes, cuisses des mâles assez épaisses; tarses glabres en dessus,
ceux antérieurs des mâles assez dilatés.
Le birmanicus présente les mêmes caractères, à l'exception
du troisième article des antennes, qui est un peu moins long
et plus couvert de poils.
100. CM. costiger Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 258. Long. 20-22 mill. Je ne donnerai pas une nouvelle
description de cette espèce, maintenant bien connue et assez
répandue dans les collections ; je ferai remarquer seulement que
les palpes sont grêles et remarquablement longs , nullement di-
latés, mais tronqués nettement et un peu obliquement à l'ex-
trémité; les antennes sont assez grêles et longues, atteignant
environ le milieu de l'élytre, le troisième article est de près
du double plus long que le suivant; les pattes sont longues et
remarquablement fortes; les tarses des maies très-dilatés , le
dessus des tarses lisse; le prosternum est terminé en arrière
par une carène cunéiforme qui pénètre dans l'excavation pro-
fonde du mésosternum, et qui est garnie de poils, il n'est pas
rebordé, mais terminé en angle aigu un peu relevé. La dent
du menton est peu avancée, assez large, échancrée au milieu,
et dans certains individus, se rapproche beaucoup de la forme
de celle du femoï'atus. Les côtés du dessous ne sont que légè-
rement pubescents. Les yeux, quoique grands, sont assez peu
saillants. Il paraît être assez commun à Hongkong. Il habite
aussi Formose, l'orient de la Chine e le .lapon.
96 CHALDOIR
Note. Cot insecte est évidemment voisin du femomlus; le
labre, les mandibules, les })al})es, les antennes (le troisième
article plus revêtu de poils), le menton avec sa dent médiane,
le corselet , la base des élytres , le prosternum et lés pattes sont
conformés de même; ce (jiii le distingue, c'est que la tête et le
corselet sont moins lisses, légèrement rugueux et parsemés de
petits points; (|ue le prosternum avec ses épisternes est aussi
moins lisse et faiblement pointillé, ([ue les épisternes posté-
rieurs, sans être aussi larges que longs, ont cependant un pi>u
jjIus de largeur, et (|ue l'abdomen n'est pas aussi lisse, ses côtés
étant légéi-ement ruguleux et parsemés de petits poils épars,
et sur le milieu on aperçoit de très-petits points peu serrés, ce
(jui le l'approche des espèces à aljdomen ponctué et pubescent,
sans (jue ce caractère soit assez prononcé pour qu'on puisse l'y
placer et l'éloigner ainsi de ses affinités naturelles.
101. Chl. scabricollis Chevrolat, Col. du Mex. l." cent., n.» 45.
Long. 0 mill. C'est encore une espèce dont il m'a été très-dif-
ficile de reconnaître les affinités, et c'est à peine si je puis me
llatter de les avoir trouvées, car elle ne ressemble à aucune
autre. Les gros points dont sont parsemés le corselet et le pro-
sternum m'ont décidé à la placer près du maculalus, dont elle
a la plupart des autres caractères. Sa forme est bien plus rac-
courcie, et sa taille bien moindre. Sa tête est plus étroite anté-
rieurement, avec le col j)lus renflé; les points dont elle est
couverte, sont plus gros et plus espacés, les intervalles qui les
séparent sont plus lisses; les yeux, le labre, les mandibules, les
palpes et les antennes comme celles du macidatus, ces dernières
un peu moins longues. Le corselet est moins rétréci à sa base
(pli est plus large que l'extrémité, et coupée carrément d'un
angle à l'autre, les côtés sont moins arrondis, un peu sinués
près de la base , avec laquelle ils forment un angle bien droit ,
nullement arrondi au sommet; le bord antérieur peu échancré,
avec les angles ])res(|uo adhérents aux côtés du col-, arrondis
au sonnnet; le dessus un peu convexe antérieurement, presque
plan à la base, avec une ligne médiane à peine visible et de
cha(jue ciHé un sillon large et profond; toute la surface, y
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 97
compris les sillons et la rigole latérale , couverte de gros points
profonds pilifères , assez rapprochés les uns des autres , le rel)ord
latéral très-fin. Les élijtres l)ien plus raccourcies et plus larges,
s'adaptant bien à la hase du corselet, de moitié plus larges; la
courbe de la l^ase des côtés sensiblement plus forte, la rigole
marginale formant un angle très-ouvert avec le bord postérieur
de r ourlet basai ; le dessus un peu convexe , les stries peu pro-
fondes et légèrement ponctuées; les intervalles plans, finement
réticulés, un peu opaques, avec une rangée de points pilifères
à peine perceptibles près de chacun des bords, et un petit
nombre de points sur le milieu; le rebord latéral assez fin. Le
prosternum est rebordé entre les hanches, et couvert comme
le dessus de gros points assez serrés qui s'étendent, en s'affai-
blissant peu à peu, sur la partie intérieure de ses épisternes,
dont la partie extérieure est presque lisse; les épisternes posté-
rieurs sont plus longs que larges, mais encore assez larges,
nullement sillonnés sur les bords, et parsemés, ainsi que le
côtés du métasternum, de points plus petits que ceux du pros-
ternum; on peut dire que l'abdomen est plutôt lisse, quoiqu'on
y aperçoive de très-petits points pilifères peu nombreux. Les
pattes sont peu allongées ; le dessous des tarses est parsemé de
petits poils; les articles dilatés des tarses des mâles sont assez
grands, mais nullement transversaux. Le dessus est d'un vert
nullement cuivreux et peu luisant; plus terne sur les élytres,
dont toute l'extrémité est occupée par une grande tache jaune
très-échancrée sur la suture et un peu dentelée antérieurement,
et qui se prolonge moins en avant le long du bord latéral que
sur le milieu ; les points ocellés latéraux s'y dessinent en noir ;
les épisternes deviennent jaunâtres postérieurement, leur Imse
et le dessous du corps sont d'un noir brunâtre; l'anus a une
étroite bordure jaune; le labre est brun, avec les bords plus
clairs; les mandibules sont d'un brun noirâtre; les palpes, les
antennes et les pattes d'un jaune clair , avec la l)ase des cuisses
antérieures, celle des appendices postérieurs, ainsi que tous les
trochanters noirâtres. Ti-ouv('' i)ar M. Salle à Orizaba (Mexique).
Plusieurs individus.
Ghaudoir 7
08 . CHAUDOIR
102. Chl. quadrinolatus Dejean — Var. Chl. G lier tni GoYTî , Ann.
do la soc. ent. de Franc. 1833, p. 217 (Conf. Chaudoik, Bull,
des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 221). Long. 19-21 mill. Quoique
voisin du maculalus, il en diffère par les caractères suivants.
Les points do la surface du corselet sont proportionnellement
moins gros et moins rapprochés les uns des autres, excepté le
long de la jjaso; la pubescence des élytres est bien plus dense
et j)lus apparente ; la ponctuation du prostornum est moins forte
et moins serrée, et ses épisternes ne sont ponctués légèrement
(ju'intéi:ieurement ; les épisternes postérieurs sont aussi bien
moins ponctués et presque lisses. Les pattes sont bien plus ro-
bustes, sm-tout dans les mâles, et dans ce dernier sexe la
partie inférieure des jambes postérieures est arquée. Pour le
reste je renvoie à la description du Species. Il n'a été encore
rencontré, je crois, que dans les possessions françaises sur le
Sénégal.
103. Chl. scapularis Chaudoir. Long. 12 mill. Il présente les
caractères du macuiatm , à part les épisternes antérieurs qui
sont à \ivx\ près lisses. Sous le rapport du dessin, la l)ordure
des élytres se dilate à ré{)aulo en forme de tache arrondie; la
bande transversale du milieu, rétrécie près do la Ijordure, se
dilate sur le disque en forme de tache un peu ronde, la tache
antéapicale est aussi ronde et occupe trois intervalles. Le cor-
selet, moins dilaté sur le milieu des côtés, y est moins arrontli
et n'a })lus cet aspect hexagonal, il est moins transversal, la
sinuosité postérieure des côtés est plus marquée; les angles
postérieurs forment une légère saillie , nullement arrondie au
sommet; derrière eux, la Ijase est légèrement obli(|ue et très-
légèrement arrondie; le dessus, ponctué de même, est moins
convexe , et il n'y a })oint d'impressions transversales , le milieu
de la base est pres(|ue noir, les côtés et le devant sont d'un
vert bien })lus cuivreux. Les élytres ont un peu moins du double
de la largeur du corselet, et sont un pou moins allongées, leur
base et leur extrémité sont conformées connue dans le macu-
lutus; l'angUî humerai est plus nuuvjué; le dessus est plus plane,
les stries sont i)lns lines et uo sont guèi-cs j)(»nctnèes; les in-
MONOGRAPHIE DES CHLKNIENS 99
tervalles, tout à fait plans, sont plutôt pointillés que granu-
leux; le dessous du corps est ponctué de même; les bords de
l'abdomen sont pareillement bordés de jaune; les antennes sont
moins longues , ainsi que les pattes ; la coloration de ces parties
et des palpes est bien plus rouge, et même le dessin des ély-
tres est moins pâle. J'en possède trois individus venant du
Bengale.
104. Chl. maculatus Dejean. Long. 14-15 ^g mill. Je chercherai
à compléter par une description comparative celle du Species.
Par le dessin des élytres il se rapproche plus du Lafertei que
du transversnlis ; comme dans celui-ci, il y a une bordure jaune
latérale, qui depuis l'épaule jusqu'à la bande transversale, s'é-
tend presque jusqu'à la septième strie, mais qui, après la bande,
ne teint en jaune clair que le rebord latéral et ne se dilate
point à l'extrémité; la bande, qui adhère à la bordure, et s'é-
tend jusqu'à la troisième strie , est placée un peu plus en avant
que la tache du Lafertei, et elle est très-dentelée sur ses bords ;
la tache postérieure, placée comme dans ce dernier, est plus
grande, oblongue, et va de la seconde à la quatrième strie.
Tête comme dans le transversalis , plus finement ruguleuse , mais
en revanche plus distinctement ponctuée sur les côtés et la partie
postérieure du front, dont les impressions antérieures sont l)ien
moins marquées. Corselet tout aussi court, et presque transver-
sal, un peu hexagonal, atteignant son maximum de largeur
vers le milieu , où les côtés sont fortement arrondis , tandisqu'ils
ne le sont guères avant et après le milieu; très-rétréci vers la
base et môme encore un peu plus vers l'extrémité; très-légère-
ment et brièvement sinué devant les angles postérieurs, qui
sont obtus , et dont le côté postérieur est assez arrondi ; la base
visiblement bisinuée; le bord antérieur faiblement échancré,
avec les angles non avancés, obtus, un peu arrondis au som-
met; le dessus bien plus convexe que dans le t?'a?isversalis , sur-
tout antérieurement, et descendant fortement vers les angles
antérieurs, couvert de points assez serrés, plus gros que dans
cette espèce, mais en revanche moins ruguleux; impressions
basales moins profondes; reljord latéral un peu moins relevé.
100 THAUDOIR
J'Jfi/lrcs ollVaiit li's nirinos proportions, mais plus ri'tivcips vers
la hase, et jjIus acuiuirires vers l'extréniité; moins parallèles
sur les cotés , (jui décrivent une courbe moins forte derrière les
('■paules où la rigole marginale forme avec le bord postérieur de
l'ourlet basai un angle assez ouvert, mais visible, plus convexes;
les stries plus ponctuées antérieurement, les intervalles tout aussi
densement, mais un jjeu moins fortement granulés, })lus iine-
ment pubescents. Prosfenmni aussi fortement })onctué (pie le
dessus; épisternes et côtés des autres })arties du sternum cou-
verts d'une ponctuation plus fine et peu serrée. Abdomen presque
lisse, assez largement teint en jaune sur ses Lords. Antennes
plus fines et plus longues, pattes plus allongées, les tarses re-
vêtus de petits poils en dessus; ces parties et celles de la bouche
colorées de même. Outre le type de Dejean, j'en possède deux
individus venant du Deccan. Dans plusieurs autres individus rap-
portés j)ar M. (le Castelnau (bi royaume d>' Siam, les angles
postérieurs du corselet sont constamment })lus arrondis, mais je
n'ai pu découvrir d'autres caractères (jui ))ermettent de les sé-
parer du vrai maculalas.
10."). Chl. coscinioderus Cn.vUDOiR, Bull, des Xat. de Mosc. 1850,
n, p. 242 = luleraUs Bohemax, Ins. Caffr. I, p. 140. Long.
12 ^/o niill. Par la ponctuation de son corselet cette espèce est
intermédiaire entre le lijmlus et le nolah'dis , les points étant
plus gros et moins serrés que dans le premier, plus petits et
plus nombreux (pu' dans le second. Ti'to plus large et moins
densement ponctuée que dans le hjrctlus; front presque lisse,
yeux plus proéminents. Corselet })lus court, plus large, plus ar-
i-ondi sur les c;')tés, sinué de même avant les angles postérieurs
(pii ne ditlV'i-i'ut tpie j)ar ce (pi'ils .sont ini peu jilus aigus; nous
avons déjà parlé de la ponctuation du dessus, ipii est un tant
soit peu plus espacée sur h' milieu du disipu^ (pie vers la base
et les côtés. Elijtres planes, surtout sui" le discpie, plus lai'ges
et plus parallèles; sti'ies très-fines, plus subtilement ponctuées,
intervalles tout à fait i)lans, plus finement granuleux, plus lui-
sants, moins puln'scents. Sternum j)onctué à peupi'ès de même,
avec le milieu du métasternum et l'abdomen lisses. Coloration
MONOGRAPHIE DES CHLÉNlENiJ 101
générale presque identique; avant le rameau ou crochet du milieu,
la bordure jaune s'étend jusqu'à la sixième strie; après le cro-
chet, elle n'atteint que la septième et conserve cette largeur
jusqu'à sa jonction avec la tache allongée apicale; l'abdomen,
qui est Ijrun foncé, a une assez large bordure jaune; le crochet
jaune adhèrent au milieu de la jjordure des élytres manque
quelquefois, et c'est un individu pareil, venant du Cap de Bonne
Espérance, que j'ai décrit; j'en ai vu depuis plusieurs individus
à dessin normal des élytres, venant de diverses parties de la
Caffrerie (Natal, N'gami, Longkloof).
106. Chl. cosciniophorus Chaudoir. Long. 11 ^o iiiil^- Je l'avais
confondu avec le précédent, mais je suis maintenant d'avis qu'il
en est spécifiquement distinct. La tête est un peu moins large,
encore moins ponctuée; les yeux sont encore plus saillants,
presque hémisphériques; le corselet est moins court, plus rétréci
à sa base, encore plus arrondi sur les côtés, plus convexe anté-
rieurement, poîictué de même; les angles postérieurs comme dans
le cosciniodencs ; les élytres sont un peu plus ovalaires, à peuprès
aussi larges, un peu plus convexes; les stries et les intervalles
semblables, mais ceux-ci couverts d'une pubescence dense et
très-apparente; la ponctuation du prosternum et encore plus celle
des côtés du métasternum et de ses épisternes est moins forte.
Tête et corselet d'un vert plus cuivreux; élytres bien plus ternes;
la première moitié de leur bordure latérale s'étend jusqu'à la
chiquième strie, après la bande médiane qui est assez large et
atteint la troisième strie, la ]jordure n'a qu'un moment la largeur
de deux intervalles, et bientôt elle se rétrécit, n'occupant plus
que le neuvième intervalle, et se prolonge ainsi jusqu'à la tache
apicale qui n'y touche que par sa pointe. Tout l'alxlomen est
jaune comme dans le lijratus, avec une tache brune devant les
cuisses postérieures. Un mâle et une femelle venant du Sénégal.
107. Chl, notabilis Lafertè, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 221
Long. lOy,"!! i\Vl\\. Tête un peu plus étroite que dans le cosa-
nioderus, yeux un peu plus saillants; corselet plus étroit et moins
court, avec les angles postérieurs obtus et nullement précédés
d'une shiuosité, le dessus plus convexe, couvert de points aussi
102 CHAL'DOIR
iiuinlji-L'iix iiiaib jtlus gi'us. Elylres à [(eiipivs cuiiiine celles du
cosciniophorusj intervalles des stries un peu plus convexes, pu-
bescence moins apparente; le dessin presque semblable; la tache
postérieure n'atteint la bordure dans aucun de mes quatre indi-
vidus; les épisternes antérieurs sont ci-iljlés de })oints bien plus
gros (pie dans le cosciniodenis; ceux })ostérieurs sont au contraire
bien moins ponctués et plus lisses; l'aljdomen est coloré de même,
les antennes sont entièrement testacées. M. Duccandé l'a trouvé
dans les possessions portugaises sur le Sénégal. L'individu du
Sénégal dont fait mention M. de Laferté se rapporte au cusci-
niophorus.
108. Chl. anthracoderus L.vi-'EUTÈ, Rev. et Mag. de Zool. 1851,
p. 347. Long. T-i mill. 11 y a lieu d(3 s'étonner (jue l'auteur
n'ait pas plutôt comparé cette espèce à Yamjmtalus, dont elle
dilVère })ar sa taille })lus grande, son corselet sensiblement plus
allongé, et qui dépasse en longueur relative celui de toutes les
espèces de ce groupe; un peu moins ponctué en dessus; ses
élijlrcs un peu plus longues, et dont la bordui-e, })lus large, car
elle s'étend juscju'à la septième strie, est un peu dilatée et den-
telée à l'extrémité, quoicjue moins que dans le denlicidatus ; ses
antennes plus fortes et plus longues, ainsique les pattes; les
é})isternes postérieurs moins ponctués. La coloration est la même,
à })art les élytres (|ui sont plus verdàtres. J'en jiossède quatre
individus pris i)ar M. Boccandé dans les i)ossessions portugaises
du Sénégal.
Note. Dans les espèces qui font partie de ce grou})e on ob-
serve les caractères suivants. La tète est plutôt allongée, lisse,
luisante, fort peu ponctuée; le labre est tronqué carrément, les
mandibules sont peu avancées, lisses, aiguës et arquées, les palpes
sont grêles, très-nettement tronqués, m;iis pas élargis à l'extré-
mité; les antennes longues, atteignant le tiers de l'élytre, grêles;
le troisième article est revêtu de petits poils et plus long que
1(! suivant; le menton a des lobes divergents, et une dent sub-
bifide étroite au milieu de son échancrure; le corselet a une
forme p.'irticulièrc , il est généraleninit assez étroit, surtout
trés-convcxe, lisse, à l'exception do (juelques points épars, le
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 103
rebord latéral est très-fin, et de chaque côté de la Jmse il porte
im long sillon profond, étroit et parallèle à la ligne médiane;
les élytres sont bien plus larges que le corselet, de forme al-
longée, assez parallèles, passablement convexes, avec les inter-
valles des stries lisses ou tout au plus ponctués sur les bords;
la rigole marginale forme un angle plus ou moins marqué à sa
jonction avec le bord postérieur de l'ourlet basai; la base des
côtés dessine une courbe assez forte vers l'épaule, qui est ar-
rondie; le prosternum est rebordé entre les hanches et à peu-
près lisse, au moins postérieurement, ses épisternes sont couverts
de points généralement assez grands, mais peu profonds, dans
la plupart des espèces, lisses dans quelques unes; les épisternes
postérieurs sont plus longs que larges, mais peu allongés, peu
étroits, plus ou moins ponctués, sans sillons; l'abdomen est
presque lisse, et s'il y a une ponctuation, elle est trés-legère et
trés-clair-semée. Les pattes sont assez longues, et grêles; le dessus
des tarses est lisse et glaljre; les articles dilatés des mâles sont
plutôt un peu plus longs que larges. Les élytres sont pour la
plupart bordées de jaune; cependant dans quelques espèces la
bordure est peu visible, dans d'autres elle disparait tout à-fait,
ou n'est visible qu'au bord apical; quelquefois elle se dilate
fortement à l'extrémité.
109. Chl. angustatus Dejean, = cmctipe7i?iis Boheman. Ins. Caffr.
I, p. 148. Long. 9-11 y, mill. Tête assez petite, un peu plus
longue que large, lisse, à part quelques petits points entre la
partie postérieure des yeux qui sont assez saillants, sans impres-
sions entre les antennes, et avec un étranglement à peine visible
entre le front et le col, qui est assez gros. Corselet plutôt un
peu plus étroit que la tête avec les yeux, un peu plus long
que large, fort peu arrondi sur les côtés, qui sont assez paral-
lèles, ce qui lui donne une forme subcylindrique; bord antérieur
légèrement échancré, angles exactement adhérents aux côtés du
col; base coupée presque carrément, angles postérieurs droits,
nullement arrondis au sommet; le dessus très-convexe, surtout
antérieurement, descendant verticalement sur les côtés qui sont
très-finement rebordés; ligne médiane fine, peu imprimée, presque
104 rHAL'DOlK
l'iiticiv, iinj)ix'ssiuiis traiisvLT.silcs nulles; de cluKiiic œtc de la
bjisc un sillon étroit, très-profond, parallèle à la lijrne médiane,
allant de la hase jusque vers lo milieu, où il s'att'ailjlit, un peu
])lus rapproché du bord latéral que de la ligne médiane; la
surface parsemée d'un petit nombre de i)oints assez marqués,
éloignés les uns des autres, assez régulièrement distribués, un
peu plus gros vers la base. Etylrcs à })euj)rés du doul)le plus
larges que le corselet, de moitié plus longues que larges, plus
parallèles dans 1(> iiiàle que dans la femelle, tronquées à la
base, avec les épaules carrées, mais largement arrondies; la
rondeur des côtés derrière l'épaule assez forte, l'extrémité nul-
lement sinuée peu obtusément arrondie , le dessus assez convexe ,
assez fortement strié, les stries fines, finement crénelées au fond,
les intervalles trés-finement chagrinés, assez luis:ints, surtout
dans les mâles, un peu convexes. dans leur partie antérieure,
aplanis en an-ière, avec des points à peine perceptibles peu
nombreux, placés en ligne sur chaque Ijord, et de chacun des-
quels sort un poil extrêmement court; ces poils ne forment pas
de puhescence; il y a à côté de l'écusson un long rudiment de
strie; le rebord latéral est assez étroit et finement relevé; l'ourlet
basai, assez étroit, dépasse les angles du corselet. Sternum lisse;
prosternuni arrondi et bien rebordé entre les hanches; épisternes
antérieurs convexes et très-grossièrement ponctués, les intermé-
diaires i)resquc lisses, les postérieurs finement ponctués; l'abdo-
]nen encore plus finement pointillé; antennes grêles, ne dépas-
sant guéres le quart de l'élytre; pali)es minces, tronqués carrénient
au bout, mais |)as élargis, pattes minces, modérément allongées.
'l'ète et corselet d'un vert cuivreux assez ])rillant en dessus,
élytres d'un vert plus obscur, moins brillant, rarement un jnni
cuivreux, avec une bordure d un jaune; })àle, (jui ne dépasse i)as
la huitième strie, et ne s'élargit que fort peu et sans dentelures
à l'extrémité, les épipleures de même couhnn-, ainsique les an-
tennes, les palpes, l'intérieur de la bouclie, le labre et les pattes;
le dessous du corps, y conqiris la tête, est d'un noir peu brillant
(sans reflets iiisès), l'abdomen est moins foncé, un peu Ijrnnàtre,
avec une burdui'e èti'oile jaunâtre; mandibules et menton bruns.
MONOGKAI'HIE DES CHLÉNIENS 105
L'examen> d'un nombre plus considérable d'individus m'a con-
vaincu (j[ue le cinctipennis de la Caffrerie ne différait pas spécifi-
quement de Y anguslalus des possessions françaises et portugaises
du Sénégal; le premier est généralement un peu plus grand,
les élytres sont plus métalliques, quelquefois le corselet est lé-
gèrement arrondi antérieurement sur les côtés. M. de Laferté
a oublié cette espèce dans l'énumération de celles qu'a rapportées
M. Boccandé.
110. Chl. melancholicus Laferté, Rev. et Mag. de Zool. 1851,
p. 346. Long. 12^2 ii^il^^- Cette espèce, qui n'est pas, comme
je l'avais cru, identique avec Y angustatus , en est cependant très-
voisine. La partie postérieure du front, entre les yeux, est plus
})onctuée; le corselet est un peu moins long que large, moins
rétréci dans sa partie postérieure, il y a un peu plus de points
imprimés sur sa surface; les élytres sont relativement plus am-
ples, ayant d'ailleurs la même forme, le disque est moins con-
vexe; les intervalles des stries plus plans et moins chagrinés,
plus luisants ; les bords latéraux de l'abdomen ne sont pas jaunes.
Le reste est comme dans YangtisUUus. Je ne possède et ne con-
nais que l'individu 9 4^ii '*■ été décrit sous ce nom par M. de
Laferté, et qui a été trouvé par M. Boccandé dans les posses-
sions portugaises du Sénégal.
111. Chl. amauropterus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 226. Long. 12-12 72 i^iiH- Encore très-voisin de Ymigu-
slalus; élytres et alxlomen bordés de jaune conmie dans cette
espèce, les premières plus noires et plus ternes; col un peu plus
renflé; corselet un peu plus arrondi vers le milieu des côtés,
pres(|ue pas visiblement ponctué; èlgtres un peu plus ovalaires
courbe de la Imse des côtés derrière l'épaule moins forte, les
intervalles plus aplanis postérieurement; la ponctuation des épi-
sternes antérieurs un peu moins forte. Le type de ma première
description m'avait été envoyé })ar Parreyss, comme venant de
Nul)ie; depuis lors, il a été pris assez abondamment par M. Raf-
fray à Adouah en Abyssinie; je possède deux individus de cette
provenance.
112. Chl. (lenticulatus Dejeam; — Var. elalus Erichson, Wiegm.
loti CJJAUDOlK
Arcli. 1843, 1, -18; ^^ Goudoù Chaldoik, IîuU. de.s Nat. de
Mosœu 1850, 11, 'i'Z>>. Long. 10-13 inill. Par sa forme il res-
semble aussi beaucoup à Vawjmtatm; il serait ditîicile de trouver
une différence appréciabh; dans cell(3 de la tète et du corselet
de ces doux espèces, mais ce dernier est moins ponctué en dessus,
excepté vers la base, et les points sont i)lus petits. Les élytres
sont plus larges, plus ovales, par consècpient moins parallèles,
les intervalles s'aplanissent en ari'ière. Le dessus du corps est
d'un vert clair, (quelquefois un peu cuivreux sur le corselet,
rarement sur les élytres; la. bordure jaune est l)ien plus large,
elle couvre le rebord et les trois intervalles externes, et entame
(juel(|uefois même le quatrième, elle se dilate un peu le long
du Ijord postérieur, et son bord antérieur y offre deux à trois
dents ou gradins; la jjordure de l'abdomen est bien plus large.
J'en possède plusieurs individus provenant des possessions fran-
çaises du Sénégal.
Var. datas Eiuchson. Malgré la différence constante dans la
largeur de la bordure des élytres, qui ne couvre que deux inter-
valles externes, comme il n'y a aucune autre différence ni dans
la forme, ni dans la coloration, je continue à n'y voir qu'une
variété locale du dcnticulutm , (|ui habite le haut Sénégal et les
possessions portugaises sur ce Heuve. 5 individus. Mon Chl. Gou-
doli n'en est qu'un individu de grande taille, (13 mill.) indiqué
prol)aljlement par erreur comme venant tle Madagascar.
113. Chl. sellatus Dejean; Lafertè Rev. et Mag. de Zool. 1851 ,
p. 34G. Long. 14 7-2"^^ V2 "^^^^- Cette espèce, qui ressemble
l)eaucoup en grantl au denliculatus, a le corselet aussi allongé,
aussi convexe et aussi cylindrique (jue celui de Y cvitkracoderu^ ,
mais son extrémité antérieure est })lus rétrécie vers le col qui est
aussi plus étroit; la base est un peu moins rétrécie que dans le
dcntktdatus, et la surface est })onctuèe de même; les êlijtres sont
plus allongées, en ovale plus long, avec les côtés (pieh^uefois
un peu parallèles, li; dessus est un peu jjIus convexe, les stries
ne sont guères })onctuées; le huitième intervalle est un peu plus
large et le neuvième plus étroit; la tète, le corselet et les ély-
tres sont colorés généralement connue ceux du denliculatus^ mais
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 107
dans le type de Dejean les élytres sont bleues, et la bordure
jaune couvre antérieurement une partie du quatrième intervalle
(à partir du bord latéral), tandis que dans les quatre autres
individus que je possède, elle ne dépasse pas dans sa moitié
antérieure le milieu du troisième. Celle de l'abdomen est assez
large, et quelquefois tout l'abdomen est plus ou moins brun,
avec les bords plus clairs. Les articles des antennes sont plus
allongés, et leur coloration est plus pâle; les pattes sont plus
longues, et les tarses rembrunis. L'individu de la collection De-
jean, qui est le plus petit, provient des régions supérieures du
Sénégal; les autres ont été pris par M. Boccandé dans les pos-
sessions portugaises sur ce Heuve. Dejean a eu tort de comparer
cette espèce au cijlindricollis qui a un corselet assez différent.
114. Chl. nubicus Chaudoir. Long. 12^/2 mill. Quoique voisin
du sellatus, il en diffère par plusieurs caractères. Le corselet est
moins long, quoiqu'il soit encore un peu plus long que large,
sa forme est plus carrée, son extrémité antérieure n'est pas aussi
l'étrécie, et la partie antérieure est moins arrondie; le dessus
n'est plus aussi convexe antérieurement, et ne descend pas aussi
fortement vers les angles antérieurs; la ponctuation n'est pas plus
serrée, mais les points sont un peu plus marqués. Les élytres sont
aussi longues, mais plus étroites et assez parallèles; elles sont plus
planes, moins luisantes, les stries sont un peu plus distinctement
ponctuées, les intervalles jjresque plans; la ponctuation des épister-
nes est plus faible ; la tête et le corselet sont colorés de môme , les
élytres sont d'un vert noirâtre assez terne; leur bordure occupe
trois intervalles, et se rétrécit un peu vers le milieu; à l'extré-
mité elle est dilatée et dentelée comme dans le denticulatus. Le
dessous du corps, les antennes, les palpes et les pattes offrent
la même coloration. Le seul individu que je possède vient de
Nubie, et m'a été donné par M. Felder.
115. Chl. cylindricollis Dejean. Long. 13 mill. Il s'éloigne encore
un peu plus que le précédent du type du denticulatus et de
Yangustalus, par son corselet moins étroit, moins cylindrique et
moins convexe ; le col est moins rétréci que dans le sellalus , des
petits individus duquel il atteint la taille; le corselet n'est qu'aussi
108 CHAUUOIK
loii;: (jiic lur^e, assez airré, })cii arrumli sur la partie aiitéi-ieuiv
lies cùtés, l;ieii moins buiiibc aiitûrieurement, et déprimé traiit^-
versalement prés de la l>asc entre les sillons latéraux, jjunctué
connne dans le nubiens; les Uijlres ont à peuprés la forme de
celles du sellatus, mais elles sont moins convexes, plus ternes;
les stries sont assez distictement ponctuées; les intervalles plus
plans, surtout postérieurement, plus visiblement chagrinés; la
ponctuation des épisternes est bien moins serrée, (quoique les
})oints, soient moins serrés; la bordure des élytres ne couvre que
les deux intervalles externes, quelquefois même elle n'atteint
que le milieu du huitième; postérieurement elle est })eu dilatée ,
et légèrement dentelée; le bordure de l'abdomen est assez étroite.
Le reste est connue dans le sellai us. Deux de mes individus
viennent du Cap de Bonne Espérance, le troisième de Natal.
J'en ai vu un certain nombre dans la collection du Musée Ci-
vi(|ue de Gènes, et au Musée de Berlin. M. Raffray l'a i-etrouvé
près de Zanzibar (I. de Pemba).
IIG. Chl. prolixus EiiicHSON, Wiegm. Arcli. 1843, I, p. 217.
Long. 17 mill. Cette belle espèce diffère du sellalus, dont elle
atteint la taille, })ar son corselet encore moins étroit que celui
du cylindriœllis, pro})ortionnellement })lus grand, encore moins
convexe, ponctué de même, mais {)Ius luisant; par ses éli/lres un
peu })lus allongées, plus parallèles, plus planes sur le disque,
à stries bien plus visiblement ponctuées,, surtout antérieurement,
et dont la bordure ne couvre que le reljord et le neuvième in-
tei-valle, ne se dilatant que vers l'extrémité où elle est légère-
ment dentelée. Le reste et la coloration sont comme dans le
rijUndrlcollis. Deux individus venant d'Angola.
117. Chl. attenualus Klug, Ber. ûb. Madag. 1ns. 1833, p. dl.
= Clil. ntndaya^caricus C'astelnau, Rev. ent. de Silberm. 1833,
I, j). 32. Long. ll-i;> mill. Cette espèce tient du ci/lindricollis
et du denticulatus , se rap})rocliant du premier par la forme du
corselet, et du second ])ar celle des élytres. Le premier est un
])eu moins allongé, un peu moins convexe, un peu plus rétréci
vers la base; celles-ci ont la forme ovale et peu allongée de
celles (bi drnliciitiilus, et sont |)()ur le moins aussi convexes et
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 109
striées de môme; la bordure des élytres ne dépasse pas la hui-
tième strie, s'élargit à peine à l'extrémité et n'y est pas den-
telée ; la Ijordure de l'aljdomen est extrêmement étroite; la
coloration des élytres est d'un vert beaucoup plus foncé, légè-
rement Ijronzé; le reste est comme dans le cijlindricollis. Quatre
individus pris jadis par (ioudot à Madagascar. La Clil. poricollis
Fairmaike, Ann. de la soc. ent. de Franc. 18G8, p. 75G, n'en
est probablement qu'une variété.
118. Chl. similis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
[). 227. Long. 13 mill. Très- voisin du cylindricollis^ dont il dif-
fère par le corselet qui est d'un soupçon moins long et qui est
couvert de points imprimés plus gros et un peu plus abondants,
la ligne médiane est plus imprimée ; les élytres ne différent guéres
par la forme, mais elles sont plus convexes, les stries ne sont
guères ponctuées; les intervalles sont plus bronzés; la bordure
jaune ne dépasse pas la huitième strie, ne se dilate guère et
n'est point dentelée à l'extrémité. Pour le reste, il est comme
le cyUndricollis. Je ne possède que l'individu que j'ai décrit en
en 185G, et qui faisait partie de la collection Gory, où il était
indiqué comme venant du Sénégal.
119. Chl. laeleviridis Chaudoir = marginatus Castelnau, Not.
on Austr. Col. p. 62. — Var. Chl. Darlingensis Castelnau, iljid.
Long. 12-14 mill. Le marginatus Dejean est un insecte bien diffé-
rent, et que M. de Castelnau n'a pas connu. L'espèce que M. de
Castelnau dit avoir pris abondamment dans la péninsule malaise
est \ejavanus, qui se trouvait parmi les insectes de cette localité
provenant des chasses de cet entomologiste, mais il est également
bien distinct du laeleviridis, qui est reconnaissable à sa couleur
vert-clair (prasinus), à la pubescence plus marquée des élytres,
et dont le corselet diffère de celui du javanus par ses côtés bien
moins arrondis. Tête un peu plus courte que dans le cijlindri-
collis, yeux plus saillants. Corselet presque de la même forme,
mais d'un soupçon plus court; un peu plus aplani sur les côtés
de la ligne médiane, qui est plus profonde; les points de la
surface sont plus gros, et sont distribués sur deux lignes irré-
gulièros sur li^ disque de chaque^ côté dt^ la ligne, avec tpielques
110 CHAUDOIR
autres épars vers les aités. Le forme des élytres est également
la iiiriHc, mais elles sont moins convexes; les stries, plus fines,
sont assez distinctement ponctuées, surtout antérieurement; les
intervalles, un peu tectitbrmes vers la Ijase, s'aplanissent vers
l'extrémité; les points, ordinairement imperceptibles, placés le
long de chacun de leurs côtés, sont ici un peu plus visibles, et
de chacun d'eux sort un petit ])oil, qui produit une pubescence
un peu plus marquée que dans les espèces voisines, surtout
postérieurement et vers les côtés. La bordure jaune ne dépasse
pas la huitième strie, ne s'élargit guères et n'est point dentelée
à l'extrémité; il n'y a guéres de bordure jaune sur les côtés de
l'abdomen; le dessous, les antennes, les palpes, et les pattes
sont colorés connne dans le cylindricoUia, les tarses ne sont point
rembrunis. Le DarUngensis n'est (ju'un individu à intervalles
légèrement convexes, venant, ainsique Ijeaucoup d'individus nor-
maux (le la collection Castelnau, des bords de la rivière Darling.
L'espèce est commune dans tout le sud et le sud-est du conti-
nent Australien.
120. Chl. tenuicollrs Fabricius (Cambiis); Dejean, = auricol/is
GoRY, Ann. de la soc. ent. de Franc. 183.J, p. 224 = modeslus?
IjOheman, Ins. Cafî'r. I, \). l.")?. Long. 11-12 7-2 miH- ^'i forme
est tout à fait celle de Vanguslatus, mais il n'y a point de bor-
dure jaune aux élytres, (jui n'ont que les épipleures de cette
couleur, et c'est à peine si (juelquefois le rejjord latéral est d'un
jaune obscur. 11 n'y a pas de bordure jaune à l'abdomen; les
élytres sont plus noires, quelquefois j)lus ou moins verdâtres
vers la Ixase et les côtés. Tète et corsolel un peu plus ponctués;
les côtés du dessous en revanche le sont moins. Commun au
Cap de Bonne Espérance; on le rencontre aussi au Natal, et
c'est ce (jui me fait penser que le motleslus se rapporte à cette
(espèce.
l"il. Chl. cupripennis CiiAUDOïK. Long. 1 1 '/-j '''i^^- Charmante
espèce (|ui par l'absence plus ou moins complète de bordure
L'it(''rale jaune aux élytres, ressemble au lenidcollis, mais au
lieu d'être noires, celles-ci sont d'une belle couleur cuivreuse
brillante. ])assant au vert claii' le long des bords. Tète et cor-
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 111
selet verts, le milieu de ce dernier très-légèrement cuivreux; la
bordure des élytres extrêmement étroite; les épipleures rou-
gêatres. Tête un peu plus large; corselet un peu plus court et
un peu plus arrondi sur les côtés; les points de la surface
bien moins nombreux, la ligne médiane moins imprimée; élytres
un peu plus larges, surtout vers les épaules, et un peu plus
courtes. Les parties testacées plus foncées, les huit derniers ar-
ticles des antennes bruns. M. Raffray l'a trouvé en Abyssinie,
et j'ai décrit l'individu (') qui a été envoyé au Musée Civique
de Gènes; j'ai aussi comparé celui (9) qu'il s'est réservé.
122. Chl. sollicitus Laferté, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 432.
Long. 14 mill. L'afïinité de cette espèce avec le eircumdalus
saute aux yeux, mais l'absence complète de bordure jaune aux
élytres, ne me permet pas de le placer auprès de ce dernier.
Tète comme dans celui-ci; corselet un peu plus étroit; élytres bien
plus allongées, plus parallèles, striées de même, le neuvième
intervalle un peu ponctué et pubescent; les épisternes antérieurs
un peu ponctués. Tète et corselet d'un vert foncé, légèrement
cuivreux, élytres d'un noir assez luisant, épipleures et dessous
du corps d'un noir brillant très-légèrement irisé; antennes et
palpes d'un testacé plus rougeàtre que les pattes, tarses plus
ferrugineux, ainsique le labre; mandibules brunes. Je ne possède
que l'individu (cj^) qui a servi de type à M. de Laferté, et
que M. Boccandé a pris dans les possessions portugaises sur le
Sénégal.
123. Chl. immunitus Murray, Ann. a. Mag. of nat. hist. 1858,
I, p. 131. Long. 16 1/2 mill. (7 3//"), larg. ÔVomill. (3'").
Je ne connais cette espèce que par la description mais elle me
parait devoir être placée ici. D'une belle couleur violette en dessus,
d'un noir luisant en dessous, labre et mandibule ferrugineux,
antennes, palpes et pattes testacés. Tête lisse à l'exception de
quelques petits points en arrière du front; labre peu ou point
écliancré. Corselet étroit, angles postérieurs un peu obtus, mais
à peine arrondis au sommet; ligne médiane distincte, n'atteignant
pas les deux bords; de chaque côté de la base , près des angles,
un sillon lisse, profond, allongé, un peu oljlique; sur la surface
112 CIIALDOIR
■(jui'l(|ues jKiints distincts, ("'jKirs là et là, ilont (jiiel(jUOS-uns di-
striljiiî's en l'an^'ée le lon;^: de la lif?ne du milieu. Ectisson •j:rand,
non ponctué. Ehjtres, f,'labres, luisantes, allongées, déprimées,
avec de fortes stries ponctuées, des inter\7dles lisses, et des
rangées de six à ilix petits points le long du ])ord interne des
3.* et 5.' intervalles, le neuvième élargi en arrière, granuleux
et j)ortant une rangée de i)oints ocellés; extrémité très-légèrement
sinuèe. Méta.sternum plus ponctué que les deux sections anté-
l'ieui'es du sternum; côtés des premiers segments de l'alxlomen
légèrciiiiMit ponctués. Palpes un peu sécuriformes, menton ollrant
deux excavations. Vieux Calaljar.
121. Chl. acroxanihus Ghaudoik. Long. 12-li^)-iiiill. Il ressemljle
an jdcanus dont il a la taille et les contours, mais il en diti'ère
])ai- le dessus du corselet moins convexe et couvert de points
plus gros, par les intervalles des élytres plus convexes et dont
les bords sont plus ponctués; ordinairement la bordure latérale
de l'èlytre est iicu visible, ne teignant en l^run })lus ou moins
clair (jue le rebord; et n'atteignant la largeur de celle du javatius
que le long du bord a})ical. .J'établis cette espèce sur 15 indi-
vidus, appartenant pour la plupart au Musée Civique de Gènes, et
(jui ont été j)ris dans le royaume de Siam et dans le presqu'île
Malaise (Singapore) par M. de Castelnau; j'en possède un manjué
connue venant de .Java (?).
12."). Chl. extremus Cii.\UD0iR. Long. 13 '/o niill. Quoi(iue voisin
de Y acroxtmtJius , il me parait s'en distinguer })ar ci'rtains ca-
ractères, que je n'ai pu malheureusement constater que sur un
un seul individu ■. Les antennes sont visiblement plus minces
et un peu plus longues; on peut en dire autant des jjalpes; le
corackt est plus grand, i)lus arrondi sur les c.'jtés, et les points
d(ï la supei'ficic! sont moins gros; les t'hjtrcs sont moins pai-allèhs,
et la courbe de la base des côtés pst nKjins lji-us(|ue, j)lus in-
sensible, les intervalles st)nt moins convexes, plus ternes, plus
faiblement ponctués près de leurs bords; la coloration est à peu-
près la même, les élytres sont moins noires, d'un bronzé oli-
vâtre; le bord ajjical est teint en jaune comme dans cette espèce,
m;n"s les i''pi|)lein'es sont noii's. Il m'a été envoyt'' pai" M. Doln-n
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 113
comme venant de Hongkong. Serait-ce par hazard le posiscn'ptus
Dates, dont je parle plus loin N.*^ 197 ?, mais dans ce cas, la
description laisserait à désirer.
126. Chl. dorsalis Dejean. Long. 11 ^jo-^^ iT^iH. Nous commen-
çons par cette espèce la série de celles de ce groupe à corselet
convexe , bien arrondi sur les côtés et cordiforme. La description
du Species me semble suffisante pour faire connaître cette espèce,
que distingue de suite la grande largeur de la bordure jaune des
élytres, qui s'étend jusqu'à la cinquième strie. Elle n'a été ren-
contrée jusqu'ici que dans les possessions françaises sur le Sénégal.
127. Chl. accedens Chaudoir. Long. 10 mill. Très-voisin du dor-
salis, dont il diffère par la bordure des élytres qui ne s'étend
que jusqu'à la 7.* strie, et qui est un peu dentelée à l'extré-
mité; élytres un peu moins larges et un peu plus convexes,
épisternes antérieurs plus ponctués , bordure jaune de l'abdomen
étroite. J'en connais trois individus trouvés par M. Raftray dans
l'intérieur de l'Abyssinie, l'un d'eux a les parties de la bouche,
les palpes, les antennes, et le labre noirâtres, les cuisses sont
brunes vers le milieu, mai ce n'est sans doute qu'individuel.
128. Chl. proximus Chaudoir. Long. 12 ^/g mill. 11 est assuré-
ment voisin du circumdatus , mais il en dift'ère suffisamment pour
qu'on doive le considérer comme une espèce distincte. Indépen-
damment de sa coloration, qui est entièrement en dessus d'un
vert clair légèrement métallique comme dans le xanthopleurus ,
il diffère du circumdatus par les points assez gros et plus nom-
breux qui séparent le front du vertex ou du col sur toute sa
largeur ; par son corselet plus court , moins long que large , plus
arrondi et plus sinué sur les côtés, et couvert de points plus
nombreux , mais surtout plus gros ; par la courbe plus forte que
décrit la base des côtés des élytres derrière l'épaule, et par leur
longueur un peu moindre; enfin par la ponctuation plus forte
des côtés du sternum et qui se prolonge sur les côtés de l'ab-
domen , ce qui n'est pas le cas dans le circumdatus. La bordure
des élytres , le dessous et les autres parties du corps sont comme
dans ce dernier. M. Stevens m'en a vendu un individu mâle
comme venant du Deccan.
GrovUDoiR
114 rHAT.'DOIR
129. Chl. transfuga C'hauijOIK. Long. 12 7-> niill. La bordure des
élvtres étant exactement comme dans la var. ulalus du denllcu-
lalm, j'avais crû d'abord y voir un individu de cette espèce,
mais la forme du corselet est tout autre. Téh' un peu plus large
que dans le dmliculalus, yeux plus saillants; co/'^r/tV plus court,
se ra})])njcliant par sa forme de celui du xanthopleurm , mais à
peine aussi long que large, aussi arrondi sur les côtés, aussi
cordiforme, à peu près aussi convexe, avec les mêmes sillons
de chaque côté de la base; ponctué de même, mais les points
sont l)ien plus petits; t'/ylres plus larges que dans le xanlho-
■pleuruSj moins allongées, plus ovalaires, plus convexes, striées
il'ailleurs et ternes comme dans le javanus. L'individu (jue je
possède, ayant séjourné dans l'alcool, je ne puis dire au juste
si la coloration est verte comme dans le xanlliopleurus ou un
peu bronzée; la bordure jaune des élytres s'étend jusqu'à la
septième strie et l'extrémité en est dentelée comme la var.
elatus; l'abdomen a une assez large bordure jaune, le reste est
coloré comme dans le xanlhopleurus. Il vient d'Angola et m'a
été vendu par M. Boucard.
13U. Chl. circumdalus Brullé, Rev. ent. de Silberm. III, p. 283,
= linibalns Dejean, = cupricollis NieTiNER, Ann. and Mag. of
Nat. hist. 1857, XIX, p. 243. Long, 14-16 mill. Le nom pro-
posé i)ai- Dejean a dû être changé, parce qu'il avait été em-
ployé antérieurement par Wiedemann pour désigner Vamiclus
Dejean. Cet entomologiste l'a comparé au marginatm^ mais il
en dilfère beaucoup, tant })ar sa coloration (jue par la forme
du corselet. Celui-ci est aussi long que large, les angles anté-
rieurs adhèrent aux côtés du col, les côtés sont plus arrondis
vers le milieu , plus sinués postérieurement , la base est un peu
moins rétrécie ({ue l'extrémité antérieure , les angles postérieurs
sont plus droits; le dessus, ponctué de même, mais un peu
plus distinctement, est visiblement plus convexe, sans l'être
cojHMulant autant (jue dans les dorsalis et javanus; les sillons
latéraux de la base sont aussi longs et aussi profonds que dans
le cijUndricoUis. La forme des (''lijtres est assez la même, mais
fdles sont pbis convexes; leurs sti-ies ne sont point crénelées.
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 115
et c'est à peine si elles sont ponctuées; les intervalles, plus fi-
nement chagrinés, sont plus convexes et bordés de chaque côté
d'une rangée da très-petits points, de chacun desquels sort un
petit poil extrêmement court. Les côtés du sternum sont plus ou
moins ponctués. La tête et le corselet sont en dessus d'un cui-
vreux plus ou moins verdàtre , les élytres d'un noir Jjronzé peu
brillant , quelquefois légèrement verdàtre , avec une bordure jaune
qui ne dépasse pas la huitième strie , et ne se dilate presque pas
à l'extrémité ; celle de l'abdomen est à peine visible ; le dessous
du corps est d'un noir peu luisant; le labre, les palpes et les
antennes sont d'un jaune testacé, les pattes un peu plus claires,
les tarses un peu rembrunis. L'habitat de cette espèce s'étend
sur toute la presqu'île occidentale de l'Inde, et jusqu'à Ceylan,
d'où j'ai un individu authentique du cupricollis Nietner. J'en ai
un de grande taille, venant soit-disamment de Java, mais c'est
sujet à caution.
131. Chl. javanus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 229. Long. 11 72"-^'^ Va ^^^^^- J'aurais dû comparer plutôt cette
espèce au circumdatus, dont elle diffère surtout par la forme et
la ponctuation du corselet. * Tête un peu plus étroite , un peu plus
ponctuée entre le front et le vertex vers les yeux. Corselet plus
rétréci en avant et vers la base, sensiblement plus arrondi et
plus sinué sur les côtés, plus étroit, plus long, plus convexe,
avec des po'ints imprimés de même , mais en général bien plus
gros ; quelquefois cependant il y en a assez peu. Elytres un peu
plus allongées, los stries plus fines, les intervalles bien plus
plans et plus ternes. Le reste est comme dans le circumdatus.
Il se rencontre à Java et dans la péninsule malaise.
132. Chl. xanthopleurus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 185G,
II, p. 230. Long. 12 V-a'^^ mill. Quand on compare des séries
d'individus de cette espèce et de la précédente , on voit que les
différences tirées du corselet sont illusoires, mais la rangée de
})oints qui longe chaque côté des intervalles des élytres est tou-
jours bien visible dans le xaritltopleurus , tandis qu'ils ne sont
guères visibles dans le javanus; les élytres sont toujours jjeau-
coup plus vertes , leur bordure plus large , s'étend constamment
110 THAUDOm
juscju'à La septi(''mo strie, et celle de l'abdomen est aussi plus
large. Il est assez conunuri à Tshusan, à Hongkong, dans le
nord de la Chine, au Japon, à Forniose, et d'après un individu
provenant de M. de Castelnau , il se retrouverait à Siani.
133. Chl. subcostatus M.\c Le.vy jun. , Trans. ent. soc. N. South
Wal. 1804, 1, p. 111. Lon^'. 12 '/•.>- ^'"^ '"'^l- -"^'^ premier coup
d'd'il il ressemble au laeteviridis, mais il en est bien distinct.
Tête et corselet d'un vert plus foncé (jue dans cette espèce,
sui-tout vers la ligne médiane, élytres presque noires; antennes
d'un brun peu foncé, avec les trois premiers articles seulement
jaune pâle. Corselet plus arrondi et plus sinué sur les côtés, plus
convexe antérieurement, avec la ligne médiane plus fine, et cou-
vert de points bien jdus ;:ros et })lus nombreux. Ehjlres un peu
plus larges; intervalles inn)airs légèrement relevés en côtes, ou
plutôt tectiformes, dans leur partie antérieure surtout. Episternes
antérieurs couverts d'une ponctuation plus forte et plus serrée. La
paire (jue je possède vient du Cap York (Australie septentrio-
nale), et m'a été envoyée de Hambourg par M. Schmeltz. L'in-
secte (|ue M. de Castelnau rappt»rte à cette espèce et qui n'en
diffère point, vient de Rockhampton? Le corselet est encore plus
fortement ponctué ijue celui de Vacroxantluis, et le vertex l'est
aussi assez fortement, ce cjui k» distingue de toutes les espèces
de ce groupe, auquel il appartient pas ses autres ciU'actères et
sa forme.
134. Chl. pachys Chaudoir. Long. 13 mill. On serait tenté d'a-
bord de confondre cette espèce avec le sulcatulus, elle est co-
lorée de même, et la bordure des élytres est exactement sem-
blable , mais les élytres sont proportionnellement beaucoup plus
larges, moins allongées, moins parallèles, l'angle arrondi que
forme la courbe de la base des côtés après l'épaule, est plus
marqué; les intervalles sont moins convexes; les côtés du cor-
selet sont moins arrondis; le dessus en est moins convexe, plus
ridé, un peu ponctué parci par là, la rigole latérale plus pro-
fonde. Les episternes du prosternum ne sont pas lisses, mais
ils sont finement ruguleux et parsemés de petits points. M. H;d-
fray en .-i pris (pudques indivichis en Abyssinif (Adouàh).
MONOGKAPHIE DES CHLÉNIENS 117
135. Chl. pachysomus Chaudoir. Long. 12 ^2 iiiil^- Il ressemble
beaucoup au 'pachys, la tête est plus lisse; le corselet un peu plus
étroit, bien plus rétréci postérieurement, plus arrondi sur les
côtés qui sont plus fortement sinués en arrière, les angles an-
térieurs adhèrent aux côtés du col, le disque est plus bomljé;
la ligne médiane moins profonde, les deux impressions transver-
sales un peu plus indiquées; il y a quelques points irrégulière-
ment jetés sur la surface. Les élijtres ont à peu près la même
forme, et sont tout aussi amples et volumineuses, les côtés de
la base entre le pédoncule et l'épaule sont coupés plus droits,
ce qui fait que le sommet de l'épaule est moins arrondi; les '
bords des intervalles sont un peu inégaux ou rugueux, La colo-
ration est exactement la même , la forme de la partie postérieure
de la bordure jaune des élytres est semblable , mais elle avance
un peu plus, ce qui fait que l'échancrure suturale est d'autant
plus profonde. Il a été trouvé par M. le Comte de Castelnau
dans le royaume de Siam et appartient au Musée Civique de
Gênes, qui n'en possède qu'un seul individu (o^).
136. Chl. nitidicollis Dejean. Long. 11-11 ^/^ mill. 11 ressemble
assez par sa forme au marginifer , mais il est bien plus petit et
autrement coloré. La tête diffère peu ; le corselet a la môme forme
et les mêmes proportions, il est un peu plus rétréci vers sa base,
les angles postérieurs sont {)lus droits; le dessus n'est guères
plus convexe et ponctué de même; les sillons latéraux de la
Ijase sont plus étroits; les élytres sont un peu moins allongées;
et ne sont pas plus convexes; les stries ne sont point crénelées,
et sont à peine perceptiblement ponctuées; les intervalles, cha-
grinés de même, sont moins plans, surtout antérieurement; je
n'ai pas pu voir de lignes de points comme dans le précédent.
En dessous, la ponctuation des épisternes est à peine visible.
La tête et le corselet en dessus sont d'un vert-cuivreux; les
élytres d'un noir terne, un peu verdàtre le long de la base;
depuis l'épaule jusqu'à peu près vers le milieu, la bordure
jaune s'étend jusqu'à la septième strie, puis elle se rétrécit
assez brusquement et n'occupe plus que le neuvième intervalle;
tout au bout elle se dilate un peu, mais sans dentelures; le
118 CHAUDOIK
dessous (lu corps usl d un noir brunâtre assez luisiint ; il n'y a
flores (jue l'anus qui ait une étroite bordure jaune; palpes et
antennes d'un jaune testacé rougeàtre, le premier article de
celles-ci et les pattes, ainsique le labre d'un jaune [ilus clair.
Il ne paraît ])as rare dans la présidence du lien^'ale.
137. Chl. marginifer Chai ijoiu = inanjindtus Dejk.vn. Long.
13 '/.^ niill. 11 est eu dessus dun vert clair, trés-légèrenient
doré sur le corselet, et à j^eine bronzé sur le dis(|ue des ély-
tres. Il s'éloigne assez des espèces précédentes. La tête est })lus
large que dans le culuidricollis, très-finement })ointillée, sans
points plus gros entre le front et le vertex. Corselet un peu
plus large que la tète avec les yeux, un peu moins long que
large, un peu plus corditorme, ce qui tient à un j)eu plus de
rondeur à la })artie antérieure des côtés; le dessus Ijien moins
convexe, surtout sur le disque; les sillons latéraux de la base
moins longs et moins profonds; les points de la surface très-
petits et disposés en lignes, comme dans le précédent. Elytres
moins ovalaires, plus oblongues, un peu plus larges, bien moins
convexes; les stries fines, densément et visiblement crénelées;
les intervalles très-plans, très-finement chagrinés, glabres, avec
une rangée de très-petits points fort peu nombreux tout près du
bord externe des intervalles impairs. Tout le dessous lisse. La
bordure latérale des élytres ne dépasse pas la huitième strie,
(|ui est assez rapprochée do lu neuvième; elle ne se dilate un
pou (|uc tout au bout et n'y est point dentelée; l'abdomen est
bordé de jaune. Le dessous du corps, les antennes, les palpes
et les pattes colorés comme dans le cijlmdricollis, tarses non
l'embrunis. Je ne possède que les deux individus de la collection
Dejean, ce (|ui me fait penser que cette espèce, qui habite les
Indes orientales (Bengale?), est assez rare. J'ai du changer le
nom de cette espèce, vu qu'il avait déjà été emjiloyé par Rossi.
138. Chl. sulcipennis Dejean — Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc.
1856, II, p. 230 — var. Clil. sulcatulus Boheman, Ins. Caffr. I,
]>. 146. Long. 11 ^l-r'^i^l-j niill. Si nous le comparons au cir-
rnmdatus, nous trouverons (juc la coloration des antennes, des
l)alpes, des i)attes et de la bordure des élytres est plus pâle.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 119
que la tête et le corselet sont d'un vert clair plus ou moins
cuivreux, les élytres sont d'un noir un peu plus brillant, elles
sont plus allongées, plus convexes ou plutôt un peu plus cy-
lindriques, les stries sont plus profondes et assez distinctement
crénelées; les intervalles plus convexes, plus lisses; les côtés du
sternum sont presque lisses; la bordure des élytres ne dépasse
pas la huitième strie; dans la forme typique elle ne se dilate
pas à l'extrémité, tandisque dans la var. sukalulus^ qui ne dif-
fère par aucun autre caractère, elle est au contraire trc^-élargie ,
mais la partie dilatée n'atteint pas la suture ; celle de l'abdomen
est très-étroite. On rencontre en Nubie et dans la Haute-Egypte
le vrai sulcipemiis et la variété ; mais dans le sud-est de l'Afrique
(Natal, Delagoabay), je crois qu'on n'a encore rencontré que la
variété sukatulus.
139. Chl. subovatus Chaudoir. Long. 11 V2"13 V2 ^^^^^- ^^ ^^^
voisin du sulcipemiis typique , mais il en diffère par son corselet
un peu moins arrondi sur les côtés, moins convexe, moins cor-
diforme, et surtout par ses élytres moins longues, moins paral-
lèles, de forme visiblement plus ovalaire, et dont la base des
côtés n'est pas arquée angulairement ; le fond des stries est
presque lisse, mais chaque intervalle est bordé de chaque côté
d'une rangée de petits points qui le fait paraître crénelé sur les
côtés ; de chacun de ces points sort un très-petit poil ; la Ijordure
latérale est comme dans le vrai sulcipemiis, mais elle est légè-
rement dentelée à l'extrémité. Les épisternes antérieurs sont
presque lisses, la bordure de l'abdomen extrêmement étroite. La
coloration est à peuprès la même dans toutes ses parties. Trois
individus venant de Madagascar, et qui faisaient partie de la
collection Laferté.
140. Chl. leucoristus Chaudoir. Long, circa 10 mill. Sous ce nom
figurent dans le Musée de Berlin 5 individus trouvés par Meyer
et Lichtenstein au Cap de Bonne Espérance (Riv. Oslog), consti-
tuant une espèce voisine du subovatus, à élytres bien plus courtes,
ovalaires, arrondies sur les côtés, et à bordure jaune clair non
élargie à l'extrémité.
141. Chl. Boccandei Lafertè (Fpomis), Rev. et Mag. de Zool.
lL'(t CHAUDOIK
1852, i>. (J5. Long. Z'i '/2"^^ "^'^^- ^^ atti'int a }>(-'U près la taille
du crœ.'iits et il en a })res(|ue la iurme, le coreelet est moins
court, et de même que les élytres, il est un peu plus étroit,
mais la ponctuation qui les couvre est bien plus abondante.
Tète bien plus })onctuée le long des yeux, de même (ju'entre
le front et le wrtox; celui-ci et le milieu du col le sont aussi
pîussa))lement ; le front est ])lus ridé. Corselet plus allongé, (juoi-
que moins long que large, rétréci de même vers l'extrémité,
mais bien moins arrondi sur les cotés, ce qui contribue à le
rendre plus étroit; le sommet des angles postériem's, (|uoi([ue
obtus, est moins arrondi; le dessus moins convexe, l'espace entre
les impressions basales et le bord latéral assez a{)lani; celles-ci
moins profondes; toute la surface couverte de points nombreux
assez gros, irrégulièrement distribués, plus épars sur le disque
et vers les bords latéraux, plus serrés vers le bord antérieur et
encore plus \'ers la base et dans les excavations Ijasales. Elytres
non élargies en arriére, })lus parallèles, un ])eu moins larges,
moins convexes, striées de même, avec les intervalles convexes,
le troisième et le cinquième plus ou moins tectiformes, tous
couverts d'une ponctuation assez forte et serrée, à l'exception
de la suture et d'une ligne étroite lisse sur le milieu du troi-
sième; pubescence assez apparente. Côtés du dessous un peu
jtlus ponctués. Coloration identi(|ue; bordure jaune de l'abdomen
beaucoup j)lus large, antennes entièrement jaune-pàle; tarses
moins rembrunis. J'en ai trois individus pris })ar M. lîoccandé
dans les possessions portugaises sur le Sénégal, et un quatrième
ti'ouvé en Nubie })ar 1\I. Felder.
Note. On ne saurait nier (jue les espèces qui rentrent dans
le grou})e des Epomis n'aient quelcjues caractères (jui les distin-
guent des autres C/ilacn/uSj mais je ne les crois pas assez ini-
portiuits pour en faire un genre distinct. Sans parler de la di-
latation triangulaire plus ou moins forte du dernier article des
l)alpes, sui'tout dans les mâles, caractère qui leur est commun
avec Ijeaucoup de vrais Chlaeniits, des exciivations (jui séparent
la pièce du milieu du menton des lobes latéraux, (|u'on voit
aussi dans (juehpies Clllaenius, il est à remarquer (jue les lobes
MONOGRArHIE DES CHLÉNIENS 121
(lu menton sont plus longs, plus étroits, plus pointus, et sur-
tout bien moins divergents, et que le côté inférieur des cuisses
antérieures forme à sa base un angle droit plus ou moins ar-
rondi au sommet dans le mâle, et qu'il est relevé en carène
aiguë le long du côté antérieur de l'excavation qui en creuse
le dessous, cependant dans (juelques espèces, cet angle s'oblitère
un peu. Les mandibules sont modérément avancées, fortes et
aiguës; les antennes grêles, atteignent plus ou moins le tiers
de l'élytre; le troisième article est sensiblement plus long que
le suivant et garni de poils; le laljre est tronqué carrément, la
dent du menton est forte et bien Ijifide; le prosternum est re-
bordé entre les hanches, peu ponctué ainsi que ses épisternes,
mais revêtu de quelques poils; les épisternes postérieurs sont un
peu plus longs que larges, plus ou moins ponctués, sans sillons
latéraux; les côtés de l'abdomen sont aussi un peu pointillés;
le dessus des tarses est parsemé de quelques poils; les tarses
antérieurs des mâles sont fortement dilatés; le second article
n'est cependant pas bien plus large que long. La rigole mar-
ginale des élytres forme à l'épaule un angle bien marqué
avec l'ourlet basai. En général il y a une bordure jaune aux
élytres.
142. Chl. Latreillei Lafertê (Epomis), Rev. et Mag. de Zool.
1852, p. 66. Long. 23 mill. Il est très-voisin du Boccandei. Ses
élytres sont, dans la femelle, seul sexe que je connaisse, plus
courtes et plus larges que dans le même sexe du précédent. La
ponctuation de la tête, distribuée de même, est plus forte; le
corselet est couvert de points bien plus gros et qui se confon-
dent, ce qui le fait paraître comme couturé (variolosus) ; sa
forme est d'ailleurs la même. Outre la différence dans la forme
des élytres, les intervalles impairs sont distinctement tectiformes,
et leur milieu est dépourvu de la ponctuation dense qui en couvre
les côtés et les autres intervalles, mais sur l'espace lisse on aper-
çoit une ligne de points enfoncés plus gros. Tout le dessus du
corps est d'un noir assez terne; la bordure jaune des élytres ne
s'élargit nullement à l'extrémité; le reste est comme dans le
Boccandei. Il habite également les possessions portugaises sur
12- iHALMOlR
le iSénc'^al. Cette espèce aui'ait besoin d être étudiée sur une
série d'individus.
14;^. Chl. fimbriatus IvLUa (Epomis) , Ber. iib. Mada^'. Ins. 1833,
}.. 12'J. Long. 10'" =22 mill. J'ai vu dans le Musée de Berlin
cette espèce que l'auteur compare au circuniscriplas, mais qui
est plus p^rande et qui est plutôt extrêmement voisine du La-
IrciUet ; « thorax confertim punctatus, punctis magnis; clytra
confertim j)unctata, interstitiis obsolète carinatis; ni,[,'roaeneus ,
elytris violacco-micantibus , eoruni lindjo, antennis pcdibus«|uc
llavis » . Ce Musée possède les deux sexes de cette espèce , prise
par Goudot à Madagascar.
144. Chl. cicatricosus Motschulsky (Epo7nis), Bull, des Nat. de
Mosc. 18(51, 11, p. 344. Long. 9'" ^ 20 mill. Cette espèce m'est
inconnue, mais d'après le peu qu'en dit l'auteur, elle aurait la
forme du circumscriplus et sa taille; elle serait plus large, avec
les intervalles des élytres couverts de gros points visibles en
dessus. Sa couleur serait d'un vert noirâtre en dessus, avec le
bord des élytres testacé. Il la place dans la même division que
les Duvaucelt et anneniacus == Dojeani. La descri})tion a été
faite sur une femelle venant de Lenkoran (mer Caspienne , fron-
tières do la Perse).
145. Chl. Duvauceli Dejean (Epomis). Long. 20 mill. Cette espèce,
facilement reconnaissable à sa belle couleur jjleu mat en dessus,
a la taille du circumscriptas, avec des élytres plus élargies. La
tête et le corselet sont ponctués comme dans le Boccandei, mais
la i)remière est un peu ])lus étroite, le second est plus rétréci
vers la base (pic dans le circumscriptus , et il n'y est pas plus
larg(! (jue dans la var. scncgaknsis , mais le milieu des côtés est
plus arrondi «jue dans ce dernier, le sommet des angles posté-
l'ieurs est plus droit et n'est guères arrondi , ses proportions
sont d'ailleurs les mêmes. Les élytres, moins allongées et plus
ovalaires que dans le circiumcriptus , sont aussi planes (|ue dans
le Boccaîidei, les stries sont très-distinctement ponctuées ; les in-
tervalles, fort peu convexes, sont tous et entièrement couverts
d'une granulation assez forte vt serrée; la bordure jaune des
élytres ne s'élargit nullement à l'extrémité, celle de l'abdomen
MONOGRAPHIK DES CHLÉNIENS 123
est étroite; le reste du corps est coloré de même. Il habite le
Bengale; 5 individus.
146. Chl. Dejeani (Solier) Dejean (Epomis) (Voy. Cat. Har. et
Gemm. p. 218) = Epo?ms armeniacus Motschulsky , Bull, des
Nat. de Mosc. 1864, II, p. .344. Long. 16 Vg-lS mill. Bien plus
petit que le circumscriptiis , il se rapproche le plus par la forme
du corselet de la var. brcvicolUs. Tête un peu plus courte, pres-
que entièrement ponctuée, excepté sur l'épistôme, le milieu du
front et les côtés du col qui sont très-finement ruguleux. Cor-
selet carré, moins long que large, aussi étroit à sa base qu'à
l'extrémité, un peu arrondi sur les côtés, qui tombent un peu
plus oljliquement sur la base ; angles postérieurs sul)obtus et ar-
rondis de même, le dessus plus plan, surtout sur le disque et
le long de toute la base, dont les impressions latérales sont
moins fortes; ponctuation semblable; mais un peu plus fine.
Elytres moins allongées, assez parallèles, plus planes; stries un
peu moins ponctuées que chez le Diwcmceli, intervalles moins
convexes que dans le circumscriptus y mais moins plans que dans
le Duvauceli, légèrement tectiformes; l'intervalle suturai lisse,
à l'exception d'une rangée de points bien marqués le long de
la première strie, les 6 suivants couverts de points Ijien marqués,
peu profonds, distribués sur 3 rangées irrégulières et par con-
séquent bien moins serrés que dans le Duvauceli; les deux der-
niers densément ponctués; ce mode de ponctuation fait que la
pubescence, très-peu visible sur le disque, est plus distincte
vers les bords latéraux; en dessous il y a plus de ponctuation
sur le milieu des segments abdominaux. Le dessus est vert ou
l)leu, avec la tête et le corselet plus clairs et plus luisants que
les élytres; la bordure des élytres, les antennes, les palpes et
les pattes sont plus rougeàtres; la lîordure de l'aljdomen est
très étroite. Quoi(|ue visiblement triangulaire, le dernier article
des palpes (') est moins dilaté que dans les précédents. .J'en
ai des individus de Morée, d'Anatolie et même de Syrie (Kin-
dermann); je n'hésite pas à réunir à cette espèce V armeniacus
de Motschulsky, qui ne connaissait pas le Dejeani. M. Peyron
m'écrit qu'il n'est pas rare à Saint-Jean d'Acre.
124 THAUDOIK
117. Chl. pharaonis Mdtschllsky {Eponm), liull. dos Nat. de
Mosc. lS(jl. 11, i». Mb. Long. 07.,'"= 13 7..> "liH- Je ne sais
ce que c'est (jui' cette espèce, l»i<'n petite pour un Epomis, qui
est colorée comme le Dejerini, avec la. tête à peine i)onctuée en
arrière, le corselet en «irré transversal, ponctué comme chez le
tircufmrn'pfus, et les intervalles des stries des élytres fortement
ponctués dessus. Serait-ce un petit individu du Dejeani? Il ha-
bite l'Egypte (9).
14S. Chl. crœsus F.vHiucius (Cnrnhus), Syst. Elcuth. 1, [). 1^3;
— nKJi:.s.N {Epomis). Long. 19-22 mill. Cette grande espèce bien
connue, se distingue facilement du Boccandct, (jui a à peuprès la
même taille, par l'absence de ponctuation sur les intervalles des
élytres, (|ui sont lisses au milieu et n'ont qu'une rangée de
points (le chaque côté; le liuitième cependant est entièrement
ponctué; le corselet est plus court et plus large, surtout vers la
Ijase, les angles postérieurs sont moins obtus, plus droits, au-
cun des intervalles n'est tectiforme, ils sont simplement assez
convexes. Outre les individus venant du Sénégal, j'en possède un
(pli a été trouvé en Nubie.
140. Chl. circumscriptus DuFTSCHMiD (Carahus), Faun. austr. II,
p. 1()G. — Epomis circiimscrij)ltis Dejean = Carabus cifictm
kossi, Faun. etr. I, p. "il 2. = Epomis Karolini Mannerheim,
lîull. (l(^s Nat. de Mosc. ISi:^, p. 423; = Epomis turonenicus
MoTSCHULSKV, lîull. (les Nat. (le Mosc. 1804, II, p. '.)\~); —
Var. (?) Epomis hreviœUis CnAUDOiii, Bull, des Nat. de Mosc.
184.3, p. 7r)(). — Var. (?) Epomis seneijnlensis (iouY, Anu. de
la soc. eut. de l-'ivine. 1833, [). 229. — Var. (?) Epomis capensis
(loKY, Ami. de la soc. eut. de Franc. 183i}, p. 228; IIoiie.man,
Ins. t'alVr. I, p. ITiS. Il m'a été impossible, en comparant plu-
sitnws individus, de li.\er les limites entre ces formes. En général
on peut dire (jue le hrevico/lis est plus petit s stries .-issez ]>i'ofu11. des Nat. de Mosc 185G, II.
p. 233 = ailJ'i'r Hoheman, Ins. Cattr. I, p. 115. Lon^:. 15 mill.
Boheman a comparé cette espèce au cylindricollis, et effecti-
vement le système de coloration est à peuprès le même, mais
l'insecte est bien j)lus larf^e. T('t(i lar^e, moins lisse; coraelel plus
lart^e (pie la tète, bien moins lonjj^ que larj^e, subtransversal,
un j)eu plus rétréci à son extrémité qu'à sa base, la première
plus large (|ue le col, avec les auiJi^les assez écartés des côtés
de ce dernier, peu avancés, obtus et arrondis; les cotés peu
arrondis et légèrement sinués dans leur partie postérieure; la
base bisinuée et coupée un j)eu obliquement vers les angles
postérieui's, (pii sont suljobtus et légèi'ement arrondis au som-
met; le dessus fort peu convexe, et ne descendant un peu
(pie vers les angles antérieurs, ponctué à peuprès connue dans
le ci/Undricollis . avec les points un peu plus marqués, les sil-
lons latéraux de la base plus courts et moins prolongés vers
la base, l'espace entre k; sillon et le bord latéral n^oins con-
vexe ; la surface moins lisse avec des rides peu serrées , ir-
ivgulières, transversales. Eli/ très de moitié plus larges que le
corselet, bien plus larges (pie cians le cyfùidricollis , plus large-
ment tr()n(|uées à la base, de moins du double plus longues que
larges, avec le milieu des côtés peu arrondis; le discpie assez
aplani, les stries bien plus profondes, très-légèrement ponctuées,
les intervalles assez convexes sur toute leur étendue, plus lisses
(;t ])ius luisants, bordés de clKupie c()t(* d'une rang(*e de petits
]ioiiirs u-('Mi(''iviIein(Mit peu distincts, le iieu\'i("'nie peu lai'ge. ])lnii .
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 133
eutièreiiieiit ponctué, avec des points ocellés près de la base et
vers l'extrémité. Côtés %lu sternum légèrement ponctués, épister-
nes antérieurs presque lisses; base de l'abdomen parsemée de
(juelques points vers les côtés. Antennes bien plus courtes, ne
dépassant pas de beaucoup les épaules; pattes un peu plus
fortes. Tête et corselet d'un vert plus cuivreux, surtout sur le
disque de l'un et de l'autre; élytres noires, moins ternes; bordure
jaune testacé, ne dépassant pas la huitième strie, et ne se di
latant guères à l'extrémité; le dessous du cor})s presque noir,
l'anus seul étroitement bordé de jaune; antennes et pattes d'un
jaune plus testacé , palpes un peu brunâtres. Il habite l'Afrique
australe.
160. Chl. mendax Chaudoir. Long; 17-19 mill. Il est extrême-
ment voisin du capicoLa^ dont il se tlistingue par sa grande taille,
et la largeur plus considérable de la tête et du corselet; les
yeux sont plus proéminents, le corselet est plus court et plus
transversal , plus lisse et moins ridé, un peu plus arrondi
sur les côtés; les élytres sont d'un vert foncé vers la suture,
de plus en plus clair vers les côtés. M.^" le Prof. Bertoloni
m'en a envoyé deux individus mâle et femelle, venant du Mo-
zambique.
161. Chl. lacustris Chaudoir. Long. 16-18 mill. Il est très-voisin
du caplcola , mais il en diffère surtout par la forme de son cor-
selet, qui est bien plus large, surtout vers la base, subtransversal,
moins échancré antérieurement, moins arrondi sur les côtés, et
(jui, â sa base, est bien plus élargi en proportion des élytres.
La tête et les élytres sont aussi un peu plus larges; la ponctua-
tion du dessus du corselet est plus faible, les sillons latéraux
postérieurs plus étroits, plus linéiformes; les angles postérieurs
moins arrondis au sommet. Le disque des élytres est un peu plus
aplati , et les points qui bordent les intervalles plus effacés. Le
dessus est d'un ^•ert obscur modérément luisant, plus sombre sur
les élytres, tout le reste exactement coloré de même. Quelques
individus venant du lac N'gami, et qui faisaient partie de la
collection Castelnau, appartenant maintenant au Musée Civique
de Gênes.
l;; I "THAUDOIK
|()•,^ Chl. Wallacei ("ii.vi Imhk. \jfm]S. 1~'/-,' '"'^'- '"'l'il'' '1" "''^^'-
snlnttiL-i iluiit il dillrri,' par s;i dHi' un peu iiiuiiidre et plus clia-
;rrin(''(*, ponctuée d'ailleurs de même; par son corselet moins
êcliancré antérieurement, plus arrondi sur les côtés, pas plus
rétréci à sa basc^ (|u'à son extrémité, atteignant sa plus grande
largeur au milieu, et n'ayant nullement l'jispect corditbrme do
celui du veluliiius, un peu plus chagriné en dessus, ponctué de
mrm(^ avec les imjjressions latérales de la base moins j>rotbndes,
par ses élijlrt's tout aussi allongées, mais moins i)arallèles et un
])('U ovalaires, à stries moins profondes, plus visiblement ponc-
tuées, avec leurs intervalles moins convexes, moins lisses, et
sur l(>s(|uels, à l'aide d'un tort grossissement, on a{)erçoit une
ponctuation excessivement Hue; garnis des deux cotés d'une
ivuigée de j)oints conmie ilans le suhsulra/us, mais un peu j)lus
gros et moins serrés, les huitième et neuvième et l'extrémité
ilu sixième également entièrement ponctués; par l'absence d'an-
gle à la base des cuisses du mâle, enfin par l'absence de boi--
dure jaune sur les côtés de l'abdomen. Le reste comme dans
le snbsakaius , la coloration générale du dessus plus obscure.
L'individu (pie je possède, a été trouvé par M. W'allace à Ma-
cass;ir (Celèbesj.
\i')'.\. Chl. crenistriatus rH.\L'D0iR. Long, téri' \'-\ mil!. Il ressemble
un peu (Ml petit au Wallacei , mais k' corselet est [)lus petit et
les élytres sont ftliis pnhescontes. Tète et corselet chagrinés et
ponctués de même, mais la première est plus étroite, les yeux
sont plus gi'os et plus saillants; le second est propoi'tionnelle-
mcnl plus petit (jue dans les deux précédents, guères plus large
ipic l;i tète avec les veux, bien moins arrondi sur les c(")tés,
(pioi(jU un peu plus (pie dans le subsulcaliis; ceux-ci tombent
moins oijliipienwnt siu- la Itasc (pie dans le Wallacei , les angles
postérieurs soni moins t)btus; le dessus est moins convexe, les
impressions basales au moins aussi profondes (pie dans le siih-.
salcadfs. FJijlres de la mèjue fornu» (pie dans le Wallacei, un
peu plus convexes. stri(''es de iii(''iue; intervalles comme dans
cette espèce, mais les points des i-angées bitérales sont bien
phis sen-és, ce (pii les t'ait paraître coinuK" crénelés; l'extreinité
IMONOGRAr'IIIE DES CHLKNIKNS 135
(lo tous et les deux extérieurs sont entièrement ponctués. La
coloration est la même que dans le WaUacel, mais l'alxlomen a
une bordure jaune, (juoi(]ue de peu de largeur. Les antennes
sont ])lus longues; les cuisses antérieures no sont point angu-
leuses. Je dois cette intéressante espèce à M. Felder, qui l'a prise
en Nubie.
164. Chi. subsulcatus Dejean; Klug, Symb. phys. III, T. XXIV,
fig. 8 = Epomis j'mcomarrjmaMis Motschulsky, Bull, des Nat.
de Mosc. 1864, II, p. 345. Long. 17-10 mill. Dejean aurait mieux
fait de comparer cette espèce au velutlnus ([u'au cinctus, elle est
bien plus grande que le premier. Télé un peu plus grosse, ridée
et })onctuée de même; corselet plus carré, un peu moins long-
que large, nullement rétréci vers la base, avec les angles posté-
rieurs un peu plus arrondis, et la partie postérieure des côtés
nullement sinuée; élylrea plus allongées, plus parallèles; stries
bien plus profondes, tr.'-s-légèrement ponctuées; intervalles con-
vexes; les sept premiers lisses, avec une ligne de points pilifères
plus ou moins marqués et serrés le long de chacun des cotés;
les deux externes entièrement ponctués; quelquefois la partie
postérieure du sixième l'est aussi, surtout dans les individus
égyptiens. Les côtés de l'abdomen sont moins ])onctués. Tète et
corselet d'un vert plus ou moins cuivreux rarement foncé, ély-
tres d'un vert plus ou moins noirâtre, plus clair et même un
peu cuivreux dans les individus égyptiens; la bordure latérale
comme dans le velutlnus i celle des côtés de l'abdomen assez
large, le reste coloré connue dans cette espèce. Antennes plus
allongées; palpes nullement élargis à l'extrémité; à la l)ase du
côté inférieur des cuisses antérieures des mâles on remarque un
angle ])ien marqué. Il n'est pas rare dans les diverses parties
du Sénégal, en Nubie et dans la Haute-Egypte (Kindermann).
165. Chl. cinctus Fabricius (Carabus), Spec. ins. I, p. 310; Dejean
Long. 15-16 mill. Tète plus étroite que dans le subsulcatus, ponc-
luée de même; Corselet bien plus court, plus transversal, plus
rétréci à son extrémité qu'à sa base, avec les côtés un peu plus
arrondis, puis brièvement et légèrement sinués près des angles
postérieurs, (pii sont plus droits et moins arrondis au sommet;
le (lisijuc un peu plus plau; la j)onctuatiuu un peu jtlus abuii-
tlautL', surtout pn-s di- la l^asc, et les points plus ^rros. Kbjlres
tout aussi j)arall("'los, mais moins allunpVs; le sommet de l'é-
paule non arrondi; le tond des stries plus distinctement crénelé;
l(^s intervalles moins convexes; leurs côtés plus fortement et ])lus
lai'^'enicnt ])onctués, les })oints étant disposés sur deux lignes ir-
régulièrcs et très-serrés, une ligne étroite sui* le milieu des cinq
l)remiers et du septième à peujirès lisse, le sixième et les deux
externes entièrement ponctués. La base du dessous des cuisses
})lus ou moins anguleuse. Tète et corselet d'un vert (|uel(juetbis
assez cuivreux, élytres d'un vert foncé, bordées de jaune comme
dans le aubsulculus; bordure de l'abdomen moins large, antennes
et pal])es d'un testacé plus obscur, le j)remier article des pi-c-
mières et les pattes d'un jaune moins clair, tarses brunâtres.
Antenncîs moins allongées mais assez grêles. Plusieurs individus
du Bengale et du Dcccan.
!()(). Chl. longicornis Chaudoik, Hull. des Nat. de Mosc. 1843,
p. 75'i. Long. 18-11) '/., mill. Cette espèce fait assez bien le pas-
Scige des espèces précédentes au sejietjalemk , car la ponctuation
des intervalles des élytres n'est point aussi serrée, et quelcjnefois
même une ligne étroite sur les intervalles imi)airs est j)lus ou
moins lisse. La télé est connue dans le subsuk-alits ; le corsd^l
est l)ien [)lus large, subtransversal, assez carré, avec les cotés
un lieu plus arrondis, inillement sinués, et les angles postérieurs
bien plus arronilis au sonnnet; le dessus ponctué connue dans
le ciiiçlns. Les cli/lrcs, aussi allongées que dans le snhstUcnliis,
sont un pi'u j)lus larges et surtout plus ovalaires; les intervalles
sont un p(!u moins convexes, et nt)us avons dil conunent ils
sont ponctués; les dusses antérieures du mâle sont anguleuses
à leur base. Tète et corselet bien plus cuivreux et plus brillants;
('•lyli'cs plus vertes; la l)ordure jaune s'étend jus(|u'à la sejt/tt'oif
strie; le reste (^st coloré comme dans le sithsif/catus. Ti'ois indi-
vidus venant du Konloi'an.
KiT. Chl. rudesculptus I'ualdoik. Long. 1') niiil. Par sa tonne,
il se rapproche du clinlvolInD'nx , mais 1(> corsekît est ))lus étroit
et la )u)nctuation des élytres est très-ditlërente, puis, comme
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 137
dans le iniirropas , la bordure jaune est à peine perceptible. Téln
plus étroite, plus allongée, moins ponctuée sur les côtés et l'ar-
rière du front, yeux un peu plus saillants. Corselet plus étroit,
ce qui fait qu'il est presque aussi long que large, ses côtés sont
moins arrondis, et nullement sinués en arrière; les angles posté-
rieurs, quoique légèrement obtus, sont un peu moins arrondis
au sommet; la ligne médiane est mieux marquée; les impres-
sions basales sont un peu plus profondes ; le dessus est ponctué
à peu près de même. Ebjtreu moins larges, plus convexes, striées
de même; intervalles plus convexes, couverts d'une granulation
plus grossière, moins dense, avec le milieu de quelques uns de
ceux plus rapprochés de la suture, et surtout du deuxième, du
troisième et du cinquième, surtout dans leur partie antérieure,
un peu lisse et plus luisant. Ponctuation de l'abdomen }ilus faible.
Tête et corselet d'un vert brillant, avec le disque d'un cuivreux
un peu bronzé, élytres d'un noir terne, avec le milieu des in-
tervalles dont j'ai parlé, plus luisant; le fond de la rigole la-
térale et les épipleures bruns ainsique les mandibules ; le labre ,
les palpes et les antennes sont d'un ferrugineux peu foncé; le
dessous du corps d'un noir bleuâtre brillant, les pattes testacé-
clair. Quelques individus de cette espèce, (|ui lial)ite le royaume
de Siam , ont été rapportés par M. de Castelnau. Ils se trouvent
maintenant au Musée Civique de Gènes.
168. Chl. Doriae Chaudoir. Long. 24 mill. A première vue on
le })rendraiL pour un individu sans taches du quaérinotalm , mais
en l'examinant de plus près, on voit que c'est un tout autre
insecte, et que c'est dans le voisinage du chatcothorax qu'il vient
se placer. Il est beautîoup plus grand, mais coloré de même. La
tète a la même forme, mais elle est à peine ponctuée, à l'ex-
ception de l'espace qui sépare le front du col; le corselet est
l)eaucou{) plus large, transversal, un peu plus écliancré anté-
rieurement, plus arrondi sur le milieu des côtés, qui ne sont
nullement sinués en arrière, et tombent plus obliquement sur
la ])ase , qui elle même est coupée plus obliquement vers les
angles postérieurs, dont le sonunet est plus arrondi; la base
semble un i)eu plus large que l'extrémité, ce qui fait que le
i;i8 CHALDOIR
(•u
plus large (|ue l'extrémité, les côtés ne sont pas sinués en ar-
110 THAlDOm
n<"'rc, et les an^^lcs pustéricurs suiit liicii plus arrondis; il y a
bcaucuuj) moins de points imprimés sui* le haut, surtout vers
la Iiasc; lo robord latéi-al ost moins étroit. Les iHytres sont plus
amples, finement striées. Tète et corselet d'un vert très-peu cui-
vi-eux, très-brillant j élytres noir terne, bordées pareillement; le
rcvste coloré de même; antennes et pattes bien plus allongées.
Il vient des Indes orientales, et, comme je le crois, de la côte
du Coromandel. i individus.
17:5. Chl. macropus CiiAUDOïK. Long. 21-23 mill. Il se rapproche
Ijeaucoup du hraininus, mais le jaune des élytres ne recouvre
{|ue le rcdjord latéral et les éi)ipleures. Il y a encore moins de
l)onctuation sur le vei'tex; le corselet est tout aussi peu ponctué,
très-lisse entre les points; il est mi^ins large, plus carré, nulle-
ment rétréci vers la base, dont les angles sont plus carrés; le
rebord marginal est comme dans le hrruninus, et le dessus plus
aplani, avec la ligne médiane ])lus enfoncée. Les èhjtres sont
encore plus am})les, et il s'en faut de fort peu qu'elles n'aient
le double de la largeur du corselet; en même temps qu'elles
sont de j)lus lie moitié plus longues que larges, ayant une forme
un peu j)lus ovalaire que parallèle. Tète et corselet d'un Ijeau
vert-cuivreux très-jjrillant, élytres connue dans le braminus, à
p.irl la bordure. Pattes remarqualdement longues. Un couple
ti-Duvè par M. Adanis dans le Deccan.
17 1. Chl. Leprieuri (roRY, ^iii. de la Soc. ent.de Franc. 1833.
p. 223. Long. 13 ^j.,: larg. 1 '/.. mill. (.= 6'" X 2'"). Cette espèce
m'est inconnue, et je ne puis (jue répéter ce qu'en dit l'auteur ;
elle est intermédiaire, selon lui, entre le cinclus Fahricius et le
rt'/Kfinus; connue dans ce dernier les élvtres sont couvertes d'une
ponctuation fine, el })ubescentes, mais le corselet est couvert de
points très-serrés, de plus il est arrondi, avec les angles posté-
rieurs aigus, un })eu prolongés sur les élytres, et il a, de cha-
t|U(' côté de la base, un enfoncement longitudinal, avec un re-
boi'd latéral: la tète eî. Ir corselet sont d'un vert cuivreux; les
élytres jtlus foncées, avec une Ijordui-e (|ui est Jaune pâle, ainsi
qui' les autenn(^s et les ])attes. .b' crois (|ue cette espèce, (|Ul
vient du Sénégal, doit être placée auprès ilu cvlatinus; elle doit
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 141
se trouver dans la collection de M. J. Thomson, qui a acheté
celle de M. Buquet, et qui a été acquise depuis par M. Edw.
175. Chl. velutinus Duftschmid (Carahus), Faun. austr. II, p. 168;
Dejean; :^ Carabus cinctus Olivier, Ent. III, 35, p. 87. =
Car. mm'ginatus Rossi, Faun. etr. I, p. 212. = Chlaenius ca-
pemis GoRY, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1833, p. 226. France
centrale et méridionale, Espagne, Italie septentrionale, Autriclie
et Hongrie.
Var. (?) Chl. nuricolUs Gêné, Mém. Acad. Turin. 1839, p. 48,
T. I, fig. 5; KuESTER, Kaef. Europ. XII, p. 26. — Var. Chl..
Borgiae Dejean = genicalatiis Motschulsky, Bull, des Nat. de
Mosc. 1864, II, p. 344. Les avis sont assez partagés sur cet in-
secte; ce qu'il y a de certain, c'est que dans les nombreux in-
dividus (|ue j'ai vus, le corselet est constamment ))ien plus court
et plus large que dans le velutinus, les cotés sont moins sinués,
et les angles postérieurs moins droits ; les élytres sont aussi tou-
jours plus larges et plus ovalaires; la tête et le corselet sont
toujours d'un rouge cuivreux, rarement un peu verdàtre, et les
élytres généralement bronzées, mais quelquefois cependant aussi
vertes que dans le velutinus; il y a lieu d'observer que le velu-
tinus ne semble pas habiter les pays où l'on trouve Vauricollis,
et que les individus du premier, qui viennent des pays })lus
chauds, ont le corselet plus cuivreux ; l'a?«7'co///s se rencontre en
Portugal, probablement aussi dans 4e midi de l'Espagne ; sur la
côte nord de l'Afrique, en Corse, en Sardaigne et en Sicile. Le
Borgiae, qui ne diffère point par la forme, a ordinairement les
cuisses entièrement Ijrunes, cependant dans un individu, il n'y
a que les côtés des cuisses qui soyent noirâtres, le dessus et
le dessous sont ferrugineux. Il paraît ne se' rencontrer qu'en
s
176. Chl, festivus Pabricius (Carabus), Syst. Eleuth. I, p. 184,
74; — Dejean (Voy. Cat. Har. et Gemm.), = Car. zonatus
Panzer; = Fischeri Krynicki, Bull, des Nat. de Mosc. 1829,
p. 187 — 1832, p. 77, T. III, fig. 5; Motschulsky, eod. op.
1864, II, p. 344 ::= tenuistriatus Krynicki, eod. op. 1832, V. ]). 78;
^Motschulsky, 1. c. p. 343; Var. caspicus Motschulsky, 1. c. p. 343.
11'^ CHAUDOIR
Los (lirtV'i'onccs CMitro cette espèce i^t Ivfvolutmus consistent dans
la ru«;usit(' j>lus forte hjrée, Crimée) (jue j'ai examinés, l'abdomen est plus
ou moins étroitement bordé de jaune; dans ceux du Caucase,
de Syrie et de Palestine cette bordiu'e mancjue comjdètement;
je les rapporte au caspicus de Motsclmlsky, qui semble effecti-
vement avoir des élytres un peu plus étroites, et que M. Solsky
(\' les sillons latéraux
de la base et le bord latèi-al plus relevé. K/y{n>s plus étroites,
moins ti-oiupiées et plus airondies à la base, un jicii j)lus con-
vexes, striées de m(*me, avec les intervalles plus i)lans, couverts
d Une granulation pareille et d'une pubescence encore plus forte.
Antennes et ])attes ])lus gi-èles o\ ])lus longues: ral)domen tivs-
étrnitriiiciil bordi'^ de jauni'. Le i-estc coiuiiic dans le n'/nf/nt/s.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 143
Goudot l'a pris jadis assez abondamment à Madagascar. J'en
possède six individus.
178. Chl. togifer Ohaudoir. Long. 11 ^^ mill. Il ressemble un
})eu par la forme à Yindutus, mais les élytres ont une large
bordure jaune. Têle un peu moins ruguleuse, surtout vers le
milieu du front. Corselet un peu plus court, plus sinué derrière,
et un peu })lus arrondi antérieurement; angles postérieurs plus
ressortants et aigus; dessus plus ponctué sur les côtés et vei's
les angles postérieurs; impression transversale postérieure plus
forte. Elytres plus larges, plus ovalaires, plus planes, les stries
plus ponctuées, les intervalles plans, plus finement pointillés.
Tète et corselet d'un vert métallique clair non cuivreux ; élytres
d'un vert légèrement bronzé plus luisant que dans Yindutus,
Ijordées de jaune jusqu'à la septième strie; la bordure se re-
courbe un peu vers l'écusson et son extrémité est dentelée in-
térieurement; celle de l'abdomen extrêmement étroite, à peine
visible, les huit articles externes des antennes sont un peu rem-
brunis; le reste est coloré de même, .l'en possède un individu
trouvé par le voyageur Plant à Delagoabay. Le Musée Civique
de Gènes en a plusieurs individus, provenant de la collection
Castelnau, et trouvés en Caffrerie.
*
179. Chl. marginipennis Gory, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1833,
p. 227 — Chaudoik, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, 11, p. 239.
Long. 9 mill. J'ai reconnu que cet insecte se rapprochait plus
du togifer que du llmhatus. 11 est plus petit. Tête plus renflée à
sa base, entièrement et finement rugueuse: avec de petits points
peu distincts près des yeux: corselet un peu moins arrondi vers
le milieu des côtés et moins fortement sinué en arrière, moins
convexe, entièrement ruguleux comme la tête, et parsemé irré-
gulièrement de points distribués à peu près de même , mais plus
petits; impressions basales moins profondes. Elytres moins larges,
légèrement rétrécies vers la base, dont l'ourlet Ijasal est moins
long et les épaules plus arrondies ; l'angle formé par la jonction
de la rigole marginale avec le bord postérieur de l'ourlet basai,
presque aussi marqué; les stries plus fines et moins fortement
ponctuées, les intervalles plus plans, plus ternes, plus finement
111 rHAL'DOIR
poiiitillrs. Kpistenios antérieurs ])lus nifiuleux ; vxnix postérieurs
iiKiiiis luuj^s et plus turtenient ponctués; côtés de l'abdomen plus
ru;.'ueux. Antennes et pattes un pi'U mtjins lonjrues. Tète et cor-
selet (1 un vert claii- peu luisant, i'i'lj(jrd latéral de ce dernier
jaune; élytres avec le dis(pie d'un vert un peu oiKupie, et une
lar}j;e hui'dure jaune (jui s'étend jus(|u'à la quatrième strie, échan-
crée intérieurement un peu après lo milieu, et dentelée posté-
l'ieurement à son Ijord intei-ne; épimères des épisternes posté-
i-ieui-s (»t une assez larpre bordure à l'abdomen jaunes, le reste
du dessous d un brun noirâtre, avec un rcllct verdàti'e sui- les
épisternes antérieurs: mandibules brunes, labre, palpes, les trois
j)i-i'miers articles des antemies (le reste un peu brunâtre), et
pattes d'un jaune j)àl '. .le ne connais (pie l'individu 9 décrit
par ("lory, et (jui vient du Cap de Honne Espérance.
150. Chl. limbatus WinHEMANN, rîermar's Ma*,', der Entom. 1\'.
p. ll'i rr= tn/iicttiii Dkjean. Lonj2:. 10-11 '/., mill. .l'avais d'abord
rap})roclié cotte espèce du variegatusj mais le peu de ponctuation
sur l'abdomen, surtout vers le milieu, l'en éloigne et le rap-
proche du loyïfer, mais le corselet n'est pas corditoi'me, et il est
même un peu moins éti'oit à sa l)ase (pi'à son extrémité; la
ponctuation (pli h^ couvre, est plus abondante, et les points sont
plus petits, le dessus est plus plan; les éli/lres sont })lus ternes
l'I plus densément j)ointillées; le prosternum et les éj)isternes
postérieurs sont plus ponctués; les bords de l'abdomen plus ru-
gueux. Pour le reste, je rtmvoie à la description du Species. 11
habite hi colonie du Cap, (^t se retrouve au Natal; connue
liolieman ne le cite pas dans son ouvrage sur Ic^s insectes de
la Call'rerie; je suis disposé à croire (pie son siiiiUutu.'i s'y
rapporte, et (pi'à cette épocpie il ne connaissait })as le /////-
hdlux. Plus tard, il est \rai (en ISOO), il compare son limbi-
fjcufiis au linihdlKs, mais il peut avoir aj)pris alors à connaitre
• •!' dernier,
151. Chl. limbipennis PoiiE.M.VN, OetV. al" K. Vet. Akad. Foerh.
iSdO, I, p. 11, 11. Long. 11 '/■' '"'11- 1*^" 1*' c()mj)arant au vn-
riiu/diiis (ti//nclNs), Hohemau dit: « statura et summa similitudo
iifNirI/ , nonnihil major, prothorace longiore. remolius pi-ot'undius
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 145
punctato, al) illo fere unice differt » (Antennae lîavotestaceae).
Pris en Avril, près du lac N'gami.
182. Chl. virescens Ciiaudoir, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1835,
p. 443. = viUosulas Brullê, Voy. de d'Orl). Ent. p. 32, pi. 3,
fig. 6. Long. 14-15^2 mill. Brullé a comparé cette espèce au
faUax = cayemiensis. Elle est verte en dessus, à peu près comme
le prasiniis, mais le disque du corselet est d'un cuivreux rou-
geâtre, le dessous est entièrement d'un noir ])runàtre; les man-
dibules, les derniers articles des palpes, et les huit derniers des
antennes sont bruns, le Imse des palpes et des antennes, le labre
et les pattes sont d'un jaune clair. Tète comme dans le viridi-
fiwis, ponctuée à peu près de même, front plus lisse; yeux
plus grands et plus saillants. Corselet un peu plus étroit, de
fort peu plus large que la tête avec les yeux, mais bien moins
long que large, un peu moins sinué en arrière, les côtés de la
base, étant coupés obliquement comme dans le sericeus, forment
avec le côté un angle obtus; le dessus est plus convexe anté-
rieurement et plus en pente vers les angles antérieurs; les im-
pressions latérales de la base sont bien plus profondes ; la ponc-
tuation est tout aussi forte, mais les points sont bien plus
éloignés les uns des autres et un peu irrégulièrement distribués.
Ehjtres bien plus allongées, avec les épaules plus arrondies,
moins carrées; le dessus plus convexe; les stries très-fines, les
intervalles plus finement pointillés. Le dessous du corps plus
faiblement ponctué. Antennes et pattes plus longues. Je l'ai dé-
crit comme venant du Chili, et Brullé lui. donne aussi Valpa-
raiso pour patrie, cependant dans la collection Dejean le /«^wmc?^.?
AuDOUiN, qui était le nom primitivement donné à cet insecte,
est indi(j[ué comme venant de la République Argentine; Y Ait-
douini Lafertê (Ann. de la soc. ent. de Franc. 1851) vient
soit-disamment de Bolivie.
Note. Les espèces de ce groupe présentent les principaux ca-
ractères suivants. Le labre est coupé carrément; les mandiljules
sont modérément avancées, lisses et aiguës; les palpes grêles,
tronqués, mais nullement dilatés à l'extrémité; les antennes,
assez minces, atteignent le ticM's de l'élytre; leur ti'oisieiiK» ;ti'-
CllAtJDOIR 10
UC) rHAL'DOIR
ticle est soiisiljleiiuMit plus lon«^ tjue le suivant ot couvert de
poils assi'/, uumhrt'ux: les pattes moyennes, les tarses pas tout
à t'ait {j^iabres en dessus: le prosternum n'est pas reijordé entre
les lianclies, et il est couvert de petits points et de poils; ses
épisternes sont plus lisses en arri/'rc (ju'en avant et ne sont
point f^labres; les éj)isternes postérieurs sont jikis lonjjjs que
larj::es, pointillés ainsi que le (•i)t'''s du niétasternuni et ceux de
raI)donien, dont le milieu est lisse. Le corselet est carré ou
suljcordiforme , modérément convexe, légèrement chafjrriné et
parsemt'' de j)oints distribués irrégulièrement sur la surface,
avec une forte impri>ssion allongée de chaque côté de la base;
les élytres sont bien plus larges (jue le corselet, en ovale al-
longé, avec It's épaules arrondies, la base des côtés trés-arquée
vers l'épauli'; la rigole marginale forme un angle bien marqué
avec l'ourlet kusal, dont les extrémités dépassent peu les an-
gles de la base du corselet; les intervalles sont plus ou moins
ponctués.
183. Chl. Pulzeysi Chaldoik. Long. LVl 1 mill. Quoique voisin
du vi/losulus, il en diffère par sa forme plus étroite ; il est aussi
jdus ])etit. Tcle plus étroite, ponctuée de même. Corselet aussi
long (jue large , pas plus large que la tète avec les yeux , les
angles postérieurs plus droits, les côtés de la base n'étant guèi-es
cou{)és obli(|uement, le dessus ])ien jdus convexe, descendant
surtout rapidement vers la partie antérieure des côtés; ponctué
de même, les impressions de la base moins ])rofondes, le rebord
latéral jjIus Un. Khjtres })lus étroites, plus parallèles et un ])eu
plus coiivcxfs, striées et ]»()intillées de même. Coloration iden-
tiijue; ct)rs('l('t d'un cuiNrcux plus clair et j»lus verdàtre; an-
tennes Ijeaucoup moins rendjrunies extérieurement, t individus
venant des environs de ^lontevideo, dont deux m'ont été donnés
par M. Putzeys. Feu Sivori l'a pris abondamment près de cette
ville.
184. Chl. amazonicus Cii.\unoiR. Long. 17 mill. On le reconnait
facilement à l'ampleur de ses élytres. Il ressendde au Piilzeijai ,
ni;iis il est plus grand et proportionnellement bien j)lus gros.
C'oloration prescpie identiipie. tr*te et corselet jilus cuivreux.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 147
élytres plus vertes, quelquefois bleuâtres. Tête et corselet moins
étroits, d'ailleurs presque semblables, et ponctués de même; ce
dernier moins sinué en arrière sur les côtés, avec les angles de
la base un peu plus arrondis au sommet; élytres proportionnel-
lement plus larges, moins allongées et plus parallèles, sur le
milieu des côtés, striées et granulées de même. Les 5 individus
des deux sexes que je possède ont été trouvés par M. H. W. Bâtes
sur les bords de l'Amazone supérieur. J'avais crû à tort que
c'était le peruanus Erichson, qui est un tout autre insecte, très-
voisin du leucoscelis.
185. Chl. fallax Olivier (Carabus), Entom. I, 3.35; 71, Tab. IV,
fig. 42 (mon. Castelnau, Etud. entom. p. 82) = cayennensis
Dejean; — Yar. aequinoctialis Lafertê, Ann. de la soc. ent.
de Franc. 1851, p. 248. Long. 16-18 mill. Comme dans les
deux précédents, le corselet est plus large que chez le Putzeysi,
presque aussi long que large, moins rétréci postérieurement,
moins arrondi sur les côtés, qui sont peu ou point sinuès, les
angles postérieurs sont un peu plus droits; le dessus n'est pas
plus abondamment ponctué, et les points sont plus petits; les
élytres sont sensiblement plus longues, même que dans le Putzeysi,
et proportionnellemment plus larges, moins convexes; striées de
même, mais les intervalles internes jusqu'au cinquième ou si-
xième sont bien moins abondamment et plus faiblement ponctués.
Le dessus est quelquefois Ijleu foncé, plus sombre et plus terne
sur les élytres; tantôt la tête et le corselet sont plus ou moins
verdâtres; quelquefois le élytres le sont aussi un peu. C'est la
coloration des individus de Cayenne; trois individus trouvés par
Goudot dans la Nouvelle-Grenade, sont entièment verts en dessus,
avec un léger reflet cuivreux sur la tête et le corselet; M. de La-
fertê en avait fait une espèce distincte sous le nom à'aeqtoinoc-
tkdisj, mais je ne les considère que comme une variété dix fallax,
dont ils ne diffèrent pas autrement. Le dessous, et les autres
parties du corps sont colorées comme dans le Putzeysi; quel-
quefois les appendices des trochanters postérieurs sont ])lus ou
moins rembrunis. La forme des épisternes postérieurs est la même,
c. à. d. un peu plus longue que large, et rétrécie en arrière.
MS CIIAl'DOIR
l.S(;. Chl. Gundiachi ("iiauuoik. Lunj?. 22 7.2 '"'^^- ^^^ ^^^^ insecte
ivsstMiiMf assez, par sa tuniic au viresee?t,'i , mais le corselet est
plus lar^'f, la sculpture et la culuratiun sont tout autres. La
tf'fp est presque senililable, mais les points distriljués sur les côtés
(lu tVoiit, ainsi (prcnlrc li- tVout et le cul sont peu serrés, mais
toi-t ^l'iis, les impressions enti'c les antennes plus mar(|uées, les
yi'ux plus saillants. Le vorscicl , d'un 1 '/j mill. plus large (jue
la tète avec les yeux, est plus élargi et un peu })lus,transversal *
que tlans h^ viri'sconn, moins rétréci vers la base, moins échancré
à son b(ji-d antéi-ieur (|ui est un peu sinué près des angles qui
sont arrondis, mais un peu avancés; la rondeur des côtés est la
même, mais la sinuosité postérieure un ]ieu moindre, les angles
})Ostérieurs sont tr('^s-légèrement saillants, mais leur sommet n'est
pas aigu, et connue les côtés de la base sont coupés un peu
obliquement, ils sont même un peu obtus; le dessus est un peu
convexe, lisse, la ligne médiane est très-fine et n'est pas im-
primée; les impressions postérieures sont plus profondes; le rebord
latéral est plus gros; il y a des points aussi gros que ceux de
la tête, jetés irrégulièrement sur la surface, séparés, surtout sur
le disque par des espaces assez grands, plus serrés le long de la
base. Les ôlytres, de près de moitié plus larges que 1(> coi'selet,
et d'un peu moins du douljle plus longues (jue larges, sont
largement troncpiées à la l)ase, parallèles sur les côtés, dont la
courb(^ près des épaules est peu forte, arrondies, subacuminées
et sinuées à l'extrémité; le dessus n'est pas tout à fait aussi
convexe (jue dans le virescem; les stries sont lisses et assez fortes;
les intervalles, assez convexes, ont de chaque côté, tout près du
bord, une ligne de petits points serrés, de chacun (les(|uels sort
un j)etit j)oil ; à jiart cela les cinij pi-emiers sont lisses depuis la
base Jus(jue bien après le milieu; pr;''s de l'extrémité, ils sont
couverts de points assez serrés, (pii remontent })lus en avant
sui- le deuxième et le quatriènK^*; les sixiènu^ et septième sont,
plus ))onctués sur leurs côtés antérieurement, et le sont entière-
ment à l'extrémité, les deux externes sont complètement ponctués,
et la série de points ocellés du neuvième n'est pas interronqMie
Vi'rs le milieu: tous les j)oints sont j)ilifères; en sorte (pie l.'i on
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 149
ils sont ])lns serrés, l'insecte parait plus pubescent. En dessous
le prosternum et les côtés du niétasternum avec leurs épisternes,
sont ponctués, mais la ponctuation n'est ni très-forte, ni très-
serrée; les bords de l'aljdomen sont aussi un peu ponctués. Les
antennes, assez grêles, atteignent le premier tiers de l'élytre,
le troisième article est d'un tiers plus long que le suivant et
glabre. Les })attes sont moyennes; les articles dilatés aux tarses
antérieurs des mâles carrés, au moins aussi longs que large, le
troisième est même en rectangle. Le dessus est d'un noir ver-
dàtre un })eu bronzé sur les élytres; le dessous d'un noir l)ril-
lant; le la])re, la base des palpes, les trois premiers articles des
antennes et les pattes sont d'un Ijrun noirâtre , les deux derniers
articles des palpes maxillaires, les huit derniers des antennes
i-oux. Il a été découvert à Cuba par le D.'' Gundlacli, et m'a
été donné par M. C. A. Dohrn. Il figure aussi dans la collection
de M. Chevrolat.
187. Chl. Saîlei Chaudoik. Long. 20^/2 mill. Il est un peu plus
petit que le Gundlaclii , et sa couleur est en dessus d'un bleu
assez foncé, plus luisant sur la tète et le corselet, plus terne
sur les élytres. Tête comme dans le Gimdlachi, ponctuation
distribuée de même , mais les points bien plus gros et les
impressions antérieures bien plus fortes. Corselet un peu plus
étroit, mais pas plus long, plus arrondi sur les côtés, bien plus
l'étréci postérieurement, et plus fortement sinué avant les angles
postérieurs qui sont comme dans le précédent; l)ord antérieur
simplement et faiblement échancré, le dessus plus convexe, la
ligne médiane plus imprimée, le rebord latéral plus mince, la
ponctuation pareille et distribuée de même. Elytres proportion-
nellement plus larges et moins allongées, plus ovalaires, plus
olîtusément arrondies, un peu moins sinuées, un peu plus con-
vexes vers l'extrémité; le rel)ord latéral plus élargi; les stries
sont ponctuées, mais les points sont petits et assez éloignés les
uns des autres; les intervalles sont un peu plus convexes, ponc-
tués à peuprès de même, mais la ponctuation est moins serrée
et moins prononcée; la pubescence est aussi moins sensiljle; les
côtés du dessous sont jilus fortement ponctués; le milieu des
150 «HALDOIU
sej^nu'iits ;il)Juiiiinaux et l'anus prL'S(|u<' c\\ entier sont aussi
parsemés de points assez jj:ros, mais peu serrés. Les parties
bi-uni's (lu Gundldi'hl sont noires dans cette espèce. Il habite le
Mexique, et se trouve dans la collection de M. Salle et dans la
mienne.
188. Chl. purpuratus CuAUixtiu. = vioian'us Watekhouse, Ann.
(.f Nat. liist. 1811, VI, p. :55:î. L(.li^^ lil-Ki mill. Plus petit
(jue le précédent, et en dessus d une Ix'lle couleur violette, lu
reste étant coloré comme dans le Sallei. Tète à peupn'-s connue
dans le Pulzeijsi lisse, légèrement ponctuée près des yeux et
derrière le front, dont les impressions antérieures sont })res(|ue
nulles. Corselet un peu moins lonj> que large mais plus long (jue
dans le Sallei, plus étroit que dans ce dernier, mais plus lai'ge
(jue celui du Pntzeysi , moins arrondi et moins sinué sur les
côtés que dans le Sallei', plus finement rel)ordé, ponctué à peu
près de même, les points un peu plus petits. Elijtres un peu
pins ovalaires, moins allongées, plus convexes; stries un peu moins
ponctuées, intervalles moins convexes, j)lus ou moins parsemés
de petits points très-épars sur les intervalles internes, plus abon-
dants sur les deux ou trois externes, le rebord latéral plus étroit.
Tout le reste comme dans le Sallei. Conunuu à Montevideo; il
varie avec les antennes et les pattes ferrugineuses.
180. Chl. sparsepunctatus Chaudoir. Long. 14-K) mill. Il se rap-
]>roclM' (lu }nir}mralm par la ponctuation éparse des intervalles
des élytres; la coloration est à peuprès comme celle du Putzeijsi
mais elle est (juelquefois beaucouj) plus bleue, surtout sur la
tète et le corselet. Tète connue dans celui-ci, beaucouj) moins
jionctuée, un peu moins lisse. Corselet plus étroit cpie dans le
virescens, mais moins (]\\c dans le Putzet/si et moins long (pie
large; sinuosité des c()tés un peu plus forte, angles postérieurs
pres(pie droits, l(''gèreni('iit arrondis au sonnuet; h dessus de-
scendant plus vers les angles antérieurs, mais d'ailleurs pas plus,
convexe que clic/, le virescens et ponctué à peuprès d même.
Khjtres assez semblables à celles de ce dernier, à stries plus
profondes à p(M"ne visiblement ponctuées, à intei'valles glabres, ou
à peuprès, un peu convexes, parsemés de points [)lus marqués.
MONOGRAPHIE DES CHLÉMENS 151
mais beaucoup moins serrés, distribués à })eu})rés sur trois ran-
gées irrégulières; dessous du corps plus lisse, assez glabre, épi-
sternes postérieurs un j)eu ponctués. Il habite la Bolivie et
l'Uruguay.
190. Chl. nigroscelis Chaudoik, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 257. Long. 14 mill. 11 ressemble au piirpuratus , mais
outre qu'en dessus, il est d'un violet moin vif et bien plus terne
sur les élytres, il a les palpes, les antennes, le labre et les
pattes d'un testacé plus ou moins clair ; les huit derniers articles
des antennes sont légèrement rembrunis, avec l'extrémité de
chaque article plus claire, les appendices des trochantei's posté-
rieurs et le dessus des cuisses sont d'un brun foncé, les tarses
roux. Il diffère en outre par son corselet aussi long que large ,
bien moins arrondi sur les côtés, ce qui lui donne l'air plus
carré; le dessus est moins convexe, la ligne médiane moins im-
primée; la [)onctuation pareille. Les élytres sont un peu moins
arrondies sur les cdtés, moins convexes, les stries distinctement
ponctuées, les intervalles presque plans, plus distinctement cha-
grinés, plus terîies, et moins ponctués, quoique les points qu'on
voit dans le purpuratus ne manquent pas tout à fait, mais ils
sont plus petits et moins abondants. Le dessous du corps est
aussi moins ponctué. Je n'en connais que le seul individu (J^)
que j'ai décrit en 1856, et qui m'avait été envoyé par M. Sahl-
berg fils, comme pris à Cantagallo (prov. de Rio- Janeiro).
191. Chl. cumatilis Leconte, Ann. Lyc. New- York, Y, p. 179;
Journ. Acad. Phil. IV, \)\. I, fig. 9. Long. 13 7^ mill. J'avais
méconnu les affinités de cette espèce en la jilaçant auprès du
cordlcolltSj, elle est bien plus voisine du nigroscelis, (|uoiqu'elle
en diffère par plusieurs caractères qui l'isolent assez. Této un
peu plus courte, chagrinée, un peu ridée sur les côtés du front,
et couverte sur le vertex de points peu serrés, assez marqués;
yeux peu saillants, sans être plans. Corselet un peu plus court,
plus rétréci à l'extrémité, et surtout vers la base, plus arrondi
vers le milieu des côtés, où il atteint sa plus grande largeur,
l)lus l)rièvement sinué en arrière; anglt^s postérieurs droits, mais
rendus un peu oljtus })ar l"(jljli(juité des côt(''s de la base, le
l.VJ <'HAUDOIU
ilcssiis j(rcs(jLu; plein et ilesccridaut souleiiiiMit un peu vers les
an<,'los ;mtéri(?urs, finement cliagriné et terne, (|uel(|uetbis un peu
ritlé, et plus ou moins parsemé de points distribués comme dans
l(î n/yroscelis et les espèces voisines; impressions ba.-^ales Ijien
moins profondes, l'espace qui les sépare du bord latéral aplati.
Khjlros à peuprès de la même forme, stries plus fines, plus ou
moins ponctuées, intervalles plans, un peu plus chagrinés, ce
fjui leur donne une apparence plus terne, ponctués et pubescents
à peuprès de même. Prosternum rebordé; côtés du dessous plus
ponctués. En dessus d'un bleu violet, plus clair et plus vif (jue
dans le purpura lus; en dessous d'un Ijrun très-foncé, pres(|ue
noir, avec le bord de l'anus jaunâtre; mandibules et labre bruns;
antennes, palpes et pattes d'un testacé rougeàtre. Californie
(S. Diego et S. Isabel). Plusieurs individus.
192. CM. Rodriguezi. CiiAÛDOiR. Long. \2^l2-lô niill. 11 ressemble
un peu au purpuralm, par sa forme et par la convexité des ély-
tres, mais il est autrement coloré et plus grossièrement ponctué.
Tèle semblal)le; corselet un peu moins rétréci vers sa base, ponctué
à peuprès de même, les jioints plus gros; élytres un peu plus
courtes, encore plus convexes, stries plus fortement ponctuées,
intervalles plus convexes, surtout le sixième et le septième dans
leur partie antérieure, avec une seule rangée de points plus ou
moins gros, })ilifèr(?s dans la partie postérieure de cliaque c(')té;
les huitième et neuvième intervalles guères plus ponctués (|ue
les autres; })rosternum légèrement rebordé, épisternes })ostérieurs
plus courts, pas plus longs que larges, cotés de l'alxlomen un
l)eu j)lus ponctués, cuisses antérieures du niàle nmnies d'une
})etite dent en dessous à leur l)ase. Peu luisant en dessus, tanti')t
noir, tantôt plus ou moins violet, sur la tète, le corselet et le
bord des élytrt>s, noir en dessous; niandil)ules (bi-unes à l'extré-
mité), labre, palpes, antennes et pattes d un testacé plus ou
moins clair, trochanters et aj)pendices postérieurs bruns. Trois
individus des deux sexes, connnuniqués par M. Salle, et un qua-
trième yiw M. Tutzeys, venant du (îuatimala. (Ooban).
103. Chl. lateralis HkullÈ, Voy. de d'Orb. Eut. p. :13. Long.
L) '/., mill. Trie un peu plus étroite que dans le purpuralus.
MONOGKArUIE DES CHLÉNIENS 15o
lisse, et ponctuée de même sur les côtés et sur le derrière du
front. Corselet à peuprés comme celui du purpuratus, mais un
peu plus petit, ponctué et ondulé à peuprés de même. Elytres
plus allongées, parallèles, avec la base des côtés décrivant une
forte courlje vers l'épaule, l'extrémité plus sinuée et arrondie
d'une manière plus pointue; le dessus est plus aplani sur le
disque et descend très-peu vers l'extrémité, mais assez fortement
et brusquement vers les côtés, les stries, sans être profondes,
sont Ijien liiarquées et crénelées, c. à. d. que les points sont
trés-rapprochés les uns des autres, ce qui n'est pas le cas dans
le nigroscelis par. ex., dont les stries ne sont que ponctuées, les
intervalles sont tout à fait plans, assez lisses, quoique peu lui-
sants, et offrent de chaque côté, tout près du bord, une rangée
de points assez serrés, bien plus petits et moins imprimés que
ceux des stries, et en outre sur les intervalles externes et même
sur les internes, mais plutôt vers l'extrémité, on aperçoit quel-
ques petits points épars, comme dans le nigroscelis; le huitième
est cependant assez densément ponctué, comme dans le purpu-
raliis. Le dessous n'est guères plus ponctué que dans le nigro-
scelis. Tète et corselet d'un vert cuivreux, surtout vers le milieu;
les élytres, dont les cinq premiers intervalles de chaque côté de
la suture, sont d'un noir terne, (d'après Brullé quelquefois plus
ou moins verdâtre), ont les côtés d'un vert peu luisant. Le des-
sous du corps d'un brun plus ou moins foncé; le labre, les palpes
vers la base, les trois premiers articles des antennes et les pattes,
ainsi que la bouche d'un testacé assez pâle; les mandibules, les
})alpes vers l'extrémité, les huit derniers articles des antennes et
un point à l'extrémité des articles, des tarses bruns. L'individu
((/) que je possède m'a été cédé par feu Guérin Mén. comme
venant do Bolivie; ceux décrits par Brullé ont été trouvés près
des Corrientes dans l'intérieur de la Répubhque Argentine (Rin-
con de Luna).
Note. Il a presque tous les caractères des espèces voisines du
sparsepunctalits , mais le prosternum est rel^ordé entre les han-
ches, et les intervalles 2-7 des élytres sont lisses, avec une
rangée de i)oints, seulement le long de chacun des bords; la courbe
154 CHAUDOIU
(le kl Ijcise des cotés des élytres est encore plus forte, et le reste
des côtés plus jiarallélo.
lî>l. Chl. quadricolor Oi.iviKK (Carabm), Entoni. III, 35, p. 77,
}il. X, ii;r. 111; mon. Schaum, Stett. eut. Zeit. 1S47, p. 11.
= orientalis Dejk.vn --^^ Pœciloisfm UcvicolUs? Motschulsky, Hull.
(les Nat de Mosc. 1804, II, p. :>48, = Anih/i/rjcnius c/i/amiokles
li.VFKUTÈ, Ann. de la soc. eut. de Franc, 1851, j). 263. Long.
Kî '/j-lO niill. Labre coupé carrément; mandibules peu avancées,
palpes assez grêles, le dernier article non élargi, un peu troncpi»'',
antennes assez grêles, assez longues, atteignant bien le tiers de
l'élytre, le troisième article ])arsemé de petits })oils, plus long
ipu" II' suivant; dessous du corps presque lisse, parsemé de petits
points légèrement pilifères sur les épisternes postérieui-s et les
côtés de l'abdomen, rarement sur les épisternes antérieurs; j)ro-
sternum lisse et rebordé entre les hanches; épisternes postérieui-s
un peu })lus longs que larges, sans sillons; dessus des tarses
glabre ; deuxième et troisième articles des tarses antérieurs
des (/' plus larges (jue longs; intervalles des élytres lisses sur
le milieu, ponctués seulement sur leurs bords; rigole marginale
t'oi-niant un anu'le avec l'ourlet basai. Ti^lf moyenne, de forme
assez carrée, jx'u rètrécie derrière; finement ruguleuse, un peu
ponctuée le long des yeux et sur la partie postérieure du front,
dont le milieu est lisse; yeux modérément saillants. Cnrselel j)resque
aussi long que large, jdus rétréci en avant qu'en arrière, avec
le bord antérieur assez echancré, les côtés peu arrondis, les
angles ])ostérieurs assez arrondis au sommet, la base un jmmi
ècliancrée au milieu, mais ne remontant guères vers les angles ,
le dis(jue un peu convexe, Ijsse, parsemé de petits points très-
èpars, la ligne médiane fine, n'atteignant pas les deux bords,
les impressions latérales postérieures longues et profondes, l'espace
<|iii les sépare des côtés, un peu relevé et très-lisse, le reljord
latéral assez iinement relevé sur toute s;i longu(>ur. L'/i/lrcs de
l'oi't peu phis larg(>s (pie le corselet, en ovale passablement
allongé, assez tron(jU('' à sa base, un j)eu convexes; les stries
assez profondes, et finement ponctuées; les intervalles un peu
convexes, surtout vers la base, nullement [jonctués, mais pas
MONOURAPHIK DES OHLKNIENS 155
luisants; aveu les bords légùrement entamés par de petits points
légèrement pilifères. Tète et corselet d'un vert brillant, plus ou
moins cuivreux, surtout vers le milieu; élytres d'un bleu violet
foncé, avec tout le tour ordinairement plus ou moins vert; des-
sous du corps d'un noir bleuâtre brillant; mandibules brunes,
labre, palpes, antennes et pattes d'un testacé rougeàtre. Répandu
dans les Indes orientales depuis le nord jusqu'à Tranquebar.
L'Amhl. chlaenioides n'en est qu'un individu femelle fraîchement
éclos, dont la tête et le corselet sont d'un bleu verdâtre clair,
nullement cuivreux, avec Tépistome et le rebord du corselet
jaunâtres, les élytres sont entièrement d'un bleu plus foncé, les
épipleures et le dessous du corps d'un brun sale,
195. Chl. ducalis Chaudoir. Long. 17 mill. Plus grand et sur-
tout plus allongé que le quadricolor , mais coloré tout à fait de
même. Tête plus étroite, plus fortement ponctuée sur les côtés
et l'arrière du front, et même sur le milieu du col. Corselet
proportionnellement plus étroit, aussi long que large, plus boniljé,
surtout antérieurement, à peine échancré à son bord antérieur,
dont les angles, nullement avancés, s'écartent peu des côtés dû
col, plus rétréci vers la base, qui est cependant un peu plus
large que l'extrémité, plus arrondi sur les côtés, surtout en ar-
riére et aux angles postérieurs; le dessus ne présente pas des
points plus nombreux, mais il sont un peu plus marqués; la ligne
médiane est un peu plus imprimée, et l'on voit plus distincti-
vement l'impression transversale postérieure; les deux impres-
sions latérales se rapprochent moins du bord postérieur; le rébord
latéral est moins étroit et plus relevé. Elytres plus allongées; sans
être plus étroites, (ce qui fait qu'il y a plus de différence entre
leur largeur et celle du corselet), -plus parallèles, plus arrondies
aux épaules; les stries plus finement ponctuées, mais les points
des rangées qui bordent les intervalles sont nombreux et assez
marqués, ceux-ci sont plus lisses, un peu plus luisants, et plus
convexes. Le dessous ne ditt'ère guères, mais les articles 2 et 3
des tarses dilatés des i/" sont un peu plus longs que larges. Je
possède trois individus des deux sexes de cette espèce, le premier
vient du Deccan, le second de Rangoon en Birmanie, le troi-
156 THAUDOlll
si(''iiu' ma étr vendu par M. lîoucai'd ccjiiumi vcMiaiit do Java?
Il semble faire le passii^^e du i/uadricolor au sine?isi^, mais il est
bien moins jjonctué que ce dernier.
10(). Chl. praefectus lî.vTES, Traiis. ont. soc. Lond. 187.3, p. 253.
(Geod. of Jap.j. Lon;;. 1(1-10 7o miH- (7 ^o-O'"). .le ne connais
]>as cette espèce (pie M. Batc.'s dit se distinguer des espèces de
œ grou})e par sa forme très-allongée et oblongue ou parallèle.
Sa coloration {)arait être pareille à celle du qnadricolor , peut-
être le fond des èlytres est-il plus foncé. La tiHe est parsemée
de points assez gros, le col déprimé; le corselet aussi long que
Iai-g(!, également rétréci aux deux extrémités, et atteint sa plus
grande largeur vers le milieu, la partie postérieure des câ/«s est
légèrement slnuêe, les angles antérieurs sont très-abaissés vers
les c(")tès du col, la base est coupée un peu obliquement vei-s
les angles j)ostéri('urs. ci'^ (jiii rend ceux-ci obtus; la surface est
très-ridé(; et })arsemée de gros points. Les èhjtres sont allongées,
nullement ovalaires; les stries profondes, faijjlement ponctuées;
les intervalles convexes et très-legère?ne?U ponctués. M. Bâtes
connait les deux sexes de cette espèce, qui a été trouvée par
M. Lewis à Nagasaki (Japon).
197. Chl. postscriptus Bates, Trans. ent. soc. Lond. 1873, p. 326.
Long. 1.") niill. (7'"). L'autour compare cette espèce, (jui m'est
aussi inconnue, an sineusis,- dont il la distingue surtout par
l'étroite bordure^ jaune de l'extrémité des élytres, qui remplace
la tache du sinensis, et par la convexité des intervalles. La tète
cl le corselet sont d un vert cuivreux, les élytres d'un cuivreux
obscur, l)ordées de vert; le dessous d'un noir de poix luisant,
les ))alj)es, les pattes et les antiMines d'un jaune testacé, avec
le troisième article de celles-ci noir. La tète est grossièrement
ponctuée en ari'i'''i'e du Iront; le corselet en carré étroit, légère-
ment arrondi et élargi avant le milieu, parsemé de très-gros
jioiiits assez, éloignés les uns des autres; les fossettes des côtés
de la bas(> sont longues et })rofondos; les èlytres ont à leur base
le double de I;i largeur du corselet, et sont couvertes d'une pu-
bescence composée de j)oils verticaux peu sei'i'(''s; les stries, pro-
fondément gravées, sont à p(>ine ponctuées; les intervalles lisses,
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 157
convexes. Une femelle, de Hongkong. Collection de M. Bâtes.
Je suis à me demander si ce n'est pas l'espèce que j'ai décrite
N.o 125 sous le nom à'extretnus.
198. Chl. bengalensis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 262: = pn?iceps Nietner, Ann. and Mag. of nat. hist.
1857, XX, p. 371. = PœcUoislus quadricolor Motschulsky, Bull,
des Nat. de Mosc. 1864, II, p. 348. Long. Vd>^l^-IQ> mill. On a
eu tort, comme l'ont fait M. M. de Harold et Gemminger, de
réunir cette espèce au quadricolor. Bien qu'il appartienne au
même groupe, il en dift'ère constamment par la forme de son
corselet, qui est plus court, plus large, plus carré, moins rétréci
vers l'extrémité, tandisqu'il l'est davantage vers la base, de sorte
que celle-ci n'est guères plus large que le bord antérieur; les
côtés sont un peu plus arrondis vers le milieu. Les élijtres sont
un peu plus larges et moins allongées, plus distinctement ponc-
tuées sur les bords des intervalles, dont le milieu est un peu
plus luisant. La coloration est la même. Son habitat s'étend
depuis le Bengale jusqu'à Tranquebar, on le retrouve à Ceylan,
et dans le royaume de Siam où il a été rencontré par M. de
Castelnau. M. Stevens m'en a vendu un individu dont les élytres
sont plus vertes, comme venant du Tché-Kian (Chine orient.), mais
je ne suis pas sûr qu'il n'y ait pas eu erreur dans l'indication
de rhal)itat, quoiqu'il n'y eût rien d'impossible à admettre.
199. Chl. dilatatus Motschulsky, (Pœciloislvs) Bull, des nat. de
Mosc. 1856, II, p. 348. Long. 15 72-17 mill. Espèce bien di-
stincte du précédent par la conformation du corselet et la
sculpture des élytres. Tête comme dans le bengalensis :, mais par-
semée de quelques points plus ou moins marqués près des yeux
et en arrière du front. Corselet offrant les mêmes proportions,
mais plus élargi à sa base, avec les angles postérieurs droits,
un peu saillants en dehors, nullement arrondis au sommet, et
précédés sur les côtés d'une sinuosité plus ou moins sensible;
les points sont épars sur la surface à peuprès de même, mais
ils sont bien plus gros, et de chacun d'eux sort un poil assez
long, un peu penché en arrière; les impressions postérieures
sont moins profondes, le 1)ord latéral un peu aplani près des
158 CHAL'DOIR
.•in<;l('s |)()st(M"iours et un peu r(»lov(*, le rolxjrd un j»ou jilus larfj^e.
Klijtri's de niriui' tni-un'. mais un peu ])lus larjJTi's: striées Je
niênie; intervalles jilus plans, les points des rangées latérales
plus niar(jués, plus éloignés des Ijords, assez éloignés les uns
des autres, et j)ortant des poils sensiblement plus longs que dans
le hi'ni/alefisis. Tout le dessus du corps est vert, i)lus ou nioins
lji-()iizé, mais ])as toujours, sur le disipie du corselet et sur le
nn'lieu des intervalji's des élytres; le reste est coloré comme dans
le t/i/ar/ricoll/s. il habite le Deccan, j'en possède trois individus
des deux sexes et deux autres font i)artie du Musée Civique de
Gênes.
20U. Chl. cupreolineatus Cii.vUDoïK. Long. 14 mill. M. de Castelnau
a trouvé dans le ruxaume de Siam un insecte qui ressemble
au j)récédent, mais (pii en diffère par le corselet moins large,
moins transversiil , à côtés presque parallèles postérieurement
et dont les angles postérieurs sont obtus, parce que les côtés
de la base remontent vers eux très-obliquement; le sommet
n'en est j)as aigu, mais très-peu arrondi; le dessus est aussi
l)onctué (jue dans le dilatatus, les bords latéraux ne sont relevés
(jue connue dans le hoiijalensis ; il n'est pas revêtu en dessus
lies poils longs (ju'oii voit dans l'espèce précédente. Les éli/l/rs
ont à peuprès la même forme que dans celle-ci, mais les épaules
et la base d(»s côtés sont plus arrondies; le dessus est un peu
j)lus convexe; les stries sont aussi finement ponctuées; les in-
tervalles 1-7 sont assez distinctement relevés, lisses et luisants:
les points des rangées latérales très-rapprocliés des bords, très-
serrés et bien distincts, portant des poils courts. Tète et corselet
d'un vei't assez Ijronzé, élvtres verdàtres sur leurs bords et dans
les stries, d'un bronzé assez brillant sur le milieu des sept pre-
miers intervalles; les deux derniers articles des paljies maxil-
laires, le dernier des labiaux, les 8 derniers des antennes et les
tarses rembrunis, le reste coloré connue dans le hc/Kja/rnsis. Vn
individu appartenant au "Musée Civique de Gènes, trouvé à Siam
(IJangkok) \\:iv M. de Castelnau.
201. Chl. dimidiatus CuArDOiR, l'.ull. des Nat. do Mosc. 1X12,
]). S17 ^^ jiiihicalhtits Rkicuk, Anu. de la soc. (Mit. de l'ranc.
MONOGRAPHIE DES CIILÉNIENS 159
1855, p. 595, pi. 22, %. 8. Long. 13-14 mill. Il ressemble un
peu au festivus, mais les élytres sont bleues, et n'ont point de
bordure jaune. Tête un peu plus petite, tout aussi rugueuse
autour du front, mais moins ' ponctuée ; yeux moins saillants.
Corselet carré, presque aussi long que large, nullement rétréci
ni sinué postérieurement, les angles postérieurs un peu plus
oljtus, le dessus un peu moins convexe, plus lisse, parsemé de
petits points trés-éloignés les uns des autres, et pas plus serrés
le long de la base ; la ligne médiane et les impressions latérales
de la ]jase semblables, ainsi que le rebord latéral. Elytres un
peu plus étroites et plus convexes, nullement élargies en arrière,
à stries assez Unes, finement et assez densément ponctuées, et
à intervalles un peu tectiformes, finement chagrinés, assez ternes,
et offrant sur leurs bords des rangées de très-petits points, à
peine visibles sur le disque, un peu plus distincts vers les côtés,
d'où sortent des poils très-petits, qui ne forment de pubescence
(|ue le long des bords. Le dessous du corps est ponctué comme
dans le splerididus. Palpes, antennes et pattes comme dans le
f estions. Tète et corselet d'un cuivreux un peu moins verdàtre;
élytres bleues, foncées, opaques, dessous d'un noir assez luisant,
un peu irisé ; labre , antennes , palpes et pattes d'un ferrugineux
rougeâtre. Découvert d'ai)ord par Karélin dans la province de
Mazendéran (Perse) , sur la côte méridionale de la mer Caspienne ;
il a été retrouvé en Palestine sur les bords du Jourdain (je pos-
sède des types de M. Reiche), et par M. Peyron à Saint-Jean
d'Acre.
202. Chl. luzonicus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 261. Long. 14 mill. Comme je l'ai dit dans ma description,
il est très-voisin du dlmidiatus^ dont il se distingue par son cor-
selet plus petit, proportionnellement un peu plus court, et fort
peu arrondi sur les côtés; les élytres, plus planes, sont striées
et ponctuées de même, mais les rangées de points le long des
bords des intervalles sont plus distinctes et les points plus nom-
breux. La tète et le corselet sont colorés de même, mais les
élytres, au lieu d'être Ijleues, sont d'un bronzé opaque clair,
l)lus verdàtre dans les stries et le long des l)ords: la l)ase des
palpes, les trois premiers articles dos antennes et les pattes sont
(l'uii testacé Ijien j)lus clair; le labre, les niaiuliljules, le reste
(les palpes, des antennes et les tarses sont bruns. Il habite
Luçon, l'une des Philippines, où l'a trouvé feu Cumniin^.
2iy.i. Chl. atripes Cii.vUDOiR. Lon;;. 14-15 niill. (^Kioique pai- la
forme et la coloration, il se rai)proche du dimidiulus, il se dis-
tin^'ue de suite par ses ])alpes et ses antennes noires à la base,
ainsi (pie par la couleur entièrement noire des pattes; TcV/' sem-
blable; rorself'l un peu plus court, avec les angles postérieurs
prescpie droits et imllement arrondis au sonunet; offrant en
dessus les mêmes ondulations , et dont la ponctuation , sans être
plus abondante, est plus profonde. Eli/ln'!< moins convexes, plus
parallèles; striées de même; stries tout aussi ponctuées; les points
des rangées latérales sur les intervalles bien plus marqués et
plus noml)reux, ce (jul fait que les élytres ont l'air plus pu-
bescentes. Palpes, antennes, pattes et tarses dilatés des mâles
comme dans le dlmidiatus, dessus des tarses plus poilu. Les con-
leiu-s du dessus et du dessous sont à peu prés comme dans cette
esj)èce, mais la i)ubescence fait paraître les côtés et l'extrémité
des élytres un peu grisâtres; les palpes sont variés de brun et
de ferrugineux , les trois premiers articles des antennes sont
noirs avec li- bout des deux premiei'S un })eu ferrugineux, le
i-este est roux; les bords du labre sont ferrugineux, et les
pattes noires ont les jambes et les tarses revêtus d'une villo-
sit('' rousse. Deux mâles m'ont été vendus par M. S. Stevens.
comme venant du Deccan.
201. Chl. laetus I'amkicius (Carabus), Ent. syst. IV, App. p. 443
(iimn. ScHAU.M Stett. ent. Zeit. 1S4(), j). \^)\)'. = Chl. quadrlcolor
\)ii.)E\s = rujicornis Bohemann, Ins. Caffr. I. p. 152. Long. 14-
17 luill. Il ressemble au dhnidiatua, mais il est en général plus
grand et plus i-obuste; le corsckt est un peu moins rétréci vers
la base, moins arrondi sur l(>s côtés et plus convexe ; les ^Vy/m
sont plus amph's, les stries })lus profondes et â peine ponctuées,
les intervalles bien plus convexes et bien plus lisses, plus lui-
s.uits, à peint» ))onctU(''s h- long des Ijonls; la moitié extérieui'e
du huitième et le iieuvii-nie. (pii est ]>lat. sont densément ponc-
MONOORAPHIE DES CHLÉNIENS 161
tués et pubesceiits. Coloration identique, à l'exception des ély-
tres, qui sont d'un noir assez luisant, rarement verdâtre vers
les bords latéraux; j'en ai un individu dont le bord latéral et
les épipleures sont ferrugineux. Il paraît ne pas être rare dans
la colonie du Cap et dans la Caftrerie (Natal).
205. Chl. phaenoderus Chaldoik. Long. 15-15 ^o mill. Par la co-
loration il ressemble au bicolor ainsi qu'au quadricolor^ dont il
a la taille, mais il en diffère par beaucoup de caractères. La
télé est comme dans ce dernier, mais plus lisse, et les yeux sont
plus saillants; le labre, les palpes et les antennes sont comme
dans cette espèce; le troisième article de ces dernières est d'un
tiers environs plus long que le suivant. Le corselet n'est pas
})lus étroit antérieurement qu'à sa base, plus étroit, surtout en
arrière, de forme carrée, un peu moins long que large, moins
échancré antérieurement, avec les angles antérieurs plus arrondis;
les côtés le sont moins, mais les angles de la base le sont tout
autant; le dessus est moins convexe, lisse, avec quelques points
épars à peine visibles, et les mêmes impressions. Les êlylres
sont plus larges, un peu moins allongées, et ressemblent à
celles du bicolor, mais le milieu des côtés est plus parallèle,
l'extrémité est aussi plus obtusément arrondie dans la femelle
que dans le mâle, la base des côtés décrit une courbe plus forte
que chez le quadrkolor ; le dessous est un peu plus convexe;
les .stries sont bien marquées, ponctuées; les intervalles, assez
convexes, sont lisses et la rangée de points de chaque côté est
à peine visible sur le disque, mais un peu plus distincte vers
l'extrémité et sur les intervalles externes; il y a une assez forte
granulation le long des bords latéraux et de l'extrémité, qui
sont pubescents. En dessous il n'y a de ponctuation un peu
abondante que sur les côtés du métasternum et sur les épisternes
postérieurs, tandisque sur ceux antérieurs et les intermédiaires,
ainsique sur les côtés de l'abdomen, on ne voit que de petits
points épars, et tout le dessous est glabre. Le prosternum est
arrondi, rebordé et glabre entre les hanches; les pattes sont
comme celles du quadricolor , mais les articles dilatés des tarses
des mâles sont étroits, plus longs que larges. le premier en
chaudoir n
102 CHAUDOIR
trian"lo assez luii^', les deux suivants en rectangle plus lonf?
(lue large. Tète et cui-selet d'un beau vert un peu cuivreux très-
luisant; élytres dnii Idcu violet (juelquefois très-obscur, assez
luisant, avec le rebord d'un bleu vcrdàtre, et les èpipleures
roussàtres; le dessous d'un ikhi- brillant fortement irisé; man-
dibules brunes, labre, paljx's, antennes et pattes ferrugineux
ainsi (jue la partie postérieure du rebord latéral du corstdet.
Cette espèce habite aussi le Deccan, j'en possède un mâle et
deux femelles, (jui m'ont été vendus par M. S. Stevens. Il se
puuri'ait (jue ce fût le Pwciloista.s (jlahricolli.'i 'S{oTiicii[:L^K\ , Vaû\.
des Nat. d.' Mosc. 1864, II, p. 348.
200. Chl. sinensis Chaudoik, Bull, des Nat. de Mosc. 185G, II,
p. 2G;i. Long. ]'.'>^l.r\() niill. J'aurais dû comparer cette espèce
dans ma descri{)tion au //uailricotor^ mais je ne le connaissais
pas à cette époqui*. 11 a la ])lupart des caractères du groupe
dont ce dernier est le type, mais le prosternum, y comprisses
épisternes, est plus ponctué; la ponctuation de la tète et du
corselet est beaucoup ])lus forte et surtout })lus serrée, et celle
do ce dernier ressemble tout à fait à celle du poslicalis. Sa forme
rappelle celle du corselet du ducalis, il n'est pas plus large,
environ aussi long, rétréci de même vers les deux extrémités,
avec les côtés et les angles })ostérieurs pareillement arrondis,
tout aussi convexe, avec les impressions transversale et latérales
postérieures moins profondes, le rebord latéral aussi tin (jue
dans le (inadricolor. Les ('lytres ont la Imse moins tronquée et
les épaules encore plus largement arrondies que dans le ducalis,
elles sont un peu moins allongées, plus ovalaires; le dessus est
plus convexe, surtout postérieurement; les stries plus ponctuées,
les intervalles assez peu convexes, finement mais distinctement
chagrinés, opaques, à peine ponctués en rangées sur leurs bords;
mais les poils (jui sortent de ces points plus visibles. La colo-
ration est pres(jU(' la inénit' (pic dans le quadrk-olor , mais les
élytres sont plus opaques, et leur extrémité est assez lai'gement
teintt' en jaune. Le dessus du corps moins bleuâtre, les palpes,
les antiMines, k^ labre l't les pattes colorés de nuMue. Il paraît
ètri? assez commun à llon-rkontr, et ;'i Shangaï.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS l63
207. Chl. dichrous Wiedemann, Germar's Mag. der Ent. IV,
p. 111 = corvinus Dejean. Long. 11 mill. Si par son faciès,
cette espèce ressemble un peu aux rjlancm, vafer et voisins,
elle s'en distingue par son abdomen lisse et glabre ; elle a aussi
une certaine ressemblance avec le piceus; mais les épisternes
sont sensiblement plus longs que larges; le troisième article des
antennes n'est pas plus long que le suivant. Labre tronqué car-
rément, mandibules peu avancées: palpes médiocres, nullement
dilatés et modérément tronqués à l'extrémité; antennes assez
minces, modérément longues, le troisième article revêtu de poils;
prosternum rebordé, légèrement ponctué; épisternes antérieurs
presque lisses; ceux postérieurs couverts de points assez gros,
peu serrés; abdomen légèrement ponctué sur les côtés; parsemé
(le très-petits points assez éloignés les uns des autres; pattes
peu épaisses; tarses grêles, presque glaljres; articles dilatés des
mâles assez larges. Corselet rétréci antérieurement, tout couvert
de petits points très-serrés; élytres assez planes, couvertes d'une
granulation fine et très-serrée, et d'une pubescence fine, peu
apparente; la rigole marginale forme un angle avec l'ourlet
basai; l'angle humerai, quoique obtus, est assez marqué. Colonie
du Cap et Natal. Pour les détails spécifiques, je renvoie à la
description du. Species.
208. Chl. trapezicollis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 185G,
II, p. 291 = Oodes rufipes Boheman, Ins. Caffr. I, p. 162.
Long. 10-12 mill. Dans cette espèce et la suivante la plupart
des caractères sont comme dans les espèces précédentes, mais
le prosternum entre les hanches est arrondi et distinctement
rebordé. Elle diffère du piceus par sa forme plus raccourcie et
plus élargie vers le milieu du corps. Tête comme dans le piceus,
finement chagrinée comme dans cette espèce; corselet sensible-
ment plus élargi vers sa base, moins long, avec les angles an-
térieurs plus arrondis, tandisque les angles postérieurs le sont
un peu moins et les côtés ne le sont presque pas du tout, ce
({ui lui donne la forme d'un trapèze; la base est légèrement
échancrée en arc de cercle d'un angle à l'autre; la surface est
plus plane et plus finement ponctuée, la ligne médiane plus
104 CHAL'DOIR
fine. Élijtri'n Ijieii moins allongées et bien plus élarjïios vers les
éiaulcs, (jui ont juste la lai-^^'cui" de la base du corselet; ininié-
diatenient après ré[)aule, (dles commencent peu à peu à se ré-
trécir vers l'extrémité; les épaules sont à an},'le droit, et c'est
à peine si la base des côtés est légèrement artjuée; le dessus
est un peu plus convexe, le bord postérieur de l'ourlet basai
est moins arqué, pres(|ue droit; les stries sont distinctement
ponctuées; les intervalles, peu convexes, ne sont point granu-
leux, ils sont presque lisses, et portent deux rangées de petits
points, à peine visibles sur la ])artie antérieure des intervalles
iiitei-iies, plus nianjués sur ceux externes et sur la partie posté-
rieure de tous, où ils portent de tout petits poils; le huitième
et le ni'uvième sont un jieu plus ponctués. Le dessous est tort
peu et [)eu visiblement iionctué sur les côtés, lisse vers le milieu.
Les antennes sont plus courtes et ne dépassent pas les épaules;
la coloration est comme dans le piceus; les élytres sont moins
ternes et moins pubescentes. .Je n'en possède qu'une 9 '^l^" "^'^^
été envoyée pai- M. Dohrn, et vient de la Caffrerie.
209, Chl. oodioides Ch.\udoir = Oock's punctkolUs Bohe.m.\n,
lus, Gaffr, 1, p. 101. Long. 15 mill. ; larg, 0'/., mill. Cette
espèce, (|ui n'est évidemment pas un Oodcs, tout aussi })eu que
YOnd. niJijK's Boheman, mais que je ne connais (jue })ar la des-
ci'iption, ne saurait être que très-voisine de la j)récédente; elle
est, d'après ce qu'en dit l'auteur, un peu plus j)etite; glabre;
tous les angles du corselet sont obtus; les élij/res semblent moins
allongées, n'étant (|ue de moitié plus longues que larges; et les
intervalles, (pii sont convexes, ne sont que sparsèment ponctués.
Les aiitciiiies et les ])attes sont noires, les tarses bruns. 11 ha-
bite 1(^ Natal, mais je n'ai rien vu i)armi les insectes envoyés
par le pasteur Guieinzius, (jui jiùt convenir à la description de
l'auteur suédois.
210. Chl. natalensis Cuaudoik. Long. 11-1";? mill. Il se rajiproche
beaucoup par sa tbi-me du picem, mais il est encore plus étroit,
phis parallèle et surtout j)lus lisse. Ni la trie ni le corM'i^'l ne
sont chagrinés; il y a sur la j)remière (piehpies j)oints éj)ars
o.xcessivement petits; le second est lisse, à l'exceptit)!! d'un petit
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 165
nombre de petits points distribués le long de la base, des côtés,
du bord 'antérieur et de la ligne médiane, et encore sont-ils
quelquefois tout à fait effacés ; cette dernière est plus imprimé'e,
et l'impression latérale postérieure est linéaire, assez fortement
marquée, un peu arquée en dehors dans sa partie postérieure;
les côtés sont ordinairement plus droits, et les angles postérieurs
moins arrondis au sommet. Les êlytres sont plus parallèles, nul-
lement élargies vers les épaules, plus étroites; les stries sont
très-finement ponctuées et semblent quelquefois à peu près lisses;
les intervalles, lisses dans le mâle, sont finement chagrinés dans
la femelle; la base du septième semble un peu relevée et se
dirige en ligne droite vers l'épaule; ordinairement de chaque
côté de l'intervalle on remarque une rangée de petits points peu
serrés et assez éloignés du bord, qui, surtout postérieurement,
sont pilifères, mais ces rangées sont plus ou moins effacées dans
beaucoup d'individus; les intervalles externes, sont couverts de
points pilifères assez marqués, mais peu serrés et un peu pu-
bescents; le dessous du corps est comme dans le ficeus, à l'ex-
ception du prosternum arrondi et rebordé entre les hanches et
des articles 2 et 3 des tarses dilatés des mâles plus étroits, pas
plus larges que longs. La coloration est identique , le dessus est
entièrement d'un noir assez luisant; et il n'y a guères que les
Ijords latéraux et l'extrémité des élytres qui soit pubescente.
Plusieurs individus venant soit de Caftrerie, soit du lac N'gami,
et rapportées par le Comte de Castelnau. Dans un individu le
dessus des élytres est légèrement violet.
211. Chl, piceus Chaudoir. Long. 12-13 mill. Il est plus petit
que Y erythrocnemis , auquel il ressemble assez, tant par la forme
que par la coloration; qui serait la même si les antennes, les
})alpes, et les pattes n'étaient pas entièrement ferrugineux, ce-
jiendant quelquefois le troisième article des premières est presque
noir. Tête à peu près pareille, un peu moins large, simplement
et finement ruguleuse, mais pas ponctuée; yeux tout aussi peu
saillants dans les deux sexes. Corselet plus long, presque aussi
long que large, tout aussi échancré à son ))ord antérieur, mais
avec le sommet des angles un peu plus arrondi ; les angles pos-
16(5 CHAlJbOlU
térieurs (|aoi(iuo assez droits, sont aussi un peu plus ari'ondis,
mais les côtés le sont moins et l'extrémité antérieure est moins
rétrécie en comparaison de la base; le disque est moins plan;
les impressions latérales ne sont guères plus profondes, mais un
jieu plus linéaires; les bords latéraux ne sont point creux, et le
i-ebord latéral est finement relevé ; toute la surface est aussi den-
sément, mais bien moins fortement ponctuée. Elytres guéres plus
larges que le corselet, à peu prés tout aussi allongées, mais
leurs côtés sont un peu \)\w> arqués derrière l'épaule, et elles
connnencent légèrement à se rétrécir vers l'extrémité, à partir
(lu premier (juart, ce qui leur donne un air un peu cunéiforme;
la partie })ostérieure des côtés, avant la siimosité, est plus droite,
moins aniuée, celle-ci moins marquée, l'extrémité même plus en
pointe arrondie; le dessus offre la même convexité, mais les in-
tervalles sont moins relevés, assez plans postérieurement, et tous
sont couverts d'une granulation serrée et régulière ; la ponctua-
tion des stries est plus forte, la huitième est bien moins im-
primée que les autres; la strie préscutellaire n'est pas plus
longue. La pubescence n'est guères plus apparente, quoicju'un
peu plus dense sur les élytres. Le dessous est beaucoui) moins
ponctué, il n'y a que quol(|ues points èpars sur les épisternes
postérieurs qui sont encore plus transversaux et plus courts,
sur le milieu des intermédiaires et sur les côtés des segments
abdominaux. Le laljre, les mandiljulcs, les palpes, les antennes
et les pattes, ainsi que le ))rosternum, et les épisternes sont
comme dans YenjUirocnemis^ les articles dilatés des tarses anté-
rieurs le sont très-fortement, les 2.*^ et 3.*^ guères plus larges
(juc longs. Connuun en Caffrerie, aux environs de Natal. .J'en
ai sous les yeux une dixaine d'indixidus dont 5 appartiennent
au Musée Civicpie de Gènes (Coll. Cast(>lnau).
212. Chl. erylhrocnemis CnAunoïK. Long. 17 niill. 9. Indèpen-
dannnent de son aspect oodiforme, il a plusieurs caractères com-
muns avec le précédent; le labre, les mandibules, le menton,-
les épisternes postérieui's et le prosternum entre les hanches
sont conformés de même; le troisième article des antennes est
aussi long, mais il est revêtu de poils assez nombreux et les
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 167
antennes, un peu plus longues, atteignent au nioins le premier
(juart de l'élytre; les palpes et les tarses sont plus grêles; la
partie antérieure du prosternum, les épisternes antérieurs et
postérieurs et les côtés du métasternum sont couverts de points
})iliferes assez gros, médiocrement serrés; il y en a aussi sur
la partie antérieure des épisternes intermédiaires et sur le milieu
des ^côtés des segments abdominaux. Il a aussi des rapports avec
le trapezicollis , mais il est bien plus grand, bien plus allongé,
autrement ponctué, mais il s'en rapproche par la coloration.
Tête comme dans le Cham, bien plus ruguleuse, et couverte
d'assez forts points sur les côtés et l'arrière du front; on re-
trouve quelques rides sur les côtés, mais pas les impressions
longitudinales; les yeux sont bien moins saillants, au moins
ceux de la femelle. Corselet moins large et plus long, cepen-
dant pas aussi long que large; il se rétrécit un peu vers la
base, mais moins que vers l'extrémité, et les côtés sont régu-
lièrement, mais modérément arrondis sur toute leur longueur;
le bord antérieur est très-profondément écliancré en arc de cercle;
les angles sont très-avancés en forme de lobes triangulaires, dont
le sommet n'est guères arrondi, les angles postérieurs sont très-
droits, et leur extrême sommet est un peu arrondi, la base est
légèrement échancrée en arc de cercle d'un angle à l'autre; la
partie antérieure du dessus est encore moins convexe; tout le
côté est un peu creux, et l'excavation se dilate postérieurement,
la ligne médiane est plus fine, et de chaque côté au lieu d'un
sillon on n'aperçoit qu'une dépression un peu allongée assez in-
définie ; le rebord latéral est assez largement relevé , et le bour-
relet marginal bien plus fin ; toute la surface est couverte d'assez
gros points, qui sont plus serrés sur tout le pourtour et le long
de la ligne médiane que sur les côtés du milieu du disque. Ely-
tres d'un millimètre et demi plus larges que le corselet, d'un
peu moins du double plus longues que larges, moins larges entre
les épaules que dans le précédent, un peu plus ovales, un peu
plus convexes sur le milieu, la strie rudimentale près de l'é-
cusson plus courte, les autres moins profondes et un peu plus
distinctement ponctuées; les intervalles un peu moins convexes
1»58 rHALDOIU
et couverts Je jietits points plus serrés sur ceux externes, et
sur les bords des internes (jue sur leur milieu; le rebord latéral
moins relevé; tout h dessus et le dessous revêtus de petits poils
peu serrés qui ne produisent j)as une pubescence bien appa-
rente. I) un noir de poix plus luisiint en dessous, labre étroite-
ment Ijordé de ferrugineux ; les deux derniers articles des palpes
maxillaires, et le dernier des labiaux d'un brun plus clair (|ue
1,1 base; les deux premiers articles des antennes et les cuisses
dun rouge testacé, les autres articles des premières brun-foncé,
les genoux, les jambes et les tarses noirs. Un individu venant du
})ays des Zoulous (Catfrerie).
213. Chl. Cham Chaudoir. Long. 20-21 niill. Il a tout à fait
l'aspect d'un (Jades, mais c'est bien un Chlaenius. Le labre est
ti'()ii(|n('' carrément; les mandibules fortes, mais peu avancées;
les pali)es assez gros; tronqués à l'extrémité, le dernier des la-
biaux légèrement élargi vers l'extrémité; les antennes, assez
iiiiiices, dépassent un peu les épaules, le troisième article est
glabre et de plus de moitié plus long que le suivant; les pattes
sont fortes et assez longues ; les tarses robustes , glaljres en dessus,
leurs articles assez élargis vers le bout; les articles 2 et 3 des
tarses antérieurs dilatés des * modérément larges, aussi longs
({ue larges; le dessous du cor})S très-finement chagriné, le mi-
lieu de l'abdomen plus lisse, ainsi que le milieu du prosternum,
(pli n'est pas l'cbordé entre les hanches et qui est cunéiforme;
les épisternes postérieurs courts, beaucouji moins longs que
larges, (ce qui caractérise surtout ce groupe) leurs épimères
également très-transversaux et Ijordant tout leur côté postérieur..
Tèfc un peu arrondie, pas plus longue (|ue large, un peu ré-
trécie à sa base, assez plane, finement chagrinée, impressionnée
légèrement tout le long des côtés du front, avec (juehjues rides
lon^^itudinales })eu mar(|uées; épistome lisse, un peu convexe;
yeux grands, mais modérément saillants. Corselet de près du
double plus lai'ge à sa base cjue la tête avec les yeux, avec les
côtés parallèles dt'puis la base jusque vers le milieu, puis se
rétrécissant sensiblement vers l'extrémité antérieure, (jui est
cchancrée en ai-c de cercle, avec les angles obtus, peu arrondis
MONOGRAPHIE DES THLÉNIENS 160
au sommet; la partie antérieure des côtés assez arrondie; les
angles postérieurs droits, légèrement arrondis au sommet; la
base, un peu échancrée vers le milieu, est coupée carrément,
mais tout prés des angles, elle s'arrondit légèrement; le dessus
est assez plan dans sa moitié postérieure , mais devant il descend
sensiblement vers les angles; toute la surface est très-finement
chagrinée, avec de très légères rides irrégulières; la ligne mé-
diane, nettement et fortement gravée, n'est pas entourée d'une
dépression , et s'oblitère aux deux extrémités ; de chaque côté de
la base on voit un sillon étroit, assez profond, qui commence
presque au milieu, est d'abord parallèle à la ligne médiane,
puis décrit une courbe vers les angles postérieurs et s'oblitère
avant d'atteindre le bord postérieur; le large espace qui sépare
le sillon du côté, est à peu près plan, et même à l'angle pos-
térieur, on aperçoit une légère excavation, et une dépression
qui semble une dilatation du bord latéral; le rebord latéral
forme un bourrelet assez gros, peu relevé. Elijtres à peine plus
larges que la base du corselet, à laquelle la leur s'adapte exac-
tement, de moitié plus longues que larges; épaules carrées,
très-légèrement arrondies au sommet; côtés parallèles dans leur
première moitié, presque imperceptiblement arrondis vers l'é-
paule, puis s' arrondissant vers l'extrémité, qui est un peu si-
nuée et peu obtusement arrondie; le dessus, plan antérieure-
ment, est un peu convexe dans sa partie postérieure; les stries
sont fines, mais profondes, très-finement ponctuées; les inter-
valles, très-convexes, sont très-finement chagrinés, le neuvième
est assez étroit, mais pas comme dans les Oodides, plat, et porte
une série ininterrompue de points ocellés assez petits, mais nom-
breux; la base du huitième semble un peu plus relevée, et se
recourbe un peu vers l'angle humerai ; le rebord latéral est assez
large et passablement relevé ; l'ourlet basai large et arrondi pos-
térieurement. Il est entièrement d'un noir moins luisant en dessus
qu'en dessous, à l'exception des huit derniers articles des an-
tennes, qui sont roussàtres. Sa patrie est le Natal; j'en possède
deux mâles , dont l'un m'a été envoyé par M. C. A. Dohrn , sous
le nom original qne je lui ai conservé.
170 CHAL'DOIR
Vîll. Chl. splendidus 1)e.iean. Lon^'. 1'^ '/■.'' ^^ '/.' miH- l^Hiis cette
espèce, d'ailleurs bien connue, et dont il serait inutile de donrier
une nouvelle description, les antennes sont aussi fortes que dans
le (jlahrulas, le troisième article est un peu plus long que le
suivant; le corselet , au lieu d'être peu convexe et léf^'èrement
an-ondi sur les côtés, comme le dit Dejean, est au contraire
i-eniar(juablenient convexe (pulvinatus), assez fortement arrondi
sur les cotés, ce (|ui lui donne une forme orbiculaire , assez
échancré antérieurement, tronqué et même un peu échancré à
sa base; les êlytrcs qui ressemblent à celles du lurjens pour la
forme, sont sensiblement plus convexes, et descendent l)ien plus
vers les côtés et l'extrémité; les stries ont d'assez gros points
(jui les font paraitre fortement crénelées, et entiuiient les bords
des intervalles, (pii sont très-convexes, mais arrondis; le neu-
vième est étroit et rugueux, ainsi(|ue le rebord latéral. Le pro-
sternum est finement rebordé, faiblement ponctué; les épisternes
antérieurs sont luisants et parsemés de quelques petits points;
ceux postérieurs et les côtés du mètasternum sont plus ponctués;
l'abdomen est lisse, avec les côtés un peu rugueux, et parsemés
de petits poils; les caractères sont ceux du glahratm, mais les
éi)aules sont plus arrondies, la courbe de la base des élytres
bien plus forte; la rigole marginale forme aussi un angle avec
l'ourlet iKusal. Il est assez commun au Sénégal et dans le Kor-
dofan; les individus trouvés {)ar M. Boccandé dans la Sénégambie
portugaise dilfèrent tous du type par la coloration des élytres,
qui sont noires avec le rebord et deux intervalles externes seu-
lement verts.
215. Chl. glabratus Dkjkan. Long. 12 72-14 7-2 ""^l- I^ ^^^ ''^-P"
proclie par sa foriiK' du ùmplox, mais il est plus robuste et plus
grand; les antt'unes ne sont guères plus longues, mais elles sont
plus fortes; le troisième article est un peu j)lus long que le
suivant, et est revêtu de quelques poils; les })alpes sont un peu
épaissis, leur dernier article n'est pas dilaté vers l'extrémité qui
est assez tronquée, les mandibules sont peu avancées et peu ar-
(juées, le labi-e est coupé carrément; les deux premières parties
du sternum, le mili(Mi du mètasternum et de l'abdomen sont
MONOGRAPHIE DES CHLÈNIENS 171
lisses; les côtés du métasternum et les épisternes postérieurs,
qui sont uu peu plus longs que larges et un peu sillonnés de
chaque côté, sont parsemés de points; les côtés de l'abdomen
sont ponctués et un peu granuleux , mais glabres comme tout le
dessous; lo prosternum est rebordé entre les hanches; le dessus
des tarses glabre, les deuxième et troisième articles des tarses
dilatés des mâles un peu moins longs que larges. Je me réfère
pour le reste à la description du Species qui est très-satisfaisante.
Outre les possessions françaises et portugaises sur le Sénégal,
cette espèce habite la Nubie, d'où j'en possède un individu qui
m'a été donné par M. Felder.
216. Chl. validicornis Boheman, Ins. CaftV. I, p. 154. Long 13 7>
mill. ; lat. 6 mill. Quoique je n'aie pas vu d'individus de cette
espèce, je ne crois pas me tromper en la considérant comme
très-voisine du glabratus. Toute la description de l'auteur convient
parfaitement au glabralus; il semblerait seulement que le corselet
est moins court, (latitudine média nonnihil brevior), que les stries
sont plus fines, que les élytres sont d'un violet cuivreux, (cupreo-
violacea), tandis qu'elles sont d'un vert un peu cuivreux (viridi-
subaenea) dans le glabratus, et que les deuxième et troisième
articles des antennes sont d'un ferrugineux clair, au lieu d'être
bruns, mais il ne serait pas impossible que ce fût la même
espèce; l'auteur n'aura pas connu le (;/a6m/ws^ auquel autrement
il l'aurait comparée. Les individus décrits ont été trouvés par
Wahlljerg dans l'intérieur de la Caffrerie (montagnes Makka-
liennes).
217. Cbl. laeviusculus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856,
II, p. 289. Long. 12-13 mill.; lat. 5 mill. Sur une longueur
presque égale, la largeur de cette espèce est moindre que dans
le glabratus; le labre, les palpes et les antennes sont ferrugi-
neux et par conséquent plus clairs, ainsique les épipleures; le
corselet est moins transversal, et un peu plus carré, étant moins
rétréci antérieurement; les élytres sont proportionnellement plus
allongées, moins larges entre les épaules qui sont plus obtuses,
la ponctuation des stries est plus fine, le rebord latéral du cor-
selet et des élytres plus étroit. Je ne possède que les trois in-
172 CHAUDOia
(lividiis (les deux sexes (jui m'ont été jadis envoyés par Parreyss,
connue venant dn Konbjfan.
21S. Chl. rufomarginatus Dejean. Loiif:. 11 '/•.'- ^ '^ '/•.' "''^l- ^I^iljJi'é
la bordure jaune des élytres, (jui couvre le reljord et le neu-
vième int(^rvalle, on ne saurait douter (ju'il ne soit très-voisin
du (jUibratus. La léle avec toutes ses parties est conformée de
même; le corselet est bien moins lar^e , plus rétréci vers la base ,
(lui n est guères plus large que l'extrémité, les angles postérieurs
sont un peu obtus et plus arrondis; ceux antérieurs moins avanct's
et plus ronds; les Hijtres sont plus étroites, striées et ponctuées
à j)euprès de même; le dessous du corps et les pattes conformés
de mêjne. A part la bordure d'un jaune rougeàtre des élytres,
et les épipleures rougeàtres, la coloration est identique. Il n'a
été, je crois, rencontré juscju'ici que dans les possessions fran-
çaises sur le Sénégal.
21!). Chl. lissoderus Chaui>oir. Long. 14 V-2"^~ "^i^^- ^^ ^^^ voisin
du lucidicoUi^ Lafektè, et connne dans cette espèce, le labre
l'st assez profondément et angulairement écliancré; les mandi-
l)ules, les palpes et les antennes sont conformés de même. Tète
pareille, (juelquefois très-légèrement ponctuée par-ci par-là; yeux
1111 jxni plus saillants; corselet un peu plus étroit postérieurement,
j)art;int de forme jjIus carrée, moins écliancré antérieurement; le
dessus trés-lissc, couvert par-ci par-là de très-petits points, un
peu plus relevé sur les bords. Elytres considérai )lement plus
larges (pu' la b;ise du corselet, un jumi plus allongées que celles
(hi hicidicollis; stries plus profondes, plus densément ponctuées;
intei'valles plus convexes, légèrement crénelés sur les bonis.
Dessous du corps exactement comme dans cette espèce. Dessus
noir brillant, avec un retîi^t violet métallique sur la tête et le
corselet, dessous tout noir avec un léger reflet irisé; labre brun,
bordé de ferrugineux; mandibules, palpes, antennes et tarses
(l'un brun plus ou moins rougeàtre, kise dos jialpes, premier
articles des antennes, cuisses et jambes d'un testacé })lus ou moins
bi-unàtre. J'ai devant moi six individus des deux sexes pris au
riabon ])ar le frère du général Pradier, dont deux m'appartien-
nent et (juatre font partie du Musée Civi(jue de Gènes.
MONOGRAPHIE DES CHLKNIENS 173
220. Chl. Pradieri Chaudoir. I^ong. 15 mill. 9. Il est très-
voisin du précédent, dont il diffère par la couleur de la tête et
du corselet d'un cuivreux éclatant, et des élytres qui sont d'un
noir mat. Yeux moins saillants que dans le lissodencs 9 ; corselet
un peu plus court, sans points, et très-finement relevé sur ses
bords; élytres plus courtes, plus planes; stries fortement crénelées,
intervalles convexes seulement à la base, puis aplatis; labre,
mandibules, palpes, antennes et pattes d'un testacé plus ou moins
ferrugineux. Un seul individu de la même provenance, que je
crois spécifiquement distinct du précédent. ,
221. Chl. lucidicollis Lafertê, Rev. et Mag. de Zool. 1851,
p. 428. Long. 13^2"^^ ^^^^^- ^^ ^ ^^ labre échancré, les man-
dibules longues et avancées, les palpes un peu triangulaires et
tronqués carrément, ainsi que les antennes du columblnus, dont
il diffère par la coloration, et surtout par le corselet. La tête
diffère peu; le corselet est plus large, et dift'ère moins de largeur
d'avec les élytres; il est plus échancré à son bord antérieur, plus
arrondi vers le milieu des côtés, un peu moins allongé; un peu
plus large à sa base que vers l'extrémité; le dessus est bien
plus plan, lisse, ne paraissant nullement ponctué; les impressions
latérales postérieures sont moins sulciformes, la partie postérieure
du rebord latéral, qui est moins étroit, est un peu dilatée et
relevée; l'espace qui sépare l'impression du rebord, bien moins
convexe et même tout à fait aplati vers la base, les élytres, tout
aussi tronquées à leur base, sont moins allongées, moins paral-
lèles, plus ovalaires, plus planes, striées et ponctuées de même,
les intervalles tout aussi lisses. Les côtés du dessous sont moins
ponctués; les épisternes postérieurs plus courts, en trapèze à
peine plus long que large. Tête et corselet d'un cuivreux brillant
plus ou moins verdàtre; élytres d'un violet métallique clair à
reflets verdàtres le long des bords, et assez luisantes; dessous
d'un noir luisant à reflets irisés et bleuâtres; labre et man-
dibules, ainsique les deux derniers articles des palpes maxil-
laires, le dernier des labiaux, les antennes, à l'exception du
premier et en partie du second article, et les tarses rembrunis;
le reste testacé. Quatre individus des deux sexes , pris par
171 CHAUDOIR
M. liocoandé clans les possessions portup^aisos sur li^ SénéL Deyrolle, se rapporte au lissoderm,
et n'est j)oint une variété du luckUcoUis.
222. Chl. columbinus Dejean. Long. 12 Vs-l*^ Vs '''^^^- ^^ ^"'J'""
pleterai la description du Species en observant qu'il y a sur la
partie postérieure du front, surtout prés des yeux, de petits
points imprimés; que la longueur du corselet varie un peu, mais
qu'effectivement il se rétrécit un peu vers l'extrémité et à peine
vers la base, et que la partie postérieure des cOtés est assez
parallèle; que le dessus n'est point aussi plan que le représente
la description, et au contraire assez convexe; que les impressions
latérales postérieures forment un sillon un peu oblique et quel-
(pie peu sinué, très-profond, et que l'espace qui les S(''pare du
bord latéral, est passablement convexe, (|ue les élj'tres sont assez
convexes, mais descendent assez doucement vers l'extrémité, que
les intervalles sont peu convexes, et que le long de quelques-
uns on aperçoit, tout près du bord, une rangée d'assez gros
points en petit nombre. Les palpes sont légèrement dilatés et
troncjués carrément à l'extrémité; le troisième article des antennes
est plus long (|ue le suivant; le i)rosternum entre les hanches
est rebordé et glabre; les épisternes sont plus longs que larges,
|)eu étroits; les côtés du dessous parsemés de points assez gros,
mais peu serrés, d'ailleurs lisses; les deuxième et troisième ar-
ticles dilatés des tarses des mâles aussi longs que larges. La
coloration du dessus varie, la tète et le corselet sont tantôt verts,
tantôt violets, avec les bords quehjuefois verdâtres; les élytres
sont d'un violet plus ou moins pourpré, avec une bordure verte;
(piehjuefois le dessus et presque noir. 11 semble être assez com-
nmn dans les diverses parties du Sénégal.
223. Chl. episcopalis Dejean = Pœcilus janlhhtua Roth, Wiegm.
Arch. 1851, 1, p. IIG. Long. \2 ^ j .,-\ô ^ j ., mill. J'ai longtemps
hésité â le considérer comme distinct du colinnhimis, surtout
d'après le type de Dejean mais si nous considérons ce dernier
conuMi' un indiviilu un peu anoniiMl, et (pii' nous envisîigions
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 175
comme typiques les individus qui se rencontrent en Abj'ssinie,
nous sommes obligés d'admettre cette espèce, qui diffère du
columbinus par sa coloration constante d'un beau violet pourpré
sur tout le dessus; son corselet moins parallèle sur les côtés et
aussi rétréci à sa base qu'à son extrémité, ses élylres un peu
plus courtes, plus convexes, surtout postérieurement, et dont
Y extrémité descend bien plus fortement sur le bord postérieur (dans
tous les individus que j'ai sous les yeux); les bords des inter-
valles sont distinctement ponctués et pilifères; (l'individu de la
coll. Dejean est le seul où ce caractère soit presque aussi peu
marqué que dans le columbinus); les intervalles sont plus con-
vexes, et tout le huitième et le neuvième sont parsemés de points
peu serrés. Outre le type de Dejean, qui est le plus grand, j'en
ai sous les yeux 9 individus dont 8 d'Abyssinie provenant de
la collection Reiche (Voyage de Galinier) et des chasses de
M. Raft'ray, et le neuvième trouvé par le D/ Beccari dans
le pays des Bogos, qui fait un peu le passage au type ^e
Dejean.
224. Chl. cyanipennis Boheman, Ins. Caffr. I, p. 155. Long. 12
mill. Cette jolie espèce ressemble par la forme au précédent,
mais la tête et le corselet sont d'un cuivreux très brillant, et
les élytres sont tantôt bleues, tantôt verdâtres; le corselet est
un peu plus court; les élytres sont un peu moins allongées et
les épaules un peu plus anguleuses; les intervalles ne sont pas
plus convexes que dans le columbinus, et les stries sont plus
légèrement ponctuées. Un de mes trois individus vient de Caf-
frerie , comme ceux de Boheman , et les deux autres de la colonie
du Cap.
225. Chl. persimilis Chaudoir. Long. 12 mill. Ressemble extrê-
mement au cya7iipennis , dont il ne dift'ère que par le corselet un
peu plus grand, avec les angles postérieurs moins obtus, plus
droits, précédés sur le côté d'une légère sinuosité, et le bord
antérieur plus échancré. Les épaules sont plus carrées, la base
des côtés des élytres moins arrondie; le dessus un peu plus con-
vexe; les intervalles un peu plus plans; tête et corselet colorés
de même, élytres vertes avec une bordure violette qui ne dé-
170 CHAUDOIR
jKissc pas la liuitiriiio strie; tout le roste coinmo dans le cijani-
/jr/i/iis, cxccjiti'' les î'pisteriios postéi'ieurs qui ne sont pjLs plus
ion^'s (jur lar^'es. l'no femelle prise par M. RalîVay, Ahyssiuie?
22('). Chl. chlorodius Dejean. Loii^'. lP/.^-i:} luill. 11 y a peu Je
(îhosi! à ajoute!' à la (Icsci'iptioii du Spijcics. Il a tout à t'ait la
tonne et les projjortions du ci/anipennis, mais le vertex est bien
plus ponctué; le corselet est un peu plus rétréci antérieurement
([ue vers la base, les anù la ponctuation est assez serrée; les
èlijlres sont plus courtes, |)lus convexes; les stries sont plus for-
tement j)onctuées; les intervalles plus convexes, trés-lisses, les
points le long de leurs bords moins serrés, mais un peu jdus
gros; les deux externes à peuprès aussi lissi's (jue les autres. La
tête et le corselet sont colorés de même, les élvtres d'un bleu
ijrillant, devenant verdàtre vers les bords, les huit derniei-s ar-
ticl(!s des antennes bruns. Le seul individu (V) que je possède,
a ét('' trouvé dans le nord de l'Hindostan i)ai' le I).'' Bacon.
22S. Chl. opacipennis Ch.\uuoiiî. Long. 13 '/._>- M niill. 11 rajjpelle
un j)eu le chlorodius, mais il est plus grand, et plus terne en
dessus. 7\'/e entièrement et assez iortement ponctuée, le milieu
du front pi'es(pi(' lisse; corsrlel , i-omme dans le r/dorod/us , le
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 177
sommet des angles postérieurs moins ol)tus, le dessus beaucoup
plus ponctué et assez également; élijfres plus larges, surtout
moins parallèles et plus ovalaires dans les deux sexes, le dessus
plus convexe, les stries plus fortement ponctuées, les intervalles
tout à fait opaques, parsemés de petits points trés-épars, à peine
visibles. Episternes postérieurs un peu plus courts. Tête et corselet
bien moins brillants que dans les précédents, mais moins ternes
que les élytres, d'un cuivreux rougeâtre sur le disque de la tête
et sur les côtés de celui du corselet qui est plus foncé; une assez
large Ijordure verte le long des bords latéraux; élytres d'un noir
très-opaque, avec les bords verdàtres; le dessous d'un noir assez
luisant, à peine irisé; labre et palpes d'un brun plus clair que
les mandibules; les premiers articles des seconds et les trois
premiers des antennes ferrugineux; cuisses et jambes testacées,
les huit derniers articles des antennes, les appendices des tro-
chanters postérieurs, les genoux et les tarses rembrunis. Un mâle
et une femelle de la présidence du Bengale; le premier a été
trouvé par Schrenck et m'a été donné par M. Haag-Rutenberg,
le second provient des chasses du D.'' Bacon.
229. Chl. cupreocinctus Reiche, Voy. de Galin. en Abyss. Ent.
p. 266, pi. 16, fig. 5 = tigreanus Roth, Wiegm. Arch. 1851,
I, p. 116. Long. 12-14 mill. 11 ressemble beaucoup à Vopaci-
'pennis; la tête et le corselet sont plus légèrement ponctués, les
points sont assez serrés le long de la base; plus en avant et
surtout vers les côtés ils deviennent de plus en plus petits et
moins abondants; la ligne médiane est assez profonde et n'at-
teints pas les deux extrémités; les impressions latérales posté-
rieures sont plus profondes; la base est peu rétrécie et visible-
ment plus large que l'extrémité antérieure, le rebord latéral est
un peu dilaté et plus relevé en arrière; mais dans les deux in-
dividus que j'ai sous les yeux, quoique du même sexe, la largeur
du corselet varie considéi'ablement ; dans le type de Reiche il
est large, presque transversal; dans celui du Musée Civique de
Gênes, trouvé par M. Raffray, il est plus étroit, moins arrondi
sur les côtés, presque aussi long que large; les élytres ressem-
Ident à celles du rlilorodiiis, elles sont moins parallèles que dans
Ghaudoip. 12
178 CHAUDOIR
cette esp(''œ, mais plus ullongécs et moins oval.'iires que dans
Vopacipennis; moins ternes que dans celui-ci, elles le sont autant
que celles du chlorudiu.s, le dessus est sensiblement plus convexe;
la ponctuation des stries plus forte; les intervalles sont visible-
ment plus convexes, les petits points des ranirées latérales un
peu plus manjués, moins serrés et un peu plus éloignés du
bord. Dessous du corjis et épisternes comme dans le chlorodins.
Tête et corselet d'un i-ou^e cuivreux à peuprès aussi brillant,
quelquefois tournant au vert sur les bords latéraux de ce der-
nier, élytres d'un noir semi-terne avec une bordure d'un beau
vert occupant le neuvième intervalle et le rebord latéral; le
dessous et les autres organes colorés comme dans Vopncipennis.
Sa patrie est l'Abyssinie.
230. Chl. saginatus Lafertê, Revue et Mag. de Zool. 1851,
p. 428. Long. 13-10 mill. Il est très-voisin de Yopacipennis mais
il est en général plus grand. Trli' ]tlus finement ponctuée; corselet
plus élargi postérieurement, au moins aussi écliancré antérieu-
rement, avec les angles postérieurs un peu plus obtus; le dessus
moins convexe, plus finement ponctué, mais paraissant plus ru-
guleux; les im})ressions latérales postérieures plus profondes, les
bords latéraux plus aplanis, })lus largement relevés, surtout vers
les angles postérieurs. Ehjtres encore plus larges, plus amj)les,
tout aussi convexes postérieurement, mais un peu moins sur la
parties antérieure du dis(|ue, striées et ponctuées dans les stries
de même; intervalles plus convexes, un peu moins ternes, sans
toutefois être luisants, parsemés de même de (juehjues points
très-clairsemés, mais assez distinctement ponctués le long des
bords. Tête d'un vert assez brillant, un peu cuivreux en arrière,
corselet de la couleur de la tête, assez cuivreux sur le disque
et vers la base entre les impressions; élyti'es noires, semi-opaques,
légèrement verdàtres le long des côtés; tout le reste coloré
comme dans Vopac/pe?mis. Quatre intlividus des deux sexes pris
par M. Boccandè dans les possessions portugaises sur le Sénégal.
231. Chl. pretiosus Chaudcih, Hull. des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 2SS. Long. 13-15 mill. Il a la forme allongée du columhinus.
mais le c.oradiH est j)lus large, et n'est ;j:uères plus étroit que
MONOGRAPHIE DES CIILÉNIENS 179
les élytres qui sont un peu moins larges et plus parallèles. Têlp
un peu plus large , plus ponc^fuée sur les côtés et le derrière du
front. Corselet à peuprès comme chez le cJilorodius, mais les
angles postérieurs sont droits, nullement arrondis au sommet,
et il y a un soupçon de sinuosité à la partie postérieure des
côtés; le dessus est un peu convexe; la ponctuation est un peu
profonde, les points sont petits, mais assez abondants sur le
disque et près de la base, moins marqués vers la partie anté-
rieure des côtés. Elytres sensiblement plus longues et plus pa-
rallèles que ne le sont celles du vivldus, mais au moins aussi
convexes; les points des stries plus gros, tous les intervalles
lisses, luisants, sans rangées de points le long des bords; la
ponctuation du dessous composée de points pas plus nombreux,
mais plus gros. Tête d'un cuivreux pourpré plus foncé sur le
front, corselet offrant une large bande longitudinale allant de
la base à l'extrémité, et occupant tout l'espace compris entre
les impressions basales, sans se rétrécir antérieurement, d'un
violet foncé, les côtés d'un cuivreux éclatant, verdâtre extérieu-
rement ; le rebord latéral bleu ; élytres d'tm bleu plus ou moins
verdâtre, comme dans le vividus, la bordure verte moins appa-
rente; le dessous d'un noir bleuâtre brillant, le labre, les man-
dibules, les palpes et les antennes bruns, l'extrémité des avant-
derniers et les trois premiers articles des dernières ferrugineux;
les pattes entièrement noires. Trois individus trouvés par le
Capit. Boys dans le nord de l'IIindostan.
232. Chl. stygius Lafertè (Aeacus), Rev. et Mag. de Zool. 1852,
p. G7. Long. 13-14 mill. M. de Lafertè a crû devoir créer un
genre particulier pour cette espèce; j'ai déjà exposé les motifs
pour lesquels je le considère comme inadmissible. Dans cette
espèce, le labre est très-faiblement échancré, et le dernier ar-
ticle des palpes labiaux n'est pas aussi élargi que dans le car-
bonarius. Tète bien plus lisse, et plus finement pointillée; corselet
proportionnellement un peu plus large, au moins aussi échancré
à son bord antérieur, un peu plus arrondi sur les côtés, avec
les angles postérieurs légèrement ol)tus, très-légèrement arrondis
au sommet; beaucoup plus lisse en dessus, les points étant à
180 CHAUDOIR
jji'iiie visibles sur les eûtes l't sui- l:t partie antérii'ure du ilisque,
très-peu ni;u"nués iiiènie entre les impressions de la base. Elytres
beaucoui) moins allongées et moins parallèles, striées de même;
ponctuation des stries bien plus fine, mais plus serrée; inter-
valles lisses, nullement jionctuès. Episternes antérieurs moins
ponctués; ceux j)ostérieui's un jicu plus courts. D'un noir plus
brillant, surtout en dessus, que le jjrécédent. Trois individus des
deux sexes trouvés ])ar M. l'occandé dans la Sénéjrambie por-
tufjaiso.
233. Chl. palpalis Lafektk, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 429.
Lonf?. 12-l;> niill. Je pense que cette espèce est bien plus à sii
place ici ({u'aupri^'s du htcidicoUis. Elle ressemble même beaucoup
par sa forme au stijijins; mais le labre est profondément échancré
et le dernier article des palpes, surtout des labiaux, dans les
mâles, est assez fortement élargi et triangulaire. Tète sendjlable,
yeux un peu moins saillants. Corselet un j)eu moins large, avec
les angles postérieurs un peu ])lus obtus, les côtés de la base
remontant un peu plus vers eux; le dessus encore plus lisse, la
partie postérieure d(^s côtés plus relevée et nettement séparée
par une espèce de rigole, qui cesse vers le milieu près du
bord latéi'al et se dirige en arrière vers l'extrémité postéi-ieure
de rinij)ression des côtés de la base. Elytres pas j)lus longues,
mais plus étroites et un peu parallèles vers le milieu des côtés,
moins convexes, striées et ponctuées de même; intervalles tout
aussi lisses, un peu plus plans. Le dessous du corps est coloré
de même, mais le dessus est tantôt à peuprès aussi noir (jue
dans le })i-écèdent, tantôt d'un violet plus ou moins clair, avec
le corselet qui'hjui'fois un peu verdàtre; le labre, les mandibules,
les anteiuies (à l'exception du pi-emier article testacé), les (juatre
jambes et les (piatrc tarses postérieurs brun-foncé, les palpes
variés de bi-un et de ferrugineux, les pattes antérieures et les
(juatre cuisses postérieures testacées. De même provenance ijue
le précédent. Quatre individus des deux sexes.
234. Chl. alternans l.NniOK {Epoinis), Verhandl. der Naturg. in
Basel, V. ISi;',, p. lOG = Dilobochilus Westermnnni Lakektè,
Rev. et Mag. de Zool. iS.Vi. p. Cl (Tumnchih(s). Long. 13'/.,-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 181
14 7> "iill- ^'''<^ conformation des palpes qui sont très-fortement
sécuriformes dans le mâle, autoriserait l'adoption du genre pro-
posé par M. de Laferté , si ce caractère ne disparaissait pas dans
là femelle, où le dernier article n'est guères plus dilaté que dans
le carbonarius c/", et si par son faciès et ses autres caractères,
il ne se rapprochait autant des espèces précédentes. Il ressemble
au sagiîiatus, dont il diffère par sa tête et son corselet plus for-
tement ponctués; la première est un peu plus étroite; le second
est bien moins large, surtout relativement aux élytres, moins
arrondi sur les côtés, plus rétréci antérieurement, avec les angles
postérieurs plus droits, et les bords latéraux plus creux, ce qui
les fait paraître plus relevés. Elytres un peu moins larges, ce
qui leur donne l'air d'être plus allongées; tout aussi convexes
striées et ponctuées dans les stries de même; intervalles pairs
très plans, parsemés de quelques très-petits points; ceux impairs
légèrement relevés, assez lisses au milieu, bordés de chaque côté
d'une rangée de petits points. Tête verte, avec un léger reflet
cuivreux, corselet vert-clair sur les côtés, plus cuivreux que la
tête sur le disque et le long de toute la base, élytres d'un
bronzé obscur assez terne sur les intervalles pairs et sur la su-
ture, d'un bronzé cuivreux assez clair et plus luisant sur le
milieu de ceux impairs, avec une bordure d'un beau vert éme-
raude .occupant le neuvième intervalle et le rebord, et s' élar-
gissant un peu plus antérieurement, épipleures brunâtres; le
reste coloré comme dans le saginatus, palpes, labre, base des
antennes et pattes d'un testacé plus clair. Westermann l'avait
envoyé à Dejean comme venant de Guinée, qui est aussi la patrie
de Yallernans d'Imhof; M. Boccandé l'a retrouvé dans les pos-
sessions portugaises sur le Sénégal; et M. S. Stevens m'en a
vendu un individu venant des bords du Nil blanc.
235. Chl. caffer Boheman (Dinodes), Ins. Caffr. 1, p. 158,
Long. 18; larg. 7 ^2 ï^^^ll- J® place ici cette grande espèce
qui m'est inconnue, à cause de la conformation du dernier ar-
ticle des palpes qui est conformé, comme dans Yallernans; le
labre, quoique échancré, semble l'être moins que dans cette
espèce. Tête arrondie, presque lisse, sauf quelques petits points
ISJ OHALDOIU
à 1 arrit'i't' du front, cul assez gros, yeux iiiudéréinciit convexes.
Corselet un peu moins long que large, légèrement échancré de-
vant ot derrière, assez arrondi sur la partie antérieure des côtés,
(jui, à partir du milieu, se rétrécissent un peu vers la base,
tous les angles obtus, arrondis; le dessus peu convexe, la ligne
médiane largo et profonde, n'atteignant pas les deux bords; de
chaque côté de la hase une impression allongée, assez profonde,
et quelques points peu profonds, épars sur la surface. Elytres en
ovale oblong, de moitié ])lus largos à leur Ixise que celle du
corselet, de moitié plus longues que larges, modérément arron-
dies derrière les épaules , légèrement sinuées et arrondies à l'ex-
trémité; un pou convexes, avec des sillons assez largos, mais peu
profonds, un ])C'u })onctués au fond, ot des intervalles peu con-
vexes, lisses; le fond ponctué des sillons et le bord latéral ain-
sique l'extrémité, qui sont couverts d'une ponctuation serrée, sont
puboscents. Dessous parsemé do quolcjues })oints, abdomen lisse
au milieu. Dessus du corps violet assez luisant, dessous d'un noir
de poix; mandiindos brunes, laljre, })alpes et antennes à leur
base d'un testacé clair ; leurs huit derniers articles et les pattes
d'un testacé plus rougeàtre. Il habite les monts Makkaliens en
Caffrerie.
236. Chl. carbonatus = Epomls carbonarius Dejean. Long. IS-
IS mill. Il est inutile de décrire on détail cette espèce assez
connue; mais j"ol)serverai que le labre est visiblement échancré
au milieu, (|ue les mandibules sont assez avancées, que le der-
nier article des palpes, surtout des labiaux, est triangulaire et
plus large dans les mâles; que les antennes sont assez grêles,
mais ne dépassent guères le quart do l'èlytro, avec le troisième
ai'ticlo })rosque glabre, plus long que le suivant; que le prostor-
num est rebordé et presque lisse, excepté antérieurement, où il
est parsoiué do points un peu gros, mais très-peu nombreux,
(^ntro les(|uols on remarque une ponctuation serrée, extrêmement
Hne; (}uo les épisternes j)ostérieurs sont peu étroits, un pou plus
longs (|uo larges et ponctués de mém(>, que l'abdomen, lisse au
njiliou, est un ]iou ruguoiix vers les c()tés; que le dessus des
tarses est liss(\ et les articles dilatés des mâles ne sont pas plus
iMONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 183
larges que longs; que le corselet bien plus large vers la base
que vers l'extrémité, et presque aussi large que la base des
élytres, est peu convexe, rugueux et ponctué; que les épaules
sont carrées, légèrement dentées, que la base des côtés n'est
presque point arquée, que le dessus des élytres est sillonné et
passablement convexe. Il n'est pas rare dans les possessions
françaises sur le Sénégal, et le D.^' Beccari l'a retrouvé en
Abyssinie, dans le pays des Bogos. Jai dû changer le nom im-
posé par Dejean, parcequ'il avait déjà été employé par Rossi
pour désigner le holosericeus.
237. Chl. senegalensis Dejean. Long. 14 V2"l^ "^^i^^- Le Chl.
Dusaulti est l'espèce à laquelle celle-ci ressem])le le plus par
sa forme, mais dont elle diffère par la différence du dessin des
élytres, et par l'absence de ponctuation sur le milieu de l'ab-
domen. Ce dernier caractère joint à la forte rugosité et la pube-
scence des côtés de ce dernier, la rapproche des nigrita, spectabilis
et voisins, dont la distinguent la bordure jaune des élytres, la
forte ponctuation de ces dernières et l'angle formé aux épaules
par la jonction de la rigole marginale et du bord postérieur de
l'ourlet basai. La tête est finement chagrinée, légèrement ridée
et ponctuée près des yeux; le labre n'est qu'à peine échancré,
les palpes, assez minces, ne sont ni dilatés ni trés-tronqués à
l'extrémité; les antennes, minces et assez longues, ont le troi-
sième article assez revêtu de poils et plus long que le suivant; les
mandilniles sont assez courtes. Le corselet j, plus large que la tête ,
moins long que large, a une forme arrondie, surtout aux angles
postérieurs; le dessus, modérément convexe, est finement chagriné
comme la tête et parsemé de petits points assez serrés le long
de la base et de la ligne médiane, et encore assez nombreux
sur les côtés, mais bien plus espacés sur le disque. Les élytres sont
de moitié au moins plus larges que le corselet, en ovale assez
allongé, assez tronqué à sa base, s'adaptant à celle du corselet,
qui cache l'ourlet basai; elles sont modérément convexes, les
stries sont assez marquées, les intervalles peu convexes, sont
couverts d'une granulation très-dense et d'une pubescence serrée
et très-apparente. Le prosternum est rebordé et lisse entre les
184 OHAtUOlll
liaiiclics, t'urtt'iiii'ut puiiitillé antérieuiviiiciit, aiiisKjUL! tuus les
ôpistenios et les cotés de rabdoiiieii, qui sont fortement pube-
scents; le dessus des tiirses est presque lisse, et les articles di-
latés des mâles assez larges, mais aussi longs que larges. Pour
les autres détails et la coloration, je me r(''tV're à la description
du Spocies. Commun dans tout le Sénégal, il se retrouve dans
le Kordofan.
238. Chl. nigrita Dejean. Long. 32-34 mill. Tète assez grosse,
un ]HMi plus longue que large, renflée à sa base; finement ru-
gueuse, un jieii plus lisse sur le milieu du front, qui sur les
cotés et sui- s,i partie postérieure est couvert de points assez
marcpiés, mais peu serrés; épistome lisse, impressions latérales
antérieures distinctes, mais peu profondes; yeux modérément
siillaiits. Corselet de moitié plus large (pie la tète, bien moins
long (jue large , modérément transversal , atteignant sa plus
grande largeur au milieu, également rétréci aux deux extré-
mités, régulièrement et assez fortement arrondi sur les côtés,
(jui ne sont nullement sinués et tombent assez obli(iuement sur
la base, qui, quoique coupée carrément, est légèrement bisinuée,
et avec hupielle ils forment un angle obtus un peu arrondi; le
bord antérieur assez échancré, avec les angles un peu avancés,
arrondis au sommet; le dessus passablement plan, ne descen-
dant un peu ({ue vers les angles antérieurs: la ligne médiane
fine, prescjue entière, non déprimée; les impressions transver-
«des visibles, mais peu marcpiées, celles latérales de la base
larges, modérément profondes, légèrement arquées, n'atteignant
pas la btise; l'espace (pii les sépare du l)ord latéral, aplati, un
lieu replié en dessous; les bords latéraux aplanis, assez relevés;
toute la superfi(ne très-tinement rugueuse, couverte de points
plus gi'os et ])lus serrés tout le long de la base, plus petits et
plus esjiacés sur \o reste, à l'excejjtion des al)ords de la ligne
(lu milieu, où sans être jtlus gros, ils sont plus abondants. Khj-
trr.s de moitié plus lai-^n-s (jue le corselet, d'uîi peu moins du
douille ])lus longues (jue larges, se rétrécissant légèrement vers
la base, avec l(>s cotés pres(jue droites, mais fortement arrondis
aux épaules, et l'extrémité assez fortement sinuée, peu obtuse-
MONOGRAPHIE DKS CHLÉNIENS 185
ment arrondie; le dessus modérément convexe, les stries fines
et finement crénelées, les intervalles assez relevés en forme de
toit, très-finement chagrinés, et finement granulés de chaque
côté près des bords; le côté externe du huitième l'est plus lar-
gement que les autres et tout le neuvième ainsi qu'une bande
le long de la base, est densément granuleux et revêtu d'une
pubescence argentée ; le rebord latéral est assez relevé. En des-
sous le milieu du sternum est lisse, ainsique le côté externe
des épisternes antérieurs ; les côtés du dit sternum sont couverts
d'une granulation très-serrée et d'une puljescence argentée très
marquée; l'abdomen est lisse, avec les côtés granuleux et pu-
bescents comme ceux du sternum. Le prosternum est rebordé
entre les hanches, et son extrémité postérieure forme une ca-
l'ène un peu pubescente qui s'emboîte dans la profonde échan-
crure du mésosternum. Les tarses dilatés des c/" ont leurs ar-
ticles moins longs que larges et très-élargis ; l'avant dernier
article des palpes maxillaires est plus long que le dernier, qui
dans tous est un peu tronqué; le troisième des antennes est
parsemé de quelques poils et environ d'un tiers plus long que
le suivant. Le dessus des tarses est lisse. lies antennes n'attei-
gnent pas le premier quart de l'élytre et sont assez grêles. Tous
les individus provenant des possessions françaises et portugaises
sur le Sénégal, sont en dessus d'un noir assez terne, mais
M. Stevens m'en a vendu un individu ((/*), venant des bords
du Nil blanc (Bahr el Abiad), où il y a un assez fort reflet
bronzé sur la tête, les côtés du corselet et le long de la base
des élytres; dans cet individu le corselet est plus faiblement
ponctué sur le disque et vers le côtés, et les intervalles des
élytres sont moins tectiformes. Dans tous le labre est noir,
bordé de ferrugineux; les palpes et les antennes sont noirs avec
le sommet de chaque article des premiers et celui des deux
premiers des secondes roussàtres; la pubescence qui couvre les
huit derniers de celles-ci est rousse; les épipleures des élytres
sont un peu Ijruns, le dessous du corps et les pattes sont d'un
noir assez luisant; la pubescence grise à refiet argenté.
239. Chl. lugens CiiAUDOiR. Long. 21-24 mill. Il ressemble un
18arfaitement semblalde; e/^res pro-
MONOGRAPHIE DES CHLËNIENS 187
portioiinelleinent plus larges (10 milL), mais ne différant d'ail-
leurs ni par leur forme ni par leur sculpture. Dessous du corps
tout à fait ponctué de même. Tête et corselet d'un vert métal-
lique , plus foncé sur le disque et vers la base du corselet ; ély-
tres plus luisantes, d'un noir un peu l^ronzé', avec le fond des
stries et la rigole latérale verdâtres, le labre, les trois premiers
articles des antennes, les appendices des hanches postérieures,
les cuisses et les jambes ferrugineux, les mandibules, les palpes,
les huit derniers articles des antennes, les genoux et les tarses
Ijruns. L'individu que j'ai décrit, et qui vient du Vieux Calabar,
m'a été communiqué par M. Putzeys, qui l'avait reçu de l'au-
teur; j'en ai vu d'autres au Musée de Berlin.
241. Chl. speclabilis Chaudoir (Catal. Harold et Gemminger) =
elo?igatus Lafertê, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 427. Long.
20-24 mill. Plus petit que le nigrita et autrement coloré, pro-
portionnellement plus étroit et plus parallèle. Tête ponctué à
peu prés de même, mais pas chagrinée; yeux moins saillants.
Corselet bien moins court, sans être tout à fait aussi long que
large, moins large, moins arrondi sur les côtés, échancré de
même antérieurement, moins plan, moins abondamment ponctué,
avec les impressions latérales de la base plus profondes, le bord
latéral non aplani, plus étroitement relevé, le rebord même
beaucoup plus fin. Elijtres à peine plus larges que le corselet,
deux fois aussi longues que larges, bien plus étroites et plus
allongées que celles du nigrita, plus parallèles, avec les côtés
moins arqués vers l'épaule; le dessus strié de même; les in-
tervalles, convexes, moins tectiformes, plus arrondis, n'ont de
chaque côté qu'une rangée de petits points pilifères plus éloi-
gnés les uns des autres que le granules du nigrita; la moitié
extérieure du huitième et tout le neuvième granuleux et pu-
bescents de même. Le dessous du corps granuleux et pubescent
comme dans le nigrita. Tête et corselet d'un vert légèrement
cuivreux, plus clair vers les côtés; élytres vertes, avec le milieu
des intervalles plus obscur, et tout le tour, là où règne la gra-
nulation, plus clair, épipleures verdâtres, le dessous du corps
noir à reflets irisés; le labre, le premier article des palpes, les
188 OHAUbOIR
trois j)rL'iiiicrs dos antennes et les pattes d'un jaune testacé;
les mandibules, le reste des palpes et des antennes et les tarses
bruns; les antennes fjuel(|uetbis rousses. Quatre individus des deux
sexes, rajjportés j)ar M. 1 Joccandé des possessions portugaises sur
le Sénégal, et un cin(|ui'"ine, le plus petit et le plus étroit, ve-
nant de Nubie.
242. Chl. sennaariensis Chaudoik, UuU. des Nat. de Mosc. 18.5<»,
II, p. 2()(). Long. 15-10 7.2 niill. Ce n'est pas au sploudithts,
mais an spcc/ahiit'.^ (jue cette espèce doit être comjiarée, car elle
t'ait {lartic de ce groupe, mais elle est beaucoup plus petite. Sa
forme est plutôt celle du luyens, mais sa coloration est comme
dans le speclabiUs. Tète à peu près comme dans celui-ci, ponctuée
presque de même. Corselet tout à tait semblaljle par sa forme
et sa ponctuation à celui du Lugens. Elylres un peu moins al-
longées, à peine plus larges que le corselet; les stries plus for-
tement ponctuées, les intervalles moins convexes, légèrement
entamés sur leurs bords pjir les gros points des stries et par
quelques j)etits points à côté de ceux-ci; base et côtés rugueux
et pubescents connue dans les autres espèces de ce groupe. Le
dessous du corps comme dans le lufjem. Tète et corselet d'un
vert plus ou moins Ijronzé vers le milieu, plus clair sur les
côtés; élytres d'un vert foncé, généralement plus clair au fond
des stries et le long des côtés, le reste coloré comme dans le
speclabilh, les antennes, à rexcei)tion du })remier article, plus
foncées. 4 individus venant du Kordofan, envoyés par Parreyss,
et un de Nubie, donné par M. Felder.
243. Chl. cordicollis KiRHY, Faun. l)or. amer. IV, j). 22 = chlo-
rop/innxs Leconte (non De.jean), Ann. Lyc. New- York, IV,
p. 435, 17. = Leconlei De.jean, Cat. 3.*" éd. Long. 14-16 mill.
Tête carrée, assez petite, lisse, avec (quelques rides et (pielques
points de ciiafine côté du vertex près des yeux; ceux-ci assez
saillants, mais pas lièmispliéri(|ues, ini{)ressions antérieures des.
C(")tès du front assez faibles. Corseh'l d'un quart à peine plus
large (jue la tête, un peu moins long (|ue large, également ré-
tréci aux deux (>xti'éniités; pres(jU(' p;is échancré à son bord an-
térieur, ilunt les angles sont parfaitement adhérents aux côtés
MONOGRAPHIE DES CHLÉN'IENS 189
du col, nullement avancés, obtus; un peu arrondi vers le milieu
et antérieurement, à peine sinué derrière le milieu, côtés tom-
bant un peu obliquement sur la base, qui est coupée très-car-
rement, et formant avec elle un angle un peu olitus, fort peu
arrondi au sommet; le disque un peu convexe, descendant assez
vers les angles antérieurs, fortement coupé en deux par la ligne
médiane, qui n'atteint aucune des deux extrémités; de chaque
côté de la base, mais n'atteignant point le bord postérieur, une
impression arquée dont la convexité est tournée vers le milieu,
peu profonde; le dessus assez densément ponctué et pubescent
vers la base et le bord antérieur, un peu moins sur les côtés
et plutôt légèrement rugueux sur le disque; rebord latéral ex-
trêmement fin , très-légèrement dilaté postérieurem,ent, Elylres
du double plus larges que le corselet, de moitié plus longues
que larges, coupées carrément à la Ijase, qui ne descend pas
obliquement depuis le pédoncule jusqu'à l'épaule, qui est à angle
droit, bien qu'arrondie au sonmiet; côtés assez parallèles ; extré-
mité arrondie en pointe, un peu sinuée, le dessus aplati sur le
disque, descendant faiblement vers l'extrémité, mais assez for-
tement sur les côtés; stries fortement ponctuées, surtout anté-
rieurement; intervalles modérément convexes, couverts d'une
ponctuation fine, assez serrée, et d'une pubescence grisâtre
assez sensible. Dessous du corps couvert d'une granulation fine
et pubescente, ne laissant guères de lisse que le milieu du mé-
tasternum, celui de l'abdomen et les supports des hanches pos-
térieures. Antennes assez fines, atteignant le premier tiers de
l'élytre ; pattes grêles et allongées ; le dessous du premier article
des tarses couvert de petits points pilifères peu nombreux, qu'on
ne voit qu'en bien plus petit nombre sur les suivants. Tout le
dessus d'un vert ou d'un l)leu foncés assez peu brillants, le des-
sous d'un noir également peu luisant ; mandibules et labre plus
ou moins bruns, palpes d'un ferrugineux obscur, plus clair à la
base, les trois premiers articles des antennes testacés, les suivants
légèrement foncés; pattes de la couleur de la base des antennes,
jambes blanchâtres. On le rencontre, à ce qu'il paraît, assez
connnunément, dans les Etats atlantiques de l'Union américaine.
lOO cHAunom
Note. Ce groupe présente deux caractères princii)aux: les côtés
de rabdoiiien saut jjIus ou moins lortement et largement ru-
gueux et i)ubescents, tandis que le milieu est lisse et glabre,
(ît la rigole marginale se prolonge le long de la base jusqu'à
l'écusson, sans (|u il y ait proprement dit d'ourlet basiil, et sans
sinuosité; dans le cordicollis elle semble être un peu interrompue
vers le milieu de la Ijase de chacjue élytre, ce qui n'est pas le
cas dans les (juatrc^ autres.
244. Chl. leucoscelis Chevrolat, Col. du Mex. 1834, n.*^* 71,
Cent. I. = monachus Leconte, Ann. of the Lvc. of New- York,
Y, j). 180 = Ivorax Lafektê, Ann. de la soc. ent. de Franc.
1851, p. 250 (non décrit). Long. i:M4 mill. Il est généralement
un peu plus petit que le précédent, au(|uel il l'essendjle extrê-
mement, cependant il s'en distingue spécifiquement par l'absence
de rugosité et de ponctuation sur les côtés du vertex et sur le
discjue du corselet, dont les cotés sont plus sinués en arriére,
et forment avec la base des angles droits dont le sommet n'est
point arrondi, et surtout par la conformation de la base des
élytres, (jui descend plus obliquement depuis le pédoncule vers
l'épaule, et qui est un p(ni plus rétrécie. Tous les individus que
j'ai vus sont d'un bleu un peu violet ; ils viennent tous des états
orientaux de la confédération mexicaine ; je n'ai i)as de type du
mo/iachus, de Californie, et je n'admets cette synonymie (jue
sur l'i^utorité de M. Leconte. Quant au vorax, (pii habite la
Nouvelle-Grenade, il me semble avoir les bords du corselet
moins étroitement relevés , les épaules paraissent plus arron-
dies, les intervalles plus j)lans; le labre, les antennes, les cuisses
et les tarses sont plus pâles, mais n'en ayant que deux individus
dont l'un est tout fràichement éclos, j'admets provisoirement la
synonymie pro])osée par le Catalogue Harold et Gemminger.
245. Chl. chlorochrous Chaudoir. Long. 12 7-> niiH- Très voisin
du leucoscelis, dont il diffèi-e {)ar le corselet un peu })lus court,
les êlijtrcs un peu moins allongées, un peu plus arrondies aux
épaules et un peu plus granuleuses dans les intervalles, mais
il s'en distingue surtout par la couleur (pii est d'un vert clair
M pi'U près connue dans \o prasinus; les trois pi-emiers articles
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 191
(les antennes et les cuisses sont d'un jaune aussi pâle que les
jambes, avec le dessous des appendices des troclianters posté-
rieurs brun. Quelques individus venant du Mexi(]ue et qui m'ont
été cédés par M. Salle; cependant l'espèce aurait besoin d'être
étudiée sur un plus grand nombre d'individus.
246. Chl. peruanus Ekichson, Wiegm. Arcli. 1847, I, p. 72.
Long. 16 mill. J'avais complètement méconim cette espèce, que
j'avais crue voisine du virescens, et j'y avais rapporté mon ChL
amazo?ucus; ce n'est qu'en examinant au Musée de Berlin les
types trop succinctement décrits par Erichson, que j'ai reconnu
que c'est un insecte très-voisin du leucoscelis^ plus ou moins
spécifiquement distinct par les côtés du corselet plus sinués avant
les angles postérieurs, et par les élytres plus allongées, moins
convexes. Il habite le Pérou. Il se peut que cet insecte et le
précédent ne soyent que des variétés locales du leucoscelis.
247. Chl. solitarius Say, Trans. am. ph. soc. II, p. 65 = cldo-
rophanus Dejean. Long. 12-13 mill. Quoique voisin du cordi-
collis, on le reconnaît facilement à sa coloration d'un vert beau-
coup plus clair, et un peu métalfique sur la tête et le corselet.
Tête non ponctuée sur les côtés du vertex ; corselet plus convexe
sur le disque, angles antérieurs plu^ marqués, côtés plus sinués
postérieurement, angles })Ostérieurs plus droits. Elytres plus courtes,
ce qui leur donne l'air d'être plus larges, tout aussi carrément
tronquées à la base, mais plus obtusément arrondies à l'extré-
mité, qui n'est guères sinuée, un peu plus convexes, avec les
intervalles moins plans et plus distinctement ponctués. Espace
lisse sur le milieu de l'abdomen plus étendu. Dessous du corps
moins noir, abdomen un peu brunâtre avec les bords jaunâtres,
ainsique la partie postérieure des épipleures; la base des an-
tennes et les pattes d'un jaune fort pâle. Il n'est pas rare dans
l'Etat du Missouri et dans les Etats atlantiques occidentaux.
248. Chl. prasinus Dejean = smaragdinus Chaudoir, Bull, des
Nat. de Mosc. 1843, p. 755. Long. 14-17 mill. Cette espèce est
évidemment voisine du solitarius; mais elle est plus grande et
d'un vert Ijien plus terne. Tête plus large, plus ponctuée près
des yeux et en arrière du front. Corselet plus élargi et plus
192 CHAUDOIR
court, moins ri'tivci vers sa base; côtx'^s à peine sinnés près des
angles postérieurs (pii sont moins droits et légèrement arrondis
au sommet; le dessus moins convexe, couvert d'une ponctuation
fine et serrée partout, excepté sur le milieu de cliatjue moitié
(lu disijue. Elijlrc-i conformées de même à leur base, un peu
moins parallèles, plus densément et finement granuleuses. Epi-
plemvs unicolores, verdàtres; espace lisse du milieu de l'abdomen
plus resserré; ses côtés moins bordés de jaune, anus rougeàtre.
Il semble être commun dans les Etats méridionaux de l'Union
américaine.
249. Chl. Noguchii li.vTES, Trans. ent. soc. Lond. (Geod. of Jap.)
1873, p. 251. Long. 14 mill. Cette espèce dift'ère beaucoup des
autres Chlaenim par le premier article des antennes qui est
très-rentlé vers le bout et très-aminci vers la base, et par le
(juatrième article des tarses (jui est jjrofondément échancré. Sa
forme est |)lut(Jt celle du coendeus que celle du soUtarius, auquel
M. liâtes le compare. La tête ressemble à celle du premier, le
col est un peu })Ius étroit, le vertex n'est guère ponctué; le
labre est coupé carrément, les mandibules sont plus allongées;
les palpes sont pareils, les antennes sont aussi longues et aussi
grêles; les deux premiers articles très coniques, le troisième aussi
long et revêtu de petits poils. Le corselet a tout à fait la même
forme, il n'est pas plus convexe, mais la ligne médiane est
presque entière, les impressions transversales sont moins mar-
quées, et au lieu de points il n'est couvert que d'une légère
rugosité un peu plus apparente sur tous les bords et de chaque
C()té de la ligne médiane; l'impression latérale de la base est
plus étroite, plus linéaire. Les élylres ont la forme parallèle du
coendeus, mais elles sont plus allongées; il n'y a point d'ourlet
bas,-tl, ni d'angle formé à l'épaule par la rigole marginale; la
courbe de la Imse des côtés vers l'épaule est au moins aussi
forte; le dessus est encore plus plan sui'tout vers l'extrémité:
la base est granuleuse à peuprès comme dans le spectnbUis, les
(ju;itre intervalles externes le sont aussi, et ils sont recouverts
d une pubescence blanchâtre assez ap])arente, mais les cinq pre-
miers sont lisses, un peu tectifoi-nu^s et bordés seulement de
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 193
chaque côté d'une rangéi^ d'assez forts points passajjlement serrés
et pilifères; l'extrémité de tous est granuleuse ; le rebord latéral
est encore plus iin. Tout le dessous, à l'exception du milieu du
métasternum et d'une Lande longitudinale sur le milieu de l'ab-
domen, qui sont lisses, est couvert d'une rugosité fine et d'une
pubescence grise assez apparente ; la pointe postérieure du pros-
ternum est aussi presque lisse et finement rebordée; les épis-
ternes postérieurs sont plus longs. Les pattes sont plus allongées;
les tarses ont à peuprès la même forme, excepté le quatrième
article , qui est profondément écliancré ; le dessus est couvert de
nombreux petits points d'où sortent de petits poils extrêmement
courts; ceux antérieurs des mâles sont dilatés de môme, et un
peu plus allongés. Le dessus est d'un vert bronzé plus luisant
et légèrement cuivreux sur la tète et le corselet, plus terne et
plus obscur sur les élytres, le dessous est d'un noir assez lui-
sant vers le milieu, assez terne sur les côtés, ainsi que sur les
épipleures qui sont ponctués et pubescents; les trois premiers
articles des antennes, les appendices des trochanters postérieurs,
les cuisses et les jambes sont testacés, le labre, les mandibules,
les palpes, le reste de l'antenne, les trochanters et les tarses
bruns. M. Lewis l'a pris assez communément à Kawachi (Japon).
250. Chl. agilis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 185(3, II,
p. 246. Long. 13 Va'^^ mill. La tète et le corselet ressemblent
a ceux du Noguchii; les diverses parties de la première sont
conformées de même, à part les antennes qui ne diffèrent pas
de celles du cordicollis ; le corselet est un peu moins plan, plus
arrondi et plus sinué sur le côtés, plus lisse. Les élytres sont bien
plus larges, moins parallèles, et ressemblent à celles du leii-
coscelis; la courbe de la base des côtés vers les épaules est d'un
soupçon moins forte, mais ce qui les distingue surtout, c'est que
le bord postérieur de l'ourlet basai est très-arqué, et se joint à
la rigole marginale sous un angle presque droit, à sommet aigu,
peu distant des angles postérieurs du corselet; le dessus est un
peu plus convexe, les intervalles sont moins plans , et les quatre
ou cinq premiers sont l)ien moins ponctués dans leur partie an-
térieure. Le dessous est pointillé et pubescent comme dans le
ClIAUDOlU 13
194 CHAUDOIR
leucoscelis, ot l'espace lisse sur le milii'U de r.-ilnlonien est plus
ressei'iv. L.i jtubi'sceuce des élytres est encore plus forte et plus
appui'ente (jue dans le cordicollis. Le dessus est d'un vert plus
clair, plus cuivreux sur la tète et le corselet, plus obscur et
plus terne sur les élytres; les épipleures et le dessous sont d'un
noir assez terne, excepté dans la partie lisse, \e reste est coloré
comme dans le curdiaMis. J'en ai eu quatre individus des deux
sexes, venant du nord de l'IIindostan, où ils ont été trouvés par
le Capit. l)oys et le D.'" IJacon.
251. Chl. sinuatus DiiJEAN. Lou^. 0 mill. Il ressemble un jkhi
au realitm, mais il est un peu })lus pi'tit et sa foi-nie est plus
raccourcie. Tout le dessous du corps est pointillé et })ubescent,
et les cuisses sont couvertes d'une pubescence serrée connue dans
les espèces voisines du pimcticollis, mais le dessus des tarses est
glabre; la rigole marginale des élytres forme à l'épaule un angle
assez obtus avec le bord postérieur de l'ourlet basai; le lai)re,
les mandibules, les antennes et les palpes sont comme dans le
veslilus. Tcte comme celle de ce dernier, mais criblée de points
assez gros et assez serrés, qui ne laissent de lisse que le milieu
du front avec une fossette au milieu, et l'épistome; le col est
i-ugueux. Corselet un peu plus court (jue celui du vestilus, moins
cordiforme, les côtés non sinués postérieurement et formant avec
la base un angle plus obtus; la ponctuation du dessus plus serrée,
plus régulière, mais pas plus forte. KLijlrcs un jx'u plus courtes,
de la menu; fornii' d'ailleurs, mais un ])eu j)lus élargies; le dessus
un peu plus convexe, les intervalles plus plans, gramileux de
même. La coloi'ation du dessus est un peu plus cuivreuse, la
bordure marginale îles élytres se dilate de même à l'extrémité,
mais depuis l'épaule juscjue bien a})rès le milieu, elle ne dé-
passe pas la neuvième sti'ie. Le prosternum est i-ebordé entre
les hanches, les épisternes postérieurs sont un peu plus larges
que ceux du vesdlus; le reste est coloré connue chez celui-ci.
Je ne connais que l'individu décrit par Dejean, et (jui vient des
I iules orientales.
252. Chl. lyratus Klug, Symb. pliys. Dec. III. T. XXIV, lig. 5
= crucin./ns Dk.jean. Long. 10-10'/., mill. Il est regrettable que
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 195 ,
la méthode que j'ai adoptée pour le classement des espèces de ce
genre, m'oblige d'éloigner cette espèce de celles auxquelles elle
ressemble le plus, tant par sa forme que par le dessin des ély-
tres; mais la ponctuation serrée et pubescente dont est couvert
tout l'abdomen (tandisqu'il est à peuprès lisse dans les notahUis,
coscinioderus et cosciniophorus) , ne permet pas de la laisser au-
près de ces derniers. Cette affinité est d'ailleurs peut-être plus
apparente que réelle, car elles ditt'èrent entre elles par plusieurs
autres caractères. Le premier article des antennes est renllé et
ovoide ; les palpes sont un peu plus courts et un peu plus tron-
qués ; les cuisses sont revêtues de poils aussi serrés que dans les
espèces voisines du puncticollis et du sinuatus; celles antérieures
du mâle ont en dessous près de la base une dent assez saillante
(que n'ont point les autres espèces dont nous parlons, mais
qu'on retrouve dans le Diisaulll); le dessus des tarses est éga-
lement couvert de poils très-serrés; la tête et le corselet sont
entièrement couverts d'une ponctuation régulière très-serrée,
composée de points plus petits que dans le 7iotahilis; le pros-
ternum , finement rebordé entre les hanches , tous les épisternes
et les côtés du métasternum ont une ponctuation semblable;
celle de l'abdomen est plus fine; les épisternes postérieurs sont
un peu plus longs que dans le nolahills. Les yeux sont moins
saillants; le corselet est plus étroit, moins arrondi sur les côtés
qui sont brièvement et distinctement sinués devant les angles
postérieurs qui forment une petite saillie un peu obtuse; la
base est un peu arrondie; le dessus moins convexe. Les élylres
sont plus étroites, plus parallèles, plus planes; les intervalles
sont moins convexes, ponctués et pubescents comme dans le
notabilis; la bordure jaune est beaucoup plus large, et la tache
antéapicale y adhère à peuprès; le dessous du corps est plus
brun, les côtés du métasternum, ses épisternes et tout l'abdo-
men surtout d'un brun clair devenant jaunâtre sur les bords de
ce dernier; antennes d'un brun clair avec le premier article
seulement jaunâtre. On ne l'a rencontré jusqu'à présent que
dans les possessions françaises sur le Sénégal, dans la Haute-
Egypte et dans le Kordofaii.
190 CHAUDOIR
25.'J. Chl. punclicolli3 1u:ji:an. Loii^'. 0-10 inill. Je renvoie à la
(lescriptiun du SjM'cics; j'observerai seuleiiieiit que le corselet est
assez transversiil, et ^ue, (|Uoi(|ue rétrécie, sa base est encore
assez large; les èlijtres sont assez lar<;enient tronquées à la base
et parallèles. J'en possède plusieurs inilividus venant du Bengale,
parmi les(|uels sont les types de Dejean.
254. Chl. laevipennis Chaudoiu, Long. 8 '/o niill. Plus petit que
le i)Uiictindlis, au(jU('l il ressemlde beaucoup, plus étroit. Corselet
moins large, plus rétréci à sa base, plus densément ponctué;
l'iijtres plus allongées, moins larges, encore plus finement poin-
tillées sur les intervalles. Tête et corselet bleus, élytres bleuâtres,
bordées de jaune de la même manière, la bordure de l'abdomen
bien plus étroite. Il liabite le Deccan et m'a été vendu par
M. Stevens.
255. Chl. juvencus Dejean. Long. 8 mill. Plus petit que le pmic-
ticollis dont il ditî'ère jiar le labre non imprimé, la tète entière-
ment couverte, à l'exception de ré})istome, d'une ponctuation
bien plus forte; par le corselet plus étroit, j)lus conve.xe, plus
fortement et plus densément ponctué, et par ses élytres plus
étroites et bien {)arallèles; la tète et le corselet sont bronzés,
les élytres ))lus pubescentes et d'un noir grisâtre; la bordure
plus j)àle, s'élargit n/i peu plus à l'extrémité, (|ui est légèrement
dentelée, celle de l'abdomen est bien plus large; les huit articles
extérieurs des antennes sont un peu rembrunis. J'en possède
deux inilividus (|ui viennent des parties supéi'ieures du Sénégal;
l'un d't'ux est le type de Dejean.
250. Chl. paenulatus EuicHSON, Wiegni. .\rcli. 184.3, I, p. 218, 22.
Long, r" rr-T <) mill. Je ne possède pas cet insecte, mais je l'ai
vu au Musée de IJerlin. 11 est environ de la taille du puncticullis,
et il ditl'i'i'e de toutes les espèces de ce gi'ou])e (|ue je connais,
par son corselet plus étroit, aussi long (jue lai'ge. Tète couverte
il'une ponctuation dense l't profonde. Corselet un peu en coeur,
ibi'tement arrondi sur les côtés, fortement rétréci à sa ba.se, les
angles postérieurs un peu aigus, le dessus légèi-ement convexe,
et couvert dune ponctuation profonde et serrée. Elytres à stries
]>onct>iées. à intei'v.alles couverts d'iuie granulation assez niar-
MONOGRAI'HIE DES CHLÉNIENfc 197
(juée et dune pubescence fauve. Tèto et corselet verts, iineineiit
pubescents; élytres noires avec une bordure large, couvrant les
quatre intervalles externes; abdomen bordé de jaune; antennes
brunâtres, avec les trois premiers articles, les palpes, et les
pattes d'un jaune clair, le labre testacé. Angola.
257. Chl. similatus Boheman, Ins. Caft'r. I, p. 151. Long. 9 ^j^;
larg. 4 '/g 'iiill- Ce n'est qu'avec doute que je place ici cette
espèce que je ne connais que par la description. L'auteur la
compare, il est vrai, avec le marginicoUis :, mais ce qu'il dit
de la forme et de la ponctuation du corselet, convient plutôt à
une espèce du groupe qui a pour type le pimcticollis. Tête ar-
rondie, un peu convexe, finement et densément ponctuée, glabre;
finement ridée près des yeux, yeux très convexes. Corselet un
peu moins long que large, arrondi sur la partie antérieure des
côtés, avec les angles postérieurs aigus, un peu ressortants la-
téralement; le dessus un peu convexe, couvert de points profonds,
serrés, surtout près de la base, et d'une pubescence fine peu
serrée; la ligne médiane fine, les impressions basales larges,
allongées; le rebord latéral fin. Elytres de près du double plus
larges que la base du corselet, de moitié plus longues que larges,
arrondie aux épaules, assez parallèles un peu convexes; à stries
fines et ponctuées, avec des intervalles un peu convexes, cou-
verts d'une granulation fine et peu serrée et d'une pubescence
courte; le milieu du prosternum et les côtés des deux autres
parties du sternum ponctués; ponctuation de l'abdomen très-fine.
Tète et corselet d'un vert un peu cuivreux et un peu luisant;
élytres bronzées, avec une large bordure d'un jaune testacé,
rétrécie à sa base et bisinuée en dedans le long du bord posté-
rieur; rebord latéral du corselet, labre, palpes, les trois premiers
articles des antennes, les pattes et une étroite l)ordure à l'ab-
domen d'un jaune testacé, les autres articles des antennes et
le bout des articles des tarses rembrunis. Il halnte les environs
de Natal, où il a été trouvé par Walilberg, mais où il ne parait
pas avoir été retrouvé par le pasteur Guieinzius, qui a envoyé
en Angleterre tant d'insectes de cette localité.
258. Chl. sobrinus Dejean. Long. 8 mill. Bien plus petit et de
lus CHAUUOIII
tonne plus raccourcie ijue le puticticollta. TèO; assez fork'nieut
ponctuée de chacjue côté près des yeux, tout le reste lisse, à
l'excejition de (piehjues très-petits points entre le front et le col.
Corselet un peu moins arrondi sur les côtés, ainsi qu'aux anjjles
antérieurs, qui, conmie dans le puncticollis^ sont éloignés des
côtés du col, encore un j)eu moins rétréci à sa base, pas plus
convexe, mais jdus densément ponctué, avec la liprne médiane
un peu jdus manjuée. l'lhjtro>i plus courtes, un jx'u plus granu-
leuses. Tète et corselet d'un vert l)i-onzé, la première plus lui-
sante; élytres d'un gris-verdàtre , pubescence fauve; Ijordure
étroite connue dans le puncdcoUis sur le côté, mais se dilatant
fortement à l'exti-émité (jui est entièrement jaune, avec son bord
intérieur fortement dentelé; abdomen largement Ijordé de jaune,
articles extérieurs des antennes guères plus foncés (jue les trois
picnnVi's. L'individu type do la collection Dejean est lui mâle,
(jui est plus étroit que la femelle (jue j'ai achetée chez M. Ste-
vens. Tous deux viennent des Indes orientales.
259. Clil. callichloris Bâtes, Geod. of Japan. (Trans. of the ¥ai\.
soc. 1873) p. 250. Long. K) niill. (IV-,'"). De la taille des
grands pimclicollis. Tête ponctuée conmie dans ce dernier. Cor-
selM plus rétréci antérieurement, les angles antérieurs adhérents
aux côtés du col; la ligne médiane et les impi'essions bas;des
plus j)rofondes, les points plus gros et plus espacés (jue dans le
suhrinus; les intervalles entre le points jjIus lisses et plus lui-
sants. Khjtres à stries ponctuées, à intervalles plans, très-tinement
granulés, fortement i)uljescents. Tète et corselet colorés connue
dans le puncl/col/fs , élytres olivâtres, ternes, avec une boi-dure
semblable à celle du sohrinus, c. à. d. largement dilatée à l'ex-
trémité et dentelée; abdomen avec une large bordure jaune,
antennes, palpes et pattes entièrement de cette couleur. On le
rencontre au .lapon et en Chine (Kiukiang, sur le Yan-tze).
2fi0. Chl. cribricollis Dejkan. Long. 7 '/^ miH- t'n pou plus petit
(jue le sohrinus et j)lus étroit antérieurement. Tète comme dans
le pnncticollis, mais entièrement couverte de gros points serrés,
("xcepté sur l'épistonu^, le long de la base et sur un très-petit
espace an milieu du front, où l'on voit une fossette; labre avec
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 199
une impression sur le milieu. Corselet bien plus étroit et moins
court, un peu moins arrondi sur les côtés et un peu plus rétréci
à son extrémité qu'à sa base, bien plus convexe, descendant
surtout fortement vers les angles antérieurs, entièrement couvert
de points très-serrés et gros; les impressions latérales de la base
plus fortes. Elytres plus courtes, moins parallèles, un peu plus
convexes. Tète et corselet d'un vert plus foncé, un peu violet
sur le disque de ce dernier; élytres d'un noir-verdàtre , bordure
occupant les trois intervalles externes, légèrement élargie à son
extrémité dont le bord interne offre deux ondulations assez mar-
quées. Une large bordure à l'abdomen; palpes, antennes, labre
et pattes entièrement testacés. Pour tout le reste comme le
pimcticollis. Je ne possède que le type de la collection Dejean,
qui vient- ^les régions supérieures du Sénégal.
261. Chl. tenellus Klug, Symb. phys. III, Tab. XXIV, Hg. 9.
= llmbeUm Motschulsky, Bull, des Nat. de Mosc. 1864, II,
p. 342. Long. 7 ^/g-S mill. Extrêmement voisin du précédent,
dont il diffère par le corselet un peu moins convexe, plus rétréci
jiostérieurement , et par la bordure des élytres qui ne dépasse
pas la septième strie comme dans le pimcticollis j, mais qui est
un peu dilatée et ondulée à l'extrémité. Tout le reste, y compris
la coloration, comme dans le cribricollis. Plusieurs individus de
la Haute-Egypte.
262. Chl. germanus Chaudoir. Long. 6 ^2 ™11- Encore plus petit
que les deux précédents, et coloré de même, si ce n'est que la
bordure, dilatée et ondulée de même à son extrémité, ne dé-
passe guères la huitième strie sur les côtés. Tête un peu plus
étroite que dans le tenellus, finement chagrinée, ponctuée, mais
les points sont plus petits et beaucoup moins serrés; ils sont
même très-épars sur le milieu. Corselet bien plus étroit, moins
court, cependant pas aussi long que large, bien moins arrondi
sur les côtés, un peu moins convexe, et ponctué de même. Ely-
tres plus étroites et parallèles. Episternes postérieurs moins
l^onctués. L'individu que je possède m'a été donné par M. Saun-
ders, et provient des collections faites par feu Mouhot dans le
Laos.
200 riiAinoiu
'^6'S. Chl. Lucasi PkvicoN, Ami. de la soc. eut. de Franc. 1858,
p. .S61, pi. IX, liJ,^ vJ, L'iii;r. 8 'Y, iiiill. Quoique le faciès de
cette espèce soit un j)eu dilîérent de celui du pwiclicollis et des
es])èces voisines de œ dernier, on ne peut la considérer Tarsous. .l'en ai obtenu un individu (/' de
fi'U Kiudenuann.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 201
261. Chl. luteicauda Chaudoir. Long. 10 7-2-11 niill. 11 ressemble
beaucou}) par sa forme au contractus, mais on le reconnait fa-
cilement à la taclie jaune du bout des élytres. La tête est ponc-
tuée à peuprès de même, cependant les points sont un peu
moins serrés; le corselet est un peu moins court, plus rétréci à
sa base, ce qui le fait paraitre un peu moins étroit à son ex-
trémité, le milieu des côtés est bien plus arqué, la sinuosité
postérieure bien plus forte, et le sommet des angles postérieurs
encore plus aigu et plus ressortant; le dessus est plus convexe;
les points dont il est couvert, sont tout aussi gros, mais moins
serrés; l'espace entre les impressions postérieures et les côtés
est plus aplani et se relève un peu vers les angles postérieurs.
Les élytres sont un peu plus allongées et plus parallèles; elles
ne sont cependant pas encore de moitié plus longues que larges;
la base des côtés est plus arquée vers l'épaule le dessus est
sensiblement moins convexe; il est strié, granulé et pubescent
comme dans le contractus; le dessous du corps ne diffère guères;
la tête et le corselet sont d'un vert métallique clair, un peu
cuivreux sur le disque de ce dernier , les élytres d'un vert plus
terne, plus ou moins bleuâtre, avec l'extrémité teinte en jaune
assez clair; cette bordure apicale a environ un millimètre de
hauteur , elle est dentelée antérieurement et échancrée en pointe
sur la suture; les antennes sont entièrement testacées. J'en possède
3 individus qui m'ont été vendus par M. Stevens comme venant
du Deccan; un quatrième fait partie du Musée Civique de Gênes.
265. Chl. celer Chaudoir. Long. 7 ^^-^ ^U i^iiH- H 6st très-voisin
du suivant, et cependant la dent du menton, fortement bifide
dans ce dernier, est simple et arrondie dans cette espèce, mais
les autres caractères sont semblables dans les deux. Le celer est
beaucoup plus petit; la tète a la même forme et elle est ponctuée
de même; le corselet est un peu plus étroit et proportionnelle-
ment moins court, mais il a d'ailleurs presque la même forme,
cependant la sinuosité postérieure des côtés est plus marquée, et
le milieu est plus arqué , tandisque la partie antérieure est moins
arrondie; le disc^ue est un jxni moins convexe, et les points im-
primés sont encore plus gros et plus profonds; lea élytres ont
la même lorinu ut les mêmes proportions; le dessus est un peu
moins convexe; la partie antérieure des stries est beaucoup plus
fortement ponctuée que la partie postérieure, et les intervalles
sont nn pou moins convexes, et plus faiblement granuleux; le
dessus est ponctuée de même. Tête et corselet d'un vert clair à
peine cuivreux, un peu plus luisiint que les élytres, qui sont
plus ou moins bleuâtre, ternes, et revêtues (l'uii pubescence assez
a]iparente d'un gris jaunàtiH'. Toutes les autres parties sont co-
lorées de même. Trois individus des deux sexes, venant du nord
de l'Hindostan et du Deccan.
266. Chl. contractus Chaudoir. Long. 10 '/^, mill. TI a quelques
rapports de forme avec le lilhophilus, mais, comme nous le ver-
rons, celui-ci est génêriquement distinct. Le labre est grand,
coupé três-carrément, avec une large dépression sur le milieu;
les mandibules sont assez avancées, })cu artjuées; les palpes
grêles, le dernier article mince et arrondi au bout ; les antennes,
(juoique fines, sont j)eu allongées et dépassent peu les épaules,
leur troisième article est un {)eu plus long que le suivant, la
dent du menton est large et profondément bifide (presque double) :
le prosternum, robordé entre les hanches est fortement ponctué ;
ses épistcrnes no le sont qu'intérieurement, leur grande moitié
extérieure est lisse, les deux autres parties du sternum sont
entièrement ponctuées ; les épisternes intermédiaires sont en
grande partie lisses; ceux postérieurs, qui sont un peu plus longs
que larges, sans sillons, sont parsemés de quelques points; l'ab-
domen est couvert de points qui ne sont pas três-serrés, mais
(jui forment de courtes rides transversales; le corselet, coui*t et
rétréci antérieurement, est criblé de points pas très-grands, mais
profonds et três-serrés; les intervalles des élytres sont couverts
d'une granulation très-serrée; tout l'insecte, tant en dessus qu'en
dessous, est revêtu de })oils serrés, formant une pubescence assez
distincte. Trie courte, assez renflée à sa base; côtés du front et
vertex couverts de petits points profonds, très-serrés; epistome,
milieu du front et col très lisse, yeux assez peu saillants. Cor-
adel d'un j)eu moins du dou])l(î plus large que long, plus étroit
à son extrémité (|u'à sa base, modérément êchancré au bord
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 203
antérieur, angles assez distants des côtés du col, peu avancés,
assez arrondis; côtés assez arrondis antérieurement, surtout vers
le milieu, puis un peu sinués, peu rétrécis, et formant avec
la base un angle droit , dont le sommet est très-aigu et légère-
ment ressortant; la base coupée carrément sur les côtés, légè-
rement écliancrée vers le milieu; le dessus assez convexe, de-
scendant surtout fortement vers les angles antérieurs, entière-
ment ponctué comme je l'ai dit; la ligne médiane extrêmement
fine, les impressions latérales allongées, médiocrement profondes,
séparées des côtés par un espace large et un peu convexe, le
rebord latéral égal partout et très-fin. Elytres dépassant à peine
la largeur du corselet, environ d'un tiers plus longues que
larges, largement tronquées à la base, qui s'adapte exactement
à celle du corselet, subovalaires, avec les côtés peu arqués der-
rière le épaules, l'extrémité faiblement sinuée, un peu moins
obtusément arrondies, assez convexes, quoique moins que dans
Xohtusus, stries profondes et assez ponctuées, intervalles un peu
convexes, densément granulés, ternes et passablement pubescents.
Tète d'un cuivreux verdàtre sur les côtés et le devant, très-
brillant. Corselet plus terne que la tête , d'un cuivreux pourpré ,
avec une assez large bordure latérale d'un vert cuivreux luisant,
le bord bleu et le rebord jaunâtre; élytres d'un bleu noirâtre,
encore plus ternes que le corselet, un peu plus clair et verdàtre
vers les côtés, et la bordure bleuâtre; épipleures et dessous du
corps d'un noir bleuâtre luisant; bout des mandibules et les huit
derniers articles des antennes rembrunis; la base de celles-ci et
celle des mandibules, le labre, les palpes, les pattes et le bord
étroit de l'anus d'un jaune testacé. Un couple de cette espèce
m'a été vendu par M. S. Stevens, comme venant du Deccan. Le
mode de ponctuation du corselet rappelle celui, du puncticollis et
des espèces voisines, mais l'insecte est beaucoup plus large, plus
robuste, et les élytres ne sont point bordées de jaune.
267. CM. morosus Lafertê, Rev. et Mag. de Zool. 1851, p. 431.
Long. 17 mill. Il y a de la ressemblance entre cette espèce et
le sericeus, mais elle s'éloigne du groupe dont ce dernier fait
I)artie , par les palpes dont le dernier article est fortement tronqué
204 rHAUUOlU
et I(Jg(''i-(Mucnt ùlai';;i vers le buiit, dans les labiaux .surtout, ainsi
(|Uf' par los épisternos antérieurs et intermédiaires bien moins
jioiictués; la })onctuation des épisternes postérieurs, des côtés
tlu niétjisternum et de l'abdomen est moins dense et les points
sont plus n:ros. Tête un peu plus allongée, ponctuée à peuprés
(le luriiio, un peu ridée près des yeux, qui sont un peu moins
siiillants; labre coupé carrément, antennes moins grêles, un peu
moins longues; le troisième article plus long (jue li' suivant.
Corselet })ro})oi'tionnellement plus large, sensiblement plus échan-
crè antérieurement, nullement sinué à la partie postérieure des
c()tés, qui est droite et })arallèle, tandis(jue la partie antérieure
s'arrondit un peu vers l'extrémité, qui est plus étroite que la
base; celle-ci ondulée; connue dans le sericciis, les angles posté-
rieurs pres(|ue droits, mais arrondis au sonmiet; le dessus est un
jxMi j)lns plan dans sa j)artio antérieure, })onctué à peuprès de
même; les points, sans être plus profonds, sont un jieu plus
larges, les impressions latérales postérieures plus profondes, mais
jilacées de même; l'espace qui les sépare de la goutière latérale,
un j)eu convexe; tout le bord latéral un peu creux, le rebord
latéral bien plus large et plus relevé dans le sericeus. Klytres
})lus étroites et {dus })arallèles, de deux millimètres cependant
plus larges (jue le corselet, moins ar.piées à la base des c(3tés,
moins convexes; les stries plus profondes, bien marquées, distinc-
tement, (|Uoi(jU(' assez iinement ponctuées; les intervalles assez,
plans, un peu plus distinctement mais tout aussi densément
granuleux et pubescents. Tête d'un vert assez brillant, légèrement
bleuâtre, corselet d'un v(>rt foncé un peu bleuâtre , presque aussi
luisiint que la tête, avec les bords latéraux violets, élytres d'un
noir légèrement verdàtre vers les côtés; pubescence jaunâtre;
épipleures et desspus du corps d'un noir irisé brillant; labre et
mandibules bruns; palpes d'un brun peu foncé, avec la base et
et le bout ferrugineux; antennes noires avec les deux premiers
articles testacés, le second annch' de brun; toutes les cuisses et
les jambes antérieures d'un testacé rougeàtre, les quatre jambes
jiostérieures et tous les tarses bruns. Trouvé par M. Boccandé
dans la Sénégandjie portugaise.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 205
268. Chl. obtusus Dejean. Long. 1 1 7-2 "^i^l- Cette espèce n'offre
de ressemblance qu'avec Yopacipennis, mais le corselet est plus
allongé, les élytres sont bien plus convexes, et le corps, tant
en dessus qu'en dessous, est tout autrement ponctué. Labre coupé
carrément; mandibules assez avancées, peu arquées; palpes grêles,
assez allongés, le dernier article tronqué carrément, trés-légé-
rement élargi vers l'extrémité dans les labiaux; antennes assez
minces, atteignant presque le premier quart de l'élytre, le troi-
sième article parsemé de quelques poils, sensiblement plus long
que le suivant; dent du menton assez forte, distinctement bifide;
prosternum rebordé entre les hanches, couverts de gros points,
plus serrés sur le milieu, un peu moins rapprochés les uns des
autres sur les épisternes antérieurs et postérieurs et sur les côtés
du métasternum; côtés de l'abdomen parsemés de points un peu
plus petits; épisternes postérieurs un peu plus longs que larges,
sans sillons; corselet et élytres couverts de points gros et serrés,
d'où sortent, ainsi que de ceux du dessous, d'assez longs poils
presque verticaux. Tête un peu plus longue que large, un peu
renflée à sa base, couverte sur les côtés et la partie postérieure
du front de points plus petits que ceux du corselet, d'où sortent
aussi d'assez longs poils raides; épistome et milieu du front lisses,
yeux assez peu saillants. Corselet de moitié plus large que la
tète,' moins long que large, mais pas transversal, un peu plus
rétréci à son extrémité qu'à sa base, trés-peu échancré à son
bord antérieur, dont les angles, peu avancés, sont obtus, mais
fort peu arrondis au sommet; assez fortement arrondi vers le
milieu des côtés, qui en arrière sont longuement et assez visi-
jjlement sinués, et tombent à angle droit sur la base qui est
coupée fort peu obliquement vers les angles et légèrement échan-
crée vers le milieu; le dessus assez convexe, la ligne médiane
très-fine, les impressions latérales de la base, assez profondes et
assez allongées, sont séparées des côtés par un espace légèrement
convexe; ie reljord latéral est également et assez sensiblement
relevé; toute 1^ surface est criblée de gros points profonds, ré-
gulièrement distribués partout, même dans les rigoles latérales.
Klijlri'^ \m peu plus larges que le corselet, environ d'un tiers
200 CHAUDOIR
spuliMiKMit plus longues (]uo larges, tronquées et bi«''chMncrées à
Irur Ixise, avec une petite dent au bout de l'onrlet b;isal; côtés
assez fortement anjués à la base vers l'épaule, puis droits jus-
(ju'au milieu apivs lequel ils s'arrondissent vers l'extrémité, ce
(|ui fait (jue les élytres semblent se rétrécir \'evs celle-ci dés le
j)rt'iiiii'r (juai't; l'extrémité trés-légérement sinuée et assez obtu-
sément arrondie: le dessus fortement convexe, les stries peu
profondes, mais fortement ponctuées; les intervalles, modérément
convexes, sont couverts de points assez nombreux, un peu plus
petits et moins profonds (|ue ceux du corselet; le rebord latéral
étroit. Tète verte, légèrement cuivreuse au milieu; corselet d'un
broii/.é cuivreux sur le disque et jusqu'à la base, avec les côtés d'un
beau vert cuivreux intérieurement, coupé en long par une bande
d'un beau bleu; les 5 premiers intervalles des élytres de la
couleur du disque du corselet, le sixième cuivreux, le septième
(^t le rebord d'un l)eau vert, légèrement cuivreux, le huitième
et le neuvième d'un beau bleu d'azui-; épipleures d'un brun
rtHigeàtre. Dessous du corps d'un noir de poix brillant; mandi-
bules bruni's, les liuit derniers articles des antennes noirs; les
trois premiers, le labre, les premiers articles des palpes et les
pattes d'un testacé clair; les deux derniers articles des palpes ma-
xillaires et le dernier des labiaux légèrement rembrunis. Quatre
indiviilus dont deux, les ty})es de Dejean, viennent des posses-
sions françaises sur le Sénégal, les deux autres ont été pris par
M. r»occandé dans les possessions portugaises sur ce même Heuve.
209. Chl. meticulosus Lvfkrtê, Hev. et Mag. de Zool. 1851,
p. i:')l. Long. 15-17 niill. Il ressemble au /norosus, dont il a
la plupart des caractères, mais les points (pii couvrent les épis-
ternes et l'aljdomen sont plus gros. Le corselet est })lus arrondi
sur les côtés qui sont moins parallèles et se i-approchent légè-
rement vers la Ixise, (juoicjue moins (jue vers l'extrémité, mais
il varie un })uu sous ce ra})port; la ponctuation (jui le couvre,
est moins serrée et les points sont plus gros, ce qui lui donne
une aj)parence plus rugueuse; le sonnuet des an j^es postérieurs,
liien (ju'assez obtus, n'(;st guère arrondi, les êli/fres ont à peu
près !.( même foi-me, m;iis leurs stries sont plus profondes; les
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 207
points des stries bien plus gros, les intervalles plus convexes,
et plus visiblement granuleux, La coloration est presque la même,
le disque du corselet est plus foncé et la bordure verdâtre des
côtés des élytres moins marquée, quelquefois bleuâtre. Il vient
des mêmes contrées que le morosus.
270. Chl. Dusaulti Dufour (Harpalus) , Ann. gên. des scienc.
phys. 8.« liv., p. 359, T. 130, fig. 4; Dejean; Var. Chl.fulvo-
signatus Reiche, Voy. de Galin. et Ferr. en Abyss., p. 265,
pi. 16, fig. 4 = quadrimaculatus Motschulsky, Bull, des Nat.
de Mosc. 1864, II, p. 342. Long. 14-17 mill. Je ne m'attacherai
pas à décrire de nouveau cette espèce bien connue, mais je re-
lèverai seulement les caractères du groupe. Labre coupé carré-
ment; mandijjules peu avancées; palpes assez grêles et longs;
leur dernier article n'est guères élargi vers l'extrémité, mais il
est tronqué carrément; antennes assez longues, atteignant le
tiers de l'élytre, médiocrement grêles; leur troisième article de
moitié plus long que le suivant, revêtu de poils; les intermé-
diaires non élargis; dent du menton assez avancée et étroite,
creusée, mais ne paraissant pas échancrée; pattes assez fortes,
assez longues ; cuisses des mâles portant une dent biert marquée
à l'origine de l'excavation du côté inférieur; tarses revêtus de
poils en dessus, ceux dilatés du mâle un peu plus longs que
larges; prosternum à peine rebordé entre les hanches, arrondi;
épisternes postérieurs assez larges, cependant un peu plus longs
que larges, nullement sillonnés au bord externe. Tête plus longue
que large, yeux fort peu saillants; corse/e/ peu 'convexe, couvert
d'une ponctuation assez distincte, peu serrée, excepté le long de
la base; élijtres à stries ponctuées, à intervalles assez plans,
couverts d'une granulation très-fine, très-serrée; tout le dessous
du corps ponctué; le milieu de l'abdomen et du métasternum
un peu moins que le prosternum et les côtés. Tout l'insecte ,
tant en dessus qu'en dessous revêtu d'une pubescence serrée
assez apparente. On ne saurait considérer le fulvosig?iatus comme
une espèce distincte, car il ne diffère du type que par la bor-
dure plus étroite des élytres et les taches postérieures plus pe-
tites et ])lus ou moins détachées de la 1)ordure. Tous les indi-
208 cHAUDom
vidiis (juc j'ai vus, vouant du Sônétral, pivs(Mitent le dossin
iioniuil; dans ijindcpics uns, le curseli't est d'une sujkm-Ih' couleur
cuivreuse; ceux (ju'un trouve dans l'est et le sud de l'Afrique
(Nubie, Abyssinie, CattVerie), ont le dessin du fu/rosiijttntNs;
dans un individu ilu pays des Zoulous, la tache antérieure a
(•oni|)l»**teni('nt disparu, (''est au fu / rosir/ na tus que se rajjporte le
iJnsduIti de l'ouvratre de IJolienian.
271. Chl. variegatus FoUKCUOY (Buprcsitis), Entoni. juris. 1. p. .V)
= (Kjrorum Olivikk (Carahns); De.ie.^n =r (lil. /tinn/infitits Fair-
.MAIUH et L.\U()ULm-:NE; taun. fraip;. I, j). ."")(). Vi)i(:i un apcrru
des caractères qui distinguent cette espèce, d'ailleurs bien connue:
il* laijre est très-légèrement écliancré antérieurement,, les man-
dibules modérément avancées; les palpes nullement dilatés à l'ex-
trémité et trés-oljtusement tronqués; les antennes, assez minces,
ne dépassant guères le quart de l'élytre, les trois premiers articles
presipie glabres, le troisième pas })lus long que le suivant; les
pattes assez minces, peu allongées, cuisses et dessus des tarses à
peuprès glabres, articles des mâles modérément dilatés, pas plus
larires ([ue longs; le prosternum faiblement rebordé, finement poin-
tillè et coimui^ ruguleux, ainsi(pie ses èpisternes et ceux intermé-
diaires; ceux postérieurs et côtés du niétasternum un })eu plus
distinctement ponctués; les premiers plus longs que larges, mais
peu étroits, le milieu du niétasternum lisse; l'abdomen finement
et entièrement pointillé et pul)escent connue les parties rugueuses
du dessous. La tète assez large, chagrinée, mais sans ponctua-
tion; le corselet carré, un j)eu rétréci vers l'extrémité, plan,
liucnient chagriné et en outre parsemé d'une {)onctuation très-
iine, très-serrée et régulière, lourde de jaune sur les côtés; les
élytres plus larges que le corselet ; tronquées carrément et mèmt»
un j)eu échancrées à leur Ijase, qui s'adapte exactement à celle
ilii corselet; l'épaule plutôt obtuse (pi'arrondie, mais sans dent.
la rigole niarginaU' forme un angle obtus avec le bord posté-
rieur de l'ourlet basai; la base des côtés s'arrondit modérément
vers l'angle humerai ; l'extrémité est légèrement sinuée et assez
obtusement arrondie; le dessus est plan, assez iinement strié,
avec les iiit»'r\all('s plans ot couviM-ts d une granulation iint' e1
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 209
*
îrés-serrée et d'une pubescence fine, plus apparente que sur le
corselet; la bordure jaune ne dépasse pas sur les côtés la hui-
tième strie, et s'élargit très-peu le long du bord apical, où son
Ijord interne n'est point dentelé. H y a un fort reflet bleu sur
le prosternum et tous les épisternes; l'abdomen est d'un noir
terne avec une large bordure jaune; le laljre, les palpes, les
trois premiers articles des antennes et les pattes sont d'un jaune
assez clair, le reste de l'antenne et les mandibules sont Ijruns.
Il s'étend depuis le Maroc et le nord de l'Afrique, à travers
l'Espagne, le midi de la France, celui de l'Allemagne, l'Italie, y
compris la Sicile, jusqu'en Dalmatie; je n'en ai pas vu d'indi-
vidu venant de la péninsule hellénique ni du midi de la Russie.
272. Chl. differens Peyron, Ann. de la soc. ent. de Fr. 1858,
p. 360. Long. 10 mill. Très- voisin du variegatus, il en diffère
par son corselet plus étroit, non transversal, plus carré, un peu
plus convexe , antérieurement avec la ponctuation un peu moins
serrée sur le disque ; par les èlytres un peu moins larges et dont
les stries sont un peu plus marquées, par la couleur cuivreuse
de la tête et du corselet, qui est plus verdâtre vers les côtés,
par la teinte un peu plus obscure des élytres et celle plus rou-
geàtre des parties jaunes, enfin par l'absence de bordure jaune
à l'abdomen, excepté à l'anus. J'en ai sous les yeux trois indi-
vidus venant de Syrie (Liban), dont deux m'appartiennent et
m'ont été envoyés par feu Kindermann, le troisième m'a été
communiqué par M. Putzeys; il a été primitivement découvert
par M. Peyron en Caramanie, et dernièrement il m'en a envoyé
quatre individus pris à Saint-Jean d'Acre, où il sembre être
commun.
273. Chl. terminatus Dejean = hasaiis? Fischer, Ent. Ross. III,
p. 282, T. XI, fig. 4 = gratiosus Chaudoir, Bull, des Nat. de
Mosc. 1837, III, p. 19. Long. 10 mill. Egalement voisin du w-
riegatus, mais encore plus du differens. Le corselet encore plus
étroit et plus carré que dans celui-ci, à peine plus large que
la tête avec les yeux, qui sont plus proéminents, moins arrondi
sur les côtés; les élytres sont un peu plus courtes et un peu
moins parallèles; la ponctuation des stries est lui peu j)lns dis-
Ghaudoir 14
210 rii^UDOiu
tiiiete. T(''te et corselet à peine cuivreux ; k bordure des élytres
n'dnite ;iu rcljord latéral, un peu plus larp', mais peu distincte
à l'extréniité; épipleures jaunes; le reste coloré connue ilans le
(lijj'crcns. Kinderniann en a j)ris un certain nombre d'individus
à Sarepta (gouvernement de Saratow), sur les bords du Vol;;a;
c'est aussi de là (ju'était originaire le type décrit par Dejean.
Il a été pris deux fois aussi à Kiew sur les bords du Dniépre.
271. Chl. pratensis CiiAUDoïK. Long. 10 '/j miH- Il ressemble émî-
coi'e au varieijatus, dont il a les caractères. Tt'(e un peu plus
lisse, yeux })roéminents ; corselet un peu plus étroit, couvert
d'une j)onctuation un peu moins dense, surtout sur le disque;
ligne médiane })lus manpiée. Antennes sensiblement plus lon-
gues, atteignant presque le milieu de l'élytre. Pattes également
jilus allongées. La coloration du dessus est d'un vert moins clair,
plus bronzé, celle du dessous est moins foncée, {)lus brune, sans
i-cHets bleus visiljles sur le prosternuni et les épisternes. La bor-
duri' jaune des côtés du corselet est un peu plus large, quoique
pas autant que dans le clrcumduclus , et se prolonge sur la Imse
et le boi'd antérieur, celle des élytres est plus large, s' étendant
jusqu'à la septième strie et un peu dentelée en dedans à l'ex-
trémité, celle de l'abdomen moins nettement séparée de la cou-
leur du fond. L'individu femelle que je possède vient de Shangaï
(Chine (nicnl.), et ma été donné par M. v. Hruck; un individu
(lu noi'd (le la Chine m'a été communi(jué {)ar M. l'utzeys.
^T.-). Chl. circuintluclus MdK.vwiTZ, lîull. de l'Acad. de St. Pét.
1863, \', p. Jlii, — IJates, Ceud. of Jai)an., p. 240. Long. 12-
\\\ niill. Plus Li'iviiid (|Ui' le uaricyatus, dont il a la ])lu|)ar(
des caract'-res, ;ï l'exception du prosternum, (pii est arrondi et
iiiilleinent rebordé entre les hanches; mais il est proj)ortionnel-
lement liieii plus lai-ge. Tcle pareille, yeux pas plus saillants;
antennes pres(|ue aussi longues que dîlns le jjralensis. Corselel
plus élargi vers la base, ])lus arrondi sur les côtés, un peu plus
échancré à son bord antérieur, coupé très-carrément à sa base
d'un angle à l'autre; ceu.\-ci droits, légèrement arrondis au
suiuniet; la ponctuatitMi du dessus au luoius aussi diMise et tout
aussi tiue, le bdi-d latéral un peu moins étroitement et moins
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 211
finement relevé. Ekjlres beaucoup plus larges, mais proportion-
nellement moins allongées, un peu moins parallèles, avec la base
(les côtés un peu plus arrondie vers l'épaule, le dessus plus plan.
Le dessous du corps ponctué et pubescent de même ; la pointe
postérieure du prosternum sans rebord, plus ponctuée et plus
velue. Tête et corselet colorés comme dans le varieyatus; la bor-
dure jaune des côtés de ce dernier bien plus large, surtout en
arriére; élytres d'un vert plus foncé et légèrement bronzé, bor-
dées de jaune jusqu'à la sixième strie; la J)ordure un peu den-
telée postérieurement. Le dessous du corps entièrement noir, le
reflet bleu n'est visible que sur tout le prosternum, et l'abdo-
men n'a point de bord jaune. Il est répandu dans la province
de l'Amour, dans le nord de la Chine et dans le Japon,
276. Chl. ruficauda Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 194 ;== apicalls Leconte, Ann. Lyc. New-York, V, p. 179
= posticus Leconte, Journ. Acad. se. Phil. IV, 1858, pi. 1,
fig, 8 = dimidiaias Motschulsky , Etud. ent. 1858, p. 157.
Long. 10 72-12 mill. Cette espèce, avec le scahrkollis , sont les
deux seules espèces américaines qui ayent l'extrémité des élytres
jaune, mais elles ne sont point voisines l'une de l'autre. Le ru-
ficauda, qui me paraît avoir les plus grands rapports avec Y her-
bacées, présente les caractères suivants: labre tronqué carrément,
palpes minces, rmllement tronqués, mais simplement amincis et
arrondis à l'extrémité; antennes grêles, atteignant le tiers de
l'élytre, le troisième article revêtu de petits poils, plus long
que le suivant; mandibules peu avancées; corselet cordiforme,
très-convexe (pulvinatus) et couvert de gros points profonds, plus
serrés sur les bords latéraux que sur le disque; élytres assez al-
longées, l'ourlet basai à peine plus long que la base du corselet,
sont bord postérieur formant un angle très-ouvert avec la rigole
marginale ; la base des côtés décrivant une forte et assez longue
courbe vers l'épaule, dont le sommet est arrondi; les stries fines
et ponctuées, les intervalles plans, très-finement, mais peu den-
sément ponctués ; recouverts d'une pubescence jaune , peu serrée ,
mais assez apparente; prosternum très-finement, quelquefois à
peine re])()rdé; couvert d'une ponctuation qui devient encore plus
212 CHAUDOIR
forte et plus profonde sur ses épisternes ; ceux intermédiaires en
grande partie lisses; ceux postérieurs plus longs que larges,
ponctués; l'abdomen plus ou moins ponctué et pubescent ; pattes
moyennes; cuisses antérieures du mâle armées d'une dent bien
distincte en dessous près de leur base; tarses grêles, revêtus en
dessus de poils assez noml)reux ; ceux antérieurs des mâles assez
fortement dilatés. Pour le reste de la description je me réfère
à celle que j'ai déjà donnée. Californie et Mexique.
277. Chl. herbaceus Chevrolat, Col. du Mex. II, p. 188 = pa-
Iruelis Leconte, Ann. Lyc. New- York, IV, p. 435. Long. 14 mill.
Il présente })resque tous les caractères des espèces voisines du
laticoUiSj dont il ditlV-re par la forte convexité du corselet qui
rappelle un peu celle du ruficauda; il est bien plus étroit,
presque aussi long que .large, beaucoup moins élargi vers la
base, qui est cependant un peu plus large que l'extrémité an-
térieure, peu arrondi sur les côtés qui sont assez longuement
et assez visiblement sinués près des angles postérieurs; ceux-ci
droits, nullement arrondis au sommet; le dessus, assez convexe,
descend fortement vers les angles antérieurs et les bords laté-
raux , qui sont très-finement rebordés ; il est criblé de gros points
bien moins serrés que dans le latkollis et assez régulièrement
distribués, le sillon latéral postérieur plus profond; l'espace qui
le sépare du côté, plus convexe. Les élylres sont de près du
double plus larges que le corselet, à peu près semblables à celles
du laticolUs, mais l'ourlet basai est plus court, ne dépassant pas
les angles du corselet, et la rondeur décrite par la base des
côtés après l'épaule est plus longue et plus forte; le milieu est
plus parallèle; les stries sont un peu moins fortement ponctuées,
les intervalles plus plans. A part la couleur du dessus qui est
d'un vert clair (pmsinus), comme dans le sericeuSj le reste est
comme dans le laticollis, mais les cuisses antérieures des mâles
n'ont point de dent à leur base. Je possède un type de M. Che-
vrolat, venant du Mexique, iifSNs Leconte, List of Col. new spec. 1863, p. 12. Long. 12 ^.j-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 21o
15 ^2 niiil- C'est une forme intermédiaire entre Vherbaceus et le
laticolliSj, dont il a la plupart des caractères, mais le mâle n'a
pas de dent sous la base des cuisses antérieures, et le milieu de
l'abdomen, quoique ponctué, ne l'est point aussi abondamment,
ce qui le rend plus luisant et le rapproche des espèces voisines
du fallax; dont il diffère par son prosternum rebordé. 11 se rap-
proche de Vherbaceus par son corselet, qui est cependant un peu
moins étroit, un peu moins convexe et couvert de gros points
encore plus espacés; il est proportionnellement moins long, un
peu plus arrondi sur les côtés, et les angles de la base sont
moins aigus au sommet; le rebord latéral est presque aussi
étroit. Les élijtres ressemblent tout-à feit à celles du laticoUis,
mais les stries sont beaucoup moins ponctuées, les intervalles
sont plans, moins densément, mais un peu plus distinctement
pointillés. Les parties jaunes sont généralement plus pâles, et
le dessus, au heu d'être d'un violet assez foncé, est d'un bleu
plus clair, plus ou moins verdàtres. Tous mes individus sont
mexicains (Cuernavaca) , mais M. Leconte ayant eu l'obligeance
de m'en communiquer un de son sparsus^ j'ai pu me convaincre
qu'à part sa taille un peu moindre, l'espèce américaine ne dif-
férait point de celle du Mexique. Dans quelques individus que
M. Salle a reçus de Guanaxuato, le corselet semble plus court,
les intervalles des élytres plans et plus faiblement ponctués.
279. Chl. purpuricollis Randall, Boston Journ. 11, p. .35; Long.
9 mill. Il a assez la forme de Yauguslus, mais il est beaucou])
plus petit et tout autrement coloré; et sous ce rapport il est
beaucoup plus voisin de Xorhus. Tête assez petite, lisse, excepté
quelques points le long des yeux, et une très-faible rugosité sur
l'emplacement des impressions interantennales qui ont à peuprès
disparu; yeux assez grands, assez saillants, mais pas hémisphé-
riques. Corselet du double plus large à sa base que la tête avec
les yeux, bien moins long que large, mais peu transversal,
fortement rétréci antérieurement; bord antérieur assez échancré
avec les angles assez avancés, bien qu'arrondis au sommet; côtés
assez peu arrondis, formant avec la base un angle droit, légè-
rement arrondi, celle-ci coupée très-carrément; le dessus peu
•Jl I I HALDOIK
convexe, (Icsceiidaiit un jicii vers les aii;j:les anti'-rieurs, lisse;
o!itre Ips points (jni sont assez fri'os, assez irrégulièrement épars
et peu seri'és sur le (lis(|U(; et sur la jiartie antérieure, un pou
plus nombreux vers les côtés, très-serrés sur toute la partie
postérieure, placés en ligne assez régulière de chaque côté de
la ligne inédiane qui est excessivement fine ; de chaque côté de
la base, aussi loin des angles que du milieu une impression
assez marquée un peu oblique; rebord latéral formant un bour-
relet très-fin. Klijtres à peine plus larges que la base du cor-
selet à laquelle la leur, qui est tronquée très-carrément, s'a-
dapte exactement, d'un tiers plus longues que larges, légèi-ement
et uniformément anpiées depuis l'épaule jusqu'à la sinuosité ])os-
terieure (pii est très-faibh» ; épaules assez carrées, mais sans dent ■
et un peu arrondies au sonnnet; l'extrémité arrondie assez ob-
tusément; le dessus assez modérément convexe, l'ourlet basîd
droit et formant un angle assez manjué, quoiqu'un peu oljtus
avec la rigole latérale; les stries très-fines, ponctuées, les points
peu rapprochés les uns des autres; les intervalles tout-à fait
plans, couverts d'une ponctuation assez serrée et très-régulière,
et d'une pubescence très-courte, aussi peu sensible que sur le
corselet; rebord latéral formant un bourrelet lisse aussi fin que
celui du corselet, l'extrémité des stries peu confluente et peu
visible. Prosternum nullement rehordé entre les hanches, assez
ponctué et revêtu de petits poils; ses épisternes parsemés de
(juelques petits points antérieurement lisses en arrière; ceux in-
termédiaires couverts de petits points assez nombreux; côtés du
métasternum et ses épisternes très-ponctués et rugueux. Ab-
domen ])ointillé et pubescent, la ])onctuation devenant plus forte
et plus dense vers les côtés surtout sur les premiers segments.
Pattes moyennes, cuisses et dessus des tarses glabres. Antennes
assez fines, mais n'atteignant guères (jue le premier (piart de
l'élytre; leur troisième article parsemé de peu de poils, guères.
plus long (jue les suivants. Palpes médiocres, le dernier article
très-carrément tron(|ué à l'extrémité, un peu comprimé, celui des
labiaux (dans la 9' '•' mâle m'est inconnu) un peu ])lus large
que c(^lui des maxillaires. Tête et corselet d'uri noir un peu
MONOGRAPHIE IjES (^HLÉNIENS 215
bleuâtre assez luisant, élytres de la inèuie couleur mais opa-
ques, dessous du corps d'un noir brunâtre un peu luisant; an-
tennes rousses, le premier article testacé, les deux suivants
brun-foncé ainsi que les palpes et les pattes dont les hanches
sont un peu roussâtres; labre presque noir, mais bordé de fer-
rugineux. Cette espèce, dont je dois un individu femelle aux
bontés de M. Leconte, paraît jusqu'à présent fort rare; et a été
rencontrée dans l'Etat de New- York ainsique dans les monta-
gnes rocheuses. Je ne pense pas qu'il en existe un autre indi-
vidu dans les collections européennes,
280. Chl. laticollis Say, Trans. am. ph. soc. n. ser. II, p. 64;
Dejean = rufipes Dejean, Leconte = breuicoUls Leconte, Ann.
Lyc. New- York, IV, p. 432; = brachyderus Chaudoir, Bull,
des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 279. Long. 13-16 ^^ mill. Dans
cette espèce tant de fois décrite, le corselet est moins convexe
que dans les deux précédents, mais il est moins plan que dans
les suivants. J'en donnerai ici les caractères qui sont ceux de
plusieurs espèces voisines. Labre tronqué carrément ; mandibules
modérément avancées; palpes minces, nullement dilatés et à
peine tronqués à l'extrémité ; antennes grêles , atteignant le tiers
de l'élytre, le troisième article un peu velu et plus long que
le suivant. Tête un peu allongée, ponctuée; col, milieu du front
et épistome lisses; yeux assez convexes. Corselet assez large â
sa base, assez rétréci antérieurement; rel^ord latéral assez appa-
rent, ponctuation du dessus régulière, serrée, formant rugosité.
Elytres bien plus larges que la base du corselet, assez convexes,
largement tronquées à la base; épaules plutôt obtuses qu'ar-
rondies, base des côtés décrivant une courbe peu arquée vers
l'épaule; l'angle formé par la réunion de la rigole marginale
avec l'ourlet basai bien marqué; stries bien marquées et ponc-
tuées, intervalles ternes, finement pointillés et pubescents ; pros-
ternum distinctement rebordé, épisternes postérieurs larges, peu
allongés, mais plus longs que larges; tout le dessous du corps
> couvert d'une ponctuation assez forte et serrée, qui disparaît
sur le milieu du métasternum et s'affaiblit sur l'abdomen, sur-
tout vers le milieu. Pattes moyennes, cuisses antérieures du
•Jl". CHAUDOIK
mâle ai'iii(''cs à leur base en dessous d'une dent assez aiguë,
dessus des tarses glabre, articles de ceux antérieurs des mâles
fortement dilatt's. Violet foncé en dessus, noir en dessous; labre,
palpes, antennes et pattfs d'un testacé ruugeàtre. Possédant les
types du l'iticollis et du /■)tji/ii's de la col^^ctiun Dejean, je me
suis convaincu qu'ils ne dill'i'-iviifiit point spécifie piement, et qu'on
ne pouvait en séparer ni mon hrachydcrus, ni le hrevicoUis^ malgré
(piel(|ues légères variations plutôt individuelles dans la longueur
du corselet. Il est commun aux Etats-Unis, surtout dans le midi
où il semble atteindre luif titille plus grande (Louisiane, Texas).
Les entomologistes américains appellent cette espèce rufipes et
rapportent au laUcoUis Say mon dijj'um; mais je possède un type
de l'espèce de Say, et sa description convient beaucoup mieux
à ce type ([u'au dijfink, dont le corselet est plus allongé, pres-
(ju'aussi long que large, tandis que Say dit expressément « trans-
verse (juadrate » et il décrit les ant(?nnes connue sont celles du
vrai laticollis.
281. Chl. orbus Horn , Trans. Am. ent. soc. 1871, p. 326.
Long. 15 7-1 "lili- Il ^^' distingue facilement du laticollis par
ses palpes, ses antennes (excepté le preaiier article en dessous),
son labre et ses pattes noires; le bout des premiers et le des-
sous de la base des antennes ferrugineux. Tète et corselet d'un
bleu violet plus terne, élytres plus foncées, presque noires, un
j)eu i)lus violettes vers les côtés, assez opacjues. Corselet plus
court, })lus élargi à sa base, moins arrondi sur les côtés, avec
les angli's postérieurs plus arrondis au sommet, le dessus bien
plus plan et un peu plus relevé sur ses côtés, plus faiblement
et moins densément ponctué, avec les intervalles des points plus
plans et finement cliagrinés ; l'impression latérale ])ostérieure
moins ])rofonde, et l'esjiace (|ui la sépare du côté plus plan.
Elijfn's j)rop()rtionn('llt.'ni('nt Imcii plus larges, plus ovales, avec
les intervalles très-plans. Point de dent sous les cuisses des
mâles. M. Salh'", (jui l'avait rt.'cu de M. Honi, m'en a doinié
un individu c/" venant du Texas, .l'en ai vu d'autres apportés
en Europe par M. Fuchs, entomologiste américain et venant des
Etats du centre.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIEKS 217
282. Chl. erythropus Germar, Ins. spec. nov., p. 11, Il =z ru-
Jilabris Dejean.
283. Chl. fuscicornis Dejean. Ces deux espèces, toutes deux ori-
ginaires des Etats méridionaux de l'Union américaine, et qui
diffèrent surtout entre elles par la coloration des antennes, ont
presque tous les caractères du laticollis, mais le corselet est plan
comme dans Yorbus, et il n'y a point de dent sous les cuisses
des c/*. Il me semble d'ailleurs inutile de décrire de nouveau
ces deux espèces bien connues et assez communes.
284. Chl. viduus Horn, Trans. am. ent. soc. 1871, p. 325. Je
ne connais pas cette espèce qui d'après le D.'" Horn ressemble
au laticollh, mais qui en diffère par les antennes, les palpes,
les jambes et les tarses noirs, les cuisses et le premier article
des antennes d'un jaune rougeàtre; la couleur du dessus est
plus obscure ; la sculpture du dessus du corselet au moins aussi
forte, la granulation des intervalles des élytres plus distincte;
il semblerait que la ponctuation du dessous du corps fût moins
serrée. M. Horn n'en connaissait que deux individus trouvés dans
l'Etat du Missouri, près de Saint-Louis. Le D.'' Horn m'a, avec
son obligeance habituelle, envoyé quelques détails supplémen-
taires que je lui avais demandés sur cette espèce; le troisième
article des antennes est d'un tiers plus long que le suivant; le
prosternum est rebordé; les épisternes postérieurs sont à peine
plus longs que larges; l'abdomen est couvert de points plutôt
assez gros, mais clairsemés; la ponctuation et la pubescence du
dessus sont comme dans le fuscicornis; l'habitus est assez celui
de Vaugustus.
285. Chl. sericeus Forster (Carabus), Nov. sp. ins. cent. I, p. 58;
Dejean = perviridis Leconte, Ann. Lyc. New- York, IV, p. 434
= sericeus var. Leconte, List, of Col. 1803, p. 11. Long. 12-
16 mill. En dessus d'un vert clair (prasinus), plus luisant sur
la tête et le corselet, noir terne en dessous; labre, palpes, an-
tennes et pattes testacés. Forme du kiticolUs dont il a les ca-
ractères, mais pas la dent à la base des cuisses antérieures des
mâles; corselet moins rétréci vers l'extrémité, plus ou moins élargi
vers la base, quelquefois presque carré (var. perviridis), moins
I
218 CHALDOIR
convexe, plus lincuKut ponctué; r/i/i./r.s scniblables; stries plus
fines et bien plus finement ponctuées, intervalles plans, plus
(listinctonient (juoique très-Hnenient granuleux. Commun aux
Etats-Unis et au ('anada.
NoTK. Le 1>.'' Léconte, avec son obligeance habituelle i)our
ini)i, m'a comnnHii({ué deux individus Ç de son roffulark, (pi'à
pai-t la coloration, (|ui est d'un bleu t"onc('', il m'est impossible
de coiisidéi'ei' comme spécifiquement distinct de la var. /JC/'y/m/^-.
11 habite l'Orégon.
280. Chl. diffinis Chalooik, liuil. des .Nat. de Mosc. 1850, 11,
p. 279 = laticollis Leconte. — Var.ï /;^////^n^s Chaudoir, ibid.
p. 280. Long. 14 Ve'^^ "^^^^- ^^^ entomologistes américains se
méprennent sur cette espèce, qu'ils j)r(Minent jiour le kiUcoUk
Say. Elle diffère du laticollis par le peu de saillie des yeux dans
les deux sexes; par le corselet plus allongé couvert d'une ponc-
tuation encore plus serrée et plus fine; par les antennes rem-
brunies à pai'tir du quatrième article, et surtout par la forme
des épisternes postérieurs qui sont bien plus courts^ et presque
tnuisversaux , tandis que dans le laticollis ils sont un peu plus
longs ({ue larges, il n'y a point de dc^t sous les cuisses anté-
rieures du mâle. Dans le vrai (lijjinis, le corselet est à peuprès aussi
convexe; j'y réunis provisoirement le platijderus, dont le cor-
selet est beaucoup plus phm, ainsiijue le discpie des élytres,
parce que je n'en connais jusqu'à présent qu'un seul individu;
ces trois individus sont colorés (à part les antennes) connue le
laticollis, mais quehjues individus venant de Louisiane (Opelouzas),
pris par Pilate, et dont un m'a été donné par M. Salle, ont la
tête et le corselet d'un Ijeau vert et les élytres d'un bleu violet.
Le corselet n'est pas aussi convexe que dans le (lijjiuis, (|Uoi(|u'un
jHMi plus (pie dans le platijderus; les antennes sont plus aUon-
gées et plus fines; leurs huit derniei's articles entièrement noirs,
.l'ai maintenu à cette esi)èce le nom de r//^/^/ /.s, car l'espèce (pie
.M. de Laferté a ainsi nommée, n'a i)as été décrite par lui.
Note. Il ])araît u moins longs que
larges; au lieu d'une dent ou remarque un angle un peu obtus
à la base des cuisses antérieures du mâle en dessous. La tête
est un peu })lus étroite que dans le cursor; le corselet est plus
long, aussi long que large, la rondeur du milieu des côtés est
moindre, et la sinuosité de leur partie postérieure plus marquée
et très-allongée ; les angles de la base sont un peu moins obtus ;
le dessus est bien moins convexe: l'espace entre l'impression ba-
salte de cha(|ue côté et li' bord latéral tout à fait plan; la ponc-
tuation moins forte, tout aussi espacée. Les élytres sont beaucoup
jdus allongées et bien plus planes; le soimnet des épaules est
plutôt obtus qu'arrondi, et la courbe de la base des côtés vers
l'épaule bien moins arquée; les stries sont plus fortes, très-
légèrement ponctuées; les intervalles à peine plus convexes,
couverts d'une j)onctuation ])lus distincte, mais bien moins ser-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 221
rée, et bien moins pubescents; le rebord latéral est plus saillant.
La coloration est à peuprès la même, les côtés du corselet sont
verdàtres, tandisque le milieu est violet, le rebord des ély-
tres est vert. L'individu unique que je décris, qui appartient à
M. Salle, et qui été pris au Mexique (Juquila prés d'Oaxaca),
n'a conservé que cinq articles aux antennes, mais ces articles
sont bien plus longs que dans le cursor; ceux des tarses sont
aussi plus allongés, mais la dilatation de ceux des mâles est
pareille.
29L Chl. aerafus Quensel (Carabus), Schoenh. Syn. ins. L
p. 177, note; — Dejean = algerinus Gory, Ann. de la soc.
ent, de Franc. 1833, p. 225; — Var. Chl. Fay-ms^ Casteln au;
Etud. ent. 1, p. 80; = Lucas, Expl. scient, de l'Alger, pi. G,
fig. 6. Long. 14-16 mill. Les caractères de cette espèce diffèrent
peu de ceux des espèces voisines du lalicoUls; les mandibules sont
un peu plus avancées, l'extrémité des palpes est à peine plus tron-
quée; les épisternes postérieurs sont bien plus larges que longs,
les articles dilatés aux tarses antérieurs des mâles sont plus étroits.
Le corselet est assez plan, couvert d'une ponctuation fine, assez
serrée, mais il est plus étroit vers la base qu'à l'extrémité et
assez cordiforme; les élytres sont ovalaires, planes, les stries sont
modérément imprimées , finement ponctuées , les intervalles cou-
verts d'une granulation fine et serrée, et assez pubescents. Une
nouvelle description du type de l'espèce et de sa variété à ély-
tres bleues me parait inutile. On ne les a rencontrés, je crois,
que sur la côte septentrionale de l'Afrique (Algérie et Maroc).
292. Chl. flavicornis Fischer, Cat. Col. Karel. 1843, p. 6; Chau-
DOiR, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 254 = binodulus
MoTSCHULSKY, lus. de Sibér. 1848, p. 231. Long. 13-13 ^2 lï^Jll-
Il ressemble beaucop au pallipes, mais il en est certainement
distinct par son corselet plus rétréci vers la base, un peu plus
court, et dont la ponctuation est beaucoup moins serrée ; les points
sont même assez distants les uns des autres, et l'intervalle qui les
sépare est très-finement ruguleux, la base des côtés des élytres
décrit une courbe plus accentuée, ce qui donne aux élytres une
apparence plus ovalaire; la ponctuation des épisternes est aussi
222 CHALDOIR
nif)ins furk*. La t(''te et le corselet ne sont point cuivreux, mais
(1 un vert clair (prasinus) un peu plus luisant que les élytres, qui
sont d'un vert terne; les antennes sont entièrement ferruj^ineuses.
Cette espèce a été trouvé par Karélin tlans le voya^i^e (ju'il a
tait en Dsounj^'aric. M. Putzeys m'en a coiumuni(j.ié un individu
ijiii lui a été envoyé par le prof. Tiallion conmie venant de
Khodschent. C'est Motschulsky lui-même qui nous apprend (Kiief.
liussl. p. n.")) (jue son hinodulus est la même espèce. D'après
M. Solsky (Voy. dans le Turkestan II. p. 01), il serait répandu
et assez commun dans une partie de nos nouvelles possessions
dans l'Asie centrale.
293. Chl. pallipes «Iiîbi.er, Mém. des Nat. de Mosc. 1823, VI,
p. 128; Dejean = co/'p>ili'?itifs Motschulsky, Etnd. ent. 1800,
p. 7. Lonjj^. 13-].") mill. Nous retrouvons dans cette espèce les
caractères des espèces voisines du laticoUis avec la différence que
le j)i'osternuni n'est pas rebordé entre les hanches, et que le
corselet est plan et légèrement corditbrme; les épisternes, très-
larges antérieurement, très rétrécis en arrière, ne sont pas Ijeau-
coup plus longs (ju'ils ne sont larges à leur bord antérieur. La
tête est un peu rugueuse, excepté sur le devant du fi'ont et sur
l'épistome, les côtés et le vertex sont assez distinctement ponc-
tués, les yeux sont modérément saillants. Le corselet est un peu
plus large (pie la tète avec les yeux, pi'esipic aussi long que
large, à peuprès cari-è, légèrement arrondi sur la moitié anté-
rieure des c()tés, dont le reste n'est ni arrondi ni sinué, et
t'urme avec la base un angle droit, légèrement arrondi au
sommet; le dessus est pian et descend peu vers la partie anté-
rieure des côtés; il est entièrement couvert d'vuie ponctuation
pilifère, assez fine, régulière, passablement serrée; la ligne mé-
diane est fine et n'atteint point les extrémités, il y a de chaque
côté de hi base une impression étroite, peu profonde, qui s'ob-
litère vers la l)ase et qui est séj)arée du côté par un espace
presque j)lan; le rebord latéral est assez lin et étroit. Les é/i/lres
sont d'environ moitié plus larges que le corselet, en ovale un peu
allongé, tr()n(piè à sa base, modérément arrondi derrière l'épaule;
11' dessus est peu convexe; les stries, fines, sunt distinctement
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 223
ponctuées, les intervalles, plans, densément mais finement gra-
nuleux, et couverts d'une pubescence jaune dense et assez ap-
parente. Tête et corselet d'un vert un peu brillant, plus ou moins
cuivreux, élytres avec les épipleures d'un vert terne assez clair;
dessous noir avec un reflet verdàtre sur les épisternes; la base
des mandijjules, les premiers articles des palpes, les trois premiers
des antennes, les appendices des trochanters postérieurs, les
cuisses et les jambes d'un testacé, rougeâtre; le reste plus ou
moins brun. Découverte d'abord dans la Sybérie transbaïcalienne
cette espèce a été abondamment récoltée dans ces dernières années
dans la province de l'Amour, le nord de la Chine et au Japon.
Il n'y a point de dent à la base des cuisses antérieures des mâles.
294. Chl. viridanus Motschulsky, Bull, des Nat. de Mosc. 1864,
II, p. 339. Long. 14 mill. (6V2'"); larg. 5 7.3 mill. (2V,"').
L'auteur compare cette espèce que je ne connais pas, au festivus^
mais les élytres n'ont point de bordure, sa surface est très-
ponctuée, ce qui fait que je ne puis lui assigner d'autre place
({u'auprès du pallipes, dont il dépasse un peu la taille; il est
en ovale allongé, un peu convexe; le labre est légèrement
échancré, la tête oblongue, ponctuée, lisse au milieu, avec les
yeux saillants; le troisième article des antennes du double plus
long que le suivant; le corselet de moitié plus large que la tête,
rétréci vers l'extrémité, avec les côtés arrondis antérieurement,
mais peu arrondis vers le milieu, les angles de la base droits;
le dessus convexe, couvert de points très-serrés, avec une ligne
médiane imprimée, une impression un peu oblique de chaque
côté de la base et un rebord étroit; les élytres un peu plus
larges que le corselet, un peu ovalaires, avec des stries ponctués
et des intervalles plans, très-finement ponctués; le dessous ru-
gueux et ponctué. D'un vert obscur en dessus, un peu luisant
sur la tète et le corselet, noirâtre et terne sur les élytres, noir
en dessous; le labre, les palpes, les trois premiers articles des
antennes et les pattes d'un testacé rougeâtre. Des Indes orientales.
Le nom proposé par Motschulsky devrait être changé, mais connue
je ne suis pas sûr de la validité de cette espèce, je m'en suis
abstenu provisoirement.
224 THAUDOIR
205. Chl. viridifrons EsciisciiOLTZ , Zool. Atl. V, p. 27. Long:.
12 '/s"^ ^ "'''^- '' ivssciiihlo un peu au Jlavicornh, mais au lieu
d'i-tre (l'un vert cluii-, il l'st bleu foncé sur la tête et le corselet,
et les ûlyti'es sont d un noir mat; rarement, comme dans l'in-
dividu décrit pai- Escliscjjultz, le front est verdàtre, cependant
j'en possède un (jui présente effectivement cette coloration. La
tète est connue dans le jlavicoi'nis et ponctuée de même; le cor-
selet est un peu plus large et un peu plus court, ce qui le fait
paraitre un })eu transversal; il est plus cordiforme, un peu ré-
tréci vers la base, modérément arrondi en avant sur les côtés,
qui sont passal>lement et lonpruement sinués en arrière, et for-
ment avec la base im aiifrK' ai<:-u un peu ressortant, à peuprès
connue dans le rijaNciis; le dessus, assez peu convexe, est cou-
vert d'une ponctuation aussi forte et aussi serrée que dans
Vaeratm^ et qui le devient encore plus le long de toute la base ;
la ligne médiane, assez courte, est peu enfoncée. Les élytres sont
un peu plus courtes, (jueLjue peu plus larges, plus largement
tron(|uées à la base , et la base des côtés décrit une courbe moins
forte; le disque est encore plus plan, les stries et les intervalles
ne m'ont pas présenté, de différences sensibles. En dessous les
côtés du sternum et les épisternes sont plus ponctués, l'abdomen
au contraire semble l'être moins. Le dessus du corps, les palpes,
les antennes et les pattes sont colorés de même, cependant les
articles intermédiaires des antennes sont un peu rembrunis. J'en
possède six individus venant de Californie et j'en ai vu beaucoup
d'autres chez M. Salle et dans diverses collections. C'est bien
l'espèce que les entomologistes américains désignent ainsi.
296. Chl. porrectus CiiAUDOiii. Long, fere 10 mill. Cette espèce
me parait être le mieux placée dans le voisinage du canariensis
et du semi7iitidm, mais le corselet est moins resserré postérieu-
rement, plus carré et surtout plus fortement rebordé sur les
côtés. Elle a tous les caractères de ce groupe, seulement, les
palpes sont ]»lus longs et moins glabres, les antennes sont aussi
longues (|ue dans le iiielanopterus, et atteignent le milieu de
l'élytre. Tète un peu plus allongée que dans le canariensis^ col
moins rétréci devant du front (4 épistome très-finement pointillé.
MONOGRArHIR DES CHLÉNIENS 225
milieu lisse, côtés et vertex plus fortement ponctués. Corselet
(l'un tiers plus large que la tète, au moins aussi long que large,
faiblement rétréci en arrière, assez peu échancré à son bord
antérieui", dont les angles sont peu avancés et assez arrondis,
modérément arrondi sur le devant et sur le milieu des côtés,
longuement et très légèrement sinué en arrière, légèrement
échancré au milieu de la base, qui s'arrondit un [)eu vers les
angles; ceux-ci obtus, et un peu arrondis au sommet; le des-
sus, plan et descendant peu vers les angles antérieurs, est cou-
vert de petits points qui sont entremêlés d'autres plus grands,
qui sont assez serrés le long de la base et du Ijord antérieur,
ainsi que le long de la ligne médiane; celle-ci est moins impri-
mée, les impressions latérales postérieures sont connue dans le
canariejisls , mais l'espace qui les sépare des côtés est plus large,
le rebord latéral est sensiblement plus large et plus relevé. Elu-
Ires plus allongées, un peu moins larges, relativement au cor-
selet; en ovale long, plus largement tronqué à sa Ijase, celle
des côtés moins fortement arquée, l'extrémité moins sinuée et
plus obtusement arrondie; le dessus moins convexe; les stries
plus imprimées, les intervalles moins plans, la granulation moins
serrée, mais plus saillante; la pul)escence par là-mème moins
dense, mais les poils qui couvrent le corselet et les élytres, un
peu plus longs. Le prosternum légèrement rebordé et assez étroit
entre les hanches. Les épisternes antérieurs et intermédiaires très-
faiblement pointillés; le partie postérieure du dessous couverte
d'une ponctuation plus fine et plus dense. Les pattes relative-
ment aussi plus allongées. Tète et corselet d'un vert-clair bril-
lant, un peu cuivreux; rebord du corselet un peu Ijrun; élytres
entièrement d'un l)leu foncé assez terne ; épipleures légèrement
violets; dessous du corps d'un noir plus luisant sur la partie
antérieure que sur celle postérieure; labre, palpes, antennes et
pattes d'un testacé plus clair sur C3S dernières, un peu rem-
bruni à l'extrémité des palpes; mundibules brunes. Une femelle
m'a été vendue par INL S. Stevens, comme venant du Deccan.
207. Chl. nigripennis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc, 1850,
II, p. 250. Long. Il 7o-I2 mill. Il se rapproche )ni peu du m-
ClIALDDIK 15
220 CHAUDOIR
htirii'usis, mais il l'st autiviiicnt coloré. Tète à cul plus ivtréci ;
jilus ])(jiictu(''e sui- les cotc's du vertex, vers los yeux qui sont
plus saillants. Corsi'lcl plus cordifunne, plus rétréci prés de la
Ijase, bien jjIus arrondi et plus sinué sur les cotés, (jui ressor-
tent un peu, formant avec la base un an^'le aigu; le dessus
plus convexe, parsemé de points plus nombreux, mais bien plus
petits, avec l'impression latérale postérieure plus arquée et se
dirigeant vers les angles jjostérieurs. J'.'ltjtrcs plutôt ovalaires que
parallèles, un peu moins allongées, moins aplanies sur le disque:
stries plus densément ponctuées, intervalles couverts d'une ponc-
tuation plus serrée, formant une granulation plus forte, celle du
dessous j)lns fine et plus serrée. Palpes plus amincis à l'extré-
mité, antennes et pattes semblables, tarses plus grêles, les ar-
ticles dilatés des mâles plus étroits, plus longs que larges, par-
semés en dessus de (pielcpies poils. Tète et corselet cuivreux;
élytres d'un noir tei-ne; dessous du corps d'un noir moins opaque,
palpes et antennes ferrugineux, pattes testacées, avec les tarses
légèrement foncés. Dans l'ènumeration que M. de Laferté adonnée
dans les Annales IS.")! des espèces de 67t/a(v//«s de sa Collection ,
cette espèce porte le nom de praedator; j'en possède dmix indi-
vidus pris p;u' MM. llacon et Boys dans le nord de l'IIindostan.
29S. Chl. melanopterus Chaudoiu. Long. 12-1.3 mill. Très- voisin
du /u'gri/jennis, un peu plus grand, coloré de même, si ce n'est
que la tète et le corselet sont })lus verts, à peine cuivreux. Tè(o
plus allongée, d'un soupçon moins lisse. Corselet aussi long que
large, tout aussi étroit vers la base, mais moins ari'ondi sur le
devant des cotés, les angles postérieurs ne formant j)oint d(^
saillie latéi-ale et tomijant à angle droit sur la base. Ehjlrea j)lus
allongées, encoriï plus régulièrement ovalaires; la courbi' des
épaules encore moins forte, le dessus j)lus convexe; la jtonctua-
tion (les iuti'rvalles plus fine, moins serrée, ce (pli les fait pa-
raîti'e moins granuleux. Antennes et pattes jdus longues. 11 ;i
été trouvé par M. de Castelnau A:m^ le royaume de Siam; j'en
ai acquis deux ('X(Mnplaires.
200. Chl. seminitidus Cmaudoir, Bull, des Nat. de Musc. 18r)(),
11. p. 210. Long. ll-l."')'/-. ii'ill- Il ^•' r.iii|)i-oche extrêmement
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 227
(lu canariensis , dont il dili'ère surtout par la coloration, qui est
constamment d'un vert clair un peu cuivreux sur la tète et li'
corselet, et d'un Ijleu plus foncé presque noirâtre sur les élytres;
la, couleur des antennes, des palpes et des pattes est plus jaune
et Ijien moins ferrugineuse. Té(e et corselet plus rétréi'is posté-
l'ieurement, ce dernier plus sinué avant les angles postérieurs.
Elytres un peu moins parallèles, quelque peu ovalaires. Ponctua-
lion générale identi(|ue. Il paraît ne pas être rare dans la Haute-
Egypte (Schaum), la Nubie (Felder) et l'.Vbyssinie (RafiTay). Il
(■•tablit assez bien le passage entre les deux espèces précédentes ,
dont il n'a pas la convexité, mais presque la coloration, et le
cnnariensis.
300. Chl. canariensis DEiEŒ = cyanicollis Brullé, Voy. de d'Or-
bigny, Ent. p. 33, 128. Long. 12 '/a- 1-1 mill. Comme c'est pour
ainsi dire le type de ce groupe, j'en donnerai les caractères.
Laljre coupé carrément, mandiljules lisses, un peu avancées, peu
arquées, crochues et aiguës; palpes fins, nullement élargis à
l'extrémité, mais assez carrément tronquas; antennes très-grêles,
atteignant le tiers de l'élytre, le troisième article peu velu, sen-
siblement plus long que le suivant. Tête assez étroite, presque
lisse, yeux modérément saillants. Corselet pas plus large que la
tète, cordiforme , _ peu convexe, lisse, parsemé de quelques points .
pilifères et finement rebordé sur les côtés. Elytres de })rès du
double plus. larges que le corselet, assez allongées, plus ou moins
jjarallèles, à stries ponctuées, avec les intervalles couverts d'une
ponctuation fine, assez serrée, et d'une pubescence assez appa-
rente; l'ourlet Imsal dépasse peu les angles postérieurs du cor-
selet; son Ijord postérieur forme à l'épaule avec la rigole mar-
ginale un angle assez marqué; la base des côtés décrit vers
l'épaule une courbe assez Ijrusque et assez longue. Prosternum
rebordé et lisse, excepté antérieurement, côté interne de ses
épisternes parsemé de quelques points, le reste lisse; épisternes
postérieurs peu étroits, sensiblement plus longs que larges, assez
})onctués, ainsi que les côtés du métasternum, dont le milieu est
lisse; la ponctuation de l'abdomen est plus faible vers le milieu
que vers It^s bords, où (die est riioindr(^ que sur les épisternes
228 CHAUDOIR
postérioui's ; la ponctuation est pubescente. Pattes ^'i-èles, modé-
rément lonnrues; le tlcssus des tarses revêtu de i)oils peu nom-
hri'ux; les cuisses antérieui'es des mâles simples; les articles
dilatés des tarses de ce sexe un \)on moins lar^res que longs.
Tête et corselet d'un bleu jjIus ou moins verdàtre, nullement
cuivreux: élytres d'un bleu violet assez foncé et terne, labre et
mandibules brunâtres, antennes, palpes et pattes ferrugineuses.
Il liabite l'île de Ténériffe; c'est certainement le C!/a/iiri)///s de
Brullé, mais il n'a jamais été trouvé au Brésil.
301. Chl. laeticollis rFiAiDoii;. Long. 0 y., mill. U ressem])le au
seminitidus , mais il est plus petit: les antennes sont plus fortes
et leurs articles bien moins allongés; le corselet est plus court,
plus arrondi sur le devant et le milieu des côtés, qui sont à
peine sinués en arriére et forment avec la base un angle légè-
rement arrondi au sommet; les points du dessus ne sont pas
plus noml)r('ux. et ils sont Lien plus })etits, le rel)ord latéral
est plus tin, les élytres ne différent que par leur longueur un
peu moindre et parcequ'elles sont un j)eu plus convexes; tête
et corselet d'un vert l)rillant, l)ien moins cuivreux (pie dans le
seminiddiis; les huit derniers articles des antennes brunâtres. Le
premier individu (pie j'ai eu de cette espèce, m'a été donné par
Schaum comme venant de Nubie, un second a (''té ti'ouvé par
M. Beccari dans \o ])ays des Bogos; et un troisième a été pris
en Abyssinie \)i\r M. Katfray. Le Musée Civique de Gênes en
possède (pielques autres de ces deux dernières localités.
302. Chl. caeruleus Steven (Carabus), JNIém. de la soc. des Nat.
de Mosc. Il, p. :)7. — De.iean, Spec. Long. U ^j.rli mill. Je ne
décrirai p;is de nouveau une espèce aussi connue, je relèverai
seulement (piehpies uns de ses caractères. Les palpes sont obtu-
•sément arrondis au bout; le troisième article des antennes est
presque d(; moitié plus long que le suivant, et n'est parsemé
que de quelque poils. Le corse/et a les impressions postérieures
placées comme dans le curdicoUis, mais leur partie antérieure
est plus profonde, en arrière elles se dirigent plus vers les an-
gles postérieurs, (^t l'espace qui les sépare dn l)ord latéral n'est
niilleiuent ("(invexe. Les stries des l'/i/fres: sont lineinent ponclnées.
MONOGliAPHIE DES CHLliKlENS 229
mais les intervalles, d'ailleurs lisses, sont bordés dune rangée
de gros points qui en longe le Ijord externe; le côté extérieur
du huitième intervalle et tout le neuvième sont couverts de points .
nombreux. Le prosternum est arrondi et reljordé entre les han-
ches; l3s épisternes postérieurs sont assez allongés, le dessus
des tarses est fail^lement couvert de petits poils, les tarses des
mâles sont étroitement dilatés, les articles un peu plus longs que
larges. Cette espèce est commune au bord des torrents des mon-
tagnes, dans la Géorgie russe. Elle exhale une très-forte odeur
de musc.
303. Chl. caeruleipennis Boheman, Oefv. ofKon. Vet. Ak. Foerh.
1860, n." 1, p. 11, n.*^ 47. Long. 13 mill. Dans cette espèce
dont j'ai vu des individus au Musée de Berlin et dont j'en pos-
sède' un (/", l'haljitus se rapproche de celui du seminilidus, mais
les intervalles des stries ne sont pas couverts d'une ponctuation
et d'une pubescence serrée comme dans cette espèce et les voi-
sines; ils sont lisses, à l'exception d'une rangée de points assez
marqués le long de chacun des bords; cependant le huitième et
le neuvième sont entièrement couverts de points peu serrés. Je
crois que sa place est auprès du caendeus , quoiqu'il soit autre-
ment coloré; la tête et le corselet étant d'un vert un peu mé-
tallique assez brillant, les élytres d'un bleu foncé plus terne, le
dessous noir, les antennes, les palpes et les pattes d'un testacé
ferrugineux. Têle à peuprès semblaljle, yeux plus saillants, an-
tennes et palpes conformés de même ; corselet avec les angles
postérieurs droits, moins ressortants, un peu plus convexe sur
le disque, à peine ponctué, mais très-légèrement ruguleux, les
impressions du dessus tout à fait pareilles; élytres conformées
de même, un peu moins allongées et semblant un peu plus
larges; plus convexes; les intervalles ponctués de même, mais
les internes plus relevés, légèrement tectiformes; prosternum
comme dans le cneruleus, ses épisternes un peu plus ponctués;
les cotés de l'abdomen plus pointillés et plus ruguleux. Le reste
comme dans le coeruleus. L'individu (/ que je possède vient de
la collection Schaum, et est originaire de l'Afrique australe comme
ceux de Boheman (Svakop).
2-^0 PHALDoir;
;;()!. Chl. aeneocephalus Dk.ikan: ^^ V;ir. '/rt sur la tête et le corselet; le
dessous tout noir, les trois premiers articles (bs antennes et les
pattes de la même (.'oulcMir, le reste de l'antenne plus ou moins
roussàtre; palpes brun-foncé, le bout ferrugineux. Il habite li»s
côtes occidentales de la Caspienne, aux (Mivirons de Kislar, et
étend son habitat le long du Volga jusqu'à Sarepta.
30n. Chl. Gotschi Chaudoik, Enum. des Carab. du Cane, p. 117
= angitslatus Fischkk, liull. des Nat. de Mosc. ISU, p. -J!) =
fin(/ns/ic()/l/s Mannichueim, ibid. ISll, j). 4"j:i Parfaitement dis-
tinct du Sfevcni par sa coloration bien plus blwie, la j)onctuation
jdus légère et un ])eu moins serré(> du corselet, mais surtout
p.-n- les r/i/fri>s (jui ouf des (''jiauk's bien plus effacées, le dessus
InVii ])lus jilan, ain>iqne les intervalles, dont la ponctuation est
beaucou]) moins seri-èe et jdus faible; la pubescence moins dense .
et )ii()ins visible, il jtarait remplacer le Sleueni le long des côtes
m(''i'i(lionaIes de la ("as|ii(>iine.
307. Chl. semicyaneus Soi.skv. Yoy. de l'edtscheiiko dans le Tur-
kestan, 11, ji. (m. Long. 10 niill. .le ne; connais pas cette espèce,
MONOGRATIHE DES CIILKMENS 231
(juc rauteui- dit êti-c très- voisine du Steveni, mais plus grande,
d'un noir brunâtre on dessous, avec la tête et le corselet d'un
vert foncé, luisants, les él^^tres bleu foncé, un peu opaques, la
bouche, les antennes et les tarses d'un ferrugineux obscur, le
premier article des antennes tacheté de noir en dessus, le troi-
sième presque tout noir. Tête lisse, antennes allongées; corselel
petit, guères plus large que la tète, avec une ligne médiane
profonde, et les bords fortement et densément ponctués; êiylrei
l)eaucoup plus larges que le corselet, pubescentes, profondément
striées, avec les intervalles convexes, finement pointillés, ain-
si(|ue le dessous du corps. Fedtschenko en a trouvé deux mâles
le 23 Mars près de Samarkand.
308. Chl. cyaneus Brullê, Rev. ent. de Silberm. III, p. 284 =:-
aziireus Dejeax = macrocerus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc.
1856, II, p. 252. = Favieri Lucas, Ann. de la soc. ent. de Franc.
1858. Bull. p. CCXXIX. Long. 8 V0-OV2 î^^ill- Dans mon premier
travail sur les Cldnenim, j'avais rapporté cet insecte au virens,
et j'ai crû devoir faire du véritable aziireiis Dejean une espèce
nouvelle. Ces deux espèces ne diffèrent point entre elles par le
mode de ponctuation, mais le vrai c>/aneus est un peu plus grand,
le corselet et les élytres sont un peu plus allongés, le premier
est aussi long que large, plus carré, moins rétréci à sa base,
les élytres sont plus parallèles, plus planes, et le rebord latéral
est plus relevé et un peu plus large; les antennes et les pattes
sont plus longues, avec les articles des premières plus allongés,
et dans les neuf individus que je possède la couleur du dessus
est d'un violet un peu pourpré. Les antennes sont brunes avec
le premier article seul ferrugineux. Algérie et Maroc; aiiisique
l'Andalousie (Coll. Gory).
309. Chl. virens Rameur, Faun. de l'Andal. , p. 09 = caelestinus
Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II, p. 251 = montanm
Lucas, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1858. Bull. p. CCXXVIII.
Long. 8-8 ^2 mill. Tous les individus de cette espèce que j'ai vus
sont d'un l^leu plus ou moins verdàtre, jamais d'un violet pourpré:
le corselet un })eu moins long que large, les élytres sont j)lus
courtes, plus ovales, moins planes, et leur rebord est plus étroit
'SA'2 rHAUDOIK
et iiKiiiis relevé; pattes et antennes moins lonp^ues; ordinairement
les deux premiers articles de celles-ci et la base du troisième
ferrugineux. Découvert d'aljord par M. Rambur à S. Roque près
de (Hbraltar, il a été retrouvé sur la cote du Maroc. Je crois
ces deux espèces distinctes, mais il est assez dilHcile d'exprimer
les différences (jui les caractérisent.
:nO. Chl. infantulus Chaudoir = cyancus vai-. II.vuold et (Iem-
MiNGEK, ('at. p. -^17. Lon;^:. Q'^lc'i''l, niill. Cette petite espèce
est certaiiieiiieut distincte dos deux ]ii-écédentes. Elle est d'abord
bien plus p(?tite, et proportionnellement bien ])lus étroite. I.e
corselc! n'a pas la l'orme carrée de celui du cijanoas, il est plus
rétréci à sa base;, plus cordiforme, au moins aussi allongé, et
plus étroit. Les élytres sont bien plus étroites et plus parallèles ,
rebordées de même, avec le dessus et les intervalles encore plus
plans. Le dessus est coloré à peuprès comme chez le cyaneus ,
mais la pubescence qui couvre les élytres est plus visible; les
antennes sont rousses avec les trois premiers articles ferrugineux.
Antennes et jiattes aussi longues que dans le cyaneus. Cette gra-
cieuse (^spèce lia1)ite 1(; midi de l'Esimgne et les environs de
Tanger, o individus.
311. Chl. clirysocephalus Uossi, Faun. etrusc. I, j). 220; Dkjean
:=i (listiiKjueitdus Chaudoir. lUill. des Nat. de Mosc. 1843, p. 756.
Long. 7 7-2"^^ Ve ^"^^^- -^'^us dirons quelques mots des caractères
du groupe dont cette espèce est pour ainsi dire le type. Le bord
postérieur de l'ourlet basai, quoique assez sinué, ne forme ]>(iinl
d'angle avec la rigole marginale; l'abdomen est densément iioiic-
tué et pubescent, les cuisses et le dt^ssus des tarses sont assez
ponctués et revêtus de poils nombreux; le laljre est coupé car-
rément, les mandibules sont peu avancées; les palpes ne sont
ni dilatés ni troncpiés carrément à l'extrémité; les antennes,
(jui atteignent le tiers de l'élytre, ne sont pas très-grèles, leur
troisième article est assez velu i>t un peu i)lus long que le sui-
vant. T('(('. et corsolct cou\erts d'une ponctuation iine et assez
serrée; yeux peu saillants; corsclcf un peu cordiforme, assez
plan, linement réboi'df'', avec une impression suldinéaire peu
jM'oibnde de cha(|ue côté de la base. Elytrca peu convexes, en
MUNOGIIATHIE DES CHLÉXIKNS 2oo
ovalo allongé, iiiicnient striées, pubesccntes et couvertes d'une
[)onctiuition serrée, plus tine que celle du corsel^; la base des
cotés décrivant une courbe assez forte vers l'épaule. Prosternum
i-ebordé entre les lianches ; épisternes postérieurs plus longs que
larges ; tout le dessous du corps pointillé et pubescent ; le milieu
de l'abdomen aussi ponctué que les côtés, mais plus finement
(|ue les épisternes. Je ne donnerai pas de description détaillée
de cette espèce bien connue, qui est répandue dans le midi de
la France, l'Espagne, l'Italie et la cote de lîarbarie ; plus à l'o-
rient elle est remplacée par Yaeneocephalus.
- 312. Chl. alulaceus Gebler, Ledeb. Reis. II, p. 48 (1830);
Ijull. des Nat. de Mosc. 1847, p. 310. = pubescens Ménètriès,
(Jat. rais. p. 114; Fakknnmm , Faun. Transcauc. I, p. ^y'o. =
cribricolUs Zubkow, Bull, des Nat. de Mosc. 1833, p. 316. Long.
12 mill. C'est à regret que j'éloigne cette espèce de celles que
leur faciès semble en rapprocher le plus; je veux parler du
mlcicollis et voisins, mais le prosternum nullement reboi-dé entre
les hanches dans ceux-ci , l'est très-distinctement dans Y alula-
ceus. Les autres caractères sont à peuprès les mêmes. Têle un
jK'îU plus étroite que dans le siUcicoUis, un peu plus lisse. Cor-
selet plus étroit, moins arrondi sur les côtés, plus lisse sur 1j
devant du disque, qui n'offre pas les inégalités qu'on y voit dans
le sulciœllis ; le rebord latéral })lus lin. Elijtres un peu moins
larges, mais dépassant cependant encore d'un millimètre et demi
la Ijase du corselet, présentant la même rugosité et la même
pubescence. La partie postérieure du prosternum lisse et glabre;
la couleur de la tète et de la partie lisse du corselet plus ver-
dàtre. L'habitat de cette espèce, dont je possède quelques indi-
vidus, s'étend des frontières de la Perse à celles de la Mongolie.
313. Chl. intermedius Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1850,
II, p. 273 = fulvipes (Mannerheim) Chaudoir, eod. op. 1842,
p. 818. Long. 10-10 ^e ™ïl- ^ ^st à regret que je ne place pas
cette espèce auprès du nigrlcornis var. melanocornis, auquel elle
ressemble beaucop, et dont à la première vue elle ne semble
différer (pic par son corselet plus étroit et les trois premiers
articles des antennes testacés, njais le proslernum est rebordé
J'M Valulaceus le' prosternum rebordé entre les hanches,
mais au lieu d'être lisst', il y est assez fortement ponctué, ain-
sique sur le l'est" de son étendue; les épisternes antérieurs et
postérieurs sont criblés de point profonds, assez serrés; le i-este
du dessous est aussi plus fortement ponctué; les épisternes })osté-
i-ieurs, (luoicpi;' })lus lonjrs que larges, sont un peu moins al-
longés; les autres caractères sont ceux du snlcicot/is, à pai-t le
labre, qui n'est point échancrè. Sa fi'lc a la même forme, mais
elle un peu plus ridée et a (pu'hpies petits points près dos yeux
et derrière le front; le corselet est un peu moins large à s;i
l)ase et un iicu j)lus ai-rondi sur les côtés; le dis([ue est un peu
))lus convexe, sans plis, et toute la surface est couverte d une
l>niietuation très-régulière, un peu moins serrée, mais plus forte
<\\io dans le nif/ricornis. Les ôlijlres sont aussi larges, mais un
peu plus courtes, un peu plus convexes, les stries plus ponctuées,
la gi-anulation des interv;tlles est encore plus serrée et plus aiguë.
Tète et corselet d'un vert plus on moins cuivreux, élytres d'un
vert bi'dii/.è plus (lU moins obscui', ('-pipleures et dessous du corps
noirs avec un beau i-ellel bleu sin- les éj)isternes; labre et man-
dibid(>s bruns. j)alpes, anteniK^s et tarses noir foncé, le j^vmier
article des secondes, les appendices des trochanters postérieurs,
les cuisses et les jambes d'iui lestacè rougeàtre. Motschulsky dit
MONOCRAPHIE l'ES Cil LÉNIENS 235
(ju'il est cuiiiniuii au dc4à du lîaïcal, mais ce n'est que dans ces
dernières années (|u'il s'est répandu dans les collections par la
vente effectuée en Angleterre des collections de M, Maack. iM. Dy-
bowski en a aussi envoyé un nomljre assez grand d'individus
au }>Iusée de l'Université de Varsovie.
315. Chi. sericimicans Chaudoir. Long. Il) mill. Il se rapproche
du variicornis par la forte puljescence dorée dont il est revêtu
en dessus, mais il en diftere par son prosternum rebordé enti-e
les hanches. La (été, les palpes, et les antennes ne diffèrent pas;
le corselet un peu moins long (|ue large, est plus rétréci vers
l'extrémité que vers la base, les côtés sont modérément, mais
très-régulièrement arrondis sur toute leur longueur et les angles
postérieurs le sont assez fortement, le dessus est pointillé et ru-
gueux de même, mais les bords latéraux sont plus aplanis et
un peu {)lus relevés; la région qui touche aux angles postérieurs
est légèrement creuse, ce tjui fait paraître ces derniers un })eu
relevés. Les élytres et le dessous du corps ne diffèrent pres(pie
pas. La coloration est aussi la même, à part la tète qui est moins
luisante et moins cuivreuse. La i)aire (|ue je possède vient de
Hongkong. Il se trouve aussi parmi les insectes trouvés en Chine
par M. l'Abbé David.
316. Chl. submarginatus Chaudou;. Long. 11 ^j., mill. On peut
comparer cette espèce à Yinops, mais le prosternum est l'ebordé
entre les hanches. Télé comme dans cette espèce, un peu })lus
ponctuée près des yeux; labre, palpes, antennes et mandibuh^s
pareils. Corselet un peu plus large, plus rétréci à son extrémit '•
qu'à sa base, assez fortement arrondi vers le milieu et sur la
]>artie postérieure des côtés, atteignant sa plus grande largeur
un peu après le milieu, angles postérieurs très obtus et assez
ari'ondis; le dessus ponctué à peuprès de même, la ponctuation
un jKMi plus serrée vers hi base, les bords latéraux un peu [)lus
fortement relevés; la n'-gion qui avoisine les angles })Ostérieurs
pins creuse, et ceux-ci un peu plus relevés. Ebjtres seml)lables.
avec les intervalles un peu ])lns convexes, et couverts d'une
granulation an peu moins serrée. Coloration identique, à l'ex-
ception de la bordure des élytres, qui est étroite sur tout(> sa
*J^{n ' IIAIDOIU
lon^xni'iii" «'f iM' (l(''|»;iss" |ias la ncnvirmc strie. Jr possèd»; deux
individus do cett(^ (.'sprcc ( c/' ot 9) venant de Rangoon (Bir-
niaiiio): j v raj)j)()rt'' un truisiènic trouvé par le D/ Bacon dans
h' udi'ij de riiindostan.
:'>i7. Chl. impressicollis Chaudoir. Long. 11 niill. Il est très-voisin
du siihmnnjinatu^, dont il a les caractères, mais dont il dilVère
par le mrsc/of aussi rétréci à sa base (pi à sou extrémité, assez
tbrtemenf .•irinndi sur toute la longueur des côtés, atteignant s;i
|>lus grande largeur vers le milieu, avec les angles postérieurs
encore jilus aiM-ondis; le dessus ponctué, rebordé et ondulé de
même; ligne médiane plus imprimée. Elijtrcs plus parallèles;
intervalles aussi fortement et densément granulés (jue ceux de
Vinops; coloration pres(pie identitpie, bordure jaune des élytres
plus large, s'étendant jus(pi'à la huitième strie, mdlement di-
latée à l'extrémité; les élytres mêmes plutcU d'un bleu ver-
dàtre (jue bronzées; alxlomen j)lus visililement bordi'- d»' jaune.
Ti'ou\('' dans le nord de illindostan par le 1).'' Bacon, .b' lui ai
conserve'' le nom pro})osé par M. de Laf'erté.
;^1S. Chl. togatus Klug, Symb. pliys. Dec. 111, T. XXIV, lig. (1.
Il est voisin (lu iiKiiujinoUufi, dont il a la taille (= celle du
iH'Mitiia), mais dont il dilVère })ar son corselet plus étroit et moins
arrondi sur les c()tés, ainsi(|ue par la bordure jaune des élytres
plus large;, s'étendant jusqu'à la septième strie. .1 ai examiné au
Musée de lierlin le type de Klug, ipii \ient des bords du Nil
en Nubie (Ambukol).
;51!). Chl. marglnelius Dkjkan. Long. 10-10 '/o mill. Il ,t pi-escpie
Ions les cai-actères du vcsfiOis, mais le prosternum est rebordé
enti-e les hanches; la frle est un peu ]dus chagrinée, et un peu
])lus ))()nctur'e jti'i's des yeux; le corselet est plus large, nulli'-
meut cordit'ornii', aussi rétivci devant (pie derriéi'e, plus tbrte-
nieiil et n''gulièrement ari'ondi sui- les côtés, (pli tombent assez
obli(jueiiiiMit sur la base et forment avec elle un angle obtus,
|i(Mi (lu [)i'es(pie jias ai'i'oiidi au sonmiet; ce (pii le distingue
sni-tout, c'est la distribution régulière et assez serrée de la pouc-
tuation sur toute la surface; les r/i/f/rs sont |)lus parallèles, un
peu }>lus all(jug(''es; les intervalles sont plus phms, loi peu plus
MONOGRAPHIE DES ClILÉNIENS 2^57
tinement gi'aïuiltnix. Cului-ation idcmtique; bordure» dos élytros
semblable, un peu plus deut.'iéo à l'extrémité; ('l'ilt^ de l'abdo-
men assez larg-e. J'en ai (juatre individus venant du Sénégal,
et dont ([ueltjues uns avaient été récoltés par feu Mouftlet, jieu
avant sa. mort si regrettable; un cin(juièm3 figurait, sans doute
jj.'ir erreui', dans la collection Laforté, connue v(Miant de Mailn-
gascar; il y portait le nom de clnctlcoUls.
ÎÎ20. Chl. marginicollis Boheman, Ins. Oatt'r. I, p. \~>0. Long.
10 '/•.> "lill- ^'t^^'t auteur a minutieusement décrit cette espèce,
mais sans la comparer à aucune autre (l(''jà connue. Le proster-
num est re bordé entre les hanches, mais la plupart des cai'ac-
tèrc^s sont ceux du vesUlm. 11 est proportionnellement })lus large
que le ^narginellas. La li'lc n'a (pu^ (pudepies j)oints imprinKs
prés des yeux, mais elle est entièrement et distinctement cha-
gi'inée avec (pielipies rides légères auprès des yeux. Le corseù'f
est bien plus large et plus court, transversal, plus rétréci en
avant cpie v(U's la base, avec les côtés uniformément ai'rondis
sur toute hnn- longueur, et les angles {)ostérieurs peu obtus,
mais fortement ai-rondis au sonmiet; la ponctuation du dessus
est très-éj)arse et très-irn^gulièri' dans la grande moitié anté-
rieure, laissant d'assez grands espaces lisses, tandisque toute la,
base est densément ponctuée. Les èlijlres sont un ptui ])lus larges
et plus })arallèles, avec les stries plus ou moins distinctement
ponctuées, les intei'valles j)lans, plus tinement granuleux. La
coloration est presque la même, la bordure jaune; du corselet
plus élargie en arrière, celle des élytres couvre h; huitième in-
tervalle, mais ne s'élargit guères à l'extrémité, où elle est plut()t
ondulée; (pie dentelée; élytres plutôt noirâtres .({ue verdàtres.
Abdomem également bordé de jaune; antennes entièrement fer-
rugineuses. Boheman l'a décrit comme venant de Catîr(>i'i(»; un
de mes individus a été pris par Verreaux dans la colonie élu
Caj), l'autre figurait sous le nom de placidus (Ann. de; la soc.
ent. tle Franc. LS51 , p. 211) dans la collection Laferté, comme
venant du Sénégal, ce qui nu; parait douteux.
321. Chl. perplexus Dejean = circumcmclus Say, Trans. Am.
ph. soc. \\ . ]). lis (LS.'Il); :=: /v/vv/.s- CnviDOiit. l')ull. des Nat.
238 rHAUDOIR
(le Mosc. 1S1:5, |i. 7ô:}. ^= Poeiji CilEVROL.VT, Ami. de l;i soc,
l'iit. (If l"'ivinc. llSO:}, j). l!)l {cunii)aiv au type). Loii;^. 10 '/•>-
11 iiiill. \'oisiii (lu j)r/i/isi//o'iHicus, mais de tornu^ j)lus élarj^ie:
corselet j)lus lir;^(', plus transversal, luuiiis ari-oiidi sur les côtés
et moins rétréci vers la base, moins convexe; ponctuation bien
plus éparse sur le distpie, tjui ollVe même de chatjue côté de la
li^ij^ne m(''diane un espace lisse; points plus li^ros et plus épars
sur la partie antéi-ieui'e ; plus fins et jdus serrés tout le lon^
de la base; i'Iijtrcs plus lay-res, plus tronquées à la base, inter-
vall(is très-plans, plus finement granuleux, tout aussi pubes^'ents;
couleur du dessus identitjue; bordure jaune du corselet et des
élytres plus claire, épiplenres et bords de l'abdomen plus jaunes.
11 habite la Louisiane et Cuba, et c'est par erreur cjue Dejean
a indi(jué le Séné;j:al connue patrie do son perpk'xus, (jui n'est
(piun individu dont les couleurs ont été altéi'ées.
322, Chl. peniisylvanicus Sa y, Trans. A m. pli. soc II. p. OG (mon,
Leconte, Proc. Acad. se. Pliil. LS.jO, p. 27) = vicinus Dejean
= /)uhesceiis IIaruis, New Engl. Farm. 1S28 =^ impunctifrons
KiKBY, Faun. bor. amer, IV, p. 21 (mon, Leconte, Aini. and
MaLT. et' nat. liist. 1870, Novemb,). Lonj;-. 10-11 mill. Par sa
coloration cette espèce ferait le passiige aux syruicus et li/nhico/lis
dont elle a même à peuprés la forme, mais ses véritables aiîi-
nit.''s sont avec le (juadricolli.s et les espèces voisines. Elle ditfèi-e
du (jaudricoUis, dont elle a les caractères, 1," i)ar la couleur
constannnent verdàtre, des élytres, dont le rebord est teint en
jaune, ainsiiju.î la partie postérieure des épipleui-es; 2," par la
lèU; plus ilistinctement pointillée, et dont le labre n'est point
échaiicré; 3.*^ i)ar le corselet un })eu plus convexe, plus [)onctué,
moins large, plus rétréci vers la base, et dont les angles posté-
rieiu's sont droits, aigus au sommet et précédés d'inie sinuosité
assez, coui'te; 4," enfin pai- les élyli'.'s un peu plus parallèles,
et dont les iiilcrvalles sont lui peu plus granuk'ux i>t légèremenl
convexes, Conunuu aux Etats-Unis et au Canada,
)V23, Chl. cubanus CiiALDoii;. Long. 0 '/., mill. Il ressemi)le au
préi-édcui, l't connue cliez lui le rebord du corselet et des élyti'es,
.•iiii>ii|U uiii' parlic des è]»ipl.'Ui'('s sont jaunes, mais il (st ))lus
MONOGRAPHIE DES CHI-ÉNIENS 239
petit, sa coloration est (riin vert ])ien plus clair (prasinus) et la
])uljescence moins dense; le dessus du corselet est moins convexe
antérieurement, moins fortement et Ijien moins densément ponc-
tué, surtout sur le disque, où il y a même ini espace lisse, et
vers les angles antérieurs, les élytres sont moins allongées et
un peu moins convexes. Il habite l'ile de Cuba et m'a été donné
par 'M. Clievrolat, qui l'avait rapporté à son Poeyi . dont il est
distinct.
324. Chl. glaucus Leconte, Proc. Acad. se. Phil. 1856, p. 28
= serlcinitens Chaudoir, Bull, des Natur. de Mosc. 1850, II,
p. 284. Long. 13 mill. Plus grand que les espèces précédentes,
se rapprochant le plus du quadricollis , dont il diffère par sa
lèle un |)eu plus distinctement pointillée, et dont le labre n'est
point échancré, par le corselet un peu plus grand, moins ré-
tréci antérieurement, ce qui lui donne l'air plus carré, descen-
dant moins vers les angles antérieurs, un peu plus légèrement
ponctué; par les élytres plus aplanies, et dont les stries sont
beaucoup plus fines et moins fortement ponctuées, et les inter-
valles, tout à fait plans, sont plus finement pointillés, mais tout
aussi pubescents. La coloration est la même, les élytres sont
d'un Ijleu plus ou moins foncé (d'après Lecontej; le rebord la-
téral des élytres et une partie des épipleures sont ferrugineux,
ainsi qu'une étroite Ijordure à l'abdomen. L'un de mes deux
individus femelles m'a été envoyé par M. lieconte, (|ui m'en a
communiqué un ', ne différant en rien. Ils viennent tous des
bords du Rio Colorado (Californie), non loin de sa jonction avec
le Rio Gila.
325. Chl. nebraskensis Leconte, Proc. Ac. se. Phil. 1856. p. 28.
Long. II ^2 mill. M. Leconte a pensé devoir réunir à cette
espèce mon simiUlmus, qui est une espèce dift'érente. Le Nebras-
kensis ressemble au (jlaucus, mais il est plus petit, entièrement
vert clair (prasinus) en dessus, avec la tête et le corselet un
peu plus Ijrillants que les élytres et légèrement cuivreux; il dif-
fère en outre du glaucus par les angles postérieurs du corselet
qui ne sont précédés d'aucune sinuosité, qui sont un ])eu plus
obtus et légèrement arrondis au sonnnet, et par la ponctuai ion
210 CHAUDOIR
tjiii le rouvi'c et (jui est iiii pou ])lus marqinV: la jrraiiulation
(les èlijtres est d'un soupçon j)lus distincte; les épist'^i'). Chl. vafer Leconte, Proc. Ac. nat. se. Pliil. 1852, p. G(S.
LouLT. 11 '/:> \n\\\. Cette espèce vient encore se placoi- ici; par la
taiblc ponctuation de son corselet elle se rapproche le })lus du
nfimoraUs; mais cette partie du corps est bien plus large et plus
courte. Tète semblable, un peu plus pointillôe, comme dans le
pemisylvanicus ; laljre entier; corselet de plus de moitié plus larjje
à sa base que la tète avec les yeux, à peine rétréci vers sa base,
mais assez fortement vers l'extrémité , avec les angles antérieurs
fortement ai'rondis; cotés assez ari-ondis, nullement sinués prés
des angles postérieurs, (jui sont un pou (jbtus et légèrement
arrondis au sommet: lo dessus encore plus aplani que dans lo
perpkxuSj un pou plus pubescent que dans le nemoralls, mais
la ponctuation (jui , sans être serrée , est distribuée régulièrement,
est à peine visible, même avec un fort grossissement , la surface
est terne et très-iinement chagrinée, l'impression postéi'ieure la-
térale est moins forte, plus éloignée du bord latéral, qui parait
s'élever légèrement vers les angles et en est séparée ])ar un
espace tout à fait plan. Eli/tres à peuprès semblables, un pou
plus ((valaires, moins convexes, plus pubescentes; les stries plus
fines; h' d'ssous plus finement granuleux. Tète et corselet d'un
lilou brillant sur la première, terne sur lo second; élytres d un
bleu opa(|ue plus obscur, (pie la pubescence fait paraître grisâtre;
lo rosto coloré connno dans le nemoralls; les huit derniers arti-
cles des antennes d'un brun foncé. L'individu que je j)ossède, est
une femelle trouvée par Pilate dans le Texas, et que lo D.'' llorn.
|i('ii(laiit son séjom- à Paris, a reconnue èti'o lo vrai vnfer.
-Note. Je jjossèdi' un c/" de mémo provenance, coloré citnnno
le vdfcr, mais différant par son corselet , (pii n'est pas beaucoup
|)lus large (ju'il n'est long, moins rétréci à l'extrémité (jue dans
lo Heinorahs, avec les angh^s antérieui's ])lus écartés dos cotés
>lu col cl chl'/ |('(|Uol la [>ai-tio jiostériouro des cotés osl ■>iiint''o.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 241
avec les angles de la base droits, nullement arrondis au sommet,
la base coupée can-ément; les êlytrcs sont un peu moins larges.
Je ne me suis [)as décidé à établir luie espèce sur ce seul in-
dividu.
327. Chl. nemoralis Say, Trans. Amer. phil. suc. II, p. Q,o. —
Dejean; :=i ful(/iceps? Newman, Ent. Mag. V, p. 490. — Var.
longicollis Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1843, p. 752; —
Var. oxijgonus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1843, p. 753.
Long. 11-13 7-2 "^ill- Les nombreux individus de cette espèce,
qui varie un peu dans la forme du corselet , ont toujours la tête
et le corselet d'un bronzé cuivreux plus terne sur ce dernier,
dont la ponctuation est constamment très-fine, peu distincte et
peu serrée. C'est à peuprès à cela que se bornent les différences
entre elle et le iricolor; le corselet est plus ou moins large,
plus ou moins arrondi sur les côtés, avec les angles postérieurs
tantôt subobtus, tantôt très-aigus au sommet; les élytres sont
aussi plus ou moins amples; et généralement les individus des
pays chauds sont plus forts et plus développés que ceux qu'on
rencontre dans les Etats septentrionaux de l'Union américaine.
328. Chl. Iricolor Dejean; — Var. atripemiis Leconte, Ann.
Lyc. New- York, IV, p. .336; — Var. vigilam Say, Trans. Am.
phil. soc. IV (1834), p. 419 = clialijheipennis Chevrolat, Col.
du Mex. Cent. I, p. 72. Long. 11 7-2"^ ^ mill. Il se distingue du
nemoralis par la coloration de la tête et du corselet , qui est d'un
vei't jjrillant plus ou moins cuivreux, et par la ponctuation de
ce dernier qui, sans être serrée, est régulière et plus visible.
Connue dans le précédent, le corselet varie sensiblement de lar-
geur, ses côtés sont plus ou moins arrondis; je n'ai pas vu d'in-
dividus où les angles postérieurs du corselçt soyent aussi aigus
que dans Voxygonus, et en général ils sont plus obtus dans les
individus mexicains, qui sont aussi plus gros que ceux des Etats-
Unis et du Canada. Les antennes sont tantôt entièrement ferru-
gineuses, tantôt les huit derniei's JU'ticles sont plus ou moins
bruns. Les individus californiens ressemblent à ceux du Mexique.
329. Chl. quatiricollis Kirby, Faun. bor. amer. IV, p. 22 = bre-
iillahrh Leconte. Ann. Lyc. New- York, IV, p. 331 = amomus
ClIATMlciIU ](■)
312 CHAUDOIR
CnAUDOiR, Bull, dos N.it. (lo Moso. ISnO, IT. )). 282. — Var. con-
siini/is Leconte, iijid.. p. '.VM : l'roc Acad. iiat, se. Pliil. 1850,
|). 28. L()ii^\ 10-12 niill. Il est reconiuiissaldc à son labre k%v-
l'oment écliancré; la tète et le corselet sont verts, sîiiis reflets
cuivreux; ce dernier ("st j)lus court (|ue dans le Iricolor, moins
l'étréci vers la base, moins ou pas du tout sinué à la jjartie
j)ostérieure des cotés, avec le dessus ponctué à peuprès de même,
mais moins convexe; les élytres sont noires, d'ailleui-s à peuprès
pareilles; le rebord latéral du corselet est étroitement ferruiri-
neux, mais celui des élytres et les épipleures sont noirs connue
le reste de l'élytre. C'est le D."* Leconte lui-même (jui, ayant
comparé son brcvilabn's avec le type du quadrmdlis, a reconnu
(ju'ils étaient identiques. J'ai donc dû donner la préférence au
nom proposé j)ai' Ivirby, connne au plus ancien. 11 paraît ré-
})aiidu sur la plus grande partie des Etats-Unis et du Can;ula.
J'jm possède plusieurs individus du Texas.
330. Chl. melanarius Dejean := soccalus Say, Trans. Am. ph.
soc. 1831, IV, p. 119. = Clœvrolntl (Dejean), Chevuclat, Col,
du Mex. 1835, 2.*^ cent., n." 171. — Var. tv'o/rta'ws Chevroiat,
Col, du Mex, 1835, 2,^ cent., n." 170. Long, I0^l^-\2^lo mill.
11 ressemble un peu par sa l'orme au nlgricornis, mais il est
plus allongé, autrement coloré et moins ponctué, Tèle un peu
jilus chagrinée, yeux un peu plus saillants; palpes, labre et an-
tennes pareils; corselet en général plus étroit, en proportion des
élytres, d'ailleurs presque semblable, mais bien moins deiisé-
ment ponctué, surtout sur le disque, les points moins enfoncés;
t'iylres plus allongées, les stries bien plus fines et })lus finement
ponctuées; la ponctuation des intervalles beaucoup plus fine,
moins distincte et un peu moins serrée; tout le dessus égale-
ment pubescent; le dessous plus finement granuleiLx; le pros-
ternum enlre les hanches rebordé et lisse, les éjiisternes ])0sté-
rieurs semblables à ceux du nigriconiis , il en l'st de même des
antennes des palpes et des pattes. Le dessus est d'un bleu violet,
})lus ou moins foncé, le dessous d'un noir terne; les antennes
sont lirnncs, avec les deux ])remiers articles et quelquefois la
liasf du Intisièiiie ferrugineux: les palj)es sont plus ou moins
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 243
ferrugineux ; le labre et les mandibules bruns ; dans le type les
pattes sont ferrugineuses, avec les tarses plus ou moins rem-
brunis; dans la var. violaceus, elles sont tout à fait noires, les
palpes sont aussi plus bruns, ainsi que le second article des an-
tennes. J'en possède plusieurs individus tant à pattes rouges,
qu'à pattes noires; ils sont tous originaires du Mexique.
331. Chl. variabilipes Eschscholtz, Zool. Atl. V, p. 21 = mpe-
rulus MÊNÊTRiÊs, Bull, de l'Acad. de S.^ Pét. 1844, II, p. 55;
== obscurm Leconte, Ann. Lyc. New- York, V, p. 179 = lii-
gubris Motschulsky, d. Kaef Russl. Cat., p. 64. Long. 10-
10 ^2 îî^ill- Il 6st voisin du melanarius , dont il diffère par le
corselet qui est un peu rétréci en arrière, et dont les angles
postérieurs sont toujours plus marquées et à peine arrondis au
sommet, quoiqu'ils soyent quelquefois un peu obtus; ordinaire-
ment cependant ils sont presque droits et précédés d'une légère
sinuosité ; le disque est plus ponctué ; les stries des élytres sont
plus fortes et plus fortement ponctuées; la granulation des in-
tervalles est toujours plus marquée, et la pubescence plus dense
et plus grise; les épisternes antérieurs sont plus ruguleux. La
couleur du dessus est sujette à varier, tantôt elle est d'un violet
foncé sur la tête et le corselet, tantôt ces parties sont d'un vert
olivâtre plus ou moins clair; la base des antennes est plus ou
moins brune ou ferrugineuse comme dans le melanarius; et la
couleur des cuisses et des jambes varie comme dans ce dernier,
quelquefois les jambes sont noires avec le côté externe des quatre
postérieures jaune. C'est donc à bien juste titre qu'il a reçu d'Escli-
sclioltz le nom qui doit lui rester. On le rencontre dans diverses
localités de Californie (S. Francisco, S. Diego).
332. Chl. simillimus Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 283 = vicinus Mannerheim , ibid. , 1843, p. 193. Long.
11 '/, mill. Tête plus ruguleuse ou plus pointillée que dans le
(luadricolUSj, labre nullement échancré, col un peu plus gros;
corselet y pas plus long, subtransversal, presque aussi rétréci vers
la base qu'antérieurement, ponctué à peuprès de même, mais
(lescfMidant bien moins vers les nngles antérieurs; ceux posté-
rieurs, précédés d'une légère sinuosité, droits, nullement nri'on(h's
244 CHAUDOIR
au sommet; (Uytrfis plus planes; ponctuation des stries plus fine
et plus serrée, intervalles un peu plus distinctement granuleux
et couverts d'une pubescence très-dense et très-mar(|uêe. Colo-
ration identi(jue à celle du i/undn'co/lis. Deux individus venant
de S. Francisco (Californie). Le D.'" Leconte a crû devoir réunir
cette espèce à son ncbmskoisis, mais ayant reçu de lui-même en
comnmnication deux individus de ce dernier, j'ai vu i|u'il cons-
tituait une espèce distincte.
333. Chl. obsoletus Leconïe, Ann. Lyc. New- York, Y, p. 180
= rariabil/jK's var. a Leconte, List, of Col. 18G3. = ro(jator?
MoTSCHULSKY^ liull. des Xat. de Mosc. 1859, II, j). 157. Lon^'.
10 mill. C'est à tort (jue le 1).'" Leconte a crû devoir consi-
dérer cet insecte comme une variété du rariabilipea ; il est si
voisin du breviusculus ^ que si ce n'était le prosternum qui est
rébordé entre les hanches, tandisqu'il est sans rebord dans l'es-
pèce péruvienne, on serait tenté de les réunir. Il a d'ailleui's la
plupart des caractères du plalemis, le labre est un peu échancré;
le corselet moins rétréci vers sa base et un peu plus court, moins
arrondi sur l(;s côtés, qui ne sont pas sinués en arrière; le dessus
est ponctué de la même manière et tout aussi distinctement ; les
élijtres sont moins parallèles que dans le breviusculus ; et un peu
pins lar<2:es, mais elles sont plus courtes et plus convexes que
dans le plalensis; les stries sont également jilus fortes et les
intervalles plus pubescents. Les individus de Californie (2 dans
ma collection et 5 dans celle du Musée Civique de Gênes) sont
Ijleus en dessus, avec la tête vert-clair; le corselet est assez terne,
les élytres le sont encore jilus et sont plus obscures; dans deux
individus mexicains, donnés par 'M. Salle, (pii ne diffèrent pas
autrement, le corselet est d'un vert bien plus terne que la tête,
et les élytres d'un vert foncé; leur rebord et les épipleures sont
léf^èrement brunâtres^ le reste est coloré connue dans le bre-
viicscidus, mais les articles intermédiaires des antennes , à partii-
du ([uatrième, sont un peu rembrunis.
334. Chl. viridicollis Kkicuk, liev. Zool. Cuv. 1813, p. 37. Long.
9 7.>-10 7' "l'il- ^-•' l^ibi'c (pioique légèrement échancré, l'est
iiioiiis {\\\o dans it^s deux précédents; h^s antennes sont allongées
.MONOGRAPHIK DES ("HLÉNIENS 245
et grêles comme dans le platensis; le corselet est à peine plus
large que la tète avec les yeux, bien moins court, quelquefois
presque aussi long- que large; moins échancré antérieurement,
nullement sinué en arrière, avec les angles de la base obtus et
légèrement arrondis au sonnnet; le dessus pas plus convexe,
})onctué de même, avec les côtés du dessus de la base plus
creux; les élijlres plus étroites, plus allongées, plus ovalaii-es,
moins largement tronquées à la Ijase, avec la courbe des épau-
les et de la base des côtés moins forte; les stries et les inter-
valles comme dans Yohsoletus. Tète et corselet colorés comme
dans le plate?^sis^ et aussi luisants, élytres ternes, assez pubes-
centes, d'un vert plus ou moins clair; les antennes plus ou moins
rembrunies à partir du quatrième article, le reste comme dans
le platensis. J'en possède trois individus venant de la Nouvelle-
Grenade, dont l'un est le type de M. Reiche, et un quatrième
m'a été cédé par M. Bâtes comme venant d'Ega sur l'Ama-
zone. M. Salle m'en a communiqué un individu pris à Oaxaca
(Mexique).
335. Chl. obscur ipennis Chevrolat, Col. du Mex. 2.^ cent., 1835,
p. 169 ==: pauper Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc. 1856, II,
p. 267. Long. 1 1-12 mill. Il ressemble beaucoup au viridicollis^
mais il est un peu plus grand; le labre est échancré de même,
le corselet est proportionnellement plus grand, moins étroit, moins
rétréci en arrière , et sa forme est plus arrondie ; les angles posté-
rieurs sont conformés de même ; le dessus présente la même ponc-
tuation, mais il est un peu plus convexe; les élytres ne diffèrent
que par une largeur proportionnellement un peu plus grande.
La coloration est identique , seulement le corselet est un peu plus
bleuâtre, et les élytres sont d'un noir terne; au moins aussi pu-
bescentes. Cette espèce a été trouvé au Mexique par M. Salle,
qui m'en a cédé quelques individus; je possède deux types de
IVI. Chevrolat, provenant de la collection Dejean,
336. Chl. oblongus Dejean. = Westwoodi Waterhouse, Ann.
Nat. hist. 1841, VI, p. 354. Long. 10-11 mill. C'est une espèce
(jui est colorée comme le plalemis, mais dont la tête seule est
luisante, le corselet est presque aussi terne que les élytres; la
246 cHAinoiR
couleur vi'ilc «lu dessus (>st jilus claiiT : ltwo/-af'/w est plus étroit,
pîis plus larp:(' (pic la t("'tr avec les yeux, aussi louf; (pie lar^o,
én;alemeiit rétréci aux deux bouts, tbi't jkîu arrondi sur les côtés;
(pli sont à peine sinués, et forment avec la base un anple quelcjue
peu obtus, légèrement arrondi au sommet; le dessus plus con-
vexe; très-finement chagriné, et régulièrement jvirsemé de points
peu serrés, extrêmement petits, pilifères; la ligne médiane ex-
trêmement fine, non imprimée, les impressions basiiles beaucoup
plus faibles, le relwrd latéral si fin et si étroit (pi'on l'aperçoit
à peine; les ('•lijtres du double plus larges (jue le corselet, moins
ciU'rées et plus arrondies aux épaules, plus convexes, striées, gra-
imlensos et pubescentes de mêiii". aussi finement rebordées (pie
le corselet; le dessous du corjjs et les êjtipleures d'un n(jir assez
terne; l'cabdomen trr
de ce dernier par son corselet j)lus ajdani sur les côtés et plus
lai'gement relevé sur les bords latéraux. Tète presque semblable,
yeux liémisphêri(pics, col plus étroit; corselet à peine plus large
(pie la tête avec les yeux, plus court, moins rétréci à son ex-
trémité, dont les angles sont plus distants des côtés du col
(au(piel ils adhèrent dans le leucoscclis), côtés moins arrondis
et moins sinués, angles postérieurs moins droits, légèrement
an-ondis au sonnnet, dessus i)lus plan, couvert d'une }ionctua-
tion assez manpiée, formée de points assez jietits, passablement
serrés le long de la base et du l)(ird antérieur, et (pii le sont
moins sur le (lis(pie et sur les côtés; ligne m(''diane bien moins
imprimée, impressions postérieures semblables; bords latéraux
assez aplanis, puis assez largement relevés, en comparaison du
leueoscelis et des espèces voisines ; l'/i/fres ayant presque la même
forme, cependant les éjKuiles sont nu peu moins anguleuses, un
peu ]t!us arrondies; elles vont en s'êlargissant jusqu'au de là du
milieu, le dessus est un peu plus couNcxe; les stries sont beau-
couji plus iines, moins imi)rimées, ponctuées de mèni(>, mais nu
MONOCHArmiî PES rHLÉMEXS 247
)iou 1)1lis fiiicmeiit, les intervalles complètement plats, encore
plus finement et moins distinctement granuleux. Le dessous du
corps et tous les caractères du groupe sont les mêmes que dans
le leiccoscells , seulement les articles 2 et 3 des tarses dilatés des
c/" sont plus étroits ; les jambes sont blanchâtres au milieu comme
dans le kucoscelis. Un individu (f m'a été donné par M. Salle
qui l'a reçu du Mexique (Orizaba).
338. Chl. atralus Chaudoir. Long. 12 mill. 11 se distingue ai-
sément des précédents par la couleur noire des antennes à leur
base, et des pattes. Têle plus allongée; labre un peu échancré;
corselet plus long, presque aussi long que large, à peine plus
large que la tète avec les yeux; moins arrondi sur les côtés
(|ui sont plus longuement et plus fortement sinués en arrière,
et forment avec la base un angle droit, nullement arrondi et
même un peu ressortant; les excavations latérales de la base
plus profondes, s'étendant jusqu'aux angles qui sont assez re-
levés; le rebord latéral plus fort, quoique étroit ; la ponctuation
bien plus fine, distribuée de même. Elytres de la même forme,
un peu plus convexes; stries un peu plus fortes, moins ponc-
tuées; intervalles légèrement convexes, plus densément granu-
leux. D'un noix peu brillant, tant en dessus qu'en dessous, avec
la tète et le corselet moins terne et offrant sur le disque un
i-eflet verdàtre assez marqué; les huit derniers articles des an-
tennes roux; le dernier des palpes ferrugineux, tandisque les
})i'emiers sont variés de lirun et de roux ; labre bordé de ferru-
gineux. Cette espèce habite à Ega, sur l'Amazone supérieur, et
a été découverte par M. Bâtes qui m'en a cédé une 9 *
339. Chl. brasiliensis Dejean = asper Chaudoir, Bull, des Mat.
de Mosc. 1856, II, p. 255. Long. 11-14 mill. L'acquisition du
type du brasiliensis m'a permis de me convaincre que Yasper
n'en différait pas spécifiquement, il est seulement plus petit;
il y a dans le brasiliensis une ride assez visible de chaque côté
(lu front;- le corselet est moins court, un peu plus arrondi sur
les côtés, ce qui lui donne l'air plus cordiforme, le disque est
un peu plus lisse. Les stries des élytres sont plus fines et la
ponctuation des intervalles bien moins marquée. Tous deux sont
21S ••HAUDOIl:
tics 9- ^ette cspoœ jii'ésouU' qlll'l(lH('^ jiarticulai'itOs. Ll- Iruisii'iiic
articlo des antennes n'est pas jilus Ion;,' (|iu' le snivant; les trois
premiers sont p:labres; le labre est assez échancré antérieure-
ment ; le [)rosternum entre les hanches est plabre et n'est point
rebordé; le dessus des tarses est aussi glabre, et les épistern(;s
postérieurs sont assez allongés. Les cotés de la base du corselet
sont creux, et l'excavation s'étend jusqu'aux angles postérieurs
(|ui sont relevés légéi-ement. 11 habite la province de Rio-Yaneiro,
dans les lieux humides, sous les troncs d'arbres abattus, où il
a été trouvé par Lacordaire et par M. Sahlberg lils (Cantiigalloj.
'MO. Chl. Sivorii Chaudoiu. Long. 11 Vs"!^ mill. Il ressemble
au hnisiliciniis, mais il est moins allongé. Tl^Ve pareille, l'imin-es-
sion du front d(î cha(jue côté entre la base des antennes tout
aussi mar(piée; corselet plus large et j)lus court, assez trans-
versal, moins rétréci vers la base, moins arrondi sur les côtés;
les angles postérieurs droits, non arrondis au sonniiet; la ponc-
tuation distriljuée de même sur la surface, mais un peu plus
forte; l'Iijlres pres(|ue semblables, un ptni })lus parallèles, un
])eu plus convexes, stries plus fortes et plus distinctement ponc-
tuées, intervalles presque aussi plans, plus distinctement granu-
leux. Elytres d'un vert plus obscur; tout le reste coloré connue
dans le hrasiliensis. Plusieurs individus des deux sexes ont été
ti'ouvés par feu Sivori près do Montevideo et font partie du
Musée Civi(iue de Gênes.
341. Chl. platensis Wateriiouse, Anu. of naf. hist. ISII. VI,
j). 353. Long. 11-11 '/._, mil!. 11 est voisin du. hrojiiliensis, nmiîi il
est ordinairement plus p(>tit. Trtr peu allongée, en ciU'ré un peu
moins long (pie large; [leu convexe, trés-iinement chagrinée,
nullement ponctuée; faiblement imprimée de cluKjue côté entre
la base des antennes; celles-ci grêles, atteignant le tiers de l'é-
lytre, les trois premiers articles glabres, le troisième égal au
suivant; palpes minces, assez allongés, nullement élargis et ob-
tusément arrondis à lextrémité; labri> coupé carrément; mandi-
bules crochues, peu avancées, menton avec une [)etite dent lé-
gèrement bilide au milieu de son échancrure; y(Hix gros, hé-
misphéri(jues. Corselet un peu |)his large (pie la tète, moins long
MOKOnUATHlK DES (HhÉMENS 249
que large, mais pas transvei'sal , également rétréci à ses deux
extrémités, atteignant sa plus grande largeur vers le milieu,
légèrement échancré à son bord antérieur; avec les angles peu
avancés, arrondis, distants des côtés du col; le devant et le
milieu des cotés assez arrondis, la {)artie postérieure sinuée,
tombe à angle droit sur la base , qui est très-légérement éclian-
crée et n'est guères oblique près des angles, qui sont quelque-
fois légèrement o])tus, et très-faiblement arrondis au sommet;
le dessus est peu convexe, et ne descend guères que vers les
angles antérieurs; la ligne médiane est fine, raccourcie aux deux
extrémités et placée dans une dépression longitudinale plus ou
moins marquée ; les impressions latérales postérieures sont fines ,
linéaires, assez courtes, mais situées au fond d'une excavation
ovalaire assez étentlue, et qui s'étend jusqu'au côté; il y a de
j)etits points près de la base et le long de la ligne médiane et
du bord antérieur, et quelques uns un peu plus gros sur les
côtés du disque; le rebord latéral est finement relevé. Elijlres
d'un peu plus de moitié plus larges que le corselet, de moitié
plus longues que larges, légèrement élargies jusqu'après le mi-
lieu, coupées assez carrément à leur base, mais avec les épaules
et la base des côtés très-arquées et arrondies, le milieu l'est fort
peu, l'extrémité est visiblement sinuée et peu obtusément ar-
rondie; le dessus est assez convexe; les stries sont nettement
gravées, mais fines et densément ponctuées; les intervalles plans
densément et distinctement granuleux, assez pubescents; l'ourlet
basai est très-étroit et ne dépasse guères les angles du corselet,
le rebord latéral très-fin. Tout le dessous du corps est couvert
d'une granulation assez marquée et d'une pubescence assez ap-
parente; le milieu du prosternum, qui n'est pas rebordé entre
les hanches, l'est moins; les épisternes postérieurs sont bien plus
longs que larges, sans sillons latéraux; les cuisses et le dessus
des tarses sont glabres; les articles 2 et 3 dilatés des c/" pas
plus larges que longs. En dessus d'un vert assez clair, plus lui-
sant sur la tète et le corselet, (jui sont quelquefois légèrement
cuivreux vers le milieu ; le rebord relevé du corselet et des ély-
tres, ainsique la })artie postérieure des épipleures jaunâtres; le
'~iôi) CHAUDOIK
{U'ss(»ii> 'lu ruip.s noir avec une étroite bonluie jaune à l'auus;
antennes, palpes, laljre et pattes d'un testacé en général assez
clair. J'en ai vu Ijeaucouj) d'individus collectés par feu Sivori
lui's de M()iit(îvideo, et (jui ai)partiennent au Musée Civicjue d<»
(lènes. Le hra^nliemia est très voisin de cette espèce, mais outre
1(* corselet un peu plus cordifunne, à angles postérieurs plus ar-
rondis an sommet, les stries des élytres sont moins imprimées,
et ne sont guères formées que de rangées de petits points, avec
les intervalles bien plus faiblement granuleux, le rebord du cor-
selet et des élytres n'est point jaune.
342. Chl. breviusculus Chaudoir. Long. 0 '/o ""11- I'Ilis petit (jue
le pintensis, coloré de même, à l'exception du rebord du corselet
et des élytres qui n'est point jaune, et de celles-ci qui sont
d un v(M't noirâtre. Tête comme dans cette espèce; labre un peu
écliancré en nrc de cercle, comme dans le quadrœo/lis Kirby;
irnpi'essions enti-e les antennes plus profondes. Corselet plus court .
un lieu moins cordiforme, moins arrondi sur les côtés, coupé ciir-
i'(''ni(Mit à sa base près des angles postérieurs qui sont bien droits,
à ])('iii(' visiblement ponctué en dessus; le rebord latéral un peu
plus relevé. Ehjlrcs un jieu plus étroites, plus parallèles, les
stries un jieu plus marquées et plus distinctement ponctuées,
les intervalles plus granuleux et plus pubescents. Antennes un
peu moins longues. Deux individus (/* venant du Pérou , faisaient
jiartie de la collection Laferté, sous le nom de catalogue (Aini.
de la soc. ent. de Franc. 1851), non accompagné d'une descrip-
tion, (jue je lui ai conservé.
343. Chl. impunctifrons Say, Trans. Am. pbil. soc. II, p. (51 =
r/narf/inalus Kirhy, Faun. bor. amer., IV, p. 23. L(mg. 1 1 7-2"
15 mill. Hien plus grand (pie les précédents et proportionnel-
lement plus large. Labi-e légèrement échanchré, caractère déjà
obsei'vé par Kirby, cependant dans quebpies individus, ainsitpie
dans (piel(pies-uns du quadricollia, ce caractère est peu sensible.
Tète semblable à celle de ce dernier; antennes jdus longues,
plus grêles; corse/et de près du double plus large (pie la tète à
sa base, mais foi-tement rétréci en avant; bord antérieur assez
écliancré, avec les angles assez avancés, mais assez largement
MONOGRAPHIE DES CHLÈNIENS 251
arrondis au sommet, côtés un jx'u arrondis vers le milieu, mais
fort peu avant et après le milieu ; base à peine plus étroite que
le milieu, angles postérieurs droits avec le sommet un peu ar-
rondi; bord postérieur coupé carrément, légèrement bisinué; le
dessus plan, descendant seulement un peu vers les angles an-
térieurs, couvert d'une ponctuation régulière assez dense, mais
moins forte que dans le quadricollk; ligne médiane assez im-
primée, n'atteignant pas les deux l^ords; impressions latérales
postérieures linéiformes, courtes, peu profondes; la moitié pos-
térieure des bords latéraux s'élargissant peu à peu vers la base,
aplatie , et même légèrement relevée , ce qui a fait dire à Kirby
que les impressions basilaires étaient doubles; le rebord latéral
trés-fin, teint en jaune. Elijtres dépassant peu la largeur du
corselet (environ d'un millimètre), semblables par la forme à
celles du quadricolUs, mais plus aplanies; ponctuation des stries
plus serrée , intervalles plus plans , plus fortement granuleux ,
tout aussi pubescents ; côtés du sternum moins densément poin-
tillés. Tête d'un vert brillant comme dans le quadricolUs, cor-
selet d'un vert plus foncé, plus terne et plus visiblement re-
couvert d'une pubescence jaunâtre; élytres d'un noir très-terne;
tout le reste coloré comme dans le quadricolUs. J'ai reçu les trois
individus que je possède de feu Guex; le D.^" Leconte dit que
cette espèce habite les états méridionaux et occidentaux de l'Union
américaine.
344. CM. harpalinus Eschscholtz, Zool. Atl., V, p. 27. Long.
11 ^/g mill. Par la ponctuation de son corselet, cette espèce rap-
pelle Valulaceus, mais comme dans les espèces du groupe du
sulcicollis^ dont elle a la plupart des caractères, le prosternum
n'est point rebordé, et il est lisse dans sa partie postérieure, il
a de plus une forme un peu triangulaire; ce qui l'éloigné de
ces espèces, c'est sa forme plus étroite, et la faible granula-
tion des élytres. Tète comme dans Valulaceus; labre légèrement
échancré; corselet rétréci antérieurement, mais bien moins large
vers le milieu, nullement rétréci vers la base, à côtés parallèles
dans leur moitié postérieure; le dessus n'a de ponctuation un
peu dense que dans les impressions latérales postérieures et
?'>2 ilHAI I>OIU
aut(jiii- (i (•llt'>, juMju ;iu\ un^rli's [justériuurs ; il ii y a i^iw (luol-
qucs petits jtoiiits clairsoniés sur lêi partie antérieure des côtés
ot le lonjx (lu bord antérieur; une rangée de petits points de
ilia(|ue côté de la ligue médiane; tout le milieu de la Ijase et
le disijui' sont lisses; la ligne du milieu est assez imprimée. Les
r/i/t/'Cfi sont environ de moitié plus larges (jue le corselet, plus
('•troites que dans \'s, les C(")tés de la base assiv.
creux et se relevant assez fortcMuent V(>rs l(^s angles pi^stérienrs,
le reboi'd lat(''ral lin; toute la surface aussi densément et aussi
fortement rugueuse (jue dans le /in/nsi'rirrus. Ehjlres courtes et
larges arrondies sur les côtés, de moitié plus larges (jue le cor-
MONOGRAPHIE DES fULÉNlENS 253
selet, de moins de moitié plus longues que larges; la base des
côtés beaucoup plus arquée vers les épaules, le dessus bien plus
voûté dans toutes les directions, les stries bien plus fortement
ponctuées, la rugosité des intervalles un peu plus fine; la ponc-
tuation des côtés du dessous et surtout des épisternes antérieurs
et intermédiaires moins dense et moins marquée; tête d'un violet
métallique, luisant, corselet d'un bleu d'acier foncé; élytres d'un
noir un peu terne, avec le rebord bleuâtre, dessous du corps
d'un noir brillant, labre, mandibules, palpes et antennes bruns,
avec les trois premiers articles de celles-ci rougeàtres; toutes les
cuisses, ainsique les jambes et les tarses antérieurs bruns, les
quatre autres jambes et tarses noirs. Un seul ^T, venant de Java,
m'a été communiqué par M. Putzeys.
346. Chl, holosericeus Fabricius (Carahus), Mantissa I, p. 199;
De JE AN. =: Car abus carbonarius Rossi, Faun. etrusc. I, p. 210.
=r Car. trislis Schaller, Sclirift. der nat. Ges. v. Halle 1783,
p. 318. — Yar. anceps Mannerheim, Bull, des Nat. de Mosc.
1842, p. 818. Répandu dans les parties tempérées de l'Europe,
jusqu'en Suède au nord, et en Dalmatie au midi, en Sibérie
jusqu'au de là du Baïkal (?); dans les provinces transcaucasiennes
jusque dans le nord de la Perse, dans l'Asie centrale (Tascli-
kent), en Asie mineure, sur les bord de la Caspienne et dans
le midi de la Transcaucasie on rencontre la variété que Manne-
rheim nommait anceps^ et qui diffère légèrement du type par
un corselet un peu plus large, surtout vers la base, des élytres
également plus larges, une tète et même un corselet un peu
plus cuivreux; M. le Marquis Doria a trouvé dans la vallée du
Lar, près de Téhéran, une variété intéressante de cette forme
(jui a le dessous du premier article des antennes, les cuisses
avec les appendices des trochanters postérieurs, et les jambes
d'un testacé rougeâtre, les genoux, le bout des jambes et les
tarses noirs; la tête et le corselet d'un cuivreux plus luisant que
d'ordinaire, et qui fait la transition à l'espèce suivante.
347. Chl. Douëi Peyron, Ann. de la soc. ent. de Franc. 1858,
p. 362. Long. 11 V2 ^^^^^- H ressemble beaucoup au Ao/osmce«^s;
les aspérités de la surface sont touT n fait semblnbles. mais les
2~)4 CllAUDOIR
.'iiifrlfs ))Ost('Tiours du corsolot sont plus arrondis; los ])alpos, les
trois j)reniiors articles dos antennes et les pattes sont eutirre-
nient d'un testacé très-rou*j^e; la tête est d'uij vert brillant et le
corselet verdàtre. Les deux individus (pie je j)ossède, m'ont été
envoyés pai- feu Kiiiderniann, comme venant de Syrie; ceux
décrits par M. Peyron venaient de Caramanie; il m'écrit cpi'on
le i-encontre aussi mais rarement à Saint-Iean d'Acre.
348. Chl. reticulatus Motschli.sk y, Ins. de Sibér. p. 233, 439.
Long. 5'" :=: 11 iiiill. .b' ne suis [)as sûr de cette espèce, mais
d'après la description de l'auteiir, on serait porté à y voir une
forme de transition entre le cœl/itn>i et le hotosericem. La (êle
ressemide à celle du /tolosericeus , pointilléc de même; le corseli't
semble s'en rapprocher beaucoup par la forme et jiai- la sculpture
de la surface étant plus large (pie la této, ari-uutli sur les cotés
et rétréci aux deux extrémités, avec les angles postérieurs obtus,
le dessus plan , chagriné par des rugosités et revêtu d'un duvi't
jaune peu serré; les Mytres sont beaucoup plus larges que le
corselet, plus courtes et moins parallèles que dans le holosericexs ,
aussi rugueuses (pie le corselet, mais ce qui ne va ])lus à ce
dernier, c'est que les intervalles impairs sont un peu plus élevés
que les autres, et que sur toute la surface on voit alternative-
ment des inégalités transversales relevées et de faibles impressions,
(pli la font pai'aitre réticulée, puis que (^'à et là sur la surface
et le long du bord, il y a di^s points élevés en forme de petits
chîJnons; la coloration et le dessous sont connue dans le /lo/o-
scriceus. Comnu' ^lotschulsky n'eu avait qu'un seul individu,
cette singuli('M'e sculpture des élytres peut tenir à (piebpie vue
de développement, et dans ce cas, l'insecte aurait (à part les
intervalles alternativement relevés) beaucoup d'ainnité avec la
variété anceps.
L'auteui- l'a pris prés de Nertschinske. Deux individus venant
des bords du lac Baïcal et (pii ont été pris jiar M. Dybowski,
MIC semblent se rapporlff à cette espèce; le corselet est sensi-
blement jilns large (pie dans \o /lo/osericem , plus élargi vers la
base, ce (pii le t'ait pai'aitre ])lus rétn'-ci antérieurement; les
('•lytres Sdiit aussi piMpdi-tionnclliMni'ul plus larges et moins al-
MONOGRAPHIE DES OHT.ÉNIEN.^ 255
longées; la sculpture de toute la surface supérieure est parfai-
tement la même; les intervalles impairs ne sont pas plus relevés
que les autres , et la surface n'offre par les chainons dont parle
Motschulsky; mais la pubescence du dessus du corps est pins
longue, et d'un jaune doré un peu foncé, ce qui n'est pas le cas
dans le holosericeus. Je serais assez disposé à le considérer comme
spécifiquement distinct de ce dernier.
349. Chl. nigricornis Fabricius (Cambus), Mantiss. I, p. 202;
Dejean (pour la synon. anc. comp. Catal. Har. et Gemm. p. 222);
— Var. melanocornis Dejean; — Var. de celui-ci: CA/. punctatufi
Motschulsky, Ins. de Sibér. p. 230 ^=i enjlhropus Fischer, Ent.
Ross. III, p. 283, T. XI, f. b. ^=i cœruleocephahts Motscrulhky,
Ins. de Sibér., p. 229. = fiiscitarsis Schaum, Berl. ent. Zeitschr.
1857, p. 135. .Jamais, à ma connaissance, la variété à pattes
noires n'a été rencontrée ailleurs que dans le Danemark, la
Suède et le nord de la Prusse; elle manque tout à fait dans
les parties de l'Empire russe, même les plus voisines de ce
dernier pays; la var. melafiocornis habite le reste de l'Europe,
à l'exception des deux péninsules occidentales (on la rencontre
encore dans le nord de l'Italie), l'Asie occidentale, la Sibérie,
où je crois qu'elle ne dépasse pas le lac Baïkal; le pimctatus est
établi sur des individus à corselet plus large, et le cœruleoce-
phalus sur d'autres à corselet plus étroit qu'il ne l'est d'ordinaire
dans le type. Il varie beaucoup sous le rapport de la coloration.
Un type du fuscitarsis, reçu de Schaum lui-même et venant de
Grèce n'est qu'un individu de petite taille du melanocornis.
350. Chl. melampus Mênétriès, Mém. de l'Acad. de St. Pétersb.
VI, 1849, p. 29, T. I, fig. 10. Long. 10 mill. (■= 4 V,'"). Cet
insecte, que je ne connais que par la description, pourrait Ijien
ne pas être autre chose qu'une variété du nigricornis. L'auteur
dit qu'il est plus étroit, que le corselet est plus rétréci vers sa
base, que les points c{ui le couvrent sont plus profonds, moins
serrés, que les élytres sont plus parallèles, les intervalles plus
plans, à granulation et pubescence plus denses, et que la ponc-
tuation du dessous est plus grosse, moins serrée; tête et corselet
d'un l'ouge cuivreux; élytres \'prtes: labre, palpes, les deux
'SM'i rHAUDOIR
proiiiicrs articles dos antoiinos ruu")1. Chl. Schranki Dl'ftscu.mid {Oirnbus), Faun, austr. II, p. 131;
— Dejean, — Var. Cld. nilem Fai.deumann, Faun. transcauc. I,
p. 37. == cordicoUUy Motschulskv, liull. des Nat. de Mosc. 1804,
11. p. 33G; — Var. (ihifilis Dkjea.n; — Var. Kindennanni
CiiALixHK, l>ull. des Nat. de Mosc. 1850, 11, p. 271. Générale-
ment le tibia/is a l 's anodes jiostérieurs du corselet plus aigus
(jue le vrai Schranhi , mais on remar(jue que ce caractère varie
dans les individus provenant de diverses parties de la France,
comme aussi dans le Sr/ira/)ki il y a des individus qui ont ces
angli's presque .-lussi aigus; dans la var, nilf/i.-i Faldekman.n ,
(pi'il ne faut pas confondre avec le clinjsothorax , le corselet est
un peu plus cordiforme et ordinairement assez cuivreux; le Kin-
deniuuini est une variété très-remai'quable de coloration qui est
d'un l^ronzé cuivreux en dessus, et dont en généi-al les pattes
sont colorées connue dans le tihUiUs, cependant dans deux indi-
vidus de ma collection, elles sont testacées comme celles du
Schranhi; les antennes, dans cette variété, n'ont ordinairement
(jue le })remier article testicé. Elle se rencontre dans diverses
parties de la Uussie méridionale (Sarepta, Kieff, Podolie); dans
cette dernière localité on trouve aussi le vrai (/hi(dt\s, mais il
est en général plus localisé <|ue le vrai Schranki^ qui habite les
parties méridionales de l'Europe, et (pii a le corselet plus cui-
vreux dans les individus de Dalmatie et d'Italie (jue dans deux
de France et d'Autriche. Je n'en ai })as vu d'Espagne, du midi
de l'Italie ni de Grèce. Feu Fedtschenko l'a retrouvé dans l'Asie
centrale, j)rès de Schakhimardan. (Soi.sky, Voy. dans le Tur-
kestaii II. |). ()i).
;5.")VÎ. Chl. chrysothorax IvKYNiCKl, Hull. des Nat de Mosc. 1832,
\>. T!), Tab. 111, iig. 1, Long. i)-lU 7._, nnn. Il est en général
plus petit (pie le Sc/iraul:i la tète et le corselet et surtout celui-
ci sont bien plus cuivreux, mais la principale différence consiste
dans la (•(•id'tti'niation des angles postérieurs du corselet. (|ni sont
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 257
droits, très-aigus au sommet, et plus ou moins ressortants sur
le côté; la partie postérieure des côtés est plus sinuée. Il habite
la Crimée et les régions transcaucasiennes, et se retrouve dans
l'Asie centrale.
353. Chl. sulcicollis Paykul, (Carabus), Faun. suec. I, p. 153,
72; Dejean; — Var. allernans Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc.
1856, II, p. 275. Cette espèce bien connue, quoique rare, lia-
l)ite les parties tempérées du continent européen; j'en ai vu un
individu venant de Savoie, on l'a rencontré dans le nord de
la France; il a été pris près de Kieff, mais le nord de l'Alle-
magne parait être sa patrie de prédilection. Dans le groupe dont
il est le type, les palpes quoique tronqués, ne s'élargissent point
vers l'extrémité, et sont assez grêles; les antennes sont assez
minces, dépassent peu les épaules et leur troisième article n'est
pas plus long que le suivant, le labre est légèrement écliancré
en arc de cercle; la partie du prosternum entre les hanches est
lisse, rantôt rebordée, tantôt sans rebord visible; les épisternes
postérieurs ne sont pas étroits, mais sensiblement plus longs que
larges; tout le dessous à l'exception d'une bande longitudinale
étroite sur le milieu du sternum, est fortement rugueux, gra-
nuleux et très-pubescent; le second et le troisième article dilatés
des tarses des mâles aussi longs que larges, assez carrés. V al-
lernans ne diffère point par la forme ni par la sculpture, mais
offre cette particularité que tandisque la pul)escence sur les in-
tervalles impairs est rousse, elle est argentée sur les intervalles
pairs et le long des bords. Je n'en ai vu qu'un individu, qui
m'a été envoyé par feu Gebler comme venant de la Sibérie
centrale.
354. Chl. cœlatus Weber (Tachypus), Obs. ent. I, p. 42; De-
jean; = Carabus quadrisulcatus , Paykul, Mon. Carab. n. 68.
=: sulcicollis 9 Paykul, Faun. suec, I, p. 153. Il diffère du
sulcicollis par ses élytres plus courtes, plus arrondies aux épaules,
et par la pubescence très forte, d'un jaune roussàtre, (jui couvre
les intervalles pairs, tandisque ceux impairs sont revêtus d'une
])u1)escence qui lu-st j^as visible, parcequ'elle a la couleur de
l'intervalle. Il n'a été, je crois, trouvé jus(|u';'i pi-esent (ju'en
ClIATJDolh IT
:i58 c-nAfDoiii
Suède ot dans le noi'd df rAllcMiiagno, J'ij^nore s'il a été ren-
contré dans les provinces russes de la r>alti(|ue.
355. Chl. niger Kanuai.l, lîost. Journ. ot" nat. liist. 11, p. 'M
(1838) = exaralus Dkjean, Cat. 3/ éd. \). 29. Lon;,'. 1^-13 mil!.
Il a tous les caractères de ce groupe, et diffère du aulcicollis
par le corselet plus court, un peu moins élai-gi à sa base, jdus
échancré à son bord antérieur, plus convexe sur le dis(|ue, moins
déprimé près des bords latéraux (pii sont moins relevés; la bax'
t't les côtés sont couverts de points plus gros mais moins serrés,
et moins pubescents; ceux du discjue et de la partie antérieure
sont tout aussi gros et distribués à peuprès de même, mais les
espaces lisses (jui les séparent, sont moins élevés; les clijfrcs
sont courtes connue dans le cœlatns, plus ovalaires, avec les
épaules moins carrées, j)lus arrondies; le dessus est plus con-
vexe, ainsique les inter-valles des stries, qui sont couverts d'une
granulation ou {)lutôt d'aspérités moins seri'ées, un peu plus
faibles, et d'une })ubescence noirâtre comme l'élytre, mais ))ar-
semée de poils d'un gris argenté. Je possède quatre individus
(le cette espèce, découvcM'te d'abord près de Boston, et répandue,
(piui(|ue rare partout, dans les Etats atlanti(jues tempérés de
l'Union américaine.
.3.50. Chl. alternatus IIokn, Trans. Ani. ent. soc. 1871, p. .'>27.
Long. \2 ^2 l'^ii^- ^'^'^ insecte (pie je ne connais point, doit être
extrêmement voisin du cœlatus, les seules différences qui résul-
tent de la description consistent dans le moins de convexité des
espaces lisses du corselet, dans les gros points (pii reniplarcnl
les stries des élytres, (jui paraissent être plus planes, l't dont
la pubesci'uce, sur les intervalles impairs, ne parait i)as être
d'une autre couleur (pie sur les autres; et enlin dans la ponc-
tuation du dessous du c()r})s (jui })arait être moins seiMve; la
couleur de la tète et du corselet est d'un bronzé jilus rougeàtre.
Le Musée britannique doit en possédei- d'autres individus, (jui.
connue l'individu décrit, ont été récoltés par M. Dourgeau, dans
la région du Saskatchewan (Canada occid.).
.'i57. Chl. quadrisiilcatus li.i.KjEK (("(irnfuis). I\ai't". Pivuss. T. p. 170:
Dk.jkan. Aussi l'are que le i-n>l(ili(.-i. dont il ditl'èi'c surtout pai-
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS 259
la convexité des intervalles impairs des élytres, qui sont lisses
et luisants. Je ne donnerai d'ailleurs pas ici de nouvelle descrip-
tion de cette espèce bien connue qui habite le nord-est de la
Prusse, le nord de la Russie et la Sibérie Centrale.
358. Chl. prostenus Bâtes, Trans. of the ent. soc. of Lond. 1873,
p. 325. Long. 5 7^ lin. ^12 mill. L'auteur compare cette espèce
tjue je ne connais pas, à Yinops, et l'en distingue par son cor-
sdel plus allongé, sensiblement plus rétréci à son extrémité qu'à
sa base, avec les angles postérieurs obtus, les côtés faiblement
et assez régulièrement arrondis, et le dessus finement ruguleux
entre les points qui sont d'ailleurs distribués comme dans Yinops,
et couvert de fines rides transversales. Les élytres sont plus al-
longées, moins ovales, plus parallèles, à intervalles plans, fine-
ment pointillés. La bordure jaune du corselet est étroite et
partout de môme largeur; celle des élytres occupe deux inter-
valles près de la base, se rétrécit vers le milieu, s'élargit de
nouveau vers l'extrémité, mais moins que dans Yinops, son bord
interne est fortement dentelé. M. Bâtes possède les deux sexes
qui ont été pris à Kiukiang, sur le haut Yantze-Kiang.
359. Chl. rufithorax Wiedemann, Germar's Mag. der Entom. IV,
p. 112; Dejean Spec. Long. 10 ^/j mill. Cette espèce, encore
rare dans les collections, est tout autrement colorée que ses con-
génères, car elle a la tète et le corselet tout à fait roux, ce
qui ne se voit que dans quelques espèces voisines du tripustu-
lalus, mais celles-ci ont une toute autre forme; elle ressemble
un peu à la Nebria xanthacra et parmi les Chlae.nius, ne peut
guères être comparée qu'au vestltus. Tête un peu plus large que
celle de ce dernier, fisse, avec deux impressions assez profondes
qui s'arrêtent à la forte suture de l'épistome; une petite fossette
sur le milieu du front qui est peu convexe, yeux plus gros,
hémisphériques. Corselet plus large que la tête avec les yeux;
bien plus large et plus transversal que celui du vestltus, très-
arrondi et élargi vers le milieu des côtés, légèrement et assez
longuement sinué en arrière; base aussi rétrécie que l'extrémité,
coupée ol)liquement à ses extrémités derrière les angles posté-
rieurs, qui sont obtus, mais non arrondis au sommet: lo dessus
2G0 CHAUDom
peu convexe, la ligne médiane assez enfoncée, atténuée aux
deux extrémités qui se prolongent à peuprés juscju'aux deux
bouts; inij)ressions transversîiles peu maniuées, l'antérieure an-
gulaire, les di'ux excavations basales, plus pi'ofondes antérieu-
rement qu'en arrii''re, où elles s'effacent; les cotés parsemés de
piiiiits assez gros, mais peu serrés, surtout dans toute la partie
(jui avoisine les angles postérieurs et entoure les impressions
basales; le distjue est lisse, à l'exception de (juelijut's j)oin1s le
long de la ligne médiane et le long du boi-d antérieur; les bords
latéraux plus largement relevés, surtout vers les angles posté-
rieurs. Elijlres de moins de moitié plus larges ([ue le corselet,
de moins de moitié i)lus longues que larges; en rectangle assez
court, bien tronqué à sa base, à peine sinué, et assez angulai-
rement arrondi à l'extrémité, à côtés parallèles, mais dont la
base décrit une très-forte courbe vers les épaules; le dessus
assez convexe, la rigole marginale formant un angle bien marcpié
avec l'ourlet basai; les stries finement ponctuées; les intervalles
assez convexes, moins densément mais un peu plus rudement
granuleux; la moitié antérieure des trois premiers un peu moins
(pie le reste; juibescence moins dense. Dessous du corps pointillé
à peuprès de même, épisternes antérieurs moins ponctués, pros-
ternum non rebordé entre les hanches et glabre, le milieu du
sternum lisse; la ponctuation et la pubescence du milieu de
l'abdomen \)\v\\ moins serrée, ce qui fait que cette espèce cons-
titue le passage des espèces à alxlomen lissi' à celles (jui l'ont
ponctué cX pubescent, et (|ue vu le luisant de cette partie du
corps, on serait tenté de la })lacei' près des espèces voisines du
velntinus. Antennes, j)alpes et pattes comme dans le vesl/'tus.
{•'un rouge un })eu brunâtre, les bords latèi-aux du corseli;t, les
épisternes antérieurs et une large bordure à l'abdomen d'un
jaiuie })àle, ainsique le labre, les palpes, les trois pivmiei-s ai'-
ticles des antennes et les pattes; le reste de l'antenne {)lus rou-
geàtre; élytres d'un noir grisâtre; avec une Ijordui'e tl'un jaune
très-pâle, ne dépassant pas la huitième strie sur les côtés, mais
s'élargissiint à l'extrémité (jui est toute jaun(\ légèrement échan-
cive et assez dentelée à son bord interne: (''pij)leures de même
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 261
L'oul(3ur. Je ne possède que l'iiHlividu (V; décrit par Dejeaii ot
venant des Indes orientales, c'est aussi un des types de Wie-
deniann; mais j'en ai vu d'autres individus au Musée de Berlin.
360. Chl. vestitus Paykul (Carabus); Dejean (voy. ancienne
syn. Cat. Hak. et Gemm.) = distinclus Chaudoir, Bull, des Nat.
do Mosc. 1856, II, p. 240. Ce dernier n'est évidemment qu'une
variété locale; parmi les individus de Syrie, j'en ai deux qui ont
la partie postérieure des côtés du corselet moins sinuée et les
angles de la base moins ressortants et moins aigus que ce n'est
ordinaii-ement le cas. Il habite toute l'Europe et l'occident de
l'Asie jusqu'en Syrie,
361. Chl. laeviplaga Chaudoik. Long-. IQ^j^-W^j^ mill. 11 res-
semble au vestiliis et encore plus au f rater, mais il est plus grand
(juc ce dernier; les yeux sont plus saillants que dans le vestitus,
le corselet est un peu plus rétréci postérieurement; les abords de
la ligne médiane sont plus déprimés, de chaque côté du disque
il y a un espace lisse qui se dirige obliquement vers les angles
antérieurs, entre la ponctuation du bord antérieur, et celle assez
dense et assez forte qui couvre toute la base et le tour des im-
pressions basales jusqu'aux côtés, dont elle laisse libre la petite
moitié antérieure. La forme des élytres est la même; elles sont
}-)lus amples dans la femelle que dans le mâle, plus convexes,
un }ieu plus finement pointillées dans les intervalles, tout aussi
pubescentes, mais noires, au lieu d'être vertes; la coloration est
d'ailleurs identi(|uc. La Ijordure latérale est dilatée et dentelée
à l'extrémité connne dans le vestitus, mais sur le côté elle ne
teint en jaune que le reljord latéral. Le Musée Civi(|uo de Gê-
nes en possède un couple venant d'Abyssinie, le mâle y a été
pris par M. Rafîray, la femelle par le^D.^ Beccari (pays des
Bogos).
362. Chl. fraler Chaudoir. Long. 9 7, mill. Sa ressemblance
avec le vestitus est des plus grandes. Tête absolument lisse près
des yeux ; corselet de la même forme ; les angles de la Ijase nul-
lement aigus; très-légèrement arrondis au sommet, côtés de la
l)ase cou])és un })eu obliquement vers les angles; ponctuation
assez abondante vers les côtés, et disposée sur d(;ux lignes en-
'2i)2 CHAUKOIU
treiii(''lé<'> le luiij^' de chacun des ccités de la li^^iic inùdiain' .
laissHiiit un espace alloiif^é lisse entre ces deiLX li^j^nes et la ponc-
tuation des côtés; milieu de la base non ponctué, tinemont strié;
rlijln's d'un s(;u})(;on j)lus courtes, semblables d'ailleurs jiour la
tonne, mais plus convexes, les intervalles })lus plans et couverts
d'une ;rranulation bien plus fine et plus serrée. Ponctuation du
dessous plus iine; antennes plus minces, un peu plus courtes;
tète et corselet colorés de même; élytres d un noir ;rrisàtre,
bordure tout aussi large et dentelée de mêm(; à l'extrémité, mais
Ijicn plus étroite sur les cotés, ne teignant en jaune (juc le re-
bord et les épipleures; l'abdomen très-étroitement bordé de jaune.
Le reste coloré comme dans le vestilus. Il habite la côte de Ma-
labar, et m'a été vendu })ar M. S. Stevens.
363. CM. extensus Eschsciiolïz, Hunnn. Ess. eut. 4, p. H);
Deje.vn. Long. 11-12 7., mill. Cette espèce (pii [)arait remplacer
le vesliUis dans l'Asie centrale, s'en distingue facilement par sa
taille plus grande, son corselet un peu moins court, ses élytres
plus longues, })lus jiarallèles, et dont les intervalles sont couverts
d'une granulation plus fine et plus serrée. Les })attes et les
antennes sont aussi plus longues. L;i dest-ription de Dejean ne
s'applique pas à tout les individus, pour ce cpii concerne la forme
et la {)onctuation du corselet et la largeur de la bordure des
élytres à l'extrémité; sous ce rap})ort, V extensus ne diffère guères
du vestilus.
364. Chl. inops Ohaudoiu, LuH. des Nat. de Mosc. 1S56. II.
p. 230; — Bâtes, Geod. of Japan, p. 250 = arcuaticollis
]\IoTsciiULSKY, Etud. ent. LS60, p. 7 :=: cestitus var. (!!) Mo-
K.vwiTZ. Long. 1(J-11 7., mill. Tète et élytres à peuprès connue
dans le vestilus, corselet plus court, plus transversal, ressemblant
à celui du sinuatus mais avec les angles de la base un peu plus
aigus au sommet, et le dessus ponctué connue dans le vestitus.
Les antennes sont plus fei-rugineuses, l't les élytres plus ob-
scures, surtout ilaiis les individus des pays chauds. Cet insecte;
li.'ibite toute la (-l'jte orientale de la Chine jusiju'à l'embouchure
de l'Amoui-, le .Ia[)(»n, Foi-inose, et se trouvait parmi les in-
sectes récoltés tlans le royaume de Siam i)ar M. de Castclnau.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 263
o(J5. Chl. obscurus Ivlug, Symlj. pliys. Dec. III. Tab. XXIV,
lig. 10. Long. 11 ^3 mill. Il ne nécessite pas une longue de-
scription, car il ressem])le tout à fait par sa forme au vestitus,
dont il diffère par la ténuité de la bordure des élytres qui no
t(Mnt en jaune, depuis l'épaule jusqu'à l'extrémité de la suture,
que le rebord et les épipleures, et par la couleur noire du reste
de l'élytre, qui est plus allongée, un peu plus convexe , et dont
les stries semblent plus profondes; les parties jaunes de l'insecte
sont plus rougeàtres. L'individu que je possède vient de Nubie,
celui du Musée de Berlin, type de Klug, a été trouvé au Mont
Sinaï; je l'ai examiné et trouvé semljlable au mien.
366. Chl. tenuelimbatus Ballion, Bull, des Nat. de Mosc. 1870,
II, p. 326; SoLSKY, Voy. dans le Turkestan, II, p. 62. Long.
9 7^ mill. Tète et corselet d'un vert brillant, élytres d'un vert
bronzé (fuscoaenea) , peu luisantes, avec une bordure ferrugi-
neuse très-étroite, qui se retrouve sur les bords latéraux du
corselet, antennes ])runes, avec leur base, la bouche, le labre
et les pattes d'un testacé rougeàtre. Tête lisse, yeux assez sail-
lants. Corselet comme celui du flavipes faiblement transversal,
j)eu arrondi sur les côtés, légèrement cordiforme; côtés un peu
sinués avant les angles postérieurs qui sont droits, mais peu
aigus au sommet; ligne médiane profonde, n'atteignant pas les
extrémités; impressions • basales profondes; ponctuation du dessus
éparse comme chez le flavipes; les points assez gros, sont plus
abondants sur les bords, le long de la ligne médiane et dans les
coins postérieurs. Elytres beaucoup plus larges que le corselet,
qui dépasse peu la tête avec les yeux en largeur, côtés peu
arrondis; le dessus plus convexe que dans le vestitus; les stries
Hnes Ijien marquées, les intervalles assez relevés, finement ponc-
tués et assez pubescents, la pul)escence jaunâtre; le dessous du
corps moins ponctué antérieurement que sur l'abdomen. Je dois
la connaissance de cette espèce qui me semble bien voisine de
Vobscurus Klug et qu'on rencontre près de Samarkand et de
Chodschent, à M.'" Putzeys, ({ui en avait rera un individu de
M. Ballion.
367. Chl. flavipes Mènètriês, Cat. rais. 343; Faldermann, Faun.
20t < Il Al nul K
traiiscauc I, |i. '.'>(') := exutKs Fhiwai.d.skv, A Kirâl. Ma;:. I.
1845, {). 178, T. 1, ii,L^ 1 ^= persicu.s Ui:dti:nbachi:r, Donksclir.
(In- Wioii. Aka.l. ISM), I. p. 47. Luii;:. 10-11 '/., inill. La i-cs-
seinljlaiiœ ilc; toi'iiie entre cette espèce et le rcslilus est très-
grande, et connue chez ce dernier, les bords relevés du corselet
sont jaunes, mais il n'y a pas de bordure jaune aux élytres,
dont les èpipleures sont noirs. TiHe comme dans le reslittui,
mais à peujirès lisse. Corselcl un jteu moins lar^re, jilus rétréci
et plus sinuè postérieurement, avec les an^jles de la base plus
ai^jus; ponctuation du dessus un |)eu moins serrée; disijue de
(•lia(|ue ciHé de la \\<^\i(i médiane, et milieu du bord antérieur
lisses. Etijlres fzénéralenient plus })arallèles, moins densément
pubescentes. Tète et corselet tlun bleu phis ou moins verdàtre,
rebord étroit de ce dernier ferrugineux; élytres pres(|ue noires,
(juobjuetbis bleuâtres, dessous du corps tout noir; labre, palpes,
antennes et })attes d un testacé un peu rougeàtre. L'habitat de
cette espèce est assez étendu; elle a été découverte d'abord dans
les provinces transcaucasiennes, et Friwaldsky en a distribué
dos individus crétois sous le nom di'exutiis. Feu Scliaum m'en a
donné un individu venant de Dalmatie sous le nom de dalma-
finus Erichson (inéd.). 11 se retrouve dans les provinces occi-
dentales do la Perse et en Syrie. Le conjinis Motschulsky, lîull.
des Nat. de Mosc. 1864, 11, p. '.Vo^, n'en est probablement (|u'une
variété, mais je ne l'ai i)as vu.
.'îf)S. Chl. laetiusculus CuAunoiK, lUdl. des Nat. de Mosc. ISÔO,
II, p. 248. Long. 10-12 niill. Extrêmement voisin dn Jiaviprs,
dont Je le crois cependant distinct par ses l'Iijlrfs plus larges et
uidiiis parallèles. Tète et corselet d'un \ert clair, angles posté-
rieurs de ce dernier très-aigus i^t assez saillants latéi-alement;
l'idiord latéral plus étroit. Coloration des antennes et des pattes
Itlus pâle. Le capitaine Boys et le I).'" Bacon l'ont pris dans le
nord de l'Hindostan. L'individu désigné sous le nom de/i/r par
M. de Lat'erté est plus petit et a perdu en grande partie s;i j)u-
bescenco; un individu semblable, mais aussi grand (pie le typ(3,
m'a été coiinnuimiui'' par M. Pulzeys; il l'avait eu du Major
P.'irrv, coiiniii' \iMiaiit di; Cevlaii.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 265
0&). Chl. syriacus Chaudoik. Long. 10 '/i niill. Il ressemble un
})eu à Y i) tops, mais il en dilïère par la forme du corselet, et la
ténuité de la bordure des élytres. Tèle très-linement i)ointillée,
plus finement (|ue dans le marginicoUis; corselet plus étroit,
presque aussi long (|ue large, un peu moins rétréci à sa base
qu'à son extrémité, et atteignant sa })lus grande largeur {)lutôl
après le milieu, où il est un peu plus arrondi que dans sa partie
antérieure, mais moins que dans Ylnops et le marginicolUs ; les
angles postérieurs sont légèrement oljtus, et leur sommet, sans
être aigu, n'est pas arrondi; le dessus n'est pas plus convexe
(|ue dans ce dernier, et ponctué exactement de même; c'est à
dire sparsément dans sa partie antérieure et densément tout le
long de la Ijase, avec les impressions latérales de celles-ci moins
profondes. Elijtres semblables à celles de Vinops, un peu |)lus pa-
rallèles, un peu plus convexes, sti'iées et granulées de même;
le dessous plus finement pointillé. Tête et corselet colorés comme
dans le vestilus; élytres noirâtres, avec le rebord seul teint en
jaune, ainsique les épipleures; pas de bordure à l'abdomen; le
reste coloré comme dans Yinops. Je n'en connaissais qu'un in-
dividu pris au printemps près de Bagdad et qui m'avait été
donné par M. Semeleder. Le Musée Civique de Gênes m'en a
communiqué un autre, un peu plus petit, venant de la Perse,
qui diff-^re du mien par son corselet un peu plus court, les ély-
ti'es un peu plus convexes et vertes au lieu d'être noires, mais
ces différences, observées sur des individus uniques, ne me sem-
blent pas autoriser la création d'une espèce distincte.
370. Chl. slenoristus Chaudoir. Long. 8 ^4 M^iH- Encore plus
]ietit, et surtout' plus étroit et plus parallèle que le sinualus,
avec la bordure des élytres aussi étroite que dans le syriacus.
Tête encore plus finement pointillée; corselet dans le genre de
celui du marginellus , mais un peu plus étroit et moins arrondi
sur les côtés, pas plus étroit à son extrémité qu'à sa base, at-
teignant sa plus grande largeur au milieu, avec les angles pos-
térieurs un })eu moins obtus, mais légèrement arrondis au som-
met; un peu plus convexe antérieurement; la ponctuation, un
peu plus éparse sur le disque que dans le vestitus, n'est guèrcs
j)liis s('n-(M' vci's 1.1 hasr (juc vers les cùtés: les iiitcrv.ilk's il(;s
points sont iéf^rrei lient i-lia^i-int'-s, K(.ij(n'>i plus étroites (jue dans
le iioalitioi, un peu plus convexes, avec les stries internes un
pi'U i)lus imprimées et [ilus ponctuées j)rès de la liase, les in-
tervalles plus plans, couverts de jietits points plus fins et moins
sei-rés, cf ijui les fait paraître moins ^^ranuleux (jue dans.aucune
des espéc('s préi'(''dent('s de cette section. Tète l't coi'S(3let d'un
viM-t un peu moins clair (pic dans le ceslilus, élytres noirâtres
comme ilaus le sijrincus; pas de bordure à ralxloinen; le reste
coloré comme dans ce dernier. Il m'a été vendu par M. Sfevens
connue venant de la côte de Malabar.
;'>71. Clil, velocipes Cn.vrDoiii. Lono-. !)'/.,-! 2 mill. 11 ressembh'
au iiKirijinicoUis, mais il en ditV're i)ar les angles postérieurs du
corselet, les élytres plus convexes et très-étroitement bordées de
jaiuie; il se rapproche aussi de Yinops, mais outre la dilîérence
d.ius la largeur de la bordure, les bords latéraux ndevés du cor-
selet sont plus étroits, et les côtés de sa base vers les angles
moins excavés. Corscloi jtlus large (jue dans Yinops, avec le
sonun(;t des angles postérieurs trrs-légèrement ari-ondi, V' des-
sus plus lisse et moins ponctué sur le dis(|ue de cliatpie côté de
la ligne médianes; rigole latérale et rebord très-étroits. Khjln's
un peu plus lai-ges, plus convexes, striées et granulées plus ti-
iieiiieiit; coloration à peuprès connue chez Yinops, quehpu.'fois
UM peu plus cuivreuse sur le corselet, et plus obscure sur les
élytres, (pli n'ont (pie le rebord teint eu jaune, ainsi(pi(^ les
èpipleures, et point de bordure à rabd(mien; celle des côtés du
corselet fort étroite. 5 individus dont les uns viennent du Deccan,
les autres de Siam (Gastelnau).
'M'Z. Chl. fugax Chaldoir. Long. 10 '/j miH- Encore tnVvoisin
des précédents, surtout du oelocipt's , mais de fornu' un peu jdus
raccourcie, avec le corsolet plus large, tivs-régulièremiuit et un
]ieu plus fortement arrondi sur les côtés, ainsi (pi'aux angles
j^oslèi'ieui's, ])lus lisse en (U^ssus, avec des points bien moins
uombi-eux, 11' milieu de h base lisse, les angles posti''ri(>urs pas
du tout i-elevès; les r/ijtrrs plus Inisanios et moins [)ul)escentes ,
ce (pli vient de ce ipie la j)onctuation des intervalles est beau-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 267
cuLip plus faible, moins sen'('H\ et (|ue. iiiùinc l;t parue anlérktire
(les trois premiers et la base des deux suivants sont lisses, à
l'exception d'une ligne de petits points de chaque côté tout pi'ès
des bords. Le disque du corselet est assez bronzé , la bordure des
élytres et tout le reste comme dans le velocipes. L'individu
(jue je possède, faisait partie de la collection Laferté, où il por-
tait le nom d'agilis (Annales 1851, p. 244), mais il n'a point
été décrit sous ce nom. Il vient du Nord de l'Hindostan.
373. Clil. variicornis Morawitz, Kaef. v. Jesso, p. 35, T. 1,
lig. 17; — Bâtes, Trans. Ent. soc. Lond. 1873 (Geod. Col. ol'.
Jap.), p. 252. Long. 12-13 mill. Nous retrouvons dans cette
espèce et les deux suivantes le mode de sculpture du dessus du
liolosericeus, ainsi (|ue les autres caractères du groupe dont ce
dernier fait partie, seulement les antennes sont plus allongées
et i)lus fines, la pubescence du dessus est plus dense et plus
visible, le faismt paraître soyeux. Tête plus étroite, au moins
aussi ruguleuse surtout postérieurement; yeux tout aussi sail-
lants dans le mâle, moins convexes dans la femelle; la})re à
peine échancré ; troisième article des antennes un peu plus long
que le suivant (M. Bâtes me semble exagérer la différence en
disant miich longer). Corselet environ d'un tiers plus large que
la tête, un peu moins long que large, aussi rétréci vers la base
(|ue vers l'extrémité, atteignant sa plus grande largeur au milieu,
où les côtés sont assez arrondis; leur partie postérieure est un
pou sinué, et les angles postérieurs, presque droits, sont un i)eu
arrondis au sommet, le Ijord antérieur est faiblement échancré,
la base coupée presque droit; le dessus, qui n'est guères plus
convexe que dans le kolosericeus , et ondulé à peuprès pareille-
ment, est sculpté de même, avec les côtés moins aplanis et
moins relevés. Elgtres plus étroites et plus allongées, mais de
moitié au moins plus larges que le corselet, avec la base moins
tronquée et plus arrondie, et l'extrémité moins obtusément ar-
rondie; le dessus sensiblement plus convexe, strié et ponctué d(;
même, couvert d'une rugosité })areille et d'une pubescence plus
dense et })lus jaune; tout le dessous du corps, sans en excepter
même le milieu du sternum, couvert d'une i)onctuation très-dense
et ;iss('z tbi-ti', et d uiK.' jniljcscciicr iiiuins scnïM- et moins vi>iljl('
tjucii dessus. Tète et corsek't d'un vort plus ou moins cuivreux,
l.-i promièro assez luisante, le second terne, élytres d'un bronzé
verdàtre, (jui disparaît sous le jaune doré et chatoyant de la
l)ubesconce; dessous noir sans rcllets; lal)re Ijrun, bordé de fer-
i-u^inenx sur les cotés, mandibules jaunâtres avec l'extréniit'';
biune; pal])cs, les trois premiers articles des antennes et pattes
testiicées; les quatre articles intermédiaires des antennes ])lus ou
moins noirâtres, surtout les premiers, les derniers roux; le bout
di' cha(jue article des tarses un peu reni])rnni. Je possède un
couj)le ((/■ et 9) de cette espèce })rovenant de la collection faite
])ar M. Lewis au Jajjon. M. l'Abbé David l'a aussi ti'ouvé dans
le nord de la Chine.
371. Chl. ocreatus IJates, Trans. ent. soc. Lond. ((icod. of Jap.j,
1873, p. 252. Long. 12 mill. .le no connais cette espèce (jue jiar
la description de l'auteur, <|ui ne la distingue du vnriicornis (jue
))ar la partie postérieure du corselet plus sinuée, et les angles
j>ostérieui's droits; les antennes sont noires avec le premier article
seulement rouge, les tarses sont noirs. Japon (Lliogo, Os^ikaj.
37."). Chl. nitidiceps Dkjkan. Long. 12-13 mill. La vraie place d<'
cette espèce est plutôt aujirès du varimis, dont il se distingue
surtout par son corselet plus petit et par sa coloration; mais
connue il ne parait pas (|ue les élytres soyent tachetées, je suis
obligé de le placer provisoirement auprès du Itolnscriceus et du
Donëi, au(juel il ressemble un peu; mais le lal.ire n'est jtoint
échancré; les pal})es sont moins tronqués à l'extrémité, le troi-
sième article des antennes est jdus long (pie le suivant, et la
l'ugosité des intervalles des élytres n'a pas le caractère d'aspé-
rili"' de celle de ces espèces; la tète, le corselet et les élytres
sont exactement ponctués et granuleux conmie dans le variaiis.
T('l(' comme dans ce dernier, yeux pas plus proéminents; cor-
si'/f'/ plus étroit, plus petit, k; sonnnet des angles postérieurs
un [)eu i)lus manpiè, un peu moins arrondi ; c7////7'.v un peu plus
allongées; prosternum, épisteriies et dessous du corps comme dans
le variam. Tète d'un cuivreux plus ou moins verdàtre; modèrè-
iiuMit 1)]-illant; corselet d'un noir terne bronzé ou verdàtre; ély-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 2G0
très d'un noir terno, quelquefois un peu violet, couvertes d'uno
pubescence grisâtre assez apparente; dessous d'un noir plus lui-
sant, à reflets bleus; labre, mandibules, palpes, antennes et
pattes d'un jaune testacé; le bout des mandibules un })eu rem-
bruni ; dans le çT que je possède les intervalles des élytres sont
un peu convexes, dans la Ç, ils sont tout plans. Il babite la
colonie du Cap.
376. Chl. puberulus Boheman, 1ns. Caffr. I, p. 156. Long. 11 mill.;
larg. 5 mill. Je ne le connais que par la description de l'auteur;
mais autant que je puis en juger, il doit être voisin du nUldl-
ceps; les mandibules sont plus foncées, ainsi que les huit der-
niers articles des antennes; les élytres sont vertes; le reste de
la description est applicable au nltkltceps. Il habite le Natal.
377. Chl. soricinus Gerstaecker, Die Glied. Faun. des Zanzii).
Geb., p. 70, T. V, fig. 7 (Wiegm. Arch. fur Naturgesch. XXIII,
I, p. 21, 1866). Long. II mill. Le savant auteur a comparé cette
espèce au ChL xanlhacrus , mais comme pour moi ce dernier ne
fait plus pru'tie de ce genre ni même de ce groupe, il devient
nécessaire d'en donnei' une nouvelle description. Le labre est
simple, la dent du menton bifide, le troisième article des an-
tennes plus long que le suivant, les palpes sont glabres, grêles,
cylindriques et faiblement tronqués à l'extrémité ; les tarses })ar-
semés en dessus de quelques poils, ceux du màle peu dilatés;
le cinquième article de tous n'est point frangé de poils sur les
C(jtés en dessous; la superficie aussi rugueuse que; dans le lio-
loserlceus, mais revêtue d'une pubescence plus forte, com[)osée
de poils plus longs et plus gros, dorée sur le disque et argentée
le long des côtés; le prosternum n'est pas rébordé, et il est
l)resque lisse; ses épisternes sont ponctués et velus; ceux posté-
rieurs ne sont pas plus longs que larges, non sillonnés, très-
ponctués; l'abdomen est ponctué et pubescent; la rigole margi-
nale est très-arrondie i\ sa jonction avec l'ourlet basai. Tête
fortement ponctuée, ridée prés des yeux; corselet subtransversal,
arrondi sur les côtés, sinué en arrière avec les angles })osté-
rieurs droits, un peu cordiforme; un peu convexe, avec l;i ligne
médiane assez iiiipi-iiiKM'. inu' iiiii)ri^ssi()ii ilc clL-Minc <'i''t('' de la
•J70 cHArnoin
base assez pi'ofontle, les bords latéraux assez relevés, toute la
surtuco f(jrteiueiit et denséiuent j)ouctuée et rugueuse, fortement
puljescente. Kl ij très bien plus larges que le corselet, rugueuses
coiniue dans le holosericcus ; la courbe de la Lase des côtés trés-
tui'te, l'oui'let b'isal ne dépassant guéres la base du corselet, la
base des stries extérieures très-arquée en dedans. Le dessus est
d'un bronzé verdàtre, le dessous noir, les antennes et les palpes
ferrugineux, avec le pi'.'inicr article des premières blanchâtre;
les pattes d'un jaune clair avec les genoux, l'extrémité des
jambes et les tarses ferrugineux.
Les deux sexes ont été trouvés près de Mbaramu (région du
Zanzibar).
378. Chl. varians Ciiaudoir. Long. 14-L") mill. Quoique à cause
des taches qu'on voit (juelquefois sur les élyti'es, je sois obligé
de placer cette espèce ici, je dois observer que par sa forme et
sa sculptui'e, elle se rapproche du nilidiceps. Tèle comme dans
ce dernier, à peuprès aussi rugueuse, yeux un peu moins sail-
lants; labre assez ('chancre antérieurement (connue dans le /lo-
Inscrkcns ou un j)eu plusj ; corselet moins court (|Ue dans ce der-
nier, plus arrondi sur les côtés et surtout aux angles postérieurs;
plus convexe, sculpté à peuprès de même, cependant les points
sont un j)eu moins serrés, mais plus gros et un peu moins con-
iluents; les coins de la base sont moins aplanis, et la partie
postérieure des bords latéi-aux moins relevée; les impressions
latérales plus ])i'ofon(les, et la ligne médiane plus marquée;
t'-lijtri's plus allongées, un peu plus ovalaires; la base moins
carrée et hi rondeur des épaules moins forte, les côtés un peu
plus ari'ondis; \k\ dessus un peu moins plan, strié à peuprès de
même; la granulation des intervalles tout aussi serrée, mais ])lus
Hne, ce (|ui leur donne un aspect moins rugueux (comme dans
le iiitldic('i)s). La i)ube.scence du corselet et des élytres est comme
dans ce dernier, et un {xm nioindi-e (|ui> dans le lu doser iceus. Le
dessous du corps, ([uoicjue un peu ponctué, l'est beaucoup moins
ijue dans celui-ci. Palpes, antennes et pattes comme dans le ni-
liiliceps; les secondes bien ])lus allongées que celles du Imloso-
rlcpus : leui' troisième ai'ticle plus long que \o suivant. Tète et
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 271
corselet d'un vert-olivàtre , quelquefois un peu cuivreux sur le
milieu de l'une et de l'autre, élytres d'un noir opaque, dessous
d'un noir irisée; dans l'individu mâle' que je possède, les élytres
sont toutes noires, sans taches, dans une femelle qui appartient
au Musée Civique de Gènes, et qui a été trouvée par ]M, Raf-
fray, il y a sur chaque élytre deux petites taclios orange ou
citron , la première placée un peu après le milieu entre la qua-
trième ou cinquième et la septième stries, la seconde non loin
de l'extrémité, allant de la suture à la troisième strie, trans-
versale, commune aux deux élytres, ce qui rapproche cette espèce
du zygogrammus. Mandibules et labre noirs, ce dernier bordé de
ferrugineux ; palpes brun clair, avec les premiers articles plus
foncés, antennes rousses, les trois premiers articles noirs, ter-
minés de ferrugineux; pattes noires dans l'individu du Musée
Civique de Gènes; cuisses ferrugineuses à leur base, ainsique
les appendices des trochanters postérieurs, dans celui de ma col-
lection. Le prosternum entre les hanches n'est point rebordé, et
il est revêtu de quelques poils, comme dans le holosericeus et le
nitidiceps. Il habite l'Abyssinie. Un individu c/", pris aussi par
M. Raft'ray, a les antennes et les pattes ferrugineuses; le dernier
article de celles-ci un peu rembruni ; la tache du disque des ély-
tres n'occupe (|ue les intervalles 5 et G, et est placée peu après
le milieu; l'insecte a une forme un peu plus étroite.
379. Chl. zygogrammus LaferïÈ, Rev. et Mag. de Zool. 1851,
p. 224. Long. 1(3-17 mill. Il a beaucoup d'affinité avec les es-
pèces voisines du notitla, et le corselet présente, quoiqu'à lui
bien moindre degré, la cpjoration plus claire des côtés du cor-
selet, caractère qui n'est d'ailleurs pas constant dans ce groupe.
T(He petite, assez étroite, plus longue que large, col assez mince;
yeux gros, saillants, presque hémisphériques, front très-finement
rugueux, impressions du devant très-faibles. Corselet d'un tiers
plus large que la tète avec les yeux, un peu moins long que
large, en carré, dont les quatre angles et surtout les postérieurs
sont très-arrondis; les deux bords antérieur et postérieur tron-
qués carrément, le premier fort peu échancré, les côtés réguliè-
rement arrondis, mais moins (pic dans le nolnln ; le dessus près-
27? riiAiiinm
(|n(' plan, ilescendiiit Ir^ri-cmont vers les aiif^les .'intérieurs,
larj^cnicnt aplani sur les rùtca (jui se rolèvent lé^rériMueut ; le
rehurd même très-tin, à peine relevr. la li^'ue médiane fine et
entière, les côtés de la hase foi-inant une large excavation peu
profonde; toute la surface couverte d'une ponctuation régulière,
assez fine, serrée, et d'une légère pubescence. Klytros de moitié
plus larges (pie le corselet, un peu moins du double plus lon-
gues que larges, en ovale un peu obtus à la base, dont l'ourlet
n'a i|n'à jieine la larg(mr de la base du corselet, les côtés des-
sinent une coiu-bc! assez forte derrière l'épaule, vers le milieu
la courbe est assez faible, et (piebjuefois les côtés sont un peu
parallèles; le dessus très-peu convexe, à stries bien marcpiées,
distinctement crénelées, à intervalles plans, couverts d'une gra-
nulation plus linii et plus serrée que celle du corselet, et d'une
pubescence plus dense, mais qui est cependant moins visible (pie
dans le noliiln. Le dessous du corps est assez ponctué, surtout
vers les côtés; la ponctuation disparaît sur la partie postérieure
des épisternes antérieurs. Antennes très-fines, longues, atteignant
la moitié di' la longueur des élytres, les 8 derniers articles très-
iinement pubescents; le troisicmie bien plus long que le suivant,
pas tout à fait ^-labre. Pattes grêles et allongées. Tète et cor-
selet (1 un vei't métallique, plus brillant sur la i)ivmière; bords
latéraux de ce dernier légèrement roussâtres; élytres d'un noii*
mit, l'-pipleures et dessous du corps d'un noir Ijiàllant irisé; bou-
che, palpes, antenm^s et tarses d'un testacé un peu rougeàti'e.
premier artich^ des antennes, cuisses et jambes sensiblement plus
pâles; sur clKupie élytre. non loin de l'extrémité, on voit sur
les deuxième, troisième et (piatrième intervalles une petite tache
jauni.' arrondie, (piehpiefois ces diiux taches se rejoignent posté-
l'ieurement sur la suture, en traversant le premier intervalle; le
bord i^ostérieur de l'anus est jaune. L'individu décrit par
-M. di' Laferté a été trouvé par M. Boccandè dans les j)osses-
sions j)oi'tugaises sur le Sén(''gal : j'en possède en outre une"
paire prise jiar le voyageui- Plant dans la Catfrei'ie (baie Dt*-
lagoa?), (jui ne diffère aucunement du ty|)e. ce (pii assiuMie à
cette espèce un habiiat ti"(''s-(''tendu.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 273
380. Chl. posticalis Motschulsky, Etiid. entom. 1853, p. 44 =
liospes MoRAWiTZ, Beitr. /Air. Kaef. v. .Jesso. 18G3, p. 32, T. I,
%. 15. Long. 12 72-13 mill. Les élytres de cette espèce sont
recouvertes d'une pubescence d'un jaune grisâtre, beaucoup plus
dense et plus visible que dans les espèces voisines du himacu-
latus, ce qui tient à la ponctuation bien plus serrée des inter-
valles. Leur forme ovalaire rappelle celle du discicolUs, mais elles
sont plus planes, et les intervalles le sont aussi. La l('le et le
corselet ressemblent à ceux du Goi'iji, ce dernier est un peu plus
long; la première est couverte d'une ponctuation très-fine et assez
serrée; le second est parsemé de points dont les uns sont plus
gros que les autres, ce qui produit une ponctuation assez irré-
gulière, qui fait l'effet d'une rugosité parsemée de points plus
gros. Tous deux sont glabres, et d'un bronzée cuivreux plus ou
moins verdàtre et assez Ijrillant, tandisque les élytres sont d'un
vert obscur. Les parties de la bouche, les palpes, les trois pre-
miers articles des antennes, le labre, les pattes et les appen-
dices des troclianters postérieurs sont d'un jaune testacé ; le bout
des mandibules et les huit derniers articles des antennes sont
un peu rembrunis. Le dessous du corps est d'un noir un peu
brunâtre, ainsique les épipleures, sans reflets irisés; tout le
sternum est assez fortement ponctué; l'abdomen ne l'est que
légèrement vers la base, le reste est légèrement ruguleux. Il
n'est pas rare dans les provinces du nord de la Chine et au
Japon.
381. Chl. (laeviger Morawitz, Beitr. zur Kaef. v. Jesso. 1863,
p. 33, T. 1, fig. 10. Long. 14 ^a niill. Quoique très-voisin du
précédent, il s'en distingue parfaitement par sa forme plus al-
longée, la ponctuation fine, dense et régulière du corselet qui
est un peu moins arrondi sur les côtés; et qui est un peu pu-
bescent; par ses élytres plus longues, un peu plus convexes, et
dont les intervalles le sont aussi assez sensiblement, et les stries
plus profondes; la coloration est presque la même, cependant
les élytres sont plus noires ; les articles extérieurs des antennes
ne paraissent pas rembrunis, et on aperçoit un reflet irisé sur
les côtés du dessous "l 'i ^^^ envoyé jadis par
Pai-reyss; la tète manque à ce derniei'. Il serait possible que ce
tut Y Ernest i Gory, que je ne connais pas, et dont le type est
en Angleterre, chez M. Edwin Brown qui a acheté la collection
Thomson, f|ui renfermait celle de M. Bmjuet.
380. Chl. Kirki CiiAUDOiR. Long. 13 luill. Dans cette espèce,
comme dans la i)rècédente, les antennes sont fortes et rudement
pubescentes, mais elles sont noires avec les deux premiers ar-
ticles testacés; les palpes sont colorés de même. Tèle verte,
})lus allongée et plus pointillée (jue dans le noiula, les yeux
moins saillants. Corselet aussi long ({ue large, de moitié plus
large que le corselet, plus rétréci vers la base; bord antérieur
plus échancré, angles plus avancés, plus étroits, moins arrondis
au sommet; côtés bien plus an-oudis vers le milieu, tombant
phis ()bli(|ueiiient sur la base, qui est légèrement échancrée, et
formant avec elle un angle obtus, moins largement arrondi (jue
dans V) speciosus; le dessus plus rudement et {dus densément
granuleux, mais moins pubescent, les côtés un peu plus relevés,
surtout vers la base; une large bande d'un noii- mat traverse
h disque depuis la base jus(|u'au bord antérieur, ses bords la-
téraux sont uu j)eu indéterminés et se fondent avec la coideur
ferrugineuse des côtés, qui s'éclaircit le long des bords, Ehjtros
])lus courtes, })lus larges, plus ovalaires et bien plus arrondii's
siu- les cotés, et un peu plus rétrécies vers la base; plus plaue>
sur le disque, striées de même, avec la iri'anulation des iuler-
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 277
valles plus forte et lu pubescence bien moins visible, d'un noii-
mat très-obscur, avec une bordure latérale d'un jaune testacé,
(jui, comme dans le deliciolus, commence un peu après l'épaule
et s'arrête vers le milieu; les épipleures sont de la même cou-
leur; il y a de plus une petite bordure assez étroite à l'extré-
mité, et au bout de la suture une petite tache triangulaire, qui
touche par son angle postérieur à cette bordure; un peu après
le milieu on aperçoit sur les quatrième et cincjuième intervalles,
deux très-petites taches d'un roux foncé, qui probablement dispa-
raissent quelquefois, et sont peut-être d'autres fois plus visil)les;
en dessous le devant du prosternum et ses épisternes sont tl'uu
jaune testacé, le reste est d'un noir irisé, la bordure do l'a))-
domen très-étroite; les pattes sont testacées, je ne connais jias
la couleur des tarses, qui manquent à mon unique individu
trouvé par le D.^" Kirk sur les bords du Zambèze.
387. Chl. deliciolus Bâtes. (Geod. of Japan), in Trans. of the
ent. soc. of London, 1873, p. 248. Long. 10 mill. Télé moyenne,
carrée, col assez gros, yeux grands, mais modérément saillants,
surtout dans la femelle, le dessus très-finement ruguleux les
impressions entre les antennes petites, mais bien marquées. Cor-
selet de plus de moitié plus large que la tête avec les yeux,
moins long que large, orbiculaire, mais assez échancré à son
Ijord antérieur, dont les angles sont un peu avancés, assez larges
et arrondis; les côtés le sont assez fortement, surtout vers le
milieu, mais ils le sont peu postérieurement; les angles posté-
rieurs sont obtus et assez arrondis, la base coupée carrément et
très-légèrement échancrée; le dessus est encore plus plan que
dans le nolula, et ne descend presque pas vers les angles anté-
rieurs; l'excavation des côtés de la base est moindre et la gra-
nulation est encore plus fine et plus dense. Elytres d'un cinquième
environ plus larges que le corselet dans le mâle, où elles sont
un peu plus parallèles, un peu plus élargies dans la femelle,
qui a les côtés un peu plus arrondis, de moitié environ plus
longues que larges, en ovale un peu obtus à la base, moins
convexes sur le disque que dans le notula; les stries bien niar-
(piées et crénelées, les intervalles plans, finement granulés, mais
27S rHAiJUOJU
recouverts (ruiic jnibcscLMiCC bien moins t'oi-t»'. Li; dessous du corjts
n'est ponctué «jue sur les côtés du niétii sternum et snr les épi-
sternes postérieurs, et légèrement sur les segments abdominaux.
Antennes grêles, longues, atteignant presque la moitié de l'élytre;
le second et le 'troisième articles presque aussi puboscents (jue
les suivants, ce dernier bien jtlus long que les suivants. Palpes
grêles, allongés, nullement dilatés et tronqués carrément à l'ex-
trémité. Pattes longues. Episternes postérieurs peu all(jngés ;
extrémité postérieure du prostenium non rebordée. Tête d'un
vert assez brillant en dessus, noire en dessous, avec les joues
rougeàtres; corselet d'un jaune test^cé mat, tant en dessus qu'en
dessous; prosternum bordé de noir derrière les episternes; ély-
tirs d'un noir mat avec une bordure latérale «|ui ne dépasse pa.s
la huitième strie, et qui, commençant à quelque distance der-
rière l'épaule, finit un peu après le milieu; et une tache com-
mune, placée à quelque distance de l'extrémité, s'étendant juscju'à
la troisième strie, arrondie en avant, un peu pointue en arrière ,
d 1111 jaune orangé; épipleures de même couleur, obscurcis à la
base et à l'extrémité; les deux parties postérieures du sternum,
l'abdomen, et les six hanches d'un noir assez luisant, plus ou
moins irisé; les antennes, les palpes, la l)ouche, le labre, les
apjiendices des hanches postéi'ieures et les pattes d'un jaune un
peu testacé, l'extrémité des mandibules, les troisième et (jua-
trième articles des antennes et quelquefois même les suivants
plus on moins rembrunis. .T'ai acheté chez M. Janson une paire
d'individus de cette espèce trouvée en nombre au Japon par
M. Lewis.
1^88. Chl. cyaniceps Hâtes, Trans. of tho ont. soc. of Lond. IST.'î,
p. 325. Cette espèce que je ne connais pas, semble différer fort
pt'ii de la précédente, car l'auteur n'indique d'autres différences
(pi'une large bande noire longitudinale sur le mili(ni du corselet,
qui s(M'ait un peu plus grand et nullement rétréci vers la base;
la bordure latérale des élytres n'occupe ipie le milieu des côtés,
la tache cojumune antéapicale forme un petit crochet de chaque
côté; mais dans un de mes deux individus du doliciolus, on ajier-
coit v(Ms la base et l'exti-émité du corselet une ombre noirâtre
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 279
qui peut faire supposer que la bande médiane est quelquefois
tout à fait développée, et le corselet n'est pas toujours rétréci
en arrière, comme M. Bâtes le dit de celui du deliciolus; il ne
resterait donc que la longueur de la bordure latérale et la forme
de la tache suturale, qui selon moi ne seraient pas des carac-
tères suffisants pour constituer une espèce distincte. La taille
indiquée par M. Bâtes (o^g'" = 12 mill.) dépasse d'environ
deux mill. celle du deliciolus. Sa patrie est Hongkong.
389. Chl. Irinotalus Lafertè, Ann. de la soc. ent. de Franc.
1851, p. 240. Long. 9 mill. Très- voisin du deliciolus , \\và\^ h\Q\\
distinct. Tête plus petite, plus rugueuse, plus courte, yeux plus
saillants. Corselet un peu plus court, un peu moins échancré à
son bord antérieur, plus rugueux en dessus. Elytres un peu
moins allongées, à base plus arrondie, avec les intervalles cou-
verts d'une granulation plus forte, un peu moins serrée, et
moins pubescents. La coloration est à peuprès la même, mais
le corselet est en grande p^irtie noir, et il n'y a de chaque côté
(|u'une assez large bordure jaune comme dans le notula, mais
(|ui se sépare nettement du fond noir; au lieu de la bordure
latérale des élytres, on voit une tache triangulaire placée vers
le premier quart, qui remonte un peu vers l'épaule le long du
côté, et s'étend en se rétrécissant jusqu'à la cinquième strie; la
tache antéapicale sur la suture est à peuprès seml3lal)le, les ar-
ticles 3-11 des antennes sont très noirs; le bord postérieur de
l'anus est roussàtre. Un mâle trouvé par le D.^ Bacon dans le
nord de l'Hindostan.
390. Chl. amabilis Chaudoir. Long, fere 8 mill. Plus petit que
le Irinotolus, auquel il ressemble assez par la coloration, mais
dont il diffère par la forme du corselet qui est un peu plus
étroit, moins court, quoique pas aussi long que large, plus ar-
rondi vers le milieu des côtés qui le sont moins antérieurement ,
et sont même très-légèrement sinués en arrière, et forment avec
la l)ase, qui est coupée carrément, un angle presque droit, non
arrondi au sommet. Le reste est à peuprès comme dans le tri-
nolatus. La coloration est identi(|ue, si ce n'est que la tache
latérale des élytres est sensiblement plus allongée, à peuprès
280 CIIAUbOIR
coiiuno dans le jmklidlus, (juc lu taclic suturalc subapicale est
un peu j)lus grande, plus en pointe postérieurement et se joint
sur la sutui'e à l'étroite bordure jaune (jui longe le côté et l'ex-
trémité des élytres et remonte sui* la suture. L'individu que j'ai
décrit, appartient au Musée Civique de Gênes et a été trouvé
à Siani j)ar M. de Castelnau.
301. Chl. pudicus? Fabkicius (Carahiis), Syst. Eleuth. 1, p. 103,
n." 123. = Callisloides malaclUnus Motschulsky, Ijull. des Nat.
de Mosc. 18G4, II, p. 335. Long. 7 '/^ mill. Il se rapi)rocli(;
beaucou}) du })récédent, mais il est bien })lus petit. Tète sem-
blable. Corselet encore plus court, plus transversal, plus échancré
à son bord antérieur, avec les angles postérieurs un peu obtus,
non arrondis au souunct, aussi finement granuleux ou ruguleux
(jue dans le; ddiciolus. Elytres encore moins allongées, environ
de moitié seulement plus longues (juo larges, plus tronquées à
la base qui est légèrement échancrée et s'adapte à celle du cor-
selet; stries plus fines, intervalles ponctués de même. Antennes
fines, mais moins allongées. Coloration semblable, bande mé-
diane du corselet plus étroite, ce qui fait que la bordure jaune
des côtés est bien plus large; élytres entièrement noires avec
les épipleures, à l'exception d'une petite tache commune anté-
apicalc, placée comme dans le précédent, n'allant que jusqu'à
la deuxième strie , et longeant en arrière la suture jusqu'à l'cx-
tréniité, (|ui est finement bordée de jaune. Antennes brun foncé,
avec les deux premiers articles seulement jaunes. Les six tro-
chanters ferrugineux. Je ne connais pas le type du pudicus , (|ui
est certainement une espèce de ce groupe et venant des mêmes
contrées; Faljricius ne })arle pas de sa taille et dit seulement,
« statura praecedentium » parmi lescjuels est Varmnon et le nolula;
les antennes de l'insecte (pi'il avait sous les yeux, dans le nmsée
Sehestedt, avait les antennes ferrugineuses et le corselet jaunâtre
avec le milieu plus obscur; l'individu pouvait être récemment
transformé, car il est décrit connue ayant des élytres brunes
(fusca) et une f/rande tache connnune. Les individus (jue je pos-
sède ont été trouvés par le D.'' lîacon dans la présidence du
Bengale. Si l'on découvre un insecte au<]uel la description de
.MOAOGUAriUE DES CllLÉNlENS 281
Fabi'icius convienne mieux, on pourra adopter ])our le nôtre,
le nom s|)éciti(|ue proposé par Motschulsky.
392. Chl. guttula Chaudoik, Bull des nat. de Mosc. 1856, II,
p. 216. Long. 7-7 ^/.^ mill. Tout à fait pareil au précédent par
la forme, mais différant constamment par son corselet entière-
ment noir, devenant très-légèrement roussàtre vers le bord la-
téral et légèrement verdàtre en dessus; les stries des élytres
sont plus fines.Mes trois individus viennent de Hongkong.
393. Chl. vilticollis Boheman, Ins. Caffr. I, p. 142. Long. 7 '/a"
8 ^2 ïï^ill- '^'^^ P6U de chose à ajouter à la description si com-
plète de l'auteur suédois; le col de la tète est testacé en des-
sous, ainsique les épipleures; dans l'individu que j'ai reçu de
lui, les antennes sont entièrement testacées.Il habite le pays des
Amazoulous dans la Caffrerie intérieure.
394. Chl. pulchellus Boheman, Ins. Caffr. I, p. 144. Long. 7 mill.
Plus petit que le précédent, il en diffère par l'épistome et les
bords de la tête devant les yeux, ainsique tout le dessous de la tète
testacés; les trois premiers articles des antennes sont de la même
couleur, les suivants noirs. Le corselet est plus étroit, moins ar-
rondi sur les côtés, et les angles postérieurs sont droits, avec le
sommet lîien aig;u; la base est un peu plus rétrécie; des deux
bandes longitudinales du disque, il ne reste que deux petites
tach'.îs noirâtres siiuées à quelque distance du bord postérieur.
Los élytres ne sont pas plus allongées, mais elles sont })lus i)a-
rallèles; de chaque côté, le long du bord latéral, qui est teint
en jaune, on voit une tache rectangulaire de cette couleur <|ui
commence au dessous de l'épaule, va jusqu'à la moitié et s'étend
jusqu'à la cinquième strie; derrière elle est tronquée carrément,
mais ses angles internes sont un peu arrondis; la tache com-
mune antèapicalé est plus grande, arrondie, et, comme dans le
pudicus , l'extrémité de la suture et le bord apical sont teints
en jaune; le milieu et l'extrémité de l'abdomen sont roussà-
tres, ainsique les bords des hanches postérieures; l'écusson est
testacé. Malgré quelques légères différences dans la description
du A'rai puicliellus de Boheman, qui est une es{)èce de l'inté-
rieur de Caffrerie, j(î ne crois pas que l'individu (jue j'ai sous
282 iHAL'Dom
les youx et *[\u vient d Aiiséba (Abyssiiiic), coiistitUL' une autre
espôco.
.'ÎO."). Chl. Coquereli Faikmaikk, Aiin. il<' la soc. ont. do Franc.
1S(;.S, j). 750. Lon^i:. S niill. A pcuprôs do la t^iille du /vV//co//^-.
mais coloré à pouprôs crjunur» lo pidchef/us, sans tiiclios sur lo
corsolot, et avoc une bordure jaune seulement sur les élyti-es;
an<,'los postérieurs du corselet obtusément arrondis. Madajxascar
(Xossibé;. .le n'ai })as vu cet incecte; mais il ne parait sutîisiim-
ment distinct dos autres espèces do ce rrroupe.
rjOO. Chl. maculiceps Boueman, Ins. Calïr. I, j». 1 i:î. Lon;;. 7 '/i
niili. Cette espèce évidemment très-voisine du r/Uico/lis, mais
dont je n'ai pas vu le type, en diflon^ d'après l'auteur jiar la
/èfe (|ui est testacée, avec une; tache bleue sur le milieu, les
antennes brunes, avec les deux pi-emiers articles testacés; le cor-
selet plus étroit, moins 'échancré devant, à angles postérieurs
jdus droits, avec les bandes du disque jdus largos, et se con-
tondant ;intéfiourement; Yrrii>iS())/. rougeàtro; les lUi/lrcs j-tlus pa-
rallèl(>s; la jioitrino moins noire, marquée de brun en travers.
Fllo habite l'intérieur de la Caffrorio. Un individu qui fait partie
de ma collection, trouvé par le 1).'" Fi-itscli à l'awankitzi dans
lAfriquo australe, et que je rapporte à l'espèce de lîoliomaii.
en diffère j)ar les bandes du disque du corselet qui sont plus
étroites et ne s'unissent point postérieurement; par les èlytres
un peu moins parallèles et ornées chacune, au premier tiers,
entre la quatrième et la sixième stries, d'une jieiite ta- ^"-^ '/•.' '"'l'- ^^^ '"'
saurais rien ajouter à la description si parfaite de Di'jean, je
r»'i-ai si'ulenient observer que la larf^eur des hordui-es jaunes du
rtjrsi'let et des élyti'es est sujette à varier, (jue (^uidijuetois elles
sont assez étroites, et que dans un de mes individus la lunule
du disque postérieur est séparée de la bordure par le septième
iiiirrvalle qui est brun. Les antennes sont grêles, assez longues
et atteignent presque le milieu de l'élytre, les palpes sont aussi
minces, assez longs, leur extrémité est très-nettement et carré-
iiii'iit tronquée, (iuoi(|U(' fort peu élargie; la pubescence du dessus
osl i)lus sensible que ne semble l'indiquer la description du
Species. Il no parait pas 'être rare dans les diverses colonies du
Sénégal.
402. Chl. fulvicollis Chaudoir. Long. 11 mill. Il est presijue de
la lailli' du }njlala, dont il est très voisin. Il en diffère par la
granulation de la tète et surtout du corselet plus marquée, par
la forme de ce dernier (jui est plus étroit, moins arrondi sur les
cotés et qui est entièrement d'un ferrugineux rougeàtre, à pai-t
une étroite bordure un peu jaunâtre, par les ély très moins den-
sément pubescentes, ce qui rend les stries plus visibles; la bor-
dure jaune est plus étroite et dépasse à peine la neuvième strie,
la tache postérieure placée de même, est plus petite, plus sé-
parée de la boi'dui'e et se borne quelquefois à une très-petite
tache testacée placée sur le (juatrième intervalle, l'extrémité de
la suture est plus étroitement jaune; la bordure jaune de l'ab-
domen est extrêmement étroite. J'ai deux individus de cette
espèce, dont l'un m'a été donné par M. Dohrn, comme venant
de la Oaffrerie, l'autre a été trouvé par le voyageur Plant dans
rAlri(|ue australe (Delagoabay). M. Putzeys m'en a conuuunicjué
un troisième.
40:î. Chl. pericallus Redtenb.vchkk, Reis. der Freg. Xovar. 11.
T. 1, lig. 1 = pulcher Hedtkn'b.vcheu, ibid. \). 10. Long. 5 -Y,'"
= 12'/., mill. Cette espèce, est voisine du iioliila . mais il n'y
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 287
a point de taches sur le disque, et la bordure latérale est for-
tement élargie vers l'extrémité. La coloration est la même, à
l'exception du corselet qui est entièrement fauve. Décrit d'abord
comme venant de Hongkong, il a été retrouvé (Bâtes, Getxl.
of Japan, p. 249) par M. Lewis au .Japon (Osaka) et en Cliiiie
(Kiu-kiang, bords du Yang-tse-kiang). .Je l'ai trouvé aussi parmi
les insectes trouvés en Chine par M. l'abbé David.
404. Chl. Maxi Gory, Ann. de la soc. ent. de Franc. 18.3.3,
p. 221. Long. 4'" ^ 8 7-2 "^i^^- J*^ "^ connais également i)as
cette espèce, qui par sa taille se rapprocherait des vitllcoUls et
voisins, mais qui, d'après la description trop succinte, serait
noire, avec les bords du corselet, le labre, les antennes, les
palpes, les pattes, une bordure et une tache irrégulière subapi-
cale sur les élytres d'un jaune pâle. Tète et corselet finement
ponctués, la première petite, le second, aussi large que long,
arrondi; élytres striée.s, ponctuées, allongées, presque parallèles.
La description nous laisse dans l'incertitude sur divers points
importants: sur l'épaisseur des antennes et sur la position de la
tache subapicale, dont il n'est pas dit si elle est située sur la
suture et commune aux deux élytres, ce qui est probable, ou
s'il y en a une près de l'extrémité de chaque élytre. Il haljite
le Sénégal, et fait sans doute maintenant partie de la collection
de M. Thomson, achetée par M. Edwin Bi-own.
Brtxeliylolbvis.
ppa)^uç, court; Xopo;, lobe.
Ligula setis apicalibus approximatis.
Menlîim vix emarginatum, loljis cum parte média confiisis,
nec eandem superantibus; apice obtuse truncatis, extus rectis
obliquis, convexis; parte média utrinque profunde foveolata, per-
forata, margine antico crasse marginato, recto, dente nullo.
Caetera ut in Chlaenius, labntm recte truncsdum, paljn tenues,,
apice subtruncati; anlennae graciles modice elongatae, articulo
tertio parce pilosulo, sequente haud longiore, pedcs médiocres,
femora, tarsique supra parce pilosula: aniici ". articulo primo
288 CHAUDOIR
irijroiio, ajjicc suhohlitjuo, sequonti .'u'Cjuali, lu)c (jiuidr.'ito, lon-
^itiidiiH' paulu lafioi-c, tertio aii^^ustiurt', latitiuliuc lun;j:iore,
apiceiii versus an;j^ustat(j ; corpus subtus deiiso punctulatuni ;
prostcrnuni iutcrcoxas non mar^^iuatuiii, cpisterna postica, lati-
liiilinc loii^-iora, iiiotèze transvcrsiil , bien plus étroit antérieurenuMit, dont
le boi'd antérieur est à peine échancré, les côtés coupés très-
oblii|U('in('nt, nullement arrondis et plutôt légèrement sinués; le
long du milieu du Ijord antérieur on aperçoit un assez gros
bourrelet, qui ne se prolonge point devant les lobes, dont l'angle
l'xlerne est légèrement a'rrondi, et dont la surface, le long dn
Imnl externe, est un peu convexe; de cliaque côté de la pièce
du milieu, on voit un grand trou rond très-profond; l'espace
entre ces deux excavations est assez convexe, ainsique l'est aussi
le bord de la tête derrière la suture du menton. On se rendra
facilement compte de cette conformation, en comparant à cette
descri})tion, le menton en nature. Le genre est établi sur une
espèce bien connue et assez connnune aux Etats-Unis.
Br. lilhophilus Say (C/daenius), Trans. Am. })]iil Soc II, p. (i'i
= viridamis Dejkan = sinaragdùjor Motschulsky, liuil. des
Nat. de :Mosc. 186-1, II, p. 338. Long. 9-9 7, mill., iarg. 1 mill.
Il li.ibite les provinces métlianes et occidentales.
Anomogrlossus.
ChaUDOIR, i'.ull. des Xat. de Mosr. IS."?. II. p. 1.
Clilut'niii!< auctoi'.
LItjula apice subrotundata, longius bisetosa, setis parum di-
stant ibus; /jiintf/lossav, ejusdem lateribus plus nn'nnsve aimatae,
iongissimae, angnstae. snbarcuatae. acutae. intus jiilosnlae.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 289
Maxillae tenues, basi longius rectae; apice incurvae, acutae,
longae, intus densius ciliato-barbatae ; inala exteriore eisdeni
aequali gracillima.
Palpi graciles elongati subpilosuli; raaxillares longissimi, arti-
culo ultimo omnium subcompresso-truncato.
Mandibulae porrectae, basi longius rectae, falcatae, apice in-
curvae, acutae, basi intus inermes , supra laevissimae , haud cari-
natae, dextra subexcavata, deflexa, obtusiore.
Lahrum profunde latius emarginatum.
Antennae longae, graciles, articulo tertio piloso, caeteris paulo
longiore.
Mentum profunde emarginatum, dente medio nullo aut vix
perspicuo, lobis sat divergentibus, trigonis, acutiusculis.
Pedes longiusculi; femora tarsique supra parum pilosula, an-
tici (/, articulis secundo et tertio majusculis, longitudine haud
latioribus.
Episterna postica latitudine paulo longiora, et prosternum to-
tum dense fortiusque punctulata, hoc inter coxas marginatum,
sternum medio punctulatum, ad metasterni latera paulo fortius;
abdomen medio parcius, ad latera densius et evidentius piloso-
granulatum.
Habitus Chlaenu Iricolorh et affinium.
Ce genre si bien caractérisé a été adopté par les entomolo-
gistes américains. Il ne se compose jusqu'à présent que de trois
espèces connues depuis longtemps.
1. An. emarginatus Say (Chlaenms), Transact. Am. phil. soc.
n. ser. II, p. 63; Dejean. Long. 12-15 mill. Il habite un peu
partout aux Etats-Unis; je renvoie à la description du Species.
2. An. pusillus Say (Chlaenius), eod. op. p. 63. = elegantuhis
Dejean. ^= Feisthmneli Laferté (Chlaenius), Ann. de la soc.
ent. de Franc. 1851, p. 248. Long. 7 ^g-S 72 '^'^^^- Commun aux
Etats-Unis et répandu partout.
3. An. amœnus Dejean {Chlaenius). Long. 9 72-11 lïiill- Cette
espèce qui m'était inconnue lors de mon premier mémoire sur
les Chlaenius, et ù laquelle j'avais à tort rapporté le Chl. qua-
GHAI'DOIR. 19
2U(J CHAUnOlR
dricoUis Kikhy, t'ait évideiuiueut le passapre des deux précédentes
aux vrais Clilaenius, et m'a forcé de modifier uu peu les carac-
tères du genre; ainsi, siins espèce le ///tn/it/fts Dkjean = Clil. cei/ftinicifs NiKTNER.
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS 291
Ann. and Mag. of iiat. liist. 1857, XIX, p. 241, et que le pimc-
tulatus que j'en avais séparé n'en est (ju'une légère variété lo-
cale. L'habitat de cette espèce est assez étendu et on le rencontre
depuis Ceylan jusqu'aux côtés oi'ientales de la Chine: il habite
les deux presqu'îles de l'Inde.
Peutliimus,
Harold et Gemminger, Catal. I, p. 229.
Ceroglossus Chaudoir, Bull, des Natur. de Mosc. 1857, II, p. 192.
.J'ai donné dans mon premier travail les caractères de cette
coupe assez tranchée et très-homogène, à laquelle je n'ai rien à
ajouter, le nombre des espèces étant resté le même, si ce n'est
que le P. politus qui habite l'orient de l'Afrique, n'est peut-être
qu'une variété plus étroite du laevùialNn; quoique je n'en sois
pas bien certain. Les espèces sont:
1. P. laevigatus Dejean (Cldaenius); Chaudoir 1. c. , p. 198.
Sénégal, Nubie; Var.? polilus Chaudoir 1. c, forme propre, à ce
qu'il parait, aux contrées plus orientales de l'Afrique au nord
de l'équateur.
2. P. opacus Chaudoir 1. c, p. 199, Bengale.
3. P. obscurus Chaudoir 1. c. p. 200. Haute-Egypte et Abys-
sinie.
Fthopalistes.
Catal. de Harold et Gemminger, I, 230.
Rhopa/opalpus Lafertè, Ann. de la Soc. ent. de France 1851,
p. 262.
Chlaealus Redtenbacher.
9
Ligula apice latissima, acute angulata, apice excavato truncata,
longissime libéra; paraglossae , tenuissimae, ejusdem basi tantum
annatae, eandem liaud superantes.
Palpi validi, glabri, niaxUlaros arliculis duobus ultimis pyri-
formibus vel (davatis, hihiales uUiiiin subincrassato, rejeté obtusati».
292 CHAUDOIR
MenluiiL Jeiito mediu simplici, angustiore, porrecto , subacuto ;
lobis longis acutis, vix divergentibua.
Antennae vali Jiusculae , parum elongatae, articulis tribus baseos
parce pilosis, primo crasso ovato, tertio sequente dimidio longiore.
Lahrum apice obtuse rotundatum.
Mandibulae validae, sat Ijreves.
Pcdes validi, modice elongati; tarsi supra glabri, aritici maris
articulis tribus j)rimis sat dilatatis, articulo ])i-imu minore, se-
cundo majusculo, subtransverso.
Prosternum laeve, marginatum; ephterna postica latitudine vix
longiora, parce punctata; abdomen laeve, segnientis primis :id
latera transversim punctulatis.
La forme de la dent et des lobes du menton, et celle des
deux derniers articles des palpes maxillaires, me semblent suffi-
santes pour caractériser ce genre, dont MM. Hai-uld et Gem-
minger ont changé la dénomination, composé contrairement aux
principes établis pour la formation des noms scientifiques.
Rh. janthinus Redtenbacher , lïiigel, Kaschm. 1848, IV, 2,
p. 500. = Rhopalop. pœcUoides Lafertè, Ann. de la soc. ent.
de Fr. 1851, p. 262; — Chaudoir, Bull, des Nat. de Mosc.
1857, II, p. II. Long. IG mill. La description que j'ai donnée
de cette espèce sutlira à la faire reconnaitre. J'ai pu me con-
vaincre au Musée de Vienne de l'exactitude de ma svnonimie.
Elle habite le nord de l'Hindostan. Je possède maintenant les
deux st'X(>s (|iii iif difî'èront entre eux (pic j)ar la dilatation des
tarses (h's mâles.
TABLE ALPHABETIQUE
DES GENRES ET DES ESPÈCES DU GROUPE
Aeacus Laferté.
stygiiis Laferté, g. Chlaenius N." 232
Agostenus Motschulsky.
V.ostulatus Motsch.
Aleptocerus Laferté.
quadripustulatus Dej., g. Chlaenius . . . . N." 384
Amara.
luctuosa Germar, g. Chlaenius N." 73
Amblygenius Laferté.
chlaenioides Laferté, g. Chlaenius N." 194
AMOMOGLOSSUS Chaudoir.
amoenus Dejean N." 3
emarginatus Say » 1
pusillus Say » 2
Barymorphus Laferté.
concinnus Laferté, g. Chlaenius N." 6
planicornis Laferté. » » 6
BRACHYLOBUS Chaudoir.
lithophilus Say N.^ 1
•294
rHAUDOIK
J>L4)rcslis FouiicKOY.
varicgatus Fourcroy, g. Clilaenius.
Callisloirlins MoTsrn.
raalacliinus Motschulski/ , g. Clilaenius .
Callistus Hf-jean.
fripustulatAïf Dejean, g. Clilaenius .
Caral)us
aeratus Quensel
1. Clilaenius
agrorura Olivier
»
ammon Fahr. .
>>
analis Olivier .
»
apicalis Wiedem. .
»
azurens Dvftschm. .
»
carbonarius Rossi .
»
chalcothorax Wied.
»
chrjsocephalus Rossi
»
cinctus Fahr. .
»
cinctus Oliv. .
»
cinctus Rossi .
»
circumscriptus Du fisc/un
»
caeruleus Steven. .
>^
Craesus Fnbr.
»
fallax Oliv.
»
festivus Fabr.
»
holosericeus Fabr. .
»
laetus Fabr. .
■»
marginatns Rossi. .
»
'micans Fabr.
»
nigricornis Fahr. .
»
notula Fabr. .
»
oculatus Fahr.
■»
pallipes Gebler.
»
* postions Fabr.
»
pndicus Fahr.
»
N/ 271
.\." :î01
X " rî09
N."
•2'M
»
271
»
48
»
25
»
93
»
45
»
a46
»
160
»
:;ii
»
165
»
175
»
149
»
149
»
:î02
»
148
»
185
»
176
»
:i46
»
204
»
175
»
52
»
349
»
101
»
19
»
293
»
39
»
391
quadricolor Fabr.
quadrisulcatus Illig
Schranki Duftschm
sericeus Forster.
spoliatus Fabr.
Steveni Quensel.
sulcatus Fabr.
sulcicollis Paykul
tenuicollis Fabr.
tristis Schaller
velutinus Duftschm
vestitus Paykul
zonatus Panzer
MONOGRAPHIE DES CHI
g. Chlaeiiiiis
»
>>
»
»
»
»
»
»
»
ENIENS
oQp;
Ceroelossus Chaudoir.
laevigatus Dejean, g. Penthimus .
obscurus Chaud. . » ...
opacus Chaud. . » ...
politus Chaud. . » ...
ChlaeniLes Motschulsky.
inderiensis Motsch., g. Chlaenius .
nicanus Motsch. . » ...
spoliatus Motsch. . » ...
CHLAENIUS.
'abstersus Bâtes
accedens Chaud.
acroxanthus Chaud.
aeneocephalus Dejean,
aequinoctialis Laferté
aeratus Quensel
aeruginosus Chaud
aestivus Say. .
aethiopicus Chaiid.
agilis Chaud. .
agrorum Oliv. .
algerinus Gory.
alternans Imhof.
N.'
194
»
357
»
351
»
284
»
92
»
;{05
»
5
»
353
»
120
»
346
»
175
»
360
»
176
N.'
1
»
3
»
2
»
1
N."
92
»
92
»
92
N."
49
»
127
»
124
»
.304
»
185
»
291
»
70
»
288
»
156
»
250
»
271
»
291
»
233
nlternnns Chaud.
' alternatus Jlorn. .
alutaceus Gehler
amabilis Chav.d.
amauropterus Chaud.
amazoniens Chaud. .
amictius Dejean.
aramon Fabr. .
amoenus Dejean , g
amoenus Chaud.
ampli pennis Chaud. .
amphis Leconte
analis Oliv.
anceps Mannerh.
angustatus Dejean .
angustatus Fischer. .
angusticollis Mannerh.
antennatus Chaud. .
anthracoderus Laf'ertè
apiatus Klug . .
apicalis Wiedem.
' apicalis Mac Leay.
apicalis Leconte
arcuatocollis Motsch.
arcuatns Kbw.
asper Chaud. .
'aspericoUis Bâtes. .
asperulus Ménétr. .
assecla Laferté.
ater Brullé, g. Dercylus
atratus Chaud,
atripennis Leconte .
atripes Chaud.
attenuatus Klug.
angustus Ncirman .
aulicus Laferté.
auriceps Chaud,
auricnllis Gory.
auricollis Gêné,
rHAUDom
Anomoglossus
M.»
353
»
356
»
312
»
390
»
111
»
184
»
180
»
48
»
3
•»
329
»
345
»
73
*
25
»
046
»
109
»
306
»
306
»
23
»
108
»
90
»
93
»
34 «o,.
»
276
»
364
»
61
»
339
»
30
»
331
»
37
»
37
»
338
»
328
»
203
■»
117
»
287
»
25
»
304
»
120
»
175
MONOGRAPHIE DES CHLÉNÎENS
australis Chaud,
azurescens Chaud. .
azureus Duftschm. .
azureus Dejean.
*basalis Fischer.
bengalensis Chaud. .
bicolor Chaud. .
bifenestratus Klug. .
biguttatus Motsch. .
biguttatus Chaud. .
biguttatus Montrouzier
bihamatus Chaud. .
bilunatus Guèrin
bimaculatus Dejean .
bimaculatus Mac Leay jun.
binodulus Motsch. ,
binotatus Dejean
binotulatus Motsch. .
bioculatus Chaud.
bipustulatus Boheman
birmanicus Chaud. .
bisignatus Dejean
bivulnerns Motsch. .
Boccandei Laferté .
baeticus Rambur
Bohemani Chaud.
Boisduvali Dejean .
Borgiae Dejean
brachyderus Chaud.
braminus Chaud.
brasiliensis Dejean .
brevicollis Chaud,
brevicollis Leconte .
brevilabris Leconte .
breviusculus Chaud.
Brune ti Gory .
Buqueti Dejean.
Buqueti Dejean.
297
N.»
69
»
289
»
45
»
308
»
273
»
198
»
157
»
41
»
383
»
22
»
28
»
53
»
39
»
34
»
27
»
292
»
28
»
39
»
31
»
57
»
98
»
38
»
22
»
141
»
79
V
13
»
36
»
175
»
280
»
172
»
339
»
149
»
280
»
329
»
342
»
48
»
8
»
89
298 «^HAUDOii;
'cafTci' lii)hriii.
cnffer Bnhcm. .
'callichloris Batr.s .
canariensis Dejean .
capensis Gonj .
capcnsis Gnry (Kpomis)
oapicola Chaud,
cnrhonarius Drjenn .
carbonatus Chaud. .
' rnspicus Motsch.
cayennensis Dejean .
celer Chavd. .
centromaciilatus Chaud,
c.eylonicus Nietner, g. Ilololiu
ohalcoderus Chaud. .
chalcothorax Wiedem.
chdlybeipennis Chevrotât
Cham Chaud. .
Chevrolati Dejean. .
Chevrolati Murray .
chlorochrous Chaud.
chlorodius Dejean .
chlorophamis Dejean
chlorophanus Leconte
chrysocephalus Rossi
ohrysopleurus Chaud.
chrysothorax Krijnichi
' cicatricosus Motsch.
cinetipennis Bnhem. .
cinctus Fabr. .
circumcinctus Say. .
circumdatus Brullé .
circuraductus Moratci/z
circurascriptus Duftschm.
cohaltinus Dejean
caecus Dejean .
caelatus Weher
caelestinv.^ Chaud. .
«Mcriileicollis Chaud.
N/
MONOGRAPHIE DES CHl
caeruleipennif? Rohnn.
caeriileocephalus Motsch
caeruleus Stéven.
columbinus Dejean .
complicatus Laferté .
' eonfinis Motsch.
conformis Dejean
congener Leconte
consimilis Leconte
contractus Chaud. .
Coquereli Fairmaire
cordicollis Kirby
cordicollis Motsch. .
corpulentus Motsch. .
corvinus Dejean
coscinioderus Chaud.
cosciniophorus Chaud,
costatus Laferté
costiger Chaud.
costipennis Bohem. .
crebrepunctatus Chaud.
crenistriatus Chaud.
cribellatus Chaud. .
cribellicollis Chaud.
cribricollis Dejean .
cribricollis Zubkoff' .
Craesus Fabric.
cruciatus Dejean
cruralis Fischer.
cubanus Chaud,
culminatus Bâtes
cumatilis Leconte
cupreocinctus Reiche
cupreolineatus Chaud,
cupricollis Nietner
cupripennis Chaud.
cursor ChevroL
cyaneus Brullé.
* cyaniceps Bâtes
ENIENS
290
N.»
303
»
349
»
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»
222
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36
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»
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308
300
CHAUDOIi;
cyanicollis liruUé
cyanipcnnis Bohem. .
cylindricollis Dejean
darlinyensis Casteln
Dejoani Dejean.
deliciolus Bâtes
denticulatus Dejean.
deplanatus Lafertê
DeATollei Lnferté
dichrous Wiedem.
differens Peyron
diflSnis Chaud. .
difflnis La fer té.
dilatatus Motsch.
diraidiatus Chaud,
dimidiatus Motsch.
dinodoides Chaud.
discicollis Laferté
discicollis Chaud,
distinctus Chaud.
distigma Chattd.
distinguendus Chaud.
dives Dejean
Dohrni Bet-tol. .
Dohrni Nietner.
Doriao Chaud. .
dorsalis Dejean.
Doûei Peyron .
ducalis Chaud. .
Dusaulti Du four
Duvauceli Dejean
elatus Erichs. .
elegantulus Dejean,
elongatus Klug.
elongatv^ Laferté
elongatus Murray
emarginatus Say (g. Anomoglossus)
g. Anomoglossus
N.'
' 300
»
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»
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2
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»
241
»
»
1
MONOGRAPHIE DES CHLENIENS
301
emarginatus Kirby
episcopalis Dejean
* Ernesti Gory .
erythrocnemis Chaud
erythropus Germar
erytlv'opus Fischer
exaraius Dejean
extensus Eschsch.
extremus Chaud,
exutus Frnc. .
* Fairmairei Murray
fallax Oliv.
Favieri Lucas. .
femoratus Dejean
fenestratus Chaud. .
feronioides Murray .
festivus Fabr. .
lîmbriatus Khig
Fischeri Krynicki
fiavicornis Fischer .
* flaviguttatus Mac Leay
fiavipes Ménétr.
fiavo femoratus Castebi.
formosus Chaud.
frater Chaud. .
fugax Chaud. .
fidgiceps Neicman .
fulgidicollis Dufour ,
fulvicollis Chaud.
fulvipes Chaud,
fulvipes Chaud,
fulvosignatus Reiche
luscicornis Dejean ,
fuscitarsis Schauni .
gallaecianus Chaud,
geniculatus Motsch. .
germanus Chaud.
N/
343
»
223
»
385
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212
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»
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»
262
302 CHAUDom
Gestroi Chaud.
glabratus Dejean
glalji'icoUis Dejean .
tj'laucus Leconte
g-onioderus Laf>r/i' .
Goryi Biujuet .
Gotschi Chaud.
Goudoti Chaud,
yracilis Dejean
granulipennis Chaud,
yratiosus Chaud.
Greyanus While
Guei'ini Gory .
Gundlachi ChaïuJ.
(jutiatus Eschsch.
yiittula Chaud.
liamatus Eschsch.
liaïuifer Chaud.
liai'palinus Eschsch. .
lierbaceus Chevrol. .
holosericeus Fabr. .
hospes Moraivitz
Ilueyeli Redtenhadi . (ad Clilaenio? iiuii pertinet).
liumeralis Chaud. .......
S.'
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»
380
89
janthinus Redtenb. ?. Rhopalistes
javanus Chaud.
' imraunitus Murrat/
impressicollis Chaud.
iinpunctifrous Say .
impunctifrons Kirby
inderiensis Motsch. .
indulus Kluy ....
* indutns Thomsun
infantulus Chaud.
iiiops Chaud. ....
iii.signis Chaud.
iiitorraediiis Chaud. .
»
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»
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V
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.) 1 •»
.ti.t
MONOGRAPHIE DES CHLKNIENS
jucundns Dejean
juvencus Dejean
Karelini Chaud.
Kindermanni Chaud.
Kirki Chaud. .
lacustris Chaud.
laeteviridis Chaud.
laeticollis Chaud.
laetiusculus Chaud.
laetus Fahr.
laevigatus Dejean g. Peiithim
laevipennis Chaud.
laeviplaga Chaud.
laeviiisculus Chaud.
Lafertei Guérin
lateralis Brullé
lateralis Bohem.
laticollis Say .
laticollis Leconte
lativittis Chaud.
Latreillei Laferté
Lecontei Haldem.
Lecontei Dejean
* Leprieuri Gory
leucops Wiedem.
leucoristus Chaud.
leucoscelis Chevrol.
limbatus Wiedem.
Umbatus Dejean
limhellus Motsch.
limbicollis Chaud.
* limbipennis Bohem
' lineellus Motsch.
lissoderus Chaud.
lithophilus Say g. Brachjlobii
longicollis Chaud.
longicornis Chavl.
303
V.o
401
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f>
181
» 219
» 327
» 16G
304 CHAUDOIR
lonyus Catal. Ilarold et Ctemm.
Lucasi Peyron
lucidicollis Laferté
lugens Chaud. .
lunatus Dejean
luteicauda Chaud.
hizonicus Chaud.
lynx Chaud.
lyratus Klup
raacrocerus Chaitd.
rnacropus Chaud.
inaculatus Dejean
niaculiceps Bohem.
maculifer Castehi.
raaculiger Casteln.
maculipennis MotscJi
madaga&caricîis Casteln.
madagascariensis Laferté
maleolens Nietner
tiiarginatus Dejean .
rnarginatns Casteln.
raarginatus Fairmaire
marginellus Dejean .
niarginicollis Bohem.
raurginifer Chaud. .
marginipennis Gori/ .
' Maxi Gorg
medioguttatus Chaud.
' melampus Mënétr. .
melanariiis Dejean .
melancholicus Laferté
tnelanocornis Dejean
Mielanopterus Chaud.
Mellyi Chaud. .
laendax Chaud.
Menevillei Chaud. .
iiietallicHs Casteln. g. Marsya>;
meticulosiis Laferté
N.
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»
» 269
MONOORAPHIE DES CHLÉNIENS
* micans Mac Leay
mirabilis Gory .
modestns Bohem.
monachics Leconte
montantes Lucas
* roorio Bohem.
morosus Laferté
myops Dejean .
myops Gory
naeviger Moraicitz
natalensis Chaud.
nebraskensis Leconte
neelgheriensis Gtiérin
nenaoralis Say .
nepos Chaud. .
niger Randall.
nigricans Wiedem.
nigricornis Fabr.
' nigricoxis Motsch.
nigripennis Chaud,
nigripes Dejean
nigrita Dejean .
nigroscelis Chaud,
nitens Falderm.
nitidiceps Dejean
nitidicollis Dejean
nitidulus Dejean g. Holol
Noguchii Bâtes
notabilis Laferté
notula Fabr.
nubicus Chaud.
obesHS Laferté .
oblongup Dejean
obscuripennis Chevrol.
obscurus Klug.
obscurus Leconte
obsoletus Leconte
lus
305
N.
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»
1
»
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»
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»
333
Ghaudoir.
20
\100
CHAUDOIR
obtusus Dejean
* ocre at us Bâtes
oculatus Fabr. .
oodioides Chaud.
opacipennis Chaud.
ophonoides Fairmair
urbicollis Chaud.
orbus Horn
orientalis Dejean
oxygonus Chaud.
pachys Chaud.
pachysomus Chaud.
pallipes Gebler
palaestinus Reiche
palpalis Laferté
paiiagaeoides Chaud
parallelus Dejean
patruelis Leconte
pauper Chaud.
pennsylvanicus Say
peregrini'S Chaud.
pericallus Redtenb.
perplexus Dejean
persicus Redtenb.
persimilis Chaud.
perspicillaris Erichs
peruanus Erichs.
perviridis Leconte
phaenoderus Chaud.
' Pharaonis Motsch.
piceus Chaud. .
pictus Chaud. .
pictus Bâtes
plagiatvs Chaud.
planipennis Chaud.
platensis Waterh.
platyderus Chaud.
pceiiulatiis Erichs.
N.'
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250
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS
Poeyi Chevrol.
porcatus Gory .
* poricollis Fairmaire
porrectus Chaud.
posticalis Motsch.
pos tiens Leçon te
* postscriptus Bâtes
Pradieri Chaud.
' praefectus Bâtes
prasinus Dejean
4
praten?is Chaud.
pretiosus Chaud,
pretiosus Rosenh.
princeps Nietner
prolixus Erichs.
* prosternus Bâtes
protensus Chaud.
proximus Chaud.
' puberulus Bohem.
puhescens Harris
pubescens Mene'tr.
pubifer Chaud,
pubiger Chaud,
pubipennis Chaiid.
pudicus"-F«Jr. .
pulchellus Bohem.
pulcher Redtenb.
pulcher Nietner
punctatostriatus Chaud
punctatus Chaud,
punctatus Motsch.
puncticollis Dejean
purpuratus Chaud.
purpureus Chaud.
purpuricollis Randall
pusillus Dejean g. Anomoglossus
Putzeysi Chaud.
quadricollis Kirby
307
N.
« 321
»
5
»
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279
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183
»
329
308
(iiiadricolor Fahr.
quadricolor Di'Jecin .
quadriniaculalus Motach.
(luadriinaculatus Bohem. .
(luadrinotatus Dcjean
quadripustulatus Dcjean .
* ([uadrisignatus Buhcm. .
quadrisulcatus I//i(/.
quinquemacv la tus Nietner
Raffraji Chaud.
regularis Lpconte
Reichei Chaud.
reticulatus Motsch. .
' robustus Bohem.
Rodriguezi Chaud. .
' ro(jalor Motsch.
nulesculptus Chaud.
rudicoUis Chaud.
rulicauda Chaud,
rvficornis Bohem.
rutiferaoratus Mac Lcay
rvfilabris Dejean
rvfipes Dejean .
ru fi thorax Wiedem .
ruforoarginatus Dejean
* l'ugulosus Nietner .
saginatiis Laferté
sagittariiis Dejean .
Sallci Chand. .
scabricoUis Chevrol.
scapularis Chaud. .
Schœnherri Dejean (Vert
Schœnherri Dejean .
Schranki DnftscJtm. .
Schtscliukini Mcnetr.
se Hat us Dejean
' semicvancus Sol.shi/
niAUDoia
igus)
N."
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»
204
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»
314
»
113
»
307
MONOGRAPHIE DES (AU
seniinitidus Chaud. .
*semipiirpin'eus Motsch
Serapci'i Chaud.
senegalensis Drjean
sennaariensis Chaud.
sericeus Forster
sericimicans Chaud.
■sericinitens Chaud.
sexmaculatus Drjean
signatus Bohem.
*similatus Bohc.yn.
similis Chaud. .
simillimus Chaud.
simplex Wiedem.
sinensis Chaud.
sinuatus Dejean
Sivorii Chaud.
smaragdiger Motsch. g. Brachjlobu
smaragdinus Chaud.
sobrinus Dejean
soccatus Soi/
soginoides Chaud.
solitarius Say .
sollicitus Laferté
soricinus Gerstarcker
sparsepunctatus Chaud.
sparsus Leconte
*spathulifer Bâtes .
speciosus Chaud.
spectabilis Chaud. .
splendidus Dejean .
spoliatus Fabr.
stenoristus Chaud. .
Steveni Quensel
stjgius Laferté
subcostatus Mac Leai/ Jii
subhamatus Chaud.
SLibmai'ginatus Charal.
subovatus Chaud.
ONIENS
:j
OU
N."
29U
»
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»
9G
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383
»
310
»
139
:iU)
subsulcaliis iJt'Jrait
sulcatiiJns liofiCni.
sulcatus Fahr. .
sulcicollis Paykul
sulcipcnnis Dejcan
Sicinhoci Bâtes
syriaciis Chaud.
toncllus Klufj .
' tenuclimbatus IkilUun
tenuicollis Fabr.
temàstriatus Krynidd
Jcrminatus Dcjean .
tctragonoderus Chaud,
tibialis Dejcan .
tigreanus Roth
togatus Khig .
togifer Chaud. .
tomciitosus Sai/
Iransfiiga Chaud.
transversalis Dcjean
trapezicollis Chaud.
tricolor Dejean
trinotatus Lafertc .
tripustulatus Dejean
uiiiculnr Chaud.
\ a l'or Leçon te .
* validicornis Boheui.
valitîus Chevrotât
vai'iabilipcs Eschsch.
varians Chaud.
varicgatus Fourcro//
variicuriiis Moravitz
variipes Chaud.
volooipcs Chaud.
vclutinus Diiftschi». .
vcnator Laf'erté
rilAUDUlK
N."
IGl
»
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»
27 J
»
373
V
01
ï>
371
»
175
»
20
Brachylobus
MONOGRAPHIE DES CHLÉNIENS
venustulus Dcjean
vertagoides Laferté
vestitus Paykul
vicinus Dejean .
vicinus Mannerh.
viduus Horn. .
vigilans Say.
villosulus BridU
violaceipennis Chaud,
violaceus Chevrol.
violaceus Wafo^Ji.
virens Ramhm\
virens Chaud. .
■virescens Chaud.
virgula Laferté.
virgulifer Chaud.
viridanus Dejean g,
* viridanus Motsch.
viridicollis Reiche
viridifrons Eschsch.
viridis Ménétr.
viridis Montrouzier
vitticollis Bohem.
vividus Chaud,
voraœ Laferté .
vulncratus Dejean
Waddcli Murray
Wallacei Chaud.
Warvasi Casteln.
Westermanni Laferté
Westiooodi Watet^h.
xanthacrus Wî'edem. non pertin. ad Clilaeniidas.
xanthopleurus Chaud
xanthospilus JViedem
3
11
N."
398
»
2
»
3G0
»
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»
244
» 35
» 240
» 162
» 291
» 234
> 336
» 132
» 400
zygogrammus Laferté
379
::i;
CIIALDOIR
Diaphoropsophus Chaudoir.
Mc'Uvi Chaud, g. Clilaenius ....
Dilobochilus Laferté.
Westernianni Laferte g. Chlaenius.
Dinodes BoN'ia,i,i.
N/ 0
N.» 234
aflliiis Dejean . . g.
Chlaenius.
.1.1.
N."
4-1
angusticollis Chaud. »
»
4(j
beryllinus Bohem. . »
»
44
bueticus Rambur . »
»
70
' calTer Bohem. . »
»
235
flolicatulus Laferté . »
>)
40
fiilvipcs Chaud. . »
»
4t
Karelini Chaud. . »
»
40
laticoUis Chaud. . »
»
45
Maillei Dejean . . »
»
46
nigripes Falderm. . »
»
40
purpuricollis Lpconte »
»
285
rotundicollis Dejean. »
»
45
rufipes Dejean . . »
»
45
Epomis DoNKi
i.i.
alternans Imhof . . g. Chlaenius
• • • • *> •
231
armcniacus MoCsch. .
»
»
1 10
lioccandei Laferte .
»
»
lu
brevicoUis Chavd. .
»
»
11'.)
capensis Gory .
V
»
MO
carbonarius Dejean .
»
»
230
*cicatricosus Motsch..
»
»
Ml
circurascriptiis Duftschm
»
»
M'.i
Craesus Fahr. .
»
»
148
Dojeani Dejean.
»
»
MO
(Icplanatus Laf'ertJ .
>>
»
l.^.l
Duvaucoli Dejean
»
»
M.-.
elongatiis Kh(>
»
143
fuscomai'ginatiifs Mot.^ch.
»
V
104
MONOGRAPHIE DES OHLÉNIENS
313
Goryi Gray
» ... N.o 150
Karelini Mannerh. .
»
» 149
Latreillei Laferté .
»
» 142
nigricans WiecL, Dejean
»
» 152
* Pharaonis Motsch. .
»
» 147
rugicollivS Laferté
»
» 152
senegalensis Gory
»
» 149
tomentosus Say, Dej.
»
» 73
* turcmenicus Motsch.
»
» 149
Kurydactylus Laferté.
tomentosus Lafe^'të g. Chlaenius .
Feronia Dejean.
laevigata Dejean g. Penthimus
Glyptoderus Laferté.
aurolimbatus Laferté g. Chlaenius ,
Guerini Laferté » ...
chalcothorax Wiedeni
decipiens Drtfour
Dusaulti Diifour.
fulgicollis Bu four
leucops Wiedem.
Harpalus.
g, Chlaenius
»
»
HOLOLIUS Laferté.
nitidulus Dejean
punctulatus Chaud,
g. Chlaenius
»
Homalolachnus La.ferté.
sexmaculatus Dejean g. Chlaenius . . . ,
vertagoides Laferté » ...
Homalotrichus Laferté.
voj. Homalolachnu^
Lissauchenius Mac Leay.
ruflfemoratus Mac Leay g. Chlaenius
» N.» 73
N.
N."
77
»
76
N."
109
»
45
»
271
»
80
»
70
N.»
1
• »
1
N."
1
ï>
2
N." 10
:il I
THAUDOIR
Marsyas Putzeys.
inetalliciis Casteln. non [icrt. ad Chlaeniidas.
Ocy])atus Lafertk.
voy. Ocydromus.
Ocydromus Lafertk.
Deyrollei Laferté . . g. Chlaenius .
discicollis Laferté . . » . .
Reichci Dejean . . » . .
striatopunotatns Laferté >
Omaseus.
validus Chevrol. g, Chlaenius.
Oodes.
* puncticolli-s Bohetn. g. Chlaenius .
rufipes Bohem. . . »...
Panagacus.
rayops Gory g. Chlaenius ....
PENTHIMUS Harold & Gemm.
voy. Ceroglossus.
Poecilus.
jantliinus Roth g. Chlaenius ....
Poeciloistus Motscuulsky.
dilatât us Motsch.
. g. Chlaenius
glabricoUis Motsch.
»
' lacvicullis Motsch.
»
orientalis Motsch.
»
' prolongatus Motsch
»
quadricolor Motsch.
»
splendidus Motsch.
»
N.o 12
' » 14
V 16
» 12
N.' 75
N." 209
» 208
N.» 7
i\.° 223
N." 199
» 205
» 194
» 198
lîhonibns,
Dohrni Bertnl. g. Chlaonius
ÎM
N." 155
MONOGRAPHIE DES CHLENIENS
315
RHOPALISTES IIarold & Gemm.
janthinus Redtenbacher
Rhopalopalpus Laferté.
poeciloides LaferU g. Rhopalistes.
Rhyzotrachelus Boheman.
bimaculatus Bohem. . g. Chlaenius .
myops Bohem. . . » . . ,
quadrimaculatus Bohem. » . . .
Tachyi)us Weber.
caelatus Weber. g. Chlaenius
Vertagus Dejean.
bipustulatus Bohem. g. Chlaenius .
Buqueti Dejean . » ...
'lucidulus Bohem. non pertin. ad Chlaeniidas.
Schoenherri Dejean g. Chlaenius
N." 1
N." 5
» 7
» 4
N.« 354
N." 13
» 8
» 9
J'ai marqué d'un astérisque le petit nombre d'espèces que je
n'ai pas pu étudier sur les types, et que je ne connais pas, ou
sur lesquelles j'ai des doutes.
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