COLUMBIA UBRARIES OFFSITE -Ei_'- s: ESTES S"A\:aRD HX00029416 /d'^ Columlîta 53nîtîem'tp intlieCîtpoflfttîgork Collège of ^ïjpôîcîanss anh â)urseons JLihvarp Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from Columbia University Libraries littp://www.archive.org/details/noticesurledeuxiOOinte Mommage de VAuteut" ^ j:ôr>^AAJL^' , yj - ^ NOTICE SUR LE DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE :>HYS10L0GIE (LIEGE 1892) Lkox FREDERICO LIÈGE IMPRIMERIE II. VAILLANT-CARMANNE Kuc Saint-Adalbcrt, «. 1892 NOTICE SUR LE DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE (LIÉSE 1892) hMT^Y^^Jy^oX C.ny/B'ss oP nL dommage ,U V Autmr NOTICE SUB LE DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE (LIEGE 1892) PAR LÉON FREDERICQ LIÈGE IMPRIMERIE H. VAILLANT-CARMANNE Rue Saint-A(Jalberl, 8. 1892 Extrait des Travaux du laboratoire de Léon Fredericq, t. IV, 1892. C3 Q^y — V ot NOTICE SUR LE Deuxième Congrès International de Physiologie, § I. — Historique. Le 19 Mars 1888, la Physiological Society adressait aux physiologistes des différents pays, la circulaire suivante : Peoposed inteenational conctRess of physiologists in 1889. " Physiological Society, London, 19th Mardi, 1888. Sir, It is suggested tliat International Meetings of Physiologists should be held at intervais, with tlie objects of promoting the progress of Physiology by the intorcbange of ideas and mutual friendly criticism, and of aflfording opportunities to workers in our science of knowing each other personally. It is proposed to iuclude in the subjects to be brought before such a Meeting only those branches of Anatom}', Histology, Physics, and Chemistry which directly bear upon Physiology. With the ample opportunities already existing for the publication of Physiological Papers, it appears unnecessary to provide for printing separately the Transactions of the Meetings. It is intended that ail communications should bo as little formai and as fully démonstrative and expérimental as possible. In choosing a place for the fîrst Congress, it has been thought that Switzerland, from its central situation between the most important European States, from the familiarity with it enjoyed by Americans and Englishmen, and from the attractiveness of its scenery, offers thQ 6 NOTICE SUR LE greatest advantages. Should tMsprove to be tlie gênerai opinion, we hâve reason to believe that we should be welcomed in tbe Swiss capital, wbere tbere are ample facilities for meeting and for conduc- ting expérimental démonstrations. Tbe time suggested as most convenient is tbe end of August, or tbe beginning of September, in 1889. We beg leave to commend tliis proposai to your favourable consi- dération, and sliall feel much obliged if y ou will kindly communicate to tlie Honorary Secretary of our Society your views upon tbe advisa- bility of tbe plan and upon tbe place and time proposed. Such Meetings can only be made successful by tbe united belp of pbysiologists in ail countries, and it is to ascertain bow far we may dépend upon your valued co-operation, tbat we bave tbe bonour to address to you tbis preliminary letter, We are, Sir, Your faitbful servants. (Signed) J. BURDON SANDERSON (Oxford); MiCHAEL FOSTER (Cambridge) ; WM. EUTHEREORD (Edinburgb) ; J. G. McKendrick (Glasgow) ; J. M. Purser (Dublin) ; E. A. SCHAFER (London) ; W. H. Gaskell (Cambridge), Ron. Treas. Physiol. Soc; GerALD F. Teo (King's Collège, London), Hon. Sec. Physiol. Soc. „ A la suite de cette démarche, une réunion préparatoire eut lieu à Berne, le 10 Septembre 1888. La France, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Italie et la Suisse y furent représentées : on décida que le premier Congrès International de Physiologie se tiendrait à Baie l'année suivante, et on y nomma des délégués pour les différents pays. Ces délégués constituèrent un Comité provisoire d'organisation, qui fut ultérieurement, au Congrès de Baie, confirmé comme Comité dii^ecteur définitif. Le premier Congrès de Physiologie s'est réuni à Baie du 10 au 12 Septembre 1889, dans les locaux du Bernouillanum (nouvel Institut de Physique et de Chimie) et du Vesalianum (nouvel Institut d'Anatomie et de Physiologie). " Il a adopté dans sa séance d'ouverture du 10 Septembre 1889, les dispositions générales suivantes : 1. Un Congrès international de Physiologie se réunira tous les trois ans, dans le but de contribuer au progrès de la physiologie, en DEUXIEME CONGRES INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 7 donnant aux physiologistes des diff"érents paj'^s l'occasion de présenter personnellement leurs expériences, d'échanger et de discuter leurs idées et de nouer des relations personnelles avec leurs collègues. 2. Peuvent devenir membres du Congrès tous les professeurs et agrégés des sciences biologiques, médicales ou naturelles dans une Faculté de médecine ou autre établissement scientifique analogue, de même que les savants s'occupant de recherches biologiques. En cas de doute, le Comité statue sur l'admission. 3. Les séances du Congrès sont réservées aux communications et aux démonstrations physiologiques. En outre, les communications de recherches originales dans les domaines de l'anatomie, de la patho- logie, de la pharmacodynamie et des sciences naturelles sont accueil- lies, en tant qu'elles présentent un intérêt biologique général. 4. On doit chercher autant que possible à donner aux communi- cations un caractère démonstratif et expérimental. 5. Il ne sera pas publié de compte rendu officiel des travaux du Congrès. De plus, l'assemblée a discuté et adopté un règlement des séances dont voici la teneur : 1. L'allemand, le français et l'anglais sont reconnus comme langues officielles du Congrès. Chaque membre du Congrès a la faculté de s'exprimer dans sa langue maternelle. 2. Sur la proposition du président, l'assemblée nomme à chaque séance deux présidents pour la séance suivante, 3. L'assemblée nomme p. l'ouverture du Congrès un secrétaire général pour chacune des langues officielles, chargé de surveiller la rédaction des protocoles des séances. 4. Les protocoles sont rédigés dans les trois langues officielles par trois secrétaires nommés à chaque séance par le président. Chaque orateur signera le compte rendu de sa communication. Le président de la séance certifiera l'exactitude du protocole de la séance entière. 5. La durée d'une communication ne peut dépasser 15 minutes. Passé ce temps, le président doit demander à l'assemblée si elle en désire la continuation. ('). Une motion de clôture présentée par trois membres doit immé- diatement être mise aux voix. 7. La presse ne sera pas admise officiellement au Congrès; chaque membre reste cependant libre d'envoyer des communications privées à de.s journaïux scientifiques. Le 12 Septembre 1889, le premier Congrès des Physiologistes a pris les résolutions suivantes : Le second Congrès International do Physiologie sera tenu, dans 8 NOTICE SUR LE l'année 1892, en Belgique ou en Suisse, dans une ville de langue française. L'assemblée donna plein pouvoir au Comité directeur , de se compléter suivant les besoins et de décider l'époque et le lieu du second Congrès „. (Extrait de la lettre cV invitation au Ile Congrès.) Le Comité décida au commencement de l'année 1892 que le deuxième Congrès International de Physiologie se tiendrait à Liège, du 29 au 31 Août, et qu'il lui serait annexé une Expo- sition d'appareils physiologiques. L'Exposition devait s'ouvrir deux jours avant le commencement du Congrès, et se prolonger deux jours après la clôture de celui-ci. Le Comité provisoire du deuxième Congrès était composé de MM. Fritlijof Holmgren, président, Dastre, Sherrington et Kronecker, secrétaires généraux, Bowditch, Chauveau, Foster, Héger, Heidenliain, Hering, Miescher, de Tarchanoff et Léon Fredericq. Il avait coniîé le soin des préparatifs du Congrès à un Comité organisateur composé de MM. Dastre, Léon Fredericq, Héger, Kronecker et Sherrington. M. Léon Fredericq, plus spécialement chargé de l'organi-. sation locale et matérielle du Congrès, s'était assuré le concours de plusieurs auxiliaires sans mandat officiel : M. le D^" Delsaux, assistant de physiologie (aidé par M. Bouquette, préparateur- mécanicien de physiologie), pour la préparation des démonstra- tions expérimentales faites à l'Institut de Physiologie, M. le J)^ Cerfontaine, assistant de zoologie, pour les projections et les démonstrations microscopiques faites à l'Institut de Zoologie, M. le Di^ G-. Corin, ancien assistant de physiologie, pour la correction des épreuves et pour le bureau de renseignements installé dans l'une des salles de l'Institut de Physiologie. (M. Corin a été assisté pour ce dernier objet par M. Ledoux, préparateur de Physiologie.) M. Fredericq a pu disposer pendant toute la durée du Congrès des garçons de laboratoire des Instituts de physiologie, de zoologie, d'anatomie, de ceux des laboratoires de pathologie exp. et de thérapeutique exp., ainsi que du mobilier et du maté- riel scientifique de ces laboratoires. Le laboratoire de physio- logie de Bruxelles et ceux de physiologie et de thérapeutique DEUXIEME CONGRES INTERNATIOXAL DE PHYSIOLOGIE. 9 expérimentale de Gand avaient également fourni un certain nombre d'appareils. § II. — Programme et travaux du Congrès. Samedi 27 Août. Ouverture de V Exposition d'instruments et d'appareils de physiologie dans les salles d'éledro-physiolofjie (c''\ Plan) et de vivisection (c^) de l'Institut de Physiologie. Les armoires vitrées renfermant une partie de la collection d'instruments de l'Institut de Physiologie avaient été vidées pour recevoir les appareils exposés. De plus, im certain nombre de ces appareils étaient disposés sur des tables placées entre les armoires. Les exposants ont fait la démonstration de leurs appareils pendant toute la durée du Congrès. Salle d' électro-physiologie (c^). Exposition de M. le Prof. Zwaardemaker (Utrecht). Etui d'olfactomètres types. — Etui d'olfactomètres pour expériences sur quelques odeurs caractéristiques. — Olfactomètre double destiné à l'étude de la compensation des odeurs. — Olfactomètre pour la mesure du temps de la réaction des sensations olfactives de diverse intensité. — Spécimens de cylindres poreux (terre cuite, kaolin, fayence de Delft). — Tableau représentant fortement agrandie la buée qui se dépose sur un miroir métallique tenu horizontalement à la hauteur de la lèvre supérieure, quand on expire par le nez. Exposition de M. Kagenaar, mécanicien des prof. Donders et Engelmann (Utrecht). Physiologie. — Kymographion Kagenaar,, 350 fl. — Chi'onoscope à lames vibrantes (Va, Vsi ViOi V-i-i) V.';o ^t '/ino ^^ seconde) 90 fl. — Levier enregistreur, 9 fl. — Série de capsules à air (Donders), 15 fl. — Cardiographe, 10 fl. — Contrôleur de la transmission par l'air (Donders), 22 fl. 50. — Pansphygmographe de Brondgeest, 75 fl. — Manomètre à mercure, 25 fl. — Cardiographe pour cœur de grenouille, 25 fl. — Isochronoscope de Donders, 22,50 fl. — Neuramoebimètre d'Exner, .S2 fl. — Phonautographe de Donders, 22,50 fl. — Flimmer- 10 NOTICE SUR LE uhr d'Engelmann, 80 fl. — Tonomètre de Talma, 70 fl. — Id. pour carotide, 17 fl. — Appareil de Willis pour reproduire les voyelles. — Appareil pour la respiration artificielle. — Moteur hydraulique. — Aspirateur. — Contentif pour lapins. Vision. — Astigmomètre de Javal et Schiôtz perfectionné, 140 fl. — Cuves en verre pour spectroscope, 3 fl. — Cuves spectroscopiques prismatiques, 6.50 fl. — Phacomètre de Snellen, 42.50 fl. — Horopté- roscope de Donders, 42 fl. — Pliacoïdoscope de Donders, 95 fl. — Disques rotatoires, 30 fl. — Disque pour examen du Daltonisme, 6 fl. — Mélangeur des couleurs de Donders, 6 fl. — Optotypes en verres rouges et verts de Snellen, 10 fl. — (Eil artificiel, 20 fl. — Modèles de la forme de l'œil, 8 fl. — Appareil de Donders pour le mélange des couleurs spectrales, 95 fl. — Périmètre de Snellen, 31 fl. — Appareil pour fixer la tête, 30 fl. — Phœnopthalmotrope de Donders, 40 fl. — Lentille réflécliissante pour autoscopie, 8 fl. Microscopie. — Chambre humide d'Engelmann, 8 fl. — Autre chambre humide, 8 fl. — Chambre humide pour pressions élevées (1-14 atmo- sphères), 175 fl. — Chambre microscopique d'Engelmann, 30 fl. — Appareil pour étudier la circulation chez la grenouille, 4 fl. — Appa- reil de Holmgren, 12.50 fl. — Microtome automatique, 95 fl. Electro-physiologie. — Rhéostat d'Engelmann, 10 fl, — Rhéostat double d'Engelmann, 22.50 fl. — Support pour lampe électrique, 16 fl. — Batterie pour la lampe, 20 fl. — Clef à frottement de duBois-Reymond, 6.50 fl. — Clef à mercure, 8.75 fl. — Clef à marteau, 16 fl. — Com- mutateur de Pohl, 7 fl. — Electrodes en ébonite, 7 fl. — Osmomètre différentiel d'Engelmann, 18 fl. — Batterie Stôhrer pour courant constant, 65 fl. — Appareil d'induction modèle Bowditch, 45 fl. — Galvanomètre à ressort Kohlrausch, 25 fl. — Polj^^rhéotome ryth- mique d'Engelmann, 135 fl. — Chambre humide pour expériences d'électrophysiologie (le fl. néerlandais = 2 fr. 11). Grande salle de vivisection (c^). Exposition de M. le Prof. Abloing (Lyon). Trois tableaux représentant l'installation des appareils enregistreurs dans le laboratoire de médecine expérimentale de la Faculté de méde- cine de Lyon. Exposition de M. le Prof. Cybdlski (Cracovie). Photohaemotachomètre. — Collection de tracés de la vitesse du sang dans les artères carotide et fémorale du chien. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 11 Exposition de M. le Prof. Hermann (Kônigsberg). Série de tracés phonophotograpliiques (anciens et nouveaux). Exposition de l'Institut de Physiologie de Berne. Modèle du larynx humain. — Appareil pour l'absorption de C0-. — Electromyograplie. Exposition de M. le Prof. Lahousse (Gand). Schéma des centres nerveux. Exposition de M. le Prof. Laulaniê (Toulouse). Appareil pour l'étude des échanges respiratoires. — Eudiomètre double. — Manomètre inscripteur universel pouvant servir de thermo- graphe. — Cardiographe à aiguille. — Pince sphygmographique. — Collection de tracés. Exposition de M. le Prof. Mares (Prague). Appareil basé sur le principe de la machine d'Atwood pour l'exci- tation des nerfs par des courants d'induction magnétique. — Collec- tion de tracés. Exposition de M. le Prof. Miescher (Bâle). Chronomètre graphique du Dr Jacquet. Exposition de M. le Prof. Morat (Lyon). Instruments construits par Trenta à Lyon. — Enregistreur universel (1500 fr.). — Deux modèles de manomètre inscripteur, l'un pour la circulation aortique ciiez les mammifères, l'autre pour la circulation pulmonaire des mammifères et pour la circulation des animaux à sang froid (25 et 50 fr.), — Support à réglage articulé (100 fr.). — Support ordinaire (vis à ressort antagoniste) (45 fr,). — Tambour à levier (modèle Chauveau) (55 fr.). Exposition de M. le Prof. Rosenthal (Erlangen). Calorimètre à air. — Tableaux représentant la construction du calorimètre et do l'appareil pour l'étude des échanges respiratoires. — Graphiques montrant les courbes d'exhalation de CO" et de rayon- nement de chaleur. Exposition de M. le Prof. Sherrington (Londres). Clef électrique rotatrice à double ajustement, — Cylindre enregi- streur à l'usage des étudiants (constructeur : C. Palmer de Londres). 12 KOTICE SUR LE Exposition de M. le Prof. Spehl (Bruxelles). Myographe à plaque glissante. Exposition de M. Em. Géraed (Liège). Galvanomètre apériodique à déviations proportionnelles, 200 fr. — Id. moins sensible. — Electromètre Edelmann apériodique (Eric Gérard). 400 fr. — Pont de'Wlieatstone,250 fr. — Echelle transparente, 70 fr, — Milliampèremètre. Exposition de M. Willi. Petzold (Leipzig). Nouveau Eymograpliion (800 mk.) — Tonograplie de v. Frey (170 mk). — Tachograplie à flamme de v. Kries (260 mk). — Sphyg- mograplie de v. Frey (135 mk). — Schéma de la circulation de Ludwig (100 mk). — Appareil d'induction vertical (180 mk). — Id, modèle plus petit (76 mk). — Microphone de Ludwig pour excitation des nerfs (45 mk), — Rhéonome de v. Kries (185 mk), — Modèle des côtes de Ludwig (95 mk), — Appareil de Ludwig pour démontrer la rigidité cadavérique (56 mk). — Electromètre capillaire pour démonstrations (30 mk). — Deux séries de figures en fil métallique pour illusions d'optique (8 mk la série). Exposition de M. Verdin (Paris). Cardiographe. Dimanche 28 Août. A partir de 7 h. du soir. Réunion intime dans la grande salle du premier, au-dessus du café Continental (mise gracieu- sement à la disposition du Congrès par le Comité de l'Asso- ciation libérale). Lundi 29 Août. A 8 Y2 H. DU MATIN. Dans le grand Amphithéâtre de l'Institut de Zoologie. Séance d'ouverture. Allocution de M. Léon Fredericq. M. L. Fredericq souhaite la bienvenue aux membres du Congrès au nom de l'Université et de la ville de Liège. L'administration commu- nale désirait vivement laisser aux physiologistes étrangers un bon souvenir de l'hospitalité liégeoise; elle se proposait de fêter le Congrès par une réception solennelle à l'hôtel-de-ville et de témoigner ainsi DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. IB combien elle apprécie l'honneur lait à la ville de Liège. Le comité organisateur a cru qu'il valait mieux rompre avec la tradition, et renoncer aux fêtes, réceptions et discours officiels. L'Université et l'Administration communale se sont conformées à ces désirs : elles se sont bornées à fournir les locaux et le matériel nécessaires aux réunions du Congrès et à lui voter un subside. M. Fredericq est également chargé d'excuser son collègue Edouard Van Beneden : un deuil récent empêche ce dernier de recevoir lui- même les membres du Congrès dans son Institut. Il termine en for- mant le vœu que le Congrès de Liège conserve précieusement le caractère démonstratif et expérimental de celui de Bâle. H invite M. le Professeur Holmgren à venir occuper le fauteuil de la présidence, afin que l'assemblée puisse immédiatement aborder son ordre du jour. A. — Nomination du Comité-directeur, des présidents et secrétaires du Congrès. Propositions éventuelles touchant V organisation du Congrès. M. le Président HolmgTen remet entre les mains de l'as- semblée les poiivoii's du Comité-directeui\ Sur la proposition de M. Kiiline, le Comité-directeur est maintenu en fonctions par acclamation. Sont élus présidents de la séance du 29 août : MM. Burdon- Sanderson et Cliau veau ; secrétaires : MM. Wertlieimer, Sliore et Jacob j. Aucun membre ne propose de modifier les dispositions régle- mentaires adoptées pour le Congrès de Bâle. Elles seront donc applicables à celui de Liège. B. — Communications et Démonstrations. 1" Lud. Uermann (Konigsberg). Études de phonophotographie. M. Hemiann, empêché d'assister au Congrès, a prié M. Léon Fredericq de mettre sous les yeux des membres du Congrès, une planche représentant la disposition de son nouvel appareil phonophotogi'aphique ainsi que des épreuves anciennes et récentes de tracés phonophotographiques. " Sa nouvelle méthole comporte deux temps : i^r temps. Les voyelles ou la mu.siquo sont chantées sur le phonographe d'Édison. 2'' temps. 14 NOTICE SUR LE Les inscriptions glyptiques sont parcourues très lentement (V^g cle la vitesse qui a servi à l'inscription) par un organe qui meut un petit miroir ; ce dernier réfléchit, à l'aide d'une très faible lentille, l'image d'une fente mince verticale, illuminée par la lumière électrique, contre une fente horizontale, derrière laquelle tourne le cylindre horizontal de l'appareil enregistreur de Baltzar, enveloppé de papier Stolze au bromure d'argent. Ces recherches récentes confirment pleinement les résultats publiés par l'auteur en 1890 (voir Pfliiger's Archiv, 1889, XLV, S. 582 ; 1891, XL VIII, S. 181, 543; 1892, LUI, S.). (Extrait d'une lettre de M. Hermann). „ 2° Starling (London). On tlie fate of peptone (i. e. peptone plus albiimoses) in tlie blood and lympli. (Sort de la peptone dans le sang et dans la lymphe.) " It is generally considered from the researches of Fano, Schmidt- Miilheim and ïïofmeister that peptone injected into the blood, disap- pears therefrom in a very short time, 10-15 minutes. That it was not longer found in the blood is due to the fact that the methods which hâve been used for separating peptone (plus albuminoses) from the coagulable proteids of the blood are inadéquate. In this research the following method was used. The blood, plasma, or sérum was treated with an equal volume of 10 o/q trichloracetic acid. The coagulable proteids are thus precipitated, and can be filtered off in a few minutes. The biuret test can be immediately applied to the filtrate. Hesults obtained by this method show that after the injection of Griibler's peptone into the jugular vein of a dog (0.5 grams pro kilo.), it can be still detected in the blood 1-2 hours later. Within half a minute after the injection peptone appears in the lymph collected from the thoracic duct. The amount in the lymph gradually rises while that in the blood sinks, so that in 10-15 minutes there is a higher percentage in the lymph than in the blood. The amount of peptone in both fluids then gradually sinks, the percentage in the lymph however always remaining higher than that in the blood. The behaviour of peptone when injected into the blood, is therefore very similar to that found for sugar by Heidenhain. No connection was found between the amount of peptone présent and the coagulability of the blood. Non-coagulable blood may be obtained containing a mère trace of peptone, or in other cases blood containing a large amount of peptone 0.4 ojq may still clôt normally.,, DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 15 3° RosENTHAL (Erlaiigen). Calorimetrische Untersuchungen. (Recherches calorimétriques.) Vortragender fûhrt an Wandtafeln seine calorimetrisclien Einricb- tungen vor, wobei besonders liervorzuheben,dass der zweite Cylinder des jetzigen Calorimetors durch ein System, von Luftrohren, welche den das Thier enthaltenden Cylinder umgeben, ersetzt worden ist und dass eine Einricbtung zum Registriren der Manometersch.wankungen getroffen wurde. V. berichtet insbesondere ùber das Verhàltniss der Wârmeproduktion und der CO^-Ausscheiding am regelmàssig emàhrten Thier, welches nacb seiner Meinung eine wesentlicbe Ergànzung der Stoffwecbseluntersuchungen darstellen und iiber die inneren Vorgânge der Stoffamsetzung nâhere Aufschlûsse zu geben im Stande sind. (Siehe Arcbiv fiir Physiologie, 1889, S. 1, 23, 39.) Discussion : H. Cremer, Kronecker, Léon Fredericq. 4° Halliburton (London). On the properties of nucleo-albu- mins. (Sur les propriétés des nucléo-albumines.) " Some years ago H. described a method of preparing nucleo-albu- min from the cells of lymph glands. This method consist in grinding up the bloodfree, finely divided organ with Na Cl : on the addition of a small quantity of water, the rosult is a viscous mass. On pou- ring this into a largo volume of water in a tall vessel, the nucleo- albumin séparâtes out in strings throughout the water; thèse contract and rise to the surface ; the remains of the tissue and a fine precipitate of globulin sink to the bottom. The nucleo-albumin may be purified by a répétition of the process. Thymus, testis and kidney yield a similar product. Brain and liver do not. They howewer yield a nucleo-albumin by another method. This method is also applicable to the organs already mentionned and it is that adopted by Woold- ridge in the préparation of tissue fibrinogen; it consists in precipita- ting the nucleo-albumins by means of woak acetic acid from an aqueous extract of the organ. Tho hypothosis first advanced by Dr H. that tissue-fihrinogen contains nucleo-albumin bas since been confirmed by Pokelharing and by Wright. The substances do not howewer, as Wright states, give the reaction of peptones or proteoses. Taking the kidney as an instance of an organ which yields a nucleo- albumin by both mothods, tho identity of the two products is shown. 1) by the fact that when a kidney has been treated by one method , the residue gives practically no resuit with the other method. 2 16 NOTICE SUE LE 2) by phosphorus estimation ; the percentage of that élément was found to be in eacb case 0,3 o/o. 3) like ail tbe nucleo-albumins from cells, tbey produce intravas- cular coagulation : the experiments under tbis head are at présent incomplète. Tbey are being prosecuted in conjunction witb M.Brodie (Kings collège London). Tbey bowewer show tbat tbe nucleo-albumin freed from its most abundant impurity wbich is lecitbin still produces intravenous clot- ting and also tbat nucleo-albumins like bile mucin and caseinogen net obtained from cells do not bave tbis effect. Witbout entering into tbe disputed cause of coagulation of tbe blood, tbe opinion was espressed tbat Pekelbaring's discovery tbat tbe zymogen of fibrinferment is a nucleo-albumin (formely called cell globulin by Prof. H.) will furnisb us witb a means reconciling divergent tbeories. „ 5° Max Cremer (Mûnchen). Fûtterungsversuclie mit neiien Zuckerarten. (Expériences d'alimentation avec de nou- veaux sucres.) " Vortragender bat nacb Voit'scber Metbode (Zeits. f. Biologie XXVIII, s. 245.) Fûtterungsversucbe mit folgenden neuen Zuckerar- ten : Isomaltose, Dextro-Mannose, Rbamnose, angestellt, woraus bervorgebt, dass die Isomaltose wie die Maltose den Glykogengebalt der Leber im Sinne der Anbj'drittbeorie erbôbt indem sie zunàcbst im Darm in Traubenzucker invertirt wird, und kaum in den Harn ùbergebt, dass die Dextro-Mannose dagegen sicb etwa wie die G-alakto- severbàlt, d. b. stàrkere Ausscbeidung mit dem Harn und vielleicbt nur ersparende Wirkung auf das Eiweissglykogen. Die Einwirkung der Bbamnose auf die Glykogenbildung war in zwei damit vorge- Hommenen Versucben nicbt sicber positiv, sie wurde nur reicblicb im Harn wiedergefunden. Nacb diesen wie nacb den anderen im Mùncbener Laboratorium mit anderen Zuckerarten gemacbten Versu- cben ist das gefundene Glykogen ein und dasselbe. Es bestebt anscbeinend ein weit gebender Parallelismus zwiscben Gàbrfàbigkeit der Zuckerarten und ibrer Einwirkung auf die Glycogenbildung. Das verfiitterte Material war tbeils selbst dargestelltes, tbeils von E. Fiscber und C. Lintner ûberlassen. Die Ausdebnung der Untersucbung auf andere Zuckerarten (nament- licb Xylose) und anderen Metboden (Respirationsapparat) wird in Aussicbt gestellt. „ DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 17 6» P. Langlois (Paris). Fonctions des capsules surrénales. " La destruction complète des capsules surrénales, chez les batra- ciens comme chez les mammifères, détermine la mort à bref délai. La destruction doit être complète; on peut observer une survie prolongée quand la destruction ne porte que sur la moitié des deux organes, surtout si l'opération a été faite en deux fois. Les phénomènes de paralysie dominent tous les symptômes. Chez les batraciens surtout, il est possible de se rendre compte du méca- nisme de la mort. Après l'ablation des deux capsules chez la grenouille, on voit, après un temps variable suivant la température extérieure et l'état d'agita- tion ou de repos de l'animal, les membres postérieurs se paralyser, puis les membres antérieurs; si alors on excite le sciatique par un courant électrique, on n'observe aucune contraction dans le gastro- cnémien, alors que l'excitation directe de ce muscle détermine une contraction énergique. Une expérience imitée de celle de Claude Bernard montre qu'il s'agit d'une sorte de curarisation. Si, à une grenouille récemment opérée, si, après avoir lié une patte postérieure en laissant libre le nerf, on injecte du sang d'une grenouille privée de capsules, paralysée et sur le point de mourir, on voit la paralysie se produire rapidement, sauf dans la patte liée, dont le nerf reste excitable. Ce sont donc les terminaisons nerveuses motrices qui sont touchées. Les recherches sur les mammifères (cobayes) conduisent aux mêmes conclusions. Au moment de la mort, quand le cœur bat encore, le sciatique, le phrénique, ne sont plus excitables même par des courants très forts. Nous arrivons, avec M. Abelous, à cette conclusion que les capsules surrénales sont des glandes à sécrétion interne ayant pour but d'élaborer des substances qui peuvent modifier, neutraliser ou détruire des produits toxiques, curariformes qui prennent naissance surtout pendant le travail musculaire. „ (Voir Arch. de Physiologie, 1892, p. 269.) 7° Morat (Lyon). Sur l'innervation du muscle du marteau. ** Sur un chien que l'on vient de tuer, on enlève la voûte du crâne, puis l'encéphale, et d'un coup de pince do Liston, on détache l'arête supérieure du rocher. On voit apparaître alors un petit corps mou, arrondi, logé dans l'épaisseur de l'os et qui n'est antro que le muscle interne du marteau. Ce muscle est relativement très développé chez le chien, proportionnellement à l'homme par exemple. Par un tendon très fin, très ramassé, il va s'insérer sur une petite apophyse de la 18 NOTICE SUR LE brandie du marteau. Ce muscle présente un certain nombre de parti- cularités de structure sur lesquelles on reviendra dans un autre tra- vail : l'objet de cette communication est d'insister seulement sur ses rapports avec le système nerveux. Le filet nerveux parfois double qui s'y rend, lui vient du trijumeau. Sur l'animal préparé comme plus haut, récemment mis à mort et dont l'excitabilité nerveuse est conservée, rien de plus simple que de démon- trer cette provenance originelle des nerfs du muscle du marteau : il suffit d'exciter la racine du trijumeau pour voir le muscle entrer en contraction. Cette méthode est plus simple, plus certaine (si elle est moins élégante), que celle de Politzer consistant à déceler cette con- traction par le moyen d'un manomètre qui rend visibles les change- ments de pression de l'air dans l'oreille moyenne à chaque déplace- ment de la membrane du tympan. Le petit nerf, dont il est ici question né de la troisième branche du trijumeau, traverse le ganglion otique duquel on le voit se détacher ; mais avant de pénétrer dans le muscle du marteau, il présente un petit renflement dont j'ai déterminé la nature et la structure, soit au moyen de coupes d'ensemble, soit en en faisant des dissociations. C'est un ganglion composé (chez le chien) de cellules nerveuses à un seul noyau et présentant l'aspect des cellules des ganglions du grand sympathique. De ce ganglion, partent des faisceaux nerveux com- posés de fibres myéliniques d'une grande finesse. Ces faisceaux pénètrent dans l'intérieur du muscle et s'y ramifient dichotomiquement avec une grande régularité. La présence d'un organe ganglionnaire sur le trajet du nerf allant au muscle du marteau, est un fait intéressant en ce qu'il justifie l'assimilation qu'on avait faite de ce muscle à ceux qui, dans l'appa- reil oculaire, produisent la contraction de l'iris et la déformation du cristallin (muscle irien et muscle ciliaire). Le ganglion dont il vient d'être question est donc l'équivalent du plexus ganglionnaire situé le long de la grande circonférence de l'iris et d'où partent les filets terminaux destinés aux muscles intrinsèques de l'œil, de même que le ganglion otique d'où part le nerf du muscle du marteau est l'équi- valent du ganglion ophtalmique d'où partent les nerfs ciliaires. Rappelons encore que ces derniers proviennent originairement soit du trijumeau, soit du sympathique cervico-thoracique et que le triju- meau est, comme je l'ai établi, une des origines du sympathique lui- même. Le nerf du muscle du marteau ne provient peut-être que de la cinquième paire. Mais dans tous les cas, il a les caractères essentiels des nerfs moteurs de la vie organique (nerfs moteurs ganglionnaires) auxquels Dastre et moi nous donnons le nom général de nerfs sym- pathiques. „ DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 1 9 Démonstration de dessins et de tableaux. 8° Hamburger (Utrecht). Isotonie und Permeabilitât der rothen Blutkorperchen. (Isotonie et perméabilité des globules ronges.)— Vortragender fiilirt einige Versuche ans mittelst Pferdeblutkorperclien und Salz-und Rolirznckerlôsungen. " H. Hamburger giebt eiue Auseinandersetzung der Metbode von dem Amsterdammer Botaniker Hugo de Vries, um die Wasseranzie- hende Kraft von Salz-und anderen Lôsungen zubestimmen und erklàrt hierbei den Namen Isotonie. Herr H. zeigt durcb Versuche dass auch Blutkorperchen den Gesetzen der Isotonie folgen, wenn man als Merkmal den Farbstoffaustritt nimmt. Die grosse Ubereinstimmung zwischen den beiden lotzten Unter- suchungen erhaltenen Zahlen und den von de Vries gewonnenen veranlaste Spr. [zu unteisuchen ob mit dem Farbstoffaustritt aus den Blutkorperchen eine Erscheinung zusammen fiel, welche an Plasmo- lyse erinnerte. Das war nicht der Fall beim Blute der Sàugethiere wohl beim Froscbblut. Die zu diesem Zwecke ausgefûhrten Unter- suchungen ergaben, u. a. dass die Blutkorperchen in Gleichgewicht sind in Salz und Zuckerlosungen welche mit dem Sérum resp. Plasma isotonisch sind und v^eiter dass man Sérum mit vielWasser verdùnnen kann (Rinderserum mit mehr als 50 o/o Wasser) bevor es im Stande ist Farbstoffaustritt aus den dazugehorigen Blutkorperchen herbei zu fiihren. Weiter besprach Herr H. die Permeabilitât der Blutkorperchen imd zeigte dass die letztere fur Salze permeabel sind im Gegensatz von den Pflanzenzellen von de Vries, welche es nur fur "Wasser sind. Indessen bleiben die Blutkorperchen selbst wenn sie in starken (hyperisotonischen) oder in schwachen (hypisotionischen) Lôsungen verweilt haben, ihre urspriingliche wasseranziehende Kraft behalten. Die nàmliche Eigenschaft besitzt auch das circulirende Plasma. Wenn man naraentlich starken (hyperisotonischen) oder schwachen (hypiso- tionischen) Lôsungen in die Blutbahn von Pferden injicirt, so andert sich das wasseranziehendes Vermôgen des Plasma, aber nur fiir sehr kurze Zeit. Es stellte sich das urspriingliche wasseranziehendes Vermôgen sehr rasch wieder hor. Spr. bat das zugoschrieben an eine secretorische Eigenschaft der Endothelzellen der Capillaren. Es steht dies in merkwiirdiger t'bereinstimmung mit den spateren Untersuchungen ùber Lymphagoga von R.Heidenhain,der auch fiir die Endothelzellen der Capillaren eine secretorische Kraft postulirte. 20 NOTICE SUR LE Weiter spracli Herr H. liber das verscliiedene Verhalten von ve- nosem und arteriellem Blute gegenûber Salzlôsungen und hebt die Bedeutung der Merbei gefundenen Thatsacben fur die Lehre des Stoffwecbsela hervor, Das verschiedene Verhalten von venôsem und arteriellem Blute gipfelt tlieilweis9 im Koblensàuregebalt. Wenn man dann auch. Koblensàure durcb defibrinirtes Blut hindurcb leitet, so ândert sicli die Permeabilitat der Blutkôrpercben fiir Farbstoff und fur andere Stoffe. Es gehen Stoffe aus dem Sérum in die Blutkôrpercben Mnein und es treten andere Stoffe aus den Blutkôrpercben binaus. Spr. b.ebt bervor, dass dièse Eigenscbaft aucb anderen Sàuren zukommt wie Scbwefelsàure und Salzsàure. Alkali bewirkt das entgegengesetzte ; es ândert die Permeabilitat der Blutkôrpercben im entgegengesetzten Sinne. Scbliesslicb weist Herr H. auf die Bedeutung bin, welcbe die Untersucbungen iiber den Einfluss der Koblensàure auf Blutkôr- percben, fur die Analyse des Sérum baben. Es ist nicbt gleicbgultig wie man Blut defibrinirl, an der Luffc oder in einem von der Luft abgescblossenen Raum. Im ersten Ealle verliert das Blut einen grossen Tbeil seiner Koblensàure, im zweiten Falle nicbt. Die Zusammensetzung des Serums erweist sicb in beiden Fàllen bedeu- tend verscbieden. Spr. hofft bald eine diesbezûglicbe Arbeit, mebr speciell aucb. mit Hinsicbt auf vergleicbende Blutuntersucbungen zu verôffentliclien. „ Discussion : Kiihne. 90 Céline Muro-Renooz (Issy). Les lois générales de l'évolution physiologique et les méthodes qu'il faut employer pour les déterminer. (Voir les différentes publications de l'auteur.) A 2 Va h. Institut de Physiologie. Démonstrations et expériences. HùRTHLE (Breslau). Ueber mechanische Eegistrirung der Herztône. (Enregistrement mécanique des bruits du cœur.) Expérience faite dans l'amphithéâtre A, sur l'homme. '' H. demonstrirt eine Metbode zur mecbaniscben Registrirung der Herztône; siebestebt darin, dass die Herztône auf ein kleines nacb DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 21 Art des Trommelfells construirtes Mikroplion wirken bei dessen Erreguûg der Strom der primàren Rolle eines laductions-apparates eine Scliwankung erleidet. Verbindet man ein Telephon mit der secundâren Rolle, so kann man dio Herztone auscultiren; schaltet man in den secundâren Strom den Nerven eines Froschmuskels ein, so antwortet der letztere auf jeden Herzton mit einer Zucknng. Es ist auf dièse "Weise môglich die Tone des Herzens auf meclianischem Wege aufzuzeiclinen ; regis- trirt man gleichzeitig die Curve des Herzspizenstosses, so làsst sich an letzterer der Moment des Auftretens der Herztone bestimnen. Der erste Ton erfolgt immer im selben Punkte des Cardiogramms nâm- lich in manchen Fâllen mit dem Beginn, in anderen im Verlauf des aufsteigenden Schenkels ; der zweite Ton erfolgt in der ersten Hàlfte des absteigenden Schenkels. „ A 3 h. Sherrington (London). Cortical centres for Anus and Vagina. (Centres corticaux pour l'anus et le vagin.) Expériences faites sur un singe anesthésié, dans la petite salle de vivisection â. L'expérience a été répétée le lendemain mardi. " Constriction and protrusiou of the anus can be induced by excitation of the cérébral hémisphère. Movement of the anus, gonerally constriction with or without protrusion, can be excited from the whole of a somewhat extended area of cortex on the medial border. Indeed it may ensue on excitation quite outside that area if the excitation be pushed to the production of epileptoid convulsions ; its place in the séquence of the Jacksonian "raarch,, will then be late, but is early if the excitation be similarly pushed within the area above mentioned. By weak stimulation in the centre of the area movement of the anus can be obtained un-accompanied by movement of other parts, or by constriction of the vaginal orifice only. As the électrodes are gradually shifted from that focal area backvpards, movements of the anus, vagina, and pedal digits areworked togethcr, or in varions séquences ; when the électrodes are set further forward than the focal région, movements of the anus, vagina, and tail resuit, the tail oftcn leading in the eeqnonce, and undergoing adduction toward tho fiido opposite that on whioh the cortex is excited. The cortical focus for movement of the anus lies thorefore, in Macacus, medial to Ferrier's "tail centre „. 22 NOTICE SUR LE Now the anal movement evoked from the cortex is although not strictly unilatéral, more marked on the crossed side, than on the same side of the body. If the leffc cortical area be excited with mini- mal currents, the right side of the anus moves obviously more than does the left : when the pitch of excitation is gradually increased it becomes less easy, and soon difficult or impossible, to detect a pre ponderance of the action of either side. A light lever lodged in the anal orifice greatly assists the détection of inequality of the bilatéral action of the anus by showing deflection to either side from a neutral position of rest in the médian plane. The close association between the action of the two sides is well displayed by experiments of which the following will serve as example : Macacus rhœsus, ^ A. C. E. mixture. Lower lumbo-sacral roots of the right side exposed in the spinal canal. Upper part of left " motor „ cortex uncovered. Excitation of a point (A) on medial face of hémisphère 3 mm. below top of marginal gyrus, and opposite poste- rior end of sulcus x, evokes closure of anus without other movement, or as opening movement of a séquence which runs, 1. closure of anus, 2. closure of vagina, 3. extension of the pedal digits with adduction and flexion of hallux. Another point (B) is found about 2 mm. behind top of sulcus centralis which under weak excitation gives flexion and adduction of the hallux without any movement of the anus. 11. 5. a m. Secondary coil at 14 cent. Electrodes applied at point (A) give a closing movement of the anus markedly prépondérant on the right side of he médian line. 11. 6. Electrodes applied at point (B) give adduction and flexion of hallux of right side without any movement of left hallux. Then the 10"', 9''', 8"' et 7"' subthoracic roots on the right side are eut through. 11. 8. Secondary coil at 14 cent. Electrodes applied at (a) evoke no movement in anus, and (B) no movement in either hallux. Secondary coil at 13 c. Electrodes applied at (a) evoke movement in anus chiefly on left side of médian line. Applied at (B) no movement in either hallux. Secondary coil at. 12 c. Movement of anus evoked from (a) appears to involve the whole circumference of the orifice, but preponderates on left side. No movement of either hallux elicited from (B). Secondary coil at 11 c. At (a) excitation gives strong closure of the anus not obviously asymmetrical in character. At (Bj excitation gives no movement of either hallux. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 23 Secondary at 10 c. Same as above. Secondary at 9. 5 c. (a) as before. Excitation at (B) gives adduction of left hallux, but no movement of rigbt hallux. Thus tbe incrément of exciting current requisite to evoke by cortical stimulation contraction not only on tbe crossed side of tbe anal spbincter but also on tbe side in tbe same balf of the body as tbe bemispbere excited, is less tban tbe incrément required to evoke movement of tbe " uncrossed „ ballux as well as of tbe „ crossed „. A 4 h. Wertheimer (Lille). Démonstration de l'action vaso-dilatatrice de la strychnine sui' la muqueuse bucco-linguale. Expérience faite dans la grande salle de vivisection c^, sur un chien. " On sait que la strycbnine est un agent vaso-constricteur énergique, au point qu'elle peut faire monter la pression artérielle au double de ea valeur normale, même quand, par la curarisation, on a éliminé l'in- fluence des convulsions des muscles du squelette. Ce qui est moins connu, c'est que cette substance est également , du moins pour certaines régions, un vaso-dilatateur puissant. J'ai constaté, et je vais répéter cette expérience, que si l'on injecte dans la veine fémorale d'un cbien curarisé, 2 à 4 milligrammes de sulfate de strycbnine, une rougeur excessivement intense envabit, au bout de quelques secondes, la muqueuse des lèvres, des gencives, de la langue. Si l'on enregistre en même temps la pression, on voit que cette rougeur se manifeste soit au moment où la pression arrive à son maximum, soit un peu plus tard. Puis la congestion diparaît en même temps que la tension baisse. L'explication du pbénomène est assez simple. La strycbnine excite non seulement les centres vaso-constricteurs, mais encore les centres antagonistes. Par conséquent, dans les régions où les actions vaso- dilatatrices prédominent, celles-ci se manifesteront seules. Tel est précisément le cas pour la muqueuse labio-gingivale du cbien, comme l'a montré l'expérience bien connue de Dastre et Morat sur le sympa- thique cervical. Il est à remarquer cependant, que la muqueuse linguale se congestionne, elle aussi, après l'injection de strycbnine, et pourtant il ne semble pas que les influences vaso-dilatatrices y soient prédominantes normalement. Si l'on excite, en effet, le bout central du sciatique, on observe aussi, comme après l'emploi de la strycbnine et par le même mécanisme, la rougeur des lèvres en môme temps que 24 NOTICE SUR LE l'augmentation de pression artérielle : mais les petits vaisseaux de la muqueuse linguale se resserrent, au contraire, activement. Quoi qu'il en soit, les effets dus à la strychnine mettent bien en lumière l'antagonisme entre la circulation profonde et la circulation périphérique, c'est-à-dire la mise en jeu de l'un des mécanismes qui président à la régulation de la pression artérielle. C'est là une expé- rience de cours des plus démonstratives. Il est facile aussi de faire voir que la congestion des parties men- tionnées plus haut n'est pas due à un refoulement mécanique du sang vers la périphérie, consécutif à la constriction des vaisseaux profonds, mais bien à une vaso-dilatation active. Il suffît, en effet, comme je viens de le faire, de sectionner le nerf lingual d'un côté avant d'in- jecter la strychnine, et l'on verra la rougeur s'étendre uniformément à toute la muqueuse buccale, en ne respectant que le domaine innervé par le lingual sectionné. „ (Voir Arch. de Physiologie, 1891, p. 551.) A 4 h. Langlois (Paris). Variations de la radiation calorique dans la maladie pyocyanique. Expérience faite sur un lapin, au moyen du caloiimètre à air (cal. d'Arsonval modifié par L. Fredericq), dans la salle d'ana- lyse des gaz à. M. L. insiste sur ce fait que la diminution dans la radiation se manifeste alors même que la température de l'animal reste constante. Dans l'expérience faite avec 2 centimètres cubes de culture virulente, sur un lapin de 2 kilogr. 500 gr., l'abaissement dans la radiation a été très sensible trente minutes après l'injection, bien que la température du lapin n'ait pas sensiblement varié (39° 60-39o 95). (Voir Charrin et Langlois, Arch. de Physiologie, 1892, p. 679.) Discussion : Rosentlial. A 5 h. Laulanié (Toulouse). Du cardiographe à aiguille et de son application au chien. Expérience faite dans la grande salle de vivisection c\ sur un chien. Le cardiographe à aiguille " consiste en un tambour explorateur à ressort qui repose médiatement sur le cœur, sans y pénétrer, par l'in- termédiaire d'une tige rigide, faite d'une aiguille coudée à angle DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 25 droit. Le support qui soutient le tambour, et porto uu guide pour l'aiguille, est hermétiquement appliqué sur le thorax, au moyen de liens de caoutchouc, dont les extrémités se fixent dans un pli cutané, par des agrafes terminales. L'appareil ne sabit ainsi aucun déplace- ment; et sur un animal maintenu Jiiis un état d'anesthésie super- ficielle, l'observation peut être indéfiniment prolongée. Les cardio- grammes obtenus ont l'amplitude et la forme des cardiogrammes recueillis sur le cheval par la méthode de Chauveau et Marey. La pince sphygmographiqiie peut devenir un instrument d'analyse extrêmement précieux pour l'étude de la circulation chez le chien ; elle a été inspirée à l'auteur par le désir d'échapper aux inconvénients présentés par les appareils comme les sphygmoscopos ou les mano- mètres, qui sont mis en communication avec le sang artériel et sont exposés, par là-même, à des oblitérations trop fréquentes, „ M. Laulanié met sous les yeux du Congrès des tracés obtenus dans son laboratoire. Toute l'après-midi. N. Wedensky (St-Pétersbourg). Démonstrations téléphoniques. a) Des courants d'action des nerfs. h) Des changements électrotoniques de l'excitabilité des nerfs. Expériences répétées par l'auteur pendant toute la durée du Congrès, dans le sous-sol de l'Institut de Physiologie (réduit asphalté situé sous la galerie de démonstrations a*). " Le téléphone relié directement avec le nerf (2 ou 4 nerfs sciatiques de greno'iille) fait entendre le son qui correspond au nombre des courants induits excitants. Ce son gagne sensiblement en intensité aussitôt qu'on renforce un peu des irritations faibles; les irritations devenues maximales, leur augmentation ultéi-ieure ne produit plus de renforcement du son téléphonique; au contraire, le son commence à s'afifaiblir quand les irritations deviennent très fortes. Le son téléphonique produit par des irritations modérées présente de très instructifs renforcements resp. affaiblissements de son inten- sité, quand on provoque, à l'aide du courant constant, les modifications catélectrotoniques ou anélectrotoniques à l'endroit irrité par les courants induits. Vers la fin de la démon.stration, M. Wedensky tue le nerf par l'am- moniaque. Le son téléphonique disparaît sur toute l'échelle des irritations appliquées. Ce sont seulement les courants excessivement 26 NOTICE SUR LE forts qui font entendre, sur le nerf tué, des actions unipolaires qui se caractérisent par un timbre singulier et par leur renforcement resp. affaiblissement très marqués, quand on touche l'un ou l'autre fil du circuit irritant. Le courant constant ne cbange rien à ces sons d'origine unipolaire. M. Wedensky fait la démonstration téléphonique des courants d'action de la contraction volontaire des muscles de lliomme. L'homme plonge les deux mains dans deux baquets contenant une solution conductrice ; les baquets sont reliés à deux téléphones appli- qués aux deux oreilles de Fobservateur. Chaque fois que l'homme en expérience ferme énergiquement l'un ou les deux poings, on entend dans le téléphone un bruit rappelant le son que l'on perçoit par l'auscultation directe du muscle. „ A midi et à 7 h. du soir. Restaurant Mohren. A partir de 8 li. du soir : Réunion au jardin de la Trinkhalle. Mardi 30 Août A 8 V2 H. DU MATIN. Grand auditoire de l'Institut DE Zoologie. Communications et Démonstrations. Présidents : Kûhne et Héger. Secrétaires : Olivier, Gottlieb et Fr. Gotch. 1» BowDiTCH (Boston). Composite Photography. Holmgren (Upsala) legt im Namen von Bowditch zwei Reihen von Photographien mit sogenannten Compositen vor, " Die Méthode ihrer Herstellung wurde in einer Mittheilung auf dem ersten internationalen Physiologencongress demonstrirt. Die Bilder stellen sieben Gruppen von 12 Soldaten dar. Drei Gruppen sind Wenden, vier Sachsen. In der Mitte einer jeden Gruppe findet sich die " Composite „. Eine weitere Tafel endlich stellt die sieben Compositen und in ihrer Mitte eine Composite aus diesen dar. „ (Ans einem Brief Bowditch's). 2» Louis Olivier (Paris). Méthodes pour déceler la continuité du protoplasme chez les êtres vivants. " Jusqu'à ces dernières années, la cellule, — animale ou végétale, — a été considérée comme une logette complètement close, renfermant un DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 27 protoplasme absolument isolé de ses congénères. On connaît cependant depuis longtemps plusieurs types de pores faisant communiquer, au travers des parois cellulaires, les cavités des cellules (filaments des Syplionocladiées, éléments grillagés du Liber, cellules de Tangl, cellules décrites par Gardiner dans le coussinet pétiolaire des Mimosa, etc.). D'après M. Olivier, on peut, au moyen des métliodes suivantes, déceler semblable organisation dans tous les tissus des végétaux : lo La photographie des coupes convenablement préparées peut révéler, dans les membranes cellulaires, une canalisation que l'examen oculaire n'avait point fait soupçonner ; 2o Si l'on prend soin d'endormir les plantes, au moyen d'anesthé- siques, avant de les durcir par l'alcool et de les couper, on empêche les filaments protoplasmiques intercellulaires de se briser et de se rétracter à l'intérieur des cavités cellulaires, bris et rétraction que provoquent souvent dans les organes en vie active, la section brusque et l'action brutale des réactifs durcissants ou colorants. Quand tout le protoplasme (y compris ses filaments eux-mêmes) est anesthésié, on détache l'organe à étudier, on en coagule le protoplasme par l'immersion dans l'alcool additionné d'acide picrique, puis on en fait des coupes ; on détruit en partie les membranes cellulaires au moyen d'acide sélénique étendu et l'on colore le protoplasme. On observe à l'immersion homogène et avec un condensateur situé de façon à noyer les membranes cellulaires dans la lumière. Alors, sur fond uniformé- ment clair, se détachent fortement colorés tous les éléments de nature protoplasmique. On voit tous les protoplasmes reliés entre eux par de minces connectifs qui traversent les parois de cellules. 3o Cette disposition peut être mise en évidence sur des photo- graphies colorées en appliquant un procédé récemment inventé par MM. L. et A. Lumière pour reproduire les couleurs des objets microscopiques. „ (Voir C. R.Soc. Biologie, 1890, p. 547 et 1898, p. 124.) .30 ScHAFER (London). Further experiments on cérébral loca- lisation. (Nouvelles expériences sur les localisations cérébrales.) " Professer Schàfer (London) described the results of experiments made upon thc frontal lobes of the Monkey (]Macacus). Référence was first mado to the préviens observations of Ferrier and Yeo and of hiraself. In those previous experiments the removal of the frontal régions was foUowed by a condition of dullnoss and of apathy of the animal which was howcver of a temporary character. It was thought that the removal of the lobes caused a temporary lowering of mental activity. Professer Schafer had however often seen the same 28 NOTICE SUR LE conditions in conséquence of the ablation of other portions of thé brain, particularly in tbe case of the removal of the temporal lobe. It appeared that the removal of large portions of tbe cérébral hémis- phère by depriving the surrounding cérébral structures of support might cause temporary lowering of functional activity in the rest of the cerebrum. He therefore determined to secure the same physio- logical effect as that produced by removal without taking away a large mass of cérébral tissue. To effect this he substituted a section of the hémisphère between the frontal lobe and the remaining mass, thus avoiding the errors produced by the excessive hœmorrhage and want of support which might be introduced by the ablation method. In ail cases in which this method of section was carried out no impairment of intelligence, no dullness and no apathy could be observed in the animais, which preserved apparently inevery respect their normal conditions. „ 40 ViTzou (Bucarest). a) Contribution à l'étude des centres cérébro-visuels chez le chien et le singe. h) Sur les effets de l'ablation totale en un temps d'un hémisphère cérébral chez le chien. "M.Vitzou a trépané des chiens (anesthésiés avec atropine-morphine et chloroforme) et leur a fait l'extirpation de toute la partie posté- rieure de l'hémisphère cérébral gauche, comprenant les circonvolutions parallèles I, II et III : hémianopsie homonyme qui se maintient les jours suivants. Les expériences démontrent que la vision est perdue dans les trois quarts interne du champ visuel de l'œil droit, ainsi que dans le quart externe de l'œil gauche (entrecroisement incomplet dans le chiasma). M. V. a fait l'extirpation des lobes occipitaux droit et gauche en une seule séance et a conservé 5 chiens sur 10 opérés, La cécité dans ce cas est complète et permanente, M. V. n'a pu produire la cécité par extirpation d'autres parties du cerveau. Il résulte de ces recherches qu'après l'ablation de la partie posté- rieure des I, II et III circonvolutions parallèles correspondant aux lobes occipitaux des autres animaux, les chiens perdent la perception de la vue des objets. Chez le singe, l'ablation du gyrus angularis n'a pas amené de cécité comme Terrier et Yeo l'ont soutenu; celle-ci s'est montrée après ablation des lobes occipitaux. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 29 M. Y. fait ensuite l'exposé de son procédé pour enlever tout l'hémi- splière en une fois. Il y a moins d'hémorrhagie que par les autres ablations pai-tielles, et grâce à l'antisepsie, la guérison est rapidement obtenue (en quinze jours). On constate l'hémianopsie homonyme, puis la flaccidité des membres du côté opposé, surtout du membre postérieur, etc. „ 50 J. Verhoogen (Bruxelles). Diffusion et localisation des alcaloïdes dans l'organisme. " Mes expériences ont pour but de rechercher si les substances étrangères à l'organisme, introduites dans la circulation générale, diffusent et se répandent uniformément dans tous les tissus . On sait que le foie accumule et retient les alcaloïdes du sang porte. (ïïéger, Jacques, Schiff, etc.) En est-il de même pour la grande circulation ? J'ai administré en injections intra-veineuses, à des chiens, du chlorhydrate de morphine à des doses allant jusque 1 gramme par kilogr. du poids du corps. J'ai, grâce à la respiration artificielle, gardé ces chiens en vie pendant des périodes de plusieurs heures. Je les ai alors sacrifiés, j'ai recueilli leurs organes et j'en ai extrait l'alcaloïde par le procédé de Stas. J'ai trouvé ainsi que la moelle osseuse, le foie, contiennent des quantités d'alcaloïde doubles de celles qu'on trouve dans le muscle, le tissu nerveux, le sang, etc. Cette localisation ne s'observe bien qu'après 1 ou 2 heures ; après 3 à 4 heures, les quantités diminuent dans le foie, l'élimination se fait et l'on trouve les quantités les plus considérables dans le rein et l'urine. J'ai fait de même pour l'iodure de sodium dont j'ai injecté jusque 2 grammes par kilog du poids. La diffusion se fait peu dans les tissus. Le muscle, le tissu cellulaire, le tissu nerveux donnent très peu d'iode par l'analyse ; le foie en contient beaucoup, mais une grande quantité reste dans le sang pour passer rapidement dans l'urine. Ces phénomènes s'observent au bout d'un temps variable suivant la rapidité plus ou moins grande avec laquelle se fait l'élimination chez l'animal. J'ai vérifié l'exactitude de ces données au moyen d'un autre procédé. Le lithium donne, au spectroscope, une raie rouge brillante facile à reconnaître. J'ai pris une solution à 1/BOO do carbonate do lithine. J'en ai injecté un gramme à des souris et j'ai, au bout de 10 minutes, trouvé la raie de la lithine dans tous les tissus. La diffusion est donc extrêmement rapide. Si je n'injecte que quelques centigrammes de cette solution, la raie do la lithine n'apparaît pas, parce que la quantité de lithium est trop faible pour pouvoir être décelée de cette façon. Mais si j'injecte quelques centigrammes et que je ne sacrifie l'animal qu'après 1 heure, 30 NOTICE SUR LE je trouve la raie du lithium dans le foie seul : la lithine s'est donc accumulée dans cet organe. Après plusieurs heures, je ne la retrouve que dans le rein et l'urine : l'élimination s'est donc faite. De l'ensemble de ces expériences, il résulte que les substances ne se répandent pas uniformément partout, mais se localisent et s'accumulent dans certains organes, notamment dans le foie et la moelle des os.„ Discussion : Langlois, Morat. 6° Wertheimer (Lille). Nouveau fait relatif à l'élimination des pigments par le foie. "Après avoir constaté que le foie est apte à rejeter en substance les pigments biliaires introduits dans le sang, j'ai recherché s'il se com- portait de même à l'égard d'autres pigments d'origine végétale ou animale. Mes expériences ont d'abord porté sur la chlorophylle. Mais comme cette substance n'est soluble que dans des véhicules qu'il y eût eu grandinconvénient à injecter dans le sang, j'ai pensé à employer l'un des principes qui entrent, d'après M. Fremy,dans la constitution de la matière colorante des feuilles, à savoir l'acide phyllocyanique. Le phyllocyanate de potasse a, en effet, l'avantage, comme l'a montré M. Tremy, d'être soluble dans l'eau, sous l'influence d'un léger excès de base, et de donner aussi nettement que la chlorophylle, la bande d'absorption dans le rouge, si caractéristique. Du reste, la matière verte se trouverait précisément dans les végétaux à l'état de phyllo- cyanate de potasse, suivant M. Fremy. Chez un chien curarisé auquel j'ai pratiqué une fistule de la vésicule biliaire, j'ai donc injecté, dans la veiae fémorale, 8 centimètres cubes d'une solution de phyllocyanate, préparée d'après les indications de M. Fremy. Cette solution était d'un beau vert et montrait, au spec- troscope, la bande dans le rouge, très prononcée, pour ne parler que de la bande principale. J'ai ensuite porté au spectroscope, de quart d'heure en quart d'heure, le liquide qui s'écoulait de la fistule. Dans le deuxième échantillon de bile ainsi examiné, on voyait déjà, très nettement, la bande de la chlorophylle et le produit de sécrétion, nor- malement jaune clair, avait pris une teinte verte. La coloration verte se prononça ensuite de plus en plus, se rapprochant de celle de la solution qui avait servi à l'injection, en même temps que les caractères de la bande d'absorption montraient aussi que le pigment végétal passait dans la bile en quantité de plus en plus considérable. Au bout de deux heures environ, l'animal ayant été sacrifié, on trouva dans la vessie, 4 à 5 centimètres cubes d'une urine qui ne pré- sentait ni teiate verte, ni trace de bande dans le rouge. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 3J. 11 T a donc eu une action élective du foie sur le pigment végétal. H est à remarquer que la chlorophylle et la bilirubine ont, ainsi que l'a montré le professeur A. Gautier, les plus grandes analogies : elles ont l'une et l'autre les mêmes dissolvants, elles jouent l'une et l'autre le rôle d'un acide faible, etc., et en particulier l'acide phyllocyanique de M. Fremy est isologue de la bilirubine. „ Discussion : Kiihne. 70 A 10 h. Démonstrations microscopiques dans le grand auditoire de Zoologie, pais dans la salle de microscopie des élèves de V Institut de Zoologie. Chacun des orateurs inscrits commence par exposer, devant le Congrès réuni dans le grand auditoire de Zoologie, les résultats de ses recherches et les particularités présentées par les préparations qu'il va démontrer. Cet exposé est illustré par des dessins au tableau ou par la projection de photogrammes à la lanterne magique (grande lanterne électrique de Stricker- Plossl). Puis les membres du Congrès se transportent dans la grande salle de microscopie des élèves, où chacun des orateurs a disposé à l'avance microscopes et préparations. Chaque prépa- ration est accompagnée d'une indication manuscrite. a) ScHÂFER (London). Structure of muscle. (Structure de la fibre musculaire.) " Prof. S. demonstrated by aid of the electric lantern a séries of microphotograhs vpbich showed that the principal disk of muscle- substance is double, the two parts of each disk being united at the Une of Hensen and that the disk is perforated by canals or pores which extend from either surface as far as the line of Hensen. It was further shown that in contraction the clear substance of the muscle- element passes into thèse pores and thus swells the disk and that in extension the clear substance passes ont from the pores and accumu- lâtes between the disks and the membranes of Krause. Professor Schafer drew attention to the possibility of the electrical variation of contraction being caused by this flow of fluid into capillary channels.,, Discu.ssion : Heymans, Foster, Kuhne, Hensen, Rosenthal. 3 32 NOTICE SUR LE h) Charles Bordet et Jean Massart (Bruxelles). Expériences sur le cliiniiotaxisme. " MM. B. et M. montrent des expériences sur le chimiotaxisme des leucocytes. Des tubes capillaires fermés à une extrémité et remplis de cultures de divers microbes sont déposés dans la cavité péritonéale de lapins et y séjournent 10 heures. On constate que de très nombreux leucocytes ont été attirés par les cultures et qu'ils viennent former des bourres dans les tubes. La longueur et la densité de ces bourres est d'autant plus grande que la bactérie est moins pathogène pour le lapin. „ c) LoËW (Miinclien). On tlie active albumen in plants. (Albu- mine active des plantes.) " The albumen synthetically prepared in plant cells for the pro- duction of living protoplasm is différent from ordinary soluble albumen and from the albumen of dead proLoplasm (passive albumen). The chemical character of the protoplasm changes in the moment of death. Howewer not only the albumen organised to nucleus and cytoplasm has a différent character, but also the albumen dissolved in ihe aqueous liquid of the vacuoles. This can be demonstrated by the action of coffeïn, whereby the active albumen of the vacuoles aggregates into little drops. If now the celles are killed, for instance by vapors of ether, one cane observe that soon afterwards also those drops coagu- late and turn turbid and hollow. Ordinary, passive albumen is indif- fèrent towards dilute ammonia and organic bases, the active albumen of the vacuoles however combines vi^ith them. Microscopical préparations of the alga Spirogyra shov^ing the action of coffeïn were demonstrated. A detailed description of the active albumen in plants was published by 0. Loew and Th. Bokorny in " Flora „ 1892. Supplément Heft „. d) SHERRiNaTON (Londou). On varieties of Leucocytes. (Variétés de Leucocytes.) "After mentioning précautions used in the research S. gave conclu- sions. In the living blood of the dog are distinguishable thi'ee kinds of leucocytes. I.Finely granular ; II. Coarsely granular; III. Lympho- cytes. Cell 1. About 80 o/o of ail leucocytes in blocd; amœboid and phago- cytic. The nucleus is generally invisible during life, and when fixed during the activity of the cell and stained is found to consist of pièces alv^ays united into a chain by nuclearbonds (of chromatin) : this irre- DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 33 giilav ibrm of nucleus is not a sign of degeneration nor of reproduc- tion, but of amœboid activity; the nucleus is 72ever raultiple, it is single and bj' a metliod described by S. it can be reconverted into a siraj^le spherical nucleus, aller slowly quieting the cell. Cell I is increased in number by feeding. It is not so numerous in lymph as in blood : it is alniost absent from lymph glands. It forms 70 o/q of pus cellsj and in pus is more granular, and often truly multinuclear owing to breaking of the nuclear bonds (fragmentation). It is amœboid betwean 12" C and 41" C. It can be kept alive three weeks in stérile tubes of " oxalated „ blood. It can be fed with carminé or bacteria in the test- tubes. Often contains vacuoles. Cdl IL About 3 "/■) of ail leucocytes ia blood, amœboid, notphago- cytic, never contain vacuoles. The position of the nucleus is seen duriug lit'e by the absence of ths granules there. (The granules are round in the dog but ovoid in guinea-pig and cat.) Every one of thèse cells is an eosinophile cell of Ehrlich and no other true eosinophile beside thèse are présent in normal blood. Is numerous in red marrow and sparse in spleen and lymphgiands from which the blood lias been washed. It occurs in lymph but the spécimens in the lymph contain usually few instead of many granules. In pus it occurs in small number, less than in blood. It is less actively amœboid at low températures than is Cell I, but even more active at about 38" C. It can be kept alive three weeks outside the body. When blood clots, Cell II has nothing to do with the formation of fibrin filaments. Its granules give the eosine reaction for weeks after the cell has been dead — after five weeks in the stomach of the leech. Cell III. About 20 "/„ of ail leucocytes in the blood. Cell substance clear, nucleus i-egular and visible in life, and stains at once (in few seconds) with méthylène blue. Two kinds. — a large.? amœboid or phagocytic, never contains vacuoles. ;9 Small. Not amœboid nor phagocytic, numerous in lymphgiands — absent from pus. By starvation the ratio of II to I is reduced from about 4 "/„ to at first about 1 "/„, later to about 0.1 "/g. When food is recommenced the proportion at first falls still lower — indeed cell II may be absent from the blood (though not from red marrow) — but in 24 hours ri^^es. This increase in cell II also occurs in the blood " in vitro „. (Microscopic préparations were shown and microphotographs.) ") PIuRTHLE (Breslau). Lymphbahnen der (jlandula tliyreoidea. (Lymphatique-s de la glande thyroïde.) " H. demonstrirt mikroskopische Praparate betreffend die Lymph- 34 NOTICE SUR LE ■ wege der Schilddriise. Das ei-ste Pràparat stellt eine EinsticHnjection mit Berlinerblauleim dar ; man sielit an demselben, dass die Injec- tionsmasse nicht allein zwischen den einzelnen FoUikeln eindringt, sondern auch zwisclien den Epitlialzellen in die FoUikel seibst. Das zweite Pràparat ist nicbt injicirt, sondern nach Biondi gefarbt. An demselben ist eine Masse von derselben Fàrbung wie die im Follikel angetrofFen wird, an vielen Stellen auch zwisclien den Epithelzellen zu sehen. Das dritte Pràparat endlich ist nacb. Ramon y Cajal gefarbt, und siebt man an manclien Stellen zwischen den Epithelzellen schwarze Streifen mit doppeltem Contour, die vielleicht als Rohren aufgefasst werden kônnten. Alïe drei Praparate sind von der Schilddriise des Hundes. Aus dem Vergleich dieser drei Bilder erhalt man den Eindruck, dass die Hohlràume des Follikel durch Spalten welche zwischen den Zellen liegen, mit den Lymphgefàssen communiciren. „ f) MiEscHER (Basel). Spermatozoen des Rheinlachses. (Sperma- tozoïdes du saumon du Rhin.) " Prof. F. Miescher demonstrirt Praparate von Spermatozoen des Rheinlachses, an welchen eine Structur des Kopfes deutlich erkenn- bar war : man unterscheidet eine dicke Huile und eine Inhaltsmasse in welcher noch fernere Détails sichtbar siid ; in Safranin, Gentia- navioletj;, Methylgriin u. s. w. fàrbte sich vorzugsweise die innere Substanz ; da sich aus den histochemischen Untersuchungen von Hrn Miescher an isolirten Spermatozoenkôpfen mit Sicherheit ergeben hat dass das Nuclein nicht den fârbbaren Inhalt, sondern die wenig tingirbare Hiille bildet, so steht dieser Befund im Widerspruch mit der weit verbreiteten Annahme, dass der Ohromatinbegriff der Histologen mit Nuclein identisch sei.„ A 2 Va h. Institut de Physiologie Démonstrations et Expériences. 1° Spehl (Bruxelles). Étude expérimentale de quelques facteurs intervenant dans la sécrétion urinaire. — Communication faite dans la salle des^balances ¥. I. — Technique. 1. L'analyse quantitative doit porter sur la totalité, de l'urine émise pendant vingt-quatre heures. 2. L'analyse doit être répétée pendant plusieurs jours consécutifs (cinq jours au moins). DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 35 Dans ces conditions, on peut : a) observer la marche des diverses sécrétions; b) déterminer leurs moyennes, s'il y a lieu. II. — SÉCRÉTION DE L'URÉE. 1. Le volume de Vurine émise, ou si l'on préfère, la masse de boisson ingérée, n'exerce aucune influence sur la quantité d'urée excrétée. 2. La sécrétion de l'urée varie avec Vâye : a) Chez l'adulte, elle est en moyenne de 32 grammes environ par jour; certains adultes normaux ne donnent que 20 à 25 grammes d'urée, d'autres en fournissent plus de dO grammes ; ces différences tiennent au poids et à l'alimentation. h) Chez le vieillard, la quantité normale de l'urée peut descendre très bas; de 80 à 8.5 ans, on ne constate souvent que 10 grammes d'urée par jour (voir ci-dessous). 3. La sécrétion de l'urée augmente avec le poids du sujet. En rapportant l'urée sécrétée à l'unité de poids, on constate que l'adulte fournit en moyenne, en vingt-quatre heures, 0,gr.49 d'urée par kilogramme de jioids ; dans le même temps, le vieillard n'en fournit que 0,gr.26 à 63 ans; 0,gr.244 à 68 ans ; 0,gr.24 à 72 ans ; 0,gr.22 à 77 ans; 0,gr.l8 à 83 ans. Ces chiffres résultent de plusieurs centaines d'analj'ses faites chez 'des vieillards normaux, soumis à un même régime (dans un hospice commun). 4. 'L'alimentation agit directement sur l'urée contenue dans l'urine : a) par sa quantité ; h) par sa qualité. a) L'homme adulte ingère en moyenne (d'après un gi-and nombre d'expériences que nous avons faites sur plusieurs sujets de conditions différentes) 21,gr 68 d'azote par jour ; il en élimine 14,gr.o0 par l'urée urinaire, c'est-à-dire les 68/100. (En chiff'res ronds, il ingère 21 grammes d'azote, et il en excrète 14 grammes, c'est-à-dire les 2/3.) Ce rapport peut varier considérablemeut, et dépend des besoins de l'organisme d'une part, de l'abondance ± grande d'aliments azotés ingérés d'autre part. b) Au point de vue de la qualité, l'azote contenu dans la viande exerro une artion prépondérante sur la quantité d'uréo excrétée. Il eu résulte qu'alors même que la quantité totale d'azote alimen- taire a diminué, la quantité d'urée excrétée s'élève, pourvu, que l'azote de la viande ait été anynhrnlé, et inversement. 36 NOTICE SUR LE En faisant l'analyse pendant plusieurs jours consécutifs, et le sujet étant soumis à des régimes variés, on constate donc que les oscillations de l'urée sont parallèles aux oscillations de l'azote de la viande, et nullement à celles de l'azote contenu dans les autres aliments (lait, œufs, pain, etc.). De là, l'influence prépondérante de la viande dans l'alimentation azotée; de là aussi l'indication thérapeutique de supprimer avant tout la viande dans tous les cas où il y a excès d'azote dans l'organisme. III. — Quantité de substances albuminoïdes nécessaires A LA RATION D'ENTRETIEN, CHEZ L'ADULTE (obtenue par la voie synthétique). Ifous avons vu que cliez l'adulte nourri normalement, 1 kilogramme de poids fournit par jour 0,gr.49 d'urée qui renferment 0,gi".2107 d'azote. Nous avons démontré expérimentalement que cette quantité représente les 68 o/g de l'azote ingéré ; La quantité totale d'azote alimentaire ingéré doit donc être par Kilogramme de poids de ; . Un gramme d'azote correspondant à 6,gi'.32 de substances albu- minoïdes, la fraction ci-dessus donne en substances albuminoïdes 21,07 X 6,32 — = 1 gr.95 par kilogramme de poids; Et pour un poids x kilogrammes, elle sera x X l,gi'.95 de substances albuminoïdes. Si nous admettons le chiffre de 65 kilogrammes comme poids moyen de l'adulte, il faudra donc en moyenne pour la ration alimentaire de l'adulte 1,95 x 65 = 126 grammes de substances albuminoïdes. Ce chiffre se rapproche beaucoup des 130 grammes indiqués par Moleschott, et déterminés par un procédé tout différent. Notre formule confirme donc les données fournies par ce dernier auteur, mais elle permet en outre de fixer la ration alimentaire azotée nécessaire à un individu quelconque (Poids X l,g>^.95). IV. — Corrélation existant entre la sécrétion de l'urée ET la sécrétion DE L' ACIDE PHOSPHORIQUE, A L'ÉTAT NOR- MAL. Les deux sécrétions marchent parallèlement et sont dans le rapport moyen de 1 : 10. Nous avons dit que la quantité moyenne de l'urée par kilogramme de poids était de 0,gî'.49 ; DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 37 Celle de l'acide phosphoriqne est de 0,gr.047. Cette loi peut être modifiée dans certains cas par une alimentation spéciale. (Voir ci-dessous. i V. — Influence du poisson alimentaire sur la composition DE l'urine. Nous avons fait deux expériences, l'une sur l'influence du Hareng salé, l'autre sur celle de la Morue, sur la sécrétion urinaire. A. Le Hareng salé a donné : 1'^ Une ch ute de la sécrétion de Vurée ; 2° Une augmentation considérable des chlorures alcalins; 3o Une chute de V acide phosphoriqne correspondant à celle de l'nrée. B. — La Morue a donné : lo L'ne chute de Vurée ; 2° une légère augmentation des chlorures ; 3» une augmentation de Vacide phosphorique. De là peut-être une indication thérapeutique au point de vue de l'alimentation dans certains cas d'hypophosphaturie. L'auteur de la communication a montré sur de nombreux tableaux et diagrammes les chiffres exacts de toutes les analyses qui ont servi de base à son travail. Myographe a plaque glissante construit par Fi-émy à Bruxelles. 1. Le stylet inscripteur est disposé de telle façon que son mouve- ment est absolument parallè'e au mouvement du muscle amplifié; de telle façon que lo tracé obtenu représente sans altération aucune, la courbe de la secouse musculaire. 2. La suppression du contre-poids fixe, destiné à tendre le muscle, et son remplacement par un ressort à boudin à tension faible, supprime l'inertie ; il en résulte que le tracé ne subit aucune modification ni au début ni à la fin de la contraction. 3. L'inscription du temps se fait pendant l'inscription de la courbe musculaire. 4. Dans touies les expériences, les fils restent en place; et pour étudier les divers phénomènes d'ouverture et de fermeture des courants, il suffit de i'aire mouvoir une manette. b. Il est très facile de noter exactement sur lo tracé le moment où lo f^onrant a commencé ou a cessé do passer dans le nerf. 0. Enfin l'appareil est d'un maniement très commode et permet très aiHcmcnt la démonstration au cours. 38 NOTICE SUR LE De 3 à 4. 2° Chauveau (Paris). Expériences cardiograpMques sur le clieval. M. Chauveau répète devant le Congrès ses célèbres expériences cardiographiques. La sonde à double courant est introduite par la veine jugulaire droite dans le cœur droit d'un cbeval vivant, puis reliée à deux tambours à levier (t. de l'oreillette, t. du ventricule). On recueille d'abord des tracés sur les glaces enfumées de l'appareil enregistreur de M. Chauveau, puis sur le papier enfumé de l'appareil enregistreur de Hering. Ces expériences sont exécutées au sous-sol, sous la grande salle de vivisection. Puis les membres du Congrès sont invités à se rendre dans l'Amphithéâtre A. L'animal est amené dans le jardin, près de la galerie de démonstra- tion o^, et sert à une expérience de projection d'enregistrement des tracés cardiographiques de l'oreillette et du ventricule droits. Un appareil enregistreur improvisé est installé dans le Sciopticon de la grande lanterne à projection de Stricker, placée dans la galerie de démonstration a*. Cet appareil se compose d'une plaque de verre enfumée se mouvant dans un plan vertical, de gauche à droite, devant les plumes des deux tambours à levier. La plaque est mue par un très petit moteur à eau (Nâhmaschinenmotor). La communication entre la sonde cardiaque et les tambours à levier est établie par des tubes de caoutchouc traversant l'encadrement de la fenêtre de la galerie de démonstration. La projection est faite par transparence sur une toile mouillée, tendue sur un châssis vertical placé dans la baie qui fait communi- quer la galerie de démonstration et l'amphithéâtre. La toile mouillée est donc placée entre les spectateurs et la lanterne. " Le tracé de l'oreillette et celui du ventricule s'inscrivant ainsi l'un au-dessous de l'autre (ainsi que le tracé du temps), M. Chauveau a pu les commenter et les interpréter. Il a montré comment la systole ven- triculaire commence exactement au moment de la chute du tracé auri- culaire. Il a signalé les oscillations produites par les vibrations des valvules, etc. C'est, en un mot, toute la physiologie cardiaque qui se déroulait devant nos yeux, interprétée par une verve toute juvénile, chaque secousse, chaque incident provoquant une nouvelle digression et entraînant l'orateur dans une nouvelle et brillante improvisation. M. Chauveau a fait ensuite de nombreuses projections de photo- graphies de tracés cardiographiques de 4 à 5 mètres de longueur, trouvant toujours, dans chacun et au hasard, des faits intéressants inscrits et, par conséquent, incontestables. Il a notamment insisté sur DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 39 quelques particularités de dissociation des deux rythmes, tracés des claquements des valvules, indication de l'abaissement de pression pendant l'inspiration, se manifestant dans le tracé de l'oreillette et surtout dans celui du ventricule droit, moment précis de la fin de la systole ventriculaire vers la fin du tiers supérieur de la ligne de descente, notation de la pression aortique, efforts successifs dans la systole et dont on retrouve l'indication dans le tracé aortique, etc.,, (Extrait de la Gazette des Hôpitaux, 17 sept. 1892.) De 4 à 5. 3" Gréhant (Paris), a) Loi de Fabsorption de l'oxyde de carbone par le sang d'un mammifère vivant. — Expérience faite, ainsi que les deux suivantes, dans la grande salle de viAisection c^. " Je compose une série de mélanges titrés d'oxyde de carbone et d'air, à 1/1000, 1/2000, 1/4000 et 1/10000. Je prends, chez un chien, un échantillon de sang artériel dans la carotide et je fais l'extraction des gaz du sang à 40"; puis l'animal respire le mélange pendant une demi-heure, j'extrais les gaz d'un second échantillon de sang, et je dégage l'oxyde de carbone combiné par l'addition d'acide acétique et en portant la température du bain d'eau de 40'^ à 100°, je dose l'oxyde de carbone dégagé par le proto- chlorure de cuivre dissous dans l'acide chlohydrique, après avoir absorbé une trace d'oxygène et d'acide carbonique, par le pyrogallate de potasse. Les résultats suivants ont été fournis par quatre animaux différents : iOCc.c. de sang artériel normal contenaient. F'roporlion du mélange. San, ; partiellement intoxiqi i('. CO* Oxygène Azote CO* Oxygène Azote CO 40,1 15,4 1.5 1/1000 28,9 12,2 1.5 5,5 45,9 21,2 1.5 1/2000 51,8 15,3 1.5 2,8 40 15,2 1.8 l/.WOO 42,2 13,4 1.8 1,7 40,4 22,7 1.5 1/1000 40,4 21,5 1.5 1,3 40 NOTICE SUR LE On voit que le deuxième échantillon de sang contient toujours moins d'oxygène que le premier, mais le fait le plus important et sur lequel je dois insister, est que les nombres qui représentent l'oxyde de carbone dégagé sont exactement pi'ojjortionnels aux quantités de gaz toxique introduites dans l'air, d'où je conclus que Voxyde de carbone se dissout dans les globules du sang en obéissant à la loi de Dalton. Comme application, je me suis servi de l'animal pour recherclier et pour doser l'oxyde de carbonedans une atmosphère confinée : c'est peut- être le procédé le plus exact.,, (Voir C. E. Soc. Biologie, 1892, p. 137.) h) Action physiologique de la fumée d'opium sur les animaux, par les D^s Gteéhant et Martin. " On sait que l'opium est famé par plus de cinq millions de Chinois : le fumeur est couché et c'est à la lOme pipe environ qu'il s'endort et se plonge, paraît-il, dans des rêveries agréables. Nous avons essayé, chez le chien, quelle est l'action physiologique- de la fumée d'opium et nous avons employé successivement l'extrait d'opium des pharmaciens et le chandoo, opium ayant subi une longue fermentation et qui est livré aux fumeurs, chandoo que nous devons à l'obligeance de M. le Dr Kermorgant, médecin-inspecteur du service de santé des colonies. Il a fallu employer une forte dose d'opium, 10 gr. par exemple, ce qu'un chinois fumerait en 15 jours. L'opium a été introduit dans un creuset sur lequel nous avons scellé, au plâtre, un couvercle métallique traversé par deux tubes de métal, creuset chauffé par un bec de Bunsen; une soupape à eau amène dans le creuset l'air inspiré par un chien muni d'une muselière en caoutchouc ; l'air chargé des produits de décomposition traverse un petit réfrigérant à eau, pénètre dans les poumons, puis est rejeté au dehors'par une soupape à eau réglant l'expiration; l'expérience a duré une heure. Nous n'avons trouvé avant et après l'expérience aucune modification dans la pression du sang. Nous avons constaté une légère augmen- tation dans le chiffre de l'acide carbonique expiré, ce qui tient à l'absorption par le sang et par les tissus de l'acide carbonique contenu dans les produits de décomposition de l'extrait d'opium. L'animal détaché s'est mis à courir pour retourner au chenil. La seule différence que nous ayons constatée, c'est que si l'animal qui a fumé l'opivim est soumis aux inhalations de la vapeur de chloro- forme et d'alcool (1/4 chloroforme et 3/4 alcool, procédé du Dr Quin- quaud), la période d'agitation est plus courte et beaucoup moins mani- feste que si l'animal était à l'état normal. Les essais de recherche de la morphine dans l'eau de la soupape d'expiration n'ont donné jusqu'ici qu'un résultat négatif. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 41 Nous coucluons de nos expériences qu'il existe une très grande diffé- rence entre le s3-stème nerveux central de l'homme et celui du cliien, quand on emploie la fumée d'opium comme réactif physiologique.,, c) Reclierclie et dosage du grisou par l'eudiomètre à eau et le gTisoumètre de Coquillon. "J'ai composé une série de mélanges titrés de formèue pur et d'air, que j'ai anal3-sés avec un eudiomètre à eau, peu différent de celui de Bunsen; j'emploie un bouchon de caoutchouc et un robinet de laiton gardant bien le vide; après avoir introduit les gaz, j'aspire l'eau qui reste dans le tube, afin d'éviter le dégagement des gaz de l'eau, qui a lieu aprèe le passage de l'étincelle et j'ouvre lentement le robinet pour faire rentrer l'eau. Toutes les mesures sont faites après immersion de l'eudiomètre dans un grand bocal plein d'eau. L'analyse d'un mélange de formène et d'air à 1/15 m'a donné 1/14,7. Un mélange à 1/16 détone et a donné ]/16,l. Un mélange à 1/17 détone après addition de gaz de la pile et a donné 1/16,5. Un mélange titi-é à 1/50 a donné 1/53. L'analyse d'un mélangea 1/100 a donné 1/116. L'analyse d'un mélange à 1/200 a donné 1/209. Où peut donc avoir une grande confiance dans les résultats fournis par l'analyse eudiométrique faite sur l'eau. Le grisoumétre imaginé par M. Coquillon est un instrument très ingénieux, qui fournit des résultats très exacts, à la condition de ramener toujours les gaz à la même température; il consiste dans la propriété que possède une spirale de platine portée au rouge par le courant de six éléments de Bunsen de brûler le grisou qui absorbe deux volumes d'oxygène et donne un volume d'acide carbonique : on observe une réduction qui correspond à l'oxj-gène consommé. Pour 1/30 do grisou, la réduction a été égale à 14 divisions. Pour 1/GO de grisou, la réduction a été égale à 7. Pour 1/420, de grisou, la réduction serait égale à 1. Si la proportion du grisou devient voisine de 1/17, le grisoumétre peut faire explosion et, dans ces conditions, il est préférable de se servir de l'eudiomètre, ou d'ajouter à un volume du gaz pris dans la mine, un volume égal d'air, mais il faudra ensuite doubler le résultat obtenu. Je crois qu'il serait bon d'établir dans chaque mino do charbon un laboratoire d'essais qui permettrait do drosser dos courbes indiquant les proportioua do grisou qui so dégagent dans diverses parties dos galeries do mine, et d'où pourrait partir un système d'avertisseurs 42 NOTICE SUE LE indiquant la nécessité de faire sortir tous les ouvriers de la mine et d'activer la ventilation lorsqu'on s'approche de la limite dangereuse, qui produit encore trop souvent des catastrophes si terribles et si déplorables.,, 40 Shereington (London). Même expérience que la veille (voir p. 21). 5° Wertheimer (Lille). Démonstration du rejet par le foie de la bile introduite dans le sang. — Expérience faite sur un cliien curarisé, dans la grande salle de vivisection c^. " SchifP a montré que l'injection de bile dans le sang ou dans le tube digestif augmente la sécrétion biliaire. La résorption normale des matériaux de la bile dans l'intestin a évidemment les mêmes effets. Mais les principes introduits dans la circulation ne font-ils que stimuler l'activité des cellules hépatiques ou, comme l'a soutenu Schiff, passent-ils en substance dans le produit sécrété ? Je ne veux pas refaire ici l'historique de cette question et je rappel- lerai seulement que Schiff avait appuyé son opinion sur l'expérience suivante : La bile du cobaye, suivant l'éminent physiologiste, ne donne pas la réaction de Pettenkofer. Mais si l'on injecte dans l'intes- tin d'un animal de cette espèce, de la bile de bœuf, la bile qu'il sécrète après cette injection montrera la réaction caractéristique. Beaucoup d'expérimentateurs se sont refusés à admettre que la réaction de Pettenkofer fasse normalement défaut dans la bile du cobaye. A la suite de la publication de mon expérience dont il va être question, Schiff a fourni de nouveaux et intéressants détails sur les caractères distinctifs entre cette bile et celle de l'espèce bovine. Mais il suffit que son opinion ait rencontré de nombreux contradic- teurs pour qu'il ne soit pas superflu de démontrer, par une preuve incontestable, que les principes de la bile qui ont passé dans le sang sont véritablement rejetés en nature par le foie. Voici en quoi consiste l'expérience : la bile du chien, telle qu'elle s'écoule d'une fistule biliaire, ne présente'pas de spectre d'absorption. La bile du mouton (et celle du bœuf) renferme un pigment spécial, la cholohématine de Mac Munn, caractérisée par un spectre à quatre bandes (l'une entre B et C, la deuxième tout près et en avant de D, les deux dernières dans la région D E). Dans l'échantillon de bile de mouton qui va me servir à faire l'expé- rience, ce spectre, comme on peut s'en assui'er, est très net. Je vais injecter 12 à 15 centimètres cubes de cette bile dans la veine fémorale de ce chien curarisé, auquel je viens de pratiquer une fistule de la DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 43 vésicule et dans 10 à 15 minutes déjà, ou verra apparaîti-e dans la bile de cet animal, le spectre à quatre bandes caractéristique de la bile de mouton. L'expérience ne laisse rien à désirer pour la rigueur de la démonstration : l'examen spectroscopique montre bien que la bile étrangère injectée repasse dans la bile du chien et que c'est là la cause principale de l'augmentation de sécrétion que l'on observe à la suite de l'injection. J'ajouterai aussi que la même méthode m'a permis de résoudre la question suivante : la bile qui est résorbée normalement dans l'intestin peut-elle être rejetée immédiatement par le foie dès qu'elle lui arrive par la veine-porte ou doit-elle d'abord passer dans la circu- lation générale pour revenir par l'intermédiaire des artères ? Or, chez des chiens auxquels j'ai lié tous les vaisseaux artériels du foie et auxquels j'ai injecté ensuite de la bile de mouton dans une veine mésentérique, j'ai encore trouvé dans la bile le spectre de la cholohé- matine : preuve dii-ecte de ce qu'on a appelé la circulation entéro- hépatique de la bile. La même expérience montre aussi une fois de plus l'importance du rôle de la veine-porte dans la sécrétion biliaire.,, (Voir Arch. de Physiologie, 1891, p. 724 et 1892, p. 577.) 6» Nap. Cybulski (Krakau). Démonstration des Hâmotaclio- meters. (Filr die Besclireibung und Handhabiing des Hamotachometers, S. Pfliiger's Arcliiv xxx\ii, s. 382. 1885.) — Expérience faite dans la grande salle de vivi- section d. On a mesuré la vitesse d'écoulement de l'eau dans un tube de verre. 7« Wedensky (St-Pétersbourg). Même expérience que la veille (voir p. 25). 80 ZwAARDEMAKER (Utreclit). Zuffi Mecliaiiismus des Riecliens. (Mécanisme de l'Olfaction.) — Démonstration faite dans le grand Amphithéâtre A. M. Zwaardemaker expose la disposition anatomique des narines ; il décrit une expérience faite sur les naseaux du cheval, puis exécute plusieurs expériences au moyen de ses olfactomètres. '■'Conclusions : 1° l'air qu'on aspire par l'orifice antérieur des narines ne pénètre pas directement jusqu'aux terminaisons du nerf olfactif ; 2o les guz odorants no pénètrent si haut que par la diffusion ; 3o au toit de la cavité nasale,n'arrivent que les molécules qui ont une grande vitesse de diffusion; 4o il y a alors une relation entre la vitesse de 44 NOTICE SUR LE diffusion du stimulus et la topographie de la ruembrane sensorielle; 50 l'air qui passe par la cavité nasale suit deux trajets, un supérieur au-dessus du cornet inférieur, et un trajet inférieur qui passe en dessous du même cornet.,. A midi et à 7 h. du soir. Restaurant Mohreu. A 8 b. Jardin de la Trinklialle. Mercredi 31 Août. A 8 ^/g H. DU MATUSf. GrRAND AMPHITHÉÂTRE DE l'InSTITUT DE Zoologie. Communications et Démonstrations. Présidents : Wedensky, Grigoeescu. Secrétaires : Hamburger, Waymouth Reid, Delsaux (suppléé par Corin). lo Nap. Cybulski (Krakau) Ueber die Auwendung des Conden- sators zur Reizung der Muskeln und Nerven. (Excitation des muscles et des nerfs par le condensateur.) " Ans vielen in Gemeinschaft mit Hrn Zanietowski gemacMen Versuclien ergibt sich, dass die Anwendung des Condensatorentla- dungen zur Reizung von Muskeln und Nerven die einzige ist, welche allen Forderungen einer exacten Messmethode eutspreclien kann. Denn nur dièse Méthode ermôglicht sàmmtliche Eigenschaften des den Nerven durchfliessenden Stromes, wie Elektricitâtsmenge, Poten- tial, Stromenergie und zeitlichen Verlauf der Stromintensitàt genau zu bestimmen. Abgesehen davon, dass man dabei immer mit bekann- ten Einherten arbeiten kann, gewinnt man noch den Vortheil, dass mann die Reizbarkeit verschiedener Gewebe bei verschiedenen Indi- viduen zu messen und untereinander zu vergleichen im Stande ist. Zu diesem Zvp-ecke ist folgende Einrichtung iiôthig : Ein mit Quecksilberverschlûssen versehener, entsprechend modifîcirten Com- mutator, verbindet einen beliebigen Condensator mit der Elektrici- tatsquelle und erlaubt nach einem gewiiuschten messbaren Zeitinter- valle ihn in den Muskel oder Nerv zu entladen. Als Elektricitàtsquelle dient eine constante Batterie, deren Stromintensitàt einfach an einem Milliampèremeter abgelesen und vermittelst eines Widerstand- kastens regulirt wird. In diesem Kreis Avird ein genau graduirter DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 45 Rheochord eingeschaltet, mit tlesseu Hille man die PotentialdifPerenz an beiden Polen des Condensators beliebig verândern kauu. Mit dieser Metliode wurde constatirt : 1" Die pliysiologische Wirkung einer Condenaatorentladung bàngt bei derselben Steilheit der Entladnngscurve allein von àcr Energie der Ladung ab. 2° Zwisclien der Grosse der Muskelcontraction odor der von ihm geleisteten Arbeit und der Reizintensitàt ist ein exactes Verhàltniss vorhanden. Die Energie der Contraction ist bei geniigend starkem Reize im Allgemeinen viel grosser als die Entladungsenergie ; sie wachst im Beginnne bei scbwachen Reizen langsam, nimmt spàter rasch, dann wieder langsam zu, und erreicbt endlicb bei einem gewissen Werth der Energie ein Maximum, bei welcbem sie ferner, trotz stetiger Zunahme des Reizes, verbleibt. 3° Mittelsfc Condensatorentladungen kann man aucli tetanische Contractionen hervorrufen, wenn nur einzelne Reize in einem gewissen Zeitabstande nacheinander folgen.,, Discussion : Mendelssohn. 20 Hédon (Montpellier). Sur les fonctions du pancréas. "La preuve absolue que le pancréas fonctionne comme une glande vasculaire sauguine et que la glycosurie consécutive à son ablation n'est point due à la lésion des nerfs glandulaires ou des plexus voisins, se trouve dans les résultats que donnent les expériences de greflfe sous- cutanée du pancréas. M. Minkowski (de Strasbourg), qui a annoncé, il y a quelques mois, qu'il avait réussi à greffer le pancréas sous la peau du ventre, n'a donné aucun détail sur la technique de ses expériences. Voici la méthode que j'ai adoptée : je fixe sous la peau du ventre la portion duodénale descendante du pancréas en lui conservant une de ses relations vasculaires constituée par artère et veine provenant des vaisseaux mésentériques, et abordant la glande par son extrémité libre. Grâce à la longueur du pédicule vasculaire, on peut attirer complètement hors de l'abdomen la portion de glande détachée du reste. On a ainsi pratiqué une edopie d« pancréas. Lorsque la cicatri- sation est faite, on peut sectionner le pédicule vasculaire, sans com- promettre la vitalité du fragment do glande déplacé. Ce fragment est alors complètement séparé de ses connexions anatomiques normales. Il continue à sécréter un suc pancréatique qui se déverse par un point do la plaie qui reste fistuleuse. Au point de vue de la théorie du diabète d'origine pancréatique, voici le résultat que donne l'expérience. lo Si à un chien por.eur d'une telle greffe du pancréas, on extirpe tout le pancréas resté dans la cavité abdominale, il ne se produit pas de glycosurie ; 46 NOTICE SUR LE 2o Si on extirpe alors le fragment de glande greffé, la glycosurie apparaît immédiatement avec une très forte intensité ; 3o Si sur un chien privé du pancréas intra-ab dominai, la greffe souscutanée s'atrophie, à la suite de la ligature de son pédic 'le vascu- laire, comme cela se produit quelquefois, le glycosurie se montre et augmente progressivement au fur et à mesure que la glande greffée diminue de volume. „ (Voir C. B. Soc. Biologie, 1892, p. 293.) 3° GrOTCH (Liverpool). Température and excitability. " Profr Gotch detailed the results of experiments as to the influence upon the excitability of muscle and nerve of localised altérations in température. It has been very generally assumed that within certain limits the excitability of nerve and muscle is increased with increasing température at any rate up to 30" C. in the case of frog nerve; the exception being the increased excitability of the cooled frog to which attention was directed by Hering andBiedermann (l).The author found that when induction currents were used for the purpose of exciting a nerve the localised increase of température up to 35° C. caused the tissue at the warmed région to respond better to this form of stimulation ; and as this was out of ail proportion to any change in the résistance of the tissue due to the température , he concluded that the nerve was really more excitable at the higher température to this mode of excitation. It is quite otherwise with other stimuli, since (2) the excitation on the make as also that on the break of a galvanic current; however short its duration; (8) the excitation of mechanical stimulus; and (4) the excitation of chemical stimuli; are always favourised by cooling the seet of excitation even though the cooling be as low as 3" C.This is true of (A) the motor nerve of frog's muscle; (b) the curarised muscle ; (o) the muscular substance of the heart and (d) the motor nerves of the mammalian muscles. The remarkable fact is thus brought out that the sciatic nerve of the Cat, Eabbit, etc. when cooled locally to 4" C responds to the above stimuli far better than at the normal température. In this respect therefore the one property which the tissue possesses of responding to stimuli (i. e. its excitability) is seen to be influenced by température in the opposite way to that in which the other property which it possesses (conduction) is influenced. The experiments thus point to the same conclusion as those of Biedermann with Ether and of Hermann on conduction through polar régions, namely to the distinction between conduction and excitability; They further tend to show that the induced current as a form of DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 47 stimulus for nerve is quite distinct from sucli stimuli as galvanic curreuts, meclianical and chemical agents. „ Discussion : Kiiline (Heidelberg). 4° Burdon-Sanderson et E. Burch (Oxford). New apparatus for pliotograpliing- tlie movements of the electrometer and of a metliod of analysing the curves. " A seneitive plate fixed to the upper part of a balanced pendulum describes an arc of a circle and in its passage reçoives tlie photo- graphie impression (a) of the vibrations of a tuning fork making 500 complète oscillations in a second ; (/2) of the sudden movement of a key the opening of which détermines the instant of the induction shock by which the physiological préparation is excited: (v) the excursions of the capillary electrometer due to the response of the excitable tissue to the induction shock. The curves when analysed according to the method described by the authors shew that in a muscle " led ofT „ by its middle and one end, indirect excitation by a single induction shock is followed after an interval (latent period) of from 3 to 4 thousands of a second 003"-004'' by an electrical change (action current) which consists of two phases. The first phase lasts in an uninjured muscle about 0005" and the second about the same. In the first phase the middle contact is relatively négative in the second relatively positive, the e. m. f. of the two being nearly equal. It was indicated that thèse results agrée in the main with the curve of the so called " négative Schwankung „ of the uninjured gastrocnemius as deduced by du Bois-Reymond from bis own observations with Bernsteins Rheotome published in 1876, The physiological results will be published when completed in the Journal of Physiology. The photographie curves were exhibited. For description of the method of analysis, see : G. Burch, on the time-relation of the excur- sions of the capillary electrometer. Phil. Trans. Vol. 183, A, 1892, p. 81. „ b'» Léon Fredericq (Liège). Expérience d'Autotomie. Quelques membres du Congrès ayant manifesté le désir de se rendre compte du fonctionnement de l'ampliitliéâtre de démonstrations de M. le professeur Ed. Van Beneden, L. Fredericq invite l'assemblée à quitter momentanément le grand auditoire, pour se transporter dans l'amphithéâtre adjacent. 4- 48 NOTICE SUR LE L. F. y répète quelques expériences d'Autotomie sur le Crabe (Cancer maenas). Il montre que le Crabe casse ses pattes par Autotomie, lorsque le nerf sensible de la patte est irrité mécaniquement. Cette cassure est réalisée par la contraction du muscle extenseur du second article de la patte : elle n'est nullement due à la fragilité exagérée de ces appendices. Sur un Crabe mort ou paralysé, les pp.ttes résistent avant de se rompre à un effort de traction représentant ^.lus de cent fois le poids du corps de l'animal. Dans l'expérience exécutée devant le Congrès, il fallut suspendre un poids de 4 kilogrammes pour arracher la seconde patte sur un petit crabe mort ne pesant pas 40 grammes. L'ampbitliéâtre est ensuite obscurci, tandis qu'un faisceau de lumière électrique est projeté sur les objets qui servent à la démon- stration : collection d'animaux qui pratiquent l'autotomie, Maja squînado, Platycarcinus pagurus, Podarcis muralis, Asteracanthion rubens, Tethys îeporina, etc. Puis la séance est reprise dans le grand Amphithéâtre. 60 Jacobj (Strasbourg). Ueber den Kraftsinn. (Sur le sens de la force.) " J. versuchte, ob sich ein Einfluss pharmakologischer Agentien auf den s. g. Kraftsinn (die Fâhigkeit Gewichtsunterschiede durch Hebung zu erkennen) nachweisen, und an der Hand derartiger Vereuche ein Aufschluss dariiber gewinnen lasse, wie dièse Wahrnehmungen zu Stande kommen. Er bediente sich bei seinen Versuchen einea einarmigen Hebels, auf welchem mittelst zwei Gwichten jede Variation der Belastung schnell hergestéllt vsrerden kann. Es ergab sich zunàchst, dass beim Heben mit dem Vorderarm sich das Yerhàltniss der eben erkannten Zulagen zu den Ausgangs- gewichten in einem bestimmten Verhàltniss andert, der Art, dass von 0 — 3000 g. das Unterscheidungsvermôgen schnell ansteigt, um zwischen 8000 g. u. 6000 zwischen 1/10 u. 1/12 sich zu halten und ùber 6000 g. wiederum zuzunehmen. Es zeigta sich sodann, dass unter den Einfluss pharmakolog. Agentien sich in der That die Feinheit des Eraftsinnes sehr erheblich ànderte. Aus diesen Veràn- derungen war indessen ein Schluss ûber die Art, veie das Urtheil zu Stande kommt nicht zu ziehen. Deshalb versuchte J. auf anderem Wege Aufschlùsse in dieeer Richtung zu gewinnen. Da Vereuche bei welchen mit Kiefer und der Zunge die Hebungen ausgefûhrt worden waren , darauf hinzudeuten schienen , dass die Gelenkempfindung eine v^esentliche Rolle spiele, so wurden Versuche angestellt, bei welchen die Bewegungen des Hebels graphisch auf- DEUXIÈME CONGEÊS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 49 gezeichnet werden konnten. Dièse Verauclie ergaben, dass durch die Gewichtszulagen bei gleiclier Innervationskraft Verzôgerungen im Eintritt der Bewegung erzeugt werden, und dass offenbar die hier mit eiuhergehenden Beweguagseinpfindungen im Gelenk in Ver- bindung mit dem Innervationsgefùhl selbst die Grundlage fur das Urtheil sind. Hierfùr sprach vor allem auch die Thatsache, dass das Urtbeil nicht den aufgelegten Gewiclitszulagen sondern lediglicb den Terzogerungen des Bewegungseintrittes entspracb, da in Fàllen, wo das gleiche Gewicbt geboben war, trotzdem aber die Empfindung eines Gewichtszuwacbses eintrat, auch stetseine grôssere Verzôgerun im Bewegungseintritt vorbanden war. Mit Hiilfe der Metbode gelang es aucb spâter die Art des Einfluss pbarmakologiscber Agentieu etwas genauer klarzustellen. Die Ausfiibrlicbe Mittbeilung erfolgt donnàchst im Arch. f. exp. Patbol. u.Pbarmak. „ Discussion : Kronecker. 7° Bayllss (London). On the depressor nerve. " 1 The lowering of blood pressure wbicb follows stimulation of tbe depressor nerve is caused by dilatation of tbe blood vessels in ail tbe limbs as well as in tbe viscera and probably also in tbe tongue. Tbere is tberefore in tbis case no antagonismbetween tbe viscéral vessels and tbe vessels of tbe limbs. 2 Tbis expansion is probally due to an active excitation of vaso- dilators and is not a mère reflex inhibition of tbe vascular tone. 3 The depressor nerve is not easily fatigued, the depressor efifect being as marked at tbe end of 17 minutes stimulation as at the begin- ning. 4 There is évidence that tbe accomodation of the circulation to large quantités of injected fluid is dépendent on the integrity of the depressor nerve. „ 8» DoYON (Lyon). Sur la physiologie pathologique du tétanos (en collab. avec J. Courmont). " On a beaucoup écrit sur le tétanos, mais la physiologie pathologique de cette affection constitue un domaine à peu près inexploré jusqu'ici. Ainsi une des questions les plus importantes à résoudre est de savoir si le poison tétanique est un poison du muscle ou du système nerveux. MM. Vuillard et Vincent, auteurs d'un très bon mémoire sur le tétanos, sont disposés à admettre que le poison tétanique agit à la fois sur la fibre musculaire et sur le système nerveux. Il nous a paru qu'il était très difficile de résoudre cette question 50 NOTICE SUR LE sur le lapin et le cobaye. Chez ces animaux, l'évolution de la maladie est trop rapide, surtout chez le cobaye. Nous avons réussi à inoculer le tétanos à la grenouille. Chez cet animal, les éléments anatomiques sontplusresistants.il est, dès lors, plus facile de faire de l'analyse physiologique. Dans nos expériences sur cet animal, nous avons pu noua convaincre que le poison tétanique n'est pas un poison musculaire. Sur le lapin et le cobaye tétanisés, on voit, après l'empoisonnement par le curare, subsister encore de la raideur de certains muscles. Chez la grenouille, les membres deviennent absolument flasques. Le poison tétanique n'est donc pas un poison musculaire, démonstration qu'il était impos- sible de faire sur le lapin ou le cobaye. Nous avons achevé notre démonstration par un autre procédé. Nous avons isolé certains muscles du système nerveux central par des sections de nerfs. Nous avons énervé complètement la patte postérieure d'un lapin ; nous avons enlevé la moelle lombaire sur le lapin et le cobaye. Si l'opération est complète, les pattes ainsi privées de leurs connexions nerveuses avec la moelle sont à l'abri d'un tétanos même généralisé. Mais rien n'est moins certain que la réussite de ces opérations. Souvent elles sont incomplètes ; aussi les résultats n'ont-ils pas en- traîné notre conviction absolue. L'expérience suivante que nous avons répétée souvent sur la grenouille est, au contraire, absolu- ment significative. On sectionne les racines qui innervent d'un côté la patte postérieure d'une grenouille. On inocule une goutte de culture en un point quelconque. Au bout de 6 à 7 jours, la grenouille prend le tétanos. Seule la patte énervée reste toujours absolument indemne. L'animal peut vivre ainsi plusieurs semaines. En résumé, nous insistons sur ce fait : Le poison tétanique n'est pas un poison musculaire. Les expériences sur le lapin et le cobaye ne pouvaient conduire à cette conclusion. Nous avons réussi à inoculer le tétanos à la grenouille et nous avons pu démontrer sur cet animal que le poison ne s'adresse pas au muscle mais au système nerveux. Des expériences en cours nous paraissent démontrer en outre que les contractures du tétanos sont dues à l'action des toxines sur le système sensîtif, à l'exclusion du système moteur. Ainsi s'explique la localisation de la contracture dans le muscle inoculé. „ 9° Arloing (Lyon), a) Sur la possibilité de la dissociation fonctionnelle des deux ventricules. " A propos du rythme couplé du cœur ou du dédoublement des bruits, les observateurs ont émis des opinions diverses. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 51 Quelques-uns comme Chacelay, Leyden, ont admis un défaut de synchronisme dans les deux ventricules. D'autres, plus nombreux, et en France, je puis citer MM. Potain, Raymond, Tripier, François-Franck, repoussent cette explication. François-Franck regarde la dissociation fonctionnelle des deux ventricules comme n'existant jamais, même après l'administration de la digitale. Toute assertion absolue me paraît exagérée. II peut exister des cas pathologiques où cette dissociation est possible, car dans des condi- tions, en apparence normales, on observe quelquefois, chez les ani- maux, la précession d'un ventricule sur l'autre. La synergie n'est donc pas si intime et si indissoluble qu'on pourrait le supposer. L'exagération de ce phénomène peut aboutir à la dissociation réelle. Je possède et je montre au Congrès un tracé où, par l'excitation du vague droit (les deux nerfs étant coupés), j'ai déterminé une dissociation fonctionnelle complète des ventricules. M. Arloing met sous les yeux du Congrès une série de tracés cardiographiques où l'on voit manifestement, au cours d'expériences prolongées sur le nerf vague, une dissociation fonctionnelle des deux ventricules. Par conséquent, il semble excessif de nier absolument en clinique, que le dédoublement des bruits n'est jamais dû à un défaut de synchronisme des deux cœurs, mais à d'autres influences. „ Discussion : Héger, Morat. b) Tétanos du myocarde par excitation de son système nerveux extrinsèque sur les mammifères. Le tétanos du myocarde par excitation directe de l'organe est regardé comme possible. Il suffirait, pour l'obtenir, d'employer des excitations électriques assez intenses et assez rapprochées. Plusieurs personnes dans le Congrès même se sont occupées de cette question et l'ont étudiée sur le cœur de la grenouille. Peut-on V obtenir par excitation mécanique du système nerveux intra- cardiaque total? — Goltz, pour obtenir le tétanos vrai et généralisé, produit la distension brusque du ventricule par injection de sang; mais Sr^hifï' a fait dfs objections, quaut à l'origine nerveuse do ce tétanos. H est certain rjuc l'action mécanique exercée sur le système ner- veux n'est pas séparée ici de l'action exercée sur le myocarde. Luciani aurait corroboré l'assertion de Goltz. 52 NOTICE SUR LE Schelske serait allé plue loin, et aurait vu l'excitation du vague produire le tétanos d'un cœur chauffé de grenouille. Cyon a attribué exclusivement ce résultat à l'écliauffement du muscle. L'opinion de Schelske devait rencontrer beaucoup d'incrédulité à cause de la propriété habituelle du pneumogastrique. Cependant, si le myocarde peut entrer en tétanos par excitation directe, n'est-il pas logique d'admettre que certaines parties de son système nerveux intrinsèque et extrinsèque sont capables d'engendrer cet état. La difficulté est d'isoler ces parties, afin d'étudier séparément leur influence. Je désire montrer un certain nombre de faits qui démontrent que le myocarde peut entrer en contraction soutenue par certaines exci- tations mécaniques ou électriques de ses nerfs et même des pneumo- gastriques. 10 et 2o. Tracés intra-cardiaques montrant juxtaposition de 2 ou 3 systoles, obtenus souvent par le contact de la sonde cardiographique avec la face interne du cœur. 3° Persistance du resserrement de l'oreillette et du ventricule obtenu chez un sujet par la ligature d'un pneumogastrique. 4'-4^. Esquisse et persistance de la systole pendant l'excitation galvanique du bout périphérique du vague. 11 semble qu'il y ait ici combinaison de deux influences antagonistes (diastolante et systolante) ; la première ayant pour effet, non de faire disparaître, mais de contenir dans une limite plus étroite la seconde. Ce qu'elle perd en énergie se gagne en durée. 5o L'effet tétanisant le plus remarquable que j'ai obtenu s'est pro- duit à la suite du tiraillement du vague gauche intact sur un cheval qui a présenté des troubles respiratoires et de la myocardite inter- stitielle. M. Arloing met sous les yeux du Congrès une série de tracés qui, à son avis, démontrent que le cœur peut être mis en tétanos à un état plus ou moins éloigné du maximum total de contraction, sous l'influence de légères excitations portées sur la face interne du cœur, ou bien sur la portion cervicale du vague. Il s'agit de tracés intra- cardiaques pris sur le cheval; le plus beau spécimen mis sous les yeux du Congrès a été obtenu sur un animal au moment où l'on tiraillait le vague pour l'enserrer dans une ligature. Le tracé 5 présente une ligne légèrement ondulée qui se maintient à la hauteur de l'ascension mano- métrique de la plume du ventricule droit pendant 7 secondes. La plame est retombée au moment où l'on a pratiqué la section du nerf. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 53 Les conditions pour la production de ces phénomènes sont inconnues. Mais ces faits établissent qu'il faut diriger l'attention de ce côté. M. Arloing se demande si, dans le cordon complexe du vague, il n'existerait pas un nerf qui jouerait, par rapport au cœur, le rôle d'un nerf moteur ordinaire. La difficulté est d'agir isolément sur ce tronc nerveux. 10» Wedensky (St-Pétersbourg). Sur l'infatigabilité absolue du nerf. " Mes recherches antérieures (confirmées par Bowditch, Mascheck, Szana) ont établi que le nerf irrité continuellement ne se fatigue pas pendant quelques heures. Pour décider si le nerf est absolument infatigable, M. Tour a institué dans mon laboratoire des expéi'iences comparatives sur la survie d'un nerf irrité d'une part et d'un nerf en repos d'autre part. Les expériences ont été faites sur les nerfs des animaux à sang chaud; comme indicateur de leur vitalité on se servait de leur action électrique sur le téléphone et sur le galvanomètre. Il en résulte que les deux nerfs présentent la même survie et meurent parallèlement. Il faut en conclure que l'activité du nerf n'est accompagnée d'aucune fatigue et d'aucun épuisement. „ 110 Verworn (lena). Lebendige Substanz und galvanischer Strom. (Substance vivante et courant électrique.) " Vortragender bittet die Versammlung um Verzeihung, dass er seine Versuche nicht zeigen kann. Seine Thiere sind beim Transport gestorben. Ankniipfend an Kùhne's Beobachtungen an Actinosphaerium machte Verworn eine Reiho von Versuchen ùber die Localisation der Erregung bei Schliessung imd Oeffnung des galvanischen Stromes an verschiedenen Formender lebendigen Substanz. Es stellte sich dabei heraus dass das Erregungsgesetz fur den Muskel und Nerven, nach welchcn bei Schliessung des constanten Stroracs die Erregung von der Kathode, bei Oeffnung von der Anode ausgeht, nicht allgemeine Giiltigkoit fiir aile lobcndige Substanz bositzt. Die zu diesen Vorsu- f lien geeignetsten Objecte waren die einzolligen Organismen, weil bei ihnen das Protoplasma noch nicht in einsoitiger Woiso differenzirt ist Hondom boi verschiedenen Formou in mannigfacher Weiae variirt. Die Melirzahl der untorsuchten Rhizopoden zeigt bei der Schliessung Errogungserscheinungen an der Anode, die in Retraction der Pseu- 54 NOTICE SUR .LE dopodien und bei ûbermaximaler Reizung in Zerfall des Protoplasmas bestehen. Bei den Ciliaten und Flagellaten Infusorien fand V. eine eigenthûmlicbe Erscbeinung, den Qalvanotropismus, der auf einer bestimmten Axeneinstellung und Ortsbewegung der Infusorien beruM. Paramaecien scbwimmen bei Scbliessung des Stromes von der Anode weg und sammeln sicb an der Katbode an (negativer Galvanotropismus). Bei starker Reizung zeigen sie Contractions- erscbeinungen an der Anode, welcbe beweisen, dass der négative Galvanotropismus durcb eine anodisobe Erregung bedingt ist. Fla- gellate Infusorien und die ciliate Opalina verbalten sicb umgekebrt, aie scbwimmen bei Scbliessung nacb der Anode (positiver Galvano- tropismus). Der Zerfall des Protoplasmas, welcbes bei ûbermaximaler Reizung bei Opalina an der Katbode aufbritt, beweist, dass def posi- tive Galvanotropismus auf einer katbodischen Scbliessungserregung beruht. Ganz abweicbend verbàlt sicb Spirostomum, das sicb bei Scbliessung senkrecbt zur Stromesricbtung eiustellt (transversaler Galvanotropismus). Es war zu vermuthen, dass dieser transversaler Galvanotropismus nur auf beiderseitiger Erregung beruben kann, was die Yersuche mit ûbermaximaler Reizung bewiesen. "Wurde ein Spirostomum das grade parallel zur Stromesricbtung eingestellt war durcb die Scbliessung eines starken Stromes ûberrascbt, so zerfiel das Protoplasma an der Katbode sowobl wie an der Anode. „ 12» Slosse et GoDAET (Bruxelles), a) Les fonctions du corps thyroïde, h) Autopsie d'un chien thyroïdectomisé depuis un an. " Les auteurs présentent un cbien opéré, il y a 13 mois, de tbyroï- dectomie complète, et seul survivant d'une série de 16 opérés. Les symptômes se sont développés avec une grande intensité, et après plusieurs mois, ils disparurent et l'animal reprit son état normal. L'autopsie fut pratiquée par M. le Di' Hùrthle. Les glandes thyroïdes étaient complètement enlevées et aucune trace de glande ne put être trouvée. Dans le médiastin cependant, M. Hùrtble isola quelques glandules douteux qui, depui's, furent soumis à l'analyse microsco- pique. C'étaient des ganglions lymphatiques. Quant au 1er point de la communication, il porta sur la recherche de la toxicité urinaire des animaux opérés. Les résultats variables — tantôt une augmentation, tantôt une diminution du coefficient urotoxique — nous paraissent devoir être fort suspects. En effet, la variabilité quotidienne, non seulement des leucomaïnes ou des produits toxiques et des sels de f urine^ mais aussi celle de la teneur en eau , DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 55 influencent fortement les résultats : c'est ainsi que le clilorure de sodium concentré tue à la dose do 2 grammes par kilog. du poids du corps; tandis que dilué, la dose toxique de ce corps est de 5. 17 gr par kilogramme. D'autre part, et c'est sur ce poiut que nous attirons plus spéciale- ment l'attention, il n'existe aucune proportionnalité entre la dose toxique et le poids de l'animal: si l'on s'adresse à un corps bien défini, le sulfate de strychnine, on constate que la dose toxique pnr kilo- gramme varie d'un lapin à l'autre. Les cliififres obtenus varient entre 34.100 de milligramme, cbifFre minimum, et 280/100 de milligramme, chiffre maximum. Nous concluons qu'il faudra, dans l'avenir, rejeter définitivement la méthode d'analyse du professeur Bouchard , et s'adresser à d'autres moyens pour démontrer la réalité de la théorie toxique du myxœdème. „ 13» Moussu (Alfort). Corps thyroïde. " Les points importants de cette étude se rapportent aux analyses de sang venant d'animaux thyroïdectomisés, aux expériences qui démontrent le peu d'importance fonctionnelle des glandes dites acces- soires, à celles qui prouvent que le mode d'alimentation n'est pour rien dans l'apparition des accidents, et à la production expérimentale du myxœdème chez les animaux. Ces expériences ont été exécutées sur quatre groupes d'animaux : des carnassiers, des rongeurs, des herbivores et des omnivores. C'est chez les carnassiers, qui, comme on le sait, présentent toujours des accidents graves, et chez lesquels on aurait pu croire à une modi- fication profonde du sang, que les analyses ont été faites. Ces analyses n'ont pas donné de modifications appréciables en ce qui concerne les quantités do gaz et de sucre. L'analyse spectrosco- pique n'a pas révélé non plus l'altération de l'hémoglobine. La modi- fication est sans doute plus profonde, maie reste à découvrir. Chez les rongeurs, trois séries d'expériences semblent me permettre d'affirmer, contrairement aux opinions de M. Gley, que si les glandes accessoires jouent un rôle, ce rôle e.st surtout lié au jeune âge. En effet, une première série de thyroïdectomies complètes, pratiquées sur des lapins d'un an environ n'a pas donné de résultats; une seconde série faite sur des lapins do 3 il 4 mois a fourni deux accidents mortels sur sept opérations, et une troisième série faite à nouveau sur des lapins adultes n'a pas été suivie d'accidents. La question des glandes accessoires se trouve donc à pou près tranchée par ces expériences, puisque môme avec la thyroïdectomie 56 NOTICE SUR LE complète les animaux ne meurent pas toujours. D'ailleurs chez le chien où l'on admet leur présence comme presque constante, elles ne suppléent jamais non plus les corps thyroïdes, car de l'avie de tous, 19 fois sur 20 les opérés meurent. Chez les herbivores, des expériences faites chez des chevaux, chez un âne, chez des chèvres et chez un bélier ne m'ont donné qu'un seul cas un peu intéressant, celui d'une pouliche de près d'un an, qui le lendemain de l'opération présenta des troubles circulatoires très marqués du côté de la peau, sans autres accidents dans la suite. Enfin chez les omnivores, les porcins, la thyroïdectomie n'a rien donné sur un animal adulte. Le régime exclusivement Carnivore n'a rien provoqué, pas plus que celui de l'allaitement en ce qui concerne un porcelet thyroïdectomisé à l'âge de dix jours. Le régime n'est donc pour rien dans l'apparition des accidents. Toutefois, chez le porcelet thyroïdectomisé à l'âge de dix jours, l'évolution du myxœdème commença à se manifester quelque temps après le sevrage avec tous ses caractères essentiels, et l'opéré mourut un peu plus de deux mois après l'opération. Cette production expéri- mentale du myxœdème réalisée ainsi pour la première fois chez un porcelet, semble être un fait général pour cette espèce, car une autre opération faite dans les mêmes conditions, est en voie de me donner les mêmes résultats. Conclusions : Laissant de côté les carnivores, toutes ces expériences concordent pour montrer : 1" Que le corps thyroïde doit surtout jouer un rôle important pen- dant le jeune âge. 2o Que les glandes dites accessoires sont pour ainsi dire sans importance physiologique quant à la fonction de suppléance qu'on leur a attribuée tout au moins. 3o Que le régime n'a aucune action dans l'évolution des accidents. 4o Que le mjrxœdème opératoire peut tout aussi bien se produire chez certains animaux que chez l'homme. „ 140 Kaufman (Alfort). De la circulation intra-musculaire. 15° De Boeck (Bruxelles). Ablation partielle du cerveau aussitôt après la naissance. (Les deux derniers orateurs inscrits n'ont pu faire leur communica- tion, l'heure étant trop avancée.) A partir de midi : Déjeuner au restaurant Mohren. DEUXIÈME CONGRES INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 57 2 1/2 h. Institut de Physiologie. A. — Réunion plénière dans V Amphithéâtre A. Président : Léon Fredericq {suppléant M. Holmgren). A. — P)'opositions touchant le lieu, l'époque et rorganisation du prochain Congrès de Physiologie. — Nomination du Comité organisateur du prochain Congrès. M. Kronecker pressenti par l'assemblée, consent à mettre son nouvel Institut à la disposition du Congrès, pour l'organi- sation de la troisième session. L'assemblée décide que le troisième Congrès international de physiologie se tiendra à Berne en 1895, et qu'il s'ouvrira le second lundi de septembre. Elle nomme un Comité organisateur composé de MM : Hugo Kronecker (Berne), président; Arloing (Lyon), secré- taire pour la langue française; Exner (Vienne), secrétaire pour la langue allemande et Sherrington (Londres), secrétaire pour la langue anglaise. Le Président pourra s'adjoindre des corres- pondants dans les différents pays. B. — Démonstrations et expériences dans V Amphithéâtre A. 1° Wallee (Londres). Observations myotliermiques sur l'homme. M. Waller s'applique à l'avant-bras un tliermoscope, réservoir de cuivre à parois minces, fixé au moyen d'une bande; il attend que l'appareil ait pris une température stationnaire, puis il le relie à un manomètre en U très sensible. Le manomètre est placé dans la lanterne magique : ses oscillations très amplifiées sont projetées sur l'écran de plâtre, ce qui rend l'expérience très élégante et permet à tout l'auditoire de suivre de viau les changements de température. L'expérimentateur fait travailler les muscles de l'avaut-bras pen- dant une minute en actionnant à la main le ressort du dynamomètre qui enregistre co travail exécuté. L'élévation de température atteint son maximum (1/Bo à I/IO® do degré) au bout de deux à trois minutes. Cotte élévation de température est duo presque exclusivement à l'accélération de la circulation. Elle est, en effet, à peine sensible, si l'on lait l'expérience sur l'avant-bras anémi*'; par compression des vaisseaux au moyen du lien d'Esmarch. he facteur thermique vasculaire l'emporte donc de loin sur le facteur muaculaire. 58 NOTICE SUR LE L'auteur projette ensuite une série de tracés tliermoscopiques résu- mant les résultats de sea expériences. Il montre !par exemple que, à contractions égales, l'augmentation de température accusée par l'appareil est plus marquée pour la contraction musculaire volontaire que pour la contraction musculaire provoquée par l'excitation locale faradique. 2" Grigorescu (Bucarest). Étude comparée de l'action des poisons sur l'excitabilité des nerfs et des muscles. Contre- poisons. L'auteur a étudié, par la méthode graphique, l'effet d'un grand nombre de substances toxiques et médicamenteuses sur l'excitabilité : lo des nerfs moteurs ; 2» des nerfs sensitifs ; 3° des muscles. Il classe les substances étudiées en cinq groupes ou types. Premier type. — Papavérine, solaniae , butylcbloral — Excitabilité des nerfs : A. (moteurs), conservée; B. (sensitifs), conservée; C. (musculaire), très diminuée. Deuxième type. — Curare, strychnine, thébaïne — A. très diminuée; B. très diminuée; C. conservée. Troisième type. — Opium, narcéine — A. conservée; JS. nulle; C. diminuée (opium, narcéine). Quatrième type. — Codéine — A. conservée et même plutôt augmentée ; B. conservée ; 0. diminuée. Cinquième type. — Daturine — A. conservée; B, conservée et plutôt augmentée; C. diminuée. Les antidotes d'une de ces substances (strychnine) seront celles appartenant à un type opposé (butylcbloral). M. G. présente des grenouilles intoxiquées avec la strj^chnine et qui ont résisté à l'empoisonnement, grâce à l'injection hypodermique simultanée de butylcbloral. (D'après la Gazette des Hôpitaux.) 0. — A 4 h. — Présentation d'instruments et d'appareils dans V Amphithéâtre A. EosENTHAL (Erlaugeu). Calorimeter. Laulanié (Toulouse), a) Appareil à récolte par prise continue et uniforme pour l'étude des échanges respiratoires. b) Budiomètre double, c) Manomètre inscripteur universel pouvant servir de Thermographe. MoRAT (Lyon). Nouvel enregistreur. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 59 Lahousse (Gand). Schéma des centres nerveux. ;Mie3cher (Basel). Grapliisclies Chronometer (Jacquet). D. — Démonstratmis et expériences dans les locaux de l'Institut de Physiologie, de 3 à 6 heures. 1« Noël Paton (Edinburgh). Crystalline globulin from Urine.— Dans la salle de préparation du cours a^. " Two spécimens were sliown one of the crystals which had formed spontaneously and anotlier of crystals prepared by precipitating the globulin witb sulpbate of anamonia and tlien dialysing off the salts. TLe urine from which thèse crystals were procured was that of an apparently healthy man who subsequently died of influenza. Post mortem examination shewed that the kidneys were healthy. The crystals are rhombic plates with an angulated extremity. They are ash free, contain between 6 and 7 per cent of water of crystal- lisation and give ail the reactions of a globulin. Their percentage composition is as follows C — 51.89; H — 6.88; N - 1G.06; S — 1.25 They contain no phosphorus. The substance coagulâtes as a stringy fibrinlike precipitate at between 56© and 59" C. „ (Reports from the Laboratory of the Royal Collège of Physicians of Ediuburgh. Vol. IV. 1892.) 2'> GoTcii (Liverpool). — The influence of change of tempéra- ture upon excitability of the mammalian nerve (voir p. 40). — Expériences faites dans la petite salle de vivisection c^. 3» Cybulski (Krakau). Versuche uber die Anwendung des Condensatorszur Reizung des Frosclmerven. — Expérience faite dans la petite salle de chimie b- (voir p. 44). 4" IMaees (Prague). — Expériences sur l'excitabilité des nerfs de grenouille par des courants d'induction magnétique, faites dans la grande salle de vivisection c\ 5" Wedensky (St-Pétersbourg). L'optimum et le pessimum des irritations électriques intermittentes. — Expériences faites dans le sous-so], sous a^. 60 KOTICE SUR LE "Le muscle de la grenouille excité par l'intermédiaire du nerf avec les courants induits forts et fréquents (interrupteur 100 vibrations p. sec) se relâclie bientôt ; si on fait alors affaiblir les irritations jusqu'à un certain degré (optimum), le muscle reprend ses contrac- tions; les irritations renforcées de nouveau, le muscle se relâclie de nouveau (pessimum). Pour montrer que le pessimum met le muscle en état d'arrêt, on l'excite par les courants modérés et peu fréquents, appliqués directement à ses deux extrémités; l'irritation pessimum du nerf fait disparaître les contractions produites par les courants appli- qués au muscle. „ - A. 7 heures du soir. Banquet par souscription au foyer du théâtre. Jeudi 1" Septembre. Démonstrations d^ Instruments. Excursion aux Usines Cockerill, à Seraing. Départ à 8 V2 heures du matin, par bateau à vapeur, à l'écluse du Séminaire boulevard Frère- Orban, arrivée à Seraing à 9 72 heures. Retour à Liège à midi et demi par bateau. A 3 heures. Visite de l'Institut d'Electrotechnie (rue Saint- Gilles). Démonstration sur les courants alternatifs, par M. le Prof. Eric Gérard. — Visite des Instituts d'Anatomie, de Zoologie, etc. Vendredi 2 Septembre. Clôture de l'Exposition. § III. — Liste des membres du 2® Congrès International DE Physiologie. Allemagne. Max Cremer, Assist. Physiol., Munich. — A. R. Cushny, Assist. Physiol., Strasbourg. — Gottlieb, Assist. Parmacol., Heidelberg. — V. Hensen, Prof. Physiol., Kiel. — K. Hûrthle, Assist. Physiol., Breslau. — Caii Jacobj, Priv. Doc. Pharmac, Strasbourg. — W. Ktihne, Prof. Physiol., Heidelberg. — 0. n ip DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 61 Loew. Privât. Doc, Munich. — J. Rosenthal, Prof. Physiol., Erlaugen. — Max Verworn, Privât. Doc, lena. Autriche-Hongrie. N. CybulsM, Prof. Physiol., Cracovie. — Ferd. Klug, Prof. Physiol., Pesth. — F. Mares, Prof. Physiol., Prague. — Lj^ L. V. Udrânszky, Prof. Physiol. Kolozsvâr. Belgique. Eichard Boddaert, Prof. clin, int., Gand. — Charles Bordet, Dr. Méd., Bruxelles. — Jules Bordet, Dr. Méd., Middelkerke. — De Boeck, Assist., Bruxelles. — DeBuck, Dr. Méd., Gand. — Cerfontaine, Assist. Zool., Liège. — G. Corin, Ane Assist. Physiol., Liège. — Dallemagne, Agrégé, Bruxelles. — E. Delsaux, Assist. Physiol., Liège. — Destrée, Prof, thérap., Bnixelles. — Ch. Firket, Prof. Anat. pathol., Liège. — X. Francotte, Prof. Path., Liège. — Léon Fredericq, Prof. Physiol., Liège. — Léon Gérard, Prof. Inst. Solvay, Bruxelles. — A. Gravis, Prof. Botan., Liège. — P. Héger,Prof. Physiol., Bruxelles. — Heymans, Prof. Pharmac, Gand. — G. Joris- senne, Dr. Méd., Liège. — Ch. Julin, Prof. Anat., Liège. — Lahousse, Prof. Physiol., Gand. — E. Malvoz, Assist. Anat. pathol., Liège. — J. Massart, Assist. List. Botan., Bruxelles. — P. Nuel, Prof. Ophtalm., Liège. — Polis, Assist. Clin, chir., Liège. — Slosse, Assist. Physiol., Bruxelles. — Ernest Solvay, Ingénieur, Bruxelles. — E. Spehl, Prof. Physiol., Bru- xelles. — C. Vanlair, Prof. Path., Liège. — Jean Verhoogen, Dr. Méd., Bruxelles. — René Verhoogen, Dr. Méd., Bruxelles. Etats-Unis d^ Amérique. Franklin P. Mail, Prof. Anat., Chicago. France. Arloing, Prof. Méd. exp., Lyon. — A. Chauveau, Prof. Physiol, Paris. — A. Dastre, Prof. Physiol, Paris. — M. Doyon, Chef trav. Physiol, Lyon. — N. Gréhant, Dir. adjt labor. Physiol, Paris. — E. Hèdon, Prof. Physiol, Mont- pellier. — iluber, préparât. PJiysiol, Paris. — Kaufmann, 30 62 NOTICE SUR LE Prof. Physiol., Alfort. — P. Langlois, Chef labor. Physiol., Paris. — Laulanié, Direc. école vétér., Toulouse. — Lepage, Chef des trav. prat., Lille. — Meyer, Prof. Physiol., Toulouse. — Morat, Prof. Physiol., Lyon. — Moussu, Chef trav. Phys., Alfort. — Céline Muro-Renooz, Issy. — L. Olivier, Dr. Se. Dir. rev. g. sc.^, Paris. — Phisalix, Dr. Méd., Paris. — A. Kené, Prof. agr. Physiol., Nancy. — Wertheimer, Prof. Physiol., J Lille. — Malbec, Préparât. Physiol., Paris. Grande-Bretagne. G. Adami, Prof. PathoL, Cambridge. — W. Allen, Prof. Physiol., Birmingham. — W.-M. Bayliss, Dr. Méd., Londres. — Ch. E. Beevor, Doct. Méd., Londres. — Rose Bradford, Doct. Méd., Londres. — G. Burch, Oxford, — M. Poster, Prof. Physiol., Cambridge. — Fr. Gotch, Prof. Physiol., Liverpool. — W. Halliburton, Prof. Anat. Physiol., Londres. — V. Horsley, Prof. Pathol., Londres. — Sidney Martin, Dr. Méd., Londres. — J. W. Mott, Dr. Méd., Londres. — H. Parsons, Assist. Physiol., Londres. — Noël Paton, Prof. Physiol., Edimbourg. — P. Purser, Prof. Physiol., Dublin. — P. H. Pye-Smith, Prof. Physiol., Londres. — Waymouth Reid, Prof. Physiol., Dundee. — Burdon Sanderson, Prof. Physiol., Oxford. — E. A. Schàfer, Prof. Physiol., Londi^es. — Ch. S. Sherrington, Prof. Physiol., Londres. — E. H. Starling, Joint lect^ Physiol., Londres. — "W. Stirling, Prof. Physiol., Manchester. — L. E. Shore, Prof. Physiol., Cambridge. — A. Waller, Dr. Méd., Londres. — G. Sims Woodhead, Dr. Méd., Londres. »l 5" Italie. E. Buys, Assist. Physiol., Bologne. — E. Rey, Dr. Méd., « Turin. Fays-Bas. H. J. Hamburger, Prof. éc. vétér., Utrecht. — Zwaarde- X maker, Doc. pathol, Utrecht. Boumanie. Grigorescu, Prof. Physiol., Bucarest. — A. N. Vitzou, Prof. ^ Physiol., Bucarest. DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 63 Bussie. M. Mendelssohn, Doc. Physiol., St-Pétersbourg. —de Saint- Hilaire, Assist. Zool., St-Pétersbourg. — N. Wedensky, Prof. Physiol., St-Pétersbourg. Suède. F. Holmgren, Prof. Physiol.. Upsal. Suisse. Th. Béer, Assist. Physiol., Berne. — Hugo Kronecker, Prof. Physiol,, Berne. — F. Miescher-Rusch, Prof. Physiol., Bâle. IVIatêrlaux consultés. Procès-verbaux des séances du 2^ Congrès international de Physiologie, déposés à la bibliothèque de l'Université de Liège. Journal la Mmse, 30, 31 août, 1% 2 sept. 1892. Journal de Liège, 26, 29, 30, 31 août, 1^^, 2 sept. 1892. Eevue scientifique, 10 sept. 1892, p. 348. Le Congrès de Physiologie de Liège, par P. Langlois. La Semaine médicale, 31 août, n» 44, p. 345; 7 sept. 1892. no 45, p. 357. Deuxième Congrès international de Physiologie, tenu à Liège les 29, 30 et 31 août 1892, par P. Langlois. Gazette des Hôpitaux, m 107, 17 sept. 1892, p. 1005. Deuxième Congrès international de Physiologie (Liège 29, 30, 31 août 1892), par A. René. Lyon médical, n" 43, 23 oct. 1892, p. 276. Deuxième Congrès international de physiologie, par M. Doyon. Ned. Tijdschrift vo&r Oeneeskunde, 1892. Deel II. No. 12. Particulière correspondentie, p. 450, 488, 493, par H. J. Ham- burger. CentraXblatt filr Physiologie, n" 14, 8 oct. 1892, p. 395. Der zweite internationale Physiologencongress in Liittich, par J. F. Heymans. Revue des Sciences pures et appliquées, 15 nov. 1892, p. 734. Le deuxième Congrès international de Physiologie, par Louis Olivier. ■ ■ 5 /oà" 64 NOTICE SUR LE r^ -D ta œ'O a S 9 S '^ § 't^ 9 O „ ■S S ^ u-e. ►'^^ e'«/n- DEUXIÈME CONGRÈS INTERNATIONAL DE PHYSIOLOGIE. 65 TABLE ALPHABÉTIQUE. Abelous, 17. Arloing, 10, 50, 51, 57, Bayliss, 49. Bokorny, 32. Bordet, Cli., 32. Bouquette, 8. Bowditc]i,8, 26. Burch, 47. Burdon-Sanderson, 6, 13, 47. Cerfontaine, 8. Charrin, 24. Chauveau, 8, 13, 38. Corin, 8, 44. Courmont, 49. Cremer, 15, 16. Cybulski, 9, 43, 44, 59. DeBoeck, 56. Delsaux, 8, 44. Dastre, 8. Doyon,49, 63. Exner, 57. Foster, 6, 8, 31. Fredericq, 8, 12, 47. Gérard, Em., 12. Gérard, Eric, 60. Godart, 54. Gotch, 26, 46, 59. Gottlieb, 26. Gréhant, 39, 40, 41. Grigorescu, 44, 58. Halliburton, 15. Hamburger, 19, 63. Hédon, 45. Héger, 8, 26, 51. Heidenhain, 8. Hensen, 31. Hering, 8. Hermann, 11, 13. Heymans, 31, 63. Holmgren, 8, 18, 26, 57. Hiirtble, 20, 33. Jacobj,13, 48. Kagenaar, 9. Kaufmann, 56. Kûhne, 13, 20, 26, 31, 47. Kronecker, 8, 15, 49, 57. Labousse, 11, 59. Langlois, 17, 24, 30, 63. Laulanié, 11, 24, 58. Ledoux,8. Loew, 32. V Mares, 11,59. 66 NOTICE. Martin, 40. Massart, 32. Mendelssolm, 46. Miescher, 8, 11,34, 59. Morat, 11, 17, 30, 51, 59. Moussu, 55. Muro-Renooz, 20. Olivier, 26, 63. Paton, 59. Petzold, 12. ReidW., 44. René, 63. Rosenthal, 11, 15, 24, 31, 58. Schàfer, 6, 27, 31. Sherrington, 8, 11, 21, 32, 42, 57. Sliore, 18. Slosse, 54. SpeU, 11, 34, 87. Starliag, 14. de TarchanofF, 8. Verdin, 12. Yerhoogen, 29. Verworn, 53. Vitzou, 28. Wedensky, 25,43, 44, 53, 59. Wertheimer 13, 23, 30, 42. Zwaardemaker, 9,43. COLUMBIA UNIVERSITY LIBRARIES This book is due on the date indicated below, or at the expiration of a definite period after the date of borrowing, as provided by the rules of the Library or by spécial arrange- ment with the Librarian in charge. DATE BORROWED DATE DUE DATE BORROWED DATE DUE " "^ " - N J ' c2e(n4i)Mioo , QPl In8 1892 International physiological con^- ress. 2d, Liège,, 1892. Notice • 0?^