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NOTES SUR
LA FLORE DU KATANGA
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Depuis quelque temps le Katanga attire spécialement l'attention en Belgique, et c’est non seulement sur ses richesses minières que nous voyons insister, mais encore sur la possibilité de faire de cette région un centre de colonisation, dans le sens propre du mot, par l'introduction de l’agriculture.
M. Émile Tibbaut, membre de la Chambre des Représentants a, dans un article publié par L’AGRONOMIE TROPICALE, résumé diverses opinions sur la colonisation du Katanga () et exprimé les raisons qui le portaient à considérer la base de cette colonisa- lion comme agricole. Dans celte étude, que nous citons sim- plement, M. Tibbaut a donné avec soin la littérature du sujet, déjà considérable chez nous; puis il est revenu sur la même question au Congrès catholique de Malines, où lui et M. Ch. Hervy- Cousin ont en particulier repris le sujet, tous deux étant d'accord sur limportance de la colonisation agricole pour le Katanga, et nous ajouterons pour toutes les colonies. Où nous n’acceptons pas tous les arguments de ces auteurs, tout en applaudissant à leurs conclusions, c’est quand ils prétendent arriver à coloniser rapide- ment en poussant au premier rang l’élevage du bétail.
M. Ch. Hervy-Cousin nous dit (°) : © La première étape de toute colonisation de ce genre consiste dans lélevage ; c’est une nécessité primordiale. Le gros bétail est nécessaire pour l’alimen-
() Ém. Tibbaut, Colonisation du Katanga (L’AGRONOMIE TROPICALE, n°8, p. 113-136, et n° 9, p. 137-152).
@) Faut-il conseiller l’élablissement des colons dans les parties habitables du Congo (Congrès catholique de Malines, VI° section, Bruxelles, 1909).
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tation des colons; les chevaux, les ânes, etc. sont indispensables aux travaux des champs et de la ferme. Il importe donc de con- stituer de prime abord un cheptel de tout premier ordre. »
Mais, avant de déclarer cette nécessité, M. Hervy-Cousin écrivait : € Dans cette œuvre [colonisation du Katanga] moins que dans toute autre on ne peut improviser ni s’aventurer à laveuglette. Il y faut une préparation minutieuse du sol.à limmigration du blanc. »
Nous devons donc conclure qu'avant cette étape, que lPauteur qualifie de première — avant de créer le cheptel — il faut préparer le terrain pour recevoir le bétail. I ne faut pas se le dissimuler, élevage du bétail n’est pas chose facile en pays neuf; il est même encore parfois assez difficile dans des pays relativement très avancés, tel, par exemple, le Brésil, où un de nos concitoyens, M.H. Puttemans, professeur à l’École polytechnique de Saint-Paul, a pu faire la remarque suivante à propos d'élevage et d'engrais : € Vu les inconvénients connexés de Paugmentation du bétail, il parait donc préférable de renoncer, dans la majorité des cas, à cette solution, pour adopter celle des engrais verts complétés ou non par les engrais chimiques. »
Ce n’est pas le moment de discuter la manière dont devrait être dirigée la mise en valeur du sol du Katanga par Pagriculture. Avec M. Hervy-Cousin nous dirons qu’il serait tout à fait désas- treux d'envoyer là-bas des familles de paysans belges et de les abandonner à leur inexpérience, même si le sol se trouve être totalement préparé à limmigration du blane.
Si le sol a vraiment besoin de cette préparation — ce dont plus personne ne semble douter actuellement — le colon, lui, a aussi besoin d’une préparation, sous peine de voir son temps en grande partie perdu dans des essais malheureux.
Nous sommes de Pavis de M. R. Vauthier qui voudrait voir des missions s'organiser pour aller étudier le terrain, et comme lui, nous voudrions voir la direction de ces missions confiée à des hommes ayant fait des études supérieures : médecins, agronomes, ingénieurs, accompagnés d'ouvriers spécialistes d'élite.
Tous auraient intérêt à passer par des écoles spéciales, car c’est par une éducation scientifique, technique et pratique que nos
un)
futurs coloniaux acquerront les bases nécessaires à la colonisation durable (!).
Certes nous devons suivre le développement du mouvement agricole dans les colonies anglaises qui touchent au sud du Katanga, mais il nous faut aussi tourner nos regards vers Pest et examiner ce que font nos voisins d’outre Tanganyka ; là aussi nous trouvons des conditions très comparables à celles du Katanga, et nous verrons que la grosse question de la colonisation de PEst africain-allemand, par des colons européens, est vivement étudiée, mais que, jusqu'à ce jour, on n’a pas osé se prononcer sur la méthode qu'il faut employer pour mettre la région en valeur. Sera-ce par l'installation de fermes réduites, de petites exploita- lions exigeant un capital restreint, ou par de grandes ou moyennes exploitations nécessitant limmobilisation de capitaux plus con- sidérables (°) ?
Il y a d’ailleurs peut-être simplement là question de mots; c’est par des chiffres qu’il faudrait fixer l’étendue et l’importance des exploitations. Nous croyons que les petites exploitations, telles qu'on les comprend chez nous, sont désirables, mais nous pensons qu’elles ne sont guère possibles dans les conditions économiques actuelles.
Si les Allemands ne sont pas encore tombés d'accord sur les moyens de réaliser le peuplement de lEst africain, par leurs con- citoyens, tous sont d'accord sur la nécessité d’avoir, pour toutes les branches de la colonisation, des dirigeants au courant des derniers progrès de la science. Pour l’agriculture, plus peut-être que pour les autres branches, ils ont fait des progrès immenses dans ces dernières années, et leurs belles écoles théoriques et pratiques montrent que, dans le domaine colonial, ils veulent suivre la voie ouverte à leur industrie par leurs écoles industrielles spéciales dont l'éloge n’est plus à faire.
@) É. De Wildeman. De l'Enseignement colonial dans les divers degrés de l'Enseignement général (Congrès international d'expansion économique mon- diale. Mons, 1905, section I).
(?) Consultez à ce sujet les rapports officiels de S. E. Dernburg et le BULLETIN DE (COLONISATION COMPARÉE, 1909, n° 9, p. AIS; Rathgen, Les nègres et la civilisation européenne (REVUE DE L'UNIVERSITÉ DE BRUXELLES, mai- juin, 1909).
ss)
L'agriculture demande à être assise sur les recherches de bota- nique pure et, pour les branches de cette science, celle qui a le plus d'importance est la géographie botanique, prise dans son sens large, non seulement au point de vue de la distribution des formes mais encore à celui de Pétude de leurs manières d’être vis-à-vis des éléments naturels et vis-à-vis de leurs congénères.
Que savons-nous de la flore du Katanga? bien peu de choses, et cest cependant sur elle que nous devrions nous baser pour pouvoir dire avec certitude que la comparaison du Katanga avec la Rhodésie, faite si souvent dans ces derniers temps, est fondée.
Les seules indications floristiques un peu étendues que nous possédions sur le Katanga nous ont été fournies par les récoltes du C! Verdick (), à qui le C! Lemaire, lors de son passage dans cette région, avait remis le soin d'étudier la flore du pays. Outre les quelques renseignements recueillis ainsi dans les environs de Lukafu, on peut trouver des données éparses sur les plantes indi- gènes et sur les cultures, soit dans les travaux du colonel Descamps et du C* Lemaire, soit dans les études que nous-mêmes avons publiées sur la flore du Katanga.
Lors de son retour du Katanga, le C* Lemaire nous com- muniqua un fort joli album dans lequel il avait fait dessiner par M. Dardenne un certain nombre de plantes rencontrées pendant le voyage et dont malheureusement la Mission n'avait pas conservé d'échantillons. Malgré cette absence de matériaux, nous avons cependant pu déterminer quelques plantes dont lénumération est restée jusqu'à ce jour inédite. Quelques noms que nous avions fournis au C* Lemaire furent cependant publiés par lui dans son Journal de voyage, où lon pourra trouver d’ailleurs de nombreux renseignements Sur la végétation en général, mais beaucoup de ces notes sont accompagnées de dénominations scientifiques que nous n'avons pu vérifier et que nous devons par conséquent con- sidérer comme encore douteuses pour la flore régionale.
Nous avons cru qu'il pouvait être intéressant de faire connaitre cette contribution à la flore du Katanga. Sa publication engagera peut-être des voyageurs à nous documenter sur cette question, car,
(:) É. De Wildeman, Études sur la Flore du Katanga, 1 vol. in-4, 1902- 1903, 240 pp., XLVI pl. (ANNALES DU MUSÉE pu CONGO).
es (136)
ainsi que la dit avec infiniment de raison M. le prof. H. Jumelle, lors de l'inauguration à Marseille de l'Exposition des caoutchoucs et guttas des Colonies françaises : € Les déterminations botaniques ont un intérêt non seulement théorique, mais pratique. trop souvent injustement méconnu ». M. Jumelle insistait également sur ce fait : € Ge n’est que lorsque les noms scientifiques ont été élablis qu'on est en état de tracer la répartition et d'indiquer l’extension plus où moins grande de chaque espèce (°) …. »
Pour ne pas allonger inutilement le texte, nous ne signalerons point, dans la liste suivante, la littérature botanique ; le lecteur s'intéressant à cette partie du sujet ou qui désire des renseigne- ments complémentaires sur les plantes cilées, principalement au point de vue de leur distribution, voudra bien se reporter à nos Études sur la Flore du Katunga (°), ou à celles que nous avons publiées sur la Flore du Bas et du Moyen-Congo,et dont les données ont été reprises récemment dans le Sylloge Florae Congolunue.
CAPPARIDACEAE
Pedicellaria pentaphyila /{Z.) Schrank ; Ch. Lemaire, Mis- sion scient. du Katanga, Journal de route, p. 82.
Rivière Kitope, 1898 (CG! Lemaire).
Observ. — La plante porte le nom de € Loubanga ».
Dans la région du Katanga, cette plante, utilisée parfois comme légume, a été indiquée uniquement dans la région de Picato par le colonel Descamps. Cette plante est probablement répandue dans la région, comme d’ailleurs elle doit lPêtre dans tout notre Congo.
Le C' Lemaire rapporte au sujet de cette plante : € Capparidacée, dont les feuilles emploient dans la soupe et en épinards ; elles sont très tendres et suffisamment savoureuses, tenant un peu du cresson. (?est un des meilleurs légumes qu'il nous à été donné de manger ; il devrait se trouver dans tous les jardins de nos stations. »
Nous nous permettons d’insister ici sur ces mots du C Lemaire,
() C£ É. De Wildeman, Sciences biologiques el colonisation. Bruxelles, 1909. () E. De Wildeman, loc. cit.
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car nous estimons qu'il y a grand intérêt à cultiver les légumes indigènes, peut-être autant que d'introduire de nos légumes d'Europe ; ces derniers sont difficiles à multiplier, et à conserver sous de bonnes formes, tandis qu'avec un peu de soins on pourrait améliorer les légumes indigènes et obtenir des races qui rem- placeraient peut-être avec avantage les plantes d'Europe, souvent d’ailleurs elles-mêmes d’origine étrangère.
Polanisia hirta {Klolzsch) Pax. j
Kabeça, décembre 1898 (C Lemaire).
Observ. — Croit en touffes de 60 cm. à 1 mètre et porte le nom de € Muchinga ».
Les indigènes s’en servent comme légume; il est également estimé des blancs.
Dans la région du Katanga ce type a été recueilli jusqu’à ce jour uniquement par le R. P. Debeerst ; la plante est sans aucun doute répandue là, comme elle doit l’être dans d’autres régions du Congo.
DIPTEROCARPACEAE
Vatica sp.
Entre le Lualala et le Lubudi, 26 juillet 1899 (C‘ Lemaire).
Observ. — La présence de ce genre au plein cœur de l'Afrique est des plus intéressante, d'autant plus que lPunique espèce du genre connue jusqu'à ce jour dans lAngola appartenait à la section /sauxis caractérisée par le calice fructifère à segments égaux. La plante figurée en jeunes fruits dans Album de l'Expé- dition scientifique du Katanga devrait plutôt se rapporter à la section Euvatica, les lobes sont nettement mégaux, trois grands et deux plus petits. Malheureusement M. le C! Lemaire ne nous a pas rapporté d'échantillons desséchés, mais dans la collection du C* Verdick, nous avons trouvé deux plantes, d'aspect à première vue identique, l’une étant accompagnée de fruits dont les lobes du calice accrescent s'étaient également développés, Pautre n’étant pas accompagnée de fruits. Mais un examen plus approfondi a fait voir des différences dans la disposition des fleurs, dans la grandeur des éléments floraux et surtout dans les étamines. Dans la plante récoltée sous les n° 874, février 1900, et n° 449, avril 4900, à Lukafu par le C! Verdick, et qui se rapporte:tout à fait à la planche de V. africana Welw., var. hypoleuca Welw. (Sertum
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angolense, p. 17, pl. V, fig. 12), les étamines sont à connectif nettement apiculé, comme le veut la diagnose générique.
Mais dans l’autre plante récoltée sous les n°’ 486, avril 1900, et D48, juillet 1900, les étamines ne sont pas munies d’apicule à leur sommet.
Le fruit dessiné par M. Dardenne se rapporte-t-il à cette espèce ?
Reste à savoir s’il faut séparer génériquement les Vatica afri- cains des Vatica asiatiques et faire passer les premiers dans le genre Monotes comme l’avait fait A: de Candolle {Prod. regn. veget., XVI, 2 [1868], p. 624) ? Il est difficile de se prononcer à ce sujet, nous suivrons pour le moment la Flore d'Afrique tropicale de Olmes (vol. I, p. 179) et admettrons le genre Vatica. Il faut cependant faire remarquer qu’il règne encore assez d’obscurité quant aux caractères spécifiques de lespèce citée par Oliver, puisque d’après lui les anthères pourraient être € pointues ou subapiculées » (description spécifique), ou à connectif cuspidé ou simplement aigu dans le bouton (description générique).
MALVACEAE
Abutilon Cabrae De Wildeman et Th. Dur.
Environs de Lukafu, septembre 1899, n° 198 et, juillet 4900, n° 552 (C! Verdick).
Observ. — Cette plante a également été récoltée à Albertville, par le Cap. Hecq, et à Pala, par le R. P. Debeerst.
Hibiscus Debeerstii De Wildeman et Th. Dur.
Kisabe, 5 octobre 1898 (CG! Lemaire).
Observ. — Cette plante qui paraît non utilisée — peut-être est-elle employée en guise d'épinards, comme beaucoup de ses congénères — est jusqu : ce jour spéciale au Katanga ; elle a été trouvée d’abord par le R. P. Debeerst à Pala, puis par le Cap. Hecq à Albertville.
LEGUMINOSACEAE
Erythrina tomentosa /?. Br.
Bords de la Rivière M’Bisa (C! Lemaire).
Observ. — Cette plante est, au dire du voyageur, répandue dans tout le pays où elle forme de petits arbres couverts à certains
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moments de magnifiques bouquets de fleurs rouge-vif, qui sont d’un effet superbe. Malheureusement la détermination sur la vue de figures analytiques faites par un dessinateur non prévenu est sujette à caution. La plante existe, il est vrai, dans l’est, mais les Erytluina rencontrés par le C* Lemaire, pourraient appartenir à l’une ou l’autre des espèces affines et celles-ci sont nombreuses.
Physostigma mesoponticum 7«ub. (BERICHTE DER DEUTSCH. Bor. GEeseLLsen., XII, 1894, p. 81).
Village de Kazembe N'Tenda sur la Kulechi, 20 août 1899, (C' Lemaire).
Observ. — Korme des buissons de 40 à 60 cm. de hauteur, couverts de fleurs alors que l’on n’y voit pas de feuilles ou que celles-ci sont à peine développées. L’Expédition la rencontrée à partir du Lac Nyassa, on la trouve sur le bord de toutes les routes ; partout où lon a fait des défrichements, les jolies fleurs roses de ce Physostigma apparaissent. Les échantillons étudiés par Taubert provenaient de la région située entre le Lac Victoria et le Tanganika et des environs de Tabora dans Unyamwesi. Cette plante existe donc dans une vaste zone de Afrique centrale. Elle porte dans les environs de Lukafu le nom indigène de € Kinteta » d’après le CG! Verdick:
Nous possédons ainsi dans la Flore du Gongo les deux espèces qui composent le genre, car le P. venenosum Balf. ou fève de Calabar a été récolté dans le Bas-Congo par le Fr. J. Gillet, S. J. et par ses collaborateurs.
Il nous sera permis d'attirer ici l’attention des lecteurs sur quelques caractères de ces deux espèces et spécialement sur les divergences d'opinion des auteurs qui les ont étudiées.
La caractéristique des deux espèces du genre est de posséder à Pextrémité du style une sorte de crête. Si on compare la figure de cette crête telle qu’elle a été figurée dans Bentley et Trimen Medic. plants, pl. 80, fig. 2 et 3, dans l'Histoire des plantes de Baillon, 1, p. 206, fig. 154, d’une part, et dans le travail de Taubert (loc. cit. supra fig. 4), d'autre part, on verra de nom- breuses différences. En effet la figure des Medicinal plants qui nous parait la meilleure nous montre une crête peu allongée et très haute ; c’est bien ce que nous avons observé dans un échan- tillon récolté à Kisantu en 1901, par M. Vanden Brempt (coll. J. Gillet, n° 2001). En outre, l'extrémité du style présente une
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sorte d’appendice velu, qui tranche par sa couleur foncée sur le reste du style et de l’appendice. La figure publiée par Baiïllon montre déjà une crête plus allongée et moins haute; quant à celle des € Bericure » de la Société allemande de botanique, elle n’a plus rien de commun avec celle de Bentley et Trimen, car elle présente une crête très allongée, peu élevée et ondulée. On peut se demander si vraiment cette dernière figure à été prise sur une plante spécifiquement la même que celle figurée par les auteurs anglais et s’il n’y a pas dans l'Afrique occidentale une troisième espèce du genre Physostigma. Nous serions assez tenté de le croire, car parmi les matériaux qui nous ont été envoyés du Congo (env. de Kisantu, n°1955, en 1900)se trouvent des fragments d’une plante munis de fruits et de feuilles et qui ne cadrent pas par tous leurs caractères avec le P. venenosum. C’est ainsi que les feuilles sont à nervures latérales plus nombreuses, munies de poils épars sur les deux faces, surtout à l’état jeune, et acquièrent par la dessiccation une teinte noire qui ne semble pas être prise par le P. venenosum type. En outre le fruit que nous possédons, et dont la graine est très comparable à la &fève de Calabar », est creusé de fentes transversales nombreuses, profondes qui, com- muniquent un singulier aspect à ce fruit. Le R. P. Hendrickx, S. J. a récolté à N’Dembo, un échantillon fort incomplet de Physostigma dont le fruit, jeune il est vrai, ne présente point de ces sillons. Il reste donc là encore des points à éclaircir.
MYRTACEAE
Napoleona imperialis ?. Beau.
Environs de Ka-Sokela, 23 août 1899 (C' Lemaire).
Observ. — Cette jolie plante introduite depuis longtemps dans les cultures d'Europe, se présente au Katanga en touffes de 25 à 30 cm. de haut ; elle n’y avait pas encore été signalée.
TURNERACEAE
Wormskioldia lobata Urb.
Kabeca, janvier 1899 (C* Lemaire).
Observ. — Plante de 40 cm. de hauteur environ. Gette plante avait été signalée dans la région du Tanganika, par le colonel Descamps.
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CUCURBITACEAE
Lagenaria vulgaris Ser.
Bassin de la Loufira, mai 1898 (CG! Lemaire).
Observ. — La plante est très répandue dans la région et le fruit, qui prend souvent des formes bizarres, y sert à fabriquer des pipes.
Momordica charantia /.
Var. abbreviata Ser.
la-Limba, 19 août 1899 (C! Lemaire).
Observ. — N’avait pas été signalé dans la région.
Luffa cylindrica {L.) Roem.
Boma de Kissambale, février 1899 (C' Lemaire).
Observ. — Le fruit non comestible porte le nom de € Matanga ». Les soldats indigènes qui ont été à la côte l’emploient, après destruction de la pulpe, comme brosse pour les usages de la toilette.
La plante est très répandue dans toute la région, mais les indi- gènes ne semblent y attacher aucune importance.
Cette cucurbitacée, indiscutablement commune en Afrique cen- trale, n'avait pas été signalée dans la région du Katanga.
Cucurbita maxima Duch.
Kabeça, décembre 1898 (CG! Lemaire).
Observ. — Nom indigène : € N'Katouwe ».
Le fruit est comestible, la plante souvent cultivée par l’indigène ; elle semble se présenter sous de nombreuses formes non encore étudiées, elle n’était d’ailleurs pas encore signalée dans la région.
Cucurbita Pepo J.
Kabeça, 1898 (C' Lemaire).
Observ. — Semble répandu dans toute la région, où il n'avait pas été signalé.
FICOIDEACEAE
Gisekia pharnaceoides /.
Kabeça, janvier 1899 (C' Lemaire).
Observ.—Cette petite plante, dont les tiges couchées s’enracinent aux nœuds, est abondante dans tout le Katanga et sur les bords
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du lac Moero ; nous n'avons point vu d'échantillons provenant de ces régions. [lest probable que celte petite plante est répandue dans toute l'Afrique où elle passe souvent inaperçue.
Gyaura cernua {L.) Benth.
Var. coerulea {Hoffm.) De Wild. et Th. Dur.
Kisabe, 5 octobre 1898 (C* Lemaire).
Observ. — Cette petite composée, qui doit être répandue en Afrique centrale, a également été signalée dans la région du Katanga, par le GC! Verdick.
Pleiotaxis pulcherrima Sfeelz.
Kabeça, janvier 1899 (C* Lemaire).
Observ. — La belle figure coloriée, qui a été faite sur place par M. Dardenne, nous montre une fleur d’un beau rouge vermillon. Tous les auteurs décrivent les fleurs de cette plante comme d’un rouge pourpre. Les échantillons que nous avons reçus du C* Verdick montrent nettement que cette couleur pourprée ne se produit qu'après coup et par la dessiccation. Cette plante paraît répandue dans la région et, comme beaucoup d’espèces du genre, localisée dans les brousses au sud de Équateur.
: APOCYNACEAE
Diplorrhynchus sp.
Bords de la Lufira, %3 juillet 1899 en fruits et 23 septembre 1899 en fleurs (CG! Lemaire).
Observ. — Cette plante, dont nous ne possédons malheureuse- ment que des dessins trop incomplets pour juger des caractères spécifiques, porte le nom de € Mobo-undji » ; elle paraît assez répandue dans le pays, mais se rencontre en général à l’état isolé ; dans lPenveloppe dure qui entoure quatre graines aïlées, il y a une grande quantité de latex qui donne une substance ayant quelque analogie avec le caoutchouc, mais n’en possédant pas toutes les propriétés. Ce serait donc chose des plus utiles de rechercher cette plante pour que Pétude scientifique et écono- mique püt en être faite avec soin, car la résine plus ou moins caoutchoutifère obtenue par la coagulation du latex pourrait peut- être trouver son emploi dans l’industrie.
Ve (133)
ASCLEPIADACEAE
Margaretta Corneti A. lewèvre.
Kakoma, 21 septembre 1898 (GC! Lemaire).
Observ. — Cette espèce décrite par A. Dewèvre a été recueillie également au Katanga par le C! Verdick ; le type avait été trouvé par M. Cornet.
BORAGINACEAE
Heliotropium ovalifolium orsk.
Kabeça, décembre 1898 (Ci Lemaire).
Observ. — Forme des touffes de 40 em. environ de haut. La plante a été jusqu’à ce jour récoltée uniquement, dans notre Colonie, au Kalanga, où le Gt Verdick la signala à Lukafu.
BIGNONIACEAE
Kigelia aethiopica /Lam.) Decne. ; Ch. Lemaire, Mission scient. du Kalanga, Journal de route, p.77.
Environs de Mpueto, 24 septembre 1898 (C* Lemaire).
Observ. — Les fruits si curieux de cet arbre avaient frappé les membres de la Mission scientifique du Katanga. On confond souvent dans le pays ce Kigelia avec le Baobab, mais un examen même superficiel fait vite reconnaitre que la plante dont nous avons vu les dessins et les échantillons desséchés n’a rien de com- mun avec le Baobab.
Ce Kigelia existe dans toute la région du Katanga, généralement en pieds isolés ; on le rencontre assez souvent le long des rivières.
Il porte, dans les environs de Lukafu, le nom indigène « Kitwungele ».
PEDALIACEAE
Sesamum macranthum ()/iv.
Kabeça, janvier 1899 (C‘ Lemaire).
Observ. — Croit en touffes de 1,50 à 2 mètres, dans la brousse, à proximité des villages ou d’anciens villages, mais ne semble cependant pas être cultivé par les indigènes.
Il a été trouvé dans diverses localités de la région, mais n’a jamais été signalé comme très répandu.
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VERBENACEAE
Lantana salviifolia Jacq. Kabeça, décembre 1898 (C' Lemaire). Obsera. — La plante atteint 1 mêtre de hauteur. Elle paraît
répandue au Katanga, comme elle doit l'être d’ailleurs dans d’autres régions congolaises.
URTICACEAE
Dorstenia Debeerstii De Waild. et Th. Dur. ; Ch. Lemaire, Mission scient. du Kalanga, Journal de route, p. 86, pl. face, p. 50.
Riv. Kiperibié, entre le Tanganika et Moliro à 1500 mètres d'altitude, 1° octobre 1898 (C' Lemaire).
Observ. — Cette petite plante que M. le C* Lemaire avait dénom- mée le € Muguet du Katanga », ne parait pas être employée par indigène ; elle est cependant très répandue. Lorsque nous en avons donné la description, nous ne connaissions pas la partie sou- terraine, c’est une sorte de rhizome subglobuleux d’où partent, vers la base des racines, du sommet une petite tige dressée qui possède quelques fleurs et sur laquelle les feuilles se développent plus tard. D’après les observations du C!° Lemaire, les fleurs entourées primitivement de à bractées, rayonnant autour du disque, posséderaient ultérieurement et sur le même pied de très nombreuses bractées courtes, formant une couronne autour du disque central. Gette particularité intéressante mériterait d’être étudiée à nouveau, car les inflorescences d’une même espèce pour- raient appartenir à deux subdivisions d’un même genre.
C’est sur une plante du Haut-Marungu (Tanganika), recueillie par le R. P. Debeerst, que nous avons décrit cette espèce.
MUSACEAE
Musa sp.
Kisabe, 4 octobre 1898 (C! Lemaire).
Observ. — Ce Musa, dont l'Expédition du Katanga n’a rapporté qu'un croquis incomplet, est des plus intéressants. Il porte au village de Kisabe le nom indigène € Capoundou » et est sauvage dans la région. Il w’atteïnt que 1,50 à 2 mètres de haut et porte Pinflorescence au sommet de sa tige. À la base de cette inflo-
ni — (485)
rescence 1l y a des feuilles réduites, bractéiformes, plus longues que l’inflorescence jeune. Nous n’avons point vu de fruits. Il serait très désirable d'obtenir de cette plante des matériaux d’étude permettant la description.
Cette étude est d’ailleurs de grand intérêt, car on sait que les bananiers sont actuellement le point de mire de beaucoup d’entre- prises commerciales; tout dans ces plantes, ou du moins dans la plupart d’entre elles et surtout dans celles à fruits comestibles, est utile.
Comme nous l'avons déjà dit fréquemment, une enquête détaillée sur les espèces, variétés et formes de bananiers congolais, sur leurs divers usages sur place, serait du plus haut intérêt.
TAGCACEAE
Tacca pinnatifida /. f.
Kabeça, 1898 (C‘ Lemaire).
Observ. — Nom indigène : € Kameme ».
Plante indigène assez importante, dont les noirs semblent igno- rer les usages ; elle n’a pas été signalée au Katanga.
AMARYLLIDACEAE
Buphane disticha /C. f.) Herb.
Haemanthus Lemairei De Wild. nom. nud. Lemaire, Miss. soient, Katanga, Journal de route, pl. face, p. 80.
Vallée de la Tchoma, 27 septembre 1898 (C' Lemaire).
Observ. — Paraîit répandu dans la partie sud de notre Congo et étend sa dispersion vers les possessions portugaises.
LILIACEAE
Gloriosa virescens /indl.
Kabeça, janvier 1899 (C' Lemaire).
Observ. — La plante atteint environ 60 cm. de haut dans cette région, où elle est répandue.
PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE
‘ANNALES DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES, {. ] à t. XXXILI, 4875 à 4909. Chaque vol. in-8° de 400 à 600 pages fr. 20 00 TABLE ANALYTIQUE des vingt-cinq premiers volumes des ANNALES DE LA Socnéré screnririQuE (1875-1901). Un vol. in-8° de 250 pages (1904), en vente au prix de . . . ee a0400 REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES. Mania série, 1877 à 1891. Trente volumes. Seconde série, 4892 à 1901. Vingt Abe Troisième série, commencée en 1902. Les deux volumes annuels, de 700 pages in-8° Chacun en ne . . fr. 20 00 TABLE ANALYTIQUE des énquante premiers Volumes de la REVUE DES Quesrions screnririQuES (1877-1901). Un vol. in-8 de xn-168 pages, petit texte (1904), en vente au prix de 5 fr. ; pour les abonnés. . fr. 2 00 Ph. Gilbert. Mémoire sur l'application de la méthode de Lagrange à divers problèmes de mouvement relatif. Deuxième édition (1889). Un vol. in-8° de
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SUR QUELQUES POINTS DE MORALE SEXUELLE DANS SES RAPPORTS AVEC LA MÉDECINE. Rapport de M. le D' X. Francotte. Brochure in-8 de 48 pages (1907). . . . . ll ei 0 75
DE LA DÉPOPULATION PAR L ‘INFÉCONDITÉ VOULUE. Rapport:
de M. le D' Henri Desplats, et discussion. Brochure in-8 de 99 pages (Épuisé).
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NOTES
SUR
LA FLORE DU KATANGA
Il
PAR
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
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LOUVAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK RUE VITAL DECOSTER, 60
1913
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Notes sur la Flore du Katanga
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Dans nos « Notes » antérieures sur la Flore du Katanga, nous avons fait remarquer que nous possédons relativement très peu de documents sur la flore de cette partie de notre Colonie, et par- ticulièrement peu sur le sud du pays, qui est cependant le plus exploré (!).
En dehors, en effet, de nos « Études sur la Flore du Katanga », publiées dans les Annazes pu Musée pe Tervueren en 1909-1903 et des Notes que nous présentions en 1910 à la Société scientifique, aucun travail spécial n’a paru sur la botanique de cette région, dans laquelle on à cru pouvoir tenter de la colonisation agricole (?).
Le Katanga a cependant fait l’objet, depuis cette dernière date et même avant cette époque, de recherches botaniques qui pour la plupart ont été malheureusement effectuées par des étrangers.
C’est ainsi qu’en 1908, M. Th. Kassner a exploré tout le territoire est de notre colonie, pénétrant dans celle-ci par le sud du Katanga après avoir traversé la Rhodésie du Nord et sortant du Congo belge par l'Afrique orientale anglaise. Durant ce voyage, M. Kassner a recueilli sur notre territoire environ un millier de numéros de plantes. Un très grand nombre de ceux-ci, inégalement distribués entre les musées botaniques de Londres, Berlin et Zurich, n’ont pu être encore déterminés ; d’autres, relativement nombreux, ont été reconnus comme représentant des espèces nouvelles pour la
(1) Notes sur la Flore du Katanga, in ANN. SOC. SCIENT. DE BRUXELLES, 1910.
() Études sur la Flore du Katanga, in ANNALES DU MUSÉE pu CONGo, 1902- 1903.
6:30)
science, les descriptions ont été publiées soit en Angleterre, soit en Allemagne dans divers périodiques botaniques.
Nous-même, grâce à l’amabilité de M. le Prof. H. Schinz, direc- teur du Jardin botanique de Zurich, nous avons pu étudier une partie de cette collection Kassner, ce qui nous a permis de publier la diagnose de certaines nouveautés, en décembre 1911, dans le BULLETIN DU JARDIN BOTANIQUE DE L’Érar, à Bruxelles.
Une expédition botanique a été organisée et conduite dans le sud du Katanga par Madame la Duchesse d'Aoste ; elle a produit quelques résultats intéressants. La détermination des plantes récoltées pendant ce voyage se poursuit à Berlin, et la liste paraitra, assez prochainement sans doute, dans le livre qui sera consacré à cette expédition par M. le Prof. Buscalioni, de Catane, et M. le D'R. Muschler, du Jardin:hotanique de Dahlem (Berlin).
En 1910 et 1911, un Belge, M. lingénieur agricole A. Hock, a fait deux voyages dans le sud du Katanga, le Haut-Katanga, et a rapporté de là une série de documents botaniques qui, de même que ceux de Th. Kassner, sont loin d’être totalement déterminés.
Leur étude, que nous poursuivons depuis un certain temps, nous a déjà fourni l’occasion de reconnaitre dans cet herbier un grand nombre de nouveautés ; la description de plusieurs d’entre elles a paru dans nos décades congolaises, parues dans le BULLETIN DU JARDIN BOTANIQUE A BRUXELLES. Une nouvelle série de 44 Com- posées nouvelles paraîtra sous peu dans les BULLETINS DE LA SOCIÉTÉ ROYALE DE BOTANIQUE DE BELGIQUE, actuellement sous presse.
Ces Composées ont été déterminées par le spécialiste berlinoiïs M. le D'R. Muschler, à qui nous avions présenté les documents lors de notre dernier séjour à Berlin. Cette première série sera bientôt suivie de plusieurs décades de nouveautés appartenant à des familles diverses.
Ce sont là malheureusement les seuls documents qui ont été ramenés]en Europe depuis ceux qui ont servi à nos © Études sur la Flore du Katanga », et jusqu’à ce jour (octobre 1919), nous n'avions reçu aucun élément botanique recueilli dans le sud-est du Congo par des agents du Gouvernement; il est à souhaiter que sans tarder nous puissions voir affluer en Belgique de tels docu-
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ments, qui nous permettraient de faire connaître d’une façon de plus en plus nette les caractéristiques de la flore katangienne (°). _ Les renseignements botaniques que nous possédons actuelle- ment sur la région, sont indiscutablement trop peu nombreux pour nous permettre de tirer des conclusions définitives quant aux vrais caractères de cette flore, quant à son origine et à ses rapports avec celle des pays voisins.
Nous croyons cependant pouvoir affirmer que si la flore du Katanga a des rapports évidents avec celle de la: Rhodésie, qui borne au sud-est notre Colonie, il n°y a pas similitude complète entre ces flores. Les éléments constitutifs de celles-ci se trouvent d’ailleurs dans des situations géographiques différentes, ce qui déjà a dû influencer la végétation.
La frontière sud du Katanga est en effet une ligne de faîte entre deux bassins; les eaux du nord coulent le long des pentes congo- laises dirigées vers l’Équateur et, par suite même de cette exposi- tion, les terrains se trouvent dans des conditions climatériques tout autres que les pentes situées au sud de la ligne de faîte dirigée vers le sud.
Tous les voyageurs habitués à observer la végétation ont immé- diatement reconnu les grandes différences qui existent entre la flore du Katanga et celle de la Rhodésie. M. Th. Kassner, qui a parcouru le pays en botaniste, est frappé dès son entrée dans la colonie, de l’aspect mouvementé du sol. Les bords des rivières sont, nous dit-il, couverts d’une végétation dense et leurs lits sont creusés profondément dans le sol. Ce n’est que lorsqu’on sort de la galerie forestière souvent humide, pour remonter vers les plateaux, que l’on trouve un pays rappelant d’aspect la Rhodésie nord-occidentale (°).
La flore du Katanga possède également des caractères com-
() Pendant la correction de ces épreuves nous avons reçu du Département des Colonies deux collections de plantes du Katanga recueillies par M. le Dr Bequaert et par M. l'ingénieur Homblé’et ses collaborateurs. Ces deux envois de haut intérêt comprennent environ 1000 numéros dont‘l’étude est en bonne voie.
(?) TH. KAsSNER, My journey from Rhodesia to Egypt. London, 1911, p. 42 et suiv.
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«
muns, et même assez marqués, avec celle des affluents sud du Kasai, et par conséquent avec celle du nord de lHinterland angolais, dont la flore a été étudiée par Welwitsch dans ses mé- morables voyages en Angola, par Baum, dans son expédition au Kunene-Zambèse, et par quelques autres explorateurs allemands el portugais. Ces affinités se comprennent fort bien par suite du fait qu'une grande partie de ces deux territoires appartient, somme toute, au même bassin du Congo.
Mais intéressants aussi sont les points de ressemblance que l’on trouve dans les flores du sud-est du Congo et du nord-est du Congo.
On rencontre en effet au Katanga certaines plantes signalées dans le Nord du Congo et nous pourrions citer comme exemple le Chlorophytum longipes Baker (— Chlorophytum Schweinfur- ii et Chlorophytuin andongensis) recueilli par le D' G. Schwein- furth dans le Sud de la région du Bahr-el-Ghazal, trouvé par Welwitsch dans l’Angola et récemment sur les territoires d’Elisa- bethville, sans que, à ce jour du moins, cette plante, cependant très caractéristique, ait élé retrouvée dans d’autres régions congo- laises où elle n'existe d’ailleurs probablement pas, ne trouvant pas dans la forêt centrale des conditions favorables à son genre de vie.
La présence de plantes ainsi localisées sur le pourtour de la grande cuvette congolaise, nous fortifie dans l’opinion que nous avons souvent émise, à savoir que depuis le Nord de la région des lacs, jusqu’au Sud du Katanga, tout le long de la série de chaines de montagnes divisant l'Afrique en deux parties : Orientale et Occidentale, s’est constituée une flore spéciale dont les éléments sont les plus anciens et ont cherché à s'étendre, petit à petit, vers l'intérieur des terres en même temps que l’homme qui pénétrail dans le centre du continent par le Nord-Est, l'Est et le Sud, refoulant de plus en plus vers le centre de la cuvette les forêts et leurs habitants, détruisant les premières, capturant les seconds pour obtenir des terres pour la culture et des esclaves chargés de la culture.
Cela pourrait expliquer la présence dans la partie occidentale de notre Congo de certaines espèces du Nord, de l'Est et du Sud et en même temps l’analogie des flores des brousses du Nord-Est, de l'Est et du Sud.
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La chaine des Monts-Ruwenzori deviendrait dès lors, pour ainsi
dire, le centre de dispersion de toutes les espèces africaines et ce serait sur ses pies el dans ses vallées que l’on pourrait peut-être retrouver les ancêtres de la plupart des plantes de l'Afrique cen- trale tant de l'Est que de l'Ouest. * Pris dans son ensemble, c’est-à-dire jusque contre la forêt tro- picale, le Katanga forme au point de vue botanique une série de zones de transilion, entre la zone centrale tropicale, à forêts tou- jours vertes, et les zones des steppes du Sud-Africain.
Des études plus approfondies, sur de plus amples documents, nous feront probablement subdiviser dans Pavenir la région du Kalanga en diverses zones secondaires peut-être, mais néanmoins suffisamment caractérisées, car on sait que laltitude va dans le pays en augmentant vers lé Sud, qu'il y a donc vraiment dans celte partie de notre Colonie une succession de marches. Leur altitude varie de 500 à 4000 m. au Nord des Mitumbas et atteint de 4000 à 2000 m. dans la série des Kundelungus vers PEst et sur le plateau de la Manika ou de Biano vers l'Ouest, pour dépasser dans la zone au Nord du Katanga, le long des lacs, 3000 m. dans la région du Ruwenzori, et présenter alors des neiges éternelles et une flore naturellement alpine qui a fait l’objet des études d’ex- pédilions allemandes et italiennes.
D'ailleurs, si Paltitude du sol change et influence dans une forte mesure la végétalion, la constitution physique et chimique du sol est également modifiée et vers le Sud, dans le Haut-Katanga, nous trouvons une région très typiquement caractérisée par de nombreux et importants gisements de cuivre à fleur de lerre et sous forme de mamelons plus ou moins étendus.
Très minéralisé vers le Sud, le terrain du Katanga est donc en général très peu fertile et la végétation qui le recouvre — brousse étendue à végétation ligneuse, basse, rabougrie et surtout her- bacée, ou forêt claire d'éléments de taille relativement réduite — s’en ressent fortement.
Sans nous étendre sur la nature du sol et sur son peu de fertilité, il ne sera pas mauvais de mettre sous les yeux du lecteur les analyses publiées par M. Ad. Hock, faites sur des échantillons de terre recueillis par Jui dans plusieurs centres du Haut-Katanga, où lon cherche à introduire la culture.
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{ Sols du Haut Katanga {Teneur en ‘/, de terre prise séchée)
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PROVENANCE | NATURE TEXTURE COULEUR
EAU A 4100 c. MATIÈRES ORGANIQUES AZOTE TOTAL ACIDE PHOSPHORIQUE P203 POTASSE K°?0 cHAUX Ca0
Plateau de la Manika. Steppe herbeuse | Très sablonneuse | Grise | 0.63 | 1.07 | 2.29 | 0.126 | 0012 | 0.030 | 0.017 Ferme Albert . . . Culture (terre de forêt) | Argilo-sablonneuse | Doreuse | 227 |2142| 6.72 | 0.184 | 0019 | 0.082 | 0.098 Ferme Chisangwe . . Anciennes cultures | Argilo-sablonneuse Doreuse 3.35 | 18.30 | 9.22 | 0212 | 0.038 | 0.039 | 0.081 Lualaba Kraal . . . Alluvions cultivées | Sablonneuse | Noirâtre | 4.65 | 9.03 | 13.39 | 0.407 | 0.113 | 0.057 | 0.243 Ksunkas se 0e Siebhe (Bon page Mondalh | Argilo-sablonneuse | Grisätre | 324 |47.99 | 4135 l'oaëi | oo | 0.021 lot Kausenia . . . . . || Défrichement de forêt, non cultivé Re nee Pouge | 1.91 [19.81 | 7.32 | 0461 | 0.016 | 0.098 | 0.024 Kakondére ere Vergers et orangers Sabio-argileuse Noire 3.56 | 13.15 | 9.01 | 0.275 | 0.063 | 0.034 | 0.190 Nieuwdorp . . (PE Champ labouré Argilo-sablonneuse| Noirâtre | 276 | 17.51 | 8.62 | 0161 | 0.120 | 0.015 | 0.036 Musikatala tee Terre de Manioc Sablo-argileuse | Noirâtre | 4.42 | 11.92 | 13.77 | 0 332 | 0.023 | 0.035 | 0.095
Kafubo (Dembo) . . Anciennes cultures indigènes Sablonneuse Noire | 7.78 4.72 | 17.48 | 0 639 | 0.064 | 0.079 | 1.026
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Ces chiffres sont particulièrement parlants si on les compare au tableau suivant, proposé par le prof. Wohltmann pour classer les sols tropicaux :
Très riche Bon Insuffisant Potasse 0.2 0.1 0.05 Chaux 1.0 0.4 0.07 Acide phosphorique 0.2 0.1 0.06 Azote 0.2 0.1 0.05
On le voit, pas un seul de ces échantillons de sol ne peut être classé même parmi les bons pour la chaux et la potasse, deux éléments de toute première importance pour le développement des végétaux. ;
Il est probable que dans la partie sud du Katanga, riche en cuivre, comme dans certaines autres régions de l’Afrique où le cuivre prédomine dans le sol, les plantes accumulent ce métal dans leurs tissus et doivent par conséquent être adaptées à un genre de vie particulier. C’est ainsi que le Buphane disticha Herb., cette belle Amaryllidacée, une des plantes de cette famille répandue depuis le sud de l’Afrique jusque dans les brousses du Katanga et de la région Kasaïenne, renferme dans ses bulbes une très forte proportion de cuivre, qui est peut-être bien un des éléments de la grande toxicité de cette plante pour le bétail et même pour l’homme, d’où l'emploi qui en a été fait pour l’em- poisonnement des flèches (°).
Dans le nord du Katanga la transition vers la grande forêt tropicale, toujours verte, s’accuse très nettement et le long des rivières qui se sont creusé un lit relativement profond dans le sol, au pied des cascades qu’elles forment en descendant des falaises à pic, dans les plaines qui succèdent à ces sortes d’escaliers, la végétation arborescente, reliée par des lianes, reprend le dessus.
La culture se ressent immédiatement d’une différence du milieu et déjà à Lukafu, à la limite de ce que l’on pourrait appeler la zone du cuivre, au pied des grandes falaises des Kundelungus les
() Fr. Tutin. The Constituents of the Bulb of Buphane disticha, in BULL. WELLCOME CHEMICAL RESEARCH LABORATORIES. Fr. B. Power, n. 199, Ex TRANS. OF CHEM. SOC., vol. 99, 1911.
ve (36)
bananiers à fruits comestibles existent un peu partout, alors que dans le Haut-Katanga ils sont fort rares et se développent d’ail- leurs fort mal.
Cette flore de Lukafu est, comparativement à celle du Haut- Katanga, déjà bien connue par les récoltes du commandant Ver- dick, qui ont servi de base à nos études antérieures, mais si l'ensemble de la végétation fait songer déjà à la forêt tropicale, on trouve, quand on examine la liste des plantes signalées, un cer- tain nombre de plantes déjà particulières aux brousses élevées. Cependant Lukafu et la station un peu plus boréale, Lofoi, se trouvent dans une large plaine au pied des Kundelungus, qui les protègent contre certains vents de lest, et dans différentes parties de cette région, par suite même des conditions géologiques et stratigraphiques, se forment de vastes marais, parfois diflicile- ment praticables en saison des pluies.
Il west pas sans intérêt, pensons-nous, de rappeler à litre docu- mentaire les plantes signalées jusqu’à ce jour à la limite du Haut- Katanga.
Liste des plantes de Lukafu et de ses environs immédiats
GRAMINACEAE Andropogon Sorghum var. halepensis Hack. Anthephora elongata De Wild. Panicum Crus-Galli L. Setaria aurea Hochst. Pennisetum Benthami Steud. — typhoideum Rich var. typicum K, Schum. Eleusine coracana Gaertn. — indica Gaertn. Triticum sativum Lam. var. turgidum Richt.
CYPERACEAE Cyperus articulatus L. — immensus C. B. Clarke.
ALISMACEAE Limnophyton obtusifolium (L.) Miq.
COMMELINACEAE . Floscopa Schweinfurthii C. B. Clarke. Aneilema sinicum (Roem. et Schult.) Lindl.
CYANASTRACEAE Cyanastrum Verdickii De Wild.
LILIACEAE Walleria Mackenzii Kirk. Jättonia grandiflora De Wild. et Th. Dur. Verdickia katangensis De Wild. Bulbine asphodeloides Schulte var. filifolioides De Wild. Dasystachys Grantii Benth. Albuca katangensis De Wild. Smilax Kraussiana Meisn.
AMARYLLIDACEAE Crinum scabrum Herb. Buphane disticha (L. f.) Herb. Vellozia aequatorialis Rendle.
DIOSCOREACEAE Dioscorea apiculata De Wild. — dumetorum (Kunth.) Par. — saliva L. — Verdickii De Wild.
IRIDACEAE Moraea Arnoldiana De Wild. — Verdickii De Wild.
ZINGIBERACEAE Kaempfera aethiopica (Solms) Benth. — pallida De Wild.
ORCHIDACEAE Angraecum Verdickiü De Wild. Lissochilus arenarius Lindl. Eulophia Walleri (Reichb.) Kränzl. Habenaria Kitondo De Wild. — . Haullevilleana De Wild. Bonatea Verdickii De Wild. Disa Walleri Reichb. f. — Welwitschi Reichb. f. — katangensis De Wild. Verdieki De Wild. Polystachya epiphytica De Wild.
CHENOPODIACEAE Chenopodium ambrosioides L,
MALPIGHIACEAE Acridocarpus katangensis De Wild.
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MORACEAE Dorstenia lukafuensis De Wild. - — psilurus Welw.
URTICACEAE J Girardinia condensata (Hochst.) Wedd. var. adoensis (Wedd.) Eng. Fleurya aestuans (L.) Gaudich. — podocarpa Wedd. 4 \
AMARANTACEAE
Alternanthera sessilis (L.) R. Br. Celosia argentea L.
s— trigyna L.
PROTEACEAE Protea Lemairei De Wild.
CYTINACEAE Pilostyles aethiopica Welw.
PHYTOLACCACEAE Phytolacca abyssinica Hoffm.
NYMPHAEACEAE Nymphaea Lotus L. — stellata Willd.
ANONACEAE Xylopia katangensis De Wild.
RANUNCULACEAE Delphinium dasycaulon Fresen. Clematis chrysocarpa Welw.
CAPPARIDACEAE
Crataeva religiosa Forst. var. brevistipitata De Wild. Capparis Verdickii De Wild.
— cerasifera Gilg.
— Kirki Oliv. 2 Boscia salicifolia Oliv.
Maerua Kassakalla De Wild.
— angolensis Db.
PIPERACEAE Piper subpeltatum Wälld.
ROSACEAE Parinarium mobola Oliv. — Verdickii De Wild.
LEGUMINOSACEAE Albizzia Brownei, Oliv. — katangensis De Wild. — versicolor Welw. Acacia ataxacantha DC. — Sieberiana DC. — Buchanani Harms. Swartzia madagascariensis Desv. Dichrostachys nutans Benth. Cryptosepalum Verdickii De Wild. Dewindtia katangensis De Wild. Brachystegia stipulata De Wild. — mpalensis M. Micheli. — — var. latifoliolata De Wild. Afzelia cuanzensis Welw. Berlinia Emini Taubert. Baubhinia Petersiana Bolle. — reticulata DC. Dialium angolense Welw. Cassia Droogmansiana De Wild. — Kethulleana De Wild. — occidentalis L. — Verdickii De Wild. Ormosia angolensis Baker. — Brasseuriana De Wild. Crotalaria lukafuensis De Wild. — aculeata De Wild. — dubia De Wild. — subcapitata De Wild. — Jongifoliolata De Wild. — brevidens Benth. — Cornetii Taub. et Dewèvre. — glauca Wild. — ononoides Benth. Iudigofera hirsuta L. f. Tephrosia Vogelii Hook. f. — curvata De Wild. — Kindu De Wild. — katangensis De Wild. Aeschynomene Schimperi Hochst. Smithia Harmsiana De Wild. Desmodium paleaceum Guill, et Perr. — lasiocarpum DC. Droogmansia pteropus (Baker) De Wild. Pierocarpus erinaceus Por.
—136— (Uo)
Pterocarpus Mutondo De Wild. — odoratus De Wild. Erythrina suberifera Web. Milletia brevistipellata De Wild. — drastica Welw. Dalbergia medicinalis De Wild. — Harmsiana De Wild. Lonchocarpus dubius De Wild. — affinis De Wild. Ormocarpum affinis De Wild. Abrus canescens Welw. Eminia Harmsiana De Wild. Glycine javanica L. — holophylla (Baker) Taub. Rhynchosia Verdickii De Wild. — cyanosperma Benth.
. Eriosema cajanoides Hook. f. et Benth. — affinis De Wild. Physostigma mesoponticum Taub. Psophocarpus longepeduneulatus Hassk. Dolichos esculentus De Wild. — serpens De Wild. — dubius De Wild. — Gululu De Wild. — trinervis De Wild. — pseudopachyrhizus Harms. Adenodolichos Harmsianus De Wild. — grandifoliolatus De Wild. Brachystegia katangensis De Wild. Vigna katangensis De Wild. — capitata De Wild. Vignopsis lukafuensis De Wild. Liebrechtsia katangensis De Wild. — esculenta De Wild. — scabra De Wild.
FICOIDEACEAE Glinus lotoides Loefl.
RUTACEAE Teclea Engleriana De Wild.
MELIACEAE Trichilia emetica Vahl. Kirkia acuminata Oliv. var. cordata De Wild.
ER pie
POLYGALACEAE Polygala arenaria Wälld. — Gomesiana Weélw. — Verdickii Gürke. Securidaca longepedunculata Fres. — — var. parvifolia Oliv.
EUPHORBIACEAE Fluggea obovata (L.) Wull. Antidesma venosum Tul.
Pseudolachnostylis Verdickii De Wild.
Uapaca microphylla Paæ.
: Tragia lukafuensis De Wild. — cordifolia Benth. Ricinus communis L. Jatropha Curcas L. Euphorbia pilulifera L.
— Poggei Pax.
ANACARDIACEAE Anaphrenium abyssinieum Hochst.
Heeria pulcherrima (Schweinf.) 0. Kuntze.
Lannea velutina A. Rich.
HIPPOCRATEACEAE Hippocratea Verdickii De Wild.
CELASTRACEAE Celastrus senegalensis Lam. Hippocratea obtusifolia Roæb.
SAPINDACEAE Allophylus africanus Pal. Beauv. Paullinia pinnata L:
BALSAMINACEAE Impatiens katangensis De Wild. — refracta De Wild. — Verdickii De Wild.
RHAMNACEAE
Zizyphus Jujuba Lamk. f. obliquifolia Engl.
AMPELIDACEAE Cissus cornifolia (Baker) Planchon. — trinervis De Wild. — Kakoma De Wild. — rubiginosa { Welw.) Planch. Rhoiïcissus Verdickii De Wild. — edulis De Wild.
(u1)
—18— (U2)
TILIACEAE Triumfetta Descampsii De Wild. et Th. Dur. — pilosa Roth.
STERCULIACEAE Cola corditolia (Cavw.) R. Br. Sterculia katangensis De Wild.
MALVACEAE. Urena lobata L. var. reticulata (Cav.) Gürke Hibiscus physaloides Guill. et Perr. — vitifolius L. — Welwitschii Hiern.
OCHNACEAE Ochna Debeerstii De Wild. — Schweinfurthiana F. Hoffm. — Wildemaniana Gilg.
HYPERICACEAE Psorospermum febrifugum Spach. — — f. latifolium De Wild. Haronga paniculata (Pers.) Lodd.
GUTTIFERACEAE Garcinia Pierreana De Wild.
DIPTEROCARPACEAE Vatica africana Welw. var. hypoleuca (Welw.) Oliv. — katangensis De Wild.
SAMYDACEAE Homalium Abdessamadii Asch. et Schweinf.
BEGONIACEAE Begonia Verdickii De Wild.
THYMELEACEAE Peddiea longipedicellata Gilg. var. multiflora De Wild.
MYRTACEAE Syzygium owariense Benth.
COMBRETACEAE Combretum laxiflorum Web. — angustifolium De Wild. — Haullevilleanum De Wild. — Jukafuensis De Wild.
— sinuatipetalum De Wild. — Kamatutu De Wild.
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Combretum odontopatalum Engl. et Diels. — olivaceum Engl. — splendens De Wild.
MELASTOMACEAE
Dissotis Gilgiana var. petiolata De Wild. - Verdickü De Wild.
Tristemma ? Verdickii De Wild.
OMBELLIFERACEAE Cussonia arborea Hochst. Peucedanum muriculatum Welw. — fraxinifolium Hiern. Pimpinella tomentosa Engl. ERICACEAE Ericinella Mannii Hook, f.
PLUMBAGINACEAE Plumbago zeylanica L.
MYRSINACEAE Maesa lanceolata Forsk.
SAPOTACEAE Mimusops affinis De Wild.
EBENACEAE Diospyros mespiliformis Hochst. Euclea katangensis De Wild.
OLEACEAE Jasminum noctiflorum Àfz. Schrebera trichoclada Welv.
LOGANIACEAE Strychnos minimgansamba Gilg. — Unguacha À. Rich. var. polyantha Gilg.
GENTIANACEAE
Faroa affinis De Wild.
— salutaris; Welw.
Sweertia stellarioides Ficalho.
APOCYNACEAE Diplorrhynchus mossambicensis Benth. Holarrhena febrifuga Klotzsch. — — f. grandiflora Stapf. Voacanga africana Stapf. Rauwolfia caffra Sond.
(43)
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Strophantus Tholloni Fr'anch.
— Verdicki De Wild.
— — var. latisepalus De Wild. Pleiocarpa tubicina Stapf.
ASCLEPIADACEAE Ectadiopsis seandens Æ. Schum. Margareta Corneti Dewèvre. — — var. pallida De Wild. Ceropegia Verdicki De Wild. — angustiloba De Wild. Sphaerocodon platypoda K. Schum. Dregea rubiconda K. Schum. Fockea multiflora K. Schum.
CONVOLVULACEAE Bonamia minor Hallier f. Porana subrotundifolia De Wild. Lepistemon owariensis (Pal. Beauv.) Hallier f. Stictocardia beraviensis (Vatke) Hallier f. Ipomoea lukafuensis De Wild. — Verdickii De Wild. — recta De Wild. — Dammeriana De Wild. Merremia pterygocaulos (Steud.) Hallier f.
BORRAGINACEAE Heliotropium indicum L. — ovalifolium Forsk.
— katangense Gürke. Ehretia Gurkeana De Wild.
LORANTHACEAE Loranthus alatus De Wild. — Pungu De Wild.
OLACACEAE Olax Durand Engl. — obtusifolia De Wild.
POLYGOUNACEAE Polygonum senegalense Meissn.
AMARANTACEAE : Pupalia lappacea Juss.
CRASSULACEAE Kalanchoe glandulosa var. benguelensis Engl.
er)
VERBENACEAE Clerodendron capitatum Schumach et Thonn. var. subdentatum De Wild. — — var. subcordatum De Wild. — Kanichi De Wild. — myricoides À. Br. var. laxum Gürke. — Rehmanni Gürke. Vitex camporum Bütin. — lukafuensis De Wild. — mombassae Vatke.
SOLANACEAE Datura fastuosa L.
SCHROPHULARIACEAE Torenia affinis De Wild. Buchnera subeapitata Engl. — multicaulis Eng. — pusilla De Wild. — affinis De Wild. Cyenium Questieauxianum De Wild. — Verdickii De Wild. Sopubia karaguensis Oliv.
GESNERACEAE Streptocarpus katangensis De Wild. et Th. Dur.
BIGNONIACEAE Stereospermum Arnoldianum De Wild. — Verdickii De Wild. — katangensis De Wild. Markhamia paucifoliolata De Wild. Kigelia aethiopica (Lam.) Benth.
PEDALINACEAE Sesamum calyeinum Welw. — macranthum Oliv.
ACANTHACEAE Thunbergia Vossiana De Wild. — katangensis De Wild. — lathyroides Burkill. — Michelana De Wild. — proxima De Wild. — Verdickii De Wild. Barleria Verdickii De Wild. — Jukafuensis De Wild. — affinis De Wild.
— Ÿ
tO
40
Justicia palustris (Hochst.) Anders. Dicliptera umbellata (Fahl) Juss.
Nelsonia campestris R. Br.
Phaylopsis Lindaviana De Wild. Brillantaisia patula T, Anders.
— pubescens T. Anders.
Mellera lobulata S. Moore
— submutica C. B. Clarke var. grandiflora De Wild. Dyschoriste Perrottetii 0. Kuntze.
— Verdickii De Wild.
— verticillaris (T. Anders.) C. B. Clarke. Lepidagathis Lindauiana De Wild. Blepharis katangensis De Wild.
— Verdicki De Wild.
Crossandra nilotica Oliv.
Asystasia coromandelina Nees.
Dicliptera katangensis De Wild.
Hypoestes verticillaris (L.) R. Br. Duvernoya Verdickii De Wild.
LABIATACEAE Elsholtzia Schimperi Hochst. Aeolanthus adenotrichus Gürke. Mentha sylvestris L.
RUBIACEAE Oldenlandia capensis L. f. Pentas Liebrechtsiana De Wild. — zanzibarica (K1.) Vatke. Crossopterix Kotschyana Fenzl. — africana (Winterb.) K. Schum. Chomelia nigrescens (Hook. f.). Polysphaeria pedunculata K. Schum. Mussaenda polita Hiern. Randia Lemairei De Wild. Gardenia Thunbergia L. f. Feretia apodanthera Del. Tricalysia katangensis De Wild. Pentanisia variabilis Harv. Craterispermum reticulatum De Wild. Vangueria infausta Bwrch. — Verdickii K. Schum. Plectronia psychotrioides K. Schum. — pulchra K. Schum.
et QiE)
Plectronia cornelioides De Wild.
— venosa Oliv.
Pavetta crassipes K. Schum.
Grumilea moninensis Hiern.
Uragoga peduncularis (Salisb.) K. Schum. Fadogia fuschsioides Welw.
CUCURBITACEAE Momordica Cogniauxiana De Wild. Sicyos australis Endl. Trochomeria macrocarpa Hook. f. var. Welwitschii Cogn.
LOBELIACEAE Sphenoclea zeylanica Gürtn. Lightfootia napiformis À. DC. Cyphia erecta De Wild. — scandens De Wild.
DIPSACEAE
Cephalaria attenuata Roem. et Schult. var. longifolia De Wild.
COMPOSITACEAE Vernonia senegalensis Less. — Teuszii Klutt. — undulata Oliv. et Hiern. Adenostemma viscosum Forst. Laggera pterodonta Sch.-Bip. Sphaeranthus suaveolens DC. Gynura cernua Benth. var. cocrulea (Hoffm.) De Wild. Anisopappus africanus (Hook. f.) Oliv. et Hiern. Melanthera Brownei Sch.-Bip. Spilanthes acmella L. Bidens urceolata De Wild. Jaumea compositarum Benth. et Hook. f. Schistostephium heptalobum (DC.) Benth. et Hook. f. Emelia sagittata DC. Pleiotaxis pulcherrima Steetz. Dicoma anomala Sond. — Poggei 0. Hoffmann. Erythrocephalum erectum Klatt. Phyllactinia Grantii Benth. var. angustiligulata De Wild. — — var. reducta De Wild. Sonchus Dregeanus DC. Lactuca Verdicki De Wild.
Panieum brizanthum Hochst. var. polystachyum De Wild. et Th. Dur.
LA
ox (US)
La forêt du Haut-Katanga, celle à laquelle nous faisions allusion tout à l'heure, en rappelant sa constitution générale, et que l’on à dit, à tort, recouvrir toute la surface du Kalanga, présente le caractère très particulier de forêt claire, dans laquelle la circula- tion est facile et où même en pleine saison de feuillaison, la vue porte assez loin (PI. Let PI. VI, fig. supérieure).
M. le Gouverneur Wangermée à fort bien décrit cet aspect trompeur : € Le pays se couvre de végétation arborescente, et vu de haut, il apparaît couvert d’une forêt qui semble impénétrable ; mais de près il n’en est rien, car cette sylve n'offre aucune ressem- blance avec la forêt tropicale. Les arbres espacés laissent filtrer largement Pair et la lumière, leur port rappelle celui des arbres d'Europe, leurs troncs minces ne développent que rarement un füt de quelques mètres de longueur. » Et plus loin il ajoute : « Gelte grande forêt s'étend sur Lous les plateaux du Katanga les- quels constituent en général de grandes surfaces peu inclinées. De distance en distance on la voit s’éclaircir, puis elle s'ouvre en une clairière longue parfois de plusieurs kilomètres et relativement élroile » (°).
Les nombreuses photographies qui ont déjà été publiées montrent fort bien les caractères de cette forêt, et Th. Kassner insistait à plusieurs reprises sur les alternances de forêts et de brousses même sur les plateaux où les essences arborescentes indiquent généralement la présence des sources.
Cette forêt passe, lorsque ses éléments diminuent de taille et s’éclaircissent, au simple taillis et même à la brousse nue, surtout lorsque partant d’une rivière entourée par un rideau forestier assez épais on remonte les collines qui séparent les vallées les unes des autres (PI. IV, fig. supérieure, et PI. VI, fig. inférieure). Or ces rivières sont nombreuses, plus nombreuses peut-être que dans les régions Nord, Centrale et Orientale du Congo où le ravinement a été sans conteste moins considérable ; il en est résulté des ilots de forêts qui sont, somme toute, les continuations des galeries forestières très spéciales pour PAfrique.
(1) E. Wangermée ini Panorama du Congo. TOURING-CLUBR DE BELGIQUE, fase. VIIL.
Cliché M. Migeon ASPECT ORDINAIRE DE LA FORÊT DU KATANGA
Cliché M. Migeon ASPECT DE LA FORÊT CLAIRE ENTREMÈLÉE DE PETITE BROUSSE, VERS KAMBOVE
Cliché M. Migeon ARBRES DE LA FORÊT (LÉGUMINEUSES) è DONT LES BRANCHES SONT COUVERTES DE TOUFFES DE LICHENS PENDANTES
PLANCHE IIT
Cliché M. Migeon LA BROUSSE DE LA LUFIRA A 40 KILOMÈTRES OUEST DE LA VOIE FERRÉE VERS KAMBOVE
: Cliché M. Migeon COLLINE DE CUIVRE AU KILOMÈTRE 23 VERS KAMBOVE. ON REMARQUE LA RÉDUCTION DE LA VÉGÉTATION SUR LE € KOPJE »
TC
se
PLANCHE IV
LA PLAINE A 20 KILOMÈTRES D'ÉLISABETHV
Cliché M. Migeon ILLE
LA LIGNE D'ARBRES INDIQUE LA VALLÉE DE LA LUBUMBASHI.
LA LUMBUMBASHI ET SA GALERIE FORESTIÈRE AUX (14 KILOMÈTRES D’'ÉLISABETHVILLE)
Cliché M. Migeon HAUTES-EAUX
—2%— (ug)
La forêt du Katanga, de moindre étendue que beaucoup se Pimaginent en Europe, occupe donc les bords des rivières souvent à une certaine distance du cours d’eau, car celui-ci est soumis suivant les saisons à une assez grande variation dans le tirant d’eau ; il peut y avoir entre la saison sèche et la saison humide, dans les rivières du flaut-Katanga, encore près de leur source, des différences de niveau se chiffrant parfois jusqu’à 1"50.
Le fond de la vallée, le long de la rivière, entre deux rideaux de forêts, parfois assez distants, est constitué par des terrains maréca- geux plus ou moins permanents que les indigènes ont dénommés &« dembos ». La flore spéciale de cette station a pu se développer grâce à l’apport dans ces endroits d’une terre végétale amenée du plateau un peu plus élevé, par les pluies assez abondantes comme le montrent les chiffres moyens ci-dessous, et d’une humidité relativement grande grâce au sous-sol imperméable.
Indications recueillies à Kambove 1907-1908
Température moyenne Pluie Août 1907 20,1 C. 0 millim. Septembre » 22,5 » — » Octobre » 23,0 » … 47,6 -» Novembre » 91,1 » 192,0 » Décembre » 20,8 » 239,0 » Janvier 1908 21,6 » 143,0 » Février » JA,1» 245,0 » Mars » 99,3 » 56,6 » Avril » 21,6 » 145,83 » Mai » 20,1 » 0 » Juin » 18,8 » 0 » Juillet » 17,3 » 0 »
Moyenne générale 20,8» Total 1068,7 »
Le minimum de la température avait été 9,6, le maximum 30,6.
ME es) Fe
Indications recueillies à l'Étoile du Congo
1910 Température Pluie Janvier 21,3 C. 522,2 millim. Février 21,3 » 305,5° » Mars 21,1 » 369,3 » Avril 19,3 » 11950» Mai 16,2 » — Juin 14,0 » 15100 Juillet 14,3 » 0 » Août 16,2 » 0 » Septembre 90,2 » 45 » Octobre 21,8 » 133,9 » Novembre JU,4» 130,0 » Décembre 21,0 » 453,2 »
Moyenne générale 19 » Total 2035,2 »
Ces chiffres peuvent être comparés à ceux recueillis à Lukafu
en 4908 :
Janvier 482 millim. Février 242 » Mars 180 » Avril 49 » Mai 4 » Juin 0 » Juillet 0 » Août (D:540 Septembre 1 » Octobre 40 » Novembre 4795» Décembre DATI»
Total 1109 »
Dans les forêts séparées ainsi par des € dembos » ou par des brousses, lorsqu'on s’élève vers les plateaux, les arbres sont donc
Do 1164)
en général petits. Peu possèdent un tronc droit, à contreforts étendus (PI. IH, fig. inférieure) comme on en voit dans la grande forêt tropicale ; au contraire leur tronc ramifié, tordu, ne permet, dans la plupart des cas, même pas une comparaison, à leur profit, avec les arbres de nos forêts belges.
Toute la végétation se ressent de la pauvreté du sous-sol, tant en éléments nutritifs utilisables qu’en eau ; parfois à la limite des couches imperméables du sous-sol on voit une zone de végétation plus luxuriante, c’est qu’elle a pu profiter des eaux de drainage qui ont été conservées dans le sol.
On sait que les arbres de la forêt du Sud-Katanga ont eu durant leur vie, peut-être déjà longue, car la croissance n’est pas très rapide, à subir l’action des hommes, soit que ceux-ci aient rabattu leurs troncs pour se procurer du bois d'œuvre, soit qu’ils aient cherché à faire disparaitre leur couronne ordinairement étalée en parasol, qui donnait encore trop d’ombrage pour les cultures qu'ils voulaient tenter, soit qu’ils aient favorisé lincendie de la brousse qui se trouvait sous eux pour faciliter leurs chasses et aient ainsi détruit les jeunes ramifications, le tronc seul dans sa partie vieille protégée par une écorce épaisse ayant résisté et ayant donné après repos de nouvelles ramifications.
Les caractères de cette forêt-savane sont donc en grande partie sous la dépendance directe des feux de brousse, qui chaque année diminuent l’étendue de la surface arborée. Cependant les dégâts causés ne sont en général pas aussi grands-qu’ils devraient l'être, car, par suite de diverses causes, par exemple l'humidité des herbes à la base, certaines aires sont protégées ; il en est ainsi des fonds de vallées parfois humides, surtout si le feu prend le matin peu après les brouillards relativement épais qui couvrent le sol des dembos ou des brousses. ©
Le vent n’est pas toujours un facteur qui favorise l’extension des incendies, car fréquemment ceux-ci marchent contre le vent et on comprend, si l’on y réfléchit, le mécanisme de ce genre de mou- vement.
Le feu prenant dans une brousse, ce n’est pas par la base des plantes, relativement plus humides, qu'il va se propager rapide- ment, mais bien par le sommet, particulièrement par les tiges de graminées ballottées par le vent trés violent et constant dans
—æ— (532)
certaines régions du pays, par exemple, sur les hauts plateaux. Or le vent courbe les tiges des graminées vers lPincendie et c’est par ces tiges courhées vers le feu que celui-ci s'étend en sens inverse du vent.
Les vents sont, dans la région du Katanga, de direction opposée suivant les régions ; pendant la saison qui succède à celle des pluies les vents dominants viennent du sud-est, pendant la saison des pluies du nord-nord-ouest. Pendant cette dernière les incen- dies font moins de dégâts, par suite même de humidité du sol et de l'atmosphère.
Avec raison M. Ad. Hock insiste sur la lutte incessante qui se fait entre la forêt et la steppe, et comme beaucoup d’autres observa- teurs il conclut que la brousse tend de plus en plus à se substituer à la forêt. Comme nous lavons déjà dit plus haut, lhomnie est un grand facteur de la destruction de la forêt non seulement par les incendies des brousses, mais par une série d’autres pratiques parmi lesquelles il faut citer les usages de l’homme civilisé : con- sommation de bois pour chauffage, pour les mines, la menuiserie, la fabrication de récipients à eau et à grains faits souvent en écorce, la transformation de cette dernière en tissus grossiers ou en étoffes /Cryptosepalum) et la cueillette du miel des abeilles sauvages pour laquelle les noirs abattent un grand nombre d’arbres.
Dans les régions primitivement boisées, abandonnées à elles- mêmes, contrairement à l’opinion trop courante, la forêt reparait difficilement avec ses caractères primitifs, d’abord par Paction régulière des feux de brousse, ensuite par l'apparition de ces vigoureuses graminées qui étouffent toutes les jeunes plantules, empêchent non seulement la germination des graines d’arbres, mais encore le développement de rejets de souches mortes.
Cette question est des plus graves et on ne pourrait assez insister sur la nécessité de la réglementation des coupes, surtout dans cette région de hauts plateaux qui renferme les sources du bassin fluvial.
Il faut en outre considérer dans la disparition de la forêt le vieillissement des arbres ; quand ceux-ci atteignent la limite de leur existence, leur ramure étalée en table ou parasol se couvre de touffes pendantes de lichens, en même temps que le nombre de feuilles diminue ; la végétation de ces lichens est loin d’at-
pes (53)
teindre lexubérance de celle des mêmes plantes dans certaines autres régions de l'Afrique tropicale (PL. IL, fig. supérieure). Mais la résistance des arbres diminue et ils deviennent souvent la proie des termites, qui, en peu de temps, les ont réduits en poussière.
À en juger d’après les éléments botaniques que nous possédons actuellement, la flore des forêts claires, vrais bois-savanes, est composée, comme dans beaucoup de steppes d’autres régions de Afrique tropicale, en majeure partie par des représentants de la famille des légumineuses et parmi celles-ci les genres Acacia et surtout Cryplosepalum sont très abondants. À citer également parmi les essences arborescentes assez répandues, par exemple, aux environs d’Élisabethville, le € Mubanga » ou A frormosia ango: lensis (Baker) Harms (— Ormosia angolensis Baker, qui atteint 45 mètres de hauteur et dont les rameaux sont particulièrement flexibles ; les racines de cet arbre très astringentes sont d’ailleurs utilisées en décoction par les indigènes pour combattre la dysen- terie (1) (PI. IE, fig. supérieure).
M. Th. Kassner signale aussi dans les sous-bois de la région de la Luemba (Komemba) la présence de bambous, essence sur la spécification de laquelle nous ne pouvons fournir le moindre renseignement. +
Il ne nous est pas possible malheureusement de donner un aperçu de la constitution des forêts du Katanga, car la plupart des documents qui nous ont été présentés sont privés de fleurs et fruits, ce qui rend leur définition tout à fait impossible.
Parmi les végétaux remarquables de la forêt claire du Katanga, où ils forment soit des arbustes ou des arbrisseaux, atteignant parfois ? m. 50 de hauteur, soit des plantes plus basses, il faut citer les Protea dont les belles grandes fleurs, excédant maintes fois 2) cm. de diamètre, attirent les regards du voyageur.
Mais si la forêt tropicale avec épiphytes et lianes est rare dans le Sud-Katanga, on peut cependant en trouver des réminiscences dans les endroits où le sol est suffisamment profond pour per- mettre le développement des géants forestiers, mais ceux-ci sont
() Le nom indigène €Mubanga» ou « Mulanga » s'applique dans certaines régions du Katanga à une autre espèce du même genre : Ormosia Brasseuriana De Wild, — Afrormosia Brasseuriana De Wild.
20 (ou)
très rares. Dans certains fonds et le long des rivières, là où le courant s’est ralenti, une végétation quasi-tropicale peut parfois se rencontrer sous forme de rideaux ou de galeries toujours rela- tivement peu épaisses.
Parfois dans de telles situations, comme au bord de la Lum- bumbashi, par exemple, se montrent quelques palmiers à tronc nul ou très réduit, dont les frondes se rapprochent de Peau de la rivière et rappellent, pour un instant, la vraie forêt tropicale avec ses innombrables Raphia (PI. IV, fig. inférieure).
Sous les arbres de la forêt claire se constitue une végétation plus ou moins abondante suivant l’intensité de l'éclairage et la nature du sol, dont dépend naturellement la croissance des porte- ombrage. Si ces derniers sont vigoureux, la force de leur feuil- lage diminue la vitalité des plantes de sous-bois, excluant en partie les graminées qui, cependant, lemporteront sur les autres végé- taux quand l’ombre fera défaut.
Dans ce sous-bois les petites légumineuses se rencontrent en assez grande quantité, et ce sont elles aussi qui dominent dans la brousse où, avec les Liliacées, les Iridées et les Amaryllidées, à bulbes souterrains, elles forment dès le début de la saison plu- vieuse entre les graminées un tapis de fleurs de couleur variée dont l’étude est rendue particulièrement difficile par le fait que la plupart de ces plantes fleurissent avant de donner leurs feuilles.
C’est dans une forêt claire qu'Elisabethville à été installé près des mines de l'Étoile. La flore de cette station est à peine connue, et malheureusement l’action de l’homme a déjà été telle qu’il sera très difficile de se faire une idée de ce qu'était la végétation avant les transformations opérées sous la direction du blanc.
Actuellement ont été signalées dans la ville et dans ses environs :
Gloriosa superba L.
Littonia Lindeni Baker.
Chlorophytum longipes.
Gladiolus atropurpureus Baker.
— Johnstoni Baker.
Brachycorythis parviflora Rolfe. Eulaphia dilecta Schlecht.
Afrormosia angolensis (Baker) Harms. Alysicarpus Zeyheri Harv.
Vigna capitata De Wild.
Eat (005)
Dolichos Gululu De Wild.
Biophytum sensitivum DC.
Polygonum herniarioides Delile. Phyllanthus microdendron Muell. Arg.. — retinervis Hutch.
Hymenocardia mollis Pax.
Acalypha ambigua Par.
Euphorbia cyparissioides Par. Cardiospermum grandiflorum var. hirsutum Radlk. Lizyphus jujuba f. obliquifolia Engler. Hibiscus Debeerstii De Wild.
Adenia lobata Engler.
Gnidia Kraussiana.
Pimpinella imbricata (Schinz) Engler. Asclepias lineolata (Decne) Schlecht. Ipomoea cairica Sweet.
Lantana salvüfolia Jacq.
Tinnaea coerulea Gurke.
Plectranthus floribundus N. E. Br. Ocimum fimbriatum Briq.
Sesamum macranthum Oliv. Hygrophila microthamnium Lind. Pentas zanzibarica (K1.) Vatke. Pentanisia variabilis Haw.
Fadogia stigmaloba K. Schum.
Galium stenophyllum Baker.
Ethulia conyzoides L.
Vernonia armerioides 0. Hoffm. Eupatorium africanum Oliv. et Hiern. Conyza aegyptiaca (L.) Ait.
— spartioides O0. Hoffm.
Senecio diphyllus De Wild. et Muschler. — Hocki De Wild. et Muschler.
— monticolus DC.
—. Schinzii O0. Hoffm. — Erythrocephalum pubistamineum Henn. Sonchus Schweinfurthii Oliv. et Hiern. Lactuca taraxacifolia Sch. Bip.
Dans les bois, comme à la limite des brousses, dans le taillis, les termitières viennent donner un aspect tout à fait particulier à la région, atteignant jusque 6 et 7 mètres de hauteur; elles sont recouvertes d’une végétation spéciale, dont malheureusement nous ne pouvons donner une idéé; il y a sur elles des plantes her-
y (56)
bacées et des arbustes, et on a signalé dans cette flore spéciale des Fougères, des Bégoniacées, des Euphorbiacées et de nombreuses Monocotylées, parmi lesquelles certaines graminées seraient, au dire de M. Ad. Hock, très recherchées par le bétail. A côté de ces plantes dont le développement et la disparition paraissent ra- pides, il existerait sur ces termitières une flore très spéciale d'arbres et d’arbustes, parmi lesquels M. Ad. Hock cite des bam- bous, des euphorbes candélabres, des oléacées (") et M. Kassner, une sorte d’Acacia dont les indigènes enlèvent les écorces pour préparer des fibres fortes (*) (PL. V, fig. supérieure).
Quels sont les rapports entre les fourmis et cette végétation ? Trouverons-nous là des plantes myrmécophiles et des plantes myrmécodomes, ou les plantes de térmitières sont-elles amenées par les fourmis, cultivées par elles, comme certains de ces ani- maux le font en Amérique ?
Ce dernier cas parait se produire, semble-t-il, assez fréquem- ment au Congo et on a signalé des termites cultivant autour de leurs habitations des champignons qui n’ont pu être encore déterminés.
Il convient cependant de faire remarquer que dans la liste très peu complète des plantes de termitières que nous donnons ci-après, on rencontre des plantes qui paraissent être tout à fait indépendantes de la présence de fourmis.
Plantes observées sur des termitières dans le Sud-Katanga :
Bauhinia Petersiana Bolle (Leguminosaceae) — reticulata DC. ( id. ) Chlorophytum longipes Baker (Liliaceae)
Cissus grisea Planch. (Ampelidaceae) Lapeyrousia euryphylla (Hurms) (Iridaceae) Phyllanthus floribundus (Euphorbiaceae) Phytolacca abyssinica (Phytolaccaceae) Thespesia Hockü De Wild. (Malvaceae) Thunbergia affinis S. Moore (Acanthaceae) Zizyphus jujuba f. obliquifolia (Engler) (Rhamnaceae)
() Ad. Hock, L’Agriculture au Katanga. Possibilités et réalités. Bruxelles, 1919, p. 965, fig. 29. @) Dans les environs de Shevele (Shiwele ?). Cf. Kassner, Loc. cit., p. 54.
PLANCHE - V
Cliché M. Migeon
LA VOIE FERRÉE VERS KAMBOVE, À TRAVERS LA FORÊT CLAIRE. A GAUCHE UNE TERMITIÈRE A DÙ ÊTRE A MOITIÉ ENLEVÉE
Cliche M. Migeon LE BROUILLARD SUR LA PLAINE DE LA KAFUBO (5 1/2 H. DU MATIN)
A
ne PRET,
Er Cliché M. Migeon ñ LA VALLÉE DE LA LUMBUMBASHI (VUE PRISE DU PALAIS DU GOUVERNEUR). ii AU LOIN LA FRONTIÈRE RHODÉSIENNE
(5e)
Parmi ces espèces sont quelques arbres, tels les Bauhinia et le Phytolucca qui peut atteindre là 7 et 8 m.
La forêt du Katanga est encore entrecoupée par des monticules sur lesquels rien ne pousse. € À leur abord, nous dit M. Wan- germée, la végétation est rabougrie, et habituellement le pour- tour de l’espace vide ne porte plus qu'un arbuste ressemblant à une espèce de figuier ».
Ce sont les € Kopjes » à gisements métallifères, de la flore desquels nous ne connaissons rien, mais sur lesquels nous insis- lions déjà plus haut en rappelant le cas du Buphane disticha Ierb., qui renferme en quantité du cuivre dans ses tissus (PL HT, fig. inférieure).
Il conviendrait même de rechercher si Passertion émise par certains prospécteurs € que la belle couleur jaune que prennent lès feuilles du figuier, un peu avant leur chute, était indice certain de la présence de lor dans le sol », à quelque fondement.
Vers les rivières assez conséquentes, vers le Luapula à lest par exemple, la plaine sélargit et les habitants plus nombreux se livrent à une culture relativement intensive qui a de ce côté aussi assez profondément modifié l’aspect du pays. L’arrow-root serait très répandu déjà, le maïs est cultivé sur une échelle moindre, de même que le millet, moins cultivé que dans d’autres régions con- golaises ; on y trouve aussi des arachides et diverses légumineuses culüivées pour les graines de leurs fruits aériens.
M. Kassner a observé à Mafumbi, le long du Luapula, des bananiers en plantation ; plus vers l’intérieur de la colonie, on ne les rencontre guère que vers Lukafu.
Plus au nord, dans cette même vallée du Luapula proprement dit, la flore est moins connue, les quelques données réunies par Kassner (actuellement déterminées) ne semblent pas indiquer une flore forestière analogue à celle de la grande forêt tropicale, ce qui d’ailleurs était à prévoir d’après la situation même de la rivière. Le long du Loapula, dit M. Kassner, il n’y à pas autant d'arbres qu'on pourrait le croire, mais cependant la végétation des bords de la rivière est toute différente de celle des rivières de la Rhodésie. Déjà on remarque les arbres à contreforts, qui nous signalent la venue proche de la forêt centrale.
A Kipaila, le seul point sur lequel cerlains documents sont réunis, nous pouvons citer :
)
Niue SE
Commelina Welwitschii C. B. Clarke. Bauhinia fassoglensis.
Tephrosia Vogelii Hook. f. Aeschynomene cristata.
— tenuissima Welw.
Dolichos pseudopachyrrhizus Harms. Euphorbia indica L.
Rhoïcissus erythrodes (F:.) Planch. Evolvulus alsinoides L.
Platostoma africanum Pal. Beau. Thunbergia Stuhlmanniana.
Fadogia fuchsioides Welw.
Vernonia lavandulifolia Muschler. Anisopappus africanus Oliv. et Hiern.
La flore de la limite de ces forêts, vers la brousse, est très forte- ment sous la dépendance de l’homme, en particulier de l’indigène qui incendie périodiquement les herbes, ou ne prend aucune mesure pour empêcher ces feux dévastateurs, supprimant petit à petit les plantes dont les moyens de dispersion sont réduits, et facilitant le peuplement par des essences vivaces, souvent pen désirables, ou par des plantes annuelles dont la faculté de repro- duction est considérable et dont le cycle complet d'évolution est très court.
M. A. Hock a très justement fait remarquer que parmi les plantes arborescentes, celles dont les graines sont disséminées après les incendies des herbes, ont le plus de chance de voir leurs représentants augmenter en nombre, comme aussi celles dont les fruits sont entourés de pulpe.
Ce fait indiscutable permet de se rendre compte de la raison-de la prédominance de certaines espèces dans telles et telles régions de l’Afrique, soumises aux feux de brousse périodiques.
Grâce aussi aux feux de brousse les plantes à bulbes ou à rhizomes souterrains se conservent nombreuses au Katanga, elles se conservent malgré la destruction périodique de leur partie aérienne et trouvent même dans les cendres laissées sur le sol après lincendie des substances qui vont favoriser leur développe- ment dès l’apparition des premières pluies, après la saison sèche.
Parmi les plantes très sensibles à Paction des feux de brousse, M. Hock relève pour le Katanga tout spécialement un Landolphia
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(Landolphia Kirkii) dont les bourgeons aériens ne peuvent résis- ter aux flammes ; mais malgré la destruction régulière d’une grande partie de sa partie aérienne ce Landolphia reste abon- dant dans les brousses qu'il a envahies, parce qu’il possède un système souterrain très développé, qui conserve sa vitalilé malgré les incendies répétés, et dont la vie est même telle que dès les premières pluies de nouveaux rejets sortent de terre, forment feuilles, fleurs et fruits. Les feuilles pendant leur courte vie peuvent élaborer des réserves suffisantes pour donner à la plante la force de recommencer peu après une nouvelle destruction par le feu une végétation souvent renforcée.
Plus on monte le long des pentes, souvent très abruptes, qui limitent les montagnes de la région, le Kundelungu et le plateau de la Manika on voit les ilots forestiers diminuer et sur les som- mets de ces deux chaînes la forêt n'existe plus guère sauf en rideaux le long des ruisseaux et rivières, assez nombreux, qui prennent leur source sur ces hauteurs.
M. le Gouverneur général Wangermée, a fort bien décrit le pays dans ces phrases : (Ces hauts plateaux ne sont couverts que d’une végétation où les espèces arborescentes sont rares ; on y trouve en général, une herbe abondante et de hauteur assez faible relative- ment aux grandes herbes qui poussent dans le Congo tropical ; des brises très fortes règnent en tout temps sur ces espaces et font onduler au loin la surface herbue dont les mouvements rappellent ceux des vagues de la mer. »
€ Au sein de cette végétation, on voit surgir ça et là des îlots de verdure. En s’en approchant, on voit qu’à une certaine distance le sol devient humide, puis spongieux et bientôt on découvre qu’on arrive au bord un peu vaseux, d’un joli. étang entouré d’un petit bois. Chose étrange ! Beaucoup de ces étangs occupent des points très élevés, même d'altitude maximum et, malgré cela, ils ne s’assèchent jamais, presque tous donnent naissance à des ruisseaux d’une eau claire et fraiche qui ne tarit jamais » (?).
Ces plateaux sont formés d’un sol sablonneux très pauvre, con-
(1) E. Wangermée, in Panorama du Congo, TOURING-CLUB DE BELGIQUE, fase. VIT.
s
— 3 — {60
stilué originairement souvent par des grès, il se dessèche très rapidement sous l’action des vents qui soufflent constamment sur ces hauteurs, et sous cette couche sablonneuse parfois assez mouillée on trouve une couche imperméable qui elle aussi met un obstacle au développement des essences à système radiculaire profond.
Parfois aussi le sol est rocheux et les ruisseaux au lieu de courir entre des rives couvertes d'herbes assez hautes, forment des cascatelles d’eau claire sur des rochers ou sur des pierres sableuses qui montrent des traces d’érosion.
La végétation que l’on rencontre sur ces plateaux, exposés au soleil et aux vents violents diffère naturellement beaucoup de celle des vallées entourant ces chaines montagneuses profondément sillonnées par des cours d’eau.
Dans les vallées creusées dans les Kandelungus on trouve des représentants de la flore tropicale, des fougères arborescentes par exemple et divers palmiers, dont létude sera particulièrement intéressante au point de vue géo-botanique.
En dehors des bords des rivières et des cours d’eaux où la pro- tection contre le vent et humidité plus constante favorise ainsi la végétation buissonnante, les plantes formant le tapis sont surtout des graminées entre lesquelles se développent des monocotylées bulbeuses et quelques autres plantes herbacées ou semi-ligneuses, telles des Ericacées /Philippia), de résistance considérable à la sécheresse, au vent et au feu. Il se constitue ainsi de vastes prairies à herbes courtes, dans lesquelles apparaissent au moment de la floraison, outre les Liliacées et représentants des familles voisines, des Légumineuses, des Labiées et Schrophularinées, des Gomposées parmi lesquelles de nombreuses espèces du genre Helichrysum, représenté d’ailleurs dans les flores de toutes les régions un peu élevées du centre de l'Afrique tropicale.
Par-ci, par-là sur ces plateaux, se forment comme le dit M. le Gouverneur Wangermée, des cuvettes, des bas-fonds un peu humides, où grâce à limperméabilité du sous-sol, et souvent à la présence d’une source, l'humidité se conserve un peu plus longtemps ou même pendant les plus grandes sécheresses. Grâce à cette humidité persistante la flore revêt un caractère un peu différent, c’est là que l’on rencontre les Commélinacées, c’est là
97 {41}
4
aussi qu'apparaît le Drosera Burkeana PI., qui est loin d’être d’ailleurs une plante caractéristique pour la région.
Actuellement la flore des Kundelungus possède d’après les observations de MM. Kassner et Hock, les types suivants :
Seleria spicaeformis Benth. Commelina aspera G. Don. Aneilema pedunculosum C. B. Clarke. Floscopa rivularis C. B. Clarke. Burmannia bicolor Mart. var. africana Ridl. Protea petiolaris Welw. Delphinium dasycaulon Fres. Clematis thalictrifolia Engler. Cassytha filiformis L. Drosera Burkeana PL. Cassia mimosoides L. Crotalaria amoena Welw. — glauca Wülld. — grandistipulata Harms. spinosa Hochst. Indigofera congesta W'elw. Eriosema parviflorum ÆE. Meyer. Dolichos rhomboideus 0. Hoffm. Polygala macrostigma Chodat. — riparia Chodat. — Volkensii Gürke. Cardiospermum grandiflorum f. elegans Radl. Impatiens assurgens Baker. Urena lobata var. reticulata (Cav.) Gürke. Haronga paniculata f. oblongifolia Engler. Antherotoma Naudini Hook f. Dissotis Kassneri Gülg. — paludosa Gilg. Monotes caloneurus Gilg. Belmontia Hockii De Wild- — Teuszi var. augustifolia De Wild. Xysmalobium speciosum N. E. Br. Ipomoea pes-tigridis L. Lantana trifolia L. Tinnaea antiscorbutica Welw. — Kassneri Sp. le Moore. Pycnostachys Descampsii Briquet. Acrocephalus buddleioides Sp. le Moore. — Kassneri Sp. le Moore.
— 33 —/64) Le L_4 Acrocephalus lantanioides Sp. le Moore. — polyneurus Sp. le Moore. Sopubia Kassneri Pilger. Buchnera quadrifaria Benth. Striga hermontica (Del.) Benth. Dyschoriste trichocalyx Linda. Lepidagathis Kassneri Sp. le Moore. — scariosa. Barleria salicifolia Sp. le Moore. Blepharis linearifolia. Hypoestes verticillaris L. Virecta multiflora Sm. Mussaenda arcuata Poir. Pentanisia coerulea L. Borreria dibrachiata (Oliv.) K. Schum. — filicifolia (Perr. et Lepr.) K. Schum. — stricta DC. Vernonia longipetiolata Muschler. — pauciflora Less. — Perrottettii Sch. Bip. — Smithiana Less. Elephantopus scaber L. Helichrysum foetidum. — Kirkii Oliv. et Hiern. — Jeimamthum Klatt. Amisopappus africanus Oliv. et Hiern. Jaumea angolensis 0. Hoffm. Coreopsis guineensis Oliv. et Hiern. Schistostephium artemisiaefolim Baker. Senecio parniassiaefolius De Wild. et Muschler. Pleiotaxis pulcherrinna Steetz. — rugosa 0. Hoffm. Dicoma anomala Sond. Pasaccardoa dicomoides De Wild. et Muschler. — Kassneri De Wild. et Muschler.
Sur le plateau de la Manika, ou sur ses contreforts, nous trou-
vons par contre, d’après les récoltes de M. Ad. Hock, les espèces suivantes :
Nervilia Buchanani Schl.
— purpurata Schl.
Parinarium curatellifolium Planch. Crotalaria sessilis De Wild.
— Be) 47
Eriosema cajanoides H00k. f. Phyllauthus floribundus Müller-Arg. Pseudospondias microcarpa Engler. Nesaea radicans Guill. et Perr. Faroa salutaris Welw.
Xysmalobium decipiens N. E. Br. Randia malleifera Benth. et Hook. f. Otiophora gracilis K. Schum. Vernonia gerberaeformius Olv. et Hiern. Helichrysum Hochstetteri.
Sonchus Bipontini Aschers.
Si l’on devait juger de la flore des deux plateaux dont les parties les plus élevées atteignent de 1600 à 4800 mètres, par les listes que nous donnons ci-dessus, on conclurait à la dissemblance totale de leur végélation, puisque pas une seule espèce actuellement signalée sur un d’entre eux n’existe sur lPautre. Mais ces docu- ments sont absolument trop incomplets pour nous permettre de conclure, il est certain que ces courtes listes ne représentent qu’une infime partie de la flore de ces régions. Cependant elles suffisent pour nous donner limpression de lallure pauvre du lapis végétal, constitué presque uniquement par des plantes basses, par fort peu d’essences arbustives.
M. Ad. Hock signale dans les replis des flancs de la Manika la présence de Bambous, ceux-ci ont été signalés déjà dans la région katangienne par la Mission Lemaire (!).
Le long de la Luishi, sur le plateau des Kundelungus, M. Kassner a observé partout dans les replis de terrain, près de l’eau, sur les pentes des montagnes, de ces bambous dont les indigènes ont trouvé l'utilisation.
Il parait donc prouvé d’une façon indiscutable que des repré- sentants de ce groupe de graminées si particulières, existent tout le long des limites externes actuelles du bassin central congolais et remontent parfois assez haut le long des montagnes dans l’est du Congo (?).
Ces divers groupes de montagnes possèdent probablement une
(1) Hock, loc. cit., fig. 30 (2 Cf. É. De Wildeman, Études F1. Bas- et Moyen-Congo, I, (1908), p. 223, tab. 81-83.
"
Pis 07 é 5
flore assez particulière et relativement ancienne, car elles ont été peu foulées par les indigènes pour lesquels elles forment une véritable barrière naturelle qu'ils franchissent bien rarement.
Si d’après certains voyageurs le sud des Kundelungus est peu favorable à la culture et même à lexistence de lPindigène, pour M. Kassner le nord du plateau trancherait vivement sur le sud du plateau par sa fertilité, sa végétation luxuriante et les bonnes conditions hygiéniques. Il y aurait là des alternances de lerrains peu et très boisés et dans les forêts, sous les arbres très déve- loppés des mousses couvrent le sol. Les villages indigènes sont cependant très rares, mais les cultures des quelques aggloméra- tions prouvent la valeur du sol.
M. Kassner aurait été frappé du peu d’indigènes habitant la région et de ce fait qu’un des meilleurs terrains soit laissé impro- ductif.
D’après ce voyageur la flore très variée possède des représentants des genres Æuphorbia, Protea Erica, Gladiolus, qui cependant, il faut bien le dire ne sont pas caractéristiques d’un terrain parti- culièrement riche.
D'ailleurs, vers le nord, le pays passe naturellement de plus en plus à la zone tropicale proprement dite et là où la flore en est connue, ce caractère s’accuse nettement. Malheureusement vers l'est, du côté du Tanganika, les renseignements floristiques sont rares, comme d’ailleurs entre le Lualaba et la frontière.
Nous pouvons cependant à titre documentaire donner ici une liste des plantes signalées jusqu’à ce jour par la Mission du Prince de Mecklenburg dans la région du Kivu, dont la flore a avec celle du nord du Tanganika des ressemblances nombreuses, si on en juge du moins d’après l’aspect du paysage.
Flore du Lac Kivu (côte occidentale) et de l'Ile Kwidji
Oidium erysiphoides Fr.
Trichomanes erosum Wild.
— radicans Sw. var. gigantea Mett. Cyathea Engleri Hieron.
Dryopteris pauciflora (Hook.) C. Chr. Didymochlaena truncatula (Sw.) J. Sm. Asplenium gemmiferum Schrad.
PT
ee LV LI
Asplenium brachypteron Kze.
— megalura Hieron.
— concinnum (Schrad.) Kuhn.
Vittaria guineensis Desv.
Anthrophyum Mannianum Hook.
‘Polypodium loxogramme Mett.
— phymatodes L.
Drynaria Volkensii Hieron.
Marattia fraxinea Sm.
Arisaema Mildbraedii Engl.
Palisota Schweinfurthii C. B. Clarke.
Dracaena Steudneri Engl. var. kiämandscharica Engl.
Ansellia africana Lindl.
Lissochilus micranthus Kränzl.
Piper capense L. fil.
Peperomia mascarena C. DC.
Pilea ceratomera Wedd.
Faurea speciosa We.
Strombosia Scheffleri Engl.
Celosia Stuhlmanniana Schinz.
Xymalos monospora (Harv.) Bail.
Ocotea usambarensis Engl.
Impatiens myrianthum Gilg.
Afrardisia dentata Gilg et Schellenb.
Albizzia grandibracteata Taub.
Millettia ferruginea Bak.
Clerodendron fuscum Gürke.
Solanum plausianthemum U. Dammer..
Alectra senegalensis Benth.
Spathodea nilotica Seem.
Brillantaisia nitens Lindau.
Mimulopsis kilimandscharica Lindau.
Pseuderanthemum subviscosum (Clarke) Lindau.
Adina rubrostipulata K. Sch.
Plectronia glabriflora (Hern) K. Sch.
Rutidea rufipilis Hi.
Gaertnera paniculata Benth.
Les quelques notes que nous avons présentées ici sur la flore du sud de notre colonie, deviendrons espérons-le, rapidement incom- plètes, car la végétation du Katanga et celle du sud-est de cette partie de PAfrique paraît très variée.
Nul doute que des explorations bien dirigées ne fassent décou- vrir dans la région, non seulement de très nombreuses espèces non
4
\ encore signalées dans les limites politiques de notre colonies, mais encore de nombreuses nouveautés pour la science, car le plateau du Katanga doit, de par sa constitution chimique et de par sa situation géographique, être un foyer de conservation d’espèces anciennes dont l’acclimatement n’a pu être obtenu en dehors de cette région à caractères particuliers.
CONTRIBUTION A LA FLORE DU SUD-EST DU CONGO
Dans cette énumération nous avons réuni les déterminations faites récemment par des confrères allemands, anglais et par nous- même sur des matériaux de divers collecteurs, provenant unique- ment des territoires de la colonie belge du Congo.
Nous y renseignons le nom de la plante, sans citation bibliogra- phique, le nom de la localité et celui du collecteur.
On n’y trouvera pas encore les espèces nouvelles que nous avons reconnues et dont les diagnoses paraîtront dans un autre travail.
Nous espérons publier ultérieurement un mémoire de systéma- tique plus étendu sur ces matériaux, el sur ceux non encore déter- minés au moment du dépôt de ce manuscrit.
POLYPODIAGEAE
NEPHROLEPIS Schott.
Nephrolepis cordifolia. — — var. undulata Schott. Morumba (Kassner).
ASPLENIUM L. Asplenium praemorsum Sy. Munto (Kassner).
GYMNOGRAMMA Desv.
Gymnogramma argentea {Bory.) Schott. — — var. aurea fr. subnuda }ieron. Senga (Kassner).
f= ou = 43 — é7/
POLYPODIUM L. Polypodium phymatodes Kibanda (Kassner). Polypodium Stolzii Aieron. Senga (Kassner).
CYCLOPHORUS Desv.
Cyclophorus Machonii Aieron. Morumba (Kassner).
EQUISETACEAE
EQUISETUM L. Equisetum ramosissimum J)esf. Tanganika (Kassner).
GRAMINACEAE
TRICHOLAENA Schrad.
Tricholaena rosea /Vees Kaponda (Hock).
CYPERACEAE
SCLERIA Berg. Scleria spicaeformis Benth. Kundelungu (Kassner).
COMMELINACEAE COMMELINA L.
Commelina aspera Benlh.
Kundelungu (Kassner).
Commelina Welwitschii C. B. Clarke.
Kipaila (Kassner); Lafuka (Kassner). ANEILEMA À. Br.
Aneilema peduneulosum (. D. Clarke.
Kundelungu (Kassner).
Aneilema sinicum /{ndl.
Vallée de la Luembe (Marais de Lukangana) (Hock) ; Kashila et Sekania (Kassner).
rh T
{1/01 — 4 —/tà)
FLOSCOPA Lam.
Floscopa rivularis C. B. Clarke. Kundelungu (Kassner) ; Lafuka (Kassner) ; Lusaka (Kassner).
LILIACEAE GLORIOSA L.
Gloriosa superba 1 Elisabethville (Hock). Gioriosa virescens Lindl. Katanga (Hock). LITTONIA Hook. f.
Littonia Lindeni Baker. Etoile du Congo (Hock).
BULBINE Wälld.
Bulbine asphodeloides Spreng. Vallée de la Luembe (Hock).
ANTHERICUM L.
Anthericum andongense Pulter. Lupaka (Kassner).
Anthericum Hecqii De Wild. Tanganika (Hecq).
Anthericum Hockii Je Wild. Vallée de la Luembe (Hock).
CHLOROPHYTUM Æer.
Chlorophytum katangense Je Wild.
Vallée de la Luembe (Hock).
Chlorophytum Kerstingii [/. Dammer. Kambove (Hock).
Chlorophytum longipes.
Élisabethville (Hock).
Chlorophytum papillosum /Baker) Engler. Riv. Lubembe (Kassner).
Chlorophytum pilosissimum Ængl. et Krause. Riv. Lubembe (Kassner).
IPS); —__ D —/60/
V ed
DASYSTACHYS Baker. Dasystachys Hockii De Wild. Vallée de la Luembe (Hock). ERIOSPERMUM Jacq.
Eriospermum elatum Puker. Vallée de la Luembe (Hock).
ALBUCA L. Albuca Kassneri Engler et Krause. Riv. Luisi (Kassner). URGINEA Sleinh.
Urginea altissima (Z.) Baker. Chilongo (Hock).
SCILLA L.
Seilla Verdickii De Wild. Lukafu (Verdick).
ASPARAGUS L. Asparagus racemosus Wild. Towa (Descamps) ; Tanganika (Kassner). SMILAX L.
Smilax Kraussiana Meisn. Lukoni (Hock).
AMARYLLIDACEAE BUPHANE Herb. Buphane disticha Herb. Vallée de la Lapia (Hock). TACCACEAE
TACCA Forst.
Tacca pinnatifida Forst. Vallée de la Panda (Hock).
FN
LUE a
IRIDACEAE MORAEA Mall.
Moraea macrantha /Baker).
Lupaka (Kassner) ; Lomami (Descamps). Shiwele (Kassner) ; mont Senga (Kassner). Moraea ventricosa Baker.
Haut Lualaba (Briart).
Moraea zambesiaca Baker.
Katanga (Cornet).
ARISTEA Soland.
Aristea alata Baker. Vallée de la Luembe (Hock).
GEISSORHIZA Ker.
Geissorhiza Briartii De Wild. Vallée de la Luembe (Hock).
GLADIOLUS L.
Gladiolus atropurpureus Baker. Lukoni (Hock), Élisabethville (Hock), Kisanfu (Hock). Gladiolus decipiens Vaupel.
Vallée de la Lufuka (Kassner). Gladiolus Hockii Je Wild.
Vallée de la petite Luembe (Hock). Gladiolus Solustorii Baker. Élisabethville (Hock), Bugege (Hock). Gladiolus linearifolius Vaupel. Mont Senga (Kassner).
Gladiolus luembensis De Wild. Vallée de la Luembe (Hock). Gladiolus puberulus Vaupel.
Mont Senga (Kassner).
LAPEYROUSIA Pourr.
Lapeyrousia erythrantha Baker. Lupaka (Kassner). Lapeyrousia emyphylla arms.
— 47 71
Kitimbo (Kassner); vallée de la petite Luembe (Hock). Lapeyrousia Sandersoni Baker. Luembe (Kassner).
CANNACEAE CANNA L.
Canna indica L. Nikondama (Hock).
MARANTACEAE PHRYNIUM Wälld.
Phrynium confertum X. Schum. Entre le Lubile et la Lukaya (Van der Meiren).
BURMANNIACEAE BURMANNIA L.
Burmannia bicolor Murt. — — var. africana id. Kundelungu (Kassner).
ORCHIDACEAE HABENARIA Wild.
Habenaria ceratopetala A. Rich. Kantu (Kassner).
Habenaria Haullevilleana De Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock). Habenaria Kitondo Je Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock). Habenaria macrura Âranz2l. Vallée de la petite Luembe (Hock). Habenaria malacophylla Reichb. f. Vallée de la Luembe (Hock). Habenaria praestans Rendle. Vallée de la petite Luembe (Hock). Habenaria zambesina Rerchb. f. Lupaka (Kassner).
— A8 -/ F2)
BRACHYCORYTHIS Lindl.
Brachycorythis parviflora Rolfe. Élisabethville (Hock).
Brachycorythis pleistophylla Reichb. f. Nikundama (Hock).
Brachycorythis pubescens Æarv. Nieuwdorp (Hock).
SATYRIUM ZL.
Satyrium Buchanani Schlecht. Élisabethville (Hock).
Satyrium Johnstoni /tolfe.
Bords de la Luembe (Hock). Satyrium riparium Ateichb. f. Vallée de la petite Luembe (Hock).
DISA Berg.
Disa Verdickii De Wild.
Vallée de la petite Luembe (Hock). Disa Welwitschii Reichb. f. Vallée de la petite Luembe (Hock).
NERVILIA Comm.
Nervilia Buchanani Schl. Manika (Hock).
Nervilia purpurata Schl. Plateau de la Manika (Hock).
CALANTHE À. Br. Calanthe sylvatica /?. Br. Vallée de la Semliki (Kassner). EULOPHIA À. Br.
Eulophia dilecta Schlecht.
Élisabethville (Hock) ; vallée de la petite Luembe (Hock). Eulophia Walleri Schlt.
Vallée de la Luembe (Hock).
22770) L73, /
PIPERACEAE HECKERIA Xunth.
Heckeria subpeltata Xunth. Lafuka (Kassner).
MORACEAE DORSTENIA L. Dorstenia Hockii Je Wild. Vallée de là petite Luembe (Hock). PROTEACEAE PROTEA L. Protea petiolaris Welw. Kundelungu (Kassner). Protea trichophylla. Vallée de la petite Luembe (Sakania) (Hock). CHENOPODIACEAE CHENOPODIUM L.
Chenopodium botrys L. Kitunbo (Kassner).
AMARANTACEAE
CELOSIA L.
Celosia trigyna L. Corila (Hock).
NYCTAGINACEAE BOERHAAVIA L. Boerhaavia ascendens W/ld. Entre le Lubile et la Lukaya (Van der Meiren). PHYTOLACCACEAE PHYTOLACCA Hill.
Phytolacca abyssinica /J offm. Dilemba (Hock).
BASELLACEAE BASELLA L. Basella alba /. Katanga (Hock). CARYOPHYLLACEAE
POLYCARPAEA Lam. Polycarpaea corymbosa /. Musof (Kassner).
RANUNCULACEAE
DELPHINIUM L. Delphinium dasycaulon es. Kundelungu (Kassner) ; Kasania (Kassner). CLEMATIS L.
Clematis Kirkii (Oliv. Sekania (Kassner). Clematis Kassneri Ængler.
Kasanga (Kassner). Clematis thalictrifolia Ængler.
Kundelungu (Kassner). Clematis Wightiana Wall. Tanganika (Kassner).
RANUNCULUS L. Ranunculus pubescens 7'hunb. Yembe-Yembe (Hock).
LAURACEAE CASSYTHA L. Cassytha filiformis /. Kasomenia (Kassner). CAPPARIDACEAE
GYNANDROPSIS DC.
Gynandropsis pentaphylla 1C. Katanga (Hock).
(and)
— H —/75 BOSCIA Lam. Boscia Welwitschii Gilq. Lukafu (Verdick). DROSERACEAE
DROSERA L. Drosera Brukeana P|. Kundelungu (Hock). ROSACEAE
PARINARIUM Awbl.
Parinarium euratellifolium P/anch. Haut plateau de la Manika (Hook). Parinarium Mobola Oliv. Haut-Katanga (Hock).
LEGUMINOSACEAE ALBIZZIA Duraz.
Albizzia versicolor Welw. Vallée de la Pande (Hock) ; Vallée de la Lufira (Hock).
ACACIA Walld.
Acacia Catechu Wild. Vallée de la Lufira (Hock).
BAUHINIA L. Bauhinia fassoglensis X. Kipaila (Kassner). Bauhinia Petersiana Bolle. Haut-Katanga, abondant sur les termitières (Hock). Bauhinia reticulata DC. Vallée de la Luembe, sur termitières (Hock).
CASSIA L. Cassia absus /.
Lofoi (Kassner). Cassia goratensis res. Mugila (Kassner).
Y — 52 -/J 2 “ rs Cassia Kirkii Oliv.
Vallée de la Luembe (Hock) ; Mafumbi (Kassner), Cassia mimosoides Z. Kundelungu (Kassner) ; Mafumbi (Kassner). Cassia Petersiana Bolle. Mont Senga (Kassner).
AFRORMOSIA Harms.
Afrormosia angolensis (Baker) Harms. Élisabethville (Hock) ; Vallée de la petite Luembe (Hock).
CROTALARIA L.
Crotalaria abbreviata Pulker. Tanganika (Kassner). : Crotalaria alata Welw. Tanganika (Kassner).
Crotalaria amoena Welw. Kundelungu (Kassner). Crotalaria anthyllopsis Welw. Lukoma (Kassner).
Crotalaria cephalotes Seul. Lukoma (Kassner).
Crotalaria florida Welw.
Senga (Kassner).
Crotalaria glauca Wild. Kundelungu (Kassner). Crotalaria grandistipulata Harms. Kundelungu (Kassner). Crotalaria intermedia Xotschy. Lunfonzo (Kassner).
Crotalaria Kassneri Baker. Lukoma (Kassner).
Crotalaria kipandensis Baker. Kipanda (Kassner).
Crotalaria lanceolata Æ. Meyer. Kipanda (Kassner).
Crotalaria macrostipula Steud. Kipanda (Kassner); Kundelungu (Kassner).
ONE D 0 LATE
Crotalaria morrumbensis Baker f. Mont Senga (Kassner). Crotalaria natalitia Meisn. Mont Senga (Kassner). Crotalaria nigricans Baker. Lukifua (Kassner). Crotalaria monioides Beuth. Lofonzo (Kassner); Lukoma (Kassner). Crotalaria sessilis De Wild. Plateau de la Manika (Hock). Crotalaria simplicifolia Mont Senga (Kassner). Crotalaria spinosa Hochst. Kundelungu (Kassner). Crotalaria striata DC. Tanganika (Kassner).
ADENOCARPUS DC.
Adenocarpus Mannii Hook. f. Mafuka (Kassner).
INDIGOFERA L.
Indigofera congesta Welw.
Kundelungu (Kassner).
Indigofera Welwitschii Paker.
Loanza (Moero) (Kassner); Rivière Niembe (Kassner).
TEPHROSIA Pers.
Tephrosia Vogelii ook. f. Kipaila (Kassner).
AESCHYNOMENE L.
Aeschynomene cristata Vaike. Kipaila (Kassner).
Aeschynomene Elaphroxylon 7'aub. Tanganika (Kassner).
Aeschynomene Kassneri Harms. Mugila (Kassner). ne Aeschynomene tenuissima Welw. Lafuka et Kapaila (Kassner).
4
—H—/Je
SMITHIA At.
Smithia strigosa Benth. Haut-Katanga (Hock).
DESMODIUM Desv. Desmodium gangetieum /)(. Guba (Hock).
ALYSICARPUS eck. Alysicarpus Zeyheri How. Elisabethville (Hock).
TERAMNUS Swarlz.
Teramnus labiatis Spr.. Vallée de la Petite Luembe (Hock).
PSEUDARTHRIA Wight et Arn.
Pseudarthria Hookeri Wight et Arn. Lukangana (Hock); Mafumbi (Kassner).
ERYTHRINA L.
Erythrina suberifera Welw. Safomango (Hock). Erythrina tomentosa /?. Br. Rusisi (Kassner). MUCGUNA Adans.
Mucuna pruriens /)C. Luembe (Kassner). Mucuna Poggei Tuub. Luembe (Kassner). Mucuna stans Welw. Lufaka (Kassner). CANAVALIA DC.
Canavalia ensiformis /)C. Lubembe (Kassner). RHYNCHOSIA Lam.
Rhynchosia caribaea /)C. Rusisi (Kassner) ; Katanga (Hock).
ES
Rhynchosia resinosa Baker.
Lafuka (Kassner).
ERIOSEMA Des.
Eriosema cajanoides /ook. f.
Mont Senga (Kassner); Tanganika (Kassner); Plateau de la Manika (Hock); Vallée de la Luembe (Hock).
Eriosema parviflorum Æ. Meyer.
Kundelungu (Kassner).
PHASEOLUS L.
Phaseolus Schimperi 7aub. Guba (Hock). VIGNA Savi. Vigna capitata De Wild. Élisabethville (Hock). Vigna ornata Welw. Lukonzolwa (Kassner). Vigna vexillata Benth. Mafumbi (Kassner); Senga (Kassner) ; Lufonzo (Kassner).
SPHENOSTYLIS Æ. Meyer.
Sphenostylis marginata Æ. Mey. Morrumbe (Kassner).
DOLICHOS L.
Dolichos eseulentus Je Wild.
Vallée de la Petite Luembe (Hock); Kitimbo (Kassner). Dolichos Gululu /)e Wild.
Élisabethville (Hock).
Dolichos biflorus /.
Tanganika (Kassner).
Dolichos pseudo-pachyrrhizus arms.
Lubembe (Kassner); Kipaila (Kassner).
Dolichos rhomboideus 0. Hoffu.
Kundelungu (Kassner).
ADENODOLICHOS Harms.
Adenodolichos Kassneri arms. Morumbe (Kassner).
= — 72
BIOPHYTUM DC.
Biophytum Kassneri Arms.
Mont Senga (Kassner).
Biophytum sensitivum JC. ;
Entre la Lubile et la Lukanga (Vander Meiren) ; Élisabethville
(Hock) ; Tonkoshi (Hock). POLYGALACEAE POLYGALA L.
Polygala Brittonniana (Chod.
— var. phyllostigma (Chod.
Kassango (Kassner).
Polygala Ehlersii Chou.
Kapanga (Tanganika).
Polygala Gomesiana lWelw.
Mont Senga (Kassner).
Polygala macrostigma (hod.
Kundelungu (Kassner).
Polygala melitotoides Cod.
Mont Senga (Kassner). — Polygala persicariaefolia 1)C. Shiwele (Kassner) ; Mafumbi (Kassner). Polygala riparia Chod. Kundelungu (Kassner); Lukifwa (Kassner); Kabmda (Kassner). Polygala Volkensii Gürke. ; Kundelungu (Kassner) ; Vallée de la petite Luembe (Hock). Polygala xanthina (hod. Katanga (Kassner) ; Binga (Kassner).
SECURIDACA L.
Seeuridaca longepeduneulata res. Kinsuka (Hock).
POLYGONACEAE POLYGONUM L.
Polygonum herniarioides Del. Etoile du Congo (Hock).
PIENT.: DL TIRE 1) Polygonum limbatum }Meissn. Vallée de la Luembe (Hock). . Polygonum serrulatum /44. Vallée de la petite Luembe (Hock).
EUPHORBIACEAE PHYLLANTHUS L.
Phyllanthus capillaris Schum. et Thonn. Sekania (Kassner). : Phyllanthus fioribundus Miller-Arg. Kapiri (Hock).
Phyllanthus microdendron. Élisabethville (Hock).
Phyllanthus niruri
Vallée de la petite Luembe (Hock). Phyllanthus odontadenius Müll.-Arq. Kantu (Kassner).
Phyllanthus retinervis /lulch. Élisabethville (Hock).
HYMENOCARDIA Wall.
. Hymenocardia mollis lux. Elisabethville (Hock), environ de Ruwe (Hock).
7 ANTIDESMA L.
Antidesma membranaceum }ill.-Arq. Vallée de la Luembe (Hock).
ACALYPHA L.
Acalypha ambigua Par. Élisabethville (Ad. Hock). Acalypha ciliata forsk.
Luendi (Kassner).
Acalypha ornata A. fich.
Kantu (Kassner).
Acalypha psilostachyoides Pur. Kantu (Kassner).
Acalypha psilostachya Rich. Mont Senga (Kassner).
CLUYTIA L.
Cluytia abyssinica Jaub. el Spach. — var. glabra Volkens. Lusake (Kassner).
EUPHORBIA L.
Euphorbia cyparissioides Pax. Élisabethville (Hock). — var. minor N. E. Br. Haut-Katanga (Hock). Euphorbia Hockii De Wäld. Vallée de la Luembe (Hock). Euphorbia indica /.
Kipaila (Kassner). MONADENIUM Pax.
Monadenium herbaceum Pur. Luembe (Kassner). ANACARDIACEAE PSEUDOSPONDIAS ÆEngler. Pseudospondias microcarpa Ængler. Kibanda (Tanganika) (Kassner) ; Kapiri (Hock). HEERIA Meisn.
Heeria insignis Xuntze. — var. lauceolata Ængler. Mont Senga (Kassner).
RHUS L. Rhus glaucescens À. Rich. Tanganika (Kassner). Rhus polyneura Ængler et Gilg. Sekania (Kassner).
— 59 277 |
SAPINDACEAE CARDIOSPERMUM L.
Cardiospermum grandiflorum Sw. — f. elegans Radl. Kundelungu (Kassner). — var, hirsutum adl. Élisabethville (Hock).
ALLOPHYLUS L.
Allophylus africanus Pal. Beuuv. Kantu, Tonkoshi et Lofonzo (Kassner).
BALSAMINACEAE IMPATIENS L. Impatiens assurgens Pulker. Kundelungu (Kassner). Impatiens bicolor /Jo0k f. Leva (Kassner). Impatiens gomphophylla Paule). Mont Senga (Kassner). RHAMNACEAE ZIZYPHUS Adans. Zizyphus Jujuba Lam. — f. obliquifolia Ængler. Elisabethville (Hock).
AMPELIDACEAE
RHOICISSUS Planch.
Rhoicissus erythrodes /F».) Planch. Kipaila (Kassner).
; CISSUS: L. Cissus gracilis (rurll. et Perr. Mafumbi (Kassner). Cissus grisea Planch. Vallée de la petite Luembe (Hock).
\
1e } ) OU 7 PARTIS TILIACEAE GREWIA L.
Grewia flavescens Juss. Lupaka (Kassner).
CORCHORUS L. Corchorus olitorius /. Kiniama (Hock) ; Lupaka (Kassner).
TRIUMFETTA L. Triumfetta cordifolia /. — —. var. typica Sprague. Lupaka (Kassner). Triumfetta tomentosa Boj. Shiwele (Kassner).
MALVACEAE
SIDA L. Sida spinosa /. Kantu (Kassner). URENA L.
Urena lobata /. — — var. reticulata /Cav.) Gürke. Kasomenia (Kassner); Mont Senga (Kassner).
PAVONIA Cav. Pavonia urens (uv. Tanganyka (Kassner) ; Lusaka (Kassner).
HIBISCUS L.
Hibiseus calyphyllus Cav. Kantu (Kassner). Hibiscus Debeerstii De Wild. et Th. Dur.
Élisabethville (Hock). Hibisceus vitifolius /.
F En — 61 —/ J J KOSTELETZKYA Presl. Kosteletzkya Buttneri Gürke. Shiwele (Kassner). THESPESIA Soland. Thespesia Hockii Je Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock). GOSSYPIUM L. Gossypium barbadense. Cultivé par les indigènes (Hock). STERCULIACEAE DOMBEYA Ca.
Dombeya myriantha À. Schum. Rusisi (Kassner).
GUTTIFERACEAE HARONGA Thun. Haronga paniculata Lodd.
— — var. oblongifolia Ængler. Kundelungu (Kassner) ; Kasomenia (Kassner).
PASSIFLORACEAE ADENIA Forsk.
Adenia lobata Ængl. Elisabethville (Hock).
THYMELEACEAE GNIDIA L.
Gnidia Buchanani (Gilq.
Luembe (Kassner).
Gnidia flava /hendle) Gilg.
Vallée de la Luembe (Hock).
Gnidia katangensis (rilq.
Lukifwa (Kassner) ; env. de Kakonda (Hock). Gnidia Kraussiana Meissn.
Élisabethville (Hock).
le ÿ
/
g CG / — 69 —/4
2
LYTHRACEAE
NESAEA Comm.
Nesaea radicans (uill. et Perr. Plateau de la Manika (Hock).
COMBRETACEAE COMBRETUM L.
Combretum paniculatum Vent. Kibanda (Kassner).
Combretum platipetalum We/w. Binga (Kassner).
MYRTACEAE SYZYGIUM Gaerin. Syzygium guineense l)C. Kitimhbo (Kassner). MELASTOMACEAE ANTHEROTOMA Hook. f.
Antherotoma Naudini //00k. f. Kundelungu (Kassner).
pissoris Benth.
Dissotis caloneura (r1/q.
Mont Minta (Kassner),
Dissotis debilis 7rianu.
Bords du Tanganika (Kassner) ; Shiwele (Kassner). Dissotis Kassneri Gilg. Kundelungu (Kassner). Dissotis pachytricha G1/q. Lofunzo (Kassner).
Dissotis paludosa Gilg. Kundelungu (Kassner). Dissotis Trothae Gilq. Kibanda (Tanganika) (Kassner). Dissotis Wildemaniana Glq. Vallée de la Lufira (Hock).
FR 60 VOL REY A
]
ONAGRARIACEAE JUSSIEUA L.
Jussieua suffruticosa /. Kindomuchia (Kassner) ; Kasomenia (Kassner).
UMBELLIFERACEAE
PIMPINELLA L. Pimpinella imbricata (Schinz) Engler et Diels. Marais de Kibwe (env. d’Elisabethville). PHYSOTRICHIA Âiern.
Physotrichia Kassneri Wo/ff.
Luende (Kassner) ; vallée de la petite Luembe (Hock). Physotrichia longeradiatum Wolff.
Kasania (Kassner).
MonorEs À. DC.
Monotes caloneurus Gilq. Kundelungu (Kassner).
PHILIPPIA AL. Philippia trimeria Ængler. Mont Kirunga (Kassner). OLEACEAE JASMINUM L. Jasminum Hockii Je Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock) ; Sakania (Kassner). LOGANIACEAE
STRYCHNOS L.
Strychnos minimgansamba Gil. (= Strychn. gracillima var. paucispinosa De Wild.). Lukafu (Verdick).
— 64 —/48 Strychnos Unguacha (7. Rich. — — var. microcarpa Gilq. Albertville (Hecq). — — var. polyantha Gi/g.
(= Strychn. Unguacha var. obovata De Wald.). Lukafu (Verdick).
GENTIANACEAE BELMONTIA Æ. Meyer.
Belmontia grandia Æ. Meyer. Vallée de la Lukangawa (Hock). Belmontia Hockii Je IVild. Kundelungu (Hock).
Belmontia Teuszii Schinz.
— — var. angustifolia Je Wild. Kundelungu (Kassner).
FAROA Welw. Faroa salutaris Welw:. Plateau de la Manika (Hock).
CHIRONIA L. Chironia transvaaliensis (11/4. — — var, longepetiolata Je Wild. Marais de Lukangawa (Hock).
SWEERTIA L.
Sweertia Welwitschii Zngler. Lafuka (Kassner).
APOCYNACEAE LANDOLPHIA Pal. Beauv. Landolphia florida Benth. Entre le Lubile et le Lukaya (Vander Meiren) ; Mafumbi (Kass- ner).
Landolphia Kirkii This.-Dyer. Vallée de la Lubembe (Kassner) ; Brousse du Katanga (Hock).
r > ©
. DIPLORRHYNCHUS H'elw.
2
Diplorrhynechus mossambicensis Penth. Entre le Lubile et le Lukaya (Van der Meiren) ; Elisahethville (Hock). VOACANGA Thou. Voacanga puberula À. Schum. Vallée de la Panda (Kapiri) (Hock). ASCLEPIADACEAE ‘XYSMALOBIUM À. Br. Xysmalobium decipiens NN. E. Br. Plateau de la Manika (Hock). . Xsymalobium speciosum NW. Æ. Br. Tonkosji (Kassner) ; Kundelungu (Kassner). ASCLEPIAS L. Asclepias lineolata (Decne) Schlt. Kitimbo (Kassner) ; Élisabethville et Vallée de la Petite Luembe (Hock). Asclepias semilunata JV. E. Br. Tanganika (Kassner). STATHMOSTELMA À. Schum. Stathmostelma pauciflorum À. Schum. Luende (Kassner). CYNANCHUM L. Cynanchum schistoglossum Schl. Tanganika (Kassner). BRACHYSTELMA À. Br. Brachystelma Buchanani /!V. Æ. Br. Brousse de Chilingo (Hock). CONVOLVULACEAE
EVOLYULUS L. Evolvulus alsinoides /. Kipaila (Kassner).
— 66 —/ 99
MERREMIA Dennst.
Merremia angustifolia /Jacq.) Hall. f. Kitimbo (Kassner).
Merremia pterygocaulos all. f. Bords du Luembe (Hock).
LEPISTEMON Pl.
Lepistemon owariense /Jull. f. Kabinda (Kassner). IPOMOEA L.
Ipomoea Barteri Baker.
Vallée de la Lubembe (Kassner) ; Shiwele (Kassner).
1Ipomoea blepharophylla Hull. f.
Tanganika (Hecq).
Ipomoea cairica Sureel.
Baraka (Tanganika) (Kassner) ; Uvira (Tanganika) (Rouling) ; Élisabethville (Hock).
Ipomoea Kassneri Pilger.
Mugila (Kassner).
Ipomoea linosepala Hull. f.
Tonkosji (Kassner).
Ipomoea paniculata /L.) R. Br.
Lupaka (Kassner).
Ipomoea pes-tigridis L.
Kasomenia (Kassner).
BORRAGINACEAE
CORDIA L. Cordia abyssinica À. Br. Kasanga (Kassner).
TRICHODESMA À. Br. Trichodesma barbatum Vaupel. Mont Senga (Kassner). VERBENACEAE LANTANA L.
Lantana salviifolia Jacq. Vallée de la Luembe (Hock) ; Élisabethville (Hock).
0} / ne CU nf 4 Lantana trifolia /. Kiniana (Kassner) ; Kundelungu (Kassner) ; Sekania (Kassner).
LIPPIA L.
Lippia nodiflora Michaux. Tanganika (Kassner).
CLERODENDRON L:
Clerodendron Hockii Je Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock). Clerodendron luembense Je Wild. Vallée de la petite Luembe (Hock). Clerodendron spinescens (irke. Panda (Koni) (Hock) ; Katanga (Hock).
LABIATACEAE TINNAEA Xotschy et Peyr.
Tinnaea antiscorbutica }Velw.
Kundelungu (Kassner) ; Mont Senga (Kassner). Tinnaea coerulea Gürke.
Élisabethville (Hock).
Tinnaea Kaessneri Sp. le Moore. Kundelungu (Kassner).
CALAMINTHA Adans.
Calamintha myriantha (Baker) Sp. le Moore. Lusaka (Kassner).
LEONOTIS À. Br. Leonotis Leonurus P. Pr.
Bords de la Katentania (Hock) ; Niembe (Kassner). Leonotis nepetifolia /L.) R. Br. Mont Senga (Kassner) ; Kabinda (Kassner).
MENTHA L.
Mentha aquatica /. Sekania (Kassner).
Pr — 68 — /f°
ICOMUM Hu.
Icomum lineare Burkill. Mont Senga (Kassner).
PYCNOSTACHYS ook.
Pycnostachys carigensis (ürke
Mont Senga (Kassner).
Pycunostachys Descampsii Briquet. Kasanga (Kassner) ; Kundelungu (Kassner). Pycenostachys mansaensis Girke.
Mont Senga (Kassner).
Pycnostachys speciosa Gürke.
Mont Senga (Kassner).
Pyenostachys urticifolia /00k.
Mont Mugila (Kassner).
PLECTRANTHUS L’'Hérit.
Plectranthus Dekindtianus Gürke. Buyege (Hock). Plectranthus floribundus N. Ji. Br. Elisabethville (Hock). HOSLUNDIA Vahl.
Hoslundia opposita Vahl. Kasanga (Kassner). — — var. velutina De Wild. Baraka (Tanganika) (Kassner).
PLATYSTOMA Benth. et Hook.
Platystoma africanum Pal. Beau. Kustibia (Kassner) ; Kipaïla (Kassner).
ACROCEPHALUS Benth. Acrocephalus buddleioides Sp. le Moore. Kundelungu (Kassner).
Acrocephalus Kassneri. Kundelungu (Kassner).
OOE / UE /
Acrocephalus lantanoides Sp. le Moore. Kundelungu (Kassner). Acrocephalus polyneurus Sy. le Moore. Kundelungu (Kassner).
GENIOSPORUM Wall. Geniosporum rotundifolium. Kundelungu (Kassner). OCINUM L.
Ocimum fimbriatum lriq. Elisabethville (Hock).
SOLANACEAE SOLANUM L.
Solanum guineense Zum. Toa (Descamps).
SCROPHULARIACEAE
sOPUBIA Buch. Ham. Sopubia Kassneri Pilger. Kundelungu (Kassner).
BUCHNERA L. Buchnera quadrifaria Benth. Kundelungu (Kassner). Buchnera splendens Ængler. Nugila (Kassner).
STRIGA Lam.
Striga Forbesi Benth.
Lukangawa (Hock).
Striga hermonthica /lel.) Benth. Kundelungu (Kassner).
Striga hirsuta Benth.
Kitimbo (Vallée de la Luembe) (Hock). Striga lutea Lam.
Lupaka (Kassner).
— 70 — / 17)
MARKHAMIA See.
Markhamia lanata X. Schum. Vallée de la petite Luembe (Hock). Markhamia platycalyx. Kibanda (Kassner).
KIGELIA DC. Kigelia aethiopica Decne. Katanga (Hock).
SESAMUM L.
Sesamum macranthum Oliv Élisabethville (Hock).
ACANTHACEAE RUELLIA L.
Ruellia praetermissa Linda. Baraka (Kassner).
_ Ruellia prostrata 7. Anders. Yemba-Yemba (Hock).
THUNBERGIA Retz
Thunbergia affinis S. Moore.
Lupaka (Kassner); Élisabethville (Hock). Thunbergia huillensis $S. Moore.
Kilwa (Kassner).
Thunbergia lathyroides Burkill.
Env. de Chilongo (Hock).
Thunbergia proxina /)e Wild. Katentania (Hock).
Thupbergia Stuhlmanniana Linda. Kipaila (Kassner).
Thunbergia Vogeliana Benth.
Entre le Lubile et le Lukaya (Van der Meiren).
BRILLANTAISIA Pal. Bar.
Brillantaisia patula 7. And. Senga (Kassner).
HUE ANT)
C4
HYGROPHILA À. Br.
Hygrophila microthamnion Lind. Élisabethville (Hock).
PHAULOPSIS Wälld.
Phaulopsis Betonicae Sp. le Moore. Mont Senga (Kassner).
Phaulopsis lankesterioides / ind. Niembe (Kassner).
Phaulopsis oppositifolius Linda. Kasomenia (Kassner) ; Lukifwa (Kassner).
DYSCHORISTE Nees
Dyschoriste trichocalyx Lindau. Kasomenia (Kassner).
WYHITEIELDIA Aook
Whitfieldia longiflora 7. Anders. Entre le Lubile et le Lukaya (Van der Meiren) ; sources du Lo- mami (Descamps). -
LEPIDAGATHIS Walld.
Lepidagathis Andersoni Lindau. Lusaka (Kassner).
Lepidagathis Kassneri Sp. le Moore. Kundelungu (Kassner).
Lepidagathis scariosa /Vees. Kundelungu (Kassner).
BARLERIA L.
Barleria Holstii Lindau. Tanganika (Kassner).
Barleria Kassneri Sp. le Moore. Niembe (Riv.) (Kassner). Barleria salicifolia Sp. le Moore. Kundelungu (Kassner).
BLEPHARIS J'USS.
Blepharis glumacea S. Moore. Mugila (Kassner).
Blepharis linearifolia Pers. Kundelungu (Kassner). Blepharis longifolia /#nduu. Kasanga (Kassner).
ACANTHUS L. Acanthus arboreus or'sk. Baraka (Kassner). CROSSANDRA Salisb.
Crossandra nilotica (li. Entre le Lubile et la Lukaya (Van der Meiren); (Kassner).
PSEUDERANTHEMUM Radlk. Pseuderanthemum Ludovicianum {/Bütl.) Lindiu. Entre le Lubile et la Lukaya (Van der Meiren). Pseuderanthemum nigritanum Aadlk. Entre le Lubile et la Lukaya (Van der Meiren).
DICLIPTERA JUSS.
Dicliptera Melleri Aolfe. Environs de Kaponda (Hock).
| HYPOESTES Solan. Hypoestes triflora oem. et Sch. Yembe-Yembe (Hock). Hypoestes verticillaris //.) Kundelungu (Kassner).
DUVERNOYA Æ. Mey.
Duvernoya haplostachya linda. Tanganika (Kassner).
Kibanda
797 97
ù |
JUSTICIA L.
Justicia flava Vahl. Lukifwa (Kassner). Justicia insularis 7. Anders. Luente (Kassner); Lukifwa (Kassner). Justicia nemoralis Sp. le Moore. Niembe (Riv.) (Kassner). RUBIACEAE VIRECTA À fzel. Virecta multiflora Sn. Kundelungu (Kassner); Kebanda (Kassner). OLDENLANDIA L. Oldenlandia Heynei ()/iv. Mont Senga (Kassner). Oldenlandia thamnoidea X. Schum. Mont Senga (Kassner). PEenras Benth.
Pentas zanzibarica {Kl.) Vatke. k Lukangana (Luemba) (Hock); Kikanda (Kassner) ; Elisabeth- ville (Hock).
MUSSAENDA L.
Mussaenda arcuata Poir. Kundelungu (Kassner), Niembe (Kassner) ; Baraka (Tanganika) (Kassner). RANDIA L.
Randia malleifera Benth. et Hook. f.
Contreforts de la Manika (Hock). TRICALYSIA À. Reh.
Tricalysia griseiflora X. Schum.
Mugila (Kassner).
Tricalysia pachystiqua X. Schum.
Entre Ruwe et le Luapula (Hock).
PENTANISIA Arr.
Pentanisia cœrulea /. Kundelungu (Kassner).
Pentanisia variabilis //arv. Élisabethville (Hock).
Pentanisia Schweinfurthii /Jiern. Vallée de la Luembe (Hock).
VANGUERIA Juss.
Vangueria edulis Vatke. Haut-Katanga (Hock).
FADOGIA Schweinf.
Fadogia arenicola À. Schum. Kitumbo (Kassner).
Fadogia fuchsioides Welw. Kapaila (Kassner).
Fadngia sessilis.
Vallée de la Luembe (Hock). Fadogia stigmaloba X. Schum. Élisabethville (Hock).
ANCYLANTHUS Desf. Ancylanthus fulgidus Welw. Près de Ruwe (Hock). PAVETTA L.
Pavetta angolensis Hiern. Kasanga (Kassner). Pavetta radicans }iern. Près du Luabala (Hock).
GEOPHILA À). Don.
Geophila herbacea /L.) K. Schum. Luende (Kassner).
OTIOPHORA Zucc. Otiophora gracilis À. Schum. Lubembe (Kassner) ; Plateau de la Manika (Hock). Otiophora scabra Zucc. Sekania (Kassner).
DIODIA L.
Diodia breviseta Penth. Kitimbo (Kassner).
BORRERIA G. F, Meyer
Borreria linearifolia À. Schum.
Lukonzolwa (Kassner).
Borreria dibrachiata /Oliv.) K. Schum. Kundelungu (Kassner), Kitimbo et Shiwele (Kassner). Borreria filicifolia /Perr. et Lepr.) K. Schum. Kundelungu (Kassner).
Borreria senensis /Jiern.
Kantu (Kassner), Luente (Kassner).
Borreria stricta JC.
Luisi (Kassner), Kundelungu (Kassner).
GALIUM L. Galium stenophyllum Baker. Haut-Marangu (De Beerst); Elisabethville (Hock). CUCURBITACEAE MELOTHRIA L. Melothria maderaspatana Cogn. Lukangana (Hock). CUCUMIS L. Cucumis Sereti Je Wild. Lupaka (Kassner). LOBELIACEAE LIGHTFOOTIA L’'Héril.
Lightfootia napiformis DC. Lufuka (Kassner).
pn
7
np / A0 4
CYPHIA Berg.
Cyphia erecta Je Wild. Vallée de la Luembe (Hock) ; Ruwe (Hock).
COMPOSITACEAE VOLKENSIA 0. Hoffm.
Volkensia glomerata 0. Hoffm. et Muschler. Vallée de la Rusisi (Kassner).
ETHULIA L. f.
Ethulia conyzoides F2 Elisabethville (Hock).
GUTENBERGIA Sch.-Bip.
Gutenbergia gracilis Muschler. Kipanda (Kassner) ; Lukonzolwa (Moero) (Kassner).
ERLANGEA Sch.-Bip.
Erlangea filifolia Je Wild. et Muschler. Vallée de la Luembe (Hock).
Erlangea monocephala Muschler.
Shiwele (Kassner).
Erlangea trifoliata De Wild. et Muschler. Tonkosji (Kassner).
VERNONIA Schreb.
Vernonia armerioides (). Hoffm. Élisabethville (Hock).
Vernonia Calvoana Ho0k. f.
Kipaila (Kassner).
Vernonia congolensis De Wäild. et Muschler. Mont Senga (Kassner).
Vernonia gerberaeformis ()/iv. et Hiern, Plateau de la Manika (Hock).
Vernonia Grantii Oliv.
Vallée de la Rusisi (Kassner):
Vernonia Hockii Je Wild. et Muschler. Dibunga (Hock). Vernonia Kaessneri Muschler. Mont Senga (Kassner). Vernonia Kotschyana Sch.-Bip. Mugila (Kassner). Vernonia lappoides (. Hoffm. Musofi (Kassner). Vernonia lavandulifolia Muschler. Kapaila (Kassner). Vernonia longipetiolata Muschler. Kundelungu (Kassner). Vernonia luembensis Je W'ild. et Muschler. Vallée de la petite Luembe (Hock). Vernonia Muelleri ()/iv. et Hiern. Kasanga (Kassner), Kitimbo (Kassner), Niembe (Kassner). Vernonia oxyura (). Hoffm. Bords du Tanganika (Kassner). Vernonia pauciflora Less. Kasomenia (Kassner). Vernonia Perrotteti Sch.-Bip. Kundelungu (Kassner), Kasania (Kassner). Vernonia senegalensis /. Uvira (Tanganika) (Kassner). Vernonia Smithiana Less. Kundelungu (Kassner). Vernonia trichocalyx Muschler. Kasanga (Kassner). Vernonia zanzibarensis Less. Lüfuka (Kassner).
ELEPHANTOPUS L.
Elephantopus scaber /. Kundelungu (Kassner), .Kipaila (Kassner).
EUPATORIUM L.
Eupatorium africanum (iv. et Hiern. EÉlisabethville (Hock).
1
1” Ja AR a LUS
Mixania Walld.
Mikania scandens /. Bords du Luembe (Hock).
DICHROCEPHALA L’'Hérit.
Dichrocephala latifolia DC. Senga (Kassner) ; Lukifwa (Kassner).
ERIGERON L.
Erigeron canadense /. Vallée de la petite Luembe (Ilock).
NIDORELLA Cuss.
Nidorella auriculata 1)C.
Vallée de la petite Luembe (Hock). Nidorella stricta 0. Hoffm. Sekania (Kassner).
Nidorella Welwitschii 0. Hoffm. Mont Senga (Kassner).
CONYZA L.
Conyza aegyptiaca (L.) Ail.
Élisabethville (Hock).
Conyza limosa 0. Hoffm.
Vallée de la petite Luembe (Hock).
Conyza persicifolia /Benthi.) Oliv. et Hiern. Katanga (Hock).
Conyza spartioides 0. Hoffm. Élisabethville (Hock).
LAGGERA Sch.-Bip.
Laggera alata Sch.-Bip. Tanganika (Kassner) ; Elisabethville (Ad. Hock).
GNAPHALIUM L.
Gnaphalium luteo-album /. Haut-Katanga (Hock).
AD =) Jo)
% /
HELICHRYSUM L.
Helichrysum Buchanani Ængler.
Mont Senga (Kassner).
Helichrysum chrysophorum Sp. le Moore. Vallée du Mafuka (Kassner).
Helichrysum foetidum Moench. Kundelungu (Kassner).
Helichrysum formosissimum Sch.-Bip. Vallée du Mafuka (Kassner).
Helichrysum Hochstetteri Hook. f. Plateau de la Manika (Hock). Helichrysum Kirkii Oliv. et Hiern. Kundelungu (Kassner) ; Kabinda (Kassner). — — var. concolor Ængler.
Kansenia (Hock).
Helichrysum leimannthium Æ/att. Lukifwa (Kassner) ; Kundelungu (Kassner). Helichrysum Meyer-Jobannis Ængler. Kirunga (Kassner).
Helichrysum nitens Oliv. et Hiern.
Mont Morrumbe (Kassner).
ANISOPAPPUS ook. et Arn.
Anisopappus africanum Oliv. et Hiern. Mulenge, Kipaila, Kundelungu (Kassner).
WEDELIA Jacq.
Wedelia abyssinica Vatke. Mussofi (Kassner).
ASPILIA T'hou.
Aspilia Gardensis O0. Hoffm.
Bords du Tanganika (Kassner).
Aspilia Schimperi Oliv. et Hiern.
Mont Morumba (Kassner) ; vallée de la Rusisi (Kassner). Aspilia Smithiana (Oliv. et Hiern.
Morumba (Kassner).
F ?
10 4
— 80 — /7 0
CHRYSANTHELLUM L. C. Rich.
Chrysanthellum procumbens Pers. Lupaka (Kassner). JAUMEA Pers.
Jaumea angolensis 0. Hoffm. Kundelungu (Kassner).
COREOPSIS L.
Coreopsis Grantii (iv. Riv. Lafuka (Kassner). Coreopsis guineensis (Jiv. et Hiern. Kundelungu (Kassner). Coreopsis Kirkii (Oliv. et Hiern. Kundelungu (Kassner).
SCHISTOSTEPHIUM Less.
Schistostephium artemisiaefolium Paher. Kundelungu (Kassner). GYNURA Cass.
Gyaura cernua /{L. f.) Benth. Vallée de la petite Luembe (Hock); Musikatala (Hock) ; Mont
Senga (Kassner). Gynura crepidioides Benth. Mont Senga (Kassner); Kisanfu (Hock). SENECIO L.
Senecio bupleuroides DC.
Vallée de la Petite Luembe (Hock).
Senecio caudatus CC.
Vallée de la Petite Luembe (Hock).
Senecio diphyllus De Wild. et Muschler.
Élisabethville (Hock) ; Vallée de la Petite Luembe (Hock). Senecio Hockii Je Wild. et Muschler.
Élisabethville (Hock).
Senecio luembensis Je Wild. et Muschler.
Vallée de la Petite Luembe (Hock).
9
#1 -—/J0S.
Senecio macropappus Sch. Bip.
Mira (Tanganika) (Rouling).
Senecio Mariettae Muschler.
Kirunga (Kassner).
Senecio monticolus DC.
Élisabethville (Hock).
Senecio inornatus /)C.
Pala (Hock).
Senecio parnassiaefolius De Wild. et Muschler. Kundelungu (Kassner); Monts Mugila (Kassner). Senecio purpureus /.
Pweto (Moero) (Kassner).
Senecio Schinzii (. Hoffm.
Élisabethville (Hock).
Senecio superbus De Wild. et Muschler. Tanganika (Kassner).
BERKHEYA Æhrl.
Berkheya Spekeana (J)liv. Uvira (Tanganika) (Rouling).
ECHINOPS L.
Echinops amplexicaulis ()/iv.
Vallée de la Rusisi (Kassner). PLEIOTAXIS Steelz.
Pleiotaxis macrophylla Muschler.
Luente (Kassner).
Pleiotaxis pulcherrima Sfeelz.
Kipaila (Kassner) ; Kasomenia (Kassner).
— — var. angustifolia (). Hoffm.
Élisabethville (Hock).
Pleiotaxis rugosa (). Hoffm.
Kundelungu (Kassner).
DICOMA Cass. Dicoma anomala Sond. Mont Senga (Kassner) ; Kundelungu (Kassner).
Dicoma sessiliflora Harv.
Musañ (Kassner) ; Mugila (Kassner). Dicoma speciosa 1)C. Lukafu (Verdick).
Dicoma superba Sp. le Moore. Mugila (Kassner).
Dicoma vaginata (. Hoffm.
Mont Mugila (Kassner).
PASACCARDOA 0. Kunlze.
Pasaccardoa dicomoides De Wald. et Muschler. Kundelungu (Kassner) ; Musafi (Kassner). Pasaccardoa Kassneri De Wild. et Muschler.
Kundelungu (Kassner). ERYTHROCEPHALUM Benth.
Erythrocephalum nutans Benth.
Lusaka (Kassner). Erythrocephalum zambesianum ()/iv. et Hiern.
. Lusaka (Kassner). Erythrocephalium pubistamineum Hennings.
Élisabethville (Hock). SPHACOPHYLLUM Benth.
Sphacophyllum candelabrum (. Hoff. Mont Senga (Kassner). SONCHUS L.
Sonchus asper Hull. Lukangawa (Hock). Sonchus Bipontini Aschers. Plateau de la Manika (Hock). Sonchus Schweinfurthii Oliv. et Hiern. Élisabethville (Hock). LACTUCA L.
Lactuca taraxacifolia Sch.-Bip. Élisabethvillle (Hock).
TU
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© NOTES SUR L
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PEAR OR A EU) 9 qe vosner TU MONA ME Le Plat FOI ;
Extrait des Annales de la Société scientifique de Bruæelles- CT. XXXVIIT 1913-1914. Premier fascicule. f Pete
NV TA
SUR
LA FLÔRE DU KATANGA
[I
PAR
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
LOUVAIN IMPRIMERIE F. & R. CEUTERICK RUE VITAL DECOSTER, 60
1914
HORLIU EC
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GA UT SE spas one ne : A, 422588 LE x î x# V : i \ + | 1] L , È : SEAT Me ; cg SpA PE . Lu = i à 1 } 14 t € À "4 LL m < A * f j n $ j PS EP T UT FAVUGA \ X à
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Notes sur la Flore du Katanga
I]
A deux reprises déjà nous avons publié des Notes sur la flore de cette région, si particulière, de notre Colonie africaine (°).
Nous revenons encore sur le même sujet, qui a été retravaillé, et considérablement augmenté par la mise au jour du premier fascicule de notre second volume d'Études sur la Flore du Katanga,édité par le Ministère des Colonies, Musée de Tervueren (?).
Mais depuis l’apparition de ce dernier travail nous avons eu l’occasion d'étudier des matériaux nombreux de cette partie de notre colonie, soit à Berlin, soit à Bruxelles, dans des collections
appartenant à l’État belge ou aux Musées: de Berlin, Londres, Paris et Zurich.
() Anx. Soc. SCIENT. BRUXELLES, XXXIV, 1910, et XXXVII, 1913.
(2) In ANNALES DU MUSÉE Du CowGo, HA sér. IV, vol. IL, fase. I, p. 1, 180 pl., I-XIX.
9. AU) ere
À notre grand regret, nous avons dû souvent reconnaître que ces collections étrangères sont, au point de vue congolais, souvent plus riches que les nôtres.
Nous ne nous proposons pas de revenir sur la géobotanique du Katanga ; certes, depuis la publication de nos Notes IT et de nos Documents pour la Géobotanique congolaise (), nous avons des indications nouvelles qui complètent, et modifient peut-être, cer- tains détails; mais pour donner des idées précises sur la distribu- tion des plantes dans ce district botanique, paraissant bien défini, il faudrait avoir de bien plus amples matériaux. Or combien de régions du Katanga sont encore inexplorées au point de vue bota- nique ; nous ne connaissons presque rien de la flore de ce pays, qui semble particulièrement riche.
Nous tenons, avant de passer à l’énumération des plantes non encore signalées précédemment, à remercier les directeurs des Jardins ou Instituts botaniques étrangers, qui ont gracieusement mis à notre disposition des matériaux de comparaison ou nous ont autorisé à travailler, à aise, dans les locaux de leurs instituts.
Nous félicitons vivement les collecteurs belges, qui séjournent encore au Katanga. MM. Homblé, Ringoet et leurs assistants, et M. Bequaert, qui, après avoir fait un voyage scientifique très fruc- tueux au Katanga, a repris le chemin de l'Afrique, pour explorer botaniquement les régions montagneuses de l'Est de notre Colonie.
Nous espérons que, comme par le passé, le Département des Colonies continuera à encourager ses agents à récolter des plantes, afin que nous puissions arriver, le plus rapidement possible, à dresser un inventaire de la flore du Congo belge.
Dans l’énumération nous n’avons pu donner tous les résultats de nos recherches ; un grand nombre d'espèces, plus de cent, ont été reconnues nouvelles et ne pourront être décrites que dans quelque temps; elles formeront l’objet de divers travaux ultérieurs (?).
(:) Documents pour l'Étude de la Géobotanique congolaise, Bruxelles. 1913, 4 vol., 406 p., CXVII pl. hors texte.
() Depuis le dépôt et l'impression de cette note le REPERTORIUN de Fedde (Berlin), a publié une bonne partie de ces nouveautés.
NAJADACEAE
NAJAS L.
Najas horrida /. Lac Kisale, 4911 (J. Bequaert, n. 66).
GRAMINACEAE MANISURIS Sw. Manisuris granularis /. Bukama, 1919 (J. Bequaert, n. 116). ELIONURUS A. et B. Elionurus argenteus /Vees. Plateau de la Manika, 4919 (Homblé, n. 791). ANTHEPHORA Schreb.
Anthephora elongata 1e Wild.
Shinsenda, 4919 (Ringoet, n. 3); Elisabethville, 4912 (J. Be- quaert, n. 262) ; Vallée de la petite Luembe, 4910 (Ad. Hock); Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1066).
BECKERA Pres.
Beckera petiolaris AHochst.
Welgelegen, mai 1912 (J. Bequaert, n. 414).
PASPALUM L.
Paspalum scrobiculatum /.
Environ de Lualaba-Kraal, 1919 (Homblé, n. 916); Welgelegen, 1912 (I. Bequaert, n. 471) ; Shisangwe, 1949 (Homblé, n. M).
PANICUM L.
Panicum brizanthum var. polystachyum Je ild. et Th. Dur.
Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 49); Shinsenda (Ringoet, n. 4); Élisabethville, 1919 (1. Bequaert, n. 272).
Panicum crus-galli /.
Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 46).
| L. ie
Panicum diagonale /Vees.
Shisangwe, 1919 (Homblé, n. 36). Panicum maximum Jacq. | Vallée de Kapiri, 4913 (Homblé, n. 1038); Kasenga, 1912 (J. Bequaert, n. 235).
Panicum sanguinale /.
Environ de Lualala-Kraal, 1912 (Homblé, n. 943).
TRICHOLAENA Schrat.
Tricholaena rosea. 4 Vallée de Kapiri, 1912 (Homblé, n. 1039; Katentania, 1912 (Homblé, n. 686, 750); Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 276)...
OPLISMENUS Pal. Beau.
Cplismenus africanus Pal. Beau. Nieuwdorp, 1912 (J. Bequaert, n. 399).
sETARIA Pal. Beau.
6 Pl Setaria aurea À. Rich. =: À ay f Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 31, 38); vallée de la Kapanda, HA Î ‘1912 (Homblé, n. 983, 986); vallée de Kapiri, 193 (Homblé, fe, = Qf {te - n. 1837); Katanga, 1911 (Homblé, n. 14); Élisabethville, 1912 eelets AA - (Homblé, n. 6Let 74); Elisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 263) / et 1911 (Ad. Hock).
LEERSIA SW. Leersia hexandra Sw. Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 442). SPOROBOLUS À. Br. Sporobolus indicus {L.) R. Br. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 920 et 936) ; vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. 985). Sporobolus Molleri Hack. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1041). TRISTACHYA Nees. Tristachya Pilgeriana Busc. Vallée de Kapiri, 1912 (Homblé, n. 1936).
MICROCHLOA À. Br.
Microchloa setacea À. Br. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1042 et 1045) ; Katanga, 41914 (Homblé, n. 20).
CHLORIS Sw.
Chloris polydactyla Sw. Shinsenda, 1919 (Ringoet, n. 376).
ELEUSINE Gaertn. Eleusine coracana /L.) Gaertn. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 135). Eleusine indica (L.) Gaertn. Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 886) ; Lualaba-Kraal, 1912 (Hom- blé, n. 944) ; Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 137).
GYPERACEAE
ASCOLEPIS ÎNees.
Ascolepis anthemiflora |lelw.
Welgelegen, 1912 (J. Bequaert, n. 372 et coll. Homblé, n. 565).
Ascolepis elata Welw.
Welgelegen, 1912 (Gorbisier, n. 610).
Ascolepis pinguis C. B. Clurke.
Kasarema, 1908 (Kassner, n. 2550).
Ascolepis protea Welw.
Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 48); Welgelegen, 1912 (coll. Homblé, n. 633) ; Chilongo, 1911 (Ad. Hock) ; Welgelegen, 1912 (J. Bequaert, n. 373).
CyPErus L.
Cyperus flabelliformis /?ottb.
Katanga, 1911 (Homblé, n. 14); Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 73).
MARISCUS Goerln.
Mariscus Sieberianus /Vees.
Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 22); Élisabethville, 1914 (Ad. Hock) ; Tonkoshi, 1908 (Kassner, n. 2297) ; vallée de la Luembe,
pe
1910 (Ad. Hock); Élisabethville, 4912 (Homblé, n. 69); Katen- tama, 1912 (Homblé, n. 709); vallée de la Kapanda, 1919, (Homblé, n. 1919).
FUIRENA Rotlb.
Fuirena umbellata Aoltb. Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 280).
RYNCHOSPORA Vahl.
Rynchospora candida C. B. Clarke. Environs de Katentania, 1919 (Homblé, n. 792); Sakania,
4908 (Kassner, n. 2287).
SCLERIA Berg.
Scleria melanomphala Æunlh.
Vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. so Scleria racemosa Lan.
Élisabethville, 1912 (Homblé).
COMMELINACEAE
COMMELINA L.
Commelina africana /. Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 119 et J. Bequaert, n. 299) ;
Shinsenda, (Ringoet, n. 401) ; Welgelegen, 1912 (coll. Homblé, n. 698 et 629).
Commelina Bequaerti De Wild. Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 298). Commelina firma Welw.
Élisabethville, 1942 (EL Bequaert, n. 296); Shinsenda, 1912
(Ringoet, coll. Homblé, n. 478).
Commelina Ilomblei Je Wild.
Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 12%). Commelina scaposa C. B. Clarke.
Sankisia, 1919 (J. Bequaert, n. 213). Commelina umbellata Æ. Schum.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll, Homblé, n. 491).
| 1
| ni
ANEILEMA À. Br. Aneilema angustifolium Je Wild. Sangatele, 1914 (Ad. Hock). Aneïlema erectum /Je Wild. Élisabethville, 4914 (Ad. Hock). Aneilema Florenti Je Wild. Welgelesen, 1912 (Florent, coll. Homblé, n. 640). Aneilema Hockii Je Wild. Élisabethville, 1911 (Ad. Hock). Aneilema Homblei Je Wild. Shisangwe, 1919 (Homblé, n. 111). Aneilema katangensis De IVild. Shilongo, 1911 (Ad. Hock). Aneilema Ringoeti Je Wild. Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 545). Aneilema sinicum /#ndl. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 187). eyanoTiIS 1). Don. Cyanotis minima Je Wild. Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 402). FLoscopa Lour.
Floscopa Schweinfurthii C. B. Clarke. Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 316).
LICIACEAE
GLORIOSA L. Gloriosa superba /. Gorges de Zilo, 1912 (Homblé, n. 1027). Gloriosa virescens Rindl. Plateau de Biano, 1912 (Homblé, n. 847).
BULBINE HW elld. Bulbine asphodeloïdes Schult. f. Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 785) ; (Biano), 1912 (Homblé, n. 856).
Esschen
à. MERQRe
DASYSTACHYS Baker.
Dasystachys Bequaerti De Wild.
Élisabethville, 19149 (J. Bequaert, n. 333).
Dasystachys colubrina uk. : fr
Esschen (Biano), 1912 (Homblé, n. 904) ; Environs de Lualaba- Kraal, 4919 (Homblé, n. 940).
Drimra Jacq.
Drimia Hockii Je Wild.
Élisabethville, 1911 (Ad. Hock) ; Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 440). ASPARAGUS L. Asparagus Bequaerti Je Wild. Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 205). Asparagus Homblei Je Wild. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 172). Asparagus Kaessneri le Wild. Vallée de la Ruzizi, 1908 (Kassner, n. 3178). Asparagus striatus le Wild. Kakonde, 1911 (Ad. Hock).
SMILAX L.
Smilax Kraussiana Meissn. Plateau de Biano, 1912 (Homblé, n. 867).
AMARYLLIDACEAE
HYPOXIS L. (!)
Hypoxis completa Nel.
Région du Katanga, 1900 (Ed. Verdick).
Hypoxis Dregei var. biflora {le Wild.) Nel (— H. biflora De Wild.).
Hypoxis katangenis Mel.
Région du Katanga, 1900 (Ed. Verdick).
(@) Déterminations de M. le Dr Nel.
— 9 — . 9.
Hypoxis pedicellata Mel.
Lualaba, 1891 (Descamps).
Hypoxis robusta /Vel.
Lukapia, 1899 (Éd. Verdick, n. 198).
Hypoxis subspicata Pax (— H. esculenta De Wild.).
TAGCACGEAE
TACCA Forst.
Tacea pinnatifida orst. Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1131).
IRIDACEAE
MORAEA Mol.
Moraea Bequaerti Je I'ild. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1238).
GLADIOLUS L.
Gladiolus Corbisieri De Wild.
Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 602) ; Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 435, 578) ; Monts Mugila (Ouest), 1908 (Kassner, n. 2996) ; Shiwele, 1908 (Kassner, n. 2477).
Gladiolus Debeerstii 2e IVild.
Tanganika (Debeerst).
Gladiolus pauciflorus le Wild.
Bugege, 1911 (Ad. Hock) ; Katanga, 1911 et Shinsenda, 1911 (Ad. Hock). :
Gladiolus Quartinianus A. ich.
Shisangwe, 1919 (Homblé, n. 87).
Gladiolus velutinus /e ll ild.
Elisabethville, 1911 (Ad. Hock); Shisangwe, 192 (Homblé, n. 96).
Gladiolus Verdickii De Wild.
Shinsenda, 1919 (J. Bequaert, n. 407).
LAPEYROUSIA Pourr.
Lapeyrousia Sandersoni Paker. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 41192).
10. HO
ZINGIBERACEAE
CADALVENA Fenzl. . Gadalvena spectabilis Feuzl. Katentania, 1912 (Homblé, n. 703). PROTEACEAE
PROTEA L.
Protea Bequaerti De Wild.
Shinsenda, 1912 (Ringoet).
Protea Kassneri ƣngler.
Vallée de la Kapanda, 1919 (Homblé, n. 1002).
Protea trichophylla Engl. et Gilg.
Kasomena, 1908 (Kassner, n. 2556) ; environs de Kambove, 1911 (Ad. Hock).
CHENOPODIACEAE CHENOPODIUM L. Chenopodium Botrys /. Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 369 et 371). AMARANTACEAE
CELOSIA L. Celosia trigyna /. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1180); Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 498 et 510). ACHYRANTHES L. Achyranthes aspera /. 4 Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 139); KElisabethville, 1912 (Homblé, n. 159 et 213). PHYTOLACCACEAE MOHLANA Mart.
Mohlana latifolia Moq. Entre la Lubile et la Lukaya, 1910 (R. P. Vandermeiren).
de à NS al =
PORTULACACEAE
PORTULACA L. Portulaca oleracea /. Nieuwdorp, 1912 (Ringoet).
NYMPHAEACEAE
NYMPHAEA L. Nymphaea capensis var. sansibarensis Casp. Lac Moero, 1900 (Ed. Verdick) ; Tower, 1895 (Descamps) ;
? Lukafu, 1899 (Ed. Verdick) ; Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 77). RANUNCULACEAE CLEMATIS L.
Clematis orientalis subsp. Wightiana (0. K. Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 6).
MENISPERMACEAE
"4 CISSAMPELOS L.
Cissampelos Pareira subsp. owariensis Ængl. Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 155 et 183).
LAURACEAE
CASSYTHA L. Cassytha filiformis /.
Welgelegen, 1912 (J. Bequaert, n. 477 et coll. Homblé, n. 567).
CAPPARIDACEAE
CLEOME L. Cleome monophylla /. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 948).
12. MOT
MAERUA Forsk.
Maerua Friesii G/q.
Lukoni, 1911 (Ad. Hock).
Maerua Kirkii Oliv.
Plateaux du Haut-Katanga, 1911 (Ad. Hock). *
DROSERACEAE
DROSERA L.
Drosera flexicaulis Welw. Environs de Katentania, 1919 (Homblé, n. 773 et 774).
-. CRASSULACEAE KALANCHOE Adans.
Kalanchoe Homblei Je Wild.
Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 656).
— — f, reducta De Wild.
Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n.459 et Homblé, n. 656, p.p.).
ROSACEAE
PARINARIUM Awbl.
Parinarium Bequaerti De Wild.
Élisabethville, 1912 (J. Bequaert).
Parinarium curatellifolium P/anch.
Élisabethville, 4912 (J. Bequaert) ; Shisangwe, 1919 (Homblé, n. 85); Vieux-Kasango, 1910 (J. Bequaert), n. 83) ; Lukonzolwa, 1912 (J. Bequaert, n. 249).
LEGUMINOSACEAE
à ACACIA Tourn. Acacia Buchanani arms. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1173). CYNOMETRA L.
Cynometra Bequaerti Je Wild. Entre Ponthierville et Kindu, 1910 (J. Bequaert, n. 53).
— 13 — 18.
BAUHINIA L.
Baubhinia fassoglensis Xlotsch.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1183).
Baubhinia Petersiana Bolle.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1163).
Bauhinia reticulata JC.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1243).
CAssrA L.
Cassia absus /.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 530).
Cassia Kirkii (O/iv. :
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1209).
Cassia mimosoides /.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1291) ; environs de Lualaba- Kraal, 1912 (Homblé, n. 962).
Cassia Petersiana Polle.
Vallée de Kapiri, 19138 (Homblé, n. 1310).
SWARTZIA Schreb.
Swartzia madagascariensis Desv. Nieuwdorp, 1910 (Ringoet); Katentania, 1919 (Homblé, n. 699) ; vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1169, 1297).
LOTONONIS Eckl. et Zeyh.
Lotononis angolensis Welw. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 919).
CROTALARIA Harms.
Crotalaria Baumiana arms.
Élisabethville, 192 (J. Bequaert, n. 28 et Homblé, n. 320), A9 (Ad. Hock).
Crotalaria Bequaerti Baker f.
Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 342)
Crotalaria calycina Schranck.
Welgelegen, 1912 (J. Bequaert, n. 485).
Crotalaria cephalotes Steud.
Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 121).
44. ee Vip
Crotalaria cleomifolia Welw.
Élisabethville, 4919 (J. Bequaert, n. 439 et Homblé, n. 334). Crotalaria cylindrocarpa )C.
Élisabethville, 1919 (Homblé, n. 289). Crotalaria Elisabethae Baker f.
Élisabethville, 1919 (Hombilé, n. 302 et J. Bequaert, n. 446). Crotalaria emarginella S{eud.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 374). Crotalaria goreensis (suall. et Perr.
Bukama, 1911 (I. Bequaert, n. 114).
Crotalaria longithyrsa Baker f.
Buli, 1911 (J. Bequaert, n. 68).
Crotalaria minutissima Baker f.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 524). Crotalaria nigricans Baker.
Lukifua. 1908 (Kassner, n. 2857).
Crotalaria orthoclada Welw.
Shinsenda, 1919 (J. Bequaert, n. 500). Crotalaria recta Sleud.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 420). Crotalaria spartea /?. Br.
Nieuwdorp, 1912 (I. Bequaert, n. 420). Crotalaria tenuirama Welw.
Élisabethville, 1919 (I. Bequaert, n. 343).
INDIGOFERA L.
Indigofera Hockii De Wald. et Baker.
Élisabethville, 1911 (Ad. Hock).
Indigofera macrophylla Schum et Thorn.
Vallée de la petite Luembe, 1910 (Ad. Hock) ; Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 266).
Indigofera Welwitschii Baker.
Loanza (Moero), 1908 (Kassner, n. 2809); Niembe, 1908 (Kassner, n. 3009).
TEPHROSIA Pers.
Tephrosia Vogelii ook. f. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1287).
— 45 — 45.
SESBANIA SC0p. Sesbania punctata DC. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1140).
DESMODIUM Desv. Desmodium dimorphum var. argyreum Wel/w. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1145). Desmodium Helenae Buse. et Muschler. Shinsenda, 1919 (Homblé, n. 541. Desmodium lasiocarpum /)C. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1210). ALYSICARPUS Neck. Alysicarpus Zeyheri /Jaw. Vallée de Kapiri, 193 (Homblé, n. 1105, 1143). PTEROCARPUS L. Pterocarpus Dekindtianus arms. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 955) ; vallée de Kapiri, 4913, n. 4117). CRAIBA Harms. Craiba affinis De Wild. (— Lonchocarpus affinis De Wid.). Sankisia, 1914 (J. Bequaert, n. 178). DERRIS Lour.
Derris violacea (X/.) Harms. Lukonzo, 41911 (I. Bequaert, n. 184).
ABRUS L. Abrus canescens Welw. Vallée de Kapiri, 1912 (Homblé, n. 1302); Shinsenda, 1912 (Ringoet). GLYCINE L. Glycine cordifolia arms. Kipaila, 1908 (Kassner, n. 2538). Glycine javanica /.
Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 4096); Shinsenda, 192 (Ringoet, n. à).
16. HU
Glycine moeroensis Je Wild.
Kilwa, 1904 (?)
Glycine Ripgoeti De Wild.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 466).
MUCUNA Adans.
Mucuna Poggei Zaub.
Luente, 1908 (Kassner, n. 2488). ERIOSEMA Desv.
Eriosema manikensis De Wild. Environs de Katentania, 1919 (Homblé, n. 800).
SPENOSTYLIS Æ. Mey.
Sphenostylis stenocarpa /Hochst.) Harms. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1165).
ADENODOLICHOS Harms. Adenodolichos Bequaerti var. purpurea Je Wild. Nieuwdorp, 1912 (Ringoet, n. 10). OXALIDACEAE BIOPHYTUM DC. Biophytum Ringoeti le Wild. Élisabethville, 1911 (A. Hock). MELIACEAE MELIA L. Melia Azedarach /. Vallée de la Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1306). MALPIGHIACEAE ACRIDOCARPUS Guall. et Perr.
Acridocarpus katangensis le Wild. Sankisia, 1911 (TJ. Bequaert, n. 180).
Ne 47:
POLYGALACEAE POLYGALA L. Polygala macrostigma Chodat. Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 195). SECURIDACA L.
Securidaca longipeduneulata res. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1153). — — var. parvifolia Oliv. Nieuwdorp, 1919 (J. Bequaert, n. 408).
EUPHORBIACEAE
PSEUDOLACHNOSTYLIS Pa.
Pseudolachnostylis glaber /utch. à Kongolo, 4911 (J. Bequaert, n. 76); EÉlisabethville, 1912 (Homblé, n. 56, 198). Pseudolachnostylis maprounaefolia Paz. Lukonzolwa, 19141 (I. Bequaert, n. 245) ; Élisabethville, 4911 Ad. Hock).
+ ANTIDESMA L. Antidesma venosum /;. Meyer. Élisabethville, 41919 (Homblé, n. 312 et 158).
PAIVAEUSA 1 eh. Paivaeusa dactylophylla Welw. Katanga, 1911 (Ad. Hock); Nieuwdorp, 1919 (J. Bequaert, . 405).
BRIDELIA 1H lld. Bridelia ferruginea Penth. Kasongo, 1910 (J. Bequaert, n. 81).
MALLOTUS Low.
Mallotus oppositifolius Muell. Arg.
lle Bertha, 1910 (J. Bequaert, n. 45); Ukatoraka, 1910 (J. Bc- quaert, n. 99).
48. DAMON
NEOBOUTONIA Muell. Arg. Neoboutonia africana Muell.-Arq. Bords de la Panda, 1911 (Ad. Hock). ACALYPHA L.
Acalypha ciliata /. Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 464).
Acalypha haplostyla Par. Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 468).
Acalypha senensis 1. Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 80) ; Shinsenda, 1912 (Ringoet,
coll. Homblé, n. 460). Acalypha villicaulis /ch. Bords du Kitambo, 1911 (Ad. Hock) ; Kitumbo, 1908 (Kassner,
n. 2347). MAPROUNEA Aubl.
Maprounea africana var. benguelensis Pux. Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 161); Nieuwdorp, 1912 (J. Be-
quaert, n. 411). ANACARDIACEAE HEERIA Meissn. Heeria insignis var. lanceolatum nl. Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1229). SAPINDACEAE PAULLINIA L. Paullinia pinnata /. Bords de la Dipeta, 1911 (Ad. Hock). BALSAMINACEAE IMPATIENS L.
Impatiens Briartii Je Wild. et Th. Dur.
Lofomango, 1911 (Ad. Hock).
Impatiens katangensis Le Il'ild.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 439): Élisabeth- ville, 1911 (Ad. Hock et Homblé, n. 193).
— 19 — 19.
AMPELIDACEAE CISSUS L.
Cissus adenocaulis Sleud.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 364 et Ringoet, coll. Homblé, n. 907, 474); Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1189).
Cissus ibuensis ook. f.
Sud-est, 1910 (J. Bequaert, n. 11).
Cissus Kassneri Gilg et Brandt.
Vallée de la Lubembe, 1908 (Kassner, n. 2390) ; Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 611).
LEEA L.
Leea guineensis (. Don. Nyangwe, 1910 (J. Bequaert, n. 87).
FLACOURTIACEAE PAROPSIA Nor.
Paropsia reticulata Ængl. Nieuwdorp, 1912 (J. Bequaert, n. 470 et Homblé, n. 579).
THYMELEACEAE GNIDIA L.
Gaidia Buchanani (rilq.
Moero, 1900 (Éd. Verdick).
Gnidia katangenis (Gtlg et Dewèvre.
Lukifwa, 1908 (Kassner) ; Bulele, 4911 (Eries, n. 515) ; Lukafu, 1899 (Ed. Verdick).
Gnidia Kraussiana Meisnn.
Vallée du Lualaba, 1891 (Descamps) ; Nieuwdorp, 1919 (J. Bequaert, n. 409 et Homblé, n. 574); Lukafu, 1899 et 1900 (É. Verdick, n. 144, 375) ; Moero, 1900 (Éd. Verdick).
COMBRETACEAE
COMBRETUM
Combretum lopolense Ængl. et Dies. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1475 et 1299).
0. Hope
Combretum platypetalum We. Binga, 1908 (Kassner, n. 2624).
MELASTOMATACEAE MEMECYLON L.
Memecylon Gossweileri Gilg. Nieuwdorp, 192 (Ringoet) ; Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, . 390).
ONAGRACEAE
LUDWIGIA L.
Ludwigia prostrata Roxb. Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 260).
UMBELLIFERACEAE PIMPINELLA L.
Pimpineila imbricata (Schinz) Engl. et Diels. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 919).
PHYSOTRICHIA Hiern.
Physotrichia Kassneri |}'o/f. Shinsenda, 1919 (Ringoet).
LEFEBURIA À. Rich.
Lefeburia bengalensis Welw. Shinsenda, 1919 (Ringoet). PEUCEDANUN L. Peucedanum araliaceum Benth. Kalengwe, 1911 (I. Bequaert, n. 201). ERICACEAE ERICINELLA ÆL.
Ericinella Mannii ook. f. Katentania, 1919 (Homblé, n. 72).
RON 91.
MYRSINACEAE
MAESA Forsk. Maesa lanceolata Forsk. Bords de la Dilembe, 1911 (Ad. Hock).
EBENACEAE ROYENA L.
Royena pallens T'hunb. Katentania, 1912 (Homblé, n. 721).
GENTIANACEAE CHIRONIA L.
Chironia katangensis De Wild. Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 280 et J. Bequaert, n. 319).
APOCYNACEAE PLEIOCARPA Benth.
Pleiocarpa Hockii De Wild. Katanga, 1911 (Ad. Hock) ; Élisabethville, 1919 (Homblé, n. 204).
ASCLEPIADACEAE MARGARETTA Oliv.
Margaretta Corneti var. pallida De Wild. Chilongo, 1911 (Ad. Hock).
Margaretta Verdickii Je Wild.
Guba, 1911 (Ad. Hock).
GOMPHOCARPUS R. Br.
Gomphocarpus lineolatus lecne. Welgelegen, 1912 (Florent, coll. Homblé, n. 651) ; vallée de la petite Luembe, 1910 (Ad. Hock); Élisabethville, 1911 (Ad. Hock).
STATHMOSTELMA Æ. Schum.
Stathmostelma pauciflorum Æ. Schum. Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 584, 589 et 62%) ;
99 OO EE
A
Marais de la Lukangawa près Sakania, 1910 (Ad. Hock) ; Kunda, 1911 (J. Bequaert, n. 90).
CONVOLVULACEAE
EVOLVULUS L.
Evolvulus alsinoides /.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 521). IPOMOEA L.
Ipomoea linosepela Hall. f. Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 594 et 616).
VERBENACEAE CLERODENDRON L. Clerodendron formicarum Gürke.
Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 215) ; Monts Mulembe, 1911 (J. Bequaert, n. 247).
LABIACEAE TINNEA Æotschy et Peyr. Tinnea antiscorbutica Welw.
Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 118) ; West Senga, 1908 (Kassner, n. 2935) ; Kundelungu, 1908 (Kassner, n. 2780).
SOLANACEAE
PHYSALIS L. Physalis minima /. Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 463 et Ringoet, n. 480). | Physalis peruviana /. Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 159).
SOLANUM L.
Solanum acanthocalyx |. Shinsenda, 199 (Ringoet, n. 2).
— 93 — 93.
Solanum Françoisii {/. [ummer.
Kibimbi, 1911 (J. Bequaert, n. 70).
Solanum indicum /.
Shindaika (env. Étoile du Congo), 1919 (Homblé, n. 669).
Solanum stellato-stylosum [/. Dummer.
Entre le Lubile et la Lukaya, 1910 (R. P. Vandermeiren) ; Kilwa, 1911 (J. Bequaert, n. 232) ; Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 292).
Solanum Urbanianum {/. Daummer.
Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 79).
SCROPHULARIACEAE
LINDERNIA Al.
Lindernia Newtonii Eng.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 419, 413, 414). Lindernia nummulariifolia {Don) Wettst. Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 257, p.p.). Lindernia sessiliflora /Benth.) Wellst. Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 257, p.p.).
soPUBIA Buch.-Ham. Sopubia Carsoni Skan. : East Senga, 1908 (Kassner, n. 2922); Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 243). Sopubia ramosa /ochst. Elisabethville, 1919 (Homblé, n. 195, 275). RAMPHICARPA Reichb.
Ramphicarpa hamata (Engl.) Gilg et Skan. Welgelegen, 1919 (Corbisier, coll. Homblé, n. 409).
BIGNONIACEAE
MARKHAMIA Seem. Markhamia lanata ÆX. Schum.
Élisabethville, 192(Homblé, n.173); Shisangwe, 1M2(Homblé, n. 83).
4. op
STEREOSPERMUM Cham. Stereospermum dentatum À. /ch. Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 199). ACANTHACEAE THUNBERGIA Retz.
Thunbergia proxima Je Wild. Nieuwdorp, 1912 (Ringoet) ; Katentania, 1912 (Homblé, n. 737).
BRILLANTAISIA Pal. Beau.
Brillantaisia anomala /4nd. Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 154).
HYGROPHILA À. Br.
Hygrophila glutinifolia Lind. ; Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 463).
PHAULOPSIS }Yeélldd. Phaulopsis oppositifolius Linda. Lukifwa, 1908 (Kassner, n. 2886 p. p.). RUELLIA L. Ruellia praetermissa Lind. EÉlisabethville, 1919 (Homblé, n. 149). VOLKENSIOPHYTON Lindau Volkensiophyton neuracanthoides Lind. Elisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 469). BLEPHARIS JUSS. Blepharis boerhaaviaefolia Pers. Elisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 226). Blepharis glumacea S. Moore. Mugila, 1908 (Kassner, n. 3003 «) ; Élisabethville, 1912 (J. Be- quaert, n. 401).
RD OS Es 95" ASYSTASIA BU.
Asystasia coromandelina /Vees.
Kasenga, 1912 (J. Bequaert, n. 236).
DICLIPTERA J'USS.
Dicliptera micranthes /Vees. Bukama, 1911 (J. Bequaert, 153).
HYPOESTES Soland.
Hypoestes insularis Anders. Yemba-Yemba, 1911 (Ad. Hock).
JUSTICIA Anders.
Justicia heterocarpa Anders.
Élisabethville, 4912 (J. Bequaert, n. 230); Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 403, 446, 447 et 53) ; vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1108, 1196).
Justicia laxa Anders.
Ponthierville, 4910 (J. Bequaert, n. 15).
MONECHMA Hochst. Monechma scabridum C. B. Clarke.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 547); Élisabeth- ville, 1919 (Homblé, n. 223).
RUBIACEAE OLDENLANDIA L. Oldenlandia globosa Hiern. Élisabethville, 4912 (I. Bequaert, n. 300); Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 378, 399); Welgelegen, 1912 (Corbi-
sier, coll. Homblé, n. 631); environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 917).
Oldenlandia Hockii Je Wild. Elisabethville, 1911 (Ad. Hock).
PENTAS Benth. Pentas Homblei Je Wild. Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 9%).
26. PQ EN
Pentas sansibarica {X{.) Vatke. Environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 947, 954).
OTOMERIA Benth.
Otomeria dilatata /iern.
Shinsenda, 1912 (Berdal, coll. Homblé, n. 596 et Homblé, n. 370 ; Ringoet, coll. Homblé, n. 431) ; Marais de la Lukangawa, 1910 (Ad. Hock).
CROSSOPTERYX Fenzl.
Crossopterix africana Paill. Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 209).
MUSSAENDA L.
Mussaenda arcuata Poir. Élisabethville, 1919 (Homblé, n. 330, 253, 281); Shinsenda, 1919 (Homblé, n. 359).
RANDIA L.
Randia Kuhniana À. Schum. Manika, 1911 (Ad. Hock).
PENTANISIA AHarv.
Pentanisia variabilis Aarv.
Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 734, 834, 897): environs de Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 928, 957); Esschen, (Biano), 1912 (Homblé, n. 908).
VANGUERIA JUss.
Vangueria edulis Vatke.
Katentania, 1912 (Homblé, n. 719); Sankisia, 1911 (I. Bequaert, n. 210); EÉlisabethville, 1912 (Homblé, n. 231).
Vangueria infausta Burch.
Mufunga, 1911 (J. Bequaert, n. 233): Élisabethville, 1919 (Homblé, n. 182, 237). ,
AR CQ
A
1Q 1
FADOGIA Schuw.
Fadogia ancylantha Schwein.
Shisangwe, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 84).
Fadogia arenicola X. Schum. et Krause.
Kitimbo, 1908 (Kassner, n. 2390).
Fadogia fuchsioides Welw.
Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 191) ; environs de Katentania (Biano), 1912 (Homblé, n. 761).
Fadogia Homblei /)e Wild.
Shinsenda, 1912 (Berdal, coll. Homblé, n. 555).
Fadogia katangensis De Wild.
Élisabethville, 1914 (Ad. Hock).
Fadogia Ringoeti Je Wild.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 509).
ANCYLANTHUS Desf.
Ancylanthus rubiginosus Desf. Plateau de Biano, 1919 (Homblé, n. 906). PAVETTA L.
Pavetta canescens DC.
Élisabethville, 4912 (Homblé, n- 151, 160) ; Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 110).
pavetta radicans Hiern.
Élisabethville, 1912 (I. Bequaert, n. 363); environs de Katen- tania, 1912 (Homblé, n. 880, 859).
BORRERIA G. F. Mey
Borreria dibrachiata X. Schum. ;
Shinsenda, 1912 (Ringoët, coll. Homblé, n. 458); Elisabethville, 1919 (Homblé, n. 179, 229 et J. Bequaert, n. 299).
Borreria Hockii De Wild.
Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 796).
GALIUM L. Galium stenophyllum Pak. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 117) ; Shinsenda, 1919 (Rin-
goet, coll. Homblé, n. 380) ; Welgelegen, 1919 (Gorbisier, coll. Homblé, n. 600).
28. nes
CUCURBITACEAE CUCUMIS L. Cucumis Sereti De Wild. Lufuka, 1908 (Kassner), n. 2463). CAMPANULACEAE LIGHTFOOTIA L'Hérit. Lightfootia napiformis DC. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 347 et J. Bequaert, n. 930). SPHENOCLEA Gaertn. Sphenoclea zeylanica (Gaertn. Vallée de la Kapiri, 1913 (Homblé). LOBELIACEAE CYPHIA Berg.
Cyphia erecta le Wild.
Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 805) ; vallée de la Kapanda, 1912, Homblé, n. 1016).
Gyphia erecta f. minor le Wild.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 481).
COMPOSITACEAE
ERLANGEA Sch.-Bip.
Erlangea monocephala Muschl. Shiwele, 1908 (Kassner, n. 2483). Erlangea vernonioides Muschler. Shinsenda, 1919 (Ringoet).
VERNONIA Schreb. Vernonia ambigua Xotschy et Peyr. Lusaka, 1908 (Kassner, n. 2884). Vernonia amygdalina 1C. Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 174).
— 99 — 29.
Vernonia guineensis Penh.
Élisabethville, 4919 (I. Bequaert, n. 826); Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 630).
Vernonia lappoides (0. Hoffin.
Musofi, 1908 (Kassner), n. 2683).
Vernonia Petersii (iv. et Hiern.
Bukama, 4911 (J. Bequaert, n. 100).
Vernonia Poskeana Vale.
Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 291).
Vernonia purpurea Sch.-Bip.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1217).
Vernonia subaphylla Balier.
Manika, 4911 (Ad. Hock).
Vernonia superba (). Hoffmn.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1913).
Vernonia verrucata Klatt.
Lofoi, 1899 (Verdick).
EREMANTHUS Less. Eremanthus Descampsii A/«tt. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1921). ELEPHANTOPUS L.
Elephantopus scaber /.
Nieuwdorp, 1912 (Ringoet, n. 15) ; Élisabethville, 1919 (J. Be- quaert, n. 290) ; Shinsenda, 1919 (Ringoet, n. 451).
AGERATUM L.
Ageratum conyzoides /,
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1219); environs du Lualaha- Kraal, 1919 (Homblé, n. 950).
MIKANIA Waälld. Mikania scandens /. Welgelegen, 1992 (I. Bequaert, n. 482).
ERIGERON L. Erigeron canadensis /, Vallée de la Kapanda, 1919 (Homblé, n. 975).
90. — 3) —
NIDORELLA Cass.
Nidorella auriculata /)C.
Lukafu, 1899 (Éd. Verdick); vallée de la Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1215); Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 103) ; Nieuwdorp, 1912 (Ringoet); environs du Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, »#. 1020).
SPHAERANTHUS ..
Sphaeranthus nubicus {. villosus (. Hoffm. Sankisia, 1911 (J. Bequaert, n. 175).
GNAPHALIUM L.
Gnaphalium luteo-album /. Élisabethville (J. Bequaert, n. 470); Nieuwdorp, 1912 (Rin- goet, n. à). HELICHRYSUM L. Helichrysum chrysophorum Sp. Moore. Shinsenda, 1912 (J. Bequaert, n. 490). Melichrysum nitens (O/iv. et Hiern. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1934).
INULA L.
Inula glomeratum (iv. et Hiern. Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 465). Inula shirensis (/iv. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 333) ; Lusaka {1908 (Kassner, n. 2887). SPHACOPHYLLUM Benth.
Sphacophyllum Helenae Buscal. et Muschler. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1136). Sphacophyllum candelabrum (. Hoffm. Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1160). MELANTHERA Rolur. Melanthera Brownei DC.) Sch.-Bip. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1134). — — f. angustifolia (0. Hoffm. Vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. 1021); Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 102).
— 31 — 31.
SPILANTHES Jacq.
Spilanthes acmella Murr. Vallée de Kapiri, 198 (Homblé, n. 1090) ; Nieuwdorp, 12 (Ringoet). GUIZOTIA Cass. Guizotia Schultzii f. angustifolia O. Hoffm. Shinsenda, 1919 (J. Bequaert, n. 423).
COREOPSIS L.
Coreopsis oligantha Xlalt. Bukama, 1911 (I. Bequaert, n. 113).
BIDENS L.
Bidens bipinnata /.
Élisabethville, 1942 (I. Bequaert, n. 325).
Bidens pilosa /.
Vallée de Kapiri, 19148 (Homblé, n. 1111) ; environs du Lualaba- Kraal, 1919 (Homblé, n. 939).
| JAUMEA Pers.
Jaumea angolensis 0. Hoffm. ï ’
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 7); Elisabethville, 1912 (J. Be- quaert et Homblé, n. 244 et 306).
GYNURA Cass.
Gynura cernua var. coerulea (0. Hoffm.) De Wild.
Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 174 et J. Bequaert, n. 313); Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 469); Lualaba-Kraal, 1912 (Homblé, n. 95); vallée de Kapiri, 1943 (Homblé, n. 1918).
Gynura crepidioides Benth.
Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 310 et Bequaert, n. 289).
SENECIO L.
Senecio diphyllus De Wild. et Muschl.
Katentania, 1912 (Homblé, n. 739).
Senecio Kassnerianus Muschler.
Musofi, 1908 (Kassner, n. 2681).
32. LE My
Senecio parnassiaefolius De Wild. et Muschler.
Mugila, 1908 (Kassner, n. 2994).
Senecio picridifolius JC.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 992 et d. Bequaert, 431) ; Élisabethville, 1942 (Homblé).
Senecio strictifolius Hiern.
Nieuwdorp, 1919 (I. Bequaert, n. 429).
n.
=]
EMILIA Cass.
Emilia integrifolia Palker. Welgelegen, 19192 (J. Bequaert, n. 384). Emilia sagittata )C.
Lufunzo, 1908 (Kassner, n. 2948).
PLEIOTAXIS Steelz
Pleiotaxis macrophylla Muschl.
Plateau de Biano, 1913 (Homblé, n. 1997) ; Luente, 1908 (Kass- ner, n. 2497).
Pleiotaxis pulchella Muschl.
Kasonema, 1908 (Kassner, 25606).
Pleiotaxis pulcherrima Sf{eel:.
Kipaila, 1908 (Kassner, 2549) ; vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1990) ; plateau de Biano, 1912 (Homblé, n. 878 et 891).
DICOMA Cass.
Dicoma anomala Sond.
Kundelungu, 1908 (Kassner, n. 2793); Mont Senga, T9US (Kassner, n. 2919).
Dicoma superba S. Moore.
Mont Mugila, 1908 (Kassner, n. 2990 «&).
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k LA CRISE DU LIBRE- ÉCHANGE EN ANGLETERRE. Rapports de MM. G. Blondel, Ch. Dejace, À. Viallate, Emm. de Meester, P. de Laveleye, Éd. Van der Smissen, Brochure in-8° de 191 pages (1905). . fr. 2 00 - LES PORTS ET LEUR FONCTION ÉCONOMIQUE : T. I. Introduction, Éd. Van der Smissen. I. La Fonction économique des Ports dans l’Antiquité grécque, H. Francotte. 1 IL, Bruges au Moyen âge, G. Eeckhout. IL. Barry, H. Laporte. IV. Beira, Ch: Morisseaux. V. Liverpool, P. de Rousiers. VI. Anvers, E. Dubois et M. Theunissen. VIT. Les Ports/et la d vie économique en France et en Allemagne, G. Blondel. Un vol. in-8° de 183 pages, figures et plans. (Épuisé.) T: IX. VIIL Londres, G. Eeckhout. IX. Délos, A. Roersch. X. Rot- terdam, J. Charles, XI. Gênes au Moyen âge, J: Hanquet. XI. Marseille, G. Blondel. Un vol. in-8° de 193 pages, figures et plans. Prix : 3 francs. T. IL. XIIL. Le Port moderne de Gênes, M. Theuuissen. XIV. Ostende. L.-Th. Léger. XV. Jaffa, P. Gendebien. XVI. Lis- bonne, Ch. Morisseaux. XVIL Le Havre, G: Blondel. XVII. Hambourg, P. de Rousiers ét J. Charles. XIX. Rio-de-Janeiro, FE. Georiette. XX. Han-Kow. A. Vanderstichele: Prix: 3 francs. T. IV. XXL Barcelone et Bilbao, J. Charles. XXIT. Buenos-Aires, M. Theunissen. | XXIIL Brême, J. Charles. XXIV. New-York, Paul Hagemans. XXV. Le Port de Pouzzoles ; dans l'Antiquité, d’après un livre récent, Alphonse Roersch. XXVL Shanghaï, A. A. Fauvel. XXVIL. Zeebrugge, J. Nyssens-Hart: Un vol. in-8° de 184 pages, figures et plans. Prix : 3 francs. T. V. XXVIIL Rouen, G. Blondel. XXIX. Montréal, M. Dewavrin. XXX. Seattle . et Tacoma, M. Rondet-Saint. XXXLI. Trieste, Fiume, Venise, M. Dewavrin. XXXII. Venise ; au moyen âge, G. Terlinden. XXXII. Les ports du Nord-Est de l'Angleterre, J. Meuwissen. — Conclusions, G. Blondel. — Appendices : L'administration des Ports, J. Charles, S. J.; L'industrie des transports maritimes, H Mansion. Prix : 3 francs. ; SUR QUELQUES POINTS DE MORALE SEXUELLE DANS SES RAPPORTS AVEC LA MÉDECINE. Rapport de M. le D' X. Francotte. | Brochure in-8° de 48 pages (1907) . . NOT ONE DE LA DÉPOPULATION PAR L' INFÉCONDITÉ VOULUE. Rapport de M. le D' Henri Desplats, et disc ussion. Brochure in-8° de 29 pages (1 (1208) fr. 0 76
REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES
PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE: DE BRUXELLES
TROISIÈME SÉRIE
Cette revue de haute vulgarisation, fondée en 4877 par la Société scientifique de Bruxelles, se compose actuellement de deux séries : la première série comprend 30 volumes (1877- 1691); la deuxième, 90 volumes (1892-1901). La livraison de janvier 1902 à inauguré la troisième série.
La revue paraît en livraisons trimestrielles de 352 pages, à la fin de janvier, d'avril, de juillet et d’octobre. Chaate livraison renferme trois parties principales.
La première partie se compose d’Articles originaux, où sont traités les sujets les plus variés se rapportant à l’ensemble des sciences mathématiques, physiques, naturelles, sociales, etc:
La deuxième partie consiste en une Bibliographie scientifique, où l’on trouve un compte rendu détaillé et l'analyse critique des principaux ouvrages scientifiques récemment parus.
La troisième partie consiste en une Revue des Revues et des Publications périodiques, où des écrivains spéciaux résument ce qui paraît de plus intéressant dans les archives scientifiques et littéraires de notre temps.
Chaque livraison contient ordinairement aussi un où plusieurs
articles de Variétés. CONDITIONS D’ABONNEMENT
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Louvain. — Jmp. EF. Ceuterick, rue Vital Decoster, 60.
SUR
LA FLORE DU KATANGA
IV
PAR
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l’État, Bruxelles HAE er
LOUVAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK RUE VITAL DECOSTER, 60
1914
NOTES
SUR
LA FLORE DU KATANGA
IV
PAR
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
LOUVAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK RUE VITAL DECOSTER, 60
1914.
Extrait des Annales de la
7
DORE RE TEE
1: (54)
Notes sur la Flore du Katanga
IV
Dans le tome XXXVIII des mémoires de la société Scientifique, p. 1-32, nous avons publié une troisième série de € Notes » sur cette Flore si particulière du sud-est de notre colonie.
Nous sommes amené, à la suite de nouvelles études, qui nous ont été largement facilitées par un séjour au Jardin botanique de Berlin, en septembre 1913, à revenir sur le même sujet. Nous publierons dans cette quatrième série non seulement des données sur l'habitat d’un certain nombre de plantes déjà connues, et peu ou point signalées dans notre Congo, mais surtout, des descrip- tions d’espèces que nous considérons comme nouvelles pour la Science et le Katanga.
Nous avons dû, pour des raisons de priorité, faire paraître la diagnose de la plupart d’entre elles, au fur et à mesure de leur reconnaissance, dans le périodique très spécial du D'E. Fedde, de Berlin : Repertorium specierum novarum regni vegetabilis.
En revenant ici sur ces plantes il nous est possible de nous étendre davantage sur leurs caractères et de préciser, pour beau- coup, leurs affinités. ;
Nous aurons certes encore l’occasion de revenir sur la Flore du Katanga, car il reste encore à étudier des plantes provenant de presque tous les collecteurs dont nous avons eu le plaisir de signaler les noms antérieurement.
Il serait à souhaiter que le Département des’ Colonies voulût bien continuer à encourager les recherches botaniques dans la
ue (250)
zone katangienne, car cette région présente au point de vue géo- botanique un intérèt tout particulier. Elle tient en effet au point de vue floristique de la North-Rhodesia, des régions frontières de l’est et même de la région des lacs au nord du Tanganyka, mais elle semble posséder un grandnombre d’espèces endémiques. Si cette constatation actuelle se maintenait elle ne serait nulle- ment étrange, le Kalanga possédant une constitution géologique et une situation géographique très spéciales.
Mais il est indiscutable que la connaissance de la flore du pays est encore trop peu avancée pour qu’il soit possible de conclure définitivement sur la géo-botanique du Katanga.
Pour arriver à des conclusions il nous faut surtout de nombreux documents ! Nous souhaitons les voir affluer à Bruxelles.
GRAMINACEAE
PANIGUM ZL.
Panicum maximum /«cq. Kasenga, 4 février 1919 (Bequaert n. 235).
TRICHOLAENA Schrad.
Tricholaena rosea /Vees. Shinsenda, février 1919 (Aug. Ringoet, coll. Homblé, n. #8).
LILIACEAE ANTHERICUM
Anthericum Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 108.
Plante herbacée à souche entourée souvent de fibrilles ; feuilles radicales plus ou moins nombreuses, plus ou moins engainantes, à plus de 10, les inférieures à limbe libre très court, elliptique, les autres à limbe de plus en plus allongé atteignant au delà de 50 em. de long et jusque 3 cm. de large, profondément strié, velu sur Jes 2 faces, plus fortement en dessous qu’au-dessus, cilié sur les bords. Inflorescences atteignant, scape comprise, plus de
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50 cm. de haut; scape aplatie portant. 2 ou 3 feuilles bractéiformes réduites, velues comme la scape et les feuilles basilaires, passant insensiblement aux bractées florales et devenant, par suite, plus ou moins colorées ; inflorescence proprement dite de 6,5-8 cm. de long portant 4 ou ? courtes ramifications à la base, bractées ovales- lancéolées, aiguës, colorées en brun violacé à l’état sec, de 8 à 23 mm. de long, velues-ciliées. Kleurs pédicellées, à pédicelle de 8 à 10 mm. de long articulé au dessus du milieu. Périanthe blanc, lobes de 1 em. environ de long et d'environ 2,5 mm. de dia- mètre à extrémité colorée en violet foncé à l’état sec, paraissant accrescent après l’anthèse. Étamines plus courtes que les lobes, à filet court, à anthères de 4 mm. environ de long. Ovaire glabre, style de 1 cm. de long glabre, dressé, dépassant les lobes de la corolle.
‘Vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 967).
Obs. — Gette espèce est affine de PA. velutinum décrit sur un échantillon d’Élisabethville, recueilli par M. Hock ; les feuilles basilaires, à limbe elliptique nettement différencié, caractérisent semble-t-il, nôtre plante.
CHLOROPHYTUM er.
Chlorophytum cordifolium Je H'ild.nov.spec.in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 111.
Plante herbacée à racines fibreuses plus ou moins épaissies atteignant 6 mm. de diamètre ; feuilles inférieures réduites à la gaine, au nombre de # ou à, la supérieure de ces dernières possé- dant souvent un limbe ovale, cordé à la base, atteignant souvent 3 em. de long et environ 2 cm. dé large, feuille caulinaire unique à pétiole engainant la tige, dépassant la feuille immédiatement inférieure de 4 à 5 cm.; limbe ovale, cordé à la base, aigu au sommet, atteignant 10-11 cm. de long et 6 à 7,5 cm. de diamètre, glabre sur les 2 faces, à 10-12 nervures longitudinales ; inflores- cences à pédoncule sans bractées dépassant de 6-7 cm. la base de la feuille, assez compacte, parfois ramifiée à la base, atteignant 11 cm. de long ; fleurs à périanthe atteignant, sous lé fruit, 7 mm. de long, lobes étroits d’un peu_plus de 4 mm. de large, bractées lancéolées, aiguës, de 5 mm. à 2 cm. de long suivant la place
he (350)
qu’elles occupent. Pédicelle fructifère atteignant 9 mm. de long, articulé vers le milieu ou au-dessus du milieu ; capsule de 7 mm. environ de diamètre et de hauteur, graines noires à épisperme légèrement chagriné, aplaties, d'environ ? mm. de diamètre.
Environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 766, dans la plaine).
Obs. — Cette espèce est, comme on pourra le voir, voisine du C. Homblei dont elle se différencie par l’absence des feuilles supérieures ; on pourrait la considérer comme une réduction du C. Homblei, le long de la tige la feuille cordiforme s'étant seule conservée.
IRIDACEAE
ARISTEA Soland.
Aristea ramosa /Je Wild.nov.spec.in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 410.
Plante herbacée atteignant 60 cm. de haut à racines fibreuses assez épaisses atteignant souvent jusque 1,5 mm. de diamètre ; feuilles nombreuses, au moins six, en rosette radicale, linéaires, rigides, atteignant 12 cm. de long et 3,5 mm. de large, plus ou moins longuement engainantes, pédoncule dressé aplati, légèrement ailé, portant deux feuilles caulinaires sous les inflorescences. Inflo- rescences au nombre de quatre, toutes à trois fleurs au plus, la supérieure ou les deux supérieures sessiles, les autres à pédoncule légèrement divergent, dressé, atteignant 6,5 em. de long, muni à la base d’une bractée souvent déchirée sur les bords, scarieuse, atteignant de 10 à 15 mm. de long ; spathe de même constitution que les bractées, atteignant environ 9 mm. de long. Périanthe d’un bleu clair de 15 à 46 mm. de long, à lobes étalés d’au moins 10 mm. de long et de plus de 3 mm. de large se contournant en tire-bouchon après l’anthèse.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 753).
Obs. — Par ses grandes fleurs disposées en quatre fascicules la plante semble se rapprocher d’un côté des A. zombensis Baker et nykensis Baker, se différenciant de cette dernière par le fait qu'il y à au maximum deux fascicules floraux sessiles ; de la première
an (362)
entre autres par le fait que la tige présente sous l’inflorescence seulement deux feuilles franchement caulinaires.
La classification proposée par M. Baker dans la FLora or Trop. Arr. VIE, p. 346 nous paraît être difficile à appliquer ; en effet, 1l propose de subdiviser les espèces du genre en trois groupes :
Tiges comprimées non ailées. Tiges étroitement ailées. Tiges distinctement ailées sur toute leur longueur.
Il est très difficile de classer les espèces dans ces trois groupes, car il sera presqu'impossible d'apprécier, sans échantillons de comparaison, ce qui est étroitement ailé, ce qui est comprimé et ce qui est distinctement ailé. L'étude des espèces de ce genre, généralement très mal représentées dans les herbiers, demande à être reprise ; il faudra pensons-nous chercher les caractères plutôt dans la disposition des feuilles tant en rosette basilaire que le
long des tiges, dans la situation des fascicules floraux et dans la grandeur des fleurs.
ZINGIBERACEAE KAEMPFERA L.
Kaempfera Homblei De Wäild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 195.
Tiges feuillées portant environ trois feuilles développées et trois bractées basilaires privées de limbe ; feuilles à pétiole engainant à la base, à pétiole libre très court ou nul, limbe glabre sur les deux faces, lancéolé-elliptique atteignant jusque 30 cm. de long et mesu- rant jusque 3,5 cm. de large, dans certaines formes le limbe ne mesure que 43 mm. de diamètre ; limbe tacheté de brun sur la face inférieure, présentant une moucheture très petite, blanchâtre, sur un fond plus foncé à la face supérieure. Tiges florifères courtes portant 4 ou plusieurs fleurs entourées à la base de bractées engai- nantes plus ou moins scarieuses. Calice en entonnoir, allongé, atteignant, ovaire compris, environ 4 em. de long, fendu unilatéra- lement, à trois dents, la médiane la plus étroite. Corolle à tube dépassant légèrement le calice, à lobes plus ou moins allongés,
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PACS st f |
d'environ 6 em. de long’et de 8 à 14 mm. de large, présentant de petites ponctuations brunâtres sur le fond pâle ; staminode plus long que les lobes de la corolle, dépassant ceux-ci d'environ 2 cm., violacé ou rosé avec une tache jaune vers le centre, trilobé, à lobes latéraux arrondis d'environ 2,5 cm. de diamètre, lobe médian arrondi au sommet, ondulé sur les bords, non émarginé, d'environ 6 cm. de large, tout le staminode mesurant ainsi de 6,5 à 8 cm. de large. Étamines fertiles plus courtes que les lobes de la corolle, à filet arrondi au sommet d’environ 6 à 7 mm. de diamètre, à anthère d’environ 8 mm. de long ‘entourant le style élargi au sommet. J
Plateau de Biano, décembre 1912 (Homblé, n..907). Environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 851).
Obs. — Cette espèce, par la présence de plusieurs fleurs sur une tige courte florifère, par son calice de plus de 25 mm. de long fendu obliquement et tridenté au sommet, semble devoir se rap- procher du Æ. Kirkii (Hook. f.) K. Schum. Nous ne savons cepen- dant si le caractère tiré de la pluralité des fleurs sur une même tige florale a, dans le cas présent, comme le veut M. Baker, une grande valeur, car la figure publiée par le Bor. MAGaz. rAB. 5994 et représentant le À. Kirkii (Cienkowskia Kirkii Hook. f.), nous montre deux fleurs portées sur un pédoncule commun assez court il est vrai (Cf. Baker in Fcora or Trop. Arr. VII, p. 29%).
MORACEAE DORSTENIA L.
Dorstenia Homblei Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 195.
Plante herbacée, tige dressée atteignant de: 20 à 30 cm. de hauteur, tubercule arrondi, aplati, plus ou moins concave de 5 à 6 em. de diamètre ; feuilles portées vers le sommet des tiges, ellip- tiques-lancéolées, assez longuement cunéiformes à la base et cunéi- formes au sommet, dentées sur les bords, à limbe décurrent jusque contre la tige ; stipules caduques, linéaires, atteignant 5 mm. de long ; limbe pubescent sur les deux faces, surtout sur la face infé- rieure, scabre sur la face supérieure, feuilles supérieures les plus
grandes atteignant 7 em. de long et 24 mm. de large, la partie la plus large au-dessus du milieu de la feuille; réceptacles axillaires, solitaires, à -pédoncule: atteignant 20 mm. de long courtement tomenteux ; réceptacle orbiculaire, courtement denté sur le bord, atteignant 19 mm. de diamètre, bractées naissant en dessous de la marge du réceptacle, linéaires, au nombre de 44 à 16, atteignant 95 mm. de long et au maximum 0, mm. de diamètre; fruit subglobuleux, à endocarpe rugueux, d'environ 4 mm. de diamètre.
Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 730. — Dans les vallées boisées près des termitières).
Obs. — Ce Dorstenia se range dans le voisinage du D: Hockii (cf. Buzz. pu Janv. Bor.ne Brux. I, p: 278) ; il se différencie par ses réceptacles plus longuement pédonculés à bractées.inframar- ginales plus longues, et par les caractères tirés de la forme du limbe foliaire.
PROTEA L.
Protea manikensis Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 146.
Arbuste à rameaux glabres assez épais, à écorce brunâtre s’exfo- liant plus ou moins rapidement. Feuilles terminant les rameaux, longuement elliptiques, sessiles, rétrécies vers la base, arrondies à la base, largement cunéiformes au sommet, d’un vert clair à l’état frais, devenant brunâtres à l’état sec, éparsement velues sur les deux faces, surtout vers la base où les poils blanchâtres sont assez denses, fortement velues à l’état jeune, de 8 à 14 cm. de long et de2à 2,7 em. de large à l’état adulte. Capitules terminant les rameaux atteignant 41 cm. de diamètre, rétrécis à la base en une sorte de pédoncule bractéolé atteignant 2 em. de long, à brac- tées externes augmentant de grandeur depuis la base du pédon- cule jusqu’au rang interne, extérieurement fortement velues- séricées, glabres intérieurement atteignant 2? cm. de diamètre ; rang interne à bractées beaucoup plus allongées, atteignant 4,5 cm. de long, obtuses au sommet et d'environ 15 mm. de large, velues surtout sur le dos et au sommet, plus ou moins glabres le long de deux lignes latérales longitudinales ; périgone: brunâtre à l’état sec, glabre dans sa partie inférieure, velu dans sa partie médiane
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et dans sa partie supérieure, où les poils gris-blanchâtres atteignent 3 mm. de long, mesurant environ 6 em. de long; la partie supé- rieure fendue unilatéralement laissant passer, pendant l’anthèse, les étamines à anthères de 12 mm. environ de long, apicule de 1 mm. de long, compris ; ovaire densément velu, à poils dressés atteignant jusqu’à 1 em. de long, style dépassant les lobes du périgone, glabre dans toute sa longueur, dépassant les soies d’en- viron 6 cm.
Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 696).
Obs. — Par la forme de ses feuilles, le P. manikensis se rap- proche du P. abyssinica Willd. ; il se différencie de cette der- nière espèce par ses capitules longuement rétrécis en pédoncule bractéolé, par ses bractéoles plus développées, ses fleurs plus longues et en particulier l’extrémité du périanthe, dans laquelle sont logées les étamines.
RANUNCULACEAE
CLEMATIS L.
Clematis Homblei Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 200.
Plante à tiges dressées atteignant une quarantaine de centi- mètres de haut, à souche ligneuse ; rameaux dressés velus, à poils étalés, jaunâtres ; feuilles toutes simples, plus ou moins profondé- ment trilobées, longuement cunéiformes à la base ou pétiolées; pétiole atteignant 15 mm. de long, velu comme les tiges, limbe atteignant 12 cm. de long et 6 cm. de large dans sa partie la plus élargie, éparsement velu sur les deux faces, surtout sur les ner- vures, ou presque glabre, à nervures principales courant souvent presque parallèlement à la nervure médiane, denté-ronciné sur le bord au moins dans les 2/3 supérieurs, à dents mucronulées souvent recourbées; fleur solitaire terminale, portée sur un pédon- cule densément velu, à sépales au nombre de 6, blancs ou partiel- lement rosés, oblongs, subaigus, de 3 cm. de long et 148 mm. environ de large, fortement pubescents sur les deux faces, un peu plus pâles à l’extérieur qu’à l’intérieur; étamines à filament com- primé, velu à la base ; anthères d’environ 5 mm. de long.
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Plateau de Biano, environs de Katentania, dans la plaine en partie marécageuse, novembre 1912 (Homblé, n. 828).
Obs. — ‘Cette espèce appartient au groupe C. chrysocarpu Welw. (GE. FLora or Trop. Arr., l, p. 5, et 0. Kuntze, Monog. der Güthung Glematis in Vernanot. Bor. VER. BRANDENB., XX VI, p.174), nous avons tenu à présenter cette forme comme espèce, afin d'attirer l’attention sur la variabilité des Clematis de cette partie de lAfrique. Dans la plante qui nous occupe, et qui paraît former de fortes touffes de tiges dressées, pas une feuille ne com- porte trois folioles, mais toutes les feuilles sont plus ou moins trilobées dans leur moitié supérieure. Il est indiscutable que le C. chrysocarpa, tel que lavait compris Welwitsch, est une espèce composite; malheureusement les subdivisions proposées par Otto Kuntze ne semblent pas répondre à la réalité.
Clematis chrysocarpoides De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 200.
Plante à liges dressées, atteignant plus de 45 em. de hauteur, à rameaux velus, à poils plus ou moins étalés jaunâtres ; feuilles pennées, sauf les deux ou trois paires supérieures plus ou moins profondément trilobées; feuilles à cinq folioles, la terminale géné- ralement un peu plus grande que les latérales pouvant atteindre 9,9 cm. de long. et 2 cm. de large, toutes cunéiformes à la base, sessiles, velues éparsement sur les deux faces comme le rachis commun, qui mesure environ 7,5 cm. de long, folioles dentées à dents plus ou moins aiguës, apiculées, souvent recourbées. Fleurs blanches terminales, à quatre sépales oblongs atteignant 3 em. de long et? mm. de large, velus sur les deux faces ; éta- mines à filament comprimé, velu vers la base, anthères d’en- viron 7 mm. de long.
Plateau de Biano, novembre 1912 (Homblé, n. 828hS),
Obs. — Comme on peut le voir par la diagnose que nous venons d’en donner, cette plante trouvée dans la même localité que le C. Homblei se différencie par deux caractères : le nombre de sépales, quatre au lieu de six et la feuille nettement pennée à cinq folioles au lieu d’être simple et trilobée. Cependant nous observons chez le C. chrysocarpoides, dans les feuilles supérieures de la tige, le passage vers le C. Homblei, 1 y aurait lieu de faire des recherches, sur place, pour savoir si ces différences persistent.
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Clematis Lugnignu De Wäild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. 200.
Plante à tiges dressées, atteignant plus de 4 mètre de haut, à rameaux courtement lomenteux, striés longitudinalement, à entrenœuds atteignant plus de 14 em. de haut; feuilles pennées, sauf les feuilles de la base des inflorescences plus ou moins pro- fondément lobées, feuilles imparipennées, à sept folioles, à rachis strié et courtfement velu, atteignant 20 cm. de long, à folioles latérales irrégulièrement bi- ou trilobées, pétiolulées, à pétiolule atteignant 22 mm. de long, un des lobes, l'extérieur, pouvant atteindre la base de la foliole, foliole terminale plus développée que les latérales, plus ou moins régulièrement trilobée, pouvant atteindre 6,5 em. de long; folioles dentées, à dents peu nom- breuses et espacées. Fleurs en cimes terminables plus ou moins longuement pédonculées, à pédoncule velu, à quatre sépales, atteignant 3,5 cm. de long et 17 mm. de large, aigus, densément velus sur les deux faces, étamines à filament comprimé, velu
presque jusque contre les anthères, celles-ci de 8 à 4 mm. de
long.
Élisabethville, au bord des ruisseaux, février 1942 (Homblé, n. 197. — Nom indigène : Lugnignu);? Shisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 9%. — Nom indigène : Lugnignu).
Obs. — Cette plante avait été renseignée antérieurement, dans nos notes, sous le nom de C. clysocarpa ; elle ne peut, en effet, être rapprochée de cette espèce, puisque ses fleurs sont disposées en cimes et non solitaires ; elle doit, au contraire, se ranger dans le groupe des C. Kirkii Oliver et C. Stanleyi Hooker, groupe qui, lui aussi, demende une revision soigneuse. Nous rapportons avec doute à cette espèce l'échantillon de Shisangwe, signalé plus haut, qui présente dans son port un facies différent de celui de notre plante; dans les deux fragments que nous possédons, certaines des folioles latérales, sont formées de plusieurs folioles, dont l’'inférieure, souvent distante de plus de 1 em. de la supérieure, peut être trilobée plus ou moins profondément. Les filets des étamines de cet échantillon de Shisangwe sont relativement beaucoup plus glabres que dans le type.
Lan (863)
CAPPARIDACEAE CLEOME L.
Cieome monophylla /. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé n. 1219, en terres humides. Assez rare).
PEDICELLARIA Schrank.
Pedicellaria pentaphylla L.
Vallée de Kapiri (Katanga), mars 1913 (Homblé n.1986.— Nom vern. : Lubanga [Kisa]). — Voisinage des cours d’eau; hauteur 0,70, feuilles comestibles).
CAPPARIS L. Capparis tomentosa Lam. (— Capparis Verdickii De Wild.). MAERUA lorsk.
Maerua juncea Pur. (— Maerua Kassakalla De Wold.). Lukafu, 1899 et 1900 (Ct. Verdick, n. 8 et 521). Maerua Friesii Gilg et Benedict.
Lukoni, octobre 4911 (Ad: Hock. — Sur termitières).
LEGUMINOSACEAE BAPHIA À /2.
Baphia Bequaerti Je Wald. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (4194), p. 116.
Petit arbre ; rameaux adultes à écorce fissurée, glabre, parais- sant velus vers les extrémités; feuilles réunies par groupes vers l’extrémité des rameaux ; stipules.….. caduques. Pétiole de 9,5 à 5 cm. de long, très courtement et légérement tomenteux; foliole unique, arrondie à la base, plus ou moins coriace, légèrement et éparsement velue sur la face inférieure, glabre sur la face supé- rieure, arrondie, très légèrement émarginée ou obtusément cunéi- forme au sommet. Fleurs réunies à l’extrémité de rameaux axillaires, à calice bibractéolé, bractéoles rapidement caduques,
—_ 44 — (36%)
atteignant 5 mm. de long, calice adulte... ; corolle blanche à éten- dard d’environ 12 mm. de long et 13 mm. de large, ailes d'environ À cm. de long, à peu près aussi longues que la carène; ovaire velu. Fruit porté sarun pédoncule, atteignant 2,3 cm. de long, formant une gousse aplatie allongée, rétrécie vers la base, atteignant vers le sommet 22 mm. de diamétre, aiguë au sommet, mesurant 13,5 cm. de long, courtement et densément tomenteuse sur les deux faces et sur les sutures.
Élisabethville, savane boisée, 24 avril 1912 (J. Bequaert, n. 340).
Obs.— Cette espèce est, comme on peut le voir par la description, voisine du B. Ringoeti ; le port des deux plantes est très semblable. Des différences semblent exister dans les fleurs, mais nous n'avons vu qu'une fleur du B. Bequaerti, dont nous possédons les fruits; des différences existent également dans les feuilles ; tandis que chez le B. Ringoeti les feuilles sont densément tomenteuses sur. les deux faces, elles sont chez le PB. Bequaerti glabres sur la face supérieure.
Baphia Ringoeti /Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 116.
Petit arbre ; rameaux adultes à écorce fissurée, glabre, densé- : ment velue à l’état jeune ; feuilles réunies par groupes plus ou moins distants le long des rameaux ou à leur extrémité, à pétiole de 3,5 cm. à 5,5 cm. de long; stipules linéaires, atteignant 13 mm. de long et environ 1,5 mm. de large, densément tomenteuses comme les pétioles et les jeunes tiges, foliole unique arrondie à la base, plus ou moins coriace, densément tomenteuse sur les deux faces, grisâtre au-dessus, brunâtre en dessous, arrondie au sommet ou très légèrement émarginée-apiculée ; fleurs à l’aisselle des feuilles, pédicelle velu, atteignant 4 cm. de long ; calice brac- téolé à la base, bractéoles rapidement caduques, densément pubes- centes surtout sur la face externe, de 6-8 mm. de long ; calice de 12-43 mm. de long, spathacé, densément tomenteux extérieure- ment, glabre intérieurement. Corolle blanche à étendard ongui- culé, à limbe émarginé au sommet de 12 mm. environ de large, ondulé sur les bords et de 14 mm. environ de long, onglet compris ; ailes d'environ 16 mm. de long, onguiculées, et d'environ 4 mm. de large ; carène de 15 mm. environ de long, recourbée
Dur (365)
vers l'extrémité ; ovaire densément et longuement velu, terminé par le style recourbé en crochet glabre. Nieuwdorp, 16 octobre 1912, assez abondant (Ringoet, n. 4).
TEPHROSIA Pers.
Tephrosia luembensis Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (191%), p. 108.
Plante à souche ligneuse, tige plus ou moins ligneuse à la base, dressée, atteignant 40 à 45 em. de long, subcylindrique, densément velue dans les parties jeunes ; stipules linéaires, velues extérieure- ment, ciliées sur les bords, glabres intérieurement, atteignant 2 cm. de long et persistant sur les tiges même après la chute des feuilles ; feuilles trifoliolées à pétiole de 8 à 13 mm. de long, folioles latérales un peu plus petites que la terminale, toutes pétiolulées à pétiolule de 2 à 4 mm. de long, limbe glabre sur la face supérieure, cilié sur le bord plus ou moins scarieux, densé- ment velu sur la face inférieure, elliptique-obovale, cunéiforme à la base, arrondi au sommet plus ou moins apiculé et souvent recourbé de 2 à 6,9 cm. de long et de 6 à 14 mm. de large ; fleurs en panicules terminant les rameaux, pédoncule commun réduit ou nul, pédicelle velu, bractéolé à la base, pouvant atteindre 6 mm. de long; calice de 7 à 8 mm. de long le long de la dent inférieure, la dent supérieure lendue, environ aussi longue que le tube ; fleur violacée, à étendard d'environ 2 em. de long et de 45 mm. envi- ron de large, fortement velu sur le dos; ailes plus courtes que l’étendard d’environ 17 mm. de long ; ovaire densément velu ; fruit acuminé au sommet d'environ 4 cm. de long, acumen non compris et de 9 mm. de large (mür?), aplati, densément velu sur les deux faces, à sutures ventrale et dorsale relativement proémi- nentes, plus fortement velues que les faces, acumen formé par le style à villosité assez dense.
Vallée de la petite Luembe, février 1910 (Ad. Hock).
Obs. — Cette espèce semble devoir se rapprocher du T. elegans Schum. et Thonn.
Tephrosia manikensis De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (4914), p. 104.
Plante à souche ligneuse; tiges dressée, striées longitudinalement
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atteignant 40 cm. de long ; stipules atteignant 7 mm. de long, velues sur le dos, ciliées sur les bords, glabres intérieurement ; feuilles unifoliolées, lancéolées, rétrécies vers la base en un pétiole plus ou moins allongé, aiguës au sommet plus ou moins apiculé et souvent recourbé, glabrescentes sur la face supérieure, plus ou moins densément velues, argentées-séricées sur la face inférieure ; fleurs dans les aisselles des feuilles supérieures et for- mant par des fascicules alternes des épis terminaux plus ou moins allongés, atteignant au maximum une dizaine de centimètres de long, fleurs solitaires ou fasciculées parfois à quatre, pédicellées, pédicelle pouvant atteindre 4 mm. de long, velu blanchâtre; calice velu, de à mm. environ de long le long de-la dent inférieure ; dent supérieure delloïde environ aussi longue que le tube du calice, plus courte que la dent inférieure, étendard violacé attei- oœnant ® em. de long et 8 à 20 mm. de large, densément velu- séricé extérieurement, ailes environ aussi longues que létendard et d'environ 7 mm. de large; carène de 16 mm. environ de long ; ovaire densément velu-blanchâtre, style plus ou moins longue- ment cilié. Hauts plateaux de la Manika, octobre 191114 (Ad. Hock). Obs. — Cette espèce se rapproche du T. acaciaefolia Welw.
AESCHYNOMENE L.
Aeschynomene Homblei De Wäld. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. 107.
Plante herbacée à souche ligneuse, à racine épaisse ligneuse, pouvant atteindre 12 mm. de diamètre ; tige florifère portant vers la base des rameaux feuillés, atteignant environ 30 cm. de hauteur, tiges et ramifications éparsement velues, à poils étalés, plus ou moins scabres, plus ou moins ramifiées. Stipules non éperonnées, ovales-triangulaires, soudées ‘en partie, alleignant 7 mm. de long et 3 mm. de large; feuilles (jeunes) à rachis atteignant 2,3 cm. de long, très aigu, dépassant l’insertion des deux folioles terminales, muni de poils étalés assez épais comme ceux des tiges, à huit ou neuf paires de folioles elliptiques inéqui- latérales, ciliées sur le bord externe, cunéiformes-apiculées au sommet, atteignant 7 mm. de long. Fleurs formant des inflores-
an (36?)
cences plus ou moins-ramifiées, à ramificatiôns espacées, bractéo- lées à la base, atteignant 15 cm. de long ; fleurs assez lâchement disposées le long des ramifications de l’inflorescence, velues comme les tiges, pédicelle velu de 3 à 6 mm. de long, muni à la base d’une bractéole caduque ovale-lancéolée, ciliée sur les bords, aiguë au sommet, atteignant jusque à mm. de long et au sommet de deux bractéoles opposées de 4 mm. environ de long et'moins de 1 mm. de large, aiguës, ciliées sur les bords ; calice bilobé, à lobe supé- rieur de 6 mm. environ de long, courtement cilié, à lobe inférieur un peu plus court; étendard jaune, onguiculé à la base, émarginé au sommet d'environ ! em. de long et 5 mm. de large; ailes jaunes de 12 mm. énviron de long et de 4 mm. de large ; carène courte d'environ 8 mm. de long ; ovaire à un ou deux articles,
‘elu à Pétat jeune, terminé par un style glabre ; fruit portant à la base les restes du calice accrescent, courtement stipité, à un ou deux articles, très fortement contractés au niveau de leur contact, articles semi-cireulaires d'environ 6 mm: de large ‘et 9 mm. de long, à réliculation non visible, à poils raides, épars sur les faces et sur les bords.
Katentania, octobre 1912 (Homblé, n: 693).
Obs. — Espèce du sous-genre Ochopodium.
Aeschynomene kapiriensis Je Wild. nov. Spec. in ledde, Repertorium XIII (4914), p. 144.
Plante à souche ligneuse, atteignant 1 mètre de hauteur ; tiges dressées glabres, à écorce brunâtre, à épiderme. s’exfoliant ; rameaux plus où moins nombreux, dressés où plus ou moins élalés vers le sommet, glabres ou munis de quelques glandes éparses surtout dans les parties jeunes ; feuilles glabres ou à rachis muni de quelques poils courts subglanduleux, à environ 5-7 paires de folioles, rachis atteignant de 8 à 41 mm. de long, à pointe dépassant la dernière paire de folioles d'environ 2 mm. Stipules
caduques lancéolées, d'environ 2,5 mm. de long, non éperonnées à la base. Folioles elliptiques ou obovales, de 2 à 5 mm. de long et atteignant 1,5 mm. de large, glabres sur les deux faces, brus- quement apiculées au sommet. Fleurs en grappes latérales ou terminales, formant par leur ensemble des panicules assez déve- loppés et feuillées à la base des ramifications, fleurs as se nom-
breuses sur les ramifications et distantes entr’elles de 2 à 3 mm.; 1 2
[1 5. mit: o ayetr
sie (363)
pédicelle atteignant 4,5 à 3 mm. de long, articulé sous le calice, muni de bractéoles linéaires, atteignant environ 2,5 mm. de long; calice bilabié à lobe inférieur de 6 à 7,5 mm. environ de long, un peu plus long que le lobe supérieur ; corolle jaune à étendard un peu plus court que les ailes, celles-ci onguiculées à la base, atteignant 10 mm. de long et environ 2 mm. de large, striées de violet; carène plus courte que les ailes, assez fortement recourbée, d'environ 47 mm. de long ; fruit à un ou deux articles, stipité à la base, à stipe pouvant atteindre 5 mm. de long, articles fortement contractés ne mesurant guère À mm. de diamètre au niveau de leur point de contact, aplatis, semi-circulaires, attei- gnant 7 mm. de long et environ 5 mm. de large, glabres ou rugueux sur les faces, plus ou moins rugueux sur la suture ventrale et sur la suture dorsale.
Vallée de Kapiri, assez commune, février 1913(Homblé, n. 1268).
Obs. — Espèce du groupe Ochopodium, dont la place est difi- cile à définir ; étude du genre demande à être totalement reprise. Elle se fait remarquer par ses feuilles relativement réduites.
Aeschynomene striata De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 107.
Plante à base ligneuse, à tige dressée ramifiée, pouvant atteindre 95 em. de hauteur, portant des ramifications feuillues et florifères ; feuilles apparaissant après les fleurs; rameaux assez densément velus, scabres, à écorce striée longitudinalement. Stipules non éperonnées, lancéolées, atteignant 8 mm. de long et un peu plus de 1 mm. de large, ciliées sur les bords, rapidement caduques. Feuilles (jeunes) à rachis de 6 à 9 em. de long, à poils courts subépineux, dépassant le niveau de l'insertion des folioles supérieures ; celles-ci au nombre de 20 à %5 paires, elliptiques-lan- céolées, inéquilatérales, arrondies au sommet, apiculées, attei- gœnant7 mm. de long sur un peu plus de 1 mm. de large, rameaux florifères terminal ou latéraux, pouvant atteindre 30 cm. de long, à fleurs lâchement disposées, à rachis velu comme les tiges ; pédicelle de 8 à 11 mm. de long, velu, bractéole sous-calicmale rapidement caduque, de 7 mm. environ de long ; calice bilabié, à lobe inférieur d’environ 7 mm. de long, glabre ; étendard de 7 mm. environ de long, strié de brun sur un fond jaunâtre, pâle à l’état sec, aïles de 44 mm. environ de long sur 3 mm. de large,
AR CSS)
striées comme l’étendard, carène de 12 mm. environ de long et de 4,5 mm. de large ; ovaire à deux articles, glabre, sauf sur la face ventrale où se trouvent quelques poils, longuement stipité ; style glabre d'environ 4 mm. de long, fruit inconnu.
Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 702).
Obs. — Cette espèce de Ja section Ochopodium, dans la série des Ochopodium à lige velue-subglanduleuse, se caractérise par ses feuilles à folioles nombreuses, ses fleurs à carène relativement très développée, à ovaire glabre.
SMITHIA At.
Smithia Ringoeti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 115.
Plante buissonnante, à tiges ligneuses dressées, velues, à poils jaunâtres étalés, très denses à l’état jeune; stipules persistantes, ovales-lancéolées, ciliées, atteignant 8 mm. de long, embrassant la tige à la base. Feuilles courtement pétiolées, à rachis de 8 à S em. de long, velu ; folioles au nombre de 12 à 14, elliptiques, inéquilatérales, à au moins trois nervures bien marquées, attei- gnant 9 mm. de long et 3 mm. de large, denticulées-ciliées sur les bords, acuminées au sommet. Fleurs réunies en racèmes courts axillaires, à rachis atteignant environ 8 mm. de long ; pédicelle court d'environ 2,5 mm. de long, muni à la base d’une bractée persistante ovale-aiguë, atteignant à mm. de long, ciliée sur les bords, et au sommet de deux bractéoles lancéolées-linéaires, de 5 à 6 mm. de long, ciliées; calice scarieux, densément velu, à lobe supérieur de 1 em. environ de long, fendu au sommet sur environ 2 mm., lobe inférieur trilobé à lobes soudés sur environ o à 6 mm., atteignant dans sa plus grande longueur 13 mm. de long, très aigu. Corolle plus courte que le lobe le plus long ne dépassant guère le lobe inférieur et les lobes latéraux, étendard obovale de 10 mm. environ de long et 4 mm. de large, ailes de 8,5 mm. de long et d'environ 2 mm. de large, ciliées vers l’extré- mité, carène de 8 mm. environ de long très légèrement ciliée au sommet ; ovaire velu à 8 articles, style capité glabre, fruit inconnu.
Tshisenda, 2 mai 1912 (Ringoet, n. 9).
_ 29 — (33)
Obs. — Cette espèce appartient au sous-genre Kotschya; par ses stipules non peltées, par ses tiges ligneuses, sa corolle dépassant à peine le calice, le nombre des articulations de son fruit, elle se range dans le voisinage du S. Kotschii de la région du Sennaar. Un des caractères différentiels, aisé à reconnaitre, peut être basé sur le lobe supérieur du calice fendu au sommet, il faut également ajouter que le fruit, au moins à l’état jeune, le seul que nous ayons vu, à des arliculations velues sur les deux faces.
GerssasPis Wight et Arn. (1) Geissaspis apiculata De Wild. Lukonzo, dans la plaine, 23 mai 1908 (Kassner, n. 2851). Geissaspis ciliato-denticulata Je Wild. Haut-Congo ? Geissaspis kapandensis Je Wild. ÿ \ Vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 1010). Geissaspis Kassneri Je Wild. Kundelungu, 44 mai 1908 (Kassner, n. 2754). Geissaspis katangensis De Wild. Sakania, 12 janvier 1908 (Kassner, n. 2286). Geissaspis luentensis Je Wild. Luente, février 4908 (Kassner, n. 2498). Geissaspis subseabra De Wild. Shinsenda, 29 mars 1912 (Ringoet, n. 6). Geissaspis Welwitschii /Taub.) Baker — — var.kapiriensis De Wuld. Vallée de Kapiri, février 41912 (Homblé, n. 1931).
DROOGMANSIA De Wild.
Droogmansia Homblei De Wild. nov. spéc. in Kedde, Reper- torium XIII (1914), p. 1387.
Plante à souche plus ou moins ligneuse ; rameaux dressés atteignant environ 2% cm. de haut, courtement et densément
@) Cf. De Wildeman in BuLL. JARDIN BoT. BRUXELLES, vol. IV, fase. I, 1944, p. 101.
u 4 — (371)
tomenteux munis de bractées basilaires, à feuilles au nombre de deux à trois par tige. Feuilles unifoliolées à pétole atteignant 8 mm. de long, stipulé à la base, stipules de 8 à 12 mm. de long plus où moins scarieuses, falciformes, velues, cihées, stipelles plus ou moins rapidement caduques naissant au-dessus du milieu du pétiole, atteignant 5 mm. de long, velues ciliées. Foliole elliptique de 4,5 à 11 cm. de long et de 15 à 30 mm. de large, arrondie à la base, cunéiforme-apiculée au sommet, velue sur les deux faces au moins sur les nervures, ciliée sur les bords. Inflorescences termi- nales, à rachis de 12 à 20 cm. de long, fleurs solitaires ou gémi- nées, pédicellées, à pédicelle courtement tomenteux de 44 à 18 mm. de long, articulé vers le sommet. Calice velu de 40 mm. environ de long à lobes aigus ciliés. Étendard violacé fortement velu sur le dos vers le sommet, de 16 à 17 mm. environ de long et de 13 mm. de large; ailes violettes de 13 à 14 mm. de long et 4 mm. de large, glabres ; carène dépassant légèrement les ailes, de 14 mm. environ de long; filaments staminaux de 15 mm. en- viron de long, violacés, à partie libre élargie blanchâtre, anthère d’un peu plus de 1 mm. de long ; ovaire velu à style velu à la base, glabre dans sa partie supérieure dépassant assez longuement les filets staminaux.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 815).
Obs. — Cette espèce est voisine du D. reductla dont nous avons donné la description dans le CRepertorium » de Fedde,1913, p.591: nous disions à propos de cette espèce que sans la présence d’an- thères, il était difficile d'affirmer que cette plante appartenait au genre Droogmansiu. La découverte d’une espèce très voisine, par M. Homblé, dans laquelle nous avons pu étudier le caractère des filaments staminaux nous permet d'affirmer le rapprochement. La différence entre les D. reducta et Homblei réside surtout dans la longueur des pédicelles et dans la grandeur du calice, pé- dicelle et calice sont beaucoup plus développés chez le D. Homblei que chez le D. reducta ; peut-être n’y a-t-il là qu'une variation due à des conditions de milieu. Il sera nécessaire d'obtenir de nou- veaux matériaux pour vérifier la constance de ces caractères.
A ce propos nous ferons remarquer que dans la description originale du D. reducla s’est glissée une phrase (ligne 4) : € apice bibracteolato, bracteolis linearibus 5 mm. cire. longis et 0,5 mm.
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latis », qui n'appartient pas à la description, il y a eu là une erreur de copie que nous ne nous expliquons pas; le ae aura Compris que le pétiole ne pouvait pas être bibractéolé au sommet, ces caractères s'appliquent aux bractéoles qui terminent le pédicelle et devraient donc être reportés à la 40": ligne.
DESMODIUM Desv.
Desmodium Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 114.
Plante à rameaux étalés sur le sol; à racine pivotante unique; uiges densément velues à l’état jeune mais conservant les poils même dans le voisinage de la partie centrale. Feuilles longuement pétiolées, simples ; pétiole atteignant environ 2,5 cm. de long jus- qu'aux stipelles, velu comme les tiges; stipules lancéolées, éparse- ment velues, ciliées sur les bords, très aiguës, atteignant 11 mm. de long, se conservant assez longtemps, stipelles de mane forme que les stipules, mais plus réduites, pouvant atteindre 5 mm. de long; pétiolule de 2 à 3 mm. de long plus densément velu que le pétiole ; limbe ovale, de 18 à 53 mm. de long et de 16 à 32 mm. de large, plus ou moins glabrescent ou très éparsement velu sur la face supérieure, densément velu sur la face inférieure, plus pâle, plus où moins cilié sur les bords nettement cordé à la base, obtusément aigu au sommet, à environ 7 nervures latérales de chaque côté de la médiane plus fortement proéminentes sur la face inférieure que sur la face supérieure. Inflorescences axillaires et terminales, simples ou ramifiées, formant des panicules rami- liées ; fleurs jaunes et bleues, généralement solitaires à l’aisselle d’une bractée, souvent opposées, bractées de même forme que les stipules mais plus réduites, pédicelle grèle atteignant environ mm. de long, courtement tomenteux; calice à lobes ae atteignant 2,5 mm. de long ciliés; étendard d'environ 3,5 à 4 de long, émarginé au sommet et mesurant jusque 4 mm. ur diamètre ; ailes plus courtes que la carène relativement droite et mesurant 4 mm. de long ; pédicelle plus où moins accrescent sous le fruit pouvant atteindre, avant maturité complète, 7 mm.de long ; articles au nombre de 6 à 7, glabres ou très éparsement velus, très
on (323)
contractés au niveau du contact des articles, mesurant environ
9,5 mm. de large et un peu plus de 2 mm. de long (màûrs ?). Vallée de Kapiri, assez commun, février 1913 (Homblé n. 1139). Obs.— Cette espèce se range dans le voisinage du D. polygonoides
Welw. (C£. Flora of trop. Afr. Il p. 161), mais s’en différencie par
les stipules plus développées, les pétioles plus longs, les feuilles plus développées également et par les inflorescences axillaires et terminales souvent ramifiées.
DALBERGIA L. f.
Dalbergia alata Harms.
Élisabethville, 1914 (Ad. Hock).
Dalbergia nitidula IWVelw.
Bukama, 26 juillet 1911 (J. Bequaert, n. 158).
PTEROCARPUS L.
Pterocarpus Homblei De Wild. nov: spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (4914), p.413.
Arbre à rameaux décombants très courtement velus-tomenteux ; feuilles à rachis glabre, atteignant 29 cm. de long à folioles imparipennées au nombre d'environ 14; folioles elliptiques de 4,9 à 10 cm. de long et de 2,6 à 5,7 cm. de large, arrondies à la base, très largement cunéiformes au sommet, glabres sur la face supérieure, courtement velues-tomenteuses sur la face infé- rieure, nervures latérales principales au nombre d’une dizaine environ de chaque côté de la nervure médiane, anastomosées vers le bord ; pétiolule atteignant 15 mm. de long, assez épais, glabre ou très courtement tomenteux. Fleurs en racèmes formant à l’ex- trémité des branches une panicule plus ou moins compacte, à rachis principal des inflorescences latérales plus ou moïns ramifié pouvant atteindre 20 cm. de longueur, plus ou moins courtement tomenteux ainsi que ses ramifications, pédicelle velu pouvant atteindre 3 à 4 mm. de long, bibractéolé au sommet, à brac- téoles courtes, plus ou moins obovales, velues et ciliées sur les bords, d’un peu plus de 1 mm. de long, très rapidement caduques ;
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calice glabre sauf:sur les bords légérement ciliés, d'environ 7 mm. de long, à dents irrégulièrement deltoïdes-triangulaires de moins de 2 mm. de long ; corolle jaune, étendard longuement ongui- culé, arrondi au sommet, de 7 à 8 mm. de diamètre et dépassant le calice d'environ 8 mm.; ailes très longuement onguiculées à onglet de 5 à 6 mm. à lame d'environ même longueur: et d'environ D mm. de diamètre; carène à onglet d'environ 6 mm. de long à lames de même longueur, et d'environ 3 mm. de largeur. Ovaire stipité, süipe velu, ovaire glabre.
Vallée de Kapiri, février 41913 (Homblé, n. 1158. — Nom vern. : Mussase. — Voisinage des cours d’eau).
Obs.— Nous ne possédons qu’un exemplaire de cette espèce bien caractérisée par ses folioles et surtout par ses fleurs.
Pterocarpus velutinus De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. 143.
Arbre à rameaux courtement tomenteux, plus ou moins tomen- teux-blanchâtres à l’état jeune. Feuilles à rachis atteignant 98 cm. de long, tomenteux-grisàtre, folioles opposées ou alternes, impari- pennées, au nombre de 15 environ, largement elliptiques, de 5 à 7,5 cm. de long et de 4,5 à 5,7 cm. de large, arrondies à la base et au sommet, ou légèrement cordées à la base et émarginées au sommet, apiculées dans l’échancrure, courtement petiolulées, pétiolule de 5 mm. de long, tomenteux comme le rachis. Limbe glabre sur la face supérieure, densément:tomenteux sur la face inférieure. Inflorescences axillaires à rachis tomenteux atteignant 49 em: de long. Kleurs..… Fruit courtement stipité, subcirculaire, atteignant 19 em. de large, à bord non denté-plus ou moins ondulé, courtement tomenteux sur toute la surface, à partie médiane d’environ 3 cm. d'épaisseur.
Vallée de Kapiri en terre sèche et schisteuse, février 1913 (Homblé, n. 1116).
Obs.—Bien que nous n’en possédions pas les fleurs,nousn’avons pas hésité à considérer cette espèce comme nouvelle, car elle est particulièrement remarquable par ses feuilles à folioles très élar- gies, velues sur la face inférieure et par ses fruits très développés courtement tomenteux sur toute la surface.
-GLYCINE L.
Glycine Homblei De Wäld.nov.spec.in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 115.
Plante à souche ligneuse, à racines plus ou moins épaisses également ligneuses ; tiges dressées pouvant atteindre À m. de haut, simples ou partiellement ramifiées à entre-nœuds plus ou moins allongés atteignant souvent plus de 12 cm. de long, cour- tement tomenteuses, plus ou moins profondément striées longitu- dinalement ; stipules lancéolées, étroites, atteignant 14 mm. de long et environ 4 mm. de large plus ou moins persistantes; feuilles trifoliolées, à pétiole velu comme les tiges, de 47 à 37 mm. de long, folioles toutes courtement pétiolulées, à pétiolule d'environ 2? mm. de long, folioles latérales elliptiques légèrement inéquila- térales, velues sur les deux faces, plus fortement sur la face infé- rieure que sur la face supérieure, de à à 14 em. de long et de 2 : 2,8 em. de large, nervures latérales principales au nombre de 7 à 8 environ de chaque côté.de la nervure médian
e, foliole terminale régulière, obovale ou elliptique, de 5 à 46 cm. de long et de 2,4 à 9 em. de large ; indument semblable à celui des folioles latérales. Inflorescences axillaires ou terminales formant par leur ensemble une panicule plus où moins développée, plus ou moins ombelli- forme, atteignant parfois plus de 40 cm. de diamètre, pédoncule commun parfois ramifié vers le sommet pouvant atteindre 42 cm. de long. Fleurs courtement pédicellées à pédicelle bractéolé à la base, à bractéole linéaire ciliée d'environ 5 mm. de long. Calice d'environ 5 mm. de long muni de deux petites bractéoles d’en- viron ? mm. de long. Gousse aplatie plus où moins elliptique, largement cunéiforme à la base, acuminée au sommet par la base persistante du style, atteignant 15 mm. de long et 5 mm. de large (mûre ?), densément velue sur les deux faces, poils allongés diver- gents de plus de 1 mm. de long. Vallée de Kapiri, terre sèche, février 4913 (Hombté, n. 1133). Obs. — Cette espèce semble devoir se ranger dans le voisinage du G. moerensis Nob. (Fedde, Repertorium, p. 29%); elle se diffé- rencie par la forme des feuilles. Les inflorescences de ces deux
QE
espèces ne peuvent guêre être comparées, car elles sont à un stade de développement très différent.
MUCUNA Adans.
Mucuna Pesa De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper torium XII (1914), p. 115.
Plante grimpante, à tiges grêles, velues, à petits poils brunâtres plus ou moins décombants ; feuilles trifoliolées, à pétiole attei- gnant 49 cm. de long, grêle, glabre ou courtement velu surtout sur la base élargie ; folioles courtement pétiolulées, pétiolule de 6 mm. environ de long, stipellées, à stipelle linéaire de 4 mm. environ de long, folioles latérales fortement inéquilatérales ; limbe atteignant 6,5 cm. de largeur dans la partie inférieure et 3,3 cm. dans la partie supérieure, arrondi à la base, cunéiforme au sommet, courtement tomenteux-grisâtre sur la face inférieure, plus foncé sur la face supérieure, à poils apprimés plus ou moins épars, atteignant 12,5 cm. de long; foliole terminale régulière, très élargie atteignant 12 em. de large et 12,5 cm. de long, pointe très aiguë comprise, indument semblable à celui des folioles latérales. Eleurs en racème dense atteignant 835 cm. de long, pédoncule non fleuri de 11 cm. non compris, rachis densément et courtement tomenteux-brunâtre, pédicelle de 5 à 6 mm. de long, courtement tomenteux, plus ou moins argenté, courtement bractéolé à la base. Calice largement campanulé d’environ 9 mm. de profondeur, den- sément velu extérieurement, plus ou moins séricé, et muni de soies raides et brunâtres, à dents courtes élargies. Corolle blanche légère- ment verdâtre, à étendard d'environ 3 em. de long, plus court que les ailes et que la carène, plus ou moins elliptique de 2,2 cm. de large ; ailes onguiculées à la base à stipe velu unilatéralement, à limbe d’environ 2 em. de large mesurant en totalité environ 4 em. de long. Carène aiguë au sommet, d'environ 4,5 em. de long ; ovaire velu.
Vallée de Kapiri, dans la terre forte unie février 1913 (Homblé, n. 1162. — Nom indig. : Pesa [Kisa]. — ornun),
Obs. — Cette espèce est voisine du M. melanocarpa Hochst. (cf. ELora or Trop. Arr. Il, p. 186) ; elle s’en différencie par la forme des folioles terminales beaucoup plus élargies et par leur in- dument.
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LIEBRECHTSIA De Wild.
Liebrechtsia Ringœti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium, XIII (4914), p. 118.
Plante à souche ligneuse, plus ou moins développée, racines nombreuses et ramifiées, tiges dressées fasciculées, velues cour- tement, à épidermè violacé à l’état sec, fleurissant avant la feuillaison. Inflorescences axillaires plus ou moins longuement pédonculées, pédoncule commun velu comme les tiges, pouvant atteindre 41 cm. de long. Fleurs réunies au sommet par groupes de trois à cinq courtement pédicellées, pédicelle de 9 à 5 mm. de long, courtement velu, à bractéoles sous-calycinales courtes, d’un peu plus de 4 mm. de long, velues, rapidement caduqués; calice urcéolé, courtement velu, atteignant 9 mm. de long, à dents deltoïdes, subégales d'environ 4 mm. de long, souvent colorées en violet; corolle à étendard glabre extérieure- ment, onguiculé à la base, d'environ 48 mm. de long et 20 mm. de large; ailes plus ou moins obovales, onguiculées, de 15 mm. environ de long et d’environ 6 mm. de large; carène de 15 mm. environ de long, fortement recourbée vers le sommet formant à l'extrémité une sorte de tube dans lequel s’insère le style; ovaire velu, style allongé recourbé dans la carène, aplati dans son milieu, muni dans sa moitié supérieure, sur la face interne et jusque vers l'extrémité, de poils denses étalés, terminé par un stigmate globuleux, plus ou moins recourbé, densément velu; gousse allongée, atteignant 10 cm. de long (non mûre), courtement velue et munie à la base du calice persistant.
Nieuwdorp, 29 août 1919, en terre noire sablonneuse (Ringoet, n. 6).
Obs. — Espèce voisine du L. esculenta De Wild. (Cf. Études Fl. Kat., vol. 1 p. 74, pl. XXV).
VIGNA Savi
Vigna Hompblei Je Wild. nov. spec. rium XIII (1914), p. 137.
Plante à tiges grèles, rampantes, glabres; stipules triangulaires-
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lancéolées, atteignant 3 mm. de long. Feuilles triloliolées à pétiole commun de 1,7 à 4,2 cm. de long, glabre ou très éparsement velu ; folioles courtement pétiolulées, à pétiolule d’un peu plus de 1 mm. de long, stipulé à stipule de 1 à 2 mm. de long, fohioles ovales-lancéolées, arrondies à la base, plus ou moins cunéiformes au sommet, glabres sur les deux faces, courtement apiculées, la terminale plus petite ou plus grande que les latérales, distante de celles-ci de 3,5 à 5 mm. Limbe de 22 à 42 mm. de long et de 3,9 à 7 mm. de large. Inflorescences’ axillaires à pédoncule com- mun atteignant 12 em. de long, glabre où muni de quelques poils épars. Fleurs peu nombreuses, généralement géminées el opposées au sommet du pédoncule, à pédicelle de 3 mm. environ de long, courtement et éparsement velu, muni.de bractéoles basi- laires de moins de 2? mm. de long, bractéoles calycinales d'environ 2 à 2,5 mm.; calice d'environ 6 mm. de long, à dents triangu- laires, courtes, d’un peu plus de 1 mm. Kleurs violacées, à éten- dard glabre sur le dos, veiné, émarginé au sommet, atteignant 21 mm. de long et environ 16 mm. de large; ailes violacées, atteignant 21 mm. de long et environ 7 mm. de large; carène plus courte que les ailes, atteignant environ 17 mm. de long; ovaire très courtement velu; style glabre dans sa partie inférieure, velu vers le sommet, à stigmate élargi, velu et recourbé dans la carène, arrondi au sommet.
Plateau de Biano (Tshisinka), en terre sableuse non boisée, assez commun, février 1913 (Homblé, n. 1950).
Obs. -- Cette espèce est voisine du V. Briarti De Wild. {Fedde, Repert. XI, p. 547, et Études Flore Katanga, W, p. 88) ; elle se diffé- rencie en particulier par la forme de ses feuilles. Bien que les Vigna soient des plantes très variables, nous avons préféré, en l'absence de nombreux matériaux, considérer cette plante plutôt comme espèce que comme variété du V. Briarti.
SPHENOSTYLIS Æ. Mey.
Sphenostylis Ringoeti 1e Wäild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p.116.
Plante à souche épaisse ligneuse, à tiges dressées, atteignant environ 50 em. de haut, ramifiées, à fleurs, paraïssant générale-
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ment avant les feuilles ; ramifications glabres à Pétat adulte, striées longitudinalement. Feuilles trifoliolées à stipules ovales, glabres à lPétat adulte, atteignant environ 3 mm. de long et 1,5 mm. de large, à péliole commun de 3 à 4 em. de long, grèle, glabre où éparsement muni de poils à l’état adulte, folioles courtement péliolulées, à pétiolule d'environ 2 mm. de long, courtement velu, stipellé, à stipelles d'environ 2 mm. de long et 1 mm. de large, plus ou moins obtuses au sommet; limbe ovale, arrondi à la base, cunéiforme au sommet, de 2,5 à 4,5 cm. de long et de 17 à 23 mm. de large, glabrescent sur les déux faces conservant encore parfois quelques poils épars sur les nervures de la face intérieure ; folioles latérales légèrement inéquilatérales, la terminale distante des latérales d'environ 4 em. Kleurs jaunes el violacées, disposées au sommet d’un pédoncule axillaire, pou- vant atteindre 41 cm. de long, glabre, souvent à plus de dix par inflorescence. Fleurs courtement pédicellées à pédicelle pouvant atteindre 6 mm: de long, muni de bractées à la base, calice olabre, d'environ 5 mm. de profondeur, à lobes arrondis, ciliés sur les bords, muni à la base de deux bractéoles plus ou moins rapidement caduques, d’un peu plus de 2 mm. de long; étendard glabre d'environ 15 mm. de-long; ailes onguiculées à la ‘base d'environ 44 mm. de long et de 2,5 mm. de large; carène courbée à angle droit vers l'extrémité, d'environ 14 mm. de long depuis la base jusqu’à l'angle; ovaire glabre, style aplati, tordu à la base, glabre, stigmate élargi en palette, cilié sur les bords.
Nieuwdorp, 29 août 1919, en terre noire sablonneuse (Ringoet, n. 4).
DOLICHOS L.
Dolichos Homblei Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XI (4914), p. HI.
Plante de 50 cm. environ de haut, à tiges dressées, velues, à souche ligneuse, à racines tubérifiées atteignant 3 Cm. de dia- mètre, fleurs et feuilles apparaissant en même temps: Feuilles trifo- liolées plus ou moins rapprochées, à pétiole velu atteignant 10 mm. de long, stipulées à la base, à stipules caduques, ovales-lancéolées, de 8 à 14 mm. de long et d'environ 3 mm. de large; striées longi-
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tudinalement, assez longuement ciliées sur les bords, velues éparse- ment sur le dos; foliole terminale distante des latérales d'environ 9 mm., toutes très brièvement pétiolulées, stipellées, à stipelles linéaires;velues, plus ou moins caduques, atteignant5 mm. de long, nettement trinerviées, ciliées; limbe longuement lancéolé de 5,5 à 9 cm. de long et de 5 à 7 mm. de large, cunéiforme à la base, largement cunéiforme et apiculé au sommet, velu sur les deux faces, mais surtout sur les nervures soyeuses à l’état jeune, folioles latérales un peu plus courtes que la terminale; fleurs axillaires au nombre de? à 6, pédonculées, à pédoncule grêle atteignant 12 mm. de long, densément velu à poils étalés; calice densément velu à poils étalés, tube de 3 mm. environ de long, muni à la base de deux bractéoles opposées, velues, ciliées d'environ 2 mm. de long, lobes lancéolés longuement linéaires-aigus, atteignant 8 mm. de jong ; corolle jaune à étendard glabre de 12 mm. environ de long et de 8 mm. de large; aïles un peu plus courtes que létendard d'environ 4 mm. de large vers le sommet, un peu plus longues que la carène; ovaire velu, style allongé recourbé dans sa partie supérieure, glabre, tordu vers la base, élargi dans sa partie mé- diane et muni d’une ‘touffe de poils au sommet.
Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 743).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe dans lequel se range le Dolichos trinervis que nous avons décrit dans nos Études sur la Flore du Katanga, page 66, pl. XIK, fig. 4 à 8.
Dolichos katangensis /Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. HI.
Plante à racines tubérisées pouvant atteindre 7 mm. d'épaisseur, tiges dressées portant fleurs et feuilles en même temps, non ramifiées, assez densément velues-soyeuses ; feuilles trifoliolées, pétiole commun de 7 à 9 mm. de long, folioles elliptiques linéaires, les latérales plus courtes que la terminale et légèrement inéquilatérales, très courtement pétiolulées à péliole atteignant au max. 2 mm. de long, dépassé par les stipelles atteignant 5 mm. de long, linéaires ; stipules plus ou moins falciformes, atteignant 15 mm. de long, glabrescentes sur le dos, ciliées sur les bords; folioles plus pâles en dessous qu’au-dessus, éparsement velues et à poils longs sur les deux faces, les latérales de 2,9 à 7 cm. de long et 5,5 à 7 mm. de large, les terminales de 3,3 à 10 em.
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de long et de 5-6 mm. de large; nervures latérales peu ou pas proéminentes ; fleurs axillaires à pédoncule commun atteignant environ 5 mm. de long, velu bractéolé au sommet à bractéoles linéaires de 7 mm. environ de long, ciliées ; calice velu, à poils étalés, d'environ 43 mm. de long, à tube de 4 mm. environ de long, à lobes très longuement aigus, les deux supérieurs soudés sur une plus grande longueur. Étendard de 20 mm. environ de long et de 11-12 mm. environ de large, d’un jaune pâle ; carène plus courte que l’étendard, recourbée ; ailes très étroites n’attei- gnant guère que 2 mm. de large vers le sommet dépassant légère- ment la caréne. Etamines courbées dans le fond de la carène. Ovaire densément velu-soyeux, à style glabre dans sa partie supé- rieure.
Vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 1019).
Obs. — Par son port, cette espèce rappelle le Dolichos esculentus De Wild. mais ne possède pas comme lui des feuillles simples, mais bien des feuilles trifoliolées.
Dolichos Ringoeti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 142.
Plante dressée, à tiges pouvant atteindre 90 cm. de hauteur, pubescentes à l’état jeune, conservant pendant assez longtemps un court duvet ; stipules de 7 à 9 mm. de long, triangulaires-aiguës, plus ou moins persistantes, velues, argentées sur le dos au moins à l’état jeune, striées longitudinalement ; feuilles trifoliolées, pétiole commun de 4 à 20 mm. de long, plus ou moins densément velu, folioles pétiolulées à pétiolule de 2 à 3 mm. de long, stipellé, à süpelles linéaires atteignant # mm. de long ; folioles latérales obovales ou elliptiques, cunéiformes à la base, arrondies ou large- ment cunéiformes au sommet, glabres sur la face supérieure à l'état adulte, velues sur la face inférieure, à poils étalés, plus fon- cées au-dessus qu’en dessous, de 3,5 à 7,9 cm. de long et de 15 à 98 mm. de large, à 3 nervures basilaires formant un angle très aigu et se prolongeant dans le limbe jusque vers le milieu de celui-ci, foliole terminale distante des latérales de 4 à $ mm., régu- lière, atteignant 8,5 em. de long et 3 cm. de large, de constitution analogue à celle des folioles latérales. Fleurs disposées en groupes à Vaisselle des feuilles ou à l'extrémité de courts rameaux latéraux, au nombre de 4 à 5 par groupe ; pédoncule commun réduit, à
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pédicelle court, velu, atteignant environ 3 mm. de long, muni d’une bractéole lancéolée à la base pouvant atteindre 4 mm. de long, bractéole calycinale ovale ou étroitement lancéolée, densé- ment velue extérieurement, pouvant atteindre 4 à 5 mm. de long. Calice de 10 à 11 mm. de long dans sa plus grande longueur c’est- à-dire le long de la dent inférieure, densément velu séricé exté- rieurement, à dents toutes longuement aiguës ; corolle jaune-ver- dâtre à l’état sec, à étendard glabre d'environ 22 mm. de long et 15 mm. de large, plus ou moins émarginé au sommet ; ailes très étroites, atteignant environ 16 mm. de long et au maximum 3 mm. de large ; carène recourbée vers lextrémilé d'environ 17 mm. de long ; ovaire velu, style glabre sauf à la base, terminé par une couronne de poils étalés, dépassé par les anthères ; fruit (non mür) densément velu entouré à la base par les lobes persistants du calice.
Plateau de Biano, Tshisinka, assez rare (partie boisée), février 1918 (Homblé, n. 426$) ; Shinsenda, forêt, 2 février 1912 (Rin- voet, n. 380).
Obs. — Cette espèce se rapproche indiscutablement de notre D). Hendrickæi de la région de Lula-Lumene. Nous considérons les deux plantes signalées ci-dessus comme identiques bien que l’une, telle récoltée par M. Homblé soit simplement fleurie, l’autre simplement fructifère.
Dolichos saponarius {Je Wild. nov: spec. in Fedde, Reperto- rium XIT (14914), p. 112.
Plante à souche tuberculeuse, ligneuse ; rameaux dressés, ramifiés pouvant atteindre 1"50 de hauteur, velus, striés longitu- dinalement; feuilles trifoliolées, développées en même temps que les fleurs et se conservant même sur la plante en fruits, à stipules relativement longtemps persistantes atteignant 40 mm. de long et? mm. de large, ovales-elliptiques, éparsement velues, ciliées sur les bords, dressées; pétiole commun de 2 à 7 cm. de long, cour- tement velu, folioles pétiolulées, à pétiolule atteignant 3 mm. de long, stipellé à stipelles plus ou moins caduques, linéaires, pouvant atteindre 4 mm. de long, ciiées ; limbe des folioles latérales légè- rement inéquilatéral, ovale-lancéolé, à poils épars sur les deux faces, de 3 à 6 cm. de long et de 12 à 32 mm. de large, arrondi à la base, cunéiforme, courtement apiculé au sommet, à trois ner-
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vures basilaires se perdant vers le milieu du limbe, foliole terminale distante des latérales de 7 à 48 mm., à pétiolule et suüpelles semblables à ceux des folioles latérales, limbe régulier atteignant 8 cm. de long et 4,3 em. de large. Fleurs groupées à l’aisselle des feuilles des rameaux ou terminant ceux-ci, à pédon- cule commun réduit ou nul, pédicelle grêle, bractéolé à la base, courtement velu, atteignant 7 mm. de long, bractéole sous-caly- cinale linéaire, caduque, atteignant 4 à 5 mm. de long ; calice atteignant dans sa plus grande longueur environ 7 mm., dents supérieures et latérales réduites, létendard d'environ 12 mm. de long recourbé et d’environ 12 mm. de large, ailes onguiculées atteignant 43 à 14 mm. de long et un peu moins de 3 mm. de large ; carène un peu plus courte que les ailes ; ovaire velu à style glabre aplati et-tordu à la base, terminé par un pinceau de poils divergents; fruits plus ou moins obliques, assez longuement cunéi- formes à la base, atteignant 4,5 cm. de long et 8 mm. de large, velus sur les deux faces et sur les sutures (mûr ?), graines relati- vement peu nombreuses paraissant au maximum au nombre de 8.
Vallée de Kapiri, mars 1913 (fleurit en février, fructifie en mars) (Homblé, n.4301).
Obs. — Cette espèce, à fleurs d’un bleu-violacé, possède, d’après les notes de M. Homblé, un gros tubercule qui, écrasé, est employé en guise de savon ; elle porte le nom indigène de € Kafulo ».
EUPHORBIACEAE
PHYLLANTHUS L.
Phyllanthus floribundus Muell.-Arg.
Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 349. — Nom vern. : Umpetalupe [Kib.].— Sur termitières et dans le creux des arbres); Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 91. — Nom v : Umpeta- lupe. — Arbuste du bord des ruisseaux). di
UAPACA Ball.
Uapaca Kirkiana Wuell.-Arg. Élisabethville, février 1919 (Homblé, n. 131. —
— Nom indigène : Musuku. — Fruits comestibles),
|» ? 7 = —/#y) Uäpaca nitida Muell.-Arg. (— Uapaca microphylla Pax). Élisabethville, mai 1919 (Homblé, n. 658 et 654. — Nom indi- gène : Musokolowe. — Fruits comestibles); Élisabethville, 3 avril 19142 (3. Bequaert, n. 298 — Savane boisée); Welgelegen, mai 1912 (J. Claessens, coll. Homblé, n. 661). Uapaca pilosa Hulch.
Commun dans le Haut-Katanga, 1911 (Ad. Hock. — Fruits comestibles) ; Kamatanda, octobre 1919 (Rogers, n. 10343).
ACALYPHA L.
Acalypha ambigua Pax.
Élisabethville, 25 juin 4942 (J. Bequaert, n. 519).
Acalypha Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 145.
Tiges naissant d’une souche plus ou moins ligreuse, plus ou moins dressées, pubescentes grisâtres, à poils relativement longs et parfois étalés. Feuilles sessiles ou courtement pétiolulées, à pétio- lule pouvant atteindre environ 2 mm. de long, plus ou moins oblongues-lancéolées, arrondies à la: base, aiguës au sommet, à quelques crénelures sur les bords, plus ou moins coriaces, munies à l’état jeune de poils sur les bords, à extrémité des crénelures et sur les nervures principales sur les deux faces, devenant glabres à l’état adulte; nervures latérales au nombre d'environ à à #4 de chaque côté de la nervure médiane, visibles au-dessus et en des- sous,anastomosées entr’elles par des nervures presquehorizontales atteignant 4 em. de long et 7 mm. de large. Inflorescences axil- laires femelles où à fleurs femelles et mâles mélangées, inflores- cences supérieures souvent uniquement femelles, dans les inflo- rescences mixtes les femelles à la base, solitaires ou parfois à deux superposées et plus ou moins distantes, surmontées par un épi-mâle, pouvant atteindre 3,2 cm. de long, subsessile ou plus ou moins longuement pédonculé, c’est-à-dire dont les fleurs peuvent être distantes des fleurs basilaires femelles de plus de 1 cm. ; bractées des fleurs femelles plus ou moins profondément laciniées, à plus de six divisions lancéolées-linéaires atteignant 4 à 5 mm. de long, aiguës, densément velues, cihées, à poils blanchâtres de plus de 1 mm. de long ; ovaire densément velu, non glanduleux,
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surmonté de styles rouges laciniés, atteignant 7 à 8 mm. de long; fleurs mâles courtement velues, plus ou moins densément réunies vers le sommet des inflorescences, à rachis velu tomenteux, brac- tées des fleurs mâles atteignant de À à 2 mm. munies de quelques poils au sommet ; graines ovoïdes, elliptiques, d’un peu plus de 9 mm. de long et d'environ 1,3 mm. de large, glabres, brunâtres.
Katentania (plateau de Biano-Manika), novembre 1912 (Homblé, n. 741. — Vallée boisée).
Obs. — Cette espèce semble devoir se ranger dans le voisinage de l'A. Stuhlmanni Pax et de PA. ambigua Pax (cf. FLora or Trop. Arr. VI, pages 883 et 905). Ges deux espèces sont différen- ciées d’après M. Hutchinson par la disposition de l’inflorescence mâle longue et grêle et généralement pédonculée chez la première, courte et sessile chez la seconde ; en plus par la glabrescence ou la villosité des feuilles. Dans la plante nouvelle, nous trouvons un mélange de ces caractères, mais ce qui la différencie surtout c’est le développement des styles ; ceux-ci atteignant 4 mm. seulement chez le A. Stuhlmanni.
ANACARDIACEAE
HEERIA Meissn.
Heeria Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 107.
Plante de 2 m. de haut à rameaux plus ou moins polygonaux vers l'extrémité, subcylindriques vers la base, courtement tomen- teux à l’état jeune, devenant plus ou moins glabres à l’état adulte ; feuilles verticillées par 5 ou éparses, formant dans ce cas une spire souvent très nelle; verticilles distants de 6 cm. environ, feuilles en spirales souvent très rapprochées ; feuilles lancéo- lées, rétrécies à la base en un court pétiole pouvant atteindre 9-3 mm. de long, cunéiformes-aiguës au sommet, plus ou moins mucronulées, subcoriaces, cartilagineuses sur le bord, glabres sur la face supérieure, courtement tomenteuses-argentées sur la face inférieure, à nervures latérales subhorizontales parallèles très nombreuses se perdant dans le bord cartilagineux, atteignant 13 cm. de long et 11 mm. de large, les supérieures plus réduites;
inflorescences axillaires réunies vers l’extrémité des branches, for- mant une panicule feuillée, inflorescences partielles plus ou moins pédonculées, à pédoncule commun pouvant atteindre 2,5 cm. de long, plus ou moins fortement tomenteux, ramifications Lomen- teuses; bractéoles plus ou moins allongées, filiformes, velues, environ aussi longues que le calice, celles de la base souvent beaucoup plus longues ; calice à sépales triangulaires-lancéolés, d'environ 2 mm. de long, densément velus extérieurement ; pétales jaunâtres, séricés extérieurement, dépassant le calice, glabres intérieurement, plus où moins recourbés au sommet, de 2,5 à 3 mm. de long; étamines plus courtes que les pétales.
Plateau de Biano, Eschen (vallée boisée), novembre 1919, (Homblé, n. 855).
Obs.— Cette plante se rapproche de PAnaphrenium verticillatum Engler (Bot. Jahrb. XV, p. 113) par ses feuilles qui sont nette- ment verticillées sur certains rameaux, mais ce caractère n’est pas constant, puisque d’autres rameaux, qui proviennent de la même plante, présentent des feuilles rapprochées, nettement dis- posées en spirale; d’autres caractères permettent de séparer notre Heeria Homblei de cette espèce et de l'H. Dekindtiana Engler (Bot. Jahrb. XXXIT, p. 132). Nous citerons, par exemple, la lon- gueur et l’étroitesse des feuilles, dans ces 2 espèces les feuilles mesurent toujours de 2 à 3,5 cm. de large, ce qui est à peu près 2 fois le diamètre de la plante que nous décrivons ici.
AMPELIDACEAE
CISSUS L.
Cissus Homblei Je Wäild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (4914), p. 108.
Plante à tiges paraissant dressées, tomenteuses-brunâtres, à poils assez longs, étalés, glanduleux, entre-nœuds assez allongés, sillonnés longitudinalement à l’état sec; feuilles alternes sessiles, trifoliolées, à folioles oblongues-elliptiques assez longuement cunéiformes à la base, la médiane à peine rétrécie en pétiole, les autres sessiles plus où moins profondément denticulées sur les bords, courtement velues sur les deux faces, ciliées sur les bords,
PE. Dé M 87 #7,
à poils glanduleux, foliole terminale de 13 à 17 cm. de long et atteignant environ 6 cm. de large, les latérales un peu plus étroites; stipules ovales-lancéolées atteignant 16 mm. de long et » mm. de large, densément velues et ciliées sur les bords, aiguës au sommet; inflorescences pédonculées à pédoncule commun atteignant environ 5 cm. de long, densément velu-glanduleux, à poils élalés, ramifications plus ou moins dichotomes formant une panicule plus ou moins étalée, pouvant atteindre 7 em. de dia- mètre, les différentes portions de la ramification velues comme le pédoncule; pédicelle grêle pouvant atteindre 4 mm. de long, bractéolé à la base, velu comme les ramifications de la panicule; corolle velue vers le sommet des pétales, ceux-ci d’un peu moins de 2 mm. de long; calice muni de quelques poils relativement longs el épars ; boutons subcylindriques tronqués au sommet.
Shisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 98. — En terre sèche boisée, fleurs jaunes, fruits comestibles. — Nom vern. : Bubon- boliu [Kib.]).
Obs.— Cette espèce est indiscutablement voisine de la plante qui a élé décrite par MM. Buscalioni et Muschler sous le nom de Cissus Helenae (Cf. Engler Bor. Janrs. XLIX, p. 478), mais tandis que le C. Helene, de la région marécageuse des environs de Broken- Hill, possède des feuilles pétiolées 5-foliolées, notre plante possède des feuilles trifolholées sessiles.
Cissus manikensis Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XI (1914), p. 201 (err. cal. mainkensis).
Plante à souche épaisse à tige paraissant dressée, pouvant atteindre 8 à 9 mm. de diamètre, paraissant privée de cirrhes ; rameaux cylindriques, sillonnés longitudinalement, velus-bru- nâtres et munis de poils dressés glanduleux; entre-nœuds attei- gnant sur le sommet de la tige parfois 2,5 cm. de long. Feuilles péliolées, à pétiole commun de 3 à 7 cm. de long, velus comme les tiges, à 3 folioles, les latérales souvent inéquilatérales, plus petites que la terminale, mais parfois plus larges, la terminale elliptique pouvant atteindre 19 cm. de long et 8 cm.de large ; irré- gulièrement roncinées-dentées sur les bords, éparsement poilues sur la face supérieure, densément velues-blanchâtres sur la face inférieure comme les folioles latérales, toutes plus ou moins lon- guement cunéilormes à la base et aiguës au sommet ; nervures
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latérales principales au nombre de plus de 10 de chaque côté de la nervure médiane, peu proéminentes sur les deux faces; inflores- cences terminant les rameaux, formant des panicules plus ou moins étendues, atteignant jusque 18 cm. de diamètre, à pédoncule commun velu comme les tiges ; fleurs pédicellées, pédicelle velu- glanduleux ; à calice velu plus ou moins patelliforme, corolle à pétales étalés, velus, ciliés sur le dos, glabres intérieurement, d’un peu plus de 1 mm. de long ; ovaire densément velu, style glabre d'environ 0,7 mm. de long; baïes velues à poils simples et à poils glanduleux, globuleuses (mères ?), atteignant 6,7 mm. de long et 2,0 mm. de large.
Plateau de la Manika, environs de Katentania, dans la vallée, novembre 1912 (Homblé, n. 762. — Sur termitière).
Obs. — Cette espèce semble se rapprocher surtout du C. Prin- ceae Gilg et Brandt trouvé par M"° Prince dans le Nyassaland.
Cissus Mugansa De Wild. nov. spec in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 201.
Plante grimpante, vrilles opposées aux feuilles, rameaux grèles d'environ 3 mm. de diamètre, densément et courtement tomen- teux-brunâtres. Feuilles pétiolées, ovales, cordées à la base, à pétiole atteignant de 4 à 4 cm. de long, velu comme les tiges, stipulé à la base, stipules plus ou moins persistantes, plus ou moins coriaces, velues-brunâtres extérieurement, atteignant 8 mm. de long et environ 3 mm. de large, plus ou moins falciformes ; limbe cunéiforme au sommet, apiculé, entier, muni de denticules sétacés, cilié sur les bords, velu et mat sur la face supérieure, plus fortement velu et plus pâle sur la face inférieure ; nervures basilaires au nombre de trois ; nervures de la base ramifiées uni- latéralement après leur bifurcation, nervures latérales principales au-dessus des basilaires, au nombre de cinq environ de chaque côté de la nervure médiane. Inflorescences opposées aux feuilles ou terminales, en pseudo-ombelles ou dichotomies à pédoncule com- mun atteignant 5 cm. de long, velu comme les tiges, bractéolé au niveau des ramifications, bractéoles densément velues et ciliées, atteignant 4 mm. de long ; fleurs parfois à plus de dix par ombellule ; plus où moins longuement pédicellées, pédicelle grêle densément velu, atteignant 10 mm. de long; calice en plateau, densément velu, entier sur les bords; corolle à quatre pétales
— 39 2)
ovales-lancéolés d’environ 2,5 mm. de long et 1 mm. de large, densément velus extérieurement, ciliés sur les bords, glabres sur la face inférieure ; ovaire courtement velu brunâtre au sommet, à style glabre, de 1 mm. environ de long, baies (müres ?) globu- leuses-pyriformes, noirâtres, glabres, atteignant 6 mm. environ de large.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 4489. — Nom indig. Mugansa).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe des C. rubigihosa et C. Bussei Gilg et Brandt.
Gissus obovato-oblonga Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 202.
Plante rampante à tiges paraissant privées de cirrhes, rameaux densément et courtement velus, à poils glanduleux paraissant absents ou très rares, à écorce plus ou moins striée longitudinale- ment, à entre-nœuds atteignant 5,5 cm. de long; pétiole commun relativement court de 2 à 2,5 cm. de long, velu comme les tiges, stipulé à la base, stipules triangulaires d'environ 8 mm. de long et 4 à 5 mm. de large, éparsement velues sur le dos, ciliées sur les bords ; folioles obovales-oblongues au nombre de cinq, subsessiles ou parfois rétrécies, la médiane surtout, en un pétiole qui peut atteindre 45 mm. de long, limbe de 4,5 à 43 cm. de long et de 15 à 45 mm. de large, plus ou moins glabre sur la face supé- rieure, ou muni de poils épars très courts, rendant la surface plus ou moins rugueuse, velu éparsement sur la face inférieure surtout sur les nervures, denté sur les bords, à dents plus ou moins espa- cées ciliées, nervures latérales principales au nombre de huit envi- ron de chaque côté de la nervure médiane, anastomosées entre elles, nettement en creux sur la face supérieure, en relief sur la face inférieure; inflorescences terminant les rameaux latéraux, dicho- tomes, à pédoncule commun de 4 cm. environ de long, velu comme les tiges, à ramifications bractéolées à la base, calice cupu- liforme éparsement velu-cilié, ovaire glabre à style glabre d’en- viron 2 mm. de long, baies (müres?) obovales, atteignant 9 mm. de long et 6 mm. de large.
Elisabethville, février 1912 (Homblé, n. 181. — Nom indig. Samamba).
Obs. — Cette espèce avait été confondue par le collecteur avec le
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C. termelophyla ; la différence est aisée à établir, non seulement par les folioles beaucoup plus allongées et plus étroites, par les pétioles relativement plus courts, mais encore par l’indument des tiges, qui chez le C. obovato-oblonga se caractérise par l'absence de ces poils glanduleux divergents noirâtres que l’on rencontre chez le C. termetophyla. La plante semble devoir appartenir dès lors au groupe de GC. cymosa Schum. et Thonn., qui est signalée uniquement dans la Guinée supérieure et à la Côte d'Or.
Cissus Ringoeti /Je Wäld. nov. spec. in Æedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 208.
Tige paraissant dressée, plus où moins herbacée, courtement tomenteuse brunâtre à l’état sec, à entre-nœuds pouvant atteindre 7, cm. de long, striés. Feuilles pétiolées à pétiole de 7 à 18 mm. de long, courtement tomenteux-brunâtre comme les tiges; stipules membraneuses, triangulaires, atteignant 7 mm. de long et 4 à 5 mm. de large à la base. Feuilles trifoliolées, à folioles obovales- lancéolées de 3,5 à 8 cm. de long et de 19 à 23 mm. de large, lon- guement cunéiformes à la base ou la médiane pétiolée à pétiole pouvant atteindre 1 cm. de long, velu comme le pétiole commun, limbe plus ou moins glabre sur la face supérieure, velu sur la face inférieure au moins sur les nervures, irrégulièrement denté, ronciné sur les bords, à dentelures apiculées. Inflorescences dicho- tomes ou subombelliformes multiflores, à pédoncule commun atteignant de 15 à 39 mm. courtement brunâtre comme les tiges, à bractées de même forme que les stipules atteignant environ ® mm. de long, ciliées sur les bords, fleurs plus ou moins longue- ment pédicellées à pédicelle éparsement velu atteignant dans la fleur du centre de la dichotomie jusque 6 mm. de long ; calice cupuliforme à dents obscures ; corolle d'environ 2 mm. de long et d’un peu plus de 4,5 mm. de large, rétrécie vers le milieu, glabre ; ovaire glabre à style d'environ 4 mm. de long.
Shinsenda, mars 1919 (Aug. Ringoet, coll. Homblé, n. 536. — Dans la brousse).
Obs. — Cette espèce est voisine du C. sesquipedalis Gilg.
Gissus termetophila Je Wäild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (4914), p. 202.
Plante herbacée munie de vrilles, à rameaux densément et courtement velus, poils courts et poils allongés-glanduleux au sommet, écorce striée longitudinalement, entre-nœuds pouvant
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atteindre 42 cm. de long. Feuilles plus ou moins longuement pétiolées, à pétiole de 3 à 5,5 cm. de long, velu comme les tiges, stipulé à la base, à stipules triangulaires plus où moins falciformes, atteignant 19 mm. de long et 6 à 7 mm. de large, velues extérieurement, aiguës; folioles au nombre de cinq, toutes plus ou moins longuement pétiolulées, à pétiolule velu-glanduleux atteignant 13 mm. de long; folioles obovales, plus ou moins doublement dentées sur les bords, glabres sur la face supérieure, velues sur la face inférieure au moins sur les nérvures, limbe de 3,9 à 40 em. de long et de 17 à 47 mm. de large, nervures laté- rales principales au nombre de neuf environ de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en-dessous qu’au-dessus. Inflorescences terminant les ‘rameaux, naissant entre deux feuilles opposées, à pédoncule commun velu comme les tiges, d'environ 5 cm. de long, trichotomes, plus ou moins denses ; rachis velu très éparsement glanduleux ; fleurs plus ou moins longuement pédicellées à pédicelle atteignant 6 à 7 mm. de long; calice velu, cupuliforme : ovaire densément velu, à style glabre d'environ 2 mm. de long ; baies (mûres ?) velues, élliptiques ou pyriformes, atteignant 7 mm. de long et 6 mm. de large.
Élisabethville, février 41912 (Homblé, n. 1840, — Sur termi- tières).
Obs. — Gette espèce semble assez voisine du C. Thomasit Gilg et Brandt de la côte ge Zanzibar, mais elle se différencie très nettement par ses feuilles à cinq folioles.
TURNERACEAE WORMSKIOLDIA Schum. et Thonn.
Wormskioldia lobata Urb. Bukama, 16 juin 1911 (J. Bequaert, n. 107).
COMBRETACEAE
COMBRETUM L.
Combretum album Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII, (1914) p. 195.
Arbuste ou petit arbre à rameaux plus ou moins fortement
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ramifiés velus-tomenteux, grisâtres à l’état jeune, devenant plus ou moinsglabres à l’état adulte, à écorce grisâtre. Feuilles pétiolées à pétiole plus eu moins tomenteux atteignant 18 mm. de long, lame largement ovale, obovale-elliptique ou oblongue, arrondie ou cunéiforme à la base et au sommet, à limbe souvent inéquila- téral à la base, glabre sur la face supérieure à l’état adulte velu sur la face inférieure sans poils écailleux, à nervures principales latérales au nombre de neuf environ de chaque côté de la nervure
Nmédiane,anastomosées une première fois entre elles à une certaine distance du bord, peu proéminentes sur la face supérieure, net- tement proéminentes sur la face inférieure, atteignant 45 em. de long et jusque 7,5 cm. de large, plus ou moins coriaces. Inflores- cences en épis axillaires plus ou moins nettement opposés formant parfois des panicules axillaires plus ou moins fortement ramifiées, privées de feuilles; toutes les parties de l’inflorescence courtement et densément velues, bractées réduites densément velues, d'environ 1,5 mm. de long ; réceptacle inférieur velu, plus ou moins pyri- forme, d’un peu moins de 2 mm. de long ; réceptacle supérieur atteignant environ 4 mm., campanulé, assez densément velu et muni de lépides, à dents très élargies, subaiguës, pétales blancs onguiculés-subréniformes atteignant environ ? mm. de haut et 2 mm. de large, étamines à filet glabre, à anthère d’environ 0,7 mm. de long ; fruit courtement pédicellé à pédicelle atteignant environ 12 à 13 mm. de long, à quatre ailes munies de nombreux lépides, plus ou moins émarginé au sommet, atteignant 4 em. de large et de 4 à 4,5 cm. de haut.
Élisabethville, 29 juin 1912 (J. Bequaert, n. 513).
Obs. — Petit arbre de la savane boisée qui se range dans le groupe des €Glabripetalae » et dans le voisinage du C. Passargei Engler et du C. coriaceum Schinz. Par la forme des pétales et par celle des fruits, notre plante se rapproche surtout de cette dernière espèce de la région des Hereros et du Kalahari, mais elle s’en différencie par l'absence d’écailles bien visibles entre les ner- vures velues de la face inférieure des feuilles; quant au C. Pas- sargei il ne possède pas de pétales réniformes.
Combretum Bequaerti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 196.
Plante à rameaux plus ou moins glabres à l’état adulte, gri-
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sâtres, à écorce plus ou moins striée. Racèmes floraux axillaires, alternes ou opposés, à rachis pouvant atteindre 8 à 9 cm. de long, velus comme les autres parties de linfloreScence, bractées linéaires, velues, rapidement caduques ; fleurs à réceptacle infé- rieur mesurant environ à mm. de long, velu ; réceptacle supé- rieur à base subglobuleuse d'environ 2 mm. de haut et environ aussi large, velue, à partie supérieure allongée, campanulée velue extérieurement, atteignant environ 6-mm. de long, à dents triangulaires plus ou moins aiguës, ciliées ; pétales étroitement oblongs, rougeâtres à l’état sec, atteignant 5 mm. de long et un peu moins de 1 mm. de large, velus et ciliés, aigus ; étamines dépassant longuement les lobes du calice et les pétales, à filet glabre dépassant la gorge d’environ 15 mm., anthères brunâtres d'environ 1 mm. de long.
Bukama, 7 juillet 1911 (J. Bequaert, n. 137).
Obs. — Les fleurs relativement allongées de cette plante sont visitées par des colibris. La plante semble devoir se rapprocher du C. mossambicense (Klotsch) Engler (cf. Engler et Diels, Com- BRET. Arr. |, p. 98 et p. 26 B). Elle se différencie par l’absence de rameaux spinescents sous les racèmes, par la longueur beaucoup plus grande du réceptacle supérieur. Quant aux feuilles nous ne les connaissons pas, la plante paraît fleurir après la chute des feuilles.
Combretum bulongensis De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 198.
Plante paraissant buissonnante à rameaux ramifiés, densément tomenteux, à poils plus ou moins étalés, rameaux alternes ou opposés, velus comme les tiges principales. Feuilles pétiolées, à pétiole articulé à la base, celle-ci persistant sous forme d’épine à base élargie, atteignant sur les rameaux florifères jusque 11 mm. de long, pétiole atteignant au-dessous de l'articulation 4 à 5 mm. de long ; limbe membraneux ou subcoriace, velu sur les deux faces, plus fortement en dessous qu’au-dessus, surtout sur les ner- vures, largement elliptique, arrondi à la base, largement cunéi- forme, acuminé ou arrondi au sommet, à nervures principales alternes ou opposées au nombre de quatre à six de chaque côté de la nervure médiane, de 2,5 à 5,5 cm. de long et de 15 à 37 mm. de large. Inflorescences terminant le rameau principal
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où ses ramifications, plus ou moins densément velues dans toutes leurs parties, plus où moins pédonculées, assez densément flori- fères, Sallongeant après l’anthèse, bractées lancéolées plus ou moins rapidement caduques atteignant 4 à 9 mm. de long, plus densément velues sur la face extérieure que sur la face inférieure; réceptacle inférieur très densément velu, atteignant environ 3 mm. de long, à poils légèrement érigés dans la fleur, s’'étalant plus ou moins après la chute du réceptacle supérieur, celui-ci d'environ 6 à 7 mm. de long, dents triangulaires aiguës comprises, beaucoup moins densément et plus courtement velu que le réceptacle infé- rieur à poils apprimés ; pétales au nombre de cinq densément velus extérieurement, presque glabres intérieurement, elliptiques, très légèrement onguiculés à la base, subaigus au sommet d'environ 6 mm. de long et 1 mm. de large. Étamines à filet d’un jaune- verdâtre dépassant les pétales d'environ 4 mm., anthères d’un jaune-rougeâtre d'environ 4 mm. de long ; fruit à quatre ailes (mür) cunéiforme à la base, arrondi-apiculé au sommet, atteignant 22 mm. de long et 17 mm. de large, velu.
Bulongo, 15 juin 1911 (J. Bequaert, n. 145).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine du C. subgla- bratum ; elle se différencie par ses feuilles velues, par ses bases pétiolaires formant des épines développées, elle se range donc intermédiairement entre les C. Denhardtiorum KEngl. et Diels et C. aculeatum Vent.
Combretum Homblei De Wäild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rum XIII (4914), p. 196.
Arbre de taille moyenne à rameaux jeunes courtement pubes- cents, rameaux adultes devenant plus ou moins glabres à écorce brunâtre. Feuilles pétiolées, à pétiole pouvant atteindre 15 mm. de long ; lame plus ou moins membraneuse, elliptique, arrondie à la base, courtement acuminée au sommet, très courtement pubes- cente sur la face inférieure au moins sur les nervures et munie dé très nombreux lépides ; nervures latérales principales au nombre de neuf environ de chaque côté de la nervure médiane, peu marquées sur la face supérieure, enrelief sur la face inférieure, anastomosées en arc avant d'atteindre le bord, atteignant 11 cm. de long et 6 cm. de large. Inflorescences axillaires sur les ra- meaux latéraux, formant des panicules composées plus ou moins
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étendues, à épis atteignant 10 em. de long ; rachis velu, à bractées lancéolées d'environ 1 mm. de long, réceptacle garni de nom- breux lépides surtout dans la partie inférieure qui atteint environ 1,5 mm. de long, réceptacle supérieur patelliforme à quatre lobes triangulaires aigus, à disque velu ; pétales petits, étroilement oblancéolés, d’un peu plus de 1 mm. de long, jaunâtres ; style et élamines peu exserts, filaments staminaux d'environ ? mm. de long ; anthères brunâtres d'environ 0,5 mm. de long.
Vallée de Kapiri, dans la terre schisteuse. Formant un arbre de taille moyenne à fleurs d’un jaune clair, odorantes, attirant les mouches, février, 4913 (Homblé, n. 1113).
Obs. — Cette espèce vient se ranger parmi les Hypocrateropsis dans le voisinage des C. padoides Engler et Diels, C. imberbe Wawra et C. primigenum Marloth et Engler ; elle semble se rap- procher davantage du C. padoides, elle ne possède pas d’épines, les étamines sont plus courtes, les feuilles souvent plus fortement arrondies à la base.
Combretum praecox {Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 197.
Plante à rameaux dressés pouvant atteindre 15 cm. de haut, portant des fleurs avant les feuilles. Feuilles pétiolées densément velues sur les deux faces à l’état jeune, celles des rameaux flo- raux paraissant plus ou moins coriaces. Fleurs en fascicules axillaires plus ou moins rapprochés, plus où moins capités, sub- sessiles ou pédonculés, bractéoles réduites, plus ou moins velues, ferrugineuses comme les rameaux jeunes, alteignant 2 mm. de long et rapidement caduques ; réceptacle inférieur subsessile lusiforme, densément velu, atteignant environ 3 mm. de long, réceptacle supérieur campanulé, velu, atteignant environ 3 mm. de long, à dents obtusément triangulaires, ciliées; pétales rouges, oblancéolés, glabres, pouvant atteindre 3 mm. de long et environ 1 mm. de large; étamines dépassant le calice d’environ 9 mm., à anthères rougeâtres, elliptiques d'environ 1 mm. de long et de moins de 1/2 mm. de large.
Nieuwdorp, 29 août 1912 (Ringoet, n. 2).
Obs. — Celte espèce se rapproche du €. Baumii Engler et Diels (CE. Kunene-Zambesi Expedition, p. 320). C’est une plante de la brousse, en terre sablonneuse et régulièrement brûlée, peut-être
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ces circonstances ont-elles influencé ses caractères, les rameaux que nous avons sous les yeux sont amplement fleuris, mais on voit à leur sommet la trace de l’incendie.
Combretum rubiflorum De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 197.
Plante à souche ligneuse ; tiges dressées, éparsement velues, à poils relativement longs épais-subglanduleux épars et à poils courts, ramifiés, à rameaux subérigés. Feuilles alternes ou parfois opposées, courtement péliolées à pétiole atteignant environ 3 à 4 mm. de long, velu comme les tiges ; limbe elliptique ou obovale, atteignant de 2,2 à 7 cm. de long et de 1 à 3,8 cm. de large, glabre sur la face supérieure, éparsement velu sur la face inférieure, surtout sur les nervures, arrondi ou cunéiforme à la base, arrondi- apiculé au sommet ou cunéiforme-apiculé. Inflorescences axillaires ou terminales, souvent par deux à Vaisselle d’une feuille ou d’une feuille bractéale, pédonculées; lorsqu'elles sont géminées l’une des inflorescences est plus courtement pédonculée que l’autre, pédon- cule pouvant atteindre 2,2 cm. de long, pubescent; fleurs brac- téolées à la base, à bractéole lancéolée, plus où moins rapidement caduque, atteignant 3 mm. de long, velue ; réceptacle inférieur velu, d'environ 3 mm. de long; réceptacle supérieur campanulé- subeylindrique, courtement velu vers la base, glabre au sommet, d'environ 3,5 mm. de long, à quatre rarement cinq dents courtes ; pétales rouges, ovales, d'environ 4,5 mm. de long et 4 mm. de large ; étamines à filet rouge, dépassant le calice d'environ 5 mm., à anthères d'environ 0,7 mm. de long, rouges; fruits à quatre ailes, arrondis, légèrement émarginés au sommet, atteignant 2,6 cm. de long ; ailes, noyau non compris, d'environ À cm.
Bukama, 26 mai 1911 (J. Bequaert, n. 409).
Obs. — Espèce du groupe Conniventes à fleurs généralement a quatre pétales, ceux-ci étant ovales ; la plante se rapproche done des C. paniculatum Vent. et C. ramosissimum Engl. et Diels (CE. Combretaceue Africanue, |, p. 69).
Combretum sankisiense De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), n. 196.
Rameaux courtement tomenteux-grisâtres à l’état jeune, deve- nant plus ou moins glabres à l’état adulte, à écorce grisâtre. Feuilles pétiolées alternes, opposées ou verticillées par trois sur
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les rameaux de l’extrémité, pétiole plus ou moins densément velu, grisâtre à l’état jeune, atteignant 1 cm. de long ; limbe ellip- tique ou plus ou moins obovale, souvent réduit vers la base des rameaux, mesurant de ? à 12 em. de long et de 1,6 à 6 cm. de large, glabre ou très éparsement velu sur la face supérieure à l’état adulte, courtement et éparsement velu sur la face inférieure, ne présentant pas d’écailles entre les poils, devenant plus ou moins coriace, à nervures principales latérales au nombre de huit à dix de chaque côté de la nervure médiane. Inflorescences en racèmes axillaires, à rachis velu pouvant atteindre 9 cm. de long ; réceptacle inférieur sessile, velu-grisâtre, atteignant près de ® mm. de long; réceptacle supérieur cupuliforme d’environ 9 mm. de long, à dents ciliées sur les bords d'environ À mm.; pétales obovales, glabres, d'environ 1,5 mm. de long et 0,5 mm. de large; style glabre, un peu plus court que les étamines, dont les filets dépassent le calice de 4 mm., anthères jaunes d’environ 1 mm. de long.
Sankisia, 6 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 196).
Obs. — Cette plante appartient au groupe des Glabripetalue et par ses pétales plus étroits que longs se range dans le second groupe de cette section ; dans ce dernier groupe elle se classe dans le voisinage du C. Marquesii Engl. et Diels, par suite de l’absence d’écailles sur la face inférieure de ses feuilles verticillées par trois sur les rameaux florifères et par le limbe de plus de 5 cm. de large, glabre sur la face supérieure.
Combretum subglabratum Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 198.
Petit arbrisseau à rameaux jeunes courtement pubescents, deve- nant rapidement glabres, à écorce grisâtre pâle. Feuilles pétiolées, à pétiole articulé à la base, celle-ci persistante sous forme d’épine, celle-ci à base très élargie, ne dépassant guère, sur les rameaux floraux, 4 mm. de haut, pétiole atteignant au-dessus de Particu- lation 4 à 5 mm. de long ; limbe membraneux ou subcoriace, glabre sur les deux faces ou présentant quelques poils à état adulte sur la nervure médiane et à laisselle de nervures latérales, elliptique arrondi à la base, cunéiforme-subapiculé au sommet, à nervures principales allernes, au nombre de cinq environ de chaque côté de la nervure médiane, de 2,5 à 5,5 cm. de long et
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de 14 à 2% mm. de large. Inflorescences terminant le rameau prin- cipal ou'ses ramifications, plus ou moins densément velues dans toutes leurs parties, plus ou moins pédonculées, assez densément florilères, s’allongeant après. l'anthèse, à bractées lancéolées, caduques atteignant 5 mm. de long, plus densément velues sur le dos que sur la face inférieure; réceptacle inférieur, très densé- ment velu, atteignant 4,5 mm. de long, à poils légèrement érigés dans là fleur, s’étalant après la chute du réceptacle supérieur, celui-ci d'environ 6 mm. de long, dents triangulaires aiguës com- prises, beaucoup moins densément velu que le réceptacle inférieur, à poils apprimés ; pétales au nombre de cinq, densément velus extérieurement, glabres ou presque glabres intérieurement, ciliés sur les bords, elliptiques, très légèrement onguiculés à la base, atteignant 4,5 mm. de long et un peu moins de 1 mm. de large. Étamines à filet d’un vert-brunâtre, dépassant les pétales d’en- viron à mm. seulement, à anthères jaunâtres de 1 mm. de long; fruit (très jeune), densément velu, à cinq ailes.
Sankisia, 15 août 1911 (4. Bequaert, n. 177).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe des Trichopelalae et par la disposition de ses fleurs à l’extrémité de rameaux feuillus, elle se classe dans le voisinage des C. Denhardtiorum Engl. et Diels, C. aculeatum Vent. et C. bracteosum (Hochst.) Engl. et Diels (Cf. Combr. Afric., p. 92); comme les fleurs sont velues, mais les feuilles glabres, que les bases des pétioles se transforment en épines, notre plante parait intermédiaire entre le C. aculeatum
et le C. bracteosur. Combretum subscabrum /Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper-
torium XIII (1914), p. 197.
Arbrisseau à tiges dressées, à rameaux jeunes densément velus, à poils courts, raides, plus ou moins scabres, glanduleux au som- met, brunâtres. Feuilles oblongues ou ovales, largement cunéi- formes à la base ou subcordées, pétiolées à pétiole pouvant atteindre 12 mm. de long, velu comme les tiges; lame atteignant 10 em. de long et 5 cm. de large, glabre sur la face supérieure sauf sur les nervures qui portent des poils semblables à ceux des tiges, poils épars sur la face inférieure surtout sur les nervures, plus ou moins membraneuses, plus ou moins acuminées au sommet, à nervures principales au nombre de six environ de chaque côté de
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la nervure médiane, anastomosées entre elles avant d’atteindre le bord de la feuille. Inflorescences en épis courts axillaires ou ter- minaux, plus ou moins pédonculés, à pédoncule atteignant 7 mm. de long, velu comme les tiges; fleurs relativement peu nom- breuses, subsessiles, à réceptacle inférieur allongé-fusiforme atteignant 4 à 4,9 mm. de long, plus fortement velu vers la base qu’au sommet, naissant à la base d’une bractée lancéolée-linéaire velue et environ de même longueur, plus ou moins rapidement caduque ; réceptacle supérieur campanulé-cylindrique, courte- ment tomenteux, d'environ » mm. de long et 3 mm. de large, à 4 dents largement triangulaires-aiguës, ciliées sur les bords; pétales subcireulaires ou presque réniformes, rouges, dépassant à peine les lobes du calice, mesurant environ 1 mm. de diamètre, arrondis ou légèrement émarginés au sommet; étamines dépassant la corolle d'environ 7 mm. à anthères d’un rouge-brunätre d'environ 0,8 mm. de long.
Vallée de Kapiri, mars 1913 (Homblé, n. 1284).
Obs. — Espèce du groupe Conniventes, se rapprochant, par suite de la forme de ses pétales, des €. microphyllum KI. et C: Carvalhoi Engl. (Cf. Combretaceae afrie. 1, p. 69).
HEDERACEAE
CUSSONIA Thunb.
Cussonia Corbisieri Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 200.
Arbres à feuilles grandes, pétiolées, à pétiole atteignant 11 cm. de long, subcylindrique, distinctement sillonné longitudinalement, à limbe plus ou moins membraneux, velu-scabre sur les deux faces, as à 9-7 nervures principales et lobé jusque un peu au delà du 4/3 de la hauteur de la feuille, lobes obovales plus ou moins acuminés au sommet, dentés irrégulièrement, à dents termi- nées en crochets courts, limbe foliaire atteignant 26 cm. de long, lobes pouvant atteindre 7 em de large, parcourus par de nom- breuses nervures latérales en relief sur la face inférieure, ramifiées et anastomosées en arc ; épis fructifère atteignant 50 cm. de long, à rachis épais, strié longitudinalement, courtement velu ; fleurs
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sessiles plus ou moins espacées, paraissant disposées en spirales, plus distantes vers la base que vers le sommet, calice à bords très peu proéminents, obscurément denticulés, pétales..., étamines..., disques épais se réunissant vers le centre au style, formant une co- lonne courte conique, subcilié, ovaire à deux loges; fruit, à l’état adulte, d’un brun rougeâtre surmonté par le bord du calice et le disque au centre duquel s’élèvent le style et le stigmate, à graines au nombre de deux, crustacées, plus où moins sillonnées sur la face ventrale, souvent solitaires par suite de l’avortement d’un des ovules, d'environ 5-6 mm. de long et 4,5 mm. de large.
Welgelegen, 1919 (Leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 635 et leg. Florent, coll. Homblé, n. 649).
Obs. — Cette espèce appartient à la section Æucussonia Harms et se range dans le voisinage du C. hamata arms in Engl. Botan. Jahrb. XXVI, p. 247.
Cussonia Homblei 1e Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 201.
Arbre, rameaux à écorce subéreuse très développée. Feuilles alternes ou opposées, digitées, à sept folicles plus ou moins longue- ment pétiolées, pétiole plus ou moins embrassant à la base, attei- gnant %5 em. de long, sillonné, éparsement et courtement velu, stipulé, à stipule linéaire-lancéolée, éparsement velue, atteignant 17 mm. de long; folioles obovales elliptiques, cunéiformes au sommet ou plus ou moins longuement acuminées, sessiles, limbe plus ou moins longuement rétréei vers la hase, atteignant 14 cm. de long et 8 cm. de large, denté-crénelé sur les bords à crénelures portant une dent au sommet, glabre sur les deux faces, sauf sur les nervures qui présentent quelques poils; épis panicu- lés, terminant des ramifications, atteignant 29 cm. de long, munis de nombreuses bractées basilaires densément velues ferrugineuses atteignant 1,5 cm. de long; rachis plus ou moins velu, surtout autour de l’insertion des fleurs, celles-ci possédant une bractéole basilare plus ou moins triangulaire, aiguë, plus ou moins caduque, atteignant 2 mm. de long, fortement velue extérieure- ment, glabrescente intérieurement; fleurs globuleuses sessiles, à calice en plateau obscurément 5-lobulé, glabre, à pétales au nombre de cinq se détachant souvent sous forme d’une calotte, mesurant environ 1,5 mm. de long ; étamines alternatipétales,
Fr ; bal
sessiles, cordées, un peu plus courtes que les sépales, disque réuni vers le centre de la fleur au stigmate court, relativement peu pro- éminent.
Katentania, dans la vallée boisée, sur termitières, novembre 1912 (Homblé, n. 723).
Obs. — Cette espèce se range dans le voisinage du C. Kirkii Seem., dont elle se diférencie par certains détails des feuilles e* : des inflorescences.
GENTIANACEAE
BELMONTIA Æ. Mey..
Belmontia grandis #. Mey. Vallée de Kapiri (en terre sèche Hhteude) février 1918 (Hom-
blé, n. 1190). BORRAGINACEAE
TRICHODESMA À. Br.
Trichodesma Droogmansiana le Wild.
Lukafu, décembre 1899 (E. Verdick, n. 332) et les bords du Moero, août 1900 (E. Verdick).
Trichodesma Ringoeti Je IVild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 110.
Plante à souche... ; tige dressée, atteignant plus de 30 cm. de haut, glabre; feuilles opposées sessiles, largement ovales à la base, cunéiformes-aiguës au sommet, à limbe de 4,5 à 8 cm. de long et de 19 à 37 mm. de large, nervures peu visibles sur les deux faces, glabre sur la face inférieure, muni sur la face supé- rieure de sortes de glandes blanchâtres non proéminentes, non scabres. Panicule terminale, ramifiée, pluriflore, munie de dis- tance en distance de bractées lancéolées ou filiformes, pédicelle très grêle, glabre, atteignant jusque 2 cm. de long; calice glabre sur toute sa surface, parfois, mais rarement, muni vers sa base de une ou deux glandes, à lobes très aigus, atteignant 17 mm. de long et environ 4 mm. de large; corolle blanche rotacée, paraissant de la même longueur que les sépales ; étamines velues sur le dos,
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terminées par des pointes se contournant en cône autour du style, dépassant la gorge du calice, dont les lobes restent soudés sur environ la moitié de leur longueur.
Nieuwdorp, 6 octobre 1919 (Ringoet, n. 6).
Obs. — Espèce voisine du T. Bequaerti, dont elle se différencie à première vue par ses fleurs beaucoup plus réduites et par la forme de ses feuilles ; elle est également voisine du T. Droogmansian« et se différencie de cette dernière par la glabréité de la face infé- rieure des feuilles.
VERBENACEAE VITEX ZL.
Vitex Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (4914), p. 142.
Grand arbre, à rameaux courtement mais assez densément pubescents, jaunes-brunâtres à l’état jeune, devenant plus ou moins quadrangulaires. Feuilles réunies vers le sommet des tiges, 3-b-foliolées ou à folioles inférieures très réduites, très lon- guement pétiolées à pétiole commun atteignant 15 cm. de long, courtement tomenteux, folioles toutes pétiolulées, à pétiolule atteignant dans la foliole médiane jusque 3 cm de long, canaliculé supérieurement, folioles ovales ou elliptiques, plus ou moins lar- gement cunéiformes à la base, aiguës ou assez longuement acumi- nées au sommet, glabres sur la face supérieure, sauf sur les nervures, ou légèrement scabres, tomenteuses-grisâtres sur la face inférieure; nervures au nombre de 19 environ de chaque côté de la même médiane, foliole médiane pouvant atteindre 17 em. de long et 8 cm. de large. Inflorescences axillaires à pédoncule commun atteignant 6,5 cm. de long, formant une infrutescence atteignant 9 em. de large, calice fructifère courtement velu d'environ 8-9 mm. de diamètre ; fruits ovoïdes, noirâtres d'environ 12 mm. de long et 8 mm. de diamètre.
Élisabethville 4 avril 1912 (J. Bequaert, n. 314), et février 1919, (Homblé, n. 202. — Nom ind. : Musuku).
Obs. — Cette espèce semble devoir se grouper dans le voisinage des V. Fischeri Gürke et V. Buchneri Gürke, qui, d’aprês la clef
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analytique de M. Baker (Cf. Flora of Trop. Afr. V, p. 317) se diffé- rencieraient par la couleur de l’indument, grisâtre chez le pre- mier, ferrugineux chez le second. Ce caractère est difficile’ à apprécier à l’état sec, et peut d’ailleurs partiellement provenir du mode de dessiccation. La plante que nous avons sous les yeux possède des feuilles tomenteuses sur la face inférieure et d’aspect vert grisätre, les tiges étant un peu plus brunes ; chez les deux plantes les inflorescences sont plus longuement pédonculées. Chez le V. Buchneri les folioles sont décrites comme obovales ; or, dans le V. Bequuerti elles sont ovales ou elliptiques, ce qui rapproche- rait donc davantage notre plante du V. Féscheri qui possède des folioles oblongues ; mais chez le V. Bequaerti le pétiolule atteint dans les feuilles développées plus de 1 em. de long, tandis qu’il atteint seulement cette dimension, d’après les notes de M. Gürke, chez le V. Fischeri.
Vitex Cienkowskii Xolschy.
Lukonzolwa, 31 décembre 1911 (J. Bequaert, n. 249).
Vitex Hockii De IVild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 143.
Plante. paraissant réduite, à souche ligneuse ne dépassant guère, d’après l'échantillon que nous avons sous les yeux, 30 cm. de haut, à tiges courtement tomenteuses. Feuilles opposées, à pétiole atteignant 7 em. de long, courtement et densément tomen- teux comme les tiges, à cinq folioles d’un vert-olivâtre à l’état sec, velues scabres sur la face supérieure, plus mollement velues sur la face inférieure, surtout sur les nervures; folioles longuement obovales, longuement cunéilormes à la base, brusquement et cour- tement acuminées au sommet, plus ou moins apiculées, foliole médiane possédant un pédicelle atteignant 1 cm. de long et un limbe pouvant atteindre 11 em. de long et un peu plus de 4 cm. de large, les autres folioles moins longuement pétiolées, les laté- rales parfois subsessiles ; cimes axillaires à pédoncule commun velu comme les tiges et les pétioles, pouvant atteindre 4 cm. de long, ramifiées dichotomiquement, portant à la base de leurs ramifications des bractées linéaires, velues, ciliées, pouvant atteindre 6 mm. de long; calice plus ou moins campanulé, densé- ment velu à l’extérieur, glabre intérieurement, d'environ 3 mm.
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de long, à dents deltoïdes subégales; corolle velue extérieurement à tube court d'environ 3 à 4 mm. de long, limbe bilabié, lèvre inférieure à lobe médian arrondi d’un peu plus de 3 mm. de diamètre, lèvre supérieure plus courte que la lèvre inférieure.
Manika, octobre 1911 (Ad. Hock).
Obs. — Par ses feuilles 5-foliolées à folioles nettement pétiolu- lées, plus ou moins pubescentes sur la face inférieure, de grandeur assez conséquente, la plante que nous venons de décrire semble plus ou moins former un intermédiaire entre les V. puberula Bak. et V. golungensis Bak., la première possédant des folioles d’envi- ron 7,9 cm. de long sur un peu plus de 3,5 cm, de large, la seconde des folioles d’au moins 192,5 cm. de long sur 6 cm. de large ; les dimensions des folioles et la grandeur de la plante donnent à notre espèce nouvelle un cachet particulier.
Vitex Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p.142.
Grand arbre à rameaux glabres ou à peine et courtement pubes- cents à l’état jeune, à écorce des rameaux adultes grisâtre, fissurée. Feuilles rapprochées vers le sommet des branches ; feuilles trois ou cinq foliolées à folioles coriaces, glabres sur les deux faces ; folioles obovales, cunéiformes à la base, largement cunéiformes, obtuses ou émarginées au sommet, toutes distinctement pétio- lulées, pétiole commun de 5 à 9 cm. de long, folioles médianes à pétiolule atteignant 15 mm. de long, canaliculé supérieurement, folioles latérales souvent, et principalement dans les feuilles trifo- liolées, iméquilatérales, à moitié extérieure plus grande que la moitié intérieure ; limbe atteignant dans la foliole médiane 10 cm. de long et 5,5 cm. de large ; cimes axillaires vers le sommet des branches à pédoncule commun court, atteignant, même lors de la fructification, à peine 2 cm. de long; pédicelle nul ou atteignant, sous le fruit, au maximum 8 mm. de long, calice fructifère for- mant un plateau très courtement lobulé d’environ 12 mm. de diamètre.
Élisabethville, mai 1912 (Homblé, n. 318. — Grand arbre à fruits comestibles. — Nom indigène : Mufutu).
Obs. — Cette espèce vient se ranger, par le nombre de folioles de ses feuilles, leur texture et leur forme dans le voisinage des
— 55/1408 é Ë V. cuneata Schum. et Thonn., et V. Cienkowsky Kotsch. et Peyr:. ; mais bien que nous n’ayons pas observé les fleurs du V. Homblei, nous considérons cette plante comme différente des deux autres types, à cause du court pédoncule des inflorescences qui semblent d’ailleurs très peu florifères.
Le nom € Mufutu », appliqué à cette plante, semble être un nom générique, appliqué à toute une série d'arbres donnant des fruits comestibles.
Vitex kapirensis De Wäild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 141.
Arbre à rameaux plus où moins quadrangulaires, courtement pubescents, brunâtres à l’état jeune. Feuilles trois à cinq foliolées à folioles inférieures souvent très réduites, à pétiole commun de 3,9 à 11,5 em. de long, courtement tomenteux ; folioles toutes plus ou moins pétiolulées, à pétiolule atteignant dans la foliole médiane 2,5 cm. de long, canaliculé supérieurement ; folioles elliptiques, cunéiformes, à la base, rarement arrondies, à bords entiers, cour- tement acuminées, plus ou moins scabres sur la face supérieure, courtement pubescentes,tomenteuses sur la face inférieure, surtout sur les nervures proéminentes en dessous, légèrement en creux au-dessus ; nervures latérales au nombre de 17 environ de chaque côté de la nervure médiane; foliole médiane pouvant atteindre 12 em. de long et 5,2 cm. de large. Inflorescences axillaires à pédoncule commun de 11 à 13 cm. de long, pubescent comme les tiges; fleurs . . . ; fruit obovoïde, atteignant 15 mm. de long et 11 mm. de large, entouré à la base par le calice, mesurant environ 7,8 mm. de haut et formant une cupule de 11 mm. de diamètre, courtement tomenteux extérieurement.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1152. — Assez com- mun. — Nom vern. : Mufutu. — Fruit comestible).
Obs. — Cette espèce semble devoir se ranger dans le voisinage du V. Fischeri Gürke (cf. Engl., Bor. Janrs. XXII, p. 66 et FLora or Trop. ArR., V, p. 831); elle est également affine de notre V. Bequaerti, dont nous pouvons la différencier par la dimension des pédoncules communs des inflorescences qui sont beaucoup plus allongés. Cette description ne peut naturellement être que provisoire puisque nous n'avons pas vu les fleurs de cette plante.
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Vitex Mufutu De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 142.
Arbre de 5 à 6 m. de hauteur, à rameaux courtement et dénsé- ment velus-brunâtres, devenant plus ou moins glabres à l’état adulte, à écorce fissurée RCE ee ue Feuilles trifoliolées, à pétiole commun de 3 à 9,5 cm. de long, courtement tomenteux- brunâtre, folioles très courtement pétiolulées , les latérales oblongues ou oblongues-ovales, légèrement inéquilatérales, cunéi- formes à la base, obtuses ou largement cunéiformes au sommet, entières sur les bords; folioles terminales obovales, plus ou moins longuement cunéiformes à la base, largement cunéiformes au sommet, parfois plus développées que les latérales, de 9 à 7 cm. de long et de 8 à 4 cm. de large, toutes densément et courtement velues-tomenteuses sur les deux faces, à nervures bien marquées sur la face inférieure, plus où moins fortement en creux sur la face supérieure, plus pâles en dessous qu’au-dessus, cimes Tâches axillaires, solitaires ou parfois opposées, à pédoncule commun atteignant 5 cm. de long, velu comme les tiges, dichotome, munis à la naissance des dichotomies ou près des fleurs de bractées lan- céolées-linéaires, pouvant atteindre 1 em. de long et environ 1 mm. de large, velues sur les deux faces ; fleurs sessiles ou cour- tement pédicellées, calice campanulé, atteignant 9 mm: de long, densément velu-tomenteux, à dents deltoïdes, atteignant 4 mm. de long, velues intérieurement ; corolle à tube d'environ 7 mm. de long, très courtement velu extérieurement, à lèvre infé- rieure velue sur la face supérieure, plus longue que les lobes supérieurs de la corolle, velus extérieurement, glabres intérieu- rement. Étamines à filet dépassant la gorge de la corolle d’en- viron 5 mm., ovaire densément velu, à style dépassant les étamines, courtement bifurqué au sommet.
Étoile du Congo, décembre 4941 (Ad. Hock. — Nom ARE Mufutu).
Obs. — Cette espèce se range, d’après M. Bakér (FLora or Trop. Arr. V, p. 315), dans le groupe des Vite à panicule en corymbe à feuilles trifoliolées, à foliole terminale obovale cunéiforme, et par suite de la pubescence de ses feuilles, elle semble devoir plus ou moins se rapprocher des V. Schiweinfurthii Baker et sambesiuca
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Baker. Elle semble, par sa villosité, se rapprocher plutôt de cette dérnière espèce.
Vitex Ringoeti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (4914), p. 143.
Plante ligneuse réduite, ne paraissant guère atteindre plus de 50 cm. de haut, à tige d'environ 7 à 8 mm. de diamètre vers la base, courtement pubescente. Feuilles verticillées par trois, par- fois allernes vers la base, à pétiole commun de 2 à 9 cm. de long, courtement tomenteux à trois ou, généralement dans les feuilles les plus développées, cinq folioles, d’un vert jaunâtre à l’état sec, velues scabres sur la face supérieure, éparsement velues sur la face inférieure, surtout sur les nervures, folioles toutes longue- ment péliolulées, la médiane à pétiolule pouvant atteindre 18 mm. de long ; limbe obovale, cunéiforme à la base, brusquement arrondi et acuminé au sommet, atteignant dans la foliole médiane A4 cm. de long et 6,5 em. de large; cimes axillaires à pédoncule commun éparsement velu comme les pétioles, atteignant 7,5 cm. de long, dichotomes au sommet, formant des panicules peu denses, pouvant atteindre 8 cm. de diamètre, à ramifications velues comme le pédoncule et portant au niveau de celles-ci des bractées linéaires velues, pouvant atteindre 7 mm. de long. Fleurs sessiles ou très courtement pétiolulées, à calice velu extérieure- ment d'environ 3 mm. de long, à dents d’un peu moins de 3 mm. de longueur; corolle à tube dépassant le calice, atteignant environ 4 mm. de long, velue extérieurement, lèvre trilobée, à lobes laté- raux divergents, atteignant environ 4 à 5 mm. dans sa plus grande longueur, lèvre supérieure réduite plus courte que la lèvre inférieure.
Nieuwdorp, 11 octobre 1919, anciennes cultures (Ringoet, n. 1).
Obs. — Par ses panicules en corymbes, ses feuilles générale- ment cinq-foliolées, à folioles distinctement pétiolulées, plus ou moins pubescentes sur la face inférieure, de plus ou moins grandes dimensions, le V. Ringoeli se range dans le voisinage des V. golungensis Bak. et V. milangiensis Brit.; la première de PAngola, la seconde de l'Afrique centrale anglaise et du Mozam- bique. Par la longueur de son calice, elle se rapproche, semble- t-il, de cette dernière que nous ne connaissons que par sa des- cription, mais les auteurs décrivent les folioles du V. milangiensis
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comme émarginées au sommet, ce qui n’est pas le cas de notre plante.
CLERODENDRON L.
Clerodendron Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 144.
Plante à tige dressée, pouvant atteindre au moins 45 cm. de hauteur. Feuilles opposées très distinctement pétiolées, à pétiole articulé à la base et pouvant atteindre 8,5 cm. de long, tomenteux comme les tiges, limbe oblong ou obovale, arrondi ou assez étroitement cunéiforme à la base, arrondi et assez brusquement acuminé au sommet, plus ou moins profondément denticulé-ron- ciné sur les bords, surtout dans la partie supérieure; limbe de 7 à 14 cm. de long et 3 à 7,5 cm. de large, glabre sur la face supérieure, mais conservant parfois des poils sur les nervures en creux, à poils épars sur la face inférieure surtout sur les nervures. Inflorescences à l’aisselle des feuilles ou de bractées de l’extrémité des tiges formant parfois une masse terminale assez compacte; fleurs plus ou moins nombreuses par inflorescence partielle, de trois à huit, pédicelle plus ou moins densément velu, pouvant atteindre 3 mm. de long; calice atteignant 5 à 6 mm., subcylin- drique, plus ou moins velu extérieurement, à lobes peu étalés, cunéiformes, n’atteignant pas 2 mm. de long; corolle blanche à tube atteignant 15 mm. de long, grêle, éparsement velu exté-
rieurement, à lobes subégaux d’environ 2,5 mm. de long et de
moins de 2 mm. de large; étamines dépassant la gorge de la corolle d'environ 5 mm.
Élisabethville, 7 avril 1919 (J. Bequaert, n. 322); Élisabethville (sur termitière), février 1919 (Homblé, n. 164. — Nom indigène : Kasewololo).
Obs. — Nous réunissons ces deux plantes sous le même nom, bien qu’elles semblent posséder, à première vue, des caractères différentiels, en particulier dans la densité de l’indument et dans certains détails foliaires. Ces différences peuvent être dues à des conditions de milieu sur lesquelles nous ne pouvons pas insister ici. Ce Clerodendron, de même que le C. dubium qui se trouvait en mélange avec la plante:des récoltes du D' Bequaert, parait être
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voisin des C. ovale KI. et C. Barteri. Le C. dubium se différencie par les mensurations de ses fleurs et par les feuilles moins den- ticulées sur les bords, mais ce dernier caractère doit être consi- déré comme secondaire.
Clerodendron Corbisieri [Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 144.
Plante à rameaux dressés, à tiges atteignant environ 85 cm. de haut, non ramifiées, courtement velues, subscabres à l’état adulte. Feuilles opposées ou verticillées par trois à quatre, lancéolées- obovales, plus ou moins longuement rétrécies vers la base, non pétiolées, le limbe se continuant jusque contre la tige, passant assez brusquement aux bractées de l’inflorescence, largement cunéiformes au sommet, de à à 6,5 cm. de long et 8 à 15 mm. de large, velues-scabres sur les deux faces, plus pâles en dessous qu’au-dessus, irrégulièrement ondulées sur les bords ; inflores- cences formant une panicule terminale peu dense, inflorescences partielles à l’aisselle des feuilles ou de bractées, plus ou moins longuement pédonculées, à pédoncule grêle, velu, pouvant atteindre au maximum environ 2,5 cm. de long, ramifié dichoto- miquement, à bractéoles pouvant atteindre 5 mm. de long, linéaires, velues. Fleurs au moins au nombre de trois par inflores- cence, bractéolées sous la base, à bractéoles velues, atteignant 9,5 mm. de long, pédicelle grèle, de 2 à 3 mm. de long, velu comme le pédoncule; calice éparsement velu extérieurement et lâchement cilié sur les bords, d’environ 5,5 mm. de long, à lobes cunéiformes non arrondis; corolle à tube court.
Welgelegen, 1912 (leg. R. Corbisier, coll. Homblé, n. 599).
Clerodendron dubium Je IVild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 144.
Plante à tige dressée, plus ou moins herbacée, ligneuse à la base, atteignant au moins 35 cm. de haut ; feuilles opposées, très distinctement pétiolées, à pétiole articulé pouvant atteindre 3 cm. de long, courtement tomenteux comme les tiges ; limbe oblong ou obovale, cunéiforme à la base, cunéiforme au sommet entier ou ondulé sur les bords; feuilles inférieures réduites, à limbe n’atteignant souvent que 14 mm. de long; feuilles de la tige moyenne atteignant 12,5 cm. de long et 6,3 cm. de large, glabres sur la face supérieure, à poils épars sur la face inférieure, loca-
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lisés surtout sur les nervures ; celles-ci en creux sur la face supé- rieure, en relief sur la face inférieure, non glanduleuses. Inflores- .cences axillaires formant des cimes terminales peu denses, à pédoncule commun atteignant 15 mm. de long, velu comme les tiges. Fleurs peu nombreuses par inflorescences plus ou moins dichotomes ; pédicelle velu d’environ 2 à 3,5 mm. de long; calice atteignant 6 à 7 mm. de long, élargi à partir d’un peu au-dessus de sa base, pubescent surtout dans sa partie inférieure, à lobes triangulaires-cunéiformes, d’un peu plus de 4 mm. de long; corolle à tube de 8 mm. environ de long, à lobes subégaux d’environ 4,5 mm. de long et 3 à 4 mm. de large; étamines dépassant la gorge de la corolle d’environ 7 mm.
Élisabethville, 7 avril 1919 (J. Bequaert, n. 3922bis).
Clerodendron erectum De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 145.
Plante à rameaux dressés, atteignant plus de 40 cm. de hauteur assez fortement ramifiés, glabres ou très éparsement munis de poils. Feuilles opposées, obovales-lancéolées, longuement rétrécies à la base, à limbe se prolongeant presque jusque contre les tiges même dans les feuilles les plus développées, de 5 à 18 cm. de long et de 9 à 21 mm. de large, glabre à l'état adulte sur la face supérieure où muni de quelques poils épars, à poils plus nombreux sur la face inférieure plus pâle que la supérieure, irré- guliérement et courtement denticulé sur les: bords. Inflorescence formant une panicule terminale plus ou moins dense, à inflores- cences partielles à l’aisselle des feuilles ou de bractées érigées ou étalées, plus où moins longuement pédonculées, à pédoncule
simple ou ramifié, pouvant atteindre 5 em. de long; fleurs au
moins au nombre de 3 par inflorescence, généralement plus nom- breuses, à bractéole sous-pédicellaire pouvant atteindre de 2 à 4 mm. de long, pédicelle de 3 à 5 mm. de long, glabrescent, calice glabre ou à poils épars d’environ 5-6 mm. de long, à lobes arrondis, légèrement ciliés sur les bords; Corolle à tube court, d'environ 7 mm. de long, glabre ou éparsement velu, à lobes munis de quelques poils sur le dos et sur les bords et mesurant environ 7 mm. de long; étamines dépassant la gorge de la corolle d'environ 2 em. ; anthères de 1,3 mm. de long; style environ
aussi long que les étamines ou les dépassant légèrement, glabre à 2 lobes stigmatiques divergents, atteignant 4 mm. de long.
Katanga, 1911 (Ad. Hock).
Obs.— Les C. Corbisieri, Ringoeli et erectuin appartiennent au groupe encore très obscur du C. myricoides et se rapprochent jusqu'à un certain point, de notre C. luembensis sauf peut-être le dernier qui, par la glabréité relative de toutes ses parties, son port très ramilié, s’écarte assez bien des autres types. Le C. Ringoeti est surtout à rapprocher du C. luembensis, mais les feuilles sont beaucoup moins dentées, quant au C. Corbisieri ; ses feuilles étroites, souvent verticillées, lui communiquent un facies particulier.
Clerodendron myricoides var. attenuatum /Je Wild. nov. var. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 148.
Plante paraissant dressée, à tige ramifiée, glabre à l’état adulte, courtement et éparsement velue à l’état jeune, plus ou moins qua- drangulaire, à angles parfois assez saillants. Feuilles caulinaires, longuement rétrécies à la base, mais non franchement pétiolées, le limbe arrivant jusque contre la tige, parfois encore franchement subcordé à la base; feuilles des rameaux florifères s’élargissant de plus en plus à la base devenant largement elliptiques et cordées, passant au bractées ovales-aiguës, cordées à la base, limbe plus ou moins profondément denté, à dents souvent recourbées au sommet; limbe glabre sur la face supérieure plus ou moins velu sur la face inférieure au moins sur les nervures principales, attei- gnant, avec le-rétrécissement faussement pédicellaire 15.5 cm. de long et mesurant jusque 9 em. de large. Inflorescences. plus ou moins ramifiées, terminales, inflorescences partielles plus. ou moins longuement pédonculées, terminées par 2-3 fleurs; calice d'environ 4 mm. de profondeur, légèrement accrescent sous le fruit ; corolle à tube de 7-8 mm. de long, glabre extérieurement, velu à la gorge, à lobes d'environ 8 mm. de long, très longue- ment dépassé par les étamines, dont les filets mesurent au moins 17 mm.au-dessus de la gorge; fruit noir à quatre pyrènes,ou moins par suite d’avortement, mesurant 7 à 10 mm. de long et de large et environ 6 mm. de haut.
Kantu, 24 janvier 1908 (Kassner, n. 2381); Élisabethville,
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février 1919, sur termitières (Homblé, n. 171. — Nom. ind. : Bibumliasiba).
Obs. — Nous rapportons cette plante, avec doute, au C. myri- coides ; cette espèce est éminemment variable et nous sommes persuadé qu’une étude approfondie des nombreuses formes qui se rencontrent dans la nature amênerait une séparation des espèces qui la constituent. La plante que nous venons de décrire a certaines ressemblances avec une des plantes que le D'Gürke signala dans l’herbier de Bruxelles sous le nom de C. #yricoides var. latum, mais elle se différencie très nettement de certaines des autres plantes qui ont été signalées sous le même nom par cet auteur allemand. Nous devons à ce propos faire remarquer qu'une des plantes que Gürke a authentiquée comme €. myri- coides var. lamum, et qui a été trouvée à Zenze par Émile Laurent, n'appartient nullement au genre Clerodendron, mais bien à la famille des Rubiaccés. Le groupe des Clerodendron, auquel appar- tient le C.myricoides R. Br., demande donc une révision complète.
Clerodendron Ringoeti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (4914), p. 144.
Plante sous-frutescente à tiges dressées, atteignant au moins 40 em. de haut peu ou pas ramifiées, courtement et assez densé- ment velues-scabres. Feuilles opposées, plus ou moins longuement rétrécies vers la base, atteignant 12 cm. de long et 3,4 cm. de large, parfois pétiolées, les supérieures passant aux bractées et devenant ovales, nettement arrondies à la base, cunéiformes au sommet, velnes éparsement sur la face inférieure, velues-scabres sur la face supérieure, plus pâles en dessous qu'au-dessus, ciliées sur les bords et parfois irrégulièrement dentées. Inflorescences formant une panicule terminale feuillée ou bractéolée; inflo- rescences partielles à lPaisselle de feuilles ou de bractées, plus ou moins longuement pédonculées, à pédoncule commun pouvant atteindre 5,5 cm. de long, ramifié dichotomiquement, à bractéoles pouvant atteindre 5 mm. de long, velues, à poils divergents comme les pédoncules; fleurs au moins au nombre de trois par inflorescence, bractéolées sous la base, à bractéole velue attei- gnant environ 2 mm. de long; pédicelle plus ou moins allongé, de 4 à 9 mm. de long, velu comme le pédoncule; calice velu exté- rieurement d'environ 4 à 5 mm. de long, à 9 lobes arrondis, ciliés
Lt /4 1/
sur les bords; corolle à tube court de 6-7 mm. de long, renflé à la base, rétréci à la gorge, à lobes velus sur le dos, ciliés sur les bords, la lèvre inférieure mesurant environ 9 mm. de long, les lobes supérieurs à peu près de même longueur ; étamines dépas- sant de plus de 17 mm. la gorge de la corolle, anthères d'environ 2 mm. de long; style dépassant les anthères, à lobes divergents dont l’un mesure plus de 4 mm. de long. Shinsenda, mars 1919, brousse (Ringoet, n. 489).
LABIATACEAE TINNEA Xotschy et Peyr.
Tinnea Bequaerti le Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 109. . Plante sous-buissonnante, à souche ligneuse, à tiges dressées,
pouvant atteindre plus de 1%,50 de long, plus ou moins ramifiées, à rameaux grêles dressés, devenant glabres à la base, courtement mais densément velus dans leur partie supérieure. Feuilles éparses, opposées ou verticillées par trois surtout vers le sommet des tiges, absentes souvent vers la base, atteignant dans la partie moyenne 3 em. de long sur 44 mm. de large, courtement pétiolulées, entières sur les bords, mucronées au sommet, éparsement el courtementivelues sur les deux faces, glanduleuses, à glandes en creux à l’état sec, devenant glabres à l’état adulte; fleurs blanches légèrement teintées de rose, disposées vers l’extrémité des tiges en racèmes dont les ramifications sont souvent verticillées par trois, surtout denses vers le sommet de celles-ci; fleurs solitaires ou géminées à l’aisselle de feuilles réduites, courtement pédicellées, à feuilles bractéiformes ovales-elliptiques, velues sur les deux faces, bractéoles un peu en dessous du calice, filiformes, densément velues, atteignant un peu plus de 2 mm. de long, pédicelle ne dépassant jamais 2 mm. de long; calice bilobé, densément velu- tomenteux, fendu dans son tiers supérieur, rarement jusque vers le milieu, mesurant 10 mm. de long environ à l’état florifère et jusque 7 mm. de large ; corolle à tube environ aussi long que le calice ou le dépassant légèrement, courtement velu-glanduleux à l'extérieur, à lèvre inférieure bilobée, atteignant environ 9 mm.
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de long, munie de deux lobes latéraux et mesurant environ 10 mm. de large dans sa partie médiane; lèvre postérieure d'environ 4 mm. de long et 9 mm. de large.
Élisabethville, 26 mai 1919 (J. Bequaert, n. 458. — Dans la savane boisée); 31 mai 1912 (Homblé, n. 663. — Sert à attirer les poissons dans les nasses. — Nom vern. : Mapowo).
Obs. — Par ses tiges allongées, ses feuilles florales réduites, ses pédicelles courts, ses fleurs formant une panicule ramifiée termi- nale, le 7. Bequaerti se range dans le voisinage des T. Barteri Guerke et Æriocalyz Welw. ; le premier du Nupé, le second de PAngola. Il se différencie de cette dernière espèce par ses brac- tées non orbiculaires, plus courtes que le calice et par le dévelop- pement de ce dernier, qui dans les fleurs, atteint souvent plus
de 8 mm. de long. LEONOTIS À. Br.
Leonotis Bequaerti le Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 219.
Plante à tiges dressées atteignant 2 m. de hauteur, plus ou moins quadrangulaires, densément velues à l’état jeune, conser- vant des poils au moins aux nœuds à l’élat adulte, poils allongés jaunâtres. Feuilles distinctement pétiolées, à pétiole atteignant 3 cm. de long, plus ou moins velu, limbe lancéolé ou ovale-lan- céolé, cunéiforme à la base, plus ou moins longuement aigu au sommet, atteignant 13 cm. de long et 4,5 cm. de large, éparse- ment velu sur la face supérieure, à poils assez densément disposés le long de la nervure médiane, un peu plus densément velu sur la face inférieure, régulièrement denticulé sur les bords dans les 2/3 supérieurs ; verticilles floraux atteignant 8 cm. de diamètre, denses, à bractées externes linéaires, velues, ciliées, aiguës, atteignant 2? cm. de long; fleurs courtement pédicellées à pédi- celle velu, pouvant atteindre 2 mm. de long; calice à dents nom- breuses, courtes, subégales, parfois à plus de dix, velu extérieure- ment, cilié sur les bords, atteignant 15 mm. de long, corolle d’un jaune-orange vif, atteignant 4 em. de long, très densément velue dans sa partie supérieure, à lèvre dressée d’environ 15 mm. de long, à lèvre inférieure. trilobée beaucoup plus courte; étamines
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et style dépassant la corolle en deux paires, légèrement distantes Pune de l’autre, anthères d’environ 2 mm. de long, glabres.
Élisabethville, 4 juin 1912 (J. Bequaert, n. 473).
Obs. — Cette espèce pérennante parait, par ses feuilles pétiolées et par les dents calicinales subégales, devoir se rapprocher du L. decadonta Gürke de la région du Mozambique; elle s’en diffé- rencie très aisément par le développement de la corolle et par la
disposition exserte des étamines. LEUCAS À. Br.
Leucas Descampsii Briquet. Mont Senga, 30 mai 1908 (Kassner, n. 2999). l Obs. — Échantillons dont les feuilles atteignent 9 cm. de long
et 24 mm. de large.
ICOMUM Aux.
Iecmum Hockii le Wild. ; Plateau de Biano (environs de Katentania), dans la plame,
novembre 1919 (Homblé, n. 831 et n. 839).
SOLANACEAE SOLANUM L.
Solanum Bequaerti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 141.
Plante vivace à tiges dressées, relativement peu ramifiées, atteignant 4,50 de haut, épineuses ; épines, atteignant 7 à 8 mm. de long, elliptiques à la base où elles mesurent jusque 3,5 mm. de large, aplaties, droites ou légèrement recourbées, glabres sur toute leur surface où munies de poils étoilés, épars à différents niveaux; tige plus ou moins densément tomenteuse au moins à l’état jeune, à poils étoilés. Feuilles souvent par fascicules, dont l’une est primaire, les autres axillaires développées ultérieure- ment, elliptiques, longuement cunéiformes à la base, cunéilormes- aiguës au sommet; limbe de 40 à 19 cm. de long et de 6 à 9 cm:
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de large, ondulé mais non lobé sur les bords, équilatéral à la base, plus fortement velu sur la face inférieure que sur la face supérieure, à poils étoilés et muni parfois d’épines, peu nom- breuses, sur la nervure médiane des deux faces; pétiole de 4,5 à 3 cm. de long, armé ou inerme; cime opposée aux feuilles à pédoncule commun atteignant 5 cm. de long, velu comme les tiges, très ramifié, plus ou moins en ombelle à subdivisions fortement velues commele pédoncule; pédicelle atteignant 15 mm. de long, velu; calice plus ou moins cupulaire, velu, de 2,5 mm. de long, légèrement accrescent sous le fruit, segments plus ou moins triangulaires; corolle d’un violet pâle, rotacée, d’environ 15 mm. de diamètre, à cinq pétales velus extérieurement, linéaires, de 6 à 7 mm. de long et d’un peu plus de 1 mm. de large; cinq étamines à filament très court, à anthères de 4,5 mm. de long, linéaires. Ovaire glabre ou glabrescent à style plus ou moins renflé au sommet, dépassant d’un peu plus de 2 mm. le sommet des étamines. Fruits rouges globuleux, atteignant 19 mm. de diamètre à maturité et devenant noirs.
Élisabethville, 2 mars 1912 (J. Bequaert, n. 249).
Obs. — Par ses tiges munies d’épines, ses feuilles grandes, ses fleurs petites, ses fruits ne dépassant guère 12 mm. de diamètre, ses cimes latérales, les épines droites et les fleurs disposées en corymbes, le S. Bequaerti doit se rapprocher par suite de ses fleurs pentamères de PS. {orvum Sw.; la différence entre cette espèce et la plante nouvelle est facile à établir rien que par la grandeur des fleurs (cf. Wright, in Fzora or Trop. ArR., IV, 9, p. 231).
Solanum Homblei Je Waild. nov. spec. in Kedde, Reperto- rium XII (1914), p. 141.
Plante sous-ligneuse à la base, à rameaux plus où moins cylin- driques, densément tomenteux-grisätres à l’élat sec, à poils étoilés; épines assez nombreuses, élargies à la base, droites ou légère- ment recourbées, comprimées, velues presque jusqu’au sommet. Feuilles solitaires, ovales, lobées, à limbe inéquilatéral, arrondi à la base, acuminé-obtus au sommet, de 11 à 20 cm. de long et de 7 à 14,5 cm. de large, velu sur les deux faces plus fortement en dessous qu'au-dessus, à poils étoilés, à épines sur la nervure prin- cipale de même constitution que sur la tige ; pétiole de 3 à 6,5 cm. de long à épines recourbées d'environ 3 mm. de long. Cimes à
= 67 hi)
trois fleurs naissant à une certaine distance des feuilles, extra- axillaires ; calice’plus ou moins campanulé de même couleur que les tiges, atteignant dans la fleur environ 6 à 7 mm. de long. Fleurs inférieures femelles à pédicelle de 8 mm. environ de long, accrescent sous le fruit, atteignant jusque près de 2 cm. de long, plus fortément épineux que les autres pédicelles. Lobes calici- naux atteignant sous le fruit (mûr ?) 15 mm. de long. Corolle mauve, campanulée d'environ ? cm. de diamètre, velue extérieure- ment à lobes au nombre de cinq, ovales-lancéolés, subaigus d’en- viron 4 mm. de diamètre ; étamines au nombre de cinq, à filaments courts, à anthères de 6 à 7 mm. de long, dépasséés par le style élargi au sommet, ovaire globuleux, velu, devenant plus ou moins glabre à Pétat mür.
Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 186: — Sur la terre sèche déboisée. — Nom indigène : Matuntula). Obs. — Espèce voisine de S. acanthocalyæ KI. (cf. Wright in
For or Trop. Arr., IV, 9, p. 234); elle s’en différencie par des fleurs plus petites, par ses feuilles plus grandes et par le limbe de celles-ci très nettement inéquilatéral.
SCROPHULARIACEAE SOPUBIA Buch.-Ham.
Sopubia simplex ochst.
Élisabethville, novembre 1911 (Ad. Hock); environs de Katen- tania, novembre 1912 (Homblé, n. 838); Nieuwdorp, novembre 1919 (Ringoet, n. 2).
BUCHNERA L.
Buchnera Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 199.
Plante herbacée, à tiges florifères dressées, pouvant atteindre 40 cm. de haut, plus où moins ramifiées, éparsement velues. Feuilles basilaires épaisses, coriaces, paraissant se coucher sur le sol, sessiles, atteignant 7 cm. de long et 27 mm. de large, tache- tées de blanc et munies de quelques poils, épars vers le bord ou
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sur les nervures; feuilles de la tige diminuant de grandeur au fur et à mesure que l’on s'élève et passant aux bractées florales, les feuilles bien développées opposées, à trois ou cinq nervures, bien marquées à taches blanches.et éparsement poilues et ciliées. Inflo- rescences en épis terminaux allongés et interrompus, à fleurs généralement opposées laissant entr’elles des entre-nœuds qui peuvent atteindre 3 cm. vers la base; bractéoles linéaires de 4 mm. environ de long, ciliées sur les bords; calice florifère de 14 à 19 mm. de long, éparsement velu extérieurement, à cinq dents linéaires. pouvant atteindre 4 mm. de long, ciliées sur les bords. Corolle d’un violet pâle ou blanchâtre, à tube glabre exté- rieurement, ne dépassant pas les dents du calice, à lobes obovales, atteignant 9 à 10 mm. de long et environ 4 mm. de large; cap- sule glabre, oblongue, aussi longue que le tube du calice, attei- gnant environ 7 mm. de long et 2 mm. de large, courtement
apiculée au sommet.
Bukama, 1% juin 1911 (J. Bequaert, n. 149).
Obs. — Semble devoir se classer dans le voisinage du B. lepto- stachya Benth., mais s’en différencie par ses feuilles basilaires épaisses-coriaces, formant une rosette sur le sol. Elle forme sou- vent, d’après le collecteur, des tapis étendus qui se développent et fleurissent après l’incendie de la savane; la floraison se continue
jusqu’en juillet. Buchnera bukamensis /)e Wild. nov. spec. in Fedde, Reper-
torium XIII (1914), p. 199.
Plante à racines ligneuses plus ou moins en touffe, à tiges dres- sées, atteignant 45 em. de haut, plus ou moins fortement ramifiées, à rameaux courtement tomenteux ; feuilles alternes ou opposées, plus ou moins dressées, les inférieures lancéolées, atteignant 4,5 cm. de long et à mm. de large, présentant vers le sommet quelques dents aiguës, velues éparsement sur les deux faces, les
autres feuilles linéaires ne dépassant guère 2 mm. de diamètre et
atteignant parfois encore 3 cm. de long. Inflorescences en épi,
terminant le rameau principal ou ses ramifications, à fleurs dis- tantes surtout vers la base, souvent rapprochées par deux, ces paires pouvant être distantes de 2 cm., l’épi très lâche pouvant attendre près de 25 cm. de long; fleurs bractéolées à la base, à bractéole de 3 à 4 mm. de long, courtement velue, ciliée, aiguë ;
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calice à cinq dents d’environ 5 mm. de long, légèrement accres- cent sur le fruit, atteignant environ 6 mm:, plus ou moins velu, même sur les dents étroites et atteignant environ 4 mm., corolle bleue, à tube cylindrique d’environ 10 à 11 mm. dé long, étroit, n’alteignant pas À mm. de diamètre, courtement tomenteux exté- rieurement, à lobes plus ou moins inégaux, atteignant 6 mm. de jong et 3 mm. de large, glabre; capsule oblongue, terminée à l’état jeune par le style, à Pélat adulte par la base dustyle qui forme apicule, dépassant à peine les lobes du calice, d'environ 5 mm. de long et d’un peu moins de ? mm. de large.
Bukama, 20 juillet 1911 (J. Bequaert, n. 156).
Obs. — Cette espèce se rangé, d’après nous, dans le voisinage des B. longespicalu Schinz et B. pallescens Engler ; la première possède un tube corollin recourbé, dans le B. bukamensis, il reste droit comme dans le B. pullescens ; chez cette dernière plante le calice atteint 6 mm. de long, ce qui semble dépasser la longueur du calice de la plante que nous venons de décrire et qui possède également des lobes corollins plus développés.
Buchnera hispida Buch.-Ham.
Élisabethville, mai 1912 (Homblé, n. 331. — Nom indigène : Tulumpape); Welgelegen, 6 juin 1912 (J. Bequaert, n. 487); Shinsenda, 3 mai 1919 (Ringoet, n. 4).
Buchnera Hockii Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (4914), p. 199.
Plante réduite, atteignant au maximum 8 cm. de bauteur, à tiges plus ou moins dressées partant d’une base commune; racine pivotante ; tiges glabres ou presque glabres, entre-nœuds pouvant atteindre 16 mm. de long. Feuilles sessiles, elliptiques ou ovales-elliptiques, munies de quelques poils sur la face supérieure et sur la face inférieure, ciliées sur les bords, à poils blanchâtres, renflés à la base ; limbe pouvant atteindre 12 mm. de long, obtus
‘ou aigu au sommet et pouvant atteindre 4 mm. de large. Inflo- rescence formant un épi terminal, relativement court, ne dépas- sant guère, en fleurs, 4, cm. de long, à fleurs assez rapprochées pendant la floraison, distantes d’environ 6 à 7 mm. après l’anthèse ; feuilles passant aux bractées en conservant leur constitution, bractéoles linéaires, pouvant atteindre 4 mm. de long, ciliées; calice florifère à cinq dents, atteignant 7 mm. de long, légèrement
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accrescent sous le fruit, dents linéaires atteignant un peu plus de 1 mm. de long, ciliées sur les bords et munies de quelques poils épars comme sur le reste du calice ; corolle à tube glabre extérieu- rement, dépassant le calice, atteignant 10:mm. de long et moins de 4 mm. de diamètre, velu intérieurement et à la gorge, lobes obovales d'environ 6 mm.-de long et pouvant atteindre 3 à 4 mm. de large ; ovaire glabre terminé par un style d'environ 2,5 mm. de long, capsule apiculée, de 4 mm. environ de long et d? Ényiron
9 mm. 4b large. Élisabethville (route de En. plateau inondé), 1911 (Ad.
Hock). Obs. — Cette espèce est voisine de la plante du Katanga que
nous avions décrite sous le nom de B. pusilla, nom qui a dû être modifié, par suite de double emploi par M. Skan (ef. Hemsley et Skan, in Kcora or Trop. ArR., IV, 9, p. 388, B. Verdickii); mais elle s’en différencie aisément Dan ses feuilles elliptiques beaucoup plus réduites que celles du B. Verdickii, dont les feuilles lancéo- lées ou linéaires mesurent au maximum 18 mm. de long.
Buchner2a Verdickii Skan.
Buchnera pusilla De Wild. non Benth. et Hook.
Plateau de Biano (Esschen, Plateau), vallée boisée, novembre
1912 (Homblé, n. 869).
CYCNIUM Æ. Mey.
Cycnium adonense #. Meyer. Plateau de Biano, novembre 1912 (Homblé, n. 870).
ACANTHACEAE THUNBERGIA Retz.
Thunbergia acutibracteata De Wild. nov. spec. in Fedde,
Repertorium XIII (4914), p: 104. Plante herbacée, à tige plus ou moins ramifiée, atteignant 50 cm. de long; feuilles ovales, nettement cordées à la base,
arrondies-apiculées au sommet, velues sur les deux faces, à cinq
nervures basilaires bien marquées; nervures secondaires, surtout
PT 8e = A /y4/
proéminentes sur la face inférieure; limbe de 2,5 à 7 em. de long et de 14 à 33 mm. de large; pétiole densément et courtement velu comme les tiges, atteignant 4 em. de long; fleurs blanches, axillaires, solitaires, à pédoncule velu, de 5 à 6 cm. de long; brac- téoles étroitement lancéolées, de 19 à 28 mm. de long et de 4 à 5 mm. de large, longuement aiguës; corolle à tube relativement étroit, atteignant jusque 3 cm. de long et 5 mm. de large vers le sommet, lobes attéignant 17 mm. de long ; anthères velues, stigmate bilabié dépassant les étamines, à lèvre inférieure, arrondie-triangulaire d'environ 2? rm. de diamètre, la supérieure légèrement émarginée, à bords repliés vers l’intérieur.
Elisabethville, février 1912 (Homblé, n. 182. — Dans la savane boisée).
Obs. — Cette espèce est voisine de notre T. proxima, dont elle se différencie par ses feuilles très nettement cordées à la base, obtuses au sommet et beaucoup plus développées, par ses brac- iées plus longuement cunéiformes ; ensemble de caractères qui, avec la villosité, donne un facies tout particulier à celte plante.
Thunbergia angustata De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. 106.
Plante à tige grêle, étalée, glabre ou très courtement velue, et à poils apprimés à l’état jeune. Feuilles ovales ou longuement lan- céolées, arrondies à la base, aiguës au sommet, de 6 à 8,9 cm. de long et de b à 12 mm. de large, à environ cinq nervures basilaires, les externes formant une nervure de bordure et $’anastomosant avec l’interne, qui forme une nervure ondulée, se maintenant dans les feuilles les plus développées, à environ 1 mm. du bord de la feuille; pétiole de 5 à 6 mm. de long. Fleurs solitaires, à Vaisselle des feuilles, d’un jaune pâle, plus foncées à la gorge; pédoncule de 1 à 2,5 cm. de long, courtement velu comme les jeunes tiges; bractéoles ovales-lancéolées, aiguës au sommet, à poils courts sur la face externe, de 2 à 2,7 cm. de long et atteignant environ 6 mm. de large vers la base; calice à dents assez longues, velues, atteignant environ 8 mm.; tube de la corolle atteignant 3 à 4 em. de long, très rétréci vers la base, où il ne mesure guère que 1,9 mm. de diamètre, atteignant au sommet environ 6 mm. de diamètre; lobes de 13 à 20 mm. de long; anthères, plus ou moins apiculées au sommet, densément velues à la base et sur la
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face interne, chacune des loges portant un éperon recourbé ; stig- mate à deux lèvres, atteignant environ le milieu de la partie élargie du tube, le lobe inférieur semi-circulaire.
Plateau de Biano, Tshisinka, février 1918 (Homblé, n. 1967).
Obs. — Cette plante se rapproche du T7. huillensis S. Moore (Cf. FLora or Trop. Arr. V, p. 19), elle s’en différencie par les feuilles et par la couleur de ses fleurs.
Thunbergia Bequaerti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 104 j
Tige dressée plus ou moins glabre, courtement pubescente, surtout aux nœuds, plus où moins sillonnée longitudinalement à l’état sec ; feuilles sessiles, plus ou moins embrassantes, ellip- tiques, cunéiformes el plus ou moins apiculées au sommet, pubescentes sur les deux faces, plus ou moins scabres, réduites à l’état de bractées vers le sommet des rameaux, de 2,5 à 5,5 cm. de long et de 6 à 18 mm. de large. Fleurs axillaires, solitaires, opposées; pédoncule atteignant au maximum 12 mm. de long, courtement pubescent, plus ou moins grisâtre; bractéoles suborbi- culaires, velues, à cinq nervures bien visibles, atteignant 25 mm. de long et 19 mm. de large. Calice irrégulièrement et obtusément lobé, corolle d’un janne-orangé, bleuâtre dans ses lobes, à tube rétréci un peu au-dessus de Ja base, puis fortement élargi en entonnoir, velu courtement extérieurement ; corolle dépassant d'environ 2,4 cm. les bractées, anthères munies au sommet d’un mucron trés net, l’une des paires munie d’un éperon recourbé sur un des lobes, la base des anthères possédant une touffe de poils; stigmate en entonnoir dépassant les élamines, muni latéralement de touffes’de poils un peu au-dessus du niveau des étamines ; lobes de la corolle munis de poils épars glanduleux ; fruit obpyri- forme, d’environ 3 cm. de long et de 1 cm. de large à la base, courtement tomenteux, à graines irrégulièrement squameuses, d'environ 8 à 9 mm. de long.
Sankisia, 3 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 189),
Obs. — Cette espèce est, par l’ensemble de ses caractères, voi- sine du T. oblongifolia Oliv., décrit et figuré dans les Transactions de la Linnean Society, XXIX, p. 195, t. 193 (ef. Burkill'in FLoRA or Trop. AFR. V, p. 2). Notre plante s’en différencie surtout par li forme tout à fait caractéristique des bractées, qui sont subcircu-
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laires et donnent un facies tout particulier aux inflorescences, quand on les compare à celles figurées dans le travail cité plus haut. La forme du fruit est semblable dans les deux plantes; il nous parait que dans la plante du Katanga, les bractées tombent avant la maturité du fruit.
Thunbergia ciliata {Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperlo- rium XII (4914), p. 105.
Souche ligneuse ; tige dressée, velue à poils plus ou moins étalés, ramifiée, atteignant environ 20 cm. de haut; feuilles ellip- liques à une nervure médiane bien marquée, sessiles, glabres sur la face supérieure et sur la face inférieure, assez longuement cilées sur les bords, de 2 à 3,2 cm. de long et de 6 à 11 mm. de large, oblusément cunéilormes au sommet; fleurs blanches ou légérement teintées de jaune ou de mauve, pédonculées ; pédon- cule d'environ 11 mm. de long, éparsement velu; bractéoles ovales de 17 à 21 mm. de long et de 7 à 8 mm. de large, trinerviées, éparsement velues, très courtement ciliées; calice à dents courtes ; corolle à tube de 2 à 2,5 cm. de long, s’élargissant au sommet, atteignant environ À em. de diamètre ; lobes étalés d’environ 12 mm. de long et 8 à 9 mm. de large; style glabre à stigmate en entonnoir, barbelé sur le côté. Etamines à filet glabre dépassant les anthères, celles-ci présentant une touffe de poils sur le côté et un éperon à la base.
Environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 810).
Thunbergia fasciculata De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (1914), p. 105.
Souche ligneuse à la base, munie de nombreuses racines épaisses, plus ou moins lignifiées, atteignant à l’état sec environ 5 mm. de diamètre ; tiges plus ou moins fasciculées, dressées, dichotomes, à entre-nœuds variables de 4,5 à 4 cm. de long ; feuilles linéaires, sessiles, aiguës, glabres, atteignant 9 cm. de long et 2 mm. de large. Fleurs axillaires, à pédoncule glabre, atteignant 3,5 cm. de long ; bractéoles ovales-allongées, aiguës, glabres ou éparsement velues sur le dos, atteignant 3 cm. de long et 8 mm. de large, plus ou moins carénées sur le dos; dents cali- cinales courtes ; tube de la corolle d'environ 2 cm. de long, lobes d'environ 12 mm. de long; anthères mucronées et munies d’une
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touffe de poils ; stigmate en entonnoir muni latéralement de touffes de poils blanchâtres.
Environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 826).
Obs. — Cette espèce se rapproche du T. graminifolia, récoltée par Verdick, dans la même région du Katanga et décrite par nous dans nos Études sur la flore du Katanga, 1, p. 134.
Thunbergia Homblei 1e Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 105.
Plante buissonnante, à rameaux supérieurs volubiles, glabres, à tiges vieilles irrégulièrement lenticellées, striées, à rameaux plus où moins quadrangulaires; feuilles elliptiques, cunéiformes à la base, plus ou moins longuement cunéiformes-aiguës au som- met, glabres sur les deux faces, plus pâles en dessous qu’au-des- sus, à environ six nervures latérales principales de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu’au-dessus, plus ou moins longuement péliolées ; pétiole pouvant atteindre 4 cm. de long’; limbe de 3,5 à 8,5 cm. de long et de 18 à 40 mm. de large, crispé sur les bords; fleurs solitaires à pédoncule glabre, de 4,5 à 5 cm. de long, recourbé au sommet et fortement épaissi au sommet sous le fruit, où il atteint plus de 2 mm. d'épaisseur, la base du pédicelle d'environ 0,5 mm. ; bractéoles d'environ ? em. de long et de 1 cm. de large; calice à segments d'environ 2 à 3 mm. de long ; tube de la corolle atteignant de 9,9 à 4 cm. de long; lobes de 15 à 20 mm. de long et atteignant 29% mm. de large, violets; anthères munies vers la base d’une crête de poils épais, non éperonnées ; stigmate dépassant d'environ 4 mm. le sommet des étamines, lobe inférieur d'environ 2,5 mm. de diamètre; fruit glabre, atteignant environ 3 cm. de long et 1% mm. de large; graine glabre, irrégulièrement plissée, d'environ 6 mm. de long et de large.
Élisabethville, février 1919 (Homblé, n. 169. — Sur les termi- tières).
Obs. — Par ses bractéoles glabres membraneuses, les dents du calice allongées, les rameaux glabres et les pédoncules de plus de 3 cm. de long, notre plante se rapproche du T. crispa Burk. (in ELora or Trop. Arr. V, p. 19), elle s’en différencie par des feuilles moins longues et relativement plus larges, des fleurs à
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pédicelle peut-être plus court, mais à tube de la corolle et à lobes plus développés.
Thunbergia lathyroides Burkill.
Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 479. — Brousse).
Thunbergia oblongifolia Oliv.
Nieuwdorp, 5 mai 1912 (J. Bequaert, n. 406); environs de Lukafu, 1899 (E. Verdick, n. 163) ; Moero, 1900 (E. Verdick).
Thunbergia proxima De Wild.
Élisabethville, 25 juin 1912 (J. Bequaert, n. 515).
Obs. — Les feuilles atteignent 18 mm. de diamètre.
Thunbergia proximoides {Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 105.
Plante à tige dressée, plus ou moins fortement ramifiée, attei- gnant 25 cm. de haut ; feuilles ovales, cordées à la base, cunéi- formes apiculées au sommet, à cinq nervures basilaires bien marquées proéminentes sur la face inférieure; limbe de 9 à 6 cm. de long et de 3 à 30 mm. de large ; pétiole velu-grisâtre comme la tige atteignant de 1 à 18 mm. de long ; fleurs axillaires fré- quemment opposées, à pédoncule velu comme les tiges de 8 à 4,5 em. de long; bractées lancéolées, de 15 à 20 mm. de long et de 5 à 8 mm. de large, cunéiformes-apiculées au sommet. Corolle à tube relativement étroit, atteignant 2 cm. de long et 4 à 5 mm. de large vers le sommet ; lobes atteignant au maximum 15 mm. de long; calice à lobes allongés accrescents sous le fruit et y atteignant 4 mm. de long; fruit tomenteux extérieurement, atteignant (mûr ?) 16 mm. de long.
Sankisia, 24 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 214).
Obs. — Comme le T. acutibracteata, le T. proximoides est voisin du T. proæima (cf. Études Flore Kat. 1, p. 138, pl. XXXIV, fig. 7 à 11); un coup d’æil jeté sur cette planche et sur la descrip- tion que nous venons de donner, fera rapidement saisir les diffé- rences qui résident pour les deux espèces, premièrement dans la forme très nettement cordée des feuilles dans les deux cas plus fortement développées. Entre les T. proximoides et T. acutibrac- teala, outre des détails dans la forme et la constitution des feuilles, il faut noter la forme différente des bractées longuement aiguës dans le 7. acutibracteata. Ces diverses espèces forment
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néanmoins un groupe dont l’étude demande à être reprise sur de nouveaux et nombreux matériaux, d'autant plus que, comme nous avons vu, les plantes à rapprocher du T. proxima varient fortement dans le diamètre et dans la longueur de leurs feuilles.
Thunbergia subcordatifolia De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (4914), p. 106.
Plante à tiges dressées peu ou pas ramifiées atteignant 30-35 cm. de long, glabres, striées longitudinalement à l’état sec, à entre- nœuds de 2 à 6 cm. de long. Feuilles sessiles, subamplexicaules, ovales ou longuement lancéolées, cordées à la base, longuement aiguës au sommet, glabres sur les deux faces, plus pâlés en dessous qu’au-dessus, à bord ourlé du moins à l'état sec, les inférieures les plus courtes, les médianes en général les plus longues pouvant atteindre 17 em. de long et 22 mm. de large. Fleurs réunies en inflorescences terminales ou solitaires à l’extrémité de la tige, munies, à la base du pédoncule de 8 à 18 mm. de long, de bractées ou feuilles réduites ; bractéoles oblongues, plus ou moins lancéo- lées, à cinq nervures marquées, munies de poils plus ou moins scabres sur les nervures et sur les bords. Corolle violette, à tube plus où moins recourbé atteignant environ 4 em. de long, courtement tomenteux, fortement rétréci un peu au-dessus de la base où il atteint environ ? mm. de diamètre, atteignant environ 16 mm. de diamètre au niveau de la gorge; tube orangé; anthères atteignant environ le milieu de la hauteur du tube, mucronées au sommet, velues à la base et munies d’un éperon ; stigmate en entonnoir triangulaire, muni de poils courts le long de la face dorsale et barbelé sur le côté vers le sommet.
Vallée de Kapiri, dans les ehemins, assez commun, février 1918 (Homblé, n. 1191).
Obs. — Cette espèce est voisine du T. hyalina Moore (Cf. FLori or Trop. Arr. V, p. 26) ; elle s’en différencie par ses fleurs
terminant toujours les tiges. Thunbergia variabilis De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper-
torium XII (4914), p. 106.
Plante à tige dressée, glabre, plus ou moins quadrangulaire, striée longitudinalement, peut-être volubile dans ses parties supé- rieures, munie de poils brunâtres aux nœuds ; feuilles ovales ou elliptiques, cunéiformes ou arrondies-subcordées à la base, acu-
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minées-obtuses au sommet, apiculées, à nervures principales au nombre de 5 environ de chaque côté de la nervure médiane, à pétiole canaliculé de 4 à 10 mm. de long; limbe de 9,5 à 19 cm. de long et de 5 à 7 cm. de large, irrégulièrement ronciné sur le bord. Fleurs à pédoncule grêle, d’au moins 6 cm. de long, glabre, bractéoles minces largement cunéiformes au sommet, de 25 à 27 mm. de long et de 12-13 mm. de large; corolle à tube de 4,5 cm. de long. Style dépassant les anthères munies de poils à la base, stigmate à lobe inférieur de plus de 2 mm. de diamètre. Elisabethville, décembre 1911 (Ad. Hock. — Sur termitières). Obs. — Cette espèce, que nous avions rapportée par erreur au T. affinis Moore, se différencie très facilement de cette espêce par la longueur des pédoncules, la forme de ses feuilles particulière- ment variables, irrégulièrement dentées sur les bords, moins coriaces que chez le T. Homblei. Ces caractères permettent, avec l'absence du recourbement du pédicelle, de distinguer aisément cette espèce de sa congénère trouvée également sur les termitières.
HYGROPHILA À. Br.
Hygrophila Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 194.
Plante à tige dressée, subcylindrique, plus ou moins ramifiée, de 10 à 35 cm. de haut, assez densément velue, à poils relative- ment longs et étalés pouvant atteindre 2 mm. de long. Feuilles opposées, sessiles, ovales-elliptiques ou subobovales, arrondies à la base et subembrassantes, atteignant vers le milieu de la tige 9-4, cm. de long et 10-13 mm. de large, plus petites vers la base et vers le sommet où elles passent aux bractées florales, velues sur les deux faces, à poils longs et apprimés sur la face supérieure, à poils courts plus ou moirs glanduleux et longs mélangés sur la face inférieure, courtement ciliées-glanduleuses sur les bords ; fleurs solitaires, géminées ou: parfois à trois à l’extrémité de rameaux axillaires, plus courts ou plus longs que les feuilles ou les bractées à l’aisselle desquelles ils sont nés, courtement velus- glanduleux et munis de poils longs étalés; calice à dents inégales, la supérieure un peu plus longue que les autres atteignant 9 mm. de long, à limbe plus ou moins elliptique, cilié, les autres d’en-
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viron 6-7 mm. de long, hinéaires-ciliés ; corolle à tube d'environ 8 mm. de long, très courtement pubescent à l’extérieur, à lèvre inférieure d'environ 10 mm. de long, obscurément trilobée, lobes latéraux plus larges que le lobe médian, courtement velu sur sa partie médiane et portant en outre quelques poils allongée ; lèvre Supérieure d'environ 9 mm. de long ; étamines subégales à anthères d'environ 1,5 mm. de long ; ovaire velu au moins sur les sutures ; style glabre ou courtement velu à la base ; capsule courtement velue d’énviron 9 mm. de long et de 1,5 mm. de large.
Sankisia, 13 Septembre 1911 (J. Bequaert, n. 199. — Marécage desséché) ; Plateaux de la Manika, 1911 (A. Hock).
Obs. — Cette espèce se classe, d’après nous, dans le voisinage de VAT. gracillima Burk. (Nomaphila).
Nous rapportons à notre type la plante recueillie par M. Hock, bien qu’elle forme déjà une transition vers la plante que nous décrivons ci-dessous comme variété.
Hygrophila Bequaerti var. elliptica Je Wald. nov. var., loc. cèl.
Plante à tiges paraissant plus ou moins couchées, atteignant 20 cm. de long, plus ou moins ramifiées, à poils longs étalés. Feuilles généralement elliptiques, largement cunéiformes à la base, velues sur les deux faces, ciliées sur les bords pouvant atteindre, sur les tiges principales, 3 em. de long, mais atteignant généralement au maximum 17 mm. de long et 9 mm. de large, cunéiformes au sommet. Inflorescences axillaires ou à l'extrémité de courts rameaux latéraux ciliés comme les tiges, calice à dents plus ou moins inégales, ciliées comme dans le type, atteignant 7-8 mm. de long; corolle à tube d’environ 7 mm. de long, un peu plus petite que dans le type.
Ruwe, novembre 14911 (Ad. Hock).
Obs. — À première vue, cette plante semble se différencier très fortement de celle que nous avons décrite sous le nom de H. Bequaerti; mais quand on cherche à définir les caractères, on voit. qu'ils constituent une véritable transition ; €é'qui semble caractériser à première vue les deux plantes, c’est la réduction de la plupart des feuilles qui sont nettement elliptiques, cunéï- formes à la base et au sommet et non, comme chez le type, sub- embrassantes et très arrondies. Mais déjà nous faisions remarquer
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plus haut que certaines plantes des hauts plateaux de la Manika, à port réduit, ont des feuilles beaucoup moins embrassantes que celles de la région de Sankisia.
Hygrophila Bequaerti var. réducta Je Wild. nov. var., loc. cit.
Plante à tiges dressées ou plus ou moins couchées, atteignant environ 42 em. de haut, à tiges courtement velues, portant de distance en distance des poils plus longs étalés ; feuilles oppo- sées, sessiles, cunéiformes à la base, cunéiformes au sommet, velues sur les deux faces, plus ou moins longuement ciliées sur les bords, atteignant 12 mm. de long et à mm. de large. Fleurs à Vaisselle des feuilles ou à Pextrémité des rameaux, courtement pédonculées; calice à lobes inégaux, le plus long atteignant environ 9 mm. de long et 1,5 mm. de large; corolle réduite, à tube d'environ 6 mm. de long, à lèvre trilobée comme dans le type, velue, d'environ 5 mm. de long; étamines subégales à anthères d'environ 1 mm. de long ; ovaire velu comme dans le Lype.
Nieuwdorp, 3 septembre 1919. — Dans la terre sèche et noire dü Dembo (Ringoet, n. 4).
Obs. — À première vue, cette plante est très différente du type, mais lorsqu'on en examine les caractères, surtout lorsque l’on a entre les mains la variété précédente, on remarque les points de contact; elle se signale par la réduction de ses organes foliaires et floraux, ce qui lui donne un aspect très particulier.
Hygrophila Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 198.
Plante à tige dressée-ramifiée, courtement et densément velue- glanduleuse à Pétat jeune, devenant plus ou moins glabre à l’état adulte, plus ou moins quadrangulaire, renflée au-dessus des nœuds, atteignant plus de 60 cm. de haut; feuilles rétrécies en pétiole à la base, oblongues-elliptiques, atteignant vers la base 7,5 mm. de long et 25 mm. de large, diminuant de grandeur et passant aux feuilles bractéales dans le haut des tiges, glabres ou presque glabres sur la face supérieure, à poils épars sur la face inférieure, principalement sur les nervures, courtement ciliées sur les bords. Kleurs en fascicules opposés, formant presque un verticille autour des nœuds supérieurs; inflorescences axillaires,
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généralement composées de deux faisceaux, l’externe moins den- sément fleuri que l’interne, courtement pédoneulées; pédoneule commun velu, d’un peu plus de 1 mm. de long. Kleurs bleues subsessiles au nombre de trois à quatre au moins par fascicule, c’est-à-dire au moins quatre fois autant par nœud; calice, attei- gnant 12 mm. de long, à segments libres sur plus de la moitié de leur longueur, courtement et densément velus-glanduleux, lancéolés-linéaires, très aigus-filiformes ; corolle d'environ 149 mn. de long, très courtement tomenteuse extérieurement, non glan- duleuse, à tube d’environ 13 mm. de long, d’un peu plus de 4 mm. de large dans sa partie inférieure, élargi en entonnoir dans sa partie supérieure; labelle trilobée, d'environ 7 mm. de long dans sa partie médiane ; lobes postérieurs soudés dans les 2/3, dressés, d'environ 6 mm. de long ; étamines à filets différant légèrement de longueur ; anthères d’un peu plus de 4 mm. de long, ovaire assez brusquement rétréci vers la base, à style velu jusqu’au sommet, à stigmate à peine capité.
Vallée de Kapiri, en terre sèche, commun; février 1913 (Homblé, n. 1193).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe des Æ. uliginosa Moore et Teuszii Lindau (cf. Burkill in Kcora or Trop. Ar. V, pp. 31-32). Elle se caractérise par ses tiges densément velues- glanduleuses, ses feuilles atteignant 25 mm. de diamètre et par ses étamines à filets différant légèrement de longueur; ensemble de caractères, en partie intermédiaires à ceux des deux espèces
précitées.
Hygrophila quadrangularis De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (1914), p. 194.
Plante à tiges dressées, pouvant atteindre 50 cm. de haut, qua- drangulaires, courtement pubescentes au moins aux nœuds, à entre-nœuds pouvant atteindre 9 em. de long; feuilles elliptiques ou elliptiques-lancéolées, rétrécies plus ou moins longuement en pétiole à la base, plus ou moins longuement cunéilormes au som- met, atteignant, pétiole compris, jusque 10 cm. de long et 3,6 cm. de large, glabres sur la face supérieure, à poils épars sur la face inférieure, au moins sur les nervures; fleurs axillaires ou termi- nales, formant des verticilles autour des nœuds supérieurs; brac- tées linéaires, velues, très aiguës, pouvant atteindre 44 mm. de
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long ; calice atteignant 15 mm. de long ; lobes soudés à la base sur environ 3,9 mm. de longueur, longuement filiformes, ciliés sur les bords ; corolle violette, velue extérieurement, à tube élargi dans sa moitié Supérieure, atteignant environ 11 mm. de long, à lèvre glabre sur la face supérieure, courtement ciliée sur les bords, trilobée d’environ 7 mm. de long; lobe médian, le plus large d'environ 3 mm. de long; étamines à anthères d’environ 4,5 mm. de long, chaque loge possédant un court éperon à la base; ovaire glabre, noirâtre à l’état sec, à style brunâtre, velu. depuis le sommet de l’ovaire jusque près du stigmate très peu marqué.
Élisabethville, février 1919, sur termitières (Homblé, n. 116. — Nom indigène : Mwamu ; et n. 146).
Obs. — Cette plante, par ses fleurs sessiles ou presque sessiles à l’aisselle des fleurs, où elles forment de faux verticilles, semble se rapprocher du groupe dans lequel viennent se classer, d’après M. Burkill, les 7, spiciformis Lindau, odora Anders., acutisepala Burk., et se rapprocherait, d’après la clef analytique, dé cette der- nière espèce, dont nous n'avons pu voir de spécimen; nous devons cependant faire remarquer que les tiges ne sont pas très pubes- centes ét que les feuilles ne sont pas scabres.
Hygrophila Ringoeti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 198.
Plante à souche plus ou moins ligneuse, à tiges dressées, pouvant atteindre 70 em. de haut; tiges cylindriques, plus ou moins densément velues surtout à l’état jeune, à nœuds plus ou moins renflés, à entre-nœuds pouvant atteindre 9 cm. de long; feuilles elliptiques ou elliptiques-lancéolées, rétrécies plus ou moins longuement en pétiole à la base, plus ou moins longuement cunéiformes au sommet, atteignant, pétiole compris, jusque 8 em. de long et 3 cm. de large, glabres sur la face supérieure, mais velues sur la nervure médiane et ciliées sur les bords, épar- sement velues sur les nervures de la face inférieure ; fleurs axil- laires formant des verticilles autour des nœuds supérieurs, au nombre d’au moins quatre par fascicule et moins de vingt; calice densément velu, à poils glanduleux, atteignant 10 à 11 mm. de long ; lobes soudés dans environ leur tiers inférieur, longue- ment aigus-filiformes, ciliés-glanduleux sur les bords ; corolle
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velue extérieurement, à tube d’environ 15 mm. de long, rétréci sur un peu plus de la moitié de sa longueur, à lèvre antérieure d'environ 7 mm. de long, trilobée, ciliée sur les bords ; étamines subégales à anthères d’environ 1,5 mm. de long, chaque loge munie d’un court éperon à la base ; ovaire glabre noirâtre, à style brunâtre, velu depuis la base jusque près du sommet.
Nieuwdorp, dans la brousse, 2 mai 1919 (Ringoet, n. 5).
Obs. — Cette espèce se range, d’après la clef analytique pro- posée par M. Burkill, dans le groupe des Euhygrophila et dans le sous-groupe des plantes à fleurs en verticilles et à tiges pubes- centes; elle se rapproche, malgré ses tiges fortement velues à l’état jeune, du À. acutisepala et du H. quadrangularis, différant de ces deux plantes par ses tiges cylindriques beaucoup plus fortement velues que dans l’Æ. quadrangularis.
LEPIDAGATHIS Walld.
Lepidagathis Ringoeti De Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 146.
Plante réduite à souche plus ou moins ligneuse, à racines plus ou moins étalées, longues, grêles, à tiges dressées, ramifiées, attei- gnant environ 930 cm. de long, à rameaux glabres ; feuilles rétré- cies en un pétiole plus ou moins allongé, elliptiques-lancéolées, olabres sur les deux faces, atteignant, pétiole compris, de 2 à 5 em. de long et de 6 à 12 mm. de large, cunéiformes à la base, aiguës au sommet. Inflorescences axillaires ou terminales en épis unilatéraux ou opposés, entourés de bractées brunâtres plus ou moins scarieuses, plus ou moins aiguës, glabres ou munis de quelques poils vers la base, atteignant 7 mm. env. de long. Fleurs généralement solitaires dans un épillet, ceux-ci au nombre de deux ou trois par aisselle, courtement pédicellées; lobes calicinaux latéraux plus longs que les autres, atteignant 12 mm. de long et plus étroits, d’un peu plus de À mm. de large, glabres ; corolle bilabiée, glabre, d'environ 20 mm. de long, à tube d’un peu plus de 1 mm. de large dans sa moitié inférieure, atteignant 3,5 mm. dans sa moitié supérieure ; lobe postérieur dressé, plus court que Pantérieur, d'environ 6 à 7 mm. de long et 3 mm. de large; labelle trilobée, à lèvre médiane d’environ 6 à 7 mm. de long et
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2 mm. de large, arrondie au sommet ; ovaire glabre, entouré à la base par un disque d'environ 1 mm. de long, plus ou moins lobé, à style allongé, glabre, dépassant parfois les étamines, à stigmate courtement bilobulé au sommet ; étamines antérieures à anthère biloculaire, d’un peu moins de ? mm. de long, chaque loge courtement apiculée à la base, anthères possédant un seul apicule au sommet ; anthères postérieures à filament un peu plus court que les antérieures, à une seule loge, aiguë à la base et au sommet.
Shinsenda, dans la brousse, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. )11).
Obs. — Cette espèce semble devoir se rapprocher du L. macro- chyla Lindau (cf. Kunene, Zambesi Exped., p. 378), dont j'ai pu voir les échantillons authentiques dans l’herbier de Berlin ; la plante congolaise est plus réduite et ne présente pas le caractère net €spicis secundis » de la plante décrite par M. Lindau, et les lobes du calice ne sont pas terminés en pointes, aussi fortement pénicillées que dans la plante de la région du Rusisi.
BLEPHARIS JUss.
Blepharis Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 146.
Plante à souche paraissant ligneuse, à tiges dressées non rami- fiées, atteignant 60 cm. de haut, quadrangulaire, à entre-nœuds de 3 à 13 cm. de long, glabre. Feuilles verticillées par quatre, linéaires-lancéolées, les inférieures les plus courtes, les supérieures alteignant 20 cm. de long et 5 mm. de large, les médianes 93 cm. de long et 22 mm. de iarge, sessiles, nervure médiane très en relief sur la face inférieure, nervure submarginale formée par l’anastomose des nervures secondaires relativement peu marquées, très visibles surtout sur la face supérieure. Inflorescences termi- nales formant une tête élargie, atteignant 8 cm. de large et portée sur un pédoncule commun atteignant 3,5 cm. de long, assez densément velu-glanduleux. Fleurs disposées sur des ramifica- tions très courtes du capitule, entourées de bractées velues- épineuses sur les bords atteignant 93 mm. de long et environ 7 mm. de large; entre les fleurs et leur bractée élargie se rencon- trent souvent des bractées linéaires-sétacées, atteignant 2 cm. de
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long et uninerviées. Galice à segments antérieurs soudés presque jusqu’au sommet, nettement binerviés, densément velus sur le dos, à lobes libres terminés en épine, atteignant 28 mm. de long et 6,5 mm. de large; segment postérieur, atteignant 31 mm. de long et 6 mm. & large, bidenté au sommet, densément velu sur le dos, trinervié ; segments latéraux d'environ 25 mm. de long et 2,5 mm. de large, spinescents au sommet, velus sur le dos ; corolle blan- châtre dans sa partie basilaire, tubuleuse, d'environ 3,8 cm. de long, densément velue sur les deux faces, à labelle trilobée d’un bleu pâle, à veines d’un bleu plus foncé, d'environ 15 mm. de diamètre, à lobes latéraux plus développés que le lobe central, étamines à anthères velues, d'environ à mm. de long.
Bukama, 11 mars 1911 (J. Bequaert, n. 123).
Obs. — Ce Blepharis appartient au groupe des B. pratensis S. Moore et B. Welwitschii S. Moore qui, au dire de leur auteur, sont très voisins ; d’après les échantillons que nous avons vus à Berlin, ces deux plantes paraissent cependant assez dissemblables, de même que l'espèce que nous décrivons ici comme nouvelle et qui d’ailleurs provient d’une région assez différente.
Blepharis Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 147.
Plante à souche plus ou moins ligneuse, à liges dressées ou plus ou moins étalées, grèles, glabres à l’élat adulte, plus ou moins velues sur les ramifications supérieures et sur lPinflores- cence. Feuilles subverticillées par quatre, atteignant 143 cm. de long et au maximum 4 mm. de large, à entre-nœuds atteignant 8,5 cm. de long ; épi uniflore, sessile, axillaire ou terminant les ramifications, de 3,5 à à cm. de long, fleur d’un bleu foncé non comprise; bractées de 15 à 25 mm. de long, épines rigides, atteignant souvent 7 mm. de long, comprises, glabres où très courtement velues sur les deux faces, ciliées sur les bords et le long des épines ; calice à lobe antérieur d'environ 3 em. de long et 6 mm. de large, nettement trinervié, assez densément cilié sur les bords, lobes postérieurs soudés sur presque toute leur lon- gueur, atteignant 2,5 cm. de long, à deux nervures bien marquées, ciliés sur les bords ; lobes latéraux d’environ 9,5 cm. de long, uninerviés d’un peu plus de 1 mm. de large ; corolle fortement rétrécie à la base, à lobe postérieur elliptique arrondi, plus ou
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moins trilobé, mesurant. dans sa partie libre parfois plus de 3 cm. .de long et 2,5 cm. de large ; anthères à filet élargi à la base, à loges densément velues.
Plateau de Biano (Tshisinka), assez rare, février 1913 (Homblé, n. 1200).
Obs.-- Cette espèce se range dans le voisinage du B. cuanzensis, Welw. (Cf. FLora or Trop. Arr. V, p.97); elle s’en différencie par ses feuilles beaucoup plus étroites et par différents caractères tirés des fleurs; nous devons cependant faire remarquer que Clarke, dans la Ælore d'Afrique, signale une variété leptoptylla S. Moore, dont les feuilles auraient un peu plus de 7 cm. de long sur 2 à 5 mm. de diamètre. Nous ne connaissons cette dernière plante que par sa descriplion ; notre espèce nouvelle pourrait avoir avec elle certaines analogies, bien que les feuilles soient, chez notre espèce, beaucoup plus allongées.
RUBIACEAE PENTAS Benth.
Pentas triangularis {Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper-
torium XII (1914), p. 139.
. Plante sous-ligneuse à la base, atteignant 70 cm. de haut, à tiges densément velues, trigones dans leur partie supérieure, plus ou moins sillonnées ; feuilles ovales-elliptiques, les médianes plus longues que les basilaires, de 3,5 à 9 cm. de long et de 9,5 à 4 cm. de large, verticillées par trois, velues sur les deux faces, plus forte-. ment en dessous qu’au-dessus, arrondies à la base, cunéiformes ou arrondies, légèrement apiculées au sommet, à 7-8 nervures prin- cipales de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes sur la face inférieure que sur la face supérieure, très courtement pétiolées à pétiole atteignant dans les feuilles inférieures parfois 6-7 mm. de long ; stipules généralement divisées, segment médian libre sur environ 3 mm.; fleurs réunies au sommet de la tige en corymbe, atteignant 10 cm. de diamètre, fleurs à calice velu de 9-6 mm. environ de long, dents aiguës comprises ; corolle blanche à tube velu extérieurement de 3,5 cm. environ de long, velu inté- rieurement et légèrement renflé au niveau de l'insertion des
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étamines qui atteignent 5 mm. de long ; lobes ovales-allongés, d'environ 8 mm. de long et 1,5 mm. de large, subglabrescents intérieurement et extérieurement, style exsert dépassant la gorge de la corolle de 6-7 mm. à stigmate bilobé.
Lualaba-Kraal, décembre 1919 (Homblé, n. 934).
Obs. — Cette espèce se range dans le voisinage des P. Liebrech- tsiana Nob. et P. Homblei Nob., que nous avons décrits anté- rieurement; une de ses caractéristiques réside dans l’indument de ses feuilles ; chez les deux espèces rappelées ci-dessus, les feuilles sont glabres.
RANDIA L.
Randia Homblei Je Wäld. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 1389.
Arbre à port élancé, de grandeur moyenne, à rameaux jeunes brunâtres, courtement tomenteux, à écorce s’exfoliant avec l’âge. Feuilles généralement opposées, celles à l’aisselle desquelles se développe la fleur solitaire à pétiole de 6 à 10 mm. de long. Limbe elliptique, cunéiforme à la base, acuminé au sommet de 12 à 25 cm. de long et de 6 à 12 cm. de large, glabre sur la face supérieure, muni de quelques poils sur les nervures de la face inférieure, celles-ci plus proéminentes en dessous qu’au-dessus, au nombre de 9 à 10 de chaque côté de la nervure médiane, anastomosées plus où moins régulièrement en arc avant d'atteindre le bord. Fleurs terminales solitaires, courtement pédonculées, à pédoncule atteignant environ 7 mm. de long, accrescent sous le fruit et y atteignant 13 mm., muni à la base de bractées linéaires, vers le sommet de bractées triangulaires velues atteignant 5 mm. de long. Calice à tube de 16 mm. environ de long, velu-ferrugineux extérieurement, à lobes linéaires flexueux de 22 mm. de long. Corolle .…, velue extérieurement dans le bouton. Fruit subglo- buleux d'environ 4 cm. de haut et 4,5 cm. de large, terminé par le sommet du tube du calice et par ses lobes persistants, à dix côtes arrondies sur le dos, bien marquées, blanchâtre par suite de lexfoliation de l’épiderme brunâtre.
Elisabethville, mai 1919 (Homblé, n. 298. — Nom indigène : Mulua-Lua).
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Obs. — Cette espèce est voisine du À. Eetveldeana De Wild. et Th. Dur. par suite de la présence de dix côtes bien marquées sur le fruit ; elle S'en différencie par la moins grande longueur des lobes du calice, qui atteignent chez le R. Eetveldeuna 5 cm. de long. Bien que nous n’ayons pas vu de fleurs de notre espèce nouvelle, nous pouvons affirmer que les lobes du calice ne s’accroitront pas, car sur le fruit ils conservent la longueur observée sur le bouton.
Randia katentaniae Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XII (4914), p. 140.
Arbuste à rameaux épais, atteignant 2 cm. de diamètre, à ramus- cules principaux disposés à angles droits, velus-grisâtres à l’état jeune, devenant brunâtres-ferrugineux par suite de l’exfoliation de l'écorce. Feuilles elliptiques ou plus ou moins obovales, subaiguës au sommet, cunéiformes à la base, rapprochées vers l’extrémité des rameaux, pétiolées, à pétiole atteignant environ 2 em. de long, courtement pubescent, brunätre, plus ou moins triangulaire ; limbe de 15 à 20 cm. de long et de 6 à 10 cm. de large, glabre sur la face supérieure, parfois éparsement velu sur les nervures, velu sur la face inférieure, mais devenant plus ou moins glabre avec l’âge, à poils parfois condensés aux aisselles, nervures au nombre de 10 à 19 de chaque côté de la nervure médiane, anas- tomosées en arc avant d'atteindre le bord de la feuille, plus proéminentes en dessous qu’au-dessus, nervures secondaires réticulées. Stipules à base très élargie, velues-ferrugineuses, atteignant 7 mm. de long, acumen aigu compris. Fleurs par fasci- cules renfermant environ cinq fleurs courtement pédicellées, à pédicelle de 4 à 7 mm. de long, bractéolé à la base et sous le calice, bractéoles triangulaires de 2 mm. environ de long, velues ; calice de 2,2 cm. de long, pubescent, à tube de 15 mm. environ de long, rétréci vers le milieu, à lobes linéaires dressés de 7 à 8 mm. de long, velus. Corolle blanche, tachetée de rouge-brun à l’inté- rieur, de 9 em. environ de long, densément velue extérieurement, à pubescence d’un brun-grisâtre, à tube cylindrique dans sa partie inférieure d'environ 2 cm. de long, infundibuliforme sur 5 cm. de hauteur et atteignant environ 3 em. de diamètre, glabre inté- rieurement ; lobes ovales-triangulaires, aigus, arrondis à la base, se recouvrant à peine, atteignant vers le milieu 46 mm. de
- diamètre ; anthères incluses, glabres, d'environ 19 mm. de long ;
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slyle inclus, stigmate en massue de 16 mm. environ de long et de 4 mm. de diamètre. Fruit globuleux à écorce assez épaisse, d’un brun-rougeûtre à l’état sec, s’exfoliant comme les tiges, d'environ 4 em. de haut sur 3,5 cm. de large.
Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 730).
Obs. — Espèce voisine du À. Lemairei De Wild., découvert à Lukafu, par Verdick ; elle en diffère, comme on peut le voir en comparant la description, que nous venons de donner, avec celle publiée dans les Études sur la Flore du Kalanga, 1, p. 155, pl. XXXIX, par des détails dans la forme du calice, dans la vesti- ture des feuilles, ete.
FADOGIA Schweinf.
Fadogia discolor {Je Wald. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XJII (1914), p. 138.
Plante à souche ligneuse, à tiges en touffes dressées, pouvant alteindre environ 50 cm. de hauteur, cylindriques, courtement et densément velues ; feuilles opposées, courtement péliolulées, à pétiole velu, pouvant atteindre à mm. de long, à limbe ellip- tique. ou ovale, discolore plus pâle en dessous qu’au-dessus, velu sur les deux faces, à indument velouté, largement cunéiforme ou arrondi à la base, cunéiforme ou acuminé au sommet; feuilles inférieures, souvent très réduites, les médianes les plus dévelop- pées, atteignant 10 cm. de long et 6 cm. de large; stipules ter- minées par un long filament grêle, atteignant 10 à 12 mm. de long, partiellement persistantes, densément velues comme les liges. Fleurs axillaires réunies en inflorescences pauciflores, à pédoncule commun relativement court, paraissant ‘accrescent sous le fruit; calice atteignant 7 mm. de long, dents allongées filiformes comprises, celles-ci mesurant à elles seules souvent 4, à D mm., densément velues, ciliées; corolle ....; fruit jaune tomenteux, surmonté par les cinq lobes calicinaux, atteignant 15 mm. de long et environ 15 mm. de large, à graines de la forme d’une, fève, mesurant 9 à 10 mm. de long et 5:à 6 mm. de large.
Esschen, plateau de Biano, au voisinage des ruisseaux dans la plaine, novembre et décembre, 1919 (Homblé, n. 873 et n. 900).
Obs. — Par ses lobes calicinaux allongés, cette plante se range
or),
dans le voisinage du F. sessilis K. Schum., qui se différencie par ses feuilles moins développées.
Fadogia manikensis De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 139.
Plante à tiges dressées atteignant 1 m. de hauteur, pubescentes, blanchätres ou jaunätres, cylindriques ou très obtusément trian- gulaires sur les rameaux principaux, plus ou moins aplaties aux nœuds sur les rameaux latéraux. Feuilles verticillées sur les rameaux principaux, caduques opposées sur les rameaux latéraux; feuilles rétrécies à la base en un pétiole, atteignant 4 em. de long, subcoriaces plus pâles-blanchâtres en dessous, d’un vert olivàtre à l’état sec au-dessus; limbe de 3,2 à 6 cm. de long et de 14 à 92 mm. de large, velu sur les deux faces, plus ou moins longue- ment cunéiforme à la base, arrondi émarginé ou très obtusément apiculé au sommel; nervures latérales principales au nombre de six environ de chaque côté de la nervure médiane, peu distinctes, s’anastomosant fortement avec.les réticulations secondaires sur la face inférieure; stipules lancéolées-apiculées, atteignant 4 mm. de loug, plus ou moins rapidement caduques; fleurs en glomérules axillaires plus ou moins denses, à pédoncule commun velu comme les tiges, pouvant atteindre 4 mm. de long, à pédicelle grêle, velu, pouvant atteindre jusque 4 mm. de long; calice de 3 mm. environ de long, campanulé, tronqué au sommet, velu, à cinq dents courtes, plus glabres que le reste du calice; corolle assez fortement aiguë. dans-le bouton, à tube de 4 à 6 mm. de long, glabre à la base, velu à l'extérieur dans sa partie médiane, à lobes étalés ou réfléchis, d'environ 3 mm. de long, glabres à l’intérieur, velus à l’extérieur, velus à la gorge; anthères dépas- sant la gorge de la corolle; style dépassant environ de 2 mm. la vorge de la corolle, à stigmate bilobé, glabre, d'environ 4 mm. de long; fruit (mûr ?), d'environ 9 mm. de diamètre, noirâtre.
Katentania, vallée boisée, novembre 1912 (Homblé, n. 722).
Obs. — Cette espèce se range dans le voisinage du F. stigma- loba K. Schum.et également dans celui du F. arenicola K. Schum.; elle est très voisine des plantes que nous avons signalées anté- rieurement sous le. nom de F. stigmualoba, dans nos études sur la flore du Katanga, qui demanderaient à être reprises, car elles
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constituent fort probablement des formes de la plante que nous considérons ici comme nouvelle.
Fadogia sessilis À. Schum.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 835).
Obs. — Nous nous proposions de décrire cette plante comme nouvelle ; nous l’avions comparée à Berlin au F. sessilis K. Schum., espèce manuscrite que nous avons signalée antérieurement au Katanga, d’après une récolte de M. A. Hock. Notre première impression était que la plante de Katentania se différenciait du F. sessilis par ses feuilles plus larges et ses lobes calicinaux plus longs ; en l’absence de documents authentiques, nous préférons considérer cette plante comme entrant dans l'espèce proposée par le prof. Schumann ; elle a naturellement des affinités avec notre F, discolor, dont elle se différencie par ses inflorescences plus compactes et ses feuilles plus réduites. Le groupe des Fadogia, très intéressant par les nombreuses formes qu’il possède dans la région du Katanga et dans les pays avoisinants, demanderait à être réétudié monographiquement.
Fadogia velutina De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 138.
Plante à souche ligneuse, à tiges dressées en touffes atteignant 90 cm. environ de hauteur, cylindriques, à entre-nœuds atteignant vers la base environ 6 cm. de long, velues densément et conser- vant même à l’état adulte leur villosité; feuilles verticillées par trois, obovales ou elliptiques, courtement pétiolées ; pétiole atteignant 6 à 7 mm. de long, densément velu comme les tiges; limbe densément velu sur les deux faces, un peu plus pâle en dessous qu’au-dessus, cunéiforme ou subarrondi à la base, large- ment cunéiforme et courtement apiculé au sommet; feuilles infé- rieures les plus courtes, les médianes les plus longues, celles-ci atteignant 7,5 cm. de long et 4 cm. de large; nervures latérales principales, au nombre de cinq environ de chaque côté de la ner- vure médiane, visibles surtout sur la face inférieure; stipules élargies à la base, longuement apiculées au sommet, atteignant jusque 11 mm. de long, à terminaison filiforme atteignant 9 mm., densément velues, ciliées; fleurs jaunes axillaires, formant des inflorescences courtement pédonculées, ne dépassant guère 4,5 cm. de long ; pédoncule commun de 4 à 5 mm. de long, den-
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sément velu, à poils étalés; pédicelle grêle, velu comme le pédon- cule, atteignant 4 à 5 mm. de long; calice de 4 mm. environ de long, velu, dont les lobes triangulaires mesurent environ 1,2 mm de long; corolle à tube d'environ 5 mm. de long, glabre à la base, puis velu jusqu’à la gorge; lobes ovales-aigus, d'environ 4 mm. de long, d’un peu moins de 2 mm. de large, velus extérieurement; étamines dépassant à peine le tube de la corolle.
Environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 843).
Obs. — Cette plante, comme on le voit par la description, se range dans le groupe du F. Cienkowskii Schweinf.
Fadogia viridescens De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XII (1914), p. 138.
Plante à souche ligneuse, à tiges dressées en touffes plus ou? moins compactes, atteignant 35 cm. de hauteur, triangulaires, à côtés arrondis, à entre-nœuds atteignant 6 cm. de long, velus assez densément, même à la base, à l’état adulte; feuilles verticil- lées par trois, elliptiques ou subovales, subsessiles ou rétrécies en un très court péliole ; limbe courtement mais densément velu sur les deux faces, subscabre sur la face supérieure, cunéiforme à la base et au sommet, feuilles inférieures les plus courtes; feuilles médianes atteignant 5,2 cm. de long sur 25 mm. de large; nervures latérales principales au nombre de cinq environ de chaque côté de la nervure médiane; stipules élargies à la base, apiculées au sommet, plus ou moins caduques, atteignant 4 mm. de long, très éparsement ciliées ; fleurs d’un blanc légèrement verdâtre réunies en inflorescences axillaires, généralement triflores, à pédoncule commun, atteignant de 7 à 9 mm. de long, très cour- tement tomenteux, pédicelle grêle pouvant atteindre 3 à 4 mm. de long, plus ou moins glabrescent; calice glabre, tronqué, attei- gnant environ 4 mm. de long, à dents à peine marquées; corolle à tube glabre extérieurement, atteignant 5 à 6 mm. de long; lobes réfléchis, d'environ 6 mm. de long, apiculés au sommet, glabres sur les deux faces ; étamines incluses ou légèrement exsertes ; style dépassant la gorge de la corolle, d'environ 1,5 mm., surmonté par un stigmate calyptriforme de près de ? mm. de diamètre.
Plateau de Biano (Esschen), dans la plaine, décembre 1919 (Homblé, n. 910).
Obs. — Par son calice tronqué à dents réduites, ses feuilles
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ovales-elliptiques, le F. véridescens se range dans le groupe des Æ, glaberrima Schweinf. et F. stenophylla Welw.
BORRERIA (Gr. F. Mey.
Borreria Homblei /)Je Wäld. nov. spec. in Æedde, Reperto- rium XII (1914), p. 4110.
Petite plante formant des touffes atteignant une douzaine de centimètres de hauteur; racine pivotante de 3 à 4 mm. de dia- mètre; rameaux dressés, courtement et assez densément velus, à entre-nœuds très rapprochés vers le sommet; feuilles de la base longuement linéaires filiformes, glabres, atteignant 10 cm. de long et au maximum 0,7 mm. de diamètre, aiguës, à bords plus ou moins révolutés ; tiges florifères à entre-nœuds très rapprochés, presque connivents, à feuilles plus réduites, n’atteignant guère que 2,3 cm. de long et mesurant parfois à la base 2,5 mm.; sti- pules adnées fibrillaires, plus ou moins ciliées ; fleurs mauves, naissant au sommet des tiges à l’aisselle des feuilles-bractéoles, à tube relativement grêle, atteignant 42 mm. de long; lobes étalés de à mm. environ de long; étamines exsertes à anthères, d'environ 2 mm. de long, à style dépassant les anthères.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 783).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine du B. Hockii, qui a également été trouvé dans la région de Katentania par M. Homblé; elle s’en différencie à première vue par ses feuilles basilaires filiformes, par ses inflorescences plus réduites; les entre-nœuds des rameaux florifères étant pour ainsi dire nuls.
GALIUM L.
Galium Homblei De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XI (1914), p. 140.
Plante à tiges atteignant plus de 40 cm. de long, paraissant plus ou moins dressées, quadrangulaires, plus ou moins velues sur les angles et plus ou moins densément velues aux nœuds, à entre- nœuds ne mesurant à la base parfois que 8 mm. de long et pou- vant atteindre dans la partie supérieure de la tige jusque 4,5 cm. de long ; feuilles verticillées par six sur la tige principale, en
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moins grand nombre sur les ramifications peu nombreuses et généralement terminées par les fleurs; feuilles lancéolées-linéaires, cunéiformes au sommet, plus ou moins rétrécies vers la base, obscurément mucronées à l’état adulte, terminées par une soie à l’état jeune, uninerviées, de 5 à 143 mm. de long et de moins de 1 rm. à 2,5 mm. de large, à bords recourbés ciliés, velues éparse- ment sur les deux faces ; fleurs très petites terminant le rameau principal ou les ramifications secondaires, plus ou moins longue- ment pédicellées, à pédicelle grêle, glabre, atteignant 1,5 mm. de long ; ovaire atteignant, sous la fleur, environ 0,5 mm. de long, glabre ; corolle d'environ 1,5 mm. de long.
Vallée de la Kapanda, dans la plaine à l'embouchure de cette rivière, décembre 1912 (Homblé, n. 981); Mont Senga, 29 mai 1908 (Kassner, n. 2897).
Obs. — La plante semble se ranger dans le voisinage du G. aparine, qui comme on le sait est une espèce particulièrement rariable ; néanmoins nous avons cru nécessaire de séparer cette plante spécifiquement, afin d’attirer l'attention des collecteurs. Nous regrettons de ne pas avoir pu étudier ses fruits; ils sont dits chez le type hérissés de poils raides en crochets, mais certains auteurs ajoutent que les fruits sont parfois glabres; il y a là, nous semble-t-1l, un caractère qui demanderait à être réétudié.
Galium latum De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 440.
Plante à tiges paraissant dressées, quadrangulaires, plus ou moins velues sur les angles, à entre-nœuds atteignant 7 cm. de long; feuilles verticillées par six sur les tiges principales, en moins grand nombre sur les ramifications, celles-ci au nombre d’une par nœud, plus ou moins allongées et terminées par les fleurs ; feuilles plus où moins largement elliptiques, rétrécies à la base, cunéiformes. au sommet, atteignant 145 mm. de long et jusque 6 mm. de large, terminées par une touffe de poils peu apparents, uninerviées, à bords recourbés, éparsement velues sur les deux faces au moins à l’état jeune, devenant presque totalement glabres et luisantes à l’état adulte ; fleurs petites terminant les ramifica- tions secondaires, plus ou moins longuement pédicellées, à pédi- celle grêle, glabre, atteignant jusque 3,5 mm. de long ; ovaire
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glabre, atteignant sous la fleur environ 0,5 mm. de long ; corolle d’un peu plus de 1 mm. de long.
Vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 9841PiS).
Obs. — Cette plante se différencie très nettement de celle qui a été récoltée dans la même localité, par M. Homblé, d’abord par ses entre-nœuds beaucoup plus longs, ensuite par ses feuilles beau- coup plus larges ; ces deux caractères donnent aux deux plantes des facies très différents.
CUCURBITACEAE (!)
MELOTHRIA L.
Melothria maderaspetana (L.) Cogn.
Bords du Tanganyka, 31 mai 1908 (Kassner, n. 3088) ; Kapiri, assez commun, février 1913 (Homblé) ; Katanga, octobre 1911 (Ad. Hock) ; Shinsenda, 5 février 1912 (Homblé).
CUCUMIS L.
Cucumis vatisa /. Shinsenda, 24 février 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 894. — Noms indigènes : Katendi, Kitangosa).
MOMORDICA Meck. Momordica foetida Schum. et Thonn.
Shinsenda, mars 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 516).
CAMPANULACEAE
CYPHIA Berg.
Cyphia erecta Je Wild. — — f. minor Je Wald. nov. f. Plante réduite atteignant au maximum 8 em. de long, feuilles
() Déterminations'de M. A. Cogniaux.
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inférieures lancéolées, atteignant 5,5 cm. de long et 1 cm. de large, longuement rétrécies en pétiole à la base, cunéiformes au sommet, à dents peu profondes et espacées, feuilles supérieures sous les fleurs atteignant encore au delà de 2 cm. de long ; fleurs peu nombreuses, au nombre de 8 environ, semblables à celles du type, à lobes de la corolle un peu plus courts.
Shinsenda, mars 1912 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 481. — Dans la brousse).
COMPOSITACEAE ERLANGEA Sch.-Bip.
Erlangea subcordata /)e Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (4914), p. 211.
Plante à tige dressée, atteignant jusqu'un mètre de haut, à racines fibrilleuses ; tiges plus ou moins polygonales, striées longitudinalement, courtement velues-grisätres surtout à l’état jeune, devenant glabres à l’état adulte, plus ou moins ramifiées vers le sommet. Feuilles opposées ; entre-nœuds de 5 à 11 cm., les inférieures plus petites que les médianes, matteignant souvent que ? cm. de long, elliptiques, subsessiles, les médianes ovales courtement pétiolées, à pétiole élargi atteignant environ 2-3 mm. de long, à limbe ovale, subcordé à la base, plus ou moins longue- ment cunéiforme-aigu au sommet, tomenteux-grisâtre sur la face inférieure, à poils courts à base épaissie, blanchâtres sur la face supérieure, la rendant scabre, atteignant 10 em. de long et 5 cm. de large, denté sur les bords, nervures latérales principales au nombre de 8 à 9 environ de chaque côté de la nervure médiane, plus marquées en dessous qu'au-dessus. Capitules par 2? à 4 à lextrémité des rameaux, dont l’entre-nœud basillaire peutatteindre souvent plus de 12 cm. de long. Involucre campanulé à squames plurisériées, sur environ quatre rangs, d’un vert rougeâtre, les externes foliacées, parfois aussi longues que les internes, velues, lancéolées, atteignant parfois jusque 6 mm. de long, squames de plus en plus coriaces lorsqu'on s’avance vers l’intérieur, scarieuses sur les bords, les internes glabres sur les deux. faces, sauf sur les bords ciliés au sommet, et atteignant 6 mm. de long
et2 mm. de large, aiguës au sommet; corolle tubuleuse pourprée d'environ 7 mm. de long, à tube environ de la moitié de Ja longueur de la corolle; limbe à cinq divisions aiguës d'environ 2 mm. de long ; anthères non exsertes, soies nulles ou parfois solitaires ciliées; akènes plus où moins polygonaux, glabres généralement à cinq côtes, d'environ 2,5 à 3 mm. de long.
Région du Lualaba, Lualaba-kraal, décembre 1912 (Homblé, n. 926) ; vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 1009).
Obs. — Cette espèce est voisine de PÆ. trifoliata De Wild. et Muschl. ; elle s’en différencie par ses feuilles opposées, cordées à la base et beaucoup moins fortement denticulées.
VERNONIA Schreb.
Vernonia albo-violacea le Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 205.
Plante atteignant 2",50 de haut, à tiges ligneuses à la base, dressées, courtement velues, tomenteuses à l’état jeune, devenant glabres et striées longitudinalement. Feuilles plus où moins rétré- cies en pétiole ou subsessiles, limbe elliptique, plus ou moins longuement cunéiforme à la base, cunéiforme-aigu au sommet, courtement velu-scabre sur la face supérieure, tomenteux-grisätre sur la face inférieure, atteignant pétiole compris 19 cm. de long et 4.5 em. de large, à environ 11-12 nervures principales de chaque côté de la nervure médiane, irrégulièrement et plus ou moins profondément denté sur les bords. Capitules terminant la tige et les ramifications supérieures, formant par leur ensemble de larges cimes mesurant parfois plus de 20 cm. de diamètre ; capitules isolés, atteignant environ 2,5 em. de large, plus ou moins pédon- culés, à pédoncule courtement velu, muni de bractées atteignant 1,5 em. de long; involucre à bractées sur plusieurs rangs, les externes plus courtes que les internes, ne mesurant souvent pas plus de 5 mm. de long et 1 mm. de large, velues sur le dos, très aiguës, passant aux médianes à partie basilaire scarieuse de plus en plus développée et à partie herbacée, rosée, de moins en moins développée, celle-ci généralement plus où moins aiguë, bractées internes souvent plus courtes que les médianes, celles-ci pouvant atteindre 14-15 mm. de long et 2 à 2,5 mm. de large ; akènes à
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peine velus, brunâtres, atteignant environ 3 mm. de long, plus ou moins striés, pappus straminé sur plusieurs rangs, le rang externe beaucoup plus court que les autres, ceux-ci atteignant environ 8 mm. de long. Fleurs d’un violet pâle, d’environ 12 mm. de long, à tube grèle d’environ 8 mm., légèrement élargi supé- rieurement, la portion élargie d’environ 4,5 mm., à cinq lobes triangulaires relativement courts, d’un peu plus de 1 mm. de long ; étamines peu exsertes ; style à stigmate assez longuement exsert.
Shinsenda, 9 juin 1912 (J. Bequaert, n: 499); Nieuwdorp, 30 octobre 1912 (Ringoet, n. 4).
Obs. — Cette espèce du sous-genre « Stengelia », se classe dans le voisinage du V. Tenoreana Oliv., dont elle se différencie entr’autres par ses capitules beaucoup plus réduits.
Vernonia Bequaëerti De Wäild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 206.
Plante à tiges dressées, atteignant 2 mètres de hauteur, à rameaux velus courtement et grisâtres à l’état jeune, devenant plus ou moins glabres, striés longitudinalement ; feuilles subses- siles ou rétrécies en pétiole à la base; pétiole, plus ou moins velu, pouvant atteindre 4 em. de long; limbe elliptique, plus ou moins longuement cunéiforme à la base, cunéiforme-aigu au sommet, velu, scabre sur la face supérieure, tomenteux-grisâtre sur la face inférieure, atteignant 11 cm. de long et 5 cm. de large, À environ dix nervures de chaque côté de la nervure médiane, irrégulièrement denté sur les bords, à dents se terminant parfois par une glande; capitules terminant la tige ou ses ramifications parfois rapprochés par deux ou trois en cimes partielles; capitules atteignant 4,5 à 5 cm. de large, courtement pédonculés, à pédon- cule tomenteux-grisâtre, atteignant jusque 1,5 cm. de long ; involucre à bractées sur plusieurs rangs, les externes les plus courtes, atteignant souvent 7 à 8 mm. de long sur environ 2 mm. de large, velues densément extérieurement, verdâtres, les mé- dianes à partie basilaire, plus ou moins scarieuse, élargies dans la partie supérieure, velues sur les deux faces, surtout extérieure- ment, même dans la partie scarieuse, partie foliacée mince, jaunâtre à l'état sec; bractées internes, atteignant 16 mm. de long, à partie scarieuse, souvent deux fois aussi longue que la
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partie herbacée; akènes velus, atteignant 4 mm. de long, à pappus straminé, formé de plusieurs rangs de soies, soies externes les plus courtes, les internes courtement ciliées, atteignant 18 mm. de long; corolle blanchâtre d'environ 2 em. de long, à tube inférieur, grêle, cylindrique, d'environ 14 mm. de long, à partie légèrement élargie d'environ 7 mm. de long ; lobes aigus, d'environ 1,5 mm. de long. Etamines exsertes, style à stigmates divergents.
Shinsenda, dans la savane boisée, 19 juin 1919 (J. Bequaert, n. 49).
Obs. — Cette espèce du groupe Stengelia semble plus ou moins voisine du V. Tenoreana Oliv. et pourrait avoir également cer- taines analogies avec le V. rufuensis Muschler.
Vernonia elisabethvilleana De Wild. nov. spec. in Kedde, Repertorium XIII (1914), p. 208.
Plante buissonnante, atteignant 3 à 4 m. de haut, à rameaux cylindriques, courtement tomenteux-grisâtres à l’état jeune, deve- nant plus ou moins glabres à l’état adulte, à écorce brunâtre striée longitudinalement. Feuilles pétiolées, à pétiole velu comme les tiges, atteignant de 10 à 47 mm. de long; limbe elliptique, cunéiforme à la base et cunéiforme au sommet, de 6 à 10 em. de long et de 2,5 à 5 cm. de large, très courtement et éparsement velu sur la face supérieure, mat et plus ou moins scabre, densé- ment et courtement tomenteux-grisâtre sur la face inférieure, à 12 nervures principales latérales de chaque côté de la médiane, plus proéminentes en dessous qu’au-dessus, anastomosées en arc avant d'atteindre le bord entier ou à quelques dents très courtes ; inflorescences terminant la tige ou ses ramifications, plus ou moins ombelliformes, capitules ovales-cylindriques, à pédicelle d’environ 6 mm. de long, velu comme les rameaux; involucre de 8 à 9 mm. de long, dépassé par les fleurs qui sont exsertes d’environ à mm.; écailles involucrales en cinq ou six séries, les externes les plus courtes, les internes les plus longues, plus fortement scarieuses, velues-ciliées au sommet, atteignant 7 mm. de long et jusque 3 mm. de large; fleurs blanches, au nombre de dix à douze, à tube grêle, glabre, s’élargissant à partir du milieu, plus ou moins coudé, à partie supérieure atteignant environ à mm. de long, à lobes de la moitié de la longueur ; akènes plus ou moins quadran-
gulaires, d'environ 3,9 mm. de long; soies blanches d'environ 7 à 8 mm. de long, sétuleuses.
Élisabethville, 26 mai 1919 (J. Bequaert, n. 461).
Obs. — Cette espèce paraît avoir quelqu’analogie avec le V. Bel- linghamii Moore, mais s’en différencie très facilement par le nombre de fleurs contenues dans les capitules.
Vernonia graciliflora Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 205.
Plante à tiges dressées, atteignant jusque 40 cm. de haut, scabres, striées. longitudinalement; feuilles obovales, sessiles ou parfois très courtement pétiolulées, les inférieures réduites, n’at- teignant souvent que 4,5 cm. de long, les médianes atteignant 19 cm. de long et 4 cm. de large; limbe scabre sur la face supé- rieure, très éparsement velu, plus ou moins scabre sur la face inférieure, largement cunéiforme ou arrondi au sommet, parfois arrondi légèrement à la base avant de se rétrécir en pétiole, subentier ou courtement denticulé sur les bords; capitules attei- gnant b em. de diamètre, terminant Ja tige et ses ramifications, plus ou moins pédonculés, à pédoncule atteignant au maximum 3 em. de long, formant par leur ensemble une cime terminale, dont les fleurs centrales sont souvent dépassées par les fleurs laté- rales; involucre à bractées sur plusieurs rangs, les externes réduites n’atteignant souvent que 8 mm. de long et moins de 2 mm. de large, les médianes les plus développées à partie basi- laire scarieuse, plus ou moins développée, à partie supérieure foliacée, atteignant jusque 7 mm. de diamètre; écailles internes à partie basilaire beaucoup plus longue que la partie foliacée souvent teintée de violet, atteignant jusque 2 em. de long, ciliées sur les bords; corolle violacée, d’environ 28 mm. de long, à tube grêle cylindrique, atteignant 19 mm. de long, légèrement élargi au sommet, à partie élargie atteignant 6 mm. de long; étamines plus ou moins longuement exsertes; akènes velus, d'environ 2 mm. de long, côtelés; pappus straminé à soies, les externes plus courtes que les internes, celles-ci ciliées sur les bords, atteignant 45 mm. de long.
. Shinsenda, mars 1912 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 533); Elisabethville, février 1912 (Homblé, n. 256. — Dans la brousse). — Nom indigène : Makangala. — Infusions en usage externe
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contre la syphilis) et février 1912 (Homblé, n. 178. — Nom indi- gène : Musinta. — Tubercule employé par les indigènes pour guérir la syphilis).
Obs. — Espèce du groupe Stengelia qui se rapproche du V. Cal- voana Hook. f. Notre plante s’en différencie par labsence d’auri- cules à la base des feuilles ; elle paraît très variable. Certains échantillons que nous possédons en herbier sont devenus noirâ- tres par la dessiccation, d’autres sont d’un vert-grisàtre pâle; les uns, en particulier ceux de la collection Homblé (leg. Ringoet, n. D83), possèdent des bractées involucrales beaucoup plus sca- rieuses, moins herbacées que les deux autres.
Vernonia Homblei Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium (1914), p. 207.
Plante à tiges dressées, atteignant environ À mètre de haut, à souche plus ou moins épaisse, très densément velue, brunâtre au collet; tiges glabres, plus où moins striées longitudinalement et même plus ou moins polygonales ; feuilles basilaires obovales, cunéiformes à la base, plus où moins cunéiformes au sommet, glabres sur la face supérieure, plus ou moins scabres sur la face inférieure, atteignant 10 cm. de long et 8,5 cm. de large; feuilles des parties moyenne et supérieure de la tige elliptiques, plus ou moins arrondies à la base, plus ou moins longuement cunéiformes au sommet, denticulées sur les bords, à dents espacées, à pointe épaisse; nervures latérales assez nombreuses, à plus de 12 de chaque côté de la nervure médiane, anastomosées en arc vers le milieu du limbe, atteignant 14 cm. de long et 17 à 18 mm. de large ; capitules à laisselle de feuilles plus ou moins réduites, solitaires où en glomérules parfois de plus de sept, terminant également les ramifications, sessiles, d'environ 15 mm. de long; involucre plus ou moins turbiné; squames plurisériées,imbriquées, squames extérieures ovales, très réduites, aiguës, les internes atteignant 12 mm. de long et jusque 1,7 mm. de large, scarieuses à la base, velues seulement dans leur tiers supérieur ; corolle rosée, dépassant peu les soies, à limbe à peu près égal au tube, celui-ci d'environ 4 mm. de long ; axènes velus, à soies au moins sur deux rangs, le rang extérieur très court, les autres d'environ 7 mm. de long, ciliés.
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Élisabethville, 26 mai 1912 (J. Bequaert, n. 459. — Dans la savane boisée); mars 1912 (Homblé, n. 269).
Obs. — Cette espèce est voisine du V. Verdickii 0. Hoftm. (Tephrodes), dont elle se différencie par les feuilles à l’aisselle desquelles naissent les inflorescences, beaucoup plus étroites et plus allongées, plus aiguës et par la glabréité des entre-nœuds. Nous ne connaissons point les feuilles basilaires du V. Verdichii, ni la souche.
Vernonia kapirensis De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 206.
Plante à tiges subligneuses à la base, atteignant au moins 50 cm. de long; feuilles de la base réduites, n’atteignant que 4 cm. de long, feuilles de la partie médiane, atteignant 22 cm., obovales-elliptiques, longuement cunéiformes à la base, cunéi- formes au sommet, atteignant 6 em. de diamètre, nervures laté- rales principales au nombre de sept environ de chaque côté de la nervure médiane ; limbe scabre sur la face supérieure, velu-gri- sâtre sur la face inférieure, plus ou moins profondément denté sur les bords, à dents aiguës; capitules terminant les tiges, entourés de feuilles réduites, atteignant environ 9 cm. de diamètre, à bractées involucrales mullisériées, naissant en séries assez déta- chées le long de la base du réceptacle, les externes herbacées, ovales, cunéiformes plus ou moins apiculées au sommet, velues courtement extérieurement, natteignant souvent que 4 mm. de diamètre; les médianes coriaces, scarieuses, glabres dans leur moilié inférieure, herbacées dans leur moitié supérieure, attei- gnant dans celle-ci parfois 143 mm. de diamètre; les internes à partie basilaire coriace, plus longue que le limbe, atteignant souvent 17 mm. de long; fleurs nombreuses, à corolle plus ou moins rosée; akène velu, strié longitudinalement, d’environ 8 mm. de long, à environ huit ou neuf côtes, surmonté d’un pappus straminé en plusieurs séries, les soies externes très courtes, les internes atteignant 18 mm. de long, aplaties, courtement ciliées, aiguës, parfois plus ou moins renflées au sommet.
Vallée de Kapiri, mars 1918 (Homblé, n. 1293).
Obs. — Cette espèce du groupe Stengelia a certaines analogies avec le V. Woodit 0. Hoffm. et ses voisins ; elle s’en différencie
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par les feuilles de la portion médiane de la tige, très allongéés et
relativement très larges. Vernonia longepedunculata De Wild. nov. spec. in Fedde,
Repertorium XIII (1914), p. 207.
Plante à base HET buSS à tiges dressées atteignant environ 40 cm. de haut, courtement tomenteuses, blanchâtres à l’état jeune, striées longitudinalement ; tiges simples non ramifiées ; feuilles de la base très réduites n’atteignant souvent que 12 mm. de long, les plus grandes vers la partie médiane, obovales-cunéi- formes à la base, non pétiolées à limbe atteignant 15 em. de long. et 7 cm. de large, arrondi ou largement cunéiforme au sommet, scabre sur la face supérieure, courtement et éparsement vélu Sur la face inférieure, nervures principales latérales au nombre de 8 environ de chaque côté de la nervure médiane, plus ou moins irrégulièrement denté sur les bords, à dénts obtuses ou aiguës. Capitules solitaires terminant les tiges, portés sur un pédoncule pouvant atteindre 12 cm. de long et muni d’une ou deux bractées espacées, capitules atteignant de 8 à 4 cm. de diamètre, involucre, atteignant de 16 à 20 mm. de long, à bractées externes lancéolées, éparsement velues sur le dos, glabres sur la face interne, n’atteignant souvent que 8 mm. de long el un peu plus de ? mm. de large, bractées médianes à partie basilaire scarieuse, à partie supérieure herbacée, mesurant parfois 7 mm. de diamètre, bractées du rang interne à partie basilaire scarieuse glabre plus longue que la partie supérieure ; corolle très allongée de plus de 29 mm. de long, à tube cylindrique, grêle, d'environ 17 mm. de long, glabre, renflé légèrement vers le sommet, à partie renflée d'environ 5 mm., fendu en cinq lobes sur près de la moitié de sa longueur ; anthères faiblement exsertes ; akènes velus d'environ 3 mm. de long, à pappus straminé, à soies externes courtes, à soies internes ciliées sur les bords, atteignant 12 mm. de long.
Plateau de Biano (Esschen), novembre 1912 (Homblé, n. 881).
Obs. — Cette espèce, du même groupe que le V. kaptrensis, se différencie de ce dernier très aisément, non seulement par certains détails du capitule, mais surtout par la présence d’un seul capitule à l’extrémité, d’un long pédoncule terminant la tige,
et par la forme des feuillés.
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Vernonia luteo-albida De Wild. nov. spec. in Fedde, Reperto- rium XIII (1914), p. 207.
Plante à tiges dressées subligneuses, atteignant 60 cm. de haut, grêles, courtement tomenteuses blanchâtres à l’état jeune, deve- nant glabres, striées longitudinalement, plus ou moins fortement ramifiées vers le sommet. Feuilles étroitement linéaires, sessiles, ascendantes, de 4 à 4,5 cm. de long, et atteignant environ 2 mm. de large, à bords fortement recourbés, velues à l’état jeune, devenant glabres ; capitules terminant les tiges ou leurs ramifica- tions et formant par leur ensemble une panicule plas ou moins développéet à dix fleurs environ par capitule, ceux-ci ovales, sessiles ou courtement pédonculés, densément tomenteux-blan- châtres extérieurement, à bractées externes les plus courtes, les internes atteignant 8 mm. de long, velues seulement dans un peu plus de leur moitié supérieure ; involucre d'environ 9 mm. de long, à fleurs exsertes d'environ 3 mm. ; fleurons d’environ 7 mm. de long, glabres, légèrement dilatés vers le sommet, à cinq dents aiguës; akènes densément velus-grisâtres, d’environ 3 mm. de long, à soies d'environ 6 mm. de long, les externes plus courtes que les internes, celles-ci nettement plumeuses.
Élisabethville, 19 avril 1919 (J. Bequaert, n. 335); Welgelegen, 1912 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 695 et 634).
Obs. — Cette espèce se rapproche du V. stenocephala Oliv., décrit et figuré dans les Zcones plantarum, p. 35, pl. 43494 ; elle s’en différencie par plusieurs caractères, entr’autres par le nombre de fleurs renfermées dans un capitule.
Vernonia multiflora Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 208.
Arbuste à tiges dressées de plus de 40 cm. de haut, courtement tomenteuses-grisâtres, plus où moins sillonnées longitudinale- ment, très ramifiées vers le sommet, à feuilles apparaissant après les fleurs, celles-ci plus ou moins nombreuses, terminant les tiges et ses nombreuses ramifications latérales, formant par leur ensemble une panicule dépassant 36 cm. de long et pouvant atteindre 20 cm. de large; capitules sessiles ou plus ou moins pédicellés, à pédicelle velu-grisâtre comme les tiges, générale- ment bractéolés à la base. Involucre atteignant environ 5 mm. de long, à squames sur plusieurs rangs, les externes les plus courtes
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velues sur le dos, striées de violet au moins sur la partie médiane, les internes atteignant 5 mm. de long et environ 1,5 mm. de large, velues comme les externes, glabres intérieurement. Akènes plus ou moins côtelés, à environ cinq côtes, velus entre les côtes el sur les côtes au moins à l’état jeune, soies sur deux rangs, les externes très courtes, les internes blanches, ciliées, d’environ % mm. de long. Corolle violacée, dépassant les soies, peu renflée au sommet, à cinq lobes, mesurant en totalité environ 6 mm. de long ; anthères non exsertes.
Nieuwdorp, 6 octobre 1912 (Ringoet, n. 2. — Dans la savane) ; Haut-Katanga, commun, 1911 (Hock). 6
Obs. — Cette espèce pourrait avoir certaines analogies avec les Vernonia du groupe V. karaguensis Oliv. et Hiern, qui existe dans la région nilienne et dont nous possédons en herbier des échantillons du nord de notre Golonie congolaise ; dans les échan- tillons du Katanga il n’y a pas de feuilles en même temps que les fleurs. Nous ne pouvons donc donner les caractères des premières. L’indument est grisâtre chez le V. multiflora ; dans une plante que nous décrivons ailleurs sous le nom de V. Lescrauwaeli, lindument est ferrugineux-brunâtre ; de cette dernière plante nous ne connaissons pas non plus les feuilles, elle a été récoltée dans la zone du Kasai, donc à l’ouest du Katanga.
NIDORELLA Cuss. Nidorella microcephala S{eelz. Shinsenda, 12 juin 1912 (J. Bequaert, n. 501); Lukonzolwa, 1905 ; Kaymula, 1905 (Tanganyka-Moero).
HELYCHRYSUM L.
Helichrysum nitens ()liv. et Hiern. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1934). ”
WEDELIA Jacq-
Wedelia affinis De Wild. nov. spec. in # dde, Repertorium XIII (1914), p. 209.
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Plante à tiges dressées, atteignant environ 40 cm. de haut, nais- sant d’une souche plus ou moins ligneuse, à tiges plus ou moins cylindriques, densément velues-scabres, à poils raides étalés, simples ou plus ou moins ramifiées vers le sommet, rarement ramifiées dès la base ; feuilles opposées ou verticillées par trois, subsessiles ou très courtement pétliolées ; pétiole atteignant au maximum 2? mm. de long; limbe ovale, allongé, arrondi ou large- ment cunéiforme à la base, cunéiforme ou plus ou moins aigu au sommet, à dents peu nombreuses plus ou moins espacées, velu, très scabre sur les deux faces, à poils à base épaissie, à trois nervurgs développées, très généralement supra-basilaires. Fleurs jaunes axillaires ou terminales: pédoncule velu atteignant jusque 15 mm. de long. Fleurs toujours solitaires, hétérogames, à écailles involucrales sur deux rangs, le rang externe à quatre squames environ, lancéolées ou elliptiques, parfois rétrécies vers la base, velues-scabres comme les feuilles même sur la face interne, aiguës au sommet, atteignant 16 mm. de long et jusque 5 mm. de large, les internes membraneuses, scarieuses dans leur partie inférieure, velues supérieurement, souvent un peu plus courtes que les externes, passant aux écailles du disque lancéo- lées, glabres, sauf sur les bords légèrement ciliés; fleurons ligulés. au nombre de six à sept, jaunes, dépassant peu les squames externes de l’involucre; ovaire vélu, surmonté d’une collerette ciliée, corolle d’environ 6 mm. de long; akènes grisâtres, obovoïdes plus ou moins quadrangulaires, velus, brusquement rétrécis au sommet, cunéiformes à la base, d'environ 6 mm. de long et 2,5 mm. de large.
Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 606 et 612).
Obs. — Comme on peut le voir par la description, cette espèce est voisine de.la plante que nous signalons sous le nom de W. kalangensis et par conséquent du W. natalensis. Quand. on compare ces deux espèces on trouve des différences dans la forme des feuilles, beaucoup plus allongées chez le W. affinis que chez W. natalensis; cette différence se conserve dans les bractées involucrales, qui sont également beaucoup plus allongées.
Wedelia katangensis Je Wild. nov. spec. in Fedde, Reper- torium XIII (1914), p. 209.
Plante à tiges dressées, herbacées, atteignant une quarantaine
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de centimètres de long, naissant d’uñe souche ligneuse, à racines nombreuses, plus ou moins renflées et fusiformes et étalées dans le sol; tiges cylindriques, velues-scabres, striées longitudinale- ment, simples où plus où moins ramifiées vers le sommet; feuilles opposées, subsessiles où très courtement pétiolées, de 7 à 55 mm. de long et de 5 à 27 mm. de large, pétiole atteignant au maxi- mum 4 mm. de long, largement ovales ou largement elliptiques, arrondies ou cunéilormes à la base, largement cunéiformes au sommet, éparsement dentées sur les bords, à dents courtes, velues-scabres sur les deux faces, à poils blanchâtres à base épaissie, à trois nervures basilaires ou subbasilaires, à nervures latérales principales peu nombreuses et peu marquées; fleurs jaunes, axillaires vers Pextrémité des rameaux principaux ou ter- minales; pédoncule pouvant atteindre jusque 3 cm. de long. Fleurs toujours solitaires, hétérogames, à écailles involucrales sur deux rangs, les externes au nombre de trois à cinq foliacées, ovales-oblongues, généralement arrondies au sommet, velues comme les feuilles et atteignant de 5 à 7 mm. de large, les inté- rieures membraneuses, scarieuses au moins dans leur partie inférieure, velues dans leur partie supérieure comme les externes, environ de même largeur que les externes, mais passant petit à petit aux bractées du disque, scarieuses-hyalines étroites, lancéo- lées, à Paisselle desquelles naissent les fleurons sur le disque ; fleu- rons de la périphérie, ligulés, bidentés au sommet, à deux ner- vures principales, ligules d'environ 12 mm. de long et atteignant 4 mm. de large, au nombre de dix à douze, à tube très court: akènes d'environ 2 mm. de long, simplement ciliés au sommet; fleurons du disque, à tube grêle, d'environ 2 mm. de long, à portion élargie brusquement d'environ 5,5 mm. de long, à cinq dents, glabres comme le reste de la fleur, sauf sur les bords ciliés, anthères aiguës au sommet dépassant peu la corolle ; akènes noirâtres, munis de quelques poils épars, obovoïdes, d’en- viron 4 à » mm. de long et 2,5 mm. de large, plus ou moins quadrangulaires, rétrécis au sommet en un col cilié.
Plateau de :Biano, environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 794); plateau de Biano, Esschen, novembre 1912 (Homblé, n. 887), et décembre 1919 (Homblé, n. 894).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine du W. nata-
lensis Sond., décrit dans la FLore pu Cap (vol. I, p. 132) et figuré par M. J. Medley Wood, dans le vol. 1, pl. 252 des Natal plants. La forme des akènes est un peu différente et il existe une série d’autres petits caractères qui, en l'absence de documents plus nombreux, nous ont amené à séparer Spécifiquement ces plantes. Nous ferons remarquer que dans le dessin publié par M. Wood, les fleurs sont représentées avec plus de douze fleurons, cé qui leur communique un aspect tout à fait différent.
Wedelia Ringoeti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XI (1914), p. 210.
Plante à tiges dressées d’une cinquantaine de em. de long, plus ou moins fortement ramifiées, striées longitudinalement, velues- scabres ; feuilles opposées plus où moins longuement pétiolées, à pétiole pouvant atteindre 7 mm. de long, à limbe ovale-ellip- tique, arrondi ou largement cunéiforme à la base, longuement cunéiforme-subaigu au sommet, denté sur les bords, à bords recourbés, velu-scabre sur les deux faces, à trois nervures déve- loppées suprabasilaires, atteignant 7,5 cm. de long et 27 mm. de large ; fleurs jaunes axillaires ou terminales, à pédoncule velu, plus ou moins allongé. Capitules hétérogames, où paraissant parfois privés de fleurons ligulés, à squames involucrales sur plusieurs rangs, les externes atteignant parfois 6 mm. seulement de long et environ ? mm. de large, velues-scabres, ciliées sur les bords, souvent violacées à la base, les internes de plus en plus scarieuses, velues seulement vers le sommet, pouvant atteindre 9 mm. de long et 3 mm. de large, passant aux squames du disque glabres ou seulement légèrement. ciliées sur les bords, violacées au sommet; akènes velus-grisätres, obovales-lancéolés d'environ 5, mm. de long sans la collerette terminale et d'environ 2 mm. de large, obscurément tétragones, collerette munie de chaque côté d’une épine ‘pouvant atteindre 2 mm. de long, très légèrement ciliée.
Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 530) ; Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1103).
Obs. — Par ses akènes, munis de chaque côté d’une soie raide et allongée, le W. Ringoeti doit se rapprocher du W. menotryche Oliv. et Hiern, qui semble avoir été récolté uniquement dans là zone du Mozambique.
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GUIZOTIA Cass.
Guizotia Kassneri /)e Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 205.
Plante dressée, atteignant plus de 40 em. de hauteur, à tiges plus ou moins velues-scabres, à entre-nœuds pouvant atteindre 5-6 cm. de long, à feuilles lancéolées aussi longues ou plus longues que les entre-nœuds, entières, sessiles, connées à la base, subaiguës au sommet, atteignant 12 cm. de long et 10-12 mm. de large, à bords recourbés, à nervure médiane proéminente en dessous, à nervures latérales peu visibles, velues sur les deux faces, à poils scabres comme sur la tige. Capitules terminant les tiges ou leurs ramifications, plus où moins hémisphériques, pédicelle grêle, atteignant 2 cm. de long, velu-scabre, bractées involucrales externes lancéolées-aiguës dépassantles internes, atteignant15 mm. de long et 4 mm. de large, velues-scabres sur les deux faces, ciliées sur les bords, bractées internes, velues mais non scabres extérieurement, glabres intérieurement; fleurons externes ligulés, jaunes, velus à la base, tridentés au sommet ; tube des fleurs du disque velu ; ovaire glabre.
Bords du Tanganika, 31 mai 1908 (Kassner, n. 3031).
Obs. — Cette espèce semble se rapprocher surtout du G. Schult- zii Hochst., qui parait se présenter sous de nombreuses formes dans l’Abyssinie, le pays de Djurs, et dans le Senuar.
Guizotia Ringoeti De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 204.
Plante à tiges dressées plus où moins ramifiées, atteignant plus d’un mèêtre de hauteur, plus ou moins glabres à l’état adulte, parfois partiellement scabres à la base, velues dans l’inflorescence ; entre-nœuds atteignant au maximum 8 cm. de long ; feuilles lan- céolées ou elliptiques-lancéolées, amplexicaules à la base, attei- gnant 10 cm. de long et 24 mm. de large, cunéiformes au sommet, parfois irrégulièrement ourlées et obscurément dentées, ciliées sur les bords, devenant généralement glabres à l’état adulte, à nervures latérales plus ou moins nombreuses, moins proémi- nentes que la nervure médiane ; capitules terminant les rameaux ou leurs ramifications, atteignant ex fleurs environ 25 mm. de
(4 ; 7 — 109 — #85)
diamètre, à pédicelle courtément tomenteux-scabre, à bractées involucrales externes égales, plus courtes ou plus longues que les internes, ovales, atteignant de 4 à 10 mm. de long et de 1,5 à 9,5 mm. de large, velues, subobtuses au sommet, les internes velues, aiguës ; tube de la corolle des fleurs ligulées velu surtout à la base, ligule éparsement velue sur le dos, trilobée, atteignant de 8 à 11 mm. de long et environ 4,5 mm. de large, à au moins sept nervures, velue à la base intérieurement ; tube des fleurs du disque velu surtout à la base; bractées du disque scarieuses, trinerviées, ciliées au sommet.
Shinsenda, mai 1912 (Ringoet, n. 6) ; Uvira (Tanganika), 4908 (Rouling).
Obs. — Le G. Ringoeli paraît devoir se classer dans le voisinage du G. abyssinica Cassini. Ses feuilles sont fort peu scabres, de même que les tiges ; elles semblent beaucoup plus réduites ; les fleurs du disque sont velues sur toute la longueur du tube, plus fortement vers le bas.
Bipexs L.
Bidens Bequaerti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 204.
Plante herbacée atteignant 65 cm. de haut, glabre, à tiges plus ou moins quadrangulaires, striées longiludinalement, feuilles opposées, les inférieures 2-3 pinnatiséquées,les supérieures souvent simplement tripartites, pétiole plus où moins ailé, feuille attei- gnant, pétiole compris, 9,5 cm. de long, lobes linéaires atteignant au maximum 2,9 mm. de large, glabres sur les deux faces, à bords légèrement recourbés. Capitules terminant la tige ou les ramifi- cations, plus ou moins longuement pédonculés, à pédoncule par- fois muni de bractées linéaires, capitules solitaires atteignant avec les fleurs de la circonférence jusque 4,5 cm. de diamètre, bractées involucrales sur plusieurs rangs, les plus externes les plus courtes, elliptiques subobtuses atteignant environ 5 mm., glabres ou très éparsement poilues, au nombre de 5 ou 6, le rang immédiatement interne atteignant 7 mm. de long, les plus internes souvent scarieuses-brunâtres, à l’état sec, plus pâles sur le bord, environ aussi longues que les médianes, fleurons ligulés jaunes, d'environ
de ) — 110 — / 8) pe,
2 mm. de long, au nombre de quatre à sept, elliptiques-ovales où linéaires, deux À trois, dentés au sommet, à ligule atteignant plus de 2 em. de long; fleurs du centre à tube d'environ 8 mm. de long, glabres, jaunes, ovaire glabre, akènes faiblement comprimés, striés longitudinalement, tronqués au sommet, atteignant 11 mm. de long et environ 1,5 mm. de large, brunâtres, munis de deux ou trois épines dressées, atteignant 4,5 mm. de long et de poils réfléchis. |
Élisabethville, 49 mars 1912 (J. Bequaert, n. 270. — Dans la Savane boisée) ; Welgelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 605).
Obs. — Ce Bidens est voisin du B: lineariloba Oliv., qui a été figuré dans les TRANsAGrIONS de la Société Linnéenne de Londres (Vol. XXIX, tab. 60); mais chez cette dernière espèce les bractées involucrales externes sont beaucoup plus aiguës, plus velues, et les fleurons ligulés sont beaucoup plus larges.
Bidens ciliata De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (1914), p. 203.
Plante herbacée ou sous-ligneuse atteignant plus de 50 cm. de haut, à tiges velues-scabres, quadrangulaires, plus fortement velues sur les angles qu’entr’eux, presque glabres sur les rameaux latéraux, striées longitudinalement. Feuilles opposées, pinnatisé- quées où bipinnatiséquées, les supérieures souvent simplement triparlites, velues éparsement, surtout sur la base en gouttière, formant pétiole plus ou moins engaînant; lobes linéaires, attei- gnant au maximum 4,5 mm. de large et jusque à cm. de long; capitules terminant la tige ou les ramifications, plus ou moins lon- guement pédonculés, parfois munis de bractées linéaires; capitules solitaires, munis ou privés de fleurôns ligulés, atteignant sans ceux-e1 environ 7 à 8 mm. de diamètre; bractées involucrales sur plusieurs rangs, les externes lancéolées-aiguës d’environ 5 mm. de long, velues, les internes plus glabres, scarieuses, à peine, munies de quelques poils le long de la ligne médiane, accres- centes et pouvant atteindre, dans le capitule fructifère, 1 em. de long; fleurons ligulés jaunes, étroits, de moins de 4 mm. de large, n’atteignant pas à mm. de long; fleurons du centre à tube étroit dans sa partie inférieure, plus ou moins élargi supérieurement, de 2 mm. dé long; faisceau staminal dépassant le tube corollin ; stig-
4 —/%8 1
mates divergents ; akènes allongés, plus ou moins aplatis, striés longitudinalement, plus ou moins quadrangulaires, à poils épars sur les deux faces, ciliés sur les bords et au sommet, atteignant environ 12 mm. de long et un peu moins de 4 mm. de large, munis au sommet de deux épines, pouvant atteindre 2 mm. de long, à soies réfléchies.
Elisabethville, 4 avril 1912 (J. Bequaert, n. 302).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine du B. rubra ; comme ce dernier, elle possède des fleurs du centre urcéolées, des akènes ciliés sur les bords et au sommet, mais ces akènes sem- blent plus fortement velus sur les deux faces; en outre, les fleurons sont jaunes et très légèrement développés.
Bidens rubra 1e Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XHI (1914), p. 208.
Plante herbacée ou sous-ligneuse, atteignant de 35 à 60 em. de haut, à tiges velues-scabres, quadrangulaires, plus fortement velues sur les angles qu’entr’eux, presque glabres sur les rameaux latéraux, striés longitudinalement; feuilles opposées, pinnatisé- quées, les supérieures parfois simplement tripartites, velues épar- sement, surtout sur la base en gouttière, formant pétiole plus ou moins engainant; lobes linéaires, atteignant au maximum 2 mm. de large et souvent 4 cm. de long; capitules terminant la tige ou les ramifications, plus ou moins longuement pédonculés, à pédoncule parfois muni de bractées linéaires ; capitules solitaires, atteignant avec les fleurs de la circonférence environ 8 à 4 em. de diamètre ; bractées involucrales sur plusieurs rangs, les externes lancéolées, aiguës, plus ou moins densément velues sur le dos, plus courtes que celles du rang médian à bractées ovales-ellip- tiques, courtement apiculées, munies de quelques poils le long de la ligne dorsale, atteignant environ 7 mm. de long et 4 mm. de large, plus ou moins scarieuses ; rang interne à bractées glabres, atteignant environ À em. de haut ; fleurons ligulés, au nombre de quatre à six, glabres, rouges, à cinq nervures; limbe atteignant environ 11 mm. de long et 4 à 4,5 mm. de large; fleurons du centre à tube étroit dans sa partie inférieure, brusquement renflé-urcéolé dans sa partie supérieure, celle-ci d'environ 3 mm. de long, glabre, sauf sur le bord des lobes très courtement ciliés: faisceau staminal dépassant le tube floral d'environ 2 mm.: lobes
= Mo — (WE?)
du style divergents ; ovaire velu latéralement ; akènes allongés- aplatis, atteignant jusque 15 mm. de long, obscurément striés, munis de soies dressées sur les côtes, de courtes soies raides au sommet et de deux épines terminales pouvant atteindre environ 2 mm. et munies de soies réfléchies.
Welgelegen, 2 mai 1919 (J. Bequaert, n. 389. — Dans la savane boisée ; et coll. Homblé, n. 563).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine de notre B. urceolata, qui possède des feuilles à lobes beaucoup plus élar- gis, des tiges paraissant beaucoup plus glabres, des fleurons beau- coup plus larges, généralement à plus de cinq nervures. Nous ne connaissons point les fruits du B. wrceolata, ceux du B. rubra sont très caractéristiques par la présence de poils dressés latéra- lement à l'ovaire.
DICOMA Cass.
Dicoma Poggei (). Hoffm.
Élisabethville, mai 1912 (Homblé, n. 345), et 23 avril 1912 (J. Bequaert, n. 358).
Dicoma Ringoeti Je Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIIT (4914), p. 210.
Plante à tiges dressées, ramifiées, à rameaux striés longitu- dinalement, polygonaux, plus ou moins velus-scabres ; feuilles lancéolées, plus ou moins arrondies et embrassantes à la base, assez longuement cunéiformes-aiguës au sommet, atteignant de 2 à 8 cm. de long et jusque 8 mm. de large, à nervures latérales au nombre de deux à trois de chaque côté de la nervure médiane, éparsement velues, plus ou moins scabres sur les deux faces, ciliées ; capitules terminant la tige ou ses ramifications, mesurant jusque 4 cm. de diamètre, à bractées involucrales en séries nom- breuses, toûtes lancéolées-linéaires, de 7 à 18 mm. de long, très aiguës, densément velues-séricées sur le dos, ciliées sur le bord, glabres intérieurement au moins à la base et atteignant au maxi- mum 4,5 mm. de large; fleurs violacées ne dépassant pas les bractées involucrales, d'environ 10 mm. de long, à tube et limbe subégaux, ce dernier divisé en cinq lobes linéaires-aigus de près de 2 mm. de long, ciliés sur les bords et munis d’une petite touffe
wa (463)
de poils au sommet; anthères non exsertes; akènes densément velus, à poils dressés, d'environ 2 à 9,5 mm. de long, soies sur plusieurs rangs, les externes très courtes, les internes d’environ 10 mm. de long, courtement sétuleuses.
Shinsenda, dans la brousse, mars 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 49/4). <
Obs. — Cette espèce appartient au groupe du D. anomala Sonder, dont une variété, var. karaguensis a été figurée par Oliver, dans les Transactions de la Société Linnéenne de Londres (vol. XXIX, tab. 70). Le D. Ringoeti se différencie en tout pre-
mier lieu par des bractées involucrales fortement tomenteuses extérieurement.
Dicoma vaginata O0. Hoffm. Lukafu, juillet 4900 (E. Verdick, n. 539).
LACTUCA L.
Lactuca Hocki De Wild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XIII (4914), p. 211.
Plante à tiges dressées atteignant 30 à 35 cm. de haut, plus ou moins ramifiées, glabres, striées, feuillues. à la base, à feuilles diminuant de grandeur et passant aux bractées de l’inflorescence, feuilles basilaires linéaires, plus ou moins embrassantes à la base, olabres, roncinées sur le bord, atteignant 9 cm. de long et au maximum à mm. de large, aiguës au sommet ; les inférieures rétrécies avant de former la gaine embrassante. Feuilles de la tige et bractées lancéolées très aiguës, plus où moins embrassantes à la base, limbe des feuilles et des bractées non appendiculées à la base. Capitules terminant la tige ou ses ramifications, formant ainsi des sortes d’ombelles dans lesquelles les pédicelles, plus ou moins bractéolés, peuvent atteindre 8 cm. de long, glabres ; involucre de 9,5 à 3 cm. de long, pauciflore, à bractées externes ne mesurant souvent que 3 mm. de long, les internes atteignant 2,7 cm. de long, toutes glabres, plus ou moins longuement aiguës ; les internes scarieuses sur les bords ou dans leur partie basilaire ; les externes herbacées devenant brunâtres à l’état sec ; fleurs au nombre de 10 à 42 environ par capitule ; akènes com- primés brunâtres, épaissis sur le bord, à une nervure médiane de
8
— it — (uçu)
chaque côté de l’akène, courtement velus au moins sur les épais- sissements marginaux, atteignant avec le col grêle 43 mm. de long et environ 2,5 mm. de large, pappus blanchâtre d’environ 11 mm. de long, à soies courtement denticulées.
Plateau de la Manika, 1911 (Ad. Hock).
Obs. — Cette plante avait été déterminée sous le nom de Sonchus Bipontini Aschers., par M. Muschler ; il y a naturellement là une erreur car le bec, très allongé et grêle, qui surmonte lakène brunâtre, ne permet pas de ranger cette espèce dans le genre Sonchus.
Lactuca Homblei De Waild. nov. spec. in Fedde, Repertorium XII (4914), p. 210.
Plante à tiges dressées atteignant 80 cm. de haut, à souche pivotante, épaisse-charnue, à tige éparsement poilue, striée ; feuilles basilaires ; feuilles de la tige diminuant de grandeur jusqu'aux bractées, les inférieures linéaires rétrécies vers le milieu, plus ou moins embrassantes à la base, cunéiformes au sommet, denticulées sur les bords au moins dans la partie supé- rieure, à poils allongés épars, atteignant 6,5 em. de long et 6 mm. de large dans la partie élargie du sommet, les supérieures lancéo- lées-linéaires très aiguës, toutes non appendiculées ; tiges forte- ment ramifiées supérieurement, à ramifications terminées par les fleurs, formant une ample panicule atteignant souvent la moitié de la longueur de la plante et mesurant souvent jusque 14-15 cm. de large. Capitules subsessiles ou plus ou moins longuement pédicellés, à pédicelle grêle bractéolé, atteignant jusque 7 mm. de long ; involucre atteignant au maximum 42 mm. de long, à bractées externes glabres de 1,5 à 4 mm. de long et atteignant jusque 1,5 mm. de large, les internes peu nombreuses au nombre de trois environ, atteignant 41 mm. environ de long et jusque 2 mm. de large; fleurs généralement au nombre de trois, jaunes, à ligule atteignant une dizaine de mm. de long et environ ? mm. de large, à cinq dents courtes ; anthères dépassant la gorge de la corolle atteignant environ 6 mm. de long, dépassées par le style dont les lobes divergents peuvent atteindre ? mm. de long. Akène d'environ 4 à 4,5 mm. de long, bec d'environ À mm. compris, aplati, épaissi sur les bords et muni de chaque côté d’une nervure médiane proéminente, brunâtre et courtement tomenteux au
Mise (UC).
moins sur les bords épaissis, soies blanches de 5-6 mm. de long, courtement ciliées.
Katentania, octobre 1912 (Homblé, n. 695. — Nom indigène : Kasonswe [Kiluba]. — Sert à empoisonner les poissons).
Obs. — Cette espèce se rapproche du L. Hocki (par la constitu- tion spéciale de l’akène) et de diverses plantes que nous avons décrites antérieurement d’autres localités du Congo ; elle se diffé- rencie nettement du L. Hocki par la dimension très spéciale de ses involucres.
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PUBLICATIONS DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE
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REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES ©
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TROISIÈME SÉRIE
Cette revué de haute vulgarisation, fondée en 1877 par la Société scientifique de Bruxelles, se compose actuellement de deux séries : la première série comprend 30 volumes (1877-1891) ; la deuxième, 90 volumes (1892-1901). La livraison de janvier 1909 à inauguré la troisième série.
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AN:
NOTES
FLORE DÜ KATANGA
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
LOUVAIN IMPRIMERIE EF. CEUTERICK 60, RUE VIrAL DECOSTER, 60
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NOTES
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PAR
ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'Etat, Bruxelles
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Depuis le dépôt du fascicule précédent de ces notes et de sa publication dans les ANNALES DE LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRU- ELLES (!), il nous a été possible de réunir sur la Flore du Katanga, n assez grand nombre de données, d’abord par suite de la déter- mination pendant la guerre de documents accumulés à Bruxelles, ensuite grâce à l’obligeance de M. Rogers, collecteur anglais, qui, n nous promettant des récoltes, nous avait fait parvenir la liste des plantes qu’il avait eu l’occasion de trouver sur le territoire de notre Congo.
- Plusieurs des espèces relevées i ici sont accompagnées de leur des- cription ; les unes sont nouvelles et apparaissent pour la première fois ici ; les autres ont été signalées dans des publications anté- eures, parfois comme € nomen nudum » dans ces & Notes »; mais omme leur diagnose n’a paru qu’en latin dans des revues qu’il n'est pas aisé, et sera moins aisé encore, de se procurer, nous avons cru utile en donner ici une description plus étendue, avec des indications plus détaillées sur leurs affinités.
. Nous sommes encore fort loin de la connaissance complète de la flore de cette partie de notre CGolonie ; aussi ne songeons-nous nullement à essayer de présenter même un aperçu de la géo-bota- ique du Katanga.
Les découvertes de M, Rogers, celles de nos compatriotes,
Bequaert, Florent, Hock, Homblé, Ringoet, prouvent-de la façon a plus nette la érande be de cette flore qui semble se carac- lériser par de nombreuses espèces endémiques, dont la présence
» () Tome XXXVIIL, 1914, pp. 353-365. Cfr. ANN. Soc. SCIENT. BRux:, XXXIV, 1910, XXXVIL 1913 et XXXVILL, 4914, pp. 1-32.
en (193)
dans ce coin de notre Colonie est liée, sais aucun doute, à la nature particulière du sol et du climat. Nous reviendrons probablement encore à diverses reprises sur la flore du Katanga avant de pouvoir en donner une synthèse. Souhaitons de voir des naturalistes belges se rendre nombreux au Congo, et étudier sur place la variabilité des plantes qui le peuplent. Puissent-ils nous ramener des documents de plus en plus complets et abondants ; ce sera le seul moyen de préciser la constitution de la flore des divers domaines végétaux qui
s'étendent sur le Congo. Bruxelles, 15 avril 1919.
GRAMINACEAE
RHYTACHNE Des.
Rhytachne congolensis Hack.
Région du Lualaba (Kat.), déc. 1919 (Homblé, n. 942).
Rhytachne rotthællioides lesv.
Katentania (Biano-Manika), Vallée boisée, novembre 1919, (Homblé, n. 711) ; Manika, 4911 (Ad. Hock) ; Chilongo, 4911 (Ad. Hock) ; Katanga, 1914 (Homblé, n. 19).
ROTTBŒLLIA L. f.
Rotthbællia exaltata L. f. = Elisabethville, fév. 1912 (Homblé, n. 51); Chisangwe, janv. 1919 (Homblé, n. 34) ; Vallée de la Luembe, févr. 19140 (Hock).
TRACHYPOGON Nees.
Trachypogon polymorphus var. Montufari subv. capensis Hack. |
Élisabethville, mars 1919 (J. Bequaert, n. 221) ; Shinsenda, févr. 4919 (Ringoet in Coll. Homblé, n. 884. — Nom. vern. : Maiani).
SCHIZACHYRIUM ÎVees.
- Schizachyrium brevifolius /Lew.) Nees Agrost. Brasil. (1829), p. 332 ; De Wild. Buzz. Jarp. Bor.. Brux. VI (1919), p. 4.
ue (125)
Andropogon brevifolius Lev. é Elisabethville, avril 1912 (Bequaert, n. 321).
HETEROPOGON Pers.
Heteropogon contortus /L.) Pal. Beauv. ex Roem. et Schull : Syst. II (1817), p. 933; De Wild. Buuz. Jaro. Bor. Brux. VI (1919), p. 9. Andropogon contortus ZL. Bukama, avril 1911 (Bequaert).
ANTHISTIRIA L. f.
Anthistiria imberbis /tetz. Observ. bot. II (1753), p. 11 ; De Wald. Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 6.
. Themeda Forskalii var. imberbis Hack. in D C. Monog. Phan. . VI (1889), p. 661.
Shisangwe, 1912 et 1913 (H. Homblé, n. 48 et 37. — Dembo) ; Shinsenda, 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n, 372. — Nom ind. : Munkuga [Balamba]) : Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 471. — Dembo) ; Vallée de Kapiri, 193 (Homblé, n. 1053. — Très com- mun en diverses stations. — Nom. ind. : Kantotune {Kis, |).
CYMBOPOGON Spi'eng.
Cymbopogon acutispathaceus De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 6, tab. XXVIL, fig. 1-12. Andropogon acutispathaceus De Wild. Sbinsenda, brousse, 2 mai 1919 (Ringoet, n. 3). Cymbopogon Bequaerti De Wild. in Buzz. Jarb. Bor. Brux. VI (1919), p. 8, tab. XXVE, fig. 18-20. Andropogon Bequaerti De Wild. Savane boisée séche à Élisabethville, 4 avril 1912 (J. Bequaert), n. 306). Cymbopogon Cymbarius /L.) Rendle in Journ. Linx. Soc. Bor. XXXVIIT (1908), p. 241 ; De Wald. Buzr. Jarp. Bor. Brux. VI . (4919), p. 10. \ Élisabethwille, 1949 (J. Bequaert, n.356.— Savane boisée riche). Cymbopogon densiflorus {Steud.) De Wild. Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (4919), p. 10. Andropogon densiflorus Steud.
} 30
LAN PAR
Vallée de la Kapiri, févr. 1913 (Homblé, n. 1058) ; région du Lualaba, déc. 4912 (Homblé, n. 921. Plante cultivée contre les maux de tête) ; Shinsenda, mars 1912 (Homblé, n. 365. Nom.
vern. : Kikoti).
Cymbopogén diplandrus (Hack .) De Wild. BuLL. JarD. Bor.
Brux. VI (1919), p. 44.
Andropogon diplander Hack.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 10).
Cymbopogon filipendulus (Hochst.) Rendle Car. WeLwW, Arr. PI. 114899), p. 157 ; De Wild. Buzr. Jar. Bor. Brux. VI (1919), p. 42;
Andropogon filipendulus Hochst.
Tschinsenda (Rogers, n. 10399) ; Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1044. — Terre fertile profonde).
Cymbopogon kapandensis De Wald. in Buzz. Brux, VI (1919), p. 13, tab: XX VII, fig. 10-29.
Andropogon kapandensis De Wild.
Région du Lualaba, vallée de Kapanda, dans la plaine à son embouchure, décembre 1912 (Homblé, n. 991).
Gymbopogon luembensis Je Wäild. in Buzz. JArp. Bor. Brux. II (4919), p. 14, tab. XXV fig. 1-11.
Andropogon luembensis De Wild.
Vallée de la petite Luembe, février 1910 (Ad. Hock).
Cymbopogon modicus De Wild. in Buzz. Jar. Bor.-Brux. VI (1919), p. 16, tab. XX VIT, fig. 13-93.
Andropogon modicus De Wild.
Savane boisée, 4 avril 1912 (J. Bequaert, n. 310).
Cymbopogon pilosovaginatus/e Wild. in BuzL. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 17, tab. XXIV, fig. 12-90.
Andropogon pilosovaginatus De Wild.
Shinsenda, marais, mai 1912 (Ringoet, n. 11); Vallée de la Kapanda, dans la plaine à l'embouchure de la rivière, décembre 1912 (Homblé, n. 987); Savane boisée sèche à Élisabethville (J. Bequaert, n. 444).
Cymbopogon rufus (Xunth) Rendle in Car. Wezw. Arr. PL. I, 4 (1899), p. 155; De Wild. in Buzz. Jarn. Bor. Brux. VI (4919), p. 19
Andropogon rufus Xunth.
Jarp. Bor.
5 OT PP ET
F2
DE TINQUS
Tshinsenda (Rogers, n. 10205) ; Vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. 988) ; Savane boisée, partie basse près d’Élisabeth- ville, 1919 (J. Bequaert, n. 445).
Gymbopogon scabrimarginatus Je Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 20, tab. XXIV, fig. 4-11.
Andropogon scabrimarginatus De Wild.
Shinsenda, 2 mai 1919 (Ringoet, n. 11).
Cymbopogon subcordatifolius De Wild. in Buzz. JarD. Bor. Brux. VI (4919), p. 29, tab. XXVI, fig. 4-9.
Andropogon subcordatifolius De Wild.
Brousse à Elisabethville, mai 4912 (Homblé, n. 315. — Nom . ind. : Ninteke).
ANDROPOGON Z.
Andropogon bipennatus Hack. in Flora (1895), p. 149 ; De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 29.
Élisabethville, avril 1912 (Bequaert, n. 859) ; Welgelegeny 1912 (J. Bequaert, n. #15. — Savane boisée, dans le voisinage de l’eau).
Andropogon cerisiaeformis /Vees FL. Arr. Ausrr. (1841), p. 109 ; De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (4949), p. 32.
Élisabethville, 1912 (Homblé, p. 48. — Nom ind. : Sokotela).
Andropogon Homblei Je Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 35, tab. XXXII, fig. 16-20.
Vallée du Kapiri, terre fertile, boisée, février 1913 (Homblé, n. 4068).
Andropogon Ringoeti {Je Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 36, tab. XXXIT, fig. 1-15.
Shinsenda, 29 mars 1919 (Ringoet, n. 2. Brousse).
Andropogon shirensis Hochst. in ScaimP. PL. AByss. sect. 3, n. 4807 ; De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 38.
A. distachyus in Th. et H. Durand, Sylloge, p. 695 et al. Congo.
Élisabethville, 1919 (J. Bequaert, n. 273, 385. — Savane boi- sée sèche) ; Vallée de Kapiri, 1912 (Homblé, n. 1069, 1057) ; Vallée de la petite Luembe, février 1910 (Ad. Hock).
A0
An Trin. = UE À Li | M
Pollinia Bequaerti De Wild. nov. spec. (°)
Plante à souche fibreuse ; tiges plus ou moins couchées à la base, genouillées
et s’enracinant aux nœuds, atteignant plus de 80 em. de long, ramifiées, glabres. à nœuds visibles nombreux plus ou moins ciliés à l’état jeune; gaine ciliée sur le dos et les bords, ligule atteignant 3 mm. de long, limbe Jancéolé-linéaire, plan, de 6-12 em. de long et 4-10 mm. de large, éparsement velu-scabre sur les deux faces, cilié sur les bords, racèmes au nombre de 2-6 au sommet d’un pédoncule commun, dressés, de 3-7 em. de long, l'inférieur généralement sessile, les autres plus ou moins longdement pédicellés, épillets non ferrugineux de 4 mm. env. de long, non compris les aristes; rachis cilié, glames subcoriaces; épillet sessile à glume externe canaliculée extérieurement à l’état sec, glabre sauf vers le sommet cilié, de 4 mm. env. de long ; glumell env. aussi longue que la précé- dente, glume III réduite, parfois une pule rapidement caduque : glume aristée à Jlimbe de 5 mm. de long, non lobé au sommet, ariste de env. 7 mm. de loug, ciliée, genouillée vers le milieu, élamines au nombre de trois, anthères de 2.5 mm. env. de long ; ovaire ovoïde, stigmates divergents plumeux; épillet pédicellé à pédicelle de 2 mm. env. de loug, plus court que le rachis, de consti- tution analogue à celle de l’épillet sessile.
Nieuwdorp, 5 mai 1912 (J. Bequaert, n.391. — Places humides et ombragées de la vallée de Kasunumu).
Pollinia Homblei De Wild. nov. Spec. (°) Plante à souche fibreuse, à tiges dressées ou plus ou moins couchées et genouillées à la base, atteignant plus de 125 cm. de long ; tiges glabres à plus
(1) Pollinia Bequaerti ; Ramis basi plus minus geniculatis, usque 80 em. altis, ramosis, glabris, nodis numerosis juvenilis ciliolatis, vagina dorso ciliata, ligula usque 3 mm. longa, lamina lanceolato-lineari, 6-12 em. longa et 4-10 mm. lata, sparse velutino-scabra ; racemis 2-6, erectis, 3-7 cm. longis sessilis vel longe pedicellatis, spiculis cire. 4 mm. longis, glumis spiculis sessilibus subcoriaceis ; gluma externa 4 mm. cire. Jonga, gluma 1[ 4 mm. cire. longa, gluma II reducta, aristata cire. 7 mm., ciliata, medio geniculata ; staminibus 3, ovario ovoideo, stigmatis divergentibus ; spiculis pedicellatis pedicello cire. 2 mm. longo.
(2) Pollinià Homblei ; Kadix fibrosa, ramis erectis vel basi geniculatis, usqué 195 em. altis, glabris, cire. 4-nodis, vagini glabra, ligula brevi, glabra, lamina lineari usque 8 cm. longa et 5 mm.'lata, supra et infra glabra 'racemis 2-3, erectis 5-8.5 em. longis, spiculis ferruginosis, cire. 4 mm. longis; glumis coriaceis, spiculis sessilibus, glumaexterna elliptica, dorse brunneo-velutina, ciliata, cire. 4 mm. longa, gluma II truncata, dorso velutina, gluma interna elliptico-lanceolata, 8 mm. cire. longa, ciliata ; arista cire. 7 mm. longa basi pilosa, ovarie ovoideo ; spiculis pedicellatis pedicello ciliato.
PAS
de quatre nœuds visibles ; gaine glabre, ligule courte, glabre, limbe linéaire plan atteignant 8 em. de long et 5 mm. de large, les supérieurs très réduits, glabres sur les deux faces ; racèmes au nombre de 2-3 au sommet d’un pédoncule com mun, dressés, de 5-8,5 em. de long, plus ou moins distants, l'inférieur générale- ment sessile, épillets ferrugineux tous fertiles, de env. 4 mm. de long, non
compris les aristes ; glumes coriaces ; épillet sessile à glume externe elliptique .
densément velue-brunâtre sur le dos, ciliée, de env. 4 mm. de long ; glume II tronquée, velue sur le dos et les bords, glume interne elliptique-lancéolée, souvent rapidement caduque, de 3 mm. env. de long, ciliée, glume avec ariste à limbe de env. 2 mm. de long, muni de chaque côté de l’ariste d’un pinceau de
poils, ariste de euv. 7 mm. de long, ciliée, genouillée vers le milieu, étamines à,
anthères de env. 4 mm. de long ; ovaire ovoïde, stigmates divergents plumeux ; épillets pédicellés de même constitution à pédicelle cilié latéralement des deux côtés, environ aussi long que le fragment du rachis.
Chisangue, janvier 1912 (Homblé, n. 42. — Dembo inondé) ; Région du Lualaba, décembre 1919 (Vallée de la Kapanda, à à l’em- bouchure de la AE) (Homblé, n. 984).
Obs. — Espèce affine des 2. œwrea et phaeantha.
MELINIS Pal. Beauv.
Melinis minutiflora Pal. Beuu. Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 4032) ; région de Lua- laba (Kat.), déc. 1919 (Homblé, n.964).
| axonopus Pal. Beuuv. Axonopus semialatus /00k. f. Te nn var. Ecklonii S{apf. Katentania, oct. 1919 (Homblé, n. 685) ; Shinsenda, mars 1912 (Homblé, n. 483) ; Katanga, 1911 (Homblé, n. 8); Étoile du Congo, oct. 1911 (Ad. Hock) ; Vallée de. la P' Luembe, fév. 1910 (Hock).
PANICUM L.
Panicum brizanthum Aochst.
Vallée de Kapiri, fév. us n. 1059).
Panicum colonum /..
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. fe et n. 408..— Nom vern. : Lu-
punga). Panicum rus-Galli /. k Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 1885. — Nom vern. :
Sono [Kisa |).
JR ee 2
AO
AA t#
Panicum diagonale ]Vees \ Plateau de Biano, nov. 19149 (Hômblé, n. 879) ; Vallée de la Petite Luembe, 1910 (Ad. Hock). Panicum Dregeanum /Vees. Élisabethville (Rogers, n. 10318). Panicum falciferum 774". Élisabethville (Rogers, n. 10139). Panicum interruptum Wil{d. Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 350. — Nom vern. : Saka). Panicum maximum /«4cq. ; Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1088. — Nom vern. : Kayalenge [Kisa]). — Bord de l'eau, hauteur 2.50 m. Panicum serratum /?. Br. Katentania, nov. 1919 (Homblé, n. 716) ; Haut Katanga, oct. 1911 (Ad. Hock, plante crois: sur termitières) ; Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n: 1063) ; Baya (Rogers, n. 10387).
OPLISMENUS Pal. Beau.
Oplismenus africanus Pal. Beau. Nieuwdorp, mai 1912 (Bequaert, n. 272).
SETARIA Pal. Beau.
Setaria aurea Hochst. Tschinsenda (Rogers, n. 10108).
Setaria Homblei Je Wäild. nov. spec. (°). Plante pérennente, à souche cespiteuse ou partiellement pivotante, à racines nombreuses, assez fortes, tomenteuses. Tiges dressées, grêles, atteignant avec
() Setaria Homblei ; Culmis erectis usque 90 em. longis, simplicibus, 2-3-nodis,
glabris ; vagina glabra vel sparse ciliata ; ligula ciliolata, lamina erecta,-acuta lata; panicula cylindrica, laxa,
5-22 em. longa, margine ciliolata, 1-4 mm. 3-5 em. longa et 5-6 mm. lata, rachidepuberula, spiculis oppositis vel subver- ticillatis ; ramis! reductis unispiculatis, spicula biflora, basi 4-8-setulosa, setulis unilateralis; spiculis 45 mm. longis subglobulosis, gluma externa subacuta 2 mm. cire. longa, interna 4 mm. longa ; flos mascula 3-staminata, flos herma- phrodita 3-staminata, ovario ovoideo, stylis divergentibus, basi geniculatis,
stigmatis plumosis.
l ' les épis jusqué 90 em. de haut, simples, à 23 nœuds visibles, glabres sauf vers | le sommet sous la panicule où elles sont pubéruleuses-scabres ; gaines glabres ou éparsement ciliées, les inférieures surtout fortement striées, persistantes ; ligule ciliolée ; feuilles dressées, aiguës de 5-22 cm. de long, ciliolées sur les . bords de 1-4 mm. de large. Panicule cylindrique relativement lâche de 3-5 cm. de long et 5-6 mm. de large, à axe pubéruleux, à épillets opposés ou subverti- cillés, parfbis distants de 3 mm. ; rameaux réduits à un épillet bifloré, courte- ment stipité, à 4-8 soies de 2-7,5 mm. de long, unilatérales, scabres, dressées, d'un jaune-violacé; épillets de 4-5 mm. de long, subglobuleux; glumes membra- neuses, l'inférieure ovale-élargie, subaiguë de 2 mm. env. de long, 3-nerviée ; la supérieure de même forme, un peu plus développée de 3 mm. env. de long, 5-nerviée ; fleur mâle généralement un peu plus grande que la fleur hermaphro- dite à valve 5-nerviée d'env. 3 mm de long, pale un peu plus courte ; étamines trois à anthères de 2 mm. env. de long ; fleur hermaphrodite-constituée comme la fleur mâle, à trois étamines, à ovaire ovoïde, à styles divergents généralement genouillés, à stigmates plumeux.
Plateau de Biano (Manika), env. de Katentania, partie non boisée, novembre 1912 (Homblé, n. 747) ; Shinsenda, mars 1912 (leg. Berdal, coll. Homblé, n. 557) ; Hauts plateaux de la Manika, octobre 1911 (Ad. Hock) ; Esschen, plateau, partie boisée, novem- bre 1912 (Homblé, n. 883).
Obs. — Celle espèce est indiscutablement très voisine du S. perennis Hack., qui semble, jusqu’à ce jour, avoir élé observé seulement dans le sud de PAfrique (cf. FLora C4Pensis VIE, p. 42% et Medley Wood. Natal plants, pl. 171). Il faut cependant faire: remarquer que si l’on compare les échantillons du Katanga avec ceux qui onb servi de base à liconographie des plantes du Natal (loc. cil.}, y à dans l'épi une différénce d’aspect assez notable. Dans les plantes du Katanga, épi est plus lâche, il y a de l’espace entre les épillels ; dans la plante figurée, l’épi est particulièrement dense.
Nous n'avons pu malheureusement étudier aucun spécimen authentique de S, perennis Hack., ce qui nous à amené à séparer spécifiquement la plante du Katanga.
PENNISETUM Pers.
Pennisetum Prieurii {/h. Élisabethville, avril 1919 (Homblé, n. 286 — Noms vern. : Min- gala et Biséké) ; Élisabethville, avril 1912 (Bequaert, n. 317).
LAS LEERSIA Sw0..
PC Leersia hexandra Sw. | ie Élisabethville, 1911 (Hock).
x , ‘ 2 1 CSA RISTIDA D:
Aristida angustata S{ap f! \ Élisabethville (Rogers, n: 10216). Aristida Hocki De W li. in Buzz. JArD. Bor. Bruxelles VI (1919), p.39, tab. XXXV, fig. 1-6. Élisabethville, 1911 (Ad. Hock).
SPOROBOLUS À. Br.
Sporobolus angustifolius De Wild. nov. Spec. (!). » Plante (cespiteuse; tiges dressées ou géniculées à la base, simples ou plus rarement ramifiées, atteignant avec les inflorescences environ 90 em. de long, ; : glabres, à deux ou trois nœuds visibles, gaines foliaires glabres, ligule ciliée,: À limbe linéaire, de 4-17 cm. de long et 1-3 mm. de large, rigide, glabre sur lé dos et la face supérieure et les bords souvent enroulés, nervures rapprochées ; panicule dressée de 14-25 mm. de long et 6-7 em. de large, assez lâche, ramifi- cations fasciculées ou alternes non en verticilles, rameaux étalés-dressés, capillaires, glabres, lisses, plus ou moins ramifiés, violacés ou olivâtres, en épillets disposés irrégulièrement ; pédicelles courts, de { mm. de long env. parfois de 4 mm. de long ; épillets de 2 mm. de long et l'mm. de large ; d’un vert olive ; glume externe ovale {-nerviée, dé 0,5 mm. de long, caduque; glume ‘interne 1-nerviée, de env. { mm. de long, valve elliptique subaiguë environ aussi longue que la pale de près de 2 mm: de long ; étamines au nombre de 3, anthères de env. 0,7 mm. de long, ovaire obovoïde à stigmates divergents
plumeux,
Katanga, 1911 (H. Homblé, n. 46); Élisabethville, 1911 (Ad. Hock) ; Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1060. — Terre sèche, schisteuse).
; : (2) Sporobolus angustifolius ; Caespitosus, culmis erectis vel basi geniculatis, Ë simplicibus vel raro ramosis, usque 90 cm. altis, glabris, 2-9-nodis, vagina : ' glabra, Bgula .ciliata, lamina lineari, 4-17 em. longa et 1-3 mm. lata, supra et infra glabra, panicula erecta 14-25 cm. longa et 6-7 6m. lata, laxa, ramis fasci- culatis vel alternis non verticillatis, erecto-patulis, glabris ; pedicellis 1-4 mm. longis, spiculis 2 mm. cire. longis et 1 mm. latis, viridi-olivaceis, gluma externa ovata 1-nerviata, caduca, gluma interna {-nerviata cir. 4 mm. longa, valva elliptica subacuta cire. 2 mm. longa, palea 2 mm. longa, Staminibus 3 ovario
‘’obovoideo, stigmatis plumosis divergentibus.
|
RARES
Obs. — Cette espèce appartient au groupe du S. festivus ; ses épillets sont plus développés, ses feuilles plus longues.
Sporobolus barbigerus ranch.
Plateau de la Manika, oct. 19114 (Ad: Hock).
_ Sporobolus Bequaerti Je Wild. nov. spec. (!).
Plante cespiteuse ; tiges dressées ou rarement géniculées à la base, simples, atleignant avec les inflorescences plus de 125 cm. de long, glabres, à deux où trois nœuds visibles, gaines foliaires glabres, ligule courtement ciliée, limbe linéaire-lancéolé, de 17-30 em. de long et 3-7 mm. de large, rigide, glabre sur le dos et la face supérieure ou légèrement scabre sur les bords ; nervures longi- tudinales de deux épaisseurs ; panicule dressée de 30-40 cm. de long et 4-8 cm. de large, lâche, ramifications toutes en verticilles, de huit à seize rameaux, à env. 18-25 verticilles par inflorescence, distants de 0,8-5 cm. les uns des autres, rameaux étalés-dressés, capillaires, glabres, lisses, peu ramifiés, atteignant 7 cm,
de long, épillets disposés suhunilatéralement à partir dé4-4,5 em. de la base
des rameaux; pédicelles courts de 1-2 mm. de long ; épillets de 2-3 mm. de long et env. 0,5 mm. de large, d’un vert olive; glume extérieure 1-nerviée, ovale, caduque, subaiguë, de 1,2-1,5 mm. de long : glume supérieure 1-nerviée, de 3,5 mm. env. de long; valve env. aussi longue que la pale, celle-ci env. 2 mm. de long. obovale se fendant en deux ; étamines au nombre de trois, à anthères de 1,5 mm. env. de long; ovaire obovoïde, à stigmates plumeux, divérgènts ; graine ovoïde de 1,7 mm. de long, brunâtre.
Élisabethville, 41 mars 1912 (J. Bequaert, n. 259. — Savane boisée). Obs. — Cette espèce est très caractéristique par ses panicules allongées, nettement dressées, à rameaux étalés-dressés, verticillés. _ Sporobolus bianoensis Je Wild. nov. spec. (°).
(:) Sporobolus Bequaerti ; Caespitosus ; eulmis erectis vel raro basi genicu- latis. simplicibus, usque 125 em. altis, glabris, 2-3-nodis ; vagina glabra, ligula breviter ciliata, lamina lineari-lanceolata, 17-90 em. longa et 3-7 mm. lata, glabra sed margine leviter scabra ; panicula 30-40 em. longa et 4-8 cm. lata, laxa, ramis 8-16 verticillatis, verticillis 18-95, ramis erecto-patulis, glabris, usque 7 em. longis ; spiculis pedicellatis, 2-3 mm. longis et cire. 0,5 mm. latis, viridi- olivaceis, gluma externa ovata, subäcuta, 1,2-1,5 mm. longa, gluma superiore 2,5 mm. cire. louga, palea circ. 2 mm. longa obovata: staminibus 8, ovario - obovoideo, stigmatis plumosis divergentibus ; semina ovoidea 1,7 mm. cire. Jonga, brunneola.
(2) Sporobolus bianoensis ; Caespitosus ; culmis erectis simplicibus usque 60 em. altis, glabris, cire. 4-nodis, vagina glabra, ligula ciliolata, lamina lineari- acicularia, Subéylindrica, 1,5-7 em. longa et infra ! mm. lata, glabra ; panicula
— 16 —
Plante cespiteuse ; tiges dressées, simples, atteignant avec les inflorescences env. 60 em. de long, glabres, à env. quatre nœuds visibles, gaines foliaires glabres même à la base, ligule ciliolée ; limbe linéaire-aciculaire, enroulé-° cylindrique, de 1,5-7 em. de long et moins de 1 mm. de large, rigide, glabre sur le dos, sur la face supérieure et sur les bords ; panicule dressée de env. 8 em. de long et 3,5 cm. de large, assez lâche, ramifications non franchement vérticillées, rameaux par trois au même niveau, rameaux étalés, capillaires, glabres, lisses, généralement ramifiés, épillets disposés irrégulièrement ; pédi- celles relativement longs, atteignant 4 mm. de long, épillets elliptiques de 1-1,4 mm. de long, d'un vert olive; glume extérieure 1-nerviée, de env. 0,7 mm. de long, la supérieure elliptique 1-nerviée, de 0,8 mm. de long ; valve elliptique, environ aussi longue que la pale de 1,2 mm. de long, éta- mines trois, anthères de 0,8 mm. env. de long’; ovaire ovoïde à stigmates plumeux divergents.
Plateau de Biano, Tshisinka, février 1913 (Homblé, n. 1964. — Commun).
Obs. — Espèce caractéristique par ses feuilles linéaires-acicu- laires, ses nœuds relativement nombreux, ses inflorescences. à ameaux irrégulièrement distribués, à ramifications relativement nombreuses et à épillets assez longuement pédicellés.
Sporobolus ciliatus De Wild. nov. spec. ().
Plante cespiteuse ; tiges dressées et géniculées à la base, simples ou ramifiées, atteignant avec les inflorescences 35 cm. de long, glabres, à deux à trois nœuds, visibles, gaines foliaires glabres sauf sur les bords ciliés, ligule ciliée, limbe linéaire-lancéolé, de 5-13 em. de long et 3-5 mm. de large, rigide, glabre sur le dos et la face supérieure, nettement cilié sur les bords; nervures longitudinales; panicule dressée de6,5 cm. de long et jusque 5 em. de large à la base, conique,
erecta cire, 8 cm. longa et 35 em. lata, ramis non vertieillatis vel raro 3-fascicu- latis, subpatulis, glabris ; spiculis usque 4 mm. pedicellatis, ellipticis, 1-4,4 mm. longis, viridi-olivaceis, glama externa 0,7 mm. longa, superiora 0,8 mm. longa, valva elliptica, palea 1,2 mm. cire. longa, ovario ovoideo, stigmatis plumosis divergentilus.
(1) Sporobolus ciliatus ; Caespitosus; culmis erectis: vel basi geniculatis, simplicibus vel ramosis, usque 35 cm. longis, glabris, 2-3-nodis, vagina glabra sed margine ciliata, ligula ciliata, lamina lineari-lanceolata, 5-13 em. longa et 3-b mm. lata, glabra sed margine ciliata, panicula erecta 6,5 cm. longa etrusque 5 em. lata, conica, laxa, ramis alternis vel basi 4-8-verticillatis, patulo-erectis glabris, spiculis cire. { mm. longis breviter pedicellatis, viridi-ohvaceis ; gluma externa 6,3 mm. longa caduca, superiore cire. 4 mm. longa dorso ciliata, valva ovata, palea ohovata. obtusa; semina.elliptica luteolo-brunnea, translucida cire. 1 mm. longa. k
AE
assez lâche, ramificauions irrégulières ou alternes sauf les inférieures nettement en verticilles de quatre à huit rameaux, rameaux étalés-dressés, capillaires, glabres, lisses, à épillets disposés unilatéralement ou irrégulièrement ; pédi- célles courts de { rm. au maximum de long ; épillets de env. 1 mm. de long et 0,3 mm. de large, d’un vert olive ; glume externe très réduite, rapidement caduque, de env. 0,3 mm. de long, la supérieure 1-nerviée, de env. { mm. de long, ciliée sur le dos ; valve ovale, 1-nerviée, de un peu plus de { mm. de long ; pâle obovale, obtuse, fendue à maturité environ aussi longue que la valve ; graine élliptique d’un jaune-brunâtre, translucide, de env. { mm. de long.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1046. — Terre sèche, assez commune).
Obs. — Cette espèce parait devoir se ranger dans le groupe du S. adoense Hochst. = S. discosporus Nees, qui possède lui aussi des feuilles nettement ciliées ; mais la plante de l’Lter abyssinicum de Schimper (n. 81 Triachyrium adoense Hochst.), est beaucoup plus réduite dans son ensemble et à fleurs plus tôt développées.
Sporobolus Hocki De Wild. nov. spec.().
Plante cespiteuse ; tiges dressée:, simples, atteignant avec. l’inflorescence environ {.50 m. de haut, glabres, à 1-2 nœuds visibles, gaines foliaires même les basilaires glabres, ligule ciliolée ; limbe lancéolé-linéaire, de 7-11 em. de long et 1-3 mm. de large, rigide, glabre sur le dos et la face supérieure, ciliolé- denticulé sur les bords ; nervures longitudinales assez serrées ; panicules dres- sées, de env.?5 cm. de long et 9 cm. de large, lâches, ramifications en verticilles dé 5-8 rameaux, atteignant 6 em. de long, à plus dé 10 verticilles par inflores- cencé, distants de 1-4 em.; rameaux étalés ou étalés-dressés. capillaires, glabres lisses, généralement ramifiés, épillets disposés subunilatéralement à partir de 3,5 cm. de la base dans les rameaux basilaires ; pédicelles courts, de 1-2 mm. de long ; épillets de env. 3 mm. de long et 1-1,5 mm. de large, d'un vertolive ; glume extérieure I-nerviée, de-un peu plus de 4 mm. de long, la supérieure 1-nerviée de env. 2,5 mm. de long, aiguë ; valve ovale environ aussi longue que la pale, celle-ci elliptique, généralement fendue, de environ 2 mm. de long; étamines... ; graine ovoide, lisse, brunâtre, de env. 2 mm. de long.
(:) Sporobolus Hocki ; Caespitosus; culmis erectis, usque 1,50 m. alus, glabris, f-2-nodis; vagina glabra, ligula ciliolata, lamina lanceolato-lineari, 7-11 em. longa et 1-3 mm. lata, glabra sed margine.denticulato-ciliolata ; pani- culis erectis 25 em. cire. longis, laxis, ramosis, ramis 5-8 verticillatis, verticillis ultra 10 ; ramis patulis vel erecto-patulis, glabris ; spiculis cire. 3 mm. longis breviter pedicellatis, pedicello 1-2 mm. longo ; gluma externa {-nervia, cire. { mm. longa, superiore [-nervia, cire. 2,5 mm. longa, acuta, valva ovata, palea elliptica, fissa, cire. 2 mm. longa; semina ovoidea, brunneola,. cire. 2? mm. longa.
PR AO S
Vallée de la Petite Luembe, février 1910 (Ad. Hock).
Obs. — Espèce de la série à rameaux de l’inflorescence nette- ment verlicillés, à épillets relativement développés, à feuilles à gaine, même les basilaires, glabres, à limbe ciliolé-denticulé sur les bords. à : \
Sporobolus Homblei /Je Wild. nov. spec. (1).
Plante cespiteuse ; tiges dressées où rarement géniculées à la base, simples, atteignant avec! les inflorescences plus de { mm.de haut, glabres, à deux ou trois nœuds visibles, gaines foliaires glabres, ligule courtement poilue ; limbe linéaire de 14-20 cm. de long et 2-4 mm. de large, rigide, glabre sur le dos, la face supérieure et les bords, à nervures rapprochées ; panicule dressée, de 12-21 em. de long et 2-7 cm. de large, lâche, ramifications généralement en verticilles de quatre à quatorze rameaux atteignant 5 cm. de long, à plus de vingt verticilles par inflorescence, distants de 1-4 ém., rameaux étalés ou étalés- dressés, capillaires, glabres, lisses, généralement non ramifiés, à épillets dis- posés subunilatéralement à partir de 2,5 cm, de la base dans les plus longs rameaux ; pédicelles très courts ou nuls, au maximum de { mm. de long; épil- ets de 2-3 mm. de long et 0,5 mm. de large. d’un vert olive ; glumé extérieure 1-nerviée de 0,8 mm. env. de long, la supérieure 1:nerviée de env. 2 mm. de long, valve de ? mm. env. de long, pale de même longueur, fendue longitudina- lement ; étamines.. ; graine ovoiïde elliptique de env. 1,5 mm, de long.
Elisabethville, février 4912 (Homblé, n. 149 et 64. — Terre sèche boisée. — Nom ind. : Luau).
Obs. — Cette espèce se range dans le groupe du $. centrifugus Nees, mais s’en différencie nettement par la disposition régulière- ment-verticellée des rameaux de l’inflorescence.
Sporobolus indicus (Z.) R. Br.
Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 1062).
Sporobolos lanuginosus Je Wild. nov. spec: (°). Plante cespiteuse ; tiges dressées ou rarement géniculées à la base, simples,
(3 Sporobolus Homblei ; Caespitosus ; culmis erectis vel raro basi genicula- tis, usque ! m. altis, glabri:, 2-3-nodis ; vagina glabra, ligula breviter pilosa ; lamina lineari, 14-20 cm. longa et 2-4 mm. lata, glabra ; panicula erecta 12-21 cm, longa et 2-7 cm. lata, laxa, ramis vulgo 4-14, pedicello verticillatis, verticillis
* ultra 20, 1-4 cm. distantibus, ramis patulis vel erecto-patulis, glabris ; spiculis 2-3 mm:eire. longis viridi-olivaceis breviter.pedicellatis maximum 1 mm. lougo ; gluma externa 0,8 mm. longa, superiore, cire. ? mm. longa, valva 2 mm. longa, palea fissa, staminibus..…, sémina ovoideo-elliptica cire. 4,5 mm. longa.
(?) Sporobolus lanuginosus ; Caespitosus; culmis erectis vel raro basi genicu- latis, usque 50 em: altis, glabris ; foliorum inferioribus vagina dense tomentosa,
— 49 — atteignant avec l’inflorescence 50 em. de haut, glabres à nœuds rarement visibles; gaines foliaires inférieures persistantes, densément tomenteuses au moins sur les bords, gaines supérieures glabre es sur le dos, mais velues-ciliées sur les bords; ligule ciliée-velue; limbe linéaire, enroulé-cylindrique de 3-16 em. de long et de - moins de 1 mm. de large, rigide, glabre sur le dos, sur la face supérieure et sur
les bords ; nervures peu nombreuses ; pauicule dressée de 7-14 cm. de long et atteignant environ ? cm.de large, assez dense, ramifications verticillées au moins à la base, en verticilles au maximum de huit rameaux, À plus de douze verticilles par inflorescence, rameaux dressés, capillaires, glabres, lisses, géné- ralement ramifiés, à épillets disposés subunilatéralement à partir de 18-mm. de la base dans les Longs rameaux ; pédicelles courts atteignant env. { mm.‘de long ; épillets de 2,5 mm. de long et env. O8 mm. de large, d’un vert olive ; glume extérieure 1-nerviée, de env. { mm. delarge, aiguë, glume supérieure 1-nerviée, de env. 2,5 mm. de long, ovale-aiguë, valve ovale environ aussi longue que la pale, obovale, obtuse, émarginée, de env. !,8 mm. de long ; étamines trois, anthères de env. 1,7 mm. de long, ovaire ovoïde à stigmates plumeux divergents.
Plateau de la Manika, environs de Katéntania, novembre 4912 (Homblé, n. 749. — Plate non boisée). Obs. — Cette espèce se range dans la série des Do out ärameaux de l’inflorescence verticillés; mais chez elle les verticilles sont fréquemment incomplets et elle constitue ainsi une forme * de passage entre les types à verticilles réguliers et ceux à inflores- cence irrégulière; elle se fait remarquer par là villosité très nette des gaines basilaires persistantes.
TRISTACHYA lVees
Tristachya Bequaerti Je Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 45, tab. XXXV, fig. 4-10.
Plateau de Biano (Ferme de Esschen), dans la plaine non boisée, novembre 1912 (Homblé, n. 863); Savane à Élisabethville, 24 mars (J. Bequaert, n. 263) ; Élisabethville, février 1919 (Homblé, n. 72. — Terre sèche boisée) ; Élisabethville, 6 avril 4919 (J. Bequaert,
\
superioribus dorso glabra sed margine velutino-ciliata, ligula ciliato-velutina, 3-16 cm. longa-et infra { mm. lata, glabra ; panicula erecta 7-14 em. longa et 2 em. lata, ramis basilaribus usque 8 verticillatis, erectis, verticillis ultra 12 ;
spiculis breviter pédicellatis, 2,5-3 mm. longis, viridi-olivaceis, gluma externa.
cire. { mm. longa, acuta, superiore cire. 2,5 mm. longa, ovato-acuta, valva ovata, palea obovata, emarginata, cire. 1,8 mm. longa ; staminibus 3 ; ovario ovoidéo, stigmatis plumosis, divergentibus. ;
RNOTRES “ n. 318. — Savane boisée sèche) ; Élisabethville, octobre 1914 (Ad. Hock) ; Vallée dé la Petite Luembe, février 1940 “a Hock),
Tristachya biseriata S{apf.
Tschinsenda (Rogers, n. 10374).
* Tristachya Hocki De: Wild, in Buzz. Jarn. Bor. BRux: VI (1919), p. 47, tab. XXXIV, fig, 11-21.
Élisabethville. Sableribre 1912 (Ad. Hock).
Tristachya Homblei De Wild. in Buui. Jar. Bor. BRux. VI (1919), p. 49, tab. XXXIIL, fig. 12-93.
Chisangue, janvier 1912 (Homblé, n. 39. — Dembo inondé).
Tristachya leucothrix Tin. ét Nees Acrpsr. Bras. p. 460 ; De Wild. Buzz. JAr». Bor. Brux. VI (1919), p. 90.
Vallée de la Kapanda, partie boisée, déc ne 4912 (Homblé, n. 1004); Vallée boisée. des environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 714) ; Élisabethville, septembre 1911 (Hock).
Tristachya leucothrix var. longearistata De 2/4. in Bu. Jap! Bor. Brux. VI (1919), p. 52. £
Élisabethville, 3 avril 1912 (J. Bequaert, n. 309).
Tristachya Pilgeriana Buscalioni et Muschler in Engler Bor. Jaures. XLIX (1913), p. 409; De Wald: in Buzz. Jarp. Bot. Brux. VI (4919), p. 54.4 ©
Vallée de Kapiri, plateau commun, fév. 1913 (Homblé, n. 1256).
Tristachya Ringoeti Je Wild. in Buzc. Jarp. Bor. Brux. VI (1919) p. 99
Shinsenda, 24 février 1912 (Ringoet, n. 393. — Nom ind. : Golowa, Tjani) : Élisabethville, savane boisée, 11 mars 1919 (J. Be- quaert,n.258); Vallée de la petite Luembe, février 1912 (Ad.Hock); Welgelegen, 1912 (leg. Florent, coll. Homble. n. 639); Élisabeth- ville, février 1912 (Homblé, n. 133 9. — Nom de : Majani) ; Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé,n.1065; très commun) : Élisabeth- ville, 1911 (Ad. Hock) ; Schiniana (Haut Luapula) (Pâturages du Nord et du Sud du poste. — Le bétail ne mange pas de cette herbe qui porte le nom de € Kasokopio » ; vers le Sud elle porte le nom de €Muliangolo »).
TRICHOPTERYX lVees Le genre Trichopteryx est, comme la plupart des genres de la famille des Graminacévs, encore fort mal connu. Les espèces, déjà assez nombreuses, que l’on y a signalées sont dans bien des cas
A) fe BA assez sommairement décrites, leurs auteurs ayant fourni des diagnoses dans lesquelles plusieurs caractères ont élé laissés de côté ; rarement aussi les affinités ont élé signalées, de même que les caractères différentiels.
Sur quels organes ces derniers pourraient-ils être basés dans ce genre ? J’estime que la présence ou l’absente de poils ou soies sur les glumes externes est un caractère e saillant qui a sa valeur, bien qué, si lon place les divers Trichopteryx en une série en cCommen- çant par ceux qui possèdent les glumes externes(letH)très velues, on obtient une succession de formes permettant de passer des plantes à glumes très velues à celles à glumes glabres, par des traits d'union dans lesquels les soies sont réduites à 4, 2 ou 3 par glume, et parfois même sur une même inflorescence on trouve des glumes totalement glabres et des glamés partiellement ciliées.
Nous n'avons pu admettre, comme la fait Franchet (loc. cit. infra), des plantes à glumes glabres dans une espèce dont les glumes sont franchement velues.
Nous avons essayé de dresser pour les Trichopteryx un bleu analytique; malheureusement nous n'avons pu étudier tous les types el nous avons dû nous borner dans la plupart des cas à éplucher les diagnoses ; le résultat a été naturellement de rendre le classement de certaines espèces impossible, faute d’une défini- tion suffisante de certains caractères. “
Notre tableau n’est donc probablement pas un nes des carac tères spécifiques vraiment différentiels, mais il pourra être utile pour la spécification des documents à déterminer.
Il serait désirable de pousser la révision monographique de ce genre à représentants assez nombreux au Congo ; il faudrait pour cela des matériaux plus nombreux, plus complets et à divers états de développement.
Projet de tableau analytique des espèces du genre Trichopteryæ.
Glume interne (11) de 20-37,5 mm. de long.
Glume 11 de 30-37,5 mm. de long: glume I de 15 mm..env. de long; rachis de l’inflorescence scabre, glauque ou blanchâtre, avec poils aux nœuds . . . . T. gigantea Stapf(1)
— — var. gracilis Rendle
DU ERERPLS A Es rat Lu VUE LL TT LE O8 Jet AP ARETE"e Thiers : sad
() Pilger in Engler Bor. JAHRB. XXXIV, p. 198.
his CRE
Glume:1L de 20-30 mm. dé be. Rachis de l'inflorescence densément velu à poils rimes glume IL de
| 25-30 mm. de long . ù ï AH Het De Wild. Rachis dëe l'inflorescence glabre, parfois quelques poils aux nœuds
Glume { de 5-10 mm. de long. s à . T.-togoensis Pilger ()
; T° crivita Slapf ()
Glume [ de 8-13 mm. de long. £ . 1. Bequaerti De Wild.
Glume 1 de (5-17 mm. delong : ; ë T. Homblei De Wild.
Glume interne (11) de 3-15 mm. de long.
Toutes les glumes où au moins une d'entre elles \à soies nee ou. glanduleuses-noirâtres à la base sur une ou plusieurs nervures, parfois { soie seulement sur la glume externe.
Panicule de 3 em. au maximum de long, très FERORTS ; T. Vanderysti De Wild. Panicule .!e 4-50 em. delong, compacte (T. densispica) ougénéralement : che. Panicule de 4-7,5 em. de long, compacte . . T. densispica Rendle (8) Panicule de 7,5-50 cm. de long, généralement lâche etramifiée. Feuilles dressées. Rachis de l'inflorescence velu ; É . = T. pennata Chiov. (f) T. grisea K. Schum. (°) Ti viridis Rendle (6) Rachis de l’inflorescence glabre, à poils étalés très épars, ou plus ou moins scabre par des poils très courts. Ariste de moins de { em.de long.(env.0,8 em.) P. elegantula Stapf () Ariste de 13-75 mm:
Ariste de 13-15 mm. de long … ‘. T. flammida (Trin.) Benth. ‘
Ariste de 15-20 mm. de long : . T. kagerensis À. Schum. (S) T. ambiens Ariste de 25-75 mm de long. Feuilles de 2:5 mm. de large . Épillets de 15 /mm. euv. de long, ariste non comprise T. annua Stapf (°)
€) Stapf in JourN. DE BorANIQUE (1905), p. 106.
(2) Rendle, Car. WELw. Afr. PL IL, p. 214.
() Chiovenda in ANN. Isr. Bor. Roma VII, p. 69, pl. VI.
(#) K. Schumann in Engler Pflanzenw. Ost-Afr. C {1895), p. 109.
(5) Rendle, Car. Wezw. Arr. PLU, p. 216.
Cf. eliam T. kapiriensis Nob.
(6) Stapfin Hooker IcoN. PLANT. XXIV (1895), tabl, 2394. © €) K. Schumann in Ængler Pflanzenw. Ost-Afr. G (1895), p. 109.
(8) Stapf in Kew Buzz. 1897, K. 298. ©
(?) Hackel ex Engler in ABHANopz: Preuss. Akap. Wiss. 1895 II (1892) p. 129 in obs. ; Stapf in FLorA Cap. VIT, p. 450:
Épillets de. 9- 12 mm. de long, aristé non comprise. Feuilles velués. ë : Ariste de 30-31 mm. k T. kapiriense De Wild. } Ariste de 35-50 mm. NT simplex (Nees) Hack. () & Ariste de 46-50 mm. . Élisabethvilleana De Wild. Feuilles glubres’sur les deux faces. Glume Il glabre ou à poils bulbeux à la base. j T. elegans (Hochsl. ) Hack. (à) — — var. Hénsi De Wild. D \ Feuilles atteignant 6-9 mm. de diam. ï | Feuilles plus ou moins planes, nœuds glabres ou | courtéement vélus. : Ariste de 25-38 mm. de long. T. Hébhéliée: De Wild. à .. Ariste de 50-70 mm. de long. T. Demeusei De Wild. Feuilles à limbe fortement enroulé,à l'état sec : nœuds \l densément velus à poils dressés atteignant { em. de long . TT. convoluta De Wild. Ariste de 8-12,5 em. de long. Ariste de 8,5-10 em. de long 1 Kerstingt Pilger (4): Ariste de 10-12,5 cm. de long T\ hordeiformis Stapf (5) Ariste de 12 em. de long . . T. ternata Stapf (5) Blues, au moins les extérieures, totalement glabres, parfois légère- ment scabres sur les nervures. Feuilles drességs ou étalées, non régulièrement réfléchies - ét rabattues:le long des tiges. Ariste de moins de 10 mm. de long (env. $ mm.)
} T. ramosa Stapf ()
Ariste de plus de {0 mm. de ji Ariste de 13-20 mm. de long. T. lualahaensis De Wild. Ariste de 25-50 mm. de loug.
): Hack. loc. cil. p. 129.
; Stapf in Kew BuLL. (1897), p. 295.
@) lei vient probablement se classer le T. camerunensis, Stapf dont Fi feuilles peuvent être glabrés ou velues (Stapf in KEW Buzz. [1897], p. 296. Dans le même groupe se rangerait également le T. arundinacea :(Hochst.) Hack. , d'Abyssinie (cf. Richæwrd, Text. EL. Agyss. Il, p.419), que nous ue pouvons intercaler dans cette clef. Cette espèce a été FAITS par Franchet au Congo (in Buzz. Soc. Hisr. NAT. D’AUTUN, 1895, p. 372), d’après le n..281 de Fr. Hens (p-p.), mais le spécialiste français inscrit en note : «les glumes et la glumelle inférieure, dans la plante du Congo, sont tout à fait glabres ». Ce n’est pas le cas pour le type, ni pour la plante qui se trouve: dans l’Herhbier de Bruxelles, dont nous serons amené à former une variété du T. elegans (Hochst.) Hack.
(*) Pilger in Engler Bor. JAHRB. XXXIX, p. 198.
.@) Stapf in Kew BuLL. (1897), p. 297.
(®) Stapfin JourN. DE Bor. (1905), p.106,
(?) Stapf in Kew BuLL. (1897), p. 297.
t
9h
Épillets de-env. 15 mm. de long ;
*ariste de 50 mm. env. delong …. . Dindompta Franch: () Épillets de 8-13 mm. de long.
Rachis de l’inflorescence velu . . TL. flavida Stapf (À)
Rachis de l'infloreseunce glabre. Epillets de 10 mm. env. de long, aristé de 25-40 mm: de / long: PR RAA . T acuminata Stapf (°)
Épillets de 10 mm. env. “A nes ariste de 30 mm. de long :
T. glabra Hack. (1) Épillets de 9-12 mm! de long. . . T nigritiana Stapf (5) Feuilles réfléchies. Glume aristée avec un pinceau de poils de chaque côté.
Afrique continentale . . TT. Dregeana Nes (f)
Madagascar . $ k k } TE, brevifolia Hack. (?) \ Glume aristée nue.
I UE et gaines glabres même à l état j jeune à £ 2
T. mukuluensis De Wild.
Feuilles et gaines fortement velues au moins à l’état jeune .
T. katangensis De Wild.
Obs. — Le S, spiratheca K. Schum. (in Ængler Pflanzenw. Ost- Ar. G (1895) p. 109) n’a pu être inséré dans ce tableau, de même que le 7. somulensis (Eranchet) Engler in ABHANDL. PREUSS. Akap. “Wiss. (1892), p. 130 (= Tristachya somalensis ranch. in Révoil . Comali, p. 67) dont nous n'avons pu nous procurer la description.
Trichopteryx Bequaerti De Wild. nov. spec. (°). ! Plante ‘à souche légèrement tubéreuse, à racines velues ; tiges en touffes
(*) Franchet in Buzz. Soc. HisrT. NAT. AUTUN, An p. 372
(2) Stapf in Kew Buzz. 1897, p. 298.
(5) Stapf in Kew Buzz. 1897, p. 297.
. (# Hackel in BuLL. HERBIER BOISSLER, sér. Il, p. 770.
(®) Stapf in Kew Buez. 1897; p. 297.
(5) Nees, FL. AFR. AUSTR: p. 339.
() Hackel in Oesrer. Bor. ZerrscHrirer (1902), p. 190.
(8) Trichopteryæ Bequaerti : Basi subtuberosa { radicis velutinis, culmis usque Î m. altis, cire. 3-nodis, foliis basilaribus vagina dense velufina, foliis superioribus vagina glabra, lamina glabra, 12-20 cm. longa, et 2,5-7 mm. lata, panieula ‘erecta, laxa, pauciflora, rachide glabro sed nodis breviter pilosis, ramis solitaribus, geminatis vel paucifasciculatis ; spiculis. solitaribus vel 2-3-fasciculatis, sessilibus, usque 6 em. pedicellatis ; spiculis 20-24 mm. ‘longis brunneolis, gluma elliptica 8-12 mm. longa 3-nervia ; gluma II 20-23 mm. longa; floribus masculis valva cire. 16 mm. longa, glabra, palea cire. 14 mm. longa emarginata ; floribus hermaphroditis valva 6-7 mm. longa apice 2-lobata, lobis acutis 3.5-4/mm. longis, arista 50-62 mm. longa, basigeniculata, ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus.
ne.
atteignantavec les inflor escences plus de fm. de haut, tiges à env. trois nœuds visibles, feuillés basilaires à ‘gaines très densément velues à li base, feuilles supérieures à gaine glabre, limbe glabre sur les deux faces de 12-20 cm: de long et 2,5-7 mm. de large ; paoicule à rachis glabre, sauf aux nœuds très courtement poilus, dressée, très lâche, relativement pauciflore, ramifiée, à rameaux Solitaires, géminés ou paucifasciculés ; épillets solitaires ou réunis par 2-3 vers le sommet dés rameaux, plus ou moins longuement pédicellés, à pédicelle atteignant 6 em. sous les épillets solitaires, parfois presque sessiles ; épillets, non compris l’ariste, de 20-24 mm. de long, brunâtres, glume externe elliptique de S-1%mm. de long à trois nervures, glumeJl très aigué 3-nerviée, de 20-23 mm. de long; fleur mâle à valve subaiguë, de!env. 16 mm. de long, glabre ; pale de env. 14 mm. de long, émarginée, ciiolée ; étamines... ; fleur hermaphrodile à valve de 6-7 mm°4de long, non compris les deux lobes aigus de 3.5-4 mm. de long, 3-nerviée, velue à la basé, ariste dé 50-62 mm, de long. en tirve-bouchon à la base, souvent gémiéulée, pale de env. 8 mm de long, éta- mines..., ovaire glabre, stigmates plumeux, divergents.
Élisabethville, 11 avril 1912 (J. Bequaert, n. 324. — Savane boisée sèche) ; Elisabethville, février 199 {Homblé. n. 67. Terre sèche, boisée) ; Chisangue, janvier 4919 (Hombié, n. 5. — Terre sèche boisée) ; Vallée de la Luembe, février 1910 (Hock).
Obs. — Cette espèce est voisine du T. Homblei que nous décrivons plus loin; elle s’en différencie entré autres par les dimen- sions de la glurme | plus réduites.
Trichopteryx convoluta Je 1ild..nov. spec. ().
Plante à souche ..., tiges en touffes atteignant avec les inflorescences plus de { m. de haut, à nœuds densément velus, à poils dressés, blanchâtres-soyeux, atteignant plus de ! em. de long ; feuilles hasilaires:.…, feuilles Supérieures à gaine plus ou moins velue à poils souvent bulbeux et branâtres à la base, limbe fortement enroulé atteignant jusque 35 em de long 6t8 mm. de large; glabre extérieurement, plus ou moins densément velu intérieurement; panicule dres- sée, ramifiée, de plus dé 50 em. de long. rachis glabre ou à poils épars, à rameaux grêles, dressés, fasciculés ou subverticillés; épillets plus ou moins longuement pédicellés, grèles, de 817 mm. de long, non compris lariste, les
() Trichopterya convoluta; Culmis ultra { m. altis, nodis dense velutinis, pilis érectis, albidis cire. { em. longis ; vagina plus minus velutina;pilis basi plerumque brunneo-bulbosis, lamina convoluta usque 35 cm. longa et 8 mm. lata, extus glabra, intus plus minus dense velutina ; panicula erecta, ramosa ultra 30 em. longa, rachide glabro vel sparse piloso, ramis fasciculatis vel subverticillatis, spiculis 8-17 mm. longis; gluma I cire. 6 mm. longa, glabra vel glandulo-pilosa, gluma 11 9-10 mm. longa; floribus masculis valva cire.15-16 mm. longa, glanduloso-pilosa ; floribus hermaphroditis valva cire. 8 mm. longa
bilobata, glabra, arista 3-4,5 em. longa, basi geuiculata, palea cir. 12 mm. longa.
supérieurs souvent très réduits, avortés ; Scie externe | atteignant 6 mm. de long, à -nérvures, glabre ou à poils ab de brandt es à la base ; glume II ovale-aiguë 3-nerviée, de 9-10 mm. de long, à poils plus ou moins nombreux ; fleur mâle à valve aiguë, environ 7-nerviée, de 15-16 mm. de long, à poils glanduleux-brunâtres à la base, étamines... ; fleur hermaphrodite ? à valve de env. 8 mm. de long, non compris les deux lobes aigus de 3 mm. énv. de long, T-nerviée, glabre, ariste de 3-4,5 cm. de long, en tire-bouchon à la base, géni- culée ; pale dé env. 12 mm. de long, étamines .. ovaire.…
€) Nyungu-Katschaka, janvier 1914 (H. Vanderyst, n. 3326, 3231) ; Kinsoma, janvier 1914 (H. Vanderyst, n! 325005) ; Taka, 1914 (H. Vanderyst, n.-3379, 3409) ; Lutshima, décembre 1913 (H. Vanderyst, n. 2859) ; Katschaka, décembre 1913 (H. Van- deryst, n. 3895). à x Ro Obs. — Comme le fait voir notre projet de tableau analytique, CES : celte plante se caractérise par ses feuilles fortement enroulées à
l’état sec, glabres extérieurement, assez densément velues inté- rieurement, et par les nœuds des tiges très densément velus, à poils érigés-soyeux pouvant attemdre plus de 1 em. de long. Dans la série des échantillons examinés un grand nombre d’épilets paraissent avortés ; dans aucun d’entre! eux nous n'avons trouvé des élamines bien développées ; souvent elles étaient remplacées par une larve d’insecte, ce qui est Je cas même pour : certaines fleurs ayant atteint, semble-t-il, leur plein développe- 4 ment. ? FE Néanmoins, par suite des caractères de la feuille, de la gaine et surtout des nœuds, nous'avons tenu à signaler cette plante sous | un nom nouveau. Nous la rangeons dans le groupe du T. elegans, N en près du T. Dobbelaerei ; la différenciant de ces deux espèces par la forte pilosité des nœuds des tiges. < É Ce dernier caractère rapproche notre ue de celle décrite sous le nom de 7. Demeuset se présentant sous des aspects assez diffé- rents. Un des caractères différentiels réside dans la longueur de la glume I}, plus fortement velue et plus nettement plurinerviée.
: (!) Nous avons intercalé ‘dans ce travail un certain nombre d'espèces nou- &) : ; velles n’appartenant pas à la flore du Katanga ; il nous a été ainsi possible de D présenter un aperçu plus détaillé des représentants de ce genre, et de faire voir 7 ; les affinités des espèces katangiennes.
! \ | D OU lot Nous ne pouvons cependant, à ce propos, assez insister sur lé fait qué les échantillons de notre T. convolula peuvent avoir subi des transformations fdues à la présence, dans les fleurs, d’un parasite. ; Rappelons aussi que nous ne connaissons pas les diinensions de la, plante, aucun des échantillons n’est complet, il n’y a pas de souches, nous possédons uniquement des inflorescences dont plusieurs paraissent fort jeunes.
Trichopteryx Demeusei Je Wild. nov. spec. (!).
Plante à souche fibreuse ; tiges en touffes atteignant avec les inflorescences
env. 1,80 m. dé haut, RES trois à quatre nœuds visibles, plus où moins densément velus, à poils érigés : feuilles basilaires à gaine glabre et ciliée, ou ciliée et éparsément velue vers le haut, à poils bulbeux ; feuilles supérieures à gaine glabre ou à poils bulbeux épars ; limbe linéaire, enroulé à l’état sec, atteignant env. 40 cm, de long et 6-8 mm. de large. glabre extérieurement, courtement velu intérieurement ou devenant scabre, panicule dressée attei- gnant plus de 40 em. de long, ramifiée, à rameaux fasciculés ou subverticillés, épillets plus ou moins longuement pédicellés, solitaires ou géminés, de 10-12 mm, de long ; à pédicelle grêle glabre atteignant 2 cm. de long : glume exterie I glabre ou à quelques soies bulbeuses sur la nervure externé, de 4-5 mm. de long, à trois nervures ; glume IE à poils plus ou moins nombreux sur les côtés, aiguë, 3-nérviée, de 11-12 mm. de long ; fleur mâle à valve glabre ou éparse- ment velue, aiguë, de 8-9 mm. de long, pale de 6-7 mm. de long, étamines au nombre de deux, de 3,5 mm. evv. de long; fleur hermaphrodite à valve de env. 12 mm. de long non compris les deux lobes de env. { mm. de long, 3-nerviée, ariste de 5-7 mm. de long, en tire-bouchon à la base, géniculée, pale de env. 5 mm. de long, étamines deux (?), ovaire glabre, à stigmates divergents plumeux.
Dolo, mai 1913 (H. Vanderyst, n. 717) ; Bassin de la Mobi et de la Lukunga, mars 4919 (H. Vanderyst et Ch. Polis) ; Congo (Alfr.
. 1 . (!) Trichopteryx Demeusei ; Culmis usque cire. 1,80 m. altis, glabris, 3-4-n0-
dis, nodis plus minus erecto-pilosis : ; vagina glabra vel sparse bulboso-pilosa, lamina lineari, cire. 40 cm. longa et 6-8 mr. lata extus glabra, intus breviter velüutina vel scabra, panicula erecta usque 40 cm. longa, ramosa, ramis fascicu- latis vel subverticillatis, spiculis 10-12 mm; longis solitaribus vel geminatis, pedicello usque 2 em. longo, gluma I glabra vel sparse pilosa, 4-5 mm. longa, gluma IL pilosa, 11-12 mm. longa; floribus masculis valva glabra vel sparse pilosa, 8-9 mm. longa ; staminibus 2; floribus Hermaphrouits valve cire. 12 mm. longa, RAR lobis cire. 1 mm. os arista 57 mm. longa, basi geniculat, palea cire. 5 mm. longa ; staminibus 2, ovario FT stigmatis divergentibus
plumosis.
LR A REA OR VS
Dewèvre, n. 712); Léopoldville, 19 février 4905 (M. Laurent, n. 917). |
Obs. — Les échantillons des récoltes de Alfr. Dewèvre ont été déterminés dans l’Herbier du Jardin botanique de l'É at sous Je nom erroné de dristidu amplissima, genre et espèce avec ns ces plantes ne peuvent être comparées.
Comme nous l'avons dit à propos du-T! convolutu, les T. convo- lula et T. Demeusei, ont des caractères communs et il ne serait nullement impossible que le premier dût être un jour fusionné avec le second.
Le développement de l’ariste, dont nous avons utilisé les dimen- sions dans notre projet de clef, sépare le T. Demeuset très variable, des T. Dobbeluerei et T. convoluta, mais le range dans le voi- sinage immédiat du T. Dobbelaeret.
{
Trichopteryx Dobbelaerei De Wild. nov. spec. (1).
Plante à souche plusiou moins fibreuse, à tiges en touffes atteignant avec les inflorescences ? m. de haut, racines glabres ; tiges à deux à trois nœuds visibles, courtement velus on devenant glabrescents ; feuilles basilaires à gaine velué devenant glabre, feuilles supérieures à gaine courtement et assez densément velue, devenant glabre, limbe linéaire courtement velu sur les deux faces, atteignant 40 em. de long et 6-14 mm. de large ; panicule dressée atteignant au moins 40 em. de long, ramiliée, à rachis et rameaux courtemént scabres, sub- verticillés ou verticillés, épillets plus ou moins longuement pédicellés, pédicelle atteignant env. 9 mm. de lcng, épillets de 8-10 mm. de long, non compris l’aristé, brunâtres; glume externe ! velue à soies bulbeuses à la base, de 4-5 mm.
«le long, à trois nervures, glume 11 de 8-10 mm. de Jong à soies bulbeuses,
#nerviée ; fleur mâle à valve glabre ou très légèrement velue sans soies bulbeuses, aiguë, de 9-10 mm. de long ; pale de 6 mm. env. de long, étamines äu nombre de deux de 3-3,5 mm. de long ; fleur hermaphrodite à valve env, de 5 mm. de long, non compris les deux lobes très courts de moins de 1 mm. de long, ariste de 25-38 mm. de long, en tire-bouchon à la base, géniculée, pale
@) Trichopterya Dobbelaerei ; Radicis glabris, culmis usque 2 m. altis, 2-3-nodis, nodis velutinis vel glabrescentibus ; vagina velutina demum glabra, lamina lineari breviter velutina, 40 em. longa et 6-14 mm. Jata ; panicula erecta cire. 40 cm. longa, ramosa, rachide breviter scabro, ramis subverticillatis vel verticillatis, spiculis 8-10 mm. longis, brunneolis, gluma [ bulbosa-setulosa, 4-5 mm: longa, gluma IT setulosa 8-10 mm. longa ; floribus masculis valva non setulosa, 9-10 mm. longa, palea cire. 6 mm. longa ; floribus hermaphroditis valva 5 mm: cire. Jonga, bilobata, arista 25-38 mm. longa, palea 7 mm. cire. staminibus 2, ovario glabro, stigmatis divergentibus. plumosis.
»
dre
de euv. 7 mm. de long; étamines deux, de env. 4 mm.de long ; ovaire glabre à sligmates plumeux divergents.
Miao, 15 mars 1913 (Dobbelaere, n. 13. — Très UC ter- rain. argilo-sablonneux) ; Kisantu, 1899, 19114 et 1913 (H. ao dée ryst, $. n., n. 189 et 98%) ; .Kimuingu, mai 1913 (H. Vanderyst, n. 314. - Commun dans la-savane) ; Vallée de la Nyanga, 1913 (H: Vanderyst, n. 341); Sona-Bata, 1913 (I. Vanderyst, n. 521) ;
:Thysville, 4909 (H, Vanderyst) ; Kiala, 1907 (H. Vanderyst).
Obs. — Nous considérons provisoirement les plantes ci-dessus comme appartenant à un type spécifique nouveau dont les feuilles, généralement planes, sont ordinairement plus développées que chez le T. elegans appartenant au même groupe.
Réunir toutes les plantes de'cé groupe que nous avons été amené à séparer, nous paraitrait en ce moment assez dangereux, car il semble y avoir des différences entre les formes typiques de T. elegans et celles que nous séparons ; celles-ci sont peut-être des différences de détail, dues au milieu, mais il est bon, pen- sons-nous, d'attirer sur elles l'attention des botanistes.
Nous avions même pensé morceler encore cette espèce en nous basant sur la pilosité de la face externe des feuilles, mais le carac- tèré très nel dans certaines formes extrêmes, montre des stades intermédiaires; nous avons donc préféré, momentanément, réunir ces plantes sous le nom global de T. Dobbelaerer.
Ce sera par l'étude d’une même plante à divers stades de son développement, et soumise à des conditions différentes, que l’on parviendra à fixer définitivement les caractères vraiment spéci- fiques.
Trichopteryx Dregeana [Vees in Lindl. Nar. Sysr. ed. 2 (1835), p. 449 et FL. AFR. AUSTR. p. ie Franchet in Buzz. Soc: Hisr. nar. Autun VIII (4895), p. 372; Stapf in Kcora Capensis VI, p. 451 ; Medley Wood Natal DES pl. 186.
Danthonia Trichopteryx Steud. Syn. glum. 1 p. 244; Th. Dur.
el Schinz Consp. FL. AFR. v. p. 855, Trichopteryx Dregeana var. congoensis Franchet loc. cit: (1895), p. 972. Plante à souche rhizomateusé, grêle: gaines basilaires velues extérieure- ment ; tiges en touffes atteignant avec les inflorescences 30-60 cm. de haut, plurinodées, nœuds glabres, feuilles également distribuées le long de‘la tige,
\
croque
gaine glabre ou courtement velue à l’état jeune ; limbe linéaire-aigu, réfléchi,
glabre, de 3-8,5 em. de long et 1-9 mm. de large, ligule formée de soies: pani-
cule dressée plus ou moins ramifiée, rameaux subverticillés, dé 5-20 cm. de loug, rachis filiforme, glabre s\épillets plus ou moins longuement pédicellés, pédicelle atteignant G mm. de long muni de quelques poils au sommet, épillets brunâtres de 4-6 mm. de lang non compris l’ariste, glumé externe l'ovale- p subaiguë, glabre, de 2,5-3 mm. de long’, à trois nervures : glume Il aiguë tri- nerviée, de 3-5 mm. de long; fleur mâle à valve aiguë de 3-4 mm. de long, glabre, pale de env.'2-3 mm. de long, élamines au nombre de deux de env. 1-15 mm. de long; fleur hermaphrodite à valve oblongue de 1:5-2 mm. de o
n ee $ sirès aigus de 1.5 ; ; trinervtiée, long, non compris les deux lobes très aigus de 1,5-4 mm. de long, trinérviée aristé de 5-8.5 mm. de long en tire-bouchon à la base, géniculée ou droile, munie de chaque côté d’une touffe de soies plus courtes ou environ aussi longues que les lobes latéraux ; pale de’ env.3 mm. de long; étamines deux, ovaire glabre, stigmates plumeux divergents. \
Eala: mai 4907 (L. Pynaert, n. 1370) Lemlu, 1911 (H. Vande- ryst) : Atène, 1914 CH. Vanderyst, n. 3499) ; Kisantu-Makela, 1903
(leg. Van Houtte, coll. J. Gillet, n. 3470) ; Dembo, 1907 (H: Van-
deryst) ; Kisantu, 4914 (Vanderyst) ; Wombali, 1913 (Vanderyst, n. 2563) ; Boko, marais, 1913 (Vandervyst, n. 497) ; Kitobola, 1914 (Elamigni, n. 884),; Sona-Bata, 1913 (H. Vanderyst, n. 554. — Abondant par places dans la savane et le long du chemin de fer).
Obs. -- Cette espèce, assez répandue en Afrique depuis le sud jusqu’au centre, nous à paru très variable. Franchet en avait démembré une variété qu'il basait sur les dimensions des feuilles 8-9 mm. de large sur 4-5 cm. de long.
Les mensurations qué nous avons notées sont plus distantes, et une plus grande varialioñ peut être observée sur un même pied, qui possède d’ailleurs très souvent des tiges à stade très inégal de développement, les unes fertiles, les autres privées d’inflorescence.
On pourrait peut-être, quand on compare les analyses de diverses fleurs, aussi différencier dans ces plantes différentes formes ; ce groupe est donc à réétudier.
Trichopteryx elegans {Hochst.) Hack.in Engler ex ABBANDz.. Preuss. Aka. Wiss. II (4899), p. 499.
= — Var. Hensi De Wild. nov. var. (): Plante à souche fibreuse ; tiges en touffes atteignant avec les inflorescences 3-4 m. de haut, à plus de un nœud visible, glabre ou très courtement velu ;
(1) Trichopteryæ elegans var. Hensi ; Fibrosus ; culmis usque 5-4 m. altis, glabris, nodis glabris vel breviter velutinis, vagina superiora glabra, lamina
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feuilles basilaires à gaine velue, devenant glabre ; feuilles supérieures à gaine glabre. à limbe linéaire, glabre surles deux faces, atteignant 38 em. de long et énv. 5 mm, de large/ enroulé, ligule à poils allongés ; panicule dressée d'env, 35 mm. de long, ramifiée, à ramifications glabres, épillets plus ou moins longue- ment pédicellés, pédicelle atteignant 1 em. de long, épillets brunâtres de 10-12 mm. de long, non compris l’ariste ; glume externe [ velue à poils glandu- leux, de 4-5 mm. de long, à cinq nervures ; glume IT à soies bulbeuses, aiguë, 3-nerviée, de 9:12 mm. de long; fleur mâle à valve glabre, 3-nerviée, aiguë, de env. 12 mm: de long, glabre ; pale de env 7 mm. de long, étamines au nombre de deux de env. 3 mm. de long; fleur hermaphrodite à valve glabre de env. 5 mm. de long, non compris les deux lobes dressés, aiguë de env. { mm. de long, 3-5 nerviée, ariste de 88-52 mm. de long en tire-bouchon à la base, géniculée, pale de 5-5,5 mm. de long, éfamines deux, ovaire glubre, stigmates plumeux
divergents.
Lutete, mars 1888 (Er. Hens, sér. A n. 280. — Terrain sec
rocheux) ; ? Nyungu-Katschaka, 1914 (H. Vanderyst, n. 3395).
Obs. — Cette plante avait été définie erronément dans lHerbier du Congo, comme Aristida amplissima.
Nous avons été amené à la rapprocher du T. elegans et à y rap- porter, avec doute, un échantillon peu complet des récoltes du R. P. Vanderyst. ee
Trichopteryx flammida {Trin.) Benth. À
Wombali,1913-191% (H. Vanderyst, n.1168/ 2492, 1393); Bokala, 1913 (H. Vanderyst, n. 1988) ; Dima, 1913 (H. Vanderyst, nu. 851) ; Dolo, 1913 (H. Vanderyst, n. 718) ; Bokala, 1913 (Nélis) ; Kwango, 4913 (H, Vanderyst, n. 1466) ; Dolo, 1913 (Bavicchi, n. 198, 177. — Noms ind. : Djoko ; Djo); Boko, marais, 1918 (H. Vanderyst, n. 491. — Une des deux à trois graminées de marais au kilomètre 278) ; Kutu, 1913 (H. Vanderyst, n. 1808).
Trichopteryx elisabethvilleana De Wild. nov. spec. ().
Plante à souche fibreuse formant des touffes atteignaut, avec les inflores- cences, env. { m. de haut ; tiges à 2-3 nœuds visibles, velus, à poils divergents
supra et infra glabra usque 38 mm. longa et cire. 5 mm. lata, contorta, ligula pilosa; panicula érecta cire. 35 mm. longa, ramosa, ramis glabris, spiculis 10-12 mm. longis, breviter pedicellatis ; gluma 1 glanduloso-pilosa, 4-5 mm. longa : gluma IL pilosa acuta 9-12 mm. longa ; floribus maseulis valva glabra cire. 12 mm. longa, palea cire. 7 mm. longa ; staminibus 2 ; floribus hermaphro- ditis valva glabra cire. 5 mm. longa, bilobata, arista 38-52 mm. longa, genicu- lata, palea 5-5,5 mm. longa ; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus. C) Trichopteryx elisabethoilleana ; Fibrosus, culmis usque 1 m. altis, 23 nodis, nodis velutinis, pilis 23 mm. longis divergentibus ; vagina velutina,
ho
de 2-3 mm. de long, feuilles basilaires à gaine velue, devenant glabre avec l’âge, feuilles supérieures à gaine assez densément velue, limbe linéaire, velu sur les deux faces et sur les bords, à poils bulbeux, de env. 25 em. de long et env. 3 mm. de large, panicule dressée, ramifiée de 25-35 cm. de long, rameaux dres- sés, subverticellés ou fasciculés, ciliolés à la base ; épillets plus où moins lon- guement pédicellés à pédicelle atteignant 25 mm. de long, scabre, solitaires de 10 mm. env. de long non compris l’ariste, brunâtres; glume externe [ de 3-4 mm. de long, à trois nervures, assez densément velue à poils bulbeux; glume II subaiguë, 3-nerviée, de 9-10 mm. de long; fleur mâle à valve très éparsement velue, aiguë, de 8 mm. env. de long, pale de ‘env. 7 mm. de long, étamines… ; fleur hermaphrodite à valve de 4-5 mm. de long, non compris les deux lobes de env. 1 mm. de long, 3-nerviée. ariste de 46-50 mm. de long én Gre-bouchon à la base, géniculée, pale de env. 5 mm. de long, étamines deux ; ovaire..…..
Élisabethville, 4 avril 1919 (J. Bequaert, n. 311. — Savane boisée sèche). |
Obs. — Comme nous le disons à propos du T. kapiriensis, le T. elisabethvilleana est très voisin de cette espèce ; nous séparons provisoirement ces deux plantes par suite des dimensions diffé- rentes des aristes. ae
Trichopteryx Hocki De Wild. nov. spec. (?).
Plante à souche plus ou moins tubéreuse, racines fortement tomenteuses, tiges en touffes atteignant avec les inflorescences plus de 1.20 m. de haut, tiges à 1-2 nœuds visibles, feuilles basilaires à gaines fortement tomenteuses à la base. devenant glabres vers le sommet, feuilles supérieures à gaine glabre, limbe
lamina lineari supra et infra piloso-bulbosa, cire. 25 cm: longa et 3 mm. lata,
-panicula erecta ramosa 25-35 em. longa, ramis erectis, spiculis circ..10 mm.
longis, gluma I 3-4 mm. longa, dense velutina, gluma Il subacuta 9-10 mm. longa ; floribus masculis valva acuta, 8 mm. longa, palea 7 mm. cire. longa; floribus hermaphroditis valva 4-5 mm. longa, bilobata, 3-nervia, arista 46-50 mm. longa, geniculata.
@) Trichopteryx Hocki ; Subtuberosus ; radicibus dense tomentosis ; culmis ultra 1,20 m. altis, 1-2-nodis, foliis basilaribus vagina tomentosa, superioribus vagina glabra, lamina basi subauriculata, usque 45 cm. longa et 20 mm. lata supra et infra glabra vel scabra, ligula pilosa, panicula erecta, ramosa usque 55 cm. longa, dense pilosa. spiculis plus minus longe pedicellatis, pedicello gracili, ciliato-scabro, usque 2 em. longo, spiculis 3-3,5 cm: longis, brunneolis, gluma ! glabra 12-15 mm. longa, 3-nervia, gluma Il glabra 3-nervia, 25-30 mm. longa ; floribus masculis valva 5-nervia, 16-18 mm. longa, palea emarginala; floribus hermaphroditis valva cire. 7 mm. longa, arista 60-65 mm. longa, geni- culata ; ovario glabro, stigmatis ciliatis divergentibus.
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subauriculé à la base, atteignant 15 cm. le long et jusque 20 mm. de large,
glabre sur les deux faces. coartement scabre sur le limbe et les bords, ligule à poils nombreux allongés, panicule dressée, ramifiée. atteignant 55 cm. de long à poils denses, allongés, réfléchis, subcotonneux, apprimés, épillets plus ou
moins longuement pédicellés, à pédicelles grèles, ciliolés-scabres, atteignant 2 em. de long, épillets solitaires de 3-3,5 em. de long, non compris l’ariste,
brunâtres ; glume ! glabre de 12:15 mm. de long à trois nervures, g glume IL |
glabre aiguë, 3-nerviée, de 25-30 mm. de long ; fleur mâle à valve hace aiguë, de 16-{8 mm. de long, glabre, pale émarginée de env. 41 mm. de long, étamines trois, de 6-7 mm. de long ; fleur hermaphrodite à valve de env. 7 mm.
de long non compris les deux lobes de env. > mm. de‘long, env. 5-nerviée, ! glabre, ariste de 60-65 mm. de long, en tire-bouchon à la base, géniculée, pale
de env. 8 mn. de long, glabre; étamines deûx, ovaire glabre, stigmates ciliés, divergents.
Vallée de la petite-Luembe, février 1910 (Ad. Hock) ; Lusambo, 1591 (Gapt. Descamps) : Shinsenda, 24 février 1912 (Ringoet, n. 387) ; Shinsenda, 9 mai 1919 QE Bequaert, n. 497. — Savane boisée sèche).
Obs. — Cette plante se range dans le voisinage du T. gigantea, dont elle se différencie par les dimensions des glumes externes.
Trichopteryx Homblei De Wild. nov. spec. (!)
Plante à souche plus où moins tubéreuse, à racines plus ou moins velues, à tiges en touffes atteignant avec les inflorescences plus de 2 m. de haut, tiges glabres à 2-3 nœuds, feuilles basilaires à gaine velue à Ja base, devenant glabre vers le sommet ; feuilles supérieures à gaine glabre, limbe linéaire élargi à la base, Subauriculé, les médianes atteignant 27 cm. de long et 8 mm. de large, les supérieures souvent très réduites, glabres sur les deux faces ; panicule dressée assez raide atteignant 45 em. de long, rachis glabre sauf aux nœuds courtement villeux, ramifiée ; épillets plus ou moins longuement pédicellés, brunâtres, soli- taires, rarement géminés, à pédicelle atteignant 2 em. de long, épillets de
26-23 mm. de long, non compris l’ariste, glume externe [I brunâtre, glabre, de -
(1) Trichopteryx Homblei ; Tuberosus, radicibus plus minus velutinis; culmis usque ultra ? m. altis, glabris 2-3-nodis, vagina velutina demum glabra, lamina lineari basi subauriculata usque 27 cm. longa et 8 mm. lata, glabra ; panicula erecta usque 45 em. longa, rachide glahro sed nodis villosis: spiculis solitaribus vel raro geminatis, 26-28 mm. longis ; gluma | brunneola, glabra 15-17 mm. longa; gluma IT glabra acuta 25-26 mm. longa; floribus masculis valva 5-7-nervia cire. 20 mm. longa, palea emarginata 19-16 mm. longa, staminibus 3 cire. 9mm. longis ; floribus hermaphroditis valva glabra 11-12 mm. longa, arista 33-35 mm. longa, geniculata, palea 11-12 mm. longa, acuta, staminibus 3; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus,.
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15-17 mm. de long, 3-nerviée, glume IL glabre, aiguë, 3-nerviée, de 25-26 mm.
‘ de long ; fleur mâle à valve aiguë, 5-7-nerviée, de env. 20 mm. de long, glabre,
pale émarginée de euv. {5-16 mm. de long, étamines au nombre de trois, de env. 9 mm. de long ; fléur hermaphrodite à valve glabre de 11-12 mm. de long, non compris les deux lobes de 3-4 mm.de long, 3-5-nerviée, ariste de 53-35 mm. de long en tire-bouchon à la base 'géniculée, pale de 11-12 mm. de long, aiguë, étamines trois ; ovaire glabre, stigmates plumeux, divergents.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1054 — Nom ind. : Kikongolo. — Commun. Les racines sont mangées par les pha- cochères). £ ' *. Obs. — Cette espèce se range comme le 7. Hocki dans le groupe du T. gigantea, mais elle se différencie du 7. Hocki par la gla- bréilé presque totale du rachis de lPinflorescence et en tous cas par l’absence de longs poils apprimés le long du rachis. Elle se rapproche également de la plante que nous avons désignée T. Bequaerti, chez laquelle la glume externe mesure 8-12 mm. de long. L’infloresence de cette dernière est plus réduite, plus lâche, la souche moins forte.
Trichopteryx kapiriensis De Wild. nov. spec: (!).
Plante à souche fibreuse, à tiges en touffes atteignant avec les inflorescences env. 4 m. de haut, glabres à la base, à 2-3 nœuds,-plus ou moins dénsément velus, à poils étalés atteignant 2? mm. ; feuilles basilaires à gaine devenant glabre, feuilles supérieures à gaine plus ou moins -velue, limbe linéaire de env. 15 em. de long et 2-3 mm. de large, à poils épars nettement bulbeux sur les deux faces etsur les bords; panicule lâche, dressée, ramifiée, de 13-14 cm. de long, épillets plus ou moins longuement pédicellés, pédicelle grêle scabre, à poils très épars atteignant 2 cm. de long, solitaires à Fextrémité des pédicelles, de 7-8 mm. de long non compris l’ariste, brunâtre ; glume externe 1 velue sur les nervures, à poils bulbeux à la base, de 2,5 3 mm. de long, 3-nerviée, ovale-obtuse au som- met ; glume 11 3-nerviée velue de 8 mm. env. de long, glabre ou à quelques poils le long de la nervure médiane, pale émarginée, glabre, de 6 mm. de long,
(!) Trichopteryx kapiriensis ; Fibrosus ; culmis usque { m. altis 2-3-nodis, plus minus velutinis; vagina glabra vel velutina ; lamina lineari cire. 15 cm. longa et 2-3 mm. lata sparse pilosa; panicula laxa, erecta, 13-14 cm. longa:; spiculis solitaribus plus minus longe pedicellatis, 7-8 mm. longis ; gluma | nervis pilosa, 2,5-8 mm. longa 3-nervia, gluma II cire. 8 mm. louga ; floribus masculis valva 8 mm. cire. longa ; palea 6 mm. longa, staminibus 2 ; floribus hermaphro- ditis valva cire. # mm. longa bilobata, arista 30-31 mm. longa, basi geniculata, palea 4-5 mm. cire, longa, stamiuibus cire. 3 mm. longis ; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentilus.
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étaminés au nombre de 2 de env. 3 mm. de long; fleur. hermaphrodite à valve de env. 4 mm. de long, 3-nerviée, ariste de 30-31 mm. de long, en tire-bouchon à Ja base, souvent géniculée, courtement ciliée ; pale de env. 4-5 mm. de long,
étamines 2, de 3 mm. env. de long; ovaire glabre à stigmates plumeux divergents. i
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1055. — Terre sèche boisée, très commun, fortement dominant. — Nom ind. : Luwco).
Obs. — Par l’ensemble de ses caractères, nous sommes amené à classer cette plante dans le groupe des espèces qui se rangent autour du T. elegans. 4
Comme cette dernière, le T. kapiriensis possède des épillets courts, mais tandis que dans Péchantillon d’Abyssinie de Schimper (Loudetia élegans AMochst. n. 18) les feuilles sont glabres, dans notre plante elles sont velues sur les deux faces, les poils étant nettement bulbeux à la base.
Notre plante est également voisine du T. elisabethviliean«, les aristes de cette dernière étant beaucoup plus longues.
Nous ne pouvons insister, vu le peu de matériaux, sur la plus ou moins grande importance de ces caractères ; faisons remarquer à ce propos que le T. cumerunensis Stapf, paraissant devoir se ranger dans le voisinage de notre espèce, est décrit comme pos- sédant des feuilles glabres on dés feuilles velues.
Trichopteryx katangensis {Je Wild. nov. spec. (!).
Plante à souche plus ou moins vhizomatease, en touffes atteignant avec les iuflorescences env. 75 cn, de haut, tiges à plus de ? nœuds glabres ; gaines basi- laires velues à limbe nul ou court, feuilles nombreuses le long de la tige à gaine velue, devenant glabre, limbe lancéolé-elliptique de 1,2-8,5 cm. de long, et 28 mm. de large, réfléchi, velu sur les deux faces, cilié, devenant tardivement glabre ; panicule dressée ramiliée, de 12-15 cm. de long, épillets plus ou moins longuement pédicellés, pédicelle glabre atteignant { cm. de long ; épillets jaunâtres de 3-4 mm. de long non compris l’ariste, glume ['extérne, ovale-aiguë
() Trichopteryx kalangensis : Rhizomatosus ; culmis usque 75 em. longis ultra 2-nodis, glabris; vaginis basilaribus velutinis, vaginis superioribus velu- tinis demum glabris, lamina lanceolato-elliptica, 1,2-8,5 em longa et 2-8 mm. lata, velutina demum subglabra; panicula erécta ramosa, 12-15 cm. longa ; spiculis plus minus pedicellatis, 3-4 mm. longis: gluma | ovato-acuta cire. 2 mni. louga ; gluma II cire. 3 mm. louga ; floribus masculis valva 3 mm. cire, longa, glabra, palea cire. {1,5 mm. longa, Staminibus ? ; floribus hermaphroditis valva cire. { mm: longa bilobata, lobis filiformibus ; arista cire. 6 mm. longa, basi geniculata ; staminibus 2 ; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus.
de env. 2 mm. de long, à 3 nervures, glame Il de env. 3 mm. de long; fleur môle à/valve ovale-niguë, de mm. dé long, glabre, pale de env. 1,5 mm. de long, étamines au nombre de 2 de 0,6 mm. de long ; fleur hermaphrodite à valve de env. { mm. de long nou compris les 2 lobes filiformes de env: 2 mm. de, long, 3-5-uerviée, don munie latéralement de touffes de soies ; ariste de env. 6 mimi. de long en lire-bouchon à lalbase, géuiculée, étamines ?, ovairé glabre, stig- mates plumeux divergents.
Plateau de Brano (Esschen), novembre 1912 (Homblé, n. 802. — Dans la plaine).
Obs. — Par l’ensemble de ses caractères le T. hutangensis se rapproche du T. Dregeana et peut-être du T. brevifolia Hack. (Madagascar), dont nous connaissons uniquement la description ; mais dans aucun des épillets analysés, nous n’avons trouvé les poils en pinceaux qui ornent, chez les deux espêces précitées, les bords latéraux de la valve.
Par l'absence de ce caractère notre T. katangensis ressemble au T. mukuluensis. Ges deux plantes constituent peut-être des formes d’une seule espèce, mais en l’absence de nombreux docu- ments et en présence de leur provenance de régions assez diffé- rentes, nous avons préféré les conserver distinctes afin d’attirer plus fortement l’attention sur elles.
Trichopteryx lualabaensis De 1Jld. nov. spec. (1).
Plante à souche fibreuse, à tiges en touffes atteignant, avec les inflorescences, env. 1,50 m. de haut, tiges glabres à env: trois nœuds visibles ; feuilles basi- laires et supérieures, à gaine glabre, limbe linéaire, glabre, contourné à/létat sec, de15-30 em. de long et atteignant 3-4 mm. de large, panicule dressée peu ee de’10-18 em de long, ramifiée à rameaux ciliés à la base, à trois à dix épillets espacés par rameau, épillets plus ou moins courtement pédicellés, de 11-13 mm: de long non compris l’ariste ; glume externe I glabre, brunâtre, de 6-8 mm. de long, à trois nervures, glume Il glabre, aiguë, trinérviée, de
() Trichopteryx lualabaensis ; Fibrosus ; culmis usque 1,50 mm. altis, glabris 3-nodis ; vagina glabra, lafnina lineari, glabra, 15-30 cm. longa et 3-4 mm.lata, panicula erecta, laxa 10-18 cm. longa, ramosa, ramis basi ciliatis, 3-10 spiculosis, spiculis pedicellatis, 11-13 mm. longis, gluma externa 1 glabra 6-8 mm. longa 3-nervia, gluma IL glabra 9-12 mm. longa ; floribus maseulis valva 10 mm. cire. longa, palea emarginata cire. 8 mm. longa ; floribus herma- phroditis valva 5-6 mm: longa, bilobata dorso breviter ciliata, arista 43-20 mm. longa, basi geniculata, palea 5-6 mm. longa bidentata ; staminibus 3 ; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus.
9:12 mm. de long ; fleur mâle à valve glabre trois à cing-nerviée, aiguë, dé 10 mm env. 8 mm.de long, étamines au nombre de trois, de env. 4 mm. de
long ; fleur hermaphrodite à valve de 5-6 mm. de long, non compris les deux
lobes triangulaires-aigus, de env. 3 mm. de long, trois à cing-nerviée courte- ‘
ment velue-ciliée sur le dos, ariste de 13-20 mm. de loug. courtement ciliolée, en tire-bouchon à la base, géniculée, pale de env. 5-6 mm. de long, bidentée au sommet, élamines trois,;.ovaire glabre, styles divergents plumeux.
Région du Lualaba (Vallée de le Kapanda), plaine à l’embou- churé de la rivière, décembre 1912 (Homblé, n. 997) ; environs de Lualaba-Kraal, décembre 1919 (Homblé, n. 941).
Obs. — Cette espèce se range dans la série des Trichopteryr à
glume Il relativement courte et à glumes toutes glabres ; par ses aristes relativement courtes elle paraît occuper, comme le montre * notre projet de tableau analytique, une place assez bien défie dans le genre,
Trichopteryx mukuluensis Je Wild. nov. spec. (!).
Plante à souche..., tiges très grêles atteignant avec les inflorescences plus de 70 em. de haut, nœuds nombreux généralement exserts ; gaines basilaires.., feuilles assez régulièrement espacées le loug de la tige, à gaine gläbre, limbe réfléchi, lancéolé, glabre sur les deux faces même à l’état jeune, de 3,5-5 em. de long et 35 mm. de large, panicule dressée grèle, atteignant 7 em. env. de long, épillets plus ou moins longuement pédicellés, de 3-4 mm. de long non compris l’ariste, d'un jaune-brunâtre, glume externe I glabre, de env. ? mm. de long à trois nervures,-glume Il aiguë, tri-nerviée, de env. 3 mm. de long ; fleur hermaphrodite à valve de env. 1,2 mm. de long non compris les deux lobes aigus atteignant jusque près de 2 mm. de long, 3-5-nerviée, ariste de 4-5 mm. de long en tire-bouchon à la base, plus ou moins géniculée, pale plus courte que la valve, étamines deux, de un peu moins de { mm. de long, ovaire...
Mukulu, janvier 4914 (H. Vanderyst, n. 3254).
Obs. — Cette espèce est, comme nous l'avons dit, voisine de T. kalangensis dont elle diffère par la glabréité des feuilles et de leur gaine ; les tiges sont très feuillues et très grêles ; nous n’en connaissons malheureusement ni la souche, ni le port.
() Trichopteryæ mukuluensis ; culmis ultra 70 cm. longis, nodis exsertis numerosis, vagina glabra, lamina refracta lanceolata, glabra, 3,5-5 em. longa et 31 mm., panicula erecta.gracili, usque 7 em. longa, spiculis plus minus longe pedicellatis 3-£ mm./longis, gluma 1 glabra cire. ? mm. longa, 3-nervia, gluma II acuta, cire. 3 mm. longa; floribus hermaphroditis valva cire. 1,2 mm. longa apice bilobata, arista 4-5 mm. longa, basi plus minus geniculata ; staminibus 2.
Trichopteryx Vanderysti De Wild. nov. spec. (1).
Plante à souche fibreuse, tiges en touffes assez denses atteignant’avec les inflorescences env. 70 em. de haut, tiges droites à 1-2 nœuds visibles, courte- ment velus-ou glabres, feuilles basilaires ä gaine densément velue à la base à limbe linéaire-sétacé, atteignant 35 em. de long ; feuilles supérieures à gaine glabre, à limbe linéairejatteignant env. 16 ém. de long et 1-3 min. de large ; panicule dressée Compacte de 2.5-3 cm. de long, épillets subsessiles de env. 9 mm. de long non compris l’ariste jauvâtre, glume externe 1 de 7-8 mm. de . long à 3 nervures, velue au moins vers le bord, à soies bulbeuses-brunâtres à la base, glume 11 de 8-9 mm. de long à soies bulbeuses sur les bords, 3-ner- viée ; fleurs mâle à valve subaiguë de env. S mm. de long, glabre ; pale de env. : 6 mm. de loug, glabre, étamines au nombre de 2 de env. 5 mm. de long; fleur bermaphrodite à valve de 4 mm. env. de long y compris les ? lobes triangu- laires très courts, ariste de 16-19 mm. de long en tire-bouchon à la base, géni- culée, pale de env. 4 mm. de long, étamines ?, ovaire glabre, stigmates diver- “gents plumeux. f
Wombali, octobre 1918 (H: Vanderyst, n. 2219, 292190S). — Pas rare dans les sols marécageux ; se développe à la fin de la saison sèche) ; Dolo, 1913 (Bavicchi, n. 332. — Nom. ind. : Lifuka).
Obs. — Par ses panicules contractées et ses glumes à soies bul- beuses et colorées, cette espèce se range dans le voisinage du T. densispica que nous ne connaissons que par sa description, et dont les bn, Ale à plus développées atteignant de 6 à
7,9 em. de long. , VA ex um Juxtue x D'pex po Art
dans A ES tar ï . Trichopteryx verticillata De Wild. nov. spec. (?).
Plante à souche fibreuse, à tiges en touffes atteignant avec les inflorescences plus de 1,25 m. de haut, tiges à env. 3 nœuds velus ou glabrescents, feuilles
@) Trichopteryx Vanderyst ; Fibrosus, culmis usque 70 em. altis, erectis 1-2-nodis, breviter velutinis vel glabris: foliis basilaribus vagina dense velu- tina, superioribus vagina glabra, lamina lineari usque 16 cm. longa et 2-3 mm. lata, panicula érecta compacta, 2,5-3 cm. longa, spiculis subsessilibus cire. 9 mm. longis, luteolis, glama 1, 7-8 mm. longa, 3-nervia, bulboso-pilosa ; gluma II, 8-9 mm. longa, bulboso-pilosa ; floribus masculis valva subacuta cire. 8 mm. longa, palea glabra, cire. 6 mm. Ionga; floribus hermaphroditis valva cire: 4 mm. longa, arista 16-19 mm. longa, palea cire. 4 mm. longa ; staminibus 2 ; ovario glabro, stigmatis divergentibus, plumosis. Fr
@) Frichopteryæ verticillata ;: Culmis usque ultra 1,25 m. altis 3-nodis, nodis glabris vel velutinis, vagina glabra vel ciliata, lamina margine ciliata velutina vel glabra, usque 30 cm. longa et {1 mm. lata, panicula erecta, rachide glabro vel Scabro, ramis plus minus manifeste verticillatis, spiculis pedicellatis
\
oi (iét)
basilaires à gaine glabre, feuilles supérieures à gaine glabre, ciliée à la gorge ; limbe cilié sur les bords, velu ou glabre sur les deux faces, pouvant atteindre plus de 30 cm.de long et 11 mm. de large, panicule dressée, ramifiée, rachis glabre ou courtement scabre, à rameaux plus ou moins nettement verticillés, Spies plus ou moins longuement pédicellés, pédicelle grêle pouvant AO AEE D ,) CM. de long, épillets de 9-11 mm. de long non compris l'ariste, brunâtre; glume externe [ de 3-5 mm. de long, glabre, à 3 nervures, glume 11 subaiguë, glabre, 3-nerviée de 9-10 mm. de long; fleur mâle à valve aiguë de 8-10 mm. de long, glabre, pale de 6-7 mm. de long, étamines au nombre de 2, de env. 4 mm. de long; fleur hermaphrodite à valve courtément velue sur le dos de 4-5 mm. de long, non compris les 2 lobes de env. 1 mm. de long, 3-5-nerviée, ariste de 25-50 mm. de long en tire-bouchon à la base, géniculée, pale de env. 5 mm. de long, étamines 2 : ovaire glabre, stigmates divergents plumeux.
Dolo, 1906 et 1908 (4 Ja fapin); Katola, ae (A. Sapin) ; env. de Dolo, 1911 : Kisantu, 1911-1913 (H. S : 987) et 1904 (J. Gillet, n. 3806) ; Dolo, 1913 (Bavicchi}, n. 380. — Nom ind. Kandja) ; Diba, 1908 (H. Vanderyst); Yindu, / 1907 ( (HV: fandenÿst)e Kimuingu, 1907- 1913 (H. Vanderyst, n. 303) ; Kiduma, 1907 (H. Vanderÿst. , 1.443) ; Haut-Uele, 1914 (Nys) ; Uele, 1911 (Van Grun- derbeek) ; Kimpako, 1908 (H. Vanderyst) ; Vallée de la Nyanga, 1913 (H. Vanderyst) ; Bassin de la Mob et de la Lukunga, 1912 (H: Vanderyst) ; Nayidi, 1907 (Van Til Tilborg) ; Boko, 1913 (H. Van- deryst) : Dolo, 1913 (H. Vanderyst). ë
Obs. — Cette plante nous à paru très répandue et très variable ;
elle appartient au groupe que nous avons formé par la réunion des T. acuminata, T. glabra et T. nigritiana.
MICROCHLOA À. Br.
Microchloa setacea À. Br. : Élisabethville, 14911 (Ad. Hock) ; Chisangwe, janv. 1912 (Homblé, n. 47). CYNODON Pers.
Cynodon dactylon Pers. Élisabethville, 4914 (Ad. Hock); Chisangwe, janv. 1919 (Homblé, n. 26).
9-41 mm. lougis ; gluma 1, 3-5 mm. longa glabra, gluma 11, glabra, 3-nervia -9-10 mm. longa ; floribus maseulis valva 8-10 mm. longa, palea 6-7 mm. longa, floribus hermaphroditis valva dorso breviter velutina, bilobata, arista 25-50 mm. ciré. 5 mm. longa; staminibus 2; ovario glabro, stigmatis plumosis divergentibus.
An (162) CTENIUM Panz.
Ctenium canescens A{h. Plateau de Biano, fév. 1913 (Homblé, n. 1263).
CHLORIS SW.
Chloris polydactyla Suw.= £ : VIVNE Gr
Vallée de Kapiri, fév. (Horblé, n. 1047).
Chloris radiata Swartz.
Élisabethville, 1914 (Ad. Hock) ; Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 1048) ; Chisangwe, janv. 1912 (Homblé, n. 27).
ELEUSINE Guerin.
Æleusine coracana (L.) Gaertn.
Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 1049. — Usage : fabrica- tion boisson fermentée); Élisabethville, février 1919 (Homblé, : n. 435. — Nom vern. : Mali [Kib.]. — Sert à la fabrication d’une - boisson fermentée).
Eleusine indica /L.) Gaertn.
Shinsenda, 24 février 1912 (Ringoët, n..386. — Noms vern. : Lonsekwa, Mosekwa) ; Lualaba-Kraal, décembre 1912 (Homblé, n: 94%. — Voisinage du fleuve); Elisabethville, fév. 4912 (Homblé, n. 137. — Nom. vern. : lunkoto [Kib.]. — Sert à la fabrication . dalcool) ; Vallée de Kapiri, février 1918 (Homblé, n. 1050).
PHRAGMITES 77h.
Phragmites vulgaris /Lam.) Crép. Bukama, 1911 (Bequaert, n. 115).
ERAGROSTIS Host.
Eragrostis articulata De Wild. in Buzz. JarD. Bor. Brux. VI (4919), p. 58, tab. IT.
Vallée de Kapiri, en terre schisteuse, assez commune (Homblé, n. 1032). so
Eragrostis Bequaerti De 1ild. in Buz. Jarp. Bor. Brux. VI (4919), p.59, tab. VI.
Dans le Kundelungu, à environ 1600 m., 21 déc., 1911 (J. Bequaert, n. 255).
ue (108)
Eragrostis brizoides /L.) Nees ab Esenb. in Linnaea VII (1839), p. 398 ; De Wild. BuLu. Jar». Bor. Brux. VI (1919), p. 60.
Élisabethville, 4941 (Ad. Hock) ; Manika, 1911 (Ad. Hock). ; Tschinsenda (Rogers, °n. 10206); Baya (Rogers, n. 10380); Élisabethville, avril 4912 (J. Bequaert, n. 504); Katentania, oct. 1919 (Homblé, n. 689) ; Katanga,.1911 (Homblé, n. 9, n. 3). (Plat. de Biano). \
Eragrostis chalcantha Trin.
Élisabethville, sept. 49114 (Ad. Hock) et fév:1919 (Homblé, n. 57, 92 et 58): Katanga, 1011-19 (Homblé, n. 41, n. 32); Plateau de Biano, nov. 1912 (Homblé, n. 864).
Eragrostis ciliaris Lènk.
Welgelegen, 1912 (Bequaert, n. 499); Welgelegen, 1912 (Homblé, n. 560, leg Bequaert).
Eragrostis densa De IVild. in Buzz. Jap. Bor. Brux. VI (1919), p. 64, tab. II.
Élisabethville, 23 avril 1919, endroits humides dans la vallée de Lumbumbashi (J. Bequaert, n: 354).,
Eragrostis elongato-compressa De fVéld. in BULL. JARD. Bor. Brux.. VI (1919), p. 69, tab. I.
Katanga, 1911 (Homblé, n. 6).
” Eragrostis Hocki De :\ild. Buzz. Jarn. Bor. Brux. VI (1919), p. 65, pl. IV.
Élisabeth ville, 1912 (A. Hock).
Eragrostis Homblei Je (Nid. Buzz. Jarn. Bor. “Brux. VI (1919), p. 66, pl: HE
Vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. 989).
Eragrostis longepaniculata Je Wild. Buix. JArp. Bor. Brux. VI (4919), p. 67, pl. HN.
Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 820).
Eragrostis manikensis De Wild. Buzz. Jarn. Bor. Brux. VI (1919), p. 68, pl. V.
Plateau de le Manika, 1941 (À. Hock) ; Katentania (Biano),
1919 (Homblé, n. 689) ; Katanga, 1911 (Homblé, n.9 et 3 Eragrostis megastachya Link. Schinsenda, fév. 4912 (Ringoet in Coll, Homblé, n. 377); Vallée de la Petite Luemba, fév. 1910 (Ad. Hock) ; Vallée de Kapirt, fév. 1913 (Homblé, n. 1084 ;
39 (AY)
Eragrostis namaquensis /Vees.
Élisabethville, avril 1919 (Bequaert, n. 353).
Eragrostis purpureo-pedicellata De Wild. Buzi, Janv. Bor. Brux. VI. (1919), p. 70, pl. VI.
Plateau de la ligne de faite Congo-Zambèze, 1914 (A. Hock.
CYPERACEAE
CYPERUS L.
Cyperus angolensis Boeck. Tschinsenda (Rogers, n. 10109). Cyperus compactus (. B. Clarke. Tschinsenda (Rogers, n: 10104): Élisabethville (Rogers, n. 10074). — — var, ténuior C. B. Clarke. Élisabethville (Rogers, n. 10219). Cyperus distans L,: f. Katentania, 1919 (Homblé, n. A7). Cyperus flabelliformis Aottb. Élisabethville, 1910 (Ad. Hock, n. 1911).
PYCREUS Pal. Beau.
Pycreus globosus /?eichb.
— — var. niülgirica C: B. Clarke. Élisabethville (Rogers, n. 10093). Pycreus Mundtii /Vees.
Sakania (Rogers, n. 10035).
ELAEOCHARIS À. Br. /
. Elaeocharis plantaginea À. Br. Kilhwa (Moero), janvier 1912 (J.- Bequaert, n. 243. — Très abondant). FIMBRISTYLIS VahL.
Fimbristylis complanata Link. Élisabethville (Rogers, n. 40084).
ee dE (165)
BULBOSTYLIS L.
‘ Bulbostylis Burchelli (. B. Clarke. Élisabethville (Rogers, n. 40089). Bulbostylis zambesiaca Dur. el Schinz. Tschinsenda (Rogers, n. 10103).
SCLERIA Berg. à A
Scleria Buchanani Boeck. Élisabethville, 1912 (Homblé, n. 53. — Terre sèche, boisée). — — var, latifolia De Wild. nov. var.
Bulbe de 9-10 mm. de diam.; feuilles à gaine ciliée sur les angles, Jlimbe cilié sur les bords, de 3-8 mm. de large, aigu.
Tséhinsenda, mars 1919 (Ringoët, coll. Homblé, n. 485 et 537 ; Élisabethville, fév. 1919 (Homblé, n. 55. — Terre sèche, boisée).
Obs. — C'est dans le dernier des échantillons que la plante présente ses plus larges feuilles. Dans celle que nous rapportons au typé; les feuilles atteignent rarement la dimension indiquée par CB. Clarke (in FLORA or TROP. AFRICA, VIT, p. 499), soit 1/8 in. c’est-à-dire 3 mm.
Scleria glabra Boeck.
Riv. Lufira (Rogers, n. 10319),
Scleria racemosa Zum. sv
Élisabethville, mars 1919 (Homblé. — Nom vern. : Sakula).
CAREX 2.
Carex Fischeri Æ. Schum. Elisabethville (Rogers, n. 10082).
ASCOLEPIS MNees. Ascolepis Protea |l'elw. Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 716. — Vallée boisée. — — var. bellidifiora leu. Tschinsenda (Rogers, n. 10110).
ne eu hi
A | | ERIOCAULONACEAE
ERIOCAULON L.
Eriocaulon elegantulum £ngl. Elisabethville (Rogers, n. 10088).
. + È n |
à COMMELINACEAE
COMMELINA L.
Commelina africana /.
Élisabethville, février 1919 (Homblé, n.115.— Savane boisée. — Nom ind. : M'Sasa) ; Élisabethville, 28 mars 1919 (J. Bequaert, n. 799. — Savane boisée) ; Shinsenda, 27 février 4919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 401) ; Welgelegen, 1912 (Gorbisier, coll. Homblé, n. 698 et 629).
Commelina Bequaerti De id. in Fedde Repert. XII (1913) p. 2H et Notes Flore Katanga III (19124), p. 6.
A à tige plus où moins couchée, ramifiée, atteignant 80 ém. de long à enfre-nœuds pouvant atteindre 6,5 em. de long, feuilles lancéolées à gaine de 4 cm. env. de long assez fortement velue comme les tiges, à limbe atteignant 25-90,em. de long et 6,5 mm.de large, velu sur les deux faces plus fortement en dessous qu'au-dessus, aiguës au sommet, pédoncule solitaire dépassant forte- ment la gaine de la feuille, velu. atteignant 3,5 cm. de long, spathe de 14 à 15 mm. de long le long de la ligne médiane, ovale, arrondie vers la base, aiguë au sommet, atteignant dans sa plus grande longueur 19 mm. de long et mesurant
jusque 12 mm. de large, velue, courtement hirsute, striée, à nervures principales
séparées par des nervures secondaires ; bords de la spathe connés à la base sur env. 7 mm. de long. Pétales'hleus atteignant 8‘mm. de long onglet compris et env. 6 mm. large, capsule d’env. 4,5 mm. de long à 5 graines globuleuses, lisses, d’env. 1,5 mm. de diamètre.
Élisabethville, 28 mars 1919 (J. Bequaert, n. 293).
Obs. — Les fleurs de cette espèce, qui sont d’un bleu d’azur, s'ouvrent à 6 heures du sôir pour se fermer le lendemain matin vers 11 heures. Ce Commelina se range dans le voisinage du C. zambesica C, B. Clarke (cf. FLor. 0 Trop. AFRICA, VIII, p. 43
Commelina Homblei De ild. in Fedde Repert. XII (19: 3)
p. 291 et Notes FI. Katang ga III (1914), p: 6.
ni RE (167)
Plante à tige rampante atteignant env. 15 em. de long, à feuilles à gaine rela- tivement courte atteignant env. 6 mm. de long, velues comme les tiges ; entre-nœuds pouvant atteindre 3 cm. ; limbe lancéolé atteignant 7,5 cm. de long et 1-2,5 mm. de large, velu-hirsute sur les deux faces, pédoncule solitaire dépassant fortement la gaine, velu courtement, atteignant 3 em. de long, spathes velues-hirsutes d'env. 44 à 17 mm. le long de la ligne médiane, aiguës au sommet, arrondies vers la base, mesurant 2 cm. de long dans leur plus grande longueur, connées à la base sur env. 8 mm. de longueur; pétales bleus d’env. 7 mm. de long, capsules d’env. 4,5 mm. de long, à quatre ou cinq graines.
Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 124. — Dans la savane boisée. — Nom indigène : Katolola).
Obs. — Cette espèce est voisine de celle que nous venons de décrire sous le nom de C. Bequaerti et, par conséquent, elle se range dans la série des Commelina africains dans le voisinage du C. zambesica C. B. Clarke (loc. cit.); elle s’en différencie par le développement de ses feuilles, qui, en largeur, atteignentle double de celles du C. Bequaerti.
Commelina scaposa C. B. Clarke.
Élisabethville (Rogers, n. 10249).
Commelina Schweinfurthii C. B. Clarke.
Élisabethville, 4911 (Ad. Hock. — Sur termitière) ; Shinsenda 1912 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 476).
CYANOTIS À). Don.
Cyanotis minima Je Waild.in Fedde Repert. XI1(1913), p. 293 et Notes F1. Katanga IF (41914), D. 7.
Plante réduite à tige plus ou moins couchée atteignant 8 em: de long, à racines fibreuses, à tiges velues plus ou moins hirsutes, feuilles à gaine de 4 à 6 mm. de long, à limbe elliptique ou ovale-lancéolé de 12 à 25 mm. de longet de 5 à 6mm. de large, longuement cilié sur les bords, tige florifère non rami- fiée, inflorescences dépassant très légèrement la gaine, à fleurs bleues, capsule d'env. 1,5 mm. de large, assez longuement velue-hirsute.
Shinsenda, 27 février 1949 (Ringoet, coll. Homblé), p. 402.
Obs. — Cette espèce se range indiscutablement dans le voisi- nage du C. somaliensis Clarke, dont l'habitation la plus rappro- chée du Congo est celle découverte par Scott Elliot dans la région du Ruwenzori; la plante en diffère par ses feuilles plus réduites, par sa tige florifère également plus courte. Nous n'avons pas vu de tige stérile, la plante est constituée uniquement par un brin avec racines, le caractère du fruit n’est pas décrit par les auteurs.
Cyanotis Homblei De Wild. in Buzz. Jarn, Bor. Brux. V (495), p. 81.
: Plante velue-laineuse, racines en touffes denses, épaissies, atteignant 6 mm. de diam. dans leur partie élargie.et env. 10 em. de long ; tige stérile à { à 2 gaines basilaires à limbe réduit ou nul, à env. trois feuilles développées à gaine densé- ment velue-laineuse, blanchâtre extérieurement, à limbe atteignant 5-25 cm. de long et 5-8 mm. de large. velu sur les deux faces, mais devenant glabre avec l’âge ; tige fertile de 15-33 cm. de long à une gaine scarieuse glabre, basi- laire de 10-17 mm. de longet une ou deux feuilles, feuilles florales non comprises, l'inférieure parfois réduite à la gaine allongée ; gaines de 1-4 em. de long, den- sément velues-cotonneuses extérieurement, limbe de 1,2-9 em. de long et atteignant 6 mm. de large ; inflorescences par deux où trois subterminales, naissant à l’aisselle d’une feuille bractéale, élargie à la base, terminée en limbe lancéolé pouvant atteindre 6,5 em. de long et env. 4 mm. de large, den- sément velu surtout extérieurement, fascicules floraux de 1 em. env. de diam., bractées florales de.6-8 mm. env. de long, ovales aiguës ou subfalciformes-aiguës velues-ciliées, glabres intérieurement ; fleurs bleues, étamines à filet densé- ment velu, à anthère glabre, de { mm. env. de long.
Plateau de Biano (Esschen-Plateau), décembre 1912 (Homblé, n. 895. — Vallée boisée) ; Environs de Katentania, plaine (Plateau de Biano, novembre 1912) (Homblé, n. 775).
Obs. — Gette espèce est. voisine du C. longifolia Benth. (Cf. C. B. Clarke in FLora or Trop. Arrica, VIIT, p.81) dont elle diffère en particulier par des feuilles plus étroites, ce qui lui communique un tout autre aspect. 5 ANEILEMA R. Br.
Aneilema angustifolium Îe Wild. in Fedde Repert. XII (1913) p. 289 et Notes FI. Katanga III (1914), p. 7.
Plante à tige plus ou moins ramifiée, grêle, atteignant au moins 20 em. de long, courtement et éparsement velue, feuilles à gaine atteignant au max. 7 mm. de long, à limbe elliptique-lancéolé de 15 à 20 mm. de long et atteignant 7 mm.de large, plus ou moins glabrescente ou éparsément velue, à deux ou trois nervures principales de chaque côté de la nervure médiane ; panicules terminales attei- gnant 3 cm. de long et env. 45 mm. de large, à pédoncule de 13 mm. de long env. au-dessus de la gaine de la feuille terminale, celle-ci très réduite ou plus longue que le pédoncule. Ramifications rapprochées à bractées d’env. 2 mm. de long, fleurs jaunes, capsule luisante, éparsement velue de 5 à 6 mm. de long et d'env. 3 mm. de large, arrondie, cunéiforme au sommet.
Sangatele, septembre 1911 (Ad. Hock). Obs. — Espèce voisine de PA. Johnstonii Schum. dont elle diffère par ses feuilles réduites, par ses panicules également
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réduites ; elle paraît très varïable dans la disposition et dans la
densité de l’indüment.
Aneilema beninense Æunth.
Élisabethville (Rogers, n. 10146).
Aneilema Schweinfurthiana (. B. Clarke.
Tschinsenda (Rogers, n. 10115).
Aneilema erectum De Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 289 et Notes FI. Katanga HI (1914), p. 7.
Plante à tige dresséé plus ou moins ramifiée atteignant 45 cm. de haut, à souche. ; feuilles basilaires réduites à des écailles, feuilles médianes à limbe plus ou moins réduit n’atteignant souvent que 15 mm. de long, entre-nœuds pouvant atteindre 10 ‘m. de long, feuilles supérieures à gaine peu renflée d'env. 10 em. de long, à limbe lancéolé de:3 à 8 cm. de long et atteignant env. {4 mm. de large, plus où moins velu sur les deux faces, cunéiforme-aigu au sommet, cunéiforme à la base, à env. 5 nervures longitudinales de chaque côté de la nervure médiane au milieu de la feuille ; panicule terminale atteignant 5 em. de long sur 3: em. de large, portée sur un pédoncule de 5 em. de long muni au sommet d’une feuille bractéiforme d'env. 1,5 em. de long, papyracée- scarieuse ayant à son aisselle une inflorescence partielle et distante du reste de la panicule d'env. 2 em., pédoncule fortement velu-hirsute, ramifications de !la panicule très rapprochées, pédicelle velu à bractée d'env. 3 mm. de long, capsule d'env. 7 mm. de long sur 4 mm. de large, plus ou moins cunéiforme au sommet. ;
Bois à Élisabethville, octobre 4911 (Ad. Hock). Obs. — Espèce voisine de l'A. katangense De Wild. dont elle se différentie très aisément par la forme des feuilles.
Aneïlema Florenti De Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 289 et Notes El. Katanga III (1914), p. 7. 2
Plante à tige plus ou moins dressée-couchée, atteignant en fleurs 35 em. de haut, très fortement velue-scabre dans toutes ses parties, feuilles lancéolées à limbe velu sur les deux faces plus fortement en dessous qu’au-dessus, très aigu au sommet, atteignant au-dessus de la gaine jusque 10 em, de long et 18 mm. de large, à env. cinq nervures principales longitudinales de chaque côté de la ner- vure médiane. Panicules terminales atteignant 3 cm. de long sur 2,5 cm. de large, portées sur un pédoncule qui peut dépasser de 4 em. la gaine de la feuille supérieure et muni vers le milieu d’une feuille bractéiforme très réduite plus ou moins papyracée, ramifications de la panicule denses très rapprochées, velues, bractées d’un peu plus de 2 mm. de long, pédicelle grêle, s’épaississant sous le fruit atteignant 5-6 mm. de long, sépales glabres d'env. 4 mm. de long, obtus, pétales jaunes onguiculés d'env. 5 mm. de long, capsule ellipsoïde, aplatie, plus où moins luisante, munie de poils épars, scabres, largement cunéiforme-obtuse
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au sommet, de 8-9 mm. de long et d’env. 5 mm. de large, à deux loges, à deux graines allongées d'env. 3 mm. de long sur 2 mm, de large à côte dorsale pro- éminente et env. 5 à 7 renflements latéraux de chaque côté de Ia côte longitudi- nale.
Welcelegen, 1919 (leg Florent, coll. Homblé, n. 640).
Obs. — Cette espèce appartient, comme l A. Homblei, au groupe &«Lamprodithyros» et se range dans le voisinage de PA. Johnstonii K. Schum; elle se différencie de cette dernière, et de la première, par la forme de ses feuilles, par lPindûment, par l'aspect du fruit
et par la présence, le long du pédoncule, d’une bractée papyracée- scarieuse.
Aneïlema Hocki De Wild. in Fedde Repert.X11 (1913), p.290 et
Notes FI. Katanga III (4914), p. 14.
Plante à tige dressée plus ou moins rameuse Atréenen plus de 40 cm. de haut, à tige velue, feuilles à limbe atteignant 15 em. de long et 8 mm. de large, plus ou moins aigu au sommet, les supérieures très réduites passant aux brac- tées. Inflorescences terminales plus ou moins {longuement pédonculées, à pédon- cule atteignant 4 à 6 em. de long, à rachis velu, ramifications des inflorestences plus ou moins longuement pédonculées, munies de bractées engainantes à l’ais- selle desquelles se développent des fleurs ; bractées atteignant 3 mm. de long distantes en moyenne de 3 à 5 mm. les unes des autres. Fleurs à pédicelle grêle de 7 mm. de long sous la fleur, accrescent sous le fruit où il atteint 13 mm. de long, calice persistant atteignant sous le fruit 14 mm. de long, à lobes d’un peu plus de 3 mm. de large ; capsule de 7 à 10 mm. de long, .glabre, tronquée au sommet, à angles latéraux plus ou moins aigus, à deux loges, à deux graines
dans chaque loge
Élisabethville, septembre 1911 (Ad. Hock. — Termitières).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe des Dicarpellaria et au sous-eroupe des Æu-Commelina ; elle se rapproche des A. æquinoctiale Kunth et À. nyasense Clarke. — Elle est surtout voisine de cette dernière par le petit nombre de graines dans les loges du fruit, mais elle se différencie de A. nyasense, du Nyas- saland, par des feuilles plus longues et plus étroites.
Aneïlema Homblei Je Wald. in Fedde Repert. XII (1913), p. 290 et Notes FI. Katanga III (1914), p. 7.
Plante à tige plus ou moins ramifiée atteignant au moins 30 em. de long, glabre ou éparsement et courtement velue, feuilles elliptiques ou ovales-lan- céolées, de 4 à 10 em. de long et de { à3 cm. de large, courtement velues, ciliées sur le bord, à env. 5 nervures principales longitudinales de chaque côté de la
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nervure médiane. Panicules terminales atteignant 4 em. env. de long et 3 cm. de large env. ; fleurs portées sur un pédoncule qui peut dépasser de 5 cm. la gaine de la feuille supérieure ; ramifications de la panicule denses très rappro- chées ; bractées serrées depuis la base, atteignant env. 2 mm. de long, pédi- celle grêle s’épaississant sous le fruit atteignant 5 mm. ; sépales glabres, d’env. 3 mm. de long, obtus au sommet, pétales jaunes. onguiculés à la base, de 5 mm. de long et de 4 mm. de large, capsule luisante munie de quelques poils, ellip- soïde aplatie, obtuse an sommet, légèrement apiculée de 6 mm. env. de long et de près de 5 mm. de large. Graines au nombre de 2 dans chaque loge d'env. 2 mm. de long et de large.
Shisangwe, janvier 1919 (Homblé, n. 111. — Nom indigène : Euba. — Savane boisée sèche).
Obs. — Cet Aneilema du groupe Dicarpellaria et du sous-groupe Lamprodithyros vient se classer dans le voisinage de VA. angolense Clarke et de VA. Johnstonti K. Schum. ; par ses fleurs jaunes, par les panicules pédonculées, il se range dans le voisinage immé- diat dé VA. Johnstonii dont il se différencie par la grandeur de ses feuilles, par la condensation de ses fleurs.
Aneilema katangense Je Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 290 et Notes El. Katanga [IT (4944), p. 7
Plante à tige dressée, plus ou moins ramifiée atteignant 70 em. de long, à souche plus ou moins épaisse, munie de racines fibrillaires densément velues, feuilles basilaires réduites à des écailles glabres ou éparsement velues sur le dos, feuilles médianes à limbe réduit n’atteignant souvent que 6 em. de loug et 1,5 em. de large, entre-nœuds de 8 à 15 cm. de long densément velus à poils étalés, feuilles supérieures à gaine courte d'env. 12 mm. de long, à limbe ovale- allongé, plus ou moins cordé à la base, de 8 à 11 em.‘ de long et de 22 à 38 mm. de large, à 4-5 nervures priucipales longitudinales de chaque côté de la nervure médiane ; panicule terminale atteignant 4,5 em. de long sur 4 cm. de large por- tée sur un pédoncule qui dépasse de 6 em. env. la gaine de la feuille supérieure et qui est muni vers le milieu d’une feuille bractéiforme papyracée-scarieuse dont le limbe n’atteint pas 15 mm. de long, rachis et ramifications de la panicule velus, très rapprochés, bractée d'env. 3 mm. de long ; pédicelle grêle s’épaissis- sant sous le fruit atteignant 5 mm. env. de long ; fleurs jaunes, sépales glabres obtus au sommet, d’env. 4 mm. de long, capsule ellipsoïde aplatie plus ou moins luisante, munie de poils épars, arrondie-cunéiforme au sommet, d'env. 7 mm. de long et 4-5 mm. de large, à loges à ? graines.
Shilongo, bois, septembre 1911 (Ad: Hock).
Obs. — Comme les A. Homblei et A. Florenti, VA. katangense se range dans le voisinage de l’A. Johnstonii, se différenciant très nettement de cette dernière espèce et des autres plantes que nous
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in (47)
venons de citer, par la forme de ses feuilles, partageant avec PA. Florenti le caractère de posséder une feuille bractéiforme
réduite vers le milieu du pédoncule floral: Aneilema Ringoeti De Wald. in Fedde Repert. XII (1913), p. 291 et Notes FI. Katanga [I (1914), p. 7.
Plante ramifiée à tige dressée, atteignant 25 em. de haut, velue, à racines fibreuses, feuilles à gaines plus ou moins renflées souvent fendues jusqu'à la base, atteignant 11 mm. de long et 6-7 mm. d'épaisseur, limbe courtement et éparsement velu, elliptique-oblong de 1,8 à 5 em. de long et de 6 à 14 mm. de large, plus ou moins longuement cunéiforme au sommet, à euv. 4 nervures ongitudinales latérales de chaque côté de la nervure médiane, inflorescences terminales de 14 à 20 mm. de long et atteignant 18 mm. de large portées sur un pédoncule dépassant de 15 à 20 mm. la gaine de la feuille supérieure, courte- ment velu comme les tiges, sans feuille ni gaine sur le milieu de son parcours, fleurs bleuâtres, capsule luisante oblongue, d'env. 4,5 mm. de long et 3,3 mm. de large.
Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, Coll. Homblé, n. 545. — Dans
la brousse). Obs. — Par l’ensemble de ses caractères cette espèce semble se
rapprocher del’A. Welwitschii Clarke (cf. FLora or Trop. Arr. VIH,
p. 16). Aneilema sinicum {Roem. et Schult.) Lindl. Elisabethville, fév. 1912 (Homblé, n. 187. — Nom ind. : Masu).
FLOSCOPA Lour.
Floscopa Schweinfurthii C. B. Clarke. Élisabethville, mai 1912 (Homblé, n. 816. — Nom ind.
Kikosena. — Feuilles comestibles).
REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES
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La revué paraît en livraisons trimestriellès, à la fin de janvier, d'avril, de juillet et d’octobre. Chaque livraison renferme trois parties principales.
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FLORE DU KATANGA
É. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l’État, Bruxelles
LOUVAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK 60, RUE VIrAL DECOSTER, 60
1921
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© Notes sur la Flore du Katanga
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ÉD. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
Notes sur la Flore du Katanga
VI LILIACEAE
N WURMBEA Thunb.
Wurmbea Homblei De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p. 8.
Plante herbacée atteignant 20 em. de haut, à bulbe d'environ 10-12 mm. de diam., à feuille basilaire réduite à une gaine membraneuse plus ou moins oblique au sommet, dépassant le bulbe de 10-15 mm. ; feuilles caulinaires au nombre de 3, l'inférieure linéaire de 10-12 em. de long et atteignant au maxi- mum ? mm. de large, aiguë, les deux supérieures très longuement engainantes de 2-5 em. de long, très aiguës; fleurs au nombre de 3-5, distantes de 0,6-2 cm. le long de raclin, sessiles, périanthe de 6-7 mm. de long, à 6 lobes lancéolés soudés à leur base sur 1-1,5 mm., atteignant env. { mm. de large, 3-nerviés à
x
la base, subaigus, ovaire ellipsoïde à 3 styles libres jusqu’à la base et d'environ -
1,7 mm. de long, plus courts que le périanthe, accrescents après l’anthèse, étamines à filet d'env. 4 mm. de long, anthère d'environ 1 mm. de long.
Plateau de Biano, environs de Katentania, novembre 1919 (Homblé, n. 814. — Dans la plaine, au voisinage d’un ruisseau).
Obs. — Par ses trois styles libres jusqu’à la base, la présence de feuilles caulinaires, les lobes du périanthe unis à la base sur un peu plus de À mm., nous devons ranger cette plante dans le genre Waumbea, dont les représentants ont cependant, en général, un tube corollin peu allongé. Dans l’unique espèce de l'Afrique tropicale, le W. tenuis Baker, les fleurs sont moins nombreuses, la feuille inférieure plus courte.
CHLOROPHYTUM er.
Chlorophytum katangensis De Wald.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1150).
Ghlorophytum longipes Baker.
Shinsenda, 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 385. — Nom vern. :
Pepe). DASYSTACHYS Baker.
Dasystachys Bequaerti De Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 299 ; Notes FI. Katanga III (1914), p. 8.
Souche… feuilles basilaires linéaires atteignant 35 cm. de long et 1 cm. de large, glabres sur les ? faces, légèrement ciliées sur les bords vers le sommet, glabres vers la base. Pédoncule subeylindrique atteignant 60 cm. de long, portant 8 feuilles réduites engainantes à la base, aiguës au sommet et dimi- nuant de grandeur de la base vers le sommet ;.fleurs très courtement pédicel- lées à pédicelle de moins de { mm. de long, à bractée scarieuse atteignant 6 mm. de long, lancéolée, très aiguë, périanthe de 2 à 6 mm. de long, blane, glabre extérieurement, muni d'une ligne médiane plus colorée, mais non noirâtre, étamines exsertes à anthères jaunes d’enê. 1,5 mm. de long, style dépassant les étâmines.
Elisabethville, 45 avril 4919 (J. Bequaert, n. 333).
Obs. — Par ses étamines exsertes, son périanthe de 5 à 6 mm., le pédoncule portant plus de 3 feuilles réduites, le D. Bequaerti se rapproche du D. papillosa Baker (cf. Baker in FLora or Trop. Arr., VII, p. 514), dontil se différencie entre autres-par la couleur et le développement des fleurs, et par les anthères de celles-ci, qui, d’après Baker, mesureraient 3 mm. de long.
TULBAGHIA Âéist. Tulbaghia Cameroni Buker. Tschinsenda (Rogers, n. 10279). DIPGADI Medic. Dipcadi longifolia Baker. Kamatanda (Rogers, n. 10347). SCILLA L.
Scilla lanceaefolia Baker. Kamatanda (Rogers, n. 10330).
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AGROSPIRA Welw..
Acrospira breviscapa De Wild. in Buzz. Jar. Bor. Brux. V (1915); p:3;:
Plante herbacée, réduite, à base tubéreuse atteignant env. 2 cm. de long, à nombreuses racines fibreuses cylindriques, à. feuilles toutes basilaires, au nombre de 4 à 5, les 2 ou 8 extérieures réduites à une gaine plus ou moins api- culée, velues densément sur les nervures en relief, les deux supérieures lan- céolées, embrassantes à la base, atteignant 8 em. de long et 26 mm. de large, glabres sur les deux faces, même sur les nervures en relief, densément ciliées sur les bords, épaisses, aiguës, apiculées au sommet ; pédoncule court, un peu plus long ou plus court que les feuilles ; racème de 5-7 cm. de long, pauciflore, à 9-10 bractées florales, lancéolées-linéaires atteignant 2 em. de long et 4-5 mm. de large, très aiguës, velues sur les nervures dorsales, ciliées sur le bord, glabres sur la face interne, dressées ou rélléchies après la floraison ; fleurs blanches courtement pédicellées, à pédicelle articulé à la base de 3 mm. env. de long, glabre, périanthe à segments étalés de 9-13 mm. de long et atteignant 4 mm. de large à 3-5 nervures; étamines à filet de 4 mm. env. de long, à anthères de 4 mm. de long, basifixes s’enroulant par le sommet, style glabre plus long que les étamines, environ aussi long que les pétales.
Environs de Katentania (Biano), dans les parties humides non boisées du plateau, novembre 1919 (Homblé, n. 746).
Obs. — Par son port cette plante rappelle certains Anthericum comme certains Chlorophytum; nous devons la considérer comme un Acrospira par l’enroulement des étamines.
Acrospira Homblei De Wild. in Buzz. Jar. Bor. Brux. V (915) p. 4
Plante herbacée de 2 m. environ de haut, à racines fibreuses, souche de 1,5 cm. de diam. ;' feuilles dressées de plus de 79 em. de long et d’env. 1 em. de large, striées longitudinalement, velues sur les deux faces ; hampe florale cen- trale de. plus de 1,45 m. de long, glabre, munie de bractées engainantes, à limbe peu différencié, aigu, terminée par un épi simple de 23,5 cm., à fleurs espacées de { à 1,5 cm., bractéolées à la base, à bractée externe ovale-aiguë, de 5 mm. de long et 3-4 mm. de large, scarieuse à env. 5 nervures médianes, bractée interne plus courte, arrondie au sommet; fleurs fasciculées pédicellées, à pédicelle glabre, court, atteignant 5 mm. de long, articulé près de la base; fleurs blanches à pétales de 2,5 cm. de long et de 4,5-6 mm. de large, triner- viés ; étamines à filet de 9 mm. env. de large à anthères de 10 mm. de long, s’enroulant légèrement par le sommet.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1119. — Terre riche schisteuse). Obs. — Cette plante rappelle, par son port, certains Anthericum
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et Chlorophytum ; nous la rangeons dans le genre Acrospira par le fait que les anthères s’enroulent par le sommet. Elle se carac- térise par ses fleurs très développées, beaucoup plus grandes que dans les autres espèces d’Acrospira et par ses feuilles velues, caractère présenté par plusieurs Anthericum.
ANTHERICUM L.
Anthericum Homblei De Wild.”
Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1190).
Anthericum kabpiriense Je Wild. in Buir. Jar». Bor. Brux. V (4945) p. 4.
Plante à souche peu épaissie, à racines fibreuses cylindriques, nombreuses, à plus de 6 feuilles dressées, engainantes à la base à gaines plus ou moins colorées en rouge-vineux, linéaires, atteignant 55 em. de long et 7 mm. de large; carénées sur le dos, à nervures proéminentes, lisses sur les bords, aiguës au sommet; pédoncule aplati, nu, atteignant 60 em. de long, à 3, mm. de large vers la base ; inflorescence ramifiée, lâche atteignant 13 cm. de Jong, ramifications peu nombreuses, les inférieures distantes de 4,5 em. et parfois ramifiées .atteignant 8 cm. de long, subétalées, bractéolées à la base, à bractéoles au nombre de 2, l’externe ovale-aiguë plus développée que l’interne pouvant alteindre 4 mm. de long, d’un brun rougeûtre ; fleurs solitaires, distantes de 2-11 mm., allernes, bractéolées à la base, à bractéoles réduites, d'un rouge brunâtre, ne dépassant pas 1,5 mm. de long, pédicellées à pédicelle articulé vers la base, de 2-4 mm. de long, glabre, accrescent, segments du périanthe blancs, étalés dès la base, 3-nerviés, de 8 mm. env. de long sur 4-4,5 mm. de large, anthères basifixes d’env. 3 mm. de loug; fruits capsulaires, trivalves, à pédicelle atteignant 5 mm. de long, de 5 mm. de haut et de large, peu échancré, à valves striées transversalement sur la face externe, entourées par les lobes du périanthe persistants; graines noires polygonales, d'environ 2 mm. de long.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1092).
Obs. — Cette plante doit être rangée, par les segments étalés du périanthe, ses fruits peu profondément lobés à graines non discoïdes, dans le genre Anthericum. Elle se fait remarquer par ses pédicelles floraux articulés près de la base et non vers le milieu ou le sommet.
Anthericum rigidum De Wild. in Fedde Repertorium XI (1913), p. 507. 3
— — var. breviscapum De Wäild. in Buzz. Jarn. Bor. Brux. V (1915), p. 5.
Plante herbacée, feuilles au nombre de 2 à 3, entourées de fibrilles linéaires,
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L 47 7. — 9 — 4/7 ST atteignant 12 em. de long et 3 mm. de large, striées, velues sur la face infé- rieure, ciliées ; inflorescence atteignant 13 em. de long, scape très légèrement comprimée, striée, courtement velue ; racème de 2,5-3,5 cm. de long, fleurs solitaires ou géminées, bractéolées à la base, bractéoles ovales-lancéolées, aiguës, de 7 mm. environ de long et 2 mm. de large, ciliées sur les bords ; fleurs blanches pédicellées, à pédicelle de 7-10 mm. de long, glabre, articulé à la base, périanthe de { cm. environ de long, à lobes d'environ ! mm. de large, subaigus au sommet, anthères d'env. 4 mm.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 754. — Dans la plaine non boisée).
Obs. — Nous rapportons cette plante comme variété à celle que nous avons définie antérieurement sous le nom de A. rigi-
dum ; elle s’en différencie par des feuilles réduites, une hampe
florale plus courte, des fleurs à pétales plus étroits. Peut-être cette variété pourrait-elle être considérée comme espèce.
ALBUCA L.
Albuca Homblei De Wald. in Buzc. Jarr. Bor. Brux. IX (1914), p. 427.
Bulbe de 17-27 mm. dé diam. ; feuilles bâsilaires au nombre de 2 à 4, linéaires, glabres, de 20-37 cm. de long et 7-{{ mm. de large vers le milieu, aiguës au sommet, à bord scarieux ; pédoncule central, nu, atteignant 45 cm. de long et 3,5 mm. de diam., cylindrique, racème de 6-13 cm. de long, pluri- flore, à 8-12 fleurs, pédicellées, à pédicelle dressé, atteignant 7 mm. de long, glabre, articulé sous la fleur, bractéolé à la base à bractéole lancéolée de 8-20 mm. de long et 4-6 mm. de large; périanthe d’un jaune-clair, de 20-25 mm. de long, à lobes nerviés, les externes de 5-6 mm. environ de large, les internes plus larges, plus obtus, atteignant env. 8 mm. de large; étamines environ aussi longues que le périanthe, anthères de 6 mm. environ de long, filaments aplatis, élargis à la base autour de l’ovaire, style dépassant légèrement les. anthères.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1985. — Rare, très localisé). ’
Obs. — Par la couleur du périanthe, sa dimension et celle des feuilles, notre espèce se range dans le voisinage du A. Lugardi Baker et du A. Schweinfurthii Engl. (cf. Baker in FLORA OF Trop. Arr., VII, p. 533), se différenciant du premier entre autres par la longueur des bractées florales plus réduites, du second par les dimensions du pédoncule et du racème et par des anthères plus développées.
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. la) :
ASPARAGUS L.
Asparagus Bequaerti De Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 192 ; Notes FI. Katanga III (191%), p. 8.
Plante à tiges dressées, très fortement ramifiées, glabres dans toutes ses parlies, à rameaux divergents, étalés, atteignant plus de 20 em. de long, feuilles munies d'éperons fortement recourbés à la base, épineux dans les rameaux priucipaux ; eladodes peu nombreux sur les rameaux florifères, présents seule ment à l'extrémité des rameaux florifères, solitaires, sétacés à pointe légèrement recourbée, de 10 à 12 mm. de long. Fleurs axillaires, solitaires ou géminées souvent divergentes, à pédicelle atteignant 6 mm. de long, articulé à env. 1 à 1,5 mm. de la base, à périanthe à lobes de 4 mm.-env. de long, à étamines plus
courtes que les lobes du périanthe.
Sankisia, 21 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 205. — Savane boisée).
Obs. — Cette espèce est voisine des À. equiseloides Welwv. et A. nudicaulis Baker; elle diffère de la première par les cladodes plus longs, de la seconde par la présence de quelques cladodes peu nombreux, il est vrai, mais cependant présents; elle diffère en outre de l'A. mudicuulis par des fleurs généralement géminées et par les pédicelles toujours articulés en dessous du milieu, tandis que chez PA. nudicaulis les fleurs sont solitaires et les pédicelles arli- culés au milieu.
Asparagus Homblei Je Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 292 ; Notes FI. Katanga [IL (1914), p. 8.
Plante à tiges dressées plus ou moins ramifiées à rameaux atteignant plus de 60 cm. de long, plus ou moins dressés, tige et ramifications plus ou moins angu- leuses, glabres ; feuilles munies à la base d’éperons atteignant 5 mm. de long, relativement peu recourbés ; cladodes nombreux dans un fascicule, parfois au nombre de dix, souvent recourbés, atteignant em. de long, filiformes, aïgus, fleurs , fruit globuleux rougeûtre, de 7 à 8 mm. de diamètre, porté sur un pédicelle de 5-6 mm. de long, articulé à env. 1,5 mm. au-dessus de la base.
Élisabethville, février (Homblé, n.172.— Sur termitière.— Nom indigène : Kakawa maganga).
Obs. — Cette espèce est, par le nombre de ses cladodes et leur longueur, à classer dans le voisinage de l’A.mozambicus, du Mozam- bique; elle se différencie de cette espèce par des cladodes plus nom- breux et plus longs; en effet, chez le A. mozambicus les cladodes atteignent de 12 à 15 mm., tandis qu'ici ils atteignent 5 cm. de
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long et en moyenne au moins 25 mm., les fleurs et les fruits de VA. mozambicus sont inconnus.
Asparagus Kaossneri De Will. in Fodde Repert XII (4919), p.998 : Notes FL. Katanga III (1914); p. 8.
Tiges dressées d'au moins 70 cm. de long, très légèrement tomenteuses, plus ou moins cylindriques, à ramifications assez longues, dressées, feuilles munies à la base d'épines étalées à extrémité légèrement recourbée, cladodes solitaires ou géminés, très rarement à 3 ou 4 à une même aisselle, rigides, subulés-dressés 8 à 18 mm. de long, fleurs solitaires ou géminées à pédicelle étalé atteignant env. 4 mm. de long, articulé vers la base un peu au-dessus de la sortie des bractées engainantes, à périanthe de 3 à 35 mm. de long, plus ou moins étalé, à étamines un peu plus courtes que les lobes du périanthe.
Vallée de la Ruzizi, 22 juillet 4908 (Kassner, n. 3178).
Obs. — Par l’ensemble de sés caractères cet Asparagus semble se rapprocher de VA. Schweinfurthii Baker (cf. FLora or Trop. AëR., VIF, p. 429) ; il en diffère d’abord par ses tiges courtement tomenteuses, non glabres ; par ses cladodes plus courts, moins nombreux dans les fascicules; par les pédicelles floraux moins longs ; par le périanthe plus développé.
Asparagus Pauli-Guilielmi Solms.
Elisabethville (Rogers, n. 40170).
Asparagus striatus Je Wald. in Fedde Repert. XII (1943), p. 293 ; Notes Flore Katanga 111 (1914), p. 8.
Plante à tiges dressées atteignant plus de 60 cm. de long, sillonnées longitu- dinalement, plus ou moins scabres de même que les ramifications dressées qui peuvent atteindre plus de 25 cm. de long. Feuilles munies d’un éperon peu arqué, étalé, épineux, pouvant atteindre 9 mm. de long, cladodes solitaires, gémi- nés ou par 3 à 4 en un fascicule, subulés ou très légèrement aplatis, aigus au sommet, atteignant 13 mm. de long et 0,7 mm.de large. Fleursaxillaires, solitaires ou géminées, parfois au nombre de 4 à l’aisselle d’une épine, à pédicelle court atteignant un peu plus de 2 mm. de long, articulé au-dessus du milieu, bourrelet de contact très proéminent, périanthe de 3 mm. env. de long. Étamines plus courtes que le périanthe.
Kakonde, septembre 1911 (Hock).
Obs. — Si l’on suit la clef analytique proposée par Baker dans la KLorsa or Trop. Arrica (vol. VII, p. 4%5), cette plante, par ses cladodes subulés, les éperons de la base des feuilles, les fleurs généralement géminées, les cladodes parfois relativement nom- breux et atteignant 19 mm. de long, semble devoir se classer dans
le voisinage de l'A. defleæus qui se différencie de l'A: Nelsii par l'absence de villosité sur les tiges. Ge qui la sépare à premièr
vue, c’est la présence de stries en relief sur les tiges qui rend celles- ci plus ou moins scabres. Une espèce voisine, l’A. mozambicus, possède des tiges anguleuses; mais dans cette dernière les cladodes - sont en plus grand nombre et plus allongés.
KNIPHOFIA Moench.
Kniphofia mpalensis Eng.
Mpala (Debeerst).
Kniphofñia Homblei Je Wald. in Buzc. Jarb. Bor. BRUXELLES V (1915), p. 3.
Souche de 2 cm. env. de diam., à racines fibreuses nombreuses cylindriques, à 10-12 feuilles linéaires, érigées, de 45-90 mm. de long et de 7-10 mm. de large, scabres sur les bords ; pédoncule atteignant 85 cm. de long et 8 mm. de large, muni au sommet de bractées subscarieuses, subamplexicaules, triangulaires de 6-7 mm. de long et 4 mm. de large à la base, terminé par un racème dense atteignant 8 em. de long, à fleurs jaunes et rouge-orangé, courtement pédicellées, à pédicelle réfléchi de 2-3 mm. de long, bractéolé de base à bractéole papyracée- scarieuse diminuant de grandeur de la base du racème vers le sommet périanthe subcylindrique, de 22-29 mm. de long, légèrement contracté au-dessus
de l'ovaire, atteiguant 4-6 mm. de diam. vers le sommet, lobes ovales, subobtus,
de 1,5-2 mm. de long; étamines plus courtes que le périanthe ou finalement
exsertes de ? mm., style d’abord inclus, finalement exsert de { cm:
Vallée de la Kapanda (parties humides), décembre 1919 (Homblé, n. 968).
Obs. — Cette espèce semble avoir certaines ressemblances avec le Æ. Grantii Baker (cf. Trans. Lin. Soc. XXIX, p. 159, t. 101 B et FLora or Trop. AFR. VII, p. 51); elle nous montre une grande variété dans les caractères tirés des étamines et du style qui peuvent être inclus ou exserts. Un caractère très particulier est la scabréité des marges des feuilles, scabréilé formée par des dents courtes disposées au maximum à À mm. de distänce les unes de: autres. Ce À. Grantii Baker est dit à feuilles lisses sur les bords.
DRIMIA Jacq.
Drimia Hocki De Wild. in Repert. XII (1913), p. 294 ; Notes FI. Katanga II (1914), p. 8
Bulbe 'globuleux ou ovoïde ane 3 cm. de large. Rte n'apparais- sant pas en même temps quelles tiges florales. Scapen on tachetée atteignant,
Val —18—/27, a ff
racème compris, jusque 50 cm. de long. Racème de 7 à 20 cm. de long, portant plus de 10 fleurs plus ou moins espacées, à pédicelle atteignant au maximum 5-6 mm. de long, étalé-dressé, même après l’anthèse, muni à la base d’une bractée plus ou moins caduque, linéaire, atteignant 4 mm. de long, périanthe rougeâtre de 11 à 13 mm. de long, à tube plus ou moins campanulé de 4 à 5 mm. de long à segments réfléchis, linéaires, à { nervure médiane colorée, atteignant environ 1,5 mm. de large, étamines plus courtes que les segments à filet violacé ; à anthère petite d'un peu moins de 1 mm. de Jong ; à style aussi long ou dépassant légèrement les anthères.
Élisabethville, septembre 1911 (A. Hock.-Dembo); Bukama, 14 juillet 1911 (J. Bequaert, n. 146).
Obs. — D. Hocki se range dans le groupe du D. Coleae Baker (cf. Baker in FLora or Trop. Arr. VII, p. 595) et se différencie de cette espèce et des espèces voisines par l’absence de feuilles au moment de la floraison, la longueur du racème, la couleur du périanthe. . SMILAX L. Smilax Kraussiava Meisn. Élisabethville (Rogers, n. 40087).
AMARYLLIDACEAE
HAEMANTHUS L.
Haemanthus sambesiacus Baker. Élisabethville (Rogers, in 10247).
CRINUM L.
Crinum longifolium 7 hunb.
Élisabethville (Rogers, n. 10065).
Crinum scabrum Sms.
Vallée de la Kapanda, déc. 1919 (Homblé, n. 1095).
HYPOXIS L.
Hypoxis filiformis Baker. Élisabethville (Rogers, n. 10099). Hypoxis angustifolia Lam.
Plateau de Biano, 1912 (Homblé, n. 809).
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IRIDACEAE
GLADIOLUS L.
Gladiolus Corbisieri De Wrld. in Fedde Repert. XII (4913), p. 29,6 ; Notes FI. Katanga II (1914) p. 9.
Bulbe de 9 à 20 mm. de diamètre ; bractées basilaires scarieuses au nombre de 1 ou 2 ; feuilles au-dessus de la bractée au nombre de 8 à 10; les inférieures et les supérieures plus courtes que les médianes, les plus longues à partie libre atteignant 18 em. de long et au maximum 1 cm. de large. Épi assez dense à fleurs disposées d’un même côté, de 8 à 17 em. de long, portant de 3 à 8 fleurs, valves de la spathe lancéolées, rigides, imbriquées, plus ou moins colorées, l'in- férieure atteignant 42 mm. de long et jusque 12 mm. de large, périanthe pourpre plus ou moins foncé, de 4 em. environ de long, à tubelgrêle de 16 mm. environ de long, à limbe horizontal, à lobe supérieur plus ou moins cucullé de 23 em. environ de long, plus fortement coloré que les lobes latéraux et d'environ 12 à 13 mm. de large, plus ou moins obtus au sommet, lobes inférieurs plus pâles,. les médians surtout rétrécis-onguiculés vers la base, anthères linéaires d’envi- ron 8 à 9 mm. de long, plus courtes que le lobe supérieur.
Welzelegen, 1912 (Corbisier, coll. Homblé, n. 609) ; Shinsenda, mars 1919 (Ringoet). Coll. Homblé, n.435 et 518. — Nom indigène: Mandindinde); Mont Mugila, penchant Ouest,93 mai 1908(Kassner, n: 2996) ; Shiwele, 19 février 1908 (Kassner, n. 2477) ; Environs de Kibwa, 1910 (A. Hock); Lukafu, 1900 (E. Verdick) ; Vallée de Kapiri, 4913 (Homblé, n. 1939).
Obs. — Cette espèce est voisine du Gladiolus Hanningtoni Baker (cf. KFLora or Tror. Arric. VII, p. 366) qui existe dans le Sud de la région du Kasai. La plante se différencie surtout par ses feuilles plus nombreuses, semble-t-il, et plus étroites ; elle présente un facies un peu différent si on compare les échantillons, le nom- bre’ de fleurs étant moins grand et les feuilles moins longues, leur limbe n’atteignant jamais 20 cm. de longueur.
Gladiolus corneus (iv. Vallée de la Kapanda, 1919 (Homblé, n. 966).
Gladiolus Debeerstii De Wald. in Fedde Repert. XII (1913), p. 29,6 ; Notes FI. Katanga 111 (4914), p. 9.
Plante de 6Q cm. env. de hauteur, munie à la base de 2 ou 3 gaines relative- ment développées et de 2 feuilles libres sur au moins 50 cm. de long, le reste de la scape étant entouré par 2-3 feuilles (très longuement engainantes ; feuilles
Es
à limbe libre, allongé, atteignant au moins 2 mm. de diamètre ; scape pouvant atteindre 48 em. de long, inflorescence lâche de 7 à 10 em. de long à fleurs penchées du même côté, au nombre de 4 à 5, valves extérieures lancéolées, rougeâtres à l’état sec, atteignant dans la fleur inférieure env. 2 cm. de long, périanthe violacé d'environ 3 em. de long, à tube légèrement recourbé d’env. 15 mn. de long, étroit, segments env. aussi longs que le tube, anthères d’env.
5 mm. de long:
Tanganika (Debeerst).
Obs. — Ce Gladiolus, à feuilles étroites, à fleurs relativement petites, disposées d’un même côté de l’inflorescence, à lobe supé- rieur cucullé, à feuilles linéaires, glabres, d'env. 2 mm. de diam., doit se ranger dans le voisinage du G. z2ambeziacus Baker (cf. Fcor. or Trop. Arr. VII, p. 8064), dont il diffère d’abord par ses liges plus longues, par les valves plus développées, par le périanthe de plus de 24 mm. de long; ensemble de caractères qui donnent à la plante un facies particulier.
Gladiolus katubensis De Wild. in Fedue Repert. XII (1913),
p. 297. ë
Plante de plus de S0 cm. de hauteur, à tige munie à la base de 2 à 3 gaines velues sur le dos, feuilles à limbe plus ou moins développé au nombre de 3 à 4 au moins, ensiformes, rigides, pouvant atteindre, au-dessus de la gaine, une trentaine de em. de long, et mesurant jusque 17 mm. de large, velues assez fortement surtout sur le dos de la gaine, épis assez lâches mesurant 30 cm. de long, à 7 fleurs, à valve externe. de la spathe verte, lancéolée, cunéiforme au sommet, n’atteignant guère plus de 5 cm. de long, à extrémité plus ou moins colorée, non longuement cunéiforme, périanthe de 7 cm. env. de long à tube légèrement recourhé atteignant 6-7 mm. de diamètre, segment supérieur cucullé. Étamines env. aussi longues que le segment supérieur à anthères linéaires de 17 mm. env de long.
Rivière Katuba (N. W. Rhodesia), 80 décembre 1907 (Kassner, n. 2268).
Obs. — Nous donnons ici la description de cette espèce, bien qu’elle n’ait pas été rencontrée dans le domaine du Katanga. Elle est indiscutablement voisine du G. velutinus, dont elle se diffé- rencie par la valve externe des spathes plus courte, ce qui lui donne un aspect assez particulier, et peut-être aussi la consistance papyracée de ses valves. L’échantillon de la collection Kassner est d’ailleurs peu complet, comme c’est le cas malheureusement pour un grand nombre d’espèces du genre Gladiolus.
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Gladiolus Melleri Baker.
Elisabethville (Rogers, n. 10190).
Gladiolus primulious Püaker.
Elisabethville (Rogers, n. 10949, 10991).
Gladiolus pauciflorus De Wild. in Fedle Repert. XII (1913), p. 297 ; Notes F1. Katanga III (1914), p. 9.
Souche bulbeuse d'env. 3 em. de diamètre, tige dressée atteignant plus de 75 em., inflorescence comprise, portant à la base 3 ou 4 feuilles réduites à des gaines et env. 3 feuilles glabres, longuement engainantes, dont la partie libre atteint, pour la feuille-inférieure, 15 em. de long et 15 mm. de large, à nervure médiane excentrique. Inflorescence lâche à 3-4 fleurs recourbées du même côté de la tige, atteignant 29 em. de long, valves de la spathe vertes, lancéolées, l’in- férieure mesurant jusque 5 3 cm. de long, périanthe jaune rougeûtre atteignant près de 8 em. de long, à tube dressé, recourbé vers le haut, atteignant environ 4 mm. de diamètre, environ aussi long que les segments oblongs, le supérieur cucullé, les latéraux un peu plus longs que le supérieur. Étamines plus courtes que les segments à filet recourbé dans le segment supérieur, Fruit de 3 em. de long dépassé par les valves de la spathe.
Bugege, septembre 1911 (Ad. Hock) ; Katanga, octobre 1911 et Shinsenda, décembre 1911 (Hock).
Obs. — Cette espèce se range dans le voisinage du G. sulfureus Baker (FLor. or Trop. Arr. VII, p. 870), se différencie d’abord par le développement total de la plante qui atteint plus de 75 cm. de haut, puis par les feuilles dont la partie libre atteint plus de 7,5 em. de long, ensuite par l’inflorescence mesurant au-minimum 17 cm. de long et par les lobes extérieurs de la spathe dont linfé- rieur atteint toujours au moins 5 cm. de long.
Gladiolus Quartinianus À. Rich. Vallée de la Kapanda, 1912 (Homblé, n. 970) ; Chisangwe, jan- vier 1912 (Homblé, n. 81. — Nom ind. : Kintungutungu).
Gladiolus velutinus De Wild. in Fedde RépeN XII (1913 p. 207 ; Notes FI. Katanga III (1914), p. 9.
. munies à la base de feuilles réduites à des gaines velues sur le dos; feuilles à limbe développé au nombre de 4, ensiformes, rigides, pouvant atteindre dans leur partie libre env. 30 cm. de long et mesurant de 10 à 19 mm. de large, velues très fortement surtout sur le dos de la gaine. Tige atteignant 70 cm. de haut à épis assez lâches mesurant 25 cm. de long à 5-7-fleurs, valve externe de la spathe verte, lancéolée, largement aiguë, l’inférieure atteiguant 7 cm. de long. Périanthe de 9 cm. de long à tube recourbé assez étroit,
nd — 17 —, FL,
atteignant à l’état sec 5 mm. de diamètre, segment cucullé assez large d’envi- ron 3,2 cm. de large. Étamines à peu près aussi longues que le segment supé- - rieur à anthère linéaire de 18 mm, environ de long. ;
Élisabethville, décembre 1911 (Ad. Hock) ; Shisangwe, janvier 1919 (Homblé, n. 96. — Nom ind. : Kuntungu-Tungu. — Dembos inondés).
Obs. — Nous rapportons au G. velulinus l'échantillon de Shisangwe, bien que ce dérnier soit privé de feuilles ; d’après les. notes de M. Homblé, la plante de Shisangwe possède des fleurs jaunes. Comme on peut le voir par la diagnose que nous venons de donner, la plante se range dans le voisinage du G. Quartinianus A. Richard (Cf. Baker FLor. or Trop. ArR., VII, p. 371), maïs s’en différencie par la villosilé de la gaine et du limbe foliaire. — Caractère que la plante partage avec celle que nous avons décrite sous le nom de G. Hocki, dont les valves de la spathe sont plus courtes et dont malheureusement nous ne connaissons pas les feuilles.
ZINGIBERACEAE
é KAEMPFERA L. Kaempfera aethiopica (So/ms) Benth. Elisabethville (Rogers, n. 10071). CADALVENA Fenzl.
Cadalvena spectabilis Fen:l. Élisabeth ville (Rogers, n.10196) ; Kamatanda (Rogers, n.10346).
ORCHIDACEAE
LISSOCHILUS À. Br.
Lissochilus Corbisieri De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 80, pl. XV, fig. 5-9.
Welgelegen, 1919 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 586); Prairies de la Kafubo, Élisabethville, 1914 (Ad. Hock).
RDS
Lissochilus Descampsii De Wild. Buux. Jarp. Bor, Brux. VI (4919), p. 81, pl. XVI, fig. 1-7.
Entre le Luapula et le Lufila (Descamps) ; Bords du Moro, 4900 (Verdick).
Lissochilus dilectus Aeichb. f. ; De Wild. Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (1919), p. 82.
Élisabethville, 4911 (Ad. Hock); Vallée de la Luembe, 4910 (Ad. Hock) ; Plateau de Biano (Katentania), 1919 (Homblé, n.76%); Vallée de la Kapanda, 1919 (Homblé, n. 905).
Lissochilus Homblei Je 1l2ld. Buzz: JARD.-Bor. BRUXELLES
NI (4919), p. 88, pl. XIII, fig. 6-13. = Env. de Katentania, 4912 (Homblé, n. 708); Katanga, 4900, (Ed. Verdick).
Lissochilus kapandensis De Wild. Buzc.Jarv.Bor. BRUXELLES VI (1919), p.90, pl. XD, fig. 1-0:
Vallée de Ja Kapanda, 41919 (Homblé, n. 973).
Lissochilus katentaniensis. Je Wild. Buczerin Jarp. Bor. BruxELLES VI (1919), p. 91, pl. XIV, fig. 6-12.
Environs de Katentania (Biano), 1912 (Homblé, n. 765).
Lissochilus kisanfuensis Üe Wald. Bucr. Jar. Bor. Brux. VI (1919), p. 93, pl. XVII, Gg. 11-15. }
. Kisanfu, 1911 (Ad. Hock).
Lissochilus pyrophilus Reichb. f.; De Wald. Bus. Jar». Bor. BruxeLLes VI (1919), p. 98.
Tanganyka (R. P. Débeerst); Sankisia, 1914 (J, Bequaert, n. 463, 169) ; Élisabethville, 1914 (Ad. Hock).
Lissochilus vermiculatus De Wäld. Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (919), p. 107, pl. XII, fig. 8-11.
Élisabethville, 1911 (Ad. Hoek).
EULOPHIA À. Br.
Eulophia angustilabellata .JJe Wild. Buzz. Jarp. Bor. Brux. :
VI (1919), p. 109, pl. XXI, fig. 7-12.
Kisanfu, 4911 (Ad. Hock).
Eulophia Debeerstii De Wild. Buzz. JARD. Bor Brux. VI (1919), p. 444, pl. XVII, fig. 1-10.
Tanganyka (R. P. Debeerst) ; Katanga, 1900 (Ed. Verdick).
TR
Eulophia elameliata Je VVild. Buzz. Jar. Bor. Brux. VI (1919), p. 412, pl. XVI, fig. 7-11.
Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 764).
Eulophia Hocki De Wild. Buzz. Janv. Bor. Brux. VI (4919), p. 420, pl. XVIL, fig. 1-6.
Vallée de la Ninga, 49114 (Ad. Iock).
&ulophia katangensis De Wild. Buzz. Jarp. Bor. Brux. VI (4919), p. 191, pl. XVI, fig. 8-12.
Katanga, 4900 (Éd. Vérdick).
Eulophia Leopoldi Xrän2l. De Wild. Büzr. Jarp. Bor. Brux. VI.(4919), p. 1922 .
Katentania (Biano), 1912 (Homblé, n.-729- 782) ; Plateau de la Manika, 1911 (Ad. Hock). ;
RAGE paucisquamata De Wild. Buzz. Jar. Bor. Brux. VI (4919), p. 495, pl. XXHI, fig. 1-6.
Kisanfu, 1911 (Ad. Hock).
Eulophia sankisiensis Je W jtd. Buzz. Jar. Bor. Brux. V (4919), p. 196, pl. XXI, fig. 47.
Sankisia, 1611 (J. Bequaert, n. 168).
Eulophia trilamellata /Je Wild. Buzc. JarD. Bor. Brux. VI (1916), p. 197, pl. XXI, fig. 1-3.
Embouchure dela apart 19192 (Homblé, n. 778).
Eulophia Walleri {Reichb. f. Kranzl.) ; De Wild. Buec. Jar. Bor. Brux. VI (1919), p. 199.
Lupalka river (Kassner, n. 2456); Lukafu, 1097 (Verdick, n. 316): Lofoi 1899 (Verdick) ; Vallée de la Luembe, 1910 (Ad. Hock) ; Yembe-Yembé,1911 (Ad. Iock); Vallée de Lualaba-Kapanda:4942 (Homblé), n. 4005:
SATYRIUM Sw.
Satyrium katumbense Xranzl. in Engler Bor.Jaurs. VI, 1914, p. 380.
Sekanje et Kitimbe, janv. 1908 (Kassner, n. 2290) ; Vallée de la petite Luembe, février 4910 (A. ITock). î
Obs. — À été également récoltée dans le Nordwést-Rhodésia par M. Kassnér.
FT > À nn | ee À VANILLA Andr.
Vanilla planifolia Andr. ‘ÆElisabethville (Rogers, n. 10148).
; Ç POLYSTACHYA Hook.
Polystachya epiphytica De Wild. : Plateau de Biano (env. de Katentania), déc. 1912 (Homblé, . 911). ù
PIPERACEAE
PIPER L.
Piper capense /. f. Kamatanda (Rogers, n. 10327).
PROTEACEAE
Protea L.
Protea obtusifolia De Wild. nov. spec. (°)
Arbre d'env. 3 m. de haut, rameaux jeunes brunâtres, densément et courte- ment velus. Feuilles obovales ou longuement elliptiques de 12-17 cm. de long et 3,5-6 cm. de large, ohtuses ou très arrondies au sommet, cunéiformes à la base, Tégérement embrassantes, tomenteuses sur les deux faces, coriaces ; ner- vures latérales pennées, dressées, visibles sur les deux faces, réticulation peu apparente. Capitule terminal d'env. 7 cm. de diam., bractées rigides sur env. 4 rangs, les extérieures lés plus courtes, les internes ne dépassant pas les périanthes, atteignant 4 em. de long et 1 cm. de large, toutes velues-soyeuses
(!) Protea ôbtusifolia : Arbor cire. 3 m. altus ; ramis juvevilis brunneolis, dense et breviter velutinis ; foliis obovatis vel longe ellipticis 12-17 cm. longis et 3,5-6 cm. latis, apice rôtundato-obtusis, basi cuneatis, subamplexicaulibus, coriaceis , supra et infra tomentosis; capitulis terminalibus cire. 7 em. diam., bracteis rigidis, usque 4 cm. longis et { cm. latis, extus velutinis, margine cillatis intus glabris ; perianthio roseo 38-40 mm. longo, anguloso infra glabro, supra extus et intus dense velutino ; anthera lineari cire. 8 mm. longa, ovari brunneo-piloso, stylo glabro cire. 10 mm. exserto.
— A —, / .
sur la face externe, ciliées sur les bords, glabres sur la face interne, rougeâtres à l’état sec. Périanthe rosé de 38-40 mm. de long, auguloux et glabre dans sa partie inférieure, densément velu intérieurement et extérieurement à partir de
6-7 mm. de la base. Anthère linéaire de 8 mm. env. de long, ovaire à poils
:brünâtres nombreux, atteignant 10 mm. de long; style glabre dépassant le périanthe d'au moins 10 mm. al
Plateau de Biano, Tsisinka, février 1913 (Homblé, n. 1953. — Partie sèche boisée du versant). — Nom ind. : Kinemena [Kis.]; Kifumankangi [Kis.]. — Parait assez commun).
Obs. — Cette espèce semble assez particulière par la présence de feuilles nettement elliptiques, à peu près aussi larges au som- met qu’à la base, la plus grande largeur au centre, et par celle de feuilles nettement obovales, la plus grande largeur au-dessus du milieu, le sommet beaucoup plus large que la base. La variabilité du caraetére tiré du diamètre des feuilles ne permet guère de la classer d’après la clef proposée par MM. Baker et Wright dans la FLora or Trop. Arrica, VI, p. 195.
Notre plante semble avoir certaines affinités avec le P. congen- sis Engler, dont elle diffère par les feuilles plus grandes, les capitules plus réduits, les anthères plus courtes. Elle se rapproche aussi du P. manikensis De Wild., mais les feuilles tomenteuses sur le$ deux faces permettent la différenciation.
LORANTHACEAE LORANTHUS L.
Loranthus erianthus Sprague. Shinsenda, 41 juin 1912 (J. Bequaert, n. 504. — Savane boisée sèche).
POLYGONACEAE
POLYGONUM L.
Polygonum lanigerum /}?. Br. Vallée de la Kapanda, décembre 1919 (Homblé, n. 974).
Î
Polygonum serrulatum Lag. * Vallée de Kapiri, 1013 (Homblé, n. 1101) ; Élisabethville (Ro- gers, n. 40188, 10881). 6
CHENOPODIACEAE
CHENOPODIUM'L.
Chenopodium Botrys /. Shinsenda, février et mars 1912 (Ringoet, coll. Hole, n. 971
et 369. — Nom ind. : Lenga-Lenga).
AMARANTACEAE ACHYRANTHES L.
Achyrantes aspera /.
Bukama, 7 juillet 1911 (J. Bequaert, n.139. — Serait adventice); Élisabethyille, février et mars 1912 (Homblé, n. 159 et 213. — Sur termitières. — Nom ind. : Kalambata).
GOMPHRENA L. . Gomphrena globosa /.
Élisabethville (Rogers, n. 10960). NYCTAGINACEAE
BOERHAAVIA L.
Boerhaavia ascendens W/://4.. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1199). . PORTULACACEAE
PORTULACA L.
Portulacn oleracea /. Tschinsenda (Rogers, n. 40277).
n
BASEL LAGEAE
| BASELLA L. | Basella alba L. Monts NON Q) décembre 1908 (ane n. 2714).
\
SILENE L. igilène Burchellii Benth.
— *Élisabethville, 1912 (Ad. Hock) ; LUE 1911. (Ad. ons Nicuvwdorp 1912 QURESet n. ou
!
NYMPHAEAGEAE
% US NMPHAEA L Nymphaea capensis L. | RE
— — var. sansibarensis (Casp.) CONARD MonoG. 0 GENUS Nvmpmaga (4905), p. 457, tab. XI, fig. 61.
- Lac Moero, 1900 (E. Verdi Miowa, 1895 (Descamps) ; . Lukafu, octobre 1899 (E. Verdick) ; Chisangwé, janvier 1919 : (Homblé, n. 77. — Nom ind. : Dibula).
= Nymphaea stellata Wil{d. AE
Élisabethville (Rogers, n. 10030).
RANUNCULACEAE CLEMATIS L.
Clematis orientalis subsp. Wightiana 0. X. Shinsenda, 15 mai 1912 (Ringoet, n. 67. — Sur termitières). Clematis Lugnignu De Wild. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1182. — Hauteur 1, 50 m. — Nom ind. : Kinemena [Kis.}).
AT /4 — 94 —/ 89
“ RANUNCULUS L
Ranunculus pubescens Thunb. Elisabethville (Rogers, n. 10081).
; ANONACEAE ARTABOTRYS À. Br.
Artabotrys brachypetala Benih. Elisabethville (Rogers, n. 10264).
ANONA L.
Anona senegalensis Pers. . Mushoshi (Rogers, n. 10381); Nieuwdorp, 3 octobre 1912 (Ringoel, n. 2. — En terre noire).
CRASSULACEAE
KALANCHOE Adans.
Kalanchoe Homblei De Wild. in Fedde Repert. XI (1913), p. 298 ; Notes EI. Katanga III (1914), p. 12:
Plante à tiges dressées atteignant plus de { mêtre de haut, simples à la base, ramifiées vers le sommet, à tiges velues à l’état jeune, à poils glanduleux au som- met, devenant glabres à l’état adulte, feuilles basilaires… ; feuilles du milieu de la tige épaisses, sessiles, embrassantes, glabres, papyracées à l’état sec, obovales ou elliptiques, dentées-ondulées sur les bords, atteignant 13 em. de long et 5,5 cm. de large, feuilles supérieures réduites passant aux bractées, velues comme les tiges atteignant parfois 2 cm. seulement de long. Inflorescences ramifiées, à rameaux de la partie médiane parfois ramifiés à leur tour et atteignant 20 cm. de long, velus comme les tiges, cimes plus ou moins dichotomes, à rachis velu, à fleurs bractéolées, à bractéoles linéaires, ciliées, atteignant jusque 3 mm. de long ; calice plus ou moins renflé à l’état adulte, atteignant environ 5 mm. de Jong, fendu jusqu’au delà de la moitié de sa longueur, éparsement velu et cilié, corolle jaune à tube velu extérieurement, renflé à la base, atteignant environ 1 cm. de long, à lobes elliptiques longuement acuminés, de 4 mm. environ de longet de 1,5 à 2,5 mm. de large, ovaire glabre, à style court, capité ; fruit à graines nombreuses.
i
\} — 95 —/ 74
Élisabethville, mai 1912 (Homblé, n. 656. — Sur les termitiéres, dans la brousse et dans le creux des arbres).
Obs. — Cette espèce est indiscutablement voisine du Æ. glan- dulosa Hochst. dont le prof. Engler a décrit une variété : bengue: lensis à laguelle nous avons rapporté un échantillon recueilli à Lukafu ; mais cet échantillon, comme d’ailleurs la plante recueillie dans le Marangu par Volkens, est beaucoup plus fortement velu. Quant au type de l’Abyssinie, dont nous avons sous les yeux un échantillon de Schimper, il possède des calices fructiférés beaucoup plus développés et semble présenter, dans la disposition de ses feuilles, des caractères que nous-ne trouvons pas dans la plante du Katanga.
Kalanchoe Homblei forma reducta Je Wäild. form. nov.
Plante atteignant au, max. 45 em. de haut, souvent plus réduite, à tige simple, à feuilles caulinaires atteignant au max. 3 cm. de long, embrassantes, les supé- rieures à limbe ovale-lancéolé ne mesurant souvent que 2 em. de long et 2,5 cm. de large, à bords entiers ou très légèrement ondulés-dentés au sommet. Inflo- rescences terminales plus ou moins compactes à caractères assez semblables
à ceux du type, mais à lobes libres de la corolle atteignant jusque 5 em. de
diamètre.
Élisabethville, 19 mai 1912 (J. Bequaert, n. 452. — Homblé, n. 656, p.p)
Obs. — Les déux plantes ont été recueillies mélangées par M. Homblé ; à première vue elles différent énormément ; nous avons tenu à les séparer de façon à attirer sur elles l'attention, car nous ne ayons pas si la plante très développée, à inflorescence ramifiée, que nous décrivons comme type a été trouvée sur les termitières, ou si c’est la forme qui existe dans la savane ou dans le creux de cerlains arbres.
M. Bequaert, qui a récolté la plante uniquement sur les/termi- tières, n’a trouvé que des formes réduites; on peut donc se deman- der si celte réduction n’est pas due à Phabitat.
en …
f
1
» û ns 96 2 " 7 v/ ROSACEAE
PARINARIUM Aubl.
p.108 ; Notes El. Katanga 1H (1914), p. 12.
Parinarium Bequaerti Je Wild. in Fedde Repert. HT (1914),
. Arbre à rameaux plus ou moins ramifiés, courtement tomenteux, brunâtres à l’état jeune, devenant glabres, à écorce fissurée; feuilles elliptiques courtement pétiolées, à pétiole velu de 5 mm. env. de long, portant au sommet et de chaque côté une glande en dehors du limbe foliaire, à limbe arrondi à la base ou ù largement cunéiforme, courtement acuminé au sommet, glabre et luisant sur À la face supérieure, mat et courtementtomenteux sur la face inférieure, de 6 à | 12 cm. de long et de 2,8 à 6 cm. de large ; à 7-8 nervures latérales de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu'en dessus. Inflo- réscences terminales ou à l’aisselle des feuilles supérieures formant par leur ensemble une panicule -dense pouvant atteindre 20 cm. de diamètre. Inflo- rescences partielles plus ou moins fortement ramiliées, à rachis densément velu plus ou moins séricé, à tomentum d'un gris verdàtre, à fleurs plus ou moins lon- guement pédicellées, à bractées de la base du pédicelle rapidement caduques, pédicelle atteignant env. 5 mm. de long, tube calicinal en entonnoir, velu exté- rieurement, atteignant env. 5 mm. de long, glabre intérieurement sur le côté opposé à l'insertion de l'ovaire, densément velu à la: gorge, lobes du calice arrondis atteignant 7 mm, de long et 6 mm. de large. Pétales atteignant 8 mm. de long et 5 mm. de large. Étamines exsertes à filet glabre, atteignant 13mm. de long, à anthère d'env. 1,5 mm. de long: ovaire densément velu, style glabre
env. aussi long que les étamines.
Élisabethville, 4 juillet 1919 (J. Bequaert). Parinarium curatellifolium P/anch.
gyrsocarpus Schun. et Thonn.
: Byrsocarpüs coceineus Sch. et Th. Riv. Lufira (Rogers, n. 10326).
ACACIA Tourn.
Acacia Buchananii Jarms.
Nom ind. : Kipunga [Kis.]).
pi. Élisabethville, 95 juin et 4 juillet 1912 (J. Bequaert, n. — Nom © ind. : Mupunda); Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 85. — Bois secs) ; Vieux-Kasongo (ile des Eléphants), 30 sept. 1910 (J. Be- quaert, n. 83) ; Lukonzolwa, 1 janvier 1912 (J. Bequaert, n. 249).
Vallée du Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1173. — Arbre. —
CYNOMETRA L
Cynometra Bequaerti De Wild. in Fedde Repert. XH (1913), p. 293 ; Notes FL. Katanga HI (1914), p. 12.
* Arbuste à tige ligneuse ; feuilles paripennées, à 2 paires de folioles, à rachis: de 4,4 à 4 cm. de long à folioles glabres sur les 2 faces, mates en dessous, bril- lautes au-dessus, de 5 à 15 em. de long et de 15 à 46 mm. de large, inéquilaté- ales, cunéiformes à la base, acuminées au sommet, émarginées, à nervures principales à plus de 10 de chaque côté de la nervure médiane, avastomosées en arc ayant d'atteindre le bord, à réticulalion peu proéminente mais nette sur les 2 faces. Inflotescences solitaires ou géminées à l’aisselle de feuilles existantes. ou de feuilles tombées, à pédoncule commun atteignant uu peu plus de | cm. de
long, tomenteux, fleurs bractéolées à la base du pétiole où vers la base de ce: pétiole, à bractéole linéaire caduque, calice à tube de 3,5 mm. env. de long, à lobes lancéolés ou ovales-lancéolés réfléchis pendant l’anthèse, atteignant 9 mm.
de long et de 1 à 3,5:mm., de large, pétales dressés subégaux, obovales“oblongs, attéignaut 13 mm. de long et de 2 à 3,5 mm. de large ; étamines à filets glabres soudées à leur‘hase, atteignant 14 mm. de long, à anthère d'env. 1mm. Ovaire densément velu à style glabre.
Cynometra floribunda Benth. Tschinsenda (Rogers, n. 10371).
BAUHINIA Z.
Baubhinia fassoglensis ÆXotsch.
Vallée de Kapiri (Katanga), février 1913 (Homblé, n. 4183. Nom vern. : Matewa [Kis.).
Bauhinia Petersiana Polle.
Vallée de Kapiri (Katanga), février 1913 (Homblé, n. 1163. — Nom vern. : Mutata [Kis.]}).
Baubhinia reticulata DC.
Vallée de Kapiri (Katanga), février 1913 (Homblé, n. 1243. — Nom vern. : Mufumbi [Kis.}). ;
CASSIA L;: Cassia mimosoides /. Tschinsenda (Rogers, n.10114) ; Élisabethville (Rogers, n.10184). Cassia Petersiana Bolle. Vallée de Kapiri, mars 1913 ({Homblé, n. 1310. — Arbuste, fleurs jaunes .
SWARTZIA Schreb.
Swartzia madagascariensis Desv.
Nieuwdorp, 26 octobre 1910 (Ringoet\ ; Kalentania, plateau des monts Biano-Manika, novembre 1919 (Homblé, n. 699) ; Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 4169. — Nom vern. : Pambi [Kis.]) ; Vallée de Kapiri, mars 1913 (Homblé, n. 1297. — Nom vern. : Pambi {[Kis.]J).
Swartzia SD
Lukonzolwa, janvier 4912 (J. Bequaert, n. 241) ; Élisabethville, mai 1919 (Homblé, n. 296. — Nom vern. : Dali). +
CROTALARIA ZL,
Crotalaria Baumiana //4rms. :
Élisabethville, 4 mars 1912 (J. Bequaert, n. 228); mai 1919 (Homblé, n..320. — Nom ind. : Mukombe) et décembre 1911 {Ad. lock).
Crotalaria cephalotes Sleud. ;
Sakania (Rogers, n. 40026) : Élisabethvillé (Rogers, n10900).
Crotalaria cleomifolia Welw.
Élisabethville, juin 4912 (J. Bequaert, n. 489) et mai 1912 {Homblé, n. 334. — Nom ind. : Kissombo).
Crotalaria cylindrocarpa DC.
Élisabethville, avril 4912 (Homblé, n. 289.— Nom ind. Sombo).
Crotalaria Xlisabethae Baker f.
Élisabethville, mai 1919 (Homblé, n. 302. — Nom ind. : Sombo), et 17 mai 1919 (J. Bequaert, n. 446).
Grotalaria glauca Willd.
Vallée de Kapiri, mars 1912 (Homblé, n. 1299. — Voisinage des cours d’eau, fleurs jaunes, 1 m. de hauteur}
Crotalaria Homblei Je Wild. in Buzz. JarD. Bor. BRUXELLES V 4915), p. 2%. e
Arbuste de 2 m. de hauteur, à rameaux dressés, polygonaux, striés, densé- ment velus, olivâtres, à feuilles rapprochées, entrenœuds atteignant 15 mm. de long ; feuilles trifoliolées, pétiolées, à pétiole de 1,3-3 cm. de long, densément ‘et courtement velu, folioles oblongües ou obovales, subséssiles, plus ou moins
longuement cunéiformes sur la base, cunéiformes et courtement apiculées au sommet, assez densément velues sur les deux faces, à poils apprimés, subsé-
37
SR 90 INC ouf
>
ricés, ciliées sur les bords, de 1,7-6 em. de long et 7-22 mm. de large ; à enviroæ
7 uervures latérales principales de chaque côté de la nervure médiane. anasto-
mosées près du bord, peu visibles sur les deux faces, stipules ovales-falcifor- mes à nervure centrale submarginale, arrondies à la base, longuement aiguës. au sommet, velues sur les deux faces comme les feuilles, atteignant 2 em. de loug'et env. 6 mm. de large. Fleurs axillaires, solitaires, formant à l’extrémité. des rameaux un racème plus ou moins considérable, feuillu ou nu. pédicellées, à pédicelle velu, atteignant 143 mm. de long, bractéolé vers le sommet. bractéo- les rapidement caduques ; calice densément velu extérieurement, de 15 mm. env. de long, à 5 lobes ovales-lancéolés, apiculés, atteignant 12 mm. de long et jusque env. 5 mm. de large, glabres intérieurement, ciliés sur les hords ; éten- dard à onglet d'env. 5 mm. de long, à limbe glabre sur les deux faces, jaune- rougeâtre, subcireulaire, atteignant 48 mm.env. de long et de large ; ailes à onglet d'env. 5 mm., à limbe glabre de 18 mm. env. de long et 10 mm. de large ; carène aiguë au sommet à onglet de 4 mm. env., à limbe recourbé d'environ 15 mm. de long, glabre sur le dos sauf à la base, densément velue-ciliée sur le
* bord; ovaire glabre sauf sur les sutures dorsales et ventrales. plus ou moins longuement ciliées, À poils brunâtres et au sommet, à la naissance’ du style, celui-ci glabre sauf sur la face ventrale ciliée au sommet.
Vallée de Kapiri, versant du plateau de Biano, sur schiste gré- seux, février 1913, assez rare (IHomblé, n. 1293); Shinsenda, 24 février 4912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 388. — Rare).
Crotalaria kapiriensis Ze Wild. in Buzz. Jar. Bor. Bru- XELLES, V (1915), p. 93.
Plante forte atteignant 2 m. de haut, ramifiée, à rameaux courtement velus, striés longitudinalement, épineux:; feuilles trifoliolées, pétiolées, à pétiole atteignant 13 mm. de long, velu, à poils apprimés, à stipules courtes, triangu- laires-lancéolées, d'env. { mm. de long, à folioles subsessiles, longuement 0obo- väles, cunéiformes à la base, arrondies-tronquées et courtement apiculées ow émarginées au sommet, glabres sur la face supérieure, velues sur la face inifé- rieure, à poils apprimés, ciliées sur les bords, de 7-25 mm. de long et 3-5 mm. de large ; fleurs solitaires par deux plus ou moins longuement distantes sur les épines ou plus nombreuses au sommet des ramifications se terminant en épine ; à pédicelle velu, atteignant 5 mm. de long, bractéolé à la base, à hractéole linéaire, velue, de 2 mm. env. de long ; calice d'env. 10 mm. de long, à lobes
lancéolés-aigus d'au moins 5 mm. de long ; étendard de [8 mm. euv. de long et
15 mm. de large, séricé extérieurement ; ailes de 14 mm: env. de long et 4 mm. de large ; carène d’env. 18 mm. de long, courbée à angle droit à la base, gla- bre, rétrécie au sommet ; fruits sessiles de 25 mm. de long et 14 mm. d’épais- seur, courtement velus, à plusieurs graines.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 4906. — Assez rare; fructifie en mars-avril).
AE
Crotalaria lanceolata Æ. Meyer.
Riv. Lulira (Rogers, n. 10398). Crotalaria ononoides Benth. $ Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1205). Crotalaria Rogersii Baker f. Élisabethville (Rogers, n. 102%).
INDIGOFERA L.
Indigofera Baumiana //arms.
Valiée de la Luembe, février 4910 (Ad. Hock) ; Élisabethville, 4 mars 1919 (J. Bequaert, n. 298) ; Élisabethville, février 1919 (Homblé, n. 208. — Nom ind. : Mumela. — Brousses et chemins, hauteur 60 cm.) ; Élisabethville, décembre 1911 (Ad. Hock).
Obs. — Les échantillons : Homblé, n. 208, 320 et Hock, décem- bre 1911, sont rapportés par M. Baker f. à ce type avec doute.
Indigofera emarginella Sleud.
Shinsenda, février 1912 (A. Ringoet, n. 374. — Nom ind. : Kanjiminjumio).
Indigofera hilaris Æckl.'et Zeyher.
Sakania (Rogers, n. 10042).
Indigofera Hocki Je Wild.
Élisabethville, septembre 1912 (Ad. Hock).
Indigofera macrophylla Schum. et Thonn.
Vallée de la petite Luembe, février 4910 (Ad. Hock) ; Élisabeth- ville, mars 1919 (Homblé, n. 266. — Graines vénéneuses. — Nom ind. : Mukonke).
Indigoféra setiflora Balter.
Sakania (Rogers, n. 10039).
TEPHROSIA Pers.
Tephrosia Forhesii Palker.
Tschinsenda (Rogers, n. 10103, 10394).
Tephrosia Vogelii Hook. f.
Vallée de Kapiri, mars 1913 (Homblé, n. 1287). — Nom vern. : Kawawa (Kis.). — Les indigènes empoisonnent les poissons avec celte plante).
4 7 EVE — 3 —/99 ./
AESCHYNOMENE L.
Aeschynomene nambalensis Harms. Tschinsenda (Rogers, n. 410105).
SMITIIA At.
Smithia strobylantha New. Elisabethville (Rogers, n. 10939).
DESMODIUM-Desv.
Desmodium gangeticum JC. Kamatanda (Rogers, n. 10337). Desmodium paleaceum Guill. el Perrot. Élisabethville (Rogers, n. 10214),
PTEROCARPUS L.
Pterocarpus Dekindtianus arms. à Vallée de Kapiri, Katanga, février 4913 (Homblé, n. 4447). — Nom vern. : Mutondo [Kis.]).
CRAIBA arms.
Craïba affinis De Wild. (Lonchocarpus aflinis De Wild.).
Sankisia, 18 août 1911 (J. Bequaert, n. 178. — Bords de la Luena).
Obs. — La plante recueillie par M. Bequaert diffère légèrement du type des environs de Lukafu ; il faudrait, pour arriver à définir avec précision les espôces de ce genre, des matériaux nombreux, car, à en juger d’après les récolles de M. Bequäert, les feuilles sont très variables sur un même pied suivant léur situation.
GEYCINE L.
Glycine moerensis De Wild. in Fedde Repert. XI (19138), p. 294 ; Notes KI: Katanga 11 (4944), p. 16.
Plante paraissant sous-frutescente, à base ligneuse, à tiges dressées, plus ou moins divergentes atteignant 30 à 40 cm. de hauteur, rameaux striés longitudi- nalement, densément velus à poils plus ou moins réfléchis, stipules lancéolées plus ou moins persistantes alteignant 5 mm. de long et 1,5 mm. de large à la
—
92/00
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base. Feuiiles trifoliolées à pétiole commun velu comme les tiges, atteignant 2,5 cm. de long, folioles latérales courtement pétiolulées, à pétiolule d'environ 2-3 mm. de long, foliole terminale distante des latérales de, 15 à 22 mm., folioles elliptiques, les latérales peu ou pas inéquilatérales, velues légèrement, scabres sur les 2 faces, de 4,5 à 7 em. de long'et de 8 à 25 mm.de large, à 6-7 nervures latérales principales de chaque côté de la nervure médiane. Inflorescences axik laires ou terminales, plus ou moins longuement pédonculées à pédoneule pou- vant atteindre 7,5 cm. de loug, fleurs blanches réunies en capitules denses, brac- téolées à la base, à bractéole linéaire pouvant atteindre 5 mm. de long. Calice densément velu comme les liges, atteignant env. 5 mm. de long: Étendard de 6 mm. environ de long, émarginé au sommet et de 3 mm. de large, plus long que les ailes et la carène, ovaire légèrement velu.
Kilwa, novembre 1904, dans la savane à environ 1000 mètres d'altitude.
Obs. — Par son aspect général, par la disposition et la couleur des fleurs, le G. mœrensis rappelle les.G. holophylla (Baker) Taub. et G. Bequaerti De Wild., se différenciant de tous deux par le nombre de folioles des feuilles, se rapprochant du dernier surtout par la forme de la foliole.
Glycine Ringoeti De Wild in Fedde Repert. XII (1915), p. 295 ; Notes KI. Katanga 111 (1914), p. 16.
Plante à tige plus ou moins volubile, polygonale, à poils brunâtres, denses, réfléchis: stipules caduques : feuilles trifoliolées, pétiolées à pétiole vélu comme les tiges atteignant 5,5 cm. de long, folioles toutes pétiolulées, stipellées à stipelle linéaire atteignant 25 mm. de long, à pétiolule velu äe 3-4 mm. de long, à limbe longuement elliptique, arrondi ou subcordé à la base, arrondi- apiculé au sommet, velu sur les 2 faces, un peu plus pâle en dessous qu’au- dessus, à environ 7-9 nervures latérales principales de chaque côté de la ner- vure médiane, de 4 à 7,5 cm. de long et de 9 à 20 mm. de large, racème axillaire allongé atteignant 50 cm. de long, lâche, à rachis fortement velu à poils réfé- ‘chis. Fleurs solitaires, géminées ou fasciculées, bractéolées à la base, à brac- téole velue, ciliée, pédicellée. à pédicelle atteignant 3 mm. de long, calice bibrac- téolé à bractéoles longuement ciliées, atteignant environ 2? mm. de long, calice très longuement velu, cilié à poils apprimés, atteignant environ 4 mm. de long, corolle dépassant assez peu le calice à étendard d'environ 5 mm. de long, dépassant un peu les ailes et la carène. Corolle rougeûtre.
Shinsenda, mars 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 466). Obs. — Cette espèce présente quelques ressemblances avec le (r. Gilletii que nous avons décrit antérieurement du Bas-Congo,
mais chez ce dernier les folioles latérales sont, comme les termi-
nales, beaucoup plus développées etinéquilatérales, tandis que dans la forme du Katanga ces folioles sont régulières.
Fa
at ERYTHRINA L.
avt tomentosa Br. | Liane (Rogers, n. 10171).
RHYNCHOSIA DC.
ERIOSEMA DC:
: Eriosema Engleriana Harms. Sakania (Rogers, n. 10084). Eriosema parviflorum X. Meyer. Tschinsenda (Rogers, n. 10379, 10299).
PHYSOSTIGMA Balf.
Physostigma une Taub. Élisabethville (Rogers, n. 10017, 10167) ; Muskoshi Gers,
_n.40379). RS : VIGNA Saut.
Vigna marginata Benth. Muskoshi (Rogers, n. 10380). _ DoLicnos L. _Dolichos lupinifolia Baker. _ Élisabethville (Rogers, n. 10298). PSOPHOCARPUS Neck.
Psophocarpus longipedunculatus Hassk. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1184).
OXALIDACEAE
OXALIS L.
À Oxalis minima De Wild. © Vallée de Kapiri, évrier 1913 (Homblé, n. 1095).
. a 7 tr 4 / — 84 —/ 947
BIOPHYTUM DC.
Biophytum Ringoeti De Wild.
Élisabethville, novembre 4911 (Ad. Hock. — Sur termitière). Biophytum sensitivum /.
Vallée de Kapini, février 4913 (Homblé, n. 4107).
RUTACEAE FAGARA L.
Fagara Homblei De Wild. in Buzz. Jarn. Bor. Brux., IV (1914), p. 390.
Arbre à écorce munie d’excroissances terminées par une épine atteignant 11 mm. de long, plus ou moins recourbée, disparaissant à l’état adulte ; tige fructifère munie de feuilles vers l'extrémité seulement, feuilles imparipennées à rachis épineux ou non, plus, ou moins cavaliculé, légèrement ailé, atteignant 18 em. de long, à 4-5 paires de folioles, toutessessiles même la terminale, glabres sur les 2 faces, parfois munies de quelques poils à la base, plus pâles en-dessous qu'au-dessus, limbe des folioles latérales inéquilatéral, de 1 à 5,7 em. de long et de 6 à 22 mm. de large, largement cunéiforme à la base, cunéiforme au sommet à bords entiers légèrement recourhés, foliole terminale régulière souvent plus courte que les latérales. Inflorescences axillaires vers le sommet des branches. Fleurs... Infrutescences à rachis simple ou à peine ramifié vers Ia base, ne dépassant pas 4,5 cm. de long, à fruits stipités, déhiscents, à valves d'env. 6 mm. de long et 6 mm. de large à graine d’un noir violâcé brillant.
Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 467. — Sur les termi- tüières. — Nom indigène : Popwe. — Employées par les indigènes en usage interne contre les maux de ventre; les feuilles dégagent, par froissement, une très forte odeur de citronnelle. Les fruits possèdent la même propriété).
CLAUSENA Burm.
Clausena anisata ook. f. Kalentania, nov. 1912 (Homblé, n. 732): Élisabethville, sept. 1911 ( Ad. Hock).
— 35 — / 79 /
ÊTES SIMARUBACEAE
IRVINGIA Hook. f.
Irvingia katangensis Je Wild.
Plateau de Biano (Esschen-Rlateau), novembre 1912 (Homblé, n. 860. — Fleurs blanches) ; Environs de Katentania, 1912 (Homblé, n. 784. — Feurs roses ; n. 771. — Fleurs blanches).
MELIACEAE
TRICHILIA L.
Trichilia emetica Vahl. Élisabethville (Rogers, n. 10295).
POLYGALACEAE
POLYGALA L.
Polygala abyssinica fr'esen.
Nieuwdorp (Rogers, n. 10797).
Polygala Ehlersii Girke.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1138).
Polygala usafuensis Gürke.
Vallée de Kapiri, 1912 (Homblé, n. 4211. — Assez commun).
SECURIDACA L.
Securidaca longipedunculata.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 41453. — Nom ind. : Mwiu [Kis.]).
— — var. parvifolia Oliv.
Nieuwdorp, mai 4919 (J. Bequaert, n. 408).
— 36 ro /
EUPHORBIACEAE
PSEUDOLACHNOSTYLIS Pa.
Pseudolachnostylis glauca Hutch.
Kongolo, février 1911 (J. Bequaert, n. 76); Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 198. — Nom ind. : Mu Sangali. — Sur termilière ; grand arbre à fruits comestibles).
Pseudolachnostylis maprounaefolia Pax.
Élisabethville (Rogers, n. 10264).
EUPHORBIA L.
Euphorbia Eylesii Aenrle. Kamatanda (Rogers, n. 10345). Euphorbia zambesina Penth. —— var. bengulense N. £. Br. Sakania (Rogers, n. 10010).
PHYLLANTHUS L.
Phyllanthus retinervis Hulch. Elisabethville (Rogers, n. 10090).
HYMENOCARDIA Wall.
* Hymenocardia acida Tul. Elisabethville (Rogers, n. 10179, 20994).
ANTIDESMA L.
* Antidesma membranaceum Muell.-Arq. Riv. Lufira (Rogers, n. 10319). . Antidesma venenosum Æ. Meyer. : Élisabethville, mai 4919 (Homblé, n. 312. — Nom. ind. : Ditompo) et février 1912 (Homblé, n. 158. — Sur termitière).
UAPACA Bail.
Uapaca Kirkiana Muell.-Arq. Elisabethville (Rogers, n. 10144).
: = No //1/ ÉÉRR
Uapaca pilosa Hutch.
Kamatanda (Rogers, n. 10343).
; .
PAIVAEUSA Welip. : Paivaeusa dactylophylla Welw. Sert. angol. p. 21, tab. VIL ; 4 | Katanga, 1911 (Ad. Hock. — Nom ind. : Musongwe; Kilumbi- : Lumbi) ; Nieuwdorp, mai 1912 (J. Bequaert, n. 405). 3 BRIDELIA Waelld.
Bridelia micrantha Bail. : Riv. Lufira (Rogers, n. 10313).
NEOBOUTONIA Muell.-Arg. È
Neoboutonia africana Muell.-Arg. Élisabethville (Rogers, n. 10261).
ACALYPHA L,.
Acalypha ambigua Pux. Élisabethville (Rogers, n. 10098). Acalypha ciliata Vahl. Shinsenda, mars 1911 (Ringoet, coll. Homblé, n. 464. — Nom $ ind. : Kipopo). | Acalypha psilostachys Hochst. Élisabethville (Rogers, n. 10053). Acalypha senensis 1.
Chisangwe, janvier 19129 (Homblé, n. 80. — Nom ind. Kawoko) ; Shinsenda, mars 1919) (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 460).
Acalypha Stuhlmannii Pur. Tschinsenda (Rogers, n. 40140)
MAPROUNEA Aubl.
Maprounea africana var. benguelensis Par. È Sankisia, 2 août 1912 (J. Bequaert, n. 1617. — Savane ele) | Nieuwdorp, 4 mai 14912 (J. Bequaert, n. 411. — Nom ind. : Kasununu. — Savane boisée).
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ANACARDIACEAE
SCLEROCARYA Hochst.
Selerocarya caffra Sond. Riv. Lufira (Rogers, n. 10309).
ICACINACEAE
APODYTES Æ. Meyer.
Apodytes dimidiata Æ. Meyer. Baya (Rogers, n. 10129).
SAPINDACEAE
PAULLINIA L
Paullinia pinnata L: Élisabethville (Rogers, n.10132) ; Riv. Lufira (Rogers, n.10305).
BALSAMINACEAE
IMPATIENS L.
Impatiens Homblei De Wild. in Buzz. Jar». Bor, Brux. V (1915), p. 39.
Plante herbacée atteignant 1,50 m. de haut, ramifiée, rameaux glabres; feuilles alternes, pétiolées à pétiole de 0,5-3 em. de long, glabre, plus ou moins ailé,.muni surtout vers la base de quelques glandes marginales, limbe elliptique, longuement cunéiforme à la base et cunéiforme apiculé au sommet, de 5,5- 10 cm. de long et 2-3,5 cm. de large, très peu profondément denté sur les bords, à dents sétuleuses sur le côté, grisâtre snr la face inferieure, d’un vert noirâtre à l’état sec sur la face supérieure, glabre sur les deux faces ; fleurs roses et jaunes axillaires, solitaires, ou géminées, pédonculées, à pédoncule glabre de 22-25 mm. de long, sépales latéraux lancéolés, de 8,5 mm. env. de long, aigu et de env. 1 mm. de large, glabre ; étendard très convexe d’environ 9 mm. de long, de 3-4 mm. de profondeur, apiculé au sommet, labelle de
is
45 mm. env. de long en entonnoir, à éperon recourbé d'env. 5 mm. de long, obpyriforme au sommet, obtus; ovaire glabre, ellipsoïde, de 5 mm. env. de long,
Région du Lualaba, vallée de la Kapanda, dans les marais, décembre 1912 (Homblé, n. 1017).
Obs. — Cette espèce présente certaines analogies avec PI. bicolor Hook. f. très répandu en Afrique tropicale ; PZ. Homblei se différencie par des feuilles à dents moïns accusées et moins acérées, et par l’éperon du labelle beaucoup plus court; dans VI. bicolor Hook. cet éperon est environ aussi long que le labelle; dans l{. Homblei, alors que le labelle mesure 45 mm. env., l’éperon ne mesure que à mm. (Cf. O0. Warburg in Engler Bor. Janrp. XXII, p. 47, et Bot. magaz., tab. 5365).
Impatiens 1rvingii Æook. f.
Env. de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 816).
Impatiens katangensioides De 1ild., nov. spec. (!).
Plante herbacée, à tiges dressées de 20-50 em. de haut, à entre-nœuds de 1-10 em. de long, les inférieurs généralement les plus longs, glabres ; feuilles opposées sessiles ou subsessiles, les inférieures parfois subcireulaires, subréni- formes ne mesurant que 10 cm. de long, les moyennes atteignant 5 cm. de long et 14 mm. de large, glabres sur les deux faces, arrondies ou subcordées à la base, cunéiformes subaiguës au sommet, denticulées peu profondément sur les bords, nervure médiane peu proéminente sur les deux faces, nervures secondaires très obscures, fleurs blanches axillaires, solitaires, à pédoncule glabre de 32-35 min. de long, sépales ovales-aigus de env. 3 mm. de long, labelle infundibuliforme d'env. 9 mm. de long du sommet du pédicelle à la pointe, se terminant en un éperon légèrement recourbé atteignant 8-9 mm. de long.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1933) ; Plateau de Biano (Esschen), vallée boisée, novembre 1912 (Homblé, n. 860). Obs. — Cette espèce se range dans le voisinage du S. katan-
(1) Impatiens katangensioides : Herbaceus, ramis erectis 20-50 cm. longis, internodiis 1-10 em. longis ; foliis oppositis sessilibus vel subsessilibus, subcir- cularibus, subreniformibus vel ovatis, usque 5 cm. longis et 14 mm. latis, supra et infra glabris, basi rotundatis vel subcordatis, apice cuneatis subacutis, margine leviter dentatis; floribus axillaribus, solitaribus, pedonculo glabro 32-35 mm. longo, sepalis ovato-acutis cire. 3 mm. longis, labellum infundibu- liforme circ. 9 mm. longum, calcaratum, calcaro leviter recurvato 8-9 mm. longo, alis cire. {8 mm. longis, ovario glabro.
Fe 7 — 50 —//4) Ar
gensis De Wild., dont elle se différencie, entre autres, par la gla- bréité des tiges, ce qui lui communique à première vue un facies particulier. |
Impatiens katangensis De Wild.
Élisäbethville, février 1912 (Homblé, n. 123. — Fleurs blan- ches. — Nom ind. : Nianpowo).
RHAMNACGEAE
ZIZYPHUS Adans.
Zizyphus Jujuba Lan.
Riv. Lufira (Rogers, n. 10307).
— — var. obliquifolia Engl.
Katentania (Manika), novembre 1912 (Homblé, n. 720. — Vallée boisée. Arbre sur termitière).
HELINUS Æ. Meyer.
Helinus ovata E. Meyer. Élisabethville (Rogers, n. 10054).
AMPELIDACEAE
AMPELOCISSUS Planchon.
Ampelocissus cavicaulis /Baker) Planchon.
Vallée de la Lufra, décembre 1899 (Ed. Verdick, n. 335).}
Ampelocissus venenosa 2 Wild. in Bucr. Jaro. Bor. Brux. IV (491%), p. 864.
Plante sarmenteuse, à racine allongée tuberculeuse, à tiges grèles ou épaissies- ligneuses, atteiguant 6 mm. de diam., à entre-nœuds pouvant atteindre 13 em. de long, glabres à l'état adulte, striées longitudinalement, velues à l’état jeune, cirrhes, grêles simples ou ramifiées ; stipules falciformes aiguës, ciliées, cadu- ques de 5 mm. env. de long ; feuilles 5-foliolées, à pétiole de 2,2-6 cm. de long velu à l’état jeune, devenant plus ou moins rapidement glabre, folioles plus ou moins scabres sur la face supérieure, devenant parfois glabres, velues sur la face inférieure à villosité d’un brun roussâtre, foliole médiane obovale,
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plus ou moins longuement cunéiforme à la base, arrondie ou cunéiforme au sommet, dentelée sur les bords, pétiolulée à pétiolule atteignant 17 mm. de long, à limbe plus ou moins décurrent le long du pétiolule, à environ 6 ner- vures latérales principales en relief sur la face inférieure, plus ou moins en creux sur la face supérieure, se terminant avec les ramifications dans les dents: du limbe, atteignant 9 cm. de long et 3,5 em. de large, folioles intermédiaires de même forme mais plus petites, souvent plus courtement pétiolulées, parfois subsessiles à l’état jeune, folioles latérales subsessiles ou à limbe décurrent presque jusqu’à la base, plus petites que les intermédiaires, inéquilatérales à la base, de 2,4-6 cm. de long et de 14-29 mm. de large ; inflorescences... ; infrutescences à pédoncule commun glabre atteignant 6 em. de long, portant au sommet, latéralement, une vrille simple ou ramifiée glabre, et un glomérule lâche de fruits plus ou moins longuement pédicellés, à pédicelle de 2-6 mm. de long glabre; fruits obovoïdes plus ou moins longuement rétrécis à la base, glabres, rougeûtres, atteignant (mûrs ?) 12 mm. de long et 10 mm. de large.
Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 170. — Plante sar- menteuse. — Nom ind. : Milundu).
TILIACEAE
CORCHORUS L.
Corchorus tridens Z. Shinsenda, mars 1919 (Ringoet, Coll. Homblé, n. 473. — Nom ind. : Dulua). GREWIA L.
Grewia Homblei De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p. 68.
Liane à rameaux subcylindriques plus ou moins densément velus, à poils ramifiés ou étoilés, devenant glabres, à écorce noirâtre irrégulièrement striée lengitudinalement ; feuilles pétiolées, stipules.. caduques, pétiole de 4-5 mm. de long, courtement tomenteux, limbe ovale ou obovale, plus ou moins inéqui- latéral, arrondi à la base, plus ou moins brusquement ou subobtusément acuminé au sommet, doublement denticulé-serré sur les bords, de 3-8,5 cm. de iong et 1,6-5 cm. de large, éparsement velu sur la face supérieure à poils étoilés courts, plus densément velu sur la face inférieure, sur le limbe et les nervures ; nervures basilaires 3, nervures latérales principales au nombre de 5 env. de chaque côté de la nervure médiane, à domaties axillaires, non anastomosées entre elles vers le bord, nervures secondaires subhorizontales, toutes plus proéminentes en-dessous qu'au-dessus ; inflorescences axillaires à pédoncule commun très court, de 3-4 em. de long, velu, involucre à lobes de 2-3 cm. de long, velus extérieurement, subglabrescents intérieurement, fleurs
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jaunes peu nombreuses, au nombre de 1-5, pédicellées à pédicelle velu de: 5-7 mm. de long, sépales au nombre de 5 de 16 mm. env. de long et 2,5 mm. de large, velus extérieurement, glabres intérieurement, pétales légèrement ouguiculés de 9 mm. env. de long, plus ou moins élargis à la base et velus, glanduleux intérieurement, velus-séricés extérieurement de 3 mm. env. de large, glabres dans leur partie supérieure sur les deux faces, torus de1,5-2 mm. de [ong, glabres sauf au niveau de l'insertion des étamines où il est très légèrement et courtement tomenteux, étamines libres à filet glabre atteignant env. 11 mm. de long, ovaire densément velu, style grêle velu presque jusqu'au sommet, de 9 mm. env. de long, à stigmate à peine élargi.
Elisabethville, février 1912 (Homblé, n.161. — Sur termitière. Liane à fleurs jaunes, tige à section très irrégulière. — Nom ind. : Mulembwe).
Grewia kapiriensis De Wild. in Buzr. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p. 69.
Arbre de taille moyenne à rameaux cylindriques, densément et assez courte- ment velus à l’état jeune, à poils plus ou moins étalés, devenant glabre à écorce grisâtre, entre-nœuds de 5-12 mm. de long ; feuilles alternes pétiolées à pétiole court de 2-3 mm. de long, velu, stipulé à stipules plus ou moins rapidement caduques, linéaires, velues de 3-4 mm. de long ; limbe elliptique ou obovale, de 11-42 cm. de long et 9-17 mm. de large, inéquilatéral à la base, obtus- subcordé, arrondi ou très largement cunéiforme au sommet, éparsement velu sur la face supérieure au moins sur les nervures, à poils étoilés, plus densé- ment velu sur la face inférieure, nervures basilaires au nombre de 3, nervures latérales principales au nombre de 3-4 de chaque côté de la nervure médiane, non anastomosées en arc avant d'atteindre le bord, peu ou pas proéminentes en-dessous ; inflorescences axillaires à pédoncule commun court atteignant au maximum 5 mm. de long, velu; involucre…. ? ; fleurs jaunes au nombre de 1-3, à pédicelle de 9-10 mm. de long, velu, sépales au nombre de 5, atteignant 17 mm. de long et 2,5 mm. de large, assez densément mais courtement velus- étoilés sur le dos, glabres intérieurement ; pétales 5, de 11 mm. env. de long, velus et glanduleux intérieurement à la base, de 2,5 mm. env. de large, velus- séricés extérieurement, glabres dans sa partie supérieure sur les deux faces et de 25 mm. env. de large, torus de 2 mm. de long ondulé et glabre ou très légère- ment tomenteux au sommet, étamines libres de 10 mm. env. de long à filet glabre, ovaire densément velu à style dépassant les étamines, irrégulièrement lobulé au sommet, velu dans sa moitié inférieure ; fruit à 4 graines, plus ou moins quadrilobé, devenant glabre à l’état de maturité, à écorce plus ou moins luisante, fragile, recouvrant une enveloppe fibreuse dans laquelle une graine de 6-7 mm. de long'et 5 mm. de large.
Vallée de Kapini, février 1913 (Homblé, n. 1176. — Arbre de taille moyenne, en terre sèche assez commun) ; Lukafu, octobre
uw //01 4899 (Éd. Verdick, n. 199. — Nom. ind. : Butola. — Arbre à fruits comestibles ?).
è TRIUMFETTA L.
Triumfetta Bequaerti De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p. 73.
Plante à tiges dressées, ramifiées, à rameaux densément velus, plus ou moins brunâtres, à poils simples et étoilés mélangés; feuilles alternes pétiolées, à pétiole de 8-55 mm. de long, densément velu à poils étalés, simples et étoilés,. limbe rhomboïdal, subcordé à la base, obscurément trilohé ou ovale, plus ou moins cordé à la base, plus ou moins acuminé subobtus au sommet, à 5-7 ner- vures basilaires, à 3-4 nervures latérales, velu-tomenteux sur les deux faces, surtout à l’état jeune, à poils simples assez allongés plus nombreux que les poils étoilés, plus pâle en dessous qu’au-dessus, de 2,5-10,5 cm. de long et 1-8 cm. de large, largement denté sur les bords; stipules linéaires, velues-ciliées, atteignant 8 mm. de long, fleurs en fascicules axillaires, à pédicelle densément et courtement tomenteux atteignant 2 mm. de long, bractéolé à la base, à bractéoles filiformes densément velues-grisâtres, calice densément velu exté- rieurement à lobes linéaires de 6 mm. env. de long, glabres intérieurement, munis d’une corne de 0,5 mm. env. de long, velue, pétales de 4 mm. env. de long, velus à la base, étamines au nombre de 8-10, ovaire velu, style glabre ; fruits de 6 mm. env. de diamètre, épines comprises, 4-loculaires, déhiscents, velus sur le corps comme sur les épines, celles-ci de 2 mm. max. de long, à poils plus ou moins étalés depuis la base jusqu’au sommet, terminées par une soie raide, droite ou oblique, rarement par plus d’une soie.
Welgelegen, 3 mai 1913 (J. Bequaert, n. 416) ; Tsinshenda, 45 mai 1919 (Ringoet, n. 1).
Triumfetta patulo-pilosa De Wild. in Bu. Jarp. Bor. Brux. Y (4915), p. 74.
Plante de plus de 50 em. de haut, plus ou moins ramiliée, à rameaux grêles cylindriques, velus, à poils simples et étoilés plus ou moins denses, entre-nœuds de 1-6 cm. de long ; feuilles pétiolées à pétiole de 3-15 mm. de long, velues, limbe elliptique, de 2,8-5,3 cm. de long et40-24 mm. de large; arrondi ou très légèrement subcordé à la base, cunéiforme au sommet, grossement denté sur- les bords, éparsement velu sur les deux faces, à poils simples, 3-5 nervures basilaires, la nervure basilaire interne se continuant jusqu’au delà du milieu du limbe, nervures latérales principales au nombre de 2-3 de chaque côté de la pervure médiane, plus proémiventes en dessous qu’au-dessus ; stipules linéaires atteignant 3,5 mm. de long, ciliées ; inflorescences axillaires, en cymes au nombre de 1-5, généralement trifiores, à pédoncule velu atteignant 4-5 mm. de- long, muni au sommet de bractées linéaires, ciliées atteignant 3 mm. de long ; fleurs pédicellées, à pédicelle atteignant 2 mm. de long courtement poilu, calice: de 4-5 mm. env. de long, lobes linéaires, densément velus extérieurement, à
Le — 14 /08/
poils étalés-brunâtres, à corne terminale d'env. 0,5 mm. ciliée ; pétales de 4-5 mm. env. de long obovales-oblongs, ciliés à la base; étamines environ aussi longues que les pétales, à filet glabre ; ovaire velu, style glabre ; fruits
inconnus.
Tshisinka (Plateau de Biano), février 1913 (Homblé, n. 1956. —
Commun. Endroits humides).
Triumfetta Descampsii De Wild.
Bukama, 1911 (J. Bequaert, n. 96) ; Nieuwdorp, 1912 (Ringoet, n. 3) ; Élisabethville, 4911 (Ad. Hock).
Triumfetta glechomoides Welw.
Shinsenda, mars 4912 (Ringoet, Coll. Homblé, n. 459) ; Élisa- bethville, 1912 (J. Bequaert, n. 368).
— — var. glabra De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V
(1915), p. 72.
Feuilles ovales-obtuses, cordées à la base, atteignant 6 cm. de long'et 5,5 cm. dé large, à 5-7 nervures basilaires, glabres sur les deux faces ou à poils simples ou étoilés épars sur les nervures; cymes à l’aisselle de feuilles normales ou de bractées, formant ainsi des inflorescences interrompues, fleurs jaunes par 2-5 au-sommet d'un pédoncule commun atteignant 12 mm. de long, éparsement poilu, pédoncule bractéolé au sommet à bractéoles lancéolées atteignant 4 mm. de long, pédicelle atteignant 5 mm. de long à poils épars, articulé vers la base, Jobes du calice de 9 mm. env. de long, glabres sur toute leur surface, corne glabre ou à soies très courtes, rarement sur les cinq cornes à la fois, pétales
glabres plus courts que les sépales.
Shinsenda, mars 19112 (Ringoet, coll. Homblé, n. 437. — Nom ind. : Sole Sole) ; Élisabethville, mars 1919 (Homblé, n. 267. — Nom ind. : Kissabi. — Voisine d’un cours d’eau, plante rampante
à fleurs jaunes). Triumfetta Hensii Je Wild. Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 381); Lemfu 1912 (H. Vanderyst). Triumfetta peduneulata De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux.
Y (4915), p. 71. Plante dressée atteignant { m. de hauteur, simple à la base, plus ou moins ramifiée vers le haut, densémentet courtement pubeseente à poils étoilés; feuilles pétiolées à pétiole de 7-25 mm. de long assez densément velu, stipulé à stipules lancéolées-hinéaires de 5 mm. env. de long, velues, plus ou moins caduques ; limbe obovale, elliptique ou elliptique-lancéolé passant insensiblement aux bractées des inflorescences supérieures, atteignant 12 em. de long et 4,5 em. de large, subarrondi ou largement cunéiforme à la base, acuminé-subaigu au sommet, velu sur les deux faces, à poils brunâtres étoilés sur la face supérieure
foncée, grisâtre sur la face inférieure, plus ou moins nettement, doublement et. assez profondément denticulé sur les bords, nervures basilaires au nombre de 3-d, les externes peu marquées, les internes se continuant jusque vers le milieu du limbe, nervures latérales principales au nombre de 4-5 de chaque côté de la nervure médiane, obscurément anastomosées entre elles vers le bord de la feuille; inflorescences subaxillaires, solitaires ou à plusieurs à pédoncule com- mun de 5-8 mm. de long, velu, bractéolé au sommet à bractéoles linéaires de 2 mm. de long, ciliées, terminé par 1-3 fleurs, pédicellées, pédicelle de 2,5-3 mm. de long velu, articulé un peu au-dessus de sa base, calice à lobes lancéolés de 6,5 mm. env. de long, éparsement poilus sur le dos, à poils simples, à corne ter- minale uniciliée de 0,2 mm. env. de long; pétales plus courts que les sépales de 4 mm. env. de long, glabres, étamines à filet glabre environ aussi long que les sépales, au nombre de 8-10, ovaire velu à style glabre aussi long que les éta- mines ; fruit de 6 mm. env. de diam., glabre, épineux, à épines élargies à la base, coniques, terminées par une soie droite ou légèrement oblique, à 4 loges uni- séminées, à graines glabres de 1,8 mm. env. de long.
Élisabethville, 7 mars 1912 (n. 256) et 96 avril 1912 (n. 304) (I. Bequaert) (Dans la savane boisée sèche et près des habitations); Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 186. — Sert à faire des tatouages sur les corps des femmes. Nom ind.: Kasingawasike).
Triumfetta pilosa Aolh.
Welgelegen, 1919 (J. Bequaert, n. 16Pi).
Triumfetta Rogersii Sprague et Hulch.
Élisabethville (Rogers, n. 40149, 10183).
Triumfetta Welwitschii Maslers.
Sakania (Rogers, n. 40032) ; Élisabethville (Rogers, n. 40166) ; Kamatanda (Rogers, n. 10328).
Triumfetta laxiflora Sprague.
Shinsenda, 1911 (Rogers, n. 10279); 4911 (Ad. Hock); Katentania, 1912 (Homblé, n. 644) ; Vallée de Kapiri, 1918 (Hom- blé, n. 1290) ; Élisabethville (Rogers, n. 10070).
MALVACEAE
HIBISCUS ZL.
Hibiscus Bequaerti Je Wild. in Buzz. Jarn. Bor. Brux. V (1915), p. 35.
Plante à tiges dressées atteignant plus de 75 cm. de haut, cylindriques, courtement et densément tomenteuses, à poils étoilés ; feuilles pétiolées,
7 dede à — 46 — / 110]
pétiole de 4-15 mm. de long courtement tomenteux comme les tiges, limbe -ovale ou ovalé-lancéolé, de 4,5-13 em. de long, et 1,4-7 em. de large, arrondi ou cordé à la base, acuminé au sommet, subobtus, plus ou moins profondément denté sur les bords, velu sur les deux faces, plus fortement en dessous qu’au- dessus, à b-7 nervures basilaires, les extérieures peu visibles, toutes plus pro- éminentes en dessous qu’au-dessus, nervures latérales principales au nombre
de 4 environ de chaque côté de la nervure médiane ; stipules linéaires de 3-5 mm. de long, velues. Fleurs axillaires formant au sommet des rameaux, des inflorescences plus ou moins compactes atteignant 15 cm. de long, solitaires ou géminées ou paucifasciculées, à pédicelle de 8-7 mm, de long, velu, articulé à la base, épicalice à 7 bractées lancéolées, linéaires, velues, conniventes àJa base, de 2-3 cm. de long; calice de 6 mm. environ de long à 5 lobes de 4 mm.
de long, velus sur le dos, ciliés ; pétales jaunes de 18 mm. environ de long et 8-9 mm. de large, velus sur le dos, glabres sur la face supérieure ; colonne sta- minale anthéridifére depuis 4 mm. au-dessus de sa base ; capsule de 19 mm. environ de long, ovoïde-globuleuse, obtuse au sommet, ou courtement apiculée au sommet, à valves densément velues extérieurement, à plusieurs graines par loge, à soies blanches, de 3 mm. environ de long.
Bukama, 4 mai 1911 (J. Bequaert, n: 94).
Hibiscus bukamensis De IFild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p. 38.
Plante berbacée, à tiges étalées ou plus ou moins dressées atteignant 30 cm. de dong, à souche fusiforme plus ou moins ligneuse, à radicelles fibreuses; rameaux plus ou moins densément velus, à poils étalés. Feuilles courtement pétiolées à pétiole de 2.5-7 mm. de long, cilié, à poils allongés, à limbe obovale ou ovale- trapéziforme non lobé, de 1-4,5 cm. de long et 9 mm. à 3,5 cm. de large, arrondi où cunéiforme à la base, aigu au sommet, denté sur les bords, à poils très épars sur les deux faces, surtout sur les nervures, nervures basilaires au nombre de 3-4 de chaque côté de la nervure médiane, anastomosées en are; stipules linéaires plus ou moins caduques, d'environ 3 mm. de long ; fleurs soli- taires, axillaires, pédonculées, à pédicelle de 2-4 cm. de long, velu, cilié, articulé à env. 5 mm. de la base du calice ; épicalice à 5 lobes lancéolés-ciliés, de 5 mm. env. de long, calice de 14 mm. euv. de long à cinq lobes lancéolés de 11 mm. env. de long, velus-ciliés, de 2,5 mm. environ de large ; pétales blancs d’environ 3 em. de loug et 8-10 mm. de large, glabres ; capsule d’environ { em. de long, plus courte que les sépales, ovoïde-globuleuse, courtement aiguë, à 5 valves glabres sor le dos, ciliées-sur les bords ; graines d'env. 2 mm. de long, lisses.
Bukama, 8 mars 1941 (J. Bequaert, n. 124).
Hibiscus cannabinus /.
Élisabethville, 1948 (Homblé. n. 275. —Nom ind. : Makombwe). Hibiscus Hocki De Wild. in Puce. Jar». Bor. Brux. V (1915),
Do Û:
Plante à tiges dressées atteignant plus de 50 cm. de long, cylindriques, cour- tement et densément tomenteuses à poils étoilés, devenant assez rapidement
nl
Fe OT —/ ///
glabres ; feuilles absentes sur les tiges florifères, pétiolées à pétiole de 5 8 mm. de long, courtement tomenteux, grisâtre, limbe subcirculaire ou très large- ment ovale de 2-4,5 m. de long et 24-42 min. de large, arrondi ou subémarginé au sommet, arrondi ou subcordé à la base, velu sur les deux faces, plus forte- ment en dessous qu’au-dessus, nervures basilaires au nombre de 5, nervures latérales principales au nombre de 5 environ de chaque côté de la aervure médiane, plus proéminentes en dessous qu'au-dessus ; stipules linéaires de 3 mm. env. de long, velues; fleurs fasciculées, en fascicules rapprochés, for- mant, au sommet des rameaux, des inflorescences plus ou moins compactes, sim- ples ou courtement ramifiées à la base, pouvant atteindre 25 cm. de long, pédi- celle de 2-5 mm. dé long, velu, articulé à la base ; épicalice à env. 7 bractées lancéolées. conniventes à la base, de 3 em. de long, velues; calice de 6 mm. env. de long à 5 lobes de 4 mm. env. de long, velus sur le dos, ciiés; pétales jaunes de 20 mm. env. de long et 7 mm. de large, velus sur le dos, à poils étoi- lés ; colonne staminale anthéridifère depuis 6 em. environ au-dessus de sa base ; capsule de 13 em. env. de large, ovoïde ou globuleuse, obtuse au sommet ou courtement apiculée au sommet, à valves densément velues extérieurement, à plusieurs graines par loge à soies blanches ou bruvâtres.
Kansenia, bords de la Panda, octobre 4911 (Ad. Hock).
Hibiseus Homblei De Wild. in Bus: Jarn. Bor. BRUXELLES, V-(4915),-p:87- .
Arbuste à rameaux dressés ou couchés, à tiges cylindriques, courtement tomenteuses, grisâtres ; feuilles plus Gu moins longuement pétiolées, à pétiole assez grêle de 1,8 à 5 em. de long, courtement tomenteux, grisâtre, limbe plus ou moins largement ovale, plus ou moins trilobé, à lobes suhaigus. denticulés sur les bords, de 2-10,5 cm. de long et jusque 10.5 cm. de large, arrondi ou cordé à la base, à poils épars sur la face supérieure, surtout sur les nervures, plus densément velu sur la face inférieure, bervures basilaires au nombre de 7, les externes moins proéminentes que les autres. nervures latérales principales au ombre de 4 environ de chaque côté de la mervure médiane, anastomosées en arc avant d'atteindre le bord, plus proéminentes en-dessous qu’au-dessus ; -stipules plus ou moins rapidement caduques, linéaires, ciliées, de 6 mm. env. de long, fleurs solitaires, axillaires, pédouculées, pédoncule de 8-20 mm. de long. courtement tomenteux-grisâtre, épicalice à 5 lobes distincts, oblongs-lancéolés, contractés à li base, très longuement acuminés-filiformes au sommet de 12-16mm. de long et 3,5 mm. de large, velus-ciliés. plus où moins cornés à la base; calice de 19-23 mm. env. de long, à 5 lobes libres sur’ env. 13-14 mm. et de 6-10 mm. env. de large, velus éparsement sur le dos, ciliés, à une nervure mé- diane plus où moins en relief, accrescents autour du fruit et atteignant 15 mm. de large ; corolle jaune à tache centrale pourpre, à pétales atteignant 5,5 cm. de long et jusque 3,4 em. de large, glabres sur les deux faces ; colonne stami- nale de 1,5 em. de long, staminifère depuis environ 4 mm au-dessus de Ja base dépassée d'env. 8 mm. parle style 5-fide, à stigmates subglobuleuxciliés ; capsule subgloboïde-ovoïde, très courtement acuminée au sommet, glabre, de 14 mm.
Es
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env. de haut, plus courte que les sépales persistants, graines glabres ou à poils: épars, apprimés, courts.
Élisabethville, février 1919 (Homblé, n. 204, 209. — Nom ind.: Lukuku, Mulembwe. — Sur termitière, et thalweg) ; et mars 1919 (Homblé, n. 262. — Au bord du cours d’eau. — Nom ind. : Mwajaje. — Sans feuilles au moment de la récolte, racines fines) ; Elisabethville, 49 avril 4919 (J. Bequaert, n. 341. — En particu- lier sur les termitières).
. Hibiscus katangensis De Wald. in Buzz. Jarp. Bor. Bru- XELLES, V (1915), p. 33.
Tiges plus ou moins dressées, herbacées, atteignant plus de 40 cm. de long, courtement velues. entre-nœuds plus ou moins allongés, atteignant 4,5 cm. de long ; stipules linéaires atteignant env. 5 mm. de long, ciliées, feuilles plus ou, moins longuement pétiolées, pétiole grêle de 3-17 mm. de long, velu, limbe. subtriangulaire, subcordé à la base, plus ou moins profondément tri-lobé, à lobes: subaigus, peu profondément dentés sur les bords, velu sur les deux faces, plus fortement en dessous qu'au-dessus, à poils furqués ou étoilés, de 1-4 em. de long et 8 à 4! mm. de large, 5-7-nervié à la base, à nervure externe se perdant rapidement, nervures latérales principales au nombre de 3-4 de chaque côté de la nervure médiane, toutes plus proéminentes en dessous qu’au-dessus ; fleurs axillaires, solitaires ou géminées, pédicellées, pédicelle atteignant de 1,5 à 2 cm. de long, velu, grêle, articulé à env. 3-4 mm. du sommet, épicalice à 5 lobes linéaires, libres, de 3,5 mm. env. de long, velus-ciliés, calice de 5-6 mm. de long, à 5 lobes libres de 4 mm. env. de long, velus sur les deux faces, ciliés sur les bords, légèrement accrescents après lanthèse, pétales atteignant environ 12 mm. de long, velus sur le dos, ciliés, roses ou violacés ; colonne staminale de 6-7 mm. env. de long, staminifère au sommet sur env. 3 mm., styles dépas- sant la colonne de 4 mm. env. ; capsule globuleuse-comprimée, de 7-8 mm. de large et 3-4 mm. de haut, velue, à 5 valves, 5-lobée, à lobes subailés, déhis- cente le long des carènes proéminentes, loges velues extérieurement à soies raides sur les angles saillants, glabres intérieurement, graine solitaire daus chaque loge, glabre ou à quelques poils épars très courts.
Shinsenda, 8 mai 1919 (J. Bequaert, n. 426).
Hibiscus panduraeformis Purm.
Élisabethville, mai 4912 (Homblé, n. 323. — Nom ind. : Lu- kuku. — Fleurs comestibles).
Hibiseus rhodanthus Gürke.
Élisabethville (Rogers, n. 10063).
Hibiscus Welwitschii Hiern.
Élisabethville, 4912 (Homblé, n. 30
2
7. — Par pieds isolés dans.
RES
brousse. — Nom ind. : Kikasa) ; Plateau de Biano, envir ons de _Katentania, 1919 (Homblé, n. 848) : Sankisia, 4911 (J. Bequaert, on. ue — Savane boisée).
STERCULACEAE
+: KOSTELETSKYA Pres].
Kosteletskya Buettneri Gürle.
Élisabethville (Rogers, n. 10135).
Kosteletskya adoensis Hochst.
3 — — var. hirsuta (iv. Élisabethville (Rogers, n. 10219). 5
. DOMBEYA Lan.
Dombeya Ringoeti De 1 id. in Buzz. Jarp. Bor. BRUXELLES,
V (1915), p. 24. >
- Arbuste à rameaux cylindriques très courtement pubescents, devenant gla-
bres, à écorce brunâtre ; feuilles coriaces, pétiolées, à pétiole de 3-3,5 em. de De
long, subeylindrique, très courtement tomenteux-grisâtre, limbe coriace, < largement ovale-subcirculaire, cordé à la base, obtus au sommet, de 7-9 cm. —. de long et 7-8 em. de large, subscabre sur la face supérieure, courtement mais . assez densément velu sur la face inférieure, entier, légèrement ondulé sur les bords, à 5-7 nervures basilaires, à env. 4 nervures latérales principales de
chaque côté de le nervure médiane, nervures en relief sur les deux faces,
nervures secondaires formant une réticulation plus proéminente en dessous
qu'au-dessus ; stipules.; inflorescences axillaires sur des rameaux non feuillés,
au nombre de 2 à 4 par aisselles, pédonculées, pédicelle commun de3 4 em. de
long, densément velu, d'un gris-brunâtre, à poils simples et étoilés mélangés,
bractéolé à la base, à bractéoles densément velues, caduques, ramifié dicho-
tomiquement, fleurs blanches, odorantes, denses, formant un bouquet atteignant
8 cm. de diamètre, pédicellées à pédicelle velu comme les pédoncules d'environ >
1 cm. de long, calice à sépales réfléchis pendant l'anthèse, de 7 mm.
env. de long, lancéolés-aigus et de un peu moins de 2 mm. de large, densément
velus extérieurement, ciliés sur les bords, glabres intérieurement, pétales obo-
vales-triangulaires, glabres, de 40-11 mm. de long et de 6-7 mm. de large, éta-
mines par 2 ou 3 séparées por un staminode, filets et staminodes glabres,
authères de 1,5 env. de long, ovaire densément velu, globuleux, à 3 loges,
2-ovulées, style à sommet divisé en 2-3 stigmates.
GUTTIFERACEAE
HYPERICUM ZL.
Hypericum Quartinianum A. Rich. Bords de la Katentania, octobre 4911 (Ad. Hock).
VISMIA Vand.
Vismia corymbosa A, (heu. Elisabethville (Rogers, n. 10291).
PSOROSPERMUM Spach.
Psorospermum febrifugum Spach. Elisabethville (Rogers, n. 10186).
DIPTEROCARPACEAE
MONOTES À. DC.
Monotes Homblei Je Wald. in Bucs. Jarn. Bor. Brux. V (1915), p. 99.
Arbre à.rameaux courtement tomehteux d'un brun-grisûtre à l’état jeune, devenant g'abres, à écorce grisûtre, leuticellée ; feuilles orbiculaires-ovales ou obovales-orbiculaires, pétiolées à pétiole de 1,8-3 cm. de long, cylindrique velu-grisâtre, limbe arrondi ou émarginé au sommet, arrondi-tronqué ou sub- cordé à la base, coriace, de 7,5-16 em. de long et 5,5-13 cm. de large, densé- ment velw sur la face supérieure, d’un vert brunâtre à l’état sec, velu-grisûtre sur la face inférieure, sur le limbe et les nervures, nervures latérales princi- pales au nombre de 10-12 de chaque côté de la vervure médiane, en creux sur la face supérieure, nettement en relief sur la face inférieure, anastomosées en arc vers le bord de la feuille avec les nervures secondaires, formant une réticulation hien visible, en creux sur la face supérieure, en relief sur la face inférieure ; nervure médiane munie à la base du limbe d’une glande noirâtre à l'état sec ; inflorescences axillaires atteignant env. 3 em. de long, à pédoncule
commun de 4 em. env. de long, velu, bractéolé au sommet, bractéolcs caduques, lancéolées, atteignant 5 mm. env. de long, velues-extérieurement, glabres intérieurement, fleurs pédiceliées à pédicelle atteignant env. 2? mm. de long, bractéolé, densémenrrt velu-grisâtre, calice de 3 mm. env. de long, à loles subcirculaires, densément velus-grisâtres extérieurement, arrondis au sommet, atteignant 3,5 mm. de large, pétales lancéolés, subaigus, -de 11 mm. env. de ong et 3-3,5 mm. de large, glabres intérieurement, velus extérieurement, sub- séricés-grisâtres, sauf sur Je bord plus ou moins scarieux ‘couvert dans le bouton, étamines indéfinies de 7-8 mm. de long, ovaire densément velu à style glabre de 3 mm. env. de long, légèrement capité au sommet.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1477 et 1949. — Nom ind. : Mupanpa, Mupanga [Kis.)). |
ME TURNERACEAE WORMSKIOLDIA T'honn.
Wormskioldia longepeduneulata. Mast. Élisabethville (Rogers, n. 10271).
BEGONIACEAT:
BEGONIA L.
Begonia Homblei Je Wild. in Buzz. Janp. Bor. Brux. V (1915), p. 51. | _— :
Plante herbacée de 6-17 cm. de haut, à tige simple, glabre, grêle ; feuilles au nombre de 4-6 par plante, entré-nœuds pouvant atteiudre 6 em. de long, sti- pulées, stipules ovules-lancéolées, aiguës, glabres, atteignant environ 4 mm. de long. pétiole grêle de 4 mm.-5,5 cm. de long, glabre, limbe rhomboïdal- subréniforme de 9-12 mm. de large et 6-30 mm. de haut, plus ou moins cordé à la base, inégalement denté, à dents arrondies, très éparsement cilié, glabre sur les deux faces, palmatinervié à 5-7 nervures ; inflorescences axillaires à { ou 2 fleurs roses de sexe différent, atteignant 5 cm. de long, pédoncule commun grêle, filiforme, glabre, atteignant 4 em. de long, pédicelles des fleurs mâles et femelles subégaux, atteignant 13 mm. de long, grêles et glabres ; fleurs mâles à 4 enveloppes florales, les deux externes atteignant 7 mm. de long et 8 mm. de large, obovales, arrondies au sommet, glabres, les internes d'env. 5 mm. de long et ? mm. de large, étamines nombreuses à filet d'env. { mm. de long etanthère jaune ; deurs femelles à 4 enveloppes florales, obovales, arrondies au somniet,
les deux externes d'env. 6 mm. de long et 5 mm. de large, les internes plus petites ; ovaire à 3 ailes, glabre, style d’env. 2 mm. de long, divisé presque jusqu’à la base en 3 lobes terminés par un stigmate glanduleux subréniforme d’un peu plus de { mm. de large; fruit à 3 ailes de 7 mm. env. de haut sur 7-11 mm. de large, glabre, à ailes inégales, la plus large semi-elliptique, arrondie au sommet, mesurant depuis le centre environ 4 mm. de long.
Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 939. — Begonia très abondant sur les termitières. — Nom ind. : Kilanga) ; Shinsenda, février 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 400).
Obs. — Ce « Rostrobegonia » parait aussi avoir un certain nombre de caractères communs avec le B. Princeae Gilg (in Engler Bor. Jaxrs., XXX, p: 361), mais il s’en différencie aisé- ment par les dimensions des diverses parties de la plante, par les feuilles moins lobées.
Begonia Princeae Gi/g.
Vallée de la. petite Luembe, sur termitières, 1910 (Ad. Hock).
Begonia subacuto-alata De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. Brux. V (1915), p: 52.
Plante herbacée, atteignant de 15-55 cm. de haut, à tige dressée plus ou moins épaissie, peu ramifée ; stipules ovales ou ovales-lancéolées, entières arrondies ou lobulées au sommet, de 7-10 mm. de long et 2,5-9 mm. de large ; feuilles alternes, pétiolées à pétiole de 0,5-7 cm. de long, glabre, limbe rhomboïdal-subréniforme de 4,5-8,3 em. de large, glabre sur les deux faces, plus ou moins cordé à la base, ondulé sur les bords, à dents arrondies, très éparsement cilié entre les dents, palmatinervié à 7-10 nervures, papyracé- membraneux; inflorescences axillaires atteignant 8 em. de long, ramifiées légèrement, pauciflores, bractéolées, bractéoles glabres semblables aux stipules mais plus petites qu’elles, fleurs pédicellées à pédicelle glabre, grêle, atteignant 4 em. de long ; fleurs roses, fleurs mâles à 4 enveloppes florales, les externes atteignant env. 4 cm. de long et 9 mm. de large, les internes plus petites également obovales d'env. 7-8 mm. de long sur Æ# mm. de large, étamines en nombre indéfini, à filaments plus longs que les anthères mesurant environ 4 mm. de long; fleurs femelles à 4 enveloppes florales semblables à celles des fleurs mâles, ovaire glabre à 3 ailes inégales, styles au nombre de 3 à stigmates plus ou moins papilleux, en bandes plus ou moins contournées ; fruits à 3 ailes, de 14 mm. env. de haut et 3 cm. de large, les deux ailes anté- rieures de 11 cm. env. de long à partir du centre du fruit à extrémité subaiguë, la postérieure de 17-18 mm. de long également subaiguë.
Région du Lualaba, environ de Lualaba-Kraal, bord du ruisseau, décembre 1919 (Homblé, n. 956).
THYMELEACEAE
GNIDIA Z.
Gnidia katangensis Gilg. Lukafu, octobre et novembre 1899 (Ed. Verdick, n. 206 et 173. — Nom. ind. : Kilenge-Lenge).
LASIOSIPHON Fresen.
Lasiosiphon Kraussii Meisn. Sakania (Rogers, n. 10027).
LYTHRACEAE
NEsAEA Comm.
à Sd Far
Nesaea Bequaerti Je Wild. nov. spec. (). +
Plante dressée à tiges herbacées, plus où moins densément velues, sub- ligneuses à la base, quadrangulaires, atteignant plus de 40 em. de haut. Feuilles opposées, rarement alternes, ovales, courtement pétiolées ou subsessiles, de 1,8-5,5 em. de long et 5-20 mm. de large, velues sur les deux faces, à une ner- vure médiane bien marquée, plus courtes que les entre-nœuds qui mesurent jusque 6 cm. de long ; pédoncule atteignant 20-30 mm. de long, muni au som- met d’une paire de bractéoles ovales, de la forme des feuilles, persistantes, atteignant env. 5 mm. de long; fleurs rouges en capitule subglobuleux attei-
LS bp Serre en cs ne db
| gnant 10-12 mm. de didm., calice bibractéolé à la base, à bractéoles d'env. : Ë 3 mm. de long, campanulé-urcéolé, de env. 2,5-3 mm. de long après l’anthèse, 4 à 6 lobes deltoïdes alternant avec des cornes ciliées aussi longues ou un peu : plus longues que les lobes du calice. Pétales 6 obovales, glabres ; étamines au Ne nombre de 12 en deux rangs, les oppositipétales les plus courtes; ovaire glabre Fe à style allongé exsert, irrégulièrement recourbé, stigmate capité.
() Nesaea Bequaerti : Ramis erectis herbaceis, plus minus dense velutinis, ; besi sublignosis, quadrangularibus, usque 40 em. altis ; foliis oppositis vel raro alternis, ovatis, breviter petiolatis vel subsessilibus 1,8-5,5 cm. longis et 5-20 mm. latis velutinis; pedunculo 20-30 mm. longo apice bibracteolato ; floribus rubris capitulatis, calice basi hibracteolato 2,5-3 mm. longo, G6-lobato et 6-cornuto, petalis 6, obovatis, glabris; staminibus 12, ovario glabro, stylo recurvato exserto, stigmate capitato.
= und).
Shinsenda, 9 mai 1912 (J. Bequaert, n. 432. — Dembo humide).
Obs. — Cette plante voisine du N. floribunda Sond. nous paraît devoir en être séparée par ses inflorescences longuement pédon- culées, à pédoncule généralement plus long que la feuille à Paisselle de laquelle il est développé.
Nesaea Hocki De Wild. nov. spec. (). .
Plante. à tiges herbacées, subligneuses à la base, quadrangulaires, atteignant 30 em. de haut, à souche tubéreuse paraissant ligneuse. Feuilles lancéolées opposées, sessiles, glabres, subembrassantes, de 1-3,5 em. de long et 2,5-6,5 mm: de large, glabres sur les deux faces, à une nervure médiane bien marquée, plus longues que les entre-nœuds qui atteignent 15 mm. de long. Pédoncules 1-5-flores, plus longs que les fleurs atteignant 9-12 mm. de long, munis au sommet d’une paire de: bractéoles linéaires, caduques, env. aussi longues que le pédicelle et atteigvant 2 mm. de long, pédicelle glabre, articulé de env. ? mm. de long. Calice glabre, campanulé-urcéolé, de env. 4 mm. de long après l'an- thèse, à 6 lobes deltoïdes, à eôte intermédiaire terminée par une très courte corne. Pétales 6 obovales, glabres : élamines en deux rangs de 6, les oppositi- pétales les plus courtes ; ovaire glabre globuleux, à style allongé exsert, plus ou moins recourbé, stigmate capité.
Bois des contre-forts de la Manika, octobre 1914 (Ad. Hock).
Obs. — Cette espèce à cornes calicinales remplacées par un épaississement relativement peu marqué, se range dans le voi- sinage des N. icosandra Kotschy et Peyr. et linifohia Welw. dont elle se différencie par le nombre de lobes du calice : 6 et par celui des étamines : 42.
COMBRETACEAE
COMBRETUM L.
Combretum Oatesii Rolfe. Elisabethville (Rogers, n. 10141).
(!) Nesaea Hocki: Herbacea usque 30 cm. alta, basi tuberoso-sublignosa ; fois lanceolatis, oppositis, sessilibus, glabris, subamplexicaulibus, 1-3,5 em. longis et 2,5-6,5 mm. lalis, glabris, internodiis usque 15 mm. longis ; pedunculo 1-3-floro, 9-12 mm. longo, gpice bibracteolato, bracteolis linearibus caducis usque 2 mm. longis, pedicello glabro articulato, cire. 2 mm. longo, calice glabro, campanulatc-urceolato en c. 4 mm. longo, 6-lobato et 6-cornuto, cornis brevibus ; petalis 6 obovatis, glabris ; staminibus 12; ovario glabro, globuloso, stylo elongalo exserto recurvato, stigmate capilato.
a 7 EE
_ MYRTACEAE + ' EUGENIA L.
_ Eugenia cordata Laws. : Élisabethville (Rogers, n. 10014). Eugenia coronata Val. > “ Élisabethville (Rogers, n. 10179).
MELASTOMACEAE © ANTHEROTOMA ook. [.
Antherotoma Naudini Hook. f. Kudelungu, 44 mai 1908 (Kassner, n. 2731) ; Vallée de ne février 1913 (Homblé, n. 1237. — Rare).
OSBECKIA L. ro Æ .
Osbeckia Homblei le Wild. iñ Büzz. JarD. Bor. BRUXELLES V (41915), p. 77. ; -
Plante à liges dressées de plus de 80 cm. de haut, paraissant non ramifiées, tétragones, à angles peu marqués, velues mais à poils courts, sauf aux nœuds où ils àtteignent 4 mm. de long ; feuilles courtement pétiolées, à pétiole de 2-3 mm. de long, velu, limbe lancéolé, arrondi-subcordé à la base, longuement aigu au sommet, 7-nervié à lu base, nervures transversales nombreuses obliques mieux visibles en dessous qu'au-dessus, de 6-9,5 em. de long et de 8-23 mm. de large,
courtement poilu sur la face inférieure, à poils sétuleux-apprimés sur la face supérieure, ondulé-denticulé sur les bords ; fleurs par 3 terminales, courtement
pédicellées, pentamères, calice à tube de 11 mm. env. de long, ovale-cylindrique, glabre intérieurement, densément velu extérieurement, à poils de la base sub-
squameux multifides passant aux poils dressés atteignant 4 mm. de long etétoilés !
au sommet, à rayons atteignant 7 mm. de long ; sépales ovales-triangulaires, de 9 mm. env. de long et 3 mm. de large, velus sur le dos, ciliés sur les bords, à touffe de poils longs au sommet, glabres sur la face interne ; pétales obovales, légèrement obliques, atteignant 28 mm. délong et 19 mm. de large, glabres sur les deux faces, ciliés sur les bords à cils plus longs au sommet de la nervure
médiane ; étamines au nombre de 10 subégales, anthère de 9 mm. env. de long à°
connectif peu développé sous les loges, muni antérieurement de 2 petits tuber- cules, mesurant, tubercules compris, 1 mm. env., style glabre de 23 mm. env.
de long, ovaire courtement velu vers le sommet, terminé par une touffe de poils
raides de 2 mm. env. de long.
# MST
/ ] — 56 —//0/
ar
pissoris Benth.
Dissotis debilis /Sond.) Triana. Élisabethville, 4912 SE n. 339. — Nom ind, : Kalamata et 240. — Nom ind. : Kinwa. — Sur termitière) ; Shinsenda, 1919 (leg. Ringoet, coll: Homblé, n. 525. — Brousse).
Dissotis Gilgiana De Wäld.
Environs de Katentania (Plateau), novembre 1912 (Homblé, n. 770, 779).
— — var. petiolata De Wild.
Environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 778).
Dissotis Hocki Je Wild.
Environs de Katentania, novembre 4912 (Homblé, n. 795).
Dissotis incana Triana.
Élisabethville (Rogers, n. 10180).
Dissotis paludosa Gi/q.
Tsisinka (Plateau), février 1913 coae n. 12606).
Dissotis Verdickii Je Wild.
Esschen (Plateau de Biano), novembre 1912 (Homblé, n. 854. — Fleurs violettes) ; Nieuwdorp, novembre 1919 (Ringoet, n. 1).
Dissotis verticillata De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. BRUXELLES, Y 4915); p. 178.
Plante de 1,50 m. à 2 m. de hauteur, plus ou moins ligneuse, à rameaux plus ou moins nettement polygonaux, densément velus, à poils courts, raides, scabres, plus ou moins brunâtres, entrenœuds de 1,3-4 em. de long ; feuilles verticillées par 3, pétiolées à pétiole de 1-1,5 cm. de long, velues comme-les tiges, limbe ovale-oblong de 5,5-9 cm. de long et 18-27 mm. de large, aigu au sommet, subcordé à la base, T-nervé à la base, nervures en creux sur la_face supérieure, nettement en relief sur la face inférieure, densément velu sur la face supérieure, à poils allongés-séricés, densément mais courtement velu sur la face inférieure plus pâle. Inflorescences axillaires formant, à l'extrémité des rameaux, une panicule de 10 em. env. de long ; inflorescences partielles pédon- culées, à pédoncule atteignant 7 mm. de long, velu-scabre, bractées caduques, ovales-subaiguës, les extérieures plus velues extérieurement que les intérieures, à poils squameux, pectinés-multifides, de 40 mm. env. de long sur 7 mm. de large, ciliés sur les bords; fleurs pentamères sessiles ou subsessiles, calice à tube de 8-9 mm. de long, densément velu à poils squameux courts multifides, à lobes de 7-8 mm. env. de long, triangulaires subobtus, ciliés sur les bords, glabres intérieurement, éparsement poilus extérieurement, de 2,5-3,5 mm. de large, rapidement caduques ; entre les lobes du calice, des prolongements de 4 mm. env. de long terminés par une touffe de poils ; pétales obovales de 3 cm. de long et 2,2 cm. de large, ciliés sur les bords, anthères les plus longues de
D É Q RP Lat ——— ——
72 10-12 mm. ide long, à connectif allongé à la base de 2 cm. au moins de long, terminé par un doublé éperon fliforme de 2 mm. env. de long, les plus courtes de 9-10 mm. de long à connectif allongé à labase de 3 mm. env. de long, ter- gniné par un double tubercule ; ovaire terminé par des poils allongés de 3 mm.
env. de long, style.glabre de 3 cm. env. de long, légèrement renflé vers le sommet.
Tshisinka, février 1918 CHomblé, n. 4965. — Voisinage des sources et étangs. — GORE mais localisé).
| ONAGRACEAE
LUDWIGIA L,
Ludwigia prostrata Roxb. à | : Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 960. — Voisinage des cours d’eau. — Nom ind. : Soupe RE ;
E ® UMBELLIFERACEAE
HYDROCOTYLE L.
7 Hydrocotyle sibthorpioides Lam.
>. Shinsenda, mai 4912 (J. Bequaert, n. 434 et coll. Homblé, 3 n. 575). D. SANICULA L.
Sanicula europaea L. : Élisabethville EE n.10196, 10882). :
ALEPIDEA De la Roche.
Alepidea longifolia Æ. Meyer. RE Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 420): Alepidea ciliaris de la Roche. =
_. Élisabethville (Rogers, n. 10077). 5
PHYSOTRICHIA Hiern. Ë
Physotrichia Helenae Buscal. et Muschler. " Welgelegen, 3 mai 1919 (J. Bequaert, n. #19).
Physôtrionte Kassneri Wolf. Vallée de. RAD, 1918 (Homblé, n. 1996).
ne 0e 2 exe PRE &
: Peceudanum fraxinifolium Hiern. _ Lukafu, 1899 (Éd. Verdick, n. 176).
ERICACEAE
TRICINELLA ÆL.
Tricinella Manni Hook. f. Kapanda (Kundelungu), décembre 1914 (I. Be n. 50D)..
455)
EBENACEAE
ROYENA L.
Royena pallens Thunb. Katentania (Biano), novembre 1913 (Homblé, n. 791. — Vallée “boisée, sur ee Sakania (Rogers, n. 10280)
OLÉACEME JASMINUM L.
Jasminum ternifolium Baker. Riv. Lufira (Rogers, n. 10311).
LOGANIACEAE
STRYCHNOS
Strychnos Bequaerti De Wild.-in Bui. Janv. Bor. BRux. V 4915), p. 42.
Rameaux subeylindriques, courtement et densément nie piiires : entre- “nœuds de 1,5-4 em. ; cirrhes simples, re tomenteuses comme
‘
les tiges, en crochets, atteignant env. 4 cm. de Jong et 8 mm. d'épaisseur, munies en-dessous du milieu ou privées de courtes bractées-velues ; feuilles pétiolées à à pétiole velu, de 3-6 mm. de long, limbe coriace largement ovale où plus ou moins longuement elliptique, de 15-55 mm. de long et 14-34 mm. de large, subcordé, arrondi ou’ plus ou moins longuement cunéiforme à la base, oblus au sommet, arrondi ou émarginé, courtement apiculé, glabre et luisant sur la face supérieure, mat en dessous, et à poils épars sur les nervures basi- À laires. Celles-ci en 2 paires plus ou mains distantes l’une de l’autre, parfois de 3 mm.; paire inférieure à nervures relativement assez distantes du bord foliaire recourbé, irrégulièrement ondulées par anastomose avec des ner- vures tertiaires; paire interne à nervures droites environ dans la moitié inférieure, puis arquées par anastomose avec 3-4 nervures latérales princi-
- pales; réticulation et nervures plus proéminentes en-dessous qu'au-dessus ; inflorescences axillaires ou terminales, courtes, courtement ramifiées, n’attei- goant guère plus de 7 mm. de long; rachis et ramifications velues-ciliées, fleurs jaunes sessiles où subsessiles, bractéolées à la base, bractéoles velues ciliées, calice à 4 lobes ovales-elliptiques, cillés d'environ { mm. de long, ? corolle de 1,5 mm. env: de long à 4 lobes, ovaire velu, style glabre court, ; non exsert. : : ; #
\
{ Près. de la Lumbumbashi, 19 mai 1919 (J. Bequaert, n. 44). | Strychnos cocculoides Baker. Shisangwe, 1912 (Homblé, n. 93. — Arbuste, à fruits come:li-
à bles, des terres sèches partiellement boisées, assez rare. — Nom
ind. : Kassonguli).
| Strychnos kasengaeñnsis in Buzz. Jarp. Bor, Brux. V (1915),
p. 46. 0
| Liane à tiges courtement mais assez densément velues, ramifiées, entre- nœuds de 2-4 em. env. de long, à cirrhes bifurquées peu nombreuses, à pédon- cule commun de 17 mm. env. de long, courtement tomenteux, à crochet courtement tomenteux de 15 mm. env. de long; feuilles des rameaux principaux réduites, pétiolées à pétiole élargi subengainant à la base, de 3 mm. env. de long, à fimbe ovale-lancéolé subaigu, arrondi à la base, éparsement velu sur les deux faces, 5-nervié à la base, à nervures peu. proéminentes sur les deux faces, de 15 mm. env. de long et 6 mm. de large ; feuilles des rameaux, ovales ou elliptiques, arrondies ou obseurément subcordées à la base, apiculées où plus ou moins longuement acüminées au sommet, pétiolées à pétiole de
3 mm, env. de long, courtement tomenteux-brunâtre, limbe de 1,1-5 cm. de long et 9-25 mm. de large, éparsement poilu sur les deux faces, au moins sur les nervures, nervures basilaires ou subhasilaires en 2 paires, l’externe grêle ondulée submarginale, l’interne aussi forte que la côte médiane ondulée seulement dans son tiers supérieur par anastomose avec 2-3 nervures latérales. principales, nervures primaires et réliculation à peu près aussi proéminentes. au-dessus qu’en-dessous ; inflorescences axillaires et terminales alteignant au
Fe * + — 60 —//é#/ Te,
maximum 15 mm. de long, à rachis court, ramifié, courtement velu, à ramifi- cations bractéolées, bractéoles velues, ciliées, d'env. 1 mm. de long, fleurs <ourtement pédicellées, à pédicelle atteignant un peu plus de 4 mm. de long. velu, calice à 5 lohes ovales, ciliés, arrondis au sommet de { mm. env. de long, <orolle à limbe plus ou moins glabre extérieurement, d'env. 3 mm. de long, à 5 lobes glabres intérieurement et extérieurement, lancéolés, de 3 mm. env. de Jong et de moins de {4 mm. de large, tube densément velu intérieurement, étamines plus courtes que les lobes de la corolle à anthères de { mm. env. de long, ovaire ovoide velu à ue glabre très légèrement capité, plus court que les étamines.
Kasenga, 5 février 1919 (J. Bequaert, n.19237. — Arbuste à rameaux grimpants). x
Strychnos spinosa Lam.
Kongolo, 4911 (J. Bequaert, n. 88) ; Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1165. —— Arbre ie élevé, fruits comestibles. — Nom ind. : Mukulwa).
rimes Unguacha var. polyantha Gilq. L
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1147.— Arbre, terre sèche. — Nom ind. : Mukolonkolo. — Assez commun).
— — var. microcarpa Gilg.
Sankisia, 1910 (J. Bequaert, n. 208. — Petite savane boisée).
CHIRONIA L.
Chironia katangensis Je Wäld. in Fedde Repert. XII (4913). p. 292 ; Notes FI. Katanga HI (1914), p. A1.
Plante herbacée à tige dressée atteignant 50 cm. de haut, Due peu ramifiée, à feuilles iinéaires-lancéolées de 15 à 27 mm: de long et de 1,5 à 3 mm. de large, au nombre de plus de 10 paires par tige, à entré-nœuds atteignant jusque 4,5 em de long. Eleurs au nombre de 1 à 6 par fige, à pédicelle ascendant atteignant, au-dessus de la dernière paire de feuilles, jusque 2,8 cm. de long. calice à 5 sépales linéaires de 43 mm. de long et d’un peu plus de 2 mm. de large à la base, très aigus, plus ou moins carénés sur le dos. Corolle rougeâtre à tube de 5-6 mm. de long à lobes atteignant 19 mm. de long, lan- céolés-aigus et d'environ 5 mm. de large. Étamines exsertes, à filet court, dépassant la gorge de la corolle, à antbères de 6 à 6,5 mm. de long cordées à la base, style dépassant les anthères presque aussi long que les lobes de la <orolle, glabre, légèrement renflé au sommet.
Élisabethville, mars 1912 (Homblé. n. 280. — Nom indigène : Kunsi), et 4 avril 4912 (J. Bequaert, n. 319 — Plante de la brousse).
a 7 OS LR /£A4 / LE
Obs. — Cette plante est voisine du C. transvalensis Gilg (cf. FLora or Trop. Arr. IV, 1 p. 555) dont elle diffère par le port beaucoup plus élancé.
APOGYNACEAE
PLEIOCARPA Benth.
Pleiocarpa Hocki De Wild. in Fedde Repert. XII 4914), p. 409 ; Notes FI. Katanga III (4914), p. 24.
* Plante à tige ligneuse dressée, plus ou moins ramifiée, aplatie aux nœuds, striée longitudinalement à l’état sec, sans lenticelles. Feuilles ovales-elliptiques,
- pétiolées à pétiole glabre atteignant 7 mm. de long, limbe glabre et luisant'sur
les deux faces, plus pâle en dessous qu'’au-dessus, de 3 à 12 em. de long et de {7 à 60 mm. de large, à nervures principales assez nombreuses de chaque côté de la pervure médiane, un peu plus proéminentes en dessous qu'au-dessus, nervure médiane en creux sur la face supérieure, fortement en relief sur la face infé- rieure, limbe cunéiforme à la base, arrondi ou cunéiforme au sommet apiculé. Fleurs en fascicules pluriflores, axillaires, à calice éparsement velu, à lobes de: 2,5 mm. environ de long, cihés sur les bords, aigus au sommet. Corolle à tube de 10-13 mm. de long à lobes étalés ou réfléchis, triangulaires, d'environ 2? mm. de long, velus sur le dos et ciliés comme Je tube. Fruits vénéneux, passant du rouge au noir, globuleux, d'environ ? ém. de diamètre.
Katanga, 4911 (A. Hock) : Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 204, — Dans la brousse. — Nom ind. : Nisongwa).
Obs. — Cette espèce se rapproche des P. pycnantha Stapf et bicarpellata Stapf; c’est surtout, semble-t-il, de cette dernière espèce qu'il faudrait la rapprocher par la disposition de ses fleurs en fascicules assez compacts, mais les dimensions des lobes de la corolle différencient aisément la plante du Katanga de celle.de la Guinée supérieure qui avait d’abord été décrite sous le nom de Hunteria ambiens Schumann.
LANDOLPHIA Pal. Beau.
Landolphia Kirkii This.-Dyer.
Katanga, 1911 (Ad. Hock. — Dans la brousse. — Caoutchouc des herbes) ; Élisabethville, 41919 (. Bequaert, n. 369, 402, 440 et Homblé, n. 344 — Arbuste-liane, donnant un caoutchoue parais- sant de bonne qualité. — Nom ind. : Muwungo, Mupira).
Landolphia Rogersii Stapf.
Élisabethville (Rogers, n. 40068, 10078, 10293).
DIPLORHYNCHUS Welw.
Diplorhynchus mossambicensis Benth. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1198. — Nom ind. : Nibudi); . Chisangwe, 1912 (Homblé, n. 99. =— Nom ind. : Modange); Elisa- béthville, 1912 (Homblé, n. 697. — Base des termitières. — Nom ind. : Mwange). STROPHANTUS DC.
Strophantus caudatus Aol/e: Elisabethville (Rogers, n. 10066, 10288).
ASCLEPIADACEAE
SCHIZOGLOSSUM Æ: Meyer.
Schizoglossum Carsoni N. E. Pr, Elisabethville, novembre 1911 (Ad. Hock).
CRYPTOLEPIS À. Br.
Cryptolepis Welwitschii V.Æ. Br. Nieuwdorp (Rogers, n. 10409).
MARGARETTA Oliv.
Margaretta Verdickii Je Wild.
Vallée de Kapiri, 4918 (Homblé, n. 1983. — Assez commun en terre boisée).
Margaretta orbicularis NV. E. Br.
Sakania (Rogers, n. 10029).
CEROPEGIA L
Ceropegia Ringoeti Je Wild. in Buzz. Jarp. Bor. BRUXELLES, 1 (191%), p. 394.
Petite plante à tige grimpante puhescente à entre-nœuds atteignant 7 em. de lous. Feuilles plus ou moins étolées, pétioléés à pétiole de 2-3 mm. de long, velu, à limbe ovale-linéaire atteignant 2,5 cm. de long et environ 3 mm. de large vers la base, arrondi vers la base, longuement cunéiforme au sommet, den- sément velu sur les deux faces, cimes latérales aux nœuds très courtement pédon-
culées, pluriflores, naissant fréquemment en même temps qu’un rameau latéral, | . bractées subulées de 3-4 mm. de long, ciliées, pédicelle grêle de 6 à 8 mm. de l long, densément pubescent à poils étalés ; calice. de 5 mm.-environ de long à sépales linéaires, subulés-aigus, densément ciliés; corolle verdâtre à l’état sec, à tube d'environ 5 mm. de loug, élargi vers le sommet, pubescent, à lobes élalés, velus sur le dos, ciliés sur les bords, triangulaires, non soudés au som- met, terminés en filamentgrèle atteignant en totalité 1 em. de long.
: Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n. 453. — Dans - la brousse). Ur
3 # CONVOLVULACEAE
JACQUEMONTIA Choisy.
- Jacquemontia capitata (G. Don. . Tschinsenda (Rogers, n, 10793).
HEWITTIA Wight et Arn.
È Hewittia bicolor (Vahl) Walk. Arn. Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1205).
IPOMOEA £,
1pomoea Barteri Jaker. EE: Shinsenda, 41919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 480. — Petit tuber- | cule) ; Shiwele, 1902 (Kassner, n. 2475). Set à Ipomoea hispida oem. et Schull. Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, n. 513). É Ipomoea Homblei Je Wild. in Buzc. Jarp. Bor. BRUXELLES, V . (4915), p.38. ° = Rameaux grêles, volubiles, plus ou moins densément hirsutes, surtout aux nœuds, devenant glabres, à écorce grisâtre; entré-nœuds de 18 cm. au moins de long, feuilles pétiolées à pétiole grêle, de 3 5 em. de long, glabre ou muni de quelques poils épars très courts, limbe ovale-trianguliire, profondément cordé à la base, à lobes divergents, arrondis, à sinus très arrondi, acuminé-aigu au sommet, glabre sur les faces, nervures latérales principales au nombre de 6-7 de chaque côté de la nervure médiane, peu en relief sur les deux faces, anasto- mosées entre elles ou avec leurs ramifications en ares bien marqués avant d’at- Ÿ ! teindre le bord de la feuille. Inflorescences axillaires, solitaires, longuement E pédonculées, à pédoncule glabre ou muni vers la base seulement de quelques poils épars, de 16-20 em. de long, bractéolé au sommet, à bractéoles glabres ian-
A
Sr 7/18]
Fu CS
céolées de 4 cm. environ de long. à 5-7 fleurs pédicellées, pédicelle glabre de 8-10 mm. de long, calice à sépales de 7 em. environ de long et d'environ 4 mm. de large, cunéiformes-aigus au sommet où mucronulés, l'extérieur un peu plus court généralement que les autres ; corolle blanche de 4,5 em. environ de long, glabre, le tube mesurant environ 2 cm. de long.
Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 226. — Sur termitières. — Nom ind. : Kalembula).
Ipomoea ln Pal. Beau.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 514) : Élisabethville, 4919 (J. Be- quaert, n. 291. — Les fleurs s'ouvrent à 8 h. du matin et se referment à midi).
Ipomoea reptans /L.) Poir.
Shinsenda, 1912 (Ringoet, r. 514. — Dans la brousse).
Ipomoea shirambensis Baker.
Sakania (Rogers, n. 10045).
BORRAGINACEAE
CORDIA L. Cordia abyssinica À?. Br. Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1151. — Nom ind. : Muvu- mangana. — Rare). TRICHODESMA À. DC.
Trichodesma physaloides 4. DC. Sakania (Rogers, n. 10029).
REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES
PUBLIÉE PAR
LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES
TROISIÈME SÉRIE
Cette revue de haute vulgarisation, fondée en 1877 par la Société scientifique de Bruxelles, se compose actuellement de deux séries : Ja première série comprend 40 volumes (1877-1891); la deuxième, 90 volumes (1892-1901). La livraison de janvier 1902 à inauguré la troisième série.
La revue paraît en livraisons trimestrielles, à la fin de janvier, d'avril; de juillet et d'octobre. Chaque livraison renferme trois parties principales.
La première partie se compose d’Articles originaux, où sont traités les sujets les plus variés se rapportant à l'ensemble des sciences mathématiques, physiques, naturelles, sociales, etc.
La deuxième partie consiste en une Bibliographie scientifique, où l’on trouve un compte rendu détaillé et l’analyse critique des principaux ouvrages scientifiques récemment parus.
La troisième partie consiste en une Revue des Revues et des Publications périodiques, où des écrivains spéciaux résument ce qui parait de plus intéressant dans les archives scientifiques et littéraires de notre temps.
Chaque livraison contient ordinairement aussi un ou plusieurs . articles de Variétés. ;
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Louvain. — Imp. F. Ceuterick, rue Vital Decoster, 60.
NOTES
SUR LA
FLÔRE DU KATANCA
VII
PAR
É. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles
LOU VAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK 60, RUE VITAL DECOSTER, 60
1991
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_ T. XLI, 1921-1922.
Extrait des Anna
SUR LA
FLORE DU KATANGA
VII
PAR
É. DE WILDEMAN
Directeur du Jardin botanique de l'État, Bruxelles J
LOUVAIN IMPRIMERIE F. CEUTERICK 60, RUE vITAL DECOSTER, 60
1921
ER
-14- 5.
Notes sur la Flore du Katanga
VI
VERBENACEAE
LANTANA L.
Lantana salviifolia Jacq. Riv. Lufira (Rogers, n. 10324).
CLERODENDRON L.
Clerodendron myricoides Br.
Élisabethville (Rogers, n. 10119).
Clerodendron spinescens Gürke. à
Tschinsenda (Rogers, n. 10270); Élisabethville (Rogers, n. 40355).
LABIATACEAE OCIMUM L.
Les espèces de ce genre sont relativement embrouillées, elles sont d’ailleurs très nombreuses et réparties dans un assez grand nombre de sections, divisées en sous-sections, dont les caractères sont loin d’être précis.
Nous avons mis en tableau les principaux caractères différen- tiels de ces sections et sous-sections.
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6. 10 — gs Nous avons été amené à intercaler parmi les espèces décrites, l’une ou l’autre plante ne provenant pas du Katanga, souvent par le fait que son intercalation permettait de signaler des ressem-
‘blances ou des différences capables de faire ressortir les carac-
tères de nos plantes katangiennes.
Filaments staminaux postérieurs appendiculés ou velus au moins à la base.
Filaments appendiculés £ : < Sect. Ocimodon Filaments velus ou munis d’une touffe de Soi à la ; base, non appendiculés . È £ . Sect. Hierocimum Filaments staminaux postérieurs RCE et non appendiculés de même que les autres 3 è Sect. Gymnocimum OCIMODON
Dents de la lèvre inférieure du calice plus ou moins soudées, longues et aiguës.
Dents latérales ovales-aiguës. RER Subsect. Basilica Briq. Dents latérales courtes-élargies ou SDOne quées . ; s Subsect. Hiantia Benth. Dents de la lèvre rene du calise te en lobe bidenté formant calice . < : Subsect. Gratissima Briq. HIEROCIMUM Tiges régulièrement feuillées . 6 ! : Subsect. Foliosa Briq. Tiges feuillées en rosette à la base . : s Subsect. Nudicaulia Briq. (Amérique) GYMNOCIMUM Tube corollin très court ou subinelus : Ë Subsect. Brevituba Briq. Tube corollin allongé, exsert . 2 - ; Subsect. Longituba Briq. BASILICA
Il ne peut être question de donner ici la différenciation de toutes les espèces dé ce groupe; nous essayerons de mettre en tableau uniquement les principaux caractères différentiels des plantes que nous avons cru devoir considérer comme espèces nouvelles.
Feuilles linéaires-lancéolées, de 3 mm. max. de diam. l'euilles de 6 em. max. de long et 2 mm. de large ; s 0. luberosum
Feuilles de 5,2 cm. max. de long et 3 mm. de large. 0. angustilanceolatum
l'euilles ovales-elliptiques de plus de 4 mm. de diam. Feuilles ovales, largement cunéiformes ou arrondies à la base ; inflorescences à 4-6 verticilles de fleurs . s . O0, Bequaerti
Feuilles plus ou moins longuement cunéiformes à la base ; inflorescences à plus de 6 verticilles de fleurs. Feuilles largement cunéiformes de base, rétrécies en pétiole net, celles de la base des inflorescences attei- gnant 11,5 cm. de long et 5,5 em. de large . ; . 0. glabrifolium Feuilles courtement cunéiformes de base souvent subses- siles; celles de la base des inflorescences atteignant 9 em. de long et 3 em. de large . . À j . O0. glabrifolum ‘var. Sapini
Ocimum angustilanceolatum De Wald. nov. spec (°).
Plante à souche ligneuse, rameaux dressés atteignant inflorescences com- prises 36 em. de long, glabres vers la base ; feuilles sessiles étroitement lan- céolées, non dentées, aiguës au sommet, glabres sur les deux faces, glandu- leuses, de 2,5-5,2 cm. de long et 2-3 mm. de large, à 1-2 nervures latérales subparallèles à la médiane ; racèmes terminaux, plus ou moins denses à 6-7 ver- ticilles de fleurs, de environ 10 cm. de long et en fleurs 2 cm. de large, à entre- nœuds pouvant atteindre 4 em., rachis courtement et éparsement pubescent, bractées ovales, aiguës, ciliées, caduques ; calice atteignant 7-9 mm. de long sous la fleur, campanulé, lobe: supérieur ovale-aigu, de 5 mm. env. de large, décurrent légèrement jusqu’à la base, fortement coloré à l’état sec ou brunâtre ; lobes supérieurs aigus, lobes latéraux ovales, denticulés. Corolle blanche ou légèrement rosée, de 15-16 mm. de long, à tube de 8 mm. env. de long, lèvre supérieure 4-lobulée, l'inférieure elliptique de env. 6 mm. de diam. ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de env. 18 mm. ; filaments supérieurs à épaississement villeux vers la base, style dépassant les étamines à stigmates aigus.
Vallée boisée du Plateau de Biano (Esschen-Plateau), novem- bre 1919 (Homblé, n. 866).
Obs. — Cette espèce appartient par la constitution de ses fleurs au groupe € Ocimodon-Basilica ». Kaut-il la classer dans la sub- division des & Herbaceous perennials » ou dans celle des « Under- shrubs with woody branches» de M. Baker (KFLORA or TROP. AFRICA,
@) Ocimum angustilanceolatum ; Herbaceus basi lignosus, ramis erectis usque 36 cm. altis; foliis sessilibus anguste lanceolatis, apice acutis, glabris, glandulosis, 2,5:5,2 em. longis et 2-3 mm. latis ; racemis terminalibus densis, rachide breviter et sparse pubescenti, verticillis 6-7 usque 2 cm. latis, bracteis ovatis, acutis, ciliatis, caducis ; calyce usque 7-9 mm. longo, campanulato, lobo superiore ovato-acuti, lobis inferioribus acutis, lateralibus ovato-acutis, corolla alhida vel roseola, 45-16 mm. longa, tubo circ. 8 mm. longo, labro superiore 4-lobulata, inferiore elliptico cire. 6 mm. lato ; staminibus cire 48 mm. exsertis, filamentis basi villosis, stylo exserto, stigmatis acutis.
8. — 17 — : PATES : à
V. p. 990), il n’est pas aisé de le préciser. Il est certain que la souche, dont nous possédons un fragment, est ligneuse, épaisse, atteignant 18 mm. de diam. et que d’elle partent des tiges dressées grêles.
Ce serait donc plutôt dans le premier groupe qu'il faudrait classer la plante !
Dans ces conditions elle se rapprocherait des 0. Poggeanum Briq. et O. linearifolium Briq.
Pour les trois espèces ainsi envisagées, nous pourrions citer les différences : ‘ O: linearifolium : feuilles de 12-16 mm. de long, velues sur les
deux faces.
O. Poggeanum : » 94-59 » » ; glabres sur les deux faces. O. angustilanceolatum : » 95-52 » » ; glabres sur les
deux faces. ;
Les deux dernières espèces paraissent donc très voisines, si on en juge par leurs descriptions; nous n’avons pu examiner un exemplaire des récoltes de Pogge. Nous avons préféré séparer spécifiquement cette plante de celle de lAngola, qui appartien- drait d’ailleurs d’après M: le D” Briquet au groupe Hiantia, ce . qui n’est nullement le cas pour notre plante.
Ocimum Bequaerti De Wild. nov. spec. (°).
Plante à souche... ; rameaux ligneux dressés plus ou moins ramifés, atteignant plus de 40 em. de long, entrenœuds courtement pubescents à l'état jeune, devenant glabres, de 3,5-15 cm. de long ; feuilles nettement pétiolées, à pétiole de 7-12 mm. de long, légèrement ailé, limbe ovale, arrondi ou large- ment cunéiforme à la base, largement denté sur les bords, dents subaiguës,
() 0. Bequaerti ; Ramis erectis lignosis plus minus ramosis ultra 40 cm, longis ; foliis petiolatis, petiolo 7-12 mm. longo, subalato, lamina ovata basi rotundata vel late cuneata, margine late denticulata, supra et infra sparse pubescenti, infra glandulosa, 4-9,5 em. longis et 2,4-8 cm. lata ; racemis ter- minalibus 4-5 em. longis, verticillis 4-6 usque 3 cm. latis, rachide breviter pubescenti, bracteis ovato-acutis, velutinis, caducis, pedicellis 1-2 mm. longis, calyce usque 7 mm. longo, campanulato, lobo superiore cire. 4 mm. longo, lobis inferioribus acutis, lateralibus acutis, denticulato-ciliatis ; corolla alba, tubo 10-11 longo, labro superiore 4-lobulato, filamentis basi inflato-dentatis, exsertis, stylo exserto.
7 giinon
— 18 — 9: éparsement pubescent sur les deux faces surtout sur la face inférieure glandu- leuse, de 4-9,5 em. de long: et 2,4-8 cm. de Jarge, racèmes terminant les rameaux et leurs ramifications, 4-7 verticilles de fleurs, plus ou moins denses, de 4-5 cm. de long et en fleurs jusqu’à 3 em. de large, rachis courtement pubescent, bractées ovales-aiguës, velues, rapidement caduques; pédicelles courtement pubescents de 1-2 mm, de long; calice atteignant sous la fleur env. 7 mm. de long, campanulé, lobe supérieur ovale de env. 4 mm. de long, légèrement décurrent le long du tube du calice, lobes inférieurs aigus, lobes latéraux env. aussi longs que le lobe supérieur, ovales-aigus, denticulés, ciliés; corolle blanche, à tube de 10-11 mm. de long, lèvre supérieure 4-lobulée, lobules arrondis, l'inférieure subcirculaire de 6-7 mm. de diam. Étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de env. 15 mm. ; filaments supérieurs villeux renflés vers la base en une sorte de dent, style dépassant les étamines à stigmates courts, aigus, peu divergents.
Bukama, collines, 15 juin 1911 (J. Bequaert, n. 114).
Obs. — Cette espèce du groupe € Ocimodon-Basilica » présente des analogies avec notre ©. glabrifolium ; c’est en effet la même constitution de calice et de corolle, les dimensions des fleurs sont assez semblables ; elles différent par la forme des dents ou cals ciliés qui se trouvent près de la base des filets staminaux et par le développement des inflorescences.
Quant aux feuilles, elles présentent des formes différentes ; tandis que chez O. glabrifolium le limbe est rétréci vers la base insensiblement en un péliole ailé, chez le O. Bequaerti, le limbe arrondi ou largement cunéiforme à la base se termine en un pétiole bien défini, très légèrement aiïlé.
Ocimum glabrifolium De Wild. nov. spec. (°).
Plante à souche... ; rameaux ligneux dressés, peu ou pas ramifiés, atteignant inflorescences comprises plus de 45 em. de long, feuilles plus ou moins lon-
€!) Ocimum glabrifolium ; Ramis erectis usque cire. 45 cm. altis, inter- uodiis usque 10 em. longis; foliis basi in petiolum anguste alatum contractis, Jamina 4,5-11,5 em. longa et 16-55 mm. lata, abrupte et breviter acuminata, glabra vel sparse piloso-glandulosa, dentata; racemis terminalibus, laxis, 21 cm. cire. longis, verticillis usque cire. 10 et usque ? cm. latis, rachide bre- viter pubescenti, bracteis ovato-subacutis ; calyce usque 6-8 mm. longo, lobo superiori ovato-acuto 3, mm. cire. longo, lobis inferioribus acutis, lateralibus ovatis, denticulatis, corollae tubo 8 mm. circ. longo, labro superiore 4-lobulato, inferiore 6 mm. em. lato ; staminibus exsertis, filamentis superioribus basi vil- loso-callosis ; stylo exserto, stigmatis leviter divergentibus, acutis.
40. — 19 — ù
RE / guement rétrécies à la base en un pétiole très étroitement aïlé, limbe de 4,5-11,5 em. de long et 16-55 mm. de large, assez brusquement et courtement acuminé au sommet, glabre sur les deux faces ou à poils glanduleux, épars, très courts, denté irrégulièrement sur les bords, dents aiguës ; racèmes terminanx plus ou moins lâches, à plus de 10 verticilles de fleurs, atteignant-21 em. de long et en fleurs ? cm. de large, entrenœuds de 8-40 cm. de long, rachis cour- tement pubescent, bractées ovales-subaiguës, caduques ; calice atteignant sous la fleur 6-8 mm. de long, campanulé, lobe supérieur ovale-aigu de 3,5 mm. env. de long décurrent légèrement jusqu'à la base, ciliolé, lobes inférieurs aigus, lobes latéraux ovales, denticulés, aigus, un peu plus courts que le lobe terminal ; corolle.. atteignant 15 mm. de long, à tube de 8 mm. env. de long, à lèvre supérieure 4-lobulée, à lobules arrondis, l'inférieure subcirculaire, de 6 mm. env. de diam. ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de 20 mm.; filaments supérieurs à callosité densément villeuse, près de la base, style à stigmates légèrement divergents aigus.
Sankisia, 24 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 219).
Obs. — Cette espèce du groupe & Ocimodon-Basilica » paraît devoir, si on suit la clef proposée par M. Baker in FLor. or Trop. AFRICA, v. p. 389, se ranger dans le groupe de l'O. affine ou dans celui de PO. usær'amense, qui se différencient en ce qu'ils sont le premier des herbes pérennantes, les derniers des sous-arbris- seaux à tiges ligneuses.
L’étiquette qui accompagne léchantillon de M. Bequaert n’est malheureusement pas très explicite à ce propos ; il semble cepen- dant, par la texture des rameaux que nous possédons, que la plante doive être ligneuse à la base et constituer un petit abris- seau.
En tous cas, elle se différencie du O. Schweinfurthii Briq. par ses feuilles non scabres supérieurement et non nettement pubes- centes sur la face inférieure, par ses racèmes longs à fleurs espacées.
Quant aux Q. wsaramense Gürke et ©. filamentosa Forsk., leurs feuilles sont très nettement velues sur les deux faces, celles de la dernière espèce beaucoup plus réduites à dents beaucoup moins accusées.
Ocimum glabrifolium var. Sapini De Wild. nov. var. (!). Plante à souche. ; rameaux dressés plus ou moins ramifiés atteignant 40 em.
() Ocimum glabrifolium var. Sapini ; Ramis erectis plus minus ramosis usque 40 cm. longis, folüs sessilis vel breviter petiolulatis, lamina irregulariter
20 11. de long, feuilles sessiles ou très courtement rétrécies en pétiole, entrenœuds de 1-8 cm. de long, limbe denté irrégulièrement sur les bords, glabre sur les deux faces, de 3-9 cm. de long et 2-3 em de large ; racèmes terminant les tiges et leurs ramifications, plus ou moins lâches, de 13-20 cm. de long et atteignant en fleurs env. 2 cm. de large, entrenœuds de 1-4 de long, rachis courtement pubescent, bractées ovales, velues, ciliées, caduques; pédicelles en verti- cilles par 4-8, velus, de 1-2 mm. de long, accrescents et atteignant 4-5 mm. ; calice sous la fleur de env. 7 mm. de long, accrescent et atteignant après flo- raison 12-13 mm., campanulé, lobe supérieur ovale, subaigu, de env. 3 mm. de long, lobes inférieurs longuement aigus dépassant le lobe postérieur et les lobes latéraux, ceux-ci longuement triangulaires, aigus ; corolle blanche de env. 15 mm. de long, à tube.d’env. 10 mm. de long à lèvre supérieure 4-lobulée, linférieure elliptique de env. 5 mm. de diam. Etamines exsertes dépassant la vorge de la corolle de env. 13 mm., filaments supérieurs à renflement peu proéminent villeux vers la base.
Petite plante des savanes du Dilolo, juin 1908 (A. Sapin).
Obs. — Nous rapportons cette plante à celle qui a été recueillie au Katanga ; elle se différencie par ses feuilles en général plus petites, à limbe moins longuement rétréci à la base, souvent même nettement élargi et alors presque embrassant-subsessile, par la dentelure des feuilles moins accusée ; la plante paraît moins forte. Malheureusement, pour type et variété nous ne possédons pas la souche. .
Ocimum tuberosum De Wild. nov. spec. (°).
Plante à souche plus ou moins tubéreuse et ramifiée, atteignant 2 cm. de diam., rameaux aériens dressés, atteignant env. 20 cm. de haut, glabres ou très légèrement pubescents à l’état jeune; feuilles sessiles linéaires, entières,
dentata, supra et infra glabra 3-9 cm. longa et 2-3 cm. lata; racemis laxis 13-20 cm. longis et usque 2 cm. latis, rachide breviter pubescenti; bracteis ovatis, velutinis, caducis ; pedicellis 1-2 mm. longis, verticillatis, accrescentibus et usque 5 mm. longis ; calyce usque 7 mm. longo post anthesin accrescenti et usque 13 mm. longo, labro superiore cire. 3 mm. longo, lobis inferioribus longe acutis, lateralibus acutis ; corolla albida cire. 16 mm. longa, tubo 10 mm. longo, labro superiore 4-lobulato, inferiore 5 mm. cire. lato ; staminibus 13 mm. cire. lato ; staminibus 13 mm. cire. exsertis, filamentis superioribus basi paullo inflatis sed villosis.
(!) Ocimum tuberosum ; tuberosus, tuber usque 2 em. diam. ; ramis erectis usque 20 cm. longis, glabris vel juvenilis breviter pubescentibus; foliis lineari- bus, glabris, 2-6 cm. longis et 1-2 mm. latis ; racemis plus minus densis, 5-6 cm. longis et usque 3 cm. latis, rachide breviter pubescenti; bracteis ovato-acutis,
12. | — A —
glabres, de 2-6 cm. de long et 1-2 mm. de large ; racèmes terminaux, plus ou moins denses, de 5-6 em. de long et en fleurs 3 cm. de large, à entrenœuds de 8-15 mm. de long, rachis courtement pubescent, bractées ovales-aiguës, rapidement caduques, pédicelles floraux de env. 2 mm. de long; calice atteignant sous la fleur env. 8 mm. de long; campanulé, lobe supérieur assez largement ovale, courtement acuminé, décurrent jusque près de la base, de env. 3 mm. de long, lobes inférieurs longuement aigus, lobes latéraux ovales- aigus, denticulés-ciliolés environ aussi longs que le postérieur. Corolle blan- châtre, de env. {8 mm. de long, tube de 11-12 mm. de long, à lèvre supérieure 4-lobulée, lobules arrondis; l’inférieure elliptique de 5-6 mm. de large; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de env. 20 mm. souvent enroulées, filaments supérieurs à dent arrondie basilaire, peu proéminente, villeuse.
Savane boisée, Sankisia, en terrain argileux, 4 août 1911 (J. Bequaert, n. 173).
Obs. — Cette espèce du groupe &Basilica » est, comme nous Pavons signalé, dans le fragment de clef ataltäque précédant ces notes, voisine du ©. angustilanceolalum. Par le port ces deux espèces se différencient assez bien; les dimensions des feuilles, en particulier leur diamètre, donnent un aspect spécial aux deux plantes.
OCIMODON-HIANTIA
Dans ce groupe nous avons cru pouvoir définir quatre espèces
nouvelles ayant des affinités avec l'O. filamentosa qui paraît, lui "aussi, exister dans la région du Katanga.
Nous différencierons les quatre plantes nouvelles comme suit :
Feuilles glabres ou à poils très épars sur le limbe même à
l’état jeune. Lobes inférieurs du calice densément cotonneux exté- :
rieurement . x : ; ? : : 3 s 0. Homblei Lobes inférieurs du calice non cotonneux, mais ciliés
sur lès bords è ; O. Ringocti
Feuilles plus ou moins amant GE sur le line au moins à l’état jeune.
caducis, pedicellis 2mm. cire. longis, calyce 8 mm. cire. longo, campanulato, lobo superiore late ovato, breviter acuminato, lobis inferioribus acutis, latera- libus ovato-acutis, denticulato-ciliolatis ; corolla alba cire. 18 mm. longa, tubo 11-12 mm. longo, lobo superiore 4-lobulato, inferiore elliptico 5-6 mm. lato ; staminibus exsertis, filamentis supérioribus basi dentatis et villosis.
ue En 13.
Inflorescences denses à entrenœuds au maximum de 0. Kapüiense
6 mm. delong . : ; k é ; - : Inflorescences allongées, assez lâches à entrenœuds atteignant 3,5 cm. de long... ; 0. Vanderysti
Ocimum Homblei De Wild. nov. spec. (°).
Plantes formant des touffes à souche subligneuse, rameaux dressés plus ou moins nombreux simples ou ramifiés, atteignant plus de 40 cm. de long, courte- ment tomenteux à l’état jeune, devenant presque glabres, à écorce fendillée ; feuilles sessiles ou très courtement pétiolées, limbe. elliptique, cunéiforme à la base et au sommet, entier ou denté vers le sommet, glabre ou à poils très épars sur les deux faces et devenant presque glabre, de 2-7 em. de long et 1-2,5 cm. de large ; racèmes terminaux plus ou moins denses interrompus vers la base, de 4-5 em. de long et en fleurs, étamines comprises, 4 em. de large, rachis pubes- cent, plus ou moins blanchâtre à l’état sec, bractées lancéolées, atteignant 8 mm. de long, plus ou moins rapidement caduques, ciliolées, pédicelles cour- tement velus-grisâtres de 1-2 mm. de long; calice atteignant sous la fleur env. 4 mm. de long, dents non comprises, campanulé, blanchâtre extérieurement, accrescent après l’anthèse, lobe supérieur elliptique-subaigu, lobe inférieur obtus terminé par deux cils allongés, velu-frangé sur le bord, densément velu, corolle blanche, légèrement violacée, à tube de 4 mm. env. de long, à lèvre supérieure 4-lobulée plus longue que l'inférieure subobtuse. Étamines-exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filet de 15-16 mm., filaments supérieurs à
dent villeuse assez proéminente.
Plateau de Biano, environs de Katentania, dans la plaine (Homblé, n. 84%, — novembre 1919); EÉlisabethville, savane boisée, 18 mars 1912 (J. Bequaert, n. 267).
Obs. — Cette espèce des CHiantia» se rapproche, par ses feuilles plus ou moins glabrescentes, de la plante que nous décrirons sous le nom de O. Ringoeli ; elle se caractérise par le calice à lobe inférieur fortement velu blanchâtre à l’état sec.
(1) Ocimum Homblei ; Ramis erectis simplicibus vel ramosis ultra 40 cm. longis, juvenilis breviter tomentosis, foliis sessilibus vel breviter petiolulatis, lamina elliptica, basi et apice cuneata, glabra vel sparse pilosa, 2-7 cm. longa et 1-2,5 cm. lata; racemis terminalibus 4-5 cm. longis et usque 4 em. latis, rachide pubescenti sicco albido, bracteis lanceolatis usque 8 mm. longis, caducis, pedi- cellis breviter velutino-griseis 4-2mm. longis, calyce campanulato, lobo superiore elliptico-subacuto, loho inferiore obtuso, biciliato, margine velutino, extus albido-velutino : corolla alba vel leviter violacea, tubo 4 cm. cire. longo, labro superiore 4-lobulato, staminibus exsertis, filamentis 15-16 mm. longis, superio-
ribus basi calloso-hirsutis.
14. ae 23 —
Pour l'aspect général, elle se range dans le voisinage du ©. fila- mentosa, dont le calice est beaucoup moins velu.
Ocimum kapiriense De Wild. nov, spec. (°).
Plante à souche ligneuse, à rameaux dressés plus ou moins nombreux, de 47-45 em. de long, courtement tomenteux-grisâtres à l’état sec ; feuilles courte- ment pétiolées, péliole courtement tomenteux.: atteignant 15 em. de long, limbe denté largement vers le sommet, à poils épars sur la face supérieure, pubes- cent sur la face inférieure, de 4-11 em. de long et 2,5-4 cm. de large ; racèmes terminaux denses, plus ou moins coniques, de 2,5-5 cm. de long et atteignant en fleurs 3,5 cm. de large, glomérules contigus, rachis pubescent, bractées velues, rapidement caduques, pédicelles atteignant sous le fruit 2 mm. de long ; calice atteignant sous la fleur env. 5 mm. de long, campanulé, accrescent, lobe supérieur largement ovale, subaigu, de 3-4 mm. de long, lobe inférieur muni de deux dents, les deux lobes courtement tomenteux extérieurement, ciliés ; corolle rosée de env. 11 mm. de long, à tube de 4-5 mm. de long env.; lèvre supérieure 4-lobulée, l'inférieure un peu plus courte, elliptique, de 5 mm. env. de long; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de env. 15 mm., filaments supérieurs à dent renflée-villeuse vers la base.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1099. — Commun en terre sèche).
Obs. — Cette espèce du groupe « Hiantia » appartient à la série des formes qui se rangent dans le voisinage de ©. filamentosum. Elle se différencie de cette espèce par ses feuilles plus grandes, à base plus longuement contractée en pétiole.!f Elle se rapproche, comme nous le disons à propos du O. Vanderysti, n’appartenant pas à la flore du Katanga, de cette espèce, se séparant d’elle, entre autres, par la densité de ses inflorescences.
Ocimum Ringoeti De Wild. nov. spec. (°). Plante à souche plus ou moins pivotante, rameaux dressés plus ou moins
(@) Ocimum kapiriense ; Basi lignoso, ramis erectis 17-45 cm. longis, breviter tomentosis ; foliis breviter petiolatis, petiolo usque 15 mm. longo, lamina apice dentata supra sparse pilosa, infra pilosa, 4:11 em. longa et 2,5-4 cm, lata ; racemis 2,5-5 cm. longis conicis et usque 3,5 cm. latis, rachide pubescenti, bracteis velutinis caducis, pedicellis 2 mm. longis, calyce cire. 5 mm. longo campanulato post anthesin accrescenti, lobo superiore late ovato subacuto 3-4 mm. longo, lobo inferiore extus breviter tomentoso ; corolla rosea, tubo 4-5 mm. longo, lobo superiore 4-lobulato, inferiore elliptico cire. 5 mm. longo, staminibus cire. 45 mm. exsertis, filamentis superioribus basi inflatis et villosis.
() Ocimum Ringoeti ; Ramis erectis plus minus ramosis, foliis sessilibus vel breviter petiolatis irregulariter dentatis, glabris vel sparse pubescentibus sed
— 9% — RE ramifiés, feuilles sessiles ou courtement pétiolées, très irrégulièrement et peu profondément dentées, glabres ou éparsement puhescentes sur les deux faces, pubescentes-brunâtres sur les nervures surtout sur la face inférieure, de 2-9 cm. de long et 7-18 mm. de large ; racèmes terminaux plus ou moins denses de 3-6 cm. de long et en fleurs, étamines comprises, 4 em. dé large, rachis pubes- cent, bractées plus ou moins rapidement caduques ; calice accrescent atteignant sous la fleur env. 5 mm. de long, épines non comprises, campanulé, lobe supé- rieur ovale-arrondi de 3 mm. env. de long, cilié, lobe inférieur velu-grisâätre extérieurement, cilié, à deux cornes d'environ 1,5 mm. de long; corolle... de 13 mm. de long, à tube de env. 5 mm., à lèvre supérieure 4-lobulée, plus longue que l’ivférieure, elliptique de 5 mm. env. de long et 3 mm. de‘large ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de 15 mm. env. ; filaments supérieurs à dent arrondie-villeuse à la base très marquée.
Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé. n. 489, 493, 548. — Brousse) ; Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 257); Broken- Hill, décembre 1907 (Kassner, n. 20284. - Under trees).
Obs. — 1/0. Ringoeli est, comme le montre notre clef, voisin du 0. Homblei ; tandis que chez ce dernier les lobes inférieurs du calice soudés sont cotonneux extérieurement, ils sont très peu velus chez VO. Ringoeli, tout en étant nettement ciliés sur les bords.
L’échantillon de la collection Kassner (Herbier de Zurich), que nons avons pu examiner est en fort mauvais état.
Ocimum Vanderysti De Wild. nov. spec. (!).
Plante à souche..., rameaux dressés atteignant plus de 40 cm. de long, plus ou moins densément velus, jaune-brunâtre ; feuilles courtement pétiolées à
nervis infra brunneo-fubescentibus, 2-9 em. longis et 7-18 mm. latis ; racemis densis 3-6 mm. longis et usque 4 mm. latis, rachide pubescenti, bracteis caducis, calyce circ.5 mm.longo accrescenti, lobo superioriovato-rotundato, cire.3 mm. longo, ciliato, inferiori extus velutino, bicornuto ; corolla cire. 13 mm. longa, tubo cire. 5 mm. longo ; lobo superiori 4-lobulato, inferiori 5 mm. cire. longo et 3 mm. lato:; staminibus cire. 15 mm. exsertis, filamentis superioribus basi inflati et villosis.
@) Ocimum Vanderysti ; Ramis erectis usque 40 cm. longis plus minus velu- tinis, foliis breviter petiolatis,apice dentatis,supra et infra pubescentibus, adultis supra sparse pilosis, 3-7 em. longis et 10-22 mm. latis, racemis plus minus compactis cire. 13 em. longis, cire. 6-glomerulatis, rachide pubescenti, bracteis caducis; calyce campanulato, lobo superiori elliptico cire. 4 mm. longo, lobo inferiori bidentato, velutino ; corolla alba 20-11 mm. longa, tubo 4 mm. cire. longo, labro superiori 4-lobulato, inferiori obovato-rotundato, staminibus ex- sertis, filamentis superioribus basi inflato-dentatis et villosis.
16. — 95 — < Lens
limbe denté vers le sommet, pubescent sur les deux faces, mais à poils plutôt épars sur la face supérieure des feuilles adultes, de 3-7 cm. de long et 10-22 mm. de large ; racèmes terminaux plus ou moins denses, de env. 13 cm. de long et à env. 6 glomérules de fleurs distantes parfois de 3,5 cm.; rachis pubescent, jaunâtre, bractées caduques ; calice atteignant sous la fleur 5-6 mm. de long, campanulé, lobe supérieur elliptique de env. 4 mm. de long, lobe inférieur un peu plus court à deux dents filiformes, densément velu, les deux lobes fortement accrescents, atteignant 10 mm. de long ; corolle blanche de 10-11 mm. de long. à tube de 4 mm. env., à lèvre supérieure 4-lohée, l’inférieur obovale- arrondie plus courte que la supérieure ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle de 10-11 mm. ; filaments supérieurs à dent assez prononcée, villeuse à la base.
Mukila, janvier 4914 (H: Vanderyst, n. 3273).
Obs. — Si l’on consulte le tableau analytique que nous avons proposé, cet O. Vanderysti se range dans le voisinage de notre O. kapiriense dont il se différencie par la disposition des fleurs en verticilles distants les uns des autres, les entrenœuds atteignant 3,9 cm. de long.
Ocimum filiamentosum /orsk. Bukama, 45 juin 4911 (J. Bequaert, n. 112. — Collines rocheuses). BEGIUM Lindl.
Becium obovatum !V. Æ. Br. Riv. Lufra (Rogers, n. 1039).
ACROCEPHALUS Benth.
L'étude d’un certain nombre d’espèces de ce genre nous a amené, une fois de plus, à la conclusion que pour les Acrocephalus, comme pour la plupart des genres polymorphes de la famille des Labiataceae, une révision spécifique, basée sur l’examen métho- dique des types, s'impose.
Nous ne pouvons naturellement songer à lentreprendre ici, nous devons nous contenter, en décrivant quelques espèces, d’insister sur des caractères sus lesquels leurs auteurs ont attaché trop ou trop peu d'importance.
La classification proposée pour les espèces africaines, connues lors de la rédaction de la C&KLORA OF TROPICAL AFRICA», par
— 96 — 47. Eee M. Baker est relativement obscure et, il est très difficile, à notre avis, de s’en servir pour déterminer une espèce. Pour différencier les Acrocephalus, il nous paraît impossible de se baser sur des caractères tels que la disposition des capitules :
Laxly corymbhose Densely corymbose
car il est loin d’être aisé de juger, sans pièces de comparaison, de la valeur des termes laxly et densely, variant probablement
suivant état des plantes ; ou bien encore :
Basal bracts blue purple
» » pale towards the base » » green and foliaceous to the base.
Car la coloration des bractées, ou leur décoloration, pourrait être due au mode de séchage, où accentuée par la dessiccation ; en outre fdans bien des cas, la coloration des bractées à l’état vivant, très variable, n’est pas signalée d’une manière précise par les collecteurs qui désignent souvent comme fleurs l’ensemble des corolles et les bractées enveloppantes.
Il est encore tout aussi malaisé de classer les espèces sous les rubriques :
Feuilles linéaires. — Jlincaires-lancéolées. — Jancéolées. — oblongues-lancéolées. — oblongues.
Elles montrent, sur le papier, une fort belle gradalion, mais rare- ment les auteurs nous renseignent les deux dimensions, seules utiles pour définir avec précision la forme du limbe foliaire.
La classification proposée par M. le D' J. Briquet est certes beaucoup plus rationnelle ; malheureusement, des caractères sur lesquels il se base, avec raison, manquent dans beaucoup de des- criptions d'espèces africaines qu’il devient ainsi, en l’absence de matériaux authentiques,impossible de classer danslessubdivisions de M. Briquet et, par suite, de reconnaitre avec certitude.
18. — 97 —
e,
Il n’y a rien d'étonnant à ce que nous ayons été amené à créer dans ce genre un assez grand nombre d’espèces nouvelles, car c’est dans le centre de l'Afrique, et en particulier dans les plaines du sud de lÉquateur, que le genre Acrocephalus paraît posséder sa plus grande variation. ;
Nous avons suivi pour la description, et pour la classification, la plupart des propositions de M. J. Briquet; elles peuvent être résumées dans le tableau ci-dessous se rapportant aux sous-sections de la:
E SECT. I. ACROCEPHALUS Briquet
Calice à lèvre supérieure formée par un lobe entier ou à peine émarginé.
Lèvre inférieure à 1 lobe entier . ae ; LÉ Holochili Briq.
Lèvre inférieure fendue ou émarginée * ; à Meriochili Briq.
Lèvre inférieure à 4 dents . : : à : É Heterochili Briq. Calice à lèvre supérieure tridentée.
Lèvre inférieure émarginée ou fendue à ; ; Odontochili Briq.
Lèvre inférieure entière, arrondie . À à ; Schizepichili Briq.
Nous avons fait dessiner, sous un même grossissement, les carac- tères saillants des bractées, du calice et de la corolle et de la com- paraison de ces dessins il résulte, semble-t-il clairement, qu'il n'existe pas de caractères précis dans les bractées, entre les espèces qui typiquement appartiennent à des groupes différents de M. Baker; il existe, quant à la forme des bractées, des intermé- diaires. Dans la corolle, il ne nous paraît pas exister non plus de très grandes différences. Le calice donne au point de vue mor- phologique des caractères peut-être plus nets, mais ils deman- deraient à être étudiés sur de très nombreux échantillons.
Il y a lieu de faire remarquer que dans la nature, les caractères ne sont pas aussi tranchés que dans la clef; entre le calice à une lèvre entière et le calice à lèvre à dents nettement accusées, on trouve des calices dont les lèvres présentent des sinuosités.
Les plantes décrites ici se rangent de la manière suivante dans la sous-section des Acrocephalus.
Odontochili : À. linearifolius, A. kundelungensis, A. Ringoeti, A. Bequaerti, A. Vanderysti, A. Sereti, A. lilacinoides, A. bara- kaensis, A. doloensis.
— 98 — 40: Posts Holochili : À. Homblei, A. rosulatus, A. Dewevrei Briq. emend. ; A. cyaneobractealus, À. morumbensis.
HOLOCGHILI Briq.
Feuilles raméales rares, réduites ou nulles, feuilles basilaires en une paire ou par deux paires en pseudo- rosette ; plantes à tiges simples ou ramifiées au som- met une seule fois.
Feuilles basilaires allongées pétiolées ; limbe de
4-9 cm. de long. 3 : : A. Homblei Feuilles elliptiques ou drondies, SUbeeesiles: S Slimbe de 1,4-4,5 cm. de long . € ; : A.rosulatus
Feuilles raméales plus ou moins D ; feuilles basilaires caduques disparaissant à l’âge adulte ; plantes à tiges plus ou moins fortement ramifiées.
Capitules de env. 10 mm. de diam., relativement peu
velus ; feuilles elliptiques lancéolées.
Feuilles à limbe de 25-55 sur 8-21 mm. . » ; A. Dewevrei Feuilles à limbe de 25-40 sur 4-8 mm. . 2 . A. cyaneobracteatus Capitules de env. 15 mm. de diam. très velus; feuilles elliptiques à limbe de 8-45 sur 6-22 mm. . . A. morumbensis
Acrocephalus Homblei /Je Wild. nov. spec. (°).
Plante herbacée ou sous-ligneuse à la base, racines..…, tiges solitaires, dressées, de 20-30 em. de haut, non ramifiées ou rameuses au soumet, quadran- gulaires, velues assez densément, entrenœuds atteignant 24 cm. de long; feuilles en { ou ? paires, les basilaires assez longuement pétiolées, pétiole atteignant 4 em. de long, feuilles supérieures plus courtement pétiolées passant aux bractées ; limbe lancéolé de 4-9 cm. de long et 11-20 mm. de large, cunéiforme à Ja base et au sommet, denté sur les bords, à dents assez rapprochées obtuses, velu assez fortement sur la face inférieure comme sur la face supérieure surtout
() Acrocenhalus Homblei ; Herbaceus vel basi sublignosus, ramis solitaribus erectis 20-30 em. longis, auidrangularibès, velutinis ; foliis 1-2-paris, basi- laribus plus minus longe petiolatis, petiolo usque 4 cm. longo, superioribus breviter petiolatis, lamina lanceolata 4-9 cm. longa et 11-20 mm. lata, basi et apice cuneata, margine denfata, supra et infra velutina, nervis utrinque cire. 8; capitulis 3, subglobulosis, cire. 10 mm. latis et 10 mm. longis, dense velutinis, bracteis externis ovato-lanceolatis extus dense velutinis, internis reductis cire. 7 mm. latis; calyce bilabiato, tubuloso, velutino, cire. 4 mm. longo ; corolla exserta, tubo cire. 5 mm. longo, labellum integrum, lobo superiori quadrilobato, lobis medianis reductis; staminibus exser tis, Alnentis cire. 3,5 mm. longis ; stylo paullo exserto obutates
90. — 9 —
sur les nervures, celles-ci au nombre de 8 env. de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu'au-dessus. Capitules à l'extrémité des ramifications au nombre de 3 par tige, subglobuleux, de env. 40 mm. de diam. et de 10 mm. de long, dersément velus, bractées externes enveloppant le capitule,ovales-lancéolées densément velues extérieurement, colorées légère- ment à la base, à limbe vert réduit de env. 7 mm. de large, velues dans leur partie supérieure; calice bilabié, tubuleux densément velu, de env. 4 mm. de long ; lèvre supérieure entière, lèvre inférieure env. de même longeur, arrondie, entière ; corolle exserte à tube de 5 mm. de long, labelle entier, lobe supérieur quadrilobé, les deux lobes médians très réduits ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle à filets de 3,5 mm. environ, style plus long que Les filets staminaux dépassant légèremeat la gorge de la corolle, lobulé.
Chisangwe, février 4919 (Homblé, n. 121. — Terre sèche boisée. — Nom ind. : Mumbo [Kib.]).
Obs. — Espèce du groupe © Holochili», caractérisée par ses üges velues relativement courtes et pauciflores, ses feuilles basi- laires longuement rétrécies en pétiole à la base, les supérieures passant aux bractées florales sessiles ; les tiges, du moins dans leurs parties jeunes, et les inflorescences sont fortement velues- brunâtres.
Acrocephalus rosulatus De Wild. nov. spec. (!).
Plante herbacée de 30-50 cm. de haut, racines... ; tiges dressées solitaires, simples ou rameuses vers le sommet seulement, quadrangulaires, velues densé- ment, feuilles basilaires par 4 en rosette, sessiles ou très courtement pétiolées, pétiole au maximum de 7mm. de long, velu ; feuilles de la tige nulles ou en une paire, sessiles, limbe largement ovale ou elliptique de 4-7 cm. de long et 14-45 mm. de large, arrondi à la base et au sommet. obscurément denté sur les bords, velu sur la face inférieure comme sur la face supérieure surtout sur les nervures, celles-ci au nombre de 12 environ de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu’au-dessus, limbe gaufré entre les
(1) Acrocephalus rosulatus : Herbaceus, 30-50 em. altus ; ramis erectis soli- tribus simplicibus vel apice ramosis, quadrangularibus, dense velutinis ; foliis basilaribus 4, rosulatis, sessilibus vel breviter petiolatis, lamina late ovata vel elliptica 4-7 cm. longa et 14-15 mm. lata, basi et apice rotundata, infra et supra velutina, nervis lateralibus utrinque cire. 12; capitulis 10-15 mm. latis et 8-12 mm. longis, dense velutinis, brunneo-luteolis, bracteis ovato-lanceolatis, iutérioribus ovatis 4-5 mm. longis et circ. 4 mm. latis ; calyce bilabiato dense velutino ; Corolla exserta albida cire. 5 mm. longa, tubo cire. 3 mm. longo, labro superiori quadrilobato extus velutino ; staminibus exsertis, filamentis 2-3 mm. longis; stylo breviter bilobulato.
— 30 — 2. pe
nervures principales et secondaires. Capitules à l’extrêmité des ramifications, souvent réunis par 3 et munis de feuilles basilaires très réduites, de 10-15 mm. de diam. et 8-12 mm. de long, velus densément, d'un brun jaunâtre à l’état sec, bractées externes, enveloppant le capitule, ovales-lancéolées plus ou moins den- sément velues, décolorées à [a base ; bractées internes ovales de 4-5 mm. de long et env. 4 mm. de large densément velues ; calice bilabié, tubuleux, d’en- viron { mm. de long, densément velu, lèvre supérieure et lêvre inférieure arrondies, non deéntées, de même longueur; corolle blanche exserte, d’env. 5 mm. de long, à tube d'env. 3 mm. de long, à lobe inférieur elliptique entier velu extérieurement, lobe supérieur quadrilobé, recourbé, environ aussi long que le supérieur, velu extérieurement ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, filets de 2-3 mm. env. de long, style plus long que les filaments staminaux, courtement lobulé.
Welgelegen, 1912 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 626).
Obs. — Cette espèce du groupe € Holochili » se caractérise net- tement par : ses feuilles disposées par 4 en rosette basilaire, absence de ramifications le long de la tige, et la présence d’une seule paire de rameaux à une assez grande distance de la base. Elle se caractérise aussi par la réunion, au sommet des tiges ou de leurs deux rameaux, des inflorescences en masses plus ou moins ovalaires de 2 cm. de long et 2 cm. de large.
Acrocephalus Dewevrei Briq. ex De Wild. et Th. Duwr.
Reliquiae Dewevreanae (1901), p. 187, nom. nud. (!).
Plante herbacée ou sous-ligneuse à la base, d’env. 50 em. de haut, racines fibreuses ; iges dressées, rameuses, quadrangulaires, plus ou moins canaliculées, velues courtement, entrenœuds de 5-11 cm. de long, plus courts sur les ramifi- cations ; feuilles pétiolées, à pétiole de 5-10 mm. de long, velu-cilié sur les bords, limbe ovale ou elliptique de 25-55 mm. de long et 8-21 mm. de large, cunéiforme à la base, plus ou moins décurrent le long du pétiole, aigu ou sub- aigu au sommet, denté sur les bords, velu sur la face inférieure, à poils épars comme sur la face supérieure, nervures-au nombre de 9 env. de chaque côté de
@) Acrocephalus Dewevrei ; Herbaceus vel basi sublignosus, ramis erectis, ramosis, quadrangularibus breviter velutinis ; folüis petiolatis, lamina ovata vel elliptica, 25-55 mm. longa et 8-21 mm. lata, basi cuneata, acuta vel subacuta, margine dentata, supra et infra sparse pilosa, nervis lateralibus utrinque cire. 9, capitulis cire. 40 mm. latis et 12 mm. longis, velutinis, calyce bilabiato, tubuloso, extus velutino, 4,5 mm. cire. longo, labro superiori obscure denticulato, inferiori integro ; corolla exserta, tubo glabro 2-4 mm. longo, lobo superiort 3-dentato, lobo inferiori integro ; staminibus breviter exsertis, filamentis glabris, stylo apice lobulato.
29. ali
la nervure médiane, plus proéminentes eh dessous qu'au-dessus; capitules terminant les ramifications, assez nombreux, de env. 10 mm. de diam. et atteignant 11 mm. de long, velus, bractées sessiles, les externes enveloppant le capitule, à base décolorée-blanchâtre à l'état vivant, passant aux feuilles, bractées internes réduites presque à la base, légèrement accuminées, de 4-5 mm. de large, velues légèrement sur le dos, ciliées; calice à deux lèvres, tubuleux, velu extérieurement, de 4-5 mm. env. de long, lèvre supérieure un peu plus longue que l'inférieure, arrondie, obscurément denticulée, lèvre inférieure arrondie, non dentée ; corolle exserte à tube glabre de 2-4 mm. de long, à lobe supérieur tri-denté, à lobes ciliolés, le médian légèrement émarginé, lobe inférieur entier ; étamines légèrement exsertes, dépassant la gorge de la corolle, déjetées, à filets glabres de 1,5-2 mm. de long, style plus long que les filets staminaux, lobulé au sommet.
Kalanga, savane boisée sèche, 18 avril 1919 (J. Bequaert, n. 999) ; Uele, 1910 (Cavalli et Van Grunderbeek).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe € Holochili » tel que nous pouvons le définir d’après les données de la révision de M. Briquet. Nous rapportons les échantillons du Katanga et de l’Uele à la plante dénommée A. Dewevrei, par le D'J. Briquet dans l’Herbier du Jardin botanique, bien qu’il semble exister, à première vue, des différences entre elles, par exemple, dans la dimension des fleurs ! Ces différences sont-elles constantes? -
Acrocephalus cyaneo-bracteatus Je Wald. nov. spec. (°).
Plante herbacée ou sous-ligneuse à la base, de 30-45 cm. de haut, racines fasciculées ; tiges dressées plus ou moins fortement rameuses, quadrangulaires, velues, plus ou moins canaliculées, à entrenœuds de 2-9 cm. de long ; feuilles courtement rétrécies en pétiole de 3 mm. de long, cilié sur les Lords, limbe lancéolé de 25:40 mm. de long et 4-8 mm. de large, cunéiforme, plus où moins décurrent à la base, subaïgu au sommet, obscurément et obtusément denté sur les bords, à poils épars sur la face inférieure et sur la face supérieure, surtout
() Acrocephalus cyaneo bracteatus ; Herbaceus vel basi sublignosus, ramis erectis, ramosis, quadrangularibus, velutinis, internodiis 2-9 cm. longis ; foliis in petiolum contractis, lamina lanceolata 25-40 mm. longa et 4-8 mm. lata, basi cuneata apia subacuta, obscure et obtuse dentata, supra et infra sparse pilosa, uervis I utrinque cire. 7 ; capitulis subglobulosis usque 10 mm. latis et 7-8 mm- longis, bracteis basi cyaneis : calyce bilabiato, tubuloso, extus velutino, cire. 1,5 mm. longo, labro superiori rodundato-ciliolato, labro inferiori rotundato ; corolla exserta, tubo cire. 3 mm. longo, lobo inferiori integro, superiori quadri- Jobulato, staminibus cire. 3 mm. exsertis, stylo obscure trilobulato.
ue 23.
“sur les nervures au nombre de 7 env. du côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous; capitules à l'extrémité des ramifications, subglobuleux, atteignant 10 mm. de diam. et env. 7-8 mm. de long, velus, bractées externes enveloppant le capitule passant aux feuilles, les plus externes à limbe développé, les plus internes à base seule développée, à terminaison réduite, colorées en bleuâtre à la base ; hractées intérieures tronquées réduites à une base déco- lorée, de 3-4 mm. de long et 4-5 mm. de large ; calice à deux lèvres, tubuleux, velu extérieurement, de env. 1,5 mm. de long, lèvre supérieure arrondie ciliolée, lèvre: inférieure arrondie ciliolée ; corolle exserte, à tube env. de 3 mm. de long, à lobe inférieur entier, subarrondi, lobe supérieur quadrilobé ; étamines assez longuement exsertes, dépassant la gorge de la corolle de 3 mm. env. ; style env. aussi long que les filets staminaux, obscurément trilobulés.
Élisabethville, mai 1919, dans la brousse (Iomblé, n. 304. — Nom ind. : Mununka); et 18 avril 1919, savane boisée sèche (J. Bequaert, n. 388).
Obs. — Cette espèce du groupe € Holochili » est voisine de la plante, de la région du Tanganyka, décrite par le D'J. Briquet, sous le nom de À. Debeerstii Briq. ; elle se différencie en premier lieu par des feuilles beaucoup plus étroites, à dentelures moins accusées, ce qui communique à la plante un facies particulier.
Nous possédons en herbier deux fragments seulement du A. Debeerstii ; le À. cyaneo-bracteatus, par contre, y est représenté par plusieurs échantillons dont les caractères concordent fort bien.
Acrocephalus morumbensis Je Wild. nov. spec. ().
Plante sous-ligneuse à la base, de plus de 25 cm. de haut, racines...; tiges dressées, assez fortement rameuses, quadrangulaires, velues-tomenteuses, à entrenæœuds de 3-4 em. de long ; feuilles plus ou moins longuement pétiolées, à pétiole de 3-6 mm. de long, velu, limbe elliptique ou obovale, de 8-45 mm. de long et 6-22 mm. de large, cunéiforme à la base et arrondi ou cunéiforme au sommet, denté grossement sur les bords, velu densément sur la face inférieure
@) Acrocephalus morumbensis ; Herbaceus basi sublignosus, ramis ultra 25 em. longis, erectis, ramosis, quadrangularibus, velutino-tomentosis ; foliis petiolatis, petiolo velutino, lamina elliptica vel obovata, 8-45 mm. longa et 6-22 mm. lata, basi cuneata apice rotundata vel obtuse cuneata, supra et infra velutina, nervis lateralibus ['utrinque cire. 6-7, capitulis globulosis cire. 55 mm. latis, dense velutinis, bracteis internis 6-7 mm. longis dense velutino-ciliatis ; calyce bilabiato tubuloso cire. 4 mm. longo, labro superiori et inferiori obscure denticulatis, rotundatis, corolla exserta, tubo cire. 5 mm. longo, lobo superiori quadrilobulato, filamentis 3-6 mm. longis, exsertis ; stylo exserto.
PL 2 ée: PE PERS LE
9. tres RS
et sur la face supérieure, surtout les nervures ; celles-ci au nombre de 6-7 de chaque côté de la nervure médiane plus proéminentes en dessous qu'au-dessus ; capitules globuleux à l'extrémité des ramifications, de 15 mm. env. de large et de long, densément velus, bractées externes enveloppant le capitule passant aux feuilles, décolorées à la base ; bractées externes ovales-triangulaires atteignant 6-7 mm. de long, assez densément velues-ciliées ; calice bilabié, tubuleux, de env. 4 mm. de long, lèvre supérieure et lèvre inférieure arrondies, très obscuré- ment denticulées ; corolle exserte de 8 mm. env. de long à tube de env. 5 mm. de long, glabre extérieurement, lobe inférieur entier ou à peine émarginé, cilié au sommet, lobe supérieur quadrilobé, lobe médian peu profondément lobé ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filaments de 3-6 mm. de long; style exsert plus long que les filaments staminaux, obscurément lobulé.
Mont Morumbe, 11 mai 1908 (Kassner, n. 1949).
Obs. — Cette plante du groupe € Holochili » se caractérise par ses tiges ligneuses à la base paraissant appartenir à un petit arbrisseau, par ses feuilles elliptiques ou obovales relativement très velues et par ses capitules assez densément velus, solitaires à l'extrémité des ramifications de la tige.
ODONTOCHILI
Feuilles linéaires de 2 mm. maximum de diam. dressées, entrenœuds courts de 7-17 mm. . A. linearifolius Feuilles lancéolées ou ovales-lancéolées,: de She de 2 mm. de diam., généralement étalées à l’état adulte. Feuilles fasciculées atteignant aux maximum 23 mm. de long, entrenœuds au max. de 20 mm. 3; A. kundelungensis Feuilles atteignant plus de 235 mm. de long, ne. nœuds de plus de 20 mm. de long jusque 8 em. Calice à lobe supérieur 3-denté, à lobe médian plus long que les latéraux . = : A. Ringoeti Calice à lobe supérieur 3-denté, à lo He env. aussi long que les latéraux. , Lobe médian de la lèvre secs de la corolle
non bidenté . - . A. Bequaerti Lobe médian de la lèvre no ene de la corolle bidenté. . E g Ë à 3 - A. Vanderysti,
4 Sereti, A. lilacinoides, A. barakaensis, A. doloensis.
TRES 25. D al
Acrocephalus linearifolius De Wild. nov. spec. ().
Plante paraissant sous-ligneuse à la base, atteignant plus de 40 em. de haut, racines... ; tiges dressées peu rameuses vers le sommet seulement, quadran- gulaires, glabres, entrenœuds de 5-15 mm. de long ; feuilles dressées, sessiles, étroitement lancéolées, linéaires, de 20-45 mm. de long et 1.52 mm. de large, plus ou moins embrassantes à la base, subaiguës, entières ou très obscurément dentées sur les bords recourbés, glabres sur les deux faces, à nervures aw nombre de 2 env. subparallèles à la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu'au-dessus, capitules solitaires à l'extrémité des ramifications, petits, de 6-7 mm. de diam. et 6-8 mm. de long, velus, bractées externes enveloppant je capitule passant aux feuilles, légèrement ciliées à la base; bractées inté- rieures elliptiques ou triangulaires-ovales, plus ou moins acuminées, les internes de env. 5 mm. de long; calice bilabié, tubuleux, de env. {,2 mm. de long, velu extérieurement ; lèvre supérieure tronquée, tridentée, lèvre inférieure bi-dentée; corolle exserte à tube de 3 mm. env. de long,à lobe supérieur 4-lobé, émarginure centrale peu profonde, labelle entier, légèrement recourbé ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filets de 2-4 mm. environ de long, style plus long que les filets staminaux à lobes divergents.
Bords du Tanganika, 31 mai 1908 (Kassner, n. 3039. — Herb. Zurich).
Obs. — Cette espèce du groupe &Odontochili » se caractérise par son port éricoïde, ses feuilles dressées, glabres, linéaires.
Acrocephalus kundelungensis le Wald: in Fedde Repert. XI (1913), p. 506.
Plante paraissant buissonnante ét sous-ligneuse à la base, de plus de 20 cm. de haut, racines... ; tiges dressées, plus ou moins rameuses, quadrangulaires, courtement velues, entrenœuds de 4-20 mm. de long ; feuilles opposées, mais paraissant fasciculées aux nœuds, longuement cunéiformes à la base mais non franchement pétiolées, limbe ohovale-lancéolé de 7-23 mm. de long et 2-5 mm. de large, obtusément cunéiforme au sommet, entier ou très obscurément denté
sur les bords, velu sur la face inférieure et sur la face supérieure, à poils
@) Acrocephalus linearifolius ; Ramis ultra 40 cm. altis, erectis, pauci ramosis, quadrangularibus, glabris, internodiis 5-15 mm. longis ; foliis erectis, sessilibus anguste lanceolatis, linearibus, glabris, 20-45 mm. longis et 1,5-2 mm. latis, apice subacutis, integris, margine revolutis, nervis subparallelibus cire. 2; capitulis solitaribus, 6-7 mm: Jatis, 6-8 mm. longis, bracteis interois cire. 5 mm. longis ; calyce bilabiato tubuloso 1.2 mm. cire. longo, extus velutino, labro supériori 3-dentato, inferiori 2-dentato ; corolla exserta, tubo cire. mm. longo, lobo superiori 4-lobato, labiolo integro ; staminibus exsertis, filamentis 2-4 mm. longis, stylorum lobis divergentibus.
26. D PES
apprimés, plus pâle au-dessous qu’au-dessus, nervures latérales principales au nombre de 3 env. de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu'au-dessus ; capitules subglobuleux, plus ou moins quadrangu- laires- portés au sommet des ramifications, velus-brunâtres, de env. 8 mm. de diam. et de long, bractées externes enveloppant le capitule passant aux feuilles. bractées intérieures ovales-aiguës ou suborbiculaires-réniformes de 3-5 mm. de long, velues-ciliées ; calice bilobé tubuleux, densément velu extérieurement, de env. 2 mm. de long, lèvre supérieure courtement 2-dentée ; corolle exserte à tube de 5 mm. env. de long, à lobe supérieur cilié à 4-dents, les 2 médianes courtes, labelle entier recourbé, de env. 5 mm. de long; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filets aplatis de 3-5 mm. de long ; style plus long que les filets staminaux légèrement lobulé au sommet.
Mont Kundelungu, mai 1900 (Kassner, n. 2729. — Sous les arbres. — Herb. Zurich).
Obs. — Cet Acrocephalus, du groupe € Odontochili », se carac- térise par ses feuilles petites, relativement sessiles, obovales-lan- céolées et plus ou moins argentées, à l’état sec, par une villosité apprimée.
Acrocephalus Ringoeti /Je Wild. nov. spec. (°).
Plante vivace, ligneuse à la base, atteignant 1.50 m. de haut, racines...; tiges dressées, plus ou moins fortement rameuses, quadrangulaires, courtement velues, à entrenœuds de 1-3 em. de long ; feuilles longuement rétrécies à la base se terminant en pétiole pouvant atteindre 10 mm. de long, courtement ailé, courtement velu, limbe y compris le pétiole de 15-70 mm: de long et 2-6 mm. de large, longuement cunéiforme à la base et subaigu au sommet, entier sur les bords, courtement velu sur les deux faces, à poils apprimés, ner- vures latérales peu marquées sur les deux faces, glandes en creux à l’état sec ; capitules solilaires à l'extrémité des ramifications, mais plus ou moins réunis en masse vers le sommet des tiges, de 8-9 mm. de diam. et 7-8 mm. de long, den- sément velus-blanchâtres à l’état sec, bractées externes enveloppantle capitule passant aux feuilles, bractées intérieures largement obovales, plus ou moins
@) Acrocephalus Ringoeti; Ramis erectis plus minus ramosis, quadrangu- laribus, breviter velutinis, foliis basi in petiolum usque 10 mm. longum atte- nuatis, lamina c. petiolo 15-70 mm. longa et 2-6 mm. lata, basi longe cuneata apice subacuta, margine integra, supra etinfra breviter velutina, pilis appressis, capitulis solitaribus sed apice ramorum congestis, bracteis internis late obovatis, acuminatis ; calyce bilabiato tubuloso extus piloso, 2,5-3 mm. longo, labio superiori trilobato, inferiori bi-dentato; corolla alba exserta, tubo glabro 4-5 mm. cire. longo, lobo superiori 4-lobato, labiolo integro 2-2,5 mm. longo ; staminibus exsertis, stylo breviter bilobulato.
Op 27.
acuminées de env. 5 mm. de long, densément velues dans leur partie supérieure, ciliées; calice bilabié, tubuleux, à poils allongés sur la face externe, de 2,5-3 mm. de long, lèvre supérieure trilobée un peu plus longue que la lèvre inférieure bidentée; corolle blanche exserte à tube glabre de 4,5 mm. env. de long, lobe supérieur quadrilobé, les deux lobes médians plus courts que les latéraux, ciliés, labelle entier recourbé de 2-2,5 mm. de long ; style plus long ou aussi long que les filets staminaux, courtement lobé.
Tshinsenda, 9 juin 4919 (J. Bequaert, n. 495) et 3 mai 1912 (Ringoet, n. 3).
Obs. — Nous réunissons sous le même nom ces deux plantes du groupe € Odontochili » qui proviennent peut-être de la même station. À première vue elles semblent différer, car les feuilles de la plante recueillie par M. Ringoet sont en général plus étroites et communiquent un facies particulier à ce type ; cependant dans la plante des récoltes de M. Bequaert, des feuilles étroites se ren- contrent sur certains rameaux.
Acrocephalus Bequaerti De Wild. nov. spec. ().
Plante ‘sous-ligneuse à la base, de plus de 70 cm. de haut, racines à pivot central ligneux et à nombreuses fibrilles ; tiges dressées, ramifiées au sommet seulement, quadrangulaires, velues assez densément, à poils étalés, à entre- nœuds de 5-8 mm. de long ; feuilles subsessiles ou très courtement péliolées; feuilles principales beaucoup plus grandes que les axillaires les premières étalées, limbe lancéolé de 35-95 mm. de long et 3,5-12 mm. de large, arrondi ou arrondi-subcordé à la base, aigu au sommet très obscurément denté sur les bords, à dents distantes et peu profondes, velu sur la face inférieure comme sur la face supérieure, à poils épars et apprimés, à nervures principales au nombre de plus de 10 de chaque côté de la nervure médiane, un peu plus proéminentes en dessous qu'au-dessus; capitules à l'extrémité des ramifications,
(1!) A. Bequaerti ; Ramis erectis ultra 70 em. altis, ramosis, quadrangularibus dense velutinus ; internodiis 5-8 mm. longis ; folüis subsessilibus vel breviter petiolatis, lamina lanceolata 35-95 mm. longa, 3,5-12 mm, lata, basi rotundata vel rotundato-subcordata, apice acuta, margine obscure dentata, supra et infra sparse et appresse pilosa, nervis lateralibus utrinque cire. 10; capitulis 10-14 mm. latis et 8-10 mm. latis velutinis, bracteis externis basi cyaneis, internis obovato-acuminatis cire. 7 mm. longis, velutino-ciliatis ; calyce globu- loso-tubuloso, bilabiato, 7 8 mm. longo, labio superiori obscure 3-dentato, inferiori bidentato ; corolla exserta tubo 6-7 mm. longo, labiolo integro, cire. 2 mm. longo; staminibus exsertis, filamentis 4-6 mm. longis, stylo bilobulato Iobulis divergentibus.
28 — 31 — : ol
peu nombreux, assez densément rapprochés de 10-14 mm, de diam. et 8-10 mm. de long, velus, bractées externes enveloppant le capitule largement ovales- lancéolées atteignant 2 em. de large à la base, à bords ondulés, colorées en bleu à la base, bractées intérieures obovales-acuminées de 7 mm. env. de long, velues-ciliées, calice globuleux-tubuleux bilabié, de 7-8 mm. de long, lèvre supérieure obscurément 3-dentée plus longue;que la lèvre inférieure bidentée ; corolle exserte à tube de 6-7 mm. de long à lobe supérieur trilobé, lobe médian entier, labelle entier légèrement recourbé de env. de 2 mm. de long ; étamines exseries dépassant la gorge de la corolle, à fets de 4-6 mm. de long; style plus long que les filets staminaux, bilobulé, à lobes divergents.
Bukama, 26 mars 1914 (J. Bequaert, n. 147).
Obs. — Espèce du groupe € Odontochili » qui, par l’ensemble de ses caractères, se range dans le voisinage du À. lilacinus Oliv., et s’en différencie par des feuilles beaucoup plus longues, des bractées plus développées.
La lèvre supérieure est, dans l'A. Bequaerti, 3-lobée, le lobe médian n'élant mi divisé ni même émarginé ; chez VA. llacinus tel qu'il est figuré pl. 184 du voyage de Speke et Grant, ce lobe est par contre fendu, la lèvre supérieure étant ainsi 4-lobée.
Acrocephalus Vanderysti 12 Wild. nov. spec. (!).
Plante plus ou moios ligneuse à la base, de plus de 35 em. de haut, racines..; tiges dressées peu rameuses, quadrangulaires, velues, à entrenœuds de 2-8 cm. de long ; feuilles sessiles ou à peine rétrécies en pétiole, limbe obovale, lon- guement lancéolé, de 4-8 cm. de long et 7-12 mm. de large, plus ou moins longuement cunéiforme à la base et cunéiforme au sommet, entier sur les bords, courtement et éparsement velu sur la face inférieure et sur la face supérieure, à nervures latérales principales au nombre de 4-5 de chaque côté de la nervure médiane plus proéminentes en dessous qu'au-dessus ; capitules subglobuleux à l'extrémité des ramifications, de env. 8 mm. de diam. et de 10 mm. de long,
() Acrocephalus Vanderysti ; Ramis erectis ultra 35 em. longis pauciramosis, quadrangularibus, velutinis, internodiis 2-8 cm. longis ; folüs sessilibus vel breviter petiolulatis, lamina obovata longe lanceolata, 4-8 cm. longa et 7-12 mm. lata, basi cuneata et apice cuneata, margine integra, supra et infra sparse velu- tiva, nervis lateralibus I utrinque 4-5 ; capitulis subglobulosis, cire. 8 mm. latis et 10 mm. longis, dense velutinis, bracteis internis obovatis, subtruncatis, cire. 4 mm. longis, velutinis, calyce extus velutino tubuloso, 45 mm. cire. longo, labro superiori trilobato, inferiori bilobato ; corolla exserta, tubo cire. 3,5 mm. longo, lobo superiori quadrilobato, labiolo integro, staminibus exsertis, fila- mentis 3-6 mm. longis,
- 38 99. densément velus, bractées externes enveloppant le capitule ovales, acuminées, densément velues ; bractées internes obovales, subtronquées, cunéiformes au sommet env. de 4 mm. de long, velues ; calice velu extérieurement, tubuleux, de 1,5 mm. env. de long, lèvre supérieure trilobée, lèvre inférieure bilobée ; corolle exserte à tube env. 3,5 mm. de long à lobe supérieur quadrilobé, labelle entier, recourbé ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle à filets de 3-6 mm. env. de long, style lobulé plus long que les filets staminaux.
Kimpako, 21 août 1908 (HI. Vanderyst).
Obs. — Espèce du groupe €Odontochili » se caractérisant par ses longues feuilles assez espacées, par sa corolle relativement grande quand on la compare au calice. Nous ne possédons, mal- heureusement, de cette espèce, qu'une tige peut-être incomplète.
Acrocephalus Sereti De Wild. nov. spec. (!).
Plante sous-ligneuse à la base atteignant { m. de haut, à racines...; tiges -dressées plus ou moins rameuses, quadrangulaires, velues, à poils courts, étalés, à entrenœuds de 2,5-8 em. de long; feuilles étalées, dressées ou réfléchies, longuement cunéiformes à la base, plus ou moins rétrécies en pétiole, limbe pétiole compris de 2,5-7 em. de long et 3-11 mm: de large, longuement cunéi- forme à la base, aigu au sommet, denté sur les bords, à dents espacées, velu courtement sur la face inférieure comme sur la supérieure, nervures latérales principales au nombre de 6-7 env. de chaque côté de la nervure médiane un peu plus proémiventes en dessous qu’au-dessus ; capitules réunis plus ou moins densément à l'extrémité des ramifications, subglobuleux, atteignant env. 8 mm. de long et de large, densément velus-grisâtres à l’état sec, bractées externes enveloppant le capitule passant aux feuilles, les internes colorées et ondulées sur les bords à la base, ovales-apiculées ; calice bilabié tubuleux de env. 2 mm. delong, velu, lèvre supérieure courtement 3-lobulée, lèvre inférieure bilobulée ; corolle exserte, à tube de 5-6 mm. de long, lobe supérieur 4-denté, les deux obes médians très courts, labelle entier légèrement recourbé de env. { mm.
() Acrocephalus Sereti; Sublignosus usque 1 m. alfus, ramis erectis plus mivus-ramosis, quadrangularibus, velutinis, internodiis 2,5-8 em. longis ; foliis ereclis vel refractis, basi longe cuneatis, c. petiolo 2,5-7 cm. longis et 3-11 mm. latis, lamina apice acuta, margine dentata, supra etinfra breviter velutina, nervis lateralibus utrinque 6-7; capitulis subglobulosis, cire. 8 mm. longis et latis, dense grise-velutinis ; bracteis internis ovato-apiculatis, coloratis ; calyce bila- biato tubuloso cire. 2 mm. longo, velutino, labro superiori breviter 3-lobulato, Jabro inferiori bilobulato ; corolla exserta, tubo 5-6 mm. longo, lobo supériori
:4-dentato, labiolo integro : staminibus exsertis, filamentis 2-4 mm. longis ; styla 2-lobulato.
s 4 gente
Ha
+ HRK
30. — 39 - cl à RS, de long ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filets de 2-4 mm.
euv. de long; style plus long que les filaments staminaux, bilohé.
Savanes et terrain rocailleux, entre Bima et Bambili, 25 octobre 4905 (F. Seret, n. 148).
Obs. — Espèce du groupe € Odontochili » se rapprochant du À, lilacinus Oliv. (cf. Speke et Grant, loc. cit., pl. 134), mais se différenciant par ses feuilles plus grandes, à entrenœuds plus allongés. Par ce dernier caractère notre Acrocephalus Sereti se rapproche de l'A. coeruleus Oliv. (Loc. cit. p. 135, tab. 133), dont il se différencierait par le calice à lobe supérieur trilobulé; chez l'A. coeruleus, la lèvre supérieure du calice est entière, ce qui écarterait nettement cette plante de VA. lélacinus et de la plante que nous sommes amené à considérer ici comme nouvelle.
Acrocephalus lilacinoïides De Wild. nov. spec. (°).
Plante atteignant plus de 40 cm. de haut, racines... ; tiges dressées, pew rameuses, quadrangulaires, courtement velues, à entrenœuds de 4-9 cm. de long ; feuilles longuement cunéiformes à la base, vaguement rétrécies en pétiole, à limbe lancéolé obscurément denticulé sur les bords, de 35-75 mm. de long et 5-12 mm. de large, cunéiforme à la base et au sommet, velu sur la face supé- rieure comme sur la face inférieure, à poils apprimés, nervures latérales princi- pales au nombre de 6-7 de chaque côté, plus proéminentes en dessous qu’au- dessus ; capitules subglobuleux à l'extrémité des ramifications, de env. 7 mm. de large et de long, bractées externes enveloppant le capitule passant aux feuilles, décolorées à la base à l’état sec, braetées intérieures largement ovales- apiculées, atteignant 9 mm. de long et de large ; calice tubuleux velu, bilabié, de de 1,5-3 mm. de long, lèvre supérieure tridentée plus longue que la lèvre infé- rieure bidentée ; corolle exserte à tube de 4-5 mm. de long, à lobe supérieur 4-denté, les deux lobes supérieurs soudés, labelle entier, recourbé, de env. 2 mm. de long ; étamines exsertes dépassant la gorge de la corolle, à filets de 3,5-4,5 mm. env., style à 2 lobes, plus long que les filets staminaux.
(1) Acrocephalus lilacinoides ; Ramis erectis ultra 40 cm. altis, pauciramosis, quadrangularibus, breviter velutinis, internodiis 4-9 cm. longis; foliis basilonge cuneatis, lamina lanceolata, margine obscure denticulata, 35-75 mm. longa et 5-19 mm. lata, basi et apice cuneata, supra et infra appresse pilosa; capitulis subglobulosis, cire. 7 mm. longis et latis, bracteis externis basi decoloratis, internis late ovatis; apiculatis usque 9 mm. longis et latis; calyce tubuloso, velutino, bilabiato 2,5-3 mm. longo, labro superiori 3-dentato, labro infe- riori 2-dentato, labiolo integro, recurvato, cire. ? mm. longo,staminibus exsertis, filamentis 3,5-4,5 mm. cire. longis, stylo bilobato.
— 40 — 31. Kundelungu, 43 mars 1908 (Kassner, n. 2601. — Herb. Zurich). Obs. — Cette espèce du groupe €Odontochili » parait se rap-
procher surtout de l’A. lilacinus, Oliv. tel qu'il est figuré dans
Seeke Er Grant (Loc. cit. pl. 134) et pour la forme des feuilles de
VA. coeruleus Oliv., figuré pl. 133, du même ouvrage. Chez ces
deux espèces, dont la dernière n’est peut-être pas un €Odontochili», .
les feuilles sont plus serrées, les entrenœuds étant plus courts, et le nombre de feuilles aux nœuds plus considérable.
M. Baker (FLorA or rRop. AFRICA, V. p. 809) différencie ces deux espèces comme suit :
Leaves ascending. : È ; É : A. coeruleus Leaves deflexed . Ë > : < À A. lilacinus
Or, dans les figures citées nous ne voyons pas ce premier carac- tère ; dans nos échantillons, les feuilles sont étalées ou dressées ; cette disposition pourrait-elle être due aux conditions dans les- quelles s’est faite la préparation ?
A crocephalus barakaensis De Wild. nov. spec. ().
Plante sous-ligneuse, de plus de 37 em.de haut, racines... ; tiges dressées, courtement rameuses vers les extrémités, quadrangulaires, courtement velues, devenant glabres à la base, à entrenœuds de 6-25 mm. de long ; feuilles courte- ment rétrécies en pétiole à la base, pétiole courtement velu, limbe elliptique- Jlancéolé, de 18-37 mm. de long et 3-6 mm. de large, cunéiforme à la base et au sommet, denté sur les bords, courtement velu sur les deux faces, à poils appri- més, nervures peu apparentes sur les deux faces; capitules assez nombreux à l'extrémité des ramifications, de 8 mm. env. de long et de large, velus-grisâtres à l’état sec, bractées externes, colorées à la base, passant aux feuilles ; bractées internes réduites, acuminées ; calice velu extérieurement tubuleux de 3-3,5 mm. de long, lèvre supérieure un peu plus longue que la lèvre inférieure, obscuré-
() Acrocephalus barakaensis ; Sublignosus ultra 37 em. altis, ramis erectis, breviter ramosis, quadrangularibus, breviter velutinis demum glabris: foliis in petiolum breviter attenuatis, lamina elliptico-lanceolata, 10-37 mm. longa et 3-6 mm. lata, basi et apice cuneata, margine dentata, supra et infra appresse pilosa; capitulis 8 mm. circ. longis et latis, sicco griseo-velutinis, bracteis externis basi coloratis, internis acuminatis, calyce tubuloso extus velutino, 3-3, mm. longo, labro superiori obscure 3-dentato, inferiori 2-dentato ; corolla exserta tubo 4 mm, longo lobo superiori 4-dentato, labiolo integro cire. 1,5 mm. longo, staminibus exsertis, filamentis 3-4 mm. longis, stigmatis divergentibus.
73
92: — M —
rer ment tri-dentée, lèvre inférieure bi-dentée ; corolle exserte, à tube de 4 mm. env. de lons, lobe supérieur 4-denté, les deux lobes médians soudés presque jusqu’au sommet, labelle entier, recourbé. env. de 1,5 mm. de long ; étamines exsertes à filets de 3-4 mm. de long; style plus long que les filets staminaux à lobes divergents.
- Baraka, Tanganyka shore, 3 juin 1908 (Kassner, n. 3062. — Herb. Zurich).
Obs. — Cette espèce du groupe € Odontochili» est voisine de la plante que nous avons dénommée À. lilacinorides ; ses feuilles sont plus réduites, en l'ascicules plus rapprochés; les fleurs, calice et corolle, sont de même type.
Acrocephalus doloensis Je Wald. nov. spec. (°).
Plante de plus de 30 cm. de haut, racines... ; tiges dressées, plus ou moins rameuses, quadrangulaires, courtement velues, à entrenœuds de 1,5-4 em. de long; feuilles étalées ou réfléchies, plus ou moins dressées à-l’élat jeune, rétré- <ies courtement en pétiole, limbe elliptique-lancéolé, cunéiforme à la base et au sommet, de 22-42 mm. de long et 3-10 mm. de large, entier, velu sur les deux faces, à poils apprimés, nervures principales au nombre de 4-5 de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en-dessous qu’au-dessus ; capitules réunis à l'extrémité des ramifications d’env. 10 mm. de diam. et de long, velus- grisätres à l’état sec. bractées externes enveloppant les capitules très déformées d'un blanc-rosé, ondulées sur les bords; bractées internes ohovales, suborbi- culaires, de env. 4 mm. de long, velues et ciliées au sommet; calice bilabié, tubuleux, velu extérieurement, de 1,5-2 mm. de long ; lèvre supérieure obscu- rément {rilobulée, lèvre inférieure bidentée ; corolle glabre ou à poils épars, tube env. de 4 mm. de long, à lobe supérieur à 4 dents, les deux dents du milieu très courtes, labelle entier, légèrement recourbé de 1,5-2 mm. de long: étamines exsertes, à filets de 3-4 mm. env. de long, style plus long que les filets staminaux, à lobes courts.
() Acrocephalus doloensis ; Ramis erectis ultra 30 cm. altis, quadrangu- laribus, breviter velutinis, internodiis 1,5-4 em. longis; foliis basi in petiolum contractis ; lamina elliptico-lanceolata, basi et apice cuneata 22-42 mm. longa et 8-10 mm. lata, integra, supra et infra appresse pilosa, nervis lateralibus I cire. 4-5; capitulis cire. 10 mm. latis et longis. bracteis externis albido-roseis,internis obovato-suborbicularibus, cire. 4 mm. longis, velutinis ; calyce bilabiato tubu- 1050, 1,5-2 mm. longo ; labro superiori obseure trilobulato, inferiori bidentato ; <orolla exserta, tubo 4 mm. longo, lobo superiori 4-dentato, labiolo integro, 1,5-2 mm.longo ; staminibus exsertis, filamentis 3-4 mm. longis, stylo breviter lobato.
33.
i Lu un,
ee
Dolo, 9 mars 1905 (Marc. Laurent, n. 395).
Obs. — Gette espèce du groupe € Odontochili » se rapproche par la forme des fleurs, calice et corolle, de celle que nous avons décrite sous le nom de A. lilacinoïdes et par suite du À. lilacinus Oliv. (Loc. cit.). Elle se différencie de la première par des feuilles plus réduites et plus rapprochées, de la seconde par les feuilles à dentelures moins accusées. Les bractées semblent de coloration analogue car, dans ses notes, M. Marc. Laurent dit : Cfleurs d’un blanc-rosé ».
ORTHOSIPHON Benth.
Orthosiphon Hocki Je Wild. nov. spec. (°).
Plante à souche... ; tiges grêles plus ou moins ramifiées, dressées, atteignant 50 cm. de long, courtement velues ; feuilles opposées, ovales-elliptiques, obtu- sément cunéiformes à la base ou cordées, serrées, de 1,2-2 cm. de long et 8-16 mm. de large, sessiles, velues sur les deux faces, grisâtres à l’état sec sur la face inférieure ; infloresceuces en épis lâches terminaux, atteignant plus de 10 em. de long, à env. 6 fleurs par verticille, ceux-ci distants de 1-3,5 cm. ; rachis velu, bractées ovales-aiguës environ aussi longues que les pédicelles, ceux-ci grèles, velus, de 3 6 mm. de long ; calice florifère de 7 mm. env. de long, accrescent atteignant au moins 10 mm. de long, tube d’env. 3,5 mm. de long, lobe supérieur longuement ovale de env. 3 mm. de large, accrescent, lobe infé- rieur à 4 dents aiguës; corolle à tube de env. 8 mm. de long, plus long que le tube du calice, lobes arrondis, velus-ciliés ; étamines insérées dans le tube ne dépassant pas la corolle ; style claviforme inclus.
Élisabethville, octobre 4911 (Ad. Hock).
Obs. — Par l’ensemble de ses caractères floraux, cette espèce se rapproche de notre 0. Homblei, mais aspect des deux plantes est tout différent. 0. Hocka est plus élancé, mais les feuilles sont
(!) Orthosiphon Hocki; Ramis gracilibus plus minus ramosis, erectis usque 50 em. longis, breviter velutinis ; foliis oppositis, ovatis vei ellipticis basi obtuse cuneatis vel subcordatis, 1,2-2 em. longis et 8-16 mm. latis, sessilibus supra et infra velutinis ; inflorescentiis spiciformibus, laxis, usque 10 em. longis, verticillis 6 floris 1-3,5 em. distantibus, rachide velutino, bracteis ovato-acutis, pedicellis 3-6 mm: longis; calyce florifero cire. 7 mm longo, accrescenti et usque 10 mm. longo, tubo 3,5 mm. longo, lobo superiori ovato cire 3 mm. lato, accrescenti, lobo inferiori quadri-acuto-dentato ; corollae tubo cire. 8 mm. longo, lobis rotundatis velutino-ciliatis ; staminibus et stylus non exsertis,
34. — 18 — er
comme nous le marquons dans la diagnose beaucoup plus petites
et velues plus fortement au moins sur la face inférieure.
Orthosiphon Homblei Je Wald. nov. spec. (°).
Plante vivace à souche-sous-ligneuse, à racines rhizomateuses, radicelles longues et grêles ; tiges grêles péu ou pas ramifiées, dressées, au maximum de 20 em. de long, courtement velues. Feuilles opposées, elliptiques, profondément serrées, dents aiguës simples ou doubles, de 1-4 em. de long et 8 40 mm. de large, sessiles ou très courtement pétiolulées, glabres sur la face supérieure, à quelques poils très épars sur la face inférieure ; inflorescences en grappes términales assez lâches, verticilles de 4-6, fleurs au nombre de 5-6, distants de 1-2 cm., rachis courtement velu, pédicelle de 4-6 mm. de long, courtement velu, bractées supérieures lancéolées environ aussi longues que le calice; calice florifère éparsement et courtement velu extérieurement, de env. 5-6 mm. de long, accrescent, atteignant 8 mm. de long, à tube de 2,5-4 mm. ; lobe supérieur ovale, cilié, plus ou moins décurrent, lobe inférieur à 4 dents environ aussi longues que le tube, aiguës ; corolle de 8-9 mm. de long, à tube velu extérieures ment de env. de 6 mm. de long, plus long que le tube du calice, lobe supérieur- arrondi, lobes inférieurs plüs courts; étamines non exsertes, ne dépassant guère le tube de la corolle ; style claviforme.
Dans la plaine aux environs de Kalentania (Biano), novembre 1912 (Homblé, n. 776 et 777).
Obs. — Cette espèce, par ses feuilles sessiles ou subsessiles, sa corolle en général un peu moins de 2 fois aussi longue que le calice, ses feuilles ovales où largement ovales, se rapproche des O. menthaefolius Briquet et scabridus Briquet ; la première pos- sède des feuilles pubescentes sur les deux faces, la seconde des feuilles scabres sur les deux faces, aucun de ces caractères n’est présent dans la plante nouvelle.
(1) Orthosiphon Homblei ; Radicis rhizomatosis, radicellis gracilibus ; ramis erectis, gracilibus, pauci vel non ramosis, usque 20 em. longis, breviter velu- tinis; foliis oppositis, ellipticis, profonde serratis, 1-4 cm. longis et 8-40 mm. latis, sessilibus vel breviter petiolulatis, supra glabris, infra sparse pilosulis ; inflorescentiis spicatis, verticillis 5-6, 1-2 em. distantibus, floribus albidis 4-6-verticillatis, rachide breviter velutino ; calyce fructifero extus sparse et bre- viter velutino, 5-6 mm. longo, accrescenti et usque 8 mm. longo, lobo superiori ovato ciliato, inferiori 4-dentato ; corolla 8-9 mm. longa, tubo extus velutino cire. 7 mm. longo, lobo superiori rotundato ; staminibus non exsertis, stylo apice claviformi.
min De : 35.
Orthosiphon tomentosus De Wild. nov. spec. ().
Plante à souche ligneuse, à racines tubéreuses atteignant plus de 4 cm. de diam., tiges grêles peu ramifiées, dressées, atteignant 30 cm. de long, courte_ ment velues; feuilles-opposées, ovales ou ovales-elliptiques, dentées, à dents larges et plus ou moins distantes, de 2-4,5 em. de long et 8-35 mm. de large, sessiles ou très courtement pétiolulées, velues sur les deux faces, plus fortement en dessous qu’au-dessus, grisätres en-dessous, les supérieures passant aux bractées ; inflorescences en racèmes terminaux, lâches, d’env. 4 cm. de long à 2-4 fleurs par verticille, ceux-ci distants de 7-20 mm., rachis velu, pédicelle grêle atteignant sous la fleur 6 mm. de long ; bractées supérieures ovales- elliptiques, aiguës, velues; calice florifère de 5-6 mm. de long, accrescent, à tube de 3 mm. env. de long, velu extérieurement, lobe supérieur elliptiques ovale, subdécurrent, lobe inférieur à 4 lobes aigus ; corolle à tube env. aussi long que le calice, lobes de 3 mm. env. de long, les deux supérieurs soudés et un peu plus longs que les 3 inférieurs ; étamines à filets courts ne dépassant pas la corolle ; style en massue.
Plateau de Biano, Esschen-Plateau, novembre 1912 (Hombté, n. 889. — Dans la plaine).
Obs. — Cette espèce appartient an même groupe que les O..Hocki et Homblei ; elle se différencie assez facilement par les
caractères tirés des feuilles ; ces dernières sont molles et velues .
surtout sur la face inférieure blanchâtre.
Chez le O0. Homblei, les feuilles sont moins velues, plus arron- dies ; chez le O. Hocki elles sont plus petites, la plante plus élancée.
PLECTRANTHUS L'Héril.
Plectranthus floribundus }V. E. Br. Nieuwdorp (Rogers, n. 10407) ; Nieuwdorp, 29 août 1912 (Ringoet, n. 1. — Terres sablonneuses).
(1) Orthosiphon tomentosus ; Radicis tuberosis; ramis erectis pauci ramosis, usque 30 cm. alt , breviter velutinis ; foliis oppositis, ovatis vel ovato-ellipticis, late dentatis, 2-4,5 cm. longis et 8-35 mm. latis, sessilibus vel breviter petiolu- latis, supra et infra velutinis; inflorescentiis racemosis, laxis 4 cm. eirc. longis, floribus 2-4 verticillatis, pedicellis usque 6 mm. longis, bracteis superioribus ovato-ellipticis acutis, villosis ; calice fiorifero 5-6 mm. longo, accrescenti, tubo 3 mm. longo extus pubescenti, lobo superiori elliptico-ovato, lobo inferiori 4-lobato ; corollae lobis cire. 3 mm. longis, staminibus breviter stipitatis, non exserlis, stylo apice incrassato.
%6. sers te:
Plectranthus modestus Baker. Elisabethville, novembre 1911 (Ad. Hock).
AEOLANTHUS Mort.
Aeolanthus violaceus De Wäild. nov. spec. (!).
Plante vivace, souche …. ; tiges dressées, ligneuses, plus où moins ramifiées atteignant plus de 55 cm. de long ; feuilles opposées rétrécies en pétiole à la base, courtement velues sur les deux faces, plus fortement en dessous qu'au- dessus, limbe de 4-7 em. de long et 1,5:4 em. de large, obscurément denté sur les bords : inflorescences terminant la tige et ses ramifications, densément réunies formant un épi de 5-7 cm. de long et 20-24 mm. de large ; bractées florales persistantes, atteignant8 mm. de long, plus ou moins colorées en violet, courtement tomenteuses ; calice florifère tubuleux-campanulé d'env. 2 mm., se fendant à la base après l’anthèse et laissant une cupule basilaire ; corolle de 12-13 mm. de long, à tube de 8-9 mm. de long, lèvre supérieure courtement
‘4-lobulée, lèvre inférieure elliptique-arrondie de 4 mm. env. de long ; étamines
dépassant la gorge de la corolle, environ aussi longues que les lobes; style courtement bifide ; nucules comprimés.
Plateau de biano (Esschen), décembre 1912 (Hormblé, n. 901. — Vallée boisée).
Obs. — Par un certain nombre de ses caractères, cette espèce” se rapproche du 4e. floribundus Briq., dont elle se différencie par des feuilles plus longues et plus larges, par la corolle à tube plus court et à lobe inférieur un peu moins développé, dans les échantillons du Àe. wiolaceus que nous avons pu étudier, les inflo- rescences compactes ne dépassant pas 5-6 cm. de long, elles atteindraient 15 cm. dans l’espèce créée, par M. Briquet, sur des
échantillons récoltés en Angola par Buchner.
(:) Aeolanthus violaceus ; Ramis erectis lignosis, plus minus ramosis, usque 55 em. longis ; foliis oppositis basi in petiolum contractis, supra et infra velutinis, lamina ‘4-7 em. longa et 1,5-4 em. lata, margine obscure dentata ; inflorescentiis spicatis 5-7 cm. longis et 20-24 mm. latis ; bracteis persistentibus usque 8 mm. longis, violaceis, breviter tomentosis ; calyce florifero tubuloso- campanulato cire 2? mm. longo basi fisio demum cupulato ; corolla 12-13 mm. longa, tubo 8-9 mm. longo, labro superiori breviter 4-lobulato, inferiori ellip- tico-rotundato 4 mm. longo ; staminibus exsertis, sylo breviter bifido, nuculis compressis,
10 37. PT
Aeolanthus Homblei Je Wild. nov. spec. (*). Plante vivace À souche plus au moins renflée, tubéreuse, atteignant 4 cm. de - diam. ; tige dressée solitaire, simple ou ramifiée, de 14-30 cm. de long ; feuilles opposées en deux paires, basilaires, les externes souvent réduites elliptiques lancéolées, n’atteignant parfois que 1 cm. de long et 3 mm. de large, les internes arrondies-elliptiques, irrégulièrement denticulées sur les bords attei- gnant 10 em. de long et 9 em. de large, velues, plus où moins scabres sur les deux faces, ciliées sur les bords ; feuilles raméales nulles ou réduites, passant aux bractées florales ; inflorescences terminant la tige et ses ramifications, for- mant un épi simple ou composé plus ou moins lâche, occupant Ics 2/3 de la longueur des rameaux; bractées florales persistantes, lancéolées, de 4-5 mm. de long, velues, ciliées ; fleurs solitaires, calice florifère d’env. 3 mm. légère- ment accrescent après l’anthère, se fendant tranversalement après l’anthèse et laissant une cupule à bords irréguliers d'env. 2 mm de haut ; corolle mauve de 13 mm. de long à tube de 8-9 mm. de long, velu extérieurement, lèvre supé- rieure 4-lobulée, lèvre inférieure elliptique de env. 7 mm. de long et 4-5 mm. de large ; étamines insérées à la gorge de la corolle, à filet libre de 1,5 mm. de long ; style courtement bifide, ne dépassant guère la gorge de la corolle ; nucules comprimés.
Plateau de Biano, env. de Katentania (Homblé, n. 832. — Dans la plaine ; et 742. — Vallée boisée) ; Élisabethville, octobre 1941 (Ad. Hock. — Dans les Dembos).
Obs. — Cette espèce se caractérise en premier lieu par sa rosette de 4 feuilles basilaires, dont les deux supérieures sont les plus développées.
Peut-être la plante recueillie par M. Hock, échantillons réduits.
à feuilles moins développées, est-elle différente de la plante trouvée par M. Homblé ; elles se différencient par la forme des . feuilles de la paire externe. Dans la plante des récoltes de M. Hock - les feuilles sont obovales ou largement elliptiques ; chez la plante de M Homblé, elles sont lancéolées-linéaires,
(1) Aeolanthus Homblei ; Tuberosus ; ramis erectis, solitaribus vel ramosis, 14-30 cm. longis; foliis oppositis, basilaribus 1-10 cm. longis et 3 mm.- 9 mm. latis, margine irregulariter denticulatis, supra et infra scabris, ciliatis ; iuflorescentiis spiciformibus, laxis ; bracteis persistentibus lanceolatis 4-5 mm. longis, velutinis, ciliatis ; calycé florifero cire. 3 mm. post anthesin accrescenti, basi cupulati; corolla cire. 13 mm. longa, tubo extus velutino, labro superiori 4-lobulato, inferiori elliptico; staminibus filameutis 1,5 mm. longis , stylo breviter bifido, non exserto, nuculis compressis.
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De plus amples documents sont nécessaires pour affirmer la constance et la valeur de ce caractère.
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Coleus efoliatus De Wild. nov. spec. ().
Plante atteignant 40-50 cm. de haut, à souche pivotante à racines fibreuses ; tiges dressées, très ramifiées dès la base, rameaux brunâtres à l’état sec, quadrangulaires, courtement pubescentes; feuilles absentes pendant la floraison et la fructification ; inflorescences terminant la tige et les ramifications ; racèmes partiels de 6 em. au maximum de long à rachis pubescent glanduleux, fleurs solitaires ou par fascicules pauciflores, opposées ou subopposées, bractées plus ou moins rapidement caduques, de env, { mm. de long, lancéolées, courtement ciliées ; fleurs pédicellées à pédicelle, courtement velu-glanduleux, atteignant sous la fleur env. 4 mm. de long; calice courtement velu-glanduleux de env. 2,5 mm. de long pendant l’anthèse, à lobe supérieur ovale-aigu cilié, lobes laté- raux ovalés-lancéolés aigus, aussi longs que le lobe postérieur, lobes antérieurs aigus soudés sur environ la moitié de leur longueur, cilié; calice accrescent après l’anthèse à dents s’allongeant très fort; corolle blanche à tube peu recourhé à la base, glabre, dépassant la gorge du calice, lèvre inférieure cymbiforme ciliée, de euv. 3 mm. de long, lèvre supérieure très courte, étamines incluses à filets soudés en gouttière à la base sur env. { mm. de long, libres sur env. 2 mm.
Élisabethville, mai 1919 (Homblé, n. 290. — Brousse) : Welge- legen, 6 juin 1912 (J. Bequaert, n. 486. — Savane boisée sèche); Mont Morumbe, 12 mai 1900 (Kassner, n. 2991).
Obs.— Gette espèce est indiscutablement affine de celle que nous décrivons sur le nom de C. kisanfuensis. Elle se caractérise par l’absence de feuilles au moment de la floraison et de la fructifica- tion, par le tube corollin presque droit, les étamines à filets libres courts à soudure peu marquée, mais visible. Les 4 lobes antérieurs
(!) Coleus efoliatus ; Radicis fibrosis, ramis erectis usque 50 cm. longis, ramosis, breviter pubescentibus ; foliis. ; inflorescentiis terminalibus, racemis lateralibus usque 6 cm. longis, rachide pubescenti-glanduloso, floribus solitaribus vel pauci-fasciculatis, oppositis vel suboppositis, bracteis plus minus rapide caducis circ. { mm. longis, lanceolatis ; pedicellis breviter glanduloso-velutinis, 4 mm. circ. longis ; calyce breviter glanduloso-velutino, 2,5 mm., accrescenti lobo superiori ovato-acuti, ciliato, lateralibus ovato-lanceolatis, acutis, lobis ante- rioribus acutis ; corolla cyanea, labro inferiori cymbiformi ciliato 3 mm. longo, superiori brevissimo, staminibus inclusis.
PA QE 39. - 48 - 39
du calice sont très aigus et s’allongent encore après l’anthèse, leur pointe acérée pouvant atteindre, dans la partie libre, 3 mm. de long.
Les poils glanduleux se rencontrent chez les deux espèces.
Coleus kisanfuensis De Wild. nov. spec. ().
Plante à souche subligneuse ; tiges florifères dressées atteignant 22 cm. de loug, privées de feuilles, ramifiées à la base seulement, à rameaux obscurément quadrangulaires, courtement mais assez densément pubescents : feuilles... ; inflorescences atteignant 15-16 cm de long, fascicules opposés ou subopposés, subsessiles ou sessiles ; bractées ovales-elliptiques caduques, de 5-7 mm. de long et 3-4 mm. de large, velues-ciliées ; fleurs pédicellées, à pédicelle velu, atteignant jusque 10 mm. de long ; calice de 3-4 mm: de long pendant l’anthèse, à lobe supérieur largement ovale-obtus, velu, lobes latéraux aigus, ciliés, aussi longs que le terminal, lobes antérieurs aigus, ciliés, soudés sur la moitié environ de leur longueur, aussi longs que le lobe terminal, calice accrescent après lanthèse ; corolle de 11 mm. env. de long à tube.recourbé, glabre, dépassant la gorge du calice, lèvre icférieure cymbiforme de env. 8 mm. de long, lèvre supé- rieure arrondie ; étamines incluses à filets soudés en gouttière à la base sur env. ? mm. ; filets libres de 7-8 mm. de long.
Kisanfu, septembre 1914 (A. Hock. — Dembo) ; Élisabethville, septembre 1911 (Hock. — Lieux inondés en saison des pluies).
Obs. — Cette espèce qui se fait remarquer par l’absence de feuilles au moment de la floraison, se caractérise par ses fleurs relativement développées, son calice à 4 lobes inférieurs subégaux et aigus. La gouttière formée par la soudure de la base des filets staminaux est peu développée par rapport à la longueur des filets libres.
() Coleus kisanfuensis ; Ramis floriferis erectis usque 22 cm. longis, efoliatis, ramosis, ramis obscure quadrangularibus, breviter sed dense pubes- centibus, foliis..; inflorescentiis 15-16 em. longis, fasciculis oppositis vel suboppositis, subsessilibus vel sessilibus : bracteis ovato-ellipticis, caducis, 5-7 mm. longis et 3-4 mm. latis, ciliato-velutinis ; floribus pedicellatis, pedicello usque {0 mm, longo ; calyce 3-4 mm. longo, lobo superiori late ovato, velutino, laferalibus acutis, anterioribus acutis; coalitis; corolla 11 mm. cire. longa, glabra, labro inferiori cymbiformi cire. 8 mm. longo, superiori rotundato; staminibus inelusis ; filamentis 7-8 mm. longis.
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40. — 49 — CS
Coleus Homblei De Wild. nov. spec. (!).
Plante à souche paraissant pivotante, à radicelles fibreuses ; tiges dressées ramifiées dès la base ; rameaux brunâtres à l’état sec, quadrangulaires, pubes- cents, à poils courts ; feuilles opposées pétiolées, à pétiole de 0,3-2 em. de long, courtement pubescent, limbe elliptique de 1-5,5 em. de long et 0,6-3,5 cm. de large, cunéiforme à la base, plus ou moins décurrent le long du pétiole, large- ment denté sur les bords, velu sur la face supérieure comme sur la face infé- rieure, les feuilles supérieures passant iasensiblement aux bractées florales ; inflorescenees en longs épis terminant les tiges et leurs ramifications, atteignant 17 cm. de long, fleurs subfasciculées, à fascicules opposés ou subopposés, par- fois très courtement pédonculés ; bractées ovales-aiguës, caduques, de env. 6 mm. de long et 3 mm. de large ; fleurs pédicellées, à pédicelle velu, d’env. 2-5 mm. de long; calice bilabié de 2-3 mm. de long pendant l’anthèse, à lobe supérieur subobtus, velu sur les bords ; lobes latéraux plus courts que le ter- minal, subobtus; lobes inférieurs plus longs que les latéraux, aigus, soudés sur un peu. plus du tiers de leur longueur ; paraissant légèrement accrescent après l’anthèse ; corolle bleue ou mauve, à tube recourbé, glabre, dépassant la gorge du calice, élargi au sommet; lèvre inférieure cymbiforme, d'env. 3-6 mm. de long, lèvre supérieure obscurément trilobée, d'env. 1,5 mm. de long: étamines incluses, filets soudés à la base en gouttière sur env. 1 mm. de long; filets libres d’env. 4 mm. de long.
Élisabethville, brousse, février 1912 (Homblé, n. 210) ; Plateau de Biano, Tshisinka, février 1913 (Homblé, n. 1959. — Partie boisée. Commun).
Obs. — Cette espèce appartient à un groupe dont les fleurs pos- sèdent un calice nettement bilabié, les trois lobes postérieurs relativement obtus, les deux lobes antérieurs aigus plus ou moins
soudés. ï La soudure des filets staminaux est faible, mais cependant nette.
() Coleus Homblei ; Ramis erectis ramosis ; ramis quadrangularibus breviter pilosis ; foliis oppositis petiolatis, petiolo 0,3-2 cm. longo, breviter pubescenti, lamina elliptica 1-5,5 cm. longa et 0,6-3,5 cm. lata, basi cuneata margine dentata, supra etinfra velutina : inflorescentiis longe spicatis terminalibus usque 17 cm. longis, floribus subfasciculatis, fasciculis breviter pedicellatis ; bracteis ovato- acutis, caducis, cire. 6 mm. longis et 3 mm. latis ; floribus pedicellatis ; calyce bilabiato 2-3 mm. longo ; loho superiori subohtuso, lobis lateralibus subobtusis, inferioribus acutis coalitis ; corolla cyanea, glabra, labro inferiori cymbhiformi, 3-6 mm. longo, superiori obscure trilobato ; staminibus basi coalitis,
5 a.
Coleus Ringoeti De Wild. nov. spec. ().
Plante à souche fibreuse ; tiges dressées de plus de 60 cm. de haut inflores- cence comprise, non ramifiées, quadraugulaires, pubescentes, à poils courts ; feuilles pétiolées à pétiole atteignant 3,5 cm. de long, velu, limbe rougeâtre- violacé à l’état see, ovale, tronqué ou subcordé à la base, plus ou moins décur- rent le long du pétiole, subaigu au sommet atteignant 5,5 cm. de long et env. 4 cm. de large, largement denté sur les bords à dents obtuses, à poils épars sur la face supérieure et sur la face inférieure ; légèrement velu sur les nervures, glandes peu marquées ; inflorescences terminales de 15 cm. de long à rameaux opposés une fois dichotomes, pédoncule commun de 2-4 mm. de long, bractées rapidement caduques, fleurs pédicellées, à pédicelle atteignant env. 4 mm. de long ; calice de 2-3 mm. de [long pendant l’anthèse, à lobe supérieur largement ovale, obtus, lobes latéraux plus courts que le terminal, obtus, lobes inférieurs soudés sur les deux tiers de leur longueur environ, aussi longs que le terminal ; calice accrescent après l’anthèse atteignant 5 mm. de long; corolle d’env. 9 mm., à tube recourbé, glabre, dépassant la gorge du calice, lèvre inférieure cymbi- forme, d'env. 4 mm. de long, lèvre supérieure obtusément 4-lobulée ; étamines incluses à filets soudés en une gouttière d'env. { mm. de long, filets libres d’env. 3 mm, de long.
Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll: Homblé, n. 546. — Brousse).
Obs. — Cette espèce, dont nous possédons dans lherbier du JARDIN ROTANIQUE un seul exemplaire, appartient au groupe dont les trois sépales postérieurs sont obtus. Les deux sépales anté- rieurs, soudés sur au moins deux liers de la longueur, sont aigus au sommet. -
Coleus termetophilus Je Wild. nov. spec. (©).
Plante à souche plus ou moins pivotante, racines fibreuses ; tige dressée généralement peu ramifiée, à rameaux brunâtres à l’état sec, quadrangulaires, pubescents, à poils courts ; feuilles opposées longuement pétiolées, à pétiole de
() Coleus Ringoeti; Ramis erectis ultra 60 em. longis, quadrangularibus, breviter pubescentibus, foliis petiolatis, petiolo usque 3-6 cm. longo, velutino, lamina ovata truncata vel subcordata, apice subacuta, usque 5,5 cm. longa et 4 em. lata, margine grosse dentata, supra et infra sparse pilosa ; inflorescentiis usque 15 cm. longis, ramis oppositis, dichotomis, bracteis caducis; floribus pedicellatis, pedicello cire. 4 mm. longo ; calyce 2-3 mm. longo, lobo superiori late ovato, lateralibus brevioribus et obtusis, inferioribus coalitis ; corolla cire. 9cm. longa, tubo recurvato, glabro, labro inferiori cymbiformi, superiori obtuse 4-lobulato, filamentis basi coalitis, pars libera cire. 3 mm. longa.
@) GC. termelophilus ; Radicibus fibrosis, ramis erectis, pauci ramosis, ramis quadrangularibus, pubescentibus ; foliis oppositis, longe petiolatis, lamina late
42. AT
3-6 cm.de long, limbe courtement pubescent, largement ovale, tronqué à la base, aigu cunéiforme au sommet, de 1-5 em. de long et 0,5-5 cm. de large, largement denté sur les bords, à quelques poils épars sur la face supérieure, courtement pubescent au moins sur les nervures à la face inférieure ; racèmes de 6-15 cm. de long terminant la tige etles ramifications, généralement solitaires à l’extré- mité de la tige principale; fascicules floraux opposés, sessiles ou subsessiles, parfois ramifiés, distants au maximum de 20 mm. les uns des autres, bractées plus où moins rapidement caduques d'env. 4 mm. de longet de 2,5 mm. de large ; fleurs pédicellées, à pédicelle courtement pubescent, atteignant 4 mm. de long, calice d’env. 2 mm. de long pendant l’anthèse, lobe supérieur large- ment ovale, subobtus, cilié, lobes latéraux obtus, beaucoup plus courts que les lobes inférieurs et terminal, lobes inférieurs environ aussi longs que le lobe postérieur, soudés sur plus des deux tiers de leur longueur, aigus ; calice accres- cent après l’anthèse ; corolle d’un bleu-violacé, à tube recourbé légèrement pubescent, dépassant la gorge du calice, lèvre inférieure cymbiforme d’env: 5 mm. de long, lèvre supérieure d’un peu plus de { mm. de long; étamines incluses à filets soudés à la base sur erv. 1 mm. de long, filets libres de 3 mm. de long.
Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 220. — Sur termitière. Feuilles dégageant par froissement une odeur très désagréable. — Nom. ind. : Kuibwet): Elisabethville, février 4919 (Homblé, n. 1954. — Dans le creux des arbres. — Fleurs bleues) ; Shinsenda, 97 février et mars 1919 (Ringoet, n. 397 et coll. Homblé, n. 534 leg. Ringoet) ; Kundelungu, swampas, 1908 (Kassner, n. 2618).
Obs. — Ce dernier échantillon provenant de PHerbier de Zurich, mis à notre disposition par M. le D'H. Schinz, diffère un peu des autres par la forme des ramuseules floraux ramifiés.
La plante appartient au groupe d’espèces dont les trois sépales postérieurs sont obtus, les deux antérieurs aigus, soudés sur une
ovata, basi truncala, apice cuneato-acuta, 1-5 em. longa, margine grosse den- tata, supra sparse pilosa, infra breviter pubescenti; racemis terminalibus, floribus fasciculatis, fasciculis oppositis, sessilibus vel subsessilibus ; bracteis caducis, cire. 4 mm. longis ; floribus pedicellatis, breviter pubescentibus ; calyce cire. 2 mm. longo ; lobo superiori late ovato-subobtuso, lobis lateralibus obtusis, lobis inferioribus coalitis ; corolla albido-violacea, tubo recurvato, labro infe- riori cymbiformi, cire. 5 mm. longo, superiori circ. { mm. longo ; staminibus jiuclusis, filamentis basi coalitis,
— 92 — | 43.
grande longueur ; les filets staminaux sont soudés en gouttière à la base, leur partie libre relativement longue (°).
PYCNOSTACHYS ook.
Pycnostachys Bequaerti De Wild. nov. spec. (°).
Plante à souche ligneuse, à racines plus ou moins développées, rameuses, à tiges solitaires, plus où moins nombreuses au départ de la souche, dressées, simples, atteignant plus de 90 cm. de long, entrenœuds de 1-9 em. de long, courtement velus-brunâtres, feuilles dressées, étalées ou réfléchies, opposées, longüement lancéolées, sessiles ou rétrécies en un court pétiole, limbe densé- ment mais courtement tomenteux sur les deux faces, de 6-15 cm. de long et 5-20 mm. de large, plus ou moins arrondi à la base et très aigu au sommet, à dents espacées ; inflorescences en épis denses, oblongs-coniques, de 1,5 cm. de long et 3,5 cm. de large en fleurs ; bractées linéaires, ciliées, plus longues que les houtons ; calice florifère à tube campanulé d’un peu plus de { mm. de long, pubescent extérieurement, dents subulées d'env. 3 mm. de long, accrescentes; corolle bleue dépassant la gorge du calice de plus de 15 mm., coudée vers le tiers inférieur, lèvre supérieure plus courte que la lèvre inférieure, à 4 lobes peu profonds, lèvre inférieure ovale-oblongue de 8-10 mm. de long, ciliée sur la carène ; étamines à filet court d'env. 5 mm. de long, exsertes, se libérant à deux hauteurs différentes ; style dépassant les étamines, à stigmate légèrement lobulé.
Shinsenda, 8 mai 1912 (J. Bequaert, n. 495. — Dembo) ; et 2 mai 1912 (Ringoet, n. 2).
Obs. — M. Baker (in KLora or Trop. Arrica, V. p. 379), classe les espèces de ce genre en trois groupes :
@) Nous possédons en portefeuille la description de plusieurs espèces nou- velles de ce même genre; nous publierons prochainement ces diagnoses en même temps que des remarques générales sur les caractères du genre Coleus et des genres voisins.
@) Pycnostachys Bequaerti ; Racemis erectis usque 90 em. longis, internodiis 1-9 cm. longis, breviter brunneo-velutinis ; foliis erectis vel refractis, oppositis longe lanceolatis, sessilibus vel breviter petiolatis, lamina dense sed breviter tomentosa, 6-15 em. longa et 5-20 mm. lata, basi rotundata, apice acutissima, dentata ; inflorescentiis dense spicatis, bracteis linearibus, ciliatis ; calyce flori- fero campanulato, tubo cire. { mm. longo, dentis subulatis, accrescentibus ; corolla cyanea, labro superiori 4-lobato, labro inferiori ovato-oblongo 8-10 mm. longo : staminibus exsertis, filamentis brevis, stylo exserto, stigmate breviter bilobulato.
Al 58
Feuilles sessiles. Feuilles courtement pétiolées. Feuilles longuement pétiolées.
Ce sont là caractères de plus ou de moins, difficiles à apprécier, et dans le cas qui nous occupe, par exemple, suivant la situation des feuilles, nous en trouvons de nettement sessiles presque embrassantes et nettement mais courtement péliolées.
Dans la première subdivision, après s'être basé sur la forme des feuilles : linéaires, linéaires-lancéolées, lancéolées, caractères tout aussi difficiles à apprécier, il classe les espèces d’après la forme des épis :
Épis cylindriques. Épis oblongs ou coniques. Épis globuleux.
Caractères tout aussi difficiles à préciser, car un épi oblong pourrait fort bien devenir cylindrique à la fin de la floraison, comme un épi globuleux peut aisément être conique à une période de son développement.
Nous classerons la plante ici considérée dans le groupe IT à épis coniques, bien que l’extrémité du cône sont parois très arrondie.
Dans ce groupe le P. defleæifoliu est écarté par les feuilles atteignant seulement 5 em. de long, les P. speciosa Gürke et affinis par leurs feuilles comparativement très larges. Restent les P. Kirkii Baker et remotiflora Baker, dont le second se différencie du premier et de l’espèce nouvelle par les dents calicinales de 6 mm. de long. Quant au P. Kirkii, qui d’après la description se rapprocherait de notre plante, les feuilles ne mesureraient que 5-7,5 em..de long et environ 12 mm. de large, les supérieures comme loujours plus réduites et passant aux bractées.
Les P. Bequaerti et P. longifoliu, que nous décrivons iei, sont deux plantes très affines ; nous insisterons sur leurs caractères différentiels, peut-être s’effaceront-ils quand de plus amples docu- ments seront à notre disposition pour étude,
5e 15.
Pycnostachys-Kassneri De Wild. nov. spec. ().
Plante herbacée, à racines fibreuses, tiges dressées atteignant 40 em. de long, entrenœuds de 1-4 cm. de long courtement pubescents ; feuilles lancéolées grossement dentées, de 1,5-7 em. de long et 4-10 mm de large, plus ou moins longuement eunéiformes à la base et aiguës au Opel inflorescences réduites, ovoïdes-couiques, de 1,5-2 cm. de long et jusque 2,5 cm. de large en fleurs, bractées plus longues que les boutons; calice florifère à tube campanulé d'env. 1,5 mm, de long, extérieurement pubescent,dents subulées d'env. 5 mm. de long, ciliées, glanduléuses, corolle dépassant longuement la gorge du calice, à tube droit env. aussi long que les lobes, lèvre supérieure courte à 4 lobes peu profonds, lèvre inférieure de 5 mm. env. de long, ovale, étamines à filet court de 2,5-4 mm. de long.
West-Kundelungu, 17 mai 1908 (Th. Kassner, n. 2794. — Sous les arbres).
Obs. — Cette plante nous a été communiquée par M. le Prof. D' Schinz, directeur de PHernier pe Zuricn. Elle est indiscüta- blement voisine du P. congensis Gürke, décrit sur des échantillons congolais dans le BULL. DE L'HERBIER Borsster (IV, 1896, p. 859).
Ce qui nous à amené à séparer spécifiquement la plante: c’est la dimension des tiges qui atteignent un développement relati- vement considérable, mais surtout celles des dents calicinales qui sont beaucoup plus longues que dans la plante recueillie par le Col. Descamps et qui parait cependant être en plein étal de déve- loppement.
Si les affinités du P. congensis, dont le P. Kassneri est indiscu- tablement voisin, sont exactes, les trois espèces du groupe, à savoir: P.congensis Gürke, P. micrantha Gürke et P. Kassneri pour- raient être différenciées :
Dents du calice env. aussi longues que le tube : ; Calice à tube glabre . : à A SR PEMICTUNVO:
Calice à tube pubescent-glanduleux - } à P. congensis. Dents du calice env. deux fois aussi longues que le tube P. Kassneri.
() Pyenostachs Kassneri ; Herbaceus, ramis erectis usque 40 cm. longis, internodiis 1-4 cm. longis, breviter pubescentibus ; foliis lanceolatis grosse dentatis 15-7 cm. longis et 4-10 mm. jatis, basi cuneatis apice acutis ; inflores- centiis ovoideo-conicis, 1,5-2 cm. longis, calyce florifero campanulato cire. 1,5 mm. longo, extus pubescenti, dentibus subulatis cire. 5 mm, longis, ciliatis. glandulosis ; corollae tubo erecto, labro superiori 4-lobato, labro inferiori cire. 5 mm. longo, ovato ; filamentis brevibus 2,5 mm. longis.
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46. — 55 — On pourrait également dire : Calice glanduleux-pubescent :
Dents aussi longues que le tube . Tate ù à P. congensis. Dents env. deux fois aussi longues que le tube . À P. Kassneri. Calice glabre . : ; à 5 ; : : P. micrantha.
Pycnostachys longifolia Je Wild. nov. spec. (°).
Plante de plus de 70 em. de haut, à souche ligneuse, à racines plus ou moins ramifiées, tiges simples ou ramifiées, plus ou moins nombreuses par pied, courtement pubescentes-brunâtres, entrenœuds de 2,5-7 cm. de long, feuilles opposées, linéaires-lancéolées de 5-19 cm. de long et 2-12 mm. de large, à limbe rétréci à la base mais non franchement pétiolé, aigu au sommet, très éparsement et courtement poilu sur les deux faces, glandes nombreuses en creux; inflorescences terminant les tiges et leurs ramifications, oblongues- coniques, de 2-3 em. de long et 3,5 cm. de large en fleurs ; fleurs blanches, bractées dépassant légèrement les boutons; calice florifère à tube campanulé d'env. 1,5 mm. de long, pubescent extérieurement, dents subulées d’env. 3,5 mm. de long, accrescentes après l’anthèse, ciliées ; corolle blanche d’env. 19 mm., lèvre supérieure d’env. 3 mm. de long, à 4 lobes arrondis, lèvre inférieure ovale d'environ { em. de long ; étamines à filet court d'env. 6 mm., légèrement exsertes, style dépassant légèrement les étamines, à stigmate légèrement bifide.
Welgelegen, 2 mai 1912 (J. Bequaert, n° 383 et Coll. Homblé, n° 562. — Dembo, marais).
Obs. — Comme nous l'avons dit à propos du P. Bequaerti, ces deux plantes sont très voisines ; les deux numéros que nous citons ci-dessus sont de la même origine, car l'échantillon de la coll. Homblé provient des récoltes de M. Bequaert.
Ce qui nous a porté à séparer momentanément ces deux plantes spécifiquement, ce sont: la couleur des fleurs, blanches ethleues, et
() Pycnostachys longifolia ; Ramis erectis cire. 70 em. longis, simplicibus vel ramosis, breviter brunneo pubescentibus, foliis oppositis linearibus vel lanceolatis 5-19 em. longis et 2-12 mm. latis, lamina basi contracta sed non petiolata, apice acuta, supra.et infra sparse pilosa, glandulosa ; inflorescentiis oblongo-conicis, 2-3 cm. longis et usque 3,5 em. latis ; floribus albidis, calyce florifero campanulato, pubescenti, dentibus subulatis, accrescentibus, ciliatis ; corolla cire. 19 mm. longa, labro superiori cire. 3 mm. longo 4-lobato, inferiori ovato, slaminibus filamentis cire. 6 mm. longis leviter exsertis, stylo exserto;, stigmate leviter bifido. .
pe 1.
les dimensions des feuilles, donnant à la plante décrite ci-dessus un facies très particulier.
P. Bequaerti 6-15 cm. X 5-20 mm. P. longifolia 9-19 cm. X.2-192 mm.
Cest-à-dire que dans la première espèce le limbe est 7-10 fois aussi long que large, dans la deuxième 15-95 fois aussi long que large. Pour certifier la valeur constante de ce caractère, il serait nécessaire de connaître d’une façon plus précise les conditions dans lesquelles ces plantes se sont développées.
Pycnostachys nausaensis Gürke msc. (°).
Obs. — Sous ce nom nous avons signalé la plante récoltée au Mont Senga par Kassner (n° 2920), nous espérions voir publier la description de cette espèce. La plante se rapproche, au point de vue de la constitution du calice, du P. speciosa tel que nous l'avons vu dans la coll. Kassner, c’est-à-dire qu'entre les dents calicinales allongées-filiformes se trouvent des dents courtes.
Pyenostachys speciosa Gürke : Baker in FLORA OF TROP. AFR. V, p. 382. |
Mont Senga, 30 mai 1908 (Kassner, n° 2990).
Obs. — Déjà en 1918 nous avons rapporté à ce type la plante signalée ci-dessus et qui provenait de l’Herbier de Zurich. Il y a lieu cependant de faire remarquer que si, de la comparaison avec le type conservé à Berlin, nous avons pu faire ce rapprochement, il y a des caractères sur lesquels une nouvelle étude nous permet d’insister et qui pourraient peut-être suffire pour une distinction spécifique ; malheureusement, l’échantillon de l’Herbier de Berlin n’est plus sous nos yeux.
() Pycnostachys nausaensis Gürke; frutex?; ramis erectis, plus minus ramosis, polygonalibus, ultra 40 em. longis, foliis ellipticis, oppositis vel 3-ver- ticillatis, usque 9 em. longis et 3,5 em. latis, dentato-crenatis : inflorecentiiss conico-ovoideis, calycis tubo velutino cire. 1,5 mm. longo, dentibus linearibus ciliatis cire. 5,5 mm. longis, dentibus intermediis ovatis, corollae tubo cire, 1 em. longo, staminibus inclusis.
Mt Senga, Mountain Slope, 30-5-1908 (Kassner, n. 29201).
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Dans notre plante les feuilles n’atteignent guère plus de 12 mm. de large, l’épi atteint 8 cm. de long ; caractère important, et sur lequel la descriplion du D Gürke n’insiste pas : présence de lobes intermédiaires entre les dents calicinales.
MENTHA L.
Mentha aquatica /. Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n° 104. — Dans le Dembo. — Nom ind. : Mononka | Kib.}).
LEUCAS À. Br.
Leucas Homblei De Wild. nov. spec. (!).
Plante pérennante, ligneuse à la base, tiges dressées, simples, atteignant env. 40 em. de long, à poils étalés, denses; feuilles courtement pétiolées ou sessiles, opposées, à limbe ovale, arrondi à la base, obtusément cunéiforme au sommet de 2,5-4,5 em. de long et 1-22 mm. de large, crénelé sur les bords, velu sur la face supérieure comme sur la face inférieure, mais plus fortement en-dessous. Inflorescences en glomérule solitaire et terminal atteignant 3,5 cm. de diam..à nombreuses fleurs blanches, bractées linéaires, fortement ciliées, d'env. 1,5 mm. de large et {1 mm. de long ; calice velu dans sa partie supérieure, inté- rieurement et extérieurement, à poils blanchâtres à l’état sec, à 10 dents dispo- sées en deux lèvres peu différenciées, cilées: tube d'env. 7 mm. de long; corolle à tube d'env. 8 mm. de long, velu extérieurement, glabre intérieure- ment, lobe supérieur d'env. 6 mm. de long, cucullé, lobe densément velu, cilié, Jobe inférieur glabre, un peu plus loug que le supérieur trilobé, à lobes légèrement émarginés, glabres ; étamines aussi longues que le lobé supérieur, à filel d'env. 5 mm. de long, glabre.
Vallée de Kapiri, mars 4913 (Homblé, n° 1304. — Terre fertile). Obs.— Cette espèce appartient, d’après les caractères que nous rappelons dans la description, au groupe Ashrodon Benth. et serait,
(1) Leucas Homblei ; Ramis erectis, simplicibus usque 40 em. longis, pilis patulis densis, foliis breviter petiolatis vel sessilibus, oppositis, lamina ovata, basi rotundata, apice ohbtuse-cuneata, 2,5-4,5 em. longa, 11-22 mm. lata, mar- gine crenulata, supra et infra velutina; inflorescentiis glomerulatis usque 3,5 cm. latis, floribus albidis, bracteis linearibus ciliatis usque 11 mm. longis ; calyce apice extus et intus piloso, 10-dentato bilabiato, ciliato, tubo 7 mm. longo ; corollae tubo extus velutino intus glabro, lobo superiori cire. 6 mm. longo, dense velutino, lobo inferiori trilobato, lobis glabris ; staminis filamen- tis cire. mm. longis, glabris.
TN 49. ss"
si on tient compte des données de la KLORA OF TROP. AFRica (V, p. 473), voisine du L. Menthaefolia Baker signalé en Afrique centrale anglaise et au bord du Tanganyka.
… Parmi les caractères différentiels nous noterons les dimensions des feuilles et du calice.
Leucas Kassneri De Wäild. nov. spec. ().
Plante . . .., à tiges dressées simples ou plus ou moins ramifiées, à poils courts apprimés; feuilles plus ou moins cunéiformes à la base, rétrécies et courtement pétiolées, à limbe de 1,3-7 cm. de long et 4-13 mm. de large; elliptique, aigu au sommet, velu sur les deux faces, à poils apprimés un peu plus denses en dessous ; inflorescences en glomérules atteignant 2,5 cm. de diam., solitaires, terminant la tige ou ses ramifications, fleurs nombreuses, bractées lancéolées-aiguës, d’env. 8 min. de long, velues ; calice de 8 mm. env. de long, dents comprises, densément velu sur les deux faces dans la partie supérieure, poils blanchâtres, cotonneux, à 10 dents subégales d’env.2 mm. de long, tube droit à l’état florifère ; corolle à tube de 6-7 mm. de long, glabre intérieurement et extérieurement, lobe supérieur cucullé, de 5 mm. env. de long, densément villeux, fobe inférieur trilobé uu peu plus long que le lobe supérieur, lobe médian émarginé ; étamines non exsertes à filet de 5°7 mm.
Lufonzo, 23 mai 1908 (Kassner, n. 2843).
Obs. -— Celte plante, qui nous a été communiquée par M. le D' FH. Schinz, directeur du Jardin botanique de Zurich, appartient au groupe Loxostoma Benth., bien qué nous n’ayons pu observer la courbure du tube calicinal qui semble être caractéristique pour le groupe. Cette courbure ne semble d’ailleurs apparaître qu’au moment de la fructification.
Par l’ensemble de ses caractères le L. Kassneri se range dans le voisinage du L. deflexa Benth. ; il se différencie par les inflores- cences nettement terminales et les feuilles subsessiles ou très courtement péliolulées.
(:) Leucas Kassneri ; Ramis erectis simplicibus vel ramosis, pilis appressis ; foliis basi cuneatis, breviter petiolatis, lamina 1,3-7 cm. longa et 4-13 mm. lata, elliptica, apice acula supra et infra appresse pilosa ; inflorescentiis glomeru- latis, terminalibus, solitaribus, cire. 2,5 cm. latis, bracteis lanceolato-acutis circ. 8 mm. longis, velutinis, calyce 8 mm. cire. longo supra intus et extus albido-piloso, 10-dentato, dentibus cire. 2 mm. longis, tubo erecto; corollae tubo 6-7 mm. longo extus et intus glabro, lobo superiori cucullato, dense villoso, lobo inferiori trilobato, staminibus non exsertis, filamentis 5-7 mm. cire, longis.
50. =
Leucas Ringoeti Je Wild. nov. spec. (!).
Plante atteignant 65 cm. de haut, tiges dressées, plus ou moins ramifiées, à poils courts denses, feuilles assez longuement pétiolées à pétiole, atteignant 15 mm. de long, courtement velu, limbe oblong-lancéolé, de 5-7 cm. de long et 1,3-2 cm. delarge, cunéiforme à la base, aigu au sommet, velu sur la face supé- rieure, courtement tomenteux-grisâtre sur la face inférieure ; inflorescences en 3-7 glomérules axillaires et terminaux à nombreuses fleurs, distants parfois de plus de 14 em., bractées linéaires, velues-ciliées, d'env. 6 mm. de long ; calice densément velu extérieurement et intérieurement dans la -partie supé- rieure, recourbé à partir d’un peu en-dessous de la gorge, tube de 5 mm. env. de long, accrescent, à 10 dents subégales de 1,5-2 mm. de long ; corolle à tube de 4-4,5 mm. de long, velu extérieurement dans sa partie supérieure, lobe supé- rieur cucullé de 2? mm. env. de long. densément villeux, labelle trilobé un peu plus long que le lobe supérieur, à lobule médian émarginé; éfamines non exsertes à filet court d’env. 1 mm. de long.
Shinsenda, mars 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 496. — Bords de l’eau) ; Uvira (Tanganika) ; 4908 (Rouling).
Obs. — Cette espèce appartient au groupe Loxostoma Benth., la courbure du calice s’observe à partir d’un certain âge seule- ment. Par la présence de bractées relativement développées, de feuilles pétiolées oblongues-lancéolées, aiguës au sommet, à poils apprimés, courts et grisâtres sur la face inférieure, le L. Ringoeli se range dans le groupe du ZL. deflexa Hook. f. et dans le voisi- nage du L. Volkensii Gürke du Kilimandscharo, dont les feuilles sont beaucoup plus développées, très velues, les glomérules plus larges et plus rapprochés.
SCUTELLARIA L.
Scutellaria Livingstonei PZaker. . Sakania (Rogers, n. 10044); Mushoshi (Rogers, n. 103794) ; Élisabethville (Rogers, n. : 10460)
(1) Leucas Ringoeti ; Ramis erectis usque 63 cm. altis, plus minus ramosis, pilosis, foliis petiolatis, petiolo usque 15 mm. longo, breviter velutino, lamina
“oblongo-lanceolata. 5-7 cm. longa et 1,3-2 cm. lata, basi cuneata, apice acuta,
supra et infra velutina; glomerulis floriferis 3-7 axillaribus et terminalibus. bracteis velutino-ciliatis, cire. 6 mm. longis, calice supra extus et intus dense velutino, recurvato, 10-dentato, dentibus subaequalibus 1,5-2 mm. cire. longis ; corollae tubo 4-4,5 mm longo extus supra velutino, lobo superiori eucullato dense villoso, labello trilobato, lobo mediano emarginato ; staminibus non exser- tis, filamentis { mm. cire. longis.
—-ÿ — 5.
Scutellaria Ringoeti De Wäild. nov. spec. ()..
Plante herbacée à tiges plus ou moins ramifiées de 20-25 cm. de long, qua- “drangulaires, courtement pubescentes ; feuilles ovales-elliptiques, courtement pétiolées, à pétiole velu de 1-3 mm. de long, à limbe de 10-16 mm. de long et 8-11 mm. de large, les supérieures passant aux bractées ; inflorescences allon- gées, lâches de 2,5-5,5 em, de long ; rachis courtement tomenteux ; fleurs soli- taires, opposées, bractées petites de 4 mm. de long äu maximum sur 3 mm. de large, tomenteuses comme les feuilles, pédicelle d'env. 4 mm. de long, velu ; calice velu de 2-2,5 mm. de long sous la fleur, à tube campanulé, lobe supérieur dressé, libre sur env. 1 mm., lobe inférieur arrondi; corolle pubescente d’env. 13 mm. de long, à tube velu dans sa partie supérieure, s’élargissant vers la gorge, lèvre supérieure recourbée en capuchon, 4-lobulée, lèvre inférieure légèrement réfléchie-étalée ; étamines insérées dans la lèvre supérieure, à filets relativement allongés.
Shinsenda, 9 mai 1912 (Ringoet, n. 3. — Dans la brousse).
Obs. — Cette espèce nous paraît affine des S. paucifolia Baker, De Beerstii Briquet et Livingsloniana Baker, qui ont, au dire de leurs auteurs, de nombreuses ressemblances ; elle se différencie en particulier du S. De Beerstii Briquet, originaire à peu près de la même région, par les pédicelles plus courts, les bractées ovales-arrondies et les inflorescences relativement réduites.
SOLANACEAE
PHYSALIS L.
Physalis minima /. Shinsenda, mars 1919 (Ringoet, coll. Homblé, n. 463. — Nom ind. : Mokandimpo ; et Ringoet, n. 486).
(1) Scutellaria Ringoeti ; Herbacea, ramis quadrangularibus, breviter pubes- centibus, 20-25 em. longis; foliis ovato-ellipticis breviter petiolatis, petiolo 1-3 mm. longo velutino, lamina 10-16 mm. longa et 8-11 mm. lata; inflores- centiis elongatis, laxis, rachide breviter tomentoso, floribus solitaribus, oppo- sitis, bracteis 4 mm. cire. longis et3 mm. latis, tomentosis, pedicellis velutinis cire. 4 mm. longis: calyce velutino, tubo campanulato, lobo superiori erecto libero cire. 1 mm. longo : corolla pubescenti, cire. 43 mm. longa, tubo supra velutino, labro superiori recurvato cucullato 4-lobulato, inferiori refracto- patulo.
52. — 61 —
TT
SOLANUM Z.
_Solanum bifurcum Hochst.
Élisabethville (Rogers, n. 10189).
Solanum indicum /.
Élisabethville, (Rogers, n. 10148) ; Shindaika près de l'Étoile du Congo, juin 1912 (Homblé, n. 669. — Cultivé. — Nom ind. : Supwasasa ).
Solanum nigrum /.
Uvira, avril 4906 (Cabra, n. 39. — Feuilles comestibles. — Nom ind. : Mutumba).
Solanum stellato-stylosum (. Dammer.
Entre le Lubile et le Lukaya 4910 (R. P. Vandermeiren. — Nom. ind.: Kabende-Bende) ; Kilwa, décembre 1911 (I. Bequaert, n. 239) ; Shinsenda, février 1912 (Ringoet, n. 392).
Solanum Urbanianum l/. Dammer.
Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 79. — Nom ind. : Tuntula [Kib. |).
SCROPHULARIACEAE LINDERNIA All.
Lindernia Newtonii Ængler. Bor. Jaurs. XXII, p. 508. tab. 9 fig. M-N.
Shinsenda, février 41919 (Ringoet, n. 419, 413, 414).
Obs. — MM. Hemsley et Skan. reproduisant dans la FLORE D'AFRIQUE la description du Prof. Engler, disent : € Flowers soli- tary, terminal », or, les figures ci-dessus rappelées, nous montrent nettement des fleurs axillaires et terminales.
SOPUBIA Ham.
Sopubia ramosa Hochst.
Élisabethville, mars 1912 (Homblé, n. 276. — Nom. ind. : Tunfisia).
Sopubia simplex Hochst.
Rivière Lufira (Rogers, n. 1032).
— 69 — 53.
Cr
BUCHNERA L.
Buchnera capitata Benth.
Élisabethville (Rogers, n. 10079). Buchnera Henriquesii Ængler. Elisabethville (Rogers, n. 10187).
BIGNONIACEAE MARKHAMIA Seem.
Markhamia lanata Æ. Schum.
Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 173. — Sur termitière) : Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 83. — Sur termitière. — Nom ind. : Mupapali) ; Nieuwdorp, 8 octobre 1912 (Ringoet, n. 1).
STEREOSPERMUM Cham.
Stereospermum dentatum Arch.
Bukama, 19 juillet 1914 (J. Bequaert, n. 152. — Grand arbre) ; Moero, août 1900 (Ed. Verdick).
Obs. — Nous ne pouvons admettre la synonymie proposée par M. Sprague dans la FLORA OK TROP. ArRrcA ; il ne nous parait pas possible de réunir, par exemple, S. Asnoldianum De Wild. et S. dentatum Rich.
La plante que nous signalons ici diffère un peu du type, tel qu'il est publié dans leur exciccala par MM. Schweinfurth et Riga, n. 4401.
Dans l’échantillon de M. Bequaert, les feuilles sont fréquem- ment paripennées, à limbe très inéquilatéral, la plante est totale- ment glabre sauf sur la partie externe de la corolle ; dans l’échan- tillon des-récoltes de Schweinfurth et Riga, le calice est velu- grisàtre, dans celui de Verdick, le calice est courtement velu sur- tout à la base.
Stereospermum Verdickii Je Wild.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1118. — Nom ind.: Mutubula),
D4. RAC Pre LR PEDALIACEAE
SESAMUM
Sesamum angolense Welw.
Sesamum macranthum Oliv.
Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1985. — Assez rare).
Sesamum indicum /.
Vallée de Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1985. — Cultivé. — Nom ind. : Bunania).
à UTRICULARIACEAE
UTRICULARIA L.
l Utricularia foliosa L.
: = Katanga, 4900 (Verdick) ; Moero, sept. 1900 (Verdick). Utricularia subulata /.
; Welgelegen, 1912 (Bequaert, n° 381) ; Welgelegen, 1912 (Hom- | blé, n° 559).
À
| ACANTHACEAE
NELSONIA R. Br.
Le : Nelsonia tomentosa /?. Br.
‘ts Elisabethville (Rogers, n° 10199).
| THUNBERGIA L. f.
Thunbergia glaucina S. Moore.
Riv. Lufira (Rogers, n° 10320). : M'hunbergia lancifolia 7. Anders. Élisabethville (Rogers, n° 10364). Thunbergia Micheliana Je Wild. Élisabethville (Rogers, n° 10134, 10365). Thunbergia Rogersii Turrill. Élisabethville (Rogers, n° 40185). Thunbergia subfusca $. Moore. Schinsenda (Rogers, n° 40400).
PR RE
SE - <
— 64 — 05.
pe SYNNEMA Benth.
Synnema Acinos S. Moore.
Élisabethville (Rogers, n° 10001).
DYSCHORISTE Nees.
Dyschoriste linifolia. Sakania (Rogers, n° 10021).
STROBILANTHES B4.
Strobilanthes glutinifolia S. Moore. Sakania (Rogers, n° 100212). Strobilanthes Rogersii S. Moore. Kamatanda (Rogers, n° 10329).
RUELLIA L.
Ruellia praetermissa Linda. Élisabethville, février 1912 (Homblé, n° 149. — Termitière).
LEPIDAGATHIS Walld.
Lepidagathis Rogersii Turrill.
Sakania (Rogers, n° 10082) ; Elisabethville os n° 10369). Lepidagathis scariosa /Vees.
Lukafu, 1910 (E. Verdick, n° 531).
BARLERIA L.
Barleria argenteo-calycina Je Wild. Buzz. Jan». Bor. Bru- XELLES, V (1915), p. 9.
Plante atteignant 1,25 m. de haut, à rameaux cylindriques velus, à poils étalés- dressés, munis à la base de ramifications étoilées, persistantes ; entrenœuds de 5,9 7,5 em. de long ; feuilles ovales-oblongues, courtement pétiolées, à pétiole atteignant 5 mm. de long, velu, limbe de 3,5-7,5 em. de long et 10-28 mm. de large, velu sur les deux faces, à poils pius ou moins épars sur la face supérieure, simples ou étoilés à la base, plus pâle en dessous qu’au-dessus, plus fortement velu en dessous qu'au-dessus, brillant sur la face supérieure, cunéiforme à la base et au sommet: fleurs subsessiles, axillaires ou terminales, Opposées, solitaires à l’aisselle d'une feuille bractéale réduite ; non épineuse ; calice
56. Fe
à 4 lobes ; lobe antérieur d'environ 15 mm. de long et 5 mm. de large, échancré au sommet, velu-séricé, grisätre-argenté extérieurement, à poils apprimés, lobe
postérieur de 45 mm. de long et 6 mm. de large, velu-argenté extérieurement, arrondi entier au sommet, sépales latéraux plus courts que les deux autres, lancéolés, de 10 mm. de long et 2 mm. env. de large, velus comme les autres sépales ; corolle à tube de 2 cm. env. de long, légèrement renflé vers la base et atteignant env. 5 mm. de diam., glabre extérieurement, à 5 lobes subégaux de 18 mm. env. de long et atteignant 6 mm. de large, glabres, étamines à anthères de 6 mm. de long; style glabre.
Rivière Buchi, mai 4891 (Gapt. Descamps).
Barleria grandipetala De Wald. nov. spec. in BuLL. Jar. Bor. BruxeLces, V (4915), p. 10.
Rameaux dressés, cylindriques, rétrécis légèrement aux nœuds, velus; Se simples et à poils étoilés à la base mélangés, divergents, entrenœuds de 5-6 cm. de long; feuilles opposées, GONE pétiolées, à pongle atteignant 4 mm. de long, cilié, limbe elliptique de 5-7,5 em. de long'et 2,5-3,2 cm. de large, velu sur les deux faces, surtont sur les nervures. cilié sur les bords, un peu plus pâle en dessous qu'au-dessus, largement cunéiforme subarrondi à la base,cunéiforme au sommet, à environ 4-5 nervures principales de chaque côté de la nervure médiane, plus proéminentes en dessous qu’au-dessus. s’anastomosant en arcs peu marqués au bord de la feuille ; fleurs axillaires solitaires ou terminant de courts rameaux latéraux, formant vers l'extrémité des rameaux des inflorescences à entrenœuds raccourcis plus ou moins denses; feuilles bractéales d'env. 3,5 cm. de long et { cm. de large généralement trinerviées ; calice à 4 lobes, lobe: postérieur obovale atteignant env. 22 mm. de long et 9 mm de large, large- ment cunéiforme au sommet, velu.sur les deux faces, cilié sur les bords, nervures pennées, les latérales disposées également à droite et à gauche de l’unique ner- vure centrale, lobe antérieur de 19 mm. env. de long et de 10 mm. de large, de même forme que le postérieur, émarginé, sur une longueur de 4 mm. env., à lobes largement eunéiformes au sommet, à deux nervures principales se terminant chacune dans l’un des sommets du lobe, sépales internes lancéolés, de 7 mm. env. de long et ? mm. de large, velus sur les deux faces, ciliés sur les bords ;corolle à tube de 29 mm. de long, glabre, à lobes atteignant 3 mm. de long et 19 mm. de large, oblongs ou obovales, arrondis ou très légèrement émar- ginés au sommet, ovaire ovoide, glabre à la base,velu au sommet, à style grêle, velu dans son tiers inférieur, glabre supérieurement, atteignant 4 em. de long.
Katanga (Capt. Descamps).
BLEPHARIS JUss ; Blepharis boerhaaviaefolia Pers.
Élisabethville, 8 mars 4912 (J. Bequaert, n° 226, — Sayane boisée, de préférence sur les termitières).
U0 57.
PÉRISTROPHE lVees.
Peristrophe usta C. B. Clurke. - Élisabethville (Rogers, n° 10242).
HYPOESLES À. Br.
Hypoestes antennifera S. Moore. Élisabethville (Rogers, n° 40147).
MONECHMA Aochst.
Monechma scabridum Hochst. : Shinsenda, mars 1912 (Ringoet, coll. Homblé, n° 547) ; Elisa- bethville, mars 1919 (Homblé, n° 223. — Sur termitière et surtout dans la brousse). “ JUSTICIA L.
Justicia Bequaerti /Je Wild. in Buzc. Jar. Bot. BRUXELLES, V (1914), p. 499.
Plante à tiges dressées, de 40 cm. de haut ; entrenœuds courtement et épar- sement velus, feuilles de 4,5-8 cm. de long, sessiles ou pétiolées, à pétiole, pouvant atteindre 2 mm. de loog, limbe oblong ow obovale, rétréci à la base, plus ou moins largement cunéiforme au sommet, de 2,3-6,5 de long et de 6-32 mu. de large, éparsement poilu sur les deux faces, surtout sur les nervures ; inflorescences axillaires, solitaires ou parfois par 2-à l’aisselle de la même feuille, atteignant 27 em. de long, à rachis courtement mais assez densément velu,- fleurs opposées, solitaires ou fasciculées par 2-5, fleurs en glomérules espacés, à entrenœuds atteignant 3 cm.de long, bractéolées à la base, bractéoles oyales-lancéolées, aiguës, subcarénées, velues-ciliées, atteignant 4 mm. de long, courtement pétiolées, pétiole bractéolé an sommet, bractéoles linéaires- aiguës, calice profondément 5-lobé, à lobes lancéolés-aigus d'environ 3,5 mm. de long, ciliés, corolle d'environ 9 mm. de long, velue extérieurement, à lobe postérieur courtement et obtusément bilobé au sommet, lèvre 3-lobée, étamines à deux loges distantes, l’inférieure appendiculée à la base, style exsert, ovaire glabre.
Bukama, 46 juin 1911 (J. Bequaert, n°108).
Justicia Homblei Je Wild. in Buzz. JaArD. Bor. BRUXELLES, IV (1914), p. 498. ;
Plante à rameaux de 65 cm. env. de hauteur, glabres ou munis de poils courts Je long de deux côtes opposées ; entreuœuds de 2-5 cm. env. de long ; feuilles
OT
58. - 67
opposées pétiolées, pétiole de 1,5-2 mm. env. de long, à poils épars, cilié, limbe ovale-oblong ou ovale-lancéolé, arrondi à la base, plus ou moins cunéiforme au sommet, plus ou moins aigu, de 1,7-5,5 cm. de long et de 1-2,1 cm. de large, plus petit à la base qu’au milieu, diminuant de grandeur vers le sommet et pas- sant insensiblement aux bractées, à poils épars sur la face inférieure, épars mais plus abondants sur la face supérieure ; inflorescences axillaires, opposées, formant par leur ensemble une sorte de panicule terminale, longuement pédone culée, à pédoncule divergent redressé vers le sommet, éparsement et courte- ment velu le long de deux lignes opposées, grêle, de 2 à 3,5 em. de long; fleurs solitaires ou géminées, sessiles, entourées à la base par 2 bractéoles lancéo- lées-linéaires, aiguës, atteignant 5 mm. de long ; calice profondément 5-lobé, de 4-5 mm.-de long à lobes linéaires-aigus, courtement ciliés sur les bords ; corolle blanche, tachetée de rouge, velue extérieurement, bilabiée, atteignant 10 mm. de long, lobe postérieur courtement bilobé au sommet, lohe anté- rieur d'env. 4 mm. de long, étamines à 2 loges insérées l’une au-dessus de l’autre, séparées par le connectif légèrement élargi, loge inférieure munie d’un prolongement basilaire ; ovaire courtement velu.
Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n° 1146. — Terre sèche).
Justicia kapiriensis Je Wild. in Buzz. Jar. Bot. BRUXELLES, Y (1945), p. 42.
Tiges grèles, glabres, de plus de 30 cm. de long, pouvant s’enraciner aux nœuds, entrenœuds de 3-13 cm. de long, feuilles opposées, plus ou moins longuement rétrécies en pétiole, péliole atteignant 2 em. de long, glabre ou muni de quelques poils é ars assez allongés, limbe ovale-elliptique, plus ou moins longuement cunéiforme à la base, cunéiforme au sommet, de 1,8-6 em. de long et 9-20 mm. de large, glabre sur les deux faces, à environ 5 nervures latérales principales de chaque côté de la nervure médiane, iuflorescences axillaires, solitaires, pédoncule grêle, glabre, atteignant 32 mm. de long, terminé par une cyme 2-4 flore, scorpioïde, de 1-1,5 em. de long ; fleurs blanches inférieures distantes de 5-6 mm., sessiles, bractéolées à la base, bractéoles lancéolées, aiguës, glabres, de 1,5 mm. de long, plus courtes que le calice ; sépales linéaires, glabres, de 4 mm environ de long ; corolle glabre, à tube de 4 mm. environ de long, à lobe postérieur dressé d'env. 3 mm. de long, à lèvre 3 lobée, étalée, d'environ 4 mm. de long, à lobes arrondis ; anthères disposées l’une au-dessus de l’autre, à loges de moïns de { mm. de long, l'inférieure nettement appendiculée.
Vallée du Kapiri, 1913 (Homblé, n. 1089),
RUBIACEAE OLDENLANDIA L.
Oldenlandia Hockii De Wild. in Kedde Repert. XIII (4914), p. 108 ; Notes FI. Katanga, III, (4914), p. 25.
His à 50.
Petite plante à souche paraissant ligneuse, à rameaux étalés-dressés atteignant toutauplus 4 em.delong, glabres dans toutes leurs parties,ou légèrement scabres, à rameaux simples ou plus ou moins ramifiés, dichotomes. Feuilles rétrécies en pétiole à la base, à stipules soudées avec la base du pétiole, celles-ci formant une cupule autour de la tige, Limbe ovale atteignant au maximum 11 mm. de long et 5 mm. de large, plus ou moins coriace, cunéiforme-arrondi à la base, cunéiforme, obtus au sommet. Fleurs tétramères longuement pédicellées, à nédicelle atteignant 7 mm. de long, glabre, à calice de 2,5 mm. de long sous la fleur, accrescent sous le fruit, à lobes env. aussi longs que le tube. Corolle à tube d'env. 2 mm. de long, dépassant donc les lobes du calice, à limbe d’un peu plus de { mm. de long. Anthères dépassant la gorge de la corolle, d’env. 1 mm. de long. Fruit (non mûr) couronné par les 4 lobes du calice d’au moins 2 mm. de long sur 2,5 mm. de large.
Élisabethville, lieux humides, septembre 1911 (Ad. Hock).
Obs. — Par ses feuilles sessiles ou subsessiles, ses fleurs tétra- mères, ses cimes terminales, lâches, la plante semble devoir se classer dans le voisinage de l'O. decumbens Hiern, dont elle se différencie très aisément d’abord par le développement de toute la plante et par la forme toute particulière de ses fleurs plus réduites.
PENTAS Benth.
Pentas Homblei De Wild. in Fedde Repert. XII (1914), p. 109; Notes FI/ Katanga, III (191%), p. 25.
Plante à tige dressée, de plus de 30 cm. de haut, forte, de plus de 5 mm. d'épaisseur, glabre, trigone, plus ou moins striée longitudinalement, feuilles verticillées, ovales-elliptiques, de 5,5 à 9 cm. de loug et de 2 à 3,5 cm. de large, glabres sur les 2 faces, largement cunéiformes ou arrondies à la base, aiguës au sommet, à nervures latérales assez proéminentes se perdant dans’ le bord du limbe cilié ; stipules à lobules dressés, ciliés, atteignant au maximum 3 mm. de long, fleurs réunies au sommet de la tige en corymbes terminaux, formés de cimes plus ou moins longuement pédonculées, à pédoncule commun, glabre, atteignant env. { em. de long ; fleurs blanches subsessiles, à calice glabre exté- rieurement d'env. { em. de long, les lobes triangulaires aigus, ciliés- sur les bords, aussi longs que le tube, corolle à tube très allongé de 6,5 à 9 cm. de long, à poils le long des côtes principales, à lobes étalés ou réfléchis, glabres intérieurement et extérieurement, sauf à la gorge de la corolle où ils sont forte- ment velus, atteignant 12 mm. de long sur 3-3,5 mm. de large; étamines incluses à anthère d’env. 7 mm. de long, insérées à env. 1,5 em. du sommet du tube dans un très léger renflement. Style dépassant la gorge de la corolle d’eriy, 13 mm., stigmate bilohé de 2 mm. compris, :
ORNE: FL7TES
Éd ce ME
60. 60 ee
Shisangwe, janvier 1912 (Homblé, n.94. — Dembo, près d’un ruisseau. — Nom indigène : Kanoka).
Obs. — Gette espèce appartient au même groupe que le P. Lie- brechtsiana que nous avons décrit antérieurement du Katanga et qui se différencie aisément par ses feuilles et ses fleurs plus réduites, ce qui lui donne un facies tout à fait particulier.
MUSSAENDA L.
Mussaenda arcuata Por.
Élisabethville, 4942 (Homblé, n. 330. — Nom ind: : Mupulu- pumpi; n. 253. — Nom ind. : Kisre-Sembe; n. 281. — Nom ind. : Kinusi). Shinsenda, 1912 (Homblé, n. 359. — Sur termi- tières. — Nom ind. : Mukolowondo).
SABICEA Aubl.
Sabicea Homblei De Wild. in Buzz. Jarn. Bor. BRUXELLES, V (1915), p. 22.
Arbrisseau à rameaux courtement pubescents, brunâtres à l’état jeune, deve- nant glabres, à écorce plus ou moins luisante ; feuilles pétiolées, à pétiole velu comme les tiges, de 5-10 mm. de long, à limbe de 2,3-7,5 cm. de long et 0,7-4 cm. de large, elliptique, plus ou moins longuement cunéiforme à la base, cunéiforme ou courtement acuminé au sommet, glabre sur les deux faces, sauf sur les nervures éparsement velues, nervures principales au nombre de 6 environ de chaque côté de la nervure médiane, peu proéminentes sur les deux faces; stipules réfléchies, ovales, d'environ 2-3 em. de long; fleurs réunies en capi- tules pauciflores de 7-10 mm. de diam., pédonculées, à pédoncule strigilleux de 10-22 mm. de long : bractées involucrales obovales, ciliées, de 3-6 mm. de long ; calice de 5-6 mm. de long à tube glabre extéricurement, densément velu intérieurement, à 5 lobes ovales-obtus, glabres sur les-deux faces, éparsement ciliés sur les bords ; corolle à tube de 8 mm. env. de long, assez densément strigilleux extérieurement, velu à la gorge, à 5 lobes de 4 mm. env. de long, et, jusque 1,5 mm. de large, subaigus; densément velus-séricés extérieurement, glabres intérieurement.
Plateau de Biano, environs de Katentania, dans la plaine, au voisinage des cours d’eau, novembre 1912 (Homblé, n. 804). LEPTACTINIA ook. f.
Leptactinia lanceolata K. Schum. Elisabethville (Rogers, n. 10169).
— 70 — 61. pa é
RANDIA L.
Randia malleifera Benth. et Hook. Élisabethville (Rogers, n. 10295).
TRICALYSIA À. Rich.
Tricalysia platystigma Æ. Schum. Elisabethville (Rogers, n. 10282).
PENTANISIA Harv.
Pentanisia rhodesiaca S. Moore.
Élisabethville (Rogers, n. 10004).
Pentanisia variabilis Aarv.
Élisabethville (Rogers, n.10299); Nieuwdorp (Rogers, n. 10403).
VANGUERIA Juss.
Vangueria edulis Vatke.
Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 719. — Vallée boisée) ; Sankisia, 24 septembre 1911 (J. Bequaert, n. 210): Élisabeth- ville, mars 1912 (Homblé, n. 231. — Arbre de la brousse à fruits comestibles. — Nom ind. : Mukolongo).
Vangueria infausta Burch.
Mufonya, 11 décembre 4911 (J. Bequaert, n. 233. — Savane boisée) ; Élisabethville, février 1912 (Homblé, n. 182. — Arbuste sur termitière. — Nom ind. : Mukolongo ; et mars 14919, n. 987. — Termitières. — Fruits comestibles. — Nom ind. : Muten- dankwali).
PLECTRONIA L.
Plectronia Laurentii /Je Wäild.
— — var. katangensis De Wild. nov. var. (!).
Rameaux principaux nettement quadrangulaires-subailés vers le sommet, à angles courtement et densément tomenteux.
Plateau de Biano (Fshisiuka), février 1913 (Homblé, n. 255. — Arbre des bords des sources et des étangs. Assez rare et localisé. Nom ind. : Muvuma).
(:) Plectronia Laurentii var. katangensis ; ramis apice quadrangulari- subalatis ; angulis breviter sed dense tomentosis,
62. Le ne Obs. — Nous ne possédons ni fleurs, ni fruits de cette plante que nous considérons provisoirement comme une variété du type très polymorphe que nous avons décrit dans € Mission Laurent ». Plectronia venenosa ()/iv.
Riv. Lufira (Rogers, n. 10306).
CANTHIUM Lan.
Canthium lanciflorum Hiern. Elisabethville (Rogers, n. 10142).
CRATERISPERMUM Aenth.
Graterispermum laurinum Benth. Élisabethville (Rogers, n. 10537).
FADOGIA Schweinf.
Fadogia ancylantha Schweinf.
Shisangwe, janvier 1919 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 84. — A la base des termitières. — Nom ind. : Buliansimba).
Fadogia Cienkowskii Schweinf.
Kamatande (Rogers, n. 40342).
Fadogia fuchsioides Welw.
Tschinsenda (Rogers, n. 10202); Élisabethville, février 1949 (Homblé, n. 191. — Fruit comestible. — Nom ind. : Wombolin).
Fadogia Homblei Je Wäld. in Fedde Repert. XII (1915), p. 295 ; Notes KI. Katanga, III (1914), p. 27.
Plante à tiges dressées atteignant 50 cm. de haut, à feuilles verticillées par Lelliptiques, lancéolées, subsessiles, cunéiformes à la base, glabres sur la face supérieure, très courtement tomenteuses sur la face inférieure, cunéiformes- acuminées au sommet, atteignant {1 -em. de long et 2,5 cm. de large, à nervures latérales principales au nombre de 8-9 de chaque côté de la nervure médiane, stipules lancéolées, à lobes libres, atteignant 13 mm, de-long, à cupule basilaire de 3 mm. env. de long. Fleurs axillaires, plus ou moins nombreuses, en fascicules courtement pédonculés, à pédicelle pouvant atteindre 2 à 4 mm. de long, calice glabre à tube d’env. 1,5 mm. de long, à lobes lancéolés aigus de 3 mm. env. de long. Corolle dépassant les lobes du calice, à tube d'env. 4 mm. de long, à lobes réfléchis d'env. 4 mm. de long, glabres comme le tube de la corolle, très aigus; étamines à anthères partiellement exsertes. style glabre dépassant la gorge de la corolle d'env. ? mm., à stigmate calyptriforme d'env. { mm. de long.
7%
Cr LEE &,
Shinsenda, mars 1912 (rec. H. Berdal, coll. Homblé, n. 555).
Obs. — Cette plante vient se ranger dans le voisinage, semble-t-il, du À, agrestis Schweinf. avec lequel on ne peut d’ailleurs le con- fondre par suite de la présence de ses feuilles verticillées par 4.
Fadogia katangensis Je Wald. in Fedde Repert. XII (1913), p. 295 ; Notes FI. Kalanga, II (1914), p. 27.
Petite plante à base ligneuse, à tige dressée atteignant 35 cm. de long, grêle,
non ramifiée, à feuilles verticillées par 3, lancéolées-aiguës, longuement cunéi-
formes à la base, plus ou moins coriaces, à poils épars sur la face supérieure, tomenteuses sur la face inférieure, les inférieures courtes n’atteignant parfois que 7 em. de long, les médianes 8 cm. de long et 14 mm. de large, à bord révoluté; nervures en creux sur la face supérieure, assez nettement en relief sur la face inférieure, stipules formant une gaine intrapétiolaire, à lobe libre attei- gnant dans sa partie linéaire { cm. de long, élargi dans la partie basilaire, densément velu sur le dos, cilié sur les bords. Fleurs à pédicelle velu, pouvant atteindre env. 3 mm. de long, souvent bractéolé. Calice éparsement velu. partie inférieure de 2 mm. env. de long, à lobes dressés de 1,5 mm. env. de long ; corolle à tube éparsement velu extérieurement d’env. 3 mm. de long, à lobes réfléchis, aigus, env. aussi longs que le tube, glabres intérieurement, anthères légèrement exsertes, style exsert, à stigmate bilobé calyptriforme d'env. ! mm. de long.
Elisabethville, septembre 4911 (Ad. Hock).
Obs. — Cette espèce est voisine de notre Æ. Butayer; elle s’en différencie, comme on peut le voir par les descriptions, par les feuilles complètement développées, plus allongées, ce qui lui donne un aspect assez particulier ; la face inférieure des feuilles est peut-être moins cotonneuse dans la plante du Katanga que dans celle de la région du Kwango. Ces deux plantes ont cependant unè irès grande analogie et il serait possible que des matériaux plus complets de l’une et de l’autre permettent d'établir pour ces espèces un rapprochement plus complet.
Fadogia Ringoeti De Wild. in Fedde Repert. XII (1913), p. 29,6 ; Notes FI. Katanga, II (1914), p. 27.
Plante à souche ligneuse, à tige dressée plus ou moins ramifiée, atteignant 80 cm. de haut, à feuilles verticillées par 3, sessiles, à limbe arrondi à la base ou largement cunéiforme, elliptique, lancéolé, de 4-5,5 cm. de long et 7 à 10 mm. de large, glabre sur les deux faces, un peu plus pâle en dessus qu’au-dessous, à quelques poils le long du bord, cunéiforme-obtus au sommet ; stipules à base élargie atteignant au plus { mm. de long à portion linéairé pouvant atteindre
64. __— 78 — ne
3 mm. Fleurs axillaires, souvent en inflorescences plus ou moins dichotomés, à pédoncule commun pouvant atteindre 9 mm. de long, à pédicelle pouvant atteindre 4 mm., glabre; calice d’env. ? mm. de long, tronqué au sommet, ondulé sur le bord; corolle à tube glabre d’env. 5 mm. de long, lobes réfléchis pendant l’anthèse, glabres sur les deux faces, d'env. 5 mm. de long, très aigus; anthères d’env. 2 mm. de long, exsertes, style dépassant la gorge de la corolle d’env.
4 mm., stigmate calyptriforme d’env. 2 mm. de long compris.
Shinsenda, mars 1919 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 509. — Dans la brousse). ù
Obs. — Cette espèce se rapproche du Æ. stenophyllx Welw. décrit sur une plante de la région de Huilla. La planté du Katanga se différencie par la forme de ses feuilles et par le développement de ses fleurs ainsi que par la disposition de ses inflorescences.
Fadogia Rogersii Wernh.
Banga (Rogers, n. 10230) ; Elisabethville, n. 10221.
Fadogia stigmatiloba Æ. Schuim.
Tschinsenda (Rogers, n. 10396).
Fadogia triphylla Baker.
Tschinsenda (Rogers, n. 10108).
Fadogia Verdickii De IVild.
Sakania (Rogers, n. 10281).
PAVETTA L.
Pavetta canescens DC
Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 154 et 460. — Sur ter- mitières. — Arbre. — Nom ind. : Kianakassi) ; Chisangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 110. — Terre sèche boisée. — Fleur blanche, odeur agréable) ; Plateau de Biano (Esschen), déc. 1912 (Homblé, n. 903. — Vallée boisée, sur termitière) ; environs de Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 801. — Fleurs blanches, termitières).
Pavetta radicans /liern.
Welgelegen, 6 juin 1919 (J. Bequaert).
CEPHAELIS Sw.
Cephaelis australis Wernh. Riv. Lufira (Rogers, n. 10804).
es.
— 1h — 65. PT 2 BORRERIA C. #, W. Meyer.
Borreria dibrachiata X. Schum. Bukama 1911 (J. Bequaert, n. 120) ; Vallée de Kapiri, 19143
(Homblé, n. 1144). Borreria senensis Æ. Schum. Vallée de Kapiri, 1918 (Homblé, n. 1102, 1199) ; Shinsenda, 4919 (Ringoet, n. 425) ; Kantu, 1908 (Kassner, n. 2398). Borreria stricta DC. Élisabethville, 1912 (I. Bequaert, n. 261 et Homblé, n. 249) ;
Shinsenda, 1919 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 544, 443, 396).
SPERMACOCE Gaerln.
Spermacoce dibrachiata (iv.
Élisabethville (Rogers, n. 10190, 10243).
Spermacoce stricta IE
Élisabethville (Rogers, 10073).
GALIUM L.
Galium stenophylium.
Elisabethville, février 1912 (Homblé, n. 117. — Nom ind. : Kakoamahanga. Terrains secs boisés); Shinsenda, 13 février 1919 (leg. Ringoet, coll. Homblé, n. 380); Welgelegen, 1912 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 600).
CUCURBITACEAE CUCUMIS L
Cucumis Homblei Je Wild.
Élisabethville, mars 1913 (Sur termitière. — Fleurs jaunes. — Nom ind. : Mabeh-Yanbwa. — Homblé, n. 227); Lupaka River, 6 février 1908, (Kassner, n. 2463).
CAMPANULACEAE
LIGHTFOONA L’Hérit.
Lightfootia abyssinica Hochst. Sakania (Rogers, n. 10031).
66. — 75 —
Lightfootia napiformis 1). C.
Élisabethville, mai 1912 (Hompblé, n. 347. — Nom ind. : Katesia).
COMPOSITACEAE
BOTHRIOCLINE Oliv.
Bothriocline Schimperi var. tomentosa (Üliv. et Hiern. Uvira (Tanganika), 1908 (Rouling).
VERNONIA Schreb.
Vernonia acuta Je Wald. in Buzz. Jarp. Bor. BRUXELLES. V (4915), p. 90 (Strobocalyx).
Plante à tiges ligneuses courtement mais assez densément velues, striées longitudinalement ; feuilles alternes, courtement pétiolées ou sessiles, à pétiole atteignant 2 mm. de long, assez épais, velu, limbe ovale, arrondi, à la base, aigu au sommet, de 2-9 cm. de long et 8-37 mm. de large, brunâtre.à l’état sec sur la face supérieure, scabre, plus pâle en dessous et courtement poilu, à dents margi- nales plus ou moins espacées, peu profondes, aiguës-apiculées, nervures laté- rales principales au nombre de 10 env. de chaque côté de la nervure médiane, à peine en relief sur la face supérieure, formant sur la face inférieure, avec les nervures secondaires et tertiaires, une réticulation en relief; inflorescences axillaires etterminales formant par leur ensemble des panicules amples ; invo- lucres sessiles ou courtement pédicellés, à pédicelle tomenteux, atteignant 4 mm. de long, bractéolé, à bractéoles linéaires, variables, ciliées, involucre de 7-9 mm. de long et d’env. 4 mm. de diam. un peu en dessous du sommet, à squames involucrales sur 3 rangs environ, peu nombreuses, les externes ovales, plus ou moins longuement acuminées, à acumen souyent aussi long que le limbe, les internes obovales-elliptiques, atteignant env. 7 mm. de long et 3 mm. de large, glabres sur les deux faces, scarieuses, plus ou moins herbacées au sommet ; akènes de 2,5-3 mm. env. de long, striés longitudinalement, très courtement to- menteux et glanduleux ; soies de 7,5 mm. de:long, blanches, courtement ciliées.
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1214. — Terre sèche).
Vernonia brachylaenoides S. Moore.
Élisabethville (Rogers, n. 10008).
Vernonia bukamaensis De Wild. in Buzz. Jarn. Bor. BRUXELLES, V (1915), p. 95 (Stengelia).
Plante herbacée, atteignant 14-15 em. de haut,à rameaux dressés densément et courtement velus-grisâtres, striés longitudinalement ; feuilles rapprochées,
— 76 — 67.
distantes au maximum de 4-5 mm, sessiles ou très courtement contractées en pétiole à la base, obovales-elliptiques, de 3-6,5 em. de long et 10:20 mm. de large, à bords ciliés et plus ou moins éparsement et profondément dentés, à dents apiculées aiguës, velues-scabres sur la facé supérieure, éparsement velues surtout sur les nervures de la face inférieure, densément glanduleuses sur la face inférieure, à glandes en creux à l’état sec; capitules terminaux, solitaires ou géminés, dépassant assez fortement les feuilles, pédoncule: de 3-4,5 cm. de long, velu, strié longitudinalement, muni‘de 1 ou 2 bractées ellip- tiques lancéolées, d'env: 3-4 mm: de longs involucre d’env. 1415 mm. de‘long, à squames disposées en 4-5 séries, élliptiques-lancéolées, aiguës-apiculées au sommet, plus où moins densément velues sur le dos, au moins au sommet, glabres intérieurement, subsearieuses, ciliées sur les bords, les externes les plus courtes, les intern'es atteignant 12 mm. de long et'un peu plus de 1 mm. de arge. Akèôves velus, à env. 10 côtes, de 3 mm. env. de long (mürs ?). Soïes d’un blanc légèrement jaunâtre, de 3-10 mm. de long. Fleuron d'env. 10 mm de long, étroit, à peine renflé vers le sommet, violacé.
Bukama, 19 mars 1911 (J. Bequaert, n. 147).
Vernonia densecapitulata Je Vild. in Buzz. Jarp. Bor. BuxeLLes, V (1915), p. 92 (Strobocalyx).
Plante ligneuse, atteignant 3 m. de haut, à tiges brunâtres, à écorce courte- ment et densément tomenteuse, obscurément striée longitudinalement ; feuilles alternes, rétrécies en un court pétiole à la base, atteignant env. 6 mm. de long, à limbe plus ou moins décurrent, elliptique, cunéiforme à la base et au sommet, glabre ou légèrement scabre sur la face supérieure, courtement et plus ou moins densément velu sur la face inférieure, de 2-10-em. de long et 8-45 mm. de large, denté sur les bords ciliés, dents apiculées; nervures latérales principalés au nombre de {0 env. de chaque côté de la nervure médiane, non en relief en dessus, proéminentes en dessous, nervures secondaires et tertiaires visibles en dessous ; inflorescences en panicules terminant la tige et ses ramifications axillaires, formant'par leur ensemble de grandes panicules ; capitules sessiles ou très courtement pédicellés, à pédicelle atteignant 2 mm. de long, courtement tomenteux grisâtre, involucre de 3-4 mm. de long, squames sur: 3-4 rangs, les internes caduques plus longues que les externes, atteignant 3 mm. de long et un peu plus de { mm. de large, subobtuses, glabres extérieurement ou très courtement et éparsement velues vers le sommet, glabres intérieurement, ciliées sur les bords, plus ou moins carénées sur le dos, capitule à 6-7 fleurs tubuleuses, violacées, de 3 mm. env. de long ; akène glabre, de 1 mm. env. de long (mür ?), soies blanches de 3,5 mm. env. de long, courtement ciliées.
Shinsenda, 40 juin 19192 (J. Bequaert, n. 494. — Plante à tiges ligneuses, atteignant 3 m. de haut).
Veruoüia Descampsi Je Wild. (— Vernonia acrocephala in De Wild. et Th. Dur. Contrib. FE. Congo 1 (1899), p. 80 ; De Wild.
68. — 71 —
Études Fl. Bas- et Moyen-Congo 1 (1905), p. 395 et Hlustr. FI. Congo. PI. fig. 6-19, non Klatt in Ann. Nar. Hisr. Hofm. Wien VII (1899), p. 100. (Stengelia) in Buzz. Jar. Bor. Brux. V (1915), p. 97).
Petite plante atteignant en fleurs 17 em. de haut, tige courte de 1,2-3 cm. de long, courtement mais densément tomenteuse-grisâtre ; feuilles suprabasi- laires. plus ou moins en rosette au sommet de la tige, sessiles, de 2,5-11 em. de long et 12-45 mm. de large, plus ou moins coriaces, éparsement et courte- ment velues sur les deux faces, obovales, peu profondément denticulées-ronci- nées sur les bords, arrondies au sommet, nervures latérales principales obliques, plus de 9 de chaque côté de la nervure médiane; pédoncule central, courte- ment et densément velu-grisâtre, de 11,5-12,5 em. de long, uni bractéolé, brac- téole lancéolée-linéaire, de 1,3-3 em. de long, velue-grisâtre à l’état sec, capitule terminal solitaire atteignant 4 em. de large, multiflore, squames involucrales, obtuses au sommet, sur 4 rangs environ, les externes les plus courtes, ellip- tiques, de 8 cm. de long et de 3,5 mm. de large, glabres ou éparsement poilues, les intermédiaires de plus en plus larges, à base scarieuse, herbacées au som- met, les internes atteignant 16 mm. de long et 4 mm. de large, scarieuses et glabres sur la plus grande partie de leur longueur; akènes courts de ? mm. env. de long, velus, côtelés longitudinalement ; soies jaunâtres sur deux rangs, atteignant 12 mm. de long, plus ou moins aplaties, densément ciliolées, aiguës ou obtuses, les externes plus courtes que les internes ; corolle tubuleuse de 20 mm. env. de long, glabre, pourpre, à tube cylindrique dépassant légèrement ou aussi long que les soies, peu élargi au sommet et souvent légèrement recourbé, à 5 lobes aigus de près de 2 mm. de long.
Samba, 1891 (Capt. Descamps) ; Kausomme, 21 juillet 4904 (Lescrauwaet, n. 103. — Petite plante des herbes donnant une fleur pourpre).
Obs. — Les plantes signalées ci-dessus ont été signalées : la pre- mière d'après la détermination de Klatt lui-même, la seconde par nous sous le nom de V. acrocephala Klatt; mais nous nous sommes aperçu de l’erreur de cette détermination.
Vernonia guineensis Benth.
Tinkosji, 1908 (Kassner, 23014).
Vernonia lualabaensis De Wild. in Buzc. Jarp. Bor. Brux. V (1015), p. 98 (Strobocalyx).
Plante à tige dressée de { m. de hauteur, courtement et densément tomen- teuse-brunâtre, striée longitudinalement, subeylindrique, feuillée dès la base, feuilles alternes rapprochées, distantes au maximum de 1,5 cm., rétrécies en un court pétiole à la base, pétiole atteignant 3 mm. de long, plus ou moins ailé,
#
18 — - 69.
velu-brunâtre, limbe elliptique-ohovale, cunéiforme à la base et au sommet, de 3-8,5 cm. de long et 8-20 mm. de large, glabre sur la face supérieure, d’un brun-noirâtre plus ou moins luisant, densément et courtement tomenteux, d’un brun pâle sur la face inférieure, ondulé sur les bords ; nervures latérales principales obliques,anastosmosées entre elles et formant une réticulation bien visible sur la face inférieure ; inflorescences terminales paniculées, ramifées ; capitules sessiles ou courtement pédicellés, à pédicelle tomenteux-brunâtre atteignant 3-4 cm. de long ; involucres atteignant 6 mm. de long, bractées sur trois rangs, les externes les plus courtes, toutes plus ou moins velues sur le dos, au moins au sommet courtement apiculé, glabres intérieurement, les internes elliptiques, caduques, de 6 mm. de long et 2 mm. de large, arrondies au sommet, à environ 6 fleurs; akènes courtement poilus d’env. 1 mm. de long (màrs ?), fleurons de 6 mm. env. de long, soies jaunâtres de 6 mm.,
courtement barbelées.
Environs du Lualaba-Kraal, voisinage du fleuve, décembre 1919
(Homblé, n. 961).
Vernonia luembensis De Wild. et Muschler.
Welgelegen, 1913 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 613. — Fleurs bleuâtres) ; Env. de Katentania, 1919 (Homblé, n. 790, 779. — Fleurs mauves).
Vernonia manikensis /Je Wäld. in Buzz. JaArp. Bor. Brux. V (1915), p. 99) (Stengelia).
Plante herbacée, réduite, de 18 cm. env. de haut, racine plus ou moins tubé- reuse à tubercules atteignant 4,5 em. de long et { em. de diam. terminés par une radicelle grêle pouvant atteindre !2 cm. de long, tige dressée, courte, de 2 cm. env. de long; feuilles en rosette au sommet de la tige à plus de 8, obovales- oblongues, rétrécies à la base, sessiles, de 2-8 em. de long et atteignant 2 em. de large, dentées sur les bords, à dents glanduleuses au sommet, éparsement velues sur les deux faces. glanduleuses sur la face inférieure, à glandes en creux, obtuses au sommet, scape solitaire atteignant 13,5 cm. de long, courtement pubescente, capitule solitaire atteignant 4,5 em. de large ; involucre atteignant 15 mm. de long, squames sur env. 4 rangs, les externes les plus petites, lan- céolées, de 1,5 mm. de large, courtement et plus ou moins éparsement velues sur le dos, les internes plus ou moins longuement appendiculées au sommet, attei- gnant 48 mm. de long et 4,5 mm. de large, scarieuses dans la plus grande partie de leur longueur, glabres sur les deux faces, sauf sur le dos dans la partie her- bacée ; akènes plus ou moins aplatis, de 4-5 mm. de long, velus, striés longi- tudinalement, à environ 10 côtes, pappus sur plusieurs rangs, les soies externes plus courtes, aplaties, sabobtuses, ciliées sur les bords, jaunâtres, de 12 mm. env. de long ; fleuron de 17 mm. env. de long, légèrement renflé au sommet, lobes triangulaires d’env. 4,5 mm. de long.
Plateau de la Manika, octobre 1911 (Hock.).
70. : Te
cl
Vernonia Petersii Oliv. et Hiern. Mulenga, 1908 (Kassner, 26394) ; Musofi (Kassner, n. 2686) ; _Shinsenda, 1919 (Ringoet, n. 89) ; Elisabethville, 1912 (Homblé, n. 217, 205. — Nom ind. : Lenga-Lenga) ; Welgelegen, 1912 (leg. Corbisier, coll. Homblé, n. 607). Vernonia polysphaera Baker, Nieuwdorp (Rogers, n. 10396).
Vernonia punetulata De Wed. in Buzz. Jar». Bor. Brux.. V (1915), p. 100 (Stengelia).
Plante herbacée atteignant au moins 30 cm. de haut, à feuilles paraissant basilaires, au nombre de trois, très courtement pétiolées, pétiole atteignant 8 mm. de long, embrassant à la base, limbe elliptique, largement cunéiforme- subcordé àlla base, arrondi at sommet, à poils épars sur la face inférieure, glabre sur la face supérieure, ponctué de blauc (traces de poils caducs ?) de 10-16 cm. de long et 4,5-6,8 cm. de large ; scape dressée unifoliée vers la base, feuille réduite, distante de 4 cm. env. des basilaires, atteignaut 4,6 sur 2,2 cm., ramifiée au sommét, plus ou moins densément tomenteuse-brunâtre, portant au sommet des deux rameaux un capifule uvique dont le pédoncule plus ou moins densément bractéolé vers le sommet atteint 9 cm. de long,-bractées lancéolées-subaiguës, atteignant 9 mm. de long, passant aux squames involu- crales, capitules:de 23-28 mm. de large, squames sur env. quatre rangs, les externes ovales-aiguës d'environ 9 mm. de long et 4 mm. de large, densément velues-séricées sur la face externe, ciliées sur les bords glabres intérieure- ment,.les moyennes atteignant 5 mm. de large, les internes scarieuses dans la plus.grande partie de leur longueur, colorées dans l’appendice terminal aigu, de 12 mm. env. de long sur 2,5 mm. de large, glabres intérieurement, éparse- ment velues sur. la ligne médiane dorsale et sur le sommet ; akènes obconiques plus ou.moius obliques, obscurément 3-4 côtelés, glabres, très éparsement et courtement poilus-tuberculeux, de 4,5-5 mm. de long, de 0,5.mm. de large à la base et 1,5,mm. de large au sommet; soies sur plusieurs rangs, les externes ‘ courtes, les internes atteignant 8 mm. de long, péléacées, aiguës, étroites, d’un blanc jaunâtre, ciliées ; corolle de 9 mm. env. de long, glabre, à lobes linéaires de. 3 mm.env. de long.
Vernonia pinifolia Less.
Kundelungu, 149 décembre 1911 (J. Bequaert, n. 586); Baya (Rogers, n. 10884).
Vernonia cthonocephala (). Hoffm.
Élisabethville (Rogers, n. 10008).
Vérnonia lancibracteata S. Moore.
Sakania (Rogers, n. 10024).
100 — 74.
Vernonia Melleri (iv. et Hiern.
Sakania (Rogers, n. 10023) ; Élisabethwille (Rogers, n. 10299).
Vernonia purpurea Sch. Bip.
Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 437. — Savane séche) : Sakania (Rogers, n. 100025).
Vernonia podocoma Sch. Bip.
Elisabethville (Rogers, n. 10092).
Vernonia roseo-violacea De Wild. in Buzz. Jarp. Bor. BRux., V:(4915), p. 98 (Stengelia).
Plante herbacée, tiges dressées, de 23-28 cm. de long, glabres, plus ou moins angüléuses, striées longitudinalement ; feuillës rapprochées, alternes ou subopposées, distantes au maximum de 2,5 cm., les inférieures’les plus courtes, la supérieure passant aux bractées, toutes sessiles, sabembrassantes, plus ou moins longuement rétrécies à la base, cunéiformes-obtuses au sommet, de 9-20 cm. de long et 1,5-4 em. de large, limbe entier sur le bord, ‘plus ou moins scarieux, glabre sur les deux faces, nervures principäles au nombre de 6-8 de chaque côté de la nervure médiane, très obliques, peu en rélief sur'les deux faces ; capitule terminal solitaire atteignant 4 em. de diam., squames sur 4-5 rangs, les externes triangulaires-aiguës plus courtes que les internes, velues extérieurement, les internes d'env. 18 mm. de long et d’env. 4,5 mm.de large, glabres intérieurement, velues au moins sur le dos et au sommet, extrémité aiguë légèrement herbacée à partie inférieure scarieuse ; akènes glabres'très obseurément côtelés longitudinalement, de 5,5 mm. env. de long, soies d’un blanc-jaunâtre, plus ou moins longuement ciliées, atteignant 11-12 mm. de long ; fleurons tubuleux de 18-19 mm. de long, très peu élargis au sommiét, glabresou éparsement glanduleux, lobes linéaires de 4,5 mm. de long ét env. 0,4 mm. de large, ciliés au sommet.
Vallée de Kapiri, mars 1913 (Homblé, n. 1994). Vernonïia subaphylla Baker. Kamatanda (Rogers, n.10332); Élisabethville (Rogers, n. 10163).
Vernonia towaense De Wild. in Burz. Jarp. Bor. Brux., V (1915), p. 96. (— Vernonia Grantii in De Wild. Etudes Flore Bas-et Moyen-Gongo 1 (4904), p. 20, non Oliv. in Trans: LAN. S0c. XXIX (1873), p. 99, tab. 57) (Stengelia).
Tiges de plus de 30 cm. de long, glabres ou éparsement et courtement poilues ; feuilles ‘alternes plus ou moins distantes, lés supérieures passant aux bractées’involucrales, feuilles développées sessiles, distantes de 4-6 cm. le long de la tige. à limbe obovale-oblong de 8-14,5 cm. de long et 12-45 mm. de large, largement cunéiforme à la base, cunéiforme au sommet, irrégulièrement ét péu
79. — 81 — cf
profondément denté sur les bords, glabre sur les deux faces où muni de quelques poils épars, nervures latérales obliques, à plus de 10 de chaque côté de la nervure médiane, peu proéminentes sur les deux faces; capitule terminal solitaire, atteignant 6 em. de diam. ; bractées involucrales sur 4 à 5 rangs, les externes ovales, longuement lancéolées, très aiguës, glabres sur les deux faces mates extérieurement, plus ou moins brillantes intérieurement, ciliées denti- culées sur les bords, les internes atteiguant 27 mm. de long, ovales-lancéolées aiguës, de 2,5-5,5 mm. env. de large, dépassant de 4-5 mm. les soies de l’akène, scarieuses et glabres sur la plus grande partie de leur longueur, plus ou moins herbacées au sommet et courtement velues au moins sur le dos, ciliées sur les bords, akènes de 4-4,5 mm. de long et de un peu plus de 1,5 mm. de large, plus ou moins comprimés, densémeèut velus, striés, soies sur plusieurs rangs, subé- quilongues, grêles, courtement ciliolées, atteignant 15 mm. de long, fleurons tubuleux peu élargis vers le sommet, dépassant les soies, de 25 mm. env. de ‘long, à lobes laucéolés de 7-8 mm. de long.
Towa, septembre 1895 (Descamps).
Obs. — Cette espèce a été signalée antérieurement sous le nom de V. Grantii. Un coup d’œil jeté sur la description ci-dessus et sur la figure publiée en même temps que la diagnose du V.Grantii, dans le mémoire sur les plantes des récoltes de Speke et Grant (Trans. Linn. Soc., loc. cül.), suffit pour voir qu’il n’y a aucune analogie entre ces deux espèces.
Vernonia violaceo-papposa /e Wild. in Buzz. Jar. Bor. Brux., V (1915), p. 89 (Lepidella).
Plante d'environ 70 em. de haut, à tiges dressées, cotonneuses à la base; ramifiées seulement au sommet, velues, à poils blanchâtres-appliqués ; feuilles striées longitudinalement, basilaires, longuement rétrécies à la base en un pétiole courtement ailé subembrassant, oblancéolées-linéaires, cunéiformes subobtuses au sommet, atteignant 23 em. de long et 23 mm. de large, glabres ou à poils courts-scabres épars, bords scabres; nervures latérales très obliques, un peu: plus proéminentes en dessous qu'au-dessus, feuilles du sommet plus petites et sessiles embrassantes, de même constitution; capitules atteignant 3,5 cm. de diam. par deux ou trois au sommet de la tige ou de ses ramifica- tions, subséssiles ou pédonculés, à pédoncule velu comme la tige, atteignant 1 cm. de long, bractéolé, bractéoles semblables aux squames involucrales, celles-ci sur au moins 4 rangs, de 10-15 mm. de long et jusque 1,5 mm. de large, les inférieures les plus recourbées en crochet, les internes droites, toutes densément velues extérieurement, ciliées sur les bords, glabres intérieurement sauf vers le sommet velu, cilié et mucroné ; fleurs à plus de 35 par involncre ; fleurons tubuleux grêles de 12,5 mm. de long, à 5 lobes linéaires de 3 em. env. de long, violets, courtement ciliés sur les bords, style à lobes divergenuts aigus; akènes de 2 mm. env. de long (mûrs ?) densément velus au moins à la base,
02 — 73.
à poils évigés blanchâtres, lépides jaunâtres ou violacés de 1,7-2 mm. de long, frangés, soies de 10-11 mm. de long, violettes, ciliées, plus ou moins caduques.
Vallée de Kapiri, versant boisé du plateau de Biano, février 1913 (Homblé, n. 1922). :
Yernonia undulata ()/iv.
Environs du Lualala-Kraal, décembre 1912 (Homblé, n. 914).
ELEPHANTOPUS L.
Elephantopus scaber 158 Élisabethville (Rogers, n. 10136).
AGERATUM L.
Ageratum conyzoides /.
Vallée de Kapiri, Katanga, février 1913 (Homblé, n. 1219. — Nom vern. : Pumba-fumba [Kisa]) ; env. du Lualaba-Kraal, décem- bre 1919 (Homblé, n. 950).
EUPATORIUM L.
Eupatorium africanum (iv. et Hiern. Elisabethville (Rogers, n. 10231).
MIKANIA Wild.
Mikania scandens IVi/{d. Elisabethville (Rogers, n. 10971).
NIDORELLA Cass.
Nidorella resedaefolia /)C.
Nieuwdorp (Rogers, n. 10377).
Nidorella auriculata 1C.
Lukafu, octobre 1899 (E. Verdic k); Vallée de Kapiri, fév. 1913 (Homblé, n. 1915. — Nom vern. : Vumba-Vumba [Kisa]) ; Chi- * sangwe, janvier 1919 (Homblé, n. 103. — Nom vern. : Lunsangwé [Kib.]. — Dans les dembos) ; Nieuwdorp, 3 oct. 1912 (Ringoet) ; Lualaba-Kraal, vallée de la Kapanda, décembre 1912 (Homblé, n. 4020).
CONYZA Less.
Conyza aegyptiaca Dryand.
Vallée de la petite Luembe, 1910 (Ad. Hock).
74. His D ee
BLUMEA DC. Blumea'aurita (L. f.) DC. Bukama, 14 juillet 1911.(J. Bequaert, n. 144). LAGGERA Sch. Bip. Laggera alata Sch. Bip. Élisabethville (Rogers, n. 10870). Laggera brevipes Oliv..et Hiern. Elisabethville, 47 mai 1919 (J. Bequaert, n. 447). ACHYROCHINE :Less. Achyrocline batocana (lv. et Hicrn. Elisabethville (Rogers, n. 20938). GNAPHALIUM L.
Gnaphalium lutéoalbum 158 Elisabethville (Rogers, n. 10152, 10874).
HELICHRYSUM Güertn. Helichrysum Kirki Oliv. et Hiern.
Élisabethville, 1919 (Homblé, n..348, 273. — Nomünd. : Kipipa); Shinsenda, mars 1912 (Homblé, n. 363. — Nom ind. : Kipipa) ; Élisabethville, 1912 (J. Bequaert, n. 345. — Savane boisée. —
Atteignant 60 em. de haut) ; Élisabethville (Rogers, n. 10972). Helichrysum squamosifolium S, Moore. Kamatanda (Rogers, n. 10331). INULA L.
Inula auriculata Wall. Bukama, 14 juillet 1911 (J. Bequaert, n. 1438). SPHACOPHYLLUM Benth. Sphacophyllum candelaæbrum Benth. Mafumbi, 1908 (Kassner, n. 2520). Sphacophyllum Helenae Busc. et Muschl. Elisabethville, 1908 (Kassner, n. 2509). ANISOPAPPUS ook. et Arn.
Anisopappus africana (Jiv. et Hiern. Elisabethville (Rogers, n. 10229).
EN ps 75. be WEDELIA J@Cq. Wedelia africana Pal. Beuuv. Baya (Rogers, n. 10388).
ASPILIA Thou.
Aspilia monocephala Bulker. Kamatanda (Rogers, n. 10330).
MELANTHERA Rohr.
Melanthera Brownei Sch. Bip.
Élisabethville (Rogers, n. 10945) ; Chisangwe, 1912 (Homblé, n. 78. — Nom ind. : Msoumbi); Élisabethville, 1912 (Hôomblé, n. 445. — Sur termitières); Shinsenda, 1912 (Ringoet, n. 444, 598).
— — var. angustifolia (. Hoffm.
Vallée de la Kapanda, décembre 1919 (Homblé, n. 1021) ; Chi- sangwe, janvier 1912 (Homblé, n. 102. — Nom ind. : Msombe [Kib.}).
GUIZOTIA Cass.
Guizotia Eylesi S. Moore.
Élisabethville (Rogers, n. 10945). :
BIDENS L.
Bidens linearifolia ()/iv.
Élisabethville (Rogers, n. 10956).
Bidens pilosa /.
Nieuwdorp (Rogers, n. 10410).
— — var. leucantha Wild.
Élisabethville (Rogers, n, 10959).
Bidens Schimperi Sch. Bip.
Élisabethville (Rogers, n. 10947).
JAUMEA Pers.
Jaumea angolensis (). Hoffm.
Schinsenda, 29 mars 1912 (Ringoet, n. 7) : Élisabethville, 2 mai 1919 (J. Bequaert, s. n.) ; Élisabethville, mars 1919 et mai 1912 (Homblé, n. 306, 244. — Nom. vern. : Kula [Kib.]).
76. 0) pa
Jaumea compositarum Benth. et Hook. Elisabethville (Rogers, n. 10140).
SCHISTOSTEPHIUM DC.
Schistostephium heptaloba DC. Elisabethville (Rogers, n. 10140). GYNURA Cass.
Gyaura cernua Benth.
Élisabethville (Rogers, n. 101814).
Cynura cernua var. cœrulea le Wild.
Élisabethville, février 4912 (Homblé, n. 174. — Nom vern. : Mutundu); Élisabethville, 4 avril 1912 (J. Bequaert, n. 318) ; Shinsenda, mars 1912 (Ringoet. coll. Homblé, n. 469. — Nom vern. : Kivumbe); Lualaba-Kraal, décembre 1919 ({omblé, n. 935); Vallée de Kapiri, février 1918 (Homblé, n. 1218).
Gyanura crepidioides Benth.
Élisabethville, mai 4921 (Homblé, n. 310. — Nom vern. Butundu [Kib.]); Élisabethville, 28 mars 1912 (J. Bequaert,
n. 289).
Gynura vitellina Benth. Élisabethville (Rogers, n. 10181).
SENECIO L
Senecio diphyllus De Wild. et Muschl. Lukafu (Ed. Verdick)
Senecio Homblei /Je Wild in Buzz. Jarp. Bor. Brux., V (4915), p. 94).
Plante herbacée à racines libreuses, nombreuses, tige dressée subcylindrique, fortement striée longitudinulement, simple, glabre ou éparsement et courte- meut velue-cotonneuse ; feuilles alternes à entrenœuds de 4-5 cm. de long, au nombre de 4, les médianes les plus développées, la supérieure formant transition; vers les bractées de l’inflorescence ; feuilles médianes à limbe sessile, plus ou moins embrassant à la base, ovale, longuement lancéolé ou obovale longuement lancéolé, très aigu, courtement mais densément serré-denticulé sur les bords, à dexits arrondies, subglanduleuses, à poils épars sur les deux faces, nervures latérales assez nombreuses, obliques, anastomosées en arc avant d'atteindre le bord, de 16-18, cm. de long et atteignant 4,5 cm. de large; inflorescence terminale formant une panicule très lâche, ramifiée, atteignant 24 em. de long, à rameaux distants, parfois de {plus de 11 cem., bractéolés à la
7— S0:— 71.
base, à bractéoles lancéolées-linéaires de 5-55 mm. de long; capitules hétéro- games ou homogames pédonculés, à pédoncule de 10-42 mm. de long, plus ou moins pubescent, subcotonneux, muni de bractées éparses subfliformes surtout sur l’involucre où elles forment un calicule irrégulier ; involucre campañulé à 14-16 squames d’un jaune-brunâtre à l’état sec, velues à la base, glabres sur les deux faces, aiguës, très obscurément carénées, atteignant de 6,5-8 mm. de long et les internes parfois un peu plus de 2 mm. de large; fleurons ligulés atteignant 2 mm. de diam., dépassant de 3 mm. env. les squames de l’involucre ; fleurons tubuleux de 6 mm. env. de long, soies blanches de 5 mm. env., pectinées.
Katentania, novembre 1912 (Homblé, n. 727. — Vallée boisée).
Senecio irregularibracteatus Je Wild. in Buzz. JARD. Bor. Brux. V (1915), p. 89.
Plante annuelle, à tige dressée de 40- 50e em. de haut, peu ramifiée, à rameaux espacés peu nombreux,souche fibreuse, tiges glabres ou très éparsement et cour- tement poilues, feuilles lancéolées, les inférieures plus ou moins rétrécies à la base, les médianes plus ou moins embrassantes, aiguës au sommet, non dentées, à bords légèrement recourbés, de 3-12 em. de long et 3,5-9 mm. de large, glabres ou très éparsement poilues sur les deux faces, les supérieures passant aux bractées ; capitules terminant la tige ou les ramifications, portés au sommet d'un pédoncule bractéolé à la base et muni de 1 à 3 bractéoles linéaires, attei- gnant 1-5 mm. de: long; calicule nul; bractées involucrales sur un rang, irrégulières, au nombre de 5-10 environ, de 6,5-10 mm. de long et de 1-2,5 mm. de large, cunéiformes au sommet, glabres sur les deux faces, scarieuses sur les bords, courtement ciliées au sommet, fleurs toutes tubuleuses, très nombreuses, rouges, fleurons tubuleux de 10 mm. env. de large, glabres, à lobes linéaires de 3 mm. de long ; akène cylindrique, grêle, glabre, strié de 3 mm. env. de long, (mûr), soies blanches de 5 mm. env. de long, sétuleuses, disque glabre plus ou moins conique.
Environs du Lualala-Kraal, voisinage du fleuve, décembre 1912 (Homblé, n. 937).
Senecio picridifolius DC...
Shinsenda, mars 4912 (Ringoet, coll. Homblé, n: 552. — Ma- rais) : Élisabethville, avril 1919 (Homblé, nom ind. : Mutendu. — Dans le voisinage des cours d’eau) ; Shinsenda, mai 1919 (J. Be- quaert, n. 431. — Dans le dembo marécageux) ; Élisabethville (Rogers, n. 10915, 10935, 10966).
Senecio Rogersii S. Moore.
Élisabethville (Rogers, n. 10176).
Senecio rosmarinifolius L. f.
Élisabethville (Rogers, n. 10934).
78. TN 87: — Er
Senecio semiamplexifolius De Wäld. in Buzz. Jarn. Bor. Brux., V (1915), p. 85 (Senecio bupleuroides in De Wild. Etudes Flore Katanga W (1913), p. 171, non DC.).
Plante à tige dressée de plus de 50 em. de long, cotonneuse à la base, glabre supérieurement, ramifiée seulement vers le sommet, striée longiludinalement ; feuilles au nombre de 5 environ, l'inférieure et la supérieure réduites, les moyennes sessiles, de 10-15 cm. de long et 3-4 cm. de large, cordées-amplexi- caules à la base, plus ou moins aiguës au sommet, ovales-oblongues, entières sur les bords, glabres sur les deux faces, nervures latérales légèrement proémi- nentes sur les deux faces, très obliques, anastomosées avec les nervures secon- daires, formant une réticulation plus ou moins en relief sur les deux fâces, feuille supérieure atteignant env. 4 em. de long sur 1,2 em. de large ; capitules à plus de 10 feurs, longuement pédonculés, pédoncule glabre, bractéolé à la base et portant espacées 1 ou 2 bractéoles linéaires de ? mm. de long, grêle, atteignant 4 em. de long, réunis en un corymbe très lâche; calicule nul, brac- tées involucrales, sur un rang, au nombre de 5-7, lancéolées ou ovales-eilip- tiques, de 4,5-5,5 mm. de long et 1-3 mm. de large, glabres sur les deux faces, scarieuses sur les bords, très courtement ciliolées au sommet; corolle de 5 mm. env. de long, courtement lobulée, stigmates recourbés exserts ; récep- tacle nu, akène dé 3,5 mm. de long, strié longitudinalement, stries blanches de Æ mm. 'env. de long, courtement ciliées.
Vallée de la petite Luembe, février 1910 (Ad. Hock).
TRIPTERIS Less.
Tripteris monocephala ()liv. et Hiern. Elisabethville (Rogers, n. 10018).
HAPLOCARPHA Less.
Haplocarpha scaposa Harv. Élisabethville (Rogers, n. 190055, 10191).
PLEIOTAXIS Steelz
Pleiotaxis pulcherrima S{eelz. -
Vallée de Kapiri, février 1913 (Homblé, n. 1220. — Nom vern. : Kassana mutwé [Kisa]); Plateau du Biano (Esschen, plateau), novembre 1912 et décembre 1912 (Homblé, n. 878, 891).
DICOMA (ass:
Dicoma Kirkii Harv. Élisabethville (Rogers, n. 10913, 10933).
LA NE GERBERA GY0n0v, Gerbera lascopus Baker. Sakania (Rogers, n. 100036). SONCHUS L Sonchus Elliottianus Hieïn. Elisabethville (Rogers, n. 10016, 10177). LACTUCA L.
Lactuca taraxacifolia Schum. et Thonn. Élisabethville, 47 avril 4919 (J. Bequaert, n: 334).
195
REVUE DES QUESTIONS SCIENTIFIQUES
PUBLIÉE PAR LA SOCIÉTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES
@QUATRIÈME SÉRIE
Cette revue de haute vulgarisation, fondée en 4877 par la Société scientifique de Bruxelles, se compose actuellement de trois séries : la première série comprend 80 volumes (1877-1891): la deuxième, 20 volumes (4892-1901) : la troisième, 30 volumes (1902-1994). La livraison de janvier 1992 inaugure la quatrième série.
La revue paraît en livraisons trimestrielles, à la fin de janvier,
. d'avril, de juillet et d’octobre. Chaque livraison renferme trois
parties principales.
La première partie se compose d’Articles originaux, où sont traités les sujets les plus variés se rapportant à l’ensemble des sciences mathématiques, physiques, naturelles, sociales, etc.
La deuxième partie consiste en une Bibliographie scientifique, où lon trouve un compte rendu détaillé et l'analyse critique des principaux ouvrages scientifiques récemment parus.
La troisième partie consiste en une Revue des Revues et des Publications périodiques, où des écrivains Spéciaux résument ce qui paraît de plus intéressant dans les archives scientifiques et littéraires de notre temps.
Chaque livraison contient ordinairement aussi un ou plusieurs articles de Variétés.
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Louvain. — Imp. F. Ceuterick, rue Vital Decoster, 60:
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LA
Extrait des Annales de la Société scientifique de Bruæelles:
7
Session du 9 février 1922. Troisième Section. ex . NI 2 A. dE LÉO SU ÉD 5 pur
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Notes suf la Flore du Katanga
par M. É. De WWildeman
Dans VIT fascieules de Notes sur la Flore du Katanga publiés dans les ANNALES DE LA SOCIËTÉ SCIENTIFIQUE DE BRUXELLES depuis 1910 ‘jusqu’en 1921, nous avons essayé de condenser les rensei- gnements épars dans diverses publications ou repris d’après les documents que nous avons reçus de cette partie de la Colonie.
Malheureusement certains travaux renfermant des données sur cette Flore ne purent être consultés en temps utile ; récemment, grâce à l'intervention de M. le D) Rendle, M. Spencer le Merchant Moore a bien voulu nous faire parvenir les tirés à part de ses Alabastra diversa qu’il publia dans le JourNaL or Borany.
Cet envoi nous amène à donner ici un petit supplément et quelques corrections.
M. Spencer le M. Moore a décrit en effet dans ses Alabastra plusieurs espèces qui n'avaient pas été relevées ni dans nos Notes, ni dans notre Contribution à l'étude de la Flore du Katanga ; il a également considéré comme constituant des types nouveaux cer- taines plantes que nous avions rapportées à des types anciens; enfin dans la famille des Composées il est amené à modifier certaines déterminations faites en particulier à Berlin avec le D° Muschler.
Nous ne pouvons malheureusement vérifier ces assertions, car les documents ayant servi aux déterminations nous avaient été obligeamment communiqués par M. le D‘ H. Schinz, directeur du Jardin botanique de Zurich, auquel nous adressons encore nos remerciements.
Les divergences d'opinion relatives à la valeur des espèces ne sont guère étonnantes, car l'espèce dépend d’appréciations person- nelles. Les erreurs de détermination sont, et seront encore pendant longtemps, fréquentes, car malheureusement les définitions varient fort suivant les herbiers, et en labsence de spécimens indiseutablement authentiques il est fréquemment très difficile, pour Certaines espèces rares, de certifier une définition.
Gé — 225 —
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Ne nous le dissimulons pas d’ailleurs, tous nos travaux relatifs aux flores tropicales sont encore provisoires, et il faudra pas mal de recherches pour leur donner un caractère définitif.
Les statistiques provisoires que nous avons données dans Contri- bution à l’Étude de la Flore du Katanga, éditée par le Comité spécial du Katanga, sont, par suite de ces petites additions, légè- rement incomplètes ; le chiffre de 1910 espèces se répartissant en 113 familles, 582 genres, est légèrement augmenté, comme celui des genres et des familles.
Nous arrêterons la publication de “nos Notes, étant forcé de consacrer tout notre temps disponible à l’étude de la Klore du massif du Ruwenzori.
-THYMELEACEAE
ARTHROSOLEN C. À. Meyer
A. paludosa Sp. Moore in Jourw. or Bor. (1919), p. 115.
Gnidia Buchananïi De Wild. non Gilg sec. Sp. Moore loc. cit.
Luente (Kässner, n. 2485).
A. Poggei Pearson ; Sp. Moore in Jour. or Bor. (1919), p. 115.
Lukifwa River (Kässner, n. 2858).
Obs. — Gette plante aurait été signalée antérieurement sous le nom de Gnidia katangensis Gilg et Dewèvre.
GNIDIA Z.
G. kundelungensis Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1919), p. 114. Kundelungu (Kässner, n. 2793).
RHIZOPHORACEAE
DACTYLOPETALUM Benth. D. Rogersii Sp. Moore in Journ. or Bor. (1919), p. 2928. Élisabethville (Rogers, n. 26209). ve ANISOPHYLLEA À. Br.
A. tomentosa Rolfe; Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1919), p.298. Elisabethville (Rogers, n. 26300).
— 226 — s 3.
El
ERICACEAE
PHILIPPIA ÀL.
P. kundelungensis Sp. Moore in Jounn. or Bor., t. 97, p. 212 (1919).
Kundelungu (Kässner, n. 2769).
P. congoensis Sp. Moore in Journ,'or Bor., t. 57, p. 213 (1919), . Katanga (Kässner, n. 3392).
ASCLEPIADACEAE
ASCLEPIAS L.
A. Browniana Sp. Moore in Journ. or Bor. (1909), p. 217. :
Kitimbo et Lac Moero (Kässner, n. 2307, 2806).
A. reflexa Britten et Rendle var. longicauda Sp. Moore in Jounx. or Bor. (1909), p. 219.
Katenina Hills et Luenda River (Kässner, n. 2183, 2417).
A. Moorei De Wild. nom. nov.
Asclepias katangensis. Sp. Moore in Jourx. or Bor. 50 (1912), p. 340 non De Wild.
Lofoi river (Kässner, n. 3803).
A. uvirensis Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1910), p. 256.
Uvira (Kässner, n. 3162).
CEROPEGIA L.
G. Kaessneri Sp. Moore in Joux. or Bor. (1910), p. 256. Kitunbo (Kässner, n. 2349). -
VERBENACEAE
CLERODENDRON L. C. lupakense Sp. Moore in Journ. or Bor., t. 57, p. 247 (1919). Rivière Lupaka (Kässner, n. 2456 p. p.). C. consors Sp. Moore in Jours. or Bor., t. 57, p. 248 (1919). Rivière Lupaka (Kässner, n. 2458 p. p. ).
C. bingaense Sp. Moore in Journ. or Bor., t. 57, p. 248 SX Binga (Kässner, n. 2627). :
AT k ae te 2: CT #4
e — 22 — Pacs
G.frutectorum Sp. Moore in Jour. or Bor., t. 57, p.249 (1919). Shiwele (Kässner, n. 2473).
LABIATACEAE
AEOLANTHUS Mart.
A. purpureo-pilosus Wernh. in Journ, or Bor. (1911), p. 893. Luisi (Kässner, n. 2677).
SCROPHULARIJACEAE
CRATEROSTIGMA Hochst.
G.chironioides Sp. Moore in Jours. or Bor., t.57, p.215 (1919). Kundelungu (Kässner, n. 2594), STEMODIOPSIS Ængler S. linearis Sp. Moore in Jour. or Bor. (1911), p. 157 Mt. Penga (Kässner, n. 296%).
‘SOPUBIA Buch.-Ham. S. congoensis Sp. Moore in Journ. or Bor. (1911), p. 188. Kundelungu (Kässner, n. 2767). BUECHNERA L.
B. convallicola Sp. Moore in Jourx. or Bor., t. 97, p. 217 (1919). Mont Senge (Kässner, n. 2984). B. congoensis Sp, Moore in Jour. or Bor., t. 57, p. 219 (1919). Kundelungu (Kässner, n. 2767).
B. Kaessneri Sp. Moore in Journ. or Bor., t. 57, p. 249 (1919). Kundelungu (Kässner, n. 2788).
ACANTHACEAE
MIMULOPSIS Schweinf. M. runssorica Lindau ; Sp. Moore in Jourx. or Bor. 901),
p. 400.
Tanganika (Scott Elliot, n. 8354).
— 2?sS — b.
tent
DYSCHORISTE Vees.
D. decora Sp. Moore in Jourx. or Bor. (193), p. 212. Kasomena (Kässner, n. 2563).
Obs. — Nous avons considéré cette plante comme appartenant au D. trichocalyx Lindau dont elle semble voisine.
LEPIDAGATHIS Walld. U. nemorosa Sp. Moore in Jour. or Bor. (1919), p. 253. Lofoi river (Kässner, n. 2655). CRABBEA Harv. GC. Kaessneri Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1910), p. 252. Tonkoshi (Kässner, n. 2337). BARLERIA L.
B. paludosa Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1910), p. 591. Kundelungu (Kässner, n. 2337).
RUBHACEAE PENTAS Benth. P. decorus Sp. Moore in Jours. or Bor. co p. 219. Luende (Kässner, n. 2419). VIRECTA ha Ê V. Kaessneri Sp. Moore in Jour. or Bor. (1910), p. 290. Kitanda (Tanganyka) (Kässner, n. 3052). VANGUERIA J'uss.
V. Kaessneri Sp. Moore in Joux. or Bor. (1910), p. 221. Katenina Hills ; Kundelungu et Kibanda Canganyha) (Kässner, n. 2189, 2793, 3059). CANTHIUM Lam.
C. dictyophlebum Sp. Moore in Joux. or Bor. (1919), p. 857. Élisabethville (Rogers, n. 40085).
g nn)
LÉ AAA
6. é — 229 —
FADOGIA Schweinf.
F. salictaria Sp. Moore in Jourx. or Bor. (4911), p. 158. Kipaila (Kässner, n. 2536).
COMPOSITACEAE GUTENBERGIA Sch.-Bip.
G. Kaessneri Sp. Moore in Joux. or Bor., t. 56 (1918), p. 205.
Kundelungu (Kässner, n. 271).
—— var. angustifolia Sp. Moore, loc. cit.
Lubembe vallée (Kässner, n. 2386)
Obs. — Le G. Kaessneri aurait, d’après son numéro, et d’après M. Spencer Moore, été publié dans Ann. Mus. CoxGo, sér. IV, 2 p. 164, sous le nom de Vernonia Smilhiana Less,
ERLANGEA Sch.-Bip.
E. concinna Sp. Moore in Jour. or Bor. (1918), p. 205. Kundelungu (Kässner, n. 279S).
E. Rogersii Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1914), p. 333. Elisabethville (Rogers, n. 10918).
VERNONIA Sehreb.
V. adenocephala Sp. Moore in Jour. or Bor. (1918), p. 207.
Senga (Kässner, n. 2896).
V. assimilis Sp. Moore in Joux. or Bor. (1918), p. 211.
Lafubsu river ? (Kässner, n. 2875).
V. campicola Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1914), pp. 9, 97 et (1918), p. 210.
Kipaila (Kässner, n. 2546, 2548) ; Lubembe-Luapula (Kässner, n. 2496) ; Lufongo (Kässner, n. 2845 a).
Obs. — Un de ces échantillons aurait été rapporté antérieure- ment au V: Calvoana Hook f.
V. lafukensis Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1914), p. 6.
Lulongo (Kässner, n. 2846 a, 2863 a).
V. musofensis Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1918), p. 206.
Musof (Kässner, n. 2683).
— 230 — 1
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Obs. — Aurait été signalé sous le nom de V. lappoides O. Hoffm. dans une note antérieure.
V. oocephala Baker var. angustifolia Sp. Moore in JOURN. OF Bor. (1914), p. 334. Kundelungu (Kässner, n. 2777). V. sengana Sp. Moore in Jounn. or Bor. (1918), p. 207. Senga (Kässner, n. 2901). FELICIA Cass.
F. homochroma Sp. Moore in JourN. or Bor. (1994), p. 299: Élisabethville (Rogers, n. 26220).
CRASSOCEPHALUM Moench. C. radiatum Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1918), p. 227. Pueto (Moero) (Kässner, n. 2895).
Obs. — Aurait été publié antérieurement sous le nom de Senecio purpureus L.
PSEUDAGTIS Sp. Moore P, emilioides Sp. Moore in Jour. or Bor. (1919), p. 119. Monts Mugila (Kässner, n. 2994).
CENTAUREA L.
C. Goetziana 0. Hoffm.; Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1921), p: 231.
Sakania (Rogers, n. 26400).
ERYTHROCEPHALUM Benth.
E. caudatum Sp. Moore in Jourx. or Bor. (1918), p. 232. Erythrocephalum nutans De Wild. et Muchler non Benth. Lusaka (Kässner, n. 2890).
Louvain. — Imprimerie F. Ceuterick, rue Vital Decoster; 60.
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National Botanic Garden of BELGIUM, B— _1860 Meise
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