This volume has been digitized, and is available online through the Biodiversity Heritage Library. For access, go to: www.biodiversitylibrary.org. % n nf irren s > u a A OT re Aarau 9094 sa i PER nr "24% vr EL 354 RIFF 3 rei ZUR ich su ag All aaB0l Aa ’ tax! Jun e\ 1: Neue Denkschriften der allgemeinen Schweizerischen Gesellschaft für die aefammten Waturwillenfhaften. Ben — MEMOIRES SOCIETE HELVETIOUE SCIENCES NATURELLES. Bweite Dekade. Band VII. mit LXII Tafeln. ZURICH auf Kosten der Gesellschaft. Druck von Zürcher & Furrer. Is61. Neue Denkschriften der allgemeinen Schweizerischen Gesellschaft gefammmten Waturwilfenfhaften. ——oa0 — NOUVEAUX MEMOIRES SOCIETE HELVETIOUE SCIENCES NATURELLES. Band XVII. mit LXII Tafeln. ZURICH auf Kosten der Gesellschaft. Druck von Zürcher & Furrer. 1861. RE ENEIE TI 71502 1 723,772 24 Aula) arten erste a Term ze Ah AN 23 Inhaltsverzeichniss. Lethea Bruntrutana ou Etudes pal&ontologiques et stratigraphiques sur le Jura bernois, par J. Thurmann. Oeuyre posthume, terminee et publiee par A. Etallon Memoire sur l’extension des anciens glaciers, par M. Venetz, pere. Oeuyre posthume,, redigee en 1857 et 1858 Catalogue des C&phalopodes fossiles des Alpes Suisses, par W. A. Ooster. IV"* Parlie.e G. Ammonites - Catalogue des C£&phalopodes fossiles des Alpes Suisses, par W. A. Ooster. V”* Partie. G. Scaphites, Aneyloceras ete. . Suite de la description des figures des esp&ces remarquables, Tab. 13—61* ——am—_— Nu Res — Bogen. Seiten. 1—135 1—33 1—160 1—100 IX— XIX Tafeln. XXXIV. ‚ui ufolds79 veriunad ANYT ia ® wr..U auge dr „ndpkgnhalaikhlen,. had mn aaehioeet a < ra er BIrBa Tr „ler wu uses nr ae Ne er „as sushand ala (ihnen a ee si 4 ö t - a a KERN DER 9 har nunufteie art r aD a N) 20. a ae le Sabine a, nal y u rt BR aa a he "A h E08 u Amer Di: ab wohnen) rthuigut Dee It har 2 ware RIEMEN Fe ee le DS STE MERKE. mr-1. 07 BETT a 2) & RE RT enlhnanı a ERURTRFENE len LETHEA BRUNTRUTANA OU ETUDES PALEONTOLOGIQUES ET STRATIGRAPHIQUES SUR LE JURA BERNOIS ET EN PARTICULIER LES ENVIRONS DE PORRENTRUY PAR | J. THURMANN. OEUVRE POSTHUME TERMINEE ET PUBLIEE PAR A. ETALLON. 4. _ 3 PR I - 0 Bi -* ’ us s 4 u . » ! R Fu im | _—— . B = (3IT2731904 A HrOENTR a ANIINTIAG MA er j - me AVANT-PROPOS. Les premieres donnees inscrites par J. Thurmann pour l’histoire pal&ontologique du Jura bernois sont posterieures ä la publication des deux cahiers de son Essai sur les Soulevements jurassiques. Cette nouvelle etude, compl&mentaire de l’etude strati- graphique, et qui dans l’esprit de l’auteur devait &tre promptement terminde, eutä souffrir plusieurs interruptions; la derniere est due ä la preparation de l’Essai d’Oro- graphie jurassique. Comme c’est sur ces donndes et sur les materiaux de la collection que repose le present travail, je dois indiquer la nature et la valeur des unes et des autres. Je suis l’ordre de date: 1536. Note sur les Polypiers coralliens. - - —- FOstrea solitaria. - - —- les Th. Thurmanni et biplicata. 1541. Echinodermes jurassiques. 1846. Liste provisoire des Polypiers de la Caquerelle. 1545. Note sur l’Ostrea sequana. = - - Astartes portlandiennes. 1549. - — - - Spongiaires des chailles. Pecten et Venus portlandiens. les Polypiers portlandiens. Zu 1549. Note sur les Pholadomyes. - Denominations de fossiles. - Poissons et erustaces. - Acephales orthoconques. 1550. Genre Lima et classe des Echinodermes. 1552. Classe des Gasteropodes. Dans le travail de 1836, ce sont les d@nominations des senres de Goldfuss; lä se trouvent quelques coupes dont J. Thurmann avait reconnu la valeur et qui plus tard furent donndes et nettement eirconserites dans les beaux memoires de Mr. Milne- Edwards et J. Haime; ici elles sont indiquees sous les noms de Cyclastrea, Pentastrea, Thamnomeandra, Penthamnastrea, Cyclothamnastrea. Cette elude, comme du reste celles de 1846 et 1549, n’a &te pour nous d’aueune utilit@, tellement la nomenclature et les caracteres distinetifs en ont &t& modifies. Cette derniere remarque s’applique aussi aux Spongiaires. La partie concernant les Echinodermes est ä-peu-pr&s complete, moins les espe- ces eoralliennes; prepare en 1841, ce travail fut acheve en 1550 et utilise plus tard par M. E. Desor dans son Synopsis du Echinides; pour la reconnaissance des genres et des especes J. Thurmann a employ& la methode dichotomique, qui s’applique peut- ötre avec facilit@ pour la classe des Rayonnes, mais qui nous parait fort peu süre pour les autres classes. Des Ac£phales pleuroconques, le genre Lima seul a et& etudie; pour les autres genres, il n’y a guere que des indications. Les Orthoconques et les Gasteropodes sont plus complets; il y a toutefois a signaler de nombreuses lacunes et des change- ments necessites par la publication r¢e de travaux paleontologiques. Les Poissons et Crustaces sont donnes dans une liste accompagnde de quelques remarques sur leurs gisements. Dans le tableau suivant se trouve le resume des especes deerites, avec leur hauteur et leurs passages; la seconde partie comprend les especes simplement indi- quees et dont la place dans les subdivisions n’a pas &t& signalee. . (Abbreviations: GC, Corallien; A, Astartien; S, Strombien; V, Virgulien; Passages A-S, S-V....) Gen. Esp.| €. | A. | s. | v. Ja-s.|s-v. av. a-s-v.| cp. |EsP- | | | | | nouv. Cephalopodes . .| 3/16 | o| | s/| 5J| al oo) o| olvo|s Gasteropodes. . .| 13 | 82 | 21 21 36 31 5 6 0 7 2 | 4% Acephalesg- ra 15205012221 9417397120532 6:59 3 a15 6| 16 6 | 54 Echinodermes . .| 21 | 50 3 28 20 10 Kia 0 2 0 17 Grustaces’e Por 2er 0 aa ER 3 ll 0 0 0 % 59 | 274 | 45 95 | 120 | 108 | 17 28 6 25 Ss | 124 | —n | (&% P CGephalopodes . . | — 1 ı|-|1- |1-|- | | - == — | — Gasteropodes. . . 3 0302.12. EZ a EZ I En 1 | 20 Acephales. . . .!3 | 0710| —- /|901—- I! - | — _ 0 14 Brachiopodes. . . dl ) Sn a ee — 1 0 Echinodermes . .|— 2 |1ı - ı 1I1—-|- ı — | — — 0 0 Bolypierseae 27 RE AO | a6 10 a — 6 | 20 Spongires .. .| 3 ı [1 - | —- | - I - | - | -| — | —- [10 12 | 118 | 132 | - 3000| — | - | —- | - | — | 16 | 188 | Les especes &tant au nombre de 650, c’est done 230 et en realite 375 especes que nous avons dü ajouter a celles qui etaient deerites par J. Thurmann; quant aux especes signaldes par lui comme nouvelles, un grand nombre ont &t& reconnues et denommees dans ces dernieres anndes. Les materiaux necessaires pour la stratigraphie ont te rassembles dans les anndes 1849 (Coupes et gisements) et 1851 (Aspects bruntrutains); tout ce qui avait rapport aux gisements a &t& utilise; parmi les aspects et les coupes, les essentiels ou les plus importants ont seuls &t& employ6s, et ensemble a &i6 resume dans un tableau qui est l’@uvre de Thurmann. La collection nous a fourni des renseignements beaucoup plus preeis que les manuscrits; Thurmann a inscrit avec un soin scrupuleux la provenance et la hauteur des fossiles: tous sont ranges et prepares avec l’ordre et l’intelligence qui etaient habituels A l’&minent auteur de la Phytostatique. Aussi nous sommes-nous appuye specialement sur l’&tude de cette collection pour l’etablissement des faunes, nous n’avons möme introduit dans celles-ei que les especes que nous avons pu examiner en nature; les autres sont donndes dans les gisemenis. ZA - ZH La publication du Lethea Bruntrutana ne devait pas &tre isolee; Thurmann avait congu le projet d’une association, au moyen de laquelle l’Etude des terrains jurassi- ques, des etages sup6rieurs en parliculier, de la chaine du Jura aurait pu @tre don- nee aussi complete que possible. Son Appel aux geologues jurassiens a el& insere dans les Memoires de la Societe jurassienne; je le rappelle ici, et quoique je n’aie pas, comme son auteur, autorite suffisante et conditions favorables en pareille matiere, je n’en reconnais pas moins toute le valeur de cette association et, pour ma part, j'y souscris, surtout dans le but d’arriver dans un temps prochain ä une Paleontostatique du Jura. Thurmann avait a sa disposition un certain nombre de notes inedites, dues a des observateurs diflerents; quoique utiles et importantes, elles ne sont pas assez completes pour que jaie pu m’en servir; j’ai donc dü me restreindre ä la publication du Lethea, et encore la nature möme de mes fonctions et le temps dont je puis disposer, ne m’ont-ils pas laisse con- sacrer ä la partie stratigraphique tout le developpement et toute la certitude que jaurais voulu lui donner. En entreprenant de continuer ’@uyre de J. Thurmann, je ne me suis pas dissi- mul toutes les diffieultes que j’aurais A surmonter, la position delicate qui devait par- fois m’etre faite. Oblig& de mettre d’accord des fails et des notes, souvent sans avoir la clef des indications, j’ai dü quelquefois negliger les dernieres. Dans le pays de Porrentruy, comme ailleurs, les fossiles des terrains sup@rieurs sont rarement d’une conservation ä repousser toute indeeision; aussi dans la plupart des cas, je n’ai pas voulu substituer une hypothese peut-Etre inutile A une hypothese probable, et je m’en suis tenu ä la lettre de l’auteur, toutes les fois que j'ai eru trouver une opinion arrölde. J’avais du reste toute libert6, car dans mon acceptation, je n’ai eu pour mobile que l’inter&t de la science, et je n’ai impose qu’une seule condition, celle d’une entiere ind&pendance; comme, d’un autre cötd, j’ai rempli mon mandat avec cons- cience, je n’ai ä craindre que le reproche de faiblesse ou d’insuflisance. Thurmann a eu de nombreuses relations scientifiques; dans ses correspondances, dans ses envois, comme moyen de s’entendre, il a sonvent employ& des d@nomina- tions de fossiles qui n’&taient encore ni deerits, ni figures. Quelques-uns de ces noms ee ont et& adoptes dans les ouvrages alors en cours de publication; le plus grand nom- bre a ete rejete ou s’est trouve reellement inconnu des paleontologistes qui ont eu a traiter des m@mes especes. Comme la simple denomination d’une espece, ou sa mise en eireulation dans des conditions qui ne sont pas ä la portee de tous, n’en- traine pas necessairement sa connaissance, je n’ai jamais hesite a substituer a son nom un nom imprime qui ävait ä l’appui une description ou une figure. Je n’ai pas recherche non plus, si tel auteur en relation avec J. Thurmann, avait eu de lui des determinations ; l’expression du contraire ou une determination differente ont toujours ete admises sans restriction. Quant a la methode suivie dans cet ouvrage, je laisse la parole a J. Thurmann, et, sans doule, la note qui a et€ publiee par la Societe jurassienne (Coup-d’eil de 1855 *) devait en etre la preface, ou etait destinde ä le faire connaitre. Lä ont et& indiquees les raisons qui ont fait donner la description de toutes les especes „sans pretention zoologique, adopter des eroquis sans pretention artistique, et suivre un des cadres traces sans entrer dans le champ eritique de l’etablissement des coupes zoologiques. * Toutes les faits signales, tous les details d’application nous semblent encore aujour- d’hui avoir la m&me valeur; aussi avons-nous cherche ä ne pas nous &loigner de la marche que Thurmann se proposait de suivre. J’ai marque d’un (7) tous les articles que jai dü ajouter; je suis peut-etre alle au-delä des intentions de l’auteur en traitant entierement les especes coralliennes; mais comme toutes les Nerindes, et quelques autres especes parmi les Gasteropodes etaient introduits deja dans l’ouvrage, et qu’ä la suite de mes recherches sur le Coral- lien du Haut-Jura et de la Haute-Saöne, le travail necessaire pour &tudier cet Etage ne m’oflrait pas de grandes diffieultes, j’en ai place les especes ä cöt& de celles de la faune portlandienne. Du reste, j’ai pu ainsi donner completement la faune des ter- rains jurassiques superieurs. Quant aux noms des subdivisions et des &tages, j’ai Evit@ le plus possible !’em- *) Sur la mode de publication d’un ouvrage de Paleontologie le plus propre a repandre la con- naissance des especes, p- 146, et suiv. Be, > ploi de ceux qui ont leur origine dans les parallelismes. Ces questions sont encore loin d’ötre viddes, et ce ne sera guere qu’apres un examen complet des faunes qu'il sera permis d’etablir des synchronismes. La marche descriptive et la methode de classification ne sont pas autres que celles que nous avons suivies dans nos Etudes paldontologiques sur le Haut-Jura et le Jura Graylois. OCTOBRE 1859. A LA MEMOIRE DE J. THURMANN A SA FAMILLE ET A J. MAROOU COMME TEMOIGNAGE D’ESTIME ET D’AMITIE ee . ’ “ 4 au ae core ‘ I MMANAUHT L 20 SHOMAaMm AI A r 4 v * K J J IW AL ha / * f} > va . “ 30 YIAM R A « “ | » . ni ArriInau Ta SKITRREHDAAKDIO HAT TUMOR u. LETHEA BRUNTRUTANA. Stratigraphie. S. 1. Reflexions preliminaires et but de ce travail. Depuis quelques anndes l’etude des terrains jurassiques superieurs a ete l’objet d’une attention parlieuliere et d’assez nombreuses publications. En Angleterre, en France, en Allemagne, en Suisse et ailleurs, on y a retrouve d’une maniere plus ou moins claire un certain nombre de subdivisions prineipales qu’on en envisagdes A tort ou A raison comme synechroniques. Toutefois il s’est souvent rencontre plus d’un obstacle serieux ä ces sortes de parallelismes, et les faits a cet Egard se sont montres d’autant plus malaises a meltre d’accord qu'ils ont et& observes plus fidele- ment et plus en detail. Presque partout on a reconnu, plus ou moins elairement, entre le terrain liasique et le terrain eretac& inferieur les bases des trois groupes prineipaux : inferieur, moyen et superieur, assez bien caracterises par des faunes dilferentes, parfois voisines et presque toujours analogues. Les caracteres petrographiques sont aussi le plus sou- vent venus confirmer les faits pal&ontologiques. L’etablissement de subdivisions correspondantes, dans l’interieur de ces groupes, a ete aussi l’objet de bien des efforts, quelquefois malheureusement beaucoup trop syst@matiques. L’etude des terrains superieurs aA la zone oxfordienne, qui a tr&s sou- vent olfert un horizon sür, est surtout pleine de difficultes. Les terrains qui, com- mundment, ont servi de terme de comparaison a cette etude sont ceux d’Angleterre, du N. de la France et de l’Allemagne, du Jura suisse et frangais sous-vosgien. On est facilement arrive A ce resultat, en quelque sorte passe en convention, d’admettre au-dessus de l’Oxfordien trois groupes connus sous les denominations de Corallien, Kimmeridien et Portlandien. Nous avons pour notre part contribue ä cette maniere d’envisager les terrains jurassiques superieurs dans un temps oü l’on s’atta- chait d’une fagon certainement trop absolue ä retrouver. sur le continent, les divisions _ anglaises et oü la vraie paleontologie venait a peine de nailre. Depuis cette epoque, il s’est eleve plus d’un doute dans notre esprit sur la legi- timit& de ces parallelismes si facilement admis. Une plus longue experience et de nombreuses observations nous ont convaincu que, s’il ne fallait pas tout repousser ä cet egard, il y avait cependant a rabattre quelque chose pour rester dans le vrai. Les remarques de plus d’un observateur judicieux sont venus souvent A l’appui de cette direction d’idees. La premiere condition requise, pour bien etudier des faits, est de n’ötre preoccupe d’aucune opinion precongue ä laquelle il conviendrait de les adopter. Les premiers observateurs ont r&ellement a cet egard un grand avantage sur les apr&s-venants. En revanche, ceux-ci ont evidemment des faeilites qui n’avaient pas leurs devanciers. Lorsqu’en 1833, mon honorable ami, Mr. Thirria, publia une description des terrains de la Haute-Saöne, s’il n’avait pas eu des pr@decesseurs anglais, peut-Etre que cer- tains faits qu’il relegua sur le second plan, lui auraient apparu avec plus d’impor- tance. Si lorsque, peu de temps apres, j'etudiais le Jura bernois, je n’avais pas eu sous les yeux le resultat des recherches de Mr. Thirria (bon travail, qui me donnait du reste tant de facilit@s), je n’aurais probablement pas neglige certains faits capi- taux que je n’envisageai que comme accessoires. Si enfin mon excellent ami, Mr. Gressiy, n’eut pas eu mon propre travail pour terme de comparaison, il aurait cer- tainement &vit& les erreurs dans lesquelles il est tomb& malgre son admirable saga- eit&E et sa remarquable independance dans l'observation des faits. La plupart des travaux publies depuis sont plus ou moins entaches de ces fautes originelles deri- vees des parallelismes avec les terrains anglais. Toutefois ces erreurs ont &i& com- battues par quelques observateurs et on leur doit en savoir beaucoup de gre. Pour @tudier serieusement une contrde donnee, une autre condition est, qu’elle ne soit pas trop @tendue. Car alors les observations sont necessairement superli- cielles et ne peuvent conduire qu’a de toutes grandes gen£ralites, comme celles que l’on peut attendre des geologues-voyageurs. Sil’on veut reellement connaitre un ter- rain avec les faunes ou subdivisions successives, les observations doivent necessai- rement se borner ä un district assez limit&; ceux-ci seulement qui ont &tudie a fonds un seul point, comprendront toute la verit& et toute l’importance de ce que j’avance ici. Les terrains d’une contrde ne seront, en realite, bien connus que lorsque de distance me len - en distance des observateurs locaux auront consacre& tous leurs soins A l’etude detaillee de la serie verticale. Dans une contree de quelque etendue comme celles que les geologues admettent souvent pour champ d’etudes, il est souvent aise de saisir des generalites qui echap- pent a des observations plus restreintes; mais d’un autre cöle, pour peu qu’on veuille entrer dans la connaissance d’un terrain et de ses subdivisions, les causes d’erreurs, d’omissions et surtout de rapprochements fautifs abondent de toutes parts. Il me parait done que, quand il ne s’agit plus de ces generalites sur les affleurements ou les dislocations du sol, quand il s’agit, au contraire, de l’examen serieux des roches et des fossiles et de tout ce qu'ils nous apprennent sur l’ordre et la suecession des faits paleontologiques et les causes de ces faits, il me parait, dis-je, qu’un observa- teur attentif a plus a apprendre dans l’etude approfondie d’une lieue carrde de ter- rain que dans l’inspeelion n&cessairement rapide d’une grande etendue. C'est, peut-Etre, la ce que l’on a parfois appel& de la geologie de carriere; mais c'est en tous cas de la geologie positive et propre Aa etablir des faits certains et ine- branlables. Du reste, ce qu'il y a a voir (pour qui sait voir) dans une lieue carrde de terrains convenablement choisis et offrant ä decouvert une certaine puissance ver- ticale, est immense et non moins propre a servir de base ä de larges conclusions que les faits observes sur une grande Echelle. Quoi qu'il en soit, c’est a une etude de ce genre que nous nous sommes livre, nous avons, sur quatre lieues carrdes, A-peu-pres, autour du lieu que nous habitons depuis une vingtaine d’anndes, etudie, pour ainsi dire couche par couche, la serie des terrains superieurs a l’Oxfordien. Nous nous sommes appliqu& A reconnaitre avec une exaclitude rigoureuse l’etat des faits sans nous pr&oceuper aucundment des con- sequences futures ä en tirer. Nous croyons que nulle part, jusqu’a ce jour, un coin de terrain jurassique n’aura et& examine avec un aussi rigoureux et aussi conscien- eieux detail. C'est ä peine si nous oserions dire au lecteur le nombre des excursions consacrdes ä ce travail, pour lequel il fallait un concours de eirconstances partieulieres. Si la serie verticale des massifs rocheux, qui forment un terrain, pouvait devenir transparente, quelle richesse de faits totalement inconnus n’offrirait-elle pas ä l’obser- vateur! Malheureusement ce reve est irrealisable, et nous devons y suppleer par l’exa- men d’aflleurements plus ou moins nombreux qui souvent encore peuvent porter sur des etats exceptionnels. Parmi ces affleurements, les zones plus ou moins meubles, Zei. marneuses ou argileuses attirent particulierement l’attention, et l’etude de leur faune offre des facilit&s particulieres. Mais il n’en est pas de meme de celle des masses compactes qui, cependant, offrent des €paisseurs beaucoup plus considerables. Bien que nous ne laissions pas de comprendre qu'il importe fort de nous faire une idee de leur contenu pal&ontologique, les diflicultes qu’elles presentent et en outre la perse- verance extreme qu’exige leur investigation, quelque peu complete, nous les fait sou- vent negliger. Nous finissons souvent par trop oublier leur importance paleontolo- gique dans la serie oü des lors les zones marneuses prennent ä nos yeux une pre- ponderance disproportionnee. C'est la une cause d’erreur par omission que l’on voit trop souvent. En outre, quelle que soit la richesse des fossiles d’une roche compacte, leur recherche exige toutes choses egales, quant aux masses soumises ä l’observation, beaucoup plus de temps et de soins que ce n'est necessaire pour une roche desa- erögeable. La surface interne de cette derniere est mise a decouvert par une foule de dispositions naturelles qui amenent au jour les fossiles qu’elle contient, tandis que les efforts artifieiels faits pour desagreger une roche compacte, afın de connaitre les fossiles, ne mettent que diffhieilement a nu une multiplieit€ de surfaces interieures €quivalentes ä celles qui sont naturellement d&couvertes par la mobilit€ des parties d’une roche meuble. Aussi arrive-t-il que le plus souvent les couches compactes nous paraissent moins fossiliferes que les couches meubles, de fagon qu’entre deux couches inegalement agregees, par exemple un calcaire compacte esquilleux, tenace et un calcaire compacte suberayeux, fissile, la faune parait presque toujours plus riche et plus abondante dans le dernier. Quoique, ainsi que l’a fort bien remarque Mr. Gressiy, c'est une loi assez generale qu’une roche chargee de fossiles est rare- ment aussi fortement agregee qu’une roche pauvre a cet €gard, la reeiproque n'est pas toujours vraie et en constate de nombreuses exceptions. On voit telle roche compacte tres peu fossilifere au premier aspect chez laquelle un examen plus atten- tif revele une faune importante et m&me abondante. Le degr& ou le mode de conservalion des fossiles dans certaines roches com- pactes est encore une cause puissante d’erreur. Dans un grand nombre de roches jurassiques, le test des fossiles est entierement dissous, et il ne reste plus que la eonchyliomorphite interne ou externe; les moules ne sauraient &chapper ä l’obser- vateur au milieu d’une roche meuble ä laquelle ils oflrent eux-m&mes des surfaces de dösagregation. Il en est souvent de m&me dans les roches compactes, mais Br aussi il en est autrement, et il arrive que la conchyliomorphite est tellement fondue avec la päte de la roche qu’elle devient soit de difficile observation, soit entierement inobservable; ce qui conduirait A envisager comme sterile une roche d’ailleurs chargee de debris fossiles. C'est la un ecueil qu'il n’est pas toujours possible d’eviter et une difficulte peut- etre quelquefois insoluble qui donnera lieu a des erreurs dont nous ne pouvons ap- precier ni la frequence, ni le degr&e d’importance. Cependant la nature elle-möme vient A notre secours d’une maniere fort utile par la decomposition atmospherique superficielle de la roche. Les debris fossiles resistant mieux ä l’actien des agents exterieurs, se dessinent fort souvent en relief a la surface et peuvent servir ä cons- tater d’abord que la roche n’est pas depourvue de faune, puis quelquefois ä en re- connaitre sinon les esp@eces, du moins les genres. Ü’est aussi dans l’inspection de ces roches en relief qu’on peut se convainere que dans certains calcaires compactes les fossiles sont tellement fondus avec leur päte qu’on n’en apergoit plus de traces dans la cassure. En general, il ne faut pas oublier que ce que nous pouvons recomnaitre des fos- siles de la plupart des roches jurassiques, möme avec les soins les plus minutieux, ne represente l’aneienne faune que d’une maniere plus ou moins incomplete. Cepen- dant, sauf des cas exceptionnels, nous pouvons evidemment arriver, malgr& les espe- ces qui nous Echappent, A reconnaitre les caracteres zoologiques generaux et com- paratifs des faunes successives, ce qui est certainement le point important. Mais m&me pour conclure quelque chose de sür et de legitime a cet egard, il faut aussi les plus grandes precautions; car, par exemple, dans les roches ä fossiles tres fondus, dont nous parlicns tout-a-l'heure, il arrive souvent que nous reconnaissons encore aisement les traces de coquilles a test Epais, par exemple des Nerinees et des As- tartes, tandis que nous n’y observons que malaisement celles de coquilles ä test mince, comme, par exemple, des Tellines et‘des Anomies; ce qui pourrait facilement conduire ä des conelusions fausses d’apres ces investigations trop superlieielles. Je dois cependant ajouter a tout ce qui precede que, le plus souvent, l’examen detaille vient a l’appui des jugements portes de prime abord par cette espece de tact que donne (qu’on me passe cette expression) l’experience du marteau. Nous ne pretendons pas dans cette monographie avoir evite tous les Ecueils que nous venons de signaler, et nous aurons soin, au contraire, d’indiquer tout ce qui nous est rest& douteux ou obseur. Notre but a et uniquement de presenter un tableau — aussi regulier que possible des faits de suecession petrographique et pal&ontologique qu’on observe sur un seul point des terrains jurassiques superieurs liltoraux. Ce point est, en quelque sorte, central par rapport au vaste d@veloppement de ces ter- rains et peut a cet egard ötre regarde comme representant une espece de moyenne des faits. Aussi sommes-nous loin de pretendre ou de soutenir que ceux-cei se re- produisent n&cessairement ailleurs; cependant nous pensons qu'ils ne laisseront pas de jeter du jour sur certaines analogies deja signalees ou que l’on reconnaitra plus tard dans diverses contrees jurassiques. $. 2. Coup-d’eil sur lensemble des faunes. Parmi les groupes jurassiques dont la classilication, les subdivisions et les rap- ports avec les groupes voisins sont les moins bien connus, il faut evidemment mel- tre en premiere ligne le groupe superieur, dit groupe portlandien. Habitant au centre d’une des regions jurassiques superieures les plus etendues et les plus puissantes de la chaine du Jura, j’ai depuis longtemps, et notamment dans ces dernieres anndes, etudid avec un grand detail les subdivisions et les faunes. Une description de cette region, prise comme type, est l’objet d’un travail a-la-fois geologique et paleontolo- gique; elle doit re accompagnee de la description des especes, condition mainte- nant d’autant plus essentielle que sur quelques centaines qu’en renferme le Portlan- dien, un grand nombre sont inedites et qu’en outre il est ndcessaire, pour preeiser les limites, de faire connaitre aussi la faune du groupe corallien qui l’a precede et qui en differe totalement. Ce travail etant pris comme point de depart, il sera possible plus tard de recher- cher ou d’etablir des parallelismes avec les autres regions jurassiques sup6rieures, par exemple, celles de Laufon, d’Argovie, de Soleure, de la Chaux-de-fonds, de Montbeliard, Besangon, Salins, etc. Je possede deja sur beaucoup de points des donndes re&sultant soit de mes observations personnelles, soit, ce qui vaut infiniment mieux, dues ä des observateurs locaux. Comme je l’ai dit, peu des points presentent la serie plus complete que la sta- tion de Porrentruy; le plus souvent on ne rencontre ailleurs que des lambeaux ou des subdivisions, et jusqu’ä present aucun point n’a et& etudie avec les details et les soins que jai mis ä la serie bruntrutaine et dans des circonstances aussi favorables a l'’observation. 2a TR Dans cette conviction, pour seconder les observateurs et faciliter les parallelis- mes ulterieurs, je veux, avant d’entreprendre l’etablissement quelque peu definitif de ces rapprochements dans une @uvre speeiale, consigner iei dans une sorte de pro- drome la maniere d’etre du Portlandien bruntrutain en me bornant uniquement aux faits et en m’abstenant de toute consideration theorique ou de toute discussion rela- tive soit au classement des faunes ou des terrains, soit aux erreurs qui auraient ele commises A cet Eegard jusqu’a ce jour. Je ne disceuterai pas quelle est celle des denominations de Portlandien ou de Kimmeridien qui convient au terrain jurassique superieur de la chaine du Jura. Je ferai remarquer quil est A regreiter que ce ter- rain n’ait pas d’abord ete etudie dans cette derniere region oü il est beaucoup plus developpe et plus etendu qu’en Angleterre et oü il offre un type complet soit littoral, soit pelagique, avec des faunes d’une grande richesse, tandis que de l’autre cöte de la Manche, il est plus restreint et moins puissant avec les caracteres infiniment moins nets. C'est ainsi, par exemple, que dans la seule zone jurassique qui s’etend de Lau- fon par Ferrette, Porrentruy, Montbeliard, jusqu’a Besangon, il y a une superlicie portlandienne plus grande que celle que l’on obtiendrait en faisant la somme de tous les aflleurements anglais, et que le plus petit des deux plateaux portlandiens d’Ermont est ä lui seul plus grand que la presquiile de Portland toute entiere. Quoi qu'il en soit, et je le repete, sans me pr&oceuper pour le moment en au- cune fagon des connaissances acquises sur les terrains jurassiques superieurs soil dans le Jura, soit ailleurs, j’exposerai simplement des faits sur l’exactitude desquels on peut complter. Comme on le sait, dans le Jura au-dessus de la grande zone oxfordienne, pres- que partout facilement reconnue par sa constitution petrographique et sa faune, s’elevent le massif corallien et le massif jurassique superieur. Ües deux derniers massifs of- frent des faunes positivement differentes, c’est-a-dire, que le corallien presente un ensemble d’especes qui (sauf quelques formes controversables) disparait completement dans le jurassique superieur pour faire place a un nouvel ensemble totalement different. Ces massils corallien et portlandien sont formes commun&ment de calcaires de couleur claire qui, a diverses hauteurs, renferment des assises plus ou moins mar- neuses. En general les dislocations orographiques ne les ont pas separes; ils cons- tituent soit des plateaux horizontaux, soit des versants de chaines; le tout est ha- bituellement dilacere a la surface de mille manieres par les denudations posterieures, de fagon que sur de petites etendues on voit parfois se suceeder de grandes portions 3 = wi de leur serie totale le plus souvent dans les massifs horizontaux, les vallees d’ero- sien arrivent jusqu’au corallien qu’elles decouvrent, et penetrent m&me dans les for- mations inferieures a celui-ci. Le Corallien et le Portlandien r&unis atteignent dans la region littorale sous-vos- gienne une puissance qui ne parait pas depasser 0 a 230 mötres. Un e@il tres exerce, ä l’aspect petrographique des diverses subdivisions du Corallien et du Port- landien peut souvent les reconnaitre, et soorienter ä cet egard sans la reconnaissance des fossiles; cependant il y a une foule de cas oü cela est difücile. Du reste, il est rare que quelques fossiles ne viennent pas en aide a l’observateur. Ce qui doit servir de base a la separation de deux terrains, formations ou grou- pes petrographiques superposes, c'est, comme chacun sait, la difference ou le con- traste des faunes. Si nous descendons la serie jurassique, tant que nous nous trou- verons au milieu de l’ensemble des especes qui caracterisent les regions portlandien- nes moyennes et comme telles non-controversables. nous avons le droit de nous envisager dans le terrain portlandien. Lorsque cet ensemble d’especes disparait totalement pour faire place a un autre qui parlicipe des caracteres de la zone coral- lienne moyenne, nous avons le droit de nous dire en terrain corallien. La oü seef- fectue ce passage, surtout sil a lieu brusquement, se trouve &videmment la limite entre les deux terrains. Ainsi, je le repete, le terrain portlandien aura sa limite inferieure la oü cessent toutes les especes qui caracterisent sa region moyenne non douteuse, pour faire place aux especes qui caracterisent la region moyenne non douteuse du corallien. Rien de neuf du reste en tout ceci, bien que cette regle n’ait pas toujours &t& observee. Lorsqu’on etudie une serie d’assises de roches compactes et qu’on les compare avec d’autres assises plus meubles, des roches ou calcaires marneux ou des marnes, avec lesquelles du reste elles peuvent alterner, il y a une illusion capitale a @viter; la faune des couches marneuses aclivement observ&e nous apparait comme jouant un röle en quelque sorte pr@dominant relativement ä celui des assises calcaires. Pour dix especes que nous collecterons dans les marnes, c'est a peine si nous en cons- taterons une dans les calcaires, soit a cause de la perseverance et des soins neces- saires pour les y recueillir, soit parce que les fossiles s’y trouvent moins bien con- serves et plus fondus. Il en resulte que les calcaires nous apparaissent tres souvent comme moins fossiliferes que les marnes, bien quils ne sont pas moins riches en r&alile. De la l'idee fausse qui conduit ä constituer un groupe de deux parties essen- BR. ee tielles: une base marneuse tres fossilifere et une suite d’assises calcaires sup6rieures qu’on est porte ä envisager soil comme etant sous sa dependance zoologique, soit comme soumises a une sorte de degradation et appauvrissement graduel de la faune du terrain pour arriver ä une autre faune. Si celte maniere d’envisager les groupes est vraie quelque part, ce n’est pas dans nos terrains jurassiques superieurs; je suis dispose, au contraire, a la regarder comme completement fausse. Si l’on suit avec attention et surtout sil’on etudie avec une longue perseverance toutes ces terrains superieurs, en donnant A l’etude de chaque assise calcaire tout le temps convenable, c’est-a-dire dix ou vingt fois plus quil n’en faut pour l’etude d’une assise meuble, on se convainera qu'il y a presque toujours entre deux assises consecutives une remarquable independance de faunes. De fagon que lorsqu’on veut etablir des divisions en groupes ou sous-groupes por- tant un caractere ou diagnose zoologique d’ensemble, on reconnait que la nature ne s’y pröte nullement et que ce & quoi l’on est conduit a cet egard, n’est guere qu’un artifice mnemonique dans lequel, a moins qu’on n’en averlisse positivement, la realite est sacrifiee. Voici comment les choses se passent ä cet egard dans nos terrains jurassiques superieurs. Si l’on prend dans le massif corallien le plus evident, le moins sujet A controverse, c’est-ä-dire reposant sur le massif oxfordien, l’ensemble, non pas des faunes successives, mais des especes de ces faunes, arrive A une certaine hauteur, on voit ces especes cesser brusquement, et (sauf l’une ou l’autre controversable et dont l’etablissement doit souvent etre accompagne d’un point de doute) @tre brusque- ment remplacdes par l’apparition d’un ensemble d’especes qui des lors, sauf quelques exceptions, se souliennent toutes jusqu’aux limites superieures du jurassique; bref, on entre dans la faune portlandienne. Soient maintenant a, b, ce, d, e,f, 9, h.... les especes porllandiennes, et 1,2,3, 4,5 .....n, les couches portlandiennes. En general, ces especes se re- trouvent dans toutes ces couches et commencent möme dans les premieres; cepen- dant quelques-unes font exception. k Ainsi il en est peut-ötre qui, apres avoir apparu dans les premieres couches, cessent pour reparaitre a une hauteur differente; nous n’avons pourtant de ce fait aucun exemple a signaler avec une parfaite certitude. Il en est d’autres, au contraire, qui n’apparaissent point immediatement, mais qui se soutiennent toujours a parlir de Vinstant de leur apparition: telle est par exemple l’Ostrea virgula. Br Cela pose, si nous examinons la faune de la couche 1”, nous le trouvons com- posde d’une certaine combinaison non pas de toutes les especes, a,b, c,d...., mais d’un nombre queleonque d’entre elles. } Si ensuite nous examinons la faune de la couche 2", nous la trouverons formee d’une autre combinaison non pas de toutes les especes, mais d’un certain nombre de ces especes diflerentes de celles de la couche 1“, bien que n’exeluant pas celle de cette couche. Ainsi de suite. C’est-a-dire que chaque couche offre une combinaison particuliere de certaines especes de la faune generale. Deux ou plusieurs de ces combinaisons peuvent se ressembler plus ou moins; elles sont d’autant plus semblables qu’elles renferment plus d’especes identiques et communes; ä cet egard, elles peuvent &tre trös semblables ou tres dissemblables. Supposons qu’un terrain ait ete assez bien etudie et en outre que la science soit assez avancee pour representer la faune de chacune des couches successives, 1,2,3.... par une diagnose ou formule impliquant des caracteres zoologiques donnes, et soient, f, f', f”, f“ ..... les formules. Si des lors les premieres cou- ches eonseeutives 1, 2, 3... . puis les suivantes, par exemple 7, 8, 9... ., en- suite I1, 12, 13.... ollrent des diagnoses zoologiques soit identiques, soit voisi- nes, il pourrait en resulter une diagnose commune ä ces groupes de couches, c’est-a-dire une vraie et reelle division des terrains d’apres une base zoologique. Mais nous trouvons, quant a nous, dans les terrains jurassiques superieurs qu'il n’en est nullement ainsi. Il arrive par exemple que les couches 1, 2,3 .... ont des diagnoses differentes, que la couche 3” par exemple oflre une diagnose zoologique beaucoup plus voisine de celle d’une couche fort distante, 5” ou 12”, par exemple, que de celle qui la precede ou qui la suit immediatement. Il en resulte que dans cette serie de couches 1, 2, 3, 4... n, nous ne trouvons nul moyen d’isoler par accolade zoologique des sous-groupes successifs oflrant quelques caraclöres communs. Cependant si, ne voulant pas &tre trop rigoureux, nous envisageons ce qui se passe dans un ensemble de’ couches 1,2,3, 4... et que nous comparions les resul- tats a ce qui se passe dans l’autre ensemble 9, 10, 11, 12..., nous trouvons en gros dans les premieres la predominance habituelle de certaines especes, et dans les secondes le regne plus habituel de certaines autres. Mais cela n’a lieu qu’en moyenne et c'est ici un procede des plus grossiers; car bien que, par exemple, certaines espe- ces dominent dans le premier des groupes, il n’en est pas moins vrai qu’elles peu- vent manquer presque en totalite dans une de ses subdivisions, de fagon que celle-ei se rapporte beaucoup plus des caracteres de l’autre groupe. Pour ötre done entierement vrai et ne pas risquer des idees syst@matiques fausses, il faut envisager le terrain portlandien sur lequel nous raisonnons, comme form& d’une serie de depöts representant chacun un fait independant, bien que soumis cepen- dant ä la diaenose generale du terrain. Si apres cela et apres avoir fait toute reserve contre les generalites fausses, nous voulions y etablir des divisions, indispensables pour soulager la memoire et pour s’entendre du reste en matiere de parallelisme, voici de quelle manitre nous entendrions cette nomenclature artifieielle. Dans la suite des couches 1, 2, 3, 4..., bien qu’a nos yeux une diagnose zoologique ne soit la que probable, il en est dont la faune par suite du mode de fossilisation sera toujours mieux connue, plus saisis- sable et surtout plus observable sur le terrain. Rien n’emp&che que nous envisagions ces zones situees ä diverses hauteurs comme des horizons artifieiels par rapport auxquels, au-dessus et au-dessous, nous indiquerons les assises le plus mediatement eoordonnees. ‘ Ainsi dans le Portlandien littoral sous-vosgien, il ya, se soutenant sur une tres notable etendue, trois de ces zones quil esi commode de prendre pour repere: ce sont les Marnes & Astartes, les Marnes a Pteroceres, et les Marnes & Virgules. On sait qu’elles ont deja servi a l’etablissement des divisions du Portlandien en trois groupes. Le premier mouvement est de nommer Groupe astartien le massif complet des Marnes astartiennes et des calcaires qui les surmontent, jusqu’aux Marnes pteroceriennes; c'est le Groupe sequanien de Mr. Marcou; ensuite de former le deuxieme groupe avec les Marnes a Pteroceres et les caleaires qui les surmontent jusqu’aux Marnes ä Virgules (Kimmeridien); puis la zone avec les Marnes a Virgules et les calcaires superieurs (Portlandien proprement dit). Cette maniere de proceder qui, toute artificielle qu’elle est en realite, a certainement au premier coup-d’eil un avantage zoologique ; c'est de correspondre ä trois apparitions principales, celle des Astartes, celle du regne des Pteroceres, celle des E. virgules, et de couper ainsi le massif portlandien en trois grands aspects zoologiques princi- paux gouvernables par la predominance de certaines especes. (et avantage serait diene de consideration, s’il etait reel, mais il ne l’est point et, pour l'obtenir, il faut ä ce syst@me encore une modification. Ainsi les Pteroceres eommencent en realite A regner avant les Marnes ä Pteroceres et les Virgules avant les Marnes A Virgules; BR. We en outre la faune portlandienne n’a pas sa limite inferieure dans la zone astarlienne, au-dessous de laquelle s’en trouvent d’autres qui ne sont pas classdes et qui sont su- perieures au Corallien. Le regne ou la predominance d’une espece ou d’un groupe d’especes, envisage quelque part dans une serie de couches, ne commence pas brusquement avec son maximum: Ainsi le Pterocera Thirriae et I’O. virgula qui sont A leur maximum de deve- loppement dans les Marnes a Pteroceres et dans les Marnes a Virgules, ont com- mence ä regner bien avant le developpement de ces marnes. Si done on veut me- nager ä ces groupes leur qualification. un de leurs avantages. celui de presenter du moins trois grandes physionomies zoologiques, au lieu de commencer respectivement les groupes astartien, kimmeridien et portlandien avec les trois assises marneuses, il faut les commencer avec les apparitions respectives des formes qui dans ces assises ont atteint leur maximum. Des lors ces trois assises marneuses ne sont plus la base de chaque groupe; elles en sont le repere infaillible au-dessus et au-dessous desquelles se coordonnent un certain nombre d’assises. Des lors enfin le groupe aslarlien, par exemple, se compose necessairement de trois el&ments: la zone astarlienne proprement dite, le Sous-astartien, ou si on le prefere THypoastartien, oü a commence la physionomie astartienne; puis le Sur-astartien ou Epiastartien , oü elle s’est soutenue jusqu’a la modification pterocerienne. Pour celui-la done qui veut &etudier consciencieusement les faits de detail du terrain portlandien, nous proposerons la nomenclature suivante ä laquelle nous avons el€ conduits par Ja nature m&me. Dans le massif portlandien, les trois zones sont: l’Astartienne, la Pteroce- rienne que, pour nous servir d’un mot &quivalent (Strombus Oceani) un peu moins mal sonnant, nous qualifierons de Strombienne, et la Virgulienne. De la le tableau suivant: Sous-groupes. Epivirgulien, Virgulien vum virgulienne , Hypovirgulien. Epistrombien, Groupe Portlandien Strombien "Zone strombienne. Hypostrombien. Epiastartien, Astarlien Zone astartienne, | Hypoastartien. Groupe corallien...... Nous eroyons que l’examen de nos coupes prouvera la convenance de cette nomenclature. Bien que nous ne la proposions que pour l’etude detaill&ee du Port- landien, nous devons faire remarquer que les series partielles sont assez puissantes pour meriter d’etre prises en consideration. Nous l’avons &etendue au Corallien. Nous savons avec cerlitude et par nos propres yeux que les trois sous-groupes que nous proposons existent, faciles a distinguer, dans tous les points du Jura oü se trouve le terrain portlandien. Ainsi dans la region de Laufon et de Delemont oü le Virgulien manque, on distingue fort bien l’Astartien et le Strombien; le premier joue le röle prineipal et offre un grand developpement. Dans la region de Montbeliard les trois sous-groupes sont bien developpes, avec des caracteres et des details tout-ä-fait semblables a ceux de Porrentruy. Il en est de m&me dans la region de Besangon et dans plusieurs des grands plateaux du Doubs formes surtout par l’Astartien, mais oü le Virgulien se retrouve aussi par lambeaux. Dans la Haute-Saöne le Virgulien est bien developpe et on reconnaitra aisement les bases des divisions correspondantes dans la Description donnee par Mr. Thirria, il ya vingt ans. Dans le Jura Salinois, Mr. Marcou s’est entieremeut rapproche de ce point de vue; de toutes les descriptions de terrains jurassiques, celle de ce g&ologue est la plus exacte quant au terrain portlandien. Dans le Jura suisse de Soleure, la faune du Calcaire & tortues d&montre que ces calcaires representent le Strombien; celle du Calcaire d’Olten et d’Aarau, l’As- tartien. Dans les parties oceidentales, a parlir de Bienne, Neuchätel, oü paraissent se developper des regions pelagiques, on trouvera cependant encore les bases des trois subdivisions surtout des deux inferieures. On reconnailra, croyons-nous, ces divisions dans la grande zone frangaise, qui separe le bassin de la Seine de celui de la Saöne. En Allemagne on retrouvera l’Astartien dans l’ensemble portlandien de l’Albe et dans ce que la plupart des auteurs allemands ont appel& Corallien sup£rieur. Quant aux parallelismes avec les terrains de l’Angleterre et du N. de la France, nous ne saurions rien en dire. Mais on ne doit pas perdre de vue dans le Jura l’observation suivante: en Angleterre, le Kimmeridge-Clay repose sur le Coral-rag; Si done le Corallien anglais est bien l’&quivalent du nötre, alors le Kimmeridien anglais Ber m est non pas notre Strombien, mais notre Astartien, et des lors la nomenclature qui appelle notre Virgulien Portlandien et notre Strombien Kimmeridien, est fausse. Et si l’on etait tent€ de prendre notre Astartien en peu de consideration, nous ferons remarquer que dans loutes nos contrees c'est une suite de couches de 70 metres de puissance et qui merite d’autant plus d’etre envisage qu’il joue un röle capital dans tout l’'horizon jurassique. Cette observation fera comprendre pourquoi encore je n’emploie pas les expressions anglaises. Enfin l’expression de Sequanien, applique ä& l’Astartien, ne pouvait plus rentrer dans cette nomenclature par une autre raison encore, c'est qu’elle parait donner ä ce sous-groupe une proportion zoologique qu'il n’a pas, bien que fort importante du reste. On devrait plutöt employer cette expression pour designer en France et en Suisse tout le massif que l'on a cherche ä indiquer sous le nom de Portlandien, denomination vieieuse parce qu’elle se rapporte en Angleterre a une subdivision particuliere. $ 3. Aftleurements strombiens et Coupes. Pour guider l’observateur dans ses recherches aux environs de Porrentruy, nous allons indiquer la position des aflleurements strombiens, des plus faeciles a reconnaitre; si leur disposilion a et€ bien comprise, il sera facile de suivre la marche des groupes inferieurs et superieurs ä celte zone. et notamment celle des subdivisions du Strom- bien lui-meme. [ he En partant du faubourg Saint-Germain et en suivant la roule de Ceuve, on rencontre ce terrain ä quelques centaines de pas de la ville; il est bien decouvert et riche en fossiles le long de la route, la coupe vers son point culminant, va re- paraitre a gauche dans les champs qui dominent l’Horette, dessine dans la for&t une ou plusieurs courbes diffieiles a observer et tres recouvertes, reparait vers l'inter- section des chemins de Montigny-Porrentruy et Courchavon-Ceuve assez bien de- eouvert et fossilifere, rentre dans les bois et sur leur lisiere en etant souvent diffieile a examiner, va se montrer de nouveau sur le sentier de Lugney a Cor- celles, au pied, puis sur les flancs de la colline qui domine la Chapelle de St.-Imier. A l’Est de cette ligne il parait sur quelques points a la base des collines qui ferment le val de Cauve, comme ä la sortie de ce village sur le chemin de Cour- chavon et des päturages, oü il est trös riche, et sur une partie de Bonfol; puis tout au haut de la combe Vaumacon, ä la descente du chemin d’Alle sur Vandelincourt et vers la croisee des chemins entre ce dernier village et Miecourt. La ville m&öme de Porrentruy repose depuis le chäteau jusqu’au college, situes a ses deux extremites, sur un manteau de calcaires strombiens plus ou moins laceres et accidentes par les gompholites jurassiques. La couche strombienne que nous suivons passe sous ce manteau ä une petite profondeur et sert de base aux differentes sources de la Beuchire, de la Boucherie du Bourg, de Maupertuis et probablement des puits du chäteau; elle passe ä peu de profondeur sous le faubourg St.-Germain, sous la Grande-Rue, sous la Factorerie, etc. Vers le S. elle va sortir sur les pentes des collines d’Ermont, la Perche, le Banne, l’Oiselier et Maväloz. Vers le N. elle coupe obliquement le massif du Craz pour sortir suivant une ligne sinueuse que nous examinerons tout-ä-l'heure. L’affleurement strombien enveloppe de toutes parts la colline d’Ermont comme un noyau, dessine une petite combe derriere les carrieres, un faible eirque derriere l’auberge du sommet et de nouveau une petite combe qui aboutit a la Pierre-Pereee qui repose elle-m&me sur une station tres fossilifere. Le long du flanc de la Perche l’aflleurement peut se suivre dans les champs; il vient se montrer ä decouvert le long du Chemin-Neuf, puis derriere la Vauche; sur l’autre versant de la colline, il suit les finages qui s’etendent ä son pied depuis la source d’Ermont presque jusqu’ä Fontenois. Au Banne on peut Egalement le suivre sur le versant N. depuis le chemin des Forgats jusqu’aux finages qui separent le Banne de l’Oiselier et de la jusqu’ä la ren- contre du chemin de Bressaucourt au pied du Craz de Maväloz. Sur le versant S. en par- tant du Chemin-Creux de Fontenois a Bressaucourt, oü il pr&sente la station si connue, il longe avec ce chemin le pied du Banne et de l’Oiselier, s’arr&tant a demi-distance de Bressaucourt pour contourner un monticule qui domine une petite vallee et aller plus loin rejoindre ses afflleurements irreguliers. Au sud du systeme de collines dont nous venons de parler, le Strombien calcaire forme une nappe qui s’eleve vers la montagne et qui est sillonnde par plusieurs petites combes astartiennes; cette nappe montre par- tout sur les bords et souvent ä sa surface plus ou moins laceree la zone strombienne. Enfin, le long des flancs redresses et tres tourmentes de la chaine du Mont-Terrible on reconnait avec plus ou moins de diffieultes l’aflleurement en question en plusieurs endroits, comme derriere Plainmont-Dessous, dans le Ruz des Seignes, a l’eniree des Combes de Nodey, au Montvadie, etc. Au N. de Porrentruy la nappe strombienne longe obliquement Cöte-Dieu, en partant de la Factorerie, coupe la Uöte-Carraz vers le milieu, monte sur les Craz avant la carriere, se dessine parallelement a la Combe aux Juifs, mais ä quelques centaines de pas de la lisiere, dans les finages, va se montrer clairement au Bour- bier, passe derriere les Ravieres, derriere Waldeck, se remontre a la descente de la Combe-Gregeaz, plus loin est cachee par le bois, mais en sort riche en fossiles a Varandin, se montre vers le haut de la Combe-du-Puits, passe derriere Theo- doncourt, etc. A l’autre bord de ce massif, on la revoit derriere Courtedoux, au fond de la Combe d’Ete, puis le long de la route m&me avant Creux-Genaz, ä l'entree de la Combe-Elisece, au pied de la Cöte-de-l"Homme, de celle du Grand-Bois, etc. Au S. de la route de Chevenez, elle se montre dans le village m&öme, passe sous les collines du Chaulier et de ’Etang pour reparaitre vers l’entrde des Combes aux Feux et aux Soreieres, ete.; quant a ses allures dans les versants redressds de la chaine, elles sont tres obscures comme tous les aflleurements qui s’y presentent. Sur toute la ligne que nous venons de parcourir, partout ou le terrain est tant soit peu ä deeouvert, l’observalion du Strombien est des plus faciles et signalde par de nombreux fossiles. Les points les plus commodes pour l’observateur ou le col- lecteur sont: Chemin ereux du Banne, chemin de Ste-Croix, route de Cauve, Pierre-Perede, chemin neuf de la Perche, entree de la Combe-Elisee, le pied du Grand-bois de Cheveney et la station de Cauve. Avant d’aller plus loin, nous donnerons quelques coupes qui dirigeront le lecteur; elles peuvent &tre distingudes en coupes de superposition et coupes de hauteur. Quel- ques aspeets des environs de Porrentruy completeront les donndes fournies par ces coupes, et donneront un apergu suffisant de la stratigraphie bruntrutaine. Nous pr6senterons ensuite celle-ei dans un tableau qui nous servira en m&@me temps de guide pour l’etablissement de la superposition des faunes. 1. Coupes de superposition. *) A. Coupe de Cöte-Dieu et Bellevue, jusquau Corallien superieur de Pont d’Able. | Strombien avec ses fossiles (Haut du ravin de Cöte-Dieu; finage du Craz). Calcaires gris derus, divers. Cale. a Pholadomyes et Homomyes (ravin de Cöte-Dieu; lisiere de Combe aux Juils.) Strombien. *) Nous renvoyons pour tous les renseignements locaux ä la Carte topographique des environs de Porrentruy, par E. Frots, colorice g6ologiquement par J. Thurmann, 1850-1852. Il sera bon aussi = | 10) ale. blancs a Nerinees (Groisiere de Bellevue) et calc. en plaquettes avec V. parvula (vielle carriere et eniree de la Combe aux Juifs). — Fucoides. Astarlien ee comp. avec Ter. humeralis (Pentes vers Solier), Pentacrinus, Pecten Beau- i montinus , Lumachelle empätant des Polypiers (Vieille route). \ Cale. marn. et plaquettes avec lumachelles mieromorphes diverses: Ast.gregarea etc. Cale. blancs avec Ast. minima et rognons siliceux (sur la route vis-a-vis Pont d’Able). &l Cale. a Polypiers (descente sur Pont d’Able). Corallien. B. Coupe du COret entre la Caquerelle et Montruesselin. [ Cale. comp. epistromb. avec €. oborata, ete. — probablement tres voisin de [’Hypovirgulier. Cale. comp. Epistromb. assez puissants. Marnes strombiennes (Route de Bo&court): Ost. solit.; C. excent.; Ph. Protei: P. plana, etc. etc. | Cale. €piastartiens tantöt comp., tantöt oolitiques cannabins, demi-fondus. Strombien Cale. marno-compactes grumeleux avec T. humeralis, Pect. Beaumontinus, Myt. pecti- natus, Ost. multiformis, T. inconstans, ete. etc. Assise plus marneuse avec plaques, hypostases: Ast. gregarea, Ast. suprajurensis, Astartien. assez frequents. Aspect astarlien normal. Assise de calc. grumeleux, roux sableux avec Natica..., Luc. Eisgaudiae et quelques autres especes,, Mi; epicoralliens eburneens, compactes. Grande nappe de Polypiers tantöt crayeux, tantöt siliceux; Nerindes synehroniques. Systeme des oolites coralliennes plus grosses vers le bas. Passages divers aux marnes ä Spherites (Microphyllia Sömmeringi). Corallien. Marnes ä Spherites (Hypocorallien). C. Coupe ä la Lisiere des Pres Sous Solier (Astartien). | Calc. A Ter. humeralis, Pect. Beaumontinus. Epiast. de consulter la Carte geographique et geologique du Jura bernois (Carte de l’Ancien Eveche de Bäle par J. Buchwalder) faisant partie de !’Essai sur les soulevements jurassiques (second cahier), 1836. a Cale. dolomitoides plus ou moius compactes et durs avec Astartes; bancs subor- donnes de lumachelles. Astarl. ; Bancs d’oolite. \ Marnes ä Plaquettes. Lumachelles ä Apioerinus et Pentacrinus. e Hypoast. Marnes d’aspect dolomitique. ‚ Plusieurs autres alternances dolomitoides predominant. D. Coupe de la Vieille-route (Astartien). Cale. compacte ä T. humeralis. Marnes comp. ou Calc. marneux. Marnes endurcies avec taches ocreuses empälant les Polypiers. Lumachelles a Exogyres. 5 Lumachelles plus compactes, plus cristallines, plus dures avec Cidaris, Limes et Po- Iypiers. Lumachelles ä Astartes et Anomies, Scalaire, Cidaris, Ost. multiformis. Calc. marneux avec geodes passant ä l’oolite; toujours des Astartes et de nouveau des Polypiers empätes dans une marne grise avec taches ocreuses. Lumachelle normale avec Scalaires, Astarles, etc. Melange de marnes endurcies et de lumachelles; Polypiers. Lumachelle passant ä des oolites. Calcaires ä taches oolitiques rosälres. Impossible de reconnaiıre un ordre bien deterMine entre les differentes formes calcaires, marneuses, dolomitoides, lumachelliques, oolitiqgues et avec Polypiers; ces derniers se trouvent sur presque toute Ja hauteur; les masses de Rabdophyllies pa- raissent se trouver plus vers le haut, celles d’Isastrees plus vers le bas. La puis- sance totale de la coupe ci-dessus ne depasse pas 20”; elle comprend seulement une partie de l’Hypoastarlien. E. Coupe detaillde de la Cöte-Dieu, Craz, Combe-Maillard. (Epistrombien 8 @ 10”) Commencement de !’Hpovirgulien blane. — Partie sup" de la carriere Combe-Maillard. Cale. ä Ner. subpyramidalis , Corbis subelathrata id. Couche a Tellines. — Marnes. a. Calc. analogues aux premiers (Bases de la carriere). Cale. plus ou moins caverneux ä grandes Nerindes — Bord du Craz. Cale. blane, subfissile, a V. parvula. Choin rouge. Cale. blanes a Homomyes en place. — Bancs A cavaliers. — Groisiere des Craz. Calc. ereto-sableux A Corbis subelathrata. — Carriere de Göte-Dieu. Cale. comp. ä Ner. Bruntrutana. Zone des marnes steriles. — Au-dessous des Ravieres. Cale. A Corb. subel. et Ner. Brunt. — Deute. — Nankin aux Ravieres. — Caver- neux aux bourbiers. Zone strombienne. -—— Bourbier et Ravieres. Il y a deux couches caverneuses b et i, dont une presque sous l’hypovirgulien a Crassines; la abondent en m&me temps les Nerinees; dans g la roche etant beau- coup plus compacte, les perforations n’ont sans doute pu se produire. Les divers niveaux de Nerindes forment le trait saillant de ce massif, comme aussi ils en font la confusion. La zone des marnes steriles oflre des lits bigarres de rouge. En suivant horizontalement les couches visibles, on les voit varier beaucoup de compacite et de sterilite. b. F. Coupe entre Porrentruy et Alle. Strombien normal sous le faubourg. Epistrombien a Nerindes. Longue serie d’Epistrombien a Corbis; calcaires Ecrus, choinoides, tenaces, tres fossiliferes, mais a fossiles diffieiles a discerner et obtenir: Corbis subelathrata, Ner. subpyramidalis, N. supraj., N. bruntr.?, Mel. Bronni etc. Alternances diverses peu puissantes. Petite couche marneuse jaune avec Thr. Studeri, Hom. hort., Luc. Elsg., Isoc. excent., Phol. acut., Trig. cone., Rost. Wagneri, etc. et plusieurs petites especes. Passages divers aux Cale. « Plagiostomes, etroitement lies avec lui et se voyant bien en remontant la lisiere de Vaumacon. — Cale. blanes souvent verdätres avec Trig. conc. Gerv. tetrag., Mactr. rugosa, 1so. inflata, Ost. solit., etc.; traces de polypiers. Calc. blancs a Plagiostomes parfaitement caracterises: Limes, Terebratules et les Polypiers qui se developpent surtout au-dessus du plateau de Roche de Mars. AB h. Serie de calec. plus ou moins compactes avec alternances marno-comp. ver- dätres vers le bas, et schisteuses nankin vers le haut: Ost. virg., Trig. eone., Thr. Stud., Mact. rugosa, Pter. Abyssi, Gerv. tetrag., Phol. multi., Natica, Mel. Bronni... II aflleure avec developpement vers la lisiere de Vaumacon. dans les finages sur Planchis, et au fond de la Combe Francon: on peut aussi l’etudier le long de la route. i. Serie d’alternances calc. et schisteuses avec Virgules et la plupart des fossiles pr&cedents, se developpant bien ä Alle et se liant aux marnes a Virgules de Fin d’Alle. k. Marnes virguliennes, et calc. virguliens superieurs. Ces m&mes couches se retrouvent presque identiqueus ailleurs; nous eiterons: e. Couches ä Tellines de Combe-Maillard. — f. Cale. a Virg. immediatement su- perieurs ä la carriere de Combe-Maillard, sur le chemin de Waldeck. — g. Calc. a Plagiostomes de la carriere de Sous-Waldeck. — h. Calc. a Trigonies de Microferme et steriles des Minoux. ete. — i. Alternances de la region de Coin du Bois et Combe Grand-Richard. — A. Marnes & Virgules de Combe Grand-Richard et Courtedoux. 2°. Coupes de hauteur. G. Coupe au Chemin-neuf de la Perche. | Marnes £pistrombiennes steriles. 10,2” Epistrombien inferieur compaete: Corbis subela., Ner. Brunt, ete. S.0- Marnes strombiennes. 2,5- Cale. comp. — Quelques fossiles strombiens (M&me niveau aux Ga- R Sy leres, avec Hemicidaris). N = 1.2- Marno-cale. fossile, avec fossiles nombreux. 5 r 9,7- Cale. comp.; fossiles strombiens dissemines; quelques alternances = S (Niveau du 7rig. Park. du Banne et des cale. blanes d’Ermont). # =) 6,5- Cale. comp. ou fissiles avee Homomyes ou Pholadomyes. & 1,7- Lumachelle avec Hemiecidaris Thurmanni, Trichites. 2f 1,7- Cale. plus compactes. z 2,5 - Lumachelle avec Hemic. Thurm. 0,9- Lumachelle. — Rouge lave. f Cale. comp. (Banc-du-diable); Nerinees (correspondant a l’affleurement des Finages). Cale. blanes, avec Nerindes, Venus parvula (niveau des calc. blancs su- perieurs de la carriere de Voyebeufs, du Chemin-Taill& et de Sous- le-Cret d’Ermont). Calcaires compactes. Seconds calcaires blanes (Niveau des seconds cale. blanes du Chemin- Taille, de la Correetion, de la Vielle-Carriere, du fond de la Car- = 62 nı I ————— super. = 31,0". = \ riere du Banne...). = = 3,0 "| Cale. lumachelles avec Pent. Desori. Ex. Brunt., Ost. multif., Ner., Myt. plic., = a Ter. inconst., etc. } ' Raiche submarneuse, comme au Chemin-Taille. = 25” ( Cale. comp. a Fucoides. | = or a Ter. humeralis, Pinna ampla, Pect. Beaum., etc. — Et la plupart de ceux de la Iumachelle preeedente, mais rares ou plutöt indis- cernables. infer. Mer., Ost. mul., Ter. humer., Myt. plie. 152 5 oı Cale. compactes steriles. Marno-calcaires. Myt. ast., Luc. Elsg., Ter. hum., Exog. Brunt. etc. SU a marno-compacte A Ast. gregarea; faune micromorphe, Apioc. Ic Cale. violaces subdolomitoides inferieurs.. Hypoast. =7A12m. _ H, 0 H. Coupe detaillee de l’Epiastartien preeedent. — Nomenclature des carrieres. Un assez grand nombre de carrieres aux environs de Porrentruy sont ouvertes dans l’Epiastartien superieur; quoique distantes de plusieurs kilom., elles pr&sentent une identit& remarquable de composition; c’est ä peine si lensemble differe de quel- ques deeimötres, et les banes eux-m&mes se reproduisent dans le m&me ordre et avec la möme &paisseur. La consequence de ceci, c’est que le sol de depöt n’avait pas d’inclinaison sensible. Tout ce qui est au-dessus du Banc-du-Diable appartient A ’Hypostrombien; au- dessous, jusqu’au fond de la Carriere du Banne, on compte environ S0 bancs reparlis ainsi: Courgenay. Voyebmufs. Pierre grasse. Rouge lare (partout). pouces. Banc-du-Diable. Le Bon-banc. Bane poileux. Raiche. Banc gras. Laves. Deute. Deute. Raiche. Banc bossu. Dalles. Taille. Banc des Auges. Laves. Raiche. Pt. banc sauvage. Doux banc. Dalle. banc de 15 pouces. Bancs blancs ä cavaliers. Banc de tres fond. Banc de carreau. n n Banc de taille. Laves. Totaux. Courgenay. aab= 134 pouces. Voyebeuß. „ =136 „ Va-Bechaz. „ =137 „ Chaimez. „ =1% „ Oiselier. „» =235 „ Voyebzufßs.cad=2716 „ LeBanne „ =2% „ = Banc-du-Diable. Le Bon-banc. Banc de carreaux. = Raiche. = 8 Banc des Auviers. Banc de 7 pouces. Petits carreaux. Raiche. Banc bossu. Taille. Laves. Raiche. Deute. Doux banc. Bancs bl. a cavaliers. Raiche. Banc de carreaux. n n Taille. Taille. Laves. Raiche. Laves. Grands carreaux. Petit bane, Grands carreaux. Laves. ouumg 97 n Banc de deux pieds. Carreaux. Alternancesdiversesdetaille, lave, et raiche. Tres grande raiche. 9] "zaumeyr) np n2op "ZULDI9E]-UA er a J. Coupe de la Correction d’Ermont depuis le Pont de Voyebeuf jusqwa la Pierre Violätre. Epistrombien inferieur = 10.59". 0,65. Cale. comp. esquilleux, subnankin: Ner. brunt., Corbis subel. Aspect de la Deute. Calc. plus traverses de geodes violätres; diminution des fossiles; quelques bivalves Ecrasdes; T bancs de 0,30” a 0,50” et deux de, 0,65 et 0,69. Calec. plus comp., plus gris, plus Epiastartiens; 3 banes de 75 a1”; quel- ques fucoides jaunätres dans le sens vertical. Cale. analogues, presentant gä et la quelques gros fossiles et des dendrites noires; (4 bances). Farm Zone Strombienne — 1,99". 0,50. 1,80. Marnes jaunes avec faune de petite taille: Zxog., Ter. subsella, Ost. solit., et peu d’autres. Terres a poeles. Cale. marno-comp., grumeleux, plus gris que les marnes pr&cedentes; m&me faune, mais plus riche. Calc.; en haut maximum de la faune strombienne; quelques zones bien distinctes: a Trichites, puis plus meubles et enfin grumeleuses tres fossiliferes; 7 cou- ches, variant de 0,50 a 1”. Hypostrombien superieur = 5,00". 1.50. 1,60. 0,50. 1,10. Calc. comp. pauvres, gris, a cassure conchoide, avec quelques teintes jaunes et boyaux geodiques verdätres; quelques gros fossiles vers le bas. Cale. schisto-sableux, gris subnankin, hache, a cavaliers obliques; quelques Pholadomyes; 4 bancs de 0,40 a 0,50. Cale. plus conchoide avec Homomyes et Pholadomyes. Schisto-calcaires peu nets, sub-comp. ou cloisonnes; faune strombienne, pauvre; 3 bancs. Hypostrombien moyen — T,10”. 2,70. Masse brechiforme de cale. comp. blancs avec cavaliers; division en couches indistinetes: en haut traces de Nerindes et d’Homomyes; vers le milieu de Myt. plicatus, Trig. Park. et bivalves. Grande lacune, se composant probablement : 1° d’une partie des cale. blanes a Trigonies; 2° du commencement des couches sableuses pauvres avec Amm. et Naut. de l’Hypostrombien inferieur; soit pour celui-ci 7,25. 0,30. Hypostromhien inferieur = 11,50” environ. Suite de bancs plus ou moins conchoides et blanes, ä cavaliers, generalement pauvres. Banc a Pholadomyes et Homomyes. Banc de couverture A Myt. pectinatus. Cale. assez compacte avec faune de [’Hypostrombien. Cale. plus conchoide, plus blanc, hache, avee Trichites, Pholadomyes; 3 bancs de 0,90 a 1,30; au milieu un bane plus hache encore qui est la hauteur de (Hem. Thurmanni. Raiche tres sableuse, grumeleuse, ä faune assez riche. — Rouge lave. Epiastartien superieur — 54,35". 2,20. 0.90. 3,80. 1.90. Cale. d’aspect encore hypostrombien, avec quelques Ner., Trich., Pholad. en place; puis Cale. plus compacte, conchoidal assez pauyre (bon bane). Cale. gris-bleuätre, aspect plus astarlien. Serie de calc. de plus en plus purs et pergant sur plusieurs points; mal observables. Bancs blanes superieurs. — Grandes Ner., traces de Diceres ; 3 couches dont les 2 dernieres de 0,50 et 0,20 divisees en pelits strates. Banes steriles a Fucoides. — 21 banes de 0,20 a 1.30, jaunätres superieure- ment, puis plus &erus, plus &pais, charges en bas de fucoides et d’£piclines brechiformes. Grande lacune; probablement des cale. compactes ruiniformes. Cale. comp. gris-blanchätre. Banes blancs inferieurs. — Calc. blanes ä cavaliers; serie de petits strates; 4 bancs de 0,90 a 2". Bancs supra-moyens. — (ale. comp., gris ecru, ou bleuätre; strates peu epais, variant de 0,10 a 0,80; 10 couches. Alternances de bancs et strates gris eeru. — Les fossiles recommencent. Epiastartien moyen — 6,25”. 4.22. 2,00. Petites strates de calc. veines; inferieurement en alternances avec des parties marneuses; 8 bancs. Les fossiles augmentent; roche plus lumachellique: Trich., Ter. humer., Exog. Ost. Solit., traces de polypiers; passage au suivant diflicile a preeiser. ı Epiastartien inferieur — 24,40”. 6,40. Alternances de eale. haches avec pelits strates; pelite assise grumeleuse, Ne marneuse; quelques fossiles visibles dans les fissures; couleur gris-foncee; cassure conchoide, m&me dans les couches peu &Epaisses. 15,00. Debris de calc. gris-fonce, ruiniformes, analogues aux precedents, en place sur un certaine longueur et formant ensuite des talus pierreux et graveleux. Zone astartienne (decouverte) = 5,30. 1,40. Marnes grumeleuses et plaquettes, grises, peu fossiliferes. 1,50. Marnes et plaques dolomitoides; plaques a Ast., Apiocrines. 2,40. Marnes avec geodes et fucoides. Pierre violätre. Total de l’Astartien decouvert — 90,30”. 3°. Aspects des environs de Porrentruy. Pour montrer l'allure des couches eitees plus haut, quelques aspects sont neces- saires; mais comme [intelligence en est facile et qu’ils sont dessines dans les planches, nous renvoyons A l’explication de celles-eci. » En re&unissant toutes les donnees inserites ci-contre, nous pouvons en presenter le resume dans le tableau suivant, qui est en quelque sorte une coupe theorique de tout le pays bruntrutain et du Jura bernois. Les hauteurs indiquees sont les moyennes de celles qui appartiennent aux diverses assises. Coupe theorique des terrains jurrassiques superieurs dans le Jura bermois. 14” 4° Calc. compactes steriles. — Marno-cale. steriles. Epivirgulien. (Cale. a Nerinees. — Calc. a Madrepores.) Groupe (Calcaires de Cheveney.) Virgulien. 51”. Zans 5" 2° M.ä Ex. virgula. — Schistes et lumachelles a Ex. virgula. Virgulienne. Lumachelles a Astartes. (Marnes virguliennes.) u n 10” 3° Calc. a Isoc. orbicularis et Pier. Abyssi. — Calc. blancs et jaunes ä Trig. concentrica et Venus Saussuri. | — Calc. jaunes a Phol. multicostata et Mact. rugosa. (Calc. de Microferme.) 8” 4° Calc. fissiles a Venus parvula. — Calc. comp. ä Hom. hortulana. — Calc. comp. blancs et steriles. — Calc. caverneux steriles. — Calc. grumeleux a Groupe ) taches verdätres. Virgulien. { Hypovirgulien. (Calc. de Waldeck.) 51” 10” 5° Cale. blanes a T. inconstans et Lima virgulina. — Calc. blancs a Polypiers. — Cale. fissiles steriles. — Calc. caverneux steriles. (Cale. de Courtedoux,) 4” 6° Marnes brunes ä Tell. incerta. — Marno-calc. ste- \ riles. — Sablo-calc. steriles, \ (Marnes d’Outreroche.) | = 9” 7° Calc. a C. subelathrata et N. subpyramidalis. — = Schistes a Avicules et Melania Bronni. = (Combe Maillard.) ee Tr un am ae Ba Bun = | 16” 8° Cale. a N. suprajurensis et bruntrutan. — Cale. 2 compactes steriles. Episteonkiem l E (Craz et Cöte-Dieu.) i j 5= 9° Marno-calcaires et marnes schisteuses. — Calc. com- pactes jaunes steriles. Groupe E (Noir-bois.) Strombien. = 5” 10° Calc. comp. a Ner. brunt. et supraj. — Calc. comp. Bir, | steriles. — Calc. fissiles a F. parvula. \ (Chemin des Galeres.) Zone 7” 41° Marnes ä Pier. Oceani (Var. Pi. Tkirriai Ctj.) Strombienne. (Banne.) 7” 42° Calc. a Trigonia Parkinsoni. -— Calc. substeriles. (Chemin des Galeres.) | Bupmizambien. 2= 43° Calc. sablo-grumeleux ä H. hortulana, Phol. Protei, \ Hemic. Thurmanni. - (Combe Voirie.) 37 — / fl 14° Calc. comp. steriles. — Calc. comp. a Ner. brun- 1 Irulana. | sg .)30” 15° Cale. steriles. — Cale. blances a Ner. gose. — Calc. 2 oolitiques. 07 16° Gale. steriles. — Calc. a Pinna granulata. — Cale. Epiastartien. brechiformes a Mod. plicata. 3 4” 417° Galc. et lumachelles ä Ap. Meriani et Pento. S Desori. (P. alternans,, Roem.) Erouse = \28” 18° Calc. et schistes a Ter. humeralis et Pect. Beau- Ka SE montanus. — Calc. steriles. startien. BR LE En Te 5” 19° Marnes calc. a Polypiers. — Marnes et Calc. ste- Zone riles. — Lumachelle a Ex. bruntrutana et O. Sequana. Astartienne. 4” 20° Lum.äa Ast. gregarea. — Marnes ä Ast. gregarea. — Lumachelles diverses. 7” 21° Marno-cale. oolitigues. — Marno-cale. dolomitoides. Schistes a Nat. turbiniformis et Lucina Elsgaudie. De j Marnes steriles. — Alternances de cale. compactes Nupastarlen: et grumeleux. 3” 22° Gale. violätres steriles. — Calc. blancs a Ast. mi- nima. — Galc. oolitiques tres fins. 15” 23° Cale. comp. steriles. — Calc. ä Ter. insignis. 2 j 15” 24° Calc. crayeux a Dic. arielina et N. bruntrutana. — Epicorallien. Cale. oolitiques. Cale. substeriles. — Calcaires a Polypiers. Groupe 15” 25° Calc. a Polypiers. — Calc. a Ost. gregaria et (id. Corallien. Zone Blumenbachi. — Marno-calc. a Pareudea et Astrospon- 65”. Coralliene. gia. Marno-calc. a Microsolena expansa. 10” 26° Argiles a Spherites. — Argiles grumeleuses a Pho- i ladomyes. ; Hypocorallien. \ q 10” 27° Argiles a Chailles. — Argiles a Mill. echinatus et Rhyn. Thurmanni. — Marno-calc, steriles. $ 4. Indication des gisements et etablissement des faunes. Comme on le voit d’apres ce tableau, les terrains superieurs jura-bernois peu- vent etre subdivises en 27 assises de compositions ä-peu-pres uniforme dans leur hauteur et offrant une faune speciale. Ces caracteres toutefois ne sont pas toujours a nettement tranches dans deux assises conseeulives, et il est possible que celles-ci ne se distinguent que diffieilement, surtout en certaines localites, sous le double point de vue, mineralogique ou pal&ontologique. Ües assises voisines et semblables peuvent alors ©tre r&eunies pour constituer des ensembles d’ordre superieur. Ces ensembles sont designes, comme il a et& dit plus haut, par une parlicule jointe au nom du groupe etudie; c'est done 12 sous-groupes, qui presentent une certaine analogie dans le repetition des assises, malgre la position un peu differente de la zone principale, point de repere de la hauteur et qui est une couche marneuse. C'est m&me cette repelition des assises eludices, au point de vue des faunes, qui est la base des 4 groupes prineipaux, et que nous etablissons ainsi: . { Epivirgulien. — Massif generalement oligogene. — Station a Nerinees. — Station zZ 2 . = a Polypiers. © | Zone virgulienne. — Zone marneuse polygene. - k E . . \ Hypovirgulien. — Alternances de calcaires et marnes annongant la zone suivante. (Apparition des Virgules avec leur faune et disparition partielle de la faune strombienne.) | Epistrombien. — Massif generalement oligogene. — St. a Nerindes. — St. a Po- E Iypiers. = ‘ Zone strombienne. — Zone marneuse, polygene. S 4 R z | Hypostrombien. — Alternances de calcaires et de marnes annongant la zone suivante. (Apparition des Pteroceres et de leur faune; disparition partielle de la faune astartienne.) . f Epiastartien. — Massif generalement oligogene. — St. a Nerindes. — St. a Po- = = Iypiers. E I = | Zone astartienne. — Zone marneuse polygene. -_ Hypoastartien. — Alternances de calcaires et de marnes annongant la zone suivante. (Les Astartes et leur faune commencent ä s’etablir; la faune corallienne disparait en grande partie.) „ { Epicorallien. — Massif calcaires generalement oligogene. — St. a Nerindes. — - . & St. a Polypiers. & | Zone corallienne. — Zone marneuse polygene. o Hypocorallien. — Alternances de calcaires et de marnes annongant la zone suivante. (La faune oxfordienne disparait.) ee Ceei s’entend de l’ensemble des faunes; car pour celles des dernieres subdivisions iln’ya pas, a compter sur l’existence möme probable d’un ordre constant, la nature des materiaux et par suite la constitution des especes variant avec les eirconstances du depöt, et celui-ci montrant des analogies, mais pas d’identite. Nous venons de signaler la diffieulte de separer nettement certaines couches consecutives tres voi- sines. En outre, il n’est pas possible de rejeter tout doute sur la valeur de leur faune quand la superposition n’est pas bien evidente, ou celle-ei l’etant, quand un des elements de la separation vient A manquer: la faune superieure ou l’inferieure, ou qu'il y a reduction de l’une ä des especes insignifiantes. Le nombre des faunes par suite a dü @tre ramene ä un chiffre moindre et il n’y en aura plus alors que vingt indiqudes et sur lesquelles porteront tous les faits de hauteur, de station et de dispersion. Ces faunes reunies appartiennent d’ailleurs a des assises peu Epaisses et de confusion faeile quand elles ne sont pas mises fraichement A nu. Par suite de ces reductions le Virgulien n’aura plus que 4 faunes distinetes, le Strombien 6, l’Astartien 6, dont linferieure est ä-peu-pres de nulle valeur, et enfin le Corallien 4, dont la base, a mon avis, offre des subdivisions bien distinetes du moins dans d’autres localites de la chaine du Jura. Dans l’indication des faunes, nous suivrons la serie verticale descendante. Groupe Virgulien. Massif de calcaires marneux en petits banes, schisteux m@me, variant du blanc erayeux inferieurement au jaune nankin,, sale superieurement; une zone marneuse intercalde, offrant cette derniere teinte, ou d’un gris cendre. Sous-groupe. Epivirgulien. Zone 1°. Calcaires plus ou moins blancs, tirant un peu sur le jaune, assez compacte, ä päte fine inferieurement; grenus et ä parties spathiques dans les derniers bancs ; ceux-ci peu Epais. De Cheveney, oü l’on quitte l’Epiastartien superieur, on passe sur l’Epistrombien sans rencontrer clairement l’affleurement des marnes strombiennes, puis les Virgules Bu tres abondantes et les calcaires de la Combe Voitelier qui paraissent superieurs aux Virgules. Les polypiers y sont associes aux Virgules. La puissance de l’Epivirgulien est d’une dizaine de metres dans les carrieres; les banes s’y soutiennent de l’Est ä l’Ouest tout le long du flanquement entre les deux combes. La faune de ce sous-groupe presente peu d’especes discernables et determinables. L'Ost. virgula est abondante; les especes les plus remarquables appartiennent aux Polypiers; nous avons distingue: Thamnastrea portlandica, Fr., Isastrea fasciata, Et., Microphyllia munita, Et., M. fasciata, Et., Cladophyllia Thurmanni, Et.; le premier et le dernier assez communs. Avec ces especes vivaient de petits Acteonina, Cerithium, Lithophagus, serpula {rop mal conserv&s pour @tre determines. Il faut encore signaler l’A. verrucosa, Bay., Sow. Enfin. au haut de la combe se presente un banc lard& de moules spathiques et incomplets de Nerinees, constituant trois especes oü les ornements sont indiscer- nables; une voisine de la N. Danusensis d’Orb. ou X. styloidea Ctj.; une autre de la N. suprajurensis a angle spiral plus faible et la derniere de la N. gose, mais a angle bien plus ouvert et ä tours moins hauis; avec ces especes deux Acleonines, dont une, tres petite, ornee et l’autre ayant l’aspect des jeunes de TA. acuta d’Orb. Ces calcaires, qui sont d’ailleurs plus &pais que Thurmann l’indique dans son tableau, pour- raient bien &tre l’Equivalent des dernieres assises jurassiques de la Haute-Saöne; la zone ä Polypiers serait le niveau du Pleurosmilien , tandis que celle des Gasteropodes representerait le Nerineen. Toutefois le peu d’elements zoologiques de synchronisme et la diffieulte de l’&tude stratigraphique nous retient pour le moment dans l’expression d’une opinion definitive. Ce sous-groupe n’a jusqu’a present &t& reconnu qu’au-dessus de Chevenez ä Combe Voitelier et dans les carrieres de Bois-des-vies. Sous-groupe. Zone virgulienne. Zone ?°. Ensemble trös marneux, jaune-nankin, schisteux assez solide, avec quelques parties intercaldes essentiellement marneuses, cendredes. Faune polygene , m&galomorphe , riche avec especes sociales, myriadiques; Ace- phales predominants ; Gasteropodes assez rares; Cephalopodes comme nuls; Echinides tres subordonnes, Polypiers comme nuls; en place. Gisements: Alle, ä l’entree de la route de Ceuve; Especes: 70, 18, 36, 25, 26, 67, 73, 37, 64, 23. Coin du Bois; Especes: 70, cc; 18, cc; 36, ce; 17, e; 64, ac; 27, ar; 28, ar; 66 ar; 67, ar: 52, aee ar ner 29, TEST. Il,vac: 1950ae5" 14, ar; 242 ar G9yrar. 91, c: 96, F; 35, ar; 50, r; 62, r; 56, rr; 42, ar; Al,.ar; 49, ar; Sl, r; 12, r; Serpules, Ammoni- tes, Nautiles, Cidaris, Clypeaster, Acrosalenia, dents de poissons, erustaces, tres rares. Courtedoux, au coin du plateau vers Combe-Ete. Especes: 70, TI, 36, 24, 2an021, 20, 23, 11962. Goule de Raucour; tout autour de la combe, affleurement de marnes bleuätres tres riches en Ost. virgula. La faune generale de ce sous-groupe est commune avec le partie superieure du sous-groupe suivant; elles sont donnees en m&me temps. Sous-groupe Hypovirgulien. Zone 3°. Massif tres voisin du pr&cedent, quant a l’allure generale des couches, seulement il n’y a pas ici de parties essentiellement marneuses; en descendant de plus en plus, les calcaires deviennent plus compactes et plus blancs, en m&me temps que mgins fissiles, quoique d’un delit tres facıle. Faune polygene, megalomorphe, riche, avec especes sociales; Acephales predo- minants, Gasteropodes assez rares, Cephalopodes comme nuls, Echinides tres subor- donnes, Polypiers comme nuls; en place. Gisements: Fin d’Alle, vers le milieu de la distance au bois de Ceuve. Especes: 18, e; 33,0; 2%, nz Breite; 53, c; 56562, 6890; T0yıcH. 735 ar; Ser- pula, voisine de la gordialis; Nautiles, Vertebres, Carapaces. Chantier et Etang de Chevenez; lä Ost. virgula recouvre par millions les fonds de l’etang et les plateaux qui s’etendent de la vers la montagne. Especes: 14, 20, 21,22; 26, ce; 29, ar; 46, 47; 50, ar; 61, ar; 69, ar; 70, cc; T3, ar, etc. les plus saillantes. Microferme; Especes: 12. Natica, Rostellaria; 18, ce; 25, r; 35, c; 36, ce; 42, ac; 50, e; 52, ac; 53, cc; 56, r; 62, r; 63, ar; 64, ce; 67, ce; TO, r. Outre-Vaumacon. 62; 67, ac; T0. Finage de l’Exereice, Combe Francon; m&mes especes. Faune 2° —3°, u € DE En . zconaumwm Me u 8 ne NENERERNSENES SERERES E o Poisons (Vertebres). Pycenodus Hugi, Ag. Nautilus Moreanus , d’Orb. Ammonites orthocera, d’Orb. Nerinea Danusensis, d’Orb. ? Natica Elea, d’Orb. amoena, Th. Eudora, d’Orb. pugillum, Th. turbiniformis, Th. semiglobosa, Et. » hemispherica, d’Orb. Trochus virgulinus, Th. Pterocera Abyssi, Th. Purpura gigas, Et. Pleuromya Voltzi, Ag. Pholadomya acuticosta, Sow. » glabriuscula, Th. » Protei, Ag. » myacina, Ag. » rostralis, Ag. » hortulana, d’Orb. Ceromya excentrica, d’Orb. » orbicularis, d’Orb. ” obovata, d’Orb. Thracia suprajurensis, Desh. » depressa, Morr. Anatina helvetica , d’Orb. Mactra acuta, Roem. » Guettardi, Th. » Bertrandi, Th. » Studeri, Th. » secunda, Th. » Saussuri, d’Orb. Lavignon rugosa. d’Orb. Venus parvula, Roem. » aculirostris, Roem. 42 ac. 223333 ac. ac. Espöces: 13, 14, 17, 18, 3, 3, 27, 37, 53, ac; 61, Venus caudata, Goldf. Astarte pesolina, Ctj. » monsbeliardensis, Ctj. » eingulata, Cij. Leda Thurmanni, Ctj. Corbula virgulina, Th. Cardium eduliforme , Roem. » pseudo-axinus, Th. » axino-elongatum, Th. » Bannesianum, Th. Nucula Menkei, Roem. Lucina Elsgaudiae, Th. Tellina parvula, Th. Trigonia suprajurensis, Ag. » concentrica, Ag. » suevica, Qu. » truncata , Ag. Arca texta, dOrb. » longirostris, d’Orb. » ?inquirenda, Th. » Choffatüi, Th. Mytilus subequiplicatus, Goldf. » jurensis, Mer. Avicula Gesneri, Th. Perna plana, Th. Gervilia tetragona, Roem. Inoceranus..... Lima virguli h. Pecten Fla Chj- Ostrea eduliformis, Schl. » solitaria, Sow. » virgula, d’Orb. « Bruntrutana, Th. (Var.). Anomia Raulinea , Buv. Terebratula subsella, Leym. Rhynconella inconstans,, d’Orb. Favia suprajurensis, Et. Ber. we Zone 4°, Calcaires blancs jaunätres, assez solides, en banc assez epais, ä päte plus ou moins fine; les fossiles recouverts d’une teinte ochracee et ä surface assez rugueuse. Varietes de structure: Calcaires fissiles ä Venus parvula ; Calcaires compactes ä Homomya hortulana; Calcaires compactes blancs et steriles; Calcaires caverneux steriles; Calcaires grumeleux ä taches verdätres. Zone 5°. Calcaires blancs purs, en petits bancs, päte tres fine suberayeuse, ou plus solide par places et alors un peu transparente. Varietes: Calcaires blancs ä T. inconstans et Lima virgulina. Calcaires blancs a Polypiers. Calcaires fissiles steriles. Calcaires caverneux steriles. Ces deux zones etant presque toujours visibles en m&me temps, nous donnons une seule liste des gisements oü on les rencontre; cependant la Zone 5° etant plus facile a reconnaitre que la precedente, c’est sur elle surtout que portent les observations. Faune oligogene, paueci-speeifique, multi-individuelle, gregareenne; ac&phales predominants, les autres ordres tres subordonnes; en place. Facies synchronique; faune pauei-individuelle, polypiers predominants. Stations steriles; faune presque nulle. Gisements: Banne (pied Nord du), Calcaires a Limes. Les Polypiers se trouvent ä la ren- contre du Cret Est de la combe par le petit chemin d’exploitation qui quitte la route au fond de la combe pour s’elever sur le plateau. Especes: 37, 52, 53, 9, 47, 16, 43, 14, 33, 12, 23, 6, Venus nuculaeformis, Arca texta, Trichites. Coin du Bois jusqu’au carrefour Varandin (Courtedoux). En haut le Virgulien, puis calcaires steriles, a plaquettes, caverneux, ensuite assez compactes, steriles, mais reconnaissables ä leur cassure eburneenne. Cette derniere division se trouve au carrefour m&me et se soulient assez longtemps en redescendant vers Courtedoux. ® * Be: we Especes: 2, 23, 36. 52, 48, Ner. suprajurensis. Enfin Calcaires blancs a Virgules, puis les Calcaires a Limes vers la Croix-dessus. Combe Gaignerat, ä son interseclion avec le chemin de Bure, dans le Fahy. Especes: 2, 3, 4,5, 3. Combe Vaumacon. Fspeces: 15, 37, 53, 56, Pecten, Avicula, Ceromya, etc. Croix-dessus, pres Courtedoux. Especes: 6, 9, 15, 16, 18, 23, 24, 25, 26, 27, 32, 33, 34, 36, 37, 38,.39, 40, 41, 42, 47, 48, 49, 53, 54, 58, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 72, 75, 76, 77. Entree (grande) de Fahy. Especes: 37, 52, 53, 25, 11, Rostellaria. Exereice (Finage de Tl’). Especes: 14, 20, 22, 32, 33, 52, Serpula, Natica?, N. hemispherica, Pterocera?, Solen helveticus, Venus Saussuri, Myt. subaequiplicatus, Myt. peclinatus, Arca texta. (Haute-) Fin. — Calcaires avec Polypiers: Microphyllia, Calamophyllia. Fin du Puits, entre Alle et Courtavon; passage aux calcaires Epistrombiens A Nerindes. — Polypiers. — Nerinea suprajurensis, 52 et 53. Fin d’Ete, pres Courtedoux, entre Combe-Elisee et Combe-Ete. Faubourg St. Germain; Especes: 52, 53, 45, 37, 43, 40, 32, 16, Nautilus, Lithodomus, Avicula, Hemicidaris mitra, traces de polypiers. x Sous-Waldeck : Calcaires ä Venus parvula des Trois arbres. Especes: 9, 11, 14, 16. 20, 31. 47, Anatina parvula, Venus nuculaeformis, Pleuromya, Cardium, Pinna, Avicula, Anomia, Cerithium?, Nerinea. Calc. a Lima; Especes: 12, 14, 16, 27, 32, 37, 47, 48, 52, 53, Liüthodomus, Pecten, Pygurus, Serpula, Crustace&s, Polypiers, Fucoides. Faune 4° — 5°. rr. 4. Nautilus Moreanus, d’Orb. rr. 43. Machomya rugosa, Ag. 2. Chemnitzia Bronni, d’Orb. rr. 14. Leda Thurmanni, Cij. 3. ? Nerinea Gosae, Roem. cc. 45. Venus parvula, Roem. 4. Pterocera Oceani, Delab. e. 16. Astarte berno-jurensis, Et. 5. » Ponti, Delab. co 17. » cingulata, Ctj. 6. Ammonites Contejeani, Th. 18. » sequana, Ctj. (Var.) ac. 7. Panopea robusta, d’Orb. ce. 19. Cyprina cornucopiae, Ötj. 8. Pholadomya pudica, Cij. rr. 20. Cardium eduliforme, Roem,? 9. . parvula, Roem. ce. 21. Nucula parvula, Th. 10. Ceromya obovata. d’Orb. ac. 22. Lucina plebeia, Ctj. 11. Thracia suprajurensis, Desh. ar. 23. » Elsgaudiae, Th.? 12. Anatina caudata, Cij. 24. Lorbis subelathrata, Cij. ac. 25. Cardita virgulina, Th. 52. Placunopsis, Virgulina, Et. c. 26. Arca contejeani, Et. cc. 53. Terebratula subsella, Leym. r. 27. » Mosensis, Buv. cc. 54. Rhynconella inconstans, d’Orb. ac. 28. „ inquirenda, Th. rr. 55. Trochocyathus? eruciensis, Et. rr. 29. Mytilus Thirriai, Et. ac. 56. Enallohelia Gresslyi, Et. 30. » subaequiplicatus, Goldf.? ac. 57. Dendrogyra subrastellina, Et. 31. » perplicatus, Et. ar. 58. Stylina virgulina, Et. r. 32. Trigonia truncata, Ag. ar. 59. » Waldeckensis, Et. 6.933: » suprajurensis, Ag. r. 60. » Bletryana, Et. CaEB3K. » snbeoncentrica, Et. ac. 61. » semitumularis, Et. c. 35. Diceras suprajurensis, Th. ar. 62. Montlivaultia virgulina, Et. ac. 36. Avicula Gesneri, Th. ar. 63. n Waldeckensis, Et. 37. > oxyptera, Ctj. ac. 64. Thecosmilia bruntrutana, Et. cc. 38. Lima virgulina, Th. r. 65. Calamophyllia virgulina, Et. ae. 39. „ filifera, Th. ac. 66. Favia Thurmanni, Et. 40. » subregularis, Th. ar. 67. „ magniflora, Et. 4. » rhomboidalis, Ctj. rr. 68. Microphyllia helvetica, Et. 42. „ ıinquirenda, Th. rr. 69. » Gagnebini , Et. cc. 43. » Dunensis, Th. ? rr. 70. > serpenlina, Et. c. 44. Pecten Hermanciae, Et. ar. 71. Thamnastrea concinna , Ed. et H. 45. » Flamandi, Ctj. ac. 12. » Martis,, Et. ac. 46. » Billoti, Ctj. ac. 73. Trocharea actiniformis, Et. 47. Hinnites. ar. 74. Meandrarea tuberosa, Et. c. 48. Ostrea virgula, d’Orb. 75. Orhomalus macrochira, Et. ac. 49. » solitaria, Sow. 76. Prosopon jocosum, Th. r. 50.» cotyledon, Gij. Tr » hypocrita, Th. rr. 51. Anomia nerinea, Buv. 78. » Gresslyi. Et. Hypovirgulien inferieur. Zone 6°. Calcaires grossiers, grenus, rougeätres ou d’un jaune ocreux, tr&s aceidentes. Varietes: Marnes brunes: Thracia incerta, Desh. Marno-calcaires steriles. Sablo-calcaires steriles. Faune peu riche, appartenant au littoral marneux, m&somorphe, oligogene, pauci- speeifique, multi-individuelle pour quelques especes vaseuses; Acephales predominants, Gasteropodes peu nombreux , les autres classes comme nulles. Gisements : Roches du Canal de Jettiaz; especes: Chem. Bronni, Nerinea depressa, subpyrami- dalis, suprajurensis, Cer. excentrica, Pter. Oceani, Trigonia. Maison des Trois-Rois: Th. suprajurensis, Panopea, Cer. excentrica, couche sous laquelle se trouvent un calcaire blanchätre-nankin, avec Nerinees de grande taille et une grosse Ammonite. Porte St.-Germain. Au-dessous de l’Hypovirgulien blane une petite couche marneuse, puis banc calcaire blanc ou gris jaunätre avec taches vertes, enfin couche marneuse jaune tres fossilifere, renfermant la plus grande partie des fossiles de la faune:-10, 11, 13, 14, 26, 27, 29, 30, 31, 32, 33, 34, 36. Combe-Maillard; lisieres le long du chemin de Waldeck; calcaires un peu infe- rieurs aux Limes; especes: 15, 16, 26, 27, 34, Astarte, Avicula, Nuc. Menkei, Phola- domya, Amphidesma, Pinna. Au-dessous Marnes ä Thracia; especes: 9, 10; 11, r; 14; 16, ac; 18, cc; 23, 26, 23, 29; 34, r; 35. 36, Avicula Gesneri, r; Trigonia, Arca, ete.; dents palatines de poisson. Outre-Roche de Mars; especes: 15, 16, 21, 25, 36... Faune 6°. 1. Pycnodus Hugii, Ag. r. 19. Anatina helvetica, d’Orb. 2. Nautilus Moreanus, d’Orb. 20. » expansa, d’Orb. ? 3. Ammonites Lallierianus, d’Orb. rr. 21. Cyprina Brongniarti, P. et Rr. 4 » orthocera , d’Orb. 22. Mactra Gueitardi, Th. 5. Nerinea danusensis, d’Orb. 23. » neglecta, Th. Cerithium. A. » nuculoides, Th. 6. Natica Thurmanni, Et. ar. 25. » rostralis, Th. FE » semiglobosa, Et.. ac. 26. Lavignon rugosa, d’Orb. 8. » cochlita, Th. r. 27. Astarte patens, Ctj. 9. Patella castellana, Th. 28. Venus parvula, Roem. ec. 10. Panopea tellina , d’Orb. ac. 29. Lucina Elsgaudiae, Th. e. 41. Pholadomya acuticosta , Sow. r. 30. Arca texta, Roem. 12. » donacina, Goldf. ac. 31. Trigonia subconcentrica, Et. 13. » bortulana, d’Orb. rt. 32. » suprajurensis , Ag. ac. 14. Ceromya excentrica, Ag. r. 33. Gervilia. 15. ” orbicularis, d’Orb.? ac. 34. ÖOstrea virgula, d’Orb. 16. » obovata, d’Orb. ar. 35. » Bruntrutana , Th. e. 17. Thracia suprajurensis, Desh. ac. 36. Terebratula subsella, Leym, ar. 18. » depressa, d’Orb.? rr. 37. Thamnastrea portlandica, Fr. SM — Groupe Strombien. Massif calcaire, compose de bancs assez epais, de structure generalement grossiere, A couleur jaunätre, avec quelques assises marneuses intercalees. Sous-groupe Epistrombien. Epistrombien superieur. Zone T°. ‚ Caleaires grossiers, jaunätres, un banc assez epais; plus purs inferieurement, a päte plus compacte et plus fine, mais toujours de couleur assez foncee. Variete: Calcaires A Corbis subelathrata et Ner. subpyramidalis. Schistes a Avicules et Ch. Bronni. ? Calcaires et schistes lithographiques. Faune pauvre, mesomorphe, pauei-speeifique , pauei-individuelle; Acephales et Gasteropodes A-peu-pres de möme valeur comme individus; quelques especes seule- ment predominantes, les autres classes nulles oufaiblement representes. Gisements : Alle-Vendelincourt, sur le haut plateau; cale. compactes, caverneux AN. subpyr. Combe-Maillard; especes: 3, 4, 6, 10, 11, 12, 14, 15 — 25, 27 — 34. Combe-Elisee (Lisiere de); calcaires tenaces jaunätres, tres compactes avec traces d’oolites; especes: 25, 6, 3, 31: la presence de quelques individus d’Ost. virgula dans cette couche la reporterait peut-ätre au niveau prec&dent dont elle n'est du reste separde qu’avec doute. Faune 7°. 1. Ammonites orthocera, d’Orb. 12. Rostellaria Wagneri, Th. 2. 5 Lallierianus , d’Orb. 13. Purpura ornata, Et. cc. 3. Chemnitzia Bronni, d’Orb. c. 14. Bulla perspirata, Th. 4. » Clytia d’Orb.? rr. 45. Pholadomya acuticosta, Sow. 5. Nerinea fallax, Th. rr. 16. Anatina helvetica, d’Orb. ac. 6. » subpyramidalis,, Mü. 17. Ceromya obovata, d’Orb. 7 > aulres especes ind&t. 18. Psammobia. 8. Natica grandis, Mü. c. 19. Venus suevica, Goldf. 9. » hemipherica, d’Orb. 20. » nuculaeformis, Roem. 10. » yeuay c. 2. Astarte dubia, Th. 11. Pterocera subornata, Et. 22. & 1 23. ? Cyprina. 29. Arca. >. Lucina Elsgaudiae, Th. ac. 30. Mytilus subaequiplicatus, Goldf. ee. 3. Corbis subelathrata, Ctj. ac. 31. Avicula Goldfussi, K. D. 26. » erenata, Ctij. 32. Perna plana, Th. 27. 2 » 33. Lima virgulina, Th. 34. Pecten Flamandi, Ctj. ? 28. Arca texta, d’Orb. Epistrombien moyen. Zone 5. Massif assez €pais, compos€ de bancs assez bien developpes, r&guliers, ä päte suberayeuse, compacte, terne, tres faiblement jaunätre. Varietes: Calc. ä Ner. suprajurensis et N. bruntrutana. Calc. compactes steriles. «. Serie de cale. a grandes Nerinees, souvent caverneux avec Chemnitzia et Pholadomya. = ß. Calc. blancs, subfissiles ä V. parvula. y. Marnes rougeätres et probablement cale. lithog. (Chevrey). ö. Cale. ä Pholad. hortulana, en place. &. Cale. creto-sableux ä Crassatelles, puis ä N. Brunt. (Cöte-Dieu, ete.) n. Calc. plus ou moins compacte a N. Bruntr. Faune oligogene, pauei-speeifique; les Acephales predominants comme genre, non comme especes; les Gasteropodes predominants comme individus, appartenant & un seul genre et constituant le caractere distinctif de la zone; les autres classes Se composant ainsi: comme nulles. Gisements: Bressaucourt-Villars, au pied de Ja montagne, le long de la route. Chemin des Fourches: Nerinees, Venus, Polypiers. Cräz (Groisiere du chemin des); especes: 2, 6, 15, 25. Chemnitzia, Avicula, bivalves; le tout seulement dans les couches subcrayeuses. Cräz (Plateau des); abondance de Nerindes, les autres fossiles peu visibles. u GB Cöte-Dieu (petite carriere de); calc. steriles avee quelques Nerindes seulement, Combe d’Ete (sur le chemin de Fahy): Ner. supraj., Ih. Bronni, Corb. subelath. Trig. subconc. Cheveney, entre cette localit& et Saut-Giez, grand developpement de calcaires caverneux, lithographiques ou de calcaires a Nerindes. Ceuve-Bonfol (Plateau de); calcaires avec Nerinees abondantes. Fahy. — Calcaires lithographiques steriles. Haut-de-Ceuve; ä l’entree du chemin de finage qui du tilleul de [’Horette va rejoindre le chemin de Vandelineourt. Calcaires compactes suberayeux avec Nerindes tres abondantes. Saut-Giez, A Bure; serie depuis l’Epistrombien a Nerinees jusqu’a l’Astartien inferieur. Faune S°. Crustace, indet. y cc. 4. Nerinea fallax. Th. CE: » suprajurensis , Voltz. Cams: » bruntrutana,, Th. 4. » autres especes, indet. 5. Pholadomya parvula, Roem. ar. 6. » hortulana, d’Orb. ac. te lass « acuticosta, Sow. 8.* » Protei, Defr. 9.* (Ceromya obovata, d’Orb. 40. Thracia incerta, Desh. 11.* Mactromya rugosa, Ag. 12. Corbis dubia, Et. 13.* Lucina Elsgaudiae, Th. 14. Cardium, septiferum. Buv. [02 e2 DD Dom [0] [1 [i = 28. 29. A * Trigonia subconcentrica, Et. Astarte ? Mytilus subaequiplicatus, Goldf. Pecten Flamandi, Ctj. » Buchi, Et. Trichites Saussuri, Th. Diceras suprajurensis, Th. Östrea solıtarıa, Sow. Anomia nerinea, Buv. » Raulinea, Buy. Terebratula subsella, Leym. Cristellaria, indit. » » Montlivaultia , indet. Stylina, indet. (Les especes marquees d’un (*) occupent plus specialement la base de la zone; elles se trou- vent dans un petit lit marneux gris-cendre, bleuätre qui est tres peu @loigne de la zone suivante.) Epistrombien inferieur. Zone 9°— 10°. Calcaires en bancs assez epais, ä texture grossiere, grumeleux, blancs jau- nätres; parties spathiques. Be - Variete: Zone 9° Marno-calcaires et marnes schisteuses. Calcaires compactes, jaunes, steriles. Zone 10° Calcaires compacteg ä Ner. suprajurensis et Bruntrutana. Calcaires compactes, steriles. Calcaires fissiles a Venus parvula. Faune oligogene pauci-specifique; ac&phales predominants, quelques Cephalopo- des et Gasteropodes, les autres classes comme nulles; quelques especes seulement des Orthoconques communes, les autres rares: individus dissemines; en place. Gisements : Bois des Echies: calcaires steriles. Chemin-neuf, sous la Perche; de difficile observation; Nerinees assez abondan- tes. Corb. subeclathrata. Cave des Fourches; pas de fossiles. Chemin de Villars; dans les päturages et les bois a l’E. du village; couches marneuses et schisteuses steriles. Fin d’Ete. Marnes steriles dans les carrieres au coin du massif. Haut de Cauve (petits crets de): Ner. supraj., Corb. subel., Ven. nucul. Noir-bois; marnes sans fossiles, et calcaires inf6rieurs ä Corb. subel., Ch. Bronni, Ven. nuculaefor. Petite Combe d’Ermont; Nerindes, bivalves indeterminables. Petit eret d’Ermont (entree de la correction); especes: 14, cc; Nerindes: $, 10, 20, 29. Raviere d’Ermont; especes: 9, ac; 11, ce; 12; 13, ac; 15; 16, ac; 17; 18, ac; 19, 7; 9, 1598; 2A,.0;:25; 215 38, r; 30, 31,83: 54254164. sry 8, r; Ner, supraj., ar.; Pholadomya, Lima. Sud du Banne; Foraminiferes, Ven. parv.?, Ost. bruntr., Nuc. Menki, Ter. subsella. Pect. Buchi, Ost. solit., Perna plana, Cidaris. Vauche; 14, 15, 29, 10, 11, 22, et d’autres indet., Ner. subpyr., bruntr., supraj. Faune 9° — 10°. e. Ossements de torlues. 4. Phasianella. 1. Ammonites rotundus, Sow. r. 5. Pholadomya Protei, Ag. 2. » Lestoequii, Th. 6. Anatina helvetica, d’Orb. 3. Natica turbiniformis, Roem. r. 7. Thracia incerta, Desh. r. 8. Ceromya obovata, d’Orb. 21. Trigonia suprajurensis , Ag. ec. 9. Mactromya rugosa, Ag. 22. » Parkinsoni , Ag. ? 10. Venus nuculaeformis, Roem. 23. ]soarca? ce. M. » parvula, Roem. c. 24. Capsa Thurmanni, Et. rr. 12. Cardium. 25. Pinna Banneiana, Th. ar. 13. Hettangia .. . r. 26. Mytilus subpectinatus, d’Orb. ac. 14. Corbis subelathrata, Ctj. 8 ER » subaequiplicatus, Goldf. 15. Das cheir 28. » perplicatus, Et. ac. 46. Lucina plebeia, Ctj. 29. Avicula Goldfussi, K. D, 17. Lucina Mandubiensis, Ctj.? 30. Pecten Buchi, Roem.? ac. 48. Astarte cingulata, Ctj, 31. » » » 19. » submultistriata, d’Orb. 32. Anomia nerinea, Buv. r. 20. Trigonia truncata, Ag. 33 » Raulinea, Buv. Sous-groupe. Zone strombienne. Zone 11°. Marnes assez epaisses ei homogenes, couleur gris-cendree, ou feuilletces jau- nätres, avec pelits banes calcaires interposes, tres fossiliferes. Faune polygene, megalomorphe, tres riche, mais non sociale; Acephales pr&e- dominants ; Gasteropodes nombreux; Cephalopodes comme nuls; Echinides et Po- Iypiers subordonnes; en place. @isements: e Banne. — Chemin des Galeres, Chemin creux, Portion E. du versant N. Chapelle sur Allee; — faune tres riche. Combe Varuz, a Cheveney. Couve-Courchavon, ä l’intersection des routes et sur le plateau; oolites strom- biennes; gä et la lumachelles; grosses Ostrea. Ceuve; chemin-creux des päturages. Craz (Bourbier du) et finages, vers la combe aux Juifs. Ermont, sur la route dans une niche a groise; petite combe; marnes steriles du chemin, exploitees; petit eirque du sommet. Glovelier, en montant la combe du Bez; roches un peu plus compactes qu’ä Porrentruy. Lugnez, ä la base de la colline, le long du sentier de Corcelles. Minoux, dans les deblais de l’entree du souterrain. Mormont, sentier dans le grand Fahy. Montvadid, entre les deux ruz des Seignes et de la Balme. Pierre-perede, se liant obliquement ä celui d’Ermont. Miccourt, halle au peage. Sainte-Croix , sur Je chemin de Freteux; creux de terre a polier. Vandelineourt, ä la descente de la combe qui longe la route d’Alle a ce villlage. Vau-sur-Richard; obscur, ä peine quelques fossiles en place. Vaumacon, a l’entree au sentier de Vandelincourt. Varandin; especes habituelles. Faune 11°. Machimosaurus Hugii, Ag. Ammonites Lallierianus,, d’Orb. ac. Chemnilzia Delia, d’Orb. Natica Eudora, d’Orb. cc. » hemisphaerica , d’Orb. ac. » subglobosa, Et. ar. » cochlita. Th. r. » gigas, Bronn. ar. » wvicinalis, Th. ar. » pugillum, Th. r. » grandis, Mü. rr. Neritopsis delphinula, Buv. ar. Trochus Ermontianus, Th. ar. » plebeius, Th. r. Neritopsis suprajurensis, Th. c. Pleurotomaria philea, d’Orb. rr. » cc. Pterocera Thirriai, Cij. Thurmanni , Ci. ce. Rostellaria Wagneri, Th. Cerithium. Capulus suprajurensis, Th. r. Patella Humbertina , Buv. rr. Bulla carinata, Th. » Humbertina, Buv. » planospira , Th. Panopea tellina, d’Orb. Tr. » Bannesiana, Th. 0. ar. Pholadomya truncata, Ag. » Protei, Ag. » contraria,, Ag. » myacina, Ag. » rostralis, Ag- » neglecta, Th. » angulosa, Ag. » gracilis, Ag. » scalpellum, Th. » aculicosta, Sow. Mactra Zwingeri, Th. » Euleri, Th. » Guettardi, Th. Corbula bannesiana, Th. » Scheuchzeri, Th. » Bruckneri, Th. Anatina expansa, d’Orb. » helvetica , d’Orb. » gracilis, Th. Thracia suprajurensis, Desh. Ceromya excentrica, Ag. » obovata, d’Orb. Mactromya rugosa , Ag. Lucina dubia, Et. Venus parvula, Roem. » Bauhini, Th. » nuculoides, Th. ? Tellina oblita, Th. ac. Lima spectabilis , Ctj. r. Cyprina cornuta, d’Orb. rr. » virgulina, Th. cc. Cardium pseudo-axinus, Th. ac. Pecten Buchi, Roem. » axino-elongatum, Th. ar. » Billoti, Gtj. r. » axino-obliquum, Th. r. » Banneianum, Roem. ac. » Bannesianum,, Th. ac. Hinnites inaequistriatus, d’Orb. c. Lucina Elsgaudiae, Th. cc. Ostrea solitarıa, Sow. ac. Trigonia suprajurensis, Ag. 6 » spiralis, Goldf. ar. » subconcentrica, Et. ac. » cotyledon, Cij. r. » truncata, Ag. ar. » Monsbeliardensis , Cij. rr. » rostrum, Ag. ce. Cidaris pyrifera , Ag. c. Arca Langii, Th. c. Hemicidaris Thurmanni, Ag. Tr. » Contejeani, Et. r, Diadema diademata, Ag. ar. Nucula Menkei, Roem. r- » planissimum, Ag. rr. » Hoferı, Th. T. » neglectum, Th. Tr. » Bernouilli, Th. ar. » conforme, Ag. r. Pinna intermedia, Et. r. Pseudosalenia aspera, Et. ac. » Bannesiana, Th. Stylina indet. cc. Mytilus jurensis, Ner. c. Montlivaultia cuneata, Et. ac. » intermedius, Th. ar. » incurva, Et. ar. » pectinatus, Sow. ar. Cladophyllia calamiformis ; Et. ar. » abbreviatus, Th. r. Microphyllia ramosa, Et. c. » subaequiplicatus, Goldf. r. Thamnastrea Thurmanni, Et. c. Avicula Gesneri, Th. r. Astrospongia rugosa, Et. ar. » ir; r » multistella, Et. c. Trichites Saussuri, Th. r. Orhomalus Thurmanni. Et. c. Perna subplana, Et. rr. Bolina Bannensis, Et. ce. Gervilia tetragona, Roem. ar. Serpula ilium, Goldf.? ar. Inoceramus suprajurensis, Ctj. ° ac » quinquangularis, Goldf. Sous-groupe. Hypostrombien. Zone 12°. Calcaires en bancs plus ou moins &pais, assez solides; päte blanche, ou jau- nätres assez fine et homogene; quelques parlies marneuses intercaldes, jaunätres. Varietes: Calcaires A Trigonia Parkinsoni; Calcaires substeriles. Faune megalomorphe, pauei-sspeeifique, pauei-individuelle, tres disseminee; - W-- Ac&phales predominants; Gasteropodes, Echinides, Polypiers tres subordonnes; les autres classes comme nulles; en place. Gisements: Banc de pierre. — Foss& des Lettres; especes: 4, r; 8, r; ur; 20, rl, Fr; 15, 18, 21, 3, 4, r; 3, 26, 27, 28, 29, 30, 31, 32, 33, 35, Nerinea, ır. Cöte-Dieu:; dans le ravin. — Calcaires blancs. Croix-perdue, sur un chemin de finages, ä cinq minutes au N. de la station suivante. Trig. Park., Homomya, Pterocera, pelites bivalves indet. Deutiöre de la rencontre; chemin de Courgenay ä Villars, & petite distance de Creux-aux-Oies mömes calcaires et m@mes fossiles. Galöres (Chemin des): oolite fine avec triturat mieroclastique de coquilles indeter- minables. Lima, Avicula, Ost. solit.?, Millerierinus, Pygurus , Spongiaire. Galöres; immediat; calc. compacte de 1” a 1,50 d’Epaisseur; Especes: 1,25 6, 8, 9, 12, 13, 16, 18, 20, 23, 27, 28, 30, 31, 34, 37, Lima, Pecten, Ost. Er- montiana, Proboscina. Pierre-Percede; banc ä Lima de la tranchee situee derriere la Pierre -Percee ; Lima, Cer. obov., Thracia ıinc., Pholad., Avicula, Nat. hemisph. Sentier de l’ouvrier,. au N. de l’Oiselier. Vie-blanche; partie du chemin de Courgenay ä Fontenay qui rencontre la combe des Noires-Terres. Faune 12°. Corbis formosa, Ctj.? » subelathrata, Cj. Lucina Elsgaudiae, Th. » plebeia. Ctj. Astarte suprajurensis, d’Orb. Arca Contejeani, Et. Mytilus Thirriai,, Et. » perplicatus, Et. » jurensis, Mer. Avicula mytiloides, Th. » Gesneri, Th. Trigonia Parkinsoni, Ag. » truncata, Ag. Natica hemisphaerica,, d’Orb, » » » Pterocera Thirriai, Ctj. Pholadomya hortulana, d’Orb. Mactra ovata , d’Orb. Anatina helvetica, d’Orb. » insignis, C1j. Ceromya excentrica, Ag. » obovata, d’Orb. Mactromya rugosa, Ag. Cyprina cornuta, d’Orb. ec. 12. » lineata, Cij. Cardium eduliforme, Roem. 18. v Lemanei, Et. 2 9 - ee Be Op r. BNESESESSERURS 29. Inoceramus suprajurensis, Otj. 34. Cidaris pyrifera, Ag. 30. Lima virgulina, Th. 35. Nucleolites major, Ag. 31. » spectabilis, Ctj. 36. Kayaryer. 32. Ostrea solitaria, Sow. 37. Astrospongia multistella, Et. 33. » cotyledon, Ctj. Zone 13°. Calcaires sablo-grumeleux, jaunes ou rougeätres, en bancs assez peu £pais; petits bancs plus marneux intercales. Faune megalomorphe, pauei-specifique, multi-individuelle, subsoeiale; predomi- nance des Acephales (Pholadomyes, Thracies, Trichites); Gasteropodes et Echinides assez nombreux, quoique subordonnes: les autres classes comme nulles; en place. Gisements : Banne (Sommet du). C’est Ja m&me couche qui affleure entre le chemin des Galeres et le chemin de la carriere, puis au carrefour de la Rasse; especes: 28, 30, 32, 35, 41. Avic. Gesneri. Banc-de-pierre, dans la foret en remontant un peu; especes: 9, 10, 14, 28, 37. Banc-de-pierre, fosse des Leltres, sur l’Horette; especes: 9, 10, 13, 14, 25, 281,137. Chemin-ferre du Fahy, dans la petite carriere, non loin de l’ancien mur de clöture et de l’ancienne barriere. Especes: 6, 10, 13, 15, 16, 17, 24, 26, 25, 30, 32, 30,38, 41. Combe-Voirie (Chemin de la for&t de la); especes: 1, 7; 9 et 10, ec; 13, 14, 19, 25, 28, 32, Patella, Roste. Wagn., Opis carinata, Mav. rug., Pinna, Arca lata, Trichites. Chemin-neuf de la Perche; especes: 9, 10, 13, 22, 26, 28, 34) 39. Cheveney, entre ce village et Bure; especes habituelles. Carriere d’Ermont (parties superieures); especes: 9, 10, 29, 39, Nerindes, Ser- pules, toutes rares. Caquerelle (Entre ce point et Montruesselin). Cöte-Dieu et Combe aux Juifs; especes: 9, 10, 25, 41, Apioerinus. 56 Haut d’Ermont, gisement coupe par la route un peu au-dessous de la maison; especes: 7. 9, 10, 32, 35. 35, 41, Pigurus. Maison-du-Bois (Tranchee de la); station d’Echinides. Varandin, sur la route entre ce village et Bure; especes habituelles. Faune 13°. Nopnpoypp eo.” 10. wor Bien TE IBEEBAFSBEFERE jr Nautilus subinflatus. d’Orb. » giganteus, d’Orb. Ammonites Lemani, Th. » lapicidarum, Th. Achilles , d’Orb. Turbo gigas, Th. Pierocera Oceani, Delab. Panopea tellina, d’Orb. Pholadomya Protei, Ag. hortulana, d’Orb. Analina expansa, d’Orb. » helvetica, d’Orb. Tbracia incerta, Desh. Ceromya excentrica, Ag. obovata, d’Orb. Cardium bannesisnum, Th. Lucina Elsgaudiae, Th. Astarte submultistriata, d’Orb. Trigonia Parkinsoni, Ag. Arca nobilis, Cij. hians, Cij. Contejeani, Et. Mytilus intermedius, Th. perplicatus, Et. “ Mytilus jurensis, Mer. » subaequiplicatus, d’Orb. » abbreviatus, Th. Perna subplana, Et. Trichites Saussuri, Th. Avicula Gesneri, Th. Inoceramus. Lima spectabilis, Ctj. Pecten Billoti, Cij. Hinites inaequistriatus, d’Orb. Ostrea solitaria, Sow. » Ermontiana, Et. » cotyledon, Ctj. » Bruntrutana, Th. Terebratula subsella, Leym. Apiocrinus. Hemicidaris Thurmanni, Ag. Cidaris pyrifera, Ag. » baculifera, Ag. Echinus Monsbeligardensis, Th.? Diadema. Pigurus Blumenbachi, Ag. Goniolina. Crustaces. Groupe Astartien. Massif caleaire, en bancs plus ou moins puissants, le plus souvent tres regu- lierement stratifies, avec marnes intercaldes, un assise assez €paisse vers la base; teinte generale plutöt grise que blanche, texture compacte, quelquefois oolitique. A, Sous-groupe, Epiastartien. Ensemble puissant de calcaires blanchätres ou blances purs, regulierement stra- tifies, en bancs assez Epais, separes en deux parties par une zone marneuse grisätre. Epiastartien superieur. Zone 14° et 15°. Ces deux zones sont de separation diffieile, surtout pour les fossiles, car il n’est par toujours possible de les distinguer parfaitement A la suite l’une de l’autre. Ce- pendant la superieure posede une legere teinte jaunätre, tandis que le blanc pur domine dans la zone 15°, ete.; cette derniere couleur est une des caracteres les plus constants et les plus repandus qui les font reconnaitre. Varietes: Zone 14°. Calcaires compactes steriles. Calcaires compactes a Ner. Bruntrutana. Zone 15°. Calcaires blanes steriles. Calcaires blanes ä Ner. Gosae. Calcaires oolitiques. Faune polygene, mesomorphe, assez riche; individus dissemines, plus nombreux par places et alors subsociaux; Acephales predominants, les Pleuroconques comme especes; les Gasteropodes representes par quelques Nerindes de determination diffieile, ° les autres classes comme nulles. Gisements: Les eing premiers appartiennent ä la zone 14°, les autres ä la zone 15°. Zone 14°. — Banne; Sentier des Galeres, dans des calcaires plus ou moins brechiformes, et assez hauts au-dessus de la carriere; especes: 1, 4, 16, 19, 21; 22, c; 24, c; 46, c; 62; Nerinea allongee, Trig. Parkinsoni, ac; Ost. solitaria, Fucoides. Bellevue (Grotte de); especes: 1, 22, 62; Ost. solit., Irich. Sauss., Astarte, la grande Nerinde. Carriere de Courgenay; le val d’erosien est Astartien depuis le Creux-aux-Oies; Ner. bruntr., Tereb. inconst., Trich. Sauss. Entree du Petit-Fahy; especes: 1, 8, 9, 22, 28, 34, 46, 50, 55, 62, Phol., Avicula , Astarte. Carriere d’Ermont; la Ner. brunt. se trouve dans le haut de la carriere; les 8 carriers les nomment clous et le bane banc-du-diable; il renferme des parties ferrugi- neuses et siliceuses qui en rendent l’exploitation diflieile. Zone 15°. — Banc-de-Pierre, pres l’Horette; especes: 9, 22, 26, 28, 34, 46, 50, Pinna. Carriöre de Bellevue; especes: 4?, 5, 6, 92, 12, 15, 23, 26, 33, 35, 37, 39, AAFRISABS si Combe-Troisieme, au chemin qui conduit au Plateau de Sarmese, c’est-a-dire aux Hauts-Sapins; especes: 22, 48, 50, 62, Rabdophyllia. Correction d’Ermont: 1°. banes blancs inferieurs, a Ja couche mentionnde plus haut; esp&ces: 6, 21; 62, c; Microphyllia; —- 2°. sur le er&t: calcaires eerus, blancs, crayeux, br&chiformes, ä fucoides; quelques couches subordonnees avec noyaux et fossiles: 5. 25. 51, 62, 64, traces de Diceras, et en outre la plupart des especes de la zone suivante dans la Vielle-carriere; — 3°. sur le versant sud dans le chemin creux qui redescend sur le torrent; calcaires compactes avec grosses Nerindes; traces de polypiers; — 4°. un peu au-dessus de la vieille carriere, ealcaires brechi- - formes; especes: 4, 5, 6, 9, 16, 19, 22, 24, 26, 32, 34, 35, 37, 45, 50, 51, 62, 64, 65. Groisiere des barraques; especes: 6, 32, 50, 51, 62. Perche, versant N., au bord des roches; especes: 4— 6, 9, 62, 64, traces de * polypiers. Vauche, sentier de Fontenois; especes: 57, 9, 19, 20, 22, 24, 26, 28, 32, 31, 35, 39, 46, 45, 49, 51, Nerinea de petite taille, Serpula, Fucoides. Faune 14° et 15°. 1. Chemnitzia Bronni, d’Orb. r. 13. Pholadomya recurva, Ag. 9. » Danae, d’Orb. 1. 14. » viecinalis, Th. 3 » » 15. » paucicosta , Roem. %. Nerinea gosae, Roem. 16. » hortulana , d’Orb. 5. » Bruntrutana, Th. 17. Corbula fallax, Ci. 6. » » 18. » Aue 7. Acteonina. 19. Ceromya excentrica, Ag. 8. Natica. ı. 2. » obovata, d’Orb. 9. Rostellaria Wagneri, Th.? 21. Mactromya rugosa, Ag. (Var.) rr. 40. Pleuromya Audouini, Et. c. 22. Venus parvula, Roem. ar. 41. Pholadomya amygdalina, Th. 23. ”- » Var. ar. 12. » pectinata, Ag. 2%. Cardium corallinum, Leym. 25. Corbis... ac. 48. Avicula Gesneri, Th. cc. 26. Lucina plebeia, Ctj. 49. Trichites Saussuri, Th. nr DIVE. cc. 50. Lima pigmea, Th. ac. 28. Astarte eingulata, Ct). cc. 51. Pecten Veziani, Et. cc. 29. » submultistriata, d’Orb. Tr. 52. » Buchi, Roem. r. 30. » suprajurensis, d’Orb. 53. » » r. 31. 3» "patens,, Ctj. rr. 5%. » Flamandi, Ctj. r. 32. Cardita astartina. Th. rr. 55. » Grenieri, Ctj. ır. 33. » carinella, Buv. (KR Eich » Beaumontinus , Buv. cc. 34. Trigonia truncata, Ag. rr. 57. » Monsbeliardensis, Ctj. r. 35. ». suprajurensis, Ag. 58. » astartinus, Et. 36. Arca rhomboidalis, Ctj. 59. » Benediecti, Ctj. cc. 37. » Contejeani, Et. 60. Perna plana, Th. 38.091. 61. Hinnites inaequistriatus, d’Orb. 39. Den» 62. Ostrea bruntrutana, Th. r. 2. » biparlita, Roem. 63. » virgula, Sow. r. 4. » texta, Roem. c. 64. Terebratula subsella, Leym. 42% PBinnar® ac. 65. » humeralis, Roem. r. 43. Mytilus acinaces. Buv. 66. Montlivaultia. rr. 44. » jurensis, Mer. ac. 67 Rabdophyllia. 45. » subpectinatus, d’Orb. r. 68. Comoseris irradians, E. H. 46. » perplicatus, Et. 69. Heteropora. c. 47. Diceras suprajurensis, Th. 70. Serpula Lachesis, Et. Base de l’Epiastartien superieur et Epiastartien moyen. Zone 16° et 17°. Massif assez epais, presque sierile, se delitant facilement, de plus en plus teinte et plus marneux , vers les parties inferieures; enfin une zone marneuse grisätre, ou plus solide, grumeleuse, avec fossiles assez nombreux, et formant lumachelle par places. Varietes: Zone 16°. Calcaires steriles. Calcaires a Pinna granulata. Calcaires brechiformes a Myt. plicatus. Faune oligogene, pauci-speecifique, pauei-individuelle, m&esomorphe ; Acephales predominants comme genres, les Brachiopodes comme irdividus, les autres classes rn > comme nulles; individus dissemines, si ce n'est les Ostrea, Terebratula,; faune de la partie marneuse assez continue et uniforme, toujours peu riche. @Gisements: Zone 16°. — Combe-aux-Juifs et Vieille-carriere; calcaires plus ou moins com- pactes, eerus, blancs, thlasmes, brechiformes, fucoides, avec 7, 18, Ven. parvula, Nuc. Menkü, Trig. truncata, Astarte. Chemin-neuf, de la Perche: Pinna granulata. Fontenois (grande carriere); calcaires steriles et a fucoides; ä peine traces de fossiles. Solier, ä la lisiere des pres; parties sup@rieures; especes: 6, 7, 8. Mact. rugosa, Card. corallinum, Trichites, Trig. truncata, Nerinea, Rostellaria, tous rares. Va-Bechaz; Nautilus, Pinna granulata. Varieux, ensablement des pentes. Zone 17°. Chemin-Taille ; especes: 14, 15, 19, 20, 23, Ostrea, Anomia, Cid. baculifera, Ap. Meriani. . Entree de la Vielle-route dans le Petit Fahy; affleurement de la lumachelle: Ost. brunt. et Ter. hum. Montigny, sur la route ä la hauteur de Courdemaiche, avant l’entree dans le bois; Ost., Tereb., Apioc. Pentac. B Perche (Sommet de la); Pinna gran., Pentac., Apioc., Microsolena. Tranchee-tourmentee, dans de petites raiches marneuses; especes: 6, 12, 14, 16, 15, 19, 20, 23, 24, Ost. multiformis, ou dans les calcaires plusieurs Trichites, Pholadomyes. Va-Bezege; lumachelles a Pentacrines ä la sortie du Fahy, sur Mormont; especes: 5.8, 12, 14, 15, 16, 19, 20, 23, 24, 27, Ost. multif., Myd. subpect., Arca, Pecten, Cid. philastarte. Faune 16° et 17°. 1. Gastrochoena ... 7. Mytilus perplicatus, Et. 2. Panopea... 8. » acinaces, Leym. 3. Pholadomya paucicosta, Roem. 9. Lithophagus ... 4. » hortulana, Ag.?. 10. Avicula Gesneri, Th. 5. Trigonia suprajurensis, Ag. 44. PerDß... 6. Pinna granulata, Sow. 42. Lima astartina, Th. 7 Lima rotundata , Buv. Pecten Beaumontinus, Buv. » Luca Ostrea solitaria, Sow.? » coltyledon, Ctj. » Bruntrutana, Th. Rhynconella inconstans, Sow. Terebratula humeralis , Roem. 61 3 Terebratula subsella, Leym. Goniolina geometrica , Buv. ww ww 8 [0] 3. Pentacrinus Desori, Th. 4. Apiocrinus Meriani, Des. 25. Calamophyllia striata, Bl. 26. Microsolena. 27. Serpula. Lachesis, Et. Epiastartien inferieur. Zone 15°. Massif calcaire assez puissant, en bancs plus ou moins epais, ä teinte generale grisätre, avec interpositions marneuses, lices aux calcaires et subschisteuses. Faune tres pauvre en especes comme en individus; quelques formes cependant subsociales et par suite formant de petits centres dissemines; Acephales predomi- nants, les autres classes comme nulles, ou tres faiblement representees ou encore offrant des individus de diffieile determination. Gisements: Bressaucourt, combe d’Essert-Tainie, calcaires a Fucoides avec Myt. subpectinatus, subaequiplicatus, Trig. concentrica, Ter. humeralıs. Combe de Noz; calcaires steriles. Chemin-Taille; especes: 2, 3, 11, r; 12, 16, c; 17, 18, 21, e; 22,c; 3, 35, r; 26, ce; 27, Mact. rugosa, Avicules, Huitres. Fucoides, ce. Sabliere des Cötes et du Betteraz; especes: 12, 15, 16, 21, 26, 27. Pentes de la Vieille-Route, vers Solier; especes: 4, rr; 12, c; 13; 15, ac; 18, 19, rr; 20, 21; 27, cc, Ven. parvula, Pentacrinus. Faune 15°. urn. Nautilus giganteus, d’Orb. Nerinea. Rostellaria Deshayesea, Buv. Panopea sinuosa, d’Orb. Pholadomya parvula, Roem. 6, Pholadomya paucicosta, Roem. 7. » hortulana, d’Orb. 8. Corbula fallax, Ctj. 9. Cardium eduliforme, Roem. 10. » Lotharingicum, Buv. ac. 11. Astarte gregaria, Th. 20. Gervilia. ce. 12. Trigonia Greppini, Et. ce. 4. Pecten-Beaumontinus, Buv. 13. » truncata, Ag. 22. Ostrea Bruntrutana, Th. 14. » suprajurensis, Ag. 23. » multiformis, K. D. ac. 15. Pinna granulata, Sow. 24. » ß ec. 16. Mytilus perplicatus, Ei. 25. Rhynronella inconstans, Sow. ar. 17. » subpectinatus, d’Orb. ce. 2%. Terebratula hbumerslis, Roem. 18. Arca bipartita, Roem.? 27. Apiocrinus Meriani, Des. 19. » corallivora, Buv.? Sous-groupe. Zone astartienne. Zone 19° et 20°. Zone marneuse, du teinte grisätre, ou jaune rougeätre, renfermant dans toute sa hauteur de petits banes calcaires, tres minces, petris d’une immense quanlite de coquilles, visibles surtout dans les plans de stratification. Faune polygöne, pauci-specifigue, micromorphe, multi-individuelle, ä& especes sociales, gregariennes et myriadiques, sans predominance tres marquee; les Ace- phales, les plus nombreux comme especes, les Polypiers comme taille et importance comparative, les Gasteropodes par leur petitesse. Gisements: Bure, ä l’entree du village en venant de Buix;: especes: 1,4, 5.6.7. 10, 14, 17, 21, 24, 3, 29, 31, 33, 34, 35, 40, 41, 42, 45, 75, 76, 77; mal con- serves les petits Gasteropodes et Acephales; geodes. Bressaucourt, combe d’Essert-Tainie; les polypiers associes aux lumachelles et souvent superposes entre eux; dans les lumachelles, la faunule assez pauvre, Apiocrines, Huitres, Terebratules; les polypiers tres nombreux et atteignant de grandes dimensions: 53, 54, 55, 57, 58, 60, 61, 64, 66, 67, 70, 72. Buix: — 1°. Finages de Montignez et de Grandgourt; marnieres, plaques astarliennes avec Serpules et anomies; — 2°. sentier de la vieille route au Pre- Renaud, marnieres et couches ä grumeaux, oolites; plaques tenaces, sonores, bleu- ätres, nuancdes de spathique roux, avec Myt. astartinus. Courdemaiche: — 1°. Sentier-Egare„ marnes et marnieres marno-compactes = = dolomitoides, avec plaques. avec 14, 33, 785; — 2°. Chemin de Ceuve, au carre- four des Trois-Chemins, varietes marno-compactes dolomitoides A Apioerinus; — 3°. Chemin de Damphreux „ lumachelles grumeleuses avec 14, 33, 75; — 4°. Combe de la Creulle. Combe du Bez; astartien assez compacte, grumeleux eeru, oolitique bien caracterise; plaques massives, cubiques; lumachelles presque composdes d’Astartes et d’Anomies. Mairaz: — 1°. un peu avant le village en venant de Buix; oolite a noyaux; — 2°. grand finage qui s’etend depuis le Ruz de Lavoz jusqu’ä la route de Courde- maiche. Bure: Anomie, Scalaire. Mormont: — 1°. chemin des finages au NE., riche; — 2°. haut du Chemin de Courchavon, toutes les variet@s marneuses, grumeleuses, oolitiques, dolomi- toides, avec 31, 38. Oltingen; especes: 54, 55, 57, 62, 66, 67, 68. Porrentruy: — 1°. Combe Sarmere, lumachelles marno-eompactes, oolites, rognons, avec 7, 14, 31. 33, 35, 40; — 2°. lisiere Sous-Solier; —.3°. Bas de la combe Gregeaz et Petit-Frecheux; — 4°. combe Varieux. Sondersdorf, sur le chemin de Ferrette, lumachelles ä Astartes, Anomies, Scalaires. fi Villars-le-Sec, en venant de Lebetain, au village m@äme, marnieres et puits; grands aflleurements vers Courdemaiche. Vall&e de la Halle; vers le bas: marnes bleues; plaques saccharoides, cero- saccharoides blances et rousses; couches marno-compactes dolomitoides, spheritiques ; eouches oolitiques miliaires, avee ou sans sable, avec ou sans noyaux; grumeaux blanes; serpuloides Epaisses; fossiles habituels. Gisements divers: Abbevillers, Croix, Lebetain, Raucourt, Reclöve, Sentinelle. Faune 19° et 20°. rr. 4. Belemnites astartinus, Et. ec. 9. Cerithium sociale, Th. rr. 2. Ammonites Rupellensis, d’Orb. c. 10. Corbula Deshayesea, Buv. m. » Wetzeli, Th. Ti „AA, Anatinalurps r. 4. Nerinea Mustoni, Ctj. r. 12. Cardium fontanum, Et. 75: » tabularis, Gtj. 13. Lucina ... rr. 6. Acteonina collinea, Ctj. ec. 14. Astarte gregaria, Th. ee. 7. Scalaria minuta, Buv. ic Wlo): » submultistriata d’Orb. r. 8. Rostellaria Buvigneri, Et. rr. 16. Cardita squamicarina, Buv. rr. 17. Trigonia truncata, Ag.? ar. 49. Diadema complanatum, Ag. r. 18. Mytilus semipectinatus, Et. ac. 50. Goniolina geometrica, Buv. ar. 19. » longaevus, Ci). cc. 51. Cristellaria Thurmanni. Et. r- 2. » subaequiplicatus, Goldf. r. 52. Stylina alveolata, E. H. ac. 21. » astartinus, Th. c. 53. “ Thurmanni, Et. 22. Perna... 6. JBA- ” octonaria, E. H. r. 23. Lima astartina, Th. r. +55 5 Bernardina, Et. r. 24. Pecten Beaumontinus, Buv. r. 56. = stellata, Et. w: 0 35: » Buchi, Roem. rr. 57. Cyathophora minima, Et. ac. 26. » astarlinus, Et. ar, 58. r semiradiata, Et. cc. 27. ÖOstrea nana, Sow. ac. 59. Montlivaultia grandis, Et. ar. 28. » Dubiensis, Ctj. r. 60. Thecosmilia magna, Et. ac. 29. » multiformis, K. D. r. 61. » irregularis, Et. cc. 30. „ sequana. Th. cc. 62. Calamophyllia striata, Bl. E 34. » Bruntrutana, Th. rr. 63. Favia Michelini, E. H. s. 32. BI er ar. 6%. Confusastrea dianthus, Et. cc. 33. Anomia Monsbeliardensis, Ctj. r. 65. Isastrea grandiflora, Et. r, 34. Terebratula humeralis, Roem. ac. 66. ö favulus, Et. 35. » subsella, Leym.? ac. 67. » helianthoides, E. H. ac. 36. Rhynconella inconstans, Sow. ar. 68. » Mosensis, E. H. 37. Berenicea... ac. 69. Microphyllia Thurmanni, Et. ac. 38. Apiocrinus Meriani, Des. ac. 70. Thamnastrea concinna, E. H. r. 39. Millericrinus astartinus, Th. ac. 71. Thamnoseris Froteana, Et. cc. 40. Pentacrinus Desori, Th. r. 72. Microsolena Bruntrutana, Et. ar. 4. Pigurus... ac. 73. » sSinuata, Et. r. 42. Nucleolites gracilis, Ag. c. 74. Ramulina minima, Th. ar. 43. Cidaris philastarte. Th. r. 75. Serpula canalifera, Et. ce. 34. » baculifera, Ag. 1.776. = simplex, Et. r. 45. Binıin,? hl » turbiniformis, Ei. 46. Hemicidaris Cotteaui, Et. cc. 78. » Thurmanni, Cij. 47. Hemidiadema stramonium, Des. Pycenodus... rr. 48. Acrocidaris nobilis, Ag. Oxyrina.... Sous-groupe. Hypoastartien. Zone 21° et 22°. Massif marno-calcaire gris ou jaunätre, avec marnes intercalees de gris-cendree ; bancs peu &pais, subschisteux par places. couleur ii N Varietes: Zone 21°. Marno-calcaires oolitiques. Marno-calcaires dolomitoides. Schistes a N. turbiniformis et Luc. Elsgaudiae. Marnes steriles. Alternances de calcaires compactes et grumeleux. Zone 22°. Calcaires violätres steriles. Calcaires blancs a Astartes. Calcaires oolitiques tres fins. Faune mesomorphe, pauei-speeilique, paueci-individuelle, non sociale; les indi- vidus paraissant soumis a un assez grand nombre de variations qui peuvent les faire regarder comme especes; Acephales predominants, les Gasteropodes subordonnes, remarquables cependant par le developpement du genre Natice; les autres classes comme nulles; faune en partie charriee. Gisements : - Chemin-neuf de la Perche; especes: 13, 24, 31, 33, 39, 40, 44, 45, 49. Eeluse et la Sabliere, le long du chemin; calcaires violacdes et schistes a My- tilus et a Trigonia. Combe-Mormont; en haut calcaire a Natices, avec les especes habituelles. sl, 35, 49. Roches du canal, vis-a-vis Pont d’Able; bivalves douteuses ou de determination diffieile. Blauen, station la plus riche: 1, 8, 9, 10, 11, 14— 23, 43, 53 — 62; lacune d’Orthoconques integropalleales et de Pleuroconques. Faune 21° — 22°, r. 4. Chemnitzia delia , d’Orb. 12. Turbo princeps, Roem. wo 3. > Phanori, Et. 13. Rostellaria anatipes, Buv. 3. Nerineh. r. 44. Gastrochoena gracilis, Et. 4. Melania Renaud-Comtei, Th. r. 45. Pleuromya jurassi, Et. 9. n striatula,, Th. ar. 16. > Audonini. Et. sr. 6. Natica dubia, Roem. 17. Pholadomya Protei, Delr. a 7a » Eudora, d’Orb. 18. M; hortulana , d’Orb. 1m=408: » turbiniformis, Roem. 19. » orbiculata, Roem. ac. 9. » subglobosa, Et. 20. » paucicosta, Roem. ? ac. 10. » grandis, Mü. 21. » complanata, Roem. 11. Phasianella striata, d’Orb. 22, » canaliculata,, Roem. b) 66 — 23. Pholadomya subrugosa, Et. 43. Trichites astartinus, Et. 24. Thracia suprajurensis Desh. 4. Lima astartina, Th. 25. depressa, d’Orb, 5. RE 26. Venus nuculaef.. Roem. Var. a. 46. Pecten Buchi, Roem. 27. » » Var. b. #7. » Pertextus, Et. 28. = = Var. c. ac. 48. » Beaumontinus, Buv. 29. . = Var.d. 49. Ostrea multiformis, K. D. 30. Cardium Mosense, Buv. 50. » cotyledon, Ctj.? 31. e BE Des. » nana, Sow. cc. 32. Lucina Elsgaudiae, Th. rr. 52. Terebratula subsella, Leym. 33. Astarte eingulata, Ctj. 2.53 m 34. Trigonia truncata, Ag.? r. 54. Rhynconella inconstans , Sow. ac. 35. » Greppini, Et. r. 55. Tbecidium. 36. » subconcentrica , Et. 56. Apiocrinus Meriani, Des. 37. Arca. 57. Cidaris philastarte, Th. 38. Nucula Menkei, Roem. 58. » alsatica, Th. r. 39. Mytilus jurensis, Mer.? 59. Hemicidaris simplex, Et. rr. 0. » acinaces, Leym.? 60. Montlivaultia. M. » subaequiplicatus, Goldf. 61. Confusastrea dianthus, Et. 22. Avicula... 62. Orhomslus macrochira, Et. Groupe Corallien. Massif calcaire en bancs plus ou moins @pais, compactes, ou crayeux, ou ooli- liques et grumeleux, marneux inferieurement; couleur variant du blanc pur au gris et au rougeälre. Sous-groupe: Epicorallien. . Zone 23°. Calcaires compactes steriles, en bancs peu €pais; päte Ires fine, homogene, gris- rougeätre. R L’Astartien passe a l’Epicorallien par des calcaires choinoides, tenaces, grume- leux. subcompactes, taches de roux. Faune tres pauvre repr@sentde ä peine par quelques especes, qui oflrent cepen- dant des individus assez nombreux couches sur les Epiclines. Gisements: Route vis-a-vis Pont d’Able; calcaires blancs avec Astartes et rognons silceux. Grottes de Petit-Freteux; dans le haut, calcaires eburndens, compactes, steriles. Roche des Saints a Groisiere de Courchavon, inelusivement, calcaires compactes avec Terebratules, ou eburndens subhrechiformes; rognons siliceux. Lisiere du Grand-Pre; calcaires subeompactes, ceroides, esquilleux, brechi- formes surtout; rognons siliceux. Groisiere de Courdemaiche; calcaires nettement compactes, conchoides, blancs. Coteau du Puits; en haut, calcaire compacte, un peu c£eroide. Grande carriere de Courdemaiche; calcaire variant du compacte blanc par le subeompacte au marno-compaele, suboolitique, subspathique, miroitant,, dur. Vieille-route; calcaire compacte a divers niveaux, souvent conchoide, passant ga et la au suberayeux. Faune 23°. Astarte submultistriata,, d’Orb. c. Pecten Sarmerensis, Et. Trigonia ... . ac. Östrea solitaria, Sow. Avicula supracorallina, Et. c. Terebratula insignis, Sch. cc. Pecten Pagnardi, Et, Zone 24°, Massif calcaire en banes epais, presque toujours d’un blane pur; structure variant de l’oolitique tres grossier au suberayeux et au compacte. Varietes: Calcaires crayeux ä Die. arietina et N. bruntrutana. Calcaires oolitiques. Calcaires substeriles. Calcaires a Polypiers. Faune megalomorphe, polygene, multi-sp&cifique , multi-individuelle ; d&veloppe- ment äa-peu-pres egal des differentes classes; celle des Polypiers cependant dominant par l’apparence de ses individus; ceux-ci subsociaux, ceux des autres disseminds, et parfois manquant sur de longues distances; faune souvent remaniee. Le Corallien des environs immediats de Porrentruy, compaete et souvent sterile, Fo n’offre qu’un petit nombre d’especes ou de diffieile recherche; aussi faut-il &tudier ces gisements a une certaine distance; ceux-ei acquierent tout leur d@veloppement dans quelques localit@s partieulieres de la chaine du Mont-Terrible (Caquerelle. Ca- labri) et du val de Laufon; aussi la majorit@ des especes eitees ici vient-elle de ces dernieres localites. Toutefois la il y a eu souvent charriage, et ce n'est pas en outre la richesse de certaines stations privilegiees il est vrai, comme celle des en- virons de Saint-Claude dans le Haut-Jura. Gisements: i Pont d’Able: calcaires plus ou moins compactes et eburneens, excessivement steriles; iraces de Nerinees, Huitres, Terebratules, petites bivalves. Pont d’Able: Roche des Saints; polypiers assez nombreux; mais toujours for- tement empätes. Bord de l’eau. derriere la terrasse de,Courdemaiche (au plus bas de la vallce en ce point); calcaire grisätre, lilätre, subecompacte, semispathique avec Polypiers saccharoides meeonnaissables, Serpules, Nerinees et autres fossiles. Cheneviere. ä la hauteur de l’eglise; aspect corallien saccharoide normal ; masses de Polypiers: Pentac., Cid. Blumenb.. Lithod. Vieille-Route: calcaires erayeux a Nerinees des carrieres, avec Diceras, Opis, Nerinees, strates €pais, peu subdivises. Ruz de Lavoz, entre Bure et Buix, variet@s @burneennes, saccharoides, erayeuses, oolitigues. d’un blanc &clatant. enfin compactes. Villars-le-Sec. vers Lebetain: dans le val St.-Dizier, corallien erayeux ou ä grosses oolites. Delle a Föche l’Eglise; au tournant de la route, calcaire crayeux a Nerinees. Föche ä St. Dizier; variations de calcaires oolitiques et erayeux a Nerindes; au carrefour des roches de F&che et Lebetain, masses de Polypiers. Faune 24°. r. Chemnitzia Pollux, d’Orb. c. Nerinea Bruntrutana, Th. r. » Monsbeligardensis, Th. ac »„ ararica, Ei. r » Clio, d’Orb. ar. » turritella, d’Orb. > » Laufonensis, Th. ar. „ Kohleri, Et. r. » athleta, d’Orb. ac » suprajurensis, Voltz. ar. „ eorallina, d’Orb. ac. » Defrancei, Desh. F. » Cornelia, d’Orh. ac. „ Laufonensis, Th. ac. ar. Tr. Nerinea Ursicina, Th. »„ speciosa, Voltz. » elegans, Th. » nodosa, Voltz. » Roemeri, Phill'? » Clymene, d’Orb. » vaginata, Th. » Castor, d’Orb.? Natica amata, d’Orb. » albella, Th. Neritopsis cancellata, Gein. Nerita canalifera, Buv. » Laufonensis, Th. » sigaretina, Buv. Trochus angulatoplicatus, Mü. Turbo Julii,, Et. » subfuhatus, d’Orb. » Erinus, d’@rb. » tegulatus, Mü. » Epulus, d’Orb. Chilodonta bidentata, Et. Phasianella striata, d’Orb. Ditremaria discoidea, Et. » quinqueeincta , d’Orb. » mastoidea, Et. Pterocera Rupellensis , d’Orb. Rostellaria alba, Th. Purpura Lapierrea, Buv. Cerithium limaeforme, Roem. » corallense, Buv. » buccinoideum, Buv. Emarginula paucicosta, Et. Gastrochoena granifera, Et. Corbula ... . Analinalz ae Cyprina Orbignyana, Et. Cardium corallinum, Leym. » septiferum, Buv. » trigonellare, Buv. ? Unicardium apicilabratum, Et.? Corbis mirabilis, Buv. » laticosta, Et. » Collardi, Et. Corbis 2 ou 3 autres especes (moules.) Lueina turgida, Et. » obliqua, Goldf. » Buvignieri, Et. Opis semilunulata, Et. » u. uf. Astarte robusta, Et. » pseudolaevis, d’Orb. » 2 ou 3 aulres especes ind. Cardita squamicarina, Buv. Trigonia Meriani, Ag. » geographica, Ag. » Gresslyi, Et. » Julii, Et. Arca bipartita, Roem. » subtexata, Et. » Laufonensis, Th. Mytilus triquetrus, Buv. » ... Lithophagus inclusus, Pict. Diceras arietina, Lk. » sinistra, Desh. Avicula... Trichites ... . Perna rhombus, Et. Gervilia sulcata, Et.' Lima tenuistria, Mü. » Bonanomii, Et. » Picteti, Et. » Laufonensis, Th. » rotundata, Buv. » tumida, Roem. Hinnites velatus , d’Orb Pecten qualicosta, Et. » solidus, Roem. » articulatus, Schl. » pertextus, Et. » Schnaiteimensis,, Quenst. » octocostatus, Roem. » vimineus, Sow. Ostrea suborbicularis, Roem. » subreniformis, Et. » vallata, Et. Ostrea hastellata , Schl. » pulligera, Goldf. » subsolitaria, Ei. » alligata, Et.? Anomia foliacea, Et. » nerinea, Buv. Terebratula moravica, Glock. » insienis, Schub. » Biskidiensis, Zeuch. Rhynconella speciosa , Et. Heteropora capilliformis, H. » tenuissima, Et. Millericrinus conicus, d’Orb. Pentacrinus ... . Glypticus hieroglyphicus, Ag. Rabdocidaris nobilis, Des. Cidaris Blumenbachi, Mü. » Parandieri, Ag. » . Dendrohelia coalescens, Et. Pleurosmilia Marcou, Et. » gracilis, Et. Stylosmilia Michelini, E. A. Aplosmilia semisulcata, E. H. » spathula, Et. » aspera, d’Orb. Dendrogyra rastellina, Et. » Thurmanni, Et. » angustala, Et. Rhipidogyra flabellum, E. H. » crassa, Eı. Stylina tubulifera, E. H. » lobata, d’Orb. » Girodi, Et. » Bernardana, Et. castellum, E. H. decipiens, Et. cespitosa, Et. Bernensis, Et. Stylina ramosa, E. H. Astrocoenia pentagonalis, d’Orb. Actinocoenia stellata, Et. Heliocoenia variabilis, Et. Allocoenia trochiformis , Et. Cyathophora Bourgueti, E. H. Leptophyllia depressa, Et. Montlivaultia grandis, Et. » subeylindrica, E. H. » vasiformis, E. H.? » Bonjouri, Et. Rabdophyllia flabellum, Et. Thecosmilia sublaevis, Et. » laxata, Et. » crassa, d’Orb. Confusastrea Burgundiae, d’Orb. Isastrea Mosensis, E. H. » explanata,, E. H. Microphyllia Bonjouri , Et. » Lotharinga, Et. » contorta, Et. Thamnastrea dendroidea, d’Orb. » Lomontana, Et. » microconos, Et. « ramulifera. Et. » coneiona, E. H. » minima, Et. » Coquandi, Et. Comoseris irradians, E. H. Microsolena irregularis , Et. Cobalia jurensis, Et. Serpula conjuncta,, Et. » limitata, Mü. » Laufonensis, Et. » radula, Et. » 2 ou 3 aulres especes. Spirorbis elathratus, Et. » compressus, Et. Sous-groupe. Zone corallieune. Zone 25°. Massif forme de calcaires plus ou moins solides souvent impregnes de silice, submarneux, grumeleux a la base, et oü la teinte blanche n’est qu’exceptionnelle ; couleur dominante jaune-rougeätre; banes assez epais en haut, plus minces et alter- nant avec les couches marneuses inferieures. Varietes: Calcaires a Polypiers. Calcaires A Ost. gregaria et Cid. Blumenbachi. Marno-calcaires ä Pareudea et Astrospongia. Marno-calcaires a Micros. expansa. Faune megalomorphe, a genres et individus assez nombreux, non sociaux, remarquable par l’absence de Gasteropodes, d’Acephales Orthoconques, et par le developpement des Pleuroconques, des Echinodermes, des Polypiers, des Spongiaires; les autres classes comme nulles; en place. Gisements: Pied du Cöteau du Puits; calcaire gris lilätre; quelques polypiers empätes. Correetion de Grandgourt; gris ecru; parties spathiques; polypiers saccharoides, colores, tres nombreux, empätes, indiscernables, quoique souvent ä relief superficiel: Microsolenes surtout, Stylines, Montlivaulties, Pentaerines, Apiocrines, Serpules, Cidaris, Spongiaires. Grandgourt au Bouton; calcaire gris compacte, empätant constamment des poly- piers saccharoides, avec taches rouges, bleues, spathiques , dendritiques, ä reliefs siliceux, montrant surtout des pointes de Cidaris, avec Pentacrinus, Pecten, Serpula. Correction de Buix; calcaires gris compactes, parfois eburneens; innombrables polypiers saccharoides: Microsolenes; nids spathiques , taches rougeätres, dentritiques. Pont d’Able et vall&e de la Halle; calcaires colores, jaunätres, en bancs Epais, empätants sur 5 a 6 metres de hauteur une immense quantit@ de Micros. expansa. Gisements de la chaine du Mont-Terrible; les plus riches, et les seuls meme oü les fossiles puissent &tres recueillis:: La Caquerelle, La Croix, Calabri, ete. Faune 25°. Lima rigida, Goldf. Lima perrigida , Et. » proboscidea, Sow. » Salzgowiae,, Th. » subglabra, Et. » Renevieri, Et. Lima semielongata, Ei. Pecten octocostatus, Roem. » ararıcus. Et. » arliculatus, Schl. » subtextorius, Mü. » lens, Sow. » Laurae, Et. » globosus, Quenst. » subspinosus, Schl. Plicatula semiarmata, Et. Ostrea suborbicularis , Roem. » gregaria, Sow. » pulligera, Goldf. » subnana. Ei. Terebratula reticularis, Schl. » bicanaliculata, Schl. » Parandieri, Et. » insignis, Schub. ? Rhynconella pectunculoides, Et. » lentiformis, Et. Valdheimia Delemontana , Opp- Apiocrinus polycyphus, Mer. Millericrinus aculeatus, d’Orb. » subechinatus, d’Orb. Munsterianus,, d’Orb. Milleri, d’Orb. Duboisianus , d’Orb. Nodotianus, d’Orb. » granulosus, Et. Pentacrinus astralis, Quenst. = u % x Eugeniacrinus Hoferi, z, Quenst. Pigurus Hausmanni, K. D. Nucleolites mieraulus, Ag. Echinobrissus scutatus, Des. Pygaster tenuis, Ag. Hypodiadema Pidanceti, Et. Pseudodiadema priscum, Ad. » princeps, Des. Diplopodia subangulare, MCoy. Glyptieus hieroglyphicus, Ag. Hemicidaris crenularis, Ag. - 2 Cidaris Blumenbachi, Ag. » Parandieri , Ag. Ellipsosmilia Thurmanni, Et. Montlivaultia dilatata, E. H. » elongata, E.H. Rabdophyllia Edwardsi, E. H. Thecosmilia trichotoma, E. H. Isastrea fallax, Et. » Koechlini, E. H. » favulus, Et. Thamnastrea concinna, E. H. » microconos, Et. Clausastrea parva, Et. Meandrarea Gresslyi, Et. Goniocora socialis, Et. (non E. H.) Microsolena expansa, Et. » Juli, Eı. » Caesaris, Eı. » digitalis, Et. Pareudea elegans, Et. » Thirriai, Et. » amicorum, Ei. » prismalica, Et. » astropbora, Et. Cnemidium parvum, Et. Stellispongia pertusa, Et. » rotula, Et. Astrospongia corallina, Et. » Mosensis, Et. Tremospongia Thurmanni, Et. Cupulospongia obscura, Et. » rugosa, Et. Serpula flaccida, Ph. » gordialis, Goldf. ilium, Goldf. sulcata, Goldf. spiralis, Goldf. subangularis,, Et. Goldfussi , Et. runcinata, Sow. muraenina, Et. 13 _ Sous-groupe. Hypocorallien. Zone 26° et 27°. Calcaires marneux ou marnes compactes, en bancs plus ou moins Epais, de teinte bleuätre, ä päte plus ou moins fine, quelquefois grumeleuses, impregnes de silice. Varietes: Zone 26°. Argiles Argiles Argiles Zone 27°. Argiles a Spherites. grumeleuses a Pholadomyes. a Chailles. a Mill. echinatus et Rhy. Thurmann. Marno-calcaires steriles. Faune megalomorphe, pauvre, oligogene , pauei-speeifique, pauei-individuelle, non sociale; individus presque toujours transformes en silex. Gisements : Ce sous-groupe n’apparail pas aux environs immediats de Porrentruy; mais on le rencontre assez bien developpe ä pelite distance dans la chaine du Mont-Terrible (Caquerelle, Calabri). Faune 27° et 25°. rr. Ammonites oculatus, Bean. dendatus, Ziet. plieatilis, Sow. r. Turbo bicostatus,, Et. Michaelensis, Et. ac. Phasianella striata, d’Orb. vr. Cerithium Bernense, Et. Rinaldi, Et. ac. Pleurotomaria Antoniae, Et. ac. Panopea subrecurva, d’Orb. ac. Pholadomya exaltata, Ag. Tr. » (1 » T. » Tr. » ac. » parcicosta, Ag. ac. » laeviuscula, Ag. 1 » haemicardia, Roem. ac. » constricta, d’Orb. ac. Thracia pinguis, d’Orb. ar. Astarte Duboisiana, d’Orb. ar. » incrassata, Et. / ar. Unicardium globosum, d’Orb. Nucula .. . Myoconcha elongata, Et. Gervilia aviculoides , Sow. Perna mytiloides, Lk. Pecten subfibrosus, d’Orb. Ostrea dilatata , Desh. Rhynconella Thurmannı, Br. Terebratula bucculenta , Sow. » Parandieri, Et. Stomatopora intermedia, H. Berenicea ..... Millerierinus aculeatus, d’Orb. Collyrites bicordatus, Des. Hemicidaris Gratteriensis, Th. Thecosmilia cervina, Et. Spirorbis Thirriai, Et. Serpula lacerata, Ph. 10 DESCRIPTION DES ESPECENS, Classe des Cephalopodes (enre Belemnites. B. astartinus, Et. — pl. 1. fie. 1. B. texta elongata, gracili, fusiformi, subdepressa, portice acuminata , in medio incrassala, antice attenuata; sulco tereti, in medio evanescente. Long. du plus grand exemplaire = 75”” Rostre tres allonge. mediocrement grele, deprime sur toute la longueur, tres retreei au-dessous de l’alveole, elargi graduellement et termine par sa pointe aigue: un pelit sillon peu marque jusque vers le milieu de la longueur; coupe ovale. Cette espece est intermediaire entre les B. diceratianus et B. rentroplanus, Roem.. toutes deux du Corallien inferieur; elle est plus aplatie, plus etroite que la premiere: la seconde est plus grele et moins comprimee. On ne peut la confondre avec la B. Royerianus d’Orb. de beaucoup plus petite taille et plus aplatie. Les caracteres speeifiques sont etablis sur 6 individus venant des marnes astartiennes de Bure et de la Perche. .; plus grand diam. = 8"”. (Genre Nautilus. en. giganteus, d’Orb. — pl. 1. fig. 2. N. testa discoidea, compressa, laevigata, recte umbilicata; anfractibus compressis, latera- liter complanatis, externe, excavatis, bicarinatis; aperlura compressa, anlice sinuala septis undatis; siphunculo antemediano, dOrb. — d’Orb. p. 163, pl. 36. — N. dorsatus Roem. (non N. giganteus, Ziet.) ZA. Diam. jusqu’a 7 deeim.; ep. = 4 decim., et ala carene = 2 deeim.; largeur du, dernier tour = 0,56; ombilie. = 0,14: recouvrement = 0,13. On ne saurait meconnaitre cette espece a cause de sa taille; c'est le plus grand des mollusques des terrains jurassiques superieurs et peut-etre de toute la serie jurassique, sauf cependant le N. bisulcatus du Lias qui, d’apres nos fragments, parait atteindre pres de 1”. Le N. giganteus habite ’Hypostrombien inferieur oü il est assez frequent et forme dans tout le pays une zone bien soutenue. Je l'ai recneilli ou observ@ a Va-Bechaz, cöteau de Chevirey, Combe-voirie, cöte de Varandin, la Sabliere (M. Trouillat), eorrection d’Ermont (M. de Lestocqg. Il existe dans la collection de Del&emont recueilli par M. Verdat; M. Nicolet l’a egalement trouve, je crois a la Chaux-de- Fonds, mais je doute que ce soit l’espece rencontree par M. Marcou ä la route d’Alle qui apparlient au Virgulien; du moins n’ai-je jamais vu le N. giganteus qu’au seul niveau hypostrombien. tout pres de la couche dite rouge lave par les carriers. Nos exemplaires sont des moules prives de test et remplis de fossiles du niveau. Je n’ai jamais rien vu de semblable a cette espece dans notre Corallien et ’Oxfordien. *) On rencontre dans l’Epiastartien inferieur des fragments d’un Nautile qui pourrait bien &tre celui-ci. N. subinflatus, d’Orb. — pl. 1. fie. 3. N. testa discoidea, inflata, umbilicata; umbilico angustato; anfractibus inflatis, externe rotundatis ; apertura depressa semilunari; siphunculo post-mediano, d’Orb. Prod. p. 43. — N. inflatus, d’Orb. Pal. p. 165, pl. 37. Diam. = 75””.: Ep. = 58”". — Larg. du dernier tour. = 0,60; ombilie = 0,8: ep. = 0,80. Tres renfle, lisse: ombilie tres &troit; tours tres convexes a dos arrondi, & plus grand diametre au tiers interieur; bouche plus large que haute, en croissant; cloisons presque droites; siphon un peu en avant. La forme que nous rapportons ä cette esp@ce est tres fire dans les calcaires *) Il existe un Nautile de plus grande taille encore, observe par M. Perror dans l’Oxfordien de la Haute-Marne; ses caracteres preeis m’etant inconnus, je ne fais que le signaler. mais il ne parait pas devoir se confondre avec le N. giganteus. hypostrombiens superieurs oü M. Gressiy l’a recueillie a la Pierre-Pereee, et aussi d’apres d’Orbieny a Haut-de-Ceuve dans les Marnes strombiennes oü il a &t€ trouve par M. Marcou. Notre forme, telle que nous l’avons figure, parait ä-peu-pres adulte; elle a ses cloisons plus droites que ne l'indique la figure de d’Orbigny, eloisons du reste indiquees dans le texte comme presque droites. Je n’ai pas vu la place du siphon. N. Marcouanus. d’Orb. — pl. II. fig. 4. N. testa discoidea, subcompressa, laevigala, umbilicata; umbilico angustato; anfractibus subinflatis, externe subcomplanatis; apertura compressa; septis suhfleruosis; sıphunculo anteme- diano, Th. — d’Orb. Prod. p. 57. Diam. = W*"*”.; ep. = 50**,; Larg. du dernier tour = 0,60; Ep. = 0,50; ombilice = 0.09. Test mediocrement comprime: ombilic assez etroit; tours un peu renfles ä plus grand diametre dans le plan de la spire; bouche plus haute que large; cloisons legerement flexueuses: siphon plac€ en avant du milieu. A diametre €gal les cloisons sont sensiblement plus rapprochees et plus nombreuses que dans l’espece precedente, ce qui, avec le forme de l'ouverture, la distingue aisement. Pas trös rare dans le Strombien du Banne. de Haut-de-Ceuve,. du Fin-sur-la- roche et aussi dans [’Hypostrombien de Combe Voirie. Je cerois que dans les localites,. indiquees par d’Orbigny, il y a eu confusion entre cette espece et la pr&ecedente; aussi, malgre la courte description du Prodrome, je ne pense pas que l’espece deerite ei-dessus doive porter un nom different. N. Moreuanus, d’Orb. — pl. II. fig. 5. N. testa discoidea inflata, wumbilicata, laevigata; anfractibus inflatis, angulatıs; apertura depressa;, septis subrectis; umbilico angustato; siphunculo antemediano , Korb. Pal. fr. p. 167, pl. 39. Diam. = S0““:; — larg. du dernier tour. = 0,65; ep. = 0,96; ombilie. = 0,05. Test a peine ombilique; tours presque embrassants, anguleux, deprimes; le plus grand diametre &tant au pourtour de l’ombilie; bouche plus large que haute; cloisons mi-partie arquees; siphon place avant le milieu du tour assez rapproche de la base. Rare dans les Marnes virguliennes (Fin d’Alle), dans l’Hypovirgulien a Tellines BE; (Combe-Maillard),. dans les calcaires Hypovirguliens blanes (entree du Faubourg St.- Germain, Croix-dessus?). Notre espece ala bouche un peu plus deprimee que dans la figure de d’Orbigny. Genre Ammonites. A. Lallieranus, d’Orb. — pl. II. fig. 6. Am. testa, compressa, laevigata, anfractibus convexis externe rolundatis, interne tubereu- atis, tuberculis obliquis S—A0-ornatis; apertura compressa, antice rotundata; septis lateralibus 3-lobatis, d’Orb. d’Orb. Par. fr. p. 542. pl. 208 (Syn.? A. inflatus, Rein. Ziet. non Sow.) Diam. = 350””; — Larg. du dernier tour = 0,44; ep. = 0.49; ombilice = 0,30; recouvrement = 0,10. Je rapporte ä cette espece sans aucun doute deux individus trouves, l’un dans les Marnes strombiennes du Banne, l’autre dans ’Hypovirgulien, lors du ereusement d’un puits dans la rue des Malvoisins. Ces deux exemplaires sont assez mal con- serves, mais ils offrent le dessus des lobes et la disposition des tubereules; ce qui permet de les distinguer avec sürete de l’A. altenensis. Je ne crois pas que l’A. Lall. soit identique au N. inflatus, Rein. (Am. Ziet.) qui a la bouche deprimee, plus large que longue; je ne pense pas non plus quelle soit equivalente de l’A. bispinosus, Ziet. Am. orthocera, d’Orb. — pl. II. fig. 7. Am. testa compressiuscula;, anfractibus depressis, transversis, externe 9-mucronatis; dorso lato rotundo; apertura transversa lateralibus mueronata , d’Orb. D’Orb. Pal. fr. p. 556, pl. 218. Diam. = 140””. — Larg. du dernier tour = 0,40; ep. = 0,60; ombilie. = 0,33; - recouyrement = 0,05 (d’apres d’Orbigny, la largeur du dernier = 0,33); la figure comme nos exemplaires en accusent davantage. ' Cette espece est aisce A reconnaitre; nos exemplaires sont des moules oü les pointes ne se montrent que comme de {rs forts tubereules. Nous donnons le dessin des lobes encore inconnus. Rare dans le Virgulien superieur de Porrentruy (Combe de Courtedoux , Coin du bois), puis dans I’Hypovirgulien ä Crassines (porte St.-Germain). — 8 Am. Rupellensis, d’Orb. — pl. II. fig. 8. Am. testa compressa, anfractibus quadratis, lateribus subcostatis; costis transversalibus 19 interne tuberculatis, externe mucronatis;, dorso lato, complanato, externe cornulo; apertura subquadrato; septis lateribus 2-lobatis, d’Orb. Pal. fr. p. 538, pl. 205. Diam. = 600”". — Dernier tour: larg. = 0,30: ep. = 0,258 (dans nos ex. = 0,31): ombilic = 0,47. Je rapporte ä cette espece une Am. des environs d’Olten (Obergösgen), qui y habite l’Astartien (Gressiy); je la crois bien identique a l’espece de d’Orbigny, mais non ä l’espece de Mr. Quenstedt qui est donnee comme synonyme. Elie est tres aisement reconnaissable ä ses deux rangs de tubereules dont les externes bordent le dos, ce qui peut servir a la distinguer de l’A. longispinus, oü ils laissent encore "z du flane jusqu’au dos. Dans nos exemplaires la bouche est un peu plus deprimee que dans la fig. de d’Orbigny. Am. longispinus, Sow. — pl. III. fig. 9. Am. testa compressa , laevigata; anfractibus compressis, sublaevigatis, lateribus bispinosis ; septis trilobatis, d’Orb. Pal. fr. p. 544, pl. 209. — Sow. Min. Con. p. 163, pl. 501. — A. bispinosus, Ziet.. Quenst. — A. verrucosus, Bay., Gieb. Vorw. p. 674. Diam. = 700””. — Dernier tour: larg. = 0,37; ep. = 0,37; ombilic. = 0,29; recouvrement = 0,07. Aisement reconnaissable a ses deux rangs d’epines ou plutöt (dans nos moules) de tubereules dont les externes sont eloignes du dos et qui montrent entre eux le dessin de fortes stries d’accroissement. Rare dans le Virgulien (Combe Voitelier); nos exemplaires atteignent 200” de diam.: des fragments du Virgulien de Porrentruy indiqueraient une taille de 300”, . Am. Erinus, d’Orb. — pl. IM. fig. 10. Am. testa compressa; anfractibus compressis, converiusculis, lateribus 40-costatis, externe intermedieque %-costulatis:; dorso rotundo; apertura compressa ; septis lateribus 4-lobatis , d’Orb. | Pal. fr. p. 549, pl. 212. Diam. = 400””. — Dernier tour: larg. = 0,44; ep. = 0,34; ombilic. = 0,25 recouvrement = 0,17. Je rapporte ä celte espece un fragment provenant du Virgulien de Montbeliard oü elle est rare; il repond a un diam. d’environ 250”"”. Il n’appartient certainement pas a l’Am. decipiens, Sow. d’Orb. Am. Achilles, d’Orb. — pl. Il. fig. 11. Am. testa compressa, anfractibus compressiusculis, subquadratis, transversim costatis; costis acutis, rectiusculis, externe a °/; lateris bi-vel trifurcatis; 40—50 in anfractibus medüs: apertura subquadrata , penultimo anfractu vix emarginata. D’Orb. Pal. fr. p. 540, pl. 207, fig. 1— 2. Diam. = 650"”. — Dernier tour: larg. = 0,32; ep. = 0,35; omb. = 0,25; recouv. faible. = 0,08 chez les adultes. Cötes tres aigues assez droites, legerement inflechies en avant, se bifurquant jusqu’a un certain diam., puis diminuant de nombre et se trifurquant, enfin ne maintenant plus que leur partie interne; ouverture assez quadrilatere, tres peu echancree. Differe de l’Am. Lemani, dont elle se rapproche le plus par son ouverture plus carrdee, son moindre nombre de cötes ä diam. egal, la perseverance de celles-eci jusqu’aux derniers tours; de l’Am. lapieidarum par son ouverture moins allongee, sa moindre compression, l’absence de la vigoureuse bifurcation des cötes aux derniers tours; elle s’eloigne beaucoup de l’A. Lestocquwi. Facile A confondre au jeune äge avec l’A. plicatilis, Sow. d’Orb. (A. polygyratus, Quenst.), commune dans l’Oxfordien superieur; elle s’en distingue par ses cötes toujours plus espacees, et adulte, elle est totalement differente. Pas tr&s rare dans I’Hypostrombien extr@me et peut-Etre les premieres couches de l’Epiastartien; Carriere d’Ermont (Th.); carriere du Banne (Trouillat); Pierre- Percee (de Lestoeq.); en Argovie, pres d’Olten, Obergösgen (Gressly). Am. Lemani, Th. — pl. IV. fig. 12. Am. testa compressa; anfractibus convexiuseulis, transversim costatis; costis acutis rechus- eulis, externe a 2/; lateris bifurcatis, 55—70 in anfractibus mediüs; apertura ovata-subquadrata, leviter emarginata. u Diam. = 270”". — Dernier tour: larg. = 0,25; ep. = 0.20; ombilic. = 0,44; recouvrement = 0,06. Cötes aigues, assez droites, lögerement inll&chies en avant, se bifurquant assez regulierement jusqu’au plus grand diamötre, mais au dernier tour s’ellagant presque entiörement, sans cependant devenir presque totalement inobservables, de maniere que celui-ei est a-peu-pres lisse. Nous avons dit en parlant de l’A. achilles en quoi elle differe de cette espece ; elle se distingue de l’Am. lapieidarum par son dernier tour lisse au lieu d’etre forte- ment coste, par sa moindre compression, son recouvrement plus faible, son dos beaueoup plus arrondi; se rapproche de I’Am. Eupalus d’Orb. (dont elle differe par un plus grand nombre de cötes a diamötre egal), par ses tours plus etroits, son ombilic plus large, la plus longue perseverance des cötes aux derniers tours, par l’ouverture plus carree, plus haute que large en une plus forte proportion, par ses recouvrements moindres. On ne saurait Ja confondre avec nos aulres especes. Rare, au m&me niveau que la pr&cedente, ä Ermont; aussi a Obergösgen en Argovie. Am. lapieidarum, Th. — pl. IV. fig. 13. Am. testa compressa; anfractibus compressis, conveziusculis, transversim costatis; Costis acutis, rectiusculis, externe d °/; lateris bifurcatis, 50—60 in anfractibus medis, dorso angu- stato, carinato-rotundato, costato; apertura ovato-elongata, subacute emarginata. Diam. = 310””. — Dernier tour: larg. = 0,29; ep. = 0,15; ombilic. = 0,50; recouvrement = 0,07. Cötes assez droites, peu infl&chies en avant, vigoureusement bifurquees jusqu’au plus grand diamötre. Nous avons dit les dilferences qui la separent des especes preeedentes et elle s’eloigne totalement de 1’A. plicatilis de Y’Oxfordien par son dernier tour. Rare, au möme niveau que les preeedentes (Ermont); puis dans l’Astarlien su- perieur d’Olten; du moins croyons-nous idenliques les exemplaires de cette prove- nance que nous avons sous les yeux. Am. Lestoequi, Th. — pl. IV. fig. 14. Am. testa compressa, anfractibus compressis, converiusculis, transversim costatis costis obtusiusculis,, vix subfalcatis, externe a medio lateris trifurcatis, 32— 38; dorso angusto, cari- nato-coslalo; apertura admodum elongata , valde emarginata. Diam. = 170””. Dernier tour: larg. = 0,45; ep. = 0,16; recouvr. = 0,15; ombilic = 0,15. Cötes tres legerement flexueuses, un peu obtuses, trifurqudes des les tours moyens et presque des le milieu des flanes; tours beaucoup plus recouvrants que dans les especes pr&ecedentes, moins que dans la suivante; ouverture allongee, pres- que sagittee. Differe de l’Am. Contejeani, Th., par les tours moins etendus, son ombilie plus large, les cötes beaucoup plus nombreuses a diametre egal, plus droites, son ou- verture moins sagittee; — de !’Am. mutabilis, d’Orb., par l’absence de renflement des cötes au pourtour de l!’ombilie et leur nombre presque double; — de l’Am. Hector, d’Orb., par les m&mes caracteres et ses tours plus larges, etc. Rare, au m&me niveau que les precedentes (correction d’Ermont); je dois la connaissance de cette espece ä Mr. de Lestocq. Am. Contejeani, Th. — pl. V. fig. 15. Ctj. Kim. p. 237, pl. 5, fig. 1—2. Am. testa compressa; anfractibus compressis, convexiusculis, Iransversim costatis; costis obtusiusculis interne subinflatis, subfalcatis; externe a 1/3 lateris trifurcatis, 13 — 18; dorso angusto carinato, costato; apertura sagittala, valde emarginata. Diam. = 100””. — Dernier tour: larg. = 0,50, ep. = 0,21; ombilice = 0,17; recouvrement = 0,20.- Cötes un peu en faux, renfl&es au bord interne, trifurquees ou quadrifurqudes des le '!/; de leur longueur; tours tr&es recouvrants; ombilic petit; ouverture sagittde, dos nettement carend et dente par les cötes qui le traversent en s’y Epaississant. On ne peut confondre cette espece avec aucune des precedentes; elle se rap- proche de l’Am. Hector, d’Orb., mais elle est plus comprimee, a ses tours plus em- brassants, son ombilie beaucoup plus petit. Rare dans le Virgulien de Montbeliard; des traces dans celui de Porrentruy (combe Girard). Nous devons aM. Contejean la communication d’un fort bel exemplaire. Am. Wetzeli, Th. — pl. V. fig. 16. Am. testa compressa; anfractibus convexiusculis, Iransversim costatis; costis rechts, grossis, 11 u u 30—40, in anfractibus medis; dorso lato, rotundato, complanato, costato seu laevi; apertura quadrato-rotundata, haud admodum emarginata. Diam. = 270°”. — Larg. = 0,21; ep. = 0,24; omb. = 0,53. Cötes vigoureusement renflees, un peu aigües, traversant le dos des les tours inferieurs, en se bifurquant. puis s’elfacant a sa rencontre dans les derniers tours et laissant un dos large, legerement arrondi: ouverlure formant un carre a angles rabattus, faiblement Echancree. Ressemble a "Am. giganteus, d’Orb., pl. 221 (non Sow.), mais en differe par le dos lisse des derniers tours. Peut-etre est-elle identique ? Rare dans l’Astartien de Corcelles-les-Montbeliard, oü elle a te recueillie par Mr. Wetzel. — A Porrentruy ou trouve des traces dans ’Hypostrombien de la Pierre-Percee. * Le Corallien, proprement dit, n’a pas encore donne jusqu’a present de Cepha- lopodes; du moins il n’y en a pas d’indication dans la collection Thurmann. Les couches de l’Hypocorallien, que Thurmann a separees de l’Oxfordien su- perieur pour en faire un sous-groupe, renferment trois ammonites: Am. plicatilis, oculatus, cristatus dont les deux dernieres, a ma connaissance, ne sont pas encore montrees ä celte hauteur dans la chaine du Jura; elles sont siliceuses, enfouies dans un calcaire marneux bleuätre, tout-a-fait identique a celui de l’Oxfordien de la Haute-Saöne. (renre Aptychus. Les affınites de ce genre sont encore sujetles a controverse; sans les regarder comme des opercules d’Ammonites, nous eroyons qu'il doit prendre rang parmi les Cephalopodes, et nous le plagons iei provisoirement a la suite des Ammonites. Aptychus Flamandi, Th. — pl. XIV. fig. 1. Th. Coll. — Ctj. Kim. p. 227, pl. 26, fig. 14—16. Tres grande espece; ä test &pais au centre, aminci sur les bords, assez regu- lierement, mais faiblement convexe, etalde, fortement elargie. Chaque valve demi- cordiforme , fortement sillonnee ä l’interieur, les sillons ou plis se recourbant promp- tement vers la suture ä partir d’une pelite carene, placde ä faible distance de celle-ci BR. VORN et lui etant presque parallele. — Sur l’autre face des pores de m&me taille, mais irreguliers; les uns eirculaires, les autres elliptiques plus ou moins allonges,, corres- pondants a des tubes un peu courbes, obliques et faisant un angle de 60° environ avec la face interne. Lignes d’accroissement de 2 en 2””, oü les tubes-pores ces- sent et sont remplaces par une ligne etroite de tissu compacte; 6 lignes irregulieres de pores dans les intervalles. Long. = S0””; larg. d’une valve = 60""; ep. =5 Zone virgulienne. — Fin d’Alle. — Tres rare. mm Classe des Gasteropodes. Ordre des Pectinibranches. Genre Melania. Ne pouvant deeider du genre auquel appartiennent plusieurs Melania des anciens auteurs, je les laisse sous cette denomination suflisante a mon but stratigraphique. M. striata. Sow., Roem., Bron. — pl. V. fig. 17. (Phasianella, d’Orb.). M. testa turrita, anfractibus 6 (in nostratibus 7—8), plano-convexis transversim acuti- striatis, apertura lato-ovata, anqulo spirali vix semi-recto. Fossile tres connu sous ce nom. Nos exemplaires de 7 a 8 tours atteignent 150”" de longueur sur 70 environ de larg.; ceux de 5 tours n’ont plus que 70 sur 43; la moyenne de l’angle spiral est de 40°. Assez frequent dans [’Hypoastartien du val de Laufon (Blauen); on le retrouve beaucoup plus rare dans les calcaires Epiastartiens compactes de Porrentruy et d’Olten, puis on en voit des traces dans les calcaires hypovirguliens de Croix-dessus. Une forme tout-a-fait pareille, mais atteignant de plus grandes dimensions encore, x habite le terrain a Chailles et le Corallien; est-elle identique ? M. gigas, Th. — pl. VI. fig. 18. M. testa crassissima ovato-lanceolata ventricosa, anfractibus 6—-7 plano-convexis, laevi- bus; apertura ovalo-acuta elongata; angulo-spirali semirecto, admodum majore. s4 Cette espece oflre 6 a 7 tours avec 125” de larg. La callosite columellaire est tres forte et chargee de plis d’acroissement vigoureux. Elle a @t& recueillie a Undervilliers par Mr. J. de Lestoeq; l’aspect de la roche semble indiquer l’Epistrombien. Thurmann donne comme synonyme ä cette espece la Phasianella portlandica, Th. in Marcou, Jura Sal. p. 112); l’Echantillon figur€ ne se trouve pas dans la collection; quant ä ceux qui y sont associes et qui proviennent des environs de Salins, ils appartiennent ä la Natica athleta, d’Orb. — Nous avons deerit du Corallien du Haut- Jura le Pterodonta corallina qui. comme celui-ci, presente des varices bien marquees; seulement l’angle spiral est plus faible et les tours moins grands relativement. Aussi sommes-nous dispose a placer dans ce m&me genre Pterodonte l’espece du Jura bernois. M. Renaud-Comte, Th. — pl. VI. fig. 19. M. nucleo ovato rotundato, anfractibus 4—5, carina oblusa in duobus zonis ul divisis, superiore rotundata , inferiore planiuscula subconvera, apertura subangulata, duobus trientibus recti majore. Cette espece est aisement reconnaissable a la brievete de sa spire dont l’angle varie de 65 a 70°, a la carene obtuse de son dernier tour, qui separe vers le bas une large zone plane ou legerement concave, ä& la profondeur des sutures. au fort relief des tours les uns sur les autres. On trouve souvent cette espece dans les collections jurassiques sous le nom de M. abbreviata, Roem.. fossile avec les exemplaires tronques- duquel elle a un faux air de ressemblance. Elle habite l’Hypoastartien de Blauen, de la Caquerelle (Mon- truesselin). du cirgue du Moron, d’oü elle m’a et€ communiquee par Renaud-Comte, l’auteur du Mem. sur les vallees derosion du Jura. Je la dedie a sa memoire. Les exemplaires qui se trouvent dans la collection Thurmann sont intermediaires par leur taille et leur forme entre les Mel. abbreviata, Roem., et Chem. Flamandi, Ctj. ; si ces deux dernieres ont &t& exactement figurdes, il y a evidemment une distinction a faire; pourtant je crois que les trois especes devront se confondre sous le nom propos par Roemer, en donnant toutefois a celle d’Allemagne une longueur un peu moindre. Il faudrait peut-@tre encore regarder comme identique le Pterocera conica, Munst., Petref. p. 15, pl. 169, fig. 5 et peut-£tre la Melania condensata , Desl. (Soc. Norm. VIL, pl. 12, ig. 13.) ze M. Calypsoides, Th. — pl. VI. fig. 20. M. testa crassa, ovato-lanceolata, elongata, anfractibus 5—6 plano-convexis, laevibus ; apertura ovato-lanceolata; angulo spirali semirecto haud aut vix majore. Mon exemplaire de cette coquille compte 37" de long. pour 5 tours et un angle spiral de 45 a 59°. Il ressemble beaucoup a la Chem. Calypso, d’Orb., mais me pa- rait plus petit pour le m&me nombre de tours; le renflement des tours et la depres- sion des sutures sont aussi plus sensibles et l’on apergoit au haut du dernier tour des traces de stries longitudinales. Il est plus allonge que la Chem. Cornelia, moins que la Ch. Calliope et son angle spiral est plus fort que dans ces deux especes. Il provient de l’Epistrombien, mais j’ai oublie la localite. M. pupula, Th. — pl. VI. fig. 21. Testa ovato-conica, anfractibus convexiusculis, laevibus; angulo spirali semi-recto. Ce petit fossile mal conserve, avec ses 4 ou 5 tours, atteint a peine 14”" de long. sur 6 de larg. au dernier. Son angle spiral tres fort alteint 40 a 45°; ses tours sont faiblement renfles et font un peu abrupte les uns sur les autres. ovale acuminde anterieurement, le double plus longue que large. Differe de la Chem. corallina, d’Orb., par son angle plus fort, de la Ch. Cornelia, d’Orb., par sa forme moins globuleuse au möme nombre de tours. Ü’est toutefois de cette derniere qu’elle se rapproche le plus; serait-elle identique? Tres rare dans les calcaires crayeux a Nerinees de la Caquerelle. “ Bouche M. parvula, Th. — pl. VI. fig. 22. M. testa ovato-elongata, anfractibus plano-excavitis, angulo spirali vie semi-recto. Je place iei provisoirement ce fossile dont la bouche m’est imparfaitement connue. Il offre en miniature une forme qui le rapproche du Melania abbreviata, Roem., et Ch. coarctata, d’Orb. Je n’en ai jamais recueilli qu’un exemplaire dans les marnes strombiennes d’Ermont. Ce n’est tres probablement qu’un jeune de la Phas. Buvigneri, d’Orb. (Pal. p. 325, pl. 225, fig. 3—5. 56 — Thurmann cite encore deux autres especes, que je mets de cöt& parce qu’elles ne se trouvent pas dans le pays de Porrentruy et qu’elles ont &t& deerites ailleurs: l. M. striatula, Th. — c'est la Phas. Coquandi, Ctj. (Etude du Kim. p. 239, pl. V, fig. 5) qui ne me parait elle-m&me qu’un jeune de la Ph. striata; les caracteres n’etant pas donnes complets. 2. M. Nicoleti, Th. — c’est la Natica Marcouana, d’Orb., du Portlandien de Salins. Genre Scalaria. * Sc.? minuta, Buv. — pl. VI. fig. 3. Buv. Stat. Meuse, Desc., p. 35. pl. 27, fig. 3et4. — Turritella mille-millia , Th., Collect. Tres petite espece, turriculde, conique allongee ou A peine renflee; spire regu- liere, composee de 7 tours subplans, non.embrassants, un peu convexes, ä sulure bien marquee; test ornee par tour de 4 ou 5 cötes transverses, obtuses, tres faibles, le plus souvent invisibles (et de deux cötes longitudinales). Bouche eirculaire, portee sur un faible etranglement et bordde sur son pourtour d’un bourrelet Epais. Haut. = 3"”; diam. = 1””. Astartien (19—20). — Pont-d’Able. — Peu commun. Cette espece est assez rare aux environs de Porrentruy. tandis qu’au contraire elle est tres commune par places dans le departement du Doubs; les &chantillons de la collection Thurmann viennent m&eme tous de cette derniere region. J’en ai rencontre un beau gisement au-dessus du point de bifurcation des deux routes ä Pont-d’Able; elle se trouve surtout sur les plaquettes ä Cristellaria Thurmanni, Et. Ces cötes sont moins nombreuses et moins marquees que ne l'indique la figure de Mr. Buvignier, circonstances signaldes deja par lui dans la description. Je n’ai pas vu les cötes longitudinales. Genre Chemnitzia. J'indique dans ce genre quelques especes de d’Orbigny, puis quelques autres qui me paraissent lui appartenir sans aucun doute; j'ai place dans les Melanies d’autres fossiles que la difference dans l’epaisseur du test paraissait en &loigner. 57 $. Forme conico-cylindrique; canal sutural. Ch. Bronni, d’Orb. (Melania, Roem.) pl. VI. fig. 24. Ch. testa elongata, anfractibus complanatis, postice anguste limbatis; angulo spirai = 11°. Geile espece se distingue de la suivante par son angle spiral moindre, sa forme plus allongee, sa zone juxta-suturale plus large. Elle atteint dans nos exemplaires 11077. C'est un fossile assez commun dans notre Virgulien (Combe-Maillard, Derriere- Ete); on le trouve aussi dans l’Epistrombien (Craz, Haut-de-Ceuve), dans la zone strombienne, dans ’Hypostrombien blanc, l’Epiastartien blane (Petite-Entree). Ch. Monsbeligardensis, Th. — pl. VI. fig. 25. Ch. testa elongata, anfractibus complanatis, postice anqgustissima limbatis; angulo spirali = 16°. Cette espece differe de la pr&cedente par son angle spiral plus fort, sa taille qui parait moindre, mais surtout par l’etroitesse de la zone juxta-suturale qui se confond presque avec l’abrupte d’un tour a l’autre. J’ai recueilli cette espece dans les Calcaires coralliens crayeux ä Nerinees de Chätenois pres de Montbeliard. * Ch. Clio, d’Orb. — pl. VI. fig. 26. D’Orb. Pal. fr. p. 249, fig. 2 et 3. — id. Et. Pal. Haut-Jura. Espece d’assez grande taille, etroite, allongee; spire reguliere formee de 17 A 18 tours plans, sans saillie; ce dernier pas beaucoup plus grand que les autres; canal sutural large de 1””; bouche allongee, un peu carrde par suite de la disposition de la columelle; un mince encroütement sur celle-ci. Haut. = 130 a 140””; diam. = 3””. Jai dejä indique ailleurs (Pal. Haut-Jura) que la disposition de la bouche n’est pas celle qui est dessinde dans la Paleontologie francaise; je le donne d’apres un exem- plaire du Haut-Jura. Cette espece se trouvait avec les individus de la pr&cedente sous le meme nom; elle provient probablement de la meme localite. Be Ch. Laufonensis. Th. — pl. VI. fig. 27. Ch. testa elongata, anfractibus complanatis, laevigatis aut postice vir latiusculis , eranido limbatis; angulo spirali = 17°. Cette espece ressemble au premier aspect aux precedentes; elle s’en distingue par sa plus petite taille; ainsi sur 40 exemplaires que j’ai sous les yeux, la grande majorite a 60 a 70””; quelques-uns, les plus grands, atteignent S0“", et il m’est pas ä croire qu’ils appartiennent tous ä de jeunes individus. Assez frequent dans l’Oolite corallienne de Laufon. $$. Forme eonique; pas de canal. Chemnitzia multispirata, Et. — pl. XIV. fig. 2. Espece allongee, etroite; angle spiral regulier, forme de tours nombreux, peu eleves, arrondis, nettement distinets les uns des autres par une suture profonde. deux fois plus larges que hauts. Test marqu& de stries d’accroissement fortes, irre- gulieres, degenerant möme sur le dernier tour en cötes ou saillies inegales. Le dernier tour court, muni d’une bouche subcarree, anguleuse en haut au retour de la columelle. Haut. = 90 a 100°”; diam. = 15"”. Hypovirgulien superieur. — Fin d’Alle. — Tres rare. * Ch. Phanori, Et. — pl. Vl. fig. 3. Grande espece, conique, allongee, formee d’un angle spiral regulier; 15 ou 16 tours un peu plus larges que hauts, subconvexes, ornes transversalement de cötes nombreuses, obtuses, droites, paralleles a l!’axe, un peu renfl&es au milieu pour s’amineir et le terminer sans tubercules aux sutures; au nombre de 24 a 25 sur le dernier tour; celui-ci pas beaucoup plus grand que les autres. Bouche subcarree, arrondie aux angles. Angle spiral = 8 a 9°. Haut. = 115“; diam. = 15””; long. du dernier tour = 2””. Hypostrombien (13) — Porrentruy. — Un seul individu. La forme de la bouche n'est pas habituelle aux Chemnitzies, mais comme il n'est pas possible de voir de dents, ce n’est pas une Nerinee; d’autres genres ne seraient pas plus certains. Du reste, nous venons de signaler cette forme dans la Chemnitzia ZN Clio. La structure tres grossiere du moule qui a servi a etablir l’espece ne permel qu’avec peine de saisir les caracteres. * Ch. Danae, d’Orb. — pl. VI. fig. 29. Dal. fr. p-.00,, pl 250, fie. 5. Grande espece, Ir&s allongee ; spire reguliere formee de tours reguliers, nom- breux, bien distinets par la suture qui est assez prolonde, pas beaucoup plus larges que hauts; une legere inflexion un peu au-dessous du milieu. Dernier tour pro- portionnel aux autres; bouche ovale, allongee. Angle spiral = 13°. Long. 110""; diam. = 21”"; avant-dernier tour: larg. = 15””; haut = 14””. Epiastartien (14—15). — Porrentruy (Petite-Entree). — Tres rare. Ch. athleta, d’Orb. — pl. VI. fie. 30. Testa elongata, anfractibus convexiuseulis; angulo spirai = 15°. Se distingue aisement de ses congeneres par sa forte et vigoureuse taille; on ne saurait Ja confondre qu’avec les gros exemplaires de la Ch. Clytia qui offrent du reste avec un angle plus fort un facies tout different. Pas rare dans l’Oolite corallienne de Laufon. Ch. Delia, d’Orb. — pl. VII. fig. 31. Ch. nucleo elongato, anfractibus plano-convexis, angulo spirali = 17°. Je n’ai jamais trouve cette espece qu’ä l’etat de moule interieur dans notre zone strombienne (Banne, Ermont, souterrain de Varieux, ele.), oü il n’est pas tres rare. A cet etat il est peut-etre diflieile a distinguer des moules de la Ch. Clytia, mais cette derniere espece se rencontre le plus souvert avec des traces de test ou l’on recon- nait aisement la forte depression juxta-suturale. Du reste, c'est sur la foi de d’Orbigny que je signale l’absence de ce caraclere dans notre espece qui est certainement bien la sienne. On la trouve aussi dans ’Hypovirgulien blane (Waldeck). * Ch. Pollux, d’Orb. — pl. VII. fig. 32. Pal. fr. p- 62, pl. 247, fie. 1. Tres grande espece conique; angle spiral regulier, formee de 10 a 12 tours, 12 — 9% — sans saillies. lisses. äa peine inflechis dans leur tiers inferieur. Dernier tour embras- sant. beaucoup plus grand que les autres, formant presque la moitie de la longueur de la coquille; bouche ovale allongee, acuminde en arriere, garnie sur la columelle d’un &paississement assez marque. Angle spiral = 3°. Haut = 130 a 140°"; diam. = 45"”. Corallien (24). — Laufon. — Tres rare. * Ch. corallina, d’Orb. — pl. VI. fig. 33. Pal. fr. p. 69, pl. 270, fie. 1 et 2. Petite espece conique, un peu renflee; spire reguliere, formee d’environ 10 tours un peu convexes, tres distinets par leur suture un peu enformee, subeonvexes, a-peu-pres deux fois plus larges que hauls. Dernier tour sensiblement plus grand que les autres; bouche ovale allongee. Angle spiral = 20°. Haut = 45”"; diam. = 12"”. Corallien (24). — Laufon. — Tres rare. SSS. Forme courte; pas de canal sutural. * Ch. Cornelia, d’Orb. — pl. VII. fig. 34. Pal. fr. p. 60, pl. 245, fig. 2et3; — Melania, Buv., Meuse, Desc. p. 28, pl. 22, fig. 36 et 37 (M. olivacea, olim.). Chemnitzia, Et.. Pal. Haut Jura. Coquille ovale, lisse ovoide; spire regulierement conique un peu convexe; tours sans saillies, au nombre de 5: le dernier tres long, recouvrant, occupant les %/; de la hauteur de la coquille; bouche tres etroite au fond; labre en biseau: &pais a la base; tres faible encroütement sur la columelle. Haut. = 25”"; diam. = 12"". Corallien (24). — Laufon. — Assez rare. J'ai indique ailleurs (Pal. Haut Jura) que la forme de la bouche avait &t& mal dessinee dans la Paldontologie frangaise. Thurmaun signale encore la Ch. Clytia, d’Orb., des environs de Montbeliard seulement (Virgulien); comme je n’ai pu verifier lindication, et que M. Contejean =; n’adopte pas dans son Etude celie espece quil remplace probablement par de Ch. gi- gantea, Leym., je ne fais ieci qu’en reproduire le nom. A ce me@me genre appartiennent tres probablement quelques especes qui ont ete deerites plus haut dans les Melanies. Genre Nerinea. (Espöces portlandiennes.) N. Elsgaudiae, Th. — pl. VI. fig. 35. N. testa elongata, subconica, imperforata; spira angulo 10—A12; anfractibus excavatis, laevigatis , antice et postice evanido-tuberculose inflatis; apertura triplicata, plieis labri 1, colu- mellae 2 simplieibus, Th. Proto suprajurensis Voltz in Th. Soul., non N. suprajureasis Vollz et Bronn. Goldf. quoad speciem sed false quoad formation. portland. N, supraj. variorum false ut portlandica. Angle spiral = 10 a 12°, longueur depassant 200 de largeur ih dernier tour, angle sutural = 60°. Coquill& imperforee, conique tres allongee et pres- que parallele sur d’assez grandes longueurs; tours tres evides au milieu, renfles en bas et plus fortement en haut en forment un bourrelet vaguement tubereuleux; bouche quadrangulaire un peu allongee, avec 3 plis, Yun labral obtus, les deux autres columellaires aigus. — Differe de la Defrancei par son angle spiral moindre , sa forme plus parallele, ses tours plus obliques avec angle sutural moindre, beaucoup plus excaves, ä bourrelets moins nettement tubereuleux. sa bouche plus allongee; de la suprajurensis par son angle moindre, ses tours plus excaves, ses bourrelets plus forts, plus tuberceuleux. sa bouche plus allongee ä plis plus couris; de la fallax par ses tours plus excaves, plus courts, par l’absence de cötes longitudimales; de la Bruckneri par nımı mm avec 40 son angle moindre, ses tours beaucoup plus excaves, elc.; de la tuberculata, Roem.. par des caracteres pareils et l’etat de moule elle a ei€ souvent confondue avec les especes que nous venons de nommer et parfois designde comme N. suprajurensis. — Assez repandue dans l’Epistrombien (Cräz, Ermont, Haut-de-Ceuve, etc.) oü elle a sa slation principale. On la retrouve plus rare dans l’Hypostrombien inferieur (Carriere d’Ermont) et dans l’Hypovirgulien a Crassines (Combe-Maillard). A letat de moule mal conserv& dans les roches compactes on le distingue diffieilement de la fallax, de fagon que nous omettons des gisements incertains. Du reste, on la trouve tres rarement bien conservee. — 2 N. fallax, Th. — pl. VII. fig. 36. N. testa elongata, conica, imperforata; spira angulo 12; anfractibus vir excavatis, antice inflato-tuberculatis, in medio evanido-costellatis; apertura triplieata, plicis labri 1, columellae 2, simplicibus, Th. Angle spiral moyen 12° plus fort dans le haut que dans le bas; longueur jusqu’ä 200°”: angle sutural = 60°. Coquille imperforee, mediocrement allongee, conique, un peu concave; tours assez larges,. peu evides, plans ou legerement renfles au milieu, pourvus dans le haut d’un bourrelet un peu tuberculeux, puis de plusieurs cötes legeres inegalement espacdes, parfois peu observables; le dernier tour carene marque ä son meplat de stries longitudinales habituellement visibles, un pli obtus au labre. 2 columellaires, linferieur plus aigu, tous trois courts. — Nous avons dit plus haut en quoi elle differe de l’Elsgaudiae avec laquelle dans nos terrains on le confond aisement ä l’etat de moulßs ; ajoutons que ses tours sont plus longs aux me&mes epaisseurs. Son angle est beaucoup moindre que celui de l’Ursieina; differe de la speciosa Voltz. d’O. par son angle moindre, des tours moins excaves, les plis de la bouche beaucoup plus courts:; differe de la Bruckneri par sa forme plus allongee, des tours plus longs aux me&mes diametres, plus excaves et pourvus de cötes. — Tres frequents dans notre Portlandien; sa station principale est l’Epiastartien blanc (Belle- vue, Chenats, Vauche, Petite-Entree, carriere d’Ermont, Baraques, Chemin-taille, seconde Combe, etec.); plus rarement dans l’Epistrombien inferieur (Petit-Cr&t d’Er- mont. Haut-de-Ceuve) et dans l’Hypovirgulien inferieur (Combe-Maillard, Porte St. Germain). Nous avons sous les veux pres de 60 exemplaires de cette espece. N. Bruckneri, Th.*) — pl. VII. fig. 37. N. testa subelongata, conica, subumbilicata; spira angulo 15 a 17°; anfractibus vir exca- vatis, antice et postice subinflatis, laevibus; apertura triplicata; plieis labris 1, columellae 2, simplicibus, Th. — N. Bruckneri Th. Soul. quoad speciem sed non quoad fig. cit. quae N. Basi- leensi, Th. attınet. Angle spiral de 15 a 17°; longueur atteignant 90”"; coquille conique, parfois lögerement ombiliquee; spire formee d’un angle assez rectiligne ; tours legerement *) Thurmann attribue a cette espece des formes, a angle spiral beaucoup plus faible et qui me paraissent appartenir a la N. styloidea, Ctj. Je crois en outre quiils ont &t& trouves dans V’Epi- strombien au sortir au Porrentruy sur la route de Haut-de-Cauve. At evides ou presque planes, lisses, renfles en haut et en bas en un cordon etroit, peu prominent, non tuberculeux ; dernier tour medioerement carene portant au meplat quelquefois un leger angle cernant des traces d’ombilice. Bouche a 3 plis, le lateral obtus, les columellaires courts et aigus, l’inferieur plus long. — Pourvue de son test elle offre parfois un faux air de ressemblance avec la N. Bruntrutana dont elle se distingue immediatement par ses plis; a l’etat de moules, comme on la rencontre le plus souvent, elle rappelle plusieurs autres especes a un seul pli lateral, p. ex. la fallax dont elle differe par sa taille moindre, des tours plus courts, moins excaves, etc. — Pas rare dans ’'hypoastartien marno-compacte oü elle est presque toujours mal conservee (Chemin-neuf, Correction d’Ermont, Route de la Caquerelle a Mon- truesselin, Blauen, Dept. du Doubs). C'est la seule de nos Nerinees habituelle A une assise marneuse. J’ai sous les yeux 25 exemplaires. Une station fort riche de nos environs a fourni aux anciennes collections du pays de fort beaux moules de cette espece: je n’ai pu la retrouver. — C'est cette espece que j’avais autrefois designee sous Je nom de N. Bruckneri en eitant a tort la figure de Bruckner qui repre- sente Ja N. Basileensis, Th., espece tres voisine provenant du groupe oolitique du Wartemberg pres Bäle. N. Gosae, Roem. — pl. VII. fig. 38. N. testa elongata, conica; angulo spirali 10-12; anfractibus excavatis laevigatis , aper- tura biplicata; plieis, labri 1, columellae 1, simplieibus. Th. — N. Bronn, Goldfuss. Angle spiral 10--12°; longueur atteignant 270”"; angle spiral presque rectiligne legerement convexe; tours evides au milieu; bande du canal sutural bien marque; deux plis, un labral et un columellaire median simples et obtus. — Assez repandu surtout dans l’Epiastartien superieur blane (Chemin-taille, Vauche, Carriere d’Er- mont, pente nord de la Perche, ete.), puis dans l’Hypoastartien (Chemin-neuf, Cor- rection d’Ermont, Caquerelle a Montruesselin, Blauen, ete.), enfin plus dissemine par exemple dans l’Hypostrombien inferieur (Lisiere Combe-aux-Juils); se retrouve dans le Strombien ä tortues de Soleure; jamais vu dans le Corallien. — Ce fossile qui n’a et& publie qu’a l’etat de moule par les pal&ontologues allemands ressemble singulierement ä la N. Desvoidyi, d’Orb. J’ai sous les yeux une serie d’exemplaires montrant tous les passages depuis la coquille pourvus du test jusqu’au moule isole et Gosae, Roemer, Voltz — 94 il ne peut me rester aucun doute sur l'identit€ de notre espece avec la N. Gosae de Roemer. La N. Desroidyi qui est corallienne serait-elle identique? * Le fossile qui est decrit iei est bien celui d’Allemagne et des environs de Mont- beliard dont Bronn (Lethea et M. Contejean, Etude pl. 7. fig. 1—5) ont donne de bonnes figures. Neanmoins ce n'est qu’une variet€ de la N. Gosa-. telle du moins qu'on la rencontre aux environs de Gray dans le Strombien, oü elle conserve la disposition des tours et de la forme qui ont ete indiques primitivement; la je l’ai renconiree avec une taille de 310 a 320” et un diametre de 45”” seulement. D’un autre cöte l’opinion emise par Thurmann sur sa similitude avec la N. Desroidyi, et adopie ä-peu- pres sans restrielion par M. Contejean me parait eeder devant l'observation; il suflit d’avoir vu les especes en place pour reconnaitre la difference d’allure outre les ca- racteres particuliers qu'il est possible de tirer de l’Etude des deux especes. Ce n'est pas la N. Gosae quand Thurmann l’indique dans l’Astartien; du moins les quelques moules mal conserves de celte hauteur qui sont attribues ä celte espece, ne doivent &tre adoptes qu’avec reserve. Je donne ici (pl. VI, fig. 35) la figure d’une des formes de l'astartien, qui nest evidemment pas la N. Gosae. N. Bruntrutana, Th. — pl. VI. fig. 39. N. testa elongata, conica, umbilicata; angulo spirali 15 — 21°; anfractibus complanatis, laevigatis; apertura 5-plicata; plicis labri 2, columellae 3, complicatis Th. — N. Bruntrutana, Th. Soul. 1830; Voltz et Bronn Jahrb. 1836 quoad descript, partim et omissa fig.; Bronn Lethaea quoad deser. part. et fig. plicarum; N. laevis Voltz in Thirr. Haute-Saöne; non N. Bruntrutana nec Goldf. nec d’Arch.; nec d’Orbigny; non N. subbruntrutana, d’Orb.: an N. Man- delslohi Br. d’Orb. varietas? — «) varietas portlandica; ß) varietas corallina. Angle spiral 15 a 21° et un peu plus; longueur atteignant 150””, habituellement inferieure a 100; coquille conique ombiliqguee a un äge un peu avance. caraclere qui disparait presque ou est peu observable dans les pelits exemplaires:; angle spiral generalement rectiligne, souvent un peu convexe vers le milieu; lours plans, lisses, legerement separ&s par la suture; dernier tour ä bord obtus; eing plis a la bouche; un labral superieur un peu trifide, un labral inferieur simple, un columellaire supe- rieur trifide a saillant du haut plus fort, un median trifide a saillants moindres,. un inferieur allongee trifide a saillie principal vert Je haut; le labral inferieur disparait vers les derniers tours; les saillans des plis se voient le mieux dans les tours moyens et s’ellacent plus ou moins en descendant vers les tours posterieurs. — Tres voisine de la N. Mandelslohi, Br. , telle que l’etablit M. d’Orbigny ; cependant son angle spiral est constamment plus fort, sa forme moins allongee, son ombilic un peu moins excave; ces deux formes ne seraient-elles que des varietes d’un möme type? c’est de la fig. 2 de d’Orbigny que la nötre se rapproche le plus. — Notre espece deja figurde par Bourguet (fig. 243) bien que deerite plusieurs fois sous le nom de Bruntrutana l’a toujours ete soit ineompletement, soit mal; les figures des coupes interieures donndes par Bronn et Goldfuss sont assez exactes, mais les formes generales se vapportent a d’autres especes. La N. Bruntrutana, Th.,. d’Arch. est tout autre chose, et il en est de m&me de la Bruntrutana, Th. d’Orb. Il convient de conserver exclusivement le nom de Zruntrutana a notre espece qui est la forme originairement desiende ainsi des 1530. — Cette espece est ä-la-fois portlandienne et corallienne, du moins avons-nous fait d’inutiles efforts pour decouvrir quelque difference entre les nombreux exemplaires des deux provenances dont nous faisons deux varietes purement con- ventionnelles. Elle est tres abondante dans l’Epistrombien inferieur et superieur (Haut- de-Ceuve, Ermont,. Chemin-neuf, Chemin-des-Galeres, Cöte-Dieu, Bourbier des Cräz, ete.) dans l’Epiastartien superieur extreme de nos carrieres (Ermont, Cour- senay, Chaimez, Va-Bechaz) oü la carriers la designent sous le nom de clou, puis, un peu plus bas, dans les bancs blanes (Ermont, Vauche, Chemin-taille, etc.) oü toutefois elle est plus rare, enfin plus disseminde encore ä divers autres niveaux. Dans le Corallien elle occupe prineipalement les calcaires crayeux auxquels elle a le plus contribu& a imposer le nom de calcaires a Nerinees (Caquerelle, Buix, Tareche, etc. ete.). Son mode de fossilisation lui donne des aspects forts differents. * Ce nom a donne lieu A bien des erreurs; la variete corallienne est bien la N. Mandelslohi, Bronn, Zeusch., d’Orb., qui doit c&der son nom devant la N. Brun- (rutana puisque celle-ci eiait connue de M. Bronn. Le seconde forme regardee par Bronn, Goldfuss, comme &tant la N. bruntrutana a ete appelde par Thurmann N. Goldfussi;, nom qui, a mon avis, ne peut subsister a cause de sa trop grande ressemblance avec celui-ci: N. Goldfussiana, d’Orb. Dejäa dans mes Etudes paleontologiques sur le Haut-Jura, je l’ai appelee N. Carpathica, car elle ne me semble pas autre que celle qui a et& figurde par Zeuschner. N. Carpathica, Ze. — pl. VII. fig. 40. N. Goldfussi, Th.. Collect. (non N. Goldfussiana, d’Orb.). — N. bruntrutana (pars), 9% Bronn. Voltz. Jahrb. non Th.. non d’Orb. — Goldf. Petr. Germ. pl. 175, fig. 5a (non 5 b). — N. Carpathica ‚«Zeusch. Ner. von Inw. p. 6. pl. 17, fig. 1-6. N. testa conica, brevri, umbilicata; angulo spirali 20—38: anfractibus excavatis,. antice et postice inflatis,, laevibus; apertura 5-plicata; plicis, labri 2, columellae 3, complicatis, Th. Angle spiral convexe plus grand en arriere, moindre en avant, variant de 20 ä 35°, moyenne 29; coquille assez pupoide; tours sensiblement eourts, lisses, large- ment renfles en haut et en bas ä la rencontre de la suture situee ainsi sur un bour- relet &mousse et large qui domine dans l’aspect de la coquille et ne laisse que peu d’espace ä la partie evidee; mon plus grand exemplaire a 45”" avec une dizaine de tours. Ouverture avec un systeme de plis tout pareil a celui de la Bruntrutana aux details de laquelle nous renvoyons; seulement comme tout se passe ici dans une coquille plus ramassce, les lobes aigus de chaque pli sont plus diflieiles a obser- ver et ceux-ei paraissent simples au premier coup-d’oeil. — Assez rare dans l’Epi- astartien blane superieur (Chemin-taille et Petite-Entree); on la retrouve dans le Strombien de Soleure. — C'est bien l’espece figuree par Goldfuss sous le nom de N. Bruntrutana, Th. D’Orbigny a probablement ä tort donne celte espece comme synonyme de la N. Elea (Pal. fr. p. 155) du Portlandien (Sous-etage Nerineen.. "N. costulata, Et. — pl. VI. fig. 41. “ N. Mose. d’Orb. (pars) Pal. fr. p. 114, pl. 265, fig. 3 (non fig. 142. — Non Desh.) N. Mosae, Ütj.,. Etude Kim. p. 214. N. testa conica, umbilicata; spira 30—32 (in nostratibus 25); anfractibus convexis bilo- batis, oblique nodoso costatis (in nostr. evanido flexuosis); apertura arcuata; plicis labro-2, columellae 3 simplieibus, d’Orb. Cette forme, designe par M. d’Orbigny comme une variete de la N. Mosae, se trouve trös bien caracterisce a Montbeliard dans les calcaires €piastarliens blancs de la Petite Hollande oü elle a te recueillie par M. Contejean. J’en ai egalement vu des traces au m&me niveau dans nos environs. Ües plis que j’ai figures a la bouche, sont parfaitement distinets dans mon exemplaire; le dessin des lours est moins use que dans la fig. de d’Orb.: ils sont plutöt Nlexueux que tubereuleux; l’angle est aussi un peu moindre. Cependant je ne doule pas de l'identit de notre espece avec la variete figure par M. d’Orbigny, et je pense en outre qu’elle devra plus tard &ire separde de la N. Mosar, Deslı. * Je crois devoir etablir cette separation, car cette forme est constante ä Porren- iruy comme ä Montbeliard, et ce n’est pas du tout la N. Mosae, si abondante dans le Dieeratien du Haut-Jura; d’ailleurs iei Yangle spiral est toujours plus petit (22°). N. depressa, Voltz. — pl. VII. fig. 42. N. testa elongata, conica, late umbilicata, spira angulo 15 15 — 28 in nostrat.); an- fractibus complanatis, laevigatis, apertura quadrata uniplicata, d’Orb. Var. « portlandica Bruntrutana, angulo 24. ß portlandica Solodurina, angulo 15 (Bronn Jahrb. 1836. fig. 17). y corallina gallica, angulo 15 (d’Orb. pl. 259). ö corallina germanica angulo 20. i Var. «. Angle spiral de 15 a 25°; longueur atteignant 150""; coquille largement ombilique; tours plans et lisses; bouche carrde avec un seul pli columellaire. — Plus de 30 exemplaires de la variet « variant, quant a leur angle spiral, de 22 a 28°, moyenne 24°; plus de 12 exemplaires de la variete 8 donnant 15°; la variete y de M. d’Orbigny fournit ce m&me angle; enfin plusieurs exemplaires du corallien de Sirchingen (Albe) donnant 20 pour la variete d. Y a-t-il la plusieurs especes? —- Elles sont du reste de tours toutes pareilles. — Nous n’avons ici que la variete « parfois avec le test, plus souvent a l’etat de moule d’ou s’isole tres elöegamment celui de l’ombilic semblable a lui seul a une coquille turrieulde (fig. 42). —- Tres abondante et tres habituelle dans ’Hypovirgulien a Crassines (Combe-Maillard, Devant-Roche- de-Mars, Combe Elisee, Porte St. Germain, Sol de la grande-rue de Porrentruy sous les maisons longeant le canal, ete.); on la retrouve moins fr&quemment dans l’Epistrombien inferieur (Ermont) et dans l’Epiastartien superieur blanc (Chemin-taille). La variete ß est commune dans le Strombien des carrieres de Soleure et presente ha- bituellement des coupes dans les tranches polies. ‘On voit done que, contrairement ä opinion de M. d’Orbigny , cette esp@ce est bien positivement aussi portlandienne et qu'il faut probablement admettre de plus larges limites a la variation de son angle. Je n’ai pas vu iei les varietes coralliennes. * Ilne m’a, jusqu’a present, pas et& possible de trouver des differences entre les individus du Corallien et ceux du Kimmeridien, ceux-ei etant toujours mal conserves. Un fait interessant A noter et que nous avons A signaler dans beaucoup d’autres especes, consiste dans les modifications qu’elle semble avoir eprouvees en passant 13 a — de Dieeration au Nerineen. Dans la Diceration c'est bien le type de Voltz, de d’Orbigny (ce dernier exagere); dans le Strombien et le Virgulien l’angle spiral est indeeis, il augmente avec la hauteur des assises, c’est alors la N. subpyramidalis, Münst.. Roem. (non d’Orb.); enfin dans le Nerineen l’angle devient tres ouvert et reste stationnaire, c'est la N. Sinensis, Et. (voir Jura Graylois), dont d’Orbigny a donne l’ensemble (Pal. fr. p. 145, pl. 279), sous le nom de N. subpyramidalis, mais dont les tours sont trop nombreux. La vraie N. subpyramidalis, Mü. du Virgulien, mieux connue devra tres proba- blement @tre separee de la N. depressa; c’est pourquoi je n’ai pas eru devoir adopter ce nom pour l’espece du Portlandien. Jusqu’a plus complete observation, on doit done admettre que la N. depressa con- trairement, ä lindication de d’Orbieny, se trouve ä la fois dans le Corallien et le Kimmeridien. N. sexcostata,. d’Orb. — pl. VII. fig. 43. N. testa elongata, imperforata; spira angulo 4°; anfractibus latis excavalis, obliquis, longitudinaliter sex costatis, costis intermediis ornatis, apertura simpliei; d’Orb. Pal. fr. p. 127, pl. 270, fig. 5—8. Six cötes simples €egalement espacees, entre chacune desquelles existe une tres petite cöte; dernier tour tres carene, strie longitudinalement au meplat; bouche sans plis. Pas tres rare dans l’Epiastarlien superieur blanc (Chemin-Taille, Chenats, Belle- vue, Petite-Entree, Baraques, ete.), puis dans l’Hypoastartien inferieur blanc (vis- ä-vis Pont d’Able. Courchavon, Courdemaiche). — Une trentaine d’exemplaire. Les cötes sont un peu tuberculeuses; ce qui ne parait pas exister dans la des- eription et la figure donndes par d’Orbigny; il se pourrait alors que ce fut ici une espece distincte. Les cötes sont tres rarement €gales; il y a une ou deux cötes intermediaires, quelquefois indistinctes. * N. bicristata, Et. — pl. VII. fig. 44. N. turrieulata, Th., Collect. (nen d’Orb.) Grande espece subeylindrique, tres allongee, ä tours plus hauts que larges, fortement excav&s, portant au milieu deux gros plis eleves, espaces, sans cötes intermediaires; en haut des tours des rudiments de tubereules qui existent aussi, mais = WU — moins marques, sur les cötes medianes. Chaque tour deborde un peu sur le sui- vant; sur la saillie meme se trouve la bande du canal qui la rend subcarree. Plis d’accroissement assez marques; tours tres obliques. Trois plis, dont le labral assez eleve. Angle spiral = 3°. Dernier tour: haut. = 11”"; diam. = 9"". Hypovirgulien blanc. — Croix-dessus. — Tres rare. ? Astartien superieur blane. — Chenats. Cette espece est voisine de la N. Rupeliensis, d’Orb.:; elle a les tours plus eleves, plus excaves et seulement deux cötes medianes. *® N. tabularis, Ctj. — pl. VII. fig. 45. N. tabularıs, Contej., Etude Kimm., p. 232, pl. 6, fig. 1D—11. — Turritella longula (pars) Th. Collect. Tres petite espece allongee, non ombilique; angle spiral regulier; tours a-peu- pres aussi hauts que larges, eirculairement evides, quoique faiblement; bord inferieur des tours ä peine debordant sur le pr&cedent; test marqu& seulement de stries d’accroissement. Angle spiral = 11°. 3 plis dont un faible median sur le labre. Hautt= sa Stgame— Party, Astartien (19 et 20). — Pont d’Able. — Assez rare. * N. Mustoni, Ctj. — pl. VII. fig. 46. N. Mustoni, Contej., Etude Kimm., p. 232, pl. 6, fig. 9. — Turritella longula (pars) Th. Collect. Tres pelite espece, allongee, non ombiliquee; spire reguliere formee de tours serres, peu Jarges, en forme de troncs de cöne superposes, le bord superieur debor- dant assez fortement le bord inferieur du tour suivant, suivant un bourrelet sensible. Angle spiral = 9°. Haut. = 5""; diam. = 1””. Astartien (19 et 20). — Pont d’Able. — Assez rare. * Thurmann cite encore les especes suivantes que je n’ai pas cru devoir adop- ter, leur presence etant plus que douteuse aux environs de Porrentruy et les indi- vidus faisant partie de la collection-venant du Doubs d’etages dilferents. FE ve: a) N. subpyramidalis, d’Orb. (non Mü.). — N. macrogenia, Th. in Marcou, Jura Sal., p. 112. Une fois dans l’Epistrombien inferieur du Petit-Cret d’Ermont. b) N. Danusensis, d’Orb., pl. 267. — Traces dans l’Epivirgulien de Combe-Voi- telier,. dans l’Hypovirgulien blane de Croix-dessus. e) N. Erato, d’Orb. — Une seule fois a la croisee Varandin- Courtedoux. - Dans le Virgulien ou un peu au-dessous. d) N. Orbignyana, Th. — N. bruntrutana, d’Orb. (non Thurmann, Voltz, Bronn, Goldf., d’Archiac). Traces incertaines dans le Virgulien. e) N. trinodosa, Voltz. fi N. Salinensis, d’Orb. , — Traces incertaines. g) N. grandis, Voltz, d’Orb. \ Quelques remarques sur chacune de ces especes: a) L’exemplaire de la collection est un peu plus ouvert que les autres N. depressa, ou N. subpyramidalis, Münst. (non d’Orb.) de cette hauteur, il ne doit pas en eire separe. b) Les individus designes sous le nom de N. danusensis sont indeterminables; en outre, Thurmann l’indique comme abondante a Montbeliard, tandis qu’au con- traire M. Contejean la donne comme rare et douteuse. En tous cas ce. n'est pas l’esp@ce qui est inserite sous ce nom dans le Musee de Montbeliard. c) La N. Erato de la collection Thurmann vient de Morteau; c’est une forme nouvelle; en voici les caracteres: N. Rinaldina, Et. — pl. VIII. fig. 44, bis. Espece subeylindrique, de grande laille; tours peu excav&s:; tuberculeux en haut, une cöte mediane no- duleuse; une autre au-dessus plus faible. Trois plis, le labral €pais, sub- median, dispose comme dans la N. Danusensis. Angle spiral = 5°. Les tours (dans les moules) sont ä-peu-pr&s disposes comme ceux de l’Erato, mais beaucoup plus courts. Portlandien (Nerindgen). — Morteau (Doubs). d) Thurmann, en adoptant le nom de N. Orbignyana pour le N. bruntrutana de d’Orbigny, a par le fait accepte la forme donnde dans la Paleontologie fran- eaise, forme qu’il lui a ete eflectivement impossible de contröler; mais un examen attentif des individus qui dans la collection portent ce nom et qui viennent de Morteau, demontre que le nombre des plis est de trois, ce qui = etablit une difference enorme avec celle de d’Orbigny. En outre, il ya quelques variations qui semblent les unir a la N. trinodosa; on voit en effet chez celle-ci les deux rangdes de tubercules inferieures se rapprocher quel- quefois,. se confondre meme, et s’effacer ensuite dans les tours sup&rieurs. Une autre difference avec la figure de d’Orbigny, c’est que, les tours sont plus hauts, et la bande du canal tres large. Ainsi done, si la figure de la Paleontologie frangaise est exacte et si le nom de N. Orbignyana doit lui rester, notre espece en est bien distincte, tout en ayant la meme forme generale; je propose alors pour elle le nom de N. Meriani. M. Contejean en adoptant cette espece dans son Etude, a-t-il verifie les plis? c’est ce qui ne dit pas le texte (Etude Kim., p. 234). e. f, g) Quant aux trois especes suivantes, il n’y a pas un seul echantillon authentique des environs de Porrentruy; ils viennent tous du {Portlandien superieur le mieux caracterise du Doubs et du Jura. Especes coralliennes. N. Bruntrutana, Th., var. corallina. Voir la description de cette espece commune aux deux terrains parmi les nerindes portlandiennes. N. suprajurensis, Voltz. — pl. VII. fig. 47. N. testa elongata, imperforata, conica; spira angulo 19°; anfractibus excavatis, longi- tudinaliter evanido costulatis; antice et postice inflatis, antice vix evanido-tuberculatis; aper— tura triplicata; plieis, labri 1. columellae 2, simplieibus, Th. — N. suprajurensis, Voltz, Bronn, Jahrb. 1836, fig. 3 a (non fig. 2) Goldf. t. 175, fig. 10; non Proto supraju- rensis, Voltz, Th. Soul., qui N. Elsgaudiae attinet, non N. Bruckneri, Th. an Defrancei, Desh., an suprajurensis, Th. d’Arch. Angle spiral de 15°; un peu concave chez les adultes, longueur atteignant 150 "”; angle sutural de 70°; tours assez couris renfles en bas et en haut avec tres vague disposition tubereuleuse, pourvus de quelques cötes longitudinales (3 a 5), le plus souvent inobservables; dernier tour carene sur le cöte, sans stries longitudinales au meplat; bouche sensiblement deprimee avec un pli labral aigu s’allongeant et se recourbant aux tours moyens, presque nul aux premiers; puis deux plis colu- — 9 — mellaires, l’inferieur aigu et recourbi. plus grand que le superieur. — Differe de la Defrancei par sa taille moindre, par des tours plus courts ä diametre egal (ce qui se voit fort bien dans la bouche) et par la presque nullitE des tubercules au renfle- ment anterieur; de la Laufonensis par sa taille superieure, des tours plus courts, plus evides; de FElsgaudiae par son angle plus fort, des tours moins concaves, des renlle- ments moins tubereuleux, son pli labral plus allonge. -—- J’ai sous les yeux plus de 20 exemplaires provenant du calcaire corallien suberayeux de Laufon et notamment celui qui a servi pour les figures de Bronn et Goldfuss; on le retrouve ä la Caque- relle et certainement sur beaucoup d’autres points oü on le confond avec ses voi- sines, notamment la Defrancei. Ainsi celte espece n’est nullement portlandienne comme l’a dit par erreur M. Voltz en le confondant avec le Proto suprajurensis qui est notre N. Elsgaudiae de nos environs et comme l’ont repete Bronn et Goldfuss. La deno- _ mination de suprajurensis est done peu convenable, mais il convient de la conserver de peur d’augmenter la confusion. N. Defrancei, Desh. d’Orb. — pl. VII.’ fig. 48. Testa elongata, conica, imperforata ; spira anqulo 15; anfractibus excavatis laevigatıs, superne tuberculatis; apertura subquadrato, triplicata ; plieis: labro 1, columellae 2 simplicibus, d’Orb. N. Defrancei, Desh. sec. d’Orb., pl. 262. Angle spiral de 15°; longueur 207””; angle sutural 71; coquille allongee, coni- que non ombiliquee; rectiligne; tours evides au milieu, releves en bas, mais d’avan- tage en haut oü se forment des tubercules assez prononc&s; dernier tour carene en dehors; bouche un peu quadrangulaire pourvue de trois plis simples dont un labral. — Voyez aux N. suprajurensis et Elsgaudiae les rapports avec ces especes. — Pas rare dans les calcaires coralliens crayeux de la Caquerelle, de Villars-sous-Blamont, de Laufon ? de Tar&che, ete.; commune dans la premiere de ces localites, qui m’a fourni plus de 30 exemplaires bien caracterises. N. Laufonensis, Th. — pl. VI. fig. 49, N. testa elongata, imperforata, conica; angulo spirali 12—15; anfractibus paululum erca- vatis, longitudinaliter evanido costatis, postice et praecipue antice- subinflatis , antice vix evanido tuberculatis; apertura triplicata; plieis labri 1, collumellae 2 simplicibus , Th. Angle spiral de 12 a 15°; longueur atteignant 110”"; angle sutural de 69°; — coquille mediocrement allongee, conique , imperforde, assez rectiligne, parfois l&- gerement concave; tours ires legerement renfles en bas et en haut oü l’on apergoit rarement des dispositions tubereuleuses, charges a leur surface de cötes longitudi- nales le plus souvent a peine sensibles et disposes comme suit d’avant en arriere: 1) le bourrelet anterieur peu renfl&, tres vaguement moduleux; 2) une depression assez large portant un ou deux filets setaces; 3) une cöte legerement et vaguement tuber- euleuse ; 4) une zone etroite avec un filet setace; 5) une seconde cöte analogue ä la premiere, mais moins accusde; 6) une zone portant un ou deux filets setac&s; 7) enfin le renflement posterieur. Ordinairement la cöte tuberculeuse anterieure est plus visible que le bourrelet superieur (ce qui est le contraire de la N. speciosa, Th. d’O.). Du reste, dans une foule d’exemplaires on ne saisit de tout ce dessin que les deux bourrelets et vaguement les deux cötes qui elles-m&mes disparaissent fort sou- vent. Parfois aussi on apergoit le dessin des filets sans saisir celui des cötes. Ü’est dans les exemplaires oü tous les caracteres sont observables que l’on se convainc que le peu de relief des renllements et l’absence d’excavation des tours est un ca- ractere normal et non accidentel. La bouche porte un pli labral s’allongeant et s’arquant vers les tours inferieurs et deux plis columellaires, l’inferieur aigu et recourbe plus grand que le superieur. — Se distingue de la N. suprajurensis a ses tours plus longs a diametre egal, moins renfl&s aux sutures, charges de plus de cötes, ete.; de la speciosa, Vo. sec. d’Orb. par ses tours moins excaves, ses bour- releis A peine vaguement tuberculeux, son angle moyen spiral moindre, l’absence de stries longitudinales au ımeplat du dernier tour, ete.; de Z’Ursicina par son angle beaucoup moindre, ete. — Calcaires coralliens suberayeux de Laufon; tres abon- dante; aussi la Caquerelle, Tareche, etc.; j’ai sous les yeux plus de 50 exemplaires. N. Ursieina, Th. — pl. VII. fig. 50. N. testa brevi, conica, imperforata, angulo spirali 23°; anfractibus excavatis antice pluri- mis inflato tuberculatis,, longitudinaliter evanido-costulatis, costula media evanido-nodulosa ; apertura triplicata; plieis, labri 1, columellae 2 simplieibus, Th. Angle spiral de 20 a26° et en moyenne sur un grand nombre d’exemplaires 23; longueur atteignant 90””; coquille assez courte, conique, imperforde, rectiligne ou legerement concave; tours assez &troits, assez evides, charges de cötes legeres qui s’effacent avec l’äge, mais rarement tout-a-fait; au nombre de 5 avec l’impaire me- — 11 — diane legerement noduleuse dans les tours moyens, persistäht. souvent dans les infe- rieurs tandis que les deux couples de cötes-paires se r@duisent a une seule, le tout apparaissant comme 5; eötes uniformes dans les anterieures; le bas de chaque tour legerement renfl@, le haut beaucoup plus fortement en un bourrelet variant de l’etat presque simple jusqu’a la tubereulosit€ mediocrement accusee, mais rarement inob- servable; dernier tour fortement carene en dehors, toujours strie longitudinalement au meplat: suture ordinairement tres visible; bouche sans plis aux premiers tours, puis prenant un pli labral et deux columellaires tres distants. tous aigus et simples. — Espece voisine a la fois de la speciosa, de la visurgis et de la sequana comme les entend M. d’Orbigny: se distingue de la speciosa par son angle plus fort, sa forme plus eourte, ses tuberculosit@s moins accusees, ses plis moins allonges, tout en s’en rapprochement par les stries du meplat de son dernier tour; de la visurgis par son angle un peu plus fort, ses renflements anterieurs plus tuberculeux, la presence des cötes noduleuses, le coupe de la bouche moins allongee, tout en s’en rapprochant par le dessin general des cing cötes; de la sequana par sa taille moindre, les stries du meplat du dernier tour, ses renflements moins forts, le dessin net de cing cötes, le cordon moins prononee, une mediane noduleuse, tout en s’en rapprochant par son angle. J’ai longtemps et& dispose & identifier notre espece avec l’une des prece- dentes: mais examen fait. cela m’est impossible. J’ai sous les yeux plus de 60 exemplaires tous du m&eme gisement et d’une belle conservation. L’etude de leur serie, en m’&clairant sur les limites de variabilite de certains caracteres, m’a convaincu qu’avee un moindre nombre d’individus il serait aise de prendre pour des especes distinetes des limites extrömes de variation. Ainsi l’angle varie de 20 a 26°, les renflements anterieurs depuis l’etat presque lisse. jusqu’a Ja nodosite bien accusde, l’ornementation depuis l’apparence de cötes vagues, @gales jusqu’a la nettet€ du dessin que nous avons deerit. — Pas rare dans les cale. corall. erayeux de Villars-sous- Blamont. Combe-de-Chätenois, Buix, Tareche,. etc.; excessivement abondante dans cette derniere localit& situce pres de la ville de St. Ursanne ($. Ursieinus). N. speciosa, Voltz. — pl. VIII. fig. 51. N. testa subelongata, conica, imperforata; angulo spirali 22°; anfractibus paululum ex- cavatis, longitudinaliter tuberculato costatis , inferioribus oblique rugoso-subteztis; apertura tri- plicata; plieis labri 1, columellae 2, simplieibus, Th. — N. speciosa, Voltz Bronn. Jahrb. 1836 p. 560. non N. speciosa, Voltz in d’Orb. pl. 269. 105 — Angle spiral 22—23°; longueur 60”"; angle sutural 65°; coquille assez ramassee, imperforde, conique, recliligne; tours assez elroits, peu evides, ornes en haut d’une forte saillie nettement tuberculeuse, en bas d’une rainure; l’espace entre ces deux limites dans les tours moyens occupe par des rangs de tubercules (obliteres dans les superieurs, plus forts dans les inferieurs), separes par une petite cöte aussi lege- rement tuberculeuse ; les tubereules de ces diverses lignes forment dans le sens dia- gonal des reliefs obliques qui donnent ä la surface des tours un aspeet irreguliere- ment treillisse ou tresse; dans les tours superieurs ces details disparaissent pour faire place a de simples cötes mediocrement distinctes ; les siries d’accroissement se courbent vigoureusement ä la rencontire de la sulure inferieure; trois plis aigus A la bouche, un labral assez allonge, deux columellaires assez distanis. — Comme la N. speciosa, de Voltz, a precisement et& elablie sur les exemplaires que jai sous les yeux (el qui ont servi A la confection des moules en plätres envoy&s ä plusieurs musces), je suis parfaitement certain de l’identit@ de notre espece. La speciosa Voltz, telle que la deerit M. d’Orbigny, en differe par son angle plus grand, ses tours plus excaves, la disposition des cötes etc.; du reste, notre espece n’est point une jeune sequana comme se le demandait M. Bronn; elle differe beaucoup de la visurgis, Roem.; comme elle n’avait jamais ete figurde jusqu’a ce jour, on pourra se convaincre de ce qui precede A linspection de notre eroquis. — Assez rare dans les calc. corall. crayeux de la Caquerelle et d’autres points analogues du val de Del&mont qui avaient fourni de fort beaux exemplaires aux anciennes collections de Bennot et de Moschard. N. elegans, Th. — pl. VII. fig. 52. N. testa subbrevi, imperforata, angulo spirali 10— 18°; anfractibus excavatis, antice abrupte inflato-cinctis, postice inflato-nodosis, in medio duabus seriebus tubercularum notatis, antica majore; apertura 3-plicata; plieis, labri 1, columellae 2 simplieibus, Th. — Th. Soul. p- 17, Voltz et Bronn Jahrb. 1836 fig. 20, d’Orb. pl. 278. Angle spiral de: 10° en haut, de 15° en bas; longueur jusqu’a 60”":; coquille legerement pupoide, imperforde; tours assez plans; un cordon abrupte en haut, une cöte renflee noduleuse en bas; au milieu, dans la partie moyenne de la coquille, deux rangees de tubereules dont ceux de l’anterieure plus forts; dans les derniers tours ces zones finissent par @tre au nombre de 3 et m&me de 4, l’anterieure demeu- rantla plus forte et toutes ensemble offrant un aspect tresse, ce qui ne se distingue 14 106 bien que dans les exemplaires tout-ä-fait adultes, selon le mode de conservation; le passage d’un tour ä l’autre est au-dessous du renflement anterieur plus ou moins etrangle; ces diverses eirconstances donnent a la coquille un aspect assez variable. Bouche avec un pli labral et 2 columellaires, tous trois longs, aigus et un peu arques. — Assez repandue dans les calcaires coralliens erayeux de Tareche, la Caquerelle, Bure, Buix. Villars-sous-Blamont. Courroux. Laufon. N. nodosa, Voltz. — pl. VII. fig. 53. N. testa brevi, semi-perforala, spira angulo 16— 25°; anfractibus excavatis postice nodosis ; apertura A-plicata;, plieis: labro 1, columella 3, inaequalibus, d’Orb. — Voltz, Bronn Jahrb. 1836, fig. 9, Goldf., pl. 176, fig. 8. Angle spiral de 25° en bas, de 16° en haut; longueur jusqu’a 90”"; coquille un peu pupoide. legerement ombiliquee chez quelques individus, point chez d’autres; tours @vid@s pourvus au bas d’une tres forte serie de tubercules, d’une saillie en haut et d’une legere cöte tubereuleuse au milieu. Un pli labral obtus, 3 columellaires dont l’inferieur le plus grand, le moyen le plus petit. — Assez repandue dans les calcaires coralliens erayeux de Montruesselins. Buix (route de Bure), Villars-sous-Blamont etc.; tres abondante dans la premiere de ces localites. * Le type de cette espece apparlient au Corallien; et les nombreux individus du Dieeratien de la Haute-Saöne sont identiques aA ceux de Voltz et Bronn; c'est done ä tort que d’Orbigny a attribue ce nom a une forme tres voisine a la variete, tandis que l’espece veritable est inserite dans son ouvrage sous le nom de N. Calypso, Pal. fr. pl. 374, fig. 4—6. N. Roemeri, Philippi. — pl. 8. fig. 54. N. testa elongata , imperforata, conica; angulo spirali 11°; anfractibus complanatis, longitudinaliter evanido-sulcosis; apertura 3-plicata; plieis labri 1, columellae 2 simplieibus, Th. — Philippi, Jahrb. 1837, tab. 3, fig. 12. Goldf. tab. 176, fig. 5. Angle spiral de 11°; longueur atteignant 95”"; coquille allongee, conique, im- perforce, rectiligne; tours plans marques de sillons longitudinaux tres legers et le plus souvent inobservables; le dernier tour formant en dehors un angle obtus peu saillant, marque au meplat de stries longitudinales souvent bien visibles; bouche un peu allongee avec un pli labral gros et assez @mousse, et deux columellaires dont — WI — l’inferieur plus grand. — Differe de la N. clavus, Desl. d’Orb., par son angle spiral presque double, sa taille plus forte, ses tours sensiblement plus obliques, les dents labral et columellaire inferieure moins allongees, ete.; differe du reste de toutes les Nerinees publiees et de forme voisine soit par ses plis, soit par son angle spiral. Bien que nos exemplaires atteignent une taille plus forte et ne montrent que bien vaguement les nodulosites des cötes signaldes par Philippi, puis Goldfuss, je n’hesite pas ä rapporter notre espece a la description originaire du premier de ces auteurs qui n’aura eu a sa disposition que des exemplaires peu complets. — Tres abondante dans le corallien blane du val de Laufon d’oü proviennent plus de 60 exemplaires que .. jai sous les yeux; aussi assez abondante a Tareche. N. Clymene, d’Orb. — pl. VIIL fig. 59. N. testa fusiformi, umbilicata ,; spira angulo 26°; anfractibus latis, laevigatis, ultimo magno; aperlura elongala, compressa, triplicata, plieis: labro 1, columella 2, simplicibus, d’Orb. Zal. fr. p. 102, pl. 258, fig. 1 et 2. Le dernier tour tr&s grand est convexe en avant et sans carene, pourvu d’un bourrelet saillant autour de l'ombilic. Cette espece qui, sauf ä son dernier tour a l’aspect general de certaines Chemnüzia, ne saurait &tre confondue avec nos autres especes. — Rare, mais tres bien caracterisee dans le corallien blanc ä Nerindes de Laufon; pas vue ailleurs. N. vaginata, Th. — pl. VIII. fig. 56. N. testa elongata, imperforata; spira angulo 3°; anfractibus informe quadratis, laevibus ; apertura elongata, triplicata?, Th. Je caracterise ainsi provisoirement deux fragments provenant du corallien erayeux de la Caquerelle; je n’ai pu en reconnaitre les plis avec certitude; se rapproche de la N. subeylindrica, d’Orb.; mais ses tours sont moins obliques, plus excaves, plus abruptement engaines. N. Castor?, d’Orb. — pl. IX. fig. 57. N. testa brevi, conica, imperforata; spira angulo 21 —25° (in nostratibus 25—35°); anfractibus excavatis, laevigalis; apertura Iriplicata; plieis: labro 1, columella 2 simplieibus, d’Orb. Pal. fr. pl. 262. — 18 — Je rapporte provisoirement ä cette espece avec doute une Nerinde dont jai donn& le croquis pl. IX, fig. 57 et qui provient du corallien blanc crayeux de Villars- sous-Blamont. Elle differe de l’espece de M. d’Orbigny par un angle plus fort et variant de 33—35° au lieu de 21 a 25°; les plis sont bien ceux de la N. Castor. * (est un exemplaire plus que douteux. fortement encroüte, et qui parait meme avoir eu des tubercules. * N. Kohleri, Et. — pl. IX. fig. 58. Petite espece allongee, turrieulee; spire reguliere a tours assez obliques. un peu plus hauts que larges, un peu convexes en leur milieu, puis faiblement creuses pres de la partie suturale qui est de niveau avee la convexit@ mediane; des cötes assez fortes limitant cette convexite, semi-tubereuldes, puis les bourrelets des sutures ornes de m&me et entre celles-ci un aulre cöte tres faible ä tubercules ä peine marques. Dans la partie inferieure du tour la cöte intermediaire est accompagnde d’une autre plus fine, lineaire, et souvent toutes deux sont eflacdes. Entre ces cötes, 1 ou 2 autres tres fines, a peine visibles. Haut. = 45”"; diam. = 4"”". Epicorallien (23). — Laufon. — Assez rare. Avec la taille, et l’ensemble des cöles des N. Rupellensis, d’Orb., et N. exarata, Ctj.. celle-ei a une tendance bien marquee a avoir ses cötes tuberculeuses, et ses tours sont renlles au milieu, au lieu d’etre creuses; disposee alors comme la N. elatior, d’Orb.. elle s’en &loigne par sa taille beaucoup plus petite, son angle spiral plus grand et ses tours moins obliques. N. ararica, Et. — pl. IX. fig. 59. = N. ararica, Et. Jura graylois. Grande esp&ce, conique non ombiliquee, ä test assez Epais; angle spiral regu- lier, un peu variable d’un individu & un autre (13 a 18°), forme de tours allonges, plus larges que longs cependant, au nombre de 9 a 10, evides; portant en haut un fort bourrelet, un peu irregulier sans tubereules marques, en bas rentres vers la suture et ne debordant pas le bourrelet du tour pr&c@dent; le dernier tour convexe en avant; columelle ires &paisse, allongee; bouche triangulaire. Stries d’accroisse- ment fortes et irregulieres. Dans les coupes, 3 plis simples; ceux de la columelle faibles et espaces, celui du labre &pais recourbe en dedans, situe aux %, sup£rieurs. w — Haut. = 160””; diam. = 35 a 45””: haut. du dernier tour = % ä 1. Corallien. — Caquerelle. — Assez commun. Cette espece ne peut &tre confondue qu’avec quelques exemplaires indeeis des N. sequana et Defrancei; elle n’a pas de tubercules formes et elle se distingue de toutes deux par la disposition de ses plis ei par la forme renflee du dernier tour. Serait-ce la N. sequana qui est indiquee comme abondante dans la Haute-Saöne et que je n’ai pas encore rencontree? si c'est l’espece ei-contre, je n’ai jamais vu les tubereules signales, et en outre les tours sont plus hauts. La N. ararica aux environs de Champlitte est tres commune dans la Dieeration. = N. turritella, Voltz. — pl. IX. fig. 60. Voltz Jahrb. 1837, p. 317 (non Goldf.). — N. subturritella, d’Orb., Prod. — N. turritella, d’Orb., Pal. fr. p. 143, pl. 277. fig. 1—3. — Et. Jura Grayl. — N. Roemeri, Th. (pars). Collect. (jeune äge) (non Quenst. Goldf.) Assez petite espece, conique, allongee, non ombiliquee ; tours reguliers, nom- breux, plus larges que hauts, subplans, ornes: 3 cötes tuberculeuses assez grosses, a tubercules un peu elliptiques, allonges, au nombre de 25 ä 28; entre celles-ei et en dehors, cötes tres fines formees de tubereules allonges, lineaires plus rares que dans les precedentes, le plus souvent apparaissant lisses. Les cötes superieures sont un peu plus serrees que ne liindique la figure de d’Orbigny: les intermediaires de la partie inferieure sont quelquefois doubles. Angle spiral = 10°. Haut. = 75°”; diam. — 12°”. Corallien (24). — Caquerelle. — Assez rare. Dans la collection Thurmann cette espece se trouvait confondue avec la N. Roemeri = N. Monsbeliardensis, Ctj. — pl. XIV. fie. 3. Kim. p. 348, pl. 27, fig. 3 et 5. Grande espece, tres allongee, formee d’une spire reguliere, & tours nombreux; ceux-ei subeylindriques avec une legere excavation dans leur milieu et un contour- nement aux extremites, ce qui les rend fortement saillants. Suture bien marquee; canal sutural faible et peu visible; dernier tour pas beaucoup plus grand que les autres, portant une bouche tres allongee, plus etroite en bas qu’ä la partie superieure. - 10 — Stries d’aceroissement accenludes, repandues sur toule la surface. Des cötes longi- tudinales au nombre de 3 prineipales qui sont elles-mömes tres peu saillantes; quel- ques autres intermediaires tout-ä-fail indeeises et rudimentaires. Long. = 150 ä 200”"; diam. = %""”. Epistrombien superieur. — Porrentruy. — Tres rare’ Les ornements et la taille de cette espece la rapprochent beaucoup de la N. Erato, d’Orb.,. du Portlandien; ses tours sont plus convexes, la suture partant plus pro- fonde; il n’y a pas de tubereules a la base des tours. * N. Munsteri, Et. — pl. XIV. fig. 4. Moyenne espece conique, assez courte; spire reguliere formee de 9 a 10 tours beaucoup plus larges que hauts, fortement excaves, en saillie sur les lours preed- dents et garnis en haut sur Ja sulure d’un bourrelet tuberculeux bien marque. Angle spiral ouvert de 35°; trois plis tous assez €pais. Long. = 75”"; larg. = 35"" Epistrombien superieur. — Porrentruy. — Assez rare. Cette espece n’est peut-@tre pas rare, mais on n’en rencontre guere que des debris; elle apparait souvent douteuse. Tres voisine de la N. Castor, d’Orb., elle a l’angle spiral plus ouvert, avec le bourrelet superieur des tours plus &pais et plus distinetement garni de tubercules. (senre Acteonina. * A. collinea, Ctj. — pl. IX. fig. 61. Tornatella, Buv., Meuse Dese., p. 33, pl. 27, fig. 1. — Acteonina, Ütj., Etude Kim. p. 214. Trös pelite espece, ovoide, renflee, formee de 4 a5 tours, dont le dernier tr&s grand, oceupant pres de 2 de la longueur de la coquille, arrondi en haut, subplan en bas; les tours bien separds les uns des autres par une suture profonde et de- bordant sur les pr&eddents; test lisse; angle spiral moyen = 45°. Haut. = 4””; diam. = 2", Astartien (19 et 20). — Pont d’Able. — Rare. 11 — * A. Waldeckensis, Et. — pl. XIV. fig. 5. Grande espece allongee, ovoide; spire reguliere bien developpee, formee de 7 tours un peu convexes, en saillie sur les inferieurs, le dernier tour un peu plus srand que la motie de la longueur totale, subeylindrique ou un peu creuse dans sa partie mediane. Test epais, marque seulement de stries d’aceroissement. Bouche ires allongee, triangulaire, etroite, acuminde a la partie inferieure. Long: = 72”; larg. = 22”, Hypovirgulien (4 et 5). — Sous-Waldeck. — Tres rare. Cette espece est de la forme de l’Aet. acuta du Corallien; elle a la spire plus developpee, partant le dernier tour moins grand relativement, et plus etroit ä la partie superieure. L’Aect. astartina du Jura Graylois avec une spire courle et un dernier tour pas beaucoup plus long, d’un diametre plus grand, et l’impression late- rale eirculaire est plus forte. Genre Natica. N. gigas, Bronn. — pl. IX et X. fig. 62. Ampullaria, Stromb. in Karst. Arch. 1852, IV, p. 401. — Nat. macrostoma, Roem., Nord. Ool. p. 157, pl. 10, fig. 11. — Goldf. Petref. p. 118, pl. 199, fig. 9. Testa nucleo subventricoso, admodum longiore quam latiore, ambitu oblique ovali; spira grosse exserta acuminata; anfractibus 5, ultimo /; longitudinis majore, apertura magna ; angulo spirali vix recto, Th. L’angle spiral est aigu ou ä peine droit; la coquille sensiblement plus longue que large, formee de 5 tours dont le dernier occupe plus des %; de la longueur. Des exemplaires de 5 tours atteignent 110”” de hauteur, tandis que d’autres de 4 tours n’en ont plus que 65. L’ouverture est ovale oblique, point remarquablement grande, relativement ä la taille de la coquille, et l’ombilie qui, dans les moules interieurs, est ires ouvert, parait avoir ei recouvert par une callosite. Le test est marque de stries d’accroissement assez sensibles. L’aspeet general est plus vigoureusement turrieul&e dans les exemplaires complets (fig. de Goldf.) qne dans ceux qui offrent un tour de moins (fig. de Roem.) Elle n’est pas commune dans notre Portlandien: calcaires virguliens (groisiere d’Alle); calcaires epistrombiens de Porrentruy et de Del&mont; zone strombienne d’Ermont. - = N. Elea, d’Orb. — pl. IX. fig. 63. Pal. fr. p- 212, pl. 297, fig. 4-5. ll faut separer de l’espece precedente quelques individus qui sont bien cer- lainement l’espece de d’Orbigny; du reste, Thurmann les en y rapportant , indiquait avec doute la possibilit€ de leur synonymie avec la N. Elea qu’il ne connaissait que par la description du Prodrome. Elle habiterait avec la pr&cedente dans l’Epistrombien. Elle se distingue de la N. gigas par sa taille plus petite, sa forme nettement buli- moide. son dernier tour plus etroit et possedant un angle sutural different des premiers. D’Orbigny a indiqu& d’abord le Banne (Prod. I1, p. 45). puis Baumaer (Dele- mont). Pal. fr. p. 212 (d’Orb. a ecrit Baumeur). N. Eudora, d’Orb. — pl. IX. fig. 64. Pal. fr. p. 24. pl. 297, fig. 1-3. — N. Delemontana, Th., Coll. et Man. — ? N. transversa, Pusch.. Pol. pal. p. 99, pl. 9, fig. 10. Testa nucleo elongato subtransverso, admodum longiore quam latiore, ambitu oblique lan- ceolato; spira valde exserta;, anfractibus quinque, ultimo 2/; longitudinis haud majore; apertura mediocri, anqulo spirali vir recto. L’angle spiral est aigu ou rapproche d’un droit; la coquille sensiblement plus longue que large formee de 5 tours dont le dernier occupe moins de 2; de la longueur. Des exemplaires de 5 tonrs atteignent 50” et ceux de 4 n’en ont plus 43"”"; ce qui n’accuse qu’une croissance peu rapide des tours. L’ouverture est ellipligue,. me- diocre relativement a ce caractere dans ce genre, et l’ombilice profond dans les moules parait avoir el decouvert. L’aspect general est turrieule, assez «lance, surtout dans les exemplaires a 4 ou 5 tours, ce qui la distingue aisement de nos autres esp@ces portlandiennes, et en parliculier de la suivante avec laquelle on pour- rait ötre tent& de confondre les exemplaires jeunes ou brises. en y comptant les nombres de tours qui ä taille egale est toujours moindre. Cette espece est assez frequente dans la zone strombienne de Porrentruy (Er- mont, Banne, Haut-de-Ceuve), l’est plus encore dans l’astarlien marneux de Dele- mont et Laufon (Blauen); des fragments dans l’Hypovirgulien blanc (Croix-dessus). N. vieinalis, Th. — pl. IX. fig. 65. ” Testa nucleo elongato, subtransverso, ambitu oblique lanceolato, longiore quam_ latiore, spira valde exserta, anfractibus 3 et 4, ultimo 2/3 longitudinis haud majore, apertura medioeri walta, angulo spirali, vix recto. L’angle spiral est aigu ou A peine droit; la coquille sensiblement plus longue que large, formee de 4 tours dont le dernier occupe moins de %; de la longueur, qui vers 31/9 tours est de 20”"”. L’ouverture est ellipiigue, un peu plus grande que dans l’espece precedente, mais point considerable pour le genre, et l’ombilie peu marque parait avoir et&e recouvert. L’aspect general est assez elancd, mais moins que dans la N. Eudora et plus que dans la N. pugillus; nous avons dit en deerivant la premiere de ces esp&ces comment on distingue les petits exemplaires de celle-ci, avec lesquels on peut la confondre, ce qui nous a engag& A lui donner le nom de N. vieinalis. Elle est assez commune dans la zone strombienne de Porrentruy. N. semiglobosa, Et. — pl. IX. fig. 66. N. globosa, Roem. Nord. Ool. p. 156, pl. 10, fie. 9 (non Hoening. 1830, non Grat., non d’Orb., Th.). — N. cochlita. Th. , Coll. et Man. Testa nucleo depresso, ambitu valde oblique elliptico, spira vix ewserta retuso, latiore quam, longiore, anfractibus 4, ultimo 2); longitudinis conspieue majore, apertura magna, angulo spirali sesqui—recto majore obtusissimo, Th. L’angle spiral est excessivement obtus souvent ä peine observable; la coquille plus large que longue, formee de 4 tours dont le dernier occupe la majeure partie de la longueur. Les exemplaires de 4 tours ont 40””, et ceux de 3”"” n’en attei- gnent plus que 25 environ; ce qui accuse une croissance assez rapide. L’ouverture est grande elliptique, et lombilic parait nul dans les moules. L’aspect general est fortement deprime et nullement turrieul&; ce qui distingue cette espece de la N. dubia de Roemer, qui est moins abaissce et en spire plus saillante. C'est tout-a-fait le type du groupe que les anciens pal&ontologues Luidius, Scheuchzer, Lang, Bourguet, ete., designaient sous le nom de Cochlitae. Partieulierement frequente dans la zone strombienne, puis dans l’Hypoastartien de Laufon, Del&mont, Chaux-de-fonds, Doubs, etc., plus rare dans l’Hypovirgulien inferieur (Marnes a Tellines) de Porrentruy (Combe-Maillard , Outre-Combe). * Quoique le dessin donne par Roemer laisse quelques doutes, il ne peut con- venir ä l’espece laissee sous ce nom par d’Orbigny; les deux formes existent tres distinetes a Porrentruy; aussi n’ai-je pas hesile ä rejeter l’association proposde par 15 — 14 — d’Orbieny et möme l’expression de N. cochlita employde par Thurmann et que jai reservee ä la forme suivante, dont les tours sont plus nombreux, et partant plus etroite. N. cochlita, Th. — pl. IX. fig. 67. Nat. globosa, d’Orb., Pal. fr. p. 214. pl. 299, fig. 1et2. — Th. Collect. et Man. (non Hoening, non Roem., non Grat.). Testa nucleo , inflato-bullato, ambitu ovato-rotundo, latiore quam longiore, spira vix exserla subacuminato: anfractibus 4, ultimo 2/3 longitudinis majore, apertura mediocri, angulo spirali sesquirecto majore, Th. L’angle spiral est tres obtus, depassant un droit et demi, et souvent presque plan, la coquille est plus large que longue, formee de 5 a 6 tours dont le dernier occupe la tres grande majeure partie de la longueur. L’ouverture est mediocre, lanc&olee, recourbee et acuminde vers le bas; pas d’ombilic marque. L’aspect gene- ral est heliciforme a spire comprimee. Cette espece est rare dans notre zone sirombienne (Banne); il parait qu’elle se retrouve aussi dans [’Hypoastartien de Delemont ou Laufon, puis dans l’une de nos divisions virguliennes. N. Thurmanni, Et. — pl. IX. fig. 68. N. neritaeformis, Th. (non Desh. Moll. Moree). Testa nucleo subventricoso, latiore quam longiore, ambitu oblique elliptico, spira brevi erserta acuminato, anfractibus 3, ultimo 2/; longitudinis majore, apertura magna, angulo spirali vir sesquirecto, Th. L’angle spiral atteint a peine un droit et demi; la coquille plus large que longue, compte dans mes exemplaires 4 tours avec 27“. Le dernier qui occupe beaucoup plus de 2; de la coquille est remarquablement oblique et rampant a la maniere de celui des Nerites. Son ouverture est grande et se rapprochant de la forme eircu- laire. L’ombilic parait avoir &t€ recouvert. Cette coquille semble assez rare et je ne l’ai trouvde que dans les Marnes ä Tellines de ’Hyvpovirgulien (Combe-Maillard , Outre-Roche-de-Mars). On pourrait au premier abord la confondre avec la Nerita hemisphaerica, Roem., a cause de sa forme generale, mais on reconnaitra bien vite qu’elle en differe par le mode d’accroissement des tours, plus rapide dans la premiere. — 15 — N. grandis, Münst. — pl. X. fig. 69. Goldf. Petref. p. 118, pl. 199, fig. 8. — D’Orb. Pal. fr. p. 206, pl. 295, fig. 1—3. Testa nucleo inflato, ambitu oblique ovali, spira grosse subexserta acuminato, latiore quam longiore;, anfractibus quinque, ultimo ®/3 longitudinis majore; apertura magna, angulo spirali, vix sesquirecto. L’angle spiral est obtus, mais moindre que un droit et demi et devient plus aigu dans les moules revetus de leur test; la coquille est legerement plus large que longue, formee de 5 tours dont le dernier occupe la majeure partie de la longueur. Ses exemplaires de 5 tours, qui ne sont pas communs, atteignent 90””; a 4 tours ils n’en ont plus que 55 et 40”” a3; ce qui accuse un rapide accroissement. L’ou- verture est tres grande, &vasde, semi-circulaire. L’aspeet general est un peu globuleux. Les moules montrent un ombilic large et profond qui etait recouvert par une callosite. Le test qui est quelquefois conserv& par places a l’etat spathique offre des traces de stries d’aceroissement. Cette espece est particulierement frequente dans l’Hypoastartien de Delemont, Laufon, Moütiers, plus rare dans celui de Porrentruy (Combe-Mormont). Je ne crois pas l’avoir renconiree dans le Strombien. Je l’ai retrouvee fort belle dans ’Hypo- virgulien superieur de la Porte-St.-Germain. N. dubia, Roem. — pl. IX. fig. 70. Nord. Ool. p. 157, pl. 10, fig. 8. — D’Orb. Pal. fr. p. 215, pl. 299, fig. 3 et 4. Testa nucleo subinflato, ambitu oblique ovali, spira mediocriter acuminato, vix longiore quam latiore, anfractibus 3 el 4, ultimo 2/3 longitudinis majore, apertura mediocri, angulo spirali vix sesquirecto, Th. L’angle spiral est obtus, mais moindre que 1% droit; la coquille est legerement plus longue que large, formee de 3 a 4 tours dont le dernier depasse les 2% de la longueur. Les exemplaires de 31/3 tours ont environ 35”". L’ouverture est me- diocre, ovale; l’ombilie etroit parait avoir &et& a demi recouvert; l’aspect general est un peu globuleux. Mes exemplaires de cette espece proviennent des Marnes astartiennes du Jura neuchätelois. * Thurmann n’a pas trouve cette espece & Porrentruy; l’indication du Banne donnee par d’Orbigny dans son Prodrome et non reproduite du reste dans la Palcon- tologie frangaise, doit certainement &tre regardee comme non exacte. - ik — N. pugillum, Th. — pl. IX. fie. 71. Testa nucleo inflato, ambitu oblique orato-rotundato, spira prominula grosse acuminato , %/ eir longiore quam latiore, anfractibus 4/3, ultimo °/; longitudinis majore; apertura vix me- diocri, angulo spirali vir sesquirecto, Th. L’angle spiral est obtus. mais moindre que 1:/, droits; la coquille est a-peu-pres aussi longue que large, formee dans nos exemplaires de 4‘ tours avec 16” de longueur ou de 3 avec 9“”"; le dernier tour occupe la majeure partie de la lon- gueur; l’ouverture elliptique est plutöt petite que grande; l'ombilic assez accuse parait avoir &i€ a demi recouvert. L’aspecet general est inegalement globuleux, ramasse, comme un peu pugnace. Cette espece n'est pas rare dans la zone strombienne de Porrentruy (Haut-de- Ceuve. Banne). — Aussi dans le Virgulien (Coin-du-Bois, Microferme), mais rare. N. amoena, Th. — pl. IX. fig. 72. Testa nucleo subventricoso, ambitu oblique, elliptico spira breviuscule acuminato , longiore quam latiore, anfractibus 4, ultimo 2/; longitudinis majore, apertura magna; angqulo spirali rir sesquirecto, Th. L’angle spiral est obtus, mais moindre que 1'/; droits; la coquille legerement plus longue que large est formee dans nos exemplaires de 4 tours portant 23”” de longueur, dont le dernier tour occupe la majeure partie. L’ouverture est grande, peu oblique et la coquille parait sans ombilic. L’aspect general est un peu allonge et droit. Cette espece, qui parait rare, se trouve dans le Virgulien de Porrentruy {Coin- du-Bois'; je ne Tai pas encore vue ailleurs. | N. albella, Th. — pl. IX. fig. 73. Testa subinflata, ambitu angusto elliptico, spira acutiuscula acuminato, multo longiore quam latiore , anfractibus 4, ultimo %; longitudinis majore, apertura magna, angulo spirali eiz sesquirecto , Th. Angle spiral obtus, mais moindre que 1'y droits; coquille beaucoup plus longue que large, formee dans nos exemplaires de 4 tours portant 20”” de longueur dont le dernier occupe la tres grande majeure partie; ouverture grande, allongee, lan- P. — MM — esolee; ombilie nul; une callosit& assez epaisse sur le bord droit; aspect general allonge, un peu olivace. Cette espece est assez rare dans les calcaires coralliens a Nerindes de la chaine du Mont-Terrible (Caquerelle, Tareche, Courroux). * La collection Thurmann ne renferme qu’un seul individu de cette espece; c’est tres probablement une jeune de la N. amata, d’Orb., ou plutöt de la Nerita Deshayesea, > Buv., Meuse, Desc. p. 30, pl. 23, fig. 3 et 4. Nat. turbiniformis, Roem. — pl. IX. fig. 74. Nord. Ool. p. 157, pl. 10, fig. 12. — D’Orb. Pal. fr. p. 213, pl. 298, fie. 1. Testa nucleo subinflato, ambitu oblique ovali spira medioeriter acuminato, vix longiore quam latiore, anfractibus 5, ultimo 2/3 longitudinis majore, apertura mediocri, angulo spirali vix recto, Th. L’angle spiral est aigu ou a un peu plus d’un droit; la coquille legerement plus longue que large, est formee de 5 tours dont le dernier depasse les 2/4 de la lon- sueur. Les exemplaires de 5 tours ont environ 40””, et ceux de 4 environ 30””; l’ouverture est mediocere, elliptique, oblique; l’ombilie etroit parait avoir ete a demi recouvert; l’aspect general est un peu globuleux. Se distingue de la N. Eudora par sa forme plus globuleuse et son angle spiral moins aigu; de la N. dubia par le plus grand nombre de tours A longueur egale; des exemplaires incomplets de la semiglobosa par le m&me caractere; de la N. amoena par sa forme plus ramassee, en m&me temps que sa spire plus turrieulee, etc. Elle est surtout frequente dans l’Hypoastartien de Laufon, Chaux-de-fonds ; on la voit plus rare dans le Virgulien de Porrentruy (Coin-du-bois, Microferme); dans l’Hypovirgulien a Crassines (Combe-Maillard; gssez frequente); dans l’Epistrombien inferieur (Noir-bois); dans l’Hypoastartien (Chemin-neuf et Correction d’Ermont). N. mieroscopica , Ctj. — pl. IX. fig. 74 (bis). N. pigmea, Th., Coll. et Man. Testa nucleo inflato, ambitu ovato rotundato, subrecto, spira validiuscula grosse acuminato , vix longiore quam latiore, anfractibus 3 et 4, ultimo 2/3 longitudinis majore, apertura vix medioeri, angulo spirali vix sesquirecto, Th. 115 Cette petite coquille se rapproche de notre N. pugilum par sa forme generale, mais s’en distingue immediatement, ainsi du reste que de toutes ses congeneres par sa tr&s petite laille qui ne depasse pas D"". Elle habite les marnes astartiennes avec toute une faunule mieromorphe; mar- nieres de Bure. N. hemisphaerica, d’Orb. — pl. X. fig. 75 Nerita, Roem., Nord. Ool. p. 156, pl. 10, fig. 7. — Natica, d’Orb., Pal. fr. p. 204, pl. 294, fig. 1 et 2. — Nerita, Th., Coll. et Man. Nerita testa transversa hemisphaerice depresso-ventricosa, ambilu ovali, spira parva sub- prominula, ultimo anfractu peramplo, apertura rolundo truncata magna , Th. Coquille ovale transverse, hemispherique, deprimde en la posant sur l'ouverture, formee A l’etat adulte de 4 tours et alteignant alors 45"” de longueur, tandis qu’ä 21/ tours elle n’en a plus que 25. Les tours et notamment le dernier croissent tr&s rapidement, ce qui la dislingue de certaines Natica d’aspect voisin telles que les semiglobosa ou cochlita. La bouche est probablement demi-ecirculaire; quoique j’aie eu ä ma disposition des centaines d’exemplaires de cette espece, je n’ai pu y recon- naitre la eirconseription interne de l’ouverture par la raison que ce fossile est cons- tamment ä l’etat de conchyliomorphite externe. Cette espece est tres repandue ; partieulierement commune dans les Marnes strombiennes, elle reparait dans ’Hypovirgulien superieur (Coin du Bois, Microferme). (Genre Neritopsis. Ner. cancellata, Gein. — pl. X. fig. 76. Neritites, Stahl 182%. — Nerita, Ziet., pl. 32, fig. 9 (1830). — ? Natica decussata, Münst., Petref. pl. 199, fig. 10 (Neritopsis, d’Orb., Buv.). — Neritopsis Cottaldina, d’Orb. — Nerita cancellata, (Juenstedt. Handb. et Der Jura (non Nerita cancellata, Sow., 1836). — Neritopsis, Gein., Oppel, Et., Pal. Haut-Jura. N. testa cancellata; spira brevi, sublaevi, cingulis transversis in ullimo anfractu ad decem, longitudinalibus requlariter clathratis. Cette espece se reconnait aisement A sa surface nettement et vigoureusement treilliss6ce a angle droit par deux systemes de cordons, d’abord des longitudinaux au nombre de dix alternativement inegaux, ou plus rarement de möme taille; quelquefois — 19 — par le developpement de lateraux ces cordons montent a 14. Les cordons trans- verses sont eux-mömes plus ou moins espaces. Haut = 11””; diam. = 12””. Rare dans le Corallien blane crayeux a Nerinees de la Caquerelle et aussi de Tareche. * (es variations que l’on remarque sur les ornements, et qu’on suit facilement ’ lorsqu’on a un certain nombre d’exemplaires A sa disposition, ont fait admettre plu- 2 pP sieurs especes dont le nombre devra peut-etre encore @tre reduit. *= Ner. delphinula, d’Orb. — pl. X. fig. 77. Pal. fr. p. 228, pl. 301, fig. 14 et 15. — N. Beaumontina. Buv., Meuse, Desec. , p. 31, pl. 22, fig. 41-43. Assez grande espece, formee d’un angle tres obtus par le rapide accroissement des tours, le dernier oceupant la plus grande partie visible de Ja coquille, subplan en bas, arrondi sur les flancs, puis fortement etale; orne sur sa surface de 224 3 cötes egales, planes en haut, separes par un faible sillon arrondi; seulement des stries fines d’aceroissement transversales. Quatre tours separds par une suture pro- fonde:; ombilic assez marque. Haut. = 25 a 28””; diam. = 28””. Strombien (11). — Correction d’Ermont — Tres rare. N. suprajurensis, Th. — pl. X. fig. 78. D. testa transversa, ambitu ovalo, apice lateraliter convoluto, oblique et acute exserto, anfractu ultimo excentrice elongato, costato, bicarinato, apertura rotundata, Th. Coquille d’un tour. et demi a deux; spire tres laterale, elancede, se terminant par un sommet erochu et aigu; le grand tour sur ses trois derniers quarts porte deux carenes obtuses mais tres sensibles limitant une bande assez plate; les restes de test montrent que la coquille etait couverte de cötes longitudinales tres rapprochees et treillissees pour les stries d’aceroissement de maniere a presenter une alternance de cordons noduleux et de sillons stries; bouche sensiblement ronde. — Tres rare, dans les marnes strombiennes du Haut-de-Ceuve. — Est-ce bien un Neritopsis? * La taille est generalement plus petite. Peut-Etre n’est-ce pas autre que le Pileopsis jurensis, Münst. Roemer (Stomatia, d’Orb., Nerita, Contej.) dont le sommet de la spire aurait et mal dessinee. Roemer indique l’espece dans le Portlandien. . — 19 (senre Neritoma. N. Hermanciana, Et. — pl. X. fig. 79. Neritopsis, Th.. Coll. D. testa transversa, ambitu ovali, apice crasso lateraliter covoluto, obtuse et grosse exserto, ultimo anfractu excentrice subelongato, carina evanida cinclo, apertura rotundata, Th. Ce fossile, de meme que le pr&cedent. ne saurait @tre confondu avec aucune autre de nos especes portlandiennes. Les traces de test montrent que le dernier tour est pourvu d’une cöte plutöt dessinee par les stries d’accroissement que saillante et alterant ä peine la rondeur de la coupe. — Tres rare, dans les marnes strom- biennes du Haut-de-Ceuve. Des tours moins nombreux, un d@veloppement spiral plus rapide, une taille plus grande paraissant distinguer cette espece du Neritoma sinicosa du Portlandien d’Angle- terre. Elle est moins globuleuse que Neritoma bisinuara de l’Oxfordien des Ardennes. Genre Nerita. Ner. sigaretina, Buv. — pl. X. fig. $0. Soc. Verdun II. p. 17, pl. 5, fie. 16 et 17. — D’Orb. Pal. fr. p. 236. pl. 303, fig. 1—3. — Neritopsis corrugata, Th., Collect. N. testa corrugata; spira prominula; cingulis in ultimo anfractu tribus grossis, medio majore; strüs decussantibus validis irrequlariter nodosis, Th. Cette espece se distingue de ses congeneres par son aspect ride; ses reliefs sont formes par trois cordons principaux, gros et emousses dont celui du milieu le plus fort et qui sont traverses et accidentes de stries d’accroissement, ou plutöt d’autres cordons plus faibles, un peu obliques par rapport aux premiers, assez irre- guliers, divisant les autres en nodosites et marquant de fortes stries les espaces intermediaires oü l’on voit du reste encore des traces de cordons longitudinaux acces- soires. Ces caracteres s’affaiblissent en approchant du sommet qui est assez turriculee, de maniere que l’ensemble a un aspect un peu trochoide. Le bord columellaire est pourvu d’une callosit€ plate qui parait aceidentee d’un sinus. Möme provenance que la prec&dente et rare aussi. * Quoique les ornements de celte espece soient moins accuses que dans les indi- vidus du Corallien de la Meuse, je ne pense pas qu'elle doive en &tre s&paree: l'’ensemble est le m&me. —- mM — N. canalifera, Buv. — pl. X. fig. 81. Buv. Meuse, Desc. p. 30, pl. 29, fig. 17 et 15. — Et. Jura Graylois. — Ner. Ursi- einiana, Th. Collect. N. testa transversa, elato-ellipsoide ventricosa, ambitu elliptico subtetragono; spira parva nodosa ; ultimo anfractu mediocri, inferne sulco obtuso mox evanıdo notata, accrementis striata; apertura ovato-truncata. Coquille transverse, renflee en demi-ellipsoide, formee de 2& 3 tours stries par les accroissements, obscurement spires en un ne@ud peu saillant; le dernier marque vers la base et l’ouverture d’une depression obtuse, la bouche ovale-tronquee peu grande; la callositE terminee A linterieur par un bord droit; ouverture plus large que haute. Se trouve fort rare dans les calcaires crayeux blancs a Nerindes de Tareche pres St. Ursanne. * Cette forme est un peu plus etendue et moins haute que celle qui a &t& dessinde dans la Statistique de la Meuse; la Haute-Saöne en offre une autre encore plus retrecie; ces caracteres differentiels ne m’ont pas paru neanmoins assez importants pour les eloigner les unes des autres. N. Laufonensis, Th. — pl. X. fig. 82. Je figure ici une espece rare de l’Astartien blanc inferieur A Diceras de Laufon (Verrerie) qui ne m’est connue que par un moule en plätre de M. Gressly. La spire est tres plate; la bouche parait eirculaire tronquee et le dernier tour est obtusement carene. Je la consigne pour la recommander a l’attention des observateurs. Genre Trochus. Tr. Ermontianus, Th. — pl. X. fig. 3. T. nucleo conico, imperforato, angulo spirali 75—85°, anfractibus subquadratis , obtuse bicarinatis, laevibus aut evanido-sulcosis (in testa?), apertura quadrata, Th. Se reconnait aisement a la forme carrde de sa bouche, &ä ses tours peu renfles formant un angle spiral assez rectiligne et aux stries longitudinales que l’on apergoit le plus souvent: il ressemble un peu aux jeunes tours de Pteroceras Oceani, isoles des derniers par une cassure. — Rare dans la zone strombienne (Ermont, Haut-de- Ceuve, ete.). — Hauteur 25””; longueur 21 avec 5 a 6 tours. 16 — 12 Tr. plebeius, Th. — pl. X. fig. 84. T, nucleo depresso umbilicato, angqulo spirali convexo, sesquirecto, anfractibus rotundatis, laevibus {in testa?), apertura transverse ovalo-truncala , hl On ne saurait confondre cette petite espece qu’avec les jeunes exemplaires du Pleurotomaria Bourgueti; elle en differe par le plus grand nombre de tours A diametre egal, par la forme moins deprimee, la bouche plus arrondie, l’ombilie beaucoup moins large, caracteres qui l’eloignent &egalement du Pleurotomaria Curtis-Udolfi. -—— Pas tres rare dans la zone strombienne (Banne, Ermont, Haut-de-Ceuve, etc.). * Le Turbo incertus, Ctj., Etude Kim., p. 238, pl. 5, fig. 6—8, est beaucoup plus deprim6; il est du Virgulien. Est-il identique ä l’esp&ce ei-contre, ou est-ce celle-ei qui par erreur est indiqude dans les Marnes a Pteroceres? Tr. virgulinus, Th. — pl. X. fig. 85. T. nucleo depresso imperforato, angulo spirali sesquirecto, anfractibus aculte unicarinatis, complanatis, laevibus (in testa?), apertura depressa, transverse elliptico angulosa, Th. Cette petite espece dillere de toutes les formes voisines par sa car&ne tranchante. Tres rare dans le virgulien (Coin-du-Bois). Tr. astarlinus, Th. — pl. X. fig. 56. T. testa elliptica, imperforata, angulo spirali vix sesquirecto, anfractibus carıinatis laevi- bus (P), apertura rotundata angulosa, Th. Nous nommons ainsi, pour la designer aux invesligateurs, une coquille de !’As- tartien inferieur de Moütier (oü elle habite avec le Turbo princeps) qui ne nous est connue que par un seul exemplaire , mais qu’on ne saurait confondre avec aucune des especes precedentes. Notre &chantillon est un moule calcaire dont la forme est recouverle en partie d’un test spathique. * Tr. angulatoplicatus, Münst. — pl. X. fig. 87. Goldf. Petref. p. 57, pl. 181, fig. 3. — T. echinulatus et aequalis, Buv., Meuse, Desc., p. 38, pl. 16, fig. 7 et 8; pl. 25, fig. 33 et 34. — Tr. Daedalus, d’Orb., Pal. Jur., p. 295, pl. 319, fig. 1-5. i Coquille conique un peu plus longue que large, ornde, non ombiliquee; spire — 133 — un peu convexe, tours plats, non debordants, ornes de 4 cötes constituees par de grosses £cailles imbriquees (qui s’arrondissent en tubercwWes), la superieure la plus forte et portant des tubereules, qui degenerent m&me en pointes; le dernier tour convexe en dessus, lisse, marqu& de stries d’aceroissement tres obliques. Bouche subquadrangulaire; un gros Epaississement sur Ja columelle, celle-ei oblique. Haut. = 16 a 17””. — Diam. = 14 a 15””. Corallien (24). — Caquerelle. — Commun. C'est exactement l’espece du Haut-Jura; il faudrait probablement l’associer au Tr. monilifer, Roem., si celui-ci n’etait pas un Pleurotomaire. Jusqu’a present je n’ai pu decouvrir la trace du canal sur tous les individus de cette forme que j’ai eus ä ma disposition. N. B. Nous avons encore quelques autres coquilles appartenant aux Turbos ou Trochus, mais qui me sont connues par des fragments trop imparfaits. Genre Ohilodonta. * Ch. bidentata, Et. — pl. X. fig. 88. Buceinum, Buv., Meuse, Desc., p. 45, pl. 29, fig. 14--16. — Chilodonta, Et., Pal. Haut-Jura. Coquille conique, renflee; tours subconvexes; garnis de 2 cötes longitudinales, tranchantes et de cötes transversales de möme forme, formant avec les premieres une espece de chaine A anneaux carres; partie suturale plane, limit&e par un chapelet de petits tubercules; entre les cötes longitudinales une autre plus ou moins marquee, quelquefois assez pour changer sensiblement l’aspect de la coquille; dernier tour grand, occupant les 3/; de la longueur. Bouche subearree, columelle &paisse, forte; 4 dents ou plis prolonges dans l’interieur, remplissant-presque entierement l’ouverture. Haut. = 21””; diam. = 14—16””. Corallien (24). — Caquerelle. — Rare. Le developpement des cötes longitudinales intermediaires amene A la forme donnee par M. Buvignier sous le nom Cerithium buceinoideum pl. 27, fig. 35 (non fig. 33, 34, 37), qui ne me parait alors qu’une variete de l’espece decrite ci-dessus. Genre Turbo. T. princeps, Roem. — pl. XI. fig. 89. T. testa elongato-ovata, imperforata, angulo spirali 30—-70°; anfractibus rotundatis = m < longitudinaliter acute costatis, transversim subtiliter costellatis, apertura ovato-acuminata, Th. — Roem. pl. 11, fig. 1, Cette belle espece qu’on ne saurait confondre avec aucune autre de nos terrains habite rarement notre zone astartienne de Porrentruy (Vieille-route), Moütier oü elle est plus frequente et Redersdorf, selon M. Gressly. T. virgulinus, Th. — pl. XI. fig. 90. T. testa ovato-rotundata, vix umbilicata, spira parum exserta, angulo spirali valde con- vexo, anfractibus rotundatis, longitudinaliter sulcosis, transverse evanido-corrugatis, apertura rotundata, Th. Petit fossile de placement generique douteux. On le distingue immediatement ä sa forme un peu naticoide, ä ses cötes longitudinales offrant quelques rides trans- verses rares. ä sa bouche ronde. ' Tres rare dans le Calcaire virgulien (Coin-du-Bois). * T. Julü, Et. — pl. X. fig. 91. Moyenne espece, turriculee, conique, a angle spiral regulier, forme de 5 tours fortement convexes, termines en bas par un meplat; suture profonde; par tour 6 cötes tres elevees, subtuberculeuses, separdes par des valldes enfoncees, dans les- quelles des costules d’accroissement tres fortes et tres visibles; la cöte inferieure forme carene. Bouche eirculaire bien detachee, un peu bordee en dehors. Angle spiral = 50°. Haut. = 30 a 32””; diam. = 22””, Corallien (24). — Caquerelle; — Rare. * T. tegulatus, Münst. — pl. Xl. fig. 92. Petref. p. 100, pl. 195, fig. 1. — D’Orb. Pat. fr. p. 360, pl. 336, fig. 1. — Tro- chus Humbertinus et acuticarina, Buv., Meuse, Desc., p. 38, pl. 25, fig. 17 et 18, 31 et 32. — ? Tr. equilineatus, (uenst. (non Münst.). — Tr. angulosus, Th., Coll. Petite espece turrieulde, assez allongee; spire reguliere subeonvexe; 6 tours fortement car@nes au milieu; en dessous de la carene, surface un peu creusde ornde de 4 a 5 cötes obtuses, eflacdes; en haut surface convexe portant trois cöles A tubereules nombreux, serres, imbriqu&s, ceux de la caröne un peu plus forts. Su- — 25 — ture assez faible, bien marquee cependant par le changement de courbure. Dernier tour bien developpe, convexe en avant, portant 10 a 11 grosses cötes decroissantes a partir de la carene pour redevenir un peu plus fortes pres de la depression ombilicale. Haut. = 15””; diam. = 11””. Corallien (24). — Caquerelle. — Assez rare. * T. bicostatus, Et. — pl. XI. fig. 94. Petite esp&ce, conique, assez allongee; spire reguliere formde de 5 A 6 tours convexes, subcarenes, un peu au-dessus du milieu: suture profonde. Ornements consistant en deux cötes €levees, la superieure plus forte, d&coupees par des cötes transverses nombreuses (25 a 30) et formant avec les premieres des grains tubercu- leux aux points de confluence. Le dernier assez peu developpe, orne de meme, regulierement convexe en avant, portant en haut au-dessus des cötes prineipales 5 cötes longitudinales assez fortes, espacdes, subgranuleuses. Bouche allongee. un _ peu acuminde en haut et en bas. Angle spiral = 45°. Haut = 16”"; diam. = 10°". Corallien inferieur (27). — Caquerelle. — Assez commun. Cette espece apparlient aux couches qui dans Ja Haute-Saöne peuvent ätre re- gardees comme les dernieres de l’Oxfordien. Malgre les variations que l’on a dejä reconnues dans le 7. Meriani, Goldf., je ereis que cette espece en differe par son angle spiral plus petit, ses tours regulierement convexes et sa bouche un peu acu- minee en haut. * Turbo Epulus, d’Orb. — pl. XI. fie. 95. Delphinula, Buv., Meuse, Desc. p. 36, pl. 25, fig. 3et4. T. rugosus (non T. ru- gosus, L. Lamk., Chem., List., Lyell, Pusch, Dubois, etc. h.). — Delph. bicarinata, Buv., ibid. pl. 24, fig. 30 et 31. — Turbo Epulus, d’Orb., Pal. fr. p. 359, pl. 336, fig. 5—8. — Delph. squamata, Quenst., Der Jura p. 112, pl. 95, fig. 3. Petite espece, un peu plus haute que large, cönique, ornee, subombiliquee ; spire forme de 5 tours bien detaches, subarrondis ou anguleux par le developpement de deux cötes en carene; il y a alors meplat en bas et sur les flanes; cötes tuber- culees, Ecailleuses, imbriquees, au nombre de 3 sur le meplat sutural; de deux ou trois entre les carenes. Dernier tour grand et tres developpe occupant plus des 2%; de la hauteur, orne comme les prec&dents, la carene superieure plus obtuse; de celle-ci ä l’ombilie 6 a 7 cötes &gales aux precedentes. Zu Haut. = 15””: diam. = 16”. Corallien superieur (24). — Caquerelle. — Rare. Le Diceratien renferme 4 ou 5 formes qui offrent de nombreux passages les unes aux autres et qu'il est difficile de s@parer avec certitude, confusion qui est encore augmentee par les noms multiples que quelques-unes d’entre elles ont regus: D. funata, Goldf. (non Sow.. T. subfunatus, d’Orb.). — D. globata, Buv. (Turbo, d’Orb.. D. funata clathrata, Quenst.). — D. rugosa et bicarinata, Buv. (T. Epulus, d’Orb.). — D. funata plicosa. Quenst. ]l y aurait encore ä cela ä ajouter les varietes du Haut- Jura et de la Haute-Saöne. * Turbo subfunatus, d’Orb. — pl. XI. fig. 9%. Delph. funata, Goldf., Petref. p. 89, pl. 191, fig. 11 (non Sow.). — Tr. subfuna- tus, d’Orb. Pal. fr. p. 364, pl. 337, fig. 7—11. Espece voisine de la pr&cedente; elle en differe par sa forme plus aplatie. la spire par cons@quent plus ouverte, le manque de carenes et son ombilic plus margue£, et n’en est probablement qu’une variete. Haut. = 15””; diam. = W"*: Corallien superieur (24). — Caquerelle. — Rare. * Turbo Erinus, d’Orb. — pl. XI. flg. 97. T. laevis et rugosiuscula, Buv. (non 7. laevis, Nils.. non Eichw, Litts,), Meuse, Dese. p- 37, pl. 26, fig. 29 et 30, 32 et 33. — T. Erinus, d’Orb., Pal. fr. p. 362, pl. 336, fig. 12—14. Petite espece plus large que haute, lisse, subombiliquee; angle spiral un peu convexe; 5 tours a peine distinets les uns des autres,. subconvexes: dernier tour tres grand occupant les 5/;, de la longueur de la coquille; bouche ronde a Bi €pais. Haut. = 8 a 9""; diam. = 10 a 11””. Corallien superieur (24). — Caquerelle. — Rare. Genre Stomatia. * Stomalia Gresslyi, Et. — pl. XIV. fie. 6. Petite espece, etroite, beaucoup plus large que haute, formee de 2 a 3 tours eroissant assez peu rapidement, le dernier a-peu-pres completement detache:; bouche subeireulaire, un peu ovale. Test tres mince, lisse, uni, marque ä peine de stries d’accroissement et conservant encore ses couleurs; fond brun-violace, macule de petites taches blanchätres, tres inegales, serrees, en forme de triangles dont le sommet est dirige vers la bouche; la base parallele aux stries variant de 15 a 1”” en longueur; ces taches au nombre de 300 environ par cenlimetre carr& au deuxieme tour. Haut. = 10””; larg. = 15”"; diam. du dernier tour = 6”. Marnes strombiennes. — Porrentruy (Voyebeufs). — Tres rare. Peut-etre que les moules de cette esp@ce se confondent avec ceux du Neritopsis supräjurensis et du Capulus süprajurensis; les ornements connus de l’un comme des autres sont tout-a-fait distincts. (renre Capulus-Pileopsis. C. suprajurensis, Th. — pl. X. fig. 98. P. testa transversa, ambitu ovato-elongato, apice convoluto, laterali, crassissimo, obtuse exserto, ultimo anfractu excentrice elongato, accrementis striato, lineis longitudinalibus nigris picto, apertura subquadrata, Th. Ce fossile offre des caracteres tres tranches et ne saurait ®tre confondu avec aucun de ses congeneres (ou fossiles de forme analogue) publies jusqu’ä ce jour. La coquille se compose d’un & deux tours au plus, le premier enroul& lateralement en une spire €paisse ou plutöt en un pli grossier et tres court, le second s’etendant tangentiellement en tube d’un eylindrique comprime, termine par une bouche un peu tetragone; le test bien conserv& sur l’un de mes six exemplaires est mince, marque de nombreuses stries d’accroissement, etc., ce qui est excessivement rare dans nos terrains, teinte dans le sens spiral de petites zones lineaires, etroites, noirätres, interrompues par des stries de couleur plus claire. Le plus grand de mes exemplaires a 33”” dans le sens de l’expansion du dernier tour, et le plus petit 23, sans qu’on puisse, quant au nombre des involutions, remarquer d’autre difference qu’un neud spiral plus fort dans le premier cas. — Marnes strombiennes du Banne, d’Ermont, du Haut-de-Ceuve oü elle n’est pas tres rare, mais oü on la neglige aisement ä cause de sa premiere apparence de coquille Ecrasee. * M. Contejean (Etude, Kim. p. 237, pl. 6, fig. 4 et 5) a deerit sous le nom de Neritopsis andatu une forme de Virgulien. Voisine de celle-ci, sa spire est plus longue et beaucoup plus reguliere. — 18 — Le €. suprajurensis appartient tres probablement au genre Stomatia; c'est pourquoi je le laisse ä la suite des Trochides. Genre Pleurotomarıa. N. B. Parmi les especes que je reunis dans ce genre, la premiere lui appar- tient certainement, et il en est tres probablement de meme de la seconde; cela est moins sür pour les autres qui sont peut-etre des Trochus. Pl. Philea, d’Orb. — pl. XI. fig. 99. Pal. fr. p. 576, pl. 428, fig. 1et2. — Pl. Bourgueti, Th., Collect. et Manus. — Ctj. Etude Kim. p. 239, pl. VII, fig. 3—5. P. nucleo conico subdepresso, angulo spirali 90—100°, anfractibus rotundato-complana- tis, vie obtuse evanido-carinatis, laevibus (in testa longitudinaliter sulcosis), ultimo late umbi- licato, apertura transverse ovali, Th. —- Trochus Bourgueti, Th., partim in Museis. Diamötre atteignant 65”” avec au moins six tours; coquille conique deprimee; angle spiral 90—100°; tours lisses generalement arrondis mais comme disposes ä une carene tres obtuse; ombilice fort ouvert; coupe du tour ovale transverse; traces de test montrant qu'il etait sillonne longitudinalement; sinus le long de la carene obtuse (region qui dans les moules montre toujours une solution de continuite), parais- sant assez long. — Pas tres rare dans presque toutes les stations de marnes strom- biennes qui m’ont fourni une 30" d’exemplaires; aussi dans le strombien de Soleure, ou du moins une forme excessivement voisine. mını P. Banneiana, Th. — pl. Xl. fig. 100. P. nucleo conico, angulo spirali 75°, anfractibus convexis rotundatis, vix obtuse evanido carinatis, laevibus (in testa?), ultimo umbilicato, apertura transverse ovali, Th. Diamötre 55””, hauteur 60”” sur environ 6 tours; se rapprochant de la prece- dente, mais plus conique et a angle spiral plus pelit; avec un dernier tour moins largement ombiliqu6 et une coupe qui parait plus arrondie; aspect beaucoup moins döprimd; pas traces de test; ne serait-ce qu’une forme du Pl. Philea variable quant a son angle? J’ai de la peine ä le croire. — Rare dans les marnes strombiennes (Banned, Ermont). P. Monasteriensis, Th. -— pl. Xl. fig. 101. P. nueleo conieo, angulo spirali 85°, anfractibus complanatis, carinatis, laevibus (in testa?), ultimo late umbilicato, apertura transverse lanceolato-truncata, Th. Ne saurait &tre confondu avec les precedents; diametre 70 mnı ‚ hauteur 55, avec au moins 8 tours, sensiblement courts, plats, fortement carenes. Je n’ai vu que quelques exemplaires, un de Moütier (Monasterium), les autres de Soleure et provenant du Strombien superieur; pas traces de test; parait tres rare. P. solodurina, Th. — pl. XI. fig. 102. P. nucleo conico, angulo spirali 75°, anfractibus bicarinatis, laevibus (in testa?), ultimo umbilicato, apertura transverse lanceolata, angulata, Th. Diametre 65 des precedents; ressemble au Trochus jurassi similis, Roem., mais la coupe des tours nım „ hauteur 50, avec au moins 5 tours; &egalement fort distinet est differente; traces de solution de continuit€ dans la region presumede du sinus qui aurait longe la carene superieure. — Je ne connais cette espece que par un seul assez bon exemplaire du Strombien de Soleure ; des fragments dans notre Strombien qui laissent presumer sa presence; d’apres un moule en plätre de Gressly, l’espece parait se retrouver dans l’Astartien d’Olten. P. Curtis-Udolfi, Th. — pl. XI. fig. 103. P. nucleo conico, depresso, angulo 110°, anfractibus rotundatis, vie obtuse carinatis, laevibus aut evanido-sulcosis (in testa longitudinaliter costatis et postice Iransverse costulatis), ultimo late umbilicato, apertura ovato-truncata, Th. Diametre 16”", hauteur 9. Encore une espece qui est tres imparfaitement connue par une demi-douzaine de fragments, mais qu’on ne saurait confondre avec les precedentes. Ce qui domine dans son aspeet, c'est, outre sa pelite taille, sa forte depression et son tres large ombilic; le test etait pourvu de cötes longitudinales avec des transversales porterieurement a chaque tour. Est-ce bien un Pleurotomaria ? — Rare dans [’Hypovirgulien blane de Courtedoux (Curtis-Udolfi), plus rare encore dans celui ä Crassines de Combe-Maillard et dans les marnes strombiennes du Banne,. si toutefois ce dernier tres voisin Jui est bien identique. * C’est tres probablement cette derniere forme que M. Contejean a distingude dans le Pterocerien de Montbeliard; elle diff&rerait de celle-ei par la carene des tours qui 17 > est postee en haut et non mediane comme dans le Pl. Curtis-Udoli; du reste, les ornements de l’une et l’autre espece &tant insuffisamment connus, il est difficile de se prononcer sur lidentit€ ou non. Je la mentionne ici sous le nom propos&: Pleuro- tomaria amica, Ütj., (Etude Kim. p. 339, pl. $, fig. 1et 2). P. Hesione, d’Orb. — pl. XI. fig. 104. Pal. fr. p. 573, pl. 426, fig. 6-8. Nous ne connaissons point cette espece annoncee par M. d’Orbigny dans son Prodrome comme se trouvant dans nos marnes strombiennes de Porrentruy:; cette assertion n'est pas reproduite dans la Pal£ontologie, et comme nous n’avons rien vu jusqu’ä present qui se rapproche des caracteres de cette espece, nous nous croyons autorise par le fait a la passer sous silence. * Pl. Antoniae, Et. — pl. XI. fig. 105. Grande espece, subombiliquee, a tours @elev@s, beaucoup plus larges que hauts cependant, au nombre de 5. convexes; suture profonde ; spire reguliere; cötes lon- gitudinales au nombre de 12 ä 14 par tour. fortes egales, arrondies exterieurement, separees par des intervalles moitie moindres, dont le fond est convexe; canal assez large et rapproche de la suture, plac& un peu plus haut que le '/; du tour ä parlir de celle-ei: stries d’aceroissement fines , r&gulieres, assez marquees. Haut. = 90"; diam = 55 "”. Hypocorallien (27). — Caquerelle. — Tres rare. Cette espece est voisine des Pl. saccata, gyrocycla, transilis du Bajocien; elle a l’angle spiral plus ouvert, l’ombilie un peu plus marque et le canal est plus rapproche de la suture. * A cette möme hauteur se trouvent encore quelques autres formes voisines des Pl. Munsteri, Cerei; une m&me a des tubercules assez prononces; elles sont plus surbaissees que les deux especes ci-contre, mais de trop mauvaise conservation pour qu'il soit possible de les decrire. (senre Ditremaria. * Dit. quinquecincta, d’Orb. — pl. XI. fig. 106. Trochus, Ziet.. Wurt. p. 46. pl. 35. fig. 2 (non Goldf.). — Monodonta ornata, =. Ge Münst. — Dür, ornata, d’Orb., Prod. — Trochotoma quinqueeineta, Buv. — Ditrem. d’Orb. Pal. p. 391, pl. 345, fig. 1—5. — ? Troch. Humbertina, Buv. — (Dir. d’Orb.) Coquille plus large que longue, fortement ombiliquee; spire convexe; tours con- vexes, subcontinus; 9 cötes longitudinales, faibles, les 4 inferieures subgranuldes par les stries d’accroissement; les 2 suivanles lisses, embrassant la bande du sinus, les autres anguleuses, donnant une coupe en dents de scie. Le dernier tour assez grand, ornd de cötes, disposdes comme ces dernieres et diminuant de taille vers l’ombilie. Ouverture de 24 3””; distante de 7""” par les dents qui se developpent sans aucune loi sur le columelle et a la base du labre; encroütement columellaire tres &pais, tres large, embrassant souvent toute la du bord. Bouche tres irreguliere, grimagante partie superieure de la coquille. Haut. = 13"””; diam. = 16"”". Corallien (24). — Caquerelle. — Assez commun. * Dit. discoidea, Et. — pl. XU. fig. 107. Trochus, Roem., p. 150, pl. 11, fig. 12. — Trochotoma, Buv. — Ditr. amata, d’Orb. Coquille tres dsprimde, discoide, tr&s ouverte; angle spiral forme de 4 tours convexes, portant sur une faible caröne externe la bande du sinus et rapidement developpes. Le dernier tour bicarene et arrondi de ce point a l’ombilie. Ornements formes d’ondulations transversales bien visibles sur le dernier tour, peu serrdes, et de cötes longitudinales, au nombre de 6 sur les premiers tours et passant sur les ondulations precedentes. Entre la bande du sinus et la suture ou la caröne dans le dernier tour quelques cötes longitudinales disposdces de meme. Bouche deprimee, tres oblique, n’atteignant pas toutefois le fond de l’ombilie. Baut., — 11 7 :"dian 97 2, Corallien (24). — Caquerelle. — Tres rare. En adoptant le mot discoidea, M. Buvignier ne dit pas s’il regarde son espece comme identique ä celle de Roemer; je pourrais signaler plusieurs faits de ce genre dans le Statistique de la Meuse. Est-ce parti pris, ou le hasard seul preside-t-il ä cette coincidence ? ’ * Ditr. mastoidea, Et. — pl. XII. fig. 108. Pal. Haut.-Jura. Soc. d’Em. du Doubs, 1859. Petite espece comprimee, ornde, tres largement ombiliquee, beaucoup plus large — 112 — que haute; angle spiral convexe, ä tours arrondis, separes par une sulure bien marquee; bande du sinus externe, entre deux bourrelets simulant une carene; tours enfonces profondement dans l’ombilic; bouche comprimee. arrondie en avant, allongee en pointe vers l’ombilic. Örnements consistant en 12 cötes €gales, granuldes par les stries d’accroissement; entre la car@ne externe et la bande du sinus, une seule cöte €egalement granulee. Haut. = 5”"; diam. = 11””. Corallien (2%. — Caquerelle. — Rare. Celle-ei ne peut &tre confondue avee l’espece precedente dont elle differe par la taille et les ornements; c'est une variete de celle du Haut-Jura, qui a 2 ou3 cötes entre la bande du sinus et la carene. (Genre Pterocera. * Pt. Oceani, Delab. — pl. XI. fig. 110. Grande espece. une des plus remarquables des terrains jurassiques superieurs par l'abondance de ses individus, et qui, si elle ne doit pas @tre d@membree, offre des variations de taille et de forme avec les differences de hauteur des couches qui la renferment. Ainsi on la voit commencer dans le Corallien (Pr. polypoda, Buv.), dis- paraitre dans l’Astartien, reparaitre dans les premieres assises des calcaires strom- biens qui surmontent celui-ei. avoir dans le Strombien une taille assez faible, avec une carene mediane exageree, des cötes nulles ou tres faible; puis ä partir de l’Epistrombien. la cöte mediane s’eflace tout en restant plus grande que ses voisines, la taille des individus augmente, et enfin depuis ’Hypovirgulien moyen les cötes sont egales et la taille devient encore sensiblement plus forte. Si on recherche cette forme plus haut, non pas a Porrentruy. oü n’existe pas le Portlandien proprement dit de la Haute-Saöne et du Haut-Jura, on la retrouve dans le Pleurosmilien de Gray, avec une grande taille et une forme voisine de celle du Pr. Thirriai et, en dernier lieu, dans le Nerineen, la hauteur et l’&paisseur deviennent plus que doubles de celles des especes precedentes (Pr. Neptuni, Et.) Les formes variant avec les hauteurs, malgr@ les passages que l’on pourrait eiter de l'une et l’autre, il y a lieu, je crois, ä ne pas les regarder comme de simples varietes, au moins dans l’&tude comparative des couches; je les signalerai done sous les noms suivants: * 1°. Pt. Thirriai, Ctj. — pl. XU. fig. 109. Etude Kim., p. 243, pl. 9, fig. 1—3. — Pt. Oceani (pars). Auct. — Pt. Ponti, Desl. , Soc. Norm. VII, pl. 9, fig. 2 et 3. Cöte mediane exagerce tres saillante au '/; du dernier tour, mais eflacde au point ou commencent les digitations; les autres cötes nulles ou apparaissant seulement pres du bord; du reste 7 digitations comme dans les formes suivantes. Hypostrombien (rare); zone strombienne (tres commun). — Partout. — Des traces dans l’Epiastartien (15). * 2°. Pt. Oceani, Delab. — pl. XII. fig. 110. Strombus denticulatus, Schl. — Str. Oceani, Brong., Ann. Min. VI, pl. 7, fig. 2a, b. — Pier., Delab. — Roem. Nord. Ool. p. 145, pl. I1, fig. 9. — Bronn Zethea p. 308, pl. 21, fig. 7. — Goldf. Petref. p. 15, pl. 169, fig. 46 (non 4 a). Cöte mediane assez forte, sans @ire tres saillante, les autres visibles sur plus de la moiti& du dernier tour; taille plus grande que dans l’espece precedente. Epistrombien (7). — Porrentruy. — Assez rare. * 3°, Pt. Abyssi, Th. — pl. XI. fig. 111. Cötes subegales, occupant les trois quarts du dernier tour; taille et &paisseur sensiblement plus grandes que dans les deux especes precedentes. Virgulien (2 et3, 4et5). — Alle. -— Assez rare. * Pt. Ponti, Delab. — pl. X. fig. 112. Strombus, Brong., Ann. Min. VI, p. 554, pl. 7, fie. 3 a (non 3 b). — Goldf. Petref. p- 15, pl. 169, fig. 4 a (non 4 b). — Var. Pr. sexcostata, Desl., Soe. Norm. VII, p- 164, pl. 9, fie. 8. Assez petite esp&ce A aile tr&s developpee et tres large, palmee. Spire courte convexe, formee de 4 & 5 tours, arrondis, ä suture bien marquee, les tours gran- dissant rapidement, embrassants, de maniere aA donner ä l’ensemble du noyau une forme courte et renllee; aile plane, tres etendue, ornde de 10 grosses cötes un peu inegales, entre lesquelles s’en trouvent d’autres tr&s fines, alternativement inegales, celle du milieu plus forte et degenerant en cöte A digitations aux exiremites de la 1314 — coquille; les grosses cötes sont au nombre de 6 vers le milieu du dernier tour, et les fines eötes intermediaires au nombre de 10; ordinairement le dernier '/ du tour avant l’aile est un peu irregulier et presente une nodosite transversale bien marquee. Les mesures ne comprennent pas les digitations; il en est de m&me pour les especes suivantes. Noyau; haut. = 25 a 25”"; diam. = 15"". — Aile comprise; haut. = 60""; diam. = 40”. Strombien (11). — Porrentruy, ete. — Tres commun. Hypovirgulien (4 et 5). — Porrentruy. — Un individu probable. Cette espece est toujours de pelite taille dans les marnes strombiennes, aussi tout en le regardant commun une variete bien determinde, je n’ai pas eru pouvoir figurer une espece distinete. Cette parlieularite d’etre plus petite que dans les cal- caires se retrouve dans d’autres Gasteropodes que nous aurons a signaler, et est des plus eurieuses ä observer,, tandis qu’au contraire les Ac&phales ont acquis la tout le developpement dont ils sont susceptibles. M. Deslongchamps a distingue le Pr. vespertilio (Soc. Norm. VIL, p. 161, pl. 9, fig. 1), qui pour la taille et la disposition des cötes est bien voisin de notre variele; le peu d’epaisseur du test est une circonstance qui se retrouve souvent dans les couches marneuses. * Pt. Rupellensis, d’Orb. — pl. XII. fig. 113. ? Str. Ponti, Brong. (pars), Ann. Min. Vl, p. 554, pl. 7, fig. 3a. — Pt. Ponti, d’Orb., An. Se. nat. V, p. 190, pl. 5, fig. 1 (non Desl.). — Pt. Rupellensis , d’Orb., Prod. Il, p. 10. — Bronn, Lethea p. 307, pl. XXI, fig. 6. Cette espece differe trös peu de la precedente; elle parait avoir ses cötes plus egales, sa spire plus longue, une pointe en dedans du canal; elle n’a pas non plus de nodosites irregulieres. Elle n’est representde que par un moule incomplet et deform& du Corallien de Laufon; aussi ne doit-elle ötre admise qu’aveec doute. * Pt. subornata, Et. — pl. XI. fig. 114. P. ornata, Buv. Meuse, Desc. p. 44, pl. 29, fig. 5 (non d’Orb.). Spire longue, ä tours tr&s distinets, un peu carends au milieu; pres des sutures — 15 — deux cötes un peu elevees et formant aussi une carene sensible; entre ces cötes une mediane peu elevee, toutes separees en outre par d’autres tres fines; transver- salement des cötes triangulaires, coudees, rares, assez peu developpees. Sur le dernier tour 5 cötes a carenes faibles, ä-peu-pres Egalement espacees, dont les extr&mes sont peu marquees; entre celle-ci des costules fines et un peu tremblees, distribuges regulierement, en tout 4 ordres. Aile assez etendue, anatipediforme, & rayons libres, peu allonges. Haut. = 35””; diam. (noyau) = 10”"; (aile comprise) = 3"”. Virgulien (4 ou 5). — Microferme , Coin du Bois. — Rare. M. Buvignier n’a pas donne les ornements de la spire; celle-ei est plus allongee que dans une espece aussi tr&es voisine: Pt. Monsbeliardensis, Ctj. (Et. Kim. p. 242, pl. S, fig. 8); le dernier tour parait identique dans les trois especes. Du reste je erois qu’on a erige en especes soit des varietes reelles, soit des formes qui n’ont leur difference que dans les modifications de la fossilisation. = Pt. anatipes, Ctj. — pl. XU. fig. 115. Rostellaria, Buv., Meuse, Desc. p. 43, pl. 25, fig. 14. — Pterocera, Ctj., Etude Kim. p. 215. Petite espece allongee. A spire grande, formee de 5 a 6 tours carenes arrondis, couverts de costules longitudinales, subegales, decoupees sur l’avant dernier tour par des rudiments de 10 a 12 cötes transversales, attenudes et ä peine visibles; dernier tour assez developpe portant sur le dos deux cötes peu espacees formant carene, puis deux autres, assez faibles, "une adherente A la spire, et l’autre placde au 1/; superieur a partir de la naissance du canal. Sur les cötes du dos, trois no- dosites subcarrees, relices entre elles par un filet et se continuant sur la coquille de maniere ä former des ornements transverses; fines costules sur toute la surface, subegales. Haut. = 30””, diam. (noyau) = 12”"”; (aile comprise) = 20"”. Hypoastartien (21). — Cret d’Ermont, Chemin-neuf. — Rare. * Pt. Thurmanni, Ctj. — pl. XII. fig. 116. ö Etude du Kim. p. 243, pl. 8, fig. 9 et 10. — Rost. incerta, Th., Colleet. Cette espece offre le möme ensemble que la precedente; la spire est plus lon- — 136 — % gue & tours plus distinets, carnes, sans cötes transverses; les cötes dorsales sont plus separdes et partant le dernier tour plus arrondis; l’aile parait plus longuement palmee. La Rost. incerta ala forme de la Rost. Mosensis, Buv. (non Pterocera Mosensis). moins toutefois la pointe dorsale. Strombien (11). — Porrentruy. — Rare. Genre Rostellaria. Pour quelques auteurs les especes suivantes apparliennent aux Pteroceres, je conserve les noms employes par Thurmann. * Rostellaria Wagneri, Th., Collect. — pl. XI. fig. 117. Rost. Gaulardea, Buv., Meuse, Desc. p. 45, pl. 25, fig. 22. — ?.R. angulicostata, Buv.. ibid. fig. 23. — Pier. calca, Ctj.,. p. 241, pl. 5. fig. 6. — Pt. suprajurensis, Ctj., ibid. fig. 7. Espece allongee, un peu variable dans sa taille; spire assez &lroite, formee de tours bien separes, a suture profonde, carenes en leur milien, ornes de cötes lon- gitudinales, fines, subegales, coupees sur l’avant-dernier tour par 9 cötes transverses, anguleuses, obtuses ou effacdes. Dernier tour immediatement renfl& pres de la su- ture, portant en ce point deux cötes tres voisines; une autre vers le milieu, et enfin une quatrieme soudee ä la spire; test recouvert de costules fines, inegales, mais oü n’existe pas d’ordre probable; quelques traces de nodosites transverses sur le dos du dernier tour. Haut. = 30 a 45””; diam. (noyau) = 15"":; (aile comprise) = 35” Hypostrombien (12). — Environs de Porrentruy (Va-Bechaz, Courgenay). — Assez rare. Strombien (11). — Environs de Porrentruy. partout. — Tres commun. Epistrombien (7) — Environs de Porrentruy, partout. — Rare. Cette espece oflre des aspects Ires differents suivant son tat de fossilisation; dans les marnes, il ne reste que le remplissage interne oü les ornements ont pres- que toujours disparu; dans les calcaires, c'est au contraire l’empreinte externe, ou le moulage dans cette empreinte que l’on rencontre. En outre, il y a un cerlain nombre de passages, oü les ornements plus ou moins eflac&s ont pu faire eroire ä — 137 — des especes distinetes. La taille aussi, quoique renfermee dans les limites assez etroites, oflre cependant quelques variations qui ne sont pas particulieres A l’espece qui nous occupe. J’aurais pris pour type une des especes de M. Buvignier, si son ouvrage ne signalait pas (p. 354) la Rost. Wagneri, qui etait ainsi connue de l’auteur de la Statisti- que de la Meuse;, il n’a pu sans doute lier ces moules assez abondants ä la forme reelle qu'il a dessinee, etude qui peut se faire au moyen des nombreux individus de la colleetion de Thurmann, qui a indique l’espece depuis longtemps. La forme la plus voisine se trouve dans la Rost. Deshayesea qu'on dirait n’etre autre que celle-ci; sa taille est moindre, les cötes dorso-suturales moins separees, et les ornements transverses des tours de la spire sont moins nombreux. * Rost. Deshayesea, Buv. — pl. XII. fig. 118. Meuse, Desc. p. 43, pl. 25, fig. 25. Je signale cette espece avec doute, car elle ne me parait pas pouvoir se rap- porter ä l’espece precedente, et elle a la plupart des caracteres de celle de la "Meuse rappelee plus haut. Elle se trouverait a la base de l’Epiastartien. * Rost. alba, Th. — pl. XIN. fig. 119. Assez pelite espece, ä spire reguliere, ä tours assez eleves, subeylindriques; suture bien marquee; 2 grosses cötes longitudinales tres nettes, elevees, entre les- quelles 3 ou 4 petites invisibles dans le jeune äge; en-dessous, au milieu du meplat oblique, une autre cöte assez &elevee, et enlin sur la suture une autre cöte plus fine; entre toutes ces cötes, d’autres tres fines et a peine visibles, qui existent aussi sur les cötes elles-m&mes. En haut contre la suture superieure une cöte de la grandeur de celle du meplat inferieur. Sur le dernier tour celle-ei est surmontee d’une autre aussi forte que les medianes et formant carene; enfin en haut sur le retour de la spire trois faibles cötes tres espacees. Digitations inconnues. — Angle spiral = 40 °. Haut. = 22””; diam. = 10””. Corallien (24). — Caquerelle. — Tres rare. * Rost. Buvigneri, Et. — pl. XII. fig. 120. Rost. tenuistria, Buv. (non Münst. Reuss.). Meuse, Dese. p. 43, pl. 25, fig. 18. Assez grande espece, tres allongee; spire conique, formee de tours bien se- 18 — 135 — pares, arrondis, garnis de cötes fines, subegales; dernier, tres grand tour assez reguliörement convexe, prives de grosses cötes, probablement celles-ei ne naissant qu’au bord de l’aile. Des cötes tres fines sur toute la surface. Cette espece ne se trouve que rarement, ä l’etat de moule; c'est a peine s’il reste quelques traces d’ornements; elle habite les Marnes astartiennes de Blauen. (Genre Purpura. Pur. gigas, Et. — pl. XI. fig. 121. Turbo, Th., Collect. et Manus. T. nucleo ovato-lanceolato, umbilicato, angulo spirali convexo, 75—105°; anfractibus carinatis, laevibus (in testa?), ultimo ampliori ad carinam grosse tuberculato, apertura erecta, ovato-angulata, Th. Ce beau fossile se reconnait immediatement ä sa forte taille, ä son ombilie puissant, aux nodosites vigoureuses, mais @moussdes et distantes de son dernier tour; point de traces de test. Assez rare dans le Virgulien de Porrentruy (Fin d’Alle), dans notre Epistrombien (Craz) et enfin dans !’Hypostrombien (Carriere d’Ermont). Se rapproche de la Natica subnodosa, Roem. * P. ornata, Et. — pl. XIII. fig. 122. Phasianella, Ctj., Et. Kim. p. 238, pl. 6, fig. 6—8. Cette espece, que la collection Thurmann ne renferme pas plus complete que l’in- dividu dessine par M. Contejean, est voisine de la Purp. Lapierrea, Buv.; elle a sa spire plus longue, les nodosites plus distinctes et plus rapprochees de la suture; les tours sont partant moins convexes. Örnements secondaires et dernier tour inconnus. Cette espece habite rare l’Epistrombien tout-A-fait superieur. * Pur. Lapierrea, Buv. — pl. XIIL fig. 123. Mem. Verd. Il, p. 26, pl. 6, fig. 19. — Meuse, Desc. p. 44, pl. 30, fig. 15. — Purpurina, d’Orb., Prod. I, p. 257. Coquille ovale, ornde, ä spire convexe; formee de 4 a 5 tours convexes; ä nodosites arrondies, occupant le milieu du tour; le dernier tres grand renfle , occu- — 139 — pant les /, de la longueur totale, portant ces m&mes nodosites au nombre de 9 & 10, pas beaucoup plus grandes que les precedentes. Test lisse, marqu& seulement de stries d’accroissement. Bouche ovale, allongee, arrondie en avant, portant un court sinus; labre uni et mince; collumelle etroite, un peu tortueuse; encroütement assez epais, peu large. Haut. = 50”"; diam. = 34"". Corallien (24). — Caquerelle. — Rare. Genre Purpurina. * P. Michaelensis, Et.. — pl. Xl. fig. 9. Turbo Michaelensis, Buv., Meuse, Desc. p. 38, pl. 26, fig. 9 et 10. — Melania ornata, Th. — Collect. Assez grande espece, conique, ornee, plus haute que large; spire reguliere formde de tours bien separes, a suture assez profonde, sensiblement debordants sur leur voisins, un peu creuses en leur milieu, sans ornements proprement dits, mais marques de fortes stries ou plis d’accroissement, un peu irreguliers, determinant pres des sutures des tubercules indeeis. Dernier tour tres grand, occupant plus des 2/; de la hauteur, fortement et obtusement carene, un peu au-dessous de son milieu; la partie anterieure allongee, d’abord concave, puis convexe, enfin acuminee. Bouche en losange, a angles arrondis. Haut. = 40””"; diam. = 30””. Corallien (27). — Caquerelle. — Tres rare. * P. gemmifera, Et. — pl. XIV. fig. 7. Assez petite espece allongee; spire reguliere, formee de 5 tours convexes, separes par une suture bien visible et assez profonde; le dernier tour occupant un peu plus de la moitie de la longueur totale, muni d’une bouche ronde, un peu angu- leuse en haut. Ornements consistant en une serie de grosses nodosites, elliptiques, disposces en une ligne spirale rapprochee de la suture, et en trois cötes triangu- laires, paralleles, peut-etre &cailleuses, espacdes, visibles sur le dernier tour, la premiere seule se montrant sur les tours pr&cedents. Stries d’accroissement bien marquees. Haut. = 30”"; diam. = 2””, Epistrombien superieur. — Combe-Maillard. — Tres rare. — 140 — Genre Üerithium. * (C. limiforme, Roem. — pl. XI. fig. 124. Nord. Ool. p. 142, pl. 11, fig. 19. — Goldf. Peiref. p. 33, pl. 173, fig. 17. — C. limaeforme, grandineum, Humbertinum, Buv., Meuse, Desc. p. 40, pl. 4, fig. 3; p. 40, pl. 4, fig. 2; p. 41, p. 27, fig. 3. Petite espece, ornee, granuleuse, formee d’un angle spiral un peu convexe; S a 10 tours saillants, separes par une suture assez profonde; nombre des cötes variant de 4 ä 9, savoir 4 principales, les autres ordinairement tres fines, quelques- unes parfois sub@gales, toutes decoupees par des cötes transverses, paralleles ä l’axe, qui determinent avec les pr&cedentes des tubercules plus ou moins distinets. Partie superieure du dernier tour ornee de 3 a 4 cötes lisses. Ouverture ovale arrondie; canal court. Haut. = 10””; diam. = 21%,””. Corallien (24). — Caquerelle. — Assez commun. Jai eu a ma dispositlion un assez grand nombre d’individus du Jura Graylois et Bernois, et il n’en est pas deux qui soient completement identiques par suite de la disposition et du d&veloppement des cötes intermediaires; il est done tres probable que les especes proposees par M. Buvignier ne sont que des varietes de celle-ci. = C. corallense, Buv. — pl. XII. fig. 125. Soc. Verd. et Meuse, Desc. p. 40, pl. 27, fig. 28. — C. quinque-angulare, Th., Collect. Coquille allongee, turriculee, conique; spire r@guliere formee de S a 9 tours, a suture assez profonde, subeonvexes, ä partie mediane plane; des cötes noduleuses, trarsverses, allongees, se correspondant presque toujours d’un tour ä l’autre avec une faible obliquit, au nombre de 7 dans les derniers tours; cötes longitudinales au nombre de 4, decoupant les premieres, un peu plus fortes sur les nodules; ces m&mes cötes sur la partie anterieure du dernier tour. Bouche ovale allongee; canal court. Haut. = 30°”; diam. 10°", Corallien (24). — Caquerelle. — Rare. Cette espece, qui est tres abondante par places dans la Hante-Saöne, atteint une taille qui depasse m&me la figure grossie donnee par M. Buvignier. » Elle parait bien voisine du €. septemplicatum, Roem., qui aurait 5 cötes longitudinales, entre lesquelles s’en intercaleraient d’autres tres fines. — 11 — * C. buceinoideum, Buv. — pl. XII. fig. 126. Soc. Verd. et Meuse, Desc. p. 40, pl. 27, fig. 33—37 (non fig. 35). Assez petite espece, peu allongee, subventrue; spire reguliere formee de 5&6 tours un peu arrondis, separes par une suture bien marquee; cötes longitudinales fines, egales au nombre de 7 par tour, decoupdes par des plis transversaux obliques, sensiblement correspondants, au nombre de 5 sur le premier tour, puis augmentant jusqu’a 18 sur le dernier, oü elles s’effacent souvent pour degenerer en bosselures irregulieres qui n’oflrent plus alors aucune loi de distribution. Bouche allongee, acuminde aux extremites; columelle faiblement encroütee. Angle spiral = 61 a 64°. Haut. = 20””; diam. = 11 a 12°”. Corallien (24). — Caquerelle. — Assez rare. * C. sociale, Th. — pl. XI. fig. 127. Tres petite espece, turricul&e; conique, ä spire reguliere, formee de 5 tours faiblement convexes, assez eleves, plus larges que hauts dans le rapport 34; su- ture peu profonde. Surface lisse au premier aspect, mais ornee sur chagque tour de T cötes fines, uniformes , egalement espacdes, et de 12 sur le dernier, plus quelques- unes plus faibles situdes pres de ’ombilice. Bouche un peu allongee, A canal tr&s court. Haut. = 5 a 6""; diam. = 2””, Astartien (19 et 20). — Pont d’Able (Et.); Sentier egar& (Th.). — Assez rare. Cette espece se place entre les Rissoa subclathrata, Buv. et R. bisuntina, Ctj., moins toutefois le genre qui dans les unes comme dans l’autre laisse quelques doutes; elle a a-peu-pres les stries longitudinales de la premiere, sans les siries transverses, ä moins que celles-ci ne soient trop faibles ou eflacdes, pour eire examindes; ces costules longitudinales sont par consequent beaucoup plus rares que dans la seconde. * (C. Bernense, Et. — pl. XII. fig. 128. Petite espece, conique, assez allongee; spire reguliere un peu convexe, formee de 6 a 7 tours, faiblement debordants, subplans; des cötes transverses au nombre de 8 ou 9 par tour, correspondantes, noduleuses pres des sutures et aussi dans leur '/ superieur par la presence d’une cöte longitudinale; une seconde cöte longitudinale dans le 1/ inferieur, mais peu marqude. Sur la partie anterieure du dernier tour 4 cötes lisses peu marquees. Bouche allongee, acuminee en haut; canal assez long. — 12 — Haut. = 15””: diam. = 4”. » Hypocorallien (27). — Caquerelle. — Tres rare. Cette espece et la suivante sont siliceuses et bien conservees; elles appartien- nent aux parties superieures de l’Oxfordien. = C. Rinaldi, Et. — pl. XII. fig. 129. Tres petite espece a tours nombreux (10), plus larges que hauts, fortement ca- renes, convexes en-dessus, concaves en-dessous, portant des cötes transverses 15 par tour) arrivant de la suture a la carene, oü elles forment des tubercules, puis se continuant plus faibles en-dessous; ces cötes d@coup&es par 6 autres longitudinales, dont trois superieures. en y comprenant la carene; les trois inferieures sont plus faibles. celle de la suture un peu plus relevee. Haut. = 12””; diam. = 21% ””. Hypocorallien (27). — Caquerelle. — Tres rare. Genre Emarginula. * E. paucicosta, Et. (Jura Graylois). — pl. XI. fig. 130. Petite espece & crochet aigu, recourbe, non oblique, comprime lateralement. ÖOrnements consistant en 13 grosses cötes €gales, separdes par autant d’auires plus petites; des lamelles ou bourrelets d’aceroissement (10 a 12) d&coupant les cötes de maniere ä former des rectangles allonges dans le sens de l’axe, les 6 derniers occupant la plus grande partie de la surface. Entre le canal et la premiere grosse cöte une seule fine intermediaire. Au point de rencontre des cötes et des bourrelets un tubercule assez fort. Lames successives du canal tres distinetes r&gulierement espac&es. Üuverture assez &troite. Long. = 6”; diam. de la base = 4 sur ?21%””. Corallien (24). — Caquerelle. — Tres rare. Celte espece est plus gröle que les Em. Goldfussi, Roem. et Em. jurensis, Et.:; elle a des cötes alternativement inegales comme la seconde, mais une seule inter- mediaire entre le canal et la premiere grosse cöte; les cötes et les bourrelets d’aceroissement sont moins nombreux que dans toutes deux. a Genre Patella. P. Humbertina, Buv. — pl. VI. fig. 131. Meuse, Dese. p. 2T, pl. 21, fig. 5 et 6. — P. suprajurensis, Th., Collect. et Man. (non Buv.) P. nucleo turbinato suborbiculari, vertice subcentrali, erecto, vix ante orsum incurvo, suleis concentricis,, latis , profunduisculis , irregularibus , Th. Moule ä-peu-pres eirculaire, charge de sillons concentriques inegaux assez pro- fonds et assez larges, variant de 25 ä 40””. Rien n’annonce l’existence de cötes rayonnantes dans le test. Sommet ä-peu-pres central, assez aigu, legerement pench&e en avant. Differe de la ?. mamillaris, Goldf. (dans la figure grossie), la quelle est moins mamillaire, plus fortement sillonnde,, beaucoup plus grande. — In- frequente dans la zone strombienne (Banne, Haut-de-Ceuve, etc.) puis dans ’hypo- strombien (Combe Voirie). % Tres probablement cette espece n’est pas autre que la P. Humbertina qui serait un peu moins haute et un peu comprimee lateralement; d’ailleurs l’expression de P. supraju- rensis doit ötre rejet@ puisque ce mot a deja et employe. Peut-£tre celle qui porte ce nom dans la Statistique de la Meuse n’est-elle pas autre que la P. latissima, Sow. Desl. P. Castellana, Th. — pl. XII. fig. 132. P. nucleo scutiformi, ambitu elliptico, vertice acuto erecto antemediano , suleis concentricis, strüformibus, confertis, Th. Moule elliptique a sillons concentriques assez reguliers, etroits et serres, & sommet antemedian, assez droit, sans rien qui fasse supposer des cötes rayonnantes au test; longueur 40”", largeur 20, hauteur 7. Differe de la P. cingulata, Mü. in Goldf. (figure grossie) par sa plus grande taille et ses plis au lieu de stries delicates; de la P. ovata, Roem., par sa forme plus elliptique, sa taille plus forte, ses stries, l’absence de traces de cötes rayonnantes. — Tres rare dans ’'Hypovirgulien marneux a Tellines de la Combe-Maillard, derriere le Chäteau (Castellum) de Porrentruy. P. minuta, Roem. — pl. XIII. fig. 133. Nord. Ool. p. 135, pl. 9, fig. 25. Petite espece, ä sommet excentrique, presque aussi haute que large; base elliptique arrondie; test lisse; inferieurement quelques stries concentriques inegales. Haut. = 6""; diam. = 8””, Corallien (24). — Caquerelle. — Tres rare. “ — 1414 — ® P. pigmea, Th. P. testa turbinato-acuta, ovali, vertice antemediano, ante orsum incurvo, laeri, Th. Aisce a distinguer. Differe de la ?. minuta, Roem., par son sommet plus aigu et sa hauteur plus petite que la moitie de son grand diametre, tandis qu’elle le de- passe dans l’espece du Hanovre; differe de la P. nana, Sow., par l’angle moins obtus de son sommet. Du reste la suite deeidera siil y a double emploi avee la premiere de ces deux especes. — Hypovirgulien blanc de la Croix-dessus, oü elle parait fort rare: mais elle &chappe aisement ä l'observation. Genre Bulla. B. suprajurensis, Roem. — pl. XII. fig. 134. Nord. Ool. p. 137, pl. 9, fig. 33. — B. Michelinea, Buv., p. 25, pl. 21, fig. 27 et 3. B. testa ovali, ventricosa, apice rotundato-truncata, umbilico apieiali minuto, apertura inferne angustato, supra medium dilatata, Th. Me parait bien identique avec l’espece de M. Roemer. J’en ai sous les yeux une dixaine d’exemplaires variant de 12 a 22°” et dont les derniers seulement me paraissent adultes ou complets. A cet eat, la largeur est a la longueur comme 70 a 100, rapport peu variable du reste; mais l’ouverture est proportionnellement plus large que dans les exemplaires jeunes; plus brusquement elargie au-dessus de sa moitie qui dans la B. Nildesiensis, Roem. — Rare dans la zone strombienne (Banne, Haut- de-Ceuve). Quelques individus sont de la taille de ceux de Roemer; les autres sont plus gros; c'est un de ceux-ei qui a &t@ dessinde par Thurmann. La B. Michelinea, Buv., ne me parait qu’une variete de cette espece. B. plano spira, Th. — pl. XII. fig. 135. B. testa ovato-quadrata, subventricosa, apice spira plana admodum truncato, apertura inferne angustata, supra medium dilatata, Th. Remarquable par sa spire parfaitement plane et de 4 a 5 tours dans mes plus grands exemplaires, qui atteignent 20 a %5””, les plus petits de 12”” environ n’en offrant que 1 & 3; dans ces derniers l’ouverture est plus lindaire et plus etroite; toute la coquille a un aspect quadrilatere. Differe de. la B. subquadrata, Roem., par la spire jamais turrieulee. J’en ai recueilli une douzaine d’exemplaires dans les m&mes lieux que le precedente. . Peut-etre faudrait-il associer cette espece a la B. cylindrella, Buv., ibid. (pl. 21, fig. 37—40), n’etait sa taille plus grande, moins cylindrique, sa spire non creusee. B. perspirata, Th. — pl. XII. fig. 136. B. testa subeylindrica , haud ventricosa, apice spirali valde exserto, apertura lineari-lan- ceolata?, Th. Bien que j’en aie sous les yeux plus de 20 exemplaires, je ne connais pas com- pletement la bouche, et a cet egard la figure n’est que presumde par des rapproche- ments. Elle appartient ä la section de Bullina, Fer., c. a. d. aux B. ä spire turri- culde comme la B. spirata, Roem., dont elle differe par sa forme plus allongee et sa spire plus developpee. Varie de 27"" avec 4 ä 5 tours jusqu’a 15 avec 2 & 3, et toujours avec la spire longuement et fortement turriculde. — Assez frequente dans les calcaires compactes hypovirguliens ä Crassines (Combe-Maillard, Combe Elisee) d’oü l’on a beaucoup de peine a l’extraire, mais oü l’on voit bien ses diverses coupes, puis plus rare dans ’Hypovirgulien blanc (Croix-dessus). B. carinata, Th. — pl. XINM. fig. 137. B. testa ovali, ventricosa, apice subimmerso, umbilico apieiali globato, ultimo anfractu postice abrupte carinato, apertura semilunari antice truncata, Th. Se reconnait du premier coup-d’oeil a son dernier tour fortement carene A la base et entourant d’une bande excavee le sommet globuleux. Tres rare dans les Marnes strombiennes d’Ermont et du Banne. Peut-ötre est-ce un accident de la 2. suprajurensis; l’espece est etablie sur deux individus, dont ’un tr&s douteux; c’est le dernier tour seul qui prend cet aspect; les autres ressemblent tout-A-fail aux jeunes de l’espece precitee. Ar = na ar er ie. ‚Harn einına rue Mi i r} nel zusil. A o 2: Arne ee » u ’ e +abRT2* - v0 ‚mb E E.0 n 4 ö y 2. » KmEzn “ % ir u ur %‘ . ‚release . De } ; Atıp. moi - . od mlslg - 2 II ‚Enam * 4 i a FT 1 ala ig Yria na E ı » h | u 1“ l may zınejaol ss ” 5 4 2 21% HYugy mama - 2a zus” “179 ’ 5 N000gSU 8 o| oh BER | = - men Hlon ld gailüsyi; sah Are zug zug ‚„anaodı ud er KH ei WM iq — RD Ki ä r er Mr % m ua u mau: >. Ares Zub ”i ‚aarh) wm. mt ui ‚ren un vmauilim nn. warn (mania head E nr a ia Insel. uni Toisb 5 Seren. rain] men .zashlotz Aumunpennk, nur v . ahead. vera Bu aa ih, r erg an u "sildads 1 I MEMOIRE SUR L’EXTENSION DES ANGCIENS GLACIERS RENFERMANT QUELQUES EXPLICATIONS SUR LEURS EFFETS REMARQUABLES PAR M. VENETZ, PERE, INGENIEUR Ouvrage posthume redige en 1857 et 1858. Le present M&moire de la main de Mr. lingenieur Venetz, pere, est une @uvre posthume et ne parait ni termine, ni m&me complet dans les parties existantes. Malgre ces defectuosites, la Commission de redaction a cru agir suivant les intentions de la societ® generale en l’admettant dans ses publications. Elle s’est surtout laiss@ guider par deux motils: d’abord, par un sentiment de piete envers le fondateur de la belle theorie des transports erratiques, laquelle, comme peu d’autres, a acquis droit de bourgeoisie en geologie et a servi de point de depart a une quantit@ d’autres recherches importan- tes; en second lieu, parce qu'il est toujours interessant, m&me a un degr& plus avanc& de la science, de connaitre lensemble des id&es d'un homme, qui a passe sa vie au milieu des grands phenomenes qulil deerit et en a fait un sujet constant de recherches et de meditations. En effet, comme au debut de sa carriere, Mr. Venetz se fit connaitre au monde savant par son travail sur les anciennes moraines, de m&me, ä la fin d’une longue vie vou6e A une activit@ pralique, il revient a son sujet favori et resume dans le travail present l’ensemble de toutes ses observations. Certes, Ja voix d’un aussi fidele disciple de la science a droit a se faire entendre. La Commission de redaction. AVANT-PROPONS. La premiere partie de ce Memoire a et @laborce pour ötre lue & la reunion de la Soeciete d’histoire naturelle, tenue A Berne en 1858. L’intention de Yauteur etait, de donner ä ce travail une extension beaucoup plus grande, d’entrer möme dans des explications sur les causes de ces grands phenomenes, si la mort n’etait pas venue l’enlever malheu- reusement en Avril 1859. Il est aussi ä& regretter que Mr. Venetz wait pas eu plus de temps disponible pour s’occuper de cette partie si interessante, mais des circons- tances hors de sa volonte, des injustices commises & son egard par un Gouvernement riche de notre Suisse, l’ont contraint & un travail assıdu qui Jui laissait peu d’instants pour s’adonner A la Science, comme on pourra le voir plus tard dans sa Notice biographique. . PREMIERE PARTIE. 8 1. Dans sa seance tenue a Berne, en 1816, la Societe helvetique des sciences naturelles siest occupee pour la premiere fois de l’etude des glaciers. C'est a un m&moire compose a ce sujet, et Ju par feu Mr. de Charpentier au sein de cette societe, que je dus mon admission comme membre. Dans ce memoire javais demontre de quelle maniere les corps tombe&s dans des crevasses de glaciers reparaissaient a la surface dans un temps plus ou moins long en aval du point de la chute. L’explication de ce phenome&ne £tait contraire a Ihypothese jusqu’alors admise, que la fonte des glaciers s’op£rait principalement par la base; car il a &t@ demontre, au con- traire, que c'est presque uniquement a leur surface. Dans ce memoire jai egalement expliqu& que le mouvement principal des glaciers provenait de laugmentation du volume des eaux infiltrees et congelees dans les innom- brables fentes et fissures qui les traversent en tous sens. g 2. Dans une autre reunion qui a eu lieu a Berne, en 1822, on a fait lecture d'un second memoire que javais produit et qui traitait des glaciers. Jai cite des faits nombreux tendant A prouver qu’a une &poque anterieure a la nötre le climat de nos Alpes £tait beaucoup plus &lev& que maintenant, mais quil avait ete precede d’un autre qui, au contraire, &tait bien inferieur A celui de nos jours. Cette derniere assertion fut appuy&e par lindication d’anciennes moraines situees dans des contr&ees &loignöes les unes des autres et ä des distances considerables de Vextr&mite inferieure des glaciers actuels. L’assemblee a daign& couronner ce m@moire. 8 3, Encourag® par tant de succes, jai redoubl@ de zele dans mes observations et jai fait de nouvelles recherches pour trouver les limites de l’extr&me extension des glaciers anciens. Mais sans en apercevoir les premieres, je fus conduit pas a pas a la persuasion que le transport des blocs erratiques, qu'on rencontre sur le Jura, est dü a l’extension immense des glaciers et que ce sont eux qui les ont fait passer a des distances si @loignees sur les plaines, au-dessus des monts et au travers des profondeurs qui se sont converties en Jacs. Je communiquai ma maniere de voir a Mr. de Charpentier qui, d’abord, rejeta vive- ment cette theorie. «La terre s’est refroidie, disait-il; au lieu d’acquerir de la chaleur, elle ne pouvait «par consequent avoir des glaciers si etendus.» Quoique ce savant geologue ne voulut pas acceder a mon opinion, je ne me d@cou- rageai pas. Je le conduisis en promenade sur des accumulations de terrain erratique et je recommencais la discussion en lui demandant la cause de la formation de ces accu- mulations de terrain erratique, et lorsque je lui eus expliqu& la constitution des differentes couches stratifiges &videmment d&posces dans l’eau, mais renfermant des blocs erratiques, il approuva ma maniere de voir. Ce depöt, veritable diluvium glaciaire, est situ& A l’orient du hameau des Posses, pres des salines de Bex, entre deux vallons. Il presente une paroi verticale du cöte de l’Ouest. 84. Le 22 Juillet 1829, a la session de la Societ& helvetique au Grand-St-Bernard, jai expliqu& que les glaciers avaient autrefois des extensions immenses et que ce sont eux qui ont r&pandu sur divers points des Alpes du Jura et du Nord de l’Europe les blocs enormes, en formant des moraines. En 1834, Mr. de Charpentier a annone& a la Societe reunie a Lucerne que je tra- vaillais A un mömoire sur extension des glaciers, en donnant quelques details a ce sujet. Mr. Agassiz, &lu president de la Societ@ pour 1835, a s&journe pendant 6 semaines a Salaz pres de Devens ou demeurait Mr. de Charpentier. Ce dernier lui fit prendre connaissance des differents terrains des environs si inte- ressants pour cette nouvelle theorie. Mes occupations ne me permettant pas de continuer mon m&moire, Mr. de Char- pentier voulut s’en charger. Son essai sur les glaciers a paru en 1841, quelques temps apres les &tudes faites dans le m&me but par Mr. Agassiz et publiees en 1840. On n'ignore pas le retentissement et les controverses que ces ouvrages ont cause. On sait aussi que la theorie glaciaire est aujourd'hui generalement admise. S 6. Des g£ologues distingues, qui partageaient Ja m&me opinion, ont rencontre au pied des Alpes, aussi bien qu’en Scandinavie et dans les regions du Nouveau-monde, des faits qui, a leur maniere de voir, ne sont pas une production d’anciens glaciers, tandis que je suis port a croire, d’apres leur description, quavec une &tude plus approfondie des localites et des diflerentes phases de l’extension des glaciers, on parviendra peut-£tre ä trouver la cause de la formation particuliere de ces corps. Sans avoir la pretention de donner une explication suffisante de ces phenomenes, d’autant plus que les contr&ees, dont il sagit, me sont entierement inconnues — jengage les geologues A examiner ces faits sous le point de vue dont je parlerai ci-apres, et de voir si de cette maniere leur existence peut &tre expliquee, sans recourir a un autre agent que celui des glaciers. 8.7. Il y a aussi des geologues qui n’admettent pas que les terrains erratiques aient &te transportes par des glaciers, mais attribuent ce transport a de violents courants bourbeux. Cette maniere de voir a et& vivement refutee par Mr. de Charpentier, cependant je ne puis m’empe&cher d’en dire encore quelques mots. 58. D’abord, sans admettre la theorie glaciaire, il serait difhicile d’expliquer la formation des amas d’argile et de limon r@pandus en grande quantit@ sur les fancs des montagnes, quelquefois m&me sur des pentes bien raides. Ces depöts, generalement fins ä la base, sans aucun me@lange de pierres, sont sou- vent recouverts de sable, sur lequel reposent des graviers möles de cailloux et de blocs erratiques. Comment explique-t-on aussi le depöt dargile mel& de gravier qui, d’apres de Saussure, constitue au Travers, pres de Geneve, le fond du lac, ainsi que la couche d’argile mel&e de cailloux roules et de quelques blocs erratiques qui, vers le pont du Rhöne pres de Meerell, constitue le fond du cours de ce fleuve. Si les defenseurs des courants d’eau peuvent expliquer ces phenomenes d’une maniere satisfaisante, ainsi que demontrer Ja maniere dont la pierre erratique pres de la poudriere de Sion est venue dans la position extraordinaire dans laquelle elle se trouve — alors leur theorie pourrait &tre mise en discussion. Ss 10. Voici la description donnee par Mr. de Charpentier dans son essai (page 146 et 147) de cette pierre, dont le dessin se trouve planche 6 et 7 de cet ouyrage. «ll a (le gros bloc) une forme irregulierement arrondie; quoique sa surface ne «presente pas de marques evidentes de frottement, son diametre est d’une dizaine de «pieds. Il se trouve presque sur le bord d’iune pente excessivement rapide et n'est «appuye@ que par trois points. Un des appuis est un coin saillant de la roche en place «qui est un schiste talqueux fort quartzeux.» «Le second est egalement un bloc de schiste talqueux fendu de haut en bas et &vi- « demment detach& de la roche en place. Enfin, le troisieme appui est un gres quartzeux «caracterise par quelques grains de quartz rose et que je ne connais en place qua cinq «lieues en amont de Sion sur la rive gauche du Rhöne et en face de la ville de Loöche. » «Le bloc calcaire est pareillement fendu dans toute sa hauteur; l’ecart entre les « deux moities n'est que de quelques pouces. La situation de ce bloc sur le bord d’une «sorte de precipice, la maniere dont il est retenu en place et la direction verticale des «ruptures, soit du gros bloc lui-m&me, soit de lun de ses appuis, toutes ces cir- «constances reunies peuvent prouver jusqu’a l’evidence quil n’a pas ete place la par «un courant, ni brise par un choc horizontal; mais quil est tombe sur la place oü il «se trouve et que sa chute la fendu, en cassant lun des blocs qui le soutiennent.» Jessaierai d’expliquer la maniere qui a fait donner a ce bloc cette position. Les glaciers, en rencontrant dans leur mouvement progressif des monticules de roc solides, se relevent un peu contre cet obstacle, en crevassant sur eux. Le glacier de Fiesch nous en fournit un exemple bien frappant vers son extremite inferieure ou un rocher saillant, au milieu de la vall&e, le partage en deux. m: ig ie Il est donc naturel que dans le moment ou lancien glacier occupait encore la plaine de Sion et d@passait notablement en hauteur le montieule de la poudriere, la pierre gres-quartzeuse soit tomb&e la premiere dans une crevasse de glacier et que le bloc cal- caire lait suivi. La violence du choc provenant de cette chute, detacha un fragment de roc en le partageant en deux, et fendit le bloc lui-m&me par le milieu. Le tout a glisse un peu, mais les parois de la fente du glacier qui se retrecissaient en aval lont arr&t® dans le mouvement de r&pulsion qui, sans cette circonstance, aurait fait tomber de cette position singuliere les deux moities du bloc calcaire. Ss 41. La theorie glaciaire explique @galement les depöts mentionnes aux articles 8 et 9. Ces derniers sont des moraines dont je ferai mention plus tard. Les pr&c@dents sont de veritables diluviums glaciaires *). S 12. MM. Charles Martin et B. Gastoldi, dans leur essai sur les terrains superficiels de la vall&e du Pö, aux environs de Turin, compares a ceux de la plaine Suisse, — divisent ng ces terrains en formations glaciaires et en formations aqueuses Dans les formations glaciaires ils comprennent les anciennes moraines et les terrains glaciaires £parpilles,; dans les formations aqueuses, le diluvium alpin sans fossiles, les alluriums du pliocene, et les couches marines qui les supportent. Is attribuent la formation aqueuse A une re geologique plus ancienne que la periode des anciens glaciers, disant que le diluvium alpin, etant anterieur a la p£riode glaciaire, n'a peut-&tre pas de rapport avec elle. $ 13. M. E. Desor dans son m&moire sur les phenomenes erratiques de la Suisse com- pares a ceux du Nord de lEurope et de l’Amerique ***), fait differer le phenomene erra- tique de la Scandinavie de celui des Alpes en ce quil embrasse une p£riode consi- ") Essai sur les glaciers, p. 63 et suivantes. *) Bulletin de la Societ# geologique de France, 2°* serie, tome VII p. 55%, seance du 20 Mai 1850. ”) Actes de la Societ& helvetique des sciences naturelles 1852, p. 97. ze derable, dans laquelle, selon lui, on peut distinguer plusieurs grandes phases ou epoques tres marquees, savoir: 1. L’epoque du polissage des rochers, pendant laquelle la Scandinavie £tait probable- ment inondee comme a present; 2. Vöpoque des Osars, pendant laquelle la Scandinavie s’est trouvee recouverte par les eaux de la mer jusqu’a une hauteur considerable; 4. Vepoque du transport des blocs superficiels, qui termine la p£riode des Osars et a la suite de laquelle la Scandinavie s’est de nouveau immergee et a pris ses contours actuels. «En Suisse au contraire, dit-il, on est habitu@ a envisager les divers phenomenes «erratiques comme l’@uvre d’un seul agent (soit a un courant, soit a un vaste glacier) «qui aurait tout ä-la-fois poli les rochers, entasse les depöts erratiques et transporte «les blocs dans leur position actuelle.» g 14. Je suis de lavis que ces differents resultats appartenaient a la m&me cause que le diluvium alpin, aussi bien que les anciens glaciers qui ont poli des rochers, form& des moraines, y compris les Osars, et transporte les blocs erratiques, sont des productions de cette cause; mais qu’elles n’ont pas ete formees a-la-fois et qu'au contraire, leur for- mation a ete separee par des intervalles d'une longue serie d’annees. Ss 12. En effet, si l!’on rencontre une roche polie sur laquelle se trouve une moraine avec des cailloux ou des blocs erratiques, on peut prouver que cette roche a £t& atteinte deux fois par un glacier: la premiere, lorsque la roche fut soumise a la polissure; la seconde, quand la moraine fut deposee. 8 16. Les glaciers ne peuvent moutonner, user, frotter et rayer les roches sans avoir une epaisseur considerable. Ces resultats ne s’effectuent que sous un grand poids en mouvement. g 17. Pendant que les glaciers sont en progres, ils enlevent tout ce quils rencontrent de mobile sur leur passage. NER On n’en peut excepter que des graviers deposes par les torrents qui en sortent, sur lesquels leur extr@mite inferieure glisse quelquefois en avangant, et des moraines profondes, sur lesquelles leur mouvement a cesse par une cause quelconque. Ces masses glacees ne peuvent done deposer de materiaux sur la roche quelles usent, mais elles les poussent plus loin et en forment la moraine terminale avant de retrograder. Mais cette moraine ne se forme que bien lentement. En eflet, lorsqu'au bout d’une serie d’annees froides et humides la temperature se releve au point que les glaciers commnencent a diminuer de volume, cette diminution seflectue premierement sur les hauts et bas neves pendant que les glaciers, proprement dits, avancent encore en longueur. Par la diminution des neves, les glaciers se decouvrent de plus en plus en devenant plus compactes et moins mobiles. Des que la partie superieure de ces masses glacees a diminue au point que leur poids et la congelation des eaux infiltrees ne peuvent plus ä leur extremite inferieure remplacer lablation, les glaciers retrogradent. $ 18. Mais au terme d’une extension glaciaire, la temperature ne se releve pas d’une maniere uniforme et permanente. e Au contraire, il survient des annees ou la moyenne de la temperature devient vaccillante. Plusieurs annees chaudes sont quelquefois succ&dees par d’autres qui remettent de nouveau les glaciers en progres. Pendant cette vaccillation dans la moyenne de la temperature, les glaciers par leurs mouvement continuel, remplagant plus ou moins lablation, se d&chargent presqu'entiere- ment des debris qu'ils transportent, et cela au-dela de la roche qu'ils polissent; comme nous lavons deja dit. Sur cette roche ne peuvent tomber que les rares debris dissemines quiils laissent pendant quiils se retirent. g 19. Les moraines, recouvrant des roches moutonn6es, polies et striees, ne sont pas les seuls indices qui nous demontrent plus d'une extension glaciaire. La quantit@, l’espace ee et la position des depöts erratiques nous en fournissent d’autres non moins concluants; surtout par la raison que les roches recouvertes de neige ou de glace n’&prouvent d’autres alterations que celles provenant du mouvement des masses glacees, accom- pagn6des de petites quantites de limon et de sable. Il faut done que les flancs des montagnes et les parois des rochers aient et& de nouveau decouverts, apres leur ensevelissement dans la glace et leur exposition pendant une longue serie d’annees aux intemperies des saisons, pour pouvoir fournir par leur dislocation superficielle les materiaux qui constituent les moraines &videmment disposees a une epoque posterieure A celle qu’une extension plus etendue de glaciers avyait deja formees. 20. Un Quelques anndes avant la publication de l’essai sur les glaciers, jecrivis a Mr. de Charpentier une lettre accompagnee de la carte du Valais, sur laquelle javais note trois extensions differentes que, d’apres mes observations, les glaciers du Valais devaient avoir autrefois, sans y comprendre celles qui ont produit les moraines situees a la proximite des glaciers actuels, comme au pied de celui du Rhöne. Je lui d&montrai, dans cette lettre, que chacune de ces extensions &tait probable- ment separde par un laps de temps assez considerable, pendant lequel les glaciers, par- venus au maximum de leurs extensions, s’etaient ensuite retires et avanc&s de nouveau jusqu’ä ce quiils fussent arrives A un autre terme de leur progres, mais que ce terme 6tait survenu avant d’avoir pu parvenir A l’etendue et au volume quils ont eu ä l’exten- sion precedente. Des observations subsequentes m’ont fait supposer, que ces alternatives ont £te encore plus nombreuses et que le plus grand developpement des glaciers s’est etendu sur une surface bien plus grande qu’on ne le suppose aujourd'hui. Ces indications ne s’etendant que sur une partie tres restreinte des Alpes, je me bornerai ä donner quelques details sur les extensions demesurees, que le glacier du Rhöne a eues, au moins, en quatre &poques diflerentes separ&es comme je viens de l’önoncer, par de grands laps de temps, pendant lesquels le climat etait arriv& au point de reduire ä une surface moindre les glaciers. Ces quatre extensions sont: 1. Celle ou le glacier a d&pass& le sommet du Jura. C'est le plus grand et le plus an- cien d&veloppement qui, A ma connaissance, puisse &tre constat& par les depöts erratiques. a 2. Celle, ot le glacier du Rhöne, avec quelques aflluents, a encore occupe les bas- sins des lacs L&man et de Neuchätel, ainsi que tout le Sud de la Suisse. 3. Celle, ou il est arriv@ jusqu’'a Noville. 4. Enfin la derniere, qu’on doit attibuer a une &poque anti-historique, est celle ou le glacier du Rhöne a depose sa moraine terminale a 6400 metres de son pied actuel, moraine sur laquelle se trouve le village d’Obergestelen. DEUXIEME PARTIE. 5. Passons maintenant aux faits d’apres lesquels nous pouvons supposer ces differentes extensions des glaciers. Dans son essai sur les glaciers, Charpentier donna (page 159 et suivantes) la des- eription du terrain erratique formant une lisiere sur le flane meridional du Jura et, a la page 269, il prend ce depöt pour une moraine formee a l’&poque du plus grand deve- loppement des glaciers diluviens. Le point le plus @leve de ce depöt se trouve sur le Chasseron, A 1007 metres (3100 pieds) au-dessus du niveau de la mer, soit 603 metres au-dessous du sommet de cette montagne. Cependant on trouve sur le Jura des roches moutonnees, polies et striees au-dessus de ce terrain erratique. Ce fait est visible sur plusieurs points, surtout sur le versant Sud-Est du mont Tendre dans une propriet@ dominant la for&t situee au-dessus du village de Mollins. De Saussure a d&ja mentionne, aux art. 353 des voyages dans les Alpes, la rencontre de cailloux provenant de ces endroits dans limmense amas de pierres que l’on voit au- dessous de Jougne. MM. Martin et Gastoldi disent:*) «Un grand nombre de geologues suisses, MM. «Studer, Thurmann, de Charpentier, Blanchet et Guyet, ont remarque en dehors de la «ligne des blocs erratiques du versant oriental du Jura, des fragments et des blocs isoles «de roches alpines des galets, du quartz, des euphotides, des protogines, des calcaires «alpins anguleux et ray&s, qu'on peut suivre jusque dans les environs de Lyon; car *) Bulletin de la Societ6 g6ologique de France, 2* serie, tome VIII, page 598. me «sur les hauteurs de la Croix-Rousse Mr. Fournet a retrouv& des blocs alpins de 6 metres «cubes et des cailloux rayes identiques a ceux qui composent les moraines des gla- «ciers actuels.» De Charpentier lui-m&me, en continuant la description de la moraine du Jura, dit pag. 161: «De Butet elle se dirige vers Ste-Croix, sans cependant atteindre ce village, et «sans s’elever jusqu’au col de Nevreaux qui separe le vallon de Ste-Croix du Val- « de-Travers.» «Les galets de roches alpines que Ton trouve entre ce village et ce col, appartien- «nent au diluvium.» Mais ces galets se trouvent dans une couche d’argile, dans laquelle on a creus& les caves de la maison du p£age situ&ee au-dessus du village du col. Les detritus de roches calcaires ne peuvent constituer de veritables argiles. Ce depöt ne pouvait done se former sur cette montagne calcaire que par des eaux decou- lant d’un glacier sorti des Alpes et reunies en mares dans cette localit@ pendant la dimi- nution du glacier. Ces faits suffisent pour prouver qu'autrefois il existait un glacier diluvien, s’elevant notablement au-dessus du niveau des parties les plus &elevees de la moraine du Jura, decrite par Charpentier qui a transport des pierres alpines au-dela du faite de cette chaine de montagne. Mais les terrains erratiques, provenant des Alpes et appartenant a cette extension, ne sont encore consignes que rarement dans les £&crits geologiques. On n’en connait encore qu’en petite quantite. Cependant la plus grande extension des glaciers diluviens a dü repandre le plus de terrain erratique. | Un vaste champ de recherches est encore ouvert a cet egard; jentretiendrai plus tard le lecteur a ce sujet. gs 22. Je ferai remarquer encore quil existe un grand depöt de ce terrain au pied du versant Sud-Est du Jura. Ce terrain provient en grande partie des roches calcaires et primitives des Alpes et de celles du Jura m&me. Son existence s’explique facilement en reflechissant qu’a l’epoque ou les chutes de Er neige etaient si frequentes et abondantes dans les Alpes, les glaciers, resultant de leur accumulation, se sont avanc&s jusqu'au sommet du Jura; sur cette montagne il est aussi tombe assez de neige pour former des glaciers. Ces derniers, descendant dans la plaine avant l’arrıvee de ceux des Alpes, y ame- naient aussi leurs debris comme ceux des Alpes; mais au point ou ils se sont rencontres, leurs moraines frontales et profondes devaient rester en grande partie sur place, malgre la continuation de leur progres qui, des lors, ne pouvait s’effectuer que sur les flancs et en augmentant d’£paisseur. *) Ce bassin devait se remplir par suite de la pouss@e continuelle des glaciers des Alpes qui, descendant des regions beaucoup plus @levees que le Jura, faisaient arröter entierement de ce cöte le progres de ceux venant de la dite montagne. Il est m&me probable qu’a ’&poque de la plus grande extension, les glaciers et les neves ayant pris une pente ä-peu-pres uniforme depuis leur surface, la plus &levee des Alpes jusqu’au sommet du Jura, leur faite fut enveloppe de glace ou de neves. Cependant des que le volume de la premiere extension glaciaire diminuait, cette diminution s'operait dans une proportion moins forte dans la hauteur que dans les regions inferieures. Malgre cette difference, les veritables glaciers avancaient encore pendant que les neves diminuaient deja, comme il a ete dit ci-devant. Aussi longtemps que les neves des Alpes faisaient augmenter le volume dä glacier et que celui du Rhöne, avec ses affluents, remplissait le grand bassin Suisse jusqu'au sommet du Jura, les glaciers de cette chaine de montagne ne pouvaient se developper que du cöte de la France et, le glacier du Rhöne, penetrer dans linterieur de cette chaine et transporter des pierres par-dessus les cols de Nevreau, Jougne, St.-Cergues, Dapples, et penetrer par la gorge du cours du Rhöne jusqu‘a Lyon. *) Lorsqu'un glacier rencontre un obstacle invincible, le mouvement progressif sarrete a la base. — Ce ne sont que les couches intermediaires et superieures du glacier, excilees par le poids de la partie sup£rieure, qui augmentent en €paisseur et remontent contre l'obstacle. Le glacier de Distel dans la vallee de Saas nous en fournit un exemple. Ce glacier, descendant, traverse la vallee et s’appuie contre le mont oppose en formant un lac en amont de ceiie traversee. Les couches annuelles que ce glacier acquiert dans les regions superieures se sont distinguees par la partie plus sablonneuse du dessus. Au moyen de ce fait on reconnait que le mouvement de ce glacier est celui que je viens d’indi- quer dans cette traversde. Zu Seien EEE SEE Ei Meier Eee et Mais il parait que l’augmentation s’est arretee avant que les blocs alpins aient pu depasser notablement les cols du Jura. Aussitöt que la retraite de cette extension glaciaire embrassait toute son £tendue, le mouvement de cette masse &prouvait de grands changements. Les eaux de pluie et de la fonte de la glace, ne pouvant presque plus s’arreter dans linterieur des glaciers, formaient d’immenses cours d’eau dont on connait encore le lit en plusieurs endroits. 8493. Le terrain erratique du Jura, si bien decrit par Charpentier, me parait @tre en partie le resultat de cette premiere extension, mais il nindique nulle part Ja hauteur a laquelle elle est parvenue. Au contraire, les depöts erratiques prouvent clairement quils ont &te formes pendant la diminution des glaciers, soit a leur retraite. En effet, a partir de la plus grande &levation au-dessus de Bullet et de mont Turket *) la moraine descend du cöt@ de l’Est pour se rapprocher de Bonvillars, Corcelles et Concise a 443 metres au-dessus du niveau de la mer; elle remonte ensuite dans la vallee du Travers vers Couvet et Moütiers, ala hauteur de 740 metres, pour redescendre ensuite et remonter de nouveau sur les Cheumont. Enfin, elle se termine dans la plaine au- dessous de Soleure. Du cöte de l’Ouest, a partir de Bullet, elle suit une ligne inegale en hauteur pour se rendre aussi dans la plaine de Gex au-dessous de 609 metres d’elevation. Quoique la surface des mers de glace offre frequemment des ondulations qui, au loin, ressemblent a de fortes vagues, on ne peut raisonnablement supposer qu’au moment ou il se trouve de 780 metres au-dessus du lac de Neuchätel, le glacier du Rhöne puisse presenter une telle variation de hauteur, d’autant plus que le glacier etait alimente par ceux qui descendaient des montagnes &levees de Berne et de Savoie. _ La cause du depöt de cette moraine a des hauteurs si differentes provient, a mon avis, de l’elevation plus ou moins considerable des cols des sommites du Jura, de leur forme et des vallons ou vall&es qui s&parent ces sommites. De la dependait le volume et la forme des anciens glaciers qui rejoignaient le Jura avec ceux des Alpes. *) Essai, page 159. = WM = De la dependait encore le mouvement des glaciers pendant leur diminution et la forme des terrains erratiques quiils ont laisses. Depuis les sommites @levees 1087 metres, se terminant presqu'en aröte a fortes pentes, comme le Cheumont, le Chasseron, le Mont Suchet, le mont Tendre et la Döle, les glaciers qui prenaient naissance derriere ou a cöt@, descendaient rapidement sur les plateaux inferieurs. Lorsque ce plateau est eleve comme celui qui se trouve au-dessus de Bullet et domine encore par le Chasseral qui est presque a vive arete, le glacier ne peut avancer autant avant de rencontrer le glacier des Alpes, que ceux qui descendent des vall&es de Ste-Croix et du vallon situe entre le Suchet et les aiguilles de Beaulmes. Il ne pouvait done pas occuper une etendue aussi considerable que ces derniers qui, probablement, sont arrives pres de Chätillon et ont forme la moraine profonde qui eonstitue le bassin de Beaulmes. Il en est ainsi des plateaux de Bierre, de Gex et d’autres ou les glaciers, descendant des vallees entourees des plus hautes sommites du Jura, les occupaient meme sur une plus grande &tendue avant de rencontrer celui du Rhöne et de l’Arve. Pendant le progres des glaciers des Alpes, ces sommites oflraient des obstacles au refoulement de ceux du Jura et obstruaient leur passage au-dessus des cols de cette chaine de montagne; mais lorsqu'ils diminuaient, elles percaient les premieres ces masses glacees qui recouvraient toute la contree. Ceest donc sur les plateaux du versant meridional de ces el&evations que les mo- raines pouvaient ötre deposees a la plus grande hauteur, mais il fallait quils aient ete ä labri des glaciers et des chutes des avalanches de la 2” periode glaciaire pour s’tre conserves dans la position ou ils etaient dans la premiere. Je ferai aussi observer que des depöts considerables pouvaient rester dans des val- lons lateraux, comme ceux ä l'occident de la Dent de Lys, parce que le glacier, rem- plissant la plaine, avait obstru&@ leur sortie avant quils aient et remplis par le glacier qui s’etait form au sommet de ces vallons. Des depöts erratiques pouvaient @galement rester derriere les hautes collines isolees, comme au nord du Chälet a Gobet, a la hauteur de 860 metres, se trouve une moraine servant actuellement de carriere de gravier. Dans de telles localites, le mouvement du glacier ne pouvait les enlever pendant son progres, mais bien les augmenter pendant sa diminution. = Mm 8124. L’extension des glaciers, qui a suivi celle dont nous avons parl@, a laiss& de nom- breuses accumulations de terrains erratiques dans le Valais, quon doit attribuer a des oscillations qu'il a eprouve pendant la retraite, le maximum en hauteur du glacier du Valais ayant encore depasse a cette epoque tous les points hors d’atteinte des glaciers de la troisieme extension. Il nen est pas de m&me dans le canton de Vaud ou le terrain erratique de cette epoque se fait remarquer en beaucoup d’endroits. Sur la er&te qui domine le village de Gryon, la moraine de cette extension est ä 1230 metres au-dessus du niveau de la mer. Au-dessus des villages de Huemoz et de Corbeyrier, elle limite de belles combes par lesquelles on reconnait de petits glaciers qui, descendant des sommites environnantes, y ont rencontre le grand glacier. On retrouve la moraine pres de Puidoux, sous Savigny, a l’oceident de la Clef-au- Moine et a l’eglise des Croisettes. Pendant le maximum de hauteur, le glacier avait pres de 4%, de pente depuis la sortie de la gorge entre les dents du Midi et de Morcles jusqu’en face des Croisettes, ou la moraine se trouve a la hauteur de 729 metres au-dessus du niveau de la mer. Le glacier du Rhöne s’est ensuite &tendu dans le vallon de la Venoge jusqu’äa ce qu'il fut rencontre par le glacier descendant des sommets des cantons de Fribourg et de Berne. On rencontre les vestiges de sa hauteur a l’occident de La Sarraz sur une haute saillie du roc qui domine la droite de Venoge. Sur le sommet de la colline Riere-Rance, de nombreux blocs erratiques se trouvent aussi pres d’un bätiment. La moraine passe au nord du village de Valeyres, au-dessous du mont Cherand; elle est au nord d’Agiez, de Boflens et de Croy. Les eaux du.Nozon et de la Venoge, formant probablement un lac entre le glacier et le Jura, ont cause des modifications dans le depöt erratique, mais la moraine parait &tre bien distincte. Des la saillie du roc dont nous venons de parler, la moraine continue sans interrup- tion contre Dizy et passe au nord de Cossonex, pres des St.-Livres. Elle est surmontee de collines qui semblent provenir des depöts faits dans les crevasses du nord des glaciers. La moraine de Lausanne, sur laquelle est bätie Ja rue du Bourg et qui se prolonge jusqu’a Ecublens, doit par son volume @tre attribuee a lepoque de cette deuxieme extension. ee Nous indiquerons plus loin, $ 30, la raison pour laquelle cette moraine se trouve de 00 metres au-dessous de la hauteur que le glacier avait atteint A cette &poque. Les nombreuses sources qui donnent naissance a la riviere d’Aubonne, ont souvent interrompu la moraine terminale. Aussi ce sera alors que vers la fin du moment station- naire ou au commencement de la retraite du glacier, se sera forme lalluvium glaciaire dont on voit les accumulations descendre depuis Colombier contre Yens et Lavigny *) pour rencontrer au-dela de la riviere sur Aubonne, au signal de Bougy, et de la sur la col- line situ6e au couchant du hameau de Chätel a 763 metres au-dessus du niveau de la mer. A Toccident de la colline de Chätel, jai reconnu en 1841 en parcourant la nouvelle route, tendant de Molard a Burtigny, plusieurs places oü les depöts erratiques ne sont pas stratifis, c’est-a-dire, qu'ils sont des moraines. Entre les rivieres, le Promenthoux et la Versoix, les depöts me sont inconnus, mais le cours de cette derniere riviere fait deja presumer quelle a ete detournee de son cours naturel par la moraine de cette deuxieme extension. $ 3. Ayant fait une excursion de Geneve a Gex, jai vu qu’a Fernex le chäteau de Voltaire se trouve sur cette moraine, ainsi que les villages du grand et petit Sacconnex. De Saussure en indiquant, $ 51 et54, la nature du sol de la colline sur laquelle est bätie en partie la ville de Geneve et aussi de celui de St.-Jean, ne s’est pas doulte que leur formation @tait due aux anciens glaciers. Cependant la description qu'il donne de ce sol, me prouve quiil est le resultat de deux grandes extensions glaciaires. Voiei ce quiil dit au $ 55 des vovages dans les Alpes: «Le village (Cartigny) est situe sur un plateau fort etendu, &lev@ de 178 pieds «(58 mötres) au-dessus du niveau du Lac. Le Rhöne qui passe au pied de ce plateau, «a 77 pieds de pente de Geneve au-dessous de Cartigny, et par cons@quent la riviere «coule 255 pieds (82 metres 83) plus bas que la plaine sur laquelle est situ& le village.» « Toute cette hauteur de 255 pieds (82 metres 83) est coupee a pic au-dessus du La construction de la nouyelle route d’Aubonne a decouvert les stratifications nombreuses de sable, de gravier et de cailloux qui composent ce terrain forme ä mesure que l’eau fondait le bord du glacier retenant celle-ci contre la montagne. 52 AR «Rhöne dans un endroit appele les roches de Cartigny. Le terrain mine par des sources «qui coulent entre les terres, a essuy& des &boulements considerables; mais les parties «les mieux liees se sont maintenues et forment cAa et la des especes de tours et de «pyramides irr&gulieres d’une tres grande hauteur. Ces pyramides qui menacent ruine, «vues du bord du pr£cipice, forment un aspeet sauvage et terrible qui contraste singu- «lierement avec le charmant paysage que l’on voit de lautre cöte du Rhöne.» «Si Ton descend jusqu'au lit du Rhöne en cötoyant ses escarpements, on voit que «le terrain est compose d’abord de terre vegetale, ensuite de lits horizontaux de sable «et de gravier; puis, des lits plus &pais d’un sable tres fin.» «Tous ces lits forment ensemble une £paisseur d’environ 60 pieds (19. 49 metres) «et sont suivis d’une couche d’argile presque indevise, @paisse d’environ 70 pieds (22. « 71 metres) et melangee ca et la de cailloux Epars.» «Sous cet argile, on trouve des lits de sable, de gravier et de cailloux qui forment «entr'eux les 125 pieds (40 metres 00) qui restent jusqu’au lit de la riviere.» «La moitie superieure de cet espace presente des cailloux libres et roulants, mais «la moitie inferieure en oflre de ceux qui sont (lies) par un gluton calcaire qui en forme «une espece de poudingue.» «On trouve quelquefois dans les interstices de ces pierres du spath calcaire con- « fusement cristallise en lames rectangulaires. » Les lits de sable, de gravier et de cailloux, qui depassent le cours du Rhöne de 125 pieds de hauteur, me paraissent tre le resultat de la premiere extension glaciaire. A cette epoque, le glacier de l’Arve et ceux du Jura francais se sont rencontres dans la plaine de Geneve et y ont laisse leur moraine profonde (voir Vogt). Des que les glaciers du Rhöne les avaient joints, toute la masse glac&e devait aug- menter en Epaisseur jusqu’a ce que, depassant le sommet de Vouache, elle a pu s’&tendre de cöte de l'occident et faire un d&pöt de pierres primitives. Mais pendant la retraite de ces glaciers, la fusion de la glace, s’operant sur une si grande etendue, devait &lever le cours du Rhöne dans la gorge separant le Jura du Vouache a une hauteur telle que dans la basse plaine, au couchant de Geneve, il se formait un lac dans lequel les eaux de l’Arve pouvaient engendrer des lits stratifies. . A la deuxieme epoque glaciaire, les glaciers du Jura arrivaient de nouveau les premiers dans la basse plaine. Celui de la Valserine fermait le passage au cours du Rhöne et formait un lac qui depassait d’environ 200 metres la hauteur actuelle du lac Leman. mn Les eaux troubles de lArve debouchant dans le lac, y produisaient un depöt argi- leux et lorsque le glacier y arrıva, il sen detacha des cailloux qui, en nageant, se dissol- vaient sur le lac et les laissaient tomber ca et la dans un argile. Voila comment a la seconde arrivee du glacier de lArve la couche de 70 pieds a pu se former, ainsi que le sol argileux qui, au Travers, constitue le fond du lac. Mais en y arrivant, il a recouvert ce sol de la moraine profonde et forme les ter- rains de transport stratifies qui recouvrent dans le canton de Geneve la couche argileuse. $ 26. A la troisicme extension des glaciers diluviens celui du Rhöne a presquäatteint le bassin actuel du lac Leman. Les collines entre Chessel et Noville sont, 4 mon avis, des moraines de ce glacier. Mais MM. de Morlot et Troyon, les attribuent a leboulement du mont Taurus. *) De prime abord, cette supposition parait probable, a cause de la hauteur de la montagne qui domine cette contr&e, mais les debris des roches @boul&es s’arr&tent ordi- nairement au pied du mont duquel la roche s’est detach£e. Ils y forment un demi-cöne dont la base est entour&e des blocs les plus volumineux de Teboulement. Cependant le cours actuel du Rhöne est une petite plaine s¶nt ces collines du pied de la montagne. ll existe bien dans cette contree un demi-cöne de pierres eboul&es, au pied duquel se trouve le village des Evouettes, mais il est a la sortie d’un vallon et traverse par le torrent du Tovet. La largeur entre le pied de cette accumulation de pierres et les collines entre Chessel et Noville est d’au moins 12 metres. Je nai pas eu occasion d’examiner plus attentivement cette question, mais plusieurs de ces monticules me paraissent &tre evidemment des moraines. Si Ton m’objecte quils ne contiennent aucune pierre appartenant aux hautes mon- tagnes du Valais, je me bornerai de citer Vouyry & lappui de ce que javance; l’eglise *) On pourrait done supposer qu'au moment de la chute du mont Taurus l’@mbouchure du Rhöne se soit trouv&e dans celle contree au pied de la montagne, qu'il soit tombe si rapidement dans ce fleuve * au bord du lac qu'une parlie en ait rejailli, avec des debris du mont, du sable et du gravier ä la distance oü se trouvent ces collines. a: - de cet endroit est situee a 1600 metres et bätie sur un demi-cöne de pierres et de gravier renfermant des blocs enormes de granit. 27. 7A Au canton de Vaud on peut aisement suivre la trace du depöt que ce glacier a forme depuis le Cimetiere de Chessel jusqu’a Roche. Le village de Vervey est bäti sur une accumulation des debris de pierres et de blocs calcaires qui paraissent avoir fait partie d’une bande glaciaire, interrompue par une creyasse dans laquelle ces materiaux sont tombes. La moraine laterale de ce glacier se retrouve sous Yvorne et pres d’Aigle, au midi de la maison Doret, elle supporte un gros bloc arrondi qui semble devoir tomber sur la grande-route. Cette moraine remonte contre les rochers abrupts qui dominent la route des Ormonts a lentree de cette vallee. Au-dela de la colline elevee de roche qui, au levant d’Aigle, s’avance vers la plaine, le terrain erratique reparait sous le hameau vers Chiez. Mais ici, il renferme de gros blocs provenant des montagnes du Valais. On les voit dans une vigne au-dessus de la grande-route. Cette. circonstance prouve que le glacier des Ormonts s’etait joint a cette &poque a celui du Rhöne et que le terrain erratique, qu'on rencontre sur la droite de la grande vallee entre Aigle et Noville, est une production de la glace sortie de cette vallee. Entre la dite vigne et le village d’Oron, la moraine est tres remarquable en ce quelle est emportde en partie et que sa consistance est de sable, de gravier et de galets de gypse renfermant des galets rares de roches primitives. Des blocs de granit se trouvent sur le sommet des collines de St.-Triphon et Char- pigny *) et du Montet, tandis |que la moraine laterale reparait au levant d’Ollon, passe sous Antaigne et le hameau de Fenalet. *) On voit depuis la grande-route Ja petite moraine qui est placee sur le milieu de lextremite seplentrionale de la colline de Charpigny, derriere laquelle les eaux, descendant du vallon sous Panez, avaient cause un exhaussement du sol en detruisant la moraine. Ce qu'il y a de remarquable, c'est qu’ä l’orient de cette extr&emite de la colline le sol oflre des graduations, se reunissant en are derriere la colline; cela indique que ce sol a ete refoule par les gonfle- ments que le glacier a eprouyes pendant quelques hivers ayant de disparailre. ei Du cöt® du Valais, les vestiges de cette extension ne se rencontrent pas seulement a Vouyry, mais encore sur le flanc de la montagne calcaire depuis la saillie de roche dominant le village de Collombey jusqu'’au-dessus de Monthey oü une grande branche de blocs erratiques, decrits dans lessai page 139, traverse la montagne. Ce sont ces blocs de granit, surtout les pierres des Murguets qui dans les prome- nades et les diseussions dont il a deja €t@ fait mention precedemment, m'ont servi d’argu- ment pour prouver a Charpentier que -ceite bande a &t€ formee par un glacier. *) On peut suivre les vestiges de cette extension du glacier a Outreviege, au-dessus du village de Verossar en Mex et, vis-a-vis, vers Alesse. En Ravcire, ce glacier a forme une moraine renfermant des blocs &normes de granit qui traversent toute la montagne depuis le sommet des roches abruptes qui dominent les iles d’Otan jusqu’au col de la Forclaz. A cette epoque appartient encore la moraine granitique qui barre du cöt@ du midi le lac de Champex, situ au-dessus d’Orsieres, ainsi que le depöt &norme de blocs de granit au Plan-y-Beeuf, s@parant la vall&e de Ferre de celle de l’Entremont. Je pourrais indiquer bien des localites en Valais oü les moraines terminales et la- törales ont marqu& lietendue des glaciers de cette &poque, mais je me bornerai & citer le monticule de Burgspitz, au-dessus de Brigue, qui est surmonte d'une Chapelle, et un autre mont situe & loccident du prec&dent. Ces monticules consistent en de@pöts erra- fiques, ainsi que le terrain sillonn@ verticalement par de petits vallons qui de la s’etend jusqu’au precipice dominant le cours de la Saltine au-dessus du village de Lingwurm. Dans ce terrain, serpent® par la route du Simplon, se trouvent des blocs provenant de la Jungfrau, preuve qu’a cette epoque le glacier d’Aletsch a comble la vallee du Rhöne jusqu’a cette hauteur. j Se Les glaciers de la quatrieme et derniere &poque, qui ont pr&cede les temps histori- ques, ont form& de nombreuses moraines par lesquelles on peut juger de leur &tendue; toutes les vallces laterales du Valais en fournissent amplement. Je me bornerai a mentionner ici quelques-unes des plus remarquables. Le glacier du Rhöne setait alors &tendu, comme nous Tavons dit plus haut, jus- qu’a Obergestelen; Töglise est bätie sur la moraine terminale m&me. Ce glacier a laisse *) Aussi =-t-il fait graver mon nom sur la pierre qui sert d’appui ä celle qui porte le sien. == af, As: sur les deux versants de la vall&e des vestiges distincts de la moraine laterale; ces mo- raines font voir que le glacier avait une forte pente. L’eglise et le village de Biel sont aussi bätis sur Ja moraine terminale qui sortait du Vallithal. Le glacier de Viesch a forme une superbe moraine sur ses deux flancs, comme une chaussee elevee a pente. Le glacier d’Aletsch s’est &tendu jusqu’a Brigue. La culee droite du pont de Naters est fondee sur Ja moraine qui en demi-cöne s’adosse contre la roche saillante du pied de la montagne, sur laquelle passe le chemin de Naters a Mund. Cette moraine se retrouve au-dessus de ce chemin, ou elle forme trois aretes bien distinctes. Riere, Weingarten, la triple moraine de la gauche de ce glacier, est bien re- connaissable, mais les aretes sont plus espacees que sur le rocher a la droite du glacier. C'est pendant cette extension que le glacier d’Aletseh a arr&te le cours du Rhöne en face de lembouchure de la Massa, en formant un lac dans lequel les eaux troubles du Rhöne ont laisse un depöt d’argile mel& de cailloux et de pierres tombe&es du glacier. Voila, a mon avis, lorigine de cette couche argilo-graveleuse mentionnee ci-devant, $ 9, qui vers le moulin de Mörell passe sous le cours du Rhöne. A cette epoque, les glaciers de la vallee principale de Saas sont descendus jusqu’a Almagel, et ceux de Fee les ont joint et depasse un peu plus en aval, La Vogelegge (colline des oiseaux) est Ja moraine quils ont forme&e entr’eux. Le pied de la montagne sur la droite de la Viege renferme bien des blocs de gabro transportes par le glacier d’Allalin, tandis qu’un peu plus en aval, avant d’arriver au village paroissial de Grund, ces pierres sont remplac&es par la serpentine provenant des montagnes de: Fee. Le terrain erratique; sur lequel se trouve la Chapelle et le hameau du Trient, est la moraine terminale que le glacier de ce nom y a depose a cette epoque. 77 29. Il est superflu d’entrer dans des details ulterieurs des faits si nombreux demarquant les limites de cette extension des glaciers; cependant les moraines formees par celles du glacier de Salene m£ritent d’&tre mentionnees. * . Ce glacier qui maintenant se termine vers l’entr&e d’une vallee laterale, avait traverse la vall&e de Ferret presquä angle droit et s’etait appuy& fortement contre le mont oppose;; Er sur la gauche on voit la moraine a plus de 100 metres au-dessus du fond de cette vallee laterale. Elle se prolonge dans la principale jusque pres du village de Praz-de-Fort oü elle est divisee en trois. Sur la droite, Ja moraine forme une colline boisee de plus de 30 mötres de hauteur. Vers le milieu se trouve au sommet un bloc enorme. La Dranse, arr&tce dans son cours, a dü former un lac en amont de ce glacier qui, en rompant sa barriere, a probablement occasionne la debacle qui a laisse le long de la riviere une si grande quantit@ de blocs de granit roules depuis Praz-de-Fort jusqu’a Sembrancher, surtout au debouche de la vallee de Ferret. $ 30, Les moraines indiquees jusquici pour soutenir lassertion des quatre differentes extensions des glaciers, mentionn@es au $ 24, ne demarquent qu’approximativement la hau- teur a laquelle les glaciers de chaque &poque sont parvenus, mais il sen trouve d’autres qui, quoique plac&es notablement comme celle de Lausanne a Ecublens au-dessous de cette demarcation, doivent, a cause de leur volume, &tre attribuees a une de ces &poques glaciaires. Ce sont les resultats du mouvement que les glaciers ont &prouves soit pendant l’etat presque stationnaire, soit pendant leur diminution. En effet, dans les endroits oü, pendant le maximum de leur extension, le bord s’adossait contre un point de la montagne propre a recevoir une moraine, elle fut deposee a la hauteur que le glacier avait atteint. Mais, dans les localites ou deux glaciers, arrivant de contrees differentes, se sont rencontres, la moraine ne pouvait se former qu’au point oü, par suite de leur diminution, ils se sCparerent. Voila pourquoi la moraine du Jura decrite dans l’essai de Charpentier, page 159 et suivantes, occupe des endroits si inegaux en hauteur. $ 31. Dans les lieux oü, entre le sol et le glacier, il se formait des bassins d’eau presque stagnantes, les moraines se sont converties en alluvium glaciaire. *) *) Essai, pag. 63. Lorsque ces eaux presque stagnantes etaient alimentees par de petits torrents, ces alluviums devenaient des cönes de dejections ou les limons, occupant la base, sont recou- verts de sable, de gravier et d’autres pierres de la moraine. La retraite, soit la diminution des glaciers diluviens, ne s’est pas operee d’une maniere subite. Au contraire, leur p£riode devait se terminer beaucoup plus lentement quelle n’avait commence£e. Pendant cette retraite, le climat en, s’adoucissant, n’avait pas une graduation uni- forme, il Eprouvait des oscillations comme de nos jours. Des annees assez froides et humides ont me&me fait augmenter le volume des glaciers, qui refoulaient le peu de materiaux disperses pendant leur diminution. Ce sont ces oscillations qui ont produit les petites moraines ou accumulations erra- tiques qu'on voit entre ceux qui, par leur volume, indiquent une nouvelle extension des glaciers diluviens. Pendant l’amoindrissement des glaciers qui ont occupe les bassins du midi de la Suisse, des separations ont eu lieu, en plusieurs endroits, entre les parties occupant les bassins et celles des parties superieures des valleces des Alpes. Depuis cette s¶tion la fusion des parties de la plaine s’operait d’une maniere encore plus inegale qu’auparavant. Les torrents descendant des glaciers sup£rieurs, ayant acquis quelque chaleur avant d’arriver au bassin du lac Leman, accelererent la fusion de la glace de ce bassin et donnerent une force propulsive ä la partie situee au nord du bassin baign& par les eaux. C'est par suite de ce mouvement que la moraine de la deuxieme extension glaciaire se trouve entre Lausanne et Geneve, en bien des endroits, surtout au-dessous de la hauteur atteinte par le glacier a son maximum. Dans d’autres places, ce sont les glaciers de l’extension posterieure qu’ont fait pe- netrer la moraine pr&ecedente dans une region inferieure. La forte moraine de la seconde extension glaciaire et sur laquelle se trouve le hameau de Plan-Cudrey pres de Villeneuve, peut £tre assimilee a ce cas-ci. Les materiaux dissemines de cette &poque ont &te refoule par le glacier d’un temps posterieur, qui s’etait de nouveau form& dans le haut du vallon de la Tiniere. Un autre phenomene s’est aussi present, c’est que pendant la diminution oü le temps d’une nouvelle &poque glaciaire, un glacier s’est adosse fortement contre l’em- bouchure d’un torrent lateral, et que pendant plusieurs jours les eaux ne pouvaient sin- + Zi troduire sous la masse; elles coulaient alors, pendant quelques instants et sur une etendue plus ou moins considerable, en longeant le bord du glacier et formait avec les amas entasses un plan incline entre ce dernier et la montagne qui, apres la disparition du glacier, s’est convertie en une terrasse. Mais, si apres une diminution assez grande, le glacier par une oscillation inter- ceptait le passage au torrent, celui-ci donnait lieu A un autre plan inclin@ qui ensuite devenait une terrasse comme on peut le voir au-dessus d’Orsieres. Si en aval des trois glaciers actuels qui dans la Valsorine se reunissent en un seul, le glacier venait a se fondre, Ja moraine tomberait et formerait le talus de la petite plaine graveleuse situee sur sa droite qui, en ce cas, deviendrait une terrasse. TROISIEME PARTIE. g 32. Les faits exposes jusqu'iei paraissent prouver &videmment l'hypothese qui admet plusieurs epoques glaciaires diluviennes, d’ou rösulte la formation des terrains quater- naires de la Suisse. Les geologues, adoptant la theorie glaciaire, sont du m&me avis, mais il n’en est pas ainsi de ceux qui habitent d’autres pays. Depuis l'apparition de lessai sur les glaciers, deux ouvrages ont &t& publies. Leurs auteurs divisent les terrains quaternaires en plusieurs categories, quils attribuent a des causes de diflerente nature. Lun des essais, mentionnes au $ 12 de MM. Ch. Martin et B. Gastoldi, divise les terrains superficiels de la vallee du Pö, en formation glaeiaire et aqueuse en comprenant dans les premieres les anciennes moraines et le terrain glaciaire, dans la seconde le dilu- vium alpin sans fossiles, les alluviums du pliocene et les couches marines qui les supportent et en attribuant la formation aqueuse ä une &re geologique plus ancienne que la p@riode des anciens glaciers. L’autre ouvrage intitul@: M&moire sur les ph@nomenes de la Suisse, de M. Em. Desor, etablit, comme il a &t& dit au $ 13, une difference entre les phönomenes erratiques de la Scandinavie et ceux des Alpes en leur attribuant trois &poques diflerentes. 2: ee MM. Charles Martin et Gastoldi, apres avoir decrit les moraines au bas de la vallee d’Aoste, disent: «Comme les moraines de Rivoli, celles-ci reposent sur le diluvium alpin superpose « Jui-m&me aux sables pliocenes marins de la vallee du Pö.» «Le terrain glaciaire epars, ou des moraines profondes et superficielles r&unies for- «ment une zöne £troite autour de la moraine terminale et s’etendent particulierement sur «toute la region connue sous le nom de Bessa, ou le glacier a depose de nombreux «blocs erratiques.» «On voit au ravin du torrent de Beriana, qui descend de la Tourbiere de San Giovani, «que le terrain glaciaire disperse supporte la moraine superficielle et se confond avec «le diluvium alpin qui repose inferieurement sur le plyocene marin. Cette zöne est «cependant moins etendue que celles qui entourent les moraines du glacier de la vallee « de Suse.» Plus loin ils continuent, en disant: «Lorsque l’on quitte le terrain glaciaire dissemine qui entoure les moraines d’Ivree «et de Rivoli, pour se rendre vers le Pö, on ne voit plus aucun vestige de roches striees, «de cailloux rayes ou de blocs erratiques.» «Il est done Evident quil n’y a point, dans cet espace, de traces apparentes qui «puissent nous indiquer le s&jour d’un ancien glacier.» «Mais, a peine a-t-on franchi le Pö jusqu'au pied m&me de la colline qui s’eleve «sur la rive droite, on voit des amas de cailloux provenant de la partie des Alpes situee «en face des blocs erratiques de m&me origine de lehm ou boue glaciaire.» Apres avoir donne une description de la structure geologique et mineralogique de la colline de Turin qui a quarante metres de hauteur au-dessus de la plaine, soit 600 metres au-dessus de la mer, ils continuent ainsi: « Toute la colline de Turin, le revers du cöte des Alpes, aussi bien que le versant «oppose, tous les points culminants, tels que Superga, la Tour du Pin, aujourd'hui tele- «graphe, l’Ermitage (eremo) et la Madelaine, ainsi que le pourtour de la base, sont « parsemes de blocs erratiques.» Ils donnent ensuite une peinture de la Serra et d’autres localites et pr&tendent que lorigine du diluvium glaciaire est purement aqueuse, comme celle de la Seine et de la Loire qui sont deposees dans les vallees, ou, selon eux, aucun glacier n'est parvenu, meme a l’epoque de sa plus grande extension. Le diluvium alpin, a leur maniere de voir, est anterieur a la periode glaciaire et — u n'a peut-Ötre pas de rapport direct avec elle. On peut admettre a ce sujet lexplication tres plausible de Mr. Lecoy.*) Dapres ce geologue, une serie d’annees de brouillards et de pluies abondantes au- rait preced& et prepare lepoque de lextension des glaciers. Le diluvium alpin appartiendrait alors a cette &re geologique, cependant nous ne saurions le considerer comme synchronique de celui de la France occidentale, car il ne eontient pas de fossiles; mais celui de nos bassins en renferme. Dans le parallele entre les terrains superficiels de la vallöee du Pö et ceux du bas- sin helvetique, ces messieurs pretendent que les anciens glaciers piemontais ont depose au debouche des vall&es alpines les puissantes moraines qui par leur hauteur, leur regu- larite, leur symmetrie prouvent une station seculaire des glaciers sur un m@me point, tandis qu’en Suisse, au moins a la partie meridionale du bassin, on ne voit rien de semblable. Pour donner une solution a cette difference, ils simaginent que le glacier du Rhöne, dans son extension la plus grande, a depasse le Jura pour reculer ensuite et faire une longue station sur le versant oriental de cette chaine. Voici quelle est leur opinion: «Le revers meridional des Alpes etant plus chaud que le revers septentrional, la «station prolongee de l'ancien glacier na pas eu lieu sur la colline de Turin, mais Jans «la plaine. Aussi pendant la longue epoque de la temperature sensiblement invariable « durant laquelle le glacier du Rhöne touchait au Jura, le glacier des deux Doires £tait «au milieu de la plaine, a moitie-chemin entre les Alpes et la colline; et pendant la « periode du maximum d’extension durant Jaquelle le glacier du Rhöne depassait le Jura, «ceux d’Aoste et de Rivoli atteignaient la colline de Turin.» Dapres les extraits ei-dessus, de l’essai sur les terrains superficiels de la vallee da Pö, nous pouvons ä l’exception des sables plyocenes marin dont nous parlerons tout-a- Iheure hardiment attribuer la formation de ces terrains aux differentes extensions des glaciers de l’&poque diluvienne. MM. Martin et Gastoldi sont eux-m&mes d’ayis que le glacier des Alpes a depasse le sommet de la colline de Turin en m&me temps que celui du Rhöne a depasse le Jura. Cette extension est celle de la premiere epoque dont jai parl&e au $ 20. Le terrain glaciaire de la zöne de la Bessa et celui au pied de la colline de Turin, appartiennent a cette &poque. *) Des glaciers et des climats, ou des causes almospheriques en general. 18#7. Krrgae = L’alluvium alpin situe entre cette zöne et la colline de Turin, a la seconde. Il ne faut pas s’etonner qu’entre le terrain glaciaire de cette premiere epoque en- tourant les moraines d’Ivree, de Rivoli et le Pö, on ne rencontre aucune trace de moraine profonde ou de blocs erratiques. Ces messieurs pensent avec raison qud4 mesure quun glacier s’avance dans, la vallee, il entraine avec lui sa moraine profonde. Pendant la premiere extension, cet espace etait profond&ment excav& par le glacier. Le terrain dispers& provenant de la fonte du premier glacier ne pouvait remplir cette profondeur que par l'oscillation qui a form& la zöne de la Bessa. I fut donc recouvert par lalluvium glaciaire de la seconde extension qui a eomble& cette excavation. L’extremite inferieure des glaciers glisse souvent sur le depöt forme par le torrent sortant de dessous la glace. La moraine frontale d’Ivree pouvait done se d&poser sur le diluvium de cette deuxieme epoque glaciaire. Les terrains superficiels de la vall&e du Pö, reposant sur le plyocene, pourront donc ötre attribues A la cause qui a produit les differentes extensions des anciens glaciers. $ 33. Essayons maintenant d’arriver au möme resultat pour ce qui concerne les pheno- mönes erratiques du nord de l’Europe et de !’Amörique que M. Desor attribue a plusieurs grandes phases ou epoques tres marqu6es *), tandis qu’en Suisse, au contraire, on est habitu@, selon lui, ä envisager les divers phenomenes erratiques comme !’@uyre d’un seul agent (soit d’un courant, soit d’un vaste glacier), qui aurait tout a-la-fois, poli les rochers, entasse les döpöts erratiques, et transport& les bloes dans leur position actuelle. Nous avons vu plus haut qu'en Suisse aussi le terrain erratique appartient a plu- sieurs &poques. On peut done repondre au reproche qu'il nous fait: 1. D’avoir admis avec trop de precipitation que les m&mes actions avaient dü se produire dans le nord de l’Europe ou, comme ‘en Suisse, la surface du sol se trouve jonchee de blocs erratiques. 2. Davoir, en opposition ä la simplieit@ des lois de la nature et des moyens dont elle se sert, adopte plus d’un agent pour la production de ces phenomenes, sans cepen- dant les expliquer. *) Voyez le $ 3 de ce Memoire. u — M. Desor avoue cependant, qu’en ce qui concerne les roches polies, moutonnees et strides de la Scandinavie, elles sont en tous points semblables ä celles de la Suisse. Les blocs erratiques y sont egalement £trangers et les collines allongees de sable et de gravier, nommees Ozars, presentent dans leur forme exterieure une analogie avec les moraines des glaciers, mais elles sont stratifiees. all est vrai, dit-il, que cette stratification est souvent obscure, quelquefois compie- «tement eflfac&e, mais il sufhit quelle soit bien distincte sur un seul point de l'Osar pour «exclure toute id&e de formation glaciaire.» L’Osar d’Upsala, est sous ce rapport encore plus significatiff puisque l’on trouve ä sa base des coquilles marines, emportees dans une argile fine, indiquant avec @vidence un depöt lent et stable. Or, cette argile &tant surmontee d’une couche de sable et de gravier, il faut bien admettre que ces couches se sont deposees posterieurement; en d’autres termes, il y a eu une succession de depöts, ce qui est contraire a lidee de moraine qui suppose que la masse entiere a Et& transportee d’une seule piece. Main- tenant, tous les geologues admettent que les Osars sont sillonnes de blocs erratiques, epars en plus ou moins grande quantit@ a leur sommet, et qu'ils doivent necessairement tre deposes dans cette derniere localite. Cette question resolue, il s’en suit que le transport des ces blocs ne peut ötre, comme en Suisse, contemporaine du phenomene produit par le burinage et le polissage des rochers, et le transport des blocs est un phenomene simultane; par cons@quent les blocs du sommet des Osars n’ont rien de commun avec les blocs environnants quelquefois le sommet de nos moraines suisses. Le m&me raisonnement peut s’appliquer aux depöts de sable et de gravier qui recouvrent une grande partie des plaines de la Scandinavie et du nord de l’Allemagne. Dans la theorie glaciaire, on deyrait naturellement les envisager comme repr&sentant la moraine profonde ou couche de boue du grand glacier scandinave. Mais la difficult@ devient reelle, lorsque les depöts erratiques renferment des debris fossiles. Or, l’erratique de la Scandinavie en contient une assez grande quantit@ sur plusieurs points et jusqu’a une hauteur considerable *), et comme ce sont exclusivement des fossiles marins, on est forcement conduit a conclure que les depöts qui les renfer- ment ont dü ötre deposes, ou du moins fagonnes par les eaux, et que, par consequent, la Sceandinavie a &i& recouverte par la mer jusqu’a la hauteur ou lon trouve des coquilles ” *) Jusqu’a 600 pieds, d’apres M. de Kilkau. Di Quant a l’objection, que l’on pourrait me faire, que les fossiles sont frequemment mutilöes et pourraient ainsi se rencontrer Ja a l’etat remanie, il me suffirait de rappeler qu'il existe pres d’Udegalla des preuves irr&cusables de la presence de la mer dans les balanes que Mr. Brongniart trouva attachees a la surface des roches au-dessus de la mer a une £levation de 200 pieds et que l’on voit pres de Christiania des serpules ad- herentes a la roche polie a 170 pieds au-dessus du fiörd. Pour ce qui concerne les depöts de la Scandinavie et du nord de l’Allemagne ren- fermant les debris fossiles marins, Mr. Desor a dü en conclure que la Scandinavie a ete recouverte par la mer jusqu’a la hauteur ou l’on trouve des coquilles marines. On doit &tre surpris de ce que l'auteur du memoire n’ait pas indiqu& d’autres vestiges de l’elevation de cette mer. Si la contree, renfermant ces depöts, ayait &t& soulevee seulement de 180 pieds, ce soulevement aurait laisse des vestiges de ruptures effectu6es entre les contr&es qui se trouvaient en place et celle qui a &prouve cet exhaussement. Si c’est la mer qui s’est eleve A une telle hauteur, elle a dü laisser des traces de sa rive sur des &tendues immenses. Il paraitra donc plus naturel d’admettre que (la premiere extension des glaciers dilu- viens @tant encore aussi inconnue dans le nord de l’Allemagne qu’autour des Alpes) les glaciers de la deuxieme extension, celui qui a travers& le bassin de la mer baltique, a entraine avec lui les sables, le gravier et les coquilles qu'il a brisees et, en remontant, comme au pied du Jura, sur un sol plus elev& il en a form& la moraine profonde. Les blocs erratiques repandus dans ces contr&es sont a l’appui de la supposition de cette premiere extension des glaciers, car la mer n’aurait pas pu y amener des blocs aussi gros pour en former des bassins comme celui en granit qui se trouve a Berlin et qu’on a tir& d’un bloc erratique trouv& dans la contree. A la supposition que les depöts de sables et de gravier de la Scandinavie soient des moraines profondes, Mr. Desor objecte l’existence des balanes pres d’Udegalla et des serpules adherentes. ä la roche polie pres de Christiania. Mais ces faits, ainsi que les Osars des environs de Stockholm et d’Upsala, ne peu- vent-ils pas €tre attribues a lepoque de la troisieme extension des glaciers diluviens? Pour s’en convaincre, il faudrait examiner les localites qui environnent les trois bras par lesquels la mer baltique communique avec l’Oc£an. Si sur leur gauche, et A une tres pelite distance, la contree s’eleve a plus de 60 metres au-dessus du niveau de la mer, il me parait vraisemblable qu'un glacier des- ’ cendant des montagnes de la droite, a obstru@ les trois bras et refoul& les eaux de la Baltique ä la hauteur ou l'on trouve les balanes pres d’Udegalla. Les eaux troubles descendant des montagnes produisaient alors dans celles de la mer baltique exhaussees le depöt daargile fine dans lequel sintroduisaient des mollusques. Le bord d’un glacier, arrivant ensuite a l’endroit ou se trouve l’Osar, recouvrait ce depöt de sable et de gravier en y ajoutant ou les couronnant de blocs erratiques. Ce sera aux geologues, qui examineront les localites, a reconnaitre si les Osars ont ete formes pendant le temps stationnaire du glacier ou en suite d’une oseillation pendant la retraite, soit par une autre eirconstance locale, qui leur ait donn& une forme parti- euliere. Les explications que jai donnees sur la formation de ces terrains, ne sont que des conjectures. Toujours me parait-il plus facile de se rendre raison de ces divers pheno- menes, en admettant !'hypothese de plusieurs extensions glaciaires, que d’ajouter a lagent qui a moutonne, stri& et poli les rochers d’autres agents qui auraient form& les Osars et transport& les blocs superficiels dont ils sont termines, agents pour lesquels on ne peut indiquer ni la cause, ni le mode d’action. ") $ 34. Il en sera de m&me des terrains quaternaires de l’Am£rique du Nord, oü laspect du pays, d’apres Mr. Desor, est en effet tel qu'on ne saurait y meconnaitre Taction des agents erratiques. Quoiqu'il soit certain que la grande formation diluvienne, connue sous le nom de Drift, renfermant en plusieurs localit@s une quantit@ de galets stries, appartienne, ainsi que les depöts argileux avec coquilles des bords de St.-Laurent et du lac Champlein, a l’@poque quaternaire, les galets stri6s ne doivent pas, d’apr&s ma maniere de voir, cesser d’etre un indice certain que les depöts qui les renferment soient d’origine glaciaire, quoiqu’on ait decouvert les m&mes especes de coquilles dans les depöts tres grossiers renfermant une grande quantit& de galets stries et entr'autres A Brocklyn pres de New-York. Ils fournissent, au contraire, Ja preuve que ces depöts södimentaires sont &galement un r&sultat de lextension d'un glacier diluvien qui, en interceptant l'&coulement des mers interieures et des lacs par la rencontre de collines de rocs ou de montagnes, ont con- traint les eaux a se r@pandre sur de grandes &tendues de terrain. *) Pour bien saisir ce qui suit, il faut lire les actes de la Societ« helvetique reunie A Sion. Bay a Les vastes depöts que lon designe dans la Nouvelle-Angleterre et le Bas-Canada sous le nom de Cours-Drift ou Drift grossier s’elevent a une hauteur considerable (jusqu’a 720 metres dans les montagnes de Vermont) et appartiennent probablement a la quatrieme extension des glaciers diluviens. La description des terrains quaternaires, donnee par M. Desor, ne fournit aucun indice qui me designät le moyen de placer des moraines dans la premiere et deuxieme exten- sion glaciaires; je presume que la plus grande partie pourra £tre attribuee a la troisieme, ainsi que le terrain Laurentin et Algon quin, dont on pourra modifier la definition en ces termes: Un terrain sedimentaire renfermant des fossiles marines ou lacustres, posterieur au phe- nomene du polissage des rochers, et anterieur au Drift de la 4° extension des glaciers diluviens. En envisageant de cette maniere la formation du terrain quaternaire de l’Amerique, on se rend raison de la distribution des blocs erratiques sans avoir recours a un autre agent que celui de l’extension a plusieurs reprises des glaciers diluviens. UN 3. Mais quelle est la cause de ces differentes extensions ? Te HT NSIFNSIT— hl uiid et u er kleralisanı W ud LIEEIeT | ch Rum har nbait va zunlı 4 e sy 4 ish nn ae un ua sen wtarer Muri! unr.\ gun ar ni uonen “ri ‚4 * Lie 2“ re. i e 2 ® m. & luvssin2. vasal Days u re — 2 ren war, Ale Re N ni u ne u ae A in cahrra wilde poprirr Dina anna a ae eh - 88 Iauk-nliovrnelt nl auch, naeh nal, ,nup tägl, anlauy al Anl an, Brl-zwod eh non sl enoa ars da (Maya 7 al Hanna, #9) anah aeriun DET Eupasi), „ogirnlik aroinelg 230 soieas)ım, sunioisup 0256 2 iq shnnob „iammaliup aniarypl aolı nollaapı hd (rg. al,ageb, znaigıom, ah. ansld ab, may allönyiäb, an iu ung. ninng obarıy aulg,nl,sop Apurdı nl zerisigelg ki, (ao „no, doub „nn. menäb,, da, les wunder I non ianis. :an0n151, 90 ru ao ra anlinıch vb Insnewlnr züunimamibhe nie) ws ver 92 aka url up ask In endsor, a ana vb nahen aiemat oh neinanot el rin 2a ‚oh Imaysarrıa ad, Intaitı. al sb ,ngeist DAR E00, [u up Me x In anf; AIRTIT f s.oh,iwler on75.10256 b zisiozie- aalı are ern ge re eb 2 Narnia Fra #5 5b Sen | a ollanyı =inl s P) Pre mare 2, Yu Körd., vn laspanı Fuer zZ unmurine Fehl a Kate wa Wet A . . ed | * Bram® kr Fe SW a A e GATALOGUE DES CEPHALOPODES FOSSILES DES ALPES SUISSES. AVEC LA DESCRIPTION ET LES FIGURES DES ESPECES REMARQUABLES PAR W. A. OOSTER. IVEME PARTIE: CEPHALOPODES TENTACULIFERES, AMMONITIDES, G. AMM ON EREIS 1860 (Juillet). AVEC TAB. 13 a 27. AUDOLATAU 2.418209 21E08I06 IANITD eleel)a BATEA urA SAIUAUOAAMAR 2394123 2A EIATONT 271 Ta KOITWAJEIE Al CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES: G. AMMONITES BRUGUIERE. I. Ammonites Luganensis Merian 1854. 1) Verhandlungen der Naturf. Ges. von Basel Heft I. p. 88. Heft II. p. 318. A. Luganensis Merian. 2) F. v. Hauer, Sitzungsberichte k. Akadem. der Wiss. XV. p. 408. Tab. 1, fig. 1—2. A. Luganensis Merian. 3) Stabile, Verh. Schweizer. Naturf.-Ges. in St. Gallen. 1854. p. 156—159. des couches Triasiques des: ALPES TESSINOISES: 1) 2) 3) Monte San Salvatore. 1I. Ammonites Pemphix Merian 1854. 1) Verhandlungen der Naturf. Ges. von Basel, Heft I. p. 88. A. Pemphix Merian. 2) F. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss. XV. p- 410. Tab. 1, fig. 3—4. A. Pemphix Merian. 3) Stabile Verhandl. Schweiz. Naturf. Ges. in Basel 1856. p. 142. 148. 149. des couches Triasiques des: ALPES TESSINOISES: 1) 2) 3) Monte San Salvatore. Tab. 13, fig. 1—2. II. Ammonites Phillipsi Sowerby 1831. De la Böche Manuel G£ol. (trad. franc.) p. 406, fig. 57. A. Phillipsi Sow. d’Orbigny Pal. Frang. Jura I. p. 310. Tab. 97, fig. 6—9. I le place dans son Sinemurien, Bere Cette Ammonite a &t& deerite comme une petite esp&ce par M. d’Orbigny, qui indique son diam&tre de 15 millimetres. Je crois devoir y rapporter quelques individus trouves par M. E. Meyrat dans les couches liasiques de Cheresolettaz, et du Kirschgraben. Ils me paraissent Ötre des representants de läge adulte de l’espece. Il y a cependant quel- ques legeres differences entre les dimensions de ces pieces et celles de ’Ammonite de- crite et figuree par M. d’Orbigny 1. c. — Les cloisons sont trop indistinctes pour £&tre comparees. Le test lisse est en grande partie conserve, les sillons qui accompagnent les cötes fines et prononcees sont aA peine marques. Je donne la figure de mes deux meilleurs Echantillons; ils sont un peu @crases, ce qui a modifie leurs dimensions; je crois cependant devoir les indiquer comme elles se presentent: diametre de Yindividu figure de Cheresolettaz 49 millimetres; hauteur de la bouche du dernier tour, du diamötre environ . . .. 3%/oo recouyrement de ce tour « METER, Wa), 17) diametre de l’ombilic f k 208 . 779/100 Cet echantillon n’a pas pu &tre degage de la roche, qui porte des jeunes individus incomplets d’Ammonites radians Schloth, (var, Aalensis Zieten.) Diametre de lindividu figure du Kirschgraben (mesur@ en a, voyez la figure) 87 millimetres. hauteur de la bouche du dernier tour, en a, du diametre environ . 33/190 largeur « « « « « . 16/400 recouvrement de ce tour « « « 13/00 diame&tre de l’ombilic « « « sei /go0 Cet Echantillon parait avoir &t@ beaucoup plus grand; des traces des lobes des cloi- sons sont visibles en a. Sur le revers de la piece on ne voit rien de l’Ammonite. Il se pourrait qu’un &chantillon mentionne par M. Collomb, Verhandl. der Schweizer. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 108, comme ressemblant a A. quadrisulcatus d’Orbigny, et trouv& par lui ä Cheresolettaz, dut &tre rapporte a notre espece. du Lias des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Kirschgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) Tab. 13, fig. 1. individu de Cher6solettaz, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Tab. 13, fig. 2. individu du Kirschgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; a point ol est prise la coupe 2 a. 9 = IV. Ammonites oxynotus Quenstedt 1843. Flötzgebirge Würtembergs. p. 161. A. oxynotus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 98. Tab. 5, fig. a A. oxynotus Quenst. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akadem. der Wiss. XI. p. 48. Tab. 13, fig. 4— 10. A. Collenoti d’Orbigny, Pal. Franc. Jura I. p. 305. Tab. 95, fig. 6—9; il le place dans son Sinemurien. A. Coynarti d’Orbigny. L. c. p. 290. Tab. 87, fig. 5—7; il le place dans son Liasien. Voyez Giebel Fauna der Vorwelt III. p. 550. pour la synonvmie. MM. Giebel et vonHauer y r&unissent Ammonites Lynx d’Orb. qui ne parait cepen- dant pas encore avoir ete trouve dans les Alpes Suisses. — Quelques-uns des Echantillons douteux du Musee de Berne cites par nous sous le nom de A. Guibalianus d’Orb. se rapprochent par leurs formes exterieures de l’A. oxynotus Quenst. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 34. 35. (Collenoti, Coynarti.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. (oxynotus, Collenoti, Coynarti.) du Zias des: ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend (O©.) (B.) 2) Kirschgraben (O.) Langeneckgrat (O.) (B.) V. Ammonites Sauzeanus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 304. Tab. 95, fig. 4—5; il le place dans son Sindmurien. A. polymorphus quadratus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 88. Tab. 4, fig. 9. ad. A. polymorphus quadratus Quenstedt. Jura p. 130. Tab. 15, fig. 15. 16. Voyez Giebel Fauna der Vorwelt III. p. 678, pour la synonymie. Je nen possede qu’un fragment du Lias de Blumensteinallmend. Nous rapportons a l’A. Bronni Römer un &chantillon de Blumensteinallmend du Muse de Berne cite par M. Brunner, Stockhorn p. 41. (v, A. Jamesoni Sow.) 1) Studer,. Geol. d. Schweiz II. p. 34. du Lias des: ALPES BERNOISES: . 1) Blumensteinallmend. (O.) Ra ee VI. Ammonites Birchii Sowerby 1820. Min. Conchology III. p. 121. Tab. 267. A. Birchii Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura 1. p. 287. Tab. 86, fig. 1-3; il le place dans son Sinemurien. Ceux cites ici de Blumensteinallmend du Musee de Berne sont des petits echan- tllons d’environ 40 millimetres de diametre; celui du Langeneckgrat du Mus@e de Berne est un adulte de 240°” de diametre; il se rapproche par sa forme de !’A. natrix Zieien (var. oblonga (Quenstedt). 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 3) Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 683. du Lias des: ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B. espece?) 1) 2) Langeneckgrat (O.) (B. espece?) 3) Erzeck. Tab. 14, fig. 9-11. VII. Ammonites raricostatus Zieten 1830. \Versteinerungen Würtembergs. p. 18. Tab. 13, fig. 4. A. raricostatus Zieten dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 213. Tab. 54, fig. 1—4, il le place dans son Sinemurien. A. raricostatus Zieten. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 52. Tab. 16, fig. 10—12. A. Carusensis d’Orb. Pal. Frang. Jura I. p. 284. Tab. 84, fig. 3—6; il le place dans son Sindmurien. Turrilites Boblayei d’Orb. 1. ce. p. 178. Tab. 41, fig. 1—4; il le place dans son Sinemurien. Voyez Giebel Fauna der Vorwelt III. p. 685, pour la synonymie. Jadopte pour nos &chantillons eites pree@demment sous le nom de A. Carusensis d’Orb. et Turrilites Boblayei d’Orb. la synonymie de M. Giebel; ces pieces ne laissent pas voir les cloisons. — Un echantillon de ma collection, trouve par M. Meyrat au Fon- dement pres Bex, se distingue par ses cötes recourbees en arriere. — Les cloisons de ce petit individu de 16“ de diametre sont conformes au dessin de M. d’Orbigny 1. c. Tab. 54. — Les tours interieurs n'ont presque pas de car&ne. — J’en donne ici la figure qui est assez semblable a celle de M. Quenstedt Jura. Tab. 13, fig. 20, representant un €chantillon dont la carene n'est pas dans sa position normale. — 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 30. 34. 473. (raricostatus, Carusensis, T. Boblayei.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 41. (raricostatus, Carusensis, T. Boblayei.) 3) Renevier, Bulletin Soc. Vaud. Sc. Nat. II. p- 139. 4) Lardy, Gemälde der Schweiz. Waadt I. p. 201. 5) D’Archiac , hist. du progres de la geol. VI. p. 132. 133. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 5) Grande-Eau. 2) Kirschgraben. (O.) 1) 3) 5) Coulaz. (O.) 2) Langeneckgrat. (B.) 4) Scexblanc. 2) Kapf pres Wimmis. (O.) (B.) Fondement. (O.) Tab. 14, fig. 9, echantillon de Fondement, de ma collection, grandeur naturelle, va- riete A cötes recourbees en arriere, vu de cöte, « « « 10. le meme vu du cöte du dos carene. « « « 11. le meme vu du cöte de la bouche, la carene n'est qu’ä peine visible vers le retour de la spire. VII. Ammonites Jamesoni Sowerby 1827. Min. Conchology VI. p. 579. Tab. 555, fig. 1. A. Bronni Römer. N. Deutsches Oolithgeb. p. 181. Tab. 12, fig. 8, du Lias inferieur, A. Regnardi d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I, p. 257. Tab. 72, fig. 1—5; il le place dans son Liasien. A. Jamesoni Sow. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. P- 54. Tab. 19, fig. 1—3. Voyez F, von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss, XII. Separatabdruck: die Capricornier, p. 22, pour cette synonymie. Je n’en possede que des fragments de tours de grands individus et des petits echan- tillons semblables aux A. Regnardi d’Orb. 1. ce. fig. 3—4, et A, Bronni Römer. — Un grand individu incomplet de Blumensteinallmend, qui se trouve dans le Musee de Berne, parait se rapprocher le plus de notre espece. — 1 avait ete cite pr&ec&demment sous le nom de A. Johnstoni Sow. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 35. (Jamesoni, Regnardi.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 41. (Jamesoni, Regnardi, Sauzeanus, Johnstoni). ae du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 2) Langeneckschafberg. (O.) Kirschgraben. (O. espece ?) IX. Ammonites bifer. Quenstedt 1843. Flötzgebirge Würtembergs. p. 160. et Pe- trefaktenkunde I. p. 83. Tab. 4, fig. 14 a—d. — Handbuch d. Petrefaktenk. Tab. 27, fig. 20. — Jura p. 103. Tab. 13, fig. 11—12. du Lias P. MM. Giebel (Fauna der Vorwelt III. p. 688) et Oppel (Juraformation p. 88) y reu- nissent le Turrilites Valdani d’Orb. Pal. Franc. Jura I. p. 179. Tab. 42, fig. 1—3, que M. Quenstedt ne considere aussi que comme des individus deformes de sa variet® A. bifer bispinosus, Jura p. 104. Tab. 13, fig. 13. — Les £chantillons cites ici des Alpes Bernoises sont conformes ä la fig. 14 de la Tab. 4 de la Petrefaktenkunde de M. Quenstedt. du Lias des ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (B.) Langeneckgrat. (B.) X. Ammonites Johnstoni Sowerby 1825. Min. Conchology V. p. 70. Tab. 449, fig. 1. A. torus d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 212. Tab. 53, fig. 1—3. Prodrome 1. p- 212; il le place dans son Sinemurien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt Ill. p. 691, reunit cette espece a la suivante. M. Meyrat a trouv@ dans un bloc detache, au Sauerbrunnen, a 2 lieues de Waag, Canton de Schwytz, deux Ammonites incompletes qui me paraissent devoir &tre rappor- tces a cette espece. La couche d’ou provient ce blocan’a pas encore et& decouverte. — Les caracteres petrographiques de la roche paraissent identiques avec ceux du calcaire liasique de Blumensteinallmend dans les Alpes Bernoises. Des &echantillons de Blumensteinallmend, cit6s sous ce nom dans les m&moires de MM. Studer et Brunner ne nous paraissent pas appartenir a llespece du Lias des ALPES DE SCHWYTZ: Sauerbrunnen pres Waag. (O.) en A XI. Ammonites tortilis d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 201. Tab. 49, fig. 1—3; il le place dans son Sinemurien. L’espece a ete citee de Blumensteinallmend du Musee de Berne, mais nous n’avons pu le retrouver dans cette collection. {) Studer, Geol. der Schweiz I. p. 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. 49. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) XI. Ammonites Boucaultianus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 294. Tab. 90, fig. 1—3, et Tab. 97, fig. 3—5; il le place dans son Sindmurien. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) Lavey. (O.) XI. Ammonites Charmassei d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 296. Tab. 91, fig. 1—5, et Tab. 92, fig. 1—2; il le place dans son Sinemurien. A. Charmassei d’Orb. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 49. Tab. 14, fig. 1—3. Des £chantillons de Blumensteinallmend, ceites de ma collection, me paraissent de- voir &tre rapportes a l’A. Guibalianus d’Orb. Un e£chantillon de Lerau avait et@ cite dans les memoires de MM, Rütimeyer et Studer sous le nom d’A. colubratus Schloth, 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 30. 37. (Charmassei, colubratus.) 2) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 202. 3) Rütimeyer, Nouv. M&m. Soc. Helvet. des Sc. nat. XI. über das Schweiz. Nummulitenterrain. p. 48. (colubratus.) 4) D’Archiac, Hist. d. progr. d. 1. g&ol. VII. p. 133. 134. 135. (Charmassei, colubratus.) du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 3) 4) Lerau vers le lac de Thoune. (B.)- 1) 4) Coulaz. 1) 4) Bovonnaz. 2) Scex blanc. MW = XIV. Ammonites Moreanus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 299, Tab. 93, fig. 1—3; il le place dans son Sinemerien. A. Moreanus d’Orb. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 51. Tab. 15, fig. 1—5. Un &echantillon douteux cite dans le Memoire ‚de M. Brunner, Stockhorn. p. 40, du Langeneckgrat, de ma collection, n'est pas IA. Moreanus d’Orb. — Je n’en connais que deux empreintes incompletes recueillies par M. Lardy au-dessus de Coulaz, mines de Bex; jignore si ce g&eologue a eu d’autres Echantillons a sa disposition. — Il se pourrait done que ceux-ci fussent ceux cites ci-dessous. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 30. 2) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 133. du Lias des ALPES VAUDOISES : 1) 2) Coulaz. (0. espece?) XV. Ammonites eatenatus Sowerby 1832. De la Beche, manuel g£ol. trad. frang. p. 407, fig. 67. A. catenatus Sow. d’Orbigny. ‘Pal. Franc. Jura I. p. 301. Tab. 94; il le place dans son Sinemurien. Pour ceux eites du Langeneckgrat, du Langeneckschafberg et de Blumensteinallmend de ma collection, voyez l’A. olifer Quenstedt. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 32. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. 3) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 134. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Blumensteinallmend (B. espece?) 1) Au-dessus de Vevey. 3) Tiniere pres Villeneuve. XVI. Ammonites bisuleatus Bruguiere 1789. Encyclop. methodique VI. p. 39. A. bisulcatus Brug. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura 1. p. 187. Tab. 43, fig. 1-3; il le place dans son Sinemurien. A. bisulcatus Brug. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 14. Tab. 1, fig. 3—4. L’echantillon unique du Muse de Berne, trouv& a Lerau, se rapproche surtout par ses cloisons de la forme dessinee par M. Quenstedt, Petrefaktenk. I. Tab. 3, fig. 13, sous le nom de A. Conybearei Sow. — M. v. Hauer 1. c. rapporte cette figure A 1A. rotiformis Sow., tandis que M. d’Orbigny, Prodrome I. p. 211, la reunit A 1’A. bisulcatus Brug. Son diametre est de 70 millimetres; les trois tours exterieurs sont seuls visibles. Mon £chantillon de Neunenenfall eit& par M. Brunner, n’est qu’un fragment mal con- serv&, qui appartient peut-6tre a l’espece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz I. p. 481. II. p. 30. 37. 38. 473. (bisulcatus, Bucklandi.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. II. p. 139. 4) Collomb, Verhandl. Schweizer. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 104. 107. 5) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt. I. p. 201. (bisulcatus, multicostatus, Turneri.) 6) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 132. 133. 135. 136. 7) Rütimeyer, Nouv. Mem. Soc. Helvet. sc. nat. XI. Schweizer, Nummuliten. p: 48. (radiatus ou Bucklandi.) 8) Giebel, Fauna der Vorwelt. II. p. 726. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 6) 7) Lerau, vers le lac de Thoune. (B.) 1) 6) Cret a l’Aigle. 8) Lochenberg. 1) 5) 6) Scex blanc. ALPES DE GLARUS: 1) 2) 3) Coulaz. 1) 6) Glärnisch (au pied du Schwendi). 4) Verraux au-dessus d’Avant. 4) Cheresolettaz. ALPES TESSINOISES: ALPES D’URI: 1) Arzo. 8) Ribiboden. XVI. Ammonites Conybearei Sowerby 1816. Min. Conchology I. p. 70. Tab. 121; A. Conybearei Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 202. Tab. 50, fig. 1—3, il le place dans son Sinemurien. A. Conybearei Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 16. Tab. 2, fig. 1-6. A. ophioides d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 241. Tab. 64, fig, 3—6; il le place dans son Sinemurien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 727 pour cette synonymie. - Be Les cloisons ne sont pas visibles sur mes &chantillons. — Celui du Kapf pres Wim- mis de ma collection se rapproche de IA. ceras Giebel chez F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. Tab. 6, fig. 4—6; c'est une Ammonite aplatie dans la roche dont elle n’a pu &tre detachee. — Ses cötes sont droites et une carene bien marquee forme le contour de la piece comme lindique la figure citee de la Tab. 6 de M. von Hauer. Un fragment deforme d’un grand &chantillon de Blumensteinallmend dans le Muse de Berne a te cit sous le nom de A. Bonnardi d’Orb. a cause de quelques cötes irre- gulierement r&unies du cöte de lombilie, comme lindique la figure de cette espece chez M. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. Tab. 46. — Les cloisons n’en sont pas visibles. — La coupe ovaloide de la bouche m’engage a le r&unir comme &chantillon douteux A 1A. Conybearei Sow. — Les autres &chantillons de Blumensteinallmend du Musee de Berne se rapportent bien a l’A. ophioides d’Orb. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 30. 34. 37. 473. (Conybearei, ophioides.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. (Conybearei, ophioides, Bonnardi.) 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Se. nat. II. p. 139. 4) Collomb, Verhandl. Schweizer. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 104. 5) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. 6) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 132, 133. 135. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 4) 6) Grande-Eau. 1) 2) Langeneckgrat (O.) (B.) 1) 5) Scex blanc. 1) 2) Kirschgraben. (O.) 1) 3) 6) Coulaz. 1) 2) 6) Kapf pres Wimmis. (0. espece?) 4) Cher6solettaz (espece ?). XVII. Ammonites rotiformis Sowerby 1824. Min. Conchology V. p. 76. Tab. 453. A. rotiformis Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 293. Tab. 89, fig. 1—3; il le place dans son Sinemurien. A. rotiformis Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 13. Tab. 1, fig. 1. 2.5, Tab. 2, fig. 7—9. A. caprotinus d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 240. Tab. 64, fig. 1—2. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 729, pour cette synonymie, Mes &chantillons de Blumensteinallmend n’ont pas de cloisons visibles; ils se rappor- tent aux trois variet6s cit&es ci-dessus. Ber za 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 30. 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. (rotiformis, Bonnardi, caprotinus.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 133. du Lias des ALPES VAUDOISES: ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B. espece ?) 1) 3) Coulaz. Langeneckgrat. (B.) Min. Conchology I. p. 151. Tab. 167. XIX. Ammonites obtusus Sowerby 1817. Pal. Franc. Jura I. p. 191. Tab. 44, fig. 1—3; il le A. obtusus Sow. d’Orbigny. place dans son Sinemurien. J’y rapporte un &chantillon engag@ dans la roche et dont le dos n’a pu tre degage ; il ne laisse pas voir des cloisons distinetes. — Cette piece a €t@ trouv&e par M. Meyrat au Fondement pres Bex. 1) Studer, Geol. d. Schweiz I. p. 481. 2) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. (obtusus syn. Bucklandi.) du Lias des ALPES TESSINOISES: ALPES VAUDOISE 1) Arzo. S: Fondement pres Bex. (0. espece?) 2) Scex blanc. XX. Ammonites stellaris Sowerby 1815. Min. Conchology I. p. 211. Tab. 93. A. stellaris Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 193. Tab. 45, fig. 1-4; il le place dans son Sinemurien. A. stellaris Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 22. Tab. 5, fig. 1—3. 1) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. du Lias des ALPES VAUDOISES: 1) Scex blanc. Tab. 13, fig. 3—9. XXI. Ammonites Sinemuriensis d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 303. Tab. 95, fig. 1—3, il le place dans son Sindmurien. A. Sinemuriensis d’Orb, Quenstedt Jura I. p. 69. Tab. 8, fig. 4. M. Meyrat a trouv@ cette espece dans les Alpes Bernoises a Blumensteinallmend et au Langeneckgrat. — Les &chantillons se distinguent cependant de ceux decrits et figures = M = par les auteurs cites, par leurs dimensions un peu differentes et par des cloisons dont les lobes et les selles ont moins de largeur, ä cause de l’accroissement moins rapide en largeur des tours de la spire. — Jen possede plusieurs echantillons incomplets de 22°® } environ 100°" de diametre, dont le plus grand laisse apercevoir des traces de cloisons jusqu’en avant, sans trace de la loge anterieure. — Malgre ces differences , je ne crois pas devoir les s@parer de l'espece. Dimensions: diametre de 22°” a environ 100”, hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre . . 36 largeur « « « « 02, Wöfgh diametre de l’ombilie « u) Wfygp recouvrement du dernier tour presque nul, ou « 4, U0I/ag Cette espece parait &tre fort variable dans ses dimensions et ses ornements exte- rieurs fort irreguliers sur tous mes @chantillons. Quelques-uns ont des cötes moins nombreuses et plus espac&es que d’autres, le nombre de ces cötes varie de 40 a 50 et au-delä. Les cötes reunies deux a deux par un tubercule lateral vers le dos sont separees par une ou deux cötes simples sur les &chantillons a cötes espactes; mais ge- neralement elles laissent entre elles un beaucoup plus grand nombre de ces cötes sim- ples, r&unies frequemment deux a deux vers le cöte ventral. Je n’en connais que des moules. Ceux de nos Echantillons, qui sont encore engages dans la roche et ne mon- trent que leur face laterale, pourraient &tre confondus avec les moules de TA. subarmatus Young et Bird d’Orbigny, Pal. Franc. Jura l. Tab. 77, avec lequel ils ont de grands rapports par le dessin des cötes et le mode d’accroissement des tours de la spire, le recouyrement des tours €tant presque nul comme chez cette espece. Il est cependant facile de les reconnaitre lorsque on r&ussit a degager la tripla caröne qui les distingue ainsi que leurs cloisons. — Je donne ici la figure des deux variet@s mentionnees. — Les cloisons de mes €chantillons ne sont pas assez bien conservees pour en faire un dessin exact. C'est par erreur que l’espece a &te cit@e du Kirschgraben dans ma collection. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p: 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 2) Langeneckgrat. (O.) a Tab. 13, fig. 3. individu incomplet de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variet@ a cötes rapprochees. « « .» 3a. coupe de la bouche du meme. « « « 4. autre individu de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, variete a cötes espac6es. « « « 5 le m&me vu du cöte. de la bouche. XXI. Ammonites Kridion Hehl 2830. Zieten, Versteinerungen Würtembergs. p. 4. Tab. 3, fie. 2. A. Kridion Hehl dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 205. Tab. 51, fig. 1—6; il le place dans son Sindmurien. A. Kridion Hehl F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 19. Tab. 3, fig. 4—9. M. Oppel, Juraformation Englands, Frankreichs und S. W. Deutschlands j%5 7), Eu observer qu'il possede dans sa collection Techantillon original dessine par M. Zieten, et dont les tours interieurs, ou le jeune äge, sont ornes de cötes comme chez läge adulte. ll en separe la forme decrite et figure sous le m&me nom par M. d’Orbigny, en la nommant A. Hartmanni Oppel. — M. von Hauer |. c. a reconnu cependant par lidentit& des cloisons de ces deux formes quelles ne peuvent &tre s@pare6es. Les echantillons du Kapf, pres Wimmis, se rapportent a la variete decrite et figuree par M. d’Orbigny 1. c. — Ceux de Fondement pres Bex et de Blumensteinallmend appar- tiennent ä la forme decrite et figurce par MM. Zieten et v. Hauer, ces derniers &tant ornes de cötes sur les tours interieurs. Je possede aussi trois &chantillons mal conserves, engages dans une roche ayant la m&me apparence que celle du Kapf, trouv&s par M. E. Meyrat au-dessus des bains de Leissigen vers le lac de Thoune. — Un fragment separde de carene que jai detache d’un de ces &chantillons (leurs car@nes ne sont pas visibles) me confirme dans mon opi- nion qu'il existerait dans cette localit& une couche liasique renfermant l’A. Kridion Hehl. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 30. 32. 37. 473. 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. II. p, 139. 4) Lardy. Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. 5) D’Archiac, Hist. d. progres de la g£ol. VII. p. 132. 134. 135. —g, Me du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) 5) Kapf pres Wimmis. (O,) (B.) 1) 5) Grande-Eau. Blumensteinallmend. (O.) (B. espece?) 1) 3) 5) Coulaz. Au-dessus de Leissigenbad. (0. espece?) 4) Scex blanc. Fondement. (O.) XXI. Ammonites Seipionianus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 207. Tab. 51, fig. 7. 8; il le place dans son Sin£murien. Je ne possede que deux petits Echantillons d’environ 10”” de diametre qui me sem- blent devoir y @tre rapportes; ceux+cites prec@demment de la meme localite, du Musee de Berne, ne nous paraissent pas appartenir a l’espece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 34. 2) Brunner, Stockhorn. p. &0. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) XXIV. Ammonites Nodotianus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 198. Tab. 47, fig. 1—3; il le place dans son Sindmurien. A. Nodotianus d’Orb. F. von Hauer, Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. XI. p. 24. Tab. 6, fig. 1—3. Mes £Echantillons se rapportent a la forme figuree par M. von Hauer |. c. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 35. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) Tab. 15, fig. 1-4. XXV. Ammonites liasicus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 199. Tab. 48, fig. 1—3; il le place dans son Sinemurien. A. liasicus d’Orb. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 23. Tab. 5, fig. 4—b. Les diflerences assez sensibles qui existent entre les figures eites ici, proviennent de ce que M. dOrbigny a donne la figure d'un €chantillon adulte, et M. v. Hauer celle d’un jeune individu. — Les cloisons caracteristiques de l’espece ne sont pas visibles sur nos echantillons, que je crois cependant devoir classer sous ce nom; ils se rapprochent le plus de la figure cit&e de M. v. Hauer, et different de l’A. spiratissimus Quenstedt par leurs cötes recourbees en avant. — D’autres Ammonites, citees sous ce meme nom de Blumen- steinallmend dans le Mus&e de Berne, appartiennent aux A. tardecrescens von Hauer et A. spiratissimus Quenstedt. L’echantillon de Coulaz de ma collection provient de la collection Lardy; il est &crase, ce qui empeche d’observer la carene. Jignore si ce geologue a connu d’autres &chantillons de cette localit@; pour la plupart ses €chantillons avaient ete determines par M. d’Orbigny. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 30. 2) Brunner, Stockhorn. p. 40. 3) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VL. p. 133. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 4) Coulaz. (0. espece?) 3) Scex blanc. Tab. 15, fig. 1. &chantillon de Blumensteinallmend, du Musee de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 2. le meme, vu du cöte de la bouche, la partie engag&e dans la roche a ete supplece. « « «3. echantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « « .«@ 4. coupe de la bouche du m&me. Tab. 15, fig. 5—8. XXVI Ammonites spiratissimus Quenstedt 1852. Handbuch der Petrefaktenk. p. 355. Tab. 27, fig. 9, et Jura p. 69, du Lias «. A. spiratissimus Quenstedt. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 18. Tab. 3, fig. 1-3, der gelben Kössenerschichten. Jy rapporte des &chantillons du Musee de Berne eites prec@demment sous le nom de A. liasicus d’Orb. Les cloisons n’ont cependant pas pu &tre observees distinctement. Nous avons un petit echantillon de la forme figuree par M. von Hauer |. c. avec celle dessinee chez M. Quenstedt; je donne ici la figure des deux varietes. Diautres echan- 3 — 1 tillons plus epais ressemblent aussi beaucoup & la fig. 9 citee de M. Quenstedt, (que N. v. Hauer rapproche de 1A. raricostatus Ziet.), mais laissent des doutes pour leur deter- mination. M. Quenstedt Jura p. 69 signale encore d’autres varietes, qui relieraient aussi ces formes ä 1’4. Conybearei Sow. du Lias des ALPES BERNOISES : Blumensteinallmend. (B. espece?) Tab. 15, fig. 5. echantillon de Blumensteinallmend du Musee de Berne, grandeur na- turelle, vu de cöte; ce serait la variet@ de M. v. Hauer. « « « 6. le möme vu du cöte de la bouche; le retour de la spire etant en- gag& dans la roche, il a et& supplee dans le dessin d’apres la partie visible du dos. « « « 7. autre echantillon de Blumensteinallmend du Musee de Berne, gran- deur naturelle, vu de cöte: ce serait la variete de M. Quenstedt. « « « 8 le m&me vu du cöte de la bouche. ‚ Tab. 14, fig. 1-4. XXVI. Ammonites olifex Quenstedt 1857. Jura p. 87. Tab. 11, fig. 14, du Lias «@, Oelschiefer. Je crois devoir rapporter a cette forme trois petites Ammonites de ma collection decouvertes par M. E. Meyrat dans le lias de la chatne du Stockhorn. Ces Echantillons, quoique un peu diflerents les uns des autres par leurs ornements exterieurs, paraissent devoir &tre r&unis a cause de la forme de l’embouchure, qui est la m&me chez tous. Cest une coquille discoidale, non car@nee, a dos arrondi, eomprimte lateralement, ornse de cötes legerement sinueuses et plus ou moins espacees chez les diflerents indi- vidus; ces cötes passent sur le dos en sinflechissant en avant, mais elles sont peu mar- quees sur cette partie. Le recouvrement des tours comprim&s lateralement est presque nul. La coupe de la bouche est ovaloide, un peu carr&ee vers l’embouchure, munie d’un p£ristome oblique en avant, bien prononce, @chancre sur les cötes et bord& d’un sillon. Il est releve sur le dos en dehors de la courbe de la spire, et termine en cette partie par une espece de levre, deprimte en avant, trapeziforme, se r&treeissant vers l’ouverture. Les eloisons n’ont pu &tre distinguees; on en remarque cependant sur les tours in- terieurs de Igchantillon figur@ de Blumensteinallmend de ma collection, jusquau point a BI RL de la figure, qui parait &tre le commencement de la loge anterieure, occupant au moins les deux tiers du tour exterieur. Le diametre de ces Ammonites est de 27 a 36 milli- metres, en y comprenant le p£ristome projet@ en dehors. la hauteur de la bouche avec son peristome, du diametre . . 31/400 * largeur du dernier tour vers la bouche « YO diametre de l’ombilic « a Je donne la figure de mes trois Echantillons. Un echantillon du Musee de Berne se rapporte ä notre figure 1; il nıa pas conserv& l’embouchure. du Lias des ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (O.) {B.) Langeneckgrat. (O.) Langeneckschafberg. (O.) Tab. 14, fig. 1. Individu de Langeneckgrat, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes espacees (celle de M. Quenstedt). « « « 2. le meme vu du cöte du dos. « « « 3. echantillon de Langeneckschafberg, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, variete a cötes plus rapprochees. « « « 3a. le m&me, vu du cöte de la bouche. « « » 4. individu de Blumensteinallmend de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; « commencement de la loge anterieure; les cötes de cet echantillon sont usees et peu apparentes. Tab. 13, fig. 6-17. XXVIIH. Ammonites Hagenowi Dunker 184%. Dunker und von Meyer Palaeon- tographica I. p. 115. Tab. 13, fig. 22 a. b. c., Tab. 17, fig. 2 a.b.c.; du Lias inferieur de Halberstadt et Exten. A. Hagenowi Dunker. F. Rolle, Sitzungsberichte k. Akad. d. Wiss. XXVI. p. 19. cum Tab. fie. 1 a. b. c. d. e; du Lias inferieur, Bonebed, de Tübingen. Cette petite espece, remarquable par ses cloisons qui ressemblent a celles des Ce- ratites, est d&crite avec le plus de details dans Je memoire cite de M. Rolle, qui en donne la figure d’apres un Echantillon de Tübingen, dont la loge auterieure occupe environ la moiti& du dernier tour. MM. Quenstedt (Jura p. 42), Oppel ‚(Juraformation p. 73) et Winkler (die Schichten der Avicula contorta inner- und ausserhalb der Alpen 1859 p. 3,) = = la r&unissent ä 1A. planorbis Sow. ou A. psilonotus laevis Quenstedt, Jura p. 40. cum fig., comme jenune äge de l’espece. M. Giebel la cite separement dans la Fauna der Vorwelt II. p. 409 et M. Rolle la maintient encore provisoirement commp espece distincte, aussi bien que l’A. Suessü F. v. Hauer 1854, Sitzungsber. k. Akadem. der Wiss. XII. p. 401. Tab. 1, fig. 1-6, du Lias superieur de Hierlatz. qui est une Ammon;te avec des lobes de cloisons non symmetri- ques, ressemblant cependant beaucoup A 14. Hagenowi Dunker par sa forme et ses orne- ments exterieurs variables, ainsi que par ses cloisons. M. von Hauer, Denkschr. k. Akadem. der Wiss. XI. p. 49 rapporte aussi ä son A. Suessii le Nautilus clathratus de M. Shafhäutl, N. Jahrbuch 1854 p. 548. Tab. 8, fig. 18 a. b. c, avec une large selle arrondie sur le dos et un siphon lateral. M. Lardy a recueilli dans le Lias des environs de Bex, dans les Alpes vaudoises, trois petites Ammonites que je rapporte a lespece. Ces €chantillons se rapprochent par leurs formes de la figure donnee par M. Rolle et de celle de M. Dunker sur sa table 17, et m&me plus encore de la figure cit&e de M. Schafhäutl. Il y a des legeres difle-. rences entre les cloisons de ces pieces; les lobes et les selles ne montrent aucune de- coupure appreciable, et le dessin n’en est pas non plus entierement conforme a celui des figures des auteurs cites, qui ont deerit des plus grands individus. La loge ante- rieure occupe environ la moitie du dernier tour; elle est plus ou moins &cras&e chez ces trois @chantillons, ce qui en altere la forme. Je n’ai pu les detacher tous de la roche, la masse pyriteuse dont ils sont composes, les rendant fort fragiles. Les dimensions des individus figures ici sont: diametre 15, 16 et 17 millimetres. hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre . 3%soo largeur « « « 17/100 recouvrement des tours, environ a 1/4100 diametre de l'ombilice « « 39/100 M. P. Merian mentionne (Verhandl. Naturf. Ges. von Basel II. p. 347) une Ammonite qui appartient peut-Ötre A notre espece; cette piece trouv&e par M. le Prof. Theobald ä Scesaplana, Alpes des Grisons, se rapproche le plus des A. psilonotus ou Hagenowi; le recouvrement des tours est peu consid@rable; ils sont legerement stries et ne laissent pas voir les cloisons. Le diametre de cette Ammonite, mal conservee, est de plus de deux pouces. = DM u du Lias des ALPES VAUDOISES: Mines de Bex. (O.) Tab. 13, fig. 6. echantillon de Bex, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « @..@ 7. le meme, vu de cöte, grossi. « « « 8 le me&me, vu du cöte de la bouche, grossi. « « « 9. second £chantillon de Bex, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 410. le meme, vu de cöte, grossi. « « « 411. le me&me, vu du cöte de la bouche, grossi. « « « 42. troisieme Echantillon de Bex, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 13. le m&me, vu de cöte, grossi. « «..« 44. le meme, vu du cöte de la bouche, grossi. « « « 45. dessin des cloisons du premier Echantillon fig. 6. « « «Abe. re « second « «9 re ah « « troisieme « Gap XXIX. Ammonites fimbriatus Sowerby 181%. Min. Conchology I. p. 145. Tab. 164. A. fimbriatus Sow. d’Orbigny, Pal. Franc. Jura I. p. 313. Tab. 98, fig. 1—4; il le place dans son Liasien. A. cornucopiae Young et Bird, d’Orbigny 1. ce. p. 316. Tab. 99, fig. 1—4; il le place dans son Toareien. A. fimbriatus Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wissensch. XI. p. 62. Tab. 22, fig. 1—4. A. lineatus Schlotheim. Quenstedt, Petrefaktenk. I. p. 102. Tab. 6, fig. 8. Voyez pour la synonymie F. v. Hauer I. c. Les ornements du test de nos echantillons varient extr&mement, quelquefois sur le m&me individu, en se rapprochant plus ou moins des differentes varietes citees ci-dessus, ou de la suivante (XXX). Un grand fragment d’un tour d’un individu adulte de ma col- lection a et& trouv& par M. E. Meyrat dans les schistes caleaires du Sulzgraben au-dessus du Fallbach, chaine du Stockhorn. Il est aplati, sa largeur est ainsi de 170””, L’Am- monite dont il provient. doit avoir eu au moins 450”” de diam£tre; son test est conserve£. a A Les £chantillons cites ici de ma collection, de Coulaz, Scex blanc et Bovonnaz sont des fragments provenant de la collection Lardy. {) Studer, Geol. d. Schweiz. I. p. 481: IL p. 31. 35. 36. (fimbriatus, cornucopiae). 2) Brunner, Stockhorn p. 41. 44. (imbriatus, cornucopiae, hircinus, jurensis), 3) Lardv, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 201. 4) D’Archiac, Hist. du progres de la ge£ol. VII. p. 133. (fmbriatus, cornu- copiae). du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: {) Blattenheide. (O.) Coulaz. (O.) 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) 3) Scex blanc. (O.) 2) Sulzgraben. (O.) 1) 4) Cret a YAigle. 2) Neunenenfall. (O.) 1) 4) Bovonnaz. (O.) 2) Kirschgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) Langeneckgrat. (O.) ALPES TESSINOISES: 1) Arzo. Tab. 18, fig. 12-17. XXY. Ammonites fimbriatus Sowerby 1817 varietas. ? A. lineatus Quenstedt 1857 Jura p. 133. Tab. 16, fig. 13; du Lias y. M. E. Meyrat a decouvert: dans le lias de Neunenenfall, chaine du Stockhorn, des Ammonites du groupe des fimbriati, qui se font remarquer par leur apparence differente de celle de IA. fimbriatus Sow., sans quil me paraisse convenable de les en separer au- trement que comme variete. Leurs dimensions sont les m&mes que celles indiquees par les auteurs pour l'’espece; leur forme est aussi plus ou moins comprimee, comme cela se remarque souvent chez l’A. fimbriatus Sow., mais ils se distinguent par leurs ornements exterieurs consistant en cötes fortement prononcees, flexueuses, frequemment bifurquees, passant presque en ligne droite sur le dos. On remarque sur ‚quelques @chantillons les festons caracteristiques du test des A. fimbriatus Sow. (es ornements sont variables sur le m&me individu. — De six & huit etranglements annulaires divisent chaque tour de la spire; ils sont visibles sur le moule aussi bien que les cötes Bere ce qui distingue encore notre variete de lespece dont le moule est lisse. Les cloisons ne paraissent diflerer de celles de lespece que par des lobes un peu Zr plus decoupes que ceux figures par les auteurs cites. Malheureusement aucun de mes echantillons ne laisse voir des lobes assez bien conserves pour permettre d’en faire un dessin exact. Les plus grands d’entre eux sont des moules incomplets dont les derniers tours sont usös; ils ont environ 110”” de diametre. Je donne la figure de quelques-unes de ces Ammonites; elles avaient && men- tionndes precedemment (Brunner, Stockhorn p. 44) sous le nom de A. hircinus Schlot— heim. Il se pourrait que l’A. Tineatus de M. Quenstedt, eite ci-dessus, fut notre variete; lauteur n’explique pas si son dessin represente le moule ou la coquille avec son test? du Lias des ALPES BERNOISES: Neunenenfall. (O.) Tab. 14, fig. 12. jeune individu de Neunenenfall, de ma collection, grandear naturelle, vu de cöte. $) «a « 43. le meme vu du cöte de la bouche. « .«e. «. 14. moule d’un jeune individu de Neunenenfall, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. « « « 45. fragment d’iun autre individu de Neunenenfall, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et du dos avec les bifurcations des cötes. « « « 46. type de l’espece, moule vu de cöte, grandeur naturelle, restaure d’apres plusieurs Echantillons incomplets de Neunenenfall, de ma collection. « «a. « 17. le meme, vu du cöte de la bouche. XXXI. Ammonites ibex Quenstedt 1843. Flötzgebirge Würtembergs p. 179, et Petrefaktenk. I. p. 101. Tab. 6, fig. 6. A. Boblayei d’Orbigny, Pal. Franc. Jura I. p. 251. Tab. 69, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. Je ne possede qu'un seul &chantillon incomplet qui parait devoir y &tre rapporte. * 1) Brunner, Stockhorn p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) Blumensteinallmend. (O.) er XXXI. Ammonites Loscombi Sowerby 1817. Min. Conchology Il. p. 185. Tab. 183. A. Loscombi Sow. d’Orbigny, Pal. Frang. Jura I. p. 262. Tab. 75, fg. 1—6; il le place dans son Liasien. Deux grands individus de Blumensteinallmend, de ma collection, me paraissent y appartenir; ce sont des moules dont la surface est usee. Ce qu’on peut voir des lobes des cloisons, les rapproche le plus de l’espece. 1) Brunner, Stockhorn p. 41. 2) P. Merian, Verhandl. d. Naturf, Ges. von Basel I. p. 79. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: {) Blumensteinallmend. (0. espece?) 2) Arzo. XXXII. Ammonites Buvignieri d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 261. Tab. 74, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. L’echantillon cite dans les m&moires de MM. Studer et Brunner, de Blumensteinall- mend, de ma collection, sous le nom de A. heterophyllus Sow. me parait devoir £tre rapporte a 1A. Buvignieri d’Orb., a cause des lobes des cloisons, et de sa forme genc- rale comprimee. La surface de ce moule est usce. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. (heterophylius.) 2) Brunner, Stockhorn p. 44. (heterophyllus.) du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (0. espece?) XXXIV. Ammonites radians v. Schlotheim 1820. Petrefaktenkunde p. 78. A. radians Schloth. dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 226. Tab. 59, üg. 1-3; il le place dans son Toareien. A. Thouarsensis d’Orbigny 1. c. p. 222. Tab. 57, fig. 1-3; il le place dans son Toarcien. A. Normannianus d’Orbigny 1. ce. p. 291. Tab. 88, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. A. radians Reinecke. F. von Hauer, Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. XI. p. 32. Tab. 9, fig. 11. 12, A. Aalensis Zieten, d’Orbigny |. c. p. 238. Tab. 63, fig. 1—4, (sous le nom de A. candidus d’Orb.); il le place dans son Toareien. Er Voyez pour cette synonymie F. von Hauer |. c. 1) Studer, Geol. der Schweiz Il. p. 31. 36. 474. (Normannianus, radians, Aalensis, Murchisonae, Comensis.) 2) Brunner, Stockhorn p. 41. 43. (Normannianus, Thouarsensis, radians, Aalensis, Comensis.) 3) Renevier, Bulletin Soc. Vaud. des Sc. nat. II. p. 139, 4) Collomb , Verhandl. d. Schwe;zer. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 104. 5) F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 34, et: Jahrbuch der k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. 6) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 202. (Normannianus.) 7) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 132. 133. Aalensis, Normannianus.) 8) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 80. (Thowarsensis.) radians, du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) Kirschgraben. (O.) (B.) 4) Cheresolettaz. (O.) 1) 2) Langeneckgrat. (O.) (B.) 1) 7) Coulaz. 1) 2) Sulzgraben. (O.) (B.) 1) 3) 6) 7) Scex blanc. (O.) } 2) Fallbach. (O.) (B.) 6) Boet, entre Bouillet et Fondem. 2) Neunenenfall. (O.) £ Fondement. (O.) 1) 2) Langeneckschafberg. (O.) (B.) 1) 2) Gürbe. (O.) ALPES TESSINOISES : 2) Oberwirtneren. (O.) (B.) 5) Besazio. 2) Oberneunenenalp. (B.) 5) 8) Alpe Baldovana. 2) Wirtneren. (B.) 5) Loverciagno. Gantrischsee. (B.) 5) Roncate. Wermuthflue dans l’Oeschinenthal. (B.) XXXV. Ammonites Actaeon d’Orbigny 1843. Pal. Franc. Jura I. p. 232. Tab. 61, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. A. Actaeon d’Orb. F. von Hauer, Denkschr, k. Akad. d. Wiss. XI. p. 31. Tab. 9, fig. 4—8. Il se pourrait que l’echantillon cite ici de Neunenenfall, de ma collection, fut le A. Aegion d’Orbigny 1. c. p. 234. Tab. 61, fig. 4—6. Je mai pu observer les cloisons de cette piece. = BR = 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 35. 2) Brunner, Stockhborn p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES; 1) 2) Kirschgraben. (O. Fondement pres Bex. (O.) 2) Blumensteinallmend. (O.) 2) Langeneckgrat. (B.) 2) Neunenenfall. (0. espece?) . Langeneckschafberg. (O. XXXVI Ammonites Masseanus d’Orbigny 1843. Pal. Franc. Jura I. p. 225. Tab. 58, fig. 1-3; il le place dans son Liasien. A. Masseanus d’Orb. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 30. Tab. 10, fig. 4—6. Un echantillon cite sous ce nom, duLangeneckschafberg, de ma collection, n'est pas l’A. Masseanus d’Orb. 1) Brunner, Stockhorn p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES- 1) Kirschgraben. (O.) Sulzgraben. (O.) XXXVIL. Ammonites Guibalianus d’Orbigny 1843. Pal. Franc. Jura I. p. 259. Tab. 73, fig. 1—4: il le place dans son Liasien. Mes £chantillons de Blumensteinallmend sont des jeunes individus d’environ 23”” de diametre, ce que jai pu observer des cloisons, permet de les attribuer a l’espece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz IL p. 35. 2) Brunner, Stockhorn p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B. espece?) 2) Langeneckgrat. (B. espece?) XXXVII Ammonites spinatus Scheuchzer 1716. Museum diluvianum Nr. 119 a 129. A. spinatus Scheuchzer dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 299. Tab. 52, Gg. 1; il le place dans son Liasien. mann 1) Studer, Geol. d. Schweiz I. p. 31. 2) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 133. du Lias des ALPES VAUDOISES: 1) 2) Coulaz. XXXIX. Ammonites margaritatus Montfort 1808 (amaltheus margaritatus), Conchyliologie systematique I. p. 9. A. margaritatus Montf. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 246. Tab. 67. 68; il le place dans son Liasien. A. margaritatus Montf. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 45. A. amaltheus v. Schlotheim Quenstedt Jura P- 162. cum fig. P- 166 -170. Tab. 20, fig. 1—14. Voyez F. v. Hauer |. c. pour la synonymie. M. Keechlin-Schlumberger reunit cette espece a la pr&cedente, Bullet. Soc. g6ol. d. France 2" serie XI. p. 118. Tab. 2 et 3, XIV. p. 817. Nos echantillons sont en general mal conserves. J’y r&unis aussi un petit individu incomplet de ma collection, mentionne precedemment sous le nom de A. Taylori Sow. (lamellosus d’Orb.) 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 31. 35. 474. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. 3) Renevier, Bulletin Soc. Vaud. Sc. Nat. III. p. 139. 4) Lardy, Gemälde der Schweiz. Waadt I. p. 201. 5) D’Archiac, hist. du progres de la geol. VI. p. 132. 133. 6) Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 543. (foliaceus.) du Lias des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: {) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 1) 2) 4) 5) Scex blanc. (O. espece?) 2) Neunenenfall. (O.) Fondement. (O. espece ?) 2) Kirschgraben. (O.) 6) Bex. XL. Ammonites subarmatus Young et Bird 1822. Geological Survey of York- shirecoast p. 250. Tab. 13, fig. 3. A. subarmatus Y. et B. dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 268. Tab. 77, fig. 1—3. Fu A. subarmatus Y. et B. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 58. Tab. 15, fig. 6-8. 1) F. von Hauer |. c. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Arzo. XLI. Ammonites pettos Quenstedt 1843. Flötzgebirge Würtembergs. p. 175, et Petrefaktenkunde I. p. 179. Tab. 14, fig. 8. Jura p. 135. Tab. 16, fig. 14. 4. Grenouillouxi d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 307. Tab. 96, fig. 1—6; il le place dans son Liasien. Je n’en possede qu'un petit echantillon mal conserve de 11”” de diametre; l’ombilie est moins profond que chez 1/4. centaurus d’Orb. Celui cite ici du Musee de Berne est un peu deforme; il a environ 20*” de diametre. {) Brunner, Stockhorn. p. 4. Grenouillouxi, du Lias des: ALPES BERNOISES: 1) Blumensteinallmend (O.) Langeneckgrat. (B.) XLII Ammonites eentaurus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura 1. p. 266. Tab. 76, fig. 3—6; il le place dans son Liasien. A. centaurus d’Orb, Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 179. Tab. 14. fig. 9. a—f, et Jura p. 135. Tab. 16, fig. 16. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 665, le reunit a l’espece precedente. Je n’en possede qu'un seul petit @chantillon de 13”” de diame&tre. Je lattribue a lespece a cause de son ombilic plus profond que celui de l’espece prec&dente: je nai pu voir distinctement les cloisons. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 31. 2) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VI. p. 133. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Blumensteinallmend. (O.) 1) 2) Coulaz. Fe; Tab. 15, fig. 11-13. XLIH, Ammonites Henleyi Sowerby 181%. Min. Conchology II. p. 161. Tab. 172. A. Henleyi Sow. d’Orbigny. Pal. Frane. Jura I. p. 280. Tab. 83, fig. 13. A. Bechei Sow. 1821. Min. Conchology Il. p. 143. Tab. 280. A. Bechei Sow. d’Orbigny 1. ce. p. 278. Tab. 82 fig. 1—4. A. Henleyi Sow. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 60. Tab. 20, fig. 4—6. Ce nest qu’avec hösitation que je rapporte a cette espece des petits echantillons du Lias de la chaine du Stockhorn, qui paraissent former un passage de notre espece a l’A. Cupidus Giebel (A. hybrida d’Orb.) Leurs cloisons n’ont pas pu £tre observees. Malgre& leur petite taille, ils se rapportent le mieux au grand individu figure par M. So- werby I. c. Tab. 172; mais le recouvrement des tours de la spire laisse a decouvert sur les tours interieurs les deux rangees de tubercules €pineux qui ornent les cötes, comme cela existe aussi sur IA. hybrida d’Orb. La coupe de la bouche des tours fort deprimes est conforme a celle de !A. Henleyi Sow. chez M. d’Orbigny I. c. Mon plus grand &chantillon n’a que 30”" de diametre. Des &chantillons de 15” engages dans la roche ont conserv& des fortes pointes sur les tubercules exterieurs, semblables a celles de la figure cit&e de M. d’Orbigny. Notre variete se distingue par sa double rangee de tubercules des A. pettos Quenstedt et A. centaurus d’Orb. Tous mes echantillons sont mal conserves, je crois cependant deyoir en donner une figure. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 35. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. du Lias des: ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) 1) 2) Langeneckschafberg. (O.) Tab. 15, fig. 11. &chantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « « « 12. le möme vu du cöte de la bouche. « « « 43. echantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur natu- relle, vu du cöte du dos. = XLIV. Ammonites Cupidus Giebel 1852. Fauna der Vorwelt Ill. p. 670; vovez sa Sy nonvmie. A. hybrida d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 285. Tab. 85. fig 1—5:; ille place dans son Liasien. {) Studer, Geol. d. Schweiz I. p. 35. 474. /hybridus. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. /kybrida, Bechei. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. III. p. 139. /hybridus. 4) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 132. (hybridus. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) {) 3) 4) Scex blanc. 2) Kirschgraben. (O. espece ?) 1 2) Langeneckgrat. (B.) XLV. Ammonites planicostatus Sowerby 1814. Min. Conchology I. p. 148. 167. Tab. 73, fig. I—7. A. planicosta Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 243. Tab. 65, fig. 1—4; il le place dans son Liasien. a A. planicostatus Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 52. Tab. 16, fig. 4—b. Un echantillon trouve au Langeneckgrat, mentionne dans les memoires cites de MM. Studer et Brunner, n’appartient pas a l’espece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 41. (planicosta. 2) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 79. /planicosta. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: 2) Neunenenfall. (O.) 2, Arzo. Blumensteinallmend. (B.) XLVI. Ammonites brevispina Sowerby 1827. Min. Conchology VI. p. 106. Tab. 556. A. brevispina Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 272. Tab. 79, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. A. brevispina Sow. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. Xl. p. 53. Tab. 17, fig. d—10. sn — Parmi plusieurs echantillons de Blumensteinallmend, un individu adulte de 260”” de diametre, de ma collection, se distingue par sept grosses cötes sur le dernier quart du tour exterieur de la spire. Les cötes sont peu marqu6es, et semblables ä celles de la fig. eitee de M. d’Orbigny, sur les autres parties de ce tour. Les cötes et les tubercules sont bien conserves sur les tours interieurs. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 35. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES : 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) \B.) Langeneckgrat (O.) (B.) ALVII. Ammonites bipunetatus Römer 1836. Die Versteinerungen des N.-Deut- schen Oolithengebirges p. 193. A. Valdani d’Orbigny 1543. Pal. France. Jura 1. p. 255. Tab. 71, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. A. Valdani d’Orb. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 53. Tab. 17, fig. 13—15. n Voyez Oppel, Juraformation Englands, Frankreichs und S.-W. Deutschlands p. 160, pour cette synonymie. Un echantillon douteux, de ma collection, cite par M. Brunner, Stockhorn p. 41, n'est pas A. Valdani d’Orb. {) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 32. (Valdani.) 2) D’Archiac, Hist. d. progr. de la 'geol. VII. p. 134. (Valdani.) 3) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 79. (Valdani.) du Lias des ALPES ‚VAUDOISES: ALPES TESSINOISES: 1) 2) Grande-Eau. 3) Arzo. XLVIH. A. Maugenesti d’Orbigny 1843. Pal. Franc. Jura I. p. 254. Tab. 70, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. A. Maugenesti d’Orb. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 53. Tab. 16, fig. 7—9. \, Quelques echantillons de Blumensteinallmend, de ma collection, que jattribue a l'espece, ont la coupe de la bouche plus d&primee que lindiquent les figures citees. Je nai pas pu observer distinctement les cloisons. a {) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 35. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) XLIX. Ammonites natrix Zieten 1830. Versteinerungen Würtembergs. p. 9. Tab. 4, fig. 5; du Lias moyen, A. natrix oblongus et rotundus Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 85. Tab. 4, fig. 16. 17, et Jura p. 122. Tab. 14, fig. 10. 11. 13. 15. A. natrix Zieten. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. XI. p. 54. Tab. 16, fig. 1-3. Deux grandes Ammonites, trouvees par M. Meyrat a Blumensteinallmend, me parais- sent se rapporter, la premiere a l’A. natrix oblongus Quenstedt 1. c. Tab. 14, fig. 10; la seconde ä l’A. natrix rotundus Quenstedt 1. c. Tab. 14, fig. 11. Cette derniere a les deux rangees de tubercules sur les tours interieurs, ou le jeune äge, elles s’eflacent sur les tours suivants et recommencent a se montrer sur le tour exterieur. Les cloisons ne peuvent &tre observes distinctement. Le diametre du plus grand Echantillon est de 245 millimetres. Un individu de 130”” de diametre, du Langeneckgrat, de ma collection, est un moule use, qui parait appartenir a la variet@ natrix oblongus Quenst. Il se pourrail aussi qu’un grand Echantillon, eite ieci du Dündenhorn, fut IA. rotiformis Sow. Il est in- complet et mal conserve; il n’en reste que le dernier tour. du Lias des ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (O.) Langeneckgrat. (O.) (B.) Dündenhorn dans le Kienthal. (B. espece?) L. Ammonites armatus Sowerby 1815. Min. Conchology I. p. 215. Tab. 95. A. armatus Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 271. Tab. 78, fig. 1—3; il le place dans son Liasien. Des &chantillons, de ma collection, avaient ete cites par erreur sous le nom d’A. muticus d’Orb. 1) Studer, Geol. der Schweiz Il. p. 35. (armatus, muticus.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. /armatus, muticus.) ser du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B.) 2) Langeneckgrat (O.) (B.) LI. Ammonites Davoei Sowerby 1822. Min. Conchology IV. p. 71. Tab. 350. A. Davoei Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 276. Tab. 81, fig. 1-5; il le place dans son Liasien. A. Davoei Sow. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 54. Tab. 17, fig. 1112. Je n’en possede que deux echantillons mal conserves. Le Mus6e de Berne en con- mm tient un seul exemplaire de Bex, dont le diametre est de 100”"; il est &cras&, mais a conserv@ ses tubercules. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 31. 35. 2) Brunner, Stockhorn. p. 41. 3) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 133. 4) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. (espece rapprochee.) 5) Giebel, Fauna der Vorwelt. II. p. 691. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O. espece?) 1) 3) Coulaz. 1) 2) Langeneckgrat (O.) Bex. (B.) 5) St. Triphon. ALPES TESSINOISES: 4) Alpe Baldovana. (espece?) LIT. Ammonites Czjzeki F. von Hauer 1853. Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p- 67. Tab. 21, fig. 4—6; du Lias superieur. 1) F. v. Hauer ]. c. et Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858 IX. p. 482. du Lias des: ALPES TESSINOISES: 1) Besazio pres Mendrisio. LII. Ammonites Jurensis Zieten 1830. Versteinerungen Würtembergs. p. 90. Tab. 68, fig. 1. A. Jurensis Zieten d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 318. Tab. 100, fig. 1—3; il le place dans son Toarcien. = Y> Je rapporte A 1A. fimbriatus Sow. celui cit& par M. Brunner (Stockhorn p. 44) du Kirschgraben, de ma collection. 1) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 202. du Lias des ALPES VAUDOISES: 1) Scex blanc. Tab. 15, fig. 14—17. LIV. Ammonites altus F. von Hauer 1855. Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. \l. p- 66. Tab. 20, fig. 7—9; du Lias superieur d’Adneth. L’etat de deformation par compression laterale de nos echantillons rend leur döter- mination difficile, surtout A cause de leur ressemblance avec les A. oolithicus d’Orb. et A. Ernato d’Orb. L'ombilic plus large, et ce que lon peut distinguer des cloisons peu visibles, m’engagent a rapporter ces pieces a l’A. altus v. Hauer. Jen donne la figure. du Lias des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (©.) (B.) Lägerli. (O.) (B.) Taubenloch. (0. espece?) (B.) Hohmad. (O. espece?) Tab. 15, fig. 14. echantillon un peu &crase du Taubenloch, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. « « « 45. le m&me vu du cöte de la bouche. « « « 46. echantillon du Sulzgraben, du Musce de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte, c'est l’&chantillon le moins d&forme. « « » 17. le m&me vu du cöt& de-la bouche; la moiti6 engagee dans la roche a et& supplece. LV. Ammonites Zetes d’Orbigny 1850. Prodrome de Pal&ontologie stratigraphique I. p. 247; il le place dans son Toareien. A. heterophyllus amalthei Quenstedt. Petrefaktenk. I. p. 100. Tab. 6, fig. 1. A. Zetes d’Orb. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 56. Tab. 18, fig. 1—3. — Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss. XII. p. 870, et Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. Les individus eitös sous ce nom dans les m&moires de MM, Studer et Brunner sont trös mal conserves, et me paraissent devoir Ötre rapportes a 1A. heterophyllus Sow. N ee 1) F. v. Hauer, Sitzungsberichte 1. c. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Loverziagno. 1) Besazio. LVI. Ammonites heterophyllus Sowerby 1820. Min. Conchology II. p. 119. Tab. 266. A. heterophyllus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 339. Tab. 109, fig. 1 — 4. A. Terverii d’Orbigny. Pal. Franc. Cretace I. p. 179. Tab. 54, fig. 7—9; il les place reunis dans le Toarecien. Je rapporte un £chantillon cite par MM. Studer et Brunner de Blumensteinallmend, de ma collection, a 1A. Buvignieri d’Orb. Tous nos €chantillons sont &crases ou ont des surfaces usees, ce qui en rend la determination douteuse. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. (heterophyllus, Zetes.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 44. (heterophyllus, Zetes.) 3) F. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. d. Wiss. XII. p. 870. — Denk- schriften k. Akad. d. Wiss. XI. p. 56, et Jahrb. k. k. geol. Reichs- anstalt 1858. IX. p. 482. 4) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: 1) 2) Gürbe. (O.) 3) Obino. 1) 2) Sulzgraben. (O.) 3) 4) Alpe Baldovana. 1) Blattenheide. (O.) 3) Arzo. LVIH. Ammonites Tatriecus Pnsch 1837. Polens Palsontologie p- 153. Tab. 13, fig. 11. a. b. A. Calypso d’Orbigny 1841. Pal. Frang. Jura I. p. 342. Tab. 119, fig. 1-3; il le place dans son Toareien. A. Calypso d’Orb. 1. e. Cretace I. p. 167. Tab. 52, fig. 7—9. A. Tatricus Pusch d’Orbigny I. c. Jura I. p. 489. Tab. 180, fig. 1—4; il le place dans son Callovien et Oxfordien. A. Tatricus Pusch. Kudernatsch, Abhandl. k. k. geol. Reichsanstalt I. 2. p. 4. Tab. 1, fig. 1—4. =. 5 Voyez pour la synonymie F. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss. XII p. 885, et Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 430. Je rapporte a 4. Kudernatschi F. v. Hauer celui cite dans le memoire de M. Brunner, du Hohmad, de ma collection. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 45. 52. 53. 155. 474. 475. 2) Brunner, Stockhorn. p. 11. 47. 3) F. von Hauer Il. c. p. 893, et Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. 4) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. II. p, 138. 213. 5) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve Nov. 1850. notice p. 11. 6) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. 7) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII p. 96. 97. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: Kirschgraben. (O.) 3) 4) Obino. Ringgraben. (O.) 2) 4) 6) Alpe Baldovana. Langeneckgrat. (O.) 3) 4) Arzo. 7) Sulzgraben pres du Fallbach. (O.) des couches Jurassiques superieures au Lias des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) 5) 7) Sulzgraben. (O.) (B.) 1) Cheresolettaz. (O.) 1) 2) 5) 7) Blattenheide. (O.) (B.) 1) 4) Faite de Saille. (O.) 2) Taubenloch. (O.) (B.) 1) 4) 7) Verraux. 2) Lägerli. (O.) (B.) Grand Caudon. (O.) 1) 2) Oberwirtneren. (0. 2) Untermentschelen. (O.) (B.) ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 2) Rüfigraben. (O.) (B.) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) - 2) Krümelwege. (O.) (B.) 1) 7) Montbovon. t) 7) Langeneckschafberg. (O.) Prayouds pres Chätel-St.-Denis. (O.) Hohmad. (B.) 2) Oberbach. (B.) Axalp. (O.) Stufistein. (0. espece?) we ALPES BERNOISES: Ochsmatte pres Engstlen. (0. espece ?) Erzeck. (0. espece?) Giessbach. (O.) LVIH. Ammonites Zignodianus d’Orbigny 1847. Pal. Franc. Jura I. p. 493. Tab. 182, fig. 1—5; il le place dans son Callovien. A. Zignodianus d’Orb. F. v. Hauer, Sitzungsberichte k. Akadem. der Wiss. XI. p- 893; du Lias superieur. Quoique Ja plupart de nos &chantillons paraissent provenir des couches jurassiques, superieures au Lias, il se pourrait cependant que quelques-uns provinssent du Lias de Sulzgraben, Blattenheide, Lägerli, Langeneckschafberg et Rüfigraben; les caracteres pe- trographiques des couches de ces localites pouvant aisement induire en erreur. (es pieces ont Et& trouvees par M. E. Mevrat. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 45. 2) Brunner, Stockhorn. p. 11. 47. 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve, notice p. 11. des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) 3) Sulzgraben. (O.) (B.) Entre le grand et petit Moeuveran. (O.) 2) Standhütte. (B.) 1) 2) 3) Blattenheide. (0.) (B.) ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Lägerli. (O.) Prayouds pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) 2) Oberwirtneren. (O.) (B.) 2) Krümelwege. (O.) r 2) Untermentschelen. (O.) 2) Hohmad. (O.) 2) Taubenloch. (O.) 2) Schneeloch, (O.) 1) Langeneckschafberg. (O.) 1) 2) Rüfigraben. (O.) Axalp. (O.) Grünewald pres Axalp. (O.) Sitschenen pres Brienz. (O.) Unterheid pres Meyringen. (O.) Gadmenflue. (O.) Er LIX. Ammonites Mimatensis d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 344. Tab. 110, fig. 4—6; il le place dans son Toarecien. A. Mimatensis d’Orb. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 56. Tab. 17, fig. 1—3. 1) F. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. d. Wiss. XII. p. 873, et Jahr- buch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. 2) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) 2) Alpe Baldovana. 1) Besazio. LX. Ammonites Lavizzarii F. von Hauer 18514. Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss. XII p. 875. Tab. 2, fig. 5—7; du Lias superieur. M. von Hauer a decrit l. c. le seul Echantillon connu. 1) F. von Hauer |. c. et Jahrb. k. k. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Besazio. Tab. 18, fig. 1—6. LX1. Ammonites Parischi Stur 1851. Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt II. 3. p- 26. A. Partschi Stur. F. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akad. d. Wiss. XII. p. 881. Tab. 4, fig. 1—8; du Lias superieur. M. E. Meyrat a recueilli cette espece avec d’autres Ammonites du groupe des he- terophylli, tels que les A. Tatricus Pusch, A. Zignodianus d’Orb., et A. Kudernatschi von Hauer dans des couches jurassiques des Alpes suisses, dont au moins une partie parait superieure au Lias de ces localites. Il me semble done probable que l’espece existe aussi au-dessus du Lias. Les cloisons de mes &chantillons ne sont pas assez bien conserv&es pour en donner un dessin exact; quelques-uns se distinguent par une loge anterieure commengant au diametre de 45 et 55 millimetres, tandis que lechantillon Tab. 18, fig. 1, de 68” est encore entierement recouvert du dessin indistinet des lobes des cloisons , sans indice de la loge ant£rieure. Je donne ici la figure de quelques-uns de mes meilleurs &chantillons; ils sont tous plus ou moins ecrases; quelques grands fragments semblent indiquer un assez grand u 0 developpement de l’espece. M. von Hauer I. c. nindique cependant qu'un diametre d’en- viron trois ou quatre pouces pour les adultes, d’apres ses Echantillons de fragments de test. Le jeune äge de l’espece figure par M. von Hauer ]. c. peut difficilement &tre dis- tingue de l’A. Tatricus Pusch; il se pourrait que nous l’eussions confondu dans cet £tat avec celui-ci, en le citant sous le No. LVII. Des fragments de test d’adultes, trouves isolöment avant la publication des m&moires de MM. Studer et Brunner, y avaient &te attribues par erreur a l’A. Pictaviensis d’Orb. 1) F. von Hauer |. c. et Jahrb. k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Cantini di Mendrisio. 1) Besazio. des couches liasiques ou jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Sulzgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) Blattenheide. (O.) Rüfigraben. (O.) Lägerli. (O.) Taubenloch. (B.) Hohmad. (O.) Tab. 18, fig. 1. @chantillon du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 2, le m&me, vu du cöte de la bouche; il est un peu comprime late- ralement. « « « 3. individa de Chöresolettaz, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; a. commencement de la loge anterieure. « « « 4. individu de Blattenheide, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt@; a. commencement de la loge anterieure. « « «5. fragment d’un adulte du Sulzgraben, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte et un peu du dos. « «@ «6. fragment paraissant provenir d’un grand individu de l’espece, du Rüfi- graben, de ma collection, grandeur naturelle. > LXIL. Ammonites eximius F. von Hauer 1854. Sitzungsberichte k. Akadem, d. Wiss. XI. p. 863. Tab. 2, fig. 1—4; du Lias superieur. 1} F. von Hauer 1. c. et Jahrb. k.k. geol. Reichsanst. 1858. IX. p. 482. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Besazio. LXIH. Ammonites Levesquei d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 230. Tab. 60, fig. 1—4; il le place dans son Toareien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 507, le reunit a 1A. radians Schlotheim. Je ne connais que quelques petits echantillons, de ma collection, trouves a Blumen- steinallmend, qui paraissent devoir &tre rapportes a l’espece (fig. 4 citee). Les echan- tillons des schistes du Fallbach n’ont pas pu @tre degages de la roche; ils n’ont point de cloisons visibles. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. 2) Brunner, Stockhorn p. 43. 3) Merian, Verhandl. d. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. (Levesquei et une espece rapprochee.) du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O. espece?) 3) Aipe Baldovana. Fallbach. (B. espece?) LXIV. Ammonites opalinus Krüger 1825. Urweltliche Naturgeschichte I. p. 33. A. opalinus Krüger Quenstedt, Petrefaktenk. I. p. 115. Tab. 7, fig. 10. A. primordialis v. Schlotheim d’Orbigny. Pal. Frang. Jura 1. p. 235. Tab. 62, fig. 1—4; il le place dans son Toareien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt IIL. p. 512, pour la synonymie. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 31. 36. (primordialis.) 2) Brunner, Stockhorn p. 43. (primordialis.) 3) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 202. /primordialis.) 4) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 133. (primordialis.) du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Gürbe. (O.) 1) 3) 4) Scex blanc. (O.) 1) 2) Langeneckgrat. (O.) (B.) Cheresolettaz. (O.) ALPES BERNOISES: 1) 2) Kirschgraben. (O.) (B.) 2) Sulzgraben. (O.) Blattenheide. (O.) LXV. Ammonites Murchisone Sowerby 1827. Min. Conchology VI. p. 93. Tab. 550. A. Murchisone Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 367. Tab. 120, fig. 1—5 il le place dans son Bajocien. A. Murchison® obtusus et acutus Quenstedt. Jura p. 336. Tab. \46, fig. 4. 5 du Brauner Jura ß. A. Edouardianus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 392. Tab. 130, fig. 3—5; il le place dans son Bajocien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 514; il le cite du Lias inferieur et supe- rieur associe aux A. bisulcatus Brug., A. Conybearei Sow., et A. opalinus Krüger. Je ne crois pas que nous possedions l’espece dans le Lias des Alpes Suisses. Les petits echantillons du Lias de la Gürbe, cites dans le m&moire de M. Studer p. 44, sont sem- blables a la fig. 3 de la Tab. 120 citee de M. d’Orbignv. Toutefois, les cloisons n’ayant pu £tre observees, je ne pense pas que ces Echantillons incomplets puissent autoriser pour le moment a reconnaitre l’espece dans le Lias des Alpes Suisses. Je rapporte ces pieces douteuses a l’4, radians Schl., varietas Aalensis d’Orbigny, Pal. Franc. Jura 1. Tab. 63, fig. 3. Un echantillon semblable du Kirschgraben, dans le Mus&e de Berne, montre des cloisons pareilles a celles de cette Tab. 63, fig. 4, quoique moins decoupees, ce qui peut provenir dun äge moins avance. Quelques chantillons parmi ceux de Tau- benloch et de Blattenheide, de ma collection, appartiennent ä la variete A, Edouardianus d’Orbigny. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 46. 57. (Murchisone®. Edouardianus.) 2) Pictet, Biblioth. univers. de Geneve 1850, notice p- 10. (Murchisone, Edouardianus.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la g&ol. VI. p. 99. 102. 105. 4) Brunner, Stockhorn. p. 45. 46. (Edouardianus, Sowerbyi.) 5) Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 516. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES DE GLARUS: 1) 2) 4) Blattenheide. (O.) 1) 3) 5) Oberblegialp. 4) Taubenloch. (O.) 1) 3) Glarnisch. Pr ALPES BERNOISES: 2) 3) Sulzgraben. 1) 2) 3) Oberwirtneren. 1) 3) Erzeck. (B. espece ?) 5) Planplatte. (B.) LXVI. Ammonites Serpentinus von Schlotheim 1820. Petrefaktenk. p. 64. A. Serpentinus v. Schloth. dOrbigny, Pal. Franc. Jura I. p. 215. Tab. 55, fig. 1— 3; il le place dans son Toarcien. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. 2) Brunner, Stockhorn p. 9. 43. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Sulzgraben vers le Fallbach. (O.) Cheresolettaz. (O. espece?) 1) 2) Gürbe. (O.) 2) Fallbach. (O.) (B.) 2) Neunenenfall. (O.) 2) Langeneckschafberg. (0. espece ?) LXVIEL Ammonites bifrons Bruguiere 1789. Encyclopedie methodique VI. p. 40. A. bifrons Brug. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 219. Tab. 56, fig. 1-3; il le place dans son Toareien. A. Walcotti Sowerby. Min. Conchology I. p. 7. Tab. 106. M. F. von Hauer y reunit IA. Pedemontanus Merian. Je rapporte avec doute A cette espece des echantillons du Fallbach, Sulzgraben et Langeneckgrat, dont je nai pu de- gager la carene. L’espece cit@e du Fallbach dans le Mus&e de Berne n’a pu y #tre re- trouvee. N 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 36. 2) Brunner, Stockhorn p. 43. 3) F. von Hauer, Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. XI. p. 37. 4) Merian, Verhandl. d. Naturf. Ges. von Basel I. p. 80. (Pedemontanus.) du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: 1) 2) Fallbach. (0. espece?) 3) Arzo. 1) 2) Sulzgraben. (O. espece?) 4) Alpe Baldovana. 2) Neunenenfall. (O.) 2) Langeneckgrat. (0. espece?) eg LXVII. Ammonites complanatus Bruguiere 1789. Encyclopedie methodique VI. p. 38. A. complanatus Brug. d’Orbigny' Pal. Franc. Jura I. p. 353. Tab. 114, fig. 1-4; il le place dans son Toarcien. A. complanatus Brug. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akadem. d. Wiss. XI. p. 34. Tab..9,, fig. 9, 10. Je ne possede que des individus mal conserves avec un reste de carene et un om- bilie plus ouvert que celui de l’A. discoides Zieten, auquel ils avaient &t&@ rapportes pre- cedemment en partie, Les cloisons n’ont pas pu ©tre compardes exactement. Un de mes Echantillons a un diametre de 240"”. 1) Studer, Geol. der Schweiz H. p. 36. (complanatus, discoides.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 44. (complanatus, discoides.) du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) LXIX. Ammonites discoides Zielen 1830. Versteinerungen Würtembergs p. 21. Tab. 16, fig. 1. A. discoides Zieten dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 356. Tab. 115, fig. 1—4; il le place dans son Toarcien. Pour ceux cites precedemment, de ma collection, de Blumensteinallmend, voyez lespece precedente. 1) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Alpe Baldovana. LXX. Ammonites conecavus Sowerby 1815. Min. Conchology I. p. 213. Tab. 94, fig. 2. A. concavus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 358. Tab. 116, fig. 15; il le place dans son Toarcien. Un echantillon cite prec@demment du Fallbach, dans le Musee de Berne, ne nous parait pas appartenir a l’espece. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 31. 36. 2) Brunner, Stockhorn. p. 44. 3) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 133. — du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (0. espece?) 1) 3) Scex blane. Cheresolettaz. (O.) LXXI. Ammonites variabilis d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 350. Tab. 113, fig. 1—7; il le place dans son Toarcien. Jen possede deux &€chantillons incomplets de 170 et 125 millimetres de diametre. Ce que jai pu apercevoir des cloisons et du reste de la carene caracteristique, qui a une hauteur de 5”", me permet de les attribuer ä l’espece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. 2) Brunner, Stockhorn p. 44. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) LXXIH. Ammonites Comensis von Buch 1831. Recueil de planches de petri- fications remarquables p. 3. Tab. 2, fig. 1—3. A. Comensis von Buch. F. v. Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 37. Tab. 11, fig. 1—9; du Lias superieur. 1) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. II. p. 212. 2) F. v. Hauer 1. c. p. 39, et Jahrb. k. k. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. 3) D’Archiae, Hist. du progres de la g£ol. VII. p. 133. 4) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 80. 2a du Lias des ALPES VAUDOISES: ALPES TESSINOISES: 3) Scex blanc. 1) Loverciagno. 2) 4) Alpe Baldovana. LXXIHI. Ammonites Erbaensis F. von Hauer 1855. Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 42. Tab. 11, fig. 10-14; du Lias superieur. 1) F. von Hauer 1. c., et Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Alpe Baldovana. Pr Te LXXIV. Ammonites Mercati F. von Hauer 1855. Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 43. Tab. 23, fig. 4—10; du Lias superieur. 1) F. von Hauer |. c. du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Loverciagno. LXXV. Ammonites insignis Schübler 1830. Zieten, Versteinerungen Würtem- bergs. p. 20. Tab. 15, fig. 2. A. insignis Schübler d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 347. Tab. 112, fig. 15; il le place dans son Toarcien. Une Ammonite de Blumensteinallmend citee sous ce nom (Brunner, Stockhorn p. 44) nest pas 1A. insignis Schübler. 1) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel 1. p. 81. (insignis?) du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Alpe Baldovana. (espece?) LXXVI Ammonites lenticularis von Buch 1831. Explication de trois planches d’Ammonites. Tab. 1, fig. 3. A. sternalis von Buch 1844 d’Orbigny. Pal. Franc. Jura 1. p. 345. Tab. 111, fig. 1—7; il le place dans son Toareien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 554, pour la synonymie. Je n’en connais quiun seul petit &chantillon incomplet de 7”” de diametre, trouve - par M. Meyrat a Blumensteinallmend. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 36. (sternalis.) 2) Brunner, Stockhorn p. 44. (sternalis.) 3) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. (sternalis.) du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES TESSINOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O©.) 3) Alpe Baldovana. Tab. 16, fig. 1—2. LXXVIH. Ammonites Greenoughi Sowerby 1816. Min. Conchology II. p. 71. Tab. 132; il le cite dans son Supplementary Index to Vol. II. du Blue Lias. = A. Greenoughi Sow. F. von Hauer, Denkschr. k. Akad. der Wiss. XI. p. 46. Tab. 12, fig. 1-5; du Lias superieur. Un moule us& de 120 millimetres de diametre, de Blumensteinallmend, de ma col- lection, parait devoir &tre rapport@ a cette espece, telle quelle a &te caracterisee par M. von Hauer. L’echantillon est couvert jusqu’en avant du dessin indistinet des cloisons, dont les lobes croisent les selles des cloisons pr&cedentes; on v remarque encore vers le retour de la spire les restes dune carene et quelques traces de cötes droites. Un autre individu, de la m&me localit@, de ma collection, dont je donne ici la figure, a 90”” de diametre; il est carene vers le retour de la spire et on y voit les cötes plus distinctement que sur le premier &chantillon. Ce que jai pu observer des cloisons peu visibles se rapporte assez bien a la fig. 5 cite de M. von Hauer. Par leurs dimensions et le recouvrement des tours de la spire, ces deux pieces sont semblables a la fig. 2 de cet auteur. Une Ammonite que nous citons ici avec doute du Musee de Berne, differe des figu- res citees par la forme du dos vers le retour de la spire, se rapprochant de celle de la figure de 4, Guibalianus d’Orb. dans la Pal&ontologie Francaise. Un autre €echan- tillon incomplet de la m&me localite, dans ce Musee, laisse voir des cloisons semblables a celles de la figure citee de M. Sowerby, mais le dos n’en est pas carene vers le re- tour de la spire. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 36. 2) Brunner, Stockhorn p. 44. du Lias des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blumensteinallmend. (O.) (B. espece?) Tab. 16, fig. 1. &©chantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöt£. « «a « 2. le möme, vu du cöte de la bouche. LXXVIH. Ammonites communis Sowerby 1815. Min. Conchology II. p. 9. Tab. 107, fig. 2. 3. A. communis Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura 1. p. 336. Tab. 108, fig. 1-3; il le place dans son Toarcien. A. annulatus Sow, d’Orbignv 1. ce. p. 265. Tab. 76, fig. 1. 2; il le place dans son Toareien. pe - MERN A. Holandrei Sow. d’Orbigny 1. c. p. 330. Tab. 105, fig. 1. 2; il le place dans son Toarcien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Ill. p. 616, pour la synonymie. in voww —_ 1) 2) LAÄXXI. 1) Studer, Geol. d. Schweiz 11. P- 31..32.,36. 474, (communis, annulatus.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 9. 44. (communis, annulatus, Holandrei.) 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. des Sc. nat. II. p. 139. 4) D’Archiac, Hist. d. progr. d. la geol. VI. p. 132. 133. 134. 5) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. 6) Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 620. du Lias des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Gürbe. (O.) {) 3) 4) Scex blanc. (O.) Fallbach. (O.) (B.) 1) 4) Bovonnaz. (O. espece?) Sulzgraben. (O.) 1) 4) Au-dessus de Vevey. Langeneckgrat. (O.) Unterheide. ALPES TESSINOISES: Erzeck. 5) Alpe Baldovana. . Ammonites Braunianus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 327. Tab. 104, fig. 1—3; il le place dans son Toarcien, 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 31. 2) D’Archiac, Hist. d. progr. de la geol. VII. p. 133. du Lias des ALPES VAUDOISES: Scex blanc. . Ammonites mucronatus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 328. Tab. 104, fig. 4—8; il le place dans son Toareien. 1) Merian, Verhandl. Naturf. Ges. von Basel I. p. 81. 2) F. von Hauer, Jahrb. k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. du Lias des ALPES TESSINOISES: Alpe Baldovana. Ammonites Desplacei d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura I. p. 334. Tab. 107, fig. 1—4; il le place dans son Toareien. 1) F. von Hauer, Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. in a, ai du Lias des ALPES TESSINOISES: 1) Alpe Baldovana. LXXXIT. Ammonites Raquinianus d’Orbigny 1844. Pal. Franc. Jura 1. p. 332. Tab. 106, fig. 1—5; il le place dans son Toareien. Un &chantillon mentionn® dans les memoires de MM. Studer et Brunner de Blumen- steinallmend, ne parait pas appartenir ä l’espece. {) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 31. 2) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 133. 3) F. von Hauer, Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt 1858. IX. p. 482. (sous le faux nom de Requienianus.) du Lias des ALPES VAUDOISES; ALPES TESSINOISES: 1) 2) Scex blanc. 2) 3) Alpe Baldovana. Tab. 16, fig. 3-4. LXXXII. Ammonites Roberii F. von Hauer 1853. Sitzungsberichte k. Akad. d. Wiss. XII. Separatabdruck: p. 25. Tab. 3, fig. 1—3; du Lias superieur. Cette espece a et@ trouvee par M. E. Meyrat dans le Lias de Blumensteinallmend. Les lobes des cloisons tres d&ecoupes et entrem&l&s recouvrent les moules, et il est fort dificile de les distinguer exactement. Par leurs dimensions fort variables, d’apres M. von Hauer, mes trois echantillons (moules) sont conformes a la figure citee de cet auteur. Les deux tiers environ du dernier tour de la spire des plus grands &chantillons paraissent appartenir a la loge auterieure. J’en donne ici la figure. L’echantillon figure ici a 250”” de diametre; le second 195””; le troisieme, qui est incomplet, 210°”, du Lias des ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (O.) Tab. 16, fig. 3. individu adulte de Blumensteinallmend, de ma collection, aux deux ceinquiemes de la grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 4 le meme, vu du cöte de la bouche. — Ag — Tab. 15, fig. 9-10. LXXXIV. Ammonites tardeereseens F. von Hauer 1854. Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt IV. p. 747, et Denkschr. k. Akad. d. Wiss. XI. p. 20. Tab. 3, fig. 10—12; du Lias superieur d’Adneth. Je donne ici la figure d’un Echantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, qui me parait appartenir a l’espece. Les cloisons n’ont pas pu &tre observees. Un grand echantillon de la m&me localit&, dans le Musee de Berne, parait aussi devoir y £tre rap- porte; il est use et ne laisse pas voir les cloisons; son diametre est de 123””, L’echantillon figure ici parait &tre la partie interieure d’un plus grand &chantillon; son diametre actuel est de 40”"”., D’autres echantillons de Blumensteinallmend, du Musee de Berne, en general mal conserves, sans cloisons visibles, laissent des doutes sur leur classement; ce sont des formes intermediaires entre l’A. tardecrescens F. von Hauer et TA. spiratissimus Quen- stedt. du Lias des: ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (O.) (B.) Tab. 15, fig. 9. echantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « « «10. le möme, vu du cöte de la bouche. Tab. 14, fig. 5-8. LXXXV. Ammonites Meyrati Ooster 1860. ? A. polymorphus mixtus Quenstedt. Jura p. 127. Tab. 15, fig. 12 et 20; du Lias y- Coquille discoidale, comprimee lateralement, .non carende, ornee en travers des tours de la spire, sur les flancs, de cötes flexueuses courbees en S en avant. (es cötes, tres prononcees dans le jeune äge, s’eflacent sur le dernier tour, otı elles sont remplacdes par des lignes sinueuses d’accroissement; elles s’effacent egalement au pourtour de l’om- bilic et sur le dos qui est arrondi. Spire form&e de tours comprimes, dont le recouvre- ment est presque nul. Bouche ovaloide, comprimee lateralement, et pourvue A l’etat com- plet dun p£ristome oblique et projet® en avant sur le dos, deux fois &chancr& sur le cöte, avec une petite languette arrondie en avant au milieu, et bord& d’un sillon bien marque. — = . Les cloisons ne peuvent &tre observees sur mes @chantillons d’une maniere exacte; la loge anterieure paralt occuper environ la moitie du dernier tour. Un echantillon du Musee de Berne montre quelques lobes des eloisons mal conservees, qui me paraissent semblables ä celles de la fig. 20 citee de M. Quenstedt. Il se pourrait donc que ces deux formes dussent &tre reunies. Le nom de polymorphus ©tant admis pour une espece du Bajocien de M. d’Orbigny, il ne pourra pas &tre conserv&e pour la nötre. Parmi plusieurs echantillons, de ma collection, il n’y en a quun seul qui a conserve la bouche complete. Tous sont plus ou moins deformes. L’4. Meyrati Ooster diflere de 1A. Da- vidsoni d’Orb. (levigatus Sowerby Min. Conchology Tab. 570, fig. 4. 5. 6.) par la forme du p£@ristome, moins prolonge sur le dos, et par ses cötes, qui manquent chez cette espece. Il parait differer au moins de certaines varietes de 1A. polymorphus Quenstedt l. c. par ses dimensions et par son dos lisse. Diametre de l’echantillon complet, figure ici, 24 millimetres. hauteur de la bouche du diametre . . 25/00 largeur « « - 19/100 diametre de l'ombilic « . ...3%Yıo0 Tous nos Echantillons de l’espece ont £&t& recueillis par M. E. Meyrat. lls avaient &t& mentionnes dans le m&moire de M. Brunner, Stockhorn p. 41, comme echantillons douteux de l’A. Davidsoni d’Orb. du Lias des ALPES BERNOISES: Blumensteinallmend. (O.) (B.) Tab. 14, fig. 5. individu complet de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur naturelle, vu de eöte. « « «6. le m&me, vu du cöte de la bouche. 7. autre echantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, grandeur naturelle, vu de eöte. Cet individu porte des traces des lobes des cloisons sur presque toute sa surface. « «@ « 8, troisieme &chantillon de Blumensteinallmend, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. LXXXVI. Ammonites Eudesianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 386. Tab. 128, fig. 1—3; il le place dans son Bajoecien. A. lineatus fuscus Quenstedt. Jura p. 395. "Tab. 54, fig. 7. 8. Un tr&s grand individu de cette espece a &t& decouvert par ‘M. E. Meyrat a Axalp; “ “ “« Er .’ il est deforme completement, comme aflaisse sur lui-m&me apres un ramollissement. Le dernier tour de cet Echantillon a environ 130 millimetres de largeur; les crenelures des cötes ont 12 millimetres de largeur. Ses dimensions indiquent un diametre beaucoup plus grand que celui signale par M. d’Orbigny 1. ce. (largeur du dernier tour *%o0 du diametre de 150 millimetres). Un petit &chantillon trouve au Sulzgraben, chaine du Stockhorn, parait aussi appartenir a l’espece. Je rapporte a l’A, fimbriatus Sow. une Ammonite, eitee precedemment avec doute, de Blattenheide, de ma collection. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Axalp. (O.) Sulzgraben. (B.) LAXXXVIH. Ammonites Linneanus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 386. Tab. 127, fig. 1. 2; il le place dans son Bajocien. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 43. 2) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 104. des couches Jurassiques des ALPES VAUDOISES: 1) 2) Vallee de l’Avancon. LXXXVIII Ammonites subradiatus Sowerby 1823. Min. Conchology V. p. 23. Tab. 421, fig, 2. A. subradiatus Sow. d’Orbigny Pal. Franc. Jura I. p. 362. Tab. 118. 129, fig. 3; il le place dans son Bajocien. Presque tous nos Echantillons sont aplatis par @ecrasement. Il se pourrait que ceux eites ici du Mus&ee de Berne fussent des jeunes A. discus Sow. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn. p. 45. (subradiatus, subdiscus.) 3) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 103. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) Sulzgraben. (O.) (B. espece?) 1) 2) 3) Blattenheide. (O.) 2) Krümelwege. (O.) 2) Hohmad. (O.) (B. espece?) ALPES BERNOISES: 2) Rüfigraben. (O.) 2) Taubenloch. (O.) (B. espece?) Stufistein. (O.) LXXXIX,. Ammonites eyeloides d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 370. Tab. 121, fig. 1—6 (sous le faux nom de A. Cadomensis d’Orb.); il le place dans son Bajocien. ? A. pinquis Römer 1836. Versteinerungen d. N.-D. Oolithgeb. p- 186. Tab. 12, fie. 3 a. b. c. d. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 531. Cet auteur parait dispose a reunir les deux especes, qui devraient en ce cas porter le nom plus ancien de A. pinguis Römer. Nous y rapportons avec doute un fragment engage dans la roche; on n’en peut voir que le flance et une partie du dos carene d’un tour. Il a Et£ trouve a Blattenheide par M. E. Meyrat. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Blattenheide. (B. espece?) XC. Ammonites Parkinsoni Sowerby 1821. Min. Conchology IV. p. t. Tab. 307. A. Parkinsoni Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 374. Tab. 122, fig. 1-5; il le place dans son Bajocien. Voyez pour la synonymie surtout Oppel, Juraformation p- 379. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 43. 44. (interruptus, Parkinsoni.) 2) Brunner, Stockhorn p. 10. 45. (interruptus, Parkinsoni.) 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 9. 10. (Parkinsoni bi- furcatus.) 4) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 104 — 106. (interruptus, Parkinsoni.) 5) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz, Glarus. p. 72. des couches Jurassiques des v ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) 3) 4) Sulzgraben. (O.) (B. espece?) Chöresolettaz. (O. espece?) 1) 2) 3) 4) Blattenheide. (O.) (B.) 1) 4) Fondement pres Bex. 1) 2) 3) Oberwirtneren. (O.) 1) Grande-Eau. ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Untermentschelen. (O.) Broc. (0. espece?) 2) Lägerli. (0.) (B.) Hohmad. (0.) (B.) ALPES DE GLARUS: 2) Taubenloch. (O.) 4) 5) Oberblegialp. (espece ?) 1) Langeneckschafberg. (O.) 2) Krümelwege. (O.) Rüfigraben. (O.) Gadmenflue. (O.) Stufistein. (O.) (B.) Axalp. (O.) XCI. Ammonites subfureatus Zieten 1830. Versteinerungen Würtembergs. p. 10, Tab. 7, fig. 6. - A. Niortensis d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 372. Tab. 121, fig. 7—10; il le place dans son Bajocien, A. Parkinsoni bifurcatus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 147. Tab. 11, fig. 11 a. b. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 576, pour cette synonymie. \ Tous les £chantillons que je crois devoir rapporter a cette espece sont plus ou moins deformes; on n’y voit pas les cloisons. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 44. (Niortensis.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 10. 45. (Niortensis.) 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 10. (Niortensis.) 4) D’Archiae, Hist. d. progr. de la g&ol. VII. p. 105. (Niortensis.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 2) Sulzgraben. (0. espece?) (B.) Taubenloch. (B.) 2) 3) Blattenheide. (O.) (B. espece?) 1) 2) 4) Rüfigraben. (O.) 2) Untermentschelen. (O. espece?) 2) Krümelwege. (O.) pe XCH. Ammonites Garantianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 377. Tab. 123, fig. 1—5; il le place dans son Bajocien. A. Parkinsoni dubius Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 148. Tab. 11, fig. f) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 43. 44. 46. 2) Brunner, Stockhorn. p. 45. 3) Lardy, Gemälde der Schweiz. Waadt I. p. 203. 4) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 102. 104. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: &D 1) 2) 4) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Untermentschelen. (O.) 2) Taubenloch. (O.) 1) 2) Rüfigraben. (O.) (B. espece?) Lägerli. (B.) 1) Oberwirtneren. (O.) Hohmad. (B.) Sulzgraben. (O.) Oberbach. (B.) Planplatte. (B.) 1) 4) Stufistein. (O.) ALPES VAUDOISES: Pres de Bex. (O.) (B.) 1) 4) Tiniere. 3) Environs de Vevey. XCHH. Ammonites Martinsi d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 381. Tab. 125, fig. 1—4; il le place dans son Bajocien. A. triplicatus (Sow.?) Quenstedt, Petrefaktenk. I. p. 171. Tab. 13, fig. Ta.b. c., et Jura p. 480. Tab. 64, fig. 17—19; du Brauner Jura &. 4. funatus Oppel 1858. Juraformation p. 550. A. triplicatus var. Banatica. Kudernatsch, Abhandl. k.k. geol. Reichsanstalt 1. p- 15. Tab. 4, fig. 1—4. N est fort diflicile de separer ces formes citees ci-dessus, par nos Echantillons, tous plus ou moins alteres, et le plus souvent sans cloisons distinctes. Les cloisons de 1A. Martinsi d’Orb. sont a peine differentes de celles de 1A. triplicatus Quenstedt, dont on peut aussi diflicilement s&parer l’Ammonite nommee Subbakerie par M. d’Orbigny dans son Prodrome, et figuree Pal. Franc. Jura I. Tab. 148. Quelques &chantillons paraissent &tre des formes intermediaires entre ces especes, qui se trouvent du reste r&unies dans les m&mes couches jurassiques des Alpes Suisses. ra a 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. P- 43.44. (Martinsi, subbakeri®.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 10. 46. (Martinsi.) 3) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 204. (trifidus.) 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 104. (Martinsi, subba- kerie.) 5) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 11. (Bakeriae.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 2) 4) 5) Sulzgraben. (O.) (B.) Stierenflue. (O. espece?) 2) 5) Blattenheide. (O.) (B.) Axalp. (O.) 2) Lägerli. (O.) Meyringen. (O.) 1) 2) 4) Rüfigraben. (0.) (B.) Stufistein. (0.) (B.) . Hohmad. (O.) ALPES VAUDOISES: Taubenloch. (0©.) (B.) 1) 4) Cheresolettaz. Untermentschelen. (O.) 1) 4) Cape de Moine. ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 4) Dent de Lys. XCIV. Ammonites oolithieus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 383. Tab. 126, fig. 1—4; il le place dans son Bajocien. A. Erato d’Orbigny 1. c. p. 531. Tab. 201, fig. 3—4; il le place dans son Oxfordien. A. Erato d’Orb. Kudernatsch, Abhandl. k. k. geol. Reichsanstalt I. p. 10. Tab. 2, fig. d—8. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 631, pour cette synonymie. Les Ammonites que je rapporte ä cette forme sont le plus souvent deformees et sans cloisons visibles. Il est fort difficile de les distinguer dans cet Etat entre elles, et m&me de !A. altus F. von Hauer, du Lias. Je rapporte a cette derniere espece les echantillons eites, de ma collection, du Taubenloch et du Lägerli. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 53. 57. (oolithieus, Erato.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 46. 49. (ootithieus, Erato.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VI. p. 105. we des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Sulzgraben. (0.) (B. espece?) Cheresolettaz. (O.) 2) Blattenheide. (O.) Entre le grand et le petit Meveran. (O.) 2) Hohmad. (0.) 1) Stierenflue. (0.) ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Taubenloch. (B. espece?) Broc. (0.) 2) Krümelwege. (O.) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) Rüfigraben. (O.) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) 2) 3) Langeneckschafberg. (O.) Axalp. (0.) ALPES DU VALAIS: Unterheid pres Meyringen. (O.) 1) Moveran. Erzeck. (0.) Schwanden pres Brienz. (0.) Sitschenen pres Brienz. (O.) Giessbach. (0.) Ballenberg. (O.) Iseltoberberg. (O.) XCV. Ammonites dimorphus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 410. Tab. 141, fig. 1—8; il le place dans son Bajocien. Pour l’espece citee du Lägerli, de ma collection, voyez l’A. polymorphus d’Orb. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn. p. 46. 3) Pietet, Biblioth. univ. d. Geneve 1850, notice p. 10. 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Lägerli. (B.) ? 1) 2) 3) 4) Sulzgraben. (O.) 1) 3) 4) Blattenheide. 2) Taubenloch. (O.) Axalp. (0. espece?) XCVI. Ammonites polymorphus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 379. Tab. 124, fig. 1—7; il le place dans son Bajoeien., A. Parkinsoni inflatus Quenstedt,. Petrefaktenk, I. p. 145. Tab. 11, fig. 6—7. Les tours interieurs de nos Echantillons sont analogues pour leur recouyrement aux fig. 1 et 2, cit&es de M. d’Orbigny, et non a ceux de sa fig. 5. L’espece a &te citee par erreur dans le memoire de M. Brunner, du Rüfigraben, de ma collection. 1} Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn. p. 45. (polymorphus, dimorphus.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) Sulzgraben. (O.) (B.) Lägerli. (O.) (B.) 1) 2) 3) Blattenheide. (O.) (B. espece?) 2) Taubenloch. (O.) (B. espece?) Rüfigraben. (B. espece?) XCVH. Ammonites Brongniarti Sowerby 181%. Min. Conchology I. p. 190. Tab. 184 A, fig. 2. A. Gervillei Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 409, Tab. 140, fig. 1—8; il le place dans son Bajocien. A. Brongniarti Sow. Quenstedt Jura p. 479. Tab. 64, fig. 9—12. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 653, et Oppel, Juraformation p. 375, pour la synonymie. 1) Brunner, Stockhorn p. 46. (Gervillei, Brongniarti.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Blattenheide. (O0. espece?) (B.) 1) Lägerli. (O.) Hohmad. (O.) Stufistein. (0. espece?) Giessbach. (O.) XCVII. Ammonites Gervillei Sowerby 181%. Min. Conchology II. p. 289. Tab. 184 A, fig. 3. A. Brongniarti Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 403. Tab. 137, fig. 1-95, (v. Vespece pr&cedente); il le place dans son Bajocien. 8 m 1) Brunner, Stockhorn p. 46. (Brongniarti, Gervillei.) 2) F. von Hauer, Jahrbuch k. k. geol. Reichsanstalt IX. p. 482. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: {) Sulzgraben. (O.) Mines de Bex. (B. espece?) {) Hohmad. (O.) 1) Taubenloch. (O.) ALPES TESSINOISES: Axalp. (O.) 2) Alpe Baldovana. Stufistein. (O.) Iseltoberberg. (O. espece ?) XCIX. Ammonites Humphriesianus Sowerby 1825. Min. Conchology V. p. 161. Tab. 500, fig. 1—3. A. Humphriesianus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 398. Tab. 133. 134. 135, fig. 1. 2; il le place dans son Bajocien. A. Humphriesianus Sow. varietas. Kudernatsch, Abhandl. k. k. Reichsanstalt 1. p. 13. Tab. 3, fig. 5. 6. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 659, pour la synonymie. M. Oppel, Jura- formation p. 377, en separe la forme figure par M. d’Orbigny Tab. 133, sous le nom de A. Bayleanus Oppel. M. von Hauer, Sitzungsberichte k. Akadem. der Wiss. XXIV. Palaeontol. Notizen, Separatabdruck p. 14. Tab. 1, fig. 5 et Tab. 2, fig. 10, decrit et figure la variete eitee de M. Kudernatsch, en la s@parant sous le nom special de A, rec- telobatus F. von Hauer. a cause de la difference des cloisons Cette derniere forme parait aussi exister parmi nos @chantillons de Blattenheide; mais n’ayant pas pu observer ses cloisons, jai prefere ne pas la separer de lespece. J’y r&eunis pour la m&öme raison quelques individus dont les embouchures ne sont pas conservees, et qui devraient peut- etre Ötre attribues & 1A. linguiferus d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 402. Tab. 136. Quelques-uns de nos @chantillons se rapprochent de la variet@ A. Bayleanus Oppel. Ce- lui du Richard n'est qu’une empreinte diun grand £chantillon, recueillie par M. Lardy. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 43. 44. 45. 46. (Humphriesianus, Gowerianus, linguiferus.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 10. 46. (Humphriesianus, linguiferus, Deslong- champsi.) 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 9. 10. 4) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. III. p. 139. a 5) Collomb, Verhandl. d. Schweiz. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 103. 105. 6) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 203. 7) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 102. 104. 105. 106. (Humphriesianus, Gowerianus, linguiferus.) 8) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz. Glarus p. 72. (Gowerianus.) des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) 3) 7) Sulzgraben. (O.) (B.) Verraux. (B.) 1) 2) 3) 7) Blattenheide. (O.) (B.) 1) 4) 5) Cheresolettaz. (O.) (B.) 2) Lägerli. (O.) (B.) 1) 7) Fondement pres Bex. 1} 3) 9) Langeneckschafberg. (0. 1) Grande Eau. 1) 2) 7) Rüfigraben. (O.) (B.) 1) 4) Cape de Moine. 2) Taubenloch. (O.) 5) Sonchoz sur Chillon. 1) 3) 7) Oberwirtneren. 6) Environs de Bex et Jaman. Pres du Gantrischkumli. (OÖ. espece?) Le Richard. (O.) (couche Jurassique.) Faite de Saille. (O. espece?) 1) 7) Stufistein. (O.) ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 7) Kriegsmatte. = 1) 4) Dent de Lys. ALPES DE GLARUS: ALPES D’URI: 1) 7) Oberblegialp vers le Glärnisch. t) 7) Oberkäseren pres la Windgelle. (espece?) €. Ammonites Deslongehampsi Defranee. Dict. sc. nat. Atlas Conchol, Tab. 17, fig. 4. A. Deslongehampsi d’Orb. Pal. Franc. Jura I. p. 405. Tab. 138, fig. 1. 2; il le place dans son Bajocien. Cette espece qui a aussi &t& consideree comme variete de la pr&cedente, parait exister dans les Alpes Suisses, et je crois devoir y rapporter, ä cause de leur forme, des £chantillons de ma collection, qui n’ont cependant pas conserv& l’embouchure ni des lobes de cloisons distinets. M. Brunner cite l’espece r&unie A lAmmonites Humphri- esianus Sow, 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn. p. 10. 46. 3) D’Archiac, Hist. d. progres de la g&ol. VI. p. 105. — des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: 1) 3) Sulzgraben. (O.) (B.) Blattenheide. (B.) 2) Lägerli. (O.) (B.) 2) Taubenloch. (O.) (B.) 2) Krümelwege. (O.) Hohmad. (O.) (B.) CI. Ammonites eoronatus Bruguiere 1789. Encyclopedie methodig. p. 43. No. 23. A. coronatus Brug. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 465. Tab. 168, fig. 1—8, et Tab. 169, fig. 1—4; il le place dans son Callovien. A. Blagdeni Sow. d’Orbigny 1. c. p. 396. Tab. 132, fig. 1—3; il le place dans son Bajocien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 662, pour cette synonymie, et Quenstedt Jura p. 396. Tab. 54, fig. 1. Un £chantillon mal conserve cite des couches jurassiques pres du Gantrischkumli, de ma collection, me parait appartenir a 14. Humphriesianus Sow. Presque tous nos echantillons sont incomplets ou deformes. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. II. p. 44. 45. /coronatus, Blagdeni.) 2) Brunner, Stockhorn p. 46. 47. 48. /coronatus, Blagdeni, Banksi.) 3) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 97. 105. /coronatus, Blagdeni, Banksi.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Sulzgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) 1) 2) 3) Blattenheide. (O.) Plan Neve vers le grand Maveran (O.) 1) 2) 3) Rüfigraben. (O.) Faite de Saille. (O.) 1) 2) 3) Oberwirtneren. (O.) 2) Hohmad. (O.) ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Taubenloch. (O.) Broc. (0. espece?) Entre Kandergrien et Glütschbad. Chätel-St.-Denis. (O.) (B. espece?) Stufistein. (O.) Giessbach. (O.) Iseltoberberg. (0. esp&ce?) — (dh Se CH. Ammonites Braikenridgei Sowerby 181%. Min. Conchology I. p. 187. Tab. 184. A. Braikenridgei Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 400. Tab. 135, fig. 1. 2; il le place dans son Bajocien. A. Braikenridgei Sow. Quenstedt Jura p. 399. Tab. 54, fig. 5. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 674, le röunit a 1A. perarmatus Sow. comme jeune äge de l’espece. Un £chantillon cit& du Sulzgraben, de ma collection, ne parait pas devoir y &tre rapporte. Celui cite par M. Brunner, Stockhorn p. 46, est un mau- vais echantillon &crase, qui nous parait devoir plutöt &tre attribu& A TA. Coronatus Brug. ou a 1A. Deslongchampsi Defrance. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 185. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES D’URI: Rufigraben. (B. espece?) 1) Russalperkulm. (espece?) CIH. Ammonites Zigzag d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Jura I. p. 390. Tab. 129, fig. 9—11; il le place dans son Bajocien. A. euryodos Schmidt 1846. Petrefaktenbuch p. 106. Tab. 43, fig. 6. a. b. c. A. euryodos Schmidt. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 347. Tab. 28, fig. 25, et Jura p. 475. Tab. 63, fig. 20. 21. Je n’en connais quun seul &chantillon, un peu ecrase, de 38 millimetres de dia- mötre ; il appartient A la varietö comprimee latöralement, et provient des couches jurassi- ques de la chaine du Stockhorn. des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: Alpetli. (B.) CIV. Ammonites Truellei d’Orbigny 1S45. Pal. Franc. Jura I. p. 361. Tab, 117, fig. 1— 3; il le place dans son Bajocien. A. Truellei d’Orb. Quenstedt Jura p. 395. Tab. 54, fig. 6. Je n’en possede qu’un fragment du tour exterieur, avec la carene et les stries lon- gitudinales. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn p. 45. 3) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VI. p. 105. BEN} - Ten des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) Rüfigraben. (O.) CV. Ammonites orbis Giebel 1852. Fauna der Vorwelt III. p. 500. A. discus complanatus Quenstedt. Petrefaktenkunde 1. p. 124. Tab. 8, fig. 12 a.b. A. fuscus Quenstedt. Jura p. 475. Tab. 64, fig. 1—5; du Brauner Jura &. A. discus (non Sow.) d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 394. Tab. 131, fig. 1-3; il le place dans son Bathonien. A. aspidoides Oppel 1857. Juraformation p. 474. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt l. c. pour la synonymie. Je crois devoir classer sous ce nom quelques echantillons mal conserves trouves ä Blattenheide et au Taubenloch, chaine du Stockhorn, dans les couches jurassiques. Deux d’entre eux ont ete cites dans le m&moire de M. Brunner, comme £echantillons (ecrases) de 14. subdiscus d’Orb. La forme de leur dos en quille tranchante ne paralt cependant pas provenir d'un ecrasement. Un autre individu aplati, sur lequel on remarque encore des traces des cötes figurees par MM. d’Orbigny et Quenstedt 1. c., se distingue par un dos en biseau, ce qui le rapproche du veritable A. discus Sow., reconnu par M. Oppel (Juraformation p. 472) d’apres l’echantillon original de M. Sowerby. Son ombilic ouvert et ce que jai pu voir des lobes des cloisons, tres mal conservees, m’empechent cepen- dant de l’attribuer a cette espece. L’4. Waterhousei Morris et Lycett 1850 (Moll. of the great oolite p. 13. Tab. 1, fig. 4. 4 a) auquel ces auteurs rapportent la figure de 1A. discus d’Orb., differe de nos Echantillons par son ombilic plus resserr& et par laplatisse- ment de ses flanes: mais il se rapproche du dernier Echantillon mentionne par son dos en biseau. 1) Brunner, Stockhorn. p. 46. (discus, subdiscus.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Blattenheide. (O. espece?) (B.) Taubenloch. (0. espece ?) Erzeck. (B. espece?) CVI Ammonites biflexuosus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 422. Tab. 147, fig. 1—4; il le place dans son Bathonien. == 6 des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (O.) Schneeloch. (O.) Blattenheide. (B.) CVH. Ammonites hecticus Krüger 1825. Urweltliche Naturgeschichte I. p. 30. A. hecticus Hartmann d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 432. Tab. 152, fig. 1—5; il le place dans son Bathonien et Callovien. A. lunula (Krüger) Zieten dOrbigny 1. c. p. 439. Tab. 157, fig. 1—5; il le place dans son Bathonien. A. hecticus Quenstedt. Jura p. 544. Tab. 71, fig. 21. 22. 23. Tab. 72, fig. 7. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 523, pour cette synonymie. L’espece a et& cite par erreur de Krümelwege, de ma collection. Les &chantillons eites pr&cedemment de Blattenheide, du Musece de Berne, nous paraissent appartenir ä l’A. bifleeuosus d’Orb. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 43. 45. 46. 474. 475. (heeticus, lunula, fonticola.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 46. 47. (hecticus, lunula.) 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. II. p. 138. 139. (heeticus, lunula.) 4) D’Archiac, Hist. des progres de la g£ol. VII. p. 96. 192. 104. (hecticus, fonticola.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) & Sulzgraben. (O.) (B.) 1) 3) 4) Cheresolettaz. (O,) 1) 2) 4) Blattenheide. (O.) 1) 3) 4) Cape. de Moine. 2) Hohmad. (O.) 1) 3) 4) Faite de Saille. (O.) 2) Lägerli. (O.) (B.) Grand Caudon. (O,) 1) 4) Stierenflue. (O.) Plan Neve. (O.) 1) 2) 4) Rüfigraben. (O.) (B.) Carrieres d’ardoise de Bex. (O.) 2) Taubenloch. (O,) ALPES FRIBOURGEOISES: Axalp. (O.) 1) 3) 4) Dent de Lys. 1) 4) Stufistein. (O.) ALPES DU VALAIS: Unterheid. (O.) E. du Grand Moveran. (O.) Gadmenflue. (O.) Darbon vers Cheville. (O.) — ALPES BERNOISES: Geissberg sur la Gadmenflue. (O.) ALPES DE GLARUS: Erzeck. (0.) 1) 4) Oberblegialp vers le Glärnisch. Ochsmatte pres Engstlen. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: Tannenberg. (O.) Tannenalp. (O.) CVII. Ammonites arbustigerus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 414. Tab. 143, fig. 1—3; il le place dans son Bathonien. A. planula d’Orb. (non Zieten.) Pal. Franc. l. c. Tab. 144, fig. 1—3. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 630, pour cette synonymie. Mes &chantillons cites ici de Darbon, en Valais, sont des petits individus de 6 a 10 millimetres de diametre. 1) Brunner, Stockhorn p. 46. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Sulzgraben. (O.) Darbon pres Cheville. (O.) Schneeloch. (O.) CIX. Ammonites macrocephalus von Sehlotheim 1813. Taschenbuch für Mine- ralogie VII. p. 70. A. macrocephalus v. Schloth. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura L p. 430. Tab. 151, fig. 1. 2; il le place dans son Bathonien et Callovien. A. tumidus Stahl d’Orbigny 1. c. p- 470. Tab. 171, fig. 1. 2; il le place dans son Callovien, A. Herveyi Sow. d’Orbigny 1. c. p. 428. Tab. 150, fig. 1—3; il le place dans son Bathonien et Callovien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 644, pour cette synonymie. L’espece a &te cit&e par erreur de Krümelwege, de ma collection. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 43. 45. 46. /macrocephalus, tumidus, Herveyi.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 46. 47. 49. /macrocephalus, tumidus, Herveyi, Goliathus.) 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 11. (Herveyi.) = m 4) Lardy. Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 203. 5) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VI. p. 102. 104. 106. 6) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz, Glarus p. 72. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) 5) Sulzgraben. (O.) 1) 4) 5) Tiniere. 1) 2) 5) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Hohmad. (0.) ALPES DE GLARUS: Pres de Gantrischkumli. (O.) 1) 5) 6) Oberblegialp pres du Glärnisch. 1) 3) 5) Oberwirtneren. 1) 2) 5) Rüfigraben. (O.) 1) 5) Stierenflue. (O.) Langeneckschafberg. (B.) Du Lenk dans le Simmenthal. (0. espece?) Stufistein. (O.) Axalp. (O.) Gadmenflue. (O.) Giessbach. (O.) ‘ CX. Ammonites bullatus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 412. Tab. 142, fig. 1. 2; il le place dans son Bathonien. A. platystomus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 184. Tab. 15, fig. 3, et Jura p- 478. Tab. 64, fig. 11—13. A. bullatus d’Orbigny varietas. Kudernatsch, Abhandl. k. k. geol. Reichsanst. I. p- 12. Tab. 3, fig. 1—4 et 11. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn, p. 46. 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) Sulzgraben. (O.) (B.) 2) Hohmad. (0. 2) Lägerli. (O.) 2) Taubenloch. (O.) BE Tab. 17, fig. 1-3. CXI Ammonites tripartitus Raspail 1829. Annales des sciences d’observation Tab. 11, fig. 5, et Tab. 12, fig. 7. A. polystoma Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 270. Tab. 20, fig. 8 a. b.; de Toberen Brauner Jura avec 1A. Parkinsoni Sow. et l’A. macrocephalus v. Schlotheim. A. tripartitus Rasp, d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 496. Tab. 197, fig. 1—4; il le place dans son Callovien. A. quadrisulcatus d’Orbigny 1. ce. Cret. I. p. 151. Tab. 49, fig. 1—3. M. d’Orbigny a supprime ce dernier nom donne par lui a des Echantillons attribues par erreur ä son Neocomien. Cette figure differe par sa forme des echantillons figures par cet auteur des terrains Jurassiques: la coupe de la bouche en est circulaire et les sillons sont droits, ou au moins tres peu sinueux. Cette variete ne parait pas encore avoir &t& trouvee dans les Alpes Suisses. Nos &chantillons se distinguent de l’espece, trös lisse selon M. d’Orbigny, par des stries fines et sinueuses d’accroissement du test, plus ou moins festonnees, r@unies en faisceaux ou rides vers l'embouchure. Ce test forme une levre saillante sur le bord an- terieur des sillons, vers la partie dorsale. Cette saillie n'est pas visible sur le moule. Ils sont aussi pour la plupart plus comprimes lateralement, ainsi que lindique surtout la figure cit&e de M. Quenstedt. M. d’Orbigoy deerit la coupe de la bouche comme pres- que circulaire, mais ses Tab. citees de la Pal. Frang., Jura et Cretace, diflerent sensible- ment entre elles sous ce rapport. Les &chantillons qui ont conserv& leur test sont assez rares parmi le grand nombre de ceux recueillis dans les Alpes Suisses. Les cloisons sont conformes ä celles des figures citees de M. d’Orbigny. L’espece acquiert aussi une plus grande taille dans les Alpes Suisses. Jen ai vu des empreintes sur les roches de la chaine du Stockhorn dont le diametre &tait d’au moins 200 millimetres. Je donne ici la figure d’echantillons stries et rides. La loge anterieure observee par M. Quenstedt I. c., n'est pas visible sur ces pieces. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 45. 52. 474. 2) Brunner, Stockhorn p. 11. 12. 30. 47. 3) Pictet, Biblioth. univers. de Geneve 1850, notice p. 9. 11. 4) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. III. p. 138. = m =- 5) Collomb, Verhandl. Schweiz. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 101. 108. (quadrisulcatus?) 6) D’Archiae, Hist. des progres de la g£ol. VII. p. 96. 97. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) 6) Sulzgraben. (O.) (B.) 2) Gantrischkumli. (O.) 1) 2) 3) 6) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Oberbach. (B.) 2) Rüfigraben. (O.) (B.) 3) Oberwirtneren. 2) Untermentschelen. (O.) (B.) 1) 3) 6) Langeneckschafberg. 2) Hohmad. (0.) (B-) Stufistein. (O.) 2) Taubenloch. (O.) (B.) ALPES VAUDOISES; 2) Lägerli. (B.) 1) 5) Cherösolettaz. (O.) 2) Krümelwege. (O.) (B.) 1) 4) 6) Verraux. Au-dessus du Fallbach. (O.) (B.) Grand Caudon. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: ALPES FRIBOURGEOISES: Tannenberg. (O.) 1) 6) Au Sud du lac d’Omeinaz. (B.) Tab. 17, fig. 1. individu du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, montrant des traces des cloisons jusqu’en avant, avec des parties du test strie. « « « 2. Je meme, vu du cöt& de la bouche. « « « 3. individu de Untermentschelen, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. CXIH. Ammonites Adelae d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 494. Tab. 183, fig. 1—4; il le place dans son Callovien. A. Adelae d’Orb. Pal&ontologie du Voyage de Hommaire de Hell III. p. 429. Tab. 1,.te,, 30, I. ? A. lineatus albus Quenstedt. Jura p. 621. Tab. 77, fig. 3. Cette espece parait avoir atteint une grande taille; jen ai recueilli dans le Sulzgra- ben, chatne du Stockhorn, un grand fragment detache de la roche. “C'est une partie de tour couvert du dessin des lobes des cloisons uses, avec des parties de test. La hau- teur de Ja bouche, qui montre une cloison analogue a celle de la fig. 2 de la Tab. 183 cite, est de 150 millimetres , et la largeur 90 millimetres. La piece est un peu deformee par une compression laterale. Les sillons ou etranglements des tours decrits par M. = un d’Orbigny, mieux indiques dans sa figure de l’echantillon de M. Hommaire de Hell que dans sa Pal&ontologie Francaise, sont bien marques sur plusieurs de mes £chantillons, qui sont cependant tous en mauvais tat de conservation, ce qui m’emp&che de donner le dessin des cloisons. Quelques @chantillons ont les stries du test bifurqu&es assez re- gulierement et un peu onduleuses; ceci est aussi indique sur la figure citee du Voyage de Hommaire de Hell. 1) Brunner, Stockhorn p. 48. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES BERNOISES: 1) Sulzgraben. (O.) (B. espece?) 1) Hohmad. (O.) 1) Blattenheide. (O.) (B. espece?) 1) Rüfigraben. (O.) Lägerli. (O.) Taubenloch. (O.) Erzeck. (O. espece?) ALPES VAUDOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Grand Caudon. (O.) Chätel-St.-Denis. (O.) CXIH. Ammonites Adeloides Kudernatsch 1852. Abhandlungen d. k. k. geol. Reichsanstalt I. p. 9. Tab. 2, fig. 14—16; du Jura moyen de Swinitza, Cette espece se distingue de 14. Adelae d’Orb. par quelques cötes distantes, minces, et lamelleuses, munies, seulement vers la region dorsale, de deux ou trois festons ou crenelures dirigdes en arriere, ce qui la rapproche de l’A. Eudesianus d’Orb. Un echan- tillon, trouv& par M. E. Meyrat a Cheresolettaz dans les Alpes vaudoises, est incomplet, mais laisse voir les cötes cr&nelees caract£ristiques de l’espece. Je nai pas pu en ob- server les cloisons, et la piece n’est pas assez bien conserv&e pour en donner la figure. des couches Jurassiques des ALPES VAUDOISES: Cherösolettaz. (O.) CXIV. Ammonites viator d’Orbigny 1845. Palcontologie du Voyage de Hommaire de Hell III. p. 433. A. viator d’Orb. Pal. Franc. Jura 1. p. 471. Tab. 172, fig. 1. 2; il le place dans son Callovien. Je ne connais aucun dessin des cloisons de cette espece, qui appartient au groupe des heterophylli. Un de mes echantillons du Sulzgraben laisse voir ces cloisons, quoique incompl&tement, ce qui m’emp&che d’en donner le dessin. Elles different de celles de u 00 l’A. heterophyllus Sow. (d’Orbigny Pal. Franc. Jura I. Tab. 109, fig. 3) par la forme moins large des feuilles des selles; mais le nombre des lobes, leurs dimensions et leur position relative semblent identiques. Le rayon partant de l’extr&mit& du lobe dorsal coupe les autres lobes de la m&me maniere. Sur cet Echantillon d’environ 50 millimetres de diametre (il est un peu ecras&), la loge anterieure occupe la grande moitie du der- nier tour. Les cötes du test ne sont pas visibles sur la partie du moule qui laisse voir les cloisons. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 45. 2) Brunner, Stockhorn p. 47. 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 11. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: i) 2) 3) Sulzgraben. (O.) (B.) Cherösolettaz. (O.) t) 2) 3) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Lägerli. (0.) (B.) ALPES D’UNTERWALDEN: 2) Taubenloch. (O.) (B.) Tannenberg. (0. espece?) 2) Krümelwege. (O.) (B.) 1) 3) Langeneckschafberg. (O.) (B.) t) 2) Rüfigraben. (O.) (B.) 2) Untermentschelen. (O.) 3) Oberwirtneren. 2) Standhütte. (B.) Hohmad. (B.) Unterheid. (©. espece?) (B. espece ?) Ochsmatte pres Engstlen. (O. espece?) Tab. 17, fig. 4—8. CXV. Ammonites subobtusus Kudernatsech 1852. Abhandlungen der k. k. geol. Reichsanstalt I. p. 7. Tab. 2, fig. 1-3; du Jura moyen de Swinitza. Cette espece a et@ trouvee par M. E. Meyrat dans les Alpes suisses. Mes &chan- tillons sont un peu deform6s ou incomplets, mais se rapportent bien, aussi par leurs cloi- sons, aux figures citees. Les cötes sont visibles sur les moules. Les cloisons avec des selles tetraphylies ne sont pas assez completement conservees sur mes &chantillons pour en donner un dessin exact. J’ai observe au moins trois lobes auxiliaires de plus vers lombilie que ceux signales par M. Kudernatsch |. ec. Cet auteur fait remarquer que son plus grand exemplaire de 58 millimetres de diametre ne laisse voir encore aucune trace de la loge anterieure; c'est aussi le cas pour mon plus grand £&chantillon; qui a un dia- metre de 65 millimetres. Je crois devoir donner Ja figure d’un jeune individu, de ma collection, sur lequel les cötes sont deja visibles sur la moiti@ du dernier tour, quoique son diamötre ne soit que de 20 millimetres. M. Kudernatsch a fait observer que les tours interieurs, ou le jeune äge de son @chantillon, ne possedent pas cet ornement. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (O.) Blattenheide. (O. espece?) (B. espece?) Taubenloch. (O.) (B.) Hohmad. (O.) Tab. 17, fig. 4. echantillon de Hohmad, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 5. Je meme vu du cöte de la bouche. jeune individu du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, 2 vu de cöte. « « » 7. le m&me vu du cöt@ de la bouche. « « « 8. le m&me vu du cöte du dos. CXVI. Ammonites Hommairei d’Orbigny 1845. Palöontol. du Voyage de Hom- maire de Hell III. p. 425. Tab. 1, fig. 7—9. A. Hommairei d’Orb. Pal. Franc. Jura I. p. 474. Tab. 173, fig. 1—3; il le place dans son Callovien. Nous n’avons pas retrouv& un Echantillon du Sulzgraben, cit@ du Musde de Berne. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 45. 2) Brunner, Stockhorn. p. 47. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Sulzgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) 1) 2) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Hohmad. (O.) ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 2) Oberwirtneren. (0. espece?) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (O.) Giessbach. (0. esptce?) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.esp.?) Axalp. (0. espece?) —_.. Me Tab. 19, fig. 7-9. CXVH. Ammonites Lardyi Ooster 1S60. Coquille discoidale, comprimee lateralement, a dos arrondi. Tours de spire lisses, ornes sur la loge anterieure (du moule) de trois a cing triples cötes ou plis, passant en ligne droite et bien marqu&s sur le dos, s&pares par des sillons d’egale largeur A ces cötes, s’eflacant sur le milieu des flancs vers l’ombilic, qui est fort resserr6. Le re- couvrement des tours est presque complet. Coupe de la bouche ovale, plus haute que large, profondement echancree par le retour de la spire. Ombilic presque nul, a bords evases. Cloisons divisees de chaque cöte en six ou sept lobes formes de parties im- paires; selles fortement attenuees par le rapprochement des lobes, a-peu-pres comme cela se remarque chez l’A. Hommairei dOrb. Pal. Franc. Jura I. Tab. 173, fig. 3. Par leur disposition ces lobes et selles paraissent m&me fort peu differer de cette espece tr&s voisine. Je crois devoir creer ce nom d’espece pour cette forme curieuse, probablement Jurassique. Elle a et@ decouverte par M. E. Meyrat au Sulzgraben et au Rüfigraben, chaine du Stockhorn, Je n’en connais que des moules deformes ou incomplets. D’apres quelques indices sur une de ces pieces, le test aurait et@ a-peu-pres lisse, avec quel- ques lignes d’accroissement. Le plus petit de mes &chantillons montre seul les cloisons peu distinctes jusqu’a la moitie du dernier tour, occupee par la loge anterieure. Quoi- que Ecrase, il est le mieux conserv&; son diametre est de 30 millim£tres. L’A. Lardyi Ooster differe de l’A. Hommairei d’Orb. par ses triples cötes et par son ombilic plus resserre. Il differe de l’A. ptychoicus Quenstedt (Petrefaktenkunde ]. p. 219. Tab. 17, fig. 12 a. b. c.) par ces m&mes caracteres et par ses cloisons plus decouptes, Les dimensions ne peuvent ©tre donnees exactement a cause du mauvais etat de mes echantillons, dont le plus grand parait indiquer un diametre de environ 45 millimetres. des couches Jurassiques ? des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (O.) Rüfigraben. (O.) Tab. 19, fig. 7. &chantillon deforme du Sulzgraben, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte; « commencement de la loge anterieure. « « _« 8. coupe approximative de la bouche du meme. « « «9. &chantillon incomplet du Rüfigraben, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, complete en quelques parties par l’autre face de la piece, et par un second Echantillon de la me&me localite. u MB Tab. 17, fig. 9—11. CXVII. Ammonites Kudernatschi F. von Hauer 1851. Sitzungsberichte k. Akad. der Wiss. XI. p. 902. A. heterophyllus Sow. varietas Kudernatsch. Abhandlungen der k. k. geol. Reichs- anstalt I. p. 6. Tab. 1, fig. 5—9; du Jura moyen de Swinitza. Cette espece confondue precedemment avec 1A. heterophyllus Sow. et 1A. Tatricus Pusch, differe de l’A. heterophyllus Sow. par les stries du test presque droites, souvent peu ou pas marquees depuis le milieu des flancs jusqu’a lombilic, et passant en ligne droite sur le dos; par ces stries disposees frequemment en faisceaux ou plis, irr&guliers, enfin par ses cloisons, dont les selles, au nombre de cing ou six, sont toutes diphylles et plus decoupees. Jai pu les observer sur quelques £chantillons; elles sont conformes au dessin qu’en donne M. Kudernatsch |. c. Chez les jeunes individus le test est orne de stries plus fortes, alternant. avec d’autres plus fines. Ces stries sont visibles sur les moules. Je donne la figure d’un Echantillon du Sulzgraben qui a conserv& tout son test, mais qui est un peu deforme; la bouche montre des restes d’une cloison; son grand diametre est de 75 millimetres. J’y ajoute la figure d’un jeune individu de la m&me lo- calite. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (O.) \B.) Lägerli. (O.) (B.) Rüfigraben. (O.) (B.) Hohmad. (O.) (B.) Taubenloch. (O.) (B.) Blattenheide. (B.) Tab. 17, fig. 9. echantillon du Sulzgraben, de ma collection, avec le test, grandeur naturelle, vu de cöt£. « « _« {0. autre @chantillon du Sulzgraben, de ma collection, jeune äge de lespece, moule, grandeur naturelle, vu de cöte. « « «fi. le möme, vu du cöte de la bouche. CXIX. Ammonites discus Sowerby 1813. Min. Conchology I. p. 37. Tab. 12, Supplem. Index p. 39; du Cornbrash. Voyez Oppel, Juraformation p. 472. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 46. 2) Pictet, Bibl. univ. de Geneve 1850, notice p. 10. 3) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 102. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES DE GLARUS: 1) 2) 3) Sulzgraben. (B. 1) 3) Oberblegialp vers le Glärnisch. (espece ? 5 sıalf \es} Taubenloch. (B.) Hohmad. (B.) CXX. Ammonites Lamberti Sowerby 1849. Min. Conchology III. p. 73. Tab. 242, fig. 1—3. A. Lamberti Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 482. Tab. 177, fig. 5—11, et Tab. 178, fig. 1—3; il le place dans son Callovien. L’echantillon du Rüfigraben cite dans le memoire de M. Studer p. 45, ne parait pas appartenir a l’espece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 57. 474. 2) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. des sc. nat. II. p. 139. 3) D’Archiac, Hist. du progr. d. la geol. VII. p. 96. 99. 4) Tribolet, Bullet. de la soc. d. sc. nat. de Neuch. V. p. 15. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Axalp. (0.) 1) 2) 3) Faite de Saille. (O.) 1) 3) Erzeck. (O.) (B.) 4) Grand Meveran. ALPES D’UNTERWALDEN: ALPES DU VALAIS: Tannenalp. (B.) Darbon pres Cheville. (O.) CXXI Ammonites Marie d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 486. Tab. 179, fig. 1— 9; il le place dans son Callovien. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Erzeck. (O.) Axalp. (O.) Lenk dans le Simmenthal. (O.) CXXIH. Ammonites cordatus Sowerby 1813. Min. Conchology I. p. 51. Tab. 17, fig. 2—4. A. cordatus Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Jura 1. p. 514. Tab. 193, fig. 1—3, Tab. 194, fig. 1—4; il le place dans son Oxfordien. 10 a Mn A. Chamusseti d’Orbigny 1. e. p. 437. Tab. 155, fig. 1. 2; il le place dans son Calloveen. ß Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Il. p. 548, pour cette synonymie. Jy rapporte un grand @chantillon, un peu deforme et use, du Lägerli, chaine du Stockhorn; son diametre est de 210 millimetres; sa surface est recouverte par le Chon- drites brevirameus v. Fischer-Ooster. Mes £echantillons cites dans les me&moires de MM. Studer et Brunner, de Unter- mentschelen,, chaine du Stockhorn, &taient des fragments que je n’ai pu retrouver dans ma collection. 1) Brunner, Stockhorn p. 47. (lentieularis.) 2) v. Fischer-Ooster, die Fucoiden der Schweizer Alpen p. 49. (lenticularis.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Lägerli. (O.) Geissberg sur la Gadmenflue. (O.) Axalp, (O.) CXXIIL Ammonites bicostatus Stahl 1824. Versteinerungen Würtembergs. p. 49, fig. 9. (im Correspondenzblatte des Würtemberg. landwirthsch. Vereins.) A. bipartitus Zieten. Versteiner. Würtemb. p. 18. Tab. 13, fig. 6. A. bipartitus Zieten d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 443. Tab. 158, fig. 1-4; il le place dans son Callovien. A, calcar Zieten. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 140. Tab, 10, fig. 7. Un de mes £chantillons du Sulzgraben parait appartenir a la variöte A. calcar Zieten, que M. Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 567, separe comme espe&ce distincte. M. Op- pel, Juraformation p. 560, ne la considere que comme une monstruosite de l’espece. {) Studer, Geol. der Schweiz Il. p. 45. 2) Brunner, Stockhorn. p. 47. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Sulzgraben. (O.) (B.) 2) Hohmad. (O.) Axalp. (0.) Geissberg sur la Gadmenflue. (O.) Bu Tab. 17, fig. 12. CXXIV. Ammonites Jason Stahl 1824. Versteiner. Würtemb. p. 45. (Correspon- denzblatt des Würtemb. landwirthsch. Vereins.) Nautilus Jason Reinecke 1818. Maris protogaei Nautili et Argonaut® p. 62. Tab. 3, fig. 15-17. A. Jason Zieten. Versteiner. Würtemb. p. 5. Tab. 4, fig. 6. A. Jason Zieten dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 446. Tab. 159, fig. 1—5, et Tab. 160, fig. 1—4; il le place dans son Callovien. ? A. apertus v. Buch. Beiträge zur Bestimmung d. Gebirgsformationen Russlands. (Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 588.) Je donne ici la figure d’un Echantillon du Grand-Caudon, chaine des Verraux, dans les Alpes vaudoises, qui me parait se rapprocher par ses dimensions et le recouvre- ment des tours, de l’A. apertus v. Buch, dont je ne connais pas de figure. Quoique un peu different de l’espece par son ombilic plus ouvert et par ses tubercules moins forte- ment marques, cet &chantillon se rapporte au dessin de l’ensemble de la figure 1 de la Tab. 159 citee de M. d’Orbigny, aussi par la forme de son peristome, dont un des deux prolongements linguiformes lateraux est seul conserve. L’echantillon est incomplet, en partie seulement une empreinte, et un peu aplati par @crasement. Son diametre est de 90 millimetres. Un &chantillon eite ici du Rüfigraben, n’est qu’un fragment de tour, montrant 7 ou 8 fortes pointes, semblables A celles de la fig. 3 de la Tab. 160 citee de M. d’Orbigny. 1) Brunner, Stockhorn p. 47, des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) Rüfigraben. (©. espece?) Grand Caudon. (©.) Planplatte sur la Gummenalp. (B. espece?) Tab. 17, fig. 12. individu du Grand-Caudon, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Le prolongement linguiforme du peristome corres- pond ä celui qu'on voit en arriere dans la fig. 1 de la Tab. 159 de la Pal&ontologie frangaise. CXXV. Ammonites Duncani Sowerby 1817. Min. Conchology II. p. 129, Tab. 157. A. Duncani Sow. d’Orbigny' Pal. Frang. Jura I. p. 451. Tab. 161, fig. 1-5, et Tab. 162, fig. 1—9; il le place dans son Callovien. Un &chantillon cite du Taubenloch, de ma collection, ne me parait pas appartenir a lespece; ceux de Erzeck et de Lenk sont des fragments, ou des individus &crases. 1) Brunner, Stockhorn p. 47. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Sulzgraben. (O.) 1) Blattenheide. (O.) Erzeck. (O0. espece?) Lenk dans le Simmenthal. (0. espece?) CXXVI. Ammonites annularis Schlotheim 1820. Petrefaktenkunde p. 73. A. annularis Schloth. Zieten, Versteiner. Würtemb. p. 14. Tab. 10, fig. 10, A. annularis Schloth. Quenstedt, Petrefaktenk. I. p. 191. Tab. 16, fie. 6 a. b., et Jura’ p. 541. Tab. 71, fig. 7. A. convolutus ornati. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 168. Tab. 13, fig. 1 a. b., et Jura p. 541. Tab. 71, fig. 9; du Oberen Braunen Jura. A. convolutus interruptus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 170. Tab. 13, fig. 3ab,et4a.b.c.d. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 620, pour la synonymie. 1) Studer, Geol- d. Schweiz II. p. 46. (convolutus.) 2) Giebel 1. c. p. 622. 3) Renevier, Bulletin Soc. Vaud. Sc. Nat. III. p. 139. (plicatilis var. conco- lutus Zieten.) 4) D’Archiac, Hist. du progr. de la geol. VII. p. 100. 102. (Annularis, convolutus. 5) Lardy, Verhandl. d. schw. naturf. Ges. in Basel 1835. p. 106. /bifurcatus.) 6) Laflon, Verh. d. schw. naturf. Ges. in Schaffhausen 1847. p. 31. (annulatus.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Sulzgraben. (0©.) 3) Faite de Saille vers le Grand-M«&- Taubenloch. (O.) veran. (O.) Hohmad. (0.) Grand-Caudon. (O.) Rüfigraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) - 1) 4) Stufistein. (O.) Grand-M&veran. (O.) 1) 4) Kriegsmatte. ALPES DE ST. GALL: 2) Oltschenalp. (B.) 6) Gönzen pres de Sargans (espece?) 2) Unterheide. (O.) (B.) . ALPES DE GLARUS: 4) Roththal pres Lauterbrunnen. 1) Oberblegialp vers le Glärnisch. ALPES BERNOISES: ALPES D’UNTERWALDEN: Ochsmatte pres d’Engstlen. (O.) Tannenalp. (O.) (B.) Axalp. (O.) Tannenberg. (O.) Gadmenflue. (O.) ALPES DU VALAIS: Iseltoberberg. (O.) E. du Grand-M@veran. (O.) Gummenplanplatte. (B.) Darbon vers Cheville. (O.) Brünig. (B.) 5) Salvent. (O. espece?) Meyringen. (B.) ALPES FRIBOURGEOISES: Schwanden pres Brienz. (B.) Botterens pres Broc. (O,) Engstlenalp. (B.) Broc. (O.) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Gschwendtobel. (O.) CXXVIH. Ammonites Bakeriae Sowerby 1827. Min. Conchology VI. p. 134. Tab. 570, fig. 1. 2. A. Bakeriae Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 424. Tab. 149, fig. 1—3; il le place dans son Callovien. A. convolutus parabolis Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 169. Tab. 13, fig. 2a. b, et Jura p. 542. Tab. 71, fig. 10—12; du Brauner Jura &. A. convolutus parabolis Kudernatsch. Abhandl. k.k. geol. Reichsanstalt I. p. 14. Tab. 3, fig. 7—10. Je crois devoir conserver le nom de A. Bakeriae pour l’espece des Alpes suisses, le plus souvent mentionnee d’apres les figures citees ci-dessus de M. d’Orbignv. Plu- sieurs de nos &chantillons ont conserv& l’embouchure, avec le p£ristome complet, tel que le figure M. d’Orbigny, d’autres avec celui figure par M. Quenstedt, Jura Tab. 71, fig. 12. (es derniers ont ete cites precedemment sous le nom de A. Arduennensis d’Orb. Des echantillons, de ma collection, cit&s precedemment avec doute de Untermentschelen et Krümelwege, nm’appartiennent pas a l’espece.. Quelques-uns que je rapporte a l’A. Bakerie Sow., ont &te mentionnes dans le memoire de M. Brunner sous le nom de A. Sabaudianus d’Orb., a cause de lirregularite des cötes, surtout des tours interieurs, sem- blables a ceux de la figure de cette derniere espece donnee par M. d’Orbigny dans la Pal&ontologie francaise. L’Ammonite citee ici du Blümelisalp nous parait se rapprocher bien plus de l’A. Parkinsoni Sow. — AR ne 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 45. 56. 474. 2) Brunner, Stockhorn p. 47. 49. (Bakeriae, Arduennensis, Sabaudianus.) 3) Pietet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 11. 4) Renevier, Bulletin Soc. Vaud. des Sc. nat. II. p. 139. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) 3) Blattenheide. (O.) 4) Cheresolettaz. (O.) 1) 2) 3) Sulzgraben. (0.) 1) 4) Verraux. 2) Taubenloch. (0.) ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Lägerli. (.O) 4) En Lys. Hohmad. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: 1) Blümelisalp. (B. espece?) Tannenalp. (B.) Stufistein. (O.) CXXVIHI. Ammonites Pottingeri Sowerby 1840, Transactions Geol, Soc. of London. 2! series V. p. 719. Tab. 61, fig. 10. i 4A. Chauvinianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura 1. P- 460. Tab. 165, fig. 1—3; il le place dans son Callovien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt IL. p. 642, et d’Orbigny, Prodrome de Pal. strat. I. p. 329, pour la synonymie. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 45. 2) Brunner, Stockhorn. p. 47. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Krümelwege. (O.) 1) Taubenloch. (O.) Stufistein. (O.) Axalp. (O.) CXXIX, Ammonites refraetus Stahl 1822. Versteinerungen Würtembergs. p. 46. j (Correspondenzblatt d. Würtemb. landwirthsch. Vereins.) A. refractus Stahl. Zieten, Versteinerungen Würtembergs p. 14. Tab. 10, fig. 9 a. b. c. A. refractus Haan d’Orbigny. Pal. Franc. Jura 1. p. 473. Tab. 172, fig. 3—7; il le place dans son Callowien. u ee A. refractus Quenstedt, Petrefaktenk. 1. p. 150. Tab. 11, fig. 12 a. b. c., et Jura p- 924. Tab. 69, fig. 25—30. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 655, pour la synonymie. Je n’en possede qu’un seul petit Echantillon recueilli par M. Lardy. des couches Jurassiques des ALPES VAUDOISES: Entre le Grand et le Petit Moveran. (O.) Tab. 18, fig. 7-10. CXXX. Ammonites Christoli Baudouin 1851. Bulletin Soc. geol. de France 2”° serie, VII. p. 596. Tab. 10, fig. 1. 2; du sous-groupe inferieur du groupe Kelloway-Oxfordien. Le Mus&e de Berne en possede un seul Echantillon qui lJui a &te fourni par M. Kä- sermann. Le bourrelet saillant de l’embouchure n’en est pas conserve, Les cötes, non interrompues 'sur le dos, sont deprimees dans une espece de sillon, sur la ligne du siphon de cet echantillon. L’espece se distingue de l’A. refractus Stahl pas sa forme g6&- nerale, qu’on pourrait appeler linverse de celle de cette espece; la partie brusquement retournee ou gibbositE se trouvant au retour de la spire vers lembouchure, tandis que elle existe au cöte oppose chez IA. refractus Stahl. L’embouchure est aussi differente sur la figure complete cit&e de M. Baudouin dont je donne ici une copie, pour faciliter la comparaison avec notre &chantillon. des couches Jurassiques des ALPES D’UNTERWALDEN: Tannenalp. (B.) Tab. 18, fig. 7. 8. echantillon complet et jeune äge, copies des figures eit6es de M. Baudouin. « « « 9. £chantillon de Tannenalp du Mus&e de. Berne, grandeur naturelle, vu de cöte. « « «40. le meme, vuen dessous, pour faire voir les cötes non interrompues sur le dos, quoique deprifhees sur la ligne du siphon. CXXXI Ammonites anceps Stahl 1822. Versteinerungen Würtembergs p. 39. (Correspond. d. Würtemb. landwirthsch. Vereins.) Nautilus anceps Reinecke 1818. Naut. et Argonaute p. 82. Tab. 7, fig. 6. A. anceps Reimecke d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 462. Tab. 166, fig. 1—5. Tab. 167, fig. 1—3; il le place dans son Callovien, Br 1 Nous avons toutes les formes figurees par M. d’Orbigny, excepte celle de la fig. 5 de sa Tab. 166. Le plus grand de mes &chantillons du Sulzgraben, semblable a la fig. 1. 2 de la Tab. 167, a un diametre de 110 millimetres. Mes &chantillons du Ballenberg pres Brienz, tres mal conserves, se rapportent a cette m&me variete. Nous citons avec doute, d’apres des determinations pr@cedentes, des @chantillons du Musee de Berne, en partie tres mal conserves, dont au moins quelques-uns pourraient aussi bien £tre attri- bues & l’A. Parkinsoni Sow. {) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 45. 46. 2) Brunner, Stockhorn. p. 47. 3) D’Archiae, Hist. d. progres de la geol. VII. p. 102. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Sulzgraben. (O.) Grand-Caudon. (O.) 2) Lägerli. (O.) Entre le Grand et le Petit Meveran. (O. esp.?) 2) Taubenloch. (O.) 2) Hohmad. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: Rüfigraben. (O.) Tannenalp. (B. espece?) 1) 3) Kriegsmatt. 1) 3) Stufistein. (O.) (B. espece?) Gadmenflue. (O.) Ballenberg. (0. espece?) Reichenbach pres Meyringen. (B. espece?) Unterheid pres Meyringen. (B. espece?) Seeflue pres Lenk dans le Simmenthal. (B. espece?) Hundshörner dans le Kienthal. (B. espece?) CKXXIH. Ammonites athleta Phillips 1835. Geology of Yorkshire coast I. p- 113. 168. Tab. 6, fig. 19. A. athleta Phill. dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 457. Tab. 163, fig. 1—5, et Tab. 164, fig. 1--4; N le place dans son Callovien. 1) Studer, Geol. d. Schweiz. Il. p. 474. 2) Brunner, Stockhorn p. 47. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. III. p. 139. 4) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 96. 5) Tribolet, Bullet. Soc. d. sc. nat. de Neufchätel V. p. 15. a. oh me des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Blattenheide. (O.) 1) 3) 4) Faite de Saille. 2) Taubenloch. (O.) 5) Grand Maveran. 2) Lägerli. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: Axalp. (O.) Tannenberg. (O.) Erzeck (O.) ALPES DU VALAIS: Ochsmatte pres d’Engstlen. (0. espece?) Darbon pres Cheville. (O.) CXXXIIH. Ammonites Babeanus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 491. Tab. 181, fig. 1—5; il le place dans son Callovien et Oxfordien. Un £chantillon incomplet, de ma collection, de Lachaux, carriere de Chätel-St.-Denis, me parait appartenir a cette espece. Il est conforme aux figures 1 et 2 citees; son dia- metre est de environ 100 millimetres. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES: Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 19, fig. 1-6. CXXXIV. Ammonites Sabaudianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 476. Tab. 174, fig. 1. 2; il le place dans son Callovien. Plusieurs &chantillons aplatis par &crasement, cites pr&cedemment sous ce nom dans le memoire de M. Brunner, paraissent devoir etre rapportes a IA. Bakeriae Sow., espece tres voisine de 1A. Sabaudianus d’Orb. Ceux mentionnes ici du Rüfigraben et de Blattenheide sont des fragments de tours exterieurs dindividus d’au moins 170 millimetres de diametre, qui me paraissent ressem- bler le plus a IA. Sabaudianus d’Orb. L’extreme irregnlarit de leurs cötes est remar- quable. Je rapporte aussi A cette espece deux petits @chantillons trouves a l’Axalp par M. Meyrat. Quoique endommages, ils ont conserve une partie de test avec des cötes en faisceaux sinueux, pendant le jeune äge, ce qui leur donne de la ressemblance avec l’A. Radisensis d’Orb. Ils different cependant de cette derniere espece par l’absence des tubercules qui la distinguent. Quelques lobes des cloisons sont visibles sur ces pieces, mais trop indistinctement pour &tre figures. Jen donne les figures, ainsi que d’un des grands fragments mentionnes plus haut. 1) Brunner, Stockhorn p. 47. m: des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Rüfigraben. (0. espece?) Blattenheide. (O. espece?) Axalp. (OÖ. espece?) Tab. 19, fig. 1. fragment du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « 2. echantillon de lAxalp, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 3. le möme, vu du cöte de la bouche. « « « 4. autre echantillon d’Axalp, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 5. le m&öme, vu du cöte de la bouche. « a « 6. le me&me, vu de cöte, grossi 3 fois; on y remarque deja le passage des cötes en faisceaux aux cötes plus grosses, et quelques lobes des cloisons. CXKXXV. Ammonites polygonius Zieten 1830. Versteinerungen Würtembergs p- 21. Tab. 15,-fig. 6. A. eristagalli d’Orbigny 1845. Pal. Frang. Jura I. p. 434. Tab. 153, fig. 1-3; il le place dans son Callovien. Voyez Oppel, Juraformation p. 560, pour la synonymie. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 698, r&unit l’espece a 1A. pustulatus Stahl (v. d’Orbigny Pal. Frang. Jura 1. Tab. 154.) 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 3. (eristagalli.) 2) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 11. (cristagalli.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Sulzgraben. CKXXVI. Ammonites tortisuleatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£et. I. p. 162. Tab. 51, fig. 4—6, et Jura I. p. 506. Tab. 189, fig. 1— 3; il le place dans son Orfordien. Je rapporte a IA. Zignodianus d’Orb. un €chantillon douteux eit© pr&cedemment du Rüfigraben, de ma collection. a 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 52. 57. 474. 475. 2) Brunner, Stockhorn p. 13. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. III. p. 138. 139. 4) D’Archiac, Hist. du progres de la g£ol. VII. p. 96. 99. 5) Tribolet, Bullet. Soc. d. sc. nat. de Neufchätel V. p. 19. des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES:, ALPES VAUDOISES: 1) 4) Unterheid. (O.) (B.) 1) Cheresolettaz. (O.) Ballenberg. (O.) 1) 4) 5) Grand Meveran. (O.) Giessbach. (O.) 1) 3) 4) Faite de Saille. (O.) Axalp. (O.) (B.) 1) 3) 4) Verraux. 1) 4) Erzeck. (O.) (B.) Ochsmatte pres Engstlen. (O.) ALPES FRIBOURGEOISES: Gadmenflue. (O.) Broc. (O.) (B.) Geissberg sur la Gadmenflue. 2) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Iseltoberberg. (O.) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) 4) Oltschenalp. Botterens pres Broc. (O.) Schafthalband pres Engstlen. (B.) Gummenplanplatte. (B.) ALPES DU VALAIS: ALPES D'’UNTERWALDEN: Darbon pres Cheville. (O.) Tannenberg. (O.) Tannenalp. (B.) CXXXVIU. Ammonites eanaliculatus Münster 1840. Verzeichniss von Baireuth p. 32. (voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Ill. p. 534, pour cette synonymie.) A. canaliculatus Münster dOrbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 525. Tab. 199, fig. 1—5; il le place dans son Oxfordien. A. canaliculatus Quenstedt. Jura p. 594. Tab. 74, fig. 5. A. Henrici d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 522. Tab. 198, fig. 1—3; il le place dans son Oxfordien. A. Henrici d’Orb. Kudernatsch, Abhandl. k. k. Reichsanstalt I. p. 11. Tab. 2, fig. 9—13. ? A. Marantianus d’Orbigny 1. c. p. 533. Tab. 207, fig. 3—5; il le place dans son Oxfordien. M. Giebel y r&unit aussi l’A. Eucharis d’Orb. ou Quelques-uns de mes £chantillons ont les cötes bifurquees comme l’4. Marantianus d’Orb. qui ne parait presque pas pouvoir &tre separ& de l’espece. J'y rapporte aussi un fragment d’un tres grand Echantillon de ma collection, trouve & Blattenheide, (diametre d’environ 140 millimetres. C'est une partie du dernier tour vers lembouchure. 1) Studer, Geol. d. Schweiz I. p. 53. (canaliculatus, Henrici.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 13. 49. (canaliculatus, Henrici, Marantianus.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 97. des couches Jurassiques des: ALPES BERNOISES: 2) Sulzgraben. (O.) 2) Taubenloch. (O.) 1) 2) 3) Blattenheide. (O.) (B.) Axalp. (O. espece?) 2) Lägerli. (O.) Iseltoberberg. (O. espece?) 1) 3) Rüfigraben. (O.) Giessbach. (0. espece?) 2) Untermentschelen. (O.) Erzeck. (B. espece?) 2) Hohmad. (O.) CXXXVIII Ammonites Eucharis d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura |. p. 524. Tab. 198, fig. 4—6; il le place dans son Oxfordien. Jen possede un echäntillon incomplet de Prayoud pres de Chätel-St.-Denis, dont la forme du dos carene est conforme ä celui de la figure citee. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES: Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) CXXXIX. Ammonites oculatus Bean 1829. Phillips, Geology of Yorkshire coast. I. p- 109. Tab. 5, fig. 16. A. oculatus Phill. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 528. Tab. 200, fig. 1—5, et Tab. 201, fig. 1. 2; il le place dans son Orfordien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Ill. p. 564, pour la synonymie. Nous en possedons des &chantillons d’assez grande taille. Un individu incomplet de ma collection, des couches Jurassiques du Giessbach, a 150 millim&tres de diametre. Un &chantillon cit@ precedemment du Taubenloch, de ma collection, ne parait pas appar- tenir a lespece. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 50. 57. 2) Brunner, Stockhorn. p. 13. 49. /fleruosus, fleruosus costatus, oculatus.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 96. 99. — ST des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Lägerli. (O.) Meeveran. (O.) Axalp. (O.) : ALPES FRIBOURGEOISES: Ballenberg. (O.) Broe. (O.) Schwanden pres Brienz. (O.) 1) 2) 3) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Giessbach. (O.) ALPES D’URI: Iseltoberberg. (O0. espece? 1) Windgelle. Unterheid. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Geissberg sur la Gadmenflue. (O.) Gschwendtobel. (O.) t) 3) Oltschenalp. \B.) Glastobel, Höll pres Iberg. (B.) Gummenplanplatte. (B.) Tab. 20, fig. S-10. CXL. Ammonites Brunneri von Fiseher-Ooster 1860. Plusieurs Echantillons des couches Jurassiques de Tannenalp, et un seul du Giess- bach, sont classes sous ce nom dans le Musee de Berne. Cette Ammonite, qui nest peut-etre qu’une variete de l’A. oculatus Bean, dont elle se rapproche le plus par sa forme generale et ses dimensions, est une coquille un peu comprimee lateralement. La spire formee de tours convexes, legerement comprimes, est ornee de cötes flexueuses, inflechies en arriere vers lombilic, puis en avant vers le milieu des flancs, oü elles se bifurquent en sinflechissant de nouveau en arriere. Vers la partie dorsale ces bifurca- tions deviennent sinueuses, en se bifurquant une seconde fois, ou m&me en se trifurquant et se recourbant en avant jusqu’a la ligne mediane du dos, ornee d’une rangee de tu- bercules irreguliers; elles y forment un angle obtus. Le dessin du test du dos se com- plique encore par des stries naissant vers l'origine des secondes bifurcations des cötes, et dirigees obliquement en avant vers chaque tubercule de la ligne mediane, ou elles forment un angle aigu d’environ 27°. Les intersections du relief de ces cötes et de ces stries forment une espece de treillis en losanges fort remarquable. L’echantillon figure ici montre en avant sur le dernier tour quelques traces des tubercules comprimes, qui caracterisent aussi A. oculatus Bean, L'ombilie est etroit avee des bords arrondis; les cötes y sont bien marquees. La coupe de la bouche est plus haute que large, un peu comprimee lateralement. Cloisons peu distinctes et incompletement visibles sur cet echan- tillon; elles paraissent cependant pouvoir &tre rapportees a celles de 14. oculatus Bean, WM + Je donne la figure de l’@chantillon le mieux conserve; son diametre est de 37 millimetres. La hauteur de la bouche du dernier tour en avant est de 5% du diametre, la largeur de cette bouche #%/00, le diametre de l'ombilic 3/00- * des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES : ALPES D'UNTERWALDEN: Giessbach. (B.) Tannenalp. (B.) Tab. 20, fig. 8. echantillon du Tannenalp, du Musee de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 9 le m&me, vu du cöte de la bouche, un peu restaur& d’apres l’autre face. a « «10. le m&me, vu du dos, grossi 2 fois. Tab. 20, fig. 1-3. CXLI. Ammonites pietus Quenstedt 1846. Petrefaktenkunde I. p. 131. Tab. 9, fig. 16. Nautilites pictus Schlotheim. Petrefaktenkunde I. p. $5. A. pictus costatus et nudus Quenstedt. Jura p. 619. Tab. 76, fig. 16 et 18; du Weisser Jura Y- Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 567. Un seul @chantillon endommag& du Giessbach, de ma collection, se rapporte a cette forme, r&unie par quelques auteurs a l’A. oculatus Bean (flexuosus auctorum). Je crois devoir en donner la figure. Cest un moule ayant la forme figuree par M. Quenstedt, Tab. 76, fig. 16, dont la moitie environ du dernier tour appartient a la loge ant£erieure, encore recouverte par quelques fragments d’un test lisse, et orn&e des cötes en faucille espacees et en relief que l'on voit aussi, vers la partie dorsale, sur la figure 16 de la Tab. 9 de la Petrefaktenkunde de M. Quenstedt. Vers le retour de la spire l’&chantillon a conserv@ quelques restes des petites cötes intermediaires entre les cötes espacees, et laisse voir le dessin des cloisons. Les lobes, quoique indistincts, me paraissent conformes a ceux de la fig. 18 de la Tab. 76 citee de M. Quenstedt. Cette espece ressemble a l’A. nudisipho Oppel 1558, Juraformation p. 605, A. complanatus Zieten, Versteinerungen Würtembergs Tab. 10, fig. 6 a. b. e., et Quenstedt Jura p. 577. Tab. 73, fig. 11— 13, et p. 594. Tab. 74, fig. 1 (v. Giebel I. ce. p. 739); mais elle en differe par son ombilie plus £troit, et laccroissement rapide en &paisseur de la loge anterieure. + Si. Le diametre de mon echantillon est de 90 millimetres. La hauteur de la bouche du dernier tour est de 56/00 du diametre, la largeur environ 21/90, le diametre de l’om- bilic 5/400- des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Giessbach. (O.) Tab. 20, fig. 1. l’echantillon du Giessbach, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « «2. le meme, vu du cöte de la bouche. « «© «3 le meme, vu du cöte du dos. CXLII. Ammonites polygyratus Krüger 1825. Urweltliche Naturgeschichte I. p. 34. A. polygyratus Quenstedt, Petrefaktenk, I. p. 161. Tab. 12, fig. 3. 4; du Weisser Jura P. A. annulatus colubrinus major Zieten. Versteiner. Würtembergs p. 12. Tab. 9, hesgasıbrrc: Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 624, pour la synonymie. Je crois devoir rapporter a cette espece des echantillons, en partie incomplets, de ma collection, qui me paraissent semblables aux figures citees. Je n’ai toute fois pas pu en voir les cloisons; il se pourrait done encore que ces Ammonites dussent &tre rap- portees a 1A. Martinsi d’Orb. (v. cette espece.) 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 50. 57. 2) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 204. (colubrinus, annulatus.) 3) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. VII. p. 96. 99. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 3) Oltschenalp. 2) Frenieres. 1) 3) Erzeck. ALPES FRIBOURGEOISES: Giessbach. (O. espece?) t) 2) 3) Chätel-St.-Denis. (O. espece?) (B.) Gadmen. (B. espece?) Botterens pres Broc. (O. espece?) Sulzgraben. (O. espece?) ALPES DU VALAIS: 1) 3) Chamoson. CXLIIH. Ammonites bifidus Bruguiere 1791. Encyclopedie methodique VI p. 42. A. biplex Sowerby. Min. Conchology Il. p. 168. Tab. 293, fig. 1. 2. u m: 4A. plieatilis d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 509. Tab. 191. fig. 1—3, et Tab. 192, fig. 1—6; il le place dans son Orfordien. 9 A. Achilles d’Orbigny 1. ce. p. 540. Tab. 206, fig. 1—4:; il le place dans son Corallien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Ill. p. 636, pour la synonymie. Limpossibilite dobserver exactement les cloisons sur nos echantillons miengage a y reunir provisoirement 1A. Achilles d’Orb. qui parait en differer fort peu par ses formes exterieures. M. Giebel l. c. I’y reunit, ainsi que les 4. rotundus Sow., A. gigas Zieten (avec les A. Gravesianus d’Orb. et A. Irius d’Orb.) et A. orthoceras d’Orb., que je crois devoir en s£parer. Pour une partie des A. plicatilis d’Orb. (non Sow.) cites dans les memoires de MM. Studer et Brunner, de ma collection, vovez les A. annularis Schlotheim, A. polygyratus Krüger, A. plicatilis Sowerby,. A. polyplocus Krüger, que M. d’Orbigny reunit tous a son 4A. plicatilis. ) Studer, Geol. d. Schweiz IL p. 52. 53. 474. (plicatilis.) 2) Brunner, Stockhorn p. 13. 14. 49. 50, et Zeitschr. d. deutsch. geolog. Ges. II. p. 556. /biplex, plicatilis, Achilles.) 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IIL p. 138. 139. /plicatilis, biplex.) 4) Collomb, Verhandl. der Schweiz. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 106. (biplex.) 5) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 204. /biplex.) 6) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 96. 97. 99. 100. 101. (plicatilis, biplex.) 7) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz, Glarus p. 74. [biplex.) des couches Jurassiques des De ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Lägerli. (O.) 1) 3) 4) 6) Verraux. 2) Untermorgetenalp. (B. espece?) 1) 3) 6) Faite de Saille. 1) 2) 6) Sulzgraben. (O.) (B.) 5) Frenieres. 2) Krümelwege. (O.) Plan Neve. (O.) 1) 6) Oberwirtneren. (0.) ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Hohmad. (O.) 2) 5) 6) Chätel-St.-Denis. (0.) (B.) 2) Taubenloch. (O.) (B.) Riondanere pres Chät.-St.-Den. (O.) 1) 6) Rüfigraben. (O.) Broc. (0.) ALPES BERNOISES: 1) 6) Blattenheide. (B. espece? Ballenberg. (©. espece?) Axalp. (O.) ALPES DU VALAIS: Darbon vers Cheville. (O.) ALPES DE GLARUS: ALPES FRIBOURGEOISES: Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Gschwendtobel. (O.) Glastobel, Höll pres Iberg. (B.) ALPES D’URI: 6) 7) Guppenalp. 2) Bauen. CXLIV. Ammonites virgulatus Quenstedt 185% der Jura p. 593. Tab. 74, fig. 4; du Weisse Jura Pß. M. Quenstedt distingue sous ce nom une forme qui n'est, peut-Ötre, qu’une vari6t& de lespece precedente. Mes echantillons provenant des Alpes Fribourgeoises ont jusqu’ä huit ou dix sillons obliques sur un tour de spire; ils sont orn&s de cötes ou stries fines, . bifurquees, courbees l&ögerement en avant en passant sur le dos. Ils sont, du reste, con- formes a la figure citee. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES: Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) Botterens pres Broc. (O.) Broc, (0.) CXLV. Ammonites Constantii d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura 1. p- 992. Tab. 186, fig. 1—5; il le place dans son Oxfordien. J'y rapporte deux £chantillons incomplets, de ma collection, avec des cötes droites, interrompues sur le dos, semblables a celles des figures 3 et 4 citees. 1) Brunner, Stockhorn. p. 49. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Taubenloch. (O. espece?) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) CXLVI. Ammonites Toucasianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 508. Tab. 190, fig. 1. 2; il le place dans son O:rfordien. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 57. 2) D’Archiae, Hist. des progres de la geol. VII. p. 99. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Erzeck. (B.) N 3 Tab. 20, fig. 4—7. CXLVI. Ammonites mutabilis Sowerby 1823. Min. Conchology IV. p. 145. Tab. 405, fig. 1. 2. de l’Oxfordclay. A. mutabilis Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 553. Tab. 214, fig. 1—4; il le place dans son Kimmeridgien. 9 A. Eudorus d’Orbigny 1. c. p. 552. Tab. 213, fig. 3— 6; il le place dans son Kimmiridgien. A. mutabilis Sow. Quenstedt, Jura P- 621. Tab. 77, fig. 2. Tous les &chantillons que jen possede sont plus ou moins aplatis par &crasement, ce qui emp&che de distinguer pour eux les differences qui pourraient exister quant a la coupe de la bouche de ces deux formes citees. La plupart de nos &chantillons laissent voir dans Yombilie les cötes divisees comme chez l’4. Eudoxus d’Orb. Plusieurs de ceux de la chatne du Stockhorn ont conserv& leurs embouchures, munies d’un p£ristome avec prolongement lateral @largi en spatule. Leur diametre n’est cependant que de 28 a 38 millimetres. Jen donne ici les figures. Une de ces Ammonites a conserve un second prolongement lateral en spatule plus petite vers le dos (v. fig 7). D’autres pieces de ma collection, quoique d’une plus grande taille, n’ont pas con- serve l’embouchure. 1) Brunner, Stockhorn, p. 50. (Eudozxus.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Sulzgraben. (O.) 1) Lägerli. (O.) 1) Taubenloch. (O.) Rüfigraben. (O.) Tab. 20, fig. 4. echantillon du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos. « « « 5. autre individu du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, « « « 6. le meme, vu du cöte de la bouche. « « « 7. troisieme individu du Sulzgraben, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöt@ et un peu du dos. Cet echantillon est le mieux conserv& pour la partie dorsale de lembouchure mon- trant une seconde spatule laterale. — Kopp CXLVIH Ammonites perarmatus Sowerby 1822. Min. Conchology IV. p. 72 Tab. 352; du Coralrag, A. perarmatus Sow. dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 498. Tab. 184, fig. 1—3, et Tab. 185, fig. 1-3; il le place dans son Oxfordien. ? A. Ruppellensis d’Orbigny 1. ce. p. 938. Tab. 205, fig. 1—5; il le place dans son Corallien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt Il. p. 673, y reunit l’A. Ruppellensis d’Orb. Je n’en possede que des Echantillons incomplets ou ecrases. Un de ceux d’Axalp, de ma collection, a un diametre de 150 millimetres; il se rapporte a la forme A. Rup- pellensis d’Orb. Une partie du test strie est consery&e, mais les fortes pointes sont cas- sees pres de leurs bases. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 57. 2) Brunner, Stockhorn p. 50. (Ruppellensis.) 3) Lardy, Gemälde der Schweiz. Waadt I. p. 204. (catena Sow.) 4) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. VI. p. 99. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Taubenloch. (O.) 3) Frenieres. 1) 4) Erzeck. (OÖ. espece?) (B.) ALPES FRIBOURGEOISES: Axalp. (O.) 3) Chätel-St.-Denis. Geissberg sur la Gadmenflue. (O. espece?) CXLIX. Ammonites Edwardsianus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 504. Tab. 188, fig. 1—3; il le place dans son O,rfordien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 673, le reunit a l’espece precedente. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 57. 2) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 99. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Erzeck. CL. Ammonites Eugenii Raspail 1842. Hist, nat. des Ammonites Tab. 1. A. Eugeni Rasp. dOrbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 503. Tab. 187, fig. 1—5; il le place dans son Oxfordien. L’echantillon eite ici du Sulzgraben est un individu adulte use, de 320 millimetres de diam&tre. Mes autres echantillons representent le jeune äge de l’espece, qui peut 4 difficilement &tre distingue de IA. caprinus Schlotheim (voyez Quenstedt, Petrefaktenk. 1. Tab. 16, fig. 5 a. b.) {) Brunner, Stockhorn. p. 49. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Sulzgraben. (O.) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) Ochsmatte pres d’Engstlen. (O. espece?) Chätel-St.-Denis. (O.) ALPES D’UNTERWALDEN: Tannenalp. (0. espece?) (B. espece?) CLI. Ammonites lingulatus (canalis) Quenstedt 1846. Petrefaktenkunde I. p. 130. Tab. 9, fig. 17 a. b., et Jura p. 619. Tab. 76, fig. 13; du Weisser Jura 7. Je n’en possede qu’un petit Echantillon recueilli par M. Lardy. des couches Jurassiques des ALPES VAUDOISES; Entre le Grand et le petit Moeveran. (O.) - CLH. Ammonites Cymodoce d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura 1. p. 534. Tab. 202, fig. 1—4; et Tab. 203, fig. 1; il le place dans son Corallien et Kim- meridgien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 628, le r&unit & l’A. plicatilis Sow. 1) Brunner, Stockhorn p. 14. 49. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Sulzgraben. (O.) 1) Chätel-St.-Denis. 1) Taubenloch. (O.) 1) Lägerli. (O.) CLII. Ammonites Altenensis d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 537. Tab. 204, fig. 1—3; il le place dans son Corallien. A. inflatus macrocephalus Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 196. Tab. 16, fig. 14 a.b. Un &chantillon eit@ ici du Hohmad n'est qu’un fragment d’un grand £chantillon avec des stries en faisceaux. Celui du Glastobel se rapproche de l’A. Orthoceras d’Orb. au- quel il pourrait encore appartenir (y. cette espece). 1) Brunner, Stockhorn p. 14. 50. an GEN des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Sulzgraben. (O.) 1) Chätel-St.-Denis. (B. espece ?) 1) Hohmad. (O espece ?) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Gschwendtobel. (O.) Glastobel, Höll pres Iberg. (B. espece?) CLIV. Ammonites platynotus Krüger 1825. Urweltliche Naturgeschichte I. p. 34. Nautilus platynotus Reinecke 1818. Maris Protogaei Nautili et Argonautae p. 72. Tab. 4, fig. 41. 42. A. Reineckianus Quenstedt. Petrefaktenk. I. p. 198. Tab. 15, fig. 13 a.b. c.d. e. f., et Jura p. 615. Tab. 76, fig. 5; du Weisser Jura y. Je n’en possede quun seul petit echantillon incomplet. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES: Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) CLV. Ammonites Yo d’Orbigny 1845. Pal. France. Jura I. p. 545. Tab. 210, fig. 1—3; il le place dans son Kimmeridgien. Ceux mentionnes precedemment du Taubenloch, Lägerli et Blattenheide, de ma col- lection, ne paraissent pas appartenir a l’espece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 50. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Sulzgraben. (O.) 1) Hohmad. (O.) Krümelwege. (O.) CLVI. Ammonites Calisto d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 551. Tab. 214, fig. 1. 2; il le place dans son Kimmeridgien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 574 le mentionne a la synonymie de l’A. Par- kinsoni Sow. Je rapporte ceux cites precedemment, de ma collection, a l’A. Parkinsoni Sow, 1) Brunner, Stockhorn. p. 14. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Chätel-St.-Denis. (B. espece ?) Si CLVIE. Ammonites Eupalus d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 555. Tab. 217, fig. 1. 2; il le place dans son Kümmeridgien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt IN. p. 626, le reunit a l’A. polyplocus Krüger, Les tours interieurs ou le jeune äge de l’espece ne paraissent pas pouvoir &tre distingues de ceux de 1A. suprajurensis d’Orbigny Tab. 223, fig. 3. Il faudrait peut-&tre le r&unir avec celui-ci a 1A. plicatilis Sow.? Mon &echantillon du calcaire noir de la Burgflue, au-dessus de Wimmis est la seule Ammonite connue de cette localite. Il a &t& trouve par M. E. Meyrat. Un &chantillon cit@ du Hohmad, de ma collection, ne parait pas appartenir a lespece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 46. 14. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: For&t de la Burgflue sur Wimmis. (O.) 1) Chätel-St.-Denis. (O.) (B. espece?) Sulzgraben. (0. espece ?) Taubenloch. (O.) CLVIH, Ammonites polyplocus Krüger 1825. Urweltliche Naturgeschichte I. p. 35. Nautilus polyplocus Reinecke 1818. Maris Protogaei Naut. et Arg. p. 61. Tab. 2, fig. 13. 14. A. polyplocus Quenstedt. Jura p. 603. Tab. 75, fig. 5; du Weisser Jura y. A. polyplocus (planulatus) parabolis Quenstedt. Petrefaktenk. I. p. 161. Tab. 12, fig. 2. 5 a. b., et Jura p. 604. Tab. 75, fig. 2—4. A. decipiens Sowerby. Min. Conchology II. p. 169. Tab. 294, fig. 1. 2. A. decipiens Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 347. Tab. 211, fig. 1—3; il le place dans son Kimmeridgien. ’ A. striolaris Stahl. Zieten, Versteiner. Würtemb. p. 12. Tab. 9, fig. 5 a. b. c. A. striolaris Quenstedt. Jura p. 606. Tab. 75, fig. 6; du Weisser Jura y. A. Erinus d’Orbigny. Pal. Frang. Jura I. p. 549. Tab. 212, fig. 1—3; il le place dans son Kimmeridgien. A. Hector d’Orbigny 1. ce. Tab. 215, fig. 1. 2. (Voyez Prodrome II. p. 43.) Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 626, pour la synonymie. Les diflerentes varictes eit6es ci-dessus se retrouvent parmi nos @chantillons. Quel- ques-uns ressemblent aussi a 1A. trifurcatus Krüger, Zieten, Versteiner. Würtemb. p. 4. Tab. 3, fig. 4, et Quenstedt, Jura p. 606. Tab. 75, fig. ft, forme rapprochde de 1A. Erinus d’Orb. > Je rapporte a une autre espece, une petite Ammonite, de ma collection, eitee pre- c&demment sous le nom de A. Eumelus d’Orb. (que M. Giebel ]. c. mentionne A la sy- nonymie de l’A. polyplocus Krüger.) Tous mes echantillons sont plus ou moins deformös ou &crases, sans cloisons dis- tinctes. Qnelques-uns ont conserv& l’embouchure avec le peristome caracteristique, muni des prolongements lateraux en spatule, figures dans les m&moires cites de M. Quenstedt. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 50. 57. (striolaris, polyplocus.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 50. (decipiens, Erinus.) 3) Collomb, Verhandl. Schweiz. Naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 101. 106. 4) D’Archiac, Hist. des progr. de la geol. VII. p. 96. 99. 101. (striolaris, decipiens, polyplocus.) 5) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz. Glarus pas: des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Sulzgraben. (O.) 3) Cheresolettaz. 2) Hohmad. (O.) 3) Jaman. Untermentschelen. (O.) Faite de Saille, (O.) Krümelwege. (0. espece?) Grand-Caudon. (O,) Langeneckschafberg. (O. espece?) Plan Neve. (O.) Taubenloch. (O.) ALPES FRIBOURGEOISES: Rüfigraben. (O.) 1) 4) Val Sainte. 1) 4) Oltschenalp. Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) 4) Erzeck. Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) Giessbach pres Brienz. (O.) Chätel-St.-Denis. (O.) ALPES DE GLARUS: ALPES DU VALAIS: 1) 4) 5) Ringgenkopf vers le Panixerpass. Est du Grand-Moveran. (O.) (espece?) CLIX. Ammonites Orthocera d’Orbigny 1845. Pal. Franc. Jura I. p. 556. Tab. 218, fig. 1. 2; il le place dans son Kimmeridgien. Je ne mentionnerais pas un fragment d’une grande Ammonite, qui parait devoir ap- partenir a cette espece, s’il n’etait pas le seul Echantillon du genre trouv& jusqu’ä present dans les couches du calcaire noir jurassique superieur de la Bortflue pres de Wimmis, Canton de Berne. Il y a &t& decouvert par M. Meyrat. L’echantillon, eit@ ici du Glas- ER tobel, est le m&me mentionne plus haut, avec doute, comme A, Altenensis d’Orb.; il pro- vient des blocs isoles dans le Flysch de cette localite. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES DE SCHWYTZ: Bortilue. (0. espece ?) Glastobel, Höll pres Iberg. (B. espece?) CLX. Ammonites longispinus Sowerby 1825. Min. Conchology V. p. 163. Tab. 501, fig. 3. 4. A. longispinus Sow. d’Orbigny Pal. Franc. Jura I. p. 544. Tab. 209, fig. 1—3; il le place dans son Kimmeridgien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 674, revendique pour l’espece le nom plus ancien de A. Verrucosus Baier 1708, Oryctographia Norica p. 63. Tab. 2, fig. 14. Je n’en possede que des echantillons mal conserves. Ceux du Gschwendtobel, trou- ves avec l’espece suivante, se rapprochent par la coupe de la bouche de 1A. Babeanus d’Orb. Un petit echantillon de cette localit@, de ma collection, n’a cependant pas les cötes marquees du dos indiquees pour le jeune äge de l’A. Babeanus d’Orb., sur la Tab. 181, fig. 3 et 4 de la Pal. Francaise. 1) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 204. (bispinosus Zieten.) des couches Jurassiques des ALPES VAUDOISES: ALPES FRIBÖURGEOISES: 1) Frenieres. 1) Chätel-St.Denis. ALPES DE SCHWYTZ : Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (0.) (B.) Gschwendtobel. (O. espece?) Glastobel, Höll pres Iberg. (B.) CLXI. Ammonites granulatus Bruguiere 1789. Encyclop. method. VI. p. 37. A. inflatus Stahl. Zieten, Versteiner. Würtemb. p. 2. Tab. 1, fig. 5. A. inflatus Quenstedt. Petrefaktenk. I. p. 190. Tab. 16, fig. 10, et Jura p. 608. Tab. 75, fig. 7—10. 4A. Lallierianus d’Orbigny. Pal. Franc. Jura ]. p. 542. Tab. 208, fig. 1—4; il " le place dans son Kimmeridgien. ’ Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt IIL p. 675 et 761, pour cette synonymie. Mes deux &chantillons du Gschwendtobel trouves par M. Meyrat ont la forme de la figure cite de M. Zieten, et les tours deprimes avec une seule rangee de gros tuber- cules ou pointes au bord de lombilic, mais avec le recouvrement des tours de la Tab. 16, fig. 10, citee de la Petrefaktenkunde de M. Quenstedt. TE des couches Jurassiques des ALPES DE SCHWYTZ: Gschwendtobel pres Waag. (O.) CLXI. Ammonites plicatilis Sowerby 181%. Min. Conchology I. p. 148. Tab. 166; du Portlandrock, A. plicatilis Sow. Zieten, Versteiner. Würtemb. p. 9. Tab. 7, fig. 1a.b. c. A. suprajurensis d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 563. Tab. 223, fig. 1-3; il le place dans son Portlandien. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 623, pour la synonymie; il y r&eunit encore l’A. Cymodoce d’Orb. (v. cette espece). Voyez aussi pour les Ammonites des Alpes Suisses, citees sous le nom d’4. plicatilis les A. annularis Schlotheim, A. polygyratus Krüger, A. bifidus Bruguiere, et A. polyplocus Krüger, que M. d’Orbigny a reuni a son A. plicatilis, Il se pourrait que les Echantillons cites ici-dessous, que nous ne Connaissons pas, dussent &tre aussi rapportes a ces especes. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 50. 57. 181. 2) Collomb, Verhandl. der schweiz. naturf. Ges. in Aarau 1850, p- 106. 3) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 204. 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VI. p. 99. 100. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) Gurnigelbad. 3) Frenieres. 1) 4) Seeflue pres Lenk. 1) 4) Meveran. 4) Roththal. ALPES DE ST. GALL: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Kuhfirsten. 1) 3) Chätel-St.-Denis. (B.) ALPES D’URI: 2) Niremont pres Chätel-St.-Denis. 1) Axenberg. (espece?) CLXIH. Ammonites rotundus Sowerby 1821. Min. Conchology Ill. p. 167. Tab. 293, fig. 3. A, rotundus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Jura I. p. 558. Tab. 216, fig 3. 4, et Tab. 221, fig. 1. 2. (sous le nom de 4. giganteus); il le place dans son Portlandien. 13 = u M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 636, r&unit cette espece a son A. bifidus Brug. Presque tous mes &chantillons sont aplatis par &cerasement. Le plus grand, du Hohmad, a un diametre de environ 230 millimetres; le dernier tour de cet &chantillon use est presque lisse. Celui cite du Taubenloch, de ma collection, n'est pas l’A. rotundus Sow. 1) Brunner, Stockhorn p. 50. (giganteus, rotundus.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: Sulzgraben. (O.) Cheresolettaz. (O.) Hohmad. (O.) Lägerli. (O.) 1) Oberer Sulzgraben. (B.) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) 1) Blattenheide. (O.) (B.) 1) Alpetli. (B.) Ballenberg. (O. espece?) y ALPES FRIBOURGEOISES: CLXIV. Ammonites gigas Zieten 1830. Versteiner. Würtemb. p. 17. Tab. 13, fig. 1. A. gigas Zieten d’Orbigny. Pal. Franc. Jura 1. p. 560. Tab. 220, fig. 1—4; il le place dans son Portlandien. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 636, le r&unit a l’A. bifidus Bruguiere, avec l’A. Gravesianus d’Orb. Pal. Franc. Jura I. p. 559. Tab. 219, fig. 1.2, et l’A. Irius d’Orb. l. ce. p. 562. Tab. 222, fig. 1. 2, tous les deux du Portlandien. Les formes cit&Ges pr&c@demment, de ma collection, sous ces noms de A. gigas Zieten et A. Irius d’Orb, me paraissent appartenir a d’autres especes. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 50. 2) D’Archiac, Hist. des progres de la g£ol. VII. p. 96. des couches Jurassiques des ALPES FRIBOURGEOISES : 1) 2) Chätel-St.-Denis. Tab. 21, fig. 1. CLXV. Ammonites subfimbriatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£öt. I. p. 121. Tab. 35, fig. 1—4; il le place dans son Neocomien. A. lepidus d’Orbigny 1. c. pag. 149. Tab. 48, fig. 3. 4; il le place dans son Urgonien. IE — ? A. inaqualicostatus d’Orbigny 1. e. p. 118. Tab. 29, fig. 3. 4; il le place dans son Urgonien. A. subfimbriatus Pictet et de Loriol. Terrains Neoc. des Voirons p. 13. Tab. 2, nei 4: Voyez pour cette synonymie Pictet et de Loriol 1. c. et Pictet et Campiche terrains eretaces de Ste.-Croix p. 272. Les &chantillons cites pr&cedemment sous ce nom, de ma collection, sont plus con- formes a la figure de la variete, que donnent MM. Pictet et de Loriol, quä celle de lespece donnee par M. dOrbigny. J'y r&unis aussi des &chantillons (moules) mentionnes precedemment de ma collection, sous les noms de A. Juilleti d’Orb. et A. ophiurus d’Orb., avec d’autres cites sous le nom de A. inequalicostatus d’Orb. et dont les cötes sont plus ou moins festonnees. En general, nos &chantillons varient extr&ömement dans les de- tails de leurs ornements; quelques-uns, m&me des grands individus de environ 150 milli- metres de diametre, de la Veveyse, et de Bachersbodenflue, ont le test tres finement strie de l’espece chez d’Orbigny, et d’autres se rapprochent de plus en plus du dessin des figures de l’A. lepidus d’Orb. et möme de l’A. in@qualicostatus d’Orb.; d’autres enfin, de la Veveyse, ont un test d’un aspect tout particulier, qui semble carrel& par lintersec- tion de stries longitudinales et des stries ondulees et en m&me temps festonnees, carac- teristiques pour l’espece. En examinant cette disposition par la loupe, on reconnait que ces stries longitudinales n’existent pas r&ellement, mais quelles sont simulees par la suc- cession sur une m&me ligne des ondulations des stries festonnees transversales, qui ont la forme de demis-cönes dont le sommet est dirige en arriere, sans atteindre la base du demi-cöne correspondant de la strie pr&cedente. L’ensemble de ce test a l’apparence de la surface de l'outil appel@ rape dont se servent les artisans. J'ai fait choix d’un frag- ment qui laisse voir le mieux ce test pour en donner la figure. Les cloisons de nos echantillons ne sont pas assez bien conserv6es pour en donner un dessin exact; elles m’ont cependant paru plus conformes au dessin partiel de MM. Pictet et de Loriol qu’a celui de M. d’Orbigny qui en a reconnu lui-m&me Tinexactitude. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 71. 72. 79. (subfimbriatus, lepidus.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 92. (subfimbriatus, lepidus, Juilleti, ophiurus, inequalicostatus.) 3) Pictet, Biblioth. univ. d. Geneve 1850, notice p. 13. (lepidus, subfim- briatus.) u ME 4) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. VI. p. 51. (subfimbriatus, Juilleti, inequalicostatus.) 5) Pictet et Campiche, Terr. cret. de Ste.-Croix p. 274. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Entre Neunenen et Gantrisch. (B.) 1) Environs de Bex. 5) 1) 2) 3) 5) Gantrisch. (O.) (B.) Sud du Kessel. (B.) ALPES FRIBOURGEOISES : {) 2) 3) Gantrischkumli. (O.) 4) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) 1) 2) 3) Schwefelberg. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) 1) Rüfigraben. (O. espece ?) Beatenberg. (0. espece?) ALPES DE SCHWYTZ: Bodmi sur les Ralligstöcke. 5) Weisstannenblank. (0. espece?) 5) Thierfedern. Hintersettenalp. (O.) Sulzi vers le Hohgant. (B.) ALPES D’APPENZELL: Bachersbodenflue dans le Justis- 5) Oehrlisattel. thal. (O.) Glisibach pres Brienz. (O.) Tab. 21, fig. 1. fragment de test d’un Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grossi; variete dont les stries se distinguent par des ondulations en forme de demis-cönes. CLXVI. Ammonites Honnoratianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 124. Tab. 37, fig. 1—4; il le place dans son Neocomien, et dans le Prodrome dans son Urgonien. Je n’en connais que quelques petits &chantillons incomplets (moules), d’environ 20 et 25 millime&tres de diamefre. Les cloisons sont bien visibles sur mon &chantillon du Sulzi. Une Ammonite mentionnde sous ce nom, du Gantrischkumli, de ma collection, est un &chantillon @cras@ qui parait appartenir A une autre espece. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Sulzi vers le Hohgant. (O.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. {O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) — 11 — CLXVH. Ammonites Juilleti d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 156. Tab. 90, fig. 1—3; il le place dans son Neocomien, M. Ewald, Zeitschrift der deutschen geol. Ges. II. p. 455, en separe la forme si- gnalce plus tard sous ce nom par M. d’Orbigny, Pal. Franc. Cret. I. p. 364. Tab. 111, fig. 3, comme espece nouvelle, rapprochee de l’A. Duvalianus d’Orb., mais sans lui donner un nom special. Pour ceux cites sous ce nom de ma collection, voyez l’A. subfimbriatus d’Orb. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 71. des couches Cretacees des 1) ALPES D’APPENZELL. CLXVII. Ammonites strangulatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p- 155. Tab. 49, fig. 8-10; il le place dans son Neocomien. Un seul echantillon de la Gürbe, de ma collection, a &t& trouv& par M. E. Meyrat, associe au Chondrites @qualis Brongniart, dans les blocs de calcaire gris-cendre, entrainds par la Gürbe et provenant de l’eboulis du Ziegerhubel. Il est incomplet, mais a con- serve des Jobes de cloisons bien distincts, permettant de constater lidentit@ avec l’espöce. Un echantillon eit& du Gantrischkumli, de ma collection, ne parait pas &tre ’A. strangulatus d’Orb. Ceux du Röndelengraben, de ma collection, sont des petits @chantillons qui ont A peine 5 millimetres de diametre; c'est probablement le jeune äge de Vespece. Celui des Prayouds a des lobes de cloisons un peu plus d&coupes; c’est un moule avec des ötranglements pareils a ceux qui caract£risent l’espece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 22. 52. 2) Von Fischer-Ooster, die Fucoiden der Schweizeralpen p. 15. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: t) 2) Gürbe. (O.) Prayoud pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) 1) Gantrisch. (B.) Rüfigraben. (O. espece?) Röndelengraben au Beatenberg. (0. espece?) CLXIX. Ammonites Carteroni d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 209. Tab. 61, fig. 1—3; il le place dans son Neocomien. A. Carteroni d’Orb. Pictet et Campiche, Terr. Cret. de Ste.-Croix p. 294. Tab. Am REN al bWemh2Wa.ıb., 3a. b: — 12 — Un &chantillon douteux du Gantrischkumli, de ma collection, cite dans le memoire de M. Brunner, Stockhorn p. 52, mieux degag@ de la roche, ne parait pas appartenir & Vespece. J'y rapporte avec doute des Echantillons incomplets et mal conserves; ils ont des cötes principales marquees sur les flancs, comme la fig. 3 citee, 1) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. Sc. nat. VI. p. 51. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Bachersbodenflue. (O0. espece?) 1) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B. espece?) CLXX. Ammonites Grasianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 141. Tab. 44, fig. 1—3; il le place dans son Neocomien. Plusieurs de mes &chantillons sont deformes. Les cloisons ne sont bien visibles que sur les petits individus d&couverts par M. Meyrat au Rufisgraben et au Röndelengraben, dont le plus grand n’a que 25 millimetres de diametre. 1) Brunner, Stockhorn p. 52. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) Gantrisch. (O.) (B.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Au-dessus de Leissigenbad. (O. espece?) Beatenberg vers Merligen. (O.) Rufisgraben au Beatenberg. (O.) Röndelengraben au Beatenberg. (O.) Bachersbodenflue. (O.) Sulzi vers le Hohgant. (O0. espece?) (B.) CLXXIL Ammonites incertus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 120. Tab. 30, fig. 3. 4; il le place dans son Neocomien. Jy attribue quelques chantillons incomplets de ma collection. Un &chantillon dou- teux, mentionne Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51, comme voisin de 14. incertus d’Orb. parait devoir &tre rapporte a 1A. Rouyanus d’Orb. 1) Brunner, Stockhorn. p. 52. des couches (retacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) Rüfigraben. (0. espece?) Sulzi vers le Hohgant. (O. esp&ce?) — 13 — Tab. 2%, fig. 7-15. CLXXI. Ammonites Hugii Ooster 1860. Coquille discoidale, plus ou moins renfl&e, a dos arrondi, ornee en travers de cha- que tour de spire de six a douze fortes cötes sinueuses, inclinees en avant, precedees de sillons. Partant de l’ombilic, ou elles sont plus relevees, elles passent avec une legere courbure en avant sur le dos. Entre celles-ci, il y a des petites cötes sinueuses, rele- vees au pourtour de l’ombilic, bifurquees irregulierement, et dont le nombre varie sur un me&me echantillon. Spire formee de tours plus ou moins renfles, recouyrant plus que la moitie des tours pr&cedents. Bouche ovale, plus haute que large, plus ou moins echancree par le retour de la spire. Ombilic plus ou moins ouvert; tout ceci variant chez les differents individus. Cloisons indistinctes. Diametre de 15 a 55 millimetres. Hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre: environ . 3%oo Largeur « « « « . 20/00 Diametrerdenliombilier sr ur so ln Er de 3/00 A 27/100 Ces mesures ne sont qu’approximatives, tous mes &chantillons &tant deformes. L’espece differe de l’A, ligatus d’Orb. (var. intermedius d’Orb.) par des cötes plus sinueuses et generalement bifurquees; elle differe de A. Matheroni d’Orb. par ses sillons et son ombilic plus resserre; ses cötes relev6es vers lombilic Ja rapprochent cependant de sa variete A. cesticulatus Leym. Elle differe de I’A. incertus d’Orb. par son ombilic plus ouvert et par ses cötes principales plus nombreuses; elle differe de l’A. Heeri Ooster par la coupe de sa bouche comprimee et non d&primee, et par son ombilic plus resserre. Quelques &chantillons se rapprochent beaucoup de la figure de 1A. difficilis d’Orb. Pal. Franc. Cret. I. Tab. 41, fig. 1, mais les cötes distinctement marqu6es des le pourtour de l’ombilic, ainsi que les petites cötes interme6diaires paraissent suffire pour les en dis- linguer. L'A. Hugii Ooster parait enfin avoir les plus grands rapports avec les formes incom- pletement signal&es par M. d’Orbigny, Prodrome Il. p. 65. 99, sous les noms de A. Escragnollensis d’Orb. et A. Vandeckii d’Orb.; la premiere parait s’en distinguer par un ombilic plus ouvert, la seconde par des tours plus renfl&s: les ornements exterieurs sem- blent &tre les m&mes. Il ne serait pas impossible que, les cloisons une fois connues, on füt dans la necessite de r&unir toutes ces formes sous un seul nom d’espece. L’A. Hugii Ooster a &t& trouv& par MM. Morlot et Meyrat dans les couches cretacees — 104 — des environs de Chätel-St.-Denis; elle y est associee aux fossiles de cette localite qui caracterisent les Neocomien et Urgonien de M. d’Orbigny. M. Meyrat la aussi decouvert dans les carrieres de Lachaux pres Chätel-St.-Denis et au Bachersbodenflue dans le Justisthal, dans des couches cretac&es analogues. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Bachersbodenflue. {O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Lachaux pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 24, fig. 7. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 8. coupe de la bouche du m&me (un peu comprime par Ecrasement.) «e « a 9. autre Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « « «40. troisieme Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, avec des cötes plus fines; variete rapprochee de l’A. difficilis d’Orb. « « «41. quatrieme &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, variete a cötes plus fortes. « « « 42-13. deux Echantillons de la Veveyse, de ma collection, jeune äge de lespece, grandeur naturelle, vu de cöt£. « « «14. echantillon de Bachersbodenflue, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte; variete a tres grosses cötes. «e « «45. coupe approximative de la bouche du m&me; Tooriginal est un peu deforme. Tab. 25, fig. 1-6. CLXXIIN. Ammonites Heeri Ooster 1860. Coquille discoidale ä dos arrondi; spire composee de tours deprimes, recouyrant environ la moiti& du tour prec&dent, ornee transversalement de six a douze sillons re- courbes en avant et passant avec une legere courbure sur le dos. Chaque sillon est suivi par une cöte arrondie faisant saillie en avant vers lombilic. Entre ces cötes se trouvent d’autres plus petites, arrondies, recourbees, se bifurquant sur le milieu des flancs et passant ainsi doubl&es sur le dos, en s’inflechissant aussi un peu en avant. — 105 — Bouche deprimee, plus large que haute, &chancr&e par le retour de la spire. Ombilic ouvert, laissant a decouvert environ la moiti& des tours interieurs. Cloisons inconnues. Diametre du petit Echantillon figure, 11 millimetres, du plus grand Echantillon, 47 millimetres. Hauteur de la bouche du dernier tour de ces deux pieces, du diametre 25/400 et 2100 Largeur « « « « 5/1400 et 3%400 Diametre de l’ombilie des deux echantillons « 38/00 Cette espece s’eloigne de 1A. striatisuleatus d’Orb. par le nombre de ses sillons et cötes, et par leur forme differente; par ses petites cötes presque toutes bifurquees et non interrompues sur le dos. Elle ressemble beaucoup aux A. dimorphus d’Orb. et A. annu- laris Schlotheim (A. convolutus Schloth. de Quenstedt) des couches Jurassiques; elle differe cependant de ces deux especes par ses cötes relevees vers l’ombilie, ce qui la rapproche de l!’A. Matheroni d’Orb. (A. cesticulatus Leym), mais ses tours deprimes l’en distinguent suffisamment. Les formes signal&es incompletement par M. d’Orbigny dans son Prodrome sous les noms de A. Escragnollensis d’Orb. et A. Vandeckii d’Orb. paraissent aussi en etre voisines. (V. A. Hugü Ooster.) Je donne les figures de mes meilleurs echantillons, tous plus ou moins mal con- serves. Un des individus de cette espece, de ma collection, est associ@ sur le m&me morceau de roche a l’A. Rouyanus d’Orb. Ceux du Gantrisch et de la Veveyse ont &te decouverts par M. E. Meyrat. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) ALPES D’UNTERWALDEN: Risetenstock. (B.) Tab. 25, fig. 1. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. IR « « « 2. le m&me, vu du cöte de la bouche. « « « 3. autre Echantillon de la Veveyse. de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte (il est un peu £cras£.) « « « 4. echantillon de Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, jeune äge de lespece. « « « 5. Je me&me, vu du cöte de la bouche. — 16 — Tab. 25, fig. 6. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos, deforme par &erasement, variet& dont les grosses cötes sont tres fortement developp&es. CLXXIV. Ammonites Thetys d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cröt. I. p. 174. Tab. 53, fig. 7—9, et Prodrome II. p. 64; il le place dans son Neocomien. A. semistriatus d’Orb. (non de Haan) ]. c. p. 136. Tab. 41, fig. 3. 4. (moules.) A. Thetys d’Orb. Pictet et de Loriol, Terrains neocomiens des Voirons p. 17. Tab. 3, fig. 1 a. b. Je crois devoir y rapporter un seul Echantillon de la Veveyse de ma collection. moule aplati par une compression laterale, avec des stries droites semblables a celles de la fig. 1 b. eitee de MM. Pictet et de Loriol. Il a 70 millimetres de diametre; il est re- couvert jusqu’en avant du dessin confus des cloisons semblables a celles de l’A, Thetys d’Orb. (. e.). Un fragment de Merligen, de ma collection, avec des stries droites vers le dos, parait appartenir a Tespece. Pour ceux cites sous ce nom de la chaine de Stockhorn, de ma collection (Brunner, Stockhorn p. 52 et Studer, Geol. d. Schweiz), et du ravin de Chätel-St.-Denis (Bulletin soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51), voyez IA. Moussoni Ooster.) Ceux cites du Mus&e de Berne sont tres mal conserves. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 71. (semistriatus.) 2) Brunner, Stockhorn p. 52. 3) Studer, Verh. d. schw. naturf. Ges. in Altdorf 1842. p. 177. (semistriatus.) 4) Martins et Bravais, Bullet. soc. g&ol. d. France XIII. p. 373. (semistriatus.) 5) D’Archiac, Hist. du progr. de la g£ol. IV. p. 584. (semistriatus.) des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: = ALPES FRIBOURGEOISES: 2) Gantrisch. (B. espece?) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) 2) Schwefelberg. (B. espece?) 2) Entre Neunenen et Gantrisch. (B. espece?) Au-dessus de Merligen. (0. espece?) 1) 3) 4) 5) Faulhorn. Tab. 4, fig. 2-7. CLXXV. Ammonites Moussoni Ooster 1860. ? A. Vellede auctorum pars. % Je crois devoir signaler sous un nouveau nom d’espece une forme tres voisine de l’A. Velled@ Michelin, trouvee dans les couches cretac&es inferieures des Alpes suisses. Nos echantillons, quoique le plus souvent deformes ou alteres, oflrent cependant cons- tamment un caractere facile a reconnaitre: c'est que les cötes ou stries sinueuses du test sont marquees sur les moules, ce qui n'est pas le cas chez l’A. Velled@ Mich. (v. les fig. de MM. d’Orbigny et Pictet.) Cest une coquille discoidale, un peu comprimee lateralement, a dos arrondi. Spire form&e de tours plus ou moins comprimes lateralement, recouvrant presque entierement le tour preeedent; bouche ovale, comprimee lateralement, plus haute que large, forte- ment echancree par le retour de la spire. Les tours sont ornes transversalement sur le test, au moins dans le jeune äge, de petites cötes ou stries sinueuses, d’abord tres fines et reunies en gros faisceaux au pourtour de l’ombilie, s’inflechissant en arriere, puis en avant sur le milieu des flancs, ou elles s’ecartent les unes des autres en grossissant et sinflechissant de nouveau en arriere pour passer en ligne droite sur le dos. Ces cötes et leurs intervalles ont une: largeur &gale; elles sont visibles sur les moules, mais seule- ment sur la partie dorsale.. Ombilic resserre, ne laissant voir qu’une tres petite partie des tours precedents. Cloisons decoupees sur chaque flanc en au moins sept lobes et selles, paraissant semblables a celles de IA, Vellede Mich. telles que les dessine M. d’Orbigny, Pal. Franc. Cret. I. Tab. 82, fig. 4. Aucun de mes £chantillons ne permet de distinguer avec une exactitude absolue si elles ont quelquechose de partieulier dans leurs details; j'ai cependant remarqu& que sur certains €chantillons elles se rapprochent des cloisons de l’A. pieturatus d’Orb. 1. ec. Tab. 54, fig. 6. La loge anterieure de mon plus grand &chantillon de la Veveyse, de 90 millimetres de diametre, dont je donne ici la figure, parait avoir occupe au moins la grande moitie du dernier tour de cet individu incomplet. Un echantillon de ma collection (moule) de la Veveyse, de 50 millimetres de dia- metre, a des cötes ou stries doubles avec des intervalles plus etroits (v. ma fig. 7) sur le dernier quart du tour de spire exterieur; ce n'est probablement qu’une variete de l’espece. x Diametre de 22 a 90 millimetres. Hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre . . . 52/400 Largeur « « « de 1900 A 33/100 Diametre de lombiliec, du diametre environ . . 2.2.2... %o0 _ mE L’A. Moussoni Ooster difiere de IA. Vellede Michelin et de 1A. semisulcatus d’Orb. par ses ornements exterieurs visibles en partie sur les moules; elle n’a pas les sillons arques (du moule?) de cette derniere sur les moules; ces sillons ressemblent cependant aux intervalles des faisceaux de stries du pourtour de lombilic de l’espece; elle differe de A. Guettardi Rasp. par son ombilie plus resserre et par l’absence des sillons sinueux qui passent sur le dos de cette espece. Les cötes ou stries sinueuses ressemblent peut-£tre le plus a celles de l’A. Zignodianus dOrb. des couches Jurassiques, mais les sillons caracteristiques de cette espece man- quent completement chez IA. Moussoni Ooster. Je crois devoir elasser sous ce nom toutes les Ammonites eitees precedemment, de ma collection, sous les noms de A. Vellede Michelin, A. subalpinus d’Orb. et A. Thetys dOrb. Jy rapporte aussi avec quelque doute des individus dont je ne possede que des fragments. Je donne ici les figures de mes meilleurs chantillons, presque tous decouverts par M. E. Meyrat. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 72. (Thetys.) 2) Brunner, Stockhorn p. 52. 53. (Thetys, Vellede, subalpinus.) 3) Brunner, Verhandl. d. schw. naturf. Ges. in Aarau 1850 p. 110. (Velled«.) 4) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. (Thetys.) des couches Cretacees des ALPES BERNOISES:. ALPES FRIBOURGEOISES: 2) 3) Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) 1) 2) Gantrisch. (O.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) f) 2) Schwefelberg. (0.) 4) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Sulzi vers le Hohgant. (O. espece ?) s Beatenberg. (0. espece?) Bachersbodenflue. (0. espece?) Tab. 21, fig. 2. individu de la Veveyse, de ma collection, moule de grandeur na- turelle, vu de cöte; il est un peu @crase. «. commencement de la loge ant£erieure. * « « 3. coupe de la bouche du m&me. « « « 4. coupe de la bouche d’un Echantillon incomplet du Gantrischkumli, de ma collection, qui ne parait pas deforme. “« « «5. autre ©chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöt&, avec les stries en faisceaux du test. Tab. 21, fig. 6. troisieme echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, avec le test stri@ en faisceaux. « « « 6a. partie du test de cette figure, grossi. « « « 7. quatrieme echantillon de la Veveyse, de ma collection, 3 fois la grandeur naturelle, vu de cöte, partie du moule avec des stries doubles. Tab. 21, fig. 8. 9. CLXXVI. Ammonites Rouyanus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 362. Tab. 110, fig. 3—5. A. infundibulum d’Orbigny 1840 (non Münster) 1. ec. p. 131. Tab. 39, fig. 4. 5, et Prodrome II. p. 98; ou il le place dans son Neocomien. A. Rouyanus d’Orb. Pictet et de Loriol, Terr. Neoc. des Voirons p. 18. Tab. 3, No2nasbc: Nos &chantillons sont conformes A ces figures citces par leurs cötes inegales, visibles sur les moules. Quelques uns ont cependant aussi les cötes egales en longueur, comme la variete & sillons d’egale longueur signal&e par M. d’Orbigny p. 132. Ils se distinguent encore par des parties de test orne de petites stries, ordinairement sept, sur chaque cöte, et sur leurs intervalles, ce qui les rapproche des autres Ammonites striees du groupe des Heterophylli, p. ex., 1A. Partschi Stur du Lias. Ce detail niest le plus souvent bien visible que par la loupe. Le test strie est rarement conserve. Ce que jai pu voir des cloisons de ces pieces se rapporte bien a celle dessinee par M. d’Orbigny pour son A. Rouyanus Tab. 110, fig. 5. Un petit moule de 25 millimetres de diametre, de la Veveyse, de ma collection, bien conserve, montre ces cloisons, et des cötes assez distinctement marquees, mais s’effacant entierement sur le dos, ainsi que sur les flanes et le dos du retour de la spire, comme sur la fie. 6 a. b. c. de la Tab. 19 de la Petrefaktenkunde Deutschlands I. de M. Quenstedt. Je donne les figures de deux de mes £chantillons, qui ont conserv& des parties de test stri@ sur les cötes et sur leurs intervalles. Javais indiqu& provisoirement (Bullet, soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51), comme forme rapproch‘e de 1A. incertus d’Orb., un &chantillon trouv& par M, Morlot dans le ravin de la Veveyse avec d’autres individus de lespece, Il se distingue par des cötes marquees jusque dans Tombilie; Ja piece est deformee, et n’est peut-etre quune variete de 1A. Rouyanus d’Orb. Celui du Sulzi, de ma collection, n’est qu’un fragment. — 10 — {) Studer, Geol. d. Schweiz. Il. p. 72. (infundibulum.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 52. 3) Pictet, Bibl. univ. de Geneve 1850, notice p. 13. (infundibulum. 4) Ooster, Bullet. soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. 5) D’Archiac, Hist. du progres de la geol. IV. p. 586. (infundibulum.) des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 2) 3) 5) Gantrisch. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) 2) Gantrischkumli. (O. 4) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) 1 2) 3) 5) Schwefelberg. (O.) Bachersbodenflue. (O.) Sulzi vers le Hohgant. (0. espece? Tab. 21, fig. 8. partie d’un petit echantillon a cötes egales, avec le test strie, de la Veveyse, de ma collection, de 36 millimetres de diametre, grossie deux fois. a « « 9. e&chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. © “ « 9a. partie de test de cet &chantillon conserve vers le retour de la spire, grossi. CLXXVH. Ammonites elypeiformis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 137. Tab. 42, fig. 1. 2; il le place dans son Neocomien. A. clypeiformis d’Orb. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 123. Tab. 8, fig. 15 a. b. Des moules en tres mauvais etat, de ma collection, trouves au Gantrischkumli, sem- blent indiquer la presence de l’espece dans cette localite. Un de ces moules du Gan- trisch, de ma collection, differe de l’espece par un ombilie extrömement resserr@, comme chez IA. Requienianus d’Orb. Pal. Franc. Cret. I. p. 315. Tab. 93, fig. 1—5, ou m&me chez l’A. Sira Forbes 1845 Transactions Geol. Soc. of London VII. p. 110. Tab. 7, fig. 6a.b.c. Il y a quelques indices de cötes analogues a celles de 1’A. Requienianus d’Orb. Un &chantillon deforme, de ma collection, avait &t& cite precedemment sous le nom de 14. Gevrilianus d’Orb. 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 71. 72. 2) Brunner, Stockhorn. p. 52. (elypeiformis, Gevrilianus.) 3) Pictet et Campiche terr. cret. de Ste.-Croix p. 302. — {1 — des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES D’APPENZELL: Ss: 1) 2). Gantrischkumli. (O. espece ?) 3) Filderaltenalp. Gantrisch. (B.) Tab. 22, fig. 1. 2. CLXXVII. Ammonites Thurmanni Pietet et Campiche 1860. Description des fossiles du terrain cretace de Ste.-Croix p. 250. Tab. 34, fig. 1 a. b,, 2 a.b,3a.b. c. Tab. 34 bis fig. 1 a. b., 2 a. b.; du Valangien ou Neo— comien inferieur Le Musee de Berne possede un seul echantillon, moule endommage, de Seealp, Canton d’Appenzell, qui parait &tre une variete de cette espece, qui se distingue par des cötes trifurquees, ou des cötes intercalees simulant des trifurcations, vers le pourtour exterieur. La moitie anterieure du dernier tour qui appartient a la loge anterieure, est presque lisse sur le moule. Les cloisons sont visibles jusqu’au point a de la figure, ou se trouve le commencement de la loge anterieure bien marque. (es cloisons, encore inconnues, ne sont pas assez distinctes pour @tre dessinees. Je crois devoir donner une figure de cet Echantillon, dont le grand diametre est de environ 140 millimetres. des couches (retacees des: ALPES D’APPENZELL: Seealp. (B.) Tab. 22, fig. 1. lechantillon de Seealp, du Musee de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte. « « 2. le meme, vu du cöte de la bouche. CLXXIX. Ammonites eryptoceras d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 106. Tab. 24, fig. 1—5; il le place dans son Neocomien. A. eryptoceras d’Orb. Pictet et de Loriol fossiles neoc. des Voirons p. 20. Tab. 4, fig. 4 a. b. (variete.) Nous avons les deux formes cit&es. Tous mes Echantillons sont plus ou moins de- formös ou incomplets. Le plus grand a environ 190 millimetres de diametre. Jy rap- porte avec doute un grand fragment du Röndelengraben au Beatenberg; il se trouve dans le Musee de Berne; c'est la moitie d’un tour de spire deforme, avec des indices de cloisons jusqu’en avant; le grand diametre de la piece est cependant de environ 270 millimetres. Mi - 1) Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 68. 71. 2) D’Archiae, Hist. des progres de la geol. IV. p. 534. 3) Martins et Bravais, Bullet. soc. geol. de France XIII. p. 373. 4) Studer, Verhandl. d. schweiz. naturf. Ges. in Altdorf 1842 p. 177. des couches Cretacdes des: ALPES BERNOISES: {) Au-dessus de Merligen. (O.) Justisthal pres Merligen. (O.) 1) Chaine du Hohgant. Hintersettenalp vers les Ralligstöcke. (O.) 1) Sulzi vers le Hohgant. (O.) Rufisgraben au Beatenberg. (O.) 1) 2) 3) 4) Faulhorn. Röndelengraben » (B. espece?) \ Brandschopf pres Merligen. (O,) Glisibach pres Brienz. (O.) Beatenberg « « (O.) CLXXX. Ammonites radiatus Bruguiere 1789. Encyclop@die methodique VI. p- 42. A. radiatus Brug. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 110. Tab. 26, fig. 1—3; il le place dans son Neocomien. A. radiatus Brug. Pictet et Campiche, terr. cret. de Ste.-Croix p. 238. Tab. 32, hie. 1.2. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 570, y r&unit, d’apres l’&tude de beaux €chan- tillons de la collection Ewald, les A. Renaurianus d’Orb. et A. Leopoldinus dOrb. MM. Pictet et Campiche maintiennent ces trois especes s@parees. Je n’en possede qu'un seul @chantillon deforme de Bachersbodenflue, mais bien ca- racterise conform@ment a la Tab. 26 citee de d’Orbigny. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: Bachersbodenflue dans le Justisthal. (O.) CLXXXI Ammonites Leopoldinus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 104. Tab. 22, fig. 1—3, et Tab. 23, fig. 1—3; il le place dans son Neocomien. A. Leopoldinus d’Orb. Pictet et Campiche Ste.-Croix p. 241. Tab. 32, fig. 3—6. L’echantillon eit@ du Gantrisch est un petit moule, sans cloisons visibles. 1) Brunner , Stockhorn p. 52. 2) Pictet et Campiche 1. c. p. 244. — 13 — des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES D’APPENZELL: 1) Gantrisch. (B. espece?) 2) Sentis. CLXXXI. Ammonites asperrimus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 206. Tab. 60, fig. 4—6; il le place dans son Neocomien. Je n’en possede que des petits Echantillons du Beatenberg, de 3 a 8 millimötres de diametre, et un autre ecrase d’environ 20 millimetres. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 68. 71. 2) Studer, Verhandl. der schweiz. naturf. Ges. in Altdorf 1842. p. 177. 3) Martins et Bravais, Bullet. Soc. g&ol. de France XI. p. 373. 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. IV. p. 584. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: 1) Chaine du Hohgant. 1) Rufisgraben au Beatenberg. (O.) Röndelengraben « (O.) 1) 2) 3) 4) Faulhorn. CLXXXIHI. Ammonites Neocomiensis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 202. Tab. 59, fig. 8-10; il le place dans son Neocomien. A. Neocomiensis d’Orb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix p. 247. Tab. 33, fig. 1-3. Presque tous mes £chantillons sont deformes ou mal conserves. Un de ceux de Bachersbodenflue, de 50 millimetres de diametre a les cötes plus fortes et moins nom- breuses, ce qui le rapproche de I'’A. furcatus Sow. (A. Dufresnoyi d’Orb.). C'est probable- ment une des formes intermediaires reliant les deux especes entre elles, signalees par M. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 159. 1) Merian, Bericht über die Verhandl. der naturf. Ges. von Basel X. p. 159. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Sulzi vers le Hohgant. (O.) (B.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. Bachersbodenflue. (O.) Pres de Merligen. (O.) Röndelengraben au Beatenberg. (0. espece?) ALPES DE SCHWYTZ: 1) Justisthal. (B.) Schachenwald. (B.) (0. espece?) — 114 — Tab. 23, fig. 1-3. CLXXXIV. Ammonites angulicostatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. 1. p- 146. Tab. 46, fig. 3. 4; il le place dans son Neocomien. A. angulicostatus d’Orb. Pictet et de Loriol, Voirons p. 23. Tab. 4, fig. 3 a. b. c. d. Nous avons dans les Alpes Fribourgeoises le c&phalopode decrit et figure par MM. Pictet et de Loriol, mais sans @cartement du dernier tour de la spire. Nos £Echantillons le plus souvent conformes aux figures citees de ces derniers auteurs, offrent les va- riations signalees par eux pour les ornements exterieurs, mais different de la figure cit6e de M. d’Orbigny par la coupe de la bouche elliptique, et par le recouvrement des tours de spire presque nul, tandis quil est de environ 7/40 du diametre entier du fossile sur cette figure; M. d’Orbigny n’a pas fäit mention de ce detail dans sa description, faisant observer cependant que son enroulement est moins embrassant que celui de l’A. Callo- viensis Sow. (recouvrement de 17/09) auquel il le compare. (uelques-uns de mes &chantil- lons ont des tubercules Epineux sur les cötes principales, au pourtour de l’ombilic, sur le dernier tour. Tous sont plus ou moins deformes par compression laterale, et chez plusieurs la coquille a et@ rompue sur l'angle du pourtour. Leurs cloisons, dont les lobes sont composes de parties impaires, ne sont pas assez bien conseryees pour en faire un dessin exact; ce que jai pu observer de ces cloisons parait ressembler beaucoup ä celles dessinees par M. Quenstedt sur son Crioceras Duvali Petrefaktenkunde I. p. 279. Tab. 20, fig. 13 a. b. c., que MM. Pictet et de Loriol re- unissent a 1A. angulicostatus d’Orb., mais que je crois distinct; les tours interieurs en etant disjoints (v. la figure citee, et Quenstedt ]. c. p. 279) et la coupe de la bouche ovale (vovez Ancyloceras Quenstedti Ooster.) Les auteurs cites ont deja fait remarquer l. c. Ja grande ressemblance de cette forme avec le Crioceratites Bowerbanki Sow. Quarterly Journal Geol. soc. of London Ill. p. 303, fig. 1. 2. (v. aussi l’Aneyloceras Hillsi d’Orb.). I y a peut-Ötre ici des rapports intimes entre deux genres, que des individus plus complets pourront seuls expliquer; nous aurons loccasion d’y revenir en decrivant les Ancyloceras de la Veveyse et de la chaine du Stockhorn. Je erois devoir donner les figures de quelques &chantillons de ma collection, qui ne sont pas les mieux conserves, mais qui se distinguent par leur taille, par leur forme non comprim6e permettant de voir la coupe de la bouche, ou par les tubercules men- tionnes ci-dessus. — 15 — des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (0.) 1) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Tab. 23, fig. 1. echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, diametre 90 millimetres, un peu ecrase. «. commencement de la loge anterieure. « « « 2. autre Echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, variete a grosses cötes; le seul qui ne parait pas deforme. « « « 3. coupe de la bouche du meme. « « « 4. troisieme Echantillon de la Veveyse, de ma collection; variete mon- trant les tubercules sur le pourtour exterieur, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos, par l’ecrasement. La loge ante- rieure, commencant au point «@, montre les tubercules epineux du pourtour de lombilie. CLXXXV. Ammonites Seranonis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 361. Tab. 109, fig. 4. 5, et Prodrome Il. p. 65. 100; il le place dans son Neo- comien et Urgonien. Mon plus grand €chantillon incomplet, dont la plus grande moitie est seule conser- vee, a 53 millimetres de diametre. Je n’ai pas pu voir distinctement les cloisons. 1) Brunner, Stockhorn. p. 32. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O,) CLXXXVI Ammonites Astierianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 115. Tab. 25, fig. 1—4; il le place dans son Neocomien. A. Astierianus d’Orb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix p. 296. Tab. 43, fig. 1 a. b., Des 0, 8 2 0 Tous nos echantillons sont deformes, ou seulement des fragments; ils appartiennent aux differentes varietes cit6es. Un seul &chantillon incomplet trouve par M. Morlot dans le ravin de la Veveyse, pres du pont de Fegire, appartient a la forme fig. 1. 2. citee de d’Orbigny; ceux de Hohseil sont des &chantillons &crases avec les tubercules arrondis de la figure 4 citee de d’Orbigny. — 16 — Je rapporte ä une autre espece des echantillons cites pr&cedemment sous ce nom, du ravin de Chätel-St.-Denis. Un @chantillon douteux, indiqu& (Studer, Geol. d. Schweiz Il. p. 72) de ma collection, ne parait pas &tre l’A. Astierianus d’Orb. 1) Brunner, Stockhorn. p. 32. 2) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Kessel. (B. espece ?) 2) Veveyse gauche, vers le pont de F£e- Bachersbodenflue. (O.) gire. (B.) Ralligstöcke vers Hintersettenalp. Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (0. espece ?) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. Sulzi vers le Hohgant. (O. espece?) (0. espece ?) Soolthal au fond de la vallee d’Eritz. (B.) Hohseil dans le Justisthal. (B.) CLXXXVIH. Ammonites Jeannoti d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. 1. p. 188, Tab. 56, fig. 3—5; il le place dans son Neocomien. Jy rapporte des &chantillons, tous @crases, provenant des environs de Chätel-St.- Denis; ils ne different de la figure citee que par les bifurcations des cötes, commengant sur le milieu des flancs. On n’y voit pas les cloisons distinctement. 1) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. (Astierianus varietas.) des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) 1) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) CLXXXVIH. Ammonites bidiehotomus Leymerie 1840. Möm. Soc. geol. de France 1“ serie IV. p. 342. V. p. 15. Tab. 18, fig. 2 a. b. A. bidichotomus Leym. d’Orbigny. Pal. Frang. Cret. I. p. 190. Tab. 57, fig. 3.4; il le place dans son Neocomien. Jattribue ä lespece un &chantillon deform&, de ma collection, trouv& dans le Justis- thal. Un autre cit@ du Gantrischkumli, de ma collection, n'est qu’un @chantillon fort douteux. =. Me = des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: Bachersbodenflue dans le Justisthal. (O.) CLXXXIX. Ammonites Mantelli Sowerby 1814. Min. Conchology I. p. 119. Voyez synonymie. Tab. 55. . Mantelli Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 340. Tab. 103, fig. 1-3, et Tab. 104, fig. 1—4, Prodrome II. p. 146; il le place dans son Cenomanien. . Mantelli Sow. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 214. 360. Tab. 17, fig. Sa.b. 4. Mantelli Sow. Geinitz, Quadersandsteingebirge p. 112; il le cite du Hils et Unterquadersandstein. . Mantelli Sow. Sharpe (Pal. Soc.) Fossil remains of the Chalk of England p. 40. Tab 18, fie, Ara. hub YayhbreT FaıbiNe: . navicularis Mantell. Sharpe 1. c. p. 39. Tab. 18, fig. 1.2.3a.b., 5a.b.c., 8. . Mantelli Sow. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 200. Tab. 26, fig. 1-5; du Cenomanien. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 710, et Pictet et Campiche l. c. pour la Quelques-unes des Ammonites que j'y rapporte appartiennent a la forme Tab. 103 citee de la Pal. Francaise, ou A. navicularis Mantell chez M. Sharpe 1. c. Jen possede des Echantillons de l’Ecouellaz et du Forstberg. Mes autres Echantillons se rapportent aux figures citees de M. Sharpe de l’A. Mantelli Sow., ou a celles de M. Quenstedt. Ceux-ci proviennent du Hohesentis, de Cheville et de l’Ecouellaz. 1) Collomb, Verhandl. d. schw. naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 108. (Mantelli?) 2) Escher v. d. Linth, Gem. d. Schweiz, Glarus. p. 62. (navicularis.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la g£ol. IV. p. 589. (navieularis.) 4) Pictet et Campiche 1. c. p. 206. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Jaman. (espece?) 4) Passage de Cheville. (O.) 4) Ecouellaz. (O.) 4) Bossetan. ALPES DES GRISONS: ALPES D’APPENZELL: 2) 3) 4) Kistenpass. 4) Hoher Sentis. (O.) — 18 — ALPES DE GLARUS: ALPES D’APPENZELL: 4) Nebelkäppeler au Glärnisch. 4) Hutten (du Sentis.) 4) Oehrli. 4) Blätlli, NO. de Ebenalp. 4) Schafberg de l’Altemann. CXC. Ammonites eultratus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 144. Tab. 46, fig. 1. 2; il le place dans son Neocomien. L’echantillon du ravin de Chätel-St.-Denis n'est qu’un fragment; celui de Riondanere est engag& dans la roche; je n’en ai pas pu voir la carene. Il y a quelques cötes tri- furquees sur les deux pieces. 1) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. Vl. p. 51. des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (0. espece?) 1) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Tab. 23, fig. 5—8. CXCL Ammonites Rütimeyeri Ooster 1860. Coquille discoidale, comprimee lateralement, non carenee. Spire composte de tours comprimes, ornes transversalement de cötes sinueuses, inflechies en avant; partant de lombilic, elles ont sur son pourtour, plus ou moins caren@, un tubercule €pineux, plus gros sur quelques cötes, qui forment vers le milieu des flancs un second gros tubercule €pineux en se bifurquant. Les cötes intermediaires ont aussi quelque fois des bifurca- tions avec des tubercules. Toutes ces cötes se terminent sur le pourtour exterieur en un petit tubercule epineux. Dos lisse, plus ou moigs releve et arrondi au milieu entre les deux rangees de tubercules du pourtour exterieur, qui sont symme£triques. Ces or- nements sont plus fortement prononces dans le jeune äge que chez l’adulte. Un des echantillons du Beatenberg de ma collection, se distingue par tous ces details plus at- tenues et plus rapproches, done plus nombreux. Il parait appartenir a une variete de la m&me espece. La coupe de la bouche ne peut &tre exactement d£crite, tous mes echantillons &tant deform&s; elle parait cependant avoir eu la forme de celle de 1A. eryptoceras dOrb., plus haute que large, le plus large vers lombilic. Ombilic plus ou moins carene sur son pourtour, ouvert, laissant a decouvert les troisquarts des tours in- — 119° — törieurs avec les deux rangees de tubercules Epineux sur les cötes. Cloisons invisibles. Les dimensions approximatives sont: Diametre du plus grand chantillon de Beatenberg, figure iei: environ 65 millimetres. Hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre 35/190 Largeur « « « 15/490 Diametre de l’ombilic « 40/100 Recouvrement du dernier tour vers lJabouche « 100 Cette espece differe de l’A. eryptoceras d’Orb. par ses tubercules; elle differe de VA. Ixion d’Orb. Pal. Franc. Cret. I. p. 186. Tab. 56, fig. 1. 2, par son dos non caren& et par son ombilie plus ouvert et carene. L’A. Rütimeyeri Ooster a &t& decouverte par M. E. Meyrat dans les couches cretacdes des environs de Merligen, au lac de Thoune avec le Belemnites pistilliformis Bla inv. des couches (retacees . des ALPES BERNOISES: Justisthal pres Merligen. (O.) (B.) Beatenberg. (O.) Sulzi vers le Hohgant. (B.) Tab. 23, fig. 5. echantillon de Beatenberg, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte (il est &crase.) « « «6. autre Echantillon deforme de Beatenberg, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes attenudes plus nombreuses. f « « 7. echantillon incomplet du Justisthal, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte et du dos. « « « 8. coupe de la bouche du meme., Tab. 24, fig. 1—6, CXCH. Ammonites Favrei Ooster 1860. Coquille discoidale, carenee en biseau, comprimee lateralement. Spire formee de tours comprim&s, ornes de six ä neuf cötes, partant de l’ombilic, recourb&es en avant jusquau milieu des flanes, ot elles forment un tuberceule emousse, depuis lequel elles se recourbent de nouveau en faucille en avant en s’elargissant et s’arrondissant vers leur extremite sur le pourtour exterieur en une espece de bourrelet transversal. Seulement sur la moiti& extörieure des flancs il y a entre ces cötes trois autres cötes intermediaires, en tout semblables aux cötes principales. Les sillons qui les s@parent ont moins de lar- — 190 — geur quielles. Liespace entre les cötes principales sur la moitie interieure des flancs est lisse. Dos carene en biseau arrondi, limit des deux cötes par les bourrelets du pour- tour exterieur places symmetriquement. Coupe de la bouche £troite, plus haute que large, en fer de lance, convexe sur les cötes, en biseau arrondi sur le dos, fortement &chaner&e par le retour de la spire; ce detail n’a pu &tre obtenu que par la moitie vi- sible des echantillons tous plus ou moins aplatis et engages dans la roche. Recouvre- ment des tours de spire presque complet, ne laissant voir que fort peu des tours prece- dents, dans un ombilie evas& fort etroit. Cloisons indistinctes; dimensions approximatives : diametre de 16 a 40 millimetres. Hauteur de la bouche du dernier tour, du diametre . 55/400 Largeur « « “©. Myıon Diametre de l’ombilie . rn L’A. Farrei Ooster differe de l’A. pietus Quenstedt des couches Jurassiques, par la forme du dos et par ses cötes @largies et moins nombreuses au pourtour exterieur. Elle differe par ces m&mes caracteres de l’A. obtectus Sharpe, Fossil remains of the Chalk of England I. p. 20. Tab. 7, fig. 4 a. b. c., qui a un ombilic completement ferm& et une troisieme rangee de tubercules au milieu du dos. L'espece a et& trouvee par M. E. Meyrat dans les couches cretacees de la Veveyse pres Chätel-St.-Denis, avec une majorite de fossiles attribues a Tetage Neocomien et Ur- gonien selon dOrbigny. Le Musee de Berne en possede un echantillon de la m&me lo- calite; il est pareil a celui que represente ma fig. 1. des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Tab. 24. fig. 1. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. «e « «2. Je möme, vu du dos. . e « « 3. coupe de la bouche du m&me. e « « 4. second echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. «e «© «5. troisieme @chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte. « « « 6. quatrieme &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle. vu de cöte. — 141 — CXCIH. Ammonites recticostatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 134. Tab. 40, fig. 3. 4; il le place dans son Urgonien. Quelques cötes de mes Echantillons, tous incomplets, sont plus ou moins festonnees, comme chez l’A. subfimbriatus d’Orb.; quelques-unes d’entre elles sont bifurquees au pour- tour de lombilic. Mon plus grand echantillon du Gantrischkumli a un diametre de 160 millimetres. Aucun de ceux de ma collection ne laisse voir les cloisons. Un fragment douteux mentionne du Schwefelberg, de ma collection, ressemble par ses cötes a lespece, mais appartient peut-6tre a certaines varietes de IA. subfimbriatus d’Orb. mentionnees plus haut. (v. cette espece.) 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 71. 78. 79. 2) Brunner, Stockhorn p. 52. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 1) 2) Gantrisch. (0. espece ?) 1) Pres de Bex. 1) 2) Gantrischkumli. (O.) Bovonnaz. (0. espece?) Sulzi vers le Hohgant. (0. espece ?) ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) CXCIV. Ammonites ligatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 126. Tab. 38, fig. 1—4; il ie place dans son Urgonien. A. intermedius d’Orb. 1, c. p. 128. Tab. 38. fig. 5. 6, de l’Urgonien. A. ligatus d’Orb. Pictet et de Loriol, Voirons, p. 19. Tab. 1, fig. Ta.b. c. V. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 411, pour cette synonymie. L’etat de nos &chantillons rend leur determination difficile, A cause de la ressem- blance entre l’espece et des formes voisines. Un @chantillon mentionne pröcedemment sous ce nom, du Gantrischkumli, de ma collection, ne parait pas devoir y etre rapporte, Je crois pouvoir y attribuer quelques Ammonites de la Veveyse, provenant de lexploi- tation de cette localit@ par ME. Meyrat, mais dont je nai pas pu voir exactement les cloisons, et quelques echantillons de Bachersbodenflue, qui se rapprochent de l’A. Hugü Ooster, mais qui s’en distinguent par des cötes presque droites. 1) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. des couches (retacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES BERNOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Bachersbodenflue dans le Justisthal. (0.) {) Ravin de Chätel-St.-Denis, (B.) 16 — en CXCV. Ammonites eassida Raspail 1831. Lycee p. 115, Annales des sc, dob- servation III. Tab. 11, fig. 3. A. cassida Rasp. d’Orbigny. Pal. Franc. Cröt. 1. p- 130. Tab. 39, fig. 1-3, et Prodrome II. p. 98; il le place dans son Urgonien. Un seul €chantillon mal conserye, de ma collection, me parait appartenir ä cette espece; je nen ai pas pu voir les cloisons. {) Brunner, Stockhorn. p. 52. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) CXCVL Ammonites diffeilis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cröt. I. p. 135. Tab. 41, fig. 1. 2; il le place dans son Urgonien. A. diffieilis d’Orb. Pictet et de Loriol, Voirons, p. 16. Tab. 4, fie. 1. Mes £chantillons, surtout ceux de la Veveyse (moules), ont conserve les cötes si- nueuses principales avec les petites cötes intermediaires de m&me forme de la figure citee de M. dOrbigny. Les cötes principales sont le plus souvent precedees par des sillons, surtout vers lombilic. Tous sont plus ou moins deformes par compression late- rale. Ces pieces ont de 20 a 65 millimetres de diametre; chez presque toutes, la loge anterieure occupe environ la moitie du dernier tour. Les cloisons ne sont qu'imparfaite- ment visibles sur la plupart de ces &chantillons. 1) Brunner, Stockhorn p. 52. 2) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 51. (difhieilis, cassida.) des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) 2) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) 1) Schwefelberg. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 24, fig. 16. 17. CXCVH. Ammonites galeatus von Buch 1838. Monatsbericht d. Berliner Akademie p- 61, et Petrificatiops recueillies par de Humboldt p. 12. Tab. 2, fig. 20. A. galeatus v. Buch d’Orbigny. Voyage dans l’Amerique m£rid. III. 4* partie p- 73. Tab. 17, fig. 3—7. 48 A. Sartousianus d’Orbigny. Pal. France. Cret. I. p. 319. Tab. 94, fig. 4. 5, et Prodrome Il. p. 98; il !y reunit dans son Urgonien. ? A. provincialis dOrb. Prodrome Il. p. 98; de son Urgonien. Je n’en possede quun seul @chantillon incomplet, decouvert par M. E. Meyrat. Il est un peu deform&e par compression laterale, ce qui fait paraitre le dos plus &troit et comme creuse par un sillon au milieu; cecı le rapproche de 1’A. provincialis d’Orb. Par son ombilic ouvert, l’echantillon ressemble plus a la forme A. Sartousianus d’Orb. qu’ä celle des autres figures citees; je n’ai pas pu voir les cloisons. Je crois devoir donner la figure de mon £chantillon. 1) Brunner, Stockhorn. p. 52. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Tab. 24, fig. 16. echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 17. le möme, vu du cöte du dos. CXCVIH. Ammonites pulchellus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 133. Tab. 40, fig. 1. 2, et Prodrome Il. p. 98; il le place dans son Urgonien. A. Dumasianus d’Orb. Voyage Amer. merid. III. 4° partie p. 69. Tab. 17, fie. 1072. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 71. des- couches Cretacdes des 4) ALPES D’APPENZELL: CXCIX. Ammonites Castellanensis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 109. Tab, 25, fig. 3. 4, et Prodrome I. p. 98; il le place dans son Urgonien. A. flexisulcatus d’Orb. 1. c. p. 144. Tab. 45, fig. 3. 4. La deformation, par compression laterale de mes £chantillons, laisse des doutes sur leur determination; ils se rapportent cependant par leurs cötes et leur forme generale A la figure citee de 1A. Castellanensis d’Orb. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 71. 79. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) ALPES D’APPENZELL: 1) Gantrisch. (O. espece?) (espece?) — 14 — ALPES BERNOISES: Rufisgraben au Beatenberg. (0. espece?) Bachersbodenflue dans le Justisthal. (0. espece?) CC. Ammonites faseieularis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 117. Tab. 29, fig. 1. 2, et Prodrome II. p. 98; il le place dans son Urgonien. Je nen possede quun seul &chantillon incomplet. t) Brunrier, Stockhorn. p. 52. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) CcC1. ee Duvalianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. an I. p. 158. Tab. . fig. 4—6; il le place dans son Aptien. Jy rapporte avec doute un petit moule de 24 millimetres de diametre trouve par M. E. Meyrat dans les couches superieures du.Sulzgraben. Il est un peu comprim& la- töralement. Ses &tranglements sinueux, et des cloisons, quoique peu distinctes, le rap- prochent plus de l’espece que de IA. articulatus Sow. d’Orb. Pal. Franc. Jura I. Tab. 97, fig. 10—13; du Lias. Un &chantillon cite du Gantrischkumli, de ma collection, parait appartenir a une autre espece. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: Sulzgraben. (O0. espece?) CCH. Ammonites Matheroni d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 148. Tab. 4S, fig. 1. 2; il le place dans son Urgonien. A. cesticulatus Leymerie 1841. M&m. soc. geol. de France 1° serie IV. p. 320, et V. p. 15. Tab. 17, fig. 19 a. b. A. cesticulatus Leym. d’Orb. 1. c. p. 275. Tab. 81, fig. 4. 5, et Prodrome II. p- 113, ou il les r&unit dans son Aptien. L’echantillon eite ici avec doute, de Schwefelberg, est un fragment conforme par ses ornements ext£rieurs a 1A. Matheroni d’Orb. 1) Brunner, Stockhorn. p. 52. — 123 — des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Schwefelberg. (O0. espece?) CCIHI. Ammonites Belus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 166. Tab. 52, fig. 4—6; il le place dans son Aptien. Mes &chantillons du Gantrischkumli sont tres mal conserv6s. 1) Brunner, Stockhorn p. 52. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (O. espece?) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) CCIV. Ammonites impressus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 164. Tab. 52, fig. 1—3 (grossi), et Prodrome II. p. 113; il le place dans son Aptien. Il se pourrait que quelques &chantillons que je crois devoir classer, avec doute, sous ce nom, fussent des 4. carachtheis Zeuschner. Pal. Polska Tab. 4, fig. 1 mentionnes par M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 418. Je ne connais pas cette figure. Mes echantillons du Sulzi et du Röndelengraben sont des moules incomplets dont les cloisons paraissent ressembler le plus a celles de l’espece, mais qui ont la forme de UA. Grasianus d’Orb. Les sillons longitudinaux indiques par M. d’Orbigny comme man- quant dans le jeune äge, ne sont pas visibles sur ces pieces. Le plus grand Echantillon de ces localites a 42 millimetres de diametre. Ceux de Bachersbodenflue sont des adul- tes, dont le plus grand a 90 millimetres de diametre. Tous sont deformes et mal con- serves, et leur forme engagerait aussi A les rapporter de preference & l’A. Grasianus d’Orb. Toutefois ce qu’on peut observer du dessin indistinct des lobes des cloisons plus decou- pes que chez cette espece, me les fait egalement r&unir, avec doute, a l’A. impressus d’Orbigny. 1) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 14. 2) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. IV. p. 586. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: 1) 2) Vers le Gantrisch. (espece?) Sulzi vers le Hohgant. (O. espece?) -. — 16 — ALPES BERNOISES: Röndelengraben au Beatenberg. (O. espece ?) Bachersbodenflue dans le -Justisthal. (O. espece?) CCV. Ammonites Emeriei Raspail 1831. Lycce p. 116, Annales des sc. d’obser- vation Ill. Tab. 12, fig. 6. A. Emerici Rasp. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 160. Tab. 51, fig. 1—3, et Prodrome Il. p. 113; il le place dans son Aptien. A. Mayorianus d’Orb. 1. c. p. 267. Tab. 79, fig. 1—3; il le place dans son Al- bien et C&nomanien. A. Mayorianus d’Orb. Pictet, Moll. gres verts p. 37. Tab. 2, fig. 5. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 419, et surtout Ewald, Zeitschr. d. deutsch. geol. Gesellschaft II. p. 445, pour cette synonymie. Voyez cependant aussi Pictet et Campiche Terr. eret. de Ste.-Croix p. 283; ces auteurs maintiennent encore ces deux especes separces. Je posstde un fragment de tour avec une partie de test et des cloisons visibles jusque en avant, trouve par M. Meyrat a Cheville, avec d’autres Echantillons de la m&me espece, dont la bouche a 70 millimetres de hauteur; ceci indique un diametre de environ 170 millimötres. La hauteur de la bouche d’un autre fragment de tour du Pfannenstöckli, de ma collection, est de 53 millimetres. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83. 476. (Mayorianus.) 2) Brunner, Stockhorn p. 52. 53. (Emeriei, Mayorianus.) 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. des sc. nat. IN. p. 136. IV. p. 216. (Mayo- rianus.) 4) Delaharpe et Renevier 1. e. IV. p. 271. (Mayorianus.) 5) Pietet et Campiche 1. c. Ste.-Croix p. 286. 287. (Mayorianus.) des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES VAUDOISES: 2) Gantrischkumli. (O.) 1) 3) 4) Ecouellaz. Justisthal. (O.) 3) 5) Col de Cheville. Rufisgraben au Beatenberg. (O.) 4) La Cordaz. Röndelengraben au Beatenberg. (O.) ALPES DU VALAIS: ALPES FRIBOURGEOISES: 4) Creux de Bossetan. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Passage de Cheville. (O.) 1) ALPES D’APPENZELL: ALPES DE SCHWYTZ: 5) Hohe Sentis. (O.) 5) Wannen. (O.) (B.) 5) Oehrlıi. Wannenweide. (B.) 5) Messmer. Pfannenstöckli. (O.) (B.) 5) Atsäss. 5) Käsernalp. (B.) 5) Flys. 5) Schülberg. Hitten. (B.) 5) Thierfedern. Pied du Fähnern. (B. espece?) 5) Forstberg. ALPES DE ST. GALL: Muottabrücke, (B. espece?) 5) Neualpkamm. Kleiner Schülberg. (B.) 5) Lüthispitz. CCVI. Ammonites latidorsatus Michelin 1838. Mem. soc. g&ol. de France 1° serie II, p. 101. Tab. 12, fig. 9. A. latidorsatus Mich. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 270. Tab. 80, fig. 15, Prodrome Il. p. 123 et 146; il le place dans son Albien et Cenomanien. A. latidorsatus Mich. Pictet, Mollusques des gres verts p. 44. Tab. 3, fig. 4 a. b., ara. b.’e. A. latidorsatus Mich. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 287; du Gaultmoyen. M. Ewald, Zeitschrift der deutschen geol. Gesellschaft II. p. 445, le cite aussi de l’Aptien de Hieges. Un fragment de tour (moule) de Wannen, de ma collection, appar- tient aA la variet@ sans cötes visibles sur le moule; la hauteur de la bouche de ce tour, recouvert du dessin des lobes des cloisons, est de 55 millimetres, sa largeur de 58 millimetres, ce qui semble indiquer un diametre de environ 110 millimetres pour le fos- sile sans trace de la loge anterieure. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 271. 2) Renevier I. c. p. 216. 3) Pictet et Campiche I. c. p. 289. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 2) Ecouellaz. 3) Käsernalp. ALPES DU VALAIS: 3) Wannen. (O.) (B.) Passage de Cheville. (O.) 3) Oberwäggithalalp. 1) Creux de Bossetan. Gurgentobel. (O.) Kleiner Schülberg. (B.) ALPES D’APPENZELL: ALPES DE SCHWYTZ: Altmann. (O.) Pfannenstöckli. (O.) (B.) ALPES DE ST. GALL: P 3) Forstberg. (O.) 3) Neualpkamm. Käsernwald vers Drüsberg. (O.) 3) Lüthispitz. Tab. 25, fig. 7. 8. CCVI, Ammonites Royerianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 365. Tab. 112, fig. 3—5 (grossi), et Prodrome II. p. 113; il le place dans son Aptien. Je nen possede qu'un seul Echantillon incomplet de Forstberg, trouv& par M. Meyrat. Les tours interieurs sont seuls conserv6s; le tour suivant a laisse son empreinte sur une partie de roche attachee a la piece. Les pointes des tubereules, qui manquent dans la figure du petit &chantillon de M. d’Orbigny, sont conservees en partie sur mon &chan- tillon, surtout dans l’empreinte du tour manquant. (V. la figure.) Quelques restes de test indiquent quelques petites cötes transversales aux tours de spire passant sur le dos parallölement aux plis du moule. Les cloisons mal conserv&es me paraissent conformes a celles dessinees par M. d’Orbigny par leur ensemble, mais un peu plus decoupees. Le diametre de la partie conserv&ee de l’Ammonite figur& est de 13 millimetres ; la hauteur de la bouche de son dernier tour conserve 5 millimetres, sa largeur 11 millimetres; l’om- bilic ayant 5 millimetres de diametre. Ces dimensions indiquent pour l’echantillon, com- plet@e par le tour qui manque, un diametre de environ 30 millimetres. Je crois devoir en donner la figure. ü des couches Cretacdes des ALPES DE SCHWYTZ : Forstberg. (O.) Tab. 25, fig. 7. l’echantillon de Forstberg, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « «a e 8 Je m&me, vu du cöte de la bouche. CCVHI. Ammonites Guettardi Raspail 1831. Lycce p. 115. Annales des sc. doobservation II. Tab. 12, fig. 5. A. Guettardi Rasp. dOrbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 169. Tab. 53, fig. 1—3, et Prodrome 1. p. 114; il le place dans son Aptien. Je ne possede que deux &chantillons mal conserv6&s que j'y rapporte, a cause de leurs caracteres exterieurs, n'ayant pas pu voir les cloisons distinctement. -—- 129 — Nous n’avons pas pu retrouver dans le Musee de Berne l’&chantillon cit@ du Krümel- weg. Un £chantillon use, trouv& detache dans la for&t de Mentschelen, chaine du Stock- korn, par M. Brunner, appartient peut-etre a l’espece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 52. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Krümelweg. Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (0. espece?) 1) Schwefelberg. (O0. espece?) Mentschelenwald. (B. espece?) CCIX. Ammonites bieurvatus Michelin 1838. Mem. soc. g&ol. de France 1"* serie Ip 101 Tab.212 fie. Üret A: A. bicurvatus Mich. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 286. Tab. 84, fig. 3, et Prodrome II. p. 113; il le place dans son Aptien. A. bicurvatus Mich. Pictet, Moll. des gres verts p. 32. Tab. 2, fig. 2. (Voyez A. Cleon d’Orbigny.) 1) Collomb, Verhandl. der schweiz. naturf. Ges. in Aarau 1850. p. 107. (bieurvatus.) des couches Cretacdes des ALPES VAUDOISES: 1) Jaman. CCX. Ammonites mammillatus v. Schlotheim 1813. Taschenbuch für Mineralogie Yl.2p.4141. A. mammillaris Schloth. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 249. Tab. 72, fig. 1—6, et Tab. 73, fie. 1-3; A. mammillaris Schloth. Pictet, Moll. des gres verts p. 77. Tab. 7, fig. 5 a. b. A. mammuillatus Schloth. Pictet et Renevier, Fossiles du terrain Aptien p. 25. Tab. 2, fig. 1 a. b. Voyez Pictet et Campiche fossiles du terrain eretace de Ste.-Croix p. 207, pour la synonymie. Celui de Darbon est un &chantillon mal conserve, recueilli par M. Lardy. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 83. 2) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud, sc. nat. IV. p. 271. 3) Renevier l. c. p. 216. 4) Pictet et Campiche |]. c. p. 209. il le place dans son Albien. # — 130° — des couches (Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES D’APPENZELL: Risetenberg au-dessus de Steinalp. Hohe Sentis. (O.) B. espece?) ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 3) 4) Ecouellaz. Pfannenstöckli. (O.) (B.) 3) Chewville. 4) Gurgentobel. (0.) (B.) ALPES DU VALAIS: 4) Guggernflue. 2) Creux de Bossetan. Käsern. (B.) Darbon vers Cheville. (0. espece ?) Turgenteroberalp (Wäggithalerberg). ALPES DE ST. GALL; (B.) 4) Neualpkamm. CCXI. Ammonites Martinii d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. ]. p. 194. Tab. 58, fig. 7—10; il le place dans son Aptien. MM. Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 604, et Ewald, Zeitschr. der deutschen geol. Gesellschaft Il. p. 465, r&unissent cette forme a 1A. mammillatus Schloth. 1) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 256. des couches Crötacees des ALPES DE SCHWYTZ: 1) Pfannenstöckli. (O.) 1} Wannen. (O.) Turgenter Oberwäggithalalp. (O.) (B.) 1) Forstberg. (O.) (B.) 1, Ochsenfeldstock dans le Wäggithal. Tab. 35, fig. 9-11. CCXH. Ammonites fissicostatus Phillips 1839. (reology of Yorkshire "coast I. p- 95, 167, et Tab. 2, fig. 49. A. fissicostatus Phill. (non d’Orb.) dOrbigny, Prodrome de Pal. strat. II. p. 113; il le place dans son Aptien. A. consobrinus dOrbigny. Pal. Franc. Cröt. I. p. 147. Tab. 47, fig. 1-3. A. Deshayesi dOrbigny 1. c. p. 288. Tab. 85, fig. 1-4. Je ne possede du Beatenberg qu'un fragment de dernier tour de spire avec l’em- bouchure visible sur les deux flancs, qui me parait appartenir ä la forme A. Consobrinus — Hair — dOrb. Les cötes s’eflacent en avant; je donne ici Ja figure de cette embouchure; elle est un peu plus projetee en avant vers le dos que les cötes qui ornent cette espece. La coupe de la bouche de ce tour nest pas differente de celle de l’A. Consobrinus dOrb. de la Pal. Francaise. J'y attribue aussi un petit echantillon de la Veveyse, dont le re- couvrement des tours est presque nul. Le tour interieur ou jeune äge est depourvu de cötes et entierement lisse. J’en donne &galement la figure. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Beatenberg. (O. espece?) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 25, fig. 9. Embouchure de l’echantillon de Beatenberg, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. « « «10. la me&me vue du dos. « « «#1. lechantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. CCXIII. Ammonites Gargasensis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 199. Tab. 59, fig. 5—7; il le place dans son Aptien. Des petites Ammonites, de ma collection, dont je n’ai pas pu voir les cloisons, pa- - raissent appartenir a cette espece. 1) Merian, Bericht über die Verhandl. d. naturf. Ges. von Basel X. p. 159. (Gargasensis?) des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: Bachersbodenflue dans le Justisthal. (0. espece?) 1) Justisthal. (espece?) CCXIV. Ammonites erassicostatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 197. Tab. 59, fig. 1-4, il le place dans son Aptien. Un seul petit &chantillon des Alpes de Schwytz, de ma collection, parait appartenir A cette espece; on n’y voit pas les cloisons; son diametre est de 20 millimetres. des couches Cretacees des ALPES DE SCHWYTIZ: Turgenter Oberwäggithalalp. (O.) — 132 — CCXV. Ammonites Cornuelianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 364. Tab. 112, fig. 1. 2; il le place dans son Aptien. A. Cornuelianus d’Orb. Pictet, Mollusques des gres verts p. 55. Tab. 5, fig. 4a. b. Je n’en possede que des @chantillons deformes de la Veveyse, d’environ 90 milli- metres de diamötre, et des fragments de Leissigenbad. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Au dessus de Leissigenbad. (O. espece?) Veveyse pres Chätel-St--Denis. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Forstberg. (B. Kleiner Schulberg. (B. espece?) CCXVI. Ammonites Milletianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 263. Tab. 77, fig. 1—5; il le place dans son Albien. A. Milletianus d’Orb. Pictet, Moll. des gres verts p. 52. Tab. 5, fig. La. b. c.d. A. Milletianus d’Orb. Picyet et Campiche, Ste.-Croix, p. 260. Tab. 37, fig. 2 a. b. c., 3. 4a.b. c.,5 a. b., de l’Aptien de la Presta et de l’Albien. Je naai pas vu les cloisons de mes £&chantillons des Alpes de Schwytz; ils sont mal conserves, et ont bien quelques rapports avec 1A. Mantelli Sow. (et navicularis Mant.) comme cette forme est reprösentöe par M. Sharpe, Fossils of the Chalk of England (Pal. society) Tab. 18 en plusieurs varietes. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 83. 2) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 271. 274. 3) Renevier |. c. p. 216. 4) Pictet et Campiche ]. c. p. 263. des couches Cretacdes des ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 3) Ecouellaz. (O.) Forstberg pres Drüsberg. (O0. espece?) 4) Forstberg. (B.) ALPES DU VALAIS: 2 Wannen. (O. espece?) 2) Creux de Bossetan. 4) Käsernalp. 2) Grandes Collombes. 4) Oberwäggithalalp. 4) Ochsenfeldstock. Pfannenstöckli. (B.) — 13 — 1) ALPES D’APPENZELL; ALPES DE GLARUS? 4) Rossmad. 4) Kistenpass vers le Glärnisch. 4) Oehrl. ALPES DE ST. GALL: Seealp. (B.) 4) Neualpkamm. Tab. 25, fig. 12-17. CCXVIH. Ammonites Agassizianus Pietet 1847. Mollusques des gres verts p. 47. Tab. 4, fig. 3 a. b. c. d.,, 4 a. b.; du gres vert de Saxonet. Je n’en possede quun seul &chantillon incomplet, mais avec son test, trouve par M. Meyrat au passage de Cheville, cöte du Valais, et un de Bossetan; ils sont conformes aux figures citees. Quelques Echantillons incomplets (moules) des Alpes de Schwytz, dans ma collection, different de l’espece par des tubereules arrondis tr&s prononces sur les cötes moins marqu6es; quelques petites parties du test conserve sont conformes au des- sin de ce test figure par M. Pictet; ce que jai pu voir des cloisons parait aussi sem- blable au dessin qu’en a donn@ cet auteur l. c. Le Mus&e de Berne possede un &chan- tillon de cette variet@ provenant du Petit Schülberg. Je donne ici les figures de quelques-unes de ces pieces toutes incompletes. Cette forme est presque identique avec l’A. catinus Mantell dont M. Sharpe donne la description et la figure d’apres les deux grands Echantillons adultes connus du Greychalk de Wilt- shire et Sussex, Fossil remains of the Chalk of England I. p. 29. Tab. 13, fig. 1 a. b. L’auteur lattribue au groupe des Coronarü, mais ne fait aucune mention des cloisons. 1) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. d. sc. nat. IV. p. 216, 2) Delaharpe et Renevier l. ce. p. 271. des couches Cretacees des: ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Ecouellaz. Wannen. (O.) ALPES DU VALAIS: Pfannenstöckli. (O.) 2) Creux de Bossetan. (O.) Kleiner Schülberg. (B.) Passage de Cheville. (O.) Tab. 25, fig. 12. Echantillon incomplet du Pfannenstöckli, de ma collection, moule de . grandeur naturelle, vu de cöte. « « «. 13. le m&me, vu du cöte de la bouche. « @ «44. echantillon incomplet de Wannen, de ma collection, moule de gran- deur naturelle, vu de cöte. — 134 — Tab. 25, ig. 15. fragment de Wannen, de ma collection, moule de grandeur naturelle, vu de cöte; c'est mon plus grand &chantillon. «e « « 16. le möme, vu du cöte de la bouche. « « « $7. empreinte et traces du tour precedent, avec des stries festonnees, grossies. CCXVII. Ammonites Parandieri d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 129. 276. Tab. 33, fig. 7—9; il le place dans son Albien. A. Dupinianus d’Orbigny 1. c. p. 276. Tab. 81, fig. 6—8, Albien. A. Dupinianus d’Orb. varietas. Pictet, Moll. d. gres verts p. 35. Tab. 2, fig. 4 a. b. A. Parandieri dOrb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 280. Tab. 39, fig. 3—8. Voyez aussi Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 414, pour la synonymie; il reunit cette forme a l’A. Belus d’Orb. Pour la plupart mes &chantillons sont des moules mal conserves ou incomplets, qui se rapportent le mieux a la figure citee de M. Pictet (gres verts) et a celle de IA. Pa- randieri dOrb. Ceux du ravin de Chätel-St.-Denis sont tous &crases; je les avais men- tionne precedemment avec doute sous le nom de A. latidorsatus Mich. Ils se rapportent le mieux a la figure de l’A. Dupinianus d’Orb. de la Pal. Francaise, ainsi que ceux de la Veveyse et des Alpes Bernoises. Quelques-uns de ceux-ci ont jusqu’a 100 millimetres de diame&tre; la loge anterieure occupe environ la moitie du dernier tour; les cötes si- nueuses intermediaires sont visibles sur plusieurs de ces moules de ma collection. Les eloisons peu distinctes ont des lobes un peu plus d@ecoupes que ceux de 14. Dupinianus dOrb. chez M. d’Orbigny. Un petit echantillon du Forstberg, de ma collection, de 23 millimötres de diametre, a lapparence de la fig. 6 citee de 1A. Dupinianus d’Orb. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 271. (Dupi- nianus.) 2) Ooster 1. c. VI. p. 52. 3) Pictet et Campiche |. c. p. 282. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES DU VALAIS: Glisibach pres Brienz. (OÖ. espece?) 1) Creux de Bossctan. Hintersettenalp. (0. espece?) Bachersbodenflue. (O. espece?) — BI — ALPES DE SCHWYTZ: ALPES FRIBOURGEOISES: 3) Forstberg. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (0. espece?) Gurgentobel. (B.) (B. espece?) 4) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B, espece?) CCXIX. Ammonites Beudanti Brongniart 1822. Environs de Paris p. 95. 99. Tab. 7, fig. 2. A. Beudanti Brongn. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret, I. p. 278. Tab. 33, fig. 1—3. Tab, 34, fig. 1—6; il le place dans son Albien. A. Beudanti Brongn. Pictet, Moll. d. gres verts p. 33. Tab. 2, fig. 3a. b. c.d. A. Beudanti Brongn. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 277. Tab. 40, fig. La. b., 2uankäsarbe Mes echantillons du Gurgentobel sont incompletement conserves; le plus grand, de 205 millimetres de diam&tre, est deform& par une compression laterale; on n’en voit pas les cloisons. Un autre, d’environ 125 millimetres, montre des cötes sinueuses peu mar- qu6es comme celles de Ja Tab. 34, fig. 1 cit&e de M. d’Orbigny. Un moule, recouvert du dessin des cloisons, recueilli dans la Veveyse par M. E. Meyrat, me parait devoir y ötre rapporte. 1) Studer, Geol. de Schweiz II. p. 83. 2) Lardy, Gem. d. Schweiz. Waadt I. p. 205. 3) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud, sc. nat. IV. p. 271. 4) Renevier ]. c. p. 216. 5) Pictet et Campiche 1. c. p. 280. des couches (retacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 2) 4) Ecouellaz. 2) 3) 5) Creux de Bossetan. ALPES D’APPENZELL: Au pied du Fähnern. (B.) ALPES FRIBOURGEOISES : 5) Altmann. (B. espece?) Veveyse pres Chätel -St.-Denis. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Gurgentobel. (O.) ALPES DE ST. GALL: Pfannenstöckli. (O.) (B. espece ?) 5) Alvier (Oberatsäss). 5) Wannen. (O.) (B.) 5) Wallenstadt. Käsernwald. (O.) 5) Käsernalp. Kleiner Schülberg. (B. espece?) — 136 — CCXX. Ammonites Timotheanus (Mayor) Pietet 184%. Mollusques des grüs verts p. 39. Tab. 2, fig. 6, et Tab. 3, fig. 1. 2; du gault de Saxonet. A. Jurinianus Pictet |. c. p. 41. Tab. 3, fig. 3. A. Timotheanus Mayor. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 289; du gres vert su- perieur, Cette espece a te reunie par diflerents auteurs A 1A. latidorsatus Mich. dont elle differe selon MM. Pictet et Campiche ]. ce. par ses cloisons. 1) Pictet et Campiche 1. c. p. 290. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: f) Col de Cheville. 1) Wannenalp. {) Käsernalp. 1) Thierfedern. 1) Yberg. CCXXI1. Ammonites Bonnetianus Pictet 1847. Mollusques des gres verts p. SU. Tab. 4, fig. 6 a. b.; du gres vert de Saxonet. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 423, reunit cette forme a l’A. Clementinus d’Orb. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 260. Tab. 75, fig. 5. 6, de l’Albien. J'y rapporte deux &chantillons, de ma collection, trouves par M. E. Meyrat au pas- sage de Cheville en Valais. L’ombilie et son pourtour nont pu etre degages sur une de ces pieces; lautre, un peu usce sur les flancs a conserv& quelques restes des tuber- cules du pourtour de lombilic. Les cötes conformes a celles de la figure cite sont bien marquces sur les deux &chantillons. des couches Cretacdes des ALPES DU VALAIS: Passage de Cheville. (O.) CCXXIH. Ammonites subalpinus d’Orbigny 1850. Prodrome de palcontologie stratigraphique I. p. 124; il le place dans son Albien. A. Alpinus d’Orb. (non Risso 1825). Pal. Franc. Cr£t. I. p. 284. Tab. 83, fig. 1—3. A. subalpinus d’Orb, Pictet et Campiche Ste.-Croix p. 271. Tab. 36, fig. 5—7; du gault inferieur et moyen. Un echantillon eit@ avec doute du Gantrisch, de ma collection, ne parait pas devoir y ötre rapporte. Il est fort difieile, vu l'&tat de nos &chantillons, de distinguer l’espece de l’A. Vellede Mich. dont elle est excessivement rapprochte, 137° — 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 83. 2) Pictet et Campiche 1. c. p. 272. des couches Cretacees des 1) ALPES D’APPENZELL: ALPES DE SCHWYTZ: 2) Hohe Sentis. 2) Wyler pres Seewen. Chaine du Sentis. (B. espece ?) CCXXHI. Ammonites Vellede Michelin 1834. Magasin de Zoologie Tab. 35. Pal. Frang. Cret. I. p. 280. Tab. 82, fig. 1—4; il le place dans son Albien. A. Vellede Mich. d’Orbigny. A. Vellede Mich. Pictet, Moll. des gres verts p. 30. Tab. 2, fig. 1 a. b. c A. Vellede Mich. Pictet et Campiche, Ste.-Croix , p. 268. Tab. 36, fig. Sa. b. c. du gres vert superieur. Pour ceux cites de ma collection, voyez l’A. Moussoni Ooster. Je n’en possede que des echantillons incomplets. Celui de Salvant a &te recueilli par M. Lardy; il a des parties de test et des cloisons indistinctes. Les cloisons de tous mes &chantillons ressemblent plus a la fig. 1 c. citee de M. Pictet (gres verts) qu’a celle que M. d’Orbigny en a donn& |. c, 1) Pictet et Campiche |]. c. p. 271. des couches (retacees des ALPES DE SCHWYTZ: ALPES DU VALAIS: 1) Pfannenstöckli. (O. espece?) Passage de Cheville. (0. espece?) 1) Salvant. (0. espece?) CCXXIV. Ammonites Cleon d’Orbigny 1850. Prodrome de Pal. strat. II. p. 124; il le place dans son Albien. A. bieurvatus Michelin (pars) d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. 1. p. 286. Tab. 84, fig. 1. 2ret 4. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. d. sc. nat. IV. p. 271. (Cleon, A. bieurvatus d’Orb. pars, non Michelin.) des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: 1) Creux de Bossetan. 18 =. 2 CCXXV. Ammonites Brottianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 290. Tab. 55, fig. 8—10; il le place dans son Albien. a.b:, IT. A. Brottianus d’Orb. Pietet, Moll. des gres verts p. 85. Tab. 7, fig. 9 a. b () „410 Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud, sc. nat. IV. p. 271. des couches (retacdes des: ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ : 1) Creux de Bossetan. Wannen. (O.) CCXXVI Ammonites quereifolius d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 284. Tab. 83, fig. 4—6; il le place dans son Albien. 1. quercifolius d’Orb. Pietet et Campiche, Ste.-Croix, p. 274. Tab. 36, fig. 1 a. b., 2raabsesrasbre: 1) Pictet et Campiche 1. c. p. 275. des couches (retacdes des: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Forstberg. CCXXVH. Ammonites regularis Bruguiere 1789. Encyelopedie methodique VI. p- 42. A. regularis Brug. dOrbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 245. Tab. 71, fig. 1-3; il le place dans son Albien. A. regularis Brug. Pictet, Moll. des gres verts p. 74. Tab. 7, fig. 3. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. d. sc. nat. IV. p. 271. 2) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 215. des couches (retacdes des ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: 1) 2) Creux de Bossetan. 2) Gurgentobel. CCXXVIL Ammonites tardefurcatus Leymerie 1840. Mem. Soc. geol. de France 1” serie II. p. 320, V. p. 16. Tab. 18, fig. 3 a. b. A. tardefurcatus Leym. d’Orbigny, Pal. Frang. Cret. I. p. 248. Tab. 71, fig. 4.5; il le place dans son Albien. A. tardefurcatus Leym. Pictet, Moll. des gres verts p. 76. Tab. 7, fig. 4 a. b ‚ — 139 — 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. vaud. d. sc. nat. IV. p. 271. 2) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 216. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: ALPES VAUDOISES: 1) Creux de Bossetan. 2) Anzeindaz. CCXXIX. Ammonites splendens Sowerby 1815. Min. Conchology I. p. 1. Tab. 103, fig. 1-3. A. splendens Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 222. Tab. 63, fig. 1—4, et Prodrome II. p. 122; il le place dans son Albien. A. Fittoni d’Archiac d’Orbigny 1. c. p. 225. Tab. 64, fig. 1. 2. A. splendens Sow. Pictet, Moll. des gres verts p. 71. Tab. 6, fig. 6 a. b. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Il. p. 597, pour la synonymie. Je n’en possede que deux fragments, du cöt@ Valaisan du passage de Cheville, trouves par M. E. Meyrat. La hauteur de la bouche du plus grand est de 50 millimetres. MM. Pictet et Campiche (Ste.-Croix) ont fait remarquer lidentit@ des cloisons avec celles de l’A. Deluei Brongniart, tout en maintenant l’espece separee. 1) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 238. des couches Cretacdes des ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Passage de Cheville. (O.) Gurgentobel. (B.) CCXXX. Ammonites Deluei Brongniart 1822. Environs de Paris p. 95. Tab. 6, fig. 4. A. Deluei Brongn. Pictet, Moll. gres verts p. 68. Tab. 6, fig. 3a. bh. c., 4a.b,, 9a. b. A. Deluei Brongn. d’Orbigny. Prodrome Il. p. 122; il le place dans son Albien. A. Chabreyanus Pictet 1. c. p. 67. Tab. 7, fig. 1 a. b. A. interruptus Bruguiere dOrb. Pal. Franc. Cret. I. p. 221. Tab. 31, fig. 1—3, et Tab. 32, fig. 1—8; il le place dans son Alöien. A. interruptus Brug. Pictet ]. c. p. 65. Tab. 6. fig. 1a.b., 2a. b. A. interruptus Brug. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 218. Tab. 28, fig. 1—8. M. Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 599, les reunit sous le nom (rejet@ par d’Or- bigny pour un double emploi anterieur) de A. serratus Parkinson. MM. Pictet et Campiche — 140 — . l. e. p. 218, maintiennent comme deux especes distinctes l’A. Deluei Brongn. et ’A. inter- ruptus Brug.; ils citent 1A. interruptus Brug. du Forstberg et du Schülberg. Voyez ces auteurs pour Ja synonymie de ces formes difliciles a distinguer sur nos @chantillons. La position anormale du lobe dorsal parait &tre la principale difference observee; elle n'est pas distinetement visible sur nos Echantillons. 1) Lardv, Gem. der Schweiz. Waadt I. p. 205. (denarius , interruptus, Sow.) 2) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. vaud. sc. nat. IV. p. 27f. (Deluci, interruptus Pictet.) 3) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 223. (interruptus.) des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES DE SCHWYTZ: Sulzi vers le Hohgant. (0. espece?) Wannen. (O.) ALPES DU VALAIS: 3) Forstberg. (O.) 1) 2) Creux de Bossetan. Pfannenstöckli. (O.) Passage de Cheville. (O.) Gurgentobel. (O.) ALPES VAUDOISES: 3) Schülberg. 1) Ecouellaz. CCXXXI Ammonites auritus Sowerby 1816. Min. Conchology 11. p. 79. Tab. 134. A. auritus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 227. Tab. 65, fig. 1-5; il le place dans son Albien. A. lautus Parkinson d’Orbigny 1. c. p. 230. Tab. 64, fig. 3—5; il le place dans son Albien. A. lautus Parkinson. Pictet, Moll. gres verts p. 61. Tab. 5, fig. 6 a. b. c. A. auritus Sow. (Quenstedt, Petrefaktenkunde Deutschlands I. p. 153. Tab. 10, fig. 14 a. b. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 607, pour cette synonymie. MM. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 224, en s@parent encore 1A. lautus Parkinson qui n’en diflere que par la presence diun canal m&dian du pourtour exterieur. Mon &chantillon eit® du passage de Cheville se rapporte a la figure de 1’A. auritus Somw. chez M. dOrbigny, ainsi que l’@chantillon du Gurgentobel. 1) Lardy, Gem. der Schweiz. Waadt I. p. 205. (auritus, lautus.) — Li — des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Ecouellaz. it) Boss£tan. {) Anzeindaz. Passage de Cheville. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Gurgentobel. (B.) CCXXXH. Ammonites Raulinianus d’Orbigny 318S40. Pal. Franc. Cret. I. p. 238. Tab. 68, fig. 1—3, et Prodrome II. p. 123; il le place dans son Albien. A. Raulinianus d’Orb. Pictet, Moll. des gres verts p. 64. Tab. 7, fig. 2 a, b. A. Guersanti d’Orbigny |. c. p. 235. Tab. 67, fig. 1—4. A. Raulinianus d’Orb. Pictet et Campiche, Ste.-C roix, p. 226. Tab. 29, fig. 1—7. M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 607 ‚ le reunit a 1A. auritus Sow. Mes £chantillons de Cheville en Valais, trouves par M. Meyrat, se rapportent ä la figure citee de TA. Raulinianus d’Orb. de la Pal. Francaise. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. des sc. nat. IV. p. 271. 2) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 229. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: {) Creux de Bossetan. 2) Käsernalp, Yberg. Passage de Cheville. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: ALPES D’APPENZELL: 2) Sentis. CCXXXTHI Ammonites Dutempleanus d’Orbigny 1S50. Prodrome de Pal. strat. I. p. 123; il le place dans son Albien. A. fissicostatus d’Orbigny (non Phillips). Pal. Franc. Cret. I. p. 261. Tab. 76, fig. 1—4. A. fissicostatus (d’Orb.) Pictet, Moll. d. gres verts p. 53. Tab. 5, fig. 2 a. b. Mon plus grand echantillon est le quart dun dernier tour de spire d’un adulte, dont la coupe de la bouehe a 60 millimetres de hauteur. Le diametre du fossile entier doit avoir et@ de environ 150 millimetres. 1) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 264. des couches Cretacees des ALPES D’APPENZELL: {) Hohe Sentis. (O.) — 1412 — CCXXXIV. Ammonites eristatus Delue 1822. Brongniart Description des environs de Paris, dans Cuvier Ossements fossiles 2° &d. IV. p. 642. Tab. O, fig. 9 ab 6 A. eristatus Deluce d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 298. Tab. 88, fig. 1-5; il le place dans son Albien. A. eristatus Deluc. Pictet, Moll. d. gres verts p. 90. Tab. 8, fig. 2 a. b. c., 3 a.b,4,5a.b.c. V. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 713, pour la synonymie. Mon £chantillon de Pfannenstöckli n'est qu’un fragment d’un tour de spire. Celui du Musee de Berne n'est aussi qu’un fragment dont les ornements se rapportent peut-etre encore mieux a 1A. Delaruei d’Orbigny Pal. Franc. Cret. I. p. 296. Tab. 87, fig. 6—8. 1} Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 216. des eouches (retacces des ALPES VAUDOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Ecouellaz. Wannen. (O.) (B.) Pfannenstöckli. (O. espece?) (B. espece?) Kleiner Schülberg. (B.) Tab. 36, fig. 1-3. CCXXXV. Ammonites rostratus Sowerby 1817. Min. Conchology Il. p. 163. Tab. 173. A. inflatus Sowerby 1. c. p. 170. Tab. 178. A. inflatus Sow. dOrbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 304. Tab. 90, fig. 1—3, et Prodrome 1. p. 124; il le place dans son Albien. A. inflatus Sow. Piclet, Moll. d. gres verts p. 102. Tab. 9, fig. 6 a. b. c., Tab. 10, fig. 1a.b.c.2a.b. A. inflatus Sow. Buvignier, statistique geol. etc. de la Meuse, Atlas p. 46. Tab. 31, fig. 8-9. . A. inflatus Sow. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 178. Tab. 21, fig. 5 a. b., Tab. 22, fig. 3a.b,4a.b. Voyez pour la synonymie aussi Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 715, et Morris, Catalogue of British fossils 2° ed. p. 298, qui maintient le nom plus ancien de A. rostra- tus Sow. — 143 — Un echantillon de Salvant, de ma collection, a et@ recueilli par M. Lardv. Parmi les echantillons de Cheville,' une partie du moule d’un dernier tour d’un adulte a conserv& l’embouchure caracteristique, avec le prolongement en forme de corne recourbee en ar- riere en dehors de la spire contre la carene, tel qu'il a &t& figur& incompletement par M. Sowerby 1. c. sous le nom de A. rostratus Sow., et par M. Buvignier |. c. d’apres un echantillon tres complet. Un fragment trouve par M. E. Meyrat en m&me temps que ce fossile, me parait &tre une portion d’une de ces cornes, un peu moins recourbee cependant que celle dessinee par M. Buvignier. Je crois devoir donner la figure de mon £chantillon avec ce fragment plac& comme lindique la figure citee de cet auteur, mais moins perpendiculairement A la carene, a cause de la courbure moins forte de cette partie sur mon &chantillon. Une partie du test lisse est conservee sur la corne. 1) Lardy, Gem. der Schweiz. Waadt I. p. 205. 2) Studer, Geol. d. Schweiz IH. p. 476. 3) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. I. p. 136. IV. p. 216. (inflatus, Candollianus.) 4) Delaharpe et Renevier 1. c. p. 271. (inflatus, Balmatianus , Candollianus.) 5) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 181. 6) Agassiz, Act. soc. Helv. d. sc. nat. a Fribourg 1840. p. 191. (Ammonites inflata (Lamarck?) des couches Cretacees des j ALPES VAUDOISES: AEPES DE SCHWYTZ: 1) 2) 3) 5) Ecouellaz. (O.) 5) Schülberg. 1) Anzeindaz. 5) Pfannenstöckli. (O.) ALPES DU VALAIS: 9) Käsernalp. t) 4) 5) Creux de Bossetan. (O.) 5) Wannen. (0©.) (B.) 5) Passage de Cheville. (O.) ALPES D’APPENZELL: Salvant. (O.) 5) Kobewald. ALPES FRIBOURGEOISES: 5) Oehrlı. 6) Environs de Fribourg. (espece?) 5) Meglisalp. Tab. 26, fig. 1. le fragment de tour de spire de Cheville, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, avec le petit fragment plac& comme Vindique la figure citee de M. Buvignier. Le contour de l’em- bouchure a &t& complete d’apres l’autre face de l’Echantillon. — 14 — Tab. 26, fig. 2. coupe de la corne prise sur la ligne a. b. «e « «3 coupe du fragment prise sur la ligne c. d. Tab. 26, fig. 4-5. CCXXXVI Ammonites Bouchardianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. 1. p- 300. Tab. 88, fig. 6—8; il le place dans son Albien. A. Bouchardianus d’Orb. Pictet, Moll. des gres verts p. 94. Tab. 8, fig. 7a. b,, 8 gab. 'c. Parmi mes &chantillons de Wannen, il ya aussi la variete avec la double bifurcation des cötes figurce par M. Pictet I. c. fig. 9 a.b. Je ne possede qu'un fragment du Pfan- nenstöckli. Un echantillon du Lägerli, chaine du Stockhorn, decouvert par M. E. Meyrat, ne parait pouvoir etre attribue qua cette espece, a l’A. Goodhalli Sow. Min. Conchology Tab. 255, ou ä 1A. Roissyanus d’Orb., auquel je l'avais preeödemment rapporte; toute- fois la carene, mieux degagee, parait ressembler plus a celle de l!’A. Bouchardianus d’Orb. L’@chantillon est aplati, un peu use sur les flances; les cötes tres peu apparentes sem- blent avoir le plus d’analogie avec celles de lespece. Je donne ici la figure de cette Ammonite douteuse. Elle a des rapports avec l’A. variabilis d’Orb. des couches liasiques, mais elle ne me parait pas pouvoir y &tre rapportce a cause de la forme bien diflerente de la carene. 1) Brunner, Stockhorn. p. 92. (Roissyanus.) 2) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 177. des couches (retacdes des ALPES BERNOISES: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Lägerli. (O. espece?) 2) Wannen. (O.) 2) Pfannenstöckli. (O. espece ?) 2) Forstberg. . 2) Käsernalp. 2) Schülberg. Tab. 26, fig. 4. l’echantillon douteux du Lägerli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 5. le m&me vu du cöte de la bouche (il est aplati). Tab. 26, fig. 6—7. CCXXXVH, Ammonites Roissyanus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 302. Tab. 59, fig. 1—3; il le place dans son Albien. A. Roissyanus dOrb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 173. Tab. 21, fig. 3 a. b., 4. — 15 — Je crois devoir mentionner sous ce nom, quoique avec doute, un fragment de tour de spire, trouve a Wannen par M. E. Meyrat. Il se distingue par la forme de la ca- rene evidee lateralement dans son milieu; on n’y voit point de cloisons. J’en donne la figure. des couches (retacees des ALPES DE SCHWYTZ: Wannen. (O. espece?) Tab. 26, fig. 6. le fragment de Wannen, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 7. coupe de la bouche du me&me. CCXXXVIH. Ammonites varicosus Sowerby 1824. Min. Conchology V. p. 73. Tab. 451, fig. 4. 5. A. varicosus Sow. d’Orbigny. Pal. Frang. Creöt. I. p. 294. Tab. 87, fig. 1-5; il le place dans son Albien. A. varicosus Sow. Pictet, Moll. d. gres verts p. 100. Tab. 9, fig. 3a.b., 4 a. b., 5.a.b. Je ne possede que la moitie d’un petit Echantillon du Gurgentobel. Mon plus grand echantillon na que 30 millimetres de diametre. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 264. 271. 274. 2) Renevier l. c. p. 216. 3) Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 173. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: ALPES VAUDOISES: 1) 3) Dent du Midi. 2) 3) Ecouellaz. 1) 3) Creux de Bossetan. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: 3) Passage de Cheville. (O.) Wannen. (O.) (B.) 1) Grandes Collombes. Gurgentobel. (O.) CCXXXIX. Ammonites Hugardianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 291. Tab. 86, fig. 1. 2; il le place dans son Albien. A. Hugardianus d’Orb. Pictet, Moll. d. gres verts p. 108. Tab. 10, fig. 3. 4. 1) Lardy, &em. d. Schweiz. Waadt I. p. 205. 2) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 271. 19 — 146 — des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Ecouellaz. 1) 2) Creux de Bossetan. (O.) Passage de Cheville. (O.) CCXL. Ammonites dispar d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 143. Tab. 45, fig. 1. 2, et Prodrome II. p. 146, sous le nom de A. catillus Sow.; il le place dans son Cenomanien. A. dispar dOrb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 264. Tab. 58, fig. 1—7. Ces derniers auteurs en separent 1A. catillus Sow. ainsi que l’A. Geslinianus d’Orb. comme especes distinctes. 1) Pictet et Campiche 1. c. p. 267. des couches retacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DE GLARUS: 1) Col de Cheville. (espece?) 1) Nebenkäppler vers le Glärnisch. (espece?) ALPES D'APPENZELL; ALPES DE ST. GALL: 1) Hohe Sentis. (espece ?) 1 Neualpkamm. (espece?) 1) Gartenalp. (espece?) CCXLI. Ammonites Renauxianus d’Orbigny 1840. Pal. Frane. Cret. 1. p. 113. Tab. 27, fig. 1. 2, et Prodrome II. p. 145; il le place dans son Ceno- manien. A. Renauxrianus d’Orb. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 233. Tab. 31, fig. 2-5. 1) Pictet et Campiche 1. ec. p. 235. des couches (retacees des: ALPES DE SCHWYTZ: {) Thierfedern. 1) Käsernalp. Tab. 27, fig. 1-5. CCXLIL Ammonites Rhotomagensis Defrance 1822. Brongniart, Description. Envir. de Paris (Cuvier Ossements fossiles) 2° ed. IV. p. 150 et 636. Tab. N,fig.2 a. b. A. Rhotomagensis Brongn. dOrbigny. Pal. Frang. Cret! I. p. 345. Tab. 105, fig. 1—6, et Tab. 106, fig. 1—3; il le place dans son Cenomanien. = A. Rhotomagensis Defr. Sharpe (Pal. Soc.), Fossil remains of the Chalk of Eng- land I. p. 33. Tab. 16, fig. 1—4. A. Sussexiensis Mantell 1822. (Geol. of Sussex Tab. 20, fig. 2) Sharpe l. c. p. 34. Tabz15, afe, das bare: A. Cunningtoni Sharpe 1. c. p. 35. Tab. 15, fig. 2 a. b. c. A. Rhotomagensis Brongn. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 190. Tab. 25. fig. 13. M. Sharpe 1. c. a separe ces formes qui paraissent &tre considerees comme des varietes d’une me&me espece par d’autres -auteurs. M. E. Meyrat a decouvert au passage de Cheville, cöt& du Valais, un moule en- dommage, mais bien caracterise, et un fragment d’un second individu, qui se rapportent ä-peu-pres completement par leurs ornements exterieurs a la figure de l’A. Cunningtoni Sharpe, decrit et figure d’apres un seul Echantillon connu. Ils en different cependant par la forme des tubercules de la ligne mediane du dos, allong&s poür la plupart dans la direction de cette ligne, sur l’Ammonite figure par cet auteur, mais comme faisant partie d’une petite cöte emoussee transversale a cette ligne mediane sur mes £chantillons; ils en different encore par leurs cloisons, visibles sur plusieurs points du fossile, ne per- mettant cependant pas d’en restaurer l’ensemble dans une figure. Elles me paraissent ressembler le plus ä celles de 1A. Rhotomagensis Defr. des auteurs cites. Un troisieme fragment, partie d’un tour de spire du moule d’un grand individu, de la m&me localite, n’est probablement que läge adulte de la forme A. Cunningtoni Sharpe, sans tubercules sur le milieu du dos. (V. Sharpe ]. c.) Il se pourrait cependant que cet Echantillon dut &tre rapporte a 1A. Vielbanci d’Orb. Prodrome de Pal. strat. II. p. 189. (4. Woollgari d’Orb.) (non Mantell.) Pal. Franc. Cret. I. Tab. 108. On y voit quelques lobes uses des cloi- sons, qui ne paraissent pas differer essentiellement de cejles des autres pieces dont je donne les figures. 1) Pictet et Campiche I. c. p. 192. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: 1) Passage de Cheville. (O.) Tab. 27, fig. 1. echantillon (deforme) de Cheville, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « «@ « 2. le möme, vu du dos. — 1483 — Tab. 27, fig. 3. fragment un peu deforme de Cheville, de ma collection, grandeur naturelle, vu du cöte du dos. grandeur fragment de tour d’un adulte de Cheville, de ma collection, naturelle, vu de cöte (A. Vielbanci d’Orb.?) le m&me, vu du cöt® de la bouche et un peu dw dos. a nn, Ammonites Cenomanensis d’Archiae 1846. Mm. Soc. geol. de CCXLIIH. " serie II. p. 62. 78; du Cönomanien. France, 2 Cenomanensis dArchiac. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 193. Tab. 25, fig 4 a. b. (Voyez leur synonymie.) 1) Pietet et Campiche ]. c. p. 196. des couches (retacdes des ALPES VAUDOISES: 1) Col de Cheville. CCXLIV. Ammonites Lyelli Leymerie 1842. Mem, soc. geol. de France {* serie V. p. 15. 32 Tab. 17, fig. 16. A. Lyelli Leym. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 255. Tab. 74, et Prodrome Il. p- 123; il le place dans son Albien. A. Lyelli Leym. Pietet et Campiche, Ste.-Croix, p. 196. Tab. 24, fig. 1—8. L’unique Echantillon de Käsernalp du Musee de Berne a des cötes tuberculeuses pas- sant en ligne droite sur le dos, v. d’Orbigny: Tab. 74, fig. 4. 1) Pictet et Campiche I. c. p. 199. des couches (retacees des ALPES DE SCHWYTZ: ALPES DE GLARUS: Käsern pres le Pfannenstöckli. (B.) 1) Nebelkäppler vers le Glärnisch. CCXLV. Ammonites Blancheti Pietet et Campiche 1859. Terrain cretace de Ste.-Croix p. 188. Tab. 23, fig. 2—6; du gres vert superieur de Ste.-Croix. 1) Pictet et Campiche |]. c. p. 189. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: 1) Col de Cheville. — 149° — CCXLVI Ammonites varians Sowerby 181%. Min. Conchology II. p. 169. Tab. 176. . varians Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 311. Tab. 92, fig. 1—6; il ie place dans son Cenomanien. 4. varians Sow. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 212. Tab. 17. fig. 4 a. b. 4. varians Sow. Sharpe (Pal. Soc.), Fossil remains of the Chalk of England I. P922aTaby ser te, Sat b.ic., 16, asbertrar b2,,804 b.,92a2,h5 107aRbSce: . Coupei Brongniart. Sharpe l. c. p. 23. Tab. 8, fig. 1a.b., 2a. b. c., 3. 4. Tab..9 ,„fie>,1..a...b. ‚Tab. 19, fig.:1 3. ‚b..c: Voyez d’Orbigny 1. c. et Giebel, Fauna der Vorwelt IN. p. 719, pour la synonymie, ainsi que Pictet et Campiche 1. c. p. 181 et 185. Ces derniers auteurs maintiennent les deux especes separees. N in -_ Je nen possede que des echantillons mal conserves. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. IV. p. 264. 271. (varians.) 2) Renevier ]. c. p. 216. (varians.) 3) Pietet et Campiche 1. c. (varians, Coupei.) des couches (retacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 2) Ecouellaz. (espece?) 1) Dent du Midi. ALPES D’APPENZELL: 1) 3) Creux de Bossetan, Hohe Sentis. (O.) 3) Passage de Cheville. (O.) Altmann. (O.) CCXLVI. Ammonites faleatus Mantell 1822. Geology of Sussex p. 117. Tab. 21, fig. 6 et 12. A. falcatus Mant. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 331. Tab. 99, fig. 1-5, et Prodrome I. p. 146; il le place dans son Cenomanien. A. faleatus Mant. Pictet et Campiche, Ste.-Croix, p. 210. Tab. 27, fig. 1—9. t) Pictet et Campiche 1. c. p. 212. des couches Cretacdes des ALPES VAUDOISES: 1) Ecoueilaz. 1) Col de Chevwville. — 10 — CCXLVII Ammonites peramplus Mantell 1822. Geology of Sussex p. 200, de Upper Chalk de Lewes et Eastbourne. A. peramplus Mant. Sowerby, Min. Conchology IV. p. 79. Tab. 357. A. peramplus Mant. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 333. Tab. 100, fig. 1. 2, et Prodrome II. p. 189; il le place dans son Turonien. A. peramplus Mantell. Sharpe, Fossils of the Chalk of England p. 26. Tab. 10, Bp4 9.0.2 3.00 Poren. M. Sharpe y r&unit definitivement l’A. Prosperianus d’Orb. ]. ce. Tab. 100 » fig. 3. 4. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 87. des couches Cretacdes des ALPES D'APPENZELL: 1) Sentisgruppe. CCXLIX. Ammonites leptophyllus Sharpe 1856. (Pal. Soc.) Fossil remains of the Chalk of England I. p. 48. Tab. 21, fig. 2, et Tab. 22, fig. la. b., de [Upper Chalk. A. Lewesiensis Sowerby (non Mantell). Min. Conchology IV. p. 80. Tab. 358. M. Sharpe 1. c. a decrit et figure les trois formes r@unies precedemment sous ce nom de A. Lewesiensis; il ne le maintient que pour la forme de l’echantillon original de M. Mantell, retrouve dans le British Museum, difförente aussi de celle citee et figuree sous ce nom par M. d’Orbigny, Pal. Franc. Cr£t. I. Tab. 101, fig. 1 —3 (et Tab. 102, fig. 1. 2?) et mentionnee plus tard par lui sous le nom de A. Gollevillensis d’Orb. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 87. (Lewesiensis Sow.) des couches Cretacdes des ALPES D’APPENZELL: 1) Sentisgruppe. CCL. Ammonites Gollevillensis d’Orbigny 1850. Prodrome de Pal. strat. II. p. 212; il le place dans son Senonien. A. Lewesiensis d’Orbigny (non Mantell). Pal. Franc. Cret. I. p. 336. Tab. 101, fig. 1—3. A. Gollevillensis d’Orb. Sharpe, Fossil remains of the Chalk of England I. p. 48. Tab. 22, fig. 2a. b. c. — 151 — Je ne possede quun fragment, trouv& par M. Meyrat, montrant les cötes de la par- tie dorsale et une partie d’un des flancs avec le dessin des cloisons semblables A celui de la fig. citee de M. Sharpe; la piece etant engagee dans un gres tres dur, je n’ai pas pu observer le sillon dorsal. des couches (retacees des ALPES D’APPENZELL: Au Nord de l’Altmann. (OÖ. espece?) Tab. 26% fig. 8-9. CCLI. Ammonites Verneuilianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 328. Tab. 98, fig. 3—5, et Prodrome II. p. 212; il le place dans son Senonien. Un seul petit &chantilion endommage, de ma collection, trouve au passage de Che- ville en Valais par M. E. Meyrat, me parait ne pouvoir ötre attribue qu’ä cette espece. Je crois devoir en donner la figure malgr& son mauvais &tat de conservation. On n'y voit pas les cloisons; son diametre est de 25 millimetres. Il differe de la figure cite par labsence de la rangee interieure des tubereules sur les cötes principales, ce qui le rapproche de 14. Brottianus d’Orb. des couches Cretacdes des ALPES DU VALAIS: Passage de Cheville. (0. espece?) Tab. 26, fig. 8. l’echantillon de Cheville, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « « 9 le meme, vu du cöte de la bouche. Tab. 26, fig. 10. 11. CCLII. Ammonites subtriearinatus d’Orbisny 184%. Prodrome de Pal. strat. II. p- 212; il ie place dans son Senonien. A. tricarinatus d’Orb. (non Poitiez 1838?) Pal. Franc. Cret. I. p. 307. Tab. 91, Ge. 1.22: Un petit echantillon mal conserv&, qui parait devoir y &tre rapporte, a &t& trouve par M. Meyrat dans les couches cretacees du Schwefelberg, chaine du Stockhorn. En cassant une petite partie du dernier tour, j’ai reussi a voir les traces de la triple carene sur le retour de la spire. On n’y voit pas de cloisons; son diametre est de 27 millimetres. J’en donne la figure. 1) Brunner, Stockhorn p. 53. — 112 — run Yh { des couches Die aaa Are ALPES BERNOISES: nal or at Bire-an Ia also d 1) Schwefelberg. (O.) | a if, ‚al al Tab. 26, fig. 10. l’echantillon de reaplfiieen de ma collection, en naturelle, vu.de cM&, np) dm ne «e « « ff. le möme, vu du cöte de la bouche. BET ESU N WIRT u It: / Gt \ - ‘ OL&Z 177 zu | ! i 4 - P bad i f 122 nn v ! £ N N 4 vi \ ü ' H L ah s ) i 6 ’ ” 4 ‚ - r y r f i N ix wen b ir? eb ur #t7,.17 IQ AyT) , a 4) allneaul) ab eanara' ’ PA FE TER „plinngien is arg oöoslien gi, er ‚Bllea bh solliundani „Bu ‚DE Aut W 7 J uns Bi PL io Dreiles » rk in vol u > Ind, Fe i on a ern 79 JBrlany ua ie LTE Pe BI ne e£ u er 4 a vr de ron, ga ur ah T Lie Balz er: er En = er RIES a) u» m „ 5 B B y P re "Pe EN Ne ® RESUME DES ESPECES CONNUES D’AMMONITES DES ALPES SUISSES. Couches Triasiques: Ammonites Luganensis Merian » Pemphix Merian Couches Jurassiques: Tab. 13, fig. 1 et 2. Ammonites Phillipsi Sowerby oxynotus Quensledt Sauzeanus d’Orbigny . Birchi Sowerby Tab. 14, fig. 9—11. raricostatus Zieten . Jamesoni Sowerby bifer Quenstedt.. Johnstoni Sowerby tortilis d’Orbigny . Boucaultianus d’Orbigny. Charmassei d’Orbigny Moreanus d’Orbigny . catenatus Sowerby bisulcatus Bruguiere . Conybearei Sowerby . rotiformis Sowerby obtusus Sowerby . . - stellaris Sowerby . - Pages Pages Tab. 13, fig. 3—5. 3 Ammonites Sinemuriensis d’Orbigny. . . . 13 » KridionHehl 2 7, res » Seipionianus d’Orbigny -. . . . 146 » Nodotianus d’Orbiguy. . . . . 46 3 Tab. 15, fig. 1—4. 5 | » liasicus d’Orbigny . -. »- . . . 146 | Tab. 15, fig. 5—8. 6 » spiratissimus Quenstedt . . . . 17 | Tab. 1%, fig. 1-4. 6 | » olifex ‚Ouenstedt su... : -. 18 _ Tab. 13, fig. 6—17. 8 | » Hagenowi Dunker. . . ....19 8 | » fimbriatus Sowerby . . ... 24 ) Tab. 14, fig. 12—17. Im » fimbriatus Sowerby, varietas . . 22 9 » ibex Quenstedt . . » 2... 3 10 | » Loscombi Sowerby . ». „2... 24 10 | » Buvignieri d’Orbigny . . . .. 24 10 » radians v. Schlotbeim . . .. 24 11 | » Actaeon d’Orbigny. . -. . ... 3 12 | » Masseanus d’Orbigny . » . ». 236 13 | » Guibalianus d’Orbigny . . . . 236 13 | » spinatus Scheuchzer . . . . . 26 20 Couches Jurassiques : Ammonites margaritatus Montfort subarmatus Young et Bird . pettos Quenstedt centaurus d’Orbigny Tab. 15, fig. 11—13. Henlevi Sowerby Cupidus Giebel . planicostatus Sowerby brevispina Sowerby bipunctatus Römer Maugenesti d’Orbigny natrix Zieten armaltus Sowerby Davoei Sowerby Czjzeki von Hauer Jurensis Zielen . Tab. 15, fig. 13-17. altus von Hauer Zetes d’Orbigny beterophyllus Sowerby Tatricus Pusch . Zignodianus d’Orbigny Mimatensis d’Orbigny Lavizzarii von Hauer Tab. 18, fig. 16. Partschi Stur eximius von Hauer Levesquei d’Orbigny . opalinus Krüger . Murchisone Sowerby.. complanatus Bruguiere discoides Zieten . . concavus Sowerby . Pages BEABHERR EBRERZERRESESEERN Couches Jurassiques: Ammonites Comensis von Buch Erbaensis von Hauer . Mercati von Hauer insignis Schübler lenticularis von Buch Tab. 16, fig. 1 et 2. Greenoughi Sowerby - communis Sowerby Braunianus d’Orbigny mucronatus d’Orbigny Desplacei d’Orbigny Raquinianus d’Orbigny Tab. 16, fig. 3 et 4. Roberti von Hauer Tab. 15, fig. 9 et 10. tardecrescens von Hauer Tab. 14, fie. 5-8. Meyrati Ooster . Eudesianus d’Orbigny Linneanus d’Orbigny . subradiatus Sowerby . eycloides d’Orbigeny Parkinsoni Sowerby . subfurcatus Zieten . Garantianus d’Orbigny - Martlinsi d’Orbigny . oolithicus d’Orbigny dimorphus d’Orbigny . polymorphus d’Orbigny - Brongniarti Sowerby . - Gervillei Sowerby . Humphriesianus Sowerby Deslongehampsi Defrance coronatus Bruguiere . Braikenridgei Sowerby Zigzag d’Orbigny . - Pages SEE 5 47 47 Couches Jurassiques: Ammonites Truellei d’Orbigny . orbis Giebel . biflexuosus d’Orbigny - hecticus Krüger arbustigerus d’Orbigny macrocephalus Schlotheim . bullatus d’Orbigny . Tah. 17, fig. 1—3. tripartitus Raspail . Adelae d’Orbigny . Adeloides Kudernalsch viator d’Orbigny Tab. 17, fig. 4—8. subobtusus Kudernatsch . Hommairei d’Orbigny Tab. 19, fig. 7—9. Lardyi Ooster Tab. 17, fig. 9—11. Kudernatschi von Hauer discus Sowerby . Lamberti Sowerby . Mari® d’Orbigny cordatus Sowerby . bicostatus Stahl Tab. 17, fig. 12. Jason Stahl Duncani Sowerby . annularis Schlotheim . Bakeriae Sowerby . . . Pottingeri Sowerby refractus Stahl . Tab. 18, fig. 7-10. Christoli Baudouin anceps Stahl. . athleta Phillips . Babeanus d’Orbigny Pages 71 Couches Jurassiques: Tab. 19, fig. 1—6. Ammonites ? Sabaudianus d’Orbigny . polygonius Zieten . tortisulcatus d’Orbigny canaliculatus Münster Eucharis d’Orbigny oculatus Bean Tab. 20, fig. S—10. Brunneri von Fischer-Ooster . Tab. 20, fig. 1—3, pictus Quenstedt polygyratus Krüger bifidus Bruguiere virgulatus Quenstedt . Constantii d’Orbigny . Toucasianus d’Orbigny Tab. 20, fig. 4—7. mutabilis Sowerby perarmatus Sowerby . Edwardsianus d’Orbigny - Eugenii Raspail. lingulatus Quenstedt . Cymodoce d’Orbigny . Altenensis d’Orbigny . platynotus Krüger . Yo d’Orbigny Calisto d’Orbigny Eupalus d’Orbigny . polyplocus Krüger Orthocera d’Orbigny . longispinus Sowerby . granulatus Bruguiere . plicatilis Sowerby . rotundus Sowerby. . . gigas Zieten . . » .. Pages 81 82 82 83 84 84 85 86 87 87 89 89 89 90 91 91 9 92 92 32 93 93 93 94 94 95 96 96 97 97 98 Couches Cretackes: Tab. 21, fig. 1. Ammonites subfimbriatus d’Orbigny . Honnoratianus d’Orbigny Juilleti d’Orbigny - strangulatus d’Orbigny Carteroni d’Orbigny Grasianus d’Orbigny incertus d’Orbigny Tab. 24, fig. 7—15. Hugii Ooster Tab. 25, fig. 1—6. Heeri Ooster Thetys d’Orbigny Tab. 21, fig. 2—7. Moussoni Ooster Tab. 21, fig. 8 et 9. Rouyanus d’Orbigny . elypeiformis d’Orbigny Tab. 22, fig. 1 et 2. Thurmanni Pictet et Campiche eryptoceras d’Orbigny radiatus Bruguiere Leopoldinus d’Orbigny asperrimus d’Orbigny Neocomiensis d’Orbigny . Tab. 23, fig. 1—4. angulicostatus d’Orbigny Seranonis d’Orbigny . Astierianus d’Orbigny Jeannoti d’Orbigny . bidichotumus Leymerie Mantelli Sowerby . cultratus d’Orbigny . . Tab. 23, fig. 5—8. Rütimeyeri Ooster . Pages 106 109 110 111 111 112 112 113 113 114 115 115 116 116 117 118 118 156 Couches Ordtacdes: Tab. 34, fig. 1—6. Ammonites Favrei Ooster » » reclicostatus d’Orbigny ligatus d’Orbigny cassida Raspail . diflieilis d’Orbigny Tab. 24, fig. 16 et 17. galeatus von Buch pulchellus d’Orbigny . Castellanensis dOrbigny. fascieularis d’Orbigny Duvalianus d’Orbigny. Matheroni d’Orbigny . Belus d’Orbigny impressus d’Orbigny . Emerici Raspail latidorsatus Michelin . Tab. 25, fig. 7 et 8. Royerianus d’Orbigny Guettardi Raspail . bicurvatus Michelin mammillatus v. Schlotheim Martinii d’Orbigny Tab. 25, fig. 9—11. fissicostatus Phillips . Gargasensis d’Orbigny crassicoslatus d’Orbigny . Cornuelianus d’Orbigny . Milletianus d’Orbigny Tab. 25, fig. 12-17. Agassizianus Pictet Parandieri d’Orbigny Beudanti Brongniart . Timotheanus Mayor . Bonnetianus Pictet subalpinus d’Orbigny . Pages Couches Cretacees: Ammonites Vellede Michelin Cleon d’Orbigny Brottianus d’Orbigny . quereifolius d’Orbigny regularis Bruguiere tardefurcatus Leymerie . splendens Sowerby Deluci Brongniart . auritus Sowerby Raulinianus d’Orbigny Dutempleanus d’Orbigny cristatus Deluc . Tab. 26, fig. 1—3. rostratus Sowerby Tab. 26, fig. 4 et 5. Bouchardianus d’Orbigny Tab. 26, fig. 6 et 7. Roissyanus d’Orbigny. Se Pages Couches Cretacees: 137 Ammonites varicosus Sowerby 137 | » Hugardianus d’Orbigny . 138 | » dispar d’Orbigny 138 | » Renauxianus d’Orbigny . - . 5 | ans Tab. 27, fig. 1-5. 138 ; » Rhotomagensis Defrance = » CGenomanensis d’Archiac 133 » Lyelli Leymerie . . .. zu » Blancheti Pictet et Campiche . 141 5 x » varians Sowerby . . . . 141 | » faleatus Mantell 142 » peramplus Mantell » leptophyllus Sharpe . . .-., 142 | » Gollevillensis d’Orbigny . | | Tab. 26, fig. 8 et 9. 144 » Verneuilianus d’Orbigny Tab. 26, fig. 10 et 11. 144 » subtricarinatus d’Orbigny . mn —__— 151 151 ADDITIONS. Je erois devoir ajouter ici les nouvelles citations dAmmonites des Alpes suisses, renfermees dans la 12* Jivraison du M&moire de MM. Pictet et Campiche, Terr. Cret. de Ste.-Croix, qui m’est parvenue trop tard, pour pouvoir les inserer r&gulierement dans ce catalogue. Page du Memoire cite: 307. 307. 308. 314. 336. Ammonites Hugardianus d’Orb. |\ovez CUXXXIX, des ALPES DU VALAIS: j ALPES VAUDOISES: Bossetan. Creux du champ. \Diablerets.) Col de Chenille. Ammonites Candollianus Pietet 184%. Moll. gres verts p. 105. Tab. 11. fig. 1a.b.c,2a.b,3a.b., 4a. b. reuni par MM. d’Orbigny et Giebel a l’A. inflatus Sow. (v. CCXXXV) des ALPES DU VALAIS: ALPES VAUDOISES: Chaine de la dent du midı. Ecouellaz. Col de Chewville. Ammonites Balmatianus Pietet 184% |. c. p. 97. Tab. 9, fie. 1a b.e., reuni par MM. d’Orbigny et Giebel a 1A. inflatus Sow. (v. CCXAXV) des ALPES DU VALAIS: ALPES VAUDOISES: Bossetan. Col de Chewville. Ammonites Brottianus d’Orb. (v. CCXXV des ALPES VAUDOISES: Col de Cheville. Ammonites nodosoecostatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 258. Tab. 75, fig. 1—4, de l’Albien des ALPES DE SCHWYTZ. Pages du Memoire cite: 336. Ammonites Cornuelianus d’Orb. (v. CCXV) des ALPES DE SCHWYTZ: Forstberg. Oberalp. Wäggithal. 338. Ammonites angulicostatus d’Orb. (v. CLXXXIV) des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES DE ST. GALL: Stockhorn. Chätel-St.-Denis. ? Obere Langen, pente N. de l’Alvier. 338. Ammonites Puzosianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cr£t. I. p. 265. Tab. 73. de l’Albien des ALPES DE SCHWYTZ: Forstberg. 339. Ammonites laxicosta Lamarck (v. A. Mantelli Sow. CLXXXIX) des ALPES VAUDOISES: Col de Cheville. 340. Ammonites erassicostatus d’Orb. (v. CCXIV) des ALPES DE SCHWYTZ: Forstberg. 345. Ammonites Didayanus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 360. Tab. 108, fig. 4. 5; du Neocomien des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES D’APPENZELL: Chätel-St.-Denis. Altemann. 347. Ammonites Rouyanus d’Orb. (v. CLXXVI des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES BERNOISES: Chätel-St.-Denis. Stockhorn. 347. Ammonites Thetys d’Orb. |v. CLXXIV) des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES BERNOISES: . Chätel-St.-Denis. Stockhorn. 349. Ammonites reeticostatus d’Orb. |v. CXCI]) des ALPES VAUDOISES: Bovonnaz. — 160 ° — Pages du Memoire cite: 356. Ammonites Agassizianus Pietet |v. CCXVII) des ALPES DU VALAIS: Bossetan. 357. Ammonites Grasianus d’Orb. |v. CLXX) des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES : Stockhorn. Chätel-St.-Denis. Bachersbodenflue. Röndelengraben. 358. Ammonites diffieilis d’Orb. (v. CXCVI) des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Stockhorn. Chätel-St.-Denis. 359. Ammonites ligatus d’Orb. (v. CXCIV) des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Stockhorn. * Chätel-St.-Denis. 363. Ammonites Caillaudianus d’Orbigny 1850. Prodrome Il. p. 99 du Neo- comien des ALPES D’APPENZELL: ALPES DE ST. GALL: Sentis Alvier. Jajoute aussi pour Ja m@me raison les citations suivantes par MM. J. et P. Delaharpe dans le Bulletin de la societ@ Vaudoise des sciences naturelles VI. p. 241: Ammonites Thetys d’Orbigny 1840 (v. CLXXIV) des ALPES VAUDOISES: * Tour d’Anzeindaz. Ammonites Rouyanus d’Orbigny 1840 \v. CLXXVID des ALPES VAUDOISES: Tour d’Anzeindaz. m mi — GATALOGUE DES CEPHALOPODES FOSSILES DES ALPES SUISSES. AVEC LA DESCRIPTION ET LES FIGURES DES ESPECES REMARQUABLES PAR W. A. OOSTER. VEME PARTIE: CEPHALOPODES TENTACULIFERES, AMMONITIDES, G. SCAPHITES, ANCYLOCERAS, CRIOCERAS, TOXOCERAS, HAMITES, PTYCHOCERAS, BACULITES HETEROCERAS, TURRILITES, ANISOCERAS. 1860 (Juillet). AVEC TABLES 28 & 61. 128203 EIAORTOEEARRIHD 53. AORTA Bad Zadar FAT, VORBEI 4 dans . Ei as Lajocı ala kun io u ri BLOND, Pa A FRE TE ah Besh iu Dullotia da ‚Ip ar, Yanrlarne .alin yonineen unierelle 1: 241 « Nm De wor ‚wOrbigey 1240 ir ANY) ar u - L we: = 3 i N “ ec Ta ans N Ü [2 . ar ran Ayseh EL CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. SCAPHITES PARKINSON. I. Scaphites Yvani Puzos 1832. Bullet. soc. geol. de France 1" serie II. p. 355. Tab. 2. S. Ivani Puzos Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 275. Tab. 20, fig. 15 a. b. c. S. Ivani Puzos d’Orbigny. Pal. France. Cret. I. p. 515. Tab. 128, fig. 1-3, et Prodrome I. p. 100; il le place dans son Urgonien. J’en possede trois echantillons incomplets trouves par M. Meyrat. Un d’eux a laisse son empreinte a-peu-pres complete sur la roche; elle est conforme aux figures citees. 1) Brunner, Stockhorn p. 53. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) II. Scaphites Hugardianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. ]. p. 521, et Pro- drome Il. p. 125; il le place dans son Albien. S. Hugardianus d’Orb. Pictet, Moll. des gres verts p. 114. Tab. 12, fig. 2 a. b. erd. 1) Renevier, Bullet. Soc. Vaud. d. sc. nat. III. p. 136. IV. p. 216, 2) Delaharpe et Renevier ]. ce. IV. p. 271. 3) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 476. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) 3) Ecouellaz. 2) Creux de Bossetan. —y Hans Il. Seaphites zqualis Sowerby 1813. Min. Conchology 1. p. 53. Tab. 18, fig. 1 — 3. S. obliquus Sow. 1. c. Tab. 18, fig. d—7. S. equalis Sow. d’Orbiguy. Pal. Franc. Cret. I. p. 518. Tab. 129, fig. 1 — 7, et Prodrome I. p. 147; il le place dans son C#nomanien. S. equalis Sow. Quenstedt, Petrefaktenkunde 1 p. 274. Tab. 20, fig. 14 a.b. c. S. equalis Sow. Alth. in Haidinger's naturw. Abhandl. II b. p. 206. Tab. 10, fig. 31. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt Il. p. 331, pour la synonymie. M. d’Orbigny, Pal. Franc. 1. c. a reuni les deux formes citees a cause des cloisons identiques, mais les spare dans son Prodrome II. p. 147. Nous avons les deux varietes. 1) Lardy, Gem. d. Schweiz, Waadt I. p. 205. des couches (retacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Ecouellaz. 1) Creux de Bossetan. (O.) Passage de Cheville. (O.) IV. Seaphites eonstrietus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. 1. p. 522. Tab. 129, fie. 8-11, et Prodrome II. p. 214; il le place dans son S£nonien. $. constrietus dOrb. Alth. in Haidinger's naturw. Abhandl. II b. p. 207. Tab. 10, fig. 29 et 30. 1) Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 335. (constrietus?) des couches (retacies des ALPES D’APPENZELL: 1) Oehrli. (espece?) CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. ANCYLOCERAS D’ORBIGNY. La decouverte de nouvelles especes a ne@cessite une modification de la definition du genre donnee par M. d’Orbigny dans sa Pal&ontologie Francaise Cret. I. p. 491. Cet auteur a considere l’Ancyloceras comme une forme semblable en tout a son genre Crioceras, mais prolong&e en crosse plus ou moins recourbee. Nous possedons maintenant des Aneyloceras dont le jeune äge ou nueleus n'est pas au centre de la spire comme chez les Crioceras; il est semblable ou a une petite Am- monite, ou quelquefois A un petit Crioceras, se prolongeant des les premiers tours de la spire en crosse allongee, recourbee comme chez certains Aneyloceras adultes, p. ex. l’Aneyloceras puleherrimum d’Orb., cette crosse du jeune äge se continuant en spire a tours disjoints, plus ou moins elliptiques, pour se projeter de nouveau, au dernier tour de spire, en cerosse plus ou moins recourbee ou prolongee, formant la loge anterieure. La seule espece connue qui se rapproche de ces formes est l’Aneyloceras Jauberti, Astier Catalogue descriptif des Ancyloceras du N&ocomien d’Escragnolles et des Basses- Alpes p. 25. Tab. 9, fig. 17 (Extrait des Annales de la Societ& nationale d’agriculture, d'histoire naturelle, et des arts utiles de Lvon, 1851), grand &chantillon adulte, dont la erosse prolong&e offre le commencement d’une nouvelle courbure autour de la spire. M. Astier 1. c. a fait connaitre encore d’autres especes nouvelles, dont la partie en- roul&e en spire n’est aussi plus semblable en tous points a un Crioceras regulier; le nucleus, rarement conserv&, il est vrai, n’en occupe plus le centre, le jeune äge ayant la forme arquee du genre Toxoceras d’Orb. M. d’Orbigny, Prodrome de Pal£eont. strat. II. p. 114 place aussi son Toxoceras Cornuelianum dans le genre Ancyloceras; la figure qulil en a donne Pal. Franc. Cret. I. Tab. 119, fig. 5—9, parait done aussi representer le jeune äge arqu& de l’espece. Be MM. d’Orbigny et Giebel reunissent au genre Aneyloceras sous le nom de Ancyloceras Hillsi d’Orb. (v. plus loin cette espece) un c&phalopode dont la spire enroul&e a-peu-pr&s comme une Ammonite dans les tours jnterieurs, puis deroulee ou & tours plus disjoints, comme un Crioceras, se prolonge enfin en crosse allongee et recourbee comme d’autres Ancylo- ceras. Cest a cette forme quappartient probablement aussi le Crioceratites Bowerbanki Sow. M. Quenstedt enfin, Jura p. 403 etc. Tab. 55, fig. 1—16, Tab. 72, fig. 4, a fait mieux connaitre une serie de cephalopodes des couches Jurassiques, sous les noms de Hamites bifurcati Quenstedt et Hamites baculatus Quenstedt, dont la grande irr&gularit@ de forme generale, jointe a des caracteres essentiels presque identiques, semble engager ä reunir sous un seul nom plusieurs formes, distingueces par MM. d’Orbigny et Baugier et Sauze sous des noms d’especes et m&me de genres differents. Les Hamites bifurcati Quenstedt surtout aflectent des formes tres extraordinaires, qui se retrouvent en partie dans nos @chantillons des Alpes suisses: spire dont l’enroulement ne reste pas dans un m&me plan (Helicoceras d’Orb.? Anisoceras Pictet?), et brusque &@largissement de la partie renfermant la loge anterieure, qui fait paraitre possible que certains Toxoceras, dont on ne connait pas le jeune äge, ne fussent que les prolongements de semblables spires dont les tours ont un diametre bien moins grand? Plusieurs auteurs ont deja mis des doutes sur l’opportunite de la creation de noms de genre differents pour les pieces qui se distinguent par ces courbures variees, surtout lorsque d’autres caracteres essentiels engagent a les rapprocher. (V. Oppel, Juraformation Englands, Frankreichs und S.-W.- Deutschlands p. 352, et Quenstedt, Jura p. 403—407.) En suivant leur exemple, jaai cru devoir r&unir sous le nom generique d’Aneyloceras les pieces ou fragments dont les ca- racteres observes sont identiques, sans avoir egard a leur courbure ou a leur torsion, peut-£tre accidentelles, et variant a linfini. Le genre Ancyloceras est donc un genre qu'on peut dificilement d£finir rigoureuse- ment, a cause de la grande irr@gularit@ de ses formes a divers äges. Les genres Crio- ceras, Toxoceras, Helieoceras, paraissant se confondre avec lui, devront probablement &tre une fois entierement supprimes. Tab. 28, fig. 5-8. 1. Ancyloceras annulatum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 494, Jura |. p- 576. Tab. 225, fig. 1—7, et Prodrome 1. p. 262; il le place dans son Bajocien. Hamites annulatus Deshayes 1831. Coquilles caracteristiques des terrains p. 228. Tab. 6, fig. 5. Hamites bifurcati Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 149. Tab. 11, fig. 14 a. b. c., et Jura p. 404. Tab. 55, fig. 1—12; du Brauner Jura Ö. Ancyloceras subannulatum d’Orbigny 1. c. p. 979. Tab. 225, fig. 12—15; de son Bajoeien. ? Ancyloceras bispinatum Baugier et SauzE d’Orbigny 1. c. p. 578. Tab. 225, fig. S—11. et Prodrome I. p. 262; de son Bajocien. Voyez pour la synonymie Oppel, Juraformation p. 382, Giebel, Fauna der Vorwelt Il. p. 325, et Quenstedt |. c. Jv attribue quelques petits &chantillons de ma collection trouves par M. E. Meyrat dans les couches Jurassiques de la chaine du Stockhorn, ou ils sont rares; quelques- uns du Rüfigraben sont a l'etat pyriteux, tous les autres sont composes de la meme masse calcaire de la roche environnante. Ils paraissent se rapporter aux differentes figures ceitees; aucun ne laisse voir des details nouveaux. Pour la plupart ils semblent avoir &te incomplets des leur d&epöt dans la couche qui les renferme; ils sont en partie deform6s, et ne laissent pas voir leurs cloisons. La plus grande de ces pieces ne pa- rait avoir depasse que de fort peu la grandeur des figures de l’Ancyloceras subannulatum d’Orb. dans la Pal&ontologie Francaise; ce n’est peut-Etre aussi qu’une partie de la spire diun plus grand individu. Je donne les figures de mes meilleurs @chantillons; un d’eux montre une empreinte qui semble representer lanomalie signalee par M. Quenstedt 1. c. Tab. 55, fig. 2, con- sistant en un 4largissement subit du tour de spire. Quelques fragments de ma collec- tion, citös precedemment sous les noms de Ancyloceras distans, Ancyloceras bispinatum, Ancyloceras subannulatum et Ancyloceras Calloviense ne me paraissent plus devoir en &tre separes. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 44. 45. (bispinatum, subannulatum, distans.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 48. (annulatum, bispinatum, distans, Calloviense.) 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. (bispinatum, suban- nulatum.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: ft) 2) 3) Blattenheide. (O.) (B.) 2) Untermentschelen. (O.) i) 2) 3) Rüfigraben. (O.) Krümelwege. (O.) Be [871 Tab. 28, fig. echantillon incomplet du Rüfigraben, de ma collection, crosse privee de sa spire, grandeur naturelle, vu de cöte. e «0 .« 6. spire sans crosse du Rüfigraben, de ma collection, grandeur natu- relle, vue de cöte, formant un ensemble presque complet avec la figure suivante. «e «© « 7. echantillon incomplet du Rüfigraben, de ma collection, erosse sans spire, grandeur naturelle, vue de cöte, avec coupes, dessin& diapres la face oppos&e pour la mettre en rapport avec la fig. 6. « « « 8. spire sans crosse de Krümelwege, de ma collection, grandeur natu- relle, vue de cöte. L’empreinte d’une partie du prolongement in- dique un @largissement subit de cette partie. Tab. 28, fig. 1-4. Tab. 29, fig. 1-3. U. Aneyloceras tuberculatum d’Orbigny 1847. Pal. Franc. Jura I. p. 587. Tab. 229, tig. 5—8, et Prodrome I. p. 332; il le place dans son Callovien. Tozoceras tuberculatum Baugier et Sauze 1843. Me&m. soc. statist. d. Niort, p. 11. Tab. 4, fig. 1 et 2. Tozoceras @qualicostatum Baugier et Sauze |. ce. p. 8. Tab. 2, fig. 4—7. Tozoceras Orbignyi Baugier et Sauz& d’Orbigny 1. c. p. 593. Tab. 231, fig. 1—5, et Tab. 232, fig. 1 et 2; il y reunit le T. «qualicostatum B. et S. et le place dans son Bajocien. ? Toxoceras Baugieri d’Orbigny 1. c. p. 596. Tab. 233, fig. 1—4; du Bajoeien. Voyez pour la synonymie Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 327, d’Orbigny 1. c., et Oppel, Juraformation p. 382. Le Toxoceras Baugieri d’Orb. ne parait pas diflerer es- sentiellement de la partie anterieure du Toxoceras Orbignyi B. et S. Tab. 231, fig. 1 cite. Je n’en possede que des &@chantillons incomplets trouv&s par M. E. Meyrat dans les couches Jurassiques de la chaine du Stockhorn. Ils se rapportent aux differentes figures citees, excepte A celle de la vari6te 7. Baugieri dOrb. Le plus grand de mes &chan- tillons a et& trouv& ä Blattenheide; c'est un prolongement en crosse, courbe en demi- cercle de environ 195 millimetres de diametre. L’echantillon a &te cass@ pendant lex- ploitation avec perte d’une petite partie du milieu. Sur le morceau de roche qui y est reste attach@ se trouve encore la trace du retour de la spire, ce qui permet de se former ar a une idee approximative de l’ensemble du fossile en rapprochant de lui dans cette posi- tion (Tab. 29, fig. 1 et 2), lautre &chantillon figur& de Untermentschelen, qui est une de ces spires assez complete, semblable a la figure citee de l’Ancyloceras tubereulatum d’Orb. Les autres pieces de ma collection sont des prolongements en crosse avec des courbures tres variees, quelquefois tordues, peut-etre par deformation. Les tubercules du dos ne sont pas toujours symmetriques. Un echantillon trouve par M. E. Meyrat, aussi a Blattenheide, et dont je ne connais quun croquis fait par lui, d’apres lequel jjai dessine ma fig. 1 de la Tab. 28, avait une longueur de environ 260 millimetres avec une tres legere courbure; la hauteur de la bouche de la partie anterieure etait de environ 22 millimetres, sa largeur environ 11 millimetres, et de l’autre extremite la hauteur de la bouche environ 13 millimetres sur 4 millimetres de largeur. (et Echantillon se distinguait par une troisieme rangee de tu- bercules emousses sur les cötes, longeant chaque cöte interne de la courbure de la piece. Un fragment du Rüfigraben, de ma collection, dont je donne aussi la figure, est en partie orne de cette troisieme rang6e de tubercules peu prononc6s qui se mon- trent aussi quelquefois irregulierement sur d’autres &chantillons; je crois donc devoir con- siderer ces pieces comme des varietes de l’espece. Il ressort de l’ensemble de tous ces echantillons, que l’Ancyloceras tuberculatum d’Orb. aurait eu une forme tres irreguliere, enroule en spire avec prolongement en crosse de courbures diverses, affeetant m&me quelquefois la forme d'un Helicoceras d’Orb. ou d'un Anisoceras Pictet. Je n’ai pas eu l'occasion d’observer assez distinctement les .cloisons sur mes &chan- tillons pour en donner un dessin. Les parties plus ou moins redressees n’en ont sou- vent aucune trace, comme appartenant a la loge anterieure; toutefois l’@chantillon figure Tab. 29, fig. 3, en montre des traces sur la premiere moitie. Hauteur de la bouche du grand echantillon figure de Blattenheide 25 millimetres. Largeur « « « 15 « Hauteur approximative de la partie opposee endommagee . . 15 « Largeur « « « « BMG) « Diametre de la spire de Untermentschelen . . . . ....7% « Hauteur de la bouche de la partie anterieure . . . »..2..45 « Largeur « .« « u a « Diametre de l’ombilic de cette spire . . . 2.2002. 4 « m 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 45. (Ancyloceras tuberculatum, Toxo- ceras Orbignyi.) 2) Brunner, Stockhorn p. 48. (Ancyloceras tubereulatum, Toxoceras Orbignyi.) 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 10. (Toxoceras Orbignyi.) 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. (Toxoceras Orbignyi. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blattenheide. (O.) (B.) I) 2) Rüfigraben. (O.) (B.) 2) Untermentschelen. (O.) Sulzgraben. (O.) Tab. 28, fig. 1. l’echantillon de M. Meyrat, trouy& par lui a Blattenheide, variete avec trois rangees de tubercules, dessine d’apres son croquis, gran- deur naturelle, vu de cöte, et un peu du dos, avec coupe de la partie anterieure. « x « 2. fragment du Sulzgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, Ecrase, ayant conserv@ des pointes sur les tubercules. « « « 3. fragment du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes espacees. « « « 4. fragment du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete avec trois rangees de tubercules. Tab. 29, fig. 1. &chantillon incomplet de Blattenheide, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « » « 2. e&chantillon incomplet de Untermentschelen, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, spire completant le pr&c@dent &chan- tillon. “ « «3, autre echantillon de Blattenheide, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe; crosse sans spire, recueillie en deux fragments. Tab. 30, fig. 1—6. IH. Aneyloceras Sauzeanum d’Orbigny 184%. Pal. Franc. Jura I. p. 552 Tab. 227, fig. 5—7; il le place dans son Bajocien. ? Ancyloceras obliquum d’Orbigny 1. c. p. 583. Tab. 228, fig. 1—5; du Bajocien. Bean ge Hamites baculatus Quenstedt Jura p. 403. Tab. 72, fig. 4, et Tab. 55, fig. 13 ? 14. 16; du Brauner Jura Ö. Hamites bifurcati Quenstedt Petrefaktenkunde 1. p. 150. Tab. 11, fig. 15 a. b. c. d.; du Brauner Jura Ö. Voyez pour la synonymie Giebel, Fauna der Vorwelt II. p. 327, et Quenstedt I. c. Je crois devoir classer sous ce nom des individus incomplets de ma collection, se rapprochant par leurs ornements exterieurs des deux especes pr@cedentes, mais qui sien distinguent parce quils paraissent avoir eu generalement une forme plus allongee. Ils commencent probablement aussi par une spire, comme lindique M. Quenstedt |. c. (Jura p- 404) pour des Echantillons ecrases de Gammelshausen et du Nipf, ressemblant A la fig. 8 de sa Tab. 55 citee, mais ayant une courbure excentrigue moins prononcee. Mes &chantillons, decouverts par M. E. Meyrat dans les couches jurassiques de la chaine du Stockhorn, sont a-peu-pres droits; tous deformes par @crasement ils ressem- blent le plus au Hamites baculatus Quenstedt, et se distinguent quelquefois par une em- bouchure assez distinctement conserv&ee, ressemblant ä celle de certaines Baeulites ereta- cees. Le plus grand, du Rüfigraben, a une longueur d’environ 235 millimetres; l’em- bouchure n’en est pas bien conservee. La piece est un peu &crasee; la hauteur de la bouche de la partie anterieure est d’environ 23 millimetres et sa largeur de 15 millime- tres. La partie posterieure montre quelques lobes de cloisons indistinets sur une lon- gueur d’environ 40 millimetres; la hauteur de la bouche en ce point est d’environ 17 millimetres, sa largeur environ 11 millimetres. Un autre fragment du Rüfigraben, aussi ecrase, n’a que 140 millimetres de longueur, et a-peu-pres les m&mes dimensions que la premiere piece decrite; on n’y voit point de cloisons, mais elle a conserye son embouchure consistant en un bord sinueux, deux fois echanere. Des cötes sinueuses indistinctes, avec deux ‚rangees de tubercules emous- ses sur le dos, ornent ces fossiles sur leur partie anterieure, semblables a celles de la figure cit&e du Hamites baculatus Quenstedt (dont la partie voisine de l’embouchure n’a pas ete dessinee; l’auteur le decrit comme ayant 10 pouces de longueur et figur& seulement en partie.) Un &chantillon &cras& de Untermentschelen, de ma collection, a aussi conserv@ son embouchure, semblable ä celle de l&chantillon du Rüfigraben. Il ma que 75 millimetres de longueur, la m&me apparence et les m&mes dimensions; on n’y voit pas de cloisons. D’autres pieces de ma collection, du Rüfigraben, me paraissent &tre des parties poste- rieures semblables a celle de l’echantillon figure par M. Quenstedt Tab. 72; fig. 4. Ils Zu ont la double rangee de tubercules sur les cötes de chaque cöte du dos, s’eflacant en avant sur ceux d’iune plus forte dimension, mais tres distinctement prononces sur les plus greles; ils ne paraissent pas differents de l’Aneyloceras Sauzeanum d’Orb. cite, ce qui m’engage & y reunir les autres, ce nom d’espece £tant le plus anciennement cree. La courbure tres faible de tous ces Ancyloceras varie fort peu chez les differents individus. Je n’ai vu que sur un seul des fragments figures (fig. 2) du Rüfigraben quelques lobes de cloisons distinets dont je donne la figure; ils me semblent conformes au dessin donne par M. d’Orbigny de ceux de son Aneyloceras obliguum d’Orb., qui mest peut-tre qu’une variete de lespece qui nous occupe ici. L’Echantillon figure de Blattenheide montre aussi quelques traces de cloisons , qui confirment cette opinion. L’Aneyloceras Sauzeanum d’Orb. comme je le suppose, aurait eu une longueur extraordinaire relativement a son diame- tre: car si Yon reunit p. ex. en idee les parties, correspondantes par leur diametre, des &chantillons figures du Rüfigraben, on arriverait a une longueur de 400 a 500 millime- tres. D’apres les indices fournis par M. Quenstedt {v. ci-dessus), il parait en tous cas que lespece appartient aux formes composees d’une spire de petit diametre avec une crosse tres prolongee , comme p. ex. l’Ancyloceras Jourdani Astier des terrains cretaces. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) Blattenheide. (O.) Lägerli. (B. espece ?) it) 2) Rüfigraben. (O.) (B. espece?) Untermentschelen. \O.) Tab. 30, fig. 1. &chantillon du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt, et un peu du dos, deforme par @crasement en sens oblique. « « « 2et3. echantillons du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vus du dos et un peu de cöte, avec coupes, deformes par &era- sement vertical. Ces deux pieces se completent mutuellement et peuvent &tre considerees r@unies comme le complement de la fig. 1. « « « 4. &chantillon de Untermentschelen, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe, deform& par &crasement lateral; l’embouchure est consery£e. ee Tab. 30, fig. 5. echantillon du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe, deform& par &crasement lateral; l’embou- chure est conserv£e. « « « 6. echantillon de Blattenheide, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe, et aspect du dos et du ventre. Tab. 31, fig. 1. IV. Ancyloceras tenue d’Orbigny 1847. Pal. Franc. Jura I. p. 586. Tab. 229, fig. 1—4, et Prodrome I. p. 297; il le place dans son Bathonien. Toxoceras tenue Baugier et Sauze 1843. Mem. soc. statist. d. Niort. notice p. 15. Tab. 4, fig. 3—5. ? Toxoceras Garani Baugier et Sauze 1843 1. c. p. 9. Tab. 2, fig. 1—3. ? Toxoceras Garani B. et S. d’Orbigny 1. c. p. 597. Tab. 233, fig. 5—S, et Pro- drome I. p. 297; il le place dans son Bathonien. Je crois devoir rapporter a cette espece un £chantillon incomplet trouve par M. E. Meyrat dans les couches Jurassiques de la chaine du Stockhorn. Il provient du Rüfi- graben; malgre son elargissement par @crasement il a un moins grand diametre que l’echantillon incomplet figure par M. d’Orbigny, dont il a cependant tous les autres carac- teres, excepte linterruption des cötes sur le dos. Sa partie posterieure, deja fort atte- nuee, estrompue, mais son compl&ement ne parait pas avoir eu une longueur bien consi- derable en arriere. Un Echantillon cit@ de Blattenheide, de ma collection, ne parait pas appartenir a l’espece. . 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 44. 2) Brunner, Stockhorn. p. 48. 3) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. VII. p. 105. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) Rüfigraben. (0. espece?) Tab. 31, fig. 1. lechantillon du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupes. Tab. 31, fig. 2—6. V. Aneyloceras (Crieceras Meyrati Pictet 1850). Notice sur les fossiles de- couverts par M. Meyrat (dans: Biblioth. univ. de Geneve 1850) p. 12. =c A M. Pictet I. c. n’a fait qu’indiquer provisoirement ce fossile comme: „un moule de erio- ceras lisse, la premiere espece du genre signalde dans les terrains jurassiques“ et provenant de Blattenheide. Depuis cette epoque M. Mevrat a decouvert encore plusieurs &chantillons de cette espece, dans les couches Jurassiques de la chaine du Stockhorn, et qui se trouvent dans ma collection. Ce sont des parties recourb@ees en demi-cercles, compri- mees lateralement, presque lisses, avec quelques lignes d’accroissement sinueuses, et un ou deux £tranglements annulaires sinueux, inclines en avant, assez semblables a ceux de l’Ammonites tripartitus Raspail, limites en avant par une cöte ou bourrelet releve. Coupe de la bouche elliptique plus haute que large. On n’y voit point de cloisons, et je nai pas pu de@couyrir sur un m&me &chantillon des traces distinctes dun tour inte- rieur de spire, malgre mes recherches attentives en degageant ces fossiles de la roche. Cette circonstance, se r&petant sur plusieurs individus, dans une couche ou les Ammo- nites ont conserv& regulierement ces parties, miengagent a supposer que ces fragments ne sont que les crosses d'un Ancyloceras, dont la spire est encore restee inconnue. (V. lespece suivante.) Ils ont cependant des dimensions differentes, en sorte que les moins grands pour- raient encore avoir appartenu aux tours interieurs d'une spire. Je donne la figure des principaux €chantillons, dont lun parait avoir &t@ une em- bouchure d’un grand individu. Le diametre de la courbe de ces pieces de ma collection, varie de 22 a 50 milli- metres. La hauteur de la bouche du plus grand @chantillon recourbe est de environ 16 millimetres, sa largeur environ 5 millimetres. , Le grand fragment avec l’embouchure semble toutefois indiquer un plus grand diametre. 1) Pictet 1. ec. p. 12. (Crioceras Meyrati.) des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: 1) Blattenheide. (O.) Rüfigraben. (O.) Langeneckschafberg. (O.) Taubenloch. (O.) Tab. 31, fig. 2. fragment de Blattenheide, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. «e « « 3. autre fragment de Blattenheide, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt&; c’est probablement l’embouchure d'un grand individu. 5 — Tab. 31, fig. 4. fragment de Langeneckschafberg, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « « « 5. fragment du Rüfigraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « «© « 6. aspect du dos du m&me; la moitie engagee dans la roche est re- stauree. Tab. 31, fig. 7. VI. Aneyloceras? indetermine. Je crois devoir encore signaler a l’attention des collecteurs futurs une forme parti- euliere de c&phalopode qui a &t& trouvee par M. E. Meyrat dans les couches Jurassiques de lAxalp, dans les Alpes Bernoises. Il se pourrait quelle appartint au genre Ancey- loceras, peut-&tre m&me A l’espece pr&cedente. Les spires, visibles sur la surface de la roche use et alteree par les influences atmospheriques, paraissent avoir eu des tours contigus dans le jeune äge, disjoints ensuite, et se projetant en prolongement courbe. Je donne la figure de l’echantillon le plus distinet, avec des cloisons fortement usees jusqu’en avant dans la partie projetee. La nature de la surface de ces pieces n’est pas connue, la duret& de la roche n’ayant pas permis de les degager. des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Axalp. (O.) Tab. 31, fig. 7. l’echantillon de Axalp, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Tab. 31, fig. S—-11. VII. Aneyloceras indetermine. Je crois devoir signaler ici un fragment, dont les ornements ext6rieurs se rapportent completement ä ceux de l’Ancyloceras Sauzeanum d’Orb. ou me&me de l’Aneyloceras tubercu- latum d’Orb. Je ne laurais pas mentionne si sa decouverte n’avait &t© accompagnee d’une circonstance particuliere, qui m’a &t6 ainsi communiquee: M. Charles Meyrat, qui a trouve ce fossile a la surface d’une couche Jurassique de Blattenheide, mais dans un etat de conservation et dans une position diffieiles pour lexploitation, crut devoir en faire sur place une esquisse grossitre avant de l’y exposer. La mine ayant en eflet detruit la majeure partie du fossile, M. Meyrat m’apporta le scul fragment recueilli, qui aurait fait a partie de la crosse d'un Ancyloceras complet, d’environ 110 millimetres de longueur totale, et dont la spire, composee de deux ou trois tours disjoints, aurait occupe pres de la moitie, Je crois devoir en donner un croquis d’apres l’esquisse de M. Meyrat, avec la figure du fragment en question. Peut-etre pourra-t-il &tre utile aux collecteurs futurs dans cette localit@, en attirant leur attention sur cette forme particuliere, qui parait cependant mo- difice par une depression generale du fossile entier, comme on le remarque sur la coupe figuree des couches Jurassiques des ALPES BERNOISES: Blattenheide. (O.) Tab. 31, fig. 8. croquis de la forme generale de l’echantillon de Blattenheide, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, d’apres l’esquisse de M. Charles Meyrat. « « « 9. le fragment conserv& de la crosse de cette piece, grandeur naturelle, vu du dos. « « «40. le m&öme vu du cöte ventral. « « «ff. coupe montrant la d&pression accidentelle de ce trongon. Tab. 32, fig. 1—3, Tab. 33, fig. 1--6. VIH. Ancyloceras Jourdani Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras de l’ötage Neocomien d’Escragnolles et des Basses-Alpes (Extr. d. Ann. soc. nation. d’agric. d'hist. nat. etc. de Lyon) p. 23. Tab. 8, fig. 13; du Neocomien d’Angles. ? Ancyloceras Seringei Astier I. c. p. 25, Tab. 8, fig. 16, du Neocomien de Cheiron. Une grande crosse, d&couverte par M. A. Morlot dans les couches eretacees du ra- vin de la Veveyse pres Chätel-St.-Denis, un peu deformee par &crasement, me parait devoir ötre attribuce au genre Ancyloceras, a cause des cloisons, il est vrai res mal conservees, semblant d6coup6es en lobes composes de parties impaires, ce qui caract£rise le genre selon d’Orbigny. Par ses ornements ext£rieurs l’&chantillon rappelle le fragment (de crosse?) figure par M. d’Orbigny dans sa Pal. Frangaise sous le nom d’Aneyloceras einctum et mentionne par lui avec doute dans son Prodrome de Pal. strat. sous ce m&me nom et sous celui de Hamulina cincta (v. plus loin Ancyloceras cinetum d’Orb. et Hamites cinctus Giebel). Ir Anne Des parties de prolongements droits ou plus ou moins recourbes, de grandes di- mensions, ont &te trouvees des lors par M. E. Meyrat dans des couches voisines; la ne- cessit& de leur rapprochement me parait @vidente, a cause de leurs dimensions, de leurs ornements exterieurs identiques, et de leurs cloisons plus ou moins visibles, dont le lobe lateral est compose de parties impaires. D’autres parties encore, de m&me nature, mais qui ont conserve& la spire, avaient &t& trouvees d&ja precedemment par M. Meyrat dans les couches eretac&ees analogues de la chaine du Stockhorn; elles completent la forme generale, qui devient ainsi semblable a celle de l’Ancyloceras Jourdani Astier, quoique beau- coup plus allongee. En restaurant un individu complet par nos grands echantillons in- complets, on obtiendrait au moins 420 millimetres de longueur totale, tandis que la figure citee de M. Astier (grandeur naturelle?) n’a que 117 millimetres de longueur. D’autres echantillons, recueillis par MM. Morlot et Meyrat dans les m&mes localites, ont des dimen- sions qui se rapportent mieux a celle de cette figure. Ce qu'on peut voir de Jeurs cloi- sons peu distinctes parait conforme a celles des grands &chantillons mentionnes. Il reste neanmoins encore incertain si outre le Hamites cinctus Giebel, lAncyloceras Jourdani Astier et l’Ancyloceras cinctum d’Orb. (ce dernier tel que je le decris plus loin), et comme je les suppose, il n’y aurait pas encore eu d’autres formes, ayant les memes ornements exterieurs sur la coquille entiere? Quelques fragments droits sans cloisons dis- tinctes, {res attenues en arriere, et sans apparence de courbure pour former une spire, sont surtout des echantillons difficiles a classer. Cela pourrait &tre la Hamulina subun- dulata d’Orbigny, dans Petit de la Saussaye, Journal de Conchyliologie III. p. 223. Tab. 6, fig. 1— 3, a laquelle il faut peut-etre rapporter les fragments decrits et figures par MM. Pictet et de Loriol, terrain Neocomien des Voirons p. 33. Tab. 7, fig. 6 et 7. Il n'est cependant pas impossible que le compl&ment de ces fragments, manquant en arriere, ait aussi et@ une spire de tres petit diametre; ces pieces ne seraient en ce cas que des varietes de l’Aneyloceras Jourdani Astier. L’Ancyloceras Seringei Astier ne me parait aussi &tre qu’'une variete de lespece, a cötes simples vers la spire lisse et d’un plus grand diametre; la forme generale moins droite est celle de nos grands Echantillons figures ici. Considere ainsi, l’Ancyloceras Jourdani Astier est une coquille tres allongee dans son ensemble, Y’embouchure de la crosse fort &loignee de la spire. Spire composee de un ou deux tours disjoints, plus ou moins comprimes lateralement, ornes de petites cötes annulaires penchees en avant, us&es sur nos chantillons, passant sans interruption sur le dos et le ventre. Elle se prolonge, en une courbe peu sensible, par une partie tres 3 + allongöe,, un peu flexueuse, terminee par une crosse brusquement recourbee en arriere, dont l’embouchure se rapproche sensiblement de ce prolongement. Sur le grand echan- tillon de la Veveyse, du Musee de Berne, qui est deforme, il n’y avait que fort peu de roche entre ces deux parties de la cerosse, ce qui lui donne l’apparence d'un Piychoceras. Le prolongement et la crosse sont ornes sur le moule des m&mes cötes annulaires pen- chees en avant, grossissant progressivement, avec des doubles cötes annulaires plus grosses, arrondies, ayant entre elles un sillon bien marque, placdes a des distances irrögulieres, plus rapproch6es sur la crosse que sur le reste du prolongement. Les cötes interm6diaires sont bifurquces sur le coude de la crosse, vers le dos. Liem- bouchure, incompl&te sur tous les &chantillons connus, parait avoir @te bordee par une grosse cöte simple; coupe de la bouche elliptique, comprimee lateralement sur tou- tes les parties de la coquille. Nos echantillons sont toutefois tous plus ou moins @cra- ses et aucun n’a conserv& son test. Cloisons tres d@coupees, fort rapprochees, indis- tinetement reconnaissables sur nos &chantillons. Elles sont visibles sur la grande crosse figur6e jusque tres pres du coude, au point a de la figure, qui parait avoir ete le commencement de la loge anterieure. En rapprochant les pieces dun meme diametre des plus grands individus, on obtient les dimensions approximatives suivantes: Grand diamötre du fossile entier environ 420 millimetres, de la fig. 13 Astier 117”, Dont la spire n’aurait occup@ que environ 30 « « f « 18 « Hauteur de la bouche vers l’embouchure GIIROTE Port: OIREN TRUE UIRORDEND. „EUR DRS BERND RN « « « « 5 « Largeur de la bouche vers l’embouchure ET rt ee ES) « « « « I Nos petits echantillons sont aussi plus allonges que la fig. 13 de M. Astier. Sa forme allong6e distingue l’Aneyloceras Jourdani Astier au premier coup- d’oeil de l’Ancyloceras cinetum d’Orb. tel que je le decris. Il differe de l’Ancyloceras gigas d’Orb. (Renauxianum d’Orb.) par la forme de sa crosse sans tubercules, par ses doubles cötes avec sillons, et par sa spire d’un moindre diametre. Il diflere de l’Ancyloceras Picteti Ooster par labsence de tout tubercule Epineux. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. (Ancyloceras Jourdani, Seringei, Hamulina cincta.) 2) Ooster, Bullet. Soc. Vaud. sc. nat. VI. (Ancyloceras Morloti nov. species? Jourdani, Seringei.) Fr ae des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkunmli. (O.) 2) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 32, fig. 1. crosse d’un Echantilion de grandes dimensions, du ravin de Chätel- St.-Denis, du Mus&e de Berne, moitie de grandeur naturelle, vu de cöte, complete au trait par les deux figures suivantes, avec coupes; il est deforme par @crasement. « commencement de la loge anterieure. » «© » 2. echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, prolongement d’un grand individu, moitie de grandeur naturelle, vu de cöte, un peu &crase. La double cöte parait correspondre a la double cöte posterieure de l’echantillon precedent. « « « 3. echantillon incomplet de Gantrischkumli, de ma collection, spire et partie du prolongement d’un grand individu, moitie de grandeur naturelle, vu de cöte avec coupe. « « « 4. copie de la figure de l’Ancyloceras Seringei Astier. Tab. 33, fig. 1. echantillon incomplet, de petites dimensions, du ravin de Chätel-St.- Denis, du Mus&e de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « « « 2. aspect du dos, du m&me. “« « « 3. aspect du ventre du meme. « « « 4. copie de la figure de l’Ancyloceras Jourdani Astier. « « « 5. echantillon incomplet du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et coupe de la bouche. » « « 6. autre Echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte avec coupes. Par sa taille il se rapporte aux formes figurees sur la Tab. 32. Tab. 32, fig. 5-8. IX, Ancyloceras Pugnairei Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras p- 16. Tab. 1, fig. 5; du Neocomien du ravin de St.-Martin pres Escragnolles. ? Helicoceras annulatum dOrbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 611. Tab. 148, fig. 7—9; il le place dans son Albien. a ? Helicoceras gracile dOrbigny 1842 1. ce. p. 612. Tab. 148, fig. 10 — 15; de son Albien. ? Helicoceras Varusense dOrbigny 1850. Prodrome ll. p. 102 de Urgonien d’Escra- gnolles. M. Astier a ainsi defini lespece, d’apres le seul echantillon quiil possedait: «Coquille subdiscoide, grele; spire composee d’un tour et demi, le dernier se pro- “jetant en une ligne fortement arqu&e. La coquille entiere est ornee d’abord de stries regulieres. passant sans interruption du dos au ventre. Ces stries, simples sur la pre- «miere partie de la spire, sont bientöt remplac&es tantöt par deux cötes, tantöt par «irois. Quand les cötes sont triples, les deux premitres, en partant du cöte de la «bouche, sont toujours plas apparentes que la troisieme; un canal assez profond et tres «e£troit separe chaque cöte, puis entre chaque reunion de cötes se montre un autre canal «non moins profond, mais plus large que le premier. Cloisons invisibles, coupe circu- «laire.» L’existence de cette espece dans les Alpes suisses est encore douteuse; cependant trois fragments, de ma collection, trouves dans les couches eretacees du Gantrischkumli par M. E. Meyrat, pourraient appartenir aux tours interieurs de ce cephalopode. Je les mentionne principalement pour attirer lattention des collecteurs futurs sur cette forme peu connue. La coupe de la bouche est circulaire, les cötes ou stries annulaires. L’espece me parait avoir les plus grands rapports avec les Helicoceras cites. Un de mes &chantillons figures est möme un peu tordu comme les tours de ces formes, ce qui est peut-£tre accidentel. Ces fragments ne laissent pas voir des cloisons. J’en donne les figures. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES:- Gantrischkumli. (0. espece?) Tab. 32, fig. 5. copie de la figure citee de M. Astier. “ . « 6. fragment du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, place sur un contour de la figure cite, pour mon- trer la partie quiil paralt repr&senter. “ . « 7. autre fragment du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « » « 8. tour de spire du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöt£. Tab. 34, fig. 1—4. X. Ancyloceras Mulsanti Astier 1851. Catalogue des Ancyloceras p. 18. Tab. 6, fig. 8; du Neocomien de Cheiron. Cette espece pourrait bien n’ötre quune variete de l’Aneyloceras dilatatum d’Orb. dont elle se rapproche extr@mement. J’y rapporte avec doute des £chantillons incomplets de ma collection, dont le cöte ventral de la coupe de la bouche est aplati; mais les bifurcations des cötes commencent sur les cötes du dos de la crosse comme elles sont indiquees par M. Astier. Ces bifur- cations existent cependant aussi chez l’Ancyloceras dilatatum d’Orb. dont les ornements exterieurs sont fort irröguliers; la forme generale de ce dernier est plus elliptique que celle de l’A. Mulsanti Astier qui est plutöt carree. M. Astier definit amsi l’espece: «Coquille subtetragone, peu allongee, aplatie; spire composce de trois tours et demi, «tres rapproches lun de l'autre. Le dernier s’&carte subitement, et se projette en une «ligne d’abord arquee, puis presque droite jusqu'a la crosse. Des stries fines aux pre- «miers tours, puis grossissant graduellement a mesure que la coquille se developpe, «lornent dans toutes ses parties, et passent sans interruption du dos au ventre, oü elles «sont moins apparentes. Vers les deux tiers du prolongement on remarque une assez «grosse cöte, qui semble indiquer un temps d’arret dans le developpement de l’animal; «une autre cöte semblable se voit pres de la crosse; elle est separee de la premiere «par une douzaine de stries. A partir du premier temps d’arret jusqu’a la bouche, les «stries se bifurquent des deux cötes du dos. Elles deviennent plus grandes et plus «espacees a la courbe form6e par la crosse; une double cöte, que l’on voit a lextre- «mite, indique la bouche qui est peu distante du dernier tour de spire. Cloisons invi- «sibles, coupe ovale. Cette espece, par lirregularit@ de son prolongement, que jai vu «repetee sur plus d’un &chantillon, et par l’absence absolue de tubercules, se distingue «de toutes les autres.» Je donne la figure de mon echantillon le plus complet avec une copie de la figure eitee pour en faciliter la comparaison. Il se pourrait que les €chantillons figures ici comme varietes de l’Aneyloceras dilatatum d’Orb. dussent &tre attribues plutöt a l’Ancylo- ceras Mulsanti Astier. Ce sont en tous cas des formes intermediaires. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: Gantrischkumli. (0. espece?) ar, a Tab. 34, fig. 1. echantillon incomplet du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte avec coupe de la bouche. « « « 2. aspect du dos du möme. « *« « 3. aspect du ventre du me&me. « « « 4. copie de la figure citee de M. Astier. Tab. 34, fig. 5-8. XI. Aneyloceras dilatatum d’Orbigny 1842. Pal. Frang. Cret. I. p. 494. Tab. 121, fig. 1. 2 (empreinte), et Prodrome Il. p. 65; il le place dans son Neo- COMIEeN. Je ne possede quun seul Echantillon incomplet que je crois devoir y rapporter. Un autre individu qui parait &tre complet, mais dont la crosse est plus rapprochee de la spire, n'est probablement quune variet® de lespece. Ces pieces se rapprochent de ’Ancyloceras Mulsanti Astier; le cöte ventral de la coupe de la bouche est aussi un peu aplati. Jen donne les figures. Je n’ai pas pu voir les cloisons. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 73. 2) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 13. 3) Brunner, Stockhorn. p. 53. 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. IV. p. 586. des couches (Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) 2) 3) 4) Gantrisch. 1) 2) 3) 4) Schwefelberg. (B.) 1) 3) Gantrischkumli. (O.) Tab. 34, fig. 5. echantillon incomplet (moule) du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. “ « « 6. autre echantillon (moule) du Gantrischkumli, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, et coupe de la bouche. « «. « 7. aspect du dos du me&me. « « « 8. aspect du ventre du me&me, Tab. 38, fig. 9-11. XII. Aneyloceras Fourneti Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras p- 20. Tab. 7, fig. 10; du Neocomien de Cheiron. =. = . Cette espece, tres voisine de l’Ancyloceras Mulsanti Astier, s’en distingue par des cötes annulaires plus egales et par la forme generale plus allongee, se rapprochant davantage de celle de l’Aneyloceras pulcherrimum d’Orb. La spire occupe un tiers de la longueur totale sur le type figure par M. Astier. J’y rapporte des petits echantillons, de ma col- lection, depouryus de la spire, decouverts par M. E. Meyrat dans les couches er6&tacdes de la Veveyse. M. Astier a ainsi deerit l’espece: «Coquille allongee, spire composee de trois tours, le dernier, assez distant de la «bouche, se projette en une ligne legerement flexueuse au milieu. La coquille est ornee «en entier de stries d’abord tres fines et grossissant progressivement. (es stries se bi- «furquent a la crosse, et vont en ondulant de la crosse a la bouche, qui est marquee par «des stries plus saillantes. Au point ou la crosse commence, on voit un sillon plus pro- «fond que suit une strie plus grosse. (Ce sillon se fait encore remarquer de l’autre cöte «de la crosse. Cloisons invisibles, coupe elliptique.» En comparant nos €chantillons a celui figure par M. Astier, on peut &valuer: Le grand diametre du fossile entier a environ 42 et 57 millimetres, la fig. Astier a 76 millimötres. Dont..la,'spire oceupe,) \., 2. 1.2.0.4 u « « 25 « Hauteur de la bouche vers l’em- bouchurengs Sina a "Sri NRNO « « 16 « Je donne les figures de mes £Echantillons avec la copie de la figure citee pour faci- liter la comparaison. des couches (retacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 34, fig. 9. copie de la figure citee de M. Astier. « « «10. echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte. « « «44. autre &chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, Tab. 35, fig. 1-5. Tab. 36, fig. 1-6. XIHI. Aneyloceras pulcherrimum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I, p. 495. Tab. 121, fig. 3—7, et Prodrome Il. p. 65; il le place dans son Neo- comien. 24 — Sur la figure 3 citee les cötes se bifurquent frequemment sur la crosse, vers le milieu des flanes. Sur le coude de la crosse une double cöte se trouve isol&e entre deux espaces lisses, aussi larges que cette double cöte; l’embouchure est limitee par deux de ces doubles cötes ou cötes plus grosses, s@parees par un espace lisse beau- coup plus large. Aucun de mes &chantillons que je rapporte a Tespece ne montre ces espaces lisses separant les cötes. Les crosses le plus souvent seules conserv&es, ont des petites cötes ou stries annulaires, d’abord simples, puis se bifurquant sur les flanes de la crosse comme lindique la figure citee. Quelques crosses d&pourvues de leurs spires, que je ne considere que comme des varietes, se distinguent par des cötes plus fines que chez le type de l’espece, ou par un plus grand diametre du vide form& par le coude. Tous mes echantillons sont incomplets, mais les uns, avant conserv& les parties manquant aux autres, permettent d’en retracer la forme d’ensemble. Je donne les figu- res des mieux conserves et des varietes mentionnees. Les cloisons n’ont pas pu £tre observ&es exactement. Le commencement de la loge anterieure parait &tre tres pres du coude de la crosse au point a de la fig. 3 de la Tab. 35. L’Aneyloceras pulcherrimum d’Orbigny differe de l’Ancyloceras Meriani Ooster par lab- sence totale de tubercules sur la spire et son prolongement; mais les crosses de cette derniere espece sont presque conformes a celle de la figure citee de l’Ancyloceras pulcher- rimum d’Orb. de la Pal. francaise. On pourrait donc aisement confondre ces fragments des deux especes. M. d’Orbigny indique une longueur totale de 85 millimötres pour cette espece. Mes echantillons figures ici paraissent avoir eu une longueur d’environ 100 millimetres; la crosse figuree Tab. 36, fig. 1, ayant plus d’epaisseur, parait avoir eu m&me environ 120 millimetres de longueur. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 73. 2) Brunner, Stockhorn p. 53. des couches (retacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 2) Gantrisch. {B.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1) 2) Gantrischkumli. (O.) 1) 2) Schwefelberg. (O.) Tab. 35, fig. 1. &chantillon sans crosse de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt& et un peu du ventre. a Tab. 35, fig. 2. autre Echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. «© « «3. crosse de Schwefelberg, de ma collection, grandeur naturelle, vue de eöte avec coupe de la bouche; une petite partie x a &t& suppleee d’apres un autre &chantillon de la m&me localite. a commence- ment de la loge ant£rieure. « « « 4. aspect du dos de la m&me. « « «a 9. aspect du ventre de la m&me. Tab. 36, fig. 1. crosse du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cötE et un peu du ventre avec coupe; variete de plus grande taille. « « « 2, aspect du dos de la meme. “« «@ « 3. aspect du ventre de la m&me. « « « 4. crosse du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte avec coupe de la bouche;; variet@ dont le vide du coude a un plus grand diametre. « @ « 5. aspect du dos de la me&me. « «@ « 6. aspect du ventre de la m&me. Tab. 35, fig. 6-10. XIV. Ancyloceras Moussoni Ooster 1860. Coquille elliptique dans son ensemble. La spire, qui occupe la moitie de la lon- gueur totale, est composee de trois tours peu disjoints, ornes de fortes cötes arrondies annulaires, bifurquees vers le dos sur les parties recourb£es; elle est projetee en s’elar- gissant en une crosse courte, reconrbee brusquement, avec une embouchure rötrecie, comme on l'observe chez l’Aneyloceras breve d’Orb. Coupe de la bouche elliptique, ce qui peut cependant provenir d’une deformation, tous mes £chantillons paraissant avoir subi une compression laterale. Cloisons indistinctes. Cette jolie espece, tr&s rapproch&e de l’Aneyloceras breve d’Orb. par sa forme generale, en differe par ses cötes arrondies et bifurquees. Les spires detachdes se distinguent de celles de l’Aneyloceras pulcherrimum d’Orb. par leurs cötes plus grosses sur ces parties. Grand diametre de l’ensemble de l’chantillon complet figure 22 millimötres. Dont.la, spire:'ocenpeiuusck.,)!. , Sorbe. oa ent « Hauteur de la bouche vers lembouchure . . . . ...6 « Largeur approximative « RESSTBEN LITE BE 13 1) 90 7182207) fi Be © Je ne possede que trois echantillons de cette forme, decouverts par M. E. Meyrat dans les couches cretacees de la Veveyse (Neocomien Urgonien). Un seul montre la forme complete en deux pieces, dont lune a lempreinte de lautre avec ce qui lui manque. Les deux autres sont des spires sans crosses. Jen donne les figures. des couches (retacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 35, fig. 6. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. L’original est en deux par- ties, dont lune est restee attachee a l’empreinte de l’autre. -! aspect du dos du m&me. aspect du ventre du me&me. u Ann echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « 10. autre @chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, spire vue de cöte. Tab. 36, fig. 7—15. XV. Aneyloceras Studeri Ooster 1860. Coquille elliptique dans son ensemble, dont l’embouchure est rapprochee de la spire. Spire occupant environ la moitie de la longueur totale, composce d’un petit nucleus arrondi, formant d’abord un seul tour disjoint, d’un demi-millimetre de diam£tre, puis se projetant des ce premier tour en une partie courbee, tres grele, laissant un vide subelliptique au centre de lensemble, le nucleus restant sur le cöt@ en dehors de ce vide central. Ce premier tour subelliptique est continue par un tour et demi fort peu disjoint, s’elargissant rapidement, se projetant ensuite a une petite distance de la spire. Les &chantillons qui montrent ce dernier detail sont fort rares; un seul prolonge- ment a Et trouve ayant une plus grande longueur, se projetant plus loin de la spire. La spire, lisse depuis le nuecleus jusqu'a la moitie de sa premiere @volution ellip- tique, est ornce (sur le moule) de cötes simples annulaires, bien nettement marquees des les premiers tours, un peu recourb6ees en arriere, legerement flexueuses, formant relief surtout vers le dos et sur celui-ci. Coupe de la bouche elliptique. Quelques rares in- dividus ont des cötes un peu plus nombreuses et plus rapprochees. Tous sont un peu ecrases. Cloisons divisees en lobes et selles, non decoupees ou a peine dentel&es, comme celles des c£ratites, sur la partie lisse des tours interieurs, peu decoupees sur les tours exterieurs, ol le lobe lateral superieur est forme de parties impaires. Je n’ai pu dis- tinguer que le lobe lateral superieur et les deux selles laterales et dorsales dont je donne le contour approximativement exact sur ma fig. 13 prise au point indique dans cette figure, mais d’apres des parties prises sur plusieurs &chantillons. Grand diametre de l’ensemble des echantillons les plus complets figures 29 milli- metres et (de l’echantillon plus allonge) 40 millimetres. Dont la spire occupe 16 millimetres. Hauteur de la bouche vers lembouchure . . . . . 8 millimetres. Largeur « « « environ . . 6 « Cette espece est assez abondante dans deux localites fort rapprochees Tune de l’autre, sur le Beatenberg au-dessus de Merligen au lac de Thoune, mais la partie ex- terieure projetee est rarement bien conservee. Les Echantillons sont le plus souvent com- poses de pyrite, ce qui les fait reconnaitre plus facilement dans la couche de calcaire marneux gris-bleu qui les renferme avec d’autres fossiles appartenant aux &tages Neoco- mien et Urgonien selon d’Orbigny. M. E. Meyrat, qui a fait cette decouverte, a trouve aussi un seul @chantillon dans les couches cretac&es du Glisibach pres Brienz; il est en fort mauvais etat de conservation, une partie du tour interieur lisse et une partie d’un tour exterieur avec des cötes marquees sont seules visibles. L’Ancyloceras Studeri Ooster differe de l’Aneyloceras Escheri Ooster par son nucleus et son premier tour beaucoup plus petit, son premier tour suivant moins elliptique, et plus lisse sur la premiere moitie (du moule), par ses cötes plus fortes et en relief et moins nombreuses; enfin par ses tours plus rapproches. I] differe de l’Ancyloceras Morloti Ooster par ces m&mes caracteres, par labsence de tubercules @pineux et du prolongement, qui distinguent cette espece beaucoup plus grande, lorsquelle est complete. Elle differe de l’Ancyloceras Brunneri Ooster par son enroulement bien different. Des echantillons, que je n’ai pas cru devoir separer de l’espece, et dont je donne les figures, qui se distinguent par des cötes plus nombreuses et plus fines, ou par des cötes moins nombreuses, ressemblent par ces ornements aux Ancyloceras Escheri Ooster et Ancyloceras Brunneri Ooster (v. ces especes). Ce sont des formes intermediaires qui devraient peut-&tre &tre r&unies a ces deux especes. L’echantillon figure Tab. 36, fig. 12. a cependant des cötes plus regulieres que le type de l’Ancyloceras Escheri Ooster. Tab. Bu un 1) Studer, Geol. d. Schweiz IL p. 68. 71. des couches (ritacees des ALPES BERNOISES: 1) Rufisgraben au Beatenberg. (O.) f) Röndelengraben au Beatenberg. (O.) Glisibach pres Brienz. (0. espece?) 36, fig. 7. « 1: 3 Re e- \ “ “ 10. « « 41. «__ «42. » » 13, Cr 5, 7 © U Be ER spire ou jeune äge de l’espece du Röndelengraben , de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte. La petite spire interieure du nucleus en est dessinee grossie deur fois pour pouvoir la representer visiblement dans cette figure et dans la figure 8. echantillon presque complet du Rufisgraben, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, le nuelkus et une partie du tour ex- t£rieur & droite ont &t& supple&s d’apres d’autres Echantillons. La derniere moitie du dernier tour parait appartenir & la loge ante- rieure. fragment du Röndelengraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Cest le seul Echantillon conserve avec un prolonge- ment s’ecartant assez considerablement de la spire. echantillon presque complet du Röndelengraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Le tour interieur manque, le point « parait &tre le commencement de la loge anterieure. echantillon du Röndelengraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt£, variete a cötes plus grosses. echantillon du Röndelengraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes plus fines et irregulieres (Ancyloceras Escheri Ooster ?). type de lespece vu de cöte, grossi trois fois, pour mieux faire voir les details des toups interieurs, des ornements et des cloisons, avec coupe de la bouche. « commencement de la loge ante- rieure. aspect du dos du tour ext£rieur. aspect du ventre du m&me. Tab. 37, fig. 1-9. XVl. Ancyloceras Escheri Ooster 1860. Coquille plus ou moins elliptique dans son ensemble, dont la spire et la crosse sont fort rapproch6des. Spire dont le nueleus ou jeune äge se developpe d’abord en un seul petit tour arrondi, disjoint, se projetant en s’elargissant en une courbe plus ou moins allongee, laissant un vide elliptique au centre de l’ensemble, le nucleus vestant sur le cöte de ce vide central; cette partie projetee se coude brusquement, en s’elargissant plus rapidement, et en formant un seul tour disjoint entourant le nueleus et son prolon- gement, et recourbe en crosse, en arriere contre la spire. Les tours de la spire sont ornes de petites cötes annulaires pench6es en arriere, commencant tres pres du nucleus enroule, ou elles sont cependant peu marquees. A mesure que le tour s’elargit, ces cötes se multiplient, sans se bifurquer, jusque sur la crosse, deviennent irrögulieres par leur grosseur et sinueuses, en sinflechissant lögerement en avant sur les flancs, puis en ar- riere, en passant en ligne droite sur le dos. Coupe de la bouche elliptique. Les £chantillons complets sont fort rares; je n’en possede qu'un seul qui laisse voir ensemble du fossile, en deux pieces, dont lune a conserv@ l’empreinte de l’autre avec ce qui Jui manque. Les individus paraissent en general avoir ete casses ou deformes lors du depöt m&me de la couche qui les renferme. Les &chantillons varient a cause de cela par leur forme gen£rale; les fragments de quelques-uns ne sont pas places dans le m&me plan, comme des Helicoceras d’Orb. Je crois cependant quil ne faut attribuer ceci qu’a une deformation accidentelle, et ne considerer ces formes un peu differentes que comme des &chantillons deformes ou des varietes de l’espece. Je n’ai pas pu voir distinctement les cloisons. L’Aneyloceras Escheri Ooster differe de lAneyloceras Studeri Ooster par son jeune äge generalement plus grand, form& d’un petit nucleus avec un tour plus disjoint et d’un pre- mier prolongement plus allunge, par le tour suivant egalement plus disjoint, par ses cötes marquees plus töt sur le moule du jeune äge, et plus fines sur les tours exterieurs et la crosse. L’espece parait aussi &tre generalement plus grande. 11 differe de l’Ancy- loceras Morloti Ooster par l’absence de tubercules epineux sur les cötes du dos et par ses cötes moins fines que les petites cötes ou stries qui ornent cette derniere espece. Grand diam&tre d'un &chantillon complet figur& environ 50 millimetres, dont la spire occupe 30 millimetres. Diametre du nucleus avec son premier tour de spire 2 milli- metres. FE 8 Hauteur de la bouche vers l’embouchure approximativement 8 millimetres. Largeur « @ & [ 3 a M. Morlot a trouv& des tours interieurs ou jeune äge de l’espece dans le ravin de Chätel-St.-Denis. Je ne la possede que de la Veveyse, oü elle a et@ d@couverte par M. E. Meyrat avec les autres fossiles eretaces de cette localite. Il se pourrait cependant qu’un seul @chantillon du Röndelengraben, figur@ Tab. 36, fig. 12, sous le nom de va- riet@ de l’Aneyloceras Studeri Ooster düt aussi y &tre rapport@; ses cötes sont cependant plus regulieres, ce qui m’a engage a lattribuer a cette derniere espece. Je donne les figures de mes meilleurs @chantillons, ainsi que d’un groupe de jeunes individus, qui parait prouver par son ensemble qu'il n’est pas compos@ de tours inte- rieurs detach@s d’adultes, mais bien de jeunes qui ont peri ensemble. Ces petits cepha- lopodes paraissent &tre assez abondants dans cette localite. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Ravin de Chätel-St.-Denis. {B.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 37, fig. 1. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; une partie du retour de la spire completee d’apres l’em- preinte de l'echantillon sur la roche. « « « 2. autre @chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, variet@ plus allongee dans son ensemble. Le petit tour de spire interieur qui lui manque a e&t@ supplee d’apr&s un autre @chantillon de m&me forme de la m&me localite. « « « 3. troisieme @chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, variete plus arrondie dans son ensemble. « « « 4. quatrieme @chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, sans le tour interieur. “ “ «5. cinquieme &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cote, sans le tour interieur. « « « 6. groupe de jeunes individus de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vus de cöt@, en partie des empreintes. Tab. 37, fig. 7. type de l'espece grossie deux fois, d’apres les echantillons prece- dents. « « «8. aspect du dos. wu IT aspect du yentre. Tab. 37, fig. 10-13. XVI. Aneyloceras Brunneri Ooster 1S6D. Coquille elliptique dans son ensemble, formee seulement d’un tour et demi de spire. Ces tours sont cylindriques, greles, tres disjoints. Le nueleus en est inconnu; il parait avoir occupe A-peu-pres le centre du fossile. Le demi-tour interieur fort grele, lögere- ment courbe, grossissant insensiblement, se prolonge en decrivant une ellipse autour de ce centre, en se rapprochant vers son embouchure du demi-tour interieur. La spire est ornee de cötes annulaires presque droites formant relief, le plus prononce en avant et sur le dos; elles sont un peu inclinees en avant dans le jeune äge, et legerement in- flechies en avant sur le ventre. Les cötes se developpent deja sur le demi-tour inte- rieur dont le commencement est cependant lisse; on voit sur mon echantillon quelques eloisons sinueuses, non decoupees, sur cette partie seulement. La coupe de la bouche est circulaire, l’embouchure parait etre comprimee accidentellement. Je nen connais qu'un seul echantillon d&ecouvert par M. E. Meyrat dans les couches cretacees du Röndelengraben, sur le Beatenberg, qui renferme aussi l’Ancyloceras Studeri Ooster, avec d’autres fossiles caracterisant les etages Neocomien et Urgonien selon d’Or- bigny. La piece parait &tre complete; il se pourrait toutefois quelle eut et& pourvue d’un prolongement inconnu. On voit des traces de cloisons jusqu’an point « de la figure, ou parait &tre le commencement de la loge anterieure. Grand diametre de lensemble du fossile . . . 2. ..2.....28 millimetres. Dontlla®spiretproprementifditeloecupei. Mm Eunr rar2V) « Hauteur de la bouche vers l’embouchure, la ou elle n’est pas encorelecrasee mil RED DE 0 A « Largeur de la bouche vers l!’embouchure, la ot elle n’est pas encoren&drasder mil. ; Tank a Yes. AS) UHREN SER « Largeur de la bouche vers l’emplacement du nueleus qui manque;, environls AMSEMUE RanEN a /endeunc Par ses ornements exterieurs l’Aneyloceras Brunneri Ooster ale plus de rapports avec l’Ancyloceras Studeri Ooster, mais son enroulement en spire läche et extr&mement disjointe mu semblent len distinguer suflisamment; cette forme la rapproche au contraire de l’Ancy- loceras Escheri Ooster, dont les ornements exterieurs sont bien differents. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: Röndelengraben au Beatenberg. (O.) Tab. 37, fig. 10. l’echantillon du Röndelengraben, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. « commencement de la loge ant£rieure. « « «. ff. le me&me grossi avec coupe de la bouche. «e « .« 42. aspect du dos. « «@ « 413. aspect du ventre. Tab. 38, fig. 1-5. XVill. Aneyloceras Heeri Ooster 1860. Je crois devoir donner un nom special a un petit Ancyloceras tres grele, trouv& par M. E. Meyrat avec les Ancyloceras Escheri Ooster et Ancyloceras Morloti Ooster dans la Veveyse. Le nucleus forme d'un seul tour disjoint et son premier prolongement cylin- drique peu courbe sont seuls conserves; c'est peut-Ctre aussi un jeune individu complet. Il est orne de cötes annulaires droites formant relief tout autour du fossile et deja bien marquees tres pres du nucleus. Il differe du jeune äge de l’Ancyloceras Escheri Ooster par un accroissement moins rapide en grosseur et par des cötes droites, non penchees en avant. Il differe du jeune äge de l’Ancyloceras Brunneri Ooster et de l'’Ancyloceras Studeri Ooster par ses cötes marquees distinctement plus töt et par sa forme plus droite. Jen donne la figure. Le diametre de la petite spire du nueleus est d’environ un millimetre; sa longueur totale n'est que de 15 millimetres, la hauteur de la bouche en avant 1'/ millimetres. Je crois devoir aussi mentionner ici des fragments coudes d’Aneyloceras, ornes de cötes annulaires dwites a-peu-pres semblables, sans cloisons visibles, et provenant de la m&me localite. Quoique ces parties ne portent aucun indice des tours interieurs ou du jeune äge, jestime quil est assez probable quiils aient appartenu a la m&me espece que repr&sente notre petit Ancyloceras Heeri Ooster; des echantillons plus complets con- firmeront peut-Ötre plus tard cette supposilion. des couches Cretacees des: ALPES FRIBOURGEOISES : Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 38, fig. 1. l’echantillon de la Veveyse, de ma collection, jeune äge, grandeur naturelle, vu de cöte. « « «2. le me&me grossi trois fois, avec coupe de la bouche. « « «3. aspect du dos et du ventre (identique). « « « 4. echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection (adulte?), grandeur naturelle, vu de cöte, un peu restaure par son em- preinte sur la roche. « « « 5. autre Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, un peu restaure par son empreinte plus com- plete. Tab. 38, fig. 6—13. XIX. Ancyloceras Morloti Ooster 1860. Coquille allongee, elliptigue dans son ensemble, dont la crosse est elvignee de la spire. Spire composee d’un tres petit nucleus se developpant en un tour cylindrique dis- joint, projete en une courbe plus ou moins elliptique, formant encore un tour et demi eirculaire, comprime lateralement. Ce dernier tour se prolonge en ligne un peu sinu- euse; il est termine probablement par une crosse, dont la forme est encore inconnue, Je ne connais quun seul &chantillon de ce prolongement legerement sinueux dont la spire deform6e n’a laisse qu’une empreinte incomplete. La forme generale a pu &tre restauree avec beaucoup de probabilite, d’apres plusieurs echantillons qui se completent les uns les autres. La spire lisse dans le jeune äge est ornee sur le second et le troisieme tour et jusque vers la crosse de fines stries transversales sinueuses, assez irregulieres, non bi- furqu&es, passant sans interruption sur le dos, et legerement inflechies .en avant sur le ventre. De chaque cöte du dos il y a une rangee de forts tubercules, garnis de lon- gues 6pines, places a des distances inegales, surtout sur les parties les plus recourbees de la coquille et sur le prolongement, tandis que elles paraissent avoir manque dans le jeune äge. Cloisons inconnues. Des individus de ma collection ont une forme generale de spire plus circulaire que d’autres, dont la forme elliptique provient peut-&tre d’une deformation. Je donne les figures de mes meilleurs €chantillons. les dimensions approximatives sont: Grand diametre de l’ensemble restaure figure . . . . . 110 millimetres. Dont la spireıo6cnpeh Autor. Berk: OF I Mk. use RIA0 « Hauteur de la bouche vers la partie anterieure du prolon- BAMEnt, !ORNMON.. 000 u ee ne 15 « Largeur de la bouche vers la partie anterieure du prolon- gomenf, ONWITOMN., BE 0. PESmBEBE N re 6 « Cette espece a &te decouverte par M. E. Meyrat dans les couches eretacees de la Veveyse, avec les Ancyloceras Escheri Ooster, Ancyloceras Heeri Ooster et Ancyloceras Mous- soni Ooster. Elle diflere de l’Ancyloceras Escheri Ooster par son prolongement du dernier tour, par les stries plus fines de sa surface et par ses tubercules @pineux; aussi par son nucleus se developpant en un tour plus disjoint, et un premier prolongement moins allonge. Les fragments de la spire sans tubercules epineuy pourraient cependant facıle- ment &tre confondus avec ceux de l’Ancyloceras Escheri Ooster. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 38, fig. 6. &chantillon incomplet (spire), de la Veveyse. de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte. “ « «7. fragment de spire, avec des tubercules &pineux, de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, -vu de cöte. « « «8. autre fragment de spire avec tubercules, de la Veveyse. de ma col- lection, grandeur naturelle, vu de cöte et du dos; avec le nucleus et son premier tour de spire cass&, grossi. « « «9 partie d’une spire avec le jeune Age complet, de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du ven- tre; elle a conserve des tubercules Epineux. “ “« «$0. e6chantillon avec son prolongement sinueux, de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos. a epine detachee d’un tubercule. La spire deformee na laisse qu’une empreinte. “ « «41. type de lespece restaure d’apres les @chantillons pr&cedents, avec coupe de la bouche, grandeur naturelle, vu de cöte. — MH — Tab. 38, fig. 12. aspeet du dos, sans les @pines. « « « 13. aspect du ventre. Tab. 39, fig. 1—7. XX. Aneyloceras Meriani Ooster 1860. Coquille allongee, elliptique dans son ensemble; l’embouchure de la crosse distante de la spire. Spire composee de deux tours disjoints, s’elargissant rapidement et se pro- jetant en une ligne droite ou legerement courbee pour se couder en crosse. Toute la coquille est ornee de petites cötes annulaires, un peu penchees en avant, bifurquees quelquefois vers le dos sur la spire et sur la crosse, et aussi quelquefois vers le ven- tre sur le prolongement (v. fig. 6). Les tours interieurs de la spire sont aussi ornes sur chaque cöte du dos, d’une seule rangee de tubercules, et d’une triple rangee de ces tubercules epineux sur la premiere moitie du dernier tour, dont ceux qui sont les plus rapproches du dos sont le plus marques et ont conserve des epines effilees sur quel- ques-uns de mes echantillons. Ces tubercules s’effacent sur le dernier tour de la spire, et il nv en a plus de traces sur le prolongement droit ni sur la crosse; au milieu du coude il y a ordinairement une cöte plus grosse que les autres. L’embouchure ne pa- rait limitee que par une cöte simple precedee par une cöte plus grosse. Coupe de la bouche elliptique. Cloisons indistincetes; j’en ai remarque des traces sur l’echantillon fig. 2 jusqu’au point a vers la partie endommagee du prolongement pres de la crosse, olı parait commencer la loge anterieure. II y a une forme un peu differente, que je crois devoir attribuer a cette meme espece. Chez celle que je considere comme le type (Tab. 39, fig. 1-5), la spire plus petite avec des tours plus &troits n’occupe que 18 millimetres sur 88 millimetres de lon- gueur. et 21 millimetres sur 99 millimetres de longueur d’un second individu. Chez lautre qui est un peu plus droite et carree dans son ensemble, la spire, avec des tours plus gros’ et la triple rangee de tubercules moins prononcee, occupe 30 millimetres sur 92 milli- metres de longueur totale de l’ensemble, et 29 millimetres sur 80 millimetres de longueur totale d’un second individu. Les mesures de la coupe de la bouche ne peuvent &tre ex- actement indiqu&es, tous mes echantillons paraissant &tre plus ou moins €crases. On peut cependant &valuer la hauteur de la bouche vers l’embouchure a environ 18 ou 20 millimetres sur 7 ou 8 millimetres de largeur chez les deux formes. Les caracteres principaux etant les m&mes chez les deux varietes, jjai cru devoir les reunir malgre ces differences. ii Les echantillons de ma collection ont et& decouverts par M. E. Meyrat dans les couches cretackes de la Veveyse, renfermant des fossiles caracteristiques des tages Neo- comien et Urgonien selon d’Orbigny. Ils sont presque complets. Le comınencement de la spire ou nucleus manque cependant, ainsi que la plupart des £pines. Les echantillons ont subi une compression laterale qui les a tous plus ou moins ecrase. Celui figure Tab. 39, fig. 1 se trouve associ® sur un m&me morceau de roche avec une spire de l'’Ancyloceras Emerici dOrb. et l’Ammonites Moussoni Ooster. L’Ancyloceras Meriani Ooster differe de l’Aneyloceras pulcherrimum d’Orb. par les tubercules “epineux de sa spire. I differe de l’Ancyloceras Puzosianum d’Orb. par labsence de cötes principales plus grosses et portant des tubercules sur le prolongement et la crosse. Par sa forme plus massive elle se rapproche de l’Ancyloceras auquel M. Quenstedt a donne le nom de pulcherrimum, et que M. d’Orbigny rapporte dans son Prodrome ä l’Ancyloceras Puzosianum d’Orb. mais que je crois devoir reunir a l’Aneyloceras Tabarelli Astier, en suivant en ceci l’exemple de MM. Pictet et de Loriol (v. cette espece). Je donne les figures de mes meilleurs &chantillons. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Tab. 39, fig. 1. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. « « 2. second Echantillon de la Vevevse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. “ «#9. aspect du dos du m&me. “ «“ « 4. aspect du ventre du m&me. “« * « 5. partie du premier tour de spire et du dernier tour avec les tuber- cules munis d’epines, grossie deux fois. “ « «6. troisieme echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, variete plus massive. “" «7. quatrieme echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, m&me variete. Tab. 40, fig. 1. XXI Aneyloceras Meriani Ooster 1860. Varietas? Je crois devoir signaler sous ce nom une forme incomplete dont je ne possede qu'un prolongement en crosse legerement courbe, orne de cötes annulaires avec une ro seule rangee de trois tubercules de chaque cöte du dos sur la partie voisine de la spire. La crosse recourbee en fer a cheval ouvert est ornee des m&mes cötes, mais sans tuber- cules; vers le coude il y a une double cöte plus grosse avec un sillon profond au mi- lieu. precedee par une partie lisse d’une largeur egale a celle de la double cöte. Vers l’embouchure de la crosse il y a une cöte simple plus grosse, suivie encore par quel- ques petites cötes simples. Sur le coude les petites cötes intermediaires sont frequem- ment bifurqu&es comme chez l’Ancyloceras Meriani Ooster. Les cloisons sont indistincte- ment visibles jusqu’an point a de la figure. Je suppose que cette crosse appartient a une variete de cette espece, dont les tubereules auraient continue a se developper plus en avant. Elle differe de l’Ancyloceras Puzosianum d’Orb. par labsence de cötes princi- pales avec trois rangees de tubercules sur les flancs de’la crosse. Elle differe de !’An- cyloceras pulcherrimum d’Orb. dans la Pal. Frane. par ses tubercules vers la spire. J’en donne la figure. des couches Üretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 40, fig. 1. la crosse de la Veveyse, de ma collection, grandeur. naturelle, vue de cöte. a commencement de la loge ant£erieure. Tab. 41, fig. 1—8. XXI. Ancyloceras Tabarelli Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras p. 19. Tab. 7, fig. 9; du Neocomien d’Angles. A. Tabarelli Astier. Pictet et de Loriol, Fossiles du terrain Neoc. des Voirons p. 27. Tab. 5, fig. 1—7 (pars). A. pulcherrimum Quenstedt (non d’Orbigny). Petrefaktenkunde I. p. 283. Tab. 21, fig. 1 ab. c. ? A. Terveri Astier 1851 1. ec. p. 23. Tab. 7, fig. 14; du Neocomien de Cheiron. MM. Pictet et de Loriol, qui n’ont figure que des pieces incompletes des Voirons en Savoie, font remarquer que quelques-uns de ces fragments pourraient appartenir a An- cyloceras Emeriei d’Orb. La crosse fig. 5 cite est aussi un peu differente de celles de nos echantillons. Ces auteurs y reunissent 1. c. l’Aneyloceras pulcherrimum Quenst. echan- tillon incomplet prive de sa spire, qui ne parait effeetivement pas pouvoir &tre separe de lespece. M. Quenstedt 1. c. a decrit et figure les cloisons; elles sont indistinctes sur mes echantillons. 38 — L’Ancyloceras Terveri Astier, dont la erosse est inconnue, ne me parait ätre qu'une variete plus allongee dont les tubereules du dos continuent a se montrer aussi sur le prolongement; sa spire ne parait pas differente de mes figures de lespece. Quelques echantillons de ma collection sont intermediaires par ces ornements entre les deux figu- res citees. Les Epines des tubercules de ces pieces sont aussi quelquefois conservees. M. Astier a ainsi decrit l’Ancyloceras Tabarelli Astier: «Coquille ovale, mediocrement allongee; spire composee de deux tours greles, tres «rapproches, le dernier tour, peu distant de la bouche, se projette en une ligne Nlexu- «euse. Des cötes ayant trois tubercules de chaque cöte, ornent les tours de la spire, «et sont s&parees entre elles par des stries fines, variant de deux a huit. A-peu-pres «aux deux-tiers du prolongement’ de la spire le tubercule du milieu et celui du dos dis- «paraissent, et on ne voit plus que celuı du ventre, oü les stries se bifurquent et qui «se continuent jusquäa la bouche; ces stries, ainsi que les cötes passent sans interruption «de lune a l’autre region de la coquille. La bouche, vers laquelle les stries deviennent «de plus en plus saillantes, est peu &loignee du dernier tour de spire. Gloisons invi- «sibles, coupr elliptique.» M. E. Meyrat a decouvert des &chantillons entiers de cette espece dans les couches cretacees de la Veveyse pres Chätel-St.-Denis. Ils sont presque conformes a la figure donnee par M. Astier. forme plus raccourcie que celle restauree au trait par MM. Pictet et de Loriol; les tubercules places sur le bord ventral de la crosse de cette figure sont cependant plus pres du milieu des flancs sur mes echantillons. Grand diametre de ensemble du fossile de 70 ä 80 millimötres. Dont la spire oceupe .» 2. 2 ....0 24a 2% « Hauteur de la bouche vers lembouchure . . . 85 « Largeur « « « « environ. 7 « Les varietes, dont je donne aussi les figures, se rapportent plutöt a la forme restau- ree par MM. Pictet et de Loriol et a l’Ancyloceras Terveri Astier. Un &chantillon incom- plet de ma collection, provenant de la me&me localite, n’a conserv& que la spire et une partie de son prolongement; il se distingue par des cötes plus fines et plus rapprochees. Ce n'est aussi probablement quiune variet@ dont je donne &galement la figure. Je ne possede du Gantrischkumli qu’une crosse incomplete. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) rg Tab. 41, fig. 1. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « « «2. aspect du dos de la crosse. “« « «3. aspect du ventre de la m&me. « R « 4. spire incomplete de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vue de cöte, avec des £pines de la rangee dorsale, et coupe de la bouche. «© « 5. spire de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte, variete a cötes et stries plus nombreuses et plus fines. « « «6. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos; la partie exterieure du coude comple- tee en partie d’apres l’empreinte sur la roche. “ «©. « 7. empreinte d’un echantillon de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte; variete allongee comme l’Ancyloceras Terveri Astier. « « «8. lAneyloceras Terveri Astier, d’apres la figure citee. Tab. 40, fig. 2-5. AXII. Ancyloceras Couloni Oosier 1860. Coquille elliptigque dans son ensemble; l’embouchure de la crosse est peu eloignee de la spire. Spire composee de un ou deux tours disjoints, projetes en un prolonge- ment arque, recourbe en crosse arrondie. Les tours de la spire sont ornes de grosses cötes annulaires, portant sur chaque cöte trois tubercules; la rangee du dos a conserve sur mes £chantillons des epines sur quelques-uns de ces tubercules, et il est probable que les autres, emousses, en &taient egalement pourvus. Entre ces cötes principales il y a des petites cötes intermediaires annulaires sans tubercules, bifurquees vers le dos sur les parties le plus recourbees, et dont le nombre est irregulier entre les cötes prin- cipales. Ces ornements continuent a exister sur le prolongement et la crosse, mais les cötes tuberculeuses y sont plus distantes et les cötes intermediaires plus marquees et augmentant en grosseur jusqu’a ’embouchure. Coupe de la bouche elliptique. Cloisons indistinctes, visibles jusqu’au point a de la fig. 2. Grand diametre de l’echantillon entier figure (sans la veine qui le traverse), 60 millimetres, dont la spire occupe 29 millimetres. Hauteur de la bouche vers l’embouchure (incomplete) environ 16 millimetres. Largeur « « « « « 10 « u wo L’Aneyloceras Couloni Ooster differe de l’Ancyloceras Tabarelli Astier par sa forme plus arrondie, et par ses cötes tuberculeuses conservant les trois tubercules jusque sur la crosse. Il a cependant des grands rapports avec ceite espece, et parait intermediaire entre elle et l’Ancyloceras Puzosianum d’Orb. 11 differe de ce dernier, avec lequel il a le plus de rapport par sa forme generale elliptique plus courte, et par sa spire moins grele, ses cötes intermediaires bifurquees, et peut-Ötre aussi par ses @pines, qui pourraient ce- pendant aussi avoir exist chez cette espece. Jai hesit@ cependant a len separer, sur- tout parce que M. d’Orbigny (Prodrome Il. p. 100) a fait remarquer que les cötes tuber- culeuses de la figure citee de la Pal. Frangaise, y sont trop espacees, et parce qulil en rapproche l’Aneyloceras pulcherrimum (uenstedt, Petrefaktenkunde I p. 283. Tab. 21, fig. 1 a. b. c., qui est une forme bien plus massive et plus conforme a l’Ancyloceras Tabarelli Astier, auquel je le rapporte avec MM. Pictet et de Loriol (v. cette espece). Je ne con- nais pas lAncyloceras ornatum d’Orbigny, que ce tauteur a signale provisoirement dans son Prodrome de Pal. stratigraphique II. p. 101 comme une forme voisine de l’Ancyloceras dilatatum dOrb., mais pourvue de grosses cötes ornees de trois tubercules de chaque cöt#. Jignore done quels rapports pourraient exister entre notre espece et cette forme qui na pas encore ete figuree. L’Ancyloceras Couloni Ooster a et decouvert par M. E. Meyrat dans les couches cretacees du Gantrischkumli et de la Veveyse, avec les autres fossiles de ces localites, caracterisant le Neocomien et l'Urgonien selon d’Orbigny. Je n’en possede que les &chantillons figures. Celui du Gantrischkumli avait et& mentionne precedemment (Brunner, Stockhorn p. 53) sous le nom de Aneyloceras Puzosianum d’Orb. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 40, fig. 2. l'echantillon entier du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de oöte. a commencement de la loge anterieure. « « « 3. Vechantillon incomplet de la Vevevse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt&, avec coupe de la bouche de la spire et de la crosse. « « « 4. aspect du dos du m&me, vers llembouchure. « « « 5. aspect du ventre du m&me. Tab. 40, fig. 6-8. Tab. 42, fig. 1--2. Tab. 43, fig 1. XXIV. Aneyloceras Sablieri Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancvloceras p- 15. Tab. 4, fig. 4; du Neocomien de Cheiron. ? A. Sartousi Astier 1851 1. c. p. 24. Tab. 3, fig. 15; du Neocomien de Cheiron. M. Astier decrit ainsi l’Ancyloceras Sablieri Astier: «Coquille subelliptique; spire composee de deux tours et demi, assez distants les «uns des autres. Le dernier se projette en une ligne fortement arquee. De grosses «cötes, au nombre de trente-cing dans l’Echantillon que je possede, plac&es A des distan- «ces inegales, et ornees de trois tubercules au premier tour de spire seulement *), pas- «sent sans interruption du dos au ventre. Ces cötes sont separdes par des stries, va- «riant de quatre a dix-huit, flexueuses sur le ventre comme les cötes, passant comme «elles sur le dos, et s’effacant presque pres de la bouche. La crosse est tres dilatee «et la bouche qui est de forme tetragone, et vers laquelle les grosses cötes se rap- «prochent de plus en plus, est peu distante de la spire. Cloisons invisibles. » L’auteur ajoute que la figure en est r@duite de moitie, ce qui indique done un grand diametre de l’ensemble du fossile de environ 444 millim£tres, dont la spire occupe 200 millimetres, la hauteur de la coupe de la bouche vers l’embouchure de environ 90 millimötres. M. E. Meyrat a decouvert dans les couches cretacees du Gantrischkumli, et de Bachersbodenflue dans le Justisthal, des Ancyloceras endommages, que je crois devoir y rapporter, surtout a cause de leur forme generale. Les eötes principales tuberculeuses sont peu marquees et plus distantes sur l’echan- tillon du Gantrischkumli que sur le tour interieur de la figure citee; elles ont plus de rapport avec celles de l’Ancyloceras Sartous; Astier. L’&chantillon figure par M. Astier est du reste fort irregulier dans ces ornements, ainsi que l’Ancyloceras Sartousi Astier , echan- tillon incomplet, qui parait n’en differer que par sa forme generale moins recourböe, pa- raissant correspondre au tour de spire exterieur seul conserve de la figure citee de l’An- eyloceras Sablieri Astier, et a une partie du tour interieur qui y manque. La forme de la coupe de la bouche de cet Ancyloceras Sartousi est elliptique, selon cet auteur; il me semble cependant difficile de les s&parer, nos @chantillons paraissant intermödiaires entre ces deux formes figurees. Je crois aussi devoir y rapporter un &chantillon deforme du Gantrisch, qui se trouve dans le Musee de Berne; les tours interieurs manquent; il n’y a *) Les tours interieurs manquent dans la figure citee de M. Astier Be; (BR aucun tubercule sur cette partie conserv&e. Jen donne la figure, ainsi que de mes echan- tillons, qui ne seraient que les tours interieurs ou le jeune äge de cette grande espece. Jv ajoute un dessin reduit de la fig. 4 cit@e pour montrer la forme generale. Grand diametre de l’echantillon figure du Gantrischkumli . . 75 millimetres. u S - « de Bachersbodenflue . * 100 . ‘ « « deform& du Gantrisch. . . . 150 . 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches (Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Gantrisch. (B.) Bachersbodenflue. /O.) Tab. 40, fig. 6. echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle vu de cöte, avec coupe de la bouche. «e « « 7. aspect du dos de la partie anterieure. aspect du ventre de cette partie. >} ER l’Aneyloceras Sartousi Astier d’apres la figure citee. Tab. 42, fig. 1. &chantillon de Bachersbodenflue, de ma collection, en deux parties trouvees ensemble, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche; il est aplati par ecrasement. « « « 2. calque reduit de moitie de la fig. cit&e de l’Ancyloceras Sablieri Astier. Tab. 43, fig. 1. &chantillon du Gantrisch, du Musee de Berne, grandeur naturelle, vu de cöte; le contour de la spire complete d’apres la face op- posee de la piece. Tab. 14, fig. 1-6. AXV. Ancyloceras Moutoni Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras p- 17. Tab. 1, fig. 6; du Neocomien d’Angles. M. Astier decrit ainsi l’espece: «Coquille convexe, moins grele que l’Ancyloceras Pugnairei Astier; spire composee de «deux a trois tours, ornee de cötes ä trois tubercules et separees par des stries fines «flexueuses, d’abord peu nombreuses, mais s’augmentant bientöt et allant jusqu’a douze, «a mesure quielles siapprochent de la crosse. Vers la fin du dernier tour qui est arque, «et A-peu-pres au point oü le prolongement commence, le tubercule du milieu disparait, ee «et il ny a plus d’apparent que celui qui se trouve vers le dos ä la r&union des stries «qui s’y trifurquent. Le tubercule qui est pres du ventre, et auquel aboutit la trifurca- «tion, est tres peu marque; a partir de la seconde moitie du prolongement les trois «tubercules se montrent de nouveau de chaque cöte, mais a de plus grands intervalles. «Les stries passent toutes sans interruption du dos au ventre, ou elles sinelinent un peu «en avant. Cloisons invisibles; coupe circulaire.» Je crois devoir classer sous ce nom quelques Ancyloceras fort irreguliers, decouverts par M. E. Meyrat dans les couches cretacees de la Veveyse et du Gantrischkumli. Les cötes ou stries ne sont pas interrompues sur le dos, comme M. Astier lindique pour son Ancyloceras Thiollierei Astier 1. c. p. 18. Tab. 5, fig. 7, auquel javais ete- tent@ de les rapporter, au moins en partie, a cause de la forme verruqueuse souvent cupuliforme des grands tubercules prives de leurs pointes, qui sont plac&s autant entre les cötes que sur celles-ci, en soudant ensemble deux ou trois, ce qui donne lieu a des bifurcations et trifurcations de ces cötes. Comme on le remarque sur les figures citees des deux espe- ces, les cötes avec tubercules du dernier tour de spire ne sont pour la plupart pas plus grosses que les stries intermediaires decrites. Les tubercules paraissent aussi places de la m&me maniere sur la figure citee de l’Aneyloceras Thiollierei Astier. Il se pourrait bien que mon echantillon figure Tab. 44, fig, 1, qui est &crase et dont le dos na pu £tre observ£, fut un veritable Ancyloceras Thiollierei Astier. Les cötes portant des tubercules sont cependant plus ecartees, ce qui le rapproche davantage de la figure de l’Ancyloceras Moutoni Astier. L’espece parait aussi avoir les plus grands rapports avec le fragment de c&ephalopode nomme Hamites sexnodosus par M. Römer N. D. Kreideformation p. 94. Tab. 14, fig. 10, que M. d’Orbigny Prodrome Il. p. 65 place parmi les Ancyloceras sous le nom d Ancylo- ceras sexnodosum d’Orb. M. Römer indique |. c. la coupe de la bouche ovale, tandis que dans sa figure elle est polygonale. Cette espece parait se distinguer par un accroisse- ment plus rapide des tours de spire; jai cependant &te tente d’y r&unir ’Ancyloceras Moutoni Astier. Quelques-uns de mes Echantillons de la Veveyse ont conserve les pointes assez lon- gues, qui ont probablement orn& tous les tubercules; l’un d’eux montre une spire, com- posee de deux tours et demi; en la rapprochant du troisieme echantillon figure depourvu de spire, on obtient une image probablement assez complete de l’ensemble de l’espece. La spire montre des traces de cloisons jusqu’en avant, tandis que ce prolongement en est depourvu; les deux pieces sont un peu deformees par une compression laterale. Bun Je possede aussi un grand fragment dun prolongement, trouve dans la Veveyse par M. Meyrat; il a une epaisseur de 45 millimetres, ce qui indique des @chantillons de plus grandes dimensions. Deux &chantillons du Gantrischkumli, de ma collection, paraissent aussi devoir \ ötre rapportes, surtout a cause des ornements des premiers tours de spire. Le tour ex- terieur du plus complet, figure ici, est use et peu distinet dans ses ornements: dest le seul dont la coupe de la bouche est circulaire, sans deformation sensible Un nodule interpose a cependant deforme l'ensemble; une partie du tour exterieur de la spire est incomplete. Cette piece avait et@ mentionnee precedemment sous le nom de Ancyloceras Thiollierei Astier. Lautre individu du Gantrischkumli, de ma collection, se rapproche par les ornements des tours interieurs de la spire du Crioceras Cornuelianum d’Orb., auquel je lavais rapporte prec@demment; mais l’echantillon, quoique en mauvais etat, montrant encore des cötes passant sans interruption sur le dos, ne doit pas y £tre attribue. Dimensions des &chantillons figures Tab. 44, fig. 1: fig. 2: fig. 6: Grand diametre de l’ensemble: 155 millimetr. 100 millimetr. 110 millim. Dont la spire occupe environ: 65 « 37 « 50 » Hauteur de la bouche vers l’embouchure:: 30 e 19 « Fa ai Largeur « « ? « 10 « 20 » L’Ancyloceras Moutoni Astier differe de l’Ancyloceras Honnorati Ooster par son tour in- terieur ou jeune äge, arqu& et plus gr&le chez ce dernier, et ne laissant pas un espace vide au milieu de la spire comme chez cette espece. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. (Aneyloceras (Crioceras' Cornuelianum , Ancylo- reras Thiollierei Astier). des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: f) Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. \O.) Tab. 44, fig. 1. ©chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, depourvu des tours interieurs de la spire. 1] est @crase: il y a des cloisons indistinetement visibles jusqu’en a, oü parait etre le commencement de la loge anterieure. (Ancyloceras Thiollieres Astier ?) “« « «2. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt@, spire sans crosse, un peu ecrasee. Le dessin en a #te Zu un peu restaure d’apres lempreinte sur la roche, qui a conserve quelques parties manquant a la piece prineipale. Tab. 44. fig. 3. troisieme @chantillon de la Veveyse, de ma collection, prolongement completant la spire fig. 2, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe approximative de la bouche vers l’embouchure, un peu ecrase lateralement. « « « 4. aspect du dos, du m&me. [511 aspect du ventre. « « 6. echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. avec coupe de la bouche. Tab. 45, fig. 1-4. XXVi. Aneyloceras Panescorsi Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancvlo- ceras p. 15. Tab. 3, fig. 3; du Neocomien de Vergons. M. Astier decrit ainsi ce fossHe: «Coquille convexe; spire composee de troıs a quatre tours, le dernier paraissant se «projeter en une ligne arquee. La coquille entiere est ornee de cötes saillantes bituber- «eul&es, assez regulierement disposees, et separees entre elles par des stries fines, va- »riant de trois a quinze, Ges stries passent sans interruption du dos au ventre, mais les «cötes s’eflacent sur cette derniere region de la coquille. Cloisons invisibles, coupe eir- «eulaire.» La figure citee de M. Astier ne represente qu’un fragment du dernier tour, place sur le contour au trait d’un autre €chantillon prive des tours interieurs de la spire. J’y rap- porte avec quelques doutes des Ancyloceras trouves par M. E. Meyrat dans les couches eretacees du Gantrisch et Gantrischkumli. M. Astier ne parait pas avoir eu l'occasion d’observer les tours interieurs de la spire avec ses ornements, qui sont un peu diffe_ rents, sur mes €chantillons, du grand fragment du dernier tour dont il a donne la figure. Je ne crois pas qu'il y ait lieu de creer pour eux un nouveau nom d’espece ‚.mais qu'il faut les attribuer a l’Ancyloceras Panescorsi Astier, qui n'est peut-&tre lui-m&me qu’une variete de l’Aneyloceras Emerici dOrb. (Crioceras Duvali d’Orb.) (v. cette espece), analogue au Crioceratites Honnorati Leveille. Mem. soc. geol. de France 1" serie II. p. 314. Tab. 22, tig. 2 a. b., que M. d’Orbigny y a reuni comme individu deforme de l’espece. La spire de mes echantillons est ornee, sur ce qui est conserv& du tour interieur, de fines stries annulaires uniformes, sans tubercules; les tours suivants ont les cötes — ı Mi — - signalees par M. Astier, plutöt relevees en deux parties saillantes que tubereuleuses; elles sont d’abord peu marquees, et grossissent progressivement avec le developpement de la spire et de son prolougement; elles sont quelquefois suivies d’iun sillon passant sur le dos avec la cöte, la premiere petite cöte ou strie suivante @tant relev&e sur cette region du dos. La coupe de la bouche n’est pas cireulaire comme M. Astier lindique, mais plus elliptique, deprimee on aplatie sur le ventre, ce qui la rapproche de celle de !’An- eyloceras Emerici dOrb. Tous mes echantillons sont plus ou moins deformes par com- pression laterale, ce qui peut avoir modifi@ la forme de leur bouche. Aucune cloison na pu ötre distinctement observee. Ceux de Bachersbodenflue sont des spires de grands individus (170 millimetres et 240 millimetres de diametre); ils sont mal conserves comme la plupart des fossiles de cette localite. Dimensions des echantillons figures: Grand diametre de l’ensemble: 150 millimetres et 65 millimetres. Dont la spire occupe; 79 « « 4 « Hauteur de la bouche vers l’embouchure: 42 u « 19 B Largeur » « » 26 « . 14 « L’Ancyloceras Panescorsi Astier tel que je le comprends, differe de l’Aneyloceras Hillsı Sow. |v. cette espece) par ses cötes et stries non bifurquees, et sans cötes ou stries ın- tercalees vers le pourtour exterieur; il en differe encore par les tours de sa spire plus cartes, ceux de l’Ancyloceras Hillsi Sow. n’etant presque pas disjoints. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: 1) Gantrisch. (O.) 1) Gantrischkumli. (O.) Bachersbodenflue dans le Justisthal. (O.) Tab. 45, fig. 1. &chantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, recueilli en deux fragments rapproches dans la figure. avec coupe de la bouche. « « .« 2. autre echantillonsdu Gantrischkumli, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche:; ;l paraft ötre un jeune individu complet. « « «3. aspect du dos, du möme. « «© .« dA. aspect du ventre. Tab. 46, fig. 1. XXVI. Aneyloceras Emerici d’Orbigny 1850. — Prodrome de Pal. strat. II. p- 101; il le place dans son Urgonien. Crioceras Emerici LeveillE 1835. Mem. soc. geol. de France 1" serie II. p. 314. Tab. 23, fig. 1 a. b. Crioceras Duwvali Leveill€ 1. c. p. 313. Tab. 22, fig. 1 a. b. Crioceras Emerici LeveillE d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 463. Tab. 114, fig. 3. Crioceras Duvali Leveille d’Orbigny 1. ce. p. 459. Tab. 113, fig. 1—4, et Prodrome I. p. 65; il le place dans son Neocomien. Crioceras Duvali Leveill€ (et Emerici Leveill). Bayle et Coquand. Mem. soc. geol. de France 2" serie IV. p- 34. Tab. 3, fig. 1—4. Aneyloceras Duvali Astier 1851. Catalogue descriptif des Ancyloceras p. 9 et 10- Quoique le nom de Ancyloceras Duvali (Crioceras Duvali) paraisse avoir la priorite sur celui de Aneyloceras Emerici (Crioceras Emerici) dans le m&emoire de M. Leveille, je pro- pose de maintenir celle du nom d’Emeriei, attribu@ pour la premiere fois au genre An- eyloceras par M. d’Orbigny, afın d’eviter une confusion avec l’Aneyloceras Duvalianum d’Orb. qui est une espece bien diflerente. MM. Bayle et Coquand |. e. ont deja reuni les deux formes comme varietes de la ıneme espece. Elles ne paraissent effectivement pas pouyoir &tre separees, car il existe des varietes formant passage de lune a lautre, et ensemble de l’Ancyloceras complet ne parait pas differer, selon M. Astier I. c., la spire ayant un prolongement courbe, termine en crosse peu &loignee de la spire, chez ces deux varietes. M. d’Orbigny lui-meme ne les distingue dans la Pal. Francaise que par les pointes plus prononcees chez le Crio- ceras Emeriei LeveillE et par ses cötes plus rapprochees; on pourrait y ajouter, pour cette variet©, un accroissement en grosseur des tours un peu plus rapide. Les memes rapports d’ornements exterieurs et de mode daccroissement existent aussi'entre les Toxo- ceras elegans d’Orb., Toxoceras Honnoratianum d’Orb., et Toxoceras Duvalianum d’Orb. M. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 279 et 280, propose m&me de ne considerer les deux premiers que comme £chantillons deroules de l’espece qui nons oceupe ici; ce serait en ce cas un fait analogue ä celui mentionne plus haut pour des. Aneyloceras des couches Jurassiques. Des &chantillons de ma colleetion, plus complets que ceux figures par M. d’Orbigny sous ces derniers noms, m’ont toutefois engage a creer pour eux le nouveau 48 — nom de Ancyloceras Honnorati Ooster (v. cette espece). Cette forme differe de l’Ancylo- ceras Emerici dOrb. par le tour interieur de la spire ou jeune äge arqu@ en forme de Toxoceras, le centre de la spire restant vide. L’Ancyloceras Panescorsi Astier (v. cette espece) n'est peut-Ötre aussi quune variete de l’Ancyloceras Emerici d’Orb. L’echantillon prive du tour interieur, figur& par M. Quenstedt, Petrefaktenkunde 1. Tab. 20, fig. 10 a. b. e., se distingue par des cötes convergentes dans les tubercules comme chez l’Ancyloceras sexnodosum d’Orb., que M. Quenstedt parait dispose a y reunir. Ge Crioceras Emerici Quenstedt me parait appartenir a l’Ancyloceras Honnorati Ooster. Quelques fragments, de nos collections, indiquent la grande taille de l’espece. La hauteur de la bouche d’une de ces pieces, trouvee au Bachersbodenflue par M. E. Mey- rat, est de 90 millimätres. Quelques individus de cette m&me localit& paraissent complets quoique de taille moyenne. Tous y sont plus ou moins deformes ou recueillis en plu- sieurs pieces. Leur spire se projette en un prolongement recourbe, dont l’embouchure est peu eloignee de la spire. J’en donne une figure, qui montre le mieux la forme d’en- semble, quoique l’echantillon soit mal conserv@ dans ses details et un peu &cras6; il a ete recueilli en deux parties, rapprochees dans la figure. Les cloisons n’ont pas pu &tre observees distinctement. Je ne possede qu’un fragment de tour du Glisibach. Une spire de l’espece, de ma collection, se trouve sur un m&öme morceau de roche de la Veveyse avec l’Aneyloceras Meriani Ooster Tab. 39, fig. 1, et un Ammonites Moussoni Ooster. Dimensions de l’chantillon figur6 ici: Grand diametre de l’ensemble: 240 millimetres. Dont la spire occupe: 140 « Hauteur de la bouche vers l'embouchure: 45 « (par &cerasement. Largeur « « « 18 « « “ ft) Studer, Geol. der Schweiz Il. p. 72. 79. (Crioceras Dwvali et Emerici.) 2) Brunner, Stockhorn. p. 53. (Aneyloceras Duvali et Emerici.) 3) Pietet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 13. (Orioceras Duvali et Emerici.) 4) D’Archiac, Hist. des progres de la geol. IV. p. 586. /Orioceras Duvali et Emerici.) 5) Ooster, Bullet. soc. vaud. sc. nat. VI. pag. 52. (Ancyloceras Duvali et Emeriei.) =.’ des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) 2) Gantrisch. (O.) (B.) 5) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) 2) Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) 1)2) 3) 4) Schwefelberg. (O.) Bachersbodenflue dans le Justisthal. (O.) (B.) Au-dessus de Merligen, lac de Thoune. (O.) Sulzi vers le Hohgant. (B.) Hohseil dans le Justisthal. (B.) Glisibach pres Brienz. (0. espece?) Tab. 46, fig. 1. echantillon de Bachersbodenflue, de ma collection, trois quarts de grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche; il a ete recueilli en deux parties detachees. Tab. 47, fig. 1-5. XXVII. Aneyloceras Honnorati Voster 1860. ? Crioceras Emerici Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 279. Tab. 20, fig. 10 a. b. c.: du Neocomien d’Esceragnolles. ? Toxoceras Honnoratianum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 483, Tab. 119, fig. 1—4, et Prodrome II. p. 101; il le place dans son Urgonien. ? Toxoceras Duvalianum d’Orb. 1. ce. p. 479. Tab. 117, fig. 6—9, figure restauree daapres divers £chantillons; et Prodrome Il. p. 66; il le place dans son Neocomien. Coquille elliptique dans son ensemble, dont lembouchure de la crosse ne parait pas avoir ete fort eloignee de la spire. Spire composee de un ou deux tours tres läches, greles dans le jeune äge. qui a une forme arqu6e, laissant un espace central plus ou moins circulaire inoccupe. Le nueleus ou commencement du jeune äge n'est ce- pendant pas conserve sur mes €chantillons. L’accroissement des tours en grosseur est plus ou moins rapide sur les differents individus. Ils sont ornes des les premiers tours de grosses cötes avec trois tubercules de chaque cöte, dont la rangee dorsale a con- serve sur plusieurs de mes eEchantillons des longues Epines, courbees en arriere, ce qui fait croire que les autres tubercules en £taient egalement pourvus. Les grosses cötes sont quelquefois comme fendues en deux entre les deux tubercules lateraux, comme cela siobserve sur le Zoxoceras Royerianum d’Orb. Pal. Franc. Cret. I. p. 481. Tab. 118, 7 — fig. 7—11. Elles sont peu marquees sur le dos. Entre les cötes tuberculeuses il y a un nombre irr@gulier de petites cötes annulaires, non bifurqu&es, sans tubercules, pas- sant sans interruption sur le dos, ainsi que sur le ventre, oü elles sont inflechies en avant. Tous ces ornements continuent a exister, sans beaucoup augmenter en volume, sur le prolongement arqu& qui s’ecarte de la spire, termine probablement par une crosse recourbee contre celle-ci. Coupe de la bouche elliptique. Cloisons indistinetement vi- sibles sur mes @chantillons, divises en lobes formes de parties impaires. Les selles finement decoupees m’ont paru analogues A celles figur&es par M. d’Orbigny 1. c. Tab. 119, fig. 9, pour son Toxoceras Honnoratianum d’Orb. Elles sont visibles sur mon @chan- tillon le plus complet fig. 1 jusqu'au point a, ou parait &tre le commencement de la loge anterieure. Grand diamötre de cet Echantillon: 280 millimetres. Dont la spire occupe environ: 130 millimetres. Hauteur de la bouche de la partie anterieure du prolongement estimde a environ 60 millim&tres avant son @crasement, et la largeur a environ 30 millimetres. Jen possede un seul Echantillon avec ce prolongement, et une douzaine de spires ou fragments plus ou moins incomplets, tous trouves par M. E. Meyrat dans les couches ceretactes de la Veveyse pres Chätel-St.-Denis et au Gantrischkumli, avec d’autres fos- siles caracterisant, pour la plupart, les &tages Neocomien et Urgonien selon d’Orbigny. Je n’ai aucun doute sur la forme generale de lindividu represente fig. 1, l’ayant degage moi-m&me d'une grande masse de roche, qui entourait le prolongement et s’adaptait exac- tement & la piece qui supporte la spire. Je crois reconnaitre dans cette forme les Tozxoceras cites ci-dessus, surtout le Toxoceras Duralianum d’Orb., qui s’y rapporte le mieux par ses ornements exterieurs, mais dont l’accroissement en grosseur est un peu plus rapide que sur nos @chantillons, deja fort variables sous ce rapport; ceci ne me parait cependant pas &tre fort important, M. d’Orbigny ayant fait observer que sa figure citee de lespece est restaur&e d’apres divers &chantillons. M. Quenstedt a figure 1. c. un Crioceras auquel il donne le nom de Emerici, mais qui me parait appartenir a l’Aneyloceras Honnorati Ooster; le tour interieur caracteristique manque ä cet @chantillon. En tous cas l’Aneyloceras Honnorati Ooster est une forme qui peut ötre consideree comme intermediaire entre l’Aneyloceras Emerici d’Orb. et les Toxoceras cites, et m&me le Toxoceras elegans d’Orb. Pal. Frang. Cret. I. p. 477. Tab. 117, fig. 1—5. (V. Ancyloceras Emerici d’Orb.) u. J’ai fait choix du nom de Ancyloceras Honnorati, dans la supposition que l’on pourra constater plus tard sur d’autres individus de l’espece lidentit& des cloisons avec celles du Toxoceras Honnoratianum d’Orb. Je donne les figures de mes meilleurs &chantillons, tous engages d’un cöte dans la roche. L’Ancyloceras Honnorati Ooster diflere de l’Ancyloceras Moutoni Astier, avec lequel il a le plus de rapports, par son tour interieur ou jeune äge arque laissant un espace vide au centre de la spire. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Tab. 47, fig. 1. individu presque complet de la Veveyse, de ma collection, moitie de grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe approximative de la bouche; il est un peu &crase, et a et& recueilli en deux pieces. a commencement de la loge anterieure. Le prolongement a &te dessine d’apres la face opposee de la piece, seule visible. « « «2. echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte; il a et& complete par son empreinte sur la roche qui a conserv@ des parties detachees de l’echantillon. RT « 3. troisieme 6öchantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, complete d’apres son empreinte sur la roche, qui a conserv& des &pines sur les tubercules du dos; avec coupe de la bouche. CT « 4. aspect du dos, du me&me. « « « 5. aspect du ventre. Tab. 43, fig. 2-3. XXIX. Ancyloceras Villiersianum Astier 1851. Catalogue des Ancyloceras p. 6 et 7; du Neocomien de Angles et Aiglun. Crioceras Villiersianum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. 1. p. 462. Tab. 114, fig. 1—2, et Prodrome I. p. 65; il le place dans son Neocomien. Crioceras Villiersianum d’Orb. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 278. Tab. 20, fig. 12 a. b. c. M. Astier le mentionne de Angles et Aiglun (Var), avec son prolongement bien marque. BE „ER Jen possede des echantillons tous plus ou moins endommages, mais dont quelques- uns paraissent avoir leur prolongement en crosse assez complet; ils ont une petite taille. M. Quenstedt indique aussi l. c. que c'est une petite espece, son Echantillon figure (de 44 millimetres sur la figure) montrant deja le commencement de la loge anterieure sur le dernier tour. Il differe de celui figure par M. d’Orbigny par ses tours moins disjoints, et par des pointes plus nombreuses sur le tour interieur. Quelques-uns de nos &chan- tillons paraissent se rapprocher de cette variete. Liespece a ete trouvee par M. E. Meyrat dans les couches cretacees du Gantrischkumli, Gantrisch, Schwefelberg, et de la Veveyse, et pres de cette derniere localite par M. A. Morlot. Jy rapporte avec doute un echan- tillon du Mus&e de Berne; c'est la moitie d'un tour de spire, trouv@ a Langenstein dans les Alpes d’Appenzell. Je donne les figures de mes meilleurs echantillons. Celui de la Veveyse a conserve sur la crosse des pointes plus longues que celles des figures citees. Grand diamttre de l’ensemble de Techantillon figur€ de la Veveyse: 50 millimetres. Dont la spire oceupe: 25 millimetres. Hauteur de la bouche vers l’embouchure de la crosse: 18 millimetres. La largeur de la bouche n’a pas pu ätre observee sur cet @chantillon engage dans la roche. 1) Studer, Geol. d. Schweiz II. p. 72. 2) Brunner, Stockhorn. p. 53. 3) Ooster, Bull. soc. Vaud. sc. nat. VI. p. 52. des couches Cretacees des: ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES : 1) 2) Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) 2) Gantrisch. (B.) 2) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) 2) Leiterenpass. (B.) ALPES D’APPENZELL: 2) Schwefelberg. (B.) Langenstein. (B. espece?) Tab. 43, fig. 2. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; il parait ötre complet; a commencement de la loge an- terieure. « © « 3. &chantillon du Gantrischkumli, de ma collection, complet® d’apres Vembouchure d’un autre &chantillon, grandeur naturelle, vu de cöte. ” Bi ee Tab. 48, fig. 1-5. XXX. Ancyloceras Lardyi Ooster 1860. Coquille elliptique ou subcirculaire; Yembouchure tres rapproch£e de la spire. Spire composee de deux ou trois tours plus ou moins disjoints; la moitie du dernier tour de mes echantillons appartient a la loge anterieure, probablement projetee en crosse. Les tours de spire sont ornes de cötes peu distantes, fortement marquees, sinueuses, avec trois rangees de tubercules sur chaque flanc; la rangee dorsale a consery& sur mes echantillons quelques traces d’epines dont ils paraissent avoir et& tous pourvus. Les cötes passent en ligne droite sur le dos et en s’effacant et sinflechissant un peu en avant sur le ventre. Entre ces cötes principales il y a d’autres cötes plus petites interme- diaires, de meme forme, avec des tubercules moins prononces, surtout chez l’adulte, qui n’a que la rangee dorsale bien marquee sur ces petites cötes; leur nombre varie sur le m&me echantillon; celles qui precedent les cötes principales vers le dos sont comme intercalees, n’atteignant pas l'ombilic. Coupe de la bouche elliptique, plus haute que large, &largie vers le ventre. Cloisons indistinctes. L’espece parait avoir atteint un grand diametre d’au moins 110 millimetres. Grand diametre du petit -£chantillon figure, 52 millimetres. Hauteur de la bouche de la partie anterieure du dernier tour, 17 millimetres. Largeur approximative de la bouche, 8 millimetres. L’Aneyloceras Lardyi Ooster a &te decouvert par M. E. Meyrat dans les couches cre- tacees de la Veveyse, avec les autres fossiles caracterisant les etages Neocomien et Urgo- nien selon d’Orbigny. Liespece a le plus de rapports avec le Crioceras Cornuelianum d’Orb. par ses cötes intermediaires pourvues de tubercules, mais elle s’en distingue par ses cötes passant sans interruption sur le dos, et par ses cötes intercalees plus courtes vers le dos. Je donne la figure du seul echantillon paraissant ä-peu-pres complet que je possede, et de quelques fragments un peu deformes, mais bien caracterises, prove- nant de plus grands individus. Un fragment use de tour de spire, du Schienenberg, du Musee de Berne, parait aussi devoir y £tre attribue; il est encore recouvert des traces des lobes des cloisons, malgre ses grandes dimensions; la hauteur de la bouche en avant est de 90 millimetres, la largeur de la bouche environ 60 millimetres. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES D’UNTERWALDEN: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Schienenberg pres Beckenried. (B.) = Tab. 48, fig. 1. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. a commencement de la loge anterieure. C) ea [ee aspect du dos. 3. aspect du ventre. e « « 4 fragment de tour (prolongement en crosse?) dun grand individu ecrase de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. a commencement de la loge anterieure. « « «5. autre fragment dun grand individu de la Veveyse, de ma collec- tion, grandeur naturelle. vu de cöte et un peu du dos Tab. 49, fig. 1-6. XXXI Anceyloceras Quenstedti Ooster 1860. Crioceras Duvali Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 279. Tab. 20, fig. 13 a. b. c., de Castellane. Le c£phalopode eite parait devoir &tre separe du Crioceras Duvali Leveilld (v. Ancylo- ceras Emerici d’Orb.). MM. Pictet et de Loriol, Description des fossiles du terrain Neo- comien des Voirons p. 23, le considerent comme un £chantillon de l’Ammonites anguli- costatus d’Orb. dont le dernier tour s’ecarterait accidentellement de la spire, ce que je ne crois pas devoir admettre. M. Quenstedt dit dans sa description que les tours inte- rieurs en sont en tout semblables a ceux du Crioceras Villiersianum d’Orb. quil deerit sur la page pr&cedente comme disjoints et soutenant le tour suivant sur ses pointes (v. sa fig. 12, Tab. 20). Ceci est aussi indique, quoique imparfaitement, sur la fig. 13 citee du Crioceras Duvali Quenstedt, dont les tours interieurs ne sont pas conserves. Comme je Vai deja fait observer, en d@erivant mes echantillons de l’Ammonites angulicostatus d’Orb. (v. cette espece), les ornements de ces deux formes ont les plus grands rapports; mais les tours interieurs disjoints du c&phalopode de M. Quenstedt me paraissent suflire pour le maintenir comme espece distincte, sous un nouveau nom. M. E. Meyrat a d@couvert dans les couches eretacees de la chaine du Stockhorn ei de la Veveyse, et M. A. Morlot pres de cette derniere localit@e, des eephalopodes qui me paraissent appartenir a lespece en question. (Quelques-uns d’entre eux semblent complets. Ils ont trois tours de spire, les tours interieurs rapproches, quoique dis- joints, le jeune Age arque, laissant le centre de la spire inoceupe. Le dernier tour s6carte un peu plus de la spire, et sa derniere moitie, sans traces de cloisons, parait appartenir a la loge anterieure, et former la erosse, sans prolongement intermediaire. Ce se- rait done une forme tres peu diflerente d’un Crioceras selon d’Orbigny, forme qui ne parait plus pouvoir &tre separee du genre Anceyloceras. Les tours de la spire sont ornes, dans le jeune äge, de fines stries sinueuses, un peu penchees en avant, avec trois ran- gees de tubercules de chaque cöte, dont la rangee dorsale porte encore des restes de pointes sur quelques-uns de nos £Echantillons. Le nombre de ces tubercules diminue apres le premier tour, et ils sont remplaces insensiblement pas des cötes irregulierement espacees, plus grosses et relevees surtout vers lombilic, otı quelques @chantillons ont conserv& une rang6ee de tubercules jusque sur le dernier tour. La rangee du milieu des flancs disparait la premiere, ceux du dos sont elargis transversalement aux cötes. Entre les cötes principales il y a sur les derniers tours des cötes sinueuses intermediaires, passant sur le dos, dont une partie n’atteint pas lombilic, mais s’efface vers le milieu des flanes. La coupe de la bouche est elliptique, deprimee ou un peu aplatie, l&gerement concave sur le ventre. Ce que jai pu distinguer des cloisons, imparfaitement conserv6es, sur l’echantillon figure ici de la Veveyse, de ma collection, m’a paru conforme au dessin qu’en donne M. Quenstedt l. c. Grand diametre de lechantillon complet de la Veveyse, un peu &cras&e, 82 milli- metres. Dont la spire occupe: 49 millimetres. Hauteur de la bouche vers l’embouchure: 27 millimetres. Largeur « « « 12 & Grand diametre de l’echantillon figure de Schwefelberg: 75 millimetres. Dont la spire occupe: 46 millimetres. Hauteur de la bouche vers !embouchure: 24 millimetres. Largeur « « « 16 « Un &chantillon us& du Gantrisch, de ma collection, a une plus grande taille, son grand diametre est de 97 millimetres. Dont la spire occupe 63 millimetres, Hauteur de la bouche vers l’embouchure: 30 millimetres. L’Aneyloceras Binelli Astier 1851. Cat. des Ancyloceras p. 14. Tab. 2, fig. 2, dont on ne connait que la spire, est une espece assez voisine, mais dont le tour. interieur Largeur » « « 16 « na &t& ni deerit ni figure. La premiere moiti& du dernier tour de cette espece ma, BE EB d’apres M. Astier, qu'une seule rangee de tubercules vers le milien du flanc ou sur le bord de l'ombilic. Les cötes sont aussi dinegales longueur, une partie d’entre elles n’atteignant pas lombilice. La figure eitee montre une rangee de petits tubercules sur le bord de lombilie, et des cötes sinueuses plus regulieres et uniformes que celles de l’Ancyloceras Quenstedti Ooster. des couches (retacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrisch. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Gantrischkumli. (O.) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Schwefelberg. (O.) Hohseil dans le Justisthal. (B.) Tab. 49, fig. 1. €@chantillon entier, moule, de Schwefelberg, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöt@, avec coupe de la bouche. Les orne- ments sont uses sur le tour exterieur de cette piece. a commen- cement de la loge ant£erieure. « « « 2. echantillon entier, moule, de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche; aplatı par ecrasement, ce qui a rapproch£& les tours de spire. a commen- cement de la loge anterieure. ea « « 3, echantillon du ravin de Chätel-St.-Denis, du Mus@e de Berne, gran- deur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche du tour in- törieur, du retour de la spire, et de la crosse; d’apres trois echantillons incomplets, se completant Tun lautre, un peu aplatis par ecrasement. a derniere cloison visible. « « «a dA. aspect du dos du m&me, vers le haut de la figure. « « « 9. aspect du ventre. « « « 6. &chantillon du Gantrischkumli, de ma collection, avec le jeune äge, gran- deur naturelle, vu de cöte; il est un peu aplati par ecrasement. a commencement de la loge anterieure. Tab. A2, fig. 3. XXXII. Ancyloceras Van den Heckei Astier 1851. Catalogue deseriptif des Ancyloceras p. 21. Tab. 2, fig. 11; du Neocomien d’Angles. 2. Cette espece, dont la forme generale est celle de l’Ancyloceras Matheronianum d’Orb. Pal. Frang. Cröt. I. Tab. 122, fig. 1, n’a encore ete figuree que d’apres un &chantillon avec son prolongement, mais sans crosse, d&couvert par M. Astier. La presence de l’espece dans les Alpes suisses semble @tre indiquee par un petit fragment, trouve par M. A. Morlot, dans le ravin de Chätel-St.-Denis. C'est une partie d’un tour de spire ou de son prolongement aplatie, ornee de cötes tuberculeuses (on voit deux rangees de tubercules), avec une petite cöte intermediaire sans tubercules. Je crois devoir signaler ce fragment a lattention des collecteurs futurs dans cette localite. L’Aneyloceras Van den Heckei Astier differe de l’Ancyloceras Matheronianum d’Orb. par une seule petite cöte intermediaire au lieu du plus grand nombre de ces cötes chez cette espece, et par ses cötes tuberculeuses plus distantes. L’Aneyloceras Perezianum d’Orb. Prodrome Il. p. 101, incompletement decrit, parait etre une espece {res voisine, sinon identique. L’Ancyloceras Alpinum Astier, (Crioceras Al- pinum d’Orb. Prodrome Il. p. 100) s’en distinguerait par labsence des cötes intermediaires. Il me parait probable que ces quatre especes devront &tre une fois r&eunies des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Ravin de Chätel-St.-Denis. (B. espece?) Tab. 42, fig. 3. le fragment de c&phalopode du ravin de Chätel-St.-Denis, du Musde de Berne, grandeur naturelle. Tab. 50, fig. 1-6. XXXIH. Aneyloceras Pieteti Ooster 1S60. Coquille tres allongee dans son ensemble; lembouchure de la crosse est &loign&e de la spire, qui nocceupe que environ un huitieme de la longueur totale du fossile. Spire compos&e de deux tours disjoints, dont l’accroissement en grosseur est fort rapide, se projetant en un prolongement legerement sinueux, d’un accroissement moins rapide en grosseur, recourbe en arriere en une crosse fort courte sur l’echantillon de ma collec- tion qui la conserve. La spire et son prolongement sont ornes de petites cötes annu- laires, un peu sinueuses, penchees en avant, grossissant progressivement avec le deve- loppement de la coquille; elles sont bifurquees vers le dos sur le coude de la crosse. Sur le prolongement il ya cing ou six doubles cötes annulaires, plus marquees que les cötes simples, avec un sillon au milieu, laissant entre elles des espaces variant en dis- tance sur les divers Echantillons. L’embouchure ne parait avoir &te limitee que par une 8 cöte simple. Une rangee de tubercules epineux regne de chaque cöte du dos sur les tours de la spire, des le jeune äge jusque vers la crosse. Ces tubercules sont fort rap- proches sur la spire, s’ecartant progressivement en avant sur le prolongement, ou il n'y en a plus que un sur chaque double cöte; ils paraissent manquer completement sur la erosse. Quelques-uns de mes &chantillons ont conserv& des &pines assez fortes sur ces tubercules, qui en ont probablement tous &t& pourvus. Coupe de la bouche ellip- tique, plus haute que large. Cloisons peu distinctes dans leur ensemble, divisees en lobes composees de parties impaires, visibles jusqu’a la moiti@ du prolongement, ol pa- rait &tre le commencement de la loge ant£rieure. Longueur totale de lindividu complet figure . . . . 159 millimetres.' Dont la spire {un peu deformee) noccupe que environ 20 « Hauteur de la bouche vers lembouchure . . . . . 148 « Largeur « « lemb. approximativement. 12 « L’Aneyloceras Picteti Ooster a &t@ d@couvert par M. E. Meyrat dans les couches cr&- tacees de la Veveyse et du Gantrischkumli, appartenant d’apres la majeure partie des fossiles caracteristiques, aux tages Neocomien et Urgonien selon d’Orbigny. Jen possede un seul &chantillon entier et plusieurs autres dont la spire plus ou moins bien conservee a encore une partie de son prolongement. J’en donne les figures. L’Ancyloceras Picteti Ooster differe de l’Aneyloceras Jourdani Astier par ses tubercules epineux, et de l’Ancyloceras Meriani Ooster par sa plus grande longueur, par sa spire d’un moins grand diametre et par ses doubles cötes sur le prolongement. C'est une forme intermediaire entre ces deux especes. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 50, fig. 1. &chantillon complet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöt@e, avec coupe de la bouche. La spire est un’ peu dejetee en dehors du plan du fossile. a commencement de la loge ant£rieure. « « « 2. aspect du dos, de la crosse, “« « « 3. aspect du ventre de la möme. 4. autre &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, spire avec une petite partie du prolongement = gi un peu completce d’apres l’empreinte de la piece sur la roche, avec coupe de la bouche d’un tour de la spire. Tab. 50, fig. 5. troisieme &chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, spire et partie du prolongement, grandeur naturelle, vu de cöte. « © « 6. quatrieme &chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, et un peu du ventre. Tab. 45, fig. 9. XXXIV. Ancyloceras furcatum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 509. Tab. 127, fig. 8— 12, et Prodrome Il. p. 101; il le place dans son Ur- gonien. Je n’ai quiun fragment de spire avec des cötes bifurquees, que je crois pouvoir yY rapporter; il provient des couches cretacees du Gantrischkumli. J’en donne la figure, malgre son mauvais etat de conservation; le dos na pu &tre degag& de la roche. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Tab. 45, fig. 5. l’&chantillon incomplet du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, complete au trait d’apres la figure citee de M. d’Orbigny. Tab. 51, fig. 1-3. XXXV. Ancyloceras einetum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. 1. p. 502. Tab. 125, fig. 1—4. ? Ancyloceras cinctum d’Orb. Prodrome Il. p. 101; de l’Urgonien de Cheiron. Toxoceras annulare d’Orbigny 1842 ]. c. p. 480. Tab. 118, fig. 1—6, figure re- duite, restauree d’apres quatre fragments, et Prodrome II. p. 66; du Neo- comien superieur de Cheiron. M. d’Orbigny ayant en vue deux formes differentes, parait avoir &t& dans lincertitude sur la place que devait occuper dans sa classification le fragment de c&phalopode, dont il a donne la figure tab. 125 cite; car il mentionne, en la rapportant A cette m&me figure, une Hamulina cincta d’Orb. Prodrome Il. p. 102 de l’Urgonien d’Angles. Des echantillons plus complets qui se trouvent dans nos collections, ont aussi des Bi We ornements exterieurs presque identiques, mais paraissent appartenir a des formes dis- tinctes. /v. Ancyloceras Jourdani Astier et Hamites cinctus Giebel.) Je r&serve le nom de Aneyloceras cinctum d’Orb. pour un grand Ancyloceras, decou- vert par M. E. Meyrat dans les couches cretac&es de la Veveyse; sa forme generale se rapproche de celle de l’Aneyloceras dilatatum d’Orb. et du Toxoceras annulare d’Orb., tandis que je rapporte a l’Ancyloceras Jourdani Astier des Echantillons de forme allongee, dont les ornements se rapportent bien a cette espece. C'est probablement ä cette derniere qu’appartient la partie de la description de l’Aneyloceras cinctum de la Pal. Francaise dans laquelle il est defini comme une espece: «dont la crosse parait avoir eiE tres longue.» L’Aneyloceras cinctum d’Orb., comme je le comprends, est une coquille elliptique dans son ensemble, la spire occupant un peu moins que les deux tiers de sa longueur totale; elle est composee de tours disjoints, comprimes lateralement, a dos arrondi, ornes de cötes annulaires arrondies. A des distances irregulieres il y a des doubles cötes de me&me forme, mais plus grosses et plus relev&es, separ&es par un sillon assez profond. Le dernier tour se projette avec une courbure plus faible, en s’@cartant peu de la spire; coupe de la bouche elliptique, comprimee lateralement, plus haute que large; la defor- mation du seul &chantillon connu laisse cependant des doutes sur la forme de cette coupe, qui est aplatie sous le ventre du troncon figure par M. d’Orbigny Tab. 125 citee. Em- bouchure paraissant complete sur lindividu figure ici, entouree par une cöte arrondie plus grosse; il ne serait cependant pas impossible qu'il eüt encore exist€ un prolonge- ment en avant. Cloisons peu distinctes, analogues a celles de l’Ancyloceras pulcherrimum d’Orb. Pal. Franc. Cr£t. I. Tab. 121, fig. 7, plus d@coupees que les cloisons (usees) du Toxoceras annulare dOrb. On en voit des traces jusqu’au point a de la figure, oü parat ötre le commencement de la loge anterieure. Je n’en connais que le seul Echantillon de ma collection figure ici. Grand diametre de l’ensemble de cet individun . . . 175 millimetres. Dout.la spüre Werbe: Eh u a er erh « Hauteur de la bouche vers lembouchure . . . .. 8 « Largeur « « lemb. approximativement. 15 « Le Toxoceras annulare dOrb. parait &tre une forme identique. La figure citee de ce dernier dans la Pal. Frangaise a te reduite et restauree d’apres quatre fragments (v. 1. e.); linterruption des cötes sur le dos du jeune äge n’a pu Ötre v£erifiee sur mon £chantillon engag® dans la roche. Les cloisons sont usees d’apres M. d’Orbigny sur son echantillon. u: Quoique le nom de Toxoceras annulare semble avoir la priorit@ sur celui de Aney- loceras cinetum, je crois preferable de maintenir ce dernier afın d’eviter une confusion avec l’Ancyloceras annulatum d’Orb. L’Ancyloceras cinctum d’Orb. diflere de l’Ancyloceras dilatatum d’Orb. par ses doubles cötes separees par des sillons, et par ses cötes en general plus grosses. Il differe de l'Aneyloceras Panescorsi Astier par ses doubles cötes avec sillons, cette espece n’ayant que des cötes simples. Il differe de lAncyloceras Sablieri Astier par les’ m&mes carac- teres et par son enroulement moins excentrique. des couches (retacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 51, fig. 1. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « derniere cloison visible. « « « 2. aspect du dos, pres du point « de la figure. «“ « « 3. aspect du ventre, au meme point. XXXVI Aneyloceras Puzosianum d’Orbisny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 506. Tab. 127, fig. 1—4, figure defectueuse selon l’auteur, Prodrome I. p. 100; il le place dans son Urgonien. Scaphites Puzosi Leveill€ 1835. Mem. soc. geol. de France 1" serie I. p. 315. Tab. 23. he.72. MM. Pictet et de Loriol, Description des fossiles du terrain Neocomien des Voirons p- 27, ont fait remarquer que l’Ancylocergs pulcherrimum Quenstedt, Petrefaktenk. I. Tab. 20, fig. 1, que M. d’Orbigny r&unit a l’espece, doit &tre plutöt r&uni a l’Aneyloceras Tabarelli Astier (v. cette espece.) Pour celui cit@ de ma collection du Gantrischkumli voyez l’Ancyloceras Couloni Ooster ; celui eit@ ici du Gantrisch est un &chantillon tres mal conserve£. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 1) Gantrisch. (B. espece ?) XXXVIH. Aneyloceras Duvalianum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cröt. I. p. 500. Tab. 124, fig. 1-4, et Prodrome Il. p. 101; il le place dans son Urgonien. 1) Studer, Geologie der Schweiz II. p. 79. BB des couches (retacees des ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Veveyse. Tab. 52, fig. 1-6. XXXVIII Aneyloceras Hillsi d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 494, et Prodrome ll. p. 114; il le place dans son Aptien. Scaphites Hillsi Sowerby. Transactions geol. soc. of London 2" series IV b. p. 339. Tab. 15, fig. 1-3. Scaphites Hillsi Sowerby. Fitton, quarterly Journal geol. soc. Il. p. 303, fig. 3; du Lowergreensand d’Atherfield. Crioceratites Bowerbanki Sowerby. Fitton ]. c. p. 303, fig. 1—2; du Lowergreensand d Atherfield. Voyez Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 318, pour la synonymie. M. Sowerby a ainsi deerit la forme de son Scaphites Hilsi: «Forme generale ovaloide comprimee; tours interieurs a decouvert, non contigus, «recourbes en une spire r&eguliere, comprimee, ornee de petites cötes nombreuses, rap- «prochees et arrondies. Le tour extörieur s’ecarte des autres A-peu-pres en droite ligne, «a une distance considerable, pour se recourber en arriere a tel point que l’embouchure «touche presque la spire. Il est orn& de au moins dix cötes distantes, tres saillantes, «a bords tranchants, le plus pro@minentes sur les cöt6s. Embouchure presque carree, A «bords minces, pr&cedee par une cöte plus courte sur le dos... .. cloisons tres si- «nueuses, pas fort rapprochees. La spire occipe environ la moitie du grand diametre «de la coquille entiere, qui est d’environ 14 pouces (Anglais). » Le dessin de la fig. 3 du Quarterly Journal, a l’öchelle de 1/9 indiquerait 450 milli- metres pour le grand diametre, dont la spire occupe 180 millimetres. Quoique aucun individu complet de cette espece mait &te decouvert jusqu’a present dans les Alpes suisses, je crois cependant devoir mentionner comme &chantillons douteux qui pourraient y ©tre rapportes, mieux qua aucune autre espece connue, des spires trouvces par M. E. Meyrat dans les couches eretacees de la chaine du Stockhorn, et une spire et des fragments de prolongements plus ou moins droits, ceux-ci de grandes dimensions, de- couverts par le m&me dans les couches cer6tacdes de la Veveyse; le tour interieur en est cependant moins massif que Vindiquent les figures cit&es. La plus grande des spires, celle du Musce de Berne, a 112 millimetres de diamötre; la hauteur de la bouche du = ea dernier tour est de environ 38 millimetres; les autres plus petites n’auraient donc forme que les tours interieurs de la spire ou le jeune äge de l’espece, tandis que la plus grande serait la spire privee de la moiti& de son dernier tour et de son prolongement d’un Echantillon de la grandeur de la figure cite du Scaphites Hillsi Sow. ou une spire complete d’un individu de moins grande taille. Le grand fragment de prolongement figur& parait &tre aussi la partie voisine de la crosse d’un Echantillon de moindres dimensions. Surtout les figures dessinees par M. Sowerby dans le Quarterly Journal p. 303, me pa- raissent permettre ce rapprochement, a cause de la forme plus ou moins sinueuse des cötes et la grandeur relative des plus petites interposees entre les plus grandes vers le dos. D’apres ces figures, il me semble quon ne peut en effet guere en distinguer le Crioceratites Bowerbanki Sow. que M. Giebel v r&unit, mais que M. d’Orbigny en separe Prodrome II. p. 114, sous le nom de Scaphites Bowerbanki d’Orb. sans doute A cause de ses tours interieurs contigus, peut-&tre accidentellement? Les tours des spires de ma collection, quoique fort rapproches, ne sont pas contigus, ce qui les distingue de cer- tains echantillons de la Veveyse. que jaai attribu& A I’ Ammonites angulicostatus d’Orb. comme variete (v. cette espece), et qui y ressemblent beaucoup par leurs ornements ext&rieurs et par la coupe de la bouche elliptique. Comme je lai deja fait observer 1. c. il ne serait pas impossible que ces deux formes eussent des rapports plus intimes, que nous ne pourrons reconnaitre definitivement que par la decouverte d’individus plus complets que ceux dont nous disposons maintenant. Il se pourrait aussi que quelques-unes des spires que jai attribu@ a l’Ancyloceras Quenstedti Ooster (v. cette espece), comme &chantillons uses, dussent &galement y £tre rapportes, les spires de ces deux especes se ressemblant beaucoup dans cet tat, ainsi que quelques fragments douteux mentionnes plus lom pour l’Ancyloceras gigas d’Orb. (v. cette espece). Les spires de ce dernier s’en distinguent par des tours plus disjoints. La spire de l’Aneyloceras Hillsi d’Orb. a plus de rapports avec l’Ancyloceras Panescorsi Astier (v. cette espece), dont les tours sont cependant bien plus disjoints, et les cötes principales moins tranchantes, et plutöt relevees sur les flancs en deux parties simulant des tubercules. Je donne les figures de ces pieces douteuses avec une esquisse de la figure cit&e du Saphites Hillsi Sow. Quarterly Journal fig. 3. J’y ajoute l’esquisse du Crioceratites Bowerbanki Sow. cite, pour en faciliter la comparaison. BE des couches Cr/tacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: Schwefelberg. (0. espece?) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) Gantrisch. (0. espece?) (B. espece?) Tab. 52, fig. 1. spire incomplete (tours interieurs) de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte. « « « 2, spire du Gantrisch, du Musee de Berne, grandeur naturelle, vue de cöte. avec coupe de la bouche. Elle parait &tre complete jus- qu’au prolongement qui sien €carte; la partie du tour ext£rieur, au bas de la figure, dessinee d’apres l'autre face de l’Echantillon. aspect du dos de la m&me. 2 m e Er aspect du ventre. a = [11 esquisse du Scaphites Hillsi Sow. cite. «a « « 6. esquisse du Crioceratites Bowerbanki Sow. cite. « « « 7. fragment de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, partie du prolongement en crosse. Tab. 54, fig. 2. XXXIX. Ancyloceras simplex d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 503. Tab. 125, fig. 5—8, et Prodrome II. p. 114; il le place dans son Aptien. Je n’en connais qu’un fragment de 150 millimetres de longueur, trouve dans un bloc detache au Langeneckschafberg, chaine du Stockhorn. Il me parait bien appartenir a lespece; sa courbure, sa largeur de 48 millimetres, et la direction des cötes indique- raient sa place a l'origine du prolongement droit vers la spire. L’echantillon n’a pu £tre degag& que sur une de ses faces; la roche qui le porte est le m&me calcaire gris-bleu tachet& qui renferme la plupart des fossiles er&taces de la chaine du Stockhorn. On voit sur la piece quelques petites Astarte? semblables par leurs caracteres exterieurs a l’Astarte obovata Sow. Lindividu dont provient ce fragment aurait eu les m&mes dimen- sions que celui figure par M. d’Orbigny, c.-a.-d., une longueur entiere de environ 450 millimetres. Je crois devoir donner la figure de mon &chantillon place sur l’esquisse de la forme generale d’apres d’Orbigny. 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. (cite par erreur du Gantrischkunli). des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: 1) Environs du Langeneckschafberg. (O.) - 655 — Tab. 54, fig. 2. le fragment du Langeneckschafberg, de ma collection, un tiers de grandeur naturelle, vu de cöte, complete au trait d’apres la fig. eitee. Tab. 53, fig. 1-4. Tab. 54, fig. 1. XL. Anecyloceras gigas d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 494, et Pro- drome II. p. 114; il le place dans son Aptien. Hamites gigas Sowerby 1829. Min. Conchology VI. p. 188. Tab. 593, fig. 2. Scaphites gigas Sowerby. Fitton, Quarterly Journal geol. soc. of Lond. III. p. 303, fig. 4; du Lowergreensand d’Atherfield. Ancyloceras Renauxianum d’Orbigny 1. ce. p. 499. Tab. 123, fig. 1—6. Un echantillon de cette espece a Et decouvert par M. E. Meyrat au Gantrischkumli; il a öt& recueilli en trois parties separees. Jen donne la figure; sa longueur totale pa- rait avoir et@ de environ 320 millimetres. I] se rapporte le mieux a la figure citee de l’Ancyloceras Renauxianum d’Orb. M. E. Meyrat a d&couvert un second £chantillon plus grand, mais incompletement conserve, dans les couches cretacees de la Veveyse; il appartient peut-etre a une va- riete de lespece. J’en donne aussi la figure; le retour de la crosse est plus long que sur les figures citees; les cötes de cette partie prolongee n’ont pas de tubercules, comme cela semble aussi deja indique sur les dernieres cötes de la crosse de la figure de l’Ancyloceras Renauxianum d’Orbigny cite. Cet echantillon deforme, dont la crosse seule est conservee, a laisse son empreinte a peu pres complete depuis la spire qui manque. Cette empreinte n’est cependant pas entierement dans un meme plan, ce qui a occasionne la perte d’une partie du milieu du prolongement. La longueur de lindividu entier peut cependant &tre &valuce a environ 450 millimetres. Je possede un fragment detache d’un autre individu de la m&me localite, qui parait Etre une partie du coude d’une crosse, avec deux grosses cötes tuberculeuses distantes de 30 millimetres sur le milieu du flanc. Ceeci indiquerait un individu d’une plus grande taille; la hauteur de la bouche de ce fragment est de 70 millimetres. Je donne encore la figure d’une partie coudee d’une crosse, qui appartient peut-etre aussi A l’espece. Elle a &t@ decouverte avec le grand Echantillon figure de la Veveyse. Les grosses cötes sont plus rapprochees sur ce coude, et le tubercule dorsal a laisse sur la roche l’empreinte de pointes de 20 a 25 millimetres de longueur. Ces cötes for- tement relevees sur les flancs n’y paraissent pas avoir eu des tubercules marques, ce qui rapproche cette crosse de l’Ancyloceras Hillsi dOrb. (v. cette espece), dont les grosses 9 66 — cötes relevees sans tubercules @pineux sont cependant beaucoup plus distantes sur la crosse. n .. .. . . » Les cloisons ne sont pas distinctement visibles sur nos Echantillons; on les remarque cependant sur le grand £chantillon de la Veveyse jusquau point « de la figure, pres du coude de la crosse. Grand diametre de l’echantillon figure du Gantrischkumli, environ 320 millimetres. dont la spire occupe . . - - ink A A « hauteur de la bouche vers Are Aa 5 vol « largeur « « a RR. | hi Grand diametre de l’echantillon de la Veveyse environ 450 a dont. li. c5BEiE"ORLRIBE 50 na ri erh ai A « hauteur de la bouche vers l’embouchure . . . . 60 « la largeur de la bouche de cet Echantillon n’a pas pu &tre observee. 4) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 53, fig. 1. lindividu du Gantrischkumli, de ma collection, demie grandeur na- turelle, vu de cöte, ‘avec coupe de la bouche; la partie du mi- lieu un peu completee par la face opposte de la piece. « « « 2. aspect du dos de la spire. aspect du ventre de la me&me. « « « 4. Jechantillon adulte de la Veveyse, de ma collection, un tiers de gran- deur naturelle, vu de cöte, variet@? La crosse deformee par ecrasement est seule conservee avec une empreinte incomplete . ee @ al du prolongement. Tab. 54, fig. 1. crosse (d'une variet@?) de Ja Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, „vu de cöte. Les pointes dessinees d’apres l’empreinte de l’echantillon sur la roche; il est deforme. Tab. 55, fig. 1-5. XLI. Aneyloceras Matheronianum d’Orbigny 1842. Pal. Frang. Cret. L p. 497. Tab. 122, fig. 1—5, et Prodrome I. p. 114; il le place dans son Aptien. 4A. varians d’Orb. |. c. p. 504. Tab. 126, fig. 1—4. Je n’en connais aucun &chantillon complet trouv& dans les Alpes suisses; je crois toutefois devoir y rapporter comme varietes des spires trouv&es par M. E. Meyrat au Gantrischkumli et dans la Veveyse, dont les ornements exterieurs ne different de ceux de l'espece que par un plus grand nombre de petites cötes intermediaires, et par des pointes un peu plus longues sur les tubercules du dos. Un grand fragment, de ma collection, provenant de la Veveyse, parait appartenir a la partie de la spire oü com- mence le prolongement. Sa largeur est de environ 54 millimetres, ce qui indiquerait. un individu de la taille de celui figur@ par M. d’Orbigny, qui est röduit au tiers de sa gran- deur naturelle, d’apres son explication de la figure. Ces £chantillons ressemblent le plus par leurs ornements exterieurs aux spires de l’Ancyloceras Honnorati Ooster (v. cette espece), dont ils different cependant par l’enroulement bien different du jeune äge, dont le nucleus est conserve sur un de mes £chantillons, quoique en mauyais £tat; il parait avoir eu la forme d’une petite Ammonite. Jen donne les figures. (V. plus haut l’Ancy- loceras van den Heckei Astier). 1) Brunner, Stockhorn. p. 53. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: 1) Gantrischkumli. (0. espece?) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O. espece?) Tab. 55, fig. 1. spire de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte, aplatie pap ecrasement. Le nucleus est conserv&, quoique en mauvais etat; il a la forme d’une Ammonite. « « « 2. autre spire incomplete de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vue de cöte et un peu du ventre, avec coupe approxi- mative de la bouche. « « « 3. aspect du dos, et « « « 4. aspect du ventre, d’apres l’echantillon fig. 2 et un &chantillon du Gantrischkumli. « « « 5. fragment dun prolongement (vers la spire?) de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. Tab. 42, fig. 4. XLIH. Aneyloceras? indetermine. Je crois devoir signaler encore ici un fragment de c£&phalopode, qui appartient peut-Etre a une crosse d’Aneyloceras. Il est orn& de grosses cötes ou plis stries trös 3 m irregulirement. Il provient des couches cretac&es (Neocomien — Urgonien) du ravin de Chätel-St.-Denis, oü il a &t@ decouvert par M. A. Morlot. J’en donne la figure. des couches (retacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Tab. 42, fig. 4. le fragment du ravin de Chätel-St.-Denis, du Musee de Berne, gran- deur naturelle, vu de cöte. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. CRIOCERAS LEVEILLE (D'ORBIGNY). Suivant l’opinion de plusieurs auteurs, et d’apres ce que nous avons eu l’occasion de faire remarquer en decrivant le genre Ancyloceras, il parait probable que le genre Crio- ceras devra &tre une fois supprime completement. Les d&couvertes publi6es par M. Astier ont surtout contribue & diminuer considerablement le nombre des especes decrites avec figures, qui paraissent reduites aux suivantes: Crioceras Cornuelianum d’Orb. du Neocomien, Crioceras Puzosianum d’Orb. et Crioceras eristatum d’Orb. de l’Urgonien, Crioceras plicatile d’Orb. de l’Aptien, et Crioceras Vaucherianum Pictet de l’Albien selon d’Orbigny. Aucun &chantillon de nos collections ne paratt appartenir a ces formes. Un frag- ment mal conserve, du Gantrischkumli, a &t& cit@ precedemment de ma collection sous le nom de Crioceras cristatum d’Orb., mais il ne parait pas devoir y ötre rapporte. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. TOXOCERAS D’ORBIGNY. Aucun £chantillon de nos collections me parait appartenir A ce genre. M. Pictet (Bibliotheque universelle de Geneve 1850, notice sur les fossiles d@couverts par M. Meyrat p. 14) a mentionne une forme analogue au Tozxoceras obliguatum d’Orb., mais beaucoup plus grele, trouvee par M. E. Meyrat aux environs de Schwefelberg, dans des couches cretac£es. Pour ceux cites de nos collections, des couches Jurassiques des Alpes suisses, voyez le genre Ancyloceras. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. HAMITES PARKINSON (pars. HAMULINA D’ORBIGNY). Tous les chantillons de nos collections que je rapporte a ce genre Etant incomplets, il ne peut &tre question de faire pour eux la distinction de classement proposee par M. d’Orbigny dans son Prodrome, mais abandonnde par lui dans son cours &l&mentaire de Paleontologie stratigraphique, c’est-a-dire de nommer Hamulina ceux qui n’auraient qu’un seul coude en crosse, et Hamites ceux qui en auraient plusieurs formant une spire ellip- tique. Je les classe tous sous le nom de Hamites. Je rapporte a d’autres formes des fragments cites precedemment de ma collection, sous les noms de Hamulina subnodosa d’Orb., Hamulina dissimilis d’Orb., Hamulina subundulata d’Orb., et Hamulina eincta d’Orb. Tab. 56, fig. 1. 1. Hamites subnodosus Remer 1841. Die Versteinerungen des N.-Deutschen Kreidegebirges p. 93. Tab. 13, fig. 10; du Hilsthon de Helgoland. Hamulina subnodosa d’Orbigny. Prodrome I. p. 66; il le place dans son Neo- comien. Jy attribue une partie droite, decouverte par M. E. Meyrat, dans les couches cre- tacces de la Veveyse, et dont les cötes penchees en avant ont un petit tubereule &mousse de chaque cöt& du dos. Ce fragment un peu 6cras& n’a pu &tre degage, une partie est restee attachee a une portion de roche formant empreinte. Les cloisons ne sont vi- sibles quindistinctement sur la partie posterieure. des couches (retacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab 56, fig. 1. &chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, en partie empreinte sur la roche; avec coupe de la bouche (un peu £crasee). Tab. 56, fig. 2—7. II. Hamites? Meyrati Ooster 1860. Je crois devoir classer sous ce nom des fragments droits, en partie de grande taille, trouves par M. E. Meyrat dans les couches cretac&es (Neocomien-Urgonien selon d’Orb.) de la Veveyse. Aucun ne montre des cloisons, ce qui laisse des doutes pour le genre auquel ils appartiennent; il se pourrait aussi que ce fussent des Baculites. Ce qui m’a engag& & les rapporter au genre Hamites, est leur grande ressemblance avec le Hamites eylindraceus d’Orb., tel qu'il a die decrit et figure par M.F. von Hauer: 1858, Beiträge zur Palaeontographie von Oestreich I. p. 8. Tab. 1, fig. 3—6, nomme& precedemment Hamites Hampeanus v. Hauer. Le test de ces fragments, tous plus ou moins deformes, est orne de cötes annu- laires plates ou lamelliformes, comme imbriquees, legerement sinueuses et penchees en avant. Sur la partie anterieure des deux plus grands fragments, dont les dimensions sont a peu pres les m&mes, deux rang&es de petits tubercules commencent ä paraitre sur chaque flanc; ils sont places sur les cötes, plus pres du dos que du ventre; la rangee dorsale commence a se montrer avant l’autre. L’espace entre les deux rangees dorsales est a peu pres €gale a celle qui les separe des deux rangees laterales. Entre les cötes avec des tubercules il y a une ou quelquefois deux cötes qui en sont depour- vues. Toutes passent en ligne droite sur le dos, et inflechies en avant sur le ventre sans alteration. La coupe de la bouche, tres elliptique par la deformation de ces pieces, est plus haute que large sur un des grands fragments figures, et plus large que haute sur un autre grand fragment. Il serait done possible quelle eut &t& circulaire. Aucun de mes &chantillons ne laissant voir des traces d'un commencement de courbure ou coude, il me parait probable que ces pieces de diametres tres differents repr&sentent des parties dun Hamites tres allonge. L’echantillon cite de M. von Hauer a aussi des grandes dimensions; lauteur indique 17 pouces 4 lignes de longueur, du commencement de la loge anterieure, qui se trouve ä lextremite de la piece, jusqu'’au coude prec&dent, et la hauteur de la bouche de la partie anterieure, un peu deform&e, 2 pouces 10 lignes sur 2 pouces de largeur; mais il se distingue du Hamites Meyrati Ooster par l'absence de tubercules sur les cötes de m&me forme que celles de l’espece. Je donne les figures de mes meilleurs &chantillons, dont les dimensions n’ont pu etre donnees a cause de leur etat de deformation. Tous sont engages dans la roche; les uns montrent le flanc ‚et une partie plus ou moins grande du dos, les autres le ven- tre seulement. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 56, fig. 2. ©chantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupes de la bouche. « « «3. aspect du dos du meme. « « «. 4. aspect du ventre. « « « 5. autre Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte et du dos. “« « « 6et”. fragments de la Veveyse, de ma collection, parties d’un plus petit diametre, grandeur naturelle, vues du dos. Tab. 57, fig. 1-14. III. Hamites hamus Quenstedt 1846. Petrefaktenkunde Deutschlands I. p. 287. Tab. 21, fig. 3a. b. c., 4 a. b.; de Castellane. Hamulina hamus dOrbigny. Prodrome II. p. 102; il le place dans son Urgonien. J’y rapporte des &chantillons decouverts par MM. Morlot et Meyrat dans les environs de Chätel-St.-Denis, et par ce dernier au Gantrischkumli. La crosse de quelques-uns est plus longue que celles figurees par M. Quenstedt, les cötes sont aussi souvent plus grosses. (Ce que jai pu observer des cloisons divisees en lobes compos&s de parties paires m’a paru conforme au dessin quen a donne cet auteur. Mes Echantillons offrent les m&mes differences de grandeur que ceux quil signale l. e., et dont il a donn& les figures. Tous sont coudes une seule fois en crosse depourvue de cloisons, ce qui emp6che de considerer les moins grands comme des retours de spire elliptique de ceux de plus grande taille. Je donne les figures de mes meilleurs &chantillons. Je crois devoir mentionner ici un c&phalopode incomplet, des m&mes couches de la Veveyse, de ma collection, dont les ornements exterieurs se rapprochent de ceux du Hamites hamus Quenstedt (v. Tab. 57, fig. 1). Les cötes ou stries plus fines de la partie droite qui precede la crosse l’en distinguent cependant, et le font ressembler A la Ha- 10 BE mulina subeylindrica dOrbigny, dans Petit de la Saussaye, Journal de Conchyliologie Ill. p. 220. Tab. 4, fig. 4—6. On y voit des cloisons indistinctes jusque pres du coude de la erosse. La longueur de la partie conservee est d’environ 180 millimetres. Il se pour- rait aussi que ce füt un Ancyloceras, p. ex. l’Ancyloceras Jauberti Astier, Cat. d. Ancylo- ceras p. 25. Tab. 9, fig. 17, et Pictet. Traite elem. de Pal&ont. Atlas p. 35. Tab. 55, fig. 11 (copie reduite). 1) Ooster, Bullet. soc. vaud. sc. nat. VI. p. 52. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES BERNOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Gantrischkumli. (O.) {) Ravin de Chätel-St.-Denis. (B.) Tab. 57, fig. 1. grand &chantillon endommage& de la Veveyse, de ma collection, gran- deur naturelle, vu de cöte, Ecrase partout, excepte une partie pre- c@dant le coude, ou les cloisons sont indistinctement visibles jus- qu’au point «. « « « 2. echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt@e, avec coupe de la bouche. r a @ w . aspect du dos et du ventre du m&me. a 2 a > echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte. a commencement de la loge anterieure. Tab. 58, fie. 1—14. IV. Hamites einetus Giebel 1851. Fauna der Vorwelt III. p. 313. ? Hamulina cincta d’Orbigny 1850. Prodrome I. p. 102 (sans la fig. citee); de l’Urgonien d’Angles. (Voyez Aneyloceras Jourdani Astier.) Je crois devoir classer sous ce nom un Hamites des couches eretacees de la Ve- veyse, decouvert par M. E. Meyrat. Il me parait probable que c'est espgce que M. d’Orbigny a eu en vue en creant le nom de Hamulina eincta dOrb., quoique nos &chan- tillons incomplets ne permettent pas de distinguer si Yon doit eflectivement attribuer a cette forme l&pithete de res longue que lui donne cet auteur l. c., mais qui parait mieux appliquee & la forme de l’Aneyloceras Jourdani Astier, avec laquelle elle pourrait avoir &t@ confondue. FR er Le Hamites cinctus Giebel, comme je le considere, est une coquille comprim6e latö- ralement, droite, recourbee en crosse, a coude resserre. Elle est orn&e sur la partie droite de petites cötes annulaires simples, penchees en avant, grossissant progressive- ment, se bifurquant sur le coude de la crosse, qui est ornee en outre de doubles cötes annulaires plus grosses, s6par6es par un sillon, espacees irregulierement. Cloisons in- completement visibles sur mes &chantillons, divisees en lobes compos6ös de parties paires. Mes £chantillons sont de tailles differentes, mais chez tous le coude parait faire partie de la loge anterieure, ce qui emp&che de supposer que les moins grands auraient &te des retours de spire elliptique des plus grands. Tous sont incomplets. Sur quelques- uns jai cru remarquer des indices d’un &tranglement lisse sur la partie droite orn&e de petites cötes; il est cependant possible que ceci n'est qiune alteration accidentelle. Je donne les figures de mes meilleurs echantillons. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Tab. 58, fig. 1. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. C'est mon plus grand &chan- tillon. « «@ « 2. aspect du dos de la crosse. « « « 3. aspect du ventre. « « « 4. autre echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte. V. Hamites Raulinianus d’Orbigny 1842. Pal. Fränc. Cret. I. p. 546. Tab. 134, fig. 5-11, et Prodrome I. p. 126; il le place dans son Albien. H. Raulinianus dOrb. Pictet, Moll. d. gres verts p. 122. Tab. 12, fig. 4 a.b. c. H. spiniger Quenstedt. Petrefaktenkunde I. p. 292. Tab. 21, fig. 13 a. b. c. d,, 20 a. b. Les formes figurees par M. Quenstedt, avec des cloisons dont les lobes sont com- poses de parties paires, ne paraissent pas devoir &tre r&unies au Hamites spiniger Sow. classe d’abord comme Crioceras par M. Sowerby, et ensuite comme Ancyloceras spiniger par M. d’Orbigny, Prodrome II. p. 125 (voyez Sowerby, Transactions geol. soc. of Lon- don, 2" series IV. p. 337. Tab. 12, fig. 4, echantillon complet avec sa crosse). La forme deerite et figur&e par M. Quenstedt ne me parait &tre qu’une variet® du H. Raulinianus a u dOrb. que M. Quenstedt mentionne du reste a la synonymie de son H. spiniger. Mes echantillons sont des fragments qui se rapportent Je mieux ä cette variete; ce que jai pu distinguer des cloisons est conforme au dessin qu’en a donn& cet auteur. L’echantillon de lAltemann est un fragment de crosse engag& dans la roche et qui ressemble le plus & la figure citee de M. Pictet. des couches (retacees des ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: Passage de Cheville. (O.) Pfannenstöckli. (O.) ALPES D’APPENZELL: Altemann. (B. espece?) VI. Hamites Favrinus Pietet 1847. Description des Mollusques fossiles des gres verts p. 124. Tab. 12, fig. Sa b.c,6a.b.c.d.,7a.b.c. H. Farrinus Pictet d’Orbiguy. Prodrome II. p. 126; il le place dans son Albien. Un seul petit fragment de Wannen, dans le Musee de Berne, me parait y appartenir. 1) Delabarpe et Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 271. des couches Cretacees des: ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Creux de Bossetan. Wannen. (B.) VH. Hamites Desorianus Pietet 1847. Descript. d. Moll. foss. d. gres verts p. 125. Tab. 12, fig. 8a.b. c. HA. Desorianus Pictet d’Orbigny, Prodrome Il. p. 126; il le place dans son Albien. 1) Delaharpe eg Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 271. des couches (retacies des ALPES DU VALAIS: 1) Creux de Boss£tan. VII. Hamites flexuosus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 535. Tab. 131, fie. 14-16, et Prodrome Il. p. 126; il le place dans son Albien. H. fleeuosus dOrb. Pictet, Moll. gres verts p. 126. Tab. 12, fie. 9 a. b. c. d., 10 a.b.ce.d. e.. 11 a. b. 12a b. 5 Je nen possede que des fragments de parties droites et coudees, avec des cötes penchees en avant. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 271. Pe des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Creux de Boss£ctan. Wannen. (O.) Pfannenstöckli. (O.) IX. Hamites arrogans Giebel 1851. Fauna der Vorwelt III. p. 305. H. elegans d’Orbigny (non Parkinson). Pal. Franc. Cret. I. p. 542. Tab. 133, fig. 1—5, et Prodrome I. p. 126; il le place dans son Albien. H. elegans d’Orb. Pictet, Moll. d. gres verts p. 123. Tab. 13, fig. 8. H. elegans d’Orb. Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 291. Tab. 21, fig. Sa. b. c. d. Je n’en possede qu’un seul troncon trouve a Wannen par M. Meyrat. L’echantillon eit© du Fähnern n’est aussi quiun troncon use. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83 (elegans d’Orb.) 2) Lardy, Gemälde der Schweiz, Waadt I. p. 205 (elegans d’Orb.) des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 2) Ecouellaz. 2) Bossetan. 1) ALPES D’APPENZELL: ALPES DE SCHWYTZ: Pied du Fähnern. (B. espece?) Wannen. (O.) X. Hamites rotundus Sowerby 1814. Min. Conchology I. p. 135. Tab. 61, fig. 2retis: H. rotundus Sow. Transactions geol. soc. of Lond, 2" series IV. p. 337. Tab. 12, ee H. rotundus Sow, d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 536. Tab. 132, fig. 1 — 4, et Prodrome Il. p. 126; il le place dans son Albien. H. rotundus Sow. Pictet, Moll. d. gres verts p. 129. Tab. 14, fig. 1 a.b. c.d.e. J'y rapporte des &chantillons de ma collection dont les cötes penchees en arriere sont semblables ä celles des figures citees. M. Morris, Catalogue of British fossils, 2" edition p. 305, place cette forme dans le genre Helicoceras, en citant les m&mes figures de M. Sowerby. Ce dernier a deerit (Transact. geol. soc. |. c.) cette forme en helice des premiers tours de spire de son fos- sile, que lon remarque aussi dans ses figures 1-2 de la tab. 12 citee. Il se pourrait quil y eüt deux formes distinetes avec les m&mes ornements exterieurs, ae) PER une de Hamites (fig. de MM. d’Orbigny et Pictet), lautre en forme de Helicoceras, se pro- longeant (en erosse?), quiil faudrait peut-&tre classer dans le genre Anisoceras Pictet. Nos &chantillons ne sont que des troncons droits ou parties coudees, sans torsion prononc6e, et ne pouvant servir a Eclaircir la question. Aucun ne montre les cloisons encore inconnues. f) Lardy, Gem. der Schweiz, Waadt I. p. 205. 2) Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 216. 3) Delaharpe et Renevier |. c. IV. p. 271. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: 1) 2) Ecouellaz. 2) Cordaz. ALPES DE SCHWYTZ: Wannen. (O.) Hinterstegenplangg. (B. espece?) ALPES DU VALAIS: 1) 3) Creux de Bossetan. (O.) Passage de Cheville. (O.) XI. Hamites Charpentieri Pietet 184%. Description des Moll. des gres verts p- 131. Tab. 14, fig. 2a.b.c,3a.b.c,4a.b.c. H. Charpentieri Pict. d’Orbigny. Prodrome I. p. 126; il le place dans son Albien. Cette espece tres voisine du Hamites rotundus Sow. y a &t@ r&unie par M. Giebel, Fauna der Vorwelt III. p. 306. Je n’en possede que des fragments, 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83. 2) Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 216. 3) Delaharpe et Renevier 1. c. IV. p. 271. des couches (Cretacdes des: ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 2) Ecouellaz. 3) Creux de Bossetan. 2) Cordaz. Passage de Cheville. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: 1) ALPES D’APPENZELL: Wannen. {O.) - Fähnern. (B.) Kleiner Schülberg. (B.) Chaine du Sentis. (B.) XI. Hamites attenuatus Sowerby 1814. Mineral Conchology I. p. 135. Tab. 61, fig. 4 et 5. H. attenuatus Sow. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 533. Tab. 131, fie. 9-13 et Prodrome II. p. 126; il le place dans son Albien. H. attenuatus Sow. Pictet, Moll. d. gres verts p. 132. Tab. 14, fig. 5a.b.c.d.e. Je n’en connais que des fragments, des Alpes suisses. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83 et 476. 2) Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. II. p. 136, IV. p. 216. 3) Delaharpe et Renevier ]. c. IV. p. 271. des couches (retacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: t) 2) Ecouellaz. 3) Creux de Bossetan. 2) Cordaz. Passage de Cheville. (O.) ALPES DE SCHWYTZ: Pfannenstöckli. (O.) Wannen. (O.) (B.) Käsern pres du Pfannenstöckli. (B.) Kleiner Schülberg. (B. espece?) Xıll. Hamites virgulatus Brongniart 1822. Cuvier, Recherches s. ]. oss. fossiles 4° ed. IV. p. 641. Atlas Tab. O, fig. 6 a.b. H. virgulatus Brongn. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 545. Tab. 134, fig. 1—4, et Prodrome 1. p. 126; il le place dans son Albien. H. virgulatus Brongn. Pictet, Moll. d. gres verts p. 135. Tab. 14, fig. 7 a. b., Sıa.ılhi.lc.,»9oaloh., 10 ash. vewid: Je nen possede que des fragments. Un de &eux de Cheville montre l’embouchure figur6e par M. Pictet 1. c. fig. 9. Ceux des Alpes d’Appenzell, de ma collection, n’ont pas pu 6tre degages de la roche dure. 1) Studer, Geol. der Schweiz Il. p. 476. 2) Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. II. p. 136, IV. p. 216. 3) Delaharpe et Renevier 1. c. IV. p. 271. des couches Cretacdes des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) 2) Ecouellaz. 3) Creux de Bossetan. 2) Cordaz. . Passage de Cheville. (O.) —_— 80 — ALPES DE SCHWYTZ: ALPES D’APPENZELL: Wannen. (O.) (B.) Altemann. (O. espece?) Pfannenstöckli. (O.) Hoher Sentis. (O. espece ?) Kleiner Schülberg. (B.) Hinter dem Ofen pres Iberg. (B. espece?) Tab. 57, fig. 5-7. XIV. Hamites? Senilis Ooster 1860. Le Musee de Berne possede un fragment curieux de Cephalopode, qui parait pro- venir dun Hamites (ou peut-£tre d’un Baculites?); il a ete recueilli dans les couches ere- tacees de l’Altemann dans les Alpes d’Appenzell. Leespece dont il se rapproche le plus est le Hamites Sablieri dOrb. Tab. 133, fig. 6; mais il s’en distingue par une plus grande difference entre les cötes qui ornent sa sur- face. C'est un troncon d’une partie droite, qui commence a se courber legerement a son extremite anterieure. Les ornements consistent en des series repetees de cötes dinegale grosseur penchees en avant, passant sans interruption sur le dos et le ventre. La pre- miere cöte, la plus relevee, est suivie par un sillon large et profond, suivi lui-m&me par une serie de cötes s’elargissant vers le dos et augmentant en grosseur jusqu’a un sillon moins prononce qui precede la cöte relevee suivante. Ces series de cötes forment des especes d’ondulations ridees tres remarquables, et ce fossile, qui ne parait pouvoir etre rapporte a aucune espece connue, semble meriter un nom special. Le seul trongon connu ne montre aucune trace de cloisons. La coupe de la bouche est elliptique. Jen donne la figure. Le Baculites sulcatus Baily 1855, quarterly Journal geol. soc. of London XI. p. 457. Tab. 11, fig. 5 a. b. c., en diflere par ses cötes tres sinueuses et fortement inflechies en avant sur le ventre. des couches (retacdes des ALPES D’APPENZELL: Altemann. (B.) Tab. 57, fig. 5. l’echantillon de lAltemann du Musee de Berne. grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « « «6. aspect du dos. “« « « 7. aspect du ventre. u Se XV. Hamites Studerianus Pictet 184%. Description des Moll. foss. d. gres verts pAa7ı Tabeds, fig. Arasbire.,(2ra. bi MI aba: H. Studerianus Piet. dOrbigny. Prodrome II. p. 126; il le place dans son Albien. Je nien possede de Wannen que des fragments droits ou coudes, qui se rapportent aux figures 1. 2 et 4 citees. Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 216. 1) 2) Delaharpe et Renevier, ]. c. p. 271. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Ecouellaz. 2) Creux de Bossetan. 1) Cordaz. ALPES DE SCHWYTZ: Wannen. (O.) (B.) Kleiner Schülberg. (B.) XVI. Hamites Bouchardianus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 540. Tab. 132, fig. 11—13, et Prodrome II. p. 126; il le place dans son Albien. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83. des couches Cretacees des 1) ALPES D’APPENZELL. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. PTYCHOCERAS D'ORBIGNY. Tab. 58, fig. 5-6. 8 I. Ptychoceras Emeriecianum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 555. Tab. 137, fig. 1—4, et Prodrome II. p. 66; il le place dans son Neocomien. Celui de l’Aptien de Vergons, decrit et figur& sous ce nom par M. Quenstedt, Pe- trefaktenkunde I. p. 293. Tab. 21, fig. 21 a. b. ce. d. e. f., parait &tre une espece diffe- rente. (C'est avec hesitation que je rapporte a l’espece un moule de ma collection, dont la surface presque Jisse a cependant conserv@ quelques traces des cötes du repli ante- rieur. Un autre fragment represente seulement ce repli anterieur, avec des cötes plus marqu6&es. Jen donne les figures; ils sont comprimes lateralement par @crasement, ce qui rend la coupe de la bouche plus haute que large, contrairement a ce que M. d’Or- bigny a indiqu& pour lespece. Ces pieces ont te recueillies par M. E. Meyrat. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES : Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (0. espece?) Tab. 58, fig. 5. &chantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte. « « « 6. autre Echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe de la bouche et aspect du dos. C'est un repli anterieur ou crosse. Tab. 59, fig. 1-4. UI. Ptychoceras Meyrati Ooster 1860. Coquille tres allongee , comprim&e lateralement , form&e d'une partie droite conique, comprimee lateralement, trös attenuee dans le jeune äge, replice deux fois sur elle-m£me, en se coudant de maniere ä laisser un vide subelliptique dans ces coudes; les parties repliees se soudant sur la partie droite pr&c&dente et adjacente sur toute sa longueur. — 5 = Je n’en connais que des moules presque entierement lisses. Sur son dernier repli mon plus grand Echantillon a cependant quelques lignes d’accroissement sinueuses; il y a aussi quelques vestiges de cötes ou stries transversales sur les parties precedentes. Un autre echantillon (fig. 2), que je ne crois pas devoir en separer, montre quelques cötes ou plis plus ou moins tuberculeux vers le dos du dernier repli, qui est probablement la crosse avec la loge anterieure; ces plis me paraissent pouvoir provenir d’une defor- mation par ecrasement? Cloisons indistinetement visibles; ce que jen ai pu voir parait differer fort peu du dessin des cloisons du Ptychoceras Puzosianum d’Orb. dans la Pal. Francaise. Longueur du fossile entier, deux fois coude, de 230 a 250 millim&tres. Hauteur de la bouche de la partie anterieure du plus grand echantillon figure 26 millimetres. Largeur (il y a ecrasement) environ 11 millimetres. Le Ptychoceras Meyrati Ooster ressemble par sa forme generale, deux fois coudee, au Ptychoceras Puzosianum d’Orb., comme M. d’Orbigny le decrit dans son Prodrome de Pal. strat. I. p. 102; mais il en differe par son moule lisse, les cötes de ce dernier etant bien visibles sur les moules. Par sa surface lisse il ressemble au Piychoceras lave Matheron, qui ne parait pas atteindre une aussi grande taille; il me reste cependant des doutes a cet Egard. Je donne les figures de mes meilleurs echantillons, tous decouverts par M. E. Meyrat dans les couches cretacees de la Veveyse (Neocomien-Urgonien selon d’Orb.). Ils n’ont pas pu Ötre degages de la roche, et sont tous plus ou moins comprim6s accidentelle- ment. des couches Cretacees des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) (B.) Tab. 59, fig. 1. &chantillon deux fois coud& de la Veveyse, de ma collection, demie grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. a et b. parties endommagees par l’exploitation. La pointe du commen- cement ou jeune äge (empreinte) est cass6e et device en arriere. L’ensemble parait &tre aplati par ecrasement, «e «@ «2. second &chantillon incomplet et @crase de la Veveyse, de ma col- lection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe approximative. Le premier coude manque, mais la partie droite intörieure ou jeune ge -äge existe encore en partie dans linterieur de la figure. Si on restaure cette piece par la figure 3, elle reproduit la forme com- plete du fossile mieux que la figure precedente. Tab. 59, fig. 3. troisieme @chantillon, une fois coude, de la Veveyse, de ma col- lection, grandeur naturelle, vu de cöte, dessine en sens inverse pour en faciliter le rapprochement avec la fig. 2. La pointe a. b. completee d’apres un autre @chantillon de la Veveyse. « @ «4. quatrieme echantillon de la Veveyse, de ma collection, demie gran- deur naturelle, vu de cöt&, adulte, incomplet et cass& dans la roche lors de son depöt. La partie a. a glisse sous la partie db. La figure a et@ completee par l’empreinte du fossile sur la roche, qui a conserve la forme de parties detruites par l’exploitation. . Tab. 60, fig. 1—3. III. Ptychoceras Morloti Ooster 1860. Coquille allongee, comprimee lateralement, formee d’une partie droite, comprimee lateralement, replice une fois sur elle-m&me, en se coudant de maniere a ne laisser quun vide subelliptigue dans ce coude; la partie repli6e se soudant sur la partie droite precödente et adjacente. Sur un de mes &chantillons figures ici l’ecartement de ces deux parties parait &tre le resultat diune deformation. Toute la coquille est orn&e (sur le moule) de petites cötes annulaires, l&ögerement sinueuses et un peu penchees en avant sur la premiere partie droite,, et presque entierement droites sur la partie replice. Ces cötes grossissent progressivement avec le developpement de la coquille. Sur le coude il y a une double cöte plus grosse avec un sillon au milieu. Tous ces ornements sont mal conserv&s sur mes @chantillons, dont la partie poste- rieure en pointe ou le jeune äge manque, ce qui empe&che d’evaluer exactement la Jon- gueur totale du fossile entier. Mon &chantillon le plus complet est comprim& laterale- ment par &crasement; il a une longueur totale de 124 millimetres, la hauteur de la bouche de sa partie anterieure est de 19 millimetres. En comparant son developpement avec celui de l’espece prec&dente, qui est ä-peu-pres le m&me, je crois qu’on peut &va- luer la longueur totale du fossile complet a environ 250 millimetres. Les eloisons sont tr&s indistinctement visibles jusque vers le coude pre@cedent la partie @largie repli6ce de l’öchantillon fig. 2; on y remarque surtout un lobe (lateral inferieur?) qui occupe A-peu- pres le milieu du flanc et qui parait compos@ de parties impaires. En Le Pfychoceras Morloti Ooster parait avoir les plus grands rapports avec le Piycho- ceras Meyrati Ooster par sa forme generale. Il en differe par ses ornements visibles sur le moule de la coquille; jai hesite cependant a les separer, mes Echantillons du Pfycho- ceras Meyrati Ooster ayant ca et la quelques stries transversales fort indistinctes, p. ex. l’echantillon represente Tab. 59, fig. 4, sur la partie b., que jaai attribue a une alteration du fossile. Les deux especes proviennent du reste de la m&me couche crötac&e de la Veveyse, ou elles ont &t@ decouvertes par M. E. Meyrat. J'y rapporte aussi avec doute un fragment, laissant voir deux parties droites comme soudees ensemble, avec des cötes droites transversales; il a @t@ trouve par M. Meyrat avec des fossiles de l’etage Neocomien selon d’Orbigny, dans une couche cretacee du Bodmi, chaine des Ralligstöcke. Je donne les figures de ces eEchantillons. des couches (retacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: ALPES BERNOISES: Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) Bodmi sur les Ralligstöcke. (O. espece?) Tab. 60, fig. 1. echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; la double cöte est tres peu visible sur cette piece defor- mee par &crasement. n autre echantillon de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, crosse deforme&e. « « « 3. le fragment du Bodmi, de ma collection, grandeur naturelle, vu de a cöte. Tab. 58, fig. 7-8. IV. Ptychoceras Puzosianum d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 557. Tab. 137, fig. 5—8. Voyez surtout Prodrome II. p. 102; il le place dans son Urgonien. J’y rapporte des &chantillons incomplets trouv&s par M. E. Meyrat dans la chaine du Stockhorn; la partie coudee seule en est conservee. Celui du Sulzi n'est aussi qu’un fragment. M. d’Orbigny , Prodrome ]. c., a signal& des @chantillons deux fois coudes, comme le Ptychoceras Meyrati Ooster (v. cette espece). 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 79. 2) Brunner, Stockhorn. p. 53. — I: des couches (retacees des ALPES BERNOISES: 1) 2) Gantrischkumli. (O.) (B.) Gantrisch. (0. espece?) Sulzi vers le Hohgant. {B.) Tab. 58, fig. 7. @chantillon incomplet du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. «e « « 8. aspect du dos de la crosse. Tab. 58, fig. 9—10. V. Piychoceras Izve Maiheron 1842. Catalogue me&thodique et descriptif des corps organises fossiles du Departement des Bouches du Rhöne p. 266. Tab. 41, fig. 3; de Cassis et Gargas. Pt. leve Math. dOrbigny, Prodrome II. p. 115; il le place dans son Aptien. M. Matheron n’a fait connaitre cette espece que par une figure assez incomplete et par la phrase suivante: »Ptychoceras, teste minima, omnino l®vi, apertura rotundata.« Jy rapporte, avec doute, des moules presque lisses, dont la forme generale rappelle celle du Piychoceras Emericianum d’Orbigny. Cet auteur n’ayant pas indique si le moule de cette derniere espece est orne de cötes, comme sur le test, jai prefer@ ne pas |'y rapporter. Il serait neanmoins possible que ces pieces ne fussent que des moules lisses du Piychoceras Emericianum dOrb. La coupe de la bouche en est cependant plus com- primee lateralement, ce qui peut provenir d'une deformation. J’en donne les figures; on n'y voit que quelques legers vestiges de cötes ou ondulations sur Ja partie repliee ou crosse. Des cloisons indistinctes sont visibles sur la partie la plus £troite jusque pres du coude; les lobes que jai pu distinguer sont composes de parties paires. Ces pieces different du Piychoceras Puzosianum dOrb. par labsence des cötes pro- 'noncees sur le moule; elles peuvent &tre plus dificilement distingudes des jeunes indi- vidus du Piychoceras Meyrati Ooster |v. cette espece). 1) Studer, Geol. der Schweiz N. p. 79. 2) Brunner, Stockhorn. p. 53. 3) Pictet, Biblioth. univ. de Geneve 1850, notice p. 14. 4) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. IV. p. 586. N: ee des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: 2} Gantrischkumli. (O.) 1) 2) 3) 4) Schwefelberg. (O.) (B.) 2) Entre Neunenen et Gantrisch. (B.) Tab. 58, fig. 9. echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. « « « 10. second echantillon du Gantrischkumli, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. Tab. 58, fig. 11-13. VI. Ptyehoceras Gaultinum Pietet 1847. Description d. Moll. foss. d. gres verts p: 139. Tab. 15, fig. 5, 6a. b. c.; des gres verts de Saxonet et Perte du Rhöne. Pt. Gaultinum Piet. dOrbigny. Prodrome Il. p. 125; il le place dans son Albien. Ptychoceras. (Quenstedt, Petrefaktenkunde I. p. 293. Tab. 21, fig. 22 a. b. c.d. J'y rapporte deux petits fragments coudes de ma collection, dont je donne les figures. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 271. des couches (retacees des ALPES DU VALAIS: ALPES DE SCHWYTZ: 1) Creux de Bossetan. Forstberg. (O.) Wannen. (O©.) Tab. 58, fig. 11. l’echantillon de Wannen, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, et coupe de la bouche. « « « 12. le m&me vu du dos. « « « 13. lechantillen du Forstberg, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöt@, et coupe de la bouche. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES 6. BACULITES LAMARCK. Tab. 61, fig. 1-8. I. Baculites Neocomiensis d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 560. Tab. 138, fig. 1—5, figure restauree d’apres plusieurs Echantillons. — Prodrome II. p- 66; il le place dans son N&ocomien. B. Neocomiensis dOrb. (Quenstedt, Petrefaktenkunde 1. p. 294. Tab. 21, tig. 16 a. b. c. d. Je rapporte a cette espece, avec quelques doutes, un certain nombre de Baculites decouverts par M. E. Meyrat. Les cötes sont le plus souvent marquees sur les moules, et quelques individus ont en outre, sur ces moules, des etranglements, sinueux comme les cötes, semblables a ceux du Baculites baculoides dOrb. Ceci n’a pas et@ signale, il est vrai, par M. dOrbigny, pour son Baculites Neocomiensis; mais il se pourrait que cet auteur n’eüt decrit et figur& que l’espece avec son test, ce qui semble m&me resulter de lensemble de sa figure citee? Je donne la figure diun moule de ma collection, sur le- quel on voit le mieux cette succession de cötes et d’etranglements {v. fig. 5 et 6). Il se pourrait cependant aussi que ces &chantillons avec etranglements sur le moule dussent &tre rapportes au Baculites Renevieri Ooster (v. cette espece). M. Meyrat a encore decouvert, dans les couches cretacees de la Veveyse, des Bacu- lites de grandes dimensions, qui ne paraissent &tre qu'une variet& de l’espece. Les cötes en sont un peu plus rapprochees et un peu moins grosses; elles sont sinueuses et pen- chees en avant, ressemblant & celles du Baculites baculoides dOrb. Le plus grand echan- tillon, dont je donne la figure, a et@ decouvert en deux parties separ&es, dont lune me parait &tre le compl&ment de l'autre; le diametre de la bouche de la partie anterieure de la premiere &tant ©gal a celui de la coupe de la partie posterieure de la seconde. Elles n’ont pas pu &tre degagees de la roche; Tune laisse voir le flanc oppose a celui de Yautre. Lindividu ainsi complet@, tel quil est conserv& en ces deux parties, a une 39 — longueur totale de 355 millimetres, dont la grande moitie posterieure subeylindrique est composee d’une masse pyriteuse, tandis que la moitie anterieure, depuis le point a. de la figure 1, composee d’une masse calcaire, est &crasee; elle a probablement 6te occupee par la loge anterieure. Les cloisons ne sont pas visibles sur cet &chantillon, dont la tranche est elliptique par l’ecrasement. La coupe de la bouche de l'’extr/mite posterieure etant encore de 4 millimetres, il est probable que le complöment effil@ ou jeune äge manquant en arriere aurait eu une longueur de au moins 100 millimetres. Je dois faire observer encore que lextremite anterieure n’a pas consery& son embouchure, qui n’en parait cependant pas avoir et@ bien eloignee; il ne serait done pas impossible que cette espece eut atteint une longueur totale de environ 450 millimötres. Un second £chantillon du m&me gisement, entierement compos& d’une masse pyri- teuse, a conserv@ sa forme a-peu-pres cylindrique, mais ne laisse pas voir ses cloisons; ses cötes sont tres peu marquees. Sans la partie posterieure effil&e qui lui manque il a encore 185 millimetres de longueur; la coupe de la bouche, prise au milieu de la piece, a 9 millimetres de grand diametre, ce qui correspond a celle de la partie ante- rieure de l’echantillon restaur& par M. d’Orbigny, qui a 200 millimetres de longueur sur sa figure citee (quoique ıl niindique dans le texte que 178 millimetres pour cette lon- gueur et 8 millimetres pour la hauteur de la coupe de la bouche). Cet individu de la Veveyse aurait donc eu d’apres ces mesures une longueur de environ 300 millimötres. Les echantillons trouves par M. Meyrat au Beatenberg ont des plus petites dimen- sions; le plus long de ceux de ma collection, de cette localite (tous incomplets), peut etre evalue, restaure en arriere par la partie detachee adjacente (v. fig. 4), a 120 milli- metres. Ce n'est probablement que le jeune äge de l’espece. Tous les autres echantillons cites ici, de ma collection, sont des fragments plus ou moins mal conserv&s, qui paraissent avoir eu de plus grandes dimensions que ces der- niers. Parmi ceux de la chaine du Hohgant quelques fragments montrent des cloisons mal conservees, mais conformes a celles de l’espece chez M. d’Orbigny. On trouve aussi au Bachersbodenflue et a Riondanere, carriere pres de Chätel-St.-Denis, d’autres echantillons aplatis avec des tranglements et des cötes, qui appartiennent peut-Ötre en- core a lespece, Ils ont cependant quelque ressemblance avec les fragments decrits et figures par MM. Pictet et de Loriol, terrain Neocomien des Voirons, p. 33. Tab. 7, fig. 5—7, sous le nom generique de Hamulina, et rapproches par ces auteurs des Hamulina subundulata d’Orb. et Hamulina subeylindrica d’Orb. Ces pieces sont trop mal conserv6ees 12 0 — pour en donner les figures; par leurs dimensions ces fragments se rapporteraient A notre plus grand &chantillon du Baeculites Neocomiensis d’Orb. figure ici. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 68. 71. 2) Merian, Bericht über d. Verhandl. d. naturf. Ges. von Basel X. p. 159. des couches Cretacdes des ALPES BERNOISES: ALPES FRIBOURGEOISES: {) Rufisgraben au Beatenberg. (O.) Veveyse pres Chätel-St.-Denis. (O.) I) Röndelengraben au Beatenberg. (O.) Riondanere pres Chätel-St.-Denis. (O. esp.?) Bachersbodenflue dans le Justisthal. (O.) ALPES D’APPENZELL: Hintersettenalp s. l. Ralligstöcke. (O. esp.?) Hoher Sentis. (O.) 2) Justisthal. ALPES DU VALAIS: Hohgant. (O.) Creux de Bossetan. (O. espece?) Sulzi vers le Hohgant. (O.) Glisibach pres Brienz. (O.) Tab. 61, fig. 1. individu adulte de la Veveyse, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, en deux parties separees, avec coupe de la bouche, variet® a cötes plus rapprochees. La partie post@rieure montrant le flance oppose a celui de la partie anterieure; une petite partie de lextremit& antsrieure du fossile manquant sur le cöt& figure a aussi et@ completee d’apres le flanc oppose de l’@chantillon. « « « 2. aspect du dos de la partie anterieure. « « «3. aspect du ventre de la m&me. « « « 4. moule du Rufisgraben, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. Il a des &tranglements indistincts. La partie posterieure qui manque, parait &tre celle qui est adja- cente sur la piece. a « « 5. aufre &chantillon du Rufisgraben, de ma collection, moule montrant des cötes sur la partie anterieure et des £tranglements sur la partie posterieure. « « «6. Ja partie posterieure de cet echantillon, grossie, pour faire voir le passage des @tranglements aux cötes, sur le moule. “ a « 7. fragment du Glisibach, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte; on y remarque des traces de cloisons jusqu’en a. “ « « 8, echantillon incomplet de la Veveyse, de ma collection, grandeur na- turelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. =>) Kun lee Tab. 60, fig. 4-5. H. Baeulites Renevieri Ooster 1860. Coquille droite, allongee, comprimee lateralement, de forme conique aplatie. Le moule de la coquille montre des traces de cötes transversales legerement inclinees en avant, avec des sillons un peu obliques suivant la direction des cötes. Ces sillons ont des bords releves et arrondis sur la partie anterieure d’un &chan- tillon de ma collection, tandıs que ces bords releves manquent sur un second, qui n'est que la partie posterieure d’un autre individu. Les distances entre ces sillons sont fort inegales; fort rapproches dans le jeune äge ils s’ecartent progressivement avec le de- veloppement de la coquille. La coupe de la bouche est elliptique. Les cloisons sont indistinctement visibles jusqu’en avant sur le fragment du plus grand individu figure ici. Elles paraissent ötre plus d&coupees que celles du Baculites Neocomiensis dOrb. et plus rapprochees de celles du Baculites baculoides d’Orb. Je donne les figures de mes deux echantillons, dont l’un parait representer la partie anterieure manquant ä lautre. Longueur de l’ensemble obtenu par le rapprochement des deux parties figurees. ap- proximativement: 100 millimetres. Hauteur de la bouche de la partie anterieure 6 milli- metres,, largeur de la m&me 3 millimetres. Le Baculites Renevieri Ooster a et decouvert par M. E. Meyrat avec les grands Ba- culites Neocomiensis d’Orb., dont je viens de donner les figures. 1 differe du Baculites baculoides dOrb. par ses sillons bien plus rapproches, surtout dans le jeune äge. des couches Cretacdes des ALPES FRIBOURGEOISES: Veveyse pres de Chätel-St.-Denis. (O.) ‘ Tab. 60, fig. 4 et 5. les deux &chantillons incomplets de la Veveyse, de ma collec- tion, se completant mutuellement, representes dans leur position reciproque probable, grandeur naturelle, vus de cöte, avec coupe. Tab. 60, fig. 6-7. III. Baeculites? Meyrati Ooster 1S60. ? Baculina Rouyana d’Orbigny 1847. Prodrome de Pal. strat. I. p. 66; il la place dans son Neocomien. Ce n'est qu’avec beaucoup d’hesitation que je mentionne ici, sous ce nom, un sin- gulier fossile d6couvert par M. E. Meyrat, dans les couches crötacdes (Neocomien selon d’Orb.) des environs de Merligen, vers le lac de Thoune. BEE Javais et& dispose a lattribuer au genre Serpula, mais des cloisons bien marquees paraissent indiquer plutöt un c&phalopode. Cest une coquille allongee, comprim&e lateralement; un peu deformee et cassee en deux parties, ou m&me en trois, lors de son depöt dans la roche, elle parait avoir eu une forme conique aplatie, droite. Le moule seul conserv£ est lisse, et montre sur toute sa longueur des cloisons sinueuses non d@coup£es, espacees r&gulierement, rappelant celle des Nautiles. Cest peut-&tre la Baculina Rouyana d’Orb., que je ne connais pas. La piece na pas pu &tre degagee de la roche tres dure; sa plus grande largeur nest que de 21/, millimetres; la longueur de l’ensemble de ce qu’on peut voir des par- ties reunies par leurs extremites serait de environ 46 millimetres. Jen donne la figure. des couches Cretacees des ALPES BERNOISES: Brandschopf pres de Merligen. (O.) Tab. 60, fig. 6. lechantillon du Brandschopf, de ma collection, grandeur naturelle, vu de cöte, casse dans la roche; le fragment inferieur est place en sens inverse du sup£rieur. « « 7. le meme, grossi trois fois. IV. Baeulites baculoides d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 562. Tab. 138, fie. 6—11. Prodrome II. p. 147; il le place dans son Cenomanien. Hamites baculoides Mantell 1822. Geol. of Sussex p. 122. Tab. 23, fig. 6—7. Je n’en possede que des fragments de moules. Le plus grand, de Cheville, dont le grand diametre de la coupe de la bouche est de environ 15 millimetres, parait &tre la partie voisine de l’embouchure figuree par M. d’Orbigny; on n'y voit aucune cloison. D’autres fragments de cette m&me localit€ montrent de ces cloisons conformes au dessin qu’en a donne cet auteur. 1) Studer, Geol. der Schweiz II. p. 83. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: ALPES D’APPENZELL: Passage de Cheville. (O.) Hoher Sentis. (O.) Bitten. (B. espece?) CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. HETEROCERAS D'’ORBIGNY. Le jeune äge d’un Heteroceras ne pouvant pas 6tre distingu& d’un Turrilites, il me parait probable que les Turrilites ne seraient que des Heteroceras incomplets sans leur prolongement en crosse. ]l faudrait peut-etre conserver pour ces formes reunies le nom plus ancien de Turrilites. I. Heteroceras Emerieianum d’Orbisny 1847. Prodreme de Pal. strat. I. p. 102; il le place dans son Urgonien. Turrilites Emericianus d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 580. Tab. 141, fig. 3—6; du Gault superieur. Heteroceras Emerici d’Orb. Journal de Conchyliologie de Petit de la Saussaie, 1851. II. p. 220, Tab. 3, fig. 1. Pictet, Trait& elem. de Pal. 2'* ed. p. 714. Tab. 56, fig. 11. 1) Lardy, Gem. der Schweiz, Waadt I. p. 205. (Turrilites Emericianus). des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ' ALPES DU VALAIS: 1) Ecouellaz. i\ Bossetan. CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. TURRILITES LAMARCK. Je rapporte les Turrilites Boblayei d’Orb. et Turrilites Coynarti d’Orb., cites prec@dem- ment de ma collection, au genre Ammonites, les considerant comme des individus defor- mes de ce genre, suivant en ceci l’exemple d’autres auteurs. Les Heteroceras ne sont peut-Ötre que des Turrilites complets, ayant tout leur developpement? (v. ce genre). I. Turrilites Astierianus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 578. Tab. 140, fig. 8—11; il le place dans son Albien. Jy attribue avec doute quelques fragments de ma collection. des couches Cretacdes des ALPES DE SCHWYTZ: Wannen. (O. espece?) Pfannenstöckli. (0. espece ?) I. Turrilites bitubereulatus d’Orbigny 1840. Pal. Franc. Cret. I. p. 582. Tab. 141, fig. 7—10; il le place dans son Albien. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. IV. p. 264. 271. des couches (retacees des ALPES DU VALAIS: 1) Creux de Bossctan. IH. Turrilites Bergeri Brongniart 1825. Environs de Paris, dans Cuvier oss. foss. 4° ed. IV. p. 178. Tab. O, fig. 4. T. Bergeri Brongn. d’Orbigny. Pal. Frang. Cret. I. p. 590. Tab. 143, fig. 3-—6. Prodrome II. p. 127, 147; il le place dans son Albien et son Cenomanien. T. Bergeri Brongn. Pictet, Moll. d. gres verts p. 148. Tab. 15, fig. 8. = io 1) Studer, Geol. der Schweiz I. p. 83, 476. 2) Lardy, Gem. der Schweiz, Waadt I. p. 205. 3) Renevier, Bullet. soc. vaud. sc. nat. III. p. 136, IV. p. 216. 4) Delaharpe et Renevier, 1. c. IV. p. 271. des couches (retacees des ALPES D’APPENZELL: Hoher Sentis. (O.) Meglisalp. (B.) Kasbach. (B.) Blättle. (B.) ALPES VAUDOISES: 1) 2) 3) Ecouellaz. ALPES DU VALAIS: 2) 4) Bossetan. (O.) Passage de Cheville. (O.) IV. Turrilites catenatus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 574. Tab. 140, fig. 1—3; il le place dans son Albien. Un seul fragment, de ma collection, parait devoir y &tre rapporte. des couches (retacdes des ALPES DE SCHWYTZ: Pfannenstöckli. (0. espece?) V. Turrilites Escherianus Pietet 1847. Description des Moll. d. gres verts p. 154. Tab. 15, fig. 11. T. Escherianus Piet. d’Orbigny. Prodrome Il. p. 127; il le place dans son Albien. 1) Delaharpe et Renevier, Bullet. soc. vaud. d. sc. nat. IV. p. 271. des couches Cretacees des ALPES DU VALAIS: 1) Creux de Bossetan. Vi. Turrilites Hugardianus d’Orbigny 1842. Pal. Franc. Cret. I. p. 588. Tab. 147, fig. 9-11; il le place dans son Albien. 1) Renevier, Bullet. soc. vaud. d. sc. nat. IV. p. 216. 2) Delaharpe et Renevier, ]. c. IV. p. 271. des couches (retacdes des ALPES DU VALAIS: 1) Creux de Bossetan. Passage de Cheville. (0. espece?) ALPES VAUDOISES: 1) Ecouellaz. : VI. Turrilites costatus Lamarck 1801. Systeme des animaux sans vertebres p. 102. T. costatus Lam. d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 598. Tab. 145, fig. 1—4; il le place dans son Cenomanien. 1) Lardy, Gemälde der Schweiz, Waadt I. p. 205. (T. costulata Lamarck). 2) Escher von der Linth, I. e., Glarus p. 62. 3) D’Archiac, Hist. d. progres de la geol. IV. p. 589. des couches (retacdes des ALPES VAUDOISES: ALPES DES GRISONS: 1) Ecouellaz. 2) 3) Kistenpass. vıl. Turrilites Scheuchzerianus Bose 1801. Buffon de Deterville, vers, V. p- 190. T. Scheuchzerianus Bose d’Orbigny. Pal. Franc. Cret. I. p. 602. Tab. 146, fig. 3—4; il le place dans son Cenomanien Un fragment, de ma collection, parait devoir y &tre rapporte. des couches Cretacees des ALPES DE SCHWYTZ: Wannen. (O.) CEPHALOPODES TENTACULIFERES. AMMONITIDES G. ANISOCERAS PICTET. La seule espece connue de ce genre avait et@ mentionnee precödemment comme Hamites, dont elle differe par sa spire en forme de helice; ensuite comme Ancyloceras, dont elle differe par cette m&me forme et en outre par ses cloisons, dont les lobes sont composes de parties paires. Il se pourrait bien que les Anisoceras ne fussent que des Helicoceras complets avec des prolongements en crosse. Je ne connais point de Helico- ceras trouves dans les Alpes suisses. I. Anisoceras Saussureanum Pictet 1854. Traite &lem. de Paleontologie 2° ed. p- 705. Atlas Tab. 56, fig. 12. 12a. Hamites Saussureanus Pictet. Moll. d. gres verts p. 118. Tab. 13, fig. 1—7. Ancyloceras Saussureanum d’Orbigny. Prodrome Il. p. 125; il le place dans son Albien. Je n’en possede que des fragments. 1) Renevier, Bullet. soc. vaud. d. sc. nat. IV. p. 216. 2) Delaharpe et Renevier, 1. c. IV. p. 271. des couches Cretacees des ALPES VAUDOISES: ALPES DU VALAIS: 1) Cordaz. 2) Creux de Bossetan. (O.) 1) Ecouellaz. Passage de Cheville. (O.) ALPES D’APPENZELL: ALPES DE SCHWYTZ: Hoher Sentis. (O.) Wannen. (O.) aha — 13 RESUME ESPECES Couches Cretacdes: Scaphites Yvani Puzos . 3 » Hugardianus d’Orbigny 3 » zqualis Sowerby . » 2.2.2... 4 4 » constrietus d’Orbigny - Couches Jurassiques : 4 Tab. 28, fig. 5—8. Ancyloceras annulatum d’Orbigny . ». »...6 Tab. 28, fig. 1—4 et Tab. 29, fig. 1-3. Ancyloceras tubereulatum d’Orbigny - » . . 8 Tab. 30, fig. 1—6. » Sauzeanum d’Orbigeny. . . . . 10 Tab. 31, fig. 1. » tenup Aürbigny ua = =... 48 Tab. 31, fig. 2—6. » Moyxati Piatot, . . . 77.7%,.% 18 Tab. 31, fig. 7. » indelermine: „ . „In. 7.22, 245 Tab. 31, fig. 8-11. n Maklerminh %.- 2 se: Se Couches Crdtacdes: Tab, 32, fig. 1--3 et Tab. 33, fig. 1-6. Ancyloceras Jourdani Aslier . . . 2.2... 16 CONNUES DES ALPES SUISSES. Couches Cretacdes: Tab. 32, fig. 5—8. Ancyloceras Pugnairei Astier Tab. 34, fig. 1—4. » Mulsanti Astier . Tab. 34, fig. 5—8. » dilatatum d’Orbigny Tab. 34, fig. 9-11. » Fourneli Astier Tab. 35, fig. 1-5 et Tab. 36, fig. 1-6. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny . Tab. 35, fig. 6-10. » Moussoni Ooster Tab. 36. fig. 7-15. » Studeri Ooster Tab. 37, fig. 1-9. » Escheri Ooster Tab. 37, fig. 10-13. » Brunneri Ooster. Tab. 38, fig. 1-5. » Heeri Ooster . Tab. 38, fig. 6-13. » Morloti Ooster Pages 23 31 32 Couches Crelacees: Tab. 39, fig. 1—7. Ancyloceras Meriani Ooster . . . Tab. 40, fig. 1. » Meriani Ooster varietas Tab. 41, fig. 1-8. » Tabarelli Astier . Tab. 40, fig. 2-5. » Couloni Ooster Tab. 40, fig. 6-8; Tab. 42, et Tab. 43, fig. 1. » Sablieri Astier Tab. 44, fig. 1—6. » Moutoni Astier Tab. 45, fig. 1-4. » Panescorsi Astier Tab. 46, fig. 1. » Emeriei d’Orbigny . Tab. 47, fig. 1-5. » Honnorali Ooster Tab. 43, fig. 2—3. » Villiersianum Astier Tab. 48, fig. 1-5. » Lardyi Ooster Tab. 49, fig. 1-6. » Quenstedti Ooster . Tab. 42, fie. 3. » Van den Heckei Astier Tab. 50, fig. 1-6. » Picteti Ooster Tab. 45, fig. 5. » furcatum d’Orbigny Tab. 51, fig. 1—3. » cinetum d’Orbigny. . » Puzosianum d’Orbigny » Duvalianum d’Orbigny 7 fig. 1-2. Pages 36 37 39 51 53 ot rs 56 57 59 59 61 61 99 Couches Ordtacees : Tab. 52, fig. 1—6. Ancyloceras Hillsi Sowerby Tab. 54, fig. 2. » simplex d’Orbigny . . 93, fig. 1—4 et » gigas d’Orbigny . Tab. 55, fig. 1-5. » Matheronianum d’Orbigny Tab. 42, fig. 4. » indetermine ? Toxoceras obliquatum d’Orbigny . Tab. 56, fig. 1. Hamites subnodosus Remer Tab. 56, fig. 2—-7. Hamites ? Meyrati Ooster . Tab. 57, fig. 1—4. Hamites hamus Quenstedt . . . Tab. 58, fig. 1—4. » cinctus Giebel » Raulinianus d’Orbigny. » Fayrinus Pictet » Desorianus Pictet » flexuosus d’Orbigny » arrogans Giebel . » -Trotundus Sowerby . » Charpentieri Pictet . » attenuatus Sowerby » virgulatus Brongniart . Tab. 57, fig. 5—7. Hamites? senilis Ooster . . .. Hamites Studerianus Pictet » Bouchardianus d’Orbigny. Tab. 58, fig. 5—6. Ptychoceras Emericianum d’Orbigny . Tab, 54, fig. 1. Pages 65 66 71 72 73 Couches Crötacdes: Tab. 59, fig. 1—4. Ptychoceras Meyrati Ooster Tab. 60, fig. 1—3. » Morloti Ooster Tab. 58, fig. 7—8. » Puzosianum d’Orbigny . Tab. 58, fig. 9—10. v lzve Matheron Tab. 58, fig. 11-13. » Gaultinum Pictet Tab. 61, fig. 1—8. Baculites Neocomiensis d’Orbigny . 86 Couches Crdtackes: Tab. 60, fig. 4—5. Baculites Renevieri Ooster Tab. 60, fig. 6-7. Baculites? Meyrati Ooster . » baculoides d’Orbigny Heteroceras Emericianum d’Orbigny . Turrilites Astierianus d’Orbigny . ” bituberculatus d’Orbieny . » Bergeri Brongniart . » catenatus d’Orbigny n Escherianus Pictet . » Hugardianus d’Orbigny » costatus Lamarck » Scheuchzerianus Bosc . Anisoceras Saussureanum Pictet . 3a. = 1 3 © 412 en 3a. Tab. 13. Ammonites Phillipsi Sowerby , des couches liasiques de Cher&solettaz (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. III. p. 3. Ammonites Phillipsi Sow., des couches liasiques du Kirschgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. a point oü la coupe 2° a &t& prise. Ammonites Sinemuriensis d’Orbigny , des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte, variet@ a cötes rapprochees. XXI. p. 13. coupe de la bouche du me&me. Ammonites Sinemuriensis d’Orb., des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte, variete a cötes espacees. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites Hagenowi Dunker, des couches liasiques de Bex (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. XXVII. p. 19. le m&me, vu de cöte, grossi. le m&me, vu du cöte de la bouche, grossi. Ammonites Hagenowi Dunker, des couches liasiques de Bex (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. le möme, vu de cöte, grossi. le möme, vu du cöte de la bouche, grossi. Ammonites Hagenowi Dunker, des couches liasiques de Bex (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. le meme, vu de cöle, grossi. le meme, vu du cöte de la bouche, grossi. dessin d’une cloison de l’echantillon fig. 6, grossi. R Tab. 14. Ammonites olifew Quenstedt, des couches liasiques du Langeneckgrat (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte, variet@ a cötes espacees. XXVII. p. 18. le m&me, vu du cöt&e du dos. Ammonites olifex Quenstedt, des couches liasiques de Langeneckschafberg (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes plus rapprochees. le m&me, vu du cöt& de la bouche. Fig. 4. » 5. » 6. e; & u » 9. » 10. » +14. » 12. » 13. » 14. » 15 » 16. » 17. Fig. 1. » 2 » 3. » 4. » 5 } Bar }i » TI » 8 — x — Ammonites olifex Quenstedt, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. a commencement de la loge anterieure, les cötes sont peu apparentes et usees. Ammonites Meyrati Ooster, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. LXXXV. p. 49. le möme, vu du cöt& de la bouche. Ammonites Meyrati Ooster, des memes couches (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, l’echantillon porte des traces des cloisons jusqu'en avant vers la bouche. Ammonites Meyrati Ooster, des m&mes couches (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. Ammonites raricostatus Zieten, des couches liasiques de Fondement pres Bex (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cöles recourbees en arriere. VI. p. 6. le möme, vu du cöte du dos carene. le möme, vu du cöte de la bouche, la carene n’est qua peine visible vers le retour de la spire. Ammonites fimbriatus Sowerby varielas, des couches liasiques de Neunenenfall (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte. XXX. p. 22. le möme, vu du cöte de la bouche. Ammonites fimbriatus Sow. varielas, de la m&me couche (O.), moule d’un jeune individu, grandeur naturelle, vu de cöte. fragment d’un autre individu de la meme espece, de la meme couche (O.), grandeur na- turelle, vu de cöt& et du dos, montrant les bifurcations des cötes. type de l’espece, moule vu de cöt&, grandeur naturelle, restaur& d’apres plusieurs echan- tillons incomplets de la meme couche de Neunenenfall. le meme, vu du cöt& de la bouche. Tab. 15. Ammonites liasicus d’Orbigny, des couches liasiques de Blumensteinallmend (B.), grandeur naturelle, vu de cöte. XXV. p. 16. le m&me, vu du cöte de la bouche, la partie engagee dans la roche a &t& suppleee. Ammonites liasicus d’Orbigny, de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu de cöt£e. coupe de la bouche du m&me. Ammonites spiratissimus Quenstedt, des couches liasiques de Blumensteinallmend (B.), gran- deur naturelle, vu de cöte, variet® de M. von Hauer. XXVI. p. 17. le meme, vu du cöte de la bouche; le retour de la spire a &t& supple&, d’apres la partie visible du dos. Ammonites spiralissimus Quenstedt, de Blumensteinallmend (B.), grandeur naturelle, vu de cöte, variet@ de M. Quenstedt. le möme, vu du cöt& de la bouche. Fig. in — xI — Ammonites tardecrescens von Hauer, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte. LXXXIV. p. 49. le m&me, vu du cöte de la bouche. Ammonites Henleyi Sowerby, varielas, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. XLII. p. 29. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites Henleyi Sowerby, varielas, de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu du cöte du dos. ? Ammonites altus von Hauer, du Taubenloch (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; il est un peu ecrase. LIV. p. 34. le m&me, vu du cöte de la bouche. Ammonites altus von Hauer, des couches liasiques du Sulzgraben (B.), grandeur naturelle, vu de cöle. le meme, vu du cöte de la bouche; la partie engagee dans la roche a &t& supplece. Tab. 16. Ammonites Greenoughi Sowerby, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. LXXVI. p. 45. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites Roberti von Hauer, des couches liasiques de Blumensteinallmend (O.), %s de la grandeur naturelle, vu de cöte. LXXXIN. p. 48. le meme, vu du cöte de la bouche. Tab Ammonites tripartitus Raspail, des couches Jurassiques du Sulzgraben (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte, montrant des traces des cloisons jusqu'en avant, avec des parties du test strie. CXI. p. 66. le möme, vu du cöte de la bouche, montrant les saillies du test. Ammonites tripartitus Raspail, des couches Jurassiques de Untermentschelen (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. Ammonites suboblusus Kudernalsch, des couches Jurassiques du Hohmad (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte. CXV. p. 69. le meme, vu du cöt& de la bouche. jeune individu de la m&me espece, du Sulzgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. le m&me, vu du cöte de la bouche. le m&me, vu du cöte du dos. Ammonites Kudernatschi von Hauer, des couches Jurassiques du Sulzgraben (O.), avec le test, grandeur naturelle, vu de cöte. CXVIN. p. 72. Fig. 10. » 11. » 12. Fig. 1 2 » 3 » 4. » » 6. » 7 n % » 10. Fig. 1. » 2. » 3. » 4. » 5. » 6. . % = » 8. — x — Ammonites Kudernatschi von Hauer, du Sulzgraben (O.), moule, grandeur naturelle, vu de cöt£. le möme, vu du cöt& de la bouche. Ammonites Jason Zieten, des couches Jurassiques du Grand-Caudon (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. CXXIV. p. 75. Tab. 18. Ammonites Partschi Stur, des couches Jurassiques du Sulzgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. LXI. p. 38. le möme, vu du cöte de la bouche; il est un peu comprime lateralement. Ammonites Partschi Stur, des couches Jurassiques de Cheresolettaz (O.), grandeur natu- relle, vu de eöte. a commencement de la loge ant£rieure. Ammonites Partschi Stur, des couches Jurassiques de Blattenheide (O.), grandeur naturelle, vu de cöle. a commencement de la loge anterieure. fragment d’iun adulte de la meme espece, du Sulzgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöt# et un peu du dos. fragment, paraissant provenir d'un grand individu de la möme espece, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle. et 8. Ammonites Christoli Baudouin, copie des fig. 1 et 2 de la Tab. 10 citee de M. Bau- douin. Ammonites Christoli Baudouin, des couches Jurassiques de Tannenalp (B.), grandeur natu- relle, vu de cöte. CXXX. p. 79. le meme, vu en dessous, pour faire voir les cötes non interrompues sur le dos, mais deprimees sur la ligne du siphon. Tab. 19. ? Ammonites Sabaudianus d’Orbigny, fragment des couches Jurassiques du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. CXXXIV. p. 81. ? Ammonites Sabaudianus d’Orbigny, des couches Jurassiques d’Axalp (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. le möme, vu du cöt@ de la bouche. ? Ammonites Sabaudianus d’Orbigny, d’Axalp (O.), grandeur naturelle, vu de cöt£. le meme, vu du cöt& de la bouche. le möme, vu de cöt@, grossi 3 fois. On y remarque le passage des cöles en faisceaux aux cötes plus grosses, et quelques lobes des cloisons sur une partie privee du test. Ammonites Lardyi Ooster, des couches Jurassiques? du Sulzgraben (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. a commencement de la loge anterieure. CXVI. p. 71. coupe approximative de la bouche du m&me; il est &crase. Fig. » ie mw w ur 9. EL —— Ammonites Lardyi Ooster, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, un peu re- staure par l’autre face de la piece et par un autre £chantillon. Tab. 20. Ammonites pietus Quenstedt, des couches Jurassiques du Giessbach (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. CXLI. p. 86. le meme, vu du cöte de la bouche. le meme, vu du cöte du dos. Ammonites mutabilis Sowerby, des couches Jurassiques du Sulzgraben (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte, et un peu du dos. CXLVIL p. 90. Ammonites mutabilis Sowerby, du Sulzgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammoniles mutabilis Sowerby, du Sulzgraben (O,), grandeur naturelle, vu de cöte, et un peu du dos, montrant la spatule dorsale conservee de l’embouchure. Ammonites Brunneri von Fischer-Ooster, des couches Jurassiques de Tannenalp (B.), gran- deur naturelle, vu de cöte. CXL. p. 85. le meme, vu du cöte de la bouche, un peu restaur& d’apres l’autre face. le meme, vu du cöte du dos, grossi deux fois. Tab. 21. Ammonites subfimbriatus d’Orbigny, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), fragment de test, grossi, de la variet& dont les stries se distinguent par des ondulations en forme de demis cönes. CLXV. p. 98. Ammonites Moussoni Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), moule de grandeur naturelle, vu de cöte. Il est un peu &crase. a commencement de la loge anterieure. CLXXV. p. 106. coupe de la bouche du meme. coupe de la bouche d’un &chantillon incomplet du Gantrischkumli (O.), qui ne parait pas etre deforme. Ammonites Moussoni Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec les stries en faisceaux du test. . Ammonites Moussoni Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec le test strie en faiscesux. 6a. partie du test de cette figure grossi. Ammonites Moussoni Ooster, de la Veveyse (O.), trois fois la grandeur naturelle, vu de cöte; partie du moule, avec des stries doubles. Ammonites Rouyanus d’Orbigny, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), partie d’un petit echantillon a cötes &gales, avec le test strie, grossie deux fois. CLXXVI. p. 109. Ammonites Rouyanus d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. 9a. partie du test de cet @chantillon conserv& vers le retour de la spire, grossi. Fig. 1 » 2 Fig. 1 ni » 3. 2» Mi: » = » 6. Baar ”» 8. Fig. 1 »i.% »®: » 4. Zu. A Tab. 22. Ammonites Thurmanni Pictet et Campiche, des couches Cretacees de Seealp (B.), grandeur naturelle, vu de cöte. CLXXVIIL p. 111. le möme, vu du cöt& de la bouche. Tab. 23. Ammonites angulicosialus dOrbigny. des couches Cretackes de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, un peu €crase. a commencement de la loge ant£rieure. CLXXXIV. p- 114. Ammoniles angulicostatus d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, varıei@ ä grosses cötes. coupe de la bouche du meme. Ammonites angulicostaius d’Orbigny, de la Veveyse (O.), vu de cöt& et un peu du dos, grandeur naturelle, variet@ avec des tubercules sur le pourtour exterieur et des tu- bercules epineux sur le pourtour de l’ombilic du dernier tour. a commencement de la loge anterieure. Ammonites Rütimeyeri Ooster, des couches Cretacees de Beatenberg (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, ecrase. CXCL p. 118. Ammonites Rütimeyeri Ooster, de Beatenberg (O.), deform®, grandeur naturelle, vu de cölE, variete a cötes attenudes plus nombreuses, avec indication de l’aspect du dos. Ammonites Rütimeyeri Ooster, du Justisthal (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, et du dos. coupe de la bouche du möme. Tab. 24. Ammonites Farrei Ooster, des couches Crötacees de la Veveyse (0.), grandeur naturelle, vu de cöte. CXCI. p. 119. le meme, vu du dos. eoupe de la bouche du möme. Ammonites Farrei Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. » 5et6. Ammonites Farrei Oosler, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vus de cöte, jeunes individus. Ammonites Hugü Ooster, des couches Crötacses de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt&, un peu comprim® par &crasement. CLXXII. p. 103. coupe de la bouche du meme. Ammonites Hugii Ooster, de fa Veveyse (O.), grandeur naturelle. vu de cöte. Ammonites Hugii Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variet@ avec des cötes plus fines, rapprochöe de 1A. difkeilis d’Orb. Ammonites Hugii Ooster, de la Veveyse (O.). grandeur naturelle, vu de cöte, varieie a cötes plus fortes. u Fig. 12 et 13. Ammonites Hugiü Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vus de cöte, jeune » 14. » 15. » 16. DA. fo) » 10. Dt » 16. » 17. = äge de l’espece. Ammonites Hugii Ooster, de Bachersbodenflue (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete a tres grosses cötes. h coupe approximative de la bouche du me&me, l’original est un peu deforme. Ammonites galeatus von Buch, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte. OXCVI. p. 122. le m&me , vu du dos. Tab. 25. Ammonites Heeri Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. CLXXIN. p. 104. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites Heeri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, il est un peu eEcrase. Ammonites Heeri Ooster, de Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, jeune äge de l’espece. le meme, vu du cöt&e de la bouche. Ammonites Heeri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt et un peu du dos, variete dont les grosses cöles sont tres foriement prononcees; il est un peu deforme. Ammonites Royerianus d’Orbigny , des couches Cretacees du Forstberg (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. CGCVI. p. 128. le meme, vu du cöte de la bouche; il a conserv& des £pines sur les tubercules, et l!’em- preinte d’une partie du tour exterieur qui lui manque. Ammonites fissicostatus Phillips?, des couches Cretacees du Beatenberg (O.), embouchure d’un grand &chantillon, grandeur naturelle, vu de cöte. COXI. p. 130. le meme, vu. du dos. Ammonites fissicostatus Phillips, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. Ammonites Agassizianus Pictet, des couches Cretacdes de Piannenstöckli (O.), moule, gran- deur naturelle, vu de cöte, variet& dont les tubercules sont tres prononces. GCXVI. "p- 133. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites Agassizianus Pictet, de Wannen (O.), moule, grandeur naturelle, vu de cöte, meme variele. Ammonites Agassizianus Pictet, de Wannen (O.), fragment d’un moule de la m&me variete, grandeur nalurelle, vu de cöte. le meme, vu du cöte de la bouche. empreinte et traces du tour precedent, avec des stries festonnees, grossies. Fig. 1. 5.73: » 8, » 4 » 5» » 6 ar 15% » 8 » 9. » 10. >44: Fig. 1. » 2 » 3 » 4% » 5 Fig. 1. vu, 9 —- WI — Tab. 26. Ammonites rostratus Sowerby, des couches Cretacees de Cheville (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec le petit fragment conserv& de la corne de l’embouchure. Le con- tour de cette embouchure a &i€ complete d’apres l’autre face de l’echantillon. CCXXXV. p- 142. coupe de la corne prise sur la ligne a. b. coupe du fragment detache prise sur la ligne c—d. Ammonites Bouchardianus d’Orbigny? du Lägerli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. CCXXXVI p- 144. le meme, vu du cöte de la bouche; iil est aplati par &crasement. Ammonites Roissyanus d’Orbigny? variete, fragment des couches Cretacees de Wannen (0.), grandeur naturelle, vu de cöte. CCXXXVIL p. 144. coupe de la bouche du meme. Ammonites Verneuilianus d’Orbigny? des couches Cretacees de Cheville (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte. CCLI. p. 151. le meme, vu du cöte de la bouche. Ammonites sublricarinatus d’Orbigny, des couches Cretacees de Schwefelberg (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. CCLil. p. 151. le m&me, vu du cöte de la bouche. Tab. 27. Ammonites Rhotomagensis Defrance, des couches Cretacees de Cheville (O.), grandeur na- turelle, vu de cöt&, echantillon deforme d’une variete semblable a 1’A. Cunningtoni Sharpe. GCXLI. p. 146. le möme, vu du dos. Ammonites Rhotomagensis Defrance, de Cheville (O.). fragment un peu deforme, grandeur naturelle, vu du dos; möme variete. Ammonites Rhotomagensis Defrance, de Cheville (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, frag- ment d’une variete. (4. Fielbanci d’Orb.?) le meme, vu du cöte de la bouche et un peu du dos. Tab. 28. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, des couches Jurassiques de Blattenheide. grandeur na- turelle, vu de cöte et un peu du dos, avec coupe anterieure d’apres un dessin de M. Meyrat, variöte avec trois rangees de tubercules. II. p. 8. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, du Sulzgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, fragment &crase, avec des pointes sur les tubercules. -t 1 4. 3. 6. —- WI — Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete a cötes espacees. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete avec trois rangees de tubercules. Ancyloceras annulatum d’Orbigny, des couches Jurassiques du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; crosse privee de sa spire. 1. p- 6. Aneyloceras annulatum d’Orbigny, spire sans crosse du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vue de cöte, avec coupe de la bouche, formant un ensemble presque complet avec la figure suivanle. Ancyloceras annulatum d’Orbigny, crosse sans spire du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vue de cöte, avec coupe de la bouche, dessinde d’apres la face opposee pour la mettre en rapport avec la fig. 6. Aneyloceras annulatum d’Orbigny, spire sans crosse de Krümelwege (O.), grandeur natu- relle, vue de cöte; l’empreinte d’une partie du prolongement indique un elargisse- ment subit de cette partie. Tab. 29. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, de Blattenheide (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, echantillon incomplet recueilli en deux parties. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, de Untermentschelen (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de Ja bouche, spire completant l’echantillon fig. 1, placee sur les traces de la spire detruite de ce dernier. Ancyloceras tuberculatum d’Orbigny, de Blattenheide (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe; crosse sans spire recueillie en deux fragmenis. Tab. 30. Ancyloceras Sauzeanum d’Orbigny, des couches Jurassiques du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöl& et un peu du dos, deform& par ecrasement oblique, aver coupe. III. p. 10. et 3. Ancyloceras Sauzeanum d’Orbigny, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu du dos et un peu de cöte, avec coupes, deforme par ecrasement, recueilli en deux pieces, completant en arriere la fig. 1. Ancyloceras Sauzeanum d’Orbigny, de Untermentschelen (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe, deforme par ecrasement; il a conserve son embouchure. Ancyloceras Sauzeanum d’Orbigny, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec “ coupe; l’embouchure est conservee; deform& par &crasement. Ancyloceras Sauzeanum d’Orbigny, de Blattenheide (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe et aspect du dos et du ventre, x* Fig. Fig. — wın — Tab. 31. ? Ancyloceras tenue d’Orbigny, des couches Jurassiques du Rüfigraben (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe et aspect du dos et du ventre. IV. p. 13. Ancyloceras (Crioceras Meyrati Pictet), des couches Jurassiques de Blattenheide (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte. V. p. 14. Ancyloceras Meyrati Pictet, de Blattenheide (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, em- bouchure? d’un grand individu. Ancyloceras Meyrati Pictet, de Langeneckschafberg (O.). grandeur naturelle, vu de cöt£, avec coupe de la bouche. Ancyloceras Meyrati Pictet, du Rüfigraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. aspect du dos du m&me. Ancyloceras? indetermine, des couches Jurassiques de Axalp (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, use jusqu'au milieu des cloisons. VI. p- 15. Ancyloceras indetermine, des couches Jurassiques de Blattenheide, grandeur naturelle, vu de cöte, d’apres une esquisse de M. Ch. Meyrat. VII. p. 15. le fragment de cet Ancyloceras seul conserv& (O.), grandeur naturelle, vu du dos. le meme vu du ventre. coupe de ce fragment montrant sa depression accidentelle. Tab. 32. Ancyloceras Jourdani Astier, des couches Cretacees du ravin de Chätel-St.-Denis (B.). crosse, de moitie de grandeur naturelle, vue de cöte, completee au trait par les deux figures suivantes, avec coupe de la bouche; il est deforme par @cerasement. a com- mencement de la loge anterieure. VIII. p. 16. Ancyloceras Jourdani Astier, prolongement ineomplet, de la Veveyse (O.), moitie de gran- deur naturelle, vu de cöte, un peu &cras€, completant l’echantillon fig. 1. Ancyloceras Jourdani Astier, du Gantrischkumli (O.), spire et partie du prolongement, moiti& de grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe, completant les &chantillons fig. 1 et 2. copie de la figure de l’Ancyloceras Seringei de M. Astier. Ancyloceras Pugnairei Aslier, copie de la figure citee de cet auteur. ? Ancyloceras Pugnairei Astier, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), fragment de grandeur naturelle, vu de cöte. IX. p. 19. ? Ancyloceras Pugnairei Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. ? Ancyloceras Pugnairei Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöt&, avec coupe de la bouche. I or 10. 11: u. Tab. 33. Ancyloceras Jourdani Astier, du ravin de Chätel-St.-Denis (B,), grandeur naturelle, vu de eöte, avec coupe de la bouche. aspect du dos du meme. aspect du ventre. copie de la figure de l’Aneyloceras Jourdani de M. Astier. Ancyloceras Jourdani Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, crosse depourvue de spire, avec coupe de la bouche. Ancyloceras Jourdani Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche; se rapporte par sa taille aux grands echantillons de la Tab. 32. Tab. 34. ? Ancyloceras Mulsanti Astier, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), grandeur na- turelle, vu de cöl&, prive de sa spire, avec coupe de Ja bouche. X. p. 21. aspect du dos du meme. aspect du ventre. copie de l’Ancyloceras Mulsanti chez M. Astier. Ancyloceras dilatatum d’Orbigny, des couches Gretacees du Gantrischkumli (O.), grandeur nalurelle, vu de cöte. XI. p. 22. Ancyloceras dilatatum d’Orbigny, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Ancyloceras Fourneti Astier, copie de la figure citee de M. Astier, Ancyloceras Fourneti Astier, des couches Cretacdes de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, individu prive de sa spire. XII. p. 22. Ancyloceras Fourneti Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, prive de sa spire. Tab. 35. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, prive de sa crosse. XIII. p. 23. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny, de la Veveyse (O.), prolongement, grandeur naturelle, vu de cöte. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny, de Schwelelberg (O.), cerosse sans spire, grandeur naturelle. vue de cöle, avec coupe de la bouche. aspect du dos du meme. aspect du ventre, Fig. = ud 14. 15. u 3 " Ancyloceras Moussoni Ooster, des couches Crätacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. L’original est en deux parties, dont Tune est restee attachee a l’empreinte de l’autre. XIV. p. 3. aspect du dos du möme. aspect du ventre. Ancyloceras Moussoni Ooster, de la Veveyse (O.), spire de grandeur naturelle, vue de cöt£. Ancyloceras Moussoni Oosier, de la Veveyse (O.), spire de grandeur naturelle, vue de cöte. Tab. 36. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny, crosse, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vue de cöte et un peu du ventre, avec coupe, variet€ de plus grande taille. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Ancyloceras pulcherrimum d’Orbigny , crosse du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vue de cöte, avec coupe de la bouche, variet€ dont le coude a plus d’ouverture. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Ancyloceras Studeri Ooster,, des couches Cretacees du Röndelengraben (O.), grandeur na- turelle, vue de cöte. La petite spire interieure du nucleus en est dessin&e grossie deux fois pour pouvoir la repräsenter visiblement dans cette figure. XV. p. 36. Ancyloceras Studeri Ooster, du Rufisgraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; le nucleus grossi deur fois dans celte figure et une parlie du four exterieur a droite, supplees d’apres d’autres echantillons. La dernıere moitie du dernier tour parait appartenir a la loge anterieure. Ancyloceras Studeri Ooster, du Röndelengraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; le seul echantillon connu avec une crosse plus allongee. Ancyloceras Studeri Oosier, du Röndelengraben (O.), presque complet, mais sans le tour interieur, grandeur naturelle, vu de cöle. a commencement de la loge anterieure. Ancyloceras Studeri Ooster, du Röndelengraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, va- riete a cötes plus grosses. Ancyloceras Studeri Ooster, du Röndelengraben (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, va- riet@? a cötes plus fines et irregulieres (Ancyloceras Escheri Ooster?). Ancyloceras Studeri Ooster, type de l’espöce, avec les deux prolongements differents des fig. 8 et 9, vu de cöt@, grossi trois fois, pour faire voir les details des tours interieurs, des ornements et des cloisons, avec coupe de la bouche. a commencement de la loge anterieure. aspect du dos du tour exterieur. aspect du ventre. 10 —e N. Tab. 37. Ancyloceras Escheri Ooster, des couches Cretac&es de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, une partie du retour de la spire completee d’apres l’empreinte de la piece sur Ja roche. XVI. p. 29. Ancyloceras Escheri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete plus allongee ; le petit tour de spire supple& d’apres un autre &chantillon de m&me forme. Ancyloceras Escheri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, variete plus arrondie dans son ensemble. Ancyloceras Escheri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, prive de son tour interieur. Ancyloceras Escheri Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, prive de son tour interieur. Ancyloceras Escheri Ooster, jeunes individus en groupe, de la Veveyse (O.), grandeur na- turelle, vus de cöte, en partie des empreintes. Ancyloceras Escheri Ooster, type de l’espece, grossi deux fois, d’apres les &chantillons precedents. aspect du dos. aspect du ventre. Ancyloceras Brunneri Ooster, des couches Crelacees du Röndelengraben (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte. a commencement de la loge anterieure. XVII. p. 31. Ancyloceras Brunneri Ooster, le m&me echantillon, grossi trois fois, avec coupe de la bouche. aspect du dos. aspect du ventre. Tab. 38. Ancyloceras Heeri Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, jeune äge. XVII. p. 32. le meme, grossi trois fois, avec coupe de la bouche. aspect du dos et du ventre identiques. ? Ancyloceras Heeri Ooster, adulte? de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, crosse prive de sa spire, restaur&e par son empreinte. ? Ancyloceras Heeri Ooster, adulte? de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, restaure par son empreinte plus complete. Ancyloceras Morloti Ooster, des couches Cretacdes de la Veveyse (O.), spire incomplete de grandeur naturelle. vue de cöte. XIX. p. 33. Fig. Fig. R- 10. 4. —. ER 7 — Ancyloceras Morloti Ooster, fragment de spire de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt&, avec des tubercules &pineux. Ancyloceras Morloti Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt& et du dos, fragment de spire avec tubercules; le nucleus et son premier tour de spire casse, grossi. Ancyloceras Morloti Ooster, de la Veveyse (O.), partie dune spire avec le jeune äge com- plet, grandeur naturelle, vue de cöte, et un peu du ventre; elle a conserv& des tu- bercules epineux. Ancyloceras Morloti Ooster, de la Veveyse (O.), avec son prolongement sinueux, grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du dos. a £pine detachee d’un tubercule. La spire deformee n’a laisse qu’une empreinte. Ancyloceras Morloti Ooster, type de l’espece restaure d’apres les figures precedentes, avec coupe de la bouche, grandeur naturelle, vu de cöte. aspect du dos. aspect du ventre. . Tab. 39. Ancyloceras Meriani Ooster, des couches Cretac&es de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. XX. p. 35. Ancyloceras Meriani Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. a commencement de la loge anterieure. aspect du dos de la crosse du meme. aspect du ventre. partie du premier tour de spire et du dernier avec les tubercules @pineux, grossie deux fois. Ancyloceras Meriani Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; variete plus massive. Ancyloceras Merianı Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte; la meme variete. Tab. 40. Ancyloceras Meriani Ooster varielas?, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt£, crosse sans spire, avec des tubercules sur son prolongement. a commencement de la loge anterieure. XXI. p. 36. Ancyloceras Couloni Ooster, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte. a commencement de Ja loge anterieure. XXIII. p. 39. Ancyloceras Couloni Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la crosse et de la spire. aspect du dos du möme, vers l’embouchure. Fig. 5. » 6. a © » 8 » 9 Fig. 1. DER, » 3 » 4 » GE >26. DIE. 2.8 Fig. ‚4 DEE Di 3% De.” Fig. 1. —E RR -aspect du ventre, au meme point. Ancyloceras Sablieri Astier, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. XXIV. p. 41. aspect du dos de la partie anterieure du meme. aspect du ventre de celte partie. Ancyloceras Sartousi Astier, copie de la figure citee de cet auteur. Tab. 41. Ancyloceras Tabarelli Astier, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. XXI. p. 37. aspect du dos de la crosse. aspect du venire. Ancyloceras Tabarelli Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, spire, avec des &pines sur les tubercules, et coupe de la bouche. { Ancyloceras Tabarelli Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, spire et partie du prolongement, d’une variet@ a cöles et stries plus nombreuses et plus fines. Ancyloceras Tabarelli Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, et un peu du dos; la partie exterieure du coude completee d’apres l’empreinte de la piece sur la roche. Ancyloceras Tabarelli Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, empreinte sur la roche, seule conservee, d’une variete allongee comme l’Ancyloceras Terveri Astier. copie de la figure de l’Ancyloceras Terveri Astier citee. Tab. 42. Ancyloceras Sablieri Astier, de Bachersbodenflue (O.), recueilli en deux parties, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, aplatı par ecrasement, premiers tours de spire de l’espece. Aneyloceras Sablieri Astier, reduction de la figure citee au Y, de la grandeur naturelle de la piece figuree. ? Ancyloceras Van den Heckei Astier, des couches Cretacees du ravin de Chätel-St.-Denis (B.), grandeur naturelle, fragment de test? XXXII. p. 56. ? Ancyloceras indetermine, des couches Cretacees du ravin de Chätel-St.-Denis (B.), crosse? grandeur naturelle, vue de cöte. XL. p. 67. Tab. 48. Ancyloceras Sablieri Astier, du Gantrischkumli (B.), grandeur naturelle, vu de cöte, prive des premiers tours de spire; le retour de la spire complete d’apres la face opposee de la piece, avec coupe. Fig. 2. » 3. Fig. 1 ». 2 er « » & » 5. » 6. Fig. 1- ».2, u # 4. wur. Fig. 4. — zu > Ancyloceras Villiersianum Astier, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte, echantillon paraissant complet. a commencement de la loge an- terieure. XXIX. p. 51. Ancyloceras Villiersianum Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, Vembouchure complete d’apres un autre &chantillon. Tab. 44. Ancyloceras Moutoni 4stier, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, priv@ des premiers tours de la spire; ecrase. Le point a parait indiquer le commencement de la loge anterieure, variel&? ressemblant ä l’Ancyloceras Thiollierei Astier. XXV. p. 2. Ancyloceras Moutoni Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, spire sans crosse, un peu Ecrasee, restauree en partie d’apres l’empreinte de la piece sur la roche. Ancyloceras Moutoni Astier, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, prolon- gement sans spire, completant la fig. 2, un peu &crase, avec coupe approximative de la bouche. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Ancyloceras Moutoni Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. Tab. 45. Ancyloceras Panescorsi Astier, des couches Cretacees du Gantrischkumli (O.), recueilli en deux pieces, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. XXVI. p. 45. Aneyloceras Panescorsi Astier, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, jeune äge, avec coupe de la bouche. B aspect du dos du m&me. aspect du ventre. Ancyloceras furcatum d’Orbigny, des couches Cretac&es du Gantrischkumli (O.), spire sans erosse, grandeur naturelle, vue de cöte, completse au trait d’apres la figure citee de M. d’Orbigny. XXXIV. p. 59. Tab. 46. Ancyloceras Emerici d’Orbigny, des couches Crötacees de Bachersbodenflue (O.). trois quarts de grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, recueilli en deux par- ties detachees. XXVI. p. 47. » » » » » » Fig. » » » » » ES or 2 a — RN — Tab. 47. Ancyloceras Honnorati Ooster, des couches Cretacdes de la Veveyse (O.), moitie de gran- deur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, un peu &crase. a commence- ment de la loge anterieure. Le prolongement dessine d’apres la face opposce seule conservee. XXVII. p. 49. Ancyloceras Honnorati Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, com- plete par son empreinte sur la roche. Ancyloceras Honnorati Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, com- plet& d’apres son empreinte sur la roche, avec coupe de la bouche. aspect du dos. aspect du ventre. Tab. 48. Aneyloceras Lardyi Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. a commencement de la loge anterieure. XXX. p- 53. aspect du dos. aspect du ventre. Ancyloceras Lardyi Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, crosse? sans la spire. a commencement de la loge anterieure. Ancyloceras Lardyi Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöts et un peu du dos, fragment d’une crosse ou d’un prolongement ? Tab. 49. Ancyloceras Quenstedti Ooster, des couches Üretacdes de Schwefelberg (O.), grandeur na- turelle, vu de cöte, moule, avec coupe de la bouche. XXXI. p. 54. Ancyloceras Quenstedti Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, aplati par ecrasement, ce qui a rapproch& les tours de la spire. a commencement de la loge anterieure. Ancyloceras Quenstedti Ooster, du ravin de Chätel-St.-Denis (B.), grandeur naturelle, vu de cöle, avec coupe de la bouche des tours interieurs, du retour de la spire et de la erosse, dessine d’apres trois echantillons incomplets, se complötant reciproquement, un peu aplatis par @ecrasement. a derniere cloison. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Ancyloceras Quenstedti Ooster, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, un peu aplati par ecerasement, jeune äge, avec la plus grande partie du tour interieur conserve. a commencement de la loge anterieure. x Fig. 1 » 2. ». 3. » & » 5 » 6. Fig. 1 2,2, » 3 Fig. 1. >». 2 »,..3. » & u 48. » 6. U, Fig. 1. = un —= Tab. 50. Ancyloceras Picteli Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche; la spire un peu dejetee en dehors du plan du fossile par l’ecrasement. a commencement de la loge anterieure. XXXIIL. p. 57. aspect du dos de la crosse. « aspect du ventre. Ancyloceras Picteti Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, spire sans erosse, un peu completee d’apres l'’empreinte sur la roche, avec deux coupes. Ancyloceras Picteli Ooster, de la Veveyse (O.), spire sans crosse mais avec une partie du prolongement; grandeur naturelle, vue de cöte. Ancyloceras Picteti Ooster, de la Veveyse (O.), spire et prolongement, grandeur naturelle, vue de cöte et du ventre. Tab. 51. Ancyloceras cinetum d’Orbigny, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur natu- relle. vu de cöle, avec coupes. a commencement de la loge anterieure. XNXXV. p- 59. aspect du dos, pres du point a de la figure. aspect du ventre. Tab. 52. ? Ancyloceras Hillsi d’Orbigny, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), tours interieurs de la spire, grandeur naturelle, vu de cöte. XXXVIIL. p. 62. ? Ancyloceras Hillsi d’Orbigny, du Gantrisch (B.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche, spire sans son prolongement; une parlie du bas de la figure complötse d’apres l’autre face de la piece. aspect du dos du meme. aspect du ventre. esquisse du Scaphütes Hillsi Sow. cit@, Yo de grandeur naturelle. esquisse du Crioceratites Bowerbanki cite, "/ıo de grandeur naturelle. ? Ancyloceras Hillsi d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt@, partie du prolongement. Tab. 53. Ancyloceras gigas d’Orbigny, des couches Cretacdes du Gantrischkumli (O.), demie gran- deur naturelle, vu de cöte, avec coupes; recueilli en trois pieces; celle du milieu complötee d’apres sa face opposee. XL. p. 65. ‚ Fig. w m . = ID [92 rS Eu 1 — xXxXVI 0 — aspect du dos de la spire, du meme. aspect du ventre. Ancyloceras gigas d’Orbigny. adulte, de la Veveyse (O.), un tiers de grandeur naturelle, vu de cöt&e, variete? crosse avec une empreinte du prolongement. Tab. 54. ? Ancyloceras gigas d’Orbigny (? Hillsi d’Orbigny), de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, crosse, completee d’apres son empreinte sur la roche, un peu deformee. Ancyloceras simplex d’Orbigny, des couches Cretacees de la chaine du Stockhorn (O.), un tiers de grandeur naturelle, vu de cöte, complete au trait d’apres la figure citee de M. d’Orbigny. XXXIX. p. 64. Tab. 53. ? Ancyloceras Matheronianum d’Orbigny, des couches Cretac&es de la Veveyse (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte, spire &crasdce dont le nucleus en forme d’Ammonites est conserv& quoique en mauvais etat. XLI. p. 66. ? Ancyloceras Matheronianum d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte et un peu du ventre, avec coupe approximative de la bouche. aspect du dos, d’apres l’echantillon fig. 2 et un &chantillon du Gantrischkumli. aspect du ventre. ? Ancyloceras Matheronianum d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, fragment d’un prolongement. Tab. 56. Hamites subnodosus Remer, des couches Cretacees de la Veveyse (O.),, grandeur naturelle, vu de cöte, en partie empreinte sur la roche, un peu @cras@, avec coupe de la bouche. I. p. 71. Hamites? Meyrati Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupes. Il. p. 72. aspect du dos du meme. aspect du ventre. Hamites? Meyrati Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöt& et du dos. et 7. Hamites? Meyrati Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, parties d’un plus petit diametre vues du dos. Tab. 5%. Humites hamus Quenstedt, des couches Cretac&es de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupes. a parait eire Je commencement de la loge anterieure. II. P- 73. Fig. Fig. vv mo w 1 = a Hamites hamus Quenstedt, du Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. aspect du dos et du ventre (identique) du meme. Hamites hamus Quenstedt, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. a commen- cement de la loge anterieure. Hamites? senilis Ooster, des couches Cretacees de l’Altemann (B.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. XIV. p. 80. aspect du dos du me&me. aspect du ventre. Tab. 58. Hamites cinctus Giebel, des couches Cretackes de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche ; le plus grand &chantillon. IV. p. 74. aspect du dos de la crosse. aspeet du ventre. Hamites einclus Giebel, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. avec coupe de la bouche. ? Piychoceras Emericianum d’Orbigny, des couches Gretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte. I. p. 82. ? Ptychoceras Emericianum d’Orbigny, de la Veveyse (O.), repli anterieur, grandeur natu- relle, vu de cöte, avec coupe de la bouche et aspect du dos. Ptychoceras Puzosianum d’Orbigny, des couches Cretacees de Gantrischkumli (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. IV. p. 85. aspeet du dos de la crosse. ? Ptychoceras leave Matheron, des couches Cretacdes du Gantrischkumli (O.), grandeur na- turelle, vu de cöt@, avec coupe de la bouche. V. p. 86. ? Piychoceras leve Matheron, du Gantrischkumli, grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe de la bouche. : Piychoceras Gaultinum Pictet, des couches Cretac&es de Wannen (O.), grandeur naturelle, vu de cöt&, et coupe de la bouche. VI. p. 87. le m&me vu du dos. Piychoceras Gaultinum Pictet, du Forstberg (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, et coupe de la bouche. Tab. 59. Piychoceras Meyrati Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), demie grandeur naturelle, vu de cöt6, avec coupe de la bouche. a et b parties endommagees par l’exploitation. Le jeune äge effile (empreinte) est casse et devie en arriere. Aplatı par &crasement. Il. p. 82. Fig. I 10 SS 1 [0 SI —E FRI Piychoceras Meyrati Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, avec coupe approximative. Le premier coude manque, mais la partie droite interieure ou jeune äge existe encore en partie dans linterieur de la figure. Restaure par la fig. 3, cet echantillon montre bien l’ensemble de l’espece. Piychoceras Meyratı Ooster, de la Veveyse (O.), une fois coude, grandeur naturelle, vu de cöt&, dessine en sens inverse pour en faeiliter le rapprochement avec la fig. 2, qu'il complete, la pointe a—b supplede d’apres un autre echantillon. Piychoceras Meyrati Ooster, de la Veveyse (O.), adulte, demie grandeur naturelle, vu de cöte; casse dans la roche; la partie a a glisse sous la partie b; complete par l’em- preinte du fossile qui a conserv& la forme de parties. detruites. Tab. 60. Piychoceras Morloti Ooster, des couches Cretacees de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, deforme par &crasement. II. p- 8. Ptychoceras Morloti Ooster, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, erosse de- formee, avec coupe de la bouche. ? Ptychoceras Morloti Ooster, du Bodmi (O.), grandeur naturelle, vu de cöte, partie de la crosse? et 5. Baculites Renevieri Ooster, des couches Cretacees de Ja Veveyse (O.), en deux parties se completant mutuellement, representes dans leur position reciproque probable; grandeur naturelle, vu de cöt&, avec coupe. Il. p. 9. Baculites? Meyrati Ooster, des couches Oretacees du Brandschopf pres Merligen (O.), gran- deur naturelle, vu de cöte, casse dans la roche. Le fragment inferieur est place en sens inverse du superieur. III. p. 91. le meme, grossi trois fois, avec coupe de la bouche. Tab.r6l: Baculites Neocomiensis d’Orbigny, des couches Crötacdes de la Veveyse (O.). grandeur na- turelle, vu de cöte, en deux parties, avec coupes. Variete a cötes plus rapprochees. La partie posterieure montre le flane oppose a celui de la partie anterieure; une pe- tite partie de lextremite anterieure a ete completee d’apres lautre face de la piece. Ip. s8: aspect du dos de la partie anterieure du m&me. aspect du ventre. Baculites Neocomiensis d’Orbigny, du Rufisgraben (O.), moule, grandeur naturelle, vu de eöte, avec coupe de la bouche. Il a des etranglements indistinets. La partie adja- cente parait etre celle qui manque en arriere. Baculites Neocomiensis d’Orbigny, du Rufisgraben (O.), gı des cötes en avant et des etranglements en arriere. n partie du meme grossie pour mieux montrer celte AR Cuptetche Baculites Neocomiensis d’Orbigny, du Glisibach (O.), grandeur naturelle, vu de in 1 2 des traces de cloisons jusqu’en a. Baculites Neocomiensis d’Orbigny, de la Veveyse (O.), grandeur naturelle, vu de este, avec coupe de la bouche. Ir ie ‘ Hi » a ” nu r ‚ ni, il; = N “ 5 Por Aa ui urn FAR in en an, ab ob 0% * . ar ; - % r race “ u. sohn ubrtmngegra kl #27: "9 ln reg ıwlu (At ae ie a Ep ne nisch u 2 EZ m “= ni kunı\ar age " ai r a weh aan a ‚hiber u) “ DE i er ri E- ger ne it einen allen al Nico 2 . - > ar ans 5 a 1 rer ee ee Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Suisses. Tab. 15 ER RL er de \mmonites Phillipsı Sowerby. (Zxas ). 3-5. Ammonites 4 Sınemuriensis d’Orbiöny ‚varıetas. Zras). 6-17. Arumonites Hagenowi Dunker (7245). 1-2. Imp. Pilet & Cousnard Geneve I B 4 > er R DE mE - » % i ic) ». » n F . NEIN ”s \ \ [ j “ENIHAL Far 4 \ 2 = “ er NEW run ‚ Kr za “ Ovster Petrifieations remarquables des Alpes Suisses Tab. 14 16. WA. Üsster Yoph r. I=4. Ammonites Olifex @uenstedt. (Zias). 5-8. Ammonites Mevrati .Ooster.(Zias). 9-11. Ammonites raricostatus Zieten ‚varietas.(Zxas) 12-17. Anmuonites fimbriatus Sowerby, varietas. (Lias). Imp. Pilet & Cougnard , Geneve Ooster Petrifieatious remarquables des Alpes Suisses. Tab. 15. = - -4 | | | | I | i 1 I} | | #4 | a } | “} | | | | | 1} | I | | | | | | | 1} | = Ze Li = 3 H7TA-Voster de f Hoh. Zunel 20h {-4.Ammonites hasieus d’Orbisny. (Zias). 5-8. Ammonites spiratissimus Ouenstedt./Lias).9-10. Ammonites tardecrescens. E von Hauer. (Zias). Vs 11-13, Ammonites Henleyi Sowerby. varietas. (Lias). 14-17. Ammonites altus F'vou Hauer.(Lias). hup.Pilet % (ousnard Geneve r” ie Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses ster de. Alok 2. Ammonites Greenoughiı Sowerby. (Zxas). 34 Ammonites Roberti F. von Hauer. (Zias) | Bo Imp.Pılet & Cousnard, Geneve Voster Petrifieations remarquables de Alpes Suisses. Tab. 1-3. Aumonites tripartitus. Raspail.(Jurz2r. 4-8. Ammonites subobtusus Kudernatsch. (Jura). 9-11. Ammonites Kudernatschi von Hauer, (Jura). 12.Ammonites Jason Zieten. varietas. (Jura). re a pp era fol Doster Petrificatims remarquables des Alpes Suisses. Tab. 18 zn — = HA Gaster' del r 5 a 1-6. Ammonites Partschi Stur. (Zias-.ura ). 7-10. Ammonites Christohi Baudouin.(Jura ). Imp. Pilet & Cougnard ‚Genere. Voster Petrifications remarquables des Alpes Suisses 1-6? Ammonites Sabaudıanns d0rbısny ale Jurassique ). 7-9. Ammonites Lardyi Voster.(Jurassique ? ) Inp.Bilet & Cougnard , Geneve. Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses. Tab.20. 1-3. Ammonites pietus Quenstedt. (Jura). 47. Ammonites mutabilis Sowerbv.(Jura). 3-10). Ammonıtes Brunnerı Imp.Pilet & (ougnard , Geneve.. von Fischer-Voster (Jura ). Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses Tab. 21 WA Doster del 1. Ammoniles subfimbriatus d’Orbigny .varietas. (Oretzee). 2-7. Ammonites Moussoni Ooster 8-9. Ammonites Rouyanus dOrbisny varietas. /(refarce} Alph. Zunet, [ih (Oretace) 99 Tab arquables des Alpes Suisses Doster Petrifications rem Be a mern eRg face) re ımpiche. (/ & annı Pıetet et ( Thurm . Ammonites 7 2 l Imp Pilet et Cousnard , Creneve Doster Petrifications reinarguables des Alpes Suisses. Lunel. Lfr del . E En be i : 5 - FE EN 1-4. Ammonites angulicostatus d’Orbisny. varietas.((retaee). 5-8. Ammoniles Rutimeyeri Ooster. ((retace). ‚mp. Pilet & Congnard, Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses Tab. 24. | W-A.0oster-, del Alph. Zunel , lith 1-6. Ammonites Favrei Ooster /Oretace)._1-B. Anımonites Hugii Ooster (Cretace) 16-17. Ammonites galeatus von Buch (Cretace) mp Pilet & Cougnard, Geneve Oster Pötrifications vemarquables des Alpes Suisses Tab.25. "WA. Ooster, del Alph. Lunel, Lith 1-6. Ammonites Heeri Ooster f(retace). 7-8. Ammonites Royerianus d’Orbigny. /Cretace) 9-4. Ammonites lissicostatus Phillips. (Tretace) 12-47. Ammonites Agassizianus Pictet. varietas. (Oretace) Imp. Pilet &Cousnard. Genöve Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Suisses . Tab. 26 .ı Fee WA Doster,det Alph.Lunet ‚lich 1-3. Ammonites rostratus Sowerby/£reac)_45.Ammonites Bouchardianus d’Orbigny varietas ?/Cretace?) 6-7. Ammonites Roissyanus d’Orbigny. varietas ?/Cretace). 8-9. Ammonites Verneuilianus d’Orbisny %/0retace) _ WM. Ammonites subtricarinatus d’Orbigny (Oretace). Impr. Pilet & Goußnard, Geneve Doster Petrifieations remarquables des Alpes Susses. Ammonites Rhotomagensis Defrance .varielas, A.Cumninstoni Sharpe > (Fretace) Imp Pilet & Couönard, (eneve Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Susses Tab. 28 WA. Voster ‚dei Alp. Lunel , Lip 1-4. Ancyloceras tubereulatum d’Orbigny (Jura) _ 5-8. Ancyloceras annulalum d’Orbigny (Jura). Impr. Pilet et Cougnard, Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses Tab. 29 1-3. Anevloceras tuberculatum d’Orbisny. (Jura) Imp Pilet & Couönard, Geneve Tab.30. Duisses. Aloh. Lunel 1-6. Aneyloceras Sauzeanum d’Orbisny (Jura.) Imp: Pilet &: Couönard ‚(eneve . Voster Petrifications remarquables des Alpes Su Tab.o1. | l.Aneyloceras tenue d’Orbiony. (Jura ). 2-6 i d. . Aneyloceras ? ( Crioee Imp.Pilet & Cougnard, Geneve ıs Meyratı Pietet (Jura). 7. Aneyloceras 2 (Jura ).8-1.Aneyloceras indetermine (Jin a. Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Suiss 1-3. Aneyloceras Jourdanı Astier.(Cretace ) A, L Lunel Aneyloceras Seringei Astier.(Cretaee). 5-8 Ancyloceras Pugnairei As ’ tier. ((retace), Inp.Pilet &: Congnard ,Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses Tab.33 1-6. Aneyloceras Jourdani Astier. ((retace). Imp.Pilet & Cousnard, Geneve. Ooster Petrilieations remarquables des Alpes Suisses. Tab.34. l 4 EIEEER Alphı.Linel Libh, . Aneyloceras Mulsantı Astier.(Cretaee). 5-8.Aneyloceras dilatatum d’Orbiöny.(Cretace). I-M.Ancyloceras Fourneti Astier. (Cretace) Imp.Pilet & Congnard, Geneve. Tab.39 Voster Petrifieations remarquables des Alpes Suisses S N IS I-2. Aneyloceras pulcherrimum IOrbignv.(Cretace ).6-10. Aneyloceras Moussoni Ooster.(Cretace), Imp. Pilet & Couönard . Geneve Voster Peirihieations remarquables des Alpes Suisses Tab.36. 1-6. Aneyloceras puleherrimum d’Orbigny. varietas, (Oretace I. 1-15. Aneyloceras Studeri Ooster.(Cretace). Imp Pilet & Cousnard, (reneve . Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses 1-9. Ancyloceras Escheri Ooster. (Cretace). 10-13. Aneyloceras Brunneri Ooster.((retace) Imp. Pilet ö Coußnard, Geneve. Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses Tab.3ö v eIIICALION Dr | - OO. = 1 x A „ws [2 1-5. Ancyloceras Heeri Ooster. (Cretaee). 6-13. Ancyloceras Morloti Ooster. (Cretace). Imp.Pilet & Couönard ‚Geneve 4 7 2 7 Er 7 z Alph Pilet et Cousnard Geneve Imp T Ooster Petrifications rema rqua bles des Alpes Suisses Tab 40 .Aneyloceras Merıanı Ooster : varietas? (Cretace).2-5. Aneyloceras Coulom Ooster.(Cretace). 6-8. Ancyloceras Sablierı Astier.(Cretace). 9. Aneyloceras Sartousı Astier/(retace) Imp Pilet & Cousnard (reneve Ooster Petrfieations remarquables des Alpes Juisses lab ıce) 8, Aneyloceras Terveri Astıer.(Crete Imp.Pilet 8: Cousnard , Greneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suis Tab.42. ! 2 4: r 3? Aneyloceras Van den Heckei Astier.(Cretace), 4? Aneyloceras,indetermine (Cretace) Inp. Pilet & Cougnard Geneye Ooster Petrifieations reniarquables des Alpes Suisse Anevlaceras Villiersianum Astier.(Cretace) 5 3.4 ;) {.Anevloceras Sablieri Astier.(Cretace). [ & Cousnard ‚Geneve. Imp.Pılet Voster Petrilications remarquables des Alpes Suisses \neyloceras Mouton: Astier varietas ? ( Anc. Thiollierei Astier? (Cretace). ?-6.Anevloceras Moutoni Astier.(Cretace) (aster Petrifieations rewarquables des Alpes Suisses Tab. 49 1-4. Anevloceras Panescorsı Astier.( Cretace). >. Ancyloceras furcatum d’Orbigny. (Oretace) Imp. Pilet & Cougnart, Geneve Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Suisses Tab.46 1.Aneyloceras Emericı d’Orbisny (Cretace). Imp.Pilet & Cousnard, Geneve 5 Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses. Tab.4+7. I-5. Aneyloceras Honnorati Ooster (Cretace) Imp Pilet & Cougnanl ‚Geneve Ooster Petrfications remarquables des Alpes Suisses Tab.48. | 1-5. Ancyloceras Lardvi Ooster.(Cretace). Imp.Pilet & Cousnard ‚Geneve u! Üoster Petrifieations remarquables des Alpe: c JUISSES. 1-6. Aneyloceras Ouenstedti Ooster.(Cretace). Imp.Pilet &: Congund , Geneve 1-6. Aneyloceras Pieteti Ooster .(Cretace). Imp. Pilet & Cougnard Geneve. E Tab. >0. Ooster Petrifieations remarqu ıbles des Alpes Suisses. 1-3. Aneyloceras einetum d’Orbigny.(Cretaee Imp Pilet & Consuard ‚Geneve Tab.s1. ——— — Ooster Petrihcations remarquables des Alpes Suisses. tace)). Te Hıllsı d’Orbigny ? (C 1-7. Aneyloceras Imp.Pilet & Congnard (jeneve Ooster Petrifieations remarquables des Alpes Smsses. 1-4. Aneyloceras $1648S R { D Imp.Pilet & (o d Orbignv (Cretace.) nl,6eneve Tab. aD) 3 > r N Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses 4. Zune 1. Aneyloceras._(Hillsi A’Orbiony ?, Sıas d Orbigny ?),(Cretace). 2. Ancyloceras simplex d’Orbigny. (Cretace ). : 8. °, 918 i OÖ. hap.Pilet & Cougnard, Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses. Ta 1-5. Aneyloceras Matheronianum d’Orbiguy ?(retaee) Imp Pilet & Cougnard ‚Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses. Tab.56 ab.o6. 1.Hamites subnodosus Römer (Cretace) 2-7. Hamites ? Mevrati Ooster.(Cretace). kup.Pilet & Cougnard „Geneve Ooster Petrifications remarquables des Alpes Suisses. 1?,2-4.Hamites hamus Ouenstedt. (Cretace ).57.Hamites ? senilis Ooster. (Cretacc). Iup Pilet & Umgnard Geneve Ooster Petnfieations remarquables des Alpes Suisses Bay L-4. Hamites cinetus Giebel .(Cretace). 5-6. Ptychoceras Emericianum d’Orbigı dOrbiguv (Cretace). 9-10. Ptycloceras laeve Matheron 2 (Cretace). 11-13 Iup. Pilet 8° Cougnard ‚Geneve iv ? (Cretace). 4-8. Ptvchoceras Puzosianum Ptychoceras Gaultinum Pıietet . (Cretace ). Ooster Petrifie 10NS Tab.»9 1-4. Ptychoceras Meyratı Ooster. (Cretace ). Imp Bilet & Cousnard (reneve Voster Petrificaions remarquables des Alpes Suisses Tab.60. 1-3. Ptychoceras Morloti Ooster.(Cretace) 4-5. Baeulites Renevieri Ooster. (Cretace ). 6-7. Baculites ? Meyrati Ooster.(retace). Imp.Pilet & Coußnard beneve. Ooster Petrifieations remarquables des Alpe Sunsses. A-Lunel Bir, 1-8. Baeulites Neocomiensis d’Orbigny ? (Cretace), Iup Pilet & Couguard ‚Genere ’v v “u bin . Dee M er . Sul Hart al. v ı BiBar,« z a" 4 j ur Li j Br pri “arg Were BEN au K \ Be BET ie